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LE PROFESSEUR THEOPHILE OBENGA: L'AFRIQUE A-T-ELLE BESOIN DES AIDES???

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Message  Kilombo 9/5/2014, 7:02 pm

Link na Troll batika ko se plaindre moto moko te afingi bango awa. Ye moko Link tango abengi ngai Illumine nani aleli awa Laughing, Troll pe de meme oh je n'ai rien compris alors que ye nde a comprenaki te oyo nazalaki koloba te, akanisaki que ngia nzalakai kozua aide na lolenge mosusu. Na comprendre na ngai que bandeko na biso oyo mibala ba comprendre naino te que tout est lie lorsqu'on veut batir une nation forte et prospere d'un point de vue economique puisque c'est de cela qu'il s'agit.

Ngai na lingi bazonga na ring Cool( na esprit ya bien pour plaisanter un peu) koya ko pesa biso exemple ata moko ya mboka na mokili oyo esala developpement economique sans ba prendre en compte ba parametres culturels et historiques na bango.

Kilombo


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Message  mongo elombe 9/5/2014, 7:09 pm

Peuple oyo identite na bango ekomela bango presqu'etrangers mais bazo aspirer na developpement economique na vitesse d'electron? esalema wapi? Ndeko Cavalier apesaki bino exemple ya ba tresses Mangbetu mais bo beti yango mama na carra alors que eza biloko moko elementaire eko permettre bino donc Troll et Link ko comprendre que mutu oyo amiyebi nde a se developaka mbangu exemple, Japon to pe chine. like 

Kilombo j'ai comme l'impression de t'avoir déjà lue quelque part...Na lingala na yo ya makasi.

Le modernisme toboyi te mais à force de mècaniser basuki wapi?

Mentalement on a certain un problème jusqu'à nos dialectes mais ça un autre sujet on en a déjà discuté. Presque toutes les races balobi sala bana na bango mba langues na bango mais beaucoup d'entre nous zéro.
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Message  Kilombo 11/5/2014, 12:07 am

Ndeko Mongo Elombe ekoki pe kozala ke tokutana virtuellement na site mosusu. Ndeko Lingala na ngai ezali n'ango ya pete, ya facile ko. Yoka sikoyo lolenge bana ya Ekanga bako maniolaka Lingala, na elengi koyoka bango koloba Cool.  Effectivement mecaniser jusqu'a bousiller la terre voila forme ya modernisme oyo les africains veulent sans se poser les bonnes questions. Tala bango moko mindele ba comprendre pe balingi bakoma kosalela  sika awa mingi mingi ba energies liees a la nature. Suka suka la tradition a eu raison d'eux po ba egyptiens bazalaka kosalela ba energie ya lolenge wana pr exemple na egypte electricite ezalaka  kasi en respectant la nature.

Likambu na ba nkota to pe langues eza suka na likambu po mboka moko te e se developpa pe ekoma fort et prospere sans kokolisa boyebi ya minoko na bango surtout que munoko ezalaka vecteur ya pensee liee a un environnement culturel precis oyo eko permettre moto akoka ko trouver ba solutions na maye matali engunduka na ye mais bon epa na biso batu baza m'enfoutiste balingi kaka developpement economique sans regler ba question ya motindo oyo. Ba bandaka na 1 sima okoba na 2 et non l'inverse.

Kilombo


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Message  mongo elombe 11/5/2014, 12:25 am

Longonya na makambo okomi ndeko Kilombo bon nga heure moko mba idées eza plus facile ko exprimer na français kiee bon manque ya koloba souvent.

Mingi na biso balingaka tout rapidement mpe mindele bakomi na suka partenariat toboyi te mais il faut tosala mpe na ndenge na biso na mayele na biso.



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Message  mongo elombe 11/5/2014, 1:03 am

Soki tolobi ooo 32 ans... Ors c'est juste aimer son pays et vouloir. le bien de ce pays.


La remarquable réussite d'Evo MoralesQue ça fait du bien ! Des dirigeants politiques intègres, compétents et courageux, qui transforment leur pays en alliant le développement économique, la solidarité et la démocratie. Où ça ? En Bolivie !



Que ça fait du bien ! Des dirigeants politiques intègres, compétents et courageux, qui transforment leur pays en alliant le développement économique, la solidarité et la démocratie. Où ça ? En Bolivie ! Evo Morales et le Mouvement vers le socialisme (MAS) sont au pouvoir depuis huit ans, et ça marche. Le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud décolle.

C’est peu dire que les braves gens d’ici attendait avec morgue de voir ces Indiens, amis de Chávez, se prendre un splendide râteau. A l'épreuve des faits, le résultat est une réussite peu commune, et Evo Morales ne lâche rien : « Le socialisme c’est le bien-être, c’est partager la richesse. C’est ce que faisaient nos ancêtres, à une plus grande échelle, avec la technologie et la modernité productive ».

Restaurer l’Etat

L’équipe d’Evo Morales est arrivé au pouvoir en 2006 par une magnifique victoire électorale qui faisait suite à des années de luttes sociales et politiques. Le libéralisme économique avait ruiné l’Etat, la masse de la population vivait de l’économie souterraine, et des parties entières du territoire menaçaient de faire sécession. Le nouveau régime a pris le taureau par les cornes pour restaurer l’Etat et son autorité.

Le premier volet, dès mai 2006, a été la nationalisation du secteur des hydrocarbures. Depuis, quinze grandes entreprises pétrolières, cimentières et minières sont passées sous le contrôle de l’Etat. L’une des richesses prometteuses est le lithium, présent en masse dans le Salar de Uyuni, le grand désert de sel, et toute concession pour son exploitation est désormais interdite. Des choix politiques qui parlent pour un mouvement né en révolte à la privatisation de l’eau, au début des années 2000.

Le prix des hydrocarbures étant à la hausse, les recettes publiques se sont accrues,… et comme le gouvernement gouverne, l’argent est resté au pays, au lieu de partir vers les maisons-mères des compagnies. Entre 2005 et 2008, les recettes de l’Etat ont bondi, passant de 58 à 401 dollars par habitant, pour atteindre 20 % du PIB.

Le gouvernement a bloqué l’argent, pour se faire une grosse cagnotte : les réserves – 8,4 milliards de dollars – atteignent 47 % du PIB. Et c’est géré : l’inflation qui était folle a été maîtrisée, le budget laisse un excédent lié aux recettes pétrolières, et depuis 2006, la moyenne de croissance est à 5,2 % par an. En 2013, le chiffre est 6,5 %, permettant à l’Etat d’investir directement plus de 4,3 milliards d'euros dans l’économie nationale.

Assis sur ce trésor, le gouvernement, pour percuter la crise de 2009, a lancé un programme de création d’infrastructures et de soutien à la consommation. Deux moteurs, donc : les exportations de matières premières et la demande intérieure. Les richesses exploitées sont essentiellement le gaz, et le lithium, et le gouvernement veut sur place des usines de transformation, pour exporter avec une forte valeur ajoutée.

Lutter contre la pauvreté

Le camarade Evo respecte son engagement de lutte contre la pauvreté, avec « un nouveau modèle économique social productif », dont la base est un vrai programme de redistribution de la richesse nationale à destination de la population la plus pauvre, dans le cadre de politiques déterminées.

Comme on ne fait rien sans argent, le régime a créé dès 2007 la Banque de Développement Productif qui accorde des prêts aux petits agriculteurs, et l’Entreprise de Soutien à la Production Alimentaire (EMAPA) qui finance l’achat des marchandises aux petits et moyens producteurs, pour ensuite les revendre au reste de la population. Résultat : une augmentation de 17 % des surfaces cultivées par les petits paysans, et la stabilisation des prix agricoles. Felipe Jaramillo, directeur de la Banque mondiale pour ce secteur, reconnait que « La Bolivie est de moins en moins un pays à bas revenus » et qu’elle « ne devrait pas tarder à entrer dans la catégorie des pays à revenus moyens ».

La population attend beaucoup de ce « gouvernement des mouvements sociaux ». Alors que s’approchait la réélection de 2009, les Etats-Unis avaient rompu les accords commerciaux qui existaient avec la Bolivie, et tenté le plan classique des manips de l’opinion. Mais, ils se sont cassés les dents.

Il faut dire qu’Evo Morales a respecté son engagement de combattre le « colonialisme interne » de l’Etat bolivien, avec l’exclusion structurelle de la majorité indienne du pays. Le premier mandat s’est clôt avec l’adoption de la nouvelle constitution de janvier 2009, remplaçant « l’Etat républicain » par « l’État plurinational », avec des actions résolues en faveur des droits des Amérindiens, et des structures de décisions qui ne limitent pas la démocratie au vote, une fois tous les quatre ans.

Une réussite remarquable appelée à rejaillir sur l’ALBA – Alternative bolivarienne pour l’Amérique latine –, une union politique et économique lancée par Hugo Chávez. Evo Morales résume : « Nous avons atteint aujourd’hui 35 % de participation de l’Etat dans l’économie nationale. C’est ce qui a permis de changer l’image de la Bolivie dans le domaine économique et financier. Le fait d’avoir dans le passé tout laissé entre les mains du secteur privé nous a fait hériter d’un peuple mendiant et d’un Etat mendiant et dépendant des organismes internationaux. Tout cela, nous l’avons changé en peu de temps. Durant ces huit années de gouvernement, nous avons démontré que l’Etat est capable de gérer ses entreprises. C’est ce qui a conduit à ces résultats. »

Les élections de 2014 se présentent pas mal pour Evo Morales, à 60% dans les sondages, et face à une opposition divisée.

Gilles Devers, Avocat








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Message  Cavalier 11/5/2014, 5:44 pm

Kilombo a écrit:

Toyebaka makambo tozali koloba. En plus terme ya afrocentrisme wana na moto oyo ayebi ako yeba que ewuti na muasi moko americaine na kombo ya Mary Lefkowitz nde apesa bato nyoso oyo balobelaka makambo ya afrique na lolenge bango balingi te etiquette oyo.
Kilombo,

Evidamment, onyati point moko assez interessant sur le vocable " Afrocentrisme  " de Mary Lefkowitz Rolling Eyes ...

Voila pourquoi J'avais declare quelque part qu'un Etre Humain qui maitrise sa pensee, qui a cette liberte de Creer ne se laisse pas definir par des termes d'autrui...Ns ne sommes pas dans L'Afrocentrisme, mais plutot, Ns avons tourne notre regards vers Ce qui est notre utilisant des Faits Historiques, Evidences Anthroplogiques et autres...

Esika bango balobi Afrocentrisme, Afrocentricite ou Afrocentologie, Ns autre on ne se laisse pas trop pieges par Les subterfuges linguistiques...Moi Je suis dans Le KINKOBO, MOYINDO, MUNGALA, NGOLO...ZI NDOMBE...Voila...

Peuple oyo identite na bango ekomela bango  presqu'etrangers mais bazo aspirer na developpement economique na vitesse d'electron? esalema wapi?  Ndeko Cavalier apesaki bino exemple ya ba tresses Mangbetu mais bo beti yango mama na carra alors que eza biloko moko elementaire eko permettre bino donc Troll et Link ko comprendre que mutu oyo amiyebi nde  a se developaka mbangu exemple, Japon to pe chine.
Tout a fait, eza neti mutu azo linga alona ndunda, na ndunda oyo esi balamba kala et azo zela qu'ebota ndunda ya Mubesu... Rolling Eyes 

Exemple wana ya ba suki ya basi ya Mangbetu eza un petit exemple elementaire, mais lokola ba ndeko na biso baza na makanisi na bango sur Le Developpment Industriel et Technologique na vitesse ya electron bazo koka komona bozindo ya exemple wana te... Arrow  Idea 




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Message  Cavalier 11/5/2014, 6:41 pm

mongo elombe a écrit:Soki tolobi ooo 32 ans... Ors c'est juste aimer son pays et vouloir. le bien de ce pays.


La remarquable réussite d'Evo MoralesQue ça fait du bien ! Des dirigeants politiques intègres, compétents et courageux, qui transforment leur pays en alliant le développement économique, la solidarité et la démocratie. Où ça ? En Bolivie !



Que ça fait du bien ! Des dirigeants politiques intègres, compétents et courageux, qui transforment leur pays en alliant le développement économique, la solidarité et la démocratie. Où ça ? En Bolivie ! Evo Morales et le Mouvement vers le socialisme (MAS) sont au pouvoir depuis huit ans, et ça marche. Le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud décolle.
Soeur Mongo,

Suis un peu ce debat entre de'un cote, KEMI SEBA qui est un Activiste Panafricaniste & de l'autre Un Basketteur Senegalais qui est a la foi Conseiller du President Senegalais Maki Sall...

Suis a partir de 3: 26 lorsque Il (Kemi Seba) declare d'abord Arrow " On comprend que La Bolivie qui est un Petit Pays Pauvre ,mais qui est a la foi plus riche que Le Senegal, puis pose la question ci-apres:

Lorsqu'on voit Le Comportement des elites en Bolivie eh autour d'Evo Morales, qui est un Tres Grand Presdient, Un Tres Grand Penseur, Un Grand Activiste de La Renovation de Son Pays...

Evo Morales est dans une Notion d'Humilite, Il est dans une Notion de Respect de La Population, Il est dans une Notion de RESPECT De La JEUNESSE...Quand La Jeunesse Le Voit, Elle ne se dit pas Ah, Lui il s'en met plein les poches, pendant que ns on est entrain de galerer...

Et quand on va dans un Pays qui est plus pauvre que la Bolivie, en Occurence Le Senegal, on se rend compte qu'on voit des elites...Quand Je suis venu en Afrique Je ne pouvais pas m'imaginer que J'allais voir autant de 4 4 Cayennes au Km2 ou de grosses marques de Voiture que l'on peut voir a differents endroits... Des Costumes ruissselants, ou on a l'impression veritablement que c'est le budget de certaines familles qu'on devrait avoir pour avoir un certain costume

Et quand on met cet element la dans la balance du paradigme de la Jeunesse, on comprend...c-a-d ce n'est pas un probleme economique, ce n'est pas un probleme d'environnementsocial qui fait qu'aujourd'hui il y une crise...

Mais c'est parce que on a ce sentiment qu'il y a deux mondes, Il y a La Base & Il y a L'Elite...

Il y a une Elite Africaine qui est dans LE PARRAITRE...

COMMENT POUVEZ-VOUS EXPLIQUER QUE DES PAYS PLUS RICHES QUELE VOTRE, COMME LA BOLIVIE, SONT DANS CETTE LOGIQUE D'AGIR EN ETANT EN CONFORMITE AVEC LE PEUPLE, EN ESSAYANT DE PORTER LE PEUPLE, EN AVANCANT AVEC LE PEUPLE AVEC LUI...ALORS QUE VS QUI EST PLUS PAUVRES, ON SE RETROUVE AVEC DES DIRIGEANTS DONT ON A L'IMPRESSION QUI FONT PARTIE DES PAYS LES PLUS PUISSANTS Question 

EST-ce Que Vs Trouvez Normal qu'un Pays qui soit a la place a laquelle il est aujourd'hui sur Le Terrain Economique, sur Le Terrain de L'Echelle Mondiale, sur Le Terrain meme de son PIB comparativement a d'autres, ait des dirigeants qui ne comprennent pas ne serait-ce que sur Le Terrain Strategique que pour se faire comprendre du Peuple, Il faut l'accompagner, et il faut etre a son niveau... Question 

Il est fort interessant lorsqu'un peu plutard il va parler aussi de L'Ancien President de L'Iran MAHMOUD AHMADNEDIJANE, Moi Je l'apprecie eneormement, Je n'ai pas peur de le dire...Ingenieur Sur-Diplome, qui avait de l'argent, avant de rentrer en Poliyique Il avait son argent...Vs le voyez en chemise, vs le voyez en tenue qui "



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Message  mongo elombe 11/5/2014, 7:52 pm

Cavalier, Kemi cible bien les tarés de nos soi disant présidents  mêmes des jeunes comme MACKY SALL et Les fils BONGO et EYADEMA ils ne prennent aucune initiative ils sont installés point barre.

