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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

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Message  ndonzwau 7/5/2013, 3:35 am

Avez-vous remarqué ?
A chaque fois qu’un organisme international, une chancellerie ou un journaliste occidental(e)... évoque l’implication du Rwanda et de l’Ouganda auprès du M23, ils disent "d’après différents rapports de l’Onu" et ajoutent "mais le Rwanda et l’Ouganda le rejettent"…
Mais que diable font-ils ; à quoi donc servent-ils ??? Quelle est cette crainte que leur inspirent le Rwanda et l’Ouganda ? N’ont-ils pas pour mission de nous apporter la vérité et n’ont-ils pas d’investigateurs exactement pour ça ?
Bien sûr, nous savons qu’en leur âme et conscience presque personne d’entre eux ne croit aux dénégations du Rwanda et de l’Ouganda mais leurs réserves nous révèlent moins un souci d’objectivité ou de déontologie journalistiques mais plutôt une complicité, disons l’indulgence (hypocrite, néocolonialiste cupide et coupable) de la CI envers ces pays !
Est-ce pas là le crime international de non-reconnaissance et de non-assistance d'un et au peuple Congolais entrain d'être assassiné et divisé que je me tue à dénoncer (avec tous les dignes Congolais) depuis des lustres ???

La résolution de l’insécurité chronique de l’Est s’en ressent et le M23 et ses parrains surfent dessus au point de trouver des pépites comme celle lue dans son journal (voir ci-dessous) "Si le M23 avait le soutien du Rwanda, Kabila serait déjà à la CPI"...
En passant ; quel culot ? S’il était vrai que Kabila devrait subir la Cpi, avec qui d’autre devrait-il y comparaître sinon avec ses parrains et complices qui l’ont imposé et maintenu au pouvoir qui sont Kagame et Museveni ?

La CI sous l’autorité (ou l’alibi, suivez mon regard ; en l’occurrence ici, les Usa et la France…) de l’Onu nous a pondu un Accord-cadre et avec la résolution (française) 2098 une BI pour en finir avec les groupes armés mais encore quelle indulgence envers les envahisseurs (car la vérité est qu’envahisseurs il y a) quand ces derniers ne sont même pas désignés pour leurs (justes) responsabilités (et culpabilités !) au détriment des Congolais…
Alors quel succès en attendre quand seul le souci (même si indispensable) du volet interne les préoccupe passant par pertes et profits la réalité çàd cette volonté démontrée de l‘agression/occupation externe et quelle logistique et quelle combativité nécessaires vont-ils alors insuffler à cette BI pour gagner cette bataille contre le M23 (et les autres rebelles) qui entendent la combattre (se défendre ?), aidée bien sûr de ses parrains si il s'y engage comme il le menace; personne ne peut en douter ?
Et surtout où se retrouveraient le Congo et la région qu'ils veulent pacifier si jamais cette BI était défaite par le M23 renforcé à bloc pour la circonstance; ce qui est tout sauf utopique ??? Attention grand danger : "Vae victis" (Malheur aux vaincus) !

Comment une fois pour toutes la CI qui dit venir à notre secours (matondo, merci !) ne peut-elle pas enfin avoir le courage de reconnaître que s’il est juste de proclamer (comme Mme Robinson) que la solution est aussi politique, cette dernière ne sera possible qu’après un nettoyage et une dissuasion militaires ? Toute l’histoire de cette guerre nous le démontre pourtant à suffisance : les protagonistes qui bloquent ne répondent d’abord qu’au rapport de force des armes ! Quand on leur donne la main, ils réclament tout le bras et ainsi de suite jusqu'à tout le corps de la personne !
Sur le terrain on le voit même ces jours-ci : il semble bien que le M23 renforce son administration sur Rusthuru et Nyrangongo en même temps que ses forces dans la région, il menace et empile surenchère sur surenchère de revendications…
Qu’en exige Mme Robinson du M23, de ses parrains et du pouvoir de Léo ? Autant de points qui appellent peut-être des réponses et surtout des actions dès maintenant pour éprouver la volonté de règlement des protagonistes !

Et lorsque le pouvoir de Léo non seulement ignore sa mauvaise gouvernance largement la plus à l’origine de tout ce chaos mais la pousse "ad maximam culpam" en ne se rabattant que sur les forces extérieures pour assurer l’administration et la sécurité de son territoire que faut-il de plus aux Congolais et à la CI pour juger cet Etat en faillite et agir en conséquence ou cette mise sous-tutelle arrange-t-elle tout le monde ?
Vous avez entendu effarés Mende et Tshibanda l’applaudir entre les lignes et ce dernier insister sans honte qu’avec ces résolutions le M23 n’avait plus qu’à "cesser d’exister" ! Mais a-t-il conscience de son ridicule : que fait encore alors sa délégation à Kampala ? Ubuesque !!! Ils ont laissé depuis plus d'une décennie l'armée clochardisée , non formée, non-équipée et démotivée par dessus le marché mitée d'étrangers rwandophones ennemis à tous les niveaux; les voilà à se réjouir sans honte d'être enfin sauvés(vraiment?) par des forces étrangères... Jusqu'où sommes-nous tombés ??? Ce pouvoir n'est pas le bon pour le Congo : qui de sensé et de patriote peut encore en douter ?

Passons sur les criminelles recommandations de cet Accord à décentraliser illico alors qu'une partie du territoire échappe ignominieusement au contrôle de l’Etat… Est-ce pas là un sournois permis à balkaniser le Congo comme le souhaitent ardemment des plans enfouis dans des tiroirs yankees depuis Clinton et des voix autorisées de cette CI comme H Cohen, Sarkozy, J Carson… tout comme nos mafieux voisins prédateurs ???
Question complot en balkanisation, les Congolais eux-même ne sont pas en reste, ne sous-estiment-ils pas leurs responsabilités, c’est à dire d’abord l’incapacité coupable et complice du pouvoir actuel à assurer l’autorité de l’Etat sur tout son territoire qui en ouvre la voie royale comme l’explore cette analyse intéressante retrouvée dans un journal des Rwandais hutu (voir ci-dessous), "RDC : Et si la balkanisation venait de l’intérieur ?" Kanambe et sa clique ont déjà mis eux-mêmes le pays sous-tutelle et à la merci de tous les vautours en laissant toute une région depuis leur arrivée en 1997 au contrôle de rebelles étrangers envahisseurs et en "régnant" par substitution : les infrastructures, l'énergie et l'économie en général aux Chinois, à Gethler, aux Sudaf...; la sécurité du pays à la Monusco, la sienne aux Tanzaniens et autres, les rares services sociaux aux Ong... Dans notre Congo, depuis la fameuse fausse libération du "conglomérat d'aventuriers(sic)" nommé Afdl, le ridicule n'y a cessé de le disputer jour après jour à l'inepte quand ce n'est pas au pire traître ! Pauvre pays !!!

Je ne m’étendrais pas ici sur ce serpent de mer qu’est le Dialogue/Concertations nationales agité depuis le début par notre légal PR comme principale réponse à l’agression dans la mesure, croit-il, qu’elles doivent nous conduire vers la cohésion nationale tant telles qu’elles semblent se préciser, elles seront non un dialogue national démocratique et populaire mais une espèce du cadeau du prince encadré dont on risque fort de ne rien obtenir de positif, dans tous les cas pas le surplus de légitimité démocratique et populaire attendu ! Attendons quand-même ce qu’il en adviendra effectivement…


Ça nous fait ici au final un sujet qui cible plusieurs points mais je voulais que nous rafraîchissons nos réflexions sur l’avenir du pays dans ce cadre combien capital de la situation de l’Est !
A chacun de trouver un commentaire sur un point précis qui l'aura inspiré !
Que pensons-nous aujourd’hui de l’Accord d’Addis, de la BI de l’Onu, de Kampala et de leur gestion par le pouvoir ???
Et pourquoi pas celle aussi de la CI ? Lorsque M Robinson montre sa bonne volonté pour que toutes les mesures actuelles réussissent, qu'a-t-elle à retenir de ses rencontres à Léo, Goma, Kigali (où elle n’a même pas pu voir de visu le grand-chef Kagame !) et qu’est-elle capable de leur imposer car les blocages existent partout sinon on en serait pas à cette instabilité chronique ?


"Ali Musagara: si le M23 avait le soutien du Rwanda, Kabila serait déjà à la CPI"
° http://congodrcnews.com/2013/04/24/ali-musagara-si-le-m23-avait-le-soutien-du-rwanda-kabila-serait-deja-a-la-cpi/
"RDC : Et si la balkanisation venait de l’intérieur ?"
° http://www.jambonews.net/actualites/20130430-rdc-et-si-la-balkanisation-venait-de-linterieur/
"RDC: la rébellion du M23 a un an"
° http://www.rfi.fr/afrique/20130506-rdc-rebellion-m23-an-ntaganda-makenga
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7976
"En un an, le M23 s’est forgé une place centrale dans le conflit en RDC"
° http://www.rfi.fr/afrique/20130506-rdc-m23-goma-rwanda-runiga-ntaganda-makenga

° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/05/brigade-dintervention-la-tanzanie-demande-au-m23-de-cesser-les-intimidations/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/06/nord-kivu-plus-de-500-combattants-du-m23-ont-deja-reintegre-les-fardc-selon-julien-paluku/
° http://radiookapi.net/nations-unies/magazine-un/2013/05/05/149973/
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7977
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20130504172622/tanzanie-rdc-m23-crise-au-kivurdc-la-tanzanie-demande-au-m23-de-cesser-les-intimidations.html
° http://www.congoforum.be/upldocs/06%2005%2013.pdf
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/05/03/kivu-le-passage-de-mary-robinson-confirme-lengagement-international/
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/7611-mary-robinson-juge-inacceptable-la-situation-des-victimes-des-conflits-armes-au-nord-kivu
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/7610-le-burundi-mettra-l-aeroport-de-bujumbura-et-des-officiers-a-la-disposition-de-la-brigade-d-intervention-en-rdc
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/7609-mary-robinson-a-kampala-la-cooperation-politique-basee-sur-l-accord-cadre-devrait-demeurer-l-axe-central-realiser-la-paix
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 9/5/2013, 6:54 pm

La réalité du Congo même avec cet Accord et la BI dont le pouvoir (et les Congolais) se sont vite réjouis invite-t-il vraiment à l'optimisme ??? Peut-être mais jusque-là les observations des Congolais eux-mêmes sur les actes du pouvoir et ceux de la CI en doutent justement (comme moi !?) ! Comme nous l'avions prévu, même les plus optimistes hier commencent légitimement à déchanter !

Ne nous faut-il pas plutôt agir autrement pour imposer une efficacité optimale à ce cadre ? Sur quelle cible précise ???

Lisons attentivement ces observations !!!

"08/05/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193655&Actualiteit=selected
(...)Est
La presse d’aujourd’hui regorge d’aticles consacrés à l’Est, dont tout le monde semble avoir parlé.

Le Phare titre en manchette au « Raymond Tshibanda, appelé à éclairer l’Assemblée nationale sur la nature juridique de l’accord-cadre d’Addis-Abeba ».(° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/08/rdc-les-deputes-interrogent-raymond-tshibanda-sur-les-pourparlers-de-kampala/ )
Un discours qui qui semble avoir suscité de vives contestations.
Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères, qui a été auditionné mardi 7 mai à la représentation nationale, a essuyé des tirs croisés des députés aussi bien de l’Opposition que de la Majorité, ces derniers ne partageant pas l’optimisme du patron de la diplomatie congolaise.
Dans son intervention, rapporte Le Phare, M. Tshibanda, a démontré point par point le bien-fondé de cet accord pour le retour de la paix en RDC et la stabilité dans toute la région des Grands Lacs. Ce membre du gouvernement a soutenu que l’accord-cadre d’Addis-Abeba a été négocié et non imposé. Il a fait état d’une disposition de cet accord qui interdit aux pays signataires de soutenir les groupes armés pour déstabiliser un pays de la région et également de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un autre Etat.

Pour le chef de la diplomatie congolaise, d’après Radio Okapi, les discussions de Kampala ont permis au gouvernement congolais d’évaluer les revendications du M23 qui, selon lui, « avaient déjà été balayées pour la plupart ».
Mais les députés sont partagés sur l’utilité de ces pourparlers qui avaient été interrompus suite aux dissensions observées en mars dernier au sein du M23. Les délégués du gouvernement et du M23 ont pourtant regagné Kampala début avril pour finaliser un accord. Mais le dialogue n’a toujours pas repris.
Pour François Nzekuye de la majorité, les pourparlers de Kampala ont permis d’enlever aux rebelles tout prétexte de recours aux armes. « On est arrivé à leur démontrer clairement qu’ils n’ont pas de raison de prendre des armes. Si le M23 avait des revendications qui étaient considérées comme valables par tout le monde, on ne le considérerait pas comme mouvement terroriste, ni comme une force négative », a-t-il expliqué.
De son côté, le député de l’opposition, Clément Kanku, a estimé que ces négociations sont « une perte de temps », affirmant qu’elles ont « légitimé le M23 ». « Nous n’avons jamais compris que c’est le même gouvernement qui refusait de négocier avec la fiction [mais] qui voulait parler avec les vrais commanditaires aujourd’hui se rabatte sur la fameuse fiction pour aller négocier », a-t-il indiqué, faisant allusion au porte-parole du gouvernement qui qualifiait le M23 de « fiction ».
Le ministre des Affaires étrangères congolais doit revenir à l’Assemblée nationale ce mercredi 8 mai pour répondre aux questions des députés.

Si Tshibanda est un orateur qui n’a guère de succès, que dire de Mary Robinson ? L’Avenir
titre : «Echec et mat de sa mission en Afrique. Mary Robinson crache sur plus de 5 millions de morts ». (° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193645&Actualiteit=selected )
Il affirme que la première mission de Mary Robinson, Envoyée spéciale de l’Onu pour la région des Grands Lacs, s’est révélée un échec, à bien analyser son rapport adressé au Conseil de sécurité par vidéoconférence depuis Dublin.
Selon ce quotidien, du fait que l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon déclare que la Brigade [d’intervention de la Monusco attendue pour combattre les groupes armés dans l’Est du pays] agira de manière essentiellement préventive, comme un élément dissuasif, qui ne devrait mener que des opérations militaires stratégiques limitées,… le décret de balkanisation semble bien signé et livré par la grande porte, en défaveur des Congolais.
Mme Robinson a justifié ses propos par le besoin de réduire les risques, notamment pour les civils, affirmant que «de nombreux travailleurs humanitaires et des responsables qu’elle a rencontrés au Rwanda, en Ouganda et au Burundi “ont exprimé des craintes à propos de la nécessité de gérer les conséquences possibles des opérations militaires”.
«Pour qui alors roule l’envoyée spéciale de Ban Ki-moon ? Et l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi fourniraient 3.069 hommes à la brigade pour quoi faire», s’interroge finalement le journal. Selon ce journal, en acceptant d’embrasser la position de Paul Kagame, Mary Robinson crache sur plus de 5 millions de morts en RDC. Et sa démarche, loin d’être crédible, n’inspire plus confiance aux Congolais, note L’Avenir.
(Peut-être aurait-il été plus avisé d’écrire que « à force de compter sur les forces des autres pour la guerre qu’ils devraient faire eux-mêmes, les Congolais n’inspirent plus confiance à personne ».NdlR)

Le Potentiel , sous le titre «Message de l’ordinaire du lieu» (° http://www.lepotentielonline.com/7650-message-de-l-ordinaire-du-lieu ), s’est fait l’écho du message du Comité de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) au sujet de la situation sécuritaire à Goma, dans le Nord Kivu.
Selon le quotidien, l’Eglise catholique déplore le fait que la physionomie actuelle du Diocèse de Goma est épouvantable. «C’est de toutes les paroisses que je reçois des cris d’alarme faisant état d’accrochages, d’assassinats, de pillages, de vols armés… Le grand nombre des milices et des groupes armés sèment la terreur particulièrement dans les milieux ruraux à telle enseigne que bien des activités pastorales s’en trouvent sérieusement bloquées», affirme la Cenco, citée par Le Potentiel. Et le message se clôture par cette invitation: «Tenons bon dans la Foi». (La Foi en quoi ? NdlR)

L’on trouve enfin un tableau plus général dans l’éditorial de Congo Actualité 181, intitulé « Occupation, Résistance et Espoir ». (° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193659&Actualiteit=selected )
« L’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo), et surtout la province du Nord Kivu, apparait toujours plus comme un territoire conquis et occupé.
Kivu: Une colonie rwandaise?.

Au cours d’une réunion organisée le 18 avril par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR à Pretoria, le Rwanda a requis la mise en œuvre de la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais se trouvant encore à l’étranger. Cette clause de cessation fait partie de la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés et prévoit la fin du statut de réfugié une fois que des changements fondamentaux et durables ont eu lieu dans le pays d’origine et que les circonstances qui ont conduit à la fuite ont cessé d’exister.
La Ministre rwandaise en charge des catastrophes et des réfugiés, a tenté de démontrer que le Rwanda est un pays de paix totale, classé selon l’indice de développement humain parmi les meilleurs Etats d’Afrique et que, pour cela, ses compatriotes se trouvant encore comme réfugiés à l’étranger n’ont plus de raisons valables de continuer à jouir du statut de réfugiés.
Les réactions ne se sont pas fait attendre, quand les participants se sont interrogés sur les conditions réelles que rencontrent les populations rapatriées au Rwanda. Et les participants de se poser la question suivante: si le Rwanda constitue déjà un paradis et que ses réfugiés vivent en enfer, pourquoi ne veulent-ils pas quitter l’enfer pour rejoindre le paradis?

Deux sont les conséquences qui résulteraient de l’application de la clause de cessation du statut de réfugiés: l’intensification de leur «rapatriement dans le pays d’origine» ou leur «intégration locale», en facilitant les réfugiés avec la possibilité d’obtenir des statuts alternatifs dans leurs pays d’asile comme, par exemple, «la citoyenneté par naturalisation».
Selon le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, «si on accède à cette clause de cessation, à un moment donné, le Rwanda peut à tout moment cesser de considérer comme ses ressortissants tous ces réfugiés rwandais qui se trouveraient encore sur le territoire congolais. Le Rwanda peut donc dire qu’il n’y aurait plus de réfugiés rwandais en RDCongo et que tous ceux qui s’y retrouveraient seraient globalement pris d’office comme des Congolais».

De cette façon, le Rwanda pourrait résoudre ses problèmes d’une haute densité démographique, versant le surplus de sa population sur le Kivu, le transformant en une sorte de colonie, mais le Kivu verrait augmenter, sur son territoire, une population rwandophone qui, strictement liée à son Pays d’origine, pourrait continuer à le déstabiliser, en occupant, souvent illégalement, les terres des autochtones, en les forçant à abandonner leur propre territoire.
Du point de vue congolais, la meilleure solution serait un retour au Pays d’origine sur une base volontaire et dans le respect de la dignité humaine et des droits humains. Ceux qui souhaiteraient rester définitivement au Congo devraient tout faire pour s’intégrer dans la société locale, en respectant sa langue, sa culture et ses lois et en contribuant, par leur travail, au bien-être de tout le peuple congolais dont ils seront devenus membres effectifs. Pour éviter d’éventuels conflits, il convient de souligner que la nationalité congolaise ne peut être accordée automatiquement et en forme collective, mais elle doit toujours être demandée individuellement, selon la législation du Pays.

Kivu: un territoire conquis et occupé.
Le Mouvement du 23 Mars (M23), un groupe armé appuyé militairement et logistiquement par deux pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, a présenté une proposition d’accord avec le gouvernement congolais, où il revendique:
- la reconnaissance, par le gouvernement congolais, de tous les actes politiques et administratifs posés dans les entités sous son administration,
- l’engagement du gouvernement à décréter la partie Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Uele, Maniema et Tanganyika) comme étant une «Zone Sinistrée», du fait des guerres récurrentes ayant entraîné la destruction des infrastructures et du tissu socio-économique. A ce titre, la zone déclarée sinistrée devra jouir d’un statut administratif particulier, d’un plan de développement spécial, d’une large autonomie fiscale et financière et d’un concept opérationnel particulier pour sa sécurisation,
- le maintien sur place de ses troupes, l’Armée Révolutionnaire du Congo (ARC), pour mener des opérations conjointes avec le Gouvernement de la RDC, afin de participer aux opérations de pacification et de stabilisation de la partie Est. Ces opérations devraient se dérouler sur une durée de cinq ans renouvelables et auront pour objectifs l’éradication définitive de toutes les forces négatives étrangères opérant sur le territoire congolais (FDLR, LRA, ADF-NALU, FNL …).
Il s’agit-là de propositions qui révèlent clairement les intentions réelles du M23: garder l’est du Pays sous son occupation militaire et politique, par la consolidation de son administration et de son armée. Mais ce n’est pas tout. Le M23 exige également l’intégration et la participation de ses cadres politiques à la gestion des institutions nationales: Gouvernement central, Diplomatie, Chancelleries, Gouvernements provinciaux, Entreprises publiques, Etat-Major Général, etc.

Comme les précédents mouvements rebelles soutenus par le Rwanda (AFDL, le RCD et le CNDP), le M23 aussi a adopté la stratégie de «l’infiltration» jusqu’aux plus hauts niveaux de l’État, en violant sa Constitution et en mettant ainsi en danger sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.
Le M23 pousse son sarcasme jusqu’au bout quand il prétend une amnistie pour ses membres, en dépit des crimes graves (massacres, viols, vols, ...) qu’ils ont commis contre la population civile.
Le M23 perd toute sa crédibilité quand il dit qu’il veut se transformer en parti politique se réservant, toutefois, le droit de changer son nom et quand il affirme ne plus recourir aux armes. Le CNDP, dont il est issu, l’avait déjà déclaré le 23 Mars 2009, sans, pour autant, maintenir ses engagements. Personne ne peut plus croire aux propos du M23, même quand il parle de réconciliation nationale, de droits de l’homme, d’élections démocratiques, de gratuité de l’enseignement primaire, de justice, et de paix. Paroles sacrées de par leur nature mais prononcées par le M23, elles se retournent inexorablement contre lui, au point qu’il est contraint de mendier «la pénalisation des actes, paroles, attitudes et expressions, quelle qu’en soit la forme, qui véhiculent des pensées xénophobes, racistes, tribalistes et discriminatoires».

Kivu: résistance et espoir.
Bien qu’il semble encore fort pour le soutien extérieur et les complicités internes, le M23 a été déjà jugé et condamné par le peuple congolais et par l’histoire. L’arrestation de Bosco Ntaganda, son transfert à la Cour Pénale Internationale et l’inscription du nom de Sultani Makenga et de tant d’autres membres du M23 sur la liste des personnes soumises aux sanctions de l’ONU sont des signes avant-coureurs du commencement de la fin du M23, ce qui donne au Peuple congolais le courage de la résistance et la force de l’espoir »."


° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=737242
° http://radiookapi.net/actualite/2013/02/25/kampala-le-m23-ne-se-sent-pas-concerne-par-laccord-cadre-signe-addis-abeba/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/08/rdc-au-moins-27-groupes-armes-sont-actifs-au-nord-kivu/
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/7648-rdc-le-m23-s-apprete-a-isoler-la-ville-de-goma-de-celle-de-bukavu
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/06/nord-kivu-plus-de-500-combattants-du-m23-ont-deja-reintegre-les-fardc-selon-julien-paluku/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/09/rdc-lonu-accuse-larmee-le-m23-dexactions-contre-les-civils-lors-de-loffensive-contre-goma/
° http://www.liberation.fr/monde/2013/05/08/viols-en-rdc-l-onu-denonce-les-exactions-de-l-armee-et-des-rebelles-congolais_901710
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/08/nord-kivu-79-miliciens-se-rendent-aux-fardc-rwindi/
A suivre...

Compatriotiquement!


Dernière édition par ndonzwau le 10/5/2013, 4:34 am, édité 1 fois

ndonzwau


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Message  Admin 9/5/2013, 9:36 pm

Cher Ndonzwau,

Le soutien des occidentaux envers Kagame est d'un cynisme INSOLENT!
Shocked
Admin
Admin
Admin
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Message  ndonzwau 9/5/2013, 10:07 pm

Entre-temps notre principal interlocuteur le Ministre des AE Tshibanda continue à croire mordicus à son option mais à juste titre les Congolais (politiques et populations) et les Ong internationales (notamment HRW) leur demandent de faire plus !
"RDC: l’accord d’Addis-Abeba, une voie de sortie à la guerre de l’Est, selon Raymond Tshibanda
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/09/rdc-laccord-daddis-abeba-une-voie-de-sortie-la-guerre-de-selon-raymond-tshibanda/
(...)Pour Raymond Tshibanda, le plus important dans la crise de l’Est était de déterminer les vraies causes des conflits et d’identifier les véritables acteurs.
Cependant plusieurs députés ont fait remarquer que l’accord d’Addis-Abeba est déséquilibré et prend le pays en otage parce qu’il formule plusieurs obligations à la RDC mais aucune recommandation au M23.
Le ministre des Affaires étrangères a estimé, de son côté, qu’il n’y a pas de déséquilibres dans cet accord cadre qui amène des réformes qui vont dans l’intérêt de Congolais.
Des députés, qui ont soutenu Raymond Tshibanda, ont recommandé par ailleurs au gouvernement de proposer un projet de loi en vue de la ratification de cet accord de paix, conformément à la loi."


"HRW déconseille tout accord Kinshasa-M23"
° http://www.lepotentielonline.com/7688-hrw-deconseille-tout-accord-kinshasa-m23
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2013/05/09/ce-soir-human-rights-watch-invite-joseph-kabila-mettre-fin-limpunite-en-rdc/
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2013/05/09/le-potentiel-hrw-deconseille-tout-accord-kinshasa-m23/

"Stanislas Baleke : "Aucun représentant de Kinshasa n’est venu à Rutshuru"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7987
Dans un entretien téléphonique avec l’auteur de ces lignes, mercredi 8 mai, vers la fin de l’après-midi, Stanislas Baleke a opposé un "démenti catégorique" à l’information contenue dans un entrefilet du "Soir" du même jour selon laquelle "un représentant de Kinshasa" "aurait fait" un voyage à Rutshuru à l’occasion de la célébration du premier anniversaire du M23.
Dans une "brève" intitulée "L’anniversaire du M23", signée "CB", le quotidien bruxellois "Le Soir" écrit notamment que le porte-parole du M23, Amani Kabasha, a déclaré que ce mouvement soutient "une idéologie d’espoir". La journaliste de commenter : "Un avis (...) qui a été communiqué à un représentant de Kinshasa qui, curieusement, aurait fait le déplacement...".
"Cette information est parfaitement fausse. Le M23 n’a rien à voir avec le gouvernement de Kinshasa". L’homme qui parle s’appelle Stanislas Baleke. Il a en charge le "secteur" de l’Environnement et du tourisme dans l’exécutif du Mouvement du 23 mars. L’homme a saisi cette occasion pour émettre "deux messages" au nom du mouvement rebelle, basé au Nord Kivu.

Abordant le premier message, il dit : "Le M23 avait accepté de se retirer de Goma suite à la demande de dialogue faite à genoux, devant le président Yoweri Museveni, par le gouvernement de Kinshasa. C’est ainsi que notre mouvement avait accepté de répondre présent aux pourparlers de Kampala. Curieusement, le même gouvernement de Kinshasa tire en longueur ces discussions en perspectives du prochain déploiement de la brigade d’intervention des Nations Unies. Une manière d’opter pour une solution militaire". "Désormais, nous entendons discuter sur une base claire. Le M23 subordonne sa participation à toute discussion éventuelle à la signature préalable d’un cessez-le-feu. C’est ça ou rien".
Dans le second message, Baleke commence par rappeler que le M23 a adressé au gouvernement de Kinshasa un "contre-projet d’accord". "Le projet a été jugé raisonnable par certains acteurs de la communauté internationale", fait-il remarquer. "A notre grande surprise, le gouvernement nous a fait parvenir un projet d’accord qui ne tient nullement compte de nos revendications". Et de conclure : "Nous ne transigerons pas. Advienne que pourra! Il faut souhaiter que la brigade d’intervention des Nations Unies anéantisse les forces du M23. Dans le cas contraire, c’est Joseph Kabila qui va quitter le pouvoir..."."


"(...)Le Palmarès titre : « Clash en vue entre l’ONU, l’Afrique du Sud et la Tanzanie ».
Il prétend que le coin de voile commence à se lever sur le flottement observé dans le déploiement de la Brigade spéciale d’intervention de l’Onu. D’une part, il y a les amis du Rwanda qui tentent à tout prix de diluer l’efficacité de cette Brigade pour offrir une sortie honorable à Paul Kagame dans la crise congolaise et, d’autre part, les pays comme la Tanzanie et l’Afrique du Sud qui sont déterminés de mener à bien et jusqu’au bout leur mission. Le Palmarès estime que c’est l’Envoyée spéciale de l’ONU qui a jeté le pavé dans la mare en déclarant que la Brigade devra agir de manière essentiellement préventive. S’il ne s’agit que d’un tel rôle de figurant, pourquoi alors alourdir la mission onusienne au Congo d’un peu plus de 3 mille nouveaux soldats, s’interroge Le Palmarès.(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193673&Actualiteit=selected

"Guerre dans l'Est : des ONG occidentales accusent Obama"
"° http://www.lepotentielonline.com/4074-guerre-dans-l-est-des-ong-occidentales-accusent-obama

"RD Congo : Lettre au président Kabila concernant l'impunité pour les auteurs de graves violations des droits
° hhttp://www.hrw.org/fr/news/2013/05/08/rd-congo-lettre-au-president-kabila-concernant-limpunite-pour-les-auteurs-de-graves-umains
HRW émet plusieurs recommandations relatives à la situation des droits humains dans l'est de la RDC
8 MAI 2013
Le gouvernement congolais ne devrait conclure d'accord avec aucun chef de guerre ayant commis des exactions, quelle que soit son appartenance politique, ethnique ou autre. Pour mettre fin à l'impunité, le gouvernement devrait adopter une attitude cohérente et équitable envers tous les groupes armés responsables de graves exactions, et s'abstenir de promouvoir une justice à sens unique ou un système à deux poids, deux mesures.
Kinshasa, le 7 mai 2013

Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange
Président de la République démocratique du Congo
Gombe, Kinshasa

Objet: Mettre fin à l'impunité pour les auteurs de graves violations des droits humains


Votre Excellence,
Nous vous adressons cette lettre afin de vous faire part de nos préoccupations et vous présenter des recommandations en ce qui concerne la situation en matière de droits humains dans l'est de la République démocratique du Congo, et de souligner combien il importe de mettre fin à l'impunité pour les auteurs de graves violations de ces droits. Nous sommes conscients du fait que les violences et les exactions continuent, mais nous espérons que le gouvernement congolais, avec un soutien international, pourra faire de réels progrès au cours des prochains mois sur la voie d'un meilleur respect des droits humains et d'une justice plus aboutie.
Le nouvel Accord-Cadre signé à Addis Abéba le 24 février 2013, la nomination de Mary Robinson comme Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, ainsi que le déploiement prochain de la Brigade d'Intervention – une force sous conduite africaine créée au sein de la Mission de maintien de la paix de l'ONU en RD Congo, la MONUSCO – sont autant de bonnes occasions à saisir pour faire avancer les choses. Human Rights Watch appelle les acteurs internationaux à exercer des pressions soutenues pour assurer la cessation immédiate de tout appui militaire de la part du Rwanda ou de l'Ouganda au M23 ou à d'autres groupes armés actifs en RD Congo et commettant des exactions. Les personnes responsables d'un tel soutien devraient être amenées à rendre des comptes et soumises à des sanctions.
Le succès des engagements régionaux et internationaux inscrits dans l'Accord-Cadre ne pourra être assuré sans la pleine implication du gouvernement congolais et sans un véritable engagement et une action concrète de sa part en faveur de la mise en œuvre de réformes essentielles à l’échelle nationale.

