Le cas Bemba selon les Centrafricains

Mr Libre Examen,

Je ne sais pas mais vous semblez, à mon avis, évoquer le cas Bemba et la Cpi davantage sur des spéculations
supposées de certains Congolais que sur des arguments que les uns et les autres, nous avons tenu ici !
Je vais sans doute me répéter ici pour essayer de me faire comprendre !

Je ne crois pas du tout que l’inculpation de Bemba par la CPI ait obéi à un mobile politique du moins pour
son Procureur ! Contrairement par exemple au TPIR où il a été prouvé que leur travail était à charge
quasi-exclusive contre le clan hutu, il faudra pour l’affirmer ici attendre le procès ! J’irai même plus loin
en me disant que Moreno d’Argentine ne doit pas avoir grande estime pour beaucoup de politiciens, un Bemba
comme un Kanambe, un Sarkozy ou un Bush et agit idéalement en sa conscience pour rendre justice dans
un monde pourri ! C’est ce qui doit le guider dans sa croisade contre les auteurs de crimes graves commis
dans le monde… En l'occurence ici, saisi des crimes commis au Congo comme en Centrafrique son challenge
en tant que nouveau bras judiciaire de la CI c'est de punir les coupables, Bemba ou Lubanga ou quiconque...,
je n'en doute point...
C’est en revanche son travail, ses méthodes, son instruction qui utilise, croit-il sans doute pour atteindre
son objectif, des appareils et pourquoi pas des collaborations politiques qui prêtent aux soupçons qui pèsent
sur lui et non le suspecter personnellement des motivations politiciennes particulières ! Sinon que sa Cour
dépend de la Communauté des Nations où les plus puissants ont plus à dire que les autres…
Ce que personnellement je lui reproche donc c'est moins ses propres motivations politiques plutôt
que de se prêter dans sa mission à des récupérations politiques pourvu qu'il arrive à condamner; pourvu que
sa Cour depuis qu'on l'attend lève bien de condamnations significatives dans les affaires graves qu'elle instruit,
ce qui à mon avis ne revient pas exactement au même...

Mutatis mutandis je crois aussi que la Cpi est une véritable cour qui va essayer de dire le droit dans les affaires
qu’elle instruit mais comme l’affirme le juriste anglais Joshua Rozenberg, Moreno d’Argentine, le juge le plus
puissant du monde commet des erreurs qui sont simplement juridiques dans ses instructions et les cite !
Moi je ne doute pas que la Cour tentera de faire son travail, le procureur comme la défense et les juges
le feront chacun à sa place pour rendre leur Tribunal crédible ! A terme nous jugerons sur pièces !
Des irrégularités ont été commises dans la procédure contre Bemba même les juges l’ont reconnu mais
ça n'empêchera sans doute pas que si la plainte est étayée par des bons arguments de nous prouver
les éventuels crimes. Attendons la suite mais entre-temps cela ne m’ empêchera pas non plus de faire
le constat des failles notamment dans l’utilisation rapide des relais politiques ou associatifs auxquels
elle a délégué certaines procédures "pré-judiciaires" et de regretter l’absence de Bemba au Congo mais
cela ne me permet pas à mon niveau et à ce stade, disais-je, d’invalider son jugement final; sauf de présumer
que les dérapages constatés risquent de peser lourd pour sa crédibilité...
Je me retrouve ainsi sans doute dans un camp, mais pourquoi l'autre camp, celui qui ne voit rien de mal
dans cette instruction aurait-elle plus raison... Est-il par exemple plus acceptable qu'un Bemba ne soit pas
jugé avec les mêmes garanties qu'un Cheney ou un Rumsfeld et qu'on se "batte" pour?

Ce qui est reproché à Guantanamo, Mr LE, ce n’est pas seulement les conditions de détention des
prisonniers mais aussi le droit qui y prévaut, les lois invoquées et procédures utilisées au nom de
l’anti-terrorisme pris pour raison suprême; renseignez-vous ! Quand on s'arroge tant de droits,
certaines accusations s'avèreront et se sont avérées farfelues ! Des voix autorisées en Amérique
comme ailleurs le dénoncent comme Rozenberg et certains autres dénoncent le même parti pris à la Cpi
d'une raison suprême, l'impunité contre les crimes graves, pour s'autoriser dans leurs pratiques
des droits exorbitants qui lèsent le bon droit des accusés, ça s'est vu dans le cas Lubanga !

