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HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA

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HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Empty Re: HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA

Message  zobattants 30/7/2014, 9:37 pm

KOTA a écrit:zobattant, plus de respect pour l intelligence et le dévouement pour le Congo de M. Ndom: vos propos dérangent le bons sens et sont dépourvu de signification.  Evil or Very Mad
 Shocked Shocked 
Mais, Kota??? nous ne sommes pas gullibles comme vous autres...
Ngbanda est aussi intelligent.
Satan lui- meme est tres intelligent. il est aussi tres devoue a detruire l'etre humain. devrais- je accepter ces paroles parce qu'il est tres intelligent?
Intelligence sans conscience n'est que ruine et larme...
by the way, si toi kota, acceptes les sophisme de Ndonzwau, je sais maintenant ou te situer intellectuellement, mon cher Maitre

zobattants


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Message  KOTA 30/7/2014, 9:54 pm

ZOBA,  RESPECTE L INTELLIGENCE MEME SI JE PEUX COMPRENDRE QUE TU PUISSE AVOIR QQ DIFFICULTES A LA RECONNAITRE.... Embarassed  Cool  Twisted Evil
KOTA
KOTA


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Message  zobattants 30/7/2014, 9:57 pm

KOTA a écrit:ZOBA,  RESPECTE L INTELLIGENCE MEME SI JE PEUX COMPRENDRE QUE TU PUISSE AVOIR QQ DIFFICULTES A LA RECONNAITRE.... Embarassed  Cool  Twisted Evil
C'est tout ce que tu as a me dire, Kota???
je commence a croire qu'etre opposant a kabila et disciple de ngbanda avili... FOIS de StoopidBastard AKA VigorossoPanik!

zobattants


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Message  zobattants 30/7/2014, 10:17 pm

Asahsnik a écrit:
zobattants a écrit:
Propos depourvus de sens!!!!
Vous qui etes en france pourquoi vous ingerez vous aux affaires rd congolais???.
Ici tu as vraiment raconté n'importe quoi zobattants.
Qu'est-ce-que tu attend par:Vous qui êtes en France pourquoi vous ingérez vous aux affaires rd congolais ???
Tu veux dire que lorsqu'on quitte la terre des ancêtres on ne doit plus s'occuper de tout ce qui touche notre pays ?
Non,je pense que chaque Congolais même s'il se trouve en dehors de l'atmosphère terrestre,(qu'il soit de l'opposition ou du pouvoir en place)il à le droit de s'occuper de son pays.Déjà ce forum porte le nom de CongoDIASPORA....Chacun est libre de s'exprimer suivant son point de vue même si cela peut déranger,la meilleurs chose à faire est de briser ce point de vue par des arguments solide ou de démontrer d'une manière claire que la personne fait fausse route.
Non, Mr. Asahsnik, ma reponse est en fonction de ce que Mr. Ndonzwau m'a dit...  que je quitte les states ou je reside et m'installe au congo afin de ne par paraitre hypocrite... Et ma reponse etait du tic au tac: lui qui est en france, pourquoi s'ingere -t-il des affaires du congo? pourquoi ne veut il pas descendre au congo et combattre "L'usurpation"sur place?
Ye kaka: "oooo la verite des IRNES" eloba boketshu wa yambo

zobattants


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Message  KOTA 30/7/2014, 11:00 pm

BIS IN IDEM... Very Happy
KOTA
KOTA


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Message  zobattants 31/7/2014, 12:06 am

KOTA a écrit:BIS IN IDEM... Very Happy
AH oui.. Castigat ridendo mores, kota...
Nanu oseki te... bokolela na minoko ya mboka.
2016 eza kala lisusu te... preparez vous a pleurer une troisieme fois quand vous allez perdre..Opposition ya Tshanana...

zobattants


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Message  El-Shaman 31/7/2014, 12:13 am

zobattants a écrit:
Non, Mr. Asahsnik, ma reponse est en fonction de ce que Mr. Ndonzwau m'a dit...  que je quitte les states ou je reside et m'installe au congo afin de ne par paraitre hypocrite... Et ma reponse etait du tic au tac: lui qui est en france, pourquoi s'ingere -t-il des affaires du congo? pourquoi ne veut il pas descendre au congo et combattre "L'usurpation"sur place?
Ye kaka: "oooo la verite des IRNES" eloba boketshu wa yambo
Oké ! J'avais mal compris .Sorry !
Bongo Ndonzwau akomi lisusu mutu ya France  Question 
Si ma mémoire est bonne il me semble que j'avais lu sur ce forum il y a bien longtemps que Mr Ndonzwau réside au Canada. scratch
Bon,je ne me rappel plus tellement ça fait longtemps que na quitta forum oyo
El-Shaman
El-Shaman


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Message  zobattants 31/7/2014, 12:20 am

Asahsnik a écrit:
zobattants a écrit:
Non, Mr. Asahsnik, ma reponse est en fonction de ce que Mr. Ndonzwau m'a dit...  que je quitte les states ou je reside et m'installe au congo afin de ne par paraitre hypocrite... Et ma reponse etait du tic au tac: lui qui est en france, pourquoi s'ingere -t-il des affaires du congo? pourquoi ne veut il pas descendre au congo et combattre "L'usurpation"sur place?
Ye kaka: "oooo la verite des IRNES" eloba boketshu wa yambo
Oké ! J'avais mal compris .Sorry !
Bongo Ndonzwau akomi lisusu mutu ya France  Question 
Si ma mémoire est bonne il me semble que j'avais lu sur ce forum il y a bien longtemps que Mr Ndonzwau réside au Canada. scratch
Bon,je ne me rappel plus tellement ça fait longtemps que na quitta forum oyo

Ndonzwau, a ce que je sache, il est francais, residant en France, socialiste pur, Adepte de premier rang de la francAfrique...
Il a choisi la france apres avoir etudier avec la bourse de l'unaza... Alie mbongo na biso, et puis akimi au lieu de rentrer pour participer au development...Et voila qu'il se met a critiquer ceux qui ont le courage de redresser la situation chaotique, herite de ceux  comme lui ont choisi de trahir notre pays...

il est tres ambigu dans ses ecrits... voila pourquoi, peut etre, il y a confusion sur sa personne virtuelle...
 Suspect Suspect

zobattants


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Message  ndonzwau 31/7/2014, 7:58 pm

"(...)Sommet de Washington

Le Potentiel titre « Majorité et opposition convoquées à Washington » (° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9517:majorite-et-opposition-convoquees-a-washington&catid=85:a-la-une&Itemid=472 )
Il rapporte qu’en marge de cette rencontre entre le président des Etats-Unis, Barack Obama, et une cinquantaine de chefs d’Etat africains, se tiendra un forum où sont conviés des dirigeants de la Société civile et de la classe politique africaine. Pourquoi cette mobilisation à Washington ? Que sortira-t-il de la capitale américaine ? Autant de questions au moment où en RDC le débat sur une éventuelle révision de la Constitution a pris une nouvelle tournure avec la sortie en grande pompe du parti présidentiel, le PPRD.
Le Potentiel annonce que deux activistes de la société civile et des délégués de deux principales factions de la politique congolaise, l’opposition et la majorité présidentielle sont conviés la semaine prochaine à Washington à une série d’échanges sur la démocratie et les droits de l’homme en RDC, en particulier, et en Afrique, en général. Ces échanges seront placés sous le thème : « Vers un programme d’action pour la démocratie ».  
Pour ce quotidien, ces assises seront une plate-forme importante qui permettra à la société civile africaine de rappeler à ses gouvernements et à la communauté internationale la valeur de la liberté individuelle et de la démocratie.
Le Potentiel croit savoir que l’opposition et la majorité congolaises prendront également part à ces échanges. Du côté de l’opposition, écrit le confrère, l’on annonce le déplacement pour Washington de Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi et Thomas Luhaka. La majorité serait représentée par Evariste Boshab, Ramazani Shadari, Lambert Mende et Jean-Pierre Kambila. Ce quotidien prédit des débats très mouvementés dans la capitale américaine.

L’Avenir s’intéresse aussi à la rencontre entre les chefs d’Etat africains et leur homologue américain. Pour ce quotidien, cette rencontre sera l’occasion indiquée pour l’afro-américain Barack Obama, doublé de premier président noir au pays de l’Oncle Sam, de battre le rappel des troupes de « ses frères » tant il a été longtemps pris à partie de n’avoir rien fait pour l’Afrique. L’Avenir estime que cette rencontre sera aussi l’occasion indiquée pour son homologue Joseph Kabila de vanter les progrès tous azimuts de son pays post-conflit et surtout de marteler que la RDC est un Etat de droit où chaque institution se limite à faire, en toute indépendance, rien que ce qui est en son pouvoir. Pour ce journal, figurer parmi les convives du plus puissant président de la planète est un motif de fierté et même d’orgueil, voire de légitimité. Les indésirables et autres « personae non gratae » par Washington ne seront pas de la partie pour une raison ou une autre, fait remarquer le confrère indiquant que 47 chefs d’Etat sont invités. L’Afrique compte 54 pays.
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article1217

La Prospérité s’intéresse également à cette réunion et signale que quelques figures de l’Opposition sont attendues également à Washington, précisément Vital Kamerhe de l’UNC, Martin Fayulu de l’Ecidé et un représentant de l’UDPS. On annonce notamment la présence Clément Kanku Bukasa, coordonnateur national de la Plateforme « Union pour la Nation » et ce journal indique que le simple déplacement des opposants au pays de l’Oncle  Sam a suffi pour relancer des supputations de tout genre.
Dans les milieux tshisekedistes, écrit le confrère, l’on pense que l’alternance politique sera au rendez-vous. On fait ainsi fi de toutes les déclarations musclées faites en début de semaine par les caciques de la majorité qui, ayant décidé d’opérer à ciel ouvert, ne font plus mystère de leur volonté manifeste de retoucher la Constitution sinon,  de la remplacer.
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3459

Le Phare prévoit « Du 4 au 6 août  : Sommet USA/Afrique, le rendez-vous de la démocratie à Washington » (° http://www.lephareonline.net/du-4-au-6-aout-sommet-usaafrique-le-rendez-vous-de-la-democratie-a-washington/  ) et nous décrit ce que devrait être le contenu de cette « grand messe ».  
« Le ton de ce sommet a été donné au lendemain de la publication de la liste des chefs d’Etat invités et sur laquelle ont été délibérément omis des noms de certains d’entre eux et pas des moindres. C’est ainsi que Robert MUGABE du Zimbabwe, Omar El BECHIR du Soudan et Isaaya AFEWORKY de l’Erythrée n’effectueront pas le déplacement de la capitale fédérale, car considérés comme faisant partie de ceux que l’un des prédécesseurs de Barack OBAMA qualifiaient des dirigeants des « Etats voyous » du fait de leur comportement délibérément méprisant vis-à-vis des droits de l’homme ».
Ce sommet, rappelle-t-on, va se pencher sur trois axes principaux, à savoir la démocratie, la sécurité et la coopération entre les Etats-Unis et l’Afrique. Le volet démocratie constitue, à n’en point douter, le sujet qui fâche, dans la mesure où il va insister particulièrement sur la notion de l’alternance au pouvoir, le respect du nombre et la durée des mandats à la tête du pays et l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques. Barack OBAMA avait déjà lancé le ton pendant la brève escale à Accra au Ghana lors de sa toute première visite en Afrique en tant que chef de l’Etat, en insistant sur la nécessité d’instaurer dorénavant des institutions fortes en lieu et place des hommes forts comme ce fut le cas à l’époque de la guerre froide, avec des régimes dictatoriaux pour contrer l’avancée du communisme sur le continent africain. Un Etat de droit, c’est aussi le fait que les dirigeants ne gardent pas éternellement le pouvoir, a déclaré lundi dernier Barack OBAMA, lors de sa rencontre avec 500 étudiants africains qui participaient à un programme d’échanges baptisé « Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders ». Avant de souligner que « le Monde a besoin d’une Afrique forte et autonome ».  
Pour le volet sécuritaire, Washington est préoccupé par la montée fulgurante du terrorisme d’obédience islamiste à travers certains Etats du continent africain au Sud du Sahara et à l’Est et qui menace sérieusement les programmes du développement, de la démocratie et du respect des droits de l’homme. Les Etats-Unis d’Amérique, selon les vœux de son président OBAMA, tiennent à aider les Etats africains à résoudre ce fléau qui risque de se répandre à travers tout le continent et pourquoi pas jusque sur le territoire des Etats-Unis. Le spectre tragique du 11 septembre 2001 n’a pas encore été totalement évacué des mémoires de l’américain moyen. C’est dans ce cadre que des appuis financiers seront fournis pour les programmes de renforcement des capacités, des séminaires de formation des agents travaillant dans des organismes chargés de veiller au maintien de la paix et à la sécurité des personnes et leurs biens, à l’instar des institutions spécialisées du système des Nations-Unies telles la MONUSCO, MINUAR, MONUB et autres qui opèrent déjà dans certains Etats du continent.
Le secteur de la coopération va bénéficier de l’accroissement des échanges entre les Etats-Unis d’Amérique et ses partenaires africains et ce, dans tous les domaines de la vie. Des échanges basés sur les principes sacro-saints du respect mutuel, du partenariat gagnant-gagnant, du libre-échange, de la concurrence loyale, du partage d’expériences, etc… ».(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199152&Actualiteit=selected


"Etats-Unis/Afrique: «Nous assistons à un changement de paradigme»
° http://www.rfi.fr/afrique/20140731-amadou-sy-sommet-des-leaders-africains-etats-unis-washington-aout-2014/
Amadou Sy est chercheur principal à la Brookings Institution et membre du projet de recherche «Africa Growth Initiative».
Amadou Sy est chercheur principal à la Brookings Institution, à Washington. Ancien du FMI, il a écrit sur les perspectives macroéconomiques de l'Afrique et des marchés émergeants. A la Brookings, il coordonne le projet de recherche intitulé « Africa Growth Initiative » et a publié des articles consacrés aux enjeux du prochain sommet Etats-Unis / Afrique. Interview.

Du 4 au 6 août, le président américain accueille à Washington le « US-Africa Leaders Summit » (Sommet Etats-Unis/Afrique). Pourquoi cette rencontre est importante ?

C’est un sommet historique. Pour la première fois dans leur histoire, les Etats-Unis reçoivent sur leur sol autant de chefs d’Etat et de gouvernement africains. Quasiment tous les 54 pays du continent ont été conviés à participer à cette rencontre.
On a souvent reproché à Barack Obama d’avoir négligé l’Afrique pendant son premier mandat et  d’avoir fait moins bien que ses prédécesseurs s'agissant des relations entre l'Afrique et les Etats-Unis. Clinton comme Bush sont crédités d’avoir fait avancer l’agenda commun en mettant en place notamment l’African Growth and Opportunity Act [l'Agoa, la loi qui facilite l’accès des pays africains au marché américain, ndlr].

Pourquoi Barack Obama a-t-il attendu son deuxième mandat pour s’intéresser à l’Afrique ?(...)"


° http://www.rfi.fr/afrique/20140729-sommet-etats-unis-afrique-operation-seduction-obama-economie-passe-colonial-developpement/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140727-jeunes-entrepreneurs-africains-rencontrent-obama-marge-sommet-etats-unis-afrique/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140710-sommet-etats-unis-afrique-obama-homosexualite-constitution-washington-donne-consign/


° http://www.whitehouse.gov/the-press-office/2014/07/28/fact-sheet-mandela-washington-fellowship-young-african-leaders
° http://www.slateafrique.com/500861/sommet-usa-afrique-espoirs-barack-obama
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9438:le-message-de-kabila-a-obama&catid=85&Itemid=472
° http://www.slateafrique.com/96913/la-chinafrique-en-difficulte-economie-societe
° http://www.slateafrique.com/30797/barack-obama-n-est-pas-ton-ami
° http://www.pressafrik.com/Yaya-Toure-invite-par-Barack-Obama-au-Sommet-Usa-Afrique_a125145.html 




Compatriotiquement!

ndonzwau


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HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Empty Re: HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA

Message  ndonzwau 1/8/2014, 3:48 pm

PS

"L’offensive diplomatique discrète gagnante de Kabila aux USA?
° http://desc-wondo.org/desc-investigation-loffensive-diplomatique-discrete-gagnante-de-kabila-aux-usa/
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Dan-Gertler-3
Dan Gertler présente des condoléances à Kabila au deuil de Katumba Mwanke


Selon RFI, « Ahmed Kalej Nkand, administrateur directeur général de la Gécamines a été révoqué de ses fonctions par le président Joseph Kabila pour faute grave. Interrogé sur la nature de cette faute, le Premier ministre Matata Ponyo s’est limité à parler de mauvaise gouvernance« . L’enquête menée par RFI révèle cependant des problèmes de malversations et de surfacturation au sein de la société d’Etat d’exploitation des mines en RDC.
En réalité, selon plusieurs informations parvenues à DESC, la pression américaine sur Kabila est tellement forte que « la récente révocation surprise de l’ADG de la Gécamines, Ahmed Kalej Kant, un Katangais de l’ethnie Karund, proche de l’ambassadeur itinérant de Kabila, Séraphin Ngwej et un ancien protégé du ‘tout-puissant’ Augustin Katumba Mwanke, serait selon des sources convergentes de la capitale cuprifère, partiellement liée au trafic d’uranium opéré à partir du Zimbabwe vers la république islamique d’Iran. Il semble que l’ADG Kalej aurait fourni des documents sensibles, estampillés top secret, à un diplomate occidental. Or le Zimbabwe ne possède pas d’importantes réserves d’uranium dans son sous sol. » Les experts estiment que l’uranium zimbabwéen sera très difficile et coûteux à extraire et peut ne pas être prêt pour l’exportation pour un certain temps, selon le quotidien londonien Times. Pour cette source, la révocation de Kalej ferait partie d’une série de signaux positifs de gage de bonne gouvernance que Kabila lance à Obama en vue de l’amener à revoir sa position.
Ce trafic d’uranium a été révélé par un quotidien juif « The Jerusalem Post » qui a fait état d’un accord secret de vente d’uranium à l’Iran par le Zimbabwe. (http://www.jpost.com/Iranian-Threat/News/Report-Zimbabwe-signs-secret-agreement-to-sell-uranium-to-Iran-322613). Or le régime zimbabwéen, dont certains militaires assurent la garde rapprochée de Kabila, entretient des rapports très étroits avec Kabila, notamment dans le cadre du trafic d’armes comme investigué par DESC : http://desc-wondo.org/la-rdc-est-elle-devenue-la-plaque-tournante-du-trafic-darmes-vers-le-zimbabwe-desc/. Par le passé, DESC a également investigué sur le trafic d’uranium vers les pays arabes :[url=http://desc-wondo.org/desc-investigation-loffensive-diplomatique-discrete-gagnante-de-kabila-aux-usa/ http://desc-wondo.org/dossier-special-sur-les-traces-du-djihad-islamique-en-rdc/]http://desc-wondo.org/dossier-special-sur-les-traces-du-djihad-islamique-en-rdc/[/url]. La vérité de DESC étant têtue, les faits tendent aujourd’hui à corroborer nos investigations antérieures.
A propos de ce trafic d’uranium avec Téhéran, une autre source présidentielle du monde des affaires nous dit que «c’est un secret que le président ne doit même pas dire ni cacher a ses collaborateurs. Ça a toujours été un secret de Polichinelle, connue de nous tous dans son entourage des affaires. Rien que pour cela, il ne survivra pas s’il y a une pression américaine forte, même s’il prétend avoir les reins solides en comptant sur ses amis pour adoucir Obama et lui donner un gage de bonne gouvernance avec cette révocation. »
Kabila se lance dans une croisade diplomatique parallèle à Washington

Prenant au sérieux l’intransigeance américaine quant à prolongation de mandat au-delà de l’échéance constitutionnelle, Joseph n’a pas lésiné sur des moyens pour tenter un forcing à Washington.
C’est ainsi qu’après le ballet diplomatique américain à Kinshasa, venu lui transmettre le message de Barack Obama de s’arrêter en décembre 2016. Les Etats-Unis ne sont pas favorables à une modification de la constitution qui toucherait au nombre de mandats présidentiels et souhaitent que les élections prochaines se passent en toute transparence. Ce qui n’est pas du gout du Kabila, appuyé par les faucons katangais et tutsi de son entourage, qui tiennent à tout prix à ce que leur protégé modifie la constitution en vue de se maintenir au pouvoir.
Ainsi, après avoir encaissé le choc psychologique du ‘niet’ américain, Kabila semble se ressaisir et passe peu à peu à l’offensive tous azimuts avec pour seul objectif : rester au pouvoir en 2016, même s’il ne parvient déjà pas à gouverner depuis qu’il a été frauduleusement réélu en 2011. Là, tous les moyens et stratégies, même les plus contradictoires sont bons tant qu’ils mènent à le maintenir au pouvoir en 2016. « Je n’ai plus rien à perdre maintenant », va-t-il lâcher à un de ses conseillers, nous dit une source.
Les russes rassurent Kabila que Obama est un président indécis
Le premier acte de manœuvre était de se tourner vers la Russie ce pays émergent qui devient la puissance militaire régionale de la zone Eurasie. Là, c’est son bras droit militaire et affairiste, le général d’armée Olenga, chef de l’armée de terre, fort de son solide réseau établi dans cette partie de l’Europe depuis bientôt 50 ans, qui a été envoyé au théâtre des opérations pour séduire le tsar Poutine. Olenga a passé la plus grande partie de son exil, entre 1964 et 1996 à Berlin, du temps de la défunte Allemagne de l’est, après une brève formation militaire dans l’ex-Tchécoslovaquie. Son réseau qui part de la Russie, passe par l’Ukraine, la Serbie, la Biélorusse, la Tchéquie, Bulgarie et plusieurs micro-états qui ont poussé à la suite de l’implosion des Balkans. C’est particulièrement avec ces Etats qu’il a renforcé la coopération militaire.
Selon une autre source sécuritaire, ce sont les russes du FSB, le service secret russe, qui viennent souvent à Kinshasa qui ont défendu et appuyé cette initiative. Selon leur analyse et leurs arguments, nous informe notre source : « Kabila ne doit pas trop redouter ni craindre l’ingérence américaine. Un Obama en fin mandat a d’autres priorités que la RDC. De plus, selon eux, Obama est président indécis sans une vision claire en matière de politique internationale car il change à chaque fois sa position. Voyez comment il tâtonne en Ukraine ou gère approximativement la Syrie avec la ligne rouge, le nucléaire iranien ou encore les bordels libyen et irakien ainsi que le casse-tête Afghan »
Les russes du FSB, selon notre source, estiment que « Obama a toujours était hésitant et facile à convaincre et à changer vite d’avis si on lui avance de bons arguments. Ils lui citent le cas syrien (avec le deal surprise Kerry-Lavrovsur les armes chimiques en échange du maintien de Bachar-Al-Assad au pouvoir, malgré les atrocités qui y sont commises. C’est la raison pour laquelle ils ont suggéré au boss de lancer une offensive diplomatique musclé auprès de l’administration Obama, mais pour son maintien au pouvoir, que va-t-il mettre sur la table en contrepartie ? » Telle est l’idée insufflé par les russes à Kabila.
Une kyrielle de conseillers dépêchés à Washington pour plaider la cause ‘raïs’
Le second acte était d’envoyer en juin et juillet 2014, un groupe de ses conseillers politiques et diplomatiques personnels, pour essayer de palper l’humeur de la Maison Blanche et sonder si Obama peut revenir à sa décision. La mission était peu fructueuse car l’accueil fut glacial, notamment au département d’Etat. Pour des raisons de sécurité, nous taisons les noms de ces conseillers pour éviter de remonter à nos sources.
Des poids lourds du monde financier et de la scène internationale mis à contribution
Exécutant à la lettre les conseils de ses amis russes, c’est sur les appuis étrangers que Kabila tente d’amenerObama à fléchir sa position. Sa stratégie, nous disent nos sources : donner des gages a l’administration d’Obama qui, contrairement aux républicains peu regardant sur sa gouvernance, a toujours critiqué le boss pour sa mauvaise gouvernance.
La tactique arrêtée est de mettre à profit le rapport positif établi récemment par le Vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, qui déclarait qu’il quittait Kinshasa, au terme d’une visite de travail de trois jours extrêmement impressionné par les avancées que le pays a enregistrées au cours de dernières années. La RDC se trouve dans la voix du progrès et que tous les signaux vont en s’améliorant sur le plan économique, sous l’impulsion de Kabila. Un signal positif renforcé par En rapport avec cette visite, il faut retenir que grâce à ce que la Banque mondiale a vu, la RDC a obtenu un financement additionnel de 230 millions de dollars pour renforcer la capacité énergétique de Inga I et II.
Un autre volet de sa tactique est d’activer plusieurs leviers internationaux à sa disposition. Le premier d’entre eux serait son « FIDÈLE AMI », comme il aime à le mentionner, le sulfureux homme d’affaires multimillionnaire et incontournable, le juif Dan Gertler. On lui aurait assigné la mission d’impliquer dans la manœuvre le puissant lobby juif américain, AIPAC où il est très bien introduit. Très influent au Congrès américain, le vice-président Joseph (Joe) Biden est un grand ami de l’AIPAC. A cette fin, Dan Gertler aurait effectué plusieurs voyages ces derniers temps aux Etats-Unis pour y plaider la cause du boss. Il semblerait que Joe Biden a une oreille attentive aux doléances deGertler. C’est ce qui expliquerait la visite inattendue de son épouse, Jill en RDC. Jill Biden n’aurait pas rencontré seulement Jaynet, mais elle a été reçue en toute discrétion au DPN, l’ancien domaine présidentiel de Mobutu à Nsele, renové et squatté depuis par Kabila.
Brève analyse de DESC à propos de la perte d’influence de l’AIPAC sur Obama
Et pourtant, le puissant lobby pro-israélien AIPAC ne cesse de perdre de son influence face à M. Obama depuis sa réélection en 2012. En septembre 2013, l’abandon du président Obama d’une intervention militaire en Syrie, vigoureusement défendue par l’AIPAC, avait constitué un premier revers pour le groupe. L’AIPAC avait envoyé des centaines de lobbyistes à Capitol Hill pour gagner un soutien à des bombardements en Syrie et n’a pas changé un seul vote. Seuls quelques dizaines de parlementaires américains ont soutenu l’idée et il a été retiré et remplacé par de la diplomatie. Plus amer encore fut le choc encaissé en février 2014, lorsque l’énergique campagne menée par le « lobby juif » en faveur du vote de nouvelles sanctions sévères contre l’Iran s’était heurtée aux fortes pressions de la Maison Blanche visant à préserver les négociations avec Téhéran sur le nucléaire. Alors que Benjamin Netanyahou et l’AIPAC avertissaient que le nouveau président iranien, Hassan Rouhani, était un loup déguisé en mouton, le président Barack Obama les a surpris en ayant pour la première fois une conversation téléphonique avec un dirigeant iranien. Quand Benjamin Netanyahou hurlait en signe de protestation à l’ONU, il a été rejeté comme un loup déguisé en loup. Les lobbyistes, qui étaient parvenus à convaincre pas moins de 59 sénateurs (dont 16 démocrates) de voter les sanctions contre l’Iran, ont dû battre en retraite publiquement et ont cessé, jusqu’à présent, leurs pressions sur les sénateurs démocrates. Le New York Times titra alors sur « l’élan brisé » de l’AIPAC. (Le Monde, 6/3/2014).
Depuis, l’AIPAC a perdu son emprise son emprise sur la politique américaine menée par Obama qui tient à s’émanciper intelligemment de la tutelle de cette organisation qui faisait croire qu’elle était l’unique porte-voix légitime autorisé des juifs américains et qui prétendait que ces derniers allaient massivement voter en faveur du candidat le plus virulent défenseur des intérêts juifs aux Etats-Unis, c’est-à-dire Mitt Romney. Ce qui a été contredit dans les urnes car 70 % des juifs américains ont voté Obama et n’ont donc pas suivi la consigne de vote de l’AIPAC, de plus en plus isolée. Cela devrait donner matière à réflexion aux stratèges de Kabila.
Hormis, Dan Gertler, le dispositif tactique offensive du boss comprend également trois mais proches de calibre international et d’importance géostratégique non négligeable dans leurs zones respectives.
1°) Le président tanzanien Jakaya Kikwete
Comme tout le monde le sait, Kabila a passé une grande partie de sa jeunesse en Tanzanie où il a des liens solides. Plusieurs sources locales ou en visite dans ce pays en pleine modernisation indiquent de nombreux investissements de Kabila et sa famille dans l’immobilier, l’hôtellerie et la grande distribution. Ce qui booste l’économie locale par la création de l’emploi et l’augmentation du pouvoir d’achat local pendant que la majorité des congolais végètent là où le même Kabila se cramponne  à se perpétuer en 2016. Quoi de plus normal pour Kikwetede défendre sa cause. Les Etats n’ont pas d’amis que des intérêts, dit-on !
2°) Sa majesté Mohammed VI du Maroc
Son pays forme une partie des officiers de la Garde républicaine et a, depuis Mobutu, entretenu d’excellents rapports avec la RDC. Pour la petite histoire, c’est Joseph Nzanga Mobutu qui aurait facilité le rapprochement de Kabila avec Mohammed VI lorsqu’il accepta de collaborer avec Kabila contre son beau-frère Jean-Pierre Bemba, en créant une clique des « enfants des chefs d’Etats décédés ».
Note DESC : Le Maroc, depuis l’irruption du Printemps arabe, est devenu un « allié stratégique » des Etats-Unis et joue « rôle clé » aux côtés de l’Administration américaine pour contenir l’élan d’instabilité qui prévaut sur toute la région d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient (MENA) et du Sahel, selon le magazine « Le Courrier stratégique ». Ce, au moment où ces trois régions sont confrontées aux « agitations et des troubles socio-politiques» et religieux parfois armés qui mettent en péril leur sécurité et leur stabilité ». Dans les circonstances qui prévalent dans ces régions, l’administration Obama, qui place la sécurité et la lutte contre le terrorisme à la tête des priorités de sa politique étrangère, ne pouvait mieux faire que de porter son dévolu sur le Maroc pour l’aider à stabiliser toute la région. Cela a valu au roi du Maroc, Mohammed VI, une visite officielle à Washington le 22 novembre 2013 sur invitation personnelle du président Barack Obama. Un choix qui s’explique aussi par le fait que le Maroc a été épargné par les soubresauts du Printemps arabe, contrairement aux pays du voisinage qui, trois ans après, « se trouvent encore confrontés à une instabilité politique et sociale aux conséquences incalculables ». Il faut aussi noter que le Maroc dispose d’un puissant lobbying à Washington constitué d’une dizaine d’anciens ambassadeurs des Etats-Unis à Rabat et des Congressmen membres du « Morocco Caucus », qui insistent sur le rôle stratégique du Maroc dans la région MENA et en Afrique subsaharienne. C’est fort de cette importance stratégique du Maroc aux Etats-Unis que Kabila compte mener son lobbying à Washington
3°) Last but not least, aussi original que cela puisse paraitre, le roi Abdallah II de Jordanie
Cet autre fils dynastique à papa « est un grand ami du boss » nous affirme une source sécuritaire. Kabila « se rend souvent discrètement en Jordanie en visite privée, où il passe souvent ses vacances et ils s’apprécient mutuellement. Le roi Abdallah l’aime à tel point qu’il lui a même offert plusieurs cadeaux (chevaux, jeeps blindés de luxe, etc.). C’est une amitié discrète mais loyale et sincère. La Jordanie nous (RDC) fournit discrètement des armes mais en petites quantités. C’est uniquement la GR qui en profite pour son régiment sécurité et escorte (RSH) présidentiel. Il s’agit notamment des pistolets (automatiques) mitrailleurs (PM) lourds – communément appelé mitraillette – allemandsHeckler & Koch de type OTAN HK-63 à viseur infrarouge [Ndlr DESC: avec une puissance de feu équivalente à celle des fusils d'assaut] et d’un hélicoptère BELL UH 1 VIP de fabrication américaine (cadeaux du roi Abdallah) pour ses déplacements entre le domaine de la Nsele et son bureau situé au Palais de la Nation, le long du fleuve dans un cortège avec deux autres hélicoptères MI-8/17. »
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 H%C3%A9lico-Bell-UH-1N-6
Hélicoptère BELL UH


HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Mod%C3%A8le-de-PM-HK-MP5SD
Pistolet mitrailleur lourd – HK


Note DESC : La Jordanie, pays pauvre économiquement (sans ressources pétrolières), allié stratégique incontournable des Etats-Unis au Moyen-Orient depuis le basculement de la Syrie dans la guerre civile, joue un rôle géopolitique de premier plan. L’alliance avec les Etats-Unis constitue le fil rouge de la diplomatie jordanienne, ce qui a été encore rappelé par de la visite du roi Abdallah II aux Etats-Unis du 10 au 16 février 2014. Les Etats-Unis fournissent à la Jordanie une aide militaire et économique importante en étant le 3ème fournisseur et le 1er client de la Jordanie. Sa situation géographique, entre le littoral méditerranéen et le Moyen-Orient, en fait la clé d’une ouverture à l’Est pour Israël. Second pays arabe, après l’Egypte, à avoir signé un accord de paix avec Israël (1994), la Jordanie est fortement mobilisée en faveur du processus de paix dans la région.
Sauf changement de dernière minute, c’est sur base de cet impressionnant dispositif de charme diplomatique que Kabila se rendra, rassuré et confiant, aux Etats-Unis après avoir assisté à la cérémonie de la commémoration du centenaire de la grande guerre en Belgique, ce 4 aôut.
Rassuré par l’appui diplomatique de choc, Kabila s’attaque à la révision constitutionnelle
Si cela surprend plus d’un aujourd’hui, nous, au contraire, l’avions déjà prédit lors de l’écriture en 2012 de notre ouvrage paru en 2013 en ces termes : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que Joseph KABILA, ce ’léopard en miniature’ à l’apparence d’un chat timide qui se veut démocrate alors que tout son passé et ses hauts faits d’armes, inspirés par le modèle autocratique machiavélique de KAGAME, sont garnis de trahisons, de meurtres, de crimes d’Etat, de collusions d’intérêts en faveur de l’agresseur rwandais, n’aura pas d’autre choix que celui de s’éterniser au pouvoir pour se donner une immunité judiciaire ad vitam aeternam que lui conférera, à l’instar de ses parrains politiques Robert MUGABE, MUSEVENI et Paul KAGAME, son statut de président (à vie) afin d’éviter une possible comparution devant la justice. Il n’est dès lors pas exclu que M. Joseph KABILA aille de nouveau user et abuser de tous les subterfuges politiciens, (il)légaux, (anti)constitutionnels et armés pour se donner une nouvelle fausse légitimité (électorale ou non) que certaines personnalités du monde politico-financier occidental trouveront plus que probablement encore des arguments fallacieux à légitimer, au-delà de son mandat actuel (usurpé) qui, en principe, DOIT être, juridiquement et constitutionnellement, son dernier mandat consécutif. » (Les Armées au Congo-Kinshasa, 2013).
Ainsi, nous confie une autre source, « le boss se dit rassuré de ces soutiens puissants qui vont plaider sa cause à Washington, c’est pour cela que ses principaux lieutenants de la majorité présidentielle [Ndlr DESC : She Okitundu(sénateur MP) dans une interview télévisée : https://www.youtube.com/watch?v=Y36D81t7N3Q, Aubin Minaku(président de l’Assemblée nationale et coordonnateur de la MP) au Canada et face à la presse, Richard Muyej(ministre de l’Intérieur), Sébastien Luzanga Shamandevu (porte-parole de la MP) et plus récemment Evariste Boshab (SG du parti présidentiel, le PPRD) ainsi que d’autres laudateurs] ont reçu son feu vert pour commencer à se prononcer officiellement en faveur d’une révision constitutionnelle devant permettre à Kabila de briguer un troisième mandat consécutif.
Pour rappel, Evariste Boshab a déclaré le 29 juillet 2014 ce qui suit : « En ce qui concerne la révision constitutionnelle,…, le PPRD réaffirme sa position constante selon laquelle lorsque le peuple vous confie un mandant pendant une période déterminée, c’est pour que vous puissiez procéder également aux réformes institutionnelles nécessaires (…) La Constitution de la RDC elle-même a prévu la manière dont elle peut être modifiée. S’incruster dans cet interstice, c’est aussi respecter la Constitution. (…) Dans ce cadre, le PPRD tirera toutes les conséquences (…) Le PPRD… affiche clairement sa volonté d’encourager les institutions de la République à parachever les réformes pour que l’élan de la reconstruction ne puisse souffrir une quelconque interruption. L’homme qui fait détient également le pouvoir de défaire. Telle est la thèse que défendra le PPRD partout, afin que les aspirations du peuple soient respectées. Ce peuple que d’aucuns se réclament être les porte-paroles n’a donné mandat qu’à ses élus et garde aussi la possibilité de s’exprimer directement par la voie du référendum»
Nous nous limitons ici et reviendrons sur ces propos lors de notre analyse de l’actualité hebdomadaire pour démonter le sophisme juridico-politique utilisé par cet « intello de service » et du « ventre creux »qui ne semble pas avoir tiré les leçons du mobutisme. "
Même si sur le plan géopolitique général et vu l'histoire une victoire d'Obama sur Kabila est l'éventualité la plus probable, je crains que Wondo (voir déjà son précédent billet) et tous ceux qui sont sur sa ligne forcent quelque peu leurs arguments pour la croire déjà acquise...

Personnellement je ne la crois pas déjà gagnée par l'Amérique essentiellement parce que le contexte géostratégique lui-même évolue : d'un côté le "smart power" qui s'appuie peu sur l'action frontale volontiers militaire donne de la marge aux autocrates notamment africains qui usent de la rouerie directe; de l'autre côté le clan d'ennemis à la superpuissance américaine est plus étoffé qu'il n'y parait et va donc peser sur la balance;c'est le cas de la Communauté Internationale hors Conseil de Sécurité que Poutine (et la Chine) appâtent avec Kabila comme "client" idéal; et d'un dernier côté Kabila ne joue pas en fait seul ici, à côté des "amis" obligés comme Gertler et d'autres qu'il utilise pour son lobbying, bien des Chefs d'Etats Africains comme Kagame, Museveni, Sassou, Kikwete (Compraore') et d'autres encore sont objectivement derrière lui, ils préfèrent le garder comme partenaire plutôt que changer et ailleurs ils sont eux aussi dans leurs derniers mandats qu'ils veulent enjamber; leurs avis peuvent donc compter...

C'est dans ce sens que ne prendre en compte (comme l'a fait Wondo dans sa précédente livraison) que le rapport de forces en faveur de l'Amérique en ce qui concerne les capacités économico-militaires ou encore l'éloignement du Congo en dehors du pré-carré eurasien russe ne suffisent pas...
Beaucoup de facteurs qui compteront à terme sont nouveaux, en cours d'élaboration et ils sont fort politiques et la politique mondiale évolue pas toujours sous le contrôle des anciens puissants comme les Usa et la Russie; il faut en tenir compte et donc tenir compte de la volatilité des contenus finaux !

Bref, il est peut-être trop tôt de croire la victoire d'Obama acquise, un Obama volontiers hésitant, mou pour lequel le renvoi de Kabila n'est peut-être pas si vital que ça ! Méfions nous donc, "l’offensive diplomatique tout azimut de Kabila avec ses multiples leviers tous en direction d'Obama peut aussi être gagnante !"
Attendons le Sommet de Washington et les jours après mais entre-temps si les Congolais, opposition politique, société civile, population, pourraient aussi jouer des pieds et des mains leurs entrées à la Maison Blanche, ils nous seraient d'un grand service !



Compatriotiquement!

ndonzwau


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HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Empty Re: HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA

Message  zobattants 1/8/2014, 7:25 pm

ndonzwau a écrit:PS

"L’offensive diplomatique discrète gagnante de Kabila aux USA?
° http://desc-wondo.org/desc-investigation-loffensive-diplomatique-discrete-gagnante-de-kabila-aux-usa/
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Dan-Gertler-3
Dan Gertler présente des condoléances à Kabila au deuil de Katumba Mwanke


Selon RFI, « Ahmed Kalej Nkand, administrateur directeur général de la Gécamines a été révoqué de ses fonctions par le président Joseph Kabila pour faute grave. Interrogé sur la nature de cette faute, le Premier ministre Matata Ponyo s’est limité à parler de mauvaise gouvernance« . L’enquête menée par RFI révèle cependant des problèmes de malversations et de surfacturation au sein de la société d’Etat d’exploitation des mines en RDC.
En réalité, selon plusieurs informations parvenues à DESC, la pression américaine sur Kabila est tellement forte que « la récente révocation surprise de l’ADG de la Gécamines, Ahmed Kalej Kant, un Katangais de l’ethnie Karund, proche de l’ambassadeur itinérant de Kabila, Séraphin Ngwej et un ancien protégé du ‘tout-puissant’ Augustin Katumba Mwanke, serait selon des sources convergentes de la capitale cuprifère, partiellement liée au trafic d’uranium opéré à partir du Zimbabwe vers la république islamique d’Iran. Il semble que l’ADG Kalej aurait fourni des documents sensibles, estampillés top secret, à un diplomate occidental. Or le Zimbabwe ne possède pas d’importantes réserves d’uranium dans son sous sol. » Les experts estiment que l’uranium zimbabwéen sera très difficile et coûteux à extraire et peut ne pas être prêt pour l’exportation pour un certain temps, selon le quotidien londonien Times. Pour cette source, la révocation de Kalej ferait partie d’une série de signaux positifs de gage de bonne gouvernance que Kabila lance à Obama en vue de l’amener à revoir sa position.
Ce trafic d’uranium a été révélé par un quotidien juif « The Jerusalem Post » qui a fait état d’un accord secret de vente d’uranium à l’Iran par le Zimbabwe. (http://www.jpost.com/Iranian-Threat/News/Report-Zimbabwe-signs-secret-agreement-to-sell-uranium-to-Iran-322613). Or le régime zimbabwéen, dont certains militaires assurent la garde rapprochée de Kabila, entretient des rapports très étroits avec Kabila, notamment dans le cadre du trafic d’armes comme investigué par DESC : http://desc-wondo.org/la-rdc-est-elle-devenue-la-plaque-tournante-du-trafic-darmes-vers-le-zimbabwe-desc/. Par le passé, DESC a également investigué sur le trafic d’uranium vers les pays arabes :[url=http://desc-wondo.org/desc-investigation-loffensive-diplomatique-discrete-gagnante-de-kabila-aux-usa/ http://desc-wondo.org/dossier-special-sur-les-traces-du-djihad-islamique-en-rdc/]http://desc-wondo.org/dossier-special-sur-les-traces-du-djihad-islamique-en-rdc/[/url]. La vérité de DESC étant têtue, les faits tendent aujourd’hui à corroborer nos investigations antérieures.
A propos de ce trafic d’uranium avec Téhéran, une autre source présidentielle du monde des affaires nous dit que «c’est un secret que le président ne doit même pas dire ni cacher a ses collaborateurs. Ça a toujours été un secret de Polichinelle, connue de nous tous dans son entourage des affaires. Rien que pour cela, il ne survivra pas s’il y a une pression américaine forte, même s’il prétend avoir les reins solides en comptant sur ses amis pour adoucir Obama et lui donner un gage de bonne gouvernance avec cette révocation. »
Kabila se lance dans une croisade diplomatique parallèle à Washington

Prenant au sérieux l’intransigeance américaine quant à prolongation de mandat au-delà de l’échéance constitutionnelle, Joseph n’a pas lésiné sur des moyens pour tenter un forcing à Washington.
C’est ainsi qu’après le ballet diplomatique américain à Kinshasa, venu lui transmettre le message de Barack Obama de s’arrêter en décembre 2016. Les Etats-Unis ne sont pas favorables à une modification de la constitution qui toucherait au nombre de mandats présidentiels et souhaitent que les élections prochaines se passent en toute transparence. Ce qui n’est pas du gout du Kabila, appuyé par les faucons katangais et tutsi de son entourage, qui tiennent à tout prix à ce que leur protégé modifie la constitution en vue de se maintenir au pouvoir.
Ainsi, après avoir encaissé le choc psychologique du ‘niet’ américain, Kabila semble se ressaisir et passe peu à peu à l’offensive tous azimuts avec pour seul objectif : rester au pouvoir en 2016, même s’il ne parvient déjà pas à gouverner depuis qu’il a été frauduleusement réélu en 2011. Là, tous les moyens et stratégies, même les plus contradictoires sont bons tant qu’ils mènent à le maintenir au pouvoir en 2016. « Je n’ai plus rien à perdre maintenant », va-t-il lâcher à un de ses conseillers, nous dit une source.
Les russes rassurent Kabila que Obama est un président indécis
Le premier acte de manœuvre était de se tourner vers la Russie ce pays émergent qui devient la puissance militaire régionale de la zone Eurasie. Là, c’est son bras droit militaire et affairiste, le général d’armée Olenga, chef de l’armée de terre, fort de son solide réseau établi dans cette partie de l’Europe depuis bientôt 50 ans, qui a été envoyé au théâtre des opérations pour séduire le tsar Poutine. Olenga a passé la plus grande partie de son exil, entre 1964 et 1996 à Berlin, du temps de la défunte Allemagne de l’est, après une brève formation militaire dans l’ex-Tchécoslovaquie. Son réseau qui part de la Russie, passe par l’Ukraine, la Serbie, la Biélorusse, la Tchéquie, Bulgarie et plusieurs micro-états qui ont poussé à la suite de l’implosion des Balkans. C’est particulièrement avec ces Etats qu’il a renforcé la coopération militaire.
Selon une autre source sécuritaire, ce sont les russes du FSB, le service secret russe, qui viennent souvent à Kinshasa qui ont défendu et appuyé cette initiative. Selon leur analyse et leurs arguments, nous informe notre source : « Kabila ne doit pas trop redouter ni craindre l’ingérence américaine. Un Obama en fin mandat a d’autres priorités que la RDC. De plus, selon eux, Obama est président indécis sans une vision claire en matière de politique internationale car il change à chaque fois sa position. Voyez comment il tâtonne en Ukraine ou gère approximativement la Syrie avec la ligne rouge, le nucléaire iranien ou encore les bordels libyen et irakien ainsi que le casse-tête Afghan »
Les russes du FSB, selon notre source, estiment que « Obama a toujours était hésitant et facile à convaincre et à changer vite d’avis si on lui avance de bons arguments. Ils lui citent le cas syrien (avec le deal surprise Kerry-Lavrovsur les armes chimiques en échange du maintien de Bachar-Al-Assad au pouvoir, malgré les atrocités qui y sont commises. C’est la raison pour laquelle ils ont suggéré au boss de lancer une offensive diplomatique musclé auprès de l’administration Obama, mais pour son maintien au pouvoir, que va-t-il mettre sur la table en contrepartie ? » Telle est l’idée insufflé par les russes à Kabila.
Une kyrielle de conseillers dépêchés à Washington pour plaider la cause ‘raïs’
Le second acte était d’envoyer en juin et juillet 2014, un groupe de ses conseillers politiques et diplomatiques personnels, pour essayer de palper l’humeur de la Maison Blanche et sonder si Obama peut revenir à sa décision. La mission était peu fructueuse car l’accueil fut glacial, notamment au département d’Etat. Pour des raisons de sécurité, nous taisons les noms de ces conseillers pour éviter de remonter à nos sources.
Des poids lourds du monde financier et de la scène internationale mis à contribution
Exécutant à la lettre les conseils de ses amis russes, c’est sur les appuis étrangers que Kabila tente d’amenerObama à fléchir sa position. Sa stratégie, nous disent nos sources : donner des gages a l’administration d’Obama qui, contrairement aux républicains peu regardant sur sa gouvernance, a toujours critiqué le boss pour sa mauvaise gouvernance.
La tactique arrêtée est de mettre à profit le rapport positif établi récemment par le Vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, qui déclarait qu’il quittait Kinshasa, au terme d’une visite de travail de trois jours extrêmement impressionné par les avancées que le pays a enregistrées au cours de dernières années. La RDC se trouve dans la voix du progrès et que tous les signaux vont en s’améliorant sur le plan économique, sous l’impulsion de Kabila. Un signal positif renforcé par En rapport avec cette visite, il faut retenir que grâce à ce que la Banque mondiale a vu, la RDC a obtenu un financement additionnel de 230 millions de dollars pour renforcer la capacité énergétique de Inga I et II.
Un autre volet de sa tactique est d’activer plusieurs leviers internationaux à sa disposition. Le premier d’entre eux serait son « FIDÈLE AMI », comme il aime à le mentionner, le sulfureux homme d’affaires multimillionnaire et incontournable, le juif Dan Gertler. On lui aurait assigné la mission d’impliquer dans la manœuvre le puissant lobby juif américain, AIPAC où il est très bien introduit. Très influent au Congrès américain, le vice-président Joseph (Joe) Biden est un grand ami de l’AIPAC. A cette fin, Dan Gertler aurait effectué plusieurs voyages ces derniers temps aux Etats-Unis pour y plaider la cause du boss. Il semblerait que Joe Biden a une oreille attentive aux doléances deGertler. C’est ce qui expliquerait la visite inattendue de son épouse, Jill en RDC. Jill Biden n’aurait pas rencontré seulement Jaynet, mais elle a été reçue en toute discrétion au DPN, l’ancien domaine présidentiel de Mobutu à Nsele, renové et squatté depuis par Kabila.
Brève analyse de DESC à propos de la perte d’influence de l’AIPAC sur Obama
Et pourtant, le puissant lobby pro-israélien AIPAC ne cesse de perdre de son influence face à M. Obama depuis sa réélection en 2012. En septembre 2013, l’abandon du président Obama d’une intervention militaire en Syrie, vigoureusement défendue par l’AIPAC, avait constitué un premier revers pour le groupe. L’AIPAC avait envoyé des centaines de lobbyistes à Capitol Hill pour gagner un soutien à des bombardements en Syrie et n’a pas changé un seul vote. Seuls quelques dizaines de parlementaires américains ont soutenu l’idée et il a été retiré et remplacé par de la diplomatie. Plus amer encore fut le choc encaissé en février 2014, lorsque l’énergique campagne menée par le « lobby juif » en faveur du vote de nouvelles sanctions sévères contre l’Iran s’était heurtée aux fortes pressions de la Maison Blanche visant à préserver les négociations avec Téhéran sur le nucléaire. Alors que Benjamin Netanyahou et l’AIPAC avertissaient que le nouveau président iranien, Hassan Rouhani, était un loup déguisé en mouton, le président Barack Obama les a surpris en ayant pour la première fois une conversation téléphonique avec un dirigeant iranien. Quand Benjamin Netanyahou hurlait en signe de protestation à l’ONU, il a été rejeté comme un loup déguisé en loup. Les lobbyistes, qui étaient parvenus à convaincre pas moins de 59 sénateurs (dont 16 démocrates) de voter les sanctions contre l’Iran, ont dû battre en retraite publiquement et ont cessé, jusqu’à présent, leurs pressions sur les sénateurs démocrates. Le New York Times titra alors sur « l’élan brisé » de l’AIPAC. (Le Monde, 6/3/2014).
Depuis, l’AIPAC a perdu son emprise son emprise sur la politique américaine menée par Obama qui tient à s’émanciper intelligemment de la tutelle de cette organisation qui faisait croire qu’elle était l’unique porte-voix légitime autorisé des juifs américains et qui prétendait que ces derniers allaient massivement voter en faveur du candidat le plus virulent défenseur des intérêts juifs aux Etats-Unis, c’est-à-dire Mitt Romney. Ce qui a été contredit dans les urnes car 70 % des juifs américains ont voté Obama et n’ont donc pas suivi la consigne de vote de l’AIPAC, de plus en plus isolée. Cela devrait donner matière à réflexion aux stratèges de Kabila.
Hormis, Dan Gertler, le dispositif tactique offensive du boss comprend également trois mais proches de calibre international et d’importance géostratégique non négligeable dans leurs zones respectives.
1°) Le président tanzanien Jakaya Kikwete
Comme tout le monde le sait, Kabila a passé une grande partie de sa jeunesse en Tanzanie où il a des liens solides. Plusieurs sources locales ou en visite dans ce pays en pleine modernisation indiquent de nombreux investissements de Kabila et sa famille dans l’immobilier, l’hôtellerie et la grande distribution. Ce qui booste l’économie locale par la création de l’emploi et l’augmentation du pouvoir d’achat local pendant que la majorité des congolais végètent là où le même Kabila se cramponne  à se perpétuer en 2016. Quoi de plus normal pour Kikwetede défendre sa cause. Les Etats n’ont pas d’amis que des intérêts, dit-on !
2°) Sa majesté Mohammed VI du Maroc
Son pays forme une partie des officiers de la Garde républicaine et a, depuis Mobutu, entretenu d’excellents rapports avec la RDC. Pour la petite histoire, c’est Joseph Nzanga Mobutu qui aurait facilité le rapprochement de Kabila avec Mohammed VI lorsqu’il accepta de collaborer avec Kabila contre son beau-frère Jean-Pierre Bemba, en créant une clique des « enfants des chefs d’Etats décédés ».
Note DESC : Le Maroc, depuis l’irruption du Printemps arabe, est devenu un « allié stratégique » des Etats-Unis et joue « rôle clé » aux côtés de l’Administration américaine pour contenir l’élan d’instabilité qui prévaut sur toute la région d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient (MENA) et du Sahel, selon le magazine « Le Courrier stratégique ». Ce, au moment où ces trois régions sont confrontées aux « agitations et des troubles socio-politiques» et religieux parfois armés qui mettent en péril leur sécurité et leur stabilité ». Dans les circonstances qui prévalent dans ces régions, l’administration Obama, qui place la sécurité et la lutte contre le terrorisme à la tête des priorités de sa politique étrangère, ne pouvait mieux faire que de porter son dévolu sur le Maroc pour l’aider à stabiliser toute la région. Cela a valu au roi du Maroc, Mohammed VI, une visite officielle à Washington le 22 novembre 2013 sur invitation personnelle du président Barack Obama. Un choix qui s’explique aussi par le fait que le Maroc a été épargné par les soubresauts du Printemps arabe, contrairement aux pays du voisinage qui, trois ans après, « se trouvent encore confrontés à une instabilité politique et sociale aux conséquences incalculables ». Il faut aussi noter que le Maroc dispose d’un puissant lobbying à Washington constitué d’une dizaine d’anciens ambassadeurs des Etats-Unis à Rabat et des Congressmen membres du « Morocco Caucus », qui insistent sur le rôle stratégique du Maroc dans la région MENA et en Afrique subsaharienne. C’est fort de cette importance stratégique du Maroc aux Etats-Unis que Kabila compte mener son lobbying à Washington
3°) Last but not least, aussi original que cela puisse paraitre, le roi Abdallah II de Jordanie
Cet autre fils dynastique à papa « est un grand ami du boss » nous affirme une source sécuritaire. Kabila « se rend souvent discrètement en Jordanie en visite privée, où il passe souvent ses vacances et ils s’apprécient mutuellement. Le roi Abdallah l’aime à tel point qu’il lui a même offert plusieurs cadeaux (chevaux, jeeps blindés de luxe, etc.). C’est une amitié discrète mais loyale et sincère. La Jordanie nous (RDC) fournit discrètement des armes mais en petites quantités. C’est uniquement la GR qui en profite pour son régiment sécurité et escorte (RSH) présidentiel. Il s’agit notamment des pistolets (automatiques) mitrailleurs (PM) lourds – communément appelé mitraillette – allemandsHeckler & Koch de type OTAN HK-63 à viseur infrarouge [Ndlr DESC: avec une puissance de feu équivalente à celle des fusils d'assaut] et d’un hélicoptère BELL UH 1 VIP de fabrication américaine (cadeaux du roi Abdallah) pour ses déplacements entre le domaine de la Nsele et son bureau situé au Palais de la Nation, le long du fleuve dans un cortège avec deux autres hélicoptères MI-8/17. »
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 H%C3%A9lico-Bell-UH-1N-6
Hélicoptère BELL UH


HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Mod%C3%A8le-de-PM-HK-MP5SD
Pistolet mitrailleur lourd – HK


Note DESC : La Jordanie, pays pauvre économiquement (sans ressources pétrolières), allié stratégique incontournable des Etats-Unis au Moyen-Orient depuis le basculement de la Syrie dans la guerre civile, joue un rôle géopolitique de premier plan. L’alliance avec les Etats-Unis constitue le fil rouge de la diplomatie jordanienne, ce qui a été encore rappelé par de la visite du roi Abdallah II aux Etats-Unis du 10 au 16 février 2014. Les Etats-Unis fournissent à la Jordanie une aide militaire et économique importante en étant le 3ème fournisseur et le 1er client de la Jordanie. Sa situation géographique, entre le littoral méditerranéen et le Moyen-Orient, en fait la clé d’une ouverture à l’Est pour Israël. Second pays arabe, après l’Egypte, à avoir signé un accord de paix avec Israël (1994), la Jordanie est fortement mobilisée en faveur du processus de paix dans la région.
Sauf changement de dernière minute, c’est sur base de cet impressionnant dispositif de charme diplomatique que Kabila se rendra, rassuré et confiant, aux Etats-Unis après avoir assisté à la cérémonie de la commémoration du centenaire de la grande guerre en Belgique, ce 4 aôut.
Rassuré par l’appui diplomatique de choc, Kabila s’attaque à la révision constitutionnelle
Si cela surprend plus d’un aujourd’hui, nous, au contraire, l’avions déjà prédit lors de l’écriture en 2012 de notre ouvrage paru en 2013 en ces termes : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que Joseph KABILA, ce ’léopard en miniature’ à l’apparence d’un chat timide qui se veut démocrate alors que tout son passé et ses hauts faits d’armes, inspirés par le modèle autocratique machiavélique de KAGAME, sont garnis de trahisons, de meurtres, de crimes d’Etat, de collusions d’intérêts en faveur de l’agresseur rwandais, n’aura pas d’autre choix que celui de s’éterniser au pouvoir pour se donner une immunité judiciaire ad vitam aeternam que lui conférera, à l’instar de ses parrains politiques Robert MUGABE, MUSEVENI et Paul KAGAME, son statut de président (à vie) afin d’éviter une possible comparution devant la justice. Il n’est dès lors pas exclu que M. Joseph KABILA aille de nouveau user et abuser de tous les subterfuges politiciens, (il)légaux, (anti)constitutionnels et armés pour se donner une nouvelle fausse légitimité (électorale ou non) que certaines personnalités du monde politico-financier occidental trouveront plus que probablement encore des arguments fallacieux à légitimer, au-delà de son mandat actuel (usurpé) qui, en principe, DOIT être, juridiquement et constitutionnellement, son dernier mandat consécutif. » (Les Armées au Congo-Kinshasa, 2013).
Ainsi, nous confie une autre source, « le boss se dit rassuré de ces soutiens puissants qui vont plaider sa cause à Washington, c’est pour cela que ses principaux lieutenants de la majorité présidentielle [Ndlr DESC : She Okitundu(sénateur MP) dans une interview télévisée : https://www.youtube.com/watch?v=Y36D81t7N3Q, Aubin Minaku(président de l’Assemblée nationale et coordonnateur de la MP) au Canada et face à la presse, Richard Muyej(ministre de l’Intérieur), Sébastien Luzanga Shamandevu (porte-parole de la MP) et plus récemment Evariste Boshab (SG du parti présidentiel, le PPRD) ainsi que d’autres laudateurs] ont reçu son feu vert pour commencer à se prononcer officiellement en faveur d’une révision constitutionnelle devant permettre à Kabila de briguer un troisième mandat consécutif.
Pour rappel, Evariste Boshab a déclaré le 29 juillet 2014 ce qui suit : « En ce qui concerne la révision constitutionnelle,…, le PPRD réaffirme sa position constante selon laquelle lorsque le peuple vous confie un mandant pendant une période déterminée, c’est pour que vous puissiez procéder également aux réformes institutionnelles nécessaires (…) La Constitution de la RDC elle-même a prévu la manière dont elle peut être modifiée. S’incruster dans cet interstice, c’est aussi respecter la Constitution. (…) Dans ce cadre, le PPRD tirera toutes les conséquences (…) Le PPRD… affiche clairement sa volonté d’encourager les institutions de la République à parachever les réformes pour que l’élan de la reconstruction ne puisse souffrir une quelconque interruption. L’homme qui fait détient également le pouvoir de défaire. Telle est la thèse que défendra le PPRD partout, afin que les aspirations du peuple soient respectées. Ce peuple que d’aucuns se réclament être les porte-paroles n’a donné mandat qu’à ses élus et garde aussi la possibilité de s’exprimer directement par la voie du référendum»
Nous nous limitons ici et reviendrons sur ces propos lors de notre analyse de l’actualité hebdomadaire pour démonter le sophisme juridico-politique utilisé par cet « intello de service » et du « ventre creux »qui ne semble pas avoir tiré les leçons du mobutisme. "
Même si sur le plan géopolitique général et vu l'histoire une victoire d'Obama sur Kabila est l'éventualité la plus probable, je crains que Wondo (voir déjà son précédent billet) et tous ceux qui sont sur sa ligne forcent quelque peu leurs arguments pour la croire déjà acquise...

Personnellement je ne la crois pas déjà gagnée par l'Amérique essentiellement parce que le contexte géostratégique lui-même évolue : d'un côté le "smart power" qui s'appuie peu sur l'action frontale volontiers militaire donne de la marge aux autocrates notamment africains qui usent de la rouerie directe; de l'autre côté le clan d'ennemis à la superpuissance américaine est plus étoffé qu'il n'y parait et va donc peser sur la balance;c'est le cas de la Communauté Internationale hors Conseil de Sécurité que Poutine (et la Chine) appâtent avec Kabila comme "client" idéal; et d'un dernier côté Kabila ne joue pas en fait seul ici, à côté des "amis" obligés comme Gertler et d'autres qu'il utilise pour son lobbying, bien des Chefs d'Etats Africains comme Kagame, Museveni, Sassou, Kikwete (Compraore') et d'autres encore sont objectivement derrière lui, ils préfèrent le garder comme partenaire plutôt que changer et ailleurs ils sont eux aussi dans leurs derniers mandats qu'ils veulent enjamber; leurs avis peuvent donc compter...

C'est dans ce sens que ne prendre en compte (comme l'a fait Wondo dans sa précédente livraison) que le rapport de forces en faveur de l'Amérique en ce qui concerne les capacités économico-militaires ou encore l'éloignement du Congo en dehors du pré-carré eurasien russe ne suffisent pas...
Beaucoup de facteurs qui compteront à terme sont nouveaux, en cours d'élaboration et ils sont fort politiques et la politique mondiale évolue pas toujours sous le contrôle des anciens puissants comme les Usa et la Russie; il faut en tenir compte et donc tenir compte de la volatilité des contenus finaux !

Bref, il est peut-être trop tôt de croire la victoire d'Obama acquise, un Obama volontiers hésitant, mou pour lequel le renvoi de Kabila n'est peut-être pas si vital que ça ! Méfions nous donc, "l’offensive diplomatique tout azimut de Kabila avec ses multiples leviers tous en direction d'Obama peut aussi être gagnante !"
Attendons le Sommet de Washington et les jours après mais entre-temps si les Congolais, opposition politique, société civile, population, pourraient aussi jouer des pieds et des mains leurs entrées à la Maison Blanche, ils nous seraient d'un grand service !



Compatriotiquement!

Ndonzwau avec ses fables... Laughing Laughing Laughing 
Au fait, pourquoi gesticuler de la sorte? soyez sereins, membres de l'opposition... Attendons voir Obama dicter sa volonte sur nous autres pauvres africains!!!!!!!!!
le 4 Aout est bien ce lundi( dans deux jours)...
Bino kaka makelele na ba versions kili kili...
Nanu Boleli na munoko ya mboka te...
VIVE LE RAIS!!!!!!!

zobattants


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HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Empty Re: HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA

Message  ndonzwau 2/8/2014, 1:51 am

zobattants a écrit:
ndonzwau a écrit:PS

"L’offensive diplomatique discrète gagnante de Kabila aux USA?
° http://desc-wondo.org/desc-investigation-loffensive-diplomatique-discrete-gagnante-de-kabila-aux-usa/
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Dan-Gertler-3
Dan Gertler présente des condoléances à Kabila au deuil de Katumba Mwanke


Selon RFI, « Ahmed Kalej Nkand, administrateur directeur général de la Gécamines a été révoqué de ses fonctions par le président Joseph Kabila pour faute grave. Interrogé sur la nature de cette faute, le Premier ministre Matata Ponyo s’est limité à parler de mauvaise gouvernance« . L’enquête menée par RFI révèle cependant des problèmes de malversations et de surfacturation au sein de la société d’Etat d’exploitation des mines en RDC.
En réalité, selon plusieurs informations parvenues à DESC, la pression américaine sur Kabila est tellement forte que « la récente révocation surprise de l’ADG de la Gécamines, Ahmed Kalej Kant, un Katangais de l’ethnie Karund, proche de l’ambassadeur itinérant de Kabila, Séraphin Ngwej et un ancien protégé du ‘tout-puissant’ Augustin Katumba Mwanke, serait selon des sources convergentes de la capitale cuprifère, partiellement liée au trafic d’uranium opéré à partir du Zimbabwe vers la république islamique d’Iran. Il semble que l’ADG Kalej aurait fourni des documents sensibles, estampillés top secret, à un diplomate occidental. Or le Zimbabwe ne possède pas d’importantes réserves d’uranium dans son sous sol. » Les experts estiment que l’uranium zimbabwéen sera très difficile et coûteux à extraire et peut ne pas être prêt pour l’exportation pour un certain temps, selon le quotidien londonien Times. Pour cette source, la révocation de Kalej ferait partie d’une série de signaux positifs de gage de bonne gouvernance que Kabila lance à Obama en vue de l’amener à revoir sa position.
Ce trafic d’uranium a été révélé par un quotidien juif « The Jerusalem Post » qui a fait état d’un accord secret de vente d’uranium à l’Iran par le Zimbabwe. (http://www.jpost.com/Iranian-Threat/News/Report-Zimbabwe-signs-secret-agreement-to-sell-uranium-to-Iran-322613). Or le régime zimbabwéen, dont certains militaires assurent la garde rapprochée de Kabila, entretient des rapports très étroits avec Kabila, notamment dans le cadre du trafic d’armes comme investigué par DESC : http://desc-wondo.org/la-rdc-est-elle-devenue-la-plaque-tournante-du-trafic-darmes-vers-le-zimbabwe-desc/. Par le passé, DESC a également investigué sur le trafic d’uranium vers les pays arabes :[url=http://desc-wondo.org/desc-investigation-loffensive-diplomatique-discrete-gagnante-de-kabila-aux-usa/ http://desc-wondo.org/dossier-special-sur-les-traces-du-djihad-islamique-en-rdc/]http://desc-wondo.org/dossier-special-sur-les-traces-du-djihad-islamique-en-rdc/[/url]. La vérité de DESC étant têtue, les faits tendent aujourd’hui à corroborer nos investigations antérieures.
A propos de ce trafic d’uranium avec Téhéran, une autre source présidentielle du monde des affaires nous dit que «c’est un secret que le président ne doit même pas dire ni cacher a ses collaborateurs. Ça a toujours été un secret de Polichinelle, connue de nous tous dans son entourage des affaires. Rien que pour cela, il ne survivra pas s’il y a une pression américaine forte, même s’il prétend avoir les reins solides en comptant sur ses amis pour adoucir Obama et lui donner un gage de bonne gouvernance avec cette révocation. »
Kabila se lance dans une croisade diplomatique parallèle à Washington

Prenant au sérieux l’intransigeance américaine quant à prolongation de mandat au-delà de l’échéance constitutionnelle, Joseph n’a pas lésiné sur des moyens pour tenter un forcing à Washington.
C’est ainsi qu’après le ballet diplomatique américain à Kinshasa, venu lui transmettre le message de Barack Obama de s’arrêter en décembre 2016. Les Etats-Unis ne sont pas favorables à une modification de la constitution qui toucherait au nombre de mandats présidentiels et souhaitent que les élections prochaines se passent en toute transparence. Ce qui n’est pas du gout du Kabila, appuyé par les faucons katangais et tutsi de son entourage, qui tiennent à tout prix à ce que leur protégé modifie la constitution en vue de se maintenir au pouvoir.
Ainsi, après avoir encaissé le choc psychologique du ‘niet’ américain, Kabila semble se ressaisir et passe peu à peu à l’offensive tous azimuts avec pour seul objectif : rester au pouvoir en 2016, même s’il ne parvient déjà pas à gouverner depuis qu’il a été frauduleusement réélu en 2011. Là, tous les moyens et stratégies, même les plus contradictoires sont bons tant qu’ils mènent à le maintenir au pouvoir en 2016. « Je n’ai plus rien à perdre maintenant », va-t-il lâcher à un de ses conseillers, nous dit une source.
Les russes rassurent Kabila que Obama est un président indécis
Le premier acte de manœuvre était de se tourner vers la Russie ce pays émergent qui devient la puissance militaire régionale de la zone Eurasie. Là, c’est son bras droit militaire et affairiste, le général d’armée Olenga, chef de l’armée de terre, fort de son solide réseau établi dans cette partie de l’Europe depuis bientôt 50 ans, qui a été envoyé au théâtre des opérations pour séduire le tsar Poutine. Olenga a passé la plus grande partie de son exil, entre 1964 et 1996 à Berlin, du temps de la défunte Allemagne de l’est, après une brève formation militaire dans l’ex-Tchécoslovaquie. Son réseau qui part de la Russie, passe par l’Ukraine, la Serbie, la Biélorusse, la Tchéquie, Bulgarie et plusieurs micro-états qui ont poussé à la suite de l’implosion des Balkans. C’est particulièrement avec ces Etats qu’il a renforcé la coopération militaire.
Selon une autre source sécuritaire, ce sont les russes du FSB, le service secret russe, qui viennent souvent à Kinshasa qui ont défendu et appuyé cette initiative. Selon leur analyse et leurs arguments, nous informe notre source : « Kabila ne doit pas trop redouter ni craindre l’ingérence américaine. Un Obama en fin mandat a d’autres priorités que la RDC. De plus, selon eux, Obama est président indécis sans une vision claire en matière de politique internationale car il change à chaque fois sa position. Voyez comment il tâtonne en Ukraine ou gère approximativement la Syrie avec la ligne rouge, le nucléaire iranien ou encore les bordels libyen et irakien ainsi que le casse-tête Afghan »
Les russes du FSB, selon notre source, estiment que « Obama a toujours était hésitant et facile à convaincre et à changer vite d’avis si on lui avance de bons arguments. Ils lui citent le cas syrien (avec le deal surprise Kerry-Lavrovsur les armes chimiques en échange du maintien de Bachar-Al-Assad au pouvoir, malgré les atrocités qui y sont commises. C’est la raison pour laquelle ils ont suggéré au boss de lancer une offensive diplomatique musclé auprès de l’administration Obama, mais pour son maintien au pouvoir, que va-t-il mettre sur la table en contrepartie ? » Telle est l’idée insufflé par les russes à Kabila.
Une kyrielle de conseillers dépêchés à Washington pour plaider la cause ‘raïs’
Le second acte était d’envoyer en juin et juillet 2014, un groupe de ses conseillers politiques et diplomatiques personnels, pour essayer de palper l’humeur de la Maison Blanche et sonder si Obama peut revenir à sa décision. La mission était peu fructueuse car l’accueil fut glacial, notamment au département d’Etat. Pour des raisons de sécurité, nous taisons les noms de ces conseillers pour éviter de remonter à nos sources.
Des poids lourds du monde financier et de la scène internationale mis à contribution
Exécutant à la lettre les conseils de ses amis russes, c’est sur les appuis étrangers que Kabila tente d’amenerObama à fléchir sa position. Sa stratégie, nous disent nos sources : donner des gages a l’administration d’Obama qui, contrairement aux républicains peu regardant sur sa gouvernance, a toujours critiqué le boss pour sa mauvaise gouvernance.
La tactique arrêtée est de mettre à profit le rapport positif établi récemment par le Vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, qui déclarait qu’il quittait Kinshasa, au terme d’une visite de travail de trois jours extrêmement impressionné par les avancées que le pays a enregistrées au cours de dernières années. La RDC se trouve dans la voix du progrès et que tous les signaux vont en s’améliorant sur le plan économique, sous l’impulsion de Kabila. Un signal positif renforcé par En rapport avec cette visite, il faut retenir que grâce à ce que la Banque mondiale a vu, la RDC a obtenu un financement additionnel de 230 millions de dollars pour renforcer la capacité énergétique de Inga I et II.
Un autre volet de sa tactique est d’activer plusieurs leviers internationaux à sa disposition. Le premier d’entre eux serait son « FIDÈLE AMI », comme il aime à le mentionner, le sulfureux homme d’affaires multimillionnaire et incontournable, le juif Dan Gertler. On lui aurait assigné la mission d’impliquer dans la manœuvre le puissant lobby juif américain, AIPAC où il est très bien introduit. Très influent au Congrès américain, le vice-président Joseph (Joe) Biden est un grand ami de l’AIPAC. A cette fin, Dan Gertler aurait effectué plusieurs voyages ces derniers temps aux Etats-Unis pour y plaider la cause du boss. Il semblerait que Joe Biden a une oreille attentive aux doléances deGertler. C’est ce qui expliquerait la visite inattendue de son épouse, Jill en RDC. Jill Biden n’aurait pas rencontré seulement Jaynet, mais elle a été reçue en toute discrétion au DPN, l’ancien domaine présidentiel de Mobutu à Nsele, renové et squatté depuis par Kabila.
Brève analyse de DESC à propos de la perte d’influence de l’AIPAC sur Obama
Et pourtant, le puissant lobby pro-israélien AIPAC ne cesse de perdre de son influence face à M. Obama depuis sa réélection en 2012. En septembre 2013, l’abandon du président Obama d’une intervention militaire en Syrie, vigoureusement défendue par l’AIPAC, avait constitué un premier revers pour le groupe. L’AIPAC avait envoyé des centaines de lobbyistes à Capitol Hill pour gagner un soutien à des bombardements en Syrie et n’a pas changé un seul vote. Seuls quelques dizaines de parlementaires américains ont soutenu l’idée et il a été retiré et remplacé par de la diplomatie. Plus amer encore fut le choc encaissé en février 2014, lorsque l’énergique campagne menée par le « lobby juif » en faveur du vote de nouvelles sanctions sévères contre l’Iran s’était heurtée aux fortes pressions de la Maison Blanche visant à préserver les négociations avec Téhéran sur le nucléaire. Alors que Benjamin Netanyahou et l’AIPAC avertissaient que le nouveau président iranien, Hassan Rouhani, était un loup déguisé en mouton, le président Barack Obama les a surpris en ayant pour la première fois une conversation téléphonique avec un dirigeant iranien. Quand Benjamin Netanyahou hurlait en signe de protestation à l’ONU, il a été rejeté comme un loup déguisé en loup. Les lobbyistes, qui étaient parvenus à convaincre pas moins de 59 sénateurs (dont 16 démocrates) de voter les sanctions contre l’Iran, ont dû battre en retraite publiquement et ont cessé, jusqu’à présent, leurs pressions sur les sénateurs démocrates. Le New York Times titra alors sur « l’élan brisé » de l’AIPAC. (Le Monde, 6/3/2014).
Depuis, l’AIPAC a perdu son emprise son emprise sur la politique américaine menée par Obama qui tient à s’émanciper intelligemment de la tutelle de cette organisation qui faisait croire qu’elle était l’unique porte-voix légitime autorisé des juifs américains et qui prétendait que ces derniers allaient massivement voter en faveur du candidat le plus virulent défenseur des intérêts juifs aux Etats-Unis, c’est-à-dire Mitt Romney. Ce qui a été contredit dans les urnes car 70 % des juifs américains ont voté Obama et n’ont donc pas suivi la consigne de vote de l’AIPAC, de plus en plus isolée. Cela devrait donner matière à réflexion aux stratèges de Kabila.
Hormis, Dan Gertler, le dispositif tactique offensive du boss comprend également trois mais proches de calibre international et d’importance géostratégique non négligeable dans leurs zones respectives.
1°) Le président tanzanien Jakaya Kikwete
Comme tout le monde le sait, Kabila a passé une grande partie de sa jeunesse en Tanzanie où il a des liens solides. Plusieurs sources locales ou en visite dans ce pays en pleine modernisation indiquent de nombreux investissements de Kabila et sa famille dans l’immobilier, l’hôtellerie et la grande distribution. Ce qui booste l’économie locale par la création de l’emploi et l’augmentation du pouvoir d’achat local pendant que la majorité des congolais végètent là où le même Kabila se cramponne  à se perpétuer en 2016. Quoi de plus normal pour Kikwetede défendre sa cause. Les Etats n’ont pas d’amis que des intérêts, dit-on !
2°) Sa majesté Mohammed VI du Maroc
Son pays forme une partie des officiers de la Garde républicaine et a, depuis Mobutu, entretenu d’excellents rapports avec la RDC. Pour la petite histoire, c’est Joseph Nzanga Mobutu qui aurait facilité le rapprochement de Kabila avec Mohammed VI lorsqu’il accepta de collaborer avec Kabila contre son beau-frère Jean-Pierre Bemba, en créant une clique des « enfants des chefs d’Etats décédés ».
Note DESC : Le Maroc, depuis l’irruption du Printemps arabe, est devenu un « allié stratégique » des Etats-Unis et joue « rôle clé » aux côtés de l’Administration américaine pour contenir l’élan d’instabilité qui prévaut sur toute la région d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient (MENA) et du Sahel, selon le magazine « Le Courrier stratégique ». Ce, au moment où ces trois régions sont confrontées aux « agitations et des troubles socio-politiques» et religieux parfois armés qui mettent en péril leur sécurité et leur stabilité ». Dans les circonstances qui prévalent dans ces régions, l’administration Obama, qui place la sécurité et la lutte contre le terrorisme à la tête des priorités de sa politique étrangère, ne pouvait mieux faire que de porter son dévolu sur le Maroc pour l’aider à stabiliser toute la région. Cela a valu au roi du Maroc, Mohammed VI, une visite officielle à Washington le 22 novembre 2013 sur invitation personnelle du président Barack Obama. Un choix qui s’explique aussi par le fait que le Maroc a été épargné par les soubresauts du Printemps arabe, contrairement aux pays du voisinage qui, trois ans après, « se trouvent encore confrontés à une instabilité politique et sociale aux conséquences incalculables ». Il faut aussi noter que le Maroc dispose d’un puissant lobbying à Washington constitué d’une dizaine d’anciens ambassadeurs des Etats-Unis à Rabat et des Congressmen membres du « Morocco Caucus », qui insistent sur le rôle stratégique du Maroc dans la région MENA et en Afrique subsaharienne. C’est fort de cette importance stratégique du Maroc aux Etats-Unis que Kabila compte mener son lobbying à Washington
3°) Last but not least, aussi original que cela puisse paraitre, le roi Abdallah II de Jordanie
Cet autre fils dynastique à papa « est un grand ami du boss » nous affirme une source sécuritaire. Kabila « se rend souvent discrètement en Jordanie en visite privée, où il passe souvent ses vacances et ils s’apprécient mutuellement. Le roi Abdallah l’aime à tel point qu’il lui a même offert plusieurs cadeaux (chevaux, jeeps blindés de luxe, etc.). C’est une amitié discrète mais loyale et sincère. La Jordanie nous (RDC) fournit discrètement des armes mais en petites quantités. C’est uniquement la GR qui en profite pour son régiment sécurité et escorte (RSH) présidentiel. Il s’agit notamment des pistolets (automatiques) mitrailleurs (PM) lourds – communément appelé mitraillette – allemandsHeckler & Koch de type OTAN HK-63 à viseur infrarouge [Ndlr DESC: avec une puissance de feu équivalente à celle des fusils d'assaut] et d’un hélicoptère BELL UH 1 VIP de fabrication américaine (cadeaux du roi Abdallah) pour ses déplacements entre le domaine de la Nsele et son bureau situé au Palais de la Nation, le long du fleuve dans un cortège avec deux autres hélicoptères MI-8/17. »
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 H%C3%A9lico-Bell-UH-1N-6
Hélicoptère BELL UH


HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Mod%C3%A8le-de-PM-HK-MP5SD
Pistolet mitrailleur lourd – HK


Note DESC : La Jordanie, pays pauvre économiquement (sans ressources pétrolières), allié stratégique incontournable des Etats-Unis au Moyen-Orient depuis le basculement de la Syrie dans la guerre civile, joue un rôle géopolitique de premier plan. L’alliance avec les Etats-Unis constitue le fil rouge de la diplomatie jordanienne, ce qui a été encore rappelé par de la visite du roi Abdallah II aux Etats-Unis du 10 au 16 février 2014. Les Etats-Unis fournissent à la Jordanie une aide militaire et économique importante en étant le 3ème fournisseur et le 1er client de la Jordanie. Sa situation géographique, entre le littoral méditerranéen et le Moyen-Orient, en fait la clé d’une ouverture à l’Est pour Israël. Second pays arabe, après l’Egypte, à avoir signé un accord de paix avec Israël (1994), la Jordanie est fortement mobilisée en faveur du processus de paix dans la région.
Sauf changement de dernière minute, c’est sur base de cet impressionnant dispositif de charme diplomatique que Kabila se rendra, rassuré et confiant, aux Etats-Unis après avoir assisté à la cérémonie de la commémoration du centenaire de la grande guerre en Belgique, ce 4 aôut.
Rassuré par l’appui diplomatique de choc, Kabila s’attaque à la révision constitutionnelle
Si cela surprend plus d’un aujourd’hui, nous, au contraire, l’avions déjà prédit lors de l’écriture en 2012 de notre ouvrage paru en 2013 en ces termes : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que Joseph KABILA, ce ’léopard en miniature’ à l’apparence d’un chat timide qui se veut démocrate alors que tout son passé et ses hauts faits d’armes, inspirés par le modèle autocratique machiavélique de KAGAME, sont garnis de trahisons, de meurtres, de crimes d’Etat, de collusions d’intérêts en faveur de l’agresseur rwandais, n’aura pas d’autre choix que celui de s’éterniser au pouvoir pour se donner une immunité judiciaire ad vitam aeternam que lui conférera, à l’instar de ses parrains politiques Robert MUGABE, MUSEVENI et Paul KAGAME, son statut de président (à vie) afin d’éviter une possible comparution devant la justice. Il n’est dès lors pas exclu que M. Joseph KABILA aille de nouveau user et abuser de tous les subterfuges politiciens, (il)légaux, (anti)constitutionnels et armés pour se donner une nouvelle fausse légitimité (électorale ou non) que certaines personnalités du monde politico-financier occidental trouveront plus que probablement encore des arguments fallacieux à légitimer, au-delà de son mandat actuel (usurpé) qui, en principe, DOIT être, juridiquement et constitutionnellement, son dernier mandat consécutif. » (Les Armées au Congo-Kinshasa, 2013).
Ainsi, nous confie une autre source, « le boss se dit rassuré de ces soutiens puissants qui vont plaider sa cause à Washington, c’est pour cela que ses principaux lieutenants de la majorité présidentielle [Ndlr DESC : She Okitundu(sénateur MP) dans une interview télévisée : https://www.youtube.com/watch?v=Y36D81t7N3Q, Aubin Minaku(président de l’Assemblée nationale et coordonnateur de la MP) au Canada et face à la presse, Richard Muyej(ministre de l’Intérieur), Sébastien Luzanga Shamandevu (porte-parole de la MP) et plus récemment Evariste Boshab (SG du parti présidentiel, le PPRD) ainsi que d’autres laudateurs] ont reçu son feu vert pour commencer à se prononcer officiellement en faveur d’une révision constitutionnelle devant permettre à Kabila de briguer un troisième mandat consécutif.
Pour rappel, Evariste Boshab a déclaré le 29 juillet 2014 ce qui suit : « En ce qui concerne la révision constitutionnelle,…, le PPRD réaffirme sa position constante selon laquelle lorsque le peuple vous confie un mandant pendant une période déterminée, c’est pour que vous puissiez procéder également aux réformes institutionnelles nécessaires (…) La Constitution de la RDC elle-même a prévu la manière dont elle peut être modifiée. S’incruster dans cet interstice, c’est aussi respecter la Constitution. (…) Dans ce cadre, le PPRD tirera toutes les conséquences (…) Le PPRD… affiche clairement sa volonté d’encourager les institutions de la République à parachever les réformes pour que l’élan de la reconstruction ne puisse souffrir une quelconque interruption. L’homme qui fait détient également le pouvoir de défaire. Telle est la thèse que défendra le PPRD partout, afin que les aspirations du peuple soient respectées. Ce peuple que d’aucuns se réclament être les porte-paroles n’a donné mandat qu’à ses élus et garde aussi la possibilité de s’exprimer directement par la voie du référendum»
Nous nous limitons ici et reviendrons sur ces propos lors de notre analyse de l’actualité hebdomadaire pour démonter le sophisme juridico-politique utilisé par cet « intello de service » et du « ventre creux »qui ne semble pas avoir tiré les leçons du mobutisme. "
Même si sur le plan géopolitique général et vu l'histoire une victoire d'Obama sur Kabila est l'éventualité la plus probable, je crains que Wondo (voir déjà son précédent billet) et tous ceux qui sont sur sa ligne forcent quelque peu leurs arguments pour la croire déjà acquise...

Personnellement je ne la crois pas déjà gagnée par l'Amérique essentiellement parce que le contexte géostratégique lui-même évolue : d'un côté le "smart power" qui s'appuie peu sur l'action frontale volontiers militaire donne de la marge aux autocrates notamment africains qui usent de la rouerie directe; de l'autre côté le clan d'ennemis à la superpuissance américaine est plus étoffé qu'il n'y parait et va donc peser sur la balance;c'est le cas de la Communauté Internationale hors Conseil de Sécurité que Poutine (et la Chine) appâtent avec Kabila comme "client" idéal; et d'un dernier côté Kabila ne joue pas en fait seul ici, à côté des "amis" obligés comme Gertler et d'autres qu'il utilise pour son lobbying, bien des Chefs d'Etats Africains comme Kagame, Museveni, Sassou, Kikwete (Compraore') et d'autres encore sont objectivement derrière lui, ils préfèrent le garder comme partenaire plutôt que changer et ailleurs ils sont eux aussi dans leurs derniers mandats qu'ils veulent enjamber; leurs avis peuvent donc compter...

C'est dans ce sens que ne prendre en compte (comme l'a fait Wondo dans sa précédente livraison) que le rapport de forces en faveur de l'Amérique en ce qui concerne les capacités économico-militaires ou encore l'éloignement du Congo en dehors du pré-carré eurasien russe ne suffisent pas...
Beaucoup de facteurs qui compteront à terme sont nouveaux, en cours d'élaboration et ils sont fort politiques et la politique mondiale évolue pas toujours sous le contrôle des anciens puissants comme les Usa et la Russie; il faut en tenir compte et donc tenir compte de la volatilité des contenus finaux !

Bref, il est peut-être trop tôt de croire la victoire d'Obama acquise, un Obama volontiers hésitant, mou pour lequel le renvoi de Kabila n'est peut-être pas si vital que ça ! Méfions nous donc, "l’offensive diplomatique tout azimut de Kabila avec ses multiples leviers tous en direction d'Obama peut aussi être gagnante !"
Attendons le Sommet de Washington et les jours après mais entre-temps si les Congolais, opposition politique, société civile, population, pourraient aussi jouer des pieds et des mains leurs entrées à la Maison Blanche, ils nous seraient d'un grand service !



Compatriotiquement!

Ndonzwau avec ses fables... Laughing Laughing Laughing 
Au fait, pourquoi gesticuler de la sorte? soyez sereins, membres de l'opposition... Attendons voir Obama dicter sa volonte sur nous autres pauvres africains!!!!!!!!!
le 4 Aout est bien ce lundi( dans deux jours)...
Bino kaka makelele na ba versions kili kili...
Nanu Boleli na munoko ya mboka te...
VIVE LE RAIS!!!!!!!

Mon petit Stoopid Bastard,

Mais de quoi nous causez-vous dans un charabia si vide ? Kanambe qui veut bricoler la Constitution au gré de ses intérêts et de son poste; c'est ça ma fable ? Ah bon et c'est qui le mytho pervers ?
Qu’est-ce qui vous met donc dans des états si loufoques jusqu’à m’imaginer rejoignant votre troupe de minables djalélolistes habitués à bêler moutonnièrement des dévotions à celui que vous appelez Raïs ?
Depuis quand me voyez-vous homme à adorer quelque idole moi qui hélas n’ai ni Dieu ni Maître sinon ma pauvre conscience ?
C'est difficile à saisir pour un esprit si servile que le vôtre mais c'est ainsi : je ne roulerai jamais jamais pour une personne mais toujours pour une cause, Zobattants, pour des valeurs et les miennes ici tournent autour de la défense de mon pays, de mon peuple !
Alors, svp, éloignez-moi de vos stupides fantasmes !

Lorsque vous aurez décidé enfin de cesser de jouer au clown; vaut mieux d’ailleurs, vous y officiez de plus en plus en piteux apprenti; vous reviendrez alors me causer des choses intelligibles mais j’aurais toujours une longueur d’avance sur vous…
La preuve, relisez-moi entre-temps et si vous trouvez même une parole dans mes interventions qui prenne en défaut ma loyauté envers mon pays, demandez-moi alors des comptes mais svp, évitez-moi vos sornettes !
Je sais que votre cortex grillé par tant de fréquentations puériles n’a plus toujours le loisir de distinguer la belle et la bête mais qu’y puis-je ? Je vous ai pourtant tout indiqué mais là où les lucides vous montrent le sens noble des choses, vous n’y voyez qu’une occasion manquée de louer votre Roi !

Dommage pour vous et pour le pays qui en ces moments tragiques a besoin d’esprits clairvoyants !
Sauter et sauter encore comme un cabri pour exiger l'indépendance n'a jamais apporté d'autonomie à qui que ce soit; importe se donner les moyens de son indépendance car là où il y'a ingérence a précédé la dépendance; c'est le cas du Congo de "JK"où nous devons tout, le manger, la sécurité, la santé, le budget... à l'étranger ! Voilà qui nous a rendu davantage enfants : la mauvaise gouvernance de ce régime ! Dommage encore dommage !



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  zobattants 2/8/2014, 2:56 am

Ndonzwau, ca ne sert a rien d' ecrire tout un livre pour nous faire avaler vos balivernes.
Au lieu de gesticuler de la sorte avec vos fables sur la personne et la politique de Kabila, je vous demande poliment de patienter jusqu' au 6 aout.
Pas besoin de nous ecrire vos proses... Attendez seulement car si j'etait a votre place, je me tairais depuis longtemps parce que vos predictions ainsi que vos analyses n' ont jamais ete correctes
Continuez a suivre Ngbanda... oko tanga soyi bientot...
 
Razz Razz 

zobattants


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Message  ndonzwau 5/8/2014, 12:42 am

"Sommet Etats-Unis/Afrique: une histoire d'opportunités"
° http://www.rfi.fr/ameriques/20140804-sommet-etats-unis-afrique-50-chefs-etat-obama-affaires-gouvernance/

"RDC : la révision constitutionnelle s'invite à Washington"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-revision-constitutionnelle-sinvite-a-washington/

"Sommet Etats-Unis/Afrique: le libre-échange, une priorité"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140804-sommet-usafrique-le-libre-echange-une-priorite/

"Le virus Ebola hante les couloirs du sommet Etats-Unis-Afrique"
° http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203684391618-le-virus-ebola-hante-les-couloirs-du-sommet-1030277.php

"Kabila à Washington pour participer au sommet Etats-Unis -Afrique"
° http://radiookapi.net/en-bref/2014/08/04/kabila-washington-pour-participer-au-sommet-etats-unis-afrique/

"Le sommet USA-Afrique s'ouvre sur un appel au respect de l'alternance politique"
° http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/le-sommet-usa-afrique-s-ouvre-sur-un-appel-au-respect-de-l-alternance-politique-53dfedae3570667a6390bd8a

"ÉTATS-UNIS—AFRIQUE : Un sommet pour rattraper le temps perdu ?"
° http://www.courrierinternational.com/article/2014/08/04/un-sommet-pour-rattraper-le-temps-perdu

"Sommet Etats-Unis - Afrique : Kerry sermonne une quarantaine de dirigeants africains"
° http://www.lepoint.fr/afrique/actualites/sommet-etats-unis-afrique-kerry-sermonne-une-quarantaine-de-dirigeants-africains-04-08-2014-1851440_2031.php

"États-Unis : l'Afrique au sommet, séance de rattrapage pour Barack Obama"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2793p054.xml0/

"Sommet États-Unis-Afrique : guest-stars et liste noire"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2793p054.xml2/

"Sommet Etats-Unis/Afrique : le secrétaire d'Etat évoque le succès de l'AGOA"
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/sommet-etats-unis-afrique-le-secretaire-detat-evoque-le-succes-de-lagoa/1971244.html

"Obama face aux Présidents-Fondateurs"
° http://www.lephareonline.net/obama-face-aux-presidents-fondateurs/

"Le plan «Power Africa» peine à se mettre en place"
° http://www.rfi.fr/ameriques/20140803-plan-power-africa-etats-unis-afrique-obama-energie-electricite-usaid-aide-cooperation/

"Que peut-on attendre concrètement du sommet Etats-Unis/Afrique ?"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9514:que-peut-on-attendre-concretement-du-sommet-etats-unis-afrique&catid=90:online-depeches&Itemid=474

"Sommet Etats-Unis/Afrique: mettre en avant la nouvelle génération"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140804-sommet-etats-unis-afrique-mettre-avant-nouvelle-generation-obama/

"Loi antihomosexualité annulée (Ouganda) : "rien à voir" avec le sommet Etats-Unis/Afrique"
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20140802T124308Z20140802T124256Z/loi-antihomosexualite-annulee-rien-a-voir-avec-le-sommet-etats-unis-afrique.html

"Sommet Etats-Unis-Afrique: la société civile africaine plaide pour une transparence extractive"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/01/sommet-etats-unis-afrique-la-societe-civile-africaine-plaide-pour-une-transparence-extractive/

"La menace islamiste au coeur du sommet Etats-Unis/Afrique"
° http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/la-menace-islamiste-au-coeur-du-sommet-etats-unisafrique-53df2b843570667a639097a0

"WASHINGTON : CAPITALE POLITIQUE DE LA RDC"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1681


° http://www.jambonews.net/actualites/20140804-sommet-usa-afrique-manifestation-contre-kagame-devant-la-maison-blanche/
° http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/sommet-etats-unisafrique-kerry-vante-la-democratie-et-les-droits-de-l-homme-53dfc1ff35702004f7dbca88
° http://forumdesas.org/spip.php?article1683
° http://www.lesoir.be/614435/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2014-08-01/societe-civile-regrette-d-etre-tenue-l-ecart-du-sommet-usa-afrique
° http://www.congovirtuel.info/ver3/index.php/site-map/articles/650-sommet-usa-afrique-une-occasion-pour-joseph-kabila-de-venter-les-progres-de-la-rdc-post-conflit
° www.whitehouse.gov/us-africa-leaders-summit
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9546:sommet-usa-afrique-le-message-d-obama-aux-dirigeants-africains&catid=90:online-depeches&Itemid=517
° http://www.lephareonline.net/du-4-au-6-aout-sommet-usaafrique-le-rendez-vous-de-la-democratie-a-washington/  



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Message  ndonzwau 5/8/2014, 2:07 am

A l'heure du sommet d'Obama avec l'Afrique, continent qui sentimentalement lui est proche via son géniteur mais qui surtout représente un marché futur utile et un dominion géostratégique à fidéliser, Wondo a vu juste d'inaugurer une analyse sur les motivations et le cheminement qui ont conduit Obama et son administration à accorder une attention particulière au Congo (et en fait à toute l'Afrique, ce sommet en témoigne) !
Il soulignera sans doute dans la suite sa motivation essentielle sous-jacente car je ne la vois pas assez précisée : au delà d'une Afrique, jeune continent émergent à conquérir, un Obama en fin des mandats, a jugé n'avoir pas fait suffisamment pour le continent de son père lors de son premier mandat déjà assez chargé, de s'en occuper avant son départ et par quelle autre judicieuse des manières sinon tenter d'y installer les racines d'une démocratie qui seule peut lui permettre de grandir !
Voici l'analyse sinon pas mal troussée de Wondo et bonne lecture :


Pourquoi ce subite acharnement d’Obama sur Kabila?
° http://desc-wondo.org/serie-inedite-pourquoi-ce-subite-acharnement-dobama-sur-kabila-1-jj-wondo/
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 B_obama1
A la veille du Sommet Etats-Unis – Afrique qui se tiendra du 5 au 6 août 2014 à Washington, DESC tente, dans une analyse descriptive, de comprendre pourquoi cette attention particulière de l’administration américaine sur la RDC.
La présente analyse ne vise pas à défendre ni à justifier la politique américaine vis-à-vis de la RDC, mais bien à tenter de comprendre, de décrypter et d’expliquer la vision de Barack Obama pour l’Afrique en général et la RDC en singulier. Il arrive fréquemment que nos lecteurs, par déficit de compréhension de nos publications, confondent une analyse descriptive à  une réflexion émettant une opinion ou un positionnement personnel subjectif. Le fait d’expliquer la position actuelle américaine ne veut nullement dire que nous partageons la politique africaine des Etats-Unis. Par nos analyses, DESC met à la disposition des acteurs politiques et autres, des éléments de compréhension des enjeux politiques, géopolitiques et sécuritaires devant leur permettre d’affiner leurs stratégies ou politiques. Cela mérite d’être clarifié au préalable.
Vu la longueur de cette réflexion, nous allons la publier en trois parties pour permettre sa lecture aisée.
Au commencement étaient les élections frauduleuses
Dans un pays en quête de stabilité politique, la tenue des élections libres, transparentes et crédibles constitue un pilier du système démocratique. Elles sont également un mécanisme de légitimation des autorités permettant de concilier l’expression de choix collectifs sur des thèmes sociétaux concrets, la viabilité et la continuité de l’Etat. En ce sens, les élections contribuent à consolider la cohésion nationale, la paix civile, la Démocratie et l’Etat de droit. En conséquence, il est fondamentalement indispensable qu’elles se déroulent dans un climat politique apaisé et de consensus national de sorte que les vainqueurs qui en sortiront soient réellement ceux qui représentent la volonté exprimée par les électeurs dans les urnes. Malheureusement, tel n’a pas été le cas lors des élections de 2006 et surtout de 2011. Pour ce qui est des plus récentes, c’est-à-dire des élections de 2011, elles ont manqué de crédibilité selon les différents rapports ‘MOE UE, Centre carter, Cong SADC, Eglise catholique…’ Et pouvait-on lire ici et là : « … Il y a lieu de conclure qu’ils [les résultats] ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice… »
Mal élu mais légitimé par la communauté internationale (CI), Kabila devait s’amender
Après l’épisode de l’élection frauduleuse de Kabila, la communauté internationale (CI), mise mal à l’aise par la pression de la rue exprimée par la diaspora congolaise de partout, a compris que Kabila devait faire plus pour apaiser la situation politique en RDC. C’est ce qu’elle exprima notamment en ces termes dans le rapport de la mission d’observation du Centre Carter : « L’organisation et la gestion chaotiques des élections du 28 novembre 2011 par la CENI ont engendré une crise de légitimité sans précédent dans l’histoire de la RDC. La recherche de solution à celle-ci impose aux acteurs congolais un franc dialogue… et un réel consensus… Dans de telles circonstances tendues et compromises, ce n’est qu’à travers un dialogue politique inclusif… que les Congolais seront en mesure de revendiquer leurs droits ».
La guerre contre le M23 étant passée par là, c’est cette même communauté internationale qui est venue au chevet de la RDC, avec une armée moribonde, à la suite de la spectaculaire prise de Goma par le M23 dont les revendications à caractère communautaire et corporatiste se sont politisées et radicalisées, dénonçant les dérives du régime de Joseph Kabila dont il visait le renversement. Placé dos au mur et avec une armée en débandade, Kabila fut contraint par cette même ‘communauté internationale’ à accepter de négocier au début de décembre 2012 avec le M23. Une attitude de profil bas mal accueillie par la majorité de l’opinion publique congolaise qui s’opposait à toute négociation avec un groupe négatif considéré comme la marionnette du Rwanda. Cette situation amplifia davantage l’impopularité d’un Kabila déjà victime d’un déficit de légitimité engendré des élections frauduleuses de 2011.
La thérapie diplomatique internationale exceptionnelle sur la RDC aboutit à la signature à Addis-Abeba, le 24 février 2013, par six chefs d’Etat africains de la région, d’un Accord-cadre sur la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC dans la région des Grands-Lacs. Dans la foulée de la signature de l’Accord-cadre, le Conseil de sécurité de l’ONU vote le 28 mars 2013 la résolution 2098 renforçant le mandat de la MONUSCO par la création d’une brigade d’intervention qui a activement contribué à aider les FARDC à remporter une victoire historique sur le M23.
Pourtant, en apposant sa signature sur l’Accord-cadre, Kabila s’est engagé et a engagé le gouvernement congolais à souscrire aux six engagements imposés à la RDC. Ces engagements ont également été rappelés dans les dispositions de résolution 2098 du CS de l’ONU qui exigeait instamment au Gouvernement de la RDC à demeurer pleinement attaché à la mise en œuvre de l’Accord-cadre. L’ONU a exigé de la RDC : « la tenue, avec les bons offices de l’Envoyée Spéciale et du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, d’un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager l’organisation d’élections provinciales et locales crédibles et transparentes ». Il s’agit ici du même type de dialogue recommandé par les rapports des missions électorales susmentionnées dans le but de résoudre de manière inclusive la crise dé légitimité via un franc dialogue politique inclusif afin d’aboutir à un réel consensus.
Kabila est resté autiste au message de la CI, en tête de laquelle les Etats-Unis
Malheureusement, habitué à l’imposture, Kabila essayera de contourner ces exigences de ses « légitimateurs » internationaux en organisant ses propres concertations nationales, taillées sur mesure au niveau du choix des participants et non inclusives, en même temps qu’il mettra en place une CENI politisée, là où on entendait de lui une administration électorale neutre. Des concertations, qui selon son propre entendement, visent à consolider la cohésion nationale, mise à mal à cause de la guerre contre le M23. Une absurdité car ce mouvement rebelle nocif défend un groupe socio-ethnique minoritaire qui représente moins de 1% de la population. Dès ce moment, il était évident que les concertations allaient droit dans le mur et ne lui permettront pas de mettre en place un gouvernement reflétant la cohésion nationale.
Intervenant sur la Voix d’Amérique (VOA), le lobbyiste Herman Cohen, ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, voyant le danger arriver, avait cependant invité Joseph Kabila à nettoyer sa cour et à réformer « le système » devant cet embarras des bailleurs de fonds. Le message lui a été clairement donné sur la position des Etats-Unis dès le début 2012. Mais Kabila n’a pas jugé bon de prendre au sérieux cette mise en garde faite par un connaisseur de l’Afrique. Autiste, Kabila, aveuglé par sa majorité parlementaire nommée par le pasteur Mulunda, politisa la nouvelle CENI présidée par une de ses éminences grises, l’abbé Apollinaire Malumalu. Le but ultime de la manœuvre est de s’octroyer un troisième mandat là où la CI exige de lui de résoudre la crise actuelle de légitimité qui plombe son action politique et le contraint à la clandestinité intérieure, en devenant un président-fantôme.
En effet, lorsque la Cour suprême de justice, faisant fonction de la Cour constitutionnelle encore inexistante en 2011, confirme à la virgule près les résultats de la CENI,  Hormis la Belgique – dont certains dirigeants politiques sont en collusion d’intérêts privés avec le régime Kabila – qui s’est empressée à le reconnaitre, deux réactions des pays influents en Afrique méritent d’être éclairées, la France et les Etats-Unis. Le ministère français des Affaires étrangères, dans un langage diplomatique très réservé, a déclaré « prendre note des résultats définitifs de l’élection présidentielle en RDC » et appelle « tous les acteurs politiques congolais au calme et au dialogue« . Pour leur part, les Etats-Unis, sans adresser des félicitations officielles à Kabila, ont exprimé leurs réserves par la bouche de la Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères de l’époque, Hillary Clinton, qui s’est dit « profondément déçue » de la validation des résultats par la CSJ qui n’a pas usé de ses prérogatives pour un examen plus approfondi, critique et indépendant des résultats.
En langage diplomatique, contrairement à l’expression « prendre acte » ou féliciter qui manifestent une certaine reconnaissance explicite d’un acte posé, l’expression « prendre note » revêt une sémantique très nuancée de l’acceptation de l’acte. En effet, « prendre note » revient à « retenir une information pour s’en souvenir». Féliciter un élu, c’est ni plus ni moins reconnaitre explicitement son élection, l’approuver, le complimenter et l’applaudir. Malheureusement, l’entourage de Kabila n’a pas pris la mesure d’analyser l pertinence de ces subtilités diplomatiques (prendre note pour la France et pas de félicitations pour les Etats-Unis) qui valent leur pesant d’or. deux attitudes éloquentes de la France ont traduit dans les mois qui ont suivi la teneur de leur message à l’égard de Kabila.
- 1°) L’attitude condescendante et humiliante de François Hollande envers son homologue congolais lors du sommet de la francophonie d’octobre 2012 à Kinshasa.
- 2°) L’accueil a minima réservé à Kabila lors de sa visite à l’Elyseé en mai 2014 où l’on voit Kabila mordant la poussière lors du passage en revue de la garde d’honneur de l’Elysée, sans tapis rouge.
Pourquoi Obama fait de la RDC et de Kabila son dossier personnel ?
Le fait d’avoir donné en vain du temps à Kabila pour s’amender afin d’éviter une polarisation de la tension politique en RDC pousse Obama en fin mandat de sortir de son silence diplomatique pour appliquer sa feuille de route contenue dans son discours d’Accra.
Livrant son impression sur les capacités de Kabila à gérer la situation sécuritaire en RDC, Obama a déclaré le 1er juillet 2013 en Tanzanie : « le président Kabila doit faire plus et mieux à l’intérieur du Congo lorsqu’il s’agit de traiter la capacité de la RDC de traiter les questions de sécurité et du fonctionnement des services de sécurité… Et c’est très important, parce que cela crée un vide et le pouvoir a horreur du vide. Ainsi, s’il y a persistance de ce vide sécuritaire, ce sont parfois d’autres acteurs animés de mauvais intérêts pour le cœur Congo qui comblent la faillite du pouvoir central ».
Emboitant le pas à son chef, Russ Feingold, pour justifier l’attention des Etats-Unis sur la RDC, avait déclaré : « Les Etats-Unis doivent s’intéresser à la RDC vu qu’il se prolifère aux quatre coins du monde des organisations en quête des espaces non gouvernés “failed states” comme la RDC pour s’y établir et en faire des viviers de leur operations et cela une menace sérieuse qui inquiète la sécurité des Etats-Unis ».
Pour un Congo gouverné par un dirigeant à légitimité quasi inexistante, avec un leadership déficitaire (Cf les propos de Hillary Clinton au sujet de Kabila le traitant d’un président distrait et dépassé par les événements) et de surcroit incapable de restaurer la paix et la sécurité nationale et régionale, cela fait un peu trop pour les Etats-Unis qui voient de plus en plus la RDC comme un Etat supra-stratégique à plus d’un aspect : La RDC est une « zone névralgique » qui se trouve au centre des enjeux géostratégiques considérables, grâce à ses innombrables ressources naturelles et énergétiques susceptibles de soutenir à la fois les économies des « Grandes puissances et des puissances émergentes ». La RDC présente également le risque de devenir une zone géostratégique chaotiquedont les ressources (uranium,…) peuvent soutenir le « terrorisme international (http://desc-wondo.org/dossier-special-sur-les-traces-du-djihad-islamique-en-rdc/). Ce sont ces deux aspects qui intéressent particulièrement les Etats-Unis au plus haut point.
Ainsi, Obama, dont le sang africain coule dans ses veines, semble, aux dires de ses proches, très préoccupé et gêné par le comportement de plusieurs présidents africains qui font la honte de l’humanité. Par ses origines,Barack Obama veut être l’incarnation du rêve de retrouvailles tant espérées entre l’Afrique et l’Amérique noire.Mais durant son premier mandat, il va légitimement dépenser son énergie aux questions de la politique intérieure américaine (crise financière de 2008, loi sur la sécurité sociale…) et à éteindre l’incendie de l’interventionnisme politico-spirituel hystérique de George Bush dans sa guerre contre l’axe du mal (Afghanistan, Irak…). Quoi de plus normal car Obama est  et se considère avant tout comme étant le président des Etats-Unis malgré sa couleur de peau. (Nous y reviendrons plus en détail et  l’expliquerons dans la troisième partie de cette analyse). Une situation à laquelle est venu s’ajouter brusquement le Printemps arabe avec l’arrivée à la tête des pays concernés des dirigeants de mouvance islamiste.
Toutefois, nous étions ceux des rares qui lui ont accordé le bénéfice du doute (dans notre ouvrage Les armées au Congo-Kinsaha) en prédisant qu’Obama ne quittera sans doute pas la Maison blanche sans mettre en application son discours-cadre de la politique africaine d’Accra. Un discours qui mérite d’être relu et analysé pour tenter d’en comprendre l’enjeu et sa portée actuelle. J’en reprends quelques extraits :
« Tenir des élections ne suffit pas…. La répression peut prendre plusieurs formes, et de nombreuses nations, y compris celles qui tiennent des élections, font face à des problèmes qui condamnent leurs peuples à la pauvreté… Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la règle de brutalité et au gangstérisme.Cela n’est pas de la démocratie, c’est de la tyrannie, y compris même si vous y mettez une élection. Et aujourd’hui, il est temps que ce style de gouvernance s’arrête. »
« Au XXIe siècle, les institutions compétentes, sérieuses et transparentes sont les clés du succès – parlements forts, forces de police honnêtes, juges indépendants . . . presse indépendante, secteur privé dynamique, société civile. Ce sont des choses qui donnent vie à la démocratie… Il ne faut pas se méprendre : l’Histoire est du côté de ces braves Africains, et non pas du côté de ceux qui utilisent les coups d’Etat et les changements de constitution pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes. »
«… Mais ce que l’Amérique fera, c’est augmenter l’assistance aux individus et aux institutions responsables, qui agissent pour la bonne gouvernance, pour des parlements qui signalent les abus de pouvoir et s’assurent que les voix de l’opposition sont entendues, pour la règle de droit… J’ai engagé mon administration à accorder plus d’attention à la corruption dans nos rapports sur les droits de l’Homme. . . Nous avons la responsabilité de soutenir ceux qui agissent de manière responsable et d’isoler ceux qui ne le font pas, et c’est exactement ce que l’Amérique fera. »
Une brève analyse de cet extrait de discours relève que tous les fléaux dénoncés par Obama sont actuellement cristallisés sur RDC et la paersonne de Kabila. De plus, il est frappant de constater que tous les discours et messages officiels adressés ces derniers temps par les officiels américains (Russ Feingold, Kerry, Linda Thomas GreenfieldJames C. Swan…) sur la RDC et Kabila, notamment contre sa tentative de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, semblent inspirés par ce discours-référence d’Accra que le régime congolais feint d’ignorer.
Fin de la partie 1 (A suivre demain)




