Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
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Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
Le prix Sakharov 2014 attribué au gynécologue congolais Denis Mukwege
Le docteur Denis Mukwege vient de se voir décerner par le Parlement européen le « prix Sakharov pour la liberté de l'esprit». Ce prix prestigieux est attribué par le Parlement européen aux personnalités ou organisations qui se battent pour les droits de l'homme ou la liberté d'expression. Le gynécologue congolais Denis Mukwege est récompensé pour son travail auprès des femmes victimes des viols et des violences sexuelles dans le contexte des conflits armés.
http://www.rfi.fr/contenu/ticker/le-prix-sakharov-parlement-europeen-attribue-gynecologue-congolais-denis-mukwege/
Le docteur Denis Mukwege vient de se voir décerner par le Parlement européen le « prix Sakharov pour la liberté de l'esprit». Ce prix prestigieux est attribué par le Parlement européen aux personnalités ou organisations qui se battent pour les droits de l'homme ou la liberté d'expression. Le gynécologue congolais Denis Mukwege est récompensé pour son travail auprès des femmes victimes des viols et des violences sexuelles dans le contexte des conflits armés.
http://www.rfi.fr/contenu/ticker/le-prix-sakharov-parlement-europeen-attribue-gynecologue-congolais-denis-mukwege/
Admin- Admin
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
Admin a écrit:Le prix Sakharov 2014 attribué au gynécologue congolais Denis Mukwege
Le docteur Denis Mukwege vient de se voir décerner par le Parlement européen le « prix Sakharov pour la liberté de l'esprit». Ce prix prestigieux est attribué par le Parlement européen aux personnalités ou organisations qui se battent pour les droits de l'homme ou la liberté d'expression. Le gynécologue congolais Denis Mukwege est récompensé pour son travail auprès des femmes victimes des viols et des violences sexuelles dans le contexte des conflits armés.
http://www.rfi.fr/contenu/ticker/le-prix-sakharov-parlement-europeen-attribue-gynecologue-congolais-denis-mukwege/
Des belges dont la journaliste C Braeckman figurent parmi les plus fervents soutiens de Mukwege... Depuis quelque temps ils n'ont pas ménagé leurs capacités de promotion et lui ont réussi une visibilité telle qu'il a obtenu quelques autres prix...
Pour tout vous dire, ils voient plus grand pour lui, le Prix Nobel de la Paix qu'il n'a pas (encore) eu et une place de challenger mieux de joker/surprise aux présidentielles Congolaises de 2016...
Pour ce faire, ils ont d'abord à lui arracher son assentiment, ce qui n'est pas encore acquis à ce stade; et à obtenir l'aval des décideurs, ce qui n'est pas après tout impossible mais pour le moment, croyez-moi, rien n'est clair dans le prochain scénario même pour eux pour se décider au besoin d'y aller ou pas...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
Je suis vraiment perplexe par rapport au différent prix et louanges reçu par notre brave Dr Mukwege étant donné que ceux-la même qui décerne et louange sont aussi les premiers soutient de Kagame.
link
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
link a écrit:Je suis vraiment perplexe par rapport au différent prix et louanges reçu par notre brave Dr Mukwege étant donné que ceux-la même qui décerne et louange sont aussi les premiers soutient de Kagame.
Cher Compatriote Link,
Vous risquez de rester hélas perplexe, inutilement perplexe aussi longtemps que vous n'aurez pas débroussaillé le rude champ sauvage de la réalité mondiale, de sa diplomatie; de plus aujourd'hui nous vivons davantage un monde globalisé !
La dure réalité mondiale est celle que beaucoup de Congolais s'emploient à ignorer comme vous par un réflexe inadapté où ils veulent diviser de façon tranchée le monde en amis et ennemis du Congo et du coup les amis du Congo en ennemis de ses ennemis... Les relations diplomatiques suivent hélas des préoccupations d'intérêts qui sont souvent mouvants selon les temps et les lieux...
Reconnaître les mérites de Mukwege, (en passant frère ethnique mushi de Kamerhe kiekiekieee , passons vite...); n'oblige en rien en diplomatie d'ignorer les intérêts de Kagame quand bien même figurerait-il parmi l'arsenal des causes qui sont à l'origine des maux qu'il soigne...
Et après tout qu'importe-t-il de faire en dehors d'honorer le bon travail du médecin et humaniste Mukwege et de l'assister dans ses autres besoins matériels sinon d'abord exiger des autorités Congolaises de l'aider dans sa tâche et de créer les conditions qui coupent l'herbe aux violences sexuelles en éradiquant l'impunité de ses auteurs et en installant la sécurité, l'autorité de l'Etat, l'administration... avant de se cristalliser sur l'extérieur...
Sinon, détrompez-vous, les puissants feront toujours la différence entre leurs alliances, celle avec Kagame et son Rwanda; celle avec Mukwege et son Kivu et celles internationales qu'il utilise pour tenter de régler l'insécurité récurrente de l'Est du Congo ! A chacune son intérêt, hélas : honorer Mukwege n'interdit de parler à Kagame...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
ndonzwau a écrit:link a écrit:Je suis vraiment perplexe par rapport au différent prix et louanges reçu par notre brave Dr Mukwege étant donné que ceux-la même qui décerne et louange sont aussi les premiers soutient de Kagame.
Cher Compatriote Link,
Vous risquez de rester hélas perplexe, inutilement perplexe aussi longtemps que vous n'aurez pas débroussaillé le rude champ sauvage de la réalité mondiale, de sa diplomatie; de plus aujourd'hui nous vivons davantage un monde globalisé !
La dure réalité mondiale est celle que beaucoup de Congolais s'emploient à ignorer comme vous par un réflexe inadapté où ils veulent diviser de façon tranchée le monde en amis et ennemis du Congo et du coup les amis du Congo en ennemis de ses ennemis... Les relations diplomatiques suivent hélas des préoccupations d'intérêts qui sont souvent mouvants selon les temps et les lieux...
Reconnaître les mérites de Mukwege, (en passant frère ethnique mushi de Kamerhe kiekiekieee , passons vite...); n'oblige en rien en diplomatie d'ignorer les intérêts de Kagame quand bien même figurerait-il parmi l'arsenal des causes qui sont à l'origine des maux qu'il soigne...
Et après tout qu'importe-t-il de faire en dehors d'honorer le bon travail du médecin et humaniste Mukwege et de l'assister dans ses autres besoins matériels sinon d'abord exiger des autorités Congolaises de l'aider dans sa tâche et de créer les conditions qui coupent l'herbe aux violences sexuelles en éradiquant l'impunité de ses auteurs et en installant la sécurité, l'autorité de l'Etat, l'administration... avant de se cristalliser sur l'extérieur...
Sinon, détrompez-vous, les puissants feront toujours la différence entre leurs alliances, celle avec Kagame et son Rwanda; celle avec Mukwege et son Kivu et celles internationales qu'il utilise pour tenter de régler l'insécurité récurrente de l'Est du Congo ! A chacune son intérêt, hélas : honorer Mukwege n'interdit de parler à Kagame...
