Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
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Jim KK
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Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
regarder et bien voir a écrit:
Dans la perspective technique, je trouve qu il y a des actions simples que meme les dirigeants actuels peuvent entreprendre. Jmkk a presente' certaines actions que je trouve tres profitables et benefiques si cest bien applique'. Essayons tous de parler des actions que moi ou toi pouvions entreprendre aujourdhui ou le lendemain, ca pourra quand meme ameliorer tant peu que soit la situation du pays, en attendant de vrais remedes lequels tu viens d enumerer. Mais pendant ce temps quelque chose doit se faire, et cherchons et parlons des choses que tout le monde peut faire aujourdhui ou qui peut concerner tout le monde.
Parmi les dirigeants actuels il y a des intellectuels comme le premier ministre lui meme, il n y a rien de mal de proposer un travail technique aux dirigeants actuels pour resoudre tel probleme, ne serait ce que pour les coincer afin que demain ils ne disent pas qu on avait fait appel a` tout le monde pour contribuer au developpement du pays, vous n aviez pas repondu, alors ne nous condamnez pas. Il faut eviter de donner a` l adversaire l occasion d echapatoir. Voila un peu l idee derriere ma demarche. Le vrai ppocessus c est en posant des actes intelligents et effectifs emanant de tous les niveaux de notre societe, et non en se limitant de dire tout simplement il faut faire ceci, il faut faire cela, cest quand on aura ceci, oh a` un moment donne'. Moi je trouve ca un peu vague et endormant. Oui, jai apprecie' les avis de Jmkk, mais qu il ne se limite pas la` mais les fasse part aux dirigeants et politiciens. Qui sait si ca aura quelques effets?
Regarder et bien voir
Technology polytechnique
Bonjour REGARDER ET BIEN VOIR...
Les dirigeants actuel du Congo connaissent déjà ces travaux puisque dans le manuel il est dit:
"Cette ambition semble également être partagée par la RDC,ou l'objectif de faire du Congo un pays émergent à l'horizon 2030,est AFFICHE EN EXERGUE DU PROGRAMME DU GOUVERNEMENT POUR LA LEGISLATURE 2012-2016"
Donc ils ignorent pas tout ce qui concerne l'émergence de la RDC étant donné qu'il y a des intellectuels qui font parti de ce gouvernement.
Toujours dans ce docment nous lisons que la Gecamine produisait en 2003,plus au moins,9000 tonnes de minerais.
En 2013 cette production"septupla " en 600.000 tonnes
Ce qui équivaut à 6.500 %...une vraie manne dont la population ne bénéficie même pas d'un rond pour des raisons que le document évoque.
Cette situation prouve que le gouvernement de notre pays ne pourra rien faire,parce qu'il est obliger des respecter les contrats qu'il à signé avec les requins étranger qui exploitent notre sol.
Et il ne pourra pas non plus arrêter ces usines parce que le pays qui est à l'agonie sera complètement mort pour de vrai.
La vraie question que le gouvernement doit se posé est:QU'EST-CE-QU'ON PEUT FAIRE POUR COLMATER LES BRECHES PAR LEQUEL LA RICHESSE DE NOTRE PAYS ECHAPPE POUR ALLER S'EST DEVERSE AILLEURS ?
C'est ici que le gouvernement devrait travailler et c'est seulement là d'après moi que se trouve vraiment la solution,comme par exemple celui que Troll ou JmKK ont proposé en ce qui concerne la formation de nos propres ingénieurs,nos propres scientifique qui auront la maîtrise des nouvelles technologies et qui pourront même pourquoi pas innové dans le futur en créant leurs propre marque déposé ?
Tant que nous n'aurons pas des ingénieurs et des scientifique compétent,même si nous avons des centaines et des centaines d'usines de transformation sur place,ça sera toujours les autres qui viendront travailler chez nous.Et ceux-là pourront nous dupé parce qu'ils vont exigé ceci ou cela...
Donc il ne s'agit pas de ...donner à l'adversaire l'occasion d'échappatoire...
Il s'agit plutôt de donner à Mwana Zoba la clé et lui montrer le chemin qui va nous conduire tous ensemble vers cette émergence.
Parce qu'une personne peut avoir une très bonne intention=(EMERGENCE),mais faire le contraire de ce qu'il avait souhaité faute d'idée.
L'ESPRIT D'EQUIPE PARTICIPE AU GRAND TRIOMPHE DE LA VIE
N'oublions pas que nos ancêtres nous ont toujours enseignaient:MUANA MAYELE & MUANA YA ZOBA=BAZALI KAKA BANA TINA NINI OKABOLA BANGO.
Le gouvernement actuel ne peut que donné une impulsion dans ce processus comme Cavalier l'a dit dans sont dernier message,et comme nous l'avons dit nous même.
Croire que ce gouvernement qui prendra fin en 2016 pourra faire émergé la RDC de sa léthargie=est pire folie.
Seule un fou peut croire à une chose pareille.Le gouvernement ne peut rien faire,PAR CONTRE IL PEUT AIDER EN DONNANT UNE TAPE DANS LA FESSE DE CE PROCESSUS.
Dernière édition par Asahsnik le 11/9/2014, 4:12 pm, édité 2 fois
El-Shaman
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Mr Asahsnik, faisons un effort de cadrer un debat et faisons un effort de parler techniquement dans un sujet qui est technique. De quoi parlons nous au juste? Est ce que jai dit que la solution de notre pays viendra de notre gouvernement? Donc le fait de dire que quand un article est bien reflechi, cest aussi mieux de le presenter a nos dirigeants, cest un probleme ou ca veut dire que ce sont eux la solution du Congo? Mon cher il ne faut pas ecrire pour ecrire, il faut bien lire l autre.
Tu dis que nos dirigeants connaissent tout ce qu il y a a` faire. Cest vrai. Mais quand quelqu un surgit avec des solutions elaborees a` sa maniere et l annonce. Je crois qu il n y aura rien d effets si il se limite a` ce niveau. Mais s il va frapper des portes, organiser les autres, cest en ce moment la` qu on parle de porter des actions. Toi meme tu las bien dit que jimkk et troll ont bien dit. Ou` est donc le mal si je les encourage a` le faire part a` nos dirigeants? Meme si ces derniers le savent, du moins ce serait un acte pose' par un compatriote qui songe a` son pays. Sache bien que faire part a` d autres qui sont influents, cest deja le debut ou le moindre des actions. Il y a encore d autres actions a` mener apres celle ci. Jai parle' d echappatoire dans le sens que eux nos dirigeants dans leur ruse utilisent tout argument pour s excuser de leur megestion. J nai pas compris ce q tu as voulu me retorquer quand tu as evoque' ce vocabulaire. Apprenons que le combat doit se faire dans tous les fronts: cest en meme temps vous dites a l adversaire ou aux dirigeants ce qu il faut faire, en meme temps vous menez votre campagne, vous faites ce que vous pouvez faire vous memes avec le peu de moyens, et meme temps vous esperez un demain meilleur. Tout doit etre mene' a` la fois.
Donc essayons de cadrer bien le debat au lieu d en faire un sujet de bavardage. Je crois je dois m arreter avec ce sujet, ce que jai deja dit cest suffisant a` moins qu il y ait un autre sujet ou autre developpement technique avec celui ci
Tu dis que nos dirigeants connaissent tout ce qu il y a a` faire. Cest vrai. Mais quand quelqu un surgit avec des solutions elaborees a` sa maniere et l annonce. Je crois qu il n y aura rien d effets si il se limite a` ce niveau. Mais s il va frapper des portes, organiser les autres, cest en ce moment la` qu on parle de porter des actions. Toi meme tu las bien dit que jimkk et troll ont bien dit. Ou` est donc le mal si je les encourage a` le faire part a` nos dirigeants? Meme si ces derniers le savent, du moins ce serait un acte pose' par un compatriote qui songe a` son pays. Sache bien que faire part a` d autres qui sont influents, cest deja le debut ou le moindre des actions. Il y a encore d autres actions a` mener apres celle ci. Jai parle' d echappatoire dans le sens que eux nos dirigeants dans leur ruse utilisent tout argument pour s excuser de leur megestion. J nai pas compris ce q tu as voulu me retorquer quand tu as evoque' ce vocabulaire. Apprenons que le combat doit se faire dans tous les fronts: cest en meme temps vous dites a l adversaire ou aux dirigeants ce qu il faut faire, en meme temps vous menez votre campagne, vous faites ce que vous pouvez faire vous memes avec le peu de moyens, et meme temps vous esperez un demain meilleur. Tout doit etre mene' a` la fois.
Donc essayons de cadrer bien le debat au lieu d en faire un sujet de bavardage. Je crois je dois m arreter avec ce sujet, ce que jai deja dit cest suffisant a` moins qu il y ait un autre sujet ou autre developpement technique avec celui ci
regarder et bien voir
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Voici un exposé du vice premier ministre et ministre de budget le prof. Daniel Mukoko Samba qui parle de Congo pays émergent à l´horizon 2030. Il aborde entre autre l´apport de la technologie et l´industrialisation du Congo pour devenir un pays émergent. Il a souligné un point très important : c´est celui de la refonte de l´enseignement.
Je trouve qu´au Congo l’enseignement scolaire donne de la science une image peu enthousiasmante, avec des programmes inadaptés et une démarche pédagogique pas orientée vers la formation à la pratique scientifique. Et puis au sein de la société congolaise, on décèle une certaine méfiance, voire crainte, de la science et de la technologie. Cela signale aussi une importante lacune des communications entre les scientifiques et la société.
Le gouvernement devrait fournir un grand effort pour encourager les congolais à faire les études scientifiques et techniques. L´importance des études de philosophie, littérature, sociologie, langues est quasi nulle pour l´industrialisation de notre pays !
Je trouve qu´au Congo l’enseignement scolaire donne de la science une image peu enthousiasmante, avec des programmes inadaptés et une démarche pédagogique pas orientée vers la formation à la pratique scientifique. Et puis au sein de la société congolaise, on décèle une certaine méfiance, voire crainte, de la science et de la technologie. Cela signale aussi une importante lacune des communications entre les scientifiques et la société.
Le gouvernement devrait fournir un grand effort pour encourager les congolais à faire les études scientifiques et techniques. L´importance des études de philosophie, littérature, sociologie, langues est quasi nulle pour l´industrialisation de notre pays !
Dernière édition par Jim KK le 29/9/2014, 7:59 pm, édité 2 fois
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
La Revue Afiricaine de la Démocratie et de Gouvernance (RADG) n'est pas exactement un "Think Tank" Congolais mais s'en rapproche dans la mesure où elle constitue une plateforme pour la production des connaissances et l’échange d’idées en vue de promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et le développement en Afrique, née de l'initiative d'universitaires africains et d'abord Congolais (Prof MBATA, Université de Kinshasa, RDC & University of South Africa, RSA) !
Et surtout dans la mesure où elle réfléchit sur le cadre sociologique, institutionnel, politique, scientifique et culturel de notre continent qui permet et balise toute activité intellectuelle ou de lobbying que doit être un think thank !
A lire, consulter et s'abonner ici, voici l'éditorial de sa première livraison :
° http://www.idgpa.org/fr/publications/lire-l-revue-africaine-de-la-democratie-et-de-la-gouvernance/
Compatriotiquement!
Et surtout dans la mesure où elle réfléchit sur le cadre sociologique, institutionnel, politique, scientifique et culturel de notre continent qui permet et balise toute activité intellectuelle ou de lobbying que doit être un think thank !
A lire, consulter et s'abonner ici, voici l'éditorial de sa première livraison :
° http://www.idgpa.org/fr/publications/lire-l-revue-africaine-de-la-democratie-et-de-la-gouvernance/
"ÉDITORIAL (Français/English)
Démocratie et bonne gouvernance comme préalable à la
paix et au développement durables en Afrique
L’absence de la paix et le sous-développement sont probablement les
problèmes les plus épineux auxquels les peuples africains sont confrontés depuis
l’indépendance. Au cours des deux premières décennies de l’indépendance de
l’Afrique, les institutions financières internationales (IFIs) comme la Banque
mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) étaient favorables aux
‘dictatures de développement’ en Afrique. Leur argument était qu’un véritable
‘État de développement’ devait être un État autoritaire. En d’autres termes, un
État autoritaire était mieux placé qu’un État démocratique pour promouvoir le
développement socio-économique sur le continent.
