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LE PROFESSEUR THEOPHILE OBENGA: L'AFRIQUE A-T-ELLE BESOIN DES AIDES???

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LE PROFESSEUR THEOPHILE OBENGA: L'AFRIQUE A-T-ELLE BESOIN DES AIDES??? - Page 6 Empty Re: LE PROFESSEUR THEOPHILE OBENGA: L'AFRIQUE A-T-ELLE BESOIN DES AIDES???

Message  Cavalier 15/5/2014, 8:46 pm



Sous-développement, problème de culture ou d’incitations ?
Publié le 28 décembre 2010 dans Économie générale



L'auteur
Emmanuel Martin



Emmanuel Martin est docteur en économie et responsable du site LibreAfrique.org. Emmanuel Martin a travaillé pour l'Aleps, écrivant de nombreuses tribunes pour le site de l'Aleps, libres.org. Il a également collaboré avec l'Institut économique Molinari et l'iFRAP, dans son magazine Société Civile.


Arguments récurrent dans le débat sur le sous-développement : la culture et la mentalité

Un des arguments récurrents dans le débat sur le sous-développement, notamment en Afrique, consiste à poser le problème en termes de culture et de mentalité. Nombre d’Africains, pour expliquer leur « sous-développement », pointent ainsi du doigt le manque de confiance en soi et entre eux, le manque d’organisation et d’esprit d’initiative : l’ « homme africain » serait sujet à une peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement. Ce qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation, semble être internalisé, particulièrement par l’élite universitaire africaine : « les Africains n’ont pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ».


À voir les milliers de petites échoppes sur les routes africaines, ou toutes ces femmes qui vendent des fruits et légumes qu’elles transportent souvent sur leur tête, ou encore ces jeunes agents de change informels sur les trottoirs, on a du mal à croire que « l’homme africain n’a pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ». C’est même tout le contraire qui se dégage de cette vie économique informelle qui grouille véritablement partout en Afrique. En fait, la culture du marché est profondément ancrée dans la tradition africaine. Le contraste est donc saisissant entre cette réalité et l’analyse rapide de la société africaine par une certaine élite africaine (et internationale).
Un complexe étouffant

Cette vision pessimiste des Africains semble en fait légitimer un modèle d’État autoritaire, planificateur, initiateur, doté d’une administration étouffante, une bureaucratie d’État productrice de réglementations souvent insensées : c’est le paternalisme à l’africaine. Et monter une entreprise formelle passe nécessairement par des appuis politiques. Le « bas » étant posé par définition comme incapable, on le dénigre ; et on justifie en même temps un « haut » qui ne fait en réalité qu’étouffer le « bas » en l’empêchant de s’épanouir.

L’idée que le développement se fait « par le bas », c’est à dire par l’activité entrepreneuriale, ne semble pas faire partie du paysage analytique de cette élite. Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique. Ce mécanisme d’autolégitimation est bien pratique et aboutit à un formatage idéologique des jeunes diplômés, qui finissent alors par aspirer à un poste dans l’administration plutôt qu’à devenir des entrepreneurs. Le système est alors verrouillé : les intérêts « en haut » comme les idées vont dans le sens du statu quo.

La vision de la mondialisation est elle aussi biaisée dans ce discours élitiste pessimiste. Plutôt que de réaliser que les africains ne profitent pas assez des opportunités de la mondialisation, cette dernière est fustigée comme source de leurs malheurs. Pourtant, dans ces États, les « relations internationales » sont limitées à quelques contrats avec des multinationales soutenues par d’autres États. Ces collusions ont plus à voir avec la corruption du politique (des deux côtés), que d’une quelconque logique de marché libre : les privatisations sont par exemple très souvent effectuées sans véritables appels d’offres. L’argument « nous ne sommes pas prêts » revient de manière récurrente, et renforce l’attitude « parentaliste », cet appel à l’État protecteur. Mais ce dernier est en réalité étouffeur et prive les populations des opportunités de la mondialisation.

Culture ou incitations

Mais les comportements économiques ne sont pas que déterminés par la culture : les incitations des individus sont très largement dépendantes des institutions formelles, c’est à dire les règles économiques et juridiques explicites, en vigueur dans un pays. Lorsque tout est fait par une administration pléthorique pour mettre des obstacles à la constitution d’entreprises légales dans le secteur formel, comme des délais de plusieurs années pour obtenir des autorisations ou des titres de propriété, il est bien évident que les populations se cantonnent au secteur informel qui par définition ne leur offre pas l’opportunité de faire grandir leur affaire. La faible qualité institutionnelle du soi-disant paternalisme africain étouffe le développement.

Bien sûr la plupart des gens n’ont pas l’esprit d’entreprise, et n’ont pas un sens aigu de l’organisation. Ce fait n’est pas limité aux pays en développement : il est aussi vrai dans les pays dits développés. Mais dans ces derniers règne en règle générale un certain degré de qualité institutionnelle qui favorise justement l’épanouissement de l’esprit d’entreprise et de l’organisation de certains, qui peuvent ainsi faire prospérer leurs affaires dans le secteur formel, créer des grands réseaux anonymes de commerce, et embaucher, diriger ceux qui n’ont pas ces aptitudes. Dans ce cadre, la possibilité d’imiter ceux qui réussissent, à travers un processus d’essai-erreur-correction, est un moteur puissant pour l’évolution sociétale et économique.

En matière de développement, avant de se poser des questions de culture, qui sont bien sûr importantes, il faut d’abord traiter celles des incitations posées par les institutions formelles émanant du politique. La créativité humaine et l’échange sont universels : dans ce cadre, le processus de développement qui est fondé sur leur épanouissement ne peut être initié que par les institutions de la liberté.
Je l'ai declare a travers ce sujet que Le Developpement commence par le bas...Chez Ns on saute toutes Les Deux Etapes Fondamentales pour se concentrer aux Produits Finis...C-a-d Pour qu'il y ait developpement en Afrique il faut d'abord commencer par avoir des Milliards...Mais ca fait des lustres que Nos Gouvernements recoivent des Milliards pour relancer L'economie Locale, mais quel en est Le Resultat Question  Nos Industries Commencent avec des Milliards pour pour produire des Millions...Or Le Developpement doit Normalement etre son inverse, on commence avec un petit capital pour creer un Gros Capital, 1000 POUR PRODUIRE 100 000, 100 000 POUR PRODUIRE 1000 000, 1000 000 POUR PRODUIRE 1000 000 000 & Ainsi de Suite...

Dans Le meme ordre d'idee, quelqu'un debute avec un ligablo qui au fil de quelques mois deviennent un Magasin, puis demain il ouvre un second magasin offrant la meme qualite du service...Tel qu'on voit avec Les Chaines Nandos qui ont commence qu'avec un Restaurant a London, aujourd'hui c'est toute une chaine de Restaurants un peu partout...Le Nandos de London reproduit le meme service, le meme traitement que Le Nandos de Machester, de Leeds, de Glasgow, de Birmingham, de Kent, de Liverpool, etc...C'EST CA AU FAIT LE DEVELOPPEMENT...= Arrow  Arrow  Arrow  Arrow 

ACCROISSAMENT, AGRANDISSMENNT

L’idée que le développement se fait « par le bas », c’est à dire par l’activité entrepreneuriale, ne semble pas faire partie du paysage analytique de cette élite. Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique. Ce mécanisme d’autolégitimation est bien pratique et aboutit à un formatage idéologique des jeunes diplômés, qui finissent alors par aspirer à un poste dans l’administration plutôt qu’à devenir des entrepreneurs. Le système est alors verrouillé : les intérêts « en haut » comme les idées vont dans le sens du statu quo.

_________________
L'originalité est un des grands principes du romantisme.

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Message  NgongaEbeti 15/5/2014, 9:41 pm

Cavalier a écrit:


Sous-développement, problème de culture ou d’incitations ?
Publié le 28 décembre 2010 dans Économie générale



L'auteur
Emmanuel Martin



Emmanuel Martin est docteur en économie et responsable du site LibreAfrique.org. Emmanuel Martin a travaillé pour l'Aleps, écrivant de nombreuses tribunes pour le site de l'Aleps, libres.org. Il a également collaboré avec l'Institut économique Molinari et l'iFRAP, dans son magazine Société Civile.


Arguments récurrent dans le débat sur le sous-développement : la culture et la mentalité

Un des arguments récurrents dans le débat sur le sous-développement, notamment en Afrique, consiste à poser le problème en termes de culture et de mentalité. Nombre d’Africains, pour expliquer leur « sous-développement », pointent ainsi du doigt le manque de confiance en soi et entre eux, le manque d’organisation et d’esprit d’initiative : l’ « homme africain » serait sujet à une peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement. Ce qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation, semble être internalisé, particulièrement par l’élite universitaire africaine : « les Africains n’ont pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ».


À voir les milliers de petites échoppes sur les routes africaines, ou toutes ces femmes qui vendent des fruits et légumes qu’elles transportent souvent sur leur tête, ou encore ces jeunes agents de change informels sur les trottoirs, on a du mal à croire que « l’homme africain n’a pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ». C’est même tout le contraire qui se dégage de cette vie économique informelle qui grouille véritablement partout en Afrique. En fait, la culture du marché est profondément ancrée dans la tradition africaine. Le contraste est donc saisissant entre cette réalité et l’analyse rapide de la société africaine par une certaine élite africaine (et internationale).
Un complexe étouffant

Cette vision pessimiste des Africains semble en fait légitimer un modèle d’État autoritaire, planificateur, initiateur, doté d’une administration étouffante, une bureaucratie d’État productrice de réglementations souvent insensées : c’est le paternalisme à l’africaine. Et monter une entreprise formelle passe nécessairement par des appuis politiques. Le « bas » étant posé par définition comme incapable, on le dénigre ; et on justifie en même temps un « haut » qui ne fait en réalité qu’étouffer le « bas » en l’empêchant de s’épanouir.

