Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
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Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"Vive tension entre policiers et jeunes de Butembo
° http://www.radiookapi.net/2016/08/22/actualite/societe/vive-tension-entre-policiers-et-jeunes-de-butembo
Une vive tension a régné dimanche 21 août dans la ville de Butembo (Nord-Kivu) entre policiers et jeunes manifestants, après que la police a interpellé treize personnes transportant des haches et machettes dans leurs bagages. Ces personnes étaient à bord d’un véhicule en provenance de Masisi (Nord-Kivu) et se dirigeaient vers Bunia (Ituri).
Selon des sources locales, un groupe des jeunes de Butembo, informé de cette interpellation, a tenté de s’attaquer aux prévenus; avant que la police ne les empêche en les dispersant par des coups de feu. Un des manifestants a été blessé par balles, rapportent les mêmes sources.
Pris de colère, les jeunes manifestants ont alors barricadé toutes les grandes artères de Butembo en brulant des pneus dans différents ronds-points de la ville.
Ils se sont ensuite dirigés vers la résidence du maire de Butembo; avant d’être de nouveau dispersés par les éléments de police et de l’armée.
Les treize prévenus d’origine hutue sont en sécurité et gardés dans un endroit sûr, précisent de sources locales sans donner plus des détails. "
"Vive tension à Butembo : Un véhicule transportant des machettes et des haches intercepté -AUDIO
° https://actualite.cd/2016/08/21/vive-tension-a-butembo-vehicule-transportant-machettes-haches-intercepte-audio/
Vive tension à Butembo (Nord-Kivu) ce dimanche 21 août 2016. La population état en colère après l’interception d’un minibus transportant notamment des machettes et des haches. Une tenue FARDC aurait même était trouvée dans les bagages de passagers. Ce véhicule en provenance du Rutshuru se dirigeait d’après certains témoins vers Beni (‘autres témoins parlent d’Ituri).Tous les passagers affirment être des cultivateurs. Ils sont actuellement entre les mains des forces de l’ordre, dit le maire de la ville.(...)"
"Libération des 24 prisonniers: un geste insuffisant, estime Jean-Lucien Busa
° http://www.radiookapi.net/2016/08/22/actualite/societe/liberation-des-24-prisonniers-un-geste-insuffisant-estime-jean-lucien
"Beni: poursuite du procès des présumés rebelles des ADF"
° http://www.radiookapi.net/2016/08/22/actualite/securite/beni-poursuite-du-proces-des-presumes-rebelles-des-adf
"Duplicité :
Kinshasa : Quand le "professeur" Mova prêche l’unité…
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11063
Après avoir qualifié tous les pourfendeurs du "dialogue made in Kabila" d’"ennemis de la République" et proféré des menaces du genre "c’est le dialogue ou la guerre", le très prétentieux ancien ambassadeur à Bruxelles a cru tromper l’opinion avec la casquette de directeur général d’un nébuleux "Centre d’intelligence stratégique et des relations internationales" (CISRI). Sur le site www.douania-risri.net, on apprend que le fameux centre n’est plus opérationnel depuis juin 2013.
Pour les besoins de la cause, Henri Mova Sakanyi a troqué la très antipathique casquette de secrétaire général du parti dominant PPRD à celle de "directeur général" du nébuleux "Centre d’intelligence stratégique et des relations internationales" (CISRI). Basé, dit-on, à Bruxelles et Paris, le Centre n’a pas d’adresse connue.
Samedi 20 août, le "professeur" Mova a participé à une "conférence scientifique" sur le thème : "La RDC est-elle menacée par le terrorisme?". C’était dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères à Kinshasa.
Il importe d’ouvrir la parenthèse pour rappeler que lors de son intervention à la télévision nationale, le dimanche 14 août dernier, soit au lendemain des récents massacres à Beni, le ministre de la Communication et des médias Lambert Mende Omalanga déclarait que ces tueries seraient le fait des "Djiadistes radicalisés". Il n’a apporté aucun indice matériel à l’appui de cette thèse. L’objectif poursuivi est de masquer l’incurie des dirigeants congolais. Des dirigeants qui ont failli en matière sécuritaire. Fermons la parenthèse.
Dans son intervention, Henri Mova a exhorté les Congolais "à l’unité et à une prise de conscience afin de barrer la route au terrorisme".
Terrorisme (...)"
"Tirs à Beni: images et témoignages"
° http://www.politico.cd/en-off/2016/08/19/tirs-a-beni-images-temoignages.html
"A L E R T E
Quatre mille militaires rwandais débarquent à Beni et huit mille militaires ougandais sont massés à la frontière de Kasese :
Les populations congolaises désertent la ville pour la forêt !
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2864-quatre-mille-militaires-rwandais-debarquent-a-beni-et-huit-mille-militaires-ougandais-sont-masses-a-la-frontiere-de-kasese-les-populations-congolaises-desertent-la-ville-pour-la-foret.html
Il y a à peine 3 jours, monsieur Honoré Ngbanda a fait une adresse dans laquelle il alertait l’opinion nationale et internationale du plan monté par Kagame, Museveni et «Kabila» http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2859-video-audio-alerte-balkanisation-imminente-de-l-est-de-la-rdc-communication-exceptionnelle-de-m-honore-ngbanda-sur-la-situation-politique-et-securitaire-de-la-rdc-du-mercredi-17-aout-2016.htmllors de leurs rencontres successives dans le Parc national Queen Elizabeth en Ouganda et à Rubavu au Rwanda. Ce plan visait justement à déclencher une vaste opération militaire pour l’occupation effective de Beni et les régions environnantes. Le leader de l’APARECO avait fourni même des détails sur l’inspection de l’aéroport de Beni par des experts militaires rwandais et ougandais, et dont le but était de s’assurer que cet aéroport pouvait bien accueillir des avions gros-porteurs qui devaient y amener des troupes et du matériel de guerre lourd.
Depuis deux jours, plusieurs sources militaires et civiles à Beni ont envahi le site de l’APARECO et la rédaction de l’œil du Patriote pour signaler le débarquement de 4000 militaires rwandais à l’aéroport de Béni depuis ce vendredi 19 août au matin. D’autres sources militaires confirment la présence de 8000 militaires ougandais amassés à la frontière de Kasese prêts à faire jonction avec les troupes rwandaises sur le terrain des opérations en RDC. Des sources bien informées nous précisent que la plus part des 4000 militaires rwandais envoyés à Beni sont choisis parmi les prisonniers dont la majorité est porteur du HIV (virus du sida). Ces « animaux sauvages » lâchés en dehors de leurs cages ont reçu la consigne de violer massivement les congolaises de tous âges : bébé, enfants, jeunes filles, femmes adultes et vieillardes!(...)"
"Compte-rendu de la rencontre entre la LUCHA et Joseph Kabila à Goma
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11060
19 août 2016
1- Une importante délégation de notre mouvement citoyen, la Lucha (Lutte pour le Changement) a été reçue en audience par le président de la République, Joseph Kabila, l’après-midi de ce jeudi 18 août 2016, au cabinet du gouverneur de province du Nord-Kivu à Goma. La rencontre, qui a duré près de trois heures, a eu lieu à la demande de la Présidence de la République. Elle s’est tenue à huis-clos en présence du président de la République, assisté seulement de deux membres de son service de protocole. Pour sa part, la délégation de la Lucha était composée d’une cinquantaine de militants, dont deux ont parlé au nom du groupe et un troisième a assuré la modération.
2 - Sur proposition de la Lucha, les échanges ont tourné autour de trois sujets à savoir : la situation sécuritaire à l’Est de la RDC et dans la région de Beni en particulier ; le processus politique et électoral ; et enfin la situation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Mais avant d’aborder ces sujets, nous avons tenu à expliquer au président de la République ce que c’est la Lucha, le but, les valeurs et les principes fondamentaux de notre lutte pacifique, d’autant plus qu’est la première rencontre avec lui depuis la naissance de la Lucha en mars 2012.
I. Sur ce que nous sommes(...)"
"Les dessous de l’assassinat du Colonel Elias Byinshi
° http://www.politico.cd/en-clair/2016/08/20/les-dessous-de-lassassinat-du-colonel-elias-byinshi.html
EN CLAIR — Le responsable de la Société civile du Sud-Kivu, Descartes Mponge, donne des détails sur l'assassinat cette nuit d'un colonel FARDC à Bukva, dans l'Est de la République démocratique du Congo.(...)"
"Des rebelles du sud Soudan accueillis par les autorités congolaises"
° http://www.lalibre.be/actu/international/des-rebelles-du-sud-soudan-accueillis-par-les-autorites-congolaises-57ba214635709a3105646582
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
PS
Notre Compatriote Musavuli est non seulement un pertinent connaisseur de la géopolitique de notre pays mais aussi originaire de Beni-Lubero, il nous livre ici son analyse sur les massacres de Beni !
Lisez-le !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Notre Compatriote Musavuli est non seulement un pertinent connaisseur de la géopolitique de notre pays mais aussi originaire de Beni-Lubero, il nous livre ici son analyse sur les massacres de Beni !
Lisez-le !
"RD Congo – massacres : Qui sont les tueurs de Beni ?
par MUSAVULI
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-massacres-qui-sont-les-183706#_ftnref1
Cinq jours après le passage du président Joseph Kabila à Beni, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, un nouveau massacre s’est produit dans la ville. Le massacre s’est produit au Quartier Rwangoma à seulement 2 km du centre-ville de Beni, une ville pourtant quadrillée par plusieurs bataillons de l’armée nationale, les FARDC. Comme d’habitude, les tueurs sont tous repartis sans qu’un seul soit capturé ni par l’armée ni par les casques bleus de l’ONU. L’occasion de répondre à une série des questions que bien des gens se posent depuis des mois sur les auteurs des massacres à caractère génocidaire qui sévissent dans cette partie du pays depuis octobre 2014. On les appelle « les rebelles islamistes ougandais ADF », une version officielle qui mérite d’être disséquée.
Nous essayerons d’expliquer qui sont réellement les tueurs de Beni entre la réalité des rapports de force sur terrain, une version officielle qui ne tient plus la route et des certitudes tirées des enquêtes et des recoupements de plusieurs témoignages et rapports sérieux.
I. La situation militaire à Beni et les rapports de force
Le Territoire de Beni est sans doute le territoire congolais où l’on observe la plus grande concentration des militaires par habitant et là où l’inefficacité de l’armée peut difficilement trouver une explication rationnelle. En effet, les recherches entreprises par le GEC, un groupe de recherche basé à New York[1], sont que les effectifs des ADF oscillent entre seulement 100 et 260 maquisards[2]. Ils sont confinés dans un petit triangle d’une cinquantaine de kilomètres. En face, l’armada de l’armée congolaise, les FARDC. Les recherches de DESC-Wondo font état d’une présence à Beni d’environ 25.000 soldatsopérant dans différentes unités[3]. Toujours au sujet de la puissance de feu dont dispose le Congo, il faut rappeler que les FARDC sont une force de 150.000 soldats, appuyés par la plus grande et la plus coûteuse mission de maintien de la paix au monde, la MONUSCO, forte de 19.815 casques bleus dont une brigade d’intervention créée en 2013 spécialement pour traquer et neutraliser les groupes armés[sup][4][/sup]. Cette Brigade comprend trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance.
En gros, avec 25.000 soldats déployés à Beni, un petit Territoire[5], et les divers appuis de la MONUSCO, le Congo dispose largement des moyens internes pour venir à bout d’une centaine de maquisards confinés dans un mouchoir de poche. D’où cette question : qui sont vraiment ces « ADF » ?
II. Vérités et mensonges sur les ADF(...)"
Boniface MUSAVULI
Analyste politique et militant des droits de l’homme.
Auteur de l’ouvrage LES GÉNOCIDES DES CONGOLAIS – De Léopold II à Paul Kagame,
Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Vevey, mars 2016 (328 pages)."
