EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
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Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
N'exigeons pas de l'autre ce que nous lui avons nous-même refusé, et n'exigeons pas de l'autre de faire comme nous quand nous avions refusé de faire comme lui.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"(...)Dialogue et processus électoral
La Prospérité titre en manchette « Consultations en vue du Dialogue : Kabila face aux Chefs des Confessions religieuses ce samedi ! » (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6568&rubrique=POLITIQUE )
"*Cette fois-ci, les choses vont aller vite, voire très vite. Ce matin, en effet, Joseph Kabila a décidé de prendre le taureau par les cornes. Usant de ses prérogatives de Chef de l’Etat, de Garant de la paix et de la stabilité, il veut se placer au-dessus de la mêlée dans l’idée d’arrondir ses angles face aux multiples questions qui défrayent l’actualité politique au pays. Le tout se passera au Palais de la Nation, à la lisière de la Gombe. Toutes les dispositions ont été prises, pour permettre aux hôtes du Chef de l’Etat, de s’exprimer en toute liberté et, même, d’aborder tous les sujets, sans tabou, ni la moindre fioriture, selon des bribes d’informations glanées dans le sérail présidentiel. Groupe par groupe, personnalités et divers acteurs défileront devant le Raïs, pour une consultation en vue du Dialogue. Objectif ? Mettre tout le monde d’accord pour la tenue des élections apaisées, avec leurs échéances préfinies dans le calendrier global, à la saison 2015-2016
Pour la seule journée d’aujourd’hui, a-t-on appris, Joseph Kabila reçoit les Chefs des Confessions religieuses séparément, dans la matinée. Puis, si l’agenda reste maintenu, ce sera le tour des Chefs Coutumiers, en début de semaine prochaine. L’opération prendra, certes, quelques jours. Mais, au bout de compte, l’exercice, si âpre soit-il, se veut citoyen. Voilà pourquoi, à la phase avancée, les leaders des partis et regroupements politiques auront, eux aussi, l’occasion de livrer, à haute voix, leurs réflexions et propositions sur l’issue idoine qu’il convient de donner au Dialogue, pour qu’il soit porteur d’espoir, dans l’intérêt des populations congolaises. L’Opposition politique, dans ses multiples facettes, sera au rendez-vous. La Majorité viendra après, signale-t-on. Les mouvements associatifs seront visés. Au fait, la Société civile, dans son sens le plus large, pourrait être consultée. Des hauts dirigeants parmi les plus sérieux que comptent les Forces Vives sont attendus, selon le programme établi. Les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques boucleront la série de ces consultations préliminaires.
Que cherche Kabila ?
Dans un courrier parvenu à la plupart des personnalités consultées jusqu’ici, le Chef de l’Etat a posé une double question. D’abord, sur le contenu du ‘’Dialogue’’. Et, ensuite, sur le format et les termes de référence. Il a laissé de côté, cependant, la question du lieu et du timing. C’est, d’ailleurs, depuis que son émissaire circule que le microcosme politique congolais est entré en effervescence. A l’Opposition, la guerre des tranchées est engagée. Les uns accusent les autres, à un rythme endiablé. Les partants et les non-partants s’entredéchirent. A la Majorité, pendant ce temps, c’est la balle à terre, depuis les dernières consignes de Kingakati. Même son de cloche au niveau de la société civile où, comme toujours, des personnalités seraient triées sur des pincettes, en commençant, bien sûr, par le Clergé catholique et les chefs des églises protestantes, de réveil, kimbanguistes, musulmanes, orthodoxes etc.
Action rapide
A l’issue de ces consultations et après s’être fait une idée de ce tout qu’on lui aura dit, Joseph Kabila pourrait, en définitive, passer aux actes. Concrètement, il sera amené à lever les dernières options sur la tenue du dialogue. Dans tous les cas, il ne pourrait pas s’éloigner des prescrits de la Constitution, sous peine de se retrouver englué dans la mauvaise passe. Au fond, si à cette étape, il règle le problème de format et de termes de référence, il fera face également à la question de ceux qui pensent que ce dialogue, pour être conforme, devrait se tenir sous l’égide de la communauté internationale, s’il faut respecter l’esprit et la lettre de l’Accord d’Addis-Abeba et des résolutions 2098 et 2211 du Conseil de Sécurité de l’Onu.
Le temps joue
De toute évidence, le facteur temps est, lui aussi, tout un problème à part. Surtout que les expériences en cette matière, illustrent à suffisance que les congolais ne sont jamais pressés lorsqu’il s’agit de conférences, pourparlers politiques, concertations nationales, dialogue et autres. Or, ici, la Constitution a des dates et délais incompressibles. C’est-à-dire, des échéances au-delà desquelles, les marges des manœuvres sont, décidément, très réduites, pour tout le monde. C’est la raison qui fonde la foi de ceux qui, comme certains Opposants, estiment qu’il suffirait que la centrale électorale, selon que des moyens arrivent à compte-goutte ou que des dates sont très serrées, renvoie les élections locales, municipales et urbaines à plus tard, pour que les choses reviennent, tout d’un coup, dans l’ordre. Les affaires du fichier électoral fiabilisé, de la cartographie stabilisée, avec le souci maintes fois repris dans les discours politiques de ces derniers jours, sur l’enrôlement des jeunes devenus majeurs, peuvent trouver des solutions abrégées, pour ne pas céder les pas aux appétits gloutons des acteurs politiques qui, généralement, profitent du dialogue, pour se frayer un interstice devant leur permettre de ‘’glisser’’ vers des postes de responsabilité au sein de l’appareil de l’Etat."
Le Potentiel note « Ni glissement ni gouvernement d’union nationale : consultations politiques, sauver la Rdc »
La guerre dans l’Est s’enlise. Au niveau politique, des tensions sont tellement persistantes que le processus électoral risque d’en prendre un coup. C’est dans ce contexte de crainte d’un saut périlleux, dit ce journal, qu’il est annoncé des consultations de la classe politique, à l’initiative du Chef de l’Etat. S’agit-il de construire une union sacrée de tous les filles et fils du pays ?, la question s’est posée. Mais selon Le Potentiel, qu’il s’agisse des concertations, du dialogue ou des négociations politiques, le plus important est de sauvegarder le processus en cours et par-dessus tout, sauver la Rdc.
(Bien entendu, comme à chaque parlotte, on évoque la possibilité de s’exprimer en toute liberté et d’aborder tous les sujets, sans tabou. Sera-t-il donc permijs de dire que , depuis les élections nulles de 2011, toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait,, que le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli ? On demande à voir !
Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. (...)(Ndlr)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=201817&Actualiteit=selected
"RDC: le MLC, l’UNC, le CDR et les Fac réaffirment leur refus du dialogue
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/30/rdc-le-mlc-lunc-le-cdr-les-fac-reaffirment-leur-refus-du-dialogue/
Des partis de l’opposition réaffirment leur refus de participer au dialogue politique préconisé par le chef de l’Etat Joseph Kabila. Le MLC, l’UNC, le CDR et les Fac ont livré leur position dans une déclaration rendue vendredi 29 mai devant des journalistes à Kinshasa.
Pour le rapporteur de cette rencontre de l’opposition, Delly Sesanga, a expliqué que le sens de leur démarche:
«L’opposition, dans son ensemble, a considéré l’essentiel des points de vue [exprimés] lors des rencontres avec son émissaire, qui a transmis ses préoccupations au président de la République sur ce que sont des sujets d’importance pour le pays. Nous considérons qu’il y a inopportunité de pouvoir tenir un dialogue. Donc, nous ne participerons pas aux pourparlers engagés entre la classe politique et les forces politiques et sociales».
Delly Sessanga a expliqué que l’opposition restait néanmoins ouverte aux discussions en cours au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sur le calendrier électoral et le processus électoral afin que celui-ci réponde au critère de crédibilité, de transparence et pluralisme, consacrés par la constitution.
Le boycott de Matungulu
Ancien ministre des Finances de la RDC, Freddy Matungulu Ilankir, a également désapprouvé l’idée d’un dialogue politique entre acteurs politiques à l’heure actuelle. Il l’a affirmé au cours d’un entretien accordé vendredi 29 mai à Radio Okapi depuis les Etats-Unis d’Amérique.
Président du parti politique «Congo na biso», Freddy Matungulu redoute que ce dialogue favorise le glissement du mandat du chef de l’Etat Joseph Kabila au-delà de 2016:
«Nous avons un gouvernement en place. Son devoir est de travailler et de faire en sorte qu’il puisse nous amener, l’année prochaine, aux législatives et à la présidentielle, donc à des élections paisibles. Cela permettrait que la question de la légitimité du pouvoir, restée entière, puisse trouver solution. Les membres de ce gouvernement sont là et il revient à eux de travailler. Et, il ne faut pas qu’on pousse la balle du côté de l’opposition, qui n’a pas le contrôle sur le fonctionnement de l’appareil de l’Etat.»
Il estime par ailleurs que la question des élections ne doit pas être réglée au niveau des acteurs politiques qui ne font pas parti du gouvernement.
Cette question du dialogue divise encore les acteurs de l’opposition. Certains soutiennent la tenue de ces assises.
Réagissant mercredi 20 mai à Radio Okapi, l’opposant Clément Kanku en a appelé à un dialogue interne à l’opposition pour répondre à l’offre du président Kabila; alors que Steve Mbikayi, lui, se dit favorable au dialogue.
«L’opposition devrait se retrouver pour lever son option sur son attitude vis-à-vis de la proposition de Joseph Kabila et sa majorité», a proposé Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua.
Le président du Mouvement pour le renouveau (MR) regrette que les opposants soient divisés sur cette question à l’approche des échéances électorales.
Les bons office de la Monusco
Le chef de la Monusco, Martin Kobler a, pour sa part, salué cette initiative du chef de l’Etat de convoquer un dialogue politique avec l’opposition notamment. Il l’a déclaré vendredi à Kinshasa au cours des échanges avec la société civile organisés en marge de la célébration de la journée internationale des casques bleus. Martin Kobler a affirmé être disposé à offrir ses bons offices si le président de la République et les partis au dialogue le souhaitaient.
«On ne peut pas imposer les bons offices. Je suis très heureux qu’on ait un dialogue politique maintenant. C’est une vraie chose ! Et on va attendre. Nous sommes ici pour assister, si les partis au dialogue le désirent.»
Dans cet extrait sonore, Martin Kobler revient aussi sur les défis sécuritaires dans l’Est de la RDC :"Télécharger
"RDC: ouverture du dialogue de Kabila avec la nation sans l'opposition
° http://www.rfi.fr/afrique/20150530-rdc-ouverture-dialogue-kabila-nation-sans-opposition-udps-envol/
En République démocratique du Congo devrait s'ouvrir ce samedi 30 juin un dialogue entre le président Joseph Kabila et les forces vives de la nation. Le chef de l'Etat va consulter toutes les composantes de la société congolaise, des chefs de confessions religieuses aux représentants des partis politiques, tout au moins ceux qui se disent prêts à répondre à l'invitation, car les principaux partis de l'opposition ont décidé de boycotter ces consultations.
Pour le parti de Joseph Kabila, le PPRD, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, ce dialogue pourrait être l'occasion de faire un grand pas en avant. « Ce dialogue nous amène de la cohésion nationale et je crois que c’est extrêmement important : nous avons besoin d’un processus électoral apaisé et d’élections plus libres qu’avant, et nous voulons savoir si ce dialogue peut permettre d’identifier les causes directes ou indirectes de tout ce qui se passe à Béni, au Nord-Kivu », explique à RFI Emmanuel Ramazani Shadari, le président du groupe PPRD à l'Assemblée. « Si ce dialogue peut nous amener à stabiliser définitivement la région pour une paix tout court ou la paix sociale durable, nous pensons que ce sera déjà un pas en avant », conclut Emmanuel Ramazani Shadari.
L'opposition boycotte
Les partis d'opposition, eux, bouderont pour la plupart ces consultations. C'est le cas de la plateforme de l'opposition, qui regroupe des partis comme l'UNC et le MLC. Le députéDelly Sesanga, président du parti Envol, est le modérateur de la plateforme. Il explique à RFI que, selon lui, un dialogue a déjà eu lieu, lors des dernières consultations nationales. Et des recommandations ont déjà été formulées. Il n'y a donc rien à dire de plus. « Nous pensons que ce qui est important aujourd’hui, c’est de centrer l’intérêt du pays et de la population sur le cycle électoral, qu’il faut tenir de manière apaisée et qu’il faut pouvoir aérer dans son calendrier, plutôt que réunir un second forum, explique à RFI Delly Sesanga. Il faut rappeler qu’il y a eu les concertations nationales qui ont donné lieu à une série de recommandations et on ne voit pas ce qui va être renouvelé aujourd’hui et qui n'est pas été dit.»
Pour l'UDPS, Kabila ne peut être « juge et partie »
Le parti UDPS refuse lui aussi de prendre part à ce dialogue. Le parti d'opposition s'était déclaré en faveur de discussions, mais précise que celles-ci devraient avoir lieu sous l'égide de la communauté internationale et ne pas être initiées par le président lui-même. « Le dialogue, tel que nous l’entendons à UDPS, c’est une initiative dès le départ de la communauté internationale. C’est dans ce cadre-là que nous nous sommes inscrits pour participer, explique à RFI Félix Tshisekedi, secrétaire national de l'UDPS chargé des relations extérieures, et non pas un dialogue initié par Joseph Kabila qui lui-même fait partie du problème. Parce qu’il ne faut pas oublier que, selon la feuille de route que nous proposons, il y a le problème du contentieux électoral de 2011 dont il faut discuter. Et là, nous avons reçu un écho favorable de l’émissaire de monsieur Kabila, qui se disait prêt à discuter de tous les sujets sans tabou. Ensuite, il faut valider la voie pour que l’on ait un processus électoral crédible et apaisé, et enfin discuter du sort de monsieur Kabila. » L'UPDS refuse donc de participer à un dialogue initié par le président Kabila, qui« est très mal placé pour être à la fois juge et partie. Voilà pourquoi nous avons demandé et attendu la médiation ou facilitation internationale pour arriver à ce dialogue. »""«Joseph Kabila» recourt à Etienne Tshisekedi pour sauver son schéma du dialogue national !° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2310-joseph-kabila-recourt-a-etienne-tshisekedi-pour-sauver-son-schema-du-dialogue-national.html
~ Une opération de corruption à grande échelle dans l’opposition politique et au sein de la diaspora congolaise : un émissaire de «Kabila» bientôt en Europe !
~ Kimbuta, Boshab, Mende, Beya Siku sur la sellette : « Kabila » nettoie autour de lui et prépare une «épuration» pour charmer l’opinion (...)"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/21/rdc-lopposition-divisee-sur-son-eventuelle-participation-au-dialogue/
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2015/05/07/le-phare-memos-de-ludsp-de-lunc-du-mlc-sur-la-table-de-kabila/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/11/rdc-mwenze-kongolo-favorable-au-dialogue-mais-soppose-au-glissement/
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9926
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141201123137/rdc-tribune-freddy-matungulu-mbuyamu-ilankirrdc-une-soci-t-malade-de-ses-politiciens-et-de-son-lite.html
° http://radiookapi.net/emissions-2/le-grand-temoin/2015/04/06/freddy-matungulu-la-rdc-besoin-de-tous-ses-fils-compris-moi-pour-sa-reconstruction-2/
° https://majoritesilencieuserdc.wordpress.com/author/mmatungulu/
° http://radiookapi.net/emissions-2/le-grand-temoin/2015/04/06/freddy-matungulu-la-rdc-besoin-de-tous-ses-fils-compris-moi-pour-sa-reconstruction-2/
° https://majoritesilencieuserdc.wordpress.com/2015/05/18/congo-na-biso-le-parti-politique-de-freddy-matungulu-mbuyamu/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12485:le-professeur-freddy-matungulu-rentre-en-rdc-pour-poursuivre-son-engagement-politique-au-sein-de-congo-na-biso&catid=90:online-depeches
On semble mieux comprendre ce que veut et fait "JK" : il veut "consulter" toutes les forces vives de la Nation(?)" censées représenter cette Nation pour enfin un réel "dialogue national" !
Tant mieux, mieux vaut tard que jamais : c'est toujours bien meilleur d'écouter face à face plutôt que par missus dominici entreposé, fut-il son premier sbire, et toujours meilleur de réaliser enfin que l'illégitimité dont on l'accuse est bien réelle et que tenter d'y mettre fin par un dialogue sincère préalable en vue de baliser les élections qui y mettront fin est son bon premier pas...
Seulement au delà des élections dont on espère qu'il les veut bien crédibles pour qu'aucune contestation ne vienne les troubler, cette subite confession le somme logiquement de rendre compte sur son bilan !
S'il croit-il que cette grande messe avec ces représentants le dispense de s'adresser directement à toute la Nation même à ce stade, en quelque sorte de commencer à lui rendre ces comptes au bout de 14 ans à la tête du pays, le peuple devrait alors se réveiller pour les lui réclamer activement et fermement !
Ainsi mon conseil à ces braves représentants qui seront ses interlocuteurs, c'est d'avoir cette exigence au coin de leur logiciel : n'oubliez pas, "bon Chef", quoi que vous veuillez enfin endosser quasi angéliquement votre premier et vrai "role" de "Père de la Nation", que celui-ci requiert de nous dire ce que vous avez fait du pays depuis que vous le conduisez !!!
Trouver "un format et des termes de référence" à "votre" dialogue, OK mais c'est bien accessoire, des élections crédibles où nous devons juger votre bilan sont le premier et l'ultime horizon de tout pré et véritable dialogue : toute "palabre" aujourd'hui ne peut donc servir qu'a mieux les préparer et jamais à passer celles-ci par pertes et profits par quelque manière que ce soit et sous aucun prétexte de je ne sais quel consensus mou ou autre fausse réconciliation que ce soient !
A bon entendeur.........
- Code:
"La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple."
"La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes."
"L'autorité doit aller de pair avec la responsabilité, elle doit rendre des comptes"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
Dernière édition par ndonzwau le 1/6/2015, 11:16 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Jamais deux sans trois. On ne peut pas aller aux prochaines élections sans être prêt à une lutte armée.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"RDC: départ timoré pour les consultations du président Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20150531-rdc-congo-faux-depart-consultations-president-kabila/
En République démocratique du Congo, les consultations initiées par le président Joseph Kabila ont du mal à démarrer. La forme de ce qui est voulu comme un dialogue national semble poser problème. Les invités du chef de l'Etat hésitent à se présenter à la présidence de la République. Rendez-vous est maintenant pris pour lundi 1er juin.
La presse était présente au palais de la Nation, vendredi et samedi, mais aucune trace visible des principaux intéressés. Les confessions religieuses étaient pourtant attendues par le président Joseph Kabila pour le début des consultations prévues dans le cadre du[url=http://rdc: ouverture du dialogue de Kabila avec la nation sans l'opposition/]dialogue[/url]annoncé depuis quelques jours.
Après les représentants des religions étaient annoncés les acteurs politiques mais les principaux partis d'opposition ont décliné l'invitation. Les diplomates, eux, sont annoncés pour le début de la semaine prochaine. Pourtant, quelques ambassadeurs ont déjà été reçus samedi 30 mai à leur demande.
Mais pour certains observateurs, c’est la forme même de ces rencontres qui semble poser problème : dialogue ou consultations ? Certains invités aimeraient avoir des précisions avant de s’engager. Ils sont en effet nombreux à soupçonner quelques pièges qui seraient tendus par le pouvoir au travers de cet exercice."
