FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
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Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
Le ministre provincial de l’Intérieur de l’ex-Equateur, Michel Liyele wa Liyele, a démissionné
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Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"22-09-15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202672&Actualiteit=selected
Les quotidiens parus ce mardi à Kinshasa s’intéressent au dernier rebondissement du feuilleton vedette, c’est-à-dire qu’ils commentent la première réunion des députés membres du G7 au siège de l’Assemblée nationale, ce que la MP qualifie dans ses médias de « fronde de certains cadres du G7 contre la Majorité présidentielle L’adoption à l’Assemblée nationale de l’avant- projet du calendrier de la session ordinaire 2015 intéresse également les journaux de Kinshasa.
G7
Forum des As (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5340 ) donne la parole à Stanley Mbayo, député national élu de Kabongo dans le Haut Lomami.
Dans une interview accordée à ce journal, ce membre de la MP dénonce entre autres la démarche des « auteurs de la lettre polémique », comme il appelle les membres du G7 signataires de la lettre ouverte au président Kabila pour le respect de la Constitution.
Le président fédéral du Mouvement des indépendants réformateurs estime qu’il y a eu beaucoup d’indélicatesses dans la démarche du G7 et l’objectif n’était pas seulement de mettre en mouvement un débat interne, parce qu’ils ont écrit une lettre à l’Autorité morale, mais ils l’ont balancée à la presse avant que le destinataire ne puisse même la recevoir. Ce qui ressemble à un chantage, estime Stanley Mbayo dans les colonnes de Forum des As
(Le fait qui excite la presse est simple : des membres du G7 se sont réunis dans les locaux du Parlement, adoptant ainsi un comportement qui donne à penser qu’ils se constituent formellement en nouveau groupe politique. Leur nombre précis semble encore flou, oscillant entre « une vingtaine » (les députés effectivement présents ?) et quatre-vingts (l’ensemble des partis signataires ?), ce qui permet aux journaux de traiter ce fait de « dérisoire » quand ils penchent pour la MP et de « dramatique » quand ils inclinent vers l’Opposition ou cherchent à attirer les lecteurs par un titre sensationnel.NdlR)
La Prospérité titre «Coup de théâtre au Parlement : 80 députés s’affichent G7 ! » (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7840&rubrique=SANTE ) et écrit : « Comment arrêter la fronde du G7 ? Par où commencer, pour conjurer la crise qui, depuis le 14 septembre dernier, ronge la Majorité ? Quelle est, finalement, l’issue qui soit plausible, pour éviter à la RD. Congo, des effets pervers de cette déchirure politique dont les révocations, exclusions, auto-exclusions et démissions dans les institutions publiques ainsi que dans les instances dirigeantes des partis politiques, ne sont que l’expression visible d’un malaise que l’on pouvait, pourtant, gérer à l’interne ? 300 Députés se sont réunis autour de Minaku, ce week-end, à l’Hôtel Venus, pour réaffirmer leur soutien au Président de la République. Ce lundi 21 septembre, 80 Députés issus des partis congédiés de la Majorité, se disent, plutôt, derrière le G7 dont ils entendent servir d’excroissance au sein du Parlement, plus précisément, à l’Assemblée Nationale. Muhindo Nzangi, Député de son état, l’a dit hier, à la presse, au Palais du Peuple, après une première réunion d’évaluation de cette toute nouvelle constellation d’élus. Décidément, la fronde qui n’était, jusqu’ici, que dans des cénacles, a franchi-là, la ligne rouge. Le Speaker de la chambre basse n’aura qu’à en assurer la police, tout en recherchant, en même temps, un point d’équilibre dans les débats.
L’histoire se passe de tout commentaire. Quoiqu’exclu, le G7 tente de s’organiser, à sa manière. Au-delà de la plateforme annoncée par Charles Mwando Nsimba, ce groupe qualifié de frondeur vient de s’incruster dans l’hémicycle du Palais du Peuple. Il va certainement faire bouger les lignes, lors des travaux parlementaires de cette session de septembre 2015. 80 Députés, c’est le nombre qu’a dévoilé, hier, au Palais du Peuple, Muhindo Nzangi, un des élus du Nord-Kivu et un des hauts cadres du MSR. Il y a tenu un point de presse, du début jusqu’à la fin. Et, personne ne l’en a empêché. Voilà un des acquis communs à préserver, s’il faut tenir compte du travail de la Majorité, du moins, dans son format d’avant la fronde du G7. A tout prendre, Muhindo Nzangi réaffirme ceci : « Nous sommes 80 Députés nationaux du G7 signataire de la lettre adressée au Chef de l’Etat, pour le respect de la Constitution. Nous avons été honorés de la présence de trois membres qui sont des alliés d’autres partis qui se joignent à notre lutte. Aujourd’hui, nous avons fait notre première réunion qui était celle de contact. Nous avons essayé de définir ce que nous allons faire comme actions parlementaires, pour faire respecter les engagements que nos partis politiques respectifs ont pris, pour faire respecter la Constitution de la République. Le combat que le G7 a commencé, va s’étendre à l’intérieur du Parlement. Nous n’avons pas encore enregistré de démissions dans nos partis. Nos partis ont été exclus de la Majorité présidentielle. Donc, tous les membres sont avec nous. (…) Nous sommes en train de définir les prochaines étapes de notre action. Nous avons posé des problèmes de fond. Et, s’il ne s’agissait que des intentions, cela n’aurait pas abouti à notre exclusion. Donc, il y a un plan que nous avons dénoncé».
Position de la Majorité
Vendredi, la Majorité était Fleuve Congo Hôtel, pour clarifier sa position face à la fameuse lettre du G7. Plus d’une fois, elle a accusé ce groupe d’avoir semé la confusion dans les esprits. Pour elle, en effet, le Chef de l’Etat est le garant de la Constitution. Nul individu ou groupe d’individus, ne peut s’en prévaloir, outre mesure, sans énerver l’esprit et la lettre de la Constitution en ce qu’elle fait du Président de la République, le seul ‘’Garant’’ à veiller à son respect. D’ailleurs, la Majorité expliquait, dès le 15 septembre 2015, que les préoccupations du G7 étaient fondées sur des peurs irrationnelles et qu’elles ne reposaient que sur un procès d’intention.
Bref rappel
Lundi 14 septembre, sept partis de la Majorité signaient une lettre, la troisième du genre, adressée au Chef de l’Etat. Ils insistaient notamment, sur le respect absolu de la Constitution, la tenue des élections dans les délais constitutionnels. Puis, ils disaient non au glissement. Mardi 15 septembre, la Majorité constatait l’auto-exclusion de ces sept partis, avant de leur demander d’en tirer les conséquences. Peu avant le crépuscule, dans la même journée de mardi 15 septembre, le Président de la République révoquait Olivier Kamitatu Etsu de ses fonctions de Ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la Modernité. Il limogeait également, Pierre Lumbi Okongo, son Conseiller Spécial en matière de sécurité. Mercredi 16 septembre, Charles Mwando Nsimba, co-signataire de la lettre du G7, quittait ses fonctions de Premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale. Il sera suivi, un ou deux jours après, d’autres démissions dont celles de Modeste Mutinga, le Rapporteur du Sénat, de Norbert Ezadri, le Rapporteur de l’Assemblée Nationale, des Ministres Jean-Claude Kibala, de la Fonction Publique, et Dieudonné Bolengetenge, des Affaires Foncières. D’autres fissures ont été observées d’en haut, avec le départ du Dr Molisho, de ses responsabilités de Secrétaire Général Adjoint de la Majorité présidentielle. Aujourd’hui encore, la liste s’allonge, avec d’autres départs en provinces où dans la foulée, plusieurs personnes occupant des postes importants dans les Exécutifs provinciaux, ont jeté l’éponge. Au Sud-Kivu, Espérance Hendwa Ciza, Secrétaire Générale Adjointe du gouvernement provincial, a claqué la porte, ce lundi 21 septembre, à Bukavu. Et, la série, pourrait, semble-t-il, continuer. »
«Assemblée Nationale : le G7 promet une session houleuse», rapporte pour sa part Le Phare.
