Bravo les bourkinabés
+17
Platon
El-Shaman
King David
Libre Examen
Djodjo B
Jim KK
zobattants
djino
Hiro-Hito
Mathilde
Mwana Ya Lola
Arafat
KOTA
ndonzwau
GHOST
NgongaEbeti
Admin
21 participants
Page 5 sur 6
Page 5 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Bravo les bourkinabés
ndonzwau a écrit:Dirions-nous demain qu'un "automne africain" (ou une "saison de pluie" ) a commencé un 30 octobre 2014 à Ouagadougou et Bobo Dioulasso ?
Nos Etats et nos peuples ne se valent pas et ailleurs, même le "printemps arabe" n'a pas donné partout les mêmes résultats mais il est un fait qu'en RDC, au Congo/Brazza, au Burundi, au Rwanda... si l'épopée burkinabé n'y fera pas tâche d'huile, leurs dirigeants et citoyens y penseront ou s'y référeront le moment venu...
L'essentiel pour notre cas est de nous imaginer ou de préparer pour qu'il inspire dans le bon sens...
En effet nous pouvons spéculer de loin sur les victimes locales qu'une contestation aussi active y ferait et que nous ne devrions pas ou alors oui y pousser... La vérité est que si ça doit se passer ça l'est pour le moment imprévisible et surtout personne n'y pourra rien car les éventuels manifestants ne demanderont ni notre permission ni même notre aide, c'est leur état mental et social propre qui les y acculera ou pas...
Alors vaut mieux ne pas nous épuiser en indignation devant ceux qui le souhaitent sous prétexte qu'ils n'en seront pas eux-même victimes mais à donner des bons conseils comment mieux le faire et épargner des victimes si cela arrivait ou comment les aider à partir d'ici, si nous le pouvons !
Pouvons-nous d'ailleurs goûté un jour à l'omelette si nous n'acceptons de casser nos œufs ?
Pour le reste, c'est aussi le travail des forces politiques et de la société civile à encadrer dans un sens ou dans un autre car les Congolais n'ont besoin de personne pour apprendre par la presse mondialisée et libéralisée ce qui s'est passé à Ouagadougou, Bobo Dioulasso...
Et ne vous en faites pas, les dirigeants qui abusent de leurs pouvoirs peuvent heureusement dégager en 24 heures quelle qu'ait été leur puissance la veille, quelle qu'ait été leur réputation de répression sauvage... Surtout qu'ils sont bousculés dans leurs suffisances par des scènes de déroute comme celles que vient de subir Compaoré, pouvant aussi handicaper leurs moyens habituels; de même pour l'Armée et la Police même bien de chez-nous...
Compatriotiquement
Casser des œufs pour avoir une omelette ? Oui.
Mais le problème du Congo est que nous ne sommes pas en face d'une omelette, mais d'un mur. Ce mur n'est pas impossible à casser, mais les moyens pour y parvenir sont différents de ceux à utiliser pour casser une omelette.
Compaoré a été honni par son peuple et la bourgeoise qui l'a accompagné pendant tout son règne l'a lâché car il était devenue encombrant.
Kabila pourra également être lâché en 24h s'il devient encombrant, mais le problème structurel, plus compliqué à débusquer, restera entier: on aura un Kabilisme sans Kabila, comme nous avons eu un Mobutisme sans Mobutu.
Mwana Ya Lola
Re: Bravo les bourkinabés
Hiro-Hito a écrit: Cher MyL, que proposez vous comme solution?
J'aurai aussi voulu q vous prenniez aussi en consideration la position de la police ds tt ces cas cites haut. Si la police reagi differemment de l'armee, Je pense qu'on doit reanaliser la position de l'armee ds tt ce qui a tjr oppose les manifestants non armes aux forces de l'ordre en RDC. C q je veux dire ici est q ds la plupart des cas, c la police et la garde presidentielle qui agit en RDC, alors conclure q l'armee se comportera differemment des armees de ces autres pays, c'est aller trop vite en besogne.Mwana Ya Lola a écrit:Hiro-Hito a écrit: Oui, mourrir de faim ou balle reelle est un sacrifice qu'il va falloir accepter ou sinon, jetter l'eponge carrement.
Je ne suis pas sur q les Burkinabe, Tunisiens, Egyptiens avaient des provisions de mois.
Et generalement ceux qui ont tjr voulu q les choses se calment juste apres quelques jours pour retourner a leurs coops, sont ceux la mm qui ne vont pas ds les rues.
Les Burkinabès ont marché deux jours consécutifs...
Les Egyptiens étaient encadrés et soutenus par les Frères musulmans qui fournissaient un soutient notamment matériel...
Il n'y a pas eu d'affrontements de longue durée en Tunisie, en plus le niveau de vie parmi les classes moyennes est superieur à celui du Congolais moyen, sans parler de l'accès au moyen de communication.
Plus important, et c'est la chose que beaucoup de Congolais font semblent de pas comprendre: dans ces trois pays, l'armée n' pas soutenu le pouvoir. Elle est globalement resté passive.
En effet, il est quasiment impossible à des manifestants non-armés de renverser un pouvoir lorsque celui-ci bénéficie du soutient actif de l'armée. Cela revient à envoyer gratuitement à la mort des jeunes gens. Je suis contre cela. Ça ne sert à rien et c'est inutilement cynique !
Chez nous l'armée n'agit pas car le régime n'a pas confiance en elle et donc la maintient sous anesthésie. Au Congo, c'est la GR, la Police, et des forces étrangères en appui, qui matent violemment les embryons d'insurrection. Aussi longtemps qu'il y aura une puissance de feu qui obéira au régime et que de l'autre coté, il n'y aura que des pierres, le match sera joué d'avance. Dans ces conditions, il est cynique, pour ne pas dire maléfique, d'envoyer des jeunes gens à la mort. Pour quel résultat ? Juste par fantasme révolutionnaire ?
Il faut revenir sur terre: sans soutient, fut-il passif, d'une partie au moins de l'armée, toute tentative de coup d’État par la rue est illusoire.
Mwana Ya Lola
Re: Bravo les bourkinabés
Cher frere, vous ne proposez aucune solution, vous relevez plutot des difficultes qui sont evidentes.
Des lors que vous (ou nous tous en general) n'etes capable de proposer d'autres alternatives, Je ne pense pas qu'il serai correcte de demander a la population de ne pas tenter la seule alternative qu'elle a (soulevement).
Au moins nous pouvons conclure aujourd'hui, q'il n'est pas certain qu'au Congo, l'armee sera contre la population en cas d'un soulevement. Car jusque la elle n'a jamais agit.
C pkoi j'avais dit au debut que la population n'est jamais allee au bout de ses actions pour conclure qu'elle sera perdante.
Et pour revenir un peu a la reponse que vous venez de donner a Ndonzwau (le kabilisme sans kabila)
Perso je prefere avoir un Kabilisme sans Kabila comme resultat d'un soulevement populaire, car ce peuple qui aujourd'hui vit en dessous de ses privileges, une fois capable de causer le depart d'un dirigeant en sortant ds la rue, n'hesitera plus de le faire une fois q les choses ne marchent pas selon ses aspirations.
C'est le cas en Egypte, le peuple a deja gouter a la democratie (pas ds le sens stricte mais la capacite d'aller ds la rue et exiger un changement), et croyez moi, ceux qui accederont au pouvoir aujourd'hui au Burkina, se rappeleront de la lecon q Compaore a eue.
En bref, qd le peuple est conscient de son pouvoir de changer les choses ds la rue, rulers tread with caution
Des lors que vous (ou nous tous en general) n'etes capable de proposer d'autres alternatives, Je ne pense pas qu'il serai correcte de demander a la population de ne pas tenter la seule alternative qu'elle a (soulevement).
Au moins nous pouvons conclure aujourd'hui, q'il n'est pas certain qu'au Congo, l'armee sera contre la population en cas d'un soulevement. Car jusque la elle n'a jamais agit.
C pkoi j'avais dit au debut que la population n'est jamais allee au bout de ses actions pour conclure qu'elle sera perdante.
Et pour revenir un peu a la reponse que vous venez de donner a Ndonzwau (le kabilisme sans kabila)
Perso je prefere avoir un Kabilisme sans Kabila comme resultat d'un soulevement populaire, car ce peuple qui aujourd'hui vit en dessous de ses privileges, une fois capable de causer le depart d'un dirigeant en sortant ds la rue, n'hesitera plus de le faire une fois q les choses ne marchent pas selon ses aspirations.
C'est le cas en Egypte, le peuple a deja gouter a la democratie (pas ds le sens stricte mais la capacite d'aller ds la rue et exiger un changement), et croyez moi, ceux qui accederont au pouvoir aujourd'hui au Burkina, se rappeleront de la lecon q Compaore a eue.
En bref, qd le peuple est conscient de son pouvoir de changer les choses ds la rue, rulers tread with caution
_________________
Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Bravo les bourkinabés
Hiro-Hito a écrit: Cher MyL, que proposez vous comme solution?
J'aurai aussi voulu q vous prenniez aussi en consideration la position de la police ds tt ces cas cites haut. Si la police reagi differemment de l'armee, Je pense qu'on doit reanaliser la position de l'armee ds tt ce qui a tjr oppose les manifestants non armes aux forces de l'ordre en RDC. C q je veux dire ici est q ds la plupart des cas, c la police et la garde presidentielle qui agit en RDC, alors conclure q l'armee se comportera differemment des armees de ces autres pays, c'est aller trop vite en besogne.Mwana Ya Lola a écrit:Hiro-Hito a écrit: Oui, mourrir de faim ou balle reelle est un sacrifice qu'il va falloir accepter ou sinon, jetter l'eponge carrement.