"RDC : Joseph Kabila entame des consultations politiques avec des forces vives
° http://radiookapi.net/actualite/2015/05/31/rdc-joseph-kabila-entame-des-consultations-politiques-avec-des-forces-vices/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links
Le Président de la République, Joseph Kabila, devrait entamer samedi 30 mai, des consultations politiques avec des forces vives de la RDC. Ces rencontres devraient se tenir au Palais de la nation à Kinshasa. Pour le premier jour, le chef de l’Etat devrait recevoir les confessions religieuses et les chefs coutumiers. Ces consultations ont été reportées à lundi 2 juin et les raisons de ce report n’ ont pas été expliquées .
Ces consultations devraient aboutir à l’organisation d’un dialogue qui devra réunir les partis politiques de l’opposition, de la Majorité présidentielle et des organisations de la société civile.(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
RDC: départ timoré pour les consultations du président Kabila
Les confessions religieuses : Absentes
les principaux partis d'opposition ont décliné l'invitation.
http://www.rfi.fr/afrique/20150531-rdc-congo-faux-depart-consultations-president-kabila/
Les confessions religieuses : Absentes
les principaux partis d'opposition ont décliné l'invitation.
http://www.rfi.fr/afrique/20150531-rdc-congo-faux-depart-consultations-president-kabila/
djino
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"Dialogue dans le " Dialogue "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4320
Le mot " Dialogue " est associé à toutes les sauces. Tout le microcosme politique en parle. En bien ou en mal, c’est selon. Mais, cet énième arbre à palabre ne devrait pas cacher une autre forêt. A savoir les divergences larvées au sein de la Majorité comme des bisbilles à fleuret moucheté dans l’Opposition. Des préalables à évacuer dans un camp comme dans l’autre afin de créer les conditions d’un vrai dialogue. Celui susceptible de déboucher sur le nécessaire compromis historique.
Il n’est un secret pour personne que des voix -et non des moindres- se sont fait entendre dans la Majorité par rapport aux enjeux politiques du moment. Des prises de position qui ont été interprétées par certains comme un crime de lèse-majesté confinant à de la trahison. Pourtant, des voix discordantes pas toujours dénuées de pertinence.
Depuis, si apparemment les choses sont rentrées dans l’ordre, des questions de fond restent pendantes. Si la kabilie tient -et c’est légitime- à conserver le pouvoir, elle serait bien inspirée de vider totalement l’abcès. Ce, en tenant le plus grand compte des opinions de ceux de ses sociétaires qui pèsent. Ces leaders -relais, ces barons locaux qui, ici comme ailleurs, font et défont…les rois. A quoi bon mettre la poussière sous le tapis, si l’objectif est de rassembler le plus grand nombre ?
De l’autre côté de l’échiquier politique, l’Opposition congolaise est encore en proie à son mal presque… congénital. La cacophonie autour du dialogue n’a d’égal que l’inconséquence de la même opposition en 2011 lorsque tout bon sens élémentaire plaidait pour un candidat unique ou commun à la présidentielle à un tour ! Autre illustration des contradictions de nos « chers opposants », c’est cette ambivalence face au calendrier électoral. Le fait de pourfendre le calendrier n’empêche pas certains leaders de la même opposition de présenter des candidats aux provinciales !
Tout comme l’anti malumaluisme primaire n’empêche pas les mêmes opposants de garder les leurs dans les instances de la CENI et de négocier avec une institution dont ils remettent en cause l’indépendance. Bref, là aussi, une palabre intra opposition ne serait pas de trop. Bien au contraire."
"Bons offices !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6574
chasseurs de l’info se sont pointés, très tôt, d’abord le vendredi 29, puis le samedi 30 mai, aux abords du palais de la nation, espérant glaner quelques bribes sur les consultations initiées par le Raïs. Ils auront, manifestement, poiroté pour rien. La rencontre, mieux les rencontres entre le Président de la République et les forces vives de la nation auraient été reprogrammées pour ce lundi, 1er juin 2015. La grande question est celle de savoir, qui va répondre à l’invitation lancée par Joseph Kabila, le concepteur de ce sondage national qui, en principe, devra aboutir à la tenue d’un dialogue qui pourra mettre autour d’une table, classe politique et société civile ? Car, déjà, il se dessine trois grands blocs au sein de cette fameuse classe politique au sujet de ce dialogue réclamé, à foison, jadis, par les ténors de l’opposition politique, puis fermement rejeté par les mêmes.
Il y a ceux qui souhaitent rencontrer le Chef de l’Etat pour lui dire toutes les vérités en face. Notamment, sur les élections, mais également la grande insécurité dans l’Est de la République. D’autres, par contre, rejettent, sans autre forme de procès, cette main tendue de Joseph Kabila. Ils veulent, plutôt, aller aux élections. Cette dernière catégorie, redoutant le glissement, ou encore une autre transition, tirant les leçons des expériences antérieures, à l’instar des concertations nationales, estime que le dialogue, à la veille des élections et à l’expiration du mandat présidentiel, ne peut que favoriser l’achat de consciences, doublé des compromis sans lendemain. Certes, ils étaient demandeurs. Cependant, le temps ne s’y prête plus, disent-ils. Comme pour dire que, lorsque le Quand n’est pas respecté, le pourquoi devient illusoire et le comment, aléatoire.
Enfin, il y a ceux qui disent dialogue oui, mais sous les auspices de la Communauté internationale, c’est-à-dire, de la Monusco, conformément aux résolutions 2098 et 2211 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Voilà qui justifie, outre la main tendue de Kabila, l’offre des bons offices de Martin Kobler. Tenez ! Le patron de la Monusco, lors d’une rencontre avec la société civile le vendredi dernier, a indiqué que la Mission onusienne pour la stabilisation en RDC était disposée à offrir ses bons offices si le Président de la République et les partis politiques au dialogue le souhaitaient.
Bien qu’investi par le Conseil de Sécurité de l’Onu, à travers ses résolutions, Kobler, en diplomate rompu, n’entend pas ‘‘s’immiscer dans les affaires intérieures’’ d’un Etat souverain. Il voudrait, et c’est tout à fait diplomatique, que les parties congolaises le saisissent officiellement. Le feront-ils ? C’est là le mystère. Dans l’entretemps, le temps, lui, la plus grande contrainte, s’écoule, inexorablement, contre tous, majorité comme opposition."
"DIALOGUE : À LA RECHERCHE D’UN CONSENSUS
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4323
* L’Udps partante. Mais, l’Unc, le Mlc,... rejettent les consultations amorcées
samedi dernier par le Chef de l’Etat.
* Celui-ci doit réussir le pari d’un forum inclusif.
* Martin Köbler, qui soutient ces pourparlers, offre ses bons offices.
Le Raïs Kabila a effectivement commencé ses consultations de pré-dialogue samedi dernier avec les confessions religieuses et les chefs coutumiers. Mais une bonne partie de l’Opposition politique avec l’Unc et le Mlc en tête ne sera pas de la partie. C’est du moins ce qu’ils ont annoncé à l’issue de leur réunion tenue vendredi dernier sous la modération de Delly Sesanga de « Envol ».
Ils trouvent inopportun ce Dialogue convoqué par Joseph Kabila et préfèrent plutôt privilégier les consultations commencées depuis la semaine dernière avec la CENI au sujet du calendrier électoral. Le Raïs aura fort à faire pour gagner l’ensemble de la classe politique à la cause du dialogue.
Car le dialogue qu’il appelle de tous les vœux doit être inclusif pour ne pas ressembler aux Concertations nationales. Il est placé face à ce pari d’inclusivité. Il est appelé à trouver un consensus avec tous les groupes politique et sociaux qui comptent pour ratisser large.
Mais l’adhésion de l’Udps de Tshisekedi Wa Mulumba avec son assise sociologique sans commune mesure avec le groupe de l’Unc et le Mlc donne une dimension particulière au dialogue à venir. Avec l’implication du leader de l’Udps, la légitimité de ses conclusions est d’avance assurée.
LA COUVERTURE SOCIOLOGIQUE TOUJOURS VASTE
On peut se retrouver dans un dialogue MP-Udps et ses alliés et la Société civile. La couverture sociologique est toujours vaste. Mais malgré cette assurance, le Raïs Kabila doit tout mettre en œuvre pour convaincre ceux dont les thèses sont hostiles au dialogue. Les arguments ne manquent.
Ils ne peuvent pas tourner le dos au cadre pour échanger et continuer des consultations avec la CENI sur le calendrier électoral. La question du calendrier est si complexe qu’il dépasse le seul petit cadre de la CENI.
Quand on prend par exemple seulement l’exigence de l’enrôlement des nouveaux majeurs, près de 7 millions selon les estimations des spécialistes, il bousculera tout le calendrier électoral. Mais il dépasse la seule CENI. Il est justement du ressort du Dialogue.
Ce n’est qu’autour d’une table que tous peuvent y remedier. Tous doivent donc pend part au dialogue afin d’assurer son inclusivité pour des élections apaisées. Tout le monde doit y prendre part. Le dialogue doit être l‘affaire de tous, sans exception.
Il y a pourtant moyen de ramener sur la table toutes les craintes légitimes exprimées. Comme par exemple la problématique du glissement de la date constitutionnelle. Il y a surtout moyen d’obtenir un consensus pour ne pas dépasser cette date constitutionnelle.
Beaucoup d’autres parties prenantes y compris l’Udps sont dans la même exigence. Il y a lieu de créer une dynamique anti-glissement au dialogue plutôt que de pratiquer la politique de la chaise vide en le boycottant. Ce, d’autant que toutes les forces politiques de l’Opposition et des franges importantes de la population sont contre le glissement.
Le groupe Unc, Mlc, ENVOL et ECIDE est donc tenu d’aller au dialogue pour faire valoir leur point de vue du grand nombre qui est de s’opposer à tout probable glissement de la date constitutionnelle de la fin de la mandature.
Par ailleurs vendredi dernier, à la commémoration de la journée du casque bleu, le chef de la Monusco Martin Köbler a donné son avis sur le dialogue entre Congolais préconisé par le Président joseph Kabila.
Il est favorable à la tenue de ce forum car les Congolais doivent se parler. Ils font face à plusieurs défis surtout l’insécurité à l’est et particulièrement à Beni avec les massacres des ADF/NALU. Köbler offre du reste ses bons offices pour la tenue de ce dialogue. Certains continuaient à se demander si c’est le même dialogue prévu dans l’Accord-cadre de Nairobi. C’est le même. Celui-là même qui doit mettre autour d’une même table les seuls Congolais avec ou sans médiateur externe. "
"RDC : qui veut dialoguer avec Joseph Kabila ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-qui-veut-dialoguer-avec-joseph-kabila/
Le président Joseph Kabila peine à trouver les interlocuteurs de son futur dialogue national. Les consultations en vue du dialogue ont été reportées au lundi 1er juin, faute de consensus.
La préparation du dialogue national proposé par le président congolais tourne à vide. Prévues vendredi 29 mai, les consultations ont d’abord été reportées au samedi 30 mai, pour être enfin fixées lundi 1er juin. Joseph Kabila souhaite s’entretenir « dans un dialogue » avec « toutes les forces vives » autour du nouveau calendrier électoral, jugé irréaliste par l’opposition. Les opposants craignent en effet que les conditions ne soient pas réunies pour organiser les sept scrutins prévues, avant la présidentielle de novembre 2016. Ils y voient un « artifice » du président Kabila pour « faire glisser le calendrier » et se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Personne à qui parler
Englué dans une crise politique profonde, depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila a déjà cherché à renouer le dialogue en 2013 avec des Concertations nationales, dont les recommandations sont restées, pour la plupart, lettre morte. Depuis les violentes manifestations de janvier 2015 contre le projet de modification de la loi électorale, le président congolais tente une nouvelle fois de reprendre la main, en voulant y associer l’opposition. Le dialogue national, proposé il y a quelques semaines, peine pourtant à se mettre en place. Pour le moment, le président congolais n’a trouvé personne à qui parler.
Risque du glissement et de la transition
Une coalition regroupant le MLC de Jean-Pierre Bemba, l’UNC de Vital Kamerhe, des dissidents de l’UDPS et des représentants de plusieurs dizaines de petits partis (CDR, Fac…) s’est très rapidement opposé au dialogue national. Pour ces opposants, ce dialogue n’apporte aucune réponse à la crise politique. Selon eux, tout peut se régler à la Commission électorale (CENI). Ils y ont d’ailleurs déposé un mémo pour, notamment, « exiger le report, après 2016, des élections locales, municipales et urbaines (manque de moyens et impréparation) et organiser une nouvelle opération d’enrôlement ». Ces partis d’opposition ne voient donc pas « l’opportunité d’un dialogue qui risque de (nous) entraîner dans un schéma de transition et de déboucher au glissement du calendrier électoral en violation de la Constitution ».
Kengo dit non
Même le très consensuel Léon Kengo, président du Sénat, qui se serait bien vu Premier ministre d’un gouvernement d’ouverture, a fait volte-face en quelques heures. Après avoir un temps accepté l’idée du dialogue, le patron du bloc de « l’Opposition Républicaine » s’est rétracté en jugeant la proposition de Joseph Kabila « inopportune », venant ainsi grossir les rangs des opposants au dialogue. Quid de l’UDPS ? Le parti de l’opposant « historique », Etienne Tshisekedi, s’était, contre toute attente, dit prêt au dialogue. Un changement de cap « détonnant » lorsque l’on connait l’intransigeance du « Sphinx de Limete » vis à vis de Joseph Kabila. Certain d’avoir remporté le scrutin de 2011, Etienne Tshisekedi n’a jamais reconnu la légitimité de Joseph Kabila. Il a ensuite interdit à ses députés de siéger à l’Assemblée nationale, puis boycotté les Concertations nationales.
L’UDPS pose ses conditions
Mais, le fis, Félix Tshisekedi, qui tient désormais les rênes du parti, voit dans cette stratégie un bon moyen de couper l’herbe sous le pieds au MLC et à l’UNC. Une stratégie risquée, qui fait dire à certains que Félix Tshisekedi « court après la Primature ». Dans une interview à Jeune Afrique, Félix jure « ne pas vouloir aller à la mangeoire » et pose un préalable au dialogue de Kabila. L’UDPS souhaite qu’il soit mené sous l’égide de la communauté internationale et non par le seul président Kabila, qui serait alors « juge et partie ». Une condition (difficilement acceptable pour Joseph Kabila), qui permet ainsi à l’UDPS de se tenir à distance du pouvoir.
Le grand flou
Dans ce contexte, on ne trouve plus grand monde pour aller dialoguer avec Joseph Kabila. La faute à qui ? D’abord aux contours mal définis du dialogue. De quoi va-t-on parler ? Jusqu’où ? Quelles limites fixent-on ? Le grand flou de ce dialogue a plutôt joué un effet repoussoir pour l’opposition, qui a senti « le piège » plutôt que la volonté de sortir de la crise politique. Une situation qui plonge le porte-parole du gouvernement dans la perplexité. Lambert Mende feint de s’étonner des conditions exigées par l’UDPS : « depuis plus d’un an, le principal parti d’opposition a multiplié les prises de position exigeant un dialogue (…) Le président a répondu à une initiative de l’UDPS » a-t-il déclaré à la télévision congolaise. Une déclaration censée mettre la pression sur Félix Tshisekedi. Car pour pouvoir engranger un minimum de bénéfice politique de ce dialogue national, le président Kabila doit au moins attirer dans ses filets un « gros poisson de l’opposition ». Et pour le moment, c’est mal partie. Mais attention, après l’échec des Concertations nationales de 2013, Joseph Kabila n’a plus le droit à l’erreur. Il doit donc sortir « par le haut » de cette proposition de dialogue… quitte à tout annuler « par la faute d’une l’opposition stérile »."
"Classe politique -Forces vives interpellées : Dialogue : Kabila, la main tendue !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6579&rubrique=POLITIQUE
*Annoncées pour vendredi et, puis, refixées à samedi, les consultations politiques sont, finalement, confirmées pour aujourd’hui, lundi 1er juin 2015. Officiellement, aucune raison n’a été avancée jusqu’ici, pour justifier cet énième report du début des consultations que le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, se devait d’amorcer avec les forces vives et la classe politique congolaise, depuis la semaine dernière. Samedi, en effet, il était question, pour lui, de conférer, premièrement, avec les Chefs des Confessions Religieuses, avant de poursuivre progressivement, avec les autres catégories d’invités dont les Chefs coutumiers, les partis et regroupements politiques, les mouvements corporatifs et associatifs , les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques etc. Plusieurs sources ont cru bon d’avancer que ces consultations préliminaires visaient à jeter les bases pour la tenue, dans un bref délai, d’un Dialogue politique. Mais, contre toute attente, une série d’Opposants n’y trouvent aucune opportunité. Alors que d’autres Opposants et acteurs de la société civile, plutôt, modérés, estiment qu’il est temps de se dire des vérités en face, pour donner une chance de réussite au processus électoral enclenché et, surtout, préserver les acquis du travail abattu, depuis plus d’une décennie. Quoi qu’il en soit, Kabila, la main tendue, attend, en définitive, des propositions concrètes, pour décider et agir.
La perspective, selon un courrier destiné aux partis, personnalités ou groupes politiques qui ont eu le privilège de rencontrer un messager du Chef à ce sujet, serait de multiplier des contacts, pour cerner, au fait, la quintessence d’un tel dialogue, à l’approche des élections, voulues libres, transparentes et démocratiques.(...)"
"APRES LE RENDEZ-VOUS MANQUE DU WEEK-END
DIALOGUE : KABILA CONSULTE CETTE SEMAINE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4322
Le go sera donné ce lundi avec les forces vives du pays. Cependant, l’Opposition politique, par la bouche de l’UDPS Félix Tshisekedi, boude toute rencontre politique présidée par le Président Joseph Kabila. Tout en étant d’accord avec l’initiative, le parti d’Etienne Tshisekedi ou du moins, une aile Udps sollicite plutôt l’arbitrage de Martin Kobler, Envoyé spécial de Ban Ki-Moon en RD Congo.
Sauf modification de dernière minute, la rencontre Joseph Kabila-Forces vives de la nation congolaise pourrait avoir lieu dans le courant de cette journée de lundi 1er juin au Palais de la nation. Initialement prévu pour le week-end dernier, ce face-à-face n’a plus eu lieu. Pourtant, tout le décor avait déjà été planté. Cependant, aucune raison de ce report n’a été livrée à la brochette de journalistes invités à couvrir la manif et qui ont attendu pendant de longues heures dans la salle de service de Presse de la présidence de la République. (...)"
"DES VOIX S’ELEVENT DEJA AU SEIN DE L’UDPS
DIALOGUE : TSHISEKEDI DOIT SE PRONONCER
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4321
* Certains barons du parti de la 10ème rue Limete invitent « le « lider maximo »
à prendre position pour indiquer la marche à suivre.
L’Union pour la démocratie et le progrès social, parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, sera bel et bien, comme tout le monde le sait, au dialogue politique conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba en Ethiopie. Même si quelques formations politiques de l’Opposition – dont le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba Gombo et l’Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe – ne semblent pas toujours se déterminer à prendre part à cet énième forum politique national appelé à aplanir toutes les divergences en vue de la tenue des élections apaisées en RDC. Mais, les tractations se poursuivent encore tant au sein de la classe politique qu’au niveau de la société civile (confessions religieuses, chefs coutumiers et autres) en vue de battre le rappel des troupes.
Au moment où ces tractations continuent, d’autres tractations, celles-là internes, sont attendues au sein de l’UDPS. Même si tout le monde est d’accord avec le dialogue, des voix commencent à s’élever pour inviter le président national de cette formation politique à se prononcer clairement sur la question. Car, jusque-là, ce sont plus certains cadres de ce parti, dont son fils Félix Tshisekedi, qui se prononcent en donnant ce qui peut être qualifié comme leur point de vue personnel. Mais, au sein de l’UDPS, la tradition veut que le « lider maximo » se prononce pour fixer la marche à suivre lors du dialogue attendu. Jusqu’à ce jour, Etienne Tshisekedi n’a pas encore pris position officiellement pour éclairer la lanterne de tous les membres de son parti sur les enjeux poursuivis lors du dialogue en vue.