Compatriotiquement!
Ndonzwau,
Pas du tout d'accord avec vous ? N'est il pas normal de trouver ces gens cyniques ? Sans pour autant passer pour un ignorant !!!
je suis désolé de vous le dire mais je pense que vous avez une mentalité d'opprimé. Comment voulez vous que je puisse me réjouir
que les oppresseurs se donne bonne conscience a moindre cout au dépend du Docteur en lui attribuant des titres honorifiques ?
Ces gens doivent être considéré pour ce qu'ils sont des oppresseur et rien d'autre donc ne vous laissez pas avoir par leurs idéaux
moraux et croyez moi que fustigiez ces barbares ne remets en rien les mérites nombreux du Docteur Mukwege.
Et je me félicite d’être accusé du paradigme qui voudrais que je divise de façon tranchée le monde en amis et ennemis du Congo
parce que déjà les pays non pas d'amis et ne pas considéré ceux qui vont a l'encontre de vos intérêts vitaux comme autre chose
qu'un ennemie c'est faire preuve de mentalité d'oppressé.
link
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
link a écrit:ndonzwau a écrit:link a écrit:Je suis vraiment perplexe par rapport au différent prix et louanges reçu par notre brave Dr Mukwege étant donné que ceux-la même qui décerne et louange sont aussi les premiers soutient de Kagame.
Cher Compatriote Link,
Vous risquez de rester hélas perplexe, inutilement perplexe aussi longtemps que vous n'aurez pas débroussaillé le rude champ sauvage de la réalité mondiale, de sa diplomatie; de plus aujourd'hui nous vivons davantage un monde globalisé !
La dure réalité mondiale est celle que beaucoup de Congolais s'emploient à ignorer comme vous par un réflexe inadapté où ils veulent diviser de façon tranchée le monde en amis et ennemis du Congo et du coup les amis du Congo en ennemis de ses ennemis... Les relations diplomatiques suivent hélas des préoccupations d'intérêts qui sont souvent mouvants selon les temps et les lieux...
Reconnaître les mérites de Mukwege, (en passant frère ethnique mushi de Kamerhe kiekiekieee , passons vite...); n'oblige en rien en diplomatie d'ignorer les intérêts de Kagame quand bien même figurerait-il parmi l'arsenal des causes qui sont à l'origine des maux qu'il soigne...
Et après tout qu'importe-t-il de faire en dehors d'honorer le bon travail du médecin et humaniste Mukwege et de l'assister dans ses autres besoins matériels sinon d'abord exiger des autorités Congolaises de l'aider dans sa tâche et de créer les conditions qui coupent l'herbe aux violences sexuelles en éradiquant l'impunité de ses auteurs et en installant la sécurité, l'autorité de l'Etat, l'administration... avant de se cristalliser sur l'extérieur...
Sinon, détrompez-vous, les puissants feront toujours la différence entre leurs alliances, celle avec Kagame et son Rwanda; celle avec Mukwege et son Kivu et celles internationales qu'il utilise pour tenter de régler l'insécurité récurrente de l'Est du Congo ! A chacune son intérêt, hélas : honorer Mukwege n'interdit de parler à Kagame...
Compatriotiquement!
Ndonzwau,
Pas du tout d'accord avec vous ? N'est il pas normal de trouver ces gens cyniques ? Sans pour autant passer pour un ignorant !!!
je suis désolé de vous le dire mais je pense que vous avez une mentalité d'opprimé. Comment voulez vous que je puisse me réjouir
que les oppresseurs se donne bonne conscience a moindre cout au dépend du Docteur en lui attribuant des titres honorifiques ?
Ces gens doivent être considéré pour ce qu'ils sont des oppresseur et rien d'autre donc ne vous laissez pas avoir par leurs idéaux
moraux et croyez moi que fustigiez ces barbares ne remets en rien les mérites nombreux du Docteur Mukwege.
Et je me félicite d’être accusé du paradigme qui voudrais que je divise de façon tranchée le monde en amis et ennemis du Congo
parce que déjà les pays non pas d'amis et ne pas considéré ceux qui vont a l'encontre de vos intérêts vitaux comme autre chose
qu'un ennemie c'est faire preuve de mentalité d'oppressé.
Erreur, cher ami, je ne vous demande pas "de vous réjouir à la vue des oppresseurs qui se donnent bonne conscience à moindre coût au dépens du Dr Mukwege en lui attribuant des titres honorifiques", c'est là un vieux tropisme éculé mais j'accuse autant les "puissants occidentaux" d'être des dominateurs oppresseurs guidés d'abord par leurs seuls intérêts !
Je trouve seulement qu'en tranchant le monde en "amis et ennemis" du Congo vous ne faites pas bon usage du précepte que vous assumez pourtant "les Etats n'ont pas d'amis mais des intérêts" car en l'acceptant vous endossez quelque part que ces mêmes Etats aient des intérêts multiples selon les lieux et les temps qui commandent leurs alliances et leurs attitudes...
Ainsi s'il est bien hypocrite pour eux d'honorer celui qui répare les dégâts commis à la faveur de l'autre avec qui ils entretiennent de bonnes relations, pour notre part ce serait ignorer la force de la "realt politik" encore plus prégnante en ce monde de plus en plus globalisé que nous avons affronter les yeux ouverts si nous nous arrêtons à ses paradoxes bien plus apparents que réels...
Comment ? En continuant à nous battre réellement contre tous ceux qui se conduisent en "ennemis" envers notre pays...
Comment sinon d'abord à notre niveau en faisant du Congo un pays sûr où la sécurité, la paix, l'autorité de l'Etat soient préservées sur son territoire... Et pour cela nous cabrer devant la force de l'ennemi est aussi nocif que de l'ignorer !
Où l'on s'aperçoit vie, selon moi, que la prétendue "mentalité d'opprimé" dont vous m'accusez est davantage plus présente lorsque par une sorte de fuite en avant on refuse de voir que ce monde comprend "dominants et dominés, puissants et faibles" mais en même temps que l'impératif d'une confrontation entre eux se conjugue en diplomatie complexe plutôt qu'en force brute souvent plus ânonnée qu'effective !
Comment la voulons-nous ? En pratique, à l'exception du cas de la Chine qui s'est constituée par son histoire volontariste en un sous-continent imprenable, nous avons à choisir entre le "modèle libéral OMC indien, brésilien... ou le modèle cubain ou à la Chavez"... ? C'est un peu caricatural je l'avoue....
Perso, j'ai tendance à m'approcher du second et dans ce sens l'exemple pas encore bien défini des "émergents BRICS" peut donner des orientations : leur constitution crée en fait un pôle qui fait face aux deux modèles dominants classiques : ils ne "sautent pas comme des cabris en criant impérialistes, impérialistes... ou encore "négritude" mais voudraient comme le tigre (cf W Soyinka) user de leurs forces pour affronter la dure réalité mondiale...
