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Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures

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Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 Empty Re: Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures

Message  Libre Examen 13/5/2015, 5:24 am

Admin a écrit:
Libre Examen a écrit:
Admin a écrit:LE,

Par soucis d'objectivité, je me suis limité a présenter des choses qui me paraissent indéniables, comme dans la video, ce n'est pas moi qui parle mais E Tshisekedi lui-même.

Tshisekedi épousa l'idéologie du dictateur même dans la symbolique.

Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 71260418


Les deux hommes étaient très proches.

Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 Mobutu_et_Tshisekedi_976960361


De 1965 a 1981 E Tshisekedi était un haut cadre du mobutisme.
Dans les années 60 il a cautionné coup d'état, assassinat, pendaison et en 81, il était vice-président du parlement du pouvoir dictatorial de Mobutu

Admin,

Je ne prétends pas être aussi objectif que toi. Cependant, de ce que je sais et que je n'ai point nié est qu'Etienne Tshisekedi a été un personnage influent ou du moins qui occupé des hautes responsabilités dans le gouvernement de Joseph Désiré Mobutu de 1965 à 1969. Depuis 1969, Etienne Tshisekedi n'a plus occupé des postes dans le gouvernement de Joseph Mobutu. C'est un fait vérifiable.

Est-ce qu'Etienne Tshisekedi a occupé des postes politiques ? Oui bien sûr. Il les a occupés comme députés élus dans son fief dans le Kasaï-Oriental. Mais depuis 1969, à mon avis Etienne Tshisekedi n'avait plus aucune influence dans le déroulement des choses.

Et je n'ai pas exclu le fait que deux personnes se côtoient, que deux personnes qui travaillent ensemble puisse devenir proches, et même très proche. Mais la fait que deux personnes qui travaillent ensemble puissent être pris en photo de par leurs fonctions ne peut être présentée comme preuves suffisantes d'une amitié personnelle. L'amitié ne se reconnaît-elle pas par la façon dont on se traite l'un et l'autre surtout dans les moments les plus difficiles, surtout quand l'on ne pas d'accord l'un et l'autre ?
Ok,
Il me semble que ton soucis serait de limiter le temps passé du mauvais coté de la médaille ... Moi je dirais même mieux, E Tshisekedi a depuis 1981 livré une guerre contre la dictature et à mes yeux il est un véritable héro. Cet homme a montré par l'exemple qu'on peut quitter le camp du mal pour le camp du bien. Mais ça n'efface pas ce passé peu glorieux et on peut même remonter ca avant 1965, il était ministre de la République séparatiste du Kasaï, ministre de Mulopwe que l'on a accusé même de cannibalisme. (http://www.massviolence.org/chronology-of-the-democratic-republic-of-congo-zaire-1960-1997)

Mais... Le plus important à mes yeux c'est le passage du mauvais au bon

Admin,

Je n'ai pas abordé le rôle qu'aurait joué Etienne Tshisekedi dans les événements qui ont eu lieu au Congo de 1960 à 1981. Je me suis tout simplement efforcer à essayer de faire une analyse de la façon la plus rigoureuse possible de certaines affirmations qui reviennent souvent pour expliquer telle ou telle autre chose à propos du régime Joseph Mobutu et Etienne Tshisekedi. Je pense notamment que l'amitié entre les deux hommes est exagérée. Je pense également que c'est exagérer quand on s'efforce à étendre le rôle dans les événements qui ont eu lieu au Congo qu'aurait joué Tshisekedi au delà de 1969. Etienne Tshisekedi est l'un des rares hommes politiques notables qui après avoir été écarté du gouvernement n'y est plus rentré. C'est un fait vérifiable. Le parlement dont il était membre si je ne me trompe s'est illustré par ses interpellations du gouvernement.
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Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 Empty Re: Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures

Message  Libre Examen 13/5/2015, 6:27 am

Admin,



Voici un article sur le groupe de Binza écrit après la disparition de Bomboko


http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8848

17 Avril 2014




Avec la disparition de Bomboko Lokumba :


"Groupe de Binza" : Le noyau disparait avec ses secrets


A l’extrême gauche JM Bomboko Lokumba suivie de Betty Godley; au centre JD Mobutu Sese Seko, l’ambassadeur US Mac Godley (en maillot de bain) et L. Devlin; à l’extême-droite Victor Nendaka Bika. Photo tiré de la p. 174 de "J’étais chef de la CIA au Congo", Mémoires de Larry Devlin

Groupe de pression, lobby ou «cabinet molili» (gouvernement parallèle), il était tout cela à la fois, ce petit cercle d’amis connu sous l’appellation de «Groupe de Binza», qui a fait la pluie et le beau temps dans les premières années qui ont suivi l’accession du Congo à l’indépendance. C’était un laboratoire de stratégies politiques pour orienter l’avenir du pays dans le sens des intérêts du groupe et principalement de celui qui en était le cerveau-moteur, c’est-à-dire feu le maréchal Mobutu.


Kinshasa. Correspondance.

Ce dernier avait trouvé en la tenue de la Table Ronde de Bruxelles, qui s’était achevée par la fixation des étapes conduisant à la proclamation de l’indépendance de l’ex-colonie belge le 30 juin 1960, l’occasion de se placer dans le sens de l’histoire. Les circonstances lui avaient été favorables. Plusieurs jeunes Congolais se trouvaient alors aux études dans des universités et instituts supérieurs belges. Certains d’entre eux, dont Mobutu lui-même qui effectuait son stage de journaliste à Inforcongo à Bruxelles, avaient été enrôlés comme conseillers dans quelques délégations de partis politiques présents à ces assises.

Mobutu avait pu ainsi nouer avec les uns et les autres de fructueux contacts. Ceux-ci lui avaient permis d’une part de se faire connaitre de leaders tels que Patrice-Emery Lumumba qui fera de lui son secrétaire d’Etat à la Présidence, de l’autre, de se constituer déjà un réseau d’amitiés parmi la future élite intellectuelle, à laquelle d’ailleurs il fera appel en septembre 1960 par la mise en place du Collège des commissaires généraux.

C’est à partir de ce réseau que, une fois rentré au pays et l’indépendance du Congo proclamée, Mobutu, déjà au service de la C.I.A., avait mis sur pied un noyau de réflexion dont les principaux ténors, actifs sur le champ politique, étaient Cyrille Adoula, Justin Marie Bomboko et Victor Nendaka.

Le choix porté sur les membres de ce club fermé de réflexion ne tenait évidemment pas du hasard. Il reflétait de la part de Mobutu – déjà – une ambition à peine voilée de contrôler le jeu politique et les intérêts économiques du pays. Adoula (Premier ministre de 1961 à 1964) était un syndicaliste en vue, qui avait donc une connaissance approfondie du monde du travail. Bomboko (ministre des Affaires étrangères dans le collège des commissaires généraux après l’avoir été dans le gouvernement Lumumba), détenteur d’un titre académique parmi les rares Congolais à l’époque, était un diplomate de talent. Albert Ndele (gouverneur de la Banque Centrale du Congo), économiste de premier plan, veillait sur les finances de l’Etat. Victor Nendaka était déjà le chef redouté de la Sûreté nationale. Si redouté qu’on lui avait collé le surnom de «Oufkir» pour signifier la ressemblance de ses méthodes avec celles du tout puissant ministre marocain de l’Intérieur sous le règne de Hassan II.

Donc, Mobutu et ses amis avaient, dès cette époque, la mainmise sur des secteurs-clé de la nation : la sécurité du territoire (Nendaka), la diplomatie (Bomboko), l’économie et les finances (Ndele), l’emploi (Adoula) et l’armée, que Mobutu, chef d’état-major, tenait entre ses mains.

Le lieu de rencontre et de réunion de cette confrérie était généralement la résidence de Victor Nendaka à Binza-Pigeon (d’où le nom de «groupe de Binza») et quelquefois chez Justin Marie Bomboko à Ma Campagne.

A travers cette organisation agissant efficacement dans l’ombre, Mobutu détenait déjà en fait les leviers essentiels de la gouvernance du pays. En pleine guerre froide et sur ordre de la C.I.A., le « groupe de Binza » avait, en deux temps, réussi à se créer un champ libre pour prendre les commandes du pays. D’abord en expédiant Lumumba, taxé de communiste par les Occidentaux, à Elisabethville (Lubumbashi) où il allait être assassiné. Ensuite en faisant les yeux doux à Joseph Kasa-Vubu tout en préparant sa chute qui allait intervenir le 24 novembre 1965.

Mobutu «l’homme seul»

La notion que Mobutu avait du pouvoir était celle d’un pouvoir exclusif, sans partage. Et ce, indépendamment du fait que, par calcul, il se soit appuyé sur des amis ou des collègues pour parvenir à ses fins. Lecteur assidu de biographies d’hommes illustres qui ont marqué l’histoire du monde, au premier rang desquels Machiavel, Mobutu avait toujours pris soin, dans un premier temps, de manœuvrer dans un esprit d’équipe. Puis, une fois son ambition accomplie, de se débarrasser et d’éloigner petit à petit de son entourage ses camarades d’hier. Sans cependant les oublier totalement, puisqu’il les aidait indirectement à ne pas tomber dans l’indigence.

Dans l’entendement de Mobutu, l’exercice du pouvoir au sommet de l’Etat n’allait pas de pair avec l’idée d’un triumvirat ou de toute autre forme de collégialité.

En 1965, il formait à la tête de l’Exécutif un duo avec le colonel Léonard Mulamba, lequel jouissait par ailleurs d’un grand prestige au sein de l’armée. Ce dernier n’avait gouverné que pendant un an (de novembre 1965 à octobre 1966) avant d’être versé dans le corps diplomatique en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire au Japon.

Quant aux autres co-auteurs du coup d’Etat de 1965, personne n’a été autorisé à se croire ou à agir comme l’égal de Mobutu. Tandis que chacun de ses vieux amis du « groupe de Binza » a connu ses moments de disgrâce pour diverses raisons, certains allant même jusqu’à connaitre la prison.

Dernière rencontre à Kawele

Après la disparition inopinée de Cyrille Adoula et le départ en exil d’Albert Ndele pour fuir la colère de Mobutu, il n’était resté que Victor Nendaka et Justin Marie Bomboko pour entretenir le souvenir du « groupe de Binza », lequel avait totalement perdu de son utilité auprès de Mobutu.

L’avènement du pluralisme politique à la suite du discours présidentiel du 24 novembre 1990 a enfoncé davantage le fossé qui s’était physiquement créé entre feu le Maréchal et ses deux vieux amis. Il leur était devenu impossible de joindre directement Mobutu comme par le passé, surtout lorsque ce dernier s’était retranché dans ses domaines de Gbado-Lite et de Kawele.

Dans ces conditions, ils n’avaient eu de chance de rencontrer Mobutu qu’en recourant aux services d’intermédiaires qui avaient alors accès facile auprès du Président. C’est notamment le rôle que mon ami Tshimbombo Mukuna et moi avions eu à jouer en leur faveur.

Dans le cas de Victor Nendaka, c’est Tshimbombo, conseiller politique du chef de l’Etat, que ce dernier avait sollicité pour lui obtenir un rendez-vous avec Mobutu. C’est alors que Tshimbombo m’avait prié de me joindre à lui pour qu’ensemble nous conduisions le vieux « Oufkir » auprès du Président.

Après avoir obtenu au téléphone l’accord de Mobutu, nous avions volé nuitamment, nous trois, à bord d’un appareil de la compagnie d’aviation dont Tshimbombo était propriétaire, de Kinshasa à Gbado. A plusieurs reprises durant le vol, "Papa Nendaka", inquiet, n’avait cessé de nous demander si réellement le Président allait accepter de le recevoir. Nous faisions tout pour le rassurer à ce sujet.

Le lendemain de notre arrivée à Gbado, nous nous sommes rendus à Kawele. Le Président avait reçu son vieil ami d’abord à déjeuner la journée, puis le soir à diner au cours duquel ils étaient restés seuls de 21h à 02h du matin.

Il va de soi que pendant tout le temps qu’avait duré leur tête-à-tête, ils avaient du se dire beaucoup de choses. Mais lorsque dans l’avion du retour à Kinshasa j’avais, en tant que journaliste, essayé de tirer les vers du nez de Papa Nendaka sur le contenu de ses entretiens avec Mobutu, il s’était refusé de satisfaire ma curiosité, se contentant de m’indiquer qu’ils avaient parlé de tout depuis le début de leur amitié.

