Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
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Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
"Beni : 4 pilotes de l’armée blessés dans une attaque à la bombe
° http://radiookapi.net/actualite/2014/04/14/beni-4-pilotes-de-larmee-blesses-dans-une-attaque-la-bombe/
Quatre pilotes d’hélicoptères des Forces armées de la RDC (FARDC) ont été blessés lundi 14 avril à Ngadi dans le territoire de Beni dans une attaque à la bombe artisanale contre un convoi de l’armée. Des sources locales rapportent que les pilotes avaient pris place dans un mini-bus qui roulait derrière un véhicule de l’armée transportant le commandant des opérations contre les rebelles ougandais des ADF, le général Bauma, et le commandant secteur des opérations de l’armée. L’attaque a eu lieu vers 9 heures locales. Le conducteur du mini-bus dans lequel avait embarqué les quatre pilotes a également été blessés.
Le convoi se dirigeait vers l’aéroport de Mavivi, à 8 Kms du centre-ville de Beni.
Le chauffeur et les quatre pilotes ont été légèrement blessés. Ils ont été transportés à l’aéroport pour une probable évacuation vers un hôpital à Goma. Leur véhicule a été complètement endommagé, soulignent les mêmes sources.
Radio Okapi n’a pas réussi à joindre le porte-porte- parole des FARDC au Nord-Kivu et les autorités municipales pour les interroger au sujet de cette attaque qui n’a pas été revendiquée.
Depuis le mois de février, plusieurs attaques à la bombe artisanale et à la grenade ont été enregistrées dans la ville de Beni. La dernière enregistrée le 4 avril dernier a fait 6 blessés. Un mois plus tôt, six casques bleus de la Monusco a été attaqué, blessant six casques bleus.
Pour tenter de stopper cette nouvelle forme d’insécurité dans cette ville, la deuxième du Nord-Kivu, le maire Nyonyi Bwanakawa a promis une prime de 500 dollars américains à celui qui livrera aux autorités les informations sur les lanceurs des grenades."
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/le-gouvernement-deplore-lattentat-lundi-contre-un-vehicule-de-la-force-aerienne-beni
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=7026:beni-quatre-pilotes-fardc-blesses-dans-une-attaque-a-la-bombe&catid=86:politique&Itemid=473
° http://radiookapi.net/actualite/2014/04/04/beni-attentat-la-bombe-fait-6-blesses/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/03/05/beni-500-usd-pour-celui-qui-livrera-les-informations-sur-le-lanceur-des-grenades/
Le scénario de cette attaque ressemble curieusement à celui commis pour assassiner feu le colonel Mamadou NDALA; nous ne sommes pas encore sortis du piège de l'occupation rwando-ougandaise; pour cause, les complicités et la tutelle d'en haut toujours présentes freinent encore la prise en charge optimale pleinement souveraine contre les envahisseurs !
Pauvre pays !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Chanson à l'honneur du colonnel mamadou ndala
http://www.congobilili.com/?p=9357
Colonne bauma aussi a failli de passer, si nous doublons nos effort, beni risque de devenir le Nigeria du congo. Ceci explique aussi les adf sont en connexion avec les shebab somaliens et une autre explication est que les ougandais et les rwandais ne laisseront pas la RDC tranquille quelque soit les accords qu'on va signer.
http://www.congobilili.com/?p=9357
Colonne bauma aussi a failli de passer, si nous doublons nos effort, beni risque de devenir le Nigeria du congo. Ceci explique aussi les adf sont en connexion avec les shebab somaliens et une autre explication est que les ougandais et les rwandais ne laisseront pas la RDC tranquille quelque soit les accords qu'on va signer.
piélé de dongo
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Mamadou NDALA avait ses propres Caméras ...
djino
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
DEVOIR DE MÉMOIRE, LE COLONEL ERIC MAKENSI DÉNONCE KABILA ET LES RWANDAIS QUI SONT AVEC LUI DANS L’ARMÉE, APRES AVOIR ÉCHAPPÉ A LA MORT APRES MAMADOU.
No comment !
No comment !
Mathilde
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
ÉDIFIANT ! LISEZ ET JUGEZ-EN VOUS MÊME !!!]
"Les révélations du Colonel Mankesi sur l’infiltration des FARDC + Addendum
° http://desc-wondo.org/les-revelations-de-linfiltration-des-fardc-par-le-colonel-makensi/"From: Richard M
To: Jean-Jacques Wondo <jjwondo@yahoo.fr>;
Subject: Vidéo du Colonel Makensi
Sent: Wed, May 14, 2014 5:40:25 PM
Bonjour Jean-Jacques,
Pour information, au cas où tu ne l’aurais vu, cette vidéo du colonel Makensi confirme tout ce que tu publies depuis deux ans sur l’inflitration et l’affaiblissement des FARDC, les complicités des officiers et haut commandement congolais avec le M23.
https://www.youtube.com/watch?v=_MCDynJsetc
Merci de continuer à informer les congolais sur la situation sécuritaire du pays
Bien à toi,
Richard M."
"Dans une vidéo d’un entretien Skype en lingala, le colonel Mankesi, un ex-FARDC en exil raconte avec des détails impressionnants des faits qui ont conduit à la création du M23, à l’inflitration des FARDC par des soldats rwandais et les actes de sabotage des FARDC en 2012 par la haute hiérarchie militaire des FARDC. Le colonel Makensi a été un témoin oculaire de la majorité des faits rapportés dans cet entretien, notamment certains détails à propos de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala.
Le colonel Makensi situe le début de la rébellion du M23 à la suite d’une mission de service effectuée par le chef d’état-major général des FARDC, l’armée loyaliste congolaise, le Général d’armée Didier Etumba à Goma. Ce dernier avait remis au cours d’un avant-midi une enveloppe contenant 25.000 USD à Makenga et l’après-midi ce dernier créera le M23. Les autres officiers supérieurs qui l’ont suivi ont reçu chacun 10.000 USD. L’officier déclare avoir connu Ntaganda en Ituri comme étant un sujet rwandais de l’UPC de Thomas Lubanga, élevé Général par la suite par Kabila et commandant des opérations au Nord-Kivu.
Makenga était commandant d’une zone opérationnelle au Sud-Kivu et a été muté à Goma par la hiérarchie militaire pour lancer la rébellion M23.
iIl cite également un certain colonel rwandais Jonas Padiri Muhinzi (Matricule 162946615482), chargé du renseignement au Nord-Kivu, promu général en juillet 2013 par le président Kabila et le colonel rwandais Kahimbi Rigobert, le petit-frère de Laurent Nkunda, un ancien officier T2 (chargé de renseignement) qui ont été dépêchés par Kinshasa pour renforcer le M23.
D’autres officiers qualifiés des rwandais, ex-CNDP et tous favorables au M23, ont été promus par Kabila au grade de général. Il s’agit du général-major Masunzu Pacifique (matricule 1719062307), des généraux de brigade Kahinzi Innocent (matricule 172913617109) chef des opérations au Nord-Kivu, Kamanzi François (matricule 174965700104), Padiri Muhinzi Jonas (168946615482), Ruriombere Rwanga Eric (matricule 1690951464),, Rugahi Senga David (160972748767), Bonane Buhoro Willy (matricule 168906018487), Kabundi Munyanziza Innocent (matricule 170093462448), Munyakazi Sengi Esaïe (matricule 171913587323), Bivekete Jean (auditeur général des FARDC), le Lieutenant-général Hamuli Bahigwa Dieudonné 173792036464, un Hima de l’Ituri et chef d’état-major chargé des opérations au sein des FARDC, Giranga Mutara Smith (175967652712), Rwibasira Robert. Une douzaine d’officiers Tutsi et Hima promus généraux sur 185 dans un pays qui comprend plus de 350 ethnies dont certaines non représentées parmi les 185 généraux des FARDC alors que la seule ethnie Tutsi qui compose l’essentiel des effectifs des rebellions RCD, CNDP et M23 qui ont causé plus de tort que de sécurité aux populations congolaises est sur représentée au mépris des dispositions légales des FARDC.
La Loi organique portant organisation et fonctionnement des FARDC définit son article 2 « l’armée nationale comme étant celle dont les effectifs à tous les niveaux sont composés de manière à assurer une participation équitable et équilibrée de toutes les provinces. Cet équilibre se trouve à tous les niveaux de l’armée, en tenant compte de la représentation des tribus, d’ethnies et des femmes, sans distinction de religion ou de langue. »
Malheureusement, la réalité sur le terrain s’éloigne de cette obligation légale très bien formulée. Dans plusieurs analyses passées, nous avons démontré la morphologie atypique de notre armée. Une armée ethnicisée, politisée et des milices. On retrouve actuellement au sein des FARDC des officiers généraux, ayant des profils répondant à tout sauf au minimum requis pour exercer le métier de soldat, et dont le seul mérite est d’appartenir au réseau sociogéographique et ethnique direct du président de la République. Une armée ne peut se dire nationale lorsqu’elle fait la part belle à une composante régionale ou ethnique en son sein.
Selon le colonel Mankesi, ces nominations sont intervenues en vue de leur attribuer des postes clés au sein de l‘armée lors de la mise en place des FARDC attendues depuis la promulgation des ordonnances de mise en exécution de la loi organique sur l’organisation et le fonctionnement des FARDC exécution et qui devait déjà intervenir en début de cette année dans la foulée de l’élévation d’un autre Tutsi, le général Charles Bisengimana, à la tête de la Police nationale congolaise. Ces informations confortent également l’analyse des DESC intitulé Le Rwanda plus fort que jamais en RD Congo malgré la déroute du M23 (http://desc-wondo.org/strategie-le-rwanda-plus-fort-que-jamais-en-rdc-malgre-la-deroute-du-m23-jj-wondo/)
C’est ainsi que le M23 débuta sa rébellion à partir de Rutshuru puis Bunagana pour occuper Goma en novembre 2012. Il donne les précisions sur la fuite du général Vainqueur Mayala et 600 hommes FARDC en Ouganda en août 2012 suite à un ordre de cessez-le feu ordonné par le général Amisi Tango Four qu’il considère comme étant le cerveau moteur de l’infiltration rwandaise en RDC avec le soutien du commandant suprême des FARDC.
Le colonel Makensi évoque également de l’affaire des expulsions des zaïrois du Congo-Brazza qui serait une opération planifiée par le pouvoir congolais en vue d’inoculer dans la capitale congolaise des éléments armés rwandophones, qui feront jonction par la suite avec d’autres rwandophones se trouvant à Kitona, pour semer la panique et une insécurité généralisée à Kinshasa dans le but de rendre l’organisation des élections prévue en 2016 impossible.
Même si certaines informations livrées par le colonel Makensi restent à vérifier, nous sommes surpris de constater que la plupart des éléments rapportés par lui corroborent les anayses faites par nous sur DESC ou dans l’ouvrage Les Armées au Congo-Kinshasa. Ce qui explique le nombre d’appels et mails incessants que nous avons reçus ce mercredi 14 mai.
Pour suivre l’intégralité des révélations du colonel Makensi, un ancien de la 31ème brigade para des FAZ et ancien officier de renseignement de la DSP formé en Israelet un officier FARDC ayant principalement évolué dans l’Est de la RDC, ouvrez le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=_MCDynJsetc
ou encore : https://www.dailymotion.com/video/x1ugubj_le-colonel-eric-makensi-tres-en-colere-s-echappe-de-la-mort-apres-mamadou-ndala-il-denonce-kabila_news?start=12""Addendum : Information complémentaire sur le passage du colonel Makensi au M23
Bonjour Monsieur Wondo,
En complément des informations livrées par le Colonel Makensi, sachez qu’ il s’agit d’un officier FARDC (Lieutenant Colonel) qui, en l’espace de quelques jours, a rejoint les troupes du M23 (de force? de gré?) lors de la prise de Goma le 20 novembre 2012 pour quitter la ville quelques jours après. Il serait aussi un ancien du collège du Collège Elikya où vous avez fait vos études secondaires. Ainsi, j’ai pensé vous mettre en contact pour vous permettre d’étoffer vos informations sur sa personne et qu’il puisse éclairer l’opinion sur les circonstances de son passage dans le M23.
