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Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise

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Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Empty Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise

Message  Zik 13/5/2017, 6:59 pm

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise.
Gendre du président angolais Edouardo Dos Santos, Sindika Dokolo, collectionneur et homme d’affaires natif de la République démocratique du Congo s’attaque au régime « non démocratique » du président Kabila.
L'article

http://www.politico.cd/actualite/2017/05/13/sindika-dokolo-lautre-voix-de-lopposition-congolaise.html#.WRcZDcWhGts.facebook
Le mari de la femme considérée comme la plus puissante et la plus riche d'Afrique...
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Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Empty Re: Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise

Message  zobattants 14/5/2017, 12:24 am

Very Happy Very Happy Very Happy

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Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Empty Re: Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise

Message  ndonzwau 14/5/2017, 8:01 pm

Je n’avais pas envie d’intervenir lorsque ce sujet a été évoqué une première fois, il revient..
Non pas que je ne fasse pas confiance au patriotisme de Sindika Dokolo dont il est fait mention ici, je lui sais gré de relayer de l’Angola d’où il parle avec une certaine notoriété l’indignation légitime que provoque à un digne fils la gestion actuelle de son pays, ce n’est pas rien, simplement selon moi sa parole est à prendre avec quelques précautions, plus complexe qu’il ne parait au premier abord…


Je ne sais donc si Sindika est « l’autre voix de l’opposition politique Congolaise », assurément il prête la sienne à une opposition où il compte des amis de son enfance et de sa jeunesse françaises (et belges) ! Il lui est aussi permis de ‘fuiter’ quelques ‘intentions angolaises’, lui qui a l’oreille de ses autorités, lorsqu’on y connait ses attaches solides ! Il est néanmoins évident que s’il reste Congolais dans l’âme et attaché à son pays natal, il n’abandonnera pas son passeport et sa résidence angolais, il ne se transformera pas non plus en homme politique actif au Congo (en dehors peut-être d’une représentation consulaire ou protocolaire), il a de quoi faire en Angola (et dans le monde) avec sa vie privée, son métier et ses affaires…

Je disais qu’il est proche de quelques hommes politiques Congolais, ils sont essentiellement situés du côté du G7… Il est aussi très attentif, je le sais, au devenir de son pays natal par conscience patriotique mais aussi pour d’autres autres raisons parfois plus pragmatiques notamment qu’il a toujours voulu ‘monter’ un « axe angolo-Congolais » fort, politique et économique… Au profit du pays mais aussi au sien et à celui de l’Angola ! C’est comme ça qu’il faut largement expliquer ses prises de position ouvertes mais aussi que sa proximité avec le pouvoir fait de lui si besoin son ‘messager’ et pourquoi pas un jour, un réel ‘intermédiaire’…

Jusqu’où ? C’est l’essentiel à décrypter dans ses récentes déclarations mais on irait un peu vite en besogne en le ‘décrétant’ décisif comme opposant :  l’Angola de Dos Santos est bien plus compliqué, pas vraiment une réelle démocratie, son pouvoir dont il est proche n’est pas exempt d’arbitraire et Sindika n’est pas et ne sera pas non plus qu’un « serviteur désintéressé », loin de là…

A ne pas perdre de vue en effet que l’Angola officiel est bien plus ‘prosaïque’, il poursuit ses intérêts au Congo parfois bien rudement, on l’a vu avec Kahemba, notre pétrole et le traitement infligé à nos Compatriotes plus d’une fois expulsés sans ménagement et ne vous étonnez pas demain de le voir faire copain coquin avec le pouvoir en place… Sindika lui-même n’hésitera pas non plus à faire ses « affaires » politiquement et économiquement avec les autorités Congolaises actuelles ou à venir et avec ses ‘amis’ sans à mon avis qu’à tout prix le souci de l’intérêt général soit sa seule mesure…

Bien sûr, réjouissons-nous pour le moment qu’il soit un écho appréciable de nos récriminations mais évitons quand même de trop le célébrer comme « la voix assurée et décisive de l’opposition », juste un relais au besoin nécessaire d’une puissance voisine et un patriote consciencieux dont la position peut nous apporter secours…
L’expérience encore en cours me pousse à nous conseiller à tempérer nos enthousiasmes, à ne pas nous enflammer à chaque lueur, beaucoup de 'feux-follets'…

Au final, on ne le dira pas assez, au stade d’imposture continue dont nous sommes victimes, notre pays nécessite pour s’en sortir de nous-même dedans ou dehors, des voisins comme de la CI en général, des actes encore bien plus audacieux et décisifs que ce qu’on voit aujourd’hui…
Voilà !



"Sindika Dokolo : « En RD Congo, il est primordial de protéger et d’appliquer la Constitution »
15 janvier 2017 à 10h15

° http://www.jeuneafrique.com/392914/politique/sindika-dokolo-rd-congo-primordial-de-proteger-dappliquer-constitution/

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Sindika Dokolo, à Londres, le 5 janvier 2017. © Kalpesh Lathigra/JA

L’homme d’affaires et collectionneur d’art congolais Sindika Dokolo, époux d'Isabel dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique, et donc gendre du président angolais, a accordé une interview exclusive à Jeune Afrique. Sur sa femme, comme sur les présidents angolais Eduardo dos Sandos et congolais Joseph Kabila, il parle sans tabou.
C’est un homme au cœur de l’actualité de l’Afrique centrale qui s’est confié à Jeune Afrique cette semaine.

Héritier du puissant homme d’affaire congolais (Kinshasa) Augustin Dokolo Sanu (décédé en 2001) il est aussi l’époux d’Isabel dos Santos, la fille du président angolais et la femme la plus riche d’Afrique. Surtout connu sur pour sa collection d’art africain, ce dandy cultivé est aussi un homme d’affaires avisé (ses intérêts dans la filière diamant sont nombreux) et un observateur attentif de la scène politique régionale.
Dans cette interview exclusive, il expose sa méthode – radicale – pour obtenir la restitution les œuvres d’arts pillées en Angola. « Je dis aux marchands d’art : « J’ai une armée d’avocats. J’ai les moyens financiers de faire de votre vie une misère. Je peux vous faire passer pour les ennemis de l’Afrique, l’expression contemporaine de racistes de base… » »

Cet homme iconoclaste aborde aussi tous les sujets chauds du moment : la crise que traverse son pays, la RD Congo (« Vu les tragédies qu’a connues ce pays, il est primordial de protéger et d’appliquer la Constitution »), les principaux acteurs de la politique congolaise (notamment le président Joseph Kabila et l’opposant Moïse Katumbi, dont il est un admirateur), le retrait des troupes angolaises de ce pays en décembre, mais aussi la nomination controversée de son épouse, Isabel dos Santos, à la tête de la compagnie pétrolière nationale Sonangol, ou encore le retrait annoncé du pouvoir de son beau-père, le président José Eduardo dos Santos.