Je ne suis pas sur q les Burkinabe, Tunisiens, Egyptiens avaient des provisions de mois.
Et generalement ceux qui ont tjr voulu q les choses se calment juste apres quelques jours pour retourner a leurs coops, sont ceux la mm qui ne vont pas ds les rues.
Les Burkinabès ont marché deux jours consécutifs...
Les Egyptiens étaient encadrés et soutenus par les Frères musulmans qui fournissaient un soutient notamment matériel...
Il n'y a pas eu d'affrontements de longue durée en Tunisie, en plus le niveau de vie parmi les classes moyennes est superieur à celui du Congolais moyen, sans parler de l'accès au moyen de communication.
Plus important, et c'est la chose que beaucoup de Congolais font semblent de pas comprendre: dans ces trois pays, l'armée n' pas soutenu le pouvoir. Elle est globalement resté passive.
En effet, il est quasiment impossible à des manifestants non-armés de renverser un pouvoir lorsque celui-ci bénéficie du soutient actif de l'armée. Cela revient à envoyer gratuitement à la mort des jeunes gens. Je suis contre cela. Ça ne sert à rien et c'est inutilement cynique !
Je répondais en quelque sorte ci-dessus à votre question, "quelle solution", HH !
En effet pour moi personne n'a la solution parce que dans les "soulèvements populaires", quels que soient le conditionnement des potentiels manifestants ou l'encadrement répressif d'un pouvoir, le passage à l'acte est toujours imprévisible et la mesure de la possible répression des forces de l'ordre dépend des facteurs pas toujours maîtrisables !
Alors il restera autant improductif de s'indigner qu'on envoie cyniquement les jeunes gens à la mort que de croire à l'avance que les manifestants doivent aller au bout parce qu'à terme l'Armée ou la Police finiront par s'aligner sur le peuple...
Et surtout, je crois donc comme je disais, que les manifestants s'ils doivent y aller n'attendront la permission ni l'aide de personne, seul un prétexte parfois bien infime et illusoire mettra en branle leurs réflexes psychologiques et sociaux de "survie" pour y aller ou pas...
Sinon convoquer les rapports de force bruts entre manifestants non-armés et forces de l'ordre armées, les niveaux de vie, la durée de la confrontation c'est ignorer que tous les soulèvements populaires qui ont réussi dans l'histoire souffraient de la même faiblesse à leur départ ou présentaient une faisabilité nulle mais ils n'en ont pas pour autant réussi... L'imprévisibilité en fait partie et nous oblige à ne pas planifier à l'avance leur destin dans un sens comme dans l'autre !
Toutes nos savantes expertises ne sauront donc jamais prévoir exactement ce qu'il arrivera si une contestation comme celle du Burkina s'acharnait contre notre pouvoir; nos bons sentiments ou notre objectivité n'y ajouteront rien de plus...
Alors seule solution : les forces politiques et sociales sensibilisent et au besoin encadrent le peuple selon leurs valeurs et objectifs; quant aux forces répressives liées au pouvoir elles prendront aussi de leur côté leurs responsabilités pour agir dans un sens comme dans un autre...
Quant à nous, juste si nous en sommes capables pouvons-nous conseiller les populations comment si besoin épargner techniquement des victimes ou leur fournir de l'aide logistique !
Sinon sachons que beaucoup de choix politiques ou sociaux sont des paris, hélas : on gagne ou l'on perd !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
Hiro-Hito a écrit: Cher frere, vous ne proposez aucune solution, vous relevez plutot des difficultes qui sont evidentes.
Des lors que vous (ou nous tous en general) n'etes capable de proposer d'autres alternatives, Je ne pense pas qu'il serai correcte de demander a la population de ne pas tenter la seule alternative qu'elle a (soulevement).
Au moins nous pouvons conclure aujourd'hui, q'il n'est pas certain qu'au Congo, l'armee sera contre la population en cas d'un soulevement. Car jusque la elle n'a jamais agit.
C pkoi j'avais dit au debut que ce que la population n'est jamais allee au bout de ses actions pour conclure qu'elle sera perdante.
Et pour revenir un peu a la reponse que vous venez de donner a Ndonzwau (le kabilisme sans kabila)
Perso je prefere avoir un Kabilisme sans Kabila comme resultat d'un soulevement populaire, car ce peuple qui aujourd'hui vit en dessous de ses privileges, une fois capable de causer le depart d'un dirigeant en sortant ds la rue, n'hesitera plus de le faire une fois q les choses ne marchent pas selon ses aspirations.
C'est le cas en Egypte, le peuple a deja gouter a la democratie (pas ds le sens stricte mais la capacite d'aller ds la rue et exiger un changement), et croyez moi, ceux qui accederont au pouvoir aujourd'hui au Burkina, se rappeleront de la lecon q Compaore a eue.
En bref, qd le peuple est conscient de son pouvoir de changer les choses ds la rue, rulers tread with caution
Ce n'est pas parce que je ne propose pas de solution que la critique que j’émets de votre solution n'est plus pertinente.
Croyez le ou non, les conditions objectives d'une prise de pouvoir par la rue ne sont pas remplies actuellement au Congo. Ce n'est pas pour rien que les dernières manifestations de l'opposition se sont soldées par des échecs.
Pour ce qui est des forces de sécurité, elles ont montré qu'elles étaient capables de grandes violences contre les civils: il n'y a qu'à penser à la GR qui a tué des partisans désarmés de l'UDPS à l'aéroport De N'djili lors du dernier jour de la campagne électoral de 2011 ou au Bataillon Simba de la Police qui a littéralement rasé des villages au Bas-Congo au moment de la traque des partisans de Bundu Dia kongo.
Cependant, il n'y a pas de certitude quant à la position des FARDC, bien que cela doit être nuancé au regard des derniers aménagements fait par Kabila, mais aussi du fait qu'elles sont dans la plupart des grandes agglomérations (Kin et Lshi) désarmées.
Quant au gout de faire des manifestations, vous oubliez que les Congolais manifestaient beaucoup au début des 90 et que ce gout à disparu...
Mwana Ya Lola
Re: Bravo les bourkinabés
"Kabila ne pourra être lâché en 24h que s'il devient encombrant"...
"Un kabilisme sans Kabila"...
"Un soulèvement dans la rue ne peut réussir sans l'appui de l'Armée" !!!
Kiekiekieeee, MYL, quelle est donc cette nouvelle théologie de l'impuissance organisée ?
Même l'exemple burkinabé n'arrive à vous débrider ?
Lâché par qui ? N'est-il pas encore assez encombrant pour les Congolais ?
Un kabilisme sans Kabila donc autant ne rien tenter pour le faire partir ?
L'Armée non en appui de la rue mais qu'en savez-vous ?
Bref, je reste bouche-bée, cher ami, devant votre litanie d'impuissances si bien théologisées, si bien idéologisées !
Compatriotiquement!
"Un kabilisme sans Kabila"...
"Un soulèvement dans la rue ne peut réussir sans l'appui de l'Armée" !!!
Kiekiekieeee, MYL, quelle est donc cette nouvelle théologie de l'impuissance organisée ?
Même l'exemple burkinabé n'arrive à vous débrider ?
Lâché par qui ? N'est-il pas encore assez encombrant pour les Congolais ?
Un kabilisme sans Kabila donc autant ne rien tenter pour le faire partir ?
L'Armée non en appui de la rue mais qu'en savez-vous ?
Bref, je reste bouche-bée, cher ami, devant votre litanie d'impuissances si bien théologisées, si bien idéologisées !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
ndonzwau a écrit:Hiro-Hito a écrit: Cher MyL, que proposez vous comme solution?
J'aurai aussi voulu q vous prenniez aussi en consideration la position de la police ds tt ces cas cites haut. Si la police reagi differemment de l'armee, Je pense qu'on doit reanaliser la position de l'armee ds tt ce qui a tjr oppose les manifestants non armes aux forces de l'ordre en RDC. C q je veux dire ici est q ds la plupart des cas, c la police et la garde presidentielle qui agit en RDC, alors conclure q l'armee se comportera differemment des armees de ces autres pays, c'est aller trop vite en besogne.Mwana Ya Lola a écrit:Hiro-Hito a écrit: Oui, mourrir de faim ou balle reelle est un sacrifice qu'il va falloir accepter ou sinon, jetter l'eponge carrement.
Je ne suis pas sur q les Burkinabe, Tunisiens, Egyptiens avaient des provisions de mois.
Et generalement ceux qui ont tjr voulu q les choses se calment juste apres quelques jours pour retourner a leurs coops, sont ceux la mm qui ne vont pas ds les rues.
Les Burkinabès ont marché deux jours consécutifs...
Les Egyptiens étaient encadrés et soutenus par les Frères musulmans qui fournissaient un soutient notamment matériel...
Il n'y a pas eu d'affrontements de longue durée en Tunisie, en plus le niveau de vie parmi les classes moyennes est superieur à celui du Congolais moyen, sans parler de l'accès au moyen de communication.
Plus important, et c'est la chose que beaucoup de Congolais font semblent de pas comprendre: dans ces trois pays, l'armée n' pas soutenu le pouvoir. Elle est globalement resté passive.