« Même si elle reste « majoritaire » à l’Assemblée nationale, la Majorité Présidentielle vient de perdre tout de même 80 députés. Des sources crédibles indiquent que les intéressés, fichés jusque-là comme sociétaires de la famille politique du Chef de l’Etat, viennent de rejoindre officiellement les « frondeurs » du G7, érigé en plate-forme politique depuis son « auto-exclusion », le mercredi 16 septembre 2015.
Pour annoncer les couleurs, ces députés frondeurs ont tenu leur première réunion hier 21 septembre 2015 dans la salle des Spectacles du Palais du peuple. Cette première prise de contact était une manière pour ceux qui se considèrent désormais comme des députés G7 d’affirmer leurs distances vis-à-vis de leurs collègues, au nombre de 300, appelés en consultation le dimanche 20 septembre 2015 à l’hôtel Venus, sous la direction du président de l’Assemblée, Aubin Minaku, dans sa casquette de Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle.
« Nous sommes 80 députés nationaux du groupe G7, signataire de la lettre pour rappeler à la MP le respect de la Constitution et nous avons été honorés par la présence de trois membres, qui sont des alliés d’autres partis, qui se joignent à notre lutte », a déclaré devant la presse, Mohindo Nzangi, député du MSR (Mouvement Social pour la République) et porte-parole improvisé des élus G.7.
Ce député national a fait savoir que leur première rencontre a tourné essentiellement autour des actions parlementaires que les députés G7 vont entreprendre pour matérialiser l’engagement pris par leurs partis politiques dans la lettre signée par leurs sept leaders contre toute tentative de révision constitutionnelle, dans le seul but de conserver le pouvoir.
L’élu de Goma a affirmé que le combat déclenché par le G7 va aussi toucher le Parlement. Autrement dit, les Congolais devraient s’attendre à une session houleuse au Palais du Peuple, au cours de laquelle les députés et sénateurs fidèles à Pierre Lumbi ( MSR), Mwando Nsimba (Unadef), Gabriel Kyungu ( Unafec), Olivier Kamitatu (ARC), Christophe Lutundula (MSDD), José Endundo ( PDC) et Banza Maloba ( ACO), comptent user à fond de leurs prérogatives de législateurs, d’autorités budgétaires, de contrôleurs de l’action du gouvernement, de gardiens des intérêts de la République pour ne faire aucun cadeau à la Majorité Présidentielle.
Mohindo Nzangi a souligné que les partis membres de la nouvelle plate-forme baptisée G7 n’ont enregistré jusque-là aucune démission. « Tout Congolais a droit à la parole. Notre démarche est légale et légitime, en tant que Congolais », a-t-il réagi, en guise de réplique à Me Yoko, membre fondateur du MSR, qui a conseillé aux frondeurs, lors de sa sortie médiatique de dimanche dernier, de bien vouloir faire amende honorable à l’Autorité morale de la MP et de la soutenir avant, pendant et après les élections.
La contagion de la fronde de G7 à l’intérieur du Palais du peuple ne ferait qu’élargir le camp du refus contre la révision constitutionnelle. A lumière de la dernière tribune de l’ancien chef du gouvernement, Adolphe Muzito, qui dénonce une majorité factice, il est à craindre que Joseph Kabila perde le contrôle de sa propre majorité, comme Mobutu à la Conférence nationale souveraine (1991-1992).
Les 80 députés frondeurs vont naturellement se retrouver, pour les besoins de la cause, dans la même barque que les 80 députés de l’Opposition, qui luttent jour et nuit, depuis le début de l’actuelle législature, contre le troisième mandat du Chef de l’Etat.
« Nous sommes en train de définir les prochaines étapes de notre action. Nous avons posé des problèmes de fond. S’il ne s’agissait que des intentions, cela n’aboutirait pas à notre exclusion. Donc, il y a un plan que nous avons dénoncé », a souligné Mohindo ».
Mais, simultanément, Le Phare publie un autre article, qui illustre fort bien la difficulté qu’il y a à établir un « comptage » précis des adhérents du G7. Il s’intitule « Après l’entrée du PDC dans le G.7 : le ministre Liyota reste fidèle à Kabila »
« Cité abondamment parmi les probables ministres démissionnaires du gouvernement, suite à la fronde du G.7, auquel appartient désormais son parti, le PDC, contre la Majorité Présidentielle, Bienvenu Liyota n’a pas suivi la consigne de son chef de parti, José Endundo. L’on a appris, en début de semaine, qu’il ne rendra pas son tablier. On croit savoir qu’il a cédé à la pression de sa base électorale, foncièrement opposée à son départ de la famille politique du Chef de l’Etat.
Selon plusieurs sources et témoins, de nombreux jeunes de la circonscription de Lukunga, où il s’est fait élire député national en 2011, ont envahi sa résidence le lundi 21 septembre 2015, pour lui signifier leur désapprobation de son éventuelle intention de quitter la Majorité Présidentielle. On rapporte que hier mardi 22 septembre, c’est son cabinet de travail, au ministère de l’Environnement et du Développement Durable, qui était pris d’assaut par des masses juvéniles de la même circonscription de la Lukunga, à Kinshasa, pour manifester bruyamment contre toute trahison de son serment de fidélité au Président de la République et à sa famille politique.
C’est face à la pression de sa base électorale, indique-t-on, que Bienvenu Liyota a décidé de jouer la carte de l’apaisement, en proclamant haut et fort son attachement à l’Autorité morale de la MP, qu’il compte accompagner, jusqu’à la fin de son mandat, dans son combat pour la restauration de la paix, de l’unité nationale, de la stabilité politique et le cheminement du pays vers le cap de l’émergence, fixé à l’horizon 2030.
Une fois sa position clarifiée, ses sympathisants sont rentrés satisfaits, promettant de lui rendre l’ascenseur lors de la prochaine compétition électorale pour la députation nationale, comme en 2011. Bienvenu Liyota a réussi ainsi à préserver les chances de rempiler en 2016 et apporter des voix à ses pairs de la Majorité.
On signale qu’il conduit un ministère ultra-sensible, qui a la lourde charge de porter la voix de la République Démocratique du Congo en décembre 2015 à Paris, à l’occasion de la Conférence mondiale sur le climat. D’ores et déjà, notre pays s’est signalé comme le tout premier Etat africain à avoir déposé son cahier de charges, après le visa du Chef de l’Etat, au Secrétariat Exécutif de ce forum. Le pari à gagner par Bienvenu Liyota est d’arracher aux pays pollueurs de notre planète, pour le compte de la RDC, des dividendes financiers conformes à ses sacrifices dans la régulation du climat. Point n’est besoin de souligner que la rupture est consommée entre Liyota et le leadership de son parti ».