Nous considérons comme encourageantes les déclarations que vous avez faites au cours des douze derniers mois, dans lesquelles vous avez affirmé clairement que le gouvernement congolais n'accorderait aucune amnistie aux dirigeants du M23 qui sont sous le coup de sanctions de l'ONU ou de mandats d'arrêt pour crimes de guerre ou crimes contre l'humanité, et qu'il refuserait de les réintégrer au sein de l'armée congolaise. Pendant trop longtemps, la politique consistant à intégrer des chefs de guerre auteurs d'exactions dans les rangs de l'armée et à leur accorder des grades élevés et de l'influence, n’a fait que perpétuer le phénomène de l'impunité en RD Congo, ce qui revenait à récompenser le recours à la violence.

La reddition récente de Bosco Ntaganda et son transfert à La Haye ont constitué des étapes importantes dans la lutte contre l'impunité pour les crimes les plus graves commis dans l'est de la RD Congo. Human Rights Watch estime que votre insistance, au cours des douze derniers mois, pour que Ntaganda soit traduit en justice a été un élément déterminant dans cette évolution. Nous espérons que d'autres individus suspectés d’avoir commis de graves violations des droits humains – dont des dirigeants du M23 comme Baudouin Ngaruye et Innocent Zimurinda (qui sont actuellement au Rwanda), Sultani Makenga et Innocent Kayna – seront également arrêtés et traduits en justice. Toutes ces personnes figurent sur des listes de sanctions établies par les Nations Unies et par les États-Unis.
Cependant, pour que ces mesures aient un effet durable, le gouvernement congolais ne devrait conclure d'accord avec aucun chef de guerre ayant commis des exactions, quelle que soit son appartenance politique, ethnique ou autre. En effet, le M23 n'est pas le seul groupe de ce genre. Pour mettre fin à l'impunité, le gouvernement devrait adopter une attitude cohérente et équitable envers tous les groupes armés responsables de graves exactions, et s'abstenir de promouvoir une justice à sens unique ou un système à deux poids, deux mesures. Un certain nombre de milices, ainsi que des membres de l'armée nationale congolaise, ont également commis des attaques atroces contre les populations civiles au cours des douze derniers mois. Parmi ces milices figurent le groupe armé Raia Mutomboki, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), les Nyatura, les Maï Maï Sheka, l'Alliance patriotique pour un Congo libre et souverain (APCLS), les Maï Maï Yakutumba, le Front de la résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) et les combattants Maï Maï au Katanga. Des centaines de civils ont été tués et des dizaines de villages rasés par ces groupes au cours des douze derniers mois. Les responsables de ces actes devraient être, non pas récompensés, mais arrêtés et traduits en justice.

Le déploiement de la Brigade d'Intervention n'est pas sans risques, mais représente aussi une occasion unique d'arrêter les chefs rebelles qui sont responsables des pires atrocités. La brigade devrait concentrer ses efforts sur des opérations ciblées et bien préparées visant ces arrestations, et prendre toutes les précautions possibles afin de minimiser les dommages subis par la population civile, tels que ceux occasionnés par de précédentes opérations militaires d'envergure qui avaient entraîné des déplacements de population et des violations des droits humains à grande échelle.
Dans les régions que la Brigade d'Intervention réussit à contrôler, il sera essentiel que le gouvernement congolais joue un rôle en amont et procède, en coordination avec la MONUSCO, à des préparatifs afin de pouvoir tenir et sécuriser ces zones et y rétablir des institutions et des services publics crédibles. La protection des civils devrait être une priorité. Une politique vis-à-vis des combattants des groupes armés qui accepteraient de déposer les armes devrait être mise au point et appliquée avant même le début des opérations militaires, et devrait permettre d'éviter les échecs des précédents programmes de désarmement.

Dans le cadre du programme national de réforme du gouvernement, et pour assurer le suivi d'autres engagements contenus dans l'Accord-Cadre, nous vous prions instamment de prendre les mesures suivantes:
· Relever de leurs fonctions, soumettre à des enquêtes et poursuivre en justice de manière appropriée les membres des forces de sécurité congolaises impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et d'autres violations graves des droits humains, quel que soit leur grade.
· S’assurer que le gouvernement congolais s’abstienne de fournir un appui militaire aux milices ou aux groupes armés étrangers ou congolais qui sont responsables de violations généralisées ou systématiques. Les responsables civils et les militaires qui ont apporté leur soutien à de tels groupes devraient être relevés de leurs fonctions, faire l'objet d'enquêtes et être dûment poursuivis en justice.
· Mettre en œuvre un mécanisme de « vetting », ou de contrôle des personnels de l'armée et de la police, afin d'en exclure les individus qui se sont livrés à de graves violations des droits humains.
· Créer des chambres spécialisées mixtes ou une cour spécialisée mixte au sein du système judiciaire congolais, avec la participation de procureurs, de juges et d'autres personnels internationaux, pour ouvrir des procès, en conformité avec le droit international, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en RD Congo depuis 1990.
· Avec l'appui des Nations Unies et des bailleurs de fonds, élaborer et mettre en œuvre d'urgence un nouveau programme et une stratégie de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) concernant les membres des groupes armés. Une telle stratégie devrait garantir que: les responsables de graves violations des droits humains soient non seulement exclus de l'armée, mais aussi visés par des enquêtes et dûment poursuivis en justice; les enfants soient immédiatement séparés de ces groupes et confiés à des agences de protection de l'enfance; les anciens combattants qui sont intégrés dans l'armée ou la police suivent une formation appropriée afin de pouvoir se comporter en conformité avec le droit international et les normes internationales en matière de droits humains, avant d'être affectés dans des régions du pays autres que celles où ils ont opéré en tant que miliciens; et que soient offertes aux ex-combattants des alternatives réalistes à une carrière dans l'armée, telles que des possibilités d'emploi à long terme dans le civil.
· Veiller à ce que les ex-combattants qui sont intégrés dans l'armée ou la police, ou qui retournent à la vie civile, ne fassent pas l'objet de discriminations ou ne soient pas soumis à des tortures ou à d'autres sévices en raison de leurs précédentes allégeances. Un système de contrôle pourrait être mis en place pour assurer que chacun bénéficie d'un traitement équitable au sein des forces de sécurité et pour encourager les personnels à dénoncer les cas de discrimination ou de mauvais traitements. Les responsables de tels actes devraient faire l'objet d'enquêtes et être sanctionnés ou poursuivis en justice de manière appropriée.

Enfin, nous vous prions instamment d'inclure les organisations de la société civile, en particulier les groupes de défense des droits humains et des droits des femmes, dans l'élaboration de vos programmes de réforme nationaux, ainsi que de leurs mécanismes de suivi.
Les préoccupations et les recommandations contenues dans cette lettre sont exposées plus en détail dans l'annexe ci-jointe.

Veuillez agréer, Votre Excellence, l'expression de ma haute considération.
Kenneth Roth
Directeur exécutif

CC:
Son Excellence Monsieur Augustin Matata Ponyo Mapon, Premier ministre
Son Excellence Madame Wivine Mumba Matipa, ministre de la Justice et Droits Humains
Son Excellence Monsieur Alexandre Luba Ntambo, ministre de la Défense
Son Excellence Monsieur Raymond Tshibanda, ministre des Affaire étrangères
Son Excellence Monsieur Richard Muyej, ministre de l'Intérieur
Son Excellence Monsieur Léon Kengo wa Dondo, Président du Sénat
Son Excellence Monsieur Aubin Minaku, Président de l'Assemblée nationale
Général Didier Etumba Longila, Commandant des Forces armées
Général François Olenga, chef d'état-major des forces terrestres
Général Charles Bisengimana, Commissaire général de la Police

A suivre...

Compatriotiquement!




Dernière édition par ndonzwau le 10/5/2013, 4:26 am, édité 1 fois

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 10/5/2013, 12:40 am

Je ne sais si notre gouvernement s'armera enfin de la volonté, du courage, de l'expertise et de la capacité de s'en enquérir et de les réaliser mais voici un détail réfléchi et pesé des recommandations qui nous mèneraient vers la construction d'un Etat crédible, vers la résolution de la guerre chronique de l'Est, vers la fin et la défaite de l'occupant-ougandais et par ricochet de ses parrains !

Je rêve peut-être mais croyez-moi, j'en ai le droit simplement parce la prise en compte de ces analyses et l'application de ses conclusions valideraient enfin la présence d'un Etat au Congo qui aujourd'hui est quasi inexistant et un pouvoir utile au pays : alors soit ce pouvoir s'en donne les moyens, soit il achève de se suicider... Et avec ça nous ne parlerons plus du Congo d'aujourd'hui ou alors beaucoup plus tard...
Pour l'instant lisons-les !

"RD Congo : Lettre au président Kabila concernant l'impunité pour les auteurs de graves violations des droits humains
ANNEXE

° http://www.hrw.org/fr/news/2013/05/08/rd-congo-lettre-au-president-kabila-concernant-limpunite-pour-les-auteurs-de-graves-
Préoccupations concernant les droits humains dans l'est de la République démocratique du Congo et recommandations visant à mettre fin à l'impunité

M23
Human Rights Watch considère comme très encourageante la position prise par le gouvernement congolais selon laquelle il n'amnistierait pas et ne réintègrerait pas dans les rangs de l'armée nationale les dirigeants du M23 figurant sur la liste des personnes frappées de sanctions par les Nations Unies ou faisant l'objet 'un mandat d'arrêt congolais ou international pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou pour d'autres graves violations des droits humains.
Un événement important dans l'optique de la lutte contre le cycle de l'impunité et des abus s'est produit récemment, avec la reddition en mars du chef du M23 Bosco Ntaganda à l'ambassade des États-Unis à Kigali et son transfert à La Haye, où il doit être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) pour recrutement et utilisation d'enfants soldats, meurtres, viols, actes d'esclavage sexuel et persécutions fondées sur l'appartenance ethnique commis dans l'est de la RD Congo en 2002 et 2003. Il s'agit là d'une victoire pour la justice et pour le peuple de l'est de la RD Congo, qui a vécu dans la peur pendant toute la dernière décennie tandis que Ntaganda, l'un des chefs rebelles les plus brutaux de la région, passait d'un groupe armé à l'autre et commandait des forces qui terrorisaient les civils. L'arrivée de Ntaganda à La Haye sert également d'avertissement clair, à l'adresse des autres chefs de milice et chefs de guerre, qu'ils ne tireront pas avantage de leur implication dans des meurtres et des viols et qu'au bout du compte, la justice triomphera.

Human Rights Watch a la conviction que la position ferme adoptée au cours de l'année écoulée par le gouvernement congolais, selon laquelle Ntaganda ne serait ni amnistié ni réintégré dans l'armée nationale, a favorisé la création de circonstances qui l'ont incité à se rendre.
Alors que les pourparlers entre le gouvernement congolais et le M23 se poursuivent à Kampala et que la Brigade d'Intervention amorce son déploiement, nous vous prions instamment de rester ferme sur votre engagement de ne pas réintégrer ou récompenser d’autres dirigeants du M23 qui sont suspectés d’avoir commis de graves violations des droits humains, dont Innocent Zimurinda, Baudouin Ngaruye, Innocent Kayna (alias « India Queen ») et Sultani Makenga. Ces individus sont connus pour avoir commis au cours de la dernière décennie dans l'est de la RD Congo diverses atrocités, parmi lesquelles des massacres perpétrés sur des bases ethniques, le recrutement d'enfants soldats, des viols à grande échelle, des meurtres, des enlèvements, et des actes de torture. Ils figurent tous sur les listes des personnes frappées de sanctions par l'ONU et les États-Unis.

Selon des recherches effectuées par des enquêteurs de l'ONU et par Human Rights Watch, les troupes placées sous le commandement de Makenga sont responsables d'un massacre à caractère ethnique commis à Buramba, du recrutement d'enfants et de l'exécution sommaire de déserteurs, à l'époque où il était officier au sein du groupe armé le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), en 2007-2008; Zimurinda est considéré comme responsable de massacres commis sur une base ethnique à Kiwanja et à Buramba, lorsqu'il était officier au sein du CNDP en 2007-2008, et à Shalio lorsqu'il était officier de l'armée congolaise en 2009, ainsi que des viols, des actes de torture et des recrutements d'enfants; Ngaruye est réputé responsable d'un massacre perpétré à Shalio en 2009, ainsi que du recrutement d'enfants, de viols et d'autres exactions commises contre des civils dans le Nord-Kivu entre 2008 et 2011; et Kayna est prétendument responsable de massacres commis sur une base ethnique et du recrutement d'enfants en Ituri en 2003-2005 et de massacres, d'assassinats et de viols perpétrés dans la région de Ndorumo et Lukweti en 2009. Kayna a été arrêté après les violences en Ituri mais a été libéré de prison à Kinshasa début 2009, apparemment pour raisons de santé, alors qu'il était en attente de jugement pour des crimes contre l'humanité présumés commis en Ituri. Après sa libération, il a été déployé dans les Kivus où il a eu un rôle de commandement dans des opérations militaires, avant de rejoindre le M23.
Plus récemment, ces individus ont également été impliqués dans des crimes de guerre commis par des rebelles du M23, dont des exécutions sommaires, des violset lerecrutement de force d'enfants.Depuis mars 2013, nous avons documenté une augmentation des activités de recrutement forcé par le M23, y compris d'enfants, ainsi que plusieurs cas d'exécutions sommaires.

L'armée congolaise
L'armée congolaise a elle aussi commis de graves exactions avant et après la naissance de la rébellion du M23. Alors que les militaires de l'armée nationale fuyaient devant l'avance du M23 vers la ville de Goma, ils se sont livrés à undéchaînement de viols et de pillages: au moins 76 femmes et filles ont été violées par des militaires de l'armée congolaise dans et aux alentours de la ville de Minova, dans la province du Sud-Kivu, entre le 20 et le 30 novembre 2012, selon les résultats de recherches effectuées par Human Rights Watch. Nous saluons les progrès accomplis dans l'enquête menée par les autorités judiciaires congolaises, qui ont conduit à la suspension début avril de 12 officiers supérieurs de l'armée qui auraient une responsabilité dans ces viols. Nous vous prions instamment de faire en sorte que ces officiers, ainsi que d'autres également accusés de responsabilité dans les viols, soient arrêtés sans tarder et jugés dans le cadre de procès équitables et crédibles.

Nous sommes aussi préoccupés par les exactions commises par l'armée dans la ville de Kitchanga, dans la province du Nord-Kivu, où des soldats du 812ème régiment, alliés à une milice tutsie à laquelle ils avaient fourni des armes, se sont affrontés à une groupe armé à prédominance ethnique Hunde, l'Alliance patriotique pour un Congo libre et souverain (APCLS), du 27 février au 4 mars 2013. Au moins 25 civils sont morts dans les combats et des dizaines d'habitations ont été rasées par le feu, selon les résultats de recherches effectuées par Human Rights Watch. La plupart des civils tués étaient d'ethnie Hunde, et beaucoup d'entre eux semblent avoir été délibérément pris pour cible par les militaires à cause de leur appartenance ethnique.
L'APCLS avait reçu en janvier, de la part d'officiers supérieurs de l'armée nationale, l'ordre de se déployer à Kitchanga, après que les commandants du groupe eurent pris l'engagement que l'APCLS accepterait d'être réintégré au sein de l'armée. Le 812ème régiment de l'armée congolaise est principalement composé de militaires rwandophones qui faisaient auparavant partie du CNDP soutenu par le Rwanda, commandé par le colonel François Mudahunga Gasaza, un Hutu, avec pour adjoint le colonel François Semusaza Muhire, un Tutsi.
Selon nos informations, le 812ème régiment a été depuis lors réaffecté à Kananga, dans la province du Kasai Occidental, mais à notre connaissance, aucun de ses soldats ou officiers n'a été arrêté pour les violences de Kitchanga. Nous vous prions instamment de faire en sorte que les responsables soient arrêtés et jugés dans le cadre de procès équitables et crédibles.

Intensification des activités des milices et de la violence interethnique
D'autres régions de l'est de la RD Congo ont également connu une hausse de la violence interethnique au cours de l'année écoulée, alors que le gouvernement et l'armée focalisaient leurs efforts sur la rébellion du M23, créant ainsi un vide sécuritaire que des milices violentes et enclines à commettre des exactions ont cherché à combler. Des centaines de civils ont été tués et des dizaines de villages rasés lors d'attaques commises pour des motifs ethniques par plusieurs milices, selon des recherches effectuées par Human Rights Watch. Beaucoup de ces victimes étaient des femmes et des enfants, qui ont été tués à coups de machettes ou brûlés vifs dans leurs habitations. Des femmes et des filles ont été fréquemment violées lors de ces attaques, et des enfants ont été recrutés de force au sein des milices.
Parmi les pires attaques perpétrées pour des motifs ethniques, beaucoup ont été commises par le groupe Raia Mutomboki (“population en colère” en swahili), un réseau approximativement organisé d'anciens miliciens, de soldats démobilisés et de jeunes, qui se sont munis essentiellement de machettes et de lances, prétendument pour protéger les populations locales des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle en majorité hutu rwandais dont certains membres ont pris part au génocide de 1994 au Rwanda. Les Raia Mutomboki ont souvent évité les affrontements directs avec les FDLR, préférant concentrer leurs attaques d'abord sur les personnes à leur charge et sur des femmes et des enfants réfugiés rwandais d'ethnie hutue, puis plus tard sur la population hutue congolaise. Ce groupe a tué au moins 314 civils depuis avril 2012 dans les territoires de Kalehe, Walikale et Masisi, selon Human Rights Watch. Presque toutes les victimes étaient des Hutus.

Tandis que le phénomène des attaques par les Raia Mutomboki prenait de l'ampleur en 2012, les FDLR, accompagnés des Nyatura, une milice majoritairement hutue congolaise, ont intensifié leurs attaques contre les civils d’ethnie Hunde, Tembo et Nyanga. Au moins 158 civils ont été tués par les FDLR et les Nyatura dans les territoires de Kalehe, Walikale et Masisi depuis avril 2012, des dizaines de femmes et de filles ont été violées et des centaines d'habitations ont été incendiées et rasées, selon les résultats de recherche effectuées par Human Rights Watch.
Peu d'efforts ont été faits pour réfréner ces exactions ou pour enquêter sur leurs responsables, les arrêter et les poursuivre en justice. Au contraire, des responsables gouvernementaux ont entamé des négociations avec certaines de ces milices sans mettre au point au préalable un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) ou une stratégie claire pour s'occuper des auteurs de violations des droits humains. L'armée congolaise a parfois collaboré avec ces groupes armés et leur a apporté un soutien, avant qu'ils ne rejoignent officiellement les rangs de l'armée ou qu'ils ne fassent l'objet d'un quelconque processus de contrôle ou de formation.

Mettre fin au cycle de l'impunité et des exactions

Rôle de la Brigade d'Intervention

La nouvelle Brigade d'Intervention pourrait jouer un rôle crucial consistant à faciliter l'arrestation des chefs de groupes armés qui sont réputés responsables de graves violations des droits humains, en menant à bien des opérations d'arrestation soigneusement préparées et ciblées, en étroite coopération avec les autorités judiciaires nationales et internationales, et en totale conformité avec le droit international. Si ces opérations d'arrestation sont couronnées de succès, la Brigade pourrait contribuer, sur le long terme, à mettre fin aux exactions des groupes armés et appuyer les efforts pour traduire en justice les responsables de certaines des pires atrocités commises dans l'est de la RD Congo.
Des précautions devraient être prises pour éviter que la Brigade d'Intervention ne répète les erreurs commises lors de précédentes opérations militaires qui avaient inutilement exposé les civils à des risques accrus. Selon le droit humanitaire international, toutes les parties à un conflit armé ont l'obligation, lors d'opérations militaires, de prendre constamment soin d'épargner la population civile et les édifices civils, et de prendre toutes les précautions possibles pour minimiser les dommages subis par les civils. Ces considérations doivent être prises en compte avant d'entreprendre des opérations qui comportent le risque de déplacements massifs de populations et d'exactions à grande échelle.

Il sera également crucial pour le gouvernement et les forces de sécurité de sécuriser les régions dont la Brigade d'Intervention aura récupéré le contrôle, afin d'éviter l'apparition d'un vide sécuritaire où les groupes armés pourraient revenir et punir la population civile pour une prétendue collaboration avec « l'ennemi » – ce qui s'était produit lors de précédentes opérations militaires. Nous prions instamment le gouvernement congolais de faire, en coopération avec la MONUSCO, des préparatifs clairs – préalablement à toute opération – pour un déploiement organisé de l'armée et de la police congolaises dans les régions qui auront été débarrassées de la présence des groupes armés et de faire en sorte que les militaires et les policiers soient bien formés, y compris à leur obligation de protéger la population.

Création d'une juridiction spécialisée mixte
Human Rights Watch estime que la mise sur pied de chambres spécialisées mixtes ou d'une cour spécialisée mixte sous juridiction nationale, constituerait un progrès déterminant dans la lutte contre l'impunité pour les graves crimes commis en RD Congo. Un tel mécanisme judiciaire pourrait contribuer à faire en sorte que les individus réputés responsables de graves violations des droits humains soient amenés à rendre des comptes lors de procès équitables et crédibles.
Les chambres spécialisées ou la cour spécialisée seraient une institution nationale, créée au sein du système judiciaire congolais, et aurait pour mandat de poursuivre les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis en RD Congo au cours des deux dernières décennies. La nouvelle juridiction devrait être établie au sein de la hiérarchie judiciaire civile et son personnel devrait être composé de procureurs, de juges et d'autres professionnels congolais et non congolais, le personnel étranger étant progressivement supprimé à mesure que les chambres ou la cour gagneraient en légitimité, en crédibilité et en indépendance. Les organisations de la société civile congolaise soutiennent dans une large mesure cette proposition, qui était une recommandation importante duRapport « Mapping » des Nations Unies de 2010, qui documentait les graves violations des droits humainscommises en République démocratique du Congo entre 1993 et 2003.

L'implication de personnel non congolais doté de l'expérience nécessaire augmenterait à la fois la capacité de la nouvelle juridiction d'enquêter sur des crimes complexes et l'indépendance du personnel judiciaire congolais. L'ONU et de nombreux bailleurs de fonds appuient la création de ce nouveau mécanisme judiciaire et assumeraient en conséquence un certain niveau de responsabilité pour assurer qu'il reçoive de l'extérieur la coopération nécessaire, y compris en ce qui concerne les mandats d'arrêt à l'encontre de ressortissants étrangers. Sa composante internationale donnerait à la nouvelle juridiction la crédibilité nécessaire pour qu'elle puisse demander l'extradition de suspects de haut niveau vivant actuellement hors du pays, comme Laurent Nkunda, ancien dirigeant du CNDP, qui est assigné à résidence au Rwanda depuis janvier 2009, des commandants du M23 qui se sont enfuis au Rwanda en mars 2013 et des dirigeants des FDLR qui vivent dans des pays tiers.

Du fait de leur composition mixte, nationale et internationale, et par leur interaction avec les tribunaux nationaux qui conserveraient leur compétence pour les affaires de moindre gravité, les chambres spécialisées ou la cour spécialisée constitueraient un atout pour le système judiciaire congolais sur le long terme, en aidant à élargir la capacité et l'expertise nationales requises pour traiter les affaires relatives à de graves crimes internationaux. Les chambres pourraient ainsi contribuer aux efforts plus généraux du gouvernement pour réformer et renforcer le système judiciaire congolais.

Recommandations:
Dans le cadre de son programme national de réforme et afin d'honorer ses autres engagements contenus dans l'Accord-Cadre, nous prions instamment le gouvernement congolais de prendre les mesures suivantes:

° Suspendre, soumettre à des enquêtes et poursuivre en justice de manière appropriée les membres des forces de sécurité, quel que soit leur grade, qui sont impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et d'autres graves violations des droits humains. Ceux-ci devraient inclure les responsables des exactions commises à Kitchanga en février et mars 2013 et les viols à grande échelle perpétrés dans et aux alentours de Minova en novembre 2012.

° S’assurer que le gouvernement congolais s’abstienne de fournir un appui militaire aux milices ou aux groupes armés congolais ou étrangers responsables de violations généralisées ou systématiques. Les responsables civils et les militaires qui ont apporté un soutien à ces groupes devraient être relevés de leurs fonctions, faire l'objet d'enquêtes et être dûment poursuivis en justice.

° Mettre en place d'urgence un mécanisme de « vetting », ou de contrôle de l'armée et de la police, en en faisant un élément essentiel d'une réforme du secteur de la sécurité. Un tel mécanisme devrait permettre d'assurer que les officiers, soldats et policiers impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et d'autres violations graves des droits humains soient relevés de leurs fonctions, arrêtés et poursuivis en justice de manière appropriée. Les nouvelles recrues et les anciens combattants devraient être soumis à un examen de leurs antécédents afin de découvrir s'ils ont pris part à des violations, avant d'être intégrés dans l'armée ou la police, et ils devraient suivre une formation adéquate leur permettant d'opérer en conformité avec le droit humanitaire international et les normes internationales en matière de droits humains avant tout déploiement.

° Créer des chambres spécialisées mixtes ou une cour spécialisée mixte au sein du système judiciaire congolais, en partie composé de procureurs, de juges et d'autres personnels internationaux, afin de juger, en conformité avec le droit international, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis en RD Congo depuis 1990.

° Élaborer d'urgence et mettre en œuvre, avec le concours des Nations Unies et des bailleurs de fonds, un nouveau programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) à l'intention des groupes armés actifs dans l'est de la RD Congo. Une telle stratégie devrait inclure les éléments suivants:

1. Les anciens combattants et les chefs des groupes armés impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou d'autres violations graves des droits humains ne devraient pas être réintégrés dans les rangs de l'armée ou de la police congolaises, mais devraient faire l'objet d'enquêtes et être poursuivis en justice de manière appropriée.
2. Les enfants qui ont été enrôlés dans les groupes armés devraient en être immédiatement retirés et confiés à des organisations de protection de l'enfance.
3. Les anciens combattants qui sont intégrés dans l'armée ou la police devraient suivre une formation adéquate leur permettant d'opérer en conformité avec le droit humanitaire international et les normes internationales en matière de droits humains, puis affectés à des unités stationnées dans des régions autres que celles où ils se trouvaient lorsqu'ils étaient des miliciens. Aucune unité de l'armée ou de la police ne devrait être composée majoritairement d'anciens combattants d'un groupe armé particulier.
4. Les anciens combattants devraient se voir proposer des alternatives réalistes au service militaire, y compris des possibilités d'emploi civil de longue durée. Mais l'attention des autorités devrait également se porter sur l'existence de possibilités équivalentes pour les civils, afin de ne pas donner l'impression que les anciens combattants se voient offrir, en récompense pour leur conduite passée, des possibilités auxquelles les civils n'auraient pas droit.

° S’assurer que les anciens combattants qui sont intégrés dans l'armée ou la police, ou qui retournent à la vie civile, ne fassent pas l'objet de discriminations ou ne soient pas soumis à des tortures ou à d'autres mauvais traitements en raison de leurs antécédents de miliciens. Un système pourrait être mis sur pied afin de vérifier qu'ils reçoivent un traitement équitable au sein des forces de sécurité et afin d'encourager les personnels à dénoncer les cas de discrimination ou de mauvais traitements. Les responsables qui se livreraient à de tels actes devraient faire l'objet d'enquêtes et être sanctionnés ou poursuivis en justice de manière appropriée.

Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  Admin 10/5/2013, 2:53 pm

Comme par hasard on s'intéresse à cette question aussi sur le site atlantico.fr.

Et ils répondent à la question posée par Ndonzwau

De fait, personne n’ose plus remettre en cause ouvertement le rôle déstabilisateur du président Kagame.
...
Mais la vraie raison de la bonne réputation de ce régime et du fait que personne n’ose plus le mettre en cause ouvertement est l’appui inconditionnel qu’il reçoit des Etats-Unis et de ses alliés (Royaume-Uni, Belgique, Israël, voire Afrique du Sud). Cela a suffi à faire passer le rapport Maping à la trappe, comme avait complètement disparu (au point qu’on n’en trouve plus un exemplaire nulle part dans le monde !)

A quoi va conduire la résolution du Conseil de sécurité, adoptée le 28 mars dernier, créant la Brigade d’intervention de la Monusco, composée de 3000 hommes, tous africains (Tanzanie, Malawi, Afrique du Sud) dans le Nord-Kivu ? Même si elle semble fraîchement accueillie par le pouvoir rwandais (qui vient de livrer des missiles sol-air aux rebelles !), il y a peu de chances qu’elle ramène la paix dans cette région. Même s’il faut faire la part de la forfanterie, on peut croire le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, quand il dit, dans un entretien à l’AFP : « La Brigade d'intervention de l'ONU n'arrivera pas à faire ce que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les 20 000 casques bleus de la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) n'ont jamais fait ».

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/massacres-au-congo-france-peut-elle-vraiment-abandonner-kivu-sort-tragique-roland-hureaux-721050.html#3gjxRBilii4kXamw.99
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Message  ndonzwau 10/5/2013, 6:51 pm

Grand Merci, Wilco, pour avoir déniché cet article qui confirme le regard hypocrite (néocolonialiste) de la CI, en l'occurrence les Usa et ses "alliés anglo-saxons" sur la situation de l'Est, nourri par leurs intérêts qu'ils croient mieux défendus par les Etats-pivots qu'ils se sont choisi dans la Région, le Rwanda, l'Ouganda... Nous ne délirons donc point !!!
Aussi permettez que je l'affiche intégralement pour que nous l'ayons directement devant les yeux, l'analyser et en méditer...

Un bémol quand même : rendons à la France ses mérites !
Atlantico est un site de la droite française un poil souverainiste mais la notice sur l'auteur indique qu'il est universitaire, ancien diplomate...; ce qu'il connaît son affaire !
C'est qu'au delà des querelles franco-françaises, la réalité selon mes infos est que c'est la France qui aurait mieux pris la mesure de la faillite et de la complicité de l'Etat Congolais sous Kanambe ainsi que de la nocivité programmée du Rwanda, de l'Ouganda et parrains ! La preuve : elle a initié et forcé la résolution 2098 !
Aura-t-elle les moyens d'aller jusqu'au bout ? Espérons-le !


"Ce dont personne ne parle...Publié le 9 mai 2013
Massacres au Congo : la France peut-elle vraiment abandonner le Kivu à son sort tragique ?

° http://www.atlantico.fr/decryptage/massacres-au-congo-france-peut-elle-vraiment-abandonner-kivu-sort-tragique-roland-hureaux-721050.html#KHOhrOZYIuoPyzV3.99
La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) doit prochainement être renforcée. D'ici quelques semaines, une brigade d'intervention de 3 000 Sud-Africains, Tanzaniens et Malawites sera mise en place pour combattre les groupes armés de l'Est congolais.

Dans une déclaration récente, le président Obama, mieux placé que quiconque pour avoir une vue « panoramique » des tragédies de la planète, fait un parallèle entre les massacres en cours en Syrie et ceux de la République démocratique du Congo, plus spécialement au Kivu : "Comment dois-je considérer les dizaines de milliers de personnes qui ont été tuées en Syrie face aux dizaines de milliers qui sont actuellement tuées au Congo? "
Une fois de plus le Kivu est occupé par des rebelles qui tuent, violent, pillent, détruisent.
Une fois de plus la rébellion, dite M23, est appuyée en sous-main par le gouvernement du Rwanda voisin.

Ce pays n’avait causé aucun trouble hors de son territoire jusqu’en 1994, du temps où il était gouverné par la majorité hutue. Depuis la prise de pouvoir par le président Paul Kagame, à la tête d’une milice tutsie ultra-minoritaire, qui prétend avoir mis fin au génocide de 1994, lequel avait causé plusieurs centaines de milliers de morts, ce pays ne cesse de fomenter des rébellions voire de mener des expéditions dans le grand voisin, la République démocratique du Congo.
Quel que soit leur motif avoué, poursuite des milices hutues réfugiées en 1996, renversement de la dictature de Mobutu en 1997, ces expéditions ont fait au total en RDC, directement ou indirectement, près de quatre millions de victimes, venant s’ajouter aux morts du Rwanda. C’est du moins le chiffre qu’avance le Rapport Maping du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations -Unies,

Le malheureux gouvernement de Kinshasa, éloigné de 1 500 km, dans un pays depuis longtemps en pleine décomposition ne peut pas faire grand-chose. Ses troupes ne lui obéissent guère et, à l’occasion, participent elles aussi aux exactions.
Dans un pays très bien doté en ressource naturelles de toutes sortes, principalement métalliques, le Kivu est particulièrement riche et l’exploitation des ressources minérales (on peut même dire leur pillage) se fait sans aucun bénéfice pour le gouvernement et le peuple du Congo mais pour le plus grand avantage des compagnies internationales qui y ont obtenu des concessions et de celui du gouvernement de Kigali.
A la curée, les Chinois qui achètent dans ce pays des mines et des terres par milliers d’hectares pour les exploiter en complète extraterritorialité, sans recours à la main d’œuvre locale et sans payer d’impôts, ne sont pas les moins avides.

