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JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE

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Message  GHOST 31/7/2014, 12:29 am

Smile 

Vivement la confrontation pour bientôt... I love you 


Vivement, la fin de la "suspense" quand nous avons ...3 mois avec des actions visibles I love you I love you 

Depuis que le PPRD passe á l´action sans devoir se masquer Razz Razz nous sommes enfin Crying or Very sad  en route vers la confrontation What a Face What a Face La première partie du scenario Like a Star @ heaven se joue aux USA pendant l´invitation d´Obama où en compagnie des presidents Africains..Kanambe sera contrain d´exprimer ouvertement et explicitement sa position finale Evil or Very Mad Evil or Very Mad 

Ce que les faucons et têtes pensantes du PPRD peuvent dire tout ce qu´ils souhaitent dire..Kanambe est le seul qui a le dernier mot What a Face Face á Obama et devant les autres presidents Africains, Joé Kanambe Rolling Eyes Joé Kanambe Arrow va s´engager  Like a Star @ heaven soit une confrontation ouverte et explicite Arrow soit pour un retrait Idea 

Une fois que  Idea Joé Kanambe a pris sa position definitive Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven la suite logique est le mois de septembre lors de la session Like a Star @ heaven du mois de septembre au Parlement qui va realiser la position definitive de Kanambe Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Idea 

Après "août" aux USA, "septembre" á Kin au Parlement va soit modifier la constitution...soit le PPRD Arrow Arrow roule et croule sous le poids de la honte, soit passe dans la confrontation frontale non seulement avec les USA, mais aussi avec la societé civile et les partis politiques de l´opposition...

Et.."octobre" Question Embarassed Embarassed Signal fort en faveur de l´allternance, le procès JPBemba va prendre fin Razz Libre, JPBemba va retourner au Congo et renforcer l´opposition Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Resté en prison, un signal aussi fort qui peut influencer Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven le combat final.

Prenons rendez-vous et patience..d´abord la semaine prochaine aux USA
GHOST
GHOST


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Message  zobattants 31/7/2014, 12:41 am

Nous ne connaissons pas la position de Kanambe, mais celle de Kabila est tres claire: il quitte la presidence a la fin de son mandat...il l'avait dit en 2007. Ca fait deja 7 ans qu'il a donne sa parole d'officier

zobattants


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Message  GHOST 31/7/2014, 2:03 am

Sad ..OFFICIER ?

Officier? Dans quelle armée et de quelle academie militaire? N´ayant jamais été "officier" au sens propre de ce terme, si la parole de Kanambe se base sur sa "qualité de Kadogo" Sad Sad Sad Alors, cette parole ne vaut pas grand chose Razz Razz Razz 

Ce que juste avant la fin de la Transition..Kanambe avait dit ouvertement qu´il était "général" des FARDC et comptait rester "militaire"..et ainsi ne pouvait pas être candidat...
Vous connaissez la suite? On ne sait par quel miracle, il a cessé d´être militaire et on avait rapidement effacé l´article de la Constitution qui limitait l´âge des candidats á la Présidence Arrow Razz Sad Sad 

Alors, la petite parole honteuse d´un taximan kadogo "proclamé" officier Embarassed Embarassed En tout cas, s´il ose se rendre aux USA á la fin de cette semaine, c´est pour aller "demander" des garanties pour sa survie physique en échange d´un depart du pouvoir..

WAIT AND SEE..la confrontation, c´est pour pas longtemps..Patience
GHOST
GHOST


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Message  ndonzwau 31/7/2014, 2:42 am

"Les contrevérités d’Evariste Boshab
 lol!  lol!  lol!  lol!  lol!  lol!  lol! 
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9136
L’Etat congolais est-il devenu un bien personnel de la coalition d’intérêts mieux connue sous les acronymes "PPRD" (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratique) et "MP" (majorité présidentielle)? Les "kabilistes" croient-ils franchement en tout ce qu’ils disent? Voilà deux questions que la grande majorité des citoyens de ce pays n’a pas manqué de se poser après la confirmation faite, mardi 29 juillet, par Evariste Boshab, secrétaire général du PPRD, de la résolution de cette formation politique de faire initier une révision de la Constitution. A l’appui de cette démarche, le "professeur" Boshab aligne une dizaine de mensonges.

Primo : "Après la victoire éclatante de l’artisan de la paix et de la démocratie aux élections présidentielles de 2006, (...)".

Evariste Boshab feint d’ignorer que son "mentor" est devenu "le vainqueur" de la présidentielle de 2006 par la seule volonté d’une "communauté internationale" qui croyait voir en Jean-Pierre Bemba une résurgence du "mobutisme". Depuis son accession au pouvoir, il y a bientôt quatorze ans, "Joseph Kabila" a démontré son éminente incapacité à garantir des conditions minimales de sécurité tant pour les personnes et les biens. Une situation qui vaut au Congo-Kinshasa le surnom infamant d’"empire mondial du viol". Les faits sont patents dans les deux Kivu, dans la Province Orientale ainsi qu’au Nord Katanga où des bandes armées nationales et étrangères imposent leur "loi". Il a fallu que le Conseil de sécurité des Nations Unies prenne sa résolution 2098 mettant sur pied une brigade d’internationale.

Secundo : "(...), les ennemis de la République nous ont imposé une guerre pour que les objectifs du mandat ne soient pas atteints. C’est ainsi que les 5 Chantiers de la République pour un Congo uni, fort et prospère avaient connu du retard dans leur mise en œuvre".
Faut-il en rire ou en pleurer? Evariste Boshab ignore-t-il que "Joseph Kabila" - commandant hyppo? - a foulé le sol zaïrois en octobre 1996 en même temps que les troupes de l’armée patriotique rwandaise et qu’il servait de chauffeur et de bras droit à James Kabarebe, alors colonel et commandant des soldats de l’APR déployés au Zaïre? Boshab ignore-t-il que l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) est une trouvaille des actuels chefs d’Etat rwandais et ougandais dont les pays ont été accusés par la "communauté internationale" de soutenir les combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) de Laurent Nkunda Mihigo et ceux du M23?
Boshab le juriste peut-il ignorer que Laurent-Désiré Kabila et "Joseph Kabila" tirent leur "légitimité" de Paul Kagame et de Yoweri Museveni? De même, par le jeu de "brassage" et "mixage", l’armée congolaise est infiltrée par des individus à la loyauté à géométrie variable.

Tertio : "De même, après la victoire du candidat de la paix et de l’unité nationale aux élections présidentielles de novembre 2011, les ennemis de la République n’ont pas désarmé; encore une guerre et des atteintes à la sécurité intérieure du territoire, presque partout, pour retarder la marche vers la révolution de la modernité".
De quelle "victoire" parle-t-il alors que la terre entière a dénoncé en termes véhéments les fraudes et irrégularités ayant émaillé toutes les opérations électorales du 28 novembre 2011? Que dire de l’article 71 de la Constitution qui a été révisé par l’instauration d’un seul tour au scrutin présidentiel? Depuis quatorze ans des antivaleurs que sont le tribalisme, le régionalisme et le népotisme ont fait un retour en force. Le pouvoir kabiliste s’appuie ouvertement sur un groupe des Congolais contre d’autres. Y a-t-il de quoi à exulter sur une prétendue unité nationale alors que le pouvoir en place a "institutionnalisé" l’’inégalité des Congolais devant la loi ?

Quarto : "Heureusement pour nous, face à la détermination du garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux, (...)".
"Joseph Kabila" garant de l’indépendance nationale? De quelle indépendance parle Boshab au moment où le Congo s’enfonce chaque jour dans la dépendance à l’origine de toutes les ingérences? A titre d’exemple, depuis plus d’une décennie, la moitié du budget national provient des aides extérieures. Qu’en est-il de l’intégrité du territoire avec la présence des rebelles rwandais des FDLR et les Ougandais de l’ADF-Nalu sans omettre les incursions menées par les armées régulières de l’Angola, de l’Ouganda et du Rwanda? " (...) le PPRD réaffirme sa volonté d’aller aux élections locales et municipales pour, non seulement vider les arriérés électoraux, mais aussi et surtout, éviter une démocratie à deux vitesses". En fait, le PPRD n’a qu’une ambition : le pouvoir pour le pouvoir. En 2006, "Joseph Kabila" n’avait aucun projet politique. Il en est de même en 2011. La "majorité présidentielle" n’est fondée sur aucun socle des valeurs. La cohésion apparente n’est motivée que par le partage des postes ministériels. Point. En 2006, "Joseph Kabila" avait lancé le fameux slogan "Cinq chantiers".

En 2008, "Joseph Kabila", n’avait-il pas prétendu que le territoire national était transformé en "chantier"? Quel en est le bilan? En 2011, il est passé à autre chose : "La révolution de la modernité". Interdiction de rire. "Joseph Kabila" a accédé au sommet de l’Etat le 26 janvier 2001 soit une année après le lancement par les Nations Unies, des "Objectifs du Millénaire" (ODM). Des objectifs au nombre de huit : réduire l’extrême pauvreté et la faim; assurer l’éducation primaire à tous; promouvoir l’égalité des sexes et d’atomisation des femmes; réduire la mortalité infantile; améliorer la santé maternelle; combattre le VIH/SIDA, le paludisme et autres maladies; assurer un environnement humain durable et construire un partenariat mondial pour le développement. Comment expliquer qu’à une année du bilan des "ODM", le Congo de "Joseph Kabila" continue à figurer dans le peloton de queue de mauvais élèves de l’Indice du développement humain établi par le PNUD?

Quinto : "En ce qui concerne les militants du PPRD, le Parti leur demande de rester vigilants pour démasquer la Cinquième colonne en vue de la mettre hors état de nuire".
Voilà un discours digne d’un pouvoir totalitaire. Fascisant. Les 70 millions des Congolais ont la conviction que "Joseph Kabila" incarne l’"immobilisme à grands pas". C’est un homme du passé qui n’a plus de "rêve" à proposer. N’en déplaise à tous les affabulateur-opportunistes du PPRD. La "cinquième colonne" dont parle Boshab devrait être recherchée dans le PPRD et non ailleurs. Le Congo-Kinshasa est malade. Il est malade d’un leadership défaillant et d’une "élite" vénale. Corrompue. Comme tous les hommes instruits, Evariste Boshab a l’arrogante faiblesse de prendre les autres pour des imbéciles...

Baudouin Amba Wetshi


Ci-après le texte intégral du speech du secrétaire général du PPRD :



Communication du secrétaire général du PPRD aux militantes et militants du parti, le mardi 29 juillet 2014, au siège du parti.

Camarade Président de l’Assemblée Nationale et Secrétaire
Général de la Majorité Présidentielle,
Camarade Députés et Sénateurs,
Camarades membres du Bureau Politique,
Camarades présidents interfédéraux,
Camarades membres du Conseil National,
Camarades membres du Comité Exécutif National,
Camarades exécutifs fédéraux,
Camarades militantes et militants du PPRD,
Chers camarades,

Après la victoire éclatante de l’artisan de la paix et de la démocratie aux élections présidentielles de 2006, j’ai cité le Camarade Joseph Kabila Kabange, Président de la République, Chef de l’Etat, les ennemis de la République nous ont imposé une guerre pour que les objectifs du mandat ne soient pas atteints. C’est ainsi que les 5 Chantiers de la République pour un Congo uni, fort et prospère avaient connu du retard dans leur mise en œuvre.
De même, après la victoire du candidat de la paix et de l’unité nationale aux élections présidentielles de novembre 2011, les ennemis de la République n’ont pas désarmé; encore une guerre et des atteintes à la sécurité intérieure du territoire, presque partout, pour retarder la marche vers la révolution de la modernité. Et ce cycle de violences, si non des complots contre le peuple congolais ne s’arrête pas. Car, ceux qui s’abreuvent du sang comme des vampires n’ont pas encore dit leur dernier mot. Nuits et jours, ils élaborent des plans machiavéliques pour détruire la République et les institutions.

Comme vous l’avez suivi par la voix des médias, il y a une semaine, les ennemis de la République qui ne se fatiguent jamais dans leur entreprise maléfique en multipliant les embuches sur le parcours de notre peuple, et en créant des nouvelles coalitions de la mort, qu’on appelle abusivement alternative pour la défense du peuple congolais, ont fait coulé le sang des innocents.
Heureusement pour nous, face à la détermination du Garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux, Commandant suprême des Forces Armées, et à la bravoure des forces armées de la République, réorganisées, disciplinées et modernisées, toutes ces tentatives n’ont ét qu’un coup d’épée dans l’eau.

C’est pourquoi, au nom de toutes, les militantes et de tous les militants du PPRD, nous félicitons les Forces Armées de la République et leur Commandant suprême qui, ont fait de la défense de l’intégrité du territoire national leur souci majeur, ne laissant aucun quartier à l’ennemi qui ne fait que battre en retraite.

Chers camarades,

Face aux drames actuels qui secouent le monde, et amenuisent la liberté des peuples, les donneurs de leçons n’ont pas réagi; alors que les actes de barbarie extrême qui donnent à penser sur le sens qu’il faut assigner à l’humanité, devraient être condamnés avec la dernière énergie. Le PPRD ne peut que déplorer toute politique de deux poids deux mesures.
Conscient dé sa responsabilité à l’égard de cette génération et des générations futures, le PPRD réaffirme sa volonté d’aller aux élections locales et municipales pour, non seulement vider les arriérés électoraux, mais aussi et surtout, éviter une démocratie à deux vitesses.

D’autre part, alors que le mandat est en cours, et que le Président de la République ainsi que sa Majorité sont en train de réaliser le programme de modernisation et de consolidation de la praxis démocratique, ceux qui n’ont de la démocratie qu’une notion approximative, une idée fixé, se lancent .déjà dans la campagne d’injures, au nom de la prétendue intangibilité de toutes les dispositions constitutionnelles, en s’adonnant ainsi à cœur joie à allumer les feux qu’ils ne sauront pas éteindre.

De tout ce qui précède, le PPRD fait la mise au point suivante:

1° En ce qui concerne les militants du PPRD, le Parti leur demande de rester vigilants pour démasquer la Cinquième colonne en vue de la mettre hors état de nuire;
2° S’agissant du Gouvernement de la République, le PPRD lui demande d’exercer pleinement ses responsabilités pour protéger lés, personnes et leurs biens en déférant, le cas échéant, les fauteurs des troubles devant les Cours et Tribunaux afin qu’ils subissent la rigueur de la loi
3° En ce qui concerne la révision constitutionnelle, puisque tel est le sujet qui donne des insomnies à ceux qui prêtent au Gouvernement et à sa Majorité des intentions malveillantes, le PPRD réaffirme sa position constante selon laquelle lorsque le peuple vous confie un mandant pendant une période déterminée, c’est pour que vous puissiez procéder également aux réformes institutionnelles nécessaires qui procurent le bien-être à la population dont notamment la paix sociale, la sécurité et la stabilité.

La Majorité actuelle, dans sa marche vers la modernisation du pays, bénéficiera toujours du soutien sans réserves du PPRD dans tout ce qu’elle entreprendra pour donner un sens à l’avenir.
La Constitution de la République Démocratique du Congo elle- même a prévu la manière dont elle peut être modifiée. S’incruster dans cet interstice, c’est aussi respecter la Constitution.

Chers camarades,

Les pays qui ont compris le sens de responsabilité, n’ont jamais hésité à procéder aux réformes nécessaires pour l’intérêt supérieur de leur nation. Nous pouvons citer l’exemple d’un des pays à vieille démocratie telle que la Belgique qui a réalisé plusieurs réformes constitutionnelles très profondes en un temps record.
En effet, le Sénat belge a été modifié profondément par la révision de la Constitution de 1993. Le nombre de sénateurs est passé de 184 à 71, et les compétences législatives de cette chambre haute ont été réduites et recentrées sur la législation fédérale de base, à savoir la Constitution et les droits des entités fédérées (régions et communautés). Cette réforme de 1993 avait retenu le nombre de 71 sénateurs dont 40 élus au suffrage direct, 21 au suffrage indirect et 10 cooptés.

Mais, pas plus tard que le 25 mai 2014, une nouvelle réforme de l’Ètat belge s’est matérialisée, le cas échéant, avec la modification du même Sénat qui n’est composé désormais que de 60 sénateurs, tous élus au suffrage indirect.
Et donc, tout Etat qui se respecte doit pouvoir tirer les conséquences de l’évolution de la mentalité pour que la logique institutionnelle soit en harmonie avec les aspirations de la population. Dans ce cadre, le PPRD tirera toutes les conséquences entre une Constitution paix de brave entre belligérants et une Constitution dont la mission est de faire de notre pays un Etat émergent.
5° Ceci étant, le PPRD respecte et respectera toujours la liberté de pensée indispensable en démocratie, et exige en retour qu’on lui rende l’ascenseur.
Lorsqu’il y a peu, le Congressman américain José Serrano a introduit une proposition tendant à supprimer le 22ème amendement de la Constitution américaine qui limite les mandats présidentiels, le peuple américain ne l’a jugé ni de fou ni de celui qui combat la démocratie; l’on a estimé qu’il faisait usage de sa liberté qui lui est garantie par la Constitution. Pourquoi le jugement serait-il différent s’il s’agit d’un Congolais?