Il n’y aura sans doute guère de lecteurs pour s’étonner d’apprendre qu’on peut lire un avis tout différent dansL’Avenir.
Le « Moniteur du Joséphisme » qualifie cette première sortie médiatique des députés nationaux de G7 de fiasco. Il titre « G7 : le fiasco ». et écrit : « C’est un fiasco auquel la presse a assisté hier lors de a réunion des députés du G 7 au Palais du peuple. Contre toute attente, « Le G7 a affirmé garder intact ses élus au nombre de 80, alors qu’en réalité, les députés nationaux qui étaient présents à la réunion n’avoisinaient que le nombre de 20 », écrit ce quotidien. La vérité, selon L’Avenir, est que les élus des partis frondeurs n’ont pas suivi le chemin, embrassé par leurs chefs, qui mène à la perdition. Au contraire, déclare-t-il, ces élus ont réaffirmé leur attachement indéfectible à l’Autorité morale de la Majorité Présidentielle.
Cherchant désespérément une voie médiane, entre ces deux attitudes extrêmes, Le Potentiel avance que « Le G 7 se recherche encore ». (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13202:nouvelle-plateforme-politique-le-g7-se-recherche-encore&catid=85:a-la-une&Itemid=472 )
Lundi, 21 Septembre, les frondeurs ont tenu leur première réunion dite de « contact ». Après le battage médiatique fait à leur lettre au président Kabila, ils entendent, désormais porter au Parlement leur combat pour le respect de la Constitution. Ils s’organisent pour définir les types d’actions « légales » auxquelles recourir à cet effet, note ce journal.
Règlements de comptes
Certains articles, toujours en rapport la fronde du G 7 vis –vis de la Majorité présidentielle, s’occupent de cas individuels, soit pour prendre la défense de personnalité limogées, soit au contraire pour réclamer à grands cris la tête de tel ou tel.
Ainsi, l ’article «Léon Kengo un danger pour Joseph Kabila »de La Percée+ réclame, de façon évidente le scalp du Président du Sénat.
Il alerte : L’affaire du G 7 livre déjà ses secrets. A ce jour, s’il faut que la MP retienne ceci, déclare une certaine opinion : « les traitres sont encore aux côtés de Kabila. Il convient de savoir que bientôt, ils vont encore déstabiliser la scène politique comme le G7 d’où, estime La Percée+, « La cour de Kabila devra être nettoyée et entourage surveillé et éjecter les traitres et les flatteurs». « Léon Kengo wa Dondo, cite-t-il, est un danger pour Joseph Kabila »
De son côté Le Phare rompt une lance en faveur d’un ministre sortant dans son article « Fonction publique : Kibala laisse derrière lui 1.700.000 USD et actions » (° http://www.lephareonline.net/fonction-publique-kibala-laisse-derriere-lui-1-700-000-usd-et-actions/ )
« Ministre démissionnaire de la Fonction publique, Jean-Claude Kibala a procédé hier à la remise-reprise avec la Primature, chargée de gérer ce ministère, en attendant la désignation de son successeur. On a noté, côté finances, que ce technocrate issu des rangs du MSR a laissé dans la caisse la petite cagnotte de 1.700.000 dollars américains. S’agissant des actions, il est crédité de l’initiative de la mise en place de l’Intersyndicale de l’administration publique, érigée en interface légitime du gouvernement.
Décidé à faire bouger les lignes pendant les trois ans passés à la tête de la Fonction publique, il a mis en route une réforme qui fera date, en dépit des critiques acerbes récoltées de la part des adeptes du statu quo. Ainsi, il a pu définir, avant de partir, le « cadre stratégique » basé sur la rationalisation des missions, des emplois, des structures et des effectifs, l’élaboration des plans directeurs des ministères, la revue du cadre juridique, la revalorisation des ressources humaines, la maîtrise des effectifs et de la masse salariale, la décentralisation administrative, la promotion des NTIC, de l’approche qualité, de l’éthique, de la déontologie et de la lutte contre la corruption.
Sous son mandat, il a ficelé deux projets de loi, dont l’un a été adopté au Parlement. Il s’agit de la loi portant organisation et fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées ainsi que de celle portant statut de l’agent de carrière.
Pour ce qui est de la maîtrise des effectifs et de la masse salariale, il a permis au gouvernement de normaliser le processus de rémunération, les primes ne venant qu’en appoint au salaire du fonctionnaire. Gel du recrutement, de différentes demandes de nouveaux barèmes de primes, suppression des primes versées aux membres des commissions interministérielles d’encadrement de la paie, nettoyage et harmonisation des fichiers des bases des données, fichier unique de paie, finalisation du recensement des agents et fonctionnaires, sont autant, d’actions à l’actif de Jean-Claude Kibala.
La création de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) va résoudre le problème de la formation des cadres de qualité pour l’administration publique congolaise. Elle traduit la volonté du gouvernement de doter le pays d’une administration performante, tournée vers le développement. Un programme stratégique de formation continue des agents, est là. Le ministre sortant de la Fonction publique s’en va, tête haute, prêt à assumer son actif, comme son passif. Cadres et agents de l’Etat ayant souscrit à sa réforme, sont inquiets, car incertains de voir son successeur continuer sur la même lancée. Mais du côté de ses détracteurs, c’est la fête. A l’heure du bilan, chacun peut juger s’il a bien ou mal assumé ses charges d’homme d’Etat. On retient au moins qu’il a quitté le gouvernement par fidélité »(...)"
"RDC : affaire G7, nouvelles démissions dans l’ex-Katanga et l'Equateur"
° http://www.radiookapi.net/2015/09/22/actualite/politique/rdc-affaire-g7-nouvelles-demissions-dans-lex-katanga-et-equateur
"En RDC, la majorité de Joseph Kabila divisée à un an de la présidentielle"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/09/21/en-rdc-la-majorite-de-joseph-kabila-divisee-a-un-de-la-presidentielle_4765562_3212.html
"LE G7 SUR LES TRACES DE TREIZE PARLEMENTAIRES"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13178:le-g7-sur-les-traces-de-treize-parlementaires&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.rfi.fr/afrique/20150922-rdc-majorite-presidentielle-kabila-katanga-moise-katumbi
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13206:demission-de-mwando-nsimba-le-comite-politique-de-l-unadef-salue-cet-acte-courageux&catid=90:online-depeches
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 27/9/2015, 8:14 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
RDC: démission du ministre des Sports, Sama Lukonde.
Les démissions enregistrées depuis la semaine dernière à la suite de l’affaire G7 se sont poursuivies mardi 22 septembre. Le ministre des Sports, Sam Lukonde Kienge, a annoncé avoir renoncé à ses fonctions pour obéir à la consigne de son parti, Avenir du Congo qui fait partie du G7, le groupe de sept partis exclus de la Majorité Présidentielle pour une lettre ouverte à Joseph Kabila demandant le respect de la Constitution.