En Amérique latine eux ont compris que l'union fait la force et quand ils résistent ont les taxes de dictateurs le cas CHAVEZ et l'ancien président de l'Iran.

Voici un autre exemple je demanderai à Mathy de chercher la vidéo oui on peut résister au multinational oui ont peut s'imposer c'est eux qui sont dans le besoin oui on peut vivre sans aide.


Nickel, le trésor des Kanak : Diffusion

NICKEL, LE TRESOR DES KANAK
un film documentaire de Laurent Cibien et Anne Pitoiset (52′)
produit par Félicie Roblin (Zadig productions) et Matthieu Lamotte (aaa production)
coproduction: Horizon Pacifique (Nouméa)
Images: Eric Bergeron/ Montage: Claude Clorennec/ Son: Maxime Brillou/ Musique: Yann Richard/ Mixage: Mikaël Kandelman/ Avec la voix d’Anne de Broca
avec la participation de France Télévisions, de la Procirep, de l’ANGOA et du CNC, du Ministère chargé de l’Outre-Mer, du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, de la province Nord de Nouvelle- Calédonie, de la province des Iles Loyauté de Nouvelle-Calédonie, de la province Sud de la Nouvelle- Calédonie et de la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris.
Il y a vingt cinq ans, la Nouvelle-Calédonie passait du drame à l’espoir. Le drame, c’était le massacre de la grotte d’Ouvéa. L’espoir: les accords de Matignon, qui, sous l’égide de Michel Rocard, enclenchaient le processus de paix et de rééquilibrage des pouvoirs entre Kanak et Caldoches.
Aujourd’hui, patiemment, les Kanak luttent toujours pour leur indépendance. Mais l’heure n’est plus à la violence. L’arme qu’ils utilisent pour parvenir à leur fin est bien plus puissante : le nickel.
Pour financer leur futur Etat, les Kanak ouvrent des mines, construisent des usines. Ils jouent leur destin sur le marché des matières premières. Le pari est audacieux, mais dangereux. Ce peuple d’à peine 100 000 personnes parviendra-t-il à se faire une place dans l’économie mondiale ? Résistera-t-il à la voracité des multinationales ? Ne risque-il pas d’y perdre son âme ? De passer d’une dépendance politique à une dépendance économique ?
Dans «Nickel, le trésor des Kanak», Anne Pitoiset, journaliste économique installée en Nouvelle Calédonie, et Laurent Cibien, réalisateur, mènent l’enquête, de Koné (Province Nord) jusqu’à Londres, de Paris jusqu’à Séoul. Ils rencontrent les acteurs de cette histoire et décryptent la stratégie de Paul Néaoutyine, l’héritier de Jean-Marie Tjibaou. Ils mettent en lumière le rôle crucial d’un homme de l’ombre: André Dang, un homme d’affaire calédonien d’origine vietnamienne qui a très vite compris comment un pays producteur de matières premières pouvait tirer parti de la soif de minerai des nouvelles puissances asiatiques.
Aujourd’hui, s’écrit en Nouvelle-Calédonie une nouvelle page d’histoire, celle d’une décolonisation comme la France n’a jamais réussi à en mener. Une décolonisation pacifique sur fond de guerre planétaire pour l’accès aux ressources naturelles.




https://youtu.be/aJ8buOsOQDE


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Message  Cavalier 11/5/2014, 8:10 pm

mongo elombe a écrit:Cavalier, Kemi cible bien les tarés de nos soi disant présidents  mêmes des jeunes comme MACKY SALL et Les fils BONGO et EYADEMA ils ne prennent aucune initiative ils sont installés point barre.

En Amérique latine eux ont compris que l'union fait la force et quand ils résistent ont les taxes de dictateurs le cas CHAVEZ et l'ancien président de l'Iran.

Voici un autre exemple je demanderai à Mathy de chercher la vidéo oui on peut résister au multinational oui ont peut s'imposer c'est eux qui sont dans le besoin oui on peut vivre sans aide.






Oui, Soeur Mongo on peut resister aux multinationales...Tout a Fait...Bango nde baza na besoin...







Published on May 23, 2013

DOC - 52 mn - 2013 - Réalisation et scénario: Laurent Cibien et Anne Pitoiset
Au cœur du Pacifique sud, en Nouvelle-Calédonie, les Kanak luttent depuis 40 ans pour leur indépendance. L'arme qu'ils utilisent aujourd'hui pour parvenir à leur fin s'appelle : le nickel. Le sous-sol de l'île regorge de ce minerai indispensable à la croissance mondiale. Pour financer leur futur Etat, les Kanak ouvrent des mines, construisent des usines, ils jouent leur destin sur le marché des matières premières.
Ce peuple d'à peine 100 000 personnes ne risque-il pas d'y perdre son âme ? De passer d'une dépendance politique à une dépendance économique ?
Production : Matthieu Lamotte et Félicie Roblin
Image: Eric Bergeron Montage : Claude Clorennec Son: Maxime Brillou
Mixage: Mikaël Kandelman Voix: Anne de Broca Musique: Yann richard
Festivals:
Projection en avant-première, Hors compétition, FIGRA du 20 au 24 mars 2013, Le Touquet
Diffusions : France 5 et Nouvelle-Calédonie 1ère
Coproduction: aaa production, Zadig productions, Horizon Pacifique
avec la participation de Frances Télévisions, de la Procirep, de l'ANGOA et du CNC, du Ministère chargé de l'Outre-Mer, du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, de la province Nord de Nouvelle-Calédonie, de la province des Iles Loyauté de Nouvelle-Calédonie, de la province Sud de la Nouvelle-Calédonie et de la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris.
Maintenant eux qui n'ont que Le Nickel comme source unique de richesse minerale sur laquelle ils sont entrain de batir Leur Nation & LA RDC qui a De L'OR, DU DIAMNT, CUIVRE, COLTAN, MANGANESE, LA FORET, LA LUMIERE, LES RIVIERES, HEIN Exclamation 

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Message  link 12/5/2014, 6:37 pm

Ils ne vous a quand même pas échapper que la nouvelles Calédonie est un territoire Français ????
Que le président n'est autre que François Hollande ???
Que l'institution émettrice de la monnaie de la nouvelles Calédonie n'est autre que ( la Banque centrale de France ) ???

La nouvelles Calédonie possède 40% des réserve mondial de nickel, Mais encore faut t'il l'exploiter et pour cela nul besoin de grigri, de tresse mangbetu, de retour aux sources, d'afrocentrisme, ou que je sais encore ?
Donc table rase du charlatanisme et place a l'économique productif.

On est d'accord que le seuĺ fait d'avoir enfoui dans votre sous sol des matières premières fais de vous un pays potentiellement riche ? Mais malheureusement il n'est que potentiel et non n'effectif.

Que nous faut il pour traduire ce potentiel en effectivité ?
Vendre notre minerais comme produits finis sur le marcher mondial au plus offrant.

Comment l'amener sur le marcher mondial ? Comment faire pour l'extraire ? Comment faire pour avoir la main d'œuvre qualifié et l'outillage adéquat à l'extraction ? Comment transformer le produit brut en produit finis à l'exportation ? Comment transporter notre produits finis jusqu'à un port d'évacuation ? Comment du port d'évacuation pourras t'on livrer à l'acheteur notre produits finis?

Voilà +- le processus à suivre pour vendre notre produits finis sur le marcher mondial aux plus offrant, Mais pour cela il nous faudrait de l'infrastructure, de la technologie, de la main d'œuvre qualifié, du transport ........

Et la nouvelles Calédonie a finis par faire appelle à deux Multinational étrangère du secteur minier pas par COMPLEXE D'INFÉRIORITÉ ? Mais bien par pragmatisme et réalisme économique .

Vale Inco Nouvelle-Calédonie s.a.s

69 % Vale, apport financier 6 milliards de dollars US
21 % Sumic Netherlands Nickel
5 % Province Sud,
5 % Provinces Nord et Îles Loyauté.

Glencore xtrata

À aussi investit 6.300.000 milliards

Toute deux sont des multinational côté à la bourse de Londres






















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Message  Cavalier 12/5/2014, 10:12 pm

Entendez-vous cette petite musique qui accorde ses violons ? C’est que l’an 2014 vient et que le grand bal du « lâchez-tout » se prépare. 2014 sera l’année de la Nouvelle-Calédonie et du référendum sur l’indépendance préparé de longue main.

Voici la genèse de l’affaire néo-calédonienne : c’est un archipel de 300.000 habitants, composé de 40 % de natifs Canaques, de 30 % de Caldoches d’origine française et de 30 % de Mélanésiens et Asiatiques divers, qui a la triple particularité de former l’une des deux zones stratégiques d’influence française dans le Pacifique, de concourir largement au fait que nous formions la troisième puissance maritime mondiale et d’être l’un des principaux producteurs mondiaux de nickel.

La coutume kanak fait que celui qui acquiert quelque bien doit le partager avec toute sa communauté : cela décourage de travailler. De ce fait, les Caldoches se sont taillé la part du lion dans l’exploitation des richesses du pays, d’où des inégalités énormes, inadmissibles en métropole mais qu’on ne savait pas trop comment gommer, eu égard au poids culturel considérable de cette coutume.

Ceci n’avait pas échappé aux Anglo-saxons, qui veulent depuis toujours nous chasser du Pacifique. Avec l’appui d’une poussière de petits États constitués récemment en Océanie, ils ont donc encouragé l’idée d’indépendance en Nouvelle-Calédonie et des autres îles, avec le concours actif de ceux qui, en France, voient dans ces morceaux de France du bout du monde des confettis de l’histoire qu’il faut balayer au plus vite.


SOURCE:  Arrow http://www.bvoltaire.fr/paulveglio/caledonie-lindependance-marche-forcee,39708

pour
Mathias Waneux
élu de la Province des îles, groupe FLNKS
Nouvelle-Calédonie: la marche en avant des Kanak pour l'indépendance est irréversible

Aujourd'hui, nous avons un cadre, celui de la loi organique. Mais avant d'aborder cela, notons que la France – la nation colonisatrice – est une démocratie, dit «pays des droits de l'homme». Or, après les événements de 1988, nous avons connu le 22e statut proposé par la France et ce, depuis le début de la colonisation. Autant de statuts concoctés dans le secret des bureaux des ministères parisiens sans jamais, une seule fois, associé les Kanak à cette réflexion. Ce ne furent que des statuts imposés dans le cadre de la gestion d'une île colonisée.

Les Kanak ont déjoué le piège tendu par la France


Nous sommes plus que prêts pour l'indépendance

Or, dès notre indépendance proclamé, nous serons en mesure de signer des accords de coopération avec n'importe quel pays et ce, en fonction de nos intérêts propres. Voilà ce que craint par-dessus tout la France. Par contre, ceux qui essayent d'instiller la peur en déclarant que nous rétrocéderons d'emblée nos nouvelles compétences à la Nouvelle-Zélande ou à l'Australie, ceux-là n'ont qu'un seul but: nous discréditer et nous faire passer pour des irresponsables. Vaine tentative, puisque la réalité a démontré depuis longtemps le contraire. Ces dernières années, nous avons sans mal démontré nos compétences et affermi notre maturité politique. Nous sommes d'ores et déjà prêts à assurer notre développement économique et donc, asseoir notre souveraineté politique. De cela , je suis plus que convaincu.

Hier, nous étions des enfants qui n'avaient pas accédé aux grandes études; aujourd'hui, nous sommes des citoyens aptes à prendre leur destin en main. A titre personnel, je n'ai ni le bac ni même un BEPC mais je suis capable de faire l'analyse de la situation politique d'un pays qui revendique sa  souveraineté. Et nous demanderons, une fois l'indépendance acquise, à la France de rembourser ce qu'elle a pris en Kanaky durant les années de colonisation. C'est inévitable. La France n'est plus en mesure de nous guider notre ligne de conduite, car nous avons été à la hauteur des défis politiques lancés depuis 1988. Un peu plus de vingt ans pour en arriver là. Comparé à toutes ces années de colonisation, on peut être légitimement satisfaits.  Et nos enfants vont bientôt prendre la relève. Autant dire que nous sommes plus que prêts pour l'indépendance. Dans l'absolu, nous n'avons même pas besoin de ce référendum, on aurait juste besoin que la France signe notre indépendance afin que l'on prenne notre envol. Et entendons-nous bien, il n'y a pas que les Kanak qui pensent cela, bien d'autres ethnies en Nouvelle-Calédonie cautionnent notre démarche.

Un manque de volonté patent de la part de l’État français

Les Kanak représentent le peuple originel du pays et en tant que tel, nous avons accueilli les autres ethnies. Par contre, la France nous a colonisés pour des raisons économiques et militaires. Rien ne sert donc de noyer le poisson, le débat actuel est clair:  on a hissé notre drapeau, on a signé les accords et nous sommes en passe d'être majoritaires au Congrès. La prochaine étape, c'est le transfert des domaines de compétence et puis, l'indépendance.

Au regard de cette situation, nous pouvons regretter le manque de volonté de la part l’État. Actuellement, ce dernier nous accompagne mal et ce, même dans le cadre des domaines de compétence déjà transférés. Les moyens humains et financiers ne sont pas au rendez-vous, ou mal répartis. De manière imagée, nous n'avons pas pas besoin de cinq ingénieurs sur place, mais seulement de deux qui formeraient nos gars. Ce ne sont pas les étudiants qui manquent sur l'île et pourtant, ils n'ont jamais de débouchés. A titre d'exemple, lorsqu'un directeur de l'aviation civile débarque chez nous, c'est toujours un blanc, jamais un Kanak.  Mais ça, c'est fini. Nous exigeons désormais que l'adjoint soit un Kanak et qu'au bout de deux ans, le Parisien rentre à Paris afin de libérer la place à ce dernier. Et c'est de cette manière que les Kanak se retrouvent petit à petit aux postes clés du pays.  Arrêtons de nous baratiner, la France – pays colonisateur - doit respecter les principes fondamentaux prônés par la démocratie. Elle a le devoir de nous accompagner afin de recouvrer sa dignité de pays démocratique, elle qui se revendique «pays des droits de l'homme».

Salut Monsieur le Président de la République, vive la Kanaky!

Une chose est sûre, gauche ou droite, nous n'avons jamais eu totalement confiance dans le gouvernement ; les Français nous ont trop longtemps pris par des imbéciles ! Aujourd'hui, nous ne sommes plus dupes, nous sommes majeurs et vaccinés. Nous savons où nous allons et ce, de manière pleinement responsable. Crise économique oblige, Paris a déjà coupé, en partie, les robinets et sans que, cela pose trop problème en Nouvelle-Calédonie. Nous avons les ressources économiques suffisantes pour assurer notre liberté. En d'autres mots, il n'y a plus rien à négocier, nous n'avons plus besoin de la France. Un constat que ce pays a d'ailleurs entériné dans les accords de Nouméa.

Pas besoin donc d'aller cher midi à quatorze heures, nous arrivons au bout et si nous crevons sur la route, nous aurons déjà parcouru quatre-vingt dix pour cent du chemin. Nos enfants n'auront aucun mal à boucler les dix pour cent restant.  Aujourd'hui, nous avons besoin de François Hollande pour conclure ce processus démocratique, mais ensuite... Ce sera : «Salut Monsieur le Président de la République, vive la Kanaky!»