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Message  zobattants 5/8/2014, 3:10 am

Ndonzwau, votre source n'est plus Ngbanda?? vous lávez jette en dessous du bus et vous naviguez maintenant avec mr Wondo???
Soit!!!
Seulement, pourquoi vous ne mentionez pas que Barack Obamer ne recevra pas un seul opposant parti aux States pour contredire notre president legal du congo??
Puisque vous etes devenu l'autorite morale de lópposition Virtuelle, pouvez vous conseiller vos poulains qu'il ne faut pas compter sur les autres, mais le salut ne viendra que du congo...



DANS SON MESSAGE A LA NATION A L’OCCASION DE LA FETE DU TRONE MOHAMMED VI : « L’AFRIQUE DOIT FAIRE CONFIANCE À L’AFRIQUE » lundi 4 août 2014 Au moment où s’ouvre à Washington le 1er Sommet Etats-Unis - Afrique, le message du Roi Mohammed VI du Maroc à l’occasion de la Fête du Trône sonne comme une interpellation à l’endroit de tous les Africains. Croyant dans le génie africain, le Souverain chérifien a répété ce qu’il avait déclaré avec force à Abidjan en Côte d’Ivoire : « L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique » SM le Roi adresse un Discours à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône (Texte intégral) le 30 juillet 2014 Rabat - SM le Roi Mohammed VI a adressé, mercredi, un discours à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône, qui coïncide cette année avec le quinzième anniversaire de l’intronisation du Souverain. a écrit:
http://www.forumdesas.org/spip.php?article1687

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Message  zobattants 5/8/2014, 3:12 am

* En marge du Sommet USA-Afrique qui s’ouvre ce jour, la capitale fédérale américaine réunit des représentants de la classe politique congolaise.
Une cinquantaine de Chefs d’Etat africains participeront aux travaux du Sommet Etat-Unis d’Amérique-Afrique qui s’ouvre dès ce lundi 4 août à Washington. Le Président américain Barack Obama et ses hôtes échangeront sur le thème : « investir dans la génération future ». En prévision de cette importante rencontre, le Chef de l’Etat rd congolais, Joseph Kabila est arrivé hier dans la capitale américaine.

En marge de ce forum essentiellement économique, des représentants de la classe politique congolaise, invités d’une Ong américaine, séjournent depuis quelques jours dans la capitale fédérale de la plus grande puissance économique mondiale. Parmi ces délégués, figurent les majors aussi bien de la majorité présidentielle que de l’Opposition « républicaine ». Des sources concordantes contactées hier en début de soirée par Forum des As, ont renseigné que le cartel au pouvoir en RD Congo sera représenté, entre autres, par Evariste Boshab, secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et le député Ramazani, patron du groupe parlementaire du parti présidentiel à l’Assemblée nationale.
Par contre, côté Opposition, Vital Kamerhe de l’Union pour la nation congolaise (UNC), le MLC Thomas Luhaka, Félix Tshisekedi et Martin Fayulu figurent sur la liste des invités de cette Ong américaine. L’une des Sociétés civiles rd congolaise y sera représentée par Gérard Bisambu, Jérôme Bonso. Cependant, jusqu’hier soir, rien n’a fuité sur l’ordre du jour de cette rencontre organisée par ladite Ong. Toutefois, le choix des invités laisse à croire que cette rencontre sera essentiellement politique.

PAS DE RENCONTRE AVEC OBAMA
Depuis son annonce, la nouvelle du voyage des politiciens congolais pour Washington a jeté le pavé dans la marre au sein du microcosme politique du pays. A Kinshasa, principalement, les commentaires sont allés dans tous les sens. Dans les rangs de l’Opposition, on ne s’est pas empêché de soutenir que les questions liées au projet de révision constitutionnelle et au calendrier électoral seront discutées lors de cette rencontre qu’organise l’Ong américaine.
Enjeux politiques obligent ! Certains membres de l’Opposition vont même loin. A qui veut les entendre, ces opposants prétendent rencontrer le Président américain pour lui exprimer leurs desiderata. Pourtant, dans les couloirs de la Maison blanche, on apprend que rien de pareil. Barack Obama n’accordera aucune audience. Même pas à l’un des chefs d’Etat africain invité au Sommet. Alors, si déjà au plus haut niveau de la sphère du pouvoir, le Président américain n’aura pas le temps de recevoir en aparté l’un de ses homologues, aurait-il vraiment du temps à perdre pour recevoir des politiciens rd congolais, par ailleurs invités d’une structure non gouvernementale ? A priori, on s’aperçoit que ceux des leaders de l’Opposition qui ont soutenu la thèse d’une rencontre avec Barack Obama ont simplement voulu amuser la galerie au sein de leurs partis politiques respectifs.

FAUT-IL PARLER RD CONGO LOIN DE SES TERRES
L’échantillon des invités rd congolais à la réunion de l’Ong américaine est plutôt révélateur. La majorité présidentielle (MP) et l’Opposition politique, par leurs délégués interposés, échangeront sans doute sur la situation du pays. En toile de fond, les deux sujets évoqués ci-dessus. A savoir le très chahuté projet de révision constitutionnelle et l’horizon 2016.
En temps normal comme en temps de crise, des échanges de ce genre procèdent de l’exercice élémentaire de la culture démocratique. Au bas mot, on dirait même que ce genre de rencontre devrait être permanent et non ponctuel. Parce que la démocratie exige un dialogue permanent entre l’Opposition et le pouvoir, il est tout à fait normal que pour la bonne marche du pays, l’anti-pouvoir relève les failles constatées dans la gestion de la Respublica. C’est donc le sens que les experts en Science Politique donnent à une Opposition véritablement républicaine. Le contraire procède d’un simple folklore politique qui n’avance rien. Trivialement, on parlerait même des postures évanescentes d’une classe politique sans aucune culture.
Tout le problème est de savoir si les hommes politiques rd congolais doivent se parler bien loin, à l’extérieur, pour discuter des problèmes relevant de la politique intérieure du pays. A priori, non. Hélas ! Il semble cependant que la recette est bien celle-là. Ancrés dans une sorte de « culture politique » totalement extravertie, les politiciens rd congolais ont plusieurs fois donné l’impression de n’avoir jamais atteint la maturité politique nécessaire pour trouver d’issues aux problèmes internes. La preuve, en février 2002, une rencontre de près de trois mois avait été organisée en terre sud-africaine pour parler de la destinée du pays. Il s’agit du fameux Dialogue inter congolais à Sun City, sous les auspices de Thabo Mbeki, alors Président du pays Arc-en-ciel.
Du point de vue même de la praxis politique, certains analystes dépassionnés estiment que le cadre institutionnel actuel offre des espaces de dialogue républicain dans la mesure où au Parlement, par exemple, on retrouve dans chacune des deux chambres, des membres aussi bien de la Majorité présidentielle que de l’Opposition politique. Par ailleurs, les mêmes analystes pensent également que les Concertations nationales tenues en octobre 2013 à Kinshasa, ont suffi pour poser les bases solides d’un cadre de dialogue en interne. Autrement dit, ce forum national qui a eu le mérite de réunir, les délégués de différents courants politiques ainsi que ceux de la Société civile, n’a pas été moins dialogue que ce qu’on prétendrait organiser soit aux Etats-Unis, soit dans n’importe quel pays du monde. Ridicule tout de même. Le has been ministre d’Etat sénégalais sous le régime Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, médiateur de la crise zaïroise en 1991, a-t-il eu tort de dire qu’il avait rencontré un peuple sans culture politique ? Si nous admettons que la culture est un élément identitaire d’un peuple, la trilogie est alors évidente. « Sans culture, point de peuple, sans peuple, point de démocratie », pour ainsi paraphraser le Français Pierre Dubreuil. Laurel KANKOLE

http://www.forumdesas.org/spip.php?article1681

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Message  zobattants 5/8/2014, 5:02 am

ndonzwau a écrit:A l'heure du sommet d'Obama avec l'Afrique, continent qui sentimentalement lui est proche via son géniteur mais qui surtout représente un marché futur utile et un dominion géostratégique à fidéliser, Wondo a vu juste d'inaugurer une analyse sur les motivations et le cheminement qui ont conduit Obama et son administration à accorder une attention particulière au Congo (et en fait à toute l'Afrique, ce sommet en témoigne) !
Il soulignera sans doute dans la suite sa motivation essentielle sous-jacente car je ne la vois pas assez précisée : au delà d'une Afrique, jeune continent émergent à conquérir, un Obama en fin des mandats, a jugé n'avoir pas fait suffisamment pour le continent de son père lors de son premier mandat déjà assez chargé, de s'en occuper avant son départ et par quelle autre judicieuse des manières sinon tenter d'y installer les racines d'une démocratie qui seule peut lui permettre de grandir !
Voici l'analyse sinon pas mal troussée de Wondo et bonne lecture :


Pourquoi ce subite acharnement d’Obama sur Kabila?
° http://desc-wondo.org/serie-inedite-pourquoi-ce-subite-acharnement-dobama-sur-kabila-1-jj-wondo/
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 B_obama1
A la veille du Sommet Etats-Unis – Afrique qui se tiendra du 5 au 6 août 2014 à Washington, DESC tente, dans une analyse descriptive, de comprendre pourquoi cette attention particulière de l’administration américaine sur la RDC.
La présente analyse ne vise pas à défendre ni à justifier la politique américaine vis-à-vis de la RDC, mais bien à tenter de comprendre, de décrypter et d’expliquer la vision de Barack Obama pour l’Afrique en général et la RDC en singulier. Il arrive fréquemment que nos lecteurs, par déficit de compréhension de nos publications, confondent une analyse descriptive à  une réflexion émettant une opinion ou un positionnement personnel subjectif. Le fait d’expliquer la position actuelle américaine ne veut nullement dire que nous partageons la politique africaine des Etats-Unis. Par nos analyses, DESC met à la disposition des acteurs politiques et autres, des éléments de compréhension des enjeux politiques, géopolitiques et sécuritaires devant leur permettre d’affiner leurs stratégies ou politiques. Cela mérite d’être clarifié au préalable.
Vu la longueur de cette réflexion, nous allons la publier en trois parties pour permettre sa lecture aisée.
Au commencement étaient les élections frauduleuses
Dans un pays en quête de stabilité politique, la tenue des élections libres, transparentes et crédibles constitue un pilier du système démocratique. Elles sont également un mécanisme de légitimation des autorités permettant de concilier l’expression de choix collectifs sur des thèmes sociétaux concrets, la viabilité et la continuité de l’Etat. En ce sens, les élections contribuent à consolider la cohésion nationale, la paix civile, la Démocratie et l’Etat de droit. En conséquence, il est fondamentalement indispensable qu’elles se déroulent dans un climat politique apaisé et de consensus national de sorte que les vainqueurs qui en sortiront soient réellement ceux qui représentent la volonté exprimée par les électeurs dans les urnes. Malheureusement, tel n’a pas été le cas lors des élections de 2006 et surtout de 2011. Pour ce qui est des plus récentes, c’est-à-dire des élections de 2011, elles ont manqué de crédibilité selon les différents rapports ‘MOE UE, Centre carter, Cong SADC, Eglise catholique…’ Et pouvait-on lire ici et là : « … Il y a lieu de conclure qu’ils [les résultats] ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice… »
Mal élu mais légitimé par la communauté internationale (CI), Kabila devait s’amender
Après l’épisode de l’élection frauduleuse de Kabila, la communauté internationale (CI), mise mal à l’aise par la pression de la rue exprimée par la diaspora congolaise de partout, a compris que Kabila devait faire plus pour apaiser la situation politique en RDC. C’est ce qu’elle exprima notamment en ces termes dans le rapport de la mission d’observation du Centre Carter : « L’organisation et la gestion chaotiques des élections du 28 novembre 2011 par la CENI ont engendré une crise de légitimité sans précédent dans l’histoire de la RDC. La recherche de solution à celle-ci impose aux acteurs congolais un franc dialogue… et un réel consensus… Dans de telles circonstances tendues et compromises, ce n’est qu’à travers un dialogue politique inclusif… que les Congolais seront en mesure de revendiquer leurs droits ».
La guerre contre le M23 étant passée par là, c’est cette même communauté internationale qui est venue au chevet de la RDC, avec une armée moribonde, à la suite de la spectaculaire prise de Goma par le M23 dont les revendications à caractère communautaire et corporatiste se sont politisées et radicalisées, dénonçant les dérives du régime de Joseph Kabila dont il visait le renversement. Placé dos au mur et avec une armée en débandade, Kabila fut contraint par cette même ‘communauté internationale’ à accepter de négocier au début de décembre 2012 avec le M23. Une attitude de profil bas mal accueillie par la majorité de l’opinion publique congolaise qui s’opposait à toute négociation avec un groupe négatif considéré comme la marionnette du Rwanda. Cette situation amplifia davantage l’impopularité d’un Kabila déjà victime d’un déficit de légitimité engendré des élections frauduleuses de 2011.
La thérapie diplomatique internationale exceptionnelle sur la RDC aboutit à la signature à Addis-Abeba, le 24 février 2013, par six chefs d’Etat africains de la région, d’un Accord-cadre sur la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC dans la région des Grands-Lacs. Dans la foulée de la signature de l’Accord-cadre, le Conseil de sécurité de l’ONU vote le 28 mars 2013 la résolution 2098 renforçant le mandat de la MONUSCO par la création d’une brigade d’intervention qui a activement contribué à aider les FARDC à remporter une victoire historique sur le M23.
Pourtant, en apposant sa signature sur l’Accord-cadre, Kabila s’est engagé et a engagé le gouvernement congolais à souscrire aux six engagements imposés à la RDC. Ces engagements ont également été rappelés dans les dispositions de résolution 2098 du CS de l’ONU qui exigeait instamment au Gouvernement de la RDC à demeurer pleinement attaché à la mise en œuvre de l’Accord-cadre. L’ONU a exigé de la RDC : « la tenue, avec les bons offices de l’Envoyée Spéciale et du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, d’un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager l’organisation d’élections provinciales et locales crédibles et transparentes ». Il s’agit ici du même type de dialogue recommandé par les rapports des missions électorales susmentionnées dans le but de résoudre de manière inclusive la crise dé légitimité via un franc dialogue politique inclusif afin d’aboutir à un réel consensus.
Kabila est resté autiste au message de la CI, en tête de laquelle les Etats-Unis
Malheureusement, habitué à l’imposture, Kabila essayera de contourner ces exigences de ses « légitimateurs » internationaux en organisant ses propres concertations nationales, taillées sur mesure au niveau du choix des participants et non inclusives, en même temps qu’il mettra en place une CENI politisée, là où on entendait de lui une administration électorale neutre. Des concertations, qui selon son propre entendement, visent à consolider la cohésion nationale, mise à mal à cause de la guerre contre le M23. Une absurdité car ce mouvement rebelle nocif défend un groupe socio-ethnique minoritaire qui représente moins de 1% de la population. Dès ce moment, il était évident que les concertations allaient droit dans le mur et ne lui permettront pas de mettre en place un gouvernement reflétant la cohésion nationale.
Intervenant sur la Voix d’Amérique (VOA), le lobbyiste Herman Cohen, ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, voyant le danger arriver, avait cependant invité Joseph Kabila à nettoyer sa cour et à réformer « le système » devant cet embarras des bailleurs de fonds. Le message lui a été clairement donné sur la position des Etats-Unis dès le début 2012. Mais Kabila n’a pas jugé bon de prendre au sérieux cette mise en garde faite par un connaisseur de l’Afrique. Autiste, Kabila, aveuglé par sa majorité parlementaire nommée par le pasteur Mulunda, politisa la nouvelle CENI présidée par une de ses éminences grises, l’abbé Apollinaire Malumalu. Le but ultime de la manœuvre est de s’octroyer un troisième mandat là où la CI exige de lui de résoudre la crise actuelle de légitimité qui plombe son action politique et le contraint à la clandestinité intérieure, en devenant un président-fantôme.
En effet, lorsque la Cour suprême de justice, faisant fonction de la Cour constitutionnelle encore inexistante en 2011, confirme à la virgule près les résultats de la CENI,  Hormis la Belgique – dont certains dirigeants politiques sont en collusion d’intérêts privés avec le régime Kabila – qui s’est empressée à le reconnaitre, deux réactions des pays influents en Afrique méritent d’être éclairées, la France et les Etats-Unis. Le ministère français des Affaires étrangères, dans un langage diplomatique très réservé, a déclaré « prendre note des résultats définitifs de l’élection présidentielle en RDC » et appelle « tous les acteurs politiques congolais au calme et au dialogue« . Pour leur part, les Etats-Unis, sans adresser des félicitations officielles à Kabila, ont exprimé leurs réserves par la bouche de la Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères de l’époque, Hillary Clinton, qui s’est dit « profondément déçue » de la validation des résultats par la CSJ qui n’a pas usé de ses prérogatives pour un examen plus approfondi, critique et indépendant des résultats.
En langage diplomatique, contrairement à l’expression « prendre acte » ou féliciter qui manifestent une certaine reconnaissance explicite d’un acte posé, l’expression « prendre note » revêt une sémantique très nuancée de l’acceptation de l’acte. En effet, « prendre note » revient à « retenir une information pour s’en souvenir». Féliciter un élu, c’est ni plus ni moins reconnaitre explicitement son élection, l’approuver, le complimenter et l’applaudir. Malheureusement, l’entourage de Kabila n’a pas pris la mesure d’analyser l pertinence de ces subtilités diplomatiques (prendre note pour la France et pas de félicitations pour les Etats-Unis) qui valent leur pesant d’or. deux attitudes éloquentes de la France ont traduit dans les mois qui ont suivi la teneur de leur message à l’égard de Kabila.
- 1°) L’attitude condescendante et humiliante de François Hollande envers son homologue congolais lors du sommet de la francophonie d’octobre 2012 à Kinshasa.
- 2°) L’accueil a minima réservé à Kabila lors de sa visite à l’Elyseé en mai 2014 où l’on voit Kabila mordant la poussière lors du passage en revue de la garde d’honneur de l’Elysée, sans tapis rouge.
Pourquoi Obama fait de la RDC et de Kabila son dossier personnel ?
Le fait d’avoir donné en vain du temps à Kabila pour s’amender afin d’éviter une polarisation de la tension politique en RDC pousse Obama en fin mandat de sortir de son silence diplomatique pour appliquer sa feuille de route contenue dans son discours d’Accra.
Livrant son impression sur les capacités de Kabila à gérer la situation sécuritaire en RDC, Obama a déclaré le 1er juillet 2013 en Tanzanie : « le président Kabila doit faire plus et mieux à l’intérieur du Congo lorsqu’il s’agit de traiter la capacité de la RDC de traiter les questions de sécurité et du fonctionnement des services de sécurité… Et c’est très important, parce que cela crée un vide et le pouvoir a horreur du vide. Ainsi, s’il y a persistance de ce vide sécuritaire, ce sont parfois d’autres acteurs animés de mauvais intérêts pour le cœur Congo qui comblent la faillite du pouvoir central ».
Emboitant le pas à son chef, Russ Feingold, pour justifier l’attention des Etats-Unis sur la RDC, avait déclaré : « Les Etats-Unis doivent s’intéresser à la RDC vu qu’il se prolifère aux quatre coins du monde des organisations en quête des espaces non gouvernés “failed states” comme la RDC pour s’y établir et en faire des viviers de leur operations et cela une menace sérieuse qui inquiète la sécurité des Etats-Unis ».
Pour un Congo gouverné par un dirigeant à légitimité quasi inexistante, avec un leadership déficitaire (Cf les propos de Hillary Clinton au sujet de Kabila le traitant d’un président distrait et dépassé par les événements) et de surcroit incapable de restaurer la paix et la sécurité nationale et régionale, cela fait un peu trop pour les Etats-Unis qui voient de plus en plus la RDC comme un Etat supra-stratégique à plus d’un aspect : La RDC est une « zone névralgique » qui se trouve au centre des enjeux géostratégiques considérables, grâce à ses innombrables ressources naturelles et énergétiques susceptibles de soutenir à la fois les économies des « Grandes puissances et des puissances émergentes ». La RDC présente également le risque de devenir une zone géostratégique chaotiquedont les ressources (uranium,…) peuvent soutenir le « terrorisme international (http://desc-wondo.org/dossier-special-sur-les-traces-du-djihad-islamique-en-rdc/). Ce sont ces deux aspects qui intéressent particulièrement les Etats-Unis au plus haut point.
Ainsi, Obama, dont le sang africain coule dans ses veines, semble, aux dires de ses proches, très préoccupé et gêné par le comportement de plusieurs présidents africains qui font la honte de l’humanité. Par ses origines,Barack Obama veut être l’incarnation du rêve de retrouvailles tant espérées entre l’Afrique et l’Amérique noire.Mais durant son premier mandat, il va légitimement dépenser son énergie aux questions de la politique intérieure américaine (crise financière de 2008, loi sur la sécurité sociale…) et à éteindre l’incendie de l’interventionnisme politico-spirituel hystérique de George Bush dans sa guerre contre l’axe du mal (Afghanistan, Irak…). Quoi de plus normal car Obama est  et se considère avant tout comme étant le président des Etats-Unis malgré sa couleur de peau. (Nous y reviendrons plus en détail et  l’expliquerons dans la troisième partie de cette analyse). Une situation à laquelle est venu s’ajouter brusquement le Printemps arabe avec l’arrivée à la tête des pays concernés des dirigeants de mouvance islamiste.
Toutefois, nous étions ceux des rares qui lui ont accordé le bénéfice du doute (dans notre ouvrage Les armées au Congo-Kinsaha) en prédisant qu’Obama ne quittera sans doute pas la Maison blanche sans mettre en application son discours-cadre de la politique africaine d’Accra. Un discours qui mérite d’être relu et analysé pour tenter d’en comprendre l’enjeu et sa portée actuelle. J’en reprends quelques extraits :
« Tenir des élections ne suffit pas…. La répression peut prendre plusieurs formes, et de nombreuses nations, y compris celles qui tiennent des élections, font face à des problèmes qui condamnent leurs peuples à la pauvreté… Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la règle de brutalité et au gangstérisme.Cela n’est pas de la démocratie, c’est de la tyrannie, y compris même si vous y mettez une élection. Et aujourd’hui, il est temps que ce style de gouvernance s’arrête. »
« Au XXIe siècle, les institutions compétentes, sérieuses et transparentes sont les clés du succès – parlements forts, forces de police honnêtes, juges indépendants . . . presse indépendante, secteur privé dynamique, société civile. Ce sont des choses qui donnent vie à la démocratie… Il ne faut pas se méprendre : l’Histoire est du côté de ces braves Africains, et non pas du côté de ceux qui utilisent les coups d’Etat et les changements de constitution pour rester au pouvoir. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes. »
«… Mais ce que l’Amérique fera, c’est augmenter l’assistance aux individus et aux institutions responsables, qui agissent pour la bonne gouvernance, pour des parlements qui signalent les abus de pouvoir et s’assurent que les voix de l’opposition sont entendues, pour la règle de droit… J’ai engagé mon administration à accorder plus d’attention à la corruption dans nos rapports sur les droits de l’Homme. . . Nous avons la responsabilité de soutenir ceux qui agissent de manière responsable et d’isoler ceux qui ne le font pas, et c’est exactement ce que l’Amérique fera. »
Une brève analyse de cet extrait de discours relève que tous les fléaux dénoncés par Obama sont actuellement cristallisés sur RDC et la paersonne de Kabila. De plus, il est frappant de constater que tous les discours et messages officiels adressés ces derniers temps par les officiels américains (Russ Feingold, Kerry, Linda Thomas GreenfieldJames C. Swan…) sur la RDC et Kabila, notamment contre sa tentative de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, semblent inspirés par ce discours-référence d’Accra que le régime congolais feint d’ignorer.
Fin de la partie 1 (A suivre demain)