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-demission-du-ministre-des-sports-sama-lukonde
Les démissions enregistrées depuis la semaine dernière à la suite de l’affaire G7 se sont poursuivies mardi 22 septembre. Le ministre des Sports, Sam Lukonde Kienge, a annoncé avoir renoncé à ses fonctions pour obéir à la consigne de son parti, Avenir du Congo qui fait partie du G7, le groupe de sept partis exclus de la Majorité Présidentielle pour une lettre ouverte à Joseph Kabila demandant le respect de la Constitution.
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-demission-du-ministre-des-sports-sama-lukonde
djino
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
EXCLUSIVITE: un Cadre du PPRD declare que le Peuple Congolais n’acceptera jamais un autre Mobutu
djino
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
- Code:
De son côté Le Phare rompt une lance en faveur d’un ministre sortant dans son article « Fonction publique : Kibala laisse derrière lui 1.700.000 USD et actions » (° http://www.lephareonline.net/fonction-publique-kibala-laisse-derriere-lui-1-700-000-usd-et-actions/ )
« Ministre démissionnaire de la Fonction publique, Jean-Claude Kibala a procédé hier à la remise-reprise avec la Primature, chargée de gérer ce ministère, en attendant la désignation de son successeur. On a noté, côté finances, que ce technocrate issu des rangs du MSR a laissé dans la caisse la petite cagnotte de 1.700.000 dollars américains. S’agissant des actions, il est crédité de l’initiative de la mise en place de l’Intersyndicale de l’administration publique, érigée en interface légitime du gouvernement.
ET COMME PAR HASARD, MATATA MPONYO, POUR MIEUX S ASSURER QUE CETTE CAGNOTTE NE LUI ECHAPPE PAS, IL ASSURE MAINTENANT L INTERIM DU MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ALORS QU IL NE S EST JAMAIS INTERESSE NI DE PRES NI DE LOIN A LA VIE DE MISERE DES FONCTIONNAIRES...
ARRETONS LA COMEDIE....
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"G7 et Katumbi : nouvelle donne politique en RDC
° http://afrikarabia.com/wordpress/nouvelle-donne-politique-en-rdc/
La crise que traverse la majorité présidentielle vient de faire émerger deux nouveaux acteurs sur la scène politique congolaise : le G7 et Moïse Katumbi.
Alors gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi s’était prononcé fin 2014 contre un troisième mandat du président Joseph Kabila
La lettre de sept membres de la majorité présidentielle (MP), demandant au président Joseph Kabila de respecter la Constitution en quittant le pouvoir en 2016 a créé un véritable séisme politique en République démocratique du Congo – voir notre article. Deux poids lourds de la majorité ont été rapidement « punis » pour leur participation à la fronde : Olivier Kamitatu (ARC) a été débarqué du ministère du Plan et Pierre Lumbi (MSR) a été révoqué de son poste de Conseiller spécial du président Kabila en matière de sécurité. Par effet domino, on ne compte plus les démissions et les exclusions en cascade à la suite de « l’affaire G7 » comme on l’appelle à Kinshasa. Charles Mwando, premier vice-président de l’Assemblée nationale a donné sa démission pour rejoindre la nouvelle plateforme. Puis, ce fut au tour du ministre des Sports, Sam Lukonde d’annoncer ce mardi avoir renoncer à ses fonctions pour obéir à la consigne de son parti, Avenir du Congo.
Débaucher les déçus du kabilisme
La fronde du G7 a tout d’abord permis d’en savoir un petit peu plus sur les intentions réelles du président Joseph Kabila pour 2016. L’opposition craint en effet que le président congolais ne cherche à retarder le calendrier électoral pour s’accrocher à son fauteuil, via une possible période de transition. La sortie des frondeurs et les exclusions qui ont suivi, prouve, si certains en doutaient encore, que le président congolais souhaite bien rester au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. La deuxième leçon de l’implosion de la majorité présidentielle est l’arrivée du G7, comme nouvelle plateforme politique sur l’échiquier congolais. Avec environ 80 députés, dont l’intégralité ne suivra sans doute pas les nouvelles consignes de leur parti, le G7 peut désormais peser dans le paysage politique, même s’il n’est pas en mesure de faire chuter le gouvernement. En se positionnant volontairement en dehors de l’opposition, mais plutôt dans le camp anti-Kabila, le G7 compte bien débaucher tous les déçus du kabilisme, ou en tout cas, tout ceux qui ne souhaitent pas qu’il se maintienne au pouvoir après 2016. L’irruption du G7 sur la scène politique risque enfin de venir concurrencer les multiples partis et plateformes existantes de l’opposition congolaise. Avec une coalition de plus dans le camp anti-Kabila, on frôle le trop plein.
Katumbi : le premier des frondeurs
Troisième leçon du G7 : la contestation anti-Kabila dans la majorité pourrait bien faire émerger un nouveau leader. L’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, encore membre de la majorité présidentielle, s’apprête à faire « une annonce importante » selon son compte Twitter, créé pour l’occasion. Le bouillonnant président du célèbre club de football, TP Mazembe, n’a jamais caché son opposition à un troisième mandat de Joseph Kabila. Il avait même été le premier à le déclarer publiquement lors de son retour très médiatique à Lubumbashi fin 2014 – voir notre article. Depuis cette date, plus personne n’est dupe des ambitions présidentielles du gouverneur de la riche province minière. La création de son compte Twitter quelques jours après l’implosion de la majorité font dire à certains observateurs que les actions du G7 et de Moïse Katumbi seraient « concertées ». Les frondeurs pourraient même être la tête de pont de la futur machine électorale de l’homme d’affaire. Le frondeur Gabriel Kyungu serait chargé de faire basculer le Katanga du camp Kabila à celui de Katumbi, alors qu’Olivier Kamitatu s’occuperait de son fief du Bandundu.
Katumbi doit avancer ses cartes rapidement
Mais pour l’instant rien n’est lancé. Katumbi n’est pas encore candidat et on ne sait rien du timing qu’imposera Joseph Kabila pour se maintenir au pouvoir (glissement du calendrier électoral, modification de la Constitution ?…). Dernière inconnue : rien ne dit que l’élection présidentielle aura bien lieu en novembre 2016. Mais si le président congolais reste pour le moment le maître du temps, le temps presse pour les candidats à sa succession. Moïse Katumbi doit avancer ses cartes rapidement pour obliger Joseph Kabila à réagir et éviter l’enlisement. Le président du TP Mazembe doit également prendre le temps de revêtir l’habit du présidentiable – voir notre article. Si le businessman et le président de club de foot n’ont plus vraiment rien à prouver, l’homme politique reste encore à construire et notamment à l’international. Moïse Katumbi pourra tout de même s’appuyer sur son bilan à la tête du Katanga, où si beaucoup reste à faire, son passage aux affaires est plutôt jugé positivement dans la province minière."
"Kinshasa : la 3ème lettre du "G7" plombe la "MP"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10243
Depuis la divulgation de la 3ème lettre lui adressée par les "frondeurs", "Joseph Kabila" se confine dans son attitude favori: le mutisme. La série des révocations et démissions parle en ses lieu et place. Au-delà du discours serein claironné par quelques rentiers de la "Majorité présidentielle" (MP), "l’autorité morale" de cette plateforme serait dans tous ses états, dit-on. L’homme est réputé faible au plan psychique. Il y a désormais un avant et un après 14 septembre 2015. La "MP" est plombée et amorce son agonie. Adieu climat politique apaisé.