De nombreux spécialistes en sciences politiques et juridiques avaient
également endossé l’idée d’une oligarchie développementaliste ou modernisante.
Le soutien aux ‘dictatures de développement’ sous formes de régimes militaires
ou à partis uniques accompagnait les programmes d’ajustement structurel (PAS)
qui avaient été conçus par la Banque mondiale et le FMI comme une panacée aux
problèmes de développement économique de l’Afrique. Ils avaient été inspirés
par les pays d’Asie orientale bien connus comme les ‘dragons asiatiques’ qui
avaient fait de remarquables progrès sur le plan du développement économique
alors même qu’ils étaient sous des régimes autoritaires.
Vers la fin de la décennie 1970, il était évident que les gouvernements africains
avaient échoué dans la réalisation de leurs promesses de développement. De
manière unanime, les peuples d’Afrique, les gouvernements occidentaux et
les IFIs avaient conclu à la défaite de ces ‘dictatures de développement’. Le
concept de ‘gouvernance’ allait alors remplacer les PAS comme un ‘préalable’
au bénéfice des dons et autres crédits de la part des institutions de Bretton
Woods. Il est intéressant de noter qu’à l’origine, la ‘gouvernance’ se referait à la
gestion des affaires de l’État ou à l’exercice pratique du pouvoir et de l’autorité
dans la conduite des affaires publiques. L’accent était mis sur la redevabilité,
la lutte contre la corruption, et la liberté d’expression. C’est seulement dans
une communication présentée lors d’une conférence sur le développement
économique sponsorisée par la Banque mondiale en 1992 que Boeninger
estimera que la gouvernance était identique au ‘bon gouvernement’. Même
alors, elle ne signifiait pas nécessairement une ‘gouvernance démocratique’
étant donné que la démocratie et la gouvernance continuaient de représenter
deux mondes différents.
Pour plusieurs chercheurs africains en sciences sociales, la ‘gouvernance’
ou la ‘bonne gouvernance’ était inacceptable si elle n’était pas également une
gouvernance démocratique. Le Conseil pour le développement de la recherche
en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) qui est un groupe de réflexion
de premier ordre comprenant les chercheurs africains en sciences sociales avait
alors mis sur pied un institut sur la gouvernance démocratique au début des
années 1990. Les chercheurs africains en sciences sociales ont contribué sans
ambages au changement du discours sur la gouvernance aux plans national,
régional et international.
Après des décennies d’autoritarisme, les dirigeants africains étaient
également tombés d’accord sur le fait qu’une bonne gouvernance devait être
aussi une gouvernance démocratique. L’Union africaine (UA) qui a remplacé
l’Organisation de l’unité africaine (OUA) accorde une grande importance à la
gouvernance démocratique.
Dans le préambule de l’Acte constitutif de l’UA qui avait été adopté à Lomé
au Togo au mois de juillet 2000 et qui était entré en vigueur au mois de mai 2002,
les Chefs d’État et de gouvernement des États-membres de l’UA affirmaient
qu’ils étaient ‘déterminés à promouvoir et à protéger les droits de l’homme
et des peuples, à consolider les institutions et la culture démocratiques, et à
garantir la bonne gouvernance et l’État de droit’.
L’Acte constitutif prévoit que les objectifs de l’UA sont entre autres de
‘promouvoir les principes et les institutions démocratiques, la participation
populaire et la bonne gouvernance’. D’autre part, l’un des principes majeurs
de l’UA est le respect des principes démocratiques, des droits de l’homme,
de l’État de droit et de la bonne gouvernance. Une relation très étroite existe
indiscutablement entre la démocratie, le respect des droits de l’homme,
la constitution, et l’État de droit. Cette relation est aussi soulignée dans la
déclaration sur la création du Nouveau partenariat pour le développement de
l’Afrique (NEPAD) (2001) et dans la déclaration du NEPAD sur la démocratie,
la gouvernance politique, économique et d’entreprise (2002) qui est l’instrument
fondateur du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).
L’UA a adopté plusieurs autres documents en vue de promouvoir la bonne
gouvernance. Ces documents incluent le Protocole à la Charte africaine sur la
Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (adopté en 1998 et entré
en vigueur en 2003), la Convention de l’UA sur la prévention et la lutte contre
la corruption (adoptée le 11 juillet 2003 et entrée en vigueur le 5 août 2007) et
surtout la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance
(CADEG).
L’adoption de cette CADEG à Addis Abeba en Ethiopie le 30 janvier 2007
et surtout son entrée en vigueur le 15 février 2012 constituait un évènement
sans précédent, historique et un miracle étant donné qu’il avait été favorisé par
les mêmes dirigeants qui étaient régulièrement condamnés pour leur gestion
autoritaire et corrompue de la chose publique.
Le préambule de la CADEG souligne l’engagement, la détermination, et
la farouche volonté des dirigeants de l’UA de promouvoir et d’œuvrer pour
l’émergence d’une culture favorable à la démocratie, aux élections et à la bonne
gouvernance en Afrique. Dans la CADEG, la démocratie requiert le respect
des droits de l’homme, la suprématie de la Constitution et l’État de droit, la
séparation des pouvoirs, l’égalité de genre, la participation populaire à travers
le suffrage universel et le pluralisme politique qui sous-entend l’existence des
partis politiques de l’opposition. Le développement de la démocratie exige aussi
une certaine culture politique et de la paix.
Le lien entre la démocratie et la paix est d’une importance capitale pour un
continent confronté à de nombreux conflits. La paix favorise la création d’un
environnement propice à la démocratie et inversement. La violence et la guerre
sont des ennemis de la démocratie. Par ailleurs, les pays africains ont plusieurs
fois organisé des élections depuis leur accession à l’indépendance sans que ces
élections ne conduisent pour autant à la consolidation de la démocratie. Par
conséquent, l’un des objectifs de la CADEG est de promouvoir des élections
démocratiques. Ces élections devraient être régulières, libres, équitables,
transparentes et crédibles sous la conduite des institutions électorales nationales
compétentes, indépendantes et impartiales.
Tout comme la déclaration du NEPAD sur la démocratie, la gouvernance
politique, économique et d’entreprise qui l’avait sans aucun doute inspirée,
la CADEG adopte une conception holistique de la gouvernance, laquelle
est à la fois politique, sociale, économique et d’entreprise. Elle insiste sur
la gouvernance politique qui devrait être une bonne gouvernance et une
gouvernance démocratique qui suppose la transparence et une démocratie
participative, l’accès à l’information, la liberté des médias, la redevabilité dans
la gestion des affaires publiques, et une justice indépendante tout en excluant
la corruption.
Au sens large, la démocratie et la bonne gouvernance constituent un
préalable à la paix et au développement durables qui sont étroitement liés. La
paix et le développement durables sont inconcevables sans démocratie ni bonne
gouvernance en Afrique. Cependant, leur promotion exige une production
constante des connaissances qui contribuent à l’amélioration des politiques
sur le continent. Les chercheurs africains devraient assumer leur responsabilité
sociale consistant en la production d’un savoir qui contribue à la promotion de
la démocratie et de la bonne gouvernance qui sont extrêmement importantes
pour la renaissance africaine.
La Revue africaine de la démocratie et de la gouvernance (RADG) est une
revue de l’Institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement
en Afrique (IDGPA) qui est reconnu en République Démocratique du
Congo (RDC) et en Afrique du Sud. Cette revue bilingue (français-anglais),
multi-, inter- et transdisciplinaire est examinée par les pairs et constitue une
réponse intellectuelle africaine aux problèmes majeurs des peuples africains
qui concernent surtout la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et le
développement.
Toutes les contributions à ce premier numéro de la revue tournent ainsi autour
de la démocratie et de la gouvernance. Quatre articles portent sur la démocratie
et la gouvernance politique, un article sur la gouvernance économique et
financière et un autre sur la gouvernance d’entreprise.
Jean-Pierre Mbelu Babanya aborde l’épineuse question des terres et celle
des ressources naturelles en RDC. Il explique comment la convoitise des terres
congolaises par les gouvernements et les entreprises estrangers a nourri des
guerres répétitives pour s’assurer une mainmise sur le Congo. Son principal
argument est celui d’un complot international contre la souveraineté de la
RDC, un complot ourdi par l’élite capitaliste dominante et quelques ‘minorités
périphériques’ intéressées dans la perpétuation du ‘chaos’ dans ce pays doté
d’immenses ressources naturelles.
Pour sa part, Babatunde Fagbayibo souligne le rôle de la jeunesse dans la
démocratisation du continent. Il justifie le désenchantement de la jeunesse par les
mauvaises conditions politiques et économiques qui prévalent en Afrique. Pour
lui, affirmer continuellement que les jeunes d’aujourd’hui sont les dirigeants
de demain reste un slogan creux dès lors que rien n’est fait et qu’il n’existe pas
d’engagements sérieux pour préparer les jeunes à assumer valablement leurs
responsabilités. Son article examine plusieurs voies pour renforcer l’activisme
de la jeunesse africaine, y compris par la maitrise des technologies modernes,
en vue de faire progresser l’Afrique sur la voie du changement sociopolitique.
Il soutient que la responsabilité première en ce qui concerne l’articulation et
la définition de l’agenda de la jeunesse et la réalisation de nobles objectifs et
idéaux tels que la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et le développement
incombe d’abord à la jeunesse du continent.
André Mbata Mangu fait le diagnostic du ‘syndrome du troisième mandat’
et la tendance de plusieurs présidents africains en exercice à se comporter
comme des monarques, à se cramponner au pouvoir et à diriger leurs pays de
manière inconstitutionnelle. Le résultat en est que certaines ‘Républiques’
constitutionnelles ou de droit se transforment progressivement en ‘monarchies’
de fait étant donné que nos présidents préfèrent mourir au pouvoir ou du moins s’y
maintenir le plus longtemps possible. L’auteur en appelle à la fin des ‘monarchies
présidentielles’ établies et celles qui se construisent encore dans l’indifférence
totale et même avec la bénédiction de certains leaders ‘démocratiques’ étrangers.
Il rappelle aux peuples africains leur devoir de s’opposer à l’établissement ou
à la consolidation de ces ‘monarchies présidentielles’ en même temps qu’il
conseille aux dirigeants et à leurs associés de cesser de torpiller l’État de droit
étant donné qu’il existe une ‘vie après la présidence’.
Etienne Mutabazi élargit la question de la bonne gouvernance politique
lorsqu’il examine, de manière assez critique, l’important rôle que joue le
procureur dans le procès pénal devant le Tribunal pénal international pour le
Rwanda (TPIR). Partant de certaines affaires déjà portées et tranchées par le
TPIR, il aboutit à la conclusion que le procureur a constamment abusé de son
pouvoir par manque d’independence, de professionnalisme et de redevabilité.
Emile Muadimanga Ilunga réfléchit sur la ‘sous-bancarisation’ ou le sous-
développement du système bancaire en RDC. Son article porte ainsi sur la
gouvernance économique et financière. L’auteur examine les causes du sous-développement,
du système bancaire, ses effets néfastes sur le développement
économique et les remèdes possibles en vue de l’établissement d’un système
bancaire efficace en RDC.
Yves-Junior Manzanza et Justin Monsenepwo se penchent plutôt sur la
gouvernance d’entreprise lorsqu’ils abordent la question de la participation des
salariés à la gestion des entreprises comme une forme avancée de la démocratie
en droit (du travail) comparé allemand, français et congolais. Partant de
l’analyse de la codétermination en droit comparé et se fondant particulièrement
sur les modèles allemand et français, leur article met en évidence les avantages
de ce mécanisme et recommande son instauration en droit congolais du travail
qui institue une simple représentation des salariés et non leur participation à la
gouvernance ou à la gestion de l’entreprise.
La RADG constitue une plateforme pour la production des connaissances et
l’échange d’idées en vue de promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance,
la paix et le développement en Afrique. Le savoir ainsi produit devrait assister
tous ceux qui sont intéressés à la promotion de la démocratie et de la bonne
gouvernance que ce soit au niveau national, sous-régional ou continental.
Au moment où sort le premier numéro de la Revue, je voudrais remercier
tous les collègues qui ont contribué à sa réalisation, particulièrement ceux qui
ont aimablement accepté de faire partie du Comité et du Conseil de rédaction,
ceux qui ont examiné les articles, ainsi que tous les autres qui ont soutenu cette
initiative, je ne saurais oublier les membres de l’IDGPA.
