Schema de sortie de crise politique et electorale, propose' par le Cdps
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Schema de sortie de crise politique et electorale, propose' par le Cdps
Depuis le 28 novembre 2011, la Républiquedémocratique du Congo dont l’insécurité et l’instabilité hypothèquent sans conteste tout son avenir politique, est résolument engluée dans une crise postélectorale sans précédent et, surtout, à l’issue incertaine, tant les esprits se sont échauffés et tant les nerfs sont à fleur de peau. Celle-ci résulte effectivement de la contestation des résultats électoraux entre les deux principaux candidats à l’élection présidentielle. À savoir : le Dr Étienne Tshisekedi wa Mulumba de l’UDPS dont la victoire pourtant limpide a été pratiquement et systématiquement volée avec le concours actif des institutions organiques de l’État et le président sortant Joseph Kabila Kabange dont la réélection sujette à caution a été imposée de force par les puissances étatiques étrangères dans le but de sauvegarder leurs intérêts géopolitiques et géostratégiques. Par conséquent, en vue de sortir définitivement de cette grave impasse politique qui compromet inexorablement la cohésion nationale et ainsi l’adhésion populaire aux institutions politiques et démocratiques, le Congrès des démocrates pour le progrès social (CDPS) propose en réalité un schéma dont le mérite est, à n’en point douter, le partage équitable du pouvoir étatique et gouvernemental dans le cadre d’une cogestion politique et administrative. En fait, celle-ci assure, à la fois, à l’ensemble du pays Équilibre et Stabilité, Paix et Sécurité, Harmonie et Concorde, Justice et Liberté, Équité et Dignité.
En effet, en guise de solution à la crise politique et postélectorale, le CDPS propose réalistement le maintien de Joseph Kabila Kabange au plus haut sommet de l’État, ainsi que la désignation d’Étienne Tshisekedi wa Mulumba à la tête du gouvernement d’union nationale, élargi aux grandes tendances politiques et confectionné sur la base d’un programme consensuel. Ce gouvernement dirigé par un Premier ministre somme toute indéboulonnable, a fortiori le président national de l’UDPS, sera composé essentiellement d’individus recrutés sur la base de critères de compétence, d’honorabilité, de crédibilité et de probité. Pour y faire nécessairement partie, ceux-ci doivent s’engager préalablement à ne participer à aucune joute électorale en 2016. Ceci pour garantir la neutralité politique, la paix électorale et le succès des scrutins.
Ce gouvernement d’union nationale aura en réalité pour mission de conduire les affaires dela Nationpendant la durée d’une législature complète, soit cinq ans. Aussi aura-t-il pour rôle primordial d’organiser, à l’issue de cette Transition quinquennale, laquelle ne dit pas vraiment son nom, des élections saines et justes, crédibles et apaisées, s’appuyant sur le recensement général et crédible de la population. Au cours de cet interstice politique, il va de soi quela Constitutiondu 18 février 2006, telle que modifiée par la loi 11-02 du 20 janvier 2011, serve immanquablement de cadre ou de repère juridique à l’ensemble des familles politiques ou organisations partisanes siégeant aux assemblées parlementaires. Par conséquent, cet édifice constitutionnel ne pourrait, en fait, être l’objet d’amendement intempestif ou de remaniement hasardeux.
Cette proposition réaliste du CDPS a l’avantage de faire coexister au faîte de l’État deux personnalités politiques de premier plan représentant respectivement le Peuple exclu de la gestion politique et administrative de l’État et dont la souveraineté est sempiternellement bafouée, en l’occurrence Étienne Tshisekedi wa Mulumba, et le pion et non moins cerbère de la Communautéoccidentale, à savoir Joseph Kabila Kabange. Donc, celle-ci présente cette particularité et cette singularité de faire cohabiter les intérêts sacro-saints du Peuple congolais et ceux légitimes de la Communautéoccidentale qui renâcle toujours à l’idée de coopter des forces populaires et nationalistes aux plus hautes charges de l’État congolais. Aussi présente-t-elle incontestablement cette particularité voire cette singularité d’offrir une porte de sortie honorable à Joseph Kabila Kabange sans doute honni par l’ensemble de la population en raison de ses origines étrangères et surtout de sa piètre gestion économique et sociale du pays. Mêmement pour le Dr Étienne Tshisekedi wa Mulumba dont la fin de carrière politique – un record inégalé de cinquante-deux ans sur l’échiquier national – sera très nettement et très largement couronnée par l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes. Combat démocratique pour lequel il a consacré effectivement plus de deux tiers de sa vie politique.
