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LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!!

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Message  ndonzwau 25/9/2013, 11:30 pm

Je reviendrai pour introduire ce sujet mais permettez que j'aille au plus urgent qui nous place déjà en plein sujet !

"RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
A LA 68ème SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES

New York, le 25 septembre 2013

° http://radiookapi.net/files/Discours-Kabila.pdf

Monsieur le Président,
Lorsque les nations du monde se réunissent en Assemblée, pour réfléchir sur les grandes
questions auxquelles I'humanité est confrontée, c'est un honneur et un privilège de prendre
la parole et de faire entendre le point de vue de son pays.
C'est donc animé de ce double sentiment qu'au nom du peuple congolais je m'adresse
cette auguste Assemblée et, à travers elle, à I'ensemble de la Communauté des nations.
Pour commencer, je voudrais vous adresser, ainsi qu'aux membres de votre bureau, mes
félicitations les plus sincères pour votre élection à la présidence de cette Session Ordinaire
de I'Assemblée Générale de notre Organisation.
Je voudrais également saluer votre prédécesseur, Monsieur VUK JEREMIC pour la brillante
manière dont il s'est acquitté de son mandat.
Je voudrais enfin rendre un hommage mérité ÿ Monsieur BAN KI-MOON, Secrétaire Général
de I'Organisation des Nations Unies, pour toutes ses initiatives en matière de paix et de
sécurité à travers le monde et pour son implication personnelle dans la recherche des voies
et moyens pouvant aider à ramener la paix et la stabilité dans I'Est de la République
Démocratique du Congo et dans I'ensemble de la région des Grands Lacs.

Ses efforts sont d'autant méritoires que les ennemis de la paix sont toujours à I'affût, prêts à
frapper n'importe qui, n'importe quand et n'importe où, comme nous le rappelle tristement
I'attaque terroriste qui vient d'endeuiller la République du Kenya.
Au nom du Gouvernement, du peuple congolais et en mon nom propre, je condamne cet
acte ignoble.
Que le peuple frère du Kenya et ses dirigeants veuillent trouver ici I'expression de notre
compassion et de notre solidarité.

Monsieur le Président,
C'est à juste titre que vous avez proposé que le thème du présent débat général soit, je cite:
"Le programme de développement pour I'après-2015 : Plantons le décor". Fin de citation.
De manière tout aussi pertinente, vous avez indiqué qu'il fallait tirer les leçons de la mise en
oeuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement, tenir compte des défis nouveaux
et émergents du développement, créer des indicateurs quantifiables, nouer des nouveaux
types de partenariat et mieux intégrer les dimensions économique, sociale et
environnementale du développement durable.

L'importance du thème choisi et la pertinence des indicateurs qui I'accompagnent sont
incontestables. Notre réflexion doit en être d'autant plus exigeante que I'environnement international est marqué par plusieurs pesanteurs.
En effet, au moment où il est question d'organiser I'après 2015, la Communauté
Internationale est de plus en plus marquée par le non respect, par certains de ses membres,
des principes fondamentaux des relations internationales, I'égoïsme persistant des Etats et
les convulsions de I'économie mondiale.
Les conséquences qui s'ensuivent sont multiples. Elles vont des atteintes à la paix aux
conflits meurtriers, d'une mondialisation essentiellement mue par la recherche effrénée du
profit à I'aggravation de la pauvreté. A ceci s'ajoutent la crise alimentaire, la famine, les
maladies et endémies naguère disparues qui, aujourd'hui refont surface, et la destruction de
I'environnement, principale cause du changement climatique et de ses effets déplorables.
Je me félicite de la mise sur pied par I'Assemblee générale de I'ONU, en vue de changer
cette situation inconfortable, du Groupe de travail chargé de définir les objectifs du
développement durable, du Comité intergouvernemental d'Experts sur le financement dudit
développement, ainsi que du Forum politique de haut niveau pour impulser I'exécution des
recommandations et décisions sur le développement durable.

Mon souhait est de voir ce processus s'harmoniser avec celui en cours sur la mutation du
Conseil Economique et Social, et par-delà celle de I'ensemble du système des Nations Unies,
en vue d'une meilleure intégration de trois dimensions du développement durable, à savoir
les dimensions économique, sociale et environnementale, dans le nouvel agenda post 2015.
Le nouveau programme que nous sommes appelés à mettre sur pied devra être universel,
ambitieux, capable de répondre aux défis immenses auxquels fait face I'humanité et porteur
de transformations positives, sur la base du principe des responsabilités partagées et
différenciées.
Dans cette perspective, il serait important de nous appuyer sur la contribution des femmes,
des jeunes et de la société civile, tant dans la conception que dans I'exécution de cet
agenda. Nous devrions également nous inspirer des leçons de la mise en oeuvre des
Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Monsieur le Président,
S'agissant particulièrement du changement climatique, comme question importante
résoudre pour l'après-2015, permettez-moi de rappeler qu'aux termes du document final de
la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), les Etats se sont
engagés pour I'abandon des modes de consommation et de production non viables à long
terme, en faveur de modes durables de gestion des ressources naturelles sur lesquelles
repose le développement économique et social, voire I'avenir de I'humanité.
Le changement climatique constitue une menace pour I'homme et ses droits fondamentaux,
particulièrement pour les populations vulnérables, dont celles du continent africain et des
pays insulaires.
Contribuer à en limiter I'impact est, pour chacun de nos Etats, une responsabilité envers sa
population, un service à I'espèce humaine et un devoir de solidarité internationale.Consciente de cela, la République Démocratique du Congo, pays à la biodiversité exceptionnelle, s'est toujours imposé de gérer ses ressources naturelles avec le souci de l'avenir. C'est dans cette optique que s'inscrit la politique de gestion de nos écosystèmes forestiers.
Le projet du Grand Inga relève de la même Iogique. II y a lieu de souligner, en effet, que ce
projet devrait, à terme, permettre de produire 40.000 mégawatts d'électricité, soit assez pour satisfaire les besoins énergétiques de près de la moitié de I'Afrique. Une énergie propre
et renouvelable, compatible avec les exigences du développement durable.

Monsieur le Président,
C'est aujourd'hui que nous devons commencer à planter le décor pour I'après-2015.
Dans ce contexte, j'émets le souhait de voir les propositions qui sortiront de cette session
traduire notre volonté commune de privilégier la dimension économique, sociale et
environnementale du développement durable.
Ces propositions devront couvrir nos programmes Iocaux, nationaux et régionaux de
développement. Elles devront également impulser une cooperation internationale audacieuse
et refléter la volonté de chacun de nos Etats à contribuer à la paix et à la sécurité
internationale.

Monsieur le Président,
Sans paix, aucun progrès n'est envisageable. Sans un minimum de conditions de sécurité des
personnes et de leurs biens, tout développement est hypothétique. Cela est d'autant plus
inacceptable que la rupture de la paix est le fait d'une agression extérieure.
C'est la triste histoire récente de mon pays.
II est à ce sujet important de rappeler une double réalité, souvent méconnue ou occultée,
à savoir : que c'est pour avoir posé un acte de solidarité en accueillant sur son territoire des
refugiés originaires du Rwanda, que les populations congolaises de I'Est de mon pays sont
privées de la paix, droit élémentaire de tout être humain et qu'ils n'arrètent de compter les
morts, I'épisode le plus récent de cette tragédie sans fin étant celui de ces femmes et
enfants de Goma aplatis sous les bombes au mois de juillet dernier.
Une véritable tragédie dont I'ampleur n'a d'égale dans I'histoire de I'humanité et qui ne peut
laisser cette dernière indifférente.
II y a lieu de se demander ce qui resterait du droit international humanitaire, si accueillir des
réfugiés en détresse, acte humanitaire par excellence, devait désormais être considéré
suffisant pour justifier des agressions sans fin de la part du pays dont lesdits réfugiés sont
originaires.

Monsieur le Président,
Les récents bombardements de Mutaho et de Goma sont d'autant plus condamnables qu'ils
ont été perpetrés alors que le gouvernement de la République Démocratique du Congo était
en train d'exécuter la feuille de route fixée par I'Accord-cadre d'Addis-Abeba, en ce compris
les pourparlers avec le groupe armé auteur desdits bombardements.
Je voudrais néanmoins réaffirmer la détermination de mon pays de s'acquitter de tous les engagements souscrits dans le cadre de cet Accord-cadre. C'est dans cette optique que les
actions concrètes ci-après ont déjà été posées par le Gouvernement congolais :
La mise en place du Mécanisme National de Suivi de la mise en oeuvre des
engagements de la République Démocratique du Congo ;
L'accélération et la systématisation de la réforme du secteur de sécurité,
particulièrement de I'Armée, de la Police et de la justice ;
- La décentralisation qui a franchi un pas supplémentaire vers sa matérialisation avec
I'adoption des lois nécessaires pour sa mise en oeuvre ;
- La réforme de la gestion des finances publiques complétée par I'entrée en vigueur
des mesures d'assainissement du climat des affaires ;
La restructuration de la Commission Électorale Nationale Indépendante qui s'est
immédiatement mise ÿ I'oeuvre avec comme priorité la poursuite du processus
électoral en rue de I'organisation des élections locales, municipales, provinciales,
sénatoriales et des Gouverneurs de province ;
La tenue des Concertations Nationales depuis le 7 septembre 2013 dont I'objectif est
la recherche de la cohésion nationale pour mieux faire face ÿ tous les défis que la
nation congolaise est appelée à relever.

Par-delà ces efforts de la République Démocratique du Congo, I'avènement d'une paix
durable dans la région dépend de deux conditions majeures : la fin de I'impunité sous toutes
ses formes, d'une part, et d'autre part, la mise en oeuvre diligente, par les autres signataires
de I'Accord-cadre des engagements qui leur incombent aux termes dudit accord.
Aussi, une fois de plus, mon pays lance-t-il un appel pressant à notre Organisation
Universelle de traiter tous les Etats membres avec la même rigueur et d'exiger de chacun le
strict respect des principes de la Charte des Nations Unies.
Dénoncer la violation de ces principes est certes une bonne chose ; mais sanctionner ceux
qui les violent est de loin meilleur. Surtout quand la violation est établie, persistante et
répétitive.

Monsieur le Président,
Je ne saurais terminer mon propos sans remercier la SADC, la CIRGL, I'Union Africaine et
I'Union Européenne pour le rôle essentiel-qu'elles jouent dans le maintien de la paix au
niveau de notre région.
Je remercie tout autant les Nations Unies, singulièrement les membres du Conseil de
Sécurité, ainsi que tous les Etats qui, depuis plusieurs années, se sont engagé à nos côtés
pour assurer la paix en République Démocratique du Congo.
Nous leur sommes d'autant plus reconnaissants qu'ils contribuent à I'une des ruptures
opérer pour un programme de développement pour I'après 2015 qui réponde aux exigences
d'un monde meilleur pour tous. II s'agit de se convaincre que, par-delà nos clivages, nous avons un destin commun et de considérer nos diversités pour ce qu'elles sont
fondamentalement, à savoir : une richesse.
Pour la Communauté Internationale, il est en effet plus que temps de trouver les voies et
moyens de permettre à des millions des gens non pas d'etre simplement en vie, mais de
vivre dignement, dans un monde où la paix, la sécurité et la justice sont une réalité pour
tous.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,

Je vous remercie.

Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 25/9/2013, 11:53 pm

Joseph Kabila: «La paix dans la région dépend de la mise en œuvre de l’Accord d’Addis-Abeba»
° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/25/joseph-kabila-la-paix-dans-la-region-depend-de-la-mise-en-oeuvre-de-laccord-daddis-abeba
LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Kabila-a-lONU
 e

Lors de son discours à la 68e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, a a déclaré que l’avènement d’une paix durable dans la région des Grands Lacs dépend de la fin de l’impunité et de la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Cet accord a été signé le 24 février dernier dans la capitale éthiopienne par onze pays africains sous l’égide des Nations unies. Il vise la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis plus de deux décennies.



Les pays signataires se sont notamment engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs dans cette partie de l’Afrique. Mais la RDC et les Nations unies accusent le Rwanda et l’Ouganda de soutenir la rébellion du M23, active dans la province du Nord-Kivu depuis mai 2012.
A ce sujet, Joseph Kabila a demandé aux Nations unies « de traiter tous les Etats membres avec la même rigueur et d’exiger de chacun le strict respect de la charte des Nations unies ».
« Dénoncer la violation de ce principe est certes une bonne chose mais sanctionner ceux qui le violent est de loin meilleur surtout quand la violation est établie, persistante et répétitive », a expliqué le chef de l’Etat congolais.
Joseph Kabila a également rappelé ce qui, selon lui, est à l’origine de l’insécurité dans l’Est de son pays :
« Il est à ce jour important de rappeler une double réalité souvent méconnue ou occultée à savoir : c’est pour avoir posé un acte de solidarité en accueillant sur son territoire des réfugiés originaires du Rwanda que les populations de l’Est de mon pays sont privées de paix, droit élémentaire de tout être humain, et n’arrêtent de compter les morts. Il y a lieu de se demander ce qui resterait du droit international humanitaire si accueillir des réfugiés en détresse, acte humanitaire par excellence, devait désormais être considéré suffisant pour justifier le déclenchement d’une guerre.»

Vous pouvez lire l’intégralité du discours de Joseph Kabila en cliquant ici.

La partie orientale de la RDC est en proie à des conflits récurrents depuis plus de deux décennies. Depuis le mois de mai 2012, le M23 l’insécurise, occupant certaines localités de la province du Nord-Kivu.
Ce mouvement réclamait, à ses débuts, l’application de l’accord de paix  signé à Goma entre le gouvernement et l’ex-rébellion du CNDP dont la plupart des ses dirigeants sont issus. Cet accord prévoyait notamment l’intégration des combattants du CNDP au sein des FARDC et de la police nationale, avec la reconnaissance de leurs grades. Le CNDP réclamait également une loi d’amnistie en faveur de ses hommes, couvrant la période de juin 2003 jusqu’à la date de la promulgation de l’accord.
Au mois de décembre 2012, le M23 a occupé la ville stratégique de Goma dont il s’est retiré après avoir obtenu des négociations avec le gouvernement congolais.
Après plusieurs mois sans réel progrès, les chefs d’Etat des Grands Lacs ont demandé au début du mois de septembre la reprise de ces pourparlers et leur conclusion rapide.
Mais le gouvernement congolais refuse la réintégration dans son armée d’une centaine de rebelles du M23 dont certains sont accusés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
D’autres groupes armés  écument également l’Est de la RDC. Parmi eux on compte les rebelles rwandais des FDLR que le Rwanda accuse la RDC de soutenir."
Compatriotiquement!

ndonzwau


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LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Empty Re: LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!!

Message  ndonzwau 26/9/2013, 12:18 am

Désolé, pendant que je m’appliquais à copier le discours de Kanambe aux NU pour ce sujet, notre ami Kota avait déjà posté sur ce discours !
Tant pis d’autant que mon sujet est plus général :



LE BILAN DE « JOSEPH KABILA » A LA TETE DE LA RDCONGO !!!

Pour une exceptionnelles fois, je consens à utiliser entre-guillemets le nom communément usé de Kanambe que je n’utilise jamais ici (je m’en suis déjà expliqué ici, passons…) pour besoin d’archivages, on ne sait jamais ; je voulais en préambule le signaler !

En effet nous avons sur le forum un sujet, les "crimes de Kabila" ; pourquoi pas un sujet plus ambitieux où chacun selon son entendement viendrait coucher le passif et l’actif(sic !) au profit de celui qui conduit officiellement notre pays depuis janvier 2001 !

Pour bien faire on repartirait par exemple ce bilan selon les secteurs, le politico-administratif (dont le législatif et l’exécutif, le diplomatique, le démocratique…), le judiciaire de bas en haut, le sécuritaire (dont le militaire, et le policier…), l’économique (industrie, commerce, mines, énergie, eau, entreprises d’Etat et privées, infrastructures de transport et de communication…), le social (individus, ménages, alphabétisation-scolarisation, alimentation, santé, emplois, pauvreté, transports, état-civil…), la bonne gouvernance, les droits de l’homme, l’humanitaire… etc, etc…………
Où l’on séquencerait en périodes dans le temps, par exemple de 2001 à 2006, de 2006 à 2011, de 2011 à aujourd’hui ou en ères plus pointues…
L’on pourrait aussi se servir des discours/programmes/bilans annuels du PR où l’on apprécierait des promesses tenues ou non, où l’on s’aiderait de diverses planifications élaborées à un moment ou dans un secteur donnés…

Mais ces idéaux sont difficilement réalisables dans un forum, laissons donc chacun s’exprimer selon format et son schéma…
Perso, je chercherai à afficher les différents documents s’y rapportant que je dénicherai !
A nos plumes, je voulais dire nos claviers  !

Compatriotiquement!

ndonzwau


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LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Empty Re: LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!!

Message  ndonzwau 26/9/2013, 10:49 pm

"Douze ans de "règne" de Joseph Kabila : Un bilan calamiteux!
° http://www.congoindependant.com/article.php?article=7789
Le 12ème anniversaire de l’accession de Joseph Kabila au pouvoir au Congo-Kinshasa par le fait, de l’accident de l’histoire, est assombri d’un bilan calamiteux. Bien triste pour une grande Nation comme le Congo, aux potentialités immenses, mais dont le peuple vit, hélas, dans une pauvreté ignoble. "Pays riche, population pauvre", entend-on dire.

Qu’avait donc promis Joseph Kabila aux Congolais ?

Dans son discours d’investiture prononcé le 26 janvier 2001, la première chose que Joseph Kabila promettait était de "faire toute la lumière sur les circonstances de l’assassinat" du président Laurent Désiré Kabila et il n’hésita pas à dire qu’il est confronté à plusieurs défis en conscience, dont notamment :
· Instaurer la paix et la consolidation de la communion nationale
· Promouvoir une politique qui privilégie le dialogue et la réconciliation nationale, base même de la concorde
· De renforcer l’Etat de droit d’une part, et d’autre part, de consolider la démocratie, la bonne gouvernance, de garantir le respect des droits humains, la justice et la reconstruction nationale, sur tous les plans.
· Instaurer la sécurité juridique et judiciaire en faveur des investisseurs étrangers afin de leur permettre de jouir pleinement du code des investissements.
· Relancer la production pour mieux assurer l’autosuffisance alimentaire.
· Augmenter la visibilité de la République Démocratique du Congo sur le plan diplomatique, en jouant un rôle plus actif dans les affaires internationales.
Enfin, Joseph Kabila avait pris l’engagement de doter le Congo d’une "armée et d’une police moderne, forte, bien équipée, respectable et respectueuse des droits de chacun, capable de défendre la Nation en toutes circonstances".

Qu’en est-il des réalisations?
Après douze ans de «règne», dont six obtenus par la voie des urnes en 2006 et en 2011 (à l’issue d’élections contestées) Joseph Kabila a lui-même reconnu le premier bilan de son échec à la tête de l’Etat. Il justifie en premier lieu cette situation par le fait de n’avoir pas trouvé, à ce jour «dix à quinze Congolais bien déterminés», soit des cadres qu’il continue à chercher constamment, même pendant son second mandat. D’où le bilan sombre de son règne, lui attribuant l’image d’un roi fainéant, mégalomane, et de surcroît un piètre président, sans vision et incapable de rassembler les Congolais pour partager un destin commun.
Dix-huit ans après l’accession de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo, (A.F.D.L) au pouvoir en République démocratique du Congo, notre pays, se meurt lentement. Il coule comme un navire en pleine mer. Et chacun y va comme il l’entend !