Enfin quant à la personnalité de Bemba, ses capacités et sa crédibilité je refuse de spéculer dessus,
tout ce que je dirais c’est que je continue à croire qu’il aurait été meilleur que l’autre des deux candidats
restés au deuxième tour !
Cela,malgré que la Cpi se retrouve ainsi "alliée objective" de Kanambe ne m'autorise pas à penser qu'en
tant que telle elle fasse consciemment partie d'un complot contre la démocratie au Congo; si tireurs
des ficelles il y a, ce que je crois; ils sont au dessus et à côté d'elle ! Il n'y a pas de raison de ne pas
croire qu'elle aussi puisse être manipulée dans sa juste mission de lutter contre l'impunité, ce n'est pas
la première fois, procureurs et autres juges ont défilé au Tpir parce que refusant certaines injonctions
sur leur travail !


Compatriotiquement!

Enfin quant à la personnalité de Bemba, ses capacités et sa crédibilité je refuse de spéculer dessus,
tout ce que je dirais c’est que je continue à croire qu’il aurait été meilleur que l’autre des deux candidats
restés au deuxième tour !

Le choix du moindre mal ! Etrange comme des trajectoires peuvent parfois se croiser !

http://www.jeuneafrique.com/Article_DEPAFP20090112T073905Z_-CPI-RDCongo-Centrafrique-Les-juges-de-la-CPI-examinent-la-solidite-des-accusations-contre-Bemba.html

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jqxnvoSiH6jlrT2xjXj-TL8UWH3g

Pendant ce temps, je me demande pourquoi la RTNC a insisté hier sur ce procès, serait-ce par compassion ou par ironie?
https://www.youtube.com/watch?v=tmzeho_fHv8

J'ai suivi hier et aujourd'hui quelques bribes du direct des audiences !
Le moins que l'on puisse dire que ce n'est pas gagné pour Bemba... Tout au plus la Cour demandera-t-elle
des éléments de preuve supplémentaires sur tel ou tel point mais Bemba n'échappera pas au procès !
La symbolique déjà qui tente à assener des charges lourdes sur des crimes graves, "le Mlc aurait érigé
le viol, les atteintes à la dignité humaine... en armes de guerre" ne laissera pas aux juges le loisir
de lésiner sur cette lourde stigmatisation; l'ère est à toute fermeté envers de tels crimes que Bemba
ait ou pas de responsabilité directe, il payera pour ses troupes, on ne laissera pas sans coupable de tels crimes !

J'ai entendu tout à l'heure Me Kilolo insister sur la gravité de l'inculpation, crimes de guerre et contre l'humanité
pour n'user d'aucune légèreté dans les décisions stigmatisant des charges peu étayées dans le dossier du Procureur;
non seulement c'est peut-être trop prétentieux comme l'a relevé d'ailleurs la Juge même s'il en fournit les preuves
mais c'est aussi une arme à double tranchant, c'est si grave que les victimes méritent justice et aujourd'hui on risque
bien de ne prendre comme responsable que celui qui est devant la Cour !

A quelle hauteur, ce sera peut-être ça qui restera à désigner mais déjà de lourdes amendes lui seront exigées
pour indemniser les victimes et d'ici que le procès proprement-dit commence et finisse, il passera au moins 5 ans à La Haye !
Souhaitons-lui bonne chance et beaucoup de courage psychologique et moral et pourquoi pas physique car
l'épreuve sera dure et longue !


Compatriotiquement!

ndonzwau a écrit:J'ai suivi hier et aujourd'hui quelques bribes du direct des audiences !
Le moins que l'on puisse dire que ce n'est pas gagné pour Bemba... Tout au plus la Cour demandera-t-elle
des éléments de preuve supplémentaires sur tel ou tel point mais Bemba n'échappera pas au procès !
La symbolique déjà qui tente à assener des charges lourdes sur des crimes graves, "le Mlc aurait érigé
le viol, les atteintes à la dignité humaine... en armes de guerre" ne laissera pas aux juges le loisir
de lésiner sur cette lourde stigmatisation; l'ère est à toute fermeté envers de tels crimes que Bemba
ait ou pas de responsabilité directe, il payera pour ses troupes, on ne laissera pas sans coupable de tels crimes !