 Arrow SOURCE Arrow : http://debats.terrafemina.com/politique/1507-pour-ou-contre-lindependance-de-la-nouvelle-caledonie
Cet article CI-HAUT Arrow Vient sous forme d'un Debat entre Les Ressortissants de Cet archipel connu sous Le Label de Nouvelle Caledonie...

D'UN COTE NS AVONS LES KANAQUES QUI SONT LES AUTOCHTONES QUI CONSTITUENT LA MAJORITE DE L'ENSEMBLE DE LA POPULATION(constitue LE 40%...kanaka signifie Homme Idea ), DE L'AUTRE COTE Y A LES CALDOCHES A.K.A LES BLANCS(FRANCAIS 30%) QUI DOMINENT SUR LES AUTRES & LES MELANESIENS & QLQS ASIATIQUES(30%)... Idea 

Vs noteriez biensur que ce sont LES AUTOCHTONES, C-A-D KANAQUES QUI RECLAMENT LEUR INDEPENDANCE... Idea 

Vs noteriez aussi que Ce Peuple est Lie a ses coutumes, voila pourquoi Ils tiennent a ce que Leur Pays une fois Libere soit designe Sous Le Nom de KANAK... Idea 

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Message  mongo elombe 13/5/2014, 1:36 am

Est ce que ce pays a besoin des aides?
http://touch.dailymotion.com/video/x1u7p0t




Le Dessous des Cartes - Des Nouvelles du Congo-Brazzaville - ARTE HD









mongo elombe
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Message  link 13/5/2014, 11:41 am

Nous sommes d'ores et déjà prêts à assurer notre développement économique et donc, asseoir notre souveraineté politique. De cela , je suis plus que convaincu.

Je suis bien content de lire que ce Monsieur a compris que grâce au développement ÉCONOMIQUE sont pays pourras assoir leur souveraineté politique.

La coutume kanak fait que celui qui acquiert quelque bien doit le partager avec toute sa communauté : cela décourage de travailler. De ce fait, les Caldoches se sont taillé la part du lion dans l’exploitation des richesses du pays, d’où des inégalités énormes, inadmissibles en métropole mais qu’on ne savait pas trop comment gommer, eu égard au poids culturel considérable de cette coutume.

Très content de lire que ce Mr à compris que la coutume Kanak aussi humaniste quelle sois na en rien aider sont peuple à s'épanouir ÉCONOMIQUEMENT.

Hier, nous étions des enfants qui n'avaient pas accédé aux grandes études; aujourd'hui, nous sommes des citoyens aptes à prendre leur destin en main.

Très content de lire que ce Mr a compris que faire de grande études pour acquérir les compétences lui permettrais d'avoir le même niveau de connaissances que ceux qui l'on pris hier pour un enfants.

Par contre, la France nous a colonisés pour des raisons économiques et militaires. Rien ne sert donc de noyer le poisson, le débat actuel est clair: on a hissé notre drapeau, on a signé les accords et nous sommes en passe d'être majoritaires au Congrès. La prochaine étape, c'est le transfert des domaines de compétence et puis, l'indépendance.

Très content de lire que ce Mr à compris que la France a colonisé sont pays pour des raison économique et que pour l'indépendance de sont pays soit une réussite il falais au préalable le transfert de domaine et de compétences.

Nous avons les ressources économiques suffisantes pour assurer notre liberté.

Ce Mr à compris que si iĺs arrivent à s'assumer ÉCONOMIQUEMENT il serais libre.

Aujourd'hui, nous avons besoin de François Hollande pour conclure ce processus démocratique, mais ensuite... Ce sera : «Salut Monsieur le Président de la République, vive la Kanaky!»

Et pour finir ce Mr qui a compris beaucoup de choses na pas oublier que pour le moment ils ont besoin de François Hollande mais que une fois fort économiquement "vive la Kanaky".

Ps: Nul part j'ai pu lire qu'il falais retourner à un mode de vie primitifs et refuser toute connaissance occidental et retourner aux "us et coutumes" ou " mental kanak" pour se développer économiquement.












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Message  Cavalier 13/5/2014, 8:38 pm

QU'EST-CE QUE L'ECONOMIE Question  N'EST-CE PAS QU'IL EXISTE UNE REFLEXION DERRIERE LE VOCABLE ECONOMIE Question 

EST-CE QU'ECONOMIE VEUT-DIRE AVOIR PLEIN DE L'ARGENT OU EST-CE-UNE SCIENCE DE LA CRERATION DE LA RICHESSE Question 

Quamd on pense que pour avoir une economie il faut neccessairement avoir de L'Argent ce qu'on reduit L'Economie a une definition simpliste ou deirais-je bornee...

Alors pourquoi Un article sur L'Economie parle d'Une Pensee & Culture Chinoises Question  Ce que Derriere L'Economie Y a une Pensee & Que La Notion d'Economie est en correlation avec La Culture & La Pensee, N'est-ce Pas Question 

Oh Il y a aussi mention de LA METAPHYSIQUE: QUI VA AU DELA DE CE QUI EST PHYSIQUE

Definition: Arrow La métaphysique est une branche de la philosophie et de la théologie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes1. Elle a aussi pour objet la connaissance de l'être absolu comme première cause, des causes de l'univers et de la nature de la matière. Elle s'attache aussi à étudier les problèmes de la connaissance, de la vérité et de la liberté2.

Définition : La métaphysique est la science relative à « l’au-delà de la physique », science de l’immatériel, formellement distincte de la philosophie et des sciences de la nature. Chez Aristote : science des réalités transcendant le monde visible et sensible. C’est la science qui introduit, à partir des réalités sensibles préalablement étudiées, à l’étude du non sensible.

Oh Il existe Une Mentalite Economique TOUT COMME IL EXISTE Une Mentalite de Marchand comme Le demontre si bien L'Article CI-DESSOUSArrow  Idea 


Présentation:

Voici illustrations éclatantes et pertinentes de l'application de la pensée chinoise à l'économie moderne. Création ou procès... ?... il me semble que la vision en flux plus proche de la réalité ... Elle correspond à celle de homocoques... Elle devrait nous permettre de mieux nous situer dans ce monde d'interrelations en "venirdevenir"

La première partie de l'article est une très belle introduction à la pensée chinoise.

Extraits:

Métaphysique et Anthropologie : homme relationnel et individualisme familial
.....La pensée chinoise ne se fonde pas sur la dialectique de la création et de la destruction mais sur le principe de l'alternance du manifeste et du caché : le yin et le yang.

Cette vision du monde ne conçoit donc pas la discontinuité : tout est continuité, continuation, lié, lien, flux, relation. Le fondement de la réalité, est l'interaction, l'interdépendance : l'incitation réciproque, l'attirance réciproque, qui naît de la différence, de ce qui s'oppose, met en mouvement le monde et transforme l'altérité en harmonie. Cette différence est toutefois relative car les existants ont un fondement commun, chaque principe contient l'autre en germe ; c'est pourquoi elle ne suscite que l'incitation et non la destruction ; la dualité qu'elle engendre peut être régulée. Les deux aspects de toute différence ne sont donc jamais envisagés séparément. Ils ne sont donc jamais opposés car ils sont tous deux nécessaires.
.

.....Ainsi, l'homme ne semble pas exister par lui-même mais par la somme de ses relations. L'homme est impliqué dans une série de rapports sociaux qui sont constitutifs de son existence humaine et qui lui accordent des droits et des obligations.

Cosmologie économique : fluence monétaire et capture des flux

La conception naturelle de l'économie qui se dégage de la cosmologie chinoise est celle d'une circulation ininterrompue des flux de richesse.  ....économie de la capture ", laquelle repose sur le triptyque " Flux monétaire, Capture, Vente ". ....Le contrôle des flux monétaires prime sur la propriété. .... Tout arrêt de flux est arrêt de mort..... Si l'on se rallie à cette vision de l'économie, alors, la pensée chinoise paraît avoir engendré une mentalité économique particulièrement adaptée au devenir du capitalisme.

I- METAPHYSIQUE CHINOISE

L'originalité de la métaphysique chinoise provient de ce qu'elle repose tout entière sur la fluence : toutes choses fluent en permanence et la discontinuité n'existe pas. En résulte une anthropologie qui repose sur le lien, l'interaction et l'interdépendance plutôt que sur le sujet autonome, l'individu. Par ailleurs, le projet d'accéder à la réalité par abstraction, c'est-à-dire en se coupant du sensible, est contraire à la nature des choses : la compréhension du réel ne peut être qu'inductive et fondée sur l'intuition. Suivant cette perspective, il n'est pas possible d'établir des lois générales.



II- MENTALITE ECONOMIQUE

Cosmologie économique : fluence monétaire et capture des flux

La conception naturelle de l'économie qui se dégage de la cosmologie chinoise est celle d'une circulation ininterrompue des flux de richesse. Conformément à la logique de Procès, l'économie est fluide. " Le grand fleuve économique dépose le long de son cours des montagnes d'alluvions, monnaie cristallisée en biens matériels. Le patrimoine est alluvionnement " ou plus exactement, il n'est qu'un " dépôt de flux ". L'économie est fluence, " fluence monétaire " : des flux qui n'ont ni origine ni fin, qui traversent le monde, le transpercent de part en part, et ce faisant, l'ouvrent et le renouvellent à l'infini : un continuum monétaire sans origine et sans extrémité qui s'écoule en permanence.
Il s'ensuit que l'activité économique ne serait qu'une vaste entreprise de capture du flux monétaire. Cette vision s'apparente à celle proposée par Rachline (1991) " d'économie de la capture ", laquelle repose sur le triptyque " Flux monétaire, Capture, Vente ". Dans la conception traditionnelle occidentale, l'économie est fondée sur la séquence Production-surplus-échange-monnaie : la production dégage un surplus qui engendre l'échange que la monnaie facilite. Cette conception attribue à la production un rôle dominant ; la circulation de richesse n'est que la conséquence de la production ; la production est la source de tout développement et le fondement de l'échange. La monnaie, dissociée de la réalité, n'est qu'un voile qui recouvre les échanges physiques ; elle ne fait que circuler au sein d'un espace qui en est indépendant (l'économie réelle). Dans la perspective développée par Rachline et qui semble si conforme à la pensée chinoise, le but de l'activité économique consiste à capter les flux monétaires, et la vente est l'acte essentiel qui permet cette capture. Cette approche permet de raisonner à partir des flux et n'opère pas de dichotomie entre réel et monétaire. Il s'agit d'une vision dynamique qui exclut l'équilibre.
L'observation du fonctionnement des entreprises chinoises semble confirmer que les entrepreneurs chinois considèrent la vente comme le principe actif de l'activité économique. L'approche traditionnelle des affaires " à la chinoise " repose sur les proverbes : " Acheter à bon prix et revendre vite " ainsi que " Ne dépenser que ce que l'on a gagné " . Pour les entrepreneurs chinois, il semble que la production ne soit nullement une fin en soi ; ils produisent et vendent afin de capturer des flux monétaires. Certains de leurs proverbes peuvent surprendre : " Vendre à prix coûtant ", " Acheter un produit à dix, le vendre à sept, rendre trois et garder quatre " . Ils ne raisonnent pas, en effet, sur la marge ou le bénéfice mais sur le " fonds de roulement ", en d'autres termes sur les flux. Le plus important est la fluence : " faire tourner " le capital le plus rapidement possible, lui conserver sa nature épidémique . La circulation monétaire est essentielle, non pour que chacun s'approprie des biens, mais davantage pour que toute l'organisation sociale soit irriguée et que sa pérennité soit assurée et l'écoulement des flux ne pas se tarir. Bouteiller (1997, p.132-133) raconte comment en Chine, au XIXe siècle, " n'importe quel agriculteur, coolie ou ménagère, évitait de thésauriser en mettant ses maigres économies sous sa paillasse. Au contraire, il cherchait autour de lui un débiteur potentiel auprès de qui placer son surplus. Toute la population de l'empire était perpétuellement en train d'emprunter et de rembourser ". Il ne s'agit donc pas de posséder mais de détourner les flux monétaires pour in-fluer. Le contrôle des flux monétaires prime sur la propriété.

L'esprit entrepreneurial

Cette représentation de l'univers économique génère un certain nombre de principes d'action qui guident les acteurs économiques dans leurs choix afin d'agir de manière efficace dans cet univers ; ces principes trouvent leur meilleure expression dans l'Art de la guerre de Sun Tzu et le jeu de wei chi.

1/ L'opportunisme

Dans un univers versatile et contingent, l'opportunisme est de rigueur. " Dans l'art de la guerre, il n'existe pas de règles fixes. Ces règles ne peuvent être établies que selon les circonstances . " Dans chaque affaire, " [Tout] dépend du ciel, du lieu et des hommes " : il faut que le moment soit propice (le ciel), l'endroit adéquat (le lieu) ainsi que les partenaires et les collaborateurs disponibles (les hommes) ".
Un des traits de la stratégie chinoise consiste dans la recherche de l'" in-fluence " (" Shih "), c'est-à-dire, dans l'identification d'une capacité latente découlant d'une situation stratégiquement favorable : un potentiel né de la situation. Tout l'art est de savoir tourner à son profit l'inclination du cours des choses et non forcer la situation ou la contrecarrer. " Aussi doit-on, quand on commande des troupes, tirer parti de la situation, exactement comme lorsqu'on fait rouler une balle le long d'une pente abrupte. La force fournie est minime mais les résultats sont énormes . " D'après Bouteiller (1997), " l'action “à la chinoise” consiste à discerner le potentiel à l'œuvre dans une situation donnée et à créer les meilleures conditions pour que les choses évoluent d'elles-mêmes dans la bonne direction ".
Il faut rechercher les situations ou les positions (sur un marché par exemple) qui permettent de transformer les " forces normales " en " forces extraordinaires " : " La force qui affronte l'ennemi, c'est la force normale ; celle qui le prend de flanc, c'est la force extraordinaire. Aucun chef d'armée ne peut arracher l'avantage à l'ennemi sans le recours des forces extraordinaires . "


2/ La promptitude

Il convient donc de favoriser les formes organisationnelles qui offrent la plus grande rapidité de réaction car comme Sun Tzu l'enseigne, " la promptitude est l'essence même de la guerre " ; " s'il est une chose qui compte, c'est bien la divine célérité " ou encore, " [les] experts en l'art militaire se fient tout particulièrement à l'opportunité et à la rapidité d'exécution. Ils ne font pas reposer sur leurs seuls hommes le fardeau de l'œuvre à accomplir " . En Corée par exemple, on observe la rapidité foudroyante avec laquelle les chaebols pénètrent dans une industrie .

De même, Paulmier (2000) a montré à partir d'une analyse des brevets déposés aux États-Unis par les entreprises coréennes et taiwanaises que celles-ci sont de rapides imitatrices : la moyenne d'âge des brevets cités dans leurs propres brevets est inférieure à celle de leurs concurrents dans l'industrie microélectronique.
Outre les conditions organisationnelles, la disposition d'esprit chinoise est particulièrement favorable à la réactivité car la mentalité chinoise se fie davantage à l'intuition, l'analyse et le raisonnement déductif étant considérés comme trop lents. L'intuition permet d'appréhender le phénomène dès ses premières manifestations ; ainsi " [les] Chinois prennent en compte le mouvement dès sa première impulsion, alors que les Occidentaux attendent d'en saisir la pleine manifestation pour en délimiter la frontière ". L'action au stade embryonnaire est alors facilitée par la malléabilité de la réalité.