A mon avis, nous sommes là au delà effectif du simple haro sur la "mentalité de l'opprimé" et nous ferions mieux de tirer pou l'Afrique et le Congo des leçons de leur itinéraire !
Et pas si loin que ça du débat sur l'attitude à avoir face à ces occidentaux qui honorent Mukwege et en même temps entretiennent des "bonnes relations" avec Kagame auteur complice des dégâts qu'il répare : nous regarder d'abord nous mêmes sans complaisance avant de nous épuiser à stigmatiser le rôle des forces extérieures... Il nous faut choisir selon les priorités : le chemin vers "notre puissance" est encore loin et laborieux; que faire avec nos réalités actuelles ?
Voilà !
Compatriotiquement!
PS
Votre allusion à "la mentalité de l'opprimé" m'a fait penser à un livre que j'ai lu bien tard à mon arrivée en Europe, "Portrait du colonisé", un essai du juif franco-tunisien Albert Memmi, en fait sorti dans les années de nos indépendances, qui scrutait les attitudes du colonisé face aux colons et au système colonial et y trouvait non seulement une intériorisation de leur interdépendance mais pointait déjà les risques des colonisés à surestimer leur révolte pour l'indépendance dans une sanctuarisation de leurs traditions...
A la lecture des suites à nos indépendances, encore une fois, il serait bien insuffisant et lourd de dangers de continuer à trouver des solutions dans l'exclusive opposition entre dominés et (néo)colonisateurs, l'exemple de réussites de ces derniers doit aussi constituer une source d'inspiration !
ndonzwau
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
"En RDC, femmes et bébés continuent d’être violés" : Denis Mukwege
Interview de Denis Mukwege, lauréat du prix Sakharov 2014, depuis Stockholm. Il utilise la tribune qui lui est offerte pour dénoncer, inlassablement, le viol qui continue à être utilisé comme une arme de guerre dans l'est de la République démocratique du Congo.
Interview de Denis Mukwege, lauréat du prix Sakharov 2014, depuis Stockholm. Il utilise la tribune qui lui est offerte pour dénoncer, inlassablement, le viol qui continue à être utilisé comme une arme de guerre dans l'est de la République démocratique du Congo.
Dernière édition par Mathilde le 23/10/2014, 7:58 pm, édité 1 fois (Raison : i)
Mathilde
Le Docteur Mukwege appelle á la cohésion nationale en RDCongo
Discours prononcé le 16 octobre 2014 par le Dr Mukwege.
Il a reçu ce soir lá le titre prestigieux de Citoyen d'Honneur de la Ville de Bruxelles et le Prix Solidarité 2014.
Il a reçu ce soir lá le titre prestigieux de Citoyen d'Honneur de la Ville de Bruxelles et le Prix Solidarité 2014.
Imperium
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
Dr. DENIS MUKWEGE LA VERITE INEDITE SUR LE VIOL EN RD.CONGO .
Mathilde
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
[quote="ndonzwau"]
Erreur, cher ami, je ne vous demande pas "de vous réjouir à la vue des oppresseurs qui se donnent bonne conscience à moindre coût au dépens du Dr Mukwege en lui attribuant des titres honorifiques", c'est là un vieux tropisme éculé mais j'accuse autant les "puissants occidentaux" d'être des dominateurs oppresseurs guidés d'abord par leurs seuls intérêts !
Je trouve seulement qu'en tranchant le monde en "amis et ennemis" du Congo vous ne faites pas bon usage du précepte que vous assumez pourtant "les Etats n'ont pas d'amis mais des intérêts" car en l'acceptant vous endossez quelque part que ces mêmes Etats aient des intérêts multiples selon les lieux et les temps qui commandent leurs alliances et leurs attitudes...
Ainsi s'il est bien hypocrite pour eux d'honorer celui qui répare les dégâts commis à la faveur de l'autre avec qui ils entretiennent de bonnes relations, pour notre part ce serait ignorer la force de la "realt politik" encore plus prégnante en ce monde de plus en plus globalisé que nous avons affronter les yeux ouverts si nous nous arrêtons à ses paradoxes bien plus apparents que réels...
Comment ? En continuant à nous battre réellement contre tous ceux qui se conduisent en "ennemis" envers notre pays...
Comment sinon d'abord à notre niveau en faisant du Congo un pays sûr où la sécurité, la paix, l'autorité de l'Etat soient préservées sur son territoire... Et pour cela nous cabrer devant la force de l'ennemi est aussi nocif que de l'ignorer !
Où l'on s'aperçoit vie, selon moi, que la prétendue "mentalité d'opprimé" dont vous m'accusez est davantage plus présente lorsque par une sorte de fuite en avant on refuse de voir que ce monde comprend "dominants et dominés, puissants et faibles" mais en même temps que l'impératif d'une confrontation entre eux se conjugue en diplomatie complexe plutôt qu'en force brute souvent plus ânonnée qu'effective !
Comment la voulons-nous ? En pratique, à l'exception du cas de la Chine qui s'est constituée par son histoire volontariste en un sous-continent imprenable, nous avons à choisir entre le "modèle libéral OMC indien, brésilien... ou le modèle cubain ou à la Chavez"... ? C'est un peu caricatural je l'avoue....
Perso, j'ai tendance à m'approcher du second et dans ce sens l'exemple pas encore bien défini des "émergents BRICS" peut donner des orientations : leur constitution crée en fait un pôle qui fait face aux deux modèles dominants classiques : ils ne "sautent pas comme des cabris en criant impérialistes, impérialistes... ou encore "négritude" mais voudraient comme le tigre (cf W Soyinka) user de leurs forces pour affronter la dure réalité mondiale...
A mon avis, nous sommes là au delà effectif du simple haro sur la "mentalité de l'opprimé" et nous ferions mieux de tirer pou l'Afrique et le Congo des leçons de leur itinéraire !
Et pas si loin que ça du débat sur l'attitude à avoir face à ces occidentaux qui honorent Mukwege et en même temps entretiennent des "bonnes relations" avec Kagame auteur complice des dégâts qu'il répare : nous regarder d'abord nous mêmes sans complaisance avant de nous épuiser à stigmatiser le rôle des forces extérieures... Il nous faut choisir selon les priorités : le chemin vers "notre puissance" est encore loin et laborieux; que faire avec nos réalités actuelles ?
Voilà !
Compatriotiquement!
PS
Votre allusion à "la mentalité de l'opprimé" m'a fait penser à un livre que j'ai lu bien tard à mon arrivée en Europe, "Portrait du colonisé", un essai du juif franco-tunisien Albert Memmi, en fait sorti dans les années de nos indépendances, qui scrutait les attitudes du colonisé face aux colons et au système colonial et y trouvait non seulement une intériorisation de leur interdépendance mais pointait déjà les risques des colonisés à surestimer leur révolte pour l'indépendance dans une sanctuarisation de leurs traditions...