Retrouvez l’intégralité de l’interview dans Jeune Afrique n°2923, en kiosque du 15 au 21 janvier 2017. Cliquez ici pour consulter la version digitale.

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"Sindika Dokolo : « Les prochains oligarques seront africains »
Publié le 26 janvier 2017 à 17h09

° http://www.jeuneafrique.com/mag/392957/politique/interview-sindika-dokolo-prochains-oligarques-seront-africains/

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 8259hr_-592x296-1484838592

Art contemporain, José Eduardo dos Santos et sa fille, Joseph Kabila et Moïse Katumbi, Sonangol… Loin d’esquiver les questions délicates, le collectionneur Sindika Dokolo répond sans tabou à Jeune Afrique.
Dix-sept mai 2016, à l’hôtel du Cap-Eden-Roc. Ce soir-là, en marge du Festival de Cannes, le joaillier des stars De Grisogono présente un diamant hors norme : le « 404 », évalué à 16 millions d’euros. Cette pierre est la plus importante jamais extraite du sous-sol angolais. L’heureux propriétaire ne se cache pas : il s’agit du Congolais Sindika Dokolo, codétenteur de la maison suisse avec l’État angolais. Son épouse, Isabel dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique et la fille du président José Eduardo dos Santos, est aussi de la partie. Parmi les invités, Kim Kardashian et des top-modèles.
Affaires et relations internationales, luxe et people, politique et arts… Le jet-setteur est au carrefour de tous ces univers. Mais c’est dans le petit monde de l’art africain que le dandy est le plus connu : il soutient l’art contemporain, revendique le titre de premier collectionneur du continent et a entrepris de rapatrier les œuvres pillées pendant la guerre civile angolaise.

Identité métissée

D’Isabel dos Santos, épousée sous les ors du palais présidentiel de Luanda en 2002, il a trois enfants. Mais Sindika Dokolo n’est ni « le mari de », ni un nouveau riche. À 29 ans, en 2001, il a hérité de son père, Augustin Dokolo Sanu. Ce patriarche mukongo avait édifié l’un des plus vastes empires économiques du Zaïre de Mobutu, avec pour fleuron la Banque de Kinshasa. À son côté, la mère de Sindika, Hanne Kruse, une Danoise épousée en 1968. Elle est aujourd’hui consule générale honoraire à l’ambassade de Norvège à Kinshasa, d’où elle surveille les affaires de la famille en RD Congo.
Sindika Dokolo grandit entre l’Afrique et l’Europe – il fréquente l’ultrasélect lycée parisien Saint-Louis-de-Gonzague – et se lie avec la future élite politique de RD Congo, dont Olivier Kamitatu. « Augustin Dokolo m’avait pris en affection et il m’a demandé de collaborer avec son fils, se souvient Kamitatu. Je le considère aujourd’hui comme un frère. » À la fin des années 1990, Mobutu sanctionne Augustin Dokolo, devenu trop puissant à son goût, et dépèce son empire. « Dokolo Sanu ne se sera jamais remis de cette spoliation organisée », note le site internet de la famille. Sindika se replie en Angola. Désormais membre du clan présidentiel, il prospère et étend ses affaires jusqu’en Europe.

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Aujourd’hui plus que jamais, Sindika Dokolo est au cœur de l’actualité alors que la RD Congo est plongée dans une crise marquée par la rivalité entre le président Joseph Kabila et l’opposant Moïse Katumbi. Et que dos Santos n’a pas renoncé à exercer son influence sur Kinshasa.
Cet homme à la fois cultivé, intelligent et ambitieux nous a reçus à Londres à notre demande et, dans le français mâtiné d’anglais des élites mondialisées, a répondu à toutes nos questions, sans conseiller et sur un ton souvent iconoclaste. « J’ai une responsabilité liée à l’interprétation qui peut être donnée de mes propos, a-t-il souligné. Mais, en tant qu’homme de culture, je cultive ma liberté de ton. »

Jeune Afrique : Votre père était un homme d’affaires et un collectionneur d’art. Est-ce que vous vous placez dans la continuité de son travail ?
Sindika Dokolo : Mon père avait le feu créatif. Il se levait à 4 heures du matin pour se rendre sur les chantiers, il réfléchissait tout le temps, pensait, se projetait. Son parcours, assez unique en RD Congo, n’est pas suffisamment célébré : il a été le premier Africain à fonder une banque, c’était l’architecte d’une vision africaine dans le domaine des affaires comme dans sa vie. Son engagement dans l’art était lié à cette vision, et j’en suis l’héritier. Cela m’inspire dans la manière dont je considère ma responsabilité sociale, mes intérêts économiques, mes projets.
Vous œuvrez pour la reconnaissance des artistes africains. Il semble qu’elle soit devenue effective ces dernières années…
Au niveau africain, c’est un champ en friche. Sur le plan des infrastructures, de l’accès du public à la création, du marché, des institutions, c’est-à-dire de tout ce qui doit former le socle d’un marché de l’art structuré, les fondations comme la mienne ne sont que des cas isolés. Et puis les Africains eux-mêmes méconnaissent grandement leur patrimoine. Il y a un énorme travail à faire pour réhabiliter le continent dans le fil de l’histoire de l’art. Pourtant, la découverte de l’art classique africain a été le grand déclencheur de la modernité.

Votre passion pour l’art, c’est votre père qui vous l’a transmise ?
Oui, et aussi l’un de ses meilleurs amis, un grand collectionneur belge qui se cachait un peu pour des raisons fiscales… J’ai eu la chance qu’il m’accepte certains week-ends dans la maison où il vivait seul avec son chien, une espèce de musée de curiosités avec des œuvres précolombiennes et africaines. J’ai compris grâce à lui à quel point l’art classique africain apportait quelque chose qui n’avait jamais été proposé avant, avec une acuité et une intensité inégalées. Aujourd’hui, le grand défi de l’art africain contemporain, c’est de parvenir à faire le lien et d’assumer le rôle de dépositaire de ce phénomène exceptionnel qu’a été l’art classique. Pas seulement par rapport à ce qu’il a produit, mais aussi par rapport à la place de l’art dans la société, à la manière dont on définit les artistes et les œuvres, à la façon dont on vit l’art.
D’où votre volonté de récupérer les œuvres d’art classiques situées hors du continent ?
Même si le débat est légitime, ce n’est pas la présence de chefs-d’œuvre dans des collections européennes qui a motivé ma démarche. Il y a en Angola, à Dundo, un musée qui faisait référence en matière de culture tchokwé. Au moment du difficile accès de l’Angola à l’indépendance, il a été pillé, souvent par des Portugais qui travaillaient sur place. Je pense notamment à deux statues de Tshibinda Ilunga, le héros fondateur de la civilisation tchokwé, qui valent peut-être 15 à 20 millions de dollars [14 à 19 millions d’euros] aujourd’hui. Je pense aussi au masque mwana pwo que j’ai récupéré dans une foire de Maastricht, où l’on en demandait 600 000 euros. Quand j’ai visité le musée de Dundo avec le marchand Didier Claes, je n’ai pas vu les quelque trente masques qui devraient s’y trouver. Pourquoi un musée parfaitement réhabilité et sécurisé ne recevrait-il aucun chef-d’œuvre ?