L’effacement de la France

La France ne saurait rester indifférente au devenir de ce pays, deuxième pays francophone du monde et avec lequel elle avait tissé, dès l’indépendance, pour le meilleur et pour le pire, des liens particuliers, profitant du repli de la Belgique. Face à la situation dramatique qui prévaut aujourd’hui, qu’a fait François Hollande ?
Il a essentiellement fait la leçon. A qui ? A l’auteur des désordres déjà responsable de millions de victimes et qui plus est ennemi acharné de la France, le gouvernement de Kigali ?
Non, au pauvre président Kabila de la RDC, qui ne contrôle rien mais qui n’en a pas moins été mis plus bas que terre lors du sommet de la francophonie qui s’était tenu à Kinshasa en octobre dernier. Dans cette ville où il n’avait pas même pas daigné passer la nuit (une injure en Afrique), le président français avait, dans un discours bref et méprisant, fustigé les manquements "tout à fait inacceptables sur le plan des droits et de la démocratie" et marqué ostensiblement son mépris pour le pouvoir en place.
Il ne savait pas encore, le malheureux, que, quelques semaines après, la France serait amenée à s’engager au Mali en soutien d’un pouvoir issu, lui, carrément d’un coup d’Etat militaire !
Pas plus que Sarkozy, particulièrement complaisant pour le président rwandais, Hollande ne s’est risqué, depuis son arrivée aux affaires, à dénoncer l’emprise du Rwanda sur la RDC qui fait que beaucoup considèrent Kabila comme un simple factotum de Kagame.

Après les reculades de 1993 et de 1997, sous les présidents Mitterrand (il est vrai tributaire d’un gouvernement de cohabitation) et Chirac, où la France, isolée dans le camp occidental, avait refusé de barrer la route à Kagame, d’abord au Rwanda, puis au Kivu, notre pays ne compte, il est vrai, plus beaucoup dans la région.
Le Rwanda a quitté la Francophonie pour entrer dans le Commonwealth. Les pays qui avaient pris le parti de la France dans cette région (Gabon, Congo, Angola), voyant sa passivité, ont établi des liens avec le Rwanda et songent même, eux aussi, à prendre leurs distances avec la Francophonie. De fait, personne n’ose plus remettre en cause ouvertement le rôle déstabilisateur du président Kagame.
D’abord parce que, par un savoir-faire consommé, il a acquis une bonne réputation dans la sphère internationale. Oubliant la capacité des dictatures les plus impitoyables (Staline, Mao) à montrer des villages Potemkine aux visiteurs de marque, on le crédite d’avoir remis son pays en ordre : quand la mendicité est punie assez sévèrement, personne ne tend la main, quand la crainte de l’Etat est assez forte, les rues sont propres. On dit même qu’il a instauré un régime honnête (ignorant le pillage des richesses du Kivu) et en plein développement (par une aide extérieure massive).
Mais la vraie raison de la bonne réputation de ce régime et du fait que personne n’ose plus le mettre en cause ouvertement est l’appui inconditionnel qu’il reçoit des Etats-Unis et de ses alliés (Royaume-Uni, Belgique, Israël, voire Afrique du Sud). Cela a suffi à faire passer le rapport Maping à la trappe, comme avait complètement disparu (au point qu’on n’en trouve plus un exemplaire nulle part dans le monde !) un autre rapport publié en 1975 dénonçant le régime de Kagame. Dans la diplomatie des droits de l’homme, la raison du plus fort est toujours la meilleure.

A quoi va conduire la résolution du Conseil de sécurité, adoptée le 28 mars dernier, créant la Brigade d’intervention de la Monusco, composée de 3000 hommes, tous africains (Tanzanie, Malawi, Afrique du Sud) dans le Nord-Kivu ? Même si elle semble fraîchement accueillie par le pouvoir rwandais (qui vient de livrer des missiles sol-air aux rebelles !), il y a peu de chances qu’elle ramène la paix dans cette région. Même s’il faut faire la part de la forfanterie, on peut croire le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, quand il dit, dans un entretien à l’AFP : « La Brigade d'intervention de l'ONU n'arrivera pas à faire ce que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), soutenues par les 20 000 casques bleus de la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) n'ont jamais fait ».
La division récente du M23 en deux factions rivales risque de mettre un peu plus de désordre. Le statu quo dans la région, sur fond de chaos, globalement favorable au président Kagame et à ses protecteurs et dont le peuple congolais est la principale victime, n’est pas prêt d’être remis en cause."
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  NgongaEbeti 10/5/2013, 7:45 pm

Admin a écrit:Cher Ndonzwau,

Le soutien des occidentaux envers Kagame est d'un cynisme INSOLENT!
Shocked

Admin,

Pourquoi qualifier cette attitude de "cynique"? Qu'y a t-il de "cynique" a partir du moment ou cette attitude est la NORME depuis le 15eme siecle dans les rapports entre l'Afrique et l'Occident? Non, ce n'est que d ela continuite et c'est extremement NAIF de notre part de croire qu'un quelconque salut ou apaisement viendrait de la part des Occidentaux. Ce sont EUX qui ont cree Kagame et qui le soutiennent. Nous le voyons et le savons tous alors pourquoi est-ce que nous refusons par moment d'etre consequent avec nous-meme et de regarder la REALITE en face?

La realite, vous la connaissez bien, alors pourquoi vous vous accrochez a vouloir l'offusquer? Soyons constants et arretons de rever, svp! Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Nous sommes SEULS, peuple congolais, et ce n'est qu'a nous-meme, en etant UNIS et SOLIDAIRES, qu'incombe la mission de liberer notre pays de l'emprise diabolique de l'Occident. Il n'y a pas d'exceptions a cela. Mais tant que nous allons perdre notre precieux temps a nous disputer sur des futilites et a refuser de s'unir, nos ennemis n'auraont pas a s'inquieter et continueront tranquilement a nous exploiter et a tuer notre populaton. C'est aussi simple que ca. Malheureusement.

NgongaEbeti


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Message  Admin 10/5/2013, 9:21 pm

NgongaEbeti a écrit:
Admin a écrit:Cher Ndonzwau,

Le soutien des occidentaux envers Kagame est d'un cynisme INSOLENT!
Shocked

Admin,

Pourquoi qualifier cette attitude de "cynique"? Qu'y a t-il de "cynique" a partir du moment ou cette attitude est la NORME depuis le 15eme siecle dans les rapports entre l'Afrique et l'Occident? Non, ce n'est que d ela continuite et c'est extremement NAIF de notre part de croire qu'un quelconque salut ou apaisement viendrait de la part des Occidentaux. Ce sont EUX qui ont cree Kagame et qui le soutiennent. Nous le voyons et le savons tous alors pourquoi est-ce que nous refusons par moment d'etre consequent avec nous-meme et de regarder la REALITE en face?

La realite, vous la connaissez bien, alors pourquoi vous vous accrochez a vouloir l'offusquer? Soyons constants et arretons de rever, svp! Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Nous sommes SEULS, peuple congolais, et ce n'est qu'a nous-meme, en etant UNIS et SOLIDAIRES, qu'incombe la mission de liberer notre pays de l'emprise diabolique de l'Occident. Il n'y a pas d'exceptions a cela. Mais tant que nous allons perdre notre precieux temps a nous disputer sur des futilites et a refuser de s'unir, nos ennemis n'auraont pas a s'inquieter et continueront tranquilement a nous exploiter et a tuer notre populaton. C'est aussi simple que ca. Malheureusement.
Je te donne raison là-dessus
Admin
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Message  ndonzwau 11/5/2013, 2:38 am

Admin a écrit:
NgongaEbeti a écrit:
Admin a écrit:Cher Ndonzwau,

Le soutien des occidentaux envers Kagame est d'un cynisme INSOLENT!
Shocked

Admin,

Pourquoi qualifier cette attitude de "cynique"? Qu'y a t-il de "cynique" a partir du moment ou cette attitude est la NORME depuis le 15eme siecle dans les rapports entre l'Afrique et l'Occident? Non, ce n'est que d ela continuite et c'est extremement NAIF de notre part de croire qu'un quelconque salut ou apaisement viendrait de la part des Occidentaux. Ce sont EUX qui ont cree Kagame et qui le soutiennent. Nous le voyons et le savons tous alors pourquoi est-ce que nous refusons par moment d'etre consequent avec nous-meme et de regarder la REALITE en face?

La realite, vous la connaissez bien, alors pourquoi vous vous accrochez a vouloir l'offusquer? Soyons constants et arretons de rever, svp! Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Nous sommes SEULS, peuple congolais, et ce n'est qu'a nous-meme, en etant UNIS et SOLIDAIRES, qu'incombe la mission de liberer notre pays de l'emprise diabolique de l'Occident. Il n'y a pas d'exceptions a cela. Mais tant que nous allons perdre notre precieux temps a nous disputer sur des futilites et a refuser de s'unir, nos ennemis n'auraont pas a s'inquieter et continueront tranquilement a nous exploiter et a tuer notre populaton. C'est aussi simple que ca. Malheureusement.
Je te donne raison là-dessus
Qui de sensé et de patriote convaincu (et actif !) ne serait en accord avec vous : nous tenir "unis et solidaires (et plus selon moi... mais passons)" face aux puissants ennemis...

Vous connaissez notre état des lieux, politique, idéologique, social...
Comment pensez-vous que nous pouvons appliquer vos justes conclusions ?

Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 11/5/2013, 9:30 pm

Avant de poursuivre sur ce sujet, j'aurais voulu solliciter auprès de notre Admmin une permission spéciale d'en faire aussi une bibliothèque ouverte, directe en y affichant in extenso certaines analyses qui peuvent mieux nous aider en y accédant directement de les analyser de suite et d'engager nos réflexions, nos commentaires, nos remarques...
Par avance, merci !


La nature du sujet invite à un double regard, en direction du pays et vers les observations et actes de l'extérieur !
Voici une dépêche/analyse pertinente de l'excellent BA Wetshi de "Congoindependant" sur "l'actualité" de Goma !

" Et voici les «jeunes députés nationaux kabilistes » !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7994
Une délégation composée des membres d’une organisation, inconnue jusqu’ici, dénommée «Dynamique des jeunes députés nationaux kabilistes» a effectué, lundi 6 mai, une visite éclair à Goma en perspective du déploiement des éléments de la brigade d’intervention des Nations Unis. But de la mission : mener une «campagne de sensibilisation» auprès de la population afin qu’elle réserver un «accueil favorable» à la Brigade spéciale d’intervention onusienne dont la mission est de «traquer et anéantir les forces négatives».
Qui sont les membres de cette «Dynamique des jeunes députés nationaux kabilistes»? L’Agence congolaise de presse ne cite qu’un seul nom : Pascal Mwanshimba. Il s’agit du chef de la délégation. Qui a financé le voyage et le séjour de ces députés? Silence radio. Répondant aux journalistes à la sortie d’une «visite de courtoisie» au gouverneur du Nord Kivu, le député Mwashimba s’est contenté de déclarer que «la population ne peut que témoigner de sa légendaire hospitalité vis-à-vis de l’envoi à l’Est de la RDC de cette force spéciale onusienne qui constitue une des retombées du succès diplomatique du chef de l’Etat, Joseph Kabila». Pour lui, cette brigade est censée «neutraliser les forces négatives qui sèment de la mort et la désolation» au Nord-Kivu.

Durant son séjour gomatracien, ces "honorables" se sont entretenus avec des délégués des étudiants, des membres de la Société civile et du «conseil intercommunautaire» (Baraza). Les uns et les autres ont invités à apporter «un soutien sans relâche» aux autorités congolaises «ainsi qu’à la Brigade attendue». Les «jeunes députés kabilistes» ont par ailleurs exhorté leurs interlocuteurs à dénoncer «tout réfractaire à la mobilisation et tout malfaiteur dilué au sein de la population où qu’il se trouve». Un discours anachronique qui rappelle l’époque du MPR parti-Etat.
Depuis que le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, le 28 mars dernier, sa résolution 2098, «Joseph Kabila» et ses proches ne cessent d’interpréter cet acte de "l’exécutif" onusien comme une "victoire diplomatique". Aussi, dorment-ils sur leurs lauriers comme pour dire : "La partie est gagnée. La brigade de l’Onu va faire le travail d’éradication des bandes armées".

Cette euphorie pour le moins injustifiée a engendré un certain aveuglement. Les autorités de Kinshasa semblent avoir "perdu de vue" les obligations incombant à l’Etat congolais. Il s’agit des engagements contenus dans "l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD Congo et la Région" signé le 24 février à Addis-Abeba, en Ethiopie, par onze Etats (Congo-Kinshasa, Afrique du Sud, RCA, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie, Zambie, Ouganda, Angola, Congo-Brazzaville). Et pourtant, la «communauté internationale» considère ces deux textes comme étant les deux piliers sur lesquels repose le "processus de pacification" de la partie orientale de l’ex-Zaïre.
Concurremment aux «actions militaires» conduites par la Brigade onusienne, les gouvernants congolais doivent accomplir leur "part du contrat" à travers quelques «actions politiques» ayant pour but la restauration de la paix civile et d’une vie collective harmonieuse. Ces engagements sont notamment : continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité en particulier l’armée et la police, consolider l’autorité de l’Etat à l’Est et empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins, effectuer des progrès en matière de décentralisation, promouvoir les services sociaux de base et promouvoir la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation.

Aucun observateur sérieux ne croit franchement que «Joseph Kabila» pourra réaliser les objectifs assignés à la partie congolaise. Parlant de l’armée, dans son édition n°2501, datée du 11 octobre 2012, le très sérieux hebdomadaire français «Le nouvel Observateur», citant Thierry Vircoulon, chercheur à l’International Crisis Group (ICG), écrivait : «Il (Joseph Kabila) n’a pas l’intention de mettre sur pied une force qui pourrait constituer une menace contre son régime». Joint au téléphone à Kinshasa, un acteur politique congolais, qui a requis l’anonymat, ne dit pas autre chose : «Joseph Kabila n’a jamais eu l’intention de réformer l’armée encore moins la police et les services de renseignements. Son système ne peut être pérenne que dans la confusion institutionnelle. Si une telle réforme aboutissait, il y aura donc une armée indépendante de lui. Il n’en veut pas». L’homme de poursuivre : «Joseph Kabila a peur du pluralisme politique et de la confrontation des opinions. Depuis son investiture en décembre 2006, les espaces de liberté ne cessent de rétrécir. La vénalité du personnel politique est devenue la meilleure alliée de Monsieur Kabila. Pour preuve, les Congolais sont passés maîtres dans l’art de vouloir une chose et son contraire. Ils fustigent le président rwandais Paul Kagame et le M23 en feignant d’oublier que l’homme qui s’est affublé du patronyme de Joseph Kabila n’a foulé le sol congolais qu’en octobre 1996 dans les bagages de l’Armée patriotique rwandaise. Qui a oublié que Joseph Kabila a été l’auxiliaire de James Kabarebe, l’actuel ministre rwandais de la Défense?" Et de conclure : "Les Congolais préfèrent cacher ce passé qu’ils n’aimeraient voir de leur raïs tant que celui-ci leur assure d’avoir leur pain quotidien. Aucune opération de pacification de l’Est du Congo n’aboutira aussi longtemps que cet abcès ne sera crevé…»."


"L’ENVOYÉE SPÉCIALE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LA RÉGION DES GRANDS LACS PRÉSENTE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ SON « CADRE DE L’ESPOIR »
° http://www.un.org/News/fr-press/docs/2013/CS10996.doc.htm
Il existe une « nouvelle chance » d’arrêter le conflit
pour de bon et de régler ses causes sous-jacentes, affirme Mme Mary Robinson(...)"


"Jean-Bertrand Ewanga : "le Nord-Kivu vit le balbutiement de la balkanisation...""
° http://www.lepotentielonline.com/7769-jean-bertrand-ewanga-le-nord-kivu-vit-le-balbutiement-de-la-balkanisation
La République titre « Pour dissuader la brigade de l’Onu : le M23 recourt au terrorisme »
° http://www.congoforum.be/upldocs/11%2005%2013.pdf
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/10/brigade-la-monusco-une-centaine-de-militaires-tanzaniens-sont-arrives-goma/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193700&Actualiteit=selected
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/7773-l-armee-sud-africaine-se-prepare-a-toutes-les-eventualites-au-nord-kivu

"Congo-Kinshasa : Où va-t-on?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7993
"L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part", a pu dire un homme politique. Qui est responsable de quoi dans cette République du Congo-Kinshasa pompeusement qualifiée de "démocratique"? A quelle porte un citoyen peut-il frapper lorsque ses droits les plus élémentaires sont foulés aux pieds par un membre des Forces armées ou un membre de la garde prétorienne de "Joseph Kabila"? A quelle porte peut-on frapper pour faire valoir ses droits violés par un agent des services de renseignements civils ou militaires ou par un membre de la "famille présidentielle"? Voilà des questions que les Congolais se posent désormais dans un Etat où la notion de responsabilité se dilue au jour le jour.(...)"
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 14/5/2013, 2:16 am

"Marin Fayulu : « L'impossibilité d'augmenter les effectifs de la police au Nord-Kivu est un aveu de complicité... »"
° http://www.lepotentielonline.com/7782-martin-fayulu-l-impossibilite-d-augmenter-les-effectifs-de-la-police-au-nord-kivu-est-un-aveu-de-complicite
(...)
« Comment le ministre peut-il soutenir que les partenaires pourraient mal interpréter l’augmentation des effectifs de la police au Nord-Kivu ? De quels partenaires parle-t-il ? Sommes-nous encore un pays souverain ? S’agit-il des partenaires ou des agresseurs ? N’est-ce pas là un aveu de complicité ?... », s’interroge-t-il par ailleurs.(...)"



"La mémoire courte et les ravages de l’impunité
B. Musavuli"

° http://www.congoforum.be/fr/analysedetail.asp?subitem=&id=193684&analyse=selected
L’arrivée annoncée de la brigade de l’ONU, chargée de neutraliser les groupes armées dans l’Est du Congo, fait craindre que les membres du M23 disparaissent dans la nature, avec la complicité des autorités rwandaises et congolaises, et qu’ils n’aient jamais à répondre de leurs crimes devant la justice, comme les autres « insurgés » avant eux.
Un drame pour les victimes, car, dans un conflit, pour qu’on arrête définitivement de « tuer la population », il faut créer un tribunal pénal et engager des poursuites judiciaires systématiques. Les survivants de la Shoah ont pu souffler dès que les cadres nazis sont passés à la barre au procès de Nuremberg. Les massacres dans les Balkans ont cessé dès qu’il est apparu qu’aucun « tueur » n’était intouchable et que les menottes se refermaient sur les poignets de Slobodan Milosevic. Au Rwanda, la fin du massacre contre les Tutsis est devenue effective dès que la communauté internationale a entrepris de poursuivre systématiquement les « génocidaires hutus ».
(...)
Et ça recommence

La faute à la mémoire courte. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, à l’occasion du passage de Mary Robinson à Goma, a annoncé que plus de 500 combattants du M23 avaient réintégré les FARDC. Comme par le passé. Et les autorités les ont acceptés « tels quels » sachant pertinemment que ces « personnes » peuvent difficilement renoncer à leur obsession de reprendre les armes contre le Congo, sur ordre de Kigali et Kampala, dès la première occasion.
Problème de mémoire dans les rangs des dirigeants congolais ou complicité structurelle avec Kampala et Kigali ?"



"L’accord-cadre du 24 février 2013 à Addis-Abeba, son apport, ses chances et difficultés d’application
Georges Nzongola-Ntalaja, Professeur d’études africaines Université de Caroline du Nord à Chapel Hill (USA)

° http://www.congoforum.be/fr/analysedetail.asp?subitem=&id=193608&analyse=selected
Avant toute chose, j’aimerais remercier l’ONG Southern Africa Resource Watch (SARW), et particulièrement M. Georges Bokondu Mukuli et le Directeur régional de SARW, le docteur Claude Kabemba, pour cette aimable invitation de participer aux débats de cette conférence stratégique. Il y a onze ans, Claude était aussi responsable de ma présence comme orateur principal à la conférence sur « Les perspectives électorales et le processus de démocratisation en République démocratique du Congo », tenue à l’Hôtel Memling en janvier 2002 sous le parrainage conjoint de l’Institut électoral de l’Afrique australe (EISA) et la Ligue des électeurs de la RDC. Malgré les années qui se sont écoulées, les grandes lignes de ma communication intitulée « La guerre, la paix et la démocratie au Congo » restent d’actualité . En effet, les causes principales de la crise congolaise et les facteurs ayant encore une fois rendu nécessaire l’adoption à Addis Abeba de l’ « Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région » le 24 février 2013 n’ont pas du tout changé. Aujourd’hui, comme en 2002, ces causes restent les mêmes, notamment la faiblesse de l’État suite à l’effondrement de sa légitimité politique et ses capacités administratives ; les visées expansionnistes du Rwanda et de l’Ouganda ; et l’alliance de ces deux pays avec les puissances dominantes de la communauté internationale.

Vu sous cet angle, comment peut-on parler d’un quelconque apport de cet accord ainsi que de ses chances d’application ? Comme plusieurs analystes congolais l’ont déjà noté, il s’agit d’un accord mort-né qui, face à la déliquescence de l’État congolais et à l’hypocrisie de la communauté internationale et son refus de s’attaquer d’une façon frontale aux agressions rwando-ougandaises, connaîtra le même triste sort d’inapplication que les accords précédents, entre autres, l’accord de cessez-le-feu de Lusaka (1999), l’accord de Pretoria entre la RDC et le Rwanda (2002), l’accord de Luanda entre l’Ouganda et la RDC (2002), l’accord global et inclusif de Sun City (2002), l’accord de Goma pour la paix, la sécurité et le développement dans le provinces du Nord et du Sud-Kivu (2008), et l’accord entre le gouvernement et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du 23 mars 2009. D’une façon ou d’une autre, tous les objectifs inscrits à l’accord d’Addis Abeba figurent déjà dans tous ces accords. Pour mieux comprendre les raisons profondes de son échec éventuel, nous devons examiner les trois causes tant internes qu’externes de la crise de l’État congolais depuis la décolonisation en général, et à partir de 1996, en particulier.

2. LA FAIBLESSE DE L’ÉTAT

Comment se fait-il qu’un pays aux dimensions continentales comme la RDC soit envahi, occupé et pillé par des pays de taille lilliputienne comme le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi ? Depuis la Conférence nationale souveraine (CNS), ça fait 21 ans que la réforme du secteur de sécurité pour la mise en place d’une armée nationale républicaine, professionnelle et bien encadrée fait partie des engagements librement consentis par le souverain primaire, le peuple congolais. Avec tous les officiers congolais formés dans les meilleures des académies militaires du monde, n’avions-nous pas des cadres sur lesquels nous pouvions compter pour former une telle armée ? Quant aux moyens financiers, le sol et le sous-sol congolais regorgent d’immenses richesses capables de fournir les ressources nécessaires pour cette formation. L’échec des dirigeants congolais de mettre cette réforme sur les rails est symptomatique de la crise congolaise, dont les dimensions essentielles sont la faillite de la gouvernance, la crise de la construction nationale, et l’échec de la solidarité panafricaine.

2.1 La crise de la décolonisation

La crise permanente de l’État et de la société congolais a ses origines dans la crise de la décolonisation. Comme la plupart des luttes anticoloniales du 20è siècle, l’indépendance du Congo fut « une révolution politique très précaire » , dans ce sens qu’elle appartient aux transitions politiques que Karl Marx appelle « révolutions purement politiques », qui sont en fait des révolutions partielles, parce qu’ « elles laissent les piliers de la maison debout » . Car, bien que la décolonisation ait entraîné un changement dans la forme de l’État ou la nature de la classe dirigeante qui est passée des Européens aux Africains, elle a été marquée par la continuité dans les fonctions de l’État, dont le rôle principal est de gérer une économie axée sur l’exportation des matières premières. Et comme les structures de l’économie et de l’État héritées de la colonisation n’étaient pas destinées à servir les intérêts des travailleurs et paysans africains, qui constituent la majorité de la population, la continuité ne pouvait pas apporter des changements importants en mettant fin à la pauvreté, l’inégalité et l’exclusion sociale.

Au Congo, la situation était d’autant plus tragique, du fait du petit nombre d’élites africaines et du pari belge selon lequel une fois que les politiciens noirs seraient satisfaits de leurs somptueuses villas, voitures de luxe et autres privilèges, les techniciens européens s’occuperont de l’appareil de l’État et les choses continueront comme par le passé. Si le général Émile Janssens n’avait pas provoqué la mutinerie de l’armée avec son équation « avant l’indépendance = après l’indépendance » devant des soldats en colère et déçus par manque de promotions aux rangs d’officiers, la transition congolaise allait se dérouler normalement comme ailleurs sur le continent africain. Dans la mouvance de sa mutinerie cinq jours à peine après l’indépendance, la Force publique (FP) a été transformée en Armée nationale congolaise (ANC). Éventuellement, elle deviendra le principal instrument de pouvoir pour Joseph-Désiré Mobutu suite aux coups d’État de 14 septembre 1960 et 24 novembre 1965.

2.2 L’effondrement de l’État sous le régime Mobutu
Dans le contexte de la guerre froide, l’émergence de Mobutu comme un homme fort pour le Congo s’articule parfaitement avec la politique occidentale telle que décrite par Éric Rouleau, journaliste et ancien ambassadeur français. L’objectif de l’Occident était d’avoir un dirigeant qui n’avait pas de base sociale ou électorale à laquelle il pouvait se sentir redevable à l’échelle nationale, afin de mettre pleinement en œuvre les politiques qui lui sont dictées de l’étranger. Bien obéissant en ce qui concerne l’assassinat de Patrice Lumumba et la lutte contre les mouvements progressistes de libération de l’Afrique australe, Mobutu n’était pas un si bon élève en matière de gestion économique. Sa kleptocratie est devenue l’aune à laquelle la corruption peut être mesurée à travers les pays en développement.

Du 24 novembre 1965 au 24 avril 1990, le président Mobutu régna en maître absolu au Congo-Kinshasa. Son pouvoir sans partage fut caractérisé non seulement par la corruption et la mauvaise gestion, mais aussi par le détournement du pouvoir d’État au profit de lui-même et de son entourage, lequel aboutira à la privatisation de l’État et de ses ressources. S’inspirant du modèle léopoldien, dans lequel le pays tout entier ainsi que ses richesses abondantes étaient la propriété privée du roi-souverain, Mobutu n’hésita pas à s’attribuer des prérogatives semblables. Ses prétentions monarchiques se concrétisèrent en plusieurs formes, entre autres :
• L’inauguration, en 1970, d’un pouvoir à perpétuité sous le régime du parti-État.
• Le fait de rebaptiser unilatéralement notre cher Congo par l’appellation ridicule de « Zaïre », une corruption portugaise du nom local pour le grand fleuve étant pour Mobutu plus authentique que le nom d’un illustre ancien royaume de l’Afrique centrale précoloniale.
• L’aliénation du patrimoine national au profit des particuliers en guise de « dons du Président de la République ».
• La subordination, voire la trahison, des intérêts supérieurs de la nation dans ses alliances opportunistes avec les forces de la contre-révolution en Afrique australe, y compris les représentants de la criminalité financière internationale qui alimentaient la guérilla de Jonas Savimbi en Angola .

Dans les années 70, l’État congolais avait entrepris un programme ambitieux visant à former et à équiper une armée capable de maintenir la paix et la sécurité à l’intérieur du pays et de participer d’une façon effective aux opérations de maintien de la paix en Afrique centrale. Craignant de perdre le pouvoir au profit de jeunes officiers formés à l’étranger, le maréchal Mobutu et ses vieux compagnons de la FP lancèrent une chasse aux sorcières dont l’aboutissement fut le contrôle des forces armées par une clique d’officiers généraux proches du président (Baramoto, Bolozi, Nzimbi) qui, avec leurs copains de la hiérarchie (le général Eluki, l’amiral Mavua) se sont illustrés par leur corruption et par leur manque de patriotisme, deux défauts qui sont bien décrits dans l’autopsie du régime Mobutu par son parent et proche collaborateur Honoré Ngbanda . Ces officiers ont détruit l’armée par le trafic des armes, la vente des pièces de rechange et des moteurs d’avion, le détournement des soldes, et d’autres actes criminels. Ces pratiques illicites constituent les causes majeures de l’effondrement de l’armée en tant qu’une force de défense nationale et du maintien de l’ordre public.

Par conséquent, entre avril 1990 et janvier 1993, la dictature faisandée du vieux léopard avait progressivement perdu ses moyens de défense pour devenir un fruit mûr, susceptible de se détacher de l’arbre du pouvoir à la moindre pression du vent du changement. L’effondrement, en si peu de temps, de l’autorité ainsi que des moyens de coercition d’un régime où la parole du chef avait force de loi ne fut rien que phénoménal. Suivant un des dires mémorables d’Etienne Tshisekedi, le leader historique du mouvement démocratique congolais, la puissance d’un dictateur réside surtout dans la peur que le peuple a de lui. Une fois que cette peur se dissipe, l’empereur est dénudé et rabaissé des nuages où il prétendait briller en roi-soleil pour rejoindre le commun des mortels. Pour le maréchal du Zaïre, la suite des événements qui sonnèrent le glas de son règne comprend la fin de la guerre froide, avec ses répercussions par rapport à la couverture néocoloniale dont il jouissait en tant que client obligé de l’Occident ; le massacre des étudiants de Lubumbashi, qui entraîna la suspension des aides extérieures sur lesquelles son appareil de répression s’appuyait pour le recyclage du personnel et le renouvellement de l’équipement ; les pillages de 1991 et 1993 par les militaires, qui résultèrent dans la destruction quasi-totale du secteur commercial moderne, la perte de milliers d’emplois et l’informalisation à outrance de l’économie congolaise ; et la CNS, le point culminant du travail de sape que le mouvement démocratique a pu réaliser contre le mobutisme.

Malheureusement, l’espoir suscité par la CNS pour le recouvrement de la souveraineté nationale et la consécration de l’État de droit aux fins d’instaurer la démocratie et le progrès social n’a pas été réalisé. Le vent de changement de l’intérieur, qui avait démoralisé et affaibli la dictature, n’était pas suffisamment puissant pour franchir les murs du Palais du Peuple afin d’anéantir l’appareil sécuritaire sur lequel le régime Mobutu devait se replier. Il a fallu que le vent du changement vienne de l’Est et outre les frontières de la République pour en finir avec la dictature. Cette implication panafricaine, loin de satisfaire les aspirations des masses populaires pour un changement social révolutionnaire, s’est transformée dans un nouveau cauchemar pour le peuple congolais, avec plus de 6 millions de morts et un pillage éhonté des ressources naturelles du Congo par des pays frères.

2.3 La faiblesse croissante de l’État depuis 1996
Exception faite de l’accueil chaleureux réservé à Laurent-Désiré Kabila et l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) pour leur rôle dans la chute de Mobutu, et du ralliement massif de la population à la résistance contre l’agression rwando-ougandaise en août 1998, le régime issu de la Guerre de sept mois a eu de la peine à asseoir son pouvoir sur le pays au travers d’une légitimité durable. Le déficit de légitimité s’est considérablement aggravé non seulement du fait de la mainmise de Kigali sur les forces de sécurité, avec James Kabarebe, un officier de l’Armée populaire rwandaise, comme chef d’état-major des Forces armées congolaises (FAC), mais aussi par des nominations des personnes sans qualifications requises aux hautes fonctions étatiques, y compris les rangs d’officiers généraux et supérieurs des forces armées. Le résultat d’une gestion cavalière par des individus que Mzee Kabila lui-même qualifiera d’ « un conglomérat d’opportunistes et d’aventuriers » , ne pouvait qu’accélérer l’effondrement de la légitimité de l’État et de ses capacités administratives.