6° Le PPRD dit non aux procès d’intention et affiche clairement sa volonté d’encourager les institutions de la République à parachever les réformes pour que l’élan de la reconstruction ne puisse souffrir une quelconque interruption. L’homme qui fait détient également le pouvoir de défaire.
Telle est la thèse que défendra le PPRD partout, afin que les aspirations du peuple soient respectées. Ce peuple que d’aucuns se réclament être les porte-paroles n’a donné mandat qu’à ses élus et garde aussi la possibilité de s’exprimer directement par la voie d référendum. Qu’on cesse donc, de distraire la population en tentant de s’approprier indûment le peuple qui ne peut être la propriété de personne.

Chers camarades,

Le peuple c’est vous, c’est eux, c’est nous tous. Ils ne doivent donc pas, nous brandir leur rêverie comme étant la volonté du peuple.
7° Le PPRD demande à ses militantes et militants candidats aux élections locales, municipales et urbaines de passer aux sièges des différentes fédérations pour vérifier l’orthographe de leurs noms; car dans les quinze jours qui suivent, toutes les listes doivent être transmises au Secrétariat Général du Parti pour les arbitrages nécessaires.

Tout mandat provient du peuple. C’est pourquoi, le PPRD a opté pour les élections afin que le peuple tranche, au lieu de s’abriter derrière des dispositions sibyllines.

Le PPRD félicite le Camarade Joseph Kabila, Initiateur du Parti, pour son leadership exemplaire, et lui témoigne toute sa reconnaissance en lui promettant d’être, sans conditions, derrière lui, pour toutes les batailles qu’il a déjà engagées et qu’il engagera encore pour la dignité du peuple congolais et l’intégrité du territoire national.

Chers camarades,

Dès cet instant, nous décrétons la mobilisation générale pour que chaque membre du Parti, où qu’il se trouve, se charge d’expliquer à sa cellule les mesures importantes que nous venons d’annoncer afin que la révolution du 17 mai triomphe et que la Majorité conserve le pouvoir.
Gloire éternelle à l’Immortel soldat du peuple Mzee Laurent-Désiré Kabila;
Soutien inconditionnel au Continuateur de l’œuvre salvatrice, le camarade Joseph Kabila;

Honneur à tous nos héros nationaux et martyrs de l’indépendance et à tous nos soldats et officiers qui ont payé de leurs vies pour défendre l’intégrité du territoire national.

PPRD Viva!
Viva Joseph Kabila!
Majorité Présidentielle Viva!
Evariste Boshab"


 Sad JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 375270  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 375270     JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 768333  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 768333  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 768333  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 676450 lol!  lol! JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 231272  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 231272
 

"Meeting des Forces de l’opposition lundi 4 août à la place Ste Thérèse de N’djili.
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° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9131
Déclaration des forces politiques et sociales sur la situation de l’heure

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
L’heure est grave; elle est même très grave dans notre pays.
En effet, après avoir suivi les déclarations récentes des Messieurs Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et Richard Muyej, ministre de l’Intérieur concernant la révision de la Constitution ainsi que celle de Monsieur Luzanga Shamandevu, porte-parole de la mouvance kabiliste sur les évènements du 22 juillet dernier, il y a lieu de dire que la classe politique au pouvoir est en train de jouer avec la stabilité du pays.

1. De la révision de la Constitution


Les Forces Politiques et Sociales de la République Démocratique du Congo constatent que les « kabilistes-Joséphistes » viennent enfin de dévoiler au grand jour leur détermination à réviser sinon à changer la constitution afin de sacrifier notre jeune démocratie au profit des intérêts partisans.
Ainsi, le 17 juillet dernier, dans la salle de banquet du Palais du peuple, Monsieur Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la mouvance kabiliste a fait une déclaration à la presse en contradiction flagrante avec celle qu’il a faite lors de son dernier séjour au Canada.
En substance, Monsieur Minaku affirme que la révision constitutionnelle aura bel et bien lieu, et ce, malgré les prises de position des Congolais, de la communauté internationale, de la CENCO et des Eglises de réveil contre son caractère intempestif.

A son tour, Monsieur Muyej a réuni les Bourgmestres et les chefs de quartier de Kinshasa, avec les moyens de l’Etat, pour faire la propagande de la révision constitutionnelle. C’est simplement malheureux.
Cette attitude démontre, si besoin en était encore, que le régime de Monsieur Kabila nage à contre-courant de l’Histoire en balbutiant et que nous sommes interminablement dirigés par défi (na nko !) par un groupe d’individus qui se sert d’un mensonge éhonté pour tenter de se maintenir à tout prix au pouvoir pour le pouvoir.
Nous voulons dire à la mouvance kabiliste que notre peuple ne se laissera pas faire. Car, il s’agit du combat entre le Bien et le Mal en société.

2. Des événements macabres du Camp Tshatshi

Par devoir constitutionnel, nous nous opposons à toute tentative de prise de pouvoir par la force en dehors des procédures démocratiques.
Aussi, les Forces politiques et sociales ainsi que le peuple congolais attendent-ils du gouvernement démissionnaire, des explications claires et nettes au sujet des événements récurrents ci-après:
- Les massacres des « Enyele» à la résidence de Monsieur Kabila ;
- La disparution d’Eric Lenge
- Les tueries des «assaillants» à la RTNC, à l’aéroport de N’djili, à l’état-major général des Forces Armées, au Maniema, à Lubumbashi et à Kisangani ;
- Les troubles survenus au camp Tshatshi le 22 juillet dernier.

Il apparait clairement que tous ces événements procèdent d’une mascarade de mauvais goût boutiquée par le régime en place avec la volonté de terroriser notre peuple, de nuire à l’opposition politique, de provoquer un état d’urgence et subséquemment d’enchainer la démocratie par l’instauration d’une monarchie présidentielle dans notre pays.
De ce qui précède, nous invitons le peuple congolais à la vigilance tous azimuts pour barrer la route à tout individu ou groupe d’individus qui cherche à s’accaparer du pouvoir par la force, la ruse ou en violation de la Constitution de la République. L’article 64 de la constitution nous en impose le devoir !

Voilà pourquoi, nous lançons un appel à la population de Kinshasa à venir nombreux assister à un meeting populaire de sensibilisation que nous organisons le lundi 4 août 2014 à la place Ste Thérèse de N’djili.

Fait à Kinshasa, le 29 juillet 2014.
Pour les Forces Politiques et Sociales
Bruno Mavungu / Martin Fayulu / Jean-Bertrand Ewanga"


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Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  zobattants 31/7/2014, 7:37 am

ndonzwau a écrit:[

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Compatriotiquement![/quote]
Don't worry, Ndonzwau, None of the Trolls, les lutins that i've known would like to eat the crap coming out of your brain...
OK ok...maybe only one prolific Troll from the northern countries can... hmmmm


zobattants


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Message  ndonzwau 31/7/2014, 5:55 pm

"Aubin Minaku appelé à ne pas peser pour la révision de la Constitution
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° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9135

JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 Minaku2
Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la "majorité présidentielle"

“En démocratie, la majorité ne peut pas tout se permettre “, a dit Me Jean Claude Katende, président national de I’ASADHO dans une tribune, pour réagir à l’interview du président de l’Assemblée nationale par rapport à la modification de la constitution en vue de permettre à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat alors que la loi fondamentale le lui interdit.
Il m’a paru important d’écrire cette réflexion pour contribuer au débat suscité par les déclarations du secrétaire général de la majorité au pouvoir en République Démocratique du Congo. L’impression que lesdites déclarations nous donnent est que pour Monsieur Aubin Minaku, la majorité qu’ils ont à l’Assemblée Nationale leur permet de tout faire, de tout se permettre, de faire réviser la Constitution dans le seul but de conserver le pouvoir”, dit - il. Le président de l’ASADHO estime que la déclaration de Minaku est dangereuse pour la démocratie où seul le peuple gouverne et décide de tout.


En effet, en date du 17 juillet 2014, Aubin Minaku, Secrétaire général de la Majorité présidentielle déclarait : « … le détenteur du pouvoir souverain, c’est le peuple. Et donc, pour toute question majeure aujourd’hui, demain ou après demain, nécessitant une modification des lois de la République, nécessitant une révision de la Constitution, nous les soumettrons à la sanction soit du Congrès, l’article 218 de la Constitution prévoit cette voie, soit du peuple par référendum. Donc, c’est clair, nous tenons à conserver le pouvoir et nous allons tout faire pour conserver le pouvoir par la voie des urnes, comme on l’a fait en 2006 et en 2011. Nous allons respecter la Constitution du 1er au dernier article. Ce respect signifie notamment le respect de sa procédure de révision “.
Cette déclaration montre, selon le président de I’ASADHO, que la majorité au pouvoir à Kinshasa croit qu’elle peut tout se permettre, peut manipuler le peuple et faire changer la Constitution au gré de ses besoins et humeurs.

Pareille déclaration montre aussi que la majorité ne travaille pas à la consolidation de la démocratie en R.D.Congo. Une majorité présidentielle soucieuse de promouvoir la démocratie doit, d’une part, agir en fonction des pouvoirs qui lui sont reconnus, mais elle doit aussi accepter les limites qui sont déjà tracées par la Constitution et les lois de la République, d’autre part “, affirme Katende.

Manque de leadership à la MP

L’agitation de la majorité présidentielle résiderait dans le fait qu’en dehors du Président Joseph Kabila, cette majorité n’a aucune existence réelle et ne peut gagner l’élection présidentielle 2016 sans supprimer certains principes posés par la constitution, dit le N°1 de l’ASADHO.
Pour rappel, en janvier 2011, la majorité pour conserver le pouvoir avait supprimé le deuxième tour de l’élection du Président alors que le même Président Joseph Kabila avait été élu au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2006. Ce deuxième tour a été supprimé pour permettre au président Joseph Kabila de gagner l’élection présidentielle avec n’importe quel pourcentage.

Maintenant comme les seuls obstacles qui empêcheraient la majorité présidentielle de conserver le pouvoir sont les dispositions qui interdisent au président de briguer un troisième mandat, il faut les faire sauter en recourant au referendum. L’Ongdh s’oppose à toute révision des dispositions verrouillées de la constitution en vue de permettre au Président de la République de briguer un troisième mandat.

GKM, In La Tempête des Tropiques datée 29.07.2014 "



