RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
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Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
PAS DE DAILOGUE SANS LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES: C EST CE QUE SASSOU VIENT DE REPONDRE A KABILA
KOTA
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Alors pourquoi ne rentres tu pas chez toi a Brazzaville???KOTA a écrit:PAS DE DAILOGUE SANS LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES: C EST CE QUE SASSOU VIENT DE REPONDRE A KABILA
Si c'est pour que tu sentes bien, OUI SASSOU donne des conditions a kabila avant le dialogue entre congolais de kinshasa...
zobattants
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Les concertations nationales convoquées par le chef de l'état congolais seront composer de +/- 500 personnes dont 25 de la diaspora.
En réalité, il faudrait soustraire du nombre des délégués extérieurs 9 représentants des pays frontaliers.
Ce qui ramène le nombre final à 16.
La FRANCE et la GRANDE BRETAGNE ne compteront à chacun que deux représentants.
Voilà chers amis, la future configuration de ces concertations qui je vous rappelle a pour unique but inavoué de réconforter le pouvoir de Joseph Kabila via un troisième mandat présidentiel et cela au travers une révision constitutionnelle, qui lui sera attribué A MAINS LEVÉES Et PAR APPLAUDISSEMENT
"Comprenez mon EMOTION"
KABILA prépare un autre 24 Avril 1990 ,,,, Mais AKOLELA !!!!!!
En réalité, il faudrait soustraire du nombre des délégués extérieurs 9 représentants des pays frontaliers.
Ce qui ramène le nombre final à 16.
La FRANCE et la GRANDE BRETAGNE ne compteront à chacun que deux représentants.
Voilà chers amis, la future configuration de ces concertations qui je vous rappelle a pour unique but inavoué de réconforter le pouvoir de Joseph Kabila via un troisième mandat présidentiel et cela au travers une révision constitutionnelle, qui lui sera attribué A MAINS LEVÉES Et PAR APPLAUDISSEMENT
"Comprenez mon EMOTION"
KABILA prépare un autre 24 Avril 1990 ,,,, Mais AKOLELA !!!!!!
djino
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Sassou pas d’accord avec Kabila !
La communauté internationale n’approuve pas les “Concertations nationales” version Joseph Kabila, selon des sources de la Division politique de la MONUSCO.
Le président Denis Sassou N’Guesso également.
Selon ces sources, la démarche convenue prévoyait que Kabila se contente de nommer le présidium, quitte à ce que celui-ci prenne l’initiative de planifier le reste avec Sassou, l’Union africaine et les Nations-Unies. ...
http://direct.cd/2013/07/08/sassou-pas-daccord-avec-kabila.html
La communauté internationale n’approuve pas les “Concertations nationales” version Joseph Kabila, selon des sources de la Division politique de la MONUSCO.
Le président Denis Sassou N’Guesso également.
Selon ces sources, la démarche convenue prévoyait que Kabila se contente de nommer le présidium, quitte à ce que celui-ci prenne l’initiative de planifier le reste avec Sassou, l’Union africaine et les Nations-Unies. ...
http://direct.cd/2013/07/08/sassou-pas-daccord-avec-kabila.html
djino
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
FRANCHEMENT..SASSOU & UNION AFRICAINE:shock:
Sassou est devenue "tout puissant", si puissant qu´il peut donner des ordres aux congolais:roll: Incroyable..Pire encore on cite l´Union Africaine..qui a toujours été absente depuis 15 ans au Congo:roll:
Qui dirige l´UA..et trouvez-vous une seule sanction de l´UA contre les pays qui agressent la RDC depuis des années:?: L´UA manque horriblement de crédibilité dans ce qui concerne la RDC tout simplement
Que les congolais s´assument pour une fois et cessent des solutions "exterieures" á un dialogue qui ne concerne avant tout que les congolais.
Mobutu ne pouvait pas "contrôler" la CNS..et souvenons nous que le terme "souveraine" avait été ajouté....au Palais du Peuple..avec le dynamisme des participants
POUR UNE FOIS..KAMERHE
Pour une fois, Kamerhe disait quelque chose d´utile: venir au Dialogue avec l´ambition de "partager" le pouvoir, de renverser Joé Kanambe, ect...ne serviraient á rien:arrow: Sassou ou x et y ne serviraient pas á grand chose non plus..
Sassou est devenue "tout puissant", si puissant qu´il peut donner des ordres aux congolais:roll: Incroyable..Pire encore on cite l´Union Africaine..qui a toujours été absente depuis 15 ans au Congo:roll:
Qui dirige l´UA..et trouvez-vous une seule sanction de l´UA contre les pays qui agressent la RDC depuis des années:?: L´UA manque horriblement de crédibilité dans ce qui concerne la RDC tout simplement
Que les congolais s´assument pour une fois et cessent des solutions "exterieures" á un dialogue qui ne concerne avant tout que les congolais.
Mobutu ne pouvait pas "contrôler" la CNS..et souvenons nous que le terme "souveraine" avait été ajouté....au Palais du Peuple..avec le dynamisme des participants
POUR UNE FOIS..KAMERHE
Pour une fois, Kamerhe disait quelque chose d´utile: venir au Dialogue avec l´ambition de "partager" le pouvoir, de renverser Joé Kanambe, ect...ne serviraient á rien:arrow: Sassou ou x et y ne serviraient pas á grand chose non plus..
GHOST
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Faut etre ouf pour vraiment croire qu'1 dialogue inter-Congolais est la solution pour sortir c pays d son impasse actuelle...Et puis Le President Nguesso n'a aucune lecon substancielle a donner a La RDC...Un ambianceur qui fait des folies sans queue ni tete...
Son tour viendra...Les prochains jours d l'AFRIK n'est pas du tt en faveur du format actuel de la dictature. C'EST LA FIN...QUI S'ANNONCE...MINDELE PE ESI BALEMBI NA BANGO...
Son tour viendra...Les prochains jours d l'AFRIK n'est pas du tt en faveur du format actuel de la dictature. C'EST LA FIN...QUI S'ANNONCE...MINDELE PE ESI BALEMBI NA BANGO...
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L'originalité est un des grands principes du romantisme.
ALPHA DOG
Cavalier
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
djino a écrit:Les concertations nationales convoquées par le chef de l'état congolais seront composer de +/- 500 personnes dont 25 de la diaspora.
En réalité, il faudrait soustraire du nombre des délégués extérieurs 9 représentants des pays frontaliers.
Ce qui ramène le nombre final à 16.
La FRANCE et la GRANDE BRETAGNE ne compteront à chacun que deux représentants.
Voilà chers amis, la future configuration de ces concertations qui je vous rappelle a pour unique but inavoué de réconforter le pouvoir de Joseph Kabila via un troisième mandat présidentiel et cela au travers une révision constitutionnelle, qui lui sera attribué A MAINS LEVÉES Et PAR APPLAUDISSEMENT
"Comprenez mon EMOTION"
KABILA prépare un autre 24 Avril 1990 ,,,, Mais AKOLELA !!!!!!
On trouve sur cet article d'Afrikarabia le lien pour le projet du règlement intérieur !"RDC : La diaspora intégrera les concertations nationales
° http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/07/08/rdc-la-diaspora-integrera-les-concertations-nationales-49009.html#comments
La diaspora grande oubliée du dialogue nationale ? Nous posions cette question sur ce site il y a quelques jours. La publication du règlement intérieur des futures concertations répond aujourd'hui à cette question : 18 délégués issus de la diaspora feront finalement partie du dialogue souhaité par le président Joseph Kabila. Des concertations qui sont pourtant loin de faire l'unanimité dans l'opposition.
Le projet de règlement intérieur des prochaines concertations nationales (consultable ici) prévoit 18 sièges pour la diaspora. A Paris, le représentant de la Diaspora congolaise favorable au dialogue (DCFD) se dit satisfait de cette intégration, "qui plus est reconnue comme composante à part entière", souligne Gaspard-Hubert Lonsi Koko, son porte-parole. Dans ces colonnes, nous avions relayé son appel pour la participation de la diaspora au dialogue national (lire Afrikarabia). Le règlement intérieur associera la diaspora à la société civile, au même titre que "les confessions religieuses, les défenseurs des droits de l'homme ou la magistrature (article 5-5)". Gaspard-Hubert Lonsi Koko estime que 8 délégués pourraient représenter l'Europe.
Mais pour le moment, ils sont bien peu nombreux dans les rangs de l'opposition à vouloir s'asseoir à la même table que la Majorité présidentielle. "Un piège" pour la plupart des opposants. L'UNC de Vital Kamerhe a estimé que "la question de la légitimité des dirigeants actuels de la RDC devrait faire partie de ces discussions". L'UDPS et ses alliés dénoncent "la démarche biaisée" de Joseph Kabila et demandent la médiation de personnalités neutres, comme l'envoyé spécial de l'ONU. "Le président Kabila est juge et partie" accuse Jean-Claude Vuamba sur le site de Radio Okapi. "La convocation du dialogue devrait être précédée par la mise en place d’un comité préparatoire, incluant toutes les parties prenantes afin d’en définir le format, l’ordre du jour, les mécanismes de suivi et d’exécution des décisions" estime Vuamba qui déclare ne pas vouloir participer aux concertations si le schéma actuel est maintenu.
En France, la diaspora est plutôt hostile au dialogue souhaité par le Chef de l'Etat, dont le plus grand nombre conteste la réélection de Joseph Kabila et donc sa légitimité. Sur le site Afrikarabia, les réactions des Congolais sont nombreuses à vouloir refuser leur participation à "une mascarade présidentielle". Certains se demandent comment peut-on s'asseoir à la table d'un régime "sans aucune légitimité qui emprisonne les vrais opposants comme Eugène Diomi Ndongala, Jacques Chalupa ou le Pasteur Kutino". D'autres appellent "au soulèvement populaire contre le régime", plutôt que d'aller discuter avec Joseph Kabila. Gaspard-Hubert Lonsi Koko prend les choses avec philosophie. Il ne s'estime "pas dupe" de la volonté du chef de l'Etat d'utiliser l'opposition dans ces concertations pour renforcer sa légitimité, mais le porte-parole du DCFD pense que pour peser, "il vaut mieux être dedans que dehors". Pour l'instant, aucune date n'a été fixée pour le démarrage des concertations nationales."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
BRAS DE FER ?
En écoutant Kamerhe ou José Makila sur Congomikili...on dirait qu´on avance vers un bras de fer entre Kanambe et l´opposition
Kanambe qui semble-t-il ne souhaite pas la présence de l´ONU...comme "facilitateur" conformement á une résolution de l´ONU et l´accord d´Addis-Abeba....se retrouve dans une position étrange où l´opposition le nargue..
le fond de l´histoire est que Kanambe et son gang ne souhaitent réellement pas ce "dialogue" où on va parler sur la place publique de la très mauvaise gestion du pays:hair: Mais comment faire l´économie d´un dialogue quand la pression occidentale est toujours forte..et que les puissances occidentales ne vont pas accepter l´annulation de ce forum?
Quand ceux de l´opposition ..qui se concertent encore..seraient en voie d´obtenir un consensus où ils peuvent réfuser de participer á un dialogue qui serait un théatre de Chez nous made in Kanambe..la societé civile dont l´Église Catholique risque de venir soutenir l´opposition.
Ce que l´opposition est pour une fois en position de force où on a réellement besoin de sa participation pour rendre crédible ce forum...
Comment "marchander" cette position de force? Certains dans les rangs de l opposition pensent obtenir quelques dollars, quand d´autre comptent le nombre des années du mandat de Joé en se disant qu´obtenir la non modification de la Constitution prepare tout simplement la fin du règne de Kanambe..et l´implosiion de l´AMP il suffit d´être patient..
En écoutant Kamerhe ou José Makila sur Congomikili...on dirait qu´on avance vers un bras de fer entre Kanambe et l´opposition
Kanambe qui semble-t-il ne souhaite pas la présence de l´ONU...comme "facilitateur" conformement á une résolution de l´ONU et l´accord d´Addis-Abeba....se retrouve dans une position étrange où l´opposition le nargue..
le fond de l´histoire est que Kanambe et son gang ne souhaitent réellement pas ce "dialogue" où on va parler sur la place publique de la très mauvaise gestion du pays:hair: Mais comment faire l´économie d´un dialogue quand la pression occidentale est toujours forte..et que les puissances occidentales ne vont pas accepter l´annulation de ce forum?