ETIENNE TSHISEKEDI INVITE A CLARIFIER LA SITUATION
C’est là que certains barons de l’UDPS attendent du président national de leur parti des directives claires et précises sur le dialogue politique voulu inclusif. Ils s’étonnent même de voir que, jusqu’à ce jour, Etienne Tshisekedi ne se soit pas encore prononcé sur la question. Car, il ne suffit pas seulement de savoir de qui sera exactement composée la délégation de l’UDPS au dialogue tant attendu, mais aussi et surtout de connaître quel contenu accorder à ce dialogue et quelle marche suivre. Or, pour un parti politique personnalisé comme l’UDPS, c’est la voix du leader qui permet aux uns et aux autres d’être fixés une fois pour toutes sur la marche à suivre en vue de défendre ses intérêts dans un forum politique pluriel comme le dialogue qu’envisage de convoquer le chef de l’Etat congolais.
L’Union pour la démocratie et le progrès social étant la grande locomotive de l’Opposition politique congolaise, devrait avoir à l’interne le même entendement des assises en gestation. D’ailleurs, cet entendement, comme depuis de longues années, doit être une vision du président national partagée et relayée par la direction politique. Mais, il se fait que le silence du « lider maximo » ne contribue pas à rassurer tout le monde. Etienne Tshisekedi doit donc se prononcer sur ce qui se fait. C’est cela le souhait de tout le monde au sein de l’UDPS. Surtout que, généralement, c’est à travers un discours aux cadres et membres de son parti ou lors d’une conférence de presse que le président national de l’UDPS éclaire l’opinion de tous à l’approche des enjeux de grande portée politique comme le dialogue.
L’ENTENDEMENT DE TSHISEKEDI OU DE LA DIRECTION DU PARTI ?
Les barons de l’UDPS s’interrogent déjà sur les enjeux politiques actuels. Car, se demande-t-on, ce qui se dit actuellement sur le dialogue, est-ce l’entendement du chef du parti lui-même ou alors de la direction politique à Kinshasa ? C’est cela donc la question fondamentale à la 10ème rue Limete, au siège du parti. Surtout que seule la voix du leader de cette formation politique, appelé aussi par ses militants « lider maximo de l’UDPS, peut véritablement rassurer cadres et militants, plutôt que celle d’un autre, soit-il cadre.
En principe, à pareil moment, la position d’Etienne Tshisekedi ne devrait pas se faire attendre au moment où l’on s’approche de la tenue effective du dialogue. Mais, se demande-t-on, pourquoi ne se prononce-t-il pas encore sur les enjeux politiques actuels alors que tout le monde n’attend que ça ?
Nombre d’observateurs souhaiteraient qu’Etienne Tshisekedi clarifie d’abord la situation au sein de son propre parti, l’UDPS, afin de fixer les membres sur ce que vise réellement sa formation politique à travers le dialogue. Parce que, jusque-là, à l’UDPS, on entend vraiment tout le monde sauf, comme par hasard, le président national lui-même alors qu’il devrait être le premier à se prononcer pour que d’autres s’emploient à relayer son message à la base. Car, pour une affaire comme celle concernant le dialogue, la direction politique ne devrait conduire les choses à sa guise. Elle devrait, au contraire, se limiter à faire l’écho de l’orientation du président national afin d’éviter toute équivoque sur la tenue du dialogue. C’est dire qu’il s’agit de ne pas laisser libre cours aux spéculations de toutes sortes. "
"Le dialogue proné par Joseph Kabila: opportun ou inopportun?
° http://radiookapi.net/emissions-2/parole-aux-auditeurs/2015/06/01/le-dialogue-prone-par-joseph-kabila-opportun-ou-inopportun/#
L’Opposition républicaine juge inopportun le dialogue national proposé par le président Joseph Kabila. Cette plateforme de l’opposition, dont le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo est l’autorité morale, l’a fait savoir mercredi 28 mai à la presse, après avoir été consultée par l’émissaire du chef de l’Etat. Elle estime que le Gouvernement Matata II doit plutôt appliquer les résolutions des concertations nationales.
Selon ce regroupement, sur les 763 recommandations desdites concertations nationales, dont 100 avaient été sélectionnées comme prioritaires, il n’y a que 23 qui ont été exécutées ou en cours d’exécution.
- Comment commentez-vous cette position?
Invité: Me Gerard Kamanda, Moderateur de l’Opposition républicaine"Télécharger
"L’OR A REJOINT L’UNC ET LE MLC DANS LE CAMP DU REFUS
DIALOGUE : LES RAISONS D’Y ALLER
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4310
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6572
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2309-la-these-de-roger-nkema-liloo-conditionnant-la-survie-de-la-rdc-a-la-necessite-de-dialoguer-avec-joseph-kabila-est-effrayante-indefendable-et-dangereuse-pour-la-rdc.html
Personnellement je suis pour "un" dialogue, le seul nécessaire aujourd'hui qui s'appliquerait à baliser les conditions saines du prochain processus électoral à même de tenter enfin la résolution de l'illégitimité et de la mauvaise gouvernance du pouvoir en place !
A mon avis la Ceni offrirait un cadre suffisant pour celui-ci; les forces politiques et sociales y discuteraient avec la Ceni, censée prendre en charge l'organisation des élections...
En effet qu'il s'agisse du calendrier, du fichier électoral actualisé, des conditions du processus lui-même, etc, etc, une Ceni responsable et indépendante a toute capacité d'en décider avec ses interlocuteurs et en sortir un accord de compromis en bon accompagnement de notre démocratie en danger...
La réalité est hélas légèrement différente : la Ceni ne se montre pas si indépendante, elle est à la solde du pouvoir...
Alors, si en conséquence le dialogue doit inclure "JK", le grand ordonnateur au sein de ce pouvoir, pourquoi pas; alors, alors seulement les Consultations qu'il convoque pour un dialogue national seraient acceptables mais sur ce registre conditionnel : un objectif clair et précis autour de la préparation d'élections crédibles...
Comment y arriver ?
J'irais même plus loin dans ma logique pragmatique : je ne suis pas totalement opposé à un "glissement circonstancié et donc bien limité" !
Ce serait celui consensuellement négocié et juridiquement acté qui serait nécessité par un petit temps supplémentaire devant mieux préparer les élections !
Le seul hic est que le Congo est mal habitué à ne pas respecter les règles, un dépassement même argumenté signerait hélas nos mauvaises habitudes à jouer légèrement avec nos institutions, avec la loi : même au moment où cet écart serait le plus opportun, il n'en démontrera pas moins notre grave déficit de planification et de respect des règles, défaut de toutes les Républiques bananières et autres Etats faillis...
Quel serait alors le moyen terme pour besoin d'"institutions fortes" et non d'"hommes forts" ni même de circonstances plus fortes qu'elles ? A nous de trancher !
- Code:
"Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question."
“Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l'amélioration.”
"Le dialogue véritable consiste à s'appuyer sur l'idée de son interlocuteur, non à la démolir."
"Qu'il est dur de haïr ceux qu'on voudrait aimer."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"Consultations présidentielles : Joseph Kabila a reçu les confessions religieuses
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/01/consultations-presidentielles-joseph-kabila-recu-les-confessions-religieuses/#
Le Président Joseph Kabila reçoit des représentants de l’église catholique le 1/06/2015 dans son bureau officiel au palais de la nation à Kinshasa lors des consultations.
Le Président de la République a débuté lundi 1er juin à Kinshasa les consultations présidentielles avec les confessions religieuses. Pour le premier jour, le chef de l’Etat a reçu tour à tour la délégation de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), l’Eglise Kimbanguiste, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), la Communauté islamique du Congo et l’Armée du Salut. Les échanges portent essentiellement sur la question du calendrier électoral avec comme question principale : faut-il le réaménager ou non ?
Pour Mgr Marini Bodo, représentent légal de l’ECC, il est important que le chef de l’Etat écoute tout le monde en sa qualité de garant de la nation.
« Il semble qu’il y a encore des choses à ajouter. Pour certains, ce calendrier n’est pas globalisant, et qu’il faille ajouter d’autres éléments. Alors dans ce cas-là, le chef de l’Etat voulait aussi écouter et les opérateurs politiques et aussi du côté de la société civile », a affirmé Mgr Marini Bodo.
Il a indiqué que tous les partis politiques, tant de la Majorité que de l’opposition ainsi que d’autres structures n’ont qu’un seul pays, « il n’y a pas un autre lieu ou on peut s’exprimer ».
Voie de sortie de crise
Selon l’Eglise catholique, le dialogue reste une voie royale et pacifique de sortie de crise. Le Secrétaire général de la Cenco, l’Abbé Léonard Santedi croit à la nécessité de dialogue dont les objectifs sont préalablement définis.
La Cenco, dit-il, met l’accent sur l’adoption d’un calendrier électoral consensuel.
« Il est impérieux pour le moment d’avoir un consensus national sur le calendrier global promulgué par la Ceni et les évêques ont rappelé que le dialogue doit se faire dans le strict respect des règles constitutionnelles et des institutions en place dans la République », a ajouté l’Abbé Léonard Santedi.
Pour lui, il y a des points comme la sécurisation des opérations électorales et des candidats mais aussi la mobilisation de fonds pour réussir un processus électoral « qui doit conduire le pays vers des lendemains meilleurs ».
« Ce qui importe pour les évêques catholiques, c’est le bien être de la population, le service du bien commune, bâtir un grand pays et l’avenir meilleur », a souligné l’Abbé Santendi.
La communauté islamique interpelle
Le représentant légal de la Communauté islamique du Congo, l’Imam Ali Mwinyi, a interpellé tous les acteurs politiques à se mettre autour d’une même table pour trouver une solution.
« Ils doivent se concerter pour conduire notre pays vers une destinée meilleure », a déclaré l’Iman Ali Mwinyi.
Il a rappelé qu’avant la publication de ce calendrier plusieurs revendications ont été soulevées par des acteurs politiques et des organisations de la société civile pour la publication du calendrier global.
« Subitement, après la publication du calendrier, les gens ont commencé à la critiquer », s’est-il étonné.
De son côté, le chef de l’Eglise Kimbanguiste dit avoir plaidé pour la paix en RDC.
À en croire Simon Kimbangu Kiangani, son église avait déjà prédit des troubles dans le pays. D’où l’importance de prier pour la paix.
Joseph Kabila poursuivra ses consultations mardi avec le cardinal Laurent Monsengwo, l’Eglise Orthodoxe, celles de Réveil, les indépendantes ainsi que les chefs coutumiers."
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Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Les Consultations de Kabila mal parties : UDPS, UNC, MLC, non au Dialogue !
° http://www.lephareonline.net/les-consultations-de-kabila-mal-parties-udps-unc-mlc-non-au-dialogue/
Plusieurs partis politiques de l’Opposition ont décliné l’invitation leur lancée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, à participer au Dialogue dont l’ouverture était annoncée pour le samedi 30 mai 2015 au Palais de la Nation. F. Tshisekedi (UDPS), Delly Sessanga (plate-forme UNC, MLC, Envol, le CDR, les FAC, le MPCR…) et autres Matungulu (Congo Na Biso) ont fait chorus pour décréter l’inopportunité de pareille rencontre.
La grande surprise est venue de l’UDPS, au départ d’accord sur le principe de la participation à un Dialogue avec la Majorité au pouvoir mais sous réserve des réponses claires à quelques préalables (médiation internationale, réexamen du contentieux électoral de 2011, pas de glissement de calendrier électoral, neutralité du Bureau de la CENI, audit externe du fichier électoral, libération des prisonniers politiques). S’exprimant à cette occasion, Félix Tshisekedi, fils de son père et Secrétaire national aux Relations Extérieures, a martelé que l’UDPS récusait un Dialogue ayant pour initiateur Joseph Kabila, car considéré comme à la fois juge et partie. Dans une déclaration sur RFI, il a notamment souligné : « Le dialogue, tel que nous l’entendons à l’UDPS, c’est une initiative de la communauté internationale. C’est dans ce cadre-là que nous nous sommes inscrits pour participer, et non pas un dialogue initié par Joseph Kabila qui, lui-même, fait partie du problème. Parce qu’il ne faut pas oublier que, selon la feuille de route que nous proposons, il y a le problème du contentieux électoral de 2011, dont il faut discuter. Et là, nous avons reçu un écho favorable de l’émissaire de monsieur Kabila, qui se disait prêt à discuter de tous les sujets sans tabou. Ensuite, il faut baliser la voie pour que l’on ait un processus électoral crédible et apaisé, et enfin discuter du sort de monsieur Kabila ».
Position commune de l’UNC, MLC, FAC, Envol, MPCR…
Dans une déclaration commune livrée à la presse par Delly Sessanga, son rapporteur, le vendredi 29 mai courant, la plateforme de l’Opposition regroupant le MLC (Mouvement de Libération du Congo), l’UNC (Union de la Nation Congolaise), le CDR, l’Envol, les FAC (Forces Acquises au Changement)… a fait connaître son refus de prendre part au Dialogue politique initié par le Président de la République. L’intéressé a confié à RFI que « L’Opposition, dans son ensemble, a considéré l’essentiel des points de vue lors des rencontres avec son émissaire, qui a transmis ses préoccupations au Président de la République sur ce que sont des sujets d’importance pour le pays. Nous considérons qu’il y a inopportunité de pouvoir tenir un dialogue. Donc, nous ne participerons pas aux pourparlers engagés entre la classe politique et les forces politiques et sociales ».
Selon Delly Sessanga, l’Opposition se focalise sur ses échanges avec la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) autour du calendrier électoral, dans l’objectif d’obtenir des élections crédibles et transparentes, conformément aux prescrits de la Constitution. «Nous pensons que ce qui est important aujourd’hui, c’est de centrer l’intérêt du pays et de la population sur le cycle électoral, qu’il faut tenir de manière apaisée et qu’il faut pouvoir aérer dans son calendrier, plutôt que de réunir un second forum. Il faut rappeler qu’il y a eu les concertations nationales, qui ont donné lieu à une série de recommandations et on ne voit pas ce qui va être renouvelé aujourd’hui et qui n’ait pas été dit ».
Kengo contre le Dialogue
Dans une déclaration rendue publique le mercredi 27 mai 2015, l’Opposition Républicaine, dont l’ « Autorité morale » n’est personne d’autre que Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, avait informé l’opinion nationale de son rejet de l’offre de dialogue du Chef de l’Etat. De l’avis de ce vieil animal politique et ses alliés, ce forum était inopportun, dès lors que les résolutions des Concertations Nationales (septembre-octobre 2013), qui avaient balisé le chemin de la cohésion nationale, n’étaient exécutées qu’à hauteur de 22 %. Plutôt que de ramener les Congolais à la table des négociations pour la énième fois, il était plus pratique d’accélérer l’exécution des résolutions de ces assises.
Matungulu aussi
Président d’une nouvelle formation politique, dénommée Congo Na Biso (CNB), Freddy Matungulu a condamné, sur Radio Okapi, l’initiative présidentielle visant la tenue d’un nouveau dialogue entre forces politiques et sociales de la République Démocratique du Congo.
« Nous avons un gouvernement en place. Son devoir est de travailler et de faire en sorte qu’il puisse nous amener, l’année prochaine, aux législatives et à la présidentielle, donc à des élections paisibles. Cela permettrait que la question de la légitimité au pouvoir, restée entière, puisse trouve solution. Les membres de ce gouvernement sont là et il revient à eux de travailler. Et, il ne faut pas qu’on pousse la balle du côté de l’opposition, qui n’a pas le contrôle sur le fonctionnement de l’appareil de l’Etat », a-t-il indiqué.
Le PPRD d’accord
Le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie) a accueilli avec enthousiasme l’idée du Président de la République d’ouvrir un large débat national autour des questions nationales de brûlante actualité. Interrogé à ce sujet, Ramazani Shadari, président du Groupe parlementaire du PPRD à l’Assemblée Nationale, a déclaré sur RFI : « Ce dialogue nous amène la cohésion nationale et je crois que c’est extrêmement important. Nous avons besoin d’un processus électoral apaisé et d’élections plus libres qu’avant, et nous voulons savoir si ce dialogue peut permettre d’identifier les causes directes ou indirectes de tout ce qui se passe à Beni, au Nord-Kivu. Si ce dialogue peut nous amener à stabiliser définitivement la région pour une paix tout court ou la paix sociale durable, nous pensons que ce sera déjà un pas en avant ».
La porte du dialogue fermée ?
Après le couac du week-end passé entre le Chef de l’Etat et l’Opposition politique, la porte du dialogue est-elle définitivement fermée ? Il est difficile de le savoir face à une classe politique amoureuse d’agendas cachés. L’on retient que plusieurs cahiers de charges, en provenance des anti comme des pro-dialogue, se trouvent sur la table de Joseph Kabila depuis pratiquement un mois. Il semble qu’il suffirait à l’un et aux autres de dégager un consensus autour de la médiation, du format, du lieu et de l’ordre du jour pour rendre possible un nouveau tour de table entre Congolais. Si volonté de se parler franchement existe, de même que celle de ne pas impulser un glissement de calendrier électoral, l’horizon pourrait s’éclaircir dans les jours ou semaines à venir. Mais si le résultat recherché est celui d’une nouvelle transition, sur fond d’un énième partage équitable et équilibré du pouvoir, il est à craindre que la rue s’en mêle, avec les conséquences fâcheuses que l’on peut imaginer."
"(...)(Nous avons souligné depuis le début qu’entre le « non » franc et massif de l’UNNC et du MLC, la constatation de Kengo que « c’est inopportun » et le « Oui, mais… » de l’UDPS, il n’y avait guère de différence. Le « mais » concernait en effet, notamment, le refus de voir se répéter le mécanisme en forme de piège des « concertations » de 2012, totalement encadrées par le pouvoir et prévoyant dès avant les discussions que les résultats seraient remis « à son Excellence le Président de la République Joseph Kabila Kabange »… ce qui revenait à dire que participer aux concertations exigeait que l’on acceptât à l’avance les résultats imaginaires des élections nulles de 2011, privant ainsi la « concertation » de tout sens réellement utile. Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, (...) NdlR)(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=201826&Actualiteit=selected
"(...)A ce sujet, le Trihebdomadaire Congo Nouveau signale déjà que «Kobler [est] prêt à arbitrer le match Kabila –Tshisekedi.» Dans les milieux de l’opposition, certains leaders conditionnent leur participation au dialogue à la qualité de la personne qui dirigera les travaux, indique le quotidien, citant nombreux Etienne Tshisekedi.
«Les acteurs politiques qui soutiennent cette thèse peuvent se frotter les mains parce que Martin Kobler tout en saluant l’initiative du chef de l’Etat de convoquer un dialogue politique avec l’opposition notamment, a indiqué qu’il était disposé à offrir ses bons offices si le président de la République et les partis au dialogue le souhaitaient», rapporte le journal.(...)"
° http://radiookapi.net/regions/kinshasa/2015/06/01/congo-nouveau-kobler-pret-arbitrer-le-match-kabila-tshisekedi/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
¤ TSHITSHI ET L`UDPS...DEBORDÉS PAR LA CENCO Lol
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/01/consultations-presidentielles-joseph-kabila-recu-les-confessions-religieuses/#
Les échanges portent essentiellement sur la question du calendrier électoral avec comme question principale : faut-il le réaménager ou non ?[/b]
[b]Voie de sortie de crise
Selon l’Eglise catholique, le dialogue reste une voie royale et pacifique de sortie de crise. Le Secrétaire général de la Cenco, l’Abbé Léonard Santedi croit à la nécessité de dialogue dont les objectifs sont préalablement définis.