L’idée que le développement se fait « par le bas », c’est à dire par l’activité entrepreneuriale, ne semble pas faire partie du paysage analytique de cette élite. Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique. Ce mécanisme d’autolégitimation est bien pratique et aboutit à un formatage idéologique des jeunes diplômés, qui finissent alors par aspirer à un poste dans l’administration plutôt qu’à devenir des entrepreneurs. Le système est alors verrouillé : les intérêts « en haut » comme les idées vont dans le sens du statu quo.

La vision de la mondialisation est elle aussi biaisée dans ce discours élitiste pessimiste. Plutôt que de réaliser que les africains ne profitent pas assez des opportunités de la mondialisation, cette dernière est fustigée comme source de leurs malheurs. Pourtant, dans ces États, les « relations internationales » sont limitées à quelques contrats avec des multinationales soutenues par d’autres États. Ces collusions ont plus à voir avec la corruption du politique (des deux côtés), que d’une quelconque logique de marché libre : les privatisations sont par exemple très souvent effectuées sans véritables appels d’offres. L’argument « nous ne sommes pas prêts » revient de manière récurrente, et renforce l’attitude « parentaliste », cet appel à l’État protecteur. Mais ce dernier est en réalité étouffeur et prive les populations des opportunités de la mondialisation.

Culture ou incitations

Mais les comportements économiques ne sont pas que déterminés par la culture : les incitations des individus sont très largement dépendantes des institutions formelles, c’est à dire les règles économiques et juridiques explicites, en vigueur dans un pays. Lorsque tout est fait par une administration pléthorique pour mettre des obstacles à la constitution d’entreprises légales dans le secteur formel, comme des délais de plusieurs années pour obtenir des autorisations ou des titres de propriété, il est bien évident que les populations se cantonnent au secteur informel qui par définition ne leur offre pas l’opportunité de faire grandir leur affaire. La faible qualité institutionnelle du soi-disant paternalisme africain étouffe le développement.

Bien sûr la plupart des gens n’ont pas l’esprit d’entreprise, et n’ont pas un sens aigu de l’organisation. Ce fait n’est pas limité aux pays en développement : il est aussi vrai dans les pays dits développés. Mais dans ces derniers règne en règle générale un certain degré de qualité institutionnelle qui favorise justement l’épanouissement de l’esprit d’entreprise et de l’organisation de certains, qui peuvent ainsi faire prospérer leurs affaires dans le secteur formel, créer des grands réseaux anonymes de commerce, et embaucher, diriger ceux qui n’ont pas ces aptitudes. Dans ce cadre, la possibilité d’imiter ceux qui réussissent, à travers un processus d’essai-erreur-correction, est un moteur puissant pour l’évolution sociétale et économique.

En matière de développement, avant de se poser des questions de culture, qui sont bien sûr importantes, il faut d’abord traiter celles des incitations posées par les institutions formelles émanant du politique. La créativité humaine et l’échange sont universels : dans ce cadre, le processus de développement qui est fondé sur leur épanouissement ne peut être initié que par les institutions de la liberté.
Je l'ai declare a travers ce sujet que Le Developpement commence par le bas...Chez Ns on saute toutes Les Deux Etapes Fondamentales pour se concentrer aux Produits Finis...C-a-d Pour qu'il y ait developpement en Afrique il faut d'abord commencer par avoir des Milliards...Mais ca fait des lustres que Nos Gouvernements recoivent des Milliards pour relancer L'economie Locale, mais quel en est Le Resultat Question  Nos Industries Commencent avec des Milliards pour pour produire des Millions...Or Le Developpement doit Normalement etre son inverse, on commence avec un petit capital pour creer un Gros Capital, 1000 POUR PRODUIRE 100 000, 100 000 POUR PRODUIRE 1000 000, 1000 000 POUR PRODUIRE 1000 000 000 & Ainsi de Suite...

Dans Le meme ordre d'idee, quelqu'un debute avec un ligablo qui au fil de quelques mois deviennent un Magasin, puis demain il ouvre un second magasin offrant la meme qualite du service...Tel qu'on voit avec Les Chaines Nandos qui ont commence qu'avec un Restaurant a London, aujourd'hui c'est toute une chaine de Restaurants un peu partout...Le Nandos de London reproduit le meme service, le meme traitement que Le Nandos de Machester, de Leeds, de Glasgow, de Birmingham, de Kent, de Liverpool, etc...C'EST CA AU FAIT LE DEVELOPPEMENT...= Arrow  Arrow  Arrow  Arrow 

ACCROISSAMENT, AGRANDISSMENNT

L’idée que le développement se fait « par le bas », c’est à dire par l’activité entrepreneuriale, ne semble pas faire partie du paysage analytique de cette élite. Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique. Ce mécanisme d’autolégitimation est bien pratique et aboutit à un formatage idéologique des jeunes diplômés, qui finissent alors par aspirer à un poste dans l’administration plutôt qu’à devenir des entrepreneurs. Le système est alors verrouillé : les intérêts « en haut » comme les idées vont dans le sens du statu quo.

Tres bon article Cavalier, merci de l'avoir posté.

NgongaEbeti


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Message  mongo elombe 15/5/2014, 11:42 pm

Tout à fait Cavalier tout est dit dans ce résumé :



Je l'ai declare a travers ce sujet que Le Developpement commence par le bas...Chez Ns on saute toutes Les Deux Etapes Fondamentales pour se concentrer aux Produits Finis...C-a-d Pour qu'il y ait developpement en Afrique il faut d'abord commencer par avoir des Milliards...Mais ca fait des lustres que Nos Gouvernements recoivent des Milliards pour relancer L'economie Locale, mais quel en est Le Resultat Nos Industries Commencent avec des Milliards pour pour produire des Millions...Or Le Developpement doit Normalement etre son inverse, on commence avec un petit capital pour creer un Gros Capital, 1000 POUR PRODUIRE 100 000, 100 000 POUR PRODUIRE 1000 000, 1000 000 POUR PRODUIRE 1000 000 000 & Ainsi de Suite...
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Message  mongo elombe 16/5/2014, 12:04 am




Les USA donnent 100 millions de dollars pour l'éducation, la RDC 257 millions??? Bopesa nga explication du don américain.

http://fr.starafrica.com/actualites/gouvernement-catastrophes-expulsions-elections-et-education-dans-les-colonnes-des-quotidiens-kinois.html



mongo elombe
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Message  Kilombo 16/5/2014, 2:40 pm

Cette histoire de Zaire, plusieurs de nos compatriotes pensent que ce nom a une quelconque origine africaine, est le qualifie comme etant d'authentique alors qu'il ne signifie absolument rien . Zaire est une deformation du mot Nzadi( j'y reviendrais un peu plutard) par les portugais qui lui par contre a un sens, une signification. En quoi est ce qu'une deformation peut  elle etre consideree comme authentique?

Kilombo


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Message  Kilombo 16/5/2014, 3:00 pm

Cavalier a écrit:


Sous-développement, problème de culture ou d’incitations ?
Publié le 28 décembre 2010 dans Économie générale



L'auteur
Emmanuel Martin



Emmanuel Martin est docteur en économie et responsable du site LibreAfrique.org. Emmanuel Martin a travaillé pour l'Aleps, écrivant de nombreuses tribunes pour le site de l'Aleps, libres.org. Il a également collaboré avec l'Institut économique Molinari et l'iFRAP, dans son magazine Société Civile.


Arguments récurrent dans le débat sur le sous-développement : la culture et la mentalité

Un des arguments récurrents dans le débat sur le sous-développement, notamment en Afrique, consiste à poser le problème en termes de culture et de mentalité. Nombre d’Africains, pour expliquer leur « sous-développement », pointent ainsi du doigt le manque de confiance en soi et entre eux, le manque d’organisation et d’esprit d’initiative : l’ « homme africain » serait sujet à une peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement. Ce qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation, semble être internalisé, particulièrement par l’élite universitaire africaine : « les Africains n’ont pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ».


À voir les milliers de petites échoppes sur les routes africaines, ou toutes ces femmes qui vendent des fruits et légumes qu’elles transportent souvent sur leur tête, ou encore ces jeunes agents de change informels sur les trottoirs, on a du mal à croire que « l’homme africain n’a pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ». C’est même tout le contraire qui se dégage de cette vie économique informelle qui grouille véritablement partout en Afrique. En fait, la culture du marché est profondément ancrée dans la tradition africaine. Le contraste est donc saisissant entre cette réalité et l’analyse rapide de la société africaine par une certaine élite africaine (et internationale).
Un complexe étouffant

Cette vision pessimiste des Africains semble en fait légitimer un modèle d’État autoritaire, planificateur, initiateur, doté d’une administration étouffante, une bureaucratie d’État productrice de réglementations souvent insensées : c’est le paternalisme à l’africaine. Et monter une entreprise formelle passe nécessairement par des appuis politiques. Le « bas » étant posé par définition comme incapable, on le dénigre ; et on justifie en même temps un « haut » qui ne fait en réalité qu’étouffer le « bas » en l’empêchant de s’épanouir.

L’idée que le développement se fait « par le bas », c’est à dire par l’activité entrepreneuriale, ne semble pas faire partie du paysage analytique de cette élite. Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique. Ce mécanisme d’autolégitimation est bien pratique et aboutit à un formatage idéologique des jeunes diplômés, qui finissent alors par aspirer à un poste dans l’administration plutôt qu’à devenir des entrepreneurs. Le système est alors verrouillé : les intérêts « en haut » comme les idées vont dans le sens du statu quo.