Quand ceux de l´opposition ..qui se concertent encore..seraient en voie d´obtenir un consensus où ils peuvent réfuser de participer á un dialogue qui serait un théatre de Chez nous made in Kanambe..la societé civile dont l´Église Catholique risque de venir soutenir l´opposition.
Ce que l´opposition est pour une fois en position de force où on a réellement besoin de sa participation pour rendre crédible ce forum...
Comment "marchander" cette position de force? Certains dans les rangs de l opposition pensent obtenir quelques dollars, quand d´autre comptent le nombre des années du mandat de Joé en se disant qu´obtenir la non modification de la Constitution prepare tout simplement la fin du règne de Kanambe..et l´implosiion de l´AMP il suffit d´être patient..
GHOST
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Compatriotiquement!""Concertations nationales" : L’impossible cohésion nationale
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8133
Après douze années d’exercice chaotique du pouvoir d’Etat, «Joseph Kabila» se retrouve dans une situation quasi-identique à celle que vivait le président Mobutu Sese Seko après… vingt-cinq années de présence à la tête de l’Etat. Une situation caractérisée par l’usure du pouvoir et la rupture du consensus national. C’était en 1990.
«Sensibilisé» par certains «pays amis» - au lendemain de la chute du Mur de Berlin - et constatant que le consensus national n’était plus ce qu’il était, le «Grand Léopard» comprit qu’il était opportun d’engager un «dialogue direct» avec les citoyens et non pas uniquement avec les "professionnels de la politique". Objectif : connaître les profondes aspirations de la masse. Le chef de l’Etat zaïrois comprit qu’on ne peut diriger efficacement un pays sans aller périodiquement à l’écoute des citoyens. C’était trop tard! Il lança les «Consultations nationales». Les citoyens ont été invités à "évaluer" le fonctionnement des institutions. Plus de six mille mémorandums ont été adressés au bureau de coordination dirigé par Edouard Mokolo wa Mpombo.
On le sait, ces consultations ont pris la tournure d’un réquisitoire à l’encontre du régime en place. Les mêmes griefs ont été articulés : concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul homme, arbitraire, violations des droits de l’Homme, culte de la personnalité, tribalisme, régionalisme, favoritisme, népotisme, corruption, mauvaise gouvernance etc.
Dans leur mémorandum, daté du 22 mars 1990, les fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères ont conclu, dans le volet «suggestions», par ces mots autant audacieux qu’irrévérencieux dans le contexte de l’époque : «(…), démissionner de toutes vos fonctions. (…), vous vous épargnerez le sort qui a été réservé au président Ceaucescu de Roumanie». «Seul face à sa conscience», le président Mobutu va prononcer son allocution du 24 avril 1990 annonçant la fin du parti-Etat et la restauration du pluralisme politique.
La longue «transition démocratique» a été interrompue le 17 mai 1997 par les
«libérateurs» de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo). Le pouvoir rendant sourd et aveugle voire autiste, le président Laurent-Désiré Kabila s’est empressé de restaurer un régime autoritaire et sectaire. C’est-à-dire l’ordre ancien que les Zaïrois d’alors avaient rejeté bruyamment lors des travaux de la Conférence nationale souveraine. Erreur fatale. Son successeur et «fils» ne fera pas autre chose. Conséquence : c’est l’impasse!
Fin juin dernier, «Joseph Kabila» a convoqué les «concertations nationales» dont le but initial, selon lui, est de «renforcer la cohésion nationale». Suite à la crise qui secoue la partie orientale du Congo-Kinshasa en général et la province du Nord Kivu en particulier, le «raïs» s’est rendu compte de sa «solitude» autant que de la fragilisation du consensus national. Divers abus et les résultats des élections du 28 novembre 2011 en sont la cause.
"Joseph Kabila" a commis une grave erreur en limitant cette "messe politique" aux caciques de sa mouvance ainsi qu’à quelques opposants malléables. C’est-à-dire des hommes et des femmes qui sont plus ou moins contents de leur sort. Pour ceux-ci, tout va bien. Il n’y a pas de crise politique. Il n’y a que "l’insécurité qui règne au Nord Kivu". Les «kabilistes» Jean Mbuyu Luyongola et Lambert Mende Omalanga semblent incarner cette ligne autiste.
Peut-on escompter la cohésion nationale en l’absence d’un assentiment général sur la conduite des affaires du pays par le régime en place? Le fait de vivre dans un même espace territorial – autrement dit, la proximité géographique - suffit-il à générer la cohésion au sein d’une communauté humaine ? La réponse est simple : Non ! La cohésion se nourrit de la justice sociale, de l’égalité et de la solidarité. Il va sans dire que la justice sociale, l’égalité et la solidarité constituent des préalables pour générer le sentiment d’appartenance à un groupe social. Bref, la cohésion.
Les concertations nationales à venir risquent de se solder par un retentissant échec. Tout simplement parce que «Joseph Kabila» a échoué en tant que chef de l’Etat. Il a échoué d’abord par son inaptitude à se mettre au-dessus de la mêlée en jouant le rôle d’«arbitre» tout en rassemblant les Congolais dans leurs diversités. Il a échoué ensuite parce qu’il s’est révélé incapable de montrer le chemin de l’espoir en garantissant la sécurité des personnes et des biens dans une société de progrès. Les Congolais, aux quatre coins du pays, vivent, au quotidien, dans la peur du présent et de l’avenir. Il a échoué enfin pour avoir contribué au retour en force de l’arbitraire, du tribalisme et du régionalisme. Sans oublier la dérive dictatoriale.
"Joseph Kabila" a démontré qu’il ne peut pas changer. Changer équivaudrait pour lui à se faire hara-kiri en sapant les piliers de son système fondé sur l’autoritarisme et l’exclusion de certains segments de la société congolaise. Les concertations nationales n’auront, dès lors, qu’un seul but : permettre à un pouvoir aux abois de gagner du temps. Les rumeurs les plus folles circulent sur la volonté du locataire du Palais de la Nation à se succéder à lui-même en tripatouillant la Constitution.
C’est à bon droit que les constituants de 2006 avaient prévu l’article 64 de cette Charte nationale lequel stipule notamment : "Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution".
La société congolaise est bloquée. Les gouvernés ne se reconnaissent pas en leurs gouvernants. Le consensus est rompu. Seule l’alternance pourrait recréer ce consensus. Et recréer la cohésion nationale. Une cohésion nationale qui paraît impossible à renforcer aussi longtemps que "Joseph Kabila" s’accrochera au pouvoir..."
ndonzwau
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
RDC: l’opposition refuse de participer aux concertations nationales
Par RFI
En République démocratique du Congo, la plupart des partis d'opposition rejettent le projet de concertation nationale de Joseph Kabila. Le président congolais souhaite réunir les différentes couches de la société, mais ses adversaires disent non.
Pas de participation aux concertations nationales créées par le président Kabila. Les partis de l’opposition réunis depuis le week-end en conclave sont formels. Pour eux, le chef de l’Etat doit plutôt convoquer un dialogue inclusif au cours duquel tous les sujets en rapport avec la marche et l’avenir du pays doivent être abordés.
Les opposants soutiennent qu’aucun article de la Constitution ne devrait être amendé à ce stade. Pour plus de garanties dans les discussions, ils demandent que le président de l’autre Congo, Denis Sassou-Nguesso joue le rôle de facilitateur.
Autre souhait exprimé au cours du conclave de l’opposition : la Monusco et Mary Robinson, l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies dans les Grands Lacs, devront jouer les bons offices dans ce processus. L’esprit de la résolution 20-98 du Conseil de sécurité et celui de l’accord-cadre d’Addis-Abeba seront ainsi respectés, déclarent de nombreux opposants.
Pour plus d’efficacité dans ces actions, l’opposition a également décidé de se doter d’un coordonnateur en attendant la nomination du porte-parole, fonction prévue par la Constitution.
TAGS: DENIS SASSOU-NGUESSO - JOSEPH KABILA - RDC
Par RFI
En République démocratique du Congo, la plupart des partis d'opposition rejettent le projet de concertation nationale de Joseph Kabila. Le président congolais souhaite réunir les différentes couches de la société, mais ses adversaires disent non.
Pas de participation aux concertations nationales créées par le président Kabila. Les partis de l’opposition réunis depuis le week-end en conclave sont formels. Pour eux, le chef de l’Etat doit plutôt convoquer un dialogue inclusif au cours duquel tous les sujets en rapport avec la marche et l’avenir du pays doivent être abordés.
Les opposants soutiennent qu’aucun article de la Constitution ne devrait être amendé à ce stade. Pour plus de garanties dans les discussions, ils demandent que le président de l’autre Congo, Denis Sassou-Nguesso joue le rôle de facilitateur.
Autre souhait exprimé au cours du conclave de l’opposition : la Monusco et Mary Robinson, l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies dans les Grands Lacs, devront jouer les bons offices dans ce processus. L’esprit de la résolution 20-98 du Conseil de sécurité et celui de l’accord-cadre d’Addis-Abeba seront ainsi respectés, déclarent de nombreux opposants.
Pour plus d’efficacité dans ces actions, l’opposition a également décidé de se doter d’un coordonnateur en attendant la nomination du porte-parole, fonction prévue par la Constitution.
TAGS: DENIS SASSOU-NGUESSO - JOSEPH KABILA - RDC
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Mathilde
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Mbuta KOTA
Selon les membres du conclaves de l´opposition...L´UDPS et ses alliés affirment sans rire qu´ils ne sont pas concernés par ce conclave parce qu´eux ont le pouvoir et ne ne sont pas membres de l´opposition
vous citez ici sans rire un communiqué d´une majorité présidentielle fantôme et invisble:o Sinon, expliquez-nous la fois prochaine pourquoi Tshitshi et l´UDPS n´ont jamais manifestés un soutient ne fis que moral en faveur de Diomi
Franchement, cette majorité invisible et digne d´un ouvrage de fiction...tala kaka:face:
Selon les membres du conclaves de l´opposition...L´UDPS et ses alliés affirment sans rire qu´ils ne sont pas concernés par ce conclave parce qu´eux ont le pouvoir et ne ne sont pas membres de l´opposition
vous citez ici sans rire un communiqué d´une majorité présidentielle fantôme et invisble:o Sinon, expliquez-nous la fois prochaine pourquoi Tshitshi et l´UDPS n´ont jamais manifestés un soutient ne fis que moral en faveur de Diomi
Franchement, cette majorité invisible et digne d´un ouvrage de fiction...tala kaka:face:
GHOST
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Il sera intéressant de voir comment l'UDPS arrivera à se sortir de l'impasse dans laquelle elle s'est enfermée, si elle arrive à en sortir...
Mwana Ya Lola
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
CHER TROLL, SI VOUS IGNOREZ QQ CHOSE, CELA NE VEUT PAS DIRE QU ELLE N EXISTE PAS....UN PEU D HUMILITE...
KOTA
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
LA MPP N A PAS ATTENDU LE "CONCLAVE" POUR DENONCER ET REJETER LES CONCERTATIONS NATIONALES; BIEN AU CONTRAIRE, ELLE A DEMONTRE LA SUPERFICIALITE DE L INITIATIVE ET CELA A PERMIS AU RESTE DE L OPPOSITION DE....SUIVRE
30/06/2013
DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE, SUR LE SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL DENOMME « CONCERTATIONS NATIONALES »
La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, Plateforme de soutien du Président élu S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, tient à rendre publique sa position par rapport aux « Concertations Nationales » décrétées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle ».
La MPP note que la structure, l’organisation ainsi que la composition de ce forum ne répondent à aucune proposition de l’opposition politique et que, bien au contraire, ces paramètres organisationnels fondamentaux se caractérisent par la présence débordante et un rôle directif absolu attribué aux animateurs actuels des institutions issues de la fraude électorale de novembre 2011 et à ceux qui continuent à y siéger hors mandat.
Ce choix unilatéral pose le problème de l’inutile répétition par rapport au fonctionnement des institutions politiques déjà en place.
En effet, si ces institutions ont failli par rapport à leur rôle d’apporter des solutions politiques pour le pays, à cause de leur manque de légitimité et la mauvaise gouvernance de ses animateurs, dès lors il est difficile de comprendre et accepter passivement le choix d’attribuer, aux mêmes animateurs de ces institutions défaillantes, la présidence et l’organisation des concertations nationales ayant l’objectif déclaré de trouver des solutions nouvelles et définitives pour la relance du processus de démocratisation en panne au Congo Kinshasa.