[1] GEC (Groupe d’étude sur le Congo), un centre de recherche indépendant dirigé par Jason Stearns, ancien Coordinateur du Groupe d’experts de l’ONU sur la République Démocratique du Congo.
[2] GEC, « QUI SONT LES TUEURS DE BENI ? », Rapport d’enquête N°1, mars 2016, p. 16.
[3] Les unités militaires déployées à Beni : - une brigade commando sous le commandement du général Kalonda, avec deux bataillons déployés dans la zone dite « triangle de la mort » commandés par le colonel Ngadjole Tipi Ziro-Ziro ; - 5 régiments d’infanterie venus de Kinshasa et de Dungu, - 4 brigades d’infanterie et - une unité d’appui-feux mixte de la Garde républicaine (les GR) qui a la taille d’un régiment (1.200 soldats). Elle est composée d’un bataillon d’artillerie avec des unités de lance-roquettes multiples et des unités d’artillerie anti-aérienne équipées de canons de DCA déployés autour de l’aéroport de Beni-Mavivi. N.B. : une brigade compte environ 2.500 soldats ; un bataillon compte environ 800 soldats tandis qu’un régiment en compte 1.200.
[4] La brigade d’intervention de la MONUSCO est une force de 3.069 soldats dotée d’un mandat offensif. Elle a été créée par la Résolution 2098 (2013) du Conseil de sécurité de l’ONU du 28 mars 2013. Composée de soldats sud-africains, tanzaniens et malawites, elle vient en appui aux 17.000 casques bleus et aux unités FARDC dans les zones de combats.
[5] Les Territoire de Beni a une superficie de 7.484 km² avec une population de 1.273.583 habitants, soit une moyenne d’1 soldat pour 50 habitants, c’est-à-dire 11 fois plus que la moyenne nationale (1 soldat pour 566 habitats).
(...)"
"FRANCIS KALOMBO ATTAQUE KABILA NA GOUVERNEMENT NAYE "COMPLICE DE MASSACRES DE BENI" 2016 BAZO KENDE"
"L'installation des Falachas ou des Juifs noirs au Kivu : Quelles conséquences pour la RDC ?
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2868-l-installation-des-falachas-ou-des-juifs-noirs-au-kivu-quelles-consequences-pour-la-rdc.html
Le président de l'APARECO, monsieur Honoré Ngbanda-Nzambo, vient de lancer un cri d'alarme au peuple congolais et aux dirigeants politiques du monde en dénonçant la conclusion imminente d'un accord secret négocié entre les gouvernements du Rwanda et d'Israël, avec la complicité de « Joseph Kabila » qui est, tout le monde le sait, le cheval de Troie du Rwanda en RDC. Cet accord secret porte sur un projet machiavélique visant à implanter, à l'insu du peuple souverain de la RDC, une population des juifs noirs d'Ethiopie connus sous l'appellation de Falachas (ou «Falashas» pour les anglophones).
Mais d'aucuns peuvent se demander d'où monsieur Ngbanda nous sort-il encore une de ses histoires. Non, il ne s'agit pas d'une simple vue de l'esprit, ni d'une invention politique de monsieur Honoré Ngbanda. Il s'agit bel et bien d'une véritable problématique politique dont les origines remontent aux temps anciens.
En tant qu'historien, nous nous faisons le devoir d'expliquer, brièvement mais concisément, au peuple congolais les origines religieuses et politiques du problème ainsi que ses conséquences sur l'avenir de notre pays.
I. Pour la petite histoire du choix d'une terre africaine.
(...)
Fait à Paris, le 20 août 2016
José Yango W'Etshiko
SGA et Porte-parole de l'APARECO
Historien
(1) Barnavi E., Histoire universelle des Juifs, Hachette littérature, Paris, 2002
(2) Friedmann, D., Les enfants de la reine de Saba, les Juifs d'Ethiopie. Histoire, exode et intégration, éd. A. Métaillé, Paris, 1944.
(3) Ankély-Yemini, L., « Les Falachas d'Ethiopie », décembre 2002.
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Falashas
"Les Egorgeurs Islamistes-terroristes de Beni et le gouvernement, pris les mains dans le sac à Butembo.
° http://benilubero.com/les-egorgeurs-islamistes-terroristes-de-beni-et-le-gouvernement-pris-les-mains-dans-le-sac-a-butembo/
L’ambiance à Butembo est très tendue ce dimanche ! Toute la ville est en ébullition ! Même les enfants de moins de 4 ans veulent en découdre avec l’armée !
Ce matin 21/08/2016, en ville de Butembo, un minibus non immatriculé avec des rideaux non ouverts,en provenance de Rutshuru s’arrête au niveau de LA CONCORDE pour raison de crevaison. Les passagers ne descendent pas. Vu tout ce qui circule ces trois derniers jours sur les réseaux sociaux, des habitants suspectent que ce véhicule transporte des ennemis. Ils approchent, jettent un coup d’œil dans le véhicule, découvrent qu’il n’y a pas de siège mais seulement une bâche qui couvrent des effets. Ils alertent le groupe des jeunes dits « verandistes » qui arrivent sur le lieu. Sans tarder, ils procèdent à la fouille du minibus !
La surprise est grande! Ils n’en reviennent pas! Les passagers sont des « Hutus » couchés et couverts par le bâche : enfants, femmes et hommes.
Ils ont pour bagages : Machettes, Couteaux, Haches ! La fouille continue : Ils sont munis des papiers signés par des chefs de Masisi ! Ils sont à la recherche des terres arables. Mais le trésor est caché au fond : Une découverte surprenante, des nouvelles tenues que portent désormais les Fardc au front, à la suite de la décision de l’état major des armées, comme vous pouvez le voir sur les images.
La nouvelle se répand comme une drainée de poussière ! Les vérandistes viennent d’arrêter un groupe des égorgeurs à Butembo. On y trouve des enfants, des femmes, des jeunes et des adultes, à l’image des groupes qui arrivent dans les villages pour massacrer les populations. La foule est de plus en plus en colère en retrouvent des Nouvelles tenue de l’armée National au front entre leurs mains.
Dans les vidéos, on voit la foule énerver, en colère, ahurie et prête à les lapider. Des images difficiles à supporter, surtout lorsqu’on voit une maman être traînée avec son enfant au dos ! L’enfant fait tellement pitié que la population en colère s’abstient de les lapider et démontre par là qu’elle a du cœur. C’est du crime contre l’humanité que de se servir des enfants pour accomplir un génocide !
La police arrive et retire de justesse les présumés égorgeurs » ! Trop tard, l’armée est prise la main dans le sac ! Le port de nouvelles tenues militaires avait pour motivation de supprimer les preuves de son implication dans le génocide du peuple Nande !
L’ordre est donné. La police et les militaires doivent intervenir et empêcher la population de manifester sa colère. Dans la vidéo, on peut voir la population courir dans tous les sens et entendre les crépitements de balle. Jusqu’à cette heure, il est 18h00, on entend toujours les crépitements de balle dans toute la cité !
Ces faits sont très graves et soulèvent quelques questions auxquelles le régime en place doit répondre sans délai.
1. Parmi les effets, avons-nous dit, la population a trouvé la nouvelle tenue militaire ! Comment en une semaine, ces tenues sont déjà en circulation ? Qui les leur a données ? Les ADF ? Antipas Mbusa Nyamwisi ? Hahahahahaha !
2. Il y a deux ans, le gouvernement (Mende et Julien Paluku s’en souviennent très bien) avait ordonné aux populations d’évacuer leurs terres et champs jusqu’à ce que l’armée rétablisse l’ordre. Car, selon lui, il serait irresponsable pour un gouvernement de voir son peuple mourir et de ne pas prendre des mesures pour le protéger. Comment se fait-il alors que simultanément le gouvernement encourage d’autres populations à se rendre dans les terres d’où ont été évacués manu militari les autochtones pour raison de sécurité.
]3. Il y a quelques mois, Julien Paluku a signé sur recommandation de l’assemblée provinciale un décret suspendant tout mouvement des déplacements des populations à l’intérieur de la province, lequel décret est toujours en vigueur jusqu’à ce jour. Pourquoi ce mouvement reprend-il juste après le passage de Joseph Kabila et le massacre de plus de 200 personnes à Beni?
4. Selon, la feuille de route signée le 15 août 2016 par le Mwami Bauma BITSIBU WA BULENDA de Masisi. Sur la même feuille de route, la date du départ c’est le 12 août. Et ils sont interceptés à Butembo le 21 août. Toujours selon la même feuille de route, ils se rendent à Irumu dans le groupement de Walese pour rejoindre leurs familles. Effectivement, c’est à Irumu-Tchabi que se trouvent concentrées la plupart des rwandais venus de la Tanzanie. Mais, chose étonnante, l’un d’eux est muni d’un acte de vente d’un champ en RD Congo mais signé et délivré en Ouganda en date du 19 Mai 2016. Comment se fait-il qu’un habitant de Masisi achète à un ougandais un champ en RD Congo?
5. Enfin, par rapport au minibus: pourquoi la police routière a-t-elle laissé circuler un véhicule transportant des passagers sans aucune plaque d’immatriculation?
Mentez , mentez ; il en restera quelque chose, écrivait Voltaire ! Ce qui vient de se passer aujourd’hui met au nu, une fois de plus, la complicité du régime dans le massacre de chez nous ! Un signal fort, lorsqu’à Beni le pouvoir s’époumone à organiser un procès pour vouloir mentir à l’opinion tant nationale qu’internationale que l’égorgeur « s’enracine dans la communauté locale », selon les termes insultants du représentant spécial adjoint des Nations Unies sur les ondes de la Radio Okapi, Mr Mamadou Diallo.
Une dépêche vient de tomber dans notre boîte. Un taximan a été criblé de balles par la police au rond point de Kauntura. Qu’il repose en paix ! Il s’agit de MBUSA KANDUKI, né a Kayna le 16/08/1984, de la cellule Kihate, Taximan ATAMOV, MAT 143/C, carte no 1739. Un deuxième est grièvement blessé. Toujours selon la même dépêche, pour contourner la population, un autre minibus arrive par Kyondo pour se rendre à Beni.
Voilà la paix que Joseph Kabila a promise à la population de Beni et de Butembo.
Dans un pays de droits, la Cour Suprême de Justice devrait assumer ses responsabilités !
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, Parole qui l’a fait assassiner le jour suivant)."
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"Procès des présumés rebelles des ADF : un accusé passe aux aveux
° http://www.radiookapi.net/2016/08/22/actualite/justice/proces-des-presumes-rebelles-des-adf-un-accuse-passe-aux-aveux
La Cour militaire opérationnelle, siégeant en chambre foraine à Beni au procès des présumés rebelles ADF. Radio Okapi. Ph/ Martial Papy Mukeba
L’un des présumés ADF accusés d’avoir perpétré les massacres des civils dans le territoire de Beni a avoué lundi 22 août, au cours de sa déposition devant la cour militaire opérationnelle du Nord Kivu, avoir combattu dans les rangs des ADF depuis une année.
Le prévenu Muhindo Kababo Jackson révèle qu’il a été recruté dans le quartier Paida à Beni Ville avant de suivre une formation sur le maniement des armes dans un camp d’entrainement de l’ADF situé non loin des localités de Ndalia et Otomabere (Nord-Kivu). Ce camp de l’ADF serait dirigé par Kasereka Vihuko, poursuit la même source.
Les dotations d’armes et de munitions venaient de l’Ouganda, renseigne le prévenu, avant d’avouer qu’il avait participé à l’attaque de la commune Rurale d’Oicha le 30 juillet dernier.
Selon Muhindo Kababo, cette attaque était menée par une centaine de combattants ADF de nationalité Ougandaise, Somalienne et Congolaise.