En effet, il est quasiment impossible à des manifestants non-armés de renverser un pouvoir lorsque celui-ci bénéficie du soutient actif de l'armée. Cela revient à envoyer gratuitement à la mort des jeunes gens. Je suis contre cela. Ça ne sert à rien et c'est inutilement cynique !
Je répondais en quelque sorte ci-dessus à votre question, "quelle solution", HH !
En effet pour moi personne n'a la solution parce que dans les "soulèvements populaires", quels que soient le conditionnement des potentiels manifestants ou l'encadrement répressif d'un pouvoir, le passage à l'acte est toujours imprévisible et la mesure de la possible répression des forces de l'ordre dépend des facteurs pas toujours maîtrisables !
Alors il restera autant improductif de s'indigner qu'on envoie cyniquement les jeunes gens à la mort que de croire à l'avance que les manifestants doivent aller au bout parce qu'à terme l'Armée ou la Police finiront par s'aligner sur le peuple...
Et surtout, je crois donc comme je disais, que les manifestants s'ils doivent y aller n'attendront la permission ni l'aide de personne, seul un prétexte parfois bien infime et illusoire mettra en branle leurs réflexes psychologiques et sociaux de "survie" pour y aller ou pas...
Sinon convoquer les rapports de force bruts entre manifestants non-armés et forces de l'ordre armées, les niveaux de vie, la durée de la confrontation c'est ignorer que tous les soulèvements populaires qui ont réussi dans l'histoire souffraient de la même faiblesse à leur départ ou présentaient une faisabilité nulle mais ils n'en ont pas pour autant réussi... L'imprévisibilité en fait partie et nous oblige à ne pas planifier à l'avance leur destin dans un sens comme dans l'autre !
Toutes nos savantes expertises ne sauront donc jamais prévoir exactement ce qu'il arrivera si une contestation comme celle du Burkina s'acharnait contre notre pouvoir; nos bons sentiments ou notre objectivité n'y ajouteront rien de plus...
Alors seule solution : les forces politiques et sociales sensibilisent et au besoin encadrent le peuple selon leurs valeurs et objectifs; quant aux forces répressives liées au pouvoir elles prendront aussi de leur côté leurs responsabilités pour agir dans un sens comme dans un autre...
Quant à nous, juste si nous en sommes capables pouvons-nous conseiller les populations comment si besoin épargner techniquement des victimes ou leur fournir de l'aide logistique !
Sinon sachons que beaucoup de choix politiques ou sociaux sont des paris, hélas : on gagne ou l'on perd !
Compatriotiquement!
Les révolutions qui ont réussi sont des actions dans lesquelles le rapport de force a été évalué et les mesures nécessaires pour réduire ce rapport ou le renverser ont été prises. Aller à l'aveuglette parce qu'il y a de l'imprévisibilité est une entreprise mortifère. La seule imprévisibilité est de savoir quelle sera la réaction de l'armée. Dès lors que l'armée est du coté du pouvoir, l'issue du combat est prévisible.
D'ailleurs, vous connaissez beaucoup de révolutions populaires réussies ?
Quant aux mouvements spontanées, ils se terminent souvent en jacqueries et en coup d’État militaire.
Mwana Ya Lola
Re: Bravo les bourkinabés
ndonzwau a écrit:"Kabila ne pourra être lâché en 24h que s'il devient encombrant"...
"Un kabilisme sans Kabila"...
"Un soulèvement dans la rue ne peut réussir sans l'appui de l'Armée" !!!
Kiekiekieeee, MYL, quelle est donc cette nouvelle théologie de l'impuissance organisée ?
Même l'exemple burkinabé n'arrive à vous débrider ?
Lâché par qui ? N'est-il pas encore assez encombrant pour les Congolais ?
Un kabilisme sans Kabila donc autant ne rien tenter pour le faire partir ?
L'Armée non en appui de la rue mais qu'en savez-vous ?
Bref, je reste bouche-bée, cher ami, devant votre litanie d'impuissances si bien théologisées, si bien idéologisées !
Compatriotiquement!
On me dit souvent ça. Ça doit être parce que je ne participe pas au romantisme révolutionnaire.
Mwana Ya Lola
Re: Bravo les bourkinabés
Pourquoi la révolte au Burkina Faso ne concerne pas que le Burkina Faso (loin de là)
par FreeDiomi le 31 octobre 2014
Pourquoi la révolte au Burkina Faso ne concerne pas que le Burkina Faso (loin de là)
Par Gaël Cogné
[*]
Mis à jour le 31/10/2014 |
Du jamais-vu à Ouagadougou. Après les rassemblements monstres de mardi – un million de personnes dans la rue, selon l’opposition –, des manifestants ont pris d’assaut l’Assemblée nationale, puis la télévision publique, dans la capitale du Burkina Faso, jeudi 30 octobre. Ils se sont aussi attaqués à la maison du frère du chef de l’Etat et ont incendié les domiciles de caciques du parti au pouvoir. Une trentaine de personnes auraient été tuées.
Dans la soirée de jeudi, l’armée a pris le pouvoir. Mais ces émeutes sanglantes contre son régime n’ont pas convaincu le président Blaise Compaoré de démissionner. En réponse, celui-ci a dit avoir « compris » le message de la population et pris « la juste mesure des fortes aspirations au changement ».
Cette subite éruption de violence dans un pays réputé stable trouve en effet son origine dans la volonté du président Blaise Compaoré de réviser la Constitution afin de briguer un nouveau mandat et rester au pouvoir. Pour le Burkina Faso, ce mouvement est déjà historique, mais il pourrait aussi ébranler d’autres pays du continent. Francetv info vous explique pourquoi.
Faut-il y voir un signe ? En RDC, des responsables politiques semblent suivre la situation avec attention, remarque sur Twitter un journaliste de Jeune Afrique.
En outre, le pays a déjà connu des précédents. En février 2011, pendant le printemps arabe, la mort d’un élève battu par la police à Koudougou a déclenché des manifestations suivies d’émeutes et même de mutineries au sein des forces de sécurité, laissant alors penser à une possible exportation des printemps arabes au sud du Sahara. A cette période, d’autres pays avaient semblé inspirés par ces mouvements populaires, notamment au Sénégal (à l’époque dirigé par Abdoulaye Wade).
Pour Michel Galy, le parallèle avec les printemps arabes se justifie pour les événements en cours au Burkina Faso : « C’est la première fois qu’on voit une insurrection populaire en Afrique subsaharienne qui fait vraiment penser aux printemps arabes, qui reproduit un certain modèle avec un président autocrate et un système électif qui cède d’un coup. » Toutefois, il met en garde sur la transition : « Reste à voir si un militaire ne remplacera pas un militaire. »
Des manifestants au siège de la télévision publique, à Ouagadougou (Burkina Faso), le 30 octobre 2014. (JOE PENNEY / REUTERS)
Le Burkina Faso pourrait faire figure d’exemple. Le pays est symbolique pour le continent africain. C’est la nation du capitaine Thomas Sankara. Ce chantre anti-impérialiste du panafricanisme et du tiers-mondisme vient au pouvoir en 1983, à 33 ans. Le 4 aout 1984, il change le nom du pays : la Haute-Volta devient le Burkina Faso, le « pays des hommes intègres ». Conduisant la « révolution burkinabée », il a entamé de grandes réformes agraires ou dans l’éducation, mais aussi pour plus d’égalité entre les sexes. Assassiné en 1987 (le rôle joué par le président Compaoré dans ce meurtre reste d’ailleurs un mystère), il est toujours adulé par la jeunesse de nombreux pays. Vingt-sept ans après sa mort, son nom revenait largement dans la bouche des manifestants, jeudi 30 octobre.
Y aura-t-il un effet domino avec des mouvements populaires décidés à empêcher que les présidents s’accrochent au pouvoir ? Impossible à dire encore, mais « plusieurs pays se trouvent dans le même cas de figure », relève Michel Galy, citant notamment la RDC, le Congo ou encore le Togo.
Michel Galy tempère : certes, les partisans du président ivoirien, Alassane Ouattara, ont une sorte de « base arrière » au Burkina Faso et cela pourrait toucher la Côte d’Ivoire, mais il « ne pense pas que ces événements vont déstabiliser la région dans l’immédiat ». Quant au risque jihadiste, si des terroristes pourraient profiter d’une éventuelle dégradation générale de la sécurité au Burkina, il estime qu’il est bien trop tôt pour s’en faire une idée.
http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/burkina-faso/pourquoi-la-revolte-au-burkina-faso-ne-concerne-pas-que-le-burkina-faso-loin-de-la_732279.html
http://democratiechretienne.org/2014/10/31/pourquoi-la-revolte-au-burkina-faso-ne-concerne-pas-que-le-burkina-faso-loin-de-la/
par FreeDiomi le 31 octobre 2014
Pourquoi la révolte au Burkina Faso ne concerne pas que le Burkina Faso (loin de là)
Les manifestations à Ouagadougou pourraient donner l’exemple à d’autres pays du continent africain.
Des soldats tentent d’arrêter des manifestants, à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 30 octobre 2014. (JOE PENNEY / REUTERS)Par Gaël Cogné
[*]
Mis à jour le 31/10/2014 |
Du jamais-vu à Ouagadougou. Après les rassemblements monstres de mardi – un million de personnes dans la rue, selon l’opposition –, des manifestants ont pris d’assaut l’Assemblée nationale, puis la télévision publique, dans la capitale du Burkina Faso, jeudi 30 octobre. Ils se sont aussi attaqués à la maison du frère du chef de l’Etat et ont incendié les domiciles de caciques du parti au pouvoir. Une trentaine de personnes auraient été tuées.
