L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
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Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"Enquête sur les violences dans le Kasaï : l’ONU trouve la réponse de Kinshasa insuffisante
° http://www.jeuneafrique.com/446388/politique/enquete-violences-kasai-lonu-trouve-reponse-de-kinshasa-insuffisante/
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a appelé ce vendredi 9 juin, au lancement d'une enquête internationale sur les violations des droits de l'Homme commises ces derniers mois dans le Kasaï.
Dans un communiqué publié vendredi 9 juin, Zeid Ra’ad Al-Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, appelle le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à établir une « enquête internationale » sur les violations graves des droits de l’homme survenues dans les provinces du Kasaï Central et du Kasaï Oriental, en RDC. Pour lui, cette enquête doit tout particulièrement porter sur les 42 fosses communes découvertes ces derniers mois dans cette province.
« Il est possible qu’il en existe d’autres », détaille-t-il dans son communiqué. Avant de préciser : « Selon les informations recueillies par les équipes du bureau conjoint des Nations Unies des droits de l’Homme, des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) auraient creusé plusieurs tombes après des affrontements avec des éléments présumés de la milice de Kamuina Nsapu au cours des derniers mois. »
Les réponses de Kinshasa insuffisantes
Zeid Ra’ad Al-Hussein réagit là à la réponse donnée par Kinshasa mercredi 7 juin à un ultimatum de l’ONU. L’organisation avait donné 48 heures aux autorités congolaise pour accepter de mener conjointement une enquête avec l’ONU sur les violences secouant le Kasaï depuis des mois. Kinshasa avait accepté, récusant néanmoins l’idée d’avoir cédé à un quelconque ultimatum, et exigeant de « garder la direction » de l’enquête. « Insuffisant », pour Zeid Ra’ad Al Hussein, « compte tenu de la gravité et de la nature généralisée des violations, et du besoin impérieux de justice pour les victimes. »
C’est d’ailleurs cette insuffisance même, et « l’ampleur et la nature des violations et abus des droits de l’homme » commises dans la province, qui selon lui l’ « oblige » à « demander une enquête internationale ». Objectif : « Compléter les efforts nationaux ».
Les deux Kasaï sont depuis septembre dernier secoués par des affrontements entre les forces de sécurité congolaises et la rébellion de Kamwina Nsapu, suite à la mort de son chef tué en août 2016 pendant une opération militaire. Depuis, de nombreuses fosses communes ont été découvertes dans la zone, et les déplacés sont nombreux. Le 12 mars, deux experts de l’ONU en RD Congo, l’Américain Michael Sharp et la Suédoise Zaida Catalán, ainsi que leurs quatre accompagnateurs congolais, avaient disparu à proximité de la rivière Moyo, entre Bukonde-Tshibulu. Ils étaient chargés d’enquêter sur l’insécurité dans le Kasaï-central.""RDC : Zeid appelle à une enquête internationale sur les violations massives des droits de l'homme dans les Kasaï
° http://www.ohchr.org/fr/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=21714&LangID=F
GENEVE (9 juin 2017) - Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein a appelé vendredi le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à établir une enquête internationale sur les violations graves des droits de l'homme survenues dans les provinces du Kasaï Central et du Kasaï Oriental de la République démocratique du Congo (RDC), y compris sur l'existence d'au moins 42 fosses communes.
Depuis août 2016, environ 1,3 million de personnes originaires des Kasaï ont été déplacées suite aux violences, alors que quelque 30 000 réfugiés ont fui vers l'Angola. Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme en RDC (BCNUDH) * a documenté 42 fosses communes, mais il est possible qu’il en existe d’autres. Selon les informations recueillies par les équipes du BCNUDH, des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) auraient creusé plusieurs tombes après des affrontements avec des éléments présumés de la milice de Kamuina Nsapu au cours des derniers mois. Des cas d'exécutions sommaires et d'autres meurtres - y compris d’enfants - ainsi que des allégations de violence sexuelle ont été documentés depuis août 2016. Le BCNUDH continue de recevoir des allégations de violations graves des droits de l'homme, mais les contraintes de sécurité ont entravé la poursuite des enquêtes.
Le Haut-Commissaire Zeid a exhorté le Gouvernement de la RDC, au début du mois de mai, à prendre une série de mesures pour s'assurer qu'une enquête crédible et transparente, respectant les standards internationaux et avec l'implication du BCNUDH, soit établie avant le 8 juin. Bien que le gouvernement ait demandé un soutien technique et les conseils du BCNUDH et de la MONUSCO, la réponse gouvernementale est à ce jour est insuffisante, selon le Haut-Commissaire, compte tenu de la gravité et de la nature généralisée des violations, et du besoin impérieux de justice pour les victimes.
" C’est le devoir souverain du Gouvernement de la RDC de mener des enquêtes judicaires sur les violations des droits de l'homme commises sur son territoire et nous continuerons à appuyer le Gouvernement en fournissant des conseils et un soutien technique pour la mise en œuvre de ses obligations ", a déclaré le Haut-Commissaire Zeid. " Cependant, les actes odieux commis dans les Kasaï semblent être d'une telle gravité, qu’ils doivent interpeller la communauté internationale, et en particulier le Conseil des droits de l'homme. L'ampleur et la nature de ces violations et abus des droits de l'homme et les réponses systématiquement insuffisantes des autorités nationales nous obligent à demander une enquête internationale pour compléter les efforts nationaux ".
"Nous avons un devoir envers les victimes et l'obligation d'envoyer un message aux auteurs de ces crimes que nous observons cela de près et que la communauté internationale s’engage pour mettre un terme à l'impunité endémique en RDC".
La flambée des violences dans les Kasaï a débutée en août 2016 lorsqu'un responsable coutumier a été tué par les FARDC. La milice de Kamuina Nsapu, nommée d'après son chef, a cherché à se venger de son meurtre en ciblant la police et les membres de l'armée, les institutions nationales et autres symboles étatiques, comme les bâtiments du gouvernement, les postes de police et les églises, et en recrutant des enfants pour rejoindre ses rangs. Les FARDC auraient réagi aux attaques en lançant une contre-attaque extrêmement violente, notamment en tirant sans discernement à la mitrailleuse dans les villes où les milices étaient soupçonnées se cacher et en faisant du porte-à-porte pour traquer à mort les miliciens ou des sympathisants suspects. Bien qu'un certain nombre d'enquêtes nationales aient été lancées sur les crimes allégués commis par Kamuina Nsapu, le gouvernement n'a pas mené d'enquêtes significatives sur la conduite de la FARDC et de la Police nationale congolaise.
FIN
* Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH), créé en février 2008, est la Division des droits de l'homme de la Mission de stabilisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO) et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme en RDC.
Pour toute demande de la part des médias, prière de contacter Rupert Colville (+41 22 917 9767 / rcolville@ohchr.org ) ou Ravina Shamdasani (+41 22 917 91 69 / rshamdasani@ohchr.org) ou Liz Throssell (+41 22 91794 66 / ethrossell@ohchr.org)
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"Violences au Kasaï: L'ONU exige une enquête internationale en RDC
° http://www.radiookapi.net/2017/06/09/actualite/societe/violences-au-kasai-lonu-exige-une-enquete-internationale-en-rdc
Le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU a accusé vendredi Kinshasa de ne pas enquêter sérieusement sur les violences au Kasaï, région du centre de la République démocratique du Congo, et a exigé une enquête internationale.
Zeid Ra’ad Al Hussein a enjoint le Conseil des Droits de l'Homme de mettre sur pied une commission afin d'enquêter sur les graves abus commis dans la région, notamment les exécutions sommaires, les meurtres d'enfants, le recrutement d'enfants soldats et les violences sexuelles.
"L'étendue et la nature de ces violations des droits de l'Homme, ainsi que les réponses constamment inadéquates des autorités locales nous obligent à demander une enquête internationale pour compléter les efforts nationaux", a-t-il dit dans un communiqué.La région du Kasaï est secouée depuis septembre par la rébellion de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d'une opération militaire après s'être révolté contre les autorités de Kinshasa.
Ces violences qui impliquent miliciens, soldats et policiers ont fait plus de 400 morts - dont deux enquêteurs de l'ONU en mars - et causé le déplacement de 1,3 million de personnes
Le Conseil des droits de l'Homme a par ailleurs établi l'existence de 42 fosses communes, mais sa porte-parole, Ravina Shamdasani, a averti vendredi que leur nombre pourrait être "beaucoup élevé".
Elle a indiqué que le Conseil avait des informations selon lesquelles les forces armées congolaises pourraient avoir "creusé beaucoup de ces fosses après des accrochages avec des membres présumés de la rébellion de Kamwina Nsapu au cours des mois passés".
Les deux experts de l'ONU tués en mars cherchaient à prouver l'existence de ces charniers.
M. Zeid avait indiqué mardi qu'il attendait "des réponses appropriées du gouvernement (congolais) le 8 juin concernant une enquête conjointe". Mais la ministre des droits de l'Homme congolaise, Marie-Ange Mushobekwa, a répliqué qu'"on ne donne pas d'ultimatum à un État souverain".
Le Haut-Commissaire a reconnu vendredi que c'est "le droit souverain du gouvernement de la RDC de mener des enquêtes judiciaires sur les violations des droits de l'Homme commises sur son territoire".
Il s'est plaint toutefois de l'absence de réponse de Kinshasa "vu la gravité et l'étendue des violations et le besoin impératif de justice pour les victimes".
(AFP)"
"RDC: l’ONU demande des investigations internationales au Kasaï
° https://afrique.lalibre.be/4646/rdc-lonu-demande-des-investigations-internationales-au-kasai/
L’ONU veut en savoir davantage sur les violences au Kasaï central et au Kasaï oriental (centre de la République démocratique du Congo), notamment sur la présence de plus de 40 charniers et a demandé vendredi à Genève au Conseil des droits de l’homme le lancement d’investigations internationales.
Mardi, le Haut Commissaire aux droits de l’homme, Zeid Raad al-Hussein, avait lancé un ultimatum de deux jours au gouvernement congolais pour prendre un engagement sur une procédure indépendante.
Les autorités de Kinshasa ont rejeté jeudi l’appel du Haut Commissaire.
« Pour ce qui concerne les violences enregistrées dans les provinces du Grand Kasaï, y compris l’assassinat de deux experts de l’ONU et des policiers, la justice congolaise va garder la direction des enquêtes », a déclaré jeudi la ministre congolaise des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa.
Un dispositif qui ne satisfait pas M. Zeid. Il demande désormais des investigations internationales, après avoir lancé en vain il y a quelques mois un appel similaire sur les violations des droits humains dans l’ensemble du pays.
« Attitude non adaptée »
Il avait aussi appelé début mai le gouvernement à garantir des investigations crédibles. Mais l’attitude des autorités n’est pas adaptée, estime le Haut Commissaire. Et « les crimes perpétrés dans les provinces du Kasaï semblent être d’une telle gravité qu’ils doivent préoccuper l’ensemble de la communauté internationale », ajoute M. Zeid.Face à l’absence d’engagement du gouvernement, il s’est dit « contraint » de lancer cet appel.
Selon les indications mentionnées par l’ONU, des militaires congolais seraient responsables des charniers après des affrontements avec des miliciens depuis plusieurs mois.
Depuis septembre, la région du Kasaï est touchée par des affrontements entre l’armée et des miliciens d’un chef coutumier local, tué en août lors d’une opération militaire après s’être révolté contre les autorités de Kinshasa. Au total, 1,3 million de personnes ont été déplacées depuis ces violences dans les deux provinces. Et 30.000 autres sont réfugiées."
"Malgré la réponse de la RDC, le Haut-Commissaire Zeid appelle à une enquête internationale dans les Kasaï"
° https://actualite.cd/2017/06/09/malgre-reponse-de-rdc-haut-commissaire-zeid-appelle-a-enquete-internationale-kasai/
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a appelé ce vendredi 9 juin 2017 le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à établir une enquête internationale « sur les violations graves des droits de l’homme survenues dans les provinces du Kasaï Central et du Kasaï Oriental de la République démocratique du Congo (RDC), y compris sur l’existence d’au moins 42 fosses communes ».Dans son communiqué, le Haut-Commissaire des droits de l’homme des Nations Unies note que la réponse de Kinshasa est à ce jour insuffisante « compte tenu de la gravité et de la nature généralisée des violations des droits de l’homme, et du besoin impérieux de justice pour les victimes. »« Ma collègue ministre des Droits humains a répondu à la demande du Haut-Commissaire des droits de l’homme des Nations Unies. Nous avons besoin d’être aidés par quiconque, y compris par le commissariat des droits de l’homme des Nations Unies, y compris les Nations Unies, y compris les privés qui peuvent nous aider à approcher la vérité dans les atrocités qui ont déstabilisé et qui continue de déstabiliser les Kasaï. Donc, nous n’avons pas cédé aux pressions. La justice a besoin d’être aidée. Le procureur militaire a lancé un appel à toute personne détenant les informations ou désireuse d’aider la justice à parvenir à la vérité. Et manifestement, c’est ce que la ministre a dit », avait pourtant dit la veille Lambert Mende, porte-parole du gouvernement à ACTUALITE.CD en réponse à l’ultimatum de deux jours lancé par Prince Zeid Ra’ad Al Hussein.« C’est le devoir souverain du Gouvernement de la RDC de mener des enquêtes judiciaires sur les violations des droits de l’homme commises sur son territoire et nous continuerons à appuyer le Gouvernement en fournissant des conseils et un soutien technique pour la mise en œuvre de ses obligations. Cependant, les actes odieux commis dans les Kasaï semblent être d’une telle gravité qu’ils doivent interpeller la communauté internationale et, en particulier, le Conseil des droits de l’homme. L’ampleur et la nature de ces violations et abus des droits de l’homme et les réponses systématiquement insuffisantes des autorités nationales nous obligent à demander une enquête internationale pour compléter les efforts nationaux », a ajouté Zeid Ra’ad Al Hussein.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme s’appuie notamment sur le monitoring du Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RDC (BCNUDH) qui a documenté au moins 42 fosses communes en plus d’un million de déplacés.« Selon les informations recueillies par les équipes du BCNUDH, des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) auraient creusé plusieurs tombes après des affrontements avec des éléments présumés de la milice de Kamuina Nsapu au cours des derniers mois. Des cas d’exécutions sommaires et d’autres meurtres – y compris d’enfants – ainsi que des allégations de violence sexuelle ont été documentés depuis août 2016. Le BCNUDH continue de recevoir des allégations de violations graves des droits de l’homme, mais les contraintes de sécurité ont entravé la poursuite des enquêtes », dit le document qui ajoute : « Nous avons un devoir envers les victimes et l’obligation d’envoyer un message aux auteurs de ces crimes que nous observons de près et que la communauté internationale s’engage pour mettre un terme à l’impunité endémique en RDC« ."
° http://www.rfi.fr/afrique/20170607-violences-kasai-ultimatum-onu-autorites-kinshasa-enquete
° http://www.jeuneafrique.com/445821/politique/enquete-conjointe-rdc-onu-violences-kasai-kinshasa-dit-oui/
° http://www.rfi.fr/afrique/20170608-violences-kasai-autorites-pas-opposees-enquete-onu
"Procès des militaires accusés de massacres au Kasaï: début des plaidoiries de la défense"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/09/actualite/justice/proces-des-militaires-accuses-de-massacres-au-kasai-debut-des
° http://www.radiookapi.net/2017/06/09/actualite/securite/violences-au-kasai-des-enfants-prives-de-scolarite
" Arrivée des déplacés du Kasaï: un bourgmestre de Kikwit appelle à l’aide "
° http://www.radiookapi.net/2017/06/09/actualite/societe/arrivee-des-deplaces-du-kasai-un-bourgmestre-de-kikwit-appelle-laide
" Kasaï-Oriental: un chef coutumier tué par des hommes armés"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/09/actualite/securite/kasai-oriental-un-chef-coutumier-tue-par-des-hommes-armes
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
La flambée des violences dans les Kasaï a débuté en août 2016 « C’est le devoir souverain du gouvernement de la RDC de mener des enquêtes judicaires sur les violations des droits de l’homme commises sur son territoire et nous continuerons à appuyer le gouvernement en fournissant des conseils et un soutien technique pour la mise en œuvre de ses obligations », a déclaré le Haut-Commissaire. « Cependant, les actes odieux commis dans les Kasaï semblent être d’une telle gravité, qu’ils doivent interpeller la communauté internationale, et en particulier le Conseil des droits de l’homme. L’ampleur et la nature de ces violations et abus des droits de l’homme et les réponses systématiquement insuffisantes des autorités nationales nous obligent à demander une enquête internationale pour compléter les efforts nationaux ».[/b]
LIRE L'ARTICLE COMPET
http://www.afrik.com/rdc-vers-l-ouverture-d-une-enquete-internationale-sur-les-massacres-du-kasai
HE HE HE !!! NAZA DEJA YA KO SEPELA. BIENTOT, LE VRAI DESTINATAIRE DE LA DANSE FIMBU SERA CONNU.
LIRE L'ARTICLE COMPET
http://www.afrik.com/rdc-vers-l-ouverture-d-une-enquete-internationale-sur-les-massacres-du-kasai
HE HE HE !!! NAZA DEJA YA KO SEPELA. BIENTOT, LE VRAI DESTINATAIRE DE LA DANSE FIMBU SERA CONNU.
Zik
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
KATUMBI S´EXPRIME SUR LES FOSSES COMMUNES AU KASAI
Katumbi est en faveur d´une enquête internationale et pas seulement au Kasai, puisque Beni doit s´y retrouver aussi
https://afrique-lalibre.be/4743/moise-katumbi-on-cree-le-chaos-pour-eviter-les-elections/
Le chaos du Kasai y compris les évasions dans les prisons ne visent que le maintient de Kabila au pouvoir
Katumbi est en faveur d´une enquête internationale et pas seulement au Kasai, puisque Beni doit s´y retrouver aussi
https://afrique-lalibre.be/4743/moise-katumbi-on-cree-le-chaos-pour-eviter-les-elections/
Le chaos du Kasai y compris les évasions dans les prisons ne visent que le maintient de Kabila au pouvoir
GHOST
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"Mort des experts de l’ONU: l’âge d’un des assassins présumés pose question"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170612-mort-experts-onu-age-assassins-presumes-pose-question
° http://www.radiookapi.net/2017/06/12/actualite/justice/proces-des-presumes-assassins-des-experts-de-lonu-debat-sur-lage-dun
"Meurtre des experts de l’ONU: Le tribunal militaire renvoie de nouveau l’audience à mercredi"
° https://actualite.cd/2017/06/12/meurtre-experts-de-lonu-tribunal-militaire-renvoie-de-nouveau-laudience-a-mercredi/
"Les Nations Unies persistent et signent : enquête internationale dans les Kasaï"
° http://www.lephareonline.net/nations-unies-persistent-signent-enquete-internationale-kasai/
"Procès des experts de l’ONU dans le Kasaï : la Monusco veut de la lumière"
° http://www.lephareonline.net/proces-experts-de-lonu-kasai-monusco-veut-de-lumiere/
"RDC: le président Kabila de retour dans les Kasaï"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170613-rdc-le-president-kabila-retour-kasai
"RDC : Le dernier discours de Kamwina Nsapu"
° https://afrique.lalibre.be/4795/rdc-le-dernier-discours-de-kamwina-nsapu/
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ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"Kasaï-central : des présumés miliciens Kamwina Nsapu décapitent douze personnes à Luiza"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/15/actualite/societe/kasai-central-des-presumes-miliciens-kamwina-nsapu-decapitent-douze
"RDC: LES DÉPLACÉS DU KASAÏ RACONTENT UNE VIOLENCE INCOMPRÉHENSIBLE"
° http://www.izf.net/afp/rdc-les-deplaces-kasai-racontent-une-violence-incomprehensible
"Kanku : le PGR autorisé à instruire l’affaire !"
° http://laprosperiteonline.net/2017/06/14/kanku-le-pgr-autorise-a-instruire-laffaire/
"RETOMBEES DE LA PLENIERE D’HIER A L’ASSEMBLEE NATIONALE
CLÉMENT KANKU BIENTÔT ENTENDU PAR LE PGR"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12044
"Mende : «Alex Kande a été forcé de quitter son poste, il est à Kinshasa à la disposition de la justice »"
° https://actualite.cd/2017/06/15/mende-alex-kande-a-ete-force-de-quitter-poste-a-kinshasa-a-disposition-de-justice/
"INVITÉ AFRIQUE
Crise du Kasaï en RDC: réaction de Lambert Mende, ministre de la Communication"
° http://www.rfi.fr/emission/20170615-rdc-rise-kasai-reaction-lambert-mende-ministre-communication
"INVITÉ AFRIQUE
Violences au Kasaï: Scott Campbell (HCDH) dénonce un climat d'impunité"
° http://www.rfi.fr/emission/20170614-kasai-forces-securite-commettent-violations-graves-apres-scott-campbell
° https://actualite.cd/2017/06/14/kasai-certains-acteurs-militaires-responsables-des-crimes-au-pouvoir-scott-cambel/
"RDC: le Parlement européen demande une enquête sur les violences au Kasai - AFP"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-le-parlement-europeen-demande-une-enquete-sur-les-violences-au-kasai
"Violences au Kasaï: la ministre des Droits de l'homme défend les forces de l'ordre"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170614-exactions-kasai-ministre-droits-homme-marie-ange-mushobekwa-congo-rdc
"Kasaï : les richesses minières jouent-elles un rôle dans les violences?"
° http://www.lalibre.be/actu/international/kasai-les-richesses-minieres-jouent-elles-un-role-dans-les-violences-59412befcd702b5fbf2713aa
"Massacre de Mwanza Lomba: les prévenus reconnaissent avoir tué et enterré sept personnes"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/14/actualite/justice/massacre-de-mwanza-lomba-les-prevenus-reconnaissent-avoir-tue-et
"Jean-Pierre Lacroix au Kasaï pour «témoigner de la solidarité des Nations unies»"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/14/actualite/securite/jean-pierre-lacroix-au-kasai-pour-temoigner-de-la-solidarite-des
"Violences au Kasaï : RFI éventre le boa"
° http://www.lephareonline.net/violences-kasai-rfi-eventre-boa/
"RDC / Kabila au sujet des propos xénophobes au Kasaï : «Ça doit finir vite»"
° https://actualite.cd/2017/06/14/rdc-kabila-au-sujet-des-propos-xenophobes-au-kasai-ca-doit-finir-vite/
"L’étrange itinéraire des FARDC aux Kasaï "
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/14/letrange-itineraire-fardc-aux-kasai.html
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Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"Kasaï: les Etats-Unis alertent sur de nouvelles allégations de meurtres et de viols commis par l’armée
° http://www.radiookapi.net/2017/06/17/actualite/securite/kasai-les-etats-unis-alertent-sur-de-nouvelles-allegations-de-meurtres
L'ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, alerte sur de nouvelles allégations faisant état des violations des droits de l’homme dans les provinces du Kasaï, notamment des exécutions sommaires de femmes et d’enfants ainsi que des viols en masse. Ces exactions auraient été commises par l'armée congolaise.