En ce qui concerne Bomboko, ce fut le même scénario qui s’était répété. J’avais soupçonné Papa Nendaka de le lui avoir suggéré. A son tour, il avait contacté Tshimbombo pour que ce dernier l’amène auprès du Président. Tshimbombo m’avait de nouveau approché pour me demander de m’associer à lui pour entreprendre ensemble la démarche auprès de Mobutu. Nous avions sollicité au téléphone l’avis préalable du Maréchal et, une fois acquis son consentement, nous avions également volé la nuit jusqu’à Gbado et, de là, nous avions emprunté la route le lendemain pour Kawele où le Président et son hôte avaient dîné ensemble et poursuivi leur conversation jusque 03h du matin.
Comme je l’avais fait avec Papa Nendaka en avion durant le trajet retour, j’avais essayé de faire parler le patriarche Bomboko sur ses échanges avec le Président, mais il était resté muet.

Quelque temps après, mon instinct de journaliste m’avait obligé, à ce sujet, de me tourner vers le Président lui-même. Seul, cette fois-là, je m’étais rendu à Kawele et j’avais interrogé le Maréchal sur le contenu de ses longs entretiens avec respectivement Nendaka et Bomboko.

Tout ce que le Président avait pu me dire, c’est qu’ils avaient passé en revue leur passé commun. Avant de regretter la disparition de Bokana W’Ondangela qui, avait-il précisé, avait été chargé de conserver ses archives personnelles portant sur l’histoire du Congo allant de la guerre froide Est-Ouest avant les indépendances africaines jusqu’à la période post-perestroïka.

Aujourd’hui, force est de constater que du noyau dur du « groupe de Binza » il ne reste plus personne en vie. Mobutu a été le premier à quitter ce monde. Papa Nendaka a suivi et, maintenant, c’est le tour du patriarche Bomboko. Nendaka et Bomboko n’avaient pas voulu me confier quoi que ce soit sur l’histoire du Congo que l’un et l’autre avaient longuement évoquée avec Mobutu en 1996. Mobutu lui-même m’avait fait comprendre à demi-mot que j’aurais pu en savoir beaucoup à travers ses archives … à jamais perdues avec la disparition tragique de Bokana qui en avait été le gardien. Ils s’en sont allés l’un après l’autre, en emportant tous leurs secrets.

Dès lors, à moins que d’autres que moi, Congolais ou étrangers, aient eu la chance de recueillir de ces trois figures marquantes du « groupe de Binza » des confidences que je n’avais pas pu leur arracher, je crains fort que la vraie histoire du Congo indépendant en cette période de la guerre froide ne soit probablement jamais connue. C’est bien dommage !

Bondo Nsama
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Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 Empty Re: Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures

Message  Admin 13/5/2015, 1:12 pm

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Admin a écrit:LE,

Par soucis d'objectivité, je me suis limité a présenter des choses qui me paraissent indéniables, comme dans la video, ce n'est pas moi qui parle mais E Tshisekedi lui-même.

Tshisekedi épousa l'idéologie du dictateur même dans la symbolique.

Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 71260418


Les deux hommes étaient très proches.

Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 Mobutu_et_Tshisekedi_976960361


De 1965 a 1981 E Tshisekedi était un haut cadre du mobutisme.
Dans les années 60 il a cautionné coup d'état, assassinat, pendaison et en 81, il était vice-président du parlement du pouvoir dictatorial de Mobutu

Admin,

Je ne prétends pas être aussi objectif que toi. Cependant, de ce que je sais et que je n'ai point nié est qu'Etienne Tshisekedi a été un personnage influent ou du moins qui occupé des hautes responsabilités dans le gouvernement de Joseph Désiré Mobutu de 1965 à 1969. Depuis 1969, Etienne Tshisekedi n'a plus occupé des postes dans le gouvernement de Joseph Mobutu. C'est un fait vérifiable.

Est-ce qu'Etienne Tshisekedi a occupé des postes politiques ? Oui bien sûr. Il les a occupés comme députés élus dans son fief dans le Kasaï-Oriental. Mais depuis 1969, à mon avis Etienne Tshisekedi n'avait plus aucune influence dans le déroulement des choses.

Et je n'ai pas exclu le fait que deux personnes se côtoient, que deux personnes qui travaillent ensemble puisse devenir proches, et même très proche. Mais la fait que deux personnes qui travaillent ensemble puissent être pris en photo de par leurs fonctions ne peut être présentée comme preuves suffisantes d'une amitié personnelle. L'amitié ne se reconnaît-elle pas par la façon dont on se traite l'un et l'autre surtout dans les moments les plus difficiles, surtout quand l'on ne pas d'accord l'un et l'autre ?
Ok,
Il me semble que ton soucis serait de limiter le temps passé du mauvais coté de la médaille ... Moi je dirais même mieux, E Tshisekedi a depuis 1981 livré une guerre contre la dictature et à mes yeux il est un véritable héro. Cet homme a montré par l'exemple qu'on peut quitter le camp du mal pour le camp du bien. Mais ça n'efface pas ce passé peu glorieux et on peut même remonter ca avant 1965, il était ministre de la République séparatiste du Kasaï, ministre de Mulopwe que l'on a accusé même de cannibalisme. (http://www.massviolence.org/chronology-of-the-democratic-republic-of-congo-zaire-1960-1997)

Mais... Le plus important à mes yeux c'est le passage du mauvais au bon

Admin,

Je n'ai pas abordé le rôle qu'aurait joué Etienne Tshisekedi dans les événements qui ont eu lieu au Congo de 1960 à 1981. Je me suis tout simplement efforcer à essayer de faire une analyse de la façon la plus rigoureuse possible de certaines affirmations qui reviennent souvent pour expliquer telle ou telle autre chose à propos du régime Joseph Mobutu et Etienne Tshisekedi. Je pense notamment que l'amitié entre les deux hommes est exagérée. Je pense également que c'est exagérer quand on s'efforce à étendre le rôle dans les événements qui ont eu lieu au Congo qu'aurait joué Tshisekedi au delà de 1969. Etienne Tshisekedi est l'un des rares hommes politiques notables qui après avoir été écarté du gouvernement n'y est plus rentré. C'est un fait vérifiable. Le parlement dont il était membre si je ne me trompe s'est illustré par ses interpellations du gouvernement.
Cher LE,

J'ai pour habitude de porter une attention particulière au choix des mots que j'utilise.
Quand je dis il était dans le mauvais camp et je ne dis pas qu'il était à la tête du camp.
Quand je dis qu'ils étaient proches je ne dis pas qu'ils étaient des amis intimes.

C'est comme avec Kabila aujourd'hui si je dis que Mende est dans le camp de Kabila je n'ai pas dit qu'il est au sommet du commandement
Si je dis que Boshab est un membre influent ou un proche de Kabila je n'ai pas dit qu'il est un intime à Kabila ou plus influent qu'un Kalev

Donc pour conclure je résume en disant que depuis ses débuts en politique 1960-1961 jusqu'à la création de l'Udps soit 20 ans, E Tshisekedi a été au services des criminels, de la dictature et il en a été un membre influent occupant des postes ministériels, diplomatique et à ses dernières fonctions il était à la présidence (Vice-président) du parlement.

Il s'est converti après en quittant le camp des bourreaux du peuple pour lutter pour la liberté et la démocratie au grand bénéfice du peuple.

Je termine la ... A plus
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Message  Libre Examen 13/5/2015, 3:05 pm

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Admin a écrit:LE,

Par soucis d'objectivité, je me suis limité a présenter des choses qui me paraissent indéniables, comme dans la video, ce n'est pas moi qui parle mais E Tshisekedi lui-même.

Tshisekedi épousa l'idéologie du dictateur même dans la symbolique.

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Les deux hommes étaient très proches.

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De 1965 a 1981 E Tshisekedi était un haut cadre du mobutisme.
Dans les années 60 il a cautionné coup d'état, assassinat, pendaison et en 81, il était vice-président du parlement du pouvoir dictatorial de Mobutu

Admin,

Je ne prétends pas être aussi objectif que toi. Cependant, de ce que je sais et que je n'ai point nié est qu'Etienne Tshisekedi a été un personnage influent ou du moins qui occupé des hautes responsabilités dans le gouvernement de Joseph Désiré Mobutu de 1965 à 1969. Depuis 1969, Etienne Tshisekedi n'a plus occupé des postes dans le gouvernement de Joseph Mobutu. C'est un fait vérifiable.

Est-ce qu'Etienne Tshisekedi a occupé des postes politiques ? Oui bien sûr. Il les a occupés comme députés élus dans son fief dans le Kasaï-Oriental. Mais depuis 1969, à mon avis Etienne Tshisekedi n'avait plus aucune influence dans le déroulement des choses.

Et je n'ai pas exclu le fait que deux personnes se côtoient, que deux personnes qui travaillent ensemble puisse devenir proches, et même très proche. Mais la fait que deux personnes qui travaillent ensemble puissent être pris en photo de par leurs fonctions ne peut être présentée comme preuves suffisantes d'une amitié personnelle. L'amitié ne se reconnaît-elle pas par la façon dont on se traite l'un et l'autre surtout dans les moments les plus difficiles, surtout quand l'on ne pas d'accord l'un et l'autre ?
Ok,
Il me semble que ton soucis serait de limiter le temps passé du mauvais coté de la médaille ... Moi je dirais même mieux, E Tshisekedi a depuis 1981 livré une guerre contre la dictature et à mes yeux il est un véritable héro. Cet homme a montré par l'exemple qu'on peut quitter le camp du mal pour le camp du bien. Mais ça n'efface pas ce passé peu glorieux et on peut même remonter ca avant 1965, il était ministre de la République séparatiste du Kasaï, ministre de Mulopwe que l'on a accusé même de cannibalisme. (http://www.massviolence.org/chronology-of-the-democratic-republic-of-congo-zaire-1960-1997)

Mais... Le plus important à mes yeux c'est le passage du mauvais au bon

Admin,

Je n'ai pas abordé le rôle qu'aurait joué Etienne Tshisekedi dans les événements qui ont eu lieu au Congo de 1960 à 1981. Je me suis tout simplement efforcer à essayer de faire une analyse de la façon la plus rigoureuse possible de certaines affirmations qui reviennent souvent pour expliquer telle ou telle autre chose à propos du régime Joseph Mobutu et Etienne Tshisekedi. Je pense notamment que l'amitié entre les deux hommes est exagérée. Je pense également que c'est exagérer quand on s'efforce à étendre le rôle dans les événements qui ont eu lieu au Congo qu'aurait joué Tshisekedi au delà de 1969. Etienne Tshisekedi est l'un des rares hommes politiques notables qui après avoir été écarté du gouvernement n'y est plus rentré. C'est un fait vérifiable. Le parlement dont il était membre si je ne me trompe s'est illustré par ses interpellations du gouvernement.
Cher LE,

J'ai pour habitude de porter une attention particulière au choix des mots que j'utilise.
Quand je dis il était dans le mauvais camp et je ne dis pas qu'il était à la tête du camp.
Quand je dis qu'ils étaient proches je ne dis pas qu'ils étaient des amis intimes.

C'est comme avec Kabila aujourd'hui si je dis que Mende est dans le camp de Kabila je n'ai pas dit qu'il est au sommet du commandement
Si je dis que Boshab est un membre influent ou un proche de Kabila je n'ai pas dit qu'il est un intime à Kabila ou plus influent qu'un Kalev

Donc pour conclure je résume en disant que depuis ses débuts en politique 1960-1961 jusqu'à la création de l'Udps soit 20 ans, E Tshisekedi a été au services des criminels, de la dictature et il en a été un membre influent occupant des postes ministériels, diplomatique et à ses dernières fonctions il était à la présidence (Vice-président) du parlement.

Il s'est converti après en quittant le camp des bourreaux du peuple pour lutter pour la liberté et la démocratie au grand bénéfice du peuple.

Je termine la ... A plus

Admin,

Je n’ai point dit que tu ne portes pas une attention particulière aux mots que tu utilises. Il en est donc ainsi quand tu as dit, par exemple, qu’Etienne Tshisekedi est un ami personnel de Joseph Mobutu. Tu noteras que je ne l’ai point nié. Je me suis tout simplement efforcé de comprendre le sens de cette amitié que tout le monde semble évoquer pour expliquer ceci ou cela.

