JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
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Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
A ZONGI SIMA TOOO BONI ? TALA EZALA ZALA ...
Le bras de fer qui devait se concretiser ce samedi 14 juin au Palais du Peuple lors d´un congrès semble...ne pas avoir lieu
On dirait que le "bras de fer" s´est transformé en "roulette Russe" et Radio Okapi affirme que la présence de Joé Kanambe au congrès n´est pas certaine...
Ce que les faucons du gang de Kanambe voulaient démontrer qu´ils font de la resistance et ce samedi non seulement ils allaient passer á la modification de la Constitution, mais aussi designer...un PM "Rwandophone" pour diriger le gouvernement de la cohesion nationale
Quand Kanambe semble ne pas tenter de participer á la roulette Russe et se faire hara-kiri en defiant ouvertement R Feingold et Obama , le congrès se transforme subitement á une ceremonie de la désignation des trois membres de la Cours Constitutionelle
LE RETOUR DE "VTP"
Vundwawe est de retour ..Faute de la revision de la constitution, on opte pour présenter (enfin) les membres de la Cours Constitutionelle (selon la Radio Okapi)
Et la Cous Constitutionelle est ..une sorte de...defaite du gang Kanambe...Ce que cette fameuse "proposition du Gouvernement" qui devrait modifier la Constitution doit passer desormais par la Cours Constitutionelle avant...d´être appliquée..EXIT la Cours Suprême de Justice qui a toujours été en faveur des idioties de Kanambe..
Tout comme, Malu Malu doit transpirer quand il apprend que la Cours Constitutionelle peut dans un futur proche "prendre les accusations" en compte afin de juger si la Loi Électrale est conforme á la Constitution...tout comme la gestion de la CENI
WAIT AND SEE ?
Attendons la fin de la journée pour confirmer si..le recul de Joé est un signe qu´il a peur d´affronter R Feingold et souhaiterait continuer son existance au lieu de faire une rencontre fatale avec un drone Predator un beau matin...
Le bras de fer qui devait se concretiser ce samedi 14 juin au Palais du Peuple lors d´un congrès semble...ne pas avoir lieu
On dirait que le "bras de fer" s´est transformé en "roulette Russe" et Radio Okapi affirme que la présence de Joé Kanambe au congrès n´est pas certaine...
Ce que les faucons du gang de Kanambe voulaient démontrer qu´ils font de la resistance et ce samedi non seulement ils allaient passer á la modification de la Constitution, mais aussi designer...un PM "Rwandophone" pour diriger le gouvernement de la cohesion nationale
Quand Kanambe semble ne pas tenter de participer á la roulette Russe et se faire hara-kiri en defiant ouvertement R Feingold et Obama , le congrès se transforme subitement á une ceremonie de la désignation des trois membres de la Cours Constitutionelle
LE RETOUR DE "VTP"
Vundwawe est de retour ..Faute de la revision de la constitution, on opte pour présenter (enfin) les membres de la Cours Constitutionelle (selon la Radio Okapi)
Et la Cous Constitutionelle est ..une sorte de...defaite du gang Kanambe...Ce que cette fameuse "proposition du Gouvernement" qui devrait modifier la Constitution doit passer desormais par la Cours Constitutionelle avant...d´être appliquée..EXIT la Cours Suprême de Justice qui a toujours été en faveur des idioties de Kanambe..
Tout comme, Malu Malu doit transpirer quand il apprend que la Cours Constitutionelle peut dans un futur proche "prendre les accusations" en compte afin de juger si la Loi Électrale est conforme á la Constitution...tout comme la gestion de la CENI
WAIT AND SEE ?
Attendons la fin de la journée pour confirmer si..le recul de Joé est un signe qu´il a peur d´affronter R Feingold et souhaiterait continuer son existance au lieu de faire une rencontre fatale avec un drone Predator un beau matin...
GHOST
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"RDC : la Grande Bretagne plaide pour un calendrier électoral « complet »"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/19/rdc-la-grande-bretagne-plaide-pour-calendrier-electoral-complet/#.U6N8CtJ_sgc
"Activisme de Köbler et Mary Robinson, calendrier électoral, présidentielle… : Londres enfonce le clou
° http://www.lephareonline.net/activisme-de-kobler-et-mary-robinson-calendrier-electoral-presidentielle-londres-enfonce-le-clou/
Les invités présents hier mercredi 18 juin 2014 à la résidence de Mme l’Ambassadeur de Grande-Bretagne à Kinshasa ont cru réécouter, en différé, les messages délivrés à l’opinion congolaise respectivement par le Secrétaire d’Etat américain, les Envoyés spéciaux du Secrétaire général de l’Onu, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et des Usa dans les Grands Lacs, au sujet du nouveau cycle électoral congolais. A l’image de ses devanciers, Diane Corner, a martelé que Londres exige « un calendrier électoral complet, incluant jusqu’aux élections présidentielles en 2016 ».
Par la même occasion, la diplomate britannique a exprimé publiquement le soutien de son gouvernement aux consultations que pilote Martin Köbler, Représentant Spécial du Secrétaire Général, en direction de la classe politique congolaise, dans le but de réunir un large consensus autour du processus électoral en général et du calendrier électoral en particulier. Selon elle, son pays apporte un appui total à tout ce que font les représentants de la communauté international dans les Grands Lacs parce qu’elle veut voir une RDC « stable et prospère ».
Avec de tels propos, l’on se demande si le devoir de réserve est encore de mise chez les partenaires du grand Congo. Le langage clair tenu par la représentante de la couronne britannique en territoire congolais porte à croire que le cycle électoral de 2014 à 2016, tout en relevant constitutionnellement de la compétence de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), n’est plus une exclusivité congolaise.
Notre processus électoral s’apparente de plus en plus à un « patrimoine mondial », placé sous la haute surveillance de la Communauté internationale. Les observateurs pensent que Washington, Londres, Bruxelles et Paris, qui ont choisi de donner de la voix face à la situation politique et future de la RDCongo, sont animés du souci de prévenir les dérapages les électoraux du genre de ceux de 2011, qui ont installé une crise de légitimité au pays, dont les effets pervers se ressentent dans tous les rouages de la vie nationale.
Les « grands » de ce monde ont conscience qu’une RDC divisée politiquement ne peut pas cheminer correctement dans la voie de la paix et du progrès socio-économique. Le message qu’ils semblent vouloir rappeler aux Congolais est que sans démocratie, l’on ne peut avoir ni paix, ni développement.
Avertissement aux tenants du passage en force
En tournant et retournant le message de Diane Corner, les analystes politiques notent que les Occidentaux n’apprécient pas tout ce qui, dans l’environnement politique, économique et social congolais, va dans le sens de la disqualification du souverain primaire et des forces politiques absentes des institutions de la République du processus électoral de 2014-2014. En clair, ils s’en tiennent au respect, par le peuple congolais et ses gouvernants, de la Constitution qu’ils se sont librement imposés, par référendum, depuis le 18 février 2006.
S’il faut considérer cette perception du nouveau processus électoral congolais de l’autre côté de le Méditerranée et de l’Atlantique, la principale leçon à en tirer est que les partenaires du Congo ne voient pas d’un bon œil les manœuvres de passage en force en gestation dans certaines officines politiques de la Majorité au pouvoir. Tout en paraissant comme une mise en garde à tous ceux qui seraient tentés de retoucher la Constitution, la position désormais connue de la Communauté internationale face aux prochaines échéances congolaises se veut aussi une interpellation à l’endroit de la CENI, qui a sorti un calendrier électoral muet sur la tenue des élections législatives nationales et présidentielles.
L’extérieur veut non seulement que le souverain primaire congolais puisse s’exprimer conformément aux droits lui reconnus par le législateur, mais que cela se fasse aussi dans les délais constitutionnels.
L’on note aussi que ceux qui apportent au pouvoir en place à Kinshasa les moyens financiers requis pour les projets d’investissements et la stabilité du cadre-macro économique, par le biais d’institutions financières internationales et africaines, ne veulent pas rester hors du jeu politique. Comme en 2006 et en 2011, ils entendent contrôler le cycle électoral jusqu’au bout et mettre au pas quiconque voudrait modifier les règles du jeu. La conclusion à tirer de ce tableau est que les élections congolaises sont aussi l’affaire des autres."
° http://www.lephareonline.net/la-democratie-est-la-meilleure-facon-dassurer-la-stabilite-et-la-prosperite-en-rd-congo/
"(...)(Qu’il y ait des exigences, tant congolaises qu’internationales, pour rappeler que « des élections doivent être impeccables, ou elles sont nulles. Il n’y a pas de milieu », c’est fort bien. Mais en formulant cela « un calendrier électoral complet, incluant jusqu’aux élections présidentielles en 2016 », donc en exigeant à la fois liberté, transparence et démocratie ET respect de la date-buttoir pour le départ de JKK, ne se coince-t-on pas dans un « cisaillement » entre des exigences contradictoires ? Puisque les ambassadeurs en disent déjà tant, pourquoi n’insistent-ils pas AUSSI pour qu’il n’y ait pas de changements de règles en cours de jeu (pas de 3°mandat, pas de recours au suffrage indirect) et surtout pour que les élections n’aient lieu qu’après achèvement du recensement. (...) ! Cette considération devrait mener à considérer qu’il est essentiel que le recensement soit organisé et terminé aussi vite que possible – ce qui veut entre autres dire dans toutes les provinces à a fois – mais aussi que, si des dépassements de date devaient être honnêtement nécessaires pour mener à bien cette opération indispensable, il faudrait les accepter. Cela n’impliquerait d’ailleurs pas obligatoirement que JKK soit l’intérimaire, ni qu’il faille replonger dans les élucubrations comme la Transition, le 1+4, etc…
Il ne s’agirait là que de rattraper le retard pris en ne faisant pas, dès 2011, ce qu’il eût fallu faire. La suite, en 2011 aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=198789&Actualiteit=selected
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3001&rubrique=POLITIQUE
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
François Mwamba à Malabo, Kabila modifiera-t-il la constitution ? écoutons sa réaction
Mathilde
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
REPONSE DE Raymond TSHIBANDA ! KABILA BRILLE PAR SON ABSENCE AU SOMMET DE MALABO
Mathilde
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"Debout Congolais", Forces Politiques et Sociales (FPS), une nouvelle coalition au sein de l’opposition, une de trop s’empressera-t-on de dire au premier abord, peut-être pas.. S'il y’en a déjà beaucoup sans significative efficacité, toutes saucissonnées, cette dernière semble pour une première fois enserrer les contours des toutes forces politiques et sociales acquises au changement ! S’il n’en fallait qu’une et il n’en faudrait qu’une, elle y ressemble beaucoup ! Udps, Unc, Rcd/K, Udemo, Ecidé, Fac... se sont réunis pour obtenir un scrutin dans les règles, la non-révision de la Constitution et le retrait de "JK" pour un éventuel mandat...
Bien sûr, aussi large, elle posera davantage des problèmes à se rassembler mais au moins des objections sont balayées comme celle inadéquate qui dénonçait à l’époque le recours post-électoral à la CSJ par Kamerhe au motif qu'une telle démarche reconnaissait et confortait le pouvoir usurpateur en s’adressant à des institutions qui lui sont dévouées... On ne peut combattre l'illégalité en y ajoutant une autre; la seule voie pour revendiquer sa légitimité était de s'accrocher à l'apparence de la légalité qui subsistait... Aujourd'hui l'Udps, la grande force qui manquait a compris et rejoint les autres; je crois que le Mlc finira aussi par les rejoindre !
L’union en dépit de l’unité de l’opposition est indispensable pour renforcer sa crédibilité et son poids dedans et dehors le pays : le combat reste difficile mais cibler Malumalu, le bon soldat de Kanambe et sa Ceni demeure le meilleur filon tactique, comme je l’avais proposé il y a un mois...
Au final si cette débauche de regroupements peut paraître superfétatoire dans un fonctionnement normal ailleurs, chez nous elle répond bien à la mesure de notre marche hésitante vers la démocratie où même les opposants censés aller ensemble vers la conquête du pouvoir devant un adversaire coriace prennent du temps pour comprendre qu'il est quasi impossible de gagner en ordre dispersé !
Espérons que leur union va tenir et que charges judiciaires et pressions diverses vont s’étoffer car la voie parlementaire encombrée par la majorité au pouvoir ne suffira guère, seule la démultiplication des angles d’attaques peut finir par user ce pouvoir; cessons de chipoter (comme le Potentiel ci-dessous) à croire sécuriser nos chapelles alors que la sécurité d'un chacun passe d'abord par une lutte commune davantage efficace !
Compatriotiquement!
Bien sûr, aussi large, elle posera davantage des problèmes à se rassembler mais au moins des objections sont balayées comme celle inadéquate qui dénonçait à l’époque le recours post-électoral à la CSJ par Kamerhe au motif qu'une telle démarche reconnaissait et confortait le pouvoir usurpateur en s’adressant à des institutions qui lui sont dévouées... On ne peut combattre l'illégalité en y ajoutant une autre; la seule voie pour revendiquer sa légitimité était de s'accrocher à l'apparence de la légalité qui subsistait... Aujourd'hui l'Udps, la grande force qui manquait a compris et rejoint les autres; je crois que le Mlc finira aussi par les rejoindre !
L’union en dépit de l’unité de l’opposition est indispensable pour renforcer sa crédibilité et son poids dedans et dehors le pays : le combat reste difficile mais cibler Malumalu, le bon soldat de Kanambe et sa Ceni demeure le meilleur filon tactique, comme je l’avais proposé il y a un mois...
Au final si cette débauche de regroupements peut paraître superfétatoire dans un fonctionnement normal ailleurs, chez nous elle répond bien à la mesure de notre marche hésitante vers la démocratie où même les opposants censés aller ensemble vers la conquête du pouvoir devant un adversaire coriace prennent du temps pour comprendre qu'il est quasi impossible de gagner en ordre dispersé !
Espérons que leur union va tenir et que charges judiciaires et pressions diverses vont s’étoffer car la voie parlementaire encombrée par la majorité au pouvoir ne suffira guère, seule la démultiplication des angles d’attaques peut finir par user ce pouvoir; cessons de chipoter (comme le Potentiel ci-dessous) à croire sécuriser nos chapelles alors que la sécurité d'un chacun passe d'abord par une lutte commune davantage efficace !
"RDC: une nouvelle coalition de l’opposition décide de traduire Malumalu en justice
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/26/rdc-une-nouvelle-coalition-de-lopposition-decide-de-traduire-malumalu-en-justice/#.U7FAxNJ_sgc
Plus de cent vingt forces sociales et politiques de l’opposition, dont l’UDPS, l’UNC, l’Udemo et le RCD-KML, ont annoncé mercredi 25 juin leur intention de traduire en justice le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Apollinaire Malumalu. Il lui reproche d’avoir refusé de «reconfigurer son calendrier» électoral partiel publié le 26 mai dernier.
Ces partis politiques ont signé une déclaration dans laquelle ils s’accordent sur une plainte à déposer dès ce jeudi à la Cour suprême de justice contre le président de la Ceni qu’ils accusent d’ «atteinte aux droits garantis aux particuliers et violation des lois de la République».
Bernard Biando, cadre de l’Udemo, explique:«Monsieur Malumalu, c’est un monsieur dangereux qui veut mettre le feu au pays inutilement. Au nom de l’indépendance de la Ceni, [il] ne peut pas prendre tout un pays en otage. Il n’a pas été élu. Il a été nommé. Et quand on est nommé, on peut être révoqué. C’est pourquoi l’Udemo exige, comme la plupart des autres partenaires qui viennent de signer cet engagement, que Monsieur Malumalu puisse reconfigurer son calendrier».
Le secrétaire général de l’UNC de Vital Kamerhe dit croire en cette action commune de l’opposition.
«Nous sommes unis pour la libération de notre peuple et de notre pays. Je crois que cette fois-ci nous sommes décidés parce que s’il n’y a pas un effort, c’est le pays qui disparait», a estimé Bertrand Ewanga.
Les signataires ont également pris l’engagement d’organiser prochainement des meetings populaires et de marches pacifiques, pour «faire triompher la démocratie en RDC.»
Le lundi 26 mai, la Ceni avait publié un calendrier prévoyant la tenue d’élections urbaines, municipales et locales en 2015. Mais la publication de ce document a été vivement critiquée par l’opposition, considérant ce calendrier comme « une provocation » pour maintenir Joseph Kabila au pouvoir.
Le 13 juin dernier, la mission de suivi électoral de l’Union européenne en RDC avait encouragé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à publier un calendrier électoral complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé. Quelques jours plus tôt, les envoyés spéciaux de la communauté internationale pour les Grands Lacs avaient formulé la même recommandation à la Ceni."
"RDC:le rassemblement de l’opposition est-il la solution?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-rassemblement-de-lopposition-est-il-la-solution/
L’opposition congolaise lance une nouvelle coalition contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila. Avec l’UNC et l’UDPS côte à côte, cette nouvelle tentative d’union de l’opposition ressemble plutôt à un énième rassemblement de façade.
Vital Kamerhe, UNC (au centre) et Félix Tshisekedi, UDPS (à droite) en juin 2014 à Kinshasa
Depuis la mi-juin, une nouvelle plateforme de l’opposition a vu le jour sous l’égide de l’UNC de Vital Kamerhe, de l’UDPS de Tshisekedi père et fils et des FAC de Martin Fayulu. Ce n’est pas la première tentative d’union de l’opposition et ce n’est sans doute pas la dernière tant les « plateformes » politiques sont nombreuses chez les opposants congolais. « Debout Congolais », la dernière en date sera-t-elle la bonne ? Difficile de le dire, mais un élément nouveau est à noter dans la composition de cette coalition : la présence commune de l’historique UDPS d’Etienne Tshisekedi et de la toute jeune UNC de Vital Kamerhe.
Vital et Félix côte à côte
Les deux leaders avaient joué au chat et à la souris pendant la campagne électorale de 2011 pour tenter de se rapprocher, sans jamais y parvenir. Le « vieux » Tshisekedi (82 ans) refusant l’alliance avec l’opposant de fraîche date, Vital Kamerhe, ancien bras droit du président Kabila avant de basculer dans l’opposition. Depuis la réélection contestée de Joseph Kabila en 2011, Etienne Tshisekedi s’était petit à petit enfermé dans sa posture de « président » auto-proclamé du Congo, interdisant à ses élus de siéger à l’Assemblée nationale. Un irrédentisme qui avait fini par le rendre inaudible. Mais depuis plusieurs mois, le patron de l’UDPS n’était plus visible et laissait petit à petit son fils Félix prendre le relais auprès des médias et de ses autres partenaires de l’opposition. Ainsi, lorsque mi-juin, le plateforme « Debout Congolais » voit le jour, c’est bien Félix Tshisekedi que l’on a vu aux côtés de Vital Kamerhe sur les photos – Téléchargez le texte de la coalition.
Traduire Malu-Malu en justice
La nouvelle coalition rassemble désormais une soixantaine de partis politiques et d’organisations de la Société civile. Au coeur de l’action de ce nouveau rassemblement : voir le président Joseph Kabila quitter le pouvoir en 2016 en s’appuyant sur l’actuelle Constitution qui l’empêche de briguer un troisième mandat. Dans sa déclaration commune, « Debout Congolais » rappelle ses différents objectifs : « contrer tout changement ou modification de la Constitution, obtenir la convocation d’un dialogue inclusif, restructurer la Commission électorale (CENI) et arrêter par consensus un calendrier électoral ». Pour cela, « Debout Congolais » propose de retirer ses membres siégeant dans l’actuelle CENI et de « traduire l’Abbé Malu-Malu en justice » (le président de la CENI a été nommé par le président Joseph Kabila) - Téléchargez la plainte contre Malu Malu.
Pour un calendrier électoral « complet »
L’opposition estime que le calendrier électoral publié par la CENI le 26 mai dernier constitue une « provocation » pour maintenir le président Joseph Kabila au pouvoir. La CENI prévoit en effet des élections urbaines, municipales et locales en 2015 dont l’organisation demeure des plus incertaines (notamment au sujet du recensement et du financement). L’opposition craint de voir le calendrier électoral « glissé », prolongeant de fait le mandat de Joseph Kabila au-delà de 2016. La demande formulée à la CENI par l’opposition, mais aussi par la mission de suivi électoral de l’Union européenne en RDC, était de pouvoir publier un calendrier électoral « complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé ». Quelques jours plus tôt, les envoyés spéciaux de la communauté internationale pour les Grands Lacs avaient formulé la même recommandation… pour le moment restée lettre morte. « C’est un coup d’épée dans l’eau, qui n’aboutira jamais » a répondu Benoît Yolama du parti présidentiel sur Radio Okapi. « Les opposants devraient plutôt adresser leurs revendications à l’Assemblée nationale ».
Organiser des « marches pacifiques »
Si la poursuite de l’Abbé Malu-Malu devant la justice congolaise n’a quasi aucune chance d’aboutir, « Debout Congolais » possède une dernière arme : la mobilisation populaire. En cas d’échec face à la CENI, la coalition menace d’organiser « des meetings, des marches pacifiques pour mobiliser le peuple ». La question est de savoir si la population suivra les mots d’ordre de l’opposition dans un contexte sécuritaire qui laisse peu d’espace d’expression aux opposants et notamment dans la rue. En 2011, pendant les élections générales, on se souvient que les quelques manifestations de rue avaient été violemment réprimées par les forces de l’ordre congolaises.
