FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
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djino
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Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
MODESTE MUTINGA DEMISSION DE LA PLACE DE RAPPORTEUR DU SENAT: L HEMORRAGIE CONTINUE.
DEPUIS HIER ON AVAIT DEJA SIGNALE LA DEMISSION DU SENATEUR LOSEMBE ET EZADRA RAPPORTEUR ADJ A L ASSEMBLEE NATIONALE....
DEPUIS HIER ON AVAIT DEJA SIGNALE LA DEMISSION DU SENATEUR LOSEMBE ET EZADRA RAPPORTEUR ADJ A L ASSEMBLEE NATIONALE....
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
Le theatre continue... #RDC: Hon Didier Molisho, Sec Général adjoint de la "Majorité Présidentielle" vient de se dévêtir de son uniforme de la MP et devient G7-iste.
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
FLASH INFO
LE 2ème vice président du sénat Mr LOSEMBE vient de déposer sa lettre de démission
EPAKA EKOTI MBOKA
LE 2ème vice président du sénat Mr LOSEMBE vient de déposer sa lettre de démission
EPAKA EKOTI MBOKA
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
La majorité a informé hier les sénateurs et députés du fameux G7 de démissionner et c´est ce qui est en train d´être fait !!!
Jim KK
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
Je cherche des licences pour devenir le distributeur EXCLUSIF de ce produit à l'AMP
Dernière édition par djino le 18/9/2015, 6:39 pm, édité 1 fois
djino
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
D sources MSR,on apprend que Jean-Claude Kibala (MSR) le ministre de la fonction publique,vient de démissionner #MajoritéEnEclats
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
Le Ministre des Affaires Foncières, Dieudonne Bolengetenge après celui de la Fonction Publique Kibala, tous membres du MSR, démissionne #RDC
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
Quand le président du Sénat Kengo devient frondeur et refuse la démission des membres de son Bureau, il devient quoi, un G8?
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
djino a écrit:Le G7 sont tous sans exception comptable de la situation chaotique et désastreuse que traverse le Congo depuis la guerre de libération de 1997.
Ils ont consommé les avantages , les salaires mirobolants, des avantages en nature comme en espèces des retombés des années Kabilistes , ils se sont tu en complices aux différentes épisodes des rebellions qui ont occasionnés des millions des morts au Congo !
Ils ont été silencieux aux cris, aux pleurs, aux sollicitations des compassions de ce peuple qui meurent en silence .... Ils ont observés avec distance, indifférence à la clochardisation, à la déliquescence et à la déconfiture des FARDC ...
Et maintenant , ils viennent se réveiller par je ne sais quelle magie abracadabrantesque de je ne sais quel dieux pour nous dire qu'ils s'opposent à l'intérieur de l'AMP ?
Je ne cèderai pas à l'émotion et je ne leur accorde AUCUN CRÉDIT Baza ba SHOKORO
Ce ne sont pas des frondeurs à mon humble avis ce sont des personnes qui viennent endormir l'opposition, elles viennent faire obstruction sur l'opposition en général...
Qu'à cela ne tienne : C'est de bonnes guerres , c'est aussi cela la politique : KOSSA LEKA "dixit" FALLY DI CAP
Naléki Nzéla ...
Il y'a un temps pour tout comme il y'a plusieurs facettes d'un problème !
Les responsabilités sinon les culpabilités de ceux qui ont collaboré au gouvernement comme ailleurs dans d'autres institutions sont attestées mais cela ne peut empêcher de se réjouir que quand publiquement et officiellement ces derniers quittent le navire, c'est une bonne chose pour le pays car quelque part ils rejoignent la majorité silencieuse qui a soif de changement !
Moi perso, je ne me limiterais donc pas au seul prétexte et à la stratégie volontiers opportuniste de ce fameux G7, je prie seulement que leur démission pèse encore plus lourde sur le bouquet de pressions qui doivent continuer à peser sur le régime...
Et puis ainsi en va quelque peu la vie politique de par l'histoire et de par le monde : "tu quoque filii mi", les amis ou collaborateurs d'hier trouvent parfois un "bon ou mauvais" prétexte pour se détourner d'une cour ou d'un réseau qu'ils fréquentaient hier; ce n'est pas Ya Tshitshi qui me contredirait...
Je ne les ai pas tous en estime comme par exemple l'opportuniste et ambitieux Kamitatu mais ne le rejetterais pas catégoriquement s'il peut devenir une béquille utile pour faire partir Kanambe !
Compatriotiquement!
PS
Et puis, cher Djino, ce n'est pas moi qui abonderais ici en info sensibles inutilement psychogènes quelle que soit leur authenticité ! Je vous affirmerais juste qu'il y'a quelques semaines, càd bien avant cette bombe du G7, je me suis laissé dire non par Ngbanda mais des sources sûres de cette Majorité (je n'ai jamais caché que j'y ai famille, amis et "frères") que l'atmosphère y était devenue irrespirable, de quasi fin de règne : une large frange y refuse les dernières magouilles de Kanambe ! Quels que soient tout le pourquoi du retrait des frondeurs et le destin de cette révolution du palais, le moins que l'on puisse à ce stade, c'est d'en tenir compte !!!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 19/9/2015, 2:04 am, édité 3 fois
ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
MODESTE MUTINGA..
membre du MSR avait deposé sa demission au bureau du Senat...et Kengo refuse cette demission Lire sur TV Tshangu
membre du MSR avait deposé sa demission au bureau du Senat...et Kengo refuse cette demission Lire sur TV Tshangu
GHOST
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"«Majorité présidentielle» : l’heure de vérité !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10227
A quelques quatorze mois de l’expiration du second et dernier mandat de l’actuel locataire du palais de la nation, les Congolais assistent à une sorte d’accélération de l’Histoire. Les alliés d’hier qui avaient contribué largement à la "victoire" de l’"OVNI politique" qu’était "Joseph Kabila" lors de l’élection présidentielle de 2006 sont en passe de devenir les «meilleurs ennemis». Les semaines et mois à venir pourraient être riches en rebondissements. Jeudi 17 septembre, le «raïs» a fait retirer bruyamment les policiers qui assuraient la sécurité dans les résidences des caciques «auto-exclus» de la «majorité présidentielle». Des témoins assurent que l’opération s’est déroulée avec une certaine brutalité chez José Endundo Bononge, président du PDC.
C’est un sondage d’opinion riche en enseignements réalisé jeudi 17 septembre par radio Okapi, soit 24 heures après l’éviction du ministre du Plan Olivier Kamitatu Etsu et le conseiller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi Okongo et l’exclusion de sept partis de la fameuse "majorité présidentielle".
Sans prétendre à un caractère scientifique, cette enquête traduit dans une certaine mesure le sentiment suscité au sein de l’opinion congolaise par la crise qui secoue l’oligarchie au pouvoir.
Sur un total de 2.828 internautes, 2.302 soit 81% ont cliqué sur la phrase «le front pour le respect absolu de la constitution va grossir au fil des mois »; 446 votants (16%) ont choisi « les élections se tiendront dans les délais constitutionnels » et 140 (5%), «le front pour le respect absolu de la constitution ne va pas grossir au fil des mois ».