Maintenant que tout Zaïrois, que tout Congolais qui ait assumé quelques postes ou fonctions politiques que ce soit tout le long du long règne de Joseph Mobutu soit du camp mal et, et de ce fait, ait été aux services des criminels et de la dictature et complices à quelques degrés de tous les crimes qui y ont été commis pendant qu’il y a occupé des fonctions est une façon de voir les choses qui est tout à fait défendable. Mais je reviendrai peut-être sur ce concept du camp du mal relativement à l’histoire du Congo. Si l’on voit les choses seulement dans cette perspective, peut-on dire qu’il y ait eu au Congo un camp du bien ?

Toujours relativement à l’histoire du Congo, je viens de voir qu’Albert Kolonji a publié ses mémoires dont le titre est : Congo 1960. La sécession du Sud Kasaï. La vérité du Mulopwe. Je n’ai pas lu le livre. Je tâcherai de me le procurer.
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Message  GHOST 13/5/2015, 4:34 pm

Sad "BONDO NSAMA" ? Smile

Ceux qui sont assez curieux..apprend qu´il existait des membres du Groupe de Binza..proches de la CIA..Étrange, l´histoire de l´UDPS commence dans l´ambassade des USA á Kin Sad et curieusment, parmis les fondateurs, deux sont des membres du Groupe de Binza.

Lihau et Tshitshi ont participés aux deux coups d´État de Mobutu et pire avaient été des "Commissaires Généraux" Surprised Surprised

Comme la dictature de Mobutu avait grandement besoin des juristes..verifiez les fonctions de Lihau et Tshitshi, vous conviendrez avec nous, qu´ils avaient été des gens très influents et puissants au sein du système Cool

Mr l´Admn, que raconte Tshitshi dans la vidéo que vous avez posté ? Surprised Cool
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Message  Libre Examen 13/5/2015, 4:57 pm

Troll a écrit:Sad  "BONDO NSAMA" ? Smile

Ceux qui sont assez curieux..apprend qu´il existait des membres du Groupe de Binza..proches de la CIA..Étrange, l´histoire de l´UDPS commence dans l´ambassade des USA á Kin Sad  et curieusment, parmis les fondateurs, deux sont des membres du Groupe de Binza.

Lihau et Tshitshi ont participés aux deux coups d´État de Mobutu et pire avaient été des "Commissaires Généraux" Surprised Surprised

Comme la dictature de Mobutu avait grandement besoin des juristes..verifiez les fonctions de Lihau et Tshitshi, vous conviendrez avec nous, qu´ils   avaient été des gens très influents et puissants au sein du système Cool

Mr l´Admn, que raconte Tshitshi dans la vidéo que vous avez posté ? Surprised Cool

Sir Troll,

Les insinuations n'avancent en rien. Elles valent ce qu’elles sont : des insinuations. Apportez nous des éléments qui complètent ou contredisent les propos de Monsieur Bondo Nsama. C'est ce qu'il suggère d'ailleurs.
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Message  GHOST 13/5/2015, 5:41 pm

Very Happy INSINUATION ?

Avez-vous la liste des membres du Groupe de Binza? Pouvez-vous publier la liste des Commissaires Généraux? Nous allons alors voir les insinuations en verifiant l´évolution politique de TOUS ceux qui avaient accompagnés Mobutu depuis le premier Coup d´État jusqu´á la fondation du MPR Cool Cool

Allons mr Libre, Bondo Nsama n´impressione pas Troll..ce qu´il oublie de citer la longue liste de TOUS ceux qui frequentaient le Camp des Parchutistes de Binza..siège officiel des congolais proches de la CIA Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Hasard, Lihau et Tshitshi étaient bien placés dès le premier Coup d´État Surprised Shocked et se retrouvent comme "fondateurs de l´UDPS" Shocked Laughing


Insinuation`Mais raconte Tshitshi dans la vidéo qu´on trouve dans les archives de la RTBF? Pouvez-vous nous aider á comprendre de quoi Tshitshi parle dans cette vidéo?
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Message  Libre Examen 13/5/2015, 5:57 pm

Troll a écrit:Very Happy INSINUATION ?

Avez-vous la liste des membres du Groupe de Binza? Pouvez-vous publier la liste des Commissaires Généraux? Nous allons alors voir les insinuations en verifiant l´évolution politique de TOUS ceux qui avaient accompagnés Mobutu depuis le premier Coup d´État jusqu´á la fondation du MPR Cool Cool

Allons mr Libre, Bondo Nsama n´impressione pas Troll..ce qu´il oublie de citer la longue liste de TOUS ceux qui frequentaient le Camp des Parchutistes de Binza..siège officiel des congolais proches de la CIA Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Hasard, Lihau et Tshitshi étaient bien placés dès le premier Coup d´État Surprised  Shocked  et se retrouvent comme "fondateurs de l´UDPS" Shocked  Laughing


Insinuation`Mais raconte Tshitshi dans la vidéo qu´on trouve dans les archives de la RTBF? Pouvez-vous nous aider á comprendre de quoi Tshitshi parle dans cette vidéo?


Sir Troll,

Voici un témoignage du professeur Mabila Kalanda sur les commissaires généraux.


http://www.lephareonline.net/les-commissaires-generaux-identite-et-role-historique/ :

Les Commissaires Généraux : Identité et rôle historique
Publié par lephare le 17 juillet 2013 | | dans A la une, au coeur du debat, Dossier Lumumba | 0 Comment
(Un témoignage du professeur Mabika Kalanda)
- Qui étaient-ils
- Etaient-ils tous des gamins et des étudiants ?
- Constituaient-ils un pouvoir légitime ?
- Etaient-ils tous membres du «Groupe de Binza»?
- Ont-ils une part de responsabilité dans la mort de Patrice-Emery Lumumba et de ses compagnons ?
- Quel fut le bilan de leur action de quatre mois ?

1. Qui étaient les Commissaires Généraux
Le compte rendu analytique de la première réunion du Collège des Commissaires Généraux le 21/9/1961 portait les 24 noms suivants sans attributions précises pour certains. Il s’agit de : Bomboko Justin, Président (Affaires étrangères) – Ndele Albert (Finances), Vice-Président – Kazadi Ferdinand (Défense nationale) ; Bolela Albert (Information) ; Cardoso Mario (Education) ; Lihau Marcel (Justice) ; Tshimbalanga Marcel (Santé) ; Lebughe Pierre (Agriculture) ; Malu Félix (Travaux publics) ; Bindi Albi (Fonction publique) ; Kashama Ernest (Transport & Communication) ; Mbeka Joseph (Economie & Plan) ; Nussbebaumer José (Intérieur) ; Bokonga Charles (Travail & Prévoyance sociale) ; Bizala Cléophas (Adj Education) ; Tshisekedi Etienne (Adj. Justice) ; Bo-Boliko André (Adj. Travail et Prévoyance sociale) ; Ngwete Martin (Adj. Santé) ; Mukendi Albert (Adj. Travaux publics) ; Loliki Evariste (Adj. Affaires étrangères); Watum Nestor (Adj. Défense), décédé ; Ngole Venant (sans attribution) ; Kandolo Damien (Adj. Intérieur), Takizala Henri (Adj. Transport & Communication).
Ce premier compte rendu est instructif sur la manière dont le Collège se constituait. Certains membres énumérés étaient encore à l’étranger ou ailleurs dans le pays. En effet, Lihau, Loliki et Bolela étaient à Bruxelles, Bomboko à Washington jusqu’au 4/10/1960, Ngoie et Mukendi étaient au Katanga. Mpase Albert n’est pas cité, mais il rejoindra le Collège dans la semaine. Malimba Paul non cité, mais annoncé ne viendra jamais tandis que Kasongo Julien qui n’est pas annoncé tout comme Mandi André, participent à cette première réunion.
Si donc, le premier groupe des Commissaires généraux et leurs adjoints ont eu une nomination officielle parue au Moniteur Congolais du 10/10/1960, les autres viendront grossier les rangs sans que ni l’ordonnance du Président Kasa-Vubu ni l’accord du Colonel Mobutu soient requis. Ils y entrent sans formalité, avec le consentement sympathique de leurs collègues universitaires. Avant que Atundu Albert, Kungula François, Konde Zéphirin, Masanga Emilien, Ngondo Bernard, Pongo Joseph, Posho Joseph et Waku Honoré ne viennent rejoindre les autres, sept autres Commissaires viendront à la réunion suivante du 24/09/1960. Ce sont : Lukusa Félicien, Mpase Albert, Ngyese François, Watum Nestor, Mukamba Jonas, Kapella Pascal. A l’arrivée du dernier venu, Kalanda Mabika le 31/10/1960, le Collège des Commissaires Généraux comptera au total 35 membres. Le nombre de ceux qui participaient régulièrement aux réunions se situait entre 12 et 26. Les plus influents parmi eux étaient souvent absents. Ils participaient à des rencontres où, en réalité, se décidaient les grandes affaires.

2. Etaient-ils tous des gamins et des étudiants sans expérience ?
Une opinion fausse s’est répandue sur le compte des Commissaires Généraux. Les Nations Unies, la presse étrangère et locale sont à l’origine de ce mythe. Les Commissaires Généraux étaient nés entre 1925 et 1936. C’est-à-dire que le plus jeune parmi eux avait 35 ans. Kazadi Ferdinand avait le même âge que Lumumba Patrice, Gizenga Antoine et Munongo Godefroid. Il était plus âgé que Kalonji Albert et Ngalula Joseph. Bolela Albert était plus âgé que Kiwewa Antoine et Bouchelley Davidson, de même que Bomboko Justin était officiellement plus âgé que Mobutu Joseph… Quant à Kanza Thomas, ministre délégué à l’ONU, il était né en 1934. Il n’était ni plus âgé, ni plus courageux ni plus expérimenté qua la majorité des Commissaires Généraux auxquels, du reste, il avait souhaité ardemment venir se joindre. C’est du moins ce qui ressort de sa lettre du 16/10/1960 adressée à M. Kasa-Vubu, avec copie à MM. Bomboko, Ileo, Mobutu, Nendaka et Kalanda. Nous retiendrons de cette lettre le passage suivant : « Dès mon arrivée à Léopoldville, j’ai été en contact téléphonique avec le Colonel Joseph Mobutu et M. Emmanuel Kini, Chef du Cabinet du Chef de l’Etat. Pour des raisons qui me sont mystérieuses, le Collège des universitaires devenu Collège des Commissaires Généraux fut installé officiellement et mon nom en fut écarté malgré les entretiens que j’ai eus avec son Président, M. Justin Bomboko à New York. Sans perdre courage et sans commenter ma surprise, je me suis résigné à attendre passivement… ».
On notera aussi que certains Commissaire Généraux avaient été à la Fomulac de Kisantu et avaient travaillé comme commis de l’administration coloniale avant de s’inscrire dans les universités belges en 1958 lors de l’Exposition Universelle. Deux Commissaires Généraux au moins étaient déjà diplômés de l’Université en 1958. Il s’agit de Ndele Albert et de Kalanda Mabika. Ce dernier avait même été recruté sur concours à Bruxelles en 1959 pour être nommé dans « l’Administration d’Afrique ». En octobre 1960, il venait de Kabinda où il était déjà Commissaire de District.
Il est donc archifaux de prétendre que les politiciens de 1959-1960 étaient tous plus vieux et plus expérimentés que les Commissaires Généraux. Cependant, s’il faut en croire Colette Braeckman, ceux qui avaient une expérience « intéressante » pour les Occidentaux étaient quelques indicateurs au service de la Sûreté Belge et de la CIA. L’appréciation de l’âge et de l’expérience a toujours été faite à la suite d’une suggestion étrangère. Elle est fonction des services rendus à des agences de renseignements des pays ayant des intérêts chez nous.
Les Commissaires Généraux ont-ils aussi des secrets ? A mon avis pas tous. Car, beaucoup parmi eux étaient tenus à l’écart de ce qui se passait au sein d’un noyau ferme. Celui-ci restait en contact suivi avec les milieux occidentaux du renseignement et de la diplomatie.