L’opposition ne manque pas d’union
Cette nouvelle tentative de rassemblement de l’opposition sera-t-elle efficace ? Peu efficace, sans réels moyens de pression sur le pouvoir et très divisée, l’opposition congolaise gagne-t-elle à vouloir se rassembler ? Pas certain. En fait, l’opposition congolaise ne manque pas d’union, mais plutôt de leadership. En 2011, c’est l’absence de leaders « forts, incontestables et naturels » qui a empêché une ralliement entre l’UDPS et l’UNC… chacun pensant être plus légitime que l’autre. Entre un leader très vieux (Tshisekedi) et un autre trop jeune (du moins dans les rangs de l’opposition), aucun des deux n’a su s’affirmer sur l’échiquier congolais. Avec l’effacement progressif d’Etienne Tshisekedi au profit de son fils, Félix, les compteurs sont désormais remis à zéro. « Debout Congolais » permettra donc, à défaut de « rassembler » l’opposition, de faire (peut-être) émerger un consensus autour d’un leader. Sur les rangs : Kamerhe, Tshisekedi-fils ou encore Fayulu…
Contrairement au rassemblement affiché, « Debout Congolais » ressemble donc encore une fois à une coalition de façade. Preuve qu’aujourd’hui, avec retrait progressif d’Etienne Tshisekedi de la vie politique, le leadership de l’opposition est toujours vacant."
° http://afrikarabia.com/wordpress/wp-content/uploads/2014/06/Declaration-de-l-Opposition-du-25-juin-2014.pdf
° http://afrikarabia.com/wordpress/wp-content/uploads/2014/06/Ltre-plainte-Malu-Malu.pdf
"RDC: l’opposition s’organise pour empêcher la réélection de Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20140626-rdc-opposition-s-organise-empecher-reelection-kabila/
Une nouvelle coalition de l'opposition congolaise regroupe désormais l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi et l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe. Avec une soixantaine d'autres partis politiques et organisations de la société civile, ce rassemblement a pour objectif d'empêcher le président Kabila de rester au pouvoir.
La nouvelle coalition de l’opposition comprend une soixantaine d’organisations politiques de la société civile. Parmi elles, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, l’UNC de Vital Kamerhe et Sauvons la RDC de Martin Fayulu. Il s’agit des groupes qui avaient refusé de participer aux concertations nationales.
Le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu affiche clairement les objectifs de cette nouvelle plateforme politique : « Obtenir la convocation d’un dialogue inclusif conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba, ainsi que la résolution 20-98 du Conseil de sécurité des Nations unies, restructurer la Céni et arrêter par consensus un calendrier électoral et obtenir le départ de monsieur Joseph Kabila ».
Le MLC et ses alliés, qui ne font pas partie de cette coalition de l’opposition, ont de leur côté dénoncé ce qu’ils ont appelé les « stratégies » de la majorité présidentielle pour conserver le pouvoir. « On s’inquiète de l’instrumentalisation de la Céni et des autres institutions que ce soit le Parlement ou le gouvernement. C’est un mal qu’il faut dénoncer, car c’est un des mécanismes utilisés pour torpiller le processus électoral dans le but de pérenniser au pouvoir le président de la République et sa famille politique », confirme le président du groupe parlementaire, Alexis Lenga wa Lenga."
° http://www.rfi.fr/afrique/20140610-rdc-le-projet-revision-constitutionnelle-inquiete-kinshasa-kabila/
"Opposition : marché de dupes ou retour à la sagesse
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=8760:opposition-marche-de-dupes-ou-retour-a-la-sagesse&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Plate-forme « Forces politiques et sociales »
La «déclaration des Forces politiques et sociales», FPS en sigle, le mercredi 25 juin dernier en la salle Fatima, n’a pas fini de faire couler encre et salive aussi bien dans le gotha politique que dans l’opinion publique. A première vue, d’aucuns applaudiraient ce qui apparait comme l’unité de l’opposition pour un combat commun, même si le MLC ne s’est pas encore joint au groupe. Cependant, il existe des analystes pour qui, il s’agirait d’un marché de dupes. Pour d’autres, c’est un signe que l’opposition se serait assagie, tirant les leçons de la cacophonie de 2011.(...)"
"L’opposition hausse le ton : non à la monarchisation de la RDC !"
° http://www.lephareonline.net/lopposition-hausse-le-ton-non-a-la-monarchisation-de-la-rdc/
"Plainte contre Malumalu: « un coup d’épée dans l’eau », selon la Majorité présidentielle"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/27/plainte-contre-malumalu-coup-depee-dans-leau-selon-la-majorite-presidentielle/#.U7FDA9J_sgc[/i]
"Congo Nouveau : « Et si Bemba, Kamerhe, Tshisekedi… trompaient les Congolais »
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2014/06/27/congo-nouveau-si-bemba-kamerhe-tshisekedi-trompaient-les-congolais/#.U7Cey9J_sgc
[i]Revue de presse du vendredi 27 juin 2014
Congo Nouveau consacre sa une ce vendredi aux initiatives qu’ont prises les partis de l’opposition congolaise notamment pour contester le calendrier électoral publié par la Commission électorale.
Le journal indique que certains partis de l’Opposition comme l’UDPS, l’UNC, l’Ecide, le RCD/KML réunis au sein d’une nouvelle structure dénommée «Forces politiques et sociales pour l’unité d’actions» exigent «le départ de Joseph Kabila» et ont décidé de traduire Monsieur l’abbé Apollinaire Malu-Malu en justice.
De son côté, poursuit le journal, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) – qui semble faire bande à part – a annoncé son intention de « saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies pour stopper les manœuvres de l’abbé Malumalu qui cherche à tout prix à maintenir son calendrier des élections locales».
Pendant ce temps, note le quotidien, d’autres opposants conduits par Kengo wa Dondo se battent pour la mise en place du Gouvernement de cohésion nationale.
Congo Nouveau estime que la démarche amorcée par les partis et regroupements socio-politiques réunis au sein des «Forces politiques et sociales pour l’unité d’actions » déroute plus d’un Congolais.
Quel résultat attendent le groupe de Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba en cherchant à traduire le président de la CENI devant la justice, se demande le confrère.
Affirmant que les cadres de ces partis politiques savent très bien qu’ils ne gagneront pas un procès contre le président de la Ceni, le journal s’interroge sur le bien-fondé d’une telle démarche qui, selon le confrère, est vouée d’avance à l’échec.
Dans l’opinion, conclut le journal, plus d’un Congolais se demande si les acteurs politiques qui multiplient des regroupements et des stratégies ne seraient pas en train de distraire la population congolaise.(...)"
"SONDAGES Radio Okapi
Plus de 120 forces sociales et politiques de l’opposition ont annoncé leur intention de traduire en justice le président de la Ceni. La Majorité présidentielle estime que cette démarche est un « coup d’épée dans l’eau ». Selon vous :
- Ces opposants ont le droit de saisir la justice (65%, 983 Votes)
- Cette initiative risque de perturber la suite du processus électoral (19%, 279 Votes)
- Ces opposants devraient plutôt s’adresser au Parlement comme leur recommande la Majorité présidentielle (16%, 240 Votes)
Votes au total: 1 502 "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
Voyez Cette race de Congolais ! Inédit !!!
djino
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"RDC : les évêques demandent à Kabila de partir en 2016
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140701183253/joseph-kabila-cenco-presidentielle-rdc-2016-presidentielle-rdc-rdc-les-eveques-demandent-a-kabila-de-partir-en-2016.html
Dans un communiqué rendu public mardi, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a exhorté le président Joseph Kabila à ne pas briguer un troisième mandat en 2016 pour permettre une alternance démocratique en RDC.
En 2016, Joseph Kabila, partira ou partira pas ?La question ne cesse d'alimenter les débats à Kinshasa. Le président congolais, lui, continue d'entretenir le suspense : aucun mot sur la question lors de son discours à la nation le 29 juin à la veille de la commémoration du 54e anniversaire de l'indépendance du pays. Un silence qui a poussé les évêques de la RDC à prendre les devants, dans un communiqué publié le 1 juillet, pour l'exhorter à ne pas se représenter à la présidentielle prévue en 2016.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a également appelé la population congolaise à "faire preuve de vigilance pour s'opposer par tous les moyens légaux et pacifiques à toute tentative de modification des articles verrouillés de la Constitution".
La Constitution actuelle du pays stipule en effet que "le président de la République est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois". Et cette disposition est verrouillée par l'article 220, selon lequel "le principe du suffrage universel et le nombre et la durée des mandats du président de la République (...) ne peuvent faire l'objet d'aucune révision constitutionnelle".
"Il faut respecter la Constitution"
"Ce que dit la Constitution est clair, a déclaré le porte-parole de la CENCO, l'abbé Léonard Santedi, lors d'une conférence de presse. C'est pourquoi, les évêques disent cinq ans renouvelables une fois, c'est tout. Pour nous, il faut respecter la Constitution".
Le message de la Cenco publié à l'issue d'une assemblée plénière des évêques va plus loin et "désapprouve également toute sorte d'initiative qui, sans modifier directement l'article 220, viserait à le vider de son contenu essentiel, alors que celui-ci a été conçu pour assurer la stabilité du pays et garantir la nature de l'État congolais, qui est une République et non une monarchie". Allusion faite au projet de révision constitutionnelle annoncé début juin par le gouvernement congolais qui voudrait notamment organiser l'élection des députés provinciaux en 2015 au scrutin indirect alors que, constitutionnellement, cette consultation doit avoir lieu au scrutin direct.
Les évêques, qui avaient déjà mis en garde en février contre une telle manœuvre, critiquent cette décision qui, estiment-ils, "privera le peuple de son droit de désigner ses gouvernants".
(Avec AFP)"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2785p041.xml0/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130702171419/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140321191810/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
djino a écrit:Voyez Cette race de Congolais ! Inédit !!!
Francis Kalombo, la "fronde invisible" au sein du PPRD ?
Á chacun...sa lecture, mais une fois de plus F Kalombo se fait remarquer parmis ceux du gang de Joé....Il s´exprime une fois de plus sur ce sujet et ne semble pas avoir changé son opinion...au contraire..
Dommage, la journaliste avait mal preparée sa visite...elle n´a pas posée des questions intelligente et a laissée Francis diriger pratiquement l´entretien..
"COURS SUPREME DE JUSTICE" ?
Même avec notre lecture de la Constitution vielle..car la dernière fois qu´on était entrain d´apprendre le droit constitutionel, c´était il ya plus de 20 ans á Maluku... Mais.. selon notre "comprehension", les membres de l´opposition porte plainte devant la CSJ ..parce que il ya violation de la Constitution et pire, l´article concerné ...est la "reduction des droits" des congolais
Ce que proposer l´élection des parlementaires provinciaux et des senateurs par des suffrages indirectes....reduit les droits des congolais qui sont le "souverain primaire" et doivent conserver ce droit qu´un article de la Constitution leur accorde
C´est explicite que l´article dont il est question ne peut pas être touché.. Quand Malu Malu ose faire une telle proposition et publie un calendrier visanta reduire ce "DROIT DES CONGOLAIS" Porter plainte devant la CSJ et non le Procureur de la République est la procedure juste
Et pourtant, F Kalombo de rattrape plus loin
Même en tentant cette "diversion", F Kalombo reste "cohérent# avec lui même..ce qu´il prend le temps d´affirmer une fois de plus qu´il est opposé á toute modification de la Constitution...même si cette Constitution contient des "imperfections"..
Pire, une fois de plus F Kalombo est plus qu´explicite quand il affirme que "ceux qui vont tenter de modifier la Constitution seront lapidés" Et pire, il parle ouvertement d´une révolution de la rue en évoquant le souvenir des pillages qu´il ne souhaite pas revoir dans la ville de Kin.
Un message explicite ?
Quand F Kalombo dit ouvertement qu´il ne faut pas compter sur sa "voix" en cas de procedure visant á modifier la Constitution...on retrouve dans ces affirmations la preuve qu´au sein du gang de Kanambe...il ya une "fronde" invisible entrain de tenter de faire entendre ..raison á Kanambe..
Ce que quand F Kalombo...dit une fois de plus que la Constitution devrait rester intacte pendant quelques années afin d´ancrer une Culture d´alternance au Congo...Il apporte aussi une "proposition" intelligente en rappelant que les congolais devraient "proteger" la Constitution en inscrivant explicitement un article...où il est clairement exprimé que la Constitution ne devrait pas être modifiée pendant x nombres des années
Au rendez-vous du WAIT AND SEE ?
F Kalombo aime dire de temps en temps "TV ezali radio te" Sera-t-il au rendez-vous quand la confrontation entre les faucons de Kanambe et les colombes vont s´affronter ouvertement ? C´est pour bientôt...WAIT AND SEE
GHOST
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
RDC : la Cenco met en garde contre toute modification de l’article 220 de la constitution
L’église catholique invite la population congolaise à tout mettre œuvre pour protéger la nation congolaise, notamment en empêchant toute tentative de révision de l’article 220 de la Constitution. Dans un message publié mardi 1er juillet à Kinshasa, à l’occasion des 54 ans d’indépendance de la RDC, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) s’engage à utiliser tous les moyens appropriés pour que le peuple congolais ne soit pas «pris en otage par des pratiques politiciennes qui sacrifient l’intérêt supérieur de la nation».
«Nous désapprouvons également toute sorte d’initiative qui, sans modifier directement l’article 220, viserait à le vider de son contenu essentiel», a affirmé le secrétaire général de la Cenco, l’abbé Leonard Santedi, livrant le message de l’église à la presse.
La Cenco dit soutenir les élections des députés provinciaux, des maires et des bourgmestres par mode de scrutin direct.
«Nous désapprouvons tout mode de scrutin qui priverait le souverain primaire de son droit de désigner ses gouvernants et de participer directement à la gestion de la cité», a-t-il expliqué.
Selon l’abbé Santedi, l’article 220 de la constitution protège les options fondamentales relatives à la nature de l’Etat congolais, qui est une République et non une monarchie, et à la nature du pouvoir politique.
«Ce pouvoir ne peut être ni personnalisé, ni autocratique et dictatorial», a-t-il insisté.
Tout en saluant les efforts du gouvernement congolais dans la reconstruction du pays, la Cenco promet d’utiliser «des moyens appropriés» pour sensibiliser la population et de défendre les options fondamentales qui sauvegardent la jeune démocratie congolaise et sa stabilité.
Le gouvernement a proposé un projet de loi relatif à la révision de certains articles de la constitution, sans préciser lesquels.
La plupart des députés interrogés affirment que cette révision constitutionnelle devrait concerner le mode de scrutin sénatorial, provincial et celui des gouverneurs.
http://radiookapi.net/actualite/2014/07/01/rdc-leglise-catholique-met-en-garde-contre-toute-modification-de-larticle-220-de-la-constitution/#.U7MkvfldVcg
L’église catholique invite la population congolaise à tout mettre œuvre pour protéger la nation congolaise, notamment en empêchant toute tentative de révision de l’article 220 de la Constitution. Dans un message publié mardi 1er juillet à Kinshasa, à l’occasion des 54 ans d’indépendance de la RDC, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) s’engage à utiliser tous les moyens appropriés pour que le peuple congolais ne soit pas «pris en otage par des pratiques politiciennes qui sacrifient l’intérêt supérieur de la nation».
«Nous désapprouvons également toute sorte d’initiative qui, sans modifier directement l’article 220, viserait à le vider de son contenu essentiel», a affirmé le secrétaire général de la Cenco, l’abbé Leonard Santedi, livrant le message de l’église à la presse.
La Cenco dit soutenir les élections des députés provinciaux, des maires et des bourgmestres par mode de scrutin direct.
«Nous désapprouvons tout mode de scrutin qui priverait le souverain primaire de son droit de désigner ses gouvernants et de participer directement à la gestion de la cité», a-t-il expliqué.
Selon l’abbé Santedi, l’article 220 de la constitution protège les options fondamentales relatives à la nature de l’Etat congolais, qui est une République et non une monarchie, et à la nature du pouvoir politique.
«Ce pouvoir ne peut être ni personnalisé, ni autocratique et dictatorial», a-t-il insisté.
Tout en saluant les efforts du gouvernement congolais dans la reconstruction du pays, la Cenco promet d’utiliser «des moyens appropriés» pour sensibiliser la population et de défendre les options fondamentales qui sauvegardent la jeune démocratie congolaise et sa stabilité.
Le gouvernement a proposé un projet de loi relatif à la révision de certains articles de la constitution, sans préciser lesquels.
La plupart des députés interrogés affirment que cette révision constitutionnelle devrait concerner le mode de scrutin sénatorial, provincial et celui des gouverneurs.
http://radiookapi.net/actualite/2014/07/01/rdc-leglise-catholique-met-en-garde-contre-toute-modification-de-larticle-220-de-la-constitution/#.U7MkvfldVcg
Mathilde
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
Mr Troll,
Les vidéos de Francis KALOMBO sont destinées à la diaspora. .
Ceux et celles de la diaspora qui se satisfassent par l'émotion des déclarations de ce sacré Francis tombent dans le piège des p'tits malins du PPRD
KALOMBA est un produit d'exportation de la KABILIE pour "démobiliser et affaiblir" la mobilisation de la diaspora contre Kabila.
Elles ne passent Jamais sur les Chaines de télévisions de renom à Kinshasa telles que la RTNC, Tele24 , Si il passait il n'aura pas le même discours ... Kalombo reste sur le Net
Or nous le savons que le Net n'est pas vulgarisé à Kin comme il l'est dans la diaspora ...
Les sites qui hébergent les vidéos de Francis sont connus. .... Francis KALOMBO reste sur les réseaux sociaux point barre ....
Kalombo est un produit de la KABILIE, JAMAIS alors JAMAIS il ne pourra avoir le Courage d'enter en fronde avec le parti qui l'a crée ...
Lors du voyage de Kabila à Paris, il était dans l'avion de KABILA, avec Zacharie, Jean Marie KASSAMBA, SAM MPENGO , bref tous les larbins de la KABILIE
Lorsque KABILA passera en forcing KALOMBO se taira dans son trou ! ....
Les vidéos de Francis KALOMBO sont destinées à la diaspora. .
Ceux et celles de la diaspora qui se satisfassent par l'émotion des déclarations de ce sacré Francis tombent dans le piège des p'tits malins du PPRD
KALOMBA est un produit d'exportation de la KABILIE pour "démobiliser et affaiblir" la mobilisation de la diaspora contre Kabila.
Elles ne passent Jamais sur les Chaines de télévisions de renom à Kinshasa telles que la RTNC, Tele24 , Si il passait il n'aura pas le même discours ... Kalombo reste sur le Net
Or nous le savons que le Net n'est pas vulgarisé à Kin comme il l'est dans la diaspora ...
Les sites qui hébergent les vidéos de Francis sont connus. .... Francis KALOMBO reste sur les réseaux sociaux point barre ....
Kalombo est un produit de la KABILIE, JAMAIS alors JAMAIS il ne pourra avoir le Courage d'enter en fronde avec le parti qui l'a crée ...
Lors du voyage de Kabila à Paris, il était dans l'avion de KABILA, avec Zacharie, Jean Marie KASSAMBA, SAM MPENGO , bref tous les larbins de la KABILIE
Lorsque KABILA passera en forcing KALOMBO se taira dans son trou ! ....
djino
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
Mr DJINO
Sorry, les "services" de Kanambe possedent sans doute Internet á grande Vitesse...et possedent des cellules ici en Occident dont le travail est de suivre les débats sur les sites des congolais..
Pire, jusqu au sein du Parlement, ceux du PPRD possedent les capacités de "copier" les videos et les visualiser comme ..preuve Nous vivons quand même sur la même planète et..."TV ezali radio te"
Avec des reserves..disons que F Kalombo est l´un des rares des "caciques" du PPRD á s´exprimer librement..par rapport á Zac (parlementaire comme lui) ou n´importe quel membre du PPRD
Vous croyez sincerement que F Kalombo ne sait pas que les "chaînes" dont vous parlez ne vont JAMAIS le laisser s´exprimer Il connait mieux le système, mieux que Zacharie ..ou Mende ou Kassamba: F Kalombo est l´un des fondateurs du PPRD
]b]C´est la seconde fois qu´il s´exprime en disant tout haut son opposition á toute modification de la Constitution..même en s´exprimant sur la Net, c´est courageux de sa part quand une grande majorité du gang de Kanambe n´ose même pas prendre le risque de de dire ce qu´ils pensent.[/b]
Troll se trompe peut-être que le rendez-vous du WAIT AND SEE..c´est pour bientôt
Sorry, les "services" de Kanambe possedent sans doute Internet á grande Vitesse...et possedent des cellules ici en Occident dont le travail est de suivre les débats sur les sites des congolais..