Débuté samedi dernier, le procès des présumés rebelles des ADF accusés d'être auteurs de l'insécurité et des massacres des civils s’est poursuivi, lundi 22 août, à la tribune du 8 mars de la mairie de Beni (Nord-Kivu)."
"RDC : un Congolais engagé par les rebelles ougandais des ADF pour des massacres à Beni
(Xinhua 23/08/16)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-un-congolais-engage-par-les-rebelles-ougandais-des-adf-pour-des-massacres-beni
BENI (RDC), (Xinhua) -- Muhindo Kababo, citoyen de la République démocratique du Congo (RDC), a affirmé lundi devant la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu (est), qu'il avait été engagé par les islamistes terroristes ougandais des ADF pour participer à un grand nombre de massacres dans le territoire de Beni.
"J'ai passé une année avec les ADF dans la forêt. J'ai été contacté par deux personnes qui sont venues me proposer de travailler pour les ADF et gagner de l'argent. Mais arriver dans la brousse, ils nous ont converti par force en musulman", a-t-il déclaré lors de la deuxième audience du procès dans lequel sont jugés six membres présumés des ADF, accusés de massacres de civiles à Beni.
Ceux qui refusent de devenir musulmans "ont été tués", a-t-il dit.
"Ils nous ont appris comment manipuler les armes (AK47 et autres), tuer à la machette comme nous l'avons fait dans la commune rurale d'Oicha, en territoire de Beni", a-t-il poursuivi.
Parmi les six présumés, il y a deux Ougandais, un Tanzanien et trois Congolais.
Jeudi dernier, Lambert Mende, ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement congolais, a annoncé que 80 rebelles ougandais des ADF avaient été arrêtés à Beni, quelques jours après le massacre de plus de 50 personnes par les ADF dans la ville de Beni.
Le massacre a été décrit par le président de la RDC Joseph Kabila comme "pur terrorisme".
Les rebelles des ADF, actifs dans l'est de la RDC depuis 1994, sont accusés d'avoir tué plus de 600 civils depuis octobre 2014 dans la ville de Beni.
Début août, le président Joseph Kabila et son homologue ougandais Yoweri Museveni se sont rencontrés et ont convenu d'échangé les informations sur les activités des ADF."
"RDC: le Sud-Kivu solidaire de la tragédie de Beni
° http://www.rfi.fr/afrique/20160823-rdc-le-sud-kivu-solidaire-tragedie-beni
La société civile à Bukavu, dans le Sud-Kivu, a décidé de lancer une grande campagne de collecte de dons en faveur des victimes de Beni. Plus de deux tonnes de marchandises diverses et une centaine de kilogrammes de médicaments ont déjà été récoltées. Elles pourraient être acheminées dès cette semaine, avec l’aide de la société civile du Nord-Kivu. Ce mardi 23 août, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu organise le dernier jour de collecte.(...)"
"DESC Confidentiel : Le séjour de Kabila à Kasese et à Beni : des signaux inquiétants !
° http://desc-wondo.org/fr/desc-confidentiel-le-sejour-de-kabila-a-kasese-et-a-beni-des-signaux-inquietants/
Le président Kabila a séjourné à Kasese en Ouganda le jeudi 4 août 2016 où il a rencontré le président ougandais Yoweri Museveni. Cette rencontre qui a été au centre de l’actualité congolaise la fin de la semaine du 1er aout 2016. DESC a tenté d’en savoir plus sur les enjeux de cette présence présidentielle dans cette partie du pays et de la région en cette période chahutée politiquement en RDC.
« Le pays vous appartient, mais le commandement nous revient. » Ainsi pourrait-on traduire cette expression. Des officiers ougandais aiment à le rappeler aux Congolais, alliés ou non : rien ne se fait ni ne se décide sans l’accord du parrain ougandais, nomination, arrestation, opération militaire, opération de police… Mieux, tout se fait sur ordre, par procuration ougandaise. Les « gouverneurs » sont donc des « procurateurs » de l’empire ougandais, auprès duquel ils prennent leurs ordres. Ceux qui tombent en disgrâce, malgré leur relative popularité ou le soutien de leurs pairs rebelles, sont relevés de leurs fonctions, au mieux par une convocation à Kampala, au pire chassés par la force militaire[1]. Ce paragraphe de l’article intitulé « La républiquette de l’Ituri » en République démocratique du Congo : un Far West ougandais » écrit par Alphonse Maindo Monga Ngonga, résume bien la situation qui prévaut à l’est de la RDC depuis le 17 mai 1997 lorsque la RDC est tombée sou l’invasion rwando-ougandaise, principalement, avec la bénédiction des puissances anglo-saxonnes et occidentales.
Une rencontre d’apaisement et de réconciliation selon certaines sources
(...)
Conclusion
Les multiples réunions présidées par le chef de l’Etat congolais et les promesses tenues n’ont pas évité la poursuite des massacres à Beni et environs.
Le maintien du général Akili Mohindo Mundos dans les postes opérationnels dans l’est de la RDC ne changera nullement la situation macabre que vivent les populations de Beni et des environs. Mundos reste le bras armé du président Kabila dans cette partie du territoire. C’est lui qui planifie les tueries à Beni, avec la complicité des éléments à sa solde, évoluant au sein des FARDC.
La rencontre attrape-nigaud du président Kabila à Goma avec les militants de La Lucha n’apportera pas non plus un changement social, politique et sécuritaire à la situation dans laquelle s’enlise l’est de la RDC. A première vue, il s’agit d’une démarche de pure communication politique qui ne permettra pas de résoudre les problèmes de fond. Le substrat de cette initiative dans laquelle La Lucha semble devenir un enjeu et ressource politique de plusieurs acteurs politiques de la région reste le glissement. La RDC ne pourra évoluer que lorsque tous les acteurs politiques, en commençant par le Président de République, garant de la Constitution et de l’unité du pays, agissent conformément au respect scrupuleux de sa Constitution qui scelle le pacte républicain entre congolais.
Au moment où la RDC arrive à un tournant décisif de sa marche vers la consolidation des acquis démocratiques, le sceptre de son embrasement reste suspendu sur son avenir comme une épée de Damoclès. DESC appelle tous les patriotes militaires et civils congolais à l’extrême vigilance. C’est l’avenir de la RDC, particulièrement de sa partie nord-est qui est en jeu en cette période de fin de mandat du président Kabila. L’heure est grave et chers frères d’armes au Kivu et dans l’Ituri, travaillez pour la défense de votre patrie et refusez les opérations militaires qui ne servent pas le Congo et désobéissez aux ordres illégaux de vos supérieurs. La Nation congolaise est en péril. Kabila et son régime ne mérite nullement aucun sursis politique à l’échéance de son dernier mandat constitutionnel. Que les Congolais ne se laissent pas distraire par des manœuvres politiciennes en cours.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu
[1] https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2003-1-page-181.htm. (...)"
"RD Congo : comprendre la guerre à Beni
Dans ce vaste territoire, la population subit des massacres depuis 2014, symboles d'une guerre sans nom qui fait rage à l'est de la République démocratique du Congo.
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-comprendre-la-guerre-a-beni-22-08-2016-2063005_2365.php
Des soldats des Forces armées de RDC alors qu’ils partent pour combattre les rebelles ougandais des ADF en décembre 2013. (Photo d’illustration) © AFP/Alain Wandimoyi
Le 14 août dernier, le territoire de Beni subissait un nouveau massacre de ses habitants. Pourtant, face à l'ampleur de ces agressions, la réaction de la communauté internationale et du gouvernement congolais reste fantomatique, tout comme on peine à identifier les tueurs. La zone est envahie de centaines de groupes armés violents et subit un trafic illégal de ses richesses qui rend difficile l'identification de ses assaillants. Dans ce contexte, la RDC, que son lourd passé poursuit, subit une guerre silencieuse et sans nom.
La RDC : un État construit sur le modèle de la rébellion
Les violences qui touchent l'est de la RDC ne sont pas nouvelles. La tragédie congolaise qui sévit depuis 20 ans trouve en effet son point de départ dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994. À la suite du massacre, près de 1,2 million de Hutus rwandais, parfois impliqués dans le génocide, ont fui vers le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, territoires du Zaïre, aujourd'hui disparu. En effet, en 1996, l'armée du très décrié président zaïrois Mobutu fait face à l'insurrection de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), dirigée par un homme, Laurent-Désiré Kabila. Il parvient à s'emparer de la capitale Kinshasa l'année suivante : le Zaïre devient République démocratique du Congo.
Malgré ce renouveau, des rebelles déçus par l'absence de changement se soulèvent contre le gouvernement Kabila dans les deux provinces du Kivu en 1998, soutenus par le Rwanda et l'Ouganda. Le cessez-le-feu réclamé par l'ONU entre tous les belligérants est conclu en 1999, mais des milices rebelles continuent à sévir en RDC, même après l'élection de Joseph Kabila, le fils de Laurent-Désiré Kabila, en 2001. Fragilisée par cette tension politique, la RDC est le terrain de chasse idéal pour ses voisins qui connaissent ses richesses exploitables.
Des richesses qui attisent les conflits
Au moment de l'insurrection contre le gouvernement Kabila en 1998, l'Ouganda et le Rwanda ne se retournent pas contre leur ancien allié dans une simple motivation démocratique. La RDC regorge de richesses naturelles, inexploitées pour le compte des habitants, mais qui font l'objet de toutes les convoitises des États voisins. Quand les conflits s'enlisent, leur présence militaire permet de perdurer un trafic des plus fructueux. Ainsi, l'Ouganda y pille essentiellement le diamant et l'or, tandis que le Rwanda exploite surtout le coltan, mais le cuivre et le cobalt sont aussi dérobés. Global Witness a même avancé qu'entre fin 1999 et fin 2000, l'armée rwandaise avait à elle seule engrangé des revenus d'au moins 20 millions de dollars par mois.
La mine de coltan de Rubaya, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le 28 mai 2013. © afp.com/Junior D. Kannah
Les soldats de l'armée régulière de la RDC, les FARDC, profitent également de ce trafic. Le groupe d'experts des Nations unies sur la RDC a déclaré en 2015 avoir constaté que les FARDC ferment les yeux sur les massacres de Beni par les ADF, des rebelles islamistes ougandais, pour se consacrer au trafic de bois très lucratif vers l'Ouganda. Cette zone du Nord-Kivu, laissée sans défense alors qu'une armée y est déployée, devient un terrain de jeu pour des groupes armés en tout genre.
Des milices rebelles pullulent dans l'est de la RDC
La RDC, née sur la base d'une rébellion, est donc victime du propre système dont elle résulte. De nombreux groupes, très structurés ou comptant seulement quelques dizaines de partisans, sévissent depuis 1998 dans l'est du pays. « Le cycle de violence est entretenu par la présence persistante de groupes armés congolais et étrangers profitant de la vacance du pouvoir et du vide sécuritaire qui caractérisent l'est du pays, l'exploitation illégale des ressources, l'ingérence de pays voisins, l'impunité généralisée, des affrontements intercommunautaires et l'incapacité de l'armée et de la police nationales de protéger efficacement les civils et le territoire national et de maintenir l'ordre et la loi », déclare la Monusco, mission de l'ONU visant à assurer la paix en RDC.
Difficile d'identifier toutes ces milices. Celle qui sévissait principalement entre 2012 et 2014, le M23, a été déroutée. Aujourd'hui, des milices congolaises plus ou moins alliées à l'armée régulière comme les factions Maï-Maï et Raïa Mutumboki mènent à leur tour des actions violentes selon Jeune Afrique, mais des groupes armés étrangers attaquent également la RDC comme les Forces de libération du Rwanda (FDLR), les Forces nationales de libération du Burundi (FNL), ou encore les Forces démocratiques alliées (ADF).