«Ces allégations doivent faire l'objet d'une enquête et les responsabilités doivent être établies», fait savoir Nikki Haley dans un communiqué publié vendredi 16 juin.
Le communiqué ne précise pas les lieux et les circonstances dans lesquelles ces exactions ont été commises.
L’ambassadrice américaine invite le Conseil des droits de l'homme de l’ONU à prendre des «mesures décisives» et à lancer une enquête indépendante.
La semaine dernière, le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU a enjoint le Conseil de mettre sur pied une commission afin d'enquêter sur les graves abus commis au Kasaï.
La région du Kasaï est secouée depuis l’année passée par la rébellion de Kamuina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d'une opération militaire après s'être révolté contre les autorités de Kinshasa.
Ces violences qui impliquent miliciens, soldats et policiers ont fait plus de 400 morts - dont deux enquêteurs de l'ONU en mars - et causé le déplacement de 1,3 million de personnes.
L’ONU a dénombre une quarantaine de fosses communes."
° https://actualite.cd/2017/06/17/violences-au-kasai-de-nouveaux-rapports-mettent-en-cause-le-gouvernement-et-larmee-usa/
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/06/17/selon-usa-rapports-de-lonu-reveleraient-limplication-autorites-de-rdc-exactions-kasai.html
"RDC : Les USA mettent la pression sur l’ONU pour une enquête internationale dans les Kasaï"
° https://actualite.cd/2017/06/17/rdc-usa-mettent-pression-lonu-enquete-internationale-kasai/
"Meurtre des experts de l’Onu: le tribunal militaire de Kananga se déclare compétent"
° https://actualite.cd/2017/06/17/meurtre-experts-de-lonu-tribunal-militaire-de-kananga-se-declare-competent/
"Enquête sur les violences aux Kasaï en RDC: un compromis difficile à trouve"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170617-enquete-violences-kasai-rdc-compromis-difficile-trouver
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Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"RDC : Au Kasaï, Washington accuse l’armée congolaise
° https://afrique.lalibre.be/5080/rdc-au-kasai-washington-accuse-larmee-congolaise/
Nikki Haley, l’ambassadrice américaine à l’Onu, n’a pas la réputation d’utiliser la langue de bois ou de faire dans la dentelle. « S’il ne se penche pas sur les faits aussi horribles que ceux qui se produisent dans les Kasaï, a quoi sert-il donc ? », a-t-elle lancé à l’attention du Comité des droits de l’homme de Genève qu’elle accuse d’immobilisme dans le dossier des massacres du Kasaï.
Elle en a profité, au passage, pour rappeler l’impérative nécessité d’envoyer rapidement une commission d’enquête internationale dans la région pour faire toute la lumière sur les crimes au Kasaï.
Nikki Haley a aussi pointé un doigt accusateur en direction de l’armée congolaise. Elle a expliqué être en possession de « nouveaux rapports » très préoccupants qui font état d’une vaste « campagne de meurtres et de viols qui visent essentiellement les femmes et les enfants » du Kasaï. Des violences orchestrées par les militaires des Forces armées congolaises, selon Nikki Haley.
Débat ce mardi
C’est logiquement ce mardi 20 juin que le comité des droits de l’homme doit se pencher sur cette question. Pour parvenir à l’envoi d’une enquête internationale, il faut que les 47 Etats membres parviennent à se mettre d’accord, ce qui est loin d’être gagné d’avance, certains pays africains préférant opter pour une assistance onusienne aux autorités congolaises. Mais devant la violence des exactions et l’exode massive de plus d’1,3 million de Kasaïens et la médiatisation de ces faits horribles, la piste qui conduit à l’envoi d’une commission d’enquête, se dégage petit à petit.
Le conseil des droits de l’homme de l’Onu a bien intégré aussi le fait que ne pas prendre une position offensive sur le Kasaï pourrait créer, cette fois, une crise diplomatique majeure avec Washington qui veut des réponses claires suite au meurtre des deux experts des Nations Unies (dont un Américain) et plus des débats sans fin."
"Violences au Kasaï: l’ONU suspendue à un vote sur l’envoi d’une enquête indépendante"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/16/violences-au-kasai-l-onu-suspendue-a-un-vote-sur-l-envoi-d-une-enquete-independante_5145535_3212.html
Depuis dix mois, les provinces du centre de la RDC sont le théâtre de massacres à répétition. Pas moins de 42 charniers y ont été découverts.
C’est la dernière métastase de la crise politique qui sévit en République démocratique du Congo (RDC). Elle a pris la forme d’un conflit qui a mis à feu et à sang les provinces du Kasaï, dans le centre du pays. En dix mois, les violences ont provoqué la mort de plus de 400 personnes et contraint plus d’un million d’habitants à fuir, selon l’ONU.
Le Kasaï est aussi le théâtre d’une autre bataille : celle qui se joue, au niveau international, pour qu’enfin les Nations unies puissent dépêcher sur place des enquêteurs indépendants. Mardi 20 juin à Genève, lors de la 35e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les 47 Etats membres s’accorderont-ils sur le fait que les massacres à répétition sont un crime intolérable ? Les tractations se poursuivent en vue du vote prévu le 22 ou le 23 juin sur la mise en place d’une commission d’enquête internationale.
« Les Etats membres ont l’opportunité d’être du côté des victimes et de mettre un terme au cycle de l’impunité, dit, à Kinshasa, José Maria Aranaz, directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme. Cette session est cruciale, car elle pourrait permettre de déterminer les responsables des crimes au Kasaï. »(...)"
"Violences au Kasaï en RDC: le Conseil des droits de l'Homme accusé de passivité"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170618-violences-kasai-rdc-conseil-droits-homme-accuse-passivite-nikki-haley
Le ton monte entre Washington et le Conseil des droits de l'Homme à Genève. Dans un communiqué au vitriol, la représentante américaine à l'ONU, Nikki Haley accuse le conseil de passivité sur le dossier des atrocités commises dans la province du Kasaï en RDC et demande une nouvelle fois une enquête internationale. Elle assure par ailleurs avoir reçu des rapports faisant état d'exécutions sommaires et de viols de masse.
Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Ni la nature ni la source de ces documents ne sont mentionnées. Mais l'ambassadrice américaine Nikki Haley se fait l'écho de nouveaux rapports très dérangeants faisant état d'une active campagne de meurtres et de viols de masse contre des femmes et des enfants commis par les forces armées congolaises dans la région centrale du Kasaï.
Elle demande une nouvelle fois qu'une enquête indépendante sur les atrocités commises dans cette région soit lancée. Le Conseil des droits de l'Homme devrait se pencher sur la mise en place de cette enquête internationale au début de cette semaine. A condition que ses 47 Etats membres arrivent à se mettre d'accord, ce qui est loin d'être acquis entre le groupe des Africains qui souhaitent une simple condamnation et une assistance logistique aux autorités congolaises pour leur enquête et les Européens qui adoptent une posture de fermeté et qui exigent une enquête internationale.
La légitimité du Conseil en question
Le communiqué de la mission américaine est donc un coup de pression supplémentaire. Nikki Haley s'était déjà ouvertement interrogée dans le passé sur la pertinence du Conseil des droits de l'homme qu'elle juge inefficace et biaisé contre Israël. « S'il ne se penche pas sur les faits aussi horribles que ceux qui se produisent dans les Kasaï, a quoi sert-il donc ? », écrit-elle.
La crise dans les Kasaï pourrait donc très rapidement devenir la crise en légitimité du Conseil des droits de l'Homme et acter un retrait américain."
Découvrez notre webdocumentaire-enquête sur les violences dans le Kasaï. Cliquez sur l'image ou sur le lien ici.
"RDC : Non aux enquêteurs vraiment indépendants sur le Kasaï"
° https://afrique.lalibre.be/5135/rdc-non-aux-enqueteurs-vraiment-independants-sur-le-kasai/
Le ministre Thambwe annonce à Genève que Kinshasa refusera d’accueillir tout expert indépendant de l’Onu pour le Kasaï, sauf s’ils coopèrent avec les magistrats congolais.
Cette position ne va pas améliorer l’image de marque – déjà très détériorée – de la RDC devant les instances des Nations unies.
En effet, les autorités de Kinshasa mènent campagne à Genève contre une mission d’enquête internationale sur les violences dans la région du Kasaï.
Le ministre conglais de la Justice, M. Alexis Thambwe Mwamba a laissé entendre ce lundi 19 juin que des experts indépendants de l’ONU ne pourraient entrer dans le pays s’ils ne coopèrent pas avec les magistrats congolais. Le Haut Commissaire aux droits de l’homme Zeid Raad al-Hussein a demandé la semaine passée le lancement d’investigations internationales sur les violations des droits humains au Kasaï central et oriental. Une résolution sur le sujet sera soumise au vote au Conseil des droits de l’homme jeudi ou vendredi.
La mise en place d’une mission d’enquête internationale d’un an poserait « problème » et « serait difficilement applicable », a assuré devant la presse le ministre de la Justice congolaise. S’il accepte l’aide d’experts internationaux travaillant sous l’égide de magistrats congolais, le gouvernement refuse de donner les rênes des enquêtes en cours à des juges étrangers.
M. Thambwe Mwamba a laissé entendre que la RDC refuserait d’accueillir les membres d’une telle mission. « Comment voulez-vous que des experts puissent aller dans un pays étranger sans passer par les autorités nationales? (…) Comment vont-ils avoir les visas? Comment vont-ils avoir accès aux provinces? « , s’est-il interrogé.
Il en résulterait la mise sur pied, « comme par le passé dans d’autres pays, de commissions indépendantes qui se sont contentées d’aller dans les pays frontaliers et ont écouté des réfugiés ».
Les violences au Kasaï impliquent miliciens, soldats et policiers. Elles ont fait plus de 400 morts – dont deux enquêteurs de l’ONU tués en mars – et causé le déplacement de 1,3 million de personnes.
Quatre meurtriers arrêtés !
M. Thambwe Mwamba a souligné la compétence de la justice congolaise et les avancées sur les enquêtes en cours. Les quatre principaux meurtriers des deux experts de l’ONU ont été identifiés et arrêtés, a affirmé le ministre de la Justice. Leur procès a commencé le 5 juin. Les huit autres personnes apparaissant dans la vidéo des décapitations sont en fuite.
Un autre procès, portant sur le massacre de civils par des militaires, suit son cours. M. Thambwe Mwamba n’a toutefois pas précisé quand les deux procédures seront terminées.
Interrogé sur le sort du principal opposant Moïse Katumbi, le ministre de la Justice a indiqué qu’il pouvait rentrer en RDC quand il veut. Il devra toutefois se présenter à la justice. Candidat à la prochaine présidentielle, M. Katumbi a été condamné à 3 ans de prison dans une affaire immobilière et doit encore comparaître dans un procès sécuritaire.
Exilé à Bruxelles, il a porté plainte récemment à Genève contre les autorités congolaises auprès du Comité des droits de l’homme pour « acharnement continu ». Il a déjà remporté une petite victoire. Dans une lettre datée du 13 juin, l’institution onusienne a sommé le gouvernement de RDC de l’autoriser à rentrer et d’assurer sa sécurité.
Instruction en Belgique
Le ministre de la Justice, lui, fait l’objet d’une instruction en Belgique dans un dossier qui remonte à sa période de rebelle du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), en 1998. Alors opposé à Laurent-Désiré Kabila, il avait annoncé que son mouvement avait fait exploser un Boeing en plein vol. Un avion qui accueillait des militaires kabilistes selon lui. Une version réfutée par le plaignant dans ce dossier qui explique que l’avion, décollant de Kindu (1200 km à l’est de Kinshasa) était occupé par cinquante civils."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
MISSION IMPOSSIBLE POUR THAMBWE MWAMBA ?
Les temoignages des deplacés congolais en Angola, expliquent sans doute le message agressif de l´ambassadrice NIKKI
Thambwe Mwamba envoyé á Geneve "convaincre" l´UE de ne pas s´alligner sur la position des USA á propos d´une enquête internationale au Kasai..va avoir du mal á accomplir sa mission
http://www.radiookapi.net/2017/06/20/actualite/en-bref/rdc-lonu-accuse-les-autorites-darmer-une-milice-menant-dhorribles-attaques
Il semble que vendredi prochain, l´ONU va decider s´il faut imposer une enquête internationale ou pas
Les temoignages des deplacés congolais en Angola, expliquent sans doute le message agressif de l´ambassadrice NIKKI
Thambwe Mwamba envoyé á Geneve "convaincre" l´UE de ne pas s´alligner sur la position des USA á propos d´une enquête internationale au Kasai..va avoir du mal á accomplir sa mission
http://www.radiookapi.net/2017/06/20/actualite/en-bref/rdc-lonu-accuse-les-autorites-darmer-une-milice-menant-dhorribles-attaques
Il semble que vendredi prochain, l´ONU va decider s´il faut imposer une enquête internationale ou pas
GHOST
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"Un conseiller spécial d’Antonio Guterres en RDC pour «comprendre la situation du Kasaï"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/20/actualite/securite/un-conseiller-special-dantonio-guterres-en-rdc-pour-comprendre-la
"Kasaï : les USA accusent le Conseil des DH de passivité – Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208080&Actualiteit=selected
"Kindu, Tingi-Tingi, Mugunga, Makobola, Kasika, Ankoro, Mbandaka, Bundu dia Kongo, Kasai : panique à Kinshasa ! - Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208080&Actualiteit=selected
"RDC: 3300 personnes mortes depuis le début des violences aux Kasaï (Église Catholique)"
° https://actualite.cd/2017/06/20/rdc-3300-personnes-mortes-debut-violences-aux-kasai-eglise-catholique/
"RDC : 3.000 morts dans les violences au Kasaï depuis octobre 2016"
° https://afrique.lalibre.be/5148/rdc-3-000-morts-dans-les-violences-au-kasai-depuis-octobre-2016/
PS
Malheureusement l’Onu risque de ne pas obtenir son enquête faute de quorum chez les Africains, beaucoup d’entre eux protagonistes dans ce vote refusent de l’accorder à une enquête internationale aux conditions et direction de l’Onu soit par un sourcilleux souverainisme peu défendable soit par un soutien opportuniste aux autorités délinquantes de Kinshasa…
Les pays de la sous-région centrale et australe de l’Afrique ne brillent pas trop par un modèle de démocratie et d’efficacité dans leur gestion politique, leurs animateurs vont hélas porter leurs votes auprès du pouvoir de Kinshasa qui on le sait comme beaucoup d'entre eux n’a aucune envie qu’on fourre son regard dans ses combines criminelles au Kasai comme à l’Est et comme partout au Congo…
Toute une équipe s'est déplacée exprès à Genève avec tous les moyens humains locaux (Tambwe en fait partie) et des assistants étrangers mais aussi des moyens sonnants et trébuchants à l'assaut de ceux qu'elle peut atteindre...
Et le lobbying actif avait déjà commencé avec les voyages de 'JK' en Egypte, Gabon... et ceux de Okitundu à travers plusieurs autres pays africains...
Bon, espérons que ces gens de l'Onu gardent encore quelques atouts pour faire valoir le crédit à leur Maison...
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"Pour le gouvernement de la RDC, les deux experts de l’ONU ont été tués par les miliciens Kamwina Nsapu"
° https://actualite.cd/2017/06/20/gouvernement-de-rdc-deux-experts-de-lonu-ont-ete-tues-miliciens-kamwuina-nsapu/
"Marie-Ange Mushobekwa : « Kamwina Nsapu n’a pas pris les armes pour revendiquer les élections »"
° https://actualite.cd/2017/06/20/marie-ange-mushobekwa-kamwina-nsapu-na-pris-armes-revendiquer-elections/
"Révélation de New York Time contre Clément Kanku: « C’est un document de nos services qui a fuité» – (Alexis Thambwe)"
° https://actualite.cd/2017/06/21/revelation-de-new-york-time-contre-clement-kanku-cest-document-de-nos-services-a-fuite-alexis-thambwe/
"Tueurs ou tués, les enfants du Kasaï sont les premières victimes de la guerre en RDC"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/20/tueurs-ou-tues-les-enfants-du-kasai-sont-les-premieres-victimes-de-la-guerre-en-rdc_5148040_3212.html
"Marie-Ange Mushobekwa : « Dans le Kasaï, les enquêteurs de la Monusco ne jouent pas franc-jeu »"
° http://www.jeuneafrique.com/449043/politique/rdc-marie-ange-mushobekwa-kasai-enqueteurs-de-monusco-ne-jouent-franc-jeu/
"RDC: dans le Kasaï, «les gens vivent dans la peur»"
° http://fr.radiovaticana.va/news/2017/06/19/rdc_dans_le_kasa%C3%AF,_%C2%ABles_gens_vivent_dans_la_peur%C2%BB/1320036
"RDC: l'ONU «consternée» par «l'armement» d'une milice proche des autorités"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170620-rdc-onu-consiel-droits-homme-kasai-enquete-kamuina-Bana-Mura
"RD Congo : Kasaï, généalogie d'une crise"
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-kasai-genealogie-d-une-crise-20-06-2017-2136841_2365.php
° http://www.jeuneafrique.com/449517/politique/rdc-lonu-suspecte-autorites-darmer-milice-kasai-menant-attaques-contre-civils/
° http://www.radiookapi.net/2017/06/21/actualite/societe/rdc-adama-dieng-appelle-la-cessation-de-la-violence-au-kasai
J'avais envisagé ici l'hypothèse plausible de l'origine du papier de NYT dans des lobies louées dernièrement par 'JK' pour défendre sa cause aux Usa sans provoquer d'autres aveux, Tambwe l'avoue ici à demi mot (« les révélations du NYT contre Kanku sont un document de leurs services qui a fuité(sic ) », affirme-t-il)...
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ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
ndonzwau a écrit:
J'avais envisagé ici l'hypothèse plausible de l'origine du papier de NYT dans des lobies louées dernièrement par 'JK' pour défendre sa cause aux Usa sans provoquer d'autres aveux, Tambwe l'avoue ici à demi mot (« les révélations du NYT contre Kanku sont un document de leurs services qui a fuité(sic ) », affirme-t-il)...
A propos justement de Clément Kanku, je me demande si le procureur peut l´inculper sur base de cet enregistrement et si la défense demandait des preuves matérielles, le procureur serait-il en mesure d´en présenter? Et pourquoi le gouvernement n´avait-il pas agi contre Kanku d´autant que tout le monde était au courant de cette histoire. Hum!
Arafat
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"RDC : Les violences dans les Kasaï sont parties des “frustrations” (ONU)"
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-violences-kasai-parties-frustrations-onu/
"Nouvelles preuves"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17194:nouvelles-preuves&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Le gouvernement dément avoir armé une milice dans le Kasai"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/22/gouvernement-dement-arme-milice-kasai.htm
"Armement d’une milice dans le Kasai : Zeid Ra’ad Al Hussein contredit par un porte-parole de l’ONU"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/06/22/armement-dune-milice-kasai-zeid-raad-al-hussein-contredit-porte-parole-de-lonu.html
"Kasaï : voici le «Livre Blanc» du gouvernement"
° http://www.lephareonline.net/kasai-voici-livre-blanc-gouvernement/
"13 pays d’Afrique contre une enquête internationale au Kasaï !"
° http://www.lephareonline.net/13-pays-dafrique-contre-enquete-internationale-kasai/
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ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"Tueries dans le Kasaï : près de 3 400 morts selon l’Église catholique, Kinshasa ne se prononce pas"
° http://www.jeuneafrique.com/449434/politique/rdc-3300-personnes-mortes-kasai-selon-document-de-leglise-catholique-congo/
"RDC: Des miliciens décapitent deux agents de sécurité au Kasaï central"
° https://actualite.cd/2017/06/23/rdc-miliciens-decapitent-deux-agents-de-securite-kasai-central/
"Emmanuel Shadary exige que milice Kamuina Nsapu figure sur la liste des groupes terroristes de l’ONU"
° http://www.politico.cd/actualite/2017/06/23/emmanuel-shadary-exige-milice-kamwina-nsapu-figure-liste-groupes-terroristes-de-lonu.html
"Le gouvernement dément avoir armé une milice dans le Kasaï"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/22/gouvernement-dement-arme-milice-kasai.html
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Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"RDC : Vers l’interdiction des coutumes « avilissantes » à l’égard de la femme au Kasaï"
° https://actualite.cd/2017/06/24/rdc-vers-linterdiction-coutumes-avilissantes-a-legard-de-femme-kasai/
"RDC: abandon des charges de "crimes de guerre" après un présumé massacre de civils au Kasai"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/25/actualite/justice/rdc-abandon-des-charges-de-crimes-de-guerre-apres-un-presume-massacre
° https://actualite.cd/2017/06/25/video-de-mwanza-lomba-les-sept-militaires-fardc-ne-sont-plus-poursuivis-pour-crimes-de-guerre/
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
Personnellement j’ai du mal à comprendre les intentions exactes de l’ONU dans l’enquête sur la mort de ses deux experts au Kasai : n’ayant pu obtenir une enquête indépendante suite au blocage planté par quelques pays africains elle semblait s’être résolue à n’envoyer que ses experts en ‘assistance’ des Congolais qui gardent la direction de l’enquête mais voilà qu’avant la venue et le travail de ces derniers on nous parle d’un rapport d’enquête déjà prêt !
Qu’en est-il, une pré-enquête ou celle exclusivement faite par les Congolais ? On y évoque la présence de notables onusiens, qu’y font-ils qu’y ont-ils fait ?
A terme on se demande si impuissante de faire mieux, l’Onu ne s’est-elle pas résignée à ne pas entrer davantage dans la cuisine Congolaise dans un pays déjà empêtré dans une crise politico-sociale que la CI peine à moduler et ainsi éviter des brouilles diplomatiques inutiles ?
Quelqu’un ici comprend-il mieux ce casse-tête et prêt à nous expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire ?
Chers Compatriotes, notre pays le Congo par les potentiels géostratégiques qu’il représente et hélas par les faiblesses sinon les démissions et pourquoi pas par les compromissions de ses enfants est depuis plus d’un siècle le champ libre d’expérimentation et d’exploitation des puissances planétaires, n'avons-nous pas besoin d’autres ressources pour contrer ou composer avec cette ‘soumission’ qui nous réveillent et remettent profondément en question notre gestion actuelle ?
L’Onu, (la Monusco), la CI ne nous sont hélas que des alliés conditionnels, leurs intérêts ne sont pas toujours les nôtres, force est de nous en rendre enfin tous compte intelligemment au-delà de nos vitupérantes admonestations antiimpérialistes légitimes mais bien insuffisantes !
Au Kasai, à l’Est comme partout ailleurs dans notre pays où naissent malgré nous des foyers de tension témoins de notre crise profonde la solution pour le salut de notre Congo c’est moins d’y voir ce que peut nous apporter l’extérieur que de nous unir tactiquement et stratégiquement pour chasser en nous-mêmes toute ‘déraison’ de division ‘alimentaire’ et tous ses agents, compatriotes ‘complices’ ou ‘infiltrés étrangers’ alors nous réaliserons que ce qui nous unit est plus fort et plus utile pour sauver nos ‘ventres’ et partant notre pays !