"Paniqué et harcelé par les Etats-Unis, Kabila se tourne-t-il vers la Russie pour se maintenir au pouvoir en 2016 ?
° http://desc-wondo.org/desc-confidentiel-inquiet-de-lacharnement-americain-kabila-appelle-poutine-a-la-rescousse/
JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 OBAMA-POUTINE-facebook
Et Si Kabila faisait de la RDC un terrain de confrontation russo américaine par excellence ? C’est ce que semble indiquer des informations sérieuses et confidentielles parvenues à DESC.
Kabila manifeste des signes psychiques d’anxiété du fait de la pression américaine 
Depuis que son ami ukrainien Viktor Ynanoukovytch connait des abois politiques suite à sa destitution et que les américains le pressent de quitter le pouvoir en 2016, Kabila tente de recomposer son réseau de soutien. C’est vers la Russie du tsar Poutine que le raïs semble jeter son dévolu. La géopolitique mondiale d’un monde unipolaire polycentrique oblige !
Comme signalé dans nos publications antérieures, depuis le début de cette année, toute l’attention et la concentration de Joseph Kabila se focalisent sur sa fin de mandat en 2016. Plus rien ne l’intéresse, même pas la gestion actuelle du pays pour laquelle il veut se battre pour la gérer après 2016 alors qu’il a encore du pain sur la planche au cours de son mandat actuel. Rolling Eyes  Rolling Eyes  A ceux qui attendent leur salut du gouvernement de cohésion nationale, tout semble indiquer qu’il n’est plus une priorité pour Kabila car cela ne lui rapportera rien sur le plan politique. La cohésion recherchée en vain par Kabila était un leurre de sa part pour amener la classe politique et les congolais à se retrouver autour de sa personne pour lui assurer un ultime mandat en 2016. Que nenni ! L’éclatement de l’opposition républicaine de Kengo, à bout de patience, en est le premier signe.
Des sources de l’entourage présidentiel font état d’un état de panique extrême chez le président congolais. Celui-ci est préoccupé par un faisceau de signaux et messages convergents de la part des États-Unis l’exhortant à quitter le pouvoir en 2016. Depuis, l’homme ne sait plus à quel saint se vouer et est prêt à se livrer au diable, pas les diables rouges belges éliminés par l’Argentine en coupe du monde !
Voici ce que rapporte à DESC une source présidentielle : « Le boss est sous sédatifs, il est devenu insomniaque la nuit et se repose de plus en plus. Depuis un mois, tous ses services de sécurité sont sur les nerfs. Le boss ne dort plus que la journée, d’où le ralentissement de ses activités professionnelles journalières. Le soir tout son entourage sécuritaire du RSH (Régiment Sécurité & Honneur) de la Garde républicaine (GR) doit bouger à tout moment avec lui. Il ne reste plus la nuit pendant plus de deux heures au même endroit. Au programme : randonnée fluviale, pique-nique en plaine brousse, exercices de tir à Mbakana. Le boss manifeste des signes de nervosité et d’absence de sérénité. L’attitude américaine l’inquiète sérieusement et le met sous pression. »
Le salut russe pour contrecarrer le plan américain ?
« Pour contrer la menace américaine qu’il prend au sérieux, il se tourne vers la Russie. Depuis quelques semaines, il est parvenu à entrer en contact avec le président russe Rolling Eyes  Rolling Eyes , Vladimir Poutine, via Sergei Ivanov, le vice premier ministre russe & ancien patron du FSB (services secrets russes). Ce dernier est un vieil ami du Général François Olenga, lechef d’état-major de l’armée de terre et la personne de confiance de Kabila. D’ailleurs après sa récente visite en Ukraine, le général Olenga devrait discrètement passer par Moscou en provenance de Minsk pour rencontrer quelques officiels russes. Au menu des rencontres, Kremlin et Kinshasa planifient les détails d’une visite officielle de Kabila à Moscou et vice-versa.
Pour Kabila, nous renseigne une source présidentielle, « il veut, selon ses propres dires, ‘se foutre complètement des Yankees’But de l’opération : « Kabila veut s’assurer un soutien russe important susceptible de contrer les menaces américaines contre la prolongation de son mandat et pousser les Etats-Unis à entamer un dialoguecomme actuellement en Ukraine ». Rolling Eyes  Rolling Eyes 
En effet, pendant Kinshasa était le théâtre de l’attaque le 22 juillet, le général François Olenga, chef d’état-major de l’armée de terre se trouvait à Kiev en Ukraine depuis le 21 juillet sur invitation des autorités ukrainiennes de la firmeUkrOboronExport. Une société ukrainienne de production, de vente et d’exportation d’armement. Cette firme a été nationalisée en janvier 2011 par l’ancien président Viktor Yanoukovytch. Cependant, depuis sa fuite en Russie, les ukrainiens sont inquiets que la RDC de voir la RDC se rapprocher davantage ces derniers temps de Moscou pour l’achat de l’équipement militaire des FARDC, comme en témoigne une de nos précédentes publications à ce sujet. L’Ukraine craint que cela menace les accords conclus par le passé entre la RDC et la société UkrOboronExport. La visite du général Olenga à Kiev vise à rassurer les nouvelles autorités ukrainiennes que la RDC va respecter ses engagements envers l’Ukraine et continuer à s’y approvisionner pour une grande partie de son matériel militaire.
En même temps, jouant à la périlleuse stratégie équilibriste d‘essaimage bipolaire antithétique, DESC apprend de plusieurs sources concordantes que Kabila vient de lancer une campagne diplomatique parallèle de choc avec des poids lourds du monde économique et politique international mis à contribution pour plaider sa cause à Washington. Nous y reviendrons en détails dans une prochaine publication.
La Russie peut-elle contenir militairement les USA? Analyse stratégique de DESC
Depuis qu’elle tient la tête aux américains en Ukraine, bon nombre de pseudo-analyses pensent que la Russie est en mesure de contrer la superpuissance américaine dans le monde.
Qu’on les aime ou non, laissez DESC vous apprendre que les Etats-Unis resteront encore, pour au moins deux décennies, la seule puissance mondiale, malgré la progression fulgurante de la Chine et de la Russie. SelonZbigniew Brzezinski, ancien Conseiller de Jimmy Carter, le monde est et n’est pas multipolaire. C’est un monde dans lequel coexistent des puissances régionales significatives, dont certaines pourraient un jour, même si cette perspective reste pour l’instant lointaine, devenir des puissances mondiales. Dès lors la Chine, le Brésil, la Russie et l’Inde ne peuvent pour l’instant être des puissances mondiales. En effet, être une puissance mondiale implique d’être une puissance mondiale dans quasi tous les secteurs. Le seul secteur économique ne suffit pas à lui seul pour conférer à un État le statut d’une puissance mondiale.
Tableau des Dépenses Militaires en Milliards de dollars
                      2008       2009       2010         2011          2012        % total mondial
USA             607,0      661,0       698,0        711,0       737,5            38,9
CHINE         84,9       100,0       1 19,0        143,0       166                9,5
RUSSIE       58,6        60,7          58,7           80,0          90,7             5,2
Sources croisées: SIPRI, IISS et IRIS.
Bien qu’en perte de vitesse sur le plan géopolitique depuis la crise financière de 2008, les Etats-Unis, avec la doctrine de « smart power », dominent encore indubitablement la hiérarchie des puissances militaires mondiales. Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), le financement annuel du Pentagone s’établit en 2013 à environ 700 milliards de dollars. Washington concentre 41% des dépenses mondiales de la défense, là où la Russie ne compte que pour 5 % du total.
La puissance américaine est pour le moment la seule à jouir d’une domination dans TOUS les compartiments stratégiques, n’en déplaise aux émotifs. Sur terre, sur mer ou dans les airs, le Departemnt of Defense (DoD) peut compter sur des services (Army, Navy, Air force, marine Corps) dont les matériels sont à la fois modernes, plus nombreux et mieux servis que ceux des autres puissances. Dans le seul domaine naval, comme le rappelait il y a peu un secrétaire à la défense américain, « les États-Unis exploitent simultanément onze porte-avions de grande taille, tous à propulsion nucléaire. En termes de taille et de puissance de frappe, pas un seul pays ne possède ne serait-ce qu’un seul navire comparable. L’US Navy possède dix navires amphibies qui peuvent servir de bases flottantes pour des hélicoptères et des avions de décollage vertical. Aucune autre marine n’en a plus de trois, et tous appartiennent à des marines amies ou alliées… L’espace et le cyberespace, nouveaux enjeux géostratégiques, sont également dominés par les États-Unis, qui sont d’ailleurs à la tête de la course en matière de défense antimissile, et dont la maîtrise de l’intégration interarmées est inégalée. (Badie, B. et Vidal, D., 2013). Poutine a déclaré récemment que l’internet est une création de la CIA.
La Russie, quant à elle, confrontée à un dilemme politique lui rappelant ses démons du passé entretenus par une élite, à l’instar de Poutine ex-agent du KGB, qui garde la nostalgie de son ex-statut impérial, mais où une partie de l’intelligentsia est fortement persuadée qu’il est vain d’espérer un retour à un tel statut et qu’il convient d’envisager une autre option : allier la modernité à la démocratie (option de Medvedev). En effet, à l’instar de la Chine, la Russie connait l’émergence des courants géopolitiques du type néo-westphalien de la « grandeur russe » (derjavniki). Une Russie qui ressusciterait des vestiges soviétiques. Mais les adversaires de cette position sont majoritaires en Russie.
Sur le plan militaire, la puissance de la Russie se relève peu à peu de la décrépitude soviétique en modernisant son outil militaire et en renforçant sa capacité militaire à la dimension régionale et non planétaire. Sous l’impulsion de Poutine, on a constaté une volonté de rattrapage spectaculaire du retard militaire russe. En dix ans, la progression est de plus de 80%, progression semblable à celles des États-Unis (mais en ne partant pas de la même base de départ). Mais ces efforts sont encore loin d’effacer le tableau général médiocre de l’armée russe. En effet, plus des deux tiers de cette somme sont engloutis en salaires, pensions et logements, ne laissant que 30 % pour le renouvellement et l’entretien de l’outil militaire.
A la suite du bilan du potentiel militaire réel de son pays, Poutine s’est lancé dans un programme ambitieux de réarmement sans précédent de la Russie pour les dix prochaines années avec : plus de 400 missiles balistiques intercontinentaux, huit croiseurs sous-marins lance-missiles stratégiques, près de 20 sous-marins polyvalents, plus de 50 navires de surface, plus de 600 avions modernes, dont des chasseurs de cinquième génération, plus de mille hélicoptères, 28 régiments de systèmes de missiles sol-air S-400, plus de 2.300 chars modernes, près de 2.000 canons automoteurs équiperont l’armée », une centaine d’appareils spatiaux militaires équiperont l’armée russe ». (Cf Les Armées au Congo-Kinshasa).
Une chose est certaine est que la Russie, puissance nucléaire et spatiale, a, comme nous le montre le tableau plus haut, du chemin à parcourir pour égaler les Etats-Unis. On la voit déjà s’essouffler en Ukraine où les indépendantistes pro-russes perdent du terrain militaire.
Abordant les dix tendances géopolitiques actuelles du monde, Pascal Boniface, le directeur de l’IRIS (Institut des relations internationales stratégiques), place la fin de l’hyperpuissance américaine au premier point. Il avance ce qui suit: « Après avoir dominé le monde dans le seconde moitié du XXè siècle, les États-Unis sont confrontés à la monté en puissance de leurs concurrents et à la multipolarisation du monde ».
Il nuance cependant son analyse en écrivant : « Le déclin américain a été prédit plusieurs fois dans le passé, donc à tort. Il avait été lorsqu’en 1997 l’URSS avait pu lancer un Spoutnik relevant le défi de la conquête de l’espace. Il l’avait également, lorsque, à partir de la fin des années 1950, par la mise au point de missiles intercontinentaux, les Soviétiques pouvaient menacer le territoire américain, mettant fin à la sanctuarisation dont ce dernier bénéficiait depuis la naissance du pays. Il l’avait encore été lors de l’enlisement de la guerre du Vietnam, puis à la fin de la convertibilité du dollar en or entre 1971 et 1973, en 1979 après l’entrée des soviétiques en Afghanistan et le renversement du shah d’Iran, et à la fin des années 1980 lorsque les industries automobile et électro,ique japonaises donnaient le sentiment de tailler en pièce leurs homologues américaines. A chaque fois les Etats-Unis se sont relevés pour continuer la course en tête. On peut donc se demander si la nouvelle annonce d’un déclin américain ne rejoindra pas les précédentes. » (Boniface, PLa Géopolitique – 40 fiches thématiques et documentées pour Comprendre l’Actualité, Eyrolles, 2014).
Cependant, il estime que dans un monde globalisé, même la puissance mondiale n’a pas les mains libres pour agir comme il entend. De plus, la tendance géopolitique actuelle ne procède pas tant d’un déclin américain en tant que tel que de de la montée en puissance de nombreux autres Etats émergents.
Plus optimistes  que Pascal Boniface, Corines Lesnes, correspondante du quotidien Le Monde à Washington, dans une contribution intitulée : « La politique étrangère de Barack Obama : la tentation du répli?« ( in Puissances d’hier et de demain. L’Etat du monde 2014« , (La découverte, Paris, 2013, 271p., publié sous la direction de B. Badie et D. Vidal), a d’abord décrit la stratégie de « Leading from behind » (leadership de l’arrière) mis en place par Obama sous son premier mandat, en cessant d’exposer à la première ligne les Etats-Unis : réduire la visibilité des troupes américaines pour diminuer leurs vulnérabilités. La journaliste a par la suite décrypté l’actuelle doctrine de Barack Obama qui a été le fil conducteur de sa campagne en 2012: « America is back » pour signifier que les Etats-Unis sont de retour et au devant de la scène internationale. Une ligne politique inspirée du néoconservateur Robert Kagan, epoux de Victoria Nuland (ex porte-parole de Hillary Clinton au Département d’Etat) et conseiller du candidatMitt Romney, auteur de l’ouvrage The World America Made où il affirme que le déclin des Etats-Unis ni une réalité ni une fatalité.
Christian Malis dans son ouvrage bien fouillé, Guerre et Stratégie au XXIè siècle – Enjeux mondiaux – Arme futures… (Ed. Fayard, 2014) prédit plutôt un bel avenir de la prépondérance militaire américaine malgré la contraction économique en écorchant les stratégistes qui parlent de « fin de l’ère atlantique« , allusion faire à l’ouvrage « Prospective géostratégique à 30 ans » du ministère français de la Défense. Pour Malis, à l’horizon 2030, malgré la glissade annoncée de l’Europe et l’ascension militaire spectaculaire des pays émergents des BRICS, la prépondérance militaire américaine devrait demeurer un réalité. Il se base sur l’analyse de l’évolution des budgets militaires qui offre une vue plus précise concernant la redistribution en cours es cartes stratégiques et leur projection dans le futur. Il base sa prospective en affirmant que le rattrapage technologique militaire n’obéit pas au même rythme que le rattrapage technologique civil. Si Les pays du BRICS ont pu connaitre une ascension économique fulgurante, c’est que technique civile et méthodes de management sont très aisément transmissibles dans le monde actuel. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre de la Recherche et Développement (R&D) de la haute technologie militaire. Car l’espace économique militaire fonctionne toujours selon les principes les plus stricts de la défense jalouse de l’intérêt national (secret défense oblige). En ce sens, l’avance américaine devrait, selon lui, demeurer significative sur la Russie, la Chine et ‘Inde à l’horizon 2030.
Enfin, alors que les Etats-Unis réduisent leur budget militaire par la suppression des postes moins rentables stratégiquement, le rôle et les effectifs des forces spéciales de projection extra territoriale ne cessent d’augmenter dans l’armée américaine 65.000 hommes actuellement contre 54.000 en 1987 et 8.000 seulement à la fin des années 1970 des décennies au cours desquelles les Etats-Unis caracolaient en tête du classement des puissances militaires mondiales. Ils allouent un budget colossal de 10 milliards de dollars pour USSOCOM (US Special Operation Command), soit quadruplement en dix ans, faisant de ces Forces spéciales américaines une quatrième composante armée à part entière aux côtés des trois composantes terrestres, navales et aériennes traditionnelles. (Malis, Chr. , Guerre et Stratégie au XXIè siècle – Enjeux mondiaux – Arme futures, 2014)
Conclusion
DESC reste dubitative sur la capacité russe de disposer des ressources militaires suffisantes lui permettant d’agir dans un espace géographique autre que l’Eurasie. Conscient de ses limites militaires face aux américains, Poutine, de plus en plus isolé sur le plan diplomatique à la suite du crash de l’avion malaisien et de la guerre ukrainienne où les indépendantistes pro-russes perdent du terrain, n’irait sans doute pas s’aventurer à rechercher une confrontation militaire avec les Etats-Unis par Kabila interposé. Il s’agit là d’une dimension géostratégique non négligeable que les stratèges de Kabila doivent intégrer dans leur quête de sauvetage politique de leur raïs en 2016. Rolling Eyes  Rolling Eyes 
Jean-Jacques Wondo / Exclusivité DESC
N.B. Certains éléments de cette analyse sont tirés d’une analyse-benchmark complète de DESC publiée le 2 octobre 2013 : http://desc-wondo.org/lordre-mondial-unipolaire-decentre-dans-un-monde-polycentrique-jj-wondo/  "


"(...)Révision de la Constitution

La RDC est un pays constamment en campagne préélectorale, électorale, postélectorale ou même paraélectorale. Il faut rappeler qu’au lendemain du 50naire de l’indépendance, le camp présidentiel a lancé sa campagne de propagande en vue des élections de 2011, s’arrogeant ainsi le droit de mener une campagne d’un an et demi tout en interdisant à l’opposition de faire de même. Puis, les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple[1], des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on sanctionne sévèrement les responsables et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.  
Il n’est pas exagéré de dire que depuis 2011, le Congo subit en permanence une « campagne postélectorale » visant à faire passer les « résultats » de 2011 pour « démocratiques et transparents ». A quoi semble désormais s’ajouter une campagne supplémentaire de propagande pour ou contre la révision constitutionnelle.

Sous le titre : « Choc frontal MP-Opposition », Forum des As (° http://forumdesas.org/spip.php?article1672  ) note que lancée depuis plusieurs mois déjà, l’idée de la révision constitutionnelle en Rd Congo se fait très polémique. Jamais, la classe politique congolaise n’a dégagé le consensus autour d’un sujet d’intérêt national. Jamais, de mémoire collective des Congolais, l’opposition depuis les années Mobutu, n’a perçu d’un bon œil une initiative prise par les détenteurs de l’impérium.
Au-delà des différentes prises de positions actuelles, le dernier mot, estime FdA, reviendra au Parlement qui devra lever l’option au cours de sa session ordinaire de septembre. Cette session annonce des étincelles dans l’air.

La Prospérité se penche aussi sur le débat sur la révision de la constitution. Lorsque  la majorité s’appuie sur l’article 218 relatif à la procédure de la révision constitutionnelle, l’Opposition évoque, quant à elle,  le  verrouillage de l’article 220 et le prescrit de l’article  64  qui  autorise à barrer la route à tout individu ou groupe d’individus qui chercheraient  à s’accaparer du pouvoir par la force, la ruse ou en violation de la Constitution. Comme quoi, commente La Prospérité, la bataille des textes sera rude. Au Parlement, de trancher.

Le Phare pose à ce sujet la question fondamentale « Qui peut parler au peuple ? ».(° http://www.lephareonline.net/revision-de-la-constitution-qui-peut-parler-au-peuple/  ) Il écrit à ce sujet :
« La fièvre d’une campagne électorale anticipée autour de la révision de la Constitution est montée d’un cran le mardi 29 juillet 2014 avec les sorties croisées des acteurs de la Majorité présidentielle et de l’Opposition politique. Si Evariste Boshab (PPRD), Kin-Kiey Mulumba (PA) et Pius Mwabilu, chacun de son côté, ont exhorté le peuple congolais à adhérer massivement à l’idée du déverrouillage de n’importe quelle disposition constitutionnelle, Bruno Mavungu (UDPS), Martin Fayulu (FAC) et Jean-Bertrand Ewanga (UNC) ont, à l’unisson,  lancé au même peuple un appel au rejet de toute initiative allant dans le sens du charcutage du même texte.
C’est dans ce climat de vive tension électorale que l’Opposition a donné rendez-vous au souverain primaire pour le premier round de sensibilisation ce lundi 04 août 2014 à la Place Sainte Thérèse, dans la commune de N’Djili.  
A la veille de ce meeting, une question traverse les esprits : qui a le droit de parler au peuple ? Cette sortie publique de l’aile dure de l’Opposition apparaît, aux yeux des observateurs, comme un nouveau test de démocratie pour les hommes au pouvoir, souvent enclins à confisquer la parole à ceux qui n’épousent pas leur vision de la marche des affaires publiques en République Démocratique du Congo.
Sur papier, c’est tout Congolais qui a le droit de débattre de tout ce qui touche à la vie de sa Nation, dans le respect des règles du jeu démocratique. Pour ce qui est de la réunion politique du lundi 04 août 2014 à N’Djili, aucune embûche ne devrait, en principe, être dressée sur la route de l’UDPS, l’UNC, les FAC et leurs « alliés », dès lors que les manifestations politiques publiques sont régies par une simple déclaration de leurs organisateurs auprès de l’autorité compétente du ressort, en l’occurrence le gouverneur de la ville pour le cas de Kinshasa.
Mais, dans la pratique, les animateurs des partis de l’Opposition en voient de toutes les couleurs chaque fois qu’ils prennent l’initiative de s’exprimer dans des lieux publics ou dans les médias. Aussi, l’on se demande si les « services spéciaux » vont laisser les leaders politiques annoncés à la Place Sainte Thérèse donner au peuple leur lecture des enjeux de la révision constitutionnelle, comme le font déjà leurs adversaires de la Majorité Présidentielle dans les médias et sites publics.

Vers un débat général

Sous le couvert d’un débat autour de la révision constitutionnelle se profile à l’horizon un débat général, dans lequel la Majorité Présidentielle étale les résultats acquis depuis 2006 dans les domaines politique, diplomatique, militaire, économique, social et culturel, pendant qu’à contrario, l’Opposition parle de « bilan largement négatif », pour ne pas dire « bilan-zéro ». Selon la famille politique du Chef de l’Etat, il faudrait faire sauter le « verrou constitutionnel » afin de permettre à ce dernier de consolider la paix, la cohésion nationale, la stabilité macro-économique, la modernisation des infrastructures de base, le pool des « intelligences nationales », le changement des mentalités, bref de conduire la RDC vers le cap de l’émergence fixé à l’année 2030.  
Dans le camp de l’Opposition, tous les intervenants insistent sur l’impératif de l’alternance au pouvoir pour ramener une paix durable dans les parties Nord, Est et Sud du pays où pullulent d’innombrables forces négatives internes et externes, impulser une véritable cohésion nationale, relancer une économie agonisante, vaincre la misère qui accable la majorité des Congolais, éradiquer les antivaleurs (corruption, concussion, clientélisme politique, impunité), bref gouverner autrement le grand Congo. Aux yeux de l’Opposition, il n’y a que le vécu quotidien des ministres, députés, sénateurs et autres mandataires publics qui s’est amélioré, pendant que les masses populaires croupissent dans la grande pauvreté, à cause de leur mauvaise gouvernance.  
Il reste à savoir si ceux qui tiennent les rênes du pouvoir vont accepter que leur bilan soit remis en question publiquement, à Kinshasa comme en provinces, par leurs adversaires politiques. Le droit de tous à la parole est très problématique dans l’environnement politique congolais. Ainsi que le relevait en son temps feu le maréchal Mobutu dans les relations Nord-Sud, l’on constate que les uns ont tout à dire, et les autres rien à dire. En prévision de la campagne autour de la révision de la Constitution, l’on craint que les « anti » révision ne soient interpellés, arrêtés, bastonnés et jetés en prison avant ou après un meeting populaire, à l’entrée ou au sortir d’un plateau de télévision. Mais si la campagne pro-révision constitutionnelle exclut toute possibilité de réplique de la part de ceux qui sont contre, l’on peut se demander si les partisans de la tenue d’un référendum constitutionnel cherchent réellement à laisser le peuple congolais se prononcer en toute indépendance et en pleine connaissance des enjeux politiques de l’heure ».(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199152&Actualiteit=selected


° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/31/rdc-kin-kiey-mulumba-cree-kabila-desir-pour-soutenir-la-vision-du-chef-de-letat/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
° http://forumdesas.org/spip.php?article1664
° http://latempete.info/letau-se-resserre-autour-du-pouvoir/
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1877-audio-analyse-de-l-actualite-et-message-de-mr-honore-ngbanda-a-l-occasion-des-16-ans-de-la-seconde-guerre-d-invasion-rwandaise.html




Compatriotiquement


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Message  GHOST 1/8/2014, 12:20 am

Arrow Rolling Eyes INVITES..OU CONVOQUES Á WASHINGTON ?