5/ Une mentalité de marchand

Cette représentation de l'économie a pour conséquence de favoriser le développement d'une mentalité de marchand. " L'entrepreneur chinois ne conçoit une affaire que comme une transaction commerciale . " Il ne s'intéresse qu'au potentiel commercial du produit et non à sa valeur intrinsèque. Bouteiller résume cette attitude vis-à-vis du processus industriel : " Une compagnie occidentale achète un produit de base et le transforme en un bien qui se commercialise sur sa qualité et son image. L'entreprise chinoise fait l'inverse. Elle achète un bien et le transforme mentalement en un produit de base qui ne se vend que sur son prix …  Idea 

En phase avec le capitalisme

Pour Rachline, " [dans] nos sociétés économiques, c'est-à-dire monétaires, le flux monétaire est premier, et le capturer constitue donc l'essence de l'activité. Pour plonger dans notre modernité, nous devons partir de la fluence monétaire, et comprendre comment on cherche indéfiniment à la détourner ". Si l'on se rallie à cette vision de l'économie, alors, la pensée chinoise paraît avoir engendré une mentalité économique particulièrement adaptée au devenir du capitalisme. Et comme l'affirme Jullien (1989), " la culture chinoise est donc particulièrement bien équipée pour penser la transformation ".

SOURCE: http://www.homocoques.com/b0405.13_pensee_chinoise.htm

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Message  Cavalier 14/5/2014, 12:39 am


Initiation à la mentalité chinoise ......et appliquée à l'économie ...de la  vision  chinoise  Arrow  Idea  



 

Présentation:

Voici illustrations éclatantes et pertinentes de l'application de la pensée chinoise à l'économie moderne. Création ou procès... ?... il me semble que la vision en flux plus proche de la réalité ... Elle correspond à celle de homocoques... Elle devrait nous permettre de mieux nous situer dans ce monde d'interrelations en "venirdevenir"

La première partie de l'article est une très belle introduction à la pensée chinoise.

Extraits:  

Métaphysique et Anthropologie : homme relationnel et individualisme familial
.....La pensée chinoise ne se fonde pas sur la dialectique de la création et de la destruction mais sur le principe de l'alternance du manifeste et du caché : le yin et le yang.

Cette vision du monde ne conçoit donc pas la discontinuité : tout est continuité, continuation, lié, lien, flux, relation. Le fondement de la réalité, est l'interaction, l'interdépendance : l'incitation réciproque, l'attirance réciproque, qui naît de la différence, de ce qui s'oppose, met en mouvement le monde et transforme l'altérité en harmonie. Cette différence est toutefois relative car les existants ont un fondement commun, chaque principe contient l'autre en germe ; c'est pourquoi elle ne suscite que l'incitation et non la destruction ; la dualité qu'elle engendre peut être régulée. Les deux aspects de toute différence ne sont donc jamais envisagés séparément. Ils ne sont donc jamais opposés car ils sont tous deux nécessaires.
.

.....Ainsi, l'homme ne semble pas exister par lui-même mais par la somme de ses relations. L'homme est impliqué dans une série de rapports sociaux qui sont constitutifs de son existence humaine et qui lui accordent des droits et des obligations.

Cosmologie économique : fluence monétaire et capture des flux

La conception naturelle de l'économie qui se dégage de la cosmologie chinoise est celle d'une circulation ininterrompue des flux de richesse.  ....économie de la capture ", laquelle repose sur le triptyque " Flux monétaire, Capture, Vente ". ....Le contrôle des flux monétaires prime sur la propriété. .... Tout arrêt de flux est arrêt de mort..... Si l'on se rallie à cette vision de l'économie, alors, la pensée chinoise paraît avoir engendré une mentalité économique particulièrement adaptée au devenir du capitalisme.



en  io-relation ....

homocoques, interrelation, coques, famille, venirdevenir, la vie est relation, modernité, le commerce, vendre,...

la Peinture : image ou phénomène   ....La peinture européenne insiste sur l'être, la détermination; la peinture chinoise constate le non-être, l'indéterminé ... Notes à propos d'une récente conférence de  François Jullien ... Elles donnent, à travers la peinture, une illustration intéressante de la pensée chinoise par rapport à la pensée occidentale....



 



Initiation à la mentalité économique chinoise

Auteur: Thierry Paulmier

Source: Liberté Politique N° 25

voir aussi le site:  libertepolitique.com



CE PETIT ESSAI part de l'hypothèse heuristique que les fondements métaphysiques et anthropologiques de la civilisation chinoise peuvent contribuer à la compréhension de la mentalité économique en Chine, ainsi que dans des pays se situant dans son aire d'influence culturelle tels que la Corée ou le Japon. La métaphysique traite de la question de l'être et du néant, et toute pensée humaine se réfère plus ou moins explicitement à l'une des grandes options métaphysiques — options en tout petit nombre mises en évidence notamment par Tresmontant (1995) — qui façonnent la vision du monde et de l'homme, dont dérivent pour une large part les valeurs, croyances et représentations premières. Ces dernières influencent le comportement des individus et partant, la mentalité économique.

 

I- METAPHYSIQUE CHINOISE

L'originalité de la métaphysique chinoise provient de ce qu'elle repose tout entière sur la fluence : toutes choses fluent en permanence et la discontinuité n'existe pas. En résulte une anthropologie qui repose sur le lien, l'interaction et l'interdépendance plutôt que sur le sujet autonome, l'individu. Par ailleurs, le projet d'accéder à la réalité par abstraction, c'est-à-dire en se coupant du sensible, est contraire à la nature des choses : la compréhension du réel ne peut être qu'inductive et fondée sur l'intuition. Suivant cette perspective, il n'est pas possible d'établir des lois générales.

Anthropologie : homme relationnel et individualisme familial

Le terme d'" être " lui-même n'existe pas comme tel en chinois mais en tant que " cours " et " fonctionnement ". Dans la pensée chinoise, la relation est première alors que dans la pensée occidentale c'est l'autonomie initiale du sujet : " Ne jamais penser la réalité du monde à partir d'une seule instance, supposer toujours la priorité de la relation d'interaction par rapport à la reconnaissance de tout sujet individuel . "
Les parents personnifient le Procès en engendrant leurs enfants. Ils prolongent l'œuvre du Ciel et de la Terre en remplissant la fonction de médiation et de transition à l'égard de toute existence individuelle ; ils assurent la continuité et la continuation. " On ne comprendra rien à l'attachement invétéré de la tradition confucéenne pour ce qu'il est convenu d'appeler “le culte des ancêtres” ou “la piété filiale” [...] sans égard à l'importance qu'accorde la logique confucéenne à l'idée de continuité, sans saut ni rupture [...] ". La piété filiale marque le respect concret de la continuité et les enfants doivent, dès lors, imiter leurs parents dans leurs qualités pour épouser le cours du Procès.  

La famille est donc conçue comme le lien social auquel toutes les autres relations sont subordonnées. La piété filiale est l'impératif moral central. L'individu n'a pas le recours à une loi divine supérieure pour contester l'autorité paternelle et s'émanciper d'une famille captative. De ce fait, la famille l'emporte sur toutes les autres formes d'association ; la loyauté s'adresse avant tout à sa propre famille, non aux autorités politiques ou économiques.
La relation père-fils sert de modèle à tous les autres types de relations sociales. Son principe hiérarchique est décliné pour les relations entre générations, entre subordonnés dans l'entreprise ou l'État. Les modèles d'autorité entre les membres de la famille sont pris comme modèles pour ceux entre gouvernants et gouvernés . Les demandes d'obéissance et de subordination à l'Empereur et ses mandarins en Chine étaient fondées sur la piété filiale due au père comme chef de famille ; essentiellement, la fidélité à l'autorité politique centrale était demandée comme une extension de la fidélité familiale.

Les similitudes entre la famille et l'État avaient été notées par Max Weber : " La Chine est un “État familial” : la famille est un État miniature; l'État, une famille élargie . " Le pouvoir est ainsi calqué sur le modèle de la famille ; le souverain est considéré comme le père de la nation et chacun entretient avec lui une relation personnelle.


Absence de théorie de la connaissance

Du fait qu'il n'y a pas de créateur et de création, il n'y pas de cause externe. La pensée lettrée chinoise s'appuie sur " l'élucidation de la seule expérience. Elle se refuse à toute construction au-delà d'elle ". La parole introduit déjà une rupture avec l'expérience concrète de la nature. Le Sage n'a donc pas à parler, à communiquer son enseignement ; ses disciples n'ont qu'à l'observer agir et l'imiter car " il n'y a pas de “sens” à développer indépendamment de l'évidence donnée, puisque tout sens est définitivement inclus, —confondu — dans l'immédiateté de cette évidence ". En revanche, l'influence qui résulte de l'exemplarité (celle du Sage par exemple) est seule vraiment générale car le Sage épouse la logique interne du Procès en prenant modèle sur les manifestations naturelles (de la Terre comme du Ciel). Ceci explique le double sens du mot xue (étudier-imiter) : c'est continuer en prolongeant l'ancien par le nouveau. " Je n'ai rien créé, je n'ai fait que transmettre " dit Confucius. L'imitation est conçue comme créatrice ; la dimension de l'innovation est étroitement et indissolublement intégrée à celle de l'imitation.
La tradition lettrée chinoise ne théorise pas ; elle ne s'enferme jamais dans un système conceptuel rigidifié par des vérités absolues. Contrairement à la démarche scientifique occidentale qui se fonde sur la logique, le raisonnement déductif, la démarche confucéenne de compréhension du réel est inductive et fondée sur l'intuition ; elle part de l'évidence la plus commune et tente de l'élucider progressivement. La connaissance a pour point de départ l'analyse du sensible puisque  seule l'activité des sens peut, comme l'explique Jullien (1989), relier l'intériorité humaine à l'extériorité du monde et la mettre en prise avec lui. L'abstraction, c'est-à-dire le projet d'accéder à la réalité en se coupant du sensible contredit, pour la tradition lettrée, à la fois la nature de la réalité et la nature du sensible. Leur écriture idéographique, peu adaptée aux modes de pensée abstraits et au style discursif, est à la fois la cause de cette vision du monde et le facteur essentiel de sa reproduction.

II- MENTALITE ECONOMIQUE

Cosmologie économique : fluence monétaire et capture des flux

La conception naturelle de l'économie qui se dégage de la cosmologie chinoise est celle d'une circulation ininterrompue des flux de richesse. Conformément à la logique de Procès, l'économie est fluide. " Le grand fleuve économique dépose le long de son cours des montagnes d'alluvions, monnaie cristallisée en biens matériels. Le patrimoine est alluvionnement " ou plus exactement, il n'est qu'un " dépôt de flux ". L'économie est fluence, " fluence monétaire " : des flux qui n'ont ni origine ni fin, qui traversent le monde, le transpercent de part en part, et ce faisant, l'ouvrent et le renouvellent à l'infini : un continuum monétaire sans origine et sans extrémité qui s'écoule en permanence.
Il s'ensuit que l'activité économique ne serait qu'une vaste entreprise de capture du flux monétaire. Cette vision s'apparente à celle proposée par Rachline (1991) " d'économie de la capture ", laquelle repose sur le triptyque " Flux monétaire, Capture, Vente ". Dans la conception traditionnelle occidentale, l'économie est fondée sur la séquence Production-surplus-échange-monnaie : la production dégage un surplus qui engendre l'échange que la monnaie facilite. Cette conception attribue à la production un rôle dominant ; la circulation de richesse n'est que la conséquence de la production ; la production est la source de tout développement et le fondement de l'échange. La monnaie, dissociée de la réalité, n'est qu'un voile qui recouvre les échanges physiques ; elle ne fait que circuler au sein d'un espace qui en est indépendant (l'économie réelle). Dans la perspective développée par Rachline et qui semble si conforme à la pensée chinoise, le but de l'activité économique consiste à capter les flux monétaires, et la vente est l'acte essentiel qui permet cette capture. Cette approche permet de raisonner à partir des flux et n'opère pas de dichotomie entre réel et monétaire. Il s'agit d'une vision dynamique qui exclut l'équilibre.
L'observation du fonctionnement des entreprises chinoises semble confirmer que les entrepreneurs chinois considèrent la vente comme le principe actif de l'activité économique. L'approche traditionnelle des affaires " à la chinoise " repose sur les proverbes : " Acheter à bon prix et revendre vite " ainsi que " Ne dépenser que ce que l'on a gagné " . Pour les entrepreneurs chinois, il semble que la production ne soit nullement une fin en soi ; ils produisent et vendent afin de capturer des flux monétaires. Certains de leurs proverbes peuvent surprendre : " Vendre à prix coûtant ", " Acheter un produit à dix, le vendre à sept, rendre trois et garder quatre " . Ils ne raisonnent pas, en effet, sur la marge ou le bénéfice mais sur le " fonds de roulement ", en d'autres termes sur les flux. Le plus important est la fluence : " faire tourner " le capital le plus rapidement possible, lui conserver sa nature épidémique . La circulation monétaire est essentielle, non pour que chacun s'approprie des biens, mais davantage pour que toute l'organisation sociale soit irriguée et que sa pérennité soit assurée et l'écoulement des flux ne pas se tarir. Bouteiller (1997, p.132-133) raconte comment en Chine, au XIXe siècle, " n'importe quel agriculteur, coolie ou ménagère, évitait de thésauriser en mettant ses maigres économies sous sa paillasse. Au contraire, il cherchait autour de lui un débiteur potentiel auprès de qui placer son surplus. Toute la population de l'empire était perpétuellement en train d'emprunter et de rembourser ". Il ne s'agit donc pas de posséder mais de détourner les flux monétaires pour in-fluer. Le contrôle des flux monétaires prime sur la propriété.

L'esprit entrepreneurial

Cette représentation de l'univers économique génère un certain nombre de principes d'action qui guident les acteurs économiques dans leurs choix afin d'agir de manière efficace dans cet univers ; ces principes trouvent leur meilleure expression dans l'Art de la guerre de Sun Tzu et le jeu de wei chi.

1/ L'opportunisme

Dans un univers versatile et contingent, l'opportunisme est de rigueur. " Dans l'art de la guerre, il n'existe pas de règles fixes. Ces règles ne peuvent être établies que selon les circonstances . " Dans chaque affaire, " [Tout] dépend du ciel, du lieu et des hommes " : il faut que le moment soit propice (le ciel), l'endroit adéquat (le lieu) ainsi que les partenaires et les collaborateurs disponibles (les hommes) ".
Un des traits de la stratégie chinoise consiste dans la recherche de l'" in-fluence " (" Shih "), c'est-à-dire, dans l'identification d'une capacité latente découlant d'une situation stratégiquement favorable : un potentiel né de la situation. Tout l'art est de savoir tourner à son profit l'inclination du cours des choses et non forcer la situation ou la contrecarrer. " Aussi doit-on, quand on commande des troupes, tirer parti de la situation, exactement comme lorsqu'on fait rouler une balle le long d'une pente abrupte. La force fournie est minime mais les résultats sont énormes . " D'après Bouteiller (1997), " l'action “à la chinoise” consiste à discerner le potentiel à l'œuvre dans une situation donnée et à créer les meilleures conditions pour que les choses évoluent d'elles-mêmes dans la bonne direction ".
Il faut rechercher les situations ou les positions (sur un marché par exemple) qui permettent de transformer les " forces normales " en " forces extraordinaires " : " La force qui affronte l'ennemi, c'est la force normale ; celle qui le prend de flanc, c'est la force extraordinaire. Aucun chef d'armée ne peut arracher l'avantage à l'ennemi sans le recours des forces extraordinaires . "

2/ L'aversion à l'immobilisme et aux immobilisations

Dans cette perspective, le danger, est dans l'attachement, l'immobilisation et la réification. Même dans la situation la plus favorable, il y a nécessité d'évolution : " Dragon s'immobilisant au sommet aura à se repentir " ; " Ce qui est plein ne peut durer ". Toute situation est transitoire. Toute fixation est stérilisante ; la véritable constance est dans le devenir. Tout arrêt de flux est arrêt de mort.
Cette vision se traduit par une aversion aux immobilisations. De ce fait, le penchant naturel consiste à préférer investir dans des activités très liquides et à limiter les actifs immobilisés [immobilisations incorporelles (frais d'établissement, frais de recherche et développement, concession, brevets, licences, marques), immobilisations corporelles (terrains, constructions, installations techniques, matériels et outillages industriels)] et même certains actifs circulants (stocks). Selon Whitley (1992), même " les investissements technologiques tendent à n'être engagés que dans le court terme si bien qu'ils peuvent être mis au rebut après quelques années et ne pas contraindre sérieusement les choix d'allocation des ressources ". De même, l'adoption de structures organisationnelles très légères et la maximisation de la sous-traitance permettent de limiter les coûts fixes. Les liquidités sont transformées en actifs surtout lorsqu'ils sont reconvertibles rapidement en liquidités. Les actifs les plus facilement revendables et en général tangibles (or, matières premières, immobiliers.. ) sont davantage préférés. La maximisation du potentiel de redéploiement des ressources assure une grande rapidité de réaction et une grande versatilité dans l'action.