D'autant que l'évidence devant nous c'est celle d'un pouvoir complice que la CI et même nous-mêmes passons volontiers par pertes et profits...
'Aide-toi et le Ciel t'aidera' ; à bon entendeur……….
Compatriotiquement!
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Qu’en est-il, une pré-enquête ou celle exclusivement faite par les Congolais ? On y évoque la présence de notables onusiens, qu’y font-ils qu’y ont-ils fait ?
A terme on se demande si impuissante de faire mieux, l’Onu ne s’est-elle pas résignée à ne pas entrer davantage dans la cuisine Congolaise dans un pays déjà empêtré dans une crise politico-sociale que la CI peine à moduler et ainsi éviter des brouilles diplomatiques inutiles ?
Quelqu’un ici comprend-il mieux ce casse-tête et prêt à nous expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire ?
Chers Compatriotes, notre pays le Congo par les potentiels géostratégiques qu’il représente et hélas par les faiblesses sinon les démissions et pourquoi pas par les compromissions de ses enfants est depuis plus d’un siècle le champ libre d’expérimentation et d’exploitation des puissances planétaires, n'avons-nous pas besoin d’autres ressources pour contrer ou composer avec cette ‘soumission’ qui nous réveillent et remettent profondément en question notre gestion actuelle ?
L’Onu, (la Monusco), la CI ne nous sont hélas que des alliés conditionnels, leurs intérêts ne sont pas toujours les nôtres, force est de nous en rendre enfin tous compte intelligemment au-delà de nos vitupérantes admonestations antiimpérialistes légitimes mais bien insuffisantes !
Au Kasai, à l’Est comme partout ailleurs dans notre pays où naissent malgré nous des foyers de tension témoins de notre crise profonde la solution pour le salut de notre Congo c’est moins d’y voir ce que peut nous apporter l’extérieur que de nous unir tactiquement et stratégiquement pour chasser en nous-mêmes toute ‘déraison’ de division ‘alimentaire’ et tous ses agents, compatriotes ‘complices’ ou ‘infiltrés étrangers’ alors nous réaliserons que ce qui nous unit est plus fort et plus utile pour sauver nos ‘ventres’ et partant notre pays !
D'autant que l'évidence devant nous c'est celle d'un pouvoir complice que la CI et même nous-mêmes passons volontiers par pertes et profits...
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"Experts de l’ONU tués en RDC: le comité d’enquête remet son rapport"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170801-experts-onu-tues-rdc-comite-enquete-remet-son-rapport
Pour le secrétaire général de l'ONU, c'est l'enquête qui devrait établir les faits et trouver les auteurs de l'assassinat des deux experts, mais aussi améliorer les procédures de l'ONU. Le comité d'enquête mis en place par Antonio Guterres a remis son rapport lundi 31 juillet. Rapport confidentiel dont le porte-parolat dit espérer la publication de principales conclusions. Pas de certitude. Beaucoup de mystère. Mais c'est peut-être beaucoup de bruit pour rien.
Cette équipe d' « enquêteurs », dont Gregory Starr, ancien secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des questions de sécurité, a passé moins d'un mois sur le terrain, n'a pas pu aller sur les lieux du crime, a surtout interrogé des personnes de l'ONU et demandé à mener les entretiens en anglais.
Ils ont quand même reçu le dossier jusqu'ici ficelé d'UNpol, la police de l'ONU qui est la seule à véritablement enquêter, ils ont interrogé les collègues des deux experts, différents responsables de la Monusco, sont allés rencontrer les familles.
Mais ils n'ont eu que peu de temps pour comprendre le contexte, assimiler les faits, ou a fortiori pour trouver de nouveaux indices. Pour le Secrétariat général des Nations unies, il s'agit d'une commission d'enquête et non d'un comité. Il y a insistance sur le terme. Or les « board of inquiry », ce qui se traduit littéralement par « comité d'enquête », se concentrent surtout et quasi-exclusivement sur l'amélioration des procédures des Nations unies pour éviter toute répétition.
La ligne de communication choisie par le Secrétaire général a d'ailleurs surpris plus d'une source diplomatique à New York. Il faut dire que près de cinq mois après la mort deux experts, ni le Secrétaire général, ni le Conseil de sécurité pour lequel Michael Sharp et Zaida Catalan travaillaient n'ont demandé d'enquête indépendante, malgré les zones d'ombres. Certains membres de conseil proches du gouvernement congolais refuseraient cette option, pourtant recommandée par le groupe d'experts de l'ONU lui-même.
Pendant ce temps, une équipe de haut niveau du secrétariat général de l'ONU est arrivée en République démocratique du Congo pour faire le point sur l'avenir de la Monusco, la mission des Nations unies au Congo. L'objectif, c'est de définir le format de la mission, le nombre de postes qui pourraient être supprimés. Le tout, selon la dernière résolution relative au mandat de la Monusco, devrait être conditionné à la mise en application effective de l'accord du 31 décembre."
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
PS
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Experts de l'ONU tués en RDC: l'audience tourne court en l'absence d'un analyste
° http://www.rfi.fr/afrique/20170802-rdc-proces-assassinat-experts-onu-temoin-analyste-telecommunications
Le procès des assassins présumés des deux experts onusiens est sur le point de toucher à sa fin. Lundi prochain, le parquet militaire devrait donner ses réquisitions et la défense lui répondre deux jours plus tard. L'audience de mercredi 2 août a tourné court. Un témoin-expert, spécialiste des télécommunications, ne s'est pas présenté. La défense avait demandé à ce qu'il soit entendu pour pouvoir mieux comprendre les éléments présentés par l'accusation.
Lors de l'audience du 26 juillet dernier, l'auditeur militaire de Kananga avait créé la surprise en sous-entendant que l'exécution des deux experts ne pouvait être décidée par de simples miliciens. Sur la vidéo de l'exécution des deux experts, le principal suspect du procès de Kananga, Evariste Ilunga, prend la fuite au premier coup de feu contre l'Américain Michael Sharp.
L'auditeur militaire n'en avait pas dit plus sur les éventuels commanditaires de cet assassinat. Il avait également présenté une série de photos extraites de la vidéo, évoquant des noms de suspects qui n'ont toujours pas été arrêtés. Mais il se disait surtout être en possession de 10 Giga de données, les relevés téléphoniques des deux experts, de leurs contacts et des présumés meurtriers.
L'auditeur avait rapidement présenté les conclusions d'une analyse de ces relevés. Trop rapidement pour la défense, qui avait demandé au tribunal militaire à ce que l'expert en télécommunications qui avait produit l'analyse soit entendu. L'auditeur refusait, estimant que toutes révélations publiques sur le contenu de ces relevés téléphoniques pourraient entraîner la fuite des suspects.
Pensait-il à d'éventuels commanditaires ? Toujours est-il que le tribunal militaire avait publiquement donné raison à la défense. Mais mercredi matin, quand le fameux expert ne s'est pas présenté, la cour a décidé d'en finir avec ce procès sans l'entendre."
"Un rapport secret de l’ONU fait des révélations sur la mort de ses experts au Kasai
° http://www.politico.cd/en-off/2017/07/20/rapport-secret-de-lonu-revelations-mort-de-experts-kasai.html
Un groupe d’experts de l’ONU, dont deux membres ont été tués alors qu’ils enquêtaient sur des fosses communes en République démocratique du Congo, n’a pas exclu l’implication des membres de la sécurité d’Etat dans le crime, selon un rapport que l’AFP a pu consulter.(…)"
"Meurtre des deux experts de l’ONU : Antonio Guterrez lave les autorités congolaises des crimes"
° http://groupelavenir.org/meurtre-des-deux-experts-de-lonu-antonio-guterrez-lave-les-autorites-congolaises-des-crimes/
"RD Congo/violences au Kasaï: du diamant aux élections, un an de crise"
° https://afrique.lalibre.be/6771/rd-congoviolences-au-kasai-du-diamant-aux-elections-un-an-de-crise/
° https://www.letemps.ch/monde/2017/07/19/experts-lonu-tues-rdc-tombes-un-guetapens
° https://afrique.lalibre.be/5361/rdc-lonu-va-envoyer-des-experts-pour-enqueter-sur-les-violences/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/23/au-kasai-les-experts-de-l-onu-enqueteront-en-cooperation-avec-les-autorites-congolaises_5150339_3212.html
° http://www.slateafrique.com/772548/rdc-lonu-nomme-ses-experts-pour-le-kasai-sous-le-regard-de-kinshasa
° https://actualite.cd/2017/06/20/gouvernement-de-rdc-deux-experts-de-lonu-ont-ete-tues-miliciens-kamwuina-nsapu/
° https://afrique.lalibre.be/3653/rdc-meutre-des-deux-experts-onusiens-au-kasai-les-doutes-de-lonu/
° http://www.rfi.fr/afrique/20170329-experts-disparus-rdc-reactions-onu-kasai-guterres
° http://www.lephareonline.net/massacres-kassai-dynamique-prepare-plainte-contre-letat-congolais/
"RDC: L’ONU va réajuster ses sanctions en fonction des résultats de l’enquête sur l’assassinat de ses experts"
° https://actualite.cd/2017/08/03/rdc-lonu-va-ameliorer-sanctions-fonction-resultats-de-lenquete-lassassinat-de-experts/
"RDC: le BCNUDH et la justice militaire à Tshikapa pour enquêter sur les fosses communes"
° https://actualite.cd/2017/08/03/rdc-bcnudh-justice-militaire-a-tshikapa-enqueter-fosses-communes/
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ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"RDC: 251 PERSONNES, DONT 62 ENFANTS, VICTIMES D'EXÉCUTIONS DANS LE KASAÏ
° http://www.izf.net/afp/rdc-251-personnes-dont-62-enfants-victimes-dexecutions-kasai
Quelque 251 personnes, dont 62 enfants, ont été victimes d'exécutions sauvages entre mars et juin dans la région du Kasaï (centre de la République démocratique du Congo), perpétrées par des agents de l'Etat, des milices ou des rebelles, selon un rapport de l'ONU publié vendredi à Genève.
Ce bilan a été dressé par une équipe d'enquêteurs du Haut-commissariat des droits de l'Homme de l'ONU sur les massacres ethniques dans la région du Kasaï, indique un communiqué du Haut-commissariat.
Parmi ces 62 enfants exécutés, 30 avaient moins de 8 ans.
Les exécutions ont été soit "extra-judiciaires" et commises par des agents de l'Etat, soit commises par des milices de tout bord ou des rebelles, selon l'ONU.
"Ce qui est important pour nous, c'est le nombre d'exécutions", a indiqué une porte-parole du Haut-commissariat
Les exécutions ont été commises entre le 12 mars et le 19 juin, indique le Haut-commissariat, qui ajoute que sa Mission en RDC a recensé "au moins 80 charniers dans la région".
Le rapport se fonde sur des entretiens menées par les enquêteurs avec 96 personnes, qui ont fui vers l'Angola voisin, pour échapper aux violences en cours au Kasaï.
"Les survivants ont évoqué les cris de personnes brûlées vives, la vision de leurs proches traqués puis abattus, et leur propre fuite, terrorisés", a déclaré le Haut-commissaire aux droits de l'Homme Zeid Ra'ad al Hussein.
"Ces bains de sang sont d'autant plus terrifiants qu'il sembleraient que les populations sont toujours plus souvent ciblées en raison de leur appartenance ethnique", a-t-il ajouté.
Devant cette situation, le Haut-commissaire adresse un "avertissement très sérieux" au gouvernement de la RDC, "afin d'agir sans délai pour empêcher que cette violence ne bascule dans un processus de purification ethnique à plus grande échelle".
En juin dernier, devant le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU à Genève, M. Zeid avait accusé les autorités de la RDC d'armer une milice menant "d'horribles attaques" contre les civils dans la région du Kasaï, en proie à des troubles.
Il a dénoncé en particulier une milice, appelée Bana Mura, qui a mené "des attaques horribles contre les groupes ethniques luba et lulua".
Devant cette situation, le Haut-commissaire avait décidé d'envoyer dans la région une équipe d'enquêteurs pour rencontrer les réfugiés ayant fui les violences. C'est le rapport de cette équipe qui a été publié vendredi."
° https://actualite.cd/2017/08/04/rdc-251-personnes-victimes-dexecutions-extrajudiciaires-dassassinats-cibles-entre-12-mars-19-juin-kasai-onu/
"RD CONGO: L'ONU DÉNONCE PLUS DE 250 "EXÉCUTIONS SAUVAGES""
° http://www.izf.net/afp/rd-congo-lonu-denonce-plus-250-executions-sauvages
"RDC: l'ONU documente les crimes contre les civils dans le Kasaï"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170804-rdc-onu-documente-crimes-contre-humanite-commis-kasai
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) vient de publier un rapport accablant sur les crimes commis contre les civils dans la province du Kasaï, en République démocratique du Congo. Les récits des témoins sont effroyables. Les forces de sécurité nationales comme les milices contre lesquelles elles combattent sont accusées de faits pouvait constituer des « crimes au regard du droit international ».
L'enquête menée par le HCDH se penche sur les violences commises la milice pro-gouvernementale des Bana Mura, qui serait responsable de 171 victimes, des civils, pour l'essentiel. Le rapport pointe également les violences commises par le Kamuina Nsapu, qui cible régulièrement les symboles de l'État.
Les Nations unies documente en outre un certains nombre de cas d'arrestations arbitraires et de violences extra-judicaires commises par les forces de sécurité.
Violences généralisées
Le rapport décrit un climat de violence généralisée, qui implique chaque partie de la crise en cours dans la province du Kasaï. L'enquête - qui se penche sur des faits survenus entre le 12 mars et le 19 juin - s'appuie sur les témoignages de 96 réfugiés installés en Angola.
Des réfugiés qui témoignent de scènes de pillages dans les villages. Ils relatent des cas de personnes brûlées vives, de victimes amputées, des cas de viol. L'ampleur et la nature de ces violences relève, selon les Nations Unies, de « crimes au regard du droit international ».
Risque de « purification ethnique »
L'enquête regorge de récits relatant le caractère ethnique des violences. Et cela concerne, encore une fois, chaque partie impliquée dans cette crise. Ces récits constitutent « un avertissement très sérieux » adressé au gouvernement congolais, avertit Zeid Ra’ad al Hussein, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme.
L'ONU exhorte les autorités à prendre des mesures nécessaires pour éviter que cette violence ne bascule dans un « processus de purification ethnique à plus grande échelle ».
Ce qu’il faut retenir du rapport
Carte des destructions et exactions observées par l'ONU dans la province du Kasaï, en RDC. © Source : ONU/HCR
• Responsabilités des forces de sécurité nationales
Les auteurs du rapport pointent la responsabilité directe de militaires des FARDC - « parfois accompagnés d'autres agents de l'État, comme des agents de la Police nationale congolaise (PNC), de l'Agence nationale de renseignements (ANR), de la Direction générale de la migration (DGM) et des chefs traditionnels » - dans des « violations graves des droits de l’homme », dans le cadre des opérations menées contre la milice Kamuina Nsapu. Entre le 12 mars et le 19 juin 2017, les forces de sécurité nationales ont été « responsables de violations des droits de l'homme contre 25 victimes, dont au moins 22 victimes d'exécutions extrajudiciaires ».
« Les opérations des forces de sécurité ont commencé à cibler de plus en plus les groupes Luba et Lulua dans leur ensemble, les associant progressivement à la milice et à ses revendications », notent également les auteurs du rapport. Parmi les faits documentés par le HCDH, une attaque à la roquette sur une église pentecôtiste à Djiboko, le 10 juin dernier : « Entre 60 et 90 hommes, femmes et enfants rassemblés pour un service religieux auraient été tués, dont certains brûlés vifs. »
• Responsabilités de la milice Bana Mura
Cette milice – qui « aurait été organisée par des chefs traditionnels et des forces de sécurité locales (FARDC, ANR, PNC, DGM) », selon le rapport - est accusée d’avoir mené plusieurs attaques sur des civils dans le territoire Kamonia. 150 personnes auraient été tuées pas cette milice « lors de cinq attaques distinctes sur cinq villages ». Parmi ces victimes tuées par balles, à coups de machettes ou brulées vives, « 68 étaient des femmes et 30 étaient des enfants ».
La principale attaque a été menée le 24 avril 2017, « entre 200 et 500 individus en civil, portant des bandanas blancs autour de la tête, armés de machettes, de couteaux, de fusils de chasse, et munis de bidons de carburant par un groupe de 200 » ont fondu sur le village de Cinq.
Lors de cette seule attaque, 116 personnes auraient été tuées. « Au moins deux femmes enceintes avec des fœtus bien formés ont été découpées et les fœtus ont été prélevés et coupés en morceaux. On aurait tiré sur un bébé avec un Calibre 12 à deux reprises dans la tête, quatre heures après sa naissance », rapportent les auteurs du rapport. Le bébé, qui a miraculeusement survécu, a été vu par les membres de l’équipe du HCDH. Outre les meurtres, les miliciens ont également commis des viols et ont mutilé plusieurs dizaines de personnes – le rapport en recense 72 -, dont des enfants.
• Responsabilités de la milice Kamuina Nsapu
La milice anti-gouvernementale Kamuina Nsapu est elle aussi accusée de violations graves des droits de l’homme par les témoignages recueillis par les auteurs du rapport. Ces miliciens, dont « un grand nombre sont des mineurs », seraient responsables de 79 meurtres sur la période allant du 12 mars au 19 juin. Parmi les victimes recensées, 17 femmes et six enfants. « La sorcellerie est un élément fondamental des attaques des Kamuina Nsapu », note le rapport, qui précise que les miliciens « sont convaincus que leurs rituels sont magiques et les empêchent d'être tués au combat ». Des rituels qui comportent notamment des exécutions publiques et décapitations.
Les cibles de la milice Kamuina Nsapu sont « des membres des FARDC, de la PNC ou des fonctionnaires. Ceux qui sont découverts sont exécutés publiquement, puis décapités, et leurs têtes retirées ». Outre les agents de l’État, les miliciens ciblent également ceux qu’ils considèrent comme leurs collaborateurs, ainsi que les « individus soupçonnés de pratiquer la sorcellerie ». Le rapport cite notamment le cas de deux femmes, décapitées le 24 avril pour « sorcellerie ».
Outre les crimes commis à l’encontre d’agents de l’État et de civils, le rapport du HCDH détaille l’utilisation d’enfants soldats dans les rangs de la milice Kamuina Nsapu. « Des groupes de filles appelées 'Lamama', portant souvent des jupes de paille et des bandeaux rouges noués autour de la tête et des bras, accompagnaient souvent la milice », notent les enquêteurs de l’ONU, qui rapporte également que « les Lamana pratiqueraient des rituels magiques censés repousser les balles, en secouant leurs jupes et en buvant le sang des victimes, convaincues que cela rend le groupe invincible. »
• Les recommandations du Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations unies
Le HCDH demande au gouvernement congolais de mener une « enquête rapide, transparente et indépendante pour établir les faits et les circonstances des violations et abus présumés des droits de l'homme perpétrées par des agents de l'État et des milices dans la province du Kasaï ». Il lui réclame également de « prendre de toute urgence des mesures appropriées afin de démanteler les milices actives dans les provinces du Kasaï ».
Les auteurs du rapport onusien demandent également à Kinshasa de prendre « les mesures nécessaires pour remplir, en collaboration avec des partenaires, y compris la MONUSCO, son rôle principal de protection de la population de la région du grand Kasaï, quelle que soit leur identité ethnique ».
Aux milices, le HCDH demande de « déposer instamment les armes et cesser toute attaque, menace et pression sur les populations, y compris celles visant à enrôler des enfants dans leurs rangs »."
"RDC : la Monusco face à une mission impossible?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170803-rdc-monusco-face-une-mission-impossible
Une délégation de l’ONU est en RDC jusqu’au 7 août prochain pour mener une « revue stratégique » des opérations menées par la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). La mission onusienne, longtemps la plus coûteuse au monde, perd cette année 8% de son budget, après avoir perdu une partie de ses effectifs.
La Monusco peut-elle devenir plus efficace, malgré la réduction de son budget ? C'est l'une des questions à laquelle doit répondre la délégation de l'ONU qui mène actuellement, et jusqu’au 7 août prochain, une « revue stratégique » des opérations en cours.
La mission onusienne, longtemps la plus chère au monde, perd 8% de son budget cette année. Elle a également perdu récemment des effectifs. Quatorze bases et sites de déploiements temporaires ont été fermés depuis un peu plus d'un an. D’ici la fin de ce mois d’août, un bataillon de casques bleus doit quitter le Nord-Kivu. Et, outre la réduction du budget, d'autres coupes sèches sont à prévoir, alors que la Monusco fait face à trois nouveaux fronts dont le Kasaï. S'agit-il d'une mission impossible ?
Les civils trop peu protégés
Les performances de la Mission onusienne sont souvent critiquées, à New York comme en RDC. Parmi les principales défaillances régulièrement pointées : la protection des civils. Trop de massacres ont eu lieu à proximité de bases de l'ONU, sans que des interventions adéquates aient été déclenchées.
Pourtant, certains présentent cette réduction de budget - et donc d'effectifs - comme une opportunité. Un mal pour un bien, si cette perte d'effectifs, surtout militaires, était compensée par l'envoi de nouveaux moyens de « projection », des transports supplémentaires et le remplacement de certains contingents de casques bleus par, si possible, des forces spéciales.
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13:55 - 1 août 2017
Car l'un des problèmes soulevés par plusieurs sources, au sein de la Monusco comme à New York, est que certains contingents ne sont pas formés aux terrains sur lesquels ils sont censés intervenir. De plus, certains pays contributeurs de troupes gardent la main sur leur contingent, allant jusqu'à donner des instructions contraires à l'état-major de la force onusienne.
Divisions au Conseil de sécurité
Mais la principale entrave à l'efficacité de la mission, reste les divisions au sein du Conseil de sécurité. Une partie des pays membres - comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la France - souhaiteraient que la Monusco fasse plus pour protéger les civils, sans pour autant fournir les casques bleus supplémentaires nécessaires. D’autres - comme la Russie et la Chine - estiment le plus souvent que le respect de la souveraineté est supérieur à tout autre aspect du mandat de la Monusco. Or, depuis plus d'un an selon l'ONU, la majorité des violations des droits de l'Homme commises en RDC sont le fait d'agents de l'État."
° https://actualite.cd/2017/08/04/rdc-lonu-veut-adapter-la-mission-de-la-monusco-aux-exigences-electorales/
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
Voici un nouveau webdoc de S Roley sur le Kasai ou plutôt un nouveau chapitre de son reportage : sa version sur le massacre des experts de l’ONU, un guet-apens piloté par l'ANR !
Compatriotiquement!
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"Experts de l’ONU tués en RDC: un enregistrement suggère la piste d'un guet-apens
° http://www.rfi.fr/afrique/20170913-experts-onu-tues-rdc-enregistrement-suggere-piste-guet-apens
Les experts de l'ONU Zaida Catalan (photo de 2009) et Michael Sharp ont été assassinés dans le Kasaï, en mars 2017.