L’Afrique a besoin de jeunes gens inspirés qui envisagent l’avenir avec appétit. »
C’est pourquoi vous êtes parti à la chasse aux œuvres volées…
Si mon action dans la culture doit servir à une meilleure affirmation de soi, à une exigence de dignité, il est important de ne pas détourner le regard. Cela renvoie à des questions de patrimoine universelles, que l’on parle de la frise du Parthénon ou des biens dont les Juifs furent spoliés. Quitte à être caricaturé en membre de l’élite corrompue africaine, autant utiliser cette carte à bon escient. J’ai choisi une méthode assez radicale en disant aux marchands : « J’ai une armée d’avocats, j’ai les moyens financiers de faire de votre vie une misère, je peux vous faire passer pour les ennemis de l’Afrique, l’expression contemporaine de racistes de base… » Et, généralement, les gens qui aiment l’art africain, même s’ils n’ont jamais mis les pieds sur le continent, ne supportent pas l’idée d’être des pillards ou des racistes. J’ai aussi expliqué que ces œuvres devaient faire prendre conscience de son patrimoine au public africain.
Cela a marché ?
Quelques-uns ont essayé de résister, mais j’ai proposé de les indemniser à hauteur du coût d’achat. Finalement, je me suis bien entendu avec ceux qui ont accepté. Je crois que cela les a soulagés d’un poids, peut-être parce que je suis africain. Ainsi Philippe Ratton, qui est un grand marchand, et auquel j’ai acheté d’autres œuvres par la suite. Daniel Hourdé m’a informé qu’il détenait un siège tchokwé originaire de Dundo et qu’il souhaitait le rendre. Et nombre de gens, en Angola, m’ont dit vouloir consacrer de l’argent à cette démarche polémique, ce qui lui a donné un vrai impact dans le pays.
Quel est votre objectif ?
Constituer la plus belle collection d’art classique au monde. Face aux masques kwele gong du Quai-Branly ou du MET [Metropolitan Museum of Art, à New York], les miens leur mettent 10 à 0. Néanmoins, j’idolâtre un objet qui n’était pas le but de l’artiste : l’œuvre, c’est ce que les Anglais appellent « the masquerade », la performance, celle de l’artiste et la transe collective qui l’accompagne. Je suis dans l’erreur, mais j’essaie de me maintenir hors de ma zone de confort pour approfondir ces questions, certes périphériques, mais essentielles.

Seules les initiatives privées peuvent-elles être efficaces en matière d’art ?
Non, ce qu’il faut, c’est un catalyseur, et le secteur privé peut jouer ce rôle. En Angola, on n’aurait pas pu aller aussi loin sans le gouvernement.
Les hommes d’affaires du continent sont-ils assez impliqués ?
Les initiatives des Zinsou ou de certains Nigérians et Sud-Africains vont, je l’espère, en inspirer d’autres. Même des joueurs de foot commencent à collectionner, tel Peguy Luyindula. Didier Claes est le marchand numéro un, moi, je suis le collectionneur numéro un en art contemporain, et il y a de plus en plus de commissaires d’expos…
Qu’est-ce qu’une collection selon vous ?
Une collection d’art contemporain doit coller aux mutations du continent et représenter une sorte d’électrocardiogramme de l’époque.
En affaires, l’exemple de votre père reste-t-il le modèle essentiel ?
Oui, il avait cette force que j’ai rencontrée chez quelques autres personnes. Chez ma femme, qui est un vrai génie créateur, un feu qui ne s’éteint jamais. Chez l’homme d’affaires Moïse Katumbi, qui voit tous les défis en termes de possibles, jamais de danger, et qui n’a pas besoin de se rassurer à travers le regard des autres. Si vous abandonnez ce genre de personnes sur une île déserte et revenez trois ans plus tard, elles auront construit quelque chose d’incroyable avec les moyens du bord. Je ne revendique pas cette qualité, mais cela situe mon niveau d’exigence pour essayer d’être un bâtisseur et de changer l’environnement. L’Afrique a besoin de jeunes gens inspirés qui envisagent l’avenir avec appétit.

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Moïse Katumbi en fait-il partie ?
Oui. Il a commencé en portant des cartons dans la chambre froide de son frère. C’est quelqu’un de vrai, qui a le sens de la terre et des réalités. Il a ce côté sain qui consiste à mettre une brique sur une autre pour monter un mur bien aligné. Il a réussi à le transposer dans son engagement politique. Je ne suis pas katangais, je n’ai pas vécu au Katanga, mais je l’ai visité avant et après, et je sais que l’on a plus de chances de gagner au loto que de développer une province par hasard…
Vous qui avez vécu la fin du règne de Mobutu Sese Seko, voyez-vous des parallèles avec la situation actuelle ?
Le seul que je vois, c’est que beaucoup d’acteurs de l’époque sont toujours là. Et je doute qu’ils restent dans l’Histoire comme les grands architectes du développement du pays.
Quelle opinion avez-vous sur le président Kabila, dont le dernier mandat, selon la Constitution, aurait dû se terminer le 19 décembre ?
Joseph Kabila a marqué son époque : il a rétabli la paix, mis en place la croissance, redonné une forme d’autorité à l’État, et il a tendu la main à ses adversaires. Je peux comprendre qu’aux yeux de ses partisans il soit le meilleur des présidents de l’histoire du pays. Mais le respect de la Constitution est important. Vu les tragédies qu’a connues ce pays, il est primordial de la protéger et de l’appliquer. L’accord politique survenu en fin d’année laisse espérer un plus grand respect de ces principes.
Vous rend-il optimiste ?
Je connais trop la politique congolaise pour l’être totalement… Je le suis raisonnablement.