En plus de ce paradoxe organisationnel, la marginalisation de l’opposition politique et la multiplication des composantes artificielles de ces négociations politiques, préfigurent la mise en place d’une énième caisse de résonance élargie et animée par des applaudisseurs du régime kabiliste, à l’instar de la formule du « Débat National », de triste mémoire, lancé et supervisé par Laurent Désiré Kabila et son AFDL et qui fut marqué par un échec retentissant par rapport à ses objectifs de décrispation politique et pacification de la nation congolaise, son principal défaut étant l’émanation unilatérale du « prince ».
En effet, plutôt que lancer un forum doté d’une facilitation neutre et capable d’affronter sincèrement les vrais problèmes consécutifs à la crise de légitimité des institutions politiques depuis novembre 2011, et, plus en général, les problèmes très graves qui frappent la nation congolaise en ce moment si délicat de son histoire, le régime Kabila préfère donner à ces mêmes institutions le contrôle d’un forum qui s’apparente plus à un SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL dans lequel le rôle des forces de l’opposition politique est dilué dans un ensemble incohérent de nombreuses composantes artificielles scrupuleusement sélectionnées pour sanctionner et avaliser passivement un projet politique conçu d’avance par la majorité au pouvoir.
Cette vision « autiste » du dialogue national est particulièrement vicieuse car elle vise à faire sanctionner par ce SEMINAIRE KABILISTE INTERINSTITUTIONNEL, caché derrière la pompeuse dénomination de « Concertations Nationales », deux objectifs politiques majeurs de l’actuelle majorité issue de la fraude électorale :
1. Faire semblant de répondre aux exigences du volet politique de l’Accord Cadre d’Addis- Abeba par la programmation – sans feuille de route – d’un « Séminaire Politique » dont la composition, le fonctionnement ainsi que les résolutions politiques sont connues d’avance et ne pourront jamais poser les questions fondamentales découlant de la crise de légitimité des institutions politiques en place et les raisons à la base de leur propre mauvaise gouvernance;
2. Ce SEMINAIRE DE LA MAJORITE a la prétention de sanctionner la fin du contentieux électoral en faveur de la majorité factice au pouvoir, aux moindres frais, ainsi que de faire adopter et avaliser aux nombreuses composantes contrôlées et sélectionnées par elle-même, la modification de la Constitution en vigueur, adoptée par referendum populaire, et particulièrement la modification de l’Art. 220 de ladite Constitution qui sanctionne l’intangibilité de certains principes comme celui de l’interdiction de la multiplication ainsi que du prolongement du mandat du président de la République.
Egalement, il sied de dénoncer le « circuit fermé » qui caractérise le cycle d’adoption des décisions de ce forum politique conçu par le pouvoir kabiliste.
En effet, il est prévu que les résolutions prises par le séminaire interinstitutionnel dénommé « Concertations politiques », seront toilettées par la « présidence de la république » pour être enfin présentées et à nouveau avalisées par…les mêmes institutions politique actuelles, au point que la nécessité et l’opportunité de dépenser l’argent du contribuable congolais pour soutenir un tel cercle vicieux de prise de décision reste encore à démontrer, tout autant que les améliorations en terme de démocratie et bonne gouvernance d’un système politique enfermé dans son refus de dialoguer sincèrement et ouvertement avec l’opposition qui conteste les résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011, unanimement décriées pour leur manque crédibilité.
Il serait malsain de la part de la communauté internationale signataire de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, d’accepter passivement qu’une initiative visant à promouvoir la Démocratie et la Paix en RDC soit détournée afin de constituer une structure politique artificielle ayant l’objectif politique d’instaurer une dictature ad vitam en République Démocratique du Congo, après que les leaders de l’opposition politique soient arrêtés, torturés et réduit au silence à cause de leurs opinions politiques et que toute manifestation publique de l’opposition soit matée par le déploiement des chars de combat.
Dénonçant le niveau inacceptable de l’intolérance et la répression politique violente qui frappent actuellement l’opposition politique en R.D. Congo, la MPP souligne, encore une fois, que le préalable de la libération des prisonniers politiques demeure une condition insurmontable à tout dialogue politique.
Vu ce qui précède, la Majorité Présidentielle Populaire estime que le schéma organisationnel des prétendues « Concertations Nationales » dictées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle », curieusement sans feuille de route, n’est qu’un « ballon d’essai » qui revient aux congolais de rejeter car il ne répond nullement aux exigences minimales de neutralité, d’ouverture politique et cohésion nationale nécessaires pour garantir un véritable dialogue politique en RDC.
D’autant plus que la formule « autiste » et à « circuit fermé » de ce forum ne pourra jamais rechercher les vraies causes qui sont à la base de la guerre de basse intensité qui frappe si violemment les populations congolaises en générale et celles de l’Est de la RDC, en particulier.
Refusant de se faire instrumentaliser pour des objectifs politiques pernicieux qui n’apporteraient aucune solutions aux problèmes politiques fondamentaux des congolais, la MPP ne voit pas d’opportunité de participer à un séminaire politique dit « Concertations Nationales » qui, de par leurs formule et leurs objectifs politiques, risque de constituer, tout simplement, le soubassement et l’alibi politique sur lequel Joseph Kabila veut pérenniser sa gouvernance monolithique, effaçant le principe de l’alternance politique sanctionnée par la Constitution de la RDC, afin de s’éterniser au pouvoir.
Egalement, la MPP invite les forces politiques de l’opposition à refuser toute tentative de manipulation à travers des « conclaves » sous l’égide, encore une fois, des animateurs des institutions kabilistes en place, qui risquent de devenir des hauts lieux de corruption et manipulation par rapport à ses objectifs politiques en faveur de la démocratie, la paix et le progrès économique et social en République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa le 30/06/2013
Vérité et Justice pour le Congo,
Le peuple d’abord.
Marc Mawete,
Porte-Parole a.i
MPP
30/06/2013
DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE, SUR LE SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL DENOMME « CONCERTATIONS NATIONALES »
La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, Plateforme de soutien du Président élu S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, tient à rendre publique sa position par rapport aux « Concertations Nationales » décrétées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle ».
La MPP note que la structure, l’organisation ainsi que la composition de ce forum ne répondent à aucune proposition de l’opposition politique et que, bien au contraire, ces paramètres organisationnels fondamentaux se caractérisent par la présence débordante et un rôle directif absolu attribué aux animateurs actuels des institutions issues de la fraude électorale de novembre 2011 et à ceux qui continuent à y siéger hors mandat.
Ce choix unilatéral pose le problème de l’inutile répétition par rapport au fonctionnement des institutions politiques déjà en place.
En effet, si ces institutions ont failli par rapport à leur rôle d’apporter des solutions politiques pour le pays, à cause de leur manque de légitimité et la mauvaise gouvernance de ses animateurs, dès lors il est difficile de comprendre et accepter passivement le choix d’attribuer, aux mêmes animateurs de ces institutions défaillantes, la présidence et l’organisation des concertations nationales ayant l’objectif déclaré de trouver des solutions nouvelles et définitives pour la relance du processus de démocratisation en panne au Congo Kinshasa.
En plus de ce paradoxe organisationnel, la marginalisation de l’opposition politique et la multiplication des composantes artificielles de ces négociations politiques, préfigurent la mise en place d’une énième caisse de résonance élargie et animée par des applaudisseurs du régime kabiliste, à l’instar de la formule du « Débat National », de triste mémoire, lancé et supervisé par Laurent Désiré Kabila et son AFDL et qui fut marqué par un échec retentissant par rapport à ses objectifs de décrispation politique et pacification de la nation congolaise, son principal défaut étant l’émanation unilatérale du « prince ».
En effet, plutôt que lancer un forum doté d’une facilitation neutre et capable d’affronter sincèrement les vrais problèmes consécutifs à la crise de légitimité des institutions politiques depuis novembre 2011, et, plus en général, les problèmes très graves qui frappent la nation congolaise en ce moment si délicat de son histoire, le régime Kabila préfère donner à ces mêmes institutions le contrôle d’un forum qui s’apparente plus à un SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL dans lequel le rôle des forces de l’opposition politique est dilué dans un ensemble incohérent de nombreuses composantes artificielles scrupuleusement sélectionnées pour sanctionner et avaliser passivement un projet politique conçu d’avance par la majorité au pouvoir.
Cette vision « autiste » du dialogue national est particulièrement vicieuse car elle vise à faire sanctionner par ce SEMINAIRE KABILISTE INTERINSTITUTIONNEL, caché derrière la pompeuse dénomination de « Concertations Nationales », deux objectifs politiques majeurs de l’actuelle majorité issue de la fraude électorale :
1. Faire semblant de répondre aux exigences du volet politique de l’Accord Cadre d’Addis- Abeba par la programmation – sans feuille de route – d’un « Séminaire Politique » dont la composition, le fonctionnement ainsi que les résolutions politiques sont connues d’avance et ne pourront jamais poser les questions fondamentales découlant de la crise de légitimité des institutions politiques en place et les raisons à la base de leur propre mauvaise gouvernance;
2. Ce SEMINAIRE DE LA MAJORITE a la prétention de sanctionner la fin du contentieux électoral en faveur de la majorité factice au pouvoir, aux moindres frais, ainsi que de faire adopter et avaliser aux nombreuses composantes contrôlées et sélectionnées par elle-même, la modification de la Constitution en vigueur, adoptée par referendum populaire, et particulièrement la modification de l’Art. 220 de ladite Constitution qui sanctionne l’intangibilité de certains principes comme celui de l’interdiction de la multiplication ainsi que du prolongement du mandat du président de la République.
Egalement, il sied de dénoncer le « circuit fermé » qui caractérise le cycle d’adoption des décisions de ce forum politique conçu par le pouvoir kabiliste.
En effet, il est prévu que les résolutions prises par le séminaire interinstitutionnel dénommé « Concertations politiques », seront toilettées par la « présidence de la république » pour être enfin présentées et à nouveau avalisées par…les mêmes institutions politique actuelles, au point que la nécessité et l’opportunité de dépenser l’argent du contribuable congolais pour soutenir un tel cercle vicieux de prise de décision reste encore à démontrer, tout autant que les améliorations en terme de démocratie et bonne gouvernance d’un système politique enfermé dans son refus de dialoguer sincèrement et ouvertement avec l’opposition qui conteste les résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011, unanimement décriées pour leur manque crédibilité.
Il serait malsain de la part de la communauté internationale signataire de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, d’accepter passivement qu’une initiative visant à promouvoir la Démocratie et la Paix en RDC soit détournée afin de constituer une structure politique artificielle ayant l’objectif politique d’instaurer une dictature ad vitam en République Démocratique du Congo, après que les leaders de l’opposition politique soient arrêtés, torturés et réduit au silence à cause de leurs opinions politiques et que toute manifestation publique de l’opposition soit matée par le déploiement des chars de combat.
Dénonçant le niveau inacceptable de l’intolérance et la répression politique violente qui frappent actuellement l’opposition politique en R.D. Congo, la MPP souligne, encore une fois, que le préalable de la libération des prisonniers politiques demeure une condition insurmontable à tout dialogue politique.
Vu ce qui précède, la Majorité Présidentielle Populaire estime que le schéma organisationnel des prétendues « Concertations Nationales » dictées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle », curieusement sans feuille de route, n’est qu’un « ballon d’essai » qui revient aux congolais de rejeter car il ne répond nullement aux exigences minimales de neutralité, d’ouverture politique et cohésion nationale nécessaires pour garantir un véritable dialogue politique en RDC.
D’autant plus que la formule « autiste » et à « circuit fermé » de ce forum ne pourra jamais rechercher les vraies causes qui sont à la base de la guerre de basse intensité qui frappe si violemment les populations congolaises en générale et celles de l’Est de la RDC, en particulier.
Refusant de se faire instrumentaliser pour des objectifs politiques pernicieux qui n’apporteraient aucune solutions aux problèmes politiques fondamentaux des congolais, la MPP ne voit pas d’opportunité de participer à un séminaire politique dit « Concertations Nationales » qui, de par leurs formule et leurs objectifs politiques, risque de constituer, tout simplement, le soubassement et l’alibi politique sur lequel Joseph Kabila veut pérenniser sa gouvernance monolithique, effaçant le principe de l’alternance politique sanctionnée par la Constitution de la RDC, afin de s’éterniser au pouvoir.