Pire, jusqu au sein du Parlement, ceux du PPRD possedent les capacités de "copier" les videos et les visualiser comme ..preuve Nous vivons quand même sur la même planète et..."TV ezali radio te"
Avec des reserves..disons que F Kalombo est l´un des rares des "caciques" du PPRD á s´exprimer librement..par rapport á Zac (parlementaire comme lui) ou n´importe quel membre du PPRD
Vous croyez sincerement que F Kalombo ne sait pas que les "chaînes" dont vous parlez ne vont JAMAIS le laisser s´exprimer Il connait mieux le système, mieux que Zacharie ..ou Mende ou Kassamba: F Kalombo est l´un des fondateurs du PPRD
]b]C´est la seconde fois qu´il s´exprime en disant tout haut son opposition á toute modification de la Constitution..même en s´exprimant sur la Net, c´est courageux de sa part quand une grande majorité du gang de Kanambe n´ose même pas prendre le risque de de dire ce qu´ils pensent.[/b]
Troll se trompe peut-être que le rendez-vous du WAIT AND SEE..c´est pour bientôt
GHOST
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
Mathilde a écrit:RDC : la Cenco met en garde contre toute modification de l’article 220 de la constitution
http://radiookapi.net/actualite/2014/07/01/rdc-leglise-catholique-met-en-garde-contre-toute-modification-de-larticle-220-de-la-constitution/#.U7MkvfldVcg
LA GUERRE "SPIRITUELLE" DE L´EGLISECATHOLIQUE..."54, L´AGE DU RATIONEL...ET FIN DU CYCLE"
Pour une fois depuis la première élection présidentielle où l´Église Catholique s est retrouvée au bord d´une rupture une guerre interne entre les prelats de l´Est..qui soutenaient Kanambe et ceux de l´Ouest qui étaient en faveur de JP Bemba
Cette fois ici, les prelats Catholiques se retrouvent en "harmonie" avec l histoire...surtout quand ceux de l´Est ont eu le temps de voir in live les destructions massives avec des guerres interminables la question des FDLR va encore plus que jamais mettre le évêques d l Est en colère
Les prelas Catholiques sont avant tout [b]l´élite intellectuelle du Congo Ce "club" est composé des congolais les plus intelligents..formes dans les meilleures conditions
Cette Église Catholique possede aussi une influence occulte car l´élite politque...dans une grande majorité est catholique
Cette fois ici, le message de la CENCO sont assez explicite.. ]b].l´Église Catholique dit ouvertement que.Joé Kanambe doit quitter á la fin de son mandat[/b]
L´attaque des évêques est frontale la révision de la constitution..ainsi que ses auteurs dont un prêtre Malu Malu n´ont qu´a bien se tenir: Les prelats disent subtilement que la rue sera au rendez-vous La "vigilance" dont parlent est une révolution
L´EGLISE CATHOLIQUE, CETTE FOIS ICI AU RENDEZ-VOUS ?
GHOST
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
Tout a fait d accord cher Troll au point que les autres sont déjà en réunion de crise à la ferme....
KOTA
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"RDC: jusqu’où ira la plainte de l’opposition contre Malumalu ?
° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/04/rdc-jusquou-ira-la-plainte-de-lopposition-contre-malumalu/#.U7fordJ_sgc
Une semaine après le dépôt de la plainte d’une frange de l’opposition politique au Parquet général de la République contre le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le Procureur général de la République se dit toujours non saisi. Le document traîne encore au niveau de ses services. Mais quelle suite pourrait être réservée à cette plainte ? Certains juristes sont optimistes quant l’aboutissement de la démarche de l’opposition, d’autres pensent qu’une telle plainte ne pourra qu’être classée sans suite.
Selon certains constitutionnalistes, la plainte de l’opposition contre le président de la Ceni, Apollinaire Malumalu ne pourra qu’être classée sans suite. Le président de la Ceni est un justiciable de la Cour de cassation (dont les prérogatives sont assumées par l’actuelle Cour suprême de justice) et est couvert des immunités.
Le professeur Jacques Djoli, après analyse de cette plainte sur le plan politique et pénal, se dit pessimiste:
«Sur le plan strictement du droit pénal, quel gain politique les amis peuvent tirer ? Parce qu’étant maître de la poursuite de notre système judiciaire, je ne pense pas que le Procureur va ouvrir une enquête. Je suis sûr que c’est une affaire qui sera classée sans suite.»
Sur le plan de la procédure, le professeur Jean-Louis Esambo croit de son côté qu’il y a suffisamment d’éléments pour fonder la conviction du magistrat du Parquet afin d’engager des poursuites contre le président de la Ceni:
«Malumalu, comme président de la commission électorale nationale indépendante a rang de ministre et donc, justiciable de la Cour de cassation. Pour être poursuivi, il y a toute une procédure particulière qui concerne les ministres. C’est-à-dire le Procureur général de la République doit demander l’autorisation de l’Assemblée nationale, qui devra se prononcer à la majorité absolue de ses membres.»
Cette plainte, initiée par plus de cent vingt forces sociales et politiques de l’opposition a été déposée jeudi 26 juin à Kinshasa, au cabinet du Procureur général de la République. Les signataires accusent le président de la Commission électorale nationale indépendante «d’atteinte aux droits garantis aux particuliers et violation des lois de la République», notamment pour son refus de «reconfigurer son calendrier» électoral partiel publié le 26 mai dernier.
Mais, la majorité au pouvoir avait aussitôt réagi, qualifiant cette démarche de l’opposition d’«un coup d’épée dans l’eau, qui n’aboutira presque jamais.»"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/26/rdc-une-nouvelle-coalition-de-lopposition-decide-de-traduire-malumalu-en-justice/#.U7fvitJ_sgd
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/27/plainte-contre-malumalu-coup-depee-dans-leau-selon-la-majorite-presidentielle/#.U7fvWdJ_sgd
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/24/apollinaire-malumalu-ce-nest-pas-la-ceni-qui-decide-de-la-session-extraordinaire-du-parlement/#.U7fv5NJ_sgc
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/06/23/ce-soir-la-ceni-maintient-le-calendrier-des-elections-urbaines-municipales-locales/#.U7fustJ_sgc
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
Obama’s Secret Neo-Con Agenda About Middle Est and RDC / FORBES
par FreeDiomi le 7 juillet 2014
30/2014 @ 12:22PM 2.861 views
Obama’s Secret Neo-Con Agenda
Richard Miniter Contributor
I investigate foreign policy and national security issues.
Obama may be non-interventionist in the Middle East, but he’s acting increasingly like a neo-con in Africa.
President Barack Obama has repeatedly said that he is against “boots on the ground” in Iraq, robustly ruled out airstrikes, and reluctantly dispatched some 300 advisers into that war-torn land. As Iraq crisis worsens, the president demands a primarily political solution—even as Islamist forces surge to the Baghdad suburbs.
In Africa, that same president is, fortunately, far more active. Elite U.S. Army units are killing and capturing terrorists in North Africa (including the so-called Butcher of Benghazi). Hundreds of other counter-terrorism trainers are helping African nations (Libya, Niger, Mauritania, and Mali) to field commando teams to combat Islamist forces in Africa, which have Islamist ideologies nearly indistinguishable from the predators devouring Iraq. These new native units are vital for beating back the Islamist threat to the region. Hundreds of U.S. Special Forces have been sent to hunt the Lord’s Resistance Army, a murderous band of militants, in the wilds of Uganda. Djibouti, on Africa’s Red Sea coast, remains an active U.S. military base and America’s spies and soldiers help fight Islamists in Somalia and Kenya. Drones are roaming Nigeria, searching for missing schoolgirls. And, of course, the Obama administration’s longest war was fought in North Africa, in the skies and streets of Libya.
When military might matters, Obama seems to have one rule for Africa and another for Asia (especially Iraq).
Feingold is equally direct in calling for military strikes against rebel groups that fail to immediately disarm. “If this drags on through the summer, there’s no excuse not to take strong action,” he told the New York Times. “People involved in genocide, who are included in this group, are not entitled to dialogue.” While Feingold is talking about military strikes carried out by a multi-national military force organized under the United Nations, which has been in the DRC for years, it is clear that there is steel in his words.
Clearly, Kabila should leave office when his term expires. The greatest gift he can bestow on his country is the start of a tradition of peaceful and constitutional transfers of power. A new history can begin with him.
If not, the U.S. and European Union should target his assets. Kabila’s ill-gotten gains should not be shielded in his offshore accounts, but seized for the people of his ravaged and weary nation—if he fails to leave office when his term expires. Bribing would-be dictators, with their own money, to leave office would be a refreshing change.
And the Obama Administration could make a fresh start as well. Upholding American ideals of law and order, multi-party democracy and social tolerance—and backing those ideals with international and military action—is a policy that could be extended far beyond the Congo.
If not, the Obama doctrine dissolves into a contradictory cacophony that knows only what it is against, not what it is for. The Middle East needs an American policy as clear and consistent as the one designed for the Congo.
http://www.forbes.com/sites/richardminiter/2014/06/30/obamas-secret-neo-con-agenda/
TRADUCTION VIA GOOGLE:
Secret Neo-Con Agenda d'Obama propos Moyen-Est et CDR / FORBES
par FreeDiomi le 7 juillet 2014
30/2014 @ 12:22 2.861 vues
Obama’s Secret Neo-Con Agenda
Richard Miniter Contributeur
J'étudie la politique étrangère et les questions de sécurité nationale.
Barack Obama pourrait être non-interventionniste au Moyen-Orient, mais il agit plus comme un néo-con en Afrique.
Président Barack Obama a dit à plusieurs reprises qu'il est contre "bottes sur le terrain» en Irak, robuste exclu des frappes aériennes, et à contrecœur dépêché quelque 300 conseillers en ce pays déchiré par la guerre. Alors que la crise s'aggrave en Irak, le président exige une solution politique avant-même que les forces islamistes hausse de la banlieue de Bagdad.
En Afrique, ce même président est, heureusement, beaucoup plus actif. Unités d'élite de l'armée américaine sont en train de tuer et capturer les terroristes en Afrique du Nord (y compris le soi-disant Boucher de Benghazi). Des centaines d'autres formateurs antiterroristes aident les pays africains (Libye, le Niger, la Mauritanie et le Mali) à aligner des équipes de commandos pour lutter contre les forces islamistes en Afrique, qui ont des idéologies islamistes presque indiscernables des prédateurs dévorent l'Irak. Ces nouvelles unités indigènes sont essentiels pour battre la menace islamiste pour la région du dos. Des centaines de forces spéciales américaines ont été envoyés pour chasser l'Armée de résistance du Seigneur, une bande meurtrière de militants, dans les déserts de l'Ouganda. Djibouti, sur la mer Rouge de la côte de l'Afrique, reste une base militaire actif des États-Unis et les espions et les soldats de l'Amérique aider à combattre les islamistes en Somalie et au Kenya. Drones sont vagabondes Nigeria, la recherche d'écolières manquantes. Et, bien sûr, la plus longue guerre de l'administration Obama a été menée en Afrique du Nord, dans le ciel et les rues de la Libye.
Lorsque la puissance militaire compte, Obama semble avoir une règle pour l'Afrique et un autre pour l'Asie (en particulier l'Irak).
Feingold est tout aussi directe pour appeler à des frappes militaires contre les groupes rebelles qui ne désarmer immédiatement. "Si cela se prolonge pendant l'été, il n'ya aucune excuse de ne pas prendre des mesures fortes", a dit le New York Times . "Les personnes impliquées dans le génocide, qui sont inclus dans ce groupe, n'ont pas droit au dialogue." Alors que Feingold parle frappes militaires menées par une force militaire multinationale organisée sous l'Organisation des Nations Unies, qui a été en RDC depuis des années , il est clair qu'il existe acier dans ses mots.
De toute évidence, Kabila doit quitter le pouvoir expiration de son mandat. Le plus grand cadeau qu'il peut donner à son pays est le début d'une tradition de transferts pacifiques et constitutionnelles du pouvoir. Une nouvelle histoire peut commencer avec lui.
Si non, l'Union européenne et des États-Unis devrait cibler ses actifs. Gains mal acquis de Kabila ne devraient pas être à l'abri dans ses comptes à l'étranger, mais saisis pour les gens de sa ravagé et las nationale s'il ne parvient pas à quitter ses fonctions expiration de son mandat. Corruption serait-dictateurs, avec leur propre argent, de quitter ses fonctions serait un changement rafraîchissant.
Et l'administration Obama pourrait prendre un nouveau départ ainsi. Défendre les idéaux américains de l'ordre, de la démocratie multipartite et sociale de la tolérance et la sauvegarde de ces idéaux avec les organisations internationales et l'action militaire est un politique qui pourrait être étendu au-delà du Congo.
Si non, la doctrine Obama se dissout dans une cacophonie contradictoire qui ne connaît que ce qu'il est contre, pas ce qu'il est pour. Le Moyen-Orient a besoin d'une politique américaine plus claire et cohérente comme celle conçue pour le Congo.
http://www.forbes.com/sites/richardminiter/2014/06/30/obamas-secret-neo-con-agenda/
http://democratiechretienne.org/2014/07/07/obamas-secret-neo-con-agenda-about-middle-est-and-rdc-forbes/
par FreeDiomi le 7 juillet 2014
30/2014 @ 12:22PM 2.861 views
Obama’s Secret Neo-Con Agenda
Richard Miniter Contributor
I investigate foreign policy and national security issues.
Obama may be non-interventionist in the Middle East, but he’s acting increasingly like a neo-con in Africa.
President Barack Obama has repeatedly said that he is against “boots on the ground” in Iraq, robustly ruled out airstrikes, and reluctantly dispatched some 300 advisers into that war-torn land. As Iraq crisis worsens, the president demands a primarily political solution—even as Islamist forces surge to the Baghdad suburbs.
In Africa, that same president is, fortunately, far more active. Elite U.S. Army units are killing and capturing terrorists in North Africa (including the so-called Butcher of Benghazi). Hundreds of other counter-terrorism trainers are helping African nations (Libya, Niger, Mauritania, and Mali) to field commando teams to combat Islamist forces in Africa, which have Islamist ideologies nearly indistinguishable from the predators devouring Iraq. These new native units are vital for beating back the Islamist threat to the region. Hundreds of U.S. Special Forces have been sent to hunt the Lord’s Resistance Army, a murderous band of militants, in the wilds of Uganda. Djibouti, on Africa’s Red Sea coast, remains an active U.S. military base and America’s spies and soldiers help fight Islamists in Somalia and Kenya. Drones are roaming Nigeria, searching for missing schoolgirls. And, of course, the Obama administration’s longest war was fought in North Africa, in the skies and streets of Libya.
When military might matters, Obama seems to have one rule for Africa and another for Asia (especially Iraq).
Perhaps the most dramatic case of the Obama Administration’s efforts in Africa is in the Democratic Republic of the Congo. The onetime Belgian colony (known in the 1970s and 1980s as Zaire) is a failed state, riddled with strategic minerals, riven by ethnic factions, and ravaged by a civil war that killed, United Nations and human-rights advocates estimate, somewhere between 900,000 to 5.4 million Congolese since 1997. Causality estimates vary because international observers fear to go into the field. Most of the death toll stems from starvation and disease caused by driving millions of families from their homes into the malarial rainforests. Many others were slain by foreigners with ethnic, ideological or monetary motives. (Neighboring nations covet Congo’s vast mineral wealth, estimated as high as $24 trillion in diamonds, cobalt, copper and gold.) Still more Congolese have been murdered by locals, often hired by outsiders to commit atrocities. Congo is also the rape capital of the world.
Yet in Democratic Republic of the Congo, the Obama Administration talks mainly about restoring democracy—something it rarely mentions outside Africa. The DRC is ruled by a man, Joseph Kabila, who is hinting that he won’t leave office when his final constitutional term ends in 2016.
Kabila is a one-man summary of what ails Africa. He inherited the presidency following the assassination of his father, who himself had seized power with blood and chaos. Joseph Kabila recently gave himself another five-year term “in elections that were criticized by everyone from the European Union to the country’s Roman Catholic bishops,” notes J. Peter Pham, director of the Africa Center at the Atlantic Council.
Like his predecessor, Kabila has turned kleptocracy into a family affair, according to Western expatriates and African experts. His brother, Soulemane Kabila, is believed to have diverted some $300 million from the DRC’s treasury. Meanwhile, exporters, who are legally entitled to a rebate on the value-added tax, say that they have been denied millions in refunds—discouraging foreign investors.Like Africa’s worst, Kabila seems to have stolen aid money—meant for some of the poorest people on Earth—on a gargantuan scale. He seems to have amassed some $15 billion over the past decade in offshore banks in the British Virgin Islands and elsewhere, according to accounts in French and German-language media outlets. By contrast, Mobutu Sese Seko, a dictator who ruled Congo for 32 years, piled up $5 billion. (A European court recently let Mobutu’s heirs keep their nest egg, finding that the statute of limitations of colossal theft had run out.) Kabila controls lucrative offshore drilling and fishing concessions and access to some of richest onshore mineral claims in the world.
America’s response has been unambiguous. The president’s envoy, former U.S. Senator Russ Feingold, said: “Africa doesn’t need strong men, it needs strong institutions.” He is right.Meanwhile, Kabila’s brother and sister, both of whom are members of that nation’s parliament, apparently own a firm that has been awarded a monopoly contract to print all government documents. Congo’s recent switch to a high-tech biometric passport makes this government printing monopoly even more lucrative. After all, requiring every Congolese with enough money to travel to replace their passport certainly adds to the bottom line for the only outfit that can print those new passports.Now Kabila seems to want to defy the Congo constitution’s term limits and stay in power beyond 2016. President for life. Just like the bloodstained men that have ruled Congo since its independence from Belgium in 1960.
Feingold is equally direct in calling for military strikes against rebel groups that fail to immediately disarm. “If this drags on through the summer, there’s no excuse not to take strong action,” he told the New York Times. “People involved in genocide, who are included in this group, are not entitled to dialogue.” While Feingold is talking about military strikes carried out by a multi-national military force organized under the United Nations, which has been in the DRC for years, it is clear that there is steel in his words.
Clearly, Kabila should leave office when his term expires. The greatest gift he can bestow on his country is the start of a tradition of peaceful and constitutional transfers of power. A new history can begin with him.
If not, the U.S. and European Union should target his assets. Kabila’s ill-gotten gains should not be shielded in his offshore accounts, but seized for the people of his ravaged and weary nation—if he fails to leave office when his term expires. Bribing would-be dictators, with their own money, to leave office would be a refreshing change.
And the Obama Administration could make a fresh start as well. Upholding American ideals of law and order, multi-party democracy and social tolerance—and backing those ideals with international and military action—is a policy that could be extended far beyond the Congo.
If not, the Obama doctrine dissolves into a contradictory cacophony that knows only what it is against, not what it is for. The Middle East needs an American policy as clear and consistent as the one designed for the Congo.
http://www.forbes.com/sites/richardminiter/2014/06/30/obamas-secret-neo-con-agenda/
TRADUCTION VIA GOOGLE:
Secret Neo-Con Agenda d'Obama propos Moyen-Est et CDR / FORBES
par FreeDiomi le 7 juillet 2014
30/2014 @ 12:22 2.861 vues
Obama’s Secret Neo-Con Agenda
Richard Miniter Contributeur
J'étudie la politique étrangère et les questions de sécurité nationale.
Barack Obama pourrait être non-interventionniste au Moyen-Orient, mais il agit plus comme un néo-con en Afrique.
Président Barack Obama a dit à plusieurs reprises qu'il est contre "bottes sur le terrain» en Irak, robuste exclu des frappes aériennes, et à contrecœur dépêché quelque 300 conseillers en ce pays déchiré par la guerre. Alors que la crise s'aggrave en Irak, le président exige une solution politique avant-même que les forces islamistes hausse de la banlieue de Bagdad.
En Afrique, ce même président est, heureusement, beaucoup plus actif. Unités d'élite de l'armée américaine sont en train de tuer et capturer les terroristes en Afrique du Nord (y compris le soi-disant Boucher de Benghazi). Des centaines d'autres formateurs antiterroristes aident les pays africains (Libye, le Niger, la Mauritanie et le Mali) à aligner des équipes de commandos pour lutter contre les forces islamistes en Afrique, qui ont des idéologies islamistes presque indiscernables des prédateurs dévorent l'Irak. Ces nouvelles unités indigènes sont essentiels pour battre la menace islamiste pour la région du dos. Des centaines de forces spéciales américaines ont été envoyés pour chasser l'Armée de résistance du Seigneur, une bande meurtrière de militants, dans les déserts de l'Ouganda. Djibouti, sur la mer Rouge de la côte de l'Afrique, reste une base militaire actif des États-Unis et les espions et les soldats de l'Amérique aider à combattre les islamistes en Somalie et au Kenya. Drones sont vagabondes Nigeria, la recherche d'écolières manquantes. Et, bien sûr, la plus longue guerre de l'administration Obama a été menée en Afrique du Nord, dans le ciel et les rues de la Libye.
Lorsque la puissance militaire compte, Obama semble avoir une règle pour l'Afrique et un autre pour l'Asie (en particulier l'Irak).
Peut-être le cas le plus dramatique des efforts de l'administration Obama en Afrique est de la République démocratique du Congo. La colonie belge ponctuels (connu dans les années 1970 et 1980, le Zaïre) est un État défaillant, criblé de minerais stratégiques, déchiré par des factions ethniques et ravagé par une guerre civile qui a tué, des Nations Unies et les droits de l'homme préconise estimation, quelque part entre 900 000 à 5,4 millions de Congolais depuis 1997. estimations varient causalité parce observateurs internationaux craignent d'aller sur le terrain. La plupart des taux de mortalité des tiges de la famine et de la maladie causée par la conduite des millions de familles de leurs maisons dans les forêts tropicales du paludisme. Beaucoup d'autres ont été tués par des étrangers avec des motifs ethniques, idéologiques ou monétaires. (Pays voisins convoitent vastes richesses minières du Congo, estimé jusqu'à 24 milliards de dollars en diamants, le cobalt, le cuivre et l'or.) Encore plus de Congolais ont été assassinés par les habitants, souvent embauchés par des étrangers de commettre des atrocités. Congo est aussi la capitale de viol du monde.