J'ai entendu tout à l'heure Me Kilolo insister sur la gravité de l'inculpation, crimes de guerre et contre l'humanité
pour n'user d'aucune légèreté dans les décisions stigmatisant des charges peu étayées dans le dossier du Procureur;
non seulement c'est peut-être trop prétentieux comme l'a relevé d'ailleurs la Juge même s'il en fournit les preuves
mais c'est aussi une arme à double tranchant, c'est si grave que les victimes méritent justice et aujourd'hui on risque
bien de ne prendre comme responsable que celui qui est devant la Cour !

A quelle hauteur, ce sera peut-être ça qui restera à désigner mais déjà de lourdes amendes lui seront exigées
pour indemniser les victimes et d'ici que le procès proprement-dit commence et finisse, il passera a moins 5 ans à La Haye !
Souhaitons-lui bonne chance et beaucoup de courage psychologique et moral et pourquoi pas physique car
l'épreuve sera dure et longue !


Compatriotiquement!

Plus je regarde ca de près plus je trouve que sur un point de vue purement « de droit » ce dossier est très complique… imputer la responsabilité direct a Bemba me parait quelque peu illogique car alors qu’il ne se trouve pas sur le terrain, la responsabilité incombe au commandant directement implique sur le terrain... J’extrapole un peu mais pour moi c’est comme accuser Bush des dérapages des GI’s ou inculper Joseph Kabila pour les viols des soldats FARDC.
Donc on a affaire à un cas plutôt politique et c’est la dessus que je salue la stratégie de la défense

"Audience Bemba : la défense tente de fragiliser les témoignages
http://www.rfi.fr/actufr/articles/109/article_77312.asp
Depuis lundi, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) entendentaccusation et défense pour savoir
si oui ou non l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba peut être jugé par cette instance.
Cette audience de confirmation des charges va durer jusqu'à jeudi. L'ancien vice-président congolais
est accusé de viols, d'actes de torture et de meurtres en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.
Il pourrait être jugé pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. L'ambiancede cette deuxième
journée d'audience a été moins sereine que celle dela veille.
Latactique de la défense est de fragiliser les témoignages présentés par l’accusation. Comment ?
En débusquant dans les dépositions de ces témoins des propos contradictoires au mieux des déclarations
qui peuvent servir la cause de leur client. Exemple : concernant les allégations du procureur sur le fait
que Jean-Pierre Bemba disposait d’un contrôle total sur ses troupes en Centrafrique, le témoin référencé
sur le numéro 31 indique que le MLC était placé sous la responsabilité du ministre de la Défense centrafricain
qui lui-même recevait ses instructions du président Patassé.

Mathias Morouba
Vice-président de l'Observatoire centrafricain des droits de l'homme (OCDH)
Pour le moment il n'y a qu'une personne, nous savons qu'il y en a d'autres et d'ailleurs, dans le dossier
que nous avons tous suivi, on n'a pas manqué de citer le nom de Ange-Félix Patassé, qui était président
de la République centrafricaine.

Autre exemple : Bemba, selon l’accusation, était au courant des viols et des crimes commis de façon
généralisée par ses hommes. La déposition du témoin numéro 45 sensée, affirment les avocats, apporter
cette preuve, indique que Bemba était informé de la situation militaire mais ne précise pas s’il savait que
des exactions à grande échelle étaient commises par ses troupes.
L’accusation de son côté à réaffirmé que les viols et les traitements inhumains se produisaient dans
des zones occupées par les combattants du MLC et que cela a duré plusieurs mois jusqu’à leur retrait en mars 2003.

Mathias Morouba
Vice-président de l'Observatoire centrafricain des droits de l'homme (OCDH)
De notre côté, les victimes, nous savons que nous avons des éléments suffisants par rapport à
la responsabilité de Jean-Pierre Bemba et nous espérons, qu'au moment où on nous donnera la parole,
nous allons permettre à la Cour de connaître la vérité sur ce qui s'est passé.

Pour le procureur de la CPI, Jean-Pierre Bemba qui est reconnu publiquement être le commandant en chef
de ses troupes en Centrafrique, ne pouvait pas ne pas savoir."

Connaissez-vous le fameux témoin 45, il semble
qu'il ait déjà été détecté par les connaisseurs...
Suivez mon regard du côté du gouvernement actuel....
Kiekiekie........; fallait-il tant de cache-cache ?


Compatriotiquement!