© BERTIL ERICSON, TIMO MUELLER / TT News Agency / AFP
C'était il y a six mois, deux experts de l'ONU étaient portés disparus au Kasaï Central. Les corps de Michael Sharp et Zaida Catalan étaient retrouvés deux semaines plus tard. On est toujours sans nouvelles de leurs quatre accompagnateurs congolais. Un procès est en cours à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï. Dans le box des accusés, des miliciens Kamuina Nsapu que la justice militaire pense responsables de ce double meurtre. Des enquêteurs mandatés par l'ONU ont conclu à une version similaire de celle de la justice militaire congolaise en charge du dossier. Mais six mois après cette exécution, un crime inédit au Congo, RFI publie une enquête exclusive qui met en doute la version officielle et suggère la piste d'un guet-apens. RFI est entrée en possession d'un enregistrement d'une conversation entre les experts et des membres de la cour royale de Kamuina Nsapu. Une réunion infiltrée par des agents des services de sécurité de l'Etat qui ont induit en erreur les deux experts.
Michael Sharp et Zaida Catalan avaient rendez-vous avec un chef d'une des délégations de la cour Kamuina Nsapu venue négocier un accord avec le gouvernement congolais. Nous sommes à la veille de la mort des deux experts. Ils préparent une mission dans la localité de Bunkonde à deux heures de route de Kananga où, disent-ils, ils espèrent en savoir plus sur des groupes de miliciens « très différents » de ce qu'ils savent des adeptes de Kamuina Nsapu. Des miliciens « mieux armés » notamment.
L'interlocuteur des deux experts ne parle pas français. A plusieurs reprises, il met en garde les deux experts contre l'idée de se rendre à Bunkonde et leur suggère de se rendre plutôt dans le village Kamuina Nsapu, où il pense pouvoir contrôler les miliciens. Mais jamais ces mises en garde en ciluba, la langue locale, ne seront traduites, au contraire. Toutes les garanties de sécurité sont données. Et parmi les personnes qui mentent aux deux experts, RFI a réussi à identifier leur interprète présumé : Betu Tshintela qui va les accompagner, son cousin José Tshibuabua, agent de l'agence nationale des services de renseignement, l'ANR. Et un membre de la famille royale, proche du nouveau chef, Thomas Nkashama qui ment sur son identité et se fait appeler Tom Perriello, du nom de l'ancien envoyé spécial américain. Selon des proches et des témoins, Thomas Nkashama est aujourd'hui agent d'un autre service de sécurité congolais, la DGM.
Officiellement, le gouvernement congolais a dit après la mort des deux experts ne jamais avoir été informé de cette mission. Thomas Nkashama et José Tshibuabua n'ont jamais comparu devant le tribunal de garnison militaire de Kananga. Ils étaient tous deux injoignables ces derniers jours. RFI n'est donc pas en mesure d'expliquer les motivations.
■ Jean Bosco Mukanda, l'étrange témoin du procès de Kananga
Le principal témoin du crime est un informateur de l'armée congolaise, un chef de milice supplétif des FARDC, disent même des habitants de Bunkonde, ce que Jean Bosco Mukanda dément. Ces six derniers mois, le témoin était surtout un quasi-auxiliaire de justice pour l'ONUcomme la justice congolaise. C'est Jean Bosco Mukanda qui a indiqué la tombe des deux experts tués. Encore lui qui a désigné de potentiels suspects aujourd'hui arrêtés.
Devant la cour, l'excellent témoin dit avoir assisté à l'exécution, tout en assurant avoir été lui-même presque tué un mois plus tôt par les mêmes miliciens mais qui, ce jour-là, ne l'auraient pas inquiété."Qu'est-ce que j'ai gagné? Aujourd'hui il y a des ennemis, là, qui continuent de jouer avec ces mauvaises accusations...
Jean Bosco Mukanda
13-09-2017 - Par Sonia Rolley
"RDC : Violences au Kasai – Bunkonde : l’exécution de deux experts de l’ONU (4/4) "
° http://webdoc.rfi.fr/rdc-kasai-violences-crimes-kamuina-nsapu/chap-04/RDC Violences au Kasai - Bunkonde : l'exécution de deux experts de l'ONU © RFI
Le 12 mars 2017, deux experts des Nations unies, l’Américain Michael Sharp et la Suédoise Zaida Catalan, sont exécutés au Kasaï-Central, en plein cœur de la République démocratique du Congo. L’assassinat, filmé, s’est déroulé non loin de l’épicentre d’une insurrection populaire sans précédent contre l’autorité de l’Etat – une insurrection réprimée très brutalement. Les miliciens du chef insurgé Kamuina Nsapu sont accusés d’un crime inédit au Congo. Un procès s’est ouvert à Kananga . De son côté, l'ONU poursuit son enquête. Mais six mois jour pour jour après le drame, il reste de nombreuses zones d'ombre. Contre-enquête.(...)"
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ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Experts tués en RDC: l’ONU réagit après les dernières révélations de RFI"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170914-experts-tues-rdc-onu-reagit-apres-dernieres-revelations-rfi
° https://actualite.cd/2017/09/14/monusco-reagit-a-contre-enquete-de-rfi-meurtre-de-michael-sharp-zaida-catalan-laffaire-loin-detre-close/
"Meurtre des experts de l’ONU : des doutes sur la démarche d’Antonio Guterres"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/14/meurte-experts-de-lonu-doutes-demarche-dantonio-guterres.html
" Double crime d’Etat:
Meurtre des experts onusiens : l’étau se ressere autour de Kalev Mutondo"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11948
"Meurtre des experts de l’ONU : « il n’appartient plus ni au Gouvernement et ni à la presse de désigner des coupables », affirme Mende"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/14/meurtre-experts-de-lonu-nappartient-plus-gouvernement-a-presse-de-designer-coupables-affirme-mende.html
"Meurtre des experts de l’ONU : Mende dénonce des « pseudo-révélations » dans le dernier chapitre de l’enquête de RFI"
° https://actualite.cd/2017/09/14/meurtre-experts-de-lonu-mende-denonce-pseudo-revelations-dernier-chapitre-de-lenquete-de-rfi/
° http://www.lalibre.be/actu/international/les-experts-de-l-onu-tues-en-rdc-induits-en-erreur-par-une-fausse-traduction-59b92fcdcd703b65924f40e9
° https://afrique.lalibre.be/8559/les-experts-de-lonu-tues-en-rdc-induits-en-erreur-par-une-fausse-traduction-rfi/
° http://www.izf.net/afp/les-experts-lonu-tues-en-rdc-induits-en-erreur-par-une-fausse-traduction
° https://actualite.cd/2017/09/13/rfi-revele-reunion-infiltree-agent-de-lanr-aurait-induit-erreur-michael-sharp-zaida-catalan/
° http://www.jeuneafrique.com/474180/politique/les-experts-de-lonu-tues-en-rdc-ont-ils-ete-victimes-dun-guet-apens/
"Meurtre de deux experts de l’ONU :une nouvelle équipe d’enquêteurs en route vers Kinshasa"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/14/meurtre-de-deux-experts-de-lonu-nouvelle-equipe-denqueteurs-route-vers-kinshasa.html
"Meurtres des experts de l'ONU : le prononcé des juges attendu mardi 19 septembre"
° https://www.radiookapi.net/2017/09/13/actualite/en-bref/meurtres-des-experts-de-lonu-le-prononce-des-juges-attendu-mardi-19
"RDC : le forum sur la paix dans le Grand Kasaï s’ouvre le 17 septembre à Kananga"
° https://www.radiookapi.net/2017/09/13/actualite/politique/rdc-le-forum-sur-la-paix-dans-le-grand-kasai-souvre-le-17-septembre
° http://www.rfi.fr/afrique/20170801-experts-onu-tues-rdc-comite-enquete-remet-son-rapport
" Assassinat de deux experts onusiens en Rdc Kasai: que veut cacher Kinshasa ?
26 mai 2017
° http://unenouvelleafriquevoitjour.blogspot.fr/2017/05/assassinat-de-deux-experts-onusiens-en.html
Les Nations-Unies rejettent le procès ouvert par la RDC pour juger les présumés assassins de ses deux experts dont Zaïda Catalan et Michael Sharp. Elles annoncent l’arrivée, dans quelques jours à Kinshasa, d’une équipe de six personnes. Cette équipe aura la responsabilité de mener une contre-enquête. Pour l’instant, il est question « d’une enquête administrative ». « La mission de l’équipe onusienne sera de vérifier si les protocoles de sécurité de l’ONU ont été respectés par les experts assassinés mais aussi si des erreurs ont été commises en interne dans la gestion de ce drame« , précise RFI avant d’ajouter: « Cette procédure est automatique. À chaque incident qui vise un salarié de l’ONU, une équipe est chargée d’enquêter sur l’incident en interne« . « Mais dans le cas des deux experts suédois et américains tués début mars, l’ONU assure qu’elle va faire plus: se pencher sur les procédures, mais aussi chercher à identifier les responsables de cet assassinat » Suffisant pour énerver la diplomatie congolaise.
She Okitundu, ministre congolais des Affaires étrangères est en émoi. « Nous sommes surpris de l’instrumentalisation du Conseil de sécurité par certains membres qui veulent à tout prix décrédibiliser la procédure judiciaire menée par les autorités de la RDC« , a-t-il dénoncé à l’antenne de la même radio. Il a tout de même rassuré: « il y a même des tribunaux en RDC qui ont connu des crimes internationaux. Donc l’expertise est congolaise« . « Il est nullement question de substituer une enquête internationale sur l’enquête congolaise. Nous condamnons » cela avec la dernière énergie. Le patron de la diplomatie congolaise ne ferme pas pour autant la porte à la collaboration. « Si certains membres du Conseil ont des éléments en charge ou des informations, ils n’ont qu’a le verser dans l’enquête menée par la Justice congolaise afin qu’on établisse la vérité« , a-t-il conseillé Pour lui, les Nations-Unies n’ont rien à remettre en cause parce qu’une « justice internationale ne peut intervenir que s’il y a manque de volonté des autorités congolaises ou incapacité à mener l’enquête« "
° http://www.jeuneafrique.com/mag/424167/politique/rdc-massacres-mensonges-video/
"Actu Expliquée 14.09 : Quand RFI démasque la complicité Kabilie - ONU"
"L'analyse du 14/09/2017"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
‘JK’ s’est enfin mis en scène à Kananga pour la cause de la paix au Kasai, semble-t-il mais dites-moi le Kasai d’aujourd’hui n’est-il pas à quelques nuances près le Kivu d’hier et de toujours du moins depuis deux décennies entières ?
Et que découvre l'observation de la déstabilisation en cours au Kivu, où sont les causes et les responsables de cette insécurité meurtrière chronique qu’il y’a 20 ans nous ne connaissions pas ?
Qui ignore encore les diverses complicités des membres civils et militaires, du haut au moyen pouvoir mises au jour dans les genèses et les développements des conflits à l’Est au Sud et Nord Kivu comme vers l’Ituri ?
Sonia Rolley de RFI venait de nous démontrer si besoin était encore dans son excellent reportage l’émigration des mêmes militaires incriminés au Kivu vers le Kasai où depuis, tout s’est embrasé comme elle venait de nous prouver l’implication des éléments de l’ANR (et donc du pouvoir) dans l’assassinat de deux experts de l’Onu sans oublier que des enregistrements rendus publics avaient auparavant mis sévèrement en cause des politiques du coin, Kanku étiqueté de l’opposition et Butshabu grand ponte de la majorité…
Tous nous souhaitons fumer le calumet de la paix pour en finir durablement avec ces horreurs mais les Kasaiens (jusqu'à l'ambigu nouveau Kamuina Nsapu) et les Congolais en général seraient-ce à ce point naïfs et oublieux pour confondre « pompiers et pyromanes » ?
On nous chante vouloir imposer justice aux coupables mais comme démontré ci-haut et comme le théorise un chercheur de l’Ifri « Au Kasaï comme ailleurs en RDC, « le désordre comme art de gouverner » de Joseph Kabila, la rébellion Kamuina Nsapu, un symbole du mal congolais » !
Vivement que les réels coupables soient enfin sanctionnés, hélas avec l’ambigu ‘JK’ , méfions-nous de tomber dans un piège où les apparences trompent lourdement !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Et que découvre l'observation de la déstabilisation en cours au Kivu, où sont les causes et les responsables de cette insécurité meurtrière chronique qu’il y’a 20 ans nous ne connaissions pas ?
Qui ignore encore les diverses complicités des membres civils et militaires, du haut au moyen pouvoir mises au jour dans les genèses et les développements des conflits à l’Est au Sud et Nord Kivu comme vers l’Ituri ?
Sonia Rolley de RFI venait de nous démontrer si besoin était encore dans son excellent reportage l’émigration des mêmes militaires incriminés au Kivu vers le Kasai où depuis, tout s’est embrasé comme elle venait de nous prouver l’implication des éléments de l’ANR (et donc du pouvoir) dans l’assassinat de deux experts de l’Onu sans oublier que des enregistrements rendus publics avaient auparavant mis sévèrement en cause des politiques du coin, Kanku étiqueté de l’opposition et Butshabu grand ponte de la majorité…
Tous nous souhaitons fumer le calumet de la paix pour en finir durablement avec ces horreurs mais les Kasaiens (jusqu'à l'ambigu nouveau Kamuina Nsapu) et les Congolais en général seraient-ce à ce point naïfs et oublieux pour confondre « pompiers et pyromanes » ?
On nous chante vouloir imposer justice aux coupables mais comme démontré ci-haut et comme le théorise un chercheur de l’Ifri « Au Kasaï comme ailleurs en RDC, « le désordre comme art de gouverner » de Joseph Kabila, la rébellion Kamuina Nsapu, un symbole du mal congolais » !
Vivement que les réels coupables soient enfin sanctionnés, hélas avec l’ambigu ‘JK’ , méfions-nous de tomber dans un piège où les apparences trompent lourdement !
"RDC : Joseph Kabila à Kananga pour l’ouverture d’un « forum pour la paix » dans le Kasaï"
° http://www.jeuneafrique.com/475404/politique/rdc-joseph-kabila-a-kananga-pour-louverture-dun-forum-pour-la-paix-au-kasai/
° http://www.rfi.fr/afrique/20170918-rdc-forum-tenter-ramener-paix-kasai
° http://fr.africanews.com/2017/09/18/rdc-kabila-au-kasai-pour-un-forum-pour-la-paix/
° https://actualite.cd/2017/09/18/rdc-joseph-kabila-a-kananga-lancer-forum-paix/
° https://www.radiookapi.net/2017/09/15/actualite/politique/rdc-le-forum-sur-la-paix-dans-le-grand-kasai-souvre-le-15-septembre
"Paix, réconciliation et développement RDC : Kabila à l’assaut du Grand Kasaï !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/20/paix-reconciliation-et-developpement-rdc-kabila-a-lassaut-du-grand-kasai/
"Espace Kasaï: Kabila appelle les réfugiés congolais à regagner leurs contrées respectives"
° https://actualite.cd/2017/09/20/espace-kasai-kabila-appelle-refugies-congolais-a-regagner-leurs-contrees-respectives/
"Forum sur la paix au Kasaï : Joseph Kabila impute les violences à une milice recrutée par les forces du mal au service d’une idéologie mystico-tribale"
° http://cas-info.ca/forum-sur-la-paix-au-kasai-joseph-kabila-impute-les-violences-a-une-milice-recrutee-par-les-forces-du-mal-au-service-dune-ideologie-mystico-tribale/
"Forum sur la paix au Kasaï : Kabila promet des poursuites aux auteurs du drame "
° www.latempete.info/
"Kananga: Pour J. Kabila le drame Kasaïen a été causé par les fils et filles du Kasaï"
° https://7sur7.cd/new/2017/09/kananga-pour-j-kabila-le-drame-kasaien-a-ete-cause-par-les-fils-et-filles-du-kasai/
" FORUM SUR LA PAIX AU KASAÏ
JOSEPH KABILA : "LA RÉCONCILIATION NE DOIT PAS SE FAIRE AU DÉTRIMENT DE LA JUSTICE""
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article13149
"Espace Kasaï : Kabila parle “des erreurs dans la gestion du pouvoir coutumier” comme source des violences"
° https://actualite.cd/2017/09/19/espace-kasai-kabila-parle-erreurs-gestion-pouvoir-coutumier-source-violences/
"Conférence sur la paix au Kasaï : Boycott de l’Opposition, un mauvais présage - L’Observateur "
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208855&Actualiteit=selected
"A Kananga, Joseph Kabila prêche la réconciliation des Kasaïens - Le Potentiel"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208855&Actualiteit=selected
"Face au drame Kasaïen: Kabila veut des réponses claires ». "
° http://nelson19091234.tk/index/?1641501770611
"Bal de chauves"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17737:bal-de-chauves&catid=85:a-la-une&Itemid=472
" Forum sur la paix au Kasaï : une fuite en avant "
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17732:forum-sur-la-paix-au-kasai-une-fuite-en-avant&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Espace Kasaï : “Cette conférence devrait rester ouverte à toutes les suggestions constructives sauf à blanchir les responsables des crimes graves” – (Kabila)"
° https://actualite.cd/2017/09/19/espace-kasai-cette-conference-rester-ouverte-a-toute-suggestions-constructives-sauf-a-blanchir-responsables-de-crimes-graves-kabila/
"Le nouveau chef Kamuina Nsapu « demande pardon à la Nation »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/20/nouveau-chef-kamuina-nsapu-demande-pardon-a-nation.html
"A Kananga, Kabila veut éteindre le brasier kasaien"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/19/a-kananga-kabila-veut-eteindre-brasier-kasaien.html
"FORUM POUR LA PAIX AU KASAÏ EN RDC : Juste de la poudre de perlimpinpin !"
En savoir plus sur http://lepays.bf/forum-paix-kasai-rdc-de-poudre-de-perlimpinpin/#akYfa33MGsTZeACx.99
° http://lepays.bf/forum-paix-kasai-rdc-de-poudre-de-perlimpinpin/
"Joseph Kabila : « j’exige que justice soit faite »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/19/joseph-kabila-jexige-justice-soit-faite.html
" « La paix promise par le Chef de l’Etat est aujourd’hui au rendez-vous », affirme Shadary"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/20/paix-promise-chef-de-letat-aujourdhui-rendez-affirme-shadary.html
"FORUM POUR LA PAIX AU KASAÏ EN RDC : Quand Kabila souffle le chaud et le froid !"
° http://lepays.bf/forum-paix-kasai-rdc-kabila-souffle-chaud-froid/
"Forum pour la paix au Kasai : « le dialogue n’implique pas l’impunité », affirme Mende"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/19/forum-paix-kasai-dialogue-nimplique-limpunite-affirme-mende.html
"« L’attitude de Sonia Rolley est équivoque, elle frise la dissimulation des informations » (Mende) "
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/15/lattitude-de-sonia-rolley-equivoque-frise-dissimulation-informations-mende.html
"La conférence sur la paix au Kasaï : « mini congrès du PPRD destiné à user du négationnisme » – (Claudel Lubaya)"
° https://actualite.cd/2017/09/15/conference-paix-kasai-mini-congres-pprd-destine-a-user-negationnisme-claudel-lubaya/
"RDC : Kasaï, une crise « instrumentalisée par le pouvoir »"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kasai-une-crise-instrumentalisee-par-le-pouvoir/
"Au Kasaï comme ailleurs en RDC, « le désordre comme art de gouverner » de Joseph Kabila"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/12/au-kasai-comme-ailleurs-en-rdc-le-desordre-comme-art-de-gouverner-de-joseph-kabila_5184530_3212.html
"Du désordre comme art de gouverner. La rébellion Kamwina Nsapu, un symbole du mal congolais"
Notes de l'Ifri, septembre 2017
° https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/desordre-art-de-gouverner-rebellion-kamwina-nsapu-un-symbole-mal#sthash.1JXgqniG.dpbs
"RDC : Les deux experts assassinés ont été volontairement trompés"
° https://afrique.lalibre.be/8559/les-experts-de-lonu-tues-en-rdc-induits-en-erreur-par-une-fausse-traduction-rfi/
"Grand Kasaï: Le Chef Jacques Kabeya Ntumba demande “pardon pour les agissements du feu Kamwina Nsapu"
° https://actualite.cd/2017/09/20/grand-kasai-chef-jacques-kabeya-ntumba-demande-pardon-agissements-feu-kamwina-nsapu/
"Boshab appelle les natifs de l’espace Kasaï à œuvrer pour le retour définitif de la paix dans cette partie du pays"
° https://actualite.cd/2017/09/14/boshab-appelle-les-natifs-de-lespace-kasai-a-oeuvrer-pour-le-retour-definitif-de-la-paix-dans-cette-partie-du-pays/
° http://www.politico.cd/en-clair/2017/09/15/plusieurs-centaines-denfants-prives-de-leducation-kasai.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
J’ose espérer que tous les ‘Kasaiens’ ne sont pas résignés à une paix sans justice, sans vérité de faits, truffée de « pardons et de pactes de non-agression
» factices parce qu’imposés plutôt que ressentis par eux, comme nous le chante le nouveau 'Kamuina Nsapu'…
Non pas, vous l'aurez compris, qu’eux comme tous les Congolais ne souhaitent pas que la paix revienne au Kasai victime d’atrocités inqualifiables mais que vaut une paix qui repose sur le mensonge, sans vraie justice qui instruit sur les réels coupables ;
Non pas que les « Kamuina Nsapu » soient blancs comme neige mais que la vérité est qu’ils ont été aussi « instrumentalisés » par un pouvoir qui avait planifié de semer l’insécurité dans le pays, au Kasai comme au Kivu comme partout à des fins stratégiques visant des élections délibérément retardées en vue de son maintien illégitime et illégal au pouvoir…
La vérité est qu’avant de se présenter à l’Assemblée Générale de l’Onu ‘JK’ s’est payé, à travers les pogroms du Kasai, une “opération de com” avec son safari dans ce Kasai qu’il a mis à feu et à sang pour s’y revendiquer impunément ‘pacificateur’ , “le pyromane devenu pompier” en somme; la vérité est que le nouveau ‘Kamuina Nsapu’ s’est résigné à adopter la stratégie du pouvoir qui veut se laver à peu de frais de ses propres turpitudes, les modalités de son choix témoignent d'une proximité suspecte avec la majorité au pouvoir à qui il rend à tort ou à raison sa gratitude…
Je reste heureusement convaincu que beaucoup de Kasaiens et des Congolais sont loin d’en être dupes et osons espérer que la CI au sein de cette Assemblée générale de l’Onu devant laquelle ‘JK’ va tenter de plaider sa ‘bonne foi’, une gestion responsable et démocratique de son pays, ne se laissera pas aussi facilement berner, oubliant la réalité d’un responsable qui a fait de son pays un “Etat voyou” et représente ainsi une menace sérieuse pour lui, pour la région et le monde… Nous serions alors nombreux à le regretter…
Redisons-le, le « fameux forum pour la paix » que ce pouvoir a placé précipitamment sur ce brasier est d’abord un stratagème pour diluer ses propres culpabilités, nouveau Kamuina Nsapu consentant ou pas et que la paix n’y est peut-être pas gagnée durablement tant que nous le souhaitons tout simplement parce que celle-ci a besoin de justice réelle affrontant la réalité des faits, ce que la présente est loin de nous offrir…
Attendons déjà le discours de notre 'petit raïs' à la tribune des NU, l’accueil de ses pairs et de toute la CI mais aussi et surtout la réaction des Congolais à ce qui ressemble à un cirque de poker menteur ainsi que toute la suite de la tragédie du Kasai !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
» factices parce qu’imposés plutôt que ressentis par eux, comme nous le chante le nouveau 'Kamuina Nsapu'…
Non pas, vous l'aurez compris, qu’eux comme tous les Congolais ne souhaitent pas que la paix revienne au Kasai victime d’atrocités inqualifiables mais que vaut une paix qui repose sur le mensonge, sans vraie justice qui instruit sur les réels coupables ;
Non pas que les « Kamuina Nsapu » soient blancs comme neige mais que la vérité est qu’ils ont été aussi « instrumentalisés » par un pouvoir qui avait planifié de semer l’insécurité dans le pays, au Kasai comme au Kivu comme partout à des fins stratégiques visant des élections délibérément retardées en vue de son maintien illégitime et illégal au pouvoir…
La vérité est qu’avant de se présenter à l’Assemblée Générale de l’Onu ‘JK’ s’est payé, à travers les pogroms du Kasai, une “opération de com” avec son safari dans ce Kasai qu’il a mis à feu et à sang pour s’y revendiquer impunément ‘pacificateur’ , “le pyromane devenu pompier” en somme; la vérité est que le nouveau ‘Kamuina Nsapu’ s’est résigné à adopter la stratégie du pouvoir qui veut se laver à peu de frais de ses propres turpitudes, les modalités de son choix témoignent d'une proximité suspecte avec la majorité au pouvoir à qui il rend à tort ou à raison sa gratitude…
Je reste heureusement convaincu que beaucoup de Kasaiens et des Congolais sont loin d’en être dupes et osons espérer que la CI au sein de cette Assemblée générale de l’Onu devant laquelle ‘JK’ va tenter de plaider sa ‘bonne foi’, une gestion responsable et démocratique de son pays, ne se laissera pas aussi facilement berner, oubliant la réalité d’un responsable qui a fait de son pays un “Etat voyou” et représente ainsi une menace sérieuse pour lui, pour la région et le monde… Nous serions alors nombreux à le regretter…
Redisons-le, le « fameux forum pour la paix » que ce pouvoir a placé précipitamment sur ce brasier est d’abord un stratagème pour diluer ses propres culpabilités, nouveau Kamuina Nsapu consentant ou pas et que la paix n’y est peut-être pas gagnée durablement tant que nous le souhaitons tout simplement parce que celle-ci a besoin de justice réelle affrontant la réalité des faits, ce que la présente est loin de nous offrir…
Attendons déjà le discours de notre 'petit raïs' à la tribune des NU, l’accueil de ses pairs et de toute la CI mais aussi et surtout la réaction des Congolais à ce qui ressemble à un cirque de poker menteur ainsi que toute la suite de la tragédie du Kasai !