Pourtant, en République démocratique du Congo, l'administration Obama parle essentiellement sur la restauration de la démocratie-quelque chose, il mentionne rarement en dehors de l'Afrique. La RDC est dirigé par un homme, Joseph Kabila, qui laissant entendre qu'il ne sera pas quitter son poste lorsque son mandat constitutionnel finale se termine en 2016.
Kabila est un résumé d'une homme de maux dont souffre l'Afrique. Il a hérité de la présidence suite à l'assassinat de son père, qui lui-même avait pris le pouvoir avec le sang et le chaos. Joseph Kabila s'est récemment donné un autre mandat de cinq ans "dans les élections qui ont été critiqués par tout le monde de l'Union européenne pour les évêques catholiques du pays", note J. Peter Pham, directeur du Centre de l'Afrique au Conseil de l'Atlantique.
Comme son prédécesseur, Kabila a tourné kleptocratie dans une affaire de famille , selon expatriés occidentaux et des experts africains. Son frère, soulemane Kabila, est soupçonné d'avoir détourné 300 millions de dollars de la trésorerie de la RDC . Pendant ce temps, les exportateurs, qui ont le droit à un remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée, disent qu'ils ont été privés de millions en remboursements-à décourager les investisseurs étrangers.Comme l'Afrique du pire, Kabila semble avoir volé l'aide de l'argent -entend pour certaines des personnes les plus pauvres de la Terre à une échelle gigantesque. Il semble avoir amassé quelque 15 milliards de dollars au cours de la dernière décennie dans des banques offshore dans les îles Vierges britanniques et d'ailleurs, selon les comptes dans les médias de langue française et allemande. Par contre, Mobutu Sese Seko , un dictateur qui a gouverné Congo depuis 32 ans, empilés en hausse de 5 milliards de dollars. (Un tribunal européen a récemment laissé les héritiers de Mobutu garder leur pécule, estimant que le délai de prescription de vol colossal avait épuisée.) Kabila contrôle forage en mer et de la pêche des concessions lucratives et l'accès à certains des plus riches concessions minières à terre dans le monde.
La réponse de l'Amérique a été sans équivoque. L'envoyé du président, l'ancien sénateur américain Russ Feingold, a déclaré: «L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions." Il a raison.Pendant ce temps, Kabila frère et sœur, qui sont tous deux membres du parlement de ce pays, possèdent apparemment une entreprise qui a obtenu un contrat de monopole d'imprimer tous les documents gouvernementaux. Commutateur récente du Congo pour un passeport biométrique high-tech fait ce monopole d'impression du gouvernement encore plus lucrative. Après tout, exigeant tous les Congolais avec assez d'argent pour se rendre à remplacer leur passeport ajoute certainement à la ligne de fond pour la seule tenue qui peut imprimer ces nouveaux passeports.Maintenant Kabila semble vouloir défier les limites de durée de la constitution Congo et rester au pouvoir au-delà de 2016. Président à vie. Tout comme les hommes ensanglantés qui ont régné Congo depuis son indépendance de la Belgique en 1960.
Feingold est tout aussi directe pour appeler à des frappes militaires contre les groupes rebelles qui ne désarmer immédiatement. "Si cela se prolonge pendant l'été, il n'ya aucune excuse de ne pas prendre des mesures fortes", a dit le New York Times . "Les personnes impliquées dans le génocide, qui sont inclus dans ce groupe, n'ont pas droit au dialogue." Alors que Feingold parle frappes militaires menées par une force militaire multinationale organisée sous l'Organisation des Nations Unies, qui a été en RDC depuis des années , il est clair qu'il existe acier dans ses mots.
De toute évidence, Kabila doit quitter le pouvoir expiration de son mandat. Le plus grand cadeau qu'il peut donner à son pays est le début d'une tradition de transferts pacifiques et constitutionnelles du pouvoir. Une nouvelle histoire peut commencer avec lui.
Si non, l'Union européenne et des États-Unis devrait cibler ses actifs. Gains mal acquis de Kabila ne devraient pas être à l'abri dans ses comptes à l'étranger, mais saisis pour les gens de sa ravagé et las nationale s'il ne parvient pas à quitter ses fonctions expiration de son mandat. Corruption serait-dictateurs, avec leur propre argent, de quitter ses fonctions serait un changement rafraîchissant.
Et l'administration Obama pourrait prendre un nouveau départ ainsi. Défendre les idéaux américains de l'ordre, de la démocratie multipartite et sociale de la tolérance et la sauvegarde de ces idéaux avec les organisations internationales et l'action militaire est un politique qui pourrait être étendu au-delà du Congo.
Si non, la doctrine Obama se dissout dans une cacophonie contradictoire qui ne connaît que ce qu'il est contre, pas ce qu'il est pour. Le Moyen-Orient a besoin d'une politique américaine plus claire et cohérente comme celle conçue pour le Congo.
http://www.forbes.com/sites/richardminiter/2014/06/30/obamas-secret-neo-con-agenda/
http://democratiechretienne.org/2014/07/07/obamas-secret-neo-con-agenda-about-middle-est-and-rdc-forbes/
KOTA
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
MINUAKU AU CANADA...
Deux versions de la visite du Président du Parlement, Minuaku au Canada se trouve sur la Net..La 1ère version sur Africatime est en provenance du journal l´Avenir..où on retrouve le speech de Minuaku..et la seconde version sur Kongotimes avec une vidéo comme preuve montre comment les combattants ont humilié Minuaku..
La version du journal l´Avenir,,,est utile parce que Minuaku affirme que "Les élections au niveau locale et urbaine seront aux suffrages indirectes parce que la CENI en a decidée ainsi."
Depuis quand une admnistration électorale peut "decider" de la manière constitutionelle dont les électeurs peuvent voter? Si ces propos de Minuaku sont crédible, ce que le Président du Parlement affirme involontairement que la Constitution sera modifiée..parce que Malu Malu l´a decidé ..et non les parlementaires
Pire, Minuaku affirme que l´option des élections locales et urbaines..prime et la majorité n´a pas l´intention de changer ce plan...machiavelique qui va retarder certainement les élections présidentielles..et allonger le mandat de Kanambe
Mr Minuaku n´est pas au courant de la publication de FORBES ni..du fameux message d´Obama...qui propose des sanctions contre ceux qui "entravent" la démocratie au Congo.. En tout cas, sa visite au Canada était un chaos..et les "mpangi" recrutés pour la cause doivent avoir honte
Deux versions de la visite du Président du Parlement, Minuaku au Canada se trouve sur la Net..La 1ère version sur Africatime est en provenance du journal l´Avenir..où on retrouve le speech de Minuaku..et la seconde version sur Kongotimes avec une vidéo comme preuve montre comment les combattants ont humilié Minuaku..
La version du journal l´Avenir,,,est utile parce que Minuaku affirme que "Les élections au niveau locale et urbaine seront aux suffrages indirectes parce que la CENI en a decidée ainsi."
Depuis quand une admnistration électorale peut "decider" de la manière constitutionelle dont les électeurs peuvent voter? Si ces propos de Minuaku sont crédible, ce que le Président du Parlement affirme involontairement que la Constitution sera modifiée..parce que Malu Malu l´a decidé ..et non les parlementaires
Pire, Minuaku affirme que l´option des élections locales et urbaines..prime et la majorité n´a pas l´intention de changer ce plan...machiavelique qui va retarder certainement les élections présidentielles..et allonger le mandat de Kanambe
Mr Minuaku n´est pas au courant de la publication de FORBES ni..du fameux message d´Obama...qui propose des sanctions contre ceux qui "entravent" la démocratie au Congo.. En tout cas, sa visite au Canada était un chaos..et les "mpangi" recrutés pour la cause doivent avoir honte
GHOST
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"(...)Elections
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199045&Actualiteit=selected
Le Potentiel, qui titre à la Une « Elections 2015 : un pari difficile », consacre son article de tête de ce vendredi à l’organisation des élections locales, municipales et urbaines prévues en 2015. (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9214:elections-en-2015-un-pari-difficile&catid=85:a-la-une&Itemid=472 )
Le fait de s’accrocher à une feuille de route aussi virtuelle qu’utopique relève, commente ce journal, dans le chef de la commission électorale nationale indépendante (Ceni), du suicide. Vouloir organiser des élections urbaines, municipales et locales en 2015, tout en renvoyant les scrutins essentiels, à savoir législatifs et présidentiel, à une date incertaine, est un pari difficile sinon impossible relativement aux exigences juridiques, logistiques, financières et organisationnelles.
Jouer au funambule en proposant un calendrier dont elle a la certitude de ne pas réaliser dans le délai, c’est ramener à la surface le spectre des élections ratées de 2006 et 2011 dont les stigmates ne se sont pas encore complètement effacées. Le Potentiel est convaincu que les élections promises en 2015 ne pourront jamais être tenues dans ce délai. La Ceni et le gouvernement n’en ont ni les capacités ni les moyens.
Pour ce journal donc, il est question de faire un choix judicieux en privilégiant ce qui est indispensable pour la consolidation de la démocratie. L’évolution de la situation devrait inspirer la CENI et la pousser à se remettre en question, estime Le Potentiel.
De ce point de vue, conclut ce quotidien, la Ceni a intérêt à recentrer ses efforts sur les législatives nationales et la présidentielle.
A l’approche des scrutins, constate Forum des As, qui voit « L’Opposition dans la tourmente », les alliances se multiplient au sein de l’Opposition politique. (° http://forumdesas.org/spip.php?article1589 )
« Opposition républicaine », « Front populaire », « Debout congolais » … Autant d’alliances dans le camp de l’Opposition politique en RDC, note le journal. A cette allure, commente le confrère, d’ici 2016, le nombre de regroupements politiques dans les rangs ira croissant. Un peu comme à l’époque de Mobutu où l’appât d’un Gouvernement d’union nationale suffisait pour aussitôt voir les opposants se regrouper à la vitesse de l’éclair, dans l’unique but de prendre place à bord du train qui veut quitter la gare. Mais, une fois que l’enjeu disparaît, l’alliance s’écroule comme un château des cartes. Cela n’empêche nullement une autre alliance de prendre forme, soit en fonction d’un énième enjeu, soit simplement pour combattre le gouvernement convoité au départ. C’est un cercle vicieux qui a longtemps fait ses preuves au point même de prendre les politiciens en otage.
FdA souligne que ces alliances ne sont pas basées sur l’idéologie ou un quelconque programme. Le seul fait de s’en prendre au régime en place suffit pour que les alliances justifient leur création ou leur existence, Forum des As estime que l’Opposition devrait se préoccuper d’abord de son unité pour devenir une force réelle en prévision des enjeux électoraux. Pour lui, il ne suffit pas de contraindre Joseph Kabila à ne pas se représenter en 2016 pour aussitôt obtenir gain de cause et croiser les bras.
(Il est exact que les alliances de l’Opposition sont innombrables et qu’elles sont souvent tactiques et circonstancielles. Il est cependant un peu excessif de mettre sur le même pied des « alliances » purement politiciennes, comme l’OR de Kengo, constituée uniquement pour faire de Kengo la PM du « nouveau gouvernement » et les regroupements qui visent à défendre la Constitution. D’autre part, il est assez logique que, dans un pays où les partis politiques sont plus de 400, des regroupements s’opèrent. Et si l’on trouve que les regroupements de l’Opposition sont peu idéologiques, inconsistants ou circonstanciels, il faut quand même remarquer que la MP est elle aussi un conglomérat gélatineux, incolore, inodore et amorphe. NdlR)
Sous le titre : « 2016 : l’Asadho interpelle Tshisekedi, Kamerhe et Fayulu ! », La Prospérité (° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3288&rubrique=POLITIQUE ) épouse la même logique lorsqu’elle note « pendant que certaines langues accusent, à tort ou à raison, le groupe politique au pouvoir en RDC de multiplier des stratégies pour tenter de battre le record de longévité politique, jusque-là détenu par Mobutu, soit par le raccourci le plus direct qui est la révision des articles verrouillés de la Constitution portant sur la limitation et la durée du mandat du président de la République ou le mode de scrutin, soit à la Poutine et Medvedev, du côté de l’Opposition la guerre des égos fait rage ».
C’est contre la dispersion des forces et contre des querelles intestines, qui caractérisent l’Opposition congolaise, que se dresse l’Asadho. Dans une lettre destinée collectivement à Tshisekedi (Udps), Kamerhe (Unc) et Fayulu (Ecide), l’Asadho leur demande de s’organiser en contrepoids pour imposer l’alternance politique en 2016.
Pour y parvenir, conseille l’Asadho, les trois personnalités sont vivement invitées à mettre immédiatement fin à la guerre de leadership et au débauchage qui tire son origine dans la corruption ou dans les promesses des postes politiques formulées par les détenteurs du pouvoir aux politiciens et politiciennes à la recherche des gains faciles.
(Encore une fois, la critique est aisée, mais l’art est difficile. Les démarches de l’Opposition ont quelque chose de convulsif et de désespéré, mais c’est parce que la situation est désespérée. Il n’existe en effet aucune barrière institutionnelle qui puisse empêcher la révision de la Constitution et le 3 ° mandat de Kabila. La Majorité votera les textes voulus, la Ceni de Malu Malu les appliquera, la justice, qui est tout sauf indépendante et impartiale, n’y fera pas obstacle et les électeurs, qui auront vu en pratique que JKK est tout-puissant, voteront pour lui par précaution. La seule chose qui puisse encore l’empêcher, c’est la conscience, le sens moral et l’honnêteté de Kabila lui-même… Parier sur la sainteté d’un homme est toujours un pari riqué.
Si les institutions en sont là, c’est parce que les élections bidouillées de 2011 n’ont par re !u la réponse appropriée. Ces élections étaient nlles, parce qu’une élection doit être impeccab le ou nlle. Il n’y a pas de milieu. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi. Ce dernier, pour avoir refusé toute discussion sur un candidat de l’Opposition autre que lui-même, pour n’avoir prévu d’autre réponse à un truquage prévisible qu’une mauvaise et grotesque imitation de Ouattara, a sacrifié la défense de la démocratie au culte de son égo surdimensionné. NdlR)(...)"
"Feuille de route alternative du processus électoral 2013-2016 proposée par l’AETA
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9213:feuille-de-route-alternative-du-processus-electoral-2013-2016-proposee-par-l-aeta&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Thèse: Organisation des Elections provinciales, législatives et présidentielle en 2015-2016, alors que celles des élections locales après 2016.(...)"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/17/elections-en-rdc-une-coalition-des-opposants-reclame-dialogue-inclusif/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links#.U8l5FJR_v9s
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"RDC: l’article 220 de la constitution peut être révisé par voie référendaire, selon Richard Muyej
° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/19/rdc-larticle-220-de-la-constitution-peut-etre-revise-par-voie-referendaire-selon-richard-muyej/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links#.U8vLleN_v9s
Le projet de loi relative à la révision constitutionnelle proposé par le Gouvernement ne porte pas sur les matières verrouillées à l’article 220 de la constitution, a réaffirmé samedi 19 juillet le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, devant les bourgmestres et chefs de quartier de la ville de Kinshasa. Il a toutefois indiqué que cet article, qui ne permet pas à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat, peut être modifié par voie référendaire.
La révision constitutionnelle, indique le ministre Richard Muyej, ne concerne pas les matières liées à la forme républicaine de l’Etat, au principe du suffrage universel, au nombre et à la durée des mandats du président de la République, à l’indépendance du pouvoir judiciaire et à la réduction des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisée. Il s’agit de matières dites «intangibles», consacrées par l’article 220 de la constitution.
Toutefois, le ministre Muyej fait remarquer avec insistance que sa modification ne peut être possible que par voie référendaire:
«Comme le peuple souverain s’est exprimé par voie référendaire en décembre 2005 par un oui massif pour la constitution actuelle, il reste le seul à pouvoir modifier les dispositions interdites au Parlement par la même voie du référendum constitutionnel.»
Parmi les quatre projets de loi adoptés par le conseil des ministres, lundi 9 juin, un porte sur la révision de certains articles de la Constitution. Selon le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende, ce réaménagement permettra de doter chaque niveau d’élections de dispositions légales particulières afin de faciliter leur organisation.
Oui au suffrage indirect
Richard Muyej a en outre abordé avec ces autorités locales le processus électoral en RDC.
«Le gouvernement est tenu d’accompagner la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) dans l’organisation de toutes les élections par un appui logistique et financier ainsi que leur sécurisation, et en conformité avec le calendrier qu’elle a établi et établira en tant que structure indépendante d’appui à la démocratie», a-t-il déclaré.
Il soutient les élections au suffrage indirect des députés provinciaux, sénateurs, bourgmestres, gouverneurs, maires et conseillers urbains, tel que proposé par la Ceni dans sa feuille de route présentée à l’Assemblée nationale le 30 janvier dernier. Selon lui, le suffrage universel indirect ne rabaisse pas le niveau de la démocratie en RDC. Par contre, il a l’avantage d’être souple et moins coûteux.
L’expérience des élections de 2006 et 2011, a-t-il poursuivi, a démontré des faiblesses qui ont constitué une pesanteur sur le processus de décentralisation.
Richard Mujey compte ainsi sur ces bourgmestres et chefs de quartier de Kinshasa pour veiller à ce que le processus électoral, amorcé depuis 2006, connaisse un aboutissement pacifique et heureux. Il leur a recommandé une vigilance active pour préserver les acquis de la jeune et fragile démocratie en RDC en faveur du peuple."
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2013/10/10/ce-soir-la-ceni-annonce-une-feuille-de-route-du-processus-electoral-2013-2016/#.U8vQReN_v9s
° http://radiookapi.net/actualite/2014/01/29/les-etats-unis-encouragent-les-presidents-africains-respecter-leurs-mandats-constitutionnels/#.U8vQeuN_v9s
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1271
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/03/ceni-vital-kamerhe-propose-une-feuille-de-route-consensuelle-pour-des-elections-prochaines/#.U8vRAuN_v9s
La kanambie veut manipuler son monde en semant la confusion là où tout est clair!
Si comme l'affirme ce Ministre l’Article 220 de la Constitution consacre des matières «intangibles» donc indispensables à l'identité politique et juridique de notre Nation càd concernant "la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, le nombre et à la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire et la réduction des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisée" qui ne peuvent être touchées; pourquoi s'amuse-t-il à jouer sur les mots et les sens en répondant aux questions qui ne sont pas posées ?
Les Congolais veulent-ils changer de Constitution où par exemple le Président pourrait demain être élu à vie, sans limitation aucune du nombre des mandats ?
Si oui on en est là; alors son rappel démagogique de nécessaire voie référendaire pour changer de République serait d'actualité; si non alors Mujey veut manipuler son monde en convoquant des arguties que personne ne lui oppose !
De la pure démagogie des apprentis-sorciers et apprentis dictateurs qui ont des magouilles en vue à cacher !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"Aubin Minaku: éviter les passions post électorales
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/07/21/aubin-minaku-eviter-les-passions-post-electorales/
Rencontre avec Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, secrétaire général de la majorité présidentielle;
(...)
Pourquoi cette exigence de « cohésion nationale » née des concertations qui ont eu lieu en octobre dernier ? Pourquoi ne pas suivre le jeu normal « majorité/opposition » et alternance éventuelle à l’issue des élections ?
Lorsque le chef de l’Etat avait lancé les concertations nationales l’an dernier, cela répondait à deux objectifs, mettre fin à la guerre et améliorer la gouvernance. A l’époque, dans la majorité, certains estimaient qu’un simple remaniement suffirait, au niveau des partis au pouvoir afin de renforcer leur cohésion. Mais le chef a voulu aller plus loin parce qu’il ne peut pas accepter que l’on parle d’un « émiettement » de la RDC, aussi longtemps qu’il est Président de la République. Il doit donc tout mettre en œuvre, sur le plan structurel, pour que tout se passe de façon apaisée. C’est pourquoi nous avons organisé les concertations nationales auxquelles, malheureusement, certains amis de l’opposition ont refusé de prendre part. Aujourd’hui l’un des objectifs est déjà atteint, la fin de la guerre à l’Est. Cependant, le chef s’est engagé solennellement auprès d’une partie de l’opposition, celle qui a participé aux concertations, à l’associer au pouvoir. Autrement dit, si une partie de l’opposition du MLC (Mouvement pour la libération du Congo, présidé par Jean-Pierre Bemba) nous rejoint pour mieux organiser les élections, cela fait 75 députés qui s’inscriront dans la logique d’une meilleure organisation des élections et d’un renforcement de la stabilité nationale.
Je suis convaincu de la nécessité d’organiser les choses de manière à ce qu’après les prochaines élections, il n’y ait pas de troubles susceptibles de réveiller les passions post électorales.
Autant certains ont essayé de déstabiliser ce pays par la voie des armes, autant la « passion post électorale » peut être tout aussi dangereuse…Si nous pouvons construire un schéma avec l’opposition, en tous cas avec celle qui a accepté de participer aux concertations, pourquoi pas ?
Il faut trouver des mesures plus adaptées à la mécanique politique et cela prend du temps… Les recommandations des concertations nationales doivent être mises en œuvre mais en tenant compte de la dynamique actuelle.