2/ La promptitude

Il convient donc de favoriser les formes organisationnelles qui offrent la plus grande rapidité de réaction car comme Sun Tzu l'enseigne, " la promptitude est l'essence même de la guerre " ; " s'il est une chose qui compte, c'est bien la divine célérité " ou encore, " [les] experts en l'art militaire se fient tout particulièrement à l'opportunité et à la rapidité d'exécution. Ils ne font pas reposer sur leurs seuls hommes le fardeau de l'œuvre à accomplir " . En Corée par exemple, on observe la rapidité foudroyante avec laquelle les chaebols pénètrent dans une industrie . De même, Paulmier (2000) a montré à partir d'une analyse des brevets déposés aux États-Unis par les entreprises coréennes et taiwanaises que celles-ci sont de rapides imitatrices : la moyenne d'âge des brevets cités dans leurs propres brevets est inférieure à celle de leurs concurrents dans l'industrie microélectronique.
Outre les conditions organisationnelles, la disposition d'esprit chinoise est particulièrement favorable à la réactivité car la mentalité chinoise se fie davantage à l'intuition, l'analyse et le raisonnement déductif étant considérés comme trop lents. L'intuition permet d'appréhender le phénomène dès ses premières manifestations ; ainsi " [les] Chinois prennent en compte le mouvement dès sa première impulsion, alors que les Occidentaux attendent d'en saisir la pleine manifestation pour en délimiter la frontière ". L'action au stade embryonnaire est alors facilitée par la malléabilité de la réalité.

3/ Concurrence, imitation et contestabilité

L'existence d'un marché atomisé et très compétitif de petites entreprises privées constitue le système qui domina historiquement la vie économique chinoise pendant de longs siècles, tant à la campagne qu'en ville.
La compétition et l'imitation sont plutôt perçues positivement : la première, car elle est une émulation qui incite à s'améliorer ; la seconde car elle est signe d'adéquation au sens du marché. " Il faut toujours vendre la même chose que son voisin ". Mais l'inclination est plutôt à la recherche des " marchés contestables ", c'est-à-dire, des marchés dont l'entrée est libre, en ce sens que les firmes déjà en place ne disposent d'aucun avantage par rapport aux nouveaux entrants ; et la sortie doit pouvoir s'effectuer sans coûts irrécupérables, c'est-à-dire que les firmes ne doivent pas supporter d'autres coûts que ceux correspondant aux coûts d'usage et de dépréciation du capital, ces deux conditions rendant possibles des entrées-sorties très rapides.
Autrement la conquête des marchés doit plutôt reposer sur une stratégie de non-confrontation et être réalisée de manière très progressive : par analogie avec la guerre, il faut d'abord se développer à la périphérie du théâtre d'opérations puis se rapprocher progressivement du centre. Il n'y a ainsi pas de moment décisif dans la conquête mais un long processus d'érosion. On observe que les entreprises taiwanaises et les grands groupes coréens ont généralement effectué leur pénétration des industries lourdes et de haute technologie par la conquête des marchés périphériques (Amérique latine, Afrique, Asie Pacifique).

4/ La non-appropriation de l'effet

La dualité cosmique sans cesse à l'œuvre fait que la fonction d'initiateur, d'innovateur, n'est pas isolable, et ne peut constituer une instance unique. Les Chinois perçoivent ainsi l'art comme avènement et non comme création, conçu suivant le modèle du Procès et non celui de la Création. Un poème, par exemple, est le résultat d'une dualité d'instances en interaction réciproque (" paysage " et " émotion ") et non la création d'un sujet hypostasié (le poète). L'œuvre est toujours processus en cours. " Je transmets l'enseignement des Anciens, sans rien créer de nouveau " disait Confucius. La conception de Schumpeter de l'innovation est donc acceptable dans la vision chinoise lorsqu'il la définit dans la Théorie de l'évolution économique (1912) comme " l'exécution de nouvelles combinaisons productives ". L'innovation n'est bien qu'une actualisation de connaissances latentes. Mais l'innovation est toujours inachevée, elle est processus. En revanche, la pensée chinoise ne peut que réfuter la figure héroïque du créateur qui se cache derrière l'entrepreneur schumpeterien pour deux raisons principales. En premier lieu, comme on l'a vu, elle n'identifie jamais une instance unique agissante. En second lieu, le sage/stratège ne cherche pas à s'attribuer l'effet (ici l'innovation supposée) car en se l'attribuant, il entre dans une logique d'appropriation qui ne peut que le pénaliser par la contestation et la rivalité qu'il va susciter : " Au lieu de se poser soi-même comme l'auteur de l'effet, et d'en tirer prestige, on cède la place aux facteurs porteurs de l'effet, pour les laisser pleinement jouer. [...] Tout vise à laisser l'effet se couler dans l'évolution des choses et y être absorbé [...] . "

5/ Une mentalité de marchand

Cette représentation de l'économie a pour conséquence de favoriser le développement d'une mentalité de marchand. " L'entrepreneur chinois ne conçoit une affaire que comme une transaction commerciale . " Il ne s'intéresse qu'au potentiel commercial du produit et non à sa valeur intrinsèque. Bouteiller résume cette attitude vis-à-vis du processus industriel : " Une compagnie occidentale achète un produit de base et le transforme en un bien qui se commercialise sur sa qualité et son image. L'entreprise chinoise fait l'inverse. Elle achète un bien et le transforme mentalement en un produit de base qui ne se vend que sur son prix … "
L'industrie se caractérise par une certaine lenteur pour capter les flux monétaires car c'est une activité qui s'inscrit dans le temps long. Or cette mentalité économique a pour penchant naturel la recherche de rentabilité rapide des investissements, ce qui ne la porte donc pas naturellement vers les activités industrielles. Whitley (1992) remarque ainsi que l'un des traits les plus frappants de l'entreprise familiale chinoise est qu'elle ne s'engage pas dans les industries lourdes. En effet, dans la quasi-majorité des branches, les entreprises-pionnières furent des entreprises publiques à Taiwan, (dans les industries du ciment, de la sidérurgie, de la construction navale, des fertilisants, des machines lourdes, des machines-outils, de l'assurance, de la micro-électronique …). En Corée, ce furent des entreprises privées contraintes et subventionnées par l'État. La quasi-totalité des chaebols était à l'origine des sociétés commerciales. Les entrepreneurs coréens étaient des marchands auxquels il a été donné pour tâche par le gouvernement de Park d'industrialiser le pays. Les PDG des chaebols ont alors développé ce que Ungson, Steers et Park (1997) appellent une mentalité de " grand magasin " ; leur préoccupation principale était d'étendre leur gamme d'activités. Leur comportement se caractérise par un changement continuel de centres d'intérêt. Selon Kang (1996), ce type d'attitude est caractéristique de tous les PDG des grands chaebols. 

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Message  link 14/5/2014, 3:09 am

QU'EST-CE QUE L'ECONOMIE N'EST-CE PAS QU'IL EXISTE UNE REFLEXION DERRIERE LE VOCABLE

Bien sur qu'il existe une réflexion derrière le vocable économie et cette réflexion aujourd'hui se nomme "le capitalisme" dont la base est la recherche du profit et l'accumulation du capital.

EST-CE QU'ECONOMIE VEUT-DIRE AVOIR PLEIN DE L'ARGENT OU EST-CE-UNE SCIENCE DE LA CRERATION DE LA RICHESSE

La réponse viens du texte que toi même ta poster :
Dans la perspective développée par Rachline et qui semble si conforme à la pensée chinoise, le but de l'activité économique consiste à capter les flux monétaires, et la vente est l'acte essentiel qui permet cette capture.


Quamd on pense que pour avoir une economie il faut neccessairement avoir de L'Argent ce qu'on reduit L'Economie a une definition simpliste ou deirais-je bornee...

Ah J'accepte que je suis borné mais apprends au moins que ce qui a engendrer l'argent c'est l'économie donc parler d'économie sans parler d'argent ne veux rien dire.

Alors pourquoi Un article sur L'Economie parle d'Une Pensee & Culture Chinoises Ce que Derriere L'Economie Y a une Pensee & Que La Notion d'Economie est en correlation avec La Culture & La Pensee, N'est-ce Pas

Cette article explique pourquoi la culture chinoise c'est très bien adapter au "capitalisme" et que leur mentalité est aujourd'hui en phase avec "le capitalisme".

Oh Il existe Une Mentalite Economique TOUT COMME IL EXISTE Une Mentalite de Marchand comme Le demontre si bien L'Article CI-DESSOUS:

Et comme l'affirme Jullien (1989), " la culture chinoise est donc particulièrement bien équipée pour penser la transformation ".

Voilà ce que je dis depuis le début "le capitalisme" est un nouveau jeux et toute personne qui crée un nouveau jeux à aussi l'avantage d'en maîtriser non seulement les règles, mais aussi les astuces et la stratégie à adopter.
Et le seul moyens d'y jouer c'est d'en apprendre les règles, d'en comprendre les astuces puis d'adopter la meilleur stratégie qui s'offre à vous pour l'egalé ou le battre à sont propre jeux.

Et ce jeux pour le moment est global, mondialisé, interconneté, et pour finir planétaire.







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Message  Cavalier 14/5/2014, 3:26 am

.L'organe de presse officiel du Parti communiste chinois a invité les pays occidentaux à "abandonner leur façon de penser dépassée" pour coopérer avec la Russie en Ukraine, alors que le pays a demandé 35 milliards d'euros d'aide.  
sur le même sujet Après la destitution du président, l'Ukraine en danger de partition et de faillite  
Ukraine : le président Ianoukovitch destitué par Parlement, élection anticipée en mai  
L'Europe peut-elle intervenir pour enrayer la guerre civile en Ukraine?  
Au lendemain d'un jeudi sanglant, l'Ukraine dégradée par Standard & Poor's  

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Le Quotidien du Peuple, organe de presse officiel du Parti communiste chinois, accuse dans son édition de jeudi les occidentaux de conserver une "mentalité de Guerre froide".


"Se débarrasser des chaînes de la mentalité Guerre froide réduira les confrontations inutiles, permettant de ce fait une transition plus en douceur des relations internationales."

L'organe du PCC invite ensuite les pays occidentaux à "abandonner leur façon de penser dépassée" pour aller vers la coopération. Et ajoute :


"Les théories liées à la politique, à l'économie et à la sécurité durant la Guerre froide influencent encore beaucoup de gens dans leur conception du monde. Et certaines personnes en Occident sont encore pleines de ressentiment envers la Russie."

Le commentaire est signé sous le nom de "Zhong Shen" soit "Voix de la Chine", explique Reuters, un nom de plume qui sert souvent à exprimer les opinions du journal sur les questions de politique étrangère.

Les Etats-Unis veulent éviter les confrontations

Le secrétaire d'État américain John Kerry, soulignait mercredi sur la chaîne MSNBC l'importance d'éviter tout conflit, estimant qu'une intervention militaire de la Russie constituerait une "grave erreur"


"Nous ne devons pas nous engager dans une confrontation comme au temps de la Guerre froide."

Et s'il n'avait sans doute pas encore lu la publication du Quotidien du Peuple, John Kerry semble pourtant y apporter une réponse.


"Nous ne croyons pas que ce soit une affaire entre l'Est et l'Ouest, entre la Russie et les Etats-Unis. Ce n'est pas 'Rocky IV'."

Alors que la Chine montre pour l'instant peu d'intérêt pour participer à une aide financière à l'Ukraine et a fait savoir qu'elle ne s'ingérerait pas dans ce qu'elle considère comme les affaires intérieures du pays, les Etats-Unis envisagent de garantir des prêts à hauteur d'un milliard de dollars en faveur de Kiev.
 Laughing 
>> Les Occidentaux s'organisent pour tenter d'éviter une faillite de l'Ukraine.
CHINE CRITIQUE LA MENTALITE GUERRE FROIDE DES AUXIDENTAUX...HA HA HA  Laughing  Laughing  

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Message  Kilombo 14/5/2014, 4:03 am

Cavalier a écrit:QU'EST-CE QUE L'ECONOMIE Question  N'EST-CE PAS QU'IL EXISTE UNE REFLEXION DERRIERE LE VOCABLE ECONOMIE Question 

EST-CE QU'ECONOMIE VEUT-DIRE AVOIR PLEIN DE L'ARGENT OU EST-CE-UNE SCIENCE DE LA CRERATION DE LA RICHESSE Question 

Quamd on pense que pour avoir une economie il faut neccessairement avoir de L'Argent ce qu'on reduit L'Economie a une definition simpliste ou deirais-je bornee...

Alors pourquoi Un article sur L'Economie parle d'Une Pensee & Culture Chinoises Question  Ce que Derriere L'Economie Y a une Pensee & Que La Notion d'Economie est en correlation avec La Culture & La Pensee, N'est-ce Pas Question 

Oh Il y a aussi mention de LA METAPHYSIQUE: QUI VA AU DELA DE CE QUI EST PHYSIQUE

Definition: Arrow La métaphysique est une branche de la philosophie et de la théologie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes1. Elle a aussi pour objet la connaissance de l'être absolu comme première cause, des causes de l'univers et de la nature de la matière. Elle s'attache aussi à étudier les problèmes de la connaissance, de la vérité et de la liberté2.

Définition : La métaphysique est la science relative à « l’au-delà de la physique », science de l’immatériel, formellement distincte de la philosophie et des sciences de la nature. Chez Aristote : science des réalités transcendant le monde visible et sensible. C’est la science qui introduit, à partir des réalités sensibles préalablement étudiées, à l’étude du non sensible.

Oh Il existe Une Mentalite Economique TOUT COMME IL EXISTE Une Mentalite de Marchand comme Le demontre si bien L'Article CI-DESSOUSArrow  Idea 


Présentation:

Voici illustrations éclatantes et pertinentes de l'application de la pensée chinoise à l'économie moderne. Création ou procès... ?... il me semble que la vision en flux plus proche de la réalité ... Elle correspond à celle de homocoques... Elle devrait nous permettre de mieux nous situer dans ce monde d'interrelations en "venirdevenir"

La première partie de l'article est une très belle introduction à la pensée chinoise.

Extraits:

Métaphysique et Anthropologie : homme relationnel et individualisme familial
.....La pensée chinoise ne se fonde pas sur la dialectique de la création et de la destruction mais sur le principe de l'alternance du manifeste et du caché : le yin et le yang.