La Cenco, dit-il, met l’accent sur l’adoption d’un calendrier électoral consensuel.
« Il est impérieux pour le moment d’avoir un consensus national sur le calendrier global promulgué par la Ceni et les évêques ont rappelé que le dialogue doit se faire dans le strict respect des règles constitutionnelles et des institutions en place dans la République », a ajouté l’Abbé Léonard
La question de l´Imperium..ou du contentieux électoral de 2011...ne semble pas figurer coeur des prelats Catholiques Donc, EXIT la proposition de faire de ce dialogue ..juste une rencontre entre Tshitshi et Joé Au contraire, en concentrant les énergies sur les élections et le calendrier électoral, les évêques...preparent le départ de Joé et en fait l´unique priorité
WAIT AND SEE..quand Joé souhaite rencontrer Monsengwo..himself comme si la CENCO merite deux occasions de s´exprimer
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/01/consultations-presidentielles-joseph-kabila-recu-les-confessions-religieuses/#
Le Président Joseph Kabila reçoit des représentants de l’église catholique le 1/06/2015 dans son bureau officiel au palais de la nation à Kinshasa lors des consultations. |
Les échanges portent essentiellement sur la question du calendrier électoral avec comme question principale : faut-il le réaménager ou non ?[/b]
[b]Voie de sortie de crise
Selon l’Eglise catholique, le dialogue reste une voie royale et pacifique de sortie de crise. Le Secrétaire général de la Cenco, l’Abbé Léonard Santedi croit à la nécessité de dialogue dont les objectifs sont préalablement définis.
La Cenco, dit-il, met l’accent sur l’adoption d’un calendrier électoral consensuel.
« Il est impérieux pour le moment d’avoir un consensus national sur le calendrier global promulgué par la Ceni et les évêques ont rappelé que le dialogue doit se faire dans le strict respect des règles constitutionnelles et des institutions en place dans la République », a ajouté l’Abbé Léonard
La question de l´Imperium..ou du contentieux électoral de 2011...ne semble pas figurer coeur des prelats Catholiques Donc, EXIT la proposition de faire de ce dialogue ..juste une rencontre entre Tshitshi et Joé Au contraire, en concentrant les énergies sur les élections et le calendrier électoral, les évêques...preparent le départ de Joé et en fait l´unique priorité
WAIT AND SEE..quand Joé souhaite rencontrer Monsengwo..himself comme si la CENCO merite deux occasions de s´exprimer
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
ndonzwau a écrit:"Dialogue dans le " Dialogue "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4320
Le mot " Dialogue " est associé à toutes les sauces. Tout le microcosme politique en parle. En bien ou en mal, c’est selon. Mais, cet énième arbre à palabre ne devrait pas cacher une autre forêt. A savoir les divergences larvées au sein de la Majorité comme des bisbilles à fleuret moucheté dans l’Opposition. Des préalables à évacuer dans un camp comme dans l’autre afin de créer les conditions d’un vrai dialogue. Celui susceptible de déboucher sur le nécessaire compromis historique.
Il n’est un secret pour personne que des voix -et non des moindres- se sont fait entendre dans la Majorité par rapport aux enjeux politiques du moment. Des prises de position qui ont été interprétées par certains comme un crime de lèse-majesté confinant à de la trahison. Pourtant, des voix discordantes pas toujours dénuées de pertinence.
Depuis, si apparemment les choses sont rentrées dans l’ordre, des questions de fond restent pendantes. Si la kabilie tient -et c’est légitime- à conserver le pouvoir, elle serait bien inspirée de vider totalement l’abcès. Ce, en tenant le plus grand compte des opinions de ceux de ses sociétaires qui pèsent. Ces leaders -relais, ces barons locaux qui, ici comme ailleurs, font et défont…les rois. A quoi bon mettre la poussière sous le tapis, si l’objectif est de rassembler le plus grand nombre ?
De l’autre côté de l’échiquier politique, l’Opposition congolaise est encore en proie à son mal presque… congénital. La cacophonie autour du dialogue n’a d’égal que l’inconséquence de la même opposition en 2011 lorsque tout bon sens élémentaire plaidait pour un candidat unique ou commun à la présidentielle à un tour ! Autre illustration des contradictions de nos « chers opposants », c’est cette ambivalence face au calendrier électoral. Le fait de pourfendre le calendrier n’empêche pas certains leaders de la même opposition de présenter des candidats aux provinciales !
Tout comme l’anti malumaluisme primaire n’empêche pas les mêmes opposants de garder les leurs dans les instances de la CENI et de négocier avec une institution dont ils remettent en cause l’indépendance. Bref, là aussi, une palabre intra opposition ne serait pas de trop. Bien au contraire."
"Bons offices !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6574
chasseurs de l’info se sont pointés, très tôt, d’abord le vendredi 29, puis le samedi 30 mai, aux abords du palais de la nation, espérant glaner quelques bribes sur les consultations initiées par le Raïs. Ils auront, manifestement, poiroté pour rien. La rencontre, mieux les rencontres entre le Président de la République et les forces vives de la nation auraient été reprogrammées pour ce lundi, 1er juin 2015. La grande question est celle de savoir, qui va répondre à l’invitation lancée par Joseph Kabila, le concepteur de ce sondage national qui, en principe, devra aboutir à la tenue d’un dialogue qui pourra mettre autour d’une table, classe politique et société civile ? Car, déjà, il se dessine trois grands blocs au sein de cette fameuse classe politique au sujet de ce dialogue réclamé, à foison, jadis, par les ténors de l’opposition politique, puis fermement rejeté par les mêmes.
Il y a ceux qui souhaitent rencontrer le Chef de l’Etat pour lui dire toutes les vérités en face. Notamment, sur les élections, mais également la grande insécurité dans l’Est de la République. D’autres, par contre, rejettent, sans autre forme de procès, cette main tendue de Joseph Kabila. Ils veulent, plutôt, aller aux élections. Cette dernière catégorie, redoutant le glissement, ou encore une autre transition, tirant les leçons des expériences antérieures, à l’instar des concertations nationales, estime que le dialogue, à la veille des élections et à l’expiration du mandat présidentiel, ne peut que favoriser l’achat de consciences, doublé des compromis sans lendemain. Certes, ils étaient demandeurs. Cependant, le temps ne s’y prête plus, disent-ils. Comme pour dire que, lorsque le Quand n’est pas respecté, le pourquoi devient illusoire et le comment, aléatoire.
Enfin, il y a ceux qui disent dialogue oui, mais sous les auspices de la Communauté internationale, c’est-à-dire, de la Monusco, conformément aux résolutions 2098 et 2211 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Voilà qui justifie, outre la main tendue de Kabila, l’offre des bons offices de Martin Kobler. Tenez ! Le patron de la Monusco, lors d’une rencontre avec la société civile le vendredi dernier, a indiqué que la Mission onusienne pour la stabilisation en RDC était disposée à offrir ses bons offices si le Président de la République et les partis politiques au dialogue le souhaitaient.
Bien qu’investi par le Conseil de Sécurité de l’Onu, à travers ses résolutions, Kobler, en diplomate rompu, n’entend pas ‘‘s’immiscer dans les affaires intérieures’’ d’un Etat souverain. Il voudrait, et c’est tout à fait diplomatique, que les parties congolaises le saisissent officiellement. Le feront-ils ? C’est là le mystère. Dans l’entretemps, le temps, lui, la plus grande contrainte, s’écoule, inexorablement, contre tous, majorité comme opposition."
"DIALOGUE : À LA RECHERCHE D’UN CONSENSUS
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4323
* L’Udps partante. Mais, l’Unc, le Mlc,... rejettent les consultations amorcées
samedi dernier par le Chef de l’Etat.
* Celui-ci doit réussir le pari d’un forum inclusif.
* Martin Köbler, qui soutient ces pourparlers, offre ses bons offices.
Le Raïs Kabila a effectivement commencé ses consultations de pré-dialogue samedi dernier avec les confessions religieuses et les chefs coutumiers. Mais une bonne partie de l’Opposition politique avec l’Unc et le Mlc en tête ne sera pas de la partie. C’est du moins ce qu’ils ont annoncé à l’issue de leur réunion tenue vendredi dernier sous la modération de Delly Sesanga de « Envol ».
Ils trouvent inopportun ce Dialogue convoqué par Joseph Kabila et préfèrent plutôt privilégier les consultations commencées depuis la semaine dernière avec la CENI au sujet du calendrier électoral. Le Raïs aura fort à faire pour gagner l’ensemble de la classe politique à la cause du dialogue.
Car le dialogue qu’il appelle de tous les vœux doit être inclusif pour ne pas ressembler aux Concertations nationales. Il est placé face à ce pari d’inclusivité. Il est appelé à trouver un consensus avec tous les groupes politique et sociaux qui comptent pour ratisser large.
Mais l’adhésion de l’Udps de Tshisekedi Wa Mulumba avec son assise sociologique sans commune mesure avec le groupe de l’Unc et le Mlc donne une dimension particulière au dialogue à venir. Avec l’implication du leader de l’Udps, la légitimité de ses conclusions est d’avance assurée.
LA COUVERTURE SOCIOLOGIQUE TOUJOURS VASTE
On peut se retrouver dans un dialogue MP-Udps et ses alliés et la Société civile. La couverture sociologique est toujours vaste. Mais malgré cette assurance, le Raïs Kabila doit tout mettre en œuvre pour convaincre ceux dont les thèses sont hostiles au dialogue. Les arguments ne manquent.
Ils ne peuvent pas tourner le dos au cadre pour échanger et continuer des consultations avec la CENI sur le calendrier électoral. La question du calendrier est si complexe qu’il dépasse le seul petit cadre de la CENI.
Quand on prend par exemple seulement l’exigence de l’enrôlement des nouveaux majeurs, près de 7 millions selon les estimations des spécialistes, il bousculera tout le calendrier électoral. Mais il dépasse la seule CENI. Il est justement du ressort du Dialogue.
Ce n’est qu’autour d’une table que tous peuvent y remedier. Tous doivent donc pend part au dialogue afin d’assurer son inclusivité pour des élections apaisées. Tout le monde doit y prendre part. Le dialogue doit être l‘affaire de tous, sans exception.
Il y a pourtant moyen de ramener sur la table toutes les craintes légitimes exprimées. Comme par exemple la problématique du glissement de la date constitutionnelle. Il y a surtout moyen d’obtenir un consensus pour ne pas dépasser cette date constitutionnelle.
Beaucoup d’autres parties prenantes y compris l’Udps sont dans la même exigence. Il y a lieu de créer une dynamique anti-glissement au dialogue plutôt que de pratiquer la politique de la chaise vide en le boycottant. Ce, d’autant que toutes les forces politiques de l’Opposition et des franges importantes de la population sont contre le glissement.
Le groupe Unc, Mlc, ENVOL et ECIDE est donc tenu d’aller au dialogue pour faire valoir leur point de vue du grand nombre qui est de s’opposer à tout probable glissement de la date constitutionnelle de la fin de la mandature.
Par ailleurs vendredi dernier, à la commémoration de la journée du casque bleu, le chef de la Monusco Martin Köbler a donné son avis sur le dialogue entre Congolais préconisé par le Président joseph Kabila.
Il est favorable à la tenue de ce forum car les Congolais doivent se parler. Ils font face à plusieurs défis surtout l’insécurité à l’est et particulièrement à Beni avec les massacres des ADF/NALU. Köbler offre du reste ses bons offices pour la tenue de ce dialogue. Certains continuaient à se demander si c’est le même dialogue prévu dans l’Accord-cadre de Nairobi. C’est le même. Celui-là même qui doit mettre autour d’une même table les seuls Congolais avec ou sans médiateur externe. "
"RDC : qui veut dialoguer avec Joseph Kabila ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-qui-veut-dialoguer-avec-joseph-kabila/
Le président Joseph Kabila peine à trouver les interlocuteurs de son futur dialogue national. Les consultations en vue du dialogue ont été reportées au lundi 1er juin, faute de consensus.
La préparation du dialogue national proposé par le président congolais tourne à vide. Prévues vendredi 29 mai, les consultations ont d’abord été reportées au samedi 30 mai, pour être enfin fixées lundi 1er juin. Joseph Kabila souhaite s’entretenir « dans un dialogue » avec « toutes les forces vives » autour du nouveau calendrier électoral, jugé irréaliste par l’opposition. Les opposants craignent en effet que les conditions ne soient pas réunies pour organiser les sept scrutins prévues, avant la présidentielle de novembre 2016. Ils y voient un « artifice » du président Kabila pour « faire glisser le calendrier » et se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Personne à qui parler
Englué dans une crise politique profonde, depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila a déjà cherché à renouer le dialogue en 2013 avec des Concertations nationales, dont les recommandations sont restées, pour la plupart, lettre morte. Depuis les violentes manifestations de janvier 2015 contre le projet de modification de la loi électorale, le président congolais tente une nouvelle fois de reprendre la main, en voulant y associer l’opposition. Le dialogue national, proposé il y a quelques semaines, peine pourtant à se mettre en place. Pour le moment, le président congolais n’a trouvé personne à qui parler.
Risque du glissement et de la transition
Une coalition regroupant le MLC de Jean-Pierre Bemba, l’UNC de Vital Kamerhe, des dissidents de l’UDPS et des représentants de plusieurs dizaines de petits partis (CDR, Fac…) s’est très rapidement opposé au dialogue national. Pour ces opposants, ce dialogue n’apporte aucune réponse à la crise politique. Selon eux, tout peut se régler à la Commission électorale (CENI). Ils y ont d’ailleurs déposé un mémo pour, notamment, « exiger le report, après 2016, des élections locales, municipales et urbaines (manque de moyens et impréparation) et organiser une nouvelle opération d’enrôlement ». Ces partis d’opposition ne voient donc pas « l’opportunité d’un dialogue qui risque de (nous) entraîner dans un schéma de transition et de déboucher au glissement du calendrier électoral en violation de la Constitution ».
Kengo dit non
Même le très consensuel Léon Kengo, président du Sénat, qui se serait bien vu Premier ministre d’un gouvernement d’ouverture, a fait volte-face en quelques heures. Après avoir un temps accepté l’idée du dialogue, le patron du bloc de « l’Opposition Républicaine » s’est rétracté en jugeant la proposition de Joseph Kabila « inopportune », venant ainsi grossir les rangs des opposants au dialogue. Quid de l’UDPS ? Le parti de l’opposant « historique », Etienne Tshisekedi, s’était, contre toute attente, dit prêt au dialogue. Un changement de cap « détonnant » lorsque l’on connait l’intransigeance du « Sphinx de Limete » vis à vis de Joseph Kabila. Certain d’avoir remporté le scrutin de 2011, Etienne Tshisekedi n’a jamais reconnu la légitimité de Joseph Kabila. Il a ensuite interdit à ses députés de siéger à l’Assemblée nationale, puis boycotté les Concertations nationales.
L’UDPS pose ses conditions
Mais, le fis, Félix Tshisekedi, qui tient désormais les rênes du parti, voit dans cette stratégie un bon moyen de couper l’herbe sous le pieds au MLC et à l’UNC. Une stratégie risquée, qui fait dire à certains que Félix Tshisekedi « court après la Primature ». Dans une interview à Jeune Afrique, Félix jure « ne pas vouloir aller à la mangeoire » et pose un préalable au dialogue de Kabila. L’UDPS souhaite qu’il soit mené sous l’égide de la communauté internationale et non par le seul président Kabila, qui serait alors « juge et partie ». Une condition (difficilement acceptable pour Joseph Kabila), qui permet ainsi à l’UDPS de se tenir à distance du pouvoir.
Le grand flou
Dans ce contexte, on ne trouve plus grand monde pour aller dialoguer avec Joseph Kabila. La faute à qui ? D’abord aux contours mal définis du dialogue. De quoi va-t-on parler ? Jusqu’où ? Quelles limites fixent-on ? Le grand flou de ce dialogue a plutôt joué un effet repoussoir pour l’opposition, qui a senti « le piège » plutôt que la volonté de sortir de la crise politique. Une situation qui plonge le porte-parole du gouvernement dans la perplexité. Lambert Mende feint de s’étonner des conditions exigées par l’UDPS : « depuis plus d’un an, le principal parti d’opposition a multiplié les prises de position exigeant un dialogue (…) Le président a répondu à une initiative de l’UDPS » a-t-il déclaré à la télévision congolaise. Une déclaration censée mettre la pression sur Félix Tshisekedi. Car pour pouvoir engranger un minimum de bénéfice politique de ce dialogue national, le président Kabila doit au moins attirer dans ses filets un « gros poisson de l’opposition ». Et pour le moment, c’est mal partie. Mais attention, après l’échec des Concertations nationales de 2013, Joseph Kabila n’a plus le droit à l’erreur. Il doit donc sortir « par le haut » de cette proposition de dialogue… quitte à tout annuler « par la faute d’une l’opposition stérile »."
"Classe politique -Forces vives interpellées : Dialogue : Kabila, la main tendue !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6579&rubrique=POLITIQUE
*Annoncées pour vendredi et, puis, refixées à samedi, les consultations politiques sont, finalement, confirmées pour aujourd’hui, lundi 1er juin 2015. Officiellement, aucune raison n’a été avancée jusqu’ici, pour justifier cet énième report du début des consultations que le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, se devait d’amorcer avec les forces vives et la classe politique congolaise, depuis la semaine dernière. Samedi, en effet, il était question, pour lui, de conférer, premièrement, avec les Chefs des Confessions Religieuses, avant de poursuivre progressivement, avec les autres catégories d’invités dont les Chefs coutumiers, les partis et regroupements politiques, les mouvements corporatifs et associatifs , les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques etc. Plusieurs sources ont cru bon d’avancer que ces consultations préliminaires visaient à jeter les bases pour la tenue, dans un bref délai, d’un Dialogue politique. Mais, contre toute attente, une série d’Opposants n’y trouvent aucune opportunité. Alors que d’autres Opposants et acteurs de la société civile, plutôt, modérés, estiment qu’il est temps de se dire des vérités en face, pour donner une chance de réussite au processus électoral enclenché et, surtout, préserver les acquis du travail abattu, depuis plus d’une décennie. Quoi qu’il en soit, Kabila, la main tendue, attend, en définitive, des propositions concrètes, pour décider et agir.
La perspective, selon un courrier destiné aux partis, personnalités ou groupes politiques qui ont eu le privilège de rencontrer un messager du Chef à ce sujet, serait de multiplier des contacts, pour cerner, au fait, la quintessence d’un tel dialogue, à l’approche des élections, voulues libres, transparentes et démocratiques.(...)"
"APRES LE RENDEZ-VOUS MANQUE DU WEEK-END
DIALOGUE : KABILA CONSULTE CETTE SEMAINE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4322
Le go sera donné ce lundi avec les forces vives du pays. Cependant, l’Opposition politique, par la bouche de l’UDPS Félix Tshisekedi, boude toute rencontre politique présidée par le Président Joseph Kabila. Tout en étant d’accord avec l’initiative, le parti d’Etienne Tshisekedi ou du moins, une aile Udps sollicite plutôt l’arbitrage de Martin Kobler, Envoyé spécial de Ban Ki-Moon en RD Congo.
Sauf modification de dernière minute, la rencontre Joseph Kabila-Forces vives de la nation congolaise pourrait avoir lieu dans le courant de cette journée de lundi 1er juin au Palais de la nation. Initialement prévu pour le week-end dernier, ce face-à-face n’a plus eu lieu. Pourtant, tout le décor avait déjà été planté. Cependant, aucune raison de ce report n’a été livrée à la brochette de journalistes invités à couvrir la manif et qui ont attendu pendant de longues heures dans la salle de service de Presse de la présidence de la République. (...)"