La RADG est la première revue scientifique africaine bilingue et
multidisciplinaire des sciences sociales et humaines publiée en RDC. La
publication d’une revue scientifique de ce niveau, dans les conditions qui
existent actuellement dans le pays et sur le reste du continent, constitue une
tâche bien onéreuse.
C’est la raison pour laquelle je tiens d’ores et déjà à exprimer ma gratitude
à toutes les personnes physiques et morales qui se joindront à nous pour nous
assister afin d’inscrire cette œuvre dans la durée et de garantir la pérennité de
cette entreprise intellectuelle qui est si importante pour le devenir de notre
continent et de notre peuple.
André Mbata Mangu
Rédacteur en chef"
A suivre...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Dans cette video du vice premier ministre, avec une longue introduction et le temps qu il juge bon d inserrer la sequence sur l industrialisation et la technologie, je trouve son expose' purement economique et tres moins scientifique, franchement. Je suis un ingenieur post universaire, je sais de quoi je parle. Mr Delphin Kyubwa si jai bien prononce' son nom, un ingenieur en genie de l informatique et a` la fois politicien, avait techniquement demontre' l importance de nouvelles technologies de l information, un expose' auquel on peut bien le tourner pour que ca devienne celui de l industrialisation et technologie d une maniere globale. Celui de notre professeur ministre ne se veut pas du tout scientifique et alors moins emouvant aux ingenieurs, technologistes et techniciens de la Rdc.
L economie c est jusque la` le planning, la programation, un model de gestion et une projection, a` l echelle nationale de ce qu on veut et de comment le pays doit marcher pour son devellopement, et ca s arrette la`. Et a` ce point ce nest pas encore le developpement reel d un pays. Ca devient un vrai developpement au sens propre quand un budget proportionne' est assigne' dans chaque secteur du pays, et les professionnels dans chaque domaine font du travail technique conforme et l Etat de controler, surveiller la bonne marche. En un mot une bureaucratie independante, controlee' et sans corruption. C est en ce moment la` tout le monde contemplera ou du moins sentira le developpement qu on appelle ici emergence (parce que cest a` peine qu on commence a` developper). Mais si le developpement cest celui des chiffres et des projections de matata ponyo, la` je suis desole'.
Alors tout ceci est connu de la classe dirigeante de la Rdc, quand doivent ils se mettre en marche pour planter et asseoir les mechanismes que je viens d enumerer pour un vrai developpement? Ce genre de discour pour moi, je le considere des somniferes dont nous rejettons tous unanimement. Il n y a rien de neuf et de special dans ce qu il dit. Au lieu de ceci, cest mieux qu ils se concertent eux les dirigeants pour appliquer des principes et facteurs deja connus pour qu on evolue a` partir de la`.
Regarder et bien voir
Technology polytechnique
regarder et bien voir
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Hmmmm, Vraiment Y A DU BOULOT A FAIRE DANS CE PAYS...Les Hommes en Cravate...
Juste pour dire que Je partage en grande partie La Lecture de regarder & bien voir
Oyo ezali suka na UKULELE
Juste pour dire que Je partage en grande partie La Lecture de regarder & bien voir
Oyo ezali suka na UKULELE
_________________
L'originalité est un des grands principes du romantisme.
ALPHA DOG
Cavalier
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
J'ai suivi cette conference de Mr Le Vice Premier Ministre du Budget, Mr Daniel Mukoko Samba et Je trouve que son discours, son enthusiasme vis-a-vis de ce plan de faire de la RDC un Pays Emergeant en 2030 m'ont plutot l'air d'une propragande Pre-Election Presidentielle Pro-Kabila...Le Message souurd est Loud & clear...Au fait c'est un message subliminal...L'emergeance de La RDC est garrantie avec Kabila comme President jusqu'a 2030...
Vers la fin, un gars de l'opposition En Cravate Jaune, a pose qlqs questions pertinentes...
Le 1er probleme qui se pose c'est bien celui de la courts echeance pour realiser ce projet combien ambitieux...
Je m'envais vs raconter ce que Je suis entrain d'experimenter ces Jours ci...
Y a bien de cela quelques semaines ou Je m'amuse a frequenter des mini markets, Chinois, Vietnamiens, Koreens & Turques.
J'ai constate que Dans ces shops la, les produits alimentaires qui sont en vente sont pour la plupart des produits des industries alimentaires de ces pays respectifs...
Maintenant faisons un tour Dans des magasins Congolais, avions-ns des industries qui vendent du pondu sous un certain brand, label?
Mais Notre vice premier ministre veut comparer La RDC a Un Pays Geant comme La Chine...
Laissant ainsi croire Qu'il y a de vela QuinZe Annees Que La Chine se trouvait economiquement, culturellement a la mm position que se trouve La RDC en ce moment
Hmmm...
Tala, pona kosala eloko ya munene, ba experimentaka yango d'abord en un projet en miniature...
Soki ya mukie esimbi, wana nde bokoki koluka kokomisa yango munene...
Soki mutu aza capable ya kotonga bilamba ya bana bitendi, to ya ba poupees, aza capable ya kotonga pe pona bana mike et puis ba mikolo...
_________________
L'originalité est un des grands principes du romantisme.
ALPHA DOG
Cavalier
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
"La diaspora congolaise de Belgique : quel héritage pour les générations futures ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9329
« La République est un patrimoine qu’on ne peut se permettre de léguer de manière quelconque aux générations futures » (CENCO, Déclaration du 27 juin 2014)
Le temps est venu pour les Congolais de la diaspora de s’organiser pour la victoire dans le combat de la libération de leur pays d’origine et dans la lutte contre la précarité des conditions de vie dans les pays d’accueil.
L’élite congolaise de la diaspora doit parvenir à constituer un leadership capable de mobiliser les compatriotes autour des valeurs générales et d’un idéal qui peut leur garantir une véritable lutte contre les discriminations dans les pays d’adoption et un changement réel sur le terrain et/ou une alternance politique démocratique en RDC.
La diaspora est un mot d’origine grecque qui signifie «dispersion». Dans le cadre de la migration des peuples, la diaspora désigne l’ensemble des membres d’une communauté dispersés à travers le monde mais restant en bonne relation.
Tout dépend donc de la qualité des relations que les membres de la diaspora congolaise entretiennent entre eux d’une part, par rapport au pays d’origine et par rapport aux pays d’accueil, d’autre part. Or, toute relation est avant tout basée sur l’amour et la confiance à partir desquels tout devient possible au sein de la communauté.
En retour, il reviendrait à la communauté de garantir à ses membres la satisfaction des besoins qui les valorisent et leur donnent conscience que certains de leurs problèmes personnels ne trouveront de solutions que par et au sein de la communauté.
La diaspora congolaise est actuellement répartie largement dans le monde entier. A la différence de certaines diasporas connues, bien qu’elle en ressente le besoin, les membres de la diaspora congolaise peinent, faute d’un véritable leadership, à s’aimer, à se faire confiance, à se rassembler, à se donner une identité, à s’organiser et à se doter d’une structure fonctionnelle susceptible de les aider à faire face aux défis qui s’imposent à eux tant dans les divers pays d’adoption où ils vivent que par rapport à la situation désastreuse du pays d’origine, la RDC.
Il existe pourtant plusieurs associations sectorielles fondées essentiellement sur les relations historiques communes. Ces relations peuvent être scolaires (les anciens d’une école), régionales (les ressortissants d’une province), tribales (association d’une tribu), religieuses ou culturelles etc.
Sans minimiser l’aide indispensable que ces associations apportent à la population congolaise, il est à noter, cependant, que la diaspora congolaise, en tant que communauté, ne pourra répondre efficacement à ses attentes au niveau des trois dimensions de relations décrites ci-haut (relations entre les membres, par rapport au pays d’origine et aux pays d’accueil) que par une coordination de toutes les associations sectorielles afin de viser des objectifs communs plus généraux.
C’est dans ce sens que l’Union Africaine a même reconnu l’importance de la coordination de la diaspora en l’invitant à participer pleinement à la construction de l’Union africaine. Elle reconnaît la diaspora africaine comme entité effective pouvant contribuer au développement économique et social du Continent. Mais qu’en est-il de la diaspora congolaise ?
Malgré le fait qu’elle soit de plus en plus prise en considération dans les discours politiques, bien souvent grâce à la masse d’argent qu’elle transfère aux membres de familles restés au pays, la diaspora congolaise elle-même n’arrive pas à capitaliser ses droits et ses potentiels qu’on lui reconnaît dans plusieurs domaines.
C’est pourquoi, je pense que le temps est venu d’agir, à n’importe quel prix, avec de la détermination, de l’efficacité, de la persévérance, de l’action et de la responsabilité, non seulement pour assurer les droits de la génération présente, mais également pour garantir (dans le temps) l’avenir des générations futures des Congolais partout où ils ont choisi de vivre.
C’est encore possible de nous engager dans un processus de développement intégral du citoyen Congolais.
La situation désastreuse de notre pays n’a plus besoin d’être prouvée ici. Pour montrer la situation précaire de la diaspora congolaise en Belgique, je vous propose ci-après une analyse scientifique, quantitative et qualitative, de la diaspora congolaise de Belgique sur base des données démographiques et des statistiques socio-économiques qui sont disponibles dans des diverses études scientifiques des Universités belges.
1. Analyse quantitative
Cinquante ans après l’indépendance, la première étude exhaustive de la migration congolaise en Belgique a été réalisée en juin 2010, par le Groupe d’étude de Démographie Appliquée de l’Université Catholique de Louvain (UCL) à la demande du Centre pour l’égalité des chances et contre le racisme.
Selon cette étude, au lendemain de la seconde guerre mondiale, seulement 10 Congolais étaient recensés en Belgique. Au 1er janvier 1961, on dénombrait déjà 2.585 ressortissants congolais résidant légalement en Belgique. Au recensement de 1971, la population congolaise avait doublé pour atteindre 5.244 personnes. En 1981, elle continue sa progression pour atteindre 8.575 individus.
Au 1er janvier 2008, la population issue de l’immigration congolaise s’élevait à plus de 45.822 individus, alors que cette population était encore de 40.301 personnes en janvier 2006. Depuis des années 1960, la population congolaise de Belgique connaît une tendance à l’augmentation continue. Actuellement, la diaspora congolaise serait le premier groupe de population issu de l’Afrique subsaharienne résidant en Belgique.
De 1960 à 1980 : une logique de circulation
Pendant cette période (1960-1980), les Congolais allaient en Belgique principalement pour étudier et retournaient au pays pour travailler. Ils n’avaient aucun intérêt à demeurer à l’étranger, parce qu’un avenir prometteur les attendaient au pays. Le nombre de retours au pays était plus important par rapport aux entrées en Belgique.
Les premières entrées significatives des Congolais coïncident avec l’indépendance de la RDC. Allant pour les études, jusqu’à la fin des années 1980, l’arrivée des Congolais en Belgique semblait répondre à une logique de circulation, différente de celle des autres immigrations qui étaient basées sur les recrutements de la main-d’œuvre et le regroupement familial des travailleurs étrangers (Marocains, Italiens, Turcs…).
De 1980 à 2000 : une logique d’installation
C’est seulement depuis la fin des années 1980 que les Congolais ont commencé à partir pour s’installer à l’étranger. Dès lors, la migration congolaise serait dictée par une logique d’installation. En même temps, on assiste à une diminution progressive du nombre d’émigrations (retours au pays). Cette baisse est devenue plus forte à partir de l’année 2001 qui coïncide avec l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir. En effet, à partir de cette année, les entrées des Congolais en Belgique sont devenues plus nombreuses que les retours au pays.
Depuis 2000 : une logique d’installation durable
Entre 2000 et 2002, il y aurait plus de 8.000 Congolais qui ont obtenu la nationalité belge. Les enfants de ces Belges d’origine congolaise vont naître directement avec la nationalité belge et, dès lors, ne seront plus comptabilisés dans la population congolaise. La loi belge sur la protection de la vie privée ne permet pas ce type de recensement.
Par ailleurs, si l’on considère le nombre des demandes d’asile, on observe un accroissement sans précédent à partir de 2001 qui coïncide à l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir.
Aujourd’hui, dans la diaspora congolaise de Belgique, il y aurait au total 45.822 personnes d’origine congolaise, 16.132 personnes (soit 35,21%) qui ont gardé la nationalité congolaise et 29.690 personnes (soit 64,79%) qui sont naturalisés belges.