Cette vision du monde ne conçoit donc pas la discontinuité : tout est continuité, continuation, lié, lien, flux, relation. Le fondement de la réalité, est l'interaction, l'interdépendance : l'incitation réciproque, l'attirance réciproque, qui naît de la différence, de ce qui s'oppose, met en mouvement le monde et transforme l'altérité en harmonie. Cette différence est toutefois relative car les existants ont un fondement commun, chaque principe contient l'autre en germe ; c'est pourquoi elle ne suscite que l'incitation et non la destruction ; la dualité qu'elle engendre peut être régulée. Les deux aspects de toute différence ne sont donc jamais envisagés séparément. Ils ne sont donc jamais opposés car ils sont tous deux nécessaires.
.

.....Ainsi, l'homme ne semble pas exister par lui-même mais par la somme de ses relations. L'homme est impliqué dans une série de rapports sociaux qui sont constitutifs de son existence humaine et qui lui accordent des droits et des obligations.

Cosmologie économique : fluence monétaire et capture des flux

La conception naturelle de l'économie qui se dégage de la cosmologie chinoise est celle d'une circulation ininterrompue des flux de richesse.  ....économie de la capture ", laquelle repose sur le triptyque " Flux monétaire, Capture, Vente ". ....Le contrôle des flux monétaires prime sur la propriété. .... Tout arrêt de flux est arrêt de mort..... Si l'on se rallie à cette vision de l'économie, alors, la pensée chinoise paraît avoir engendré une mentalité économique particulièrement adaptée au devenir du capitalisme.

I- METAPHYSIQUE CHINOISE

L'originalité de la métaphysique chinoise provient de ce qu'elle repose tout entière sur la fluence : toutes choses fluent en permanence et la discontinuité n'existe pas. En résulte une anthropologie qui repose sur le lien, l'interaction et l'interdépendance plutôt que sur le sujet autonome, l'individu. Par ailleurs, le projet d'accéder à la réalité par abstraction, c'est-à-dire en se coupant du sensible, est contraire à la nature des choses : la compréhension du réel ne peut être qu'inductive et fondée sur l'intuition. Suivant cette perspective, il n'est pas possible d'établir des lois générales.



II- MENTALITE ECONOMIQUE

Cosmologie économique : fluence monétaire et capture des flux

La conception naturelle de l'économie qui se dégage de la cosmologie chinoise est celle d'une circulation ininterrompue des flux de richesse. Conformément à la logique de Procès, l'économie est fluide. " Le grand fleuve économique dépose le long de son cours des montagnes d'alluvions, monnaie cristallisée en biens matériels. Le patrimoine est alluvionnement " ou plus exactement, il n'est qu'un " dépôt de flux ". L'économie est fluence, " fluence monétaire " : des flux qui n'ont ni origine ni fin, qui traversent le monde, le transpercent de part en part, et ce faisant, l'ouvrent et le renouvellent à l'infini : un continuum monétaire sans origine et sans extrémité qui s'écoule en permanence.
Il s'ensuit que l'activité économique ne serait qu'une vaste entreprise de capture du flux monétaire. Cette vision s'apparente à celle proposée par Rachline (1991) " d'économie de la capture ", laquelle repose sur le triptyque " Flux monétaire, Capture, Vente ". Dans la conception traditionnelle occidentale, l'économie est fondée sur la séquence Production-surplus-échange-monnaie : la production dégage un surplus qui engendre l'échange que la monnaie facilite. Cette conception attribue à la production un rôle dominant ; la circulation de richesse n'est que la conséquence de la production ; la production est la source de tout développement et le fondement de l'échange. La monnaie, dissociée de la réalité, n'est qu'un voile qui recouvre les échanges physiques ; elle ne fait que circuler au sein d'un espace qui en est indépendant (l'économie réelle). Dans la perspective développée par Rachline et qui semble si conforme à la pensée chinoise, le but de l'activité économique consiste à capter les flux monétaires, et la vente est l'acte essentiel qui permet cette capture. Cette approche permet de raisonner à partir des flux et n'opère pas de dichotomie entre réel et monétaire. Il s'agit d'une vision dynamique qui exclut l'équilibre.
L'observation du fonctionnement des entreprises chinoises semble confirmer que les entrepreneurs chinois considèrent la vente comme le principe actif de l'activité économique. L'approche traditionnelle des affaires " à la chinoise " repose sur les proverbes : " Acheter à bon prix et revendre vite " ainsi que " Ne dépenser que ce que l'on a gagné " . Pour les entrepreneurs chinois, il semble que la production ne soit nullement une fin en soi ; ils produisent et vendent afin de capturer des flux monétaires. Certains de leurs proverbes peuvent surprendre : " Vendre à prix coûtant ", " Acheter un produit à dix, le vendre à sept, rendre trois et garder quatre " . Ils ne raisonnent pas, en effet, sur la marge ou le bénéfice mais sur le " fonds de roulement ", en d'autres termes sur les flux. Le plus important est la fluence : " faire tourner " le capital le plus rapidement possible, lui conserver sa nature épidémique . La circulation monétaire est essentielle, non pour que chacun s'approprie des biens, mais davantage pour que toute l'organisation sociale soit irriguée et que sa pérennité soit assurée et l'écoulement des flux ne pas se tarir. Bouteiller (1997, p.132-133) raconte comment en Chine, au XIXe siècle, " n'importe quel agriculteur, coolie ou ménagère, évitait de thésauriser en mettant ses maigres économies sous sa paillasse. Au contraire, il cherchait autour de lui un débiteur potentiel auprès de qui placer son surplus. Toute la population de l'empire était perpétuellement en train d'emprunter et de rembourser ". Il ne s'agit donc pas de posséder mais de détourner les flux monétaires pour in-fluer. Le contrôle des flux monétaires prime sur la propriété.

L'esprit entrepreneurial

Cette représentation de l'univers économique génère un certain nombre de principes d'action qui guident les acteurs économiques dans leurs choix afin d'agir de manière efficace dans cet univers ; ces principes trouvent leur meilleure expression dans l'Art de la guerre de Sun Tzu et le jeu de wei chi.

1/ L'opportunisme

Dans un univers versatile et contingent, l'opportunisme est de rigueur. " Dans l'art de la guerre, il n'existe pas de règles fixes. Ces règles ne peuvent être établies que selon les circonstances . " Dans chaque affaire, " [Tout] dépend du ciel, du lieu et des hommes " : il faut que le moment soit propice (le ciel), l'endroit adéquat (le lieu) ainsi que les partenaires et les collaborateurs disponibles (les hommes) ".
Un des traits de la stratégie chinoise consiste dans la recherche de l'" in-fluence " (" Shih "), c'est-à-dire, dans l'identification d'une capacité latente découlant d'une situation stratégiquement favorable : un potentiel né de la situation. Tout l'art est de savoir tourner à son profit l'inclination du cours des choses et non forcer la situation ou la contrecarrer. " Aussi doit-on, quand on commande des troupes, tirer parti de la situation, exactement comme lorsqu'on fait rouler une balle le long d'une pente abrupte. La force fournie est minime mais les résultats sont énormes . " D'après Bouteiller (1997), " l'action “à la chinoise” consiste à discerner le potentiel à l'œuvre dans une situation donnée et à créer les meilleures conditions pour que les choses évoluent d'elles-mêmes dans la bonne direction ".
Il faut rechercher les situations ou les positions (sur un marché par exemple) qui permettent de transformer les " forces normales " en " forces extraordinaires " : " La force qui affronte l'ennemi, c'est la force normale ; celle qui le prend de flanc, c'est la force extraordinaire. Aucun chef d'armée ne peut arracher l'avantage à l'ennemi sans le recours des forces extraordinaires . "


2/ La promptitude

Il convient donc de favoriser les formes organisationnelles qui offrent la plus grande rapidité de réaction car comme Sun Tzu l'enseigne, " la promptitude est l'essence même de la guerre " ; " s'il est une chose qui compte, c'est bien la divine célérité " ou encore, " [les] experts en l'art militaire se fient tout particulièrement à l'opportunité et à la rapidité d'exécution. Ils ne font pas reposer sur leurs seuls hommes le fardeau de l'œuvre à accomplir " . En Corée par exemple, on observe la rapidité foudroyante avec laquelle les chaebols pénètrent dans une industrie .

De même, Paulmier (2000) a montré à partir d'une analyse des brevets déposés aux États-Unis par les entreprises coréennes et taiwanaises que celles-ci sont de rapides imitatrices : la moyenne d'âge des brevets cités dans leurs propres brevets est inférieure à celle de leurs concurrents dans l'industrie microélectronique.
Outre les conditions organisationnelles, la disposition d'esprit chinoise est particulièrement favorable à la réactivité car la mentalité chinoise se fie davantage à l'intuition, l'analyse et le raisonnement déductif étant considérés comme trop lents. L'intuition permet d'appréhender le phénomène dès ses premières manifestations ; ainsi " [les] Chinois prennent en compte le mouvement dès sa première impulsion, alors que les Occidentaux attendent d'en saisir la pleine manifestation pour en délimiter la frontière ". L'action au stade embryonnaire est alors facilitée par la malléabilité de la réalité.

5/ Une mentalité de marchand

Cette représentation de l'économie a pour conséquence de favoriser le développement d'une mentalité de marchand. " L'entrepreneur chinois ne conçoit une affaire que comme une transaction commerciale . " Il ne s'intéresse qu'au potentiel commercial du produit et non à sa valeur intrinsèque. Bouteiller résume cette attitude vis-à-vis du processus industriel : " Une compagnie occidentale achète un produit de base et le transforme en un bien qui se commercialise sur sa qualité et son image. L'entreprise chinoise fait l'inverse. Elle achète un bien et le transforme mentalement en un produit de base qui ne se vend que sur son prix …  Idea 

En phase avec le capitalisme

Pour Rachline, " [dans] nos sociétés économiques, c'est-à-dire monétaires, le flux monétaire est premier, et le capturer constitue donc l'essence de l'activité. Pour plonger dans notre modernité, nous devons partir de la fluence monétaire, et comprendre comment on cherche indéfiniment à la détourner ". Si l'on se rallie à cette vision de l'économie, alors, la pensée chinoise paraît avoir engendré une mentalité économique particulièrement adaptée au devenir du capitalisme. Et comme l'affirme Jullien (1989), " la culture chinoise est donc particulièrement bien équipée pour penser la transformation ".

SOURCE: http://www.homocoques.com/b0405.13_pensee_chinoise.htm



Tres bel article que tu viens de denicher Cavalier. L'auteur de l'article a compris un principe elementaire que nous avons perdu  en tant qu'africains de comprendre que tout est lie, il y a toujours une interdependance dans tout ce qu'on entreprend. La preuve puisque nous parlons d'economie, regarder le Nigeria premiere puissance economique en afrique selon plusieurs rapports mais ne parvient pas a regler ses propres problemes sans faire appel a la fameuse communaute internationale qui nous le savons tous a moins de vivre sur une autre planete ne souhaite pas  voir decoller ce continent mere. Or ce probleme est  avant tout un dilemme culturel et societal opposant deux cultures differentes qui s'affrontent depuis plusieurs annees notamment ceux qui se disent Chretiens et musulmans. Comment peut on envisager un quelconque developpement economique stable et prospere aussi longtemps qu'il ya de tres fortes dissenssions dans le pays, voila maintenant que ca pete tout le monde parait choque alors que ce n'etait qu'une question de temps et malheureusement ca risque de s'envenimer dans les prochains jours vu que culturellement le 2 pays est totalement coupe en deux fractions et ceci depuis le jour ou le Nigeria naquit. Lu pour vous:

Quand l'amérique prédisait, dans un rapport l'effrondement du Nigéria en 2020 Un rapport publié en 2005 par le US National Intelligence Council simulait l'effrondement du Nigéria, entrainant dans sa chute tous les pays voisins. Quel intérêt avaient les américains à se livrer à se livrer à un tel macabre art divinatoire?TEXTE  TAILLEAugmenter la tailleDiminuer la taille
National Intelligence Council

En Mars 2005, un rapport d'un groupe d'"expert" américain , parrainé par le US National Intelligence Council a publié les résultats d'une étude intitulée "Mapping Sub-Saharan Africa’s Future" .

Dans ce rapport, on peut lire en filigrane l'ébauche d'un scénario catastrophe pour le Nigeria:

Si le Nigeria s'effronde, cela pourrait entrainer la chute d'une bonne partie de l'Afrique [ "If Nigeria were to become a failed state, it could drag down a large part of the West African region.."]

Un Nigeria en faillite ne se relevera probablement jamais sans une aide internationale massive [ "(...) a failed Nigeria probably could not be reconstituted for many years if ever and not without massiveinternational assistance."]

La publication de ce rapport en automne 2005 avait choqué l'opinion nigérianne, provoquant l'ire de la population. Le président Obasanjo était alors sorti de sa réserve et alerté l'assemblée nationale en ces termes: «Je vous transmets une copie du document du Conseil national américain du renseignement non pas parce que je suis alarmé par ce rapport mais parce que si nous savons ce que les autres pensent de nous et sur nous, nous pourrons empêcher ce qu'ils projettent pour nous»

En Février 2012, lors d'un entretien au journal nigérian This DayLive, l'ambassadeur US au Nigéria, Terence McCauley était maladroitement venu au secours du gouvenement américain, rejettant toute la responsabilité de cette publication sur le National Intelligence Council qui, selon lui, est "un organisme indépendant de l'état américain" (Ce qui n'est pas vrai. Pour s'en convaincre visitez leur site internet http://www.dni.gov/index.php/about/history)

Le rapport fait un scénario de déstabilisation d'une majeure partie de l'Afrique au cas où le Nigeria devrait s'effronder dans les 15 prochaines années (nous sommes en 2005), mais sans toutefois expliquer comment. Il va plus loin, prédisant  aussi une ménace terroriste qui qui va embraser l'Afrique subsahérienne toute entière:

«Étant donné la configuration des  zones de l'Afrique , les zones en dehors des capitales nationales , il y aura de nombreuses possibilités pour les groupes terroristes qui menacent l'Occident de chercher refuge sur ce continent...

... ces groupes terroristes qui cherchent refuge pour leurs mandants fugitives ou qui veulent cacher des armes dangereuses peuvent trouver les régions éloignées de certains pays africains ...

En effet , une majorité écrasante de terrorisme en Afrique sera causé par des groupes autochtones faisant la guerre contre leurs propres gouvernements, pays voisins ou contre d'autres groupes de population , définis par la religion ou l'origine ethnique ..."

Quel intérêt avaient les américains à se livrer à un tel macabre art divinatoire? À la lecture de ce rapport et avec se qui se passe aujourdhui au Nigéria, les amateurs de la théorie du complot auront du grain à moudre.  Sacré américains ! Ils  avaient certainement lu dans la Boule de Cristal ...

Les africains soucieux de l'avenir de leur continent devraient prendre au très au sérieux ces multiples rapports produits régulièrement par des "experts" de tous poils, sur l'avenir de leur continent.  Nos dirigeants hélas n'y prêtent  jamais attention, soit par manque de vision stratégique, soit  trop préoccupés par des stratagèmes de confiscation du pouvoir.

Le Nigéria, ce géant au pied d'argile qui est récement passé première puissance économique d'Afrique est aussi, faut-il le rappeller, le premier partenaire économique du Cameroun. Ce pays francophone havre de paix ne survivra certainement pas à la moindre déstabilisation du puissant voisin.


http://cameroonvoice.com/news/article-news-15104.html#.U3Jqu_Lh6bo.facebook

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Message  Kilombo 14/5/2014, 4:36 am

mongo elombe a écrit:Soki tolobi ooo 32 ans... Ors c'est juste aimer son pays et vouloir. le bien de ce pays.