Fratenellement,
Jimmy K., Goma
JJW : Merci pour ces infos précieuses. Je vais les ajouter. Vérifies-en d’autres stp, notamment la période de son passage au M23.
Jimmy K : Oui, en fait je n’avais pas très bien compris le brusque changement en lui. A l’approche du M23, il s’était affiché radicalement contre et quand ils allaient au front, il vantait même les victoires qu’ils (FARDC) remportaient sur le M23. Le vendredi qui a précédé la chutte de Goma, le M23 a connu une cuisante défaite, perdant sur le front une centaine de militaires et il s’en vantait. Sauf que le dimanche pendant que je faisais traverser la famille vers Gisenyi, je l’ai trouvé à la barrière qui voulait apparemment arrêter le flux de la population qui allait vers le Rwanda. Nous nous trouvions en ce moment-là à Kigali.
Jeudi 15 mai 20:36
Contre réplique du col Mankesi Ndamba
Lorsque la ville est tombée, nous avons appris qu’il s’y trouvait encore et l’avons même vu sur France 24 à côté des responsables M23, puis avons appris qu’il avait quitté la ville. Dans un entretien téléphonique de plus d’une heure avec DESC, le Col Makensi qui a contacté etdéclare se trouver en RDC confirme les propos livrés dans cette vidéo. Il explique les images publiées par la France 24 où on le voit avec le M23 par le fait qu’après la prise de Goma, le M23 a lancé un appel le 21 novembre 2012 à tous les militaires se trouvant dans la ville de se se rendre pour se faire incorporer u sein du M23. Ainsi, par crainte d’être abattu, certains FARDC ont accepté de faire allégeance pour avoir la vie sauve. Quelques jours après, il a pu s’échapper et est retourné à Goma. Il explique que la fuite du Général Vainqueur Mayala en juillet 2012 avec 600 hommes en Ouganda était un coup monté par la hiérarchie FARDC pour laisser les armes lourdes aux mains du M23. Il déclare que les combattants du M23 qui étaient à 300 hommes à Bunagana ne pouvait nullement vaincre la puissance du feu des FARDC avec un bataillon de 600 hommes et un armement très lourd n’eût été les ordres donnés par Amisi Tango Four aux troupes de ne pas se battre. Il critique également l’attitude de certains éléments de la MONUSCO quii auraient tiré sur les militaires de Mayala et lui ont même refusé de prendre place dans leur véhicule blindé pendant la fuite vers Ouganda. Pour lui, tout étai planifié entre Amisi et sa hiérarchie militaire. Il met en cause également le général Etumba qu’il a personnellement rencontré à Goma loesqu’il l’a vu donner des instructions en faveur du M23 dont il a rencotré lec ommandants dont Vianney Kazarama, blessé par la suite par les hommes du feu Colonel Mamadou Ndala. Le Général Dieudonné Hamuli Bahigwa est également mis en cause pour ses options opératiques en défaveur des FARDC.
DESC reviendra prochainement sur d’autres détails livrés à DESC par le Col Mankesi qui dit vouloir défendre le Congo de l’intérieur avec quelques frères d’armes décidés à sauver la patrie, nous dit-il.
Voici en substance le commentaire du Col Eric Mankesi, à la réaction de Jimmy K. Le Col Eric Mankesi a occupé la fonction de G1 en tant qu’officier chargé de l’administration au sein de la 8ème région militaire correspondant à la province du Nord-Kivu:ltcol mankesi ndamba eric - mankesi
Envoyé le 15/05/2014 à 23 h 18 min
Je tiens a répondre a monsieur jymmy k,étant militaire je ne pouvais pas quitter goma sans ordre de ma hiérarchie le chef état major force terrestre a donner ordre que le matin nous allons attaquer les m23 personne ne pouvais quitter la ville et le matin les trois responsable n étais plus a goma et c était le m23 personne ne m a donner l ordre ni par téléphone ni par motorola ainsi les officiers médecin militaires quelque magistrat ou juge militaire et des spécialiste des forces aérienne et navale et toute la police nationale de goma cadre et troupe le m23 nous a demander de nous présenter au stade sous peine d être tues suivez leur communiques au stade j étais l unique officier plus grade en grade et en fonction connaissant mon opposition au rwandais le m23 m avais obliger de lire un communique sous menace a la rtnc goma sous peine d être fusiller et le journaliste du France 24 m ont poser la question l effectif de militaire l estimation dépasser 2700 militaires qui sont venus d eux même d abord les militaires au stade m avaient insulter d être l ennemi du m23 les autre ont les a forcer d aller ds le fief du m23 ainsi moi je me suis échapper avant même leur retrait de la ville de goma a la prochaine donner votre nom en entier sinon vous êtes un envoyer du pouvoir en place je ne répondrai pas "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Assassinat de Mamadou Ndala: l’Asadho demande l’ouverture d’un procès
Cinq mois après l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, l’ONG Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) plaide pour la comparution des présumés auteurs ou complices de cet acte devant les juges. L’ONG a regretté dimanche 1er juin à Beni que le procès traine tant à débuter alors que 15 suspects dans cette affaire sont déjà détenus à l’auditorat militaire de garnison de Beni.
Mamadou Ndala avait été tué le 2 janvier dernier dans une embuscade tendue par des hommes armés non loin de l’aéroport de Beni. L’enquête en cours devrait permettre de révéler leurs identités et les mobiles de ce crime.
Parmi les 15 suspects aux arrêts figurent 14 militaires et un civil. Deux gardes du corps du colonel Mamadou Ndala et quatre officiers miliciens militaires sont au nombre des militaires arrêtés.
Certains responsables militaires du premier secteur de l’armée à Beni et de l’opération Sokola, menée contre les groupes armés, ont été entendus dans le cadre de l’enquête sur cette affaire.
Sollicité par Radio Okapi, le général-major Timothée Munkutu, premier avocat général militaire de la République et enquêteur principal dans cette affaire s’est réservé de tout commentaire.
En mars dernier, l’Asadho avait également demandé l’accélération de l’instruction judiciaire du dossier sur cet assassinat. Cette organisation avait exprimé en même temps sa crainte sur l’indépendance de la justice dans les enquêtes, évoquant l’absence de communication des autorités pour fixer l’opinion sur l’évolution de l’enquête et de la procédure judiciaire.
Le colonel Mamadou Ndala était perçu dans l’opinion publique congolaise comme le tombeur du M23, une rébellion défaite en novembre 2013 dans l’est de la RDC grâce à l’action conjuguée de l’armée congolaise et des casques bleus de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco).
http://radiookapi.net/actualite/2014/06/02/assassinat-de-mamadou-ndala-lasadho-demande-louverture-dun-proces/#.U4yp6PldVci
Cinq mois après l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, l’ONG Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) plaide pour la comparution des présumés auteurs ou complices de cet acte devant les juges. L’ONG a regretté dimanche 1er juin à Beni que le procès traine tant à débuter alors que 15 suspects dans cette affaire sont déjà détenus à l’auditorat militaire de garnison de Beni.
Mamadou Ndala avait été tué le 2 janvier dernier dans une embuscade tendue par des hommes armés non loin de l’aéroport de Beni. L’enquête en cours devrait permettre de révéler leurs identités et les mobiles de ce crime.
Parmi les 15 suspects aux arrêts figurent 14 militaires et un civil. Deux gardes du corps du colonel Mamadou Ndala et quatre officiers miliciens militaires sont au nombre des militaires arrêtés.
Certains responsables militaires du premier secteur de l’armée à Beni et de l’opération Sokola, menée contre les groupes armés, ont été entendus dans le cadre de l’enquête sur cette affaire.
Sollicité par Radio Okapi, le général-major Timothée Munkutu, premier avocat général militaire de la République et enquêteur principal dans cette affaire s’est réservé de tout commentaire.
En mars dernier, l’Asadho avait également demandé l’accélération de l’instruction judiciaire du dossier sur cet assassinat. Cette organisation avait exprimé en même temps sa crainte sur l’indépendance de la justice dans les enquêtes, évoquant l’absence de communication des autorités pour fixer l’opinion sur l’évolution de l’enquête et de la procédure judiciaire.
Le colonel Mamadou Ndala était perçu dans l’opinion publique congolaise comme le tombeur du M23, une rébellion défaite en novembre 2013 dans l’est de la RDC grâce à l’action conjuguée de l’armée congolaise et des casques bleus de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco).
http://radiookapi.net/actualite/2014/06/02/assassinat-de-mamadou-ndala-lasadho-demande-louverture-dun-proces/#.U4yp6PldVci
Mathilde
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Mamadou Ndala: le procès débute mercredi à Beni
Le procès des présumés assassins du colonel Mamadou Ndala s’ouvre mercredi 1er octobre à Beni dans le Nord-Kivu. Le commandant du 42è bataillon commando des Forces armées de la RDC (FARDC) a été abattu le 2 janvier 2014 dans une embuscade tendue par des hommes armés non loin de l’aéroport de cette ville. Une vingtaine de personnes, civiles et militaires, sont poursuivies dans cette affaire, a indiqué le capitaine Vicky Lopombo, l’auditeur de garnison de Beni.
«L’audience commence le mercredi 1er octobre 2014 à la tribune du 8 mars. Le moment attendu est là. Le public, soyez là. La cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu viendra siéger pour que tout le monde sache la vérité sur le dossier Mamadou Ndala», a déclaré le capitaine Vicky Lopombo
Selon des sources judiciaires, une vingtaine des prévenus seront à la barre à cette audience. Parmi eux, on compté 8 civils, 4 officiers supérieurs des FARDC et deux anciens gardes du corps du colonel Mamadou Ndala.
L’ancien commandant du 42e bataillon des commandos FARDC des unités des réactions rapides avait été abattu le 2 janvier dernier à Beni-ville au cours d’une embuscade que lui avaient tendue des hommes armés. Le colonel Mamadou Ndala, élevé au grade de général de brigade à titre posthume, a joué un rôle-clé dans la défaite militaire de la rébellion du M23. Un groupe armé qui avait occupé plusieurs territoires du Nord-Kivu pendant plus d’un an et demi.
http://www.hot243.com/2014/09/mamadou-ndala-le-proces-debute-mercredi-beni/
Le procès des présumés assassins du colonel Mamadou Ndala s’ouvre mercredi 1er octobre à Beni dans le Nord-Kivu. Le commandant du 42è bataillon commando des Forces armées de la RDC (FARDC) a été abattu le 2 janvier 2014 dans une embuscade tendue par des hommes armés non loin de l’aéroport de cette ville. Une vingtaine de personnes, civiles et militaires, sont poursuivies dans cette affaire, a indiqué le capitaine Vicky Lopombo, l’auditeur de garnison de Beni.
«L’audience commence le mercredi 1er octobre 2014 à la tribune du 8 mars. Le moment attendu est là. Le public, soyez là. La cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu viendra siéger pour que tout le monde sache la vérité sur le dossier Mamadou Ndala», a déclaré le capitaine Vicky Lopombo
Selon des sources judiciaires, une vingtaine des prévenus seront à la barre à cette audience. Parmi eux, on compté 8 civils, 4 officiers supérieurs des FARDC et deux anciens gardes du corps du colonel Mamadou Ndala.
L’ancien commandant du 42e bataillon des commandos FARDC des unités des réactions rapides avait été abattu le 2 janvier dernier à Beni-ville au cours d’une embuscade que lui avaient tendue des hommes armés. Le colonel Mamadou Ndala, élevé au grade de général de brigade à titre posthume, a joué un rôle-clé dans la défaite militaire de la rébellion du M23. Un groupe armé qui avait occupé plusieurs territoires du Nord-Kivu pendant plus d’un an et demi.
http://www.hot243.com/2014/09/mamadou-ndala-le-proces-debute-mercredi-beni/
Mathilde
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Les preuves s'accumulent mais il y'a encore des illusionnistes professionnels, des révisionnistes stupides, des criminels apprentis-sorciers idéologiques et cupides qui refusent de voir la vérité indiscutable !
Est génocidaire celui qui ne la voit pas encore !