La crise du pétrole en Angola est bénéfique.  Elle a mis au jour les défauts du modèle. »
Le retrait, fin décembre, des troupes angolaises de RD Congo était-il une manière de pousser les responsables congolais à signer cet accord ?
Si l’Angola n’était pas intervenu dès 1997, il n’y aurait plus de famille politique kabiliste au pouvoir. Alors, même si ce retrait ne concernait pas un contingent mais des officiers angolais qui participaient à la formation de militaires et de policiers congolais, cela a pu être une manière « d’encourager » une solution qui garantisse l’intérêt commun, c’est-à-dire la paix et la stabilité dans la région. La priorité de l’Angola est de développer des relations entre deux peuples plutôt qu’entre deux individus, me semble-t-il. Mais ce n’est que mon interprétation de citoyen congolais. Je tiens à le préciser, puisque mes remarques risquent d’être interprétées au regard de ma situation personnelle.
Vous êtes en effet à la croisée de beaucoup de chemins…
Ça, c’est une vue de l’esprit. Mes relations avec l’État angolais se limitent au domaine culturel. Je sais si le président angolais joue de la guitare ou pratique le foot, mais je ne le dévoilerai pas ! J’ai des relations avec mon beau-père, c’est-à-dire l’homme, non avec le chef d’État. Je ne suis ni son avocat ni son confident.
Vous avez grandi avec une bonne part de la classe politique congolaise actuelle. Ne fait-on pas appel à vous pour passer des messages ou organiser des rencontres ?
Jamais. En Angola, quand vous n’avez pas de fonction officielle, vous n’avez pas voix au chapitre. Et j’adhère à cette culture. C’est aussi valable dans les affaires : je n’organise de rendez-vous pour personne. Je ne suis le porte-nom de personne. Je ne touche de commissions de personne.

Envisagez-vous une carrière politique ?
Certains milieux torturés de Kinshasa ont pu le dire, mais c’est faux et ridicule.
Cela vous dérange-t-il qu’on s’intéresse à vous, à votre famille, à vos affaires ?
Pas du tout. La notoriété est certes un poids, mais cela donne aussi du pouvoir. En Angola, certains jeunes récemment emprisonnés n’ont pas été tendres à mon endroit. Mais je suis attaché à la liberté de parole, voire d’irrévérence. Cela rend la société plus intéressante. Au Congo, il y a par exemple les [mouvements citoyens] Filimbi et la Lucha. Leur droit à s’exprimer doit d’ailleurs être proportionnel au droit que j’ai à me défendre.
Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise P29
Votre beau-père a annoncé qu’il quitterait le pouvoir en 2018. Le fera-t-il ?
Quel intérêt aurait-il à ne pas le faire ? Il n’est pas en position de faiblesse, il n’y a pas de crise interne au MPLA [Mouvement populaire de libération de l’Angola, au pouvoir], il jouit d’une légitimité historique que tout le monde lui reconnaît, l’opposition est faible… S’il l’avait voulu, il aurait pu facilement se représenter.
Il est déjà arrivé qu’un dirigeant annonce son départ pour finalement rester…
Surtout ceux qui n’ont pas la même légitimité que le président dos Santos ! Ils disent alors : « Je n’en ai pas envie, mais… » Ils ne l’annoncent pas tout de go comme il l’a fait. Par exemple, si Joseph Kabila avait réellement le projet de se maintenir au pouvoir, il aurait pu se montrer plus habile en amont. En Angola, la Constitution n’empêchait pas le président de se représenter depuis sa révision en 2010. In tempore non suspecto.
C’est donc un homme de parole ?
Il est méconnu, en fait. Il est assez simple, sain, parle peu. Mais, bizarrement, quand il dit les choses clairement, peu de gens le croient.

Avez-vous encore des intérêts en RD Congo ?
Il y en a énormément, aux quatre coins du pays, dans les ports, l’immobilier… Mon père a créé tous les jours jusqu’à sa mort, trop jeune, à 67 ans. Maintenir ce patrimoine est un travail en soi. Pour l’instant, ces intérêts sont dormants. Je vis en Angola, et la croissance y a porté mes affaires. Elle m’a permis d’acquérir un savoir-faire, par exemple dans le domaine industriel avec [le cimentier] Nova Cimangola. J’aimerais en faire autant en RD Congo, mais les conditions ne sont pas réunies. Mon baromètre, c’est la spoliation des affaires de mon père. Je tente de les récupérer, notamment sa banque, et je suis à un niveau judiciaire très avancé. Désormais, seule une décision politique pourrait remettre ma famille dans ses droits.
Donc, vous poursuivez toujours ce combat…
Bien sûr. Il s’agit quand même de la mémoire et de l’honneur de mon père et de ma famille ! Aujourd’hui, une banque katangaise [la Trust Merchant Bank] se dit propriétaire du siège de la Banque de Kinshasa, fondée par mon père pratiquement à l’endroit où je suis né. Ce n’est pas acceptable. Qu’irais-je faire dans un pays qui n’est pas en mesure de reconnaître ça ?
L’économie angolaise s’appuie sur le pétrole, dont le prix a beaucoup chuté. Aujourd’hui, le pays est en crise…
Cette crise est bénéfique. Elle a mis au jour les défauts du modèle. Elle oblige la classe politique et le MPLA, qui va probablement remporter la prochaine élection, à réfléchir sur ce qui a manqué pour que ces années de croissance se traduisent par un vrai décollage. Un débat important doit avoir lieu sur le tout-État, l’importance du secteur privé, la corruption… Cela finira par être très positif, on le voit déjà avec le travail accompli à la Sonangol [la compagnie publique qui gère les ressources pétrolières du pays, dirigée par sa femme], un exemple qui me touche évidemment de près.
Comment vivez-vous la nomination de votre femme à sa tête ?
Ce débat n’a pas de sens. La Sonangol est la deuxième compagnie pétrolière la plus importante d’Afrique. Elle devrait même être la première… Elle est la colonne vertébrale de l’économie angolaise, et je ne vois pas qui serait plus compétent et capable que ma femme pour la remettre en ordre. Il suffit d’écouter ce que ses partenaires du secteur privé disent de son courage et de son leadership. C’est un général qu’on appelle sur un champ de bataille au moment décisif. Il s’agit de changer complètement la culture de cette entreprise. Cette dernière ne peut plus se contenter d’être un simple consultant, un arbitre ou un entraîneur. Elle doit être un joueur, le numéro dix, et marquer des buts.