"Joseph Kabila arrive à New York où il s’adressera au monde à l’ONU"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/22/joseph-kabila-arrive-a-new-york-sadressera-monde-a-lonu.html
"Grand Kasaï: Le Chef Jacques Kabeya Ntumba demande “pardon pour les agissements de feu Kamwina Nsapu”"
° https://actualite.cd/2017/09/20/grand-kasai-le-chef-jacques-kabeya-ntumba-demande-pardon-pour-les-agissements-de-feu-kamwina-nsapu/
"Les chefs coutumiers du Kasaï signent un acte de “non-agression”"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/22/chefs-coutumiers-kasai-signent-acte-de-non-agression.html
"RDC: au Kasaï, message d'apaisement des chefs coutumiers
(AFP 22/09/17)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-au-kasai-message-dapaisement-des-chefs-coutumiers
"Kamwina Nsapu: 9 chefs coutumiers, 33 chefs des villages décapités, 423 écoles incendiées notamment dans les violences au Kasaï"
° https://actualite.cd/2017/09/21/kamwina-nsapu-9-chefs-coutumiers-33-chefs-villages-decapites-423-ecoles-incendiees-notamment-violences-kasai/
"Espace Kasaï: Kabila appelle les réfugiés congolais à regagner leurs contrées respectives"
° https://actualite.cd/2017/09/20/espace-kasai-kabila-appelle-refugies-congolais-a-regagner-leurs-contrees-respectives/
"Espace Kasaï : Kabila parle “des erreurs dans la gestion du pouvoir coutumier” comme source des violences"
° https://actualite.cd/2017/09/19/espace-kasai-kabila-parle-erreurs-gestion-pouvoir-coutumier-source-violences/
"Espace Kasaï : “Cette conférence devrait rester ouverte à toutes les suggestions constructives sauf à blanchir les responsables des crimes graves” – (Kabila)"
° https://actualite.cd/2017/09/19/espace-kasai-cette-conference-rester-ouverte-a-toute-suggestions-constructives-sauf-a-blanchir-responsables-de-crimes-graves-kabila/
"“Le phénomène Kamwina Nsapu est né d’une puissance magico-fétichiste pour des ambitions belliqueuses” (Jean Marc Manyanga)"
° https://actualite.cd/2017/09/21/phenomene-kamwina-nsapu-ne-dune-puissance-magico-fetichiste-ambitions-belliqueuses-jean-marc-manyanga/
"RDC : Joseph Kabila à Kananga pour lancer le Forum sur la paix"
° https://actualite.cd/2017/09/18/rdc-joseph-kabila-a-kananga-lancer-forum-paix/
"A Kananga, Kabila veut éteindre le brasier kasaïen"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/19/a-kananga-kabila-veut-eteindre-brasier-kasaien.html
"RDC: Kabila appelle à un «examen de conscience» sur les violences au Kasaï"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170919-rdc-kabila-appelle-examen-conscience-violences-kasai-forum-paix
"Forum sur la paix aux Kasaï : «Alex Kande avait été invité mais ne s’est pas présenté», selon Basile Olongo "
° https://www.radiookapi.net/2017/09/22/actualite/politique/forum-sur-la-paix-aux-kasai-alex-kande-avait-ete-invite-mais-ne-sest
"Kasaï : Qui sont les « Bana Mura » ?"
° https://afrique.lalibre.be/5366/kasai-qui-sont-les-bana-mura/
"RDC : la milice Bana Mura plus féroce que les Kamuina Nsapu dans le Kasaï, selon l’ONU"
° http://www.jeuneafrique.com/463828/politique/rdc-la-milice-bana-mura-plus-feroce-que-les-kamuina-nsapu-dans-le-kasai-selon-lonu/
"Meurtre des experts de l’ONU: ce qu’il faut à présent retenir"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/14/meurtre-experts-de-lonu-quil-faut-a-present-retenir.html
"RDC : Kasaï, une crise « instrumentalisée par le pouvoir »"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kasai-une-crise-instrumentalisee-par-le-pouvoir/
"Forum pour la paix au Kasaï en RDC: des questions perdurent"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170922-forum-paix-kasai-rdc-questions-perdurent
"GRAND REPORTAGEPodcast
Réfugiés en Angola, les victimes du conflit au Kasaï "
° http://www.rfi.fr/emission/20170919-angola-rdc-refugies-kasai-victimes-conflit-violences-milice-nsapu-lubas
° https://actualite.cd/2017/09/21/72eme-session-de-lonu-lassemblee-generale-indexe-acteurs-etatiques-tueries-civils-rdc/
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-hcr-denonce-des-souffrances-effroyables-au-kasai/
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11948
° http://www.politico.cd/en-clair/2017/09/15/plusieurs-centaines-denfants-prives-de-leducation-kasai.html
° https://www.radiookapi.net/2017/09/15/actualite/sante/rdc-7-millions-enfants-affectes-par-la-crise-dans-le-grand-kasai-unicef
° https://www.radiookapi.net/2017/09/12/actualite/societe/luiza-le-nonce-apostolique-appelle-ne-pas-repondre-au-mal-par-le-mal
° http://www.jeuneafrique.com/457017/societe/rd-congo-lonu-evoque-38-nouvelles-fosses-communes-kasai/
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/08/15/deux-experts-de-lonu-assassines-au-kasai-avec-premeditation/
"Florent Mulumba: «le pouvoir doit s’amender pour avoir détruit le Kasaï et tué les kasaïens»!"
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/21/florent-mulumba-le-pouvoir-doit-samender-pour-avoir-detruit-le-kasai-et-tue-les-kasaiens/
Kananga abrite depuis le 19 septembre 2017, un forum sur la paix, la réconciliation et le développement. Ce, en rapport avec les événements malheureux qui s’y sont déroulés, entraînant de nombreuses pertes en vies humaines, des déplacements massifs, au point qu’aujourd’hui, des milliers des congolais se retrouvent dans une situation de réfugier en Angola. Pour tenter de colmater les brèches, les autorités du pays ont organisé ledit forum. Le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, y a été pour donner le go, en invitant les notabilités et autres acteurs politiques de l’espace Grand Kasaï de réfléchir sur les voies et moyens pour sortir cet espace dans les tourments et l’amener au développement. En outre, il a souligné la nécessité de ne pas laisser impunis les auteurs de ces événements, dont l’ampleur et la gravité n’ont pas laissé indifférents tous les Congolais, les africains, en général, voire toute la communauté internationale.
Le pouvoir doit s’amender
Abordé par La Prospérité, pour en savoir un peu plus sur ce qu’il pense de ce forum, l’Honorable Florent Mulumba, Député national MSR/G7 et Rassemblement/ aile Limete, par ailleurs Secrétaire Exécutif National Adjoint chargé de finances, a soutenu, en liminaire, ne pas avoir exactement connaissance des tenants et aboutissants de ce forum tant médiatisé.
Elu de la circonscription électorale de Miabi, au Kasaï Oriental, il a déploré les effets «surprise», parce que, dit-il, c’est sur base d’un appel téléphonique qu’il a appris que son nom était repris sur la liste de délégués. N’y étant pas allé, Florent Mulumba est monté sur ses quatre chevaux pour crever l’abcès, quant aux événements tragiques survenus au Kasaï.
Les kasaïens n’ont jamais eu des problèmes entre eux pour parler de réconciliation
Lui qui connaît bien l’état d’esprit du peuple kasaïen, parce que Député national de l’espace Grand Kasaï, Florent Mulumba a frappé sur le nerf du problème. «L’origine de ces affres, c’est Kamuina Nsapu qui a réagi comme Chef coutumier, parce que le pouvoir de Kinshasa n’a pas reconnu son autorité. C’est la réaction d’un individu et non pas de tous les kasaïens», a précisé l’élu de Miabi. Alors, pourquoi chercher à généraliser, au point de plonger le Kasaï dans une situation malheureuse, en le détruisant et en tuant les kasaïens ? S’est-il interrogé. Et, au finish, l’on prétend qu’il s’agit d’un conflit entre kasaïens et qu’il faille aboutir à la réconciliation.
Le pouvoir doit s’amender
Pour toutes ces raisons, le Secrétaire Exécutif National Adjoint chargé de finances au Mouvement Social pour le Renouveau (MSR), dont Pierre Lumbi Okongo est Président National et Président du Comité des Sages du Rassemblement/ aile Limete, n’est pas allé par le dos de la cuillère. Il a déclaré haut et fort que le pouvoir en place doit s’amender pour avoir détruit le Kasaï et tué les kasaïens. Par rapport à ce forum, l’élu de Miabi, qui a renoncé à cette invitation dénuée de tout sens, considère que tout ce qui est fait, l’est juste pour banaliser les affres causées dans cette partie du pays, et dont sont victimes les filles et fils de l’espace Grand Kasaï.
Par ailleurs, un autre acteur majeur de l’espace Grand Kasaï, lui aussi membre du G7/Rassemblement aile Limete, Christophe Lutundula, s’est exprimé à propos de ce même forum. Il considère que ce forum n’est en réalité qu’une messe de la Majorité présidentielle, conçue et organisée juste pour encenser Joseph Kabila comme pacificateur."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
Il y’a comme un hic incompréhensible dans le traitement des crimes du Kasai, qu’il s’agisse du ‘massacre’ des experts onusiens ou de tout le drame…
En effet personnellement je ne comprends pas bien que l’Onu et même les Usa et la Suède (dont les citoyens y sont des victimes combien innocentes) traînent quelque peu les pieds pour condamner énergiquement les coupables alors qu’ici encore RFI et Reuters apportent dans une enquête quasi irréfutable des preuves sur l’implication des agents étatiques dans le meurtre de deux disparus, puis la FIDH celles d’un crime organisé…
Curieux, l’Onu se reproche-t-elle des manquements inavouables pour minimiser la culpabilité pourtant manifeste de l’Etat Congolais car on ne comprendrait pas que les seules ‘convivialités diplomatiques’ la relèguent à une si compromettante ‘collaboration’ ?
Attendons la suite mais en attendant c’est plus que curieux cette attitude de l’Onu et lisez ces différents liens ci-dessous pour vous en faire une idée et pourquoi pas pour venir nous dire ce que vous en pensez…
"Experts de l’ONU tués en RDC: interrogations autour du rôle d’agents de l’Etat
Par Sonia Rolley
° http://www.rfi.fr/afrique/20171220-meurtre-experts-onu-rdc-role-agents-etat-zaida-catalan-michael-sharp
Les experts de l'ONU Zaida Catalan et Michael Sharp ont été assassinés dans le Kasaï, en mars 2017.
© DR
Des agents de l’Etat et affiliés ont participé à l’organisation de la mission qui a coûté la vie à deux experts de l’ONU le 12 mars 2017. C’est ce qui ressort d’une enquête menée conjointement par RFI et Reuters sur la base d’éléments issus du dossier d’instruction de la justice militaire congolaise, fruit d’une coopération avec l’ONU. Ces pièces n’ont été mentionnées ni au cours du procès ouvert en RDC, ni dans le rapport d’un comité d’enquête mis sur pied par les Nations unies. Le gouvernement congolais et l’ONU se disent pourtant prêts à chercher la vérité quels que soient les auteurs du meurtre.
Le 26 juillet 2017, près de deux mois après le début du procès des assassins présumés des experts onusiens, coup de théâtre à Kananga. L’auditeur militaire révèle en pleine audience détenir « un flash disk de plus de 10 Giga » de fadettes, ces relevés téléphoniques des appels et messages émis et reçus. Il promet des révélations. « Je suis porté à croire que l’exécution des experts ne pouvait pas être décidé par une simple milice ». Les mots si lourds de sens du lieutenant-colonel Jean Blaise Bwamulundu Guzola provoquent un murmure sans fin dans la salle d’audience. La défense exige immédiatement qu’un expert en télécommunications soit entendu pour présenter à la cour l’analyse de ces relevés téléphoniques. Requête acceptée.
L’expert n’est jamais venu et les avocats des douze miliciens accusés affirment toujours attendre d’avoir accès à ces fadettes dont la divulgation publique, de l’opinion même de l’auditeur militaire très en verve ce jour-là, pourrait mettre en fuite les commanditaires du meurtre. Ce sont ces relevés téléphoniques et d’autres pièces du dossier d’instruction réunis par la justice militaire et l’ONU entre mars et mai 2017 que RFI et Reuters ont pu consulter. Depuis le 5 juin 2017 et l’ouverture de ce procès-fleuve, aucun des individus auxquels ces numéros « sensibles » appartiennent n’a comparu.
Kamuina Nsapu, la mort d'un chef © RFI
L’Américain Michael Sharp et la Suédoise Zaida Catalan sont assassinés le 12 mars dernier non loin de Bunkonde, dans la province du Kasaï Central en proie depuis quelques mois à une insurrection et une répression sans précédents. C’est la première fois que des experts de l’ONU sont tués en République démocratique du Congo. Leur exécution est filmée, diffusée publiquement. Le gouvernement congolais a immédiatement ouvert une enquête et accuse aujourd’hui encore des miliciens insurgés, les « Kamuina Nsapu » de les avoir assassinés. Le rapport du comité d’enquête mis sur pied par Antonio Guterres après le meurtre ne suggère finalement pas autre chose.
Les accusés du procès de Kananga
Malgré l’annonce fracassante du 26 juillet 2017, le procès de Kananga continue à se perdre dans des débats sans fin sur l’âge des prévenus. La liste des accusés s’allonge au fil des mois. En décembre 2017, vingt-six noms y figurent. Ils ont été deux, puis quatre et aujourd’hui douze sur vingt-six à être arrêtés et se retrouver sur les bancs du tribunal de Kananga, tous de présumés miliciens qui nient en bloc. Certains se disent détenus au secret depuis des mois, torturés, d’autres affirment ne pas comprendre leur lien avec le dossier. Quant aux trois chefs de milices accusés d’avoir ordonné le meurtre, ils sont en fuite et ne se sont jamais exprimés sur le dossier.
Sur la vidéo du meurtre, il est possible de distinguer quelques visages. Un seul des accusés a été formellement identifié sur la vidéo. Pour la justice militaire congolaise et l’ONU, Evariste Ilunga, dit « Beau gars », est ce milicien, en chemise noire et bandeau rouge flambant neuf, qui fuit au premier coup de feu pour ne réapparaître qu’après l’assassinat. Le scénario dessiné au fil des audiences par l’auditeur militaire, comme des pages du rapport du comité d’enquête de l’ONU, laisse entendre que les experts seraient tombés entre les mains de miliciens cupides qui les auraient volés et exécutés. Michael Sharp et Zaida Catalan auraient juste été au mauvais endroit, au mauvais moment.
Les éléments de preuves amassés par la justice militaire congolaise, appuyée par l’ONU, entre mars et mai 2017 suggèrent que l’enquête avait pourtant pris une tout autre direction. Dans le dossier d’instruction, des documents relatifs aux victimes comme aux suspects, des PV d’auditions et les fameuses fadettes évoquées par l’auditeur militaire. Sans surprise, on y retrouve le chef de milice Vincent Manga, jugé par contumace pour ce meurtre ou encore les principales figures de l’opposition dans la province, dont deux députés, Clément Kanku et Martin Kabuya, accusés dans les médias, mais aussi quatre agents de l’Etat et affiliés : deux colonels de l’armée congolaise, un « informateur » de l’ANR et un ancien agent.
L’ANR confirme le rôle d’un « informateur bénévole »
Trois de ces agents et affiliés sont directement impliqués dans l’organisation de la mission qui a coûté la vie aux deux experts. Ils ont inspiré à Michael Sharp et Zaida Catalan ce déplacement et leur ont fourni les moyens matériels et humains pour se rendre à Bunkonde. Plus troublant, et c’est ce que révélait la précédente enquête de RFI, certains individus sont allés jusqu’à mentir aux deux experts onusiens sur les conditions de sécurité du lieu où ils comptaient les emmener.
Lorsqu’en avril 2017, l’auditeur militaire lance deux requêtes successives auprès des opérateurs Airtel et Vodacom, sur insistance de la Monusco, il ajoute des numéros dits « sensibles ». L’un de ces numéros est attribué à un certain Jose Tshibuabua. Le jour du meurtre, ce dernier échange toute la matinée avec le présumé interprète des experts, Betu Tshintela. José Tshibuabua est son cousin et communique avec lui à 12h06, en ce 12 mars 2017, le coup de fil dure dix-neuf secondes à peine. C’est le dernier contact confirmé avec un membre de l’équipe avant l’assassinat des deux experts. Sur son profil Facebook, José Tshibuabua se dit employé à « ANR, services des ranseignemants » (sic).
José Tshibuabua ne cache pas son appartenance à l’ANR. © RFI
Le patron des renseignements congolais confirme à RFI et Reuters que José Tshibuabua travaillait pour l’Agence nationale de renseignements au moment de l’assassinat des deux experts. « C’était un informateur bénévole de l’ANR, un informateur, ce n’est pas un collaborateur dans le sens d’un agent », minimise Kalev Mutond. Au vu de ses relevés téléphoniques, José Tshibuabua était un informateur plutôt assidu, non seulement du directeur provincial de l’ANR, mais aussi celui de la DGM, la Direction générale de migration, l’un des trois principaux services de sécurité congolais qui recrute très officiellement José Tshibuabua quelques semaines après le meurtre.
La veille de l’assassinat, le samedi 11 mars 2017, José Tshibuabua se présente à l’hôtel Woodland aux environs de 10h. Il y retrouve son cousin, Betu Tshintela et les deux experts. « Ils étaient tout un groupe avec eux dans l’avant-midi », se souvient un employé du Woodland, l’un de ces établissements où tout le monde se croise, très fréquenté à l’époque par les Nations unies, en pleine phase de déploiement face à une crise du Grand Kasaï qui faisait de plus en plus de victimes. Ce jour-là, Michael Sharp et Zaida Catalan ont rendez-vous avec l’un des féticheurs des Kamuina Nsapu, un vieux du village, François Mwamba. C’est un parent des deux cousins, Jose Tshibuabua et Betu Tshintela qui, depuis plusieurs semaines, négocie avec le gouvernement en vue d’un accord de paix.
Bunkonde, l'execution de deux experts ONU © RFI
L’entretien est enregistré en micro caché par Zaida Catalan, l’experte suédoise. Une copie a été versée au dossier de l’enquête de l’ONU et de la justice militaire congolaise. Présenté comme le « père biologique de feu Kamuina Nsapu », le vieux chef met en garde les deux onusiens contre l’idée d’aller à Bunkonde. Il insiste dans sa langue, le ciluba, pour les emmener dans le village de Kamuina Nsapu, le berceau de l’insurrection. Le féticheur explique ouvertement qu’il n’a pas le contrôle sur les milices de la zone de Bunkonde. L’ « informateur bénévole » José Tshibuabua et « l’interprète » Betu Tshintela ne traduisent pas les mises en garde de leur vieux parent, ils lui font même dire tout le contraire, promettant aux experts, au nom du féticheur des Kamuina Nsapu, d’assurer leur sécurité. Betu Tshintela se propose même de les accompagner, assure qu’il a pris tous les contacts nécessaires sur le terrain à la rencontre de groupes de ces miliciens que les deux cousins disent représenter.
Kinshasa « pas informée » de la mission des experts
Huit mois après la mort des deux experts, le 14 novembre 2017, José Tshibuabua est porté disparu dans le territoire de Luiza alors qu’il occupe une fonction officielle. « José Tshibuabua, c’est aujourd’hui un inspecteur adjoint à la direction générale des migrations, c’est un ancien collaborateur du chef de poste de l’ANR à Kananga, il a une relation sérieuse avec la DGM et l’ANR », confie une source sécuritaire. Pendant plusieurs jours, le sort de l’inspecteur Tshibuabua reste incertain.
