Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
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Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Mais où est le fameux "Congo debout" et sécurisé chanté par "JK" ?
Compatriotiquement!
"Beni : des hommes armés tuent une dizaine de personnes à Mayangose-Kibidiwe
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/04/beni-des-hommes-armes-tuent-une-dizaine-de-personnes-mayangose-kibidiwe/
Des hommes armés ont tué, dans la nuit de mardi à mercredi 4 février, une dizaine de civils à Mayangose-Kibidiwe, village situé à environ 15 kilomètres au Nord-Est de Beni (Nord-Kivu). Selon la société civile de la province, ces personnes ont été tuées à la machette.
Les hommes ont fait incursion mardi aux environs de 23 heures locales à Mayangose-Kibidiwe. Ils ont attaqué les civils et tué plusieurs personnes. Le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota, parle de 19 corps retrouvés dans les profondeurs de Mayangose-Kibidiwe. A l’en croire, il s’agit d’un bilan provisoire car les recherches se poursuivent dans la zone.
Les autorités locales, elles, disent attendre le rapport des services de sécurité dépêchés sur le lieu de massacre pour évaluer la situation et avancer un bilan.
La société civile impute une fois de plus ce crime aux ADF. Ces rebelles ougandais sont accusés de plusieurs exactions dans le territoire de Beni. Ils sont notamment accusés d’avoir tué plus de 200 civils entre octobre et novembre derniers.
Cette tuerie intervient deux semaines après la levée du couvre-feu le 23 janvier dernier. Il instauré sur l’ensemble du territoire fin novembre 2014 par les autorités de la province pour faire face à l’insécurité à Beni."
"RDC : nouveau massacre à l'arme blanche à Beni
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150204115958/politique-s-curit-rdc-fardc-s-curit-rdc-nouveau-massacre-l-arme-blanche-beni.html
Au moins dix-sept personnes ont été tuées dans la nuit de mardi à mercredi à l'arme blanche à Beni, dans l'est de la RDC. Endeuillée par une série de massacres à la fin de l'année 2014, la ville n'avait plus connu une telle tuerie depuis début janvier.
Les victimes ont été tuées à coups de machettes dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 février dans un quartier de la ville de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu. "Nous avons retrouvé 17 corps. La fouille continue", a déclaré un officier de police qui se trouvait sur les lieux du crime.
D'octobre à décembre, le territoire de Beni a été le théâtre d'une série de massacres imputés aux rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF), présents en RDC depuis 1995. Ces attaques, qui ont coûté la vie à plus de 260 civils, ont été essentiellement perpétrées à l'arme blanche (machettes, haches, houes).
Mi-décembre, l'armée congolaise et la Mission de l'ONU au Congo (Monusco) ont relancé une offensive commune contre ce groupe armé, qui compterait environ 400 combattants."
"RDC: nouveau massacre à l'arme blanche près de Beni
° http://www.rfi.fr/afrique/20150204-rdc-nouveau-massacre-signale-beni/
Dans la région de Beni, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, un nouveau massacre a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi. Une vingtaine de personnes ont été tuées à l'arme blanche. Des faits rappelant de précédentes attaques qui avaient fait plusieurs morts à la fin de l’année 2014.
Pour le moment, peu d'informations circulent sur ce qui s'est produit la nuit dernière. Au moins 21 personnes ont été tuées dans un village situé à une dizaine de kilomètres de Beni. Ce mercredi matin, la police était sur place pour effectuer des fouilles.
Selon des sources citées par l'AFP, ces personnes ont été tuées à coups de machettes, mais on ignore encore ce qui s'est passé. Qui sont les auteurs de ces violences ? Pour quelles raisons ces affrontements ont-ils eu lieu ? Difficile d'en savoir plus puisqu’Internet a été coupé, et les réseaux téléphoniques ne fonctionnent pas bien.
C'est en tout cas une région qui a connu des troubles importants : d'octobre à décembre dernier, le territoire de Beni a été le théâtre de massacres, qui ont alors été imputés à des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées, les ADF-Nalu. Des attaques qui avaient coûté la vie à plus de 260 personnes et qui avaient été perpétrées, là aussi, à l'arme blanche."
"RDC : 17 personnes tuées à l'arme blanche dans la région de Beni
° http://www.lemonde.fr/afrique:lma/article/2015/02/04/rdc-nouveau-massacre-dans-la-region-de-beni_4569612_3212.html#iutxRux0qmf3yIph.99
Au moins dix-sept personnes ont été tuées à l'arme blanche, dans la nuit de mardi à mercredi 4 février, dans une région de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). « Les victimes ont été tuées à coups de machette », a déclaré un officier de police de Goma, la capitale du Nord-Kivu, alors qu'il se trouvait sur les lieux du crime, dans un quartier périphérique de la ville de Beni. « La fouille continue », a-t-il ajouté.
THÉÂTRE D'UNE SÉRIE DE MASSACRES
Il s'agit du premier massacre signalé dans la région de Beni depuis l'annonce, le 13 décembre, de la reprise d'une offensive conjointe de l'armée et de la Mission de l'Organisation des nations unies au Congo (Monusco) contre les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
D'octobre à décembre la région de Beni avait été le théâtre d'une série de massacres imputés à ces rebelles musulmans opposés au président ougandais, Yoweri Museveni, et présents en RDC depuis 1995. Ces attaques, qui ont coûté la vie à plus de 260 civils, ont été essentiellement perpétrées à l'arme blanche (machettes, haches, houes).
Les rebelles ougandais de l'ADF avaient cependant subi de lourdes pertes au premier semestre 2014 dans une offensive de l'armée congolaise à laquelle la Monusco était venue prêter main forte. Profitant d'un relâchement de ces opérations à la fin du mois d'août, la rébellion avait repris l'initiative.
La reprise de l'offensive de l'armée et de la Monusco en décembre avait contribué à ramener le calme, et le couvre-feu imposé chaque soir à la ville de Beni a été levé le 23 janvier. Des massacres attribués aux ADF ont néanmoins été signalés par la Monusco dans une région de la Province-Orientale, limitrophe du territoire de Beni, où, selon l'ONU, trente personnes ont été tuées fin décembre. "
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141104153309/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/12/rdc-6-questions-sur-le-nouveau-gouvernement-de-kabila_4554702_3212.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
15 personnes tuées à Aru : J. Kabila à Bata auprès des Léopards, M. Kobler à Aru auprès des rescapés
Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, séjourne depuis ce mardi 3 février à Aru-centre, dans le district de l’Ituri (Province Orientale), où 15 personnes avaient été tuées, samedi dernier, par un commando armé. Après avoir visité le lieu du crime, Martin Kobler s’est rendu à l’hôpital général d’Aru, où une vingtaine de blessées, rescapés de ce drame, sont soignés.
http://www.teletshangu.com/15-personnes-tuees-a-Aru-J-Kabila-a-Bata-aupres-des-Leopards-M-Kobler-a-Aru-aupres-des-rescapes_a1306.html
Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, séjourne depuis ce mardi 3 février à Aru-centre, dans le district de l’Ituri (Province Orientale), où 15 personnes avaient été tuées, samedi dernier, par un commando armé. Après avoir visité le lieu du crime, Martin Kobler s’est rendu à l’hôpital général d’Aru, où une vingtaine de blessées, rescapés de ce drame, sont soignés.
http://www.teletshangu.com/15-personnes-tuees-a-Aru-J-Kabila-a-Bata-aupres-des-Leopards-M-Kobler-a-Aru-aupres-des-rescapes_a1306.html
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Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"RD Congo - Massacres de Beni : Un Etat qui tue sa propre population ?
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-massacres-de-beni-un-etat-163193
Ecoutez
Les massacres se poursuivent à Beni, dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ils sont attribués par le régime de Joseph Kabila aux rebelles ougandais des ADF, une version officielle pourtant démentie par la réalité sur terrain et de nombreuses sources dignes de foi. Le malheur pour les Congolais est que, aussi longtemps que les autorités continueront de véhiculer cette version mensongère sur l’identité des tueurs, les massacres devraient se reproduire, les véritables auteurs et leurs complices étant toujours à l’abri d’accusations directes et du moindre début d’enquête judiciaire. Protégés par un énorme mensonge d’Etat, ils peuvent ainsi continuer de tuer la population en toute impunité.
Un nouveau massacre a donc été perpétré à Beni, dans l’Est de la République Démocratique du Congo dans la nuit de mardi à mercredi 4 février, dans un secteur pourtant sous contrôle des FARDC(armée gouvernementale) et quadrillé par plusieurs centaines de casques bleus de la Monusco (la Mission des Nations-unies au Congo). En toute impunité, 23 personnes ont été découpées à la machette, ce qui fait grimper le bilan des massacres de Beni à 293 morts, le dernier bilan ayant été de 270 personnes tuées entre octobre et décembre 2014, selon la Société civile.
Une armée de 30 maquisards contre plus de 6 mille soldats FARDC et casques bleus
Comme depuis le début des massacres, en octobre dernier, les massacreurs sont repartis sans que les milliers des soldats congolais et de l’Onu déployés à Beni ne soient en mesure d’en capturer un seul. Et comme depuis octobre dernier, les autorités ont attribué ces tueries aux rebelles ougandais des ADF, un groupuscule pourtant vaincu militairement, de l’aveu même du gouvernement congolais, sans base-arrière et dont le nombre de combattants ne dépasse pas quelques dizaines d’individus. Selon le dernier rapport des experts de l’ONU, il ne reste des ADF qu’« une trentaine de soldats, 30 à 40 commandants (qui ne participent pas aux combats), plus des femmes et des enfants. Les soldats n’auraient ni armes ni munitions et seraient privés de sources de ravitaillement et d’équipement »[1].
Les autorités congolaises essaient donc de faire croire à l’opinion internationale qu’un groupe armé quasiment inexistant, et dont les combattants dispersés sont sur le qui-vive, aurait réussi, sans base-arrière[2] ni capacité de coordination, à se faufiler dans un secteur entièrement sous contrôle de l’armée et de la Monusco pour y tuer des populations civiles et repartir (où[3]) sans être inquiété par plus de six mille militaires congolais, avec à leurs côtés des centaines de casques bleus ? La version officielle sur les massacres de Beni est devenue tellement grotesque et navrante ! Elle a ainsi été tout simplement balayée par les experts de l’Onu. Dans leur rapport, les experts de l’ONU révèlent que les assaillants commettent des meurtres d’enfants, une pratique inconnue chez les rebelles ougandais des ADF, et qu’ils parlent kinyarwanda et lingala, deux langues que les ADF ne parlent pas (les ADF parlent kiswahili et luganda, la langue ougandaise)[4].
En réalité, l’explication aux massacres de Beni est à rechercher ailleurs, loin de la version officielle, et c’est à la population même de Beni qu’il faut se fier pour commencer à comprendre ce qui arrive aux Congolais dans cette partie du pays. Il n’est pas excessif d’affirmer qu’on est en présence d’un pouvoir qui ment sciemment dans sa version officielle et qui sait qu’il parraine le massacre de sa propre population. Lors de précédents massacres, la population de Beni s’était soulevée contre le régime de Joseph Kabila[5] et les FARDC, accusés de complicité avec les tueurs ; et contre la Monusco, accusée de passivité. Si la passivité de la Monusco coule de l’évidence[6], la complicité des autorités congolaises (civiles et militaires) n’est plus à démontrer, depuis que les langues se délient et à la lumière des rapports et des témoignages sur lesquels il sied de revenir.
La duplicité des autorités civiles et militaires
Dans un rapport de novembre 2014, un groupe de parlementaires originaires du Nord-Kivu avait révélé des disfonctionnements dans la chaine de commandement de l’armée qui dissimulaient à peine une complicité active avec l’ennemi. On peut y lire qu’un Major (dont le nom a été tu) « contacté par un enfant rescapé alors que les tueries étaient en cours et que les cris des victimes parvenaient à la position qu’il contrôlait, a menacé de fusiller tout élément de son unité qui oserait intervenir et a même arraché les chargeurs de certains des éléments préoccupés d’intervenir »[7]. Un autre officier a carrément fait fermer les deux numéros verts mis en place par la Monusco privant la population, qui se faisait massacrer, de la possibilité d’appeler au secours. Ces officiers ne seront ni arrêtés ni poursuivis en justice.
Bien avant le rejet de la version officielle par les experts de l’Onu, la journaliste belge Colette Braeckman avait, dans son article du 21 octobre 2014, émis le doute que les massacres de Beni« soient réellement l’œuvre des ADF », évoquant ses sources sur terrain[8]. De son côté, Mbusa Nyamwisi, ancien ministre des Affaires étrangères et natif du territoire de Beni, avait été plus explicite. Dans une interview à Radio France internationale, l’ancien ministre avait ouvertement accusé le commandant des FARDC à Beni, le général Mundos, un proche de Joseph Kabila, d’être à la fois « le commandant des FARDC et des ADF »[9]. Et d’ajouter que les massacres de Beni doivent faire l’objet d’une enquête internationale. « Les gens parleront », avait-il insisté. La demande d’une enquête internationale sur les massacres de Beni a été relancée par l’ONG américaine Human Rights Watch dans son rapport de décembre 2014[10]. Silence radio du côté des autorités congolaises. Un silence qui en dit long sur un Etat plongé jusqu’au cou dans le sang de sa propre population et qui ne veut surtout pas d’enquête internationale pour ne pas mettre des personnalités haut-placées dans l’embarras.
En effet, dans son point de presse du lundi 24 novembre 2014, le ministre de la Communication Lambert Mende a affirmé que les massacreurs de Beni bénéficiaient de la complicité des personnalités « à tous les niveaux des institutions »[11]. Il n’a jamais été entendu par la justice pour recueillir la liste de ces personnalités et les renseignements dont il disposait sur le niveau de leur implication dans les tueries. A la place, le régime de Kabila s’est lancé dans une chasse à l’homme contre les commerçants Nande de Beni et de Butembo, et des personnalités soupçonnées d’être des partisans de Mbusa Nyamwisi. Une campagne de vengeance contre un adversaire politique[12] et des populations hostiles au pouvoir, vengeance qui aura absorbé les moyens de l’Etat dans le cadre de « la répression des innocents » alors que de dangereux criminels et leurs complices restent libres.