Les ADF : la milice pointée du doigt
C'est cette dernière milice qui est accusée de la plupart des massacres commis dernièrement dans le territoire de Beni. Les ADF sont un groupe armé ougandais luttant à l'origine contre le régime du président ougandais Yoweri Museveni depuis 1995. Selon Jeune Afrique, des militants du Tabliq, un mouvement missionnaire musulman, ont d'abord composé les rangs des ADF avant de se radicaliser. Maintenant uniquement composé d'islamistes, le groupe armé est commandé depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l'islam. Les États-Unis l'ont placé sur leur liste d'organisations terroristes dès 2001.[/size]
Des massacres récurrents à Beni
(...)
La confusion autour de l'identité des tueurs
Face à cette défense lacunaire et au pullulement des groupes armés dans la région, l'identité des tueurs pose question. Le groupe d'étude sur le Congo s'accorde à dire que la majorité des massacres commis entre 2014 et 2016 est due aux ADF. Il estime cependant qu'il est peu probable qu'ils agissent seuls, d'une part parce que les victimes ont indiqué que la langue des tueurs n'était pas toujours celle des ADF ougandais, d'autre part parce que beaucoup d'entre elles ont témoigné que les FARDC choisissaient parfois délibérément de ne pas secourir la population en cas d'attaque connue.
Pire encore, le groupe d'étude sur le Congo a relevé des témoignages relatant une participation active des FARDC aux massacres. Par exemple, lors des massacres successifs entre février et mars 2015 dans la contrée de Mayangose, au nord-est de Beni, un membre des FARDC a admis qu'un de ses collègues avait reçu 250 dollars au moment de son recrutement pour participer au massacre et de nombreuses victimes ont constaté que la langue des assaillants n'était pas celle des ADF.
Le groupe d'étude sur le Congo nuance cependant son propos en ne mettant pas en cause l'armée en tant qu'institution, mais en avançant que certains membres au sein des FARDC pourraient être instrumentalisés par des réseaux. De même, il juge possible que d'autres milices que les ADF soient impliquées.
Le 20 août, un effort pour identifier et punir les tueurs de la tuerie de Beni a été réalisé. Selon RFI, six hommes de différentes nationalités, deux Ougandais, un Tanzanien et trois Congolais, ont comparu devant le tribunal militaire de Béni. Lors de cette première audience, les accusés ont affirmé avoir agi au service du mouvement des rebelles musulmans ougandais ADF. À la vue des nationalités de ces auteurs présumés et de l'inaction des soldats des FARDC, de nombreuses personnes comme le président de l'ONG Convention pour la défense des droits humains aimeraient que l'enquête soit plus impartiale et tienne compte de tous les acteurs impliqués."[/size]
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"Nord-Kivu : après le dernier massacre de Beni, paranoïa et violences à Butembo
° http://observers.france24.com/fr/20160824-nord-kivu-paranoia-violences-butembo-dernier-massacre-beni-rdc
Pour protester contre l'instauration d'un couvre-feu, des habitants ont mis en place des barricades dans la ville.
Alors que les attaques se multiplient depuis deux ans à Beni au Nord-Kivu – la dernière, le 13 août, a fait une cinquantaine de morts -, un couvre-feu a été instauré depuis une semaine dans la ville voisine de Butembo. Lynchages arbitraires, barricades et défiance envers les autorités : cette décision a rapidement suscité la colère des habitants, qui ont décidé de prendre eux-mêmes en main la sécurité de la ville.
Cinq jours après le massacre du samedi 13 août à Beni, une manifestation anti-gouvernementale a été organisée dans la ville pour dénoncer l’inaction des autorités face aux violences. Celle-ci a été violemment réprimée par les forces de l’ordre et, dès le lendemain, le ministre de l’Intérieur congolais, Évariste Boshab, a annoncé la mise en place d’un couvre-feu de 19 h à 6 h du matin dans les deux villes de Beni et Butembo.
Cette décision a mis le feu aux poudres à Butembo, où de nombreux habitants dénoncent l’inefficacité de cette mesure déjà mise en place à plusieurs reprises sans jamais mettre un terme aux violences.
Depuis octobre 2014, la région est le théâtre d’attaques à répétition, qui ont fait plus de 700 morts selon l’ONU. Si elles ne sont jamais revendiquées, les autorités congolaises les imputent à des rebelles ougandais du groupe ADF, une organisation classée terroriste par les États-Unis en 2011.
Pour lutter contre l’insécurité et pallier la passivité des forces de l’ordre, certains habitants de Butembo ont donc décidé de se faire justice eux-mêmes, quitte à faire sombrer la ville dans un nouveau cycle de violences. Selon notre Observateur, la situation est devenue hors de contrôle.
"Tous les étrangers sont devenus des suspects potentiels"(...)"
Photo du bus pris d'assaut. Photo envoyée par un Observateur.
La carte scolaire du jeune homme brûlé, indiquant que celui-ci était originaire de la région. Photo envoyée par notre Observateur.
Des barricades ont été mises en place dans la ville. Photo envoyée par notre Observateur.
Certains habitants veulent se relayer pour surveiller les déplacements dans la ville. Photo envoyée par notre Observateur.
"Deux personnes brûlées dans des échauffourées à Butembo
° http://www.radiookapi.net/2016/08/24/actualite/securite/deux-personnes-brulees-dans-des-echauffourees-butembo
Des manifestants ont brûlé, mercredi 24 août à Butembo (Nord-Kivu) deux voyageuses soupçonnés de venir créer l'insécurité dans la région. Les victimes font partie d'un groupe de personnes que les motards ont interceptées à bord d'un minibus en provenance du territoire de Masisi.
Les motards, qui fouillent les véhicules entrant à Butembo, s'en seraient pris aux personnes à bord de ce véhicule qu’ils accuseraient de venir dans la ville pour créer de l’insécurité dans les territoires de Beni et Lubero.
Cette situation a provoqué une vive tension dans cette ville du Nord-Kivu, où les manifestants en colère ont brûlé deux des personnes interceptées à bord de ce minibus.
Les forces de l’ordre ont tiré des coups de feu en l’air pour tenter de disperser des manifestants.
Cette nouvelle tension éclate à Butembo pendant que le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutaichirwa, y séjourne depuis mardi dernier après des accrochages du dimanche dernier entre policiers et un groupe de jeunes.
Ces accrochages faisaient suite à l’interpellation par la police des treize personnes transportant des haches et machettes dans leurs bagages. Ces personnes étaient à bord d’un véhicule en provenance de Masisi (Nord-Kivu) et se dirigeaient vers Bunia (Ituri).
Selon des sources locales, un groupe de jeunes de Butembo, informé de cette interpellation, avait tenté de s’attaquer aux prévenus; avant que la police ne les empêche en les dispersant par des coups de feu. Un des manifestants avait été blessé par balles, rapportent les mêmes sources."
" RDC: deux femmes soupçonnées d'être des Hutues rwandaises lynchées à Butembo
° http://www.rfi.fr/afrique/20160824-rdc-lynchages-femmes-butembo-paranoia
Un peu plus de 10 jours après le massacre de Beni qui a fait une cinquantaine de morts, les craintes sécuritaires tournent à la psychose à Butembo, une ville située à une cinquantaine de kilomètres de Beni. La population insatisfaite de la capacité des autorités à les protéger d'éventuels massacres se rend justice elle-même. Mercredi 24 août, deux femmes ont ainsi été brûlées vives, soupçonnées d'être venues créer l'insécurité.
C'est sur un barrage improvisé par les habitants de la ville que le drame est arrivé. Deux véhicules transportant des voyageurs sont arrêtés à l'entrée de la ville. Des membres d’un groupe d'auto-défense contrôlent les identités. Une opération qui consiste généralement à vérifier si les personnes maîtrisent bien les langues de la région : le swahili ou le nande.
Deux femmes ont le malheur de ne pas maitriser ces deux langues. Très vite, on les soupçonne d'être des Hutues rwandaises. Des étrangères donc. Le contrôle dégénère. Les deux femmes sont lynchées, puis brûlées sans que la police n'ait le temps d'intervenir.
Comment expliquer cette éruption de violence ? Dans l’opinion, une rumeur est largement répandue : celle que des Hutus rwandais prêteraient main forte aux rebelles ADF Nalu. Résultat, la crainte d’être attaqués par des rebelles a créé une vraie paranoïa et des réflexes xénophobes.
Interrogations et rumeurs
Pour ne rien simplifier, d’importants mouvements de migration de Hutus en direction de Bunia ont été observé ces derniers mois. Sans explication officielle, ils alimentent les interrogations et les rumeurs.
Mercredi, il aura fallu la journée pour que Butembo revienne au calme. Des tirs en l’air de la police ont résonné dans toute la ville pour venir à bout des jets de pierre et de la colère des habitants qui accusent les forces de l’ordre de ne pas faire assez pour les protéger.
Le ministre de l'Intérieur, Evariste Boschab, a d'ailleurs remis en place un couvre-feu dans les villes de Beni et Butembo de 19 h à 6 h du matin pour les quinze prochains jours. Par ailleurs, le maire de Butembo, Ikuli Uvasaka Makala, a lancé un appel au calme hier, mercredi. Il condamne la mort des deux femmes et appelle la population a ne pas se rendre justice elle-même."
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article8755
"Nord-Kivu : deux personnes tuées dans une incursion des ADF à Kithevya et Makulu
° http://www.radiookapi.net/2016/08/24/actualite/societe/nord-kivu-deux-personnes-tuees-dans-une-incursion-des-adf-kithevya-et
Un village du territoire de Beni, Nord-Kivu, où des présumés rebelles ADF ont perpétré des massacres contre des civils. Mai 2015. Photo MONUSCO/Myriam Asmani
Une nouvelle incursion des présumés rebelles ougandais des ADF a été perpétrée dans les villages de Kithevya et Makulu, dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. La société civile qui rapporte ces faits, mardi 23 août, indique que deux personnes ont été tuées et sept autres ont été blessées.
La même source ajoute qu’une dizaine de maisons ont été incendiées dans la nuit de lundi à mardi.
Ces tueries interviennent une semaine après celles de Mayi Moya et le massacre de Rwangoma qui avait fait au moins 50 morts dans la ville de Beni.
Les assaillants ont opéré dans les villages de Kithevya et Makulu, entre 19 heures et 20h30, rapporte la société civile de Beni.
D’après la même source, les assaillants qui seraient venus de l’Est, ont aussi volé des animaux de basse-cour avant de se retirer.
Les animateurs de la société civile estiment qu’au regard de leur mode opératoire, il se pourrait que ces assaillants soient les mêmes qui ont opéré, la semaine dernière, à Mayi Moya.
Ils demandent aux Forces armées de la RDC de focaliser leur attention sur la partie Est de la zone, notamment sur la Nationale 4 où des incursions sporadiques des rebelles sont souvent signalées.
La société civile invite également le gouvernement congolais à élaborer un plan de contingence global pour tout le territoire et la ville de Beni.
Actuellement, les FARDC sont concentrées sur les axes Mwalika-Triangle de la mort-Beni ville et dans les profondeurs de Nadui."
"La Communauté baptiste demande une enquête internationale sur les massacres de Beni"
° http://www.radiookapi.net/2016/08/24/actualite/justice/la-communaute-baptiste-demande-une-enquete-internationale-sur-les
"Suite à Béni du procès de rebelles présumés des ADF en RDC"
° http://www.voaafrique.com/a/rdc-proces-a-beni-de-rebelles-presumes-des-adf/3480113.html
"Massacres de Beni: la société civile du Sud-Kivu collecte des dons pour les victimes"
° http://www.radiookapi.net/2016/08/24/actualite/en-bref/massacres-de-beni-la-societe-civile-du-sud-kivu-collecte-des-dons-pour
"RDC: l'assassinat du colonel Elias Byinshi inquiète et interroge"
° http://www.rfi.fr/afrique/20160825-rdc-enquete-assassinat-colonel-elias-byinshi-mutarule
"A L E R T E ! L’occupation de la région de l’Ituri par le Rwanda et l’Ouganda bientôt achevée : Les familles congolaises se réfugient à Kampala !