A la lecture des suites à nos indépendances, encore une fois, il serait bien insuffisant et lourd de dangers de continuer à trouver des solutions dans l'exclusive opposition entre dominés et (néo)colonisateurs, l'exemple de réussites de ces derniers doit aussi constituer une source d'inspiration ![/quote
Ndonzwau,
Non cela est bien une mentalité d'opprimé parce que celui qui vous a mis en esclavage, qui vous a colonisé et qui aujourd'hui continue avec le néocolonialisme dois être designer clairement par ce qu'il est? A savoir l'oppresseur donc l’ennemie. Il faut que cela sois dit clairement !!!
Je ne refuse pas de voir le monde tel qu'il est? Bien au contraire s'il y'a des dominants et des dominés alors il faut que celui qui me domine sois clairement désigner en ennemie afin de pouvoir posé les bases et stratégies de ma libération de cet état de dominé.
Vous avez raison quand vous dites "nous regarder d'abord nous mêmes sans complaisance avant de nous épuiser à stigmatiser le rôle des forces extérieures" sauf que pour moi cela veux dire qu'il faut arrêter de croire qu'a force de diplomatie, de non dit. On arrivera a ce que l’oppresseur nous libère de sont emprise néfaste.
link a écrit:ndonzwau a écrit:link a écrit:Je suis vraiment perplexe par rapport au différent prix et louanges reçu par notre brave Dr Mukwege étant donné que ceux-la même qui décerne et louange sont aussi les premiers soutient de Kagame.
Cher Compatriote Link,
Vous risquez de rester hélas perplexe, inutilement perplexe aussi longtemps que vous n'aurez pas débroussaillé le rude champ sauvage de la réalité mondiale, de sa diplomatie; de plus aujourd'hui nous vivons davantage un monde globalisé !
La dure réalité mondiale est celle que beaucoup de Congolais s'emploient à ignorer comme vous par un réflexe inadapté où ils veulent diviser de façon tranchée le monde en amis et ennemis du Congo et du coup les amis du Congo en ennemis de ses ennemis... Les relations diplomatiques suivent hélas des préoccupations d'intérêts qui sont souvent mouvants selon les temps et les lieux...
Reconnaître les mérites de Mukwege, (en passant frère ethnique mushi de Kamerhe kiekiekieee , passons vite...); n'oblige en rien en diplomatie d'ignorer les intérêts de Kagame quand bien même figurerait-il parmi l'arsenal des causes qui sont à l'origine des maux qu'il soigne...
Et après tout qu'importe-t-il de faire en dehors d'honorer le bon travail du médecin et humaniste Mukwege et de l'assister dans ses autres besoins matériels sinon d'abord exiger des autorités Congolaises de l'aider dans sa tâche et de créer les conditions qui coupent l'herbe aux violences sexuelles en éradiquant l'impunité de ses auteurs et en installant la sécurité, l'autorité de l'Etat, l'administration... avant de se cristalliser sur l'extérieur...
Sinon, détrompez-vous, les puissants feront toujours la différence entre leurs alliances, celle avec Kagame et son Rwanda; celle avec Mukwege et son Kivu et celles internationales qu'il utilise pour tenter de régler l'insécurité récurrente de l'Est du Congo ! A chacune son intérêt, hélas : honorer Mukwege n'interdit de parler à Kagame...
Compatriotiquement!
Ndonzwau,
Pas du tout d'accord avec vous ? N'est il pas normal de trouver ces gens cyniques ? Sans pour autant passer pour un ignorant !!!
je suis désolé de vous le dire mais je pense que vous avez une mentalité d'opprimé. Comment voulez vous que je puisse me réjouir
que les oppresseurs se donne bonne conscience a moindre cout au dépend du Docteur en lui attribuant des titres honorifiques ?
Ces gens doivent être considéré pour ce qu'ils sont des oppresseur et rien d'autre donc ne vous laissez pas avoir par leurs idéaux
moraux et croyez moi que fustigiez ces barbares ne remets en rien les mérites nombreux du Docteur Mukwege.
Et je me félicite d’être accusé du paradigme qui voudrais que je divise de façon tranchée le monde en amis et ennemis du Congo
parce que déjà les pays non pas d'amis et ne pas considéré ceux qui vont a l'encontre de vos intérêts vitaux comme autre chose
qu'un ennemie c'est faire preuve de mentalité d'oppressé.
Erreur, cher ami, je ne vous demande pas "de vous réjouir à la vue des oppresseurs qui se donnent bonne conscience à moindre coût au dépens du Dr Mukwege en lui attribuant des titres honorifiques", c'est là un vieux tropisme éculé mais j'accuse autant les "puissants occidentaux" d'être des dominateurs oppresseurs guidés d'abord par leurs seuls intérêts !
Je trouve seulement qu'en tranchant le monde en "amis et ennemis" du Congo vous ne faites pas bon usage du précepte que vous assumez pourtant "les Etats n'ont pas d'amis mais des intérêts" car en l'acceptant vous endossez quelque part que ces mêmes Etats aient des intérêts multiples selon les lieux et les temps qui commandent leurs alliances et leurs attitudes...
Ainsi s'il est bien hypocrite pour eux d'honorer celui qui répare les dégâts commis à la faveur de l'autre avec qui ils entretiennent de bonnes relations, pour notre part ce serait ignorer la force de la "realt politik" encore plus prégnante en ce monde de plus en plus globalisé que nous avons affronter les yeux ouverts si nous nous arrêtons à ses paradoxes bien plus apparents que réels...
Comment ? En continuant à nous battre réellement contre tous ceux qui se conduisent en "ennemis" envers notre pays...
Comment sinon d'abord à notre niveau en faisant du Congo un pays sûr où la sécurité, la paix, l'autorité de l'Etat soient préservées sur son territoire... Et pour cela nous cabrer devant la force de l'ennemi est aussi nocif que de l'ignorer !
Où l'on s'aperçoit vie, selon moi, que la prétendue "mentalité d'opprimé" dont vous m'accusez est davantage plus présente lorsque par une sorte de fuite en avant on refuse de voir que ce monde comprend "dominants et dominés, puissants et faibles" mais en même temps que l'impératif d'une confrontation entre eux se conjugue en diplomatie complexe plutôt qu'en force brute souvent plus ânonnée qu'effective !
Comment la voulons-nous ? En pratique, à l'exception du cas de la Chine qui s'est constituée par son histoire volontariste en un sous-continent imprenable, nous avons à choisir entre le "modèle libéral OMC indien, brésilien... ou le modèle cubain ou à la Chavez"... ? C'est un peu caricatural je l'avoue....
Perso, j'ai tendance à m'approcher du second et dans ce sens l'exemple pas encore bien défini des "émergents BRICS" peut donner des orientations : leur constitution crée en fait un pôle qui fait face aux deux modèles dominants classiques : ils ne "sautent pas comme des cabris en criant impérialistes, impérialistes... ou encore "négritude" mais voudraient comme le tigre (cf W Soyinka) user de leurs forces pour affronter la dure réalité mondiale...
A mon avis, nous sommes là au delà effectif du simple haro sur la "mentalité de l'opprimé" et nous ferions mieux de tirer pou l'Afrique et le Congo des leçons de leur itinéraire !