Si je comprends bien, la nouvelle équipe gouvernementale devra préparer les prochaines échéances électorales…
Elle devra préparer ces échéances de manière à ce que les prochaines élections se déroulent dans un climat apaisé, avec un consensus acceptable qui nous évitera de tomber dans des schémas d’affrontements. Le chef se demande souvent si nous avons déjà atteint le point de non retour ..Il nous faut encore travailler pour éviter totalement la guerre…D’où l’idée d’associer l’opposition au pouvoir, déjà maintenant…
Dans notre pays, l’opposition a toujours souhaité participer au pouvoir. Nous sommes une jeune démocratie, un système où l’opposition doit se construire…
Ailleurs dans les « vieilles démocraties » l’opposition se construit dans l’alternance. Ici, ce serait plutôt dans le consensus, l’association au pouvoir…
Il y a deux impératifs ; organiser des élections, ce qui est clair car la RDC a réellement fait ce choix, pas sous la pression extérieure, pour faire plaisir à qui que ce soit mais pour nous-mêmes, parce que nous y croyons. Mais nous voulons aussi sauvegarder l’unité du pays, l’intégralité de nos 2.345.000 km2 de territoire…
L’un des piliers de cette unité, c’est notre armée, que nous n’avons pas encore fini de reconstruire, qui n’a pas encore atteint le niveau requis pour une armée républicaine. Dans un tel contexte, après une longue guerre, après des « mixages » ou « brassages » (ndlr. ce terme désigne l’intégration d’anciens groupes armés rebelles au sein de l’armée nationale) pas nécessairement réussis c’est un élément dont il faut tenir compte dans l’analyse globale de la problématique électorale, avoir une approche qui va au-delà de la seule majorité. Nous devons construire quelque chose avec l’opposition.
Notre situation demeure spécifique, il faut donc des mesures particulières propres au Congo, c’est pour cela que nous avons entamé les concertations. Le besoin pour l’opposition, de co-gérer avec la majorité s’explique aussi par le besoin de préserver l’unité de ce pays atypique qu’est la RDC.
Nous sommes en train d’asseoir notre jeune démocratie sur une culture où il y a une certaine tradition d’arbitrage, de consensus. Même la justice coutumière congolaise est fondée sur l’arbitrage. Il nous faudra peut être trois législatures pour asseoir un type de démocratie qui reflétera à la fois les standards universels en matière de démocratie et la particularité du peuple congolais qui tend vers cette culture du consensus, où les étiquettes fabriquées à l’étranger (droite, gauche…) ne valent pas. Le consensus doit aussi s’établir entre les différentes aires linguistiques qui sont aussi une réalité. C’est avec le temps que nous allons définir le modus vivendi approprié.
Après les concertations nationales il est entendu que le prochain gouvernement devra travailler davantage avec l’opposition pour préparer les futures échéances électorales.
Dans ce contexte peut on imaginer une vice-présidence qui serait confiée à l’opposition ?
Nous allons y réfléchir… Je n’affirme rien, mais dans l’hypothèse où il y aurait une vice-présidence, cela pourrait aussi être un instrument important pour répondre à la particularité congolaise. Mais rien n’est décidé à ce stade..
La particularité du schéma congolais
Cette idée est cependant sur la table..
En parler, ce n’est pas mauvais car il s’agît d’une hypothèse sérieuse…On en parle…
C’est une idée qui pourrait devenir le « schéma congolais » avant ou même après les élections… Il faut réfléchir, ensemble, avec les amis de l’opposition… Nous discutons beaucoup avec eux, avec ceux qui sont ouverts…
Dans les jours à venir, je vais aussi discuter avec ceux qui n’ont pas pris part aux concertations nationales, car face à un impératif aussi important que la stabilité du pays, il faut que tout le monde se parle.
L’incertitude qui se prolonge n’est elle pas dangereuse, elle aussi ? Les décisions ne se prennent pas, cela ne va plus durer..
Certes, cela ne va pas durer…Quand le fruit est mûr il tombe, tout va se préciser.. .Avant septembre, où nous reprendrons la session ordinaire de l’Assemblée, la décision devrait tomber.
Le chef de l’Etat s’est imposé une méthode, à l’aune de son expérience depuis 2001, de sa connaissance des hommes politiques congolais.. Il prendra une décision dans l’intérêt de la République…
Les jours du Premier Ministre Matata Ponyo sont comptés. Etes vous candidat pour lui succéder ?
Nous sommes de la même génération lui et moi, nous sommes entrés en politique à la même période. Son échec serait mon échec, nous ne sommes pas rivaux, bien au contraire : dans ma fonction à l’Assemblée nationale, je l’ai toujours protégé. Il y a eu des moments durs pour lui, où des motions étaient en l’air et, par principe, je l’ai toujours soutenu. Il ne s’agissait pas seulement de loyauté : il y a aussi le fait que j’appréciais le travail abattu par Matata, même s’il est très technique dans la finance alors que l’appréciation de l’appareil de l’Etat dans sa globalité, la conjugaison des différentes priorités, c’est toujours politique.
Par rapport à mon éducation, reçue de ma mère et de mon père, par rapport aux réalités du pays, je n’ai jamais demandé au chef de l’Etat de recevoir le poste de Premier Ministre. Je l’ai répété à Matata Ponyo, pour qu’il en soit certain…Ici, je suis bien dans ma peau, j’ai du travail à faire, je me bats à l’Assemblée, pour mon parti, pour mon pays…
Il est vrai que ma position est moins exposée que celle du Premier Ministre…
La théorie de la ligne ineffaçable
Cela étant, par rapport à d’éventuels changements institutionnels, vous jouez un rôle pivot…
J’ai un rôle important, c’est vrai, ne serait ce que pour conseiller le chef de l’Etat, et je ne tremble pas devant lui. Je ne peux que lui présenter les conséquences positives ou négatives de toute décision…. A l’université, chacun devait présenter sa théorie : la mienne, c’était la théorie de la ligne ineffaçable. Je parlais du Congo : nous avons connu la conférence de Berlin, en 1885, nous avons connu Léopold II, la colonisation, connu Lumumba et sa manière ineffaçable de s’exprimer, connu Kasa-Vubu et bien sûr Mobutu…
Quand vous voyez l’acte de Berlin, en 1885 vous constatez que les Américains ont joué un rôle, que la France avait un droit de préemption…Il faut savoir évaluer les rapports de force et, éventuellement, travailler pour les changer, c’est toujours possible.
J’ai quatre projets de loi importants à présenter, sur la loi électorale, susciter une certaine cohésion non seulement avec l’opposition mais aussi avec la majorité. Il faudra aussi modifier l’article 97 qui parle de la possibilité du suffrage indirect pour l’élection des députés provinciaux…
A l’étranger, on connaît surtout l’article 220, qui concerne l’élection présidentielle et qui est « boulonné »…
A ce sujet, il faudra qu’une décision soit prise, et alors on appellera les conseillers…Il faudra en tous cas tenir compte de tous les paramètres, dont celui de l’armée.
Brassages et mixages ayant échoué, il faut savoir qu’un seul homme, aujourd’hui, a de l’ascendant sur tous les commandants, et il ne s’agît pas du chef d’Etat major ni de tout autre officier supérieur, mais du chef de l’Etat… Il est le seul qui, commandant suprême de l’armée, en connaît tous les rouages. Cette armée, en pleine recomposition, il ne faudrait pas la mettre mal à l’aise. Constituer une armée forte, avec une capacité dissuasive, pour un pays de cette taille, cela prend du temps, ce n’est pas en cinq ans qu’on peut le réussir, sinon, il y a beaucoup de risques de dérapages…
En outre, le dossier de l’Est du pays est loin d’être clos, rien n’est terminé. Des aspects militaires doivent encore être gérés…
Un autre président élu chercherait d’abord à se sécuriser lui-même, ce qui signifierait démanteler les bataillons actuels pour créer d’autres structures. Durant ces temps de recomposition, il apparaîtra peut-être que les velléités rwandaises ne sont pas terminées. Et ne parlons pas des Mai Mai, des Bakata Katanga…Il y a tellement de tensions en Afrique que l’on ne peut s’offrir le luxe d’une déstabilisation du Congo, qui serait provoquée par une « passion post électorale ». D’où la nécessité de maîtriser tous ensemble le processus post électoral, c’est un impératif qu’il faut bien faire comprendre.
Nous allons aussi défendre notre dossier sur le plan international en soulignant qu’on ne peut faire deux poids deux mesures, avoir un message pour le Congo, un autre pour le Burkina Faso, le Congo Brazzaville, le Rwanda…Il faut avoir le même degré d’exigence pour tout le monde…
De toutes façons, pour toute révision constitutionnelle, nous pensons qu’il faut passer par le « souverain primaire » c’est-à-dire le peuple, donc organiser un referendum…Mais le « go » n’est pas encore donné, même si la majorité présidentielle va bientôt révéler sa stratégie…
Propos recueillis à Kinshasa"
"Laperspective des présidentielles fait bouillonner le Congo
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/07/21/laperspective-des-presidentielles-fait-bouillonner-le-congo/
Les apparences sont trompeuses. A première vue, le Congo connaît l’une des situations les plus favorables de son histoire : une croissance économique de 8,5%, une monnaie stable, les salaires des agents de l’Etat régulièrement payés par voie bancaire. Dans Kinshasa traversée d’artères bien entretenues, de nouveaux supermarchés, magasins d’alimentation et même boutiques de luxe s’ouvrent chaque semaine et il n’est plus rare de rencontrer des Congolais issus de la diaspora qui ont rapatrié au pays leurs économies et leur dynamisme, estimant que la conjoncture était favorable pour entamer un retour définitif. En outre, malgré des combats sporadiques qui mettent encore aux prises les forces gouvernementales et des groupes armés dans l’Est du pays, et malgré des massacres comme celui de Mutarule au Sud Kivu, la sécurité est peu à peu rétablie sur l’ensemble du territoire et l’autorité de l’Etat s’exerce partout. Bref, le Congo se modernise, se stabilise, de grands projets sont mis en chantier et les souvenirs amers de la confusion et des fraudes qui avaient marqué les dernières élections de 2011 s’estompent peu à peu…
Cependant, ces indices favorables sont contredits par de nombreuses incertitudes et, sur le plan politique, la situation apparaît dangereusement bloquée : voici plus de huit mois que les Congolais attendent la promulgation d’un gouvernement dit de « cohésion nationale », qui avait été promis à l’issue des « concertations nationales », où des représentants du pouvoir, d’une partie de l’opposition et de la société civile s’étaient rencontrés du 7 septembre au 5 octobre 2013. Depuis lors, même s’il se montre actif et sûr de lui, le Premier Ministre Matata Ponyo est, officiellement, en affaires courantes et toute son équipe est, en principe toujours, sur un siège éjectable. Ce qui signifie que depuis des mois, des décisions importantes sont bloquées, que des actes de gestion ne sont plus posés et que nul n’ose s’engager à moyen ou à long terme.
En réalité, l’ absence de décision au niveau du gouvernement est liée à une incertitude plus fondamentale encore, portant sur le calendrier électoral et plus précisément sur les prochaines élections présidentielles. Auront-elles lieu en 2016, la majorité présidentielle osera-t-elle modifier l’article 220 de la Constitution, présenté comme « boulonné » et qui limite à deux le nombre de mandats du chef de l’ Etat sortant ?
Président de la Commission électorale indépendante (CENI) l’abbé Malu Malu a déjà présenté le calendrier des élections locales mais sans se prononcer sur la date ou les modalités des présidentielles, ce qui a déjà suscité une levée de boucliers : à l’étranger, l’Américain John Kerry, au nom du président Obama, a pressé les Congolais de ne pas modifier la Constitution existante, des messages similaires sont partis de plusieurs capitales occidentales et en gros, les bailleurs, censés financer le scrutin conditionnent leur soutien à la publication d’un calendrier électoral complet. Sur le plan intérieur, la Conférence épiscopale des évêques du Congo (CENCO) s’est élevée contre toute modification éventuelle de la Constitution et, d’un bout à l’autre du pays, la plupart des Congolais se déclarent hostiles à un renouvellement du mandat du chef de l’Etat estimant que le prescrit de la Constitution existante doit être respecté. Quant au président Kabila, il se tait dans toutes les langues :« le meilleur des discours, c’est le silence » nous a-t-il déclaré lors d’une récente (et infructueuse) demande d’interview, laissant planer le flou sur ses intentions…
Adoptera-t-il un scénario à la Poutine, s’effaçant au profit d’un candidat issu de la majorité présidentielle qui aurait toute sa confiance ? Les tenants de cette hypothèse citent souvent le nom du gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, mais ce dernier demeure lui aussi silencieux à propos de ses intentions.
Dans une récente interview, (publiée sur lesoirenligne) le président de l’Assemblée Aubin Minaku vient de lancer un autre ballon d’essai : l’idée d’associer au pouvoir l’opposition, ou au moins une partie d’entre elle, celle qui, sous la houlette du président du sénat Kengo wa Dondo se présente comme « républicaine », permettrait de préparer des « élections apaisées » et, qui sait, de faire accepter un retard du scrutin présidentiel, qui, pour des raisons logistiques et financières, pourrait se trouver reporté de quelques mois, sinon plus…Une autre idée circule dans les cercles du pouvoir : créer, dès à présent, un poste de vice président, issu de l’opposition, innovation qui serait soumise à un referendum constitutionnel qui se tiendrait en même temps que l’une des consultations électorales déjà prévues. Là aussi, cette association de l’opposition au pouvoir permettrait de dégager un consensus et de faire passer un éventuel report, ou retard, du scrutin présidentiel…
Malgré les relatifs succès engrangés en ce moment, la perspective d’une manipulation des échéances électorales suscite un profond malaise au sein de l’opinion et beaucoup rappellent que le Congo, un pays post conflit, demeure encore fragile…"
"Chaises musicales en Afrique centrale: qui bougera le premier?
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/07/20/chaises-musicales-en-afrique-centrale-qui-bougera-le-premier/
Confrontés aux mêmes échéances, ils se surveillent du coin de l’œil et ne pipent mot sur leurs intentions réelles… Les trois chefs d’Etat des pays de l’Afrique des Grands Lacs, République démocratique du Congo, Rwanda et Burundi, bien installés au pouvoir, se trouvent tous dans une période étrange : leur mandat se termine, la Constitution de leur pays leur interdit de se représenter et…le silence absolu règne autant sur leurs intentions réelles que sur l’identité de leurs éventuels successeurs. Cette ambiguïté fait monter la tension politique, autorise toutes les spéculations et porte en germe un fort potentiel de violence. En outre, au Congo et au Burundi, les pressions internationales se multiplient, car ces deux pays sont considérés comme relativement fragiles.
(...)
Discrétion et répression au Burundi, silence inquiet au Rwanda… Tout autre est le climat à Kinshasa, où le calendrier électoral est le principal sujet de conversation.
Président de la Commission électorale indépendante, l’abbé Appolinaire Malu Malu a déjà rendu public le calendrier des scrutins à venir, les élections locales, provinciales, sénatoriales. Ces élections sont importantes car elles vont conforter la base de la » pyramide démocratique » et permettre l’émergence d’une nouvelle classe politique. Elles seront coûteuses également et vont requérir un matériel sophistiqué (il est même question de retransmettre les résultats par satellite vers un serveur central, afin de dissiper tout soupçon de fraude). Mais les bailleurs de fonds potentiels n’ont pas encore annoncé de soutien financier, alors que le coût global de l’exercice est estimé à 750 millions de dollars. En réalité, l’opinion tant intérieure qu’extérieure, n’a les yeux fixés que sur une seule échéance : le président Kabila se représentera-t-il ou non pour un troisième mandat ? Pour cela, il faudrait que l’Assemblée nationale fasse sauter l’article 220 de la Constitution, qui prévoit l’exercice de deux mandats au maximum. Déjà les « envoyés spéciaux » de la communauté internationale, représentant les pays membres du Conseil de sécurité, se sont prononcés contre une éventuelle modification de la Constitution et les bailleurs éventuels ont assuré qu’ils ne libérerait les fonds qu’au vu du calendrier global des élections et d’une politique « consensuelle ». Autrement dit, ils récusent d’avance une manœuvre que beaucoup soupçonnent : sans que la Constitution soit modifiée, l’élection présidentielle, venant après toutes les autres, serait retardée. Le mandat actuel du président Kabila serait ainsi prolongé pour une certaine durée, pour des raisons de budget et l’organisation. Cette seule perspective met l’opposition en émoi tandis que les pressions internationales suscitent un agacement visible à Kinshasa : « comme partout dans le monde, c’est la commission électorale indépendante, et elle seule, qui fixera le calendrier des élections » assène l’abbé Malu Malu tandis que le Premier Ministre Matata Ponyo, qui doit budgétiser le coût du prochain scrutin, assure que « les élections, c’est avant tout l’affaire des Congolais et d’eux seuls… »
Cette incertitude sur l’échéance électorale s’ajoute à un autre suspense : en principe le gouvernement dirigé par Matata Ponyo est démissionnaire et en affaires courantes et une autre équipe devrait prendre la relève, dans laquelle se retrouveraient des membres de l’opposition. Mais surtout le nouveau gouvernement, censé être « consensuel » serait chargé de préparer les élections. Autrement dit, si manœuvre il y a, l’opposition ou une partie d’entre elle, devrait y être associée, ce qui suppose de nombreuses tractations préliminaires et explique le « silence radio » absolu qui plane dans les milieux officiels de Kinshasa…"
"(...)(...Mais tabler sur des pressions et des sanctions internationales est une solution désespérée qui a toutes les chances de rester un vœu pieux. Il n’existe en effet aucune barrière institutionnelle qui puisse empêcher la révision de la Constitution et le 3 ° mandat de Kabila. La Majorité votera les textes voulus, la Ceni de Malu Malu les appliquera, la justice, qui est tout sauf indépendante et impartiale, n’y fera pas obstacle et les électeurs, qui auront vu en pratique que JKK est tout-puissant, voteront pour lui par précaution. La seule chose qui puisse encore l’empêcher, c’est la conscience, le sens moral et l’honnêteté de Kabila lui-même… Parier sur la sainteté d’un homme est toujours un pari risqué. Parier que cette sainteté pourrait lui être inspirée par la peur d’un « gendarme international » qui a toutes les chances d’être un fantôme, l’est encore plus. NdlR)(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199065&Actualiteit=selected
"Aubin Minaku précise : « Nous allons tout faire pour conserver le pouvoir par la voie des urnes comme on l’a fait en 2006 et en 2011 »"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9267:aubin-minaku-precise-nous-allons-tout-faire-pour-conserver-le-pouvoir-par-la-voie-des-urnes-comme-on-l-a-fait-en-2006-et-en-2011&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Alors que l’agitation gagne certains camps
La Majorité présidentielle a rompu le silence en s’exprimant sur les grandes questions d’actualité. C’est son secrétaire général et président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, qui s’est lancé dans la bataille. Contrairement à tout ce qui a été dit auparavant, la MP n’a pas abandonné son projet de revoir certaines dispositions de la Constitution.(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"JK" partira ou partira pas ? La Constitution (y compris son fameux Article 220 aujourd'hui "verrouillé) sera-t-elle modifiée ou pas ?
Malheureusement poussé par une nécessité de survie (l'après dehors risquerait de lui être fatal !) "JK" ne veut pas partir; malheureusement son "laboratoire" en est devenu plus diabolique, plus inventif, malheureusement les Congolais même ou surtout ceux qui veulent le changement (Opposition Politique, Société Civile, populations) se laissent divertir à ne pas découvrir l'ingénieux stratagème qu'on glisse à leurs pieds, à ne pas se convaincre de la nécessité de grands moyens pour contrer la charge implacable devant eux !
Au fil des jours, la kanambie plante ses branches où accrocher les lianes qui nous enserreront sans douleurs pour accepter les yeux ouverts le scénario du statu quo : avant 2016 sera égal à après 2016, le règne à vie de "JK" grâce à un changement de Constitution ! Ce n'est pas juridiquement la Constitution qui sera révisée mais la Constitution qui sera changée !
Grâce à un référendum, nous aurons droit à un Article 220 détricoté sans la limitation de mandats présidentiels, presqu'une Présidence à vie, et les articles sur le suffrage direct abolis pour un suffrage indirect partout...
Lisez attentivement ci-dessous et prenez le temps de bien écouter les derniers propos d'un Minaku, d'un Mujez...
Un référendum pour quand, avec quels moyens ?
Où l'on voit toute la ruse qui nous laissera nus devant des scrutins galvaudés et reportés comme une fatalité, une force majeure : si la CI refuse de nous aider financièrement, le régime prendra son temps pour bricoler des élections à l'abri d'elle parce que non contributrice...
A moins qu'Obama avant de s'en aller fasse un coup pour laisser son héritage en Afrique; le pourra-t-il ?
A moins que l'opposition politique réussisse à mobiliser le peuple le débarrassant de sa peur pour réclamer ses droits et sa liberté, le pourrons-nous ?
Compatriotiquement!
Malheureusement poussé par une nécessité de survie (l'après dehors risquerait de lui être fatal !) "JK" ne veut pas partir; malheureusement son "laboratoire" en est devenu plus diabolique, plus inventif, malheureusement les Congolais même ou surtout ceux qui veulent le changement (Opposition Politique, Société Civile, populations) se laissent divertir à ne pas découvrir l'ingénieux stratagème qu'on glisse à leurs pieds, à ne pas se convaincre de la nécessité de grands moyens pour contrer la charge implacable devant eux !