Comment en effet se berner encore à accepter tête baissée que cet hécatombe qui s'abat sur les dignes fils défenseurs de la Patrie, Ndala, Bahuma et maintenant Ngabu(?) se fasse à l'abri du pouvoir; qu'un témoin-clé au procès de Mamadou Ndala décède au lendemain de sa déposition où il a réfuté la version des faits qu'on lui a imposée : "la jeep du colonel Ndala n'avait pris feu directement du fait de l’attaque mais a été incendiée par des complices (dont lui-même par la force des choses ?) pour camoufler la vérité de l'assassinat..." ?
Qui peut encore ignorer l'entreprise diabolique de ce pouvoir (le pouvoir oui par incompétence ou traîtrise !) à détruire toutes les traces de vérité ?
A nos armes, chers Compatriotes, à 70 Millions, nous sommes bien plus forts que toutes les armées du monde !
Refusons qu'on taise la vérité à notre vu et notre su !!!
Personne d'autre que nous Congolais, même ceux qui se disent nos amis, même la Monusco présente ne nous sauvera définitivement de ce cataclysme !
Réveillons-nous, l'heure a sonné !
Oh mon peuple, il est temps que tu te réveilles, prends la rue s'il le faut pour faire entendre ta voix, celle du refus de la traîtrise à notre Nation devant toi !
Compatriotiquement!
Est génocidaire celui qui ne la voit pas encore !
Comment en effet se berner encore à accepter tête baissée que cet hécatombe qui s'abat sur les dignes fils défenseurs de la Patrie, Ndala, Bahuma et maintenant Ngabu(?) se fasse à l'abri du pouvoir; qu'un témoin-clé au procès de Mamadou Ndala décède au lendemain de sa déposition où il a réfuté la version des faits qu'on lui a imposée : "la jeep du colonel Ndala n'avait pris feu directement du fait de l’attaque mais a été incendiée par des complices (dont lui-même par la force des choses ?) pour camoufler la vérité de l'assassinat..." ?
Qui peut encore ignorer l'entreprise diabolique de ce pouvoir (le pouvoir oui par incompétence ou traîtrise !) à détruire toutes les traces de vérité ?
A nos armes, chers Compatriotes, à 70 Millions, nous sommes bien plus forts que toutes les armées du monde !
Refusons qu'on taise la vérité à notre vu et notre su !!!
Personne d'autre que nous Congolais, même ceux qui se disent nos amis, même la Monusco présente ne nous sauvera définitivement de ce cataclysme !
Réveillons-nous, l'heure a sonné !
Oh mon peuple, il est temps que tu te réveilles, prends la rue s'il le faut pour faire entendre ta voix, celle du refus de la traîtrise à notre Nation devant toi !
"Affaire Mamadou Ndala : le témoin-clé vient de mourir
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/02/affaire-mamadou-ndala-le-temoin-cle-vient-de-mourir/
Le sergent-major Ngabu, chauffeur du colonel Mamadou Ndala, est mort ce jeudi 2 octobre à Beni vers 5 heures locales. Il a comparu la veille pour la première fois à l’ouverture du procès des assassins de l’ancien commandant du 42è bataillon commando de l’armée congolaise. C’est lui qui conduisait le colonel Mamadou Ndala le 2 janvier lors de l’attentat qui lui a coûté la vie. Il était inculpé pour non assistance à personne en danger.
Selon notre envoyé spécial à Beni, l’avocat de feu sergent-major Ngabu a remis ce matin l’attestation du décès de son client à la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu qui siège depuis mercredi à Beni. La cour qui poursuit les auditions ne s’est pas encore prononcé là-dessus.
Témoin-clé dans cette affaire, le sergent-major Ngabu dans sa déposition devant la cour militaire est revenu sur la version des faits qu’il avait donnée au procureur général au moment de l’enquête.
Il avait dit au procureur que la jeep du colonel Ndala avait pris feu au moment de l’attaque. Une déclaration qu’il a rejetée à la barre, indiquant avoir fait cette déposition sous pression et en l’absence de son avocat.
Il a par ailleurs reconnu avoir conservé le téléphone portable de l’officier assassiné après cet attentant."
"RDC : qui est responsable de la mort de Mamadou Ndala ?
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141002085638/m23-armee-congolaise-mouvement-du-23-mars-justice-congolaise-justice-rdc-qui-est-responsable-de-la-mort-de-mamadou-ndala.html?utm_source=Les+newsletters+Jeune+Afrique&utm_campaign=805a600c1e-Newsletter_quotidienne_mailchimp02102014&utm_medium=email&utm_term=0_9e88e09281-805a600c1e-337289453
(...)Poursuivant sa version des événements, le sergent Ndabu, a raconté avoir abandonné rapidement la jeep pour aller chercher des renforts à la base de Casques bleus voisine, avec un responsable de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) tout juste arrivé sur les lieux.
Il dit avoir été surpris de constater de retour sur place que la jeep brûlait avec le corps du colonel resté à l'intérieur, sous le regard d'officiers du renseignement militaire du secteur accourus entre-temps."
"(...)Selon le médecin, le sergent Ndabu "souffrait d'une maladie chronique", qu'il n'a pas souhaité révéler. "Il était sorti de l'hôpital avec une santé améliorée il y a deux semaines [mais restait détenu, NDLR] et son pronostic était bon", a-t-il ajouté, "il est surprenant qu'il soit arrivé dans cet état".
Selon un proche du sous-officier décédé, le sergent Ndabu a été détenu plusieurs mois à Kinshasa pendant lesquels sa santé s'est fortement détériorée.
Me Tshisambu a indiqué à l'AFP avoir demandé au tribunal de faire autopsier le corps de son client, mais avoir essuyé un refus des magistrats.(...)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-un-temoin-essentiel-decede-au-lendemain-de-louverture-du-proces-du-meurtre-dun-officier#sthash.jIlKUBP8.dpuf
"Procès sur l’assassinat du colonel "Mamadou" : Mende doit être entendu!"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9304
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/02/beni-premiere-comparution-du-chauffeur-de-mamadou-ndala/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140122193746/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140108194954/
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 2/10/2014, 4:25 pm, édité 5 fois
ndonzwau
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Photos prises le 08 mars : Deux Soldats tenant le Soldat par la main !
Kabila a toujours honoré ses victimes, et décore toujours ses victimes à titre posthume !
Il ne prenait même plus de médicament selon son avocat !
Kabila a toujours honoré ses victimes, et décore toujours ses victimes à titre posthume !
Il ne prenait même plus de médicament selon son avocat !
djino
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
RFI confirme que le chauffeur de Mamadou Ndala a été exécuté suite à son refus de donner une version mensongère préparée par Lambert Mende Pinocchio
Le principal témoin décédé ce matin vers 7h00. Ses collègues en colère affirment qu'il a été lui aussi éliminé. Un médecin qui l'a examiné a indiqué à l'AFP qu'il avait été amené dans un état de mort apparente. Le Sergent-Major Arsène Ndabu Ndongala avait comparu hier, et fait une longue déposition dans laquelle il a indiqué à la Cour que durant l'enquête il avait été forcé de donner une version des faits différente de la réalité, notamment au sujet de l'incendie de la jeep du Colonel Mamadou. Il a affirmé qu'après le tir de la roquette il avait quitté le lieu avec le corps de Mamadou Ndala déjà mort à l'intérieur, pour aller chercher des renforts, et avoir été surpris de constater à son retour que la voiture brûlait, sous le regard d'officiers des renseignements militaires arrivés sur les lieux entre-temps. Il a cité un agent de la MONUSCO qui était revenu avec lui, et qui pouvait attester de cela.
Arsène Ndabu Ndongala (voir photo de son cadavre), était le chauffeur du Colonel Mamadou Ndala, et le principal témoin dans ce procès. C'est lui qui conduisait la jeep au moment de l'attaque qui avait tué son chef le 2 janvier 2014. C'est aussi lui qui avait accouru pour chercher le secours après l'incident.
Ce matin à Beni, ses collègues soldats FARDC ne pouvaient pas cacher leur rage. Ils affirment être certains que le Sergent-Major venait d'être "lui aussi" liquidé pour "ne pas faire des révélations gênantes".
Son avocat, Me Augustin Tshisambu, a demandé à la Cour une autopsie pour son client. Mais la Cour a rejeté sa requête. Sur les photos prises hier (voir photo 2), l'on peut voir le Sergent-Major Ndabu amaigri. Il a été détenu pendant plusieurs mois à Kinshasa, sans médicaments, alors qu'il était atteint d'une maladie chronique . Pour autant tous les témoins, y compris les médecins qui ont eu à le soigner, attestent que sa vie n'était pas en danger, et qu'hier il était assez fort pour parler pendant 4 heures à la barre.
Alors:
- Pourquoi lui, le témoin-clé, et pourquoi maintenant ?
- Pourquoi au lendemain de ses déclarations remettant en cause la version officielle des faits (celle de l'auditorat) ?
- Pourquoi la Cour n'a-t-elle pas daigné ordonner son autopsie, alors que c'est la moindre des choses ?
- Pourquoi l'Auditorat l'avait-il contraint à déclarer que la jeep avait brûlé avec l'impact de la roquette, alors que c'est faux ?
- Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Ces questions ne trouveront sûrement jamais de réponse rationnelle.
Finalement, il faut être naïf pour croire que la justice sera rendu, et que ce procès servira à quelque chose. Non : NOUS N'EN ATTENDONS PLUS RIEN ! Nous appelons toutes les Congolaises et tous les Congolais épris de changement à trouver dans tout ce simulacre de l'énergie pour se révolter intérieurement et lutter plus que jamais. Car, autrement, le Congo n'a aucun avenir !
Le sergent Ndongala est mort subitement le 2 octobre en République démocratique du Congo dans des circonstances non déterminées. Son décès suscite beaucoup d'interrogations dans le pays, car il était le chauffeur du colonel Mamadou Ndala. Un héros de la libération de la ville de Goma et de l'offensive contre le M23 qui avait été tué le 2 janvier dernier par un tir de roquette. Le procès de ses assassins présumés s'est ouvert mercredi à Beni. Parmi les vingt accusés, son chauffeur, qui lui, était poursuivi pour non-assistance à personne en danger. Mais il était aussi un témoin-clé de l'attaque.
A l'ouverture du procès mercredi, le sergent Arsène Ndongala était debout pendant environ cinq heures. Il avait même refusé une chaise qu'on lui avait proposée pour s'asseoir. Et hier jeudi, la stupéfaction était totale en apprenant sa mort, à commencer par le docteur Makelé Pierre de la clinique médicale Santé Plus citée dans le communiqué de la Société civile du Nord-Kivu.
C'est ce médecin qui avait soigné le sergent, deux semaines plus tôt, et qui avait constaté qu'Arsène Ndongala avait bien recouvré sa santé. Jeudi matin, c'est chez le même médecin qu'Arsène Ndongala était conduit, mourant. Le sergent a-t-il été éliminé ? Par qui ? Pourquoi ? Des questions soulevées au sein de l'opinion.
Certains voudraient également savoir pourquoi avoir conduit le sergent Ndongala dans un établissement sanitaire privé. Pour l'ONG Loucha, on a aidé Arsène Ndongala à mourir rapidement parce qu'il avait refusé de débiter le mensonge qu'on lui avait imposé de livrer.
Maître Augustin Tshisambu, son avocat, n'a pas obtenu l'autopsie demandée. « Il n'y a pas de morgue avec chambre froide pour conserver les corps, il n'y a pas non plus de personnel qualifié pour l'autopsie », ont répondu les autorités militaires.
Le principal témoin décédé ce matin vers 7h00. Ses collègues en colère affirment qu'il a été lui aussi éliminé. Un médecin qui l'a examiné a indiqué à l'AFP qu'il avait été amené dans un état de mort apparente. Le Sergent-Major Arsène Ndabu Ndongala avait comparu hier, et fait une longue déposition dans laquelle il a indiqué à la Cour que durant l'enquête il avait été forcé de donner une version des faits différente de la réalité, notamment au sujet de l'incendie de la jeep du Colonel Mamadou. Il a affirmé qu'après le tir de la roquette il avait quitté le lieu avec le corps de Mamadou Ndala déjà mort à l'intérieur, pour aller chercher des renforts, et avoir été surpris de constater à son retour que la voiture brûlait, sous le regard d'officiers des renseignements militaires arrivés sur les lieux entre-temps. Il a cité un agent de la MONUSCO qui était revenu avec lui, et qui pouvait attester de cela.