La situation sécuritaire en RDC s’est détériorée entre 1998 et 2003, à la suite de la guerre interafricaine pour les ressources congolaises. Pour camoufler leur agression et leurs visées expansionnistes, le Rwanda et l’Ouganda parrainèrent chacun un groupe d’insurgés congolais, respectivement le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et le Mouvement de libération du Congo (MLC). Le retrait des armées étrangères et la mise en place en 2003 d’un gouvernement de transition composé des principaux belligérants et d’une partie de l’opposition politique non armée n’ont pas amélioré la situation sécuritaire dans l’Est du Congo. Le commerce lucratif du coltan, de l’or, des diamants, de l’étain et d’autres ressources extraites par la violence a déclenché un règne permanent de terreur dans la région, avec la violence sexuelle et les mutilations des femmes et des filles, comme une des principales conséquences négatives pour la société congolaise.

La prolifération des groupes armés, travaillant en alliance ou contre le pouvoir central, a fait de la loi des seigneurs de guerre et l’insécurité les traits saillants du paysage politique dans l’Est du Congo, de l’Ituri au Nord-Katanga . Créé en 2006, le CNDP est toujours capable de défrayer la chronique, tant il est au centre de la déstabilisation du Congo par le Rwanda. Après le rejet de la tutelle rwandaise par L.D. Kabila et l’échec du RCD de se doter d’une base politique viable, Kigali a trouvé une nouvelle formule pour atteindre ses objectifs en RDC : créer toute une milice au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), composée de Tutsi congolais et des soldats rwandais qui prétendent être des congolais, aux fins de l’instrumentaliser pour asseoir la domination rwandaise et poursuivre le pillage des ressources naturelles dans les deux Kivu. Le fait que la RDC ait nommé un sujet rwandais, James Kabarebe, comme chef de son armée nationale, et intégré Bosco Ntaganda, un autre sujet rwandais, comme général dans les FARDC, n’a fait que renforcer l’arrogance de Kigali, où les autorités semblent croire que tout est permis à l’ouest des Grands Lacs.
Bien que le rôle déstabilisateur du CNDP dans sa version originale aussi bien que dans son incarnation comme le Mouvement du 23 mars (M23) soit un facteur important de la crise, la cause principale de cette dernière réside dans l’incapacité de l’État congolais à établir et maintenir des forces de sécurité viables. Les FARDC sont une armée composée en grande partie d’anciens rebelles, d’aventuriers et des soldats de nationalité douteuse. De tels éléments ne peuvent pas être transformés pour devenir des soldats disciplinés, surtout si le corps des officiers sous lequel ils servent comprend d’anciens chefs rebelles qui s’étaient autoproclamés général ou colonel sans une formation d’officier appropriée.

3. LES VISÉES EXPANSIONNISTES DU RWANDA ET DE L’OUGANDA
C’était dans le contexte de l’effondrement du régime Mobutu ainsi que celui de l’État dont il n’était plus capable d’assurer la gestion qu’intervint le génocide rwandais de 1994. Face à la résistance du peuple contre la dictature, l’État délégitimé et démuni de moyens d’action ne pouvait ni arrêter le génocide ni réagir d’une façon efficace à ses répercussions au Congo. Les Rwandais, tant Hutu que Tutsi, tirèrent grand profit de l’effondrement de l’État congolais. Les premiers se sont servis de la faiblesse et des complicités des FAZ pour s’installer sur le sol congolais avec tous les équipements militaires que les soldats français de l’Opération Turquoise leur avaient permis d’emporter du Rwanda. Par conséquent, les soldats des Forces armées rwandaises (FAR), l’ancienne armée gouvernementale, ainsi que les interahamwe, les milices extrémistes hutu, investirent les camps des réfugiés, au vu et au su du régime Mobutu et de la communauté internationale, avec toutes les conséquences que cela devrait entraîner pour la sécurité du nouveau régime tutsi à Kigali. L’initiative rwandaise visant la destruction des camps des réfugiés hutu au Congo et, partant, les bases des ex-FAR et des interahamwe reste la clef de voûte de la marche victorieuse de l’AFDL vers Kinshasa.

Partenaire avec l’Ouganda et d’autres États de la région dans la campagne visant la chute du régime Mobutu, le Rwanda s’est imposé comme le fer de lance de cette campagne, en initiant les opérations militaires contre les camps de réfugiés hutu le 6 octobre 1996, et en plaçant James Kabarebe, un officier militaire rwandais, à la tête de la campagne militaire contre Mobutu et les réfugiés hutu. Le fait que l’AFDL s’annonce au monde suite à sa formation le 18 octobre 1996 à Lemera (Sud Kivu), soit deux semaines après le déclenchement des hostilités par l’armée rwandaise, montre à suffisance que Paul Kagame et Yoweri Museveni, les présidents rwandais et ougandais, avaient soutenu l’AFDL pour masquer leurs propres visées expansionnistes dans l’Est du Congo. Jusqu’à ce jour, la plupart des dirigeants rwandais considèrent les deux provinces du Kivu comme faisant partie du Rwanda ancien, dont une partie du territoire aurait été perdue dans le partage colonial au profit de la RDC. C’est ainsi que certains d’entre eux parlent d’une « nouvelle conférence de Berlin », pour réviser le tracé des frontières. Entre temps, tout est fait pour déstabiliser le Nord et le Sud Kivu, dont la vocation serait non seulement de servir d’espace vital pour absorber la pression démographique que le pays de mille collines ne peut plus contenir, et mais aussi de permettre au Rwanda de piller les ressources naturelles du Congo par des milices tutsi interposées. C’est bien ce deuxième schéma qui correspond à la logique expansionniste ougandaise, qui s’est bien manifestée dans l’instrumentalisation par le général James Kazini, le proconsul de Museveni dans la province orientale de la RDC, du conflit ethnique Hema-Lendu dans le district d’Ituri en 1999.

4. L’ALLIANCE DU RWANDA ET DE L’OUGANDA AVEC LES PUISSANCES DOMINANTES DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Malgré l’autoritarisme caractérisant leur pratique du pouvoir, les présidents ougandais et rwandais jouissent d’un soutien considérable auprès de ceux-là mêmes qui prétendent combattre le terrorisme international et promouvoir les valeurs démocratiques à l’échelle mondiale. En réalité, les grandes puissances occidentales (ou le G-7) ne se préoccupent que de leurs intérêts économiques et stratégiques. Même dans ses transformations à l’heure de la globalisation, l’impérialisme recherche toujours des relais régionaux, pour mieux assurer ces intérêts, y compris l’accès aux ressources indispensables au maintien de son hégémonie. Comme le coltan, les terres rares et d’autres ressources naturelles congolaises sont incontournables pour la technologie de pointe, de la fabrication et l’entretien des engins aéronautiques et spatiaux aux ordinateurs et à la téléphonie cellulaire, les entreprises de ces pays considèrent l’accès au Congo comme étant indispensable, soit directement par des investissements directs à l’étranger (IDE), soit par des intermédiaires de tout genre, y compris les milices armées.

La classe politique congolaise ayant démontré son incapacité de servir d’un intermédiaire fiable, la conquête du pays, ou tout au moins sa partition par des voisins capables d’y extraire et d’évacuer vers les marchés du Nord les ressources stratégiques dont l’industrie de pointe a besoin, s’impose. Pendant longtemps, le Rwanda, l’Ouganda et, à un certain degré le Burundi, ont bien rempli cette fonction. En effet, ils se sont adonnés plus au pillage des richesses congolaises qu’à la poursuite de leurs « forces négatives » respectives au Congo. Il est donc évident que si on parle beaucoup de l’intérêt croissant des pays émergents comme la Chine et l’Afrique du Sud, les grandes puissances ne restent pas indifférentes au pillage des ressources naturelles des pays en crise. Destinateurs majeurs des minerais et terres rares, ces puissances demeurent, en tant que receleurs de biens volés, tout aussi coupables que les pilleurs locaux et régionaux, selon le droit international. Ensemble, et avec des intermédiaires divers incluant les services de transport aérien, les paradis fiscaux et les marchands d’armes légères, ils constituent ce que Le Monde diplomatique appelle « l’archipel planétaire de la criminalité financière », dans lequel « gouvernements, mafias, compagnies bancaires et sociétés transnationales prospèrent sur les crises et se livrent au pillage du bien commun en toute impunité.»
Sous la pression des grandes puissances, la communauté internationale aimerait que ce transfert des ressources ait lieu sous un régime de tutelle au sein duquel la RDC elle-même est partie prenante, plutôt que sous le régime de pillage. C’est dans ce sens qu’on ne s’étonnerait pas d’entendre les grands ténors du libéralisme capitaliste s’approprier le discours panafricaniste de partage des ressources régionales en Afrique, discours repris à la section 5 de l’accord d’Addis Abeba, où il est question de « Renforcer la coopération régionale, y compris à travers l’approfondissement de l’intégration économique avec une attention particulière accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles » (§5).

5.L’ACCORD D’ADDIS ABEBA : UNE NOUVELLE TUTELLE INTERNATIONALE POUR LA RDC
Deux événements majeurs ont marqué la vie politique congolaise pendant les deux dernières années : en premier lieu, le hold-up électoral de novembre-décembre 2011, qui a vu Joseph Kabila s’accrocher au pouvoir malgré son rejet aux urnes par les citoyens congolais ; et en deuxième lieu, la seconde montée aux créneaux du CNDP sous sa nouvelle appellation de M23 en mars 2012 et sa prise de la ville de Goma le 20 novembre 2012 . En rejetant le verdict des urnes pour les résultats d’une fraude électorale savamment préparée et exécutée, la communauté internationale a montré sa préférence de traiter avec un dirigeant affaibli par l’érosion de légitimité et par conséquent susceptible d’être manipulé, à un nationaliste qui défendra contre vents et marées les intérêts supérieurs de la nation et les besoins fondamentaux des masses populaires. La mutinerie du CNDP/M23, une cellule rwandaise au sein des FARDC, montre bien que rien n’a changé depuis 1998, quand le Rwanda et l’Ouganda ont dévoilé jusqu’à quel point ils étaient disposés d’aller pour garder leur mainmise sur le sol et les ressources naturelles du Congo.

Le texte de l’accord-cadre est divisé en trois parties. La première partie (Sections 1-4) présente les raisons d’être de l’accord : des progrès présumés (§1), des violences persistantes (§2), les conséquences de ces violences pour l’État et la société (§3) et la disponibilité de la RDC, les États de la région et la communauté internationale à améliorer la situation (§4). La deuxième partie (§5) énumère les engagements pris face aux défis à relever par toutes les parties prenantes : le gouvernement de la RDC, les États de la région, et la communauté internationale. Enfin, la troisième partie (Sections 6-11) décrit les mécanismes de suivi régional (§7-Cool et national (§9-10), ainsi que l’encadrement de la communauté internationale pour le fonctionnement efficace de ces deux mécanismes (§6, 11).
En plus de la RDC, tous les États frontaliers de celle-ci (Angola, Burundi, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Zambie) plus l’Afrique du Sud sont signataires de cet accord, qui met en place un mécanisme de tutelle international 11+4, comprenant ces onze pays ainsi que les Nations unies, l’Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC), pour « s’atteler aux causes profondes du conflit et de mettre un terme aux cycles de violence récurrents » (§4). Sous la coordination d’un envoyé spécial des Nations unies, le mécanisme est censé travailler avec le gouvernement congolais pour la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, la consolidation de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, la décentralisation, le développement économique, la réforme structurelle des institutions de l’État, et pour « promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation » (§5).

À première vue, on se demanderait pourquoi le gouvernement de la RDC a signé cet accord. Car, en le signant, on accepte de prime abord les prémisses ainsi que le dit et le non-dit de l’accord, qui suscitent les interrogations suivantes : (1) Pourquoi est-ce que la communauté internationale ne montre pas autant d’intérêt pour la réconciliation nationale, la tolérance, et la démocratisation pour les autres pays de la région, et particulièrement le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, où les opposants politiques aux régimes en place sont soit en prison soit en exil ? (2) Pour quelle raison cette communauté internationale s’acharne-t-elle en créant ce nouveau mécanisme de tutelle pour le Congo, quand elle a déjà échoué avec un mécanisme antérieur connu sous le nom de Comité international pour l’accompagnement de la transition (CIAT) entre 2003 et 2006 ? En effet, depuis 1999, l’ONU a déployé au Congo la plus grande force de maintien de la paix au monde avec 20.000 personnes, dont 17.000 troupes, sous la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) et, depuis 2010, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Le bilan de ces deux missions est largement négatif.

Comme les problèmes auxquels ce mécanisme de tutelle doit s’affronter sont si pertinents pour le peuple congolais, pourquoi est-ce que celui-ci n’a pas été consulté avant la rédaction de cet accord-cadre et sa signature par les États de la région ? Il est incroyable, voire même insultant pour le peuple congolais, que le Rwanda et l’Ouganda, les deux pays soutenant le M23, d’après les rapports du Groupe d’experts de l’ONU, soient inclus dans le mécanisme de tutelle, comme si de pyromanes peuvent se transformer en sapeurs-pompiers !
Le Kenya, un membre fondateur de la CIRGL, est absent du mécanisme, pour des raisons qui ne sont pas claires. Cependant, l’Afrique du Sud, dont le territoire est plus éloigné de la région des Grands Lacs que le Kenya, y est incluse, apparemment pour sa disponibilité de fournir un contingent pour la force multinationale chargée de combattre les forces négatives. Mais cette inclusion de l’Afrique du Sud est aussi très significative, tout comme celle de cinq autres acteurs externes, qui sont nommément cités comme une structure de soutien aux 11+4 acteurs principaux. Ces cinq acteurs, dont les activités dans la région méritent d’être soutenues par le mécanisme, selon l’accord d’Addis Abeba, sont l’Union européenne, la Belgique, la France, la Grande Bretagne et les États-Unis (§Cool. Pourquoi sont-ce ces cinq qui sont explicitement mentionnés dans le document quand il y a tant d’autres acteurs externes ayant des « efforts en cours » dans la région des Grands Lacs ? La seule explication plausible pour une structure apparemment établie par les Nations unies mais de laquelle semble être exclues la Chine et la Russie, deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, est que le rôle de l’ONU n’est qu’un écran de fumée. En effet, depuis la crise congolaise de 1960, la pratique diplomatique des Etats-Unis consiste à utiliser les Nations unies comme un parapluie pour les intérêts américains et occidentaux .

Il est donc évident que l’accord-cadre sur le Congo est en réalité une initiative occidentale sous la couverture diplomatique des Nations unies, et une initiative dans laquelle l’Afrique du Sud joue son rôle historique depuis les années 60 comme un partenaire obligé de l’expansion impérialiste occidental en Afrique. Les intérêts stratégiques et d’accès de l’Occident aux ressources naturelles abondantes de la région des Grands Lacs sont si essentiels dans cette initiative que la préoccupation majeure pour Washington et les autres puissances occidentales concernant l’intégration économique régionale est d’accorder une attention particulière « à la question de l’exploitation des ressources naturelles » (§5). A cet égard, l’Afrique du Sud joue le rôle de gendarme régional et de coordonnateur du pillage des ressources naturelles de l’Afrique centrale et australe pour elle-même et ses partenaires occidentaux . Comme le Rwanda et l’Ouganda sont déjà impliqués dans ce rôle de gendarme dans la « guerre contre le terrorisme » au Darfour, et en Somalie, respectivement, l’Afrique du Sud ne pouvait pas rester trop en arrière quand ses intérêts et ceux de ses alliés occidentaux sont en jeu dans les pays riches en ressources naturelles considérables comme la République centraficaine (RCA) – où 13 soldats sud-africains ont été tués lors de la prise de Bangui par la Seleka, l’alliance rebelle qui a renversé le président François Bozizé le 24 mars 2013 – et la RDC.

6. CONCLUSIONS
La première tentative d’établir une tutelle internationale au Congo a été celle de Léopold II, roi des Belges, qui voulait dissimuler son entreprise commerciale en faisant passer le soi-disant État indépendant du Congo pour une entreprise humanitaire destinée à combattre la traite négrière en Afrique centrale. Au lieu de combattre l’esclavage, le roi entra en collaboration avec l’esclavagiste swahilo-arabe Hamed bin Mohammed el-Murjebi (Tippu Tip) pour mieux asseoir son pouvoir sur la région de Kisangani. Son entreprise multinationale, dont les administrateurs et le personnel auxiliaire étaient recrutés au niveau international en Europe et en Afrique, se distinguera par l’holocauste le plus important de l’histoire moderne, le nombre de morts étant estimé aux environs de 10 millions d’âmes par l’écrivain américain Adam Hochschild .
La deuxième tentative fut celle de Dag Hammarskjöld, secrétaire général des Nations unies, qui voulait utiliser le Congo comme un test de ses idées grandioses sur la gouvernance mondiale. Nous connaissons bien la suite. Le bras de fer entre lui et Lumumba sur la mise en œuvre des résolutions des Nations unies sur la sécession katangaise a été une des causes principales de l’hostilité occidentale envers Lumumba et éventuellement de l’assassinat de ce dernier. Hammarskjöld pour sa part mourra huit mois plus tard, victime d’un accident d’avion qui, de toute évidence, faisait partie d’un complot monté par les forces de la contre-révolution (regroupant les sociétés minières, les colons blancs et l’extrême-droite européenne et américaine) contre l’indépendance en Afrique centrale et australe.

Avec ces deux antécédents historiques fâcheux, et compte tenu de l’échec de la CIAT, de la MONUC et de la MONUSCO à promouvoir la démocratie, la paix et la sécurité au Congo, avons-nous vraiment besoin d’une autre tutelle internationale pour résoudre les problèmes vitaux de notre pays ? Après cinquante-deux ans d’indépendance, l’accord-cadre d’Addis Abeba est une violation flagrante de la souveraineté nationale et internationale du Congo et une atteinte à la dignité du peuple congolais. Tout patriote congolais a le devoir de le dénoncer.
Ce dont le Congo a besoin, c’est de la restructuration de l’Etat, une tâche qui revient aux filles et fils du pays, et non à la communauté internationale, quelles que soient ses bonnes intentions. L’objectif majeur de cette restructuration est de restaurer la capacité de l’État congolais de remplir les trois fonctions les plus élémentaires mais fondamentales, d’un État moderne. Ces fonctions sont : (1) assurer la sécurité du territoire national, des habitants et de leurs biens, ou en bref, la fonction de maintien de l’ordre et de la sécurité ; (2) fournir des services économiques, sociaux et culturels à la population dans son ensemble ou la fonction de prestation de services publics ; et (3) mobiliser les ressources nécessaires pour remplir toutes les fonctions de l’État ou la fonction de perception des recettes. Pour réussir, la restructuration implique une transformation radicale de l’État hérité de la colonisation, qui existe pour satisfaire les intérêts de la nouvelle oligarchie congolaise et ses alliés étrangers, à un État dont la politique générale s’aligne sur les besoins et les intérêts des masses populaires. Ce qui nécessite l’émergence d’un nouveau leadership politique, à la fois patriotique et responsable, en plus d’être capable de s’identifier pleinement avec les aspirations profondes du commun des Congolais.

Notre salut ne peut se matérialiser que par nos propres efforts. Il est inutile d’attendre que d’autres viennent résoudre nos problèmes, d’autant plus que c’est parmi eux qu’on trouverait les vrais commanditaires de nos agresseurs. Ce dont les Congolaises et Congolais ont grandement besoin, c’est de développer l’amour de la patrie, c’est-à-dire un attachement sincère et patriotique au principe du respect de l’intérêt général et du bien public, qui remplacerait les antivaleurs de la poursuite des intérêts sectaires et personnels ainsi que l’amour du gain facile. Suivant le vœu exprimé par notre héros national Patrice Emery Lumumba, nous avons le devoir de récrire notre histoire suivant une perspective africaine, c’est-à-dire arranger nos affaires nationales en fonction des aspirations profondes du peuple, au-lieu de s’inspirer des schémas imposés de l’extérieur .
Pour que notre pays réussisse d’endiguer la crise actuelle et de mettre fin aux ingérences extérieures, il lui faut un gouvernement responsable et légitime, c’est-à-dire un gouvernement dans lequel le peuple se reconnaît et qu’il considère comme celui qui exprime le mieux ses aspirations et défend le mieux ses intérêts. Un tel gouvernement n’est possible que dans la mesure où il est composé des femmes et des hommes imprégnés du patriotisme et de la conscience nationale, et qui jouissent de la confiance du peuple. Après toutes les trahisons que notre pays a connues de 1960 à présent, ces femmes et ces hommes doivent être des nationalistes sans reproche, et des personnalités qui défendront à tout prix et contre vents et marées les intérêts supérieurs de la nation congolaise.
FIN"



"La résolution 2098 et l’effondrement du monopole de l’Etat Congolais – Analyse d’un pétard mouillé?
Première Partie

Jean-Jacques Wondo, Analyste des questions sociopolitiques et sécuritaires de la RD Congo

° http://www.congoforum.be/fr/analysedetail.asp?subitem=&id=193621&analyse=selected
Cette analyse tente de cerner l’impact de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies du 28 mars 2013. Une résolution prise à la suite de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, signé à Addis-Abeba le 24 février 2013 et auquel j’ai consacré précédemment une analyse détaillée.

L’armée en tant que détenteur du monopole de la violence légitime : Qu’est-ce à dire ?
(...)
L’absence du dyptique « Armée)-Etat » provoque l’éclatement du monopole de l’Etat au Congo
(...)
Le principe de « la responsabilité de protéger » comme base juridique de la résolution 2098
(...)
La résolution 2098 n’est-pas une première dans les annales des Nations Unies au Congo
(...)

A suivre dans la Deuxième partie :"
Compatriotiquement!

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Message  ndonzwau 15/5/2013, 12:44 am

"(...)Est

Dans une dépêche de l’Agence Ecofin, il est aussi question à la fois de l‘Est et de grands intérêts économiques, mais sur un ton moins optimiste que chez Braeckman/Matata/ Titre « La RD Congo demande aux fabricants de téléphones et tablettes de baisser leurs prix en Afrique ».
(...)
(Si la guerre de l’Est est appelée à devenir un élément permanent de calcul du coût des téléphones, cela signifie que cette guerre, ansi que le pillage, le travail forcé et la terreur qu permettent d’avoir du coltan à bas prix, sont aussi appelés à être permanents. Encore un « couac », après celui de a fibre optique. Pauvre Tryphon ! Au fait, nos lui signalons que le chiffre exact est que 80% des réserves mondiales de coltan se trouve en Afrique, et que le Congo a 80% de ces 80%, soit 64 % des réserves mondiales. Un surdoué devrait le savoir ! NdlR)

Le Potentiel
annonce que «Joseph Kabila crée un mécanisme de suivi de l’accord-cadre du 14 février».
Il affirme que JKK vient de créer un mécanisme de suivi de l’accord cadre de l’ONU sur l’Est de la RDC signé en février dernier par onze Etats africains à Addis-Abeba. Ce comité d’une durée d’un an est placé sous son autorité directe pour mettre en œuvre les engagements pris par le gouvernement dans le cadre de cet accord-cadre.

Pendant ce temps, Forum des As, sous le titre «840 soldats rwandais arrivés à Rumangabo», signale un appui au M23 contre la brigade d’intervention de la Monusco attendue à l’Est du pays. Selon la Société civile du Nord-Kivu, 840 soldats rwandais seraient arrivés à Rumangabo vendredi dernier, le jour même où 1200 soldats tanzaniens de la Brigade ont atteint leur base de Goma. «Alors que la Brigade d'intervention de la MONUSCO est en train de se déployer pour passer à la phase d'attaque, à Kigali où on digère mal cette unité spéciale, l'heure est à des stratégies de contre-attaque pour permettre au M23 de résister durablement. C'est dans cette perspective qu'on apprend de la Société civile du Nord-Kivu par la bouche même de son Vice-président et Porte-parole, Me Omer Kavota que le Rwanda a dépêché 840 hommes à la forteresse du M23 de Rumangabo depuis vendredi dernier… ». Le journal y voit une «stratégie de contre-attaque » du Rwanda «pour permettre au M23 de résister durablement».

L’Avenir[/b] titre «Le gouvernement fustige le renforcement des positions du M23 à Kibati, Kahunga et Kanyaruchinya», et précise que «Le Premier Ministre Augustin Matata Ponyo a présidé hier à la Cité de l’Union africaine la 13ème réunion extraordinaire du Conseil des ministres. A l’occasion, le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait état du renforcement des positions du M23 à Kibati, Kaunga et Kanyaruchinya, ainsi que de la poursuite du recrutement des mineurs d’âge par ce groupe armé. Il a en outre signalé d’importants mouvements de désertion au sein du M23. 519 éléments se sont rendus à la MONUSCO, parmi lesquels 116 Rwandais qui ont été rapatriés».

Pour Le Palmarès : «Le M23 prépare la nouvelle guerre de l’Est», et ce serait même, d’après lui, l’avis de l’ONU : «La MONUSCO a accusé la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) de continuer de recruter et entrainer des éléments dans la zone qu’il occupe au Nord-Kivu (Est de la RDC). Selon un document hebdomadaire de la MONUSCO publié mercredi à Kinshasa, les rapports font mention de trente (30) adolescents enrôlés et entraines au parc national des Virunga, dans une région située à l’Ouest de Rubare».

Le Potentiel
pense, plus largement que «Opérations onusiennes de paix en RDC et au Mali : une «augmentation notable des ressources nécessaires», et argumente comme suit :
(...)"



"Joseph Kabila crée un mécanisme de suivi de l'accord-cadre du 14 février
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
° http://www.lepotentielonline.com/7807-joseph-kabila-cree-un-mecanisme-de-suivi-de-l-accord-cadre-du-14-fevrier
Le président Joseph Kabila vient de créer le mécanisme de suivi placé sous son autorité, pour mettre en œuvre les engagements pris par le gouvernement dans le cadre de l'accord-cadre de l'ONU sur l'Est de la RDC. Ce comité est créé pour une durée d'un an. Le mécanisme est composé de 3 comités : pilotage, exécutif et consultatif.

Le comité de pilotage sera présidé par le président de la République, le Premier ministre en est le vice-président. Les membres de ce comité sont le ministre des Affaires étrangères (rapporteur), les ministres de la Défense nationale, de l'Intérieur, de la Justice, du Budget et des Finances et d'un coordonnateur.
Le Comité exécutif aura pour tâche d'élaborer un plan de mise en œuvre des engagements souscrits et de veiller à leur mise en œuvre. Le conseil consultatif aura pour tâche d'organiser le dialogue avec les forces vives de la République. Il est constitué de personnalités indépendantes, de représentants de la classe politique et de la société civile.

Selon Lambert Mende Omalanga, ce mécanisme rentre dans le cadre strict de l'accord-cadre d'Addis-Abeba et est "la matérialisation de la détermination du président Kabila de respecter l'engagement de la RDC contracté le 15 février". Sur la question posée par TOP CONGO de savoir si c'est dans ce cadre institutionnel que s'organiseront les concertations annoncées, le porte-parole du gouvernement s'est voulu clair, "les concertations arrivent mais n'ont rien à voir avec le mécanisme rendu public ce lundi".
C’est donc clair que le suivi de l’Accord-cadre du 24 février ne se confond pas avec les concertations à venir. Toutefois, il se remarque que les deux initiatives ne se contredisent pas. Il ne serait pas non plus étonnant que le conseil consultatif se mue en commission préparatoire des concertations faisant ainsi d’une pierre deux coups."



"14 05 13 L’Avenir - Au cours de sa 13ème réunion extraordinaire. Le Gouvernement fustige le renforcement des positions du M23 à Kibati, Kaunga et Kanyaruchinya"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=2&newsid=193755&Actualiteit=selected
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Message  ndonzwau 17/5/2013, 2:07 am

"Ban Ki-moon attendu en RDC pour faire le point sur la brigade d’intervention des Nations unies
° http://www.rfi.fr/afrique/20130515-ban-ki-moon-attendu-rdc-faire-le-point-brigade-interventi
on-nations-unies
Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations unies, et le président de la Banque mondiale, arrivent à Kinshasa mercredi 22 mai, avant de se rendre à Goma. Une visite qui intervient alors que la brigade d’intervention de l’ONU se met progressivement en place dans le Nord-Kivu. Elle doit y combattre les groupes armés qui sèment la terreur dans cette région.
La brigade d’intervention prend forme. En début de semaine, on comptait une centaine de soldats tanzaniens arrivés à Goma. Ils seront 1 280 au total dans cette brigade de 3000 hommes. Des Sud-Africains sont aussi déjà sur place, et l’on attend le contingent du Malawi.
Installer une nouvelle force prend du temps. « La progression est constante, les hommes arrivent tous les jours à Goma. Ils prennent leurs positions. Il faut qu’on les installe dans des endroits où ils peuvent vivre, ce que nous sommes en train de construire actuellement. Ensuite, nous mettrons en œuvre cette brigade d’intervention conformément au mandat 2098 », explique un porte-parole militaire, le commandant Vincent Tourny.

La brigade ne sera pas une « solution miracle »
L’impatience est grande dans l’Est, d’autant que les incidents entre divers groupes armés se multiplient. On attend que la brigade d’intervention donne un grand coup de balai. Des attentes trop grandes, estime Madnodje Mounoubai, porte-parole civil de la Monusco : « Vous n’allez pas demander aux 3000 hommes qui vont arriver d’être derrière chaque case, derrière chaque Congolais, derrière chaque arbre, pour amener une sécurité totale ! Ne vous attendez pas à une solution miracle, ce n’est pas possible. »
Le secrétaire général des Nations unies verra, lui, l’état d’avancement des préparatifs lors de son passage en fin de semaine prochaine."

° http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=46181:-pour-mettre-en-marche-laccord-cadre-daddis-abeba-ban-ki-moon-attendu-la-semaine-prochaine-a-kinshasa&catid=35:la-tempete-des-tropiques

"RDC: les députés interpellent le ministre de l’Intérieur sur l’insécurité au Nord-Kivu"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/16/rdc-les-deputes-interpellent-le-ministre-de-linterieur-sur-linsecurite-au-nord-kivu/

'(...)Le Palmarès annonce des « Débats orageux autour de l’efficacité du contingent de la Brigade d’intervention ».
La Brigade d’intervention, qui sera déployée dans l’Est de la Rdc, dont l’objectif principal est de traquer et désarmer les groupes armées, surtout le Mouvement du M23, continue à faire l’objet de diverses interprétations au sein de l’élite congolaise, constate ce journal. « La grande problématique à laquelle tout le monde essaye d’apporter une certaine lumière est celle de savoir si la Brigade peut faire sortir la Rdc de l’impasse de l’insécurité », estime Le Palmarès.
(...)
La Prospérité, pour sa part, estime que Kinshasa devrait s’impliquer pour mettre en place un dialogue social en vue de finir la guerre dans le Nord-Kivu. Ce dialogue social devrait rassembler les leaders politiques locaux et ceux vivant à Kinshasa, originaires de la province volcanique.(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193813&Actualiteit=selected


° http://www.rfi.fr/afrique/20130508-rdc-sombre-bilan-violations-droits-homme-commises-lors-prise-goma-le-m23
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Dernière édition par ndonzwau le 17/5/2013, 9:36 pm, édité 3 fois

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Message  ndonzwau 17/5/2013, 6:06 pm

Par calcul politique irresponsable et traître comme à l'accoutumée, par bêtise..., le pouvoir s'est complu à ignorer les recommandations comminatoires à son égard que contient l'Accord d'Addis en dehors de la résolution 2098 qui crée la BI que Mende et Tshibanda n'ont pas eu honte de proclamer, oh démission combien coupable !, comme leur victoire !
Et pourtant l'Accord est à raison plus qu'à tort clair et sévère (même si ici là un peu trop, même s'il néglige la culpabilité des agresseurs) à l'égard de Léo, il l'oblige à cesser d'être un Etat en faillite, en démocratisant son régime, en reconstruisant l'Armée, la Police et l'autorité de l'Etat sur son territoire, en sécurisant l'Est par la neutralisation des forces négatives (c'est d'abord sa mission régalienne même s'il doit se faire aider), en décentralisant(!), en instaurant une réconciliation nationale..., tous actes qui relèvent du b à ba d'un Etat efficace !