"La critique n’a jamais tué ce qui doit vivre, et l’éloge surtout n’a jamais fait vivre ce qui doit mourir", a pu dire Chateaubriand.
Près de deux semaines après la divulgation de la 3ème correspondance adressée à "Joseph Kabila" par les sept "frondeurs" de la "MP", ceux-ci sont voués aux gémonies. Les membres des sept formations politiques qui occupaient des postes de responsabilité sont placées devant une cruelle alternative : désavouer leur chef ou se démettre. La lâcheté et l’opportunisme ont incité certains d’entre eux à tourner le dos à leur dirigeant respectif jurant "fidélité" à l’"autorité morale" de la MP. C’est le cas notamment de certains parlementaires et ministres provinciaux.
Dans une interview qu’il accordée mercredi 23 septembre à radio Okapi, le sénateur Jacques Djoli Es’Engekeli, professeur de droit à l’université de Kinshasa, a eu ces mots : «Lorsqu’on quitte volontairement un parti, on perd le mandat acquis sous le label de ce parti». En cas de différend, il revient aux tribunaux de trancher.
Deux semaines après, l’onde de choc de la 3ème lettre des "frondeurs" continue à secouer les fondements de la mouvance kabiliste. Et ce en dépit de la fausse sérénité qu’affichent, sans convaincre, certains caciques de l’oligarchie en place.
"Faire bloc"
Depuis le 14 septembre, des voix pour le moins hypocrites s’élèvent pour aller à la rescousse d’un "Joseph Kabila" qui ne s’est jamais senti redevable de quelques explications à la population. "Kabila", le"taiseux", laisse ses "petits soldats" exercer le ministère de la parole par "procuration".
Au total, les sept "frondeurs" sont "accusés" non seulement de "rébellion" mais aussi de "faire un procès d’intention" à l’encontre de "l’autorité morale" de la MP alors que celle-ci n’a jamais dit qu’il ne respecterait pas la Constitution.
Qui oserait affirmer que les sept leaders politiques précités sont exempts de reproches au regard des années passées aux côtés de "Joseph Kabila"? Personne! Reste que le débat suscité par le "G7" va dans le sens des préoccupants du grand nombre. Les déclarations d’attachement et autres marches de soutien en faveur du "raïs" ne changeront rien. "Kabila" est vomi par la grande majorité de la population. Le compte à rebours est enclenché.
Sur un air de "je vais bien , tout va bien" qui ne trompe personne, les députés nationaux de la majorité se sont retrouvés dimanche 20 septembre dans un hôtel de la capitale. L’objectif, disaient-ils, est de "faire bloc". Tels des "caporaux" soumis au diktat d’un "général", les 315 parlementaires présents ont été contraints de signer une lettre de confirmation de leur "soutien" à "Joseph Kabila". "L’initiative des frondeurs est un coup d’épée dans l’eau", a bredouillé Ramazani Shadari, le chef du groupe PPRD à la chambre basse du Parlement.
Marche de soutien
Mardi 22 septembre, le gouverneur de la province démembrée du Kasaï Oriental, l’ex-négociant en diamant Alphonse Ngoy Kasanji, n’a pas trouvé mieux que de recourir aux pratiques anachroniques de la IIème République. Il a organisé une "marche de soutien" en faveur de "Joseph Kabila". Un comble dans un Etat pluripartite. Le gouverneur Ngoyi Kasanji a déclaré que la marche organisée à Mbuji-Mayi «démontre à la face du monde le soutien de la population au président Joseph Kabila malgré le départ des membres du G7».
A Kisangani, une marche de soutien a été également organisée. Le vice-gouverneur de l’ex-Province Orientale Pascal Mombi - dont la carrière est soumise aux aléas du découpage territorial - a pris la tête de cette manifestation. Les députés nationaux et provinciaux, le maire de la ville de Kisangani, les bourgmestres de six communes se sont joints à lui.
Et revoici le "pasteur Daniel"
Mercredi 23 septembre, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendance, le très sulfureux Daniel Mulunda Ngoy Nyanga est sorti - une fois de plus - de son silence pour blâmer les "frondeurs". Selon lui, les "revendications" (sic!) du "G7" sont " inopportunes et dangereuses ". Inopportunes et dangereuses par rapport à qui, par rapport à quoi? Mulunda reste muet.
Adepte de la thèse du "complot", Mulunda qui ne va jamais jusqu’au bout de sa pensée d’estimer que le moment choisi pour rédiger cette lettre est "politiquement motivé". Le "pasteur" de brandir une menace à peine voilée en rappelant que "les frondeurs d’aujourd’hui oublient qu’ils ont été jusque-là des gestionnaires de la chose publique et que leur lettre ne les exonère pas de rendre un jour compte à la nation". Que dire de lui-même après les consultations politiques chaotiques du 28 novembre 2011 et ses conséquences en termes des vies humaines broyées?
Assurer l’alternance démocratique
Une chose paraît désormais certaine : la "majorité présidentielle" amorce le temps des vaches maigres. L’agonie ne serait plus qu’une question de temps. La MP va connaitre le sort réservé à toute structure contre-nature. L’alinéa 3 de l’article 69 de la Constitution promulguée le 18 février 2006 érige le Président de la République en "arbitre". "Il assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. (...)". En France, le chef de l’Etat est considéré comme étant l’"arbitre suprême". Peut-on concilier le rôle d’arbitre à celui d’"autorité morale" d’une majorité aux allures de "clan"? Qui s’occupera de l’intérêt général? "Joseph Kabila" n’est-il pas tombé dans son propre piège?
Signe du désarroi qui règne au sein de la mouvance kabiliste où ce qui en reste, le ministre de la Communication et des médias Lambert Mende Omalanga a annoncé jeudi 24 septembre la mise sur pied d’un machin aux allures de fuite en avant dénommé "Forum citoyen". "Pendant deux jours, a-t-il expliqué, les participants, notamment des journalistes, vont échanger afin de façonner et rendre tangible l’image de marque forte de la RDC et sortir des sentiers battus". "Nous avons l’impression qu’on s’alimente souvent aux mauvaises sources pour parler de la République démocratique du Congo", a regretté un Mende qui semble découvrir ce que tout le monde savait déjà.
Dans l’exposé des motifs de la Constitution en vigueur, les législateurs de 2005 ont énuméré les "préoccupations majeures" ayant présidé à l’organisation des institutions du pays. A savoir: assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat; éviter les conflits; instaurer l’Etat de droit; contrer toute tentative de dérive dictatoriale; garantir la bonne gouvernance; lutter contre l’impunité et assurer l’alternance démocratique. En réalité, les "frondeurs" n’ont rien inventé..."
"Lubumbashi: le G7 prêt à participer au dialogue préconisé par Joseph Kabila
° http://www.radiookapi.net/2015/09/26/actualite/en-bref/lubumbashi-le-g7-pret-participer-au-dialogue-preconise-par-joseph
Le G7 participera bel et bien au prochain dialogue qui serait organisé par le chef de l’Etat sur l’avenir de la RDC, conformément au cahier de charge que détient cette plateforme politique annoncée par les sept leaders exclus récemment de la Majorité présidentielle (MP). Un de ces leaders, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président national de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) l’a déclaré vendredi 25 septembre au cours d’une conférence de presse à la permanence du parti à Lubumbashi.