Au fil des jours, la kanambie plante ses branches où accrocher les lianes qui nous enserreront sans douleurs pour accepter les yeux ouverts le scénario du statu quo : avant 2016 sera égal à après 2016, le règne à vie de "JK" grâce à un changement de Constitution ! Ce n'est pas juridiquement la Constitution qui sera révisée mais la Constitution qui sera changée !
Grâce à un référendum, nous aurons droit à un Article 220 détricoté sans la limitation de mandats présidentiels, presqu'une Présidence à vie, et les articles sur le suffrage direct abolis pour un suffrage indirect partout...
Lisez attentivement ci-dessous et prenez le temps de bien écouter les derniers propos d'un Minaku, d'un Mujez...
Un référendum pour quand, avec quels moyens ?
Où l'on voit toute la ruse qui nous laissera nus devant des scrutins galvaudés et reportés comme une fatalité, une force majeure : si la CI refuse de nous aider financièrement, le régime prendra son temps pour bricoler des élections à l'abri d'elle parce que non contributrice...
A moins qu'Obama avant de s'en aller fasse un coup pour laisser son héritage en Afrique; le pourra-t-il ?
A moins que l'opposition politique réussisse à mobiliser le peuple le débarrassant de sa peur pour réclamer ses droits et sa liberté, le pourrons-nous ?
ndonzwau a écrit:(...)
La kanambie veut manipuler son monde en semant la confusion là où tout est clair!
Si comme l'affirme ce Ministre l’Article 220 de la Constitution consacre des matières «intangibles» donc indispensables à l'identité politique et juridique de notre Nation càd concernant "la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, le nombre et à la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire et la réduction des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisée" qui ne peuvent être touchées; pourquoi s'amuse-t-il à jouer sur les mots et les sens en répondant aux questions qui ne sont pas posées ?
Les Congolais veulent-ils changer de Constitution où par exemple le Président pourrait demain être élu à vie, sans limitation aucune du nombre des mandats ?
Si oui on en est là; alors son rappel démagogique de nécessaire voie référendaire pour changer de République serait d'actualité; si non alors Mujey veut manipuler son monde en convoquant des arguties que personne ne lui oppose !
De la pure démagogie des apprentis-sorciers et apprentis dictateurs qui ont des magouilles en vue à cacher !
Compatriotiquement!
"RDC : l’idée d’un référendum fait son chemin
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lidee-dun-referendum-fait-son-chemin/
Le débat sur la révision de la Constitution vient d’être relancé par le ministre de l’Intérieur et le secrétaire de la Majorité présidentielle qui avancent la solution référendaire.
Kinshasa prépare sa révision constitutionnelle visant à préparer les prochaines élections en République démocratique du Congo (RDC). Pour l’instant, la commission électorale (CENI) propose que les députés provinciaux, les sénateurs, les gouverneurs et les maires soient désormais élus au suffrages indirect. Un mode d’élection présenté par le gouvernement congolais comme « plus souple et moins coûteux« , « sans rabaisser le niveau de démocratie« . Si l’opposition ne voit pas d’un très bon oeil cette première entaille à la Constitution, elle s’inquiète surtout d’une autre modification plus profonde des règles du jeu électoral : la possibilité au président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat.
Que fera Kabila en 2016 ?
Au coeur de tous les débats, on trouve le fameux article 220 de la Constitution qui empêche le président de la République d’effectuer plus de deux mandats consécutifs à la tête de l’Etat. Problème, c’est justement le cas de Joseph Kabila, qui doit terminer son second mandat en décembre 2016. Pendant plusieurs mois, la majorité présidentielle s’était évertuée à essayer de convaincre l’opinion que le président « respecterait » la Constitution « de la première à la dernière ligne« . La communauté internationale, par la voix de John Kerry et de l’église catholique congolaise avaient également donné de la voix pour appeler Joseph Kabila à quitter son poste en 2016.
Un référendum… comme en 2005
Mais depuis quelques jours, la garde rapprochée du président congolais lance des ballons d’essais pour modifier l’article 220 de la Constitution. L’idée est simple : organiser un référendum. Si cette disposition n’est pas nouvelle et figure même dans la Constitution, son utilisation était peu évoquée par la Majorité présidentielle. Le référendum n’est sans doute pas l’arme la plus facile à manier, mais devant les obstacles à modifier la Constitution, son utilisation semble de plus en plus probable. Le premier à sortir du silence est le ministre de l’intérieur, Richard Muyej, le 19 juillet. Si le ministre affirme sur Radio Okapi que la révision constitutionnelle proposée par le gouvernement « ne porte pas sur les matières verrouillées à l’article 220« , il a toutefois indiqué ce fameux article « peut être modifié par voie référendaire« . Et de se justifier ainsi : « Comme le peuple souverain s’est exprimé par voie référendaire en décembre 2005 par un oui massif pour la Constitution actuelle, il reste le seul à pouvoir modifier les dispositions interdites au Parlement par la même voie du référendum constitutionnel« … CQFD.
« Conserver le pouvoir »
La deuxième sortie sur le sujet du référendum est signée Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire de la Majorité présidentielle. Dans une longue déclaration à la presse, enregistrée le 17 juillet et relayée dans les médias le 21 juillet, Minaku revient sur les deux possibilités offertes par la Constitution pour sa modification : le vote du Congrès ( Sénat et Assemblée Nationale en se basant sur l’article 218) et… le référendum. Le président de l’Assemblée enfonce même le clou en affirmant que sa majorité « tenait à conserver le pouvoir« . Prenant bien soin de spécifier : « bien évidemment selon le standard international de toute démocratie« .
Un référendum difficile à justifier financièrement
Les déclarations répétées de l’entourage présidentiel sur la possibilité d’un référendum laisse à penser que le président lui-même, dont il est difficile de cerner les intentions, souhaite préparer l’opinion à cette éventualité. Délicat à mettre en place sur le plan logistique, le référendum sera également coûteux financièrement. Au moment où la commission électorale et le gouvernement peinent à trouver les ressources pour financer les prochaines élections locales, l’organisation d’un référendum risque d’être complexe à justifier auprès des Congolais et de la communauté internationale, déjà très sollicitée."
"Concertations nationales: Minaku est satisfait
8 octobre 2013 ?
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/10/08/concertations-nationales-minaku-est-satisfait/
« Les 900 délégués invités à Kinshasa ont respecté les délais impartis, se sont contentés du per diem qui leur était proposé, soit 50 dollars par jour, ont rappelé leur attachement à la Constitution sans vouloir la modifier… »
Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et co- organisateur, avec le président du Sénat Kengo wa Dondo, des « concertations nationales » qui viennent de se terminer à Kinshasa, ne cache pas sa satisfaction, même si deux ténors de l’opposition, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe, ont refusé de participer à ce vaste débat citoyen. M. Minaku rappelle que si Etienne Tshisekedi « évolue depuis deux ans en dehors du schéma constitutionnel », une vingtaine d’élus issus de son parti (UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social) ont participé aux travaux et il estime que Vital Kamerhe, «doit encore donner des gages d’intransigeance, étant lui-même issu de la majorité présidentielle à laquelle il a contribué avant de passer à l’opposition. »
Entendant respecter la Constitution existante, « les délégués » rappelle M. Minaku, « ne prévoient pas de modification à ce stade, même si, depuis la rédaction du texte fondamental, certains articles laissent la voie ouverte au changement. » Autrement dit, les spéculations selon lesquelles la Constitution actuelle serait modifiée afin d’ouvrir la voie à un troisième mandat pour le président Kabila ne se sont pas –encore ?- confirmées.
Durant un mois, les délégués se sont réunis en « groupes thématiques » et les propositions finales, parfois qualifiées de « déclaration de bonnes intentions » préconisent une meilleure gouvernance et un renforcement du rôle de l’Etat, l’organisation d’élections municipales, provinciales te sénatoriales et la mise en œuvre d’un recensement à l’échelle du pays. Les délégués ont également demandé que soient rapatriées les dépouilles du président Mobutu, inhumé au Maroc, et de l’ancien leader du Katanga sécessionniste Moïse Tshombe. L’exercice débouchera-t-il sur un remaniement du gouvernement actuel, sur une ouverture à des personnalités issues de l’opposition, sur le remplacement du Premier Ministre actuel, Matata Monyo, considéré comme un technocrate et qui compte beaucoup d’adversaires dans l’entourage du président Kabila ? Prudent, Aubin Minaku refuse d’anticiper sur le discours que prononcera jeudi le chef de l’Etat et qui devrait annoncer des changements au niveau de l’équipe gouvernementale.
Initialement, l’exercice des concertations nationales avait pour objectif de renforcer la cohésion nationale face à la guerre menée à l’Est du pays par le mouvement rebelle M23, que le Rwanda est accusé de soutenir.
Sur ce point aussi, Aubin Minaku se déclare satisfait, « tous les délégués, quelle que soient leur région d’origine, ont trouvé un terrain d’entente et se sont sentis pleinement Congolais. Les pesanteurs du début ont été rapidement surmontées… »
Comme on le lira dans l’interview exclusive que nous a accordé René Abandi, chargé des relations extérieures du M23 et porte parole des rebelles, l’un des points d’achoppement des négociations toujours enlisées à Kampala demeure la réintégration des militaires mutins. Abordant cette question délicate, les délégués, à Kinshasa, ont conclu que les seuls qui devraient être exclus de l’amnistie et de la réintégration sont les insurgés visés par des mandats d’arrêt ou des sanctions internationales (ce qui ne concerne que quelques dizaines de chefs militaires et politiques). Aubin Minaku confirme que les autres militaires rebelles pourraient être réintégrés « à condition de remplir les conditions requises pour appartenir à une armée moderne et républicaine », allusion au fait que beaucoup de combattants issus des groupes armés n’ont qu’un niveau d’éducation très bas…
Il se confirme donc que c’est surtout la pression internationale, désireuse de mettre fin au cercle vicieux de l’impunité et des rébellions à répétition, qui empêche les négociateurs congolaise de sortir de la crise en concédant une amnistie aux mutins du M23 et surtout à leurs chefs récidivistes.
Si une quarantaine de cas individuels représentaient le dernier des obstacles à surmonter à Kampala, une solution devrait pouvoir être trouvée rapidement. Mais à Kinshasa, les participants à la concertation nationale ont aussi exprimé leur attachement à l’unité du pays et exigé une police et une armée républicaines, c’est à dire échappant à l’emprise d’intérêts catégoriels ou ethniques"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"Alternance en 2016 : la grande interrogation
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9359:alternance-en-2016-la-grande-interrogation&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Alors que des voix s’élèvent pour une alternance en 2016, la situation sur le terrain fait craindre une impasse à même d’offrir à la communauté internationale l’occasion d’imposer son choix. Cela du fait de la difficulté qu’éprouvent l’Opposition et la Majorité à négocier la transition.
Après avoir longtemps encaissé des coups aussi bien de l’Opposition, de la Société civile que de certains partenaires extérieurs, la Majorité présidentielle (MP) a finalement opté pour un choc frontal. Elle a décidé d’opérer à découvert en rendant coup pour coup dans la grande bataille politique qui mène à l’échéance 2016. Aussi est-elle sortie de son mutisme en annonçant clairement ses intentions.
Et, pour le faire, Aubin Minaku, secrétaire général de la MP et président de l’Assemblée nationale, a inauguré une série qui promet d’être houleuse. Devant la presse nationale, triée à la voilée, ce dernier a dévoilé ce qu’il fait considérer comme la position officielle de la famille politique du président de la République.
Que retenir de cette sortie médiatique ? Le plus évident est que la MP s’est engagée à se battre jusqu’au bout pour faire triompher ses idées. Et, dans ce lot, la plus importante d’entre toutes ses initiatives est cette révision de quelques articles de la Constitution pour, a soutenu Minaku, s’adapter à la dynamique de l’environnement politique.
Touchera-t-on à l’article 220 qui verrouille systématiquement le mandat du président de la République ? Minaku n’a pas exclu cette hypothèse. C’est au peuple, souverain primaire de trancher, a-t-il indiqué.
Quant à la voie à emprunter, Minaku pense déjà à un référendum, rappelant que la Constitution n’exclut pas cette procédure. Contrairement à certaines langues, le secrétaire général de la MP est convaincu que le projet de révision de la Constitution, mûrement préparé par sa famille politique, ne voile en rien la Constitution.
En revanche, l’Opposition, qui se tient en alerte, ne partage pas ce point de vue. Selon ses principaux ténors, la Constitution actuelle ne devait subir aucune modification, et ce, jusqu’aux prochaines élections, prévues en 2016.
C’est vrai qu’on n’est pas en face d’un dialogue de sourds. Mais, il faut dire que le chemin qui mène à 2016 est parsemé d’embûches. L’incertitude est d’autant plus grande que la communauté internationale a donné de la voix au débat politique interne en annonçant clairement sa position. De l’avis des partenaires au développement, aucune entorse ne devait être portée au processus électoral au risque de brouiller les cartes.
A Kinshasa, les déclarations, parfois tonitruantes de la communauté internationale, sont retournées dans tous les sens. Certaines ont valu une mise au point en règle du gouvernement, brandissant par moment la souveraineté de la RDC lorsqu’il s’agissait par exemple de défendre la CENI dans ses choix.
Dans tous les cas, la communauté internationale s’est fixé une ligne. A l’instar d’autres capitales occidentales, Washington est de ceux qui ont clairement fait part de leur intention de voir finalement une alternance s’installer en RDC dès 2016.
Comment négocier 2016 ?
Si tous, notamment l’Opposition et la communauté internationale, prônent l’alternance en 2016, personne ne propose cependant la voie à suivre pour y arriver. Avec une Opposition désunie et désarticulée qui n’est pas parvenue jusqu’à ce jour à se mettre d’accord sur le choix de son porte-parole, l’on conçoit mal qu’elle parvienne à aligner une candidature unique en 2016. Ce qui risque davantage de compliquer l’alternance tant espérée par l’ensemble de la communauté internationale.
Dans ces conditions, la Majorité a toutes les chances de conserver le pouvoir, comme l’a d’ailleurs prédit son secrétaire général, Aubin Minaku. Ne serait-ce pas aller trop vite en besogne ? C’est le cas, entre autres, d’une acceptation de l’autorité morale de la MP de renoncer à se présenter en 2016.
Pour l’instant, l’unité de la Majorité est incarnée par la personne du chef de l’Etat en qui tout le monde se reconnaît et à qui tous se soumettent. D’autant que la MP n’a pas les coudées franches s’agissant de s’affranchir de l’omniprésence de son autorité morale.
Dans l’hypothèse où la MP n’arriverait pas à faire sauter le verrou de l’article 220, elle se retrouverait dans l’obligation de proposer un autre candidat en 2016. Un choix qui ne sera pas facile, à la lumière de toutes les forces politiques qui composent la Majorité présidentielle. Il y a une forte probabilité que la MP implose. Dans ce cas, l’alternance pourrait davantage se compliquer.
Si ce tableau devait se réaliser en 2016, ce serait une aubaine pour la communauté internationale, qui nourrit toujours des prétentions pour la RDC. Elle s’en en saisira sans doute pour imposer son choix à la tête de l’Etat. Un scenario qu’il faudra éviter dans la mesure où il a l’inconvénient de ramener la RDC 60 ans en arrière. Il constitue en même temps une négation de l’indépendance du Congo.
Joseph Kabila non partant en 2016, personne n’est préparé à pareil événement, que ce soit dans la Majorité ou dans l’Opposition. Si dans l’Opposition, un oiseau rare peut surgir du néant, dans la Majorité, la question n’a jamais été à l’ordre du jour. Pourtant, elle est susceptible de resurgir dans deux ans.
Est-ce que la classe politique est en mesure de contrer cette offensive internationale ? Il est temps de se ressaisir, de faire évoluer le débat politique en le dépersonnalisant. L’intérêt de la nation en dépend.
Si la classe politique congolaise s’éternise dans son débat de bas étage – comme c’est le cas actuellement - elle vivra de grandes surprises en 2016. "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"Richard Muyej parie sur « le recensement administratif et l’identification des nationaux avant les élections de 2016 » en RDC
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9380:richard-muyej-parie-sur-le-recensement-administratif-et-l-identification-des-nationaux-avant-les-elections-de-2016-en-rdc&catid=90:online-depeches&Itemid=472
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a décidé de prendre à contre-pied l’opposition politique - qui plaide pour un « recensement après les élections » - en confirmant les opérations de « recensement des nationaux » pour « avant les élections de 2016 ».
« Tout est mis au point, à ce jour, pour que les opérations de recensement administratif et de l’identification des nationaux se fassent avant les échéances électorales de 2016 », affirme le ministre de l’Intérieur Richard Muyej Mangez dans un plaidoyer entamé le week-end dernier devant les bourgmestres et les chefs de quartier à Kinshasa.
Emission de la carte d’identité nationale
« Le gouvernement a déjà planifié, pour les tout prochains mois, l’organisation du recensement général de la population et de l’habitat, appelé recensement scientifique, et du recensement administratif de la population, en vue de la constitution et de l’entretien de l’Etat-civil et de l’émission de la carte d’identité », assure le ministre de l’Intérieur.
Soutenant que « le montage financier y relatif est déjà disponible », Richard Muyej Mangez renseigne que « le partenaire, qui va accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ces opérations, est déjà sélectionné, à savoir, l’Office national pour l’identification de la population(ONIP) ».
« On attend la nomination prochainement, par le président de la République, des animateurs de cet office ainsi que la finalisation des procédés de financement avec le concours du partenaire qui a gagné le marché dans ce cadre », il a indiqué que « le gouvernement a déjà planifié », explique-t-il.
Dans l’entendement du gouvernement congolais, « le recensement général de la population et de l’habitat(RCPH) va permettre de recueillir, d’analyser et de publier les données démographiques, économiques et sociales se rapportant à tous les habitants et à toutes les habitations du pays ».
Ainsi, « les données récoltées à travers le recensement scientifique vont faciliter au gouvernement la maîtrise des paramètres nécessaires à la planification du développement économique et social du pays ».
Par ailleurs, ajoute-t-il,« le recensement administratif va fournir les renseignements nécessaires pour l’ identification des nationaux et la délivrance des documents d’Etat-civil, dont la carte d’identité nationale, le permis de conduire, le passeport ».
Actualisation du fichier électoral
Le gouvernement congolais soutient que « ce recensement va faciliter l’actualisation du fichier électoral, dans la mesure où il renseigne sur les personnes identifiées comme des Congolais ayant atteint l’âge de 18 ans ou plus ».
« Ce qui va permettre d’économiser les ressources qui étaient régulièrement mises à disposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour l’opération de consultation du fichier électoral », argue le ministre de l’Intérieur.
A en croire Muyej Mangez, « c’est pour cette raison que le recensement administratif de la population constitue, conformément à la loi organique sur le fonctionnement de la CENI, un préalable à l’organisation des élections présidentielles et législatives, les résultats de ce recensement devant servir de base à la constitution du fichier électoral ».
Dès lors, il considère les bourgmestres et les chefs de quartier dans les agglomérations urbaines comme étant des « partenaires privilégiés du ministère de l’Intérieur pour veiller à ce que le processus électoral, annoncé depuis 2006, connaisse un aboutissement pacifique pour l’ensemble de la nation congolaise ».
Faiblesses entravant le processus de décentralisation
Le gouvernement a pris des dispositions pour élaguer les « faiblesses qui ont constitué une pesanteur sur le processus de la décentralisation qui n’a pas connu jusque-là d’élections au niveau des entités territoriales décentralisées, la décentralisation étant le nouveau mode de la gouvernance territoriale du pays ».
Il s’agit, notamment, du « projet de loi, à l’examen au Parlement, de trois projets de la loi spécifique sur l’organisation des élections pour remplacer la loi no 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, urbaines municipales et locales ».
« La possibilité d’élargissement du mode de scrutin universel indirect et le changement de l’électorat, principalement pour les sénateurs, qui seront élus par les conseillers municipaux et les conseillers des secteurs-chefferies, eux- mêmes élus au suffrage universel direct, fait également partie de ces options », argumente le ministre de l’Intérieur.
Richard Muyej pense que « le corps électoral proposé pour le suffrage universel indirect est important et suffisamment représentatif avec des élus de la base au suffrage universel direct que sont les conseillers municipaux et les conseillers de secteurs et de chefferies ».
« Ce mode de scrutin est bien d’usage dans bon nombre de vielles démocraties du monde, comme notamment aux Etas Unis, où le Président américain n’a jamais été élu au suffrage universel direct (il l’est au suffrage indirect par des grands électeurs). C’est aussi le cas du Président sud-africain, qui vient d’être réélu au suffrage universel indirect », relève-t-il.
Le gouvernement veut également prendre en compte la « représentation équitable homme-femme et de la personne vivant avec handicap ».
« Ces options, qui touchent au mode scrutin et à l’électorat, font option de revoir quelques articles de la Constitution. Le suffrage universel indirect, contrairement à ce qui se raconte dans certaines officieuses, ne valorise pas le niveau de notre démocratie », plaide encore le ministre de l’Intérieur.
Richard Muyej rappelle que « la Constitution du 18 février2006 l’a prévu pour les élections des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs de province, des conseillers urbains, des maires et maires adjoints, des bourgmestres et bourgmestres adjoints ainsi que des chefs de secteur et chefs de secteur adjoints ».