Arsène Ndabu Ndongala (voir photo de son cadavre), était le chauffeur du Colonel Mamadou Ndala, et le principal témoin dans ce procès. C'est lui qui conduisait la jeep au moment de l'attaque qui avait tué son chef le 2 janvier 2014. C'est aussi lui qui avait accouru pour chercher le secours après l'incident.
Ce matin à Beni, ses collègues soldats FARDC ne pouvaient pas cacher leur rage. Ils affirment être certains que le Sergent-Major venait d'être "lui aussi" liquidé pour "ne pas faire des révélations gênantes".
Son avocat, Me Augustin Tshisambu, a demandé à la Cour une autopsie pour son client. Mais la Cour a rejeté sa requête. Sur les photos prises hier (voir photo 2), l'on peut voir le Sergent-Major Ndabu amaigri. Il a été détenu pendant plusieurs mois à Kinshasa, sans médicaments, alors qu'il était atteint d'une maladie chronique . Pour autant tous les témoins, y compris les médecins qui ont eu à le soigner, attestent que sa vie n'était pas en danger, et qu'hier il était assez fort pour parler pendant 4 heures à la barre.
Alors:
- Pourquoi lui, le témoin-clé, et pourquoi maintenant ?
- Pourquoi au lendemain de ses déclarations remettant en cause la version officielle des faits (celle de l'auditorat) ?
- Pourquoi la Cour n'a-t-elle pas daigné ordonner son autopsie, alors que c'est la moindre des choses ?
- Pourquoi l'Auditorat l'avait-il contraint à déclarer que la jeep avait brûlé avec l'impact de la roquette, alors que c'est faux ?
- Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Ces questions ne trouveront sûrement jamais de réponse rationnelle.
Finalement, il faut être naïf pour croire que la justice sera rendu, et que ce procès servira à quelque chose. Non : NOUS N'EN ATTENDONS PLUS RIEN ! Nous appelons toutes les Congolaises et tous les Congolais épris de changement à trouver dans tout ce simulacre de l'énergie pour se révolter intérieurement et lutter plus que jamais. Car, autrement, le Congo n'a aucun avenir !
Le sergent Ndongala est mort subitement le 2 octobre en République démocratique du Congo dans des circonstances non déterminées. Son décès suscite beaucoup d'interrogations dans le pays, car il était le chauffeur du colonel Mamadou Ndala. Un héros de la libération de la ville de Goma et de l'offensive contre le M23 qui avait été tué le 2 janvier dernier par un tir de roquette. Le procès de ses assassins présumés s'est ouvert mercredi à Beni. Parmi les vingt accusés, son chauffeur, qui lui, était poursuivi pour non-assistance à personne en danger. Mais il était aussi un témoin-clé de l'attaque.
A l'ouverture du procès mercredi, le sergent Arsène Ndongala était debout pendant environ cinq heures. Il avait même refusé une chaise qu'on lui avait proposée pour s'asseoir. Et hier jeudi, la stupéfaction était totale en apprenant sa mort, à commencer par le docteur Makelé Pierre de la clinique médicale Santé Plus citée dans le communiqué de la Société civile du Nord-Kivu.
C'est ce médecin qui avait soigné le sergent, deux semaines plus tôt, et qui avait constaté qu'Arsène Ndongala avait bien recouvré sa santé. Jeudi matin, c'est chez le même médecin qu'Arsène Ndongala était conduit, mourant. Le sergent a-t-il été éliminé ? Par qui ? Pourquoi ? Des questions soulevées au sein de l'opinion.
Certains voudraient également savoir pourquoi avoir conduit le sergent Ndongala dans un établissement sanitaire privé. Pour l'ONG Loucha, on a aidé Arsène Ndongala à mourir rapidement parce qu'il avait refusé de débiter le mensonge qu'on lui avait imposé de livrer.
Maître Augustin Tshisambu, son avocat, n'a pas obtenu l'autopsie demandée. « Il n'y a pas de morgue avec chambre froide pour conserver les corps, il n'y a pas non plus de personnel qualifié pour l'autopsie », ont répondu les autorités militaires.
Mathilde
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Mathilde a écrit:RFI confirme que le chauffeur de Mamadou Ndala a été exécuté suite à son refus de donner une version mensongère préparée par Lambert Mende Pinocchio
Le principal témoin décédé ce matin vers 7h00. Ses collègues en colère affirment qu'il a été lui aussi éliminé. Un médecin qui l'a examiné a indiqué à l'AFP qu'il avait été amené dans un état de mort apparente. Le Sergent-Major Arsène Ndabu Ndongala avait comparu hier, et fait une longue déposition dans laquelle il a indiqué à la Cour que durant l'enquête il avait été forcé de donner une version des faits différente de la réalité, notamment au sujet de l'incendie de la jeep du Colonel Mamadou. Il a affirmé qu'après le tir de la roquette il avait quitté le lieu avec le corps de Mamadou Ndala déjà mort à l'intérieur, pour aller chercher des renforts, et avoir été surpris de constater à son retour que la voiture brûlait, sous le regard d'officiers des renseignements militaires arrivés sur les lieux entre-temps. Il a cité un agent de la MONUSCO qui était revenu avec lui, et qui pouvait attester de cela.
Arsène Ndabu Ndongala (voir photo de son cadavre), était le chauffeur du Colonel Mamadou Ndala, et le principal témoin dans ce procès. C'est lui qui conduisait la jeep au moment de l'attaque qui avait tué son chef le 2 janvier 2014. C'est aussi lui qui avait accouru pour chercher le secours après l'incident.
Ce matin à Beni, ses collègues soldats FARDC ne pouvaient pas cacher leur rage. Ils affirment être certains que le Sergent-Major venait d'être "lui aussi" liquidé pour "ne pas faire des révélations gênantes".
Son avocat, Me Augustin Tshisambu, a demandé à la Cour une autopsie pour son client. Mais la Cour a rejeté sa requête. Sur les photos prises hier (voir photo 2), l'on peut voir le Sergent-Major Ndabu amaigri. Il a été détenu pendant plusieurs mois à Kinshasa, sans médicaments, alors qu'il était atteint d'une maladie chronique . Pour autant tous les témoins, y compris les médecins qui ont eu à le soigner, attestent que sa vie n'était pas en danger, et qu'hier il était assez fort pour parler pendant 4 heures à la barre.
Alors:
- Pourquoi lui, le témoin-clé, et pourquoi maintenant ?
- Pourquoi au lendemain de ses déclarations remettant en cause la version officielle des faits (celle de l'auditorat) ?
- Pourquoi la Cour n'a-t-elle pas daigné ordonner son autopsie, alors que c'est la moindre des choses ?
- Pourquoi l'Auditorat l'avait-il contraint à déclarer que la jeep avait brûlé avec l'impact de la roquette, alors que c'est faux ?
- Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Ces questions ne trouveront sûrement jamais de réponse rationnelle.
Finalement, il faut être naïf pour croire que la justice sera rendu, et que ce procès servira à quelque chose. Non : NOUS N'EN ATTENDONS PLUS RIEN ! Nous appelons toutes les Congolaises et tous les Congolais épris de changement à trouver dans tout ce simulacre de l'énergie pour se révolter intérieurement et lutter plus que jamais. Car, autrement, le Congo n'a aucun avenir !
Le sergent Ndongala est mort subitement le 2 octobre en République démocratique du Congo dans des circonstances non déterminées. Son décès suscite beaucoup d'interrogations dans le pays, car il était le chauffeur du colonel Mamadou Ndala. Un héros de la libération de la ville de Goma et de l'offensive contre le M23 qui avait été tué le 2 janvier dernier par un tir de roquette. Le procès de ses assassins présumés s'est ouvert mercredi à Beni. Parmi les vingt accusés, son chauffeur, qui lui, était poursuivi pour non-assistance à personne en danger. Mais il était aussi un témoin-clé de l'attaque.
A l'ouverture du procès mercredi, le sergent Arsène Ndongala était debout pendant environ cinq heures. Il avait même refusé une chaise qu'on lui avait proposée pour s'asseoir. Et hier jeudi, la stupéfaction était totale en apprenant sa mort, à commencer par le docteur Makelé Pierre de la clinique médicale Santé Plus citée dans le communiqué de la Société civile du Nord-Kivu.
C'est ce médecin qui avait soigné le sergent, deux semaines plus tôt, et qui avait constaté qu'Arsène Ndongala avait bien recouvré sa santé. Jeudi matin, c'est chez le même médecin qu'Arsène Ndongala était conduit, mourant. Le sergent a-t-il été éliminé ? Par qui ? Pourquoi ? Des questions soulevées au sein de l'opinion.
Certains voudraient également savoir pourquoi avoir conduit le sergent Ndongala dans un établissement sanitaire privé. Pour l'ONG Loucha, on a aidé Arsène Ndongala à mourir rapidement parce qu'il avait refusé de débiter le mensonge qu'on lui avait imposé de livrer.
Maître Augustin Tshisambu, son avocat, n'a pas obtenu l'autopsie demandée. « Il n'y a pas de morgue avec chambre froide pour conserver les corps, il n'y a pas non plus de personnel qualifié pour l'autopsie », ont répondu les autorités militaires.
"RDC - Procès Mamadou Ndala : la mort inexpliquée du témoin clé complique l'affaire"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141002175912/
"BENI-RDC: LE PROCÈS DES PRESUMÉS ASSASSINS DE MAMADOU NDALA."
° http://ikazeiwacu.fr/2014/10/03/beni-rdc-le-proces-des-presumes-assassins-de-mamadou-ndala/
"RDC: mort inexpliquée du témoin clé de l'affaire Ndala"
° http://www.rfi.fr/afrique/20141003-rdc-mort-inexpliquee-temoin-cle-affaire-ndala/
Compatriotiquement
ndonzwau
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
"RDC : procès mal engagé dans l’assassinat de Mamadou Ndala
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-proces-mal-engage-dans-lassassinat-de-mamadou-ndala/
Le décès brutal d’Arsène Ndabu, principal témoin du meurtre du général Mamadou Ndala, jette le trouble sur un procès très attendu en République démocratique du Congo (RDC). L’autopsie demandée par son avocat a été refusée par Kinshasa.
Coup dur au procès des auteurs présumés de l’assassinat du très médiatique Mamadou Ndala. 24 heures après avoir longuement déposé devant la Cour, le témoin essentiel du meurtre, le chauffeur du général Ndala, décède en prison. Le sergent-major Arsène Ndabu était le seul survivant de l’attaque de la jeep du général congolais le 2 janvier 2014 à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Appelé dans cette affaire « la boite noire », ce chauffeur constituait, selon son avocat, « le seul témoin qui devait aboutir à l’identification des auteurs de la mort du général Ndala ». L’avocat d’Arsène Ndabu explique que son client a comparu « en bonne santé » au premier jour de l’audience. « Il a même refusé de s’asseoir afin de comparaître debout » précise Me Tshisambo. Le lendemain, un certificat de décès laconique d’un médecin de l’hôpital de Béni a été transmis à la Cour, affirmant que le chauffeur de Mamadou Ndala était décédé, « victime d’une crise ». Une explication un peu courte pour l’avocat d’Arsène Ndabu qui a aussitôt demandé une autopsie afin d’élucider les circonstances de sa mort. Une autopsie refusée pour l’instant par Kinshasa qui affirme que le militaire était déjà malade en prison. Mais le refus des autorités de pratiquer une autopsie du corps d’Arsène Ndabu alimente le scepticisme de la société civile.