"DES VOIX S’ELEVENT DEJA AU SEIN DE L’UDPS
DIALOGUE : TSHISEKEDI DOIT SE PRONONCER
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4321
* Certains barons du parti de la 10ème rue Limete invitent « le « lider maximo »
à prendre position pour indiquer la marche à suivre.
L’Union pour la démocratie et le progrès social, parti cher à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, sera bel et bien, comme tout le monde le sait, au dialogue politique conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba en Ethiopie. Même si quelques formations politiques de l’Opposition – dont le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba Gombo et l’Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe – ne semblent pas toujours se déterminer à prendre part à cet énième forum politique national appelé à aplanir toutes les divergences en vue de la tenue des élections apaisées en RDC. Mais, les tractations se poursuivent encore tant au sein de la classe politique qu’au niveau de la société civile (confessions religieuses, chefs coutumiers et autres) en vue de battre le rappel des troupes.
Au moment où ces tractations continuent, d’autres tractations, celles-là internes, sont attendues au sein de l’UDPS. Même si tout le monde est d’accord avec le dialogue, des voix commencent à s’élever pour inviter le président national de cette formation politique à se prononcer clairement sur la question. Car, jusque-là, ce sont plus certains cadres de ce parti, dont son fils Félix Tshisekedi, qui se prononcent en donnant ce qui peut être qualifié comme leur point de vue personnel. Mais, au sein de l’UDPS, la tradition veut que le « lider maximo » se prononce pour fixer la marche à suivre lors du dialogue attendu. Jusqu’à ce jour, Etienne Tshisekedi n’a pas encore pris position officiellement pour éclairer la lanterne de tous les membres de son parti sur les enjeux poursuivis lors du dialogue en vue.
ETIENNE TSHISEKEDI INVITE A CLARIFIER LA SITUATION
C’est là que certains barons de l’UDPS attendent du président national de leur parti des directives claires et précises sur le dialogue politique voulu inclusif. Ils s’étonnent même de voir que, jusqu’à ce jour, Etienne Tshisekedi ne se soit pas encore prononcé sur la question. Car, il ne suffit pas seulement de savoir de qui sera exactement composée la délégation de l’UDPS au dialogue tant attendu, mais aussi et surtout de connaître quel contenu accorder à ce dialogue et quelle marche suivre. Or, pour un parti politique personnalisé comme l’UDPS, c’est la voix du leader qui permet aux uns et aux autres d’être fixés une fois pour toutes sur la marche à suivre en vue de défendre ses intérêts dans un forum politique pluriel comme le dialogue qu’envisage de convoquer le chef de l’Etat congolais.
L’Union pour la démocratie et le progrès social étant la grande locomotive de l’Opposition politique congolaise, devrait avoir à l’interne le même entendement des assises en gestation. D’ailleurs, cet entendement, comme depuis de longues années, doit être une vision du président national partagée et relayée par la direction politique. Mais, il se fait que le silence du « lider maximo » ne contribue pas à rassurer tout le monde. Etienne Tshisekedi doit donc se prononcer sur ce qui se fait. C’est cela le souhait de tout le monde au sein de l’UDPS. Surtout que, généralement, c’est à travers un discours aux cadres et membres de son parti ou lors d’une conférence de presse que le président national de l’UDPS éclaire l’opinion de tous à l’approche des enjeux de grande portée politique comme le dialogue.
L’ENTENDEMENT DE TSHISEKEDI OU DE LA DIRECTION DU PARTI ?
Les barons de l’UDPS s’interrogent déjà sur les enjeux politiques actuels. Car, se demande-t-on, ce qui se dit actuellement sur le dialogue, est-ce l’entendement du chef du parti lui-même ou alors de la direction politique à Kinshasa ? C’est cela donc la question fondamentale à la 10ème rue Limete, au siège du parti. Surtout que seule la voix du leader de cette formation politique, appelé aussi par ses militants « lider maximo de l’UDPS, peut véritablement rassurer cadres et militants, plutôt que celle d’un autre, soit-il cadre.
En principe, à pareil moment, la position d’Etienne Tshisekedi ne devrait pas se faire attendre au moment où l’on s’approche de la tenue effective du dialogue. Mais, se demande-t-on, pourquoi ne se prononce-t-il pas encore sur les enjeux politiques actuels alors que tout le monde n’attend que ça ?
Nombre d’observateurs souhaiteraient qu’Etienne Tshisekedi clarifie d’abord la situation au sein de son propre parti, l’UDPS, afin de fixer les membres sur ce que vise réellement sa formation politique à travers le dialogue. Parce que, jusque-là, à l’UDPS, on entend vraiment tout le monde sauf, comme par hasard, le président national lui-même alors qu’il devrait être le premier à se prononcer pour que d’autres s’emploient à relayer son message à la base. Car, pour une affaire comme celle concernant le dialogue, la direction politique ne devrait conduire les choses à sa guise. Elle devrait, au contraire, se limiter à faire l’écho de l’orientation du président national afin d’éviter toute équivoque sur la tenue du dialogue. C’est dire qu’il s’agit de ne pas laisser libre cours aux spéculations de toutes sortes. "
"Le dialogue proné par Joseph Kabila: opportun ou inopportun?
° http://radiookapi.net/emissions-2/parole-aux-auditeurs/2015/06/01/le-dialogue-prone-par-joseph-kabila-opportun-ou-inopportun/#
L’Opposition républicaine juge inopportun le dialogue national proposé par le président Joseph Kabila. Cette plateforme de l’opposition, dont le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo est l’autorité morale, l’a fait savoir mercredi 28 mai à la presse, après avoir été consultée par l’émissaire du chef de l’Etat. Elle estime que le Gouvernement Matata II doit plutôt appliquer les résolutions des concertations nationales.
Selon ce regroupement, sur les 763 recommandations desdites concertations nationales, dont 100 avaient été sélectionnées comme prioritaires, il n’y a que 23 qui ont été exécutées ou en cours d’exécution.
- Comment commentez-vous cette position?
Invité: Me Gerard Kamanda, Moderateur de l’Opposition républicaine"Télécharger
"L’OR A REJOINT L’UNC ET LE MLC DANS LE CAMP DU REFUS
DIALOGUE : LES RAISONS D’Y ALLER
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4310
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6572
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2309-la-these-de-roger-nkema-liloo-conditionnant-la-survie-de-la-rdc-a-la-necessite-de-dialoguer-avec-joseph-kabila-est-effrayante-indefendable-et-dangereuse-pour-la-rdc.html
Personnellement je suis pour "un" dialogue, le seul nécessaire aujourd'hui qui s'appliquerait à baliser les conditions saines du prochain processus électoral à même de tenter enfin la résolution de l'illégitimité et de la mauvaise gouvernance du pouvoir en place !
A mon avis la Ceni offrirait un cadre suffisant pour celui-ci; les forces politiques et sociales y discuteraient avec la Ceni, censée prendre en charge l'organisation des élections...
En effet qu'il s'agisse du calendrier, du fichier électoral actualisé, des conditions du processus lui-même, etc, etc, une Ceni responsable et indépendante a toute capacité d'en décider avec ses interlocuteurs et en sortir un accord de compromis en bon accompagnement de notre démocratie en danger...
La réalité est hélas légèrement différente : la Ceni ne se montre pas si indépendante, elle est à la solde du pouvoir...
Alors, si en conséquence le dialogue doit inclure "JK", le grand ordonnateur au sein de ce pouvoir, pourquoi pas; alors, alors seulement les Consultations qu'il convoque pour un dialogue national seraient acceptables mais sur ce registre conditionnel : un objectif clair et précis autour de la préparation d'élections crédibles...
Comment y arriver ?
J'irais même plus loin dans ma logique pragmatique : je ne suis pas totalement opposé à un "glissement circonstancié et donc bien limité" !
Ce serait celui consensuellement négocié et juridiquement acté qui serait nécessité par un petit temps supplémentaire devant mieux préparer les élections !
Le seul hic est que le Congo est mal habitué à ne pas respecter les règles, un dépassement même argumenté signerait hélas nos mauvaises habitudes à jouer légèrement avec nos institutions, avec la loi : même au moment où cet écart serait le plus opportun, il n'en démontrera pas moins notre grave déficit de planification et de respect des règles, défaut de toutes les Républiques bananières et autres Etats faillis...
Quel serait alors le moyen terme pour besoin d'"institutions fortes" et non d'"hommes forts" ni même de circonstances plus fortes qu'elles ? A nous de trancher !
- Code:
"Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question."
“Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l'amélioration.”
"Le dialogue véritable consiste à s'appuyer sur l'idée de son interlocuteur, non à la démolir."
"Qu'il est dur de haïr ceux qu'on voudrait aimer."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
Tsippora
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Cet article de Reuters résume bien la situation au sein de l'Udps et de l'opposition de manière générale. malheureusement, comme on pouvait s'y attendre, ils utilisent l'excuse de la division au sein de l'opposition pour justifier par anticipation, le maintien au pouvoir de Joseph. On peut ne pas être d'accord avec l'idée d'un dialogue et rejeter les manœuvres de Felix et cie , mais il faut avoir l'honnêteté de reconnaître que pour une fois l'Udps a opté pour une option modérée. Quand Kengo qui a accompagné ce regime durant toutes ses tribulations est d'accord avec vous, ca signifie que c'est vous qui êtes en train de jouer le jeu du régime. Je suis tjrs étonnée de voir à quel point bcp de gens intelligents n'arrivent pas à prendre assez de hauteur pour lire la situation avec un minimum d'objectivité.
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Congo opposition splits threaten first peaceful power transfer
By Aaron Ross
KINSHASA | Mon Jun 1, 2015 12:09pm EDT
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By Aaron Ross
KINSHASA (Reuters) - Personal ambition and dissent within Democratic Republic of Congo's largest opposition party could offer President Joseph Kabila a chance to hang onto power when his term ends, threatening the nation's first peaceful transition.
Splits within the Union for Democracy and Social Progress (UDPS), the oldest and traditionally most vociferous opposition party, are marking a turbulent run up to elections due in 2016, when Kabila is meant to step aside after two elected terms.
Following decades of conflict and misrule, Congo is trying to stamp out remaining pockets of rebellion and build on relative stability that has helped it to lure investors and rival Zambia as Africa's top copper producer.
However, violent protests in January over whether Kabila might try to stay on showed the potential for trouble in the giant nation, whose past bouts of conflict have sucked in nations across central Africa.
Since its foundation in 1982, the UDPS has stood up first to long-time ruler Mobutu Sese Seko and then Laurent Kabila, who ousted him in 1997 and was the current president's father.
However, the man who has led the party from the outset, Etienne Tshisekedi, is now 82 and receiving medical treatment abroad. During this absence, his son Felix has divided the party by accepting an offer of dialogue from Kabila that some UDPS members and most other opposition parties have rejected as a tactic to delay the presidential vote.
Another African giant, Nigeria marked its first democratic transition of power with the inauguration of President Muhammadu Buhari last Friday. But Congo has yet to achieve such a handover since independence from Belgium in 1960 and its record of violence is grim. One study estimated that 5.4 million people died in the decade to 2008 alone from a range of conflicts plus related disease and malnutrition.
Kabila's spokesman has said the president intends to respect the constitution. But Kabila, who succeeded his assassinated father in 2001 and won elections in 2006 and 2011, has so far refused to comment on his political future after next year.
Jean Omasombo, a Congo expert at the Royal Central Africa Museum in Belgium, said nominating Felix Tshisekedi to a high post could help Kabila to soften public opposition if he tries to stay in office. "Kabila would like to put in place a government that can help him draw closer to public opinion while trying to keep himself in power," Omasombo said.
Excuses for delaying the election could include a lack of funding for the vote, a stalled decentralization process and violence that persists near Congo's eastern border, but events elsewhere in Africa show they would involve risk.
In Burkina Faso, an attempt to change the constitution provoked a revolution last year while Burundi's President Pierre Nkurunziza has faced protests and a coup attempt over his own push for a third term.
FAMILY POLITICS
Felix Tshisekedi said talks - proposed by a Kabila envoy in May - are aimed at ensuring a series of local, regional and national elections are well organized. Opposition leaders have repeatedly dismissed the timetable as unrealistic.
He rejects suggestions that he wants to join Kabila's government. "It is not a question for us of going to discuss a government of national unity or transition. No, no, three times no," he told Reuters in a sparsely furnished office at his home in Limete, a Kinshasa district and opposition stronghold.
Many party stalwarts still accuse Felix and his mother, Marthe, of a power grab while the state of his father, nicknamed "the Sphinx", remains unclear outside the family.
Francois Tshipamba Mpuila, a founder of the UDPS, criticized the Tshisekedi family from Belgium, where he leads the party’s national federation. "For them, the party ... is a private and exclusive property of their biological family," he wrote, accusing family members of striking a deal with Kabila.
Albert Moleka, Etienne Tshisekedi's former chief of staff and spokesman, left the party this year after accusing family members of stopping him seeing his ex-boss.
Moleka also suspects Tshisekedi Senior’s signatures on official statements have been doctored. "The mother always wanted her son to become a minister," he said.
SPHINX TO RETURN?
Etienne - seldom seen without his flat cap before his treatment - still commands authority in the party for his long career in opposition including to Mobutu, when he earned the Sphinx nickname for not speaking much but causing a lot of trouble when he did.
Last month he endorsed the idea of talks in a statement issued from Belgium, and Felix has dismissed talk of schisms as posturing by those looking to replace his father.
Felix says his father suffers from diabetes and hypertension, but insists he will return home to run in the election next year, despite Moleka's assertions that the illness is more serious and will prevent this.
Party supporters have never accepted Etienne's defeat by Kabila in 2011, an election that European Union observers deemed "not credible" due to fraud.
Felix Tshisekedi said international mediation was needed to ensure Kabila sticks to any promises secured in the dialogue.
Much of the UDPS rank and file, whose admiration for the elder Tshisekedi is matched only by their hatred of Kabila, dislike the conciliatory stance towards the president.
Some senior party members have even begun informal talks on a new leadership, according to people with knowledge of the discussions. Others, though, resort to hyperbole in describing their hopes for a triumphal return of the Sphinx.
"Without him, it’ll be the death of all the Congolese people," said Francois Nkunza, a lawyer and UDPS member.
(Editing by David Lewis and David Stamp)
2011 Thomson Reuters
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Congo opposition splits threaten first peaceful power transfer
By Aaron Ross
KINSHASA | Mon Jun 1, 2015 12:09pm EDT
By Aaron Ross
KINSHASA (Reuters) - Personal ambition and dissent within Democratic Republic of Congo's largest opposition party could offer President Joseph Kabila a chance to hang onto power when his term ends, threatening the nation's first peaceful transition.
Splits within the Union for Democracy and Social Progress (UDPS), the oldest and traditionally most vociferous opposition party, are marking a turbulent run up to elections due in 2016, when Kabila is meant to step aside after two elected terms.
Following decades of conflict and misrule, Congo is trying to stamp out remaining pockets of rebellion and build on relative stability that has helped it to lure investors and rival Zambia as Africa's top copper producer.
However, violent protests in January over whether Kabila might try to stay on showed the potential for trouble in the giant nation, whose past bouts of conflict have sucked in nations across central Africa.
Since its foundation in 1982, the UDPS has stood up first to long-time ruler Mobutu Sese Seko and then Laurent Kabila, who ousted him in 1997 and was the current president's father.
However, the man who has led the party from the outset, Etienne Tshisekedi, is now 82 and receiving medical treatment abroad. During this absence, his son Felix has divided the party by accepting an offer of dialogue from Kabila that some UDPS members and most other opposition parties have rejected as a tactic to delay the presidential vote.
Another African giant, Nigeria marked its first democratic transition of power with the inauguration of President Muhammadu Buhari last Friday. But Congo has yet to achieve such a handover since independence from Belgium in 1960 and its record of violence is grim. One study estimated that 5.4 million people died in the decade to 2008 alone from a range of conflicts plus related disease and malnutrition.
Kabila's spokesman has said the president intends to respect the constitution. But Kabila, who succeeded his assassinated father in 2001 and won elections in 2006 and 2011, has so far refused to comment on his political future after next year.
Jean Omasombo, a Congo expert at the Royal Central Africa Museum in Belgium, said nominating Felix Tshisekedi to a high post could help Kabila to soften public opposition if he tries to stay in office. "Kabila would like to put in place a government that can help him draw closer to public opinion while trying to keep himself in power," Omasombo said.
Excuses for delaying the election could include a lack of funding for the vote, a stalled decentralization process and violence that persists near Congo's eastern border, but events elsewhere in Africa show they would involve risk.
In Burkina Faso, an attempt to change the constitution provoked a revolution last year while Burundi's President Pierre Nkurunziza has faced protests and a coup attempt over his own push for a third term.
FAMILY POLITICS
Felix Tshisekedi said talks - proposed by a Kabila envoy in May - are aimed at ensuring a series of local, regional and national elections are well organized. Opposition leaders have repeatedly dismissed the timetable as unrealistic.
He rejects suggestions that he wants to join Kabila's government. "It is not a question for us of going to discuss a government of national unity or transition. No, no, three times no," he told Reuters in a sparsely furnished office at his home in Limete, a Kinshasa district and opposition stronghold.
Many party stalwarts still accuse Felix and his mother, Marthe, of a power grab while the state of his father, nicknamed "the Sphinx", remains unclear outside the family.
Francois Tshipamba Mpuila, a founder of the UDPS, criticized the Tshisekedi family from Belgium, where he leads the party’s national federation. "For them, the party ... is a private and exclusive property of their biological family," he wrote, accusing family members of striking a deal with Kabila.
Albert Moleka, Etienne Tshisekedi's former chief of staff and spokesman, left the party this year after accusing family members of stopping him seeing his ex-boss.
Moleka also suspects Tshisekedi Senior’s signatures on official statements have been doctored. "The mother always wanted her son to become a minister," he said.
SPHINX TO RETURN?
Etienne - seldom seen without his flat cap before his treatment - still commands authority in the party for his long career in opposition including to Mobutu, when he earned the Sphinx nickname for not speaking much but causing a lot of trouble when he did.
Last month he endorsed the idea of talks in a statement issued from Belgium, and Felix has dismissed talk of schisms as posturing by those looking to replace his father.
Felix says his father suffers from diabetes and hypertension, but insists he will return home to run in the election next year, despite Moleka's assertions that the illness is more serious and will prevent this.
Party supporters have never accepted Etienne's defeat by Kabila in 2011, an election that European Union observers deemed "not credible" due to fraud.
Felix Tshisekedi said international mediation was needed to ensure Kabila sticks to any promises secured in the dialogue.
Much of the UDPS rank and file, whose admiration for the elder Tshisekedi is matched only by their hatred of Kabila, dislike the conciliatory stance towards the president.
Some senior party members have even begun informal talks on a new leadership, according to people with knowledge of the discussions. Others, though, resort to hyperbole in describing their hopes for a triumphal return of the Sphinx.
"Without him, it’ll be the death of all the Congolese people," said Francois Nkunza, a lawyer and UDPS member.
(Editing by David Lewis and David Stamp)
2011 Thomson Reuters
Tsippora
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Tsippora a écrit:Je suis tjrs étonnée de voir à quel point bcp de gens intelligents n'arrivent pas à prendre assez de hauteur pour lire la situation avec un minimum d'objectivité.
Je vois pourtant des gens comme Mpuila , Justine Kasa Vubu, Matungulu, etc... la liste du camp du non au dialogue s'allonge chaque jour. La position de Felix est tellement minoritaire au point qu'elle n'a que pour véritable allié Joseph Kabila ...