Mais que voit-on de tout cela à part se réjouir passivement des débuts de la BI ?
Rien de nouveau sur la sécurité, sur la démocratisation; rien sur l'appropriation légale et démocratique de l'Accord...
M Robinson l'Envoyée de Ban est passée; qu'a-t-elle constaté, qu'a-t-elle obtenu ?
Apparemment rien de satisfaisant car son Chef est obligé de suite de descendre en personne !

Depuis on a vu Kanambe créer dare-dare un Comité de suivi de l'Accord bien vague et Mende nous annoncer la tenue enfin prochaine(!) des fameuses " Concertations Nationales" annoncées depuis la fin de l'année...
Qu'attendre alors de notre miraculeux Accord avec sa BI si nos autorités attendent tout de l'extérieur en se délestant de leurs responsabilités, de leur part de travail ? Abonnés depuis deux décennies à la démission sinon à la trahison cupide et aux incantations au lieu d'agir offensivement pour conserver leur territoire, les Congolais ne sont-ils pas entrain de vendre les yeux ouverts d'impuissance crasse leur pays ?


"Briefing: Vers des solutions internes à la crise en RDC
IRIN 16/05/2013

° http://www.irinnews.org/fr/Report/98049/Briefing-Vers-des-solutions-internes-%C3%A0-la-crise-en-RDC
KAMPALA, 16 mai 2013 (IRIN) - Le déploiement imminent d’une brigade d’intervention des Nations Unies dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) vise à neutraliser les milices opérant dans cette région en proie aux troubles.(...)
Si certains analystes plaident en faveur de cette intervention militaire, nombreux sont ceux qui prônent des initiatives du gouvernement, notamment la réforme des institutions clés, et pensent qu’elles constituent des solutions alternatives, voire indispensables.
IRIN présente ici les problématiques principales que le gouvernement de la RDC doit examiner afin de sécuriser la région agitée à l’est du pays.

Comment le secteur de la sécurité peut-il être réformé ?
(...)
« Le problème de la RDC, c’est son gouvernement faible, voire illégitime selon certains, incapable d’assumer totalement le contrôle de son vaste territoire »
Comment l’armée peut-elle être maîtrisée ?
(...)
Qu’en est-il de la démobilisation ?
(...)
Réformer le système judiciaire
(...)
Où en sont les négociations pour des solutions locales ?
(...)
« Une paix durable en RDC ne peut pas se construire avec le déploiement de forces étrangères agressives »
(...)"


"RDC : Prendre position sur la réforme du secteur de la sécurité"
° http://www.opensocietyfoundations.org/sites/default/files/drc-ssr-report-french-20120416.pdf


"Le renforcement des troupes en RDC peut-il changer les choses ?
IRIN 13/05/2013

° http://www.irinnews.org/printreport.aspx?reportid=98027
JOHANNESBOURG, 13 mai 2013 (IRIN) - Le déploiement imminent d’une force internationale de 3 000 hommes mandatée par les Nations Unies pour « neutraliser et [...] désarmer » tous les groupes armés présents dans l’est de la RDC marque le passage à une attitude internationale plus agressive envers les milices rebelles. Certains ont cependant accueilli cette annonce avec scepticisme.(...) "


"RDC: le dialogue national s’ouvre «dans les prochains jours», selon Lambert Mende
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/17/rdc-le-dialogue-national-souvre-dans-les-prochains-jours-selon-lambert-mende/
Le dialogue national annoncé par le chef de l’Etat Joseph Kabila lors de son message de vœux à la nation en décembre dernier s’ouvriront «dans les prochains jours». Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, l’a annoncé jeudi 16 mai au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. Il a indique que ce forum entend rassembler les Congolais pour rétablir et consolider la cohésion nationale «afin de contrer le cycle de violences et les menaces de balkanisation de la RDC».
«Le gouvernement voudrait engager toutes les composantes de la nation à soutenir cette initiative, à se préparer pour ces concertations qui doivent être considérées comme le premier cercle de la recherche d’une solution durable à la crise de l’Est de la RDC», a déclaré Lambert Mende.
Lambert Mende a salué la dernière initiative des élus et notables de cette province qui se sont réunis pour discuter de l’insécurité qui prévaut dans cette partie du pays.
«Nous voulons saluer l’initiative des élus, mandataires, notables de la province du Nord-Kivu qui viennent d’avoir l’excellente idée d’organiser à Kinshasa un atelier de haut niveau autour de la problématique l’insécurité grandissante dans leur province déjà affaiblie par une dizaine d’années de guerre», a indiqué le ministre des Medias, invitant «les groupes armés irréguliers à cesser de s’agiter et de ruer sur des brancards comme ils le font depuis qu’a été confirmé le déploiement de la force internationale».
Le chef de l’Etat avait annoncé l’organisation de ces concertations au plus fort de la crise qui secoue depuis une année la province du Nord-Kivu dont plusieurs localités sont occupées par les rebelles du M23. Ces derniers avaient même réussi à occuper la ville de Goma pendant une dizaine de jours avant de s’en retirer sous la pression de la communauté internationale.
Mais en dehors du M23, plusieurs autres groupes armés insécurisent cette province, obligeant des milliers de personnes à se déplacer constamment.
Les Nations unies ont adopté en mars dernier une résolution créant la Brigade d’intervention de la Monusco qui doit être déployée dans l’Est de la RDC pour neutraliser les groupes armés qui y sont actifs notamment le M23 et les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Evoquant le déploiement de cette force de 3 069 hommes, Lambert Mende a exprimé la volonté du gouvernement congolais «à apporter à cette force toutes les facilités requises pour l’accomplissement de sa mission»."



"Accord-cadre d’Addis : Ban-Ki Moon attendu à Kinshasa
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8004
Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, effectuera, du 22 au 23 mai, une visite de travail au Congo-Kinshasa. L’annonce a été faite, mercredi 15 mai, à Kinshasa, par le porte-parole de la Mission onusienne au Congo, Madnodje Mounoubai. C’est un secret de Polichinelle : la "communauté internationale" suspecte le gouvernement congolais de rechigner à honorer les engagements contenus dans l’Accord d’Addis-Abeba. Le numéro un de l’Onu sera accompagné du président de la Banque mondiale, le Dr Jim Yong Kim.

Selon le porte-parole de la Monusco, la visite de ces deux "personnalités mondiales" s’insère dans le cadre du "renforcement du mandat" de la Mission onusienne, après l’adoption, le 28 mars dernier, de la résolution 2098 du Conseil de sécurité mettant en place une brigade spéciale d’intervention "pour rechercher et neutraliser les groupes armés qui écument l’Est" du Congo.
A Kinshasa, le secrétaire général de l’Onu aura des entretiens avec les plus hautes autorités du pays. C’est le cas notamment de "Joseph Kabila", du Premier ministre et des présidents des deux Chambres du Parlement. Ban se rendra par la suite à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, avant de regagner New York.

La visite de Ban-Ki Moon au Congo intervient quelques semaines après celle de Mary Robinson, l’Envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands. Elle est chargée de "coordonner" la mise en œuvre de l’«Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs d’Afrique», signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba, par onze Etats signataires.
En visite à Goma, fin avril dernier, Mary Robinson, a dissimulé à peine une certaine exaspération en rappelant aux pays signataires "l’importance de mettre en œuvre l’accord" dont le but est de "mettre fin à plus d’une décennie de conflits et d’insécurité en RDC et dans la région". Inutile de dire que la "communauté internationale" suspecte les autorités congolaises de traîner les pieds à amorcer l’exécution d’un des engagements portant sur la réforme de l’armée et de la police. Autrement dit, les deux piliers du "système Kabila". Inutile de dire que l’ancienne Présidente irlandaise est repartie déçue. Notons que lors de l’étape de Kigali, Paul Kagamé n’a même pas daigné la recevoir en audience. Ils se sont parlé au téléphone.

Le vendredi 12 avril, le ministre congolais des Affaires étrangères a reçu la visite d’une délégation forte de 11 ambassadeurs de l’Union européenne. Au centre de l’entrevue, la "mise en œuvre" de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Parlant au nom du groupe, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne au Congo-Kinshasa, Jean Michel Dumont, n’est pas allé par quatre chemins en relevant que l’Union Européenne "est non seulement attachée à la réussite de la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, dans la forme et dans le fond mais aussi préoccupée par la réforme du secteur de sécurité" au Congo-Kinshasa.
Le Congo doit, aux termes de cette convention d’Addis, accomplir "sa part du contrat" : approfondir la réforme du secteur de la sécurité en particulier l’armée et la police, consolider l’autorité de l’Etat à l’Est, empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins, promouvoir la décentralisation et les services sociaux de base. Sans oublier la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation. Il s’agit, comme on peut le voir, des missions classiques dévolues à tout Etat digne de ce nom. Cette situation fait dire - à tort? - à certains analystes que la "communauté internationale" se prépare à mettre l’Etat congolais "sous-tutelle de fait". En cause, l’irresponsabilité des gouvernants ce pays. Une irresponsabilité de nature à menacer non seulement la sécurité des personnes et des biens au Congo mais aussi la paix et la sécurité internationale.

Habitué à jouer au chat et à la souris avec la nébuleuse "communauté internationale", "Joseph Kabila" s’est départi de son indolence légendaire en signant précipitamment,lundi 13 mai, une ordonnance "portant création, organisation et fonctionnement du Mécanisme national de suivi et de supervision de la mise en œuvre des engagements souscrits aux termes de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo du 24 février 2013". Histoire, sans doute, de se donner des arguments face au patron de l’Onu. En venant au Congo en compagnie du patron de la Banque mondiale, Ban-Ki Moon entend sans doute manier le bâton et la carotte.."



"Grands Lacs : la paix et la stabilité « dépendront des dirigeants de la région »
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/17/grands-lacs-la-paix-la-stabilite-dependront-des-dirigeants-de-la-region/
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, doivent arriver le 22 mai prochain à Kinshasa pour entamer une tournée dans la région des Grands Lacs. Dans un communiqué conjoint publié le jeudi 16 mai, les deux personnalités ont affirmé que c’est principalement des dirigeants de la région que dépendront la paix, la stabilité et la croissance économique.(...)"


"(...)Que fait la Monusco ?
Ces affrontements auraient-ils pu être évités ? Ironie du sort : une base de la Monusco, la mission des Nations unies pour le Congo, se trouve justement à Pinga. Depuis le début des combats entre milices, les civils s'y sont regroupés aux alentours pour se mettre à l'abri, mais la Monusco n'est pas intervenue sur la terrain. Un expert de la région nous confiait "qu'aucune patrouille n'avait eu lieu", "ni pas de survol à basse altitude pour dissuader les groupes armés", comme c'est quelquefois le cas.
Seconde ironie de la situation à Pinga : les soldats de la Monusco présents sur place viennent... d'Afrique du Sud. Les mêmes soldats sud-africains sont attendus avec impatience au Nord-Kivu dans le cadre de la Brigade d'intervention spéciale de l'ONU, censée éradiquer les groupes armés à l'Est de la République démocratique du Congo. Cette Brigade de 3.069 soldats devraient venir "muscler" les 17.000 casques bleus, déjà présents en RDC, avec un mandat plus "offensif". Pour ce spécialiste de la région, "la situation à Pinga présage de ce qui pourrait se passer avec la Brigade d’intervention qui est en train d’être déployée".

Inaction de la Brigade d'intervention ?
La passivité de la Monusco à Pinga augure mal de l'efficacité de la future Brigade. Toujours selon cet expert, la Monusco se retranche derrière l'inaction de l'armée régulière (FARDC) pour justifier sa non-intervention. "La Monusco, explique-t-il, affirme ne pas pouvoir intervenir sans les FARDC, alors que son mandat (la résolution 2098) le lui permet parfaitement". Une attitude qui fait craindre une "lecture à minima" de leur mandat, avec une efficacité forcement réduite. Ce que craint cet expert, c'est "l'inaction totale de la future Brigade d'intervention au nom de la non mise en danger du personnel des Nations unies". Un risque que n'a visiblement pas fait courir l'Afrique du sud à ses soldat de Pinga fin avril. "Tout au plus, souligne ce spécialiste, cette Brigade ne servira qu'à contenir le M23 et les FDLR, sans réellement lutter contre les nombreux autres groupes armés.""

° http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/16/rdc-la-monusco-impuissante-a-pinga.html


"La situation en RDCongo analysée à la réunion tripartite en Afrique du Sud
Angola Press 13/05/2013"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193829&Actualiteit=selected
° http://www.portalangop.co.ao/motix/fr_fr/noticias/politica/2013/4/20/Reunion-tripartite-atteint-des-resultats-positifs,cd5c3825-7f17-478c-bf42-c777b6377a90.html


° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/7918-mende-les-fardc-vont-participer-sur-terrain-a-la-reussite-de-la-mission-de-la-brigade-internationale-d-intervention
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/7922-kinshasa-salue-la-reddition-de-plus-de-2-000-elements-des-forces-negatives
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/17/ban-ki-moon-nomme-le-general-bresilien-santos-cruz-commandant-des-forces-de-la-monusco/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/05/16/quand-kabila-prend-les-commandes-et-installe-des-outsiders/
Compatriotiquement!


Dernière édition par ndonzwau le 20/5/2013, 7:16 pm, édité 2 fois

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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 18/5/2013, 4:34 am

PS
"RDC : Prendre position sur la réforme du secteur de la sécurité
Ce rapport est produit par les organisations suivantes :
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Eastern congo initiative (ECI)
Fédération internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH)
Groupe des parlementaires britanniques sur la région des Grands Lacs en afrique (UKAPPG)
Refugees international réseau œcuménique pour l’afrique centrale (OENZ)
Réseau européen pour l’afrique centrale (EURAC)
Open Society initiative for Southern africa (OSiSA)
The enough Project
ORGANISATIONS CONGOLAISES
Association africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO)
Groupe Lotus
Ligue des electeurs
Pole institute
Réseau pour la réforme du Secteur de la Sécurité et de la Justice (RRSSJ – Réseau de 289 ONG congolaises visant à contribuer à la réforme du secteur de la sécurité en RDC)

° http://www.opensocietyfoundations.org/sites/default/files/drc-ssr-report-french-20120416.pdf

RESUME EXECUTIF

1. Les élections de 2006 ont marqué un moment de grand espoir pour la RDC, alors que le pays et sa population sortaient de l’un des conflits les plus ravageurs que le monde ait jamais connus. Depuis, la communauté internationale a consenti de très importants investissements. Ainsi, l’aide publique au développement versée depuis la fin de la transition d’après-guerre s’élève à plus de 14 milliards de dollars US1. Le financement externe représente près de la moitié du budget annuel de la RDC2. Le coût de la mission de l’ONU chargée du maintien de la paix en RDC, la MONUSCO, s’élève à plus de 1 milliard de dollars US par an3. Les institutions financières internationales ont appuyé l’économie de la RDC, les initiatives les plus importantes ayant consisté à annuler4 12,3 milliards de dollars de dette et à permettre au pays d’accéder aux crédits du FMI. Au montant total de ces soutiens viennent encore s’ajouter différents accords commerciaux, notamment celui conclu avec la Chine5.
2. L’analyse de l’évolution de la situation en RDC, alors que le pays en est désormais à son second cycle électoral d’après-guerre, n’incite guère à l’optimisme. Les investissements n’ont pas donné lieu à des changements significatifs dans la vie des Congolais. Le pays occupe aujourd’hui la dernière place du classement annuel du PNUD en termes de développement, se positionnant 187ème sur 187 pays6. Malgré de légères améliorations, l’espérance de vie et la mortalité infantile sont très en-deçà de la moyenne régionale. Le revenu national par habitant s’élève à moins de 50 cents par jour7 . La RDC ne va remplir aucun de ses objectifs du millénaire pour le Développement. 1,7 million de congolais sont déplacés8, et 500 000 sont réfugiés à l’extérieur du pays9. L’investissement de milliards de dollars a eu peu d’impact sur la vie des congolais.

3. La cause centrale de toute cette souffrance est la persistance de l’insécurité. en effet, l’incapacité du gouvernement congolais à protéger sa population ou à contrôler son territoire entrave les progrès qui pourraient être réalisés dans tous les autres domaines. un secteur de la sécurité efficace – organisé, doté de ressources adéquates, formé et soumis à des contrôles – est essentiel pour résoudre des problématiques telles que le déplacement de populations, le recrutement d’enfants soldats, le viol, mais aussi la croissance économique ou le commerce de minerais lié au conflit. ce constat n’a rien de nouveau: la nécessité d’instaurer des structures militaires, policières et judiciaires efficaces a déjà été soulignée à maintes reprises. Pourtant, loin de faire l’objet d’améliorations durables, les forces de sécurité congolaises représentent toujours une menace considérable pour les populations civiles10. Les récentes allégations relatives à des viols et à des pillages commis par des troupes commandées par un colonel dans la région de Fizi en 2011 mettent en évidence le lien entre l’échec de la réforme militaire et les violations des droits humains. 11 Les militaires – à savoir les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) – sont accusés de s’être largement impliqués dans les plus graves atteintes aux droits humains. La corruption de la police est endémique et quasiment toute forme de protection judiciaire demeure inaccessible à une vaste majorité de la population12.
4. L’échec de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) est imputable à un manque de volonté politique aux échelons les plus élevés du gouvernement congolais. au lieu de présenter une vision de la sécurité congolaise et de mobiliser les ressources nécessaires pour la concrétiser, le gouvernement a encouragé l’établissement de divisions au sein de la communauté internationale et permis à des réseaux corrompus actifs, présents au cœur même des services de sécurité, de prospérer en dérobant les ressources censées couvrir les salaires de base ou en profitant de l’exploitation des ressources naturelles. Si cette situation n’évolue pas, une réforme durable sera impossible. Les investissements consentis par les partenaires du Congo seront alors gaspillés et le peuple congolais continuera de souffrir.

5. La communauté internationale porte également une responsabilité significative. ainsi, les partenaires internationaux de la RDC ont fait preuve d’incohérence politique et d’une coordination déficiente. Des fonds minimes ont été consacrés à la réforme du secteur de la sécurité, malgré l’importance stratégique primordiale de cette problématique – l’aide publique au développement consacrée à la question
du conflit, de la paix et de la sécurité ne s’est élevée qu’à 530 millions de dollars US de 2006 à 2010, soit environ 6% de l’aide totale hors allègement de la dette. Les dépenses affectées directement à la gestion et à la réforme du système de sécurité sont encore moindres, s’élevant à 84,79 millions de dollars US sur la même période, soit à peine plus de 1%13. Le manque de cohésion politique après 2006 a
nui à l’efficacité des efforts conjoints qui étaient destinés à faire pression sur le gouvernement congolais14. L’inadéquation de la coordination s’est soldée par des interventions menées au coup par coup et s’appuyant sur des impératifs contradictoires à court terme. Cette démarche s’est traduite par des échecs qui ont incité nombre d’acteurs à complètement abandonner l’idée d’une réforme systémique.
6. Cette situation n’est pas durable et elle est inacceptable. Les partenaires externes de la RDC – des anciens aux plus récents – se doivent de prendre position sur la question de la RSS. Maintenant qu’est retombée l’effervescence qui a suivi les élections présidentielles de 2011, nombre des partenaires de la RDC sont en train de réévaluer leurs programmes15. La communauté internationale doit profiter de cette occasion pour manifester une fermeté accrue en exhortant le gouvernement de la RDC à s’engager dans la voie d’une réforme. Si les donateurs internationaux agissaient de concert et parvenaient à tirer pleinement parti de leurs investissements politiques et économiques en RDC, ils seraient à même d’influer positivement sur le comportement du gouvernement congolais. cette capacité d’influence doit être pleinement exploitée.

7. La communauté internationale a donc besoin de conclure un nouvel accord avec le gouvernement congolais, qui soit propice à l’instauration de conditions claires et de critères pour mesurer les progrès réalisés dans la réforme de l’armée et dans la réduction des préjudices pour la population, en échange d’une assistance et d’une reconnaissance continues. Ces critères de référence doivent s’appuyer sur le déploiement d’efforts positifs visant au changement. un plan stratégique de réforme militaire doit être mis en œuvre, et un organe de haut niveau chargé de coordonner les programmes en cours doit être créé. en outre, des mesures doivent être prises pour améliorer la protection des civils congolais, en veillant à réduire autant que possible les atteintes aux droits humains perpétrées par les forces de sécurité et en poursuivant en justice les responsables des actes les plus répréhensibles.
8. Ce nouvel accord doit transcender les intérêts de tous les donateurs traditionnels. Pour pouvoir tirer des bénéfices de ses investissements, la chine a besoin qu’une paix durable s’instaure en RDC.
L’Afrique du Sud détient elle aussi des intérêts économiques croissants en RDC. Pour l’Angola, les enjeux concernent des questions urgentes de sécurité nationale. tous ces pays ont besoin de stabilité, laquelle ne peut découler que d’une RSS efficace. Les IFI (institutions financières internationales) ont récompensé la stabilisation de la situation macroéconomique du Congo par un soutien significatif16. Il leur faut reconnaître qu’une croissance durable dépendra de nouveaux investissements, lesquels exigent la sécurité. Les organisations régionales, notamment l’union africaine et la communauté de développement de l’Afrique australe (CDAA), se doivent de jouer un rôle actif en exerçant des pressions effectives et en conférant un cadre propice au débat. il est absolument crucial que cet accord inclue la population congolaise. La société civile congolaise doit avoir une voix clé dans l’élaboration d’une vision globale de la sécurité congolaise et dans l’établissement de liens entre les processus de réforme de haut niveau et les tout premiers intéressés, à savoir la population congolaise.

9. Ce nouvel accord ne saurait attendre. Des élections présidentielles entachées d’irrégularités ont eu lieu. Les relations de la RDC avec ses voisins se sont considérablement améliorées ces dernières années. Bien que la sécurité en RDC soit précaire, et malgré des signes inquiétants de résurgence de la violence dans l’est du pays, les défis que posaient les acteurs armés non étatiques pour le gouvernement congolais se sont amoindris. À vrai dire, les plus fortes menaces émanent désormais sans doute de l’armée elle-même. Le gouvernement a besoin d’une RSS efficace, plus spécifiquement au niveau de son armée, afin de rétablir sa réputation sur son territoire et à l’étranger, impératif reflété par le Président Kabila dans son allocution devant l’assemblée générale des Nations unies en novembre 201117. Depuis les élections, certains éléments prometteurs semblent indiquer que le gouvernement congolais est désormais plus réceptif18. Il est important de ne pas manquer l’opportunité d’engager un dialogue sincère avec le gouvernement.
10. Bien que le tableau brossé ci-dessus soit sombre, il suscite également un certain espoir. certains éléments indiquent en effet que, sous réserve de volonté et de soutien adaptés, un changement est possible. La hausse du nombre de poursuites en justice pour violence sexuelle – dont celle d’un officier supérieur19 – et la réintégration d’enfants soldats démontrent que justice peut être faite. Les unités des FARDC formées par les états-unis, l’Afrique du Sud et la Belgique ont obtenu de bons résultats lors d’interventions menées dans des environnements nationaux délicats. un recensement des effectifs militaires est presque terminé. Pour veiller à ce que ces lueurs d’espoir perdurent et s’amplifient, des mesures énergiques s’imposent. La manifestation d’une volonté politique forte à Kinshasa permettra de venir à bout de la corruption endémique, de verser les salaires et d’exclure les responsables des pires exactions. Ce n’est qu’une fois que des conditions favorables seront en place que pourront réellement démarrer les vastes travaux de long terme dont le pays a clairement besoin – réduction des effectifs de police et militaires à travers des départs à la retraite ou de nouveaux programmes de démobilisation, processus de contrôle, renforcement des capacités et de l’efficacité des troupes au combat.


RECOMMANDATIONS

Au gouvernement congolais :

Reconnaître le besoin urgent d’une réforme sérieuse en vue d’instaurer un secteur de la sécurité efficace et professionnel, notamment militaire. éliminer tout sentiment de méfiance et nouer des relations positives avec la communauté internationale afin d’instituer une nouvelle coalition chargée de soutenir les efforts de RSS. Veiller à ce que la population congolaise puisse se faire entendre dans le cadre de l’élaboration d’une nouvelle vision de la sécurité en RDC.
1. Renouveler son engagement politique envers une réforme du secteur de la sécurité au plus haut niveau. Faire de la réforme militaire l’une des principales priorités politiques du nouveau gouvernement. exclure du gouvernement les individus qui entravent la RSS et prendre toutes les mesures nécessaires pour parvenir à une réforme efficace.
2. Instamment développer et mettre en œuvre une vision globale de la sécurité et de la défense en RDC, en collaboration avec le Parlement et la société civile congolaise, et appliquer un plan d’action stratégique destiné à concrétiser la vision des FARDC stipulée dans la législation. Demander à bénéficier de compétences ou d’une aide internationales en fonction des besoins.
3. Nouer un dialogue positif avec les partenaires internationaux, notamment au moyen d’un forum international de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité, y compris à travers la nomination d’un co-président de haut niveau, et convenir de critères de référence transparents et mesurables pour évaluer les progrès.
4. Collaborer avec les partenaires internationaux au lancement d’un nouvel organe opérationnel de coopération dédié à la réforme militaire, basé à Kinshasa, notamment à travers la nomination d’un co-président de haut niveau. convenir du partenaire international qui sera chargé d’assurer un soutien technique et administratif approprié.
5. Prendre de toute urgence des mesures pour répondre aux besoins à court terme les plus pressants pour l’amélioration de la performance du secteur de la sécurité, notamment la démilitarisation progressive de l’est du pays, des mesures efficaces pour mettre un terme à la corruption au sein des services de sécurité, et amener devant les tribunaux les responsables des plus graves atteintes aux droits humains, notamment en demandant un soutien international approprié pour combler la pénurie de ressources à court terme.

À l’ensemble des partenaires internationaux de la RDC20 :
Dépasser les frustrations et les échecs accumulés depuis 2006 et profiter de l’ouverture de l’espace politique à Kinshasa et du besoin de soutien du nouveau gouvernement pour générer une nouvelle volonté politique à l’égard de la réforme du secteur de la sécurité. Assurer un engagement politique et une coordination de
haut niveau, y compris la nomination d’agents suffisamment haut placés dans la hiérarchie pour encourager cette démarche et faire preuve de leadership. L’existence de critères de référence solides, nuancés, et d’une conditionnalité sera essentielle à cet égard. L’assistance doit être maintenue à long terme et s’appuyer sur une compréhension pragmatique des objectifs réalisables.
6. Redynamiser les efforts et la coopération dédiés à la réforme du secteur de la sécurité en RDC, notamment en faisant pression à l’échelon le plus élevé, de manière concertée, pour s’assurer de l’engagement du gouvernement congolais envers une réforme du secteur de la sécurité efficace.
7. Collaborer au sein d’une large coalition d’acteurs internationaux et régionaux engagés en RDC, notamment en lançant un forum de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité en RDC.

8. Convenir avec le gouvernement congolais de critères de référence permettant de mesurer les progrès, couvrant notamment: l’amélioration du bilan des services de sécurité en matière de droits humains ; le développement d’une vision globale de la sécurité et d’un plan de réforme stratégique militaire ; et l’instauration d’un organe de coordination efficace chargé de la réforme militaire. établir une série de conditions contraignantes faisant référence à un soutien politique et programmatique durable.
9. Veiller à ce que l’impératif que constitue l’efficacité de la RSS, de même que les critères de référence et les conditions dont il aura été convenu dans le cadre du forum de haut niveau, se reflètent dans toute nouvelle décision programmatique ou dans tout nouvel accord bilatéral.
10. Soutenir des projets de courte durée et à impact rapide afin de susciter la confiance et d’ouvrir l’espace vers une réforme plus large, notamment à travers la démilitarisation progressive des zones affectées par le conflit, des activités anti-corruption et des mesures judiciaires efficaces pour lutter contre les atteintes aux droits humains commises par les forces de sécurité – comme l’a exigé le gouvernement congolais –, et demander instamment la mise en œuvre d’efforts soutenus et durables en faveur de la réforme.

Au Groupe de contact sur les Grands Lacs (Etats-unis, Royaume-Uni,
UE, ONU, France, Belgique et Pays-Bas) :

11. Catalyser les efforts diplomatiques afin d’instaurer une nouvelle coalition axée sur la RSS, au moyen, d’une part, de contacts diplomatiques proactifs de haut niveau avec les partenaires clés, notamment l’Angola, l’Afrique du Sud, la Chine, l’UE et la CDAA, et, d’autre part, de leur inclusion au sein d’un Groupe de contact sur les Grands Lacs étendu.

Au Conseil de sécurité et à la MONUSCO:
12. Favoriser un nouvel engagement envers la réforme du secteur de la sécurité en organisant de toute urgence un débat sur cette question. Encourager, parallèlement à l’UA, l’organisation d’un forum de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité en RDC.
13. Modifier le mandat de la MONUSCO afin qu’il inclue désormais le soutien au gouvernement de la RDC sur tous les aspects de la RSS, y compris la réforme militaire.
14. Accroître les ressources octroyées à l’unité RSS de la MONUSCO, notamment celles devant lui permettre de collecter toutes les informations sur les programmes de RSS en cours et prévus. Rappeler à tous les états membres qu’ils sont tenus de partager l’information.
15. Élargir le régime de sanctions de l’ONU afin qu’il vise également les dirigeants politiques et militaires qui entravent le bon déroulement de la RSS et obtenir du Groupe d’experts qu’il fournisse des informations sur l’identité de ces individus.
16. Veiller à ce que le dispositif de l’ONU dispose de suffisamment de ressources à l’échelon national pour permettre la réalisation d’une évaluation complète du bilan des services de la sécurité congolais en matière de droits humains.

A l’Union Européenne :
17. Renouveler les mandats de l’EUSEC et de l’EUPOL, et insister sur la nécessité de réaliser des progrès dans le domaine de la RSS lors de l’examen du programme prévu pour 2012. Se tenir prête à offrir une assistance technique à la RDC pour l’aider à élaborer un plan de réforme stratégique pour l’armée.
18. étendre les sanctions ciblées aux individus qui entravent le bon déroulement de la RSS.

À l’Union Africaine :
19. Encourager, parallèlement à l’ONU, l’organisation d’un forum de haut niveau sur la réforme du secteur de la sécurité en RDC.
20. Participer activement au forum de haut niveau et au mécanisme de coopération technique, notamment en convenant des critères de référence et des conditions à instaurer.

À la Banque mondiale et au FMI :
21. Élargir les critères d’évaluation d’un soutien continu à la RDC, notamment pour l’accès aux crédits du FMI, afin qu’ils englobent également les progrès réalisés en matière de réforme du secteur de la sécurité et l’attribution de budgets dans les domaines prioritaires, en particulier la justice.(...)"
Compatriotiiquement!
PS

° http://fr.news.yahoo.com/rdcongo-affrontements-lest-entre-larm%C3%A9e-groupe-local-au-115148392.html
° http://fr.news.yahoo.com/combats-meurtriers-entre-arm%C3%A9e-et-rebelles-en-rdc-114639992.html
"RDC: Les groupes armés de l'est appelés à se désarmer volontairement
Xinhua 17/05/2013"

° http://french.china.org.cn/foreign/txt/2013-05/17/content_28848407.html

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 20/5/2013, 7:54 pm

"Nord-Kivu: affrontements entre FARDC et M23 au Nord de Goma
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/20/nord-kivu-affrontements-entre-fardc-m23-au-nord-de-goma/
Les militaires congolais et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) s’affrontent depuis ce lundi 20 mai dans la matinée à Mutaho, à près de 10 Km au Nord de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. La Monusco signale que près de mille personnes qui ont fui ces combats se sont réfugiées aux camps de déplacés de Mugunga.
Les affrontements de ce matin sont les premiers depuis le retrait des rebelles du M23 de la ville de Goma qu’ils ont occupé à la fin du mois de novembre 2012.