La vision de la mondialisation est elle aussi biaisée dans ce discours élitiste pessimiste. Plutôt que de réaliser que les africains ne profitent pas assez des opportunités de la mondialisation, cette dernière est fustigée comme source de leurs malheurs. Pourtant, dans ces États, les « relations internationales » sont limitées à quelques contrats avec des multinationales soutenues par d’autres États. Ces collusions ont plus à voir avec la corruption du politique (des deux côtés), que d’une quelconque logique de marché libre : les privatisations sont par exemple très souvent effectuées sans véritables appels d’offres. L’argument « nous ne sommes pas prêts » revient de manière récurrente, et renforce l’attitude « parentaliste », cet appel à l’État protecteur. Mais ce dernier est en réalité étouffeur et prive les populations des opportunités de la mondialisation.

Culture ou incitations

Mais les comportements économiques ne sont pas que déterminés par la culture : les incitations des individus sont très largement dépendantes des institutions formelles, c’est à dire les règles économiques et juridiques explicites, en vigueur dans un pays. Lorsque tout est fait par une administration pléthorique pour mettre des obstacles à la constitution d’entreprises légales dans le secteur formel, comme des délais de plusieurs années pour obtenir des autorisations ou des titres de propriété, il est bien évident que les populations se cantonnent au secteur informel qui par définition ne leur offre pas l’opportunité de faire grandir leur affaire. La faible qualité institutionnelle du soi-disant paternalisme africain étouffe le développement.

Bien sûr la plupart des gens n’ont pas l’esprit d’entreprise, et n’ont pas un sens aigu de l’organisation. Ce fait n’est pas limité aux pays en développement : il est aussi vrai dans les pays dits développés. Mais dans ces derniers règne en règle générale un certain degré de qualité institutionnelle qui favorise justement l’épanouissement de l’esprit d’entreprise et de l’organisation de certains, qui peuvent ainsi faire prospérer leurs affaires dans le secteur formel, créer des grands réseaux anonymes de commerce, et embaucher, diriger ceux qui n’ont pas ces aptitudes. Dans ce cadre, la possibilité d’imiter ceux qui réussissent, à travers un processus d’essai-erreur-correction, est un moteur puissant pour l’évolution sociétale et économique.

En matière de développement, avant de se poser des questions de culture, qui sont bien sûr importantes, il faut d’abord traiter celles des incitations posées par les institutions formelles émanant du politique. La créativité humaine et l’échange sont universels : dans ce cadre, le processus de développement qui est fondé sur leur épanouissement ne peut être initié que par les institutions de la liberté.
Je l'ai declare a travers ce sujet que Le Developpement commence par le bas...Chez Ns on saute toutes Les Deux Etapes Fondamentales pour se concentrer aux Produits Finis...C-a-d Pour qu'il y ait developpement en Afrique il faut d'abord commencer par avoir des Milliards...Mais ca fait des lustres que Nos Gouvernements recoivent des Milliards pour relancer L'economie Locale, mais quel en est Le Resultat Question  Nos Industries Commencent avec des Milliards pour pour produire des Millions...Or Le Developpement doit Normalement etre son inverse, on commence avec un petit capital pour creer un Gros Capital, 1000 POUR PRODUIRE 100 000, 100 000 POUR PRODUIRE 1000 000, 1000 000 POUR PRODUIRE 1000 000 000 & Ainsi de Suite...

Dans Le meme ordre d'idee, quelqu'un debute avec un ligablo qui au fil de quelques mois deviennent un Magasin, puis demain il ouvre un second magasin offrant la meme qualite du service...Tel qu'on voit avec Les Chaines Nandos qui ont commence qu'avec un Restaurant a London, aujourd'hui c'est toute une chaine de Restaurants un peu partout...Le Nandos de London reproduit le meme service, le meme traitement que Le Nandos de Machester, de Leeds, de Glasgow, de Birmingham, de Kent, de Liverpool, etc...C'EST CA AU FAIT LE DEVELOPPEMENT...= Arrow  Arrow  Arrow  Arrow 

ACCROISSAMENT, AGRANDISSMENNT

L’idée que le développement se fait « par le bas », c’est à dire par l’activité entrepreneuriale, ne semble pas faire partie du paysage analytique de cette élite. Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique. Ce mécanisme d’autolégitimation est bien pratique et aboutit à un formatage idéologique des jeunes diplômés, qui finissent alors par aspirer à un poste dans l’administration plutôt qu’à devenir des entrepreneurs. Le système est alors verrouillé : les intérêts « en haut » comme les idées vont dans le sens du statu quo.

 like What more can i say? Know thy self. Il explique ce que nous disions des le debut de cet echange.

Kilombo


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Message  Cavalier 16/5/2014, 9:18 pm

NgongaEbeti a écrit:

Tres bon article Cavalier, merci de l'avoir posté.
Je Te Remercie, NgongaEbeti...

Ce qui m'a le plus attire par cet article , ce que c'est redige par un Blanc qui a observe de Pres Comment Fonctionne La Societe Africaine...

Maintenant que C'est un Blanc qui parle du Complexe d'Inferiorite de Certains Africains, peut etre que Certains de nos Amis sur Le Forum & Aussi, en dehors du Virtuel vont finir par prendre au serieux ce qui etait deja declare ici a  Maintes Reprises... Arrow 
 No 

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Message  Cavalier 16/5/2014, 9:37 pm

mongo elombe a écrit:Tout à fait Cavalier tout est dit dans ce résumé :



Je l'ai declare a travers ce sujet que Le Developpement commence par le bas...Chez Ns on saute toutes Les Deux Etapes Fondamentales pour se concentrer aux Produits Finis...C-a-d Pour qu'il y ait developpement en Afrique il faut d'abord commencer par avoir des Milliards...Mais ca fait des lustres que Nos Gouvernements recoivent des Milliards pour relancer L'economie Locale, mais quel en est Le Resultat   Nos Industries Commencent avec des Milliards pour pour produire des Millions...Or Le Developpement doit Normalement etre son inverse, on commence avec un petit capital pour creer un Gros Capital, 1000 POUR PRODUIRE 100 000, 100 000 POUR PRODUIRE 1000 000, 1000 000 POUR PRODUIRE 1000 000 000 & Ainsi de Suite...
Merci Sista Mongo Elombe...sunny  Idea  sunny 

Et pourtant tu avais repris l'extrait d'un article Tres Pertinent sur Les Projets de  RINVINDAF(Re-inventer Les Industriels Africains de Demain) EN AFRIQUE... sunny  Idea 


En 5 jours, avec mes collaborateurs, nous essayerons de transmettre à un nombre limité d’Africains, les instruments et les connaissances appropriées pour « créer, inventer, sécuriser et défendre les intérêts africains dans le secteur stratégique de l’industrie ».

Le système dominant, pour marginaliser l’Afrique dans l’économie mondiale, a mystifié le secteur industriel, faisant croire qu’il faut obligatoirement des milliards pour devenir industriels. Ce qui est faux, bien évidemment. Nous verrons comment avec moins de 1000 € on peut démarrer une usine en Afrique. Mais aussi, nous verrons les pièges qui empêchent ceux qui pratiquent l’élevage en Afrique de devenir riches.
C'est comme ci un bon nombre d'Africain ne croit meme pas a L'Intelligence Africaine surtout si elle ne depend nullement d'Occident... No 


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Message  Cavalier 16/5/2014, 9:51 pm

Kilombo a écrit:

 like What more can i say? Know thy self. Il explique ce que nous disions des le debut de cet echange.
Merci Kilombo,

Tout A FAIT pirate Presque Tout ce que L'Auteur de cet Article a souleve, Ns l'avions declare a plusieurs Reprises...Mais bon Arrow  Arrow  Arrow  Arrow  Arrow  Arrow  Arrow  Arrow  Arrow  Arrow 

Comprends que Certains parmi Nous preferent croirent a une chose une foi qu'elle est proferee par un Occidental, Un Blanc...C'EST UNE AUTRE FORME DE COMPLEXE...C'est comme ci quelqu'un qui disait qui es-tu, pour qui tu te prends pour faire de pareilles declarations Question  Onanisi que oleki biso na mayele Question 

Voila...Or Ns autre on a Les Pensees ailleurs...Ns Ne reflechissons pas en termes de Competition...Ce n'est pas ca l'objet de notre Motivation...



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Message  Kilombo 17/5/2014, 5:08 pm

Exactement Cavalier.
D'ailleurs Malcom X disait ceci: Une race est semblable à un individu. A moins qu'elle n'utilise son propre talent, ne soit fière de sa propre histoire, n'exprime sa propre de culture, n'affirme sa propre particularité, elle ne peut pas se développer" Voici un conferencier a Kinshasa allant dans le meme sens que l'approche du Prof Teophile Obenga en des termes bien plus claires.


Kilombo


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Message  link 19/5/2014, 7:19 pm

]Cavalier,

Arguments récurrent dans le débat sur le sous-développement : la culture et la mentalité

Un des arguments récurrents dans le débat sur le sous-développement, notamment en Afrique, consiste à poser le problème en termes de culture et de mentalité. Nombre d’Africains, pour expliquer leur « sous-développement », pointent ainsi du doigt le manque de confiance en soi et entre eux, le manque d’organisation et d’esprit d’initiative : l’ « homme africain » serait sujet à une peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement. Ce qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation, semble être internalisé, particulièrement par l’élite universitaire africaine : « les Africains n’ont pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ».