Egalement, la MPP invite les forces politiques de l’opposition à refuser toute tentative de manipulation à travers des « conclaves » sous l’égide, encore une fois, des animateurs des institutions kabilistes en place, qui risquent de devenir des hauts lieux de corruption et manipulation par rapport à ses objectifs politiques en faveur de la démocratie, la paix et le progrès économique et social en République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa le 30/06/2013
Vérité et Justice pour le Congo,
Le peuple d’abord.
Marc Mawete,
Porte-Parole a.i
MPP
KOTA
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
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Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
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et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Mbuta Kota
C´est quoi au juste votre "MPP"..de quelle "majorité" parlez-vous au juste:?: En tout cas, le nombre des partis politiques..qui seraient membres de votre mouvance ne peuvent pas depasser le nombre de 10...et dans ce moins de "10" moins de 5 meritent le terme "parti politique"
Jusqu´á preuve du contraire, l´UDPS n´a jamais manifestée en faveur de la liberation de Diomi publiquement...
OPPOSITION, CETTE FOIS ICI LA BONNE
Avant les élections, les partis politiques de l´opposition avaient (aussi) posés une condition incontournable et non-negociable pour participer aux élections: "l´accès au serveur électronique de la CENI" Vous connaissez sans doute la suite de cette revendication? Celui qui était consideré comme le "leader" de l´opposition..a tout simplement ignoré cette condition ultime..et s´est retrouvé entrain de pleurer sur la fraude et sa victoire volée
En effet, la dernière fois..l´ONU par le canal de son representant boss de la MONUC..avait ouvertement et explicitement dit que l´ONU n´allait pas surveiller les élections et les congolais devaient se debroulller..
La grande difference est sans doute cette "résolution de l´ONU" sur laquelle l´opposition trouve sa force..sans oublier le clin d´oeil d´Obama:!: qui disait recement que l´Accord d´Addis-Abeba ne doit pas être un simple bout de papier
Si l´opposition estime avoir la légitimité..et le back-up de l´ONU..y compris les puissances Occidentales...cela depend aussi de leur determination á obtenir la "facilitation" de l´ONU..qui devrait s´impliquer activement dans ce dialogue..quand les consequences de sa passivité lors des élections n´a pas été si constructive:idea:
Notre question est si simple: Ceux de l´opposition seraient-ils réellement decidés d´aller jusqu´au bout en exigeant un "dialogue" inclusif dirigé par l´ONU via madame Robison ou le nouveau boss de la MONUSCO:?:
En tout cas, le cahier de charge du conclave de l´opposition ne fait pas le bonheur de Kanambe..qui se retrouve..un peu ridicule d´avoir publié une ordonance..qui ne respecte pas les termes de la resolution de l´ONU... Precipitation
C´est quoi au juste votre "MPP"..de quelle "majorité" parlez-vous au juste:?: En tout cas, le nombre des partis politiques..qui seraient membres de votre mouvance ne peuvent pas depasser le nombre de 10...et dans ce moins de "10" moins de 5 meritent le terme "parti politique"
Jusqu´á preuve du contraire, l´UDPS n´a jamais manifestée en faveur de la liberation de Diomi publiquement...
OPPOSITION, CETTE FOIS ICI LA BONNE
Avant les élections, les partis politiques de l´opposition avaient (aussi) posés une condition incontournable et non-negociable pour participer aux élections: "l´accès au serveur électronique de la CENI" Vous connaissez sans doute la suite de cette revendication? Celui qui était consideré comme le "leader" de l´opposition..a tout simplement ignoré cette condition ultime..et s´est retrouvé entrain de pleurer sur la fraude et sa victoire volée
En effet, la dernière fois..l´ONU par le canal de son representant boss de la MONUC..avait ouvertement et explicitement dit que l´ONU n´allait pas surveiller les élections et les congolais devaient se debroulller..
La grande difference est sans doute cette "résolution de l´ONU" sur laquelle l´opposition trouve sa force..sans oublier le clin d´oeil d´Obama:!: qui disait recement que l´Accord d´Addis-Abeba ne doit pas être un simple bout de papier
Si l´opposition estime avoir la légitimité..et le back-up de l´ONU..y compris les puissances Occidentales...cela depend aussi de leur determination á obtenir la "facilitation" de l´ONU..qui devrait s´impliquer activement dans ce dialogue..quand les consequences de sa passivité lors des élections n´a pas été si constructive:idea:
Notre question est si simple: Ceux de l´opposition seraient-ils réellement decidés d´aller jusqu´au bout en exigeant un "dialogue" inclusif dirigé par l´ONU via madame Robison ou le nouveau boss de la MONUSCO:?:
En tout cas, le cahier de charge du conclave de l´opposition ne fait pas le bonheur de Kanambe..qui se retrouve..un peu ridicule d´avoir publié une ordonance..qui ne respecte pas les termes de la resolution de l´ONU... Precipitation
GHOST
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
EXCLUSIVITE : Réactions des Opposants aux concertations nationales après leur conlave.
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
KIUNGU WA KUMUANZA QUALIFIE LES OPPOSANTS DES CHÔMEURS QUI PARLENT AVEC LEURS VENTRES ...
djino
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
une chose est certaine, il n'existe aps une vraie opposition au Congo
Mwana ya Congo
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
Compatriotiquement!"Conclave de l’Opposition politique congolaise - Rapport final
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8142
Introduction
En application de la décision du Front Commun de l’Opposition Congolaise et de la Déclaration de l’Opposition politique du 1er juillet 2013, il s’est tenu à Kinshasa, du 02 au 11 juillet 2013, le Conclave de l’Opposition Politique Congolaise. Celui-ci a débuté par l’enregistrement, l’identification et l’accréditation des partis et plateformes politiques participants, ainsi que par la mise en place du Bureau du Conclave. Les travaux des assises se sont déroulés du 06 au 11 juillet 2013 en la salle des Fêtes de la Congrégation des Serviteurs de la Charité, sur la 15eme Rue Industrielle au numéro 7, dans la Commune de Limete.
I. De l’ordre du jour
1. Interventions de 17 Présidents des partis politiques et Plateformes, et des Personnalités de l’Opposition ; 2. Problématique de l’organisation et du fonctionnement du Dialogue Politique; 3. Cahier de charges de l’Opposition Politique Congolaise au Dialogue Politique; 4. Problématique de la révision constitutionnelle ; 5. Projet du règlement intérieur du Dialogue Politique ; 6. Problématique de l’organisation et du fonctionnement de l’Opposition politique.
II.DE LA COMPOSITION DU BUREAU DU CONCLAVE
1) Co-modération
- Jean-Pierre Lisanga Bonganga - Jean-Bertrand Ewanga Is’Ewanga - José Makila Sumanda - Serge Mayamba Massaka
2) Rapporteur général - Michel Bongongo Ikoli Ndombo
3) Trésorier
- Heva Mwakassa
III.DE LA COMPOSITION DES COMMISSIONS
A. Les principes ci-après ont été appliqués pour la composition des Commissions :
1) La libre inscription des participants à la commission de leur choix. 2) L’élection des Bureaux de commissions.
B. Les membres des Bureaux des Commissions
1) Commission de l’analyse de l’Ordonnance Présidentielle N° 013/078 du 26 Juin 2013 en vue d’un Dialogue Politique.
- Président : Mongulu T’Apangane Polycarpe - 1erVice-président : Gérard Kamanda wa Kamanda - 2ième Vice-président : Idambituo Bakaato -
Rapporteur : Sate Zirimani - Rapporteur-Adjoint : Mutumbi
2) Commission Cahier des charges
- Président : Matadi Nenga - 1er Vice-président : Elie Kumbu Kumbel - 2ème Vice-président : Auguste Mampuya Kanunk’a - Rapporteur : Paul Muhindo Mulemberi - Rapporteur Adjoint : Fify Osambia
3) Commission Révision constitutionnelle et Questions Électorales - Président : Mayo Mambeke - 1er Vice-président : Elie Ngomo - 2ème Vice-président : Gentil Bantu - Rapporteur : Robert Lemba - Rapporteur-Adjoint : Helene Mbuyi
4) Commission Organisation et Fonctionnement de l’Opposition politique
- Président : Mayamba Massaka - 1er Vice-président : Heva Muakasa - 2ème Vice-président : Menga - Rapporteur : Basanga Fumu Ntoto - Rapporteur Adjoint : Martine Bukasa
5) Commission Règlement Intérieur du Dialogue Politique
- Président : Ingele Ifoto - 1er Vice-président : Mulangala Lwakabwanga Médard - 2ème Vice-président : Kabala Yamba Yamba Chrispin - Rapporteur : Mulumba Corneille - Rapporteur Adjoint : Ngobe Yangabanga Dupont
IV. DU DEROULEMENT DES TRAVAUX DU CONCLAVE
1. Concernant les interventions des Présidents des partis et Plates- formes ainsi que des Personnalités politiques
Le Conclave de l’Opposition politique, lors de sa séance d’ouverture, a permis aux participants de suivre les 17 orateurs précités. Ces interventions se sont penchées sur les problèmes actuels de la vie politique, économique, sociale et culturelle de notre pays en général et plus particulièrement sur les points inscrits à l’ordre du jour des présentes assises à savoir : • l’analyse de l’Ordonnance Présidentielle N° 013/078 du 26 Juin 2013 en vue d’un Dialogue Politique. • Le Cahier de charges de l’Opposition Politique Congolaise au Dialogue Politique ; • La problématique de la Révision Constitutionnelle et des Questions Electorales ; • Le projet du règlement intérieur du Dialogue National ; • La problématique de l’organisation et du fonctionnement de l’Opposition politique.
2. Concernant l’analyse de l’Ordonnance Présidentielle N° 013/078 du 26 Juin 2013 en vue d’un Dialogue Politique
Dans le cadre de l’examen de la question susmentionnée, l’Assemblée plénière a mis en place une commission ad hoc chargée de l’analyse approfondie de l’ordonnance n° 13/078 du 26 juin 2013 portant création, organisation et fonctionnement des Concertations Nationales. Et cela en vue d’un Dialogue Politique.
Les délégués de 79 partis politiques qui ont pris part aux travaux de la Commission ont rappelé les faits sociaux politiques importants ci-après : - C’est à la suite des élections présidentielle et législatives chaotiques de novembre 2011, caractérisées par les fraudes massives et des résultats non crédibles que L’Opposition Politique et la Société civile n’ont cessé de demander l’organisation d’un dialogue politique sans exclusive afin de recréer la cohésion nationale, renforcer la légitimité des institutions, promouvoir la réconciliation nationale et la tolérance.
- Ces élections non crédibles ont été à la base d’une crise politique, aggravée par la déliquescence de l’Etat. Celle-ci, caractérisée notamment : o par l’impuissance à défendre l’intégrité du territoire national, à assurer l’effectivité de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du pays, à répondre aux préoccupations sociales des populations et à garantir la paix et la sécurité des personnes ainsi que des biens ; o par la mégestion, la corruption et l’impunité ; o et enfin par le bradage et le pillage des ressources naturelles de la RDC.
- Face à cette situation, le Chef de l’Etat dans son message à la Nation devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, avait promis le 15 décembre 2012, de prendre incessamment une initiative en faveur de récréer la cohésion nationale.
Mais, ce n’est que le 26 juin 2013, soit 6 mois plus tard, qu’il signera l’Ordonnance portant création, organisation et fonctionnement des Concertations nationales alors que la Communauté Internationale, soucieuse de ramener la paix en RDC a parlé, à travers la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité, de l’organisation d’un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes dans la crise congolaise.
- Pour sa part, dans sa déclaration du 1er juillet 2013, l’Opposition Politique a fait une analyse critique de ladite ordonnance et a affirmé ne pas être concernée par des concertations nationales qui ne prendraient pas en compte les préoccupations de forme et de fond, et ne s’accorderaient pas avec les engagements pris par notre Gouvernement dans le cadre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et ne se conformer à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité.
- Pour rappel, sur le plan de la forme, au-delà de quelques erreurs matérielles contenues dans l’ordonnance, l’Opposition Politique a relevé que la convocation du dialogue devrait être précédée par la mise en place d’un comité préparatoire incluant toutes les parties prenantes, dans le but d’en définir le format, l’ordre du jour, le projet de règlement intérieur, les mécanismes de suivi et d’exécution des décisions. Et le dialogue devra être organisé sous les bons offices de l’Envoyée Spéciale et du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, et sous la facilitation d’un modérateur neutre.