« La vérité ne sera jamais connue » selon la Lucha
Pour la société civile du Nord-Kivu, qui considère Mamadou Ndala comme un véritable héros de la guerre contre la rébellion du M23, la mort du principal témoin du meurtre est difficile à avaler. Les opposants de la Lucha, un mouvement citoyen basé à l’Est de la RDC, affirme « n’attendre plus rien de ce procès » après le décès du chauffeur. « Il faut être naïf pour croire que la justice sera rendu », explique la Lucha. « La vérité sur les circonstances, les motifs et les commanditaires de la mort de Mamadou Ndala ne sera jamais connue. Et il est clair qu’il y a des gens qui veulent à tout prix la taire ». Le témoignage d’Arsène Ndabu était très attendu à Béni. Sa première (et dernière) déposition laissait entendre qu’il pouvait « en dire plus » sur les circonstances troubles de la mort de Mamadou Ndala.
Une autre version des faits
Le premier jour d’audience, pendant près de 4 heures, le chauffeur du général Ndala avait donné une toute autre version de l’assassinat de Mamadou Ndala à la barre. Après le tir de roquette sur le véhicule du général, Ndabu affirme avoir « couru immédiatement à bord d’un taxi pour aller chercher du secours dans la ville de Beni ». C’est d’ailleurs pour « non-assistance » que le chauffeur se retrouve devant les juges. A son retour, le chauffeur est étonné de voir la jeep de Ndala « en feu ». Une déclaration qui contredit la version officielle, selon laquelle la voiture aurait pris feu juste après l’impact de la roquette. En revenant sur le lieu de l’attentat, le chauffeur affirme également que des officiers du renseignement militaire se trouvaient sur place, devant le véhicule de Mamadou Ndala – lire notre article sur l’assassinat de Mamadou Ndala. Le témoignage d’Arsène Ndabu apporte des éléments troublants sur l’attentat du 2 janvier 2014. Car pour les autorités congolaises, ce sont les rebelles ougandais des ADF-Nalu qui seraient à l’origine de l’attaque du convoi de Mamadou Ndala. Mais pour d’autres, il faut plutôt chercher du côté de l’armée congolaise (FARDC). L’Association africaine des défenses de droits de l’homme de la section de Beni (ASADHO) pense qu’un conflit interne au sein de l’armée serait la cause de la mort du général Ndala. La mort (opportune ?) du seul témoin de l’attaque de la jeep de Mamadou Ndala compromet donc fortement la suite du procès qui devait reprendre après une interruption de 72 heures. Pour l’avocat d’Arsène Ndabu, seule une autopsie de son client pourrait permettre de lever les suspicions qui planent sur une procès embarrassant pour le régime de Kinshasa et son armée."
"Affaire Ndala en RDC: les audiences reprennent
° http://www.rfi.fr/afrique/20141005-proces-ndala-nouveaux-temoins-prevenus-attendus-barre/
Le président de la cour militaire du Nord-Kivu, le colonel Joseph Maya Makako (C), le 1er octobre, à l'ouverture du procès.
Le célèbre colonel des FARDC, héros de la libération de Goma, a été tué le 2 janvier par un tir de roquette près de Béni, dans le Nord-Kivu. Un meurtre dont on ne connait toujours pas les commanditaires. Une vingtaine de prévenus ont commencé à être entendus à la barre. Les auditions doivent se poursuivre dès ce lundi. La première semaine a notamment été marquée par la mort du sergent-major Ndongala, chauffeur du colonel Ndala et suspect dans cette affaire.
De nouveaux témoins et prévenus doivent être entendus cette semaine. Des civils, fonctionnaires et militaires comme un major soupçonné d'avoir espionné les déplacements du colonel Ndala. Ou encore des officiers accusés d'avoir facilité la fuite des assaillants.
La société civile du Nord-Kivu, va continuer à demander l'audition de trois témoins qu'elle avait présentés aux enquêteurs, notamment un chauffeur de taxi ayant assisté à l'attaque, trois personnes pourtant non citées à comparaître. L'ONG estime toujours que le sergent-major Ndongala a été éliminé et réclame son autopsie.
Mais pour Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, il n'y a aucun flou autour de sa mort. « On élimine un témoin, on n’élimine pas quelqu’un qui est prévenu. Il était prévenu, il n’était pas témoin assisté. Deuxièmement, monsieur Ndongala était malade, il était même très malade. C’est une mort qui était prévisible d’après les médecins et d’après le parquet. L’autopsie, c’est la décision d’un juge quand celui-ci a un doute. Ici, il n’y a aucun doute. »
Pendant la première semaine, le ministère public a dévoilé des éléments à charge, notamment contre les gardes du corps du colonel, suggérant une complicité avec le chauffeur soupçonné, lui, d'avoir fouillé le corps et mis le feu au véhicule.
Néanmoins, il reste encore beaucoup de flou. Des contradictions sont apparues dans les témoignages. Le parquet pencherait pour la thèse d'un meurtre perpétré par les ADF-Nalu avec la complicité de militaires. Mais pour d'autres il s'agirait exclusivement d'un règlement de compte au sein des FARDC."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Le "clan kabiliste" décidé à souiller la mémoire du colonel Mamadou Ndala
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9315
La poignée de mains entre le colonel Mamadou Ndala - "Joseph Kabila" fin novembre 2013. Le "baiser de la mort"?
Débuté le mercredi 1er octobre dernier à Beni, Nord Kivu, le procès sur l’assassinat du colonel Mamadou Moustapha Ndala se poursuit. Après l’interpellation musclée, le 18 janvier dernier à Kinshasa, du capitaine Moïse Banza, et la mort suspecte du sergent-major Ndabu Ndongala, respectivement ancien aide de camp et chauffeur du regretté colonel, le pouvoir kabiliste a "vidé" les témoins gênants. Il fait défiler des "témoins" manifestement conditionnés. C’est le cas des colonels Muhima et Mukendi. Ce dernier a présenté le colonel "Mamadou" sous les traits d’un vulgaire prévaricateur. Une nouvelle version sera servie à l’opinion transformant le crime d’Etat en un règlement de comptes entre "maffieux". Une insulte à la mémoire de ce jeune officier qui n’avait pas que des "fans" au sein de la haute hiérarchie militaire.
Après plusieurs auditions, la thèse selon laquelle "Mamadou" a été tué dans une embuscade tendue par les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu a retrouvé grâce aux yeux du pouvoir kabiliste. Le commandant secteur de Beni, un certain colonel Muhima, soutient sans rire que l’assassinat de ce valeureux officier "a bien pu" être commis par ces combattants ougandais.
A l’appui de son argumentaire, il a invoqué "l’embuscade" comme étant le mode opératoire habituel des ADF. Une intervention accueillie par des huées du public. Muhima ajoutera que ces insurgés avaient émis une "Fatwa" ougandaise dite «Doua» en présentant à leur «dieu» les noms des officiers des FARDC à trucider. Il s’agit d’une affabulation. A preuve, le fameux Muhima n’a pas été en mesure d’égrener les noms des militaires "condamnés". Pire, il a perdu de vue que la Jeep dans laquelle se trouvait "Mamadou" a été attaquée dans une zone contrôlée par l’armée congolaise. Toute agression ne pouvait provenir que des "tirs amis".
Après Muhima, vint Mukendi. S’exprimant en Swahili, ce "témoin" manifestement à charge a axé sa déposition sur des prétendues "transactions financières" qui se passaient entre les colonels Muhima et Mamadou. Selon Mukendi, les deux officiers avaient l’habitude de se partager l’argent provenant de la vente du carburant de l’armée. Un récit confirmé par Muhima qui a souligné qu’il entretenait des "relations d’affaires" dites "Coop", en langage kinois, avec Mamadou. A en croire Muhima toujours, la veille de son décès, "Mamadou" avait vendu de l’essence destinée à l’unité placée sous son commandement pour un import de 18.000 $ US. Il lui aurait remis une somme de 3.000 dollars $US. Le colonel Ndala n’étant plus de ce monde, il ne peut ni se défendre ni donner sa part de vérité.
Après l’arrestation du capitaine Moïse Banza et la mort suspecte du sergent-major Ndabu Ndongala, les témoignages à charge faits par les colonels Mukendi et Muhima constituent une indication de la volonté de "Joseph Kabila" et des "faucons" de son régime de "contre-attaquer". Il s’agit de salir la mémoire du défunt colonel Mamadou Ndala en le présentant sous les traits méprisables d’un prévaricateur. Sauf rebondissement inespéré, le procès ouvert le 1er octobre sur ce crime d’Etat présente déjà les contours d’un cirque judiciaire de plus.
A Goma, la société civile du Nord-Kivu continue à exiger l’audition de trois témoins. Jusqu’ici la Cour opérationnelle n’a pas jugé "utile" de citer ceux-ci à comparaître. Pour les activistes de la société civile nord kivutienne, le sergent-major Ndabu Ndongala "a été éliminé". Ils réclament l’autopsie de son corps. Les autorités politiques font la sourde oreille sous prétexte que "la justice est indépendante".
Dans un communiqué daté du lundi 6 octobre 2014, l’association de défense des droits humains "La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme" note que "l’opinion publique attendait du sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, principal témoin de l’ignoble assassinat du colonel Mamadou Ndala, des révélations accablantes pouvant contribuer à la manifestation de la vérité dans cette affaire". Et d’ajouter que "le décès inopiné" de ce sous-officier "est susceptible d’éloigner toute perspective d’éclatement de la vérité dans l’assassinat du colonel Mamadou Ndala Moustapha". A l’instar de la société civile du Nord Kivu, la "VSV" exige l’exhumation et l’autopsie de la dépouille de Ndabu Ndongala."
"Assassinat du colonel "Mamadou" : La VSV dénonce la tentative d’étouffer la vérité
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9311
Assassinat du colonel Mamadou Ndala Moustapha : La vérité sur le point d’être étouffée en RDCongo
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) est vivement préoccupée par le décès “suspect’’, jeudi 02 octobre 2014, du sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, ancien chauffeur du feu Colonel Mamadou Ndala Moustapha (élevé au grade du général de brigade à titre posthume). Ce décès qui a surpris tout le monde est survenu dans un centre de santé à Beni, province du Nord-Kivu, et ce, au lendemain de la déposition de la victime lors de l’ouverture, le 01 octobre 2014, à la place dite « Tribune du 08 mars à Beni », de la première audience publique du procès relatif à l’assassinat du colonel Mamadou Ndala Moustapha.
Il sied de relever que l’opinion publique attendait du sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, principal témoin de l’ignoble assassinat du colonel Mamadou Ndala, des révélations accablantes pouvant contribuer à la manifestation de la vérité dans cette affaire.
Il est curieux de constater qu’après l’annonce dudit décès, la population congolaise n’a enregistré aucune réaction des autorités congolaises tendant à regretter la disparition du sergent-Major ni à présenter des condoléances à sa famille nonobstant les faits lui reprochés.
Le décès inopiné et on ne peut plus suspect du sergent-major Arsène Ndabu Ndongala est susceptible d’éloigner toute perspective d’éclatement de la vérité dans l’assassinat du colonel Mamadou Ndala Moustapha.
D’aucuns s’interrogent si les autorités congolaises avaient la bonne volonté politique d’honorer réellement la mémoire du colonel Mamadou Ndala Moustapha qui a tant contribué au retour de la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDCongo) en mettant en déroute, avec le concours d’autres vaillants militaires des Forces Armées de la RDCongo (FARDC) et de la Brigade Spéciale de la Monusco, les troupes du Mouvement du 23 Mars (M23).
De même, la VSV se demande pourquoi tous les vaillants officiers supérieurs et généraux des FARDC qui brillent par de hauts faits d’armes ou font des exploits dans les affrontements qui les opposent aux agresseurs, dissidents et autres groupes armés meurent souvent dans des circonstances suspectes en violation de leur droit à la vie (cas des généraux Mbuza Mabe, Jean-Lucien Bahuma, colonel Mamadou Ndala, etc).
Il est plus que temps de mettre fin à la série noire des morts suspectes visant à réduire au silence et à neutraliser toute personne éprise de paix et déterminée à contribuer effectivement à la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la RDCongo.