Et pas si loin que ça du débat sur l'attitude à avoir face à ces occidentaux qui honorent Mukwege et en même temps entretiennent des "bonnes relations" avec Kagame auteur complice des dégâts qu'il répare : nous regarder d'abord nous mêmes sans complaisance avant de nous épuiser à stigmatiser le rôle des forces extérieures... Il nous faut choisir selon les priorités : le chemin vers "notre puissance" est encore loin et laborieux; que faire avec nos réalités actuelles ?
Voilà !
Compatriotiquement!
PS
Votre allusion à "la mentalité de l'opprimé" m'a fait penser à un livre que j'ai lu bien tard à mon arrivée en Europe, "Portrait du colonisé", un essai du juif franco-tunisien Albert Memmi, en fait sorti dans les années de nos indépendances, qui scrutait les attitudes du colonisé face aux colons et au système colonial et y trouvait non seulement une intériorisation de leur interdépendance mais pointait déjà les risques des colonisés à surestimer leur révolte pour l'indépendance dans une sanctuarisation de leurs traditions...
A la lecture des suites à nos indépendances, encore une fois, il serait bien insuffisant et lourd de dangers de continuer à trouver des solutions dans l'exclusive opposition entre dominés et (néo)colonisateurs, l'exemple de réussites de ces derniers doit aussi constituer une source d'inspiration ![/quote
Ndonzwau,
Non cela est bien une mentalité d'opprimé parce que celui qui vous a mis en esclavage, qui vous a colonisé et qui aujourd'hui continue avec le néocolonialisme dois être designer clairement par ce qu'il est? A savoir l'oppresseur donc l’ennemie. Il faut que cela sois dit clairement !!!
Je ne refuse pas de voir le monde tel qu'il est? Bien au contraire s'il y'a des dominants et des dominés alors il faut que celui qui me domine sois clairement désigner en ennemie afin de pouvoir posé les bases et stratégies de ma libération de cet état de dominé.
Vous avez raison quand vous dites "nous regarder d'abord nous mêmes sans complaisance avant de nous épuiser à stigmatiser le rôle des forces extérieures" sauf que pour moi cela veux dire qu'il faut arrêter de croire qu'a force de diplomatie, de non dit. On arrivera a ce que l’oppresseur nous libère de sont emprise néfaste.
link
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
Discours du Docteur Denis Mukwege à l'occasion de la remise du Prix Sakharov lors de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg le 26 novembre 2014.
Monsieur le Président du Parlement Européen, Mesdames et Messieurs les Représentants des peuples de l'Union Européenne, Distingués invités,
C'est avec beaucoup d'humilité et un grand espoir que je reçois aujourd'hui le prestigieux Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit.
Cette année, vous avez commémoré le centième anniversaire de la première guerre mondiale. L'Europe pensait que c'était la dernière et que la civilisation allait triomphe. Non hélas, 30 ans plus tard, la folie humaine était de nouveau au rendez-vous. Depuis, vous avez fait le choix de la paix et de vivre ensemble, dans une société orientée vers la liberté et la prospérité. Dans un contexte sécuritaire de plus en plus instable, où les foyers de crise se multiplient, notamment dans le voisinage direct de l'Union Européenne (UE), je tiens avant tout à remercier les élus des peuples européens pour mettre en lumière les tragédies humaines que vivent les femmes victimes de viols et de violences sexuelles à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Dans un monde d'inversion des valeurs où la violence se banalise en prenant des formes toujours plus abominables, refuser la violence, c'est être dissident. En attirant l'attention du monde sur la nécessité de protéger les femmes en période de conflits armés, vous avez refusé l'indifférence face à l'une des plus grandes Catastrophes humanitaires des temps modernes. Vous avez réaffirmé que la résolution des conflits dans les Grands Lacs et la promotion des droits de l'homme et de la démocratie sont et restent des priorités de la politique étrangère de l'UE. Par ce prix, vous avez décidé d'accroître la visibilité du combat mené par les femmes congolaises depuis plus de 15 ans et de reconnaître leur souffrance mais aussi leur dignité et le courage qu'elles incarnent.
Monsieur le Président, La région où je vis est l'une des plus riches de la planète ; pourtant l'écrasante majorité de ses habitants vivent dans une extrême pauvreté liée à l'insécurité et à la mauvaise gouvernance. Le corps des femmes est devenu un véritable champ de bataille, et le viol est utilisé comme une arme de guerre.
Les conséquences sont multiples et impactent sur l'ensemble de la société: la cellule familiale est désagrégée, le tissu social détruit, les populations réduites en esclavage ou acculées à l'exil dans une économie largement militarisée, où la loi des seigneurs de guerre continue à s'imposer en l'absence d'un
état de droit. Nous sommes donc face à une stratégie de guerre redoutablement efficace. L'autorité de l'Etat congolais et ses institutions restent fragiles, et ne sont pas encore en mesure ni de protéger la population, ni de satisfaire à ses besoins de base. Monsieur le Président, Rares sont les jours où l'actualité de ma région ne révèle pas un nouveau drame humain. La semaine dernière, plus de 50 personnes ont été massacrées à la machette dans le territoire de Béni au Nord-Kivu : les femmes enceintes sont éventrées et les bébés mutilés. Dans l'espace d'un mois et demi, 200 personnes ont été sauvagement tuées.
Comme tout être humain, je voudrais tant ne plus évoquer ces crimes odieux dont mes semblables sont victimes. Mais comment me taire quand, depuis plus de quinze ans, nous voyons ce que même un œil de chirurgien ne peut pas s'habituer à voir? Comment me taire quand nous savons que ces crimes contre l'humanité sont planifiés avec un mobile bassement économique ?Comment me taire quand ces mêmes raisons économiques ont conduit à l'usage du viol comme une stratégie de guerre ?Chaque femme violée, je l'identifie à ma femme ; chaque mère violée à ma mère et chaque enfant violé à mes enfants. Comment pouvons-nous nous taire ?Quel est cet être humain doué de conscience qui se tairait quand on lui emmène un bébé de six mois dont le vagin a été détruit soit par la pénétration brutale, soit par des objets contondants, soit par des produits chimiques ? Déjà un seul cas de viol est grave et nécessite une action de tous. Dans mon pays, il y a des centaines de milliers de femmes violées et d'autres milliers d'enfants nés du viol, en plus des millions d'êtres humains morts suite aux conflits.
Dans le reste du monde, chacun se soulèverait d'indignation ; dans la société congolaise
en perte de repères, les atrocités de masse passent dans l'actualité comme de simples
faits divers, signes désolants d'une société traumatisée par trop de violence,
d'une absence de responsabilité politique et d'une négation de notre humanité commune.
Monsieur le Président,
Nous avons pris trop de temps et d'énergie à réparer les conséquences de la violence.