Vous avez investi dans beaucoup de secteurs : le diamant, le pétrole, l’immobilier, la téléphonie – et de pays : l’Angola, le Portugal, la Suisse, le Royaume-Uni, le Mozambique…
Au Mozambique, je ne sais pas trop où nous en sommes…
Quelle est la cohérence de cet ensemble ?
L’objectif n’est pas de bâtir un grand groupe intégré, même si je suis le seul, à ma connaissance, à avoir la chance de voir l’Angola et la RD Congo comme un seul ensemble complémentaire. Imaginez s’il ne s’agissait que d’un seul pays ! Un axe Luanda-Kinshasa pourrait créer un contrepoids à la suprématie sud-africaine. Il y a donc plusieurs projets auxquels je suis très attentif et que j’essaie de porter, comme le chemin de fer de Benguela, ou le barrage d’Inga.
Vous semblez insister sur la rareté des profils tels que le vôtre…
Les prochains oligarques, tels qu’on en voit en Russie, viendront de notre région. L’influence de ce pays ne serait pas ce qu’elle est sans eux. Mais en RD Congo, à part Moïse Katumbi, personne ne peut rivaliser avec les dix ou vingt premiers hommes d’affaires angolais.
Vous reste-t-il des actifs en RD Congo dans le secteur extractif, les mines, le pétrole ?
Je détiens encore des actifs miniers en RD Congo, notamment dans l’or, mais je ne les ai pas développés. Le commerce des minerais a longtemps été interdit aux Zaïrois. Mon père a été l’un des architectes de la libéralisation du secteur et l’un de ses premiers acteurs au début des années 1980. Dès cette époque, nous avons eu des mines d’or et de diamants, des comptoirs…


Je ne fais pas partie de ces nouveaux riches qui se sentent obligés de redonner une partie de leur fortune. »
En Angola, vous êtes très impliqué dans ces secteurs. On a beaucoup parlé de votre acquisition du plus gros diamant jamais trouvé dans ce pays. Pourquoi l’avoir acheté ?
J’ai acheté le 404, mais aussi le diamant le plus cher au monde, produit à la mine de Lucara au Botswana, qui fait 813 carats. Nous avons fait de la publicité en les présentant à Cannes, à Dubaï, pour valoriser le fait que nous sommes un acteur africain – c’est-à-dire originaire du lieu où se trouve cette richesse – présent tout au long de la chaîne, y compris là où on fait les marges les plus importantes, dans le secteur du luxe.
Le diamant déchaîne l’imaginaire collectif, mais c’est un tout petit secteur. Vous pouvez certes avoir 5 millions de dollars au creux de votre main, mais cela demeure inférieur au prix d’une flotte de camions de n’importe quelle mine à ciel ouvert. Cela dit, cette pierre est l’une des richesses naturelles dont l’Afrique regorge. Et je suis fier d’avoir mis en place, en peu de temps, une plateforme intégrée, Nemesis, à Dubaï. Aujourd’hui, elle est le numéro un mondial du commerce de diamants, à l’exception des compagnies productrices, comme De Beers.
Quel est votre lien avec la Société de commercialisation de diamants d’Angola [Sodiam] ?
La loi confère à la Sodiam l’exclusivité du commerce de diamants en Angola. Nous sommes son client à travers Nemesis. Elle vend sa production dans des conditions de concurrence et de marché normales. Par ailleurs, nous sommes partenaires avec elle au capital [du joaillier suisse] De Grisogono. Aujourd’hui, si deux tiers de nos pierres viennent d’Angola, un tiers provient d’autres pays du monde.

Que répondez-vous à vos détracteurs qui affirment que vos affaires sont favorisées par votre proximité avec le pouvoir angolais ?
On n’empêchera jamais les gens de croire que l’opportunité crée forcément le larcin. Mon père et mon beau-père m’ont donné de l’ambition et l’idée qu’il vaut mieux être acteur que commentateur. Je ne fais pas partie de ces nouveaux riches qui se sentent obligés de s’excuser de l’être ou de redonner une partie de leur fortune ! J’assume que les gens ne m’aiment pas ou trouvent mon profil indigeste. Cela ne me dérange pas tant que ça ne m’empêche pas de faire ce qui m’intéresse.
Dans une interview accordée au quotidien français Le Monde en 2015, vous dites que les « personnes politiquement exposées » [PPE, susceptibles d’être en conflit d’intérêts], dont vous faites partie, sont les « nouveaux pestiférés ». Pouvez-vous préciser ?
Je n’avais jamais été confronté à cette situation de PPE avant de connaître ma femme. C’est vrai que c’est difficile, même pour mes enfants, de se dire : « On me juge sans me connaître comme si j’étais coupable d’un péché originel. » Je sais que je serai un jour amené à justifier ce que j’ai fait et d’où vient ce que j’ai pu acquérir. Personne ne sera conciliant à mon égard, donc je fais les choses le plus rigoureusement possible. Avec les piles d’informations que je suis obligé de donner sur l’origine de ce que je possède, il me serait difficile de passer au travers des mailles du filet. Toutes ces vérifications ne seraient pas une mauvaise chose si cela apaisait les suspicions. Mais, paradoxalement, je constate que les deux avancent parallèlement : il y a toujours plus de contrôle, et toujours plus de soupçons.
Vous n’avez pas recours aux paradis fiscaux ?
Si, et c’est un objectif ! Je paie mes impôts là où je dois les payer, mais je ne suis pas stupide ! Je viens de pays, l’Angola ou la RD Congo, qui n’ont presque aucun accord fiscal anti-double taxation. Il est donc normal de structurer ses projets pour éviter de perdre de l’argent chaque fois que l’on traverse une frontière. Sinon, le profit potentiel est nul.

D’aucuns jugent cela peu éthique…
L’optimisation fiscale n’est pas immorale. Si vous trichez et que vous vous faites attraper, tant pis pour vous. Mais cela devient de plus en plus difficile, et j’espère que cela permettra de réduire la méfiance à l’égard des milieux d’affaires africains.
Les milieux d’affaires occidentaux sont-ils moins suspectés ?
Les grosses sociétés, matures et installées, n’apprécient pas les petits émergents qui remettent en question leur mainmise. C’est parfois bien commode pour elles de sortir des cartons jaunes ou rouges et de dire : « Vous n’avez pas le droit de rentrer ici. » À ce sujet, il faut saluer le Portugal pour son ouverture d’esprit, qui a permis aux Angolais d’entrer dans des secteurs stratégiques en Europe. Jamais un Africain francophone n’a encore racheté une multinationale française telle qu’une banque, une boîte de téléphonie ou un groupe pharmaceutique. Il faut que ça change.



UN COUPLE DE POUVOIR 
Décrit comme les amoureux parmi les plus fortunés d’Afrique, la fille du président angolais et le collectionneur d’art ont monté leur business à travers le continent.