La VSV rappelle aux autorités congolaises de respecter le droit de la population à l’information en évitant d’organiser des procès frisant la mascarade, le déni de justice…
Le vrai honneur à rendre au colonel Mamadou Ndala doit, entre autres, passer par la lutte contre l’impunité des auteurs, commanditaires et autres exécutants des assassinats et/ou des meurtres des militaires, officiers supérieurs et généraux des FARDC.
Eu égard à ce qui précède, la VSV invite les autorités rdcongolaises à :
- Diligenter une enquête indépendante en vue de faire la lumière sur les circonstances réelles de la mort du Sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, ex chauffeur du colonel Mamadou Ndala ;
- Faire exhumer le corps du sergent-major Arsène Ndabu Ndongala en vue d’une autopsie pour que la lumière soit faite sur la mort de ce témoin clé dans l’assassinat du colonel Mamadou Ndala ;
- Renforcer les mesures sécuritaires en faveur de tous les prévenus et témoins cités dans l’assassinat du colonel Mamadou Ndala Moustapha.
Fait à Kinshasa, le 06 octobre 2014.
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)"
"RDC: la justice tente de reconstituer les faits dans l’affaire Ndala
° http://www.rfi.fr/afrique/20141008-rdc-justice-tente-reconstituer-faits-affaire-ndala/
Des membres des forces armées congolaises devant le véhicule du colonel Ndala, victime d’une attaque à la roquette, le 2 janvier 2014.
Le procès des assassins présumés du célèbre colonel de l’armée congolaise, Mamadou Ndala, assassiné le 2 janvier dernier, se poursuit à Béni. Au cours de ces premiers jours d’audience, la Cour tente, dans un premier temps, de comprendre ce qui s’est passé. Une vingtaine de prévenus ont commencé à être entendus à la barre. Sept personnes ont comparu, ce mercredi 8 octobre, au sixième jour d’audience. Dans l’immédiat, l’objectif est de tenter de reconstituer les faits.
Qu’avez-vous vu ? Qu’avez-vous fait ? Voilà les principales questions que le juge pose respectivement aux témoins et aux prévenus appelés à la barre. Car en effet, huit mois après les faits, les zones d’ombres sont nombreuses.
Le colonel Ndala a-t-il été tué par un tir de roquette, comme on l’a affirmé dans un premier temps, ou bien par des coups de feu tirés par sa propre garde rapprochée ? Voilà quelques-unes des hypothèses que la Cour tente de vérifier.
Du côté des témoins, deux point communs. Pour la plupart d’entre eux, le véhicule du colonel n’aurait pas pris feu tout de suite après les tirs. Beaucoup d’autres disent avoir vu des hommes en tenue de l’armée congolaise autour des lieux de l’incident, voire carrément tirer en direction du véhicule du colonel.
La Cour veut se rendre sur les lieux de l'attaque
Des questions cruciales qui, à terme, doivent permettre de trancher entre ces deux scénarios. Le colonel a-t-il été tué dans une embuscade des rebelles islamistes des ADF Nalu ou bien lors d’un règlement de compte interne à l’armée ?
Mardi, le général Muhindo Akili Mundos, commandant de la zone de Béni, a relancé la piste d’une attaque perpétrée par la rébellion ougandaise. Selon lui, la principale preuve est l’embuscade, mode opératoire connu de ce groupe rebelle.
Mais du côté de la société civile, c’est l’option du règlement de compte qui l’emporte. La désorganisation et le manque de réactivité de l’armée congolaise après l’attaque qui ressort des témoignages en seraient la principale preuve.
Dans l’immédiat, la Cour n’a pas encore abordé ces questions de fond. Elle a dit vouloir d’abord se rendre sur les lieux de l’attaque, dans les prochains jours, pour reconstituer les faits."
"Affaire Mamadou Ndala : mystère autour de l’origine du feu qui a brûlé le véhicule du colonel"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/07/affaire-mamadou-ndala-mystere-autour-de-lorigine-du-feu-qui-brule-le-vehicule-du-colonel/
"Affaire Mamadou Ndala : à la barre, le général Muhindo relance la piste ADF"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/08/affaire-mamadou-ndala-la-barre-le-general-muhindo-relance-la-piste-adf/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/09/affaire-mamadou-ndala-des-objets-trouves-sur-le-lieu-de-lassassinat-remis-la-cour/
° http://www.rfi.fr/afrique/20141005-proces-ndala-nouveaux-temoins-prevenus-attendus-barre/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/01/affaire-mamadou-ndala-la-societe-civile-met-en-garde-contre-une-parodie-de-justice/
° http://radiookapi.net/actualite/2014/10/07/rdc-la-vsv-preoccupee-par-le-deces-suspect-du-chauffeur-de-mamadou-ndala/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141002175912/justice-fardc-justice-congolaise-mamadou-ndala-justice-rdc-proces-mamadou-ndala-la-mort-inexpliquee-du-temoin-cle-complique-l-affaire.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
Meurtre a Beni? L'Avocat du Chauffeur de Mamadou serait en danger...
Mathilde
Re: Le convoi du colonel Mamadou Ndala vient de tomber dans une ambuscade des ugandais
"RD Congo – 2 janvier : Hommage au colonel Mamadou Ndala
– Boniface Musavuli
Le 2 janvier 2016
° http://desc-wondo.org/fr/rd-congo-2-janvier-hommage-au-colonel-mamadou-ndala-boniface-musavuli/C’était un 2 janvier, le 2 janvier 2014, à Beni. On pouvait voir des gens marcher dans les rues de Beni, de Goma, de Butembo, puis s’arrêter tout d’un coup et fondre en larmes comme des enfants. On entendait les femmes en larmes dire « voilà un homme qui nous libérait des viols et des massacres… et puis, on le tue ». Le colonel Moustapha Mamadou Ndala venait d’être assassiné à Beni, crime qui plongea les Congolais, surtout les populations de l’Est du Congo, dans une profonde consternation.En ce début d’une année 2016 annoncée pour être difficile sur le plan politique et sécuritaire au Congo, arrêtons-nous un instant sur ce héros comme le pays en compte assez peu. Mamadou Ndala n’était pas seulement l’homme qui l’avait l’honneur des soldats congolais en remportant des victoires sur les forces rwando-ougandaises, ennemis longtemps présentés comme invincibles. Il était l’incarnation d’un peuple qui réussissait, militairement, à se faire respecter sur son sol, une fierté longtemps perdue.Qui était Mamadou Ndala ?
Mamadou Mustafa Ndala est né le 8 décembre 1978 à Ibambi, dans le territoire de Wamba, Province du Haut-Uélé. Il était, à sa mort, le commandant du 42e bataillon commando des FRR (Forces de Réaction Rapide). Il s’est rendu célèbre en remportant des victoires éclatantes sur le M23, un mouvement armé parrainé par le Rwanda et l’Ouganda et qui sévissait dans l’Est du Congo.Le jeune Mamadou Ndala entre dans l’armée le 6 juin 1997. Quatorze ans plus tard, le 7 janvier 2011, il est promu au grade de colonel. Il prend le commandement du 42ème bataillon des FRR une unité qui se fait rapidement remarquer par la population de Goma en menant des offensives victorieuses contre les combattants du M23 qui assiégeaient la ville. Dans un premier temps, les victoires des hommes de Ndala laissent la population dubitative.En effet, l’armée congolaise avait habitué la population à des débandades ahurissantes, comme en novembre 2012 lorsque le M23 s’était emparé de la ville de Goma désertée par l’armée nationale. Trois mois plus tôt, dans une interview accordée à la journaliste belge Colette Braeckman, le général rwandais James Kabarebe avait affirmé que l’armée congolaise n’était même pas capable de tuer un rat. Les Congolais étaient ainsi prostrés dans un mélange de ressentiment et d’humiliation. Ils n’en revenaient pas en voyant leurs soldats s’imposer sur le champ de bataille et montrer les corps des ennemis jusqu’alors présentés comme invincibles.La rumeur et le sursaut patriotique des Congolais à Goma
Mi-juillet, une rumeur annonçant le rappel du colonel Mamadou Ndala à Kinshasa provoque de violentes manifestations à Goma contre la Monusco et le président Joseph Kabila accusés de vouloir paralyser l’action de l’armée et du colonel. C’est une pratique longtemps déplorée au Congo : les officiers qui se distinguent au combat contre les groupes armés tutsis parrainés par le Rwanda et l’Ouganda, sont rappelés à Kinshasa et neutralisés, comme s’il y avait une volonté visant à faire perdurer la guerre dans l’Est du Congo[1]. Le nom du général Félix Mbuza Mabe[2], surnommé « le sauveur de Bukavu », revenait dans toutes les conversations. Cet ancien officier des FAZ (Forces Armées Zaïroises), puis des FARDC, est connu pour avoir sauvé la ville de Bukavu en juin 2004[3]. Après ses prouesses militaires, Mbuza Mabe fut rappelé par Kinshasa et envoyé sur la base de Kitona. Il mourra en 2009 à Johannesburg[4]. La population de Goma fut ainsi paniquée par l’idée que le colonel Mamadou Ndala fût au point de subir le même sort. Elle entreprit de bloquer tous les accès menant à l’aéroport et, dans les jours qui suivirent, se chargea elle-même de porter les munitions et les rations pour l’armée qui se battait contre le M23.La guerre va connaître un tournant décisif fin août 2013 lorsque le M23 lance des obus sur la ville de Goma. Une offensive musclée des FARDC, appuyées par la brigade d’intervention de la Monusco, va mener les troupes de Mamadou Ndala à son plus haut fait d’armes, la conquête des « Trois antennes » dans le secteur de Kibati. La bataille de Kibati cause de lourdes pertes au M23 qui laisse d’importantes quantités de munitions et sombre dans le doute. Après Kibumba, Kiwanja et Rutshuru-centre, les hommes de Mamadou Ndala s’emparent de la base de Rumangabo le 28 octobre 2013. Les victoires des FARDC s’enchaînent jusqu’à la prise de Bunagana, à la frontière du Rwanda, de l’Ouganda et de la RDC le 30 octobre 2013. Le colonel Mamadou Ndala rentre triomphalement dans la ville. Dans la foulée, Martin Kobler, le patron de la MONUSCO, annonce la fin du M23 en tant que force militaire[5].La dernière mission
Conformément à la résolution 2098 du Conseil de sécurité de l’ONU, l’opération de neutralisation des groupes armés devait se poursuivre. Le colonel Mamadou Ndala est ainsi envoyé dans le Nord de la Province du Nord-Kivu, en territoire de Beni, où sévissait un violent groupe armé, les ADF, connu pour de multiples exactions dont des kidnappings. Le colonel Ndala prend l’engagement devant la population de traquer ces maquisards même sous l’eau. Le 2 janvier 2014, en fin de matinée, il quitte avec son escorte l’hôtel Albertine de Beni-Boikene en direction d’Eringeti à bord d’une jeep montée d’une mitraillette lourde. À hauteur de la localité de Ngadi (environ 10 km de Beni), la section tombe dans une embuscade. Une roquette de RPG-7 frôle l’arrière de son 4×4. S’ensuivent des tirs nourris. Mamadou Ndala et ses hommes sont en infériorité numérique. Les assaillants prennent le dessus et achèvent le colonel, déjà blessé, à bout portant avant de le mutiler et de le brûler dans son véhicule. A ses côtés, trois gardes du corps dont une femme commando prénommée Edith.Qui a tué le colonel Mamadou Ndala ?