1. Sur le plan social
Aujourd’hui donc, faute de volonté politique et d’un projet, la population végète. Manque d’alimentation, d’eau et d’électricité. Nous constatons la misère, la pauvreté, la maladie, l’inadaptation sociale, la désorganisation de la société, le chômage, le banditisme, le pillage, la corruption atteignant des sommets inégalés ! Et si on y ajoute le sort malheureux réservé à l’enfance, le Congo s’en va droit dans le mur ! La déshumanisation de beaucoup d’enfants du pays se manifeste par la présence de nombreux enfants dans la rue, des enfants dits sorciers, jetés à rue, des enfants soldats enrôlés de force dans des bandes armées, des orphelins devenus mendiants, des petites filles violées, atteintes, en plus et bien souvent, des maladies sexuellement transmissibles.
Il semble que le social soit le moindre des soucis, durant les douze années de
«règne» de Joseph Kabila. A Kinshasa, par exemple, sur une population estimée à dix millions d’habitants, les statistiques dénombrent à peine 100 mille emplois salariés. Il va sans dire que la grande majorité des citoyens de cette mégalopole sont livrée au chômage et doivent se débrouiller pour survivre. Et dire que toutes les provinces du pays vivent le même calvaire. Aucun indicateur n’augure cependant des perspectives meilleures.

2. Sur le plan politique
Un climat d’insécurité permanent règne depuis 1996 dans les provinces du Nord et du Sud Kivu, où les bandes armées sévissent impitoyablement contre la population locale. Les pouvoirs publics paraissent incapables d’assurer des conditions minimales de sécurité aux personnes ainsi qu’à leurs biens.
L’instauration de la paix et de la consolidation de la communion nationale, promises par Joseph Kabila, n’étant que des slogans, car l’on ne voit aucune lueur d’espoir à l’horizon. La gravité de la situation se manifeste aussi par l’absence d’une carte d’identité en remplacement de l’ancienne carte pour le citoyen. La carte d’électeur tient lieu de carte d’identité comme pour dire que le locataire du palais de la Nation s’en accommode paisiblement, face à une population désunie, indolente et rendue impuissante par l’esprit mercantiliste de son élite. On note le retour en force du tribalisme et du régionalisme. Deux phénomènes qui fragilisent la cohésion nationale.

Pas de recensement de la population, personne ne sait au juste qui est Congolais et qui ne l’est pas, et personne ne croit que le gouvernement soit capable de le définir. Or, sans électeurs définis, tout scrutin, même celui de 2016 est inorganisable. Va-t-on se limiter à inviter dans les bureaux de vote, les habitants du centre des grandes villes et, peut-être de quelques banlieues cossues (s’il en reste). Va-t-on considérer les habitants de campagnes et surtout ceux qui, au Kivu, ont fui les massacres, comme des Congolais «fantômes» ?
Alors le seul but du scrutin de 2016, si aucun recensement n’a lieu avant les échéances, ne consisterait qu’à donner un semblant de légitimité à des groupuscules guerriers comme en 2011, qui n’ont d’autre assise populaire que celle de la terreur ! Nous risquons simplement de passer d’un simulacre de mandature à un simulacre de légitimation d’un pouvoir «kabiliste» qui ne marie que l’inutile et le néfaste.

Sur le plan politique toujours, le recul démocratique est manifeste. Nous fondons notre argumentation du fait que le pluralisme politique tel que proclamé dans la Constitution congolaise (article 6-1) n’est qu’un «mirage». Les leaders de l’opposition sont traités sous le régime actuel comme des agents subversifs. Tous sont dans le collimateur de la police secrète et autres services de renseignements. Leur itinéraire est suivi et le téléphone sous écoute et qu’au moindre dérapage, l’incriminé soit arrêté et traité de façon dégradante et déshumanisante.
Les médias d’Etat sont au service du chef de l’Etat, confisqués et ne peuvent rien dénoncer. Ces organes de presse sont mis au service des faits et gestes de Joseph Kabila et de sa famille tant politique que biologique. Bien que politiquement irresponsable, ce dernier pose des actes de gestion, alors qu’il ne rend jamais compte à l’Assemblée Nationale. De fait, le Premier ministre est réduit au rôle de simple figurant. Et pourtant la Constitution lui confère la prérogative de conduire la politique de la Nation au quotidien en rendant compte à la représentation nationale. Joseph Kabila n’avait-il pas, en mai 2009, chargé Adolphe Lumanu, alors directeur du cabinet présidentiel, de signifier au Premier ministre Adolphe Muzito qu’aucune dépense ne pouvait se fait à partir du Compte du Trésor sans son approbation?

Durant son règne de douze ans, Joseph Kabila a mis fin à l’indépendance du pouvoir judiciaire par la révision arbitraire de la Constitution. L’organe de la loi est devenu une sorte d’appendice de la Présidence de la République. Il nomme des magistrats au gré de ses humeurs. Il révoque et les mets en retraite de la même manière. A titre d’illustration, dix-huit magistrats de la Cour Suprême de Justice furent nommés à la veille des élections de novembre 2011, pour servir sa cause lors de ces élections, puisque la Cour Suprême devrait accomplir le rôle d’arbitre à la place de la Cour Constitutionnelle, inexistante. D’où, l’institutionnalisation de la fraude électorale qui a permis à Joseph Kabila d’être «élu» en 2006 comme en 2011, alors que l’homme bat de records d’impopularité..
Pour contraindre le peuple, les services dits de sécurité adoptent un comportement intolérant, surtout auprès de celles et ceux qui pensent autrement que l’orthodoxie d’Etat. Etienne Tshisekedi est assigné à résidence surveillée suite à son refus de reconnaître les résultats de la présidentielle de 2011 à l’issue de laquelle Ngoy Mulunda, président de la C.E.N.I (Commission électorale nationale indépendante) a injustement proclamé Joseph Kabila président de la République, pour un second mandat de 5 ans. A l’appui, de cette annonce, des chars de combat furent déployés à travers Kinshasa pour étouffer toute contestation. Certains militants de l’opposition ont perdu la vie pour leur témérité.

3. Sur le plan économique.
Au plan économique, la République Démocratique du Congo ne produit rien et n’exporte rien hormis des produits miniers de base. L’agriculture est négligée. Le pays importe tout ce qu’il consomme aggravant sa dépendance. La propagande politique continue a chanté : "L’agriculture, priorité des priorités". Les ressources minières sont exploitées par des milieux maffieux proches du président de la République lui-même. Ce qui rend difficile la présence des investisseurs étrangers.

4. Au plan des droits et libertés.
Ce n’est pas par hasard si, sur le plan des droits et libertés des citoyens, le très regretté défenseur des droits humains, Floribert Chebeya, disait que la libération du 17 Mai 1997 avait introduit au Congo «la culture de la violence et de la gâchette facile». On a pour cela enregistré plusieurs cas d’exécutions extrajudiciaires, camouflées en crimes crapuleux. La liste n’étant pas exhaustive, on peut citer notamment : Steve Nyembo Mutamba, directeur des ressources humaines aux contributions (DGI), les journalistes Franck Kangundu, alias Ngycke, Didace Namujimbo et Serge Maheshe; le double massacre des adeptes du Mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (2007 et 2008) au Bas-Congo, les Enyele à l’Equateur; les défenseurs des droits humains Floribert Chebeya et Fidèle Bazana; l’activiste politique bruxellois Armand Tungulu Mudiandambu et le général Bikweto…

5. Sur le plan diplomatique
Enfin, sur le plan diplomatique, la RDC est devenue la risée de l’Afrique en général et la sous-région des Grands lacs en particulier. Le pays est devenu une sorte de parc d’attraction où les aventuriers des pays voisins viennent s’amuser. Les agents diplomatiques en fin mandat se transforment en «demandeur» d’asile dans les pays d’accueil, par manque des moyens financiers nécessaires pour leur rapatriement imposé par les Statuts de le Fonction publique et les conventions internationales. On note cependant, une "tribalisation" à outrance gangrène le corps diplomatique congolais dont le « chef Suprême », affaibli par de moults rébellions, privilégie une diplomatie de séduction, de corruption et de mensonge pur se maintenir au pouvoir.

Que conclure ?
Lorsque l’A.F.D.L porta Laurent Désiré KABILA au pouvoir un certain 17 Mai 1997, les Zaïrois d’alors avaient levé l’option pour l’avènement d’un ordre politique fondé sur la démocratie et le respect des doits humains. Les consultations nationales et la Conférence Nationale Souveraine ( C.N.S ) en témoignent. Laurent Désiré Kabila a balayé toutes les résolutions de la C.N.S d’un revers de la main. Joseph Kabila a poursuivi sur la même lancée en mettant un semblant de forme. Cette mauvaise lecture de l’Histoire immédiate ne pardonne pas.
Voilà un bilan calamiteux fait de stagnation économique, de déni démocratique, de misère sociale et de mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine.
Après 12 ans de « règne » de Joseph Kabila, la situation en République Démocratique du Congo est horriblement claire : rien n’ a changé ou presque, et pour le peuple, c’est pire ….qu’avant.

Enfin, ce tableau sombre montre que Joseph Kabila n’a plus de légitimité pour des raisons simples : il est incapable de répondre aux aspirations de la population ! La grande majorité de la population ne s’est jamais reconnue en lui et les congolais ne se reconnaissent plus en lui. Dans la mesure où Joseph Kabila évite tout contact avec "son" peuple. Il a pourtant le devoir d’être à l’écoute des aspirations de la population.
Douze années après l’accession de Joseph Kabila à la tête du Congo, l’appareil d’Etat se trouve en pièces détachées. D’où, l’incapacité de rétablir et de consolider l’autorité de l’Etat pour raffermir l’unité nationale. En dépit du caractère calamiteux de son bilan, l’homme s’accroche au pouvoir par la force des armes. Jusqu’à quand? Un dictateur déchu ne disait-il pas ces mots : "Devant l’ouragan de l’Histoire, un fruit mûr ou pas mûr tombe quand même …"

27 janvier 2013
Bamba di Lelo
Docteur en sciences politiques de l’UCL
Analyste des questions politiques du Congo"

ndonzwau


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LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Empty Re: LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!!

Message  KOTA 29/9/2013, 6:13 pm

SILENCE !!! ON ENTERRE LE PROCESSUS DE DEMOCRATISATION EN RDC

APRES LA MESSE NOIRE DES CONCERTATIONS DITES NATIONALES QUI SE PROLONGENT ET APRES S' ARRETENT (LE DERNIER JOUR PREVU POUR LA PUBLICATION DES FAMEUSES RESOLUTIONS, le 28/09/2013, UN SILENCE ABSOURDISSANT A REGNE DANS LES MEDIAS), AUCUNE COMMUNICATION OFFICIELLE N'EST DONNEE EN PATURE A NOUS, PAUVRES CONGOLAIS, QUI, BIEN QUE FINANCIATEURS DE CES EXTRAVAGANCES INTER-INSTITUTIONNELLES, N'AVONS MEME PAS LE DROIT DE SAVOIR CE QUE LES MILLIERS DE CONCERTATEURS, NOURRIS, LOGES ET TRANSPORTES, LES POCHES BIEN REMPLIES DE PERDIEM, ONT BIEN VOULU PONDRE !

MAIS VOILA, L'APHONIE DU PRAESIDIUM SONNE COMME LES CRIES DE LA BRIGADE ROUTIERE A LA PLACE VICTOIRE, QUAND IL Y A UN ACCIDENT DE CIRCULATION:

"CIRCULEZ, CIRCULEZ, IL N'Y A RIEN A VOIR !!!"


LE PEUPLE N'A PAS LE DROIT D' ETRE INFORME, MEME SI S' EST LUI QUI PAYE LA FACTURE...

VOUS POUVEZ CHERCHER PARTOUT MAIS VOUS NE TROUVEREZ AUCUNE REPONSE OU DECLARATION OFFCIELLE CONCERNANT L' APRES - PROLONGATIONS DES FAMEUSES "CONCERTATIONS NATIONALES"....

SILENCE -RADIO ABSOLUE EN KABILIE....LES TEXTES, LES ORDONNANCES ? ON LES A JAMAIS RESPECTES, APRES TOUT, L 'ETAT DE DROIT ETANT UN LEURRE EN RDC....

A PART L' INFORMATION CONCERNANT LES GROUPES DE L' OPPOSITION QUI ONT CLAQUE LA PORTE POUR INAPPLICATION DES ENGAGEMENTS SUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES, RIEN D' OFFICIEL N' EST DIT PAR LES ORGANISATEURS DE CETTE MESSE NOIRE SUR LA SUITE QU ILS VEULENT BIEN RESERVER A LEUR IMBROGLIO ...


D' AILLEURS, CELA N' EST QU' UNE PREUVE DE PLUS QUE CES PRETENDUES CONCERTANTIONS SONT A "CIRCUIT FERME" ET LE PEUPLE CONGOLAIS N EST CONCERNE, NI DE PRES NI DE LOIN PAR LES FAMEUSES RESOLUTIONS ATTENDUES...

LES CONCERTATIONES DITES NATIONALES ETANT - PRETENDUMENT - L' EMANATION DU "PRINCE", PERSONNE N' OSE DIRE QUEL FUTUR EST RESERVE AU SEMINAIRE DU PPRD ET ALLIES....ON ATTEND LE "RAIS" QUI, SELON LES INFORMATIONS EN NOTRE POSSESSION, N' A PAS EU UN ECHO POSITIF DE SON PERIPLE D' OUTRE ATLANTIQUE, PAR RAPPORT A L' APPLICATION DE L' ACCORD CADRE DISCUTEE A NEW YORK.

NATURELLEMENT, PERSONNE NE VEUT PORTER LA RESPONSABILITE DE L' ECHEC: LES DEUX ANIMATEURS EN CHEF DU PRAESIDIUM CACHENT BIEN LEURS RESOLUTIONS PRE-CUITES. L'AMBIANCE NE SE PRETERAIT PAS AU TRIPATOUILLAGE DE LA CONSTITUTION OU BIEN A DES GOUVERNEMENTS DE DESUNION NATIONALE.

PAS DE COMMUNICATION DANS LA KABILIE, SURTOUT QUAND ON NE SAIT PLUS QUOI DIRE A L' OPINION PUBLIQUE CONGOLAISE ET PARTICULIEREMENT A SON CONTRIBUABLE A QUI ON A FAIT PAYER CETTE MESSE NOIRE INUTILE ET "CHANTEE" PAR DES CHORALES QUI ONT DISTILLE DES MENSONGES PUBLIQUES ET DES ENGAGEMENTS NON RESPECTES.

SILENCE, ON COMPLOTE CONTRE LE PROCESSUS DE DEMOCRATISATION !!!!

MARC MAWETE

***********************************************************************

RDC : Echec des Concertations de « Joseph KABILA »

29/09/2013 07:05:00 KongoTimes!

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image Jean-Pierre LISANGA BONGANGA

Quatre plates-formes de l’Opposition Congolaise ont suspendu leur participation aux travaux des Concertations nationales. Elles ont dénoncé, le vendredi 27 septembre, la question liée à la légitimité des élections de 2011, en ce qu’elle est occultée par la MP. Elles lancent, en outre, un appel pressant au Présidium, à déclencher le mécanisme d’accompagnement extérieur, conformément au Règlement Intérieur, pour arbitrage.

Lisanga Bonganga a affirmé devant la presse que la Majorité Présidentielle est animée de mauvaise foi, en voulant, à tout prix, transformer les Concertations nationales en une affaire personnelle.


Dans la déclaration politique publiée ce week-end, l’Opposition politique congolaise a constaté que toutes les promesses du Président de la République ne se sont pas réalisées, comme il avait annoncé, dans son discours d’ouverture du 7 septembre 2013. Il s’agit de la libération conditionnelle de certains prisonniers, de la grâce présidentielle et de l’Amnistie.

Elle fustige la violation de l’article 14 du Règlement Intérieur des Concertations nationales par les Co-modérations des thématiques 3 et 4. Dans ce chapelet de lamentations, il faut épingler le refus de la MP de vouloir rouvrir les chaînes de Télévisions proches de l’Opposition, à savoir : Rltv et canal Futur.

L’Opposition est sortie de sa termitière, pour dénoncer, haut et fort, la volonté manifeste de la Majorité présidentielle à bloquer le processus de la cohésion nationale. Elle a aligné, dans sa déclaration rendue publique, le vendredi 27 septembre dernier, sur l’esplanade du Palais du peuple des dénonciations pointues dans deux thématiques, à savoir, 3 et 4 : Conflits communautaires, paix et Réconciliation nationale et Désarmement, démobilisation et réintégration sociale et/ou rapatriement des groupes armés. L’opposition qui n’était pas à sa première tentative de claquer la porte pendant les débats a, cette fois-ci, décidé de franchir le Rubicon, en faisant appel au Présidium de déclencher le mécanisme d’accompagnement extérieur, conformément aux dispositions du Règlement Intérieur des Concertations nationales. Allusion faite ainsi à l’arbitrage de Denis Sassou Nguesso ou de Mary Robinson, l’envoyée spéciale de secrétaire général des Nations-Unies dans la Région des Grands Lacs.

Que reproche-t-on à la MP ?

L’opposition politique congolaise se dit avoir répondu au devoir républicain qu’elle considère comme une valeur teintée de bonne foi et de responsabilité. Mais, elle n’a pas digéré le fait que les travaux qui s’acheminent lentement et sûrement vers la fin, ne puissent pas trouver des réponses aux revendications présentées. Elle considère que la libération conditionnelle de certains prisonniers, est une mesure administrative qui relève du Ministre de la Justice et qu’elle ne peut, en aucun cas, assimiler à une décrispation politique.


« Dans le souci d’une véritable cohésion nationale, l’étude dont parle le Président de la République aurait dû impliquer l’Opposition Politique, pour déterminer la liste des personnes concernées », a-t-on fait savoir. Elle craint que l’amnistie qui relève du pouvoir législatif ne puisse tomber dans l’illusion. Le refus de la MP de rouvrir les chaînes de télévisions proches de l’opposition constituerait un échec de leur présence aux Concertations nationales.

Voilà pourquoi, les plates-formes de l’Opposition politique ont pris le Président Joseph Kabila au mot lorsqu’il invitait les Concertateurs à discuter sur toutes les questions en toute liberté et sans tabou alors que sur le terrain, la question de légitimité des élections de 2011 est occultée par la MP.


« Tirant les enseignements de ce comportement du pouvoir, les quatre plates-formes suspendent leur participation aux assises des CN et en appellent au Présidium à déclencher le mécanisme d’accompagnement extérieur, conformément au Règlement intérieur », ont-elles conclu.

[Peter Tshibangu]

Ci-après, découvrez l’intégralité de la déclaration politique de l’Opposition politique congolaise

Mesdames et Messieurs de la Presse,

L’Opposition politique Congolaise en acceptant de participer aux Concertations Nationales, a répondu au devoir républicain, une démarche de valeur, teintée de bonne foi, comme une Opposition Responsable.

Par ailleurs, l’Opposition constate la mauvaise foi délibérée du pouvoir de transformer les Concertations Nationales en une affaire de la Majorité Présidentielle seule et informe à l’opinion publique nationale et internationale ce qui suit :

1. Le Président de la République, dans son discours prononcé en date du 7 septembre 2013 à l’occasion de l’ouverture des travaux des Concertations Nationales, a cru donner suite à cette revendication majeure de l’Opposition, en s’engageant de la manière suivante, nous citons : « A la faveur de la tenue des présentes assises, et pour permettre une décrispation de la situation, des mises en liberté conditionnelle de certains prisonniers vont être effectuées. Je vous annonce, par ailleurs, qu’une grâce présidentielle est à l’étude en attendant le vote par le parlement d’une loi d’amnistie ».


Il y a lieu de constater qu’à ce jour même que les Concertations Nationales arrivent bientôt à terme, aucune de ces promesses n’a été réalisées :

a) De la libération conditionnelle de certains prisonniers

La libération conditionnelle ne peut, en principe, être envisagée comme une mesure de décrispation politique, car elle est et demeure une mesure administrative relevant du ministre de la justice, après avis du parquet et de l’établissement pénitentiaire, il s’agit ensuite d’une libération révocable en tout temps.

b) De la grâce présidentielle

Par la Constitution, le Président de la République dispose du droit de grâce, il peut commuer, remettre ou réduire les peines, la grâce consiste en une dispense d’exécution d’une peine. Pour tout ou partie. Elle peut être accordée à la demande d’office et que le conseil supérieur de la Magistrature donne son avis.