Relis ce passage de l'article à plusieurs reprise si il le faut et tu finiras par comprendre ce que dit ce monsieur.
Il critique justement tout ceux qui comme toi utilise comme argumentaire un sois disant problème de " culture et mentalité" pour expliquer notre sous-développement.
En plus il précise clairement que ce type d'argumentaire utiliser par l'élite universitaire africaine est un discours d'auto-dévalorisation qui engendre un complexe d'infériorité.

C'est bien de faire des copier/coller encore faut il comprendre les écris des autres et je suis étonné que mongo elombe, kilombo, et toi même n'ayez pas compris cette article.

Voilà pourquoi l'africain que je suis se refuse a avoir un discours d'auto-dévalorisation prônant un quelconque problème "mental" !

PS : pose toi la question de savoir comment la belgique a pu un temps sois peu développer sa colonie ?




link


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Message  Dan66 19/5/2014, 8:13 pm

Très sincèrement, si j'essaye d'analyser ce que l'auteur de cet article dit en le calquant sur le Congo, je pense qu'il a raison de spécifier que notre modèle de développement économique est mal adapté, on aura beau avoir des milliards d'aide si on arrive pas à les faire fructifier en ayant une vision clair tourné vers le long terme, ces milliards seront voués à être perdu. Nous possédons parmi les citoyens congolais des personnes qui sont très intelligentes et dont leurs œuvres font parfois l'objet de reconnaissance de certains scientifiques de renoms mondiales. Sauf que pour la plupart des cas(pour ne pas dire tout le temps..), ces personnes sont obligés de s'exiler pour pouvoir parfaire leurs connaissances et faire des recherches dans leurs domaines d'expertises, notre Gouvernement ne donne pas assez de moyens pour empêcher la fuite de nos cerveaux, et ceux-ci vont en Allemagne, Canada, E-U pour travailler dans des compagnies étrangère et y briller.

Cependant, je serai quand même tenter à dire que l'argument selon lequel il y a un manque de confiance entre nous les congolais est véridique et pas juste théorique. Au départ, je pensais que c'était juste une affaire de tribalisme mais je crois que ca va plus loin que ca, aujourd'hui un congolais préférera donner de l'argent à un étranger plutôt qu'à son propre frère.. Il y a cette mentalité qui existe et qui nous pousse à vouloir niveler par le bas, trop souvent on accepte l'idée qu'un étranger puisse gagner de l'argent sur notre territoire mais pas un des nôtres. Cela est perceptible assez facilement au Congo. Cela c'est sans compter les cas de corruption qui est légion peut importe le secteur et qui est un plaie. Je pense donc qu'avant de parler de comment émanciper notre économie, il faudrait d'abord qu'on s'occupe des problèmes du savoir êtres, du sens éthique et civique.
Dan66
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Message  Cavalier 19/5/2014, 8:46 pm

link a écrit:]Cavalier,

Arguments récurrent dans le débat sur le sous-développement : la culture et la mentalité

Un des arguments récurrents dans le débat sur le sous-développement, notamment en Afrique, consiste à poser le problème en termes de culture et de mentalité. Nombre d’Africains, pour expliquer leur « sous-développement », pointent ainsi du doigt le manque de confiance en soi et entre eux, le manque d’organisation et d’esprit d’initiative : l’ « homme africain » serait sujet à une peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement. Ce qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation, semble être internalisé, particulièrement par l’élite universitaire africaine : « les Africains n’ont pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ».

Relis ce passage de l'article à plusieurs reprise si il le faut et tu finiras par comprendre ce que dit ce monsieur.
Il critique justement tout ceux qui comme toi utilise comme argumentaire un sois disant problème de " culture et mentalité" pour expliquer notre sous-développement.
En plus il précise clairement que ce type d'argumentaire utiliser par l'élite universitaire africaine est un discours d'auto-dévalorisation qui engendre un complexe d'infériorité.

C'est bien de faire des copier/coller encore faut il comprendre les écris des autres et je suis étonné que mongo elombe, kilombo, et toi même n'ayez pas compris cette article.

Voilà pourquoi l'africain que je suis se refuse a avoir un discours d'auto-dévalorisation prônant un quelconque problème "mental" !

PS : pose toi la question de savoir comment la belgique a pu un temps sois peu développer sa colonie ?
Link,

C'est bien de prendre qu'une partie d'un article pour en faire tout un plaidoyer la dessus & Je Comprends car c'est ce que tu t'amuses a faire depuis...Tu prends une petite partie d'un article et tu te concentres que sur un angle qui semble appuyer ce que tu crois defendre...

L'ARTICLE IL FAUT LE LIRE DANS SON ENSEMBLE, SON ENTIERETE POUR SAISIR L'IDEE PRINCIPALE...C'est ce que Moi Je fais...Tous Les articles que Je suis entrain de poster, soit Je met Le Lien ou Je Copy & Paste The whole article comme ca les gens peuvent d'eux-memes le lire & en tirer des conclusions...

OK DECORTIQUONS CETTE PARTIE QUE TU AS SOULIGNEE Idea 

L'article declare ceci:

l’ « homme africain » serait sujet à une peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement. Ce qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation, semble être internalisé, particulièrement par l’élite universitaire africaine : « les Africains n’ont pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ».
L'Auteur de cet Article met l'acccent sur Un Veritable Complexe d'Inferiorite, une sorte d'auto-devaluation de L'Homme Africain qui s'apparente a une peur paralysante...En d'autres Termes, L'Homme Africain ne croit pas en soi-meme parce qu'il a une mentalite, un Etat Mental, une facon de reflechir l'empecheant d'initier La Dynamique du Developpement...Jusque la L'Auteur ne parle pas du Develppement Proprement dit, mais de la Dynamique qui devrait commencer par une nouvelle facon de penser, de reflechir...Voila Ce que Moi J'ai compris a travers cette citation...

Nulle part L'Auteur aurait fait croire que C'est cette auto-devaluation de L'elite Universitaire Africaine qui cree un Complexe d'Inferiorite No ...Mais Ce Complexe d'inferiorite et l'auto-devaluation=Mentalite qui l'empeche d'initier la dynamique...du DEVELOPPEMENT Idea 

DYNAMIQUE: Arrow I.− Adjectif
A.− [Relatif au mouvement]
1. PHYS. Relatif au mouvement produit par des forces. Effet, effort, équilibre, processus, résultante, schème,

SOURCE: " http://www.cnrtl.fr/definition/dynamique  "  

Dynamique=Processus ou Mecanisme...

Et L'Auteur a fait le diagnostic du vrai Probleme lorsqu'il declare ici: Arrow 


Cette vision pessimiste des Africains semble en fait légitimer un modèle d’État autoritaire, planificateur, initiateur, doté d’une administration étouffante, une bureaucratie d’État productrice de réglementations souvent insensées : c’est le paternalisme à l’africaine. Et monter une entreprise formelle passe nécessairement par des appuis politiques. Le « bas » étant posé par définition comme incapable, on le dénigre ; et on justifie en même temps un « haut » qui ne fait en réalité qu’étouffer le « bas » en l’empêchant de s’épanouir.

L’idée que le développement se fait « par le bas », c’est à dire par l’activité entrepreneuriale, ne semble pas faire partie du paysage analytique de cette élite. Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique. Ce mécanisme d’autolégitimation est bien pratique et aboutit à un formatage idéologique des jeunes diplômés, qui finissent alors par aspirer à un poste dans l’administration plutôt qu’à devenir des entrepreneurs. Le système est alors verrouillé : les intérêts « en haut » comme les idées vont dans le sens du statu quo.


Qu'est ce qui est dit CI-HAUT Question 

Le Systeme, Le Mecanisme, Le Dynamisme du Developpement est Verouille par cette mentalite qui tend a denigrer Le Bas qui est sense etre La Genese meme du Develppement...Et justifie Le Haut qui au fait etouffe Le Bas, La source, Le Potentiel...

L'Auteur a compris en observant La Societe Africaine que toutes ces femmes qui vendent des fruits et légumes qu’elles transportent souvent sur leur tête, ou encore ces jeunes agents de change informels sur les trottoirs, demontre au fait que Les Africains, Les Africaines ont l'esprit Entrepreunerial...Le Potentiel est La...Sauf qu'il est baffoue, denigre, Juge Incapable...

Et Voila Pourquoi, meme Les Jeunes diplomes finissent par aspirer a un poste Administratif c'est-a-dire LE HAUT(LE LUXE & LES FAUX-HONNEURS) au detriment de L'Entepreneuriat, car c'est synonyme avec Pauvrete, Niveau bas..Or C'est bien L'Entrepreneurait qui est Le Dynamisme du Developpement...

Maintenant Cette Peur, Paralysie mentionnee par L'auteur dans cette partie de L'Article que tu as reprise, c'est la peur de s'embarquer dans sa propre aventure du Developpement, voila pourquoi la majorite des Africains, ceux la avec complexe d'inferiorite lorsqu'il parlent du developpement, ils s'appuient sur des produits finis, des choses qui sont etablies, celles qui sont deja connues...Pourquoi Question 

Parce que quelqu'un d'autre a deja commis les erreurs a leur place...Les Occidentaux, Les Asiatiques ont commis leurs propres Erreurs, car de fois, Le Developpement est le fruit de ce qu'on appelle des Erreurs qui sont au fait des experiences accumulees.