Les Congolais ont même de quoi s’inquiéter lorsqu’on apprend du gouvernement que les populations de Beni devraient abandonner leurs villages en proie aux massacres pour se regrouper dans les zones urbaines. Une suggestion qui accrédite la thèse du « génocide des populations congolaises »[13] mené par des assaillants affluant du Rwanda et d’Ouganda voisins, avec la complicité du régime de Joseph Kabila, en vue de mener le Congo à sa balkanisation.
Quelles issues ?
La meilleure façon de mettre fin aux massacres de Beni est de déclencher une enquête internationale pour identifier les auteurs, leurs complices et les bénéficiaires ultimes de cette campagne de tueries. Les arrêter, les traduire en justice et les faire condamner. Cette enquête peut être initiée par la Procureur de la Cour pénale internationale compte tenu du manque de crédibilité des autorités congolaises. L’enquête peut aussi être initiée par des institutions étrangères nationales ou internationales. Il arrive aux parlements d’une grande puissance d’initier des enquêtes parlementaires pour faire la lumière sur un cas grave de crimes de génocide/crime contre l’humanité(cas d’enquêtes parlementaires françaises et belges sur le génocide rwandais).
Une autre façon d’arrêter ces massacres est de donner suite aux demandes formulées par la population de Beni[14]. Elle avait exigé que les officiers envoyés en mission à Beni, en commençant par le général Mundos, soient remplacés par des officiers et des soldats originaires des provinces congolaises autres que le Kivu. En effet, un grand nombre d’officiers et de soldats déployés à Beni sont d’anciens rebelles intégrés dans les rangs de l’armée au terme de brassages et de mixages. Ces soldats et officiers ont tissé des liens de complicité avec les « milieux » locaux, des complicités qui les mettent souvent en face de leurs anciens camarades qui continuent d’opérer dans les rangs des multiples bandes et groupes armés du Kivu en lien avec le Rwanda et l’Ouganda voisins. Des demandes restées lettre morte.
Bien entendu, on peut aussi, en désespoir de cause, envisager que la population de Beni s’organise en groupes d’autodéfense faute d’être protégée par l’Etat et la communauté internationale. Avec le risque de replonger la région dans les dérives des milices tribales.
Boniface MUSAVULI
[1] Rapport S/2015/19 du Groupe d’experts de l’ONU du 12 janvier 2015, p. 7, § 14.
[2] La localité de Madina fut le camp principal et dernier bastion des ADF. Elle est passée sous contrôle de l’armée congolaise en avril 2014. Depuis, les ADF ne disposent plus de point de fixation permanent.
[3] Repartir où puisqu’ils n’ont plus de base-arrière ?
[4] Rapport S/2015/19 du Groupe d’experts de l’ONU, op. cit., p. 12, § 41 et 42.
[5] La statue du président Kabila, qui trônait dans la ville de Beni, sera détruite par la population au cours du soulèvement du 2 novembre 2014.
[6] Dans le documentaire diffusé le mois dernier par la chaine de télévision franco-allemande ARTE, la passivité des casques bleus trouve son explication dans le fait que, n’étant pas des citoyens congolais et ne parlant même pas les langues congolaises (swahili, lingala) ni même le français, ces soldats onusiens sont au Congo essentiellement pour « gagner » l’argent que la communauté internationale verse à la mission onusienne. Ils ne prennent pas de risque pour une population avec laquelle ils n’ont aucune affinité. Parlant anglais, arabes, hindou, espagnol,… ils n’arrivent même pas à communiquer avec les soldats congolais sur le terrain. Voir le documentaire sur le lien :http://info.arte.tv/fr/rdc-quoi-ser...
[7] Hon. MWAKA BWENGE Arsène, Hon. MUNEMBWE TAMUKUMWE Elysée, « RAPPORT DE LA MISSION D’INFORMATION ET DE RECONFORT AUPRES DES POPULATIONS DE LA VILLE DE BENI ET DES AGGLOMERATIONS DU TERRITOIRE DE BENI VICTIMES DES TUERIES DU 02 AU 21 OCTOBRE 2014 », ASSEMBLEE NATIONALE, 2ème LEGISLATURE DE LA 3ème REPUBLIQUE, NOVEMBRE 2014, p. 9.
[8] « La terreur revient à Beni », Le carnet de Colette Braeckman, 4 novembre 2014.
[9] « ADF-Nalu : un ancien ministre congolais met en cause un haut gradé », rfi.fr, 25 octobre 2014.
[10] Hrw, « RD Congo : Des attaques menées par des rebelles ont fait plusieurs dizaines de morts », 16 décembre 2014.
[11] « Terrorisme à Beni : Lambert Mende fustige la complicité de personnalités congolaises à tous les niveaux des institutions », digitalcongo.net, 25novembre 2014.
[12] Mbusa Nyamwisi, de son exil, s’est prononcé en faveur de Vital Kamerhe, une prise de position qui pourrait faire perdre les territoires de Beni et de Lubero à la majorité présidentielle actuelle en cas d’élection. Lire sur le conflit Kabila – Nyamwisi derrière les massacres de Beni : JJ. Wondo, « RD Congo : Beni, ville martyre de l’affrontement entre Kabila et Mbusa Nyamwisi », desc-wondo.org, 13 novembre 2014.
[13] Les populations congolaises tuées, violées et terrorisées fuient et abandonnent leurs terres, en général des terres très fertiles ou riches en gisement miniers. Les terres que ces populations éliminées abandonnent sont réoccupées par des populations en provenance du Rwanda et d’Ouganda. Ce processus d’élimination des autochtones et leur remplacement par des populations allogènes, devrait mener à un rééquilibrage démographique dans l’Est du Congo. Il devrait permettre l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans la perspective de la balkanisation du Congo. Cf. P. Mbeko, H. Ngbanda, Stratégie du chaos et du mensonge – poker menteur en Afrique des Grands Lacs, Ed. de l’Erablière, 2014.
[14] En plus des demandes de la population, des recommandations avaient été formulées au terme du « dialogue social pour le rétablissement de la paix et la sécurité dans la zone » organisé à Beni mi-décembre 2014 à l’initiative de la Société civile.
"(...)Le Phare titre « Sukola II : nouveau camouflet à Beni » et écrit :
« Après l’opération « Sukola II » rondement menée par les FARDC contre les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu dans la périphérie de la ville de Beni entre novembre 2014 et janvier 2015, l’on a cru que cette partie de la République ne serait plus en proie aux coups fourrés des forces négatives. Hélas, un nouveau camouflet vient d’être infligé aux FARDC, en pleine opération « Sukola II », dont la version en cours concerne la traque des FDLR, officiellement lancée le jeudi 29 janvier par le Chef d’Etat-major de l’armée nationale, le général Didier Etumba, à partir du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
En effet, des sources concordantes font état du massacre de plusieurs dizaines de personnes, dans la nuit de mardi à mercredi, dans le village de Mayangose-Kibidiwe, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Beni. Comme entre septembre et novembre 2014, les victimes ont été coupées à la machette par des inconnus armés. Comme il y a deux-trois mois, les criminels ont disparu sans laisser la moindre trace. Mais d’aucuns pensent qu’il s’agit d’une attaque des rebelles de l’ADF/Nalu, qui n’ont jamais été totalement anéantis dans le cadre de l’opération « Sukola II ».
La situation est d’autant gênante que le « commando invisible » a frappé au moment où un impressionnant dispositif sécuritaire des éléments des FARDC s’y trouve déployé, avec le soutien logistique de la Monusco. Fait curieux, l’attaque est intervenue une semaine après la levée du couvre-feu décrété par les autorités militaires et civiles peu avant la fin de l’année, afin de mieux démanteler les gangs des tueurs qui semaient l’insécurité dans cette partie du Nord-Kivu. C’est comme si les ennemis de la paix au Nord-Kivu n’attendaient qu’un relâchement de vigilance de la part des troupes loyalistes pour replonger Beni dans la spirale de la terreur.
Autre fait troublant : des inconnus ont de nouveau massacré des compatriotes en Province Orientale, par décapitation à la machette, après la tragédie du samedi 31 janvier à Aru, où une quinzaine de personnes ont été tuées. Le réveil subit des forces négatives au Nord comme à l’Est du pays fait penser à une stratégie visant à distraire les FARDC à l’heure où elles sont occupées à démanteler les réseaux des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda) à travers monts, vallées et forêts du Nord-Kivu.
A qui profite (nt) ces massacres à répétition ?
Qui arme (nt) les forces négatives (rebelles ougandais et rwandais, bandits congolais) ? Qui les finance (nt) ? Qui les parraine (nt) politiquement ? A qui profite (nt) les massacres à répétition que tout le monde déplore aussi bien au Nord-Kivu qu’en Province Orientale ? Selon les analyses de nombre d’observateurs, la République doit avant tout identifier clairement et neutraliser les commanditaires (bailleurs de fonds, fournisseurs d’armes, parrains politiques et militaires) des actions des forces négatives si elle veut retrouver une paix durable. Tant que celles-ci ne seront pas coupées de leurs sources de financement et d’approvisionnement en armes ainsi de leurs parapluies de protection politique et militaire, elles ne renoncer ont jamais à leurs activités criminelles.
Comme dit plusieurs fois par le passé, les traîtres à la cause de la paix se recrutent aussi bien dans les institutions provinciales et nationales du pays, qu’au sein de l’armée nationale, des services de sécurité, de la territoriale, de la population civile autochtone… bref, dans tous les segments de la vie nationale. Des investigations sérieuses devraient être menées par des limiers réellement patriotes et transmises à des décideurs politiques non engagés dans le double jeu de la fausse recherche de la paix et du vrai torpillage des initiatives de pacification pour espérer obtenir des résultats durables dans la lutte contre les forces négatives.
D’où, au lieu de s’accrocher à la partie visible de l’iceberg que sont les ADF/Nalu, M23 et autres FDLR, les autorités civiles et militaires devraient s’attaquer au gros bloc enfoui sous les eaux. Mais ici aussi, le grand mal est qu’au lieu de rechercher les traitres sur la base des informations fiables, l’on a tendance à verser dans des règlements des comptes.
Un environnement régional vicié
La lutte contre la grande insécurité au Nord-Kivu et en Province Orientale exige maintenant des actions urgentes, compte tenu du pourrissement de la situation sécuritaire au Nord, à l’Ouest, au Centre comme à l’Est de l’Afrique. Au moment où des groupes terroristes organisés tels que les islamistes intégristes, Boko Haram et autres Shebabs contrôlent de larges espaces géographiques en Libye, au Niger, au Mali, au Nigeria, au Cameroun, au Soudan et en Somalie, il faut beaucoup prier pour qu’ils ne fassent pas jonction avec la LRA, les Mbororo, l’ADF/Nalu ou les FDLR.
Si par malheur, la RDC n’arrive pas à établir un corridor de sécurité contre la montée du terrorisme dans la périphérie de son territoire, elle risque d’être embarquée dans un cycle de violences à même de la faire imploser comme Etat. Pendant que la communauté internationale la porte encore à bout de bras pour la remettre sur la voie de la stabilité et de la démocratie, elle n’a pas le droit de gaspiller ses chances de survie comme Etat-Nation.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200663&Actualiteit=selected
"Nord-Kivu : nouvelles attaques à Beni, au moins 20 morts
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2015/02/05/nord-kivu-nouvelles-attaques-beni-au-moins-20-morts/
DEC Radio Okapi
Télécharger "
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/05/nord-kivu-le-gouverneur-se-rend-sur-les-lieux-du-massacre-de-civils-beni/
° http://www.rfi.fr/afrique/20150204-rdc-nouveau-massacre-beni-impute-rebelles-ougandais/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/02/05/bunia-6-corps-decapites-retrouves-bwanasura/
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Des hommes armés attaquent un hôpital à Bunia
Des hommes armés ont attaqué la maternité du Centre médical évangélique de Bunia dans la nuit de dimanche à lundi 23 février. Des sources sur place indiquent que les assaillants ont blessé une infirmière par balle après avoir emporté des habits des bébés et ravi de l’argent aux malades.
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/24/des-hommes-armes-attaquent-hopital-bunia/
Des hommes armés ont attaqué la maternité du Centre médical évangélique de Bunia dans la nuit de dimanche à lundi 23 février. Des sources sur place indiquent que les assaillants ont blessé une infirmière par balle après avoir emporté des habits des bébés et ravi de l’argent aux malades.
http://radiookapi.net/actualite/2015/02/24/des-hommes-armes-attaquent-hopital-bunia/
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Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Est de la RDC: 19 personnes tuées à la machette mercredi
Dix-neuf personnes ont été tuées à la machette mercredi en territoire de Beni, région de l'est de la République démocratique du Congo théâtre de massacres attribués à des rebelles ougandais, selon un nouveau bilan officiel obtenu jeudi.
"Nous déplorons la mort de 18 personnes plus une femme enceinte qui a été décapitée", a déclaré à l'AFP Amisi Kalonda, l'administrateur du territoire. Il avait donné mercredi un bilan de cinq morts, alors qu'une ONG locale avait parlé de dix personnes tuées.
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/est-de-la-rdc-19-personnes-tuees-la-machette-mercredi
Dix-neuf personnes ont été tuées à la machette mercredi en territoire de Beni, région de l'est de la République démocratique du Congo théâtre de massacres attribués à des rebelles ougandais, selon un nouveau bilan officiel obtenu jeudi.
"Nous déplorons la mort de 18 personnes plus une femme enceinte qui a été décapitée", a déclaré à l'AFP Amisi Kalonda, l'administrateur du territoire. Il avait donné mercredi un bilan de cinq morts, alors qu'une ONG locale avait parlé de dix personnes tuées.
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/est-de-la-rdc-19-personnes-tuees-la-machette-mercredi
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Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Ou est le Congo debout, pacifié, gouverné que nous a vendu l'autre jour à NY notre fameux "petit raïs" ?
Qui sont les vrais acteurs, les commanditaires des incessants massacres autour de Beni ?
L'Ouganda (et le Rwanda) qui n'ont jamais abandonné leur funeste projet de balkanisation de notre pays sont les premiers dans le collimateur mais le pouvoir de Léo n'a-t-il pas mission constitutionnelle de défendre notre souveraineté ?
Les jours passent, rien n'y fait, ce régime n'est rien d'autre que coupable de démission pire de complicité et de trahison à la Nation; il nous faut le dégager, chers Compatriotes !!!