« Nous l’avons arrêté à la frontière avec le Congo et l’Angola. J’ai donné l’ordre », révèle Kalev Mutond, l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements. Parmi les faits qui valent à José Tshibuabua cette mise au secret, il y a, selon l’ANR, sa participation à la réunion de planification du 11 mars 2017 avec « des terroristes Kamuina Nsapu que nous recherchons », souligne à plusieurs reprises Kalev Mutond. C’est encore José Tshibuabua qui a fourni aux experts les motos taxis et les chauffeurs, toujours portés disparus, qui ont conduit les experts à Bunkonde. « Même celui qui est cité dans un rôle mineur, je l’arrête », assure Kalev Mutond.
L'avocat de José Tshibuabua s'est inquiété de l'état de santé de son client après sa détention à Kinshasa. « Il dit lors de sa première audition qu'il n'est pas en bonne santé, je soupçonne qu'il a été torturé », explique Maître Trésor Kabangu. Celui qui est aussi l'avocat de plusieurs des accusés du procès de Kananga affirme que José Tshibuabua a été brièvement hospitalisé depuis son retour au Kasaï Central, mais qu'il a dû retourner en prison, « faute d'argent ». « L'auditeur supérieur l'a inculpé pour meurtre et participation à un mouvement insurrectionnel avant même la fin de son audition », déplore son conseil. Selon Me Trésor Kabangu, le rôle de José Tshibuabua se limiterait à avoir aidé le gouvernement provincial à ramener des membres de la cour royale du défunt chef Kamuina Nsapu à Kananga pour négocier un accord de paix. Ce serait uniquement pour cette raison qu'il aurait assisté à la réunion du 11 mars 2017 avec le vieux féticheur, François Muamba.
Le gouvernement congolais dément depuis le premier jour avoir été informé de la mission des deux experts. Interrogé sur le rôle joué par José Tshibuabua, son porte-parole, Lambert Mendé, assure n’en avoir jamais entendu parler. « S’ils avaient des contacts avec des informateurs, ça n’a pas été rapporté au gouvernement », insiste le ministre de la Communication. « Nous ne demandons qu’à être informés, s’il y a un agent de l’Etat qui est impliqué, il sera poursuivi et jugé », promet-il. C’est lui qui, le 18 mars 2017 sur l’antenne de RFI, avait justifié une restriction de mouvement imposée à la Monusco par la disparition des experts, comme ce sera le cas plus tard pour la presse étrangère. « Les experts arrivent à Kinshasa incognito, prennent l’avion incognito, quittent Kananga avec des motards sans rien signaler aux autorités », avait martelé le porte-parole du gouvernement congolais. « On aurait pu leur donner une escorte, on aurait pu leur déconseiller ». Pourtant, les relevés téléphoniques réquisitionnés par la justice militaire démontrent à eux seuls que les deux experts étaient en contact durant leur séjour à Kananga avec toute sorte de personnalités provinciales et nationales comme le président de l’Assemblée du Kasaï Central, Augustin Kamuitu et le colonel Augustin Mamba des renseignements militaires. Rien n’indique que ces deux personnalités aient joué un rôle dans l’organisation de la mission des experts à Bunkonde.Le ministre de la communication, Lambert Mendé, parle d’un voyage incognito de Michael Sharp et Zaida Catalan.
19-12-201700:00
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Malgré l’omniprésence de l’informateur José Tshibuabua dans l’entourage des experts dans les 24 heures qui ont précédé leur mort, le patron des renseignements congolais dément lui aussi avoir été informé de ce déplacement à Bunkonde. Comment l’Agence nationale de renseignements pouvait-elle l’ignorer ? Selon Kalev Mutond, José Tshibuabua a agi de manière isolée. Il l’aurait reconnu lors d’un interrogatoire que le patron de l’ANR dit avoir lui-même mené. « J’ai posé cette question trois fois, j’ai demandé les yeux dans les yeux à José Tshibuabua, parce que moi-même, je voulais en avoir la conscience nette », explique encore Kalev Mutond. José Tshibuabua aurait affirmé à trois reprises avoir caché l’information à ses supérieurs, assurant qu’il avait agi dans « un cadre familial ». « J’ai demandé à ce que ça soit consigné sur PV et transmis à la justice militaire », conclut Kalev Mutond. « L’informateur bénévole » a finalement été remis à la justice militaire et transféré à Kananga le 6 décembre 2017
L’interprète, un ancien espion ?
L’administrateur général de l’ANR dit découvrir son nom, ne pas pouvoir confirmer l’information, mais Betu Tshintela, présumé interprète des experts, pourrait lui aussi être lié aux renseignements congolais. Dans un CV daté du 13 janvier 2012, « Abdoul Betu Kumesu Tshibwabwa » se présente comme un « agent de l’ANR », un « enseignant de l’EP Tshifuamba » et le « président sectionnaire » du parti MSR, à l’époque membre de la majorité, passé depuis septembre 2015, dans l’opposition. A cette époque, Betu Tshintela semble chercher à obtenir un poste dans une « chefferie de secteur ». Il a écrit quelques semaines plus tôt au gouverneur de la province pour en faire la demande, il insiste sur sa loyauté envers le chef de l’Etat, Joseph Kabila et critique la chefferie de secteur en place, accusée d’être incapable de « maîtriser la population » dans « l’intérêt du Président de la République ». « Nous sommes déterminés pour sa réussite aux élections », promet Betu Tshintela à la veille des élections de 2011.
Le 27 mars 2017, le gouvernement congolais annonce avoir retrouvé les corps des deux experts de l’ONU et de leur interprète Betu Tshintela. A la surprise générale, l’ONU le contredit dès le lendemain en affirmant toujours chercher les quatre accompagnateurs congolais, Betu Tshintela inclus. C’est la police de l’ONU qui a retrouvé les corps et a averti les autorités congolaises. Deux corps, pas trois. Le ministre de la Communication tempère aujourd’hui : « C’est l’information qui nous avait été donnée par la justice militaire. Je n’ai pas accès au dossier d’instruction ».
Selon la fadette réquisitionnée par la justice militaire congolaise, le téléphone de Betu Tshintela est le seul à être rallumé le lendemain du meurtre. A partir de 17h43, le lundi 13 mars 2017, il reçoit une batterie de messages et passe deux appels sur deux numéros distincts dont un a pu être identifié par RFI et Reuters. Il appartient au colonel Cris Tambwe. « Je ne suis pas au Kasaï, je suis commandant de bataillon à Kisangani », répond l’intéressé. Il assure n’avoir aucun souvenir de cet appel de douze secondes, à 18h06, et nie toute implication. « Je n’ai jamais été interrogé par la justice militaire », renchérit-il. Après cet appel provenant du téléphone de Betu Tshintela, donné pour mort, l’officier ne communique plus avec ce numéro jusqu’à 9h14 le lendemain.
Un colonel congolais à l’origine de la mission
Le quatrième numéro « sensible » appartient à un autre officier de l’armée congolaise. Il s’agit du colonel Jean de Dieu Mambweni. « C’était le chef des opérations à Kananga, c’est lui qui a organisé l’infiltration Kamuina Nsapu par l’armée », affirme Me Miseka. Cet avocat de sept des présumés miliciens Kamuina Nsapu accusés du meurtre des deux experts dit « détenir des preuves » fournies par certains de ses « clients ». Entre février et avril 2017, des milices anti-Kamuina Nsapu ont fait leur apparition au Kasaï Central et dans la province voisine du Kasaï. Cela a été notamment documenté par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et suggéré par le groupe d’experts des Nations unies dans son rapport daté d’août 2017. Sur son profil Facebook, le colonel Jean De Dieu Mambweni se présente comme chargé des relations civilo-militaires, rattaché à l’état-major.
Sur Facebook, Jean De Dieu Mambweni se présente comme chargé des relations civilo-militaires, rattaché à l’état-major. © Facebook/ Jean De Dieu Mambweni
Le colonel Mambweni et les experts sont en contact tous les jours, de leur arrivée à Kananga à la veille de leur mort. Le jeudi 9 mars 2017, à 17h, ils ont même rendez-vous. C’est ce qui est inscrit dans l’agenda de Zaida Catalan et qui avait été confirmé par les experts eux-mêmes à RFI et Reuters avant leur assassinat. Quelques minutes avant le rendez-vous, l’experte suédoise appelle le colonel Mambweni. L’officier congolais envoie dans la foulée des messages aux directeurs des deux principaux services de renseignement civils, toujours les mêmes, l’ANR et la DGM. Puis le colonel Mambweni rappelle Zaida Catalan.
Le lendemain, le vendredi 10 mars, le colonel Jean de Dieu Mambweni appelle « l’ancien espion » Betu Tshintela. Celui qui sera présenté plus tard comme leur interprète répond à l’officier. Dans la minute qui suit, Zaida Catalan appelle Betu Tshintela. C’est le premier contact connu entre les deux experts et Betu Tshintela ensuite omniprésent dans leurs relevés téléphoniques. « C’est Mambweni qui a mis Betu Tshintela en rapport avec les experts », confirme une source sécuritaire. Quarante-huit heures avant l’assassinat de Michael Sharp et Zaida Catalan, chaque fois que les experts échangent avec leur tout nouvel « interprète », ce dernier communique dans la foulée avec le colonel Mambweni.
Les réactions de l'armée, des preuves en image © RFI
Interrogé par RFI et Reuters, l’officier congolais dit ne se souvenir d’aucun de ces échanges avec les deux onusiens en mars 2017. « Ils avaient fait un premier voyage en janvier, ils ont déjeuné deux fois chez moi », détaille le colonel Mambweni. Mais en mars ? « Je ne me souviens plus », finit par dire l’officier congolais. Ce dernier reconnaît toutefois leur avoir présenté lors de leur premier séjour à Kananga un « policier » qui les avait mis sur la piste d’une « cache d’armes des miliciens à Ngombe ». Ce sont ces miliciens qui sont accusés d’avoir tué Michael Sharp et Zaida Catalan. « Ils étaient obsédés, ils voulaient voir cette cache d’armes, je pense que c’est ça qui les a poussés à aller là-bas », admet le colonel congolais. Interrogé sur ses contacts téléphoniques avec Betu Tshintela, l’officier coupe court à la conversation. Jean de Dieu Mambweni se dit « en route pour Beni ».
Des contacts suspects le jour du meurtre
Le jour du meurtre, toujours d’après les fadettes à la disposition de la justice militaire et de l’ONU, les experts semblent avoir prévu un départ dès les premières heures du jour. Michael Sharp et Betu Tshintela correspondent dès 6h43 du matin. Les échanges entre les deux hommes se prolongent en cette matinée du 12 mars 2017. L’expert américain paraît s’impatienter et appelle toutes les heures son présumé interprète. Betu Tshintela correspond, lui, en parallèle avec son cousin et informateur des services, José Tshibuabua. Difficile d’expliquer ces échanges. Mais selon l’ANR, c’est José Tshibuabua qui a fourni les motos-taxis, comme leurs chauffeurs. Un client du Woodland croit se souvenir que ce matin-là, il y avait « un problème avec le troisième motard ». Deux d’entre eux, Isaac Kabuayi et Pascal Nzala, sont identifiés et portés disparus par leurs familles. Mais dans les fadettes, les PV, les documents que RFI et Reuters ont consultés, rien n’indique que la justice militaire congolaise ait identifié le troisième motard.
L’analyse des relevés téléphoniques de ce dimanche 12 mars 2017 révèle également qu’aucun des membres identifiés du convoi des experts pour Bunkonde n’a de communication entre 13h02 et 16h49. Ni émise, ni reçue : quatre heures de black-out. A 16h49, Zaida Catalan se sent suffisamment en danger pour appeler sa sœur Elisabeth Morseby, sans pour autant pouvoir communiquer. « Je n’entendais rien au départ, juste des voix d’hommes », explique la jeune femme. Elle croit dans un premier temps que sa sœur a lancé l’appel par erreur. Mais elle entend une respiration. « Sa respiration». C’est ce coup de fil qui va lancer l’alerte. Elisabeth Morseby a raison de s’inquiéter. Michael Sharp et Zaida Catalan sont assassinés dans les vingt minutes qui suivent. Mais où étaient-ils durant les quatre heures qui ont précédé ? Aucune pièce du dossier d’instruction consulté par RFI et Reuters ne permet de l’expliquer.
Le jour du meurtre, José Tshibuabua ne s’inquiète pas, lui. Après les contacts intenses de la matinée, depuis 12 h 06 précisément, l’informateur de l’ANR ne cherche pas à communiquer avec son cousin Betu Tshintela. José Tshibuabua avait pourtant demandé à ce proche de « superviser » cette mission. Il échange en revanche à plusieurs reprises à 20h32, plus de trois heures après l’assassinat des experts, José Tshibuabua reçoit un appel de trois minutes du directeur provincial de la DGM et ex-chef de milice Mai Mai, Emmanuel Mapenzi. Ce n’est qu’après cet appel que José Tshibuabua cherche à joindre son cousin Betu Tshintela et même l’expert américain Michael Sharp avec lequel jusqu’ici il n’avait jamais eu aucun contact.
Sur la base de l’analyse des fadettes disponibles, il est difficile de dire si José Tshibuabua a pu ou non communiquer avec le téléphone de l’expert américain. L’appel et les sms relevés entre les deux hommes ne concordent pas, d’un relevé téléphonique à l’autre. Aux mêmes heures, la sœur de l’experte suédoise tente, elle aussi, de joindre le téléphone de Michael Sharp. Elisabeth Morseby en garde un souvenir glaçant : « Je n’entendais rien. Je disais allo. Il répétait allo, allo. J’ai cru qu’il se moquait de moi ».
Toujours aux environs de 21h, alors que José Tshibuabua semble tenter de joindre Michael Sharp et Betu Tshintela, il communique également avec le directeur provincial de l’ANR. Il envoie trois messages à Luc Albert Tanga Sakrine qui lui répond par un unique sms. Les deux hommes n’auront plus aucun échange jusqu’au 14 mars. Les chefs provinciaux des services de sécurité, DGM et ANR, se sont refusé à tout commentaire. Il n’a pas été possible à RFI et Reuters de déterminer l’objet exact de ces communications avec José Tshibuabua, aujourd’hui soupçonné d’avoir joué un rôle, « même mineur » selon l’ANR, dans ce double meurtre.
Des commanditaires ?
Que sous-entendait l’auditeur militaire en affirmant que l’exécution des experts ne pouvait pas être décidée par une simple milice ? Interrogé par RFI et Reuters, l’auditeur général du Congo, le général Pondé, s’est refusé à tout commentaire, rappelant qu’il était légalement « dessaisi du dossier depuis le 5 juin 2017 », date de l’ouverture du procès. Au vu de ses réquisitions, l’auditeur militaire a bel et bien cherché ces commanditaires quels qu'ils puissent être : miliciens, opposants ou agents de l'Etat.
Dans le procès de Kananga, malgré les preuves contenues dans le dossier d'instruction, ils sont aujourd'hui tout désignés. La responsabilité de ces crimes a été imputée aux trois chefs de milices dans la zone de Bunkonde, dont Vincent Manga. Dans les relevés téléphoniques de ce dernier, le plus remarquable, c’est cette série soudaine de contacts, deux mois après le meurtre, entre le téléphone de Michael Sharp et le numéro attribué à son présumé assassin. Le 3 mai 2017, le numéro de l’expert américain appelle le chef de milice, réputé en fuite, à quatre reprises, dont trois fois entre 20h52 et 21h. Ce n’est pas le chef Vincent Manga qui prend l’initiative de ces contacts, il n’en a pas non plus avec les autres membres de l’équipe, ni même avec les opposants et les agents de l’Etat et affiliés cités dans l’enquête de RFI et Reuters. C’est d’autant plus mystérieux que le téléphone de Michael Sharp n’avait pas été rallumé depuis deux mois. Il ne passera qu’un autre appel le 15 mai 2017 sur un numéro non identifié. Et il ne semble pas avoir été rallumé depuis.
Dans les fadettes des quatre figures de l’opposition de la province, il n’y a pas non plus de contacts suspects avec les experts ou leurs accompagnateurs congolais. Les personnes dont les numéros ont été requis par la justice militaire congolaise sont les députés nationaux Clément Kanku, Martin Kabuya, Claudel Lubaya et le député provincial Daniel Mbayi. Clément Kanku et Martin Kabuya avaient rencontré les experts à Kinshasa avant cette ultime mission au Kasaï Central. Daniel Mbayi les a vus à Kananga le jeudi 10 mars 2017, c’est ce que précise l’agenda de Zaida Catalan.
Le député et ancien ministre, Clément Kanku, est l’une des figures politiques citées dans ce dossier, c’est ce qu’affirme le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, qui insiste sur ce point, preuve, selon lui, que personne n’est intouchable au Congo. Pourtant, c’est avant même de rentrer au gouvernement, en août 2016, que Clément Kanku est suspecté - sur la base d’une conversation téléphonique - d’avoir soutenu les miliciens Kamuina Nsapu. Cet enregistrement a été retrouvé sur l’ordinateur de l’experte suédoise Zaida Catalan et révélé par le quotidien américain New York Times. A la suite de la publication de cet article, le procureur général de la République a ouvert une enquête pour connaître les liens exacts de Clément Kanku avec les milices Kamuina Nsapu sans qu’aucun lien ne soit jusqu’ici établi avec le meurtre des experts onusiens. Toutes ces accusations ont été démenties par l’ancien ministre qui dénonce une manipulation du régime.
Ce député du Kasaï Central est aussi « parent » des deux cousins, José Tshibuabua et Betu Tshintela, mais selon les fadettes de la justice militaire, il n’a eu aucun contact avec eux entre mars et mai 2017. « Je ne connais pas ce Betu et quant à José Tshibuabua, on est en froid depuis qu’il s’est mis à soutenir la concurrence, Martin Kabuya », assure Clément Kanku. Un compte attribué à Martin Kabuya, député rival et candidat au poste de gouverneur, est « ami » sur Facebook avec José Tshibuabua. « Je n’ai pas de compte Facebook et je ne connais pas ce José Tshibuabua », rétorque Martin Kabuya.
En revanche, la ministre provinciale de la Santé, Innocente Bakanseka, apparait dans ses relevés téléphoniques. Elle est en contact, y compris le jour du meurtre, avec les deux cousins, José Tshibuabua et Betu Tshintela. Ce sont ses parents, confirme-t-elle. « Betu m’a envoyé un message pour me dire qu’il partait avec des onusiens à Bunkonde à 7h et qu’il serait revenu à 16h », explique la ministre. « J’ai pensé qu’il s’agissait de la Monusco, même si je ne comprenais pas bien pourquoi ». Innocente Bakanseka précise que Betu Tshintela servait d’intermédiaire dans les négociations avec la famille du chef Kamuina Nsapu pour trouver un successeur à l’insurgé Jean-Prince Mpandi, tué au mois d’août 2016. Cette version est partiellement confirmée par l'avocat de José Tshibuabua, Me Trésor Kabangu: « Mon client m'a confié que cette ministre lui avait demandé à lui de ramener à Kananga certains membres de la famille Kamuina Nsapu et l'interprète, mais que son rôle se limite là ». « Je ne savais pas que mes parents travaillaient pour l’ANR », conclut la ministre. Innocente Bakanseka était considérée comme le bras droit de l’ancien gouverneur Alex Kandé, accusé par l’Union européenne d’être dans les rangs du gouvernement, l’un des instigateurs de la violence dans le Kasaï Central, ce que ce dernier dément. Alex Kandé a fait appel de cette décision de Bruxelles.
Un informateur de l’armée comme principal témoin
Ce qui transparaît du dossier d’instruction, comme du procès jusqu’ici, c’est que la principale source de l’accusation reste Jean Bosco Mukanda, l’unique témoin du meurtre. A la barre du tribunal de Kananga, le 21 juillet dernier, cet enseignant de Bunkonde avait raconté par le menu des scènes qui s’étaient déroulées avant, pendant et après le meurtre. Jean Bosco Mukanda affirmait que ces mêmes miliciens avaient cherché à le tuer quelques semaines plus tôt, raison pour laquelle il était en mesure de les identifier. Cet après-midi-là, il a pourtant pu observer toute la scène sans être inquiété. L’auditeur militaire avait salué « son sentiment de patriotisme » face aux miliciens.
À droite, en chemise rose, Jean Bosco Mukanda, le témoin-vedette, témoigne sous les yeux d'Evariste Ilunga dit Beaugars, principal suspect du procès de Kananga. © Capture d'écran
Ce que l’auditeur militaire ne mentionne pas, c’est que le témoin-vedette du procès de Kananga est cité dans différents PV du dossier d’instruction comme un ancien chef de milice Kamuina Nsapu et informateur de l’armée congolaise. Lors d’une audition datée du 17 avril 2017, un lieutenant de l’armée congolaise, Jean Nzambi Lombili, présente Jean Bosco Mukanda comme « le président des miliciens de l’époque de Kamuina Nsapu ». Le militaire renvoyait vers lui pour toute information relative aux personnes arrêtées. « Il n’exerce plus, c’est notre informateur », précise le militaire au cours de sa déposition. Une autre déposition confirme que Jean Bosco Mukanda est « chef des miliciens » qui « cohabitent, partagent le verre de bière, se promènent et mangent ensemble » avec les militaires et les policiers de Bunkonde. Jean Bosco Mukanda a toujours démenti avoir appartenu à une milice ou jouer un rôle dans la mort des experts de l’ONU. Le vendredi 10 novembre 2017, il est « transféré » à Kinshasa. Contrairement à José Tshibuabua, le « chef des miliciens » dit être uniquement « sous la protection des services de renseignements » à la suite de menaces formulées par « ces criminels » qu’il accuse.
Les nations unies face à la crise © RFI
A Kinshasa, l’arrestation de José Tshibuabua et la mise sous protection de Jean Bosco Mukanda, opérées en toute discrétion par l’Agence nationale de renseignements, ont été largement commentées dans les milieux diplomatiques comme onusiens. On l’attribue volontiers à un effet « Robert Petit » du nom de ce procureur canadien nommé en octobre dernier par le secrétaire général de l’ONU. Appuyé par quatre experts « techniques » de l’ONU, Robert Petit est chargé de soutenir la procédure judiciaire congolaise. Le procès a d’ailleurs régulièrement été suspendu en attendant sa nomination, puis sa venue. C’est le fruit d’une longue négociation entre le gouvernement congolais qui refusait l’envoi d’enquêteurs indépendants et du secrétaire général de l’ONU, pressé de mettre en place un « mécanisme de suivi » après le rapport controversé du premier comité d’enquête. Le « Board of Inquiry » qu’Antonio Guterres avait nommé en mai 2017 avait été présenté comme une « commission » d’enquête. Selon l’une de ses porte-parole, cette commission était chargée d’« établir les faits et, si possible, d’identifier les auteurs de ces meurtres ».