Dans le souci d’une véritable cohésion nationale, l’étude dont parle le Président de la République aurait dû impliquer l’Opposition politique pour déterminer la liste des personnes concernées, mieux, l’Opposition Politique devrait transmettre illico presto la liste des personnes susceptibles d’être concernées par la mesure de grâce ou carrément demander la grâce pour ses personnes.

c) De l’Amnistie

Elle relève du pouvoir législatif. A l’analyse, une petite lucidité peut nous faire penser que la mise en œuvre de ses promesses peut être ou devenir aléatoire.

Mesdames et Messieurs de la Presse

Sortir des Concertations Nationales sans avoir obtenu la concrétisation des engagements du Président de la République sur cette question constituerait un énorme camouflet et un échec de l’Opposition Politique, le prix politique serait convaincu de l’inutilité de notre présence aux Concertations Nationales.

Mesdames et Messieurs de la Presse

Le refus de la majorité au pouvoir de rouvrir les chaînes de télévisions proches de l’Opposition, nous citons : Canal Futur et RLTV, le refus de réhabiliter les Magistrats injustement révoqués démontre, une fois de plus, la volonté manifeste du pouvoir de porter un coup fatal à la cohésion nationale.

Mesdames et Messieurs de la Presse

Conformément au discours du Président Kabila invitant les Concertateurs à discuter sur toutes les questions en toute liberté et sans tabou, la question liée à la légitimé des élections de 2011, est complètement occultée et l’article 14 du Règlement Intérieur qui dispose : « les décisions des Etats généraux se prennent par consensus des composantes, en cas d’absence de consensus, la question est laissée en suspens pour être référée au Présidium et/ou à l’Assemblée plénière.

Le FAC Opposition, la DONI, les FAC et le CARTEL fustigent le comportement de la co-modération de la thématique 4 : « Conflit communautaires, paix et réconciliation » qui a clôturé les travaux, en violation de l’article 14 du Règlement Intérieur des Concertations Nationales. Il en est de même du groupe thématique 3 : Désarmement, Démobilisation et réinsertion ou les vrais acteurs aux conflits n’ont pas été entendus.

Mesdames et Messieurs de la Presse

Tirant les enseignements de ce comportement du pouvoir, les FAC Opposition, la DONI, le FAC et le CARTEL, suspendent leur participation aux assises des Concertations Nationales et en appellent au Présidium à déclencher le mécanisme d’accompagnement extérieur, conformément au Règlement Intérieur.

Pour l’Opposition politique congolaise

Les Fac opposition, La DONI, Les FAC, Le CARTEL

KONGOTIMES

http://wp.me/p18AQh-1RU
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Message  ndonzwau 17/10/2013, 10:15 pm

"Cour Constitutionnelle : Quand «Joseph Kabila» prend l’Etat en otage
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8383
Ouf ! Sept années après la promulgation de la Constitution (18 février 2006) et trois ans après l’adoption par les deux chambres du Parlement, «Joseph Kabila» a (enfin) «daigné» promulguer la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle. Le temps écoulé entre l’adoption, la transmission à la Présidence de la République et la promulgation est révélateur de l’étouffante omnipotence de l’institution président de la République. Une institution qui échappe à tout contrôle démocratique. Alors qu’elle pose des actes d’administration et de gestion. Qui contrôle l’homme qui trône à la tête de la très mal nommée République "démocratique" du Congo?(...)"

° http://www.rfi.fr/afrique/20131017-cour-constitutionnelle-rdc-kabila-independance-justice
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/16/rdc-joseph-kabila-promulgue-la-loi-creant-la-cour-constitutionnelle/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131016082631/opposition-joseph-kabila-cour-constitutionnelle-constitution-congolaise-rdc-joseph-kabila-dote-la-rdc-d-une-cour-constitutionnelle.html
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3474:la-cour-constitutionnelle-sera-fonctionnelle-au-15-avril-2014-en-rdc-suivant-la-loi-organique-promulguee-mardi&catid=90:online-depeches&Itemid=474&lang=en
° http://www.congoforum.be/fr/congodetail.asp?subitem=19&id=24148&Congofiche=selected
° http://www.lanouvelletribune.info/index.php/actualite/etranger/16400-creation-d-une-cour-constitutionnelle-la-rdc-fait-un-pas-de-geant-pour-l-independance-de-la-justice
° http://www.dw.de/reformes-politiques-en-rdc/a-17162664


Compatriotiquement!

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Message  KOTA 18/10/2013, 10:14 am

....Mais le Congrès au cours duquel Joseph Kabila devait s’exprimer pour prendre d’ " importantes décisions " en vue de répondre aux recommandations et résolutions des délégués aux Concertations, tarde à venir. Par trois fois déjà, ce Congrès est reporté, sans que des explications claires ne soient données aux Congolais.

Pourtant, note le Conseil directeur de l’Union interparlementaire, le 7 septembre 2013, dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des concertations nationales, le chef de l’Etat s’est engagé à prendre des mesures de libération conditionnelle et de grâce à l’égard de certains prisonniers en attendant le vote par le Parlement d’une loi d’amnistie.

Aussi, le rapport issu des Concertations nationales recommande la libération des prisonniers politiques. L’opinion tant nationale qu’internationale s’attend à ce que Diomi Ndongala Eugène, Chalupa Jacques et autres bénéficient donc de cette mesure, pour tester la volonté de l’actuel régime au pouvoir de chercher effectivement la cohésion nationale en République démocratique du Congo (RDC)....

http://democratiechretienne.org/2013/10/17/7251/

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Tempete-des-tropiques-du-171013-001
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Message  Mathilde 23/10/2013, 11:09 am

RDC : l’UDPS et alliés boycottent le discours de Joseph Kabila au congrès
LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Img_0310

Le chef de l’Etat Joseph Kabila s’exprime devant les deux chambres du parlement réunies en congrès ce mercredi 23 octobre au Palais du Peuple à Kinshasa. Un seul point à l’ordre du jour: le discours sur l’état de la nation à la suite des concertations nationales tenues le mois dernier à Kinshasa. L’UDPS et Alliés, la première force politique de l’opposition à l’Assemblée nationale, disent ne pas être concernés par cette rencontre qui « va regrouper des citoyens partageant la même vision politique ».

Fabien Mutomb, 1ervice-président du groupe parlementaire UDPS et alliés, affirme que les députés de l’Union pour la démocratie et le progrès social ne prendraient pas part aux congrès convoqué par le chef de l’Etat.
«Nous le confirmons haut et fort et de manière intelligible: le groupe parlementaire UDPS ne prendra pas part à ces assises. Puisque nous estimons que ces assises ont été organisées en termes d’un congrès regroupant une seule famille politique, la nouvelle majorité élargie à ses alliés stratégiques.»
Les députés de l’UDPS et alliés continuent de réclamer la tenue d’un dialogue qu’il qualifie d’inclusif en RDC.
Lire aussi: RDC: le député Vuemba reclame un tête-à-tête Joseph Kabila – Etienne Tshisekedi
Les concertations nationales convoquées par le président Kabila sont censées apporter la “cohésion nationale” face à la crise multiforme dans l’est de la RDC. L’idée d’un gouvernement d’ouverture a émergé de ces assises. Certaines forces politiques de l’opposition comme l’UNC de Vital Kamerhe continuent de réclamer un dialogue sous la facilitation d’un émissaire de l’ONU. Le discours de Joseph Kabila très attendu dans les milieux politiques sera une réponse aux nombreuses recommandations des concertations nationales.
Grâce présidentielle
A l’occasion de l’adresse de Joseph Kabila devant les parlementaires, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) demande au chef de l’Etat d’accorder la grâce présidentielle personnes détenues sans jugement et aux condamnés ayant purgé la moitié de leur peine en prison.
Lors d’une conférence de presse mardi 22 octobre à son siège à Kinshasa, le directeur adjoint de cette ONG, Rostin Manketa, a particulièrement plaidé le cas des personnes détenus sans jugement :
«Des dizaines de personnes croupissent dans des prisons et autres lieux de détention disséminées à travers le territoire de la RD Congo. Et ce, sans jugement. Certaines de ces personnes, en violation de droits garantis au niveau national et international, n’ont jamais été informées du motif de leur arrestation. Elles sont parfois privées du droit aux visites de leurs membres de famille, des défenseurs des droits humains et des avocats. »
La VSV a rendu publique la liste d’une centaine de personnes qu’elle estime éligibles à cette grâce. Rostin Manketa invite le chef de l’Etat à donner un signal fort dans ce sens à travers son discours en vue de renforcer la cohésion nationale.
«En ce moment précis où la République démocratique du Congo est en quête de la cohésion nationale, La voix des sans voix pour les droits de l’homme exhorte le chef de l’Etat –conformément à son discours d’ouverture des concertations nationales – à contribuer à la paix sociale en prenant courageusement une mesure de grâce en faveur de bon nombre de détenus. »
Lire aussi sur radiookapi.net:

_________________
LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Mathil10[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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Message  KOTA 27/10/2013, 12:14 pm

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Mort-en-prison

UN INNOCENT VIENT DE MOURIR EN PRISON


http://wp.me/p18AQh-1U5


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Message  mongo elombe 27/10/2013, 1:43 pm

Il n'a pas dit qu'il avait signe l'ordonnance 
Pour la libération des prisonniers? Et alors?
mongo elombe
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Message  ndonzwau 29/10/2013, 3:09 am

"Discours de "Joseph Kabila" devant le Congrès (23.10.2013)"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8397


"EDITORIAL
Kabila III
Par François Soudan

Rolling Eyes Laughing Question Exclamation Question Laughing Rolling Eyes 
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2755p006.xml0/joseph-kabila-rdc-gouvernement-congolais-concertations-nationales-ditorial-kabila-iii.html
Joseph Kabila, président de l'immense République démocratique du Congo (RDC), a 42 ans. L'âge où l'on se raconte enfin sans mentir, sans enjoliver sa vie ni la radoter, l'âge de la lucidité, des remises en question et des choix raisonnés. En écoutant, le 23 octobre, son long discours à la nation devant les deux chambres réunies en congrès, au kitschissime Palais du peuple de Kinshasa, je me suis demandé si une salutaire crise de la quarantaine n'avait pas saisi cet homme insaisissable et secret, parvenu au pouvoir comme par effraction un jour de janvier 2001 et dont la gouvernance de ce pays ingérable a longtemps ressemblé à celle d'Edward Smith, le légendaire commandant du Titanic. Les délégués aux concertations nationales, qui l'ont longuement applaudi, et les citoyens congolais, qui ne cessent depuis de le commenter avec passion, ne s'y sont pas trompés : ce discours est étonnant. Parce qu'il convient de le lire aussi comme une autocritique ? Certes. Mais aussi parce qu'il dénote chez celui qui l'a prononcé d'une voix monocorde la maturité et l'audace inattendues... d'un homme d'État.

Maturité du diagnostic, lorsque Kabila dénonce "l'ambiance de corruption, de détournement des deniers publics, de coulage des recettes publiques et d'enrichissement illicite" qui mine l'économie congolaise, lorsqu'il fustige ces officiers "qui ont pour maîtres l'argent et le drapeau", parle du vécu de ses compatriotes étouffés par le crédit inaccessible, une fiscalité irrationnelle et la concurrence sauvage des commerçants chinois. Audace des propositions, quand le même Kabila appelle de ses voeux la formation d'un "gouvernement de cohésion nationale" ouvert à l'opposition et à la société civile, quand il entend obliger tous les mandataires publics à déclarer leurs biens, annonce la nomination d'un conseiller spécial chargé de traquer ministres et fonctionnaires indélicats ou quand il s'engage sur la voie de la parité élective en réservant un pourcentage de sièges pour lesquels la compétition serait exclusivement réservée aux femmes. Audace et maturité enfin, quand le fils du Mzee assassiné déclare pour la première fois que des dispositions vont être prises pour rapatrier et inhumer dans la dignité, en terre congolaise, les dépouilles de Mobutu Sese Seko et de Moïse Tshombe, soldant ainsi les comptes douloureux d'une indépendance qui n'eut de cha-cha que le titre de la chanson culte de Grand Kallé.

Pour changer ce Congo auquel il souhaite "redonner ses lettres de noblesse", Joseph Kabila estime que "nous devons d'abord changer notre manière de vivre. Changement de mentalités, de méthodes et de comportement". Bien vu. À condition de donner lui-même l'exemple, et qu'au discours succèdent les actes. Kabila I, de 2001 à 2006, fut un jeune homme modeste, attentif et riche de promesses. Kabila II, de la présidentielle de 2006 à hier, un apprenti autocrate à qui des conseillers de l'ombre avaient fait croire que la suffisance goguenarde pouvait tenir lieu de charisme. Un Kabila III gagné par la sagesse au mitan de sa vie est-il né ce 23 octobre ? Il lui reste à peine trois ans, jusqu'au terme de son dernier mandat, si l'on en croit les termes d'une Constitution dont il s'est juré de respecter "l'esprit et la lettre", pour le démontrer. 65 millions de Congolais ne demandent qu'à y croire.."

Compatriotiquement!

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Message  ndonzwau 3/11/2013, 4:11 pm

"RDC : Joseph Kabila reprend la main
° http://www.afrikarabia.com/
Après sa victoire militaire sur les rebelles du M23 et l'annonce de la création d'un gouvernement d'union nationale, le président Joseph Kabila a réussi à se replacer au centre du jeu politique congolais. De quoi prolonger sa survie politique.

Qui l'eût cru ? Il y a encore quelques mois, le président congolais pataugeait sur deux fronts : politique et militaire. Affaibli politiquement par les élections contestées de novembre 2011, Joseph Kabila était englué dans l'organisation chaotique des Concertations nationales boycottées par les grands partis d'opposition. Militairement, le président congolais s'enlisait également au Nord-Kivu face aux rebelles du M23 que rien ne semblait arrêter. Deux fronts problématiques qui remettaient fortement en cause sa légitimité politique. Mais en quelques jours, la donne semble avoir changé à Kinshasa.  

Incontournable
Le 23 octobre dernier, devant les deux assemblées, le président Kabila a annoncé une série de mesures censées renforcer la cohésion nationale. Un catalogue de bonnes intentions, qui allait du rapatriement des dépouilles de Tshombe et Mobutu, à la mise en place de la décentralisation, en passant par la libération de prisonniers, la nomination d'un monsieur "anti-corruption" ou la création d'un quota de 30% de femmes en politique. De belles promesses dont on attendra avec impatience la mise en application. Mais l'annonce phare du discours du Chef de l'Etat tenait dans la nomination "imminente" d'un nouveau gouvernement d'union nationale. Un gouvernement de "demie-ouverture" avec l'opposition et la société civile, mais vraisemblablement avec le même Premier ministre et sans les grands partis d'opposition. Avec cette ouverture politique en trompe l'oeil et très contrôlée (voir notre article), Joseph Kabila a réussi à se replacer au centre de l'échiquier politique congolais en jouant de  nouveau son rôle de grand "redistributeur de cartes"... et de portefeuilles ministériels. Les multiples annonces du président permettent enfin à Joseph Kabila d'en étaler leur mise oeuvre (si tant est quelles voient toutes le jour) et ainsi de rallonger, sans concéder une once de pouvoir, sa survie politique. L'opposition craint en effet que le président ne prolonge son mandat au-delà de 2016.

Nouvelle légitimité ?
Sur le plan militaire, les victoires des forces armées congolaises (FARDC) sonnent comme une divine surprise pour Kinshasa. Longtemps taxée "d'armée fantôme" pour son peu d'efficacité sur le terrain, les FARDC ont enchaîné les succès depuis la première offensive du vendredi 25 octobre. Devant l'avancée des troupes gouvernementales, les rebelles se sont retirés de toutes leurs bases arrières : Kibumba, Rumangabo, Rutshuru, Kiwanja et Bunagana à la frontière ougandaise. C'est la première fois que l'armée congolaise, avec l'aide non négligeable de la Brigade de l'ONU, fait plier la rébellion aussi rapidement. Cette victoire militaire est sans nul doute l'un des succès politiques les plus marquants de Joseph Kabila depuis son arrivée au pouvoir en 2001. La déroute du M23 rebat les cartes des négociations de Kampala entre le gouvernement congolais et les rebelles. Peu enclin à céder à la rébellion, Kinshasa a cherché à jouer le "KO militaire", qui lui permet d'échapper ainsi à d'humiliantes concessions à la table des négociations. Sur ce point, Kinshasa revient en position de force à Kampala, ou seule la reddition du M23 peut être signée.

Assurance-vie
Mais attention, victoire militaire ne rime pas toujours avec victoire politique. Si le M23 a quitté les zones qu'il contrôlait au Nord-Kivu, on parle de 700 km2, le mouvement n'est pas "annéanti" comme le clame Kinshasa. Réfugiées en Ouganda ou au Rwanda, les troupes rebelles ont subit peu de perte durant les assauts FARDC. La présence du M23 aux frontières du Congo continuerait donc de faire peser une sérieuse menace sur les Kivus, sans parler d'une possible (mais pu probable) contre-offensive rebelle sur l'armée. Pour transformer son succès militaire, en victoire politique, Joseph Kabila devra s'atteler à régler le problème avec ses voisins rwandais et ougandais. Une explication et une négociation politique entre chefs d'Etat seront donc  indispensables pour établir une paix durable à l'Est de la RDC. Pour le moment, Joseph Kabila peut goûter aux bénéfices immédiats de sa victoire sur le M23 : une "légitimité" presque retrouvée auprès de la population et un soutien sans faille de la communauté internationale... bref, une assurance pour sa survie politique. Mais les braises sont encore chaudes autour des bastions rebelles reconquis par l'armée régulière. Et le plus dur reste à venir : maintenir la paix. "



"Duplicité :
Le Nord Kivu «libéré» : «Joseph Kabila» n’a aucun mérite!"

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8412


"Réactions de l’APARECO au discours de « Joseph Kabila »"
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1409-r-action-de-l-apareco-au-discours-de-joseph-kabila.html

Compatriottiquement!

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Message  ndonzwau 4/12/2013, 1:15 am

Curieusement la tournée de notre "JK" à l’Est n’ a pas attiré (n’attire pas) tant de commentaires ici qu’on en aurait attendus, mêmes des kanambistes primaires ou mieux convaincus, et même de la presse nationale ! D’autant qu’elle s’est enrichie d’une escapade utile (!?) chez Museveni ! C’était une marche de victoire, une apothéose mieux la confirmation de sa (notre) victoire !
C’est dire que perso cette (apparente ?) indifférence m’interpelle particulièrement !
Des Congolais désabusés, aujourd’hui lassés des apparences pour plus d’actions à réel impact ou quelque chose d’autre ? Qu’en pensez-vous ?


Moi, j’y ai vu quand même au-delà d’un intelligent coup de com et même d’une bonne propagande (pour 2014, 2016 ?) un nécessaire bien que tardif réconfort aux populations de l’Est meurtries (et à nos soldats ?, je ne les ai pas vus à l’honneur !) mais je me pose la question de la consistance et de la lucidité du projet global d’après victoire derrière, quand on voit une certaine déconnexion d’avec la gouvernance globale du pays !

La victoire militaire est sans conteste un précieux actif au bilan de Kanambe mais peut-on en expliquer les  stratégies attentistes et même impuissantes antérieures ? Et oui cette victoire ne pourra dédouaner de tous ses échecs passés ce régime; nous nous devons pour un meilleur avenir de tirer des leçons des millions de morts qui jalonnent notre histoire depuis bientôt deux décennies et de nos immenses retards de développement : Etat absent, impuissance organisée de l'Armée, complicités et même haute trahison, impunité, gabegie financière, détournements, corruption, manque de leadership et de démocratie, arbitraire meurtrier... ne sont une illusion d'esprit dans notre pays !

Mieux vaut tard que jamais, se justifie-t-on mais avons-nous le droit de nous en satisfaire ? Qui peut croire qu’aucun dysfonctionnement n’explique notre calamiteuse histoire récente ?
Et que vient-on d'obtenir pour l'intérêt du pays dans ce semblant consensus avec Museveni à retourner à Kampala ?

Si c'était aussi tout ce flou en creux du bilan et du projet que la victoire n'efface pas qui expliquerait le désintérêt à cette tournée ?