De son point de vue, « ce suffrage a l’avantage d’être souple et moins coûteux, a ajouté le ministre, dont la communication visait à demander à ces cadres territoriaux de sensibiliser et d’informer la population de leurs juridictions respectives sur la phase actuelle du processus de démocratisation du pays ».
« Le président de la République, le Premier ministre, les sénateurs et les députés provinciaux avaient été élus au suffrage indirect en 1960 en République démocratique du Congo. Et, cela n’avait entaché en rien leur légitimité », a-t-il encore évoqué.
S’agissant du « calendrier électoral global et consensuel exigé par certains », le ministre de l’Intérieur a rappelé que « la CENI est une institution qui doit assumer son indépendance et la meilleure façon de le faire est de la laisser travailler sans interférence »."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"Les Constitutions africaines à l'épreuve des hommes forts du continent
par Tirthankar Chanda
° http://www.rfi.fr/afrique/20140723-constitutions-africaines-epreuve-ambitions-personnelles-kabila-nkurunziza-yayi-compaore-senghor/
Léopold Sédar Senghor, lors de sa prestation de serment présidentiel, le 9 décembre 1963. EN 1980, il sera le premier président africain à quitter le pouvoir au terme de ses mandats présidentiels.
Le processus de démocratisation qui a commencé il y a vingt ans en Afrique s’essouffle. Dans de nombreux pays, l’Etat de droit est mis à mal, les Constitutions manipulées, l’opposition marginalisée, le clientélisme et la corruption sont érigés en instruments de gouvernance. Certains experts et membres de la société civile appellent à une refondation de la démocratie sur le continent de Senghor et de Mandela.
Lorsque Senghor quitta volontairement la présidence du Sénégal après avoir exercé le pouvoir pendant près de vingt ans, il était qualifié de « déserteur » par ses pairs, notamment par le Tunisien Bourguiba et l’Ivoirien Houphouët Boigny qui, eux, avaient opté, pour la « présidence à vie ». La tradition des « présidents monarques » qui s’inscrustent au pouvoir, n’est certes pas spécifiquement africaine, avec les Islam Karimov, les Noursoultan Nazarbaïev ou encore les Bachar el-Assad prospérant à travers le monde. Il n’en reste pas moins que sur les 19 chefs d’Etat qui ont accédé au pouvoir au siècle dernier et qui s’accrochent à leur place, 14 - donc, les trois quarts - sont Africains ! Les 4 présidents en place dans le monde depuis plus de trente ans sont tous Africains ; 8 sur 10 de ceux qui ont accédé au pouvoir il y a plus de vingt ans le sont aussi.
Un mal africain ?
La pérennisation et la monopolisation du pouvoir sont devenues les traits caractéristiques de la pratique politique africaine. Les statistiques sur des dirigeants accros au pouvoir font écho aux débats qui secouent, en ce moment même, plusieurs pays d’Afrique, où les présidents dont les mandats arrivent prochainement à échéance cherchent arguments et moyens pour modifier la Charte fondamentale qui leur interdit d’effectuer plus de deux mandats. Après Ben Ali (Tunisie), Eyadéma père (Togo), Paul Biya (Cameroun), Omar Bongo (Gabon), Mamadou Tandja (Niger), Idriss Déby (Tchad), Yoweri Museveni (Ouganda), Abdelaziz Bouteflika (Algérie) et Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti) qui ont réussi à modifier leurs Constitutions pour se perpétuer au pouvoir, d’autres chefs d’Etat africains en fin de mandat présidentiel autorisé par leur législation nationale, sont gagnés par la tentation de prolonger leur mandature.
Au cours des trois années qui viennent, la question va se poser notamment pour Lucas Pohamba de Namibie (fin de mandat en novembre 2014), Pierre Nkurunziza de Burundi (juin 2015), Jakatya Kikwete de Tanzanie (octobre 2015), Blaise Compaoré du Burkina Faso (novembre 2015), Thomas Boni Yayi du Bénin (mars 2016), Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville (juillet 2016), Joseph Kabila de la RDC Congo (décembre 2016), Paul Kagame du Rwanda (juillet 2017), Ellen Johnson Sirleaf du Liberia (novembre 2017) et Ernest Koroma de Sierra Leone (2017).
Les états majors de certains de ces dirigeants ont déjà commencé à préparer l’opinion dans leurs pays respectifs à coups d’arguments déjà entendus avant («on a besoin de stabilité politique pour se développer», « pourquoi se priver de l’expérience et de la capacité de leadership d’un homme (ou d’une femme) qui a démontré son aptitude à gouverner », ou encore : « la population elle-même le demande »). Ils se proposent donc de changer la Constitution, rappelant que c’est un droit démocratique. La Constitution française de 1791 ne postulait-elle pas que « la nation a le droit imprescriptible de changer sa Constitution ». Des arguments dont l’entourage du Camerounais Paul Biya s’est servi avec un certain succès pour faire supprimer en 2008 cette limitation du nombre de mandats dans la Loi fondamentale du Cameroun. Rappelons que le président camerounais est un des plus vieux chefs d’Etat au pouvoir en Afrique, qui a succédé à l’ancien président Ahidjo en 1982 et, depuis, a souvent remporté les scrutins électoraux avec des scores quasi-soviétiques. Fort de son amendement constitutionnel, il a été réélu pour un nouveau septennat en 2011.
Le parlement algérien a lui aussi modifié la Constitution en 2008, pour permettre au président Bouteflika de briguer un troisième mandat l'année suivante, puis un quatrième mandat en 2014, et cela malgré les séquelles d’un AVC qui a réduit ses capacités de mobilité et d’élocution. Aujourd’hui, pour s’attirer les bonnes grâces de l’opposition, le gouvernement algérien propose de revenir à la limitation à deux le nombre de mandats présidentiels.
« Légale peut-être, mais ce genre de charcutage de la Constitution pour des raisons politiques ne rend pas service au pays », affirme le constitutionnaliste franco-sénégalais Alioune Badara Fall. Selon ce dernier, en voulant se maintenir au pouvoir à tout prix, les chefs d’Etat africains renouent avec l’ancienne pratique des « présidences à vie ». « Ils mettent à mal la notion de l’alternance qui est un des piliers fondamentaux et
Le constitutionnaliste sénégalais Alioune Badara Fall et le secrétaire-général de l'OIF Abdou Diouf
incontournables de la démocratie », poursuit Alioune Badara Fall, professeur agrégé de droit public à l'université Montesquieu Bordeaux IV, et directeur d'un centre d'études sur les droits africains dans la même institution. Il est aussi le rédacteur en chef de la revue électronique « Afrilex » , où des études d'universitaires et de chercheurs consacrés à la pratique du droit sur le continent noir sont régulièrement publiées.
Marche arrière
Fondamentalement, la Constitution traduit la vision qu’a une société d’elle-même et de son avenir. Elle définit les principes et les idéaux qui président à la configuration des pouvoirs et les conditions juridiques régissant son développement. A ce titre, les textes constitutionnels jouent un rôle primordial dans cette vaste entreprise de construction de la nation dans laquelle les nouveaux pays d’Afrique sont aujourd’hui engagés. La plupart des constitutionnalistes estiment que les changements faciles et intempestifs de la Constitution créent une instabilité institutionnelle, mettant à mal l’Etat de droit et la démocratie.
Le professeur Fall attire l’attention sur la marche arrière du continent africain en matière de démocratie et de constitutionnalisme. En effet, les premières Constitutions africaines datent de l’époque des indépendances. Souvent inspirées des Lois fondamentales des anciens pays colonisateurs, elles ont été rapidement modifiées ou abandonnées dans la plupart des pays, dès la deuxième moitié des années 1960, pour permettre l’instauration du système du parti unique. Plusieurs Etats africains ont, alors, connu une période autocratique et sans Constitutions, celles-ci ayant été suspendues à la suite de coups d’Etat militaires.
Il faudra, ensuite, attendre la fin de la Guerre froide, en 1990, pour voir le continent noir renouer avec la démocratie et l’Etat de droit. Cette démocratisation s’est faite sous la pression conjuguée des pays occidentaux et des « conférences nationales » imposée par les mouvements d’opposition et les sociétés civiles locales. Les Etats ont adopté des Constitutions écrites qui consacrent l’encadrement juridique du pouvoir et son institutionnalisation. Le processus, qualifié de « troisième vague de démocratisation » par le politologue américain Samuel Huntington, toucha l’ensemble du continent, à l’exception d’un certain nombre de pays tels que le Sénégal, la Gambie, le Cap-Vert, l’île Maurice et Lesotho où la démocratisation avait déjà été enclenchée. C’est dans ce contexte que les pays africains ont décidé de limiter à deux le nombre de mandats (de 5 ou 7 ans selon les pays) de leurs présidents. L’objectif était de garantir l’alternance, et surtout d’éviter le retour à la personnalisation du pouvoir, comme cela se passait pendant la période des dictatures.
Or, ces bonnes résolutions n’ont pas fait long feu, même si un certain nombre de pays ont respecté l’option de limitation du nombre de mandats présidentiels. L’exemple souvent cité est celui du Ghana où, à l’échéance de ses deux mandats présidentiels en 2008, le président John Kufuor a passé le relais à son successeur Atta-Mills (décédé en 2012 et
Cyril Ramaphosa et Nelson Mandela brandissent la nouvelle Constitution sud-africaine, le 10 décembre 1996.
remplacé par son vice-président Mahama). On pourra aussi citer le Sud-Africain Mandela qui est parti à la retraite dès le terme de son premier mandat en 1999 ou le Malien Alpha Oumar Konaré qui a quitté le pouvoir après ses deux mandats en 2000. Les imaginaires africains restent encore aujourd’hui marqués par le retrait très digne du Sénégalais Abdou Diouf qui a transmis le pouvoir à l’opposant Abdoulaye Wade qui venait de remporter l’élection présidentielle de 2000.
Malheureusement, ces présidents vertueux sont les exceptions qui confirment la règle. Dès la fin des années 1990, on a vu de nombreux dirigeants revenir sur leurs engagements et se lancer dans des révisions constitutionnelles laborieuses pour faire abroger la clause de la limitation des mandats présidentiels. Contrairement à une idée reçue, cette volte-face opportune ne concerne pas que les dirigeants francophones qui, héritiers de la vision française d’une « présidence impériale », seraient moins respectueux de la norme constitutionnelle. Dans les faits, parmi les 10 dirigeants africains au pouvoir depuis plus de deux décennies, il y a moins de francophones (Paul Biya du Cameroun et Blaise Compaoré du Burkina Faso, Idriss Déby Itno du Tchad) que de non-francophones :Teodoro Obiang Nguema de la Guinée-équatoriale, Yahya Jammeh de Gambie, José Edouard Dos Santos d’Angola, Robert Mugabe du Zimbabwe, Yoweri Museveni d’Ouganda, Omar el-Béchir du Soudan et Issayas Afewerki de l’Erythrée.
Pourquoi ?
Pourquoi les chefs d’Etat africains sont-ils si nombreux à s’accrocher au pouvoir ? C’est parce que, si l’on croit les intéressés, deux mandats sont trop courts pour terminer les différents projets qu’ils ont à peine commencé à mettre en œuvre. « Ce qu’on a pas pu faire en deux mandats, il est hypocrite de faire croire qu’un troisième et un quatrième mandat permettraient de terminer », affirme Badara Fall pour qui la véritable raison qui pousse les présidents à franchir la ligne rouge constitutionnelle, c’est outre la fascination qu’exerce le pouvoir, la peur du gendarme ou plutôt du juge.
Beaucoup de dirigeants africains craignent de se voir poursuivis pour corruption ou autres manquements graves à la loi le jour où ils ne seront plus couverts par l’immunité présidentielle. « Il faut dire que la démocratisation de la vie politique n’a rien changé aux politiques de prédation, de clientélisme et de corruption qui avaient cours avant les années 1990. Au contraire, elles touchent aujourd’hui l’ensemble de la vie sociale et politique », déclare Alioune Badara Fall, en citant la pratique exacerbée du clientélisme au Sénégal sous Abdoulaye Wade. Et d’ajouter : « Dans ces conditions, cela ne m’étonne guère que nos chefs d’Etat veuillent rester au pouvoir de peur d’avoir de maille à partir avec la justice, tant au niveau interne des Etats que sur le plan international, au regard de la pratique de la Cour Pénale Internationale qui semble leur accorder une place «privilégiée» dans les procédures d'incrimination et de poursuite qu'elle applique aux hommes politiques africains depuis sa création. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles cette Cour est aujourd'hui contestée par les Africains. »
Pour beaucoup d’observateurs de la vie politique africaine, ces résistances à une pratique plus normée de la démocratie démontrent une absence de maturité politique des dirigeants africains dont beaucoup ont accepté d’entrer dans le jeu démocratique contraints et forcés par des contingences domestiques ou internationales. Difficile pour eux d’imaginer les élections autrement que comme un outil de préservation de pouvoir. D’ailleurs, peu de chefs d’Etat ont perdu les référendums qu’ils ont organisés pour faire sauter le verrou constitutionnel au renouvellement de leurs mandats. Les deux exceptions à la règle sont Frederic Chiluba en Zambie et d’Olusegun Obasanjo au Nigéria qui virent leurs tentatives de modification de la Constitution bloquées par leurs parlements, en 2001 et 2006 respectivement.
Refondation
« Un nouveau discours de la Baule s’impose pour rappeler aux pays africains qu’il est important que tous s’engagent dans une véritable refondation de la démocratie », pouvait-on lire dans Le Monde, la veille du Sommet de l’Elysée en décembre dernier consacré à la paix et à la sécurité en Afrique. A la veille d’un autre sommet qui se tiendra en août prochain aux Etats-Unis et qui réunira cette fois Américains et Africains, le président Obama a fait dire aux chefs d’Etats d’Afrique qui prennent à la légère leurs textes constitutionnels et les font amender pour les adapter à leurs ambitions : « ce dont l’Afrique a besoin, ce ne sont pas des hommes forts mais des institutions fortes ! »
« La refondation de la démocratie africaine passera par la société civile africaine », déclare pour sa part Alioune Badara Fall. « La société civile était dans les rues à Bénin d’où les premières revendications pour la démocratie sont parties en 1989. C’est elle, et non pas la Conférence de la Baule(même si l'on doit reconnaître qu'elle a eu des effets avec la conditionnalité démocratique qui venait de faire son entrée dans les relations entre la France et les pays francophones d'Afrique), qui a propulsé l'Afrique dans l'ère du multipartisme. Françaois Mitterrand s'était contenté d'apporter sa voix aux revendications qui s'élevaient du fond des sociétés africianes. C'est toujours cette société civile qui a refusé au président Wade au Sénégal de modifier la Constitution pour préparer sa succession au profit de son fils. Ce fut le début de la fin de son règne avec sa défaite à l'élection présidentielle de 2012, alors même que sa candidature contestée avait été validée par le Conseil constitutionnel. ».
Pour aller plus loin sur ce thème, lire la livraison 129 de la revue Pouvoirs (Paris, 2008). Lire en particulier l’excellent article de Babacar Guèye : « Démocratie en Afrique : succès et résistances ». Lire aussi les publications d'Alioune B. Fall , directeur du Centre d'études et de recherches sur les droits africians et sur le développement institutionnel des pays en développement (CERDRADI)."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE
"Dérive despotique :
Joseph Kabila» et sa mouvance défient le peuple congolais
"Joseph Kabila"
Ce n’est plus un scoop : «Joseph Kabila veut briguer un troisième mandat à la tête l’Etat congolais». C’est la traduction du message que les pontes de la mouvance kabiliste répètent, depuis plusieurs mois, comme un credo affirmant la volonté de leur «clan» de «conserver le pouvoir». Après la sortie médiatique d’Aubin Minaku et de Richard Muyej, respectivement président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la «majorité présidentielle» et ministre de l’Intérieur, c’est le tour d’Evariste Boshab, le secrétaire général du parti présidentiel de tomber le masque en annonçant urbi et orbi la volonté du «clan kabiliste» de faire réviser la Constitution. Autre temps, autres mœurs! «Je vous annonce la fin de la recréation !», s’exclamait un «Joseph Kabila» tout heureux de procéder à la promulgation de la nouvelle Constitution tournant la page au régime de transition «1+4». C’était le 18 février 2006. Huit années après, l’homme est en passe de réussir un coup de force contre les "préoccupations majeures" ayant guidé le législateur. A savoir notamment : assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat, instaurer un Etat de droit, contrer toute tentative de dérive dictatoriale et assurer l’alternance démocratique. Quel gâchis ! Le Congo-Kinshasa reprend, par la bêtise de quelques «situationnistes», la marche à reculons. Tout pourrait désormais arriver. Et ce y compris une «nouvelle recréation»…
Le pouvoir rend fou
«Tout pouvoir sans contrôle rend fou», disait Alain. Depuis 2006 à ce jour et en dépit de ses lacunes notoires, «Joseph Kabila» exerce un pouvoir solitaire. Un pouvoir sans contrôle. Sans véritable contradicteur. Un pouvoir sans limites. L’homme - qui achève un second et dernier mandat - a-t-il fini par se croire «indispensable» voire "providentiel" pour "son" «peuple» ?
Le premier alinéa de l’article 70 de la Constitution est pourtant sans équivoque : «Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois». Le premier alinéa de l’article 220 vient "verrouiller" cette disposition en prohibant toute révision constitutionnelle relative au «nombre et la durée des mandats du président de la République (…) ne peuvent faire l’objet d’une révision constitutionnelle».
L’article 218 précise la procédure à suivre. Elle met l’accent sur le "bien-fondé" du projet de révision.
Réviser la Constitution
S’adressant mardi 29 juillet aux cadres du PPRD, Evariste Boshab, secrétaire général dudit a dit haut et fort la volonté de cette formation politique dominante de faire réviser la charte fondamentale qui régit le pays depuis huit ans. "Cette révision peut se faire par voie référendaire", a-t-il souligné. Pour lui, cette démarche est conforme à l’idée selon laquelle "lorsque le peuple vous confie un mandat pendant une période déterminée c’est pour que vous puissiez procéder également aux réformes institutionnelles nécessaires qui procurent le bien-être à la population". Ajoutant que le PPRD voudrait tourner la page de la "Constitution paix de braves entre belligérants" pour doter le pays d’une Constitution "dont la mission est de faire de notre pays un Etat émergeant". S’agit-il de changer la Constitution ou de changer de Constitution? Pour Boshab, l’objectif est clair : le PPRD tient à «conserver le pouvoir».
La révision à pas de Sioux
Sans vouloir remonter au déluge, l’idée d’amender la loi fondamentale en vigueur pour accroitre les prérogatives de "Joseph Kabila" a été lancée pour la première fois par Olivier Kamitatu Etsu. Transfuge du MLC de Jean-Pierre Bemba, l’homme est passé avec armes et bagages dans la mouvance kabiliste. "Le chef de l’Etat doit avoir plus de pouvoir, déclarait-il dans une interview accordée à l’hebdomadaire "Jeune Afrique" n°2564 daté du 28 février au 6 mars 2010. Au lieu d’un binôme président-Premier ministre, nous avons besoin d’un leadership fort, avec une autorité bien établie". "(...). Nous constatons en effet que cinq années ne suffisent pas pour reconstruire le pays. A partir de la troisième, la question politique prend le dessus".
En juin 2013, le "professeur" Evariste Boshab est monté au créneau avec la publication du très controversé ouvrage «Entre la révision de la Constitution et l’inanition de la nation». Le livre a suscité un vif débat. Des observateurs ont aussitôt suspectés "Joseph Kabila" et ses "petits soldats" de rêver non seulement d’amender certains articles de la Constitution mais aussi d’une Présidence à vie. Et ce en dépit d’un bilan calamiteux au plan sécuritaire, politique et socio-économique.
Au lendemain de la sortie de ce bouquin, certains analystes feront remarquer que si toute Constitution est révisable, il ne reste pas moins que l’initiateur d’un tel projet est tenu, aux termes de l’article 218, d’en justifier le «bien-fondé» devant les deux chambres du Parlement. Les partisans de l’actuel chef de l’Etat y sont "majoritaires". N’empêche. Il faut justifier d’un "intérêt national".
Allocution présidentielle du 23 octobre 2013
Lors de son allocution prononcée le 23 octobre 2013 devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès, «Joseph Kabila» a affiché implicitement son ambition de tripatouiller la Constitution : «S’agissant des élections, je recommande à la CENI d’envisager, dès ce jour, la présentation au Parlement, dans le meilleur délai, du calendrier électoral et de poursuivre le cycle électoral en vue de procéder avec diligence, à l’organisation des élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales. J’invite par ailleurs les deux chambres de notre Parlement ainsi que le gouvernement à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel. Il y a lieu également d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect».
«Joseph Kabila» suggérait ainsi d’amender tout au moins l’article 197 de la Constitution relatif à l’élection des députés provinciaux. Le troisième alinéa de cette disposition stipule que ceux-ci «sont élus au suffrage universel direct et secret ou cooptés (…)». En guise de justification, le locataire du Palais de la nation invoquera la nécessité «de minimiser le coût des opérations électorales». Un argument spécieux. On fini toujours par trouver de l’argent, chaque fois qu’il s’agit de satisfaire l’appétit du pouvoir pour le pouvoir du "raïs". Où est la cohérence ? Des observateurs suspectent «Joseph» de vouloir instaurer le suffrage universel indirect pour l’élection du président de la République. Il lui serait ainsi plus aisé de soudoyer les "notables" élus au premier degré.