Dans un communiqué au ton stalinien, daté du mercredi 16 septembre, le bureau politique de la mouvance kabiliste demande à tous les membres des bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale, "à désavouer publiquement les signataires de la lettre ouverte adressée à Joseph Kabila ou à démissionner". Le même message a été adressé à tous les membres du gouvernement ministres dont les partis sont dans le "G7". Que devient, dès lors, l’idée de "partenariat" claironnée en 2006 lors du lancement de la défunte AMP (Alliance de la majorité présidentielle"?
Une dizaine d’années, le PPRD se comporte en parti dominant et arrogant. La "majorité présidentielle" a pris ainsi l’allure d’une garnison alors qu’il est avant tout une plateforme politique. C’est-à-dire un regroupement de partis. Chaque formation gardant son identité. Mardi 15 septembre, les auditeurs de Radio Okapi ont été surpris d’entendre André Atundu Liongo, un des "communicateurs" de la MP, reprocher aux membres du "G7" de n’avoir pas respecté la "hiérarchie" en s’adressant au président de la République.
Jeudi, deux événements majeurs se sont succédé.
D’abord, la démission du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Charles Mwando Nsimba. Celui-ci est le président de l’Unadef (Union nationale des démocrates fédéralistes) et l’un des signataires de la 3ème lettre des « frondeurs » adressée à «Joseph Kabila». Natif de Moba (Katanga), Mwambo est considéré comme un « sage ». Il passait pour un des piliers du régime Kabila au Katanga.
Ensuite, l’annonce faite par Mwando Nsimba selon laquelle les sept partis politiques «auto-exclus» de la «Majorité» entendent se muer «prochainement» en une plateforme politique. Objectif : continuer à défendre les valeurs fondamentales dont le respect de la Constitution.
Rien n’indique cependant que les 78 députés nationaux du "G 7" vont se jeter les bras de l’opposition. Une chose paraît sûre : ils vont contester les choix non seulement du gouvernement mais aussi de leur ancienne famille politique. Une sorte d’opposition dans l’opposition.
Il n’est pas exclu que le Premier ministre Augustin Matata Ponyo fasse l’objet d’une vive interpellation à l’Assemblée nationale afin de justifier la destination donnée à une somme estimée à un milliard USD. Cet argent a été collecté depuis 2012 afin de financer les opérations électorales en 2016.
Dans l’ordonnance présidentielle portant révocation du ministre Kamitatu, on peut lire qu’il est "reproché" à celui-ci "des manquements graves dans l’exercice de ses fonctions". En langage moins ésotérique, l’ex-secrétaire général du MLC est "puni" pour avoir violé "l’obligation de réserve et de discrétion en toute circonstance à laquelle sont soumis les membres du gouvernement". L’intéressé rétorque qu’il n’y a pas de débat au sein de la majorité. C’est ainsi que les "frondeurs" avaient jugé bon d’écrire au chef de l’Etat. Pierre Lumbi, lui, est révoqué pour «manquements graves aux devoirs déontologiques auxquels sont soumis les membres du cabinet du Président de la République.»
En réalité, en dépit de leur "collaboration" avec "Joseph Kabila", les "frondeurs" ont dit à haute voix ce que murmure la grande majorité des Congolais.
Parti cher à l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité, le MSR (Mouvement social pour le renouveau) a renouvelé sa confiance à Pierre Lumbi ainsi qu’au combat qu’il mène "depuis plusieurs décennies pour la fondation et l’émergence d’un Etat de droit en République démocratique du Congo". Ce parti a, par ailleurs, réaffirmé son "soutien indéfectible au G7 dans son combat pour le respect de la constitution et des valeurs républicaines et démocratiques". Ce parti a besoin d’un temps de réflexion avant de se déterminer.
Le comité directeur de l’ARC (Alliance pour le renouveau du Congo) a renouvelé jeudi son "soutien" à son président, Olivier Kamitatu Etsu. Le parti affirme aussi son « soutien indéfectible au G7 dans son combat visant le respect de la constitution et de valeurs républicaines et démocratiques ». Des observateurs restent réservés sur la "fidélité" des membres du gouvernement dont les partis sont représentés au "G7".
La "majorité présidentielle" vit son heure de vérité..."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
Suivez seulement hmmm !!!
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Mathilde
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
MODESTE BAHATI MINISTRE DE L ECONOMIE VIENT DE DEMISSIONER CE 19/09/2015 INFO RTNC ET TELE 50
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
SOUS D AUTRES CIEUX, CES DEMISSIONS COLLECTIVES AURAIENT PROVOQUE UN VOTE DE CONFIANCE OU DEFIANCE CONTRE LE GOUVERNEMENT POUR VERIFIER S IL AVAIT UNE MAJORITE SUR LA QUELLE SE BASER. EN RDC L ASSEMBLEE NATIONALE NE SE REUNIT PLUS.....C EST CELA UNE "DEMOCRATURE". C EST CELA UN PARLEMENT DE NOMMES AU SERVICE D UNE DICTACTURE
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
:
tic tac tic tacKOTA a écrit:MODESTE BAHATI MINISTRE DE L ECONOMIE VIENT DE DEMISSIONER CE 19/09/2015 INFO RTNC ET TELE 50
Admin- Admin
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"RDC: quelles conséquences après l'implosion de la majorité?
Le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mendé, a relativisé l'impact de l'explosion de la majorité présidentielle.
Sept frondeurs de la majorité congolaise ont été exclus de la coalition au pouvoir après une lettre demandant à Joseph Kabila de respecter la Constitution en quittant le pouvoir en 2016. Jeudi, ces sept partis ont annoncé la création d’une nouvelle entité politique, le G7. Et appelé les membres de la majorité comme de l’opposition qui veulent défendre la Constitution et la tenue d’une présidentielle en 2016 à les rejoindre.
D’un point de vue numérique, ce divorce au sein de la majorité présidentielle ne pose pas de réel problème. Les frondeurs, ou plutôt la nouvelle plateforme du G7, possèdent 78 sièges à l’Assemblée nationale sur plus de 300 que compte la majorité présidentielle. Joseph Kabila garde donc une majorité, mais un peu plus courte, au sein de la chambre basse congolaise.
L’impact de cette implosion est bien plus symbolique. Pierre Lumbi, ex-conseiller au sein du cabinet du président, est non seulement le chef du deuxième parti de la majorité, mais c’est aussi un ex-proche du président et un poids lourd de la scène politique congolaise. Même chose avec Gabriel Kyungu, chef de l’Unafec qui pèse au Katanga. Ou encore Mwando Nsimba, le vice-président de l’Assemblée nationale qui a démissionné jeudi.
