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Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale

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Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 Empty Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale

Message  Jim KK 22/2/2015, 12:10 pm

Enfin le gouverneur de notre province parle!!! Laughing Laughing Laughing

Depuis son retour à Lubumbashi le 23 décembre Moise Katumbi s'exprime enfin , sera t il candidat à la présidentielle apres son empoisonnement?

Kasumbalesa, poste frontière entre la Zambie et la République démocratique du Congo. Sur des kilomètres, les camions sont agglutinés en attendant le sésame qui leur permettra de franchir la douane, véritable tiroir-caisse pour le Congo. “En moyenne, ici, ce sont près de 80 millions de dollars qui rentrent chaque mois dans les caisses de l'Etat”, explique Mike Katende, fonctionnaire de cette institution. Ce jeudi, toute la frontière a été prise de court par la visite imprévue du gouverneur Moïse Katumbi. “Je n'étais pas encore venu depuis mon retour. Si j'avais signalé mon passage, tout aurait été frotté, nettoyé, récuré. Je préfère leur faire la surprise. Pendant mes voyages en Europe, en un mois, les rentrées du poste frontière ont diminué de près de 50%. Etonnant, non ?”, lâche-t-il en observant tout le personnel qui se trouve dans la salle de contrôle hyper moderne.
Justement parlons-en de votre absence. Elle a duré plusieurs mois, toutes les rumeurs ont couru. On vous a annoncé partout. A Londres, Bruxelles, Paris et même Lourdes...
Pour les rumeurs, il est vrai que je me suis rendu à Londres pour des examens de santé suite à un empoisonnement. Mais je vais bien. Pour ce qui est des déplacements, je ne me cache pas. Oui, je suis allé à Lourdes. Je suis chrétien, je suis catholique et dès que j'en ai la possibilité, je fais mon pèlerinage.
Votre rentrée, le 23 décembre à Lubumbashi n'est pas passée inaperçue. Vous avez lancé une mise en garde à peine voilée au président Kabila pour qu'il ne soit pas tenté de changer la Constitution et de s'imposer pour un troisième mandat non admis dans l'actuelle loi fondamentale.
Quand je suis rentré d'Europe, il y avait des dizaines de milliers de personnes qui m'attendaient à la sortie de l'avion. Ils attendaient que je parle. Je suis gouverneur, je suis démocrate et j'ai dit ce que je pensais.
Pourquoi avoir utilisé l'image des penalties et du troisième qui ne serait pas accepté en référence au troisième mandat?
D'abord le fait de parler en images fait partie de la culture congolaise et, plus généralement africaine. Ensuite, regardez dans la Bible, toutes les paraboles, ce sont aussi des formes d'images. Je savais ce que je faisais. Une fois de plus, on est en démocratie et on peut donc tout dire. La liberté d'expression est un acquis fondamental. A ceux qui m'écoutent d'interpréter ce que j'ai dit. Je ne renie rien.
Il s'agissait d'une mise en garde au président Kabila ?
Notre Congo est un pays immense mais très fragile. C'est encore une jeune démocratie. Elle a à peine dix ans. Ce qui est fondamental à mes yeux, c'est que tout le monde respecte la Constitution. Maintenant, la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) a sorti son calendrier qui doit notamment amener aux élections municipales et présidentielles mais aussi provinciales. Il est temps que ces scrutins aient lieu. Cela fait 3 ans que mon mandat de gouverneur est terminé et pourtant je suis toujours en place faute de nouvelles élections. Ce n'est pas sain pour la bonne marche de la démocratie. Vous remarquerez d'ailleurs que le président Kabila n'a jamais déclaré qu'il allait changer la Constitution. Finalement, il y a eu beaucoup de palabres pour rien. Dans une jeune démocratie, il faut éviter les dérapages qui sont souvent synonymes de violences. A Kinshasa et dans le Nord-Kivu, il y a eu des morts en ce début d'année quand certains ont voulu voter une loi qui liait les élections au recensement. On ne règle rien en essayant de passer en force ou par la violence.
Vous pensez que le calendrier de la Ceni est tenable avec des élections urbaines, municipales et locales le 10 décembre 2015 et la présidentielle et les législatives le 27 novembre 2016?
Il y a des contraintes. Elles ont déjà été signalées. Il faut que tout le monde, majorité, opposition, société civile et Eglise, se mette autour de la table pour tenter de trouver des solutions. Il faut aussi y associer les bailleurs de fonds internationaux.
Vous ne craignez donc pas un report vu le timing serré ?
La Ceni ne parle nulle part de report. Elle a fixé les dates et il n'y a aucun report en vue.
Un scénario à la Burkina Faso est-il envisageable ?
Plus maintenant. Au Burkina, le pouvoir a voulu changer la Constitution. Ici, en RDC, on a dépassé ce stade. Tout est sur les rails dans le cadre de notre Constitution.
Vous êtes candidat à la présidentielle?
(Sourire) Je suis encore gouverneur de la province du Katanga. J'ai encore énormément de travail à accomplir en peu de temps. Il reste un peu moins de deux ans au président Kabila pour achever son travail dans le cadre de son mandat légitime. Terminons nos mandats et retroussons-nous les manches pour sortir le peuple congolais de la misère.
Une fois votre mandat terminé, vous serez candidat ?
J'ai un mandat à terminer avant de penser à autre chose.
Que vous le vouliez ou non, certains vous considèrent déjà comme le principal candidat à la présidentielle et les attaques commencent à fuser...
J'ai l'habitude des attaques. Ce fut le cas en 2006. En 2009, j'ai même eu droit à un procès en Europe. Cela doit faire partie du jeu politique.
On vous reproche notamment le fait que le Katanga soit une région immensément riches et que la population y soit pourtant toujours aussi pauvre?
C'est la réalité. Mais le gouverneur n'a pas tous les pouvoirs. Je tente chaque jour d'améliorer le quotidien des Katangais. Le sous-sol de la province n'a pas attendu que je devienne gouverneur pour être aussi riche. Moi, j'ai essayé de développer ma province avec le budget dont je dispose. Quand je suis arrivé, le Katanga était, avec les mêmes richesses, le troisième contributeur de l'Etat. Deux ans plus tard, nous sommes devenus le premier. Mais nous ne recevons rien en retour. Légalement, l'Etat central doit rétrocéder 40% de ce que les provinces perçoivent. Désormais, nous faisons rentrer entre 4 et 5 milliards de dollars par an. Le retour de Kinshasa est quasiment nul. Maintenant que la guerre dans l'est est finie, j'espère que nous pourrons enfin recevoir ce qui nous est dû, soit 2,7 milliards de dollars. On m'attaque aussi sur les contrats miniers. Mais ce n'est pas la province qui les accorde, c'est l'Etat central. La redevance minière, c'est aussi dans l'escarcelle de l'Etat central. Grâce au Katanga, le Congo est devenu le deuxième producteur mondial de cuivre mais nous ne percevons pas les dividendes de nos efforts. La route qui permet d'évacuer toutes ces richesses, nous l'avons faite construire avec les fonds de la province. Fonds obtenus grâce au péage routier. Une fois encore, le péage existait avant que j'arrive. Il rentrait 300 000 dollars par mois. Aujourd'hui, avec une bonne gestion et une chasse à la fraude, nous faisons rentrer 6 millions par mois dans les caisses de la province sans avoir augmenté les tarifs et avec moins de camions. Ça situe le niveau de la fraude qui existait auparavant.
On vous reproche aussi l'insécurité qui règne dans votre province.
L'insécurité est un vrai souci au Katanga. Le problème, c'est l'impunité. Gédéon (Ndlr : le leader Maï Maï de la milice des Kata Katanga) s'est évadé, le 7 novembre 2011, en pleine journée de la prison de Lubumbashi. Entre 2006 et 2011, la province a vécu en paix. Depuis son évasion, on connaît beaucoup de troubles. Plus de 500 000 personnes ont dû fuir leur territoire par la faute de ces conflits, des centaines de personnes ont été tuées. Gédéon doit être arrêté et déféré à la CPI. On le présente comme un rebelle mais c'est un criminel. La vraie rébellion, ici, c'est la démocratie. La sécurité des Congolais, de tous les Congolais est du ressort du ministre de l'Intérieur.
Certains vous reprochent aussi d'être président d'un grand club de football.
C'est une passion. J'avais 17 ans quand j'ai commencé à présider un club de foot. Pas le Tout-Puissant Mazembe, une petite équipe alors.
Un jour, in tempore non suspecto, on vous a posé la question : Et si vous aviez le choix entre une victoire en finale de la ligue mondiale des clubs champions et la présidence de la République...
Je n'ai pas oublié la réponse et elle est toujours la même. Le titre mondial des clubs. Ce serait aussi une consécration pour le Congo et un ciment formidable pour l'unité du pays. Vous avez vu la Coupe d'Afrique des nations. Le Congo est arrivé en demi-finale. Ce jour-là, tout le monde était Congolais, les particularismes étaient aux oubliettes.

Guerre ouverte
Même s'il a réservé sa réponse dans la course à la présidence, Moïse katumbi est dans le collimateur de l'actuelle majorité présidentielle, famille à laquelle il appartient pourtant. “Depuis le discours du 23 décembre (voir interview), le divorce est consommé entre Kabila et Katumbi. Plusieurs proches du gouverneur ont été arrêtés, comme le directeur provincial de l'office congolais de contrôle Fofo Konzi”, explique un élu, pourtant issu lui aussi du parti présidentiel. “On ignore toujours les motifs de son arrestation le 5 février. Il a été transféré à Kinshasa. Depuis, plus rien. Et ce n'est pas fini. On s'attend au retour de l'instabilité dans la province. Tout sera fait pour tenter d'abattre le gouverneur. C'est une guerre sans merci qui s'ouvre.”
Un magistrat confirme et confie, sous le couvert de l'anonymat, que “les pressions sont énormes de la part de certains proches de la maison civile du chef de l'Etat. Pour eux, c'est la guerre. Attendez-vous à voir des accusations tomber sur le gouverneur de la part de certains pseudo-repentis qui auront négocié leur libération contre ces accusations. Ils sont aussi trop heureux de règler leur compte avec le gouverneur qui est, selon eux, responsable de leur arrestation. Dans un cas précis, l'homme, un agent en douane, a été appréhendé en flagrant délit de fraude massive”

Jim KK


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Message  GHOST 22/2/2015, 1:51 pm

Jim KK a écrit:Enfin le gouverneur de notre province parle!!! Laughing Laughing Laughing

Vous êtes candidat à la présidentielle?
[color=#0066cc] Que vous le vouliez ou non, certains vous considèrent déjà comme le principal candidat à la présidentielle et les attaques commencent à fuser...
J'ai l'habitude des attaques. Ce fut le cas en 2006. En 2009, j'ai même eu droit à un procès en Europe. Cela doit faire partie du jeu politique.

On vous reproche aussi l'insécurité qui règne dans votre province.
L'insécurité est un vrai souci au Katanga. Le problème, c'est l'impunité. Gédéon (Ndlr : le leader Maï Maï de la milice des Kata Katanga) s'est évadé, le 7 novembre 2011, en pleine journée de la prison de Lubumbashi. Entre 2006 et 2011, la province a vécu en paix. Depuis son évasion, on connaît beaucoup de troubles. Plus de 500 000 personnes ont dû fuir leur territoire par la faute de ces conflits, des centaines de personnes ont été tuées. Gédéon doit être arrêté et déféré à la CPI Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 170322 . On le présente comme un rebelle mais c'est un criminel. La vraie rébellion, ici, c'est la démocratie Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 293360 . [u Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 337703 lol! ]La sécurité des Congolais, de tous les Congolais est du ressort du ministre de l'Intérieur.
[/u]

Un magistrat confirme et confie, sous le couvert de l'anonymat, que “les pressions sont énormes de la part de certains proches de la maison civile du chef de l'Etat. Pour eux, c'est la guerre. Attendez-vous à voir des accusations tomber sur le gouverneur de la part de certains pseudo-repentis qui auront négocié leur libération contre ces accusations. Ils sont aussi trop heureux de règler leur compte avec le gouverneur qui est, selon eux, responsable de leur arrestation. Dans un cas précis, l'homme, un agent en douane, a été appréhendé en flagrant délit de fraude massive”


KATUMBI FAIT SA "CAMPAGNE"...

Depuis son retour, il est entrain de lancer des nouveaux travaux, de casser le prix du mais en visitant une grande minoterie, ect... study Kanambe aussi fait la même chose..semble-t-il quand il se derange pour inaugurer la route des Poids Lourd financée en grande partie par le Japon


LA VRAI REBELLIO C´EST LA DEMOCRATIE dixit Katumbi Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 2948598157
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Message  GHOST 22/2/2015, 1:58 pm

[quote="Jim KK"]Enfin le gouverneur de notre province parle!!! Laughing Laughing Laughing

Votre rentrée, le 23 décembre à Lubumbashi n'est pas passée inaperçue. Vous avez lancé une mise en garde à peine voilée au président Kabila pour qu'il ne soit pas tenté de changer la Constitution et de s'imposer pour un troisième mandat non admis dans l'actuelle loi fondamentale.

Quand je suis rentré d'Europe, il y avait des dizaines de milliers de personnes qui m'attendaient à la sortie de l'avion. Ils attendaient que je parle. Je suis gouverneur, je suis démocrate et j'ai dit ce que je pensais.

Pourquoi avoir utilisé l'image des penalties et du troisième qui ne serait pas accepté en référence au troisième mandat?

Twisted Evil Idea D'abord le fait de parler en images fait partie de la culture congolaise et, plus généralement africaine. Ensuite, regardez dans la Bible, toutes les paraboles, ce sont aussi des formes d'images. [u]Je savais ce que je faisais[/u]. Une fois de plus, on est en démocratie et on peut donc tout dire. La liberté d'expression est un acquis fondamental. A ceux qui m'écoutent d'interpréter ce que j'ai dit. Je ne renie rien.


La declaration de "guerre" est visible..Katumbi n´est pas un homme á qui on peut faire peur, il a un plan et possede un "back up" pour accomplir son plan..Très bientôt on apprendra plus...sur lui et ses "alliances" What a Face

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Message  Jim KK 22/2/2015, 9:12 pm

RDC: Moïse Katumbi refuse de se déclarer candidat à la présidence en 2016

http://www.levif.be/actualite/international/rdc-moise-katumbi-refuse-de-se-declarer-candidat-a-la-presidence-en-2016/article-normal-367887.html

Le populaire gouverneur de la province du Katanga (sud-est de la République démocratique du Congo), Moïse Katumbi Chapwe, en froid avec le président Joseph Kabila, a refusé de se déclarer comme candidat à l'élection présidentielle de novembre 2016, dans une interview publiée samedi par le journal 'La Libre Belgique'.