Des preuves « utiles », « pas divulguées », selon le comité de l’ONU
Les parents des victimes américaine et suédoise, Michael Sharp et Zaida Catalan, demandent la révision du rapport du Board of Inquiry. Ils estiment non seulement qu’il ne donne pas une vision exacte du niveau d’expérience des deux experts, mais surtout qu’il écarte une série de faits établis qui tendent à impliquer des agents de l’Etat. « L’enregistrement de la réunion du 11 mars 2017 à lui seul prouve qu’on leur a menti. Le comité d’enquête n’a jamais mentionné ce fait dans le rapport », expliquent John et Michele Sharp, les parents de l’expert américain. « Nous avons été déçus par les conclusions du comité d’enquête qui ne reflétaient pas qu’ils avaient été trahis par des agents de l’Etat », renchérit Elisabeth Morseby, la sœur de Zaida Catalan.
Le comité d’enquête de l’ONU avait accrédité la thèse du gouvernement congolais sans mentionner les éléments de preuves que RFI et Reuters ont pu consulter. Il estimait au contraire, selon une formule alambiquée, que « les informations circulant sur une possible implication de différents agents ou organisations de l’Etat n’apportaient aucune preuve sur l’intention ou le mobile de ces individus », sans exclure que « d’autres » aient pu participer.
Sur les sept personnes interrogées par RFI et Reuters qui se sont entretenues avec le comité d’enquête de l’ONU, une seule a estimé que ses questions étaient équilibrées, tous les autres ont déclaré que les membres du Board n’étaient pas intéressés par les informations relatives à une implication d’agents de l’Etat dans le meurtre et restaient persuadés que les miliciens Kamuina Nsapu étaient les seuls responsables. « Une enquête criminelle poussée contre un acte haineux comme celui-là et dans ces circonstances ne peut être menée en trois mois », a expliqué Greg Starr, le responsable de ce comité d’enquête qui s’est refusé à commenter spécifiquement sur cette omission de faits relatifs à une implication d’agents de l’Etat congolais. Cet ancien sous-secrétaire général de l’ONU en charge des questions de sécurité s’est contenté d’expliquer que « les différentes interviews, preuves ou informations développées » n’ont « pas été incluses » dans ce rapport, de crainte que ce document confidentiel destiné aux membres du Conseil de sécurité ne soit « divulgué au public » alors que Greg Starr dit les juger « utiles à une enquête criminelle ».
Pas d’enquête indépendante
En août 2017, le Conseil de sécurité avait le choix entre deux recommandations issues de deux rapports distincts de l’ONU déposés sur sa table. Le groupe d’experts des Nations unies auquel appartenaient Michael Sharp et Zaida Catalan disait, « à la lumière des informations disponibles », ne pas exclure « l’implication de différents acteurs (favorables ou non au gouvernement), les factions Kamuina Nsapu, d’autres groupes armés et les membres des services de sécurité de l’Etat ». Il parlait d’un meurtre « prémédité » commis par un groupe « hétéroclite ». Le groupe demandait au Conseil de se prononcer en faveur d’une enquête indépendante, au risque d’essuyer un refus de Kinshasa.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, plaidait, lui, pour une solution négociée, comme la possibilité pour une équipe désignée par l’ONU de soutenir activement l’enquête congolaise. Comme le secrétariat général de l’ONU, le patron du « Board », Greg Starr, insiste sur la question de la juridiction, rappelant l’existence des « investigations nationales », congolaise, suédoise et américaine, mieux à même d’établir une vérité judiciaire que l’ONU. « Notre objectif est que justice soit rendue, quels que soient les coupables », assure l’un des porte-parole d’Antonio Guterres.
Depuis mars 2017, ni la police suédoise, ni le FBI, la police fédérale américaine, n’est allé enquêter au Congo. Le parquet suédois a déploré, le 15 décembre 2017, le manque de coopération du gouvernement congolais, tout en glissant qu’il n’excluait pas une participation des agents de l’Etat. C’est la première fois que la justice suédoise critique ouvertement la procédure congolaise. La chef de la diplomatie suédoise, Margot Wallström, a insisté auprès du secrétaire général de l’ONU pour que soient entendues les familles dans leur demande de révision du rapport du comité d’enquête de l’ONU.
Côté américain, les critiques sont à peine plus voilées. Un officiel du département d’Etat minimise l’importance des conclusions du comité d’enquête qualifiées de simple « évaluation interne ». Interrogé sur l’existence de preuves « pas incluses » dans le rapport onusien, l’officiel pointe le rôle joué par Antonio Guterres : « Le secrétaire général a pris la décision de ce qu’il a révélé au Conseil de sécurité ». Le diplomate américain conclut avec une phrase lourde de sens, sept mois après l’ouverture du procès de Kananga : « Nous allons continuer à faire pression sur les Nations unies afin qu’elles mènent une enquête complète et indépendante sur les meurtres et pour exhorter le gouvernement de la RDC à demander des comptes aux auteurs de ces crimes ».
Cette enquête a nécessité neuf mois d’investigation pour tenter de comprendre les conditions dans lesquelles les deux experts onusiens, Michael Sharp et Zaida Catalan, ont été assassinés. En dépit de tentatives répétées, certains des personnages cités n’ont pas pu être joints par RFI et Reuters, car ils sont soit portés disparus, réputés en fuite ou détenus au secret.
L’enquête et le procès sont toujours en cours et la présomption d’innocence continue donc de s’appliquer à chacun. Les instances onusiennes ont affirmé à plusieurs reprises leur détermination à ce que la vérité soit faite dans cette affaire."
"RDC : des agents de l’État soupçonnés dans le double meurtre des experts de l’ONU"
° http://www.jeuneafrique.com/504248/societe/rdc-des-agents-de-letat-soupconnes-dans-le-double-meurtre-des-experts-de-lonu/
"Les relevés téléphoniques indiquent qu’un Colonel a participé à l’organisation de la mission qui a coûté la vie à M. Sharp et Z. Catalan"
° https://actualite.cd/2017/12/20/les-releves-telephoniques-indiquent-quun-colonel-a-participe-a-lorganisation-de-la-mission-qui-a-coute-la-vie-a-m-sharp-et-z-catalan/
"RDC: Massacres au Kasaï: crimes contre l’humanité pour un chaos organisé"
° https://afrique.lalibre.be/12455/rdc-massacres-au-kasai-crimes-contre-lhumanite-pour-un-chaos-organise/
"Kasaï, après la crise : une série de trois reportages en RDC"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/20/kasai-apres-la-crise-une-serie-de-trois-reportages-en-rdc_5232311_3212.html
"RDC : des agents de l’Etat soupçonnés dans le meurtre des deux experts de l’ONU"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/20/rdc-des-agents-de-l-etat-soupconnes-dans-le-meurtre-des-deux-experts-de-l-onu_5232530_3212.html
"RDC : à Nganza, retour sur un massacre à huis clos"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/20/rdc-a-nganza-retour-sur-un-massacre-a-huis-clos_5232319_3212.html
"«RFI et Reuters tentent de rendre le gouvernement responsable du meurtre des experts de l’ONU» Mende"
° https://actualite.cd/2017/12/21/rfi-reuters-tentent-de-rendre-gouvernement-responsable-meurtre-experts-de-lonu-mende/
" REVUE DE PRESSE AFRIQUEPodcast
A la Une: troublantes révélations à propos de la RDC "
° http://www.rfi.fr/emission/20171221-une-troublantes-revelations-propos-rdc
"Meurtre des experts de l’ONU : Le rapport de l’ONU montre qu’une implication des autorités n’a été ni prouvée, ni exclue (MONUSCO)"
° https://actualite.cd/2017/12/21/meurtre-experts-de-lonu-rapport-de-lonu-montre-quune-implication-autorites-na-ete-prouvee-exclue-monusco/
"Experts de l’ONU tués en RDC: les avocats des suspects veulent accéder au dossier"
° http://www.rfi.fr/afrique/20171221-experts-onu-tues-rdc-avocats-suspects-veulent-acceder-dossier
"RDC: la FIDH accuse le pouvoir d’avoir «instrumentalisé» les violences au Kasaï
° https://www.radiookapi.net/2017/12/20/actualite/societe/rdc-la-fidh-accuse-le-pouvoir-davoir-instrumentalise-les-violences-au
Dans un rapport publié mercredi 20 décembre, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) fait état des crimes commis par les forces de l’ordre congolaises et des milices contre des civils dans le territoire de Kamonia au Kasaï entre mars et juillet dernier. Des exactions qui sont intervenues en réponse au soulèvement de la milice Kamuina Nsapu.
Pour la FIDH, «les atrocités commises au Kasaï s’inscrivent dans une instrumentalisation récurrente des tensions et violences par le régime de Joseph Kabila, afin de conserver le pouvoir par le chaos et la diversion».
Pour élaborer ce rapport intitulé «Massacre au Kasaï: des crimes contre l’humanité au service d’un chaos organisé», la FIDH a recueilli des témoignages des réfugiés congolais en Angola. Plusieurs familles ont trouvé refuge dans ce pays pour fuir les violences à Kamonia.
Pour l’organisation de défense des droits de l’homme, les témoignages de ces réfugiés illustrent le calvaire subi durant au moins cinq mois par les populations civiles dans ce territoire de la province du Kasaï.
Le rapport mentionne ainsi des villages détruits à l’arme lourde, des attaques d’hôpitaux et de lieux de culte, des exécutions, tortures et mutilations, des violences sexuelles, des pillages et des arrestations arbitraires.
D’après les récits des réfugiés, lit-on dans le document, «il apparaît qu’entre mars et juillet 2017, les éléments de la milice Kamuina Nsapu, les forces de défense et de sécurité (principalement des FARDC et de la PNC) et leurs supplétifs membres de la milice Bana Mura, ont alternativement pris le contrôle de plusieurs villages. Une occupation durant laquelle un grand nombre d’exactions a pu être répertorié».
La FIDH explique, en outre, que les forces de défense et de sécurité congolaises ont soutenu la milice Bana Mura lors des massacres visant les populations Luba.
«À partir du mois de mars, il apparaît en effet que les éléments de la milice Bana Mura, composée d’après les témoignages recueillis d’hommes Tchokwe, Pende et Tetela, se sont rendus responsables, avec le soutien des forces de défense et de sécurité et de chefs traditionnels, de massacres ciblant presque exclusivement les populations civiles Luba. Des témoignages récoltés par nos organisations, il ressort très nettement que ces massacres avaient été planifiés», révèle le rapport.
L’organisation de défense des droits de l’homme évoque notamment une attaque menée le 24 avril dernier contre le village de Cinq par des miliciens Bana Mura.[
«Les milices Bana Mura y ont déferlé dans l’objectif d’y éliminer les civils, appartenant principalement à l’ethnie Luba, à l’initiative et avec le soutien de l’armée et de la police congolaises. L’attaque a fait des centaines de morts, dont de nombreux femmes et enfants, exécutés principalement par balle, machette, ou brûlés vifs», relate la FIDH.
L’organisation demande aux autorités congolaises de mener des enquêtes indépendantes et impartiales sur ces crimes afin de poursuivre en justice leurs responsables."
"Massacres au Kasaï : « Kinshasas avait tout » selon la FIDH"
° http://afrikarabia.com/wordpress/massacres-au-kasai-kinshasa-savait-tout-selon-la-fidh/
"RDC: la FIDH évoque des massacres au Kasaï planifiés et prémédités"
° http://www.rfi.fr/afrique/20171221-rdc-fidh-evoque-massacres-kasai-planifies-premedites
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/meutre-dexperts-de-lonu-en-rdc-des-agents-de-letat-impliques-selon-une-enquete
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-au-kasai-des-massacres-planifies-par-les-forces-de-securite-et-une-milice-fidh
"Massacres au Kasaï : des crimes contre l’humanité au service d’un chaos organisé République démocratique du Congo
- Rapport d’enquête"
° https://www.fidh.org/IMG/pdf/massacres_au_kasai_rapportfidh_dec2017.pdf
[...]RÉSUMÉ EXÉCUTIF
Dans les provinces du Grand Kasaï, en République démocratique du Congo (RDC), les populations civiles ont été la cible de crimes d’une ampleur et d’une gravité sans précédent. En juillet 2017, une mission d’enquête de la FIDH et de ses organisations membres en RDC s’est rendue dans le nord de l’Angola pour y récolter les témoignages de réfugié.es ayant fui les violences perpétrées sur le territoire de Kamonia, au sud de la province du Kasaï.
Le présent rapport revient en détails sur les récits de 64 réfugié.es interrogé.es lors de la mission, rescapé.es des massacres de plusieurs villages, dont ceux de Kamako, Sumbula, Djiboko, Mvula, Milenge et Cinq. Ces récits témoignent de l’horreur subie par des populations civiles qui ont fait l’objet, entre mars et juillet 2017, d’exécutions sommaires, d’actes de torture, de mutilations, violences sexuelles, pillages, destruction de biens, d’arrestations et détentions arbitraires et de transfert forcé de population. Ces crimes, attribués principalement à des éléments de l’armée (FARDC) et de la police (PNC) congolaises et à leurs supplétifs de la milice Bana Mura mais également aux éléments de la milice Kamuina Nsapu, sont des crimes internationaux et pourraient constituer des crimes contre l’humanité. Des individus passant derrière une barricade en flammes au cours d’une manifestation organisée à l’échelle nationale pour protester contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, Goma, le 26 mai 2016, République démocratique du Congo.
Le rapport démontre comment les éléments de la milice Kamuina Nsapu se sont rendus responsables d’exécutions sommaires, souvent sous la forme de décapitations, de menaces et autres formes d’intimidation ou encore d’extorsion. À leur arrivée dans les différents villages, les Kamuina Nsapu ont principalement pris pour cibles les représentant.es locaux.ales des autorités et leurs allié.es supposé.es. La milice avait installé des tshiota dans plusieurs villages, où elle octroyait le baptême aux nouveaux.elles adeptes, accordait parfois le pardon à certain.es fonctionnaires qui souhaitaient se « repentir » et ainsi voir leur vie épargnée, ou encore exposait les têtes des personnes exécutées par ses éléments. Dans plusieurs des villages, la milice a par ailleurs recruté des enfants dans ses rangs.
Après plusieurs jours, voire plusieurs semaines d’affrontements intermittents avec les Kamuina Nsapu dans plusieurs villages, les forces de défense et de sécurité congolaises ont déclenché des actes de représailles disproportionnés et ne visant pas uniquement la milice. Les témoignages font état de l’utilisation d’armes lourdes, dont des lance-roquettes, à l’encontre de civil.es dans plusieurs villages. Les forces de défense et de sécurité ont procédé à des dizaines d’arrestations et détentions arbitraires d’individus, principalement de l’ethnie Luba, accusés d’appartenir aux Kamuina Nsapu ou de les soutenir. Plusieurs détenus rescapés ont fait état d’actes de mauvais traitements par les militaires ou policiers. Ces derniers auraient par ailleurs procédé à des dizaines d’exécutions sommaires de civil.es ou personnes placées hors de combat, et les auraient enterré.es dans des fosses communes, parfois après avoir contraint des civil.es à creuser eux-mêmes ces fosses. Les militaires et policiers auraient par ailleurs pillé des habitations de personnes qui avaient fui à leur arrivée.
Les récits recueillis par nos organisations indiquent en outre qu’à partir du mois de mars, des crimes ont été perpétrés sur la base de considérations politiques et ethniques. Aux affrontements successifs entre Kamuina Nsapu et forces de défense et de sécurité se sont superposés des crimes visant spécifiquement les populations de l’ethnie Luba, considérées comme appartenant aux Kamuina Nsapu ou les soutenant. À partir du mois de mars, il apparaît en effet que des membres des forces de défense et de sécurité congolaises ont soutenu la création et l’armement de la milice Bana Mura, composée d’après les témoignages recueillis d’hommes des ethnies Tchokwe, Pende et Tetela du territoire de Kamonia. Les miliciens, leurs chefs traditionnels et certains membres des forces de défense et de sécurité se sont rendus responsables de massacres ciblant presque exclusivement les populations civiles Luba.
Ces massacres auraient été commis selon le même mode opératoire : les familles Tchokwe, Pende et Tetela quittaient les villages quelques jours avant qu’ils ne soient attaqués, de sorte que seul.es les Luba étaient présent.es ; les éléments de la milice Bana Mura, originaires de ces villages et de villages avoisinants, encerclaient les villages, puis y massacraient les civil.es, notamment à l’aide de fusils de calibre 12, de machettes et de couteaux ou en incendiant leurs habitations ou lieux de refuge ; des éléments des services de défense et de sécurité participaient à ces crimes ; les Bana Mura et les forces de défense et de sécurité érigeaient des barrages au niveau des principaux axes de circulation pour empêcher les civil.es de s’enfuir ; les Bana Mura suivaient parfois les civil.es dans la brousse pour y poursuivre leurs massacres ; les militaires et miliciens pillaient les maisons qui avaient été laissées à l’abandon.
Plusieurs témoignages et informations démontrent en outre que ces massacres avaient été planifiés. Des réunions auraient été organisées dans plusieurs villages à l’instigation de représentant.es des autorités locales, de chefs traditionnels et/ou de représentants des forces de défense et de sécurité, dès le mois de mars. Ces réunions auraient eu pour but de préparer les civils, hommes des ethnies Tchokwe, Pende et Tetela, à commettre les massacres contre les Luba. Les témoignages révèlent que les massacres ont souvent été commis par des voisins ou connaissances et que des discours haineux envers les Luba ont été propagés dans les villages. Les chefs traditionnels ou responsables des services des crimes contre l’humanité au service d’un chaos organisé de défense et de sécurité auraient ordonné de ou encouragé à les chasser des villages, prétendant qu’elles/ils n’étaient pas chez elles/eux, et menacé de les « tuer » et parfois de les « exterminer ». Ces propos auraient également poussé aux massacres. Des informations démontrent par ailleurs que les autorités locales et nationales savaient ou auraient dû savoir que de tels massacres allaient être ou avaient été commis, mais n’ont pris aucune action efficace permettant de les prévenir ou les arrêter.
En dépit de l’ampleur et de la gravité des crimes commis sur le territoire de Kamonia, aucune enquête nationale effective, indépendante et impartiale n’a pour l’heure permis de faire la lumière sur leurs circonstances, ni de poursuivre et juger les présumé.es responsables. Pour nos organisations, les responsables de ces crimes doivent impérativement répondre de leurs actes devant des juridictions compétentes. À l’issue de leur enquête, nos organisations ont compilé une liste d’au moins 50 noms de présumé.es responsables des crimes commis sur le territoire de Kamonia. Nos organisations se réservent le droit de transmettre cette liste à toute institution ou organe qui pourrait être amené.e à conduire une enquête indépendante et impartiale sur ces crimes et/ou à se prononcer sur la responsabilité pénale de leurs auteur.es, ou la responsabilité de l’État congolais. Ces institutions comprennent la Cour pénale internationale (CPI), la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, l’équipe d’expert.es internationaux.ales mandatée par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies pour établir les faits et circonstances des violations perpétrées dans les Kasaï depuis août 2016. Cette liste n’est pas exhaustive.
Les crimes commis dans les Kasaï s’inscrivent dans un contexte national marqué par un refus de l’alternance politique, une répression tous azimuts des défenseurs des droits humains, activistes, journalistes et opposants au régime en place et par la multiplication de poches d’instabilité sécuritaire sur une large partie du territoire. Le rapport revient en détails sur cette situation politique et sécuritaire précaire et démontre que les actions des autorités congolaises ont engendré un climat de chaos de nature non seulement à compromettre le processus électoral, mais aussi à menacer durablement la sécurité dans plusieurs provinces. Pour nos organisations, la communauté internationale doit prendre la mesure de cette situation et poser de toute urgence des actes forts pour sortir le pays de l’impasse actuelle. Un ensemble de recommandations est adressé aux acteurs pertinents à la fin de ce rapport.
MÉTHODOLOGIE[...]"
° http://www.izf.net/afp/rdc-fidh-denonce-planification-massacres-par-des-forces-securite-et-une-milice
"Paris. Pour la FIDH, il y a eu crimes contre l'Humanité au Kasai "
° http://www.cheikfitanews.net/2017/12/paris.pour-la-fidh-il-y-a-eu-crimes-contre-l-humanite-au-kasai.html
" MASSACRES DU KASAÏ : UN CRIME ORGANISÉ ?"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=18402:massacres-du-kasai-un-crime-organise&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"RDC : « Pour apaiser le Kasaï, il faudra une nouvelle évangélisation » "
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/21/rdc-pour-apaiser-le-kasai-il-faudra-une-nouvelle-evangelisation_5232825_3212.html
" RDC : des agents de l’Etat soupçonnés dans le meurtre des deux experts de l’ONU"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/12/20/rdc-des-agents-de-l-etat-soupconnes-dans-le-meurtre-des-deux-experts-de-l-onu_5232530_3212.html
"Massacres au Kasaï : un nouveau rapport de la FIDH accable les autorités congolaises"
° http://cas-info.ca/massacres-au-kasai-un-nouveau-rapport-de-la-fidh-accable-les-autorites-congolaises/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'onsoit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"RDC: le documentaire issu des «Congo Files» récompensé aux Emmy Awards
° http://www.rfi.fr/afrique/20190925-rdc-deceptive-diplomacy-documentaire-congo-files-emmy-awards-recompense
Zaida Catalan et Michael Sharp, experts de l'ONU assassinés en RDC. :copyright: RFI
Réalisé par des journalistes de la télévision suédoise SVT, Deceptive Diplomacy, le documentaire issu des « Congo Files », a été primé aux Emmy Awards dans la catégorie « informations et affaires contemporaines ». Il est plutôt rare qu'un documentaire sur l'Afrique soit primé par des prix grands publics.
Une fuite sans précédent de documents confidentiels de l'ONU sur l'assassinat de deux de ses experts au Congo avait été analysée par cinq médias dont RFI et la télévision suédoise SVT dans une enquête collaborative.
Primé aux Emmy Awards dans la catégorie « informations et affaires contemporaines », le documentaire Deceptive Diplomacy issu des « Congo Files » commence avec l'histoire de Zaida Catalan, cette jeune politicienne suédoise dont l'assassinat tragique en mars 2017 avait officiellement été commis par des insurgés Kamuina Nsapu, du nom de ce chef coutumier qui s'était révolté contre l'autorité de l'État. Le meurtre a d'ailleurs été filmé, toujours selon la version officielle.
L'équipe de la SVT s'est rendu au Kasaï central pour revenir sur les traces des deux experts, mais aussi à New York à la rencontre d'officiels de l'ONU. Avec RFI et d'autres médias, comme Le Monde, Foreign Policy et le Süddeutsche Zeitung, l'enquête avait démontré que l'ONU et le gouvernement congolais avaient cherché à cacher la participation d'agents de l'État congolais dans ce meurtre.
Deceptive Diplomacy (SVT) from Ola Christoffersson on Vimeo.
Le procès est toujours en cours en RDC devant la cour militaire. Une partie des agents de l'État cités ont finalement comparu devant la justice pour cet assassinat, tels que le colonel Jean de Dieu Mambweni ou Jose Tshibuabua qui, en début de semaine, a fini par reconnaître qu'il était un collaborateur de l'Agence nationale des renseignements au moment du meurtre. Mais pour l'instant, ils sont toujours accusés soit d'insubordination, soit d'être membres du mouvement d'insurrection. On est donc très loin d'une reconnaissance d'un rôle de l'État."