Joseph Kabila contraint de rassurer
A minima, Joseph Kabila va donc devoir reconstruire une majorité, remplacer les quatre postes de ministres occupés par les partis déserteurs de la majorité, et retisser des alliances politiques. Mais il va peut-être aussi devoir rassurer. Et notamment sur la question du respect de la Constitution et de l’alternance en 2016. Jeudi, le G7 s’est clairement positionné en défenseur de la loi fondamentale et a appelé d’autres membres de la majorité à les rejoindre.
Aujourd’hui, la majorité présidentielle compte bien relativiser la crise et rassurer. Entre autres avec une conférence de presse. Il y a bien « divorce », affirme Lambert Mendé, l’un des membres du bureau politique de cette majorité, mais « avec sept partis sur 100, il n’y a pas de crise majeure ». Il assure que l’action menée par les frondeurs « est un coup d’épée dans l’eau ». « Ils accusent la majorité d’avoir l’intention de violer la Constitution mais il n’y a pas de telle intention », insiste Lambert Mendé qui est aussi porte-parole du gouvernement. Au contraire, selon celui, la coalition au pouvoir n’a de leçon de démocratie à recevoir de personne. Et pas non plus du Burkina Faso
Cela rappelle un peu la navigation à vue et la vacuité de la démarche des excités du fameux Balai citoyduen du Burkina Faso qui après avoir prétendu, sans aucune modestie, donner des leçons de démocratie à l'Afrique, se retrouvent maintenant empêtrés chez eux dans des schémas dignes des années 1960.
Lambert Mendé18/09/2015 - par Léa-Lisa Westerhoff Écouter "
Non, non, non Sieur Tchaku National, Ministre du "Démenti éternel, lâchement chargé de nous faire prendre le noir pour le blanc, l'implosion même minime, même seulement symbolique confirme que le pays va refuser de plus en plus le culte de la personnalité, le culte de l'unanimisme hypocrite criminel ! Hier ces anciens collaborateurs s'étaient lâchement résignés à vous applaudir, aujourd'hui ils vous disent publiquement et officiellement "non" et vous voulez nous faire gober que c'est rien ?
Qui sait, tel qu'on connaît votre opportunisme impénitent si vous ne serez pas le prochain à plier bagages, à quitter le navire qui tangue ?
De plus votre dernière pirouette minable sur le Burkina révèle vos failles, la bulle dans laquelle vous vous enfermez bêtement : tout observateur sérieux sait que le bon chemin pour ce pays est celui que ses apprentis sorciers des militaires mouillés jusqu'au cou veulent torpiller et tout le monde sait que ces oiseaux de malheur n'iront pas loin, que dedans les Burkinabé et dehors Africains et autres étrangers ne les laisseront pas retourner le pays à la dictature... Attendons voir.............
Tic tac tic tac tic tac........................, comme dit Wilco, la terre continue de tourner et le soleil demain, vous risquez de le regarder d'ailleurs !
Ata ndele eloba l'Ancien...
Compatriotiquement!
PS
"Congo-Kinshasa: Intimidations contre les sept chefs frondeurs
INTERNATIONAL
Ils ont demandé qu’on discute la ligne suivie; on leur a envoyé l’armée" , résume un observateur congolais au lendemain de l’arrestation des gardes du corps des sept chefs de partis de la majorité présidentielle qui, au début de la semaine (voir "La Libre" 16 septembre, http://bit.ly/1JbHXtz.), ont mis en garde contre la "stratégie suicidaire" du régime. Dans une lettre ouverte, ils avaient demandé au président Kabila de respecter la Constitution - donc de ne pas tenter de rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat, fin 2016 - et de tenir d’abord les élections les plus urgentes, dont la présidentielle, pour éviter de dépasser les délais légaux.
Jeudi soir, les domiciles des sept chefs de partis ont reçu chacun la visite d’une "vingtaine" de militaires et policiers, plus ou moins brutaux selon les cas. Ceux-ci ont arrêté les gardes du corps des politiciens, "policiers détachés" , selon un des signataires, José Endundo, joint par téléphone. "Ils ont été libérés vendredi matin, mais leurs armes ont été confisquées."
Kabila bande les muscles
Un fils de M. Endundo, qui travaillait au cabinet du ministre du Plan Olivier Kamitatu - un des sept frondeurs, révoqué mercredi par le président Kabila - était détenu vendredi par l’ANR (Agence nationale de renseignements) "sans explication", a poursuivi notre interlocuteur.
Dans le cas de Christophe Lutundula, un autre des signataires, outre son domicile à Kinshasa, une radio lui appartenant a également été investie à Katako-Kombe, dans le Sankuru (Kasaï oriental), son territoire d’origine. Tout le matériel professionnel a été réquisitionné par l’ANR et emmené.
Les sept frondeurs voient dans ces actions "des intimidations" , a indiqué M. Endundo, "dans le but d’empêcher d’autres personnes de nous rejoindre". Mercredi, le Bureau politique de la majorité présidentielle, après avoir exclu les sept frondeurs, avait demandé à tous les parlementaires membres des bureaux des deux chambres, ainsi qu’à tous les ministres dont les partis sont représentés dans le groupe des frondeurs, de désavouer publiquement les signataires de la lettre ouverte à Joseph Kabila ou de démissionner. Les sept chefs de parti ont décidé, quant à eux, de se réunir en plateforme politique. "Joseph Kabila montre ses muscles pour à la fois prévenir ses alliés et intimider l’opinion", analyse le politologue Jean Omasombo, interrogé par "La Libre Belgique".
Plusieurs sources s’accordent à estimer que les dernières manœuvres du pouvoir pour retarder les élections - et tenter de prolonger ainsi indûment le mandat du président Kabila - ont créé beaucoup d’inquiétude et de mécontentement au sein de la population et même des forces armées.
Budgets pour 2015 non libérés fin août
"Pour punir deux membres katangais de la majorité qui se montraient rétifs" (le gouverneur Moïse Katumbi et le président de l’assemblée provinciale Gabriel Kyungu qui, fin 2014, avaient pris leurs distances avec les projets destinés à prolonger le Président au pouvoir), note ainsi un observateur congolais, "Joseph Kabila s’est aliéné tout le Katanga et même d’autres provinces en lançant le démembrement des provinces sans préparation".
Ce dernier, non budgétisé, a créé un chaos administratif à l’origine de l’appel des sept partis frondeurs. Ce chaos ajoute aux difficultés des fonctionnaires dans un Etat qui ne réussit à recouvrer que la moitié des recettes prévues.
Selon le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, "l’exécution du budget 2015 se traduit par un faible taux de réalisation, soit 31 % des ressources prévues dans la loi de finances" . Certaines entreprises publiques n’avaient toujours pas reçu, fin août, leur budget pour 2015.
Le journal kinois "Le Phare" se demandait cette semaine si les entreprises publiques et l’administration territoriale n’allaient pas faire, elles aussi, l’objet d’une "purge" destinée à éjecter tous les fidèles des sept partis frondeurs de la majorité.
Et d’aucuns de s’étonner que la majorité présidentielle, qui s’échine à organiser "un dialogue" avec l’opposition (et que celle-ci dénonce comme une tentative de contourner les procédures légales et les élections) refuse d’en tenir un en son sein avec ceux de ses membres qui le demandent."