"Je suis encore gouverneur de la province du Katanga. J'ai encore énormément de travail à accomplir en peu de temps. Il reste un peu moins de deux ans au président Kabila pour achever son travail dans le cadre de son mandat légitime. Terminons nos mandats et retroussons-nous les manches pour sortir le peuple congolais de la misère", a-t-il affirmé à l'envoyé spécial du quotidien à Lubumbashi, le chef-lieu de cette riche province cuprifère.

"J'ai un mandat à terminer avant de penser à autre chose", a renchéri M. Katumbi en réponse à une question sur une éventuelle candidature à la présidence une fois son mandat terminé - la prochaine élection des gouverneurs et vice-gouverneurs est prévue le 31 janvier 2016.

La RDC doit organiser en moins de deux ans un cycle électoral complet, qui débutera par l'élection des députés provinciaux et scrutins locaux le 25 octobre prochain et culminera par la présidentielle et les législatives le 27 novembre 2016, pour un coût de plus de 1,1 milliard de dollars.

M. Katumbi, qui gouverne le Katanga depuis janvier 2007 - son mandat était de cinq ans, mais les élections des gouverneurs n'ont plus été organisées depuis en RDC -, apparaît comme un candidat sérieux à la présidence de la République, alors que M. Kabila ne pourra en principe plus se représenter pour un troisième quinquennat.

Lors de son retour à Lubumbashi le 23 décembre dernier après plusieurs mois passés en Europe pour des examens de santé à la suite d'un empoisonnement, il avait utilisé une parabole parlant d'un "troisième penalty" pour exclure l'idée d'une révision constitutionnelle qui aurait permis à M. Kabila de briguer un troisième mandat en 2016. Ces propos - et l'accueil enthousiaste réservé par les Lushois à leur gouverneur - avaient, selon la presse congolaise, provoqué la colère du chef de l'Etat et de son entourage.

"Ici, en RDC, on a dépassé ce stade (de vouloir changer la Constitution), a assuré M. Katumbi, qui appartient au même parti que M. Kabila, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD). "Tout est sur les rails (pour les sept scrutins prévus) dans le cadre de notre Constitution", a-t-il ajouté.

Le gouverneur a par ailleurs expliqué à 'La Libre Belgique' pourquoi, selon lui, la pauvreté subsistait dans sa province, considérée comme potentiellement immensément riche grâce à ses ressources minières.

"Moi, j'ai essayé de développer ma province avec le budget dont je dispose. Quand je suis arrivé, le Katanga était, avec les mêmes richesses, le troisième contributeur de l'Etat. Deux ans plus tard, nous sommes devenus le premier. Mais nous ne recevons rien en retour. Légalement (en vertu de la Constitution de 2006, ndlr), l'Etat central doit rétrocéder 40% de ce que les provinces perçoivent", a souligné M. Katumbi.

Il a chiffré les recettes actuelles générées par la Katanga à "entre 4 et 5 milliards de dollars par an", notant que "le retour de Kinshasa est quasiment nul".

"Maintenant que la guerre dans l'est est finie, j'espère que nous pourrons enfin recevoir ce qui nous est dû, soit 2,7 milliards de dollars", a dit le gouverneur.

Selon lui, grâce au Katanga, le Congo est devenu le deuxième producteur mondial de cuivre. "Mais nous ne percevons pas les dividendes de nos efforts", a déploré M. Katumbi, qui préside aussi le club de football TP (Tout Puissant) Mazembe de Lubumbashi, deuxième ville de la RDC.

Jim KK


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Message  Jim KK 22/2/2015, 9:20 pm

Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga: "J'ai un mandat à terminer"

http://www.lalibre.be/actu/international/moise-katumbi-gouverneur-du-katanga-j-ai-un-mandat-a-terminer-54e6d5ff35701001a1d3b3fe

Kasumbalesa, poste frontière entre la Zambie et la République démocratique du Congo. Sur des kilomètres, les camions sont agglutinés en attendant le sésame qui leur permettra de franchir la douane, véritable tiroir-caisse pour le Congo. “En moyenne, ici, ce sont près de 80 millions de dollars qui rentrent chaque mois dans les caisses de l'Etat”, explique Mike Katende, fonctionnaire de cette institution. Ce jeudi, toute la frontière a été prise de court par la visite imprévue du gouverneur Moïse Katumbi. “Je n'étais pas encore venu depuis mon retour. Si j'avais signalé mon passage, tout aurait été frotté, nettoyé, récuré. Je préfère leur faire la surprise. Pendant mes voyages en Europe, en un mois, les rentrées du poste frontière ont diminué de près de 50%. Etonnant, non ?”, lâche-t-il en observant tout le personnel qui se trouve dans la salle de contrôle hyper moderne.

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Jim KK


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Message  Jim KK 22/2/2015, 9:37 pm

RDC : Moïse Katumbi se positionne pour l’après Kabila

Le puissant gouverneur du Katanga est un prétendant sérieux à la succession de Kabila


http://www.lopinion.fr/28-janvier-2015/rdc-moise-katumbi-se-positionne-l-apres-kabila-20784

Les faits - Après des jours d’émeutes en fin de semaine dernière, le président Joseph Kabila a renoncé à faire adopter une disposition électorale conditionnant la tenue des prochains scrutins, prévus en 2016, à l’organisation d’un recensement. Ses opposants, qui y voyaient un stratagème du chef de l’Etat pour se maintenir au pouvoir, sont revigorés dans l’optique de la succession.

Joseph Kabila a plié face à la rue et les prétendants au trône présidentiel se voient déjà à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), un pays grand comme 76 fois la Belgique. L’ancien Congo belge est surtout l’un des sous-sols les plus riches de la planète avec de gigantesques réserves de minerais (cobalt, cuivre, or, manganèse, diamant). Parmi les favoris à la succession, l’opposant historique, Étienne Tshisekedi, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et surtout le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui vient d’achever mercredi un double déplacement très discret à Londres et à Paris. affraid affraid
Sa province détient 40 % des réserves mondiales de cobalt et 3 % de celle de cuivre, et lui-même a fait fortune dans les mines.

Président du Tout Puissant Mazembe, un club de football de Lubumbashi, cet homme d’affaires prospère a beaucoup investi dans le social. « Il est le plus populaire des hommes politiques congolais, explique un analyste qui suit le pays. S’il se présente à la présidentielle, son seul nom lui permettra de rafler de nombreux suffrages dans toutes les provinces ». Il bénéficie aussi du soutien des Américains qui ont toujours joué un rôle important dans les changements de régime en RDC. A l’époque de la guerre froide, Washington avait fait renverser Patrice Lumumba pour installer le maréchal Mobutu afin d’empêcher que ce pays très riche ne bascule dans l’orbite de Moscou. En 1997, les Etats-Unis appuyèrent discrètement Laurent Désiré Kabila, père de l’actuel chef de l’Etat, dans le renversement du même Mobutu. Cette fois, John Kerry a été le premier à signifier l’année dernière à Kabila fils qu’il ne devait pas changer la constitution.

Appétits pour le sous-sol congolais. De Londres, Moïse Katumbi a relayé les aspirations des investisseurs étrangers. « Il est préférable d’avoir le code minier ancien avec 200 milliards de dollars d’investissements que le nouveau avec 5 milliards de dollars », a-t-il expliqué, lançant une pierre dans le jardin du Premier ministre qui souhaite accroître les royalties sur les mines. Outre Washington, Katumbi compte sur le soutien du 10 Downing Street. La Grande-Bretagne est un important donateur de la RDC et ses compagnies minières lorgnent le sous-sol congolais avec appétit alors que Londres est une place pour la levée de fonds de ces sociétés.

Jusqu’à récemment, Katumbi roulait pour Joseph Kabila puisqu’il appartenait à l’écurie présidentielle en tant que chef provincial du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Mais, le 23 décembre, il a déclenché les hostilités contre le chef de l’Etat. Ce jour-là, devant une foule acquise à sa cause, il a appelé ses partisans à envahir le terrain si, après deux faux penaltys contre l’équipe nationale de football, un troisième était sifflé… Une métaphore lourde de sens à l’intention de Kabila qui voulait modifier la Constitution, après deux mandats et 13 ans au pouvoir, pour se représenter. Depuis, Katumbi est la cible des médias proches du pouvoir qui l’attaquent régulièrement. Preuve que Kabila n’a pas perdu toute ambition de rester à la tête de la RDC, il fait de Katumbi son adversaire principal. Le 27 janvier, le pouvoir a fait marcher ses partisans à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga d’où est également originaire Kabila. Dans les prochaines semaines, les conseillers du président pourraient tout faire pour retirer à Katumbi son poste de gouverneur. Ce dernier aura besoin du soutien des Américains et des Européens alors que le président congolais mise sur la fidélité de Joseph Eduardo Dos Santos et Jacob Zuma, ses homologues angolais et sudfaricain, qui lui ont récemment rendu visite. Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158 Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158 Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158

__________________________________________________

La bataille sera rude!

Si M. Katumbi a le soutien du PPRD et de la MP, il va remporter les élections présidentielles de 2016. Je trouve qu´il sera imbattable.
Sans ce soutien, il pourra toujours remporter ces élections. Mais ces chances vont diminuer. Il a l´argent pour faire la campagne seul. Mais est ce que les caciques du PPRD (Boshab, Minaku …) et de la MP (P. Lumbi …) lui laisseront faire ???

Qu´est ce qu´ils (J. Kabila, E. Boshab, M. Katumbi) se sont parlé au milieu de la semaine passée ???

Nous aurons la réponse dans quelques jours !!!

Jim KK


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Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 Empty Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale

Message  Admin 22/2/2015, 10:20 pm

Jim KK a écrit:RDC : Moïse Katumbi se positionne pour l’après Kabila

Le puissant gouverneur du Katanga est un prétendant sérieux à la succession de Kabila


http://www.lopinion.fr/28-janvier-2015/rdc-moise-katumbi-se-positionne-l-apres-kabila-20784

Les faits - Après des jours d’émeutes en fin de semaine dernière, le président Joseph Kabila a renoncé à faire adopter une disposition électorale conditionnant la tenue des prochains scrutins, prévus en 2016, à l’organisation d’un recensement. Ses opposants, qui y voyaient un stratagème du chef de l’Etat pour se maintenir au pouvoir, sont revigorés dans l’optique de la succession.

Joseph Kabila a plié face à la rue et les prétendants au trône présidentiel se voient déjà à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), un pays grand comme 76 fois la Belgique. L’ancien Congo belge est surtout l’un des sous-sols les plus riches de la planète avec de gigantesques réserves de minerais (cobalt, cuivre, or, manganèse, diamant). Parmi les favoris à la succession, l’opposant historique, Étienne Tshisekedi, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et surtout le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui vient d’achever mercredi un double déplacement très discret à Londres et à Paris. affraid  affraid  
Sa province détient 40 % des réserves mondiales de cobalt et 3 % de celle de cuivre, et lui-même a fait fortune dans les mines.

Président du Tout Puissant Mazembe, un club de football de Lubumbashi, cet homme d’affaires prospère a beaucoup investi dans le social. « Il est le plus populaire des hommes politiques congolais, explique un analyste qui suit le pays. S’il se présente à la présidentielle, son seul nom lui permettra de rafler de nombreux suffrages dans toutes les provinces ». Il bénéficie aussi du soutien des Américains qui ont toujours joué un rôle important dans les changements de régime en RDC. A l’époque de la guerre froide, Washington avait fait renverser Patrice Lumumba pour installer le maréchal Mobutu afin d’empêcher que ce pays très riche ne bascule dans l’orbite de Moscou. En 1997, les Etats-Unis appuyèrent discrètement Laurent Désiré Kabila, père de l’actuel chef de l’Etat, dans le renversement du même Mobutu. Cette fois, John Kerry a été le premier à signifier l’année dernière à Kabila fils qu’il ne devait pas changer la constitution.

Appétits pour le sous-sol congolais. De Londres, Moïse Katumbi a relayé les aspirations des investisseurs étrangers. « Il est préférable d’avoir le code minier ancien avec 200 milliards de dollars d’investissements que le nouveau avec 5 milliards de dollars », a-t-il expliqué, lançant une pierre dans le jardin du Premier ministre qui souhaite accroître les royalties sur les mines. Outre Washington, Katumbi compte sur le soutien du 10 Downing Street. La Grande-Bretagne est un important donateur de la RDC et ses compagnies minières lorgnent le sous-sol congolais avec appétit alors que Londres est une place pour la levée de fonds de ces sociétés.

Jusqu’à récemment, Katumbi roulait pour Joseph Kabila puisqu’il appartenait à l’écurie présidentielle en tant que chef provincial du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Mais, le 23 décembre, il a déclenché les hostilités contre le chef de l’Etat. Ce jour-là, devant une foule acquise à sa cause, il a appelé ses partisans à envahir le terrain si, après deux faux penaltys contre l’équipe nationale de football, un troisième était sifflé… Une métaphore lourde de sens à l’intention de Kabila qui voulait modifier la Constitution, après deux mandats et 13 ans au pouvoir, pour se représenter. Depuis, Katumbi est la cible des médias proches du pouvoir qui l’attaquent régulièrement. Preuve que Kabila n’a pas perdu toute ambition de rester à la tête de la RDC, il fait de Katumbi son adversaire principal. Le 27 janvier, le pouvoir a fait marcher ses partisans à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga d’où est également originaire Kabila. Dans les prochaines semaines, les conseillers du président pourraient tout faire pour retirer à Katumbi son poste de gouverneur. Ce dernier aura besoin du soutien des Américains et des Européens alors que le président congolais mise sur la fidélité de Joseph Eduardo Dos Santos et Jacob Zuma, ses homologues angolais et sudfaricain, qui lui ont récemment rendu visite. Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158  Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158  Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158

__________________________________________________

La bataille sera rude!

Si M. Katumbi a le soutien du PPRD et de la MP, il va remporter les élections présidentielles de 2016. Je trouve qu´il sera imbattable.
Sans ce soutien, il pourra toujours remporter ces élections. Mais ces chances vont diminuer. Il a l´argent pour faire la campagne seul. Mais est ce que les caciques du PPRD (Boshab, Minaku …) et de la MP (P. Lumbi …) lui laisseront faire ???

Qu´est ce qu´ils (J. Kabila, E. Boshab, M. Katumbi) se sont parlé au milieu de la semaine passée ???

Nous aurons la réponse dans quelques jours !!!
La fin de ton exposé explique mieux la situation à mon avis ... à savoir: Moïse Katumbi est encore PPRD. Il n'est pas exclu qu'il soit le candidat PPRD
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Message  GHOST 23/2/2015, 12:25 am

Rolling Eyes Mr l´Admn


Moise Katumbi peut nous reserver...des suprises... Il n´a pas besoin du "PPRD" pour gagner les élections Wink Son grand frère Katebe Katoto possede des solides connections dans l´opposition Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven On raconte qu´il aurait pris contact avec JP Bemba pendant son sejour á Londre (et ceux du MLC gardent curieusement silence sur cette info) Wink

Quand mr JIM poste ici des info en provenance des journaux Belges...suivez le back up de Katebe qui réside en Belgique depuis la chute de Mobutu Embarassed Embarassed

Quand..Francis Kalombo disait tout haut que Katumbi possede..des alliances non seulement au sein de la Majorité, mais aussi dans l opposition Laughing il n´était pas entrain de raconter des histoires..