Dans la soirée de jeudi, l’armée a pris le pouvoir. Mais ces émeutes sanglantes contre son régime n’ont pas convaincu le président Blaise Compaoré de démissionner. En réponse, celui-ci a dit avoir « compris » le message de la population et pris « la juste mesure des fortes aspirations au changement ».
Cette subite éruption de violence dans un pays réputé stable trouve en effet son origine dans la volonté du président Blaise Compaoré de réviser la Constitution afin de briguer un nouveau mandat et rester au pouvoir. Pour le Burkina Faso, ce mouvement est déjà historique, mais il pourrait aussi ébranler d’autres pays du continent. Francetv info vous explique pourquoi.
Parce que les dirigeants africains ont tendance à s’accrocher au pouvoir
Réviser la Constitution pour se représenter à la présidentielle est une pratique courante en Afrique. C’est ce qu’ont réussi à faire les présidents algérien, tchadien, ougandais ou camerounais, par exemple. Or d’autres pourraient être tentés de les imiter dans un proche avenir, comme Joseph Kabila, en République démocratique du Congo (RDC). Une élection présidentielle est programmée pour 2016 mais, déjà, son parti a fait savoir qu’il était favorable à une modification de la Constitution. Le Congo, le Burundi et le Bénin envisagent de faire de même. Dans ce contexte, le signal envoyé par les manifestants burkinabés pourrait en inspirer d’autres.Faut-il y voir un signe ? En RDC, des responsables politiques semblent suivre la situation avec attention, remarque sur Twitter un journaliste de Jeune Afrique.
Parce que cela pourrait être le début d’un printemps subsaharien
Les événements au Burkina Faso ne sont « pas tout à fait une surprise », remarque Michel Galy, politologue et auteur de La guerre au Mali (éd. La Découverte). « On savait qu’on allait à l’épreuve de force : Blaise Compaoré voulait modifier à tout prix la Constitution et l’opposition avait dit qu’elle ne l’accepterait pas. »En outre, le pays a déjà connu des précédents. En février 2011, pendant le printemps arabe, la mort d’un élève battu par la police à Koudougou a déclenché des manifestations suivies d’émeutes et même de mutineries au sein des forces de sécurité, laissant alors penser à une possible exportation des printemps arabes au sud du Sahara. A cette période, d’autres pays avaient semblé inspirés par ces mouvements populaires, notamment au Sénégal (à l’époque dirigé par Abdoulaye Wade).
Pour Michel Galy, le parallèle avec les printemps arabes se justifie pour les événements en cours au Burkina Faso : « C’est la première fois qu’on voit une insurrection populaire en Afrique subsaharienne qui fait vraiment penser aux printemps arabes, qui reproduit un certain modèle avec un président autocrate et un système électif qui cède d’un coup. » Toutefois, il met en garde sur la transition : « Reste à voir si un militaire ne remplacera pas un militaire. »
Des manifestants au siège de la télévision publique, à Ouagadougou (Burkina Faso), le 30 octobre 2014. (JOE PENNEY / REUTERS)
Le Burkina Faso pourrait faire figure d’exemple. Le pays est symbolique pour le continent africain. C’est la nation du capitaine Thomas Sankara. Ce chantre anti-impérialiste du panafricanisme et du tiers-mondisme vient au pouvoir en 1983, à 33 ans. Le 4 aout 1984, il change le nom du pays : la Haute-Volta devient le Burkina Faso, le « pays des hommes intègres ». Conduisant la « révolution burkinabée », il a entamé de grandes réformes agraires ou dans l’éducation, mais aussi pour plus d’égalité entre les sexes. Assassiné en 1987 (le rôle joué par le président Compaoré dans ce meurtre reste d’ailleurs un mystère), il est toujours adulé par la jeunesse de nombreux pays. Vingt-sept ans après sa mort, son nom revenait largement dans la bouche des manifestants, jeudi 30 octobre.
Y aura-t-il un effet domino avec des mouvements populaires décidés à empêcher que les présidents s’accrochent au pouvoir ? Impossible à dire encore, mais « plusieurs pays se trouvent dans le même cas de figure », relève Michel Galy, citant notamment la RDC, le Congo ou encore le Togo.
Parce que la région est instable
Enfin, le Burkina Faso faisait figure de pôle de stabilité dans une région troublée. Au sud-ouest, la Côte d’Ivoire doit organiser dans moins d’un an sa première élection présidentielle depuis la crise de 2010-2011 entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Au nord, le Mali n’est pas sorti de son conflit avec les touaregs et les islamistes. Quant au Niger, également frontalier, il est traversé par des groupes jihadistes venus de Libye.Michel Galy tempère : certes, les partisans du président ivoirien, Alassane Ouattara, ont une sorte de « base arrière » au Burkina Faso et cela pourrait toucher la Côte d’Ivoire, mais il « ne pense pas que ces événements vont déstabiliser la région dans l’immédiat ». Quant au risque jihadiste, si des terroristes pourraient profiter d’une éventuelle dégradation générale de la sécurité au Burkina, il estime qu’il est bien trop tôt pour s’en faire une idée.
http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/burkina-faso/pourquoi-la-revolte-au-burkina-faso-ne-concerne-pas-que-le-burkina-faso-loin-de-la_732279.html
http://democratiechretienne.org/2014/10/31/pourquoi-la-revolte-au-burkina-faso-ne-concerne-pas-que-le-burkina-faso-loin-de-la/
KOTA
Re: Bravo les bourkinabés
**LES "FAITS" HISTORIQUES AU CONGO..?
Nous allons éviter de retourner en 1960, c´était la Guerre Froide...mais obsevons plus proche de nous la chute de Mobutu....Les faits démontrent que les USA sont capables de "demobiliser" l´armée, la police et pire même la "garde privée" d´un Président congolais..
En effet, non seulement les généraux des FAZ avaient "lachés" Mobutu sur ordre des USA, mais aussi la DSP**
Encore pire, l´assassinat de LDK dans son propre palais....porte la même signature pratiquement*** On nous accuse d´être un "prophète de malheur", mais ces deux scenarios du passé ..hantent sans doute Joé Kanambe ...et peuvent influencer sa decision en ce qui concerne la revision/changement de la Constitution..*
Au Congo, même si la France/Belgique peuvent "hésiter", les USA ont toujours le dernier mot...une observation lucide fait voir que les USA sont en action via l´ONU et directement avec leur propre diplomatie... L inflexibilité de R Feingold y compris les conflits diplomatiques entre Kanambe et l´ONU...preparent sans doute le terrain..
FAITS HISTORIQUES ?
Contrairement aux apparences, Sankara et ses amis officiers avaient fait le coup d´État avec la "benediction" de la France...**Ceux qui continuent á croire naivement á la reputation "Anti-imperialiste" de Sankara, n´ont qu´a revisioner une vidéo qu´on trouve sur ce site..La vidéo prise lors d´une visite de Sankara en France...même en uniforme militaire et tenant son discours ridicule anti-imperialiste démontre "les liens occultes" que ce pouvoir avaient avec la France.
**Comment expliquer le discours "anti-imperialiste" de Sankara et une visite où il était entrain de demander l'aide financière de F Mitterand pour combattre la desertification au Nord du Burkina ?**?¤¤¤¤
Pas surprenant de voir Blaise jetter l´eponge..après avoir "defier" l´actuel Président en France qui lui avait envoyé une lettre explicite.....Faits historiques?
Pour le cas de la RDC, nous attendons encore la démonstration "finale" où Kanambe va se decider á changer la Constitution...En ce moment, il retarde encore un peu cette demonstration...mais le temps est contre lui***WAIT AND SEE
Nous allons éviter de retourner en 1960, c´était la Guerre Froide...mais obsevons plus proche de nous la chute de Mobutu....Les faits démontrent que les USA sont capables de "demobiliser" l´armée, la police et pire même la "garde privée" d´un Président congolais..
En effet, non seulement les généraux des FAZ avaient "lachés" Mobutu sur ordre des USA, mais aussi la DSP**
Encore pire, l´assassinat de LDK dans son propre palais....porte la même signature pratiquement*** On nous accuse d´être un "prophète de malheur", mais ces deux scenarios du passé ..hantent sans doute Joé Kanambe ...et peuvent influencer sa decision en ce qui concerne la revision/changement de la Constitution..*
Au Congo, même si la France/Belgique peuvent "hésiter", les USA ont toujours le dernier mot...une observation lucide fait voir que les USA sont en action via l´ONU et directement avec leur propre diplomatie... L inflexibilité de R Feingold y compris les conflits diplomatiques entre Kanambe et l´ONU...preparent sans doute le terrain..
FAITS HISTORIQUES ?
Contrairement aux apparences, Sankara et ses amis officiers avaient fait le coup d´État avec la "benediction" de la France...**Ceux qui continuent á croire naivement á la reputation "Anti-imperialiste" de Sankara, n´ont qu´a revisioner une vidéo qu´on trouve sur ce site..La vidéo prise lors d´une visite de Sankara en France...même en uniforme militaire et tenant son discours ridicule anti-imperialiste démontre "les liens occultes" que ce pouvoir avaient avec la France.