Selon le site du journal Le Potentiel..FAyulu, Felix Tshisekedi, Kamerhe et T Luhaka pour l´opposition..Tandis que Boshab, Shadari..et Mende y compris P Kambila pour la mouvance de Kanambe..sont invités aux USA en marge de la rencontre entre Obama et les presidents Africains


RUSS FEINGOLG MAITRE DE CEREMONIE


Comme lors de sa dernière visite á Kin, R Feingold va être le nouveau "Bill Richardson"..et la rencontre de Washington sera la remake du navire de guerre SudAf Outenika

Ce que les USA ne font plus du "outsourcing" dans le dossier de la RDC quand la Chine et ses milliards bouscule l´Afrique Razz Plus question de liasser le "barbu" Louis Michel présider les "negociations" avec les dirigeants congolais What a Face 

WASHINGTON..la nouvelle  "Table Ronde" ?


Mes excuses aux lecteurs de ceci..mais ne sommes-nous pas une "colonie" des USA? Pays qui finance la mission militaire de l´ONU, pays qui va financer les élections..pays qui va resoudre la question de l´alternance á la tête de l´État congolais ?
 What a Face 

R Feingold disait explicitement lors de son passage á Kin..qu´il n´y avait pas débat sur la Constitution et cette Constitution devait rester intacte dans sa forme actuelle Cool Rolling Eyes C´est sans doute le thème officiel de la rencontre..

Le thème secret..et la place des USA..dans le futur de la RDC..sur le plan économique..ou sécuritaire Arrow  Arrow Dommage, quand Troll avait publié une réflexion sur un "programe militaire qui pouvait booster les chances de l´opposition aux futures élections" Nous avons été traité d´idiot tout simplement..

Imaginez un peu Fayulu, Kamerhe, Felix et Luhaka qui posent sur la table la "vision de l´opposition sur la Défense du Congo..en proposant la location de quelques bases militaires pour le compte d´AFRICOM, en deposant une "shopping list" chez Boieng pour l´achat des Super Hornet F/A-18, de quelques C-17 cargo militaires, des hélicoptères de transport lourds CH-47/C Chinook, des hélico AH-64 Apache I love you ...
Well, la cause de l´opposition et de la RDC..va sans doute beneficier d´une plus grande attention aux USA Embarassed Embarassed 


Le dossier de la Défense ayant été oublié lors de la Table Ronde de Bruxelles, mieux vaut en parler tout haut cette fois ici quand la RDC a grandement besoin de construire des nouvelles bases militaires..dont quelques unes peuvent beneficier d´un leasing pour le compte d´Africom Like a Star @ heaven 

Nous avons toujours milité pour un traité de défense avec les USA, cette Table Ronde secrète devrait servir á aborder cette option sans doute une fois pour toute Like a Star @ heaven 

LA SOCIETE CIVILE..INVITEE AUSSI


Trois membres de la Societé Civile vont accompagner les "politichiens"... Embarassed Embarassed mes excuses..mais, il semblerait qu´il ya aussi des invités dont les noms ne figurent pas dans les medias.....Ces congolais "experts" dans la diaspora auraient été invités discretement.

ENFIN


Rendez-vous la semaine prochaine et WAIT AND SEE
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Message  ndonzwau 1/8/2014, 12:43 am

PS


"RDC : l’opposition en appelle à la rue
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lopposition-en-appelle-a-la-rue/
Les principales formations d’opposition organisent un rassemblement populaire contre la révision constitutionnelle, lundi 4 août à Kinshasa. L’opposition craint que le président Joseph Kabila ne se représente aux élections de 2016.

L’opposition congolaise ne désarme pas et tente une nouvelle fois d’alerter l’opinion sur la révision de la Constitution en cours en République démocratique du Congo (RDC)
. Après une pétition, « Sauvons la Constitution » et une action en justice contre le président de la Commission électorale, l’Abbé Malu-Malu, trois partis d’opposition veulent accentuer la pression en organisant une manifestation contre le projet de révision constitutionnelle à Kinshasa. A la manoeuvre, on retrouve l’UNC de Vital Kamerhe, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi et l’Ecidé de Martin Fayulu. Ces opposants pensent tous que le majorité présidentielle souhaite modifier la Constitution pour pouvoir permettre au président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat, ce que lui interdit le texte actuel. Pour cela, les proches de Joseph Kabila peuvent organiser un référendum et modifier le fameux article 220 qui limite à deux les mandats présidentiels, où tenter des manoeuvres plus subtiles pour maintenir le Chef de l’Etat au pouvoir, au-delà de 2016, date de la prochaine élection présidentielle.

« Meeting de sensibilisation »

Pour faire plier la majorité présidentielle, la stratégie de l’opposition est simple : occuper l’espace médiatique et faire de la révision de la Constitution l’unique sujet de politique intérieur. Objectif : faire en sorte que la pression internationale soit plus forte pour empêcher Joseph Kabila de s’accrocher à son fauteuil. Dernière idée en date : mobiliser les Congolais dans la rue sur le sujet. Dans un communiqué signé des trois secrétaires généraux de l’UNC, de l’UDPS et de l’Ecidé, ces opposants ont décidé d’en appeler à la mobilisation populaire. Lundi 4 août 2014, devrait donc être organisé un « meeting de sensibilisation » contre la modification de la Constitution. Un rassemblement qui se tiendra sur la place Saint-Thérèse de Ndjili à Kinshasa, dans l’Est de la capitale congolaise.

La Monusco prévenue

Ce meeting sera-t-il autorisé par les autorités de la capitale congolaise ? Rien n’est moins sûr. Depuis les élections  contestées de 2011 et la marche des chrétiens de février 2012, les manifestations ont,  soit été interdites, soit été violemment réprimées par les forces de sécurité congolaises. Cet appel à manifester constituera donc un test important, tant pour le régime (qui craint l’embrasement) que pour l’opposition (qui cherche à se compter). Les trois politiques ont avertis le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, mais aussi le ministre de l’Intérieur et le patron de la Monusco, la Mission des Nations unies au Congo… au cas où."




Compatriotiquement!

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Message  El-Shaman 1/8/2014, 12:46 am

Troll a écrit:
WASHINGTON..la nouvelle  "Table Ronde" ?[/b][/color]

Mes excuses aux lecteurs de ceci..mais ne sommes-nous pas une "colonie" des USA? Pays qui finance la mission militaire de l´ONU, pays qui va financer les élections..pays qui va resoudre la question de l´alternance á la tête de l´État congolais ?
 What a Face 



LA SOCIETE CIVILE..INVITEE AUSSI


Trois membres de la Societé Civile vont accompagner les "politichiens"... Embarassed Embarassed mes excuses..mais, il semblerait qu´il ya aussi des invités dont les noms ne figurent pas dans les medias.....Ces congolais "experts" dans la diaspora auraient été invités discretement.

ENFIN


Rendez-vous la semaine prochaine et WAIT AND SEE
Tu n'a pas à t'excuser Troll.
Au rythme ou les choses vont tu as raison de dire que nous sommes une colonie de USA.Mais j'ajouterais que"nous"les sommes parce que beaucoup les veulent et surtout j'ai l'impression qu'ils aiment ça.
Comme j'avais dis hier:les hypocrites Américain vont trier quelques Congolais qu'ils vont lancé sur le marcher en leurs offrant la richesse de ce monde.Ces nouveaux nabab,ainsi que le marionnette qu'ils vont nous imposé vont aidaient les hypocrites à bien pillé le pays.Ce qui fera qu'il n'y aura pas grand chose qui va changer auprès de la masse,la majorité des Congolais qui continueront toujours à croupir dans la misère.
El-Shaman
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Message  GHOST 1/8/2014, 1:37 am

[quote="Asahsnik"]
Troll a écrit:
WASHINGTON..la nouvelle  "Table Ronde" ?[/b][/color]

Tu n'a pas à t'excuser Troll.
Au rythme ou les choses vont tu as raison de dire que nous sommes une colonie de USA.Mais j'ajouterais que"nous"les sommes parce que beaucoup les veulent et [u]surtout
j'ai l'impression qu'ils aiment ça.
Comme j'avais dis hier:les hypocrites Américain vont trier quelques Congolais qu'ils vont lancé sur le marcher en leurs offrant la richesse de ce monde.Ces nouveaux nabab,ainsi que le marionnette qu'ils vont nous imposé vont aidaient les hypocrites à bien pillé le pays.Ce qui fera qu'il n'y aura pas grand chose qui va changer auprès de la masse,la majorité des Congolais qui continueront toujours à croupir dans la misère.

REPETITION DE L´HISTOIRE TOUT SIMPLEMENT


Dans l´ouvrage [b]"Les fantômes du roi Léopold II, un holocauste oublié"
 Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven On apprend une chose importante: Léopold II a eu la "benediction" des USA..premiere puissance occidentale á reconnaitre l´EIC

En 1885, les USA ne possedaient pas la puissance militaire et économique..si pas technologique qu´ils possedent maintenant Arrow Une autre page de l´histoire du Congo nous apprend que la Belgique ne voulait pas accorder l´independance..et pire avait tentée de decouper le Congo en plusieurs États independants Arrow Rolling Eyes Rolling Eyes 
..Une fois de plus, les USA..sans doute á cause de la Guerre Froide avaient non seulement decidés l´independance du Congo, mais aussi se sont engagés militairement via l´ONUC á maintenir l unité du Congo Like a Star @ heaven 

Après la fin de l Guerre Froide où d´autres puissances sont entrain de prendre Place sur la scène....la confrontation est plus économique, une économie basée sur le contrôle des ressources naturelles



Sans hypocrisie, les congolais n´ont pas des choix..quand ils sont menacés de voir leur pays depecé comme le Soudan..Quel choix avons-nous face á cette menace Question Le Prix á payer est la nouvelle colonisation..qui peut garantir un peu de démocratie et un Congo intact dans les frontières de 1885


color=#0033ff]
Avons-nous le choix après que 6 millions de notre peuple ont dèjà payés avec leurs vies? Quel choix avons-nous? Transformer notre pays en "champ de bataille" entre les nouvelles puissances de la planète..ou choisir un camp en acceptant les consequences de notre choix?[/color]
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Message  El-Shaman 1/8/2014, 3:11 am

"Celui qui craint la victoire de l'ennemi connaîtra à coup sur la défaite"
(Napoléon Bonaparte)
Je suis tenté de dire que nous n'avons pas le choix parce que ton analyse est aussi juste d'un côté.
Mais je dirais que:OUI,nous avons un choix.
C'est choix consiste à aller coûte que coûte contre les intérêts américain qui est une vraie pieuvre qui nous étouffe avec ses tentacules.
En allant contre les intérêts de ces impérialistes nous allons les affaiblir petit à petit du faite qu'ils sont déjà au bord du gouffre avec leurs économie moribond.
Parce que tant que ces gens ne vont pas être affaiblis.NOUS AUTRES NOUS NE SORTIRONS JAMAIS DE CE CERCLE VICIE et nous seront toujours des perdants.
On ne doit pas avoir pitié de ces méchants dans cette compétition terrible qui a pour titre:VIVRE OU MOURIR.
Nous devons être prêt à tout pour nous libéré et vivre.
Lorsque j'étais encore un écolier à Kinshasa,dans nos manuels scolaire on étudier un livre qui avait pour titre:CE MONDE MERVEILLEUX
"Observe la nature et tu auras la connaissance,car la nature est le plus grand livre sacré écrit par Dieu lui-même"
En observant la nature et en méditant sur la forêt,nous pouvons voir que les plus grands arbres qui s'élèvent vers le soleil fait toujours ombrage aux petits plantes  d'en-bas qui ne pourront jamais grandir du faite que les plus grand arbres se nourrissent de tout l'énergie solaire qu'ils captent via leurs branches et feuilles.La seule façon pour que ces petits puissent s'en sortir et évoluer est la chute de celui qui est grand.C'est seulement ainsi que es rayons du soleil pourra entrer et nourrir les petits arbres en favorisant la photo synthèse.C'est seulement ainsi que les petits abres à leur tour pourront grandir et se faire une place au soleil.
Le grand arbre de mon exemple ce sont les Etats-Unis d'Amérique et tous les impérialistes qui foutent le bordel chez nous et qui freine notre croissance sur tous les plans.Les petits arbustes c'est nous autres congolais...
Donc dans cette guerre entre notre libération et nous dépendance.Moi je suis sans pitié et je suis pour la mort de l'économie américaine et leur affaiblissement.C'est la seule façon ou nous autres pourront être libéré.
Certes tu pourra me dire qu'en allant vers les intérêts des Américain,ce dernier vont nous déstabilisé étant donné que nous sommes un pays faible.
Oui,tu aura tout à fait raison parce que les ricains ne vont jamais se laissé faire.Il ne voudront jamais mourir et disparaître comme ça juste pour nous faire plaisir.Ils feront tout comme ils sont déjà en train de le faire.
Mais à chaque situation,même ce qui nous paraît sans issue, il y a toujours une issue.Lorsqu'une porte se ferme,une autre s'ouvre toujours
IL Y A UN CHOIX QUE NOUS POUVONS FAIRE pour contrecarre la déstabilisation,(je dirais plutôt"AMORTIR" la déstabilisation)que le USA va lancé contre notre pays.Lorsque la vie d'une personne dépend de la décision que tu va prendre.Tout ce qui se passe aux alentour te paraîtra futile.
La personne en question n'est autre que la majorité de notre population qui croupisse dans la misère.
Mais pour ça après 2016 il nous faut un grand dirigeant TÊTU et non une marionnette que les ricains vont encore nous imposé pour continuer le cycle infernale de leur politique.
Il existe un choix d'après mes méditations et mes réflexions en politicus
C'est un choix moins pire que le choix Américain,,,mais un choix qui semble juste dans cette guerre,car notre but doit être la chute de USA,de son influence sur le monde et de son affaiblissement totale sur tous les plans.Le grand arbre doit tombé mpo été biso pe to koka ko kola,mpo été to kende liboso mpe likolo esika moyi edjali:sunny: 
Mais le problème est de savoir:sommes-nous prêt à l'accepter ?
El-Shaman
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Message  El-Shaman 1/8/2014, 11:31 am

Jim KK a écrit:C´est un bras de fer!
Je suis contre la révision de la constitution pour le seul motif que le président Kabila reste au pouvoir ou se représente pour l´élection présidentielle en 2016. Il faut une alternance en RDC.  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 375270  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 375270  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 375270 
La ça sent vraiment mauvais.
Je viens de visionné une vidéo sur CongoMikili ou Boshab confirme que la constitution sera bel et bien modifier.
Je croyais que Kabila allait respect sa parole d'officier et ne plus se représenté en 2016.... scratch scratch scratch 
El-Shaman
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Message  GHOST 1/8/2014, 11:59 am

Asahsnik a écrit:
Jim KK a écrit:C´est un bras de fer!
Je suis contre la révision de la constitution pour le seul motif que le président Kabila reste au pouvoir ou se représente pour l´élection présidentielle en 2016. Il faut une alternance en RDC.  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 375270  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 375270  JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 375270 
La ça sent vraiment mauvais.
Je viens de visionné une vidéo sur CongoMikili ou Boshab confirme que la constitution sera bel et bien modifier.
Je croyais que Kabila allait respect sa parole d'officier et ne plus se représenté en 2016.... scratch scratch scratch 

WAIT AND SEE


En politique, entre un discour et une action, la distance est parfois enorme.. Rolling Eyes Rolling Eyes HASARD ? Boshab semble être le "chef de la delegation du PPRD"..á moins que le PPRD refuse l´invitation..tout comme Kanambe refuse de se rendre aux USA Rolling Eyes What a Face 
[color=#ff0000]
Relisez attentivement les noms de la delagation du PPRD, 2 membres du PPRD (Boshab et Shadari) un envoyé de la "Présidence" et Mende qui semble representer les intêrets des "alliés" de l´AMP Like a Star @ heaven Idea [/color

Ce que ce n´est pas un hasard que Boshab et Minuaku ont montés le ton..soit comme preparation des negociations Arrow et ils tentent d´obtenir...des garanties pour le futur après les élections, soit tout simplement ils expriment la "resistance" face aux USA Razz Razz 

Nous disons WAIT AND SEE....parce que ce voyage va "definir" de loin ou de près la suite de l histoire Arrow ArrowJUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 774827 JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 774827 Et patience 
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Message  zobattants 2/8/2014, 11:12 pm


Heureusement les images sont eternelles...
Ecoutez la conclusion  Mfumu Toto a la 40 eme minutes
Sinon, l'entierete de l'emission est revalatrice de la debaucherie de nos soi-disant opposants...
Nanu boleli te...

zobattants


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Message  Mathilde 4/8/2014, 10:55 am


MODIFICATION DE LA CONSTITUTION : ENFIN ILS ABATTENT LEURS CARTES...ET FONT CE QUI ÉTAIT PRÉVISIBLE !