Rolling Eyes Mr JIM nous disait il n´ya pas si longtemps que Katumbi ne souhaite pas participer au congrès du PPRD..où on va designer le candidat á la Présidence..sensé prendre la place de Kanambe Rolling Eyes What a Face Comment alors placer Katumbi dans l´écurie du PPRD Question Á moins qu´on Kanambe l´impose comme candidat, au sein du PPRD..les caciques n´aimeraient pas le voir...candidat du PPRD
La preuve? Relisez attentivement la réponse de Katumbu au sujet de l´insécurité au Katanga Laughing Il lance une "pique" contre le "ministre de l´Interieur" responsable de la sécurité de TOUS les congolais8)
..C´est une attaque frontale contre non seulement Boshab ou Muyej mais aussi contre le PPRD...qui a toujours "reservé" cette fonction.. What a Face

L`AUTRE FACTEUR...:LES USA Rolling Eyes


Et si Katumbi était ce "candidat unique" dont on parle tant de plus en plus ce dernier temps Wink Ses propos sur les 200 milliards des investissements des capitaux privés....qui ridiculise les "5 milliards" de Matata @ pale pale fait de lui...un candidat coriace...avec le PPRD ou sans le PPRD, Katumbi peut obtenir..le back up du MLC (si Bemba quitte la prison, il ne sera pas si pressé de devenir Président...surtout pas contre la volonté des USA pirat )..et d´une frange importante de l´actuelle "majorité"...200 milliards.. sunny
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Message  ndonzwau 23/2/2015, 1:25 am

Admin a écrit:
Jim KK a écrit:RDC : Moïse Katumbi se positionne pour l’après Kabila

Le puissant gouverneur du Katanga est un prétendant sérieux à la succession de Kabila


http://www.lopinion.fr/28-janvier-2015/rdc-moise-katumbi-se-positionne-l-apres-kabila-20784

Les faits - Après des jours d’émeutes en fin de semaine dernière, le président Joseph Kabila a renoncé à faire adopter une disposition électorale conditionnant la tenue des prochains scrutins, prévus en 2016, à l’organisation d’un recensement. Ses opposants, qui y voyaient un stratagème du chef de l’Etat pour se maintenir au pouvoir, sont revigorés dans l’optique de la succession.

Joseph Kabila a plié face à la rue et les prétendants au trône présidentiel se voient déjà à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), un pays grand comme 76 fois la Belgique. L’ancien Congo belge est surtout l’un des sous-sols les plus riches de la planète avec de gigantesques réserves de minerais (cobalt, cuivre, or, manganèse, diamant). Parmi les favoris à la succession, l’opposant historique, Étienne Tshisekedi, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et surtout le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui vient d’achever mercredi un double déplacement très discret à Londres et à Paris. affraid  affraid  
Sa province détient 40 % des réserves mondiales de cobalt et 3 % de celle de cuivre, et lui-même a fait fortune dans les mines.

Président du Tout Puissant Mazembe, un club de football de Lubumbashi, cet homme d’affaires prospère a beaucoup investi dans le social. « Il est le plus populaire des hommes politiques congolais, explique un analyste qui suit le pays. S’il se présente à la présidentielle, son seul nom lui permettra de rafler de nombreux suffrages dans toutes les provinces ». Il bénéficie aussi du soutien des Américains qui ont toujours joué un rôle important dans les changements de régime en RDC. A l’époque de la guerre froide, Washington avait fait renverser Patrice Lumumba pour installer le maréchal Mobutu afin d’empêcher que ce pays très riche ne bascule dans l’orbite de Moscou. En 1997, les Etats-Unis appuyèrent discrètement Laurent Désiré Kabila, père de l’actuel chef de l’Etat, dans le renversement du même Mobutu. Cette fois, John Kerry a été le premier à signifier l’année dernière à Kabila fils qu’il ne devait pas changer la constitution.

Appétits pour le sous-sol congolais. De Londres, Moïse Katumbi a relayé les aspirations des investisseurs étrangers. « Il est préférable d’avoir le code minier ancien avec 200 milliards de dollars d’investissements que le nouveau avec 5 milliards de dollars », a-t-il expliqué, lançant une pierre dans le jardin du Premier ministre qui souhaite accroître les royalties sur les mines. Outre Washington, Katumbi compte sur le soutien du 10 Downing Street. La Grande-Bretagne est un important donateur de la RDC et ses compagnies minières lorgnent le sous-sol congolais avec appétit alors que Londres est une place pour la levée de fonds de ces sociétés.

Jusqu’à récemment, Katumbi roulait pour Joseph Kabila puisqu’il appartenait à l’écurie présidentielle en tant que chef provincial du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Mais, le 23 décembre, il a déclenché les hostilités contre le chef de l’Etat. Ce jour-là, devant une foule acquise à sa cause, il a appelé ses partisans à envahir le terrain si, après deux faux penaltys contre l’équipe nationale de football, un troisième était sifflé… Une métaphore lourde de sens à l’intention de Kabila qui voulait modifier la Constitution, après deux mandats et 13 ans au pouvoir, pour se représenter. Depuis, Katumbi est la cible des médias proches du pouvoir qui l’attaquent régulièrement. Preuve que Kabila n’a pas perdu toute ambition de rester à la tête de la RDC, il fait de Katumbi son adversaire principal. Le 27 janvier, le pouvoir a fait marcher ses partisans à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga d’où est également originaire Kabila. Dans les prochaines semaines, les conseillers du président pourraient tout faire pour retirer à Katumbi son poste de gouverneur. Ce dernier aura besoin du soutien des Américains et des Européens alors que le président congolais mise sur la fidélité de Joseph Eduardo Dos Santos et Jacob Zuma, ses homologues angolais et sudfaricain, qui lui ont récemment rendu visite. Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158  Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158  Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 57158

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La bataille sera rude!

Si M. Katumbi a le soutien du PPRD et de la MP, il va remporter les élections présidentielles de 2016. Je trouve qu´il sera imbattable.
Sans ce soutien, il pourra toujours remporter ces élections. Mais ces chances vont diminuer. Il a l´argent pour faire la campagne seul. Mais est ce que les caciques du PPRD (Boshab, Minaku …) et de la MP (P. Lumbi …) lui laisseront faire ???

Qu´est ce qu´ils (J. Kabila, E. Boshab, M. Katumbi) se sont parlé au milieu de la semaine passée ???

Nous aurons la réponse dans quelques jours !!!

La fin de ton exposé explique mieux la situation à mon avis ... à savoir: Moïse Katumbi est encore PPRD. Il n'est pas exclu qu'il soit le candidat PPRD

Je crois qu'à ce stade, il y'a deux variables que nous ne maîtrisons pas et que peut-être même les différents protagonistes y compris Katumbi ne maîtrisent pas encore eux-mêmes !

D'un côté (Congolais) :
que pense lui-même Katumbi et que pense-t-on faire exactement à son sujet du côté de la majorité et de l'opposition ?
Il est certain que de deux côtés on va cherché à l'enrôler : Katumbi est de principe plus proche du PPRD mais pourquoi a-t-il été obligé de se démarquer de "JK" ? Pour le bonheur des Congolais à travers une démocratie, sur sa propre ambition ou roulait-il dans le cadre d'une commande de la CI...

C'est l'autre face (extérieure) , on en a beaucoup parlé et au delà des rumeurs il est vrai que l’œil externe compte hélas beaucoup à ce niveau : Katumbi serait le choix d'une frange des puissants occidentaux notamment américains...
Dans ce cas quelle option lui recommanderaient-ils : s'éloigner de Kanambe et de sa majorité actuelle ou se rapprocher de son opposition; en passant, une des recommandations aux "opposants" à Washington serait de se trouver un "candidat unique"; où placent-ils alors Katumbi ?

Avec la musique sur un nécessaire "dialogue" de Tshisekedi et de l'Udps dont on perçoit encore mal le contenu, les manœuvres sûrement en cours du "labo" dans la kanambie, les tractations laborieuses de l'opposition, si on y ajoute l'équation Katumbi, on voit bien que la compétition pour 2016 ne fait que commencer et sera complexe et rude...
Sans oublier que le pouvoir est lui dans la position où il veut se succéder à lui-même et tout changement significatif ne peut que lui être arraché de vive lutte; on voit bien par où on a du passer pour rendre possible le scrutin présidentiel fin 2016 comme prévu constitutionnellement ! Quelles techniques va-t-il alors utiliser pour ce faire; il ne faut en écarter aucune même les pires...




Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 23/2/2015, 6:32 am

PS


ndonzwau a écrit:[...]
Je crois qu'à ce stade, il y'a deux variables que nous ne maîtrisons pas et que peut-être même les différents protagonistes y compris Katumbi ne maîtrisent pas encore eux-mêmes !

D'un côté (Congolais) :
que pense lui-même Katumbi et que pense-t-on faire exactement à son sujet du côté de la majorité et de l'opposition ?
Il est certain que de deux côtés on va cherché à l'enrôler : Katumbi est de principe plus proche du PPRD mais pourquoi a-t-il été obligé de se démarquer de "JK" ? Pour le bonheur des Congolais à travers une démocratie, sur sa propre ambition ou roulait-il dans le cadre d'une commande de la CI...

C'est l'autre face (extérieure) , on en a beaucoup parlé et au delà des rumeurs il est vrai que l’œil externe compte hélas beaucoup à ce niveau : Katumbi serait le choix d'une frange des puissants occidentaux notamment américains...
Dans ce cas quelle option lui recommanderaient-ils : s'éloigner de Kanambe et de sa majorité actuelle ou se rapprocher de son opposition; en passant, une des recommandations aux "opposants" à Washington serait de se trouver un "candidat unique"; où placent-ils alors Katumbi ?

Avec la musique sur un nécessaire "dialogue" de Tshisekedi et de l'Udps dont on perçoit encore mal le contenu, les manœuvres sûrement en cours du "labo" dans la kanambie, les tractations laborieuses de l'opposition, si on y ajoute l'équation Katumbi, on voit bien que la compétition pour 2016 ne fait que commencer et sera complexe et rude...
Sans oublier que le pouvoir est lui dans la position où il veut se succéder à lui-même et tout changement significatif ne peut que lui être arraché de vive lutte; on voit bien par où on a du passer pour rendre possible le scrutin présidentiel fin 2016 comme prévu constitutionnellement ! Quelles techniques va-t-il alors utiliser pour ce faire; il ne faut en écarter aucune même les pires...

Compatriotiquement!

De quelles pires techniques cette dictature volontiers sanguinaire peut user ?

La pire de toutes serait "la politique de la terre brûlée"
, c'est une technique militaire connue que certaines armées désespérées ont utilisée...
Plus qu'une grave insécurité criminelle imposée au pays (j'en ai parlé ailleurs) qui nécessiterait un état d'urgence prolongé justifiant du coup de retarder les échéances électorales, celle-la consisterait dans le cadre d'une résistance finale de mettre délibérément le pays à feu et à sang dans le but d'en détruire les ressources pour que quitte à perdre le pouvoir, celui qui lui succéderait se trouve démuni longtemps pour diriger le pays...
La kanambie pourrait-elle aller jusqu'à cette extrême barbarie face à des soldats loyaux au peuple pris sous le contrôle de la Monusco ou une force type EUFOR ?
Qui sait, la militarisation du pays et la restructuration récente de l'armée peuvent laisser voir une volonté de vendre cher leur peau si besoin...J'y reviendrai peut-être...

Une autre qui concernerait en l'occurrence Katumbi est de s'assurer à tout prix un "dauphin" qui garantirait les acquits et la sécurité du régime ainsi que de ses hommes...
Cela  suppose de lui accorder tous les moyens de sa propagande mais aussi peut consister à affaiblir l'adversaire soit en le divisant par des candidats bidons fabriqués par le pouvoir alors infiltrés chez l'adversaire soit en le neutralisant par des inculpations procédurières, par des intimidations subtiles ou moins, par son exclusion des lieux et autres outils de sa campagne…...........
La détention des lieux et des moyens de pouvoir par la majorité peut ainsi organiser la non-visibilité du(des) candidat(s) de l'opposition dont sa(ses) campagne(s) en pâtirait(aient)...

Dans le cas exprès de Katumbi les rumeurs égrainées par le régime font état d'un éventuel rabibochage entre le pouvoir et lui : ils se sont parlés, ils se parlent, un retour au bercail d'où il ne serait jamais parti est en cours selon certains, nous susurre-t-on sans la moindre preuve palpable tandis que les infos en provenance du dehors de la kanambie insistent sur sa détermination à quitter la barque PPRD, à ne pas répondre à leurs rdv...

Quelle est la vérité ? Toujours est-il que si les efforts pour "acheter" Katumbi (en vue d'en faire leur candidat ou l'enrôler à un haut rang dans leur équipe...) échouent, le pouvoir n'hésitera pas à user de sa puissance et de son arbitraire pour le fragiliser politiquement, administrativement, économiquement... C'est ce qu'ils ont commencé à faire en révoquant tous les hauts fonctionnaires et agents qui comptent au Katanga censés lui être loyaux ; ils inquiètent même les hommes politiques de la province qui lui sont fidèles ou partagent sa position...
On peut aussi penser vu leur penchant barbare, que dépités ils complotent de lui nuire physiquement : empoisonnement ou ; je n'y avais pas pensé, assassinat direct !
C'est ce scénario que les info de Baudoin Amba de Congoindépendant a recueillies ! Lisez et faites-vous un jugement !


John Numbi chargé d’"éliminer" Moïse Katumbi
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9705
Suspect numéro un dans le double assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya Bahizire et de son chauffeur Fidèle Bazana Edadi, l’ex-patron de la police nationale congolaise, John Numbi Banza Tambo, aurait repris "du service". Il aurait été chargé par "Joseph Kabila" de "refroidir" l’actuel gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe. Intox? Nullement!

La "guerre silencieuse" qui a lieu depuis le 23 décembre dernier entre "Joseph Kabila" et Moïse Katumbi Chapwe va-t-il se muer en tragédie?
Selon une source proche des services de renseignements militaires à Kinshasa, le "général" John Numbi Banza Tambo a effectué, il y a une semaine, un bref séjour dans la capitale congolaise. L’ex-patron de la police nationale aurait eu plusieurs "séances de travail" avec quelques "bad guys" chargés d’exécuter les "basses oeuvres" du "raïs".
Selon cette source, "John" aurait offert ses "services" à "Joseph Kabila". Mission : "éliminer physiquement" l’actuel gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe. Au cours d’une de ces rencontres avec des officiers militaires, Numbi aurait dit ces mots : "Katumbi menace la pérennité de notre pouvoir. Il est le seul rival capable de faire ombrage au raïs".