Compatriotiquemnt!
Qui sont les vrais acteurs, les commanditaires des incessants massacres autour de Beni ?
L'Ouganda (et le Rwanda) qui n'ont jamais abandonné leur funeste projet de balkanisation de notre pays sont les premiers dans le collimateur mais le pouvoir de Léo n'a-t-il pas mission constitutionnelle de défendre notre souveraineté ?
Les jours passent, rien n'y fait, ce régime n'est rien d'autre que coupable de démission pire de complicité et de trahison à la Nation; il nous faut le dégager, chers Compatriotes !!!
"Nord-Kivu: nouveau massacre à Beni, 7 morts
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/09/nord-kivu-nouveau-massacre-beni-7-morts/
Des présumés rebelles ADF ont tué sept personnes, dans la nuit de vendredi 8 mai, au quartier Matembo, commune de Mulekera, à 1 km au Sud de l’aéroport de Mavivi, en territoire de Beni (Nord-Kivu). Ce nouveau massacre porte à plus de 300, le nombre de civils tués en cinq mois dans cette partie du Nord-Kivu, se plaint la société civile.
Selon des témoins, ces assaillants, cagoulés, portaient des armes de guerre et étaient vêtus en uniforme militaire. Parmi les sept victimes, on compte deux femmes. Un rescapé de 7 ans dont 4 membres de la famille ont été tués, indique que les auteurs ont retiré ses parents de la maison avant de les achever à coup de machette, bêches et haches, à quelques mètres seulement de leur habitation.
Dans leur passage, ces présumés rebelles ADF ont également emporté des chèvres et autres animaux de la basse-cour et ont tout pillé comme un dépôt où sont gardés les matériels de plantation de cacao.
Les responsables militaires et administratifs locaux sont arrivés tôt ce matin pour constater les dégâts. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l’hôpital général de Beni.
Deux agents de la Régie des voies aériennes (RVA), trouvés ce matin non loin du lieu du crime sont interpellés par les services de sécurité.
Inquietudes de la société civile
La société civile s’étonne que quatre positions militaires soient situées à deux km du lieu de l’attaque. C’est notamment à l’aéroport de Mavivi et au quartier Ngadi, où les casques bleus mènent aussi des patrouilles diurnes.
Le président de cette structure, Teddy Kataliko, estime qu’il faut s’interroger sur l’efficacité des services de sécurité dans cette contrée du Nord-Kivu.
Il s’étonne également que tous les services et autorités administratifs n’aient pris aucune mesure après avoir été alertés, jeudi dernier, de la présence d’un groupe armé dans le quartier Matembo.
«Au niveau de la société civile, on est très consterné, en voyant que les carnages continuent. On est à plus de 300 personnes tuées à la manchette sur une période de cinq mois. C’est trop, c’est interpellant. Nous demandons à ce qu’il y ait une introspection par rapport à ce qui se passe», a indiqué Teddy Kataliko.
Il y a trois semaines, où la même société civile avait fait état de dix-huit morts à Matiba et Kinzika, localités du secteur de Beni-Mbau, en territoire de Beni (Nord-Kivu).
L’appel de l’Asadho
Dans son communiqué de presse publié samedi 9 mai, l’ONG Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), section de Beni, se dit préoccupée de la détérioration de la situation sécuritaire au jour les jours dans la ville et territoire de Beni (Nord-Kivu).
Cette structure l’a dit au lendemain de l’assassinat de sept civils par des présumés rebelles ADF dans ce territoire, situé à plus de 350 km au Nord de Goma (Nord-Kivu).
Cette association des droits de l’homme se dit inquiète du fait que la population civile continue à être massacrée à la machette alors que la contrée est sur militarisée par les forces loyalistes.
L’Asadho dit avoir répertorié plus de 38 personnes tuées en l’espace de 20 jours en ville et territoire de Beni, au cours de ce mois de mai.
Selon cette ONG, plus de 400 personnes ont été massacrées depuis octobre 2014 dans ce territoire du Nord-Kivu et demande au gouvernement congolais et à la Monusco de prendre la situation à bras le corps pour protéger les populations civiles. "
"RDC: la population en colère après une nouvelle tuerie près de Beni
° http://www.rfi.fr/afrique/20150509-rdc-population-colere-apres-une-nouvelle-tuerie-pres-beni/
Des proches pleurent les victimes du dernier massacre à Beni, le 9 mai 2015.
Dans l'est de la RDC, de nouvelles violences se sont produites en périphérie de Beni dans la nuit de vendredi à samedi. Selon les autorités, sept personnes ont été assassinées. Depuis octobre, plus de 300 personnes sont mortes suite à ce type de massacre. Cette tuerie intervient quelques jours seulement après une attaque visant la Monusco et qui a fait cinq morts.
D'après des responsables locaux, les violences se seraient produites au niveau de Matembo, en périphérie de Beni. Les victimes présentent des blessures à la tête ou au ventre. Il s'agit de sept corps, « tués à la machette ou à la hache », précise Julien Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu. Les autorités assurent que des investigations sont en cours pour déterminer l'identité des assaillants.
Mais sur place, la colère monte. « Ça fâche, nous ne sommes pas contents », lâche un élu local qui décrit un climat de peur : « Les populations ne peuvent plus vaquer à leurs occupations, à cause de tous ces cas de carnage et d'assassinats. Nous ne sentons pas l'action du gouvernement, poursuit cette source, nous réclamons des mesures contraignantes. »
Même son de cloche du côté de la société civile, qui doute de l'effet recherché à travers les dernières offensives menées ces derniers mois par les forces gouvernementales : « C'est un échec », dénonce Me Kambalé qui s'interroge : « Comment ces attaques ont-elles pu se produire juste à côté d'une base de l'armée et de la Monusco, qui sont supposées protéger les populations ? »
Cité par l'AFP, Julien Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu, se veut plus rassurant. Ces derniers événements, souligne-t-il, « ne démontrent pas une impuissance de la Monusco ou de l'armée congolaise. »"
"RDC: deux casques bleus tués dans une attaque armée à Beni"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/06/rdc-deux-casques-bleus-tues-dans-une-attaque-armee-a-beni/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150506084557/kivu-monusco-beni-monusco-rdc-deux-casques-bleus-tu-s-dans-une-embuscade-de-l-adf-pr-s-de-beni.html
"Beni: Julien Paluku interpelle Kinshasa sur le nouveau mode opératoire des ADF"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/08/beni-julien-paluku-interpelle-kinshasa-sur-le-nouveau-mode-operatoire-des-adf/
"Beni: la Monusco annonce «une action très forte» contre les rebelles des ADF"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/06/beni-la-monusco-annonce-une-action-tres-forte-contre-les-rebelles-des-adf/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/09/nord-kivu-julien-paluku-rend-hommage-aux-casques-bleus-tues-beni/
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2015/05/08/martin-kobler-il-faut-vraiment-reprendre-la-cooperation-avec-les-farc/
° http://www.laprosperiteonline.com/index.php/nation/570-maintien-de-la-monusco-la-resolution-2211-2015-du-conseil-de-securite-est-la
"Tueries de Beni : qui est le véritable commanditaire ?
° http://www.lephareonline.net/tueries-de-beni-qui-est-le-veritable-commanditaire/
Cela n’arrive pas qu’aux autres ! Cet adage doit avoir énervé les hauts responsables de la MONUSCO qui découvrent les affres des massacres, tueries, viols massifs et destructions méchantes que ne cessent de commettre les éléments dits rebelles ougandais de l’ADF/Nalu opérant depuis bientôt vingt ans dans les territoires du Nord-Kivu et de la Province Orientale. Il ne se passe pas un jour sans que ces éléments ne posent pas des actes de violence gratuite sur des populations congolaises habitant ces régions-là.
Cette fois-ci et c’est pour la première fois, un hélicoptère de commandement des forces onusiennes a été la cible des tirs lancés par des éléments signalés comme appartenant à ces rebelles ougandais. Avant que les enquêtes n’aient été lancées pour déterminer l’origine de ces tirs d’armes automatiques, voilà que des soldats de la force onusienne en patrouille dans le périmètre de la ville de Beni sont tombés dans une embuscade tendue par ces éléments de l’ADF/Nalu. Le bilan a été lourd : cinq soldats sud-africains tués sur le champ, quinze disparus et une vingtaine des blessés graves.
Il a fallu plus de quatre heures pour que le haut commandement militaire de la Monusco rende publiques ces informations. Probablement qu’il fallait attendre l’aval du Secrétaire général des Nations-Unies à partir de New York.
Probablement pour se donner bonne conscience, l’Etat-Major Général de la Monusco a immédiatement lancé des mises en garde sévères en direction de ces éléments de l’ADF/Nalu, en promettant de les pourchasser partout sur le territoire congolais, jusqu’à la capture de leur chef suprême. Autrement dit, la Monusco a fait un aveu de taille : le lieu où se cache le chef suprême de cette soit disant rébellion ougandaise est connu et c’est une question d’heures. Il sera rattrapé pour être remis entre les mains de la justice pour répondre de ses actes criminels.
Quel est le commanditaire de ces actes ?
Il est établi et de notoriété publique que ces éléments présentés comme des rebelles en guerre contre le pouvoir établi en Ouganda sont installés dans les territoires de trois Etats de l’Afrique Centrale, à savoir la République Centrafricaine, le Soudan du Sud et la RDC. Chose bizarre et étonnante, ils ne se sont jamais attaqués aux populations de ces deux premiers Etats mais c’est seulement au Congo Démocratique qu’ils s’adonnent à cœur joie à des actes de violence, viols massifs, tueries, destructions méchantes, pillages et déplacements forcés des populations autochtones. Un sport macabre auquel ces éléments s’appliquent depuis une vingtaine d’années sous les yeux et la barbe de la communauté internationale et des instances judiciaires internationales pénales.
Les éléments de l’ADF/Nalu n’agissent que sur le territoire de la RDC et sur les populations congolaises. Il est aussi établi que ces éléments de l’ADF/Nalu n’ont jamais constitué un danger pour l’Ouganda et ses populations car de mémoire d’africain, ils n’y ont jamais commis des actes criminels comme en RDC.
La question est aujourd’hui de savoir pourquoi la communauté internationale ne s’est jamais rendu compte que ce sont les services de sécurité ougandais qui sont les vrais commanditaires de ces actes faussement attribués aux éléments de l’ADF/Nalu. Car des témoignages concordants et des rapports des Ong internationales et locales de défense des droits de l’homme prouvent à suffisance que ce mouvement soit disant rebelle ne constitue que l’arbre qui cache la forêt, un prétexte fallacieux et mensonger ourdi par le gouvernement ougandais pour perpétuer sa stratégie de pillage des ressources naturelles de la RDC. En maintenant une situation de ni paix ni guerre dans les territoires du Nord-Est de la RDC, les stratèges de Kampala empêchent le gouvernement de Kinshasa d’y étendre son autorité.
Les masques sont tombés
Comme ces éléments ont osé s’attaquer à la force onusienne en causant mort d’hommes, l’on espère enfin que la communauté internationale va se réveiller pour se servir de ces rapports rendus publics par les Ong de défense des droits de l’homme pour lancer des mandats d’arrêt à charge des autorités ougandaises dès lors que ces éléments de la soit disant ADF/Nalu n’ont jamais ménacé la sécurité ougandaise.Depuis 1998, ce sont des troupes de l’armée régulière ougandaise qui ont toujours occupé ces régions de la Province Orientale et du Nord-Kivu, sous couvert des mouvements politico-militaires congolais qu’ils ont toujours soutenus en armes et munitions de guerre et en renforts militaires, à savoir le MLC, le RCD/KLM et tous les groupes armés locaux dont la plupart des chefs suprêmes sont internés à la prison de la CPI à la Haye. Notamment Germain Katanga, Thomas Lubanga et tout récemment Matthieu Ngudjolo, qui vient d’être acquitté après plus de sept ans de captivité.
Ce sera aussi l’occasion de revenir sur les affrontements sanglants survenus dans la ville de Kisangani en juin 2000 entre les troupes régulières rwandaises et ougandaises, causant plus de dix mille morts enterrés dans le cimetière créé à cet effet dans la commune urbaine de Mangobo. Kampala a été condamné par la Cour Internationale de Justice de la Haye à payer à la RDC la somme dix milliards des dollars Us au titre des dommages et intérêts pour les crimes de guerre et contre l’humanité causés par ses troupes lors de ces affrontements armés dans le chef-lieu de la Province Orientale. Preuve suffisante de son implication armée dans les territoires congolais."
"Nord-Kivu : derniers hommages aux casques bleus tués à Beni"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/07/nord-kivu-derniers-hommages-aux-casques-bleus-tues-beni/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12345:encore-une-nouvelle-tuerie-dans-le-territoire-de-beni&catid=86:politique
° http://latempete.info/lhorreur-continue-a-beni-18-personnes-massacrees-a-la-machette/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/04/17/une-attaque-a-la-machette-fait-pres-de-20-morts-dans-l-est-de-la-rdc_4617683_3212.html
° http://monusco.unmissions.org/Default.aspx?tabid=11375&ctl=Details&mid=14306&ItemID=20783&language=en-US
° http://www.lesoir.be/873843/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2015-05-09/rdc-au-moins-six-personnes-assassinees-en-peripherie-beni
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-des-militaires-ougandais-signales-beni
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150506084557/kivu-monusco-beni-monusco-rdc-deux-casques-bleus-tu-s-dans-une-embuscade-de-l-adf-pr-s-de-beni.html
° http://www.lephareonline.net/nyunzu-la-monusco-nappuie-pas-les-forces-negatives/
° http://latempete.info/nouvelles-tueries-a-beni-apres-pres-de-3-mois-daccalmie/
° https://twitter.com/MONUSCO/status/589094439093678081
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/30/nord-kivu-les-fardc-decouvrent-4-fosses-communes-beni/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/28/beni-les-fardc-prennent-le-controle-dun-camp-des-adf-baruku/
° http://radiookapi.net/regions/2015/04/24/beni-5-personnes-tuees-par-machettes-par-des-adf/
° http://www.caritasdev.cd/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=2726:nord-kivu--beni-et-lubero-theatre-de-nouvelles-tueries-et-des-enlevements-&catid=25&Itemid=100053
° http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/rd-congo-massacres-de-beni-un-166450
° http://www.africamission-mafr.org/Message_de_solidarite_des_conseils_generaux_aux_dioceses_en_rdc.pdf
° http://maliactu.info/afrique/rdc-le-bilan-du-massacre-de-beni-salourdit-19-morts
° http://radiookapi.net/actualite/2015/03/02/tueries-de-beni-des-personnes-interpellees-depuis-plus-de-3-mois-sans-jugement/
Compatriotiquemnt!
ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
ndonzwau a écrit:Ou est le Congo debout, pacifié, gouverné que nous a vendu l'autre jour à NY notre fameux "petit raïs" ?
Qui sont les vrais acteurs, les commanditaires des incessants massacres autour de Beni ?
L'Ouganda (et le Rwanda) qui n'ont jamais abandonné leur funeste projet de balkanisation de notre pays sont les premiers dans le collimateur mais le pouvoir de Léo n'a-t-il pas mission constitutionnelle de défendre notre souveraineté ?
Les jours passent, rien n'y fait, ce régime n'est rien d'autre que coupable de démission pire de complicité et de trahison à la Nation; il nous faut le dégager, chers Compatriotes !!![...]
Compatriotiquemnt!
Tant qu'on continuera à croire et à faire croire que les vrais commanditaires viennent d'ailleurs, d'Ouganda ou du Rwanda ou d'on ne sait quels autres lieux, Joseph Kabila, son régime et ses supporteurs auront libre champs. Ils pourront toujours nous désigner notre ennemi commun et nous trouver des complices dans l'opposition. Point besoin de citer des noms pour savoir que certains d'entre nous ici y excellent très bien.
En fait, c'est jouer aux jeux de Joseph Kabila.
Dernière édition par Libre Examen le 10/5/2015, 7:02 pm, édité 1 fois
Libre Examen
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Libre Examen a écrit:ndonzwau a écrit:Ou est le Congo debout, pacifié, gouverné que nous a vendu l'autre jour à NY notre fameux "petit raïs" ?
Qui sont les vrais acteurs, les commanditaires des incessants massacres autour de Beni ?
L'Ouganda (et le Rwanda) qui n'ont jamais abandonné leur funeste projet de balkanisation de notre pays sont les premiers dans le collimateur mais le pouvoir de Léo n'a-t-il pas mission constitutionnelle de défendre notre souveraineté ?
Les jours passent, rien n'y fait, ce régime n'est rien d'autre que coupable de démission pire de complicité et de trahison à la Nation; il nous faut le dégager, chers Compatriotes !!![...]
Compatriotiquemnt!
Tant qu'on continuera à croire et à faire croire que les vrais commanditaires viennent d'ailleurs, d'Ouganda ou du Rwanda ou d'on ne sait quels autres lieux, Joseph Kabila, son régime et ses supporteurs auront libre champs. Ils pourront toujours nous désigner notre ennemi commun et nous trouvera des complices dans l'opposition. Point besoin de citer des noms pour savoir que certains d'entre nous ici y excellent très bien.
En fait, c'est jouer aux jeux de Joseph Kabila.
Pour ne pas toujours succomber aux jeux de ce régime, les Congolaises et les Congolais doivent se défaire de leurs peurs et agir déterminés et unis le plus qu'ils peuvent !
Voici un exemple qui nous vient des femmes d'à côté que nous nous devons peut-être de suivre; répété partout, il finirait bien par pousser nos dirigeants à rendre des comptes de leur bilan meurtrier et à dégager :
"Burundi: manifestation de femmes dans le centre-ville de Bujumbura
° http://www.rfi.fr/afrique/20150510-burundi-femmes-manifestation-bujumbura-pierre-nkurunziza-troisieme-mandat/
Pour la première foi depuis le début des troubles au Burundi, environ deux cents femmes ont réussi à manifester dans le centre-ville de Bujumbura pour «la paix, l’unité et la démocratie», ce dimanche 10 mai 2015.
Au Burundi, vingt-quatre heures après l’injonction du pouvoir burundais d’arrêter immédiatement ce qu’il appelle « l’insurrection » contre la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, quelque 200 femmes sont descendues dans la rue ce dimanche 10 mai, le matin, dans le centre de Bujumbura. Depuis le début de la contestation, c’est la première manifestation dans le centre-ville de la capitale.
Les femmes, ce matin, sont fières. Nous avons interrogé une femme qui se prenait dans les bras avec une autre : « Nous sommes les premières à être arrivées en centre-ville. La police n’a pas osé intervenir, c’est la preuve que même les fous respectent les femmes », nous disait-elle, ce matin.
Elles ont défilé d’abord sur la place de l’Indépendance. Là, elles ont été stoppées par la police et ont été cantonnées devant le ministère de l’Intérieur pendant à peu près trente minutes. Puis, elles ont décidé de marcher, bravant les cordons policiers.
]Nous avons vu des policiers sortir des grenades de gaz lacrymogène et ne pas oser les lancer sur ces femmes qui chantaient pour la paix.
« Nous sommes là contre le 3e mandat »
« Nous sommes les mères. Ce sont nos enfants qui sont tués. Ce sont nos enfants qui sont en prison. Nous sommes là pour le respect des droits humains. Nous sommes là contre le troisième mandat », scandaient-elles
Toutes ces femmes ont ensuite rejoint d’autres groupes qui arrivaient d'une autre direction. A Bujumbura, nous avons ainsi assisté à des situations incroyables où il y avait des cordons de police qui bloquaient ces femmes et qui les empêchaient de se rejoindre. Puis, elles se mettaient à courir pour se rejoindre sans que la police n’ose intervenir.Réactions de femmes lors de la manifestation.10/05/2015 - par RFI Écouter
Lorsque les policiers essayaient de les bloquer, à chaque fois, elles s’assayaient par terre, mains en l’air, et toujours en chantant. Puis, elles se remettaient en route au grand dam des forces de sécurité.[
A plusieurs reprises, des policiers énervés les ont menacées avec des grenade de gaz lacrymogène mais d’autres les ont découragés. Il fallait voir ces femmes se mettre à courir entre les policiers qui étaient sans cesse en train de reculer pour reformer les barrages. Finalement elles se sont retrouvées à plus de 200.
Prières, hymne national, chants pour la paix, elles ont fait ce que les hommes n’ont jamais réussi à faire, c’est-à-dire défiler dans le centre ville. Les hommes, des jeunes des quartiers populaires ou des étudiants pour l’essentiel, ont pourtant essayé, ces deux dernières semaines, mais ils ont toujours été bloqués dans les quartiers périphériques par les forces de sécurité, la police et surtout avec des gaz lacrymogènes, camions anti-émeutes et tirs à balles réelles.
« Si ça avait été des hommes, ça fait longtemps qu’on les aurait dégagés », a expliqué, à RFI, un policier.
« Ils savent que tirer sur nous, ça donnerait une image encore plus désastreuse à la police burundaise », a confirmé l’une des manifestantes.
De 10h00 à midi, ce dimanche, elles se sont dispersées petit à petit - quand elles l’ont décidé - se prenant dans les bras, pleurant aussi pour certaines, pour « rejoindre les hommes restés à la maison », disaient-elles amusées. Elles sont heureuses aujourd’hui d’avoir réussi là où les hommes ont échoué.
Environ 200 femmes ont réussi à manifester dans le centre-ville de Bujumbura ce dimanche 10 mai 2015."
"BURUNDI: LES FEMMES, PREMIÈRES À PORTER LA CONTESTATION AU CENTRE DE BUJUMBURA
° http://www.izf.net/afp/burundi-les-femmes-premi-res-porter-contestation-au-centre-bujumbura#sthash.qPAL0319.dpuf
Des femmes discutent avec un policier lors d'une manifestation pacifique à Bujumbura le 10 mai 2015
Elles sont parvenues à faire, dimanche, ce qu'aucun groupe de manifestants n'avait jusqu'ici réussi: porter la contestation contre un 3e mandat du président Pierre Nkurunziza dans le centre de Bujumbura, sanctuarisé par la police depuis le début du mouvement.
Depuis que les manifestations ont éclaté le 26 avril, la police cantonne par la force les protestations dans les quartiers périphériques de la capitale, empêchant les manifestants de converger vers le centre-ville pour s'y rassembler, ce qui déclenche des heurts fréquents, brutalement réprimés, parfois à balles réelles. Les violences liées à la contestation ont déjà fait 18 morts au Burundi.
Ce dimanche matin, devant le ministère de l'Intérieur, pas de jeunes armés de pierres, visages couverts de suie ou d'un tissu, qu'on croise sur les barricades. Mais des femmes, plutôt chic - lunettes de soleil, sacs à main, bijoux pour certaines - de tous âges, appartenant visiblement à la classe moyenne de la capitale.
"On est descendu par petits groupes" pour ne pas être repérées par la police, après un appel lancée sur une radio et une télévision privées, explique Amandine, jolie étudiante de 21 ans, descendu avec sa copine Aline, "on est contre le 3e mandat, c'est inconstitutionnel", expliquent les deux filles.
Rassemblées devant le ministère de l'Intérieur, fermé en ce dimanche, elles chantent "On veut la paix, l'unité, la démocratie", en frappant dans leurs mains. D'autres femmes les rejoignent progressivement. Le groupe enfle progressivement et tente alors de rejoindre la Place de l'Indépendance, au coeur de Bujumbura, leur point de rendez-vous initial, où la police les a empêchées de se rassembler.
"Relâchez nos enfants", scandent-elles aux policiers, en référence aux nombreux jeunes arrêtés durant les opérations de répression des manifestations, interdites par les autorités, depuis l'annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza, le 25 avril, qui a mis le feu aux poudres.
Les policiers mi-embarrassés, mi-amusés ont tout le mal du monde à empêcher le groupe de progresser. Le cortège est bloqué devant la banque centrale, où un officier tente de parlementer.
"Les policiers nous disent qu'on a fait passer notre message et qu'on doit partir mais on n'a pas fini, c'est loin d'être fini", lance une manifestante.
- Pas touche aux sacs à main -
Plutôt que d'affronter la police, les femmes font demi-tour et reprennent leur marche, sous un soleil brûlant. Des policières arrivées en renfort n'y changent rien: bras écartés elle tentent d'empêcher la marche de se poursuivre, mais le groupe s'est encore renforcé et les quelques dizaines de policiers, casqués, peinent à retenir près de 300 femmes désormais, souriantes, mais déterminées qui mains en l'air repoussent les cordons de police.
"Les policiers n'osent pas tirer sur les femmes. Certaines pourraient être leurs mères", s'amuse Kelly, 18 ans, accompagnée de sa soeur Nelly, 17.
Une femme s'énerve contre une policière, un officier calme les esprits en souriant. Un adolescent, soupçonné de tenter de voler dans les sacs, est soudain pris à partie. Il faut plusieurs policiers pour l'arracher à la furie des manifestantes qui l'assaillent de claques et de coups.
"Aujourd'hui nous sommes ici pour soutenir nos frères qui manifestent contre les violations des lois fondamentales de ce pays", explique Elisabeth-Marie, désignée pour s'adresser à la foule, désormais assise sur un des principaux boulevard de la capitale.
"Même un surhomme ne peut pas nous forcer à un troisième mandat", raille-t-elle en référence au fait que M. Nkurunziza, chrétien "born again", dit tenir son pouvoir de la volonté divine, déclenchant rires et applaudissements.
Après une nouvelle vaine tentative de contourner par une rue voisine le cordon policier, les femmes se séparent joyeusement et calmement.
"Beaucoup de femmes ont eu peur" à cause de la répression des deux dernières semaines, "mais dimanche prochain nous espérons être encore plus nombreuses", assure Nelly... "Ah non, la semaine prochaine, nous espérons que Nkurunziza aura renoncé!", rit-elle, fière comme les autres d'avoir réussi leur pari."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Genèses et les raisons des Conflits en Ituri
djino
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Des fois lorsque je me penche sur la situation tragique de notre pays, je me résigne à "entendre" le "après moi le déluge" de Seskul tant lorsqu'on observe tous ces paniers de crabes et impostures gestionnaires à Léo et à travers le pays plus particulièrement à l'Es, je me demande comment pouvons-nous en sortir un jour ?
Aucun "esprit républicain" qui ferait travailler les Congolais la main dans la main pour construire ensemble un "projet national", rien que des traîtres, malgré et plus souvent conscients d'eux, à notre pays qui travaillent chacun pour de intérêts individuels et corporatistes qui comme de coutume dans ce cas n'hésitent pas de se poser entre eux des peaux de banane pour le compte de leurs agendas où l'on vend à qui mieux mieux le pays aux parrains étrangers...
Beni est aujourd'hui la catastrophique illustration de cette trahison : comment en effet expliquer autrement que depuis bientôt deux décennies la direction souveraine d'un pays ne se soit donné les moyens et ne soit arrivé à éradiquer l'insécurité récurrente dans une si large région de son pays ?
Qui y tue des pauvres citoyens innocents et pourquoi ?
Lisez les différents liens ci-dessous et vous conviendrez sans peine qu'une nouvelle gouvernance à la tête du pays n'est pas pour demain; les intérêts contradictoires et traîtres à la Nation semblent si enracinés dans cette partie du pays favorisés par cette trahison nationale aujourd'hui ambiante ! Les limites de la Monusco présente aussi dans la région ne seront jamais une excuse; au contraire...
Pourvu que j'ai tort, que notre succès me surprenne : c'est tout mon vœu !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
Aucun "esprit républicain" qui ferait travailler les Congolais la main dans la main pour construire ensemble un "projet national", rien que des traîtres, malgré et plus souvent conscients d'eux, à notre pays qui travaillent chacun pour de intérêts individuels et corporatistes qui comme de coutume dans ce cas n'hésitent pas de se poser entre eux des peaux de banane pour le compte de leurs agendas où l'on vend à qui mieux mieux le pays aux parrains étrangers...
Beni est aujourd'hui la catastrophique illustration de cette trahison : comment en effet expliquer autrement que depuis bientôt deux décennies la direction souveraine d'un pays ne se soit donné les moyens et ne soit arrivé à éradiquer l'insécurité récurrente dans une si large région de son pays ?
Qui y tue des pauvres citoyens innocents et pourquoi ?