Mais, heureusement, cette tendance d’installation durable n’a jamais altéré le patriotisme du Congolais. En effet, l’éveil politique des Congolais de la diaspora n’est plus à prouver. Par ailleurs, certaines études scientifiques ont prouvé que des populations migrant à la recherche de meilleures conditions de vie, sous pression de la misère ou d’une répression politique, montrent une plus ou moins forte propension à maintenir des liens avec la région d’origine.
2. Analyse qualitative
Plusieurs institutions internationales ont reconnu que la qualité de la vie d’une personne est souvent étroitement liée par sa vie professionnelle.
C’est pourquoi j’ai basé l’analyse qualitative de la diaspora congolaise de Belgique sur les indicateurs du marché du travail qui mesurent le taux d’activité, le taux d’emploi et le taux de chômage de la population active de cette communauté dans le pays d’accueil.
Pour ce faire, j’ai parcouru plusieurs études scientifiques qui ont été menées sur l’emploi et les discriminations des étrangers sur le marché du travail en Belgique.
Dans son « Edition Brabant wallon » du 11 août dernier, le journal « Le Soir » écrit que le marché du travail est une galère des étrangers. La Belgique, terre hostile pour les travailleurs étrangers. Elle est la lanterne rouge (juste avant la Slovaquie) de l’Union européenne pour l’emploi des travailleurs extra-européens. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Office européen des statistiques. Près d’un étranger extra-européen sur deux, vivant en Belgique n’a pas d’emploi. Alors que le taux d’emploi des travailleurs Belges est de 74 %, il est de 56,8 % pour les travailleurs étrangers. La moyenne européenne pour les travailleurs étrangers est de 71,4 %. »
Selon l’étude de l’U.C.L. citée ci-haut, les statistiques sur l’activité économique montrent que, entre 1990 et 2006, la proportion de ressortissants congolais au chômage n’a cessé d’augmenter. En effet, au début des années 1990, la population active était composée de plus ou moins 18% de chômeurs congolais, alors qu’en 2005, c’est approximativement 42% de cette même population qui est considérée comme chômeuse.
Par ailleurs, l’analyse des différentes données administratives montre que les hommes originaires de la RDC qui travaillent en Belgique représentent 39%, les Belges sont à 70% et les autres étrangers à 55%. Le taux des femmes congolaises qui travaillent est de 32%, les femmes belges sont à 55% et les autres étrangères à 36%.
Il ressort dès lors que les Congolais ont des taux de chômage plus importants que ceux des Belges et des autres étrangers. Les taux d’emploi sont par conséquent plus faibles que les autres.
L’étude de l’U.C.L. sur la migration congolaise avait pourtant établi que parmi les personnes de plus de 18 ans au sein de la diaspora congolaise, on constate une surreprésentation de personnes ayant un diplôme d’études supérieur.
L’auteur de l’étude conclut par la question de savoir « pourquoi une telle situation alors que le niveau d’instruction semble plus élevé dans les tranches d’âges avancées ? Existe-il des discriminations à l’emploi pour cette population issue de l’immigration ? »
En effet, d’après une autre étude de l’U.L.B. et de la K.U.L. sur les « Discriminations des étrangers et des personnes étrangères sur le marché du travail de la Région de Bruxelles-Capitale », les personnes d’origine étrangère, sont victimes de diverses formes de discrimination sur le marché de l’emploi, notamment la discrimination à l’embauche.
Etant donné que l’embauche constitue la première étape dans toute relation de travail, ce type de discrimination a souvent de lourdes conséquences dans tous les domaines la vie de l’étranger.
Enfin, le Centre pour l’égalité des chances et la Lutte contre le racisme a mené des enquêtes sur la discrimination et a constaté qu’elle était très répandue. Il a constaté notamment que depuis 2000, une augmentation annuelle en matière de racisme et la persistance d’un nombre important de plaintes concernant des discriminations sur le marché du travail.
La difficulté avec la discrimination à l’embauche est qu’il s’agit d’une forme de discrimination difficile à identifier et plus encore à démontrer. « Les poursuites judiciaires ne mènent hélas à rien, souvent suite au problème de la charge de la preuve »prévue par la loi antiraciste.
Les étrangers qui parviennent à décrocher un travail, dans le privé ou dans le secteur public, subissent la discrimination en cas de promotion, dans la nature des tâches confiées, dans la valorisation du travail, au niveau du droit à la participation à des formations et même lors du licenciement.
Les conséquences de cette situation touchent notamment à la qualité de vie des étrangers, de la stabilité des ménages et conduisent à la délinquance des jeunes, à la précarité, aux suicides...
Selon des chiffres communiqués par le ministère belge de l’intérieur en mai 2014, il y aurait 652 adolescents qui forment 36 bandes urbaines dont 76% sont de nationalité belge, 11% de nationalité congolaise et 3% de nationalité marocaine. Il faut noter que parmi les Belges, il y en a qui sont d’origine congolaise.
3. La nécessité d’une coordination
L’accroissement de la communauté multiplie parallèlement la diversité et la complexité de son fonctionnement. En effet, plus une communauté s’accroît, plus il y a la nécessité d’une structure qui peut assurer sa cohésion pour le maintien de certaines règles sans lesquelles aucune action commune ne serait possible.
La communauté congolaise est composée des multiples diversités notamment régionales, culturelles, religieuses et politiques. Mais elle est caractérisée par deux réalités communes : la situation désastreuse du pays d’origine la RDC et les discriminations humiliantes dans le pays d’adoption la Belgique.
En ce qui concerne la situation désastreuse du Congo, la diaspora s’est mobilisée plusieurs fois en organisant des manifestations, des sit-in et des diverses autres actions. Plusieurs mouvements politiques et des associations civiles ont été créés pour mettre fin à la souffrance de la population, à l’insécurité, aux viols et au pillage des richesses naturelles. Mais la multitude d’organisations, agissant en ordre dispersé pour les mêmes objectifs, a jusqu’ici fragilisé tous les efforts de la diaspora congolaise.
Face aux discriminations subies dans le pays d’accueil, certains compatriotes ont pensé que la solution viendrait de l’intégration, de la participation dans les institutions politiques du pays d’accueil. En effet, en étant élus dans les organes politiques belges, ils espéraient influencer certaines décisions en faveur de la communauté congolaise.
Or, quand ils deviennent membres des partis, ils s’engagent à se soumettre aux statuts, à la hiérarchie et aux objectifs de ces partis. Dès lors, ils n’ont aucune possibilité de répondre à tous les besoins de la communauté congolaise.
Aujourd’hui, les ressortissants congolais en Belgique vivent dans un état de précarité et de fragilité sociale inqualifiable. Le décrochage sociétal d’un grand nombre des jeunes belges d’origine africaine, nés en Belgique est profond. Ils sont confrontés à un tel racisme mesquin du quotidien qui ne permet même pas, à la plupart, de décrocher un stage en entreprise. La fracture sociale ne fait que s’agrandir jour après jour.
Lors des dernières élections belges, les observateurs ont pu constater que les candidats d’origine congolaise ont axé leur campagne essentiellement sur la diffamation de leurs adversaires et sur des consignes de vote appelant à ne pas voter pour les autres candidats d’origine congolaise. Par contre, les quelques Congolais qui ont réussi des percées personnelles en politique belge ont du mal à avoir la stature de leaders pouvant unir la communauté congolaise. Ils sont eux-mêmes divisés par des querelles personnelles et des disputes largement diffusées par la presse. Pour cela, ils se sont disqualifiés et ne peuvent pas prétendre à défendre les intérêts généraux de la communauté.
Dans son analyse de résultats à l’issue de ces élections, L’asbl « Campus Congo », ayant constaté une totale désunion entre les Congolais, recommande notamment qu’en prévision des prochaines élections belges de 2018, « il est nécessaire que les membres de la communauté congolaise se rencontrent régulièrement et travaillent ensemble pour une meilleure représentation de la communauté dans les différentes instances démocratiques belges. »
4. Conclusions et propositions
Les statistiques scientifiques montrent que plus le Congo s’enfonce dans la dictature et dans la pauvreté, plus les Congolais fuient leur pays pour s’installer durablement à l’étranger. Les causes de cette migration sont politiques et socio-économiques et la fuite du pays est donc considérée comme une solution à leurs problèmes.
Entretemps le vide qu’ils laissent derrière eux est comblé par les étrangers qui viennent s’installer et, lentement et sûrement, un jour viendra où les générations futures ne posséderont plus le pays. La classe moyenne qui est le moteur de développement du pays est déjà entre les mains des étrangers. Nous devons savoir que la stratégie de la balkanisation est toujours accompagnée par la politique d’infiltration migratoire.
Je partage la conclusion de Madame Liliane Kissimba qui écrit dans son livre « Et Dieu créa le Congo », sur base d’une enquête menée au sein de la communauté congolaise de Belgique, que « …la diaspora (congolaise) n’est pas indifférente à ses racines. Active, elle peut proposer des structures pour apporter son savoir-faire au Congo et peut jouer un grand rôle dans le développement de celui-ci. Encore faut-il une coordination, une implication et une sincérité dans les actions à entreprendre.
La communauté congolaise à l’étranger continue à s’accroître. Parallèlement, sa composition se diversifie et son fonctionnement devient plus complexe. Or, plus une communauté s’accroît, plus il y a la nécessité qu’elle se dote d’une structure qui peut assurer sa cohésion sociale entre ses membres et garantir ses intérêts vis-à-vis des tiers.
C’est dans toutes ces éventualités que l’élite congolaise de la diaspora doit parvenir à constituer un leadership capable de mobiliser les compatriotes autour des valeurs générales et d’un idéal qui peut leur garantir une véritable lutte contre les discriminations dans les pays d’adoption et un changement réel sur le terrain et/ou une alternance politique démocratique en RDC.
Nous sommes prêts et disposés à nous associer avec les hommes et les femmes de bonne volonté, pour assumer cette responsabilité devant Dieu, devant les Hommes et devant l’Histoire.
Athanase Mapessa
Président du Mouvement pour le Développement Intégral du Congo (MDIC)
Premier Vice-Président de Dynamik Congo
mdi.rdc@hotmail.fr
0032 493 10 93 12"
Bibliographie
---------------------
• François Bourricaud, « La sociologie du leadership et son application à la théorie politique », Revue française de science politique, 1953 ;
• Tshingi Kueno Ndombasi, « La diaspora congolaise : un plus ou un moins pour la RDC ? », 22 février 2012 ;
• Quentin Schoonvaere, « Etude de la migration congolaise et de son impact sur la présence congolaise en Belgique : Analyse des principales données démographiques », Groupe d’étude de Démographie Appliquée (U.C.L.) et Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre la racisme, 1er juin 2010 ;
• Albert Martens, « Discriminations des étrangers et des personnes d’origine étrangère sur le marché du travail de la Région de Bruxelles-Capitale », Recherche dans le cadre du Pacte social pour l’emploi des Bruxellois, Rapport de synthèse (U.L.B. et K.U.L.), janvier 2005 ;
• Nouria Ouali et Pasquale Cennicola, « Etude sur la discrimination en Belgique et en Wallonie : Analyse des positions sur le marché du travail selon le genre et la nationalité », Rapport final (U.L.B. et IWEPS), 30 mai 2012 ;
• Liliane Kissimba, « Et Dieu créa le Congo », Bernard Gilson Editeur, 2010 ;
• Le Soir du lundi 11 août 2014
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
La RDC et l'Allemagne signent un contrat de construction d'écoles techniques agricoles sur l´ensemble de la RDC
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
La RDC invitée d'honneur au forum Allemagne-Afrique
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Avec l´apport des professeurs de l´Université de Harvard, Joseph Kabila à la recherche des stratégies pour une croissance inclusive
Soucieux de voir les recettes nationales être partagées par l’ensemble de la population, et nonobstant les efforts qui sont fournis par le Gouvernement de la République pour que la croissance économique bénéficie à l’ensemble de la population congolaise, le président de la République Joseph Kabila a décidé de réunir les théoriciens dont les meilleurs se trouvent dans les grandes Universités comme celle de Harvard, aux Etats-Unis d’Amérique, qui est l’une des dix premières universités au monde. Grâce à l’apport de ces praticiens qui sont dans la gestion économique, ensemble ils doivent simuler les modalités pratiques d’une croissance qui est partagée par l’ensemble de la population.