Outre la mise en place d’un gouvernement d’union nationale élargi aux forces les plus représentatives de la Nation, le CDPS cible directement la Représentationnationale en vue d’en corriger les déficits politique et démocratique. Comme l’Assemblée nationale issue des législatives du 28 novembre 2011 est globalement composée de députés cooptés à l’instar du MPR de Mobutu Sese Seko du Zaïre que de personnalités dûment élues par leurs commettants électeurs, – ce qui en fait plutôt un forum politique qu’une véritable chambre basse élue du parlement –, sa proposition qui mérite certainement une attention tout à fait particulière, vise à mettre sur pied un parlement sui generis. Elle consiste à en modifier substantiellement la configuration partisane et le portrait politique.
À cet effet, afin d’assurer une adhésion populaire forte et massive à la structure parlementaire, cette Assemblée des députés devra être essentiellement composée de représentants émanant de principales familles de pensée politique du pays, c’est-à-dire des entreprises partisanes légalement constituées et enregistrées, ayant réellement participé aux scrutins du lundi 28 novembre 2011. À savoir : la Majorité présidentielle, les Lumumbistes, les Tshisekedistes, les Sociaux-Chrétiens et les Partis indépendants. Cette chambre basse sera politiquement assignée à l’adoption des lois dela République et au contrôle du programme consensuel mis en application par le gouvernement d’union nationale.
Par ailleurs, concernant le Sénat dela Républiquedémocratique du Congo dont le mandat arrive bientôt à terme, cette organisation partisane prévoit la même philosophie de répartition politique des sièges qu’à l’Assemblée nationale afin de mener à bon port l’adoption des lois censées régir le pays. Par conséquent, cette proposition qui entend préserver la paix et la démocratie, favoriser tous azimuts la réconciliation entre tous les enfants dela Républiquedémocratique du Congo, fait coexister de manière égalitaire au sein des assemblées parlementaires les grandes tendances politiques et idéologiques du pays. Elle fait cohabiter ensemble toutes ces forces en vue d’assurer la concorde civile et l’harmonie nationale.
Ce qui est clair, dans un document intitulé ‘‘Crise postélectorale en RDC : Menaces à la paix civile, Pistes de solution du CDPS’’ et daté du 5 février 2012, le CDPS propose mezza voce l’annulation pure et simple des élections présidentielle et législatives du lundi 28 novembre 2011 d’ailleurs décriées parla Communauté aussi bien internationale que nationale. Entachées de fraudes massives et d’irrégularités flagrantes, celles-ci consacrent, toute honte bue, la victoire de Joseph Kabila Kabange aux dépens du juriste Étienne Tshisekedi wa Mulumba. En fait, ces scrutins consacrent la victoire d’un camp politique et partisan qui ne bénéficie pourtant sur le terrain national d’aucune légitimité politique interne. Pour calmer les passions politiques et contenter les uns les autres, le CDPS ouvre ainsi largement, dans sa proposition, la voie à une Transition politique et démocratique qui se veut naturellement pacifique, inclusive et consensuelle. Bien entendu, à l’instar de ce qui a été préalablement adopté à Pretoria et à Sun City, qui est malheureusement demeuré à jamais lettre morte.
Par conséquent, au regard des enjeux fondamentaux qui impliquent directement la Républiquedémocratique du Congo et qui touchent au premier chef la paix et la sécurité, la stabilité institutionnelle et la concorde politique, la proposition du CDPS contenue dans un document intitulé ‘‘Crise postélectorale en RDC : Menaces à la paix civile, Pistes de solution du CDPS’’ mérite d’être largement explorée par les différentes familles de pensée politique et forces sociales. Celle-ci mérite d’être même appuyée par toute la classe politique éprise de paix, d’harmonie et de réconciliation nationale, y compris par l’élite intellectuelle pour la véritable renaissance dela République démocratique du Congo. En effet, cet État martyr a déjà payé un très lourd tribut de dix millions de victimes innocentes. Donc, il y va certes de la liberté dela Nation, de l’ancrage de la justice et de l’équité, de l’enracinement de la paix et de la démocratie, de la consolidation de la sécurité du Citoyen, de l’assise du développement économique et du progrès social dela Collectivité publique en tant que groupe social et entité politique. Sinon, le chaos et l’anarchie éliront indéfiniment domicile dans ce pays majestueux et richissime d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs, avec pour conséquence immédiate et irréversible son implosion pure et simple, son éclatement tous azimuts.