Les combats entre les militaires et les rebelles ont débuté depuis 4 heures du matin, rapportent des sources locales.
Des crépitements d’armes légères et des détonations d’armes lourdes ont retenti pendant tout l’avant-midi dans le secteur de Mutaho (groupement de Kibati) dans le territoire de Nyirangongo, ont affirmé plusieurs sources sur place.
Les FARDC accusent le M23 d’avoir attaqué ses positions à Mutaho. Selon le porte-parole de l’armée, colonel Hamuli, le M23 a l’intention de passer par cette localité pour atteindre Mugunga et couper toutes les voies de ravitaillement de l’armée. Mugunga, quartier périphérique de Goma, est la principale voie d’entrée de la ville.
Le Colonel Hamuli a affirmé que le M23 menace, depuis une semaine, d’attaquer à nouveau la ville de Goma.

Pour sa part, le président du M23, Bertrand Bisimwa, rejette ces accusations, affirmant que son mouvement voulait déloger les rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) de Mutaho qu’ils occupaient depuis plusieurs jours.
« Quand nos troupes sont allées puiser de l’eau, elles ont trouvé que le puits était déjà assiégé par les FDLR: nous les avons chassés, a-t-il raconté. A 06h00 juste, les FARDC (les forces armées de la RDC) ont commencé à pilonner nos positions et appuyé des troupes au sol qui tiraient avec des armes légères », a-t-il déclaré à l’AFP.
En novembre dernier, le mouvement rebelle avait occupé la ville de Goma pendant une dizaine de jours avant de se retirer à la suite des pressions des chefs d’Etat des Grands Lacs.
En contrepartie de ce retrait, les rebelles avaient obtenu le début des négociations avec le gouvernement congolais à Kampala, en Ouganda.
Négociations interrompues depuis la scission du mouvement rebelle qui a conduit aux affrontements entre deux factions rebelles.
En mars dernier, le conseil de sécurité de l’Onu avait voté une résolution, créant la brigade d’intervention de la Monusco chargée de neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC. Le M23 désapprouve le déploiement de cette force internationale."


"RDC: nouveaux affrontements entre le M23 et l’armée près de Goma
° http://www.lesoir.be/245757/article/actualite/monde/2013-05-20/rdc-nouveaux-affrontements-entre-m23-et-l-armee-pres-goma
Des affrontements opposaient lundi matin des rebelles congolais du M23 à l’armée congolaise au nord de la ville stratégique de Goma, dans l’est de la RDCongo, a-t-on appris auprès du M23 et de l’armée.(...)"

"RDC : M23 et FARDC se rejettent la responsabilité des affrontements à proximité de Goma
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130520112707/fdlr-rdc-fardc-gomardc-m23-et-fardc-se-rejettent-la-responsabilite-des-affrontements-a-proximite-de-goma.html
Les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) ont échangé des tirs, le 20 mai, contre les éléments des FARDC (armée régulière congolaise) à Mutaho, à environ 15 km de la ville de Goma. Un premier accrochage sérieux entre les deux camps depuis le retrait des hommes de Sultani Makenga de la capitale du Nord-Kivu, en novembre 2012. Les deux camps se rejettent la responsabilité de ces affrontements.(…)"

"Nord-Kivu: affrontements près de Goma, les premiers depuis six mois
° http://www.rfi.fr/afrique/20130520-nord-kivu-rdc-republique-democratique-congo-kabila-m23-makenga-goma
Des tirs à l’arme lourde ont été entendus ce lundi 20 mai dans la matinée au nord de Goma (Nord-Kivu). Il s’agit d’affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) et le Mouvement du 23-Mars (rebelles). Ce sont les premiers affrontements depuis novembre 2012. L’armée congolaise a fait appel à des hélicoptères d’attaque. Ces affrontements se seraient calmés en fin de matinée.
Les versions divergent sur l’origine de ces combats. Au M23, un porte-parole affirme que des éléments allaient très tôt ce lundi matin puiser de l’eau, là où ils le font quotidiennement, quand ils sont tombés sur des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Civils en fuite
A partir de cet accrochage, les affrontements se seraient étendus contre l’armée régulière dans cette zone, à moins d’une dizaine de kilomètres au nord de Goma.
L’autre version, celle des FARDC, fait état d’une attaque des éléments du M23. Une attaque qui était plus ou moins attendue. Ces derniers jours en effet, la société civile et plusieurs notables avaient tiré la sonnette d’alarme sur une offensive imminente. Côté FARDC, on affirme avoir empêché le M23 de s’approcher de la route entre Goma et Sake.

Aux Nations unies, on confirme qu’il y a des tirs depuis 4 heures du matin. La Monusco dit avoir mis en œuvre son plan de protection maximale de la ville de Goma. Environ 1 000 personnes ont fui à pied la zone des accrochages et sont venues grossir les effectifs des personnes déplacées dans le camp de Mugunga, à la périphérie de Goma."


° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2013/05/20/la-prosperite-accord-cadre-gueguerre-autour-du-mecanisme-national-de-suivi/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193850&Actualiteit=selected
° ° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/18/nord-kivu-les-fardc-ont-deloge-les-miliciens-de-la-localite-de-mbuyi/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/19/nord-kivu-des-centaines-de-mai-mai-sappreteraient-attaquer-lubero-selon-la-societe-civile/
Compatriotiquement!

PS

"Nord-Kivu : le vice-gouverneur appelle la population au calme"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/20/nord-kivu-le-vice-gouverneur-appelle-la-population-au-calme/

ndonzwau


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Message  ndonzwau 22/5/2013, 12:09 am

"Grands Lacs : la paix est à portée de main
Par Ban Ki-moon et Jim Yong Kim

Twisted Evil Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Evil or Very Mad
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130521115842/onu-paix-sadc-rwandagrands-lacs-la-paix-est-a-portee-de-main.html
Ban Ki-moon est le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies ; Jim Yong Kim est le président du Groupe de la Banque mondiale.

Aujourd’hui, la région des Grands Lacs voit à sa portée des choses auxquelles ses habitants, las de la guerre, aspirent en vain depuis des dizaines d’années : la possibilité de faire taire les armes, de renforcer la confiance et le commerce entre pays voisins, d’envoyer à l’école des millions d’enfants actuellement non scolarisés, de donner des moyens d’action aux femmes et de créer des possibilités économiques qui aideront les différents pays à s’engager sur la voie de la prospérité, de la bonne gouvernance et d’une stabilité durable.
Dans les jours qui viennent, nous nous rendrons en Ouganda, en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda pour rencontrer les dirigeants de la région et annoncer une série d’engagements précis propres à accélérer le développement et à consolider la paix. Cette visite commune, une première, est liée à un nouvel accord extrêmement important, l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région.
Cet accord est le fruit d’efforts concertés de l’ONU, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Union africaine (UA). Il repose sur le constat suivant : pour mettre fin à la succession de conflits catastrophiques qui ont déchiré la RDC, il faut aborder les choses sous un angle nouveau. Il ne suffit pas de gérer les crises et les conséquences des hostilités. Nous devons nous attaquer aux causes profondes. Signé par 11 pays, l’accord prévoit que les dirigeants de la région agissent, avec l’appui de la communauté internationale, pour tenter de régler les problèmes communs de sécurité et de développement. Et comme les engagements pris doivent être tenus, il prévoit aussi la création de mécanismes de contrôle rigoureux devant permettre de vérifier que les résultats ont été atteints.

Espoir
Nous pensons que cette optique globale ouvre à la RDC et à la région des Grands Lacs des perspectives de paix et de développement qu’elles n’ont pas eues depuis des années. Mais cet « accord-cadre pour l’espoir », comme l’a appelé Mary Robinson, l’Envoyée spéciale des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, va demander beaucoup de travail.
Un nombre sidérant d’habitants de la RDC disposent de moins de 1,25 dollar par jour pour vivre. Plus de 7 millions d’enfants – un tiers de ceux qui devraient être scolarisés – n’ont pas accès à l’instruction. Quelque 2,4 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë. Le paludisme, le choléra et la rougeole font des ravages du fait de l’insuffisance des soins de santé, de la qualité de l’eau et de l’assainissement. Les routes sont dans un état pitoyable et l’électricité est chère, quand il y en a. Les produits les plus courants doivent être importés. Quelque 6,3 millions de personnes dépendent de l’aide alimentaire.
La violence sexuelle demeure un fléau partout dans le pays, et est régulièrement utilisée comme arme de guerre par les groupes armés qui sévissent dans l’est du pays. L’absence d’emplois et de perspectives d’avenir fait le lit de la criminalité. Plus de 3 millions de Congolais ont dû fuir pour se mettre en sécurité; 2,6 millions sont déplacés dans le pays et 450 000 sont réfugiés dans les pays voisins.
C’est principalement des dirigeants de la région que dépendront la paix, la stabilité et la croissance économique. Le système des Nations Unies, y compris le Groupe de la Banque mondiale, et la communauté internationale tout entière doivent les appuyer. Nous nous engageons à ce que nos deux organisations collaborent de plus près, selon des formules nouvelles, pour que l’application des volets de l’Accord se rapportant aux questions politiques et à la stabilité aille de pair avec le développement économique indispensable à une paix et une stabilité durables.
Dividendes
En relançant l’activité économique et en créant des moyens de subsistance dans les zones frontière, en favorisant le commerce transfrontalier, en développant graduellement l’interdépendance économique, en combattant la corruption et en veillant à ce que les ressources naturelles soient gérées au profit de tous, il est possible de renforcer petit à petit la confiance et d’améliorer la qualité de vie, le niveau des revenus et les perspectives d’avenir.

D’autres pays ont montré qu’il est possible de se remettre d’un conflit et de progresser vers les objectifs du Millénaire pour le développement. Nous sommes à présent en train d’élaborer pour l’après-2015 un nouveau programme de développement durable visant à faire disparaître la misère. De nombreux pays d’Afrique avancent avec dynamisme. Le peuple de la RDC mérite lui aussi une vraie chance d’aller de l’avant.
Un accord de paix doit rapporter des dividendes de paix. Nous devons aux habitants de la région des Grands Lacs de les aider à réaliser les aspirations qu’ils nourrissent depuis si longtemps : la fin des conflits, la scolarisation des enfants, le respect des droits des femmes, l’accès aux soins de santé et à des sources d’énergie durables, et des revenus et des perspectives d’avenir pour tous. C’est pour cette raison que nous sommes dans la région. Nous voyons, à l’horizon, de l’espoir pour les peuples de la région des Grand Lacs, et nous sommes déterminés à les accompagner tout au long du chemin."



"RDC: les opposants congolais se regroupent au sein du Front commun de l’opposition
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Les membres de l’opposition politique congolaise se sont réunis mardi 21 mai à Kinshasa autour d’une structure dénommée « Front commun de l’opposition » (FOC). Cette coalition, créée en prévision des concertations nationales prônées par le chef de l’Etat, est constituée notamment le groupe parlementaire UDPS, UNC de Vital Kamerhe, UFC de Kengo wa Dondo, les Libéraux de Gilbert Kiakuama et les Forces acquises au changement (FAC). Le MLC de Jean-Pierre Bemba ne fait partie de cette structure.
Il s’agit, selon les opposant congolais de « promouvoir un dialogue politique transparent et sans exclusive entre les parties prenantes congolaises susceptibles de favoriser la réconciliation et la démocratisation (…) ».


Analysant l’application de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, les opposants congolais estiment que ce texte ne connait pas d’avancées significatives depuis sa signature le 24 février dernier.
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe promet, au nom du FOC, de faire part de « ce constat amer » au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, annoncé en RDC pour mercredi 22 mai.
«Nous allons lui faire remarquer les engagements pour la RDC, pour les Etats de la région et pour la communauté internationale. Notre constat est amer parce qu’il n’ya pas d’avancées significatives dans tous les axes qui avaient été épinglés par l’accord cadre d’Addis-Abeba »,
a déclaré Vital Kamerhe.
Le secrétaire général de l’Onu avait fait adopter, en février dernier, l’accord-cadre d’Addis- Abeba aux onze chefs d’Etat en présence du président de l’Union africaine (UA), du président en exercice de la SADC et du président en exercice de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) et les Nations unies.

Vital Kamerhe a également déploré l’installation timide de la Brigade d’intervention de la Monusco dans l’Est de la RDC en proie à des groupes armés notamment le M23.
«Sur le plan de la solution politique, on ne voit rien venir; sur le plan diplomatique, il n’y a aucun mécanisme qui a été mis en place conformément à cet accord cadre d’Addis-Abeba », a-t-il conclu"



"Nord-Kivu: nouveaux affrontements entre militaires et rebelles du M23 à Mutaho"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/21/nord-kivu-nouveaux-affrontements-entre-militaires-rebelles-du-m23-mutaho/

° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/21/ban-ki-moon-arrive-mercredi-kinshasa/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/21/julien-paluku-le-m23-veut-faire-douter-la-force-internationale/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/21/nord-kivu-les-derniers-combats-entre-les-fardc-le-m23-ont-fait-19-morts/
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130521T122423Z20130521T122420Z/rdc-reprise-des-combats-aux-portes-de-goma-entre-le-m23-et-l-armee-gouvernementale.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130521084056/onu-rdc-ban-ki-moon-fardcrdc-affrontements-au-nord-de-goma-avant-l-arrivee-de-ban-ki-moon.html
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/quelques-jours-de-larrivee-de-ban-ki-moon-kinshasa-accord-cadre-le-mecanisme-national-de
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/avec-lappui-des-soldats-rwandais-le-m23-15-km-de-goma
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/05/130520_rdc_kagame.shtml
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-le-m23-montre-ses-muscles

"(...)La Prospérité, « Ban Kin-Moon arrive. Goma : Kagame réactive le M23 ! »(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193872&Actualiteit=selected

"A Goma, la guerre attend Ban Ki-moon
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/05/21/a-goma-la-guerre-attend-ban-ki-moon/
(...)
Les affrontements actuels s’expliquent par l’imminence de l’entrée en action de la Brigade africaine : des observateurs militaires estiment que le M23, actuellement confiné dans un périmètre exigu, pourrait, via Mugunga puis Sake, tenter d’élargir son territoire en direction du Masisi où vivent de nombreux rwandophones, la « protection » de ces derniers pouvant une fois encore servir d’argument.
Par ailleurs, en démontrant leur puissance militaire et en menaçant l’aéroport, les rebelles veulent signifier au secrétaire général de l’ONU qu’ils doivent faire partie de toute solution négociée, ce qui plaide en faveur de la réintégration de leurs chefs, contre ceux qui souhaitent que les leaders actuels du M23 rejoignent un jour Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale.
Rejoignant implicitement cette position, le président rwandais Kagame, a récemment encore répété sa défiance à l’égard de l’ONU et son appui à une solution « politique ». Une vision partiellement partagée par Mary Robinson, l’envoyée spéciale de l’ ONU pour les Grands Lacs qui a rappelé aux Congolais que la Brigade africaine ne se substituerait pas aux autorités nationales et ne leur permettrait pas de faire l’économie d’une vraie réforme de l’armée et de l’amélioration de la gouvernance."


http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8013
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 22/5/2013, 10:33 pm

22/05/13 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193899&Actualiteit=selected
La presse congolaise met à la Une de la visite en RDC du SG des Nations Unies et du Président de la Banque Mondiale ainsi que les affrontements entre les rebelles du M23 et les FARDC près de la ville de Goma.

RDC /ONU

Le Phare
annonce «Ban Ki-moon et Jim Yong Kim : une visite historique dans les Grands Lacs», et explique que «Le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim et le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon vont effectuer ensemble une visite à caractère historique dans la région des Grands Lacs en Afrique du 22 au 24 mai prochain — une occasion pour eux de marquer leur appui à un récent accord de paix d’une importance déterminante, et de promouvoir le dossier du développement économique dans une des régions les plus troublées du monde».

Le Potentiel arbore un tite nettement lus critique : «RDC-Rwanda : absence d’équité de l’ONU», (° http://www.lepotentielonline.com/8029-rdc-rwanda-absence-d-equite-de-l-onu ) ce dont il s’explique de la façon suivante«Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, et Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, entament ce mercredi une visite dans les Grands Lacs. Première étape, la RDC. Le peuple congolais, médusé par ce ballet diplomatique, s’interroge sur ce que cette énième visite pourrait apporter au retour d’une paix durable en RDC et dans la sous-région. Si jamais le tandem BM-ONU n’arrive pas à répondre à cette attente, en réduisant la capacité de nuisance de Kigali, indexé comme point focal de la déstabilisation des Grands Lacs, il se sera rendu complice du projet de l’éclatement de la RDC. Bien plus, il aura choisi de se placer du mauvais côté de l’histoire en faisant preuve d’absence d’équité».
Pour ce journal, si jamais le tandem Banque mondiale-Onu n’arrive pas à répondre au besoin du retour d’une paix durable en RDC, en réduisant la capacité de nuisance de Kigali, indexé comme déstabilisateur dans les Grands Lacs, il se sera rendu complice du projet de l’éclatement de la RDC.

Le Palmarès estime même que «Kagame piège Ban-Ki-moon! », et commente «L’attitude pleine de mollesse et totalement équivoque du Secrétaire général de l’ONU face à l’attaque autour de Goma risque de servir de blanc seing au dictateur rwandais. Le déploiement de la Brigade d’intervention peut à jamais être compromise».
Ce journal informe toutefois aussi, sous le titre «Ban-Ki-moon arrive aujourd’hui à Kinshasa», que «Dans ses démarches de pacification de l’Est du Congo, le Secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-moon a eu à rencontrer hier mardi le Président de Mozambique, Armando Guebuza. Ban-Ki-moon a estimé, hier mardi, qu’il fallait «accélérer» le déploiement de la Brigade d’intervention chargée de neutraliser les groupes armes opérant dans l’Est de la RDC».

L’Avenir note que c’est la toute première fois que le patron de l’Onu et le président de la Banque mondiale effectuent une visite ensemble, pense que cette visite «historique» permettra d’attirer l’attention sur le sort des pays en situation de fragilité ou de conflit, qui s’emploient tant bien que mal à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement. Il souligne la détermination des deux organisations internationales à s’attaquer ensemble aux conflits et à la pauvreté à travers le monde.

Pour Le Phare la visite qu’effectuent le duo Ban-Ki-Moon et Jim Yong Kim dans les Grands Lacs est historique. Citant le secrétaire général de l’ONU, il relève que « les engagements sur le papier doivent se traduire par une action sur le terrain. Un accord de paix doit produire un dividende de la paix, sous forme de développement, d’opportunités et d’espoir pour des populations qui ont trop longtemps souffert ». Le confrère met également l’accent sur la déclaration de Jim Yong Kim qui a fait savoir que « Les dirigeants de la région des Grands Lacs seront les vecteurs essentiels de paix, de stabilité et de croissance économique ».
Les Nations unies et la Banque mondiale s’engagent pour leur part à ce que ces deux institutions planétaires travaillent en étroite collaboration et par des moyens nouveaux et plus poussés, en suivant l’impulsion donnée par les pays.

Est

Le Phare
titre « Poursuite des combats autour de Goma : le M23 otage du nouvel agenda de Kigali ». Et il résume ainsi la sitation :
« Contrairement aux allégations du M23 selon lesquelles sa nouvelle offensive serait dirigée exclusivement contre les FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) et non pas contre les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), la réalité du front démontre que la principale cible de ce mouvement rebelle se trouve être bel et bien l’armée régulière. Relancées lundi après une trêve qui n’aura duré que cinq mois, les hostilités entre les deux parties se sont poursuivies tout au long de la journée d’hier. Au regard des moyens logistiques et humains déployés par les hommes du général Sultani Makenga, il n’est pas exclu que ceux-ci aient de nouvelles visées sur la ville de Goma, où est attendu ce jeudi le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. C’est aussi au chef-lieu de la province du Nord-Kivu que sont consignés, depuis une semaine, des soldats tanzaniens venus dans le cadre de la Brigade spéciale d’intervention de l’ONU.
Au-delà du message que cette « force négative » tient à faire passer dans l’opinion internationale, à savoir qu’elle dispose d’arguments militaires suffisants pour faire face aux FARDC ainsi qu’à une quelconque force internationale dans son « jardin » du Nord-Kivu, il ya celui du Rwanda, qui tient à faire asseoir la thèse d’une crise congolo-congolaise dans cette partie de la République Démocratique du Congo. En parlant de « mutins » ou « pseudo-mutins », les autorités congolaises confirment le caractère interne du conflit armé qui a présentement pour théâtre d’opérations la périphérie de Goma. Car, jusqu’à preuve du contraire, Sultani Makenga et plusieurs officiers qui commandent les rebelles étaient fichés comme membres à part entière des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) avant leur révocation en juillet 2012, pour cause d’insubordination à l’égard de la hiérarchie militaire. Kigali s’accroche singulièrement au passé des rebelles au sein de l’armée nationale pour soutenir, chaque fois que les armes se remettent à crépiter à l’Est du pays, qu’il s’agit d’affrontements entre Congolais.
Malheureusement, c’est cette image des Congolais qui se battent régulièrement entre eux avec des armes à feu qui tend à supplanter la thèse congolaise des rébellions au Nord-Kivu instrumentalisées par l’Ouganda et le Rwanda.

Pousser Kinshasa à la faute…

Une chose est certaine : la guerre a repris ses droits dans la périphérie de Goma depuis 48 heures. Pointés par l’Etat-major des FARDC comme les premiers à avoir ouvert le feu, les rebelles du M23 ne se reconnaissent pas dans la peau d’agresseurs. Au contraire, ils continuent d’insister sur leur droit à la légitime défense face aux menaces d’insécurité que Kinshasa et les FDLR feraient peser sur les localités sous leur contrôle.
La dénonciation d’une présumée alliance entre les miliciens Hutu génocidaires et les FARDC vise à jeter le discrédit sur Kinshasa, qui pourrait passer aux yeux de certains observateurs internationaux pour un régime protecteur de rebelles rwandais coupables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Et, de ce point de vue, aucune chancellerie occidentale ni organisation internationale n’accepteraient que des éléments des FDLR trouvent grâce auprès des autorités congolaises.
Le Rwanda s’emploie à démontrer, coûte que coûte, que les FARDC forment une coalition avec les FARDC, de manière à s’estimer, le moment venu, en grand danger d’être effacé de la carte d’Afrique par son voisin congolais. Face au syndrome d’un nouveau génocide dans ce pays, la RDC n’a aucune chance de convaincre le monde extérieur de son statut de pays victime d’agressions récurrentes du Rwanda et de l’Ouganda, par le biais de rébellions et groupes armés caporalisés à souhait.

Confondre les experts de l’ONU
Le Rwanda et, dans un degré moindre l’Ouganda, ont eu beaucoup de mal à se remettre des accusations des experts de l’ONU sur le soutien qu’ils apportent au M23 en termes de troupes, d’argent, d’armes, de munitions et d’équipements. Bien qu’ils aient réussi à échapper auxcondamnations au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies, du XIVme Sommet de la Francophonie, de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs et de l’Accord-Cadre d’Addis Abeba, ces deux pays en veulent à mort aux enquêteurs onusiens.
La nouvelle guerre du Nord-Kivu, qui est censée opposer l’armée congolaise à une rébellion interne congolaise, est mise à profit par le régime de Kigali pour tenter de faire accréditer la thèse de l’existence d’erreurs graves d’appréciation dans le rapport établi en juin par les experts des Nations Unies. A ce stade, Kagame peut se permettre de marteler que ce n’est pas le Rwanda qui constitue un problème pour le grand Congo mais plutôt le contraire.

Les FARDC victimes du business
C’est malheureux de le souligner mais c’est le triste constat à faire. Depuis 1994, année de l’invasion du Nord-Kivu par des réfugiés rwandais, les ex-FAZ (Forces Armées Zairoises) puis les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) sont victimes d’un business qui leur interdit d’engranger des succès militaires dans la durée contre les forces négatives. Chaque année et ce depuis près de deux décennies, des fonds importants sont mobilisés pour la modernisation de l’armée, le recrutement de nouvelles unités, la formation d’officiers et soldats, la solde des hommes en uniforme, les primes des troupes positionnées dans les différents fronts, les renseignements militaires, etc.
Les résultats mitigés, pour ne pas dire des revers à répétition récoltés sur les champs de bataille, peuvent pousser à croire que des réseaux maffieux se feraient du beurre sur le dos du contribuable congolais. A l’instar d’infrastructures routières, les campagnes militaires produiraient des millionnaires en République Démocratique du Congo.
Face aux atermoiements qui s’observent dans les plans de réforme de l’armée et aux détournements des fonds mobilisés dans le cadre de l’effort de guerre, il est à souhaiter la traçabilité des budgets réservés à la défense nationale. Il serait difficile de résoudre unequestion aussi fondamentale que celle de la survie de la Nation congolaise si le pays continue de vivre avec des intouchables d’un côté et des miséreux dans la société d’en-bas. »

Le Potentiel titre «Le gouvernement condamne l’attaque de Mutaho et salue la bravoure des FARDC», (° http://www.lepotentielonline.com/8028-le-gouvernement-condamne-l-attaque-de-mutaho-et-salue-la-bravoure-des-fardc ) et écrit que «Quoi qu’il en coûte, a souligné Lambert Mende, « le gouvernement assumera pleinement sa responsabilité de sauvegarde et de protection des populations congolaises, y compris par l’exercice de la coercition, c’est-à-dire l’usage des moyens militaires légitimes qui sont à sa disposition ». Car c’est son devoir sacré de maintenir la situation de paix et de sécurité n’importe où sur toute l’étendue du territoire national. L’exercice de cette responsabilité n’étant pas négociable, a-t-il poursuivi».
Le Potentiel rapporte notamment le bilan fourni par Lambert Mende, faisant état de 15 éléments tués et 21 blessés parmi les pseudos mutins du M23 et leurs supplétifs étrangers, lourdement armés, tandis que les forces gouvernementales ont enregistré 4 morts et 6 blessés.

L’Avenir proclame «Déploiement de la brigade d’intervention. Mende dévoile les contradictions de Kagame», ( ° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193891&Actualiteit=selected ) et estime que «Le ministre congolais a mis en exergue, à la lecture des déclarations de Paul Kagame dans les colonnes de « Jeune Afrique », les contradictions flagrantes du président rwandais qui d’un côté encourage et félicite la présence de l’armée française venue au secours du Mali, et d’autre part s’insurge et qualifie d’ingérence la venue de la Brigade d’intervention des Nations Unies composée des militaires africains, en même temps qu’il propose son schéma dans le règlement par le gouvernement congolais de la crise de l’Est».
L’Avenir note que Lambert Mende a été remarquable, percutant, clair et net lors de sa conférence de presse.

La Prospérité renchérit «Mende est formel : ‘‘cela vise à dissuader le déploiement de la Brigade…’’, et expose qu’au cours d’un point de presse tenu en son cabinet de travail mardi 21 mai, le Ministre des Médias, Relations avec le Parlement et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté s’est appesanti sur l’attaque des positions des FARDC par les rebelles du M23 à Mutaho, à une dizaine de Kilomètres au nord de Goma. «A en croire Lambert Mende, cette attaque manifestement bien préparée vise à dissuader voire empêcher le déploiement de la Brigade Spéciale d’Intervention des Nations Unies, instituée à travers la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité pour soutenir la pacification et la stabilisation de l’Est de la RDC»

L’Observateur, sous le titre «Le M23 défie la communauté internationale en relançant les hostilités», ( ° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193893&Actualiteit=selected ) en remet une couche en ces termes : «Au sujet de la reprise des combats, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a expliqué que la rébellion voulait faire douter la brigade d'intervention de la Monusco qui doit être déployée sous peu dans l'Est de la RDC pour combattre les groupes armés, dont le M23. La reprise des combats intervient alors que le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, arrive en RDC dans 48 heures et que la Brigade d'intervention de la Monusco est en voie d'être déployée dans la région pour traquer les groupes armés, dont le M23».

La Tempête des Tropiques titre «Le M23 maintient la pression sur Goma», et précise :«Des milliers de civils, surtout des femmes et des enfants, continuent à fuir les zones de combat dans un dénuement total».
« Vivement la Brigade spéciale de l’ONU », titre à la Une Lisapo. Ce journal rapporte que le ministre en charge des Médias, Lambert Mende, a affirmé au cours d’un point de presse que « Des armes lourdes et plusieurs caisses de munitions en provenance d’un pays étranger voisin ont été récupérées dans deux positions avancées de l’ennemi passées sous contrôle des Forces régulières congolaises ». La RDC et plusieurs organisations accusent le Rwanda de soutenir le M23. ce que Kigali nie toujours, souligne-t-il.

ONU / Politique intérieure

La Prospérité
titre aussi «Accord-cadre : Audience de toutes les vérités», et expose que «Le Secrétaire Général de l’Onu est accueilli, malheureusement, par une salve de tirs à l’arme lourde, du côté de Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu, où les FARDC résisteraient contre des attaques préméditées du M23. Réuni ce mardi 21 mai au centre Béthanie, à la Gombe, autour d’un Front Commun en prévision du Dialogue national (FCO), un groupe d’opposants veut rencontrer le patron de l’ONU, lors de son bref séjour kinois. A en croire Vital Kamerhe, l’un des ténors de ce groupe, la mise en œuvre de l’accord-cadre n’enregistre aucune avancée significative».
( ° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2013/05/22/la-prosperite-opposition-ban-ki-moon-accord-cadre-audience-de-toutes-les-verites/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193889&Actualiteit=selected )

(Le bruit des combats à l’Est fait que la visite de Ban Ki-Moon est évoquée principalement sous l’angle sous l’angle « Brigade d’intervention ». Mais la présence de la Banque Modale donne à enser que des sujets économiques et civils seront aussi à l’ordre du jour. Parmi ceux-ci, il y a le fameux « dialogue national ». Les bruits de mitraillette dans les Kivu détournent l’attention à la fois de la CENI et du « dialogue national », éternellement « imminent ». Or, la CENI, toujours inacceptable puisque toujours politisée, c’est la réparation de la reconduction du même pouvoir en 2016, cependant que plus on parle du « dialogue », plus il est évident qu’il ne touchera pas à ce qui devait au départ être sa raison d’être les inacceptable résultats des élections du 28/11/11. Il faut rappeler qu’elles ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. La « distraction n’est pas toujours là où l’on pense ! NdlR)

Réunis mardi 21 mai à Kinshasa, autour d’un Front Commun en prévision du Dialogue national (FCO), un groupe d’opposants veut rencontrer le patron de l’Onu, Ban Ki-moon, qui arrive aujourd’hui à Kinshasa en compagnie du Président de la Banque mondiale et du Secrétaire Exécutif du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), explique le journal. Malheureusement, constate La Prospérité, le Secrétaire Général de l’Onu est accueilli par une salve de tirs à l’arme lourde, du côté de Goma, où les FARDC affrontent les rebelles du M23. A en croire Vital Kamerhe, l’un des ténors de ce groupe, la mise en œuvre de l’accord-cadre n’enregistre aucune avancée significative ; l’installation de la Brigade d’intervention se fait timidement ; aucun mécanisme n’est mis en place sur le plan diplomatique quant à ce… C’est pour toutes ces raisons, qu’ils ont sollicité une audience auprès du numéro un de l’ONU en vue de lui formuler des propositions concrètes car, soutiennent-ils, ils sont déterminés à participer à l’œuvre de la pacification de l’Est du pays.