**Comment expliquer le discours "anti-imperialiste" de Sankara et une visite où il était entrain de demander l'aide financière de F Mitterand pour combattre la desertification au Nord du Burkina ?**?¤¤¤¤
Pas surprenant de voir Blaise jetter l´eponge..après avoir "defier" l´actuel Président en France qui lui avait envoyé une lettre explicite.....Faits historiques?
Pour le cas de la RDC, nous attendons encore la démonstration "finale" où Kanambe va se decider á changer la Constitution...En ce moment, il retarde encore un peu cette demonstration...mais le temps est contre lui***WAIT AND SEE
GHOST
Re: Bravo les bourkinabés
Mwana Ya Lola a écrit:ndonzwau a écrit:"Kabila ne pourra être lâché en 24h que s'il devient encombrant"...
"Un kabilisme sans Kabila"...
"Un soulèvement dans la rue ne peut réussir sans l'appui de l'Armée" !!!
Kiekiekieeee, MYL, quelle est donc cette nouvelle théologie de l'impuissance organisée ?
Même l'exemple burkinabé n'arrive à vous débrider ?
Lâché par qui ? N'est-il pas encore assez encombrant pour les Congolais ?
Un kabilisme sans Kabila donc autant ne rien tenter pour le faire partir ?
L'Armée non en appui de la rue mais qu'en savez-vous ?
Bref, je reste bouche-bée, cher ami, devant votre litanie d'impuissances si bien théologisées, si bien idéologisées !
Compatriotiquement!
On me dit souvent ça. Ça doit être parce que je ne participe pas au romantisme révolutionnaire.
Mais quel MYL nous parle ?
Celui qui a en horreur le romantisme révolutionnaire ou celui qui prend tout entier faits et causes pour le révolutionnaire Sankara ?
Avouez que pour un homme comme moi qui a véritablement pris des distances avec le "révolutionnarisme", je me perds un peu !
Quand aux "soulèvements populaires réussis" que vous recherchez à la chandelle, j'espère bien que vous blaguez...
Non seulement depuis que l'homme est sur cette terre il s'est réalisé face à ce qui le dépasse par des "mythes prométhéens" qui peuplent la bibliothèque mondiale mais les histoires à nous tous, au Nord au Sud à l'Ouest à l'Est au Centre, dans sa famille, son clan, sa tribu, son Etat se sont construites sur une révolte réussie chacune à son niveau face à une injustice, une exploitation...
Alors ne s'attacher qu'aux soulèvements qui n'ont pas réussi m'indispose doublement car c'est un choix partial et partiel et en même temps quelque part sied mieux à ma position critique qu'à une défense de Sankara comme vous la pratiquez...
Sinon je répète, pour moi planifier ou théoriser la "révolution qui réussit" est une entreprise bien hasardeuse, l'essence d'un soulèvement populaire c'est d'être jugé rétrospectivement, chacun étant à lui-même une entité unique...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
Confusion au Burkina-Faso=entre le colonel Zida et Traoré qui s'était autoproclamé président après la chute de B.Compaore.
El-Shaman
Re: Bravo les bourkinabés
King David a écrit:
On se réjouit du succès du vaillant peuple burkinabé qui vient de prouver que le "pouvoir vient du peuple...". on applaudit, on commente,... ET APRÈS ? Botala ndenge ba burkinabé bazali koseka biso !!! J'espère que ce message TROP FORT réveillera les congolais !
Platon
Blaise se réfugie en Côte d'Ivoire
BURKINA : Blaise Compaoré s'est réfugié à Yamoussoukro, en Côte d'ivoire (AFP)
Alors que l'armée se divise pour déterminer qui dirigera la transition au Burkina, le chef de l'État démissionnaire et en fuite, Blaise Compaoré s'est réfugié à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, selon ses proches.
Blaise Compaoré a quitté le palais présidentiel de Kosyam, à Ouagadouou, hier en début d'après-midi, au moment où le communiqué annonçant sa démission était lu à la télévision. Son entourage affirmait alors qu'il partait en direction de Pô, son fief situé dans le sud du pays.
Une source proche du convoi explique que ce dernier n'a jamais atteint Pô par la route nationale. Il a bifurqué dans la brousse juste avant l'arrivée à Nobéré, situé à 45 km de Pô. La foule l'y attendait et les gardes de Compaoré ont préféré éviter l'affrontement.
En contact permanent avec le président ivoirien, Blaise Compaoré et ses accompagnateurs ont attendu dans une zone non-habitée l'hélicoptère envoyé par Alassane Ouattara jusque dans le milieu de l'après-midi.
Réfugié à Yamoussoukro
C'est ensuite à Yamoussoukro que les autorités ivoiriennes ont emmené Blaise Compaoré pour le mettre à l'abri, où il se trouvait ce matin, selon des sources proches de l'ex-président burkinabè.
Le lieutenant-colonel Isaac Zida, qui semble de plus en plus être le nouvel homme fort du Burkina, a également affirmé dans la nuit que l'ancien président en fuite était "en sécurité" et que "son intégrité physique et morale était respectée".
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Crise au Burkina | Burkina : Blaise Compaoré s'est réfugié à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Follow us: @jeune_afrique on Twitter | jeuneafrique1 on Facebook
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141101101645/
Platon
Re: Bravo les bourkinabés
Platon c'est plutôt des congolais qui se moquent des congolais... cet élément c'est du Photoshop "." du paragraphe en retrait devant UN vient d'un texte de type Word inséré sur place via Photoshop ... les burkinabé n'ont pas en tête la RDC lointaine comme soucis de comparaison. Ceux qui visitent l'Afrique comme moi savent qu'il y a des peuples qui remplissent églises et mosquées comme au Ghana, Sénégal, etc... et qui sont aussi festifs que les Congolais mais ont su stopper les dictateurs ... c'est la classe politique qui fait la différence ... vraiment l'auteur de cette image truquée n'a RIEN compris !Platon a écrit:King David a écrit:
On se réjouit du succès du vaillant peuple burkinabé qui vient de prouver que le "pouvoir vient du peuple...". on applaudit, on commente,... ET APRÈS ? Botala ndenge ba burkinabé bazali koseka biso !!! J'espère que ce message TROP FORT réveillera les congolais !
Admin- Admin
Re: Bravo les bourkinabés
King David a écrit:
KD, ... cet élément c'est du Photoshop "." du paragraphe en retrait devant UN vient d'un texte de type Word inséré sur place via Photoshop ... les burkinabé n'ont pas en tête la RDC lointaine comme soucis de comparaison. Ceux qui visitent l'Afrique comme moi savent qu'il y a des peuples qui remplissent églises et mosquées comme au Ghana, Sénégal, etc... et qui sont aussi festifs que les Congolais mais ont su stopper les dictateurs ... c'est la classe politique qui fait la différence ... vraiment l'auteur de cette image truquée n'a RIEN compris !
Admin- Admin
Re: Bravo les bourkinabés
Dans nos reponses nous avions dit trop de choses importantes (biso tous, mm si nos opinions se contredisent des fois), je met neanmoins en exergue ce posting de Troll, car il y a peut etre des lignes importantes que nous risquons de negliger.
J'ai eu 1 intretient avec qlq1 qui connait un peu tt sur tt, il me dit q ds ses demarches, il a rencontrer des gens qui sont a la tete de ce mouvement qui a fait partir Compaore. Selon lui, il y a deja un plan pour se debarasser de bcp de ces dirigeants de l'Afrique, et le Congo n'est pas une exception. il y a peut etre Dos Santos qui ne sera peut etre pas inquiete
Compaore avait deja une offre de la France (nous avions lu la lettre postee par Mathilde), il leur a tt simplement demander d'essayer de voir un peu s'il pouvait forcer un peu les choses.
Donc selon ce monsieur, Compaore ignorait deja que l'armee n'etait plus avec lui. Et en tt, pour ceux qui veulent la fin du neo-colonialisme
Now mon raisonnement est celui ci (pas pour dire q je donnais credit a ma source, mais coe ses info se rapprochent de ce que Troll dit, je pense qu'on doit kmm reflechir la dessus), ds le cas du Congo, la derniere declaration de Kabila concernant ce changement de constitution, il a dit, NON, c sont ces gens plutot qui veulent qu'il reste. Ceci peut tt simplement pcq'il ne savent pas qui d'entre eux peut prendre le pouvoir si Kabila partait .
Now, si c un plan deja elaborer pour q les choses changent, je crains q Kamerhe nous soit place a la tete (c qui ne doit en realite pas rejouir les anti-colonialistes), il y a quelque tps, j'avais pose cette premisse concernant Kamerhe. Tt simplement pcq'il est evident que Tshisekedi est deja vieux, mais qu'on se le dise , c neanmoins qlq1 qui aurait fait tete aux occidentaux (ceci est une realite prouvee mm par les journaux Americains, q le vieux est mal aime a cause de ses positions). Le vieux de cote, ceci ouvre la porte pour Kamerhe qui sera a mon avis une alternative pour proteger les interets des occidentaux en RDC et peut etre les aider a faire face a l'avancee de la Chine.
Kamerhe me semble le seul candidat a mon avis qui soit le pion des colonialistes. Peut etre une alternative qui met certains ds l'entourage de Kabila mal a l'aise (c sera une revanche), lui mm Kabila sera protege coe Kamerhe l'a tjr dit, mais c sont ces gens qui ont humilier Kamerhe qui ne sont peut etre pas a l'aise.