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 8279hr_-e1484843826324

Sur son fascinant compte Instagram, Isabel dos Santos a célébré ses quinze ans de mariage par un selfie éclatant d’elle et son époux dos à la mer, lunettes de soleil sur le nez. Ces deux-là se sont bien trouvés : de la même génération, ils sont métis, héritiers, formés en Europe, riches, ambitieux et décomplexés. Ils se sont rencontrés en 1999 au Miami Beach de Luanda, repaire de la jet-set angolaise et premier investissement d’Isabel. Ils se marient trois ans plus tard, au palais présidentiel. Ils ont trois enfants, et Lucy, une petite chienne.
La fille du président dos Santos est aujourd’hui la femme la plus riche d’Afrique, avec plus de 3 milliards de dollars d’actifs, selon Forbes. Dans son pays – et, dans une moindre mesure, au Portugal –, elle est active dans presque tous les pans de l’économie, dont le pétrole, véritable mamelle de l’État. En juin, elle a été nommée pour cinq ans à la tête de la Sonangol, la compagnie nationale.
Or, en plus de son patrimoine en RD Congo, Sindika Dokolo est aussi un puissant homme d’affaires en Angola et au Portugal. Dans certaines sociétés, tel le groupe pétrolier portugais Galp, tous deux détiennent des actions. « Quand nous sommes coactionnaires, l’un de nous prend le lead. Cela permet de différencier mon bilan du sien. Nous séparons notre vie dans les affaires de notre vie familiale », assure Dokolo."



"Décryptage:
Congo-Kin/Angola : Un «messager» nommé Sindika Dokolo"
8 Janvier 2017

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11454
Fils aîné de Dokolo Sanu, le tout premier banquier zaïro-congolais (Banque de Kinshasa), Sindika Dokolo, âgé bientôt de 45 ans, est le beau-fils du président angolais José Edouardo dos Santos. Dieu seul sait le rôle décisif joué par l’Angola pour sauver le "pouvoir des Kabila" du naufrage. Sindika a épousé Isabel dos Santos. Le couple a trois enfants. Jusqu’ici, il était réputé pour sa passion pour les œuvres d’art. Sa collection serait évaluée à 50 millions €. L’homme ne s’est jamais mêlé de la politique tant en Angola où il vit qu’au Congo-Kinshasa son pays d’origine. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire «Jeune Afrique» n°2923 daté du 15 janvier, le fils Dokolo parle de son « dada » tout en évoquant, sans langue de bois, la situation politique du pays qui l’a vu naître. Il n’oublie pas de lancer quelques «mots sympathiques» à l’endroit de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe. «Kabila» appréciera. On peut difficilement croire que « Papa Dos Santos » a découvert les propos de son gendre en parcourant la revue de presse rédigée par ses services...

«Si l’Angola n’était pas intervenu dès 1997, il n’y aurait plus de famille politique kabiliste au pouvoir». «La priorité de l’Angola est de développer des relations entre deux peuples plutôt qu’entre deux individus, me semble-t-il». Deux phrases corrosives prononcées par Sindika. Des phrases qui sonnent comme des «messages subliminaux».(…)"


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  Zik 18/5/2017, 1:50 pm


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Message  ndonzwau 31/5/2017, 4:33 am

"Sindika Dokolo : « Je ne supporte plus la barbarie qui sévit en RDC »"
° https://afrique.lalibre.be/3962/sindika-dokolo-je-ne-supporte-plus-la-barbarie-qui-sevit-en-rdc/
La violence qui frappe le grand Kasaï a des conséquences au-delà des frontières de la République démocratique du Congo. L’Angola, voisin qui partage plus de 2000 kilomètres de frontière avec la RDC, est particulièrement touché par cette crise. Des dizaines de milliers de Congolais fuient la violence et la misère qu’elle induit et tentent de s’y réfugier, créant une nouvelle crise humanitaire qui risque de déstabiliser ce voisin.
Ce mardi, 200 tonnes d’aide humanitaire ont commencé à parvenir à ces milliers de Congolais qui ont tout perdu dans cet exil forcé. Derrière ce geste, on retrouve Sindika Dokolo, quadra Congolais, époux de la fille du président angolais Eduardo Dos Santos, collectionneur d’art et homme d’affaires protéïforme. L’homme a toujours refusé de reconnaître qu’il a la moindre once d’ambition politique dans son pays. « Le Congo n’a vraiment pas besoin d’un candidat en plus. Des hommes politiques il y a en bien assez. En posant ce geste, c’est d’abord une manière d’aider mes compatriotes qui ont tout perdu, c’est aussi, et peut-être surtout, une manière de marquer mon écoeurement par rapport à ce que traverse mon pays. »
Interview


M. Dokolo, en quoi consiste cette aide ? 
Ce sont essentiellement des produits alimentaires (riz, farine, huile,..). Les besoins sont tellement immenses et tellement soudains. On est face d’un véritable exode massif. Face à un nombre de personnes qui ont tout perdu qu’on ne pouvait jamais imaginer. L’Angola fait tout ce qu’il peut mais les moyens sont insuffisants face à cette crise humanitaire. Je me rends bien compte que ce que je fais n’est qu’une goutte d’eau mais je ne pouvais pas rester immobile face à ce déchaînement de misère. Dans un second temps, j’enverrai des produits de santé car les besoins sont aussi gigantesques dans ce secteur. »
Quel a été le déclencheur qui vous a poussé à faire ce geste? 
« Le ras-le-bol . Je ne supporte plus la barbarie quotidienne qui sévit en RDC. Cette région, je la connais. J’ai grandi au Zaïre. Il y avait parfois de la violence, tout n’était pas toujours rose, mais quand quelque chose n’allait pas, il y avait une réaction. Aujourd’hui, des milliers de cadavres s’entassent. Les viols et les exactions de tout type sont devenus de simples statistiques macabres. Il n’y a plus la moindre dimension humaine. C’est absolument inacceptable. Nos actuels responsables politiques, ceux qui sont aux affaires, devraient donner une réponse à cette crise. Or, ils semblent jouer un rôle soit neutre et donc irresponsable, soit, et c’est bien pire, ils instrumentalisent ces catastrophes, ces tragédies humaines. Les présomptions sont lourdes lorsqu’on met en parallèle l y a juste un constat entre l’enchaînement des tragédies et le calendrier politique de la RDC.

Combien seraient-ils
On n’a pas de chiffres précis. C’est un exode constant. Je ne veux pas donner dans la surenchère. Ils sont au moins 35000 et j’ai le sentiment que, malgré le voyage du Président Kabila au Kasaï de ce jour, toute cette crise semble être délibérément orchestrée pour déstabiliser une région. Le parallèle avec ce qui s’est passé à Beni, au nord-est, est assez frappant. 
L’Angola peut-il faire face ? 
C’est un afflux très important aux portes d’un pays qui lui-même vit une crise économique et qui est en période préélectorale.  Deux éléments qui compliquent encore la donne.