En effet, en guise de solution à la crise politique et postélectorale, le CDPS propose réalistement le maintien de Joseph Kabila Kabange au plus haut sommet de l’État, ainsi que la désignation d’Étienne Tshisekedi wa Mulumba à la tête du gouvernement d’union nationale, élargi aux grandes tendances politiques et confectionné sur la base d’un programme consensuel. Ce gouvernement dirigé par un Premier ministre somme toute indéboulonnable, a fortiori le président national de l’UDPS, sera composé essentiellement d’individus recrutés sur la base de critères de compétence, d’honorabilité, de crédibilité et de probité. Pour y faire nécessairement partie, ceux-ci doivent s’engager préalablement à ne participer à aucune joute électorale en 2016. Ceci pour garantir la neutralité politique, la paix électorale et le succès des scrutins.
Ce gouvernement d’union nationale aura en réalité pour mission de conduire les affaires dela Nationpendant la durée d’une législature complète, soit cinq ans. Aussi aura-t-il pour rôle primordial d’organiser, à l’issue de cette Transition quinquennale, laquelle ne dit pas vraiment son nom, des élections saines et justes, crédibles et apaisées, s’appuyant sur le recensement général et crédible de la population. Au cours de cet interstice politique, il va de soi quela Constitutiondu 18 février 2006, telle que modifiée par la loi 11-02 du 20 janvier 2011, serve immanquablement de cadre ou de repère juridique à l’ensemble des familles politiques ou organisations partisanes siégeant aux assemblées parlementaires. Par conséquent, cet édifice constitutionnel ne pourrait, en fait, être l’objet d’amendement intempestif ou de remaniement hasardeux.
Cette proposition réaliste du CDPS a l’avantage de faire coexister au faîte de l’État deux personnalités politiques de premier plan représentant respectivement le Peuple exclu de la gestion politique et administrative de l’État et dont la souveraineté est sempiternellement bafouée, en l’occurrence Étienne Tshisekedi wa Mulumba, et le pion et non moins cerbère de la Communautéoccidentale, à savoir Joseph Kabila Kabange. Donc, celle-ci présente cette particularité et cette singularité de faire cohabiter les intérêts sacro-saints du Peuple congolais et ceux légitimes de la Communautéoccidentale qui renâcle toujours à l’idée de coopter des forces populaires et nationalistes aux plus hautes charges de l’État congolais. Aussi présente-t-elle incontestablement cette particularité voire cette singularité d’offrir une porte de sortie honorable à Joseph Kabila Kabange sans doute honni par l’ensemble de la population en raison de ses origines étrangères et surtout de sa piètre gestion économique et sociale du pays. Mêmement pour le Dr Étienne Tshisekedi wa Mulumba dont la fin de carrière politique – un record inégalé de cinquante-deux ans sur l’échiquier national – sera très nettement et très largement couronnée par l’organisation d’élections libres, démocratiques et transparentes. Combat démocratique pour lequel il a consacré effectivement plus de deux tiers de sa vie politique.
Outre la mise en place d’un gouvernement d’union nationale élargi aux forces les plus représentatives de la Nation, le CDPS cible directement la Représentationnationale en vue d’en corriger les déficits politique et démocratique. Comme l’Assemblée nationale issue des législatives du 28 novembre 2011 est globalement composée de députés cooptés à l’instar du MPR de Mobutu Sese Seko du Zaïre que de personnalités dûment élues par leurs commettants électeurs, – ce qui en fait plutôt un forum politique qu’une véritable chambre basse élue du parlement –, sa proposition qui mérite certainement une attention tout à fait particulière, vise à mettre sur pied un parlement sui generis. Elle consiste à en modifier substantiellement la configuration partisane et le portrait politique.