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 27/9/2015, 8:19 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"Lubumbashi: la Cathédrale de Kenya encerclée par des policiers
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10229
Gabriel Kyungu wa Kumwanza
"Depuis une demi-heure, des policières armés et portant des cagoules encerclent la Cathédrale de la commune de Kenya à Lubumbashi. On ne connait pas la raison alors qu’un office religieux est en cours". C’est l’information qu’une source lushoise vient de faire parvenir à la rédaction de Congo Indépendant ce dimanche 20 septembre. Après recoupement, on apprend que la Monusco est sur le lieu. On apprend également que Gabriel Kyungu wa Kumwanza se trouverait dans cette église. Il devait par la suite tenir une réunion avec les membres du directoire de son parti l’Unafec (Union des nationalistes et fédéralistes du Congo) dans un bâtiment situé à une certaine de mètres de la Cathédrale. Président de l’Assemblée provinciale de la province du Katanga, Kyungu fait partie des sept " frondeurs " de la majorité présidentielle, dits "G7", auteurs de la lettre ouverte, la troisième du genre, adressée à "Joseph Kabila" lui demandant de respecter la Constitution afin d’assurer l’alternance démocratique en 2016.
Les sept partis que dirigent les frondeurs ont été "auto-exclus" de la MP selon le bureau politique de cette plateforme. Il y a eu des démissions en cascade. Depuis jeudi 17 septembre, des sources rapportent que des policiers ont fait des "descentes" aux résidences des membres du "G7" pour retirer les éléments de la force publique à la sécurité de ceux-ci. Des residences de ces personnalités ont été encerclées sans raison. Au moment ou ces lignes sont écrites, des éléments de la Monusco sont arrivés sur le lieu. "Le président Joseph Kabila detourne la force publique de sa mission qui consiste à assurer la sécurité des personnes et des biens pour en faire une milice pour intimider ses contradicteurs", peste un observateur lushois joint au téléphone. Affaire à suivre.Info Congo Indépendant
° http://www.radiookapi.net/2015/09/20/actualite/securite/lubumbashi-les-policiers-ont-encercle-leglise-que-frequente-kyungu-wa
"« Joseph Kabila » détourne la force publique de ses missions
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10232
Après avoir fait exclure les sept partis dont les dirigeants ont participé à la rédaction de la troisième lettre lui adressée, «Joseph Kabila» a transformé la police nationale et l’Agence nationale de renseignements en une milice. Mission : traquer et intimider ses anciens alliés. Et pourtant, la force publique doit sécuriser les personnes et les biens, maintenir l’ordre public et défendre l’intégrité du territoire national. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il faut craindre que le Congo-Kinshasa ne bascule dans une nouvelle lutte armée comme cela fut le cas à la fin des année 90.
«S’il m’arrive aujourd’hui quelque chose de mauvais, c’est M. Kabila qui en sera responsable ». C’est la déclaration faite dimanche 20 septembre à Lubumbashi par Gabriel Kyungu wa Kumwanza, un des sept « frondeurs. Ancien président de l’Assemblée provinciale du Katanga, l’homme est le leader de l’Unafec (Union des nationalistes et fédéralistes du Congo).
Dimanche matin, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Il s’agissait de l’encerclement de la cathédrale «basilique» située dans la commune de Kenya à Lubumbashi par 200 policiers. Kyungu se trouvait dans cette église. Il devait par la suite animer un point de presse dans un bâtiment situé à une centaine de mètres de la Cathédrale.
Selon une dépêche de l’AFP, les policiers étaient armés de matraques et de boucliers, de kalachnikovs et pour certains de lance-roquettes. Une mitrailleuse lourde montée sur une jeep complétait ce dispositif. Le calme est revenu vers 11 heures grâce manifestement à la présence sur le lieu des agents de la Mission onusienne au Congo.
Au moment de quitter cet endroit, l’ancien président de l’assemblée provinciale du Katanga de lancer : "Nous sommes un État de droit et je ne peux pas accepter d’être intimidé tout simplement parce que je prêche le respect de la Constitution".
Le moins que l’on puisse dire est que Kyungu et ses partenaires du « G7 » (Banza Maloba, José Endundo Bononge, Pierre Lumbi Okongo, Charles Mwando Nsimba, Olivier Kamitatu Etsu, Christophe Lutundula Apala) sont devenus les cibles du pouvoir kabiliste. Ces hommes n’ont pas peu contribué, chacun à sa manière, à donner une assise au pouvoir kabiliste. «Joseph Kabila a peur de ses alliés d’hier pour avoir profité longtemps de leur expertise», commente un opposant politique.
Après l’exclusion des frondeurs de la « majorité présidentielle » suivie par la révocation du ministre du Plan et du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, les membres des sept partis – du moins ceux qui occupaient des fonctions politiques – ont été invités «à désavouer» leurs mentors. A défaut, de démissionner. Plusieurs ministres ont remis leur démission. On peut citer notamment Claude Kibala (Fonction publique) et Dieudonné Bolengetenge (Affaires foncières). Par lâcheté et opportunisme, certains ont fait allégeance au "raïs".
Au cours d’une rencontre avec la presse, Emmanuel Shadari, président du groupe parlementaire du PPRD à la chambre basse a déclaré, vendredi, que tout allait bien au sein de la « majorité ». Selon lui, le décompte des députés de la plateforme donne 331 membres contre 359 avant la fronde du G7.
Les élucubrations de Mende
Au cours d’un point de presse qu’il a animé le vendredi, le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, s’est répandu en élucubrations pseudo-souverainistes. Selon lui, les partis politiques qui soutiennent «Joseph Kabila» ont estimé vendredi 18 septembre que le peuple congolais aspire à «l’indépendance totale» de leur pays « autant » qu’à « la démocratisation de la vie publique ».
Pour Mende, la Constitution congolaise «n’est menacée par personne». Et d’ajouter qu’aucun acte ne crédibilise les insinuations des «frondeurs». Aussi, accuse-t-il ceux-ci d’être à la solde d’«officines néocolonialistes», et d’avoir de ce fait une "appréciation viciée» des aspirations réelles du peuple congolais".
A propos d’«indépendance totale», Mende qui a milité dans un mouvement rebelle pro-rwandais en l’occurrence le RCD-Goma, pourrait-il expliquer aux Congolais la raison ayant poussé « Joseph Kabila » à faire retarder, deux heures durant, la parade militaire organisée le 30 juin 2010 ? Comment explique-t-il que cette parade n’ait pu débuter qu’après l’arrivée du président rwandais Paul Kagame ? Où est l’indépendance ? Que dire de la présence secrète des militaires de l’armée régulière rwandaise dans la province du Nord Kivu en 2013?