Questions : "Joseph Kabila" caresse-t-il le rêve secret de briguer un troisième mandat? Pourquoi tuer Katumbi? Réponse : "Katumbi continue à constituer un obstacle majeur pour la concrétisation de la volonté du clan kabiliste de conserver le pouvoir dans son giron".

Le "troisième penalty"

Le conflit entre "Kabila" et Katumbi a eu pour détonateur la fameuse parabole dite du "troisième pénalty injuste" racontée par le gouverneur du Katanga devant une foule en délire lors de son retour au pays. C’était le 23 décembre dernier.
Ouvrons la parenthèse ici. Dans sa toute première interview accordée au journaliste Hubert Leclercq de "La Libre Belgique" datée du samedi 21 au dimanche 22.02.2015, Moïse Katumbi n’entend en aucun cas présenter des excuses en clamant que ses paroles avaient dépassé ses pensées : "A ceux qui m’écoutent d’interpréter ce que j’ai dit. Je ne renie rien ". A la question de savoir s’il sera candidat à l’élection présidentielle, "Moïse" n’a ni confirmé ni infirmé l’ambition qui lui est prêtée. "J’ai un mandat à terminer avant de penser à autre chose", a-t-il dit. Nous y reviendrons. Fermons la parenthèse.

Selon une source militaire, John Numbi avait participé à la rencontre du 5 janvier entre "Joseph Kabila" et des "notables katangais" dans la ferme de Kashamata. Certains participants qui le croyaient en disgrâce ne dissimulaient pas un certain étonnement de le voir à cette réunion.
Il semble qu’avant cette rencontre, le "raïs" avait reçu au même endroit Numbi et le "pasteur" Daniel Mulunda Ngoy Nyanga. L’affaire Katumbi aurait été au centre des conversations. "C’est à cette occasion que John Numbi avait offert ses services pour abattre Moïse Katumbi, confie la source. Dans un premier temps, le raïs n’était pas chaud. Il semble qu’il vient de donner son feu vert".

Suspect numéro un dans l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya Bahizire et son collaborateur Fidèle Bazana Edadi, John Numbi Banza est protégé par "Joseph Kabila". Celui-ci lui assure l’impunité. L’homme compte sur le "parapluie présidentiel" pour qu’une "disparition accidentelle" de Katumbi ne fasse guère des vagues.

La "solution finale"

Au cours de son point presse hebdomadaire, vendredi 9 janvier, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a "signifié" une "mise en garde" de révocation au gouverneur Moïse Katumbi Chapwe. "Il est le représentant du chef de l’État, donc s’il veut toujours être gouverneur, il a intérêt à ne pas dépasser certaines limites", déclarait-il. Sans d’autres précisions.
Mende ignorait sans doute qu’aux termes de l’article 3 de la Constitution promulguée le 18 février 2006, les provinces et les entités décentralisées sont dotées de la personnalité juridique. Le gouverneur de province et son adjoint sont élus au suffrage universel indirect par des députés provinciaux. Ils sont par la suite investis et non nommés par le Président de la République. On le sait, le pouvoir de révoquer appartient à celui qui nomme.

Mieux encore, l’article 198 de la Constitution tel que révisé en janvier 2011 prévoit un seul cas où le chef de l’Etat peut jouir du pouvoir de révocation. Il faut d’abord qu’il y ait une "crise politique grave et persistante". Une crise de nature à menacer d’interrompre le fonctionnement régulier des institutions provinciales. Le Président de la République n’agit nullement selon ses caprices. La décision doit être délibérée en Conseil des ministres et après concertation avec les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Il faut dire que "Joseph Kabila" aura tout essayé y compris un découpage précipité du Katanga actuel en quatre entités. Il est vrai que cette réforme est prévue dans la Constitution. Mais...

Est-ce pour toutes ces raisons que le successeur de Mzee a opté pour une "solution finale"? L’avenir le dira. En attendant, on a appris que Numbi a fait placer ses proches en qualité de "responsable des Opérations" à l’ANR, à la police ainsi que dans l’armée au Katanga. Devrait-on parler de "commencement d’exécution"?



Compatriotiquement!


Dernière édition par ndonzwau le 23/2/2015, 6:28 pm, édité 1 fois

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Message  Arafat 23/2/2015, 12:36 pm

Jim KK a écrit:

Qu´est ce qu´ils (J. Kabila, E. Boshab, M. Katumbi) se sont parlé au milieu de la semaine passée ???

Nous aurons la réponse dans quelques jours !!!
[/color][/size]
C´est le noeud du problème, le PPRD est conscient qu´il pourrait effectivement garder le pouvoir avec la candidature de Katumbi mais faudrait-il pour cela qu´il faille d´abord effacer le tableau avec cette histoire du 3° penalty. Entre nous, je ne vois pas un Boshab, Minaku ou Matata remporter cette élection. Il se dit pourtant que Matata serait le préferé du président Kabila.
Arafat
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Message  GHOST 23/2/2015, 2:09 pm

Cool Mbuta ARAFAT

Le PPRD a besoin de Katumbi...et non..le contraire Twisted Evil Twisted Evil

LES CONNEXIONS DE KATUMBI ?

1. Afrique du Sud

Selon mr JJ Wondo sur son site consacré á la Défense du Congo, la protection rapprochée de Katumbi est assurée par des ex membres des forces speciales de l´armée SudAf sunny
Ce que Katumbi devrait posseder des relations solides non seulement avec les leaders de l´ANC, mais aussi les hommes d´affaires puissants en RSA...et pire la Défense de la RSA qui possede une industrie militaire de pointe á la recherche des marchés drunken

2. Grande Bretagne
Hasard? Pour quelle raison Katumbi se fait "soigner" á Londre, "capitale mondiale" des affaires? Ce que Katumbi doit posseder des relations au sein de la "City" de Londre où se traite les affaires..non seulement les bourses des ressources naturelles, mais aussi le transfert des "capitaux" drunken

3: USA
Observez que plusieures entreprises US sont en activité au Katanga sunny Quand Katumbi affirme que la RDC est "redevenue" le 2ème exportateur mondiale du cuivre..il parle de ces entreprises US Basketball Sur Congo Mikili, on trouvait une info qui faisait état d´une rencontre entre R Feingold et Katumbi á Londre drunken Les orgines "juives" de Katumbi lui ouvrent les portes facilement drunken


200 milliards des capitaux

Si l´info de mr JIM est fiable, Katumbi serait l´unique candidat...qui parle des investissements de "200 milliards de dollars" sunny Un candidat capable d´attirer 200 milliards de dollars au Congo affraid n´est pas n´importe qui santa santa jocolor Katumbi risque d´être le "joker" des capitaux privés occidentaux santa et faire face á un tel candidat Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale    - Page 7 293360
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Message  Arafat 23/2/2015, 2:23 pm

Troll a écrit:Cool Mbuta ARAFAT

Le PPRD a besoin de Katumbi...et non..le contraire Twisted Evil Twisted Evil

Sur quel parti politique s´appuyerait-il alors pour construire une eventuelle majorité au parlement? Surprised
Arafat
Arafat


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Message  Admin 23/2/2015, 4:36 pm

Arafat a écrit:
Troll a écrit:Cool Mbuta ARAFAT

Le PPRD a besoin de Katumbi...et non..le contraire Twisted Evil Twisted Evil

Sur quel parti politique s´appuyerait-il alors pour construire une eventuelle majorité au parlement? Surprised

C'est la question qui me tracasse ... c'est son bottleneck ! A moins que les choses soient déjà décidées en avance alors ... dans ce cas, inutile de se pouponner, le simulacre consacrera celui qui a été choisi peu importe la manière et le comment
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Message  Hiro-Hito 23/2/2015, 6:27 pm

Avec l'aide biensure de ceux qui forment l'AMP aujourd'hui

Arafat a écrit:
Troll a écrit:Cool Mbuta ARAFAT

Le PPRD a besoin de Katumbi...et non..le contraire Twisted Evil Twisted Evil

Sur quel parti politique s´appuyerait-il alors pour construire une eventuelle majorité au parlement? Surprised
Hiro-Hito
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Message  ndonzwau 23/2/2015, 7:46 pm

Hiro-Hito a écrit: Avec l'aide biensure de ceux qui forment l'AMP aujourd'hui

Arafat a écrit:
Troll a écrit:Cool Mbuta ARAFAT

Le PPRD a besoin de Katumbi...et non..le contraire Twisted Evil Twisted Evil

Sur quel parti politique s´appuyerait-il alors pour construire une eventuelle majorité au parlement? Surprised

Hiro-Hito a écrit: "Avec l'aide biensure de ceux qui forment l'AMP aujourd'hui "
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question  Question  Question
Je crainis pour ma part qu'il soit à ce stade prématuré de répondre à la question; dans tous les cas pas avant de s'assurer de deux variables, Congolaise et extérieure, comme je l'indiquais ci-haut !

Sur le versant interne,
un Katumbi acceptant d'entrer clairement dans l'arène sera l'objet d'une cour assidue de toutes les parties en sorte que s'il choisit d'évoluer au sein de la majorité actuelle, il ne manquera pas de la secouer peut-être même jusqu'à en mécontenter certains avec le risque d'y provoquer une scission ! En effet Katumbi y a aussi des ennemis comme certains ne l'y ont pas en odeur de sainteté !
Si son option est de se démarquer de la kanambie, le plan de l'opposition actuelle s'en trouvera à son tour bouleversé : certains l'adopteront plus facilement que d'autres...
Bref, à l'heure actuelle, il est trop tôt de tirer des plans sur la comète même de ce côté là : qui sait ce que veut faire exactement Katumbi et comment vont réagir les différents protagonistes ? A ma connaissance nous en sommes encore aux supputations et aux rumeurs !

Du côté extérieur, qui peut d'abord nous confirmer cette info (que pour ma part je n'ai lue que sur "La Tempête des Tropiques") selon laquelle les politiques et activistes américains auraient recommandé à l'opposition qu'ils ont invitée de présenter une "candidature unique" ?
Qu'importe, le voeu de la CI d'abord des Usa comptera hélas dans le choix du candidat qui sera élu !
Dans ce sens, Katumbi qui est en plus au carrefour des tractations économiques forcément internationalisées sur le pactole minier et autre katangais n'aurait pas tout à fait les mains libres, certains n'hésitent d'ailleurs pas à l'introniser comme le pion de certaines chancelleries internationales et autres multinationales !
A ne pas oublier aussi que Katumbi a des origines juives (les juifs comme Gertler sont bien introduits dans le commerce minier et énergétique du Congo) et a des accointances rwandaises (sa femme est rwandaise et Kagame ne serait pas un inconnu pour lui), ce qui complexifie davantage son équation même du côté de la CI...

HH, si quelqu'un avait des info plus sûres sur toutes ces facettes ou pourrait nous faire une analyse plus fouillée là-dessus, nous avancerions mais pour le moment nous naviguons trop à travers des inconnus et des spéculations pour affirmer aussi fermement quoi que ce soit comme vous le faites...
A travers les info que les uns et les autres avons balancées jusque-là, la voie me parait loin d'être tracée dans un sens comme dans un autre, à mon avis; plus de préjugés, rumeurs et spéculations que des infos certifiées !




Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  Hiro-Hito 23/2/2015, 10:43 pm

Je suis tt a fait d'accord avec votre analyse cher Ndonzwau, qui est d'ailleurs pertinente.
J'ai repondu ds le contexte de la discussion ou sinon, selon c q j'avais compris ds l'echange entre Troll et Arafat et plutard Admin, Troll disait q le PPRD avait besoin de Katumbi et pas le contraire, J'ose croire q Arafat n'a pas partage cet avis et lui a demande si c'etait sur ql parti q'il se baserait pour avoir une majorite au parlement, et Admin, ajoutait pour clarifier les choses q Katumbi etait encore membre du PPRD. Mon intervention etait en qlq sorte soutenir l'assertion de Troll, car il me semble q tt ces gens qui sont aujourd'hui aux affaires et qui voudront se maintenir au pouvoir pour eviter des poursuites judiciaires, vont devoir se trouver une assurance, maintenant q Kabila ne peut plus se presenter, et mm lui mm Kabila, rien ne prouve qu'il ne sera pas pourchasser demain, donc si Katumbi, decidait de se jetter ds la course, il serait logique pour ceux qui sont a la mangeoire aujourd'hui de le soutenir.

Malgres q Katumbi peut se retrouver avec une minorite au parlement si ces gens ne le soutenaient pas, rien ne prouve qu'eux mm auront une majorite pour former le gouverment plutard et se mettre a l'abris, donc ds tt les cas des figures, ils doivent le soutenir.
Hiro-Hito
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Message  ndonzwau 24/2/2015, 1:12 am

PS

Justement, HH, je ne suis qu'à moitié d'accord avec vous car je répète à mon avis, de ce que je comprends à ce stade, si Katumbi accepte d'y aller non seulement il bouleversera beaucoup de plans d'un côté et de l'autre mais aussi il se sera assuré entre-temps des alliances qui elles-mêmes provoqueront des reconfigurations... Il y figurera sans doute en élément central autour duquel il ralliera bien des gens sans forcément être le numéro 1...
Alors si dans cette configuration le PPRD aura besoin de lui que lui d'eux, il n'empêche que c'est Katumbi qui risque d'imposer sa logique !

Je m'avance peut-être trop mais je vois mal Katumbi ne pas choisir de se démarquer de la kanambie originelle pour mieux forcer sa réussite autour du changement qu'une très large majorité dans tout le pays souhaite spontanément ! Dans ce sens c'est lui qui imposera à certains seulement du PPRD et pas le PPRD en bloc, de le rejoindre et il est presque certain que ces derniers seront amenés à renier quelque part le parti d'origine qu'ils auront un choix partisan à imposer à Katumbi; ils seront plus otages de lui que lui sera otage d'eux !

Quelle sera alors la place de "JK" et celle de ses affidés les plus inconditionnels dans ce cas de figure ?
Encore une fois, tout reste à ce stade assez théorique car nous n'avons pas le contenu exact du projet de Katumbi d'autant que celui-ci ne dépendra pas complètement de lui seul comme je l'ai expliqué plus haut !

Entre-temps voici le genre d'infos(?) et analyses qu'on peut lire dans nos journaux; à chacun d'en juger :


"Une cabale en preparation : Katumbi, le régime cherche à l’anéantir avec de fausses accusations
C-NEWS

° http://7sur7.cd/new/une-cabale-en-preparation-katumbi-le-regime-cherche-a-laneantir-avec-de-fausses-accusations/
Moïse Katumbi a regagné son Katanga natal depuis près de dix jours. Il y est rentré par le poste douanier de Kasumbalesa. Dans une interview accordée le samedi 21 février 2015 à nos confères belges de La Libre Belgique, le gouverneur s’exprime à nouveau sur son avenir politique après un silence de deux mois depuis son retour triomphal. Dans l’immédiat le président du Tout-Puissant Mazembe veut s’atteler à terminer son mandat de gouverneur. Il lui reste un peu moins de deux ans. « Je suis encore gouverneur de la province du Katanga. J’ai encore énormément de travail à accomplir en peu de temps. Il reste un peu moins de deux ans au président Kabila pour achever son travail dans le cadre de son mandat légitime. Terminons nos mandats et retroussons-nous les manches pour sortir le peuple congolais de la misère », a-t-il affirmé à l’envoyé spécial du quotidien à Lubumbashi.