Exemple : concernant les allégations du procureur sur le fait
que Jean-Pierre Bemba disposait d’un contrôle total sur ses troupes en Centrafrique, le témoin référencé
sur le numéro 31 indique que le MLC était placé sous la responsabilité du ministre de la Défense centrafricain
qui lui-même recevait ses instructions du président Patassé.

Peut-on immaginer une fois que ne ce ne fût pas ainsi? Certes les hommes de Bemba ont commis des crimes, viols ou autres vices mais de là à faire endosser toute la resposanbilité celui-ci alors qu´il n´était pas sur le terrain me paraît un peu absurde, les vrais responsables sont ceux qui avaient sous leur commande les hommes de Bemba sur le territoire centrafricain, c´est cette voie que suivront à coup sûr les avocats de Bemba.

Tonton Ricos a écrit:Il n'y a que trois personnes qui ont pu etre ce temoin n° 45.C'est soit;Antoine Ghonda,Olivier Kamitatu ou Tambwe Muamba,les trois transfuges du MLC.

Vous avez tapé dans le mil, si on s'en tient à nos fins limiers, Mr Tonton Ricos...
Lequel de ces trois, faites vos jeux, ce n'est pas bien sorcier !

PS
Mr Wilco, la qualification ou le soupçon d'un procès politique ne fait pas de doute selon moi ne fût-ce
qu'on voit bien que Moreno d'Argentine veut redorer le blason terni ou pas encore honoré jusque là
de cette coûteuse juridiction internationale et pousse le bouchon à trouver enfin des coupables pour
les crimes graves pour lesquels elle a été créée, jusqu' à n'importe quel prix : pas d'impunité même
pour les "grands"...
Que la défense emprunte cette voie de fragiliser les éléments du Procureur notamment en y récusant
la prétendue preuve de la responsabilité directe, pénale de Bemba... est de bonne guerre...
Néanmoins en même temps la réalité des crimes graves commis par les soldats du Mlc sera
difficile à nier et conduira à trouver un coupable, peut-être qu'il y en aura d'autres, j'espère
pour la Cpi sinon ce se révélera encore plus politique, mais pour le moment c'est Bemba qui
est devant la Cour; voilà le hic, le nœud où tout risque d'être décidé malheureusement, sur
un plan plus symbolique, de l'exemple ...
Attendons la suite...

Compatriotiquement!

PPS
Mr Arafat, si j'ai bien capté, il semble bien que le témoin 31 soit anonyme, c'était-il voulu pour noyer
la défense, ça se saura; Me Kilolo ne lâchera pas...

Mbuta Ndonzwau

Vous avez raison, comptes tenu de la gravite des crimes reproches aux hommes de Jean Pierre Bemba, il est peu probable que ce dernier echappe a un proces devant la CPI. Cependant, je pense que la defense de Jean Pierre Bemba devrait refuter la these avancee par le bureau du procureur selon laquelle il y'aurait eu des viols massifs en Centrafrique. En fait, il est fort probable que le bureau du procureur se soit appuie uniquement sur les rapports des organisations des droits de l'homme pour soutenir ses accusations sans pour autant avoir mene des enquetes approfondies sur le terrain. Le procureur est-il en mesure de prouver qu'il y'a eu des centaines des viols en centrafrique? je doute... N'oublions pas que ces sont ces memes organisations des droits de l'homme qui affirmerent que l'armee zairoise avait perpetre un massacre a l'universite de lubunbashi sans pour autant apporter des preuves materielles.

Aussi, l'equipe de defense de Jean Pierre Bemba devrait faire observer aux juges que des soldats tchadiens, centrafriquains et autres se trouvaient aux cotes des soldats congolais du MLC et qu'on ne peut en toute logique imputer la totalite des crimes commis en centrafrique durant cette periode aux seuls soldats du MLC.

L'equipe du procureur aura du mal a prouver que Jean Pierre Bemba avait ordonne les viols massifs sur les populations civiles centrafriquaines. Cette accusation est tout simplement ridicule et absurde!

Priere de bien vouloir lire l' interview ci dessous de Beatrice le frapper accordee a Chrsitophe Boisbouvier.

http://www.aparecordc.org/forum//galerie//documents/12318810581553.pdf

L'equipe du procureur aura du mal a prouver que Jean Pierre Bemba avait ordonne les viols massifs sur les populations civiles centrafriquaines. Cette accusation est tout simplement ridicule et absurde!