"RDC: le président Kabila en tournée dans l'Est après la défaite du M23"
° http://www.rfi.fr/afrique/20131125-rdc-le-president-kabila-en-tournee-est-apres-defaite-m23
"RDC : Le président Joseph Kabila en mini tournée dans l’Est après la victoire des FARDC"
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rdc-le-president-joseph-kabila-en-144398


"RD Congo – Kampala : Kabila fidèle à lui-même"
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-kampala-kabila-fidele-a-144555
"«Joseph Kabila», le roi fainéant"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8495
"RD Congo - 2016 : Kabila s’est embourbé dès ses premiers pas de campagne"
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-2016-kabila-s-est-144452
"Goma, point d'orgue de la tournée de Kabila dans l'est de la RDC"
° www.rfi.fr/afrique/20131201-rdc-president-kabila-goma-apres-defaite-m23-visite-4x4


"Joseph Kabila: « Maintenant nous devons rétablir l’autorité de l’Etat par la force »"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/26/joseph-kabila-maintenant-nous-devons-retablir-lautorite-de-letat-par-la-force/
"Kabila à Goma: «La plus grande promesse que j'ai faite, c'est la paix»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20131201-rdc-president-kabila-goma-promesse-paix-tournee-discours


"Kabila et Museveni veulent l’aboutissement des pourparlers de Kampala avec le M23"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/12/03/kabila-museveni-veulent-laboutissement-des-pourparlers-de-kampala-avec-le-m23/
° http://www.rfi.fr/afrique/20131202-rdc-congo-ouganda-kabila-museveni-reprise-discussions-m23
"Mary Robinson : «les pays signataires de l’accord cadre doivent tenir leurs promesses»"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/30/mary-robinson-les-pays-signataires-de-laccord-cadre-doivent-ternir-leurs-promesses/


° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/29/nord-kivu-joseph-kabila-souhaite-une-paix-durable-rutshuru/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/28/nord-kivu-joseph-kabila-invite-les-jeunes-se-desolidariser-des-groupes-armes/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/26/bunia-joseph-kabila-demande-la-milice-de-cobra-matata-de-deposer-les-armes/
° http://www.france24.com/fr/20131130-rdc-congo-president-joseph-kabila-nord-kivu-guerre-fardc-m23-ruthsuru-kiwanja

° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/27/pourparlers-de-kampala-joseph-kabila-souhaite-une-conclusion-avant-le-15-decembre/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/23/nord-kivu-la-rdc-louganda-la-monusco-planifient-des-operations-contre-ladfnalu/




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Message  ndonzwau 18/12/2013, 1:15 pm

"«Joseph Kabila» mobilise. Enjeu : un troisième mandat présidentiel
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8532  
A l’instar de certains dirigeants africains dont le second et dernier mandat expire dans deux ou trois ans, «Joseph Kabila» est plus que jamais tourmenté par l’après-2016. L’homme redouterait les poursuites judiciaires dont il pourrait faire l’objet après la perte de ses immunités présidentielles. Les "affaires" ne manquent pas. On peut citer notamment le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo et les assassinats de plusieurs journalistes et des défenseurs des droits humains dont Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Pascal Kabungulu. etc. "Joseph" n’aurait plus, dès lors, qu’une obsession : durer, en obtenant la prolongation du mandat en cours ou s’octroyer un troisième mandat par le biais d’une révision de la Constitution. Dimanche 15 décembre, sur instruction du "raïs", le président de l’Assemblée nationale, le PPRD Aubin Minaku, a présidé une «réunion secrète» au Palais du peuple. Un seul objet à l’ordre du jour : la recherche des voies et moyens pour permettre au «raïs» de se succéder à lui-même après le 19 décembre 2016. Ambiance.

«Il y a une vie après la Présidence de la République». C’est le credo que ne cesse de répéter le professeur André Mbata Mangu de l’Université de Kinshasa. Comme pour rassurer les futurs ex-présidents africains, cet éminent constitutionnaliste soutient que trente anciens chefs d’Etat et de gouvernement sont encore en vie en Afrique après avoir quitté le pouvoir. Ce discours est loin d’être reçu cinq sur cinq par «Joseph Kabila» et son entourage. Ici, l’heure est à la «mobilisation générale». Un «brain storming» est chargé de trouver la formule la moins mauvaise tant au plan interne qu’externe pour rester aux affaires après 2016.
Sur instruction du «raïs», les «grands manitous» de la «majorité présidentielle» se sont réunis le dimanche 15 décembre au Palais du peuple. Selon un des participants qui a contacté Congo Indépendant, la réunion a porté uniquement sur «l’avenir politique de Joseph Kabila après décembre 2016». A en croire cette source, «les ténors de la majorité présidentielle ont été chargés par la haute hiérarchie de réfléchir sur la stratégie et la tactique à mettre en œuvre afin de parvenir soit à la prolongation de deux ans du mandat présidentiel en cours ou de légaliser la possibilité de briguer un troisième mandat par la révision de la Constitution». «L’absence d’Augustin Katumba Mwanke s’est fait cruellement sentir», indique-t-on.

L’irremplaçable Katumba Mwanke
Il semble que la disparition du tout-puissant conseiller présidentiel, dans un accident d’avion survenu le 12 février 2013 à l’aéroport de Bukavu, a laissé un «vide» qui n’a pas été comblé à ce jour. Selon des sources proches de la
«Kabilie», l’actuel ambassadeur de la RD Congo à Kigali, Norbert Nkulu Kilombo, tente d’occuper la place vacante. «Il lui manque un brin de charisme qu’avait Katumba», commente un observateur du sérail. Celui-ci de raconter une anecdote : «Après le discours présidentiel du 23 octobre dernier annonçant la mise en place du gouvernement de cohésion nationale, le Premier ministre Matata Ponyo devait remettre sa démission. Par une fausse timidité, Joseph Kabila n’a jamais osé signifier l’éviction à ses premiers ministres. Cette tâche est confiée à des intermédiaires chez Matata. Celui-ci résiste. Il paraît décidé à rester à son poste. C’est Katumba qui avait invité Antoine Gizenga à remettre sa démission. Il avait fait de même avec Adolphe Muzito. Il manque quelqu’un pour parler à Matata». A quand le fameux «gouvernement de cohésion nationale» ? «Il n’y aura pas de nouveau gouvernement avant le 15 janvier 2014». Pourquoi ? Mystère.
Selon certaines informations fragmentaires, «Joseph Kabila» et les «ténors» de sa majorité ont prévu des actions sur deux directions : nationale et internationale.

Dans le premier cas de figure, «Joseph Kabila» compte sur les opérations de recensement de la population pour gagner du temps. Celles-ci devraient débuter l’année prochaine pour s’achever au mieux en 2016 et au pire en 2018. Pour lui, c’est une aubaine pour s’octroyer une prolongation de mandat durant au moins deux ans. Dans sa volonté de briguer un troisième mandat, il ne fait pas non plus mystère de sa volonté de faire modifier le mode de scrutin aux élections provinciales. Motif de la modification : manque de moyens. Il s’agit naturellement d’un fallacieux prétexte.
L’article 197 de la Constitution stipule que les députés provinciaux «sont élus au suffrage universel direct secret ou cooptés pour un mandat de cinq ans renouvelable». Dans son allocution du 23 octobre dernier devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, «Joseph Kabila» - qui est censé veiller au respect de la Constitution (article 69) - recommandait à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) «d’envisager, dès ce jour, la présentation au Parlement, dans le meilleur délai, du calendrier électoral et de poursuivre le cycle électoral en vue de procéder avec diligence, à l’organisation des élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales». Il ajoutait : «J’invite par ailleurs les deux chambres de notre Parlement ainsi que le gouvernement à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel. Il y a lieu également d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales».

Des dossiers judiciaires
Au plan extérieur, «Joseph Kabila» et les "super faucons" de son entourage déploient des talents d’imagination pour «faire passer la pilule» d’un troisième mandat auprès du Congrès et de la Maison Blanche. Dan Gertler, homme d’affaires et «ami» du couple présidentiel congolais, pilote le lobbying auprès des milieux américains. C’est lui qui a fait appel à l’homme d’affaires Jack Rosen, président du Congrès juif aux Etats-Unis. Celui-ci serait, semble-t-il, chargé de «sensibiliser» les membres de l’establishment américain. Problème : comment le rétribuer sans qu’il ait des problèmes avec le fisc US? «Dan» qui ne manque pas d’idées, lui a trouvé un poste d’administrateur à la Gécamines. A l’issue du gouvernement.
D’autre part, le très controversé président de la Ceni, Apollinaire Malu Malu, devrait effectuer, mi-janvier prochain, une "mission" très spéciale en Belgique. Il devrait, à cette occasion, s’adresser aux membres de la Commission des relations extérieures du Sénat belge. Un seul point à l’ordre du jour : l’organisation des élections locales et provinciales au Congo. «Pendant que Rosen mène des actions dans les milieux américains, Malu Malu va sonder le monde politique belge sur l’idée d’un troisième mandat présidentiel pour Joseph Kabila», souligne la source. Et de conclure : «Il n’est pas exclu qu’une révision de la Constitution soit mise en route au retour de Malu Malu. Tous les scénarios sont à l’examen y compris celui de présenter la candidature de l’épouse Kabila, née Olive Lembe, lors de la présidentielle de 2016. Joseph Kabila s’accroche au pouvoir pour s’éviter des ennuis judiciaires éventuels devant la Cour pénale internationale… ». Outre le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo et les assassinats non élucidés de plusieurs journalistes et défenseurs des droits humains.

On apprenait que plusieurs familles kinoises dont les enfants ont été sommairement exécutés lors de l’opération "Likofi" contre les "Kuluna", sont sur le point de se constituer en parties civiles pour assigner "Joseph Kabila" devant la Cour pénale internationale du chef de "crime contre l’humanité". Dans son allocution du 23 octobre dernier, le numéro un Congolais avait donné un ordre plus que clair : "Dans les milieux urbains, particulièrement à Kinshasa, une nouvelle forme de criminalité s’observe de plus en plus, créant la psychose au sein de la population. Toutes les voies de droit doivent être utilisées par la police et la justice, afin d’y mettre fin, rapidement et de manière définitive". De l’avis général, ce mot d’ordre a été interprété comme un "permis de tuer". Il y a eu des règlements de comptes. Et pourtant, l’article 61 de la Constitution est sans équivoque : "En aucun cas et même lorsque l’état de siège ou l’état d’urgence aura été proclamé (...), il ne peut être dérogé aux droits et principes fondamentaux ci-après : le droit à la vie; l’interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (...); le principe de la légalité des infractions et des peines; les droits de la défense et le droit de recours; (...)".
Dans l’oraison funèbre qu’il a prononcée lors des funérailles de Nelson Mandela, le président américain Barack Obama n’a pas manqué de fustiger certains satrapes africains qui brutalisent leurs peuples, méprisent les valeurs démocratiques tout en admirant Mandela.

D’ici à 2016, beaucoup d’eau pourrait couler sous les ponts du Congo-Kinshasa.

Baudouin Amba Wetshi"



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Message  ndonzwau 23/12/2013, 1:03 am

"GOUVERNANCE, SÉCURITÉ ET RÉFORMES INSTITUTIONNELLES EN RDC : OPPORTUNITÉS D’ENGAGEMENT POUR LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD-CADRE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4910:gouvernance-securite-et-reformes-institutionnelles-en-rdc-opportunites-d-engagement-pour-la-mise-en-oeuvre-de-l-accord-cadre&catid=85&Itemid=472
* Deux narratifs sont en conflit sur la crise en RDC.
D’après un premier narratif, il s’agit d’une crise de sécurité essentiellement à l’Est, provoquée par la prolifération et l’activisme des groupes armés en particulier le M23. Pour y faire face il faut i) des reformes urgentes, essentiellement dans le secteur de sécurité, et ii) confronter les questions liées à l’accès à la terre et aux conflits communautaires qui justifient la prolifération des groupes armés à l’Est.
Un autre narratif y voit une crise politique née de l’absence de mise en œuvre de l’agenda de reformes institutionnelles de Sun City (et de la CNS), accentuée par le déficit de légitimité des institutions après le débâcle électoral de novembre 2011 et dont la crise sécuritaire à l’Est n’est qu’une conséquence ou une manifestation. Pour y faire face il faut un processus politique impliquant un dialogue national inclusif (y compris avec les groupes armés) pour s’accorder sur les réformes profondes à mettre en œuvre et les mécanismes de leur mise en œuvre.


L’émergence du M23 en début de 2012 a vu deux lectures contradictoires se superposer sur ces deux narratifs. Minimisant les aspects régionaux de la crise provoquée par le M23, certains insistaient sur les éléments qui en soulignaient le caractère national – mettant l’accent sur la faiblesse de l’armée, l’échec des processus d’intégration des membres des groupes armés, l’existence des commandements parallèles au sein de l’armée, les problèmes intercommunautaires, la réorganisation de l’armée autour de régiments constitués sur base ethnique, les problèmes de capacité voire de volonté politique à Kinshasa, etc. D’autres privilégiaient la thèse d’une crise d’agression et mettaient l’accent sur le rôle du Rwanda (et plus tard de l’Ouganda) pour souligner la dimension régionale de la crise du M23, en signalant parfois les prétendues complicités politiques à Kinshasa.

Le débat qui a suivi l’émergence du M23 a montré que le narratif de la « crise de l’Est » qui était prédominant pendant les crises précédentes (comme celle du NCDP en 2007-2008) avait perdu beaucoup de crédibilité au niveau national, et que désormais l’opinion était plus disposée à considérer le M23 comme la preuve de l’existence d’une crise de légitimité des institutions issues des élections de 2011. Les signes de ce shift étaient nombreux :
-    Dépôt des motions et interpellations au parlement contre les membres du gouvernement sur la crise du M23 et tentatives d’étouffement de ces motions par le gouvernement ;
-    Embarras profond du gouvernement marqué par son insistance, pendant les premiers mois de la crise, à qualifier le M23 de « mutinerie » et refus de le considérer comme une rébellion ;
-    Refus du gouvernement de reconnaitre et dénoncer l’implication du Rwanda et de l’Ouganda comme le faisait son opinion (le gouvernement ne s’est résolu à dénoncer les implications étrangères qu’après la publication du rapport du Groupe d’Experts en juin 2012) ;
-    Manifestations contre le M23 interdites ou réprimées par le gouvernement qui craignait d’être mis en cause par les manifestants, etc.

LECTURE COHERENTE DE LA CRISE DANS L’ACCORD-CADRE

Les efforts régionaux de résolution de la crise aussi bien dans le cadre de la CIRGL que plus tard de la SADC s’inscrivaient tous dans le narratif de la « crise de l’Est ». Ni la CIRGL ni la SADC n’étaient concernées par la crise de légitimité et les déficits de gouvernance qui étaient à la base de la crise.
L’Accord-Cadre d’Addis-Abeba a permis la possibilité de concilier ces deux types de contradictions dans la lecture de la crise en RDC. Cet accord pose l’urgence des réformes institutionnelles au niveau national qui peuvent répondre au besoin de résoudre la crise de légitimité politique à Kinshasa, tout en soulignant le caractère particulier des aspects de la crise propres aux régions de l’Est du pays. Son contenu permet également d’affronter les aspects régionaux de la crise en imposant des obligations précises aux Etats de la région, y compris le Rwanda et l’Ouganda, qui de ce fait deviennent des acteurs de la résolution de la crise et non plus simplement des médiateurs.
L’Accord-Cadre a-t-il été mis en œuvre de manière à lui faire jouer pleinement ce rôle ? Il me semble que cela n’ait pas été le cas. Je pense que l’Envoyée Spéciale du Secrétaire Général (ESSG) a eu de son rôle une approche trop minimaliste qui risque de produire le triomphe du la narratif « crise de l’Est » et de laisser intacts, voire de renforcer involontairement, tous les ingrédients de la crise de légitimité politique au Congo. Cette situation favorise l’absence de progrès dans la mise en œuvre des reformes institutionnelles sans lesquelles sont semés les germes de crises futures.

CONCERTATIONS NATIONALES ET ACCORD-CADRE

Les Concertations nationales donnent une parfaite illustration de ce glissement. Les Concertations nationales étaient la réponse à deux types de pressions : les pressions internes et les pressions internationales.
Au plan interne, et longtemps avant la crise du M23, un nombre de plus en plus important d’organisations de la société civile ainsi que des acteurs politiques, surtout de l’opposition, plaidaient pour l’organisation d’un dialogue en vue de rétablir la cohésion nationale et de faire face à la crise post-électorale. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO, la plus haute structure de gouvernance de l’Eglise catholique) a écrit le 5 janvier 2012 : « L’idée d’un dialogue a émergé et elle est accueillie par d’aucuns comme voie de sortie de la crise qui secoue notre pays depuis la publication des résultats des élections de novembre 2011 ».
Un groupe d’organisations de la societe civile parmi les plus importantes a mis en place dès janvier 2012 le Comité National Préparatoire d’un « Forum National » qui devait « se pencher sur la crise multiforme que traverse le pays depuis plusieurs années et qui s’est accentuée  depuis la tenue des élections du 28 novembre 2011 suivi du déclenchement des hostilités entre les forces gouvernementales et certains éléments insurgés soutenus par l’extérieur. » C’est le 15 décembre 2012 finalement que le président Joseph Kabila a déclaré adhérer à l’idée d’un dialogue national en annonçant l’organisation des Concertations nationales. C’était après la brève occupation de Goma par le M23. L’absence de calendrier précis et de mesures concrètes de préparation des Concertations au cours des mois suivants a néanmoins accrédité l’idée que l’annonce de Kabila était en réalité destinée à apaiser la montée parfois violente d’une profonde hostilité populaire à l’égard du gouvernement rendu responsable, voire complice, de l’occupation de Goma. Il fallait bien un autre développement majeur pour forcer le gouvernement à mette en place des actes de préparation aux Concertations.

La signature en février 2013 de l’Accord-Cadre a constitué ce développement majeur. Elle a apporté une légitimité internationale aux pressions nationales sur le gouvernement à amorcer un processus de dialogue national et de reformes institutionnelles. Dès avril 2013, le PPRD et les autres partis proches de Kabila ont organisé un Conclave de la Majorité Présidentielle qui disait avoir comme objectif la « préparation des Concertations nationales » et comme ordre du jour, « les 6 engagements de la RDC repris dans l’accord-cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013 ».
Les Concertations nationales, qui s’inscrivaient dans une longue tradition datant de la Table-Ronde fondatrice de 1960, constituaient une double opportunité historique. Elles offraient aux congolais l’occasion de s’accorder sur une lecture commune des causes et des voies de sortie de la crise, et de baliser les voies pour un processus des reformes institutionnelles nécessaires a résorber la profonde crise de légitimité dont souffrent les institutions depuis novembre 2011. Elles offraient également à l’ESSG l’occasion d’affirmer son rôle de supervision du processus des reformes nationales en vertu de l’Accord-Cadre.

L’Histoire n’a cependant pas été au rendez-vous et les deux opportunités ont été gâchées. Les Concertations étaient loin d’être représentatives (le gouvernement a poussé la partie la plus importante de l’opposition à les boycotter tout en frustrant la qualité de la représentation de la société civile) et les débats y étaient manifestement orientés. Quant à l’ESSG, elle a refusé de répondre aux appels insistants de l’opposition et de la société civile de jouer un rôle actif dans l’organisation des Concertations, préférant concentrer son énergie sur l’appui au processus de Kampala. Cette attitude a eu deux effets déplorables. Elle a conforté le gouvernement de Kabila dans l’espoir, et confirmé les craintes de l’opposition et de la société civile, qu’après tout il n’y aurait sans doute pas de pression extérieure aux engagements de la RDC d’entamer des réformes institutionnelles en vertu de l’Accord-Cadre. Elle a également confirmé la division artificielle entre aspects régionaux et aspects nationaux de la crise, en semblant minimiser les derniers au bénéfice des premiers.

OPPORTUNITES D’ENGAGEMENT

Je pense que l’ESSG dispose encore d’importantes opportunités d’engagement dans les reformes de l’Etat congolais en vertu de l’Accord-Cadre et de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité.