Dans ce cadre, la possibilité d’imiter ceux qui réussissent, à travers un processus d’essai-erreur-correction, est un moteur puissant pour l’évolution sociétale et économique.
 Il dit Imiter ceux qui reussisssent  a travers un processus d'essai-erreur-correction... Idea 

Mais Les Africains imitent mal...Le Developpement ce n'est pas L'Importation de La Technologie...Ce n'est pas L'Importation de s Multi Nationales Occidentales...Car Nos Multi Nationales ce sont Les Mama qui vendent des denrees alimentaires, mais L'Etat ne croit pas en Elles, L'Etat trouvent qu'elles sont sales, qu'elles sont incapables...Mais on prefere faire venir des choses pimpantes d'Europe et on appelle ca Modernisme,, Est-ce que wana developpement a bino Question 

Est-ce votre pensee qui est derriere ba designs ya ba Mobile Phones & autres gadgets que vs adorez exhiber Question 

Mais Ba ninga ba kolisi ba multinationales na bango en commencant par le bas... Idea 

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Message  Cavalier 19/5/2014, 10:02 pm

Voici quelque chose d'assez important qui est declare ici  Arrow  
Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique.

macroéconomie, macro-économie , subst. fém.Science qui étudie les phénomènes économiques à l'échelle globale (nationale, internationale, collective) et leur répartition dans une structure, un secteur donné. Anton. microéconomie (s.v. micro-).La macroéconomie nécessite une connaissance quantitative des grandeurs les plus importantes de l'économie globale et des rapports existant entre elles, ce qui implique des études et des interprétations de caractère statistique (Hersant1972).
Voila pourquoi meme Si LA RDCONGO avait aujourd'hui Le Budget Annuel Le Plus Haut, Le Plus Eleve d'Afrique Entiere, Elle ne peut se developper  tant que ses habitants persisteraient dans La mentalite actuelle, tant que son Peuple n'adopterait pas une Nouvelle Programmation mentale... Idea sunny 

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Message  Cavalier 19/5/2014, 10:06 pm

Dan66 a écrit:Très sincèrement, si j'essaye d'analyser ce que l'auteur de cet article dit en le calquant sur le Congo, je pense qu'il a raison de spécifier  que notre modèle de développement économique est mal adapté, on aura beau avoir des milliards d'aide si on arrive pas à les faire fructifier en ayant une vision clair tourné vers le long terme, ces milliards seront voués à être perdu. Nous possédons parmi les citoyens congolais des personnes qui sont très intelligentes et dont leurs œuvres font parfois l'objet de reconnaissance de certains scientifiques de renoms mondiales. Sauf que pour la plupart des cas(pour ne pas dire tout le temps..), ces personnes sont obligés de s'exiler pour pouvoir parfaire leurs connaissances et faire des recherches dans leurs domaines d'expertises, notre Gouvernement ne donne pas assez de moyens pour empêcher la fuite de nos cerveaux, et ceux-ci vont en Allemagne, Canada, E-U pour travailler dans des compagnies étrangère et y briller.

Cependant, je serai quand même tenter à dire que l'argument selon lequel il y a un manque de confiance entre nous les congolais est véridique et pas juste théorique. Au départ, je pensais que c'était juste une affaire de tribalisme mais je crois que ca va plus loin que ca, aujourd'hui un congolais préférera donner de l'argent à un étranger plutôt qu'à son propre frère.. Il y a cette mentalité qui existe et qui nous pousse à vouloir niveler par le bas, trop souvent on accepte l'idée qu'un étranger puisse gagner de l'argent sur notre territoire mais pas un des nôtres. Cela est perceptible assez facilement au Congo. Cela c'est sans compter les cas de corruption qui est légion peut importe le secteur et qui est un plaie. Je pense donc qu'avant de parler de comment émanciper notre économie, il faudrait d'abord qu'on s'occupe des problèmes du savoir êtres, du sens éthique et civique.
Tres Pertinent  like 

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Message  mongo elombe 21/5/2014, 4:38 pm

Long mais instructif :

http://allainjules.com/2014/05/21/le-sphinx-hebdo-afrique-comment-briser-les-chaines-de-la-domination-etrangere/
mongo elombe
mongo elombe


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Message  link 21/5/2014, 5:21 pm

L'Auteur a compris en observant La Societe Africaine que toutes ces femmes qui vendent des fruits et légumes qu’elles transportent souvent sur leur tête, ou encore ces jeunes agents de change informels sur les trottoirs, demontre au fait que Les Africains, Les Africaines ont l'esprit Entrepreunerial...Le Potentiel est La...Sauf qu'il est baffoue, denigre, Juge Incapable...

Encore une fois cavalier tu va dans mon sens mais sans vouloir le reconnaître parce que tu discute pour faire triompher ta théorie et non apprendre par l'échange.

1) Donc après 10 pages de discussion tu es d'accord avec moi que les africains ne sont pas mentalement problématique ? Mais que bien au contraire il aurais une mentalité Entrepreneurial.

L'Auteur de cet Article met l'acccent sur Un Veritable Complexe d'Inferiorite, une sorte d'auto-devaluation de L'Homme Africain qui s'apparente a une peur paralysante...En d'autres Termes, L'Homme Africain ne croit pas en soi-meme parce qu'il a une mentalite, un Etat Mental, une facon de reflechir l'empecheant d'initier La Dynamique du Developpement...Jusque la L'Auteur ne parle pas du Develppement Proprement dit, mais de la Dynamique qui devrait commencer par une nouvelle facon de penser, de reflechir...Voila Ce que Moi J'ai compris a travers cette citation

2) l'auteur dit exactement ceci :

Nombre d’Africains, pour expliquer leur « sous-développement »

1), pointent ainsi du doigt le manque de confiance en soi et entre eux,
2) le manque d’organisation et d’esprit d’initiative
3) peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement.

Et il précise que les africains qui tiennes ce genre de discours "qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation" sont issu de l'élite universitaire africaine.

Donc comme tu le fais depuis le début en pensant que l'on a un problème mental ce qui est faux parce que dans cette article il est même constater que l'on aurais l'esprit entrepreneurial.

Maintenant ce qui empêche la dynamique du développement c'est le manque d'investissement étatique pour les infrastructure : routes, pont, chemin de fer, transport maritime, énergie .........

L'Auteur a compris en observant La Societe Africaine que toutes ces femmes qui vendent des fruits et légumes qu’elles transportent souvent sur leur tête, ou encore ces jeunes agents de change informels sur les trottoirs

Maintenant comment faire pour que c'est femmes ne transporte plus leur légumes sur la tête ? Pour qu'elle puisse agrandir sont champs ? Pour qu'elle puisse avoir assez d'outillage qui la soulagerais de travaux pénible et augmenterais sa production ?

Quand tu pourras répondre à c'est questions sans copier/coller ? notre discussion en seras à sa fin parce que tu auras compris que le problème de cette femme vendeuse de légume ne poseras en termes "culturel et mentalité" mais bien apport en de capital/ressources financières/structure de voie fluvial et routière, Banque de crédit et d'investissement ..........



link


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Message  link 21/5/2014, 5:32 pm

mongo elombe a écrit:Long mais instructif :

http://allainjules.com/2014/05/21/le-sphinx-hebdo-afrique-comment-briser-les-chaines-de-la-domination-etrangere/

MONGO ELOMBE,

Merci beaucoup pour cette article et si tu la lu entièrement avec attention tu comprendras pourquoi je dis que le problème de l'Afrique et en particulier du Congo est économique et non "mental ou culturel" comme les anthropologue panafricaniste africains ignorant tout ou presque de la complexité actuel de l'économie/finance veulent nous le faire croire.

link


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Message  mongo elombe 21/5/2014, 5:46 pm

Ok Link, j'attends la 3 ème partie. Tu vois c'est comme l'histoire du CFA une escroquerie.
mongo elombe
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Message  Cavalier 21/5/2014, 9:39 pm

link a écrit:

Encore une fois cavalier tu va dans mon sens mais sans vouloir le reconnaître parce que tu discute pour faire triompher ta théorie et non apprendre par l'échange.

1) Donc après 10 pages de discussion tu es d'accord avec moi que les africains ne sont pas mentalement problématique ? Mais que bien au contraire il aurais une mentalité Entrepreneurial.

L'Auteur de cet Article met l'acccent sur Un Veritable Complexe d'Inferiorite, une sorte d'auto-devaluation de L'Homme Africain qui s'apparente a une peur paralysante...En d'autres Termes, L'Homme Africain ne croit pas en soi-meme parce qu'il a une mentalite, un Etat Mental, une facon de reflechir l'empecheant d'initier La Dynamique du Developpement...Jusque la L'Auteur ne parle pas du Develppement Proprement dit, mais de la Dynamique qui devrait commencer par une nouvelle facon de penser, de reflechir...Voila Ce que Moi J'ai compris a travers cette citation

2) l'auteur dit exactement ceci :

Nombre d’Africains, pour expliquer leur « sous-développement »

1), pointent ainsi du doigt le manque de confiance en soi et entre eux,
2) le manque d’organisation et d’esprit d’initiative
3) peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement.

Et il précise que les africains qui tiennes ce genre de discours "qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation" sont issu de l'élite universitaire africaine.

Donc comme tu le fais depuis le début en pensant que l'on a un problème mental ce qui est faux parce que dans cette article il est même constater que l'on aurais l'esprit entrepreneurial.

Maintenant ce qui empêche la dynamique du développement c'est le manque d'investissement étatique pour les infrastructure : routes, pont, chemin de fer, transport maritime, énergie .........

L'Auteur a compris en observant La Societe Africaine que toutes ces femmes qui vendent des fruits et légumes qu’elles transportent souvent sur leur tête, ou encore ces jeunes agents de change informels sur les trottoirs

Maintenant comment faire pour que  c'est femmes ne transporte plus leur légumes sur la tête ? Pour qu'elle puisse agrandir sont champs ? Pour qu'elle puisse avoir assez d'outillage qui la soulagerais de travaux pénible et augmenterais sa production ?