En lisant l´interview de madame le Frapper, il est clairement dit ceci : "Mr.Bemba a été peut-être peu present en RCA, il a tout ordonné, il était informé. Son opération visait la population civile qui pouvait être perçue comme sympathisant avec les rebelles.
Je me demande bien sur quelle base sont-ils arrivés à ce genre de conclusion, franchement c´est ridicule que ce genre d´arguments soient inclus dans le dossier de l´accusation, enfin avec les procureurs il faut s´attendre à tout.

ARAFAT a écrit:

L'equipe du procureur aura du mal a prouver que Jean Pierre Bemba avait ordonne les viols massifs sur les populations civiles centrafriquaines. Cette accusation est tout simplement ridicule et absurde!

En lisant l´interview de madame le Frapper, il est clairement dit ceci : "Mr.Bemba a été peut-être peu present en RCA, il a tout ordonné, il était informé. Son opération visait la population civile qui pouvait être perçue comme sympathisant avec les rebelles.
Je me demande bien sur quelle base sont-ils arrivés à ce genre de conclusion, franchement c´est ridicule que ce genre d´arguments soient inclus dans le dossier de l´accusation, enfin avec les procureurs il faut s´attendre à tout.

J'espères qu'une chose que les juges qui au final,vont trancher,ne s'appuieront pas sur des temoignages sans fondement,pour le condamner.
Moi,j'ai discuté avec beaucoup des Centrafricains,concernant cette affaire.Aucun n'a jamais parlé de l'ampleur que le TPI,veut donner à cette affaire de viol.Il y a surement eu des cas viols ,mais cela comme dans toutes les guerres,en Irak ou en RDC,avec nos soldats.Pourquoi les commandants en chef de ces armées n'ont jamais été inquietés?
C'est claire que c'est une affaire politique,pour l'éliminer definitivement de la course au pouvoir en RDC et laisser le champ libre à Kanambe,lors des prochaines écheances électorales,qui ne sont déjà que des parodies d'élections.

Quand au temoin n°45,je crois que c'est Olivier Kamitatu,car ce dernier avait une dent contre Bemba,dans la façon dont il fut debarqué de la presidence de l'assemblée nationale.Tambwe Muamba,meme s'il a quitté le MLC,c'était uniquement pour retourner à la mangeoire,mais il n'avait pas vraiment des grieffes contre Bemba.Antoine Ghonda,lui c'était une vieille histoire dont je crois qu'il avait déjà tourné la page.

Quand au temoin n°45,je crois que c'est Olivier Kamitatu,car ce dernier avait une dent contre Bemba,dans la façon dont il fut debarqué de la presidence de l'assemblée nationale

Aux accords de Suncity, il était dit que la presidence de l´assemblée nationale devait revenir au MLC, ce qui fût fait mais à partir du moment où Olivier Kamitatu avait quitté le MLC, ce groupe devait en toute logique choisir une autre personnalité pour assumer cette fonction. Olivier Kamitatu avait été "acheté" pour deposer contre Bemba, d´ailleurs peu de temps avant l´arrestation de ce dernier, le même Kamitatu avait effectué une visite secrète en Belgique.

Pauvres victimes !
Qui va pleurer sur votre sort ?
Ils savaient ce qui vous arrivez,
Mais, ils n'ont rien fait pour l'arrêter
Pourtant, ils ne sont pas responsables
Non ! Ils n'ont jamais commis un crime !
Que se passe-t-il en eux ?
Se sont-ils jamais sentis responsables ?
Eprouvent-ils des remords ?
Non ! Ils n'ont jamais commis un crime !

Cette fameuse CPI qui etait au courant de la situation au moment ou ces crimes etaient perpetres est tout aussi coupable. Que dire de Joseph auj, alors que les rapports des organisations internationales font etat de viols, pillage, extorsion de la part des FARDC? Que fait la CI pour arreter ces crimes au moment ou ils sont commis?

Mr Philippe,
Je venais de suivre ce jour une partie de l'intervention de Me Kilolo; elle a consisté en effet à établir
un bémol sur la réalité de viols massifs, pillages... seulement imputés aux troupes du Mlc...
Cela suffira-t-il d'effacer cette "réputation" de criminels odieux qu'a installé l'accusation ?

Je crains qu'on puisse malgré les preuves contraires de la défense, que celles-ci ne suffisent à
ne pas chercher des coupables en raison de la symbolique des crimes graves qui ne doivent
rester impunis, des victimes qui doivent obtenir justice...