«Le G7 sera au dialogue pour un calendrier électoral (…) qui consiste à prioriser les élections suivantes: présidentielle couplée avec les législatives et les élections provinciales. Nous sommes pressés !», a affirmé Kyungu wa Kumwanza"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"Lubumbashi : Le "maire" interdit un meeting de Gabriel Kyungu
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10279
Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’assemblée provinciale de l’ancienne province du Katanga et président de l’Unafec
Le meeting politique que l’Unafec (Union des nationalistes et des fédéralistes du Congo) avait prévu le samedi 10 octobre est jugé "inopportun" par le "maire" de Lubumbashi. Celui-ci invoque le "climat politique qui prévaut au pays". Selon des sources bien informées, l’interdiction de cette manifestation aurait été prise par "Joseph Kabila". En personne. Le maire Jean Oscar Sanguza Mutunda ne serait que l’exécuteur zélé d’un ordre de la très fameuse "haute hiérarchie". Sur ces entrefaites, Des "marches de soutien" à "Joseph Kabila" sont organisées aux quatre coins du pays. L’Etat congolais passe pour un bien personnel à l’oligarchie au pouvoir.
Commençons par ouvrir la parenthèse. Un incident aux conséquences imprévisibles a failli se produire jeudi 8 octobre à l’aéroport de la Luano à Lubumbashi. De quoi s’agit-il? Des éléments de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" dite "garde républicaine" ont empêché Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale de l’ancienne province du Katanga et président de l’Unafec (Union des nationalistes et des fédéralistes du Congo), une des formations qui composent le "G7", de prendre un vol à destination...de Kinshasa. Après plus d’une heure de tractations et des éclats de voix, les sbires du "raïs" ont fini par laisser cet opposant prendre place à bord d’un aéronef. On peut gager que le bras de fer a été suivi minute par minute par le "fermier" de Kingakati.
Le président de l’Unafec n’est informé d’aucun dossier judiciaire ouverte à sa charge. Les observateurs se demandent bien en vertu de quel acte officiel ces bidasses ont osé troubler l’exercice du droit constitutionnel reconnu à toute personne se trouvant sur le territoire national "d’y circuler librement". Où va-t-on avec un pouvoir d’Etat rustre, inefficace, arrogant et partial? Fermons la parenthèse.
Violation de la Constitution
En date du 29 septembre dernier, l’Unafec, sous la plume de son secrétaire général national adjoint chargé des provinces, Dieudonné Bamoïna Baînamboka, informe le maire de Lubumbashi, par lettre de la tenue d’un "meeting politique" le samedi 10 octobre 2015 à 15 heures à la Place de la gare. "L’harangueur" n’était autre que Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza. L’objet de la lettre surprend : "Demande d’autorisation". Bamoïna note, en liminaire, qu’il sera question, plus particulièrement, au cours de ce meeting, "de présenter aux combattants et combattantes du parti politique et mouvements associatifs alliés à l’Unafec en l’occurrence l’UNADEF, MSR, ACO, ARC, MSDD, PDC". "Mais auparavant, une messe d’action de grâce sera célébrée en la BasiliqueSainte Vierge de la commune de Kenya à partir de 9h00", ajoute-t-il.
La réponse du maire de Lubumbashi est datée du 6 octobre soit une semaine après. "Compte tenu du climat politique particulier qui prévaut au pays et en vue de préserver la paix et la tranquillité dans notre ville tout en me référant aux résolutions du Comité urbain de sécurité, des manifestations publiques telles que des caravanes motorisées, des meetings publics, des rassemblements populaires etc., écrit Jean Oscar Sanguza, ne sont pas opportunes en ce moment et ne peuvent être autorisées et ce, pour des raisons sécuritaires." Le premier magistrat du chef-lieu du Haut Katanga a manifestement pris l’Unafec au mot en parlant d’"autorisation".
La « haute hiérarchie »
Des sources jointes au téléphone dans la capitale du cuivre adoptent la posture de l’avocat du diable en "plaidant" en faveur de Sanguza. "Le pauvre Sanguza n’y est pour rien, disent-elles quasiment en choeur. Il n’a fait qu’exécuter un ordre donné par Joseph Kabila, en personne". Une autre source, plus lucide, de pester :"Sanguza a violé au moins deux dispositions constitutionnelles. Primo : les manifestations pacifiques ne sont plus soumises à des autorisations. Les organisateurs doivent informer par écrit l’autorité compétente. Ce qui a été fait. Secundo : le maire a violé le principe de l’égalité des Congolais devant la loi. Dimanche 6 octobre, le tout nouveau vice-ministre chargé des Transports Simplice Ilunga Monga n’a-t-il pas tenu un meeting politique à Likasi pour soutenir le président Joseph Kabila?"
Signe d’un pouvoir embourbé dans ses contradictions internes, le mercredi 7 octobre, le commissaire provincial de la Police nationale dans le Haut-Katanga, le général Galenga Makongo Jean-Bosco, a tenu une sorte de "causerie morale" au camp Est de la police. Sans rire, l’orateur a claironné, à maintes reprises, le "caractère apolitique de la police nationale congolaise". Selon lui, celle-ci a pour mission "de maintenir la sécurité publique, l’ordre et le rétablissement de celle-ci en cas ce trouble".
Un pouvoir sectaire
Le général Galenga pourrait-il expliquer les raisons ayant poussé une escouade de 200 membres de cette même "police apolitique" d’encercler l’église où se trouvait Kyungu le dimanche 20 septembre? Selon une dépêche de l’AFP, les policiers dont question étaient armés de matraques et de boucliers, de kalachnikovs et pour certains de lance-roquettes. Pire, une mitrailleuse lourde montée sur une jeep complétait le dispositif. On est où là ?
C’est un secret de Polichinelle de relever que depuis que les frondeurs du "G7" se sont "auto-exclus", de la "Majorité présidentielle" - selon la formule consacrée -, plusieurs caciques de la "Kabilie" sont descendus depuis le vendredi 2 octobre à Lubumbashi. Outre l’ancien ministre de l’Intérieur Richard Muyej et le vice-ministre Simplice Ilunga Monga, on peut citer les ministres Aimé Ngoie Mukena (Hydrocarbures) et Baudouin Banza Mukalay Nsungu (Culture). Il semble bien que leur mission consiste à "expliquer l’évolution de la situation politique" mais aussi à organiser une "marche de soutien" à "Joseph Kabila".
A Goma, au Nord Kivu, le gouverneur Julien Paluku et des cadres de la majorité présidentielle ont organisé mercredi 7 octobre un "imposant meeting populaire". C’était, pour eux, l’occasion de réaffirmer "leur soutien indéfectible" à l’"autorité morale" de leur famille politique. Paluku a eu ces mots révélateurs de la "conception kabiliste" démocratie: « qu’il neige, qu’il pleuve, la Majorité présidentielle va conserver le pouvoir le plus longtemps possible». "Joseph Kabila" et ses séides du genre Sanguza, Paluku et compagnie pourraient apprendre, à leurs dépens, que tout pouvoir sectaire a son avenir derrière lui..."
