CENI : la tête de Daniel Ngoy recherchée !
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CENI : la tête de Daniel Ngoy recherchée !
C’est un Ngoy Mulunda outillé par l’atelier d’évaluation à mi-parcours des activités de la CENI qui se présente ce jeudi 28 juin 2012, à la Représentation Nationale, pour présenter son Rapport, du haut de la tribune. Cette démarche obéit à une exigence légale qui veut que la CENI, émanation de l’Assemblée Nationale, présente son rapport annuel à la Chambre basse du Parlement à sa session de mars et à la fin de chaque processus électoral ou référendaire. Le débat, estiment certains analystes, sera passionné, d’autant plus que des voix se sont élevées particulièrement du côté de la société civile, pour exiger l’éviction de Daniel Ngoy Mulunda Nyanga et l’ensemble de membres de son Bureau. Ils sont accusés d’être à la solde du pouvoir mais aussi, de faire le jeu des politiciens alors qu’ils devaient faire preuve d’impartialité, en dirigeant cette institution d’appui à la démocratie. Ngoy Mulunda qui avait déjà reconnu une série de faiblesses liées à l’organisation des élections 2011, ne manquera pas de s’amender devant les Députés. Au-delà de tout, il va certainement pousser l’Assemblée Nationale à faire pression sur l’Exécutif National afin qu’il finance les élections provinciales à venir. Sinon, à en croire Matthieu Mpita, faute de financement, l’élection des Sénateurs risque d’être reportée à 2014. La conséquence directe de report, serait l’annulation des élections municipales et locales. Toutefois, il va falloir garder espoir, car la CENI, a renseigné Matthieu Mpita, discute actuellement du financement de ces élections avec le Gouvernement. ‘‘Nous pensons que dans les jours qui viennent, la situation va se décanter’’, a soutenu Matthieu ce mardi, sur les antennes de la radio Okapi. C’est ce jeudi 28 juin 2012, que le Président de la CENI, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda va présenter, à l’Assemblée Nationale, le rapport annuel d’activités de la Centrale Electorale. Ce rapport, il convient de le rappeler, a été déposé au Bureau de la Représentation nationale, le 14 juin 2012. Le dépôt de ce rapport, a fait savoir le Rapporteur de la CENI, obéit à une exigence légale qui veut que la CENI, émanation de l’Assemblée nationale, présente son rapport annuel à la Chambre basse du Parlement à sa session de mars et à la fin de chaque processus électoral ou référendaire. Ça va chauffer !!! Si le débat sur le budget a été escarpé, les besoins étant à jamais inextinguibles, surtout dans un pays en proie à des conflits armés récurrents, celui portant évaluation des activités de la CENI promet d’être passionné. Ce, au regard des irrégularités qui ont entouré le processus électoral de 2011. Passionné également, ce débat le sera, d’autant plus que des voix se sont élevées, particulièrement du côté de la société civile, pour exiger l’éviction du Bureau de la CENI, accusé d’être à la solde du pouvoir mais aussi, de faire le jeu des politiciens. C’est fort possible que l’opinion assiste à un dualisme entre l’opposition et la majorité, singulièrement au sujet de la composition dudit Bureau. Encore que cette démarche, dans les circonstances actuelles, parait difficile à réaliser. Car, avant de parler composition du Bureau, il va falloir commencer par le commencement, c’est-à-dire, revoir et modifier la loi n°10/013 du 28 juillet 2010 portant Organisation et Fonctionnement de la CENI ; ensuite réviser la loi électorale, avant d’en arriver à la fameuse composition avec, à la clé, l’implication de la société civile. Pareille schéma prendrait énormément du temps, à en croire certains observateurs. Déjà, le Rapporteur de la CENI, M. Matthieu Mpita, réagissant à la démarche de la société civile auprès du Bureau de l’Assemblée nationale, avait déclaré que : ‘‘la démocratie garantit à chaque citoyen le droit d’émettre son avis clairement ou ses opinions sur la marche des institutions. Il faut savoir que la pétition n’est ni une motion de défiance, ni de censure mais un mode constitutionnel par lequel un groupe de citoyens s’exprime. Ce qui est important à savoir est que toute démarche qui aurait pour effet de retarder ou de repousser les élections provinciales, municipales et locales est à éviter parce que préjudiciable au peuple congolais qui a besoin de consolider sa Démocratie à la base afin de jouir des effets positifs d’une gouvernance de proximité’’.
La Pros.
La Pros.
AKABANGA
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