A qui attribuez-vous la responsabilité de cette crise ?
Lorsqu’on prend du recul et qu’on met les faits les uns à la suite des autres, il est difficile de penser qu’il n’y a pas une volonté délibérée de créer les conditions d’une crise sous-régionale. C’est par exemple le fait qu’il n’y a plus le moindre échelon de pouvoir légitime en RDC. Tous les élus – à commencer par le Président de la République – ont été rattrapés par la limite de leur mandat dans le temps. C’est le fait que tout a été orchestré depuis trois ans pour ne pas aller aux élections, ou encore le fait qu’on reparle de référendum, ou encore le fait que l’on découvre que deux experts civils de l’Onu ont été assassinés et que leur exécution pourrait conduire les Nations Unies à se retirer du processus électoral. Tout indique qu’il s’agit bel et bien d’une stratégie de la terre brûlée. Si tel était le cas, et face au bilan humain, cela pourrait – j’utilise bien le conditionnel – relèver de la Justice internationale ou de la Cour Constitutionnelle qui seule peut établir les éléments constitutifs du crime de haute trahison. Il est dramatique de pouvoir penser que des hommes politiques pourraient instrumentaliser la mort de Congolais et de civils étrangers à des fins politiques.
Vous ne pensez donc pas que les Kamuina Nsapu soient les responsables de cette situation ?
Les Kamuina Nsapu, ce sont à la base des villageois qui appartiennent à une secte politico religieuse. Point. Aujourd’hui, on découvre que ce mouvement s’est transformé subitement en force armée avec des objectifs quasi militaires. Ce n’est pas très crédible. Je me rends compte que c’est une accusation terrible mais un moment donné, le gouvernement de Kinshasa doit assumer toutes ses responsabilités et faire la lumière sur ces agissements.

Des réponses un peu trop faciles ?
Il est curieux qu’à chaque fois qu’on commet des meurtres ou des exactions ou qu’on découvre des fosses communes, le gouvernement trouve une réponse rapide qui doit éteindre l’incendie. La dernière trouvaille concerne ce douloureux dossier de l’assassinat des deux jeunes experts de l’Onu. A en croire le gouvernement, plus besoin d’enquête tout est arrangé, ils ont trouvé le coupable. Il en est des mêmes des images filmées, des crimes de masse, des femmes violées. Inutile d’enquêter la justice congolaise gère le dossier. C’est insupportable de constater à quel point, au Congo, la vie humaine ne représente plus grand-chose.
On a parfois le sentiment qu’on est entré dans une guerre civile qui n’ose pas porter son nom ? 
C’est malheureusement exact. Quand on voit les images du Kasaï ou de Beni, on constate que certains attisent et exploitent les clivages qui existent entre les Congolais. Il faut oser parler de guerre civile larvée. 

Comment peut-on agir pour éviter que cela s’embrase encore plus ? 
La réponse est difficile quand vous êtes face à une stratégie de conservation du pouvoir à tous prix. On l’a vu avec le président Mobutu de 1991 à 1997. Comment aujourd’hui ne pas s’étonner des relations qui se sont tissées entre le pouvoir et un criminel reconnu comme Gédéon Kyungu ? Quel objectif le gouvernement peut-il poursuivre avec un tel personnage alors que dans le même temps il maintient Franck Diongo ou Jean Claude Muyambo en prison et organise comme l’ont révélé les évêques une parodie de procès pour forcer à l’exil Moise Katumbi ? Que je sache, ni l’un ni l’autre n’ont jamais tué ou versé la moindre goutte de sang d’un de leurs compatriotes ! Personne de respectable ne peut s’acoquiner avec un criminel de cette espèce sans avoir des projets vraiment malsains. Il faudra bien que les actes de ce pouvoir soient un jour scrutés, analysés et jugés. C’est une fuite en avant inacceptable. Il faut la dénoncer. Il faut dénoncer cette mascarade.
Y voyez-vous un risque pour la sous-région ?
Il y aura un prix humain à payer. Les actes que l’on pose aujourd’hui produiront inévitablement leurs effets dans quelques années. La RDC d’aujourd’hui me fait penser à l’Irak des années 90. On en paie toujours les conséquences avec la déstabilisation du Moyen-Orient, la naissance de l’Etat islamique. Chez nous, au Congo, on a des régions plus grandes que beaucoup de pays européens où des enfants n’ont connu que la guerre, la violence et le non-droit. Comment les récupérer et les réintégrer dans une vie normale ? Combien de temps faudra-t-il ? Ceci n’est pas que le problème du Congo. Ce qui s’est produit en Irak n’a pas que des conséquences pour les Irakiens. Et si l’on y prend garde, le Congo peut devenir demain un foyer de déstabilisation que nous aurons laissé grandir.[
 Il est encore temps d’agir si nous voulons éviter la catastrophe.

Mais que faire? 
En premier lieu, nous devons retrouver notre capacité d’indignation. Il faut s’indigner ! Chacun doit en parler. Tout ce qu’on a évoqué, ce sont des crimes de l’ombre. Il faut que nous ayons le courage de les dénoncer. Jeter un halot de lumière dessus c’est les déstabiliser à leur tour.
Sera-ce suffisant ?
C’est en tout cas nécessaire. Il ne faut pas fermer les yeux. Il ne faut pas complètement isoler ce pays. Je suis d’accord avec George Chikoti, le ministre angolais des Affaires étrangères. Il prône une position entre le Congo et l’Angola qui allie proximité et exigence. Il ne ferme pas la porte mais il martèle la nécessité d’établir la vérité des faits, l’importance de respecter les lois, d’organiser les élections, de ne pas permettre au président de se représenter. Il est vraiment important que tout le monde – tant à l’intérieur de nos frontières qu’au niveau régional et international – puisse être critique et constructif."



"Sindika Dokolo : « Je ne supporte plus… le jeu morbide des politiciens de Kinshasa »"
° https://actualite.cd/2017/05/30/sindika-dokolo-ne-supporte-plusle-jeu-morbide-politiciens-de-kinshasa/
L’homme d’affaires et collectionneur d’art, Sindika Dokolo, a apporté une assistance aux réfugiés congolais du nord d’Angola.