Sur le plan du fond, l’Opposition Politique a relevé que la situation des congolais n’a pas été prise en compte, notamment : les violations massives des droits de l’homme, les viols et violences faits à la femme, l’enrôlement des enfants soldats, le pillage et le bradage des ressources naturelles, la formation d’une armée nationale républicaine et moderne, la légitimité des institutions, l’enrichissement sans cause…
- Au surplus, il convient de relever que quand bien même dans sa motivation, l’Ordonnance présidentielle se réfère à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité qui s’appuie elle-même sur l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, son contenu s’écarte totalement de la lettre et de l’esprit de ces instruments internationaux.
En effet, dans le point 5 de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité, il est demandé au Représentant Spécial du Secrétaire Général pour la RDC, en collaboration avec l’Envoyée Spéciale pour la Région des Grands-Lacs, de soutenir, coordonner et évaluer l’application en RDC, des engagements souscrits dans l’Accord- cadre.
- Dans le point 59 du Rapport spécial du Secrétaire Général sur la RDC, le Représentant Spécial a reçu mandat de continuer de promouvoir et de faciliter entre toutes les parties prenantes un Dialogue politique qui soit transparent et n’exclut personne. Ce dialogue aidera à créer des conditions favorables à la mise en œuvre des engagements prévus dans l’Accord-cadre.
Dans le point 14 b) de la Résolution 2098, il est demandé au Représentant spécial pour la République démocratique du Congo de s’employer, au moyen de ses bons offices, de promouvoir un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager I’ organisation d’élections provinciales et locales crédibles et transparentes.
De ce qui précède, contrairement à l’ordonnance présidentielle, c’est donc le Représentant Spécial qui a reçu pouvoir du Conseil de Sécurité des Nations Unies de promouvoir et de faciliter le dialogue politique transparent et sans exclusive entre parties prenantes dans la crise congolaise.
L’analyse de l’ordonnance présidentielle faite, à la lumière des instruments juridiques internationaux précités, a recueilli l’approbation unanime des membres du conclave de l’Opposition politique et a donné lieu à la formulation de la résolution n°1 des présentes assises.
3. Concernant le Cahier de charges de l’Opposition politique congolaise au Dialogue politique
La République Démocratique du Congo a tenu au mois de novembre 2011 des élections présidentielle et législatives dans une indescriptible confusion, entachées de violences meurtrières, d’irrégularités et de fraudes avérées. Le Chef de l’Etat sortant a été déclaré vainqueur par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Mais les résultats publiés ont été jugés non crédibles, selon plusieurs rapports des observateurs nationaux et internationaux.
Il en a résulté un conflit postélectoral qualifié de « Crise de légitimité » dont l’impact est réel sur la vie politique nationale, aujourd’hui polarisée entre d’une part, les vainqueurs proclamés par la CENI et d’autre part le camp de ceux qui veulent connaitre la vérité des urnes.
Cette bipolarisation de la vie politique continue à affaiblir toutes les institutions de la République.
Le bilan de cette crise de légitimité comprend notamment :
• L’auto-proclamation de M. Etienne Tshisekedi comme vainqueur des élections et président de la RDC, ainsi que l’annulation des élections législatives par ce dernier.
• Le refus de certains élus de siéger dans les institutions de l’Etat issues de ces élections.
• une rupture des relations entre les gouvernants congolais et une frange de sa diaspora qui se définit comme des « Combattants » et dont les actions vont jusqu’à des règlements des comptes.
• L’aggravation de l’intolérance, de la méfiance réciproque, et des accusations mutuelles entre les forces politiques ;
• La régression de la démocratie manifestée par un climat de répression, de violence et de brutalité du pouvoir, de violation des droits humains, des exécutions extrajudiciaires ;
• Le déficit du consensus national ; • L’enlisement de la situation sociale, politique et économique du pays ; Tout cela ayant pour conséquence, le recul important de la démocratie naissante.
Pour remédier à cette situation devenue intolérable pour notre peuple, l’Opposition politique congolaise préconise, dans la perspective du Dialogue politique, les solutions suivantes au regard des thématiques de son Cahier de charges: A- S’agissant de la réforme du secteur de sécurité
a) Définir le choix d’une politique de défense ; b) Maitriser l’effectif de l’armée et assurer une formation qui privilégie la qualité par rapport à la quantité ; c) Assurer l’équilibre régional dans le recrutement, l’affectation, l’avancement en grade sans préjudice des critères objectifs de compétences et de moralité ; d) Changer la chaine de commandement militaire mono-ethnique des FARDC particulièrement à l’est du pays ; e) Démobiliser les éléments n’ayant pas le cursus requis et financer leur reclassement social ; f) Procéder au recensement de tous les éléments ex FAZ encore aptes au service, en vue de leur réintégration au sein de l’Armée nationale ; g) Organiser les états généraux de l’Armée, de la Police et des Services de sécurité ; h) Dépolitiser les services de sécurité;
i) Améliorer les conditions de vie et de travail de toutes les forces de défense et de sécurité. B- S’agissant de la consolidation de l’autorité de l’Etat
a. Soumettre préalablement au Parlement tous les accords à signer avec les groupes armés; b. Inviter au Dialogue politique les représentants de tous les groupes armés congolais ; c. Se servir des critères de compétence, d’éthique et de moralité dans le choix des animateurs des Institutions et Services publics; d. Faire de la corruption, de l’impunité, de la criminalité économique et du trafic d’influence l’ennemi n°1 de la RDC ; e. Appliquer le droit des provinces de retenir à la source les 40% des recettes à caractère national ainsi que celui des entités territoriales décentralisées ; f. Elaborer la loi sur la péréquation g. Mettre en place une politique salariale capable d’inciter tout le personnel de l’Etat à imposer l’autorité de ce dernier à tous les niveaux et à travers tout le pays ;
C. S’agissant de la décentralisation a) Accélérer la mise en place des nouvelles provinces conformément à la Constitution ; b) Rendre effective la décentralisation territoriale c) Amener les Assemblées provinciales à assumer leurs prérogatives, notamment par la formation systématique de leurs membres;
D. S’agissant du développement économique
Elaborer un programme national minimum qui devra notamment :
a) Mettre un terme à la politique de développement sélectif et déséquilibré du pays ; b) Faire de l’agriculture le moteur du développement national notamment en planifiant et en structurant dans un premier temps, un programme du secteur précité autour des chefs-lieux des provinces et des Entités territoriales décentralisées. c) Mettre un terme à l’importation et à la circulation des produits pirates et périmés ; d) Mettre en place un Gouvernement chargé d’exécuter ledit programme minimum.
E. S’agissant de la réforme institutionnelle
a) Evaluer le niveau d’exécution des résolutions issues du Dialogue inter congolais pour les adapter à l’évolution de la situation du pays ;
b) Repenser le système électoral congolais notamment par : 1. le recensement général de la population, afin de déterminer, entre autres, le calcul du quotient électoral, non pas en fonction du nombre des citoyens enrôlés mais plutôt de celui recensé ;
2. la modification de la loi relative à la CENI, de manière à affirmer le strict respect du principe constitutionnel de l’indépendance de la CENI dans la désignation de ses membres par la seule société civile, avec comme corollaire, un audit général de cette institution d’appui à la démocratie ;
3. l’organisation d’une administration électorale compétente et permanente ;
4. le rétablissement de la pyramide électorale, en commençant par les élections à la base ;
5. la mise en œuvre d’une politique prévisionnelle du financement des élections ;
c) Promulguer la loi portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle ;
d) Dépolitiser la Justice, le recrutement et l’avancement en grade de manière à mettre en exergue la compétence, la moralité et non plus des critères subjectifs tels que le régionalisme, le tribalisme, le clientélisme, le népotisme.
Doter le Conseil Supérieur de la Magistrature des moyens conséquents de son indépendance.
e) Revitaliser les services de contrôle, notamment : l’Inspection Générale des Finances, la Cour des Comptes, la Direction Générale des Douanes et Assises, l’Office Congolais de Contrôle, et surtout, le Parlement qui est l’instance la plus élevée de contrôle des institutions.
F. S’agissant des objectifs de réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation
POUR Y PARVENIR, il est impérieux de :
a) Conclure un compromis politique historique, véritable pacte républicain, devant amener toute la classe politique et la société civile à s’accorder sur la pratique d’une démocratie consensuelle, et la mise en train d’un plan de développement économique et social dont le produit doit être porteur de bien-être pour tous les congolais ;
b) Indiquer et adopter, au cours du Dialogue politique, les réformes nécessitées par la situation actuelle du pays ;
c) Fixer les principes, les bases, les actions et le timing pour la formation d’une armée telle que voulue par tous les congolais, républicaine, apolitique, nationale, professionnelle et dissuasive ;
d) Prendre tous l’engagement formel de ne pas réviser les articles verrouillés de la Constitution.
e) Tirer les conséquences de la déliquescence de la légitimité des Institutions.
f) Libérer les prisonniers politiques et d’opinion et sanctionner les auteurs des violations des droits de l’homme ;
g) Restructurer la CENI et procéder à la modification de certaines dispositions qui énervent la pratique de la démocratie dans notre pays.
4. Concernant la problématique de la révision constitutionnelle et des questions électorales
A- S’agissant de la révision constitutionnelle
Le conclave de l’Opposition politique note la détermination du pouvoir en place de procéder à la révision constitutionnelle spécialement de l’article 70 verrouillé en vue de se pérenniser en augmentant le nombre de mandats du Président de la République.
Pour contrer cette intention de violer la Constitution, l’Opposition politique a décidé de ne pas toucher à notre Constitution et de mener une série d’actions notamment :
Pour ce faire, - Sensibiliser et mobiliser la population en vertu de l’article 64 de la Constitution qui dispose : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi. »
Le mot d’ordre « touche pas à ma Constitution » doit être instamment donné au peuple Congolais.
- Responsabiliser les parlementaires pour faire en sorte que le point sur la révision constitutionnelle ne soit retenu à aucun ordre du jour de la présente législature ;
- Mener des actions utiles dans ce sens auprès de la communauté internationale, afin de barrer la route à toute révision des articles 70 et 220 de la Constitution ;
B. S’agissant des questions électorales
Le conclave propose que la loi électorale future et le calendrier électoral puisse inverser l’ordre des élections en commençant par les élections à la base, avant les élections nationales.
Par ailleurs, le conclave de l’Opposition politique préconise une CENI véritablement neutre et indépendante dirigée par la Société civile ou, à défaut, par une représentation égalitaire entre les trois composantes à savoir : la majorité présidentielle, l’opposition et la société civile.
La désignation des membres doit se faire par leurs organisations de base respectives en dehors de toute immixtion des autres Institutions de l’Etat.
A ce sujet, l’Opposition politique constate que le Président actuel de la CENI, l’Abbé Malu Malu est le seul membre qui n’ait reçu mandat de sa composante, l’Eglise catholique. Tout se passe comme si la CENI était devenue l’appendice de l’Assemblée Nationale en ce qu’elle traduit les rapports de forces en son sein entre la mouvance présidentielle et l’opposition minoritaire.
Davantage, le Président de la CENI, Monsieur l’Abbé Malu Malu, notoirement connu comme membre influent de la mouvance présidentielle, porte-parole des experts du Gouvernement aux négociations de Kampala, suscite beaucoup de suspicion sur sa personne et par conséquent, n’inspire pas confiance. Il doit être récusé.
Enfin, l’Opposition politique relève que les 5 années qui constituent le mandat constitutionnel des Sénateurs, Députés provinciaux et Gouverneurs sont largement dépassées.
La résolution n° 2 des présentes assises livre la quintessence de la position de l’Opposition politique sur la problématique sus évoquée.
5. Concernant la problématique du règlement intérieur du Dialogue politique
L’Opposition politique en conclave a décidé de donner son point de vue sur le projet du règlement intérieur du Dialogue politique lors des contacts qui seront initiés entre elle, la Mouvance présidentielle et la société civile au sein du comité préparatoire dudit Dialogue.
6. Concernant la problématique de l’organisation et du fonctionnement de l’Opposition politique
Face aux enjeux de l’heure et à la nécessité pour l’Opposition politique congolaise de parler d’une seule voix, les membres du conclave ont pris les résolutions n° 3, 4, et 5 se rapportant à la mise en place d’une structure provisoire de direction et de représentation de l’opposition jusqu’à l’installation du Porte-parole de l’Opposition.