3. Le collège des Commissaires Généraux était-il un gouvernement ?
Certainement pas. Issu d’un drôle de coup d’Etat du Colonel Mobutu sous l’instigation et le soutien de l’Occident, il ne pouvait être légitime. Il s’agissait donc d’un gouvernement de fait et, cela, semblable à celui que dirigera M. Joseph Iléo après le 8/02/1961. Ni la couverture d’une ordonnance présidentielle, surtout en l’absence de toute référence à l’article 21 de la Loi Fondamentale et au Parlement, ni le décret-Loi Constitutionnel signé par Kasa-Vubu le 11/10/1960 et qui s’éloignait dudit article ne peuvent conférer de légitimité à ce collège. Car, « le Chef de l’Etat n’a d’autres pouvoirs que ceux que lui attribue formellement la présente loi fondamentale». Les puissances occidentales étaient décidées à confisquer l’indépendance de la jeune république. C’est pourquoi, elles devaient éliminer le Chef du gouvernement légitime et faire procéder à la fermeture du Parlement au-delà du délai constitutionnel d’un mois au cours d’une même session. Ce qui comptait était le semblant de légitimité présidentielle reconnu à Joseph Kasa-Vubu et la manipulation de quelques pins parmi les Commissaires. En effet, certains d’entre eux, ayant eu des contacts plus ou moins réguliers avec la Sûreté belge, formeront c qu’on appellera plus tard le « Groupe de Binza ». Les plus connus, à en croire Colette Brackman, s’appellent Justin-Marie Bomboko, Nendaka, Mobutu, Ndele, Kandolo, etc. se joint au groupe sans avoir étudié en Europe ».
Un point de vue souvent oublié dans les débats sur la légitimité du Collège est celui des Commissaires Généraux eux-mêmes. Is ne se sont jamais déclarés former un véritable gouvernement, mais uniquement un service technique provisoire ».
C’est pourquoi, s’il y avait lieu d’interroger les membres de ce Collège sur leurs activités proprement politiques, il faudrait inviter ceux parmi eux qui, formant un « groupe de contact » avec des instances étrangères, ont eu, en dehors du Collège, à participer à la prise de certaines décisions qui débordaient du cadre de la technicité. Certaines de ces personnes étant encore en vie, la presse doit avoir le courage de les aborder et de les interroger, au lieu d’imaginer ce qui a pu être ou intenter un procès d’intention à l’ensemble du Collège.

4. Etaient-ils tous membres du « Groupe de Binza » ?
En effet, il devient de plus en plus clair que, grâce aux récentes publications, le « Groupe de Binza » était une réalité en marge de la vie officielle du Collège. Celui-ci comptait 35 membres tandis que le « Groupe de Binza » n’en pourrait compter plus de dix. On a parlé de Mobutu, Bomboko, Ndele, Nendaka, Kandolo, … et d’autres. A quoi bon se poser continuellement la même question sans réponse ? Si Kandolo est mort et si Mobutu n’aura peut-être jamais l’occasion de parler, pourquoi les autres ne pourront-ils pas le faire ? Ce serait pourtant simple.

5. Quelle est la part de responsabilité du collège des Commissaires Généraux dans la mort de Patrice Emery Lumumba et de ses compagnons ?
Peu de temps avant sa mort, j’entraînais Godefroid Munongo dans un coin de la salle de Cinéma au Palais du Peuple où nous étions invités par le service d’identification de la CNS. Tshitenzi Nzembele était avec nous. Je posais brutalement la question à Munongo : « Godefroid, tu es un des survivants ayant participé à la fin de Patrice Emery Lumumba. Pourquoi ne profiterais-tu pas de la CNS pour nous dire ta vérité ? »
A cette question inattendue, cet homme sensible qui s’est laissé fabriquer par son conseiller belge l’image d’un dur et d’une brute, me répondait ainsi pendant que sa lèvre inférieure tremblait : « Mon cher Mabika, tu me poses là une question importante. Ce que je peux dire au stade actuel est que je n’étais pas seul. Nous étions nombreux. Il faudra réunir tout ce monde. Mais quoi qu’il en soit, je peux dire en ce temps-là, nous travaillions, sans nous en rendre compte, pour les intérêts qui n’étaient pas les nôtres. Nous étions jeunes ».
Munongo est mort au Palais du Peuple emportant avec lui son secret sur la mort de Lumumba et ses compagnons. Les Commissaires Généraux ont-ils aussi des secrets ? A mon avis pas tous. Car, beaucoup parmi eux étaient tenus à l’écart de ce qui se passait au sein du noyau fermé. Celui-ci restait en contact suivi avec les milieux occidentaux du renseignement et de la diplomatie. A ce sujet, on rappellera que le 21/12/1960, jour où Gilbert Pongo, agent de liaison de la Sûreté Nationale et portant l’uniforme militaire, ramène Lumumba et ses compagnons à Léopoldville, les principaux membres du Collège étaient absents. Il s’agit de Bomboko, Ndele, Lihau, Nussbaumer, Kazadi, Watum et Kandolo. Ils étaient responsables des affaires étrangères, des finances, de la justice, de la sécurité du territoire et de la défense nationale. Quand Lumumba et ses compagnons arriveront à N’Djili, tous les Commissaires Généraux ne seront pas autorisés à s’y rendre.
Dans notre monde bantou sans histoire et de culture orale, il est difficile, trente-deux ans après, de restituer l’ambiance psychologique qui régnait dans la capitale occupée par les forces étrangères décidées à récupérer notre indépendance. L’inexpérience générale, la lâcheté, la facilité avec laquelle notre peuple a toujours été victime de la manipulation et de la suggestion étrangères, l’absence de toute mémoire collective à base de documents, autant de difficultés à prendre en compte dans la recherche d’une vérité qui nous libère de nos émotions parfois trop négatives. Il est, à ce sujet, très significatif, que non seulement ceux qui savent meurent l’un après l’autre sans parler, mais aussi que les survivants ne sont pas invités à parler. Notre opinion semble se contenter des fantasmes et des interprétations falsifiées de l’histoire.
Je terminerai cette brève évocation par une référence aux analystes belges qui écrivent ce qui suit : « Pour préciser les différentes tendances au sein du Collège quant à la conception même de la fonction des Commissaires, on peut distinguer :
1° Les techniciens qui quittèrent effectivement leurs études ou des tâches non politiques pour répondre à l’appel du Colonel Mobutu ; ils furent sans doute les plus nombreux mais aussi politiquement effacés ;
2° Les défenseurs du coup d’Etat du Colonel Mobutu. Adversaires des politiciens, ministres et parlementaires, ils s’attribuèrent rapidement un pouvoir politique fondé initialement sur le coup d’Etat du Colonel Mobutu, ensuite sur l’investiture accordée par le Chef de l’Etat ;
3° Les commissaires qui firent de la politique, soit à titre personnel, soit dans le sillage d’un groupe politique, mais sans aval ou mandat du Collège.
Bien entendu, ces analystes n’indiquent jamais le rôle secret et souvent déterminant des services de la Sûreté belge et de la CIA durant cette période.
Si donc on tient à établir les responsabilités de chacun et de tous, il faudrait une grande enquête judiciaire. Mais qui donc rédigera l’acte d’accusation et pour quel intérêt ?
6. Quel fut le bilan de l’action du Collège en quatre mois ?
Durant les quatre mois de son mandat, le Collège :
- créa le Conseil Monétaire, prélude à la Banque Nationale ;
- réglementa le Commerce Extérieur et le Contrôle de change ;
- créa l’Ecole Nationale d’Administration ;
- géra avec parcimonie les finances de l’Etat : fait rare les Commissaires renoncèrent au cinquième de leur salaire, par nationalisme.
Quant à moi personnellement, je fus le dernier à enter au Collège des Commissaires Généraux. Mon mandat fut le plus court, car il dura seulement deux mois. Durant ce bref laps de temps, j’avais réuni la première conférence de la fonction publique au cours de laquelle furent arrêtés, entre autres, le principe de la création de l’Ecole Nationale de Droit et d’Administration et le mode d’organisation de ses études. Au moment où je quittais le département le 8/12/1961, j’adressais une longue note de cinq pages au Ministre P. Bolya qui prenait ses fonctions après moi. La publication de cette note de remise et reprise peut être instructive à plus d’un point.
In Le Phare n° 156 du 28//07/1992, p. 4
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Message  NgongaEbeti 13/5/2015, 10:12 pm

Cher Libre Examen,

J'ai lu votre réponse et je ne suis pas surpris par l'appréciation que vous avez donné a mes propos. Comme je l'ai affirmé plus haut, il est presqu'impossible d'avoir des preuves certaines des virements ou autres échanges d'argent entre Mobutu et Tshisekedi ou entre Mobutu et quelqu'un d'autre a moins que des personnes tierces peut-etre en témoignent. Et meme dans ce cas, ce n'est pas le témoignage de tout le monde que l'on peut accepter comme vous le soulignez si bien avec les cas Ngbanda et Mama Kalala.

Pour revenier sur ces deux-la, rassurez-vous que je n'ai jamais fais parti des victimes de Ngbanda sur le net. Dès le départ, dès qu'un certain "Dan Salva" a commencer a balancer les mensonges de Ngbanda sur Joseph Kabila sur Congo2000, j'ai été parmi les premiers a les dénoncer. Ngbanda sait manipuler les émotions des congolais pour se rendre interessant et semble-il utile aux yeux d'une certaine audience. Cela lui permet également de se créer une certaine "virginité" politique et une cote de sympathie pour faire oublier ses propres crimes audieux. Hum... a regarder de près, cette stratégie ressemble étrangement a celle d'un certain Tshisekedi... Smile Smile Smile Smile Smile
Quant a Mama Kalala ou je ne sais plus trop quoi, je l'ai plus connu sous une autre vie, a travers ses témoignages sur sa conversion au christianisme. Mais elle semble etre aussi une adepte de Ngbanda donc, je n'y accorde pas trop d'importance. Vous m'étonnez donc dans l'exhibition de son "témoignage" concernant Mende et Tshisekedi lorsqu'en meme temps vous vous montrez implacable lorsqu'il s'agit de Ngbanda! Et pourtant Ngbanda s'est toujours gardé, surtout récemment, de dire quoi que ce soit de désagréable concernant les relations entre Mobutu et Tshisekedi a part quelques insinuations.

Je vous ai aussi lu ici exalter la probité morale de Tshisekedi surtout en ce qui concerne "l'Etat de droit" et sa supposée virginité en ce qui concerne les détournements de fonds et/ou la spoliation des biens publiques. De la part d'un haut cadre influent du régime mobutiste, si cela était vrai, ce serait un véritable exploit tellement ces pratiques étaient monnaie courante. Et surtout lorsque l'on sait qu'en parallèle a ses fonctions ministérielles et autres, Tshisekedi a également siégé dans le conseil d'administration de certaines entreprises étatiques comme la MIBA pendant 10 ans sous le règne de son ami Jonas Mukamba et aux Bibliothèques du Zaire (si le nom est exacte).

En parlant des Bibliothèques du Zaire, il semblerait qu'elles étaient propriétaire d'un certain immeuble sur le Boulevard du 30 Juin occupé actuellement par une banque. Il semblerait également que cet immeuble appartiendrait depuis a Tshisekedi et a sa famille. Pourriez-vous nous dire comment une telle opération a t-elle pu se produire? Ou est-ce que Tshisekedi, un "simple" fonctionnaire de l'Etat aurait pu trouver les moyens de se prosurer un tel immeuble et d'en percevoir le loyer jusqu'a ce jour?
Dans le meme régistre, il semblerait également que Tshisekedi n'ait jamais construit la maison qu'il occupe actuellement a Limete vu que les maisons dans ce secteur furent toutes a un certain moment propriétés de l'état. Comment en est-il devenu le propriétaire?