Bemba sera l'un d'eux, peut-être pas le seul, le premier...
Patassé et d'autres risquent d'emboîter bientôt le pas, quand...?
Ce sera peut-être la seule échappatoire pour minorer l'aspect "politique" du procès ?


Mr LE,
Attention quand même de continuer à faire entendre que tous ceux qui émettent des doutes sur "l'équitabilité"
du "procès" le fassent pour ne pas reconnaitre les droits des victimes, nier la réalité des crimes et laisser faire
les éventuels criminels dans leur inconscience de n'être coupables de rien...
(Je m'assoies volontiers sur les sentences des "bien-pensants" qui vaticinent à partir du passé réel ou supposé
"d'enfant gâté" de Bemba mais si réellement (il ne s'est jamais exprimé à ce sujet à ma connaissance) Bemba
à son niveau d'humanité et de responsable politique ne se ressente d'aucune responsabilité (c'est une procédure
juridique, où il doit se défendre avec les armes de droit qui introduisent une nuance entre responabilité morale
ou administrative et pénale...) d'aucun regret moral dans ce qui s'est passé avec ses troupes; croyez-moi,
je serais patmi ceux que ça interpellerait surtout avec "avec Dieu nous vaincrons" ou à entendre sa femme...;
passons...)...
C'est donc, selon moi, pour le moins une lecture réductrice, trop partisane ou trop légaliste !
J'émets des bémols sur le "procès" mais ne méprise aucunement les droits de victimes ni ne nie les crimes,
mais de quelle ampleur, avec quelle planification, avec quelle imputabilité à Bemba, c'est ce que l'accusation
doit nous prouver et la défense réfuter et c'est ce dont les juges doivent décider à terme : voilà un procès équitable !
Nous apprécierons le résultat autant que nous le pouvons !


Mr Tonton Ricos,
Il semble bien, selon nos fins limiers, que le témoin n°45 soit O Kamitatu...


Compatriotiquement!

PS
Pendant que j'écrivais, j'entendais l'intervention de Me Liris, très à l'aise, peut-être même trop
mais avec des envolées d'un avocat très convaincant; souhaitons qu'il soit entendu malgré le rire moqueur
de la Juge qui fait remarquer que c'est moins l'émotion que provoque la déclaration plutôt que le fond du dossier
qui comptera à terme...
L'audience d'aujourd'hui vient de se terminer, il faut sans faute boucler tout demain, a rappelé la Juge...

Tout ça c'est bien, quand est ce que nous nous pourrons juger x y où z "blancs" nous nous acceptons facilement que les blancs fassent ce qu'ils veulent de nous.

Qunand rose KABUYE a été arr^tée les rwandais de tout bord ont manifestés nous congolais trouvons normal que BEMBA soit jugé moi ça me dérange quand PATASSE et consort sont libres et vont être amnistiés bizzarre non??

Quand les indiens de la MONUC violent et pillent en RDC ils rentrent chez eux calmement.

Je ne cautionne pas ce qui s'est passé en RCA mais la politique de 2 poids 2 mesures m'insupporte.

Il semble bien, selon nos fins limiers, que le témoin n°45 soit O Kamitatu...

Des fils de... qui s'entredévorent !
Qui devrait s'en étonner ?
Ils sont capables de tout pourvu que ça fasse leurs affaires !

Une mise au point ce soir de la part du chargé de la communication de la CPI en RDC :
https://www.youtube.com/watch?v=hcVY1ibadhE

"CPI : Affaire Bemba, la défense demande un non-lieu
et met en cause Ange Félix Patassé
° http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=21854&da=&hi=0&of=17&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
Les audiences de confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba se sont clôturées jeudi à la CPI.
La défense a demandé un non-lieu, estimant que le président du MLC n’est pas responsable des crimes
commis en Centrafrique en 2002 et 2003. Elle a mis en cause le président centrafricain de l'époque, Ange
Félix Patassé, dans les crimes imputés à l'ancien vice-président de la RDC. Pour l'accusation par contre,
les preuves mises à charge de Jean-Pierre Bemba suffisent à justifier un procès...
...Entre-temps, affirme le porte-parole de la CPI en RDC, les juges ont 60 jours pour déterminer si les éléments
de preuves fournis sont suffisants pour ouvrir la voie à un procès. Mais, précise Paul Madidi, il n’est pas exclu
qu’ils rendent leur décision avant la fin de cette échéance.