Katumbi est aussi revenu sur la révision de la constitution. « Ici, en RDC, on a dépassé ce stade (de vouloir changer la Constitution), a assuré Moise Katumbi. Dans cet entretien Katumbi a parlé aussi de la pauvreté dans sa province en dépit des immenses ressources naturelles. Une responsabilité que le chef de l’Etat a voulu lui faire porter le chapeau. « Moi, j’ai essayé de développer ma province avec le budget dont je dispose. Quand je suis arrivé, le Ka-tanga était, avec les mêmes richesses, le troisième contributeur de l’Etat. Deux ans plus tard, nous sommes devenus le premier. Mais nous ne recevons rien en retour.
Légalement (en vertu de la Constitution de 2006, ndlr), l’Etat central doit rétrocéder 40% de ce que les provinces perçoivent », a souligné Moise Katumbi. Il a chiffré les recettes actuelles générées par la Katanga à « entre 4 et 5 milliards de dollars par an », notant que « le retour de Kinshasa est quasiment nul ». »Maintenant que la guerre dans l’est est finie, j’espère que nous pourrons enfin recevoir ce qui nous est dû, soit 2,7 milliards de dollars », a dit le gouverneur. Bien entendu notre confrère a voulu savoir si Katumbi, l’un des favoris à la présidentielle de 2016 sera candidat. Ce à quoi le populaire gouverneur a répondu : « J’ai un mandat à terminer avant de penser à autre chose ». Katumbi ne s’est donc pas prononcé sur la question.

Mais cela ne suffit pour dissuader le régime dans sa quête de chercher à le dis-qualifier de cette course pour tous les moyens coupable avec sa métaphore de faux penalty d’un crime de lèse-majesté impardonnable. Dès lors il s’agit de lui chercher des poux. La chasse de ses proches en est une preuve.
Le dernier en date étant Fofo Konzi, directeur provin-cial de l’OCC Katanga, arrêté par les services de sécurité sans aucun motif. Il a été depuis relâché sans qu’il ne sache de quoi lui reprochet-on exactement. Il attend regagner son poste. Pour noyer son chien on l’accuse de rage dit un adage. Les insinuations ça et là confortent la thèse selon laquelle Katumbi est dans le collimateur du régime. Et tous les moyens seront utilisés pour le couler. C’est dans cette optique qu’une fuite était apparue dans la presse en décembre sur l’exil de Katumbi qui avait pris le soin d’emporter avec lui la bagatelle de 20 milliards USD. Une façon de préparer l’opinion à de fausses accusations de fraude fiscale notamment. L’opinion nationale et internationale ne se laissera pas prendre par cette cabale. Pas plus que ne s’est pas laissée duper par les poursuites judiciaires de Vital Kamerhe et les arrestations du bâtonnier Jean-Claude Muyambo et de Vano Kiboko notamment."



"Perspective 2016, le PPRD divisé sur la succession de Kabila
C-NEWS

° http://7sur7.cd/new/perspective-2016-le-pprd-divise-sur-la-succession-de-kabila/
Des clans se sont formés au sein du PPRD-parti phare de la majorité présidentielle. A la base, la succession de Joseph Kabila à la présidentielle en 2016. Les violant ne s’accordent pas entre certains bonzes du parti présidentiel notamment Evariste Boshab, Aubin Minaku et Augustin Matata. Sur ce, des clans se sont formés.

Boshab lui, a le soutien d’Adolphe Lumanu et d’autres députés. Minaku bénéficie de l’apport des députés originaires du Katanga. Matata a la bénédiction de Mieze et quelques députés qui ne veulent pas entendre parler de Boshab ni de Minaku. Selon une source bien in-troduite au PPRD, c’est Boshab qui est l’homme orchestre de la brouille qui sévit au PPRD. Boshab tient à garder la mise sur le parti bien que membre du gouvernement. Pourtant, la Constitution en son article 97 interdit un chef de parti politique d’exercer ces fonctions une fois membre du gouvernement. Le PALU l’a fait avec Willy Makiashi. Une fois nommé membre du gouvernement, le bureau politique du PALU a nommé un nouveau secrétaire permanent. Et ça, Mieze le reproche à Boshab qui n’a même pas qualité de convoquer le congrès du PPRD suite à ses nouvelles fonctions au gouvernement Matata II.

Une autre brouille qui pose problème, c’est la nomina-tion du nouveau secrétaire général. Boshab a déjà son candidat en poche. Le VPM en charge de l’intérieur suggère nommé Henri Mova Sakani comme son successeur s’il était éjecté de son poste.
Choix que ne partagent pas certains Peperdiens. Pour eux, il faut aller au congrès pour que celui-ci tranche en lieu et place du clientélisme comme tient à procéder Boshab. Selon certaines indiscrétions au PPRD, à défaut d’un troisième mandat de Joseph Kabila, Minaku est bien parti pour succéder à Joseph Kabila suite au soutien des élus du Katanga qui veulent à tout prix conserver le pouvoir après Kabila. La Kabilie tient à Minaku du fait qu’il a toujours fait bon élève à Joseph Kabila. Un schéma a été mis en place à ce sens. Dans l’idée selon laquelle, en bon disciple de Kabila, Minaku pourra garder le fauteuil de Kabila pendant un mandat soit jusqu’en 2021 pour que le Rais revienne. Tenez à comprendre que Minaku sera qu’un figurant. Il va régner mais ne gérera pas le pays jusqu’au retour de Joseph Kabila. La Kabilie craint beaucoup sur Matata à cause des entrées à l’international. Le PM risque de brouiller la piste de la Kabilie. Idem pour Boshab, le connaissant imprévisible.

Certains analystes voient la désignation de Minaku au sein de la Kabilie comme une manœuvre de cette famille politique pour étouffer les voix du prochain candidat en 2016 de la MP du fait que Minaku est lui-même du Bandundu. Cela compte tenu de la brouille qui gagne entre le PALU et le PPRD dont le parti d’Antoine Gizenga reproche le non respect des engagements. En 2016, d’après un militant de base, le PALU va présenter son candidat. Le PPRD informé de cette ruppure du PALU, va mettre des épines sur la route au candidat du PALU connaissant la capacité de mobilisation de ce parti au Bandundu et à Kinshasa. Si cette situation persistait au PPRD, cela va scinder ce parti en plusieurs clans. La situation augure déjà un très mauvais présage pour le parti présiden-tiel dans la perspective de 2016 surtout que ce parti à une très mauvaise presse à l’opinion."



"Echos des opposants aux Usa : retour à kinshasa avec une lettre du Congrès américain à kengo et minaku
C-NEWS

° http://7sur7.cd/new/echos-des-opposants-aux-usa-retour-a-kinshasa-avec-une-lettre-du-congres-americain-a-kengo-et-minaku/
Franck Diongo n’est pas allé faire du tourisme aux USA, comme le prétendait certaines mauvaises langues. L’opposant a ramené avec lui de fermes assurances de l’administration Obama d’encourager en RD-Congo le transfert du pouvoir de manière de pacifique et démocratique en 2016. Diongo est porteur d’une lettre signée par les sénateurs américains adressée à Léon Kengo et Aubin Minaku. Le député national de Kinshasa en réserve la primeur aux destinataires. Mais d’ores et déjà, notre flair nous dit qu’il ne peut s’agir que l’attachement du Congrès américain à l’enracinement de la démocratie en RD-Congo qui passe inéluctablement par le respect de la Constitution et par le déroulement des élections apaisées et crédibles.

Pendant son séjour de deux semaines au pays de l’oncle Sam, le MLP Diongo n’a pas eu droit au repos. Contacts sur contacts diplomatiques, réunions, échanges, expo-sés ont constitué l’essentiel de son travail pour faire voir aux décideurs du monde la nécessité de s’impliquer d’urgence sur le cas de la Rd-Congo dont les dirigeants tiennent encore à rester au-delà de leur mandat constitutionnel. Comme invité d’honneur du Congrès américain, le programme de Diongo était bien détaillé et riche en rendez-vous. Quelques jours après son arrivée à Washington DC, Diongo a été bien accueilli par deux influents sénateurs américains, James Inhof et Boozman, qui ont fait visiter à l’élu rd-Congolais les insti-tutions américaines notamment le Capitole siège du Parlement américain. Le lendemain soit le 5 février, jour du déjeuner de prière auquel avait prit part le prési-dent américain, Diongo a figuré parmi le 3000 participants qui ont eu le droit d’accéder dans la salle où Barack Obama avait prononcé son speech d’une quarantaine de minutes. L’opposant le plus constant de la RD-Congo était assis à deux pas du patron de la maison blanche soit à la table n° 254. Cette place proche du prési-dent américain était réservée aux invités de marque du Congrès américain. Avec beaucoup de modestie, Diongo a affirmé que tous les membres de la délégation rd-Congolaise s’étaient retrouvés dans la salle du Congrès. La manif s’était déroulée au prestigieux hôtel Hilton de Washington qui possède plus de 3000 chambres. C’est là qu’était logé F. Diongo pendant son séjour américain. Plus de 139 délégations du monde de part leurs religions, Bouddhistes, musulmans, Chrétiens, juifs, avaient accepté l’invitation de l’administration américaine. Cette importante réunion avait été ouverte par le président américain en personne.

Il était accompagné de sa femme Michèle. Bien des personnalités in-ternationales avaient fait le déplacement de Washington. Notamment, le grand maître Dalaï Lama était aussi présent et le président du parlement Israélien. Le Président Jordanien devrait y prendre part aussi. Un accident d’avion mortel survenu dans son pays l’en a empêché. La brochette des personnalités présentes donne une idée sur le prestige de cette réunion. Diongo était en face de la crème du monde dont les décisions impactent la planète. Diongo joue dans la Cour des grands. Lui aussi a un carnet diplomatique fourni car n’entre pas dans cette réunion qui veut. Sa présence à cette réunion va clouer le bec à ses détracteurs qui minimisait son ancrage dans la sphère diplomatique. Ses opinions sur l’avenir de laa RD-Congo intéressent les plus grands du monde. Diongo dispose des atouts aussi bien à l’interne (populairité) et à l’externe (contacts diplomatiques de choix) pour peser sur toutes les décisions qui engagent l’avenir de la RDC. Les délégations du côté rd-Congolais étaient conduites par le duo Franck Diongo et Albert Moleka pour la première. La seconde était conduite par Azarias Ruberwa, Martin Fayulu et Ngoy Kalenda, ancien président de la Cour suprême de Justice. Au non de la cohésion de l’opposition, Diongo et Moleka ont tiré Fayulu de sa délégation pour des réunions stratégiques sur la Rd-Congo ou ces opposants ont fait voir noir sur blanc à la classe politique des USA, que le pays tend vers la dérive et le chaos si l’actuel régime restait aux affaires.

Dans ses contacts, Diongo a rencontré avec les autres, notamment : l’ancien sous-secrétaire d’État américain en charge des affaires africaines (Herman Cohen), le chef des études stratégiques et internation-ales (l’Ambassadeur Richard Mc Cormack), le Vice-président de l’institut des USA pour la paix (l’Ambassadeur Georges Moose). Au département d’Etat, Franck a été reçu par Frederick Ehrenrech (analyste au Bureau Afrique au département d’Etat), Michèle Wagner (analyste au département d’Etat pour l’Afrique central, la région du Grand-Lac et la Tanzanie) et Daniel Renna (responsable du desk de la Rd-Congo). Ce dernier avait fait rapport à John Kerry sur les dernières manifs du 19 au 23 janvier avant que Kerry ne passe un de coup de fil à Joseph Kabila en lui disant « d’écouter la voix de son peuple en retirant la loi électorale controversée ». Diongo a été également reçu par le staff de USAID par son chef bureau Conflit et Réconciliations Albert Gomes Mugumya. Au NED, Diongo a eu droit à un accueil chaleureux. Rudy Massamba, responsable du Pro-gramme d’Afrique central, a pendant longtemps échangé avec ce dernier. Diongo était aussi à l’institut MC Cain-The Mc Cain institut for internationale leadership. Un institut rattaché à l’Université d’ Arizona. Ici Diongo fut reçu par Paul Fagan, directeur programme pour la Rd-Congo. A NDI, Diongo s’est offert un entretien fructueux avec son staff dirigeant, Grant Godrey gestionnaire principal des programmes Afriques de l’ouest et central et Sofia Moestruo, directrice adjointe de NDI et Thierry Wamaroro, chef programme Afrique central et de l’ouest.

Le séjour américain de Diongo l’a conduit à la Banque mondiale et aux FMI-fonds monétaires international. A la Banque Mondiale, Diongo a rencontré, Luiz Hofmeister Almeida, Noel Tshiani et Ahmadou Mustapha Diaye, directeur de la Banque mondiale pour la Rd-Congo. Au FMI, Diongo a échangé avec le Professeur Matungulu, l’homme qui s’est opposé à un mandat supplémentaire de Joseph Kabila. A la Banque mondiale, Diongo a participé à une conférence sur la Rd-Congo qualifié d’État fragile par cette institution d’où il faut repenser l’aide au développement et l’aide humanitaire. Curieux, aucun officiel Rd-Congolais n’a pris part à cette réunion si importante sur le pays. Aux dernières heures avant de regagner le pays, Diongo, Fayulu, Makila, Albert Moleka ont animé une conférence à l’Université John Hopkins où a étudié le très pondéré Albert Moleka et James Swan, ambassadeur des USA en poste en Rd-Congo. Pendant la conférence, répondant à une question d’un participant sur la candi-dature unique de l’opposition, Diongo avait souhaité qu’il ait de primaire au sein de l’Opposition. Fayulu avait fait la proposition du docteur Denis Mukwenge comme présidentiable sur la liste de l’Opposition.