Lisez les différents liens ci-dessous et vous conviendrez sans peine qu'une nouvelle gouvernance à la tête du pays n'est pas pour demain; les intérêts contradictoires et traîtres à la Nation semblent si enracinés dans cette partie du pays favorisés par cette trahison nationale aujourd'hui ambiante ! Les limites de la Monusco présente aussi dans la région ne seront jamais une excuse; au contraire...
Pourvu que j'ai tort, que notre succès me surprenne : c'est tout mon vœu !
- Code:
"Une guerre est juste quand elle est nécessaire !"
"Pire que la violence encore, le mensonge !"
"Tueries de Beni : journée de deuil à Goma en mémoire des victimes
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/20/tueries-de-beni-journee-de-deuil-goma-en-memoire-des-victimes/
L’opposition politique a organisé, mercredi 20 mai, une journée de deuil à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, en mémoire des civils tués depuis octobre dernier dans le territoire de Beni. Elle a dressé une chapelle ardente au centre-ville de Goma, où les habitants vont se recueillir toute la journée.(...)"
"RDC : à Beni, la grève des taxes succède aux journées ville morte
° http://www.rfi.fr/afrique/20150517-rdc-beni-greve-taxes-journees-ville-morte-nord-kivu-insecurite-adf-fardc/
En République démocratique du Congo (RDC), la protestation prend une nouvelle forme à Beni, au nord-Kivu, dans l'est du pays. Après des manifestations et une opération ville morte, la société civile appelle maintenant à une grève des taxes. Les animateurs de ce mouvement affirment que la population est totalement démunie après avoir fui différentes contrées où sévit l'insécurité. Par conséquent, les gens sont incapables de s'acquitter des nombreuses taxes imposées par les autorités.
L’opération journée ville morte a été momentanément suspendue, question de permettre à la population de se ravitailler en vivres et venir ainsi en aide aux nombreux déplacés qui ont fui l’insécurité.
Par ailleurs, en appelant la population à ne pas payer les taxes jusqu’à ce que l’insécurité cesse dans la région, la société civile locale entend faire pression sur les dirigeants du pays pour que ceux-ci trouvent des solutions urgentes à la situation actuelle.
Plus de 400 assassinats(...)"
"RDC: dans la région de Beni, des centaines de morts en quelques mois
° http://www.rfi.fr/afrique/20150515-rdc-congo-beni-centaines-morts-agression-attaques-monusco-adf/
Les agressions se répètent dans le territoire de Beni, entraînant chaque fois des morts. La population se pose des questions sur l'efficacité des unités de l'armée gouvernementale, positionnées dans la contrée.
Des morts, des centaines de morts en quelques mois. Le territoire de Beni vit une situation tout à fait particulière. On accuse la rébellion ougandaise Allied Democratic Forces (ADF), mais jusqu’ici l’armée congolaise n’a pas réussi à empêcher le massacre à grande échelle, qui se déroule dans toute la contrée, constatent les observateurs.
Présente sur le terrain, la force onusienne Monusco est défiée par les agresseurs, selon les mêmes observateurs. Acculé par la population, le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku a, il y a quelques jours, mis en cause l’attitude du gouvernement de Kinshasa, qui ne ferait pas assez pour résoudre la situation à l’Est du pays.
A Beni, la société civile ne cesse de demander le changement des responsables locaux de l’armée, qu’elle soupçonne de faire le jeu des agresseurs. Voulant éviter toute polémique, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga a signifié que des réunions de sécurité se tiennent au jour le jour à huis clos."
"RDC : massacres sans fin à Beni"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-massacres-sans-fin-a-beni
Trois attaques en moins d’une semaine. Plus de 400 morts depuis l’automne 2014. Les tueries à répétition dans la région de Beni exaspèrent les populations qui ne comprennent plus l’impuissance de l’armée congolaise et des casques bleus de la Monusco.
Qui pourra arrêter les massacres à répétition dans la région de Beni, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) ? La longue litanie des attaques d’hommes armés contre les populations civiles vient encore de s’allonger cette semaine dans ce territoire du Nord-Kivu. Dernier massacre en date : 23 personnes tuées dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mai à Mbau, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Beni. Le 12 mai, 5 civils étaient massacrés à la machette et à la hache, toujours près de Beni. Le 8 mai, ce sont 7 personnes qui ont été tuées à l’arme blanche à Mulekera, encore en territoire de Beni. Enfin, il y a trois semaines, fin avril, la société civile du Nord-Kivu dénombrait 18 morts à Matiba et Kinzika. Et la liste ne s’arrête pas là. Depuis l’automne 2014, plus de 400 personnes ont été massacrées par des hommes en armes. Sur le banc des accusés : les miliciens des ADF-Nalu, une rébellion ougandaise, qui sévit dans la région depuis une vingtaine d’années… dans l’indifférence générale.
La colère gronde
Le regain de violence dans la zone de Beni suscite la colère des populations locales qui ont le sentiment d’être délaissées par les autorités congolaises et les casques bleus des Nations-unies. (Monusco). Depuis trois jours, Beni est déclarée « ville morte » par la société civile, qui proteste contre l’impuissance du gouvernement. Et la colère se propage dans toute la région. Les villes d’Oicha et de Butembo ont rejoint la contestation. A Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, ce sont les étudiants qui sont descendus dans la rue ce jeudi 14 mai. « L’opération « ville morte » va durer jusqu’à ce que le gouvernement trouve des solutions à la problématique de massacres à répétition des civils », indique le communiqué de la société civile.
« Définir les responsabilités »
Sous le feu des critiques, le gouvernement congolais a dépêché son ministre de l’Intérieur, Evaristo Boshab, sur place, mercredi 13 mai. Le ministre entend prendre rapidement des mesures pour lutter contre l’insécurité grandissante dans la région. Mais la visite du président Joseph Kabila à Beni, après une série de massacres fin octobre 2014, était déjà restée sans effet – voir notre article. Une statue du président congolais avait même été déboulonnée à Beni. Dans ce contexte survolté, le gouvernement souhaite réagir vite. Un cahier des charges a été déposé par la société civile au ministre de l’Intérieur. Dans cette « feuille de route », la société civile propose « de définir les responsabilités des uns et des autres dans la recherche de la paix dans cette région ».
Reprise de la coopération militaire FARDC-Monusco
Au rayon des revendications des habitants de la région : « le changement du commandement des opérations Sukola 1 qui ont failli à sa mission de sécuriser les populations ». En décembre 2014, cette opération conjointe de l’armée congolaise (FARDC) et de la Monusco avait contribué à ramener le calme dans la région de Beni, sans toutefois stopper totalement les tueries. Mais cette opération a été arrêtée après la brouille entre la Monusco et les autorités de Kinshasa. Les Nations unies accusent en effet certains officiers congolais de corruption et d’exactions. Depuis mars dernier, FARDC et Monusco n’entretiennent pratiquement plus de coopération militaire. Pour de nombreux observateurs, il est indispensable de reprendre la coopération militaire dans l’Est de la RDC. Avec ce « relâchement » du dispositif sécuritaire dans la région, les groupes armés ont repris du service, jusqu’à lancer des attaques meurtrières contre les FARDC et la Monusco. Une partie de la solution se trouve donc désormais entre les mains des autorités congolaises et des Nations unies."
"Joseph Kabila et le Général « Mundos » créent-ils des faux ADF/Nalu ? – JJ Wondo - "
° http://desc-wondo.org/joseph-kabila-et-le-general-mundos-creent-ils-des-faux-adfnalu-jj-wondo/#sthash.yQECaySc.dpuf
Nous ne cesserons de l’affirmer que la défaite du M23 ne signifie nullement la fin de l’instabilité dans l’Est du Congo, plus de 40 groupes armés y subsistent toujours. Cette situation est le symptôme de la faiblesse de l’Etat. La série de massacres de plus de 300 personnes à Beni depuis octobre2014 jusqu’à présent, sont là pour nous rappeler que ni les FARDC, encore moins la MONUSCO, parviennent à remplir correctement leurs missions de sécurisation du pays et de protection des populations civiles.Le Gen Akili Mohindo « Mundos » dans son bureau à Beni – Photo exclusive DESC
L’attaque des casques bleus tanzaniens fait partie d’une stratégie de diversion rwando-ougandaise qui fait croire aux ADF-Nalu pour leur permettre de réinvestir le terrain abandonné par le M23. Et plusieurs sources militaires et civiles (locales, ONG, et internationales) confirment que le président Joseph Kabila serait partie prenante de cette stratégie, via son homme à tout faire, le controversé général Akili Mohindo, communément appelé Mundos.Qui sont réellement les ADF Nalu ?
Les ADF-Nalu (Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda), sont une rébellion ougandaise qui sévit dans la région du « Grand Nord », partie septentrionale de la province du Nord-Kivu, frontalière de l’Ouganda, entre le lac Albert et le lac Edouard, fief de l’ethnie Nande.
Sa création remonte au début des années 1990 (1992 pour plusieurs sources), de la fusion de deux groupes armés opposés au président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986. La composante Nalu (Armée nationale pour la libération de l’Ouganda) a depuis lors disparu, mais le mouvement conserve son appellation d’origine. Il a recentré ses activités principalement à l’intérieur de la RDC, en se congolisant en quelque sorte.
Un moment soutenu par le Soudan, les ADF étaient à l’origine composés essentiellement de militants du Tabliq, un mouvement missionnaire musulman. Au fur et à mesure des années, ces combattants se sont radicalisés. Aujourd’hui uniquement composée d’islamistes, l’ADF-Nalu est dirigé depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l’islam. Les États-Unis l’ont placé sur leur liste d’organisations terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de ’ONU depuis 2011 et de l’Union européenne depuis 2012[1].Jamil Mukulu, le chef des ADF-Nalu
Selon Jacques Siwako, un ancien combattant de l’APC (Armée Populaire Congolaise), la branche armée de l’ex-rébellion RCD-ML, dirigée par Mbusa Nyamwisi et soutenue par l’Ouganda, et intégrée par la suite aux FARDC après 2003, qui avait combattu les ADF[2] : « L’ADF-Nalu est un groupe armé constitué à majorité par les musulmans venus de l’Ouganda appuyés par le gouvernement de Mobutu avec un colonel qui était à l’époque basé à Beni, le colonel Mayala[3]. Le groupe a recruté des jeunes Nande à Beni. Après la chute de Mobutu, Mzee (LD) Kabila les a repris et a installé leur état-major à Nairobi (dans un coin qu’on appelle communément LIVINGSTON pour ceux qui connaissent Nairobi) où leur officier de liaison n’était autre que Mundos AKILI, l’actuel commandant des opérations SOKOLA1 à Beni. Mundos coordonnait les opérations avec Jamil Mukulu, l’actuel chef des ADF. Nous avons tenté en vain de les arrêter à plusieurs reprises. Nos services des renseignements était informés que ceux-ci continuaient à recruter dans des églises musulmanes de Beni, Butembo, Goma etc. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku fait également partie de cette religion. Son vrai nom est Ali Kahongya. Ainsi, ce dernier, en complicité avec son allié politique Kabila, avait envoyé son petit frère bien connu sous le sobriquet de KAPLIKO (un musulman radical et chef DGRNK OICHA) à Oicha pour que celui-ci soit en liaison avec Jamil Mukulu pour réceptionner les transferts des ADF ».
[...]Pour DESC, les casques bleus tanzaniens ont été attaqués par les présumés M23 et les faux ADF créés par Mundos
Tous les experts et acteurs de terrains que DESC a contactés restent formels sur ce sujet. Il n’y a plus d’ADF dans cette zone. La zone d’attaque des casques bleus tanzaniens est une zone sous contrôle des FARDC, notamment les ex-régiments du CNDP, l’ancienne rébellion à majorité tutsie qui a donné naissance au M23.
Ces anciens rebelles, aidés par l’Ouganda et le Rwanda et en connivence avec des hauts gradés FARDC, profiteraient de l’arrestation de Jamil Mukulu, le chef de l’ADF/Nalu pour attaquer les tanzaniens de la MONUSCO en faisant croire à une action de représailles et de vengeance de leur chef arrêté à Kigoma en Tanzanie. Comme on le sait, Kagame et Museveni, n’ont jamais digéré la leçon qui leur a été infligée par la brigade d’intervention de la MONUSCO dans la défaite de la coalition M23/RDF (armée rwandaise). Pour nous, le Rwanda était derrière l’assassinat de Mamadou Ndala, via Mundos et les ex-troupes CNDP[24]. Nous soupçonnons aussi le Rwanda derrière la mort du général Bahuma et d’autres militaires qui ont humilié ses troupes par le passé[25]. De la même manière, après la passe d’armes entre Kagame et Kikwete en 2013[26], DESC soupçonne le Rwanda, s’appuyant sur Mundos, derrière l’attaque des casques bleus tanzaniens. Nous sommes quasiment formels sur base de notre analyse profilatique du mode opératoire de cette attaque, qui ressemble à s’y méprendre, à l’attaque contre le convoi de Mamdou Ndala, dans une zone où les « présumés ADF/Nalu » sont en réalité des troupes et des combattants entretenus par Mundos et Joseph Kabila. Ce dernier tient mordicus à sauver les accords de Lemera[27].
En effet, du point de vue géopolitique, l’EAC (Eastern African community) – la Communauté de l’Afrique de l’Est qui regroupe le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie, traverse actuellement une crise interne qui compromet sa survie. En mai 2013, les relations entre le Rwanda et la Tanzanie se sont brutalement dégradées. Les déclarations du président Jakaya Kikwete appelant le Rwanda à ouvrir des négociations avec les rebelles hutu des FDLR, installés dans l’est de la RDC, ont suscité le mécontentement des autorités rwandaises. De plus, entre juillet et août 2013, la Tanzanie a expulsé des milliers d’anciens réfugiés rwandais résidant dans la zone frontalière de Kagera. Le président rwandais avait répliqué qu’il était prêt à frapper tout régime qui tenterait de le déstabiliser avant que Jakaya Kikwete ne lui rappelle que la Tanzanie était prête à défaire les dictatures comme elle l’avait fait en son temps pour Idi Amin Dada. Depuis cette montée de tension, le Burundi et la Tanzanie soupçonnent les trois autres membres de l’EAC d’avoir un agenda caché et de les isoler. Les présidents du Rwanda, de l’Ouganda et du Kenya s’étaient réunis à plusieurs reprises en octobre et début novembre 2013 en l’absence de leurs homologues tanzanien et burundais pour accélérer la construction de vastes infrastructures régionales, dont un chemin de fer et un oléoduc reliant leurs trois capitales. Cette crise a failli provoquer la dislocation de l’EAC. La Tanzanie menaçait d’en sortir et opte davantage pour la zone de la SADC, aux côtés de l’Afrique du Sud, son allié dans la guerre contre le groupe rebelle M23 en RDC, soutenu par le Rwanda et l’Ouganda.