D’abord, dans son discours devant le Congrès (les deux chambres du parlement) sanctionnant la fin des Concertations, le président Kabila a surtout ressassé les reformes déjà identifiées depuis la Conférence Nationale Souveraine de 1992 et le Dialogue Inter-Congolais de 2002, sans aucun calendrier, ni aucune autre précision sur la manière dont il entendait les mettre en œuvre. En réalité, les deux mesures concrètes qu’il a annoncées – la constitution imminente d’un gouvernement de « cohésion nationale » et la création d’un comité de suivi des recommandations des Concertations nationales – ne constituent pas de reformes.
Ceci laisse intact l’agenda national des reformes et offre à la communauté nationale et aux acteurs internationaux une ample opportunité pour influencer le rythme et le contenu des reformes.
Dans au moins deux cas le président Kabila a annoncé de nouveaux domaines de reformes qui pointent dans la mauvaise direction et ne reflètent pas les délibérations des Concertations nationales – dans un de ces deux cas, l’annonce du Président est d’ailleurs contraire à une recommandation précise des Concertations – et qui justifient de ce fait une intervention de la communauté internationale.

La première de ces reformes consiste en la possibilité d’un suffrage indirect pour l’élection des députés provinciaux. Concrètement, les membres des Assemblées provinciales seraient élus au suffrage indirect par les élus locaux, et non plus directement par l’ensemble des électeurs de la province comme c’était le cas en 2006. Cette réforme ne figure nulle part dans le rapport final des Concertations nationales mais elle semble avoir été endossée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui l’a récemment justifiée par l’absence de financement nécessaire à l’organisation de plusieurs scrutins.
Les raisons officielles de cette réforme et le fait qu’elle n’a pas été discutée ni proposée aux Concertations nationales justifient le soupçon, partagé par de plus en plus de congolais, que i) le gouvernement veut exercer sur les Assemblées provinciales un contrôle qu’il n’a pas pu exercer jusque-là (sauf dans deux cas, Katanga et Kinshasa, les Assemblées provinciales ont exercé sur les gouverneurs soutenus par Kinshasa un contrôle tatillon allant parfois jusqu’à la destitution des gouvernements provinciaux), et que ii) le gouvernement et la CENI ont l’intention d’utiliser l’argument budgétaire comme prétexte pour ne pas engager les reformes électorales nécessaires ou pour préparer à l’avance une gestion bâclée des élections comme c’était le cas en 2011.

Le seconde reforme à laquelle le président Kabila a vaguement fait allusion aboutirait à la suppression du système des scrutins proportionnels de listes ouvertes au bénéfice d’un système de scrutins majoritaires. Une telle réforme serait en fait une révision plus fondamentale du système électoral que la RDC applique depuis son indépendance en 1960 et aboutirait à des résultats radicaux catastrophiques pour l’unité et la cohésion nationales.
Elle ouvrirait la voie à la possibilité, voire à la garantie dans certains cas, que certaines circonscriptions électorales seraient représentées au parlement national par des députés issus d’une seule liste, voire d’un seul groupe ethnique. Il s’agirait d’un changement radical dans le paysage politique congolais. Le système proportionnel avec listes ouvertes a garanti à ce jour qu’à l’exception des circonscriptions uninominales ou mono ethniques (plutôt rares dans le mosaïque ethnique qu’est la RDC), les citoyens d’une circonscription ont généralement une représentation parlementaire très diversifiée politiquement et ethniquement.

La concurrence interne entre députés de divers partis et/ou groupes ethniques mais représentant les mêmes électeurs justifie en partie l’activisme traditionnel de l’institution parlementaire congolais et les difficultés que les gouvernements successifs (y compris sous Mobutu) ont toujours éprouvées à contrôler et dompter le parlement, même quand ils jouissaient d’une confortable majorité parlementaire.
Supprimer la proportionnelle comme le suggèrent Kabila et Malumalu garantirait un parlement plus discipliné mais avec de sérieux risques sur la cohésion et l’unité nationales.
C’est sans doute pour cette raison que sur recommandation de leur groupe thématique «Gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles» et dans une formulation brève, claire et sans équivoque, les délégués aux Concertations nationales ont décidé de »Maintenir le scrutin proportionnel» (Rapport général des travaux, 5 octobre 2013, pages 10 et 31).

FORMES D’ENGAGEMENT

Quelles sont les formes d’engagement que l’ESSG devrait adopter ? Ayant laissé filer l’opportunité des Concertations nationales et focalisé trop d’attention sur le processus de Kampala dont la pertinence n’a jamais été appréciée au Congo, il semble que l’ESSG a gaspillé trop de son influence personnelle pour pouvoir efficacement intervenir directement auprès des autorités nationales sur les questions internes de reformes institutionnelles. La suggestion est donc qu’elle utilise son mandat, son prestige et son influence pour galvaniser la communauté internationale et les principaux bailleurs de la RDC autour des trois points suivants :

1/ Respect de la constitution :
L’ESSG devrait travailler à obtenir que les principaux partenaires de la RDC parlent d’une seule voix et coordonnent leur message sur la nécessité de respecter la Constitution du Congo, en particulier dans ses dispositions verrouillées (l’article 220). Les Congolais ont déjà montré suffisamment leur opposition à toute modification des dispositions verrouillées qui aurait pour objectif un changement non constitutionnel de régime prohibé par l’Union africaine.
Dans un communiqué publié le 29 juin 2013 à l’issue de leur 50ème Assemblée plénière les évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont « réaffirmé leur détermination à s’opposer fermement à toute tentative de modification de l’Article 220 de notre Constitution… » et invité les citoyens à « demeurer vigilants et prêts à faire échec à toute manœuvre éventuelle de modification de la Constitution en ses articles verrouillés. »  L’opposition à la modification de l’article 220 de la Constitution s’est fait ressentir même dans un forum aussi étroitement contrôlé que les Concertations nationales, dont les délégués ont « … réaffirmé leur engagement à consolider la cohésion nationale et à sauvegarder le pacte républicain notamment par le strict respect de la Constitution, particulièrement dans ses dispositions voulues intangibles par le souverain primaire: la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée du mandat du Président de la République[…] » (Rapport général des travaux, 5 octobre 2013, pages 8 et 24). Comme c’était le cas lors du changement du mode de scrutin présidentiel en janvier 2011, le président Kabila n’hésiterait pas à passer outre une telle opposition claire de son opinion si les hésitations, la timidité de réaction et l’ambigüité des messages non coordonnés de ses partenaires, surtout occidentaux, lui donnaient le moindre sentiment qu’ils sont prêts à tolérer un changement non constitutionnel de régime qui préparerait d’autres crises à l’avenir.

2/ Processus électoral : L’ESSG devrait obtenir d’urgence un engagement plus actif et plus coordonné des acteurs internationaux dans le processus électoral, à commencer par les élections locales annoncées pour 2014. Un tel engagement devrait poursuivre au moins trois objectifs clairs : (i) soutenir financièrement la CENI pour éviter la tentation d’utiliser le manque de moyens comme un prétexte pour justifier la mauvaise organisation des élections ou engager des réformes qui mettent en danger la consolidation de la démocratie et l’unité nationale ; (ii) soutenir l’organisation d’un audit indépendant et professionnel du fichier électoral ainsi que son toilettage, dans le but de donner plus de crédibilité aux élections ; (iii) et s’assurer que les acteurs nationaux les plus concernés par les élections (partis politiques, surtout ceux de l’opposition, et organisations de la société civile) participent à la gestion électorale à travers par exemple l’organisation d’un forum consultatif qui ne soit pas que symbolique mais qui soit associe aux décisions importantes de gestion électorale.

3/ Reformes du secteur de sécurité : la démarche de l’ESSG auprès des bailleurs devrait viser deux objectifs fondamentaux. D’abord, une plus grande coordination de leurs interventions dans le secteur de sécurité est indispensable. Ensuite, comme cela a été fait dans de la réforme de la police, il est important de mettre en place un cadre inclusif et participatif pouvant garantir la définition d’un contenu de la reforme
- de l’armée qui aille au-delà de la formation-équipement pratiquée jusque-là et inclue la gouvernance de l’armée, les structures de commandement, l’identification de la doctrine de défense, la programmation militaire,
- de la justice qui aille au-delà de la fourniture des services de justice dans une partie seulement du territoire ou pour une partie seulement des crimes.
L’ESSG devrait résister à la tentation de trop focaliser sur des initiatives a impact rapide et visible qui peuvent être importantes mais ne seraient en réalité qu’un saupoudrage consistant à ajouter une couche de peinture sur un bois rongée par les termites. Déployer un robuste processus de DDR, promouvoir un vaste programme de dialogue intercommunautaire au niveau local, encourager des investissements privés et des projets économiques conjoints transfrontaliers. Tout cela est certes positif et urgent. Mais quand la crise relève plus du système de gouvernance nationale que de la cohabitation intercommunautaire, et quand les groupes armés sont davantage alimentés par l’impunité, le manque de discipline et de structures claires de commandement au sein de l’armée que par l’absence d’opportunités économiques, de telles mesures n’auraient, au meilleur des cas, qu’un effet relatif et temporaire.

PASCAL K KAMBALE
NAIVASHA (KENYA), 15 DÉCEMBRE 2013"


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Message  ndonzwau 7/1/2014, 7:56 pm

"RDC : Kabila le funambule
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2765p006.xml0/rwanda-joseph-kabila-kinshasa-rdc-ditorial-rdc-kabila-le-funambule.html  
Il a 42 ans, et le 26 janvier prochain cela fera treize longues années qu'il préside aux destinées d'un immense pays ingouvernable, comme une balle de ping-pong posée sur un jet d'eau. Un pays ou une surface ? Un peuple ou une mosaïque ? Ces questions méritent d'être posées tant le Congo de Joseph Kabila Kabange semble avoir de problèmes avec la définition même de son identité. Les centaines de fidèles en tee-shirts blancs du pasteur Mukungubila, qui ont lancé, le 30 décembre, une charge suicidaire aux quatre coins de la République, n'obéissaient à aucune revendication sociale ou politique, mais à un simple mot d'ordre xénophobe : dégager celui que leur prophète appelle "Kanambe", "Kabila le Rwandais", de qui vient tout le mal, comme le bien vient de Dieu.

Ici, les Églises du réveil - on en compte plus de dix mille rien qu'à Kinshasa - fonctionnent comme les partis : ce sont des entreprises qui recherchent sur le marché le moyen le plus rapide de prospérer. Depuis treize ans, les guides spirituels de ces armées célestes tout comme la plupart des leaders politiques d'opposition n'ont rien trouvé de plus mobilisateur, de plus démagogique et de plus honorable que de vitupérer "l'étranger" au pouvoir, tout particulièrement celui que l'on préfère haïr : le Tutsi rwandais. Double et nauséeuse rumeur : Joseph n'est pas le fils de son père, Joseph vient de l'autre rive du lac Kivu. Insinuations sans fin sur fond d'absence d'état civil auxquelles il est impossible de mettre un terme, mais qui se révèlent, entre les mains de ceux qui les manipulent à l'envi, d'une redoutable efficacité.

Joseph Kabila est contraint d'apporter sans cesse la preuve qu'il ne joue pas le jeu de Kigali.
Comme un funambule sur son fil, Joseph Kabila est contraint d'apporter sans cesse la preuve qu'il ne joue pas le jeu de Kigali, quitte à en rajouter dans la défiance. Mais à peine fait-il mine de redresser le balancier, ainsi que le lui suggère la communauté internationale, que l'hydre identitaire ressurgit. La concomitance entre la signature de l'accord de Nairobi avec le M23, la nomination à la tête de la police d'un général d'origine tutsie congolaise et l'assaut meurtrier du 30 décembre est à cet égard plus que troublante. Il y a sans doute beaucoup de motifs pour critiquer la gouvernance, l'opacité fonctionnelle, la désinvolture souvent d'un homme dont on ignore toujours les projets, alors que son dernier mandat non renouvelable arrive à terme en 2016. Et cela même si la gestion des affaires publiques s'est incontestablement redressée depuis deux ans.

Mais faire de sa naissance, de sa biographie et de ses liens de parenté supposés, le tout sans aucune preuve, la gâchette suprême sur laquelle on appuie pour envoyer des militants fanatisés à la boucherie est la plus mauvaise de toutes les raisons. À ce stade, ce n'est plus de la politique mais du ndokisme, comme l'on dit parfois au Congo. De la sorcellerie."
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Message  ndonzwau 17/1/2014, 5:12 pm

"L’avenir de la RD Congo est entre les mains de son Parlement
PAR OLUSEGUN OBASANJO ET LINAH MOHOHLO
Tous les deux sont Membres de l’Africa Progress Panel.

° http://economie.jeuneafrique.com/tribune/326-tribune-afrique-subsaharienne/21126-lavenir-de-la-rd-congo-est-entre-les-mains-de-son-parlement.html
Utilisées avec discernement, les ressources naturelles de la République démocratique du Congo pourraient contribuer à sortir des millions de personnes de la pauvreté et à poser les fondements d’une société fonctionnelle et pacifique.
Depuis de nombreuses années, l’abondante richesse des ressources naturelles de la République démocratique du Congo (RD Congo) attise les conflits ; elle a permis l’enrichissement des élites et des parties belligérantes, alors que l’immense majorité de la population peine à faire un repas par jour.


En 2013, l’Africa Progress Panel a mis en évidence les dangers posés par le manque de transparence du gouvernement en révélant le manque à gagner souffert par le pays suite à la vente secrète de concessions minières entre 2010 et 2012. S’élevant à au moins 1,36 milliard de dollars, ce manque à gagner représente près du double du budget annuel de la santé et de l’éducation en RD Congo.
Plusieurs hauts responsables du gouvernement ont promis une plus grande transparence et une meilleure gouvernance du secteur pétrolier et du secteur minier. Quant au Parlement, il devrait élaborer des lois déterminantes sur la gestion des ressources pétrolières et minières nationales au cours de sa présente session.
L’adoption de lois sur la transparence et la répartition équitable des revenus miniers constituera un test décisif, qui éprouvera la sincérité de la promesse des dirigeants de créer un avenir meilleur pour le pays.
Au cours des prochaines semaines, le Parlement examinera la première loi nationale sur le pétrole, un secteur dont l’essor, déjà important, devrait s’accentuer dans les années à venir suite à la signature d’un accord avec l’Angola relatif à l’exploitation de gisements offshore communs.

La proposition de loi nationale sur le pétrole n’est pas en mesure de mettre un terme à la corruption et aux graves dommages environnementaux.

Malheureusement, la proposition de loi actuelle est inadéquate à tout point de vue et n’est pas en mesure de mettre un terme à la corruption et aux graves dommages environnementaux. Elle ne rend pas obligatoire la publication des contrats pétroliers ou de l’identité des propriétaires réels des licences pétrolières et ne soumet pas l’attribution de ces licences à des appels d’offres ouverts.
De plus, elle ouvre la voie au forage dans les parcs nationaux, y compris celui des Virunga, au Nord-Est de la RD Congo, où des explorations sont déjà en cours. Les Virunga, le plus ancien parc national d’Afrique, sont l’un des derniers lieux de la planète abritant des gorilles de montagne.
Jusqu’à présent, cette proposition de loi n’a fait l’objet d’aucune consultation publique. L’Africa Progress Panel, ainsi que des organisations militantes comme Global Witness, ont demandé le report du vote du Parlement et l’inclusion de solides garanties environnementales et anti-corruption dans la loi.
Début 2014, le Parlement de la RD Congo votera également une nouvelle loi minière, qui revêt une importance semblable puisque le pays possède l’un des plus grands gisements de cuivre au monde, est le premier exportateur mondial de cobalt, et détient des gîtes minéraux inexplorés de « terres rares » très convoitées, utilisées dans la fabrication de produits informatiques et de téléphonie.

La loi minière doit comprendre les mêmes garanties environnementales et anti-corruption que la loi sur le pétrole, et exiger des compagnies qu’elles contrôlent leurs chaînes d’approvisionnement pour éviter de financer les parties belligérantes au sein du pays.

Les revenus générés par la production minière et pétrolière appartiennent au peuple.

Des clauses strictes sur la transparence permettront aux citoyens de demander des comptes au gouvernement et d’exiger l’application de la législation en vigueur. Les autorités devraient sérieusement envisager la publication (par exemple mensuelle) du bilan national, rendant ainsi publiques les recettes financières issues, entre autres, de la vente des ressources minérales et pétrolières.
En dépit de ces richesses, la RD Congo figure en dernière place de l’Indice de développement humain des Nations Unies et plus de 70 % de sa population vit avec moins d’un dollar par jour.
Les revenus générés par la production minière et pétrolière appartiennent au peuple. Utilisés correctement, ils peuvent contribuer à aider des millions de personnes à sortir de la pauvreté et à poser les fondements d’une société fonctionnelle et pacifique. Écouler ces revenus sous forme de pots-de-vin, de sous-évaluations et d’évasion fiscale relève tout simplement du pillage. En 150 ans, le peuple de la RD Congo n’a que trop souffert de la spoliation. Il est temps qu’il reçoive sa juste part de l’abondante richesse nationale."



"RD Congo : dernière chance d'améliorer le Code pétrolier selon Global Witness"
° http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/21130-rd-congo--derniere-chance-dameliorer-le-code-petrolier-selon-global-witness.html


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Message  ndonzwau 27/1/2014, 1:12 am

"La "catastrophe nationale" du 26 janvier 2001
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8626
Ce dimanche 26 janvier 2014, "Joseph Kabila" va commémorer le treizième anniversaire de son avènement à la tête de l’Etat congolais. On imagine que le champagne va couler à flots. Les membres de la "majorité présidentielle" et autres aigrefins de la République vont manger, chanter et danser. Il y aura des rires aux éclats. Pour la grande majorité de la population congolaise, ces treize années sont vécues comme un long cauchemar (a nightmare). Cette dernière reste demandeuse d’une révolution pour changer d’avenir et de société. Ata Ndele. Tôt ou tard...

La journée de jeudi 16 janvier dernier marquait le treizième anniversaire de la mort du président Laurent-Désiré Kabila, assassiné, dit-on, par un de ses gardes du corps nommé Rachidi Kasereka. Celui-ci a été éliminé à son tour. C’était le 16 janvier 2001.
Le 16 janvier 2001, il est environ 13h00 lorsque des tirs nourris à l’arme automatique sont entendus au palais de marbre où se trouvent la résidence et le bureau du président de la République. Qui tire sur qui ? Mystère. Vers 13h45, des médias internationaux annoncent que le Mzee a été victime d’un attentat et qu’il serait touché mortellement. A Kinshasa, c’est le blackout. Le gouvernement continue à soutenir que le chef de l’Etat est blessé mais en vie.
Vers la fin de l’après-midi, le corps sans vie de LD Kabila est transporté aux services des urgences de la clinique Ngaliema. Le médecin présent constate des impacts de balles sur le cadavre. Etrangement, la victime ne baigne pas dans son sang alors qu’elle avait l’aorte sectionnée. Pour ce praticien, la conclusion est simple : «Le décès est antérieur aux impacts de balles».

Kabila est mort, vive "Kabila"!

Des sources bien informées assurent que quelques jours avant la date fatidique, "Papa Kabila" souffrait d’une grave crise d’hypertension artérielle. Diabétique, le chef de l’Etat congolais avait pris beaucoup de poids au grand dam de ses médecins cubains. «Le Mzee était sous perfusion le 15 janvier 2001, confie un habitué du Palais de marbre. C’est pour cette raison qu’il avait retardé son voyage au Cameroun où se tenait un sommet franco-africain ».
Dès le lendemain de l’«attentat», le ministre de la Communication d’alors, Dominique Sakombi-Inongo, annonce que «le général major Joseph Kabila a été désigné pour assumer l’intérim à la tête de l’Etat». «Les membres du gouvernement avaient désigné Joseph Kabila à la tête de l’Etat par vote secret», dira She Léonard Okitundu, alors ministre des Affaires étrangères, dans une interview au quotidien français «Le Monde ». Quels sont les critères ayant présidé à ce choix? Silence.