En effet, la République démocratique du Congo a aujourd’hui fait un taux de croissance de près de 9% en 2014 et un taux d’inflation de 1%. Ce qui est une performance exceptionnelle depuis près de 40 ans, a indiqué le Premier ministre dans une interview accordée à la presse. Mais comment cette création des richesses, à des taux très élevés, peut être partagée et profiter à l’ensemble de la population, dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, du développement routier, du développement de la communication, voilà pourquoi, explique Matata Ponyo, on est avec les théoriciens qui ont une grande expérience dans ce domaine, pour qu’une lecture beaucoup plus internationale et pratique de la gestion de la croissance partagée et inclusive soit faite.
Même s’il dit qu’il n’y a pas de modèle type, chaque pays constituant un format à part, Matata Ponyo est d’avis que la Rd Congo est un cas particulier. Sur base de ses variétés, de son potentialité, le pays peut tracer son chemin de développement. C’est pour ça qu’elle essaye de tirer profit de l’expérience et des théories des hommes compétents pour tracer son chemin particulier.
Le contexte
Le Premier ministre Matata Ponyo a brossé à l’endroit des participants le contexte dans lequel s’organise cette conférence économique, dont la problématique porte sur la nécessité pour la Rd Congo d’avoir une croissance économique inclusive. Il s’agit d’abord, de la Rdc qui est depuis 2001 sur le chemin de la croissance et voudrait tourner la page aux années perdues pour prendre le chemin de l’émergence en 2030 ; Ensuite, avec une paix et une sécurité retrouvées au prix de grands sacrifices, la Rdc voudrait garder le cap sur un avenir meilleur.
Sa trajectoire vers l’émergence ne pourra se faire en douceur que si son économie est résiliente, sa croissance vigoureuse pour mieux résister aux chocs de toute nature ; Enfin, le président de la République a pris l’engagement indéfectible d’œuvrer pour une amélioration sensible et rapide des conditions de vie des populations congolaises, ce qui sous-entend que la croissance doit revêtir un certain nombre de caractéristiques fondamentales, notamment être redistribuée équitablement et profiter au maximum aux couches les plus défavorisées de la population.
Les attentes du président de la République
Aux termes de ces travaux, le Chef de l’Etat attend les avis et considérations pertinents des théoriciens sur la meilleure façon de procéder à la transformation structurelle de l’économie congolaise et son industrialisation. Quelles réformes amorcer maintenant pour que la Rdc passe du stade d’une économie de subsistance vers une économie industrielle d’ici 2030, et cheminer vers une économie de la connaissance à l’horizon 2050 ; comment exploiter son vaste potentiel en s’appuyant sur des atouts tels que l’hydroélectricité, les ressources naturelles, l’agriculture, la démographie, l’urbanisation, sa position géographique pour une intégration régionale inclusive, mais surtout profitable à la Rdc ; comment booster le processus d’industrialisation et de diversification de l’économie, en assurant une participation accrue du secteur privé dans la production industrielle ; enfin, quelles politiques pour assurer une croissance partagée, spatialement équilibrée et socialement généreuse ? Plus précisément, quelles politiques mener pour donner de nouveaux horizons à une population à majorité jeune, mais en plein chômage de masse et exclue du partage de la richesse nationale.
Henri Yav fustige la dépendance vis-à-vis du secteur minier
A l’occasion de son mot de circonstance à cette conférence sur la croissance inclusive en Rdc sous le thème : « La croissance économique inclusive en Rdc : état des lieux et appropriation des expériences des autres », Henri Yav Mulang, ministre des Finances, a reconnu les performances réalisées par son pays. Cependant, souligne-t-il, toutes ces performances que notre économie a enregistrées n’ont pas induit significativement une amélioration des conditions de vie de nos populations. Le modèle de production et d’exportation essentiellement basé sur la production et l’exportation des produits de base principalement d’origine minière et agricole, n’a pas conduit à une transformation économique profonde du pays en termes de diversification économique et de création d’emplois suffisants pour favoriser un développement social rapide.
« Sans chercher à anticiper sur le déroulement des travaux et, moins encore sur les conclusions qui sortiront de cette conférence, permettez-nous de relever, d’ores et déjà, la forte dépendance qui a caractérisé la croissance économique en Rdc vis-à-vis du secteur minier, lequel en constitue le principal moteur », dit-il, avant d’ajouter que ce secteur, qui contribue à la création des richesses à hauteur de 45,0%, est connu comme étant un secteur à forte intensité de capital et paradoxalement à faible intensité de main d’œuvre, surtout que pendant longtemps cette production minière n’a pas fait l’objet d’une transformation locale. La conséquence est la capacité limitée à impulser une amélioration des conditions sociales des populations à travers, notamment la création d’emplois viables.
En effet, la production minière qui est de nature fortement mécanisée, ne recourt que très peu au facteur travail, sinon pour des tâches d’importance secondaire, souvent mal rémunérées. En outre, les revenus issus de l’exploitation minière sont encore à ce jour, pour l’essentiel rapatriés dans les pays d’origine des capitaux, ce en raison des conventions que l’Etat, dans le souci d’attirer les opérateurs capables de réaliser les gros investissements que requiert la production minière, a dû signer avec les sociétés minières. Si bien que la portée sociale de ce secteur est, par voie de conséquence, celle de la croissance qu’il engendre, reste inclusive. « En ne considérant que l’exemple du secteur minier, vous conviendrez avec nous que tant que la dimension sociale n’aura pas été suffisamment prise en compte, la croissance qu’il induit ne pourra profiter à un grand nombre de nos concitoyens », dit-il.
source: L’Avenir
Soucieux de voir les recettes nationales être partagées par l’ensemble de la population, et nonobstant les efforts qui sont fournis par le Gouvernement de la République pour que la croissance économique bénéficie à l’ensemble de la population congolaise, le président de la République Joseph Kabila a décidé de réunir les théoriciens dont les meilleurs se trouvent dans les grandes Universités comme celle de Harvard, aux Etats-Unis d’Amérique, qui est l’une des dix premières universités au monde. Grâce à l’apport de ces praticiens qui sont dans la gestion économique, ensemble ils doivent simuler les modalités pratiques d’une croissance qui est partagée par l’ensemble de la population.
En effet, la République démocratique du Congo a aujourd’hui fait un taux de croissance de près de 9% en 2014 et un taux d’inflation de 1%. Ce qui est une performance exceptionnelle depuis près de 40 ans, a indiqué le Premier ministre dans une interview accordée à la presse. Mais comment cette création des richesses, à des taux très élevés, peut être partagée et profiter à l’ensemble de la population, dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, du développement routier, du développement de la communication, voilà pourquoi, explique Matata Ponyo, on est avec les théoriciens qui ont une grande expérience dans ce domaine, pour qu’une lecture beaucoup plus internationale et pratique de la gestion de la croissance partagée et inclusive soit faite.
Même s’il dit qu’il n’y a pas de modèle type, chaque pays constituant un format à part, Matata Ponyo est d’avis que la Rd Congo est un cas particulier. Sur base de ses variétés, de son potentialité, le pays peut tracer son chemin de développement. C’est pour ça qu’elle essaye de tirer profit de l’expérience et des théories des hommes compétents pour tracer son chemin particulier.
Le contexte
Le Premier ministre Matata Ponyo a brossé à l’endroit des participants le contexte dans lequel s’organise cette conférence économique, dont la problématique porte sur la nécessité pour la Rd Congo d’avoir une croissance économique inclusive. Il s’agit d’abord, de la Rdc qui est depuis 2001 sur le chemin de la croissance et voudrait tourner la page aux années perdues pour prendre le chemin de l’émergence en 2030 ; Ensuite, avec une paix et une sécurité retrouvées au prix de grands sacrifices, la Rdc voudrait garder le cap sur un avenir meilleur.
Sa trajectoire vers l’émergence ne pourra se faire en douceur que si son économie est résiliente, sa croissance vigoureuse pour mieux résister aux chocs de toute nature ; Enfin, le président de la République a pris l’engagement indéfectible d’œuvrer pour une amélioration sensible et rapide des conditions de vie des populations congolaises, ce qui sous-entend que la croissance doit revêtir un certain nombre de caractéristiques fondamentales, notamment être redistribuée équitablement et profiter au maximum aux couches les plus défavorisées de la population.
Les attentes du président de la République
Aux termes de ces travaux, le Chef de l’Etat attend les avis et considérations pertinents des théoriciens sur la meilleure façon de procéder à la transformation structurelle de l’économie congolaise et son industrialisation. Quelles réformes amorcer maintenant pour que la Rdc passe du stade d’une économie de subsistance vers une économie industrielle d’ici 2030, et cheminer vers une économie de la connaissance à l’horizon 2050 ; comment exploiter son vaste potentiel en s’appuyant sur des atouts tels que l’hydroélectricité, les ressources naturelles, l’agriculture, la démographie, l’urbanisation, sa position géographique pour une intégration régionale inclusive, mais surtout profitable à la Rdc ; comment booster le processus d’industrialisation et de diversification de l’économie, en assurant une participation accrue du secteur privé dans la production industrielle ; enfin, quelles politiques pour assurer une croissance partagée, spatialement équilibrée et socialement généreuse ? Plus précisément, quelles politiques mener pour donner de nouveaux horizons à une population à majorité jeune, mais en plein chômage de masse et exclue du partage de la richesse nationale.
Henri Yav fustige la dépendance vis-à-vis du secteur minier
A l’occasion de son mot de circonstance à cette conférence sur la croissance inclusive en Rdc sous le thème : « La croissance économique inclusive en Rdc : état des lieux et appropriation des expériences des autres », Henri Yav Mulang, ministre des Finances, a reconnu les performances réalisées par son pays. Cependant, souligne-t-il, toutes ces performances que notre économie a enregistrées n’ont pas induit significativement une amélioration des conditions de vie de nos populations. Le modèle de production et d’exportation essentiellement basé sur la production et l’exportation des produits de base principalement d’origine minière et agricole, n’a pas conduit à une transformation économique profonde du pays en termes de diversification économique et de création d’emplois suffisants pour favoriser un développement social rapide.
« Sans chercher à anticiper sur le déroulement des travaux et, moins encore sur les conclusions qui sortiront de cette conférence, permettez-nous de relever, d’ores et déjà, la forte dépendance qui a caractérisé la croissance économique en Rdc vis-à-vis du secteur minier, lequel en constitue le principal moteur », dit-il, avant d’ajouter que ce secteur, qui contribue à la création des richesses à hauteur de 45,0%, est connu comme étant un secteur à forte intensité de capital et paradoxalement à faible intensité de main d’œuvre, surtout que pendant longtemps cette production minière n’a pas fait l’objet d’une transformation locale. La conséquence est la capacité limitée à impulser une amélioration des conditions sociales des populations à travers, notamment la création d’emplois viables.
En effet, la production minière qui est de nature fortement mécanisée, ne recourt que très peu au facteur travail, sinon pour des tâches d’importance secondaire, souvent mal rémunérées. En outre, les revenus issus de l’exploitation minière sont encore à ce jour, pour l’essentiel rapatriés dans les pays d’origine des capitaux, ce en raison des conventions que l’Etat, dans le souci d’attirer les opérateurs capables de réaliser les gros investissements que requiert la production minière, a dû signer avec les sociétés minières. Si bien que la portée sociale de ce secteur est, par voie de conséquence, celle de la croissance qu’il engendre, reste inclusive. « En ne considérant que l’exemple du secteur minier, vous conviendrez avec nous que tant que la dimension sociale n’aura pas été suffisamment prise en compte, la croissance qu’il induit ne pourra profiter à un grand nombre de nos concitoyens », dit-il.
source: L’Avenir
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Politique économique du Gouvernement: Matata recourt aux universtaires et gestinnaires américains
Le Président de la République veut que la richesse de la RDC soit partagée entre les populations de la RDC. Pour ce faire, il a décidé de réunir autour d’une table les théoriciens, dont les meilleurs se trouvent dans les grandes universités comme Harvard aux USA, qui est l’une des dix premières universités au monde, avec les praticiens qui sont dans la gestion économique. Face à un taux de croissance de 9% en 2014 et un taux d’inflation de 1%, le Premier Ministre s’est posé la question de savoir comment ces richesses créées peuvent être partagées pour qu’elles profitent à tous. Surtout dans le domaine de la santé, de l’agriculture, des routes et de la communication. Voila, les raisons avancées par le Premier Ministre, Matata Ponyo, pour justifier la grande conférence du Grand Hôtel Kinshasa.