Personne ne menace la Constitution congolaise ? Allons donc ! Que pense Mende de l’ouvrage « De la révision de la Constitution à l’inanition de la nation » publié en juin 2013 par Evariste Boshab, alors secrétaire général du parti présidentiel ? L’auteur ne plaidait-il pas pour la révision de la Constitution actuelle sans préciser le « bien-fondé »? Que dire de l’allocution prononcée le 23 octobre 2013 par le locataire du palais de la nation devant le congrès ? « Joseph Kabila » n’avait-il pas invité les deux chambres du Parlement ainsi que le gouvernement « à entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect » sous le fallacieux prétexte d’en minimiser le coût ?
Des observateurs ont encore frais en mémoire la teneur des réunions tenues dans la ferme de Kingakati ou dans celle du général François Olenga. A chacune de ces occasions, il a été question de modifier la Constitution pour permettre au « raïs » de briguer un troisième mandat. Sans succès.
Recevant 250 députés le 16 juin 2015, « Joseph Kabila » avait tenu des propos lourds de signification : « Je trouve que la démocratie commence à nous coûter très cher! «Je commence à me demander si nous avons besoin de démocratie ou de développement. L’argent englouti dans les élections ne devait-il pas servir plutôt aux projets de développement? ».
Aujourd’hui encore, des Congolais sont surpris par l’activisme de «Joseph Kabila». Inéligible en 2016, celui-ci tente d’obtenir un « dialogue politique » afin, dit-il, d’éviter que le processus électoral ne plonge «dans une impasse au risque d’engendrer des conflits de tous ordres ».
Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il faut craindre, comme en 1999, que des Congolais, "fatigués" par l’arbitraire, la tyrannie et le harcèlement de la police politique, se lancent dans une lutte armée pour "stopper" le tyranneau.."
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10231
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 27/9/2015, 8:18 pm, édité 3 fois
ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
RDC: le président Kabila désavoué par la rue et son propre camp / RADIO VATICANA
par FreeDiomi le 20 septembre 2015
17/09/2015 08:02
(RV) Entretien – Le climat est toujours très pesant à Kinshasa, la capitale congolaise, où des manifestations d’opposants se sont achevés dans la violence mardi soir. Les manifestants souhaitent que le président Joseph Kabila quitte le pouvoir après les élections présidentielles prévues en novembre 2016. Joseph Kabila est à la tête de la République démocratique du Congo depuis 2001 et la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat.
Ce n’est plus seulement la rue mais désormais la propre coalition au gouvernement qui fait pression sur le président. Lundi sept dirigeants de la majorité ont écrit au chef de l’Etat le mettant en garde contre une « stratégie suicidaire » s’il s’entêtait à rester au pouvoir et l’invitant à respecter la Constitution. En représailles, le président congolais a exclu deux frondeurs de sa coalition.
Joseph Kabila, qui s’isole un peu plus, a toujours voulu jouer la montre, comme nous l’explique Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group. Il est interrogé par Olivier Bonnel.
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http://fr.radiovaticana.va/news/2015/09/17/rdc_le_pr%C3%A9sident_kabila_d%C3%A9savou%C3%A9_par_la_rue_et_son_propre_camp/1172372
http://democratiechretienne.org/2015/09/20/rdc-le-president-kabila-desavoue-par-la-rue-et-son-propre-camp-radio-vaticana/
par FreeDiomi le 20 septembre 2015
17/09/2015 08:02
(RV) Entretien – Le climat est toujours très pesant à Kinshasa, la capitale congolaise, où des manifestations d’opposants se sont achevés dans la violence mardi soir. Les manifestants souhaitent que le président Joseph Kabila quitte le pouvoir après les élections présidentielles prévues en novembre 2016. Joseph Kabila est à la tête de la République démocratique du Congo depuis 2001 et la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat.
Ce n’est plus seulement la rue mais désormais la propre coalition au gouvernement qui fait pression sur le président. Lundi sept dirigeants de la majorité ont écrit au chef de l’Etat le mettant en garde contre une « stratégie suicidaire » s’il s’entêtait à rester au pouvoir et l’invitant à respecter la Constitution. En représailles, le président congolais a exclu deux frondeurs de sa coalition.
Joseph Kabila, qui s’isole un peu plus, a toujours voulu jouer la montre, comme nous l’explique Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group. Il est interrogé par Olivier Bonnel.
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KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
KOTA a écrit:RDC: le président Kabila désavoué par la rue et son propre camp / RADIO VATICANA
par FreeDiomi le 20 septembre 2015
17/09/2015 08:02
(RV) Entretien – Le climat est toujours très pesant à Kinshasa, la capitale congolaise, où des manifestations d’opposants se sont achevés dans la violence mardi soir. Les manifestants souhaitent que le président Joseph Kabila quitte le pouvoir après les élections présidentielles prévues en novembre 2016. Joseph Kabila est à la tête de la République démocratique du Congo depuis 2001 et la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat.
Ce n’est plus seulement la rue mais désormais la propre coalition au gouvernement qui fait pression sur le président. Lundi sept dirigeants de la majorité ont écrit au chef de l’Etat le mettant en garde contre une « stratégie suicidaire » s’il s’entêtait à rester au pouvoir et l’invitant à respecter la Constitution. En représailles, le président congolais a exclu deux frondeurs de sa coalition.
Joseph Kabila, qui s’isole un peu plus, a toujours voulu jouer la montre, comme nous l’explique Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group. Il est interrogé par Olivier Bonnel.
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Mfumu Kota, soyons svp plus précis, plus corrects pour ne pas donner cours à des conclusions rapides, trop réductrices ! Une précision ne serait pas inutile !
Radio Vatican a certes pris la responsabilité de publier l'avis d'un expert qui confirme que "JK" est désavoué par la rue, par une partie de sa Majorité et bien sûr par l'Opposition et que s'il reste sourd à toute cette broncha et poursuit ses tentatives de rempiler par maints stratagèmes de son cru, le risque est grand qu'il entraîne le pays dans un chaos...
Mais ce n'est pas exactement l'avis assumé par Radio Vatican à partir de son analyse exhaustive sur le terrain et bien sûr à partir de ses sensibilités mais celles-ci "apaisantes" le plus possibles venant d'une autorité morale autorisent moins des avis tranchés alors si contrairement à cette norme c'est ici le cas, pourquoi est'elle passée par cet intermédiaire !
Passons, ce n'est pas l'essentiel, n'empêche que cela nécessitait peut-être de marquer cette nuance !
Sinon, la réalité sur le terrain au Congo est nouvelle et pas nouvelle : comme du temps de la fin de Mobutu, les signes populaires et politiques contre le pouvoir sont là mais de là conclure, décréter de sa fin imminente serait imprudent !
Du temps de Mobutu on a du attendre sept ans de son aveu public d'échec en 1990 à sa fuite en 1997 (et venue "miraculeusement" de l'extérieur); alors prudence !
Compatrriotiquement!