Procès à huis clos

Treize années après, des questions restent sans réponse : Qui a tué le Mzee ? Qui a commandité ce crime? Quel en est le mobile ? Pourquoi la dépouille du défunt président a été transférée à Harare, au Zimbabwe, avant d’être ramenée à Kinshasa pour les obsèques? A qui profite le crime ?
Dans son allocution d’investiture, le 26 janvier 2001, "Joseph Kabila" aura ces mots : "Je rassure le peuple congolais qu’une enquête judiciaire est déjà ouverte afin que la lumière soit faite sur les circonstances de l’assassinat de l’illustre disparu". La promesse ne sera nullement tenue. Le méga-procès des présumés assassins de Mzee ne sera d’aucun secours. La plupart des audiences se sont déroulées à huis clos. Etrange.

Dans un rapport confidentiel que l’auteur de ces lignes a pu parcourir, un expert en balistique a estimé que la thèse de meurtre par balles est «scientifiquement impossible». Selon cet expert, une balle tirée sur la tempe aurait dû ressortir de l’autre côté. Pour lui, seule une balle tirée à une distance de 50 mètres pouvait être logée dans la tête. Le rapport de souligner la stupéfaction des trois médecins consultés en tant qu’experts en médecine par la Cour. Pour eux, la position du corps du défunt, telle que décrite par les témoins, ne leur parait pas être celle qu’aurait dû adopter une personne décédée des suites d’un traumatisme causé par des balles. "De même, poursuit le rapport, ils se sont inquiétés de l’absence de saignement alors qu’une balle avait sectionné l’aorte, conduit principal du sang. En effet, le saignement aurait dû être d’autant plus abondant qu’en plus, immédiatement après les coups de feu, le docteur Mashako Mamba prétend avoir procédé à un massage cardiaque".
La conclusion de ces trois médecins tombe comme une sentence : "(...), les blessures faites par balles n’ont pu intervenir qu’après le décès". Autrement dit, LD Kabila était déjà mort au moment où son corps a été criblé des balles. Qui a pu orchestrer cette macabre mise en scène? Quel en est le but?

Dans un rapport publié en 2002 sur l’état des droits humains au Congo-Kinshasa, l’organisation non gouvernementale "African Centre for Peace democracy and Human Rights" basée à Bukavu faisait état notamment de l’arrestation, le mercredi 2 janvier 2002, du docteur Armand Kabunga Mutombo, par des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Chef de staff médical adjoint à la clinique de Ngaliema à l’époque, Dr Kabunga assurait la permanence au service de réanimation le jour de l’assassinat du président LD Kabila. Il lui est reproché d’avoir subtilisé les habits que portait ce dernier. Dans le verdict rendu le 7 janvier 2003 par la Cour d’ordre militaire, on peut lire que le médecin a été "renvoyé devant son juge naturel"... pour "vol".

A qui profite la mort de LD Kabila?

Il y a d’abord la fratrie "Kabila" qui est sortie de l’anonymat. Jaynet Désiré "Kabila" Kyungu (sic!) est propulsée à la tête de la Fondation Mzee Laurent-Désiré Kabila. Celle-ci brasse en toute opacité d’importantes sommes d’argent reçues en guise de dons. La Fondation n’a jamais présentée ses comptes annuels à la comptabilité nationale. Dès 2006, un autre "Kabila" prénommé "Zoé" fait son apparition. Sept années après, ce jeune homme impécunieux, sorti du néant, est à la tête de deux "business" : un centre omnisport ultramoderne "Le Shark Club" et un restaurant VIP dénommé «O’Café» à un jet de pierres de l’ex-hôtel Intercontinental. La nouvelle "famille présidentielle" s’est "enrichie" récemment d’un nouveau membre. Il s’agit de la jeune Kabila Ruwez Mtwale, présentée par "Grands Lacs Magazine" comme étant la "petite-sœur biologique" du "raïs". Qui en serait la mère? Sifa Mahanya? Dans son ouvrage "Les quatre présidents du Congo", publié en 2002 aux éditions Secco & Cedi, Célestin Kabuya Lumuna Sando soutient que, pour des raisons de sécurité, l’actuel chef de l’Etat a porté plusieurs noms dont celui de... Mtwale. François Soudain d’ajouter les patronymes "d’emprunt" de Kabange et de Kanambe (voir la revue pour l’intelligence du monde juillet/août 2006). Ouf!

Les Baluba du Nord Katanga (Balubakat) viennent en second lieu. LD Kabila était rattaché à cette communauté tribale par son père. On rappelle cette polémique suscitée par les critiques articulées par Daniel Mulunda Ngoy, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à l’encontre de "Joseph Kabila" dont il dénonçait l’"ingratitude" devant quelques notables lubakats. C’était en février 2013 à Lubumbashi. Informé, Nday Ngoy Matembo, alors président de l’association culturelle des Baluba du Katanga (Buluba-i-Bukata), prit sa plus belle plume pour rappeler Mulunda à l’ordre : «Le président Kabila est pour notre communauté une mine d’or très précieuse que nous devons tous protéger quelles que soient ses erreurs». Sans commentaire.
Il y a enfin le maître de Kigali Paul Kagamé. Dans une interview accordée à la journaliste Sonia Rolley de RFI, l’ex-patron des services d’espionnage rwandais, le colonel Patrick Karegeya, assassiné début janvier dernier, a confirmé que tous les mouvements "rebelles congolais" ont été montés de toutes pièces par le potentat rwandais. Outre l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo), c’est le cas du RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie) mais aussi du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) et du Mouvement du 23 mars dit «M23».

Le coup d’Etat du 16 janvier 2001

Une chose paraît sûre : la disparition de LD Kabila a permis au "régime militariste" au pouvoir au Rwanda de réaliser son ambition consistant à noyauter les institutions du Congo-Kinshasa en y infiltrant des militaires et officiers issus des prétendues «rébellions congolaises». Kagamé a toujours clamé sa volonté de voir s’installer un "régime ami" à Kinshasa. Plusieurs officiers dits "rwandophones" dirigent des bases militaires. D’autres sont promus à la tête des régions militaires. Sans omettre, l’état-major général de l’armée congolaise. Tous les secteurs névralgiques de la vie nationale sont infiltrés. Une situation inimaginable à l’époque de M’zee trahi par les siens.
Comment ne pas conclure, dès lors, que ce qui s’est passé le 16 janvier 2001 à Kinshasa n’est ni plus ni moins qu’un coup d’Etat camouflé. Une oligarchie a succédé à une autre avec ce que cela implique de règlements de compte et de course aux privilèges. Des innocents croupissent depuis treize années dans la prison centrale de Makala pendant que les véritables coupables continuent à parader.

Treize années après l’arrivée de "Joseph Kabila" au sommet de l’Etat, les Congolais sont désillusionnés par la décadence ambiante. Ils restent demandeurs d’une vraie révolution pour changer d’avenir et de société. "Ata Ndele" (tôt ou tard), avait chanté le musicien congolais Adou Elenga..."



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Message  ndonzwau 27/1/2014, 11:10 pm

"RDC : Kabila peut-il rebondir ?
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2767p062.xml0/joseph-kabila-opposition-congolaise-presidentielle-rdc-2016-rdc-rdc-kabila-peut-il-rebondir.html
À moins de trois ans de la fin de son deuxième - et, en principe, dernier - mandat, le président congolmais Joseph Kabila semble s'engager sur la voie de la réconciliation nationale. Mais entre une opposition méfiante et des promesses qui tardent à se concrétiser, le chemin est tortueux.

Au moment où l'on s'y attendait le moins, l'incertitude a repris le dessus en RD Congo. L'armée venait pourtant de remporter, début novembre 2013, une victoire historique sur les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23), qui sévissaient dans l'est du pays depuis plus d'un an. Un mois plus tôt, Joseph Kabila clôturait les concertations nationales, ce forum qui avait réuni à Kinshasa, du 7 septembre au 5 octobre, des représentants de la majorité, d'une bonne partie de l'opposition et de la société civile. Avec un seul mot d'ordre : "renforcer la cohésion nationale".
Et pour tirer les leçons de ces assises, le président avait même sorti le grand jeu, le 23 octobre, en annonçant des "mesures importantes" devant les deux chambres du Parlement. Témoins de l'événement, "l'accompagnateur" Denis Sassou Nguesso, chef d'État de l'autre Congo, et la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine, venue en mission d'évaluation de l'accord-cadre d'Addis-Abeba (signé le 24 février 2013 par onze pays en vue de ramener la paix dans l'est de la RD Congo) et priée de prolonger son séjour afin d'assister à la déclaration présidentielle.

Le rapatriement des corps de Mobutu Sese Seko et de Moïse Tshombe

Tranchant avec le discours solennel sur l'état de la nation qu'il prononce chaque mois de décembre depuis son accession au pouvoir, en 2001, Kabila avait alors indiqué la nouvelle marche à suivre pour "améliorer le quotidien des Congolais et baliser l'avenir" du pays. "Pour changer le Congo, avait-il répété, nous devons d'abord nous-mêmes changer dans notre manière de vivre ensemble, de faire de la politique, de gérer l'État et la communauté nationale - bref, de vivre la démocratie."
L'annonce d'un chantier colossal, donc, où il était question à la fois d'ouverture politique, de professionnalisation de l'armée (indispensable face à la situation sécuritaire dans l'Est), de l'émergence d'une classe moyenne et de la lutte contre la corruption. Mais aussi de la réconciliation nationale, avec un accent particulier mis désormais sur le suivi (diplomatique, politique et même juridique) des dossiers des "compatriotes détenus [notamment] à la Cour pénale internationale", ainsi que le rapatriement du corps de Mobutu Sese Seko, enterré au Maroc, et de celui de Moïse Tshombe, l'ancien président du Katanga sécessionniste puis Premier ministre du Congo, inhumé en Algérie.
"Des annonces qui ressemblent à une opération de charme destinée à s'attirer de la sympathie", soupçonnait déjà Juvénal Munubo, député de l'Union pour la nation congolaise (UNC, dirigée par Vital Kamerhe), seul grand parti de l'opposition, avec l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, d'Étienne Tshisekedi), à bouder le processus de renforcement de la cohésion nationale engagé depuis les concertations et à réclamer l'ouverture d'un "vrai dialogue".
Près de trois mois plus tard, les "mesures importantes" présentées par le chef de l'État semblent être restées lettre morte. Et ce dernier est confronté à de nouvelles turbulences. Le 30 décembre, des attaques coordonnées ont été menées simultanément à Kinshasa, Lubumbashi (sud du pays) et Kindu (Est).

Un Katangais de plus écarté du cercle de Kabila

Si, officiellement, les soupçons pèsent sur les adeptes du pasteur Paul-Joseph Mukungubila, candidat malheureux à la présidentielle de 2006, très hostile à Joseph Kabila qu'il considère comme un "Rwandais à la tête de la RD Congo", plusieurs observateurs n'écartent pas l'hypothèse d'une implication directe ou indirecte de certains politiciens cherchant à renforcer leur position. "Ce n'est pas un hasard si ces attaques sont intervenues quarante-huit heures seulement après le remplacement de John Numbi par Charles Bisengimana à la tête de la police", lâche un élu kinois, soulignant que "c'est un Katangais de plus qui est écarté du cercle de Kabila, après la mort accidentelle de Katumba Mwanke en 2012". Numbi est également cité dans le dernier rapport du groupe d'experts de l'ONU comme l'un des soutiens des miliciens indépendantistes Kata Katanga qui terrorisent la province méridionale du pays, surtout dans le "triangle de la mort" compris entre Manono, Mitwaba et Pweto.
Joseph Kabila serait-il donc en butte au mécontentement des Katangais ? "Cela n'a rien à voir avec les événements de ces derniers jours", assure Séraphin Ngwej, ambassadeur itinérant du chef de l'État, précisant que le poste de commissaire général de la police n'a jamais été une chasse gardée des Katangais.

"Le paysage politique est en pleine mutation. Mais les initiatives de l'opposition ne manquent pas. Mais elles ont fait long feu."
Toujours est-il que le paysage politique est en pleine mutation. Les Libéraux démocrates (regroupement de partis d'opposition autour de Léon Kengo wa Dondo), le Mouvement de libération du Congo (MLC) et ses alliés semblent prêts à jouer le jeu. En face, le reste de l'opposition, plus que jamais fragilisée, tente de rebondir. Non sans difficultés. Les initiatives, comme Touche pas à mon 220 (référence à l'article 220 de la Constitution, qui interdit la modification des dispositions relatives au nombre et à la durée des mandats présidentiels) ou Coalition pour le vrai dialogue, ne manquent pas. Mais elles ont fait long feu. Dernière tentative en date, le 18 novembre 2013, avec la naissance d'un nouveau regroupement politique, Sauvons la RDC, autour de Vital Kamerhe, Nzanga Mobutu et Mbusa Nyamwisi, qui entend faire obstacle à tout projet de prolongation du mandat en cours au-delà de 2016.

Un pays morcelé qu'il a remis sur la voie de la reconstruction

Pourtant, depuis quelques mois, Joseph Kabila assène qu'il est "pour le respect de l'esprit et de la lettre de la Constitution". Et certains de ses lieutenants assurent qu'il n'a pas l'intention de briguer un troisième mandat. "Cela ne fait pas partie de ses préoccupations immédiates, confie Séraphin Ngwej. Il réfléchit plutôt à l'héritage qu'il laissera au peuple congolais après avoir présidé à sa destinée pendant quinze ans, de 2001 à 2016." Le jeune homme n'avait que 29 ans lorsqu'il succéda à son père, Laurent-Désiré, assassiné le 16 janvier 2001. "Il a trouvé un pays morcelé, qu'il a réunifié et remis sur la voie de la reconstruction, n'hésitant pas à partager le pouvoir avec les anciens chefs rebelles, rappelle Ngwej. L'Histoire retiendra également que c'est à son initiative qu'en 2006 les Congolais ont été appelés pour la première fois à élire leur président."
Malgré tout, la méfiance persiste. "Joseph Kabila doit déclarer ouvertement qu'il ne sera pas candidat à sa propre succession en 2016", suggère Juvénal Munubo. Une démarche que les caciques de la majorité déconseillent fermement à leur champion. "Il faut attendre la fin du mandat pour se décider", estime Marcellin Cishambo, ancien conseiller spécial du chef de l'État, avançant l'éventualité d'une "demande du peuple", qui pourrait plébisciter "son" président. Il appartiendra à Joseph Kabila de faire le bon choix. "S'il se conforme à la Constitution, ce sera un précédent dans l'histoire de la RD Congo, souligne Delly Sesanga, député de Luiza (Kasaï-Occidental) et ancien du MLC qui a fondé son propre parti, Ensemble des volontaires pour le développement de la RD Congo (Envol). Il s'agirait là d'un vrai repère pour un pays qui n'en a plus.""


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Message  ndonzwau 1/2/2014, 1:41 am

"Un énigmatique communiqué de la Présidence de la République
° http://congoindependant.com/article.php?articleid=8645
"Mise en garde de la Présidence de la République aux opérateurs économiques et politiques". C’est le titre d’un communiqué daté du 30 janvier 2014 dont l’émetteur n’est autre que sieur Beya Siku, le directeur du cabinet de "Joseph Kabila". Le texte met à nu la légèreté de l’homme qui se trouve au sommet de l’Etat congolais. Il y a, en effet, de moment où le silence vaut plus que la parole. Surtout lorsque ces paroles sont de nature à dévaloriser le locuteur.

De quoi s’agit-il?

Dès le premier paragraphe, le directeur du cabinet présidentiel dit attirer "l’attention du public et surtout des opérateurs économiques et politiques", sur les agissements des certaines "personnes et entreprises". C’est le cas notamment d’une agence en communication dénommée "Sobugaf". A qui appartient cette entreprise? Mystère.
Selon le directeur Beya, ces "personnes et entreprises" se livreraient au trafic d’influence - c’est nous qui donnons le qualificatif - en prétendant qu’elles ont été "mandatées" par la Présidence de la République, ainsi bénéficier de "diverses prestations". "C’est dans ce cadre, souligne-t-il, qu’a été réalisé le document indûment intitulé «Agenda officiel de la Présidence de la République".
Beya - dont la fonction n’a pas d’existence constitutionnelle - de rappeler aux opérateurs économiques et politiques "les dispositions en vigueur en matière de mandat et de marchés publics" avant de conclure en dégageant la responsabilité du cabinet du président de la République par rapport "aux actes posés".

Ce n’est pas la première fois que le directeur Beya Siku se ridiculise par ce genre de communiqué larmoyant qui ne grandit guère l’Institution Président de la République.
Est-il besoin de souligner que le "mal" dénoncé dans ce communiqué est propre aux républiques bananières où tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un satrape qui se confond avec l’Etat? L’Etat, c’est lui.
En lisant entre les lignes, le communiqué de la Présidence de la République trahit une réelle impuissance face aux auteurs des actes stigmatisés. Le cabinet décline la responsabilité de la Présidence mais reste muet sur les suites judiciaires éventuelles à donner. Un cas patent d’impunité.

On peut gager qu’on se trouve face à une "affaire entre copains". Une affaire qui a mal tourné. Il faut que les "puissants du jour" arrêtent de prendre les Congolais pour de la gnognote.
La promulgation de la Constitution du 18 février 2006 avait fait rêver les citoyens de ce grand et beau pays. Ils avaient cru assister à l’avènement d’un ordre politique nouveau fondé sur la démocratie et l’Etat de droit. Bref, l’avènement d’un Congo nouveau où l’Etat est institutionnalisé à travers des règles générales et impersonnelles qui s’imposent à tous. Grands ou petits."


Compatrioriquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 3/2/2014, 6:50 pm

RD Congo – Kabila : Le garant de l’impunité

° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-kabila-le-garant-de-l-147344

C’est un débat assez étrange qui se déroule en République Démocratique du Congo autour de l’amnistie dont devraient bénéficier les membres du M23. Le régime de Joseph Kabila déploie une énergie débordante pour obtenir l’adoption d’une loi qui ouvrirait la voie au retour du M23 au Congo avec la certitude que ses membres ne répondraient pas de leurs actes devant les cours et tribunaux. Si le sénat a déjà adopté le texte, une certaine résistance s’est organisée à l’assemblée nationale, l’opposition allant jusqu’à suspendre sa participation aux travaux en commission. Mais tous ces efforts ne suffiront pas à empêcher la perpétuation de la culture de l’impunité.
La faute au Président Kabila en personne.


LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Garant_impunite-8a0c2

En tout cas, pour se conformer à la volonté du "chef", la majorité présidentielle rivalise d’imagination pour justifier « la prime à ceux qui prennent les armes », selon la formule consacrée. De l’aveu même de nombreux parlementaires, cette loi finira par être adoptée, sauf grande mobilisation populaire à travers le pays. Pas évident.

La logique du Président
Il ne pouvait pas en être autrement, dès lors que Joseph Kabila s’était employé à « ressusciter » le M23 en se rendant à Kampala[1], au moment où la population saluait la victoire des FARDC. En contre-courant de l’opinion nationale, le Président va relancer les pourparlers de Kampala et pousser son gouvernement à signer les contestables[2] engagements de Nairobi[3] du 12 décembre dernier.
C’est en application de ces engagements que le pouvoir de Kinshasa se bat pour faire adopter une loi d’amnistie. Et ce, en dépit du dernier rapport des experts de l’ONU[4] alertant sur la résurgence du M23 ainsi que les recommandations des ONG (Human Rights Watch) insistant sur la nécessité de privilégier des poursuites judiciaires[5]. Silence radio du côté de Kabila.
Son régime s’emploie plutôt à obtenir une amnistie pour la majorité des combattants du M23 tout en se gardant d’exiger l’extradition des responsables de ce mouvement, fermement protégés par le Rwanda et l’Ouganda. En d’autres termes, pour le régime de Kinshasa, une partie des membres du M23 doit être amnistiée et ramenée au Congo afin d’exister en tant que « parti politique légitime », pour reprendre la formule des engagements de Nairobi. Une autre partie resterait protégée au Rwanda et en Ouganda à l’abri de poursuites, Kabila se gardant d'exiger à Kagamé et Museveni l'extradition des personnes mises en cause. Résultat du calcul : la totale impunité.
C’était l’enjeu des pourparlers de Kampala pour Museveni et Kagamé, les parrains du M23. Ils ont toujours exigé l’amnistie totale. Maintenant c’est fait !