Compatriotiquement!



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Message  zobattants 6/8/2014, 5:59 am

OUAIS... Clinton tres Severe envers le regime Kabila au point  ou :
Obama to Announce $14 Billion in U.S. Corporate Investments in Africa
President Barack Obama will announce Tuesday that U.S. businesses have committed to investing $14 billion in construction, clean energy, banking and information technology projects across Africa, a White House official said.

The announcement will occur at the U.S.-Africa Business Forum, part of a three-day Africa summit in Washington meant to showcase American interest in improving trade and investment in the region.

The forum brings together African heads of state and American business leaders to find ways to boost economic ties.

50 heads of state

It comes on the second day of a U.S.-Africa summit involving nearly 50 African heads of state.

"These investments will deepen U.S. economic engagement in Africa, fueling growth that will support broader African prosperity and emerging markets for U.S. businesses, which will support jobs in both the United States and Africa," the White House official said.

Obama will take part in a discussion with corporate chief executives and government leaders at the event on Wednesday, which will be attended by Commerce Secretary Penny Pritzker, former New York Mayor Michael Bloomberg, and former President Bill Clinton.

The business forum will allow dozens of African heads of state to mingle with U.S. and African executives, the official said. It will focus broadly on investment in finance, infrastructure, energy, agriculture and consumer goods.

More than 90 U.S. companies are slated to participate including Chevron Corp., Citigroup Inc., Ford Motor Co., General Electric Co., IBM, Lockheed Martin Corp., Marriott International Inc., Morgan Stanley and Wal-Mart Stores Inc. Several African companies were also expected to attend.

In a brief preview of Obama's remarks, the White House did not give specifics on the nature of the business deals or identify which companies were involved.

"These agreements represent conclusive evidence that America is open for more business with Africa as the continent's economic ascent is just beginning," Pritzker said in a statement.

"Each day, 250,000 Americans go to work in jobs supported by exports to Africa and these deals will lead to increased prosperity on both sides of the Atlantic in the months ahead," she said.

The Obama administration has billed the summit as the first of its kind, but it comes long after Africa gatherings hosted in recent years by China, India, Japan and Europe, suggesting the United States is largely playing a game of catch-up for access to a market in several growing industries.

Opening day

The U.S.-African Leaders summit opened on Monday with forums touching on a range of issues, including regional security, health, the environment and corruption.

U.S. Vice President Joe Biden speaking on Monday said the African continent has some of the world's fastest growing economies, and that those countries will help shape future developments in the world.

"We're on the cusp where the continent of Africa establishes itself as among the ranks of the world's most prosperous economic and free nations," Biden said.

"In your hands, with your help, Africa can and will go so much further. You're the fastest growing economies in the world, and quite frankly the success of the rest of the world depends in part on your success," he added.

Later Tuesday, Obama is hosting dinner at the White House for the African leaders.
http://allafrica.com/stories/201408051376.html?aa_source=mf-hdlns

Venez investir avant qu'il ne soit trop tard car les chinois vous ont deja devance. Perso, je prefere cooperer avec les chinois... l

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Message  ndonzwau 6/8/2014, 5:16 pm

"Sommet Etats-Unis/Afrique: Obama annonce 33 milliards d'investissements
° http://www.rfi.fr/afrique/20140806-sommet-afrique-etats-unis-obama-agoa-investissements-takunda-chingonzo/

HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 2014-08-06T013706Z_953317486_GM1EA860QDO01_RTRMADP_3_AFRICA-SUMMIT_0La Maison blanche a accueilli ses hôtes africains et américains dans une immense tente marquise sur les pelouses de la résidence présidentielle.

Dernier jour du sommet Etats-Unis/Afrique, à Washington. Mardi, après le Forum des affaires, Barack Obama est venu annoncer 33 milliards de dollars d’engagements américains en Afrique. Le président s’est dit optimiste pour renouvellement de l’AGOA, l’accord de libre échange entre les Etats-Unis et l’Afrique. Avant la conférence de presse finale, ce soir, deux thèmes seront abordés ce mercredi par les chefs d’état et de gouvernements : comment mettre en valeur la nouvelle génération d’entrepreneurs et la paix et la sécurité régionale.

Soupe à la tomate, salade fermière, bœuf grillé plantin, gâteau au cappucino, et vins californiens, servis dans une immense tente marquise édifiée autour d’un arbre… La Première dame américaine était vêtue d’une robe couleur crème qui formait un « V » plongeant dans le dos. Lionel Richie pour la musique, le tout pour près de cinq cent convives. Les chefs d’Etat et leurs épouses, des ministres, tous ceux qui oeuvrent pour l’Afrique aux Etats-Unis, des patrons, mais aussi la chanteuse Angelique Kidjo ou encore Robert de Niro... On pensait ce dîner restreint aux chefs d’Etat, mais peut-être que Barack Obama a voulu montrer qu’ils ne sont pas les seuls à faire vibrer l’Afrique.
Concernant les affaires, plus tôt dans la journée Barack Obama a dit avoir recensé 33 milliards de dollars de promesses d’investissement pour le continent, secteurs public et privés confondus. Le président américain a assuré que son pays oeuvrait pour un partenariat « d’égal à égal » et sur le long terme. Dans une pique à peine voilée à son concurrent la Chine il a déclaré « nous ne voulons pas juste extraire vos ressources minérales pour notre propre croissance ».

33 milliards de dollars d’investissements publics et privés


L’enveloppe de 33 milliards de dollars d’engagements américains en Afrique annoncée mardi par Barack Obama consiste non pas en des subventions mais des investissements publics et privés sur des dossiers précis. Seuls 7 milliards sont débloqués par l’administration pour le développement des échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique.

Barack Obama: «la clef pour débloquer la croissance africaine ne sera pas ici aux Etats-Unis, elle se trouve en Afrique»06/08/2014 - par Anne-Marie Capomaccio Écouter

Pour le reste, 14 milliards viennent du secteur privé : ce sont les nouveaux contrats en cours de signature dans des secteurs aussi divers que la banque et la construction.
Enfin 12 milliards concernent l’initiativePower Africa, dont l’objectif et d’améliorer rapidement l’approvisionnement électrique des foyers et des entreprises. Une somme investie par la Banque mondiale, le secteur privé américain, et le gouvernement suédois. Ce programmen, doté désormais de 26 milliards de dollars, doit permettre à 60 millions de foyers africains d’être raccordés.
La philosophie des Etats-Unis a été une nouvelle fois énoncée par Obama : les entreprises américaines profiteront autant que les Africains de ces investissements. C’est l’objectif, mais les Africains ordinaires vont-ils en profiter ? Le président tunisien Moncef Marzouki a émis des doutes.

L'AGOA, un accord de libre-échange inégalement profitable en Afrique


  • HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 2014-08-04T135617Z_160107612_GM1EA841ORF01_RTRMADP_3_USA-AFRICA-SUMMIT_0 
    AGOA: l'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Afrique


Parmi les autres annonces on retient également l'engagement de Barack Obama à travailler pour que l’accord de libre échange AGOA soit reconduit. Barack Obama souhaite voir voter par le Congrès le renouvellement de cet accord de libre échange sur le long terme, modernisé. Il reste une année pour y parvenir, et le président des Etats-Unis se dit persuadé que, sur ce sujet, démocrates et républicains vont trouver un accord, ce qui est extrêmement rare en cette période de campagne électorale.
Aujourd’hui en réalité, très peu de pays africains tirent profit de l’AGOA, et un nombre limité de produits sont concernés : il s’agit essentiellement des hydrocarbures. L’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Angola s’offrent la part du lion, et au total, tous les échanges entre les Etats-Unis et les 54 pays africains sont à peine équivalents au commerce entre l’Amérique et le Brésil. L’Afrique francophone apparait très loin. Tout est à faire, et sur ce point au moins, décideurs politiques et économiques sont sur la même longueur d’onde.

Ni gouvernance, ni droits de l'homme

HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 2014-08-05T203706Z_1114545607_GM1EA860CP301_RTRMADP_3_AFRICA-SUMMIT_0
Le président Obama et le jeune entrepreneur zimbabwéen Takunda Ralph Michael Chingonzo

Le président américain n'a parlé ni de bonne gouvernance, ni de droits de l'homme. Sans doute n’a-t-il pas voulu gâcher le repas de mardi soir. Mais son secrétaire d’Etat John Kerry s’est chargé lui de rappeler que les Etats-Unis étaient en faveur de l’alternance au pouvoir et que la corruption des classes dirigeantes était le terreau des groupes extrémistes en Afrique.
Barack Obama avait dit à Accra en 2009 que « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais des institutions fortes ». Hier, après son allocution au Mandarin Hôtel, il est resté sur scène pour une conversation retransmise sur les écrans géants avec un jeune cadre africain, Takunda Chingonzo, un créateur de start-up zimbabwéen âgé de 21 ans. Pendant trente minutes, ils ont parlé de l’avenir du web, de la censure sur internet et des défis des jeunes pousses, tranquillement, devant les chefs d‘Etat et les grands patrons qui sont restés sagement assis.

Problème d'image et méconnaissance de la diversité du continent

Les chefs d’Etat et de gouvernement africains présents au sommet sont conscients de l’image souvent négative véhiculée par le continent. Une image qui n’est pas favorable aux investissements. Jakaya Kikwete, président de la Tanzanie, a blâmé la presse qui ne couvre « que les crises dans l’actualité du continent ». C’est de la faute des journalistes, mais ces derniers en ont l’habitude. Le président sénégalais, Macky Sall, et le tunisien Moncef Marzouki se sont, quant à eux un peu agacés de la méconnaissance de l’Afrique constatée chez leurs interlocuteurs américains du monde politique ou des affaires, rappelant que ce continent compte 54 pays, que chacun présente des caractéristiques très différentes. La crise actuelle en Libye ou l’épidémie de fièvre Ebola ne peuvent ternir l’image de tout un continent.

→ sur le même sujet, lire aussi la Revue de la presse africaine avec à la Une : Le sommet Etats-Unis/Afrique, les illusions perdues


"Sommet Etats-Unis / Afrique: l'AGOA en débat
° http://www.rfi.fr/afrique/20140805-sommet-etats-unis-afrique-agoa-ebola-rdc-burundi-burkina-kerry-corruption-/

HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 2014-08-04T135617Z_160107612_GM1EA841ORF01_RTRMADP_3_USA-AFRICA-SUMMIT_0
Session d'ouverture du forum sur l'AGOA, l'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Afrique, à Washington, le lundi 4 août 2014.

Le sommet Etats-Unis / Afrique, qui s’est ouvert lundi à Washington, est ce mardi consacré aux investissements, avant le grand dîner à la Maison Blanche. Au centre des débats : le renouvellement de l’AGOA, l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le continent. La propagation d’Ebola s’est aussi imposée aux participants au sommet.

C’est une journée très dense qui s’annonce ce mardi. La veille, lundi, chaque délégation a pu participer à des ateliers sur « la paix et la sécurité », « les changements climatiques » ou « la sécurité alimentaire ». Les organisations de la société civile ont, de leur côté, organisé un forum au cours duquel le vice-président américain Joe Biden, et le secrétaire d’État John Kerry se sont exprimés. Et les deux intervenants ont été directs.

Gouvernance, investissements, et concurrence sino-américaine

Le vice-président Joe Biden a comparé la corruption à un cancer qui éloigne les investisseurs, empêche le développement, et donc l’émergence d‘une classe moyenne africaine. Les Etats-Unis lient toujours bonne gouvernance, investissement et développement économique. C’est d’ailleurs ce qui gêne certains des interlocuteurs africains, qui comparent parfois avec la Chine qui, elle, « ne donne pas de leçon ».
Officiellement, le sommet Etats-Unis / Afrique ne copie d’ailleurs pas les grandes réunions qu’organisent la Chine, l’Europe, la France ou encore le Japon avec le continent. Officiellement, le sommet ne vise pas à rattraper les Chinois en Afrique, mais pour les grands patrons américains c’est bien de cela qu’il s’agit. Selon eux, les Etats-Unis n’ont pas pris le train en marche et ils l’ont dit ouvertement au cours de la première journée du somme, lundi. Ils se réjouissent de l’initiative de Barack Obama et de l’implication de son administration pour leur donner un coup de pouce en Afrique.

Les délégations africaines et les patrons africains estiment de leur côté que les Américains ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, car ils ont une vision dépassée du continent et une perception des risques qui ne correspond en rien à la réalité. Le milliardaire nigérian, Aliko Dangote, le président du Ghana et la ministre des Finances du Nigeria l’ont dit sans détour. Ils ont aussi encouragé les Américains à se rendre physiquement en Afrique pour être plus visibles. Mo Ibrahim a dit que les Américains faisaient les choses à l’envers avec ce sommet. Au lieu d’inviter les Africains aux Etats-Unis pour leur dire qu’ils veulent investir sur leur continent il aurait été plus judicieux d’aller les voir chez eux, a déclaré le milliardaire natif du Soudan.
John Kerry pour sa part a une nouvelle fois demandé aux chefs d’Etat africains de ne pas modifier la Constitution de leur pays afin de rester au pouvoir. Le secrétaire d’Etat est resté dans le flou et aucun chef d’Etat n’a été cité. John Kerry a ensuite eu une série d’entretiens bilatéraux, ce que ne fera pas Barack Obama. Et c’est sans doute au cours de ces rendez-vous que le secrétaire d’Etat a développé ses arguments. Joseph Kabila président de la RDC, Pierre Nkurunziza, président du Burundi et Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, ont notamment été reçus au département d’Etat.

Renouvellement en vue pour l’accord de libre-échange

HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 2014-08-04T135617Z_160107612_GM1EA841ORF01_RTRMADP_3_USA-AFRICA-SUMMIT_0

Ce mardi, les chefs d’Etat vont se réunir pour travailler sur les investissements, la croissance, et l’éventuel renouvellement de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act).L’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le continent arrive à échéance dans un an. Les Africains demandent un renouvellement pour 15 ans, ce que la Maison Blanche soutient. Mais aux Etats-Unis, le Congrès doit voter. L’ambiance n’étant pas au beau fixe entre Barack Obama et la Chambre des représentants, à majorité républicaine, le président des Etats-Unis ne peut rien promettre.
Les entreprises américaines sont présentes pendant tout ce sommet, et elles, en revanche, peuvent travailler avec les pays africains. Mais les investisseurs se méfient certes des zones instables. Et le continent, malgré un taux de croissance prévu par le FMI à plus de 5 % en 2015, souffre d’une image déplorable. Reste donc aux chefs d’Etat à montrer que les situations sont très différentes d’un pays à l’autre, à établir un climat de confiance. Tout ou presque est à faire, l’Afrique aujourd’hui, ne représente que 1 % des investissements américains.

Ebola s'impose au sommet

L’épidémie de fièvre Ebola dans la région de la rivière Mano s’est également imposée lors du sommet. Alors que le bilan s’est alourdi, le président de Guinée, Alpha Condé, a participé lundi à une réunion sur ce sujet avec la secrétaire américaine à la Santé, Sylvia Mathews Burwell. Le président de Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, et la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, ne se sont pas déplacés.
L’épidémie est prise très au sérieux aux Etats-Unis, et Washington dit souhaiter apporter son aide pour en venir à bout. La Banque mondiale, de son côté, a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 200 millions de dollars.

→ à lire aussi la revue de presse Afrique avec à la Une: USA -Afrique, rêve américain contre cauchemar africain "

Sommet Etats-Unis/Afrique : place au commerce et aux investissements
° http://www.lalibre.be/actu/international/sommet-etats-unisafrique-place-au-commerce-et-aux-investissements-53e061ab35702004f7dbf836


"Sommet USA-Afrique: tête-à-tête Kerry-Kabila
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/05/sommet-usa-afrique-tete-tete-kerry-kabila/#.U-FvptJ_sgc
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Fullscreen%252520capture%25252005082014%25252093506%252520AM
Le président congolais Joseph Kabila et le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'adressant à la presse en marge du sommet Etats-Unis-Afriques (New York, le 4 août 2014).

Le secrétaire d’État américain John Kerry a salué lundi à New York les efforts fournis par le président de la RDC Joseph Kabila pour régler les problèmes des groupes armés qui opéraient dans l’est de la RDC au nombre desquels les FDLR et le M23. Les deux personnalités ont eu un tête-à-tête à l’occasion du sommet Etats-Unis-Afrique qui réunit trente cinq présidents africains, neuf Premiers ministres, trois vice-présidents, deux ministres des Affaires étrangères et un roi autour de Barack Obama.
« Nous sommes très reconnaissants pour les efforts qu’il a faits et pour son leadership qui ont été nécessaires pour traiter les problèmes des FDLR et du M23. Avec l’aide de la Monusco, ces efforts ont contribué au désarmement. Ce processus se poursuit et c’est ce qui apportera la paix et la stabilité dans la région», a déclaré John Kerry à la presse , indiquant que son entretien avec Joseph Kabila a aussi porté sur “le développement économique et l’avenir”.

John Kerry et Joseph Kabila s’étaient déjà rencontrés début mai à Kinshasa. Le message du secrétaire d’État américain avait notamment porté sur la sécurité et les élections.
«Depuis que nous nous sommes rencontrés il y a un ou deux mois, la situation a continué à évoluer et à aller de l’avant dans la bonne direction. Et maintenant, le Congo vit dans dans une ère de paix et nous nous dirigeons vers la stabilité à long terme dans tous les secteurs », a pour sa part réagi le président congolais.

Vous pouvez suivre l’adresse de John Kerry et Joseph Kabila, en anglais:


Croissance et corruption
Les États-Unis ont exhorté les dirigeants africains à respecter les différences politiques, estimant que les principes démocratiques de base sont essentiels pour parvenir à une croissance économique à long terme. Citant l’exemple de Nelson Mandela, le leader de la lutte anti-apartheid, John Kerry a déclaré que la plupart des Africains plaident pour une limitation de leurs dirigeants à deux mandats.
«Nous allons presser les dirigeants à ne pas modifier les constitutions nationales pour des fins personnelles ou politiques”, a déclaré John Kerry, sans nommer directement les dirigeants concernés dont certains ont été invités au sommet de New York.
Le vice-président américain Joe Biden a discuté avec les dirigeants africains sur les droits humains et les a encouragés à lutter contre la corruption.
«C’est un cancer en Afrique ainsi que dans le monde entier. La corruption généralisée est un affront à la dignité de son peuple et une menace directe pour la stabilité de toutes vos nations”, a-t-il déclaré. "


"Kinshasa, entre la géostratégie et la fragile stabilité politique

° http://www.business-et-finances.com/kinshasa-entre-la-geostrategie-et-la-fragile-stabilite-politique/
Washington est, en ce début du mois d’août, la capitale « africaine ». Plus de cinquante chefs d’Etat du continent vont y développer des argumentaires afin d’amener la première puissance du monde à appuyer davantage leurs pays dans différents domaines stratégiques. Les dirigeants congolais saisiront l’opportunité pour soutenir les spécificités de leur cas, sous un décryptage particulier de leurs interlocuteurs.

Washington se veut un partenaire privilégié de l’Afrique

Pour la forme, les hôtes américains ont mis en œuvre une pratique qui permettra, au président Barack Obama et à ses invités de marque, d’échanger, ensemble, sans quelque frustration ni discrimination : tous les participants, au premier sommet Afrique-Etats-Unis de l’histoire, prendront effectivement part aux trois discussions sur les différents thèmes retenus pour la circonstance. Il n’y aura pas de tête-à-tête particulier avec le président américain. Les aspects thématiques retenus sont fort importants et divers, comme la gouvernance, la paix et la sécurité, la santé, la sécurité alimentaire, l’avenir de la jeunesse, l’environnement. Ce sommet va, globalement, permettre aux parties présentes de renforcer leurs relations dans les secteurs politique, diplomatique, économique, sécuritaire et culturel.(…)"



"Macky Sall: «C’est un sommet historique»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140805-macky-sall-senegal-agoa-obama-sommet-afrique-etats-unis/

"«Le problème en Afrique, c’est le manque d’investissements»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140804-sommet-etats-unis-afrique-manque-investissements-developpement-croissance-agoa-libre-echange-etat-droit/

"Chris Coons: «Elever la voix pour le respect des Constitutions»
° http://www.rfi.fr/afrique/20140805-etats-unis-chris-coons-elever-voix-le-respect-constitutions-obama/
Deuxième jour du sommet Etats-Unis / Afrique ce mardi à Washington. Une cinquantaine de chefs d’Etat venus du continent ont répondu à l’invitation du président Barack Obama. Un rendez-vous important comme le confie Chris Coons, sénateur démocrate de l’Etat du Delaware et président de la commission du Sénat en charge des affaires africaines, au micro de Nicolas Champeaux.

RFI : Qu’attendez-vous du sommet Etats-Unis / Afrique ?
Chris Coons : J’espère que ce sommet ouvrira les yeux des entrepreneurs américains sur les énormes opportunités d’investissement qui se présentent à eux en Afrique. Le sommet va rassembler à Washington dans un même lieu et en même temps, tous les dirigeants du continent. Ils entendront le président américain, les leaders du Congrès américain, les dirigeants à travers notre administration, confirmer leur enthousiasme et leur engagement à œuvrer pour le Congrès sur le continent africain. J’espère que ce sommet aboutira aura à terme des répercussions concrètes en terme de nouveaux engagements en faveur du maintien de la paix en Afrique, en termes d’investissements dans des économies africaines qui gagnent en ampleur, et en terme d’engagements pour la démocratie et l’ouverture.
La bonne gouvernance est l’un des trois thèmes du sommet des chefs d’Etat. Barack Obama dira-t-il clairement qu’il est opposé aux amendements à la Constitution envisagés dans plusieurs pays d’Afrique pour permettre aux présidents sortants de se présenter pour un mandat supplémentaire ?
Je ne peux pas parler pour le président, mais j’espère que les membres du Congrès vont continuer d’élever leurs voix, comme je l’ai fait moi-même par le passé, en plaidant pour le respect de la démocratie et le respect des Constitutions. J’espère que les membres du Congrès vont continuer de plaider auprès des chefs d’Etat africains pour qu’ils ne modifient pas leur Constitution dans le simple but de prolonger indéfiniment leur règne dans leur pays, et les encourager à respecter leur Constitution. Plusieurs dirigeants africains ont indiqué qu’ils quitteraient le pouvoir quand leur mandat arrivera à échéance. Je pense que c’est un développement positif qui mérite d’être salué.