Il est temps de s'occuper des causes. Des milliers de témoignages de victimes montrent que le peuple congolais a soif de justice, de paix et aspire au changement. Il y a urgence à agir. Les solutions existent et exigent une réelle volonté politique. Nous sommes à un moment critique : l'Accord
-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération, signé à Addis Abeba en 2013, ne peut rester une simple feuille de papier.
En tant que partenaire historique et premier contributeur de l'aide, nous appelons l'Union Européenne et ses Etats membres à revitaliser la mise en œuvre de cet «Accord de l'Espoir» et d'utiliser tous les leviers, économiques et financiers mais aussi politiques et diplomatiques, pour contribuer une fois pour toute à la résolution des conflits dans les Grands Lacs. En RDC, la consolidation de l'Etat et le rétablissement de la sécurité à l'Est constituent la priorité des priorités. La réforme du secteur de la sécurité est l'une des plus importantes réformes institutionnelles et est au cœur des efforts de mise en œuvre de la responsabilité primaire de l'Etat congolais de protéger les civils.
La justice doit également être placée au cœur du processus de paix et la lutte contre l'impunité des crimes les plus graves, y compris les crimes de violence sexuelle, doit être renforcée. Il n'y aura pas de paix ni de développement économique et social sans respect des droits de l'homme. Sans réparation pour les survivantes de viol et les victimes. Sans assainissement de la fonction publique incluant un vetting des forces de sécurité. Sans mécanismes d'établissement de la vérité pour promouvoir la réconciliation.
Monsieur le Président,
Les droits de l'homme constituent non seulement une des valeurs fondamentales de l'UE mais aussi l'un des objectifs qui inspire ses relations extérieures, avec la promotion de la paix et du développement et le renforcement de la démocratie et de l'état de droit. Et à notre humble estime, il s'agit de la réelle plus-value de l'Union par rapport à d'autres partenaires internationaux ; mais la
Realpolitik illustre bien souvent que les intérêts géostratégiques et économiques priment sur le respect et la protection des droits de l'homme. Le projet de règlement européen de la Commission pour un approvisionnement responsable en minerais, qui doit être examiné devant votre Assemblée, devrait intégrer une dimension contraignante et viser aussi bien les produits finis ici en Occident que les matières premières à l'état brut en Afrique.
Nous exprimons ici le souhait que chacun veille à assurer davantage de cohérence entre
les politiques économiques et le respect des droits de l'homme, et à placer la dignité
humaine au centre des préoccupations économiques et financières.
Notre pays est plein de potentiel et, avec un commerce plus responsable et transparent, le Congo a la capacité d'un développement endogène, grâce à ses ressources naturelles, mais avant tout ses ressources humaines, qui ne peuvent aujourd'hui être exploitées pour le bénéfice de tous dans un contexte de « ni paix, ni guerre ».Monsieur le Président, Ce prix n'aura de signification pour les femmes victimes de violences sexuelles que si vous nous accompagnez sur le chemin de la paix, de la justice et de la démocratie. Nous le dédions à toutes les survivantes de violences sexuelles, en RDC et dans le monde entier. Nous sommes convaincus que le changement viendra par ces femmes
courageuses, déterminées et dignes qui sont notre source d'inspiration au quotidien. Nous dédions également ce prix à tous les défenseurs des droits de l'homme qui militent jour après jour, souvent dans des conditions difficiles et loin des projecteurs, pour favoriser une culture de paix, aider les victimes à réclamer leurs droits et à rendre leurs institutions plus redevables. Nous tenons enfin à saluer ici le professionnalisme et le dévouement de tout le personnel de Panzi ainsi que tous nos partenaires qui ont aidé pour réaliser notre travail, et je pense particulièrement à l'agence humanitaire ECHO qui nous soutient depuis 10 ans. Sans vous, nous ne serions pas ici aujourd'hui. Ensemble, décideurs politiques, acteurs de la société civile et citoyens, hommes et femmes,
nous devons fixer une ligne rouge contre l'utilisation du viol comme arme de guerre, et construire un avenir meilleur pour offrir à nos enfants et à nos petits-enfants un cadre propice à leur épanouissement, et permettre à tous ceux qui ont trop souffert
d'envisager le futur dans une liberté plus grande.
Monsieur le Président, chers Euro-députés, Permettez-
moi de conclure en m'adressant de votre honorable hémicycle aux citoyens de mon pays :Chers compatriotes, Notre nation, la République Démocratique du Congo, nous appartient. Ses ressources naturelles et humaines, ses institutions, son destin, relèvent tous de notre responsabilité.
C'est à nous, le peuple congolais, de façonner nos lois, notre justice et notre gouvernement, pour servir nos intérêts à tous, et pas seulement ceux de certains. Le Prix Sakharov que nous recevons du Parlement Européen est le vôtre, et il est le symbole de la liberté de pensée. Un droit qui nous a été retiré. Un droit auquel, suite à la terreur et l'oppression, nous semblons parfois avoir renoncé. Ce droit nous est acquis ; et les peuples européens, à travers leurs représentants, nous tendent aujourd'hui la main pour le recouvrer. Ils veulent nous appuyer dans notre lutte pour la liberté, la paix, la justice et le progrès. Aujourd'hui, tout haut, et devant le monde entier, l'Europe nous exprime sa solidarité. Elle veut marcher avec nous dans notre quête pour la restauration d'une vie Congolaise digne. Unissons-nous et marchons avec elle, afin qu'une fois pour toutes, la paix et la justice soient restaurées au Congo et que nous puissions aspirer à un futur meilleur. Notre pays est malade mais, ensemble, avec nos amis de par le monde, nous pouvons et nous allons le soigner. Je vous remercie.
Dr. Denis MUKWEGE Strasbourg, 26 novembre 2014.
Monsieur le Président du Parlement Européen, Mesdames et Messieurs les Représentants des peuples de l'Union Européenne, Distingués invités,
C'est avec beaucoup d'humilité et un grand espoir que je reçois aujourd'hui le prestigieux Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit.
Cette année, vous avez commémoré le centième anniversaire de la première guerre mondiale. L'Europe pensait que c'était la dernière et que la civilisation allait triomphe. Non hélas, 30 ans plus tard, la folie humaine était de nouveau au rendez-vous. Depuis, vous avez fait le choix de la paix et de vivre ensemble, dans une société orientée vers la liberté et la prospérité. Dans un contexte sécuritaire de plus en plus instable, où les foyers de crise se multiplient, notamment dans le voisinage direct de l'Union Européenne (UE), je tiens avant tout à remercier les élus des peuples européens pour mettre en lumière les tragédies humaines que vivent les femmes victimes de viols et de violences sexuelles à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Dans un monde d'inversion des valeurs où la violence se banalise en prenant des formes toujours plus abominables, refuser la violence, c'est être dissident. En attirant l'attention du monde sur la nécessité de protéger les femmes en période de conflits armés, vous avez refusé l'indifférence face à l'une des plus grandes Catastrophes humanitaires des temps modernes. Vous avez réaffirmé que la résolution des conflits dans les Grands Lacs et la promotion des droits de l'homme et de la démocratie sont et restent des priorités de la politique étrangère de l'UE. Par ce prix, vous avez décidé d'accroître la visibilité du combat mené par les femmes congolaises depuis plus de 15 ans et de reconnaître leur souffrance mais aussi leur dignité et le courage qu'elles incarnent.