V. Des résolutions
RESOLUTION N° 1
RESOLUTION EN RAPPORT AVEC LA QUESTION DE l’ANALYSE DE L’ORDONNACE N° 13/078 PORTANT CREATION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES CONCERTATIONS NATIONALES
PREAMBULE
Les membres de l’Opposition Politique Congolaise réunis en Conclave à Kinshasa, du 6 au 11 juillet 2013 ;
Rappelant dans le cadre des droits et obligations découlant de l’article 8 de la Constitution et de l’article 8 de la loi n°07/008 du 4 décembre 2007 portant Statut de l’Opposition ;
Convaincus que la paix ne peut être ramenée en République Démocratique du Congo qu’avec la mise en œuvre par toutes les parties prenantes, y compris le Chef de l’Etat congolais, des engagements découlant de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013 et de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies du 27 mars 2013 ;
Rappelant également le Rapport du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies du 25 Février 2013 au Conseil de Sécurité sur la mise en œuvre dudit accord, spécialement en son point IV; Rappelant, en outre, la Déclaration de l’Opposition Politique Congolaise du 1er juillet 2013 consécutive à la publication de l’Ordonnance n°13/078 du 26 juin 2013 portant Création, organisation et fonctionnement des « Concertations Nationales ». Vivement préoccupés de ce que le Président de la République s’est écarté de l’esprit et de la lettre de l’Accord-cadre et de la Résolution en créant les « Concertations Nationales » en lieu et place d’un Dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises, en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation comme le recommande la Résolution 2098 en son point 14 b); Persuadés que seul le Dialogue politique pré-rappelé peut créer un consensus entre acteurs politiques et sociaux, afin de faciliter la mise en œuvre de tous les engagements pris et de mettre fin à la crise sociale et politique qui ébranle notre pays et de restaurer la cohésion nationale ; Exigent que:
1. les parties prenantes devraient être invitées à discuter lors d’un « Dialogue Politique » transparent et sans exclusive que le Président de la République aura à convoquer le plus diligemment possible « et non pas à créer ». Ce forum se réunira à Kinshasa, siège des institutions de l’Etat.
2. le Dialogue Politique devrait se tenir sous l’égide des Nations Unies. A cette fin, l’Envoyée spéciale du Secrétaire Général pour la Région des Grands Lacs, Madame Mary Robinson aura à accompagner les travaux à titre de témoin pour leur aboutissement heureux. Le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou N’Guesso, cosignataire de l’Accord-cadre et Président en exercice de la
Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) devrait jouer l’indispensable rôle de facilitateur.
3. le Dialogue Politique aura pour mission de débattre, notamment :
- les problèmes sociaux des Congolais sur le plan du fond, l’Opposition politique a relevé que la situation n’a pas été prise en compte.
- Le problème des violations massives de droits de l’homme et violence fait à la femme, de l’enrôlement des enfants soldats, du pillage et du bradage des ressources naturelles, de la formation de l’armée nationale professionnelle, de la légitimité des Institutions, de l’enrichissement sans cause, des biens mal acquis.
- des matières faisant l’objet des engagements auxquels le Président de la République Démocratique du Congo a librement souscrits en signant l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
4. les principes suivants devront s’appliquer dans la désignation des participants au Dialogue Politique :la représentation égale des 26 provinces constitutionnelles du pays ; la représentation paritaire de la Mouvance présidentielle, de l’Opposition Politique parlementaire et extraparlementaire, et de la Société civile ; la représentation de la femme dont le quota est fixé à 30 % ; la non exclusion pour permettre la participation des anciens candidats à la dernière élection présidentielle, des chefs de corps constitué, des congolais de la diaspora et des représentants des groupes armés congolais ; la décrispation politique à travers l’amnistie et la libération des prisonniers politiques ou d’opinion ;
5. la convocation du Dialogue Politique sera consécutive à un Rapport dressé par une Commission préparatoire mixte paritaire composée des délégués de la Mouvance présidentielle, de l’Opposition Politique
parlementaire et extraparlementaire, et de la Société civile. Elle aura notamment pour mission l’organisation matérielle et logistique, le format du Dialogue, l’élaboration des projets de budget, de l’ordre du jour et du Règlement intérieur ;
6. Les Résolutions du Dialogue Politique seront prises par consensus. Elles seront exécutoires et opposables à tous.
RESOLUTION N° 2
RESOLUTION EN RAPPORT AVEC LES QUESTIONS DE REVISION CONSTITUTIONNELLE ET ELECTORALES
L’Opposition Politique décide :
1. En rapport avec la révision de la Constitution :
-‐ de rejeter et de s’opposer à toute tentative de révision constitutionnelle ;
-‐ d’inviter toutes les parties prenantes à prendre l’engagement solennel, avant le début des travaux du Dialogue politique, à s’abstenir de toute entreprise de révision constitutionnelle;
-‐ de sensibiliser et de mobiliser, dès à présent, le peuple Congolais à défendre sa Constitution autour du mot d’ordre « Touche pas à ma Constitution » et ce, sur base de l’article 64 de la Constitution ;
-‐ de responsabiliser les parlementaires afin que le point sur la révision constitutionnelle ne figure sur aucun ordre du jour de la législature en cours;
-‐ de mener les actions en faveur du maintien de la Constitution en vigueur, auprès de la Communauté Internationale ;
-‐ de ne participer à aucune Transition ni Gouvernement d’Union Nationale dont la finalité est de prolonger les mandats des institutions en place ;
2. En rapport avec les Questions électorales :
-‐ de ne pas reconnaître la CENI et son Bureau actuel, car partiaux et dépendant de la mouvance au pouvoir, d’une part et reflet des rapports de force existants au sein de l’Assemblée Nationale, d’autre part ;
-‐ de réorganiser, au cours du Dialogue politique, la CENI et de mettre en place un nouveau Bureau sur base des principes de l’égalité entre composantes et de la neutralité afin de garantir son indépendance et la sincérité des résultats du vote ;
-‐ de transposer la représentation des composantes au niveau national dans les CLCR ;
-‐ de maintenir le scrutin majoritaire proportionnel à plus fort reste à tous les niveaux;
-‐ de rejeter le système des apparentements, stratégie de la mouvance présidentielle pour confisquer le pouvoir ;
-‐ de renverser, pour le prochain cycle électoral, la pyramide en commençant par les élections à la base pour terminer par les élections nationales ;
-‐ de régler la question du dépassement des mandats des Sénateurs, Députés provinciaux et Gouverneurs de provinces.
-‐ d’intégrer dans la loi électorale la publication des résultats de vote, 24 heures après le dépouillement, dans le site de la CENI, l’audit du serveur central par toute partie intéressée, la proclamation des résultats immédiatement après la fin du dépouillement;
-‐ de réfléchir sur la possibilité d’aller en ordre utile aux élections de 2016 afin d’assurer l’alternance au pouvoir.
RESOLUTION N° 3
RESOLUTION EN RAPPORT AVEC L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DE L’OPPOSITION POLITIQUE
A. L’organe délibérant transitoire : Assemblée plénière
Le conclave ;
Vu la nécessité et l’urgence ;
Décide de créer un organe délibérant dénommé assemblée plénière;
• L’assemblée plénière est l’organe suprême de l’Opposition politique ; • Elle est composée de tous les partis, regroupements politiques, groupes parlementaires et personnalités politiques de l’opposition congolaise ; • Elle est l’organe d’orientation, de décisions, de contrôle, et de suivie des résolutions du conclave de l’opposition.
B. Concernant l’organe exécutif transitoire
Le conclave ;
Vu la nécessité et l’urgence ;
Décide:
-‐ La création d’un organe exécutif transitoire de l’Opposition dénommé Coordination de l’opposition politique congolaise ;
-‐ La coordination est chargée d’assurer le suivi et l’exécution de toutes les résolutions et recommandations du conclave ;
-‐ Il est chargé de développer toutes les stratégies de mobilisation de la population en vue de la conquête du pouvoir par l’opposition politique ;
-‐ Il convoque et dirige les réunions et autres activités de l’opposition politique qu’il représente auprès des tiers ;
-‐ Il a le pouvoir de prendre position sur toutes les questions d’intérêts national et sur toute autre question présentant un intérêt particulier pour la RDC et ses partenaires internationaux ;
-‐ Il est composé de quinze membres issus des différents regroupements de l’opposition parlementaire et extraparlementaire, en tenant compte de la représentation nationale, de la femme et de la personne vivant avec handicap ;
-‐ Il est placé sous l’autorité d’un coordonateur national assisté des coordonateurs adjoints.
Le conclave,
Vu la nécessité et l’urgence ;
Décide: -‐ Le fonctionnement des structures de l’opposition politique congolaise issus du conclave part de leur mise en place jusqu’à l’installation du porte-parole de l’opposition.
23
-‐ Le bureau du conclave est chargé de la mise en place de ces organes et d’une commission technique chargé de rédiger le Règlement intérieur transitoire de l’opposition dans les 15 jours qui suivent la clôture des travaux du conclave de l’Opposition. Fait à Kinshasa, le 11 juillet 2013
Le Conclave de l’Opposition politique
Annexe :"
"Organisation Citoyenne pour le Changement :
Communiqué de l’O.C.C : Les Concertations nationales"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8143
ndonzwau
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
[b style="color: rgb(255, 0, 0);"]Déclaration politique du Front [/b]Commun des Résistants Congolais° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1328-declaration-politique-du-front-commun-des-resistants-congolais.htmlNous, citoyens congolais et membres de la Résistance congolaise issus de différentes structures et agissant à titres individuels,
- considérant que la République démocratique du Congo est victime d’une guerre d’agression depuis près de deux décennies, et qu’il est impérieux de mettre urgemment et prioritairement un terme au processus d’occupation et de balkanisation de son territoire amorcé depuis le début de cette guerre d’agression ;
- Considérant qu’il revient aux fils et aux filles de notre pays de se prendre eux-mêmes en charge en vue de relever les défis de sauver notre pays et notre nation ;
- Tenant compte de notre devoir et de notre responsabilité en tant que citoyens, leaders ou vecteurs d’opinion, et, par conséquent, du rôle hautement social et politique que nous devons jouer pour l’éveil de nos concitoyens ;
- Vu le manque de considération du peuple congolais par le gouvernement et le non-respect de ses engagements ;
- Vu les conditions de vie de nos citoyens malgré le niveau de richesse de notre nation ;
- Considérant l’opportunité et le bien-fondé des différents appels à la cohésion de toutes les forces vives de la nation congolaise lancés à maintes reprises ou souhaités par la majorité des congolais inquiets de la situation actuelle de la RDC ;
- Reconnaissant la nécessité pour tous les Congolais partageant le même souci d’efficacité et la même vision du combat de libération de la RDC d’unir leurs forces au sein d’un Front commun des résistants congolais ;
- Considérant l'insécurité qui règne sur toute l'étendue de notre pays et l'entretien de l'impunité au sommet de l'Etat ;
Déclarons ce 14 Juillet 2013 ce qui suit :1. Des concertations nationales initiées par « Joseph» et son gouvernement d’occupation installé à Kinshasa :
- Le problème principal auquel les Congolais doivent faire face aujourd’hui est bel et bien le danger que constitue le processus d’occupation et la balkanisation du territoire congolais par des pays frontaliers dont le Rwanda en tête, par conséquent, rien ne doit plus détourner l’attention du peuple congolais des véritables problèmes qui mettent en péril le destin de notre Nation;
- Les prétendues concertations initiées et concoctées par l’imposteur rwandais Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » et ses complices congolais ne sont qu’un nouveau stratagème – une fuite en avant –pour légitimer et pérenniser le pouvoir d’imposture et d’occupation qui a pris toutes les dispositions pour piloter et manipuler ce projet de bout en bout afin d'aboutir à un résultat connu d’avance. Car, la «classe politique » et la « société civile», corruptibles à gré et constituées en majorité d’infiltrés et de collabos congolais, auront pour mission d’utiliser cette nouvelle mascarade pour légitimer, consolider et pérenniser le pouvoir d’occupation en place en RDC ;
2. De la révision de l’article 220 de la constitution pour permettre à « Joseph» de briguer un nouveau mandat :
- Pour mettre un terme à l’occupation de la RDC, et bouter dehors tous les ennemis du peuple congolais qui ont réussi à noyauter toutes nos institutions jusqu’au plus haut niveau, il nous faut combattre en priorité,,
- La libération totale de la RDC demeure la priorité pour tous les véritables patriotes résistants congolais et par conséquent, elle ne dépend pas du changement ou du maintien d’un des articles d’une constitution jugée inique et au service de l’occupation de la RDC ;
- La modification de l'article 220 qui viole la constitution est un non-événement pour les patriotes résistants congolais. Car, quand bien même «Joseph Kabila» ne se présentait pas aux prochaines élections, et tant qu’il reste dans la sphère du pouvoir, rien ne l’empêchera, avec l’aide de son homme de main Malu-Malu et tout le système en place qu’il contrôle, de recourir à la « méthode Poutine » en faisant élire le candidat de son choix pour un seul mandat et de se représenter au mandat suivant afin de se pérenniser au pouvoir, en se faisant passer pour un démocrate.