«Conserver le pouvoir»
Depuis la sortie du livre de Boshab, les hauts cadres du PPRD ont multiplié des dénégations. «Le PPRD n’a jamais fait de requête pour pouvoir réviser l’article 220 de la Constitution». «Notre ambition politique est de conserver le pouvoir» ; «Le PPRD respectera la Constitution et alors toute la Constitution». Ces trois déclarations ont été faites successivement par Evariste Boshab. C’était respectivement le 29 juillet 2013 pour la première et le 13 avril 2014 à Mbandaka pour les deux dernières.
Lors d’une interview accordée à Radio France Internationale le 11 octobre 2013, le président de l’Assemblée nationale semblait marcher sur les œufs.
«(…), pour moi, déclarait-il, la révision de la Constitution n’est pas un tabou, mais il s’agit d’une révision des dispositions révisables». Et d’ajouter : «On ne touche pas aux dispositions intangibles. Le président de la République partira après les prochaines élections. Je suis quand même secrétaire général de la majorité présidentielle et je ne sais pas s’il y a un organe de la majorité présidentielle qui réclame une révision constitutionnelle pour prolonger le mandat».
Bien qu’invisible et «taiseux» (dixit : Lambert Mende Omalanga, ministre des Médias et porte-parole du gouvernement), «Joseph Kabila» rêve plus que jamais de briguer un troisième mandat. Ses «petits soldats» se lancent dans une sorte de "croisade". Un troisième mandat de cinq ans pour conduire quelles réformes qu’il n’a pu accomplir en seize ans?
«Toute Constitution est révisable ! »
Intervenant jeudi 17 juillet dernier sur «Télé50», Aubin Minaku qui porte la double casquette de président de l’Assemblée nationale et de secrétaire générale de la «majorité présidentielle» a confirmé implicitement la volonté de «Joseph Kabila» de briguer un troisième mandat. «Nous allons tout faire pour conserver le pouvoir par la voie des urnes comme on l’a fait en 2006 et en 2011», a-t-il lancé. Qui se cache derrière ce «nous»? A en croire «Aubin», cette ambition sera menée dans le «respect de la Constitution». Et ce, «du premier au dernier article». Et d’expliciter sa pensée : «Ce respect signifie notamment le respect de sa procédure de révision». Aux contradicteurs éventuels, Minaku tambourine : «Toute Constitution est révisable !».
Lors de cette intervention, Aubin Minaku a sciemment éludé la question relative au «bien-fondé» du projet de révision. Autrement dit, l’intérêt national qui exige une telle démarche. Il s’est contenté de murmurer que la mouvance kabiliste tient à conserver le pouvoir parce que «notre projet est le meilleur». De quel projet parle-t-il? Seraient-ce les "Cinq chantiers du chef de l’Etat" qui n’ont été qu’un slogan creux? Est-ce la "révolution de la modernité" et autre "émergence"? Peut-on parler de la modernité et d’émergence pendant que les Congolais sont incapables de satisfaire leurs besoins primaires en eau courante et en électricité? Que dire de la santé et de l’éducation?
Le moins qu’on puisse dire est que le discours «a évolué» au sein de la mouvance kabiliste. Il y a une volonté manifeste de défier la communauté tant nationale qu’internationale. La communauté nationale, elle, ne fait plus mystère de son aspiration à l’alternance démocratique. Au Changement.
S’adressant le samedi 19 juillet 2014 à des cadres de la Territoriale de la ville de Kinshasa nommés par le pouvoir en place, le PPRD Richard Muyej, ministre de l’Intérieur, de souffler le chaud et le froid en déclarant que « le projet de loi relatif à la révision constitutionnelle proposé par le gouvernement ne porte pas sur les matières verrouillées à l’article 220». Il ajoute néanmoins que l’article 220 «peut être modifié par référendum». Muyej a laissé par ailleurs entendre qu’un recensement général sera organisé dans les "tout prochains mois". Un subterfuge qui dissimule mal la volonté de retarder la date de l’organisation de l’élection présidentielle et les législatives. Et partant, de "rallonger" le mandat en cours.
La «majorité présidentielle» dans tous ses états
En dépit des apparences, la mouvance kabiliste dite « majorité présidentielle » brille par une cohésion de façade. L’édifice accuse de nombreuses fissures. On assiste à une sorte de compétition entre les alliés du PPRD. Chacun parait décidé à montrer son «dévouement» au "raïs".
A la surprise générale, le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga marche littéralement sur les plattes bandes de ses collègues de l’Intérieur et de la Défense nationale dans le dossier relatif à la délocalisation des FDLR à Kisangani. De son côté, le ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba a lancé une campagne de "conscientisation" sur le thème "Kabila, to tondi yo naninu te; Kabila, mposa na yo esili te".
Pour avoir, au cours d’un point de presse, ironisé sur cette campagne initiée par Kin-Kiey, Mende a fait l’objet d’une "plainte" adressée au secrétaire général de la majorité présidentielle. Copie au chef de l’Etat. Sans oublier notamment le Premier ministre, le procureur général de la République et...l’administrateur général de l’ANR. "La majorité présidentielle dont mon parti est membre et le bureau politique de la MP dont je suis membre (…), auraient-ils choisi de lâcher notre Président de la République Joseph Kabila Kabange. ?, s’interrogeait Kin-Kiey. Tout le laisse croire (…) ». Des observateurs avertis parlent de "guéguerre" entre les "grands manitous" du PPRD. Il se dit que "Boshab ne s’entend pas avec Minaku, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo ne supporte guère le directeur du cabinet présidentiel, Beya Siku, etc.".
On assiste également à une réelle fracture entre les "sages" et les "super faucons". Dans le premier groupe, il y a des personnalités telles que Pierre Lumbi Okongo, le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. C’est le cas également de Baudouin Banza Mukalay, l’actuel ministre des Sports. Le général Didier Etumba, chef d’état-major général de l’armée, incarnerait le second groupe composé des "derniers des kabilistes". Il a promis au "raïs" le "soutien" des troupes.
Selon certaines indiscrétions, Lumbi serait « en disgrâce » pour avoir exhorté « Kabila » à ne pas prendre à la légère les pressions de la communauté internationale à respecter la Constitution.
Il semble que Banza ne serait plus en odeur de sainteté. Au cours d’une réunion de la « majorité présidentielle » regroupant des partis alliés, l’ex-premier vice-président du Bureau du comité central du MPR parti-Etat aurait demandé aux membres de conseiller au président de la République de ne pas changer la Constitution.
Pour avoir connu l’exil après la chute de Mobutu Sese Seko, Banza suggère de « tenir compte » du message de la communauté internationale. « Joseph Kabila ne lui adresserait plus la parole et ne le prend pas au téléphone », relate une des personnalités présentes à cette rencontre. « Je n’ai plus le cœur à aller vivre en exil, aurait souligné Banza. Ceux qui conseillent au chef de l’Etat de croiser le fer avec l’Occident seront les premiers à prendre la poudre d’escampette… »
"L’heure est grave"
Dans un communiqué daté du mardi 29 juillet 2014, les représentants des forces de l’opposition Bruno Mavungu Puati (UDPS), Martin Fayulu Madidi (Forces acquises au changement) et Jean-Bertrand Ewanga Is’Ewanga (UNC) déclarent que «l’heure est grave, elle est même très grave dans notre pays ». Et d’ajouter : «En effet, après avoir suivi les déclarations récentes des Messieurs Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et Richard Muyej, Ministre de l’Intérieur concernant la révision de la Constitution ainsi que celle de Monsieur Luzanga, porte-parole de la mouvance Kabiliste sur les évènements du 22 juillet dernier, il y a lieu de dire que la classe politique au pouvoir est en train de jouer avec la stabilité du pays ». « Les Forces Politiques et Sociales de la République Démocratique du Congo constatent que les « kabilistes-Joséphistes » viennent enfin de dévoiler au grand jour leur détermination à réviser sinon à changer la constitution afin de sacrifier notre jeune démocratie au profit des intérêts partisans ». « Nous voulons dire à la mouvance Kabiliste que notre peuple ne se laissera pas faire. Car, il s’agit du combat entre le Bien et le Mal en société. Par devoir constitutionnel, nous nous opposons à toute tentative de prise de pouvoir par la force en dehors des procédures démocratiques. Nous invitons le peuple congolais à la vigilance tous azimuts pour barrer la route à tout individu ou groupe d’individus qui cherche à s’accaparer du pouvoir par la force, la ruse ou en violation de la constitution de la République. L’article 64 de la constitution nous en impose le devoir ! »
Les forces politiques et sociales de l’opposition tiendront, le lundi 4 août 2014, un meeting populaire de sensibilisation à la place Ste Thérèse dans la commune de Ndjili. Un activiste des droits humains de conclure : "Il est clair que Joseph Kabila» et sa mouvance défient le peuple congolais. C’est un défi que ce peuple doit relever. L’enjeu consiste à contrer la dérive despotique et assurer l’alternance démocratique...""
"* « LA CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE
° http://forumdesas.org/spip.php?article1666
* « La Constitution de la République Démocratique du Congo elle- même a prévu la manière dont elle peut être modifiée. S’incruster dans cet interstice, c’est aussi respecter la Loi fondamentale. », dixit Evariste Boshab.(...)"
"Vers un référendum !
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3440
C’est désormais clair comme l’eau de roche. Les difficultés de trésorerie évoquées, par la CENI, pour la modification de la Constitution n’expliquent pas tout. Evariste Boshab, Secrétaire général du PPRD, a été très précis, lors d’une matinée politique au siège du parti à la Gombe. Le peuple sera consulté. La Constitution du 18 février 2006 va être retouchée en respectant sa procédure de révision. Le PPRD et ses alliés s’organisent pour conserver le pouvoir d’Etat. Parallèlement, depuis sa forteresse de Binza, Kin-Kiey lance ‘‘Kabila Désir’’, une structure conçue pour mobiliser les Congolais derrière une nouvelle mandature de Joseph Kabila. Kin-Kiey aime le Chef et il le fait savoir. Il ne reste plus qu’à savoir quand et comment. Déjà, Minaku, à son retour du Canada, envisageait deux possibilités. Soit, les deux chambres du Parlement se réunissent en Congrès, soit un référendum est organisé pour qu’au finish, le peuple se prononce. Pour certains observateurs, la première option présente une faiblesse. Le Sénat, fin mandat depuis plusieurs années déjà, n’a plus de légitimité. Son implication dans une réforme constitutionnelle aussi sérieuse, éventuellement, aux conséquences incalculables pour le pays, ne pourra qu’écorner davantage l’image des Institutions de la République. Au stade actuel du débat, deux leçons peuvent-être tirées. La première, c’est qu’un manichéisme vient s’instaurer dans le microcosme politique congolais. D’un côté, la ligue des politiciens pour qui la Constitution n’est qu’une feuille de choux, à déchirer après usage ; de l’autre, les défenseurs du caractère sacro-saint de la loi fondamentale. Deuxième leçon à tirer de toutes ces sorties médiatiques, le coup fatal porté à la cohésion nationale.(...) "
"Référendum constitutionnel : la Majorité Présidentielle déchire enfin le voile "
° http://www.lephareonline.net/referendum-constitutionnel-la-majorite-presidentielle-dechire-enfin-le-voile/
Evariste Boshab, Secrétaire général du PPRD, a lancé hier mardi 28 juillet 2014, le plus officiellement du monde, le mot d’ordre à la mobilisation générale des cadres et militants de ce parti en faveur de la révision constitutionnelle. Lorsqu’un tel message émane de la direction politique du parti-phare de la Majorité Présidentielle, cela implique forcément la mise au pas de tous ses partenaires membres de la famille politique du Chef de l’Etat.
Une chose est désormais sûre : les « Kabilistes » viennent de déchirer le voile qui couvrait, depuis plusieurs mois, un sujet que certains ont tenté d’ériger en tabou.
Distribution planifiée des rôles ?(...)"
"Révision constitutionnelle, agitation de la CENCO, etc. Pius Muabilu met en garde l’Opposition. Il lance un vibrant appel à la population pour sanctionner sévèrement ceux qui n’ont d’idéal politique que leur propre ventre
mercredi 30 juillet 2014
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article1192
*C’est un faux procès de prétendre que la famille politique de Joseph Kabila veut modifier la Constitution, plus spécialement l’article 220, pour permettre à ce dernier de briguer un troisième mandat présidentiel, car ni Joseph Kabila lui-même, ni le Secrétaire général de la Majorité présidentielle, ni même le porte-parole du Gouvernement n’a dit que Joseph Kabila est candidat aux élections présidentielles non encore convoquées de 2016.(...)"[/i]
° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/29/rdc-le-pprd-est-favorable-la-revision-constitutionnelle-selon-evariste-boshab/#.U9koxON_v9s
° http://www.lephareonline.net/boshab-decrete-une-mobilisation-generale-au-pprd/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9493:pprd-mlc-positions-tranchees&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"RDC: rassemblement lundi contre la révision de la constitution (opposition)
(AFP 29/07/14)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-rassemblement-lundi-contre-la-revision-de-la-constitution-opposition#sthash.iYviyjYF.dpuf
Vital Kamerhe, président de l'Union pour la nation congolaise (UNC)
Trois partis de l'opposition ont appelé les Congolais à se réunir lundi sur une grande place de Kinshasa pour dénoncer tout projet de révision de la constitution qui permettrait au président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat.
"Nous lançons un appel à la population de Kinshasa à venir nombreux assister à un meeting populaire de sensibilisation que nous organisons le lundi 4 août 2014 à la place Sainte-Thérèse de Ndjili" (est de Kinshasa) , indique la déclaration des opposants lue mardi après-midi à la presse.
La déclaration est signée par l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'Etienne Tshisekedi, principal opposant; l'Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, ancien proche collaborateur de M. Kabila; et l'Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) de Martin Fayulu, l'un des fers de lance de la lutte contre la révision constitutionnelle.
Conformément à la constitution, les organisateurs ont prévenu le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, de leur rassemblement, en précisant qu'il visait à débattre "avec la population (...) plus principalement de l'inopportunité de la révision constitutionnelle".
La lettre, dont l'AFP a eu copie, a également été adressée "pour information" au ministre de l'Intérieur, Richard Muyej, et au chef de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco).
Depuis les élections présidentielle et législatives contestées de 2011, de nombreux rassemblements de l'opposition ont été interdits par les autorités ou ont été empêchés, parfois violemment, par la police. Cependant, les opposants se sont dits déterminés à maintenir leur réunion.
La présidentielle de 2011 a été remportée par le chef de l'Etat sortant, M. Kabila. Selon la constitution actuelle, il ne peut briguer un troisième mandat d'affilée mais l'opposition soupçonne son camp de manoeuvrer pour qu'il se maintienne au pouvoir au-delà de 2016.""
"Référendum constitutionnel : meeting de l’UDPS, l’UNC et les FAC le 4 août à N’djili"
° http://www.lephareonline.net/referendum-constitutionnel-meeting-de-ludps-lunc-et-les-fac-le-4-aout-a-ndjili/
La médiocratie étale toutes ses laideurs
° http://latempete.info/la-mediocratie-etale-toutes-ses-laideurs/
Un plaidoyer bancal pour la révision de la constitution en RDC
Il n’y a guère longtemps les apparatchiks du PPRD et leurs alliés de la plateforme MP au pouvoir se gardaient d’avouer qu’ils tenaient absolument à modifier la constitution pour permettre au président Joseph Kabila de se maintenir à l’expiration de son second et dernier mandat en cours, en révisant arbitrairement certaines dispositions constitutionnelles expressément verrouillées.
Ils prenaient toutes les accusations et critiques qu’on leur faisait pour des spéculations infondées, des supputations gratuites, des suppositions ridicules, des imaginations inconsidérées : bref, de purs procès d’intention en règle faits par des opposants jaloux de Joseph Kabila !
Le chef de l’Etat passera le témoin de manière civilisée, avait déclaré le porte -parole Lambert Mende Omalanga. Nous sommes encore loin de 2016 et il n’est pas normal d’envisager le départ du président Joseph Kabila qui a son programme à réaliser pour le bonheur du peuple congolais, disaient ils.
La constitution sera respectée, semblaient-ils promettre. On a d’autres chats à fouetter en faveur du peuple que de parler constamment de l’échéance de 2016, réagissait-on dans les sphères de l’establishment.
Mais tous ceux qui tenaient ces discours et propos peu convaincants n’ont pas tardé à jeter le masque et à dévoiler leurs batteries. La preuve en est la prise d’assaut des chaînes de tv locales par des officiels et des nomenklaturistes du pouvoir actuellement, avouant clairement qu’ils vont réviser certaines dispositions de la constitution.
Peu avant que le parlement n’aille en vacances le 15 juin dernier, le gouvernement a déposé au bureau de l’Assemblée nationale, une série de projets de loi de révision des articles bien déterminés de la constitution, l’essentiel étant la modification du mode d’élection des députés provinciaux qui passe du suffrage universel direct au suffrage indirect par des élus locaux (municipaux, communaux) et de fil en aiguille l’élection indirecte du président de la République par les députés nationaux, au lieu que ce soit directement par le peuple dans l’ensemble du territoire national.
Le ministre de l’intérieur Muyej déclare ouvertement devant la presse que la révision de la constitution est officiellement à l’ordre du jour. Le président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la mouvance présidentielle (MP) Aubin Minaku tient une conférence de presse au cours de laquelle il souligne la nécessité de révision de la constitution à laquelle le gouvernement tient beaucoup et qui doit absolument avoir lieu.
Assemblage de mots et propos creux.
Cette conférence de presse est actuellement balancée à plusieurs reprises par nombre de chaînes de tv émettant à Kinshasa. D’autres cadres obscurs du PPRD et de la MP qui ne sont jamais en reste, rivalisent aussi de zéle pour s’ériger en propagandistes de la révision de la constitution. Il y a même un personnage drolatique qui fait particulièrement du zèle et prétend avoir déjà réuni des milliers de signatures favorables à la révision de la constitution. Ils montrent tous clairement aujourd’hui qu’il n’y avait pas de spéculations infondées, de supputations gratuites, de suppositions ridicules, d’imaginations inconsidérées : bref de procès d’intention en règle faits par des opposants jaloux de Joseph Kabila ! Mais quel genre de plaidoyer développent-ils pour étayer la révision de la constitution ? Un plaidoyer bancal, minable, un assemblage de mots et propos creux débités dans un raisonnement incohérent et absurde, truffés de contradictions et de paradoxes. Par ignorance pour les cadres obscurs, ou par malhonnêteté intellectuelles pour les officiels instruits, ils confondent la constitution actuelle de février 2006 votée par référendum, avec la constitution de la transition d’avril 2003 votée par la plénière du dialogue inter congolais à Sun city en Afrique reposant l’Accord global et inclusif.
La constitution actuelle de février 2006 n’est pas celle de belligérants, comme ils cherchent vainement à le faire accroire, prétendant qu’elle doit être réadaptée au contexte actuel qui n’est plus celui de belligérance. Qu’ils se montrent quand même un peu sérieux et réfléchis.
La constitution de la transitoire du temps de belligérance était révolue dès la fin de la transition de la formule 1+4 et remplacée par la constitution actuelle de la République de février 2006. On ne peut pas ne pas être écoeuré par la médiocratie dans les sphères officielles, qui étale publiquement sans gêne et sans pudeur toutes ses laideurs dont elle se prévaut en matière de stratagèmes politiques ! Le livre du bonze Evariste Boshab n’était pas une réflexion personnelle d’un intellectuel comme disaient les kabilistes coincés par des critiques des observateurs avertis, mais un travail commandé et financé par le pouvoir.
Ce que le ministre de l’Intérieur Richard Muyej et le président de l’assemblée nationale Aubin Minaku développent dans leurs points de presse n’est rien d’autre que la quintessence même du livre du bonze Evariste Boshab, à savoir la préoccupation de révision de la constitution. Quid alors d’une réflexion d’un intellectuel qui n’engageait pas le pouvoir ?
Des révisions sur mesure
Des révisions constitutionnelles sur mesure et sur commande, envisagées et opérées arbitrairement toujours à la veille d’un scrutin présidentiel. En 2006, l’âge majeur requis pour toute candidature à la magistrature suprême constitutionnellement fixé à 40 ans a été ramené à 30 ans pour faciliter l’éligibilité de Joseph Kabila qui était alors légalement hors concours.
En 2011, on a réduit le scrutin présidentiel de deux tours à un seul tour parce que la recomposition du paysage politique avec le retour inattendu du leader charismatique de l’UDPS Etienne Tshisekedi bouleversait tous les calculs, il fallait miser sur un seul tour réussit à manœuvrer bien pour des tripatouillages électoraux au profit du candidat du pouvoir. Pour 2016, on remue ciel et terre pour que le mode d’élection du président passe du suffrage universel direct (par l’ensemble du peuple congolais) au suffrage indirect par les députés nationaux, un raccourci plus facile pour des raisons évidentes en faveur de Joseph Kabila.
Le plaidoyer développé pour la révision en 2006, 2011 et pour 2016 ne montre concrètement aucune inadaptation de la constitution au contexte de toutes ces étapes, si ce n’est l’adaptation arbitraire et illégale à l’éligibilité d’un candidat.
Par Jean N’saka wa N’saka/ journaliste indépendant"
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