Il y aura, bien entendu, et comme d’habitude, quelques effets de manche dans les médias autour de la nécessité de poursuivre les membres du M23. Rien que du vent. Les Makenga, Nkunda, Runiga, Mutebutsi, Ngaruye, Zimurinda et autres ont beau figurer sur des listes de sanction internationale (ONU[6], gouvernement américain[7], Union européenne[8]). In fine, seul un homme, Joseph Kabila, peut réellement leur créer des ennuis en mettant leur arrestation et leur extradition à son agenda. Mais il ne le fera pas. Le Président Kabila veille à ne pas mécontenter ses homologues et parrains de longue date que sont Kagamé et Museveni. Une impunité qui laissera tout de même une blessure profonde dans la société congolaise.

Peut-on oublier ça et dormir tranquille ?
Ainsi ne saura-t-on jamais ce que sont devenues les victimes du M23 et son ancêtre, le CNDP. Le gouvernement n’a même pas cherché à les identifier ni à savoir dans quelles conditions elles se trouvent. Kinshasa va, en revanche, dépenser des sommes colossales au profit de leurs bourreaux, un mécanisme de réinsertion étant prévu au profit des membres du M23.
En l’absence de poursuites, on ne saura pas non plus où sont passés les 500 millions de dollars récoltés par le M23 sur le trafic d’or[9], en plus d’autres butins[10], ni l’usage que ce mouvement compte en faire. On ne saura jamais comment ce mouvement a pu se procurer son impressionnantarsenal militaire en violation de la Résolution 1533 (2004) du Conseil de sécurité de l’ONU imposant un embargo sur les armes dans l’Est du Congo[11]. On a, en effet, retrouvé plus de 300 tonnes de munitions et armes lourdes dans la seule localité de Chanzu[12] après la fuite du M23. Comment ces armes sont-elles arrivées là-bas alors que le Congo est quadrillé par plus de vingt mille casques bleus ? Qui étaient les complices ? Comment croire qu’une fois le M23 revenu au Congo, ces livraisons d’armes ne recommenceraient pas ? Autant de question dont le gouvernement aurait dû fournir les réponses longtemps avant d’envisager une loi d’amnistie qu’il sera trop tard de regretter.

Morts pour rien ?
Mais il faut bien se rendre à l’évidence. Joseph Kabila tient à ce que les membres du M23 reviennent au Congo et rentrent, d’une manière ou d’une autre, dans la vie institutionnelle. Ils avaient des revendications contenues dans les fameux accords du 23 mars 2009[13]. Les Congolais ont rejeté ces revendications et accepté le sacrifice d’une guerre atroce, perdant au passage de valeureux soldats. Mais au final, le M23 va, grâce à l’implication active de Joseph Kabila, obtenir quasiment tout ce que son ancêtre, le CNDP de Laurent Nkunda, exigeait les armes à la main.

Le fond du problème
Finalement, on revient toujours au parcours et au passé de Joseph Kabila. Il faut constamment avoir à l’esprit les relations « complices » qui le lient à Kagamé et Museveni, pour comprendre les évènements politiques au Congo sur fond de guerres, de crimes et d’impunité chronique.
En effet, dès son accession au pouvoir en janvier 2001, Joseph Kabila a tenu à donner des gages au titre d’allégeance au Président Kagamé, rompant avec la posture nationaliste de son prédécesseur de père, Laurent-désiré Kabila. Il va ainsi commencer son règne en posant un geste lourd de conséquences :renoncer aux poursuites contre le Rwanda et l’Ouganda devant la Cour Internationale de Justice(CIJ).
Pour la petite histoire, avant son arrivée au pouvoir, en janvier 2001, le Congo avait un dossier à la Cour Internationale de Justice où le Rwanda et l’Ouganda étaient poursuivis pour « actes d’agression armée » en violation de la Charte de l’ONU[14]. La procédure avait été engagée sur instruction du défunt Président Laurent-Désiré Kabila. Les poursuites seront abandonnées le 1er février 2001 suite à une rencontre à huit clos entre Joseph Kabila et Paul Kagamé[15], à Washington, quelques jours seulement après l’assassinat de Laurent Kabila.
Depuis, le Rwanda et l’Ouganda semblent assurés qu’ils ne risquent rien, quelle que soit la gravité des crimes qu’ils commettraient sur le sol congolais par groupes armés interposés. Que ce soit à Bukavu où, en juin 2004, la ville fut investie, endeuillée et pillée par les hommes de Laurent Nkunda et Jules Mutebutsi, soutenus par le Rwanda[16]. Ou à Kiwanja où, en novembre 2008, plus de 150 civils congolais ont été massacrés[17], certains dans leurs lits. Ou encore à Mushake où, en 2007, plus de 2 600 soldats congolais, désorientés par les trahisons et les ordres contradictoires, furent sauvagement massacrés[18].
Pas un seul agent rwandais ou ougandais n’a été poursuivi pour ces crimes, dont on peut raisonnablement croire qu’ils n’auraient pas pu être commis si seulement Joseph Kabila avait maintenu la logique des poursuites devant la Cour internationale de Justice et la Cour Pénale Internationale[19].

Le prix de l’impunité
L’impunité est telle qu’en août dernier, le Rwanda, sous couvert du M23, va carrément lancer des obus sur une ville comme Goma, forte d’un million d’habitants, causant des morts et des blessés dans les rangs de la population. Des maisons d’habitation seront éventrées[20] par les obus avec, parfois, des familles à l’intérieur. Actes d’agression, crimes de guerre, crimes contre l’humanité !
Mais à Kinshasa, pas le moindre début de dossier judiciaire contre les responsables des deux pays. A la place, on se prépare quasiment à dérouler le tapis rouge aux combattants rwando-ougandais maintenant assurés de revenir au Congo par la grande porte. A Kigali et à Kampala, on est tranquilles. Un homme, à Kinshasa, veille à ce que « les poulains de Kagamé et Museveni » ne soient jamais poursuivis en justice. Et il mobilise le gouvernement et le parlement « congolais » pour qu’il en soit ainsi.
Le garant de l’impunité.

Boniface MUSAVULI




[1] http://radiookapi.net/actualite/201...
[2] http://www.agoravox.fr/actualites/i...
[3] [url=http://ambardcparis.com/Communique Final.pdf]http://ambardcparis.com/Communique%...[/url]
[4] www.un.org/fr/documents/view...

[5] http://www.hrw.org/sites/default/fi...
[6] http://www.un.org/french/sc/committ...
[7] http://sdnsearch.ofac.treas.gov/Def...

[8] http://www.tresor.economie.gouv.fr/...
[9] L’ONG américaine Enough Project a indiqué qu’en douze mois d’activité, le M23 avait récolté plus 500 millions de dollars du trafic de l’or. Voir :http://www.enoughproject.org/files/...
[10] Le M23 avait pillé la ville de Goma en novembre 2012 en emportant au Rwanda, entre autres, des stocks de minerais.
[11] http://www.un.org/french/documents/...
[12] http://radiookapi.net/actualite/201...
[13] http://afrikarabia.blogspirit.com/m...
[14] http://www.icj-cij.org/docket/files...
[15]Pierre PéanCarnages – Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éditions Fayard, novembre 2010, p. 413.
[16] http://www.rfi.fr/actufr/articles/0...

[17] http://www.rtbf.be/info/monde/detai...
[18] http://archives.lesoir.be/congo-la-...
[19] Noter toutefois que la plainte déposée le 23 juin 1999, par la RD Congo contre l’Ouganda, a abouti à une lourde condamnation de Kampala à une somme de 10 milliards de dollars le 29 janvier 2007. Mais Kinshasa peine toujours à recouvrer la somme.
Cf. http://lepotentielonline.com/site2/...

[20] https://www.youtube.com/watch?v=Yds...



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 13/2/2014, 11:27 pm

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"Plan de balkanisation de la RDC: Un député patriote dénonce la corruption de 300 députés congolais par Janet «Kabila»!

° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1602-plan-de-balkanisation-de-la-rdc-un-depute-patriote-denonce-la-corruption-de-300-deputes-congolais-par-janet-kabila.html

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Http--www.info-apareco.com-wp-content-uploads-2014-02-janet-kabila
Janet kabila

Au moment où le peuple congolais et sa classe politique sont distraits et menés en bateau par des textes d’amnistie et les tractations pour la formation d’un gouvernement fantoche, les occupants rwandais à Kinshasa comme à Kigali passent à la vitesse supérieure pour parachever le processus d’occupation. La révélation accablante d’un député national congolais qui a adhéré au combat de libération vient de nous apporter des preuves de l’étendue et de l’imminence de ce complot international visant la révision des frontières de la République Démocratique du Congo.
Le 4 janvier 2014, deux députés nationaux ont été reçus en audience, à leur demande, par Janet «Kabila», en sa qualité de présidente du Comité des sages de l’Assemblée nationale, pour présenter leurs doléances. Il s’agit du député national Boni Makambo, un ancien cadre de la RVA et de son collègue Kiziamina Kibila, pasteur de son état. Les deux sont respectivement président et vice-président du G35, un groupe  de 35 députés qui ont été réhabilités par la Cours Suprême de Justice en contestation de leur invalidation. Mais depuis lors, ces 35 députés n’ont toujours pas reçu leurs émoluments passés ni d’autres privilèges et avantages prévus dont notamment les véhicules…Après les avoir écoutés, Janet «Kabila», la jumelle de «Joseph Kabila», leur fit connaître sa totale disponibilité à satisfaire leurs revendications. Mais sans froid aux yeux, elle leur posa trois conditions.

Premièrement, elle les a prévenu que «des  choses très sérieuses vont arriver et elles sont très capitales pour nous. Vous devez vous engager à soutenir les Tutsi lorsque l’Union africaine initiera très prochainement le dossier de la révision des frontières des pays membres de la CIRGL héritées de la colonisation.» Et comme pour rassurer ces interlocuteurs étonnés, Jaynet «Kabila» lâche : «Nous avons déjà 300 députés qui ont accepté de  nous aider dans ce sens et nous recherchions seulement 30 autres. Et si vous acceptez la proposition, vous serez 335 et la boucle sera bouclée. Et comme ces 300 autres députés, vous recevrez aussi en plus de vos émoluments mensuels,10.000 dollars supplémentaires chaque mois. Si vous etes d’accord, je donnerai le mot d’ordre et on vous paiera vos arriérés. Vous passerez ensuite à Afrima pour y chercher vos jeeps Prado. Vous aurez enfin vos 10.000 dollars de bonus pour le mois de décembre. Mais si vous refusez mon offre, vous devrez alors assumer toutes les conséquences.»
Deuxième condition, Janet «Kabila» demande à ses interlocuteurs de s’engager avec leur groupe de 35 députés à accepter les directives qui leur sera données allant dans le sens du soutien des intérêts des «Tutsis congolais». Et enfin, comme troisième condition, elle a demandé au G35 de soutenir les stratégies devant permettre au « président Kabila » de briguer un prochain mandat en 2016. «Vous avez donc la latitude de mieux réfléchir et de faire un bon choix pour vous et vos enfants», conclut-elle. Un des députés membre du G35, un patriote engagé et choqué , a choisi de révéler les termes de ce marché honteux et ignoble aux instances de l’APARECO. Il a précisé que si Kiziamina a estimé que ce projet était dangereux pour la nation et que la révolution restait le seul moyen de se libérer de l’oppression des Tutsi, il n’a malheureusement pas su dire non en présence de Janet Kabila qui leur a adressé des menaces à peine voilés. Ainsi, ils n’avaient plus que le choix de se ranger derrière ce projet machiavélique par peur de mourir!

Ces révélations ont été étayées par les confidences d’un membre du cabinet de monsieur Aubin Minaku, président du Parlement. Ce haut cadre a confirmé que le Rwanda est rassuré que les 300 députés congolais à qui on a formellement garanti une prime de 100.000 dollars et une jeep Prado ont promis de soutenir le projet de la révision des frontières. Selon les termes de ce projet, Goma et tout l’Est de la RDC, y compris l’Ituri, devront revenir au Rwanda et à l’Ouganda. Ce proche de Minaku a livré certains détails précis : les 11 juillet 2013 en Afrique du sud, 24 octobre 2013 en Angola et 14 janvier 2014 en Angola, Mme Zuma et les présidents Kagame, Kabila et Dos Santos se sont réunis à cet effet. L’une des principales missions confiées à Mme Zuma à la tete de l’UA a été d’examiner les voies et moyens d’initier ce dossier délicat de la révision des frontières de la RDC.
Et selon les autres précisions fournis pas ce proche du président du Parlement congolais, ce sont des multinationales qui envoient à Kigali l’argent destiné à la corruption aux députés congolais. Et un dossier relatif à la révision des frontières congolaises est en passe d’être envoyé au Parlement congolais et devra être avalisé par les 335 députés sur les 500 qui constituent toute l’Assemblée nationale dont la véritable patronne s’avère être Janet Kabila et non Minaku qui n’est qu’une simple marionnette des Tutsi. Les sud africains soutiennent ce projet rwandais de balkanisation pour garantir leurs intérêts et empêcher l’émergence et le développement de la RDC qui s’avère être un sérieux concurrent dans la sous région et même en Afrique !

Paris , le 9 Février 2014
Candide OKEKE
L’OEIL DU PATRIOTE"



"Olive Lembe :
Une condamnée à mort en sursis ?"

° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1600-olive-lembe-une-condamnee-a-mort-en-sursi.html

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! Images-stories-remote-http--www.info-apareco.com-wp-content-uploads-2014-02-olive-lembe-paluku-kivu-janvier-2014-648x372-347x199

"Congo-Kin : «Joseph Kabila» est le problème !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8675
Sous la présidence du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le gouvernement congolais a tenu lundi 10 février … sa toute première réunion du conseil des ministres pour l’année 2014. Et pourtant. Depuis le 1er janvier, les sujets brûlants n’ont pas manqué dans ce pays à pacifier. «Joseph Kabila» qui est tout le contraire d’un «bosseur» - dans ce Congo où tout est centralisé à la Présidence de la République -, semble s’ennuyer ferme. Il voyage beaucoup à l’étranger : Kampala, Luanda, Ndjamena, Addis Abeba etc. Le 20 novembre dernier, il a surpris l’opinion nationale en parcourant au volant de son véhicule 4x4 près d’un millier de kilomètres pour relier Bunia (Province Orientale) à Goma (Nord Kivu). Le «safari présidentiel» a duré dix jours. «Joseph» est le problème pour ce pays. Il constitue le goulot d’étranglement qui empêche le Congo-Kinshasa à se reconstruire. Faute d’un leadership loyal et visionnaire.

«Le président de la République convoque et préside le Conseil des ministres. En cas d’empêchement, il délègue ce pouvoir au Premier ministre», énonce le premier alinéa de l’article 79 de la Constitution.

Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a donc présidé la toute première réunion du Conseil des ministres pour l’année en cours. A ce rythme, les membres de l’exécutif national n’auront qu’une dizaine de rencontres du genre d’ici au 31 décembre prochain. En Belgique, le conseil des ministres a lieu chaque vendredi. En France, c’est le mercredi.
A l’issue de cette réunion tenue lundi, le Conseil n’a fait aucune annonce forte. Il n’a pris aucune décision. Dans son édition datée du mardi 11 février, un quotidien kinois pro-kabiliste publie un «compte-rendu» qui se limite à ces quelques mots : « Le gouvernement se réjouit de l’excellent comportement du contingent militaire congolais déployé en République Centrafricaine, un comportement qui a valu à notre pays les félicitations des hauts responsables de la Misca». Le reste de l’article n’est que la retranscription des propos du commandant du contingent des FARDC dans ce pays voisin. Où est passé le très volubile porte-parole du gouvernement?
Selon d’autres sources, le gouvernement se réjouit également «des retombées de la campagne de pacification du pays» au Nord Katanga ainsi que dans la province du Nord Kivu. Tout ça pour ça ?

Point n’est besoin de relever que «Joseph Kabila» et son gouvernement ne sont jamais là où le pays a besoin d’eux. Gouverner un Etat revient non seulement à faire des choix mais aussi à administrer un territoire, à communiquer et à justifier. Sans oublier de rassurer les citoyens. Les dirigeants congolais sont restés aux abonnés absents au cours des récents événements : les attaques du 30 décembre 2013 - imputées aux fidèles du «prophète» Joseph Mukungubila, des sites stratégiques - à Kinshasa, à Lubumbashi et à Kindu ; l’assassinat - non élucidé à ce jour -, le 2 janvier 2014, du colonel Mamadou Ndala aux environs de Beni au Nord Kivu ; la détérioration de la situation sécuritaire au Nord Katanga où «Gédéon» Kyungu Mutanga est accusé par des experts onusiens d’avoir pris le commandement des Ba Kata Katanga. Sans oublier, l’envoi d’un contingent de l’armée congolaise en Centrafrique sur décision proprio motu de «Joseph Kabila». La Constitution, en son article 91, proclame pourtant que «la défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le président de la République et le gouvernement».

«Déposer les armes et soutenir Kabila »

En lisant entre les lignes le «compte-rendu» de cette réunion du conseil des ministres, il apparaît que «Joseph Kabila» et son gouvernement semblent préparer l’opinion sur les effets de la loi d’amnistie. Celle-ci a été promulguée le lendemain de cette réunion gouvernementale. C’est un secret de Polichinelle d’avancer ici que plusieurs anciens chefs miliciens et autres combattants seront les grands bénéficiaires de cette législation. C’est le cas notamment des éléments du M23 et ceux des Ba Kata Katanga. Après le CNDP de Laurent Nkunda Mihigo, il n’est pas exclu que ce dernier groupe armé - suspecté d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité - se mue dans les semaines et mois à venir en parti politique avant de rejoindre la fameuse «majorité présidentielle». Il n’est pas non plus exclu de compter l’ex-chef milicien «Gédéon» Kyungu Mutanga - condamné à la peine de mort en 2008 et évadé de la prison de la Kasapa en septembre 2011 - parmi les bénéficiaires de l’amnistie. Vous avez dit « tolérance zéro » ?
A Lubumbashi, Gabriel Kyungu wa Kumwanza a annoncé les couleurs. Dans une déclaration faite jeudi 6 février, le président de l’Assemblée provinciale du Katanga a annoncé que des miliciens des groupes armés «Bakata Katanga» et «Mai-Mai» ont pris l’engagement «de déposer les armes» et de…«soutenir» «Joseph Kabila». Ces propos énigmatiques ont été tenus à l’issue d’une réunion dite d’évaluation d’une mission dite de sensibilisation «sur le retour de la paix» effectuée au nord du Katanga par des notables Luba du Katanga non autrement identifiés. Et ce, en présence du ministre de l’Intérieur Richard Muyej. C’est un fâcheux précédent que des politiciens luba du Katanga tentent d’inaugurer avec la connivence du premier magistrat du pays censé incarner l’intérêt général.

Dans une dépêche datée du lundi 10 février, l’AFP annonce que des «miliciens repentis» à Manono affirment avoir pris les armes pour «interpeller Papa Kabila» sur «la pauvreté et les promesses non tenues». «Nous avons élu Kabila à 100% ici chez nous, et à ce jour, nous n’avons ni routes, ni écoles, ni aucun pont», a déclaré un chef milicien non-autrement identifié. Il s’adressait au chef de la Monusco, Martin Kobler de passage à Manono. «Nous avons pris les armes pour que notre papa (le chef de l’Etat) puisse nous écouter et résoudre nos problèmes». La confirmation est ainsi faite que les bandes armées qui sèment la terreur dans l’ex-Shaba ont été montées de toutes pièces par des notables locaux pour défendre leurs intérêts catégoriels auprès du "Mulubakat à 100%", autrement dit le "raïs".