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ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"NOMBRE D’ANALYSTES SONT FORMELS
LE DÉPART DU G7 DE LA MP LAISSERA DES TRACES"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5321
"La liste de démissions s’allonge : J.C Kibala, Isidore Kabwe et Bolengetenge quittent le Gouvernement !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7813&rubrique=POLITIQUE
"LES POSTES D’ABORD !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5320
"LE MALHEUR DES UNS FAISANT LE BONHEUR DES AUTRES
MP : RUÉE VERS DES POSTES"
° http://forumdesas.org/spip.php?article5306
"Voie de la sagesse !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7821
"Dialogue, G7, incidents de Sainte Thérèse… : Franck Diongo crève l’abcès !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7805
"Majorité Présidentielle : la grande distraction !
° http://www.lephareonline.net/majorite-presidentielle-la-grande-distraction/
Pendant que des millions de Congolaises et Congolais attendent d’être fixés sur le nouveau chronogramme des élections et surtout sur la présidentielle et les législatives nationales, hermétiquement verrouillées par le législateur, la Majorité Présidentielle vient d’opter pour ce qui paraît comme une grande distraction. En effet, la crise interne qui couvait au sein de la famille politique du Chef de l’Etat et qui a éclaté au grand jour le mercredi 16 septembre, à travers des « auto-exclusions » et « révocations » au sein du G.7 ainsi que des velléités affirmées de rébellion de la part de cette nouvelle « sensibilité politique », est de nature à détourner l’opinion tant interne qu’externe de vrais enjeux politiques.(...)"
° http://latempete.info/retombees-de-la-crise-g7-senat-pleniere-houleuse-ce-lundi/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5333
° http://latempete.info/mp-demissions-en-cascade/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5328
° http://latempete.info/selon-le-collectif-de-33-ongdh-les-leaders-du-g7-victimes-de-reglement-des-comptes/
° http://www.lephareonline.net/le-g-7-invite-les-congolais-a-mediter-sur-la-lettre-adressee-a-j-kabila/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"21-09-15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202664&Actualiteit=selected
Nouvelle livraison du feuilleton « G7 », et ce n’est sans doute pas, et de loin, la dernière. Ce sujet amène en permanence un certain nombre d’articles de réflexion et de commentaires et une série d’autres narrant les dernières péripéties de l’histoire. L’auto-exclusion des frondeurs, consécutive au memo du 14 septembre signé par les « têtes » de sept partis politiques défraye pour l’instant la chronique du fait des mouvements de personnel qu’elle va provoquer au sein du Bureau des Chambres, des entreprises et des institutions du pays. En termes vulgaires : on va redistribuer l’Entrecôte !
Dernières péripétie du G7
« Après l’auto-exclusion du G7, plus de 300 députés autour de Minaku », titre Le Potentiel.
Il note qu’après « l’auto-exclusion du G7, l’heure est au rappel des troupes à la Majorité Présidentielle (MP). Plus de peur que de mal, la famille politique du Chef de l’Etat continue de garder sa majorité à l’Assemblée nationale. Comme un exercice grandeur-nature, plus de 300 députés nationaux ont marqué leur présence autour du président de la Chambre basse du parlement et secrétaire général de la MP », écrit Le Potentiel
« Pour l’Ambassadeur Kikaya Bin Karubi, le G7 et l’opposition s’inspirent à la même source ! », peut-on lire en manchette de La Nouvelle République.
C’est un groupe de sept patrons des partis, rappelant bien les sept patrons de Langa Langa Stars des années 80, qui vient d’adresser une lettre ouverte au Président de la République et Autorité morale de la Majorité présidentielle, indique La Nouvelle République.
Sans le G7, la MP détient toujours la majorité absolue, écrit Forum des As en page 4. Pour nombre d’observateurs, la famille politique présidentielle ressent tout de même le coup des exclusions, révocations opérées ces derniers jours. Bref, pour FdA « Le départ du G7 de la MP laissera des traces ».
« Depuis quelques jours, plusieurs cadres de la Majorité présidentielle sont passés à l’offensive pour expliquer que l’exclusion ou auto exclusion - c’est selon - des leaders des partis membres du G7 ne change rien au tableau. D’ailleurs, poursuit-on, bon nombre de membres des partis faisant partie du groupe de sept formations politiques ciblées auraient renié leurs leaders. Ce point de vue demeure, toutefois, loin d’être partagé par bon nombre d’observateurs de la scène politique congolaise. Ils sont d’avis que l’avant exclusion n’est pas égal à l’après au sein de la Majorité présidentielle au vu des personnalités concernées qui ne sont pas des menus fretins. Bien au contraire, certains leaders du G7 pèsent lourd sur le terrain et ont eu à plusieurs reprises à le démontrer sans l’ombre d’un doute.
(...)
La Prospérité titre «La liste de démissions s’allonge : J.C Kibala, Isidore Kabwe et Bolengetenge quittent le Gouvernement»
Ce journal note qu’une semaine après la lettre du G7 adressée lundi 14 septembre à Joseph Kabila, en sa double qualité de Président de la République et Autorité morale de la Majorité Présidentielle, pour exiger le respect absolu de la Constitution, la liste de révoqués et démissionnaires continue à s’allonger. « Le ministre de la Fonction Publique, Jean-Claude Kibala, le ministre des Affaires Foncières, Dieudonné Bolengetenge et le ministre de l’Agriculture, Isidore Kabwe Mwehu ont renoncé à leurs fonctions », rapporte ce quotidien. Au Sud-Kivu, deux ministres provinciaux proches du MSR auraient aussi démissionné, avance le journal. A Lubumbashi, la maire adjointe de la ville et des bourgmestres seraient partis, souligne La Prospérité. « Jamais, le pays n’aura connu pareille crise. C’est dire à quel point les dirigeants du G7 ont créé l’événement », comment ce journal.
Côté MP, on minimise l’impact de ces départs. Les listes de présences à la réunion dominicale de l’hôtel Venus à Kinshasa ont dénombré plus de 300 députés de la Majorité. Ce qui fait dire à La Référence + : «Kabila conserve sa majorité à l’Assemblée nationale». La Réf+ estime dans ses colonnes que le tsunami n’a pas eu lieu à MP, à la suite de « l’auto-exclusion du Groupe des 7 ». Le secrétaire général de la MP, Aubin Minaku, l’a démontré hier dimanche à l’hôtel Venus en mobilisant plus de 315 députés nationaux encore fidèles au président Joseph Kabila.
Commentant le départ des ténors de la MP qui désormais font officiellement partie de la MP, le député Pius Mwabilu a déclaré vendredi que « la Majorité présidentielle n’est pas un fourre-tout», rapporte L’Avenir. Ce cadre de la Majorité a affirmé au cours d’une conférence de presse vendredi à Kinshasa que « le temps au vagabondage politique était fini, et que c’en était trop pour ces collègues qui ont excellé dans la récidive ».
Ce n’est en tous cas pas la fin de la « purge », si l’on en croit Le Phare qui titre «Révocation et démissions des cadres du G7 : la M.P. annonce la poursuite de la purge dans les exécutifs provinciaux et les entreprises »
« Après la révocation du ministre du Plan et du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, suivie des démissions des membres des bureaux des deux chambres du Parlement ainsi que des ministres issus des partis « frondeurs », la M.P. annonce que la démarche va se poursuivre. Ce sera fois-ci au niveau des exécutifs provinciaux, entreprises et services publics, ainsi que dans la petite territoriale.