Au cours d’un échange au département d’État américain, le département d’Etat via ses animateurs ont voulu avoir une idée des opposants de ce qu’ils préconisent comme garantie à Joseph Kabila après son mandat. Les opposants ont été clairs là-dessus. Ils ont fait savoir à leur interlocuteur que Joseph Kabila bénéficie des garanties légales que lui reconnait la Constitution, qu’il sera sénateur à vie après mandat. D’où, il faudra compléter une loi qui donnera à Joseph Kabila le contenu sur sa vie après son mandat. Genre comment il va percevoir ces émoluments, sa sécurité, ses devoirs et droits d’un ancien chef d’État. La proposition fut appréciée dans l’immédiat par les hôtes des opposants, selon Diongo. Toujours pendant le séjour de Diongo aux USA, une marche anti-Kabila avait été organisée devant la mai-son blanche pour exiger le départ de Kabila. Pendant le sit-in, Diongo a reçu de la diaspora une médaille patriotique de fidélité à l’idéal «de ne jamais trahir la Rd-Congo ». En gros, Diongo a exposé, aux autorités américaines la situation politique, sociale et économique du pays. Le MLP a apporté un plan de sortie à ce chaos qu’il a remis à l’administration américaine. Le plan Diongo interpelle les USA sur la finitude de la politique de «la prime aux rebelles et autres seigneurs de guerre». Ce plan promeut l’organisation des élections aux échéances prévues selon la Constitution. Mais des élections libres et transparentes.

Par ailleurs, Diongo a rejeté le calendrier Malu Malu. Selon lui, c’est un calendrier irréaliste d’où il faut le rejeter.
Diongo fait remarquer, le budget présenté par la CENI pour l’organisation des élections est énorme pour organiser les élections. Coupler les élections locales aux provinciales est impossible suite au découpage et à l’enrôlement compte tenu des moyens de la logistique et du personnel. C’est donc de la pure distraction, le calendrier, Malu Malu, lâchet-il. Comme solution Diongo propose l’organisation des élections Présidentielles et provinciales pour vider les arriérés électoraux avant tout. Les locales et les législatives peuvent être organisées même en 2017. Car, poursuit-il, il n’y a aucune loi qui oblige le couplage des élections présidentielles aux législatives. Si l’on procède avec ce schéma, à entendre parler Diongo, la CENI va organiser des élections démocratiques et apaisées. Diongo a même exigé aux américains des sanctions contre Kabila s’il persistait à sa demarche de se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat. (ci-dessous les invitations de Franck Diongo au déjeuner de prière du congrès américain)"



"Où allons-nous?
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5447
Le calendrier global est connu. Les échéances sont fixées. Puis, enfin, le coût des élections est déterminé. Que reste-t-il encore, pour que les élections soient organisées dans les délais constitutionnels ? Comment la CENI fera-t-elle pour réunir les moyens ? Tenez ! Le jeudi 12 février dernier, lors de la publication du calendrier global, la CENI, tout en reconnaissant l’existence de multiples contraintes, - 23-, au total, a dit avoir consulté le gouvernement et qu’un plan de décaissement laborieusement préparé, aurait été conçu et adopté.  1.145.408.680 USD, c’est le pactole qu’il faut, pour la tenue de toutes les élections. Ce n’est, apparemment, pas la fin du monde, soutient un fan des élections. En deux annuités, tout est possible, renchérit-on, dans les hautes sphères de la centrale électorale. D’ailleurs, il suffirait qu’en 2015, l’on défalque la moitié du montant pour que la partie restante, soit facilement   débloquée en 2016, a-t-on entendu dire, dans certains autres milieux ouatés. A tout prendre, le problème des moyens ne se posera pas. L’horizon semble lentement mais, sûrement, se prêter à des joutes électorales financées sur fonds propres.

Parallèlement, un autre dossier est là. Ce sera le tour de s’attaquer à la question du découpage territorial. Ici, l’installation des ETD exigerait, à la fois, du temps et près de trente milliards de dollars, de l’avis des spécialistes. Puisque les élections locales impliquent, en même temps, les institutions correspondantes installées, il va falloir qu’on accélère le processus de décentralisation, s’il faut se conformer au vœu du Chef de l’Etat, exprimé devant le Parlement, réuni en Congrès, le 15 décembre 2014, au Palais du Peuple. Comme quoi, c’est de la conjonction des efforts au niveau des élections et du découpage que naîtra le vrai espoir de la réussite de cette entreprise, très  coûteuse.

Entretemps, la répartition des sièges étant, jusqu’ici, conditionnée à l’obtention du  quotient électoral, lui-même, dépendant du recensement administratif, il va de soi que les élections législatives nationales soient, à un certain moment, tétanisées.
La question du recensement, celle-là même qui, en janvier 2015, a été à l’origine des rixes à Kinshasa et en provinces, revient à la surface. Il faudra réunir un demi-milliard de dollars américains, pour permettre à l’ONIP, de s’acquitter de ses obligations. La sommation de tous ces préalables, au regard du temps restant, pousse tout de même à la réflexion.

Voilà qui nourrit le pessimisme, toutes proportions gardées, bien sûr. Mais, comment dans cette équation, la RD. Congo, loin de sombrer dans le chaos, devrait-elle revêtir, raisonnablement,  de sa plus belle robe, avec la montée de ses nouveaux élus, au-delà de  2016 ?
Dans son exégèse, un enseignant de l’école primaire, ressasse les notions devant ses élèves. S’agit-il d’une petite leçon ou, simplement, d’une situation simulée ? Là, n’est pas l’affaire. L’essentiel est d’en retenir une petite idée. L’enseignant raconte. Suivez ! Et, tout le monde doit faire attention.

‘’Une élection mal préparée, mal organisée et mal exécutée est pire qu’un virus de sida. Elle ronge, provoque des troubles et plonge la société dans l’abîme. Normalement, dans un Etat démocratique, une élection n’a de sens que si et seulement si, elle permet de poser les bases d’une respiration institutionnelle. L’élection apparaît, dans ce contexte, comme le point culminant, le creuset de l’alliage entre, d’une part,  le  niveau  d’aspiration d’un peuple au changement de sa gouvernance et, d’autre part, le niveau d’expectation de ce dernier, une fois, les résultats obtenus et acceptés. La question de l’alternance politique, des réformes structurelles, de transformation des infrastructures socio-économiques de base ainsi que celle de la coopération transnationale, repose, elle aussi, sur les agrégats de paix, sécurité et stabilité’’. Comment y parvenir, sans l’adhésion des autres, sans consensus ? Réfléchissez-y "



"Opposition : Vuemba attend de la CENI l’organisation des priorités électorales !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5430
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11990:rdc-attention-au-calendrier-electoral-global-fourre-tout&catid=90:online-depeches

"Washington pour la présidentielle avant tout"
° http://latempete.info/washington-pour-la-presidentielle-avant-tout/

° http://www.lephareonline.net/calendrier-electoral-acord-invite-le-peuple-congolais-a-la-vigilance/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5435
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3469




Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 26/2/2015, 3:21 am

"(...)Elections

« L’après - Joseph Kabila : les candidats se bousculent »
, constate Le Phare. (° http://www.lephareonline.net/lapres-joseph-kabila-les-candidats-se-bousculent/   )
(...)

Un autre article du même journal, sous le titre « Matungulu quitte le FMI pour sa liberté de parole », renforce cette impression de surabondance des candidatures.  
(...)
L’autre « indépendant » bien coté du côté de Bruxelles n’est autre que le Docteur Denis Mukwege, Directeur de l’Hôpital de Panzi.
(...)
Le Potentiel titre « Présidentielle 2016 : PPRD-PALU-UDPS-MSR-UNC-MLC, AFDC… : alliances contre nature ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12012:pprd-palu-udps-msr-unc-mlc-afdc-alliances-contre-nature&catid=85&Itemid=472  )
(...)
« Face à l’imbroglio qui pointe à l’horizon : Le vrai dialogue avant les élections ». suggère Forum des As. (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3494  )(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200865&Actualiteit=selected


Questions électorales

La Prospérité titre « Les Congolais divisés sur la meilleure approche », (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5461  )
(...)
Quant à la manière d’aller dans le mur, Le Phare a des idées qu’il développe sous le titre « Elections : le milliard de la CENI incertain » (° http://www.lephareonline.net/lavenir-du-processus-de-paix-en-rd-congo-incertain/ )
(...)
Le Potentiel paraît sous le titre « Présidentielle : de nouvelles alliances pour 2016 ».
(...)
C’est un peu dans le même ordre d’idées, mais en se focalisant sur un parti précis que Forum des As écrit: «Le Palu doit se déterminer par rapport aux enjeux».(...)"
 
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200847&Actualiteit=selected


"(...)La Prospérité  titre « Calendrier global : La CENI refuse de reculer ! ». (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5502 ) 
L’affaire relève d’une compétence exclusive, conformément à la loi organique portant création et fonctionnement de la CENI. Jean-Pierre Kambala, Rapporteur de la CENI,  l’a dit, ce week-end, à Kinshasa, pour rappeler à toutes les parties prenantes aux élections que l’heure est venue  de s’y préparer, dès maintenant, au lieu de se  triturer les méninges  en recherchant, désespérément, un difficile consensus autour du calendrier publié, le jeudi 12 février 2015.
Pris au sérieux, cet almanach de la CENI,  ainsi connu de tous, ne connaîtra point  la  moindre retouche, même s’il est admis qu’un nombre non moins considérable d’opérateurs politiques récusent la multiplicité de contraintes  consécutives à  son applicabilité.(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200834&Actualiteit=selected


"C’est le moment !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5493
Réclamé à cor et à cri, tant au pays qu’à l’extérieur, du moins pour les pays engagés à accompagner la République Démocratique du Congo dans les scrutins à organiser en 2015 et 2016, le calendrier électoral  global est là. Sa venue a contenté tout le monde au pays, au point que la tension a baissé d’un cran. C’est parce que les Congolais savent, aujourd’hui, que les élections vont bel et bien se tenir. C’est un acquis. Pour mobiliser davantage l’opinion, le vice-président de la CENI, André Mpungwe, effectue une tournée à l’intérieur du pays. Objectif, chasser toutes les réticences susceptibles de perturber la quiétude des populations quant à la tenue des élections conformément au calendrier publié. La première étape, après la ville-province de Kinshasa, a été la province du Katanga. Sur place, les questions liées au caractère consensuel, constitutionnel ou légal du calendrier électoral ont été explicitées au cours d’un cadre de concertation. André Mpungwe va poursuivre son périple dans d’autres provinces. Mais, puisque rien ne peut être mis en cause, ce sont les élections que la population attend. Elles nécessitent de gros moyens financiers. C’est connu. Alors, d’où viendrait l’argent ? C’est le Gouvernement qui doit décaisser. Par ailleurs, qu’en est-il des promesses de financement des élections faites par l’occident, puisque le calendrier global a été produit ? N’est-ce pas que c’est le moment pour qu’il se manifeste ? Qu’attend-il pour dire exactement la hauteur de son appui aux élections en RDC ? S’agissait-il d’un simple appât pour obtenir la publication du calendrier global et être fixé sur la date de la présidentielle et des législatives nationales ? Ce sont des questions. Or, il y a peu, les Etats-Unis d’Amérique, par la voie de Russ Feingol, Envoyé Spécial du Président Obama dans la Région des Grands Lacs, ont promis 20 millions de dollars Us. Puis, c’est le silence radio. Quant aux pays membres de l’Union européenne, le ciel reste brumeux et aucun dégèle des nuages n’est observé. Le belge Didier Reynders, en séjour à Kinshasa, a laissé entendre que son pays soutiendrait le processus électoral. Il en est de même du Ministre Allemand des Affaires étrangères, qui a déclaré que son pays était prêt pour sa quotité. Il a même ajouté que l’UE était aussi prête pour ce faire. Mais, que celle-ci attendait la consigne des USA. Quelle consigne ? Et, quelle est la nouvelle ou les nouvelles conditionnalités pour qu’il y ait appui aux élections ? Eu égard à ce qui précède, il y a lieu de dire très clairement que c’est le moment de mobiliser des fonds. L’Abbé président de la CENI, bien que convalescent, est appelé à exploiter son carnet d’adresse pour des contacts. C’est urgent, c’est le moment. Car, les jours s’égrènent et rapprochent le pays des dates des scrutins"




Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  GHOST 26/2/2015, 2:14 pm

[quote="ndonzwau"][quote]"(...)Elections

[/size]
(° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5502  ) 
Very Happy L’affaire relève d’une compétence exclusive, conformément à la loi organique portant création et fonctionnement de la CENI. Jean-Pierre Kambala, Rapporteur de la CENI,  l’a dit, ce week-end, à Kinshasa, pour rappeler à toutes les parties prenantes aux élections que l’heure est venue  de s’y préparer, dès maintenant, au lieu de se  triturer les méninges  en recherchant, désespérément, un difficile consensus autour du calendrier publié, le jeudi 12 février 2015.
Pris au sérieux, cet almanach de la CENI,  ainsi connu de tous, ne connaîtra point  la  moindre retouche, Shocked Laughing même s’il est admis qu’un nombre non moins considérable d’opérateurs politiques récusent la multiplicité de contraintes  consécutives à  son applicabilité.(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200834&Actualiteit=selected

FRANCHEMENT, LES CONGOLAIS SONT ENCORE LOIN DE LA DÉMOCRATIE

Quelle cette maladie étrange qui frappe les congolais? Chaque fois qu´ils occupent des postes de responsabilité, ils se transfoment rapidement en "dictateur" Surprised La "compétence exclusive" de la CENI? Et pourtant la CENI a oubliée le plus important: UN BUDGET DETAILLÉ qui indique l´usage de l´argent qu´elle demande Rolling Eyes
En plus, ce n´est pas la CENI qui "vote" les lois...et le Parlement a son mot á dire sur le nombre des élections á tenir...et le gouvernement aussi parce que responsable du financement Like a Star @ heaven
Ce n´est pas Malu Malu qui va "chercher" le financement de ces élections..Ce fameux rapporteur si arrogant devrait se souvenir que sans l´opposition et la societé civile, il n´y aura pas élections au Congo et la CENI doit tenir compte des avis des "parties prenantes" que sont les pays "donateurs" et les acteurs politiques..

La CENI ne va pas "reculer"? Elle a dèjà reculée une fois en presentant ce calendrier global que Malu Malu ne voulait pas publier...Elle va encore reculer au mois de mars quand le Parlement va examiner la necessité de reduire le nombre des élections...et de changer les dates Idea
GHOST
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Message  Jim KK 26/2/2015, 10:15 pm

Admin a écrit:FYI
For Your Information


like like

C´est pour les cameras !!!!
Ce n´est pas la première fois ils se parlent ensemble ou se voient depuis le fameux discours de penalty. Ils ont parlé aussi du PPRD. Mais il y a encore des petits problèmes.

Jim KK


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Message  ndonzwau 26/2/2015, 11:28 pm

Admin a écrit:FYI
For Your Information


D'aucuns vont y voir, trop rapidement à mon avis, un retour à la normale, au statu quo ante des relations entre Katumbi et le PPRD... Plus que ça j'y vois plutôt un pied de nez malin à la hiérarchie kanambiste !