Quelques temps seulement après l’embuscade, Lambert Mende, ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement, affirme à la télévision de Kinshasa que le colonel Mamadou Ndala a été tué par les rebelles islamistes ougandais des ADF. Une version rapidement mise en doute par DESC[6]. Un des gardes du corps du colonel, Paul Safari, rescapé de l’embuscade, avait décrit les assaillants comme des hommes portant des uniformes FARDC et parlant kinyarwanda et lingala, deux langues que ne parlent pas les ADF. Les premiers indices des enquêteurs privilégient la piste des anciens du CNDP, le mouvement des criminels de guerre Bosco Ntaganda et Laurent Nkunda, parrainé par le Rwanda et l’Ouganda, et dont les membres avaient été intégrés dans des régiments FARDC en 2008. Le lieutenant-colonel Tito Bizuru, ancien cadre du CNDP, son garde du corps et le général Mundos, le bras droit du président Kabila à Beni, sont les principaux suspects immédiats. Ils sont interpelés dans le cadre de l’enquête, puis relâchés pour des raisons restées inexpliquées. Cette piste CNDP va définitivement être fermée.Le procès sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, tenu à Beni, a abouti, le 17 novembre 2014, à la condamnation à mort du colonel Birotsho Nzanzu Kosi[sup][7][/sup] sur la base des propos d’un obscur témoin à charge qui avait été amené de Beni à Kinshasa puis de Kinshasa à Beni, et qui fit toutes ses dépositions en étant masqué. Le procès avait toutefois déjà perdu en crédibilité après la mort subite du chauffeur de Mamadou Ndala, le sergent-major Arsène Ndabu Ndongala, dès le deuxième jour des audiences.Selon plusieurs sources, le colonel Birotsho n’est qu’un bouc émissaire. Autrement dit, les véritables assassins de Mamadou Ndala courent toujours.Boniface MUSAVULI
Références
[1] B. Musavuli, « RD CONGO : La stratégie du chaos et du mensonge », agoravox.fr, 13 décembre 2014.
[2] De son vrai nom NKOY NKUMU MBANZE.
[3] La ville avait été envahie par les troupes du général Laurent Nkunda et du colonel Jules Mutebutsi.
[4] Des suites d’une longue maladie, probablement due à un empoisonnement.
[5] Les combats entre les FARDC et le M23 auront coûté la vie à plus de 900 combattants « 201 morts FARDC et 680 blessés. Du côté du M23, 721 morts et 543 capturés, dont 72 Rwandais et 28 Ougandais », déclara le général Jean-Lucien Bahuma, commandant de la 8e région militaire, qui comprend la province du Nord-Kivu. Trois casques bleus de la mission de l’ONU ont également été tués.
[6] « Exclusif : Les premières investigations de DESC sur la mort du Colonel Ndala », Desc-Wondo, 4 janvier 2014, consulté le 9 février 2014.
[7] Cf. « Procès Mamadou Ndala : le colonel Birocho Nzanzu condamné à mort », radiookapi.net, 17 novembre 2014. "
"Meurtre sur ordonnance :
Assassinat du colonel Mamadou Ndala : Deux ans de mystère!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10493
La poignée de main "Joseph Kabila"- Mamadou Ndala quelques mois avant l’assassinat du second survenu le 2 janvier 2014
Qui a commandité l’assassinat, près de Beni ville, au Nord Kivu, du colonel Mamadou Moustapha Ndala, 35 ans, commandant du 42ème bataillon commando de l’unité de réaction rapide des Forces armées congolaises (FARDC) ? Quid du sort réservé à son aide de camp, le capitaine Moïse Banza, arrêté manu-militari le 18 janvier de la même année par des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila"? Deux questions qui restent sans réponse. Deux ans après.
Deux années après l’attaque à la roquette qui coûta la vie, le 2 janvier 2014, au colonel Mamadou Moustapha Ndala ainsi qu’à un soldat qui l’accompagnait dans son véhicule de commandement, le mystère reste complet. "L’attaque a été menée par des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu", avait déclaré précipitamment le ministre de la Communication et des médias, l’impayable Lambert Mende Omalanga, avant de se rétracter en faisant état de plusieurs arrestations dans les rangs des FARDC.
Le procès organisé à partir du mois d’octobre de la même année par la cour militaire opérationnelle n’a guère fait éclater la vérité. Et pour cause, les enquêtes ont été menées par des officiers connus comme étant des "hommes de main" de "Joseph Kabila". C’est le cas du général Timothée Mukuntu Kiyana, conseiller au conseil national de sécurité. Sans omettre le général Muhindo Akilimali, alias Moundos, qui passe pour un des "exécuteurs des basses oeuvres" du "raïs".
Selon radio Okapi, des jeunes gomatraciens ont réclamé, samedi 2 janvier 2016, l’ouverture d’un vrai procès sur cette affaire. On imagine que l’objectif est de faire toute la lumière sur les circonstances exactes de la disparition de ce valeureux fils du pays. Fin février 2014, la représentation de l’Asadho/Beni (Association africaine des défenses de droits de l’homme section de Béni) avait proposé aux autorités judiciaires d’organiser un procès public dans cette ville. Le verdict prononcé par la juridiction précitée a laissé non seulement les habitants de Goma mais aussi ceux du reste du pays sur leur faim.
Inutile de dire que deux années après ce crime aux allures de "meurtre sur ordonnance", des questions continuent à tarauder les esprits : Qui a assassiné le colonel Mamadou Moustapha Ndala? Qui a commandité ce crime? Quel en est le mobile?
Le samedi 18 janvier 2014, des Kinois ont assisté à une scène surréaliste. Il s’agit de l’arrestation musclée du capitaine Moïse Banza. Celui-ci assumait les fonctions d’aide de camp du regretté colonel Ndala. L’opération était menée par des éléments de la garde présidentielle de "Joseph Kabila". Le sous-officier se trouvait dans un véhicule en compagnie des journalistes de France 24 et de Radio France Internationale. Il s’apprêtait manifestement à dire "sa part de vérité" sur la mort de son chef. Dieu seul sait cette vérité.
Comme à son habitude, le ministre Lambert Mende s’empressa de déclarer : "Moïse Banza était recherché depuis près d’une semaine pour ne pas avoir répondu à l’ordre de retourner à Beni et de se présenter devant la justice militaire". Le problème? Banza n’a plus jamais été revu. Il était le grand absent au procès ouvert à Beni en octobre 2014.
Comme dans un film de série noire, le 2 octobre 2014, le sergent-major Ngabu est décédé au lendemain de son audition. Il était au volant du véhicule de commandement du colonel Ndala au moment de l’attentat. Coïncidences?
Surprenant est l’omerta observé par les journalistes français qui se trouvaient en compagnie du capitaine Banza. Leur mutisme jusqu’à ce jour est assimilable à la non-assistance à personne en danger. Un vrai scandale pour des médias publics.
La vérité triomphera. Tôt ou tard!"
"Assassinat du colonel Ndala – Complément d’enquête : Arrêt sur images
– DESC
° http://desc-wondo.org/fr/ndala-complement-denquete-arret-sur-images-desc/Analyse criminalistique et forensique effectuée par les experts en balistique, en explosifs et en criminologie de DESC, diplômés de l’Ecole royale militaire (Belge), publiée pour la première fois le 10 janvier 2014 et qui contredit l’issue du procès Ndala
DESC a poursuivi ses investigations en visionnant en profondeur (22h) la vidéo de l’attaque du Colonel Mamadou Ndala, via une analyse balistique, et criminalistique[1]et apporte un complément d’enquête ainsi que d’autres précisions, notamment sur l’hypothèse d’un éventuel tir de roquette RPG.Nous avons rencontré un autre expert en balistique qui pour lui, au vu de l’état du véhicule, une attaque à la roquette n’est possible qu’en cas de tir d’un lance-roquettes à munitions thermobariques lancé par un tireur qui était à proximité des cibles vu les effets incendiaires. Ce qui écarte la piste d’un tir lancé par des personnes cachées dans la végétation autour du point d’impact. Pour cet expert, naturellement le RPG n’est pas une arme à longue portée et sa précision peut aller jusqu’à 300 m mais l’effet produit ici pousse à dire que ce n’est pas un RPG classique. Les effets incendiaires observés pourraient faire penser à l’utilisation d’une munition thermobarique? L’attaque a probablement surpris les militaires et vu la configuration du terrain (pas bien dégagé – de ce que j’ai vu sur la vidéo), le tireur pourrait ne pas se trouver très loin et il semble que personne n’a vraiment vu d’où est venu le tir de par la réaction des militaires ou de par leur passivité(!).Peut-on penser à une complicité de certains militaires – rien n’est à écarter. Quels sont les témoignages des militaires présents, qu’est-ce qu’ils ont vu ou entendu? La déflagration qui se produit lors des tirs ou autre chose…? A moins d’une attaque aérienne (peu probable mais qui sait?). Dans quel dispositif évoluait le véhicule du colonel, y avait-il d’autres véhicules, était-il à l’arrêt et pourquoi? Rien ne montre qu’il y avait à proximité d’autres véhicules ou une protection rapprochée quelconque (selon la vidéo). Comment et qui assurait la sécurité du colonel lors des opérations? Est ce que le Colonel était réellement dans ce véhicule, rien ne le prouve et on n’a pas d’image de la sortie de son corps de ce véhicule. Il y a encore beaucoup des questions qu’on peut se poser.C’est quoi une munition thermobarique ?La munition thermobarique est une munition qui produit spécialement deux effets sur la cible: les effets thermiquesprovoquant ainsi une boule de feu sur la cible consumant ainsi tout ce qui peut l’être et consommant ainsi tout l’oxygène dans un certain rayon et les effets de souffle qui sont les mêmes que ceux produits par une charge explosive classique, comme le RPG. Généralement la surpression générée par une charge classique suivie d’une dépression est plus élevée et de courte durée que celle d’une munition thermobarique. Le fait que le phénomène agisse plus longtemps aussi bien pour la surpression que la dépression accentue les conséquences sur la cible. Elle est donc plus destructrice que la munition classique. Pour quiconque se trouve dans le rayon d’action de cette munition, outre les brûlures, la mort par asphyxie et des dommages aux organes internes. En plein air, ces effets sont limités, mais très efficaces dans le bunkers, contre des cibles humaines dans des lieux clos ou couverts à cause de la chaleur dégagée et sa capacité à consommer l’oxygène environnant.Dans la deuxième partie de son analyse, l’expert décrypte point par point, photos à l’appui, la séquence des images vidéos publiées après l’attaque du colonel Mamadou Ndala. Il montre que les effets observés sont tout à fait différents de ceux générés par une munition thermobarique.Analyse séquentielle de la vidéo de la mort du Colonel NdalaPour savoir ce qui s’est réellement passé, les témoignages et le redécoupage d’informations provenant des militaires présents aux premières minutes de l’attaque (si attaque il y a eu) restent indispensables. Sans cela, diverses hypothèses peuvent être envisagées.La vidéo commence alors qu’un épais nuage noir se dégage déjà du véhicule comme l’atteste l’image ci-dessous. Ce qui présuppose qu’une partie du véhicule avait déjà pris feu. En effet, la fumée le montre clairement et un certain temps était nécessaire pour arriver à cette étendue et cette répartition de la fumée sur la route, autrement le nuage de fumée serait localisé au plus près du véhicule. Elle nous donne d’ailleurs une indication sur la direction d’un léger vent qui y soufflait à ce moment là.Notez que le véhicule est (ou roulait) dans la direction contraire à la progression des soldats. Était-ce en plein milieu du dispositif que l’attaque est survenue ou à la tête du dispositif alors que le colonel venait peut-être s’enquérir des nouvelles de la progression? Est-ce lors du retour au camp ou lors du départ en mission ? Le militaire qu’on voit à l’avant-plan regardant vers le véhicule devrait en savoir plus sur ce qu’il a vu ou entendu. Si à son passage, le véhicule était déjà en feu, est-il possible qu’on lui ait dit de continuer sa route ? Et s’il n’a rien remarqué d’anormal ou de suspect à hauteur du véhicule (à l’arrêt ou en mouvement), un bruit l’a fait se retourner pour regarder alors qu’il poursuivait sa marche. Ce bruit est-il le bruit d’un impact sur le véhicule ou le bruit de tir d’une arme, d’une explosion ? L’image ci-dessous semble montrer plutôt qu’ils sont surpris, particulièrement le soldat à droite portant un gilet de protection, l’autre étant celui qui se