Mais je me demande qu'aurait dit Tsipora si à la place de Felix c'était plutôt Kengo ou Kamerhe .... hum je vais tenter une réponse ... "l'infiltré s'est dévoilé en permettant à Joseph de faire le glissement "
Dernière édition par Admin le 2/6/2015, 6:52 am, édité 1 fois
Admin- Admin
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Si Kamerhe était seul a vouloir dialoguer, c'est sur que ce serait suspect.
Sérieusement on assiste encore une fois, à un spectacle pitoyable où chacun, incluant Felix, joue sa carte. Je ne comprends pas que mon politicien préfère, Martin Fayulu tombe dans le panneau. Peu importe la décision qu'ils auraient prise, faire front commun contre Joseph aurait de facto été bénéfique pour rassurer la population et les partenaires qu'une alternance pacifique etait possible, à défaut dune alternative crédible. L'article n'omet pas de mentionner, par ailleurs, la capacité de nuisance du Sphynx.
Quand on préfère s'allier avec l'ami de notre ennemi (en l'occurrence Kengo), c'est qu'on a compris que le gâteau risquait de nous échapper.
Sérieusement on assiste encore une fois, à un spectacle pitoyable où chacun, incluant Felix, joue sa carte. Je ne comprends pas que mon politicien préfère, Martin Fayulu tombe dans le panneau. Peu importe la décision qu'ils auraient prise, faire front commun contre Joseph aurait de facto été bénéfique pour rassurer la population et les partenaires qu'une alternance pacifique etait possible, à défaut dune alternative crédible. L'article n'omet pas de mentionner, par ailleurs, la capacité de nuisance du Sphynx.
Quand on préfère s'allier avec l'ami de notre ennemi (en l'occurrence Kengo), c'est qu'on a compris que le gâteau risquait de nous échapper.
Admin a écrit:Tsippora a écrit:Je suis tjrs étonnée de voir à quel point bcp de gens intelligents n'arrivent pas à prendre assez de hauteur pour lire la situation avec un minimum d'objectivité.
Je vois pourtant des gens comme Mpuila , Justine Kasa Vubu, Matungulu, etc... la liste du camp du non au dialogue s'allongent chaque jour. La position de Felix est tellement minoritaire au point qu'elle n'a que pour véritable allié Joseph Kabila ...
Mais je me demande qu'aurait dit Tsipora si à la place de Felix c'était plutôt Kengo ou Kamerhe .... hum je vais tenter une réponse ... "l'infiltré s'est dévoilé en permettant à Joseph de faire le glissement "
Tsippora
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Tsippora a écrit:Cet article de Reuters résume bien la situation au sein de l'Udps et de l'opposition de manière générale. malheureusement, comme on pouvait s'y attendre, ils utilisent l'excuse de la division au sein de l'opposition pour justifier par anticipation, le maintien au pouvoir de Joseph. On peut ne pas être d'accord avec l'idée d'un dialogue et rejeter les manœuvres de Felix et cie , mais il faut avoir l'honnêteté de reconnaître que pour une fois l'Udps a opté pour une option modérée. Quand Kengo qui a accompagné ce regime durant toutes ses tribulations est d'accord avec vous, ca signifie que c'est vous qui êtes en train de jouer le jeu du régime. Je suis tjrs étonnée de voir à quel point bcp de gens intelligents n'arrivent pas à prendre assez de hauteur pour lire la situation avec un minimum d'objectivité.
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Congo opposition splits threaten first peaceful power transfer
By Aaron Ross
KINSHASA | Mon Jun 1, 2015 12:09pm EDT
By Aaron Ross
KINSHASA (Reuters) - Personal ambition and dissent within Democratic Republic of Congo's largest opposition party could offer President Joseph Kabila a chance to hang onto power when his term ends, threatening the nation's first peaceful transition.
Splits within the Union for Democracy and Social Progress (UDPS), the oldest and traditionally most vociferous opposition party, are marking a turbulent run up to elections due in 2016, when Kabila is meant to step aside after two elected terms.
(...)
(Editing by David Lewis and David Stamp)
2011 Thomson Reuters
Ma Tsippo,
Holala, vous m'en bouchez là un bon coin avec votre curieuse objectivité maximale !!!
Votre objectivité maximale a vu : l'udps avec une option modérée ? Modérée par rapport à quoi ?
Y'a-t-il place ici d'une possible position extrême vs modérée ? Elle n''aurait été que le niet habituel de Tshisekedi , on n'en parlerait même temps; du moment où l'Udps s'est montrée tant mieux plus réaliste en accepte le dialogue, cette attitude ne peut être à la limite que tactique ou pragmatique...
Mais alors la seule question qui se pose : quelles garanties l'Udps a-t-elle subitement obtenues auprès du pouvoir pour qu'enfin il veuille écouter ses revendications, pour qu'enfin il tienne compte de ses conditions pour négocier en vue d'un éventuel compromis au sortir du fameux dialogue ?
Il n'y a ici ni besoin de modération ni d'extrémisme mais de prudence, de précautions pour ne pas se faire rouler dans la farine...
Autrement dit de quelles armes, de quels moyens de pression dispose-t-elle ou s'est-elle donné pour contraindre sinon convaincre ce pouvoir de discuter de ses propositions que hier il rejetait....
Votre objectivité maximale n'aurait déniché que la position bancale d'un Kengo ? Mais que vient faire ici Kengo au point de l'introniser du coup maillon essentiel de je ne sais quelle opposition ou leader décisif de l' échiquier national ?
Kengo plus important que le Congo, que les Congolais pour devenir la mesure des analyses sur notre pays ? Curieux !
Rassurez-moi : nous pouvons bien juger ou parler de l'Udps sans la comparer à un autre parti, nous pouvons parler de Tshisekedi sans le comparer à un autre leader par exemple Kengo, n'est-ce pas ???
Votre objectivité maximale ne verrait aucune ruse de la part du pouvoir à ramener au dialogue un seul parti comme interlocuteur fut-il un parti important, l'Udps pour diviser l'opposition et ainsi l'affaiblir ?
Ah bon, vous semblez faire confiance en Reuters qui ferait une bonne analyse de l'Udps et de l'Opposition mais ne la ferait plus quand il évoque le mal que la division de l'Opposition peut charrier aux possibilités d'alternance politique chez nous ? Allons donc Ma Tsippo !
Un dialogue circonstancié, limité et conditionnel peut être une tactique utile face à ce régime mais seulement dans ce cadre où son objet serait bien circonscrit, ici la planification de conditions saines pour élections crédibles ! Sans garanties pour l'obtenir autant le refuser ; ce qui peut a contrario se révéler une autre pression forte pour ce pouvoir qui veut éviter un chaos sur des élections contestées qui l'atteindrait quasi fatalement !
A mon sens, nous ne pouvons donc encourager la dangereuse manœuvre de FT et de son Udps qu'à ses conditions et non pas lui accorder un blanc seing parce que UDPS ! C'est là où l'on s'étonne de leur position; pour quelles raisons ont-ils succombé si facilement à ce qui est une offre bien risquée ?
Voilà mon minimum d'objectivité !
- Code:
""
"«Dialogue»: «Kabila» doit annoncer qu’il ne sera pas candidat en 2016
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9963
Un mois après avoir dépêché son chef barbouze Kalev Mutond auprès des responsables des partis politiques les plus significatifs du microcosme kinois,
«Joseph Kabila» a décidé de sortir du bois. Il a entamé, lundi 1er juin, des "consultations préliminaires" avec les représentants des forces politiques et sociales. Selon des analystes, la montée en première ligne du locataire du palais de la nation signifie que «Kalev» a failli. C’est un euphémisme. «Il a manqué de tact et de discrétion», disent des analystes. Il reste qu’en dehors de la volonté de la mouvance kabiliste de maintenir le "calendrier électoral global" dans sa configuration du 12 février dernier, les observateurs peinent à trouver l’objet à mettre à l’ordre du jour de ces pourparlers.
«Joseph Kabila a prêté serment devant Dieu et la nation non seulement d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République mais aussi de ne se laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine. S’il veut entrer dans l’Histoire par la grande porte, il doit annoncer de manière solennelle qu’il n’entend en aucun cas violer la Constitution en briguant un troisième. Une telle déclaration aura pour effet de décrisper le climat politique». Qui parle ? Un des acteurs de premier plan de la société civile. L’homme a requis l’anonymat.
« Kalev a failli »
Après son missus dominici Kalev Mutond, «Joseph Kabila» a donc décidé de prendre les choses en main. Dans les milieux proches des «services», des voix s’élèvent pour critiquer la "publicité" qui entourait une mission aussi délicate. Il semble que les agents de l’ANR ont été les premiers surpris d’apprendre que
«05», autrement dit l’administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR) avait pris langue avec les dirigeants de l’UDPS, du MLC et de l’UNC. Et ce sans qu’un «travail d’approche» n’ait mené pour sonder les chances de succès d’une telle démarche. On le sait, ces trois partis rechignent à prendre la « main tendue » - tardivement? - par « Kabila ».
Que va faire « Joseph Kabila » ? Il «consulte»! Une chose paraît sûre : la tâche ne sera guère aisée. A preuve? Les consultations annoncées pour la journée de vendredi 29 et samedi 30 mai ont été reportées à la journée de lundi 1er juin. Un camouflet.
« Joseph Kabila » se propose de consulter non seulement les représentants des forces politiques mais aussi les « forces vives ». Un terme fourre-tout. Selon des médias kinois, outre des leaders politiques, des chefs coutumiers, des représentants des confessions religieuses sont onviés à ce qui est convenu d’appeler les «consultations préliminaires». Les diplomates en poste à Kinshasa ne sont pas oubliés. Un comble de la part d’un pouvoir toujours prompt à dénoncer l’"outrage à la souveraineté nationale".
Lundi, « Kabila » s’est entretenu avec le représentant des Kimbaguistes, des protestants et des musulmans. Sans oublier le secrétaire général de la Cenco.
Quels sont les problèmes?
A l’issue de son entretien avec le locataire du Palais de la nation, l’Abbé Léon Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), est allé droit au fond du problème. Il a émis l’espoir de voir «le dialogue national que prépare le président Joseph Kabila déboucher sur un ‘consensus’ autour du calendrier électoral que l’opposition juge trop serré pour être tenu ».
Pour ce prélat, « tout dialogue doit se faire dans le respect de la Constitution et surtout des délais constitutionnels en ce qui concerne l’organisation des scrutins ». Selon lui, l’objectif est de « créer un climat de confiance nécessaire pour réussir le processus électoral ».
Le calendrier publié le 12 février dernier par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) donne préséance aux élections locales. Le 27 février, l’opposition a transmis à cette Commission une «contre-proposition» en plaidant pour la tenue, en premier lieu, de l’élection présidentielle couplée aux législatives. Les élections locales, urbaines et municipales devant être reportées après 2016. « La CENI n’a jamais donné suite à notre document », dit-on dans les milieux de l’opposition.
Lors d’une réunion, présidée par "Joseph Kabila", mercredi 13 mai, dans sa ferme de Kingakati en présence des membres du bureau politique et des présidents des groupes parlementaires de la "majorité présidentielle", « Joseph Kabila » leva l’option de «soutenir le calendrier électoral tel que fixé par la CENI». Cette prise de position a été confirmée par Aubin Minaku. Celui-ci porte, comme on le sait, la double casquette de président de l’Assemblée nationale et de secrétaire exécutif de la majorité présidentielle. Cette prise de position vient conforte ceux qui suspectent « Kabila » de privilégier "la démocratie locale" juste pour satisfaire un rêve qui tient en un mot : «glissement». Le glissement du fameux calendrier. De même, cette position de la mouvance kabiliste est nature à vider le dialogue souhaité de sa substance. Et ce même si les partis de l’opposition sont loin de regarder totalement dans la même direction. Outre la question relative au chronogramme des consultations politiques, l’UDPS tient, pour sa part, à «vider le contentieux électoral de 2011».
Outre le calendrier électoral, les forces de l’opposition suspectent le pouvoir en place d’avoir «précipité tardivement» l’installation des nouvelles provinces juste pour «engendrer un chaos institutionnel».
Rappelons qu’aux termes de l’article 226 de la Constitution promulguée le 18 février 2006, le gouvernement devait installer les nouvelles provinces dans un délai de trente-six mois qui «suivront l’installation effective des institutions politiques prévues par la présente Constitution. (…) », soit au plus tard en 2009.
Cet article 226 a été révisé subrepticement le 20 janvier 2011 comme suit : « Une loi de programmation détermine les modalités d’installation de nouvelles provinces citées à l’article 2 de la présente Constitution. En attendant, la République Démocratique du Congo est composée de la Ville de Kinshasa et de dix provinces suivantes dotées de la personnalité juridique : Bandundu, Bas-Congo, Equateur, Kasaï-Occidental, Kasaï-Oriental, Katanga, Maniema, Nord-Kivu, Province Orientale et Sud-Kivu ».
«En modifiant l’article 226 quasiment en catimini, Joseph Kabila a trahi son serment d’observer la Constitution et de respecter les lois de la République, fait remarquer notre interlocuteur. Le chef de l’Etat sait parfaitement bien que parmi les préoccupations ayant guidé les législateurs de 2005, il y a notamment la nécessité d’assurer l’alternance, l’instauration de l’Etat de droit, la bonne gouvernance et la volonté de contrer toute tentative de dérive dictatoriale». Et de conclure : « L’article 70 stipule notamment que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un de cinq ans renouvelable une seule fois. Cette disposition rend tout débat sans objet. Si Kabila veut des élections apaisées, il doit mettre fin au suspens en annonçant le 30 juin prochain qu’il n’est pas candidat à un troisième mandat. Il doit enfin ordonner la libération de tous les prisonniers politiques et la levée des mesures de fermeture qui frappent de manière arbitraire les médias proches de l’opposition...»."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 2/6/2015, 7:44 am, édité 2 fois
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Tsippora a écrit:Si Kamerhe était seul a vouloir dialoguer, c'est sur que ce serait suspect.
Sérieusement on assiste encore une fois, à un spectacle pitoyable où chacun, incluant Felix, joue sa carte. Je ne comprends pas que mon politicien préfère, Martin Fayulu tombe dans le panneau. Peu importe la décision qu'ils auraient prise, faire front commun contre Joseph aurait de facto été bénéfique pour rassurer la population et les partenaires qu'une alternance pacifique etait possible, à défaut dune alternative crédible. L'article n'omet pas de mentionner, par ailleurs, la capacité de nuisance du Sphynx.
Quand on préfère s'allier avec l'ami de notre ennemi (en l'occurrence Kengo), c'est qu'on a compris que le gâteau risquait de nous échapper.Admin a écrit:Tsippora a écrit:Je suis tjrs étonnée de voir à quel point bcp de gens intelligents n'arrivent pas à prendre assez de hauteur pour lire la situation avec un minimum d'objectivité.
Je vois pourtant des gens comme Mpuila , Justine Kasa Vubu, Matungulu, etc... la liste du camp du non au dialogue s'allongent chaque jour. La position de Felix est tellement minoritaire au point qu'elle n'a que pour véritable allié Joseph Kabila ...
Mais je me demande qu'aurait dit Tsipora si à la place de Felix c'était plutôt Kengo ou Kamerhe .... hum je vais tenter une réponse ... "l'infiltré s'est dévoilé en permettant à Joseph de faire le glissement "
Kiekiekie, Admin, ngai ya ngana nazali na ngai mondimi te, je ne crois donc pas facilement aux miracles qu'apporte la foi pour gober que Tshisekedi et son Udps ont accepté cette offre si risquée au point qu'ils l'avaient rejetée jusque là, pour les beaux yeux de la République !
C'est sûr qu'ils ont reçu des promesses sonnantes et trébuchantes (des postes, un statut d'interlocuteur privilégié...) pour accepter d'aller contre toute attente, en dehors de leur logique séculaire au dialogue avec l'ennemi, celui qu'ils prenaient jusque-là comme l'imposteur, le voleur...
Dans tous les cas ce n'est pas leur propagande pour se disculper qui me fera gober le contraire !
C'est suspect avec Kamerhe et non avec F Tshisekedi, mon œil ! De qui se moque-t-on ?
Mais bientôt on en saura plus car plus on avance, plus l'Udps va découvrir son grand risque, un piège multiforme dans lequel ils peuvent plonger...
Du coup leur réveil peut même conduire le pouvoir à se découvrir et à laisser transpirer sa ruse, obligé de l'abandonner s'il se retrouve en échec de ne pouvoir rabattre à lui ces adversaires...
Tant mieux, resté encore plus seul qui sait si tant mis en échec il ne capitulera pas ou ne reviendra pas à de meilleures intentions.... .
Attendons la suite !
Ailleurs, erreur de lecture : Fayulu est resté le même, il est même le plus intransigeant de tous les opposants envers "JK" jusqu'à refuser de déposer ses candidatures aux provinciales ! Son regret c'est de ne pas encore réussir l'union de l'opposition de tous ses vœux !
Quant à Kengo, il a commencé d'adhérer au principe de dialogue pour vite le récuser ne le trouvant pas opportun; c'est donc lui qui a rejoint le camp des "non" au dialogue et pas le contraire !
De plus, jusque-là le camp du MLC, UNC, ECIDE et d'autres ont toujours déposé leurs mémorandums de leur côté sans le groupe de Kengo (OR) qui par ailleurs base son refus sur d'autres arguments que les premiers, notamment la non-application des résolutions des Concertations (seulement 22%)...
Par conséquent Ma Tsippo dit faux ici (comme dans le cas de Fayulu) lorsqu'elle assimile indistinctement Kengo aux autres : il s'est résolu à refuser le dialogue et tant mieux c'est un de plus dans le camp des "non", je ne voix pas pourquoi on l'en écarterait mais depuis belle lurette, il ne fait plus parti du reste de l'opposition...
D'ailleurs ce n'est pas en vain que son groupe s'appelle Opposition Républicaine (OR) différente du reste de l'Opposition...
Enfin, cette diabolisation facile frise une intolérance arrogante où l'on s'arroge à peu de frais stèles de patriote et d'opposant ; ce n'est pas l'Udps, vielle opposante qui veut maintenant fricoter avec le pouvoir ? A bon entendeur...
- Code:
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Commpatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Mr l´Admn
Benda film...l´histoire est de retour ou presque
Monsengwo, Kengo et Tshitshi..ces trois noms devraient nous ramener á la CNS et ses effets nuisibles Á chacun sa lecture de l´histoire mais, Kengo et Monsengwo voulaient "sortir" Mobutu en douceur...tandis que Tshitshi voulait l´humilier
To zongi na page oyo lisusu to boni? Kengo et certainement Monsengwo vont éviter de parler..du contentieux électoral car visant l´exit de Kanambe l´an prochain plus important..Tandis que Tshitshi peut se courber pour obtenir même un "glissement" si Kanambe lui accorde un petit bout de l´Imperium
Les adversaires sont-ils les même dans cette histoire
Benda film...l´histoire est de retour ou presque
Monsengwo, Kengo et Tshitshi..ces trois noms devraient nous ramener á la CNS et ses effets nuisibles Á chacun sa lecture de l´histoire mais, Kengo et Monsengwo voulaient "sortir" Mobutu en douceur...tandis que Tshitshi voulait l´humilier
To zongi na page oyo lisusu to boni? Kengo et certainement Monsengwo vont éviter de parler..du contentieux électoral car visant l´exit de Kanambe l´an prochain plus important..Tandis que Tshitshi peut se courber pour obtenir même un "glissement" si Kanambe lui accorde un petit bout de l´Imperium
Les adversaires sont-ils les même dans cette histoire
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
D'après Albert Moleka, si on veut encore le croire sur parole, contrairement à ce que les bons pensants affirment ici Etienne Tshisekedi a toujours été ouvert au dialogue et que c'est le parti au pouvoir qui sabotait le dialogue. Albert Moleka donne même des dates. Il fait également la distinction entre négociation et dialogue (C'est dans la vidéo). On a fait croire à peu près la même chose lors des élections de 2011. On a voulu faire croire que c'est Etienne Tshisekedi qui n'a pas voulu de la plus large union possible de l'opposition.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Troll a écrit: Mr l´Admn
Benda film...l´histoire est de retour ou presque
Monsengwo, Kengo et Tshitshi..ces trois noms devraient nous ramener á la CNS et ses effets nuisibles Á chacun sa lecture de l´histoire mais, Kengo et Monsengwo voulaient "sortir" Mobutu en douceur...tandis que Tshitshi voulait l´humilier
To zongi na page oyo lisusu to boni? Kengo et certainement Monsengwo vont éviter de parler..du contentieux électoral car visant l´exit de Kanambe l´an prochain plus important..Tandis que Tshitshi peut se courber pour obtenir même un "glissement" si Kanambe lui accorde un petit bout de l´Imperium
Les adversaires sont-ils les même dans cette histoire
Sir Troll,
En quoi est-ce qu'Etienne Tshisekedi voulait humilier Joseph Mobutu ? Etienne Tshisekedi n'a pas dirigé la CNS. Et comme à son habitude, il avait rarement pris la parole.