"RDC: le maire de Lubumbashi interdit les manifestations politiques publiques
° http://www.radiookapi.net/2015/10/10/actualite/politique/rdc-le-maire-de-lubumbashi-interdit-les-manifestations-politiques
Le maire de Lubumbashi a interdit l’organisation des manifestations politiques publiques dans la ville. Interrogé par Radio Okapi vendredi 9 octobre, le commissaire provincial de la police du Haut Katanga, Jean Bosco Galenga, a évoqué des raisons sécuritaires. Des partis politiques projetaient d’organiser une manifestation ce samedi dans la ville de Lubumbashi.
« Les informations que nous avons font état d’une situation sécuritaire qui pourrait se compliquer parce qu’il y a des intentions assez malveillantes dans le chef de certaines personnes », indique le commissaire provincial de la police.
Il fait également savoir que le match du championnat national de football qui devait opposer dimanche 11 octobre Mazembe à Lupopo a été reporté.
« Les informations qui sont à notre possession sont telles qu’il y a des groupes de gens- je ne sais pas de quel bord ils sont- qui voudraient s’ils ne créent de désordre samedi, qu’ils profitent de ceux qui auront perdu le match pour essayer de les entraîner à ce qu’on puisse créer le désordre dans la ville », affirme Jean Bosco Galenga.
Le commissaire de police lance un appel au « respect des lois », invitant « les bons citoyens » à « vaquer normalement à leurs occupations ».
« La police sera là», annonce-t-il."
"RDC : le G7 se positionne dans l’opposition
° http://www.radiookapi.net/2015/10/10/actualite/politique/rdc-le-g7-se-positionne-dans-lopposition
Les leaders du G7 lors de la signature de l'acte constitutif de leur plateforme politique à Kinshasa le 10/10/2015.
La plate-forme politique des sept partis politiques « G7 » exclus de la Majorité présidentielle (MP) se positionne désormais dans l’opposition, selon une déclaration politique de ce regroupement. Dans son acte constitutif signé samedi 10 octobre à Kinshasa, le G7 annonce qu’il présentera une candidature commune et unique à la prochaine élection présidentielle de 2016.
« Le G7, plate-forme désormais organisée, se positionne clairement comme une force de l’opposition et en appelle à toutes les forces politiques et sociales-tant de l’intérieur que de la diaspora-convaincues de la nécessité d’assurer l’alternance politique de se joindre à lui, dans un large front républicain, pour la réussite de ce combat », peut-on lire dans cette déclaration.
Cette plate-forme politique se fixe un certain nombre d’objectifs qui doivent caractériser son combat démocratique, notamment la lutte pour le respect par tous les congolais de la constitution et les lois et règlements de la République démocratique du Congo (RDC).Le #G7 se positionne comme une force de l'Opposition et en appelle à un large front républicain pour l'effectivité des élections en 2016 !
— Olivier Kamitatu (@OlivierKamitatu) 10 Octobre 2015
L’acte constitutif du G7 indique que cette plate-forme devra :
- Promouvoir l’alternance démocratique en RDC
- Œuvrer pour l’organisation des élections crédibles et véritablement démocratiques, conquérir le pouvoir et gouverner sur la base d’un programme commun de gouvernement
- Présenter des candidatures des partis politiques membres aux élections à tous les niveaux et les gagner comme une famille politique unie sous un leadership visionnaire
- Présenter une candidature commune et unique à la prochaine élection présidentielle.
Et pour atteindre ces objectifs, le G7 se dit ouvert à d’autres formations politiques et pourra conclure avec celles-ci des accords de partenariat ou de collaboration. Ainsi, le G7 pourra devenir « G7+ », selon les adhésions de nouveaux membres.
Non à la pression sur la Ceni
Dans sa déclaration faite à l’issue de la signature de l’acte constitutif, le G7 demande avec insistance au gouvernement de cesser de mettre la pression sur la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’obligeant à ne pas publier le nouveau calendrier électoral aménagé, qui selon cette plate-forme, est disponible.
« Le G7 sait que ce calendrier aménagé existe. La Ceni doit donc s’assumer en toute indépendance pour le rendre public, toutes affaires cessantes, et en faire ainsi une boussole éclairant les pas des Congolais vers l’alternance politique apaisée qui doit intervenir en décembre 2016 », ont déclaré les signataires de l’acte constitutif de cette plate-forme.
Dans sa déclaration, le G7 demande aux parlementaires réunis en session budgétaire de dégager en priorité les ressources nécessaires pour l’organisation des élections nationales démocratiques de 2016 à travers des scrutins transparents et crédibles.Pour le #G7, la CENI doit s'assumer et publier toutes affaires cessantes le calendrier des élections de 2016 !pic.twitter.com/Ic1GvkZGBb
— Olivier Kamitatu (@OlivierKamitatu) 10 Octobre 2015
Quant au dialogue politique, le G7 estime qu’il n’a plus de raison d’être car il ne servirait qu’à retarder inutilement de petits arrangements les aspirations légitimes du peuple congolais à l’alternance prévue en 2016.
« Si concertations il doit y avoir, il appartient à la Ceni de s’y employer dans le cadre habituel qu’elle a mis en place de manière à dégager le consensus et la mobilisation la plus large des forces politiques et sociales pour le respect de la constitution », écrit le G7 dans sa déclaration.Pour le G7, le dialogue n'a aucune raison d'être si ce n'est retarder pour de petits arrangements politiciens la tenue des élections en 2016— Olivier Kamitatu (@OlivierKamitatu) 10 Octobre 2015
La déclaration politique du G7 a été signée par des personnalités ci-après :
[list="box-sizing: border-box; margin-bottom: 10px;"]
[*]Pierre Lumbi, pour le compte du Mouvement social pour le renouveau (MSR)
[*]Olivier Kamitatu pour l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC)
[*]José Endundo pour le Parti démocrate chrétien (PDC)
[*]Dany Banza pour l’Avenir du Congo (ACO)
[*]Gabriel Kyungu wa Kumwanza pour l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec)
[*]Charles Muando NSimba pour l’Union nationale des démocrates fédéralistes (Unadef)
[*]Christophe Lutundula pour l’Alliance des démocrates pour le progrès (ADP-MSDD).
[/list]
Le G7 est un regroupement de sept partis politiques issus de la MP, qui a adressé une lettre ouverte au Président de la République critiquant le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle.
Cet arrêt de la cour conditionne le lancement du processus électoral par l'organisation prioritaire des élections des gouverneurs des vingt-et-une nouvelles provinces pour lesquelles le gouvernement n'a pas prévu de budget. Ces frondeurs ont également dénoncé des «manœuvres inavouées » pour ne pas respecter la constitution, imputant à la Majorité une « stratégie suicidaire ». "
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
ils attendent tous le dernier jour de leur mandat pour denoncer. Par politesse ils ne parlent pas à table
KOTA
Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
"La Tempête des Tropiques: « Kabila et Minaku face à une nouvelle fronde »
° http://www.radiookapi.net/2015/10/13/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-kabila-et-minaku-face-une-nouvelle
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202857&Actualiteit=selected
Revue de presse du mardi 13 octobre 2015
La Tempête des Tropiques (° http://latempete.info/la-majorite-presidentielle-toujours-en-danger-kabila-et-minaku-face-a-une-nouvelle-fronde/ ) révèle une nouvelle fronde au sein de la majorité. Cette fois, c’est Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale qui serait visée.