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2875-a-l-e-r-t-e-l-occupation-de-la-region-de-l-ituri-par-le-rwanda-et-l-ouganda-bientot-achevee-les-familles-congolaises-se-refugient-a-kampala.html
"RD Congo : Mgr Utembi appelle à la solidarité avec Béni
° http://fr.radiovaticana.va/news/2016/08/24/rd_congo__mgr_utembi_appelle_%C3%A0_la_solidarit%C3%A9_avec_b%C3%A9ni/1253462
Mgr Marcel Utembi Tapa, Archevêque de Kisangani - RV
RV) Le samedi 20 août 2016, l’Eglise famille de Dieu qui est à Kisangani s’est retrouvée autour de son Pasteur, Mgr Marcel Utembi Tapa, pour prier au cours d’une célébration eucharistique. Durant ce temps de prière, de méditation et de communion eucharistique, l’Archevêque de Kisangani a procédé à la remise de la soutane à cinq séminaristes ; il a de même institué quatre étudiants en théologie comme lecteurs et quatre autres comme acolytes.
Dans son homélie, l’Ordinaire du Lieu a expliqué à chaque séminariste le sens de son ministère et le rôle qu’il est, par cette institution, appelé à assumer dans la communauté ; le but ultime étant d’aider chacun à cheminer vers le sacerdoce ministériel bien préparé.
C’est au cours de son sermon qu’il appellera les fidèles chrétiens et les hommes de bonne volonté de son Archidiocèse à manifester une solidarité envers la population de Béni meurtrie par des massacres odieux. Chaque fidèle a été convié à faire des dons en nature ou en numéraire et à prier incessamment pour que la paix règne non seulement à Béni mais aussi dans tout le pays, la RD Congo.(...)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
RDC : massacres en toute impunité à Beni
Depuis plus d'un an et demi, les massacres de civils se succèdent dans la région de Beni, à l'est de la République démocratique du Congo, voisine de l'Ouganda. Régulièrement, la population est frappée par des tueries à l'arme blanche, jamais revendiquées, et qui ont déjà provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes, selon l'ONU.
http://www.france24.com/fr/20160826-reporters-rdc-massacre-beni-impunite-onu-monusco-ouganda-adf?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=emission&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-08-26
Depuis plus d'un an et demi, les massacres de civils se succèdent dans la région de Beni, à l'est de la République démocratique du Congo, voisine de l'Ouganda. Régulièrement, la population est frappée par des tueries à l'arme blanche, jamais revendiquées, et qui ont déjà provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes, selon l'ONU.
http://www.france24.com/fr/20160826-reporters-rdc-massacre-beni-impunite-onu-monusco-ouganda-adf?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=emission&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-08-26
Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
En tout cas congolais mawa plein, ce sont le même qui pensent que l'amérique c'est le dieu du congo, on va tous adresser nos prière à l'amérique, ce sont les même qui etalent les crimes de l'amérique et ses alliés ici. Mawa plein pour la RDC.
USA n'aidera jamais la RDC dans le bon sens dépuis la création de la RDC en 1884 jusqu'aujourd'hui les USA a toujours soutenu les crimes en RDC, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Arrêter avec vos histoire apocalyptique comme ci nous sommes aveugles.
C'est Genval tout ça
USA n'aidera jamais la RDC dans le bon sens dépuis la création de la RDC en 1884 jusqu'aujourd'hui les USA a toujours soutenu les crimes en RDC, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Arrêter avec vos histoire apocalyptique comme ci nous sommes aveugles.
C'est Genval tout ça
piélé de dongo
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
piélé de dongo a écrit:En tout cas congolais mawa plein, ce sont le même qui pensent que l'amérique c'est le dieu du congo, on va tous adresser nos prière à l'amérique, ce sont les même qui etalent les crimes de l'amérique et ses alliés ici. Mawa plein pour la RDC.
USA n'aidera jamais la RDC dans le bon sens dépuis la création de la RDC en 1884 jusqu'aujourd'hui les USA a toujours soutenu les crimes en RDC, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Arrêter avec vos histoire apocalyptique comme ci nous sommes aveugles.
C'est Genval tout ça
Attention quand-même ndeko na ngai Piélé, on dirait ekomi ya koloka epayi na yo : incompétence, complicité toloba kutu haute trahison ya Kanambe emonani polele na miso ya batu nyonso, yo ozali kaka komona yango te, okangi miso po na fanatisme ya buzoba ?
Olingi lisusu nini ? Obama alongwa Washington po aya na Beni kosala mosala ya Kanambe en tant que mokambi ya mboka na ye moko ?
ndonzwau a écrit:Compatriote Piélé,
C’est déprimant de vous voir toujours confondre à ce point criminel les causes et les effets de nos enlisements et surtout d’en proposer des solutions incantatoires autant sinon plus criminelles parce que complètement contraires à vos légitimes vœux patriotiques !
Dites-moi en quoi vos imprécations prétendues anti-impérialistes ou plus exactement anti-américaines diffèrent-elles de l’indigène du début du XXème siècle lobotomisé par la propagande civilisatrice du colonisateur belge qui lui faisait dire que le blanc n'était là que pour nous apporter le bonheur de sa civilisation ?
Désolé, moi contrairement à vous il y’a bien longtemps que je sais que les Occidentaux étaient et sont chez-nous d’abord pour leurs intérêts et pas pour les nôtres…………..
J’en tiens donc comme préalable mais pour m’en tenir que seuls nos propres efforts sauront seuls résister à leurs actes d’exploitation et de domination…
Et en quoi consistent nos actes de résistance sinon à nos succès à construire nos pays dans les marges qui sont les nôtres…
Certaines des Nations (jadis) faibles comme la Grande Chine y sont arrivées ou comme certaines autres plus près de nous en Afrique commencent à s’en approcher et pas le Congo…
Comment l’expliquez-vous ? Moi je n’hésite pas à l’expliquer ici par la complicité criminelle que vous comme beaucoup d’autres manifestez en idolâtrant un pouvoir fantoche, traître et meurtrier qui sous traître l’exploitation de notre pays : vous n’allez quand même pas jusqu’à refuser de voir que c’est bien le pouvoir traître de "JK" qui fricote avec ses parrains rwandais et ougandais…
Sa dernière tournée le prouve à qui douterait encore : il y aurait eu au Congo un gouvernement souverain, compétent et responsable, le coltan produit des terres Congolaises ne serait pas volé par le Rwanda et industrialisé chez lui mais bien en sécurité sur nos terres quelle qu’eût été l’ingérence étrangère…
Si le Rwanda en profite aujourd’hui c’est d’abord à cause de la bonne capacité de la gestion de son pays eu égard à nos criminelles incompétences et trahisons…
Dommage qu’à votre niveau, vous ne puissiez comprendre cet élémentaire entendement de la situation à confondre l’accessoire, le folklorique, le fanatique avec l’essentiel…
[...]
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Au parlement Européen Moïse Katumbi veut un Tribunal pour les massacres de Kabila à Beni
Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
- Code:
Mathilde a écrit:
Ebandi déjà.....ebandi. Il fallait kaka tosuka awa.
El-Shaman
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
" RDC: HRW CRITIQUE L'INCAPACITÉ DE KINSHASA ET DE L'ONU À EMPÊCHER LES MASSACRES EN SÉRIE DANS L'EST"
° http://www.izf.net/afp/rdc-hrw-critique-lincapacite-kinshasa-et-lonu-empecher-les-massacres-en-serie-lest
"Human Right Watch :
Protéger les civils à Beni contre les attaques. Près de 700 morts depuis le début des massacres il y a 2 ans"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11215
° http://www.radiookapi.net/2016/10/10/actualite/societe/massacres-en-serie-dans-lest-de-la-rdc-hrw-critique-kinshasa-et-lonu
"RDC : deux ans de massacres et d’impuissance à Beni
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-deux-ans-de-massacres-et-dimpuissance-a-beni/
Près de 700 civils ont été tués depuis octobre 2014 dans la région de Beni par des « combattants non identifiés » selon Human Rights Watch (HRW). L’ONG dénonce l’incapacité des autorités congolaises et des casques bleus de l’ONU à ramener la sécurité dans cette zone du Nord Kivu. (…)"
"On a encore tué à Beni ce dimanche
° https://actualite.cd/2016/10/10/on-a-tue-a-beni-dimanche/
Plusieurs personnes ont été tuées lors d’une attaque attribuée par plusieurs sources aux combattants ougandais ADF. Les faits se sont produits la soirée de dimanche 9 octobre 2016 au quartier Boikene, dans la commune de Rwenzori. L’armée parlet d’un bilan provisoire de sept personnes tuées dont des militaires FARDC. Selon des sources d’ACTUALITE.CD, les corps de sept civiles et ceux de deux militaires se trouvent à la morgue de l’hôpital général de Beni. Boikene est un quartier situé à l’entrée Nord de la ville de Beni.
° http://www.bbc.com/afrique/region-37606797
° http://www.radiookapi.net/2016/10/08/actualite/securite/des-presumes-adf-egorgent-deux-personnes-dans-une-incursion-beni
° http://www.radiookapi.net/2016/10/09/actualite/securite/rdc-les-jeunes-plaident-pour-le-renforcement-des-services-de
° http://www.radiookapi.net/2016/10/08/actualite/securite/beni-le-nouveau-commandant-de-la-police-pris-ses-fonctions
° http://www.radiookapi.net/2016/10/06/actualite/societe/nord-kivu-ouverture-du-dialogue-social-oicha
° http://www.radiookapi.net/2016/10/05/actualite/securite/beni-nouvelle-incursion-des-presumes-rebelles-adf-1-mort
° http://www.radiookapi.net/2016/10/04/actualite/securite/presence-des-terroristes-beni-le-cepadho-doute-des-plaintes-de
"Massacres à Beni: la société civile réclame une enquête de la CPI"
° http://www.radiookapi.net/2016/10/02/actualite/securite/massacres-beni-la-societe-civile-reclame-une-enquete-de-la-cpi
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
" RDC: au moins dix morts dans des affrontements entre l'armée et des rebelles ougandais"
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-au-moins-dix-morts-dans-des-affrontements-entre-l-armee-et-des-rebelles-ougandais-57fb5550cd70ef0a914c1af1
° http://www.radiookapi.net/2016/10/10/actualite/securite/nord-kivu-10-morts-dans-une-attaque-des-positions-des-fardc-mayangose
" La société civile de Beni appelle le gouvernement à bien sécuriser ses frontières avec l’Ouganda"
° http://www.radiookapi.net/2016/10/10/actualite/societe/la-societe-civile-de-beni-appelle-le-gouvernement-bien-securiser-ses
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"Massacres à Beni : l’armée annonce de nouvelles méthodes de sécurisation de la population"
° http://www.radiookapi.net/2016/10/12/actualite/securite/massacres-beni-larmee-annonce-de-nouvelles-methodes-de-securisation-de
"Massacres à Beni : la MONUSCO demande à la population de faire confiance aux casques bleus"
° http://www.radiookapi.net/2016/10/12/actualite/societe/massacres-beni-la-monusco-demande-la-population-de-faire-confiance-aux
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
#Beni: Entrée des Mai Mai armés d'armes blanches en pleine ville pour disent-ils chasser les ADF -
JUSQU A QUAND L ETAT VEUT CONTINUER A ETRE DEMISSIONAIRE? SI VOUS N AVEZ PAS ENVIE DE TRAVAILLER POUR LE CONGO PARTEZ...