Il n’y a pas de modèle type, prévient Matata Ponyo. La RDC, sur base de ses variétés et potentialités, va tracer son propre chemin de développement. Les Le Premier des Ministres pose la question de la transformation des produits miniers sur place en RDC afin de créer la valeur ajoutée. Une valeur ajoutée dont les bienfaits se feront sentir dans le secteur agricole, le tourisme, les infrastructures routières ainsi que l’énergie électrique qui bloquent l’industrialisation du pays. Matata attend des conférenciers des solutions pratiques à court et long terme devant lui permettre de réajuster sa politique économique.
Le Gouvernement de la RDC, en collaboration avec l’Université de Harvard (Usa), organise pendant deux jours une conférence de haut niveau sur la croissance économique inclusive en RDC. Les travaux ont été ouverts, hier jeudi 8 janvier 2014, au Pullman Grand Hôtel Kinshasa sous la houlette du Premier Ministre Matata Ponyo Mapon. C’est aujourd’hui, vendredi 9 janvier 2014 qu’intervient la clôture. Créatrice d’emplois, la croissance économique reste un atout majeur de la politique du Gouvernement et, en vue d’approfondir la réflexion sur la question, la cérémonie d’ouverture a connu trois interventions. Entre autres, le mot de circonstance d’Henri Yav Muland, Ministre des Finances, l’exposé du Prof. Dani Rodrick sur le thème : ‘‘Croissance inclusive : quelles politiques pour un Congo riche ?’’ et, enfin, le mot d’ouverture de Matata Ponyo, Premier Ministre.
En effet, le mot d’ouverture du Premier Ministre a marqué les esprits. Par sa précision, sa justesse et surtout par son inspiration. En des mots simples, directs et avec des références historiques chargées des symboles. On a tiré de son discours, le fil conducteur de l’action du Gouvernement, sa vision du présent et du futur. Son appel à la mobilisation est clair : relever le défi de transformer les potentialités de la RDC en une opportunité de développement qui bénéficie à l’ensemble des Congolais. C’est l’enjeu clé du développement de cette époque, a dit le Premier Ministre. Pour remémorer les esprits des conférenciers qui ont foulé le sol congolais, pour la première fois, le Premier Ministre a expliqué qu’il s’agit d’une rupture nette avec les discours auréolés et improductifs. Depuis 2001, la RDC est sur le chemin de la croissance et tourne définitivement la page des années perdues pour reprendre le chemin de l’émergence en 2030. Matata a indiqué que la trajectoire vers l’émergence ne pourra se faire en douceur que si son économie est résiliente d’une croissance rigoureuse pour mieux résister aux chocs de toute nature. Le souci pour la République est de prendre un engagement indéfectible d’œuvrer pour une amélioration sensible et rapide des conditions des vies de la population. « Ce qui sous-tend que notre croissance doit revêtir un certain nombre de caractéristiques fondamentales, notamment de redistribuer équitablement et profiter au maximum aux couches les plus défavorisées. », a souligné le Premier Ministre. Il a rappelé que la conférence de haut niveau du Grand Hôtel Kinshasa constitue une occasion qui s’offre aux Congolais pour discuter des enseignements et tirer les expériences et réussites des autres pays sur des thèmes comme la gouvernance, l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et énergétiques, y compris le tourisme. Ainsi, proposer les adaptations pertinentes et exploitables pour le contexte de la RDC. La problématique, dit-il, de cette conférence porte sur la nécessité de la RDC d’avoir une croissance économique inclusive. Selon lui, les effets distributifs de la croissance demeurent encore faibles et commencent à se faire sentir.
Le paradoxe
L’un des pays les plus riches au monde en dépôt des minerais, la RDC, est toujours au bas de l’échelle contrastant ainsi la richesse et la pauvreté. Selon le Premier Ministre, le défi qui reste à relever est celui de transformer le potentiel en une opportunité de développement qui bénéficie à l’ensemble des Congolais. Il a, à cet effet, invité les conférenciers à donner plus d’éclairage sur cette question qui préoccupe l’élite intellectuelle, sociale et politique de la RDC. Enfin, un des passages les plus marqués du discours de Matata aura été la volonté du Président de la République de trouver la meilleure façon de procéder à la transformation structurelle de l’économie congolaise et son industrialisation. La grande question est savoir comment exploiter un vaste potentiel en s’appuyant sur les atouts tels que l’hydroélectricité, les ressources naturelles, l’agriculture, la démographie et l’urbanisation. Le président veut comprendre comment booster le processus d’industrialisation et de diversification de l’économie congolaise en assurant une participation du secteur privé dans la production industrielle. Quelle politique, peut-il appliquer, pour assurer une croissance partagée, équilibrée et socialement généreuse ? Quelle politique mettre en place pour donner de nouveaux horizons à une population à majeure partie jeune, mais en plein chômage et exclue du partage des richesses nationales.
Voilà pourquoi le Premier Ministre pense que la rencontre entre les théoriciens et praticiens du développement revêt d’un caractère stratégique pour la RDC qui veut inscrire son développement sur le chemin du savoir et d’une volonté politique irréversible.
Peter Tshibangu
source:la prospérité
Read more at http://www.congosynthese.com/news_reader.aspx?Id=9625#yGogWmilg8lAqgJS.99
Le Président de la République veut que la richesse de la RDC soit partagée entre les populations de la RDC. Pour ce faire, il a décidé de réunir autour d’une table les théoriciens, dont les meilleurs se trouvent dans les grandes universités comme Harvard aux USA, qui est l’une des dix premières universités au monde, avec les praticiens qui sont dans la gestion économique. Face à un taux de croissance de 9% en 2014 et un taux d’inflation de 1%, le Premier Ministre s’est posé la question de savoir comment ces richesses créées peuvent être partagées pour qu’elles profitent à tous. Surtout dans le domaine de la santé, de l’agriculture, des routes et de la communication. Voila, les raisons avancées par le Premier Ministre, Matata Ponyo, pour justifier la grande conférence du Grand Hôtel Kinshasa.
Il n’y a pas de modèle type, prévient Matata Ponyo. La RDC, sur base de ses variétés et potentialités, va tracer son propre chemin de développement. Les Le Premier des Ministres pose la question de la transformation des produits miniers sur place en RDC afin de créer la valeur ajoutée. Une valeur ajoutée dont les bienfaits se feront sentir dans le secteur agricole, le tourisme, les infrastructures routières ainsi que l’énergie électrique qui bloquent l’industrialisation du pays. Matata attend des conférenciers des solutions pratiques à court et long terme devant lui permettre de réajuster sa politique économique.
Le Gouvernement de la RDC, en collaboration avec l’Université de Harvard (Usa), organise pendant deux jours une conférence de haut niveau sur la croissance économique inclusive en RDC. Les travaux ont été ouverts, hier jeudi 8 janvier 2014, au Pullman Grand Hôtel Kinshasa sous la houlette du Premier Ministre Matata Ponyo Mapon. C’est aujourd’hui, vendredi 9 janvier 2014 qu’intervient la clôture. Créatrice d’emplois, la croissance économique reste un atout majeur de la politique du Gouvernement et, en vue d’approfondir la réflexion sur la question, la cérémonie d’ouverture a connu trois interventions. Entre autres, le mot de circonstance d’Henri Yav Muland, Ministre des Finances, l’exposé du Prof. Dani Rodrick sur le thème : ‘‘Croissance inclusive : quelles politiques pour un Congo riche ?’’ et, enfin, le mot d’ouverture de Matata Ponyo, Premier Ministre.
En effet, le mot d’ouverture du Premier Ministre a marqué les esprits. Par sa précision, sa justesse et surtout par son inspiration. En des mots simples, directs et avec des références historiques chargées des symboles. On a tiré de son discours, le fil conducteur de l’action du Gouvernement, sa vision du présent et du futur. Son appel à la mobilisation est clair : relever le défi de transformer les potentialités de la RDC en une opportunité de développement qui bénéficie à l’ensemble des Congolais. C’est l’enjeu clé du développement de cette époque, a dit le Premier Ministre. Pour remémorer les esprits des conférenciers qui ont foulé le sol congolais, pour la première fois, le Premier Ministre a expliqué qu’il s’agit d’une rupture nette avec les discours auréolés et improductifs. Depuis 2001, la RDC est sur le chemin de la croissance et tourne définitivement la page des années perdues pour reprendre le chemin de l’émergence en 2030. Matata a indiqué que la trajectoire vers l’émergence ne pourra se faire en douceur que si son économie est résiliente d’une croissance rigoureuse pour mieux résister aux chocs de toute nature. Le souci pour la République est de prendre un engagement indéfectible d’œuvrer pour une amélioration sensible et rapide des conditions des vies de la population. « Ce qui sous-tend que notre croissance doit revêtir un certain nombre de caractéristiques fondamentales, notamment de redistribuer équitablement et profiter au maximum aux couches les plus défavorisées. », a souligné le Premier Ministre. Il a rappelé que la conférence de haut niveau du Grand Hôtel Kinshasa constitue une occasion qui s’offre aux Congolais pour discuter des enseignements et tirer les expériences et réussites des autres pays sur des thèmes comme la gouvernance, l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et énergétiques, y compris le tourisme. Ainsi, proposer les adaptations pertinentes et exploitables pour le contexte de la RDC. La problématique, dit-il, de cette conférence porte sur la nécessité de la RDC d’avoir une croissance économique inclusive. Selon lui, les effets distributifs de la croissance demeurent encore faibles et commencent à se faire sentir.
Le paradoxe
L’un des pays les plus riches au monde en dépôt des minerais, la RDC, est toujours au bas de l’échelle contrastant ainsi la richesse et la pauvreté. Selon le Premier Ministre, le défi qui reste à relever est celui de transformer le potentiel en une opportunité de développement qui bénéficie à l’ensemble des Congolais. Il a, à cet effet, invité les conférenciers à donner plus d’éclairage sur cette question qui préoccupe l’élite intellectuelle, sociale et politique de la RDC. Enfin, un des passages les plus marqués du discours de Matata aura été la volonté du Président de la République de trouver la meilleure façon de procéder à la transformation structurelle de l’économie congolaise et son industrialisation. La grande question est savoir comment exploiter un vaste potentiel en s’appuyant sur les atouts tels que l’hydroélectricité, les ressources naturelles, l’agriculture, la démographie et l’urbanisation. Le président veut comprendre comment booster le processus d’industrialisation et de diversification de l’économie congolaise en assurant une participation du secteur privé dans la production industrielle. Quelle politique, peut-il appliquer, pour assurer une croissance partagée, équilibrée et socialement généreuse ? Quelle politique mettre en place pour donner de nouveaux horizons à une population à majeure partie jeune, mais en plein chômage et exclue du partage des richesses nationales.
Voilà pourquoi le Premier Ministre pense que la rencontre entre les théoriciens et praticiens du développement revêt d’un caractère stratégique pour la RDC qui veut inscrire son développement sur le chemin du savoir et d’une volonté politique irréversible.
Peter Tshibangu
source:la prospérité
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Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Je me rejouis de ce que le premier ministre aujourdhui recourt a` la solution de Regarder et bien voir. Car j'avais ecrit:
Cela est une demarche obligee' pour atteindre le developpement. Tout ce que ces theoriciens internationaux de grandes universites' lui recommanderont, sera base' sur la solution enoncee' par Regarder et bien voir, il n y a pas d'autres remedes que cela.
Je me suis quand-meme etonner de voir le premier ministre chercher conseil chez les academiciens etrangers. Est ce qu en Rdc n y a t il pas des economistes qui peuvent lui faire les memes recommandations que la mienne? Je crois qu il y en a plein et qui peut le faire de moyen encore plus detaille' au quotidien.
La premiere preoccupation cest celle la` , et non la conference de Mr Mukoko Samba qui faisait la propagande de son Kabila. Ce Mukoko Samba comme une tres bonne partie de congolais croit que l'intellectualisme cest le verbiage academique, le fait de gagner un debat. Or la vraie solution pratique et notre vrai probleme, cest ce que le premier ministre vient de voir aujourdhui mais en grand retard, je me demande comment jai pu constate' ca avant lui. C'est pourquoi j'ai ri beaucoup quand je vois des pretentieux faire les epaules parce qu'ils parlent Francais.
Comme maintenant il a realise' le vrai probleme et demande des solutions rapides et adequates, qu'il se mette au travail alors.