En effet si Katumbi voulait d'abord leur signifier que contrairement à leur volonté et leurs tentatives de le virer du Katanga parce que le PR en aurait le droit sur une autorité censée le représenter (dixit Mende), un gouverneur, lui il y est, il y reste ?
En passant, non seulement c'est un "élu" et non un "nommé" mais aussi qu'il n'est pas n'importe quel "élu", son assise populaire significative pouvant si besoin lui servir utilement de rempart...
Ici Katumbi vient leur dire qu'il est là en tant que gouverneur du Katanga, bien responsable; la preuve il vient leur rappeler que la sécurité de sa province minée par les Bakata Katanga, dont on connaît la relation incestueuse avec le pouvoir, voire notamment les rumeurs autour de Numbi mouillé dans leur persistance et que par ailleurs on aurait chargé de l'abattre, est un enjeu de sécurité nationale au delà d'être provinciale... Cela le préoccupe au plus haut point, il s'en occupe mais il ne peut agir seul dans son coin, le rôle de l'autorité centrale dans leur éradication est essentielle : à bon entendeur...

Il y'a eu sûrement pendant et à travers cette visite une reprise des convenances politico-administratives et même plus entre un gouverneur et l'autorité centrale dont il dépend, ici en matière de sécurité, le Ministre de l'intérieur et a fortiori avec le PR mais à terme le plus malin risque d'être celui qui n'y voit pas qu'un acte d'allégeance...
Comme quoi, l'équation Katumbi ne nous a peut-être pas encore livré toutes ses variables; nous tomberons qui sait sur des surprises, dans un sens comme dans un autre...
Surtout que  ceux qui prétendent connaître "leur Katanga et leur Gouverneur" ne nous ont pas habitué à des lucidités éclairantes, prenant trop souvent leurs souhaits pour la réalité ils n'ont même pas pu voir le ras-le-bol profond de leurs populations... Nous ne perdrons donc rien à attendre voir en place de nous abîmer en "prophéties auto-réalisatrices" qui se révéleront très vite "auto-destructrices............



"Kabila ira jusqu’au bout contre Katumbi
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
°  http://blogs.mediapart.fr/blog/eric-heriot/240215/kabila-ira-jusqu-au-bout-contre-katumbi
Que reste-t-il au président de la RD Congo après avoir épuisé toutes ses ressources pour briguer un troisième mandat, clairement interdit par la constitution ? Joseph Kabila, a, jusqu’à aujourd’hui, tout essayé ou presque. Il a tenté de modifier la constitution pour s’autoriser un troisième mandat et devant le blocage imposé par l’opposition, il a élaboré un autre stratagème. Il a voulu lier les élections à un recensement général de la population. Là aussi, l’opposition a été vigilante. Elle a vite compris que le président voulait retarder le plus longtemps possible des élections auxquelles, il ne pouvait plus se présenter. L’opposition se nourrit bien entendu des positions des hommes qui l’animent et qui veillent au bon déroulement du processus démocratique. L’un des hommes politiques les plus en vue est Moïse Katumbi Chapwe, le très populaire gouverneur du Katanga. Il faisait partie de la majorité présidentielle, jusqu’à ce que le président affiche ses velléités de torpiller le texte fondamental du pays. Il n’était pas question pour le gouverneur de participer à ce hold-up politique qui pourrait avoir de graves conséquences sur la sécurité et donc sur le développement du pays. Bien qu’il n’ait pas encore déclaré sa candidature à la présidentielle, moïse Katumbi est vu comme le rival le plus sérieux du président sortant. Ses chances sont grandes selon les observateurs de la scène politique de la République démocratique du Congo.

Pour Joseph Kabila, cette volte-face de celui qu’il considère comme son représentant dans la puissante région du Katanga, ne peut être tolérée et encore moins rester impunie. Il a commencé par nettoyer l’entourage du jeune gouverneur, en renvoyant ses plus proches collaborateurs, surtout les responsables des régies financières de la région, une manière de l’isoler et de le couper de ses soutiens les plus fervents. Ensuite, on est vite passé à d’autres méthodes plus offensives. En octobre 2014, rapporte Congo Times, les services de sécurité ont déclaré avoir saisi des conteneurs appartenant à Moïse Katumbi, avec deux hélicoptères en pièces détachées et des véhicules de terrassement, prétextant que ce matériel pourrait dissimuler des armes et des munitions. Le site rapporte également les propos de certaines sources qui concluaient qu’il s’agissait d’un « montage orchestré par le régime pour se débarrasser d’un encombrant gouverneur du Katanga candidat probable à la présidentielle de 2016 ». Katumbi venait en fait de révéler qu’une grande partie des 600 millions de dollars US versés par la région au Trésor public avait été dirigée vers le compte personnel du président Kabila. La tentative du président de réduire au silence son rival n’ayant débouché sur rien de concret, il a fini par demander la démission dans les 48 heures du gouverneur par le biais du président de l'assemblée provinciale du Katanga Gabriel Kyungu Wa Kumyanza, reçu le 25 décembre 2014 dans a ferme privée de J. Kabila près du parc de Kundelungu au nord-est de Lubumbashi, précise Congo Times. La demande de démission était plus claire lorsque ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga a signifié lors du point presse du 9 janvier une mise en garde de révocation au gouverneur Katumbi Chapwe. « Il est le représentant du chef de l’État, donc s’il veut toujours être gouverneur, il a intérêt à ne pas dépasser certaines limites ».

La menace se confirme. L’« invitation » à la démission était néanmoins agrémentée d’une menace très sérieuse en cas de refus. Un mandat d’arrêt serait lancé contre Katumbi avec des motifs pour le moins terribles, dont tentative de coup d’Etat, atteinte à la sécurité intérieure de la République Démocratique du Congo, détention d’armes de guerre, terrorisme, entre autres. Graves accusations qui peuvent envoyer n’importe qui en prison pour le restant de ses jours. Moïse Katumbi aurait néanmoins la possibilité de quitter le pays avant l'exécution du mandat. Il ne serait pas blanchi mais resterait un fugitif toute sa vie. Résultat, Moïse Katumbi est toujours à son poste. La constitution le lui permet. De fait selon les termes de l’article 3 de la Constitution du 18 février 2006, les gouverneurs de provinces et leurs adjoints sont élus au suffrage universel indirect par des députés provinciaux, ils sont donc investis et non nommés par le président. Moïse Katumbi jouit ainsi d’une légitimité électorale contre laquelle le président ne peut rien. Si le gouverneur est donc indéboulonnable, pourquoi ne pas diviser le Katanga en quatre régions et réduire ainsi le pouvoir de Katumbi ? Le président y a pensé. Mais là aussi, ce ne sera pas chose facile, les Katangais pourraient se révolter. Jusqu’où ira donc le président pour débarrasser son chemin du plus gros obstacle à la perpétuation de son règne à la tête de la RDC ? A-t-il épuisé toutes les ressources ? Il y a plus inquiétant que faire démissionner un gouverneur, réduire son territoire pour diminuer son influence ou lancer un mandat d’arrêt contre lui.

La solution définitive. Les médias congolais parlent de l’intervention d’un autre acteur dans ce différend entre le président et son rival. Il s’appelle John Numbi Banza Tambo et est surtout connu dans l’affaire du double assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya Bahizire et de son chauffeur Fidèle Bazana Edadi. John Numbi Banza Tambo qui était patron de la police nationale congolaise, aurait été chargé par Joseph Kabila de liquider le dangereux rival. Des sources proches du renseignement militaire à Kinshasa, cités par des médias congolais, ont indiqué que John Numbi a effectué un bref séjour dans la capitale congolaise où il aurait eu plusieurs séances de travail avec, ce que certains appellent les « bad guys » chargés d’exécuter les « basses œuvres » du président. On rapporte également que ce personnage, auparavant en disgrâce, aurait dit à propos de Moïse Katumbi que celui-ci «menace la pérennité de notre pouvoir. Il est le seul rival capable de faire ombrage au raïs ». Une source militaire, citée par des média congolais, affirme que John Numbi avait participé, le 5 janvier de cette année, à une rencontre entre Joseph Kabila et des notables katangais dans la ferme de Kashamata. Là, le sort de Katumbi aurait été le principal menu du jour. John Numbi aurait offert ses services pour abattre Moïse Katumbi, confie la source proche du renseignement, proposition qui aurait reçu le feu vert du président. Les démons de l'Afrique des complots et des assassinants politiques ne seraient-ils pas à jalais enterrés?"





Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 27/2/2015, 8:15 am

Ou allons-nous avec les échéances électorales en vue ?

Les élections auront lieu  ou plus exactement l'élection présidentielle aura lieu fin décembre 2016, c'est quasiment acquis; de même que sauf cas de force majeure imprévisible, "JK" ne se représentera pas; le peuple a arraché au pouvoir cette victoire debout !
Le combat pour rendre ces élections libres et transparentes, bref justes et crédibles, n'en est pas pour autant achevé; nous devons le poursuivre debout et les yeux ouverts ! Et là-dessus, à mon avis, plus que les fameuses contraintes énoncées par la Ceni et agitées par les uns et les autres dont l'essentiel sera, je crois, logiquement levé par la vigueur de la dynamique de contre-défi ambiantee, ce sont les équivoques présents d'un côté et de l'autre qui risquent de plomber ces élections !


Je veux dire qu'à mon entendement dans la majorité comme à l'Opposition et même au sein de la Société civile, aucune maturité ne semble prévaloir pour s'inquiéter de leurs ambiguïtés internes qui ne militent pas à engager une pression suffisante pour rendre le processus lui-même plus crédible... Peut-être même plus que ne le ferait une autre fraude organisée de la Ceni d'autant qu'une ligne claire des uns et des autres serait plus à même à forcer la Ceni à opérer de façon plus sourcilleuse, plus soucieuse de sa saine crédibilité; j'en suis convaincu... Et pourtant les uns et les autres ont conscience que des scrutins encore contestés les desserviront avant de desservir la population !
L'illustration type de ce malheur annoncé c'est ce fameux dialogue que les uns et les autres réclament mais n'y enferment pas le même contenu !

Tenez ; l'Udps en retard d'une saison, hier elle n'en voulait pas ne criant que pour son "Imperium", Tshisekedi allant même jusqu'à demander à la population d'aller capturer "JK" et de le lui amener ligoté, ignorait tout dialogue alors que par des tiers Kanambe avait joué un moment le rapprochement tandis qu'une fraction lucide de l'opposition parlementaire (Coalition pour le Vrai Dialogue, CVD) militait dès le lendemain des élections de novembre 2011 pour un "vrai dialogue" bien avant les pitoyables "Concertations"...
Aujourd'hui après la moitié du mandat de "JK" sans arracher son Imperium, le Sphinx de Limete réclame le dialogue en fait d'abord pour solder "son" 2011, la présidence élue qu'on lui a volée ! Est-ce bien le moment et la priorité aujourd'hui ?

Beaucoup d'autres dans l'opposition et même dans la majorité réclament eux un dialogue pour un calendrier électoral et son contenu réglementaire consensuels autour des divers sujets de l'élection, législation parlementaire, fichier, nature et nombre de circonscriptions électorales primaires, déroulement concret du scrutin par exemple sur le nombre de bureaux, sur la présence de tout le matériel indispensable, sur les procès-verbaux, sur les témoins... Et surtout sur un budget raisonnable et sur la priorité à accorder à certaines élections (notamment la présidentielle constitutionnellement fixée et les législatives aux dépens des locales, provinciales et sénatoriales qui peuvent attendre); ce qui élaguera utilement un calendrier aujourd'hui trop serré et trop coûteux...

La politique n'est point une science exacte, divers "possibles" selon les sensibilités et les priorités peuvent concourir à  bien gérer la Cité, seul à terme le bénéfice de l'intérêt général qui en résulte compte mais plus d'une fois et plus d'un interlocuteur étranger (et même parmi nos Compatriotes africains) n'aurait pas trouvé d'homme politique valable chez-nous ! Qu'est-ce donc ?
A tort ou à raison n'est pas vraiment le problème ici, l'enjeu est qu'une lucidité et une maturité politiques démocratiques nous seraient utiles en ce moment pour mieux prévoir et mieux gérer les scrutins à venir !

Comment donc ? Une ligne politique claire minimale sur ce que nous attendons de ces élections nous serait bien utile de la part des uns et des autres afin de mieux les réussir pour la crédibilité de toutes les forces politiques et pour le bien de notre pays !
C'est là où je regrette que des voix n'émergent pas pour la rechercher prioritairement, on voit ne que chacun de son côté continuer à ergoter et magouiller minablement pour son propre compte sans s'inquiéter de ce qui peut en résulter ! Qui ne perdra pas dans cet immobilisme corporatiste ?
Il est temps qu'à ce stade nous y arrivions sans tarder sinon on se moquera encore de nous d'être de piètres politiques pour lesquels seuls l'idéalisme naïf et les calculs politiciens "machiavéliens" tiennent lieu du summum d'art politique !
Jusqu'où, jusque quand ?


"Elections
(...)
Le Potentiel titre : « Glissement-Transition, le peuple n’en veut pas » (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12027:glissement-transition-le-peuple-n-en-veut-pas&catid=85&Itemid=472    ) et pointe d’un doigt accusateur certains politiques qui mitonnent déjà  sur la tenue d’un dialogue politique pour favoriser un glissement ou une transition contrairement à la volonté des Congolais.  
Il note que le processus électoral ne cesse de triturer les méninges des stratèges de certains états-majors des partis politiques qui ne jurent que par la convocation d’un dialogue politique pour dégager un consensus autour du calendrier électoral. 
Nenni, dit la population qui voit dans ce projet le spectre d’un glissement du cycle électoral qui conduirait à une nouvelle transition. En effet, ceux qui se prononcent pour le dialogue estiment que la CENI ne sera pas en mesure de s’aligner correctement à son calendrier. Ils sont d’avis que le calendrier électoral du 12 février 2015 est « porteur de germes des conflits ». Et le seul moyen, pensent-ils, de désamorcer cette bombe à retardement est la convocation d’un dialogue politique entre toutes les parties impliquées au processus électoral.
Le Potentiel souligne que le souverain primaire tient aux élections, meilleure opportunité lui offerte par la Constitution pour s’exprimer. En d’autres termes, le dialogue politique n’est pas du goût du peuple. Il n’en veut pas. A moins que ceux qui le préconisent disposent d’un agenda caché qui n’a pour seule visée que de torpiller le cycle électoral 2015-2016.
(Il n’est pas nécessaire de recourir au mythe de l’agenda caché pour comprendre ce qui se passe. La politique est, en RDC, l’un des rares métiers qui nourrisse son homme et qui lui permette de s’enrichir, ce qu’il fait d’ailleurs le plus vite possible, souvent avec une morale très élastique, car « on ne sait jamais ce que ça durera »… Pour atteindre ce but, les dialogues, concertations, transitions et autres caucus sont des périodes de vaches grasses. On  commence par se faire prier (et payer) pour y participer. On perçoit des « per diem » et on ne se gêne pas pour en réclamer l’augmentation. On peut aussi monnayer son vote sur des questions importantes… Bref, il pleut des dollars et des petits cadeaux. NdlR)"

Le Phare titre « Chaque électeur coûte 12 Usd à la Ceni » et explique : 
 « Deux semaines après la publication du calendrier électoral global, les opinions sont partagées au sein de la classe politique en particulier et de la population en général. Actuellement, l’on s’interroge sur la capacité du gouvernement congolais et de ses partenaires à mobiliser plus d’un milliard de dollar, indispensable à l’organisation des scrutins. 
 Face à cette question, la Commission Electorale Nationale Indépendante, par le biais de son rapporteur adjoint, Onesine Kukatula, a donné de la voix lors de l’atelier de formation  de la Commission d’Intégrité et Médiation Electorale (CIME), hier mercredi 25 février 2015 à la Maison des Elections (ex-Kin-Mazière), dans la commune de Gombe. Cet atelier de formation vise à amener les médiateurs de la Cime à bien cerner les différentes étapes du cycle électoral 2014-2016. Tout tourne autour des activités à réaliser, telles que la fiabilisation du fichier électoral, la stabilisation de la cartographie, le déploiement des kits électoraux, la mobilisation des fonds, etc. 
Prenant la parole à cette occasion, le rapport adjoint a souligné que le cycle électoral 2014 – 2016 est le plus grand cycle que va avoir la RDC. Car, la Ceni devra organiser 11 scrutins avec d’un milliard de dollars, alors que le cycle de 2005-2006 n’avait requis que 545 millions pour cinq scrutins et celui de 2010-2011 plus de 470 millions pour deux scrutins 
Le rapporteur adjoint a fait savoir que chaque électeur coûtera 12 $ à la Ceni pour 11 scrutins. Or, le coût par électeur était de 14 $ pour 2 scrutins en 2011 et 5 scrutins en 2006.  Pour clore ce chapitre, l’orateur a rappelé que le budget électoral a été élaboré par une commission tripartite. Elle était constituée des membres de la Ceni, du gouvernement et d’experts internationaux. 