Que répondez-vous aux critiques qui disent qu’Obama s’est intéressé trop tardivement à l’Afrique ? Il a attendu son deuxième mandat pour prendre l’initiative d’une tournée en Afrique,pour annoncer ce sommet et pour lancer le programme Power Africa.
Je vais répondre en tant que président du sous-comité du Sénat chargé des affaires africaines. Je dirige ce comité depuis quatre années. Il ne faut pas oublier que lorsque Barack Obama est devenu président, il a eu en héritage un pays dans une situation très délicate, avec d’importants défis économiques, des guerres en Afghanistan et en Irak, et d’énormes défis pour satisfaire les attentes de base du peuple américain, en terme d’emploi, de stabilité économique, et de sécurité. Je suis très satisfait du niveau élevé et continu de son attention pour les dossiers africains et les relations entre l’Afrique et les Etats-Unis, et je pense que le sommet avec les dirigeants africains n’est que le dernier d’une série de grands pas franchis par le président pour continuer à nourrir cette relation entre les Etats-Unis et l’Afrique.
Le programme Power Africa annoncé par Barack Obama, il y a douze mois, vise à doubler le nombre de personnes raccordé au réseau électrique en Afrique. Que répondez-vous aux sceptiques, pour qui cette initiative vise avant tout à permettre aux multinationales américaines de conquérir durablement des marchés en Afrique ?
Permettre aux entreprises américaines d’avoir accès à ces marchés, les aider à créer des marchés d’investissements dans les infrastructures énergétiques est quelque chose qui va aider les pays africains. Cela va développer le secteur industriel en Afrique, mais aussi les services de santé, les services éducatifs, qui ont besoin d’électricité. Accroître l’accès à l’électricité va aider l’Afrique et les Africains. Il est tout à fait approprié pour les Etats-Unis d’aider les entreprises américaines à se procurer des opportunités en Afrique. C’est ce que font nos concurrents, et lorsque cela se fait d’une manière équitable et juste, ce qui est notre cas, c’est quelque chose qui peut, je pense, aider à la fois les Etats-Unis et l’Afrique."




"(…)Le Phare a surtout entendu en cela un "Appel à l’alternance politique "
« Le sommet tant attendu entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique s’est ouvert hier matin à Washington, sous le signe d’un appel pressant de l’administration américaine à l’alternance politique au sommet de l’Etat à travers le continent africain. Le message a été rappelé par le Secrétaire d’Etat John Kerry, qui l’avait déjà délivré en son temps à Kinshasa, lors d’un tête à tête avec le président congolais, Joseph Kabila. 
Le chef de la diplomatie américaine, qui intervenait en séance d’ouverture, devant un Roi (Swaziland), 35 Chefs d’Etat et 9 Premiers ministres, a mis un accent particulier sur le respect du nombre des mandats par les hommes au pouvoir en Afrique, dont la limite devrait se situer à deux. A son avis, ceux qui gouvernent les Etats africains devraient se garder de modifier les constitutions, pour le bien de leurs peuples, mais aussi pour leurs bénéfices personnels. Il a, dans ce créneau, cité l’exemple de feu le président Mandela, dont le retrait au pouvoir au moment où toutes les conditions étaient réunies pour qu’il rempile pour un second mandat de 5 ans, en 1999, avait davantage embelli son image de démocrate, de serviteur de son peuple et de rassembleur.

Le message de John Kerry se situe dans la droite ligne de celui lancé tout récemment aux Chefs d’Etat africains par le président Barack Obama, lors d’une rencontre avec de jeunes universitaires africains. Le locataire de la Maison Blanche avait fait remarquer que ceux qui président aux destinées des pays d’Afrique devraient rompre avec la manie de rester éternellement au pouvoir.
De son côté, le vice-président américain, Joe Biden, a axé son propos autour de la corruption, qu’il a qualifiée de « cancer » pour l’Afrique. Il a émis le vœu de voir les dirigeants du continent combattre sans merci un fléau qui porte un grand préjudice à son développement.
Même si le thème principal du sommet va tourner autour des questions économiques et sécuritaires, l’économie va particulièrement dominer les échanges entre les Africains et leurs interlocuteurs américains. Les USA, on le sait, tiennent ardemment à consolider leurs partenariats économiques et commerciaux avec l’Afrique, dans l’objectif de dépasser l’Europe et la Chine, qui occupent les premières loges dans les relations commerciales avec l’Afrique.

On indique que la lutte contre le terrorisme international, qui tend à gangréner l’Afrique, préoccupe également le pays de l’Oncle Sam.
Pendant trois jours, Américains et Africains vont tenter de rapprocher leurs vues sur leur avenir. Ce mardi, on annonce un dîner que le couple Obama va offrir aux participants à ce sommet, dont la clôture est prévue le mercredi 06 août. Aucune rencontre en aparté n’est prévue entre le président américain et ses homologues africains. »(…)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199201&Actualiteit=selected


"SOMMET USA/AFRIQUE : ÉCHANGES COMMERCIAUX, MENACE ISLAMISTE, DROITS DE L’HOMME ET EBOLA"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1694

"Depuis Washington. Joseph Kabila s’active pour attirer les investisseurs américains en RD Congo "
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article1250

"Révision constitutionnelle en RDC: l’opposition adresse un memo à Barack Obama"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/05/revision-constitutionnelle-en-rdc-lopposition-adresse-memo-barack-obama/#.U-Ft1dJ_sgc

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1689



Compatriotiquement!


Dernière édition par ndonzwau le 6/8/2014, 7:57 pm, édité 2 fois

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Message  zobattants 6/8/2014, 6:44 pm

ndonzwau a écrit:
"Barack Obama annonce que les Etats-Unis vont investir 33 milliards de dollars en faveur de l'Afrique
° http://www.rfi.fr/contenu/ticker/barack-obama-annonce-etats-unis-vont-investir-33-milliards-dollars-faveur-afrique/
Barack Obama promet d'allouer 33 milliards de dollars de « nouveaux engagements » en aides publiques et en investissements privés en faveur de l'Afrique. « Les Etats-Unis investissent massivement, sur le long terme, dans le progrès en Afrique », a déclaré Barack Obama, annonçant en particulier la mobilisation de 26 milliards de dollars en faveur du programme « Power Africa » qui vise à doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne."

"Sommet Etats-Unis / Afrique: l'AGOA en débat
° http://www.rfi.fr/afrique/20140805-sommet-etats-unis-afrique-agoa-ebola-rdc-burundi-burkina-kerry-corruption-/

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Session d'ouverture du forum sur l'AGOA, l'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Afrique, à Washington, le lundi 4 août 2014.

Le sommet Etats-Unis / Afrique, qui s’est ouvert lundi à Washington, est ce mardi consacré aux investissements, avant le grand dîner à la Maison Blanche. Au centre des débats : le renouvellement de l’AGOA, l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le continent. La propagation d’Ebola s’est aussi imposée aux participants au sommet.

C’est une journée très dense qui s’annonce ce mardi. La veille, lundi, chaque délégation a pu participer à des ateliers sur « la paix et la sécurité », « les changements climatiques » ou « la sécurité alimentaire ». Les organisations de la société civile ont, de leur côté, organisé un forum au cours duquel le vice-président américain Joe Biden, et le secrétaire d’État John Kerry se sont exprimés. Et les deux intervenants ont été directs.

Gouvernance, investissements, et concurrence sino-américaine

Le vice-président Joe Biden a comparé la corruption à un cancer qui éloigne les investisseurs, empêche le développement, et donc l’émergence d‘une classe moyenne africaine. Les Etats-Unis lient toujours bonne gouvernance, investissement et développement économique. C’est d’ailleurs ce qui gêne certains des interlocuteurs africains, qui comparent parfois avec la Chine qui, elle, « ne donne pas de leçon ».
Officiellement, le sommet Etats-Unis / Afrique ne copie d’ailleurs pas les grandes réunions qu’organisent la Chine, l’Europe, la France ou encore le Japon avec le continent. Officiellement, le sommet ne vise pas à rattraper les Chinois en Afrique, mais pour les grands patrons américains c’est bien de cela qu’il s’agit. Selon eux, les Etats-Unis n’ont pas pris le train en marche et ils l’ont dit ouvertement au cours de la première journée du somme, lundi. Ils se réjouissent de l’initiative de Barack Obama et de l’implication de son administration pour leur donner un coup de pouce en Afrique.

Les délégations africaines et les patrons africains estiment de leur côté que les Américains ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, car ils ont une vision dépassée du continent et une perception des risques qui ne correspond en rien à la réalité. Le milliardaire nigérian, Aliko Dangote, le président du Ghana et la ministre des Finances du Nigeria l’ont dit sans détour. Ils ont aussi encouragé les Américains à se rendre physiquement en Afrique pour être plus visibles. Mo Ibrahim a dit que les Américains faisaient les choses à l’envers avec ce sommet. Au lieu d’inviter les Africains aux Etats-Unis pour leur dire qu’ils veulent investir sur leur continent il aurait été plus judicieux d’aller les voir chez eux, a déclaré le milliardaire natif du Soudan.
John Kerry pour sa part a une nouvelle fois demandé aux chefs d’Etat africains de ne pas modifier la Constitution de leur pays afin de rester au pouvoir. Le secrétaire d’Etat est resté dans le flou et aucun chef d’Etat n’a été cité. John Kerry a ensuite eu une série d’entretiens bilatéraux, ce que ne fera pas Barack Obama. Et c’est sans doute au cours de ces rendez-vous que le secrétaire d’Etat a développé ses arguments. Joseph Kabila président de la RDC, Pierre Nkurunziza, président du Burundi et Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, ont notamment été reçus au département d’Etat.

Renouvellement en vue pour l’accord de libre-échange

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Ce mardi, les chefs d’Etat vont se réunir pour travailler sur les investissements, la croissance, et l’éventuel renouvellement de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act).L’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et le continent arrive à échéance dans un an. Les Africains demandent un renouvellement pour 15 ans, ce que la Maison Blanche soutient. Mais aux Etats-Unis, le Congrès doit voter. L’ambiance n’étant pas au beau fixe entre Barack Obama et la Chambre des représentants, à majorité républicaine, le président des Etats-Unis ne peut rien promettre.
Les entreprises américaines sont présentes pendant tout ce sommet, et elles, en revanche, peuvent travailler avec les pays africains. Mais les investisseurs se méfient certes des zones instables. Et le continent, malgré un taux de croissance prévu par le FMI à plus de 5 % en 2015, souffre d’une image déplorable. Reste donc aux chefs d’Etat à montrer que les situations sont très différentes d’un pays à l’autre, à établir un climat de confiance. Tout ou presque est à faire, l’Afrique aujourd’hui, ne représente que 1 % des investissements américains.

Ebola s'impose au sommet

L’épidémie de fièvre Ebola dans la région de la rivière Mano s’est également imposée lors du sommet. Alors que le bilan s’est alourdi, le président de Guinée, Alpha Condé, a participé lundi à une réunion sur ce sujet avec la secrétaire américaine à la Santé, Sylvia Mathews Burwell. Le président de Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, et la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, ne se sont pas déplacés.
L’épidémie est prise très au sérieux aux Etats-Unis, et Washington dit souhaiter apporter son aide pour en venir à bout. La Banque mondiale, de son côté, a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 200 millions de dollars.

→ à lire aussi la revue de presse Afrique avec à la Une: USA -Afrique, rêve américain contre cauchemar africain "

Sommet Etats-Unis/Afrique : place au commerce et aux investissements
° http://www.lalibre.be/actu/international/sommet-etats-unisafrique-place-au-commerce-et-aux-investissements-53e061ab35702004f7dbf836


"Sommet USA-Afrique: tête-à-tête Kerry-Kabila
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/05/sommet-usa-afrique-tete-tete-kerry-kabila/#.U-FvptJ_sgc
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Le président congolais Joseph Kabila et le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'adressant à la presse en marge du sommet Etats-Unis-Afriques (New York, le 4 août 2014).

Le secrétaire d’État américain John Kerry a salué lundi à New York les efforts fournis par le président de la RDC Joseph Kabila pour régler les problèmes des groupes armés qui opéraient dans l’est de la RDC au nombre desquels les FDLR et le M23. Les deux personnalités ont eu un tête-à-tête à l’occasion du sommet Etats-Unis-Afrique qui réunit trente cinq présidents africains, neuf Premiers ministres, trois vice-présidents, deux ministres des Affaires étrangères et un roi autour de Barack Obama.
« Nous sommes très reconnaissants pour les efforts qu’il a faits et pour son leadership qui ont été nécessaires pour traiter les problèmes des FDLR et du M23. Avec l’aide de la Monusco, ces efforts ont contribué au désarmement. Ce processus se poursuit et c’est ce qui apportera la paix et la stabilité dans la région», a déclaré John Kerry à la presse , indiquant que son entretien avec Joseph Kabila a aussi porté sur “le développement économique et l’avenir”.

John Kerry et Joseph Kabila s’étaient déjà rencontrés début mai à Kinshasa. Le message du secrétaire d’État américain avait notamment porté sur la sécurité et les élections.
«Depuis que nous nous sommes rencontrés il y a un ou deux mois, la situation a continué à évoluer et à aller de l’avant dans la bonne direction. Et maintenant, le Congo vit dans dans une ère de paix et nous nous dirigeons vers la stabilité à long terme dans tous les secteurs », a pour sa part réagi le président congolais.

Vous pouvez suivre l’adresse de John Kerry et Joseph Kabila, en anglais:


Croissance et corruption
Les États-Unis ont exhorté les dirigeants africains à respecter les différences politiques, estimant que les principes démocratiques de base sont essentiels pour parvenir à une croissance économique à long terme. Citant l’exemple de Nelson Mandela, le leader de la lutte anti-apartheid, John Kerry a déclaré que la plupart des Africains plaident pour une limitation de leurs dirigeants à deux mandats.
«Nous allons presser les dirigeants à ne pas modifier les constitutions nationales pour des fins personnelles ou politiques”, a déclaré John Kerry, sans nommer directement les dirigeants concernés dont certains ont été invités au sommet de New York.
Le vice-président américain Joe Biden a discuté avec les dirigeants africains sur les droits humains et les a encouragés à lutter contre la corruption.
«C’est un cancer en Afrique ainsi que dans le monde entier. La corruption généralisée est un affront à la dignité de son peuple et une menace directe pour la stabilité de toutes vos nations”, a-t-il déclaré. "


"Kinshasa, entre la géostratégie et la fragile stabilité politique

° http://www.business-et-finances.com/kinshasa-entre-la-geostrategie-et-la-fragile-stabilite-politique/
Washington est, en ce début du mois d’août, la capitale « africaine ». Plus de cinquante chefs d’Etat du continent vont y développer des argumentaires afin d’amener la première puissance du monde à appuyer davantage leurs pays dans différents domaines stratégiques. Les dirigeants congolais saisiront l’opportunité pour soutenir les spécificités de leur cas, sous un décryptage particulier de leurs interlocuteurs.

Washington se veut un partenaire privilégié de l’Afrique

Pour la forme, les hôtes américains ont mis en œuvre une pratique qui permettra, au président Barack Obama et à ses invités de marque, d’échanger, ensemble, sans quelque frustration ni discrimination : tous les participants, au premier sommet Afrique-Etats-Unis de l’histoire, prendront effectivement part aux trois discussions sur les différents thèmes retenus pour la circonstance. Il n’y aura pas de tête-à-tête particulier avec le président américain. Les aspects thématiques retenus sont fort importants et divers, comme la gouvernance, la paix et la sécurité, la santé, la sécurité alimentaire, l’avenir de la jeunesse, l’environnement. Ce sommet va, globalement, permettre aux parties présentes de renforcer leurs relations dans les secteurs politique, diplomatique, économique, sécuritaire et culturel.(…)"



"Macky Sall: «C’est un sommet historique»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140805-macky-sall-senegal-agoa-obama-sommet-afrique-etats-unis/

"«Le problème en Afrique, c’est le manque d’investissements»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140804-sommet-etats-unis-afrique-manque-investissements-developpement-croissance-agoa-libre-echange-etat-droit/

"Chris Coons: «Elever la voix pour le respect des Constitutions»
° http://www.rfi.fr/afrique/20140805-etats-unis-chris-coons-elever-voix-le-respect-constitutions-obama/
Deuxième jour du sommet Etats-Unis / Afrique ce mardi à Washington. Une cinquantaine de chefs d’Etat venus du continent ont répondu à l’invitation du président Barack Obama. Un rendez-vous important comme le confie Chris Coons, sénateur démocrate de l’Etat du Delaware et président de la commission du Sénat en charge des affaires africaines, au micro de Nicolas Champeaux.

RFI : Qu’attendez-vous du sommet Etats-Unis / Afrique ?
Chris Coons : J’espère que ce sommet ouvrira les yeux des entrepreneurs américains sur les énormes opportunités d’investissement qui se présentent à eux en Afrique. Le sommet va rassembler à Washington dans un même lieu et en même temps, tous les dirigeants du continent. Ils entendront le président américain, les leaders du Congrès américain, les dirigeants à travers notre administration, confirmer leur enthousiasme et leur engagement à œuvrer pour le Congrès sur le continent africain. J’espère que ce sommet aboutira aura à terme des répercussions concrètes en terme de nouveaux engagements en faveur du maintien de la paix en Afrique, en termes d’investissements dans des économies africaines qui gagnent en ampleur, et en terme d’engagements pour la démocratie et l’ouverture.
La bonne gouvernance est l’un des trois thèmes du sommet des chefs d’Etat. Barack Obama dira-t-il clairement qu’il est opposé aux amendements à la Constitution envisagés dans plusieurs pays d’Afrique pour permettre aux présidents sortants de se présenter pour un mandat supplémentaire ?
Je ne peux pas parler pour le président, mais j’espère que les membres du Congrès vont continuer d’élever leurs voix, comme je l’ai fait moi-même par le passé, en plaidant pour le respect de la démocratie et le respect des Constitutions. J’espère que les membres du Congrès vont continuer de plaider auprès des chefs d’Etat africains pour qu’ils ne modifient pas leur Constitution dans le simple but de prolonger indéfiniment leur règne dans leur pays, et les encourager à respecter leur Constitution. Plusieurs dirigeants africains ont indiqué qu’ils quitteraient le pouvoir quand leur mandat arrivera à échéance. Je pense que c’est un développement positif qui mérite d’être salué.

Que répondez-vous aux critiques qui disent qu’Obama s’est intéressé trop tardivement à l’Afrique ? Il a attendu son deuxième mandat pour prendre l’initiative d’une tournée en Afrique,pour annoncer ce sommet et pour lancer le programme Power Africa.
Je vais répondre en tant que président du sous-comité du Sénat chargé des affaires africaines. Je dirige ce comité depuis quatre années. Il ne faut pas oublier que lorsque Barack Obama est devenu président, il a eu en héritage un pays dans une situation très délicate, avec d’importants défis économiques, des guerres en Afghanistan et en Irak, et d’énormes défis pour satisfaire les attentes de base du peuple américain, en terme d’emploi, de stabilité économique, et de sécurité. Je suis très satisfait du niveau élevé et continu de son attention pour les dossiers africains et les relations entre l’Afrique et les Etats-Unis, et je pense que le sommet avec les dirigeants africains n’est que le dernier d’une série de grands pas franchis par le président pour continuer à nourrir cette relation entre les Etats-Unis et l’Afrique.
Le programme Power Africa annoncé par Barack Obama, il y a douze mois, vise à doubler le nombre de personnes raccordé au réseau électrique en Afrique. Que répondez-vous aux sceptiques, pour qui cette initiative vise avant tout à permettre aux multinationales américaines de conquérir durablement des marchés en Afrique ?
Permettre aux entreprises américaines d’avoir accès à ces marchés, les aider à créer des marchés d’investissements dans les infrastructures énergétiques est quelque chose qui va aider les pays africains. Cela va développer le secteur industriel en Afrique, mais aussi les services de santé, les services éducatifs, qui ont besoin d’électricité. Accroître l’accès à l’électricité va aider l’Afrique et les Africains. Il est tout à fait approprié pour les Etats-Unis d’aider les entreprises américaines à se procurer des opportunités en Afrique. C’est ce que font nos concurrents, et lorsque cela se fait d’une manière équitable et juste, ce qui est notre cas, c’est quelque chose qui peut, je pense, aider à la fois les Etats-Unis et l’Afrique."


"Appel à l’alternance politique "
°

"SOMMET USA/AFRIQUE : ÉCHANGES COMMERCIAUX, MENACE ISLAMISTE, DROITS DE L’HOMME ET EBOLA"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1694

"Depuis Washington. Joseph Kabila s’active pour attirer les investisseurs américains en RD Congo "
° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article1250

"Révision constitutionnelle en RDC: l’opposition adresse un memo à Barack Obama"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/08/05/revision-constitutionnelle-en-rdc-lopposition-adresse-memo-barack-obama/#.U-Ft1dJ_sgc

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1689



Compatriotiquement!

OK  compatriotiquement...
Maintenant dites nous si vos espoirs de voir Kabila se faire gronder par Obamer a ete accomplie...
Comme je vous ai dit, vos analyses ont toujours ete fausses...
 Razz  Razz  Razz  Razz 

zobattants


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HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Empty Re: HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA

Message  ndonzwau 6/8/2014, 10:13 pm

PS

""(…)Sommet USA-Afrique.

Le Potentiel note que cette rencontre s’ouvre sur fond d’alternance politique. En effet, à l’ouverture lundi dernier du Sommet USA-Afrique, Washington a clairement annoncé ses préférences pour l’Afrique. Elles se déclinent en trois axes : lutte contre la corruption, protection de la liberté de la presse, mais surtout respect de l’alternance politique au sommet de l’Etat.
(° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9547:le-clan-obama-fixe-le-cadre-des-discussions-de-washington&catid=85&Itemid=472  )

L’Amérique tient à devenir le premier partenaire économique de l’Afrique, rapporte [size=16]Le Phare[/size] (° http://www.lephareonline.net/sommet-usaafrique-lamerique-tient-a-devenir-le-premier-partenaire-economique/ ) La journée de mardi à Washington a été consacrée à un forum économique entre les délégations africaines et américaines. 
Selon des sources proches des participants à cette rencontre, des milieux officiels et d’affaires américains ont émis le vœu ardent de prendre pied dans l’espace industriel et économico-financier de ce continent pour y investir dans divers domaines de la vie. C’est dan ce cadre que Barack Obama a promis de libérer la somme de 26 milliards des dollars Us pour être injectée dans divers domaines.

Concernant ce sommet de Washington, L’Avenir estime que « l’opposition tire en l’air »(° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article1259  ). Les apprentis sorciers, comme le quotidien les qualifie,  se trompent de cibles. « Aux Etats-Unis d’Amérique où les chefs d’Etats africains participent au premier sommet avec les Etats-Unis, puissance mondiale par excellence, le ciel n’est pas tombé sur JKK comme le prévoyaient les apprentis sorciers. Honte et désolation dans le camp d’une certaine opposition qui avait érigé Barack Obama en donneur de leçon ! », juge L’Avenir. « C’est ici qu’il convient d’expliquer que le 44ème Président des Etats-Unis est avant tout un réaliste. Mais avec une dette de 16.000 milliards de dollars, les Etats-Unis n’ont plus les moyens de l’hyper puissance de la fin des années Clinton, quand l’excédent budgétaire était de 240 milliards de dollars », commente le quotidien qui pense que les intérêts économiques et stratégiques des Américains prédominent avant toute autre considération. 
L’Avenir est d’avis qu’en érigeant Barack Obama en donneur de leçon des décideurs congolais, l’Opposition se trompe de cible et oublie vite que les USA sont devenus une nation dont on peut se passer, et non plus la nation indispensable de l’époque de Bill Clinton. L’objectif de Barack Obama étant davantage de satisfaire l’opinion publique que de prendre des décisions stratégiques. Si Barack Obama va jusqu’à promettre une somme de 14 milliards Usd dont les sociétés américaines vont se servir pour investir en Afrique, c’est pour corriger son propre désengagement dans un continent abandonné aux Chinois et à d’autres pays émergents.

La Prospérité s’exclame:  « Ultime bataille contre la révision constitutionnelle : Washington, Samy Badibanga réclame de fortes pressions ! ». (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3534&rubrique=POLITIQUE  )
En fin de soirée,  mardi 4 août, l’opposant Samy Badibanga qui dirige le groupe parlementaireUDPS&Alliés s’activait à Washington à convaincre ses collègues opposants  pour faire figurer sa proposition dans une déclaration dite de Washington. L’élu de l’UDPS qui a salué la prise de position du Secrétaire d’Etat américain qui exhorte les dirigeants africains à respecter les différences politiques, exige des fortes pressions pour le respect des échéances électorales en RDC sans en préciser « la nature ni l’étendue ». Un groupe d’opposants et des ténors de la majorité séjournent en effet à Washington où ils ont été invités en marge du sommet Etats-Unis Afrique. (…)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199212&Actualiteit=selected"


"Barack Obama : "Sur l'Afrique, nous devons faire beaucoup mieux"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140806054049/afrique-barack-obama-banque-mondiale-washington-sommet-tats-unis-afrique-barack-obama-sur-l-afrique-nous-devons-faire-beaucoup-mieux.html

HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 006082014060500000000obamabusiness
Le président américain Barack Obama prononce son discours le 5 août, lors du Sommet Etats-Unis 

Lors de son premier discours au sommet États-Unis-Afrique, mardi 5 août, le président américain a annoncé un renforcement de son plan Power Africa, porté à 26 milliards de dollars. Mais il a aussi reconnu que son pays avait pris du retard, notamment par rapport à la Chine, dans sa relation avec l'Afrique.
Ce n'était pas le Barack Obama, touché par la grâce, de la campagne présidentielle victorieuse de 2008. Ce n'était pas non plus le président inspiré qui avait prononcé, pour les funérailles officielles de Nelson Mandela, le 10 décembre dernier, le plus beau discours de la journée. Ce n'était même pas le leader enthousiaste qui déclarait, devant les jeunes entrepreneurs africains il y a une semaine, que le continent serait la "prochaine success story".