Et finalement, nous avons tous observé avec un certain degré d'étonnement l'attitude de Tshisekedi en 2011 qui en pleine campagne électorale s'est presqu'éternisé en Afrique du Sud, ne revenant au Congo que 2 semaine après son commencement. De l'aveux des membres de l'UDPS il semblerait que c'était la recherche des fonds, spécifiquement de $5 Millions de dollars de la part des companies minières pour le financement de la campagne qui retenait Tshisekedi en Afrique du Sud. Cette histoire rebonsira encore lorsque l'année dernière encore, des journalistes pourtant proches de l'opposition (Ndeko Eliezer etc...) posèrent meme la question a Albert Moleka (alors dir-cab de Tshisekedi) sur l'origine des fonds derrière la construction actuelle par Tshisekedi d'une villa cossue près de Kinshasa. Ma quesiton est la suivant, d'ou vient tout cet argent surtout lorsque l'on sait que depuis 1981 Tshisekedi n'a pratiquement plus exercé la moindre activité professionelle rémunérée?

Quant a l'amitié ou le degré d'amitié qui lierait Mobutu a Tshisekedi, l'admin vous a bien répondu. Vous pouvez ou pas accepter le "degré" d'amitié qui liait ces deux hommes (Tshisekedi avait la carte numéro 3 du MPR après Mobutu et sa femme parait-il Smile ) mais cela n'est pas important et n'est pas l'objet de cette discussion. Ils étaient bel et bien très proches et cela suffit.

NgongaEbeti


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Message  Libre Examen 14/5/2015, 12:09 am

NgongaEbeti a écrit:Cher Libre Examen,

J'ai lu votre réponse et je ne suis pas surpris par l'appréciation que vous avez donné a mes propos. Comme je l'ai affirmé plus haut, il est presqu'impossible d'avoir des preuves certaines des virements ou autres échanges d'argent entre Mobutu et Tshisekedi ou entre Mobutu et quelqu'un d'autre a moins que des personnes tierces peut-etre en témoignent. Et meme dans ce cas, ce n'est pas le témoignage de tout le monde que l'on peut accepter comme vous le soulignez si bien avec les cas Ngbanda et Mama Kalala.

Pour revenier sur ces deux-la, rassurez-vous que je n'ai jamais fais parti des victimes de Ngbanda sur le net. Dès le départ, dès qu'un certain "Dan Salva" a commencer a balancer les mensonges de Ngbanda sur Joseph Kabila sur Congo2000, j'ai été parmi les premiers a les dénoncer. Ngbanda sait manipuler les émotions des congolais pour se rendre interessant et semble-il utile aux yeux d'une certaine audience. Cela lui permet également de se créer une certaine "virginité" politique et une cote de sympathie pour faire oublier ses propres crimes audieux. Hum... a regarder de près, cette stratégie ressemble étrangement a celle d'un certain Tshisekedi... Smile Smile Smile Smile Smile
Quant a Mama Kalala ou je ne sais plus trop quoi, je l'ai plus connu sous une autre vie, a travers ses témoignages sur sa conversion au christianisme. Mais elle semble etre aussi une adepte de Ngbanda donc, je n'y accorde pas trop d'importance. Vous m'étonnez donc dans l'exhibition de son "témoignage" concernant Mende et Tshisekedi lorsqu'en meme temps vous vous montrez implacable lorsqu'il s'agit de Ngbanda! Et pourtant Ngbanda s'est toujours gardé, surtout récemment, de dire quoi que ce soit de désagréable concernant les relations entre Mobutu et Tshisekedi a part quelques insinuations.

Je vous ai aussi lu ici exalter la probité morale de Tshisekedi surtout en ce qui concerne "l'Etat de droit" et sa supposée virginité en ce qui concerne les détournements de fonds et/ou la spoliation des biens publiques. De la part d'un haut cadre influent du régime mobutiste, si cela était vrai, ce serait un véritable exploit tellement ces pratiques étaient monnaie courante. Et surtout lorsque l'on sait qu'en parallèle a ses fonctions ministérielles et autres, Tshisekedi a également siégé dans le conseil d'administration de certaines entreprises étatiques comme la MIBA pendant 10 ans sous le règne de son ami Jonas Mukamba et aux Bibliothèques du Zaire (si le nom est exacte).

En parlant des Bibliothèques du Zaire, il semblerait qu'elles étaient propriétaire d'un certain immeuble sur le Boulevard du 30 Juin occupé actuellement par une banque. Il semblerait également que cet immeuble appartiendrait depuis a Tshisekedi et a sa famille. Pourriez-vous nous dire comment une telle opération a t-elle pu se produire? Ou est-ce que Tshisekedi, un "simple" fonctionnaire de l'Etat aurait pu trouver les moyens de se prosurer un tel immeuble et d'en percevoir le loyer jusqu'a ce jour?
Dans le meme régistre, il semblerait également que Tshisekedi n'ait jamais construit la maison qu'il occupe actuellement a Limete vu que les maisons dans ce secteur furent toutes a un certain moment propriétés de l'état. Comment en est-il devenu le propriétaire?

Et finalement, nous avons tous observé avec un certain degré d'étonnement l'attitude de Tshisekedi en 2011 qui en pleine campagne électorale s'est presqu'éternisé en Afrique du Sud, ne revenant au Congo que 2 semaine après son commencement. De l'aveux des membres de l'UDPS il semblerait que c'était la recherche des fonds, spécifiquement de $5 Millions de dollars de la part des companies minières pour le financement de la campagne qui retenait Tshisekedi en Afrique du Sud. Cette histoire rebonsira encore lorsque l'année dernière encore, des journalistes pourtant proches de l'opposition (Ndeko Eliezer etc...) posèrent meme la question a Albert Moleka (alors dir-cab de Tshisekedi) sur l'origine des fonds derrière la construction actuelle par Tshisekedi d'une villa cossue près de Kinshasa. Ma quesiton est la suivant, d'ou vient tout cet argent surtout lorsque l'on sait que depuis 1981 Tshisekedi n'a pratiquement plus exercé la moindre activité professionelle rémunérée?

Quant a l'amitié ou le degré d'amitié qui lierait Mobutu a Tshisekedi, l'admin vous a bien répondu. Vous pouvez ou pas accepter le "degré" d'amitié qui liait ces deux hommes (Tshisekedi avait la carte numéro 3 du MPR après Mobutu et sa femme parait-il Smile ) mais cela n'est pas important et n'est pas l'objet de cette discussion. Ils étaient bel et bien très proches et cela suffit.

Voilà très cher NgongaEbeti que vous vous lancez hautement maintenant dans des conjectures et c'est cela tout ce qui vous reste !

En ce qui concerne, ce qu'on peut dire des relations entre Joseph Mobutu et Etienne Tshisekedi, si vous avez lu ce qu'Admin en a dit , je suppose que vous avez également lu ce que j'en pense. Il vous appartient d'en faire votre propre jugement comme vous l'avez fait. Car, c'est par l'échange d'idées que nous nous enrichissons mutuellement.
Libre Examen
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Message  NgongaEbeti 14/5/2015, 5:01 am

Libre Examen a écrit:
NgongaEbeti a écrit:Cher Libre Examen,

J'ai lu votre réponse et je ne suis pas surpris par l'appréciation que vous avez donné a mes propos. Comme je l'ai affirmé plus haut, il est presqu'impossible d'avoir des preuves certaines des virements ou autres échanges d'argent entre Mobutu et Tshisekedi ou entre Mobutu et quelqu'un d'autre a moins que des personnes tierces peut-etre en témoignent. Et meme dans ce cas, ce n'est pas le témoignage de tout le monde que l'on peut accepter comme vous le soulignez si bien avec les cas Ngbanda et Mama Kalala.

Pour revenier sur ces deux-la, rassurez-vous que je n'ai jamais fais parti des victimes de Ngbanda sur le net. Dès le départ, dès qu'un certain "Dan Salva" a commencer a balancer les mensonges de Ngbanda sur Joseph Kabila sur Congo2000, j'ai été parmi les premiers a les dénoncer. Ngbanda sait manipuler les émotions des congolais pour se rendre interessant et semble-il utile aux yeux d'une certaine audience. Cela lui permet également de se créer une certaine "virginité" politique et une cote de sympathie pour faire oublier ses propres crimes audieux. Hum... a regarder de près, cette stratégie ressemble étrangement a celle d'un certain Tshisekedi... Smile Smile Smile Smile Smile
Quant a Mama Kalala ou je ne sais plus trop quoi, je l'ai plus connu sous une autre vie, a travers ses témoignages sur sa conversion au christianisme. Mais elle semble etre aussi une adepte de Ngbanda donc, je n'y accorde pas trop d'importance. Vous m'étonnez donc dans l'exhibition de son "témoignage" concernant Mende et Tshisekedi lorsqu'en meme temps vous vous montrez implacable lorsqu'il s'agit de Ngbanda! Et pourtant Ngbanda s'est toujours gardé, surtout récemment, de dire quoi que ce soit de désagréable concernant les relations entre Mobutu et Tshisekedi a part quelques insinuations.

Je vous ai aussi lu ici exalter la probité morale de Tshisekedi surtout en ce qui concerne "l'Etat de droit" et sa supposée virginité en ce qui concerne les détournements de fonds et/ou la spoliation des biens publiques. De la part d'un haut cadre influent du régime mobutiste, si cela était vrai, ce serait un véritable exploit tellement ces pratiques étaient monnaie courante. Et surtout lorsque l'on sait qu'en parallèle a ses fonctions ministérielles et autres, Tshisekedi a également siégé dans le conseil d'administration de certaines entreprises étatiques comme la MIBA pendant 10 ans sous le règne de son ami Jonas Mukamba et aux Bibliothèques du Zaire (si le nom est exacte).

En parlant des Bibliothèques du Zaire, il semblerait qu'elles étaient propriétaire d'un certain immeuble sur le Boulevard du 30 Juin occupé actuellement par une banque. Il semblerait également que cet immeuble appartiendrait depuis a Tshisekedi et a sa famille. Pourriez-vous nous dire comment une telle opération a t-elle pu se produire? Ou est-ce que Tshisekedi, un "simple" fonctionnaire de l'Etat aurait pu trouver les moyens de se prosurer un tel immeuble et d'en percevoir le loyer jusqu'a ce jour?
Dans le meme régistre, il semblerait également que Tshisekedi n'ait jamais construit la maison qu'il occupe actuellement a Limete vu que les maisons dans ce secteur furent toutes a un certain moment propriétés de l'état. Comment en est-il devenu le propriétaire?

Et finalement, nous avons tous observé avec un certain degré d'étonnement l'attitude de Tshisekedi en 2011 qui en pleine campagne électorale s'est presqu'éternisé en Afrique du Sud, ne revenant au Congo que 2 semaine après son commencement. De l'aveux des membres de l'UDPS il semblerait que c'était la recherche des fonds, spécifiquement de $5 Millions de dollars de la part des companies minières pour le financement de la campagne qui retenait Tshisekedi en Afrique du Sud. Cette histoire rebonsira encore lorsque l'année dernière encore, des journalistes pourtant proches de l'opposition (Ndeko Eliezer etc...) posèrent meme la question a Albert Moleka (alors dir-cab de Tshisekedi) sur l'origine des fonds derrière la construction actuelle par Tshisekedi d'une villa cossue près de Kinshasa. Ma quesiton est la suivant, d'ou vient tout cet argent surtout lorsque l'on sait que depuis 1981 Tshisekedi n'a pratiquement plus exercé la moindre activité professionelle rémunérée?

Quant a l'amitié ou le degré d'amitié qui lierait Mobutu a Tshisekedi, l'admin vous a bien répondu. Vous pouvez ou pas accepter le "degré" d'amitié qui liait ces deux hommes (Tshisekedi avait la carte numéro 3 du MPR après Mobutu et sa femme parait-il Smile ) mais cela n'est pas important et n'est pas l'objet de cette discussion. Ils étaient bel et bien très proches et cela suffit.

Voilà très cher NgongaEbeti que vous vous lancez hautement maintenant dans des conjectures et c'est cela tout ce qui vous reste !

En ce qui concerne, ce qu'on peut dire des relations entre Joseph Mobutu et Etienne Tshisekedi, si vous avez lu ce qu'Admin en a dit , je suppose que vous avez également lu ce que j'en pense. Il vous appartient d'en faire votre propre jugement comme vous l'avez fait. Car, c'est par l'échange d'idées que nous nous enrichissons mutuellement.

Wow très chèr Libre Examen! Smile Smile Very Happy Very Happy

Me voila me lancer dans des conjectures parce que c'est tout ce qui me reste? Looool... Heureusement que vous ne réfutez rien de ce que j'avance, ou plutot vous ne répondez a aucune de mes questions. Je ne savais pas que poser des questions sur les conditions d'acquisition des biens de l'état par un individu était une "conjecture". Mais bon, que voulez-vous, nous ne cessons jamais d'apprendre.