Libre Examen
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Mr Ndo, je crois que disons la meme chose. Le dialogue en soi n'est pas une mauvaise chose, et même si Joseph voulait en profiter pour faciliter un glissement ou s'accorder un 3ème mandat, il aurait été préférable que chacun mette de l'eau dans son vin pour que l'opposition présente un front uni. Même pour une union circonstancielle et ponctuelle. On est face à quelqun qui se cache, qui est invisible, inaudible et surtout sournois et manipulateur, pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour le forcer à se prononcer clairement sur ses ambitions? Et surtout, pour discuter du calendrier électoral, du fichier actuel et de l'enrôlement de nouveaux électeurs? Que l'Udps ait reçu des garanties m'importe peu, on veut voir un minimum d'intelligence et de sagesse emerger au milieu de cette classe politique en faillite morale et sans aucun sens de l'Etat.
Mgr Mosengwo a rencontré Josefu pour lui signifier l'opposition de l'église catholique a un 3ème mandat. en quoi cette rencontre peut-elle permettre un glissement comme le prétend le camp du non? Peut-on vraiment être contre la vertu?
https://youtu.be/q2wu54wi2cs
Mgr Mosengwo a rencontré Josefu pour lui signifier l'opposition de l'église catholique a un 3ème mandat. en quoi cette rencontre peut-elle permettre un glissement comme le prétend le camp du non? Peut-on vraiment être contre la vertu?
https://youtu.be/q2wu54wi2cs
Tsippora
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Les faits semblent vous contredire Sir Troll. C'est tout à fait le scénario inverse auquel nous assistons. Mgr Monsengwo revendique la même chose que l'Udps.
Ceux qui refusent le dialogue souhaitent quand même des garanties de la part de Josefu qu'il partira, la révision du calendrier etc. Je reconnais que la pertinence de cette démarche a un peu plus d'un an de la présidentielle est à démontrer Cependant, la volte-face de certains leaders qui avaient commencé par nier avoir rencontré Kalev, permet de conclure qu'ils n'ont pas trouvé leur compte. Le soulèvent populaire n'est pas à l'ordre du jour. Surtout pas avec ce qui se passe au Burundi. La foule de déshérités qui meurt a petit feux dans les quartiers sera impossible à maitriser...l
Ceux qui refusent le dialogue souhaitent quand même des garanties de la part de Josefu qu'il partira, la révision du calendrier etc. Je reconnais que la pertinence de cette démarche a un peu plus d'un an de la présidentielle est à démontrer Cependant, la volte-face de certains leaders qui avaient commencé par nier avoir rencontré Kalev, permet de conclure qu'ils n'ont pas trouvé leur compte. Le soulèvent populaire n'est pas à l'ordre du jour. Surtout pas avec ce qui se passe au Burundi. La foule de déshérités qui meurt a petit feux dans les quartiers sera impossible à maitriser...l
Troll a écrit: Mr l´Admn
Benda film...l´histoire est de retour ou presque
Monsengwo, Kengo et Tshitshi..ces trois noms devraient nous ramener á la CNS et ses effets nuisibles Á chacun sa lecture de l´histoire mais, Kengo et Monsengwo voulaient "sortir" Mobutu en douceur...tandis que Tshitshi voulait l´humilier
To zongi na page oyo lisusu to boni? Kengo et certainement Monsengwo vont éviter de parler..du contentieux électoral car visant l´exit de Kanambe l´an prochain plus important..Tandis que Tshitshi peut se courber pour obtenir même un "glissement" si Kanambe lui accorde un petit bout de l´Imperium
Les adversaires sont-ils les même dans cette histoire
Tsippora
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Mes respects madame Tsipora
L´église Catholique ne demande pas la même chose que l´UDPS Pas du tout !
Sauf erreur de lecture de notre part, là où Felix parle du "contentieux des élections de 2011" les prelats Catholiques parlent du "respect des institutions en place" Une grande divergence si visible
Felix parle de resoudre le contentieux et..d´exclure ceux qui avaient fraudés ou favorisés la fraude du pouvoir et de l´organisation des élections Le plus grand "fraudeur" c´est Kanambe dont les évêques demandent implicitement qu´il reste au pouvoir jusqu´á la fin de son mandat
Si Tshitshi n´a pas dirigé la CENI, il s´était accroché á ses fonctions de "PM" élu á la CENI et relisez l´histoire, vous retrouverez Kengo..soutenue par Monsengwo comme "PM" aussi
L´église Catholique ne demande pas la même chose que l´UDPS Pas du tout !
Sauf erreur de lecture de notre part, là où Felix parle du "contentieux des élections de 2011" les prelats Catholiques parlent du "respect des institutions en place" Une grande divergence si visible
Felix parle de resoudre le contentieux et..d´exclure ceux qui avaient fraudés ou favorisés la fraude du pouvoir et de l´organisation des élections Le plus grand "fraudeur" c´est Kanambe dont les évêques demandent implicitement qu´il reste au pouvoir jusqu´á la fin de son mandat
Si Tshitshi n´a pas dirigé la CENI, il s´était accroché á ses fonctions de "PM" élu á la CENI et relisez l´histoire, vous retrouverez Kengo..soutenue par Monsengwo comme "PM" aussi
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
Cher Troll, je ne vous suis pas. ya Tshitshi ne revendique pas l primature (le Congo ayant régime présidentiel, le PM n'est pas élu) mais bien la présidence. En quoi consiste exactement la résolution de ce fameux contentieux électoral dont nous rabat les oreilles l'Udps? Tout ça sonne bien creux à mon avis car depuis 2011 ils ont été incapables de concilier leur position et la réalité d'une fraude reconnue de tous, de manière coherente. Ne nous attRdons pas a la sémantique cher Troll, aussi divisés soient-ils, nos opposants sont tous d'accord pour un départ de Joseph et une révision du calendrier électoral. Ils auraient du garder les yeux sur ce qui les unissait au lieu de s'entredéchirer pour des peccadilles.
Je sais que les anti-impérialistes montent au créneau pour dénoncer une médiation internationale. Il faut être naïf pour rejeter cet arbitrage d'un revers de la main quand on sait que les élections sont financées par la communauté internationale.
Parlant de couts, je lisais récemment qu'en Cote-d'Ivoire on anticipait que les élections coûteraient au tour de 70 millions d'euros....que la Ceni prévoie des coûts de près de 1,5 milliards $ demontre bien que celle-ci est déterminée a ne pas organiser les élections car il est hors de question que la CI octroie une telle somme juste pour des élections. Joseph et ses sbires ont pense a tout pour que 2016 soit la continuité de 2011.
Que les Kamerhe et cie se ressaisissent et rejoignent l'église et l'Udps avec une feuille de route précise et des conditions préalables au dialogue. C'est un moindre mal. J'espère que Mgr Monsegwo réussira a concilier la position de l'opposition.
Je sais que les anti-impérialistes montent au créneau pour dénoncer une médiation internationale. Il faut être naïf pour rejeter cet arbitrage d'un revers de la main quand on sait que les élections sont financées par la communauté internationale.
Parlant de couts, je lisais récemment qu'en Cote-d'Ivoire on anticipait que les élections coûteraient au tour de 70 millions d'euros....que la Ceni prévoie des coûts de près de 1,5 milliards $ demontre bien que celle-ci est déterminée a ne pas organiser les élections car il est hors de question que la CI octroie une telle somme juste pour des élections. Joseph et ses sbires ont pense a tout pour que 2016 soit la continuité de 2011.
Que les Kamerhe et cie se ressaisissent et rejoignent l'église et l'Udps avec une feuille de route précise et des conditions préalables au dialogue. C'est un moindre mal. J'espère que Mgr Monsegwo réussira a concilier la position de l'opposition.
Tsippora
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
¤ Madame Tsipora
Savez-vous que Felix dans sa proposition ne voulait que "40 personnes" pour ce dialogue...et les "20 places" de l´opposition étaient reservées á l´UDPS?
Dans l´entendement de Felix, un dialogue ne pouvait concerner que Tshitshi et Kanambe afin de resoudre leur contentieux
Quand Joé Kanambe deroute le dialogue avec des "consultations" où on retrouve presque toutes les "forces spirituelles" du Congo, les diplomates et...les politiciens...Ce que la proposition de l´UDPS..semble ne pas être...pris en compte par Kanambe
¤ COMMISSION VERITE ET RECONCILIATION
L´autre lecture de ces "consultations" où l´Église Catholique est á l´honneur avec deux visites..une pour la CENCO et une pour Monsengwo dont les mauvaise relations avec Kanambe ne sont pas un secret Ce que Kanambe tente de refaire l´histoire de l´Afrique du Sud où Mandela avait ...fait l´absolution des crimes de l´apartheid via une Commission de la reconciliation
Ainsi, Kanambe a grandement besoin de ces organisations spirituelles, surtout l´Eglise Catholique qui possede l´autorité morale et spirituelle la plus forte..á cause du niveau de l´éducation des prelats
Monsengwo peut éventuellement mettre en pratique l´experience de la RSA..afin de rassurer Kanambe..dont le risque de se retrouver devant la justice est grand si..jamais l´alternance se fait..sans preparation
Savez-vous que Felix dans sa proposition ne voulait que "40 personnes" pour ce dialogue...et les "20 places" de l´opposition étaient reservées á l´UDPS?
Dans l´entendement de Felix, un dialogue ne pouvait concerner que Tshitshi et Kanambe afin de resoudre leur contentieux
Quand Joé Kanambe deroute le dialogue avec des "consultations" où on retrouve presque toutes les "forces spirituelles" du Congo, les diplomates et...les politiciens...Ce que la proposition de l´UDPS..semble ne pas être...pris en compte par Kanambe
¤ COMMISSION VERITE ET RECONCILIATION
L´autre lecture de ces "consultations" où l´Église Catholique est á l´honneur avec deux visites..une pour la CENCO et une pour Monsengwo dont les mauvaise relations avec Kanambe ne sont pas un secret Ce que Kanambe tente de refaire l´histoire de l´Afrique du Sud où Mandela avait ...fait l´absolution des crimes de l´apartheid via une Commission de la reconciliation
Ainsi, Kanambe a grandement besoin de ces organisations spirituelles, surtout l´Eglise Catholique qui possede l´autorité morale et spirituelle la plus forte..á cause du niveau de l´éducation des prelats
Monsengwo peut éventuellement mettre en pratique l´experience de la RSA..afin de rassurer Kanambe..dont le risque de se retrouver devant la justice est grand si..jamais l´alternance se fait..sans preparation
GHOST
Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?
"RDC: première journée des consultations du président Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20150602-rdc-premiere-journee-consultations-kabila-eglises-cenco/
En RDC, protestants, kimbanguistes, catholiques, musulmans et Armée du Salut ont tous été reçus par le président de la République. Pour tous ces délégués des confessions religieuses, il y a bien sûr nécessité de dialogue. Reste cependant à définir ses objectifs qui doivent respecter la Constitution.
Les représentants des confessions religieuses, reçus par le président Kabila, ont presque tous insisté sur la nécessité d’un dialogue pour mettre fin à la crise politique dans le pays. Pour la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), le dialogue est une voie royale pour résoudre les problèmes d’une Nation. « Il faut cependant définir les objectifs de ce dialogue », a ajouté l’abbé Santedi, secrétaire général de la Cenco.
Pour l’Eglise catholique, le dialogue devrait dégager un consensus autour du calendrier électoral global publié par la Céni. Il faut surtout respecter la Constitution et tenir les élections dans les délais constitutionnels, a expliqué le porte-parole des évêques congolais.
Il faut dire cependant que les consultations initiées par le président Kabila sont rejetéespar les grands partis de l’opposition, y compris l’UDPS, qui s’est ravisé en mettant en cause le format de ses entretiens. Le cardinal archevêque de Kinshasa devrait avoir un entretien avec le président Kabila ce mardi. Sont attendus également ce jour, les églises indépendantes, les églises du réveil, les autorités coutumières et les représentants de la majorité."
"Consultations : les confessions religieuses défilent chez Kabila
° http://www.lephareonline.net/consultations-les-confessions-religieuses-defilent-chez-kabila/
En prévision des élections à venir, et pour créer un climat de paix et de confiance mutuelle au pays, le chef de l’Etat Joseph Kabila a initié des consultations avec les différentes couches sociales de la population congolaise en vue de recueillir leurs avis.
Ce sont les confessions religieuses qui ont ouvert le bal. Au total, cinq confessions ont été reçues hier lundi 1er juin, premier jour de cette ronde de consultations qui vont se poursuivre.
Tour à tour, Joseph Kabila a conféré avec la délégation de l’ECC (Eglise du Christ au Congo) conduite par Mgr Marini Bodho, le chef spirituel de l’Eglise kimbanguiste Simon Kimbangu Kiangani, la délégation de la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo) sous la conduite de son président Mgr Nicolas Djomo, la délégation de la COMICO (Communauté Islamique au Congo) conduite par l’Imam Ali Mwinyi. L’Autorité morale de la MP a clôturé la journée avec la délégation de l’Armée du Salut conduite par sa représentante légale, Madeleine Ngwanga.
Interrogé par les journalistes au sortir de l’audience, le représentant légal de l’ECC en République Démocratique du Congo, Marini Bodho, a fait savoir que le chef de l’Etat leur a exprimé son souci de voir un climat apaisé s’installer au pays, en cette période où les élections pointent à l’horizon. Raison pour laquelle il a tenu à recueillir les avis et des autres à ce sujet.
A son tour, a-t-il renseigné, la délégation de l’ECC a fait part de ses préoccupations au chef de l’Etat. Celles-ci concernent la CENI avec le calendrier des élections rendu public en février dernier, et qui suscite des controverses de la part des forces politiques. Les uns le jugent non globalisant, pendant que les autres l’admettent sans problème.
Pour ce faire, l’ECC a suggéré au chef de l’Etat, en sa qualité de père de la Nation, d’écouter tout le monde (majorité et opposition, ainsi que la société civile) en vue de parvenir à une entente à même de créer un climat apaisé au pays en cette période préélectorale.
Par ailleurs, Mgr Marini a fustigé le comportement de certains acteurs politiques qui font montre d’inconstance dans leur prise de position.
Parlant du Dialogue, il estime que les consultations initiées par le chef de l’Etat valent tout leur oesant d’or, car elles permettront d’éviter au dialogue, le moment venu, de tirer en longueur comme ce fut le cas avec la CNC (Conférence Nationale Souveraine) et le Dialogue intercongolais de Sun City en Afrique du Sud.
Bref, pour le représentant légal de l’ECC, les présentes consultations visent à obtenir une entente entre les différents acteurs afin de créer un climat apaisé avant, pendant, et après les élections.
Moins loquace, que son prédécesseur, le représentant de l’église kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani, a seulement lâché : « nous, on a toujours été pour la paix. Raison pour laquelle je suis venu répondre à l’invitation me lancée ». Ce avant de rappeler la prophétie du fondateur cette église qui avait en 1921 prédit que le pays allait connaitre des troubles.
Les Catholiques pour le consensus autour du calendrier électoral
Reçue en troisième position, la délégation de l’église catholique romaine en RDC a, par la bouche du Secrétaire général de la Cenco, l’abbé Léonard Santedi, qu’elle voulait avoir un certain nombre d’éclaircissements concernant notamment l’objet, la durée, et le format du Dialogue national à organiser.
Car a-t-il relevé, pour les évêques, le dialogue demeure la voie royale pour l’église. C’est pourquoi, les chefs de l’église catholique en RDC s’en tiennent au consensus national pour créer un climat de paix et de confiance mutuelle, tout cela dans le respect de la Constitution.
Quant au dialogue, il devra se tenir pendant un temps raisonnable. La sécurisation des personnes pendant la campagne électorale et celle des matériels électoraux doit être garantie.
Toutes les questions liées notamment au consensus national autour du calendrier électoral, et à la sécurisation des personnes et des matériels, sont censées trouver des solutions appropriées avant d’aller aux élections, dans le but de créer un climat de paix et de confiance mutuelle.
Le calendrier électoral global, selon l’Imam Ali Mwinyi, c’est le sujet qui était au centre de leur entretien avec le chef de l’Etat. Il a rappelé qu’avant sa publication, il y avait des revendications. Et après sa publication, on a assisté à des scènes de contestations dans la classe politique, tout comme dans la société civile. D’où la nécessité de dialoguer pour chercher à mettre tout le monde d’accord en vue de créer un climat apaisé devant garantir le bon déroulement des élections.
Dernière à être reçue, la délégation de l’Armée du Salut en appelle au respect du programme de la Ceni, tout en prônant le dialogue.
Ce matin, Joseph Kabila poursuivra ses consultations respectivement avec le Cardinal Laurent Monsengwo, la délégation de l’Eglise Orthodoxe sous la conduite de son Secrétaire général, le prof Theodore Mfumunzanza Dimuanga, le représentant des églises de réveil, Albert Kankienza Mwana Mbo, le président des églises indépendantes Simon Nzinga Maluki, et enfin avec le représentant des chefs coutumiers ,le grand chef Munongo Mwenda M’siri."
"Dialogue : les premiers secrets de consultations : Marini, Simon Kimbangu Kiangani, Nicolas Djomo…chez Kabila !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6588&rubrique=POLITIQUE
*Aux Protestants, Kimbanguistes et Catholiques, la liste de confessions religieuses consultées, s’est favorablement allongée hier, au Palais de la Nation, à la lisière de la Gombe, où l’on a vu également deux autres délégations constituées, chacune, des Représentants des Musulmans et Salutistes, réaliser, à leur tour, un tête-à-tête de plusieurs minutes, avec Joseph Kabila Kabange. ‘’Dialogue, élections, paix, consensus, calendrier global, social et développement… ont été des mots clés évoqués, lors de cette bacchanale politique à la congolaise, sous l’initiative présidentielle diversement interprétée, surtout, au niveau de l’Opposition, désormais, divisée. Aujourd’hui encore, la série va continuer. D’autres princes d’églises sont attendus. Puis, ce sera le moment de passer à l’étape des Chefs coutumiers, des mouvements associatifs, des partis et regroupements politiques. Enfin, les ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques seront, eux aussi, consultés. Le tout se passera tout au long de cette semaine. Après, Kabila se retirera, pour délibérer, avant de s’y prononcer, si tout va bien, vers le 30 juin prochain.