trouve sur l’image précédente regardait déjà en derrière.Leur témoignage peut donner plus d’informations sur ce qui s’est passé. Ils ne sont pas loin de la scène. On voit dans le coin gauche la fumée émanant du véhicule, et un vent Nord-Est soufflait à ce moment (voir vidéo), un vent de dos. Quoiqu’il en soit, au moins 2 soldats étaient déjà passés à hauteur du véhicule ou l’ont croisé, et puis il y a le cameraman. Y avait-il des sections qui étaient déjà passées et se trouvaient alors devant ces deux soldats ?Autre chose, on voit sur la première image, juste en face du véhicule en feu, de manière peu distincte, on dirait, un groupe des soldats (en mouvement peut-être) et observant la scène. Il n’y a pas encore des flammes distinctement visibles au véhicule. Et ce groupe semble passif pour des raisons difficiles à comprendre. Sont-ils surpris par l’attaque sans pouvoir agir ni même penser à se mettre à couvert ? Ou avaient-ils reçu des consignes de ne point s’arrêter ni même d’intervenir pour tenter de secourir les occupants du véhicule?Le premier bruit (du tir d’arme) qu’on entend se produit alors que le véhicule est déjà en feu. Est-ce un tir de riposte ou de panique ou tout simplement l’éclatement d’un pneu ?Le caméraman qui filme la scène est à une certaine distance et il semble que c’est la même personne qui commente en disant : « Non, Il y a 2 cadavres à l’intérieur. C’est comme si …ne …Mamadou aza na kati, il y a 2 cadavres à l’intérieur, il y a 2 cadavres na cabine, moto ezopela…[elingi kotala nini…elingi kotala nini, rétorque un autre militaire qui semble retourner vers la scène]. Eeh azaki na kati akufi» reprit le cameraman. Ce qui laisse perplexe ! (Ensuite on entend le bruit caractéristique d’un appareil photo reflex. Quelqu’un fait une série de photos).Ce commentaire sous-entend que le cameraman ou alors la personne qui parle (qui pour nous est probablement le cameraman) a vu clairement la scène, ensuite il s’est éloigné et a (re)commencé à filmer. Sinon comment aurait-t-il su que 2 personnes sont dans la cabine et au moins une est morte, en l’occurrence le colonel ? Était-ce un message (à qui ?) pour annoncer ou confirmer le décès du colonel ? Dans sa voix, il semble qu’il n’y a aucune émotion ni aucun effet de surprise ou de panique, encore moins l’expression d’une personne qui est sous le choc. C’est comme si tout était minutieusement préparé à l’avance, planifié au préalable. Il semble qu’il en sait plus. Il est même possible qu’il ait filmé toute la scène du début à la fin et qu’ensuite au montage, des coupures soient faites à la vidéo. Qui plus est, sur place il y avait au moins deux cameraman comme le témoigne l’image ci-dessous, celui qui sur l’image porte un gilet de protection. Cela nous intrigue dans le sens où le cameraman et quelques militaires dans la vidéo portent des gilets de protection alors que dans une zone dangereuse la majorité n’a aucune protection spécifique (c’est le cas par exemple des militaires qui arriveront plus tard sur les lieux).Car si la zone n’était pas considérée comme étant dangereuse, quel avantage et dans quel but ont-ils porté des gilets de protection?Appartiennent-ils tous à la même unité? Dans la négative, quelle est la raison de cette présence? Est-ce normal de mener des opérations militaires dans une zone supposée dangereuse avec des troupes dont une partie porte des gilets de protection et l’autre pas? Le colonel lui-même roulait dans un véhicule banalisé (non blindé) et ne portait probablement pas de gilet. Pour quelles raisons, cette vidéo a-t-elle été rendue publique alors que sur place au pays, personne ne parle d’une enquête pour faire la lumière sur cette attaque ? Qui a donné l’autorisation de diffuser la vidéo alors que les images ont été prises par l’armée ou sous le contrôle de l’armée ? Est-ce pour faire connaître réellement ce qui s’est passé ou c’est une mise en garde aux autres officiers de l’armée de ce qui peut leur arriver si leur bravoure va à l’encontre des intérêts de la (haute) hiérarchie politique ou militaire?Tant mieux si l’effet inverse pouvait amener les autorités du pays à diligenter une enquête indépendante. Mais auront-ils ce courage ?On voit un soldat comme tapis au sol en regardant minutieusement la vidéo, qui ensuite va se relever.Il est le seul à être à ce moment le plus près possible du véhicule en feu au risque de sa vie (risque d’explosion du réservoir, risque d’intoxication par la fumée, risque de brûlures). Était-il là pour les secourir ou pour une autre raison ? C’est probablement le même soldat qu’on voit sur l’image suivante. Et il semble qu’à ce moment, les corps ne soient pas encore retirés du véhicule. L’incendie qui s’est déclaré à tout le véhicule jusque dans la cabine nous amène à cette conclusion que les corps présenteraient les aspects de brûlures graves mais hélas lorsque les corps sont étalés au bord de la route, c’est assez étonnant que leurs vêtements ne se soient pas consumés même si on peut à peine voir des brûlures sur le visage d’un soldat et aussi au bras d’un autre…Sont-ils morts asphyxiés, des suites de leurs brûlures, ou alors par balles avant qu’on ne mette le feu au véhicule ou même résultant de cette attaque? Une sérieuse enquête devrait apporter plus de lumière. Et même si elle arrivait, sera-t-elle indépendante ?Des bruits ont couru qu’il s’agissait d’une attaque au RPG, une munition anti-char. Référez-vous à notre première investigation (http://desc-wondo.org/exclusif-les-premieres-investigations-du-desc-sur-la-mort-du-colonel-ndala/) pour plus d’explication – Les dégâts à l’endroit supposé d’impact nous paraissent mineurs par rapport à ce que peut causer un RPG sur une structure ou véhicule non blindé.L’absence des conséquences résultant de l’effet de souffle (véhicule fortement endommagé ou débris dans toutes les directions) ne plaide pas non plus en la faveur d’une attaque au RPG. Ont-ils été atteints lors de l’attaque ou leur mort était-elle antérieure à l’attaque? Seules une expertise médico-légale et une expertise balistique auraient amené à l’identification des causes réelles de la mort de ces vaillants soldats.Néanmoins, il apparaît clairement sur cette image que l’aile droite du véhicule est défoncée mais la roue avant-droit ne semble pas être touchée.Il est difficile de dire quel type des munitions a touché le véhicule. Mais ce qui paraît spectaculaire, c’est la rapidité avec laquelle quasiment tout le véhicule s’est embrasé (image ci-dessous). Généralement, le feu se propage à partir du point d’impact pour ensuite se généraliser à tout le véhicule. Le lien suivant nous montre un véhicule qui a pris feuhttps://www.youtube.com/watch?v=D8MoE8fIQrY et un certain temps est nécessaire avant que le feu ne se propage à tout le véhicule.Maintenant il est vrai que le type de carburant utilisé a une grande influence, le degré d’inflammabilité et le pouvoir calorifique étant différents selon le type de carburant utilisé (essence ou diesel). Mais n’oublions pas qu’en réalité la vidéo commence alors que le véhicule a déjà pris feu. Combien de temps cela a pris avant que le véhicule ne s’embrase tout entier ? La vidéo ne nous permet pas de le dire. Mais ceci donne une idée de ce qui peut arriver lorsqu’un véhicule prend feu. Comme on le voit, l’embrasement de tout le véhicule ne se fait pas de manière instantanée mais il y a toujours un foyer d’où part le feu. L’hypothèse que du carburant ait été répandu avant de mettre le feu au véhicule est plausible mais n’est pas la seule. La vidéo dont le lien est donné ci-dessus montre que cela est possible mais il faut un certain temps.Le soldat qui se dirige vers le véhicule, ne portant pas de gilet de protection, a été informé plus tard de la mort du colonel, raison pour laquelle il pleure alors qu’il se dirige vers le véhicule.Il n’a pu que constater le drame. Malheureusement, la plupart de soldats, à l’image de celui qu’on voit de dos portant un gilet de protection et un casque, sont restés indifférents et passifs. Ils n’ont pas même cherché à se mettre à couvert, identifier le danger et y faire face. Se croyaient-ils évoluant en terrain ami ou c’est de l’imprudence pour qu’ils ne prennent pas des dispositions de sécurité accrue afin que leur progression ne soit pas entravée par quelque autre attaque surprise ? C’est tout de même intrigant ! Il y a eu quelques réactions timides de quelques militaires mais aucune volonté réelle probablement de la part de leurs chefs de traquer l’assaillant, et si possible de demander des renforts pour fouiller la zone. Tout paraît si normal, nous dirons même banal. Une telle indifférence suscite de l’indignation. C’est ce soldat-là (lui qui est venu de l’arrière) qui viendra en compagnie de ses collègues sortir les corps du véhicule bien qu’aucune scène ne le montre, alors que l’autre militaire avec son gilet de protection et son casque tourne carrément le dos au véhicule. On suppose que ce sont des soldats qui étaient très proches du colonel alors que les autres n’en avaient presque rien à faire. Au vu de cette situation, on peut estimer que c’est une non-assistance à personne en dangerpour tous ces militaires qui sont passés là sans agir à moins qu’ils aient reçu l’ordre de ne pas intervenir et de continuer leur chemin. Dans ce cas, c’est la hiérarchie qui porte cette responsabilité et peut alors être accusée de non-assistance ou alors de connivence avec les commanditaires (dans l’hypothèse où c’est le cas) fussent-ils nationaux ou étrangers. Est-ce un problème de commandement ? Ou alors ceci traduirait-il qu’il y avait au sein l’unité commandée par le colonel Ndala des soldats qui obéissaient aux ordres d’un autre chef ?A la fin de la vidéo, on voit sur l’image le soldat qui tire en l’air un certain nombre de coups tout en courant rejoindre ses collègues.Qu’est-ce qui justifierait cela, gaspiller inutilement autant de munitions alors qu’il n’y avait visiblement aucun danger apparent ? On doute fort qu’il l’ait fait par panique, au contraire nous avons l’impression qu’il exprimait un sentiment de joie ou de victoire… Tous ces tirs qu’on entend semblent relever plus de la ‘théâtralisation’ que de la volonté manifeste d’en découdre avec l’assaillant ou même d’une réaction de panique. De toute façon, il semble provenir de derrière relativement loin de la zone où le véhicule est tombé en embuscade(!) comme on le voit aussi sur l’image.Même si de nombreuses des questions restent sans réponse, il n’en reste pas moins que seule une enquête sérieuse apportera plus de lumière à ce qui s’est passé. C’est aux autorités congolaises d’en décider et d’agir !!! Néanmoins, notre démarche était d’attirer la curiosité des lecteurs sur certains aspects ou détails qui auraient échappé à leur attention.Exclusivité DESC"[1] La criminalistique ou La science forensique, ou encore la forensique, est une branche de la criminologie qui applique une démarche scientifique et des méthodes techniques dans l’étude des traces qui prennent leur origine dans une activité criminelle. Les sciences forensiques se définissent comme l’ensemble des principes scientifiques et des techniques appliqués à l’investigation criminelle, pour prouver l’existence d’un crime et aider la justice à déterminer l’identité de l’auteur et son mode opératoire. Les sciences forensiques interviennent ainsi dans l’ensemble des processus juridiques, de la compréhension des crimes et des délits, jusqu’à la présentation d’éléments de preuve et de leur valeur probante devant un tribunal. La récolte et le traitement des données sont à la base de l’ensemble de ces activités très diverses.Sur la même Thématiquehttp://desc-wondo.org/exclusif-les-premieres-investigations-du-desc-sur-la-mort-du-colonel-ndala/http://desc-wondo.org/rd-congo-mamadou-ndala-lassassinat-de-trop-b-musavuli/http://desc-wondo.org/rd-congo-mamadou-ndala-enquete-cafouillage-et-risque-dimpunite-b-musavuli/http://desc-wondo.org/ndala-larmee-au-coeur-des-soupcons-christophe-rigaud/http://desc-wondo.org/le-colonel-ndala-est-mort-au-suivant-les-congolais-sexpriment/http://desc-wondo.org/assassinat-de-ndala-a-qui-profite-le-crime-la-piste-monusco-fardc-jj-wondo/http://desc-wondo.org/lignoble-assassinat-du-colonel-mamadou-ndala-reseau-paix-pour-le-congo/[size]
Compatiotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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