"Mary Robinson se dit préoccupée par la reprise des combats dans l’Est de la RDC"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/mary-robinson-se-dit-preoccupee-par-la-reprise-des-combats-dans-de-la-rdc/

"La délicate visite de Ban Ki-moon en République démocratique du Congo
° http://www.rfi.fr/afrique/20130522-delicate-visite-ban-ki-moon-republique-democratique-congo-onu-kinshasa-goma-m23
Ce mercredi 22 mai, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est en visite officielle en République démocratique du Congo. L'étape la plus délicate de sa visite se passera à Goma, dans l'est du pays, où de violents combats opposent depuis 48 heures l'armée congolaise et la rébellion du M23. M. Ban Ki-moon est accompagné par le président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, par Mary Robinson, envoyée spéciale des Nations unies dans les Grands lacs et par Hervé Ladsous, chargé des opérations de maintien de la paix à l'ONU.(…)"

"Nord-Kivu: la société civile dénonce la présence des militaires rwandais aux côtés du M23"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/nord-kivu-la-societe-civile-denonce-la-presence-des-militaires-rwandais-aux-cotes-du-m23/

"Ban Ki-Moon est arrivé à Kinshasa"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/ban-ki-moon-arrive-mercredi-kinshasa/

"Banque Mondiale: 1 milliard de dollars d'aide pour la région des Grands Lacs"
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130522T142837Z20130522T142834Z/banque-mondiale-1-milliard-de-dollars-d-aide-pour-la-region-des-grands-lacs.html


° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130522111402/rwanda-lambert-mende-rdc-ban-ki-moonrdc-arrivee-de-ban-ki-moon-en-pleine-reprise-des-combats-au-kivu.html
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130522T094152Z20130522T094148Z/rdc-poursuite-des-combats-pres-de-goma-avant-l-arrivee-de-ban-ki-moon.html
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/nord-kivu-les-combats-entre-les-fardc-le-m23-sintensifient-mutaho/
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8004-le-m23-attaque-a-mutaho-a-48-heures-de-la-visite-de-ban-ki-moon-a-goma
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8014
° http://www.rfi.fr/afrique/20130522-rdc-opposition-front-unie-rencontrer-ban-ki-moon
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8013
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/toute-la-verite-sur-les-combats-entre-larmee-rwandais-m23-et-les-fardc-15-km-de-goma
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8025-julien-paluku-le-m23-a-repris-les-combats-pour-faire-douter-ban-ki-moon
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8014-kinshasa-accuse-le-m23-d-empecher-le-deploiement-de-la-brigade-d-intervention-au-nord-kivu
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8054-nord-kivu-la-societe-civile-denonce-la-presence-des-soldats-rwandais-aux-cotes-du-m23
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/22/goma-les-activites-tournent-au-ralenti-des-combats-mutaho/
Compatriotiquement!

ndonzwau


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L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?! Empty Re: L’ACCORD-CADRE, LA BI DE L’ONU, LE M23, KAMPALA, LE COMPLOT EN BALKANISATION, LE DIALOGUE INTERCONGOLAIS… ; LA(NOS) VÉRITÉ(S) !?!

Message  ndonzwau 24/5/2013, 1:17 am

Que penser des derniers événements du pays notamment du passage des patrons de l'Onu et de la BM ?

C’est vrai : je suis à tort ou à raison plutôt réservé sur le succès ou plutôt sur toute la pertinence de la voie empruntée par l’entreprise onusienne non tant par pessimisme né des échecs passés et/ou par constat de l’impuissance organisée du pouvoir actuel de Léo ou par anti-impérialisme primaire mais plus par leur tutelle profitant de la faillite de notre Etat qui risque de poursuivre des chemins peut-être plus efficaces mais comportant quelques aspects négatifs quant à notre souveraineté ! Peut-on alors gager dessus une résolution définitive du casse-tête ?

Qu’à cela ne tienne, je reste toujours très préoccupé par le règlement de la crise trop longue et trop meurtrière, il me semble tellement capital pour l’avenir de notre pays !
Ainsi donc, que la gestion néocolonialiste hypocrite jusque-là de la CI cède la place à une aide politique, sécuritaire, économique…mieux ciblée me réjouit mais en même temps m’intrigue… Disons de suite que ce que l’Accord d’Addis demande au pouvoir Congolais relève d’abord de la mission d’un Etat démocratique crédible, ce qu’il n’a pas été jusque-là ! Nous pouvons juste regretter qu’il n’ait pas placé les pays voisins devant leurs culpabilités d’agresseurs !

Par la suite, lorsque j’ai appris après le passage-éclair de son Envoyée Spéciale, Mme Robinson, la venue de Ban, en plus avec le boss de la BM, au-delà d’une satisfaction logique de cette immense sollicitude, cela m’a interpellé encore plus ! Un cran de plus avec ce milliard : que veut exactement la CI; jusqu’où veut-elle aller dans la Région; qu’exigera-t-il de notre pouvoir qui une fois de plus traîne les pieds et de ces diaboliques voisins qui continuent à déstabiliser l’Est via leurs infiltrés ??? Leur charité chrétienne les pousse-t-elle enfin à se repentir de leur crime de non-reconnaissance et de non-assistance au peuple Congolais meurtri ou plus prosaïquement le bon avenir de ce dernier fait aussi leurs affaires géopolitiques et économiques ?

A l’annonce de l’arrivée du SG de l’Onu, le pouvoir Congolais a dans la panique créé sans débat démocratique un Mécanisme du Suivi de l’Accord, annoncé l’imminence des fameuses Concertations Nationales différée depuis 5 mois et le Ministre de l’Intérieur comme par hasard commencé à sensibiliser à la décentralisation… Ce n’est proprement pas sérieux !
En face le M23 reprend stratégiquement les hostilités pour tenter de faire pression sur l’Onu : obtiendra-t-il ainsi d’imposer un nouveau rapport de forces qui oblige Léo à un nouveau cycle de négociations ?

Les patrons de la CI nous avouent vouloir régler le problème sous un angle nouveau : s’attaquer enfin aux causes profondes de ce gâchis chronique !!!
En passant : quel cynique aveu d'échec de la part du Chef de la CI qui y a posté depuis près de 15 ans une nombreuse et coûteuse Force pour justement juguler cette catastrophe ! S’amusaient-ils jusque-là avec tant de morts, de viols, de déplacés, du pillage, de spoliations et de souffrances sous leurs barbes pendant ce temps que nous aurions pu éviter pour comprendre aujourd’hui qu’il faut enfin s’attaquer aux causes profondes ???
Et quelles sont ces causes profondes ??? Je crains malheureusement qu'ils n’aient pas eu, malgré tout, le courage de les identifier réellement ! A moins que soit leur véritable vœu !

En effet, c’est quoi sinon d’abord l’entreprise expansionniste et de pillage des voisins (Rwanda, Ouganda) favorisée par la faiblesse organisée du pouvoir congolais actuel et par leurs protections des bénéficiaires (étatiques et privés) occidentaux, éléments bien sûr que cette CI a encouragé et continue d’encourager ou laisser faire. Plaise à Dieu que leurs impositions finissent de taire pour toujours les revendications légitimes des autochtones aux droits sur leurs terres, sur leur Etat au profit d'une paix (même de cimetière), au moins elle épargnera des vies…
Acheter cette paix en payant même ceux qui y seraient lésés, la paix des locaux Africains et le contentement moral et matériel (financier) des puissances avec leurs multinationales ; voilà le sens de l’entreprise onusienne !

Ban et l'Onu ont été gravement blessés que le monde clame tout haut leur échec avec la plus abondante et la plus coûteuse de leur mission ! Voir dernièrement l'impuissance organisée de leurs soldats face aux exactions et viols des civils innocents par les rebelles ou l'occupation de Goma par le M23 comme dans du beurre à leur nez et leur barbe les a encore davantage convaincus de jouer la revalorisation de l'Onu et le succès de leur mandat (et du dernier d'Obama) !
Ils sont aujourd'hui prêts à mettre tout pour le réussir : en convaincant avec des gros moyens et force promesses crédibles ceux qui y sont réticents (pour la perte de leur souveraineté) et en encourageant d'autres d'obtenir ce qu'ils recherchent par la diplomatie plutôt que par la guerre et en persuadant tous que la paix leur servira tous ! Voilà à quoi va servir le milliard !

Aux uns et aux autres de juger si la paix mérite ou pas tous les sacrifices car pour ces "bons samaritains internationalistes" la guerre entre Congolais et rwando-ougandais n'est que (ou est traitée comme) politicienne ou idéologique et non civilisée, ne répondant pas à leurs schèmes de politique (de diplomatie) internationale et surtout non bénéfique aux populations !
Les grands-chefs du monde sont venus obliger tous les protagonistes et d’abord Kanambe à passer aux actes : à bas les revendications souverainistes des Congolais, seuls les impératifs sécuritaires comptent auxquels ils ont heureusement adjoint ceux socio-économiques pour le développement de la Région !
Le visage des Grands Lacs en sera changé, dans tous les cas ils veulent le changer : ne vous méprenez-pas, chers Compatriotes, la BM, le FMI, toutes les IFI autour de Bretton Woods ne sont pas des œuvres de charité pour décaisser brusquement 1 Milliard de dollars pour nos beaux yeux ou nos larmes, ils en attendent des dividendes ! C"est tout le marché de la Région, donc essentiellement les richesses de l'Est du Congo, du Katanga à la Province Orientale, qui leur sera ouvert officiellement et solennellement comme l'avait planifié déjà l'administration Clinton ! Vous avez dit capitalisme, (néo) libéralisme, libre échange ?
Pourvu qu’ils réussissent; pourvu que le Congo devienne un Etat démocratique enfin efficace au profit de son peuple; pourvu que Rwandais et Ougandais cessent de nous déstabiliser et de piller mafieusement nos richesses !!!
Voilà mon humble avis !


"(…)Le financement supplémentaire que propose la Banque mondiale comprend environ :
- 100 millions de dollars destinés à soutenir l'agriculture et améliorer les moyens de subsistance en milieu rural pour les populations déplacées à l'intérieur des pays et les réfugiés de la région
- 340 millions de dollars pour le financement du projet hydroélectrique Rusumo Falls d'une puissance de 80 MW au profit du Burundi, du Rwanda et de la Tanzanie.
- 150 millions de dollars pour la réhabilitation des projets hydroélectriques Ruzizi I et Ruzizi II et le financement de Ruzizi III qui alimentera en électricité le Rwanda, le Burundi et la RDC
- 165 millions de dollars pour la construction de routes en RDC, notamment dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et la Province Orientale
- 180 millions de dollars pour améliorer les infrastructures et la gestion des ressources frontalières le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC
- et quelques millions de dollars de financements supplémentaires destinés aux laboratoires de santé publique, au secteur de la pêche et aux programmes de facilitation des échanges. (Source : Agence Ecofin )
(..)
Le Palmarès soutient que « L’ONU joue avec le feu dans les Grands Lacs africains ».
Ce journal souligne que pour tout observateur averti de la situation, la visite de Ban Ki-Moon rappelle trait pour trait le contexte ayant précédé la tragique disparition de Dag Hammarskjöld.
Le SG de l’Onu est attendu à Goma et le M23 déclenche les hostilités à 12 Km de cette ville stratégique. Combien de temps faut-il encore pour que l’Onu comprenne enfin qu’elle a assez joué avec le feu, se demande ce journal.
(…)
Le Phare, sous le titre «Bataille de Goma entre FARDC et M23 : Ban-Ki-moon proche de l’humiliation», estime que «Plus qu’un défi, l’attaque lancée depuis le lundi 19 mai 2013 par le M23 contre les FARDC s’apparente à une action visant à humilier le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Car, ni l’annonce de sa visite, ni son arrivée à Kinshasa n’ont empêché ce mouvement rebelle soutenu militairement, financièrement et logistiquement par le Rwanda de faire parler la poudre dans la périphérie de Goma jusque hier en fin d’après-midi».
Il souligne que «En réponse à l’adresse de Minaku : Ban Ki-Moon confirme l’activation de la Brigade de l’ONU»,
(…)
L’Avenir consacre deux titres à la visite des dex personnalités.
Dans «A Goma, la guerre attend Ban-Ki-moon», il estime qque «De source militaire, il apparaît que les rebelles utilisent les mortiers et les blindés saisis sur les forces gouvernementales lors de la chute de Goma tandis que les FARDC, qui ont déployé deux bataillons, mettent en action de l’artillerie lourde. Le bilan des deux jours de combat se solde par 19 morts et 21 blessés dans les rangs du M23, 4 morts et 6 blessés du côté gouvernemental».
Et, sous le tite «Echanges fructueux entre Aubin Minaku-Ban Ki-moon et Jim Yong Kim», il annonce que «A en croire le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, les Nations Unies devront soutenir la Rd Congo dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour ramener la paix définitive à l’Est, et a fait savoir au SG des efforts des autorités congolaises dans la mise en œuvre d’un cadre normatif devant réglementer la démocratie en Rdc en l’occurrence la loi sur l’organisation et le fonctionnement de la CENI, le CNDH et le début de consultations nationales pour la tenue du dialogue national initié par le Président de la République».

L’Observateur titre «Soutien à la paix a l’Est de la RDC : (…)
Il évoque aussi l’«Echec des négociations de Kampala», en ces termes : (…)
La Tempête des Tropiques estime que «Ban-Ki-moon (est) pour la reprise des pourparlers de Kampala», car (…)

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193920&Actualiteit=selected


"L’ONU et la BM évitent les vraies questions
° http://www.lepotentielonline.com/8060-l-onu-et-la-bm-evitent-les-vraies-questions
L’opinion congolaise attendait avoir de ses deux hôtes de marque des réponses claires et précises aux questions brûlantes, notamment, la relance des hostilités autour de Goma, les réticences du M23 et le refus du Rwanda d’adhérer à la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Mais, à toutes ces préoccupations, Ban Ki-moon et son compagnon de voyage ont fait la sourde oreille, se contentant de lire des textes préalablement apprêtés depuis New York et Washington. Cette langue de bois a laissé un arrière-gout de villégiature sur leur visite dans la région des Grands Lacs.(…)"

"Les risques d'un agenda trop économique
° http://www.lepotentielonline.com/8061-les-risques-d-un-agenda-trop-economique
Alors que des affrontements ont repris dans la ville de Goma entre les rebelles du M23 et les forces armées de la RDC, Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, et Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, entament justement une tournée en RDC et dans deux pays voisins (Ouganda et Rwanda) impliqués dans le conflit armé qui sévit à l’Est de la RDC.
Cette visite a une forte dimension économique. Jim Yong Kim a ainsi promis hier matin à Kinshasa que son institution apporterait un milliard de dollars pour financer notamment des projets hydro-électriques et le commerce transfrontalier dans la région.
La présence de deux dirigeants dans les Grands Lacs est certes saluée. Elle est en effet le signe que les populations des Grands Lacs qui paient le prix fort de ce conflit qui dure depuis près de 20 ans restent sur l’agenda international. L’occasion leur est ainsi donnée de témoigner directement des violences, du viol et de toutes les formes d’exactions dont elles sont victimes

Les investissements n'amènent pas toujours la paix
Cependant l’agenda principal de cette visite inspire deux avis. En effet, les deux dirigeants arrivent dans la région en faisant le pari qu’un investissement massif dans l’économie engendrerait automatiquement des effets bénéfiques pour la paix. Or, si les investissements dans les projets que les deux responsables veulent promouvoir sont utiles, il n’est pas assuré qu’ils ramènent la paix. C’est même parfois le contraire.
Nul ne peut nier par exemple que la mise en route d’une centrale hydroélectrique peut potentiellement apporter de l’électricité dans une région qui en est grandement dépourvue et améliorer le quotidien des populations. Mais ce raisonnement peut échouer dans un environnement marqué par la corruption, et sans une prise en compte des aspirations profondes des populations, ce « méga projet » risque d’engendrer des conflits locaux, favoriser l’accaparement des ressources et nuire à l’environnement.

Exploitation des minerais : il faut des mesures contraignantes
De même, pour être cohérents, Ban Ki-moon et Jim Yong Kim ne doivent pas laisser de côté l’un des principaux facteurs du conflit dans la région. En effet, le conflit dans les Grands Lacs a une dimension économique forte. Depuis la fin des années 90, plusieurs belligérants se nourrissent des richesses minières des régions du Kivu pour s’armer et se renforcer. Cette situation perdure d’abord à cause de l’incapacité des États à sanctionner leurs ressortissants et les opérateurs économiques dont la participation à cette économie de guerre est avérée.
Cela concerne par exemple le Rwanda et l’Ouganda, mais aussi des pays émergents comme l’Inde. Cette impunité dans le pillage des ressources naturelles au profit de groupes armés est aussi la conséquence de l’absence ou de l’insuffisance de dispositifs internationaux pouvant empêcher que ces ressources dites du conflit n’accèdent au marché international.

Si Ban Ki-moon et Jim Yong Kim veulent enrayer le cycle de violences armées dans cette région du monde, ils doivent aussi s’engager à promouvoir au niveau international des initiatives contraignantes qui imposeraient aux acteurs économiques le devoir de diligence. Une démarche simple pour les obliger à exclure de leurs chaînes d’approvisionnement des minerais dont l’exploitation et le commerce financent la violence.
Ce qui finalement les ramènera à contraindre le Rwanda à mettre fin son entreprise de déstabilisation de la région des Grands Lacs.
Cependant l’agenda principal de cette visite inspire deux avis. En effet, les deux dirigeants arrivent dans la région en faisant le pari qu’un investissement massif dans l’économie engendrerait automatiquement des effets bénéfiques pour la paix. Or, si les investissements dans les projets que les deux responsables veulent promouvoir sont utiles, il n’est pas assuré qu’ils ramènent la paix. C’est même parfois le contraire.
Nul ne peut nier par exemple que la mise en route d’une centrale hydroélectrique peut potentiellement apporter de l’électricité dans une région qui en est grandement dépourvue et améliorer le quotidien des populations. Mais ce raisonnement peut échouer dans un environnement marqué par la corruption, et sans une prise en compte des aspirations profondes des populations, ce « méga projet » risque d’engendrer des conflits locaux, favoriser l’accaparement des ressources et nuire à l’environnement."


"RDC: Ban Ki-moon à Goma pour défendre la future brigade d'intervention
° http://www.rfi.fr/afrique/20130523-rdc-ban-ki-moon-goma-brigade-intervention-m23
Après avoir rencontré les parlementaires à Kinshasa, le secrétaire général des Nations unies arrive ce jeudi 23 mai à Goma. Alors que les combats contre le M23 continuent, Ban Ki-moon assure du déploiement d'une nouvelle brigade d'intervention et d'une aide supplémentaire de la Banque mondiale à hauteur d'un milliard de dollars.
La Monusco, la mission des Nations unies en RDC, a mis les moyens pour protéger l’aéroport de Goma où doit arriver Ban Ki-moon ce jeudi 23 mai au matin. Le secrétaire général des Nations unies est déterminé à se rendre sur place malgré les tirs qui se multiplient depuis trois jours.

A la sortie du palais présidentiel, à Kinshasa, Ban Ki-moon a assuré que la Monusco fera mieux une fois mis en place de nouveaux moyens : « L’installation de la brigade d’intervention, qui est sans précédent, va apporter la paix et la sécurité. »
Ban Ki-moon a aussi insisté sur le développement économique de la région des Grands Lacs grâce à l’enveloppe d’un milliard de dollars apportée par la Banque mondiale.

Sénateurs et députés partagés
Même discours auprès des parlementaires. Ban Ki-moon s'est d'abord enfermé avec les sénateurs, au Palais du peuple, avant de passer à l'étage supérieur rejoindre les députés. Tous n'ont pas été convaincus, comme le député d’opposition José Makila qui dénonce l'attitude du secrétaire général de l'ONU : « Il ne veut pas recevoir l’opposition, il n’entend que ce que le pouvoir dit. Nous savons qu’il est partisan de la balkanisation, tout ça, c’est de la distraction. »
Le président de groupe majoritaire PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), Emmanuel Ramazani, se montre plus satisfait : « Nous disons que c’est une visite salutaire. Nous avons l’espoir que la brigade sera mise en place de manière urgente. » Ban Ki-moon n’a pourtant pas annoncé de date pour la mise en oeuvre de celle-ci.

Poursuite des combats
Les affrontements entre le M23 et les forces armées congolaises se sont poursuivis mercredi 22 mai. Des échanges de tirs avec de l'artillerie lourde, de colline à colline, se sont multipliés sans qu'il soit possible pour l'instant d'en évaluer précisément le nombre.
Depuis mardi, les environs de Mugunga III, un camp de déplacés qui regroupe plus de 15 000 personnes, sont régulièrement touchés par les tirs. Mercredi, c'était le quartier périphérique de Ndosho, dans la banlieue de Goma, qui était touché. Le bilan provisoire donné par les humanitaires est de trois morts et d'une quinzaine de blessés.
Médecins sans frontières a du suspendre en partie ses activités dans le camp de Mugunga III et n'est revenu sur le site que pour évacuer des blessés. Thierry Goffreau, chef de mission pour l'ONG à Goma, décrit une situation « extrêmement préoccupante ». « Cette zone était plutôt calme depuis le mois de novembre, regrette-t-il. On recommence les déplacements, les mouvements de panique, les gens traumatisés ... c'est difficile pour la population. »"


Ban Ki-Moon : « le mandat de la Brigade d’intervention veut imposer la paix »
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/23/est-de-la-rdc-le-mandat-de-la-brigade-dintervention-veut-imposer-la-paix-assure-ban-ki-moon/

"Ban Ki-moon appelle à « accélérer le déploiement » de la Bridage d’intervention au Nord-Kivu"
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8058-ban-ki-moon-appelle-accelerer-le-deploiement-de-la-bridage-d-intervention-au-nord-kivu

"RDC : dans la zone de Goma, les déplacés pris entre deux feux"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130522184516/kinshasa-rdc-ban-ki-moon-msfrdc-dans-la-zone-de-goma-les-deplaces-pris-entre-deux-feux.html

"Les dangers de la politique des « bonnes intentions »"
° http://www.lepotentielonline.com/8062-les-dangers-de-la-politique-des-bonnes-intentions

° http://www.rfi.fr/afrique/20130522-rdc-ban-ki-moon-promet-engagement-soutenu-resoudre-crise
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-agenda-perilleux-pour-ban-ki-moon
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/05/130523_rdc_goma_ban_ki_moon.shtml
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/23/la-visite-de-ban-ki-moon-est-signal-fort-aux-ennemis-de-la-paix-en-rdc-selon-des-deputes/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/23/la-visite-de-ban-ki-moon-est-signal-fort-aux-ennemis-de-la-paix-en-rdc-selon-des-deputes/
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8083-rdc-rien-ne-pourra-arreter-la-paix-a-l-est-de-la-rdc-selon-ban-ki-moon


° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130523T084909Z20130523T084904Z/rdc-ban-ki-moon-attendu-a-goma-dans-un-climat-d-accalmie-relative.html
° http://www.lepotentielonline.com/110-online-depeches/8084-msf-suspend-ses-activites-dans-2-camps-de-deplaces-au-nord-kivu
° http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/05/130522_drc_goma_obus.shtml
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/grandes-reformes-dialogue-et-reconciliation-ban-ki-moon-invite-kabila-aux-actes
° http://www.apareco-rdc.com/a-la-une/actualites/1254-ridicule-membre-du-conseil-de-securite-de-lonu-le-rwanda-defie-le-secretaire-general-de-lonu-a-goma-rdc.html

° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/05/22/rdc-des-obus-tombent-sur-goma-avant-la-visite-de-ban-ki-moon_3415509_3212.html
° http://www.liberation.fr/monde/2013/05/22/rdcongo-le-m23-pret-a-une-treve-avant-la-venue-de-ban-ki-moon_904908
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130522T154447Z20130522T154442Z/rdc-30-000-deplaces-ont-fui-leurs-camps-en-raison-des-combats-dans-l-est.html
° http://www.lecongolais.cd/combats-pres-de-goma-un-test-pour-lonu/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=combats-pres-de-goma-un-test-pour-lonu
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 24/5/2013, 5:25 pm

Je me permets d'afficher ici cette surprenante interview d'un "friend of the Congo" américain dont le lien nous a été fourni par notre ami StupidBastard ailleurs !
Ecoutez-la, lisez-la, ce n'est sûrement pas de la science-fiction...


Comment puis-je mieux vous expliquer mes inquiétudes sinon par les propos de ce brave "Maurice" !


"Bio
Maurice Carney is a co-founder and Executive Director of the Friends of the Congo. He is an independent entrepreneur and human rights activist who has fought with Congolese for fifteen years in their struggle for human dignity and control of their country.
° http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=767&Itemid=74&jumival=10221

Transcript
PAUL JAY, SENIOR EDITOR, TRNN: Welcome to The Real News Network. I'm Paul Jay in Baltimore.
Since 1996, more than 6 million people have been killed in civil war in the Congo. In February of this year, a groundbreaking agreement was signed called Peace, Security, and Cooperation Framework for the Democratic Republic of the Congo and the Region. The agreement was signed in February by 11 African countries, including Angola, Burundi, Central African Republic, Republic of Congo, the Democratic Republic of Congo, Rwanda, South Africa, South Sudan, Uganda, Tanzania, and Zambia.
On Wednesday, May 22, World Bank Group president Dr. Jim Yong Kim and United Nations Secretary-General Ban Ki-moon will make a visit to the African Great Lakes region to show their support for this peace agreement and to push for economic development.
Now joining us to talk about the peace agreement and the trip is Maurice Carney. He's the executive director and cofounder of Friends of the Congo. And he joins us now from Washington, D.C.

Thanks for joining us again, Maurice.

MAURICE CARNEY, EXEC. DIR. AND COFOUNDER, FRIENDS OF THE CONGO: It is good to be with you again, Paul.
JAY: So, first of all, why the trip now, and what do you make of the agreement?
CARNEY: What I'd like to share with you, Paul, and for the viewing audience to understand: that the peace agreement, the peace framework, and the subsequent trip to the region on the part of the UN head and the World Bank head is really an alternative to what can be done directly. That is to say, a major obstacle for the Western nations and the Western institutions is that at the core of the instability in the Congo are Western allies Rwanda and Uganda. So instead of the United States pursuing policies that will hold its allies accountable, they've developed alternatives that would wind up not actually getting to the core of the matter, alternatives that would let Rwanda and Uganda off the hook. And this peace framework that was developed by the United Nations represents this alternative, which is not the optimum way to bring about peace, stability in the region. So I wanted to make that clear.
JAY: Hold on for a sec. I mean, wouldn't some people argue--perhaps the Obama administration might argue this--that this is better to have a regional framework? Why should the Americans be telling countries what to do or what not to do in Africa? Why shouldn't it be the region that sorts this out?
CARNEY: Oh, no, absolutely. It's not a question of the Obama administration telling nations what to do or what not to do. It's a question of whether the Obama administration pursues policies, Paul, that support nations that are sponsoring war criminals in the Congo that are destabilizing the Congo. It's a question of whether the Obama administration wants to continue to finance, continue to arm, continue to train, continue to provide diplomatic cover and run political interference on the part of Rwanda and Uganda, who are sponsoring and directing the instability in the region. So it's a question of where you see the United States playing a direct support role to those who are destabilizing the region.

JAY: Paul Kagame, the president of Rwanda, he denies that Rwanda's playing this role in Congo, and he says that this is Congolese can't sort out their own affairs so they're blaming us.
CARNEY: Listen, the evidence is overwhelming. Whether we talk about the 1997 Garreton Report, you know, or the 2001 to 2003 series of four UN reports that said Rwanda and Uganda, Paul Kagame and Yoweri Museveni are the godfathers of the looting of the Congo, or we look at the 2010 UN mapping report that says Rwanda may have committed genocide in the Congo if tried in front of a competent court, it could be determined that Rwanda committed genocide in the Congo, or we look at the 2008 report by the United Nations Group of Experts that documented how Rwanda was supporting then rebel leader in the Congo Laurent Nkunda, that Rwanda subsequently put under house arrest in Rwanda, and then the 2012 report, there's just an abundance of evidence. There's little to no dispute about the role that Rwanda and Uganda have played. I mean, they've invaded the Congo twice, in 1996 and in 1998. When they invaded Congo in 1998, the Southern African Development Community nations, led by Zimbabwe and Namibia and Angola, they fought Rwanda and Uganda inside of the Congo to kick them out of the Congo, in an attempt to kick them out of the Congo. So you had African nations that have confronted these U.S.-backed invasions militarily. So that's the history. So there's very little dispute about whether or not Rwanda is sponsoring militia in the Congo.
JAY: So what's the substance of this framework agreement, then? You know, the two countries that seem key here is Rwanda and Uganda. What have they agreed to in this framework?
CARNEY: Well, a lot of the framework, what's in the framework, actually, are proposals that came out of efforts that Rwanda and Uganda have put in place under what they call the International Conference on the Great Lakes Region, which is the nine countries that are neighboring the Congo, plus Kenya, that make up the International Conference on the Great Lakes Region. And in an attempt to not hold Rwanda accountable for its intervention in the Congo, the International Conference on the Great Lakes Region, cheered by Uganda, came up with much of this proposal. Even the rapid intervention brigade that's also a central part of this peace framework, that was something that came out of the International Conference on the Great Lakes Region.
So we see here that these proposals on the peace framework and whatever the International Conference on the Great Lakes Region have developed in the past have skirted the issue of holding Rwanda accountable and delivering justice for the Congolese people. So we've seen this pattern, whether it's on the regional level or on the international level, the reluctance on the part of world leaders to hold Rwanda accountable, for a whole host of reasons, many of which I've shared with you already.

JAY: So why do you think the World Bank and the UN head are going now? I mean, why are they getting so involved in what you're saying is sort of a fig leaf process?
CARNEY: They're getting involved now because there's been--or they've been involved for a while, but they're getting involved at this juncture because there's been greater pressure put on, you know, the major players in the world to address this Congo crisis. And the pressure that's been put on has resulted in this alternative or less than viable proposal, we argue, that's been put on the table. So that's the reason why they're getting involved now, because of pressure.
There's greater media attention. Human rights groups are speaking up more. Whatever is happening in the region now, like, you're covering it on your broadcast outlet, Al Jazeera's covering it, others are covering it. So there's greater attention being shone on the region. And as a result of that, we see the role that the United States in particular and United Kingdom are playing in perpetuating the conflict through their support of their allies Rwanda and Uganda.
And one of the reasons why the--another reason why the World Bank in particular is getting engaged is because Rwanda itself--Rwanda is the darling of the West. It really represents--the country represents the beachhead of neoliberalism in the heart of Africa. So they want to preserve this neoliberal model. And that's why you see the World Bank coming in and talking about economic development. And the economic development they're talking about is firmly ensconced in this neoliberal approach, where assets are privatized, where mining companies are given sweetheart deals, where the local population do not exercise any resource sovereignty over the enormous wealth that is there. So it is these policies that are being pushed by the UN and by the World Bank. And Rwanda is held up to the world as the model for the future of the region and, as Bill Clinton would probably say, the future of the African continent, where we see neoliberalism on full display and Rwanda and Paul Kagame being at the forefront of this effort.
JAY: So that doesn't go very well with holding Rwanda accountable for what's going on in the Congo, its support of rebel groups in the Congo.
CARNEY: Not at all. Not at all. If there is no justice that's delivered to the Congolese people, we're not going to get stability. Even the peace framework, it's important to understand that it was developed from the outside. It's something that was developed--it was not the Congolese that developed this peace framework. It was the Congolese who are seeking peace. It's the Congolese who are seeking justice.

JAY: I think we should add that when you say these things, you're not really including the Congolese government. You don't leave them off the hook, do you?
CARNEY: Well, the Congolese government, as we've shared before on this program, doesn't have the legitimacy and the support of the people. They appropriated the 2011 elections with the backing of the international community.
And as I've shared in the past, there are two fundamental challenges that the Congolese people face. One is the intervention on the part of its neighbors Rwanda and Uganda. And the second is an illegitimate regime in the form of Joseph Kabila's government that doesn't represent the interests of the Congolese people.
So they're trapped in between these two forces, and they're fighting to extricate themselves from really what is a dictatorial network that's in the region. Ban Ki-moon and the World Bank head is going there. They're going to visit Paul Kagame. They're going to visit Yoweri Museveni and Joseph Kabila. As long as these strongmen and this dictatorial network is kept in place and backed up by the UN, backed up by the World Bank, backed up by the United States, we're going to see instability in the region, we're going to see dependency continue on the part of the Congolese people, we're going to see impoverishment maintain its same course, and we're going to see a situation where the Congolese people don't control their own affairs, where the Congolese people are not able to realize the benefits from the enormous wealth that they have in their country.
JAY: Alright. Thanks for joining us, Maurice.
CARNEY: Alright. Thank you.
JAY: And thank you for joining us on The Real News Network.
End"
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  mongo elombe 25/5/2013, 1:55 am

L'Afrique du Sud va faire du baby-sitting en RDC, déclaration du Ministre de la Défense < Prev Next >
Posted By: Anon Fri May 24, 2013 11:16 pm |
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romandie.com

L'Afrique du Sud va faire du baby-sitting en RD Congo
AFP / 24 mai 2013 18h51


JOHANNESBURG - La ministre sud-africaine de la Défense Nosoviwe Mapisa-Nqakula a affirmé vendredi que les soldats sud-africains allaient baby-sitter les Congolais dans le cadre de la brigade onusienne qui doit être déployée en République démocratique du Congo (RDC), en raison de l'incurie de l'armée de Kinshasa face à la rébellion du M23

Nous avons la responsabilité de les assister, nous avons la responsabilité, je crois, de faire du baby-sitting chez eux jusqu'à ce qu'ils aient établi leurs propres structures gouvernementales comme nous l'avons fait dans notre pays depuis les élections multiraciales de 1994 qui ont instauré la démocratie, a-t-elle déclaré devant des journalistes au Cap.