JUSQU A QUAND L ETAT VEUT CONTINUER A ETRE DEMISSIONAIRE? SI VOUS N AVEZ PAS ENVIE DE TRAVAILLER POUR LE CONGO PARTEZ...
KOTA
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Manifestions élèves en cours à Butembo après attaque rebelle ayant causé mort d leur @actualitecd @bujakeratshiams
KOTA
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
La situation confuse de Beni scientifiquement expliquée par le prof Mweka
djino
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"RDC : Noël meurtrier en pleine impasse politique"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-massacres-de-noel-en-pleine-impasse-politique/
" Nord-Kivu : une cinquantaine de morts déjà en seulement trois jours"
° https://actualite.cd/2016/12/26/nord-kivu-cinquantaine-de-morts-deja-trois-jours/
"Territoire de Beni : Au moins 25 personnes massacrées la veille de Noël "
° https://actualite.cd/2016/12/25/territoire-de-beni-au-moins-25-personnes-massacrees-la-veille-de-noel/
"RDC: de nouvelles attaques endeuillent le territoire de Beni"
° http://www.rfi.fr/afrique/20161225-attaques-rdc-beni-nouveau-massacre
" RDC- Rutshuru : 17 personnes tuées le jour de Noël"
° https://actualite.cd/2016/12/26/rdc-rutshuru-17-personnes-tuees-jour-de-noel/
"Nord-Kivu: 17 morts dans un accrochage entre FARDC et une milice à Nyanzale"
° http://www.radiookapi.net/2016/12/25/actualite/securite/nord-kivu-17-morts-dans-un-accrochage-entre-fardc-et-une-milice
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"RDC : un médecin proche de Denis Mukweke assassiné
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-medecin-proche-de-denis-mukweke-assassine/
Le médecin gynécologue Gildo Byamungu, directeur de l’hôpital de Kasonga, dépendant de celui de Panzi de Denis Mukwege, a été abattu par des hommes armés vendredi 14 avril.
C’est dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 avril que Gildo Byamungu Magaju a été attaqué à son domicile. Touché par trois balles et grièvement blessé, le médecin gynécologue est alors transporté par ses proches à l’hôpital d’Uvira au Sud-Kivu. Les médecins d’Uvira décident alors de le transférer vers Bujumbura. Mais la frontière burundaise restera définitivement fermée et Gildo Byamungu succombera à ses blessures lors de son retour vers Uvira.
Gildo Byamungu était un proche du gynécologue Denis Mukwege, qui se bat dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) pour « réparer » les femmes victimes de viols. Selon Thierry Michel, cinéaste, et auteur d’un très émouvant documentaire sur le célèbre médecin, «Denis Mukwege avait eu une réunion avec le docteur Byamungu à l’hôpital de Panzi la veille de son assassinat. Il était inquiet qu’il n’aie plus aucune protection alors que la victime et le personnel de son hôpital avaient fait plusieurs fois l’objet des menaces de mort de la part d’hommes armés. Cet hôpital avait par ailleurs déjà subi des attaques armées au cours de l’année dernière. »
« Cet assassinat ne fait que confirmer que l’impunité et les complicités, dénoncées depuis 2008 par le docteur Mukwege devant la communauté internationale, se sont de plus en plus banalisée. Ses appels répétés et la mobilisation de plus de 180 ONG congolaises et internationales pour la mise en place d’une justice (…) sont restés lettres mortes » se désole le réalisateur belge."
"Un médecin proche du Dr Mukwege abattu au Sud Kivu
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/04/17/un-medecin-proche-du-dr-mukwege-abattu-au-sud-kivu/
Le médecin gynécologue Gildo Byamungu Magaju, proche collaborateur du Docteur Mukwege, a trouvé la mort à la veille de Pâques dans des circonstances qui rappellent étrangement l’attentat qui faillit coûter la vie au médecin chef de Panzi en novembre 2012. En effet, alors que le Docteur Byamungu se trouvait dans l’enceinte de l’hôpital de Kasonga, une structure dépendant de l’hôpital de Panzi, des inconnus réussirent à escalader la clôture et à pénétrer dans la concession. Ils abattirent le Dr Byamungu de trois balles avant de prendre la fuite sans avoir été rattrapés ou identifiés. Grièvement blessé, le Dr Byamungu fut dirigé vers l’hôpital d’Uvira où, vu son état, il fut jugé plus sûr de l’envoyer d’urgence au Burundi. Mais le médecin de Kasonga ne réussit pas à franchir la frontière : les agents de sécurité refusèrent d’ouvrir la barrière et, ayant perdu beaucoup de sang durant le transport, le Dr Byamungu ne put revenir vivant à l’hôpital d’Uvira.
Ayant plusieurs fois reçu des menaces de mort, le Dr Byamungu avait bénéficié d’une escorte de la police, mais cette protection lui avait été récemment retirée. La veille de sa mort encore, au cours d’une réunion avec le Dr Mukwege, la sécurité avait été évoquée, d’autant plus que l’hôpital de Kasonga, l’an dernier, avait été attaqué par des hommes en armes…
Cet assassinat a vivement ému le corps médical du Sud Kivu et le Conseil de l’Ordre a été reçu par le Procureur. Le Dr Byamungu, un jeune médecin formé à l’Université d’Orléans en France secondait activement le Dr Mukwege, médecin chef de l’hôpital de Panzi. Ce dernier, depuis la tentative d’assassinat dont il fut victime, vit toujours reclus dans l’enceinte de son hôpital. Une bien faible protection, comme on a pu le constater à Kasonga…"
"RDC: émoi après l’assassinat d’un médecin proche de Denis Mukwege"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170418-rdc-emoi-apres-assassinat-medecin-proche-denis-mukwege
En République démocratique du Congo (RDC), c’est la consternation après la mort du docteur Gildo Byamungu. Ce gynécologue obstétricien de l'hôpital d'Uvira, dans le nord-est du pays, a été retrouvé mort vendredi dernier. C'était un proche du célèbre docteur Denis Mukwege, celui qu'on surnomme « l'homme qui répare les femmes ». Après ce décès, à Bukavu, la société civile se mobilise.
Les klaxons ont résonné ce mardi midi dans la ville de Bukavu en mémoire du docteur Gildo Byamungu. Un appel à la grève circule dans les hôpitaux et ce mercredi, les personnels soignants sont appelés à manifester pour que toute la lumière soit faite sur cet assassinat. Ils demandent aussi des mesures pour assurer leur sécurité quotidiennement menacée, selon l’ordre des médecins.
On sait encore peu de choses encore sur le meurtre du directeur de l’hôpital de Kasonga. Les faits se sont déroulés ce vendredi à Uvira. Le docteur Gildo Byamungu se trouvait chez lui dans sa parcelle lorsque des hommes armés ont escaladé le mur et ouvert le feu, à trois reprises, avant de prendre la fuite avec quelques objets de valeur.
Le docteur est alors arrivé dans un état critique à l’hôpital d’Uvira. Les médecins ont alors décidé de l’évacuer vers Bujumbura, mais le passage de la frontière leur a été refusé. Le convoi a fait demi-tour, mais à son retour à l’hôpital d’Uvira, il était déjà trop tard.
Protection policière retirée
Gildo Byamungu était gynécologue obstétricien. C’était un proche du docteur Denis Mukwege, victime d’une tentative d’assassinat en 2012 dans des circonstances très similaires. D’ailleurs, comme lui, Gildo Byamungu vivait sous protection policière. Une escorte qui venait tout juste de lui être retirée. Pourtant, selon des proches, il avait déjà reçu des menaces de mort et l’hôpital d’Uvira a déjà été attaqué cette année.
Le vice-gouverneur du Sud Kivu dit tout mettre en œuvre pour faire aboutir les enquêtes et traduire les criminels devant la justice.
L’ordre des médecins quant à lui dénonce « l’impunité » qui règne dans la région, notamment pour les crimes contre les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme et les personnels soignants."Il y a une répression – je ne sais comment l’appeler – de la part du gouvernement. Lorsque tu essaies de faire un peu quelque chose ou d’élever la voix, tu es directement menacé.
Justine Masika
18-04-2017 - Par Léa-Lisa Westerhoff00:00
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"RDC: 13 morts après combats entre l’armée et les miliciens à Beni
° http://www.radiookapi.net/2017/06/17/actualite/securite/rdc-13-morts-apres-combats-entre-larmee-et-les-miliciens-beni
Des affrontements ont de nouveau opposé les FARDC aux combattants Maï-Maï samedi 17 juin matin dans la localité de Kabasha, à 24 kilomètres au sud-est de la ville de Beni (Nord-Kivu). Au moins douze miliciens et un militaire ont été tués, quatre armes et plusieurs minutions récupérées par l’armée, selon des sources militaires.
Selon le commandant des opérations Sokola1 Sud, le général Fall Sikabwe, c’est depuis 6 heures du matin que les Maï-Maï ont pris d’assaut la localité de Kabasha, sur l’axe routier Beni-Butembo. L’armée a réagi.
Suite à ces affrontements, la circulation sur cet axe a dû être suspendue pendant plusieurs heures; avant de reprendre tard dans l’après-midi.
Le général Fall Sikabwe a indiqué que les opérations se poursuivaient encore cet après-midi dans la forêt de Kabasha:Selon la même source, le chargé des renseignements au sein des opérations Sokola1 Sud a été également tué ce vendredi lors des affrontements, toujours dans le même milieu.«Actuellement, ils [miliciens] sont en débandade dans la forêt qui va vers le sud-ouest de Kabasha; là où nous sommes en train de les poursuivre maintenant. Actuellement, le situation est totalement sous contrôle dans Kabasha et les véhicules peuvent passer.»
C’est depuis mercredi dernier que les FARDC et les Maï-Maï s’affrontent dans la zone de Kabasha, sur l’axe Beni-Butembo.
a société civile indique que la quasi-totalité des habitants de cette localité s’est déplacée."
° https://www.rtbf.be/info/monde/detail_est-de-la-rdc-13-morts-dans-des-combats-entre-l-armee-et-une-milice?id=9636792
"RDC: reprise des combats entre l'armée et une milice dans l'Est
° https://www.voaafrique.com/a/reprise-des-combats-entre-l-armee-et-une-milice-dans-l-est-de-la-rdc/3905408.html
Des combats intenses ont repris dimanche entre les militaires congolais et des miliciens pour le contrôle d'une cité près de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo).
Les Forces armées de RDC (FARDC) avaient annoncé samedi en fin de journée avoir repris le contrôle de la localité de Kabasha, à 24 kilomètres au sud de la ville de Beni, après avoir utilisé des armes lourdes contre des miliciens d'un groupe Maï-Maï non identifié.
"Les combats ont repris à Kabasha (dimanche) depuis 15H30 (13H30 GMT) contre des Maï-Maï, dont l'appartenance ethnique n'est toujours pas connue. Nous avons dépêché des troupes en renfort sur place", a déclaré à l'AFP le lieutenant Jules Tshikudi, l'un des porte-parole de l'armée dans cette région, sans préciser le bilan.
"Comme hier (samedi), ce sont les Maï-Maï qui ont attaqué nos positions", alors qu'"un calme apparent" avait régné toute la nuit à Kabasha qui était sous contrôle de l'armée, a-t-il ajouté, indiquant que "certains évadés de la prison de Kangwayi (de Beni) ont été appréhendés, combattant aux côtés des Maï-Maï".
Samedi, une patrouille de la mission de l'ONU en RDC (Monusco) qui se rendait à Kabasha a été "la cible d'une embuscade tendue par des présumés Maï-Maï", a déclaré dimanche à l'AFP le capitaine Adil Asserhir, l'un des porte-parole des Casques bleus en RDC.
"Dans les échanges des tirs, trois Casques bleus ont été blessés et au moins cinq présumés Maï-Maï ont été tués", a indiqué l'officier, la patrouille a pu également "récupérer" des armes et des effets militaires, a-t-il dit.