L’annonce est du Secrétaire général adjoint du PPRD Emmanuel Ramazani Shadari. C’était le vendredi 18 septembre à Kimpeski Hôtel, au cours de la conférence de presse du bureau politique de la Majorité présidentielle (MP) qu’il a coanimée avec Lambert Mende, Willy Makiashi, Pius Muabilu, et Coco Nyangi.
Il répondait à la question de notre consœur de l’AFP qui voulait savoir si le fait de s’opposer à une idée constituait une faute professionnelle au sein de la M.P, pour sommer des membres des bureaux du Parlement à démissionner.
Le sociétaire du parti présidentiel a commencé par expliquer que les postes de responsabilité et de gestion ont été distribués au prorata du poids politique de chaque parti membre de la MP. A son avis, il est logique que quand on claque la porte de la coalition, on doit libérer le poste qu’on occupait à cette fin.
Avant d’affirmer que la démarche va se poursuivre dans les exécutifs provinciaux, la petite territoriale, ainsi que dans les entreprises et services publics.
A son tour, Pius Muabilu, s’expliquant sur le manque de démocratie au sein de la MP, a rappelé que l’adhésion se faisait sur base de la charte que tout souscripteur était tenu d’observer et de respecter. En cas de dérapage, on doit en tirer toutes les conséquences. Il a été relayé par Lambert Mende sur ce point, qui a fait remarquer qu’il s’agit d’un cas d’auto-exclusion et non d’exclusion.
A une préoccupation de savoir au cas où certains ministres issus des partis du G7 se désolidarisaient de leurs leaders, garderaient leurs postes Ramazani Shadari est revenu à la charge pour dire que les « frondeurs » n’avaient consulté aucune structure de leurs partis respectifs. Raison pour laquelle, certains sociétaires se sont désolidarisés d’eux. Avant de donner la comptabilité suivante :
- Sur les 15 députés que compte l’ARC d’Olivier Kamitatu, 9 se sont désolidarisés et restent dans la MP ;
- Pour l’UNAFEC de Gabriel Kyungu, 7 de ses 8 députés nationaux se sont désolidarisés ;
- Quant au MSR, qui en compte 26, selon l’orateur, 2 députés feront défection.
Au total, a-t-il poursuivi, sur les 359 députés que comptait la majorité, 331 restent fidèles à Joseph Kabila. D’où, conclut-il, leur fronde est un coup d’épée dans l’eau. Cependant, à la question relative au refus du bureau du Sénat d’acter la démission du rapporteur Modeste Mutinga, les conférenciers n’ont pas pu donner une suite convaincante. A la place, on a noté des scènes d’émotion et autres agitations parmi les élus de la MP présents dans la salle.
Il faut rappeler que l’introduction de cette conférence de presse a été faite par Lambert Mende, qui a fait le récit de la situation du début jusqu’à présent. Il a également, dans sa communication, tenté de réagir aux différentes dénonciations faites par les leaders du G7 la veille, au cours de leur conférence de presse, tenue dans le même cadre »
(A l’usage des lecteurs qui seraient encore un peu novices en politique congolaise, précisons ici que plusieurs des personnalités intervenant dans cette discussion sont, en plus de leur rôles politiques, des figures marquantes du paysage médiatique. Pius Mwabilu est propriétaire du groupe multimédia L’Avenir, qui comprend le journal du même nom. Modeste Mutinga est le patron du Potentiel. D’autres personnalités impliquées dans l’affaire G7 contrôlent une TV ou une radio, comme Lutundula, etc… NdlR)
Tout comme Forum des As, Le Phare constate que l’on a beau exclure le questionneur (ou proclamer qu’il s’auto-exclut), cela n’apporte aucune réponse à la question. Il titre donc « MP- G.7 : les questions de fond sans réponses »
« On assiste à une série apparemment ininterrompue de révocations, auto-exclusions, démissions, reniements et déclarations de fidélité depuis le mercredi 16 septembre 2016, date où les leaders du G.7 ou leurs représentants invités à la réunion du Bureau politique de la Majorité Présidentielle, à Kingakati, ont claqué la porte. Sur la tablette des révocations sont signalés Pierre Lumbi (Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de Sécurité) et Olivier Kamitatu (ministre du Plan). Les partis frappés d’auto-exclusions se trouvent être le MSR de Pierre Lumbi, l’Unadef de Charles Mwando Nsimba, l’Unafec de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, le MSDD de Christophe Lutundula, l’ARC d’Olivier Kamitatu, le PDC de José Endundo et l’ACO de Banza Maloba.
Sur la liste des personnalités démissionnaires figurent Charles Mwando Nsimba (1er vice-président de l’Assemblée Nationale), Norbert Ezadri (Rapporteur de l’Assemblée Nationale), Modeste Mutinga (Rapporteur du Sénat), Jean-Claude Kibala (ministre de la Fonction Publique), Bolengetenge (ministre des Affaires Foncières), Kabwe Mwewu Isidore (ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage), Dr Molisho (Secrétaire adjoint du Bureau politique de la Majorité Présidentielle), etc.
Au chapitre des reniements, on a noté le refus de Losembe Batwanyele de quitter son fauteuil de 2me vice-président du Bureau du Sénat et son désaveu de l’initiative d’Olivier Kamitatu, « Autorité morale » de l’ARC. On a enregistré aussi la déclaration d’une structure qui a revendiqué le statut de Bureau politique de l’Unafec, qui ne se reconnaît pas dans la démarche de Kyungu. En ce qui concerne les marques de solidarité, il y a lieu de signaler celle du staff du MSR à Pierre Lumbi, celles du bureau politique du PDC à José Endundo, celle des cadres et militants de l’Unafec à Kyungu, des cadres et militants de l’Unadef à Charles Mwando, de la Dynamique de l’Opposition à l’ensemble du G.7, etc.
Les analystes politiques constatent qutoujours pas livré tous ses secrets. Le sentiment qu’éprouvent nombre de Congolaises et Congolais est qu’au-delà des mesures arrêtées au sein de la Majorité Présidentielle, après la lettre du 14 septembre 2015 au Chef de l’Etat, les questions de fond n’ont toujours pas trouvé de réponses. Il y a par exemple toujours le flou autour de l’avenir politique du Chef de l’Etat, pourtant constitutionnellement inéligible pour un troisième mandat. A 14 mois des scrutins, sa famille politique aurait dû déjà planifier un « Conclave », un « Congrès », une « Université » en vue de débattre de sa succession, à défaut pour lui de désigner un « Dauphin » capable de fédérer les forces vives internes.
En s’opposant tout haut au glissement et en insistant sur le respect de la Constitution, le G.7 n’a fait que remettre sur le tapis la question du 3me mandat du Chef de l’Etat, contre lequel s’étaient levés des milliers de citoyens congolais en janvier dernier, car convaincus que la révision de la Loi électorale allait ouvrir la brèche à une prolongation de la législature en cours, dont le point de chute serait la passation de pouvoir, le 20 décembre 2016, entre le Chef de l’Etat sortant et son successeur.