Mathilde
Mathilde


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Message  Mwana Ya Lola 4/8/2014, 5:12 pm


Mwana Ya Lola


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Message  ndonzwau 4/8/2014, 7:21 pm

Mwana Ya Lola a écrit:

"Jeannot Mwenze Kongolo montre à «Joseph Kabila»... la porte
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9151

JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 Mwenze-kongolo
Jeannot Mwenze Kongolo

Ancien tout-puissant ministre de la Justice sous la présidence de LD Kabila et en charge brièvement de l’Ordre et de la sécurité sous «Joseph», Jeannot Mwenze Kongolo, 54 ans, vient d’accorder une interview à un journal en ligne (www.congosynthese.com) en réaction à la confirmation faite, mardi 29 juillet, par Evariste Boshab sur la volonté du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) de faire réviser la Constitution.
«Joseph Kabila ne peut pas briguer un troisième mandat en 2016, c’est la Constitution qui le dit!». C’est la déclaration faite par l’ex-homme fort du régime mis en place un certain 17 mai 1997 par AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre). Bien que poursuivant sa «traversée de la savane» depuis 2002, Jeannot Mwenze Kongolo reste «intouchable» en dépit de ses critiques. L’homme fait partie de quelques dignitaires dépositaires d’un «grand secret d’Etat» : les circonstances exactes ayant abouti à la désignation de «Joseph Kabila» comme successeur de son "père". C’était un certain 26 janvier 2001.


Face un intervieweur qui avait de la peine à garder une certaine neutralité, l’ancien ministre Mwenze - qui est à la tête du « Parti des kabilistes Mzee» - est apparu taquin et ironique. Le PPRD ? «C’est un parti qui est déjà mort», lance-t-il. Ajoutant : «Il ne lui reste que le secrétaire général».
Réagissant aux propos d’Evariste Boshab selon lesquels « réviser la Constitution, c’est aussi la respecter», Mwenze d’ironiser : «Moi, j’ai été contre cette Constitution après son adoption par référendum en 2005 ». Il se dit surpris d’entendre le secrétaire général du PPRD vouer aux gémonies cette loi fondamentale qui arrangeait bien le régime en place. En 2006, dira-t-il, on a «voté» (les guillemets sont de lui) «Joseph Kabila». En 2011, il a été «réélu». «Personne n’a broché à l’époque». «L’actuel président ne peut pas se représenter en 2016, souligne-t-il. C’est la Constitution qui le dit ».
Pour Mwenze, l’alternance est nécessaire pour permettre au pays de «respirer» et de repartir avec un souffle nouveau. Pour lui, il n’est plus besoin de recourir à la lutte armée «pour changer l’ordre institutionnel». Le changement, pour lui, doit intervenir dans le respect strict de la Constitution. Arborant un grand sourire, « Jeannot » de suggérer à la majorité actuelle de «présenter un autre candidat que Joseph Kabila». «La population est fatiguée». Pour lui, le Congo a besoin d’un nouveau Parlement ainsi que d’un nouveau président de la République.

Déviationnisme

Depuis qu’il n’est plus aux affaires, Jeannot Mwenze a, à maintes reprises, décoché des flèches en direction d’un « Joseph Kabila » qu’il accuse d’avoir trahi les « idéaux » de Mzee. Dans certains journaux kinois, il parle de «déviationnisme». Dans une interview accordée à Congo Indépendant en décembre 2010, il n’a pas changé son discours : «(…). Il y a donc plusieurs années depuis que je dénonce ce comportement indigne d’un fils par rapport à son propre père. Un comportement qui se traduit par la destruction systématique de toutes les oeuvres de son géniteur quand bien même des Congolais y trouvent leur compte. Comment devrait-on appeler cela?»
Comment explique-t-il l’apparente "impunité" dont il jouit face aux "faucons du régime" ? «Je n’ai jamais émis des critiques dans le but d’attirer l’attention de l’entourage présidentiel. Je le fais à l’intention particulière de la population congolaise. Il s’agit pour moi d’une démarche pour le moins normale de la part d’un politicien qui se soucie du destin collectif. La contestation et la dénonciation que vous appeler «blâme» ne sont en réalité que des méthodes les plus légitimes.»

S’agissant des informations selon lesquelles il ait pu jouer un "rôle de premier plan" dans l’avènement de «Joseph» à la tête de l’Etat, «Jeannot» reste droit dans ses bottes. Pour lui, il a joué son «rôle de nationaliste en toute honnêteté». En posant cet acte, ajoutera-t-il, il espérait que « c’était la meilleure façon d’assurer la pérennité de l’oeuvre de Mzee et surtout d’honorer son nom et sa mémoire. Hélas !»

Réfectoire national

Depuis le mois de décembre 2010, l’ancien ministre Mwenze a tissé des liens de "partenariat politique" notamment avec l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe. En janvier 2014, « Jeannot » tenait un point de presse pathétique pour dénoncer la «perquisition sans mandat» de sa ferme à Lubumbashi, au Katanga. Sic transit gloria mundi? Ainsi passe la gloire de ce monde. Connaissant les mœurs du régime, Mwenze redoutait que les «enquêteurs» chargés de visiter sa propriété n’y dissimulent quelques armes pour l’accuser par la suite de « détention illégale d’armes de guerre ».
Tout en reconnaissant à l’ex-ministre Mwenze Kongolo le droit d’exprimer ses opinions, des observateurs s’interrogent si l’homme aurait eu la même attitude critique s’il avait gardé sa place au «réfectoire national»…"



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  zobattants 5/8/2014, 12:18 am

Ndonzwau, Jeannot Mwenze Kongolo demande a qui de ceder le pouvoir????
S'agit il de Kabila ou bien de Kanambe?
Tangu nayebisaka yo oko tanga soyi kala te a cause de Ngbanda ozo yoka te...

zobattants


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Message  Mwana Ya Lola 13/8/2014, 10:10 am

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-2016-trois-exigences-pour-155228

L’année 2016 en République Démocratique du Congo est annoncée pour être une année à haut risque. Le président Joseph Kabila et les « dignitaires » de son régime tiennent fermement à se maintenir au pouvoir, et des manœuvres sont en cours pour vider les élections annoncées de leur utilité démocratique. La Constitution qui, pourtant, limite le mandat présidentiel à 5 ans une seule fois renouvelable (articles 70 et 220) peut à tout moment être modifiée, la corruption, les fraudes électorales et la violence armée, devant servir à faire passer la décision. Il est pourtant encore possible que les Congolais, en tant que peuple, prennent le contrôle des enjeux de 2016 en dépit des manœuvres des dirigeants actuels. a écrit:

Trois exigences, au moins, peuvent permettre d’amener Joseph Kabila et ses proches à se soumettre aux limites imposées par la Constitution actuelle et se conformer au droit du peuple congolais à choisir librement son président et ses dirigeants en 2016. Malheureusement pour la souveraineté du Congo, une partie des enjeux de 2016, dans ce scénario, devra se jouer en dehors du cadre strictement national, avec tous les risques que comporte ce genre de démarches à l’étranger en termes d’agendas cachés[1]. Première exigence : Faire désarmer la Garde républicaine. Le président Joseph Kabila mise sur cette unité (environ 15 mille hommes) dont les membres ont lié leur sort au sien[2] et qui font l’objet d’une hyper-militarisation par rapport aux autres unités de l’armée nationale[3]. S’il parvient à faire modifier la Constitution, ce qui est au centre de son lobbying auprès de Barack Obama[4], il se retrouvera, en 2016, face à des adversaires politiques totalement vulnérables, luttant à mains nues contre un régime militaire, comme en 2011. Au bout de quelques massacres, comme à Ndjili en décembre 2011[5], les responsables de l’opposition seront obligés d’appeler la population à rentrer à la maison. Le Raïs aura obtenu son maintien au pouvoir grâce à ces bataillons de l’armée que ses adversaires politiques n’ont pas. a écrit:

Le désarmement de la Garde républicaine et le cantonnement de ses membres avant l’élection de 2016 peuvent être obtenus si l’opposition et la société civile congolaise mènent activement des démarches auprès des pays à même de peser sur les votes au Conseil de sécurité de l’ONU. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y en a 5 : les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine. Dans le cas du Congo, les Congolais peuvent cibler principalement les Américains et les Français pour un ensemble de raisons historiques et géopolitiques qu’on ne saurait développer dans un article aussi court. Washington et Paris sont les deux puissances qui, sur un dossier comme celui-là, disposent des meilleurs atouts par rapport aux trois autres du cercle fermé des Cinq membres permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais, en cas de réticence des Américains et des Français, les Congolais ne devraient pas hésiter à cibler les diplomates d’autres puissances, notamment ceux des puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – les BRIC) pour obtenir un projet de Résolution à l’ONU visant au désarmement de la Garde républicaine. Une telle Résolution, si elle devait être adoptée, serait assez facile à exécuter puisque l’ONU dispose déjà de 17 mille casques bleus au Congo dans le cadre de la Monusco[6], une force qui devrait être renforcée par des contingents destinés à sécuriser l’élection de 2016. Deuxième exigence : Répertorier, localiser et évaluer les patrimoines de Joseph Kabila, de ses proches et des dignitaires du régime ; au pays et à l’étranger[7], et les mettre sous surveillance d’ici à 2016. Ils pourront être gelés, en cas de troubles, voire saisis pour permettre au prochain président d’indemniser les victimes de la répression et leurs familles. Les victimes de la répression de 2006 et celles de 2011 n’ont jamais été indemnisées. Celles de 2016 devraient bénéficier de garanties longtemps avant le début d’un scrutin annoncé pour être émaillé de violences. a écrit:

Troisième exigence : Désarmer et renvoyer dans leurs pays les agents rwandais et ougandais dont Kabila pourrait se servir contre ses opposants. C’est un secret de polichinelle, mais les présidents Kagame du Rwanda et Museveni d’Ouganda disposent d’un trop grand nombre d’agents au Congo[8] sur qui repose, en grande partie, le régime de Joseph Kabila[9]. Un avion en provenance de Kigali en a encore déposé 302 à l’aéroport de N’dolo, à Kinshasa, dans la nuit du 7 au 8 juin 2014[10]. Pour les présidents Kagame et Museveni, le maintien de Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016 est une question de vie ou de mort[11]. Les deux dictateurs ne peuvent pas se passer de la manne financière qu’ils tirent du pillage de l’Est du Congo[12]. Un autre président, démocratiquement élu par le peuple congolais, sera obligé de reprendre le contrôle des ressources minières de l’Est du Congo, ce qui devrait mettre les agents de Kagame et de Museveni sur la paille. Sauf que ces agents représentent un danger permanent pour la population congolaise. En cas d’infraction, ils repartent dans leurs pays et ne peuvent pas être poursuivis devant les cours et tribunaux congolais. Le gouvernement rwandais refuse d’extrader ses nationaux qui ont commis des crimes au Congo[13]. Si l’opposition congolaise et la société civile obtiennent le départ de ces agents avant le scrutin de 2016, et une rigoureuse surveillance des aéroports et des frontières communes avec les deux pays[14], un grand pas aura été franchi pour sauver 2016. Ces trois exigences, malheureusement pour la souveraineté du Congo, amèneront les Congolais à devoir jouer une partie des enjeux de 2016 en dehors du Congo. Il est impossible de faire geler les avoirs des dignitaires du régime de Kabila sans passer par la « communauté internationale », même lorsqu’on désapprouve le rôle de celle-ci au Congo. Seules les grandes puissances (dont au moins trois : Etats-Unis, France, Royaume-Uni, et des structures comme l’Union européenne) ont la capacité de geler, voire de saisir les avoirs des individus qui misent sur la violence contre la population pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016. a écrit:

Mwana Ya Lola


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Message  NgongaEbeti 13/8/2014, 6:55 pm

Mwana Ya Lola a écrit:http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-2016-trois-exigences-pour-155228



Trois exigences, au moins, peuvent permettre d’amener Joseph Kabila et ses proches à se soumettre aux limites imposées par la Constitution actuelle et se conformer au droit du peuple congolais à choisir librement son président et ses dirigeants en 2016. Malheureusement pour la souveraineté du Congo, une partie des enjeux de 2016, dans ce scénario, devra se jouer en dehors du cadre strictement national, avec tous les risques que comporte ce genre de démarches à l’étranger en termes d’agendas cachés[1].  Première exigence : Faire désarmer la Garde républicaine. Le président Joseph Kabila mise sur cette unité (environ 15 mille hommes) dont les membres ont lié leur sort au sien[2] et qui font l’objet d’une hyper-militarisation par rapport aux autres unités de l’armée nationale[3]. S’il parvient à faire modifier la Constitution, ce qui est au centre de son lobbying auprès de Barack Obama[4], il se retrouvera, en 2016, face à des adversaires politiques totalement vulnérables, luttant à mains nues contre un régime militaire, comme en 2011. Au bout de quelques massacres, comme à Ndjili en décembre 2011[5], les responsables de l’opposition seront obligés d’appeler la population à rentrer à la maison. Le Raïs aura obtenu son maintien au pouvoir grâce à ces bataillons de l’armée que ses adversaires politiques n’ont pas. a écrit:

Le désarmement de la Garde républicaine et le cantonnement de ses membres avant l’élection de 2016 peuvent être obtenus si l’opposition et la société civile congolaise mènent activement des démarches auprès des pays à même de peser sur les votes au Conseil de sécurité de l’ONU. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y en a 5 : les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine. Dans le cas du Congo, les Congolais peuvent cibler principalement les Américains et les Français pour un ensemble de raisons historiques et géopolitiques qu’on ne saurait développer dans un article aussi court. Washington et Paris sont les deux puissances qui, sur un dossier comme celui-là, disposent des meilleurs atouts par rapport aux trois autres du cercle fermé des Cinq membres permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais, en cas de réticence des Américains et des Français, les Congolais ne devraient pas hésiter à cibler les diplomates d’autres puissances, notamment ceux des puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – les BRIC) pour obtenir un projet de Résolution à l’ONU visant au désarmement de la Garde républicaine. Une telle Résolution, si elle devait être adoptée, serait assez facile à exécuter puisque l’ONU dispose déjà de 17 mille casques bleus au Congo dans le cadre de la Monusco[6], une force qui devrait être renforcée par des contingents destinés à sécuriser l’élection de 2016.  Deuxième exigence : Répertorier, localiser et évaluer les patrimoines de Joseph Kabila, de ses proches et des dignitaires du régime  ; au pays et à l’étranger[7], et les mettre sous surveillance d’ici à 2016. Ils pourront être gelés, en cas de troubles, voire saisis pour permettre au prochain président d’indemniser les victimes de la répression et leurs familles. Les victimes de la répression de 2006 et celles de 2011 n’ont jamais été indemnisées. Celles de 2016 devraient bénéficier de garanties longtemps avant le début d’un scrutin annoncé pour être émaillé de violences. a écrit:

Troisième exigence : Désarmer et renvoyer dans leurs pays les agents rwandais et ougandais dont Kabila pourrait se servir contre ses opposants. C’est un secret de polichinelle, mais les présidents Kagame du Rwanda et Museveni d’Ouganda disposent d’un trop grand nombre d’agents au Congo[8] sur qui repose, en grande partie, le régime de Joseph Kabila[9]. Un avion en provenance de Kigali en a encore déposé 302 à l’aéroport de N’dolo, à Kinshasa, dans la nuit du 7 au 8 juin 2014[10]. Pour les présidents Kagame et Museveni, le maintien de Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016 est une question de vie ou de mort[11]. Les deux dictateurs ne peuvent pas se passer de la manne financière qu’ils tirent du pillage de l’Est du Congo[12]. Un autre président, démocratiquement élu par le peuple congolais, sera obligé de reprendre le contrôle des ressources minières de l’Est du Congo, ce qui devrait mettre les agents de Kagame et de Museveni sur la paille. Sauf que ces agents représentent un danger permanent pour la population congolaise. En cas d’infraction, ils repartent dans leurs pays et ne peuvent pas être poursuivis devant les cours et tribunaux congolais. Le gouvernement rwandais refuse d’extrader ses nationaux qui ont commis des crimes au Congo[13]. Si l’opposition congolaise et la société civile obtiennent le départ de ces agents avant le scrutin de 2016, et une rigoureuse surveillance des aéroports et des frontières communes avec les deux pays[14], un grand pas aura été franchi pour sauver 2016.  Ces trois exigences, malheureusement pour la souveraineté du Congo, amèneront les Congolais à devoir jouer une partie des enjeux de 2016 en dehors du Congo. Il est impossible de faire geler les avoirs des dignitaires du régime de Kabila sans passer par la « communauté internationale », même lorsqu’on désapprouve le rôle de celle-ci au Congo. Seules les grandes puissances (dont au moins trois : Etats-Unis, France, Royaume-Uni, et des structures comme l’Union européenne) ont la capacité de geler, voire de saisir les avoirs des individus qui misent sur la violence contre la population pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016. a écrit:

Trop de gens aiment rever les yeux ouverts. Pas trop étonnant surtout lorsqu'ils passent tout leur temps a s'abreuver de mensonges ou a en inventer.