Quand tu pourras répondre à c'est questions sans copier/coller ? notre discussion en seras à sa fin parce que tu auras compris que le problème de cette femme vendeuse de légume ne poseras en termes "culturel et mentalité" mais bien apport en de capital/ressources financières/structure de voie fluvial et routière, Banque de crédit et d'investissement ..........


Link],

Est-ce que t'as vraiment pris le temps de lire cet article du debut jusqu'a Sa fin pour comprendre l'idee maitresse communiquee par L'auteur Question 

Nulle part l'auteur Parle d'un probleme de manqué quelconque de capital a Grande echelle pour relancer Le Processus du Developpement en Afrique.
Ce que Tu n'arrives pas a saisir est que l'auteur decrit au fait comment cette elite universitaire Africaine s'invente des excuses aulieu de reconnaitre qu'elle aurait plutot  un Vrai probleme de complexe d'inferiorite, Elle fait des discours autodevaluants...

Le mot cle ici est Valeur...Elle ne reconnait pas Sa valeur, La Valeur de ce qui est sien.

Non L'auteur ne dit pas que Les Africains pointent du doigt une peur paralysante, non...La peur paralysente est une forme de blocage interne.  Il faut maintenant se demander Qu'est ce qui cause cette peur paralysante?  Et bien c'est L'Etat d'Esprit, Croyance...

A travers ce sujet  je ne suis pas rntrain de discuter Sur L'Economie , Je met plutot l'accent Sur L'Aspect Developpemental du Peuple Africain...Voila pourquoi J'avais pris cette video comme du Professeur Obenga comme referrence audio-visuelle pour susciter des reflexions.  Car Le Professeur Theophile Obenga est Un Intellectuel Africain, qui a fait des preuves...Lui & Le Docteur et Professeur Chiek Anta Diop Ont affronte des eminents Professeurs Europeens en ce qui concerns L'Historicite de L'Afrique, La Valeur Historique des Civilisations Moindo KMTK.

J'ai l'impression comme Si tu t'ooppose que pour t'opposer, car depuis le debut tu n'as pas encore declare quelque choses d'assez pertinent pour etayer ou mettre au devant tes arguments.  A la place tu t'amuses a t'opposer...C-a-d tu as reduit ce debat a une forme de duel entre Pro-Panafricanisme contre Pro-Imperialisme...De Mon cote Je ne suis pas du tout entrain de nuancer en partant des principes Pro- Panafricanistes.  Ce que Je declare est un Probleme de fond, un probleme Humaonment Universel c-a-d applicable a tous les peuples.  Si l'on s'aime pas on ne pas pretendre aimer quelqu'un d'autre, ce serait hypocrisie a l'etat BRUT Idea 

Ok, Commencons par le commencement...Qu'est-ce que L'Economie Question Puisque c'est sous cet angle la que tu veux orienter c debat...Commencons d'abord par definir ce Qu'est L'Economie.


L’économie (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer ») est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services.
Je reviens pour continuer... Arrow  Arrow  

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Message  Cavalier 21/5/2014, 11:20 pm

Je continue...Mais decortiquons un peu certains aspects de L'Article sunny 
Sous-développement, problème de culture ou d’incitations ?
Publié le 28 décembre 2010 dans Économie générale



Un des arguments récurrents dans le débat sur le sous-développement, notamment en Afrique, consiste à poser le problème en termes de culture et de mentalité. Nombre d’Africains, pour expliquer leur « sous-développement », pointent ainsi du doigt le manque de confiance en soi et entre eux, le manque d’organisation et d’esprit d’initiative : l’ « homme africain » serait sujet à une peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement. Ce qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation, semble être internalisé, particulièrement par l’élite universitaire africaine : « les Africains n’ont pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ».
Link,
On voit bien qu'ici L'auteur separe d'un cote ce qu'un certain nombre d'Africains avancent comme Argument pour justifier Le Sous-Devlppement de L'Afrique, entre autre autre:

1 Le Manque de Confiance en soi
2 Le manque d'Organisation
3 Le manque d'Esprit d'Esprit d'initiative.

Et de l'autre ce que Lui l'auteur pense qu'il a pris le soin de formuler en ces termes :
" l’ « homme africain » serait sujet à une peur paralysante l’empêchant d’initier la dynamique du développement. Ce qui s’apparente à un véritable complexe d’infériorité, à un discours d’auto-dévalorisation, semble être internalisé, particulièrement par l’élite universitaire africaine : « les Africains n’ont pas l’esprit d’entreprise ou du commerce ».


L'elite Universitaire Africaine ici c'est La classe gouvernante, Les intellectuels, Les Haut-Cadres de  L'Administration, en particulier les Economistes, Je vais y revenir.


Un complexe étouffant

L’idée que le développement se fait « par le bas », c’est à dire par l’activité entrepreneuriale, ne semble pas faire partie du paysage analytique de cette élite. Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement. « Politique d’industrialisation », planification, encouragement des secteurs clés : tout passe « par le haut », c’est à dire le politique. Ce mécanisme d’autolégitimation est bien pratique et aboutit à un formatage idéologique des jeunes diplômés, qui finissent alors par aspirer à un poste dans l’administration plutôt qu’à devenir des entrepreneurs. Le système est alors verrouillé : les intérêts « en haut » comme les idées vont dans le sens du statu quo.
Maintenant qu'est ce qui est dit a propos de cette Elite Intello-Administrative Gouvernementale...Pas necesseraiment politique... Idea 

L'auteur souligne tres bien que, L'idee que Le Developpement se fait par le bas, ne fait mm pas partie de la ligne de pensee de cette elite...A la place, Une certaine science économique, très largement inspirée par une macroéconomie désincarnée plutôt que par l’étude de l’action humaine, a ici contribué à biaiser la perception des mécanismes du développement.
C-a-d mme Notre science Economique est largement inspiree par une macroeconomie desincarnee aulieu de se focaliser plutot Sur les actions humaines, ce que L'Homme Congolais, La Femme Congolaise fait.  Qui est la Microeconomie, c-a-d au niveau du noyau, Le Bas...

L'Auteur est quelque peu compatissant utilise des termes doux et gallants, au fait Il est entrain de declarer aux Africains, surtout a l'elite @Fric@ine, APPRENEZ A MARCHER AVANT DE COURRIR...

Acceptez votre Niveau, n'ayez pas honte de ce qui est votre, mais plutot Valorisez le en commenceant par le commencement, par ou vs etes, ne brisez pas les etapes...

Car L'Economie comme telle commence au foyer, Je l'ai declare que Le Developpement Proprement dit d'un pays, commence Dans La Famille...Car ce sont Les Hommes qui development tt un pays, non pas L'Argent...

Et nulle part L'Auteur de ce sujet a mentionne un probleme monnetaire ici...

Le problems ce que Notre modele de developpement jusque la est Avant Tout fonde Sur le developpement materiel, ce qui incitent nos gouvernements a copier la forme, la facade, aulieu d'emuler le fond et de se focaliser la dessus, c-a-d ESSAI-ERREUR-CORRECTION...

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LE PROFESSEUR THEOPHILE OBENGA: L'AFRIQUE A-T-ELLE BESOIN DES AIDES??? - Page 6 Empty Re: LE PROFESSEUR THEOPHILE OBENGA: L'AFRIQUE A-T-ELLE BESOIN DES AIDES???

Message  Cavalier 22/5/2014, 2:09 am

mongo elombe a écrit:Long mais instructif :

http://allainjules.com/2014/05/21/le-sphinx-hebdo-afrique-comment-briser-les-chaines-de-la-domination-etrangere/
Soeur Mongo,
Oyebi ete obongisi sujet Oyo d'avantage avec cet article...Qui s'intitule: Arrow " LE SPHINX HEBDO AFRIQUE COMMENT Question  BRISER LES CHAINES DE LA DOMINATION ETRANGERE Question  Idea "

Et Link qqui s'amuse a se moquer des Panafricanistes sait-Il au moins que cet article est redige par Un Panafricaniste Dans  Question un site qui se dit Panafricaniste Question  Sad 


Il croit que route l'analyse faite ici Dans cet article conclut comme Quoi L'Afrique aurait un probleme economique Rolling Eyes Or Le Titre dudit article est bien indicateur, bien Formel que L'Afrique est sous occupation etrangere...Elle est sous l'emprise des predateurs Imperiaux Idea

Une petite phrase qui illustre bien Le caractere de L'Africain moderne Occidental: Arrow  Idea 

l’Africain est d’une indolence et d’une passivité incroyable face à ses vrais ennemis, mais doté d’une violence extrême face à ses propres frères. 
 sunny 
JE REVIENS DEMAIN POUR DEVELOPPER, CAR C'EST UN ARTICLE QUI MERITE DE PLUS AMPLES REFLEXIONS Idea

Par Paul Daniel Bekimale sphinx  farao  farao 

2e partie : les mécanismes de maintien de l’ordre établi, et du désordre organisé de l’Afrique: qui sont les vrais responsables ?

QUI CONTRÔLE VRAIMENT L’AFRIQUE ?

Afin de bien évaluer les responsabilités des principaux acteurs qui maintiennent l’Afrique dans la situation peu enviable où elle se retrouve aujourd’hui, il est essentiel dans un premier temps de mettre sur pied un organigramme fiable de la structure mondiale de prédation.