De tte les facons, j'ai batti mon raisonnement sur c q j'ai appris, c'est pas une parole de l'evangile, mais j'aimerai qu'on reflechisse dessus. Qd autre fois je disais qu'il y avait des gens qui observaient de pres ce mouvement, je pensais aussi a Kamerhe, qui sait tres bien se saisir des evenements coe ca.
Autrefois, c'etait le mouvement d'independances en Afrique, biso nionso to landaki, mm les pays qui n'etaient pas preparer, apres c le mouvement des conferences nationales, to landi, now c la rue, hein Wilco, si la rue est controlee par les occidentaux, je sais q toi mon frere o ko sepela te, lol et si Kamerhe etait ce pion....lol, I just had to take a swing at you bro. loool
J'ai eu 1 intretient avec qlq1 qui connait un peu tt sur tt, il me dit q ds ses demarches, il a rencontrer des gens qui sont a la tete de ce mouvement qui a fait partir Compaore. Selon lui, il y a deja un plan pour se debarasser de bcp de ces dirigeants de l'Afrique, et le Congo n'est pas une exception. il y a peut etre Dos Santos qui ne sera peut etre pas inquiete
Compaore avait deja une offre de la France (nous avions lu la lettre postee par Mathilde), il leur a tt simplement demander d'essayer de voir un peu s'il pouvait forcer un peu les choses.
Donc selon ce monsieur, Compaore ignorait deja que l'armee n'etait plus avec lui. Et en tt, pour ceux qui veulent la fin du neo-colonialisme
Now mon raisonnement est celui ci (pas pour dire q je donnais credit a ma source, mais coe ses info se rapprochent de ce que Troll dit, je pense qu'on doit kmm reflechir la dessus), ds le cas du Congo, la derniere declaration de Kabila concernant ce changement de constitution, il a dit, NON, c sont ces gens plutot qui veulent qu'il reste. Ceci peut tt simplement pcq'il ne savent pas qui d'entre eux peut prendre le pouvoir si Kabila partait .
Now, si c un plan deja elaborer pour q les choses changent, je crains q Kamerhe nous soit place a la tete (c qui ne doit en realite pas rejouir les anti-colonialistes), il y a quelque tps, j'avais pose cette premisse concernant Kamerhe. Tt simplement pcq'il est evident que Tshisekedi est deja vieux, mais qu'on se le dise , c neanmoins qlq1 qui aurait fait tete aux occidentaux (ceci est une realite prouvee mm par les journaux Americains, q le vieux est mal aime a cause de ses positions). Le vieux de cote, ceci ouvre la porte pour Kamerhe qui sera a mon avis une alternative pour proteger les interets des occidentaux en RDC et peut etre les aider a faire face a l'avancee de la Chine.
Kamerhe me semble le seul candidat a mon avis qui soit le pion des colonialistes. Peut etre une alternative qui met certains ds l'entourage de Kabila mal a l'aise (c sera une revanche), lui mm Kabila sera protege coe Kamerhe l'a tjr dit, mais c sont ces gens qui ont humilier Kamerhe qui ne sont peut etre pas a l'aise.
De tte les facons, j'ai batti mon raisonnement sur c q j'ai appris, c'est pas une parole de l'evangile, mais j'aimerai qu'on reflechisse dessus. Qd autre fois je disais qu'il y avait des gens qui observaient de pres ce mouvement, je pensais aussi a Kamerhe, qui sait tres bien se saisir des evenements coe ca.
Autrefois, c'etait le mouvement d'independances en Afrique, biso nionso to landaki, mm les pays qui n'etaient pas preparer, apres c le mouvement des conferences nationales, to landi, now c la rue, hein Wilco, si la rue est controlee par les occidentaux, je sais q toi mon frere o ko sepela te, lol et si Kamerhe etait ce pion....lol, I just had to take a swing at you bro. loool
Troll a écrit:**LES "FAITS" HISTORIQUES AU CONGO..?
Nous allons éviter de retourner en 1960, c´était la Guerre Froide...mais obsevons plus proche de nous la chute de Mobutu....Les faits démontrent que les USA sont capables de "demobiliser" l´armée, la police et pire même la "garde privée" d´un Président congolais..
En effet, non seulement les généraux des FAZ avaient "lachés" Mobutu sur ordre des USA, mais aussi la DSP**
Encore pire, l´assassinat de LDK dans son propre palais....porte la même signature pratiquement*** On nous accuse d´être un "prophète de malheur", mais ces deux scenarios du passé ..hantent sans doute Joé Kanambe ...et peuvent influencer sa decision en ce qui concerne la revision/changement de la Constitution..*
Au Congo, même si la France/Belgique peuvent "hésiter", les USA ont toujours le dernier mot...une observation lucide fait voir que les USA sont en action via l´ONU et directement avec leur propre diplomatie... L inflexibilité de R Feingold y compris les conflits diplomatiques entre Kanambe et l´ONU...preparent sans doute le terrain..
FAITS HISTORIQUES ?
Contrairement aux apparences, Sankara et ses amis officiers avaient fait le coup d´État avec la "benediction" de la France...**Ceux qui continuent á croire naivement á la reputation "Anti-imperialiste" de Sankara, n´ont qu´a revisioner une vidéo qu´on trouve sur ce site..La vidéo prise lors d´une visite de Sankara en France...même en uniforme militaire et tenant son discours ridicule anti-imperialiste démontre "les liens occultes" que ce pouvoir avaient avec la France.
**Comment expliquer le discours "anti-imperialiste" de Sankara et une visite où il était entrain de demander l'aide financière de F Mitterand pour combattre la desertification au Nord du Burkina ?**?¤¤¤¤
Pas surprenant de voir Blaise jetter l´eponge..après avoir "defier" l´actuel Président en France qui lui avait envoyé une lettre explicite.....Faits historiques?
Pour le cas de la RDC, nous attendons encore la démonstration "finale" où Kanambe va se decider á changer la Constitution...En ce moment, il retarde encore un peu cette demonstration...mais le temps est contre lui***WAIT AND SEE
_________________
Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Bravo les bourkinabés
ndonzwau a écrit:Mwana Ya Lola a écrit:ndonzwau a écrit:"Kabila ne pourra être lâché en 24h que s'il devient encombrant"...
"Un kabilisme sans Kabila"...
"Un soulèvement dans la rue ne peut réussir sans l'appui de l'Armée" !!!
Kiekiekieeee, MYL, quelle est donc cette nouvelle théologie de l'impuissance organisée ?
Même l'exemple burkinabé n'arrive à vous débrider ?
Lâché par qui ? N'est-il pas encore assez encombrant pour les Congolais ?
Un kabilisme sans Kabila donc autant ne rien tenter pour le faire partir ?
L'Armée non en appui de la rue mais qu'en savez-vous ?
Bref, je reste bouche-bée, cher ami, devant votre litanie d'impuissances si bien théologisées, si bien idéologisées !
Compatriotiquement!
On me dit souvent ça. Ça doit être parce que je ne participe pas au romantisme révolutionnaire.
Mais quel MYL nous parle ?
Celui qui a en horreur le romantisme révolutionnaire ou celui qui prend tout entier faits et causes pour le révolutionnaire Sankara ?
Avouez que pour un homme comme moi qui a véritablement pris des distances avec le "révolutionnarisme", je me perds un peu !
Quand aux "soulèvements populaires réussis" que vous recherchez à la chandelle, j'espère bien que vous blaguez...
Non seulement depuis que l'homme est sur cette terre il s'est réalisé face à ce qui le dépasse par des "mythes prométhéens" qui peuplent la bibliothèque mondiale mais les histoires à nous tous, au Nord au Sud à l'Ouest à l'Est au Centre, dans sa famille, son clan, sa tribu, son Etat se sont construites sur une révolte réussie chacune à son niveau face à une injustice, une exploitation...
Alors ne s'attacher qu'aux soulèvements qui n'ont pas réussi m'indispose doublement car c'est un choix partial et partiel et en même temps quelque part sied mieux à ma position critique qu'à une défense de Sankara comme vous la pratiquez...
Sinon je répète, pour moi planifier ou théoriser la "révolution qui réussit" est une entreprise bien hasardeuse, l'essence d'un soulèvement populaire c'est d'être jugé rétrospectivement, chacun étant à lui-même une entité unique...
Compatriotiquement!
Comme vous les dites, Sankara et co. avaient fait un coup d’État.
Mwana Ya Lola
Re: Bravo les bourkinabés
LES "DEUX" MILITAIRES DU BURKINA***
Nous observons avec curiosité les deux officiers qui tentent de prendre le pouvoir... Même si le Colonel Zida possede la puissance de feu, car ayant été le second responsable de la "DSP" de Blaise..ayant ainsi sous ses ordres l´unité la plus perfomante, mieux équipée, mieux entrainée du Burkina, le ¤¤facteur¤¤¤ exterieur va peser dans la balance...Le Mali et la Guiné sans oublier le Niger ont assez démontrés que les USA et la France possedent un "droit de regard" et se reservent le droit de ¤¤VETO¤¤ dans l´avenir du Burkina***Sauf erreur d´analyse de notre part WAIT AND SEE
EWUMELI TE
Selon le journal www.lemonde.fr les USA exigent que les militaires rendent le pouvoir "immédiatement" au Président du Parlement comme le stipule la Constitution du Burkina pour une "transition civile"¤¤¤
Voyons la suite, ce que la pression est forte; ONU, UA, CEDEAO, USA...voyons si les "militaires" entendent continuer avec cette mauvaise image de l´Afrique où les militaires qui ne possedent pas des competances "politiques" devraient diriger les États !