La remarquable réussite d'Evo MoralesQue ça fait du bien ! Des dirigeants politiques intègres, compétents et courageux, qui transforment leur pays en alliant le développement économique, la solidarité et la démocratie. Où ça ? En Bolivie !



Que ça fait du bien ! Des dirigeants politiques intègres, compétents et courageux, qui transforment leur pays en alliant le développement économique, la solidarité et la démocratie. Où ça ? En Bolivie ! Evo Morales et le Mouvement vers le socialisme (MAS) sont au pouvoir depuis huit ans, et ça marche. Le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud décolle.

C’est peu dire que les braves gens d’ici attendait avec morgue de voir ces Indiens, amis de Chávez, se prendre un splendide râteau. A l'épreuve des faits, le résultat est une réussite peu commune, et Evo Morales ne lâche rien : « Le socialisme c’est le bien-être, c’est partager la richesse. C’est ce que faisaient nos ancêtres, à une plus grande échelle, avec la technologie et la modernité productive ».

Restaurer l’Etat

L’équipe d’Evo Morales est arrivé au pouvoir en 2006 par une magnifique victoire électorale qui faisait suite à des années de luttes sociales et politiques. Le libéralisme économique avait ruiné l’Etat, la masse de la population vivait de l’économie souterraine, et des parties entières du territoire menaçaient de faire sécession. Le nouveau régime a pris le taureau par les cornes pour restaurer l’Etat et son autorité.

Le premier volet, dès mai 2006, a été la nationalisation du secteur des hydrocarbures. Depuis, quinze grandes entreprises pétrolières, cimentières et minières sont passées sous le contrôle de l’Etat. L’une des richesses prometteuses est le lithium, présent en masse dans le Salar de Uyuni, le grand désert de sel, et toute concession pour son exploitation est désormais interdite. Des choix politiques qui parlent pour un mouvement né en révolte à la privatisation de l’eau, au début des années 2000.

Le prix des hydrocarbures étant à la hausse, les recettes publiques se sont accrues,… et comme le gouvernement gouverne, l’argent est resté au pays, au lieu de partir vers les maisons-mères des compagnies. Entre 2005 et 2008, les recettes de l’Etat ont bondi, passant de 58 à 401 dollars par habitant, pour atteindre 20 % du PIB.

Le gouvernement a bloqué l’argent, pour se faire une grosse cagnotte : les réserves – 8,4 milliards de dollars – atteignent 47 % du PIB. Et c’est géré : l’inflation qui était folle a été maîtrisée, le budget laisse un excédent lié aux recettes pétrolières, et depuis 2006, la moyenne de croissance est à 5,2 % par an. En 2013, le chiffre est 6,5 %, permettant à l’Etat d’investir directement plus de 4,3 milliards d'euros dans l’économie nationale.

Assis sur ce trésor, le gouvernement, pour percuter la crise de 2009, a lancé un programme de création d’infrastructures et de soutien à la consommation. Deux moteurs, donc : les exportations de matières premières et la demande intérieure. Les richesses exploitées sont essentiellement le gaz, et le lithium, et le gouvernement veut sur place des usines de transformation, pour exporter avec une forte valeur ajoutée.

Lutter contre la pauvreté

Le camarade Evo respecte son engagement de lutte contre la pauvreté, avec « un nouveau modèle économique social productif », dont la base est un vrai programme de redistribution de la richesse nationale à destination de la population la plus pauvre, dans le cadre de politiques déterminées.

Comme on ne fait rien sans argent, le régime a créé dès 2007 la Banque de Développement Productif qui accorde des prêts aux petits agriculteurs, et l’Entreprise de Soutien à la Production Alimentaire (EMAPA) qui finance l’achat des marchandises aux petits et moyens producteurs, pour ensuite les revendre au reste de la population. Résultat : une augmentation de 17 % des surfaces cultivées par les petits paysans, et la stabilisation des prix agricoles. Felipe Jaramillo, directeur de la Banque mondiale pour ce secteur, reconnait que « La Bolivie est de moins en moins un pays à bas revenus » et qu’elle « ne devrait pas tarder à entrer dans la catégorie des pays à revenus moyens ».

La population attend beaucoup de ce « gouvernement des mouvements sociaux ». Alors que s’approchait la réélection de 2009, les Etats-Unis avaient rompu les accords commerciaux qui existaient avec la Bolivie, et tenté le plan classique des manips de l’opinion. Mais, ils se sont cassés les dents.

Il faut dire qu’Evo Morales a respecté son engagement de combattre le « colonialisme interne » de l’Etat bolivien, avec l’exclusion structurelle de la majorité indienne du pays. Le premier mandat s’est clôt avec l’adoption de la nouvelle constitution de janvier 2009, remplaçant « l’Etat républicain » par « l’État plurinational », avec des actions résolues en faveur des droits des Amérindiens, et des structures de décisions qui ne limitent pas la démocratie au vote, une fois tous les quatre ans.

Une réussite remarquable appelée à rejaillir sur l’ALBA – Alternative bolivarienne pour l’Amérique latine –, une union politique et économique lancée par Hugo Chávez. Evo Morales résume : « Nous avons atteint aujourd’hui 35 % de participation de l’Etat dans l’économie nationale. C’est ce qui a permis de changer l’image de la Bolivie dans le domaine économique et financier. Le fait d’avoir dans le passé tout laissé entre les mains du secteur privé nous a fait hériter d’un peuple mendiant et d’un Etat mendiant et dépendant des organismes internationaux. Tout cela, nous l’avons changé en peu de temps. Durant ces huit années de gouvernement, nous avons démontré que l’Etat est capable de gérer ses entreprises. C’est ce qui a conduit à ces résultats. »

Les élections de 2014 se présentent pas mal pour Evo Morales, à 60% dans les sondages, et face à une opposition divisée.  

Gilles Devers, Avocat


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La bolivie de Evo Morales fait a plusieurs egards ce qu'a fait le Japon. En d'autres termes, revalorisation de sa propre culture en ayant comme base son passe ancestral tout en s'inspirant des autres voila pourquoi il evoque les nouvelles technologies. Ne pas perdre de vu les quesions d'ordre culturel voila pourquoi il a instaure l'etat plurinational. Ca me rappelle un monsieur qui a parle et meme ecrit un livre intitule les etats ethniques d'afrique au lieu des etats unis d'afrique. On en parlera peut etre une autre fois. Evo Morales a banni le liberalisme a economique a outrance en mettant en place le protectionnisme qui d'ailleurs est l'un des elements cles du developpement economique. D'ailleurs les pays occidentaux ont applique le protectionnisme tout au long de leur histoire economique . Je vous conseille vivement un livre(en anglais desole pour les francophones pures et dures ) ecrit par l'economiste coreen Ha Joon Chang, intitule Bad samaritans( les mauvais samaritains). Il explique comment est ce que le liberalisme n'est pas la meilleure des solutions si on aspire a une economiqe stable et prospere. Il donne le cas du Japon et de la coree qui ont essaye au debut de liberaliser et cela leur etait fatal a long terme et ils ont du changer d'orientation suite aux mauvais resultats  lies a cette politique . Voici les principaux issues de secours afin de s'exfiltrer de l'orniere.

Kilombo


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Message  mongo elombe 14/5/2014, 12:26 pm

Evo morales: « J’attends qu’on m’assassine comme ils ont fait avec Chávez! »
Le 7 juin 2013 @ 11:17 › Obambé Mboundze GAKOSSO
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Quand l’histoire est faite, elle est faite. On aura beau la réécrire, rétablir les faits, dire la vérité ou la tronquer, un fait est un fait. C’est en regardant des présidents comme Hugo Chávez, Rafael Correa et Evo Morales que je me dis sans cesse, Ah ! si en ce vingt-et-unième siècle, les Africains partiellement francophones avaient un seul chef d’État ayant trempe de 10%, je dis bien 10% seulement d’un de ces hommes, notre face en serait à coup sûr changée. En bien évidemment !




Evo Morales

Pour ceux qui débarqueraient tout droit de la planète Jupiter, il sied de rappeler que le Venezuela, l’Équateur et la Bolivie, les pays de ces trois hommes, ont été naguère des colonies espagnoles. Je ne suis certes pas hispanisant, mais je ne me souviens pas un seul jour avoir lu ou entendu que ces trois présidents soient allés parader à Madrid, Barcelona ou encore Sevilla. Ces hommes appartiennent à l’espace latino-américain et, du fait des héritages conjoints de Pétion (chef de l’État ayitien, successeur de Jean-Jacques Dessalines) et de Simon Bolivar, ils avaient compris que leur destin se jouerait chez eux et non pas en Europe ou encore à Washington.

Evo Morales, l’homme dont il est question aujourd’hui a accordé un entretien au quotidien français L’humanité, à l’occasion de sa visite en France (du 12 au 13 mars 2013). Les propos qu’il a alors tenus non seulement feront date – à n’en pas douter – mais en plus, devraient être lus, relus, disséqués et analysés rigoureusement par les Africains qui ne cessent de se poser des questions sur l’état de notre continent ou par ceux et celles d’entre nous qui croient que nous ne saurions avoir de destin hors de la relation incestueuse que nous entretenons depuis des décennies avec l’Occident en général et avec la France en particulier.

À L’humanité, le président Morales a dit notamment : Quand je suis arrivé au pouvoir, les multinationales recevaient 82% des revenus de nos matières premières et nous, 18%. Aujourd’hui c’est l’inverse ! J’ai fait ce qu’il y avait à faire pour mon peuple. J’attends maintenant qu’on m’assassine comme ils ont fait avec Chávez !

Comment peut-on être leader politique et avoir peur de la mort alors que, d’une part, la vie et la mort sont une. D’autre part, quand on est un homme politique, président de la République de surcroit, on met encore plus sa vie en danger que l’éboueur (dont on ne veut pas sur les bords de l’Alima). Morales ne s’est pas caché dans ses bureaux pour le dire, il a tenu ses propos sur la place publique et, que ce soit du côté de Madrid, comme du côté de Washington, on connaît l’animal depuis un moment. La bête n’est plus inconnue. On sait de quoi elle est capable et, on sait que quand on montre les dents, le président Morales lui, ne se contente pas de montrer les siennes : il bondit sur sa proie et la mord.

Quand nous étions enfants, il ne fallait pas s’amuser à lancer une pierre sur un aîné. Ou encore de lui donner un coup de pied. Si ce dernier avait été éduquée à la bonne école, il nous remettait un coup d’une force au moins deux fois supérieure au coup qu’il avait reçu, lui. Et, dans de telles conditions, un enfant ne s’avisera plus jamais de venir commettre la même bêtise sur la même personne. Le président Morales n’agit pas forcément dans les mêmes proportions (les moyens entre son pays la Bolivie et les États-Unis étant par trop disproportionnés), il ne se laisse par contre jamais faire. Cet homme a mis fin aux manœuvres de l’ambassade des USA qui se croyait en terrain conquis : Le dernier ambassadeur américain conspirait contre nous, je l’ai fait expulser ! Si ça, ce n’est pas du courage, alors, j’aimerais avoir des explications…

Combien de dirigeants africains pourraient faire preuve d’un tel courage et le clamer haut et fort ? Je n’en connais pas beaucoup…

Il a été déjà écrit ici et cela ne nous fera aucun mal de le répéter : en 2005, Morales est élu avec 53% des voix. Le travail réalisé est tellement bon qu’en 2009, il est réélu avec 10 points de plus !!! Évidemment, tout cela ne plaît guère à ceux qui se croient les maîtres du monde. Combien de fois l’État plurinational de Bolivie (son nom officiel, depuis 2009), pays d’un peu moins de 10.500.000 habitants répartis sur plus d’1 million de kilomètres carrés ne subit pas des menaces de coups d’État de la part des tenants de la droite et de l’extrême droite qui n’admettent toujours pas, non seulement d’être dirigé par un Amérindien, mais en plus, par un homme qui place l’Homme au cœur de tout, au cœur du système, en lieu et place du dieu argent que ces gens, suppôts de Washington, vénèrent chaque jour que Dame Nature fait? Il y a même des provinces qui menacent sans cesse de faire sécession (il existe 112 provinces pour 9 départements). Mais cela ne marche pas: le peuple est toujours avec le président, son président, Morales.

L‘entretien accordée par le président Morales vaut vraiment le détour. Lisons cet extrait:Depuis le Golpe (coup d’État)*, aucun nouvel État n’a rejoint l’Alba. Les bases militaires américaines au Honduras auraient pu empêcher le coup d’État : elles l’ont soutenu. Avec Fidel Castro, d’abord, avec Hugo Chávez ensuite, nous avons perdu la peur face à l’empire. Je suis arrivé à la conclusion que tant que nous vivrons dans le capitalisme, il y aura des inégalités, des injustices, de la pauvreté, de l’exclusion. Avant, les bureaux du FMI se trouvaient au sein de l’édifice même de la Banque centrale de Bolivie, à La Paz. Nous les avons mis dehors. Nous nous sommes libérés financièrement. Je crois à la complémentarité et non à la concurrence. Nous nous sommes décolonisés.

Cet homme a réussi à mettre le FMI dehors: se rend-on compte simplement de ce que cela représente? Combien d’hommes politiques sur notre continent seraient à même de réaliser pareille chose? Pauvres de nous!!! Dans nos pays, le FMI et la Banque mondiale sont dans nos salons, dans nos chambres à coucher et dans nos toilettes: partout! Résultat, nous ne sommes pas capables de la moindre initiative qui aille dans le sens du progrès économico-social… Nous sommes champions du verbiage. Nos présidents ne cessent de parler et leurs collaborateurs leur emboîtent le pas: émergence par-ci; développement par-là. Comme des moutons et des chèvres qui se mettent à bêler dès que l’un commence, nos pays bêlent gaiement! Morales lui, il travaille pour son peuple. Rien qu’avec ses actes et ses paroles, il a déjà marqué l’histoire. Même si demain, c’est un « cancer » qui lui tombait dessus, il sera déjà entré dans l’histoire, par la grande porte.

Contrairement à ses homologues du continent africains, le président Morales n’est pas le ministre de la parole ni le président de la parlote. Non, bien au contraire: il agit et les résultats sont là, parlant d’eux-mêmes, mieux que les compte-rendus lénifiants et soporifiques des Conseils des ministres des gouvernements de cette Afrique dite francophone. Lorsqu’il arrive aux affaires, la population est très pauvre. 1,3 millions de Boliviens sont sortis de la pauvreté: qui dit mieux sur notre continent où le nombre de pauvres ne cesse de croître? En 2003, le taux de pauvreté était de 68,2%. De nos jours, non seulement il a considérablement diminué, mais en plus, le taux de chômage n’est que de 5,5%. Il est de combien en Europe occidentale? Résultat des courses, la diaspora bolivienne qui avait fui la pauvreté et la misère, est désormais de retour. Chez nous, nous avons des fonctionnaires qui chaque jour rêvent d’émigrer en Occident, même quand ils gagnent 100.000 ou 200.000 XAF/mois! Mais à part ça, dans tous nos JT, on ne cesse de nous dire que nos pays avancent… Ubu roi ne ferait pas mieux rire!

Quand Morales arrive au pouvoir en 2005, les investissements publics étaient de 600.000.000 $ US. Pour 2013, il est prévu 6.000.000.000, soit 10 fois plus: en 8 ans! 8 ans seulement… Dire que quand je discute avec des thuriféraires du PCT, ils me disent, « Nous avons besoin de temps. Je préfère ne pas dire ici la conclusion que je leur tire. Ce serait choquant pour vous, amies et amis lecteurs (trices).