Ciel brumeux, température au sol oscillant autour de 28°C et ambiance décontractée, le Palais de la Nation, à Kinshasa, à la Gombe, s’est transformé hier, lundi 1er juin 2015, en un véritable lieu d’échanges d’idées constructives sur l’avenir de la RD. Congo. Joseph Kabila Kabange, apparemment, très confiant en la justesse de sa démarche, y a reçu, tour à tour, des chefs des confessions religieuses, toutes tendances confondues. Protestants, Kimbanguistes, Catholiques, Musulmans et Salutistes ont été valablement représentés, lors de ces consultations axées essentiellement sur la tenue, dans les tout prochains jours, d’un ‘’Dialogue’’ en vue de baliser la voie pour l’organisation, le moment venu, des élections apaisées en RD. Congo.
Dialogue structuré ?
Mgr Marini Bodho, à la tête de sa délégation de l’église Protestante, était le premier à ouvrir le bal de cette série de rencontres. Il a déclaré, au sortir de l’audience, qu’il appréciait, à sa juste valeur, l’initiative du Chef de l’Etat. Et que ce qui compte, pour lui et son monde, c’est de privilégier l’essentiel. C’est-à-dire, pour les enjeux à venir, ce sont les élections apaisées. ‘’En tant qu’hommes d’église, notre rôle est de prier pour notre pays et notre peuple. Mais aussi, de proposer des solutions lorsque les autorités en ont besoin, comme c’est le cas maintenant. Nous avons dit au Président de la République qu’il est plus important de privilégier les consultations que de tenir un « dialogue structuré » du genre conférence nationale souveraine ou Sun City qui coûterait inutilement du temps et de l’argent au Trésor Public. Que le peuple congolais garde son sang froid, en attendant le résultat de ce qui se passe, ici. Nous sommes pour la paix’’, a-t-il soutenu, avant d’ajouter que ‘’l’église protestante est pour le dialogue, si celui-ci peut favoriser la paix. Elle est également pour le respect des institutions et pour la tenue des élections transparentes dans notre pays’’.
Respect de l’Etat
Pour sa part, Simon Kimbangu Kiangani, Chef Spirituel des Kimbanguistes qui, pour la circonstance, s’est exprimé en lingala, a dit que c’est un moment important de l’histoire de la RD. Congo. Pour lui, en effet, c’est depuis 1921 que ce pays fait face à des crises et problèmes récurrents. D’où, ‘’Tolingi kimia’’, entendez-là, ‘’nous voulons la paix’’. ‘’Totosa l’Etat’’, en d’autres termes, ‘’Respectons l’Etat’’, a-t-il lâché, en substance. Comme pour dire, en outre, qu’il n’avait aucun intérêt à ne pas répondre à l’appel du Président de la République, Joseph Kabila. L’inverse est aussi possible. ‘’Si l’église a un problème, je reviendrai aussi vers l’Etat’’, a-t-il conclu.
Respect des délais constitutionnels
Léonard Santedi, parlant au nom de la délégation d’Evêques membres de la CENCO, a révélé que les échanges avec le Président de la République ont tourné autour du dialogue et du processus électoral. A ce sujet, le dialogue est un facteur clé de la construction de la démocratie. Mais que tout doit se passer dans l’ordre et dans le respect des règles et dispositions constitutionnelles. Il a, particulièrement, insisté sur le respect des délais constitutionnels. Un consensus autour du calendrier électoral serait d’un atout majeur à l’amélioration du climat et à la sérénité des esprits, avant la tenue des élections prévues, pour les exercices 2015 et 2016, en RD. Congo.
Paix et consensus
Les deux dernières confessions qui, pour la première journée d’hier, ont bouclé les consultations, sont revenues sur le mot ‘’paix’’ et ‘’consensus’’. Les musulmans et les salutistes ne s’en offusquent pas. Au contraire, l’une et l’autre, de ces deux importantes églises, partagent les mêmes convictions. Le Chef des musulmans a dit, à propos du dialogue, que c’est l’unique voie à explorer, pour mettre un terme au florilège de contestations enregistrées, après la publication du calendrier global, le 12 février 2015. Plus loin, la Grande dame aux épaules galonnées, la Responsable des salutistes, a réitéré sa foi en l’unité des congolais autour d’une vision commune, pour la paix et la protection de la RD. Congo. ‘’Nous espérons que les congolais se mettront ensemble autour d’une table, pour discuter et s’entendre. L’avenir de notre pays en dépend’’, a-t-elle laissé entendre.
Perspectives
Ce mardi, 2 juin, l’agenda du Chef de l’Etat sera de nouveau bousculé. Car, comme prévu, il poursuivra avec les consultations. Au programme, il est fait état de ses rencontres avec les autres confessions religieuses restantes. Puis, avec les Chefs Coutumiers. Les partis et regroupements politiques, les mouvements associatifs ainsi que les ambassadeurs et Chefs des missions diplomatiques sont attendus, selon le calendrier établi, à cet effet, par le Protocole d’Etat. A la fin de ces consultations, Joseph Kabila, après avoir mûri le contenu de toutes les propositions, jugera si ou non, le dialogue est opportun ou, à la limite, il se contentera de faire l’économie de toutes les propositions issues des consultations, dans un discours à la nation. Ce sera, peut-être, vers le 30 juin, selon plusieurs analyses recoupées."
"Consultations:Les évêques accrochés au respect de la Constitution
° http://latempete.info/consultationsles-eveques-accroches-au-respect-de-la-constitution/
L’Opposition veut plutôt un forum de vérité où ce dernier ne serait pas à la fois juge et partie…
Tombées en panne vendredi de la semaine écoulée au moment même où elles devraient céder le pas à l’ouverture samedi du Dialogue politique annoncé, les consultations initiées par Joseph Kabila ont repris hier lundi là où elles avaient été interrompues face aux délégués des confessions religieuses !
Si les choses avaient marché comme on s’y attendait à la Majorité présidentielle, les formations politiques de l’opposition authentique devraient rencontrer le précité hier lundi, mais le destin en a décidé autrement !
En effet, contre toute attente, ces partis politiques de l’opposition dans leur immense majorité, débout comme un seul homme, ont annoncé à la face du monde qu’ils refusent solennellement de prendre part à un dialogue politique aux contours et aux conclusions identiques à ceux des concertations nationales de septembre-octobre 2013 et où Joseph Kabila et ses affidés seraient à la fois juges et parties !
Parmi les partis politiques de l’opposition membres de ce front de refus figurent en bonne place l’UDPS, l’UNC, le MLC, ENVOL, le CDR, le MPCR, Congo na biso et autres Forces Acquises au Changement, FAC en sigle.
Les plus inattendues des forces politiques du pays qui apportent de l’eau au moulin de l’opposition authentique sont sans nul doute celles se réclamant de l’opposition républicaine sous la houlette ou non de Léon Kengo wa Dondo qui a eu à siéger à la direction collégiale de tristement célèbres concertations nationales en 2013 !
La parole à Kengo…(...)"
"PRE-DIALOGUE DU PALAIS DE LA NATION
TÊTE-À-TÊTE KABILA - MONSENGWO CE MATIN
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4333
* Reçues hier, toutes les confessions religieuses soutiennent le dialogue.
Le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, recevra en face-à-face, ce mardi au Palais de la Nation à Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations politiques que le Raïs a entamées depuis hier lundi. Pourvu que les partis politiques ne bloquent le mécanisme déjà déclenché.
Le train du pré-dialogue du Palais de la Nation a quitté la gare hier lundi 1er juin 2015. A l’embarquement, quatre délégations des confessions religieuses : les Protestants conduits par Mgr Pierre Marini Bodho, les Kimbanguistes par Son Eminence Simon Kimbangu Kiangani. Les Catholiques avaient à leur tête Mgr Nicolas Djomo, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). L’Imam Ali Mwinyi a, lui, été à la tête de la délégation des Musulmans. Finalement, Mme Madeleine Ngwanga, Commissaire générale de l’Armée du salut qui a conduit son groupe.
Calendrier électoral. Consensus. Dialogue. C’est l’essentiel à retenir des déclarations de chacune des quatre délégations, faites à la presse au sortir de leur audience. A tour de rôle, Protestants, Kimbanguistes, Eglises de réveil, Catholiques, Musulmans et Salutistes ont devisé avec le chef de l’Etat. Tous sont d’avis que le calendrier électoral global proposé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), doit faire l’objet d’un nouvel examen. Objectif : dégager le consensus national autour de ce chronogramme afin de mener le processus électoral en cours dans un climat de confiance mutuelle et de paix.(...)"
"KABILA À LA RECHERCHE D'UN CONSENSUS POLITIQUE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12536:kabila-a-la-recherche-d-un-consensus-politique&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Les consultations avec les confessions religieuses entamées hier lundi au Palais de la Nation se poursuivent ce mardi matin avec une rencontre très attendue entre le chef de l’État et l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo. Quand la CENCO a martelé sur le respect strict des délais constitutionnels, l’ECC a suggéré au chef de l’état de se limiter aux consultations tout en rejetant l’idée d’un dialogue structuré qui, par le passé, n’a pas produit de résultats escomptés.Au-delà de ces divergences sur les approches et les objectifs du dialogue que Joseph Kabila appelle de tous ses vœux, d’aucuns estiment que ce dernier rechercherait par- dessus tout un consensus politique autour du processus électoral.(...)"
"Elections en RDC: les grandes manœuvres reprennent à Kinshasa
° http://www.lalibre.be/actu/international/elections-en-rdc-les-grandes-manuvres-reprennent-a-kinshasa-556c881d3570e01013fc9bc5
INTERNATIONAL
L’équipe Kabila n’a pas abandonné l’espoir de se maintenir au pouvoir au-delà du second mandat présidentiel. Elle relance de grandes manœuvres. Vital Kamerhe, arrivé troisième à la présidentielle de 2011, commente ces opérations politiciennes pour "La Libre Belgique". Le maillon faible de l’opposition semble cette fois être... le fils d’Étienne Tshisekedi.
"Pourquoi pas un ticket Kamerhe/Katumbi?"
La nuit est tombée depuis quelques heures déjà sur la capitale congolaise. Dans "l’hôtel Kamerhe", comme les Kinois ont baptisé le quartier général du patron de l’UNC (Union pour la nation congolaise), personne ne semble s’en être aperçu. C’est l’effervescence. Dans son minuscule bureau, Vital Kamerhe, le président du parti, continue de recevoir ses cadres pour préparer les échéances électorales, qu’il attend de pied ferme.
Monsieur Kamerhe, vous avez annoncé que vous ne participeriez pas au Dialogue national que propose le président de la République et qui, pourtant, semble être accepté par certains leaders de l’opposition ?
Certains ? J’en vois un : Félix Tshisekedi, le fils de…, au nom de l’UDPS. Et cette décision a créé de vives tensions au sein de son parti.
(...)"
La suite à découvrir - Abonnés.
"RDC : ce que les évêques ont conseillé à Joseph Kabila
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150602083926/lections-joseph-kabila-pr-sidentielle-rdc-2016-rdc-rdc-ce-que-les-v-ques-ont-conseill-joseph-kabila.html
Dans la perspective de la tenue prochaine d'un nouveau dialogue en RDC, le président Joseph Kabila s'est entretenu lundi avec les représentants des confessions religieuses, dont les évêques congolais. Qu'ont-ils recommandé au chef de l'État ?
Joseph Kabila consulte. Après avoir envoyé un émissaire auprès de différents partis ou regroupements politiques d'opposition et d'organisations de la société civile, le président congolais a entamé, le 1e juin, des rencontres pour préparer le nouveau dialogue avec la classe politique et les forces vives.
Premiers à être consultés : les représentants des confessions religieuses, dont ceux de l'Église catholique. Tour à tour, le chef de l'État a reçu les délégués de l'Église du Christ au Congo (ECC), de l'église kimbaguiste, de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), de la Communauté islamique du Congo et de l'Armée du Salut.
Un calendrier électoral consensuel
Pour leur part, les évêques de l'Église catholique, très influents dans le pays, ont souhaité lundi que le dialogue national, que prépare le président Joseph Kabila, débouche sur un "consensus" autour du calendrier électoral.
"Pour les évêques, il est impérieux, pour le moment, d'avoir un consensus sur le calendrier électoral (...) promulgué par la Ceni", la Commission électorale nationale indépendante, a déclaré l'abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Le 12 février, la Ceni avait publié le calendrier d'un cycle de scrutins qui s'achèvera en novembre 2016 par la présidentielle et les législatives. Pour l'opposition, ce calendrier est trop serré, "irréaliste" et menace de prolonger illégalement le mandat du chef de l’État.
Le respect de la Constitution
Le prélat a également insisté sur la nécessité de rétablir "un climat de confiance" afin de "réussir le processus électoral" en RDC, soulignant à cet effet que "tout dialogue doit se faire dans le respect (...) de la Constitution et surtout des délais constitutionnels en ce qui concerne l'organisation des scrutins".
Des partis d'opposition soupçonnent Joseph Kabila de préparer un "glissement" du calendrier électoral pour s'accrocher au pouvoir après 2016. Une stratégie qui aurait été concoctée au sein de la majorité présidentielle pour contourner la Constitution qui interdit au chef de l'État de briguer un troisième mandat.Dans la semaine, Joseph Kabila doit rencontrer d'autres religieux notamment le cardinal Laurent Monsengwo, des partis politiques, la société civile et des diplomates."
"RDC: l'Eglise catholique espère arriver à un "consensus" sur le calendrier électoral
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20150601T153903Z20150601T153851Z/rdc-l-eglise-catholique-esp-re-arriver-un-consensus-sur-le-calendrier-lectoral.html
L?Église catholique en République démocratique du Congo (RDC) a souhaité lundi que le dialogue national que prépare le président Joseph Kabila débouche sur un "consensus" autour du calendrier électoral, que l'opposition juge trop serré pour être tenu.
"Pour les évêques, il est impérieux, pour le moment, d'avoir un consensus sur le calendrier électoral (. . . ) promulgué par la Céni", la Commission électorale nationale indépendante, a déclaré l'abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Le prélat s'exprimait au sortir d'un entretien que des évêques ont eu avec M. Kabila, au premier jour d'une série de consultations qu'il mène pour définir les contours d'un dialogue national pouvant permettre l'organisation d'élections apaisées.(...)"
"RDC: les chefs religieux exigent un consensus sur le calendrier électoral
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/les-chefs-religieux-exigent-a-kabila-un-consenses-sur-le-calendrier-electoral/2803154.html
Le président Joseph Kabila les a reçus lundi à Kinshasa dans le cadre des consultations en vue d’un dialogue national.
Le représentant de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Catholique), l'abbé Léonard Santedi a indiqué, après la rencontre avec le président Joseph Kabila, que les évêques étaient unanimes à réclamer un consensus sur le calendrier électoral.
L’opposition dont une partie refuse de prendre part au dialogue initié par Joseph Kabila, avait, dans son ensemble, rejeté le calendrier électoral de la Commission nationale électorale indépendante (Céni) et en avait proposé un autre.
"Tout dialogue doit se faire dans le respect (...) de la Constitution et surtout des délais constitutionnels en ce qui concerne l'organisation des scrutins", et il faut créer un "climat de confiance" nécessaire pour "réussir le processus électoral", a insisté l'abbé Santedi.
Un reportage de Christian Lusakueno de Top Congo pour VOA Afrique
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L’opposition accuse le président Kabila de manœuvrer en vue de se maintenir au pouvoir ou d’imposer un troisième mandat alors qu’il en a déjà accompli deux à la tête du pays et que la Constitution en fixe justement la limite à deux.
Le chef de l’Eglise protestante, Mgr Marini Bodo, a, lui aussi, confirmé que le dialogue tournait autour du calendrier des élections.
La Céni vient de prolonger l’enregistrement des candidatures pour les élections locales que l’opposition boycotte dans sa grande majorité.
Le président Kabila prévoit de recevoir mardi l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo dont les prises de position pèsent dans l’opinion nationale congolaise."
"APPRENONS À BANALISER LE DIALOGUE !
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4332
En Rd Congo, le dialogue entre acteurs de l’espace public demeure suffisamment rare voire rarissime pour être souligné. En témoignent les consultations initiées hier par le chef de l’Etat. Toute la presse ne relaie, ne commente plus que ça. Une preuve par l’absurde que l’exercice relève de l’insolite. Ou presque. On est bien dans le cas de figure enseigné dans toutes les écoles de journalisme. A savoir que quand le chien mord un homme, il n’y a pas matière à info. C’est plutôt quand un homme mord un chien qu’il y a information.
La polarisation sur cet événement montre à quel point l’homme public congolais -en particulier l’acteur politique- est difficilement soluble dans le dialogue républicain. Au Congo- Zaïre, le dialogue au sein de la classe politique est l’exception et la méfiance, voire la haine, la règle.
Avec le référentiel "Mobutu " comme unique logiciel, l’Opposition congolaise a toujours considéré le Pouvoir comme un vice. A l’inverse, les tenants du Régime voient dans l’opposition un danger pour leur survie. Dans ce cas, c’est le dialogue républicain qui en pâtit.
D’où, cette absence criante de consensus même sur les fondamentaux du pays. Au nom des intérêts qui tiennent davantage du nombril que des idées, l’on s’oppose sur tout et même sur l’essentiel. Que le pays soit victime d’une agression, il s’en trouve des politiques pour ne pas voir ce que tout le monde voit. Il n’est même pas inhabituel d’enregistrer des sons discordants sur cette menace de vassalisation ou de balkanisation du pays !
Alors, il ne reste plus qu’à espérer que le dialogue annoncé augure une tradition d’échanges réguliers sur des sujets d’intérêt vital. Avec une classe politique qui, à l’instar du reste de la société, n’a pas encore, dans sa large majorité, intégré le b.aba de la République, ce vœu peut s’apparenter à une gageure. Du moins pour le moment. "
"C’est avec plus de certitude cette fois-ci:Le dialogue politique voulu par J. Kabila n’aura pas lieu !
° http://latempete.info/cest-avec-plus-de-certitude-cette-fois-cile-dialogue-politique-voulu-par-j-kabila-naura-pas-lieu/
L’Opposition veut plutôt un forum de vérité où ce dernier ne serait pas à la fois juge et partie…
Tombées en panne vendredi de la semaine écoulée au moment même où elles devraient céder le pas à l’ouverture samedi du Dialogue politique annoncé, les consultations initiées par Joseph Kabila ont repris hier lundi là où elles avaient été interrompues face aux délégués des confessions religieuses !
Si les choses avaient marché comme on s’y attendait à la Majorité présidentielle, les formations politiques de l’opposition authentique devraient rencontrer le précité hier lundi, mais le destin en a décidé autrement !
En effet, contre toute attente, ces partis politiques de l’opposition dans leur immense majorité, débout comme un seul homme, ont annoncé à la face du monde qu’ils refusent solennellement de prendre part à un dialogue politique aux contours et aux conclusions identiques à ceux des concertations nationales de septembre-octobre 2013 et où Joseph Kabila et ses affidés seraient à la fois juges et parties !
Parmi les partis politiques de l’opposition membres de ce front de refus figurent en bonne place l’UDPS, l’UNC, le MLC, ENVOL, le CDR, le MPCR, Congo na biso et autres Forces Acquises au Changement, FAC en sigle(...)"
° http://www.izf.net/afp/rdc-leglise-catholique-esp-re-arriver-un-consensus-sur-calendrier-lectoral
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=201831&Actualiteit=selected
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2015/06/02/le-phare-consultations-les-confessions-religieuses-defilent-chez-kabila/?utm_source=feednanga.com&utm_medium=referral&utm_campaign=Feednanga%20-%20Most%20shared%20links
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6595
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6586
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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