Dernière édition par Troll le 2/11/2014, 4:04 pm, édité 1 fois
GHOST
Re: Bravo les bourkinabés
Merci Admin j'avais l'impression d'être le seul à qui cette image allait en contre sens de ce qui était la réalité. Comme si un burkinabé pouvait, en ce temps de révolution, donner un tacle à un pays aussi lointain géographiquement, alors qu'il y a d'autres à cotés qui sont eux aussi dans l'optique de changer la constitutions, non c'est un montage comme le dit si bien Admin, surement fait par un congolais (avec des fautes ce qui renforce encore cette idée que c'est un montage). Je partage entièrement l'avis d'Admin quelque soit la personne qui en est l'auteur, celui-ci n'a rien compris que les situations du socio-politique n'a rien de comparable entre la RDC et le Burkina si ce n'est qu'il y a une certaine volonté de la part des dirigeants de vouloir se pérenniser au pouvoir. Nos classes politiques ne sont pas les mêmes, le contexte économique n'est pas le même, les enjeux géo-stratégiques ne sont pas les mêmes.. Les congolais ne sont pas des idiots, si actuellement aucune ''révolution" se fait c'est que le contexte ne s'y prête tout simplement pas. Il y a personne actuellement qui arrive à fédérer le peuple autour de sa personne car chez chacun de nos dirigeants politiques il y a toujours une part de doute, d'ombre, comment avec ca vous voulez que les peuples puissent descendre dans la rue ? Les événements qui sont entrain de survenir au Burkina vont être oui un signal pour le continent mais attendons d'abord de voir ce qui y va se passer parce que c'est bien beau de chasser une personne mais si c'est pour qu'un clone vienne reprendre sa place cela ne sert à rien, et puis il faut juste se rappeler comment a fini la Libye, l'Egypte, la Tunisie après leur printemps arabe...Admin a écrit:King David a écrit:
KD, ... cet élément c'est du Photoshop "." du paragraphe en retrait devant UN vient d'un texte de type Word inséré sur place via Photoshop ... les burkinabé n'ont pas en tête la RDC lointaine comme soucis de comparaison. Ceux qui visitent l'Afrique comme moi savent qu'il y a des peuples qui remplissent églises et mosquées comme au Ghana, Sénégal, etc... et qui sont aussi festifs que les Congolais mais ont su stopper les dictateurs ... c'est la classe politique qui fait la différence ... vraiment l'auteur de cette image truquée n'a RIEN compris !
Dan66
Re: Bravo les bourkinabés
Burkina Faso – RD Congo : Le Congo est un cas à part
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/burkina-faso-rd-congo-le-congo-est-158826
Ecoutez
La chute du président Blaise Compaoré du Burkina Faso s’est invitée dans le débat en cours en République Démocratique du Congo, où les partisans du président Joseph Kabila tentent d’assurer son maintien au pouvoir en s’affranchissant des limites de la Constitution actuelle. A Ouagadougou, la population a tout simplement mis fin au débat en chassant le président Compaoré alors que son mandat courait jusqu’à fin 2015. A Kinshasa, la majorité présidentielle a eu de quoi s’angoisser d’autant plus qu’elle avait dépêché au Burkina Faso une délégation qui devait assister au vote des parlementaires burkinabè convoqués pour modifier la Constitution. Pour l’anecdote,les délégués congolais sont restés bloqués dans le pays, les nouvelles autorités ayant décrété la fermeture des frontières aériennes. Le message burkinabè ne pouvait pas être plus clair.
Il serait pourtant hasardeux d’envisager un scenario à la burkinabè sur le sol congolais. Même si l’hostilité au maintien de Kabila au pouvoir est bien réelle, le Congo est dans une situation beaucoup plus complexe. Elle tient essentiellement au rapport à la violence et à l’importance des enjeux géopolitiques, avec en toile de fond, le contrôle des immenses ressources stratégiques du Congo, et dont les Congolais font les frais.
1. Le rapport à la violence
Contrairement au Burkina Faso, la République Démocratique du Congo est un pays dévoré par des violences armées et une interminable guerre déclenchée en 1996, avec un bilan astronomique de six millions de morts. Les autorités ont moins de scrupule à recourir à la violence contre la population. Une manifestation pacifique finit facilement dans un bain de sang, une constante confortée par l’impunité chronique dont bénéficient les auteurs de répressions politiques. Les images de Ouagadougou où on voit les manifestants avancer droit sur les forces de l’ordre qui reculent, sont difficiles à ramener des rues de Kinshasa. Ici, on tire dans le tas et on passe à autre chose.
Il est donc possible que Kabila entreprenne de modifier la Constitution. Il est aussi possible que les Congolais protestent contre une telle décision. Mais ce qui est certain est que, là où les hommes de Compaoré se sont abstenus de tirer sur leur population, au point de perdre le pouvoir, les hommes de Kabila n’hésiteront pas un seul instant. Kabila est d’ailleurs au pouvoir à l’issue des élections chaotiques de 2011 au cours desquels l’armée et la police avaient massacré les opposants, sans état d’âme, dans les rues de Kinshasa. Cinq ans auparavant, la répression s’était soldée par un bilan de plus de mille morts. A côté des dirigeants congolais, les dirigeants burkinabè peuvent être considérés comme d’admirables « gentlemen ». Rien à voir avec leurs homologues de Kinshasa. Les morgues de Ouagadougou auraient été pleines et les urgences médicales débordées. Et Compaoré serait toujours maintenu au pouvoir.
2. Les enjeux
Le Burkina Faso est un pays de 274.200 km² et 18.365.123 habitants. Le Congo est huit fois plus grand, quatre fois plus peuplé et plus difficile à mobiliser. Par ailleurs, l’immensité de ses ressources minières a condamné le Congo, depuis plus d’un siècle, à être la chasse gardée des puissances occidentales qui, tantôt nouent des alliances dans le dos des Congolais, tantôt s’affrontent par Africains interposés pour le contrôle des ressources du pays. Ainsi, là où Blaise Compaoré n’a besoin que de l’aval des Français pour prendre et consolider son pouvoir, Joseph Kabila a besoin d’une demi-douzaine de puissances étrangères pour accéder au pouvoir et commencer à régner sur le pays[1], les Américains ayant le dernier mot.
Un président au Congo est ainsi au cœur de trop d’enjeux économiques et géopolitiques pour être renversé par des manifestants, et les Congolais en ont pris conscience. Ils savent que si les partisans de Joseph Kabila entreprennent sérieusement de modifier la Constitution, c’est qu’ils auront obtenu l’aval des Américains et des Européens, et que toute forme de résistance sera écrasée dans le sang, les capitales occidentales se limitant aux condamnations du bout des lèvres. Il est donc possible qu’on ne puisse jamais voir des manifestants congolais aussi nombreux et déterminés que les Burkinabè. L’histoire particulière du Congo, qui devrait se répéter, est que ses trois derniers présidents (Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila) ont tous été imposés de l’extérieur, à chaque fois dans des scénarios où le rapport de force tournait systématiquement en défaveur du peuple congolais[2]. L’assassinat de Patrice Lumumba est resté comme le symbole de la défaite des masses populaires congolaises face à la puissance des oligarchies occidentales qui siphonnent les richesses du pays et décident de qui doit gouverner et pour combien de temps.
3. Les pouvoirs du président
Le président Compaoré, comme quasiment tous les autres présidents africains, était, pour ainsi dire, le seul maître à bord. Il était, dans son pays, la seule autorité suprême, le seul chef des armées, le seul chef des administrations. Rien à voir avec le Congo où le président Kabila n’exerce, en réalité, qu’un pouvoir limité sur le pays. Le poids de la Mission de l’ONU au Congo (la Monusco) est tel que le Représentant du Secrétaire général de l’ONU au Congo, Martin Kobler[3], apparaît parfois comme le véritable président de la République. Pendant ce temps, le Raïs continue d’être l’objet de la méfiance des franges entières des Congolais du fait de ses liens opaques avec le régime rwandais de Paul Kagame, ce qui s’est traduit par une forme d’éloignement des masses populaires congolaises vis-à-vis de sa personne.
Une configuration comme celle-là est telle que la population peine à identifier et à se focaliser sur un responsable de ses malheurs. Ainsi, au Congo, on manifeste plus souvent contre l’ONU, accusée d’inefficacité, que contre le président Kabila dont l’influence sur le cours des choses est assez faible comparé à la carrure de ses deux prédécesseurs (Mobutu, Laurent-Désiré Kabila)[4]. Comment donc mobiliser des masses populaires contre un président aussi peu présent et dont on sait qu’il n’est pas la « pièce maîtresse » du système contesté ? Car, au final, une révolution n’a de sens que si elle affecte les intérêts des « acteurs majeurs » du système à abattre. Kabila a sa part de responsabilité, mais il est de notoriété publique qu’il n’est pas au centre du « système » qui fait mal aux Congolais.
4. Méfiez-vous des révolutions
Il faudra du temps pour comprendre ce qu’il en est de la révolution burkinabè qui fait déjà face àdes dissensions dans les rangs de l’armée. S’il ne s’agit, pour un peuple, que de se débarrasser d’un président dont on ne veut plus, c’est fait à Ouagadougou et ça peut se faire à Kinshasa demain. Mais le plus important dans une révolution est que les révolutionnaires soient en capacité de maîtriser les enjeux et les agendas dont ils vont hériter au lendemain du « grand soir ». Bien des révolutions, si pas toutes, ont débouché sur des lendemains qui déchantent. Pour rappel, des quatre pays qui ont été les plus touchés par le printemps arabe, seule la Tunisie semble s’en être bien sortie[5]. Parce que lorsqu’une révolution éclate dans un pays, les dirigeants du reste du monde prennent des précautions. Le mouvement ne sera jamais à l’identique d’un pays à l’autre.