Monsieur le Président, La région où je vis est l'une des plus riches de la planète ; pourtant l'écrasante majorité de ses habitants vivent dans une extrême pauvreté liée à l'insécurité et à la mauvaise gouvernance. Le corps des femmes est devenu un véritable champ de bataille, et le viol est utilisé comme une arme de guerre.
Les conséquences sont multiples et impactent sur l'ensemble de la société: la cellule familiale est désagrégée, le tissu social détruit, les populations réduites en esclavage ou acculées à l'exil dans une économie largement militarisée, où la loi des seigneurs de guerre continue à s'imposer en l'absence d'un
état de droit. Nous sommes donc face à une stratégie de guerre redoutablement efficace. L'autorité de l'Etat congolais et ses institutions restent fragiles, et ne sont pas encore en mesure ni de protéger la population, ni de satisfaire à ses besoins de base. Monsieur le Président, Rares sont les jours où l'actualité de ma région ne révèle pas un nouveau drame humain. La semaine dernière, plus de 50 personnes ont été massacrées à la machette dans le territoire de Béni au Nord-Kivu : les femmes enceintes sont éventrées et les bébés mutilés. Dans l'espace d'un mois et demi, 200 personnes ont été sauvagement tuées.
Comme tout être humain, je voudrais tant ne plus évoquer ces crimes odieux dont mes semblables sont victimes. Mais comment me taire quand, depuis plus de quinze ans, nous voyons ce que même un œil de chirurgien ne peut pas s'habituer à voir? Comment me taire quand nous savons que ces crimes contre l'humanité sont planifiés avec un mobile bassement économique ?Comment me taire quand ces mêmes raisons économiques ont conduit à l'usage du viol comme une stratégie de guerre ?Chaque femme violée, je l'identifie à ma femme ; chaque mère violée à ma mère et chaque enfant violé à mes enfants. Comment pouvons-nous nous taire ?Quel est cet être humain doué de conscience qui se tairait quand on lui emmène un bébé de six mois dont le vagin a été détruit soit par la pénétration brutale, soit par des objets contondants, soit par des produits chimiques ? Déjà un seul cas de viol est grave et nécessite une action de tous. Dans mon pays, il y a des centaines de milliers de femmes violées et d'autres milliers d'enfants nés du viol, en plus des millions d'êtres humains morts suite aux conflits.
Dans le reste du monde, chacun se soulèverait d'indignation ; dans la société congolaise
en perte de repères, les atrocités de masse passent dans l'actualité comme de simples
faits divers, signes désolants d'une société traumatisée par trop de violence,
d'une absence de responsabilité politique et d'une négation de notre humanité commune.
Monsieur le Président,
Nous avons pris trop de temps et d'énergie à réparer les conséquences de la violence.
Il est temps de s'occuper des causes. Des milliers de témoignages de victimes montrent que le peuple congolais a soif de justice, de paix et aspire au changement. Il y a urgence à agir. Les solutions existent et exigent une réelle volonté politique. Nous sommes à un moment critique : l'Accord
-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération, signé à Addis Abeba en 2013, ne peut rester une simple feuille de papier.
En tant que partenaire historique et premier contributeur de l'aide, nous appelons l'Union Européenne et ses Etats membres à revitaliser la mise en œuvre de cet «Accord de l'Espoir» et d'utiliser tous les leviers, économiques et financiers mais aussi politiques et diplomatiques, pour contribuer une fois pour toute à la résolution des conflits dans les Grands Lacs. En RDC, la consolidation de l'Etat et le rétablissement de la sécurité à l'Est constituent la priorité des priorités. La réforme du secteur de la sécurité est l'une des plus importantes réformes institutionnelles et est au cœur des efforts de mise en œuvre de la responsabilité primaire de l'Etat congolais de protéger les civils.
La justice doit également être placée au cœur du processus de paix et la lutte contre l'impunité des crimes les plus graves, y compris les crimes de violence sexuelle, doit être renforcée. Il n'y aura pas de paix ni de développement économique et social sans respect des droits de l'homme. Sans réparation pour les survivantes de viol et les victimes. Sans assainissement de la fonction publique incluant un vetting des forces de sécurité. Sans mécanismes d'établissement de la vérité pour promouvoir la réconciliation.
Monsieur le Président,
Les droits de l'homme constituent non seulement une des valeurs fondamentales de l'UE mais aussi l'un des objectifs qui inspire ses relations extérieures, avec la promotion de la paix et du développement et le renforcement de la démocratie et de l'état de droit. Et à notre humble estime, il s'agit de la réelle plus-value de l'Union par rapport à d'autres partenaires internationaux ; mais la
Realpolitik illustre bien souvent que les intérêts géostratégiques et économiques priment sur le respect et la protection des droits de l'homme. Le projet de règlement européen de la Commission pour un approvisionnement responsable en minerais, qui doit être examiné devant votre Assemblée, devrait intégrer une dimension contraignante et viser aussi bien les produits finis ici en Occident que les matières premières à l'état brut en Afrique.
Nous exprimons ici le souhait que chacun veille à assurer davantage de cohérence entre
les politiques économiques et le respect des droits de l'homme, et à placer la dignité
humaine au centre des préoccupations économiques et financières.
Notre pays est plein de potentiel et, avec un commerce plus responsable et transparent, le Congo a la capacité d'un développement endogène, grâce à ses ressources naturelles, mais avant tout ses ressources humaines, qui ne peuvent aujourd'hui être exploitées pour le bénéfice de tous dans un contexte de « ni paix, ni guerre ».Monsieur le Président, Ce prix n'aura de signification pour les femmes victimes de violences sexuelles que si vous nous accompagnez sur le chemin de la paix, de la justice et de la démocratie. Nous le dédions à toutes les survivantes de violences sexuelles, en RDC et dans le monde entier. Nous sommes convaincus que le changement viendra par ces femmes
courageuses, déterminées et dignes qui sont notre source d'inspiration au quotidien. Nous dédions également ce prix à tous les défenseurs des droits de l'homme qui militent jour après jour, souvent dans des conditions difficiles et loin des projecteurs, pour favoriser une culture de paix, aider les victimes à réclamer leurs droits et à rendre leurs institutions plus redevables. Nous tenons enfin à saluer ici le professionnalisme et le dévouement de tout le personnel de Panzi ainsi que tous nos partenaires qui ont aidé pour réaliser notre travail, et je pense particulièrement à l'agence humanitaire ECHO qui nous soutient depuis 10 ans. Sans vous, nous ne serions pas ici aujourd'hui. Ensemble, décideurs politiques, acteurs de la société civile et citoyens, hommes et femmes,
nous devons fixer une ligne rouge contre l'utilisation du viol comme arme de guerre, et construire un avenir meilleur pour offrir à nos enfants et à nos petits-enfants un cadre propice à leur épanouissement, et permettre à tous ceux qui ont trop souffert
d'envisager le futur dans une liberté plus grande.