L’arrestation de Jamil Mukulu en Tanzanie, avec un passeport britannique, est une action menée par les autorités tanzaniennes pour montrer que les ADF n’existent plus en RDC. Ce sont des milices. Ce mouvement, qui fonctionne de manière rudimentaire, ne dispose pas de moyens de transmission performants, comme Bin Laden le faisait au départ du Pakistan pour son réseau Al-Qaïda, pour qu’à partir de Kigoma où s’était caché Mukulu, il puisse encore diriger ses combattants restés en RDC. C’est ce que veulent démontrer les autorités tanzaniennes pour couper court aux fausses informations distillées par les autorités congolaises (Mundos et Kinshasa) sur l’existence de ce groupe pratiquement éradiqué.
Se sentant mis à nu, l’Ouganda et le Rwanda, avec la bénédiction de la RDC via des troupes de l’ex-CND sous contrôle le commandement d’Akili Mundos, qui contrôlent très bien le secteur opérationnel de Beni qu’elles maîtrisent au mètre carré, qui ont mené cette attaque contre les troupes tanzaniennes pour maintenir leur thèse. Nous venons d’en avoir la confirmation via une source militaire dans le secteur. Cette source a précisé : « les assaillants ne peuvent pas se permettre d’attaquer à un point précis bien déterminé, surtout en embuscade, s’ils ne connaissent pas suffisamment les caractéristiques de ce milieu (point précis d’attaque, zone de repli et de fuite sans être inquiété. La configuration géographique du lieu d’attaque veut que pour s’échapper, il faut faire 20 minutes au kilomètre. L ADF n existe plus mais d’autres, créés de toutes pièces, en font le relais. »
L’analyste Boniface Musavuli que nous avons également contacté poiur avoir son éclairage est de cet avis : » Non, ceux qui massacrent à Beni n’ont rien à voir avec les ADF. Il faut chercher aussi bien du côté des FARDC et des infiltrations en provenance de l’Ouest de l’Ouganda et du Rwanda. Je privilégie depuis le début la piste d’une reconstitution de la milice rwando-ougandaise du M23 avec la complicité des trois régimes (Kabila, Museveni et Kagame). C’est dans cette direction qu’il faut chercher les indices et de possibles solutions. Continuer à accuser les ADF ou, comme je viens encore de l’entendre, les « fils de Beni et les commerçant », est tout simplement consternant. On perd du temps, on détourne l’attention de la population et on laisse à l’ennemi le temps de consolider son emprise sur le terrain ».
DESC continue de s’associer et travailler, dans la discrétion, avec les populations locales de Beni pour mettre en place des stratégies visant à identifier ces « présumés ADF », non autrement identifiés ainsi que leurs commanditaires. Nous continuons également d’élaborer des stratégies à mettre en place pour stopper cette barbarie qui endeuille la RDC et allonge la liste des victimes congolaises depuis que les Kabila sont au pouvoir. DESC interpelle une fois de plus les parlementaires congolais, toutes tendances confondues. Ils doivent avoir le courage de mettre en place une commission d’enquête parlementaire et de faire interpeler les autorités politiques ainsi que TOUS les responsables de différents services de sécurité opérant à Beni, notamment le Commandant des opérations Sokola1, le Général Akili Mohindo, le commandant de la 3ème Zone de Défense, le Général Léon Mushale, le commandant de la 34ème Région Militaire, le général Fall Sikabwe ainsi que les commandants des unités FARDC et les responsables de la police et des services de renseignements évoluant dans tout le secteur opérationnel SOKOLA1. Il faudrait également que la société civile et les populations locales de Beni rassemblent TOUS les indices possibles en lien avec les massacres (photos, vêtements, armes, documents, informations diverses, noms des personnes impliquées, etc.) qui pourraient aider DESC à mener d’autres démarches au niveau des instances pénales internationales contre les commanditaires / auteurs de ces massacres. Comme d’habitude, DESC garantit la discrétion de ses sources.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC
[...]"
"Les commandos tanzaniens de la Monusco ont-ils tués des FARDC déguisées en ADF à Beni ? – DESC -"
° http://desc-wondo.org/les-commandos-tanzaniens-de-la-monusco-ont-ils-tues-des-fardc-deguisees-en-adf-a-beni-desc/#sthash.o5n9RnYZ.dpuf
Informations compilées et analysées par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Alors que 22 personnes étaient tuées dans la nuit du mercredi 13 mai au jeudi 14 mai 201, dans la localité de Musuku à 5 Km à l’ouest de Mbau, sur l’axe Oicha – Upende dans le territoire de Beni, plusieurs sources concordantes (militaires, société civile et politiques) nous annoncent que les Tanzaniens de la Brigade d’intervention de la Monusco ont préparé avec certaines unités FARDC, à l’insu de la hiérarchie militaire dirigée par le général Akili Mohindo Mundos, le commandant de l’Opération Sokola 1, une opération de traque des « présumés ADF » qui s’est soldée notamment par la mort de deux officiers congolais déguisés en ADF. Les sources citent les noms de deux officiers supérieurs que sont les colonels Richard Mungura et Innocent Binombe.
DESC a reçu dans la soirée d jeudi 14 mai 2015, le message d’alerte suivant en provenance d’une source experte en gestion des conflits armis à Beni : « URGENT, essayez de vérifier si c’est vrai. Les Colonel Innocent Binombe et Richard Mungura viennent d’être abbatus par les forces speciales de la MONUSCO et appuyés par un groupe d’éléments des FARDC n’étant pas proches de Mundos… Ils auraient été abattus parmi les égorgeurs de la population vers Beni – Mavivi hier… »Le colonel Richard Mungura, un Tutsi ex-membre du RCD-Goma et responsable de la police militaire en Province orientale du temps de la rébellion, a fait l’objet de plusieurs rapports d’experts de l’ONU, notamment dans la répression brutale des soldats congolais du RCD qui se sont mutiné en mai 2002 à Kisangani. Parmi d’autres auteurs de cette répression, il y avait entre autres Gabriel Amisi Tango Four[1], le commandant de Brigade de Kisangani Laurent Nkunda Mihigo et le commandant de Brigade honoraire Bernard Biamungu[2].
Le décès de ces deux officiers a été confirmé des sources officielles et un hommage leur a été rendu. Voici ce que l’Agence Congo Presse (ACP) a publié ce 15 mai 2015. Il s’agit d’un communiqué mensonger dans son contenu, qui admet la mort de deux officiers mais use de la diversion sur les circonstances de leurs décès :
« Des adieux dignes aux Officiers supérieurs des FARDC Richard Mungura et Innocent Binombe. Goma, 15/05(ACP).– Le colonel Richard Muugura Bugamba et le lieutenant-colonel Innocent Binombe Safari, décédés séparément à Lubila-Shabunda au Sud Kivu et à Beni au Nord Kivu, ont eu droit, ce vendredi 15 mai 2015, à des adieux dignes de leurs noms dans la salle polyvalente de l’hôtel New Riviera de Goma avant de reposer dans leurs dernières demeures au cimetière Kanyamuhanga du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Plusieurs personnalités parmi elles l’honorable Julien Paluku Kahongya Gouverneur de province du Nord-Kivu, le Commissaire General de la Police nationale congolaise, Charles Bisengimana et le Général Léon Mushale, commandant de la 3ème Zone de Défense ont tenu à s’associer aux deux familles éplorées en signe de reconnaissance aux loyaux services à la Nation congolaise. « Toute la République démocratique du Congo reste et restera reconnaissante envers les familles de deux vaillants officiers tombés sur le champ d’honneur les armes à la main », a témoigné le Gouverneur Julien Paluku qui en a profité pour appeler toute la population à faire davantage confiance en son armée.[/justify]
[justify]Pour le Général Charles Bisengimana, les deux Officiers qui ont fait preuve de discipline et de loyauté jusqu’au sacrifice suprême doivent constituer une interpellation non seulement pour les hommes en uniforme mais aussi pour tout commun de mortel. Ce Haut Officier supérieur de la Police nationale congolaise a ainsi prodigué de sages conseils à tout un chacun à semer le bon grain par les actes. La même exhortation a été formulée par le General Léon Mushale pour qui les deux Officiers tombés « sont morts pour une cause juste » et que leurs familles devront se sentir fières d’avoir donné de dignes fils au pays.
Agé de 43 ans, le colonel Richard Mungura a intégré l’Armée de la République démocratique du Congo en 1996. Il a servi à Lubumbashi, Mboko, Kisangani, Goma, Tshivanga et à Nyamarege où une courte maladie l’a arraché de l’affection des siens pendant qu’il occupait les fonctions du commandement du 332ème Secteur des Operations Sukola II, au Sud-Kivu. Vaillant, social et discipliné, le colonel Mungura laisse sur la terre des vivants une veuve et cinq orphelins.
Le Lieutenant-colonel Innocent Binombe Safari, né en 1968, servait le pays sous le drapeau depuis 1991. Natif du groupement de Jomba, dans le Rutshuru, cet Officier tombé sur le champ d’honneur en territoire de Beni, en pleine opérations Sokola I de traque contre les Adf-Nalu, a fait trois enfants avec sa tendre épouse très affligée par cette disparition inopinée. Du Gouverneur Julien Paluku jusqu’aux membres de la famille en passant par les Officiers supérieurs aux épaulés galonnées des Forces armées de la République démocratique du Congo, toutes les personnalités se sont succédées en déposant les gerbes de fleur en signe d’honneur devant les deux cercueils drapés des couleurs nationales. »Deux décès suspects qui laissent planer des zones d’ombre
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"Beni: Matata Ponyo appelé à une mission d’évaluation après les massacres"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/17/beni-matata-ponyo-appele-une-mission-devaluation-apres-les-massacres/
"Beni : la Monusco appelle à des actions conjointes avec les FARDC contre les ADF"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/19/beni-la-monusco-plaide-pour-des-actions-conjointes-avec-les-fardc-contre-les-adf/
° http://radiookapi.net/nations-unies/magazine-un/2015/05/17/beni-environ-237-civils-tues-entre-octobre-decembre-2014-selon-le-bcnudh/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/16/beni-la-societe-civile-decrete-le-boycott-des-taxes/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/15/beni-des-milliers-de-villageois-fuient-leurs-domiciles/
° http://radiookapi.net/en-bref/2015/05/15/tuerie-de-beni-le-bilan-revu-la-hausse/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/14/rdc-22-personnes-tuees-la-machette-beni/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/14/assemblee-nationale-motion-de-defiance-en-preparation-contre-le-ministre-de-la-defense/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/13/beni-la-societe-civile-propose-une-feuille-de-route-pour-la-protection-des-civils/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/13/rdc-lonu-accuse-les-adf-de-violations-du-droit-humanitaire-international/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/13/tueries-de-beni-evariste-boshab-consulte-les-notabilites-locales/
"RDC - Massacres de Beni : capture en Tanzanie de Jamil Mukulu, chef des rebelles ougandais ADF"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150513120328/s-curit-adf-cirgl-jamil-mukulu-grands-lacs-rdc-massacres-de-beni-capture-en-tanzanie-de-jamil-mukulu-chef-des-rebelles-ougandais-adf.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150512091733/fardc-kabila-nord-kivu-nord-kivu-rdc-pour-d-noncer-l-ins-curit-op-ration-ville-morte-dans-le-nord-kivu.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20150509122148/s-curit-fardc-monusco-beni-nord-kivu-rdc-au-moins-six-personnes-assassin-es-en-p-riph-rie-de-beni.html
"Insécurité persistante à Beni : "Joseph Kabila" au banc des accusés "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9913
"La province du Nord-Kivu dans la tourmente:Qui peut sauver Beni ?"
° http://latempete.info/la-province-du-nord-kivu-dans-la-tourmentequi-peut-sauver-beni/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/14/rdc-22-personnes-tuees-la-machette-beni/
° http://groupelavenir.org/face-a-la-tuerie-en-serie-en-ituri-et-a-beni-des-deputes-nationaux-en-appellent-a-la-mobilisation-des-fardc/
° http://www.provincenordkivu.org/index.php/s/item/318-massacre-a-beni-la-societe-civile-organise-des-journees-ville-morte-illimitees/318-massacre-a-beni-la-societe-civile-organise-des-journees-ville-morte-illimitees
° http://desc-wondo.org/dossier-special-desc-rd-congo-beni-ville-martyre-de-laffrontement-kabila-mbusa-nyamwisi/
° http://www.rfi.fr/afrique/20150509-rdc-population-colere-apres-une-nouvelle-tuerie-pres-beni/
° http://radiookapi.net/emissions-2/parole-aux-auditeurs/2014/10/29/tueries-de-beni-contre-contrer-la-resurgence-de-linsecurite/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150416085422/
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9904
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/nouveau-massacre-dans-le-nord-est-de-la-rdc/2549471.html
° http://laprosperiteonline.ikodi.net/index.php/a-chaud/870-pour-julien-paluku-rdc-la-troika-economique-de-chaque-lundi-devrait-ceder-place-a-la-troika-securitaire
° http://www.congovirtuel.info/ver3/index.php?option=com_content&view=article&id=166:la-problematique-tueries-des-congolais-au-nord-kivu&catid=87:actualite&Itemid=435
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"Beni : l’ADF attaque une position des FARDC à Linzo Sisene, 8 morts
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/14/beni-ladf-attaque-une-position-des-fardc-linzo-sisene-8-morts/
Les rebelles ougandais des ADF ont attaqué samedi 13 juin dans la soirée une position des Forces armées de la RDC à Linzo sisene dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Des sources locales et la société civile indiquent que huit personnes ont été tuées dont un militaire, un policier et six civils égorgés à la machette. Une dizaine de personnes ont été blessées et un véhicule a été brûlé au cours de ces accrochages.