Il serait bien naïf de croire que les faiseurs de rois occidentaux n’ont pas encore anticipé le scénario d’un soulèvement des Congolais contre le pouvoir de Joseph Kabila. Et si à l’issue d’un tel soulèvement à Kinshasa, l’armée congolaise prenait le contrôle du pouvoir, à l’instar de ce qui se passe à Ouagadougou, ce sera la marche vers l’inconnu. En effet, l’armée congolaise a la particularité d’être une armée noyauté et gangrenée par une multitude d’agents étrangers(essentiellement rwandais et ougandais), conséquence des deux décennies de guerres d’agression, des accords secrets et d’intégrations massive d’individus de toute sorte dans les structures de commandement de l’armée. Dans son ouvrage « Les armées au Congo »[6], Jean-Jacques Wondo décrit ce fléau avec beaucoup de gravité. En mai dernier, le colonel Mankesi, parti en exil, avait fait publier des révélations alarmantes sur l’ampleur des infiltrations en masse dans les rangs des FARDC[7] (l’armée nationale congolaise). Et dans la perspective de 2016, une force surnommée « Légion rwandophone » devrait prendre position entre l’aéroport de Ndjili et la ferme de Kingakati sous le commandement du général Gabriel Amisi. L’unité devrait être constituée de soldats exclusivement rwandophones[8] en mission pour réprimer les opposants. Une armée dans l’armée.
Bref, si au lendemain d’une révolution populaire qui verrait le départ de Joseph Kabila, à l’instar de Blaise Compaoré, une armée comme celle-là prenait le contrôle du pouvoir à Kinshasa, ça ne sera guère le bout du tunnel. Il y a un risque bien réel que l’état-major soit composé des haut-gradés rwandais et ougandais, et que le Congo continue d’être piloté de l’extérieur. Il y a également un risque de voir le pays sombrer dans des batailles rangées entre unités de l’armée selon les affinités des officiers dont la loyauté à la nation congolaise ne rassure guère. Le peuple aura mené sa révolution mais les fondamentaux du système qu’il s’agissait d’abattre seront, soit maintenus en l’état, soit contestés de manière chaotique.
Autrement dit, une révolution pour rien.
Boniface MUSAVULI
[1] Pierre Péan voit dans l’accession de Joseph Kabila au pouvoir la main des Américains sous la présidence de George Bush, des Français sous la présidence de Jacques Chirac, des Belges et des Rwandais (Paul Kagame). Cf. P. PEAN, Carnages – Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éd. Fayard, 2010, p. 418.
[2] Des quatre présidents qui se sont succédé à la tête du Congo, trois ont été placés au pouvoir par les Etats-Unis, usant de moyens détournés (Mobutu grâce au coup d’Etat de 1965 organisé par la CIA, Laurent-Désiré Kabila à l’issue de la guerre de l’Afdl orchestrée par les Américains et les Britanniques et Joseph Kabila). Seul Joseph Kasa-Vubu, le premier président, a accédé au pouvoir à l’issue d’une élection démocratique.
[3] Diplomate allemand.
[4] Quel que soit le jugement qu’on est en droit de porter sur les politiques menées par les deux présidents.
[5] Les Egyptiens se sont retrouvés dans une impasse après que les Frères musulmans ont mis en minorité des révolutionnaires laïcs. L’armée en a profité pour reprendre le contrôle du pays. En Libye, les manifestants ont offert un prétexte à l’Otan pour bombarder le pays et éliminer Kadhafi. Scénario qui aurait pu être identique en Syrie si Vladimir Poutine n’avait pas volé au secours du gouvernement syrien.
[6] JJ. Wondo, Les armées au Congo-Kinshasa – Radioscopie de la Force Publique aux FARDC, Ed. Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), Avril 2013.
[7] « Les révélations du Colonel Mankesi sur l’infiltration des FARDC », desc-wondo.org, 15 mai 2014.
[8] C’est un euphémisme pour désigner la « cinquième colonne » des armées rwandaises et ougandaises au Congo.
Compatriotiquement
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
Salut HH,
Je vais te répondre disons assez globalement... je crois qu'une certaine éthique m'auto-censure un peu, je vais limiter mes interventions pro-kamerhe Mais disons que je considère en effet (malheureusement) Kamerhe comme qlqn des circuits pro-occidentaux, je pense aussi que Felix et même un Fayulu sont également sous la même coupole. Ceci dit je suis qlqn de très pragmatique et en ce sens je considère qu'une guerre (combat) se gagne bataille après bataille... hier c'était les indépendances ... elle n'a peut-être pas été totalement gagnée mais on a plus sur nos terres des systèmes d'apartheid ... aujourd'hui la bataille est de mettre fin à ces dictatures de plus de 15 ans ... la suite viendra avec le temps... La France après sa révolution n'a pas connu des démocraties, on est passé par des périodes charnières tel le règne de Napoléon, la femme a eu le droit de vote qu'en 1944. Je pense donc que l'Afrique va aussi passer par ses périodes charnières.
Je vais te répondre disons assez globalement... je crois qu'une certaine éthique m'auto-censure un peu, je vais limiter mes interventions pro-kamerhe Mais disons que je considère en effet (malheureusement) Kamerhe comme qlqn des circuits pro-occidentaux, je pense aussi que Felix et même un Fayulu sont également sous la même coupole. Ceci dit je suis qlqn de très pragmatique et en ce sens je considère qu'une guerre (combat) se gagne bataille après bataille... hier c'était les indépendances ... elle n'a peut-être pas été totalement gagnée mais on a plus sur nos terres des systèmes d'apartheid ... aujourd'hui la bataille est de mettre fin à ces dictatures de plus de 15 ans ... la suite viendra avec le temps... La France après sa révolution n'a pas connu des démocraties, on est passé par des périodes charnières tel le règne de Napoléon, la femme a eu le droit de vote qu'en 1944. Je pense donc que l'Afrique va aussi passer par ses périodes charnières.
Admin- Admin
Re: Bravo les bourkinabés
Tout à fait!Dan66 a écrit:Merci Admin j'avais l'impression d'être le seul à qui cette image allait en contre sens de ce qui était la réalité. Comme si un burkinabé pouvait, en ce temps de révolution, donner un tacle à un pays aussi lointain géographiquement, alors qu'il y a d'autres à cotés qui sont eux aussi dans l'optique de changer la constitutions, non c'est un montage comme le dit si bien Admin, surement fait par un congolais (avec des fautes ce qui renforce encore cette idée que c'est un montage). Je partage entièrement l'avis d'Admin quelque soit la personne qui en est l'auteur, celui-ci n'a rien compris que les situations du socio-politique n'a rien de comparable entre la RDC et le Burkina si ce n'est qu'il y a une certaine volonté de la part des dirigeants de vouloir se pérenniser au pouvoir. Nos classes politiques ne sont pas les mêmes, le contexte économique n'est pas le même, les enjeux géo-stratégiques ne sont pas les mêmes.. Les congolais ne sont pas des idiots, si actuellement aucune ''révolution" se fait c'est que le contexte ne s'y prête tout simplement pas. Il y a personne actuellement qui arrive à fédérer le peuple autour de sa personne car chez chacun de nos dirigeants politiques il y a toujours une part de doute, d'ombre, comment avec ca vous voulez que les peuples puissent descendre dans la rue ? Les événements qui sont entrain de survenir au Burkina vont être oui un signal pour le continent mais attendons d'abord de voir ce qui y va se passer parce que c'est bien beau de chasser une personne mais si c'est pour qu'un clone vienne reprendre sa place cela ne sert à rien, et puis il faut juste se rappeler comment a fini la Libye, l'Egypte, la Tunisie après leur printemps arabe...Admin a écrit:King David a écrit:
KD, ... cet élément c'est du Photoshop "." du paragraphe en retrait devant UN vient d'un texte de type Word inséré sur place via Photoshop ... les burkinabé n'ont pas en tête la RDC lointaine comme soucis de comparaison. Ceux qui visitent l'Afrique comme moi savent qu'il y a des peuples qui remplissent églises et mosquées comme au Ghana, Sénégal, etc... et qui sont aussi festifs que les Congolais mais ont su stopper les dictateurs ... c'est la classe politique qui fait la différence ... vraiment l'auteur de cette image truquée n'a RIEN compris !
Admin- Admin
Re: Bravo les bourkinabés
Kabila va de plus en plus être méfiant à l'égard de ses amis de la GR.
Mwana Ya Lola
Page 5 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Bravo Charles Blé Goudé - quel courage! Bravo!
» Bravo, bravo Bogus BOMPEMA le Tshisekediste
» BRAVO a KADAFI!!! BRAVO a la LYBIE
» Fièrement & Patriotiquement: Bravo!
» BRAVO A CES PRETRES
» Bravo, bravo Bogus BOMPEMA le Tshisekediste
» BRAVO a KADAFI!!! BRAVO a la LYBIE
» Fièrement & Patriotiquement: Bravo!
» BRAVO A CES PRETRES
Page 5 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum