Bravo les bourkinabés
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Re: Bravo les bourkinabés
Admin a écrit:Salut HH,
Mais disons que je considère en effet (malheureusement) Kamerhe comme qlqn des circuits pro-occidentaux, je pense aussi que Felix et même un Fayulu sont également sous la même coupole.
I agree with you sur Felix.
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Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Bravo les bourkinabés
Mwana na Lola,
il semble que vous avez raison, meme au dela de ce qu on pouvait croire:
Lisez:
La misère au camp Tshatshi où les militaires sont mécontents de leur vécu
[img(488.79999999999995px,387.79999999999995px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/10/Camp-goma.png[/img]DESC a recueilli les témoignages pathétiques de quelques personnes résidant fréquentant le camp Tshatshi où sont casernés les soldats de la Garde républicaine (GR) chargés de la protection présidentielle.
http://desc-wondo.org/detournements-des-bourses-militaires-au-sein-des-fardc-desc/
il semble que vous avez raison, meme au dela de ce qu on pouvait croire:
Lisez:
La misère au camp Tshatshi où les militaires sont mécontents de leur vécu
[img(488.79999999999995px,387.79999999999995px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/10/Camp-goma.png[/img]DESC a recueilli les témoignages pathétiques de quelques personnes résidant fréquentant le camp Tshatshi où sont casernés les soldats de la Garde républicaine (GR) chargés de la protection présidentielle.
« Les katangais du camp Tshatshi sont méchants. Il y a quelques années ils applaudissaient le président mais ils commencent progressivement à se rendre compte de la réalité et sont maintenant contre Kabila en disant qu’il est rwandais. Les épouses des militaires de camp Tshatshi se prostituent pour nourrir leurs enfants. D’ailleurs, un militaire a tué sa femme lorsqu’il a appris qu’elle s’adonnait à ce genre d’activités à Binza pompage, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Ces femmes des militaires se prostituent, généralement derrière l’ITC (institut Technique Commercial) Ngaliema à partir de 18h00. La misère pousse ces familles des militaires à se nourrir des os de poulet. Mal payés, ces militaires n’ont pas le moyen d’acheter un poulet et elles se contentent de cela. Ces carcasses proviennent des usines de l’entreprise Congo Futur (NDLR : qui appartiendrait Jaynet Kabila), car elle utilise la chair de poule pour fabriquer des saucisses que les kinois appellent ‘kanga journée’. Ces os de poulets , mélangés à la sauce des légumes appelés « Matembele » donnent le goût des poulets. Cela leur permet d’avoir l’impression de manger du poulet. »
Pendant que les troupes d’élite de la GR et le reste de l’armée broient du noir, certaines sources nous avaient appris récemment que quelques généraux nommés en septembre dernier aux postes de commandement ont commandé de la Belgique et par avion des dizaines de caisses de champagnes et liqueurs pour fêter leur promotion. Voilà l’état d’une armée à deux vitesses, qui délaisse ses troupes dans la rue, dont on vante la montée en puissance.
Les représentants de la nation à nouveau interpellés
Même si DESC ne se fait nullement aucune illusion sur la suite qu’ils vont réserver à ces révélations face à cette situation de clochardisation des militaires, DESC tient tout de même à rappeler à les représentants de la Nation au parlement leurs prérogatives parlementaires. Pendant qu’ils touchent des émoluments de 9.000 $ US mensuels, ils oublient que ceux qui sont censés défendre la souveraineté de la nation et l’intégrité territoriale croulent dans une misère abjecte. Les commissions de la défense et sécurité de deux chambres du parlement ont à leur disposition des éléments pouvant leur permettre de s’informer ce qui se passe réellement au sein de l’armée. Cela relève de la fonction de contrôle dévolu aux députés et aux sénateurs.
Il y a pratiquement deux ans, le 15 décembre 2012, dans son traditionnel discours annuel sur l’état de la Nation devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès , le président Kabila vous a promis de faire de la défense nationale la priorité des priorités : « Désormais, au-delà de toutes nos actions pour le développement, notre priorité sera la défense de la patrie avec une armée dissuasive, apolitique et professionnelle qui rassure notre peuple ». Dans ses vœux de Nouvel An 2013 adressés à la Nation le 31 décembre 2012, le chef de l’Etat congolais a réitéré le même vœu : « la réforme de l’armée est une des priorités du Gouvernement ».
Cependant, une armée ne peut se dire professionnelle lorsqu’elle n’est pas motivée ni prise en charge. Cette prise en charge relève de la responsabilité de l’ensemble de la nation congolaise dans le cadre d’un pacte moral. La profession des armes implique en effet l’existence d’un contrat moral entre le soldat et la société qu’il sert et dont il fait partie. Ce pacte doit être un gage de confiance mutuelle, d’assurance, de soutien et de réciprocité. Cela doit exiger que les membres des Forces Armées Congolaises se voient fournir les outils et les ressources nécessaires pour accomplir le travail qu’on attend d’eux. (…) En récompense de loyaux services qu’ils accomplissent en faveur de la nation, ils doivent s’attendre à recevoir de l’approbation et de la reconnaissance positive de leurs concitoyens, en commençant d’abord par leurs autorités militaires et surtout politiques. Ce professionnalisme qu’on attend d’eux exige d’abord que les militaires congolais aient impérativement droit à une solde militaire et à une pension dignes et commensurables à leurs valeurs, services et risques professionnels, à un logement décent, à un bon régime de soins de santé, à des possibilités d’apprentissage et de perfectionnement professionnels (In Les Armées au Congo-Kinshasa).
La montée en puissance et le professionnalisme de l’armée ne se limitent pas par l’achat de quelques ferrailles en Russie ou en Ukraine. Le professionnalisme de l’armée passe surtout dans la promulgation de la loi de programmation militaire attendue depuis deux ans. Cette loi budgétaire pluriannuelle est essentielle à la réforme des FARDC dans la mesure où elle va déterminer les ressources budgétaires et encadrer la gestion du personnel et du matériel de l’armée (salaires, dépenses d’équipement, de formation, etc.) dans le but d’atteindre les objectifs réels précis de développement, de modernisation et de montée en puissance des FARDC.
Comme nous ne le cessons de le rappeler, la loi de programmation militaire permettra de déterminer le budget de l’armée sur une période déterminée. Or un budget a une portée politique particulière dans ce sens qu’ au-delà d’une simple estimation (prévision), en tant qu’élément du programme d’action du Gouvernement, la loi de programmation militaire constituera le reflet chiffré de la politique que le gouvernement congolais entend mener dans le domaine militaire et permet de mesurer l’importance que le Gouvernement accorde au secteur de la Défense nationale en l’occurrence. Un secteur décrété priorité des priorités depuis 2006 en RDC et rappelé à plusieurs fois par Kabila mais qui reste encore à la traine, comme en témoignent les faits ci-dessous.
Messieurs les sénateurs et les députés, vous serez individuellement comptables et redevables (le terme « accountability » en anglais convient mieux que responsability) devant la Nation congolaise de l’exercice de votre mandat. L‘article 101 de la Constitution précise que « (…) Le député national représente la nation. Tout mandat impératif est nul. » L’article 104 de la Constitution dit aussi que « (…) Le sénateur représente sa province, mais son mandat est national. Tout mandat impératif est nul. » En effet, la Constitution congolaise a opté pour le principe républicain de souveraineté nationale dans l’exercice de vos mandats qu’elle reconnait non impératifs. Cela veut dire que les députés ou les sénateurs élus sur un mandat non-impératif ne représentent plus leurs électeurs locaux, ni leurs camps politiques respectifs mais bien l’ensemble de la nation.
Exclusivité DESChttp://desc-wondo.org/detournements-des-bourses-militaires-au-sein-des-fardc-desc/
KOTA
Re: Bravo les bourkinabés
"Malheureusement" ? C'est à voir... Me trompé-je peut-être mais pour moi c'est une nécessité hélas de notre monde tel qu'il se présente aujourd’hui ! Est-il que moi je ne connais personne de nos politiciens au Congo qui a réussi ou est capable de réussir à un haut niveau s'il ne reçoit la bénédiction des Occidentaux... Surtout il est utopique de s’imaginer quelqu'un devenir PR au Congo sans l'aval des Américains par exemple... Tout bon leader politique Congolais a déjà intégré de lui-même cette donnée... Et si je devais me poser une question là dessus c'est celle de savoir ce que celui-ci en fait càd pas seulement pour lui-même mais ce que le pays y gagne; et c'est un aspect qu'il appartient aux Congolais d'identifier pour faire leur choix ! Compatriotiquement!Hiro-Hito a écrit:Admin a écrit:Salut HH,
Mais disons que je considère en effet (malheureusement) Kamerhe comme qlqn des circuits pro-occidentaux, je pense aussi que Felix et même un Fayulu sont également sous la même coupole.
I agree with you sur Felix.
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
Admin a écrit:Platon c'est plutôt des congolais qui se moquent des congolais... cet élément c'est du Photoshop "." du paragraphe en retrait devant UN vient d'un texte de type Word inséré sur place via Photoshop ... les burkinabé n'ont pas en tête la RDC lointaine comme soucis de comparaison. Ceux qui visitent l'Afrique comme moi savent qu'il y a des peuples qui remplissent églises et mosquées comme au Ghana, Sénégal, etc... et qui sont aussi festifs que les Congolais mais ont su stopper les dictateurs ... c'est la classe politique qui fait la différence ... vraiment l'auteur de cette image truquée n'a RIEN compris !Platon a écrit:King David a écrit:
On se réjouit du succès du vaillant peuple burkinabé qui vient de prouver que le "pouvoir vient du peuple...". on applaudit, on commente,... ET APRÈS ? Botala ndenge ba burkinabé bazali koseka biso !!! J'espère que ce message TROP FORT réveillera les congolais !
Photoshop ou pas, il reste que c'est notre réalité que nous refusons de regarder en face, malheureusement ! Pour le reste, je voyage beaucoup aussi en Afrique et je connais très bien ce peuple (j'ai séjourné au Burkina à 3 reprises dont 1 tout dernièrement) qui nous connait très bien, merci.
Platon
Re: Bravo les bourkinabés
ndonzwau a écrit:
"Malheureusement" ? C'est à voir... Me trompé-je peut-être mais pour moi c'est une nécessité hélas de notre monde tel qu'il se présente aujourd’hui ! Est-il que moi je ne connais personne de nos politiciens au Congo qui a réussi ou est capable de réussir à un haut niveau s'il ne reçoit la bénédiction des Occidentaux...Surtout il est utopique de s’imaginer quelqu'un devenir PR au Congo sans l'aval des Américains par exemple... Tout bon leader politique Congolais a déjà intégré de lui-même cette donnée...Et si je devais me poser une question là dessus c'est celle de savoir ce que celui-ci en fait càd pas seulement pour lui-même mais ce que le pays y gagne; et c'est un aspect qu'il appartient aux Congolais d'identifier pour faire leur choix ! Compatriotiquement!
Je comprend....mais aucune situation ne doit durée éternellement.L'éternité n'appartient qu'à Nzambe,pour nous autres....
Voila pourquoi il faut déjà commencé à faire quelque chose pour que tout change.
EST-CE-QU'UN PEUPLE PEUT VRAIMENT"identifier" ET FAIRE SON CHOIX SANS ÊTRE MAÎTRE DE SON CHOIX ? ??=C'est ici que les peuples Congolais est berné par la plupart de nos politiciens....Mais bon !!!!
El-Shaman
Re: Bravo les bourkinabés
Bonjour Admin, En postant cette image, je savais déjà qu'il s'agissait d'un montage mais l'essentiel n'est pas là. Ce qui est important, c'est le message qu'il véhicule. Les congolais ne sont pas capables de se prendre en charge eux-mêmes. Que ce soit les hommes politiques qui se font corrompre ou que ce soit la population qui refuse de manifester en masse dans la rue, le congolais restera un éternel pleurnichard, attendant qu'une puissance étrangère vienne libérer le pays.Admin a écrit:King David a écrit:
KD, ... cet élément c'est du Photoshop "." du paragraphe en retrait devant UN vient d'un texte de type Word inséré sur place via Photoshop ... les burkinabé n'ont pas en tête la RDC lointaine comme soucis de comparaison. Ceux qui visitent l'Afrique comme moi savent qu'il y a des peuples qui remplissent églises et mosquées comme au Ghana, Sénégal, etc... et qui sont aussi festifs que les Congolais mais ont su stopper les dictateurs ... c'est la classe politique qui fait la différence ... vraiment l'auteur de cette image truquée n'a RIEN compris !
Si le Burkina le fait, pourquoi pas la RDC? Certainement parce que le Burkina Faso est le pays des gens intègres alors que la RDC manque de ces gens intègres.
Nzambe akosala.
King David
APRES L'EUPHORIE BONJOUR LES PILLAGES
DES REVOLUTIONS SAUVAGES EN AFRIQUE
LES MOBUTISTES ET LES ASSOCIES OPPOSANTS SE SOUVIENDRONT DE CA.
1990-1991. VOUS AVIEZ SACCAGE KINSHASA ET TOUT LE PAYS...
https://www.facebook.com/video.php?v=10204998519512785
LES MOBUTISTES ET LES ASSOCIES OPPOSANTS SE SOUVIENDRONT DE CA.
1990-1991. VOUS AVIEZ SACCAGE KINSHASA ET TOUT LE PAYS...
https://www.facebook.com/video.php?v=10204998519512785
Imperium
Re: Bravo les bourkinabés
Imperium a écrit:DES REVOLUTIONS SAUVAGES EN AFRIQUE
LES MOBUTISTES ET LES ASSOCIES OPPOSANTS SE SOUVIENDRONT DE CA.
1990-1991. VOUS AVIEZ SACCAGE KINSHASA ET TOUT LE PAYS...
https://www.facebook.com/video.php?v=10204998519512785
AFDL ? 6 MILLIONS DES MORTS ET CE N´EST PAS ENCORE TERMINE !
Mr Imperium, entre les "pillages" et les invasions du Congo dont vous continuez á soutenir les auteurs, selon vous...quel est le mal le plus horrible? Vous qui semble-t-il "serais" orginaire du Kivu pouvez-vous faire la difference entre les pillages et les invasions du Congo ?
GHOST
Re: Bravo les bourkinabés
Une statue de Kabila vient d’être démolie à Beni par la population en colère suite aux nouveaux massacres de cette nuit. Radio Okapi qui avait repris l'information a bizarrement changé son titre une heure après.
Mwana Ya Lola
Re: Bravo les bourkinabés
ndonzwau a écrit:Compatriotiquement!Burkina Faso – RD Congo : Le Congo est un cas à part
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/burkina-faso-rd-congo-le-congo-est-158826
Ecoutez
La chute du président Blaise Compaoré du Burkina Faso s’est invitée dans le débat en cours en République Démocratique du Congo, où les partisans du président Joseph Kabila tentent d’assurer son maintien au pouvoir en s’affranchissant des limites de la Constitution actuelle. A Ouagadougou, la population a tout simplement mis fin au débat en chassant le président Compaoré alors que son mandat courait jusqu’à fin 2015. A Kinshasa, la majorité présidentielle a eu de quoi s’angoisser d’autant plus qu’elle avait dépêché au Burkina Faso une délégation qui devait assister au vote des parlementaires burkinabè convoqués pour modifier la Constitution. Pour l’anecdote,les délégués congolais sont restés bloqués dans le pays, les nouvelles autorités ayant décrété la fermeture des frontières aériennes. Le message burkinabè ne pouvait pas être plus clair.
[...]
Il serait pourtant hasardeux d’envisager un scenario à la burkinabè sur le sol congolais. Même si l’hostilité au maintien de Kabila au pouvoir est bien réelle, le Congo est dans une situation beaucoup plus complexe. Elle tient essentiellement au rapport à la violence et à l’importance des enjeux géopolitiques, avec en toile de fond, le contrôle des immenses ressources stratégiques du Congo, et dont les Congolais font les frais.
[...]
"Par Nsumbu (---.---.---.63) 1er novembre 23:57
Cher Musavuli,
Tout ce que vous nous dites là est frappé au coin du bon sens : le rapport à la violence au Congo, un pays miné par une violence récurrente entretenue et quasi irréductible, les enjeux géopolitiques d’un territoire aux ressources minières immenses convoitées par les puissants, y sont plus pesants qu’au Burkina sans oublier le destin aléatoire de toute révolution…
Néanmoins si tout ce juste constat fait certes du Congo notre pays un cas différent, en fait-il tant que ça implacablement un « cas si à part » ? Dans tous les cas nos compatriotes Congolais gardent mille et une raisons valables de se révolter dont les essentielles sont qu’ils vivent une exploitation à combattre et que malgré tout rien n’interdit que leur contestation leur rapporte quelque gain demain...
Et désolé, je vous vois théoriser quelque part une impuissance organisée pour ces pauvres Congolais sur une issue pour autant pas si planifiable : la ressource académique de la science sur les soulèvements populaires ne serait-elle pas après tout qu’on les comprend mieux a posteriori qu’à leur départ ?
Autrement dit, toute révolte, avant de devenir ou non une révolution gagnante, restera quelque part toujours imprévisible comme d’ailleurs inplanifiable ; c’est là où chaque situation constitue un cas à part, alors ne vaudrait-il pas mieux conclure que de quelques éléments objectifs nous disposerions pour évaluer son possible destin, nous resterons toujours au niveau des hypothèses avant son avènement définitif même en face d’un Congo si mal parti ?
Ainsi, à mon avis si en tant qu’analyste vous avez raison de nous donner votre éclairage sur une comparaison entre la « révolution réussie (?) » du peuple burkinabé et les scénarii possibles au Congo, ne devriez-vous pas aussi reconnaître que ceux-ci souffrent de cette imprévisibilité consubstantielle à chaque révolte populaire à son départ ?
Maintenant qu’en est-il de quelques éléments précis dont vous alimentez votre expertise ? - Les Américains ont toujours compté sur les choix politiques importants au Congo vus les enjeux géostratégiques qui les attirent mais ici n’ont-ils pas aujourd’hui plus des raisons de favoriser un changement et pourraient donc tout autant canaliser en leur sens une révolte populaire ?
Quel est, quel sera à terme l’intérêt de Kobler et de sa Monusco que vous qualifiez de véritables maîtres du pays ?
Et dans ce cas ne vaut-il pas mieux pour le peuple Congolais de repartir sur ce nouveau défi que de ses satisfaire de la situation bloquée actuelle ?
Bon, il y a beaucoup à en penser et en dire mais limitons-nous pour le moment aux simples interrogations ?
- Qui vous dit que l’exemple du Burkina laissera toujours dans la même position pouvoir et forces de l’ordre au Congo face à un soulèvement populaire massif ?
Un pouvoir autocratique et répressif ne dispose-t-il pas en lui même les germes infectés d’être balayé en quelques jours quelles qu’aient été sa puissance et ses capacités d’arbitraire la veille ?
- Et si le véritable blocage du Congo se situait aujourd’hui au niveau de l’impuissance de ses différentes forces politiques et sociales à oser sortir des peurs où les différentes pressions hiérarchiques, régionales et internationales les ont enfermés et qu’ils peuvent faire sauter en quelques heures comme au Burkina, quelques jours à la faveur d’un soulèvement possible allumé par un infime prétexte comme hier en Tunisie ?
Et n’oubliez pas ce qui s’est passé au Sénégal avec la défaite tranquille et légale de Wade malgré ses « magouilles » , le réel début d’un possible automne africain avant le Burkina ?
La suite comme je vous disais nous appartiendrait peu ou prou mais il n’est pas, à ce stade, interdit qu’il puisse être autant prometteur ; je préfère me bercer de cet espoir et ne pas m’interdire de croire une révolution réussie possible en place de voir tout en noir ! C’est possible !!!Réagir à l'article Répondre à ce message Signaler un abus Lien permanent
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Par MUSAVULI (---.---.---.216) 2 novembre 00:27
Cher Nsumbu, lorsque vous évoquez l’« imprévisibilité consubstantielle à chaque révolte populaire », vous ajoutez à mon texte la cinquième problématique (après le rapport à la violence, les enjeux, les limites du pouvoir de Kabila et la méfiance vis-à-vis des mouvements révolutionnaires). Oui, il y a une imprévisibilité consubstantielle à chaque révolution. Ben Ali en Tunisie, Louis XVI en France, Blaise Compaoré au Burkina Faso, tous avaient la certitude d’avoir le pays sous contrôle la veille de la révolution. Et puis boum ! Du jour au lendemain, le président ne représente plus rien. Pourquoi ? Comment ? Que s’est-il passé ? Le peuple a décidé comme un seul homme que maintenant ça suffit. Ça n’arrive pas souvent, mais lorsque cela arrive, on parle de révolution. Aucun pays n’est à l’abri, même pas le Congo. Ça aurait pu être mon dernier paragraphe.Répondre à ce message Signaler un abus Lien permanent
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Par Pini-Pini Nsasay (---.---.---.159) 2 novembre 17:42
Cher Nsumbu, j’apprécie votre réaction. Evidemment l’article de notre frère Musavuli est édifiant, mais vous avez raison d’en appeler à l’espoir courageux face à une situation difficile, à vrai dire face à la mort gratuite et immédiate qui frappe notre peuple. Moi je ne pense pas que les Congolais vont tous être raillés de la terre même si certains analystes étrangers s’y afférent.
La mainmise des puissances occidentales est à l’origine même de l’octroi des territoires de notre pays à la petite Belgique à l’époque ; laquelle a exercé un pouvoir autoritaire. Les régimes qui se sont succédé au Congo en réalité sont ceux du roi Léopold II, celui de Mobutu et celui de Kagame, sous diverses commandes multinationales. Tous ces trois régimes se ressemblent fortement.
La première force publique de Léopold II ressemble beaucoup à l’armée de Kagame, les Forces Armées Rwandaises du Congo (FARDC) comme l’a bien dit Musavuli. L’armée de Mobutu a aussi bénéficié de diverses complicités et aides étrangères. Mais cela n’a pas empêché des soulèvements et des émergences des personnalités illustres comme Kimbangu ou Lumumba pour ne parler que de ces deux là ou le soulèvement populaire du 16 février 1992, resté mémorable.
La colonisation belge du Congo n’a jamais été un long fleuve tranquille malgré ses millions de morts ; il en est de même de la colonisation rwandaise (tutsi) actuelle, malgré les millions de morts aussi, hélas. Les Congolais sont certes atteints, profondément, mais ils ne sont pas terrassés, pas encore, et les Rwandais ainsi que leurs parrains restent toujours des humains, y compris des Américains aussi puissants qu’ils puissent être ou paraître.
Juste à l’intention de notre frère Musavuli, Kasa-Vubu n’avait pas été élu comme tel, il avait été coopté après que Lumumba à qui revenait ce fauteuil ait accepté de se retirer pour sauvegarder l’unité de la nation que Kasa-Vubu voulait mettre en mal s’il n’était pas président. Et la Belgique y a été pour beaucoup pour empêcher Lumumba d’exercer les fonctions de Président et le remplacer par Kasa-Vubu. Le coup fourré qui est arrivé après était déjà préparé depuis longtemps."
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/burkina-faso-rd-congo-le-congo-est-158826
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
PS
Compatriotiquement!
"En RDC, la leçon burkinabè sera-t-elle retenue?
° http://www.rfi.fr/afrique/20141102-rdc-crainte-scenario-burkina-faso-kabila-compaore/
La situation au Burkina est scrutée avec attention en RDC où le débat sur une possible révision constitutionnelle fait rage. Les responsables de la prison centrale de Kinshasa ont confisqué tous les postes téléviseurs qui étaient dans les cellules des prisonniers pour empêcher les détenus de suivre l'évolution de la situation à Ouagadougou. Les Congolais suivent aussi avec amusement les mésaventures d'une délégation de la majorité partie au Burkina Faso étudier la stratégie utilisée par le président Compaoré pour faire modifier la Constitution.
A la prison centrale de Kinshasa, des postes de télévision ont été retirés des cellules, question de ne pas permettre aux prisonniers de suivre le déroulement des évènements du Burkina Faso, déclarent les détenus.
Au même moment circulent sur les réseaux sociaux des informations faisant état des difficultés de la délégation de la majorité présidentielle à Ouagadougou. Des politiques congolais, dont certains de la majorité, affirment que, partis pour s’inspirer des stratégies du maintien au pouvoir de Blaise Compaoré, les membres de cette délégation ont appris une autre leçon. Les derniers bouleversements au Burkina Faso ont montré comment on pouvait quitter le pouvoir si l'on ne respectait pas les textes auxquels on avait soi-même souscrit.
Le recensement général au secours de Kabila?
Et dans la mouvance kabiliste, on parle d’une autre cartouche pour éviter l’alternance : il s’agit du recensement général. Pour certains ténors de la majorité, le recensement devrait glisser jusqu’en 2019, ce qui ne permettrait pas la tenue de la présidentielle avant cette date. Mais dans la population, certains disent croire en la capacité du peuple congolais de réaliser le tour de force des Burkinabè."
"Les Congolais seraient-ils moins courageux que les Burkinabés ?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9380
"Burkina Faso : le régime de transition assoit son pouvoir
Le Monde | 02.11.2014 à 16h03 • Mis à jour le 02.11.2014 à 20h38
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/11/02/burkina-faso-le-regime-de-transition-assoit-son-pouvoir_4516681_3212.htmlL'armée burkinabè s'est imposée face à l'opposition. Dimanche 2 novembre, les soldats du nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida, ont pris le contrôle de la radiotélévision nationale à Ouagadougou. Des militaires du régiment de sécurité présidentiel ont tiré en l'air dans la cour d'entrée du bâtiment peu après 14 heures locales (15 heures à Paris) pour disperser une foule de manifestants, avant de se rendre maître des lieux.
L'armée a également pris le contrôle de la place de la Nation, dans la capitale, évacuant les milliers de manifestants qui s'y étaient regroupés précédemment. Les soldats ont barricadé la place pour en empêcher l'accès aux manifestants, qui protestaient, à l'appel de l'opposition contre la prise de pouvoir de l'armée.
Lire aussi : La chute sans gloire de Blaise Compaoré
Les responsables de l'opposition, qui contestent la « confiscation » du pouvoir par l'armée, ont rencontré dans l'après-midi le lieutenant-colonel Isaac Zida. Il n'y a toutefois eu aucune déclaration à la fin de la rencontre, et aucune information n'a filtré sur le contenu des discussions.
FAIBLE MANIFESTATION PLACE DE LA NATION
Quelques heures plus tôt, ces leaders de l'opposition avaient appelé à un rassemblement contre l'armée à Ouagadougou. Seulement un millier de personnes s'étaient rendues au rassemblement. Mais, après la fin du meeting, vers 9 heures, heure locale (10 heures en France), les manifestants ne s'étaient pas immédiatement dispersés, et d'autres habitants avaient progressivement convergé vers la place toute la matinée, jusqu'à former une foule importante, toujours présente à 13 heures.
Sur les panneaux brandis par les manifestants, on pouvait lire « Non à la confiscation de notre victoire, vive le peuple ! », ou « Zida dégage », « Zida c'est Judas », en référence au lieutenant-colonel, désigné par l'armée comme chef du régime de transition. Un autre manifestant brandissait cette pancarte : « Pas d'opportunisme, nous aimons le colonel, mais nous préférons un civil».
Au terme de plusieurs jours de violentes manifestations la semaine dernière, notamment dans la capitale, l'ex-président burkinabè Blaise Compaoré avait finalement donné sa démission le 31 octobre. Les protestataires défilaient contre la décision du gouvernement de procéder à une modification de la Constitution qui aurait permis au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis vingt-sept ans, debriguer un cinquième mandat en 2015."
° http://www.rfi.fr/afrique/20141102-revolte-burkinabe-societe-civile-burundaise-previent-nkurunziza/
° http://www.rfi.fr/afrique/20141101-burkina-faso-blaise-compaore-homme-occidentaux-francafrique/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141102154409/ouagadougou-opposition-burkinabe-crise-au-burkina-kouame-lougue-crise-au-burkina-burkina-l-armee-occupe-la-place-de-la-nation-et-a-pris-le-controle-de-la-radio-television-nationale.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20141102120001/union-africaine-crise-au-burkina-crise-au-burkina-burkina-la-mediation-internationale-demande-une-transition-civile-et-menace-de-sanctions.html
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20141102T114909Z20141102T114839Z/burkina-les-etats-unis-appellent-a-transferer-le-pouvoir-aux-autorites-civiles.html
° http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/burkina-faso/pourquoi-la-revolte-au-burkina-faso-ne-concerne-pas-que-le-burkina-faso-loin-de-la_732279.html
° http://www.courrierinternational.com/article/2011/04/19/un-printemps-qui-pourrait-toucher-ouagadougou
° http://humanitaire.revues.org/1028
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
Communiqué de Mariam Sankara après la fuite de Campaoré... !
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Bravo les bourkinabés
Ma'Mathy, toujours na temps! Merci !
Mathilde a écrit:Communiqué de Mariam Sankara après la fuite de Campaoré... !
Tsippora
Re: Bravo les bourkinabés
Miss you princess.........!
Tsippora a écrit:Ma'Mathy, toujours na temps! Merci !Mathilde a écrit:Communiqué de Mariam Sankara après la fuite de Campaoré... !
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Bravo les bourkinabés
Il restera un fond de confusion au Burkina nouveau parce que la direction du pays telle qu'elle s'installe prête à la contestation !
Soit on tient d'abord compte de la démission du PR qui a dégagé, dans ce cas les institutions en place plaident pour un intérim par le Président de l'AN, mais il semble que celui-ci s'est aussi exilé...
Soit on tombe d'accord que c'est un coup de force de l'Armée et normalement dans ce cas, coup d'Etat militaire conduit directement à une abolition ou une suspension de la Constitution et à une direction du pays par un militaire choisi par les soldats selon leurs différents avis ou on prend le plus gradé, ici le chef d'EM Traoré mais ils ont choisi Zida...
Soit on se réfère à un soulèvement populaire qui renverse le PR et les institutions en cours et dans ce cas tout est permis...
Les faits ici nous envoient à une lecture complexe qui renvoie à une direction inédite qui ne reprend à terme que la notion de "vacance" du pouvoir et permet toute cette confusion...
Néanmoins la contestation reste toujours ouverte : le chef d'EMG a cédé de gré la direction à un subordonné plus fort politiquement mais d'où vient cette force... Les politiciens de l'opposition reprochent une prise de pouvoir militaire et prétendent à juste titre à diriger le pays de même que la CI et régionale officielle comme l'UA qui ne veut reconnaître un pouvoir militaire comme généralement elle ne peut reconnaître officiellement qu'un pouvoir issu des institutions...
Où va-t-on en fait ?
Vraisemblablement le Lt Colonel Zida est un homme ambitieux de nature, il a fait valoir plus fort que les autres ses prétentions déjà connues par ailleurs et contrairement à ce qu'on peut penser il serait en fait plus critique envers Compaoré que Traoré; c'est peut-être là sa plus grande légitimité : quelque peu "sankariste" et bien digne de faire le change à Compaoré et à représenter la contestation populaire mais c'est un militaire...
Sans doute gardera-t-il la direction mais se fera seconder par un Exécutif consensuel et civil... La suspension ou l'abolition de la Constitution qui accompagne ce scénario fera que le nouveau régime aura beaucoup à prouver pour être adopté définitivement...
Attendons voir...
Compatriotiquement!
PS
Soit on tient d'abord compte de la démission du PR qui a dégagé, dans ce cas les institutions en place plaident pour un intérim par le Président de l'AN, mais il semble que celui-ci s'est aussi exilé...
Soit on tombe d'accord que c'est un coup de force de l'Armée et normalement dans ce cas, coup d'Etat militaire conduit directement à une abolition ou une suspension de la Constitution et à une direction du pays par un militaire choisi par les soldats selon leurs différents avis ou on prend le plus gradé, ici le chef d'EM Traoré mais ils ont choisi Zida...
Soit on se réfère à un soulèvement populaire qui renverse le PR et les institutions en cours et dans ce cas tout est permis...
Les faits ici nous envoient à une lecture complexe qui renvoie à une direction inédite qui ne reprend à terme que la notion de "vacance" du pouvoir et permet toute cette confusion...
Néanmoins la contestation reste toujours ouverte : le chef d'EMG a cédé de gré la direction à un subordonné plus fort politiquement mais d'où vient cette force... Les politiciens de l'opposition reprochent une prise de pouvoir militaire et prétendent à juste titre à diriger le pays de même que la CI et régionale officielle comme l'UA qui ne veut reconnaître un pouvoir militaire comme généralement elle ne peut reconnaître officiellement qu'un pouvoir issu des institutions...
Où va-t-on en fait ?
Vraisemblablement le Lt Colonel Zida est un homme ambitieux de nature, il a fait valoir plus fort que les autres ses prétentions déjà connues par ailleurs et contrairement à ce qu'on peut penser il serait en fait plus critique envers Compaoré que Traoré; c'est peut-être là sa plus grande légitimité : quelque peu "sankariste" et bien digne de faire le change à Compaoré et à représenter la contestation populaire mais c'est un militaire...
Sans doute gardera-t-il la direction mais se fera seconder par un Exécutif consensuel et civil... La suspension ou l'abolition de la Constitution qui accompagne ce scénario fera que le nouveau régime aura beaucoup à prouver pour être adopté définitivement...
Attendons voir...
Compatriotiquement!
PS
"Burkina: Zida pour une transition «dans un cadre constitutionnel»
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141103-direct-burkina-ouagadougou-zida-serene-compaore-journee-armee-ua/
Le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, chef de l'État provisoire et Zephirin Diabre, l'un des leaders de l'opposition, dimanche 2 novembre à Ouagadougou.
L'avenir du Burkina Faso est toujours en suspens, après une journée très tendue hier dimanche à Ouagadougou. Le lieutenant-colonel Isaac Zida, le nouvel homme fort du pays, a promis, ce lundi 3 novembre, une transition « dans un cadre constitutionnel » et dans un délai « le plus bref possible » lors d'une rencontre avec le corps diplomatique à Ouagadougou. Par ailleurs, l'émission « Décryptage », que vous pourrez suivre sur RFI de 18h10 à 18h30 TU, sera consacrée à la situation au Burkina Faso.
Les heures sont données en temps universel (TU).
13h30 : Alors que le lieutenant-colonel Zida semble donc s'être décidé à ouvrir la porte à une solution de consensus et à une transition démocratique débouchant sur la désignation d’un civil au pouvoir, la situation au Burkina Faso est au cœur d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine qui a débuté, à 12h00 TU à Addis-Abeba, en Ethiopie.
11h50 : Le lieutenant-colonel Isaac Zida a promis lundi une transition « dans un cadre constitutionnel » lors d'une rencontre avec le corps diplomatique à Ouagadougou. « Le pouvoir exécutif sera conduit par un organe de transition dans un cadre constitutionnel. Cet organe de transition sera dirigé par une personnalité consensuelle désignée par tous les acteurs de la vie nationale », a-t-il déclaré devant les diplomates.
La communauté internationale, notamment les États-Unis ont condamné la prise de pouvoir par les militaires et exigé un retour à l'ordre constitutionnel, après la chute du président Blaise Compaoré vendredi, à l'issue de 27 ans au pouvoir. « Nous ne sommes pas là pour usurper (...) le pouvoir », a déclaré un peu plus tard le lieutenant-colonel à des journalistes. M. Zida n'a pas précisé de calendrier d'action devant les diplomates, mais a souhaité un délai « le plus bref possible ».« Nous voulons aller très vite », a-t-il ensuite redit aux journalistes.
11h45 : Invité ce matin sur l’antenne de RFI, Francis Kpatindé, journaliste et maître de conférences à Sciences-Po Paris, a affirmé qu’il ne croyait « pas du tout » que le lieutenant-colonel Zida soit manipulé à distance par Blaise Compaoré. «Vous avez dû remarquer que le mouvement citoyen, le "Balai citoyen" et les jeunes ont semblé le soutenir », a expliqué le journaliste. « En face de lui, il y a le général Honoré Traoré, le chef d’état-major, général des Armées qui est plutôt un homme, en dépit de tout, qui est proche de Blaise Compaoré, dont il a été le premier aide de camp après l’assassinat de Thomas Sankara. Maintenir quelque part Traoré au pouvoir aurait été aux yeux de la population, perpétuer le pouvoir de Blaise Compaoré », a repris Francis Kpatindé. Selon lui, « l’heure n’est plus aux militaires, fussent-ils providentiels ; l’heure est à une démocratie beaucoup plus ouverte et le pouvoir militaire doit obéir au civil, et le Burkina Faso ne peut pas échapper à cette règle-là ».Retouvez l'intégralité de l'interview en cliquant ici.
11h30 : Le lieutenant-colonel Zida promet une transition « dans un cadre constitutionnel », annonce une dépêche de l’Agence France-Presse.
11h00 : Ce matin, la capitale avait retrouvé le calme et, ce lundi, les habitants ont repris le travail et les écoliers le chemin des classes, les établissements scolaires ayant rouvert leurs portes. Le couvre-feu a par ailleurs été allégé, il est désormais fixé de minuit à 5h00 du matin. Les frontières terrestres aussi ont rouvert et, normalement, le trafic aérien devrait reprendre peu à peu à l’aéroport de « Ouaga ». À signaler, parallèlement, l’inquiétude de l’épouse de l’ancien général Kouamé Lougué qui avait tenté en vain de prendre le pouvoir dimanche lors d’une allocution avortée dans les locaux de la télévision publique RTB. Elle est sans nouvelle de son mari depuis les échauffourées qui ont eu lieu à la RTB suite à son annonce, non diffusée.
10h45 : Le lieutenant-colonel Zida rencontre en ce moment des représentants du corps
diplomatique au ministère des Affaires étrangères, tandis que les chefs de
l'opposition doivent se concerter en milieu de journée au siège du parti de leur chef de file, Zéphirin Diabré.
Le chef du régime de transition s'était déjà entretenu dimanche soir avec les ambassadeurs de France, des États -Unis et de l'Union européenne, mais rien n'a filtré sur leurs discussions, les diplomates se refusant à toute déclaration. La communauté internationale avait toutefois vivement réprouvé la prise de pouvoir de facto par les militaires.
Les États -Unis, alliés de poids, avaient entre autres condamné « la tentative de l'armée burkinabè d'imposer sa volonté au peuple », appelant « l'armée à transmettre immédiatement le pouvoir aux autorités civiles ». De son côté, la médiation internationale tripartite au Burkina, conduite par l'ONU, l'Union africaine (UA) et la Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, a évoqué la menace de « sanctions » si l'ordre constitutionnel, qui prévoit un intérim du président du Parlement, n'était pas respecté.
Quant à l'Union européenne, elle a demandé à l'armée burkinabè à respecter les droits fondamentaux de la population, y compris celui de manifester pacifiquement,
tandis que le président ghanéen John Dramani Mahama, qui dirige la Cédéao, a
appelé « au dialogue » et à la retenue pour éviter que « la situation déjà précaire » ne dégénère. La France en revanche ne s'est pas encore exprimée sur les derniers événements.
9h30 : On évoque la possibilité de réactiver la Constitution suspendue depuis quelques jours par le chef militaire, ce qui permettrait au Conseil constitutionnel de constater la vacance du pouvoir, y compris au niveau du président de l’Assemblée nationale, puisque celui-ci est en fuite en Côte d’Ivoire. Dès lors le conseil pourrait se tourner vers l’ensemble des forces vives du pays pour qu’elle désigne en consensus un nouveau président de transition qui pourrait être alors un civil. Est-ce que l’armée acceptera cette option ? Est-ce que le profil d’un homme ou d’une femme consensuel existe au Burkina Faso ? On devrait le savoir dans les prochaines heures.
Parmi les personnalités reçues hier, on note qu’il y avait l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo, au pouvoir entre novembre 1982 et août 1983. Après cette rencontre il avait appelé ses concitoyens au calme et à la reprise du travail. Une autre série de consultation aura lieu dans la journée avec les autorités coutumières et religieuses notamment.
La situation au matin du lundi 3 novembre
8h00 : La contestation d'hier dimanche s'était traduite, par un épisode assez rocambolesque, où l’on a vu une immense foule faire le siège de la RTB, la Radio-Télévision nationale, en scandant le nom de Saran Sérémé, qui est la présidente d’un parti de l’opposition à Blaise Compaoré, le PDC. Cette foule souhaitait la voir prendre la tête du pays, le temps de la transition démocratique, une foule qui voulait absolument qu’elle se rende à la télévision nationale pour faire cette annonce au plus grand nombre.
En fait, selon Saran Sérémé elle-même, qui s’expliquera un plus tard dans la journée, il s’agissait là d’un immense malentendu. Les Burkinabè massés place de la Nation et très impatients de voir un civil organiser la transition, l' a littéralement forcée à se rendre à la télévision, ce qu’elle n’a finalement pas fait. Au contraire d’un général, le général à la retraite Kouamé Lougué, qui lui a pris tout le monde de vitesse, en se déclarant chef de l’Etat au nom du peuple. Une annonce parfaitement vaine car les caméras de la RTB n’étaient même pas branchées au moment de cette annonce !
Il y a pas mal de confusion, pas mal de cafouillage, en ce moment, au Burkina Faso où la société civile et les partis politiques maintiennent toujours la pression sur l’armée. A ce titre, en fin de journée, le colonel Auguste Barry, porte-parole du lieutenant-colonel Zida, s’était fendu d’un communiqué. Un communiqué dans lequel il stigmatisait ces initiatives d’auto-proclamation à la télévision publique et dans lequel il rappelait que si les forces armées burkinabè occupaient un leadership dans le pays, c’était à l’appel des forces vives du pays, pour se prémunir contre un chaos, qui aurait pu s’installer après le soulèvement de jeudi dernier.
Parallèlement, une médiation internationale est toujours en cours, pour tenter de trouver une issue à la crise. Une mission conjointe des Nations unies, de l'Union africaine et de la Cédéao, la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest, qui a rencontré tous les acteurs de la crise. Elle demande le retour à l'ordre constitutionnel, avec à sa tête, un civil."
"Sur RFI, la veuve de Sankara relance le débat sur la mort de son mari"
° http://www.rfi.fr/afrique/20141103-rfi-veuve-sankara-relance-le-debat-mort-son-mari-blaise-compaore-thomas-mariam/
"Burkina Faso: situation toujours confuse et intenses tractations"
° http://www.rfi.fr/afrique/20141103-burkina-faso-zida-compaore-ouagadougou-situation-confuse-intenses-tractations-cedeao-ua-france/
"Burkina: ultimatum de l’UA pour redonner le pouvoir aux civils"
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141103-direct-burkina-ouagadougou-zida-serene-compaore-journee-armee-ua/
° http://www.rfi.fr/afrique/20141102-burkina-faso-union-africaine-positionne-une-transition-civile-zida/
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141102-direct-journee-rassemblement-ouagadougou-compaore-traore-zida-opposition/
° http://www.rfi.fr/afrique/20141103-burkina-faso-frontiere-togolaise-capitale-pays-fige/
° http://www.rfi.fr/emission/20141103-francis-kpatinde-parlant-zida-leve-le-poing-comme-sous-sankara/
Dernière édition par ndonzwau le 3/11/2014, 10:30 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
Contre-coups nocifs du cas burkinabé : le pouvoir de JK a davantage pris des précautions pour bloquer bien en amont toute contestation ?
Compatriotiquement!
"Kinshasa : la police étouffe une marche de l’opposition
° http://radiookapi.net/actualite/2014/11/03/kinshasa-la-police-etouffe-sit-de-lopposition/
La Police nationale congolaise (PNC) a étouffé lundi 3 novembre à Kinshasa une marche pacifique des forces politiques et sociales de l’opposition dans les périmètres du quartier général de la Monusco à Kinshasa. Les manifestants devraient déposer un mémorandum à la Mission onusienne, dont l’objet n’a pas été révélé à la presse. Plus d’une dizaine de personnes ont été interpellées.Un dispositif impressionnant de la police a été déployé depuis tôt le matin au centre-ville, surtout dans les périmètres de la galerie présidentielle et de la paroisse sainte Anne, contrôlant ainsi tous les accès vers la Monusco.
« Il y a un dispositif impressionnant des policiers. Même moi, avant d’accéder j’ai été fouillé. Pourquoi est-ce qu’on peut nous fouiller ainsi ! Ça traumatise en quelque sorte la population », a témoigné un passant.
Pour sa part, le commissaire de la police ville de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, explique que désormais la population devrait s’habituer à une présence renforcée de la police pour assurer la sécurité de la ville.
« De toutes les façons, la police, quand il y a un mouvement suspect, il peut le faire [déployer un dispositif sécuritaire]. Ce qui est vrai est que, la police, comme dans d’autres pays, les mesures sécuritaires doivent être renforcées pour rassurer d’avantage la population», a indiqué le général Célestin Kanyama."
"RDC: au moins 20 personnes arrêtées lors dune manifestation interdite de l'opposition
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20141103T135215Z20141103T135201Z/rdc-au-moins-20-personnes-arretees-lors-dune-manifestation-interdite-de-l-opposition.html
Au moins 20 personnes ont été arrêtées lundi à Kinshasa lors d'une manifestation interdite de l'opposition, dont un cadre a mis en garde contre le risque d'une révolte à l'image de celle qui a chassé du pouvoir le président burkinabè, a constaté une journaliste de l'AFP. (…)" ° http://www.rfi.fr/afrique/20141103-rdc-soixantaine-arrestations-manifestation-kinshasa-udps-unc/
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ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
Miss you too my queen
Mathilde a écrit: Miss you princess.........!
Tsippora a écrit:Ma'Mathy, toujours na temps! Merci !
Tsippora
Re: Bravo les bourkinabés
"Burkina Faso: la France a bien exfiltré Blaise Compaoré
° http://www.rfi.fr/afrique/20141105-burkina-faso-france-exfiltre-blaise-compaore-cote-ivoire-francois-hollande/
Après avoir affirmé dans un premier temps que la France n’avait pas procédé elle-même à l’évacuation de l’ex-président Blaise Compaoré vers la Côte d’Ivoire vendredi 31 octobre, le président François Hollande a revu sa version ce mardi.
François Hollande a quelque peu revu sa version sur l’exfiltration de Blaise Compaoré vers la Côte d’Ivoire. Après avoir affirmé dans la nuit de lundi à mardi que « cette évacuation, nous ne l’avons pas faite nous-mêmes », le président français a reconnu lors d'une conférence de presse à Ottawa où il est actuellement en visite la participation active de la France. « Pour permettre la transition, nous avons fait en sorte que le président, qui n'était plus président, puisse être évacué vers la Côte d'Ivoire », a-t-il admis. L’ex-président burkinabè a-t-il bien utilisé un hélicoptère français ? « Nous avons veillé à ce qu'il soit évacué en mettant à disposition tous les moyens qui pouvaient être utiles », a répondu François Hollande.(...)"
° http://www.rfi.fr/afrique/20141105-burkina-faso-france-exfiltre-blaise-compaore-cote-ivoire-francois-hollande/
"Burkina Faso: la médiation internationale au cœur des tractations"
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141104-burkina-faso-cedeao-zida-union-africaine-ouedraogo-chambas-transition-compaore/
° http://www.rfi.fr/afrique/20141104-burkina-faso-compaore-transition-mpp-roch-marc-christian-kabore-ua-cedeao/
"Burkina Faso: sans transition civile, l'UA menace de sanctions"
° http://www.rfi.fr/afrique/20141104-burkina-faso-sanctions-ua-absence-transition-civile-colonel-Zida-compaore/
"Burkina: le plan de sortie de crise de l'opposition"
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141104-burkina-faso-compaore-ouagadougou-zida-plan-sortie-crise-opposition-zephirin-diabre/
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141103-direct-burkina-ouagadougou-zida-serene-compaore-journee-armee-ua/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141104143847/blaise-compaore-armee-francaise-francois-hollande-crise-burkina-faso-2014-crise-au-burkina-exclusif-burkina-comment-la-france-a-exfiltre-blaise-compaore.html
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141104-burkina-faso-compaore-ouagadougou-zida-plan-sortie-crise-opposition-zephirin-diabre/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141104135407/mogho-naba-lieutenant-colonel-zida-crise-burkina-faso-2014-crise-au-burkina-burkina-le-lieutenant-colonel-zida-confirme-au-mogho-naba-qu-il-va-remettre-le-pouvoir-aux-civils.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20141104-burkina-faso-compaore-transition-mpp-roch-marc-christian-kabore-ua-cedeao/
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141104-burkina-faso-zida-affirme-vouloir-remettre-pouvoir-civils-transition-compaore/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141104114752/blaise-compaore-yamoussoukro-crise-au-burkina-crise-au-burkina-burkina-la-video-du-convoi-de-blaise-compaore-fuyant-ouagadougou.html
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ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
"Concertations à Ouagadougou: accord trouvé sur une transition d'un an
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20141106-burkina-faso-concertations-ouagadougou-accord-transition/
Les trois chefs d'Etat de la Cédéao et les différents acteurs burkinabè sont parvenus à trouver un accord pour une transition, mercredi 5 novembre.
Les concertations menées à Ouagadougou par les présidents ghanéen, nigérian et sénégalais sont terminées. Si elles n'ont pas permis mercredi soir de trouver le nom de celui ou celle qui dirigera la transition – un civil, selon les exigences de la communauté internationale –, elles ont néanmoins débouché sur un accord de principe sur le cadre de cette transition.
L'insurrection a été si soudaine, le départ de Blaise Compaoré si rapide, que l'on s'attendait sans doute aussi à une prise de décision immédiate de la part des participants à cette réunion. Or, si l'on a le programme de la transition démocratique fixée d'un commun accord entre les Burkinabè et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), il manque quelques précieux détails sur son mode d'emploi et sa chronologie. Les leaders de la Cédéao, qui seront en sommet extraordinaire à partir de ce jeudi jusqu'au lendemain, vont devoir trouver des pistes pour apaiser le pays.
Toutes les forces vives consultées lors de cette journée vraiment particulière pour le Burkina Faso se sont entendues sur le fait de rétablir la Constitution, et donc de constater la vacance du pouvoir, indique le communiqué. Cela induit la mise en place d’un gouvernement de transition. Il y a été convenu de la nomination urgente et par consensus d’une éminente personnalité civile pour présider cette transition. Mais aucune date n'est arrêtée pour cette nomination, et on ne sait pas non plus si le retour à la constitutionnalité est effectif dès ce jeudi ou plus tard. On ne sait pas, d'ailleurs, qui doit annoncer ce rétablissement ; le lieutenant-colonel Zida, qui doit quitter le pouvoir, ou quelqu'un d'autre ?
Optimisme du président ghanéen
Une chose est sûre : le gouvernement de transition aura une durée de vie d’un an, c’est-à-dire jusqu’à l’organisation d’élections présidentielle et législatives d’ici novembre 2015. Il faudra enfin poursuivre les consultations inclusives entre les leaders des différents partis, les leaders religieux, les représentants de la société civile et les forces militaires pour se mettre d’accord sur la structure et la composition des organes de transition.
La tâche est vaste, mais le président ghanéen John Dramani Mahama s'est déclaré optimiste. Il a encouragé les Burkinabè à « surmonter la douleur et la peine le plus rapidement possible, afin que toutes les composantes de la société du Burkina Faso participent aux décisions qui permettront de mettre sur pied une démocratie stable ».
« Même si des gens sont contrariés vis-à-vis de leurs frères et sœurs, ajoute-t-il, il nous faut les impliquer, de sorte que quel que soit l’accord que nous allons trouver, ce soit l’accord de toute la société. Nous allons parvenir à un accord et mettre sur pied un gouvernement de transition. Je suis certain que nous n’allons pas arriver au stade où la communauté internationale devra imposer des sanctions.»
Obtenir du temps, c'est gagné
Une chose est notifiée sans équivoque dans le communiqué : un hommage appuyé a été rendu au lieutenant-colonel Zida et à toutes les forces armées du Burkina Faso pour le rôle joué dans le maintien de la sécurité et de la loi dans une période trouble.
Au fond, les Burkinabè ont obtenu du temps. C’est ce qu’ils souhaitaient. Il était question de ressortir de cette journée de consultations avec le nom de ce fameux acteur consensuel qui prendrait les rênes de la transition. Une méthode proposée, pour ne pas dire imposée, par la Cédéao, mais qui n’avait pas l’air de convenir aux représentants burkinabè rencontrés. Finalement, la délégation de l'organisation sous-régionale a accepté de temporiser et de laisser les Burkinabè prendre ce temps du dialogue.
L’un des participants, croisé par l'envoyé spécial de RFI au sortir de la réunion mercredi soir, a expliqué que l’on devrait connaître, peut-être lundi, la personnalité civile qui devrait faire consensus. Les différents représentants du monde politique, religieux ou de la société civile se sont d’ailleurs retrouvés dès ce mercredi soir – juste après le départ des trois chefs d’État sénégalais, ghanéen et nigérian – dans la salle de réunion pour plancher immédiatement sur ce dossier de la transition burkinabè.[/size]
Quid de l'ancienne majorité ?
Une question s'impose : quelle place accorder à l'ancienne majorité présidentielle dans ce dialogue ? Alors que le secrétaire exécutif national du parti de l'ex-président (CDP), Assimi Kouanda, et le président de la Fédération des associations pour la paix avec Blaise Compaoré, Adama Zongo, ont été convoqués à la gendarmerie en vue d'être entendus sur des propos qu'ils auraient tenus fin octobre avant le début du soulèvement (selon le service de communication de la gendarmerie, il ne s'agit pas d'une arrestation), l'arrivée d'une délégation de l'ancienne majorité présidentielle dans les concertations a donné lieu, ce mercredi, à un véritable coup de sang, une bronca des autres participants.
L'opposition politique et la société civile sont irritées par la Cédéao, qui a invité cette délégation. C'est ce qu'explique Guy-Hervé Kam, porte-parole du Balai citoyen (société civile) : « Les dirigeants de la Cédéao auraient dû informer que la pléniaire se ferait avec l'ensemble des partis, y compris ceux de l'ex-majorité, explique-t-il. On serait venus en connaissance de cause. (...) Nous avons été les premiers à dire que si l'on veut une transition, elle doit être inclusive. Et pour qu'elle le soit, ils doivent y participer. Mais (...) ce qui a manqué ici, c'est la forme. »
« Je considère que ça frise un peu le manque de respect, ajoute-t-il. Déjà, au Burkina, nous ne sommes pas du tout en phase avec la Cédéao qui a, nous considérons, manqué à ses obligations quand le Burkina avait des difficultés. Venir maintenant en pompiers, je pense qu'ils devraient quand même avoir l'humilité de savoir qu'ils ont déjà commis une faute et préparer les esprits à cette rencontre là. On ne met pas comme ça les gens en face sans préparation. » Plus de détails sur cet incident dans l'audio ci-dessous.
A Ouaga 2000, mercredi 18h, trois membres de l'ancienne majorité entrent dans la salle de réunion. Les autres participants se montrent guère enclins à s'asseoir à la même table Écouter
"Burkina : accord pour une transition dirigée par une « éminente personnalité civile »"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141106084002/crise-burkina-faso-2014-crise-au-burkina-burkina-accord-pour-une-transition-dirigee-par-une-eminente-personnalite-civile.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Bravo les bourkinabés
Les burkinabés doivent neutraliser Zida, il est dangereux.
http://frindethie.wordpress.com/2014/11/01/pauvre-burkinabe-m-frindethie/
http://frindethie.wordpress.com/2014/11/01/pauvre-burkinabe-m-frindethie/
mongo elombe
Re: Bravo les bourkinabés
Burkina:prestation de serment du président Michel Kafando:échec de la malédiction de Compaore
Burkina: le président Kafando nomme le lieutenant-colonel Zida Premier ministre
http://oeildafrique.com/burkina-le-president-kafando-nomme-le-lieutenant-colonel-zida-premier-ministre/
Burkina: le président Kafando nomme le lieutenant-colonel Zida Premier ministre
http://oeildafrique.com/burkina-le-president-kafando-nomme-le-lieutenant-colonel-zida-premier-ministre/
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Bravo les bourkinabés
Mode d'emploie pour complètement noyer une "révolution": Les hommes de Compaoré dominent toujours et controllent le Burkina. Un ex-ambassadeur a l'ONU est devenu président pendant que l'ex no.2 de la garde présidentielle est le nouveau premier ministre. Pendant ce temps, le no.1 de la garde présidentielle est toujours a Ouaga, toujours dans son bureau a la présidence et son unité est la plus puissante du pays. Ou est le peuple dans tout ca?
Voila pourquoi toutes ces "révolutions" finissent toujours pas décevoir le peuple qui les supporte mais qui rapidement perd le control sur les événements.
Peuple Burkinabé watch out, demandez justice et surtout ne faite pas confiance aux ex-amis, alliés et proches de Compaoré. Votez pour des vrais patriotes, les partisants de Thomas Sankara et non pour ceux qui hier l'avaient trahi.
Voila pourquoi toutes ces "révolutions" finissent toujours pas décevoir le peuple qui les supporte mais qui rapidement perd le control sur les événements.
Peuple Burkinabé watch out, demandez justice et surtout ne faite pas confiance aux ex-amis, alliés et proches de Compaoré. Votez pour des vrais patriotes, les partisants de Thomas Sankara et non pour ceux qui hier l'avaient trahi.
NgongaEbeti
Re: Bravo les bourkinabés
NgongaEbeti a écrit:Mode d'emploie pour complètement noyer une "révolution": Les hommes de Compaoré dominent toujours et controllent le Burkina. Un ex-ambassadeur a l'ONU est devenu président pendant que l'ex no.2 de la garde présidentielle est le nouveau premier ministre. Pendant ce temps, le no.1 de la garde présidentielle est toujours a Ouaga, toujours dans son bureau a la présidence et son unité est la plus puissante du pays. Ou est le peuple dans tout ca?
Voila pourquoi toutes ces "révolutions" finissent toujours pas décevoir le peuple qui les supporte mais qui rapidement perd le control sur les événements.
Peuple Burkinabé watch out, demandez justice et surtout ne faite pas confiance aux ex-amis, alliés et proches de Compaoré. Votez pour des vrais patriotes, les partisants de Thomas Sankara et non pour ceux qui hier l'avaient trahi.
Tu as raison NgongaEbeti dans tout ce que tu as soulevé.
Voila pourquoi Napoléon Bonaparte avait dit:
"Dans les révolutions,il y a deux sortes des gens:Ceux qui les font et Ceux qui en profitent..."
J'ai peur que les choses ne changent pas dans ce pays vu que ce sont le même personne proche du pouvoir de Compaore qui tiennent les rênes du pouvoir dans ce pays.J'espère qu'il y aura une élection libre et tout ces gens vont dégagé.Dans le cas contraire,ça sera triste pour toute l'Afrique.
El-Shaman
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