Les ADF ont tenté de prendre le contrôle d’une position de l’armée dans cette localité située à plus ou moins 50 kilomètres au Nord Est de la ville de Beni.
Selon les sources locales, pendant plusieurs heures, les ADF ont tenté de prendre contrôle de cette position stratégique des FARDC ou se trouve un important dispositif de l’armée.
La société civile du territoire de Beni, parle des combats à l’arme légère et automatique.
Les assaillants ont par après investi Linzo Sisene avant de s’y retirer ce dimanche matin.
Certains notables contactés dans la région précisent que ces combats à Linzo Sinene viennent d’occasionner le déplacement de la population de la zone vers la localité voisine de Luna en Province Orientale.
D’autres sources sécuritaires parlent des combats entre FARDC et ADF faisant suite à l’intervention de l’armée pour libérer un véhicule des civils, tombé dans une embuscade de ces rebelles ougandais.
Pour l’instant, les responsables des FARDC de l’opération Sokola 1 ne donnent pas plus des détails mais ils assurent que la situation est sous contrôle de l’armée."
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"RDC: un rapport jette le trouble sur les auteurs des massacres de Beni
° http://www.rfi.fr/afrique/20160322-rdc-rapport-jette-trouble-auteurs-massacres-beni-adf-monusco
Le 3 décembre 2014 à Beni, Nord Kivu, en RD Congo: des soldats des Forces armées de la RDC en patrouille pour sécuriser la ville contre les attaques des groupes armés.
© MONUSCO/Abel Kavanagh
En République démocratique du Congo, un rapport d'experts indépendants jette le trouble sur l'identité des auteurs responsables des massacres dans le territoire de Beni. Entre octobre 2014 et décembre 2015, plus d'un demi-millier de civils ont été assassinés, essentiellement à l'arme blanche. Pour le gouvernement congolais, comme pour la Monusco, la Mission des Nations unies au Congo, les responsables sont les ADF, des rebelles ougandais, qui voudraient se venger de l'offensive menée contre eux par l'armée congolaise. Mais cette version est mise à mal par le groupe d'étude sur le Congo, un groupe de recherche basé à l'université de New York dans un rapport intitulé Qui sont les tueurs de Beni et rendu public le 21 mars. Ces chercheurs appellent les autorités congolaises comme onusiennes à mener une enquête approfondie pour établir les responsabilités.
La principale conclusion de ce rapport, c'est qu'il est urgent de revoir la notion de ce qu'on appelle les ADF et déchirer l'écran de fumée. Qui tuent et surtout pourquoi, sont les questions cruciales auxquelles personne ne semble aujourd'hui encore capable de répondre.
Le groupe d'étude sur le Congo a étudié le mode opératoire des tueurs, interrogé 110 personnes, témoins oculaires, militaires, ex-ADF, membres de la société civile ou de l'administration locale. Comme le groupe d'experts de l'ONU et une mission d'enquête parlementaire congolaise, il note avec inquiétude la passivité de certains détachements militaires congolais, les sanctions prises contre d'autres officiers qui voulaient intervenir.
Mais ce rapport évoque la possibilité d'une participation directe de soldats congolais à des massacres dans au moins trois zones en 2014 et 2015, sans établir avec exactitude le degré de responsabilité de leur hiérarchie. Plusieurs milices et ex-groupes armés sont aussi accusés en lien ou non l'armée congolaise, et en particulier les réseaux d'anciens du RCD-KML. On se souvient que le gouverneur du Nord-Kivu a accusé le chef de cet ex-rébellion, un natif du territoire, Mbusa Nyamwisi d'être derrière les massacres et réciproquement.
Pour ces chercheurs, la gravité de ces allégations et la perpétuation de la violence exigent une enquête approfondie de toutes les parties, mais aussi une évaluation de la performance de la Monusco qui s'est révélée tout aussi incapable d'empêcher ces massacres."
"RD Congo – Jason Stearns : « Certains militaires ont participé aux massacres à Beni »
° http://www.jeuneafrique.com/312378/politique/rd-congo-jason-stearns-certains-militaires-ont-participe-aux-massacres-a-beni/
Des militaires des FARDC ont-ils participé à des massacres dans la région de Beni, dans l'est de la RDC ? Selon Jason Stearns, ancien expert de l'ONU qui dirige actuellement le Groupe d'étude sur le Congo, la réponse est oui. Explications.
Depuis octobre 2014, environ 500 personnes ont été massacrées dans le territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo. Pour l’armée congolaise (FARDC) et la Mission de l’ONU (Monusco), les auteurs de ces crimes appartiennent à la rébellion musulmane ougandaise des Forces démocratiques alliées (ADF), qu’elles traquent depuis janvier 2014.
Un rapport de l’ONU publié en mai 2015 évoque l’implication de militaires dans certains meurtres – une conclusion à laquelle parvient aussi le Groupe d’étude sur le Congo dans son enquête « Qui sont les tueurs de Beni ? ». Précisions de son directeur Jason Stearns, un ancien chef du groupe d’experts de l’ONU sur la RDC basé à New York.
Jeune Afrique : Qu’est-ce qui vous a poussé à travailler sur les « vrais tueurs » de Beni ?
Jason Stearns : Les massacres autour de Beni constituent une crise oubliée. Pourtant, il s’agit d’un des épisodes de violence les plus choquants dans l’histoire congolaise récente. Plus de cinq cents personnes ont été tuées et des dizaines de milliers ont fui leurs foyers. La brutalité des crimes est saisissante : des personnes décapitées, des malades découpés dans leur lit d’hôpital, et plus de 120 personnes tuées dans un seul massacre.Malgré cela, aucune enquête approfondie n’a été menée par les autorités congolaises, ni par l’ONU. Nous voulions commencer à combler ce vide.
Vous soulignez qu’il est erroné et même contre-productif de parler uniquement d’ADF, même pour simplifier. Pourquoi ?
Pour deux raisons. D’abord, l’image des ADF telle que souvent présentée en public –un groupe ougandais, islamiste, qui tue les congolais pour des raisons de vengeance ou comme stratégie militaire – ne correspond pas à la réalité. Les ADF ont des racines profondes dans la société, la politique, et l’économie locale.
Deuxièmement, les ADF ne sont pas les seuls à participer aux tueries. Nous avons trouvé des preuves considérables que certains membres des FARDC et certains anciens membres du RCD-K/ML (une rébellion qui contrôlait Beni entre 1999-2003) figurent parmi les responsables.
Le problème est aussi bien politique que militaire. Trouver une réponse à la crise n’est donc pas seulement une question d’offensive militaire, mais de stratégie politique pour déraciner ces réseaux.Des militaires sont accusés d’avoir participé directement à certains massacres ou d’avoir été passifs malgré les alertes. Quel serait leur intérêt de massacrer des civils ?Nos conclusions se basent sur des témoignages directs et des preuves circonstancielles
Notre rapport, qui présente les résultats préliminaires de nos enquêtes, n’a pas pu établir les chaînes de commandement ni les motivations des uns et des autres, donc je ne veux pas spéculer là-dessus.
Des éléments ADF portent l’uniforme des FARDC. Comment savoir si les assaillants sont réellement des militaires ou des rebelles camouflés ?
Il faut d’abord souligner que les ADF (et/ou des rebelles passant pour des ADF) sont probablement responsables de la plupart des tueries, nous ne disons pas que les FARDC soient coupables de tous les massacres.
Nos conclusions se basent sur des témoignages directs et des preuves circonstancielles. Nous avons interviewé des témoins oculaires des massacres, comme aussi des membres des FARDC qui étaient au courant de l’implication de certains de leurs camarades. En plus, les ADF ne parlent généralement pas le kinyarwanda – la deuxième langue la plus utilisée par les tueurs – et ne boivent pas de bière.
Le mandat de la Monusco, qui selon vous a failli plusieurs fois à sa mission de protection des civils à Beni, doit être renouvelé fin mars. Quelle devrait être la priorité assignée au Casques bleus ?
La Monusco a deux mandats qui se contredisent souvent : protéger la population civile et aider à étendre l’autorité de l’état. On voit cette contradiction à Beni. Avant de lancer des nouvelles opérations conjointes, la mission devrait mener une investigation approfondie pour en savoir plus sur l’identité des tueurs, mais aussi sur le comportement de ses propres militaires, qui tardent souvent à agir.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban ki-Moon, avait recommandé une réduction de 1 700 hommes de la Monusco, en plus des 2 000 dont le départ a été décidé l’an passé. Est-ce le bon moment pour réduire les effectifs ?
Pour moi, ce n’est pas seulement une question du nombre des troupes, mais surtout de leur stratégie et mode d’opération. La plupart des troupes de la Monusco font assez peu pour protéger les civils à cause des contraintes politiques, mais aussi à cause de la difficulté de mener des opérations de contre-insurrection en RDC."RDC – Massacre de civils à Beni : que font l’armée et la Monusco ?"RAPPORTDU GROUPE D'ETUDE SUR LE CONGO :
QUI SONT LES TUEURS DE BENI?
° http://congoresearchgroup.org/rapport-qui-sont-les-tueurs-de-beni/?lang=fr
Depuis octobre 2014, les environs de la ville de Beni dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RD Congo) ont été le terrain de massacres comptant parmi les pires de l’histoire récente du Congo. Plus de cinq cent personnes ont été tuées et des dizaines de milliers ont fui leurs foyers. La mission de l’ONU et le gouvernement congolais ont déclaré publiquement que les massacres sont l’œuvre des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
Ce rapport du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) remet en cause cette version. Au lieu d’un groupe islamiste étranger motivé par la vengeance, nos recherches décrivent plutôt un groupe qui, au cours de vingt années d’insurrection autour de Beni, a fini par tisser des liens forts avec les milices et des groupes d’intérêts locaux. Mais notre enquête préliminaire indique que la responsabilité des massacres ne peut pas être attribuée seulement aux ADF. En plus des commandants qui appartiennent strictement aux ADF, certains membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), des anciens du Rassemblement congolais pour la démocratie–Kisangani/Mouvement de libération (RDC–K/ML), ainsi que des membres des milices communautaires sont aussi intervenus dans les attaques contre la population civile.
Nous ne pouvons pas nous prononcer sur les chaînes de commandement ou sur les motivations de ces groupes, mais il est clair que le gouvernement congolais et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) n’ont pas fait les efforts suffisants pour répondre à cette crise et ont mal identifié l’ennemi. Souvent, bien qu’ayant perdu des centaines de soldats dans les opérations contre les ADF qui ont eu lieu avant juillet 2014, les FARDC n’ont pas réagi à temps pour protéger la population pendant et après les événements, un manque d’initiative que l’on reproche aussi à la MONUSCO. Nos chercheurs ont documenté des cas où des officiers des FARDC ont dissuadé leurs unités d’intervenir pendant des massacres et il existe de nombreuses preuves indiquant que des membres des FARDC ont activement participé aux massacres.(...)"
Compatriotiquement !
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"Massacres de Beni : Le rapport qui éclabousse les régiments FARDC
– B. Musavuli
° http://desc-wondo.org/fr/massacres-de-beni-le-rapport-qui-eclabousse-les-regiments-fardc-b-musavuli/
"23 03 16 Beni-Lubero online - Le testament du père Vincent MACHOZI"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204101&Actualiteit=selected
° http://benilubero.com/deux-rwandais-armes-avec-passeports-tanzaniens-arretes-a-isale-bulambo/
° http://benilubero.com/page-noire-lassassinat-du-reverend-pere-vincent-machozi-president-mondial-de-la-communaute-yira-nande/
"Le Père Vincent Machozi Karunzu assassiné !"
° http://www.lephareonline.net/le-pere-vincent-machozi-karunzu-assassine/
° http://desc-wondo.org/fr/assassinat-a-beni-desc-rend-hommage-au-pere-vincent-machozi/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article7054
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ndonzwau
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Beni : encore des morts!
http://www.congoactuel.com/2016-05/territoire-de-beni-encore-des-morts-suite-aux-attaques-des-adf?utm_content=buffer8a60d&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
http://www.congoactuel.com/2016-05/territoire-de-beni-encore-des-morts-suite-aux-attaques-des-adf?utm_content=buffer8a60d&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
La situation à Béni est voulue sinon comment explique la rapidité avec laquelle Kabila congédie un ministre pour une vidéo même si je ne cautionne pas ses bétises et pour l'Est en une décennie c'est comme çi ça se passe ailleurs et certains sont dans le wumela Piélé ton Kabila est garant de quel nation?
Mibali basila na Kivu? Qu'il se prenne en charge où qu'il prenne Paluku en otage.
Baninga baza kotia mba murs soucis ya Kabila kokanga président ya Mazembe?
Mibali basila na Kivu? Qu'il se prenne en charge où qu'il prenne Paluku en otage.
Baninga baza kotia mba murs soucis ya Kabila kokanga président ya Mazembe?
mongo elombe
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
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Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Mawa mingi !!
Pas de déclaration du Ministre de la Justice ??? Un pouvoir inhumain !..
Mathilde a écrit:
Zik
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
Bonjour ba Ndeko oyo yanga, namoni ndenge bozali ko insister sur la situation à Beni, je comme impression que biso toza distrait et que les assassinats quotidien de nos frères ne nous preoccupe pas, il y a une semaine et demi que j'étais à Butembo, ce que j'ai trouvé dans mes enquêtes, soki na bimisi yango boko perdre nga car il y a une forte complicité, j'ai rencontré Caien et ceux qui font semblant de dénonciations pour plaire à leurs Bailleurs de fond, j'ai rencontré les sans coeurs qui travaillent avec terreurs de ficelles et les commanditaires qui sont et à Kinshasa et à l'étranger.
Bref c'est vraiment un réseau de sorciers[
_________________
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Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
BENI....Juste le tort d'être Congolais:
Que reste t-il à l'incroyable?
" Mais comment nommer l'innommable...
Quand l'incompris relève de l'incroyable...
l'orgueil insupportable des seigneurs des guerres mué en princes de paix...
Sur mesure accord taillé sur table. ..
Le regard hagard des victimes, sentiment d'avoir été trahi par les siens, les voisins et Onusiens".... ( Incompris, Leop'ART )
Que reste t-il à l'incroyable?
" Mais comment nommer l'innommable...
Quand l'incompris relève de l'incroyable...
l'orgueil insupportable des seigneurs des guerres mué en princes de paix...