- Le peuple congolais ne doit donc pas se laisser berner par des débats provoqués par la polémique que vient de lancer le sophiste Evariste Boshab dans le seul but de sonder l'opinion et de conforter le processus de pérennisation du pouvoir d’occupation présidé par l’imposteur «Joseph Kabila» afin de se tailler une place de choix dans la mangeoire nationale.
3. De la tenue d’une nouvelle mascarade éen 2016 sous l’autorité du gouvernement d’occupation :
- Les expériences malheureuses des processus électoraux organisés en 2006 et 2011 ont suffisamment prouvé aux Congolais, non seulement la capacité de l’imposteur « Joseph Kabila » et de ses complices à truquer les élections, mais aussi l’impossibilité logique pour quiconque de libérer la RDC par un quelconque processus électoral.
- Il est évident aujourd’hui qu’aucun véritable patriote congolais ne peut envisager de répéter de telles expériences qui ont montré plus de deux fois leurs limites.
De tout ce qui précède, le Front commun des résistants congolais :
1. dénonce et condamnetoutes les messes noires et autres tractations sournoises dont le but ultime est la pérennisation et le renforcement du régime d’occupation et de prédation en place à;2. exhorte le peuple congolais, de l’intérieur et de l’extérieur, à ne plus céder aux chants des sirènes de certains politiciens congolais devenus les alliés objectifs des occupants et qui, pour leurs intérêts personnels, continuent à vouloir entraîner le peuple congolais dans un nouveau processus électoral suicidaire dontrésultat est pourtant connu d’avance. Une nouvelle expérience de ce type renforcera la dépendance de notre pays et le pouvoir d’occupation déjà en place, elle favorisera plus que jamais le plan machiavélique de la balkanisation de la RDC et aggravera le génocide en cours des Congolais autochtones, particulièrement ceux à l’Est de la RDC ;3. interpelle la conscience et la vigilanceCongolais de l’intérieur et de l’extérieur afin qu'aucun nationaliste congolais ne s’associe à cette nouvelle initiative téléguidée par Kigali, en vue de préserver le pouvoir de son cheval de Troie et ses nombreux complices qui pullulent désormais au sein des institutions congolaises ;4. invite solennellement tous les véritables patriotes résistants congolais à rejoindre la Résistance congolaise,par rejeter catéla CENI et tout processus électoral organisé par cette institution tant que la République démocratique du Congo sera occupée, et à intégrer, ensuite, la dynamique du front commun de tous les résistants congolais pour une libération sans condition de la RDC;5. appelle tout le peupleà se mobiliser et à s’organiser, où qu’ils soient, à l’intérieur du pays, pour une action conjointe de toutes les forces vives de la nation afin de mettre un terme dans les plus brefs délais au pouvoir de l’imposteur « Kabila » et ses complices téléguidés par Kigali et Kampala ;6. appelle toutesCongolaises et tous les Congolais, responsables et patriotes qui ont compris le danger que court notre pays, à s’unir et à prendre en main l'avenir et le destin de notre pays afin que, par la force et la grâce du Très Haut, notre mère-patrie cesse d’être le pays où coule le sang et les larmes pour devenir enfin le pays où coulent le lait et le miel. La manipulation du peuple a assez duré.
Pour le front commun des résistants congolais :
activistes, associations ou groupes de pression
- Yoto LUMUMBA - CRC
- Odon MBO - Ethyque et Moral (FRANCE)
- Patrick MBEKO - (CANADA)
- Jean-Pierre MBELU - Analyste politique et chercheur (BELGIQUE)
- Pr YAA LENGI – CONGOCOALITION/Movement to End Congo Holocaust- (USA)
- Youyou MUNTUMOSI - (FRANCE)
- Berry MUEKATONE - (FRANCE)
- Lucien D’ZATA - FRONT BANTU (FRANCE)
- Jean-Marcel IKALA - BAKOLO KONGO
- TUKEMBA DEKEKE - MRDCF (Mouvement de Résistance de la Diaspora Congolaise de France)
- Jean_Pierre BOLEFA –FOREIC /Forum des Entrepreneurs et Intelllectuels Congolais (FRANCE)
- Jeanne-Marie SINDANI Conscience Congolaise pour la Democratie (CCD/M)-(ALLEMAGNE)
- Victoria DIMANDJA - Liberation-Congolese Women's Group /It Must Stop - Campaign), (ROYAUME-UNI)
- Ringo BENGA BANZA- Peuple Nde Souverain (ROYAUME-UNI)
- Pasteur Lucien MUKOKO- Action Nehemie (ROYAUME-UNI)
- Kasende ODIMBA (ROYAUME-UNI)
- Joseph LUTULA (ROYAUME-UNI)
- Sylvain BOTENDE WA LITOFE (ROYAUME-UNI)
- M. MISEZUEL - Coordonateur, MINDOTO YA BANA MWINDA - (USA)
- Dr. Jean BARTH - Coordonateur, CONGO RESISTANTS - (USA)
- Fréderick BATUAFE - AFRICAN FOR PEACE (NIGER)
radios patriotiques
- Ilo POKA (Radio Bendele)
- Franck SANDO KANDA (Radio Kimpwanza)
- Eddy MAHENGE (Radio Lobiko)
- Celio MAVESO (Radio Polele)
- Gregoire WATUPA (Congo Horizons)
- partis et plate-formes politiques
- NDALA WA NDALA - APARECO (Alliance des Patriotes Pour la Refondation du Congo )
- Fweley DIANGITUKA - CLD (Congo en Légitime Défense)
- Léonard MULOPO KAPITA - PDSCO / Exterieur (Parti Démocratique et Socialiste Congolais )"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
PS
Compatriotiquement!
"Desapprouvant les manœuvres visant a rééditer le partage du pouvoir: Mwando, Kyungu, Matenda … demandent à Kabila de mettre fin à la cacophonie politique
(Forum des As 15/07/2013 - 09:02)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/des-approuvant-les-manoeuvres-visant-reediter-le-partage-du-pouvoir-mwando-kyungu-matenda
Réponse du berger à la bergère. Après le Conclave de l'Opposition politique, l'heure est désormais aux réactions du côté de la Majorité présidentielle. Voilà donc qui justifie la déclaration du Collège des présidents de partis politiques de la Majorité. A travers leur déclaration politique, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza (président), Athanase Matenda Kyelu (vice-président), Chérubin Okende Senga (rapporteur), Charles Mwando Nsimba, Venant Tshipasa, Jean-Marie Bulambo Kilusho, Pierre Muzyumba, Christophe Lutundula et Joseph Bangakya dénoncent " une lecture malencontreuse des enjeux réels du pays en se débattant dans des ambitions de positionnement sous des prétextes insidieux de crise de légitimité ou de vérités des urnes " dans le camp d'une l'Opposition politique laminée par des divergences profondes galvaudant l'idéal démocratique ainsi que les sujets fondamentaux en rapport avec la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'avenir du pays ".
Raison pour laquelle, les présidents des partis de la Majorité " désapprouvent les manœuvres politiciennes visant à rééditer le partage équitable et équilibré du pouvoir derrière le dos du peuple à l'instar d'un dialogue inter-congolais bis avec un nouveau facilitateur ". Ce qui les pousse à recommander au président de la République, qu'ils félicitent pour la convocation des Concertations nationales et dont ils soutiennent l'ordonnance portant organisation et convocation de ce forum, " de mettre fin à la cacophonie politique entretenue par les ennemis du peuple qui multiplient des messes noires pernicieuses à la cohésion nationale et à la stabilité des institutions de la République en usant de ses prérogatives constitutionnelles".
A l'Opposition politique, le Collège des présidents des partis politiques membres de la Majorité, regroupés au sein de l'Alliance des républicains démocrates (ARD) recommandent de se ressaisir et s'organiser en tant que force politique engagée dans la lutte pour une alternance démocratique. Pour sa part, la société civile, à travers sa composante confessions religieuses, est invitée à participer à l'œuvre exaltante d'éducation civique des populations et de la consolidation de la cohésion nationale. C'est dire qu'à l'ARD, on est loin de laisser l'Opposition gesticuler dans tous les sens.
Réponse du berger à la bergère. Après le Conclave de l'Opposition politique, l'heure est désormais aux réactions du côté de la Majorité présidentielle. Voilà donc qui justifie la déclaration du Collège des présidents de partis politiques de la Majorité. A travers leur déclaration politique, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza (président), Athanase Matenda Kyelu (vice-président), Chérubin Okende Senga (rapporteur), Charles Mwando Nsimba, Venant Tshipasa, Jean-Marie Bulambo Kilusho, Pierre Muzyumba, Christophe Lutundula et Joseph Bangakya dénoncent " une lecture malencontreuse des enjeux réels du pays en se débattant dans des ambitions de positionnement sous des prétextes insidieux de crise de légitimité ou de vérités des urnes " dans le camp d'une l'Opposition politique laminée par des divergences profondes galvaudant l'idéal démocratique ainsi que les sujets fondamentaux en rapport avec la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'avenir du pays ".
Raison pour laquelle, les présidents des partis de la Majorité " désapprouvent les manœuvres politiciennes visant à rééditer le partage équitable et équilibré du pouvoir derrière le dos du peuple à l'instar d'un dialogue inter-congolais bis avec un nouveau facilitateur ". Ce qui les pousse à recommander au président de la République, qu'ils félicitent pour la convocation des Concertations nationales et dont ils soutiennent l'ordonnance portant organisation et convocation de ce forum, " de mettre fin à la cacophonie politique entretenue par les ennemis du peuple qui multiplient des messes noires pernicieuses à la cohésion nationale et à la stabilité des institutions de la République en usant de ses prérogatives constitutionnelles".
A l'Opposition politique, le Collège des présidents des partis politiques membres de la Majorité, regroupés au sein de l'Alliance des républicains démocrates (ARD) recommandent de se ressaisir et s'organiser en tant que force politique engagée dans la lutte pour une alternance démocratique. Pour sa part, la société civile, à travers sa composante confessions religieuses, est invitée à participer à l'œuvre exaltante d'éducation civique des populations et de la consolidation de la cohésion nationale. C'est dire qu'à l'ARD, on est loin de laisser l'Opposition gesticuler dans tous les sens. M. M.
ALLIANCE DES REPUBLICAINS DEMOCRATES " ARD " DECLARATION POLITIQUE
Le collège des Présidents des partis politiques membres de la Majorité Présidentielle en l'occurrence l'UNAFEC, l'UNADEF, la NAD, la COFEDEC, le FSIR, le PANADER, l'UDN, le MSDD et l'ADH regroupés au sein de l'Alliance des Républicains Démocrates, " ARD " en sigle, réuni ce samedi 13 juillet 2013 en session extraordinaire en vue d'examiner les questions politiques d'actualité, fait la déclaration dont la teneur que voici :
- Considérant qu'ayant pris la mesure de la déstabilisation permanente et des menaces récurrentes de balkanisation du pays et fort des prérogatives constitutionnelles, le Président de la République a lancé l'idée des concertations nationales et les a convoquées aux fins de raffermir la cohésion nationale ;
- Attendu que les concertations nationales envisagées doivent demeurer conformes aux dispositions pertinentes de la Constitution et préserver strictement le caractère institutionnel ainsi que traduire en actes, les engagements internationaux souscrits par la République dans le cadre de la restauration de la paix et de la stabilité dans notre pays ;
- Constatant avec regret qu'au lieu de privilégier les questions essentielles de l'idéal commun de cohésion nationale, l'Opposition politique s'emploie à une lecture malencontreuse des enjeux réels du pays en se débattant dans les ambitions de positionnement politique sous des prétextes insidieux de crise de légitimité ou de vérités des urnes ;
- Observant que l'Opposition politique est elle-même laminée par des divergences profondes galvaudant l'idéal démocratique ainsi que les sujets fondamentaux en rapport avec la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'avenir du pays ;
- Désapprouvant les manœuvres politiciennes visant à rééditer le partage " équitable et équilibré " du pouvoir derrière le dos du peuple à l'instar d'un dialogue inter-congolais bis avec un nouveau facilitateur étranger en dehors d'un présidium institutionnel national ;
- Considérant que le Gouvernement de la République devait manifester davantage de cohérence, de réalisme politique et d'efficacité afin d'assumer avec rationalité et efficience, les défis majeurs de gouvernance notamment des points de vue sécurité, défense nationale, lutte contre la criminalité économique, emploie et politique sociale, viols et violences faites à la femme, tout au long de cette mandature ;
Eu égard à ce qui précède, le Collège des Présidents des partis politiques membres de la Majorité présidentielle à savoir l'UNAFEC, l'UNADEF, la NAD, la COFEDEC, le FSIR, le PANADER, l'UDN, le MSDD et l'ADH regroupés au sein de l'Alliance des Républicains Démocrates :
1. Félicite le Président de la République pour la convocation des concertations nationales et soutient l'ordonnance portant organisation et convocation de ce forum dont l'ARD souhaite la tenue dans les meilleurs délais.