Mais comme l’objectif final naturel de tout africain est de proposer des voies de sortie de notre état actuel, il est aussi nécessaire dans un deuxième temps de bien comprendre le système, ce qui bien sûr sous-entend les mécanismes qui nous maintiennent enchaînés. En effet, il est difficile de déconstruire de façon efficace et définitive un édifice dont on ne maîtrise pas  à la fois l’architecture et la mise en œuvre.

Nous prendrons pour modèle, un organigramme avec 4 niveaux de responsabilités.
1.
Les commanditaires et sponsors c’est -à -dire ceux qui financent les opérations.

2.
Les architectes (c’est-à-dire ceux qui conçoivent, planifient, et recrutent les exécutants), les facilitateurs et les complices.

3.
Les exécutants et les organisateurs sur place.

4.
Les hommes de mains et les bras armés.


En tenant compte du fait que les personnes des chefs d’Etat africains monopolisent le débat politique sur notre continent, nous allons modifier l’ordre de développement de notre analyse et commencer d’entrer de jeu par le niveau 3. En effet, c’est à ce niveau (des exécutants) que se retrouve la quasi-totalité de nos présidents, et même la majorité des leaders politiques de ce monde.

Les dirigeants Africains: (des exécutants de moindre envergure)

C’est la catégorie la plus exposée et visible car c’est elle qui traite directement avec les masses africaines; il est dont  logique que la plupart des critiques leur soit destinées. Il faut reconnaître qu’ils le méritent dans une très grande mesure, et à plus d’un titre. La majorité d’entres-eux est arrivée au pouvoir par usurpation et souvent au prix de l’élimination des vrais nationalistes (une élimination programmée au niveau 2 de l’organigramme, les architectes). Ce qui justifie d’une certaine façon qu’il leur soit reproché un manque de patriotisme, de vision, de force de caractère et d’engouement au travail.

L’on a également raison de mettre à leurs comptes la corruption et tous les maux qui vont avec,  à savoir: la mauvaise répartition des richesses qui deviennent d’un côté la propriété privée d’un clan, alors que de l’autre, la misère et le désarroi deviennent la réalité existentielle de la majorité du peuple dans l’indifférence apparemment totale de la petite classe des privilégiés. Comment en effet comprendre qu’en 50 ans, l’on n’ait pas réussi à régler les problèmes de mortalité infantile, et d’eau potable, pour ne citer que ces deux, alors que le montant des détournements suffirait largement à couvrir les dépenses nécessaires  à la résolution de ces  deux problèmes, et de bien d’autres encore.

Suggérer que la situation de nos pays serait exactement la même si les nationalistes étaient au pouvoir n’est pas non plus acceptable, sinon comment justifier tout le mal que les prédateurs se donnent pour justement empêcher que ces derniers accèdent au pouvoir? N’insultons pas la mémoire de ceux qui ont préféré mourir dans le combat plutôt que de signer des accords scélérats qui donnent le contrôle de nos ressources naturelles et humaines à nos ennemis.

Nos opposants semblent  ne pas valoir mieux que nos dirigeants actuels; pratiquement aucun d’entre eux n’ose dénoncer les accords de coopération inégaux, ou au moins en porter le débat sur la place publique. La société civile devra d’ailleurs montrer plus de vigilance à l’égard des personnes qui par ambition politique ou pourquoi pas, par opportunisme envisageraient de briguer un mandat électif, sans donner en contrepartie la garantie d’un patriotisme sans faille. Un test d’authenticité devrait désormais leur être imposé. Tout candidat devrait dorénavant se prononcer très clairement sur les questions cruciales de souveraineté.

Malgré tout ce qu’on peut dire de nos chefs d’Etat, il serait réducteur de faire d’eux les seuls responsables de nos malheurs, en effet, ceci reviendrait à minimiser le problème, ou à ne pas bien le saisir dans sa profondeur. C’est justement l’erreur que commettent en toute bonne foi beaucoup de personnes qui négligent de monter assez haut sur l’échelle des responsabilités. Ceux qui, dans la zone franc, se donnent la peine de regarder au delà de nos dirigeants corrompus, trouvent en général un coupable tout désigné : la monnaie.

Bien qu’il faille reconnaître que la monnaie constitue un gros problème en vertu duquel tous les pays de la zone franc sans exception sont entièrement hors-sujet sur les questions de souveraineté, la réalité nous apprend quand même que le problème est plus sérieux que cela. A ce niveau, il nous semble approprié d’illustrer notre pensée avec un exemple concret.

L’exemple d‘un pays qui bat sa monnaie: le Ghana

D’après les rapports du département d’Etat américain, le Ghana a connu une croissance de son PIB de 14% en 2011, et cette croissance se maintient au dessus de 7% depuis lors. D’ailleurs le FMI classe le Ghana 7e parmi les pays qui connaissent une croissance économique rapide. Le Ghana connaît également une stabilité politique, et ce pays est réputé être assez bien géré, la criminalité y est faible, les salaires compétitifs, le système éducatif parmi les meilleurs en Afrique.

Le Ghana a également sa monnaie (le cedi), et en plus l’on y a découvert d’énormes réserves de pétrole, ce qui en théorie lui offre de brillantes perspectives d’avenir. Bref côté jardin, le Ghana a tout pour réussir. Mais cela n’est vrai qu’en apparence, dès que l’on se tourne du coté cour, la réalité devient toute autre.

Bien que ce pays émette sa propre monnaie à travers sa banque centrale (Ghanaian Central Bank), les  banques intermédiaires entre cette banque centrale et le peuple Ghanéen sont pour la plupart contrôlées par un capital étranger et notamment occidental, et cela a de graves implications:

Ce sont les étrangers qui finalement décident des secteurs dans lesquels investir et à quelle hauteur le faire, et par là déterminent le niveau et les opportunités de développement du pays.


Les Ghanéens se plaignent d’ailleurs du faible taux d’accès au crédit. Dans le secteur agricole par exemple, ce sont les Libanais et d’autres étrangers qui bénéficient des plus grands crédits donnant du même coup le contrôle du sol aux non-ghanéens.


La majorité des bénéfices dégagés par ces banques et les entreprises étrangères s’évapore vers d’autres cieux et n’est pas réinvesti sur place, ce qui crée une balance de paiement négative pour le gouvernement ghanéen, qui finit par ne pas avoir d’autres choix que de recourir à l’emprunt auprès des institutions internationales pour financer des projets utiles à la population.


En clair, malgré l’apparente vitalité de son économie, le Ghana est en fait entrain de s’appauvrir et de s’endetter. Les déficits fiscaux battent des records, et l’économie est sous pression à cause de la menace d’inflation, c’est l’une des raisons pour laquelle l’agence de notation Fitch a revu à la baisse la note du Ghana qui se retrouve maintenant avec un ‘B’. Les 10% que le pays perçoit sur son pétrole vont bien sûr aider, mais ne parviendront certainement pas à renverser la vapeur, tant que la configuration bancaire ne sera pas entièrement modifiée, et cela est une autre paire de manches.

Changer la configuration du circuit bancaire et mettre en place un cadre réglementaire stricte qui serve en priorité nos intérêts ne sont pas que des problèmes Ghanéens, ce sont des problèmes Africains qu’il sera très difficile de résoudre, car dans l’ombre, Il y a des forces qui veillent, et ces dernières n’ont pas intérêt à ce que ce problème soit résolu. C’est en vertu de ce contrôle de nos banques que le mot d’ordre : « développement zéro pour l’Afrique » tient encore, et que tous les secteurs clés de nos économies échappent à notre contrôle.

Pourquoi les banques sont-elles aussi importantes ? Nous laissons à Henri Makow le soin de répondre à cette question: « Les banquiers contrôlent les plus grandes corporations au monde, les medias, les services de renseignement, les ‘Think tanks’, les fondations, et les Universités. » Quelqu’un serait même tenté d’ajouter aussi les « terroristes ».

Puisque les banques sont aussi importantes, l’on doit donc se poser la question de savoir à qui elles appartiennent. Tenter de répondre à cette question va nous emmener fatalement à comprendre comment le monde fonctionne réellement.

Les maitres du monde (les commanditaires et sponsors)

Le sénateur américain Dick Durban a dit : « les banques constituent le lobby le plus puissant à Capitol Hill (le Congres americain), très franchement, Ils sont les propriétaires des lieux ». Ajoutons à cela la déclaration de Zbigniew Brzezinski  « les peuples, les gouvernements et les économies de toutes les nations doivent se mettre au service des besoins des banques et des corporations multinationales. »*

Or une poignée de  grandes banques dominent l’économie du monde: les 4 grandes banques américaines: Bank of America, JP Morgan Chase, Citigroup et Wells Fargo, de concert avec d’autres grandes banques comme Goldman Sachs, et d’autres puissantes institutions européennes sont propriétaires des quatre plus puissantes compagnies pétrolières du monde à savoir Exxon Mobile, Royal Dutch/Shell, BP Amoco et Chevron Texaco. Ce n’est pas tout, les familles qui possèdent ces banques contrôlent également la réserve fédérale (banque centrale des Etats-Unis) et ses 12 branches, et à ce titre sont les propriétaires du dollar (qu’elles battent et vendent au gouvernement fédéral américain).

En plus de tout ce qui a été précédemment cité, à travers leurs banques, ces mêmes  familles contrôlent  également toutes les places boursières qui comptent,  et aussi des corporations comme Microsoft, Boeing, Caterpillar, General Electric, General Motors, Coca-Cola, McDonald.

Ce sont ces familles qui ont créé la BIS (Bank of International Settlement), la plus puissante banque du monde. Elle contrôle  la quasi-totalité des banques centrales privées en Occident et des pays émergents. Rien ne peut leur échapper car comme on le sait, le dollar est la principale monnaie des échanges commerciaux.