"Plus le même enthousiasme"

Devant les chefs d'État et de gouvernement africains, réunis pour un Forum des affaires à l'hôtel Mandarin Oriental de Washington, mardi 5 août, Obama aura livré un discours plutôt sobre. Il est certes apparu, comme à son habitude, très détendu – il s'est même payé le luxe d'improviser un entretien avec un jeune web-entrepreneur zimbabwéen de 21 ans, Takunda Chingonzo. Malgré tout cela, "Obama ne suscite plus le même enthousiasme qu'il y a quelques années", constatait un membre d'une délégation d'Afrique centrale, dans les couloirs de l'hôtel.
Barack Obama s'est en tout cas montré grave à certains moments, l'état des relations économiques entre l'Afrique et les États-Unis étant peu propice aux réjouissances. "Notre commerce avec l'Afrique dans son ensemble est seulement équivalent avec notre commerce avec le Brésil – un seul pays, a déploré le président américain. De tous les biens que nous exportons dans le monde, seul 1% va vers l'Afrique subsaharienne. Donc nous avons beaucoup de travail à faire. Nous devons faire mieux. Beaucoup mieux."

15 milliards de dollars de contrats privés

Sans jamais la nommer, c'est bien sûr la Chine qui était désignée comme le principal concurrent. "Les États-Unis sont déterminés à être un partenaire pour le succès de l'Afrique – un bon partenaire, un partenaire à égalité et un partenaire pour le long terme, a-t-il lancé. Nous ne nous tournons pas vers l'Afrique seulement pour ses ressources naturelles. [...] Nous ne voulons pas simplement extraire des minerais du sol pour notre croissance. Nous voulons bâtir de véritables partenariats qui créent des emplois et des opportunités pour nos peuples."

Le président américain a en outre affiché une ambition certaine pour les prochaines années, avec notamment une annonce phare : la réévaluation de son plan Power Africa pour l'électrification du continent. "Nous avons mobilisé un total de 26 milliards de dollars", a-t-il déclaré, précisant que ce montant incluait les promesses d'investissements d'autres partenaires, comme les 5 milliards de dollars de la Banque mondiale, annoncés plus tôt dans la journée. Barack Obama a en outre annoncé la signature de contrats privés d'une valeur de 15 milliards de dollars dans les secteurs de l'énergie, de l'aéronautique, de la finance et du BTP.
Mais le président américain n'en a pas fait mystère : il a les mains en partie liées par une classe politique américaine peu enthousiaste. Il est ainsi dépendant du Congrès pour obtenir la reconduction de l'African growth and opportunity act (Agoa), qui expirera en 2015, et de la Banque d'import export américaine (ExIm Bank). "J'ai bon espoir que nous pourrons travailler avec le Congrès pour renouveler et moderniser l'Agoa, avant qu'elle expire, pour le long terme, a-t-il déclaré. Nous avons besoin de réussir cela". "
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140805214705/

"Revivez le premier discours de Barack Obama au sommet États-Unis-Afrique
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140805164544/diplomatie-barack-obama-tats-unis-sommet-tats-unis-afrique-2014-tats-unis-afrique-le-discours-de-barack-obama-au-sommet-tats-unis-afrique.html

Le président américain a délivré son premier discours du sommet États-Unis-Afrique à l'issue de l'Africa business forum, ce mardi 5 août à l'hôtel Mandarin Oriental de Washington. Il a notamment reconnu que son pays n'en avait pas fait assez envers le continent jusqu'à présent.
Tout un symbole. C'est au cours de l'Africa business forum, organisé entre les chefs d'État et de gouvernement du continent et des chefs d'entreprises américains (et africains), que Barack Obama a fait sa première apparition au sommet États-Unis-Afrique. Il s'est exprimé pendant quelques 45 minutes à l'hôtel Mandarin Oriental de Washington.

Il a admis que les Américains avaient pris du retard dans les relations économiques et commerciales avec l'Afrique, mais s'est aussi présenté comme une alternative fiable et d'avenir face à la Chine. Il a en outre annoncé que le plan Power Africa, lancé l'année dernière, avait atteint 26 milliards de dollars tous investisseurs confondus."


Revivez le discours de Barack Obama au US Africa business forum avec notre module ci-dessous

° http://www.jeuneafrique.com/tags/135774/sommet-etats-unis-afrique-2014
° http://www.lesoir.be/617845/article/actualite/monde/2014-08-05/obama-annonce-nouveaux-engagements-envers-l-afrique
° http://www.lalibre.be/actu/international/obama-debloque-33-milliards-de-dollars-pour-l-afrique-53e137943570667a6390ee39
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9164


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ndonzwau


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Message  ndonzwau 7/8/2014, 1:07 am

Wondo; la suite sur Obama !

"Pourquoi ce subit acharnement d’Obama sur Kabila? – Partie II
° http://desc-wondo.org/serie-inedite-pourquoi-ce-subite-acharnement-dobama-sur-kabila-suite-jj-wondo/#comment-409
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Barck-O
A l’heure du Sommet Etats-Unis – Afrique du 5 au 6 août 2014 à Washington, DESC tente, dans une analyse descriptive, de comprendre pourquoi cette attention particulière de l’administration américaine sur la RDC.
Dans la première, nous avons essayé de mettre en lumière des facteurs électoraux, politiques et diplomatiques qui se sont trouvés en collision avec le discours du président américain , Barack Obama, d’Accra de 2009 sur sa politique africaine, difficile à mettre en place dans son premier mandat pour cause d’agenda interne et prioritaire de la politique américaine. Dans cette partie, nous allons dans cette deuxième partie tenter de comprendre pourquoi cet intérêt particulier d’Obama sur la RDC et énumérer les signes concrets annonciateurs et prémisses à son activisme en faveur de la RDC.
Pourquoi la RDC et pas d’autres pays africains où sévissent des dictatures similaires ?
De tous les temps, depuis la Conférence de Berlin en 1885, le Congo a toujours occupé une place spéciale du fait de son importance et de sa position géostratégiques de premier plan. Ce sous-continent, contenant une très large gamme de ressources naturelles essentielles,  est considéré par les géologues comme l’un des plus richesréservoirs de stockage géologique des minéraux sur la surface de la terre, d’importance stratégique pour la production mondiale. La RDC participe en outre comme le Brésil à l’équilibre éco systémique du monde. Il est dès lors pas étonnant que son sous-sol et ses diverses ressources soient depuis plus de trois siècles enviés, convoités et spoliés par les puissances du monde.
Selon le géopolitologue respecté Gérard Chaliand (L’enjeu africain, 1984), l’enjeu minier est indissociable de l’enjeu géopolitique en Afrique. De ce fait, l’Afrique entrait progressivement dans une logique géostratégique des perspectives de crise apocalyptique, du fait que les matières premières stratégiques sont considérées avec inquiétude comme étant épuisables. Des crises à caractère psycho-dramatico-économico politique (malédiction des ressources naturelles) dont l’épicentre se trouve en RDC, prophétisait-il, il y a 30 ans en pleine gloire dictatoriale mobutienne entourée d’une pléiade de conseillers spéciaux politiques et en sécurité, dont certains s’illustrent encore actuellement, à l’intérieur comme à l’extérieur de la RDC.
Ces fameux ‘conseillers spéciaux’ ont carrément ignoré (ou étaient ignorants) que dans le cadre de l’équation factorielle stratégique de la sécurité (S), que nous avons modélisée dans notre ouvrage [Les armées au Congo-Kinshasa : S=(A+E+D)M], l’anticipation (A) reste un des facteurs constitutifs de la sécurité à ne pas négliger aux côtés de l’efficacité (E) et de la discipline (D) avec lesquels la motivation (M) joue un rôle central. Eux qui ont détruit l’armée et les services de sécurité par la démotivation et, l’absence d’anticipation des services de renseignement et de constitution de think tanks chargés de faire des études prospectives et projectives sur l’avenir du pays (le crédo de DESC) se complaisaient à se trémousser inconsciemment dans la rumba et le ndombolo jusqu’à l’aventure militaire de Laurent Désiré Kabila et son conglomérat d’aventurier de l’AFDL. Plusieurs de ces ‘conseillers spéciaux’ se sont mis aujourd’hui au service du ‘raïs’, rampant à ses bottes pendant que d’autres sont devenus des évangélistes de la libération d’un Congo mis sous occupation dont ils auraient pu nous épargner n’eût été leurs turpitudes.
Si toutefois l’attention d’Obama est focalisée particulièrement sur la RDC, c’est qu’il a tiré la leçon au cri d’alarme lancé par Jan Egeland, ancien Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires (OCHA) et actuel Conseiller spécial du SG ONUsur les questions de prévention et de règlement des conflits. Ce dernier, dénonçant l’hypocrisie et l’indifférence de la communauté internationale à l’égard du drame congolais et conscient de l’importance géostratégique de la RDC, avait déclaré : « si la communauté internationale aidait la RDC à sortir de sa crise politico-économique et sociale, ce pays après quelques années sera à même de s’auto-suffire et d’aider tous ses voisins. » Il s’agit là d’une approche géopolitique inspirée de Frantz Fanon qui, en déclarant que «L’Afrique a la forme d’un révolver dont la gâchette se trouve au Congo», voyait en la RDC une grande nation stratégique au cœur de l’Afrique dont le positionnement géographique, l’importance et le rôle stratégique incontournable est indispensable pour le développement de l’Afrique.
Or suivant l’optique systémique interactionnelle où l’on considère l’Afrique noire comme un tout rassemblant un ensemble d’entités étatiques qui interagissent de sorte qu’une modification d’une entité centrale peut altérer positivement ou négativement l’ensemble du système. La RDC, en tant qu’état-pivot, est vue par Obama comme ce pays stratégique, capable de jouer un rôle d’influence et régulateur de puissance à un niveau géopolitique continental plus global. Un pays sur lequel il faut insuffler une nouvelle dynamique ‘démocratique’ » afin d’influer sur son voisinage et les autres pays d’Afrique noire encore réfractaires à ce mode de fonctionnement des Etats.
Il y a aussi un facteur psycho-historique et symbolique dans cet intérêt pour la RDC est que pour Obama, agir sur le pays de Lumumba, le héros africain est plus significative qu’agir sur des pays croupions , insignifiants, sans faits historiques héroïques glorieux que sont pour le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi…). Une façon pour Obama de réaliser les étapes ultimes de la pyramide de Maslow :
HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 Pyramide_maslow
- Le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il est associé. Pour Obama, il s’agit des Etats-Unis d’Amérique en tant que citoyen américain d’abord, de la communauté afro-américaine et de l’Afrique à laquelle il est lié par son père. Pour le cas de l’Afriue, il s’agit pour lui d’un besoin« relationnel » de l’axe ontologique.
- Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. L’individu Obama souhaite être reconnu en tant qu’entité propre au sein des groupes auxquels il appartient. C’est-à-dire le président noir des Etats-Unis et d’origine africaine. Il s’agit également du besoin de se faire respecter (en tant que président des Etats-Unis) et d’être capable d’influencer les autres (notamment la politique africaine ou sa vison du monde)
- Le besoin de s’accomplir ou d’autoréalisation, lequel besoin selon Maslow est le summum des aspirations humaines qui vise à atteindre l’épanouissement personnel ou le rêve de sa vie. En ce, après avoir été le premier président des Etats-Unis, avec un bilan à plus de mi-parcours plutôt positif, il ne lui reste plus qu’à marquer l’histoire autrement. Le Congo de Patrice Lumumba serait un pays phare sur lequel Barack Obama voudrait laisser ses empreintes politiques en Afrique.
Obama s’est toujours décrit  comme étant un président pragmatique. Un président rejetant tout extrémisme politique et ultra-religieux, à l’opposé de l’ultra libéral religieux George. W. Bush. D’où sa  smart power alliant savamment le hard et le soft power, c’est à dire un savant mélange du réalisme politique américain avec une bonne dose d’idéalisme. Pour rappel, la « smart power » est pour les politologues Joseph Nye et Suzanne Nossel, une subtile combinaison de hard et soft power qui prône la stratégie d’une « puissance intelligente » attentive au partenariatet à la réévaluation de certains enjeux-clés.
Ainsi, Pour Obama, l’effort principal de sa diplomatie africaine doit se concentrer sur la RDC. En effet, en matière géostratégique les États pivots sont considérés comme des pays destinés – en raison de leur emplacement stratégique, de leur potentiel économique et poids démographique, et des structures politiques – comme des nœuds importants de la croissance économique, de la stabilité politique et d’importants facteurs structurants de la géopolitique dans les principales régions du monde. De plus, un État pivot revêt une importance telle, au niveau régional, que son effondrement peut générer l’instabilité dans les pays voisins et sa stabilité politique et sa croissance économique peuvent être bénéfiques à son voisinage. C’est le cas du Nigeria et de la RDC.
C’est ce que relève le journaliste d’investigation Richard Miniter qui a analysé à la loupe « L’agenda secret neo-conservateur d’Obama ». Une analyse selon laquelle Barack Obama qui affiche la posture d’un non-interventionniste au Moyen-Orient se comporte de plus en plus en « néo-conservateur » en Afrique et se montre fort heureusement plus dynamique. Selon lui, le cas le plus dramatique pour les efforts de l’Administration Obama est sans doute celui de la République démocratique du Congo qui serait, pour lui, un « Etat manqué » bien que doté d’importantes ressources en minerais stratégiques. Un pays où l’Administration Obama, de manière étonnante, met l’accent principalement sur la « promotion des valeurs démocratiques ».
En réalité, outre l’intérêt géopolitique des Etats-Unis pour l’Afrique du fait de la guerre froide, manifesté à partir de la deuxième moitié des années 1940, un intérêt ayant largement contribué à la décolonisation de l’Afrique, l’intérêt économique croissant des Etats-Unis pour l’Afrique remonte quant à lui au début des années 1990, après la chute du mur de Belin et l’implosion de l’URSS.  En effet, en 1994, l’année du ‘génocide’ rwandais, le Congrès américain a demandé au président américain, Bill Clinton, de lui soumettre 5 rapports annuels sur la politique du commerce et du développement par rapport à l’Afrique. Cela a abouti en 1996, à l’adoption au Congrès de l’ « African Growth and Opportunity Act » (AGOA) définissant le cadre légal de la libéralisation. Les Etats-Unis ciblent des pays africains en fonction de leurs intérêts économiquesgéopolitiques et stratégiques sur le continent et non en fonction de leurs qualités démocratiques : « L’Afrique utile et rentable» (in Les Armées au Congo-Kinshasa). L’AGOA qui est dans sa phase 3 est prolongée jusqu’en 2015.
Mais l’activisme d’Obama en faveur de la RDC n’est pas nouveau!
Déjà en tant que sénateur, il avait initié une loi en 2006 sur la RDC. Cette loi dite « Loi de promotion de l’Aide, de la Sécurité et de la Démocratie en République Démocratique du Congo de 2006 » encourage la politique des Etats-Unis, notamment :
(1) D’aider à promouvoir, revigorer, et soutenir le processus politique en RDC…(2) D’exhorter le gouvernement de la RDC, à ramener discipline au sein des forces de sécurité, en punissant les soldats rendus coupables des violations des droits de l’homme…, en particulier le viol des femmes et des filles comme acte de guerre.
(3) De s’assurer, qu’une fois un gouvernement stable établi RDC, il s’engage à une démocratie multipartiste, à une gouvernance ouverte et transparente , au respect des droits de l’homme et de la liberté religieuse, à mettre fin à la violence à travers le pays, à promouvoir la paix et la stabilité avec ses voisins, à réhabiliter le système judiciaire national et accroître l’état de droit, à combattre la corruption, à instituer des réformes économiques pour promouvoir le développement…
Cool De déployer tous les efforts afin d’assurer que le gouvernement de la RDC s’engage à une gestion responsable et transparente des ressources naturelles dans le pays ; … Mette en application l’Initiative de Transparence des Industries extractives (ITIE) en promulguant des lois demandant la divulgation et l’audit indépendant des payements des compagnies, et des recettes des gouvernements pour l’extraction des ressources naturelles. 
(9) De promouvoir une société civile viable et valoriser les organisations et institutions non gouvernementales, y compris les organisations religieuses, les médias, les partis politiques, les syndicats, les associations de commerce et d’affaires qui peuvent agir comme une force de stabilisation et de contrôle efficace sur le gouvernement.
Notons ensuite que durant son premier mandat, Le Dodd-Frank Act, une loi de régulation financière adoptée au Congrès et promulguée par le président Obama en juillet 2010 était entrée en vigueur le 21 juillet 2012 aux Etats-Unis. Le 22 Août 2012, Obama a ajouté et publié les Sections 1502 et 1502 de la loi Dodd-Frank en vue de ramener la paix dans les zones où sévissent des conflits armés, notamment l’est du Congo. Cette disposition réglemente le commerce, le contrôle de la chaîne d’approvisionnement et la traçabilité des minerais par le droit américain de sorte à empêcher que le commerce des minerais de la région ne finance le conflit à réduire l’accès aux ressources financières des groupes armés. Le commerce des minéraux dans l’est du Congo fait partie d’une économie de guerre criminelle et de prédation. La Section 1502 de Dodd Frank Act a incité les sénateurs et les congressistes américains à s’investir pour aider à orienter la politique des États-Unis Congo dans le sens qui profite le mieux le peuple congolais, suivant le discours d’Accra.
Enfin, il faut mentionner le récent décret présidentiel de Barack Obama, publié en juillet 2014, dont toutes les dispositions visent à mettre fin à la déstabilisation de la RDC par l’Est et à stabiliser politiquement la RDC, est une actualisation plus concrète de sa loi de 2006. En effet, le président américain avait mis en place une task forceconstituée de parlementaires démocrates américains et experts de l’Afrique pour étudier dans quelle mesure on pouvait actualiser et mettre en application sa loi de 2006. En résumé, le décret d’Obama vise à lutter contre toute activité d’un groupe politique ou armé national ou étranger qui a un impact nocif sur la stabilité de la RDC. Il prévoit de sanctionner les auteurs (politiques ou chefs rebelles) de ces groupes ciblés par le décret. Le tout c’est de voir si les sanctions prévues seront efficaces et pourront effectivement changer la donne sur le terrain.
Fin de la 2ème partie (à suivre) "




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Message  ndonzwau 7/8/2014, 8:55 pm

Voici un lien de Jeune Afrique à partir duquel vous pouvez accéder à tous les sujets que l'hebdomadaire a commis autour du Sommet Usa/Afrique de Washington !
Vous y trouverez entre autres des photos du couple présidentiel américain avec ceux de ses pairs africains où l'on voit notre Majestueux Raïs tout seul comme un pauvre malheureux avec Michelle et Barack Boma ! Kiekiekieeeee Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing 

Voici au passage Mme Bilden avec son mari le Vice-Président américain dans une robe remarquée "made in Congo" !  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666 


Avec sa robe "made in Kinshasa", Jill Biden fait sensation à la Maison Blanche
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140807123100/diplomatie-mode-jill-biden-sommet-etats-unis-afrique-2014-sommet-tats-unis-afrique-avec-sa-robe-made-in-kinshasa-jill-biden-fait-sensation-a-la-maison-blanche.html

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Joe Biden, le vice-président américain, et sa femme Jill.  

Lors du sommet États-Unis-Afrique qui s'est achevé mercredi soir, les styles vestimentaires des premières dames ont été scrutés à la loupe, de l'audace capillaire de Chantal Biya à la taille mannequin d'Ange, la fille de Paul Kagamé... Mais c'est Jill Biden, l'épouse du vice-président américain, radieuse dans une robe cousue à Kinshasa, qui a fait le plus parler d'elle.(...)"


"Diaporama : les présidents africains ont tous eu droit à leur photo avec Barack et Michelle"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140806112439/diplomatie-barack-obama-maison-blanche-etats-unis-sommet-tats-unis-afrique-diaporama-les-presidents-africains-ont-tous-eu-droit-a-leur-photo-avec-barack-et-michelle.html

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Avec le président congolais Joseph Kabila.

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Avec le président gabonais Ali Bongo Ondimba et sa femme Sylvia.

"Sommet Etats-Unis/Afrique 2014"
° http://www.jeuneafrique.com/tags/135774/sommet-etats-unis-afrique-2014


"Quand l'Afrique s'éveillera...
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France-Afrique, Europe-Afrique, Chine-Afrique, Japon-Afrique, Amérique du Sud-Afrique et, maintenant, États-Unis - Afrique ! Depuis la fin des années 2000, anciennes et nouvelles puissances voient le continent d'un autre oeil. Un continent longtemps laissé à l'abandon ou entre les mains de ses anciens colonisateurs, aujourd'hui devenu incontournable dans les relations internationales. Parce qu'il représente d'alléchantes perspectives de développements commerciaux et un marché dynamique à très fort potentiel, et qu'il regorge des matières premières dont tant de pays ont besoin.
Ainsi donc nos chefs d'État parcourent-ils la planète, de sommets en visites bilatérales, à un rythme exponentiel. L'occasion de nouer d'importants partenariats ou de dénicher les financements dont ils ont tant besoin. Celle aussi de mieux se faire connaître dans des contrées où, souvent, l'image de l'Afrique demeure caricaturale, savant mélange de Tintin au Congo et de Out of Africa...
Enfin, et ce n'est pas négligeable, ces déplacements hors de leurs frontières ou des pays qu'ils ont l'habitude d'arpenter, notamment lors de leurs séjours privés, leur permettent de s'ouvrir au reste du monde. De découvrir d'autres modes de gouvernance et de gestion, de comparer des modèles de développement différents, d'entendre d'autres sons de cloche que ceux qui leur sont habituellement servis, bref de se nourrir de ces ailleurs, quels qu'ils soient, et d'en tirer des leçons ou des pistes de réflexion forcément utiles une fois de retour dans leurs palais.

Qu'ils ne se leurrent pourtant pas. En politique, il n'est guère question de philanthropie ou d'altruisme. Chacun défend avant tout ses propres intérêts et, en la matière, les nuances demeurent faibles, malgré les bonnes et les mauvaises réputations, de Pékin à Washington en passant par Paris, qu'il s'agisse d'anciens ou de nouveaux amis.
C'est donc aux Africains de s'adapter à cette nouvelle donne pour en tirer le meilleur profit. Ce qui ne semble pas encore suffisamment le cas, notamment sur le plan économique. Négociations bâclées, naïveté, insuffisances en matière juridique, court et moyen termes souvent privilégiés, contrats signés trop souvent léonins (au détriment bien sûr des États africains), absence de véritables stratégies clairement définies...
L'impression que donnent la plupart des dirigeants africains, lorsqu'ils négocient avec ces nouveaux partenaires, qu'il s'agisse des États ou des entreprises, c'est qu'ils sont insuffisamment préparés et peu (ou mal) entourés pour gérer de tels deals. Résultat, surtout lorsqu'il s'agit de contrats miniers ou pétroliers : ils se font la plupart du temps avoir...

Les pays du continent doivent apprendre à jouer collectif, donc à se mettre ensemble, au moins régionalement, pour envisager un véritable développement et enfin peser. Cela n'a aucun sens, par exemple, d'envisager, chacun de son côté, la construction d'infrastructures de transport (routes, chemins de fer, etc.), ou liées au secteur de l'énergie. Outre la simple logique, ils seraient ainsi beaucoup plus forts dans leurs négociations avec les grands groupes internationaux.
L'intérêt que suscite tous azimuts le continent est une excellente chose. Pour en tirer le meilleur parti, il faudra donc s'unir, pour espérer parler d'égal à égal. Une idée pour commencer : ne plus se laisser imposer les ordres du jour élaborés par leurs hôtes lors des multiples sommets qui font désormais florès."




Compatriotiquement![/b]


Dernière édition par ndonzwau le 7/8/2014, 10:13 pm, édité 3 fois

ndonzwau


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Message  zobattants 7/8/2014, 9:18 pm

ndonzwau a écrit:Voici un lien de Jeune Afrique à partir duquel vous pouvez accéder à tous les sujets que l'hebdomadaire a commis autour du Sommet Usa/Afrique de Washington !
Vous y trouverez entre autres des photos du couple présidentiel américain avec ceux de ses pairs africains où l'on voit notre Majestueux Raïs tout seul comme un pauvre malheureux avec Michelle et Barack Boma ! Kiekiekieeeee Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing 

Voici au passage Mme Bilden avec son mari le Vice-Président américain dans une robe remarquée "made in Congo" !  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666  HILLARY CLINTON TRES SEVERE AVEC LE REGIME KABILA - Page 3 259666 


Avec sa robe "made in Kinshasa", Jill Biden fait sensation à la Maison Blanche
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Joe Biden, le vice-président américain, et sa femme Jill. Joe Biden, le vice-président américain, et sa femme Jill.

Lors du sommet États-Unis-Afrique qui s'est achevé mercredi soir, les styles vestimentaires des premières dames ont été scrutés à la loupe, de l'audace capillaire de Chantal Biya à la taille mannequin d'Ange, la fille de Paul Kagamé... Mais c'est Jill Biden, l'épouse du vice-président américain, radieuse dans une robe cousue à Kinshasa, qui a fait le plus parler d'elle.(...)"


"Diaporama : les présidents africains ont tous eu droit à leur photo avec Barack et Michelle"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140806112439/diplomatie-barack-obama-maison-blanche-etats-unis-sommet-tats-unis-afrique-diaporama-les-presidents-africains-ont-tous-eu-droit-a-leur-photo-avec-barack-et-michelle.html

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Avec le président congolais Joseph Kabila.

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Avec le président gabonais Ali Bongo Ondimba et sa femme Sylvia.

"Sommet Etats-Unis/Afrique 2014"
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Franchement, Ndonzwau, vous etes  nul. Que Kabila voyage avec ou sans sa femme en quoi est-ce que ca vous concerne?
Te masturbes tu en regardant la photo de la femme d'autrui? Tu es descendu trop bas, rococo... Mayele esili yo  Razz  Razz  Razz 
Sasou etait aussi seul sur la photo... ou est le probleme?
Vieux rococo, heure moko mayele ezalaka kaka ya kelasi te,, il y a aussi mayele ya vie( street smart), which you seem to lack..
.

zobattants


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