La majorité des habitants de Kabasha ont quitté les lieux depuis samedi pour éviter d'être pris pour cibles par les belligérants.(...)"
"RDC : un groupe armé inconnu revendique une attaque dans l'Est
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-un-groupe-arme-inconnu-revendique-une-attaque-dans-l-est-594816b5cd70530690b45e0d
INTERNATIONAL
Un homme affirmant parler au nom d'un mouvement rebelle inconnu jusque-là a revendiqué lundi la responsabilité d'affrontements meurtriers ayant opposé samedi et dimanche une milice et l'armée congolaise dans l'est de la République démocratique du Congo.
"Nous ne sommes pas des maï-maï, mais plutôt le Mouvement national pour la révolution (MNR). Nous sommes là pour combattre le régime [du président congolais Joseph] Kabila", a déclaré à l'AFP par téléphone cet homme disant répondre au nom de John Mangaiko.
"Nous voulons libérer notre pays des occupations étrangères dont il est victime à tous les niveaux", a-t-il ajouté, sans plus de précisions, affirmant se trouver dans le territoire de Rutshuru dans le sud-est de la province du Nord-Kivu.
Répondant de manière vague aux questions de l'AFP, M. Mangaiko a affirmé que le MNR était un "mouvement révolutionnaire qui n'a pas de chef mais seulement des commandants" militaires, et "des collaborateurs un peu partout dans la République" mais pas parmi les populations "rwandophones" (Tutsi et Hutu considérés par de nombreux autres groupes ethniques de l'Est comme des "Rwandais" quand bien même ils ont la nationalité congolaise).
De violents combats ont opposé samedi et dimanche des soldats congolais à un groupe d'insurgés, présentés par l'armée comme des maï-maï (membres de milices d'autodéfense) non identifiés, dans les environs de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu.
Selon l'armée, un soldat congolais et douze rebelles ont été tués au premier jour de ces affrontements.
De son côté, M. Mangaiko a affirmé que son mouvement avait perdu sept de ses miliciens et que deux autres avaient été capturés par l'armée. "Nous avons capturé six" soldats, a-t-il ajouté.
La Mission de l'ONU en RDC (Monusco) a indiqué pour sa part qu'une patrouille de Casques bleus a été attaquée samedi par de "présumés maï-maï" dans la même zone. Trois casques bleus ont été blessés et au moins cinq assaillants tués par la riposte des soldats de la paix, selon l'ONU.
Âgé de 46 ans, M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. Son mandat a échu le 20 décembre 2016 et la Constitution lui interdit de se représenter. Il se maintient à la tête du pays en vertu d'un arrêt controversé de la Cour constitutionnelle.
L'Est de la RDC est déchiré par des conflit armés depuis plus de vingt ans. Des groupes armés nationaux et étrangers, s'y affrontent en raison de différends fonciers, de la concurrence pour le contrôle des ressources minières et des rivalités entre puissances régionales.
AFP"
"Une nouvelle rébellion annonce sa création dans l’est de la RDC
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/06/19/nouvelle-rebellion-annonce-creation-lest-de-rdc-restaurer-democratie.html7
Le groupe armé qui mène les attaques contre les Forces armées de la République du Congo ces derniers jours dans la région de Beni se déclare être le Mouvement National pour la Révolution.(...)"
° http://www.lalibre.be/actu/international/rd-congo-34-civils-tues-dans-l-attaque-d-un-village-hutu-par-des-miliciens-nande-583ac334cd70a4454c060897
° http://www.lalibre.be/actu/international/rd-congo-un-mort-par-balle-dans-la-repression-d-une-manifestation-a-beni-57b4569a35709a31056116bb
"RD Congo: l'ONU accuse les autorités d'armer une milice menant d'"horribles attaques"
° http://www.lalibre.be/actu/international/rd-congo-l-onu-accuse-les-autorites-d-armer-une-milice-menant-d-horribles-attaques-59490e51cd70530690b7ec47
INTERNATIONAL
Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a accusé mardi les autorités de la République démocratique du Congo d'armer une milice menant d'"horribles attaques" contre les civils dans le Kasaï, une région du centre de la RDC en proie à des troubles.
"Je suis consterné par la création et l'armement d'une milice, Bana Mura, qui soutiendrait les autorités dans la lutte" contre la rébellion Kamwina Nsapu, "mais qui a mené des attaques horribles contre des civils des groupes ethniques luba et lulua", a déclaré M. Zeid, devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU réuni à Genève.
Un porte-parole de l'ONU a indiqué à l'AFP qu'il n'était pas clair quelles étaient les autorités qui avaient apporté leur soutien à cette milice.
Le Haut commissaire a redemandé l'ouverture d'une enquête internationale, alors que le Conseil des droits de l'Homme devrait se prononcer jeudi ou vendredi sur un projet de résolution en ce sens, à la demande de l'Union européenne. Un représentant des Etats-Unis a apporté mardi son soutien à la création d'une telle enquête.
Alarmé par les rapports faisant état d'atrocités et étant donné les difficultés d'accès pour aller dans le Kasaï, le Haut-Commissaire a décidé, la semaine dernière, d'envoyer dans la région une équipe d'enquêteurs pour rencontrer des réfugiés ayant fui les violences.
"Les réfugiés de plusieurs villages du territoire de Kamonya ont indiqué que les Bana Mura ont au cours des deux derniers mois tués, mutilés ou brûlés à mort des centaines de villageois et ont détruit des villages entiers", a affirmé M. Zeid.
Dans le village de Cinq, la milice aurait été mise sur place par un "chef local bien connu, qui a fourni des machettes, des fusils de chasses et du carburant", a-t-il dit, assurant que "des attaques similaires semblent avoir eu lieu dans plus de 20 villages à Kamonya au cours des deux derniers mois".
D'après l'ONU, de nombreuses victimes et des témoins ont déclaré que la milice "était organisée et armée par les autorités locales".
"Les victimes ont également signalé que des membres des unités locales de l'armée et de la police congolaises, ainsi que des chefs traditionnels, étaient présent lors des attaques des Bana Mura, et ont déclaré que des agents de l'Etat étaient impliqués dans l'armement et la direction de la milice", a affirmé le Haut commissaire.
AFP"
"RDC : Les autorités ont créé la milice “Bana Mura” pour combattre les miliciens Kamwina Nsapu – (ONU)"
° https://actualite.cd/2017/06/20/rdc-autorites-ont-cree-milice-bana-mura-combattre-miliciens-kamwina-nsapu-onu/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-un-groupe-arme-inconnu-revendique-une-attaque-dans-lest
° https://www.voaafrique.com/a/un-groupe-arme-inconnu-revendique-une-attaque-dans-l-est-de-la-rdc/3906763.html
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-un-groupe-arme-inconnu-revendique-une-attaque-dans-l-est-594816b5cd70530690b45e0d
"RDC : Le retour des « mouvements rebelles inconnus »
° https://afrique.lalibre.be/5142/rdc-le-retour-des-mouvements-rebelles-inconnus/
Un homme affirmant parler au nom d’un mouvement rebelle inconnu jusque-là a revendiqué lundi la responsabilité d’affrontements meurtriers ayant opposé samedi et dimanche une milice et l’armée congolaise dans l’est de la République démocratique du Congo.
« Nous ne sommes pas des maï-maï, mais plutôt le Mouvement national pour la révolution (MNR). Nous sommes là pour combattre le régime [du président congolais Joseph] Kabila », a déclaré à l’AFP par téléphone cet homme disant répondre au nom de John Mangaiko.
« Nous voulons libérer notre pays des occupations étrangères dont il est victime à tous les niveaux », a-t-il ajouté, sans plus de précisions, affirmant se trouver dans le territoire de Rutshuru dans le sud-est de la province du Nord-Kivu.
Répondant de manière vague aux questions de l’AFP, M. Mangaiko a affirmé que le MNR était un « mouvement révolutionnaire qui n’a pas de chef mais seulement des commandants » militaires, et « des collaborateurs un peu partout dans la République » mais pas parmi les populations « rwandophones » (Tutsi et Hutu considérés par de nombreux autres groupes ethniques de l’Est comme des « Rwandais » quand bien même ils ont la nationalité congolaise).
De violents combats ont opposé samedi et dimanche des soldats congolais à un groupe d’insurgés, présentés par l’armée comme des maï-maï (membres de milices d’autodéfense) non identifiés, dans les environs de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu.
Selon l’armée, un soldat congolais et douze rebelles ont été tués au premier jour de ces affrontements.
Casques bleus ciblés aussi
De son côté, M. Mangaiko a affirmé que son mouvement avait perdu sept de ses miliciens et que deux autres avaient été capturés par l’armée. « Nous avons capturé six » soldats, a-t-il ajouté.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) a indiqué pour sa part qu’une patrouille de Casques bleus a été attaquée samedi par de « présumés maï-maï » dans la même zone. Trois casques bleus ont été blessés et au moins cinq assaillants tués par la riposte des soldats de la paix, selon l’Onu.
Âgé de 46 ans, M. Kabila est au pouvoir depuis 2001. Son mandat a échu le 20 décembre 2016 et la Constitution lui interdit de se représenter. Il se maintient à la tête du pays en vertu d’un arrêt controversé de la Cour constitutionnelle.
L’Est de la RDC est déchiré par des conflit armés depuis plus de vingt ans. Des groupes armés nationaux et étrangers, s’y affrontent en raison de différends fonciers, de la concurrence pour le contrôle des ressources minières et des rivalités entre puissances régionales."
Compatriotiquement![/i][/color]
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Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
" RDC: Les combats de ce jeudi à Beni ont fait au moins 16 morts selon l’armée"
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-combats-de-jeudi-a-beni-ont-16-morts-selon-larmee/
° https://afrique.lalibre.be/5311/rdc-seize-morts-dans-les-affrontements-de-beni/
Les affrontements à l’arme lourde entre des miliciens et l’armée congolaise qui ont repris jeudi dans la ville de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo après trois jours d’accalmie, ont fait seize morts et dix blessés. Selon des habitants, des rafales d’armes légères et des détonations de tirs d’armes lourdes ont été entendues étaient tôt le matin en provenance d’un quartier est de cette ville de plus de 800.000 habitants du nord de la province du Nord-Kivu.
« Le bilan provisoire est de 13 assaillants Maï-Maï tués, plus six blessés, et trois morts du côté des FARDC (Forces armée de la RDC) », a déclaré à l’AFP le lieutenant Jules Tshikudi, porte-parole de l’armée dans la région.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) déclare avoir déployé deux sections de casques bleus et fait le bilan provisoire de « neuf Maï-Maï tués », selon le capitaine Adil Asserhir, l’un des porte-parole militaires des Casques bleus interrogé par l’AFP.
« Le calme est revenu dans la ville », selon l’armée. La Monusco affirme de son côté que les assaillants ont été repoussés après avoir ouvert deux fronts près de Beni.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont accusé les Maï-Maï (milices locales) d’avoir « attaqué » vers 6h30 jeudi matin leur position de la localité de Kalau au nord-est de la ville de Beni."
" Alerte rouge!!! Enfin la ville de Beni violemment attaquée et partiellement occupée par des pseudo-rebelles…
° http://benilubero.com/16792-2/
Panique totale à Beni, comme les égorgeurs se déclarent « libérateurs »!
Depuis ce matin, la ville de Beni, au Nord-Kivu, est attaquée par des assaillants non autrement identifiés. Tout a commencé au niveau de Kalau, une localité située à une dizaine au nord-est du centre-ville de Beni, où des assaillants ont pris d’assaut une position des FARDC. Cette description géographique indique d’emblée que ces assaillants proviennent des zones utilisées par les égorgeurs et ne seraient autres que ces égorgeurs eux-mêmes.