Me Joseph Dunia : « Ange Félix Patassé pourrait influer sur le sort de Bemba
C’est l’avis de Me Joseph Dunia, membre du barreau de Goma et président de l'ONG « Promotion de la démocratie
et protection des droits de l’Homme ». Il a estimé jeudi que si l'ancien président Ange Félix Patassé, qui
a été cité par la défense, déclare que c'est bien lui qui avait le commandement des troupes du MLC déployées
en Centrafrique, cela pourrait avoir de l'impact dans la suite de l'affaire Bemba : « Si et seulement si
Ange Félix Patassé déclare avoir donné des ordres au commandement et unités de Jean Pierre Bemba,
Jean Pierre Bemba pourrait être sauvé. Et, dans la mesure où le président centrafricain, qui exerçait
l’autorité sur l’Etat centrafricain, déclare que le commandement appartenait à Jean Pierre Bemba,
dans ce cas, Jean Pierre Bemba sera poursuivi et pourra être jugé. Au cas où il est établi qu’il n’avait
pas de commandement sur ses troupes, il ne pourra pas être présenté devant les juges. »"




Au stade de la procédure et en situation normale (où les crimes incriminés ne seraient pas aussi graves
et aussi devenus exemplaires,et où la Cpi serait une juridiction aguerrie ayant prouvé ses "succès"...),
la logique juridique indiquerait de surseoir ce procès ou de demander des suppléments d'éléments tant
l'un des inculpés "logiques" qui apparait à travers tous les actes de l'accusation, Patassé, ne l'est pas
ni pour en répondre ni pour témoigner...
Si les crimes sont avérés, ils ne sont totalement prouvés être exclusivement à la charge des troupes
du Mlc, ni la chaîne de commandement n'est incontestablement établie, ni la responsabilité directe
de Bemba qui les aurait commandités ou cautionnés n'y est prouvée sans ambiguïté...

On aurait tous voulu aller plus vite vu la gravité des crimes et l'impunité jusque là des "seigneurs" de guerre,
mais faut-il pour autant "bâcler" ce procès au seul fait qu'il devrait servir d'exemple ?
Attendons les décisions mais d'ores et déjà confirmer purement et simplement les charges sans ce supplément
de procédure risque de faire davantage apparaître le procès comme éminemment politique et critiquable...


Compatriotiquement!

Le Soft habitué aux scoops souvent creux ne soutenant aucune justification dans la suite croit titrer d'un entretien
de Moreno d'Argentine ceci :
"Jean-Pierre Bemba risque la perpétuité ou, au mieux, trente ans de prison,
nous déclare Luis Moreno Ocampo..."
° http://www.lesoftonline.net/phil.php?id=1249
Lorsqu'on lit le cœur de l'entretien on se rend vite compte que ce n'est pas exactement ce qu'il dit, il énonce
dans l'absolu les peines possibles dans le cas des crimes graves jugés à la Cpi mais ne les attribue pas encore
à Bemba; ce qui serait prétentieux, prématuré et surtout juridiquement condamnable à ce stade qui n'est non
seulement celui du procès mais de confirmation des charges où notamment les charges retenues peuvent être
amendées, évoluer...

"...Quelle peine maximale Jean-Pierre Bemba pourrait-il encourir s’il était reconnu coupable?
La Cour peut prononcer contre une personne qui serait déclarée coupable d’un crime de sa compétence une peine
d’emprisonnement à temps de 30 ans ou plus ou une peine d’emprisonnement à perpétuité, si l’extrême gravité
du crime et la situation personnelle du condamné le justifient. Il est évidemment tout à fait prématuré de discuter
de la peine que M. Bemba pourrait recevoir à ce stade, alors même que l’audience de confirmation des charges
est en cours. Il faut attendre d’abord une éventuelle confirmation des charges, puis le procès devant la Chambre
d’instance et la procédure devant la Chambre d’appel, s’il devait y avoir un appel, et la décision finale."
"...Et si la Cour juge insuffisants les éléments de preuve que vous aurez réunis, que pourrait-il se passer?
Ce scénario relève à nos yeux de l’hypothèse d’école. Nous avons tous les éléments et toutes les preuves nécessaires
pour démontrer la responsabilité de M. Bemba pour les crimes commis et nous sommes confiants dans la solidité de
notre cas. Bien sûr, l’appréciation de nos éléments reviendra aux juges et le Statut de Rome prévoit la possibilité
qu’à l’issue d’une audience de confirmation des charges, la Chambre préliminaire amende les charges retenues
ou même rende une décision négative. En ce cas, le Procureur serait fondé à reprendre l’enquête, recueillir de nouveaux
éléments de preuves en tant que de besoin et, le cas échéant, inviter les juges à reconsidérer leur décision initiale
à la lumière de ces éléments nouveaux..."