NgongaEbeti


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Message  Mwana Ya Lola 13/8/2014, 7:13 pm

Ah bon ? Quelle découverte !  Shocked Shocked Shocked Laughing 

Mwana Ya Lola


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Message  ndonzwau 13/8/2014, 9:38 pm

PS

Bonne nouvelle : l'excellent Musavuli nous revient : personnellement ses analyses inspirées et documentées m'avaient manqué; je ne dois pas être le seul...
Moins bonne nouvelle : à moins qu'il soit dans le secret des tractations en matière de contre-attaque des puissants (en tête les Usa) devant l'entêtement de "JK" (et alliés objectifs internes et externes dont quelques "Présidents fondateurs") les contre-feux qu'il recommande me paraissent essentiellement dépendre davantage de cet extérieur qui est quelque part juge et partie dans la région des Grands Lacs Africains que de l'attitude active des Congolais déjà peu entreprenants mais qui néanmoins devraient être les premiers ferments d'une "possible prise de contrôle des enjeux de 2016 en dépit des manœuvres des dirigeants actuels"; il le reconnait lui-même ! Quelles réelles raisons a-t-on alors d'espérer une victoire contre "JK" qui continue impunément de s’entêter ?

Première exigence : faire désarmer la Garde républicaine (en fait la garde prétorienne de "JK") par un vote au Conseil de sécurité de l’ONU et en plus via la demande expresse de l'opposition et de la société civile !
Au delà de la problématique à discuter sur sa légalité une telle opération reste bien laborieuse et risquée en plein Congo même à l'aide des Casques bleus de la Monusco...
Si jamais les puissances du CS accédaient à cette solution, ce qui loin d'être acquis, la seule manière de contourner la difficulté serait d'abord l'envoi d'une force supplémentaire expresse pour sécuriser les élections de 2016 comme le fut EUFOR en 2011...
Mais où en est-on : est-ce une idée qui existe déjà du côté des Américains et Français et du côté des anti-"JK" (opposition, société civile) ???

Deuxième exigence : répertorier, localiser et évaluer les patrimoines de Joseph Kabila, de ses proches et des dignitaires du régime  ; au pays et à l’étranger, et les mettre sous surveillance d’ici à 2016 !
A suivre les déclarations et la relance du décret qui cible les fossoyeurs de la paix au Congo, on ne doit pas être loin d'une idée qui chemine déjà chez Obama : sera-t-elle appliquée le cas échéant en les gelant effectivement ou mieux en les en expropriant les mafieux actuels au profit du pays jusqu'à servir en partie à indemniser les victimes respectives des élections passées ? Rien n'est acquis mais pas impossible, dans tous les cas à même de les effrayer !

Troisième exigence : désarmer et renvoyer dans leurs pays les agents rwandais et ougandais dont Kabila pourrait se servir contre ses opposants.
Voeu pieux, s'il en est à mon avis : les Américains (peut-être moins les français) s'ils ont décidé de condamner les Rwandais et Ougandais accusés de stabiliser le Congo, ils sont moins dans une logique qui les voit les opposer aux Congolais, ils leur gardent encore quelque part leur loyauté; peuvent-ils aller jusqu'à les confronter frontalement aux Congolais au point d'exiger leur exfiltration du Congo ? Rien n'est moins sûr !
Et je ne vois les faibles Congolais prendre ce risque dont d'ailleurs très vite ils seront accusés de "congolité" xénophobe...

Autant de solutions au problème qui dépendent trop largement des positions et actions des puissants (d'abord les Américains) dont le "smart power" freine des initiatives radicales ! Obama étonnera-t-il une fois son monde comme il vient de faire en Irak (son retour en armes même aériennes après avoir milité et réussi d'en sortir il y'a qutre ans) ? L'opposition et la Société civile ont-ils pu convaincre l'Amérique lors de leur dernier passage à Washington de frapper fort un anti-démocrate qui ne manque pas d'alliés internes et externes ?
Notre avenir immédiat reste à écrire !


"RD Congo 2016 : Trois exigences pour sauver 2016
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-2016-trois-exigences-pour-155228

L’année 2016 en République Démocratique du Congo est annoncée pour être une année à haut risque. Le président Joseph Kabila et les « dignitaires » de son régime tiennent fermement à se maintenir au pouvoir, et des manœuvres sont en cours pour vider les élections annoncées de leur utilité démocratique. La Constitution qui, pourtant, limite le mandat présidentiel à 5 ans une seule fois renouvelable (articles 70 et 220) peut à tout moment être modifiée, la corruption, les fraudes électorales et la violence armée, devant servir à faire passer la décision. Il est pourtant encore possible que les Congolais, en tant que peuple, prennent le contrôle des enjeux de 2016 en dépit des manœuvres des dirigeants actuels. 

JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 Exigences_2016-6a448

Trois exigences, au moins, peuvent permettre d’amener Joseph Kabila et ses proches à se soumettre aux limites imposées par la Constitution actuelle et se conformer au droit du peuple congolais à choisir librement son président et ses dirigeants en 2016. Malheureusement pour la souveraineté du Congo, une partie des enjeux de 2016, dans ce scénario, devra se jouer en dehors du cadre strictement national, avec tous les risques que comporte ce genre de démarches à l’étranger en termes d’agendas cachés[1].

Première exigence : Faire désarmer la Garde républicaine. Le président Joseph Kabila mise sur cette unité (environ 15 mille hommes) dont les membres ont lié leur sort au sien[2] et qui font l’objet d’une hyper-militarisation par rapport aux autres unités de l’armée nationale[3]. S’il parvient à faire modifier la Constitution, ce qui est au centre de son lobbying auprès de Barack Obama[4], il se retrouvera, en 2016, face à des adversaires politiques totalement vulnérables, luttant à mains nues contre un régime militaire, comme en 2011. Au bout de quelques massacres, comme à Ndjili en décembre 2011[5], les responsables de l’opposition seront obligés d’appeler la population à rentrer à la maison. Le Raïs aura obtenu son maintien au pouvoir grâce à ces bataillons de l’armée que ses adversaires politiques n’ont pas.
Le désarmement de la Garde républicaine et le cantonnement de ses membres avant l’élection de 2016 peuvent être obtenus si l’opposition et la société civile congolaise mènent activement des démarches auprès des pays à même de peser sur les votes au Conseil de sécurité de l’ONU. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y en a 5 : les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine. Dans le cas du Congo, les Congolais peuvent cibler principalement les Américains et les Français pour un ensemble de raisons historiques et géopolitiques qu’on ne saurait développer dans un article aussi court. Washington et Paris sont les deux puissances qui, sur un dossier comme celui-là, disposent des meilleurs atouts par rapport aux trois autres du cercle fermé des Cinq membres permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais, en cas de réticence des Américains et des Français, les Congolais ne devraient pas hésiter à cibler les diplomates d’autres puissances, notamment ceux des puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – les BRIC) pour obtenir un projet de Résolution à l’ONU visant au désarmement de la Garde républicaine. Une telle Résolution, si elle devait être adoptée, serait assez facile à exécuter puisque l’ONU dispose déjà de 17 mille casques bleus au Congo dans le cadre de la Monusco[6], une force qui devrait être renforcée par des contingents destinés à sécuriser l’élection de 2016.

Deuxième exigence : Répertorier, localiser et évaluer les patrimoines de Joseph Kabila, de ses proches et des dignitaires du régime  ; au pays et à l’étranger[7], et les mettre sous surveillance d’ici à 2016. Ils pourront être gelés, en cas de troubles, voire saisis pour permettre au prochain président d’indemniser les victimes de la répression et leurs familles. Les victimes de la répression de 2006 et celles de 2011 n’ont jamais été indemnisées. Celles de 2016 devraient bénéficier de garanties longtemps avant le début d’un scrutin annoncé pour être émaillé de violences.

Troisième exigence Désarmer et renvoyer dans leurs pays les agents rwandais et ougandais dont Kabila pourrait se servir contre ses opposants. C’est un secret de polichinelle, mais les présidents Kagame du Rwanda et Museveni d’Ouganda disposent d’un trop grand nombre d’agents au Congo[8] sur qui repose, en grande partie, le régime de Joseph Kabila[9]. Un avion en provenance de Kigali en a encore déposé 302 à l’aéroport de N’dolo, à Kinshasa, dans la nuit du 7 au 8 juin 2014[10]. Pour les présidents Kagame et Museveni, le maintien de Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016 est une question de vie ou de mort[11]. Les deux dictateurs ne peuvent pas se passer de la manne financière qu’ils tirent du pillage de l’Est du Congo[12]. Un autre président, démocratiquement élu par le peuple congolais, sera obligé de reprendre le contrôle des ressources minières de l’Est du Congo, ce qui devrait mettre les agents de Kagame et de Museveni sur la paille. Sauf que ces agents représentent un danger permanent pour la population congolaise. En cas d’infraction, ils repartent dans leurs pays et ne peuvent pas être poursuivis devant les cours et tribunaux congolais. Le gouvernement rwandais refuse d’extrader ses nationaux qui ont commis des crimes au Congo[13]. Si l’opposition congolaise et la société civile obtiennent le départ de ces agents avant le scrutin de 2016, et une rigoureuse surveillance des aéroports et des frontières communes avec les deux pays[14], un grand pas aura été franchi pour sauver 2016.

Ces trois exigences, malheureusement pour la souveraineté du Congo, amèneront les Congolais à devoir jouer une partie des enjeux de 2016 en dehors du Congo. Il est impossible de faire geler les avoirs des dignitaires du régime de Kabila sans passer par la « communauté internationale », même lorsqu’on désapprouve le rôle de celle-ci au Congo. Seules les grandes puissances (dont au moins trois : Etats-Unis, France, Royaume-Uni, et des structures comme l’Union européenne) ont la capacité de geler, voire de saisir les avoirs des individus qui misent sur la violence contre la population pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Quant au renvoi des agents rwandais et ougandais dans leurs pays, seules des personnalités comme Barack Obama peuvent exiger de Kagame et Museveni qu’ils retirent du Congo les hommes qu’ils y ont envoyés pour servir le régime de Joseph Kabila. Les Américains, même s’ils ne peuvent jamais l’avouer publiquement, doivent déjà disposer de renseignements fiables sur le nombre exact de ces agents. Ils seront parmi les rares à pouvoir disposer d’assez de moyens pour vérifier que ces agents étrangers ont effectivement quitté le sol congolais.
Mais la demande auprès du président Obama doit émaner du fond des couches de la société congolaise, en commençant par la société civile ; peut-être rejointe, par la suite, par plusieurs coalitions de l’opposition et les organisations de la diaspora congolaise, militant à l’unisson pour faire aboutir cette exigence.

Boniface MUSAVULI






[1] Les puissances étrangères qui seraient amenées à aider les Congolais à surmonter l’obstacle de 2016 ne le feraient qu’en fonction de leurs propres intérêts. « Les Etats n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts », dixit Charles de Gaulle.
[2] Jean-Jacques Wondo, Les armées au Congo – Radioscopie de la Force Publique aux FARDC, Ed. Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), Avril 2013, pp. 232, 295-296, 338, 350, 356, 407.
[3] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, « Pourquoi cette hyper-militarisation de la Garde républicaine au détriment du reste de l’armée ? », desc-wondo.org, 14 mars 2014.
[4] Ibidem« L’offensive diplomatique discrète gagnante de Kabila aux USA ? », desc-wondo.org, 1eraoût 2014.

[5] Le 26 novembre 2011, près de l’aéroport de Ndjili, les forces fidèles à Kabila avaient ouvert le feu sur les sympathisants de son adversaire Etienne Tshisekedi tuant 18 d’entre eux, selon Human Rights Watch. Cf. « RD Congo : Les autorités doivent contrôler les forces de sécurité », HRW, 02 décembre 2011.
[6] MONUSCO : Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo.
[7] « La fortune de ‘Joseph Kabila’ estimée à 15 milliards $US », lecongolais.cd, 07 juillet 2014.

[8] Il ne s’agit pas des Congolais d’ethnie tutsie dont un grand nombre a déjà, en de nombreuses reprises, refusé d’être confondu avec les agents que le régime de Kagame « glisse » au Congo sous l’identité galvaudée de « Tutsis congolais ». Lire utilement la lettre du député Boniface Zingira reprise dans l’ouvrage de Patrick Mbeko : Le Canada dans les guerres en Afrique centrale – Génocides & Pillages des ressources minières du Congo par Rwanda interposé, Le Nègre Editeur, 2012, pp. 458-459. 
[9] « (…) Kayumba affirme même que jusqu’à ce jour, il y a toujours des militaires rwandais au Congo. Le général Olenga se confiant à Colette Braeckman après « les victoires des FARDC » a dit à peu près la même chose : les opérations de mixage et de brassage ont favorisé la prise en otage de l’armée congolaise par ses ennemis », JP. Mbelu, « La RD Congo, Faustin Kayumba, Raymond Tshibanda et le M23 », ingeta.com, 1er déc. 2013 ; Robert Mukombozi, « Rwanda : Kagame Govt Days Are Numbered - Gen Nyamwasa », allafrica.com, 28 novembre 2013.
[10] Dans la nuit de samedi 07 à dimanche 08 juin 2014, des avions militaires ont atterrit à l’aéroport de N’dolo, à Kinshasa. Ils transportaient 302 soldats rwandais et anciens membres du M23. Une colonne de camions militaires les a amenés au Camp Kokolo. Cf. “302 Rwandan Defense Forces Special forces land at N’dolo airport, Kinshasa”, afroamerica.net, Sunday, June 8, 2014.

[11] « A chaque proclamation de la victoire électorale de Kabila, en 2006 et 2011, des feux d’artifice ont été lancés à Gisenyi, illuminant le ciel de la ville de Goma et des réjouissances populaires et klaxons ont souvent animé les nuits de cette ville en signe de solidarité à la victoire d’un des leurs, racontent certains congolais vivant à Gisenyi ». JJ. Wondo, « Le Rwanda plus fort que jamais en RD Congo malgré la déroute du M23 », desc-wondo.org, 06 février 2014.
[12] Voir différents rapports des experts de l’ONU.
[13] « Le Rwanda n’extradera pas Laurent Nkunda et les chefs du M23 », france-rwanda.info, 18 août 2013.
[14] Ajouter à la surveillance des frontières du Rwanda et de l’Ouganda les frontières du Burundi, du Sud-Soudan et de la République Centrafricaine où affluent des contingents de l’armée rwandaise auprès de la présidente Catherine Samba-Panza. Cf. Boniface Musavuli, « RD Congo : Un pays encerclé militairement ? », agoravox.fr, 26 avril 2014."




Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 14/8/2014, 5:55 pm

NgongaEbeti a écrit:
Mwana Ya Lola a écrit:http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-2016-trois-exigences-pour-155228

Trois exigences, au moins, peuvent permettre d’amener Joseph Kabila et ses proches à se soumettre aux limites imposées par la Constitution actuelle et se conformer au droit du peuple congolais à choisir librement son président et ses dirigeants en 2016. Malheureusement pour la souveraineté du Congo, une partie des enjeux de 2016, dans ce scénario, devra se jouer en dehors du cadre strictement national, avec tous les risques que comporte ce genre de démarches à l’étranger en termes d’agendas cachés[1].  Première exigence : Faire désarmer la Garde républicaine. Le président Joseph Kabila mise sur cette unité (environ 15 mille hommes) dont les membres ont lié leur sort au sien[2] et qui font l’objet d’une hyper-militarisation par rapport aux autres unités de l’armée nationale[3]. S’il parvient à faire modifier la Constitution, ce qui est au centre de son lobbying auprès de Barack Obama[4], il se retrouvera, en 2016, face à des adversaires politiques totalement vulnérables, luttant à mains nues contre un régime militaire, comme en 2011. Au bout de quelques massacres, comme à Ndjili en décembre 2011[5], les responsables de l’opposition seront obligés d’appeler la population à rentrer à la maison. Le Raïs aura obtenu son maintien au pouvoir grâce à ces bataillons de l’armée que ses adversaires politiques n’ont pas. a écrit:

Le désarmement de la Garde républicaine et le cantonnement de ses membres avant l’élection de 2016 peuvent être obtenus si l’opposition et la société civile congolaise mènent activement des démarches auprès des pays à même de peser sur les votes au Conseil de sécurité de l’ONU. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y en a 5 : les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine. Dans le cas du Congo, les Congolais peuvent cibler principalement les Américains et les Français pour un ensemble de raisons historiques et géopolitiques qu’on ne saurait développer dans un article aussi court. Washington et Paris sont les deux puissances qui, sur un dossier comme celui-là, disposent des meilleurs atouts par rapport aux trois autres du cercle fermé des Cinq membres permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais, en cas de réticence des Américains et des Français, les Congolais ne devraient pas hésiter à cibler les diplomates d’autres puissances, notamment ceux des puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – les BRIC) pour obtenir un projet de Résolution à l’ONU visant au désarmement de la Garde républicaine. Une telle Résolution, si elle devait être adoptée, serait assez facile à exécuter puisque l’ONU dispose déjà de 17 mille casques bleus au Congo dans le cadre de la Monusco[6], une force qui devrait être renforcée par des contingents destinés à sécuriser l’élection de 2016.  Deuxième exigence : Répertorier, localiser et évaluer les patrimoines de Joseph Kabila, de ses proches et des dignitaires du régime  ; au pays et à l’étranger[7], et les mettre sous surveillance d’ici à 2016. Ils pourront être gelés, en cas de troubles, voire saisis pour permettre au prochain président d’indemniser les victimes de la répression et leurs familles. Les victimes de la répression de 2006 et celles de 2011 n’ont jamais été indemnisées. Celles de 2016 devraient bénéficier de garanties longtemps avant le début d’un scrutin annoncé pour être émaillé de violences. a écrit:

Troisième exigence : Désarmer et renvoyer dans leurs pays les agents rwandais et ougandais dont Kabila pourrait se servir contre ses opposants. C’est un secret de polichinelle, mais les présidents Kagame du Rwanda et Museveni d’Ouganda disposent d’un trop grand nombre d’agents au Congo[8] sur qui repose, en grande partie, le régime de Joseph Kabila[9]. Un avion en provenance de Kigali en a encore déposé 302 à l’aéroport de N’dolo, à Kinshasa, dans la nuit du 7 au 8 juin 2014[10]. Pour les présidents Kagame et Museveni, le maintien de Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016 est une question de vie ou de mort[11]. Les deux dictateurs ne peuvent pas se passer de la manne financière qu’ils tirent du pillage de l’Est du Congo[12]. Un autre président, démocratiquement élu par le peuple congolais, sera obligé de reprendre le contrôle des ressources minières de l’Est du Congo, ce qui devrait mettre les agents de Kagame et de Museveni sur la paille. Sauf que ces agents représentent un danger permanent pour la population congolaise. En cas d’infraction, ils repartent dans leurs pays et ne peuvent pas être poursuivis devant les cours et tribunaux congolais. Le gouvernement rwandais refuse d’extrader ses nationaux qui ont commis des crimes au Congo[13]. Si l’opposition congolaise et la société civile obtiennent le départ de ces agents avant le scrutin de 2016, et une rigoureuse surveillance des aéroports et des frontières communes avec les deux pays[14], un grand pas aura été franchi pour sauver 2016.  Ces trois exigences, malheureusement pour la souveraineté du Congo, amèneront les Congolais à devoir jouer une partie des enjeux de 2016 en dehors du Congo. Il est impossible de faire geler les avoirs des dignitaires du régime de Kabila sans passer par la « communauté internationale », même lorsqu’on désapprouve le rôle de celle-ci au Congo. Seules les grandes puissances (dont au moins trois : Etats-Unis, France, Royaume-Uni, et des structures comme l’Union européenne) ont la capacité de geler, voire de saisir les avoirs des individus qui misent sur la violence contre la population pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016. a écrit:

Trop de gens aiment rever les yeux ouverts. Pas trop étonnant surtout lorsqu'ils passent tout leur temps a s'abreuver de mensonges ou a en inventer.

Hélas, les illusionnistes professionnels, fanatiques obscurantistes abonnés aux djalelos que leur dictent leur idéologie et leur cupidité sont irrémédiablement imperméables à la vérité, à l'objectivité... Sans honte ni le moindre scrupule ils s'imaginent qu'ils ont la capacité de nous imposer de voir blanc là où tout est clairement noir !

Voilà une analyse imparable où l'excellent Musavuli s'essaie à débroussailler le champ de possibles solutions qui s'offrent au peuple Congolais pour se débarrasser d'une dictature qui s'accroche comme toutes de par le monde et notre idéologue djaléloliste Ngonga Ebetama te trouve par je ne sais quel miracle intellectuel des mensonges... Mais diable, est-il si bouché pour confondre analyses et info tant il s'est beaucoup abreuvé de la Pravda ?
Musavuli rêverait-il mais ne vivons-nous pas debout aujourd'hui pour que demain nous soit meilleur ? Pourquoi alors décréter stupidement mensonges ? Mensonges sur quoi donc, quelqu'un sur ce forum est-il capable de me décrypter ce charabia ?
La vérité et l'objectivité l'effraient-t-elles à ce point ? Il n'en a pas encore vu assez : la terre tourne, d'ici à l'attendre demain au tournant pour qu'il ne s'invente pas une virginité quand l'heure, oui l'heure viendra tôt ou tard, aura sonné, tango Ngonga ya solo ekobeta ! CD en gardera heureusement des traces !

Mais qu'avons-nous donc fait à la Terre pour subir de tels apprentis sorciers, des illusionnistes de la pire espèce qui vendent leur terre et leurs frères pour une illusoire et égoïste satisfaction, comme Compatriotes sur notre sol ?
Triste Congo !



Compatriotiquement!

ndonzwau


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JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE - Page 4 Empty Re: JUSQU’AU-BUSTISTE, LE CLAN KABILA CONFIRME LA REVISION CONSTITUTIONNELLE

Message  ndonzwau 15/8/2014, 1:08 am

Voici sur la fameuse révision constitutionnelle une petite revue de presse et en tête une excellente analyse d’un juriste (JB Kongolo) dont la clarté et l’exahaustivité m’ont conquis : à lire par tous !


"RDC – Révision de la Constitution: Rien que du mépris
° http://desc-wondo.org/rdc-revision-de-la-constitution-rien-que-du-mepris-jean-bosco-kongolo/
Les Congolais qui s’intéressent à la politique, de même que ceux qui ne font que la subir sont tous concernés par le débat qui se déroule depuis quelques temps au sujet de la révision ou non de la Constitution avant l’élection présidentielle prévue pour 2016. Déjà deux camps se sont formés, l’un en faveur de la révision incontournable et l’autre pour le strict respect des dispositions dites verrouillées. Politiciens et juristes des deux camps ne cessent de s’affronter, y compris sur le plan scientifique (cas des professeurs Boshab et André Mbata) tandis que l’encre et la salive continuent de couler, faisant craindre le pire aux observateurs avertis. Comme toujours, tous parlent au nom de la démocratie et surtout du peuple et sont déterminés à aller jusqu’au bout pour faire triompher leurs opinions. Après tout ce que nous avons déjà pu entendre, nous avons décidé de donner notre voix pour exprimer patriotiquement notre propre opinion en répondant aux questions suivantes : « Quelle est la raison d’être de la Constitution en vigueur? Contient-elle des dispositions intouchables? Le peuple est-il pris en considération? »

1. La raison d’être de la Constitution en vigueur

Le débat sur la révision ou non de la constitution ne susciterait pas autant de passion et d’animosité si l’on se donnait la peine de lire et de relire correctement cette loi fondamentale et de la respecter. A entendre les thèses des révisionnistes, c’est comme si cette constitution a été imposée au peuple congolais par des étrangers ou par des extraterrestres, et pourtant c’est d’elle qu’émane « la légitimité » du pouvoir dont ils se prévalent. Or, il suffirait de lire attentivement l’exposé des motifs, indissociable de la Constitution dont elle est partie intégrante (tout juriste de bonne formation le sait), pour comprendre sa raison d’être. Voici un extrait de cet exposé des motifs :

« Depuis son indépendance en 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à des crises politiques récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs.
Cette contestation a pris un relief particulier avec les guerres qui ont déchiré le pays de 1996 à 2003.
En vue de mettre fin à cette crise chronique de légitimité et de donner au pays toutes les chances de se reconstruire, les délégués de la classe politique et de la Société civile, forces vives de la Nation, réunis en dialogue intercongolais, ont convenu, dans l’Accord Global et Inclusif signé à Pretoria en Afrique du Sud le 17 décembre 2002, de mettre en place un nouvel ordre politique, fondé sur une nouvelle Constitution démocratique sur la base de laquelle le peuple congolais puisse choisir souverainement ses dirigeants, au terme des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles. A l’effet de matérialiser la volonté politique ainsi exprimée par les participants au Dialogue intercongolais, le Sénat, issu de l’accord Global et Inclusif précité, a déposé, conformément à l’article 104 de la Constitution de la transition, un avant-projet de la nouvelle Constitution à l’Assemblée nationale qui l’a adoptée sous forme de projet soumis au référendum populaire. »


Il est clair que la principale raison d’être de cette Constitution était de mettre fin aux crises politiques récurrentes qui ont émaillé l’histoire de notre pays depuis 1960. D’où vient alors que cette Constitution tant vantée à l’époque est aujourd’hui jugée non adaptée par ceux-là même qui en tirent bénéfice depuis bientôt dix ans? Peuvent-ils avoir le courage d’avouer, la main sur le cœur, que cette Constitution n’a pas réussi à mettre fin aux crises de légitimité et pourquoi? Plus loin, le même texte de l’exposé des motifs nous renseigne tout aussi clairement sur les préoccupations majeures qui président à l’organisation et à l’exercice du pouvoir issu des nouvelles institutions :

« Les nouvelles Institutions de la République Démocratique du Congo sont: le Président de la République;
- le Parlement;
- le Gouvernement;
- les Cours et Tribunaux.
Les préoccupations majeures qui président à l’organisation de ces Institutions sont les suivantes:
1. assurer le fonctionnement harmonieux des Institutions de l’Etat;
2. éviter les conflits;
3. instaurer un Etat de droit;
4. contrer toute tentative de dérive dictatoriale;
5. garantir la bonne gouvernance ;
6. lutter contre l’impunité;
7. assurer l’alternance démocratique.

C’est pourquoi, non seulement le mandat du Président de la République n’est renouvelable qu’une seule fois, mais aussi, il exerce ses prérogatives de garant de la Constitution, de l’indépendance nationale, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale, du respect des Accords et traités internationaux ainsi que celles de régulateur et d’arbitre du bon fonctionnement des Institutions de la République avec l’implication du Gouvernement sous le contrôle du Parlement. »


Sauf s’il y a mille façons de lire et de comprendre un texte, celui-ci a été rédigé pour s’appliquer indistinctement et de façon impersonnelle à tout Congolais élu président et à qui incombe la tâche d’en être le garant durant son mandat, renouvelable une seule fois. Il est vrai que toute Constitution est modifiable en tant qu’œuvre humaine, mais la méthode utilisée ainsi que le choix sélectif des articles à modifier fait douter de la noblesse et de la transparence de l’objectif poursuivi par les partisans de la modification.

1.1. Méthode utilisée : la rumeur et le démenti

Excepté dans un régime à parti unique, partout où l’alternance au pouvoir est intégrée dans la culture politique, peu importe si le président sortant a réussi ou non son mandat et peu importe également son jeune âge, la loi fondamentale est appliquée sans atermoiements. Le parti au pouvoir s’organise à l’interne et sans ambigüité pour désigner un successeur valable et capable non seulement de conserver ce pouvoir, c’est légitime, mais aussi d’assurer la continuité ou l’amélioration du projet de société à présenter aux électeurs. En RDC, malgré que Joseph Kabila épuise bientôt ses deux mandats prévus par la Constitution, il est curieux que le PPRD et alliés soient incapables de lui trouver un successeur parmi tant de « cadres » et chefs des partis politiques. Est-ce par déficit d’ambitions et de leadership ou par incompétence? Comme dans un jeu d’adultère, ce qui n’était qu’une vulgaire et banale rumeur a fini par être annoncée par ceux-là même qui en apportaient le démenti cinglant en soutenant du bout des lèvres que le Chef de l’État était démocrate, garant de la Constitution et respectueux des lois de la République.

« Le 18 mars 2013, Claude Mashala a pris tout le monde de court. Alors que la classe politique congolaise ergotait depuis des semaines sur la révision, ou non, de l’article 220 de la Constitution qui empêche Joseph Kabila de briguer un troisième mandat, le secrétaire national du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, principal parti de la majorité) a décidé de lancer une pétition pour changer de Constitution.
Depuis quelques mois pourtant, le camp présidentiel tente de rassurer l’opposition politique sur l’intention du chef de l’État de respecter les dispositions constitutionnelles. Au lendemain des « concertations nationales » tenues à Kinshasa début septembre, Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et chef de la Majorité présidentielle (MP), assurait encore à Jeune Afrique que « [Joseph Kabila] est le garant de la Constitution, il la respectera et la fera toujours respecter ». Plus récemment sur RFI, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement et membre du bureau exécutif de la MP, abondait dans le même sens : « Joseph Kabila nous a dit qu’en 2016, il y aura un passage de flambeau civilisé entre un président qui sort et un président qui entre. »(Source : Jeune Afrique du 21 mars 2014 : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140320182838/)

1.2. Absence de transparence:

« La deuxième sortie sur le sujet du référendum est signé Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire exécutif de la majorité présidentielle. Dans une longue déclaration à la presse, enregistrée le 17 juillet et relayée dans les médias le 21 juillet, Minaku revient sur les deux possibilités offertes par la Constitution pour sa modification : le vote du Congrès (Sénat et Assemblée nationale en se basant sur l’article 218) et…le référendum. Le président de l’Assemblée enfonce même le clou en affirmant que sa majorité tenait à conserver le pouvoir. Prenant soin de spécifier : « bien évidemment selon le standard international de toute démocratie. »(Source : Afrikarabia du 22 juillet 2014)
http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lidee-dun-referendum-fait-son-chemin/)

« Nous avons déclaré de manière très claire aux participants que nous ne reconnaissons ni à un Gouvernement ami ni des ONG, ni nos collègues de l’opposition le droit d’interdire aux Congolais ce que leur Constitution autorise. Aucune fraction du peuple n’a le droit de se substituer au peuple. Et, s’agissant de l’article 220, il n’est pas interdit aux Congolais d’en débattre, étant entendu qu’en démocratie, il n’existe pas de sujets tabous », a encore insisté Mende. » (Source : Le Potentiel online, mise à jour du 8août 2014) http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9709:lambert-mende-criminaliser-toute-revision-constitutionnelle-est-un-non-sens&catid=90:online-depeches&Itemid=472).

De quoi dérouter tout esprit cartésien et se poser des questions sur le sens de l’honneur, de dignité et de respect de la parole donnée de ceux qui nous gouvernent. Face au silence inquiétant du Chef de l’État lui-même, garant de la Constitution et du bon fonctionnement des institutions, il y a aussi de quoi se demander si tous ces messieurs qui parlent « en son nom » sans un démenti de sa part sont ses ballons d’essai ou simplement des profiteurs agissant pour leur intérêt et qui le poussent à la faute, craignant de perdre les privilèges acquis. La réponse est facile à trouver dans l’agitation qui règne déjà au sein leur famille politique où, contrairement aux lois de la jungle, des loups (pas des moindres) commencent à se manger entre eux avec une telle avidité que les agneaux observent le spectacle sans rien y comprendre : « J’espère, Madame, que vous ne recommandez pas de commencer à arrêter les gens parce qu’ils écrivent ‘’Kabila, totondi yo nainu te, Kabila, mposa nayo esili te’’. Vous n’avez jamais entendu une telle position des Instances officielles de la Majorité. La Majorité vous dit des choses; le Gouvernement vous dit des choses; le Président vous dit des choses et vous allez chercher le point de vue obscur d’un obscur cadre de la Majorité. » (Propos tenus par le Ministre L.Mende dans sa conférence de presse du 3 juillet 2014)
(Source; Le potentiel du 4 juillet 2014 : http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9573:la-gueguerre-kin-kiey-mulumba-mende-omalanga-un-signe-qui-ne-trompe-pas-sur-la-mp&catid=85:a-la-une&Itemid=472)

En réplique à ces propos, le ministre Kin Kiey a porté plainte contre son collègue auprès du président de l’Assemblée nationale, en tant que secrétaire exécutif de la Majorité présidentielle, avec copies pour information à plusieurs autorités politiques, judiciaires et de sécurité. En voici l’extrait :
« Est-il interdit à un élu-un Réélu de la manière la plus honnête et la plus transparente-dont la circonscription et la province-ont le plus et le mieux élu le Président de la République(à plus de 74% en 2011) de faire montre de sa passion et de sa ferveur personnelles pour Joseph Kabila Kabange, encore qu’il n’engage nullement dans sa campagne la Majorité Présidentielle? Au fond, qu’est-ce qu’on veut dire « cadre obscur » en Lexicologie, totalement vide de sens? Est-il permis à un « porte-parole » d’houspiller un collègue, de porter un jugement de valeur sur des prises de position personnelles d’un collègue? Le ministre en charge de la Nouvelle Citoyenneté ne met-il pas à mal la nécessaire cohésion gouvernementale? » (Source : idem.)

Comme on peut aisément le constater, de la rumeur aux déclarations de plus en plus non équivoques, les révisionnistes s’abstiennent de dire pourquoi ils laissent tranquilles certaines autres dispositions utiles de la Constitution qui n’ont jamais connu un moindre début d’application, pour ne s’attaquer qu’à celles verrouillées. C’est le cas de l’article 2, relatif au découpage territorial, qui crée inutilement des provincettes non viables économiquement, sources prévisibles des conflits ethniques et tribaux, qui risquent de fragiliser davantage l’unité et la cohésion nationales. Leur seule préoccupation, c’est conserver le pouvoir pour le pouvoir, peu importe ce que dit la Constitution dont ils avaient vanté les vertus démocratiques.