Monsieur le Président, chers Euro-députés, Permettez-
moi de conclure en m'adressant de votre honorable hémicycle aux citoyens de mon pays :Chers compatriotes, Notre nation, la République Démocratique du Congo, nous appartient. Ses ressources naturelles et humaines, ses institutions, son destin, relèvent tous de notre responsabilité.
C'est à nous, le peuple congolais, de façonner nos lois, notre justice et notre gouvernement, pour servir nos intérêts à tous, et pas seulement ceux de certains. Le Prix Sakharov que nous recevons du Parlement Européen est le vôtre, et il est le symbole de la liberté de pensée. Un droit qui nous a été retiré. Un droit auquel, suite à la terreur et l'oppression, nous semblons parfois avoir renoncé. Ce droit nous est acquis ; et les peuples européens, à travers leurs représentants, nous tendent aujourd'hui la main pour le recouvrer. Ils veulent nous appuyer dans notre lutte pour la liberté, la paix, la justice et le progrès. Aujourd'hui, tout haut, et devant le monde entier, l'Europe nous exprime sa solidarité. Elle veut marcher avec nous dans notre quête pour la restauration d'une vie Congolaise digne. Unissons-nous et marchons avec elle, afin qu'une fois pour toutes, la paix et la justice soient restaurées au Congo et que nous puissions aspirer à un futur meilleur. Notre pays est malade mais, ensemble, avec nos amis de par le monde, nous pouvons et nous allons le soigner. Je vous remercie.
Dr. Denis MUKWEGE Strasbourg, 26 novembre 2014.
Mathilde
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
FILM Dr. DENIS MUKWENGE, UN MEDECIN POUR SAUVER LES FEMMES
Mathilde
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
Remise du Prix Sakharov 2014 au Docteur Denis Mukwege: discours de Denis Mukwege
A ECOUTER!
NO COMMENT!
A ECOUTER!
NO COMMENT!
Mathilde
Re: Le Dr. Mukwege agressé à Bukavu
[quote="Mathilde"]Discours du Docteur Denis Mukwege à l'occasion de la remise du Prix Sakharov lors de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg le 26 novembre 2014.
Monsieur le Président, La région où je vis est l'une des plus riches de la planète ; pourtant l'écrasante majorité de ses habitants vivent dans une extrême pauvreté liée à l'insécurité et à la mauvaise gouvernance.
En RDC, la consolidation de l'Etat et le rétablissement de la sécurité à l'Est constituent la priorité des priorités. La réforme du secteur de la sécurité est l'une des plus importantes réformes institutionnelles et est au cœur des efforts de mise en œuvre de la responsabilité primaire de l'Etat congolais de protéger les civils.
Monsieur le Président, Ce prix n'aura de signification pour les femmes victimes de violences sexuelles que si vous nous accompagnez sur le chemin de la paix, de la justice et de la démocratie. Nous le dédions à toutes les survivantes de violences sexuelles, en RDC et dans le monde entier.
Chers compatriotes, Notre nation, la République Démocratique du Congo, nous appartient. Ses ressources naturelles et humaines, ses institutions, son destin, relèvent tous de notre responsabilité.
C'est à nous, le peuple congolais, de façonner nos lois, notre justice et notre gouvernement, pour servir nos intérêts à tous, et pas seulement ceux de certains.
Le Prix Sakharov que nous recevons du Parlement Européen est le vôtre, et il est le symbole de la liberté de pensée. Un droit qui nous a été retiré. Un droit auquel, suite à la terreur et l'oppression, nous semblons parfois avoir renoncé.
Ce droit nous est acquis ; et les peuples européens, à travers leurs représentants, nous tendent aujourd'hui la main pour le recouvrer. Ils veulent nous appuyer dans notre lutte pour la liberté, la paix, la justice et le progrès.
Aujourd'hui, tout haut, et devant le monde entier, l'Europe nous exprime sa solidarité. Elle veut marcher avec nous dans notre quête pour la restauration d'une vie Congolaise digne. Unissons-nous et marchons avec elle[b], afin qu'une fois pour toutes, la paix et la justice soient restaurées au Congo et que nous puissions aspirer à un futur meilleur.
MESSAGE POLITIK PAR EXCELLENCE
Absence de l´État, mauvaise gouvernance, violations des "droits" des congolais.. La place de l´UE pour démocratiser la RDC Les piques du dr Mukwege ne font pas des heureux á Kin...où á chaque fois qu´il beneficie d´un "prix", le silence du Président de la RDC est éloquente
Monsieur le Président, La région où je vis est l'une des plus riches de la planète ; pourtant l'écrasante majorité de ses habitants vivent dans une extrême pauvreté liée à l'insécurité et à la mauvaise gouvernance.
En RDC, la consolidation de l'Etat et le rétablissement de la sécurité à l'Est constituent la priorité des priorités. La réforme du secteur de la sécurité est l'une des plus importantes réformes institutionnelles et est au cœur des efforts de mise en œuvre de la responsabilité primaire de l'Etat congolais de protéger les civils.
Monsieur le Président, Ce prix n'aura de signification pour les femmes victimes de violences sexuelles que si vous nous accompagnez sur le chemin de la paix, de la justice et de la démocratie. Nous le dédions à toutes les survivantes de violences sexuelles, en RDC et dans le monde entier.
Chers compatriotes, Notre nation, la République Démocratique du Congo, nous appartient. Ses ressources naturelles et humaines, ses institutions, son destin, relèvent tous de notre responsabilité.
C'est à nous, le peuple congolais, de façonner nos lois, notre justice et notre gouvernement, pour servir nos intérêts à tous, et pas seulement ceux de certains.
Le Prix Sakharov que nous recevons du Parlement Européen est le vôtre, et il est le symbole de la liberté de pensée. Un droit qui nous a été retiré. Un droit auquel, suite à la terreur et l'oppression, nous semblons parfois avoir renoncé.
Ce droit nous est acquis ; et les peuples européens, à travers leurs représentants, nous tendent aujourd'hui la main pour le recouvrer. Ils veulent nous appuyer dans notre lutte pour la liberté, la paix, la justice et le progrès.
Aujourd'hui, tout haut, et devant le monde entier, l'Europe nous exprime sa solidarité. Elle veut marcher avec nous dans notre quête pour la restauration d'une vie Congolaise digne. Unissons-nous et marchons avec elle[b], afin qu'une fois pour toutes, la paix et la justice soient restaurées au Congo et que nous puissions aspirer à un futur meilleur.
MESSAGE POLITIK PAR EXCELLENCE
Absence de l´État, mauvaise gouvernance, violations des "droits" des congolais.. La place de l´UE pour démocratiser la RDC Les piques du dr Mukwege ne font pas des heureux á Kin...où á chaque fois qu´il beneficie d´un "prix", le silence du Président de la RDC est éloquente
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