Sur mesure accord taillé sur table. ..
Le regard hagard des victimes, sentiment d'avoir été trahi par les siens, les voisins et Onusiens".... ( Incompris, Leop'ART )
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Mathilde
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
SIT-IN JUSTICE POUR BENI -
JUSTICE POUR LE CONGO DEVANT L'UNION EUROPEENNE A BRUXELLES CE JOUR.
PROCHAIN SIT-IN JEUDI 19 MAI 2016 MEME LIEU UE ROND-POINT SCHUMAN A PARTIR DE 13H30 A 16 H
GRANDE MARCHE DE LA VRAIE RESISTANCE "JUSTICE POUR BENI - JUSTICE POUR LE CONGO" LE SAMEDI 28 MAI 2016 A LA PORTE DE NAMUR BRUXELLES 13 H.
STOP A LA RECUPERATION-MANIPULATION ! ! !
JUSTICE POUR LE CONGO DEVANT L'UNION EUROPEENNE A BRUXELLES CE JOUR.
PROCHAIN SIT-IN JEUDI 19 MAI 2016 MEME LIEU UE ROND-POINT SCHUMAN A PARTIR DE 13H30 A 16 H
GRANDE MARCHE DE LA VRAIE RESISTANCE "JUSTICE POUR BENI - JUSTICE POUR LE CONGO" LE SAMEDI 28 MAI 2016 A LA PORTE DE NAMUR BRUXELLES 13 H.
STOP A LA RECUPERATION-MANIPULATION ! ! !
Dernière édition par djino le 17/5/2016, 7:21 pm, édité 1 fois
djino
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
SIT-IN JUSTICE POUR BENI - JUSTICE POUR LE CONGO DEVANT L'UNION EUROPEENNE CE JOUR.
PROCHAIN SIT-IN JEUDI 19 MAI 2016 MEME LIEU UE ROND-POINT SCHUMAN A PARTIR DE 13H30 A 16 H
INGETAAAAA
PROCHAIN SIT-IN JEUDI 19 MAI 2016 MEME LIEU UE ROND-POINT SCHUMAN A PARTIR DE 13H30 A 16 H
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djino
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
SIT-IN JUSTICE POUR BENI - JUSTICE POUR LE CONGO DEVANT L'UNION EUROPEENNE CE JOUR.
PROCHAIN SIT-IN JEUDI 19 MAI 2016 MEME LIEU UE ROND-POINT SCHUMAN A PARTIR DE 13H30 A 16 H
PROCHAIN SIT-IN JEUDI 19 MAI 2016 MEME LIEU UE ROND-POINT SCHUMAN A PARTIR DE 13H30 A 16 H
djino
Re: Effroyable massacre à Beni en RDC - 30 civils assassinés
"RDC: lettre ouverte au président Kabila sur les massacres à Béni
° http://www.rfi.fr/afrique/20160517-rdc-kabila-adf-massacres-beni-lettre-ouverte-gilbert-kambale
Des proches pleurent les victimes d'un massacre à Beni dans le Nord-Kivu, le 9 mai 2015.
© AFP PHOTO / KUDRA MALIR
La coordination des sociétés civiles des territoires de Beni, Butembo et Lubero au Nord-Kivu adresse une lettre ouverte au président Kabila, après une série de nouveaux massacres de civils dans cette province de l’est de la RDC. Elles demandent au chef de l'Etat d'assumer ses responsabilités de chef suprême des armées pour faire cesser ces massacres, qui selon leur décompte ont coûté la vie à plus de 1000 personnes en un an et demi. Sans oublier les plus de 1400 kidnapping et les centaines de maisons incendiées. Les auteurs de cette lettre ouverte demandent des enquêtes sur les récents massacres et une évaluation des opérations de lutte contre les groupes armés menées dans la régions.
La situation est intolérable pour Gilbert Kambale, président de la Coordination de la société civile de Beni, qui a envoyé une lettre ouverte au président de la République, Joseph Kabila. « Malgré les promesses fermes, les massacres continuent. C’est la raison principale pour laquelle nous avons envoyé la lettre ouverte au président de la République. Depuis le 2 octobre 2014 jusqu’à ce jour, nous comptabilisons les morts tués sauvagement. Nous arrivons jusqu’à 1 116 personnes dans les deux territoires de Beni et de Lubero mais particulièrement dans la ville de Beni où il y a eu près de 1 050 morts. Il faut un effort supplémentaire pour mette fin à ces massacres », a insisté Gilbert Kambale.(...)"
"RDC : silence, on tue
Si le décompte est aussi précis que macabre, c'est que la situation n'a que trop durée. Gilbert Kambale, président de la Coordination de la société civile de Beni, s'est donc résolu a envoyé une lettre ouverte au président de la République, Joseph Kabila.
On peut y lire que :
"Plus de 1470 personnes enlevées et portées disparues ;
- Plus de 1750 maisons incendiées avec, parfois, des personnes et biens calcinés ;
- Au moins 13 Centres de Santé incendiés parfois avec des malades et du personnel soignant à l'intérieur ;
- Plus de 27 écoles détruites, d'autres abandonnées, d'autres encore occupées soit par des déplacés, soit par des dépendants des militaires, soit par des groupes armés ;
- Plusieurs villages entièrement occupés par les groupes armés : c'est le cas des villages de Kyuto, Katundula, Ivimbo, Mwekwe, Mukeberwa, Fungulamacho, etc en Territoire de LUBERO."
Et la missive évoque également les femmes violées, les enfants "en état d'abandon scolaire". Le collectif prévient carrément : "Avec cette fréquence accrue des tueries, nous craignons que la population de BENI et de LUBERO ne soit vouée à la disparition". Elle demande "le déplacement de déplacer l'Etat Major Général de Kinshasa au Nord-Kivu, en vue de suivre de près la situation". Puis le collectif en appelle à la Communauté Internationale afin qu'elle "déclare comme crime de génocide les massacres ciblés des Territoires de BENI et de LUBERO et des Villes de BENI et de BUTEMBO et de diligenter une enquête internationale indépendante en vue d'identifier les auteurs et de les juger "
Le groupe ADF, parmi les responsables des tueries(...)"
"#JesuisBeni : les Congolais mobilisés pour en finir avec les massacres au Kivu
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/17/jesuisbeni-les-congolais-mobilises-pour-en-finir-avec-les-massacres-au-kivu_4921091_3212.html]
« Beni en sang, pourquoi ce silence », « Beni n’est pas une boucherie », « Monusco, agissez ou partez ». Le 14 mai, une vingtaine de militants de Lutte pour le changement (Lucha) ont manifesté devant le quartier général de la mission des Nations unies à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), pourdénoncer les massacres ayant fait environ 600 morts depuis octobre 2014 dans l’extrême-nord de cette province, instable depuis plus de vingt ans.
Au début du mois de mai, après une accalmie relative, dix-sept personnes ont été assassinées dans la région d’Eringeti, et d’autres tueries ont suivi. Depuis, la colère monte, gronde et se nourrit de photos et de vidéos circulant sur les réseaux sociaux. Des corps en morceaux, des femmes éventrées, des enfants égorgés, des chairs tailladées… Les images sont difficiles àauthentifier mais correspondent au type de meurtres, surtout perpétrés à l’arme blanche (machette, couteaux, hache…), déjà documentés dans la région par l’Organisation des Nations unies (ONU) et des organisations non gouvernementales.
Silence de Joseph Kabila(...)"
"Le réquisitoire du docteur Mukwege contre « la barbarie » dans l’est du Congo-Kinshasa
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/17/le-requisitoire-du-docteur-mukwege-contre-les-crimes-et-la-barbarie-dans-l-est-du-congo_4920920_3212.html
Porte-parole des populations « abandonnées et livrées à elles-mêmes », il réclame « un changement radical ». Mardi 17 mai, le célèbre chirurgien congolais Denis Mukwege s’est livré à un violent réquisitoire contre les massacres à répétition qui touchent l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
« Les crimes et la barbarie qui sévissent dans l’est de la RDC depuis vingt ans renaissent avec une nouvelle intensité », dénonce le gynécologue dans un message transmis le jour de la célébration de la prise de pouvoir par Laurent Désiré Kabila, le père de l’actuel chef de l’Etat.(...)""Communiqué de Presse du Dr Denis Mukwege – 17 mai 2016
En ce début de mois de mai, plus de 50 personnes ont été sauvagement massacrées dans le Territoire de Béni, dans la Province du Nord Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Depuis octobre 2014, le bilan s’élève à plus de 600 morts!
Les images de ces atrocités de masses sont insupportables: des femmes enceintes éventrées, des bébés mutilés, des êtres humains ligotés et égorgés à l’arme blanche. Du fond de mon cœur, j’adresse mes condoléances les plus sincères et attristées à toutes les familles frappées par cette barbarie ignoble, et aussi à tous mes compatriotes et à tous les amis du Congo qui s’identifient aux victimes de Béni, de Lubero, de Rutshuru et d’ailleurs.
Nos cœurs sont profondément meurtris, et nos blessures liées aux conflits armés récurrents dans la région ; les crimes et barbaries qui sévissent dans l’Est de la RDC depuis 20 ans refont surface avec une nouvelle intensité. La population a le sentiment d’être abandonnées et livrées à elles-mêmes.
Le sang des Congolais doit cesser de couler. Rien ne saurait justifier de pareilles cruautés qui passent dans l’actualité comme de simples faits divers. Chaque vie compte.
Alors que nos gouvernants organisent une impasse politique et se livrent, à plus de 2000 km de Béni, à une fausse bataille d’interprétation de notre Constitution qui constitue en réalité une démarche bassement politicienne ayant pour objectif de perpétuer un chaos organisé visant la préservation des privilèges de quelques proches du pouvoir, le mal court, traverse nos villages laissant, derrière lui, terreur, chaos, sang et maisons en feu.
Les Congolais sont exaspérés, meurtris et humiliés. Ils réclament plus de responsabilité et d’efficacité de la part de ceux qui les gouvernent. Ils se mobilisent pour parvenir au changement tant attendu.
Les manœuvres dilatoires ayant pour projet apparent d’hypothéquer l’organisation des élections dans les délais constitutionnels préparent un « glissement » extrêmement dangereux et une violation de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et des principes de la Chartre Africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, qui entrainerait une prolongation des souffrances du peuple congolais, en vue de mieux l’assujettir et continuer à exploiter ses ressources sans redevabilité.
La solution définitive de la RDC requiert une prise en compte holistique du mal congolais, qui passera d’abord par l’éveil de la conscience patriotique du peuple, ensuite par la refondation de l’Etat, et enfin par l’instauration d’un état de droit respectueux des droits humains et une gouvernance orientée vers la satisfaction de l’intérêt général : en bref, un changement radical de l’actuel système. Pour y arriver, l’acteur principal reste le peuple congolais qui doit l’assumer en tant que détenteur primaire de la souveraineté nationale.
J’en appelle, une fois encore, à la communauté internationale pour mettre en œuvre sa responsabilité de protéger les populations civiles au cœur de la région des Grands Lacs, où la vérité et la justice ont été sacrifiées sur l’autel de la paix que nous attendons depuis trop longtemps, car jusqu’à ce jour nous n’avons ni la paix, ni la justice.
Ces derniers massacres commis à l’Est du Congo illustrent à suffisance, hélas, que la paix ne saurait s’obtenir au détriment de la justice. Je me rappelle les mots écrits en 1963 par le Dr. Martin Luther King, Jr.: « Une justice trop tardive est un déni de justice ». La paix ne peut être atteinte que lorsque le respect des droits humains et des libertés fondamentales, allant de pair avec un développement économique et l’accès à l’éducation et à la justice pour tous, seront reconnus par notre gouvernement et la communauté internationale.
Dr. Denis Mukwege, PhD
Panzi Foundation"
° https://vacradio.com/2016/05/17/rdc-massacres-de-beni-elections-et-glissement-le-dr-denis-mukwege-reagit-et-en-appelle-a-un-eveil-de-la-conscience-patriotique/
"ACTUALITE EXPLIQUEE - Massacres de Beni : A qui profite le crime? Appel à la mobilisation des Congolais
° http://www.tshangu.com/ACTUALITE-EXPLIQUEE-Massacres-de-Beni-A-qui-profite-le-crime-Appel-a-la-mobilisation-des-Congolais_a2065.html
Le Kivu et en particulier la région de Beni - Lubero ne cesse plus de compter le nombre des massacres et tueries de tout genre. Depuis plusieurs années, la population est terrorisée, dans l'indifférence presque complice du gouvernement qui est censé la protéger. Les Congolais sont en train de se saisir de la question et mobilisent sur les réseaux sociaux pour alerter encore la communauté dite internationale. Mais finalement, à qui profitent ces crimes à répétition? Tentative de compréhension dans Actualité Expliquée(...)"
"Grands Lacs : ce que contient le rapport du groupe d’experts sur la RD Congo
° http://www.jeuneafrique.com/326011/politique/grands-lacs-contient-rapport-groupe-dexperts-rd-congo/
Soutien rwandais aux rebelles burundais, livraison d’armes par la Corée du Nord, rôle trouble d’officiers congolais dans les massacres à Béni… Avant même sa sortie officielle, le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo fait polémique. Jeune Afrique a pu consulter ce document de 164 pages. En voici les principaux points.
Des officiers congolais seraient impliqués dans les massacres à Béni(...)"
"Massacres à Beni : Le général Muhindo Akili Mundos accusé d'orchestrer les tueries
° http://www.tshangu.com/Massacres-a-Beni-Le-general-Muhindo-Akili-Mundos-accuse-d-orchestrer-les-tueries_a2068.html
Il avait déjà été suspect n°1 danss l'assassinat du colonel Mamadou Ndala mais avait hérité, contre toute attente, du commandement de l'Opération Sukola.
Et voilà que dans Un rapport remis au Conseil de sécurité de l’ONU, les experts mettent en cause le général Muhindo Akili alias Mundos de l’armée de la République démocratique du Congo (RDC) dans les tueries de civils.
L’intéressé quand à lui, dément les accusations.(...)"
"Massacres continus à Béni: SVP SIGNEZ LA PÉTITION"
° https://vacradio.com/2016/05/14/rdc-les-internautes-se-mobilisent-pour-alerter-sur-les-massacres-des-civils-a-beni/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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