2. Article 220 de la Constitution : disposition intouchable

« La forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique, et syndical, ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle.
Est formellement interdite toute révision constitutionnelle ayant pour objet ou pour effet de
réduire les droits et libertés de la personne ou de réduire les prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées. »


Pour comprendre facilement le contenu et la philosophie qui le sous-tendent, cet article ressemble étrangement au « fruit interdit » du Jardin d’Eden, qu’Adam et Eve avaient consommé sur instigation de Lucifer et dont les conséquences, en termes de calamités (maladie, souffrance, mort), poursuivent jusqu’à ce jour toute l’espèce humaine. La métaphore se rapporte parfaitement bien à la situation qui prévaut actuellement en RDC. Concrètement, le pouvoir constituant ne laisse aucune place à une quelconque interprétation ni dérogation pour tout ce qui touche au nombre et à la durée des mandats du Président de la République, de même que pour l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical (al.1er de l’art.220). La raison d’être de cette rigidité est contenue dans l’exposé des motifs dont nous reprenons encore l’extrait déjà évoqué :

« Les préoccupations majeures (c’est nous qui soulignons) qui président à l’organisation de ces Institutions sont les suivantes :
1. assurer le fonctionnement harmonieux des Institutions de l’Etat;
2. éviter les conflits;
3. instaurer un Etat de droit;
4. contrer toute tentative de dérive dictatoriale;
5. garantir la bonne gouvernance ;
6. lutter contre l’impunité;
7. assurer l’alternance démocratique.

C’est pourquoi, non seulement le mandat du Président de la République n’est renouvelable qu’une seule fois, mais aussi, il exerce ses prérogatives de garant de la Constitution, de l’indépendance nationale, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale, du respect des accords et traités internationaux ainsi que celles de régulateur et d’arbitre du fonctionnement normal des Institutions de la République avec l’implication du Gouvernement sous le contrôle du Parlement. »


Persister à modifier cet article pour imposer un troisième mandat du Président Kabila équivaut à réintroduire les conflits et le dysfonctionnement des Institutions, à mettre une croix sur l’Etat de droit, à réinstaurer la dictature, à sublimer la mauvaise gouvernance, à tolérer l’impunité ainsi qu’à résister à l’alternance démocratique. C’était pareil avec le Président Mobutu, dont le culte de la personnalité et le règne à durée indéterminée avaient été l’œuvre des individus zélés parmi lesquels plusieurs sont encore et toujours actifs dans les institutions dites démocratiques. Voilà ce à quoi des politiciens égoïstes et certains professeurs de la nouvelle génération des constitutionnalistes congolais veulent de nouveau entrainer tout le peuple. C’est comme si ces derniers n’avaient pas été avec nous, à la même époque, dans la même bonne école des éminents Lihau, Vundwawe, Djelo… ou qu’en dehors des enseignements que tous nous recevions le jour, la nuit eux allaient apprendre autre chose en prévision de la « Troisième République », qu’ils considèrent comme leur propriété privée.

Comme si cela ne suffisait pas, des prélats, plus visibles au Palais du Peuple qu’à l’église, sont mis à contribution pour désorienter leurs ouailles avec des déclarations sophistes: « Le chef de l’Eglise du Christ au Congo(ECC) est favorable à la révision des articles ‘’verrouillées’’ de la Constitution de la RDC. Mgr Marini Bodho s’est exprimé mercredi 6 août 2014 à Kinshasa lors de l’ouverture du synode national de cette confession religieuse. Cette réunion a notamment pour objectif d’examiner les amendements des textes légaux pour donner des nouvelles orientations à cette église :

« Parfois on parle de certains articles qui sont bloqués, on ne peut pas les toucher. Mais là, nous sommes en train de museler la population qui est souveraine. Acceptons notre faiblesse. Ne pas bloquer le développement d’une société qui évolue » Il soutient que cette Constitution est susceptible de subir de modification au vu de l’évolution nationale. Pour lui, seule la bible ne peut subir de modification. »
(Source : Télé 50 du 7 août 2014 : http://www.tele50.com/fr/index.php/rdcongo/item/973-rdc-mgr-marini-bodho-favorable-a-la-revision-de-la-constitution)

Mais cette fois-ci, curieusement, on n’a entendu aucun reproche du gouvernement ou d’un personnage s’exprimant en son nom pour rappeler au prélat de faire la part de chose entre ce qui appartient à Dieu et ce qui revient à César.
De l’inanition de la nation au musèlement de la population, il n’y a aucun doute sur l’identité de vues et d’intérêts de ces personnages qui s’apprêtent à abuser du peuple, pauvre peuple.

3. Le peuple est-il pris en considération?

Faisant table rase du régime déchu de la deuxième République, le nouveau pouvoir constituant s’était avisé d’impliquer le peuple en soumettant à son approbation le projet de Constitution voté par le Parlement de la transition. Malgré les irrégularités qui avaient entaché le référendum, les résultats de celui-ci n’ont jamais été remis en cause. C’est donc ce même souverain primaire qu’on veut désabuser alors qu’il avait déjà levé les options fondamentales non négociables, au nombre de 7, énumérées dans l’exposé des motifs dont nous avons repris un extrait et parmi lesquelles le nombre et la durée des mandats du Président de la République. La preuve du caractère non négociable de toutes ces options fondamentales a d’ailleurs été réaffirmée dans l’exposé des motifs de la Constitution révisée peu avant les élections décriées de 2011 :

Loi no 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006
Exposé des motifs :
« Depuis l’entrée en vigueur, le 18 février 2006, de la Constitution de la République Démocratique du Congo, le fonctionnement des institutions politiques tant centrales que provinciales a fait apparaître des situations concrètes, des contraintes et des problèmes non prévus par le constituant originaire.
En effet, d’une part, certaines dispositions se sont révélées handicapantes et inadaptées aux réalités politiques et socioéconomiques de la République Démocratique du Congo. D’autre part, des dysfonctionnements imprévus par le constituant originaire dans la vie des institutions de la République tant au niveau national que provincial.

La présente loi a pour finalité de donner des réponses adéquates aux problèmes posés aux institutions de la République depuis le début de la première législature de la IIIème République afin d’assurer le fonctionnement régulier de l’Etat et de la jeune démocratie congolaise.
Dès lors, il ne s’agit pas de procéder à un ajustement constitutionnel qui remettrait en cause les options fondamentales levées par le constituant originaire, notamment en matière d’organisation du pouvoir d’Etat et de l’espace territorial de la République Démocratique du Congo. »


Faut-il donc permettre qu’à l’échéance de chaque mandat l’on prenne tout un peuple en otage pour lui dire que telle disposition de la constitution ne convient plus et qu’il faille la réviser pour l’adapter à l’évolution du moment? Quand bien même tel pourrait être le cas, pourquoi ce ne sont que les mêmes qui peuvent procéder à ce genre de révision? La vérité, c’est qu’en proposant de consulter le peuple pour une matière que ce même peuple a déjà retenue comme non négociable, les révisionnistes comptent à la fois sur son ignorance et sur la force. En effet, le ministère de l’intérieur et tous les partis politiques, toutes tendances confondues, ne se sont jamais donné la peine d’assurer l’éducation civique de la population en vulgarisant la Constitution dans toutes les langues nationales auprès de toutes les couches de la population. De quel peuple parle-t-on pour comprendre les notions de crise institutionnelle, d’Etat de droit, d’alternance au pouvoir, de légitimité politique…pendant que même des professeurs de Droit, des députés et des diplômés d’université lisent le texte de la Constitution en songeant plus à leurs comptes en banque qu’aux préoccupations quotidiennes de ce peuple, en majorité illettré?

Conclusion

La population congolaise, dans sa grande majorité, garde encore des séquelles de la dictature mobutienne comme des plaies non encore cicatrisées et d’ailleurs rouvertes par les guerres lui imposées par le conglomérat des aventuriers dénommés AFDL, selon les propos de L.Désiré Kabila, et les pays voisins de l’Est. Elle n’a pour le moment besoin que de la paix pour travailler et se sentir mieux chez soi. Tirant les leçons du passé, elle s’était déjà exprimée une fois pour toutes sur les causes de ses malheurs que sont notamment la confiscation du pouvoir par un individu ou un groupe d’individus, les conflits consécutifs aux crises de légitimité, l’absence d’Etat de droit et d’alternance démocratique, l’impunité et la mauvaise gouvernance. C’est tout ceci qui avait inspiré au pouvoir constituant de 2006 la rédaction et le libellé de l’article 64 de la Constitution, qui dispose : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.
Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat.  Elle est punie conformément à la loi. »

Plutôt que s’acharner à renverser le régime constitutionnel en poussant le Chef de l’Etat à consommer le fruit interdit, avec tout le lot de calamités sociopolitiques et de crises de légitimité que cela risquerait d’entraîner pour longtemps, le PPRD et ses alliés donneraient à la nation et au monde entier un bon exemple de démocratie en organisant d’abord une alternance à l’interne et en encourageant par conséquent leurs cadres à exprimer légitimement leurs ambitions pour le pouvoir suprême. A moins qu’ils nous convainquent du contraire, des cadres comme Boshab, Minaku, Mende, Katumbi, Marini Bodho, Mwando Simba, Pierre Lumbi, Bongeli, Henri Thomas Lokondo, Bahati Lukwebo…devraient avoir une telle ambition pour affronter dans la transparence et à armes égales leurs homologues de l’opposition devant l’arbitre souverain qu’est le peuple. C’est ça la démocratie.
Jean-Bosco Kongolo M.
Juriste & Criminologue"



"éviser la Constitution ou Remanier notre jeu socio-politique : « Respecter » la Constitution, c’est d’abord l’appliquer fidèlement !
Akele Adau

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9188
1. « Réviser la Constitution, c’est aussi la respecter… ! » L’idée déroute, a priori. D’une part parce qu’elle vient d’un brillant constitutionnaliste qui ne peut qu’inspirer confiance et que je respecte personnellement comme ami et collègue. D’autre part, parce qu’elle vient d’un politicien farouche, qui sait ce qu’il veut obtenir et qui, au bénéfice d’artifices architecturaux capables de donner aux mots et aux sons plus des tonalités qu’ils n’en ont réellement, sait mêler vertigineusement discours scientifique et discours politique dans le creuset d’une réflexion sur la société et l’Etat, au moyen d’un mixage où, conformément aux enseignements de Machiavel, les valeurs morales s’effacent devant les présupposés politiques.(...)"

"L’idée de réviser la constitution n’a jamais été débattue dans la majorité, selon le MSR
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/13/revision-constitutionnelle-le-msr-exige-debat-franc-responsable-au-sein-la-majorite/
Le Mouvement social pour le renouveau (MSR), deuxième force politique de la Majorité présidentielle (MP), s’est prononcé mardi 12 août dans le débat actuel sur la révision de la constitution. Selon ce parti, l’idée de réviser les «dispositions intangibles de la constitution» n’a jamais été débattue au sein de cette plate-forme politique. Les positions publiques de certains partis et personnalités de la Majorité sur cette question restent personnelles et n’engagent pas la plate-forme, précise-t-on au MSR où l’on demande «un débat interne franc et responsable».(...)"


"(...)Processus électoral / révision constitutionnelle
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199301&Actualiteit=selected
Le Potentiel note au sujet de la révision constitutionnelle que « La Majorité se rallie sous réserve au MSR ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9830:la-majorite-se-rallie-sous-reserve-au-msr&catid=85&Itemid=472 )En effet, au sein de la Majorité présidentielle (MP), ce n’est pas encore la panique. Toutefois, la déclaration faite le mardi 12 août par le MSR (Mouvement Social pour le Renouveau) en rapport avec le projet de révision constitutionnelle a fait bouger les lignes. 
(° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9830:la-majorite-se-rallie-sous-reserve-au-msr&catid=85&Itemid=472
(…)
Sous le titre « Le MSR n’évacue pas la méfiance », Le Phare écrit :  
« Les « anti » révision constitutionnelle ont pris acte de la mise au point du Bureau Politique du MSR soulignant que la Majorité Présidentielle ne s’est pas encore prononcée à cet effet. Ce parti politique exige la tenue d’un débat interne, sans passion, autour de la question. Ce qui intrigue, dans l’attitude des affiliés de Pierre Lumbi, c’est l’affirmation selon laquelle tous les cadres de la famille politique du Chef de l’Etat qui se sont exprimés jusque-là au sujet de la révision constitutionnelle l’auraient fait à titre individuel. 
(…)
« Le dialogue s’impose entre Majorité et l’Opposition » (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1762 ), estime Forum des As en faisant remarquer que le débat très animé sur le thème de la révision de la Constitution vire au dérapage. C’est tout le monde qui est sur les nerfs, Majorité comme Opposition. Le dialogue entre les parties prenantes dans ce débat est la seule manière d’éviter un climat malsain susceptible de compromettre les prévisions de croissance tout comme la stabilité du cadre macro économique. 
Et Forum des As de conclure que le dialogue s’impose entre la Majorité et l’Opposition. «Il ne sert à rien de se voiler la face. Le débat très animé sur le thème de la révision de la Constitution vire au dérapage», constate le journal, estimant que sans ce dialogue, le climat serait tellement «malsain» qu’il ne permettrait même pas au gouvernement qui est en fonction d’accomplir le minimum de son programme.

La Prospérité se focalise sur Samy Badibanga, président du groupe parlementaire Udps & Alliés, et titre « Elections intermédiaires ou Présidentielle 2016 :Opposition-Majorité, Samy Badibanga exige un choix responsable face aux élections ».  (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3632&rubrique=POLITIQUE
Le député national Samy Badibanga, président du groupe parlementaire UDPS et alliés à l’Assemblée nationale, était le président de la délégation des opposants invités à Washington par le Nation Endowment for Democracy (NED) en marge du Sommet USA-Afrique. Après un long périple en Europe occidentale puis à Washington, Samy Badibanga est rentré au pays avec le sentiment d’une mission accomplie, avec le regard tourné vers la présidentielle 2016. «Selon lui, en effet, il devient impossible d’organiser dans les délais impartis, à la fois ou, même, séparément, des élections intermédiaires, c’est-à-dire, les élections locales, municipales et urbaines ; les élections provinciales, sénatoriales et des gouverneurs et vice-gouverneurs, d’un part, et, d’autre part, les législatives nationales et la présidentielle, d’ici fin 2016», révèle le journal.  
(…)
Forum des As, (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1759 )de son côté, s’intéresse à l’opinion du député Badibanga en rapport avec le débat autour de la révision constitutionnelle. Au cours de plusieurs rencontres effectuées en Europe et en Amérique, Samy Badiganga a discuté des risques d’une éventuelle révision de la constitution en RDC. «Il craint notamment que le pouvoir ne traîne les pieds afin de prolonger de fait le mandat du Président Kabila», explique ce journal.
(…)"


° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9826:samy-badibanga-salue-le-message-de-linda-greenfild-encourageant-les-dirigeants-africains-a-respecter-leur-constitution&catid=90:online-depeches




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Message  ndonzwau 17/8/2014, 8:12 pm

"RDC: l’UDPS, le MLC et l’UNC créent une coalition de l’opposition à l’Equateur
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/17/rdc-ludps-le-mlc-lunc-creation-une-coalition-de-lopposition-lequateur/
Les partis politiques de l’opposition implantés à l’Equateur ont mis en place une plate-forme pour barrer la route à toute initiative visant à réviser la constitution de la République. À l’issue de la réunion des comités fédéraux de ces partis, vendredi 15 août à Mbandaka (Equateur), les participants ont implanté une coordination provinciale de ces partis de l’opposition.
Cette coordination provinciale regroupe:
le MLC de Jean-Pierre Bemba
l’UDPS d’Etienne Tshisekedi
l’UNC de Vital Kamhere
le CDER de Jean-Lucien Busa.


Barthélémy Makambo Limbasa du MLC pilote cette coordination provinciale. Le poste de coordonnateur-adjoint est occupé par Sylvestre Mani-Tra de l’UDPS. Gérard Itamba Yengu de l’UNC en est le rapporteur et Moïse Mokonda, du Courant des démocrates rénovateurs, rapporteur adjoint.
Barthélémy Makambo a indiqué que cette plate-forme permettra à ces partis de l’opposition de se préparer aux enjeux politiques de l’heure. Il s’agit notamment de la révision de la constitution que la Majorité présidentielle (MP) voudrait opérer.
Pour ce faire, la coordination provinciale de cette plate-forme entend mener plusieurs actions de sensibilisation au niveau de leurs bases respectives pour barrer la route à ce projet. Le débat sur la révision de la constitution est relancé depuis la prise de position du PPRD, le parti présidentiel, qui se dit favorable à une modification de la loi fondamentale du pays.

Réviser la constitution, «c’est aussi la respecter», avait fin juillet dernier le secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab Mabudj. Pour le parti présidentiel, cette révision peut se faire par voie référendaire."



° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/07/30/ce-soir-favorable-aux-elections-municipales-le-pprd-soutient-la-revision-de-la-constitution/



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