Alors que l'Afrique du Sud doit renvoyer un millier de soldats dans l'Est de la RDC, Mme Mapisa-Nqakula a vertement critiqué la gestion de l'armée congolaise. Tous les gouvernements qui ne s'occupent pas de leurs soldats s'exposent à des problèmes. (...) Si vous n'avez pas les systèmes bien structurés qui font que vos soldats savent qu'ils peuvent aller à la banque et toucher leur salaire à la fin du mois, vous allez avoir des problèmes, a-t-elle relevé, selon l'agence Sapa.

C'est malheureux de devoir dire ça, mais c'est le genre de choses pour lesquelles nous allons essayer d'aider en République démocratique du Congo, a ajouté la ministre sud-africaine, notant que Pretoria ne pouvait pas laisser des éléments criminels prendre le contrôle du pays.

La brigade d'intervention de l'ONU doit être prête d'ici un à deux mois, selon le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Composée de 3.000 soldats --tanzaniens, malawites et sud-africains-- et dotée d'un mandat offensif, elle doit renforcer la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), forte de 17.000 hommes et chargée de la protection des civils.

Par ailleurs, Nosoviwe Mapisa-Nqakula est revenue sur la question des soldats sud-africains en Centrafrique.

Elle a précisé que quelques dizaines de soldats avaient été déployés en Ouganda et en RDC, voisins de la Centrafrique, pour évaluer la situation après les combats entre forces sud-africaines et les rebelles du Séléka qui entraient à Bangui, fin mars, à la veille de la fuite du président centrafricain François Bozizé.

La ministre a cependant démenti que Pretoria eût jamais songé à contre-attaquer pour reprendre Bangui à partir des pays voisins. Le gouvernement sud-africain a été fortement critiqué chez lui pour son implication en Centrafrique, qui, selon l'opposition, aurait été motivé par la défense d'intérêts privés. Les combats avaient fait 14 morts chez les Sud-Africains, incapables de résister au Séléka qui, ensuite, avait pris Bangui.

Mme Mapisa-Nqakula a répété que l'Afrique du Sud ne renverrait des troupes en Centrafrique que dans le cadre d'une force régionale.


(©AFP / 24 mai 2013 18h51)


Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
Montréal: Tél. (001) 438-994-6072

http://oeildafrique.com/lafrique-du-sud-va-faire-du-baby-sitting-en-rdc/

















Dernière édition par mongo elombe le 25/5/2013, 11:52 am, édité 1 fois
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Message  mongo elombe 25/5/2013, 1:58 am

http://www.congoone.net/cng/index.php?option=com_content&view=article&id=1160:kinshasa-desillusionne-ban-ki-moon-privilegie-une-solution-politique-et-exhorte-kabila-a-reprendre-immediatement-les-negociations-de-kampala&catid=25:actualites&Itemid=27
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Message  ndonzwau 26/5/2013, 4:14 pm

Un de notre péché mignon, nous Congolais, c’est d’être allergiques à la vérité ou de nous satisfaire sans scrupules intellectuels d’une vérité à géométrie variable selon d’où nous regardons : nous avons beau être acteurs, témoins, victimes et pourquoi pas coupables des pires méfaits qui freinent ou arrêtent notre marche, nous avons difficile à affronter les scenarii plausibles auquel cela mène… Et pourtant jour après jour la réalité chez-nous est souvent pire que la fiction !

Tenez : combien auraient admis avant que cela se passe que le pouvoir irait jusqu’à changer le scrutin à deux tours en un tour quelques mois juste à la veille des élections passées ou que comme ça se dispersait dans l’opposition le pouvoir aurait encore plus d’arguments à fausser les résultats ou encore dans n’importe quelle disposition il ne lâcherait son trône ? Et pourtant vu la bête, tout cela était déjà prévisible…
Ailleurs, combien de ceux qui ont accepté les fraudes en 2011 ne l’ont fait en 2006 alors qu’il y’en avait eu aussi, parce qu’ils sont simplement dans un camp ?

Rebelote : Alors que le couplet de la balkanisation et de l’indulgence face aux agresseurs accroche, néanmoins les gens ont du mal à lire ce risque dans les réserves louches à condamner ces agresseurs rwando-ougandais pourtant bien visibles dans l’Accord d’Addis puis dans les propos de Mme Robinson (lisez attentivement sa dernière interview ci-dessous) et enfin dans ceux du SG Ban (écoutez ce qu'il a dit ou n'a pas dit de Kagame et du Rwanda; voir aussi ci-dessous)...
De même tout le monde sursaute au soupçon d’un marché de libre échange néolibéral concocté pour la Région alors que le patron de la BM nous l’annonce noir sur blanc : "accroître les échanges frontaliers, éliminer les barrières des échanges entre les différents pays…" En quelle autre langue voulez-vous qu’on nous le dise, comme insistait un jour ce cher LDK ?

Tout cela pour dire qu’il semble bien que le message exact de nos deux patrons coréens n’était pas celui qu’on a voulu entendre ; les langues se délient…
Ce n’était pas : "toute leur sollicitude pour enrayer les souffrances des populations de l’Est et que leur BI était là pour bouter dehors le M23…" mais bien "toute leur aide pour pacifier la Région en vue d'une intégration régionale effective et leur BI n'est là qu'en appoint à la solution politique et pour Kanambe à l'obliger d’engager sans tarder les réformes recommandées : engager la réforme de l’Armée et de la Police, planifier les structures pour assurer l’autorité de l’Etat partout, décentraliser, démocratiser et installer la réconciliation et surtout dialoguer avec le M23 au lieu de chercher d’abord à le combattre… Et enfin que la coopération et l’intégration régionales (càd avec les agresseurs) sont prioritaires… Bref tout ce que souhaitait Kagame…"

Comprenons-nous très bien ou pas ou devons-nous fuir cette vérité douloureuse ? La réalité en sera-t-elle différente en refusant de l’affronter ?
Jusqu’à ce que un petit à moi, grand technocrate du régime qui me reproche d’être trop idéaliste et de trop céder aux thèses conspirationistes me dise avant-hier : Vieux nandimi yo ; oyo mindele balingi po na Congo ezali oyo te biso ba Congolais tolingi po na mboka na biso ! Même la truculente Ministre de la Défense de la Rsa ne prend pas de gants (diplomatiques) pour se gausser de nous : ils viennent faire du "babby-sitting" dans un pays inconscient et incapable de payer ses soldats...
Le Congo plus bas que terre; que faire ??? La tutelle complète est peut-être la solution devant nos incapacités : au moins ekomemela biso kwanga na kimia na mboka !
Attendons la suite…


"Ban Ki-moon inflige un camouflet à "Joseph Kabila"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8024
Au cours d’une conférence de presse conjointe, mercredi 22 mai, avec le président de la Banque mondiale, le Dr Jim Yong Kim, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a "exhorté" les parties en conflit, en l’occurrence le gouvernement congolais et les rebelles du M23, "à arrêter les hostilités" et à reprendre «immédiatement» des pourparlers de Kampala. Depuis Bunagana, le M23 dénonce, dans un communiqué daté du 24 mai 2013, une "épuration ethnique" qui serait en cours à Goma. Les victimes seraient des "Congolais banyarwanda". Ceux-ci seraient déportés à Bukavu et à Minova.

Pour le numéro 1 des Nations Unies, il est tout à fait "inacceptable" que des femmes, des enfants et des personnes vulnérables soient violés, rappelant au passage la mission de l’ONU qui consiste à assurer la protection des personnes les plus faibles. Il a souligné qu’aucun principe ne peut justifier les violations des droits des femmes et des enfants.
Evoquant la prochaine "entrée en action" de la brigade d’intervention de l’ONU, le secrétaire général a précisé que son Organisation se trouvent encore "dans la phase de recrutement". Il a néanmoins rappelé que "cette brigade a un mandat particulier pour maintenir la paix et la sécurité quelque soit la situation". Et que la coordination de cette mission sera décidée par le Conseil de sécurité.

Camouflet
Pour les observateurs, l’exhortation faite, par Ban-Ki moon, aux plus hautes autorités congolaises ne peut être interprétée que comme un "camouflet". Au motif que ces autorités semblaient dormir sur leurs lauriers dans l’attente du déploiement de la brigade onusienne. En prenant cette position, disent-ils, le patron de l’ONU, en bon diplomate, paraît décidé à faire l’économie d’un affrontement armé en privilégiant une "solution politique". La force ne pouvant ainsi intervenir qu’en guise d’ultime recours. La diplomatie n’est-elle pas définie comme l’art de résoudre les différends par la voie de dialogue?
Les mêmes observateurs relèvent une certaine convergence entre le point de vue exprimé par Ban-Ki moon et la position soutenue par le Rwanda de Paul Kagamé. Dans une interview accordée à J.A n°2732, édition datée du 19-25 mai 2013, le chef d’Etat rwandais a eu ces mots parlant de la brigade des Nations Unies : "Je crains que cela n’ait aucun sens, mais laissons-les essayer : le Rwanda ne s’y oppose pas, même si je sais à l’avance que cela ne résoudra rien". Et d’ajouter : "La solution doit être politique. En quoi une brigade d’intervention équipée de drones de surveillance est-elle le remède au déficit de gouvernance, d’infrastructures, d’institutions et d’administration dont sont victimes les populations?"

"Vaste blague"
Depuis le mois de décembre dernier les officiels venus de Kinshasa "discutaient" - pour ne pas parler de négociations - avec les rebelles du M23 lesquels constituent ni plus ni moins qu’une émanation du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) avec lequel "Joseph Kabila" avait signé un Accord dit de paix. C’était le 23 mars 2009. Les pourparlers sont dans l’impasse. Deux raisons majeures. A Kampala, les délégués du M23 ont monté les enchères en exigeant la démission de "Joseph Kabila" "du fait qu’il a été mal élu" lors des consultations politiques du 28 novembre 2011. Mi-janvier, Abbé Apollinaire Malu Malu qualifiait de "vaste blague" les exigences des rebelles. «Il n’est pas question, déclarait-il, de remettre en cause l’ordre constitutionnel et institutionnel de la RDC». Malu Malu de rappeler que les pourparlers se limitent à une évaluation de l’application de l’Accord du 23 mars 2009. C’est la première raison. Depuis la signature, le 24 février dernier à Addis Abeba, de l’Accord-cadre de paix par onze Etats africains suivi par l’adoption, le 28 mars, de la résolution 2098 par le Conseil de sécurité, les gouvernants congolais s’illustraient par une désinvolture autant que d’une arrogance de mauvais aloi. C’est la seconde raison. Ils arboraient et continuent à arborer une mine triomphaliste alors que l’armée nationale partie du territoire national continue à échapper à l’autorité du gouvernement tant provincial du Nord Kivu que de l’exécutif national. Le 1er avril dernier, Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères, invitait, sans vergogne, les rebelles du M23 à «cesser d’exister comme un mouvement politico-militaire». Le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, d’enchainer que si le M23 ne s’exécutait pas, "la Brigade d’intervention s’occupera à mettre fin à son existence".

"Epuration ethnique"
Au moment de boucler ces lignes, un communiqué du porte-parole du M23, daté du 24 mai 2013, fait état de l’arrestation de plusieurs dizaines de "Congolais Banyarwanda" à Goma. Les individus interpellés auraient été "transférés à Minova et ou à Bukavu". "La stigmatisation d’une partie de la communauté nationale, prise pour bouc émissaire des problèmes auxquels le pays est confronté, est à la base de beaucoup de frustrations ayant conduit à des guerres récurrentes", souligne le communiqué. Le M23 dit tenir le gouvernement "pour unique responsable" de ce qu’il qualifie d’"épuration ethnique" et lance un "appel pathétique à toute la Communauté humaine, aux institutions internationales, en l’occurrence la Mission d’Observation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, MONUSCO en sigle, qui a pour mission de protéger les populations civiles, à mettre un terme à la collaboration avec les instances sécuritaires du Gouvernement congolais". "Notre Mouvement se réserve le droit d’adopter toute attitude susceptible de garantir la sécurité et la protection à tous les citoyens congolais ainsi que toute personne étrangère ayant choisi de vivre au Congo."
La visite de Ban-Ki moon au Congo-Kinshasa et dans la sous-région des Grands Lacs sonne-t-elle "l’heure de vérité" pour "Joseph Kabila" et ses "petits soldats"?


"RDC: pour Mary Robinson, la brigade d’intervention doit être «une force de prévention»
° http://www.rfi.fr/afrique/20130524-mary-robinson-brigade-intervention-doit-etre-une-force-prevention
À l’issue de la tournée de Ban Ki-moon en RDC, au Rwanda et en Ouganda, l’ancienne présidente irlandaise a accordé une interview exclusive à Bruno Minas, correspondant de RFI. Mary Robinson, envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les Grands Lacs plaide pour une résolution de la crise par le développement et se félicite de l’engagement financier de la Banque mondiale : «On a maintenant un milliard de dollars, cela change beaucoup de choses».

RFI : Ban Ki-moon souhaite la reprise des pourparlers de Kampala entre le M23 et le gouvernement de Kinshasa. Tout le monde pensait que ce dialogue était enterré. Pensez-vous qu’il est encore possible de le reprendre, et que c’est vraiment nécessaire ?
Mary Robinson : Je pense que c’est nécessaire, parce qu’il est mieux que les gens discutent pour trouver un moyen de ramener la paix. Maintenant nous avons une approche plus large avec l’accord-cadre d’Addis Abeba. Il s’agit de la paix, de la sécurité, et du développement. Les deux parties peuvent tirer les bénéfices de la paix. Je veux encourager les deux parties, le gouvernement et le M23, à retourner à la table des négociations, parce qu’il y a beaucoup plus de choix maintenant.
Est-ce que cela signifie qu’il faudra encore incorporer des combattants rebelles dans l’armée nationale comme par le passé ?
Je sais qu’on a très peur de cette solution, surtout à Goma. Il y en a certains qu’on pourrait intégrer, mais pour les autres on a maintenant plus de choix sur ce qu’ils pourraient faire ; parce qu’on peut proposer une sorte de « force économique ». Il ne faut pas d’impunité et d’intégration irréfléchie, parce que, jusqu’à maintenant, cela n’a pas marché. Mais, désormais, nous savons qu’il y aura des initiatives pour le développement avec le soutien de la Banque Mondiale. On a maintenant un milliard de dollars et cela change beaucoup de choses, ça compte !

C’est le milliard de dollars qui va ramener la paix ?
Non, on ne peut pas le dire comme ça. Mais il faut que la mentalité des gens change un peu, et qu’ils puissent se dire qu’il y aura un meilleur avenir, parce que c’est une région tellement riche ! Et on pourrait vraiment avancer, comme d’autres pays en Afrique. J’ai parlé avec des groupes de femmes, avec la société civile. Tout le monde veut le développement.
Cela signifie-t-il que le Congo doit partager un peu de ses richesses ?
Au Congo, en ce moment, la richesse est volée. Si on pouvait exploiter tout cela de manière légale, cela pourrait aider tous les pays de la région. Parce qu’on a besoin d’investissements, de travailleurs... C’est bon pour tout le monde."


Il y a beaucoup d’accusations contre le Rwanda et l’Ouganda, qui seraient derrière le M23. Qu’est ce que vous pensez de ces accusations ?
Moi, je veux aller de l’avant. J’ai des discussions privées avec des gens en tant qu’envoyée spéciale. Je crois que l’on va faire des progrès, et on en a fait déjà.

Il y a un débat en RDC sur la démocratie et les droits de l’homme. On y attend toujours une concertation promise par le président...
Quand nous étions à Kinshasa et Goma, nous avons parlé de cette concertation, de ce dialogue, et j’ai l’impression qu’il va commencer bientôt. C’est important, parce que j’ai trouvé que les groupes de femmes et la société civile sont un peu trop préoccupés par cette affaire de brigade d’intervention pour résoudre tous les problèmes.
Moi, je dis que la brigade, certes, est importante, mais ce n’est pas la solution. La solution c’est plutôt l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et le développement. Il faut que les Congolais comprennent bien que le gouvernement doit avoir une armée et une police qui marchent bien, une autorité de l’Etat partout sur le territoire. C’est du long terme, je sais. Mais, maintenant, je crois qu’on peut vraiment bien commencer. On a le mécanisme de suivi.
J’espère que la société civile, les groupes de femmes et les jeunes vont suivre ce processus, et l’opposition aussi. Moi, comme envoyée spéciale, je serai très transparente, je ferai connaitre mon action en RDC, au Rwanda, et ici, en Ouganda. L’accord-cadre, c’est pour les peuples, surtout pour les enfants et les femmes qui ont tellement souffert.

La brigade d’intervention serait donc plutôt une brigade de dissuasion ?
Je l’espère bien. Il faut qu’elle soit une force de prévention et que l’on fasse plutôt des progrès au niveau politique, vers la paix, et surtout le développement."


"En Ouganda, Ban Ki-moon se dit «confiant dans l’avenir de l’est de la RDC»
° http://www.rfi.fr/afrique/20130524-ban-ki-moon-confiant-avenir-est-rdc
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, termine ce vendredi 24 mai sa tournée dans la région des Grands Lacs par une visite en Ouganda, où se tiennent toujours les pourparlers de Kampala, au point mort depuis des semaines. Le secrétaire général des Nations unies a affiché sa confiance dans une résolution de la situation dans l’est de la RDC.

C’est le point final de la tournée du secrétaire général de l’ONU dans la région des Grands Lacs. Ban Ki-moon s’est d’abord rendu au Congo, à Kinshasa et à Goma, mercredi. Il a ensuite rejoint Kigali, au Rwanda, le jeudi 23 mai. Ce vendredi 24 mai, pour sa dernière étape, il a est arrivé à Kampala, en Ouganda.
Le secrétaire général des Nations unies a été accueilli par le président ougandais, Yoweri Museveni, avec lequel il a tenu une conférence de presse - retransmise en direct par deux chaînes de télévision ougandaises - dans le palais présidentiel d'Entebbe, l’un des nombreux palais présidentiels dont dispose l’Ouganda.

Accord-cadre d'Addis-Abeba
Avant de quitter Kigali ce vendredi 24 mai dans la matinée, Ban Ki-moon s’est déclaré « extrêmement confiant sur l’avenir de l’est de la RDC ». Il a jugé que cette fois était la bonne. Evoquant les efforts que font les Nations unies pour ramener la paix, il a promis la mise en oeuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
« Nous avons échoué au Rwanda (le génocide de 1994, ndlr), nous avons échoué à Srebrenica dans l’ex-Yougoslavie. Là, nous réussirons », a dit Ban Ki-moon, qui s’est montré extrêmement confiant.
Cette tournée de Ban Ki-moon, qui l’a mené à Kinshasa, Goma, Kigali avant son arrivée à Kampala, ce vendredi, vise à contribuer à ramener le calme dans l’est de la République démocratique du Congo, où les rebelles du M23 s’opposent à l’armée régulière.
L’Ouganda et le Rwanda jouent un rôle assez particulier. Ils sont à la fois accusés de soutenir la rébellion et, en même temps, sont considérés comme des solutions au conflit. C’est l’ambiguïté qui règne depuis des années.

L'ambiguïté du rôle du Rwanda et de l'Ouganda
Le sujet est presque tabou. A tel point, d’ailleurs, qu’il est impossible de tirer un mot de Ban Ki-moon sur ces questions-là, sur les accusations qu’il a entendues en RDC.
L’Ouganda a un rôle doublement particulier, puisque l’Ouganda est aussi un pays médiateur entre le M23 et la RDC. Même si cette négociation entamée depuis le début du mois de décembre 2012 s’est complètement enlisée à l’heure qu’il est. A Kigali, Ban Ki-moon a d'ailleurs déclaré qu’il avait encouragé le président Kabila, rencontré la veille, à poursuivre les négociations de Kampala.
Mais effectivement, on marche sur des œufs dans ces deux pays, où certains les accusent d’être les soutiens de la rébellion, et d’autres disent qu’au contraire, ils peuvent jouer un grand rôle pour la paix."


"Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim concluent une mission historique dans la région des Grands Lacs en Afrique, s'engageant à assurer la paix, la sécurité et le développement économique de la région."
° http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2013/05/24/un-secretary-general-ban-ki-moon-world-bank-group-president-jim-yong-kim-africa-great-lakes-region-pledge-commitment-implement-peace-security-economic-development
° http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2013/05/20/un-secretary-general-ban-ki-moon-world-bank-group-president-jim-yong-kim-to-make-historic-joint-visit-to-africa-great-lakes-region-may

"Kagame : gendarme et fauteur des troubles"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=8112:kagame-gendarme-et-fauteur-des-troubles&catid=97&Itemid=499
Malgré tous les crimes qu’il a commis et fait commettre en RDC et dans les Grands Lacs, l’homme fort de Kigali continue de bénéficier de l’indulgence et de l’attention particulière des Nations unies. Qu’est-ce Ban Ki-moon veut insinuer en invitant Paul Kagame à user de son charisme politique pour la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs ? Deux choses. L’une qu’il est le gendarme de la sous-région ; l’autre qu’il est le fauteur des troubles attitré.(…)"

"La Banque mondiale annonce une aide d’un milliard de dollars pour les Grands Lacs"
° http://radiookapi.net/economie/2013/05/22/la-banque-mondiale-annonce-une-aide-dun-milliard-de-dollars-americains-pour-la-region-de-grands-lacs/
"Grands Lacs: Ban Ki-Moon demande à Kagame «d’user de son charisme politique pour la paix»"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/24/grands-lacs-ban-ki-moon-demande-kagame-duser-de-son-charisme-politique-pour-la-paix/
"L'Afrique du Sud va faire du baby-sitting en RD Congo"
° http://www.romandie.com/news/n/_L_Afrique_du_Sud_va_faire_du_baby_sitting_en_RD_Congo42240520131854.asp?

"(...)Ban Ki-Moon

La Référence +
titre « Bref passage de Ban Ki-Moon à Goma : la société civile, la déception ».
Selon ce quotidien, Ban KI-Moon n’a pas prêté oreille à ceux qui vivent les affres de la guerre au quotidien et à la fois victime de la duplicité des groupes armés et des pays signataires de l’accord cadre d’Addis Abeba. Les jeunes ont émis le vœu de voir le secrétaire général de l’Onu s’impliquer personnellement dans la matérialisation de l’accord cadre d’Addis Abeba signé par onze pays africains et censé restaurer la paix dans l’Est de la Rdc. Cette société civile regrette le fait que le un milliard de la Banque mondiale semble être une prime aux agresseurs de la Rdc.(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=193946&Actualiteit=selected

"Le M23 organise la visite des "espaces sécurisés"
Shocked Shocked Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Shocked Shocked
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8027
Dans un communiqué daté du dimanche 26 mai, le porte-parole a.i. du M23 Amani Kabasha, annonce l’organisation, ce mardi 28 mai à 10h00, d’une "visite guidée" dans ce qu’il appelle "les nouveaux espaces sécurisés".

Il s’agit manifestement des nouvelles localités prises aux forces gouvernementales après les derniers affrontements de ce mois de mai. Les représentants de la presse tant nationale qu’internationale sont invités à prendre part au point de presse qui sera animé, par la suite, par le président du M23.
Dans un précédent communiqué daté du 22 mai, le porte-parole du mouvement déclarait que "notre intention n’est pas de conquérir les espaces moins encore de poursuivre la guerre" accusant, au passage, le gouvernement de Kinshasa d’avoir "violé le cessez-le-feu" que cette organisation avait décrété "unilatéralement en février 2013". "Nous exigeons du gouvernement la signature d’un accord de cessez-le-feu pour garantir à notre peuple une paix durable", ajoutait-il."


° http://www.congoone.net/cng/index.php?option=com_content&view=article&id=1160:kinshasa-desillusionne-ban-ki-moon-privilegie-une-solution-politique-et-exhorte-kabila-a-reprendre-immediatement-les-negociations-de-kampala&catid=25:actualites&Itemid=27
° http://www.rfi.fr/afrique/20130524-ban-ki-moon-confiant-avenir-est-rdc
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/24/rdc-lunion-europeenne-souhaite-deploiement-rapide-de-la-brigade-dintervention/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/24/nord-kivu-la-societe-civile-se-dit-decue-du-bref-passage-de-ban-ki-moon-goma/
° http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/20/rdc-combats-pres-de-goma-un-test-pour-l-onu.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130524120942/presse-rdc-rsf-journalismerdc-la-presse-sous-bonne-garde-dans-le-kivu.html
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/05/24/heurts-interethniques-a-bukavu-barricades-dans-la-ville/
Compatriotiquement!

PS

Je reviendrais sur deux actualités importantes :
1° les troubles de Bukavu
2° le pavé dans la marre que vient de jeter le Président tanzanien à Addis à la première réunion des pays signataires en marge du sommet de l’UA : il demande qu'en plus de ce qui est prévu le pouvoir rwandais dialogue ou négocie avec ses compatriotes opposants FDLR et le pouvoir ougandais avec ceux de l'ADF/NALU...
Si quelqu'un a des info ou des commentaires là-dessus, merci à lui de nous en faire part !

ndonzwau


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Message  ndonzwau 26/5/2013, 11:31 pm

ndonzwaau a écrit:PS

Je reviendrais sur deux actualités importantes :
1° les troubles de Bukavu
2° le pavé dans la marre que vient de jeter le Président tanzanien à Addis à la première réunion des pays signataires en marge du sommet de l’UA : il demande qu'en plus de ce qui est prévu le pouvoir rwandais dialogue ou négocie avec ses compatriotes opposants FDLR et le pouvoir ougandais avec ceux de l'ADF/NALU...
Si quelqu'un a des info ou des commentaires là-dessus, merci à lui de nous en faire part !
[/i]
"UA: pas de paix durable en RDC sans négociation globale, selon le président tanzanien"
° http://www.rfi.fr/afrique/20130526-rdc-pas-paix-durable-negociation-globale-selon-le-president-tanzanien
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130526141601/rwanda-paul-kagame-addis-abeba-joseph-kabilapremiere-reunion-entre-kabila-kagame-et-museveni-pour-mettre-en-oeuvre-un-plan-de-paix-en-rdc.html
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130526T113334Z20130526T113331Z/sommet-africain-d-addis-abeba-les-dirigeants-face-au-casse-tete-de-la-rdc.html
° http://radiookapi.net/actualite/2013/05/26/accord-daddis-abeba-premiere-reunion-des-pays-signataires-en-marge-du-sommet-de-lua/

"Reynders attend des actions concrètes au Congo
° http://www.lalibre.be/actu/international/article/817950/reynders-attend-des-actions-concretes-au-congo.html
Une nouvelle réunion au sommet est prévue en septembre prochain en marge de l'assemblée générale des Nations unies.
Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) s'est félicité dimanche des efforts annoncés par la République démocratique du Congo dans le cadre du plan de paix pour la région des Grands lacs. Il dit espérer que ceux-ci se matérialiseront rapidement sur le terrain, a-t-il indiqué à l'issue d'une réunion avec 11 dirigeants africains de la région organisée dimanche à Addis Abeba.
(...)
Le ministre belge participe à la réunion en tant qu'observateur, tout comme le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-moon. Tous deux ont souligné l'importance de la mise en oeuvre de la nouvelle brigade d'intervention forte de 3.000 hommes pour le Congo.
Selon le chef de la diplomatie belge, cette brigade devra toutefois rapidement montrer ses muscles. En effet, seule la neutralisation des milices qui empêchent tout dialogue pourra faire la différence sur terrain, juge-t-il.
M. Reynders a toutefois salué la disposition au dialogue, notamment de la part du Congo qui s'est dit prêt à discuter avec les rebelles du M23. "Le président Kabila agit correctement", estime-t-il à la lumière de la mise sur pied d'un organe de supervision nationale et du soutien pour une nouvelle commission électorale.
Le ministre belge attend à présent les concrétisations de ces engagements. Une nouvelle réunion au sommet est prévue en septembre prochain en marge de l'assemblée générale des Nations unies. M. Reynders planifie toutefois se rendre un peu avant à Kinshasa pour prendre le pouls. "J'espère voir déjà en août des effets concrets", a-t-il conclu."


"Labille appelle Kigali à avoir une attitude constructive, mais n'évoque pas de sanction
° http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/816852/labille-appelle-kigali-a-avoir-une-attitude-constructive-mais-n-evoque-pas-de-sanction.html
Des experts de l'ONU ont mis Kigali en cause pour son soutien à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) - ce que le Rwanda dément.
Le ministre de la Coopération au développement, Jean-Pascal Labille, a annoncé mardi son intention de se rendre à la mi-juin au Rwanda et en juillet en République démocratique du Congo (RDC), en appelant Kigali à faire preuve d'une "attitude constructive" dans la région des Grands Lacs, en particulier après la signature d'un accord-cadre destiné à ramener la paix dans l'est de la RDC, en proie à de nouvelles violences.
"La Belgique a toujours encouragé le Rwanda à faire partie de la solution plutôt que du problème dans le contexte de la crise dans l'est du Congo. Dès lors, il est évident que cette signature de l'accord-cadre (par onze pays de la région le 24 février à Addis Abeba, ndlr) aura une influence sur la décision que la Belgique prendra au sujet de l'aide qu'elle fournit au Rwanda", a-t-il affirmé en commission des relations extérieures de la Chambre.

"Nous souhaitons (...) continuer à inviter le Rwanda à adopter une attitude constructive afin d'aboutir à des solutions à long terme pour la région des Grands Lacs", a poursuivi M. Labille (PS), alors que des experts de l'ONU ont mis Kigali en cause pour son soutien à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) - ce que le Rwanda dément.
La Belgique et le Rwanda ont conclu un Programme indicatif de coopération (PIC) pour la période 2011-2014 d'un montant de 160 millions d'euros, avec une tranche "conditionnelle" de 40 millions d'euros liée au respect de critères de gouvernance économique et politique.

L'aide budgétaire sectorielle représente 46 millions d'euros, dont 14 millions ont déjà été versés au Rwanda, a indiqué M. Labille.
"Le reste doit encore faire l'objet d'une décision de ma part, après que j'aurai consulté mes collègues (du gouvernement fédéral, nldr) en fonction de l'évolution budgétaire de notre pays et de la situation politique dans la région", a-t-il souligné.
M. Labille n'envisage pas de changer l'affectation de l'aide budgétaire encore prévue pour le Rwanda, pour plusieurs motifs. "D'abord, en raison de la division du travail, qui organise la répartition de l'aide au Rwanda entre les partenaires de développement; ensuite, sur cette base, à cause des engagements que nous avons pris dans le cadre du PIC afin de préserver au mieux la prévisibilité de nos interventions; enfin, parce que nos interventions prévues sont au bénéfice direct de la population rwandaise, au travers de l'éducation, de la justice et de la santé", a-t-il expliqué, ajoutant qu'il comptait se rendre à Kigali à la mi-juin.

Dressant le bilan devant les députés de sa première visite en RDC comme ministre de la Coopération au développement, à la mi-mars, deux mois après son entrée en fonction, M. Labille a annoncé qu'il y retournerait début juillet, non seulement à Kinshasa, mais également à Goma et Bukavu, les chefs-lieux des deux provinces troublées du Nord- et du Sud-Kivu."



° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130525T130513Z20130525T130509Z/rdc-le-m23-accuse-l-armee-de-l-avoir-attaque-dit-l-avoir-repoussee.html
Compatriotiquement!

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