À cet effet, afin d’assurer une adhésion populaire forte et massive à la structure parlementaire, cette Assemblée des députés devra être essentiellement composée de représentants émanant de principales familles de pensée politique du pays, c’est-à-dire des entreprises partisanes légalement constituées et enregistrées, ayant réellement participé aux scrutins du lundi 28 novembre 2011. À savoir : la Majorité présidentielle, les Lumumbistes, les Tshisekedistes, les Sociaux-Chrétiens et les Partis indépendants. Cette chambre basse sera politiquement assignée à l’adoption des lois dela République et au contrôle du programme consensuel mis en application par le gouvernement d’union nationale.
Par ailleurs, concernant le Sénat dela Républiquedémocratique du Congo dont le mandat arrive bientôt à terme, cette organisation partisane prévoit la même philosophie de répartition politique des sièges qu’à l’Assemblée nationale afin de mener à bon port l’adoption des lois censées régir le pays. Par conséquent, cette proposition qui entend préserver la paix et la démocratie, favoriser tous azimuts la réconciliation entre tous les enfants dela Républiquedémocratique du Congo, fait coexister de manière égalitaire au sein des assemblées parlementaires les grandes tendances politiques et idéologiques du pays. Elle fait cohabiter ensemble toutes ces forces en vue d’assurer la concorde civile et l’harmonie nationale.
Ce qui est clair, dans un document intitulé ‘‘Crise postélectorale en RDC : Menaces à la paix civile, Pistes de solution du CDPS’’ et daté du 5 février 2012, le CDPS propose mezza voce l’annulation pure et simple des élections présidentielle et législatives du lundi 28 novembre 2011 d’ailleurs décriées parla Communauté aussi bien internationale que nationale. Entachées de fraudes massives et d’irrégularités flagrantes, celles-ci consacrent, toute honte bue, la victoire de Joseph Kabila Kabange aux dépens du juriste Étienne Tshisekedi wa Mulumba. En fait, ces scrutins consacrent la victoire d’un camp politique et partisan qui ne bénéficie pourtant sur le terrain national d’aucune légitimité politique interne. Pour calmer les passions politiques et contenter les uns les autres, le CDPS ouvre ainsi largement, dans sa proposition, la voie à une Transition politique et démocratique qui se veut naturellement pacifique, inclusive et consensuelle. Bien entendu, à l’instar de ce qui a été préalablement adopté à Pretoria et à Sun City, qui est malheureusement demeuré à jamais lettre morte.
Par conséquent, au regard des enjeux fondamentaux qui impliquent directement la Républiquedémocratique du Congo et qui touchent au premier chef la paix et la sécurité, la stabilité institutionnelle et la concorde politique, la proposition du CDPS contenue dans un document intitulé ‘‘Crise postélectorale en RDC : Menaces à la paix civile, Pistes de solution du CDPS’’ mérite d’être largement explorée par les différentes familles de pensée politique et forces sociales. Celle-ci mérite d’être même appuyée par toute la classe politique éprise de paix, d’harmonie et de réconciliation nationale, y compris par l’élite intellectuelle pour la véritable renaissance dela République démocratique du Congo. En effet, cet État martyr a déjà payé un très lourd tribut de dix millions de victimes innocentes. Donc, il y va certes de la liberté dela Nation, de l’ancrage de la justice et de l’équité, de l’enracinement de la paix et de la démocratie, de la consolidation de la sécurité du Citoyen, de l’assise du développement économique et du progrès social dela Collectivité publique en tant que groupe social et entité politique. Sinon, le chaos et l’anarchie éliront indéfiniment domicile dans ce pays majestueux et richissime d’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs, avec pour conséquence immédiate et irréversible son implosion pure et simple, son éclatement tous azimuts.
regarder et bien voir
Re: Schema de sortie de crise politique et electorale, propose' par le Cdps
Mr regarder
Nous sommes déjà sortis de cette crise, ou je dirais même cette crise tant souhaité par certains, n'est jamais venu. La democratie poursuit son bonhomme de chemin, les institutions sont là et chacun de notre peuple retrouve sa place, Tshisekedi compris. Le collabo.isme ou le pragmatisme triomphera toujours.
Nous sommes déjà sortis de cette crise, ou je dirais même cette crise tant souhaité par certains, n'est jamais venu. La democratie poursuit son bonhomme de chemin, les institutions sont là et chacun de notre peuple retrouve sa place, Tshisekedi compris. Le collabo.isme ou le pragmatisme triomphera toujours.
piélé de dongo
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