Comprendre les intentions des vrais propriétaires de ces banques, et identifier les institutions qui leur sont associées nous permettront d’avoir une lecture plus précise des événements qui se déroulent dans le monde, et une meilleure compréhension de la structure des institutions internationales et de leur véritable raison d’être.

Que veulent au juste les propriétaires de ces banques ? En d’autres mots que veulent les Bilderberg, les Lehman, les Rockefeller, les Rothschild, les Warburg, pour citer quelques-unes de ces familles ? La réponse est simple: le contrôle complet et pour l’éternité de l’économie du monde.

Et comment comptent-ils pérenniser leur hégémonie ?

En recrutant des hommes de main de haut profil, en s’associant, créant et finançant d’autres institutions puissantes et en contrôlant de grands groupes médiatiques. D’ailleurs aux Etats-Unis 6 grands groupes contrôlent la quasi-totalité des médias. Time Warner, Walt Disney, Viacom, CBS corporation, et NBC Universal sont leurs propriétés. Sans oublier les ONG (y compris les organisations des droits de l’homme) et les fondations les plus importantes.

Les hommes de main (planificateurs et recruteurs)

Parmi les personnalités de haut profil qui sont au service de ces familles, l’on peut citer l’ancien président des Etats-Unis Georges H. Bush, l’ancien conseiller à la Sécurité nationale américaine Zbigniew Brzezinski (mentor du Président Obama), le milliardaire George Soros, et bien entendu les anciens Secrétaires d’Etat Georges Schultz et Henri Kissinger. D’ailleurs, en rapport avec problème Ivoirien, l’ancien membre du Congrès Américain Cynthia McKinney rapporte qu’elle a reçu un coup de fil d’Alassane Ouattara que son staff a identifié comme provenant du bateau d’Henri Kissinger…

Mais pour que le système puisse bien fonctionner, il faut non seulement mettre en place une logistique puissante, mais aussi s’attacher les services des complices au dessus de tout soupçon.

Les complices et les institutions du pillage

Au nombre des institutions auxquelles ces familles se sont soit associées, soit ont sponsorisé la création, l’on retrouve:

Le Vatican qui a des actions qui s’élèvent à des milliards de dollars dans les multinationales comme Shell, General Motors, General Electric, et a massivement investi chez les Rothschild.


Christian Coalition dont Georges W. Bush fut Président d’honneur. Ils ne sont pas étrangers à la prolifération des églises dites de "réveil" en Afrique.


Des sectes et sociétés secrètes comme le club de Rome, Illuminati, the Chatham House, the Pilgrims Society, the Club of the Isles et surtout le Committee 300, qui d’après le Dr. John Coleman est la plus puissante société secrète au monde et qui compte parmi ses membres la Reine de Grande Bretagne, et presque toutes les têtes couronnées d’Europe.


Le très puissant CFR (Council of Foreign Relations) qui d’après G. Edward Griffin est plus puissant que le gouvernement américain. C’est d’ailleurs de ce conseil que sont issus non seulement ceux qui dans tous les gouvernements américains occupent les postes les plus importants, mais aussi la quasi-totalité des  présidents de la banque mondiale.


La Trilateral Commission qui est organisée de la même manière que le CFR, à la différence que l’adhésion à ce groupe est étendue à l’Europe de l’Ouest et au Japon.


The Round Table Groups qui contrôle les Universités d’élite, la presse, et les institutions internationales comme les Nations Unies, le FMI, la banque Mondiale, et la Banque Centrale Européenne, sans oublier l’OMC et la dernière trouvaille, la CPI.


Les très familières officines de recrutement de l’élite africaine que sont Rose-Croix et Franc-maçonnerie viennent compléter le tableau.


Une fois le décor planté, l’on peut commencer à comprendre comment la scène se joue en Afrique, et à en tirer des conséquences. Il convient tout de même de préciser que ces groupes opèrent avec des règles très strictes, l’une d’entre-elles étant la répartition des zones d’influence, c’est d’ailleurs la violation de ces règles qui a souvent été la source des grands conflits.

La mécanique en Afrique (le déploiement de la machine)

D’aucun diront et à juste titre que l’Afrique n’est pas la seule cible, et se poseront par la suite la question de savoir pourquoi nous sommes ceux qui semblent le plus à en souffrir. La réponse à cette question a plusieurs volets.

Premièrement, il faut déjà remarquer que l’Afrique est le continent qui regorge le plus de matières premières, et à ce titre, sera toujours au cœur de toutes les convoitises. Deuxièmement, que les maîtres du monde se sont déjà frottés aux prolétaires européens, et savent très bien que ces derniers ne badinent pas avec leur bien être matériel, et que par conséquent, trop les acculer peut troubler l’ordre public dont ils ont besoin pour la bonne marche de leurs affaires, et même devenir mortel : des têtes de plusieurs familles royales ont été coupées pour avoir poussé leurs peuples à bout. Troisièmement, l’africain de part sa culture est comme prédisposé à la chose spirituelle, ce qui le rend vulnérable au langage religieux. Ajouter à cela le lavage de cerveau historique qu’il a subi en plus du matraquage médiatique et éducatif quotidien, l’Africain est d’une indolence et d’une passivité incroyable face à ses vrais ennemis, mais doté d’une violence extrême face à ses propres frères.

En Afrique les scénarios sont bien connus; l’on recrute aux travers des officines bien rodées des pions que l’on installe au pouvoir et dont la mission consiste entre autres choses à brader toutes les matières premières et les terres arables.

Les prédateurs prennent alors le contrôle des banques, et si d’aventure il venait à l’esprit d’un sous-fifre l’idée saugrenue d’opposer la moindre résistance à leur voracité insatiable, ils vont immédiatement lui créer des problèmes de trésorerie. Le rebelle est donc poussé de force dans les bras des bailleurs de fonds, qui exigent des privatisations qui ciblent des secteurs productifs et des compagnies rentables. Le têtu n’a en général pas beaucoup de choix, car sans privatisation point d’argent, et connaissant le désordre que cela peut générer, il finit par se plier.

D’ailleurs, les pays très appréciés des prédateurs internationaux sont ceux qui pour la plupart maintiennent un « climat favorable aux affaires », ce qui signifie surtout que ceux-ci bradent les sociétés d’état rentables par voie de privatisation et les font avaler dans le processus par les grandes firmes qui appartiennent à ces mêmes prédateurs, une vieille recette que nos dirigeants connaissent pourtant.

Pour de vrais récalcitrants, l’on fabrique une rébellion que l’on arme jusqu’aux dents, l’ONU que ces maîtres du monde ont infiltré et maîtrisent, se charge de la légitimer et entérine une intervention militaire et le « rebelle, antidémocrate, et bourreau de son propre peuple» est balayé ou alors coffré à la CPI.

Comme résultat, les prédateurs contrôlent au moins 80% de nos économies. Il est donc logiquement impossible de penser qu’un groupe qui se taille la part de lion de nos économies puisse être ignoré lorsqu’on cherche la source de notre misère, ce d’autant plus que ce groupe ne réinvesti  surplace qu’une très infime partie des gros bénéfices dégagés.

A la vue de l’ampleur du problème, l’on aurait tendance à se décourager et à penser qu’il n’y aurait pas de solution, que l’adversaire est trop fort. C’est vrai que l’adversaire est puissant, et c’est la raison pour laquelle il faudrait déjà s’accorder sur le fait qu’il n’y aura pas de solution facile, et qu’une bonne connaissance de l’organisation du monde est nécessaire.

Mais l’histoire nous apprend que des empires en apparence inébranlables ont fini par tomber, à l’instar de l’empire romain qui a reçu son coup de grâce des mains des barbares, et l’ironie de l’histoire voudrait que ces derniers aient réussi ce coup de maître parce qu’ils étaient des illettrés et ne sont donc pas tombés dans le piège de la propagande romaine qui exigeait que l’on sache au moins lire.

Prochain article : Afrique, comment briser les chaînes de la domination étrangère.

3e partie : Proposition de solutions

Pour le Sphinx Hebdo,

Paul Daniel Bekima
[?[[/ farao c

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Message  mongo elombe 22/5/2014, 10:36 am

Cavalier natiki bino ce qui est visible Link ne veut pas l'admettre, j'avais mis un article d'un camerounais sur les anciennes colonies asiatiques mais je ne le retrouve pas.

Nous devons nous réaproprier notre culture et arrêter de copier à l'excès.

Exemple simple on continue à kotuta pondou en 2014 pourquoi? Qu'à t'on fait pour améliorer ça? Que peut on faire? On attends quoi? Mba exemples pleins.



mongo elombe
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Message  mongo elombe 22/5/2014, 12:37 pm

http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-14935.html
mongo elombe
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Message  link 22/5/2014, 12:46 pm

mongo elombe a écrit:Cavalier natiki bino ce qui est visible Link ne veut pas l'admettre, j'avais mis un article d'un camerounais sur les anciennes colonies asiatiques mais je ne le retrouve pas.

Nous devons nous réaproprier notre culture et arrêter  de copier à l'excès.

Exemple simple on continue à kotuta pondou en 2014 pourquoi? Qu'à t'on fait pour améliorer ça? Que peut on faire? On attends quoi? Mba exemples pleins.




Mongo elombe,

Moi je n'ai jamais perdu ma culture ! La nourriture qui est préparer chez moi est à 85% congolaise, mes enfants porte des nom congolais, ma femme est congolaise, à part le lingala ? je parle une des trois autres langue national, je connais mon village, je me suis marié coutumierement ..........

Explique moi ce que je dois me ré approprier que j'ai perdu ? N'a tika phone pona tamtam ?

link


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