Une forte agitation est observée dans les milieux des députés nationaux dont un des leurs, élu du Maniema est en train de collecter des signatures pour une motion contre le bureau de la chambre basse du Parlement, indique le journal.
A en croire le quotidien, ce sont des députés contactés au téléphone par l’auteur de la motion qui ont ébruité l’affaire. Selon les informations recueillies par La Tempête des Tropiques, certains élus qui signent cette pétition reçoivent en échange 1 000 dollars américains alors que d’autres en perçoivent 5 000.
Le journal fait également savoir que d’autres députés ont refusé d’approuver cette démarche.
Le quotidien croit savoir que le député à l’origine de la motion bénéficie de l’appui « d’une grande autorité de la place ». Il chercherait à manipuler ses collègues dans le but de montrer à la face du monde que l’Assemblée nationale n’est plus gérable depuis le départ du G7.
L’objectif final de la manœuvre serait de faire tomber le bureau de l’Assemblée nationale.
Le même sujet est développé à la Une de La Prospérité qui parle d’une « pétition inopportune ».
Un député du Maniema, plus précisément de Kibombo, serait à la base de cette manœuvre, fait savoir le journal.
Il aurait tenté, d’après certains élus qu’il a contactés moyennant espèces trébuchantes dont l’origine remonterait au Trésor public, d’arracher leur consentement, pour faire chuter Aubin Minaku et l’ensemble de son Bureau, détaille La Prospérité.
Pour le quotidien, une telle issue aurait des conséquences fâcheuses sur la vie politique dans son ensemble.
A en croire La Prospérité, son aboutissement retarderait l’adoption du Budget de l’Etat 2016 et, par conséquent, de dérailler le processus électoral, sans compter l’effet d’amplifier des contradictions au sein de la Majorité Présidentielle.
L’on craint que dans les pires des cas que l’on en arrive, si la Majorité tangue, à la dissolution de l’Assemblée Nationale, tranche le journal.
Pour sa part, Le Potentiel évoque une « déstabilisation du bureau de l’Assemblée nationale ».
« La Majorité présidentielle serait-elle en train de se saborder ? », s’interroge le quotidien.
C’est l’impression qui se dégage au regard de grandes manœuvres en cours au sein de l’Assemblée nationale, note le quotidien.
Profitant des vides laissés au bureau avec la démission de deux membres issus du G7, commente le journal, certains saisissent l’occasion pour remettre en cause la légitimité de tout le bureau de la chambre basse du Parlement.
Pour Le Potentiel, faire tomber le bureau de l’Assemblée nationale pour la seule raison que deux de ses membres ont démissionné est un non-sens. C’est un argument politiquement incorrect, tranche le confrère pour qui un tel scénario mettrait tout l’environnement politique sens dessus dessous.
La RDC n’a pas intérêt à se replonger dans une crise politique montée de toutes pièces et dont la seule motivation est de nuire, conclut Le Potentiel.
Forum des As évoque une autre hypothèse : le départ de tout le bureau en dehors de son président, Aubin Minaku.
Pour le journal, cette redistribution des cartes devrait se faire à l’aune du redimensionnement de l’Opposition parlementaire. C’est dans ce sens que la Dynamique des parlementaires acquis au bons sens fait deux propositions.
La première prévoit que les postes de président, premier vice-président, rapporteur et questeur reviennent à la majorité. L’Opposition prendrait alors les sièges de deuxième vice-président, rapporteur adjoint et questeur adjoint. C’est l’ancienne configuration du bureau, note le journal.
La deuxième proposition offre à la Majorité les postes de président, deuxième vice-président, rapporteur et questeur. Dans ce cas, reviendraient à l’Opposition les postes de premier vice-président, rapporteur adjoint et questeur adjoint.Des sources généralement bien introduites, font état d’une pétition en gestation qui viserait le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Un Député du Maniema, plus précisément de Kibombo, serait à la base de cette manœuvre.
Il aurait tenté, d’après certains élus qu’il a contactés moyennant espèces trébuchantes dont l’origine remonterait au Trésor public, d’arracher leur consentement, pour faire chuter Aubin Minaku et l’ensemble de son Bureau, informe ce journal.
Et, pourtant, dit-il, une telle démarche aux accents peu orthodoxes, même si elle devait atteindre ses objectifs, elle aurait pour triste mérite, de retarder l’adoption du Budget de l’Etat 2016 et, par conséquent, de dérailler le processus électoral, sans compter l’effet d’amplifier des contradictions au sein de la Majorité Présidentielle. L’on craint que dans les pires des cas que l’on en arrive, si la Majorité tangue, à la dissolution de l’Assemblée Nationale.
Selon ce journal, « De l’argent circule pour acheter les consciences à l’Assemblée nationale et mettre au tapis », soutient-il en précisant en outre que «le Président de l’Assemblée nationale, celui-là même qui dirige la grande famille de la Majorité Présidentielle. A Minaku, on reproche tous les pêchés d’Israël.»
(La CENI est donc en panne, faute de sous et de Président. Le successeur de Malumalu devra être proposé par une Société civile très composite et rien ne dit que les « religieux » seront une fois de plus volontaires pour « s’y coller ». Le nouveau président de la CENI devra être accepté par un Parlement où pour le moment on se montre surtout préoccupé par la « lutte des places » et où l’on se donne des coups de poignards dans le dos. Néanmoins, la psychose du « glissement » et le fétichisme du calendrier font que l’on continue à exiger que les choses aillent vite ! Pourtant, l’expérience d’un passé récent montrent dans quel foutoir cela mène. ! NdlR)(...)
Nouveaux membres au bureau de l’Assemblée nationale
En qui concerne leur élection, L’Observateur annonce « Les nouveaux membres seront connus cette semaine ».
Il indique : « Sauf imprévu, les nouveaux membres du bureau de l’Assemblée nationale seront connus cette semaine, plus précisément le jeudi » .Cette élection concerne en principe deux postes à savoir ceux de vice-président et de rapporteur. Signalons toutefois qu’il existe toujours des zones d’ombre au sujet de la situation du questeur. Ceci dans la mesure où sa position demeure encore floue, souligne L’Observateur.
En effet, ayant refusé de démissionner d son poste à l’instar de ses deux collègues du G 7, Mme Elysée Minembwe continue de briller par son absence aux plénières de la Chambre basse. Et pourtant dans une déclaration, elle a désavoué le président de l’Arc Olivier Kamitatu, parti qui l’a mandaté à ce poste de questeur pour rester fidèle à la Majorité présidentielle. Mais d’après les informations qui circulent à l’Assemblée nationale, les députés de la famille politique du président Kabila seraient en train de préparer une procédure pour obtenir sa défenestration du bureau de l’Assemblée nationale.(...)"
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: FLASH : Olivier Kamitatu et Lumbi révoqués au même moment; La MP de Joseph Kabila vole en éclats: lourdes conséquences pour le régime
CN1 NEWS MARIE-ANGE MUSHOBEKWA DÉMONTRE COMMENT LE G7 A TUE LA CONSTITUTION EN 2010
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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