► « Congo Files », une enquête qui dérange en RDC
"RFI et ses partenaires récompensés pour l’enquête sur les «Congo Files»
° https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/rfi-et-ses-partenaires-r%C3%A9compens%C3%A9s-pour-l%E2%80%99enqu%C3%AAte-sur-les-%C2%ABcongo-files%C2%BB/ar-AABO2PW
:copyright: RFI La fuite de milliers de pages documents confidentiels de l'ONU éclaire sous un jour nouveau l'assassinat des experts de l'ONU Michael Sharp et Zaida Catalan en mars 2017.
Cinq médias, dont RFI, ont été récompensés par l'IRE, l'Investigative Reporters and Editors pour leur enquête des Congo Files relative à l’assassinat des experts de l’ONU en RDC en mars 2017. Les « Congo Files » documentent les pistes et options levées par les enquêteurs de l’ONU sur ce crime ainsi que les multiples entraves qu’ils ont rencontrées entre mars 2017 et septembre 2018.
Le Monde, Foreign Policy, Süddeutsche Zeitung, la télévision suédoise SVT et RFI sont récompensés par l'IRE, l'Investigative Reporters and Editors, une ONG américaine qui, depuis 1975, oeuvre pour développer le journalisme d'investigation et qui chaque année distingue une enquête exceptionnelle.
Cette enquête publiée en décembre dernier c'est celle intitulée « Congo Files », une enquête sur l'assassinat en mars 2017 de Michael Sharp et Zaida Catalan, deux experts de l’ONU qui étaient chargés d’enquêter sur les violences en République Démocratique du Congo.
Le Monde, Foreign Policy, Süddeutsche Zeitung, la télévision suédoise SVT et RFI, en la personne de notre consoeur du Service Afrique Sonia Rolley, ont enquêté sur les pistes et sur les multiples entraves que les policiers des Nations unies ont rencontrées sur place, pendant leurs investigations, entre mars 2017 et septembre 2018.
RFI, qui a commencé son enquête dès le lendemain du crime, se réjouit de voir récompensé ce travail d’investigation sur un double assassinat aux multiples zones d’ombre.
Le prix délivré aux cinq médias sera remis à Houston le 15 juin. Il récompense plus particulièrement le documentaire de la télévision suédoise issu de cette enquête conjointe.
►l’intégralité des articles relatifs aux « Congo Files » sur RFI
"Assassinat des experts de l’ONU : les « Congo files » dévoilent les interrogations sur le rôle de Kinshasa"
° https://www.jeuneafrue.com/673579/politique/assassinats-dexperts-de-lonu-les-congo-files-devoilent-les-interrogations-sur-le-role-de-kinshasa/
"Experts de l’ONU tués en RDC : dans les méandres de l’enquête congolaise"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/11/27/experts-de-l-onu-tues-en-rdc-dans-les-meandres-de-l-enquete-congolaise_5389482_3212.html
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/11/28/experts-tues-en-rdc-l-enquete-qui-derange-aux-nations-unies_5390041_3212.html
""Congo files" : l'enquête sur le meurtre en RDC de deux experts de l'ONU qui dérange"
° https://information.tv5monde.com/afrique/congo-files-l-enquete-sur-le-meurtre-en-rdc-de-deux-experts-de-l-onu-qui-derange-273348
"Congo Files : l'ONU répond aux accusations"
° https://www.dw.com/fr/congo-files-lonu-r%C3%A9pond-aux-accusations/a-46498392
° https://www.dw.com/fr/congo-files-lenqu%C3%AAte-qui-fait-grincer-des-dents/a-46494642
"«Congo Files» : Le compromis de Antonio Guterres"
° https://www.lequotidien.sn/congo-files-le-compromis-de-antonio-guterres/
° https://www.france24.com/fr/20181128-congo-files-enqueteurs-onu-soupcons-agents-etat-meurtres-experts-sharp-catalan
""Congo Files", des milliers de documents révélés"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"Assassinat de deux experts onusiens: La Cour militaire de Kananga jette le masque!
° http://www.congoindependant.com/assassinat-de-deux-experts-onusiens-la-cour-militaire-de-kananga-jette-le-masque/
Depuis le mois de juin 2017, la Cour militaire à Kananga peine sciemment non seulement à faire éclater la vérité sur les circonstances exactes de l’assassinat de deux experts onusiens mais aussi à déterminer les responsabilités. Depuis bientôt trente mois, cette juridiction militaire déploie, sans succès, son talent d’imagination pour identifier le « mobile » qui aurait poussé des supposés miliciens Kamuina Nsapu à ôter la vie à Zaïda Catalan et Michaël Sharp. Ces derniers étaient chargés par le Conseil de sécurité des Nations Unies d’enquêter sur des allégations de graves violations des droits humains au Kasaï. Dans ce procès aux allures de « cirque », le ministère public est placé sous la supervision de l’auditeur général Timothée Mukuntu Kiyana. Ancien membre du Conseil national de sécurité, ce magistrat militaire est un proche parmi les proches de l’ex-président « Joseph Kabila ». L’homme a l’habitude de jouer le rôle de « sapeur pompier ». Lors de l’attaque qui avait coûté la vie au colonel Mamadou Ndala, c’est Mukuntu qui était descendu sur le théâtre du crime. Dans le cas sous examen, sa présence semble avoir pour but d’écarter toute idée d’implication des autorités politico-administratives dans ce double homicide. Qui avait intérêt à « museler » les deux experts?
Zaïda Catalan et Michaël Sharp
« Aucune autorité politico-administrative ni un membre quelconque du gouvernement congolais n’a utilisé le prévenu Jean Bosco Mukanda et sa milice pour exécuter les experts onusiens et leurs accompagnateurs congolais ». C’est la déclaration pour le moins tendancieuse faite par le président de la Cour militaire de l’ex-Kasaï Occidental, le colonel magistrat Jean Paulin Ntshayikolo. C’était lors de l’audience publique du mercredi 30 octobre dernier à Kananga.
Dans un procès, le juge est supposé jouer le rôle d’ « arbitre » entre les parties en conflit. Il va trancher le différend les opposant en appliquant la loi au vu des éléments probants avancés par les protagonistes. A Kananga, le président de la Cour militaire préfère déroger à cette règle en affichant un parti pris certain. Ce magistrat a pris la résolution de laver les autorités politico-administratives de tout soupçon.
MAGISTRATS EN « MISSION COMMANDÉE »
Qui sont ces autorités politico-administratives? Depuis l’exécution de ces deux agents onusiens, l’ancien patron de l’ANR (Agence nationale de renseignements), Kalev Mutond, est pointé du doigt par de nombreux observateurs. En cause, les contacts que les barbouzes de cette Agence ont eu avec les deux fonctionnaires la veille et le jour de leur départ vers Bunkonde.
Comme pour reprocher au juge-président Ntshayikolo de lui avoir volé la vedette auprès de la « hiérarchie », le représentant du ministère public, le colonel Cyprien Muwau, a enfoncé le clou en affirmant de manière péremptoire que l’accusé Jean-Bosco Mukanda « avait infiltré les autorités publiques » pendant qu’il était à la tête de la milice accusée d’avoir occis les deux experts à Moyo Musuila.
Quelle mouche a pu piquer le colonel Ntshayikolo pour prononcer une sorte de « pré-verdict »? Le magistrat a-t-il senti que l’étau commençait à se resserrer autour des véritables « commanditaires » de ce double crime?
Piqué au vif par la plaidoirie de l’avocat Antoine Buandeku, conseil du prévenu Mukanda qui venait de regretter, en des termes pleins de sous-entendus, que son client est « payé en monnaie de singe » en dépit des « services » qu’il a rendus à l’Etat congolais.
Une chose parait certaine: le président de cette Cour militaire a décliné, bien malgré lui, l’objet de la mission lui confiée. Celle-ci consiste à déclencher une sorte de « coupe-feu » entre les lampistes jugés depuis trente mois et certains « voyous à col blanc ».
LA LISTE DE L’AMBASSADEUR NIKKI HALEY
Colonel Jean de Dieu Mambweni
En disculpant de manière aussi malhabile les « autorités politico-administratives », le juge-président de cette juridiction militaire vient de jeter le masque en avouant de manière implicite que le procès en cours à Kananga n’est qu’une immense farce. La finalité consiste à mettre hors cause certains individus sur lesquels pèsent de graves soupçons. Et ce depuis la « disparition », le 12 mars, de Zaïda Catalan et Michaël Sharp à la « découverte » de leurs corps sans vie. C’était le 24 mars 2017.
Pour la petite histoire, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, Nikki Haley, alors représentante permanente des Etats-Unis à l’Onu avait laissé entendre qu’elle avait remis à Léonard She Okitundu une liste comportant les noms des « suspects » identifiés par le FBI. Selon certaines indiscrétions, le nom de Kalev Mutond serait en tête.
Sur le banc des accusés, il n’y a, pour le moment, que des « lampistes ». A savoir notamment, le colonel Jean de Dieu Mambueni et Jean-Bosco Mukanda. Cet officier, aux allures de « pauvre bougre », est accusé d’avoir « sciemment » appâté les deux fonctionnaires de l’ONU en leur conseillant d’aller enquêter là où la mort violente les attendait.
Des observateurs de cette affaire semblent minimiser une vaste opération de diversion orchestrée par des officines à barbouzes. Cette opération se déroule en trois actes.
Premier acte: L’annonce faite par le président de l’Assemblée provinciale du Kasaï selon laquelle 39 policiers auraient été décapités sur la route de Mwene Ditu par des miliciens Kamuina Nsapu. C’était le 22 mars 2017. Vingt-huit mois après la « mort » de ces policiers, l’identité des victimes n’a jamais été divulguée. Pire, la cérémonie d’inhumation n’a jamais eu lieu. Quarante-huit heures après, soit le 24 mars, les corps sans vie des deux experts « disparus » depuis le 12 mars seront « découverts ». Quelqu’un voulait-il « conditionner » l’opinion avant la diffusion de la mauvaise nouvelle?
UN BOUC ÉMISSAIRE
Clément Kanku Bukasa wa Tshibwabwa
Deuxième acte: Le procureur général de la République, le PPRD Flory Kabange Numbi, s’empresse d’ouvrir une information judiciaire contre le député national Clément Kanku. Et ce sur la base d’un article publié dans « New York Times » daté du 20 mai 2017 mettant en cause ce parlementaire dans la mort des deux experts. Un parfait bouc émissaire est trouvé. Et pourtant, des faits laissaient apparaître que l’élément déclencheur de la crise est ailleurs. Il s’agit du refus notamment du ministre de l’Intérieur d’alors, Evariste Boshab, d’agréer le statut de Chef coutumier conféré à Jean-Pierre Pandi, conformément aux traditions.
Troisième et dernier acte: Le 24 avril 2017, le ministre de la Communication et des médias de l’époque, Lambert Mende Omalanga, organise une séance de diffusion d’une vidéo devant des représentants du corps diplomatiques. Il s’agit du « film » retraçant l’exécution de Zaïda Catalan et de Michaël Sharp. Comme pour répondre à la communauté internationale qui blâmait « Kabila » et son régime d’avoir fait un « usage disproportionné » de la force contre les partisans du Chef J-P Pandi, Mende lance: « […], nous avons voulu montrer quelle est la nature de cette violence que subissent les Kasaïens aujourd’hui ». « Pourquoi seul le Congo est appelé à négocier avec des terroristes? Nous devons les réprimer. C’est ça notre devoir ».
Plus de trente mois après l’ouverture du procès sur l’affaire Catalan & Sharp, la Cour militaire de Kananga se débat pour imaginer le « mobile » ayant incité les Kamuina Nsapu à tuer les deux experts de l’ONU venus justement enquêter sur des allégations sur l’existence de fosses communes.
N’en déplaise au colonel Ntshayikolo qui s’est évertué à disculper les « autorités politico-administratives », Jean-Bosco Mukanda, suspecté de participation à ce double crime, a reconnu au cours de ses auditions qu’il avait évoqué ces assassinats avec des « personnalités civiles ». Lesquelles? Il semble que les noms des intéressés ont été communiqués à la Cour militaire. Par écrit. On imagine que le colonel Ntshayikolo s’est assis dessus.
On ne le dira jamais assez qu’il faut dépolitiser la justice congolaise. Cette dépolitisation passe par une profonde restructuration.
Question finale: quelle est le mobile qui aurait poussé les supposés miliciens Kamuina Nsapu à éliminer physiquement les deux fonctionnaires de l’ONU? La haine? La vengeance? Le vol? La passion? Allons donc! On pourrait poser la même question en ce qui concerne l’ex-patron de l’ANR… "
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: L'EXECUTION DE DEUX AGENTS DE L'ONU PAR LES KASSAIENS
"
Compatriotiquement!
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"Meurtre des experts de l’ONU : Sonia Rolley en désaccord avec le procureur sur la compréhension de la vidéo de l’exécution - 21/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/21/actualite/justice/meurtre-des-experts-de-lonu-sonia-rolley-en-desaccord-avec-le-procureur
Sonia Rolley, journaliste de RFI, intervient au procès des présumés meurtriers des experts de l’ONU au Kasaï, en qualité de renseignante. Mardi 20 avril 2021 à Kananga. Radio Okapi/Ph. Joël Bofengo
La vidéo de l’exécution des deux experts de l’ONU tués au Kasaï en 2017 a été au centre de l’audience de mardi 20 avril au procès des présumés meurtriers de Zaida Catalan et Michael Sharp devant la cour militaire de l’ex-Kasaï-Occidental.
Le ministère public soutient que les éléments contenus dans cette vidéo ainsi que d’autres éléments qui ont été révélés au cours de l’instruction l’amènent à penser que ce sont des miliciens Kamuina Nsapu qui sont responsables de ce meurtre.
Un point de vue que ne partage pas la journaliste française Sonia Rolley, appelée à témoigner devant la cour comme renseignante dans ce dossier.
La vidéo d’un peu plus de six minutes a été projetée dans la salle d’audience. On y voit Zaida Catalan et Michael Sharp conduits par des hommes dans une broussaille, où ils seront tués quelques minutes après.
Le ministère public fait savoir qu’il ne faut pas regarder cette vidéo comme un film, mais plutôt comme «une pièce à conviction».
Et cette pièce à conviction, le général Muwau dit qu’elle doit être comprise en mettant ensemble ce que l’on entend dans la vidéo et tous les éléments révélés jusqu’à présent par ce procès.
Le procureur cite notamment la proximité de Betu Tshintela avec les services de renseignements, le fait qu’il ait été mis en relation avec les experts par le colonel Mambweni, considéré comme tous les militaires à l’époque par la milice comme un ennemi.
]Le général Mawau ajoute que les miliciens de Bunkonde avaient assimilé les experts à des agents de la MONUSCO contre qui ils étaient fâchés après que ces derniers leur ont demandé de cesser les hostilités avant finalement d’être attaqués par des militaires qui leur ont infligé des pertes. Une preuve de leur traîtrise, analyse le procureur, qui dit retrouver le terme «traître» dans le vocabulaire des miliciens que l’on entend dans la vidéo.
C’est finalement tout cela qui, selon le ministère public, pousse les miliciens à tuer les experts le 12 mars 2017, alors qu’ils se rendent justement à Bunkonde pour rencontrer des membres de la milice qui opèrent dans la zone.
«Comme une superproduction américaine»
Appelés à témoigner comme lors de la dernière audience, la journaliste Sonia Rolley de RFI ne fait pas la même lecture de la vidéo que le procureur.
Pour elle, l’analyse de cette vidéo révèle qu’il y a deux groupes de personnes sur le lieu de l’exécution, dont l’un est constitué des personnes qui ne sont pas natives du Kasaï.
La journaliste fait notamment remarquer qu’il y a des mots ou des expressions mal prononcées dans la vidéo en tshiluba ; alors que c’est la langue de la milice.
Une autre «anomalie» révélée par Sonia Rolley : les ordres donnés en lingala et en français par une voix que l’on entend dans la vidéo.
Pour la journaliste, ces deux langues ne sont pas celles des miliciens qui s’expriment avant tout en tshiluba.
«Ce qu’il y a de très problématique avec cette voix en lingala et en français, d’abord effectivement les soi-disant miliciens Kamuina Nsapu lui obéissent au doigt et à l’œil pendant trois coups de feu. Donc, on a «tirez !», coup de feu. «Tirez lisusu», coup de feu. «Tirez», encore coup de feu. Mais que pendant une minute après, il va continuer. On entend en fond sonore quelqu’un qui continue de dire «Tirez, tirez lisusu, tirez». Or, en fait celui qui tourne et qui, pour moi, est le chef sur le terrain est le chef de ce groupe qu’on a en face de nous, lui dit en tshiluba dit que ce n’est pas la peine de continuer de tirer parce qu’ils sont déjà morts», explique Sonia Rolley à l’issue de l’audience.
La journaliste dit avoir le sentiment que la personne qui donne ces ordres en lingala et en français «est au téléphone» et «qu’il n’est pas présent» sur la scène du crime.
Selon elle, ce vidéo a été réalisée pour accréditer la thèse selon laquelle ce sont les miliciens Kamuina Nsapu qui ont exécuté les deux experts de l’ONU.
«Même la manière dont ça nous a été transmis ou ça a été transmis à tout le monde, c’était, je pense, dans l’absolu dans l’idée d’essayer de montrer que c’était des Kamuina Nsapu. Là, ça fait un peu superproduction américaine où on aurait voulu reproduire le meurtre de Zaida Catalan et Michael Sharp», confie Sonia Rolley.
A l’audience, la journaliste a demandé une analyse de la voix qui donne l’ordre de tuer en lingala et français. Le ministère public a reconnu ne jamais avoir réussi à l’identifier.
Sonia Rolley a également demandé une analyse de la vidéo pour déterminer l’heure du meurtre."
"Meurtre des experts de l'ONU : à la fin de l'audience de mardi, Sonia Rolley a réitéré ses doutes à la Cour militaire sur certains faits à ce stade du déroulement du procès - 21 avril2021
= https://actualite.cd/2021/04/21/meurtre-des-experts-de-lonu-la-fin-de-laudience-de-mardi-sonia-rolley-reitere-ses-doutes
La journaliste Sonia Rolley a été autorisée à prendre la parole à la fin de l'audience publique de ce mardi 20 avril 2021 devant la cour militaire pour donner sa propre lecture de la vidéo.
Pour la correspondante de RFI en RDC et qui a produit plusieurs enquêtes journalistiques sur le meurtre de deux experts de l’ONU, la personne qui donne des ordres qu'on entend dans la vidéo et qui est en train de filmer la scène du meurtre serait différente des miliciens qu'on voit exécuter les deux experts.« La personne qui donne des ordres ne me paraît pas être un locuteur du tshiluba ordinaire. Cette personne parle un peu de swahili du Katanga et le lingala. Ce qui n'était pas dans les habitudes de Kamuina Nsapu », soulève Sonia Rolley qui lance également un autre pavé sur l'heure du meurtre :« Il y a un souci avec l'heure de l'exécution des experts. Il faudrait vérifier à quel moment ils ont été tués. Je crois que ça s'est passé avant midi».
Dans sa lecture de la vidéo, Sonia Rolley note qu'il apparaît clair que les miliciens qui ont exécuté les experts disposaient de beaucoup d'armes à la différence des Kamuina Nsapu qui n'avaient que des armes rudimentaires :« Sur la vidéo, on voit Michael Sharp s'inquiéter du nombre d'armes en possession des miliciens. On a l'idée de la configuration des Kamuina Nsapu. Mais dans cette vidéo, on entend des phrases en lingala du genre : "tirez lisusu, tirez lisusu". Ça c'est le langage de l'armée », poursuit la journaliste qui demande à la cour militaire de déterminer l'heure exacte du meurtre et l'heure à laquelle la vidéo a été tournée
Le juge président qui a dirigé le débat a promis d'analyser profondément les éléments contenus dans le dossier que Sonia Rolley voudrait bien mettre à la disposition de la cour militaire.
Quant au ministère public, il dit être d'accord avec Sonia Rolley sur le fait que le donneur d'ordre et qui parle lingala n'a pas été encore jusqu'à cette étape du procès formellement identifié.
Quant à l’heure du meurtre, le ministère public a proposé à la cour militaire de requérir les services d'un expert pour interpréter à partir des ombres des personnes qui apparaissent sur la vidéo et déterminer l'heure.
La cour militaire a remercié la journaliste française pour sa disponibilité et a fixé la prochaine audience au jeudi 22 avril 2021 avec comme devoirs la poursuite de l'analyse de la vidéo et les relevés d'appels téléphoniques."
= https://actualite.cd/2021/04/15/meurtre-des-experts-de-lonu-deux-officiers-lies-aux-massacres-dans-lest-etaient-en-poste
= https://actualite.cd/2021/04/15/meurtre-des-experts-de-lonu-les-officiers-des-fardc-en-poste-bunkonde-avaient-menti-sur
= https://actualite.cd/2021/04/20/meurtre-des-experts-de-lonu-sonia-rolley-affirme-avoir-identifie-pres-200-appels-entre
"« La mort de Michael Sharp et Zaidan Catalan a été préméditée », selon Sonia Rolley - 16/04/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/04/16/actualite/justice/la-mort-de-michael-sharp-et-zaidan-catalan-ete-premeditee-selon-sonia
"Meurtre des experts de l’ONU : la Cour militaire autorise la comparution de la journaliste de RFI Sonia Rolley
Publié le mar, 02/03/2021 -
= https://www.radiookapi.net/2021/03/02/actualite/justice/meurtre-des-experts-de-lonu-la-cour-militaire-autorise-la-comparution
"Meurtre des experts de l’ONU : la tête de Zaida Catalan a été remise à Vincent Manga, soutient l’accusation
24/02/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/02/24/actualite/justice/meurtre-des-experts-de-lonu-la-tete-de-zaida-catalan-ete-remise-vincent
"Assassinat des experts de l'ONU en RDC: trois ans de procédure chaotique - 05/06/2020
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200605-assassinat-experts-onu-rdc-trois-ans-proc%C3%A9dure-chaotique-rien
"«Congo Files»: une enquête qui dérange en RDC - 27/11/2018
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20181127-congo-files-enquete-unpol-derange-onu-rdc-kasai-experts-meurtre
= https://webdoc.rfi.fr/rdc-kasai-violences-crimes-kamuina-nsapu/
"RDC: où en est la justice pour les crimes du Kasaï? - 17/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210417-rdc-o%C3%B9-en-est-la-justice-pour-les-crimes-du-kasa%C3%AF
"Experts de l'ONU assassinés en RDC : les familles des accompagnateurs congolais disparus témoignent - 16/04/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210415-experts-de-l-onu-assassin%C3%A9s-en-rdc-les-familles-des-accompagnateurs-congolais-disparus-t%C3%A9moignent
"Au cœur des ténèbres du Congo, le meurtre étouffé de deux experts de l’ONU - 27 mars 2021
= https://www.nouvelobs.com/monde/20210327.OBS41966/au-c-ur-des-tenebres-du-congo-le-meurtre-etouffe-de-deux-experts-de-l-onu.html
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