NgongaEbeti


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Message  Libre Examen 14/5/2015, 3:19 pm

Un autre article de Bondo Nsama dans lequel il parle un du groupe de Binza et de l'amitié entre Mobutu et Bomboko.

http://congovirtuel.com/page_mort_bomboko.php

Bomboko et Mobutu : Le «Nduku» ou le coup de la séparation

Le patriarche des Anamongo Justin Marie Bomboko Lokumba, qui s’est éteint jeudi 10 avril 2014 à Bruxelles, était l’une des personnalités congolaises les plus proches du défunt maréchal Mobutu. Leur amitié, profonde et solide, remontait aux années précédant l’accession du Congo à l’indépendance, plus précisément lors de la Table Ronde de Bruxelles. Au fil des ans après l’indépendance, elle s’était raffermie notamment à travers la fameuse structure informelle dénommée « groupe de Binza » qui, outre Mobutu et Bomboko, comprenait entre autres Victor Nendaka et Albert Ndele. Le premier était à l’époque à la tête de la Sûreté nationale, tandis que le second dirigeait la Banque Centrale du Congo. Kinshasa. Correspondance. Lorsque mon ami feu Thy-René Essolomwa et moi-même exercions comme journalistes reporters en 1964-1965 avant d’être nommés par le président Mobutu patrons respectivement du quotidien du soir « Le Courrier d’Afrique » (« Elima ») et du quotidien du matin « L’Etoile du Congo »(« Salongo »), nous fréquentions souvent le couple Bomboko à sa résidence de « Ma Campagne ». Et ce, pour des raisons extraprofessionnelles : Essolomwa était fiancé à leur fille ainée Marie Jeanne. Lors de ces visites, il nous était arrivé un jour de rencontrer sur place les membres dudit « groupe de Binza » en pleine réunion. Papa Bomboko s’était alors fait le plaisir de nous présenter à ses amis, en insistant sur le fait qu’au-delà du futur beau-fils qu’était Essolomwa, ce dernier et moi étions de jeunes journalistes en qui il prédisait un brillant avenir. Il ne croyait pas si bien dire… Ses amis s’étaient contentés de prendre acte, sans aucun commentaire. Aussi, lorsque le général Mobutu a réalisé son coup d’Etat en novembre 1965, nous n’avions pas été surpris de voir Justin Marie Bomboko accéder aux fonctions de ministre des Affaires Etrangères sous l’égide du Premier ministre Léonard Mulamba, poste qu’il avait déjà occupé dans le tout premier gouvernement de la République dirigé par Patrice-Eméry Lumumba. A la tete du ministère des Affaires étrangères presque par prédestination, il sera pendant de longues années la figure emblématique de la diplomatie congolaise Le «Nduku» ou le coup de la séparation Pour l’opinion, Bomboko apparaissait alors plus que jamais comme « l’inamovible » ministre des Affaires étrangères du Congo. Son amitié avec Mobutu y était certes pour beaucoup, mais également ses indéniables talents de diplomate. Personne n’osait imaginer que la carrière de Bomboko aux côtés du président Mobutu pouvait connaitre une autre tournure. Le ministre des Affaires étrangères était lui-même en pleine confiance, fort de la confiance et de la vieille amitié de « l’homme du 24 novembre 1965 ». Quoi de plus normal qu’il se montrât en toutes circonstances détendu en sa compagnie ? Sauf que, un jour, il en fit trop sans qu’il s’en rende compte. C’était en février 1972 lors d’une grandiose réception organisée par Mobutu dans les jardins de la résidence officielle du Premier ministre, sur les bords du fleuve Congo à Gombe, à l’occasion du retour définitif dans son pays de l’ambassadeur des Etats-Unis. Parmi les hôtes, des membres du gouvernement, des chefs de missions diplomatiques, des officiers généraux et supérieurs, des patrons d’entreprises publiques et privées, bref tout ce que la capitale congolaise comptait comme notabilités. Mobutu saluait debout ses invités, passant d’un groupe à un autre, suivi comme une ombre notamment par son officier d’ordonnance Denis Ilossono et le ministre des Affaires Etrangères Bomboko. Puis, s’approchant de son hôte d’honneur, l’ambassadeur des Etats-Unis, le Président entama avec lui une conversation qui eut l’air d’être très amusante, suivie au loin par d’autres invités. Au point que, à un moment donné, Mobutu et l’ambassadeur américain ainsi que Bomboko se mirent à rire aux éclats. Emporté par la gaieté, Bomboko ne put s’empêcher de donner une tape amicale sur l’épaule gauche du Président. Au vu de tout le monde. Je vis à l’instant même Mobutu s’arrêter de rire et son visage se refermer aussitôt. Il quitta les lieux sur-le-champ, sans plus rien dire à qui que ce soit. Quelques jours après cet épisode, le Président procéda à un vaste remaniement dont la principale caractéristique fut le départ de Bomboko du gouvernement, remplacé aux Affaires étrangères par un inconnu du grand public en la personne de Jean Nguz. Ce départ de Bomboko du gouvernement avait une explication, telle que le Président me l’avait fournie la veille du remaniement après m’avoir remis la liste de la nouvelle équipe gouvernementale pour publication en édition spéciale. Je m’étais étonné de n’y voir figurer le nom de Justin Marie Bomboko. J’avais souligné devant le président Mobutu que je ne comprenais pas qu’il ait pu écarter ainsi quelqu’un qui était pourtant un de ses grands amis de longue date. C’est alors que le Président me rappela l’histoire de la tape à l’épaule – « nduku » en lingala, traduisant la familiarité entre individus – reçue de son ami Bomboko quelques jours plus tôt au cours de la réception qu’il avait offerte à la résidence officielle du Premier ministre, en m’indiquant à quel point il avait été choqué par ce geste. « Bondo, vous vous rendez-compte ? Bomboko s’était permis de me faire un « nduku », et qui plus est, en public, devant l’ambassadeur des Etats-Unis ! C’est inacceptable ! Mettez-vous en tête que je suis Chef de l’Etat, je n’ai plus d’amis ! Rien à faire, il doit quitter le gouvernement ! » De fait, à partir de ce remaniement ministériel, Justin Marie Bomboko était resté longtemps à la touche, coupé de tout contact avec le chef de l’Etat. Il avait même été accusé – à tort ou à raison – d’avoir comploté contre le régime. Ce qui lui avait notamment valu d’être relégué à la prison de Angenga en compagnie de Victor Nendaka également soupçonné d’avoir trempé dans le même complot. Pour la petite histoire du fameux « nduku » à la résidence officielle du Premier ministre lors de la réception organisée par Mobutu, Bomboko lui-même ne sut jamais la vraie raison de son éloignement du gouvernement qui, à l’époque, fit grand bruit tant il avait été totalement inattendu. Moi non plus je n’avais jamais jugé utile de lui en faire la révélation. D’autant plus que le jour même où il m’avait chargé d’aller préparer une édition spéciale sur le remaniement en question, le président Mobutu m’avait formellement interdit d’écrire ou de répéter à quiconque la confidence qu’il venait de me livrer à propos de Bomboko. J’ai donc gardé le secret jusqu’à maintenant où ce dernier vient de rejoindre Mobutu dans l’au-delà. Par contre, à partir de cet exemple du « nduku » de Bomboko et du sort qui avait été réservé en conséquence à ce dernier, j’avais retenu la leçon que face à Mobutu – Chef de l’Etat –, il ne pouvait exister aucune sorte de familiarité. Dès lors, j’avais pris mes précautions pour ne jamais tomber dans le piège de l’excès de confiance ou de zèle chaque fois que je me suis trouvé devant ou aux côtés du président Mobutu. Est-ce pour cette raison que je suis parvenu à cheminer trente ans durant avec lui sans connaitre de disgrâce? Probablement oui.- Adieu, «Bokilo» Bomboko !

Bondo Nsama
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Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 Empty Re: Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures

Message  Libre Examen 15/5/2015, 3:06 pm

Quelqu’un peut-il donner le poste ministériel qu’Etienne Tshisekedi a assumé sous Kalonji Mulopwe dans L’Etat autonome du Sud-Kasaï ?
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Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 Empty Re: Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures

Message  Admin 15/5/2015, 6:15 pm

Libre Examen a écrit:Quelqu’un peut-il donner le poste ministériel qu’Etienne Tshisekedi a assumé sous Kalonji Mulopwe dans L’Etat autonome du Sud-Kasaï ?

Ministre de la Justice

Dans le gouvernement du Sud-Kasaï au vendredi 02 juin 1961 tel que rendu public par l’Assemblée nationale du Sud-Kasaï.

http://www.africafederation.net/Kasai.htm


Il y a quelques dizaines de sources de ce type aussi

http://www.lumumba.be/getuigendetail.php?naam_get=KALONJI%20ALBERT
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Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 Empty Re: Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures

Message  NgongaEbeti 15/5/2015, 7:08 pm

Libre Examen a écrit:Un autre article de Bondo Nsama dans lequel il parle un du groupe de Binza et de l'amitié entre Mobutu et Bomboko.