Regarder et bien voir
Technology-polytechnique
regarder et bien voir a écrit:
L economie c est jusque la` le planning, la programation, un model de gestion et une projection, a` l echelle nationale de ce qu on veut et de comment le pays doit marcher pour son devellopement, et ca s arrette la`. Et a` ce point ce nest pas encore le developpement reel d un pays. Ca devient un vrai developpement au sens propre quand un budget proportionne' est assigne' dans chaque secteur du pays, et les professionnels dans chaque domaine font du travail technique conforme et l Etat de controler, surveiller la bonne marche. En un mot une bureaucratie independante, controlee' et sans corruption. C est en ce moment la` tout le monde contemplera ou du moins sentira le developpement qu on appelle ici emergence (parce que cest a` peine qu on commence a` developper). Mais si le developpement cest celui des chiffres et des projections de matata ponyo, la` je suis desole'.
Regarder et bien voir
Technology polytechnique
Cela est une demarche obligee' pour atteindre le developpement. Tout ce que ces theoriciens internationaux de grandes universites' lui recommanderont, sera base' sur la solution enoncee' par Regarder et bien voir, il n y a pas d'autres remedes que cela.
Je me suis quand-meme etonner de voir le premier ministre chercher conseil chez les academiciens etrangers. Est ce qu en Rdc n y a t il pas des economistes qui peuvent lui faire les memes recommandations que la mienne? Je crois qu il y en a plein et qui peut le faire de moyen encore plus detaille' au quotidien.
La premiere preoccupation cest celle la` , et non la conference de Mr Mukoko Samba qui faisait la propagande de son Kabila. Ce Mukoko Samba comme une tres bonne partie de congolais croit que l'intellectualisme cest le verbiage academique, le fait de gagner un debat. Or la vraie solution pratique et notre vrai probleme, cest ce que le premier ministre vient de voir aujourdhui mais en grand retard, je me demande comment jai pu constate' ca avant lui. C'est pourquoi j'ai ri beaucoup quand je vois des pretentieux faire les epaules parce qu'ils parlent Francais.
Comme maintenant il a realise' le vrai probleme et demande des solutions rapides et adequates, qu'il se mette au travail alors.
Regarder et bien voir
Technology-polytechnique
regarder et bien voir
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Mr JIM
Avec tout le respect pour le PM Matata, nous esperons qu´il va continuer...plus loin en Consultant d´autres universités situées loin des USA..
Ce que dans les pays "réellement" socio-démocratiques en Europé ( les pays Nordiques en tête, sans oublier la RFA et le Pays-Bas)..les univesitaires peuvent apporter au Congo une vision plus "humaine", plus "sociale", et pire plus "démocratique" quand il s´agit de mettre au point une politique économique d´un Etat
Avec tout le respect pour ceux d´Havard..l´image que nous avons des USA..n´est pas la bonne, et les conditions sociales..sans parler du niveau de la démocatie aux USA..ne sont pas une réference..pour ceux comme Troll sont plus "gauche" Une gauche sociale-démocratie où le rôle de l´État est d´attirer des capitaux et d´encourager la création des entreprises privées..tout en prenant soin d assurer une transparence dans la gestion des ressources de l´Etat...et de s´investir dans les actions sociales en faveur de la population
Qui sait si le PM Matata, ne devait pas faire venir aussi les univesitaires chinois..ce que faire de la RDC, une "grande usine" inspirée de la Chine..tout en ayant une démocratie parlementaire Occidentale..est aussi une option á étudier
Avec tout le respect pour le PM Matata, nous esperons qu´il va continuer...plus loin en Consultant d´autres universités situées loin des USA..
Ce que dans les pays "réellement" socio-démocratiques en Europé ( les pays Nordiques en tête, sans oublier la RFA et le Pays-Bas)..les univesitaires peuvent apporter au Congo une vision plus "humaine", plus "sociale", et pire plus "démocratique" quand il s´agit de mettre au point une politique économique d´un Etat
Avec tout le respect pour ceux d´Havard..l´image que nous avons des USA..n´est pas la bonne, et les conditions sociales..sans parler du niveau de la démocatie aux USA..ne sont pas une réference..pour ceux comme Troll sont plus "gauche" Une gauche sociale-démocratie où le rôle de l´État est d´attirer des capitaux et d´encourager la création des entreprises privées..tout en prenant soin d assurer une transparence dans la gestion des ressources de l´Etat...et de s´investir dans les actions sociales en faveur de la population
Qui sait si le PM Matata, ne devait pas faire venir aussi les univesitaires chinois..ce que faire de la RDC, une "grande usine" inspirée de la Chine..tout en ayant une démocratie parlementaire Occidentale..est aussi une option á étudier
GHOST
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Les Experts de Harvard pour un Congo Emergent en 2030
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
AGRICULTURE RDC | Le pays s'ouvre aux investisseurs du secteur agricole
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
I have a dream today.
RDC | Un pays en plein développement
RDC | Un pays en plein développement
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
RDC | Campagne « Made in Congo » pour promouvoir les produits locaux
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
La RDC peut devenir un pays émergeant dans 13 ans, estime le Pnud
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/26/la-rdc-peut-devenir-pays-emergeant-dans-13-ans-estime-le-pnud/
Le rapport national sur le développement humain en 2014 a été présenté jeudi 26 février à Kinshasa par le gouvernement congolais et le Programme des Nations unis pour le développement (Pnud). Ce rapport présente un indice de développement humain situé à 0,414, une cote légèrement supérieure par rapport à celui de l’année précédente, qui donnait à la RDC 0,338 points. A ce rythme, selon le Pnud, la RDC pourrait devenir un pays émergent dans treize ans.
Le Pnud indique que si le rythme de progression de la RDC reste soutenu, il faudrait un minimum de treize ans à la RDC pour atteindre l’objectif de l’émergence qu’elle s’est fixé en 2030. Mais il faudrait plus de 30 ans pour y parvenir, si les données nationales actualisées ne sont toujours pas prises en compte par les instances internationales lors de l’élaboration de leurs rapports.
En effet, la RDC ne fournit pas assez d’efforts actualiser ses données ou les transmet parfois tardivement aux instances internationales. Gouvernement et experts congolais expliquent que c’est cette situation qui explique la différence entre les rapports national et mondial sur le développement.
Par exemple, le rapport mondial indique que l’espérance de vie en 2014 était de 50 ans, tandis que les données actuelles au niveau national donnent une espérance de vie de 51 ans. Le revenu par habitant tel que présenté dans le rapport mondial est situé 444 dollars américains par habitant en 2014 tandis que les données récentes des experts nationaux fixe ce revenu à 732 dollars.
Kinshasa et les Nations unies s’accordent pour dire que si ce rapport national est donc pris en compte, la RDC gagnera ainsi plus de 10 places dans le classement mondial et se situerait à la 174eme place du rapport mondial que le Pnud publie chaque année.
Le Premier ministre Matata Ponyo, qui a lancé officiellement ce rapport, a promis de remédier aux faiblesses reprochées à la RDC. Même vu sur le plan national, la RDC reste toujours dans la catégorie des pays à Indicateur du développement humain (IDF) faible.
L’indice de développement humain mesure le niveau moyen de développement humain atteint dans un pays donné, sous trois aspects essentiels: santé et longévité, accès à l’instruction et niveau de vie décent. Il a pour objectif de répondre aux insuffisances du Produit intérieur brut (PIB) par habitant comme indicateur du développement d’un pays.
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/26/la-rdc-peut-devenir-pays-emergeant-dans-13-ans-estime-le-pnud/
Le rapport national sur le développement humain en 2014 a été présenté jeudi 26 février à Kinshasa par le gouvernement congolais et le Programme des Nations unis pour le développement (Pnud). Ce rapport présente un indice de développement humain situé à 0,414, une cote légèrement supérieure par rapport à celui de l’année précédente, qui donnait à la RDC 0,338 points. A ce rythme, selon le Pnud, la RDC pourrait devenir un pays émergent dans treize ans.
Le Pnud indique que si le rythme de progression de la RDC reste soutenu, il faudrait un minimum de treize ans à la RDC pour atteindre l’objectif de l’émergence qu’elle s’est fixé en 2030. Mais il faudrait plus de 30 ans pour y parvenir, si les données nationales actualisées ne sont toujours pas prises en compte par les instances internationales lors de l’élaboration de leurs rapports.
En effet, la RDC ne fournit pas assez d’efforts actualiser ses données ou les transmet parfois tardivement aux instances internationales. Gouvernement et experts congolais expliquent que c’est cette situation qui explique la différence entre les rapports national et mondial sur le développement.
Par exemple, le rapport mondial indique que l’espérance de vie en 2014 était de 50 ans, tandis que les données actuelles au niveau national donnent une espérance de vie de 51 ans. Le revenu par habitant tel que présenté dans le rapport mondial est situé 444 dollars américains par habitant en 2014 tandis que les données récentes des experts nationaux fixe ce revenu à 732 dollars.
Kinshasa et les Nations unies s’accordent pour dire que si ce rapport national est donc pris en compte, la RDC gagnera ainsi plus de 10 places dans le classement mondial et se situerait à la 174eme place du rapport mondial que le Pnud publie chaque année.
Le Premier ministre Matata Ponyo, qui a lancé officiellement ce rapport, a promis de remédier aux faiblesses reprochées à la RDC. Même vu sur le plan national, la RDC reste toujours dans la catégorie des pays à Indicateur du développement humain (IDF) faible.
L’indice de développement humain mesure le niveau moyen de développement humain atteint dans un pays donné, sous trois aspects essentiels: santé et longévité, accès à l’instruction et niveau de vie décent. Il a pour objectif de répondre aux insuffisances du Produit intérieur brut (PIB) par habitant comme indicateur du développement d’un pays.
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Mr JIM
Entre nous, pouvez-vous confirmer que les "congolais" ont un revenu fixe de 700 dollars US ? Ces "700 dollars" ..basés sur combien de % des congolais qui possendent un emplois? Et pourtant ceux qui possedent un emplois ..si on peut se fier sur l´info qu´on trouve sur Radio Opaki ne sont pas payés (souvent) pendant 16 mois..
]b]500 fonctionaires d´Inongo n´ont pas été payés depuis 16 mois[/b] Si les experts de la PNUD sont aussi naifs que les fameux experts congolais...
130 ANS
l´État Independant du Congo a été fondé le 26 fevrier 1885..Le Congo a 130 ans d existence quand on nous promet une "emmergence" dans moins de 20 ans..et ceux qui ont la chance d´avoir un emplois attendent encore depuis 16 mois leurs salaires
Entre nous, pouvez-vous confirmer que les "congolais" ont un revenu fixe de 700 dollars US ? Ces "700 dollars" ..basés sur combien de % des congolais qui possendent un emplois? Et pourtant ceux qui possedent un emplois ..si on peut se fier sur l´info qu´on trouve sur Radio Opaki ne sont pas payés (souvent) pendant 16 mois..
]b]500 fonctionaires d´Inongo n´ont pas été payés depuis 16 mois[/b] Si les experts de la PNUD sont aussi naifs que les fameux experts congolais...
130 ANS
l´État Independant du Congo a été fondé le 26 fevrier 1885..Le Congo a 130 ans d existence quand on nous promet une "emmergence" dans moins de 20 ans..et ceux qui ont la chance d´avoir un emplois attendent encore depuis 16 mois leurs salaires
GHOST
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Troll a écrit: Mr JIM
Entre nous, pouvez-vous confirmer que les "congolais" ont un revenu fixe de 700 dollars US ? Ces "700 dollars" ..basés sur combien de % des congolais qui possendent un emplois? Et pourtant ceux qui possedent un emplois ..si on peut se fier sur l´info qu´on trouve sur Radio Opaki ne sont pas payés (souvent) pendant 16 mois..
]b]500 fonctionaires d´Inongo n´ont pas été payés depuis 16 mois[/b] Si les experts de la PNUD sont aussi naifs que les fameux experts congolais...
130 ANS
l´État Independant du Congo a été fondé le 26 fevrier 1885..Le Congo a 130 ans d existence quand on nous promet une "emmergence" dans moins de 20 ans..et ceux qui ont la chance d´avoir un emplois attendent encore depuis 16 mois leurs salaires
"L'émergence", une nouvelle "tarte-à-la-crème, un concept fourre-tout des statistiques bretton-woodienes pour gogos ?
Il y'eut le "Tiers-Monde", les "Pays Sous Développés", puis les "Pays en Voie de Développement" et à côté les "Pays Emergents", rien que des concepts socio-économiques internationaux creux ? Bien sûr que non mais assurément ils recouvrent des réalités mouvantes et surtout non univoques ?
En vérité, les Africains avec leur "croissance" florissante n'ont pas mangé la "croissance" dans leur pauvreté persistante; à peine naissent des "fortunes" nouvelles (et éphémères ?) chez ceux qui hier mangeaient à peine mais les inégalités s'accroissent dans leurs pays... La "mangeront"-ils demain mieux; sans doute mais quand ?
A côté, les Européens à "croissance" déclinante ne s'en sortent pas si mal ou du moins le niveau de vie de leurs citoyens permet à une majorité d'entre eux de bénéficier d'un "minimum vital" acceptable; dans tous les cas, bien supérieur à celui de la moyenne de nos populations... Pâtiront-ils demain davantage de leur mauvaise "croissance" actuelle ?
Sans doute mais l'histoire a construit des fortunes pas toujours en l'air mais à force de "travail bien fait", et ce "travail bien fait", les Africains feraient mieux de se l'approprier au delà des apparences, des modes, "émergence" ou non ?
Méfions-nous donc, les instances internationales se doivent certes de ranger les pays dans divers classements mais ne les ont-elles pas changé plus d'une fois parce que ceux-ci s'étaient trompés ou ne rendaient pas suffisamment compte des réalités ? Alors pas trop de vains espoirs ! Des "slogans" à la mode, "l'émergence" aujourd'hui, nous risquons de ne pas la "manger" non plus, pas plus que nous n'avons pu encore "mangé" la "croissance" dont on nous rebat les oreilles depuis une dizaine d'années en Afrique...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
ndonzwau a écrit:Troll a écrit: Mr JIM
Entre nous, pouvez-vous confirmer que les "congolais" ont un revenu fixe de 700 dollars US ? Ces "700 dollars" ..basés sur combien de % des congolais qui possendent un emplois? Et pourtant ceux qui possedent un emplois ..si on peut se fier sur l´info qu´on trouve sur Radio Opaki ne sont pas payés (souvent) pendant 16 mois..
]b]500 fonctionaires d´Inongo n´ont pas été payés depuis 16 mois[/b] Si les experts de la PNUD sont aussi naifs que les fameux experts congolais...
130 ANS
l´État Independant du Congo a été fondé le 26 fevrier 1885..Le Congo a 130 ans d existence quand on nous promet une "emmergence" dans moins de 20 ans..et ceux qui ont la chance d´avoir un emplois attendent encore depuis 16 mois leurs salaires
"L'émergence", une nouvelle "tarte-à-la-crème, un concept fourre-tout des statistiques bretton-woodienes pour gogos ?
Il y'eut le "Tiers-Monde", les "Pays Sous Développés", puis les "Pays en Voie de Développement" et à côté les "Pays Emergents", rien que des concepts socio-économiques internationaux creux ? Bien sûr que non mais assurément ils recouvrent des réalités mouvantes et surtout non univoques ?
En vérité, les Africains avec leur "croissance" florissante n'ont pas mangé la "croissance" dans leur pauvreté persistante; à peine naissent des "fortunes" nouvelles (et éphémères ?) chez ceux qui hier mangeaient à peine mais les inégalités s'accroissent dans leurs pays... La "mangeront"-ils demain mieux; sans doute mais quand ?
A côté, les Européens à "croissance" déclinante ne s'en sortent pas si mal ou du moins le niveau de vie de leurs citoyens permet à une majorité d'entre eux de bénéficier d'un "minimum vital" acceptable; dans tous les cas, bien supérieur à celui de la moyenne de nos populations... Pâtiront-ils demain davantage de leur mauvaise "croissance" actuelle ?
Sans doute mais l'histoire a construit des fortunes pas toujours en l'air mais à force de "travail bien fait", et ce "travail bien fait", les Africains feraient mieux de se l'approprier au delà des apparences, des modes, "émergence" ou non ?
Méfions-nous donc, les instances internationales se doivent certes de ranger les pays dans divers classements mais ne les ont-elles pas changé plus d'une fois parce que ceux-ci s'étaient trompés ou ne rendaient pas suffisamment compte des réalités ? Alors pas trop de vains espoirs ! Des "slogans" à la mode, "l'émergence" aujourd'hui, nous risquons de ne pas la "manger" non plus, pas plus que nous n'avons pu encore "mangé" la "croissance" dont on nous rebat les oreilles depuis une dizaine d'années en Afrique...
Compatriotiquement!
"(...)Economie /Société
Le Potentiel titre à la Une « Croissance distributive : Kabila gagne son pari » (° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12051:croissance-distributive-kabila-gagne-son-pari&catid=85:a-la-une&Itemid=472 )
Il se réfère à la publication par le système des Nations unies de l’édition 2014 de l’Indice de développement humain, qui couronne les efforts de la RDC. Ce journal estime que le chef de l’Etat a gagné son pari de la croissance distributive. Voilà plus d’une décennie que la République démocratique du Congo aligne un taux de croissance économique positif, renseigne le confrère. La tendance s’est davantage raffermie avec la consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique. Plus que jamais, commente le quotidien, la RDC a les yeux tournés vers une croissance distributive en vue de faire partager à une large couche de la population les fruits de cette embellie économique. Avec 13 places gagnées dans l’IDH 2014, la vision du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, trouve tout son sens dans le domaine social, mentionne le journal pour qui la croissance distributive est désormais une réalité en RDC, l’IDH 2014 faisant foi.
Aussitôt ces chiffres connus, Digitalcongo proclame que « La vision de Joseph Kabila trouve ainsi tout son sens dans le domaine social ».
Et L’Avenir titre « Kabila en voie de gagner le pari du social », en mettant l’accent sur l’amélioration de l’indice de développement humain de la RDC. En effet, longtemps classée à la queue du peloton dans le classement de l’indice du développement humain, la RDC est en train de reprendre sa place.
Dans le dernier rapport 2014 intitulé « Cohésion nationale pour l’émergence de la RDC », (° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article3477 ) la République démocratique du Congo a amélioré sa position de 13 points, en occupant la 174ème place alors que dans le rapport précédent, elle occupait la 187ème place.
L’Avenir estime qu’il sied de reconnaître que le gouvernement, sous le leadership du Président Joseph Kabila, est en passe de gagner le pari du social et effacer ainsi cette mauvaise image que trainait la RDC. Pour parvenir à ces résultats, souligne L’Avenir, JKK a mis en place un vaste programme économique du gouvernement en vue de booster l’économie nationale et s’engager résolument dans l’amélioration du social de la population. C’est dans ce cadre qu’en mai 2001, le gouvernement congolais avait entamé un vaste chantier des réformes économiques en prenant des mesures économiques importantes, notamment le flottement de la monnaie nationale et donc l’alignement du taux de change officiel sur le taux du marché parallèle, etc.
Forum des As (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3537 ) note que cette performance est le fait de la politique conduite par le Premier ministre Matata sous le leadership du chef de l’Etat. Depuis quelques années, la RDC s’est résolument engagée dans les efforts de réformes courageuses visant notamment à stabiliser le cadre macroéconomique, à promouvoir la gouvernance, à améliorer le climat des affaires, bref à soutenir une croissance durable. Ces efforts, menés par le Premier ministre Matata Ponyo sous le leadership du Président Kabila, n’ont pas tardé à porter leurs fruits. En témoigne le Rapport sur l’indice national du développement humain 2014.
A ce rythme, estime le PNUD, la RDC pourrait devenir un pays émergent dans treize ans. Ce rapport confirme ainsi la bonne trajectoire prise par la RDC.
(Tout cela est bien joli, mais peint en rose des mécanismes qui, dans la réalité, ont de moins jolies couleurs. On a en effet l’impression que, du moment que la croissance est là, la redistribution des richesses s’ensuivra automatiquement dès que la croissance aura atteint un certain niveau, à la façon d’une casserole de lait sur le feu : on est sûr de la voir déborder tôt ou tard, pour peu que le feu reste allumé. Cela méconnaît totalement le fait qu’entre le moment où une certaine croissance est obtenue et le moment où elle est répartie, intervient une décision humaine, celle du choix d’une clé de répartition, choix qui, moralement, est à faire entre l’égoïsme et la solidarité, entre l’avidité des possédants et les besoins vitaux des masses. Dans les pays africains aujourd'hui, deux groupes se font bel et bien face : celui des femmes et des hommes qui ne pensent qu'à eux et aux leurs - la famille, élargie parfois au clan ou au groupe ethnique - et sont prêts littéralement à tout pour conserver leur confort ou l'améliorer, et celui des personnes qui ne veulent pas de sociétés bâties sur l'égoïsme et l'absence de la moindre valeur partagée. Dans beaucoup d'endroits sur le continent, notamment en RDC, le rapport de forces est pour le moment clairement favorable aux premiers, et de loin. Jusque-là, ce sont les premiers qui enterrent les seconds, au propre et au figuré. NdlR)(...)"
(° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200929&Actualiteit=selected )
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
RDC | En route vers la révolution agricole
Jim KK
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
Jim KK a écrit:RDC | En route vers la révolution agricole
Franchement c'est une excellente chose !
Admin- Admin
Re: Think Tank congolais « GénérationCongo » propose ses pistes de solution comment la RDC peut devenir un pays émergent
LA PROGRAMMATION DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DOIT ETRE PLUS SERIEUSE ET PAS BASEE SUR UNE "PRESTIDIGITATION" DE CHIFFRES FANTAISISTES
UN CONGOLAIS DEMONTE LA « PRESTIDIGITATION DES CHIFFRES » DE MATAT PONYO
par FreeDiomi le 8 mars 2015
Matata Ponyo projette une croissance à deux chiffres en 2015 ?
La Référence Plus nous rapporte une autre Grande Bêtise sur la performance économique de l’incompétent et parachuté Monsieur Matata Ponyo.
La Référence Plus nous rapporte que :
1. « Le PIB a augmenté de 148$ à 600$ aujourd’hui, la RDC est en train d’évoluer positivement. »
Une telle augmentation signifie un accroissement de 305% . 305% sur combien d’années ? Quel est le point de depart des $148 et le point d’arrive de $600 ? 2001 et 2014 ? Depuis quand alors Monsieur Matata Ponyo est à la Primature du gouvernement ethno-régional des BALUBAKAT ?
Pis encore, La Référence Plus ne nous dit meme pas s’il agit (1) du PIB nominal per habitant ou (2) du PIB réel (constant) par habitant ?
La réalité économique est pourtant très différente. En effet, le PIB réel per habitant de la RDC (en $ 2005) était de $124 en 2000 ; en 2012, il s’élevait $164 en 2012. Les projections pour 2013 et 2014 étaient de $159 et $163 respectivement. D’où nous sont venus les $600 ?
En terme nominal, le PIB per habitant tendait vers les $600 en 1980 lorsqu’il s’élevait à $546 ; il chuta vertigineusement à $240 en 1985 pour atteindre le niveau catastrophique de $134 en 1995 et 1996 avant de grimper très modestement à $138. en 1997. Essayez d’exprimer ces chiffres en dollars de 2005 et vous verrez la réalité économique de la Période du Lumumbiste Mobutu et aussi du mensonge des chiffres que La Reference Plus nous rapporte.
2. Les chiffres du chômage que La Reference Plus nous rapporte est aussi BOUTADE. La Reference Plus rapporte que le taux de chômage est passé de 60% à 40%. Ceci signifie que, le chômage a été réduit l’un tiers (33%) !!!!!!! Et sur quelle période ? Mieux encore en combien d’années ? Une telle réduction suppose que l’économie de la RDC a pu créer des millions d’emplois… !!! Quel miracle économique Monsieur Matata Ponyo ? Et quel est le secteur économique qui a absorbe ces millions des chômeurs lorsqu’on sait que l’économie de la RDC reste encore agricole et dépend du secteur minier, un secteur qui ne créé pas assez d’emplois. La RSA et le Kenya sont des économies de loin plus dynamiques que celle de la RDC. Et je douterai si ces deux économies ont été capable de réduire leur chômage a plus d’un tiers même sur une période de 10 ans.
Il faut le dire, l’économie de la RDC est encore dans en état primitif par rapport aux économies de Nigeria, de la RSA, du Kenya, de la Cote l’Ivoire et surtout du Botswana.
J’y reviendrais plus tard.
Nzita
http://democratiechretienne.org/2015/03/08/un-congolais-demonte-la-prestidigitation-des-chiffres-de-matat-ponyo/
KOTA
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