Il a soutenu que « le calendrier global publié par la Ceni est un calendrier Smart », ce qui veut dire qu’il est spécifique, mesurable, accessible, raisonnable et temporel. Parlant de sa spécificité, l’orateur a cité les onze scrutins à organiser (élections locales, municipales, urbaines, sénatoriales, législatives et présidentielle). Et, il est mesurable parce qu’il a été conçu de manière à ce qu’il soit exécuté sans problème sur les plans logistique, personnel, etc. Il est accessible parce que le plan de décaissement a été élaboré en tenant compte de chaque scrutin. Et enfin, il est réalisable et temporel, car il prend en compte toutes les activités y afférentes sur une période donnée. 
 Faisant état du débat d’actualité, le rapporteur adjoint a martelé que « le calendrier est global, cohérent, légal,  constitutionnel, réalisable et consensuel ». Selon lui, la Ceni a planifié un programme général, en suivant chacune des activités à mener dans un délai légal. Enfin, l’organisation des scrutins suit une chronologie normale, selon les normes légales et le contexte congolais. 
 A l’en croire, la Ceni dispose tous les moyens de transport pour le déploiement des kits, la compilation des résultats et leur transfert grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. 
Pour sa part, Delphin Kapalay, président de Cime, a salué l’intervention du rapporteur adjoint, puisque qu’elle a permis aux médiateurs de mieux comprendre les questions et enjeux électoraux ». 

Le Phare voit ‘La Belgique « disponible » pour aider la RDC à avoir un calendrier électoral « praticable »’  
Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a déclaré mercredi que son pays était « disponible » pour aider la République démocratique du Congo à avoir un calendrier électoral « praticable ». « Ce qui m’intéresse, c’est que la situation sécuritaire progresse dans l’est, ce qui et le cas, et que le calendrier électoral permette d’avancer de manière apaisée vers les élections » prévues en 2015 et 2016, a déclaré M. Reynders lors d’une conférence de presse à Kinshasa, au dernier jour de sa visite en RDC. « On est disponible, comme d’autres acteurs bilatéraux ou d’autres acteurs internationaux, à travailler pour voir comment rendre ce calendrier praticable sur le plan budgétaire en limitant les frais, si possible, et comment aider à l’organisation des élections », a-t-il ajouté.  
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a publié le 12 février un « calendrier électoral global » très attendu dans un contexte d’intense crispation politique, qui fixe la date de la prochaine présidentielle au 27 novembre 2016 et prévoit l’organisation de pas moins de sept scrutins jusqu’à cette date. Le coût de l’ensemble des scrutins est estimé à plus d’un milliard de dollars. Selon l’opposition, des observateurs et même certains proches du pouvoir, un tel calendrier se révèlera difficile à tenir, en raison des échéances serrées et de nombreuses contraintes définies par la Céni. 
« Maintenant il faut aller vite, le calendrier est serré, est ambitieux, donc c’est maintenant qu’il faut faire le travail budgétaire », a souligné M. Reynders, reconnaissant toutefois que l’échéancier était encore « récent » et qu’il était donc « assez normal » que le budget ne soit pas encore affiné. Le ministre a expliqué que les élections devaient se dérouler « dans un contexte de sécurité, de stabilité ». Il est à ce propos notamment revenu sur la série de massacres qui ont fait plus 260 morts d’octobre à décembre dans le territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu (est), instable depuis 20 ans. Ces massacres ont été attribués à des rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), présents dans l’est congolais depuis 1995 et hostiles au président ougandais Yoweri Museveni. « On ne peut pas voir ce qui se passe dans tout le Sahel, voir ce qui se passe au Nigeria avec Boko Haram, les attentats qui ont eu lieu au Kenya (…) sans se demander: y a-t-il un risque aussi d’action de type terroriste lié au même type de groupes radicaux dans une partie de l’est du Congo? », a dit M. Reynders.

(...)

L’Observateur, qui se fait l’écho de la conférence de presse co-animée mercredi à Kinshasa par le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders et Alexander De Croo, Vice-premier ministre et ministre en charge de la Coopération au développement, relève que « la Belgique est favorable à un dialogue entre acteurs politiques congolais avant les élections ».  
Parlant du processus électoral, les deux personnalités belges qui affirment avoir échangé avec les acteurs politiques de la Majorité et de l’Opposition sur la question du cycle électoral, ont indiqué qu’il y a un calendrier électoral établi par la CENI avec la tenue des élections législatives et présidentielle le 27 novembre 2016. 
« Je crois », a déclaré M. Reynders, « qu’à l’heure actuelle, il est encore très tôt d’évaluer le coût réel et le budget de ces élections. C’est ainsi que nous croyons à un dialogue entre acteurs politiques de toutes les sensibilités politiques en RDC pour voir comment on va organiser ces élections dans un climat apaisé et démocratique ». 

L’Avenir  s’intéresse, pour sa part, à l’entretien que Didier Reynders a eu mercredi avec le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku. Selon ce confrère, la Belgique s’engage à mettre la main à la poche pour soutenir l’organisation des élections en RDC, depuis les locales jusqu’aux présidentielles.  
Au cours de ce même entretien, le chef de la diplomatie belge a indiqué que le calendrier  global publié par la CENI est très ambitieux et nécessite l’implication de tous les acteurs : bailleurs de fonds, classe politique, presse et autres pour son application sans écueils. 
L’Avenir  indique que Bruxelles s’engage à soutenir les élections congolaises depuis les locales jusqu’à la présidentielle sans préciser la nature de son soutien. Le tabloïd souligne que le ministre des Affaires étrangères belge, Didier Reynders a exprimé la volonté de son gouvernement au sortir d’un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Il cite le chef de la diplomatie belge qui estime que la réussite du calendrier global, publié par la Ceni, nécessite l’implication de tous les acteurs : bailleurs de fonds, classe politique, …  
Didier Reynders a salué la détermination de M. Aubin Minaku à donner à la CENI le cadre juridique voulu et à préserver le consensus et la cohésion nationale que créent déjà la loi électorale et le calendrier de la CENI pour un atterrissage en douceur du processus électoral.
(° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article3453   )
(...)
Forum des As publie in extenso la lettre ouverte adressée à Alexander de Croo par Lambert Mende, (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3525   )    ministre congolais en charge de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, en guise de réplique aux propos tenus en néerlandais par M. De Croo depuis les jardins de l’Ambassade belge à Kinshasa. Lambert Mende y déplore l’attitude “néocolonialiste” d’Alexandre de Croo qui s’insurge notamment contre des arrestations arbitraires, l’instrumentalisation de la justice ainsi que le blocage d’internet et des réseaux sociaux par les autorités congolaises depuis les manifestations de janvier contre la loi électorale.​ Voici ce texte : 
(...) 
(M. Mende a donc du mal à comprendre pourquoi, au moment même où tous les pays du monde, y compris la Belgique, prennent des mesures conservatoires et envisagent un resserrement des législations contre la cybercriminalité, Alexander De Croo édicte depuis les jardins de l’Ambassade belge à Kinshasa un principe d’immunisation des auteurs de délits et crimes commis au moyen de la toile, principe qui ne serait d’application qu’en République démocratique du Congo et s’évertue à dissuader la RDC, victime de l’extrémisme violent, d’entreprendre l’exercice légitime de vigilance. L’ennui, c’est qu’on a tout autant de mal à comprendre la position du gouvernement dont Mr. Mende et l’un des plus beaux ornements.  
Celle-ci a consisté, au moment du retrait du fameux « alinéa contesté » du projet de loi électorale à proclamer  que ce retrait avait eu lieu sur injonction de JKK qui avait « entendu la voix du Souverain primaire ». Cela revenait à dire que le pouvoir reconnaissait le bien-fondé des manifestations qu’il avait commencé par matraquer. Pourquoi, dès lors, poursuivre des gens qui ont eu raison et continuer pendant plusieurs jours à « boucher’ » les médias dont ils se seraient servis ? Il semblerait plus logique de leur faire des excuses, et cela n’empêcherait pas de poursuivre les « casseurs », mais rien qu’eux. NdlR) 


En prime, voici sur l’incident l’opinion publiée par Colette Braeckman dans Le Soir : (° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/02/23/belgique-congo-je-taime-moi-non-plus/   )
« Les relations belgo congolaises ont ceci de particulier que, malgré les années qui passent et les générations qui se succèdent, elles ne changent guère, ou si peu : les Belges, surtout s’ils sont originaires du Nord du pays, se sentent autorisés à utiliser un langage abrupt, à formuler des jugements à l’emporte-pièce, qui leur font certes gagner des points auprès de leur électorat, mais suscitent à Kinshasa des réactions souvent empreintes d’un nationalisme sourcilleux… (...)" 
[° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=200882&Actualiteit=selected  ]


"A 17 JOURS DE LA RENTREE PARLEMENTAIRE 
CALENDRIER ÉLECTORAL : UNE DYNAMIQUE SE DESSINE EN FAVEUR D’UN RÉAMÉNAGEMENT

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3512

"Elections : le glissement de tous les dangers"
° http://www.lephareonline.net/elections-le-glissement-de-tous-les-dangers/

"La Belgique "disponible" pour aider la RDC à avoir un calendrier électoral "praticable"
(AFP 26/02/15)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/la-belgique-disponible-pour-aider-la-rdc-avoir-un-calendrier-electoral-praticable#sthash.RZA0tMMT.dpuf

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article3516
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=11962:requalification-de-la-mp-pour-une-alternance-interne&catid=85&Itemid=472
° http://www.rfi.fr/afrique/20150225-rdc-societe-civile-katanga-avance-idees-elections-2015-2016-presidentielle-impots/  






Compatriotiquement!


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Message  Jim KK 1/3/2015, 3:02 pm

RDC: l’opposition propose la tenue des élections locales, municipales et urbaines après 2016

http://radiookapi.net/actualite/2015/02/28/rdc-lopposition-propose-la-tenue-des-elections-locales-municipales-urbaines-apres-2016/

Des partis de l’opposition politique, des regroupements politiques et parlementaires de l’opposition ainsi que ceux de la société civile et de la diaspora ont proposé vendredi 27 février un projet de calendrier électoral qu’ils estiment « réaliste, réalisable et cohérent ». Ils proposent que les élections locales, municipales et urbaines « qui sont plus complexes mais nécessaires à la consolidation de l’Etat et de la démocratie » se tiennent après 2016 « pour une programmation plus rationnelle ».

Dans son calendrier publié le 12 février dernier, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) prévoit d’organiser les élections provinciales, municipales, urbaines et locales  le 25 octobre 2015 alors que les élections présidentielle et législatives devraient se tenir le 27 novembre 2016.

De leur côté, les opposants proposent que les élections des députés provinciaux, des gouverneurs, des vice-gouverneurs et des sénateurs se tiennent en 2015.

« Les élections des députés provinciaux, des gouverneurs, des vice-gouverneurs et des sénateurs sont prioritaires parce que suspendues au cours du cycle électoral 2011 -2016 et doivent être organisées en 2015 pour résoudre la question de leur légitimité. Car l’illégitimité érode l’efficacité de l’Etat », explique Emery Okundji, secrétaire général du parti de l’opposition Fonus.

En ce qui concerne la présidentielle et les législatives, l’opposition est d’accord avec la proposition de la Ceni.

« Les élections présidentielles et législatives qui doivent obéir aux contraintes de la constitution en ce qui concerne ses délais seront organisés en 2016 à la date prévue, soit le 27 novembre 2016 et la prestation de serment du nouveau président élu, le 20 décembre 2016 », indique Emery Okundji.

C’est au sujet des élections locales, municipales et urbaines que l’opposition est le plus en désaccord avec la Ceni.

« Quant aux élections locales, municipales et urbaines qui sont plus complexes mais nécessaires à la consolidation de l’Etat et de la démocratie par la base, les opposants les ont postposées après 2016 pour une programmation plus rationnelle », lit-on dans leur déclaration.

Le même document indique que ce calendrier électoral proposé par les opposants « devrait faire l’objet d’échanges formels en vue de dégager un consensus pour l’organisation des prochaines élections dans un climat apaisé et dans les délais constitutionnels ».

Après la publication du calendrier électoral de la Ceni, l’opposition avait dénoncé un calendrier « non consensuel et irréaliste ». Elle avait promis de proposer un calendrier plus réaliste.

_______________________________

Il y a une opposition autour de l´UNC de Kamehre
Il y a une autre opposition autour de l´ UDPS de Tshisekedi
Il  y a une autre opposition autour de Kengo

Les 3 oppositions doivent se mettre d´abord d´accord entre elles. Et après proposer à la majorité quelque chose.

Dans chacune de branche de l´opposition se trouve aussi la "société civile". Les gens sans parti (églises, ONG...). Laissez moi rire.
Ce sont ces gens qui se disent de la société civile, alors que ce sont de véritables politiciens, ce sont ces politiciens qui n’ont pas de membres derrière eux, qui n’ont pas d’autres moyens pour accéder au pouvoir sauf la déstabilisation.

Jim KK


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