45 minutes plus tard, d’autres groupes d’assaillants qui avaient débordé ont lancé un autre front directement sur le quartier Rwangoma, dans le sud-est de la ville même. On découvre ici que les assaillants font partie de l’équipe de ces hors-la-loi qui opèrent à Kabasha depuis environ une semaine. Entretemps, d’autres assaillants continuent à se manifester dans des places qui se rapprochent davantage du centre ville en progressant par les environs de Malepe.
Dans tous les cas, le premier constat indique que les assaillants sont lourdement armés, voire même autant ou plus que les soldats gouvernementaux se trouvant sur place.Les ennemis ont pu prendre en otage la radio Muungano dans la matinée, avant de déborder jusqu’à la Mairie de la ville de Béni, où il a été enregistré au moins quatre morts.
Cette situation intervient pendant que les finalistes du secondaires se retrouvent aux épreuves finales des Examens d’Etat dans quelque neuf centres à travers la ville de Beni. Un sadisme avéré est observé dans le chef des assaillants qui dont déjà ciblé quelques places publiques par des tirs des obus, entre autres l’institut Bungulu et un centre d’Examen d’Etat ont été visés par des bombardements. Déjà il s’annonce un bilan lourd dans un cas comme dans l’autre; il faudra tout de même un temps pour évaluer le détail des dégâts causés.
Pendant ce temps, on peut voir la MONUSCO qui est descendue en ville ainsi que des éléments FARDC sillonner dans les quartiers encore non atteints par les affrontements, apparemment sans capacité de riposte suffisante, en sorte que certains observateurs dénoncent la complicité des autorités à quelque niveau de la hiérarchie dans le montage d’un théâtre tragique.
Cet événement est le résultat du couvre-feu savamment planifié par les autorités, une stratégie éminemment sophistiquée qui avait l’objectif de permettre aux agents de la terreurs de Joseph Kabila de s’infiltrer dans nos villes en vue de faire subir la désolation à notre peuple. BLO avait certainement raison de l’avoir bien souligné dès le départ, le jour même de l’attaque et évasion de la prison centrale de Beni. Il sied d’exiger aux comités de sécurité local et provincial des explications pouvant justifier comment l’ennemi a pu pénétrer la ville de Beni pendant que, selon le Gouverneur de Province Julien Paluku, toutes les forces de sécurité de la place sont supposées patrouiller durant toute la nuit juste afin qu’une telle surprise malheureuse ne se produise pas.
On n’insistera jamais assez que l’ennemi des FARDC est dans les FARDC. Le couvre-feu a été utile pour permettre aux FARDC collaborateurs des terroristes pro-Kabila de venir installer nuitamment leur machine de terreur en pleine ville et de faire semblant d’une attaque d’invasion, pendant que l’invasion a été préalable aux attaques présentement en cours dans la ville.
La population devrait tenir bon et résister fermement jusqu’à sa dernière énergie à ce coup que le pouvoir en place monte dans le but de placer les autochtones sous la servitude des envahisseurs."
"L’attaque de Beni est l’œuvre d’une rébellion connectée politiquement et militairement sur un appui extérieur – (CEPADHO)"
° https://actualite.cd/2017/06/22/lattaque-de-beni-loeuvre-dune-rebellion-connectee-politiquement-militairement-appui-exterieur-cepadho/
" Attaque surprise sur Beni (Nord Kivu) "
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/06/22/attaque-surprise-sur-beni-nord-kivu/
Longtemps menacée par des groupes islamistes, Beni, au Nord Kivu, vit à nouveau dans un climat de panique : durant la nuit, des groupes de combattants lourdement armés ont pénétré dans la ville, progressant du sud vers le nord A 6 heures du matin, ils ont attaqué les positions de l‘armée gouvernementale à Kalau, à 10 km du centre ville. Une heure plus tard, ils envahissaient le quartier Rwangoma, puis à 8 heures, au moment de l’ouverture des bureaux, ils atteignaient le cœur de la ville, au niveau de la mairie. A Kalau et à Rwangoma, les Forces armées congolaises ont réussi à repousser l’assaut mais au centre ville, la situation est demeurée confuse et des civils ont été victimes des échanges de tirs.
D’après des témoins joints sur place, les tirs étaient très intenses, très coordonnés et ils ont même atteint de jeunes élèves qui attendaient dans une salle de classe pour passer les examens d’Etat, tuant une jeune étudiante. Au niveau de la mairie, les Casques bleus de la Monusco ont prêté main forte aux forces gouvernementales. Selon certaines informations les rebelles se composaient de trois groupes différents mais bien coordonnés. Un point suscite certaines interrogations : durant la nuit, des drônes de la Monusco dotés de caméras thermiques avaient survolé la ville, comme si les forces onusiennes avaient eu vent de quelque attaque. A noter que cet assaut est survenu alors que, dans la journée, le conseil des droits de l’homme de l’ONU devait se prononcer sur la situation en RDC. Après avoir adopté une résolution condamnant la situation au Kasaï, où massacres et répression auraient fait plus de 400 morts, il a reculé face aux objections du gouvernement congolais et n’enverra pas sur place une équipe composée d’observateurs indépendants.
La question que se posent de nombreux témoins congolais est double : qui sont les assaillants, et à qui peut profiter l’attaque de Beni ?
Sur le premier point, tout indique que les assaillants en tenue civile seraient plutôt des Mai Mai (milices ethniques congolaises) s’opposant à tous les combattants étrangers, Rwandais et Ougandais. Ces Mai Mai qui avaient établi leurs camps de base dans le parc des Virunga venaient d’essuyer un lourd revers : voici quelques jours ils avaient été chassés de la partie centrale du parc, à la suite d’une offensive de l’armés gouvernementale épaulée par des gardes du parc, bien équipés grâce une dotation venant de la présidence. Cette défaite avait privé les groupe Mai Mai, FDLR (combattants hutus rwandais) et Nyatura (Hutus congolais) de l’accès au lac Edouard et elle hypothèque les recettes que ces divers groupes armés tirent du très lucratif commerce du charbon de bois.
L’attaque sur Beni pourrait donc être un acte de représailles, le déplacement vers la ville d’une violence qui était jusqu’à présent limitée aux zones rurales et aux abords du parc des Virunga. En 2016 déjà le quartier de Rwangoma avait été attaqué par les Mai Mai en coordination avec les rebelles ougandais ADF Nalu, assaut qui s’était soldé par 56 morts. A noter que voici quelques jours, la plupart des 4000 détenus dfe la prison centrale de Beni, principalement des Mai Mai, avaient réussi à s’enfuir à la suite d’une attaque menée par des groupes armés bien coordonnés…"
"Est de la RDC : affrontements à l’arme lourde à Beni"
° https://afrique.lalibre.be/5268/est-de-la-rdc-affrontements-a-larme-lourde-a-beni/
"RDC: combats à Beni, la région sous tension"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170622-rdc-violents-affrontements-beni
"Est de la RDC: sept morts dans des combats entre l'armée et une rébellion"
° http://www.izf.net/afp/est-rdc-sept-morts-des-combats-entre-larmee-et-une-rebellion
° http://www.jeuneafrique.com/450200/politique/rdc-affrontements-a-larme-lourde-a-beni-nord-kivu/
"Attaque en cours sur Beni : la mairie assiégée par des assaillants"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/06/22/attaque-cours-beni-mairie-assiegee-assaillants.html
"RDC: Des combats ce matin entre FARDC et hommes armés autour de Beni"
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-combats-matin-entre-fardc-hommes-armes-autour-de-beni/
"RDC: «La situation à Beni est sous contrôle nous poursuivons les assaillants au delà des montagnes Graben» — (Armée)"
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-situation-a-beni-controle-poursuivons-assaillants-dela-montagnes-graben-armee/
"RDC: L’armée affirme que les évadés de la prison Kangbayi ont participé à l’attaque de Beni ce jeudi"
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-larmee-affirme-evades-de-prison-kangbayi-ont-participe-a-lattaque-de-beni-jeudi/
"RDC: Des blessés après l’éclatement d’un explosif dans une école à Beni – (Société civile)"
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-blesses-apres-leclatement-dun-explosif-ecole-a-beni-societe-civile/
"RDC: Les combats progressent vers le centre de Beni (Société civile)"
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-combats-progressent-vers-centre-de-beni-societe-civile/
"RDC: En plein combat, les miliciens investissent une radio à Beni"
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-plein-combat-miliciens-investissent-radio-a-beni/
"GRAND REPORTAGE
Ouganda/RDC : l’énigme ADF"
° http://www.rfi.fr/emission/20170621-ouganda-rdc-adf-rebelles-enigme-regime-museveni-beni-tueries
"RDC: affrontements dans la localité de Kabasha au Nord-Kivu"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170620-rdc-affrontements-kabasha-nord-kivu
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"Après le Kasaï Central…
Nord Kivu : « Joseph Kabila » allume le feu à Beni..."
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11802
"RDC: qui sont les assaillants de Beni?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170623-rdc-sont-assaillants-beni
"RDC: L’armée dit poursuivre la traque des miliciens au Nord-Est de la ville de Beni"
° https://actualite.cd/2017/06/23/rdc-larmee-dit-poursuivre-traque-miliciens-nord-de-ville-de-beni/
"RDC: Les Mai-Mai ont reçu des “forces supplétives” des ADF, M23 à Beni – (Société civile)"
° https://actualite.cd/2017/06/23/rdc-mai-mai-ont-recu-forces-suppletives-adf-m23-a-beni-societe-civile/
"RDC: Affrontements armés à Beni : Analyse de JJ Wondo au journal télévisé de MEDI 1 TV"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-affrontements-armes-a-beni-analyse-de-jj-wondo-au-journal-televise-de-medi-1-tv/
Dans son analyse des affrontements qui se sont déroulés le 22 juin 2017 à Beni, Jean-Jacques Wondo pointe la responsabilité du président Kabila et de la MONUSCO dans la situation sécuritaire délétère et instable dans cette partie de la République démocratique du Congo.Lecteur vidéo° http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2017/06/analyse-de-jj-wondo-a-tele-medi-tv.mp4?_=100:0003:00
"RDC: 7 morts lors des combats entre l’armée et un groupe Maï-Maï à Lubero"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/24/actualite/securite/rdc-7-morts-lors-des-combats-entre-larmee-et-un-groupe-mai-mai-lubero
"RDC : Le MNR, une coalition des groupes armés du Nord-Kivu attaque Beni – Analyse de JJ Wondo."
° http://desc-wondo.org/fr/le-mnr-coalition-des-groupes-armes-du-nord-kivu-attaque-beni-analyse-de-jj-wondo/
Analyse de Jean-Jacques Wondo au micro de Pierre Boussel de la Radio Méditerranée Internationale
La ville de Beni, dans le Nord-Kivu, a été le théâtre ce jeudi 22 juin 2017 vers 5h30 du matin d’une violente attaque d’un groupe armé. Les assaillants se réclament faire partie du MNR (Mouvement National des Révolutionnaires) constitué d’une vaste coalition des groupes armés locaux décidés de taire leurs divergences pour mutualiser leurs efforts en vue de renverser le régime de Joseph Kabila, par application de l’article 64 de la Constitution. Les violents affrontements à l’arme lourde ont causé plusieurs victimes dans les rangs des assaillants et des FARDC qui ont perdu une dizaine de soldats. On signale aussi des blessés dans les rangs des civils et des dégâts matériels. La ville était paralysée une bonne partie de l’avant-midi avant que les assaillants soient repoussés par les FARDC. Le MNR revendique aussi l’attaque de la localité de Kabasha, dans la nuit 18 au 19 juin 2017 après de violents affrontements avec les FARDC appuyés par les hélicoptères de la MONUSCO.
Contacté par Radio Méditerranée Internationale, Jean-Jacques Wondo livre une courte analyse des motivations de cette attaque :Lecteur audio00:0000:00
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