Ailleurs Le Soft insinue en partant de la ligne de défense actuelle du Conseil de Bemba, qui négligerait l'ampleur
des crimes "effroyables" commis en Rca et leur impact dans l'opinion que les états-major à Léo (dont d'abord celui
du Mlc bien sûr...) gagneraient à réévaluer leurs stratégies politiques...
S'il est capital de tenir compte de la symbolique criminelle intolérable aujourd'hui admise dans les opinions nationales
et internationale, il n'en demeure pas moins que pour le Conseil de Bemba, il ne peut tabler que sur l'examen de
l'imputation réelle des crimes documentés aux soldats du Mlc et sur celui de la responabilité directe de Bemba dans
le comportement de ses troupes (ordres précis ou conclusions claires dans la chaîne de commandement en Rca...)

"La ligne de défense adoptée par M. Bemba paraît fragile mais compréhensible. Face à l’ampleur de ces événements
«effroyables» et à leur impact dans l’opinion. Nul doute, la présence à La Haye des victimes qui racontent comment
ils ont été sodomisées est pour encore monter la colère et la pression. A la suite de ces évolutions, il paraît
qu’une évaluation politique s’impose dans les états-majors à Kinshasa."


Comme je l'ai avancé précédemment, la confrontation accusation-défense ne sera sans doute pas à somme nulle,
si le procès reste quasi-probable, il n'est néanmoins pas impossible que les Juges soit demandent un complément
d'enquête soit redéfinissent les charges retenues... Ce qui risque de nous éloigner des prétentions parfois arrogantes
du Procureur sur son criminel parfait et peut-être de celles de la défense d'un dossier bâclé...
Ecoutez le "brillant" (si Kin Kiey le dit ce que quelque part c'est vrai; je l'ai dit; pour ma part je trouve ses sorties assez
réussies...) Me Nkwebe Liris :

"Maître Nkwebe Liriss
Avocat de Jean-Pierre Bemba
écouter 05 min
° http://www.rfi.fr/actufr/articles/109/article_77422.asp
«Toute la coordination était faite par Patassé. Il y avait une équipe de coordination composée notamment du
commandant du MLC mais, le tout était coordonné par le chef d'état major général des forces armées centrafricaines.»
Jean-Pierre Bemba sera-t-il jugé pour crimes contre l'humanité commis en Centrafrique il y a six ans ? Réponse de
la Cour pénale internationale dans deux mois maximum. Entre temps, son procès continue à la CPI de La Haye. Hier,
après la dernière salve tirée par l'accusation, la Cour a entendu la vibrante plaidoirie de Maître Nkwebe Liriss, du barreau
de Kinshasa et avocat de Jean-Pierre Bemba."


Compatriotiquement!.

Sacré Michel : quand va-t-il finir de se mêler de ce qui ne le concerne pas ?
Qu'il ait raison ou pas, ce gros cochon de colon belge doit comprendre
que le Congo sera sauvé par ses fils et non selon le plan concocté par lui !

"Louis Michel émet des doutes sur la CPI

° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2506_p008-009-bis.xml8/-CPI-justice-internationale-Jean-Pierre-Bemba-Louis-Michel-Louis-Michel-emet-des-doutes-sur-la-CPI?

La procédure de la Cour pénale internationale contre Jean-Pierre Bemba ne convainc pas tout le monde à Bruxelles.
En public, le commissaire européen Louis Michel est très prudent. «Je ne peux que faire confiance à la Cour », dit-il.
Mais, en privé, le diplomate belge ne mâche pas ses mots. Il se dit étonné par la « légèreté » de certaines pièces
du dossier d'accusation. Et ce fin connaisseur de la RD Congo trouve « aberrant » que l'un des documents du bureau
du procureur confonde les ex-mouvements rebelles de RDC et présente Bemba comme l'ancien chef... du RDC-Goma."


Compatriotiquement!