Joseph Kabila est le problème

Depuis treize ans, le Congo n’est pas gouverné. Le chef de l’Etat est attiré plus par la frivolité que par son rôle d’"arbitre suprême" en réunissant périodiquement les membres du gouvernement. Non gouverné, le pays n’est pas non plus administré. L’article 200 de la Constitution stipule notamment : «Il est institué une Conférence des gouverneurs de province. (…). Elle est présidée par le président de la République. Elle se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son Président. (…).». La Constitution en vigueur a été promulguée le 18 février 2006. Depuis 2007, un petit calcul mental donne un total de 14 conférences du genre. «Joseph» n’en a présidé que trois. La quatrième serait «en préparation». Elle devrait avoir lieu à Mbandaka. Lors des précédentes rencontres à Kisangani, Kinshasa et à Kananga, les participants commencent par faire un «état des lieux»: non approvisionnement en eau et électricité, dégradation de la qualité des soins de santé et de l’enseignement, mauvais état des infrastructures de base et insuffisance de moyens d’action. La clôture d travaux est ponctuée par des recommandations : le renforcement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national ; la lutte contre l’impunité, la corruption et toutes sortes d’anti-valeurs notamment les viols et les violences faits à la femme, fille et enfant ; l’accélération de l’installation de la justice de proximité sur l’ensemble du territoire national etc.
L’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD Congo et la Région signé le 24 février 2013 à Addis Abeba «exhorte» les autorités congolaises notamment à «effectuer des progrès en matière de décentralisation» et à "promouvoir les services sociaux de base". La Constitution en vigueur a choisi la décentralisation comme mode de gestion. Habitué à tout régenter depuis la capitale, le «gouvernement central» donne l’impression de résister à ce changement. A preuve, la loi relative à la libre administration des provinces reste non appliquée. Alors que le développement économique et social ne pourrait venir que de la base. Et non de la capitale. lors de l’audition du président de la Commission électorale nationale indépendante à la Commission des Affaires extérieures du sénat et de la chambre du royaume de Belgique, certains "commissaires" ont insisté sur la nécessité de promouvoir "la démocratie de proximité" en organisant les élections locales.

Questions finales ? Est-il sain, dans un pays aux multiples problèmes existentiels qu’est le Congo démocratique, que l’homme qui trône à la tête de l’Etat ne soit quasiment jamais disponible pour exercer les fonctions qui lui procurent des avantages et privilèges à savoir sanctionner les lois tout en présidant les réunions du conseil des ministres et la Conférence des gouverneurs des provinces? Est-il sain que ce même homme trouve dans son agenda le temps nécessaire pour parcourir un millier de kilomètres – du 20 au 30 novembre 2013 pour relier Bunia à Goma - au volant de son véhicule 4x4 ?
Plus que jamais, «Joseph Kabila» constitue le problème de ce pays. Il s’accroche au pouvoir alors qu’il n’a pas les ressources nécessaires pour l’exercer..."

Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 25/2/2014, 3:30 am

"Il faut chasser «Joseph Kabila» du pouvoir
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8701

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! La%20fratrie
La fratrie "Kabila" a mis le Congo-Kinshasa en coupe règlée

Quarante-sept blessés et un mort. C’est le bilan sans doute provisoire de la répression policière du jeudi 20 février dernier à l’occasion de la visite de l’opposant Vital Kamerhe à Bukavu.
A plus ou moins deux ans de l’expiration de son second et dernier mandat, «Joseph Kabila» vient d’envoyer un signal inquiétant en direction de tous ceux qui espèrent un changement démocratique. Il vient de rappeler à ceux qui l’avaient un peu vite oublié que le pouvoir dont il est détenteur a été conquis par la force des armes. Il est par conséquent illusoire d’escompter une alternance par voie des urnes.

A Kiev, en Ukraine, une importante partie de la population de ce pays vient de démontrer qu’on ne peut perdre que la bataille qu’on n’a pas livrée. Durant trois mois, des opposants au régime dictatorial de Viktor Ianoukovitch ont affronté non seulement le froid mais aussi la redoutable police politique. Des activistes estimés à une centaine ont péri sous les balles réelles tirées par les "forces de l’ordre". Au moment où ces lignes sont écrites, le parlement ukrainien a destitué le tyran qui a fui la capitale. Moralité : il n’y a pas d’homme invincible.

Sous le fallacieux prétexte que le Congo démocratique est un Etat post-conflit, «Joseph Kabila» et les zélateurs de son régime s’évertuent, au quotidien, à restreindre les libertés. Le pluralisme n’existe que sur papier. La moindre réunion pacifique de l’opposition est réprimée. Les médias publics sont inaccessibles aux autres courants d’opinion. La presse est intimidée.
Sous ce même argument de pays post-conflit, le pouvoir en place prétend avoir suspendu les fameux «cinq chantiers» (santé, éducation, infrastructures, Habitat, eau et électricité) - c’est-à-dire la reconstruction - pour faire face aux "dépenses de souveraineté" face à «la guerre injuste qui nous est imposée» dans la partie orientale du pays. Les boulevards du 30 juin et Lumumba sont «modernisés» pour éblouir la population. Etienne Tshisekedi wa Mulumba n’a pas tort d’affirmer que le bilan de l’actuel chef de l’Etat se limite à quelques "routes goudronnées".

Des Congolais ayant séjourné au Congo-Brazzaville et en Côte d’Ivoire sont impressionnés par la vitesse avec laquelle les gouvernements de ces pays ont reconstruit et modernisé leurs infrastructures sous le leadership respectif des présidents Denis Sassou Nguesso et Alassane Dramne Ouattara. Ces contrées sortent pourtant d’une longue période de conflit ethnique sanglant. Sassou et Ouattara seraient-ils plus soucieux du progrès économique et social de leurs pays que ne l’est «Joseph» ? Celui-ci a-t-il de l’attachement psychologique à l’égard d’un pays qui ne l’a vu ni naître ni grandir ?

En treize années d’exercice d’un pouvoir bêtement despotique, «Joseph Kabila» n’a cessé de se comporter en «liquidateur» d’un Etat sans armée. Sans diplomatie. Sans administration publique. Sans Justice. Sans industrie. Pour endormir les Congolais, le "raïs" a fait beaucoup de promesses : instaurer la paix et consolider la communion nationale ; privilégier le dialogue et la réconciliation ; renforcer l’Etat de droit ; consolider la démocratie ; garantir les droits de l’homme, la justice et la sécurité des personnes et des biens; doter le pays d’une armée et d’une police moderne forte bien équipée, respectables et respectueuses des droits de chacun et capables de défendre la nation en toute circonstances. Aucune de ces promesses n’a été tenue. Circonstance aggravante, les besoins vitaux de la population en matière de santé, d’éducation et d’emploi sont ignorés. Il en est de même de la sécurité des personnes et des biens.

Depuis treize ans, « Joseph Kabila » et sa famille biologique ont mis le Congo-Kinshasa en coupe réglée. Une vache à lait. La fratrie «Kabila» (Joseph, Jaynet et Zoé) est impliquée dans toutes les combines avec les "investisseurs potentiels". Sans oublier la très mystérieuse Sifa Mahanya, la mère putative de l’actuel chef de l’Etat. Le patrimoine minier de la Gécamines est bradé. La fratrie est exonérée de toutes les taxes à l’importation. Des importateurs des biens recourent à eux pour échapper à la douane. La fratrie est devenue une sorte de «gouvernement de l’ombre» qui a mis la force publique à son service exclusif. La corruption est devenue un "sport d’Etat". Rien d’étonnant que le «raïs» rechigne à présider les réunions du conseil des ministres.

Les rédacteurs de la loi fondamentale qui régit ce pays depuis le 18 février 2006 savaient que tout homme exerçant un pouvoir sans contrôle ni limite est tenté d’en abuser. « Joseph Kabila » ne fait pas autre chose. L’heure a sonné pour chaque patriote congolais de «stopper» la dérive dictatoriale ambiante. Chaque citoyen doit se battre, là où il se trouve, dans son secteur d’activité, pour honorer la mémoire de tous ceux qui ont payé de leurs vies pour le triomphe de la liberté et de la démocratie dans l’ex-Zaïre. Les Congolais doivent compter d’abord sur eux-mêmes; la "communauté internationale" a démontré suffisamment sa duplicité. Elle ne pourrait que venir au secours de la victoire. A Kiev, les Ukrainiens n’ont pas attendu que les Américains, les Français ou les Britanniques descendent dans les rues en leur lieu et place. Ils ont pris des risques. La liberté et la démocratie ne se donnent guère. Elles ont toujours été le résultat d’une lutte. Une conquête.

On ne le dira jamais assez : Chasser "Joseph Kabila" du pouvoir devient un devoir sacré. C’est maintenant ou jamais!"



"Vous avez dit stratège?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8683

LE BILAN DE "JOSEPH KABILA" ! LES DISCOURS !!! LD%20JK
Le Mzee LD Kabila s’est sans doute retourné dans sa tombe en apprenant que le fuyard de Pweto lui a succédé à la tête de l’Etat

Dans une récente interview sur "LCI", la chaine info de la chaine de la télévision commerciale française TF1, le Premier vizir congolais Augustin Matata Ponyo ou plutôt "pognon", alias "Hakuna Matata" (pas de problème en swahili), a poussé à la limite de l’impudence un grand cocorico pour célébrer la "victoire" des FARDC sur la milice pro-rwandaise du M23. "C’est une victoire héroïque, éclatante et historique", a-t-il aboyé littéralement. "Victoire historique, expliquait-il, parce que de mémoire de tous les Congolais, du moins ceux de ma génération, l’armée congolaise n’a jamais gagné, seule, une guerre. Sous le leadership du président Joseph Kabila, il y a une transformation qui se fait. Les FARDC n’ont pas peur - dans leur transformation et leur professionnalisation - d’affronter tous les ennemis d’où qu’ils viennent". Depuis l’avènement du "raïs-président" à la magistrature suprême en République très très démocratique du Congo, le mensonge est élevé au rang de "religion d’Etat". Sans omettre la vantardise. Depuis le 5 novembre dernier date de la "débâcle" des hommes de Bertrand Bisimwa, les zélateurs de la "Kabilie" veulent faire croire aux Kongomani que le "raïs", alias "Papa Roméo", alias commandant suprême des FARDC, de la police nationale et de la garde républicaine est devenu une foudre de guerre. Stupeur et effroi! Un fait historique rappelle pourtant qu’en novembre 2000, alors qu’il était chef d’état-major des Forces terrestres, celui qui signait ses correspondances par le prénom "Joseph" suivi de l’initial "K.", avait fui à toutes jambes face aux rebelles du RCD soutenus par le Rwanda abandonnant ses hommes et tout un arsenal. C’était à Pweto. Le Mzee qui n’avait pas digéré cette couardise ne lui adressera plus la parole jusqu’à sa mort le 16 janvier 2001.

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-Lez-Immondices, les responsables de la Monusco et ceux de la brigade internationale de l’Onu peinent à comprendre ce qu’ils qualifient d’"ingratitude d’Etat" quand on pense aux officiers tanzaniens tués dans les combats. Mon ami de renchérir : «Comment peuvent-ils bomber le torse alors qu’ils savent très bien que sans la Brigade d’intervention onusienne et surtout sans l’appui logistique de la Monusco, les FARDC ne pouvaient pas mettre les combattants du M23 en déroute. Il a fallu l’intervention des hélicos onusiens pour pilonner leurs positions afin de déloger ces combattants des collines qu’ils occupaient depuis une année». A en croire mon ami, des responsables onusiens s’étonnent de la lenteur qui caractérise l’enquête ouverte sur l’assassinat, le 2 janvier, du colonel Mamadou Ndala, l’officier qui incarnait à lui seul la victoire sur les rebelles.

Mon ami qui n’a jamais fait mystère de son "anti-kabilisme primaire" de souligner qu’à force de tirer la couverture sur eux, le "raïs-président" et ses "petits soldats" que sont notamment "Pognon" et Lambert Mende, alias Vuvuzéla national, portent l’entière responsabilité de la mauvaise humeur perceptible dans les milieux des forces onusiennes. Celles-ci ont récemment laissé les FARDC affronter, seules, les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu. Au grand dam de la Kabilie. Un peu de modestie et plus de reconnaissance, souligne-t-il, auraient pourtant suffit à les satisfaire. Mais hélàs, ces qualités ne sont pas l’apanage des "surdoués" de "Papa Roméo", alias "la haute hiérarchie", alias l’autorité immorale, pardon, "l’autorité morale" de "la majorité présidentielle". Un "raïs" qui est tout le contraire d’un stratège. Faute d’avoir user les fonds de ses bermudas dans une académie militaire.

L’ami qui est fort en érudition de me rappeler que l’Histoire est toujours écrite par les "vainqueurs". Et de conclure en citant le philosophe Jean-François Revel : "Le mensonge est la première force qui dirige le monde!""



"Gouvernement : Quand Mende "tarife" ses conférences et points de presse
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8688
Quarante-cinq mille dollars américains, c’est le montant que perçoit le ministre congolais des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. Cette somme lui est remise par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo à la veille de chaque conférence ou point de presse. Et pourtant, les réunions du conseil des ministres sont rarissimes au Congo démocratique.

Sur instruction, semble-t-il, de "la haute hiérarchie" (entendez : "Joseph Kabila), le Premier ministre Augustin Matata Ponyo est tenu de remettre au ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, un montant de 45.000$ US à l’occasion de chaque conférence ou point de presse. "Relevant du fond secret, commente un haut fonctionnaire, cet argent est géré de manière discrétionnaire par le porte-parole du gouvernement".
En plus donc de son traitement perçu en tant que membre du gouvernement, le ministre Mende, telle une star du showbiz, exige un "cachet" à chacune de ses prestations devant la presse congolaise. Que fait-il avec cette cagnotte? Selon des confrères kinois, une infime partie de cette somme sert à "défrayer" les journalistes présents. C’est le fameux "coupage". Le tarif serait respectivement de 200 et 500 $US selon qu’on représente un "petit" ou un "grand" organe de presse. Les bénéficiaires de cette "obole" prennent l’engagement non écrit de rapporter les déclarations de ce ministre sans y ajouter le moindre commentaire. Les Kinois appellent ça une "neutralité positive". C’est tout simplement inimaginable que le ministre de l’Information se mette à soudoyer les journalistes. 

Porte-parole d’un gouvernement qui ne se réunit que très rarement, le ministre Mende ne se croit guère tenu d’attendre les délibérations du conseil des ministres pour exercer le ministère de la parole. Il intervient sur tout et sur rien. Le drame? Il a tendance à emmêler les pinceaux en disant une chose et son contraire. Aussi, a-t-il perdu toute crédibilité aux yeux de l’opinion congolaise. Cette dernière lui a accolé le surnom peu avantageux de "Vuvuzéla", cette petite trompette rendue célèbre par les Sud Africains lors de la Coupe du monde de 2010. 

Depuis le 1er janvier 2014 à ce jour, l’exécutif national congolais a tenu une seule réunion du conseil des ministres sous la présidence du Premier ministre. Mende, lui, a animé plusieurs conférences et points de presse sur quelques sujets brûlants : les attaques du 30 décembre 2013 à Kinshasa, Lubumbashi et Kindu imputés aux adeptes du "prophète" Joseph Mukungubila; l’assassinat du colonel Mamadou Ndala à Beni et les tracasseries politico-policières subies par Vital Kamerhe et la réaction de la délégation de l’Union européenne à Kinshasa. Le vendredi 14 février, Mende donnait, au cours d’une conférence de presse, le "bilan" des combats qui opposent, dans la partie orientale du pays, l’armée congolaise aux rebelles ougandais de l’ADF-Nalu. 

Il faut refuser de voir pour ne pas constater que la loquacité de l’actuel porte-parole du gouvernement est motivée par les espèces sonnantes et trébuchantes perçues à la Primature. Il y a un réel problème de cohérence dans le chef de ce politicien qui a par ailleurs été un ancien opposant "pur et dur" au régime de Mobutu. Après avoir fustigé la dictature de la IIème République, "Lambert" sert aujourd’hui "avec la même conviction" la dictature kabiliste. Et pourtant, il avait combattu celle-ci en militant dans les rangs du mouvement pro-rwandais du RCD-Goma dans lequel il avait en charge le département de l’Information et presse avant de rejoindre Antipas Mbusa Nyamwisi dans le RCD-ML. 

A travers le parcours de Lambert Mende Omalanga, une question mérite d’être posée : Qu’est ce qui fait courir l’homme politique congolais? Un confrère kinois de répondre : "Il n’y a que deux choses : l’argent et les postes. Il n’y a aucune place pour des convictions en des valeurs ou un projet pour changer la société congolaise..."."


Comatriotiquement!

ndonzwau


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Message  mongo elombe 25/2/2014, 9:46 am

Un autre discours foutaise sur foutaise :


Publié par Papa Web

Joseph Kabila lors du meeting électoral qu’il a tenu à Goma, au Nord-Kivu, le 14 novembre 2011. © MONUSCO/Sylvain Liechti
Joseph Kabila, candidat indépendant à sa propre succession à la présidentielle est arrivé vendredi 18 novembre à Kisangani en province Orientale dans le cadre de sa campagne électorale. Devant ses sympathisants venus assister à son meeting, il a rappelé le contexte de la guerre qui avait sévit le pays et son acceptation du pouvoir qui avait abouti à son partage du pouvoir.

Pour Joseph Kabila, son attitude a favorisé le retour de la paix dans le pays et dansla Province Orientale.

«Je viens de l’Ituri, aujourd’hui je suis à Kisangani, il est évident que la paix est revenue au pays et dansla ProvinceOrientale», a déclaré Joseph Kabila en Swahili.

Dans sa défense contre ses adversaires qui l’accuse d’avoir détruit le pays, Joseph Kabila rétorque :

«Ils font de la politique depuis 1960, aujourd’hui, ils disent que Kabila a détruit le pays. Ce sont eux qui ont détruit le pays.»

Dans la liste de ses réalisations au cours de ses 5 dernières années, Joseph Kabila note la modernisation de l’Université de Kisangani et de la construction de l’hôpital du cinquantenaire.
mongo elombe
mongo elombe


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Message  mongo elombe 25/2/2014, 9:50 am

La paix dans la bouche et des choses non faites lokuta monene et certains applaudissent et font du zèle.

Joseph Kabila à Lubumbashi: « Toutes les promesses ont été tenues »
Publié par L-BID
Le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, candidat à sa propre succession, s’est adressé mercredi 10 novembre à la population réunie à la place de la poste de Lubumbashi où il est en campagne. Joseph Kabila a justifié son slogan « avec le président, on est sûr à 100 pourcent », affirmant qu’il a réalisé toutes les promesses faites à la population en 2006 et mériterait donc un nouveau mandat.


Face à la foule venue l’écouter, Joseph Kabila a déclaré que « les promesses faites à la population congolaise ont été tenues ». Il cite notamment le retour de la paix dans le pays, la tenue des élections en 2006 et bientôt en 2011 et “le lancement de la reconstruction et la modernisation de la RDC“.

Joseph Kabila a sollicité des électeurs un nouveau mandat afin de poursuivre son « œuvre de reconstruction et de modernisation » de la RDC. « C’est 100% sûr, nous allons gagner ces élections », a-t-il affirmé, avant d’ajouter :

« Nous voulons démarrer la modernisation de l’hôpital Sendwe, poursuivre avec la modernisation de la SNCC et, parce que Lubumbashi regorge de champions [de football], je voudrai construire un grand stade moderne ici ».

Joseph Kabila a enfin invité les populations de Lubumbashi, Kolwezi et Kamina à bannir les violences et troubles de toute sorte. Il devrait assister ce jeudi 10 novembre à la rentrée judiciaire de Lubumbashi.

Lire aussi sur radiookapi.net:

Sud-Kivu : Joseph Kabila promet d’éradiquer l’insécurité dans la cité d’Uvira
Joseph Kabila lance sa campagne électorale à Kindu
Le gouverneur de la Province-Orientale accusé de soutenir Kabila avec les fonds de l’Etat
Elections: l’Union africaine appelle les candidats à accepter les résultats des urnes
mongo elombe
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