http://congovirtuel.com/page_mort_bomboko.php

Bomboko et Mobutu : Le «Nduku» ou le coup de la séparation

Le patriarche des Anamongo Justin Marie Bomboko Lokumba, qui s’est éteint jeudi 10 avril 2014 à Bruxelles, était l’une des personnalités congolaises les plus proches du défunt maréchal Mobutu. Leur amitié, profonde et solide, remontait aux années précédant l’accession du Congo à l’indépendance, plus précisément lors de la Table Ronde de Bruxelles. Au fil des ans après l’indépendance, elle s’était raffermie notamment à travers la fameuse structure informelle dénommée « groupe de Binza » qui, outre Mobutu et Bomboko, comprenait entre autres Victor Nendaka et Albert Ndele. Le premier était à l’époque à la tête de la Sûreté nationale, tandis que le second dirigeait la Banque Centrale du Congo. Kinshasa. Correspondance. Lorsque mon ami feu Thy-René Essolomwa et moi-même exercions comme journalistes reporters en 1964-1965 avant d’être nommés par le président Mobutu patrons respectivement du quotidien du soir « Le Courrier d’Afrique » (« Elima ») et du quotidien du matin « L’Etoile du Congo »(« Salongo »), nous fréquentions souvent le couple Bomboko à sa résidence de « Ma Campagne ». Et ce, pour des raisons extraprofessionnelles : Essolomwa était fiancé à leur fille ainée Marie Jeanne. Lors de ces visites, il nous était arrivé un jour de rencontrer sur place les membres dudit « groupe de Binza » en pleine réunion. Papa Bomboko s’était alors fait le plaisir de nous présenter à ses amis, en insistant sur le fait qu’au-delà du futur beau-fils qu’était Essolomwa, ce dernier et moi étions de jeunes journalistes en qui il prédisait un brillant avenir. Il ne croyait pas si bien dire… Ses amis s’étaient contentés de prendre acte, sans aucun commentaire. Aussi, lorsque le général Mobutu a réalisé son coup d’Etat en novembre 1965, nous n’avions pas été surpris de voir Justin Marie Bomboko accéder aux fonctions de ministre des Affaires Etrangères sous l’égide du Premier ministre Léonard Mulamba, poste qu’il avait déjà occupé dans le tout premier gouvernement de la République dirigé par Patrice-Eméry Lumumba. A la tete du ministère des Affaires étrangères presque par prédestination, il sera pendant de longues années la figure emblématique de la diplomatie congolaise Le «Nduku» ou le coup de la séparation Pour l’opinion, Bomboko apparaissait alors plus que jamais comme « l’inamovible » ministre des Affaires étrangères du Congo. Son amitié avec Mobutu y était certes pour beaucoup, mais également ses indéniables talents de diplomate. Personne n’osait imaginer que la carrière de Bomboko aux côtés du président Mobutu pouvait connaitre une autre tournure. Le ministre des Affaires étrangères était lui-même en pleine confiance, fort de la confiance et de la vieille amitié de « l’homme du 24 novembre 1965 ». Quoi de plus normal qu’il se montrât en toutes circonstances détendu en sa compagnie ? Sauf que, un jour, il en fit trop sans qu’il s’en rende compte. C’était en février 1972 lors d’une grandiose réception organisée par Mobutu dans les jardins de la résidence officielle du Premier ministre, sur les bords du fleuve Congo à Gombe, à l’occasion du retour définitif dans son pays de l’ambassadeur des Etats-Unis. Parmi les hôtes, des membres du gouvernement, des chefs de missions diplomatiques, des officiers généraux et supérieurs, des patrons d’entreprises publiques et privées, bref tout ce que la capitale congolaise comptait comme notabilités. Mobutu saluait debout ses invités, passant d’un groupe à un autre, suivi comme une ombre notamment par son officier d’ordonnance Denis Ilossono et le ministre des Affaires Etrangères Bomboko. Puis, s’approchant de son hôte d’honneur, l’ambassadeur des Etats-Unis, le Président entama avec lui une conversation qui eut l’air d’être très amusante, suivie au loin par d’autres invités. Au point que, à un moment donné, Mobutu et l’ambassadeur américain ainsi que Bomboko se mirent à rire aux éclats. Emporté par la gaieté, Bomboko ne put s’empêcher de donner une tape amicale sur l’épaule gauche du Président. Au vu de tout le monde. Je vis à l’instant même Mobutu s’arrêter de rire et son visage se refermer aussitôt. Il quitta les lieux sur-le-champ, sans plus rien dire à qui que ce soit. Quelques jours après cet épisode, le Président procéda à un vaste remaniement dont la principale caractéristique fut le départ de Bomboko du gouvernement, remplacé aux Affaires étrangères par un inconnu du grand public en la personne de Jean Nguz. Ce départ de Bomboko du gouvernement avait une explication, telle que le Président me l’avait fournie la veille du remaniement après m’avoir remis la liste de la nouvelle équipe gouvernementale pour publication en édition spéciale. Je m’étais étonné de n’y voir figurer le nom de Justin Marie Bomboko. J’avais souligné devant le président Mobutu que je ne comprenais pas qu’il ait pu écarter ainsi quelqu’un qui était pourtant un de ses grands amis de longue date. C’est alors que le Président me rappela l’histoire de la tape à l’épaule – « nduku » en lingala, traduisant la familiarité entre individus – reçue de son ami Bomboko quelques jours plus tôt au cours de la réception qu’il avait offerte à la résidence officielle du Premier ministre, en m’indiquant à quel point il avait été choqué par ce geste. « Bondo, vous vous rendez-compte ? Bomboko s’était permis de me faire un « nduku », et qui plus est, en public, devant l’ambassadeur des Etats-Unis ! C’est inacceptable ! Mettez-vous en tête que je suis Chef de l’Etat, je n’ai plus d’amis ! Rien à faire, il doit quitter le gouvernement ! » De fait, à partir de ce remaniement ministériel, Justin Marie Bomboko était resté longtemps à la touche, coupé de tout contact avec le chef de l’Etat. Il avait même été accusé – à tort ou à raison – d’avoir comploté contre le régime. Ce qui lui avait notamment valu d’être relégué à la prison de Angenga en compagnie de Victor Nendaka également soupçonné d’avoir trempé dans le même complot. Pour la petite histoire du fameux « nduku » à la résidence officielle du Premier ministre lors de la réception organisée par Mobutu, Bomboko lui-même ne sut jamais la vraie raison de son éloignement du gouvernement qui, à l’époque, fit grand bruit tant il avait été totalement inattendu. Moi non plus je n’avais jamais jugé utile de lui en faire la révélation. D’autant plus que le jour même où il m’avait chargé d’aller préparer une édition spéciale sur le remaniement en question, le président Mobutu m’avait formellement interdit d’écrire ou de répéter à quiconque la confidence qu’il venait de me livrer à propos de Bomboko. J’ai donc gardé le secret jusqu’à maintenant où ce dernier vient de rejoindre Mobutu dans l’au-delà. Par contre, à partir de cet exemple du « nduku » de Bomboko et du sort qui avait été réservé en conséquence à ce dernier, j’avais retenu la leçon que face à Mobutu – Chef de l’Etat –, il ne pouvait exister aucune sorte de familiarité. Dès lors, j’avais pris mes précautions pour ne jamais tomber dans le piège de l’excès de confiance ou de zèle chaque fois que je me suis trouvé devant ou aux côtés du président Mobutu. Est-ce pour cette raison que je suis parvenu à cheminer trente ans durant avec lui sans connaitre de disgrâce? Probablement oui.- Adieu, «Bokilo» Bomboko !

Bondo Nsama

Cher Libre Examen,

Et bien cette histoire répond parfaitement a vos questions sur l'amitié entre Mobutu et Tshisekedi! Comme dans toute amitié, il existe toujours des limites et quand le rapport de force est plutot du coté d'un des acteurs, et bien c'est lui qui fixe les limites de cette amitié. Mais bien plus, tous ces gens ne sont devenus "amis" que grace a leur participation dans des coup d'Etats INITIES par les Occidentaux, en particulier les belges et les américains. Mobutu, comme tout bon dictateur, ne pouvait qu'etre vigilent envers eux car pouvant aussi devenir de potentiels concurrents. Il est déja connu que les membres du Groupe de Binza étaient PAYES, REMUNERES par les USA et/ou autre services secrets étrangers qui les utilisaient. Pour les Etats-Unis par exemple, les dernières archives du Département d'état disent clairement que Mobutu et Mbomboko recevait de l'argent de la CIA. Les noms des autres membres du Groupe de Binza qui eux aussi étaient rémunérés par la CIA sont encore "blacked out" rayés surement parce qu'ils sont encore vivant.


NgongaEbeti


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Message  GHOST 15/5/2015, 7:59 pm

Very Happy BO ZALI KAKA NA "GROUPE DE BINZA" Laughing

Retrouvez l´influence de ce Groupe lors du DIC en Afrique du Sud..Vous serez surpris de l´impact d´un Bomboko ou d´un Kamitatu..qui se sont pratiquement "imposés" pour trouver une solution negociée visant á mettre fin á la guerre au Congo What a Face Les mêmes s´étaient "arrangés" pour ecarter leur pote de la Vice-Présidence Surprised ..sur ordre de la CIA? Possible Wink

L´AUTRE INDICE?

Quelle était la "relation" entre Tshitshi et R Feingold?Rolling Eyes Trouvez la réponse á cette question, vous comprendrez l´avenir proche de la RDC où l´admnistration Obama semble avoir le dernier mot:!:
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Message  Libre Examen 15/5/2015, 9:13 pm

NgongaEbeti a écrit:
Libre Examen a écrit:Un autre article de Bondo Nsama dans lequel il parle un du groupe de Binza et de l'amitié entre Mobutu et Bomboko.

http://congovirtuel.com/page_mort_bomboko.php

Bomboko et Mobutu : Le «Nduku» ou le coup de la séparation

Le patriarche des Anamongo Justin Marie Bomboko Lokumba, qui s’est éteint jeudi 10 avril 2014 à Bruxelles, était l’une des personnalités congolaises les plus proches du défunt maréchal Mobutu. Leur amitié, profonde et solide, remontait aux années précédant l’accession du Congo à l’indépendance, plus précisément lors de la Table Ronde de Bruxelles. Au fil des ans après l’indépendance, elle s’était raffermie notamment à travers la fameuse structure informelle dénommée « groupe de Binza » qui, outre Mobutu et Bomboko, comprenait entre autres Victor Nendaka et Albert Ndele. Le premier était à l’époque à la tête de la Sûreté nationale, tandis que le second dirigeait la Banque Centrale du Congo. Kinshasa. Correspondance. Lorsque mon ami feu Thy-René Essolomwa et moi-même exercions comme journalistes reporters en 1964-1965 avant d’être nommés par le président Mobutu patrons respectivement du quotidien du soir « Le Courrier d’Afrique » (« Elima ») et du quotidien du matin « L’Etoile du Congo »(« Salongo »), nous fréquentions souvent le couple Bomboko à sa résidence de « Ma Campagne ». Et ce, pour des raisons extraprofessionnelles : Essolomwa était fiancé à leur fille ainée Marie Jeanne. Lors de ces visites, il nous était arrivé un jour de rencontrer sur place les membres dudit « groupe de Binza » en pleine réunion. Papa Bomboko s’était alors fait le plaisir de nous présenter à ses amis, en insistant sur le fait qu’au-delà du futur beau-fils qu’était Essolomwa, ce dernier et moi étions de jeunes journalistes en qui il prédisait un brillant avenir. Il ne croyait pas si bien dire… Ses amis s’étaient contentés de prendre acte, sans aucun commentaire. Aussi, lorsque le général Mobutu a réalisé son coup d’Etat en novembre 1965, nous n’avions pas été surpris de voir Justin Marie Bomboko accéder aux fonctions de ministre des Affaires Etrangères sous l’égide du Premier ministre Léonard Mulamba, poste qu’il avait déjà occupé dans le tout premier gouvernement de la République dirigé par Patrice-Eméry Lumumba. A la tete du ministère des Affaires étrangères presque par prédestination, il sera pendant de longues années la figure emblématique de la diplomatie congolaise Le «Nduku» ou le coup de la séparation Pour l’opinion, Bomboko apparaissait alors plus que jamais comme « l’inamovible » ministre des Affaires étrangères du Congo. Son amitié avec Mobutu y était certes pour beaucoup, mais également ses indéniables talents de diplomate. Personne n’osait imaginer que la carrière de Bomboko aux côtés du président Mobutu pouvait connaitre une autre tournure. Le ministre des Affaires étrangères était lui-même en pleine confiance, fort de la confiance et de la vieille amitié de « l’homme du 24 novembre 1965 ». Quoi de plus normal qu’il se montrât en toutes circonstances détendu en sa compagnie ? Sauf que, un jour, il en fit trop sans qu’il s’en rende compte. C’était en février 1972 lors d’une grandiose réception organisée par Mobutu dans les jardins de la résidence officielle du Premier ministre, sur les bords du fleuve Congo à Gombe, à l’occasion du retour définitif dans son pays de l’ambassadeur des Etats-Unis. Parmi les hôtes, des membres du gouvernement, des chefs de missions diplomatiques, des officiers généraux et supérieurs, des patrons d’entreprises publiques et privées, bref tout ce que la capitale congolaise comptait comme notabilités. Mobutu saluait debout ses invités, passant d’un groupe à un autre, suivi comme une ombre notamment par son officier d’ordonnance Denis Ilossono et le ministre des Affaires Etrangères Bomboko. Puis, s’approchant de son hôte d’honneur, l’ambassadeur des Etats-Unis, le Président entama avec lui une conversation qui eut l’air d’être très amusante, suivie au loin par d’autres invités. Au point que, à un moment donné, Mobutu et l’ambassadeur américain ainsi que Bomboko se mirent à rire aux éclats. Emporté par la gaieté, Bomboko ne put s’empêcher de donner une tape amicale sur l’épaule gauche du Président. Au vu de tout le monde. Je vis à l’instant même Mobutu s’arrêter de rire et son visage se refermer aussitôt. Il quitta les lieux sur-le-champ, sans plus rien dire à qui que ce soit. Quelques jours après cet épisode, le Président procéda à un vaste remaniement dont la principale caractéristique fut le départ de Bomboko du gouvernement, remplacé aux Affaires étrangères par un inconnu du grand public en la personne de Jean Nguz. Ce départ de Bomboko du gouvernement avait une explication, telle que le Président me l’avait fournie la veille du remaniement après m’avoir remis la liste de la nouvelle équipe gouvernementale pour publication en édition spéciale. Je m’étais étonné de n’y voir figurer le nom de Justin Marie Bomboko. J’avais souligné devant le président Mobutu que je ne comprenais pas qu’il ait pu écarter ainsi quelqu’un qui était pourtant un de ses grands amis de longue date. C’est alors que le Président me rappela l’histoire de la tape à l’épaule – « nduku » en lingala, traduisant la familiarité entre individus – reçue de son ami Bomboko quelques jours plus tôt au cours de la réception qu’il avait offerte à la résidence officielle du Premier ministre, en m’indiquant à quel point il avait été choqué par ce geste. « Bondo, vous vous rendez-compte ? Bomboko s’était permis de me faire un « nduku », et qui plus est, en public, devant l’ambassadeur des Etats-Unis ! C’est inacceptable ! Mettez-vous en tête que je suis Chef de l’Etat, je n’ai plus d’amis ! Rien à faire, il doit quitter le gouvernement ! » De fait, à partir de ce remaniement ministériel, Justin Marie Bomboko était resté longtemps à la touche, coupé de tout contact avec le chef de l’Etat. Il avait même été accusé – à tort ou à raison – d’avoir comploté contre le régime. Ce qui lui avait notamment valu d’être relégué à la prison de Angenga en compagnie de Victor Nendaka également soupçonné d’avoir trempé dans le même complot. Pour la petite histoire du fameux « nduku » à la résidence officielle du Premier ministre lors de la réception organisée par Mobutu, Bomboko lui-même ne sut jamais la vraie raison de son éloignement du gouvernement qui, à l’époque, fit grand bruit tant il avait été totalement inattendu. Moi non plus je n’avais jamais jugé utile de lui en faire la révélation. D’autant plus que le jour même où il m’avait chargé d’aller préparer une édition spéciale sur le remaniement en question, le président Mobutu m’avait formellement interdit d’écrire ou de répéter à quiconque la confidence qu’il venait de me livrer à propos de Bomboko. J’ai donc gardé le secret jusqu’à maintenant où ce dernier vient de rejoindre Mobutu dans l’au-delà. Par contre, à partir de cet exemple du « nduku » de Bomboko et du sort qui avait été réservé en conséquence à ce dernier, j’avais retenu la leçon que face à Mobutu – Chef de l’Etat –, il ne pouvait exister aucune sorte de familiarité. Dès lors, j’avais pris mes précautions pour ne jamais tomber dans le piège de l’excès de confiance ou de zèle chaque fois que je me suis trouvé devant ou aux côtés du président Mobutu. Est-ce pour cette raison que je suis parvenu à cheminer trente ans durant avec lui sans connaitre de disgrâce? Probablement oui.- Adieu, «Bokilo» Bomboko !