2. Recommande à l'Opposition politique de se ressaisir et s'organiser résolument en tant que force politique engagée dans la lutte pour une alternance démocratique.
3. Exhorte la Société Civile et particulièrement les confessions religieuses de participer à l'œuvre exaltante d'éducation civique de nos populations et de la consolidation de la cohésion nationale ainsi que de la défense de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de notre pays.4. Recommande, en tout état de cause, au Président de la République, Chef de l'Etat et garant de la Nation, de mettre fin à la cacophonie politique entretenue par les ennemis du peuple qui multiplient des messes noires pernicieuses à la cohésion nationale recherchée et à la stabilité des institutions de la République en usant de ses prérogatives constitutionnelles.
Ainsi fait à Kinshasa, le 13 juillet 2013.
LE COLLEGE DES PRESIDENTS
1. Honorable Antoine Gabriel KYUNGU WA KUMWANZA/Président
2. Honorable Athanase MATENDA KYELU /Vice-président
3. Monsieur Chérubin OKENDE SENGA/Rapporteur
4. Honorable Charles MWANDO NSIMBA
5. Honorable Venant TSHIPASA
6. Honorable Jean-Marie BULAMBO KILOSHO
7. Honorable Pierre MUZYUMBA
8. Honorable Christophe LUTUNDULA (en mission)
9. Monsieur Joseph BANGAKYA (empêché)
Kinshasa, le 15/07/2013"
"AVANT D’ETRE CONVOQUÉES, LES CONCERTATIONS ACCOUCHENT DE LEUR PREMIER MÉRITE
L’Opposition politique privée d’Etienne Tshisekedi "
° http://www.forumdesas.com/affi_article.php?id=1082
"15.07.13 La Prospérité - Majorité et Opposition à couteaux tirés !
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=194762&Actualiteit=selected
*C’est surprenant ! L’opposition congolaise propose la révision constitutionnelle. Tel est l’avis d’un cacique de la Majorité, après analyse du rapport final des assistes de Limete qui ont réuni les représentants de 79 partis politiques de l’Opposition. Se disant non concernés par les concertations nationales, et appelant de tous leurs vœux à un ‘‘dialogue sans exclusive’’ où il va falloir ‘‘tirer les conséquences de la déliquescence de la légitimité des Institutions’’, les conclavistes ramènent les congolais au Schéma Sun City où le Chef de l’Etat, bien qu’en convoquant ce fameux dialogue, serait considéré comme Chef de la Composante Majorité Présidentielle en face de laquelle on aura tous les groupes armés écumant l’Est et le Sud du pays dont les ‘‘Baka katanga’’, l’Opposition politique, la société civile etc. En d’autres termes, il faut faire table rase de toutes les institutions ou encore ‘‘effacer le tableau’’.(...)"
"RDC : Joseph Kabila condamné à l'ouverture politique
° http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/07/15/rdc-joseph-kabila-condamne-a-l-ouverture-politique-49024.html
Fragilisé par une réélection contestée, une majorité affaiblie et la reprise de la guerre au Nord-Kivu, le président Joseph Kabila se cherche de nouveaux alliés. Pour élargir sa majorité, Joseph Kabila vient de lancer des "concertations nationales". Avec en ligne de mire : une modification de la Constitution pour sa candidature pour la présidentielle de 2016.
Opération réélection. C'est désormais un secret de polichinelle : le président congolais Joseph Kabila prépare sa prochaine candidature à la présidentielle de 2016. Le hic : la Constitution ne lui permet pas de se présenter à un troisième mandat. Seul moyen de contourner l'obstacle : modifier la Constitution. L'opposition et les organisations des droits de l'homme sont vent debout contre toute révision de l'article 220, limitant à deux mandats les présidents congolais.
Manque de légitimité
A J - 3 ans, Joseph Kabila a encore un peu de temps pour faire passer cette modification "en douceur". Mais les difficultés sont nombreuses. Joseph Kabila devra d'abord tenter de faire oublier les élections calamiteuses de novembre 2011 dont les résultats sont entachés d'irrégularités et de soupçons de fraude massive. Un parfum l'illégitimité plane depuis sur le président Kabila. La communauté internationale a boudé sa cérémonie d'investiture et les bailleurs font grise mine. Pour remonter la pente, Joseph Kabila a fait le ménage au sein de la Commission électorale (CENI) en remplaçant le très contesté Daniel Ngoy Mulunda (un proche) par le plus présentable Apollinaire Malu-Malu. L'opposition, qui ne s'estime "pas dupe", accuse le nouveau président de le CENI de préparer des élections "sur mesure" pour Joseph Kabila.
Recherche alliés désespérément
Pour faire voter une modification de la Constitution et pouvoir se représenter aux élections de 2016, Joseph Kabila devra compter sur sa majorité dans les deux chambres (Assemblée nationale et Sénat). Mais depuis sa réélection de 2011, Joseph Kabila a perdu une grande partie de sa garde rapprochée et de ses fidèles : Vital Kamerhe est passé dans l'opposition en 2010, son plus proche conseiller, Katumba Mwanke, est décédé dans un accident d'avion en 2012, John Numbi a été placé est "au vert" au Katanga après l'affaire Chebeya, Daniel Ngoy Mulunda a été éjecté de la CENI après les tripatouillages électoraux de 2011 et le Palu d'Antoine Gizenga n'est plus un allié de poids. Reste Evariste Boshab et Aubin Minaku, mais certains les considèrent comme "non-fiables", avec des ambitions personnelles qui pourraient faire de l'ombre au président sortant.
Une chance : la guerre à l'Est
Devant ce champ de ruine, le président Kabila se trouve dans l'obligation de trouver de nouveaux partenaires. Cela tombe bien, l'opposition est plus divisée que jamais et certains hommes politiques n'hésitent pas à franchir le rubicon comme l'ex-MLC François Muamba, nommé récemment "coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba" par Joseph Kabila lui-même. Car le président congolais a de la chance. Depuis mars 2012, les rebelles (ex-CNDP) du M23 ont repris les armes au Nord-Kivu et se sont emparés de la ville de Goma pendant une dizaine de jours. Le pays est "agressé" et Joseph Kabila se mue en victime. Il demande l'aide de la communauté internationale, bien obligée de voler au secours du président congolais.
Concertations nationales : le piège ?
C'est dans ce contexte de retour à la guerre que Joseph Kabila lance l'idée d'un "dialogue national" devant l'urgence de la situation l'Est. L'idée est de créer un semblant d'unité nationale autour de sa personne et de retrouver ainsi un soupçon de légitimité. L'opération peut se révéler rapidement gagnante et Joseph Kabila convoque des "concertations nationales" (dont la date n'est pas encore fixée). Grâce à ce nouveau dialogue inter-congolais, le président espère réunir autour de la table l'ensemble de l'échiquier politique congolais. Joseph Kabila pourrait ainsi trouver un consensus minimal autour de sa personne et justifier sa candidature "d'union nationale" pour un nouveau mandat alors que le pays est "en pleine guerre". L'opposition crie à la "supercherie", au "piège" et pense que ces concertations seront uniquement l'occasion des quelques "débauchages" dans ses rangs… pour faire mieux passer la révision de la Constitution. L'opposition rejette pour le moment toute participation aux concertations, même si on commence à voir quelques fissures, puisque certains conditionnent désormais leur présence.
Kabila maître du temps
Pour modifier la constitution, le président Joseph Kabila a bien compris qu'il devait ouvrir sa majorité à de nouveaux alliés, et continuer à diviser l'opposition. En activant des concertations nationales "ouvertes" à l'opposition, à la société civile et à la diaspora, le président congolais espère ainsi donner des gages de bonne volonté à la communauté internationale. Le temps joue en sa faveur. Aucune issue rapide ne se profile dans le conflit au Nord-Kivu : les pourparlers de paix de Kampala sont au point mort et l'arrivée de la Brigade d'intervention de l'ONU, plus offensive que les actuels casques bleus de la MONUSCO, risque plus de figer la situation militaire, que de stopper la guerre. Mais attention, pour que l'opération séduction de Joseph Kabila réussisse, il faudra un minimum de représentants de l'opposition autour de la table des concertations nationales… et pour le moment c'est plutôt mal parti. "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: RDC : le président Kabila annonce un dialogue inter-congolais pour "début 2013"
..KYUNGU, L´AUTRE FACE DE LA MODIFICATION DE LA CONSTITUTION ?
Dans cette histoire de la Constitution, il ya plusieures faces...l´autre face se trouve au coeur du Katanga..province visée par l´article qui exige la création des nouvelles provinces
Les lecteurs doivent comprendre que le fin fond de l´affaire "Bakata Katanga"..est une "résistance" d´une partie des orginaires du Katanga á la partition de cette province:face: Vous retrouverez Kyungu souvent accusé d´être l´un des parrains des Bakata Katangaparce que les "Balubakat" se sentent perdants dans cette partition légale et constitutionelle
Tandis que l´actuel ministre de l´Interieur "Muyej" lunda du Sud Katanga pousse vers l´application de la Constitution..ce que les Lundas au sud Katanga..vont hériter de presque toutes les mines, y compris toutes les grandes villes industrielles du Katanga..sans parler de la ligne Inga Shaba:P
D´où cette lutte interne..n´oublions pas le vieux Mwando Nsimbaqui serait aussi en faveur de la partition parce que le Tanganyka va devenir une province á part....future province d´orgine de l´actuel gouverneur du Katanga qui joue le profil bas dans cette affaire de lutte innterne.
Comprenez le fond de l´engagement de ceux qui luttent pour modifier la Constitution..Ils risquent de perdre toute influence sur l´argent des mines..y compris la ville de Lubumbashi..et se sentent dèjà chassés vers Manono au Nord Katanga où ils n´ont rien construit:P
Dans cette histoire de la Constitution, il ya plusieures faces...l´autre face se trouve au coeur du Katanga..province visée par l´article qui exige la création des nouvelles provinces
Les lecteurs doivent comprendre que le fin fond de l´affaire "Bakata Katanga"..est une "résistance" d´une partie des orginaires du Katanga á la partition de cette province:face: Vous retrouverez Kyungu souvent accusé d´être l´un des parrains des Bakata Katangaparce que les "Balubakat" se sentent perdants dans cette partition légale et constitutionelle
Tandis que l´actuel ministre de l´Interieur "Muyej" lunda du Sud Katanga pousse vers l´application de la Constitution..ce que les Lundas au sud Katanga..vont hériter de presque toutes les mines, y compris toutes les grandes villes industrielles du Katanga..sans parler de la ligne Inga Shaba:P
D´où cette lutte interne..n´oublions pas le vieux Mwando Nsimbaqui serait aussi en faveur de la partition parce que le Tanganyka va devenir une province á part....future province d´orgine de l´actuel gouverneur du Katanga qui joue le profil bas dans cette affaire de lutte innterne.
Comprenez le fond de l´engagement de ceux qui luttent pour modifier la Constitution..Ils risquent de perdre toute influence sur l´argent des mines..y compris la ville de Lubumbashi..et se sentent dèjà chassés vers Manono au Nord Katanga où ils n´ont rien construit:P
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