La rente pétrolière quant à elle est passée de 300.000.000 $ à plus de 4.000.000.000.000, soit un facteur multiplicateur de 13,33. Combien de Congolais ne rêveraient pas de telles choses chez eux? Pourquoi cette augmentation? Parce que désormais, 82% de ces revenus reviennent au peuple et 18% aux majors occidentales. Chez nous, les choses sont souvent de l’ordre de 25%-75%, ou au mieux, 33% pour nous et 67% pour les autres: de qui se moque-t-on?

Laissons le mot de la fin à ce grand homme qui mériterait d’avoir son nom partout, dans les rues africaines: Nous avons récupéré notre dignité. Nous développons des projets productifs, la pétrochimie, le fer, le lithium… Nous avons établi un système de retraite universelle. Elle n’existait pas avant, et a changé la vie de dizaines de milliers de personnes. 800 000 adultes bénéficient d’une aide sociale appelée “rente dignité”. La loi de service financier oblige les banques à destiner une partie de leurs bénéfices annuels au développement économique et au combat contre l’exclusion sociale. (…) Il insiste en évoquant le « bonne santé financière » de son pays, « reconnue par les institutions internationales. (…) Je me suis rendu compte, glisse-t-il, que faire de la politique, ce n’est pas s’enrichir mais servir le peuple. (…) Dans « nos familles de dirigeants », celles dont la retraite ne signifie pas se recycler au service d’une multinationale ou d’un fonds d’investissement, « personne ne s’enrichit (…) J’ai diminué mon salaire de 40 000 bolivianos à 15 000 bolivianos. Il y a des dirigeants syndicaux qui gagnent plus que le président mais cela ne me dérange pas.


Obambe GAKOSSO, June 2013©
—————————————————-
......
Les asiatiques Vietnam, Cambodge, Laos ont aussi été colonisés par les français et une partie de l'Inde pourquoi cette différence de traitement? Les anglais avec leurs colonies comme l'Inde idem j'en déduis que les présidents francophones sont encore colonisés mentalement et ont le complexe du colonisé. Botala kaka mwa muke convocation bayei, on se permet de leurs dictés ce qu'ils doivent faire. On leurs imposent tout mawa.

mongo elombe
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Message  link 14/5/2014, 2:18 pm

Je viens de lire 3 posting différent et voilà ce que moi j'ai compris de tout ça selon mon angle de vue.

Qu'est ce que fais évo morales une fois élue en Mai 2006, Evo Morales a annoncé par décret la nationalisation des hydrocarbures et la renégociation de tous les contrats des entreprises étrangères.

Qu'est ce que fais Hugo Chavez une élue en Mai 2007 a annoncé par décret la nationalisation des hydrocarbures et la renégociation de tous les contrats des entreprises étrangères.

Qu'est ce que fais Rafael corréa une fois élue en 2006 lui aussi annonce la nationalisation.

Mais au fait que veux dire nationalisation :

La Réappropriation des ressources par un Etat : c'est reprendre le contrôle des ressources considéré comme stratégique au nom de l’intérêt national, soit afin de s’assurer du développement ou d’éviter que les bénéfices d’un secteur très rentable ne profitent à des personnes privées étrangères.

Donc la conclusion est que c'est trois pays ont repris leur "économie" en main et grâce à cela l'état a pu mieux redistribuer la richesses national, rembourser leur dettes au FMI et devenir autonome dans la gestion de leur ressources.

Maintenant pour ce qui concerne directement notre débat le problème de c'est trois pays était la mentalité de la population qui empêchais le développement ou les problème économique de l'état
qui empêchais ce développement ????????










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Message  mongo elombe 14/5/2014, 5:23 pm

Link, tu poses cette question:

Maintenant pour ce qui concerne directement notre débat le problème de c'est trois pays était la mentalité de la population qui empêchais le développement ou les problème économique de l'état
qui empêchais ce développement ????????

Ce n'est pas la population qui gouverne ce sont les dirigeants n'est ce pas? Donc les anciens dirigeants étaient des incapables vedire incapable de s'imposer pour le bien du peuple.
mongo elombe
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Message  link 15/5/2014, 2:00 am

mongo elombe a écrit:Link, tu poses cette question:

Maintenant pour ce qui concerne directement notre débat le problème de c'est trois pays était la mentalité de la population qui empêchais le développement ou les problème économique de l'état
qui empêchais ce développement ????????

Ce n'est pas la population qui gouverne ce sont les dirigeants n'est ce pas? Donc les anciens dirigeants étaient des incapables vedire incapable  de s'imposer pour le bien du peuple.

Mongo elombe,

Quand je suis entrer dans cette discussion mon posting à été à peine de quelques ligne pour dire que notre problème n'était pas mental mais économique.
Que si on arrivais à résoudre ce problème tout le reste s'en suivra parce que le tout est lié.

Mobutu qui est un ancien dirigeant à en 1974 nationaliser nos entreprise ? POUR QUEL RÉSULTAT ????

Mobutu en expropriant toute les société étrangère c'est imposer pour le bien de sont peuple ? Même mentalement nous sommes passer de congolais à zaïrois authentique? Donc tout aurais du être parfais ? Et pourtant cela nous a ruiner en même pas 3 ans !

Les Chavez, morales, et corréa l'ont très bien compris, ils ont renégocier les contrats existant en leur défaveur, Mais ont garder les multinational étrangère et leur savoir faire technologique, leur logistique, leur structure international, leur débouché.........

Maintenant na tuni yo qu'est ce qui manqué à Mobutu de réussir c'est sa mentalité ou sa méconnaissance de l'économie ?????








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Message  mongo elombe 15/5/2014, 10:38 am

Link,

Je ne sais pas qu'elle âge tu as mais moi j'ai des souvenirs où tout allait bien vedire les salaires payés à temps des hôpitaux où mêmes les étrangers venaient se soigner, l'enseignement n'en parlons pas excellent les transports idem.

Est ce que tu t'es déjà posé la question à savoir est ce que nous peuple ne sommes pas aussi responsable d'avoir laissé faire et d'avoir subis? Moi je suis Mobutiste mais je condamne MOBUTU de ne pas avoir sanctionné certaines dérives.

Nous congolais sommes aussi responsables la preuve les mêmes dérives continue et quand j'entends certains dire faute ya MOBUTU trop facile quand on veut on peut.

Maintenant de toi à moi Link qu'y a t'il comme changement en RDC? Le congolais est il plus heureux?

Tu dis n'avoir posé qu'une question mais une question en appel toujours une autre.
mongo elombe
mongo elombe


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Message  Cavalier 15/5/2014, 7:59 pm


Vae victis
Malheur aux vaincus, épitaphe que l’Occident criminel grave métaphoriquement sur la pierre tombale de tous les leaders africains qui ont osé le défier.
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Vae victis (*)

Malheur aux vaincus, épitaphe que l’Occident criminel grave métaphoriquement sur la pierre tombale de tous les leaders africains qui ont osé le défier.

Elle est également, depuis le jeudi 20 Octobre, la dernière phrase du grand livre retraçant la vie et l’œuvre de Mouammar Kadhafi.

A bien des égards, l’année 2011 restera une annushorribilis(**) pour les africains ne connaissant de la colonisation uniquement le récit qui peut en être fait dans les livres d’histoire et pour ceux, trop nombreux, qui espéraient en la possibilité de relations apaisées avec l’Occident criminel.  Il apparait clairement que rien n’a changé.

Oubliée la pathétique célébration du cinquantenaire des pseudo-indépendances octroyées par le bandit De Gaulle. Cérémonie où se pressèrent les laquais nègres de la France, à tu-et-à-toi avec Nicolas Sarkozy, certainement avec le Général De Gaulle, le président de la Vème république le plus violent à l’endroit de l’homme africain.

Il fallait être bien sot ou bien naïf pour déceler,  dans ces effusions factices, la promesse d’un rééquilibrage des relations existant entre la France et ses anciennes colonies. Les agressions menées par la France, la maudite, en Côte d’Ivoire et en Libye sonnent comme un rappel et un défi pour les africains.

Un rappel fait aux africains...

En cela le choix est clair, il n’existe pas d’alternative : la voie de la radicalité dans la définition des relations futures de l’Afrique avec l’Occident est une évidence, qui  seule, revêt l’apparence du bon sens.  L’action des bandits occidentaux, rassemblés sous les bannières de l’ONU et de l’Otan en Afrique, est un rappel sans équivoque de la nature des rapports actuels : ils ne sont que liens de subordination et de domination renforcés par l’usage de la violence la plus aveugle et la plus barbare.

Afin de ménager ses opinions publiques et dissimuler ses velléités de recolonisation, l’Occident se dissimule derrière le paravent de la morale et des grands principes établissant les Droits de l’Homme pour justifier un interventionnisme qui n’aurait pas déparé au XIXème siècle.

Pour minimiser les pertes, il use de bombardements aériens qui n’ont rien de chirurgicaux. Frappant à l’aveugle selon la doctrine de l’Overwhelming Force développée en son temps par Colin Powell et appliquée à l’Irak, il transforme les villes-champs de bataille en cimetière à ciel ouvert, envoyant par la suite des ONG, n’ayant pour seule raison d’être que la persistance de sa barbarie, dispenser un réconfort superficiel. Au sol, il se contente de déléguer le sale boulot à des supplétifs autochtones, porteurs de valeurs telles que le viol et la purification ethnique (Les Dozos ouattaristes) ou l’épuration anti-nègre (les bandits en babouches du CNT).

Si le besoin se fait sentir, au regard de la nullité de ses comparses locaux, il parachute des forces spéciales au sol, dans le but avoué d’appuyer et diriger les manœuvres décisives que, les traitres autochtones armés par ses soins, seraient bien en peine d’effectuer par leur propres moyens (les prises de Tripoli et de Syrte en sont les exemples parfaits).

Le processus, quelles que soient ses variantes, rappelle dans sa cruauté que la volonté d’hégémonie de l’Occident criminel est toujours une réalité et une donnée intangible de l’expression de ses relations internationales.

L’africain, conscient et respectueux de ses droits, ne peut plus se permettre de se bercer d’illusions : l’Occident est son ennemi irréductible. Suivant cette constatation il doit accepter le rapport d’affrontement et de guerre permanente existant, entre lui et son adversaire multiséculaire.

L’accepter au sens où il devra, impérativement, mettre en œuvre les moyens de s’opposer et de répliquer à cet impérialisme d’un autre âge. De fait, il n’y aura pas de liberté pour l’homme noir, sans que celui-ci ne reconnaisse l’impérieuse nécessité de rentrer en guerre ouverte avec l’Occident.

Toute autre solution que la résistance et la confrontation frontale ne serait que l’acceptation d’une domination ne cessant d’être sophistiquée et puisant sa force dans les renoncements africains. Le choix de la réaction, seul permettra à l’homme africain de recouvrer honneur et confiance en lui, il forcera mécaniquement l’Occident si ce n’est à le respecter, du moins à le craindre.

Mais ceci est un simple rappel de ce que l’Afrique sait déjà, l’innovation est dans la symbolique du défi, imposé sans ambiguïté à l’homme africain du XXI ème siècle par l’Occident criminel.

Un défi à relever...

La doctrine occidentale qui sous-tend le redéploiement stratégique occidental en Afrique, la nouveauté de la position renforcée de l’ogre étasunien sur le continent, sonnent comme un défi jeté à la face de l’homme africain. En procédant de la sorte, au vu et au su des populations civiles autochtones et des diasporas vivant en Europe, l’Occident criminel pose le cadre d’un challenge qu’il est du devoir de l’homme noir de relever.

Seules les opinions publiques occidentales peuvent gober les fariboles humanistes et moralisantes qui  sous-tendent le colonialisme "nouvelle mouture", imposé par la «Communauté Internationale». Le noir, lui, à part celui qui se trouve définitivement lobotomisé par la «magie blanche», est bien conscient du crachat au visage qui lui a été envoyé, à deux reprises cette année, par le gang de la «Communauté Internationale» blanche (est-il besoin de préciser).

Il est également conscient que son ennemi scrute sa réaction, pour mesurer la nature de l’engagement qu’il aura à fournir dans le futur, afin de maintenir ses positions en Afrique, son accès aux richesses du continent et faire pièce à une présence chinoise, se révélant chaque jour plus menaçante pour ses intérêts. En un mot comme en cent, l’africain (homme ou femme) est-il prêt à payer le prix élevé de son émancipation?

La violence et la barbarie occidentale, déchainées sans retenue sur le continent noir, démontrent sans équivoque possible qu’aux yeux de l’impérialiste, la réaction de l’asservi sera la dérobade, la fuite face à ses responsabilités, le choix de la négociation à la place de celui de la riposte. L’option de la violence, de la lutte par les armes se pose aujourd’hui avec une acuité que seuls les inconscients se refusent de considérer.  Ce défi de l’action, d’une libération par l’affirmation d’un antagonisme assumé, et/ou par les armes ne peut plus être éludé.

Les beaux discours sur le développement et les transferts de technologies bercent les africains depuis plus de cinquante ans. Il serait en effet bien pratique que l’on nous donne à nouveau notre indépendance, suivant la même dialectique qui avait vu le maitre blanc accorder au nègre dans les fers, une liberté toute relative et un statut d’homme de seconde catégorie au sortir du régime de la ségrégation raciale. Il serait bien commode que l’on nous apporte le développement, le bien-être et la paix au sein de nos sociétés, enrobés dans un paquet cadeaux.

Cela éviterait à l’africain de s’assumer, d’agir par lui-même, de sortir et de rejeter la position d’assisté, réelle ou symbolique, où il végète et se complait depuis trop longtemps. Ce défi est de l’essence même du combat, il définit ce que l’homme africain du XXI ème siècle acceptera d’être : un sujet ou un acteur de sa propre destinée, un homme fier ou une bête dominée et exploitée. Rolling Eyes 

L'Afrique aux africains... Idea 

Nous ne pouvions mettre un point final à cet état des lieux, à l’attention du monde noir, sans adresser la marque de notre mépris le plus total à la classe dirigeante africaine actuelle.  Cette coterie de fainéants pitoyables et misérables, se cachant derrière l’UA pour ne rien faire, au mieux pour gesticuler.

Ces hommes sans amour-propre, qui d’aucune façon ne favorisent le réveil du continent.  Ces hommes ignorant le terme de prospective, inutiles et nuisibles, obérant de façon drastique les perspectives d’avenir de notre jeunesse miséreuse.  N’attendons pas de ces hommes sans honneur l’impulsion entrainant le relèvement de notre continent. Pour la simple et bonne raison qu’ils sont la principale raison des impasses africaines.

L’exemple ne pouvant venir d’en haut, au regard de l’indigence des principes qui animent ces incapables, ce n’est que des peuples et des sociétés civiles africaines que le changement et l’opposition radicale naîtront et prospèreront.

Que nos ersatz de dirigeants prennent conscience de la fragilité de leur situation, entre les peuples mécontents et insatisfaits, et un Occident criminel et sans éthique, ils se retrouvent entre le marteau et l’enclume.  Mais qu’ils se rassurent, une nouvelle génération d’africains est décidée à impulser une nouvelle direction au continent.

Décomplexée et consciente des responsabilités qui lui incombent, du fait des menaces présentes et à venir pesant sur l’Afrique, elle a saisi le rappel et relèvera le défi lancé par l’Occident.
Du poids de son engagement, elle en accepte le prix sans hésiter.  Aucune bataille ne se remportant sans pertes, aucune bataille importante ne sera remportée sans pertes importantes. Vae victis (*).

Ahouansou Séyivé

(*)  Malheur aux vaincus
(**) Année horrible

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