L’autre question sur laquelle la MP n’a pas fixé les esprits concerne la gestion de futures nouvelles provinces, pour laquelle le G.7 s’est opposé à toute nomination de mandataires intérimaires, car non prévue par la Constitution, et a appelé à la libération urgente des fonds en vue de l’organisation de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles de provinces. On peut s’inquiéter, à ce sujet, du projet de Décret que le gouvernement vient de décider de soumettre au Chef de l’Etat, en vue de l’administration de nouvelles provinces par des Commissaires spéciaux et leurs adjoints, ce qui ne fait que confirmer les inquiétudes exprimées par le G.7.
S’agissant du calendrier électoral, ce groupe dit de « frondeurs » a suggéré son allégement, en renvoyant les élections locales et municipales au-delà de 2016, pour donner priorité à la présidentielle et aux législatives nationales, dont les délais constitutionnels sont verrouillés, ainsi qu’aux législatives provinciales, indispensables pour le renouvellement des Assemblées provinciales et du Sénat – largement hors mandat - ainsi que de l’équipe des gouverneurs de provinces. Beaucoup partagent l’idée de cette « plate-forme » politique de faire gagner du temps et de l’argent à la République, par ces temps où le financement de l’ensemble du processus électoral est devenu hypothétique.
Ici aussi, il semble que le G.7 est incompris, alors que les scrutins présidentiels et législatifs préoccupent au plus haut point l’ensemble de la communauté nationale et une bonne partie de la communauté internationale. Lorsque l’on entend des forces politiques et sociales battre campagne ça et là contre le « glissement », il s’agit en réalité d’une interpellation de la Majorité présidentielle contre toute prolongation du mandat de son « Autorité morale ».
Les incidences de l’auto-exclusion du G.7 de la MP
Quoique l’on dise et pense, l’auto-exclusion du G.7 de la Majorité présidentielle va avoir plusieurs incidences sur les institutions de la République et la vie nationale. Avec les démissions qui viennent de toucher les bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale, les remplacements des partants devraient impliquer des élections en internes, sans oublier des dépenses imprévues pour le Trésor. Il y a lieu de craindre que le budget 2016, pourtant décisif pour le processus électoral, ne puisse être examiné au cours de la présente session, au regard des dossiers sensibles qui pointent à l’horizon, notamment la reddition des comptes 2014, des motions de défiance contre des membres du gouvernement, etc. Quant au gouvernement lui-même, il devrait en principe subir le contrecoup des démissions de trois de ses membres. Les institutions provinciales et les entreprises publiques devraient quant à elles connaître de nouvelles mises en place, dans la droite la ligne des sanctions infligées aux animateurs du G.7, qui y détiennent des quotas de représentation.
On note que les fissures provoquées l’auto-exclusion de Lumbi, Mwando, Kyungu, Kamitatu, Lutundula, Endundo et Banza pourraient remettre en question les prévisions électorales de la Majorité Présidentielle, en termes de voix à se disputer avec les autres forces politiques et sociales à tous les niveaux. De nouvelles alliances et stratégies devraient être imaginées pour ne pas connaître des revers inattendus.
Dialogue sans le G.7 ?
Incertain depuis le mois de mai, le Dialogue national va certainement le devenir davantage après la sortie de route du G.7. Avec leur image de « rebelles » ou « traitres » à la cause commune, les leaders de cette plate-forme politique seraient-ils acceptés à la table des négociations, dans l’hypothèse où la Majorité Présidentielle parviendrait à renouer le Dialogue avec l’UDPS et convaincre la Dynamique de l’Opposition à changer d’avis ? La question reste posée. On se rend compte, à l’analyse, que l’auto-exclusion du G.7, au lieu de résoudre la crise au sein de la famille politique du Chef de l’Etat, est plutôt en train d’en créer d’autres., dont la solution serait souhaitée avant d’aller vers l’Opposition et la Société civile.
Or, sans dialogue, il est quasi impossible de trouver un compromis autour du calendrier électoral, et donc de garantir une fin apaisée du mandat du Président de la République, que tout le monde attend à l’horizon 2016. Si le débat interne réclamé par le G7 à travers trois lettres n’est pas relancé, d’autres défections sont à craindre ».
(Ceux qui usent de formules telles que « le tsunami n’a pas eu lieu » jouent à se faire peur, car personne n’a jamais prétendu que le G7 représenterait un raz-de-marée, ni même une crue du fleuve Congo !
Il était simplement prévisible dès le premier jour que l’actuelle majorité, beaucoup plus composite, gélatineuse et inconsistante que feu l’AMP, avait beaucoup de chances de se déliter en cours de route. Non moins prévisible était le fait que les chefs de files qui se montreraient frondeurs ne seraient pas forcément suivis par leurs camarades de parti. Enfin, il faut rappeler que cette Chambre a, tout autant que JKK, été élue dans des circonstances éminemment suspectes. Les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant.! (...) NdlR)
8e tribune d’Adolphe Muzito
Le Phare parle de la 8e tribune d’Adolphe Muzito et titre à la Une « RDC: un royaume des aveugles conduit par les borgnes».
« Dans les démocraties modernes, le succès des Etats et des économies dans leur processus de construction et de développement, est fonction de la force et de la solidité historique et idéologique des partis politiques qui les conduisent et s’alternent à la tête du pays », affirme Adolphe Muzito dans des propos rapportés par Le Phare.
Le leadership congolais est caractérisé, de l’accession du pays à l’indépendance à ce jour, par une dégradation progressive de sa légitimité, de sa cohésion et de sa stabilité, vis-à-vis de l’électorat national, avance l’ancien Premier ministre. Adolphe Muzito compare les suffrages recueillis par les partis au pouvoir et de l’opposition en RDC à ceux des autres pays africains, et arrive au qualificatif de «borgnes pour le leadership congolais, à la tête des aveugles».
« Partis politiques : une dégringolade inquiétante », commente encore Forum des As. Le quotidien rappelle que de 1960 à nos jours, les formations politiques congolaises perdent leurs poids électoral au fil des élections. Tel est le constat fait par l’ancien Premier ministre Muzito dans sa 8ème tribune.
Agenda de JKK
Le bulletin de l’ACP annonce la présence de Joseph Kabila à la clôture des 11èmes jeux africains, et précise que « le Président Joseph Kabila Kabange a pris part, samedi au stade olympique de Kintéle, au nord-est de Brazzaville, à l’invitation de son homologue du Congo/Brazzaville, Dénis Sassou Ngwesso, à la cérémonie de clôture des 11èmes jeux africains, qui ont mis en compétition dans différentes disciplines sportives, du 02 au 19 septembre, des milliers de jeunes athlètes venus d’une cinquantaine des pays africains »."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
source http://7sur7.cd/new/flash-demission-du-ministre-sama-lukonde-du-gouvernement/
KOTA
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