Bondo Nsama

Cher Libre Examen,

Et bien cette histoire répond parfaitement a vos questions sur l'amitié entre Mobutu et Tshisekedi! Comme dans toute amitié, il existe toujours des limites et quand le rapport de force est plutot du coté d'un des acteurs, et bien c'est lui qui fixe les limites de cette amitié. Mais bien plus, tous ces gens ne sont devenus "amis" que grace a leur participation dans des coup d'Etats INITIES par les Occidentaux, en particulier les belges et les américains. Mobutu, comme tout bon dictateur, ne pouvait qu'etre vigilent envers eux car pouvant aussi devenir de potentiels concurrents. Il est déja connu que les membres du Groupe de Binza étaient PAYES, REMUNERES par les USA et/ou autre services secrets étrangers qui les utilisaient. Pour les Etats-Unis par exemple, les dernières archives du Département d'état disent clairement que Mobutu et Mbomboko recevait de l'argent de la CIA. Les noms des autres membres du Groupe de Binza qui eux aussi étaient rémunérés par la CIA sont encore "blacked out" rayés surement parce qu'ils sont encore vivant.


Ou autrement dit et plus simplement, Mobutu n'avait pas d'amis.
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Message  Libre Examen 15/5/2015, 9:26 pm

Troll a écrit:Very Happy BO ZALI KAKA NA "GROUPE DE BINZA" Laughing

Retrouvez l´influence de ce Groupe lors du DIC en Afrique du Sud..Vous serez surpris de l´impact d´un Bomboko ou d´un Kamitatu..qui se sont pratiquement "imposés" pour trouver une solution negociée visant á mettre fin á la guerre au Congo What a Face Les mêmes s´étaient "arrangés" pour ecarter leur pote de la Vice-Présidence Surprised ..sur ordre de la CIA? Possible Wink

L´AUTRE INDICE?

Quelle était la "relation" entre Tshitshi et R Feingold?Rolling Eyes  Trouvez la réponse á cette question, vous comprendrez l´avenir proche de la RDC où l´admnistration Obama semble avoir le dernier mot:!:
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Sir Troll,

Je suis entrain de me renseigner pour connaître la composition exacte du groupe de Binza. Si vous en avez connaissance, veuillez nous en faire part. Pour le moment, de ce que j'en ai appris ça tourne autour de quelques noms. C'est dans quoi je ne vais pas tomber, c'est une composition à posteriori traficoté.

En pensant, il semble que le président Kasa Vubu avait une ligne de communication avec le groupe de Binza. J'en tire l'impression que les deux crises qui ont conduit aux coups d'Etat de Joseph Mobutu semblent avoir été initiés ou provoqués par lui. La première crise fait suite à destitution de Lumumba et la deuxième à son refus de nommer Tschombé comme premier ministre lui préférant Kimba. Etait-il en intelligence avec Joseph Mobutu ?
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Message  Libre Examen 15/5/2015, 11:39 pm

Une entrevue d'Aubert Mukendi sur Etienne Tshisekedi. En fait, il s'agit plus de l'an formation du gouvernement des commissaires généraux et de la politique congolaise de façon générale. Il faut noter en passant que selon lui, le père de Nguz était un Luba du Kasaï.

http://dekazom.blogspot.ca/2012/09/interview-daubert-mukendi-au-sujet-de.html


Dernière édition par Libre Examen le 16/5/2015, 11:38 pm, édité 1 fois
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Message  Jim KK 16/5/2015, 8:59 pm

Libre Examen a écrit:Une entrevue d'Aubert Mukendi sur Etienne Tshisekedi. En fait, il s'agit plus de l'an formation du gouvernement des commissaires généraux et de la politique congolaise de façon générale. il faut noter en passant que son lui, le père de Nguz était un Luba du Kasaï.

http://dekazom.blogspot.ca/2012/09/interview-daubert-mukendi-au-sujet-de.html

Je confirme que l´ancien premier ministre est un kasaien. Je l´avais déjà dit sur ce forum et j´ avais écrit même ici son vrai nom : NGUZA KALALA WA BONDO Laughing Laughing

Ceci est connu dans le milieu Luba (Kasai, Katanga).  Troll voulait lui donner une autre origine. Nguza n´est pas un katangais mais kasaien. Il l´ a dit lui-même aussi et d´ailleurs à plusieurs reprises.

Et puis la maman de Ngunza est la cousine (propre) de mon grand-Père. Donc je connais cette histoire depuis que j´étais « jeune ». C´est un congolais du Kasai occidental.

Jim KK


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Message  GHOST 16/5/2015, 9:09 pm

Laughing O ZONGELI LISUSU LISOLO YA NGUNZ KARL I BOND

Avec nos connaissances limités de la langue LUBA, "KARL I BOND".... le sound n´est pas Luba au contraire Lunda Very Happy

Vous n´avez qu´á modifier la biographie qui fait de NGUNZ le neveu de Tshombe...et qui sait, il faut aller aussi plus loin pour retrouver l´alliance entre les "fédéralistes" car le mariage de Ngunz et la fille de Nzeza N´landu est un mariage politique arrangé pour rapprocher le parti politiques de Kasavubu et celui de Tshombe Wink Wink

C´est pas facile de trafiquer l´histoire Idea Idea Pourquoi il est né á Musumba au juste? Connaissez-vous Musumba, la capitale de l´Empire Lunda Question ..
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Message  El-Shaman 16/5/2015, 10:32 pm

Sans vraiment me mêler dans votre discussion sur l'origine de Nkuz Karl I Bond.
Je voulais juste demandé ceci :
Les Lundas ne descendraient-ils pas des Balubas ?
Il me semble que c'est un prince Luba qui était parti fondée le royaume Lunda en s'éloignant de l'espace Luba  ???  
El-Shaman
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Message  Jim KK 16/5/2015, 11:39 pm

Troll a écrit:Laughing O ZONGELI LISUSU LISOLO YA NGUNZ KARL I BOND

Avec nos connaissances limités de la langue LUBA, "KARL I BOND".... le sound n´est pas Luba au contraire Lunda Very Happy

Vous n´avez qu´á modifier la biographie qui fait de NGUNZ le neveu de Tshombe...et qui sait, il faut aller aussi plus loin pour retrouver l´alliance entre les "fédéralistes" car le mariage de Ngunz et  la fille de Nzeza N´landu est un mariage politique arrangé pour rapprocher le parti politiques de Kasavubu et  celui de Tshombe Wink Wink

C´est pas facile de trafiquer l´histoire Idea Idea Pourquoi il est né á Musumba au juste? Connaissez-vous Musumba, la capitale de l´Empire Lunda Question ..

Oui, Karl I Bond sonne lunda. Et alors ?? Ai-je dis le contraire ?? Au fait être né à Musumba fait de lui un katangais ou bien un Lunda ? Manque d´arguments qui peuvent convaincre. Et ca devient vraiment ridicule!
Je dis ceci :
1. Karl I Bond n´est pas son vrai nom. La raison est que les parents de Ngunza sont connus!
2. Nguza n´est pas katangais comme plusieurs  le pensent. C´est un kasaien ! Et lui-même le dit.

Vous ne pouvez pas connaitre Mr. Nguza mieux que lui-même !!! Pas besoin de faire des polémiques  ou d´aller sur Wiki !!!

Il parle ici de son origine :
http://archivistebateko.canalblog.com/archives/2011/07/28/21694652.html

Il vient de non loin de LUIZA, dans le Kasai. Par conséquent il est kasaien point barre !
Libre à vous Mr. Troll de voir dans le mariage de Nguza un mariage arrangé pour une fin quelconque. Je ne partage pas cet avis. Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 375270 Etienne Tshisekedi: moments d'emprisonnements et tortures - Page 3 375270  


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Message  Libre Examen 16/5/2015, 11:49 pm

Troll a écrit:Laughing O ZONGELI LISUSU LISOLO YA NGUNZ KARL I BOND

Avec nos connaissances limités de la langue LUBA, "KARL I BOND".... le sound n´est pas Luba au contraire Lunda Very Happy

Vous n´avez qu´á modifier la biographie qui fait de NGUNZ le neveu de Tshombe...et qui sait, il faut aller aussi plus loin pour retrouver l´alliance entre les "fédéralistes" car le mariage de Ngunz et  la fille de Nzeza N´landu est un mariage politique arrangé pour rapprocher le parti politiques de Kasavubu et  celui de Tshombe Wink Wink

C´est pas facile de trafiquer l´histoire Idea Idea Pourquoi il est né á Musumba au juste? Connaissez-vous Musumba, la capitale de l´Empire Lunda Question ..

Sir Troll,

Quand vous contestez une information de façon si catégorique, veuillez au moins nous en fournir les sources. Quant à moi, j'ai toujours cru que Nguz Karl i Bond était de père et de mère Lunda. Je n'ai pas suffisamment des renseignements pour croire qu'il ne l'est pas. Mais il me faut reconnaître que Jim KK a fourni assez des sources au support de ce qu'il avance. De plus, il aurait des liens de parenté avec Nguz. Si vous avez des preuves que le père de Nguz n'était pas du Kasaï, veuillez nous les fournir sinon on tourne en rond pour rien. Je crois que si je ne me trompe Jim KK a même soumis une entrevue où Nguz lui-même avoue que son père est du Kasaï. Bine sûr, il n'y a rien qui nous confirme l'authenticité de l'entrevue mais tout de même...

Vous savez Sir Troll parfois nous connaissons des choses que nous ne connaissons pas.


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Message  Jim KK 17/5/2015, 12:44 am

El-Shaman a écrit:Sans vraiment me mêler dans votre discussion sur l'origine de Nkuz Karl I Bond.
Je voulais juste demandé ceci :
Les Lundas ne descendraient-ils pas des Balubas ?
Il me semble que c'est un prince Luba qui était parti fondée le royaume Lunda en s'éloignant de l'espace Luba  ???  

Oui exactement !
Je dirai que l´empire Lunda existait déjà en quelque sorte avant le mariage du prince Luba. Mais il a connu son apogée grâce à ce mariage. Les 2 empires Luba et Lunda font la fierté de notre province le Katanga. D'un point de vue culturel et linguistique, les 2 empires sont proches, ils ont des liens historiques, depuis le fameux mariage du prince Luba, Tshibinda Ilunga (Tshibind Irung) avec la mythique reine lunda, Ruwej, considérée comme la mère de la nation « lunda ».


Jim KK


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