« Même s’il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans l’océan des besoins qu’ont désormais les Congolais, je tenais à faire ce geste de fraternité et de solidarité avec mes frères, soeurs et enfants de la RDC en leur faisant livrer 200 tonnes de riz, d’huile et de farine », a dit sur sa page facebook celui qui détient l’une des plus importantes collections d’art africain contemporain.
De plus en plus « audible » sur les questions politiques, le gendre du Président angolais, Sindika Dokolo se dit « choqué et meurtri de voir la barbarie que certains des réfugiés en provenance du Congo ont subie ».

Le fils d’Augustin Dokolo, millionnaire et propriétaire de banques, a eu des mots très durs à l’endroit du pouvoir de Kinshasa.

« Étant Congolais et ayant grandi au Congo, je ne supporte plus de voir l’avilissement de nos populations et le jeu morbide des politiciens de Kinshasa, » a-t-il dit.
On dénombre environ 24.000 réfugiés congolais installés au nord de l’Angola suite à la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe le centre de la RDC, depuis août 2016."


° http://www.politico.cd/encontinu/2017/05/17/sindika-dokolo-ne-suis-quun-citoyen-enerve-promesses-non-tenues.html
° http://www.africanewsrdc.com/sindika-dokolo-alertes-rouges-gendre-de-santos/
° http://www.politico.cd/actualite/2017/05/13/sindika-dokolo-lautre-voix-de-lopposition-congolaise.html

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  Kakato 31/5/2017, 11:10 am

En lingala on dit "Chokoro akotikala kaka Chokoro"!Dokolo est en un et comprenne qui pourra.
La petite gueguerre entre commercants dure au moins 5 ans et ceux qui aiment vraiment ce pays doivent s'en ecarter de peur de devenir des victimes collateraux. Comme le disait Kyungu wa Kumwanza "Mu ache bale bazungu ba gombana". Kala te ekoyebana!!!!

Kakato


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Message  GHOST 31/5/2017, 1:48 pm

:sunny: ACTION ?


http://www.congomikili.com/la-fondation-sindika-dokolo-fait-un-don-de-200-tonnes-de-riz-aux-refugies-congolais-en-angola/

À ceux qui parlent en l´air, souvenons-nous que depuis le Kivu Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 781649 ceux qui nous dirigent depuis 16 ans, n´osent même pas visiter les camps de deplacés des guerres qu´ils ont provoqués...même á Mungunga pas si loin de Goma, AUCUNE FOIS nous avons vu le président Kabila ni ses ministres se rendre dans ces camps*

Même quand Kabila se rend á Kanamba, il se deplace les mains vides...et va résider sans doute dans la ville et jamais il n´ira consoler ceux qui sont victimes de ses hommes sur le terrain Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 781649

Mende qui parlait des "mises en scènes" quand les videos des massacres des civils circulaient sur la Net, n´ira jamais ni au Kasai ni surtout en Angola consoler les refugiés congolais
Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 57158

DOKOLO SINDIKA possede TOUT les droits d´avoir des ambitions politiques au Congo Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 268241 Il n´existe aucun obstacle sur son chemin s´il souhaite se lancer dans la politique et même se pointer comme candidat á la présidence

Brother Kakato@
Que pensez-vous du "commercant" qui dirige les USA en ce moment? Ne faut-il pas accepter des commercants congolais tenter de changer la donne au Congo ?
GHOST
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Message  El-Shaman 31/5/2017, 5:39 pm

Kakato a écrit:En lingala on dit "Chokoro akotikala kaka Chokoro"!Dokolo est en un et comprenne qui pourra.
La petite gueguerre entre commercants dure au moins 5 ans et ceux qui aiment vraiment ce pays doivent s'en ecarter de peur de devenir des victimes collateraux. Comme le disait Kyungu wa Kumwanza "Mu ache bale bazungu ba gombana". Kala te ekoyebana!!!!

Qu'est-ce-que tu veux dire par là Kakato ?
Y-aurait-il une "guerre" de positionnement (politique) entre Mr Dokolo ,Mr Katumbi, Mr Kamitatu,ainsi que Mr Katebe Katoto ?
El-Shaman
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Message  Kakato 31/5/2017, 11:33 pm

El-Shaman a écrit:
Kakato a écrit:En lingala on dit "Chokoro akotikala kaka Chokoro"!Dokolo est en un et comprenne qui pourra.
La petite gueguerre entre commercants dure au moins 5 ans et ceux qui aiment vraiment ce pays doivent s'en ecarter de peur de devenir des victimes collateraux. Comme le disait Kyungu wa Kumwanza "Mu ache bale bazungu ba gombana". Kala te ekoyebana!!!!

Qu'est-ce-que tu veux dire par là Kakato ?
Y-aurait-il une "guerre" de positionnement (politique) entre Mr Dokolo ,Mr Katumbi, Mr Kamitatu,ainsi que Mr Katebe Katoto ?
El shaman,la toile d'araignee congolaise est tellement compliquee que pour comprendre certains faits actuels il faut rentrer au moins 50 ans en arriere. En citant Kyungu"d'Oliveira" j'ai involontairement brouille les cartes. Kamitatu n'est qu'un politicien, Katebe et Katumbi n'ont pas atteint la puissance financiere de feu Augustin Dokolo.
Une grande partie des avoirs du groupe Dokolo se trouvait a l'est du pays...(comment le pere d'olive lembe s'est retrouve au kivu Laughing ) et les heritiers ont vu comment tout a ete depece et brade et pas seulement a l'est .
Notre pays actuellement est pris en otage par une clique des commercants...je choisis bien mes mots...depuis quelque temps,certains heritiers reclament ce qui appartenait aux parents et ils ne sont pas entendus.(Je crois que j'ai ete bref) coop ya cassiterite na tantale ebanda kala epayi ya ba oyo ba kuba

Kakato


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Message  GHOST 1/6/2017, 3:43 am

Razz Bemol

Brother KAKATO

"Technologie" oyo ezali ko utiliser Tantale ezali ya kala te Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 375270 ... Ba "alliage metalique" ya ba années ´70-80 ezalaka ko utiliser Caserite to Tantale te Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 375270 ..

Kivu c´était l´or et le café Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 293360 Oyebi compagnie aérienne moko na kombo ya "KATALE" to ba plantations KATALE na Kivu ?
GHOST
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Message  Kakato 1/6/2017, 10:39 am

Bonne journee Brother! Nayebi Sebutama autrement dit Katale malamu,compagnie aerienne wana ezindisa DC3 moko Lac KIVU vers 1984-85 bazalaki na barrage electrique ba cote ya Rutshuru tango Goma ezalaki naino na courant te Frather Razz. Mboka na biso ezali na bato baliya yango jusqu'a la moelle.
Le boom ya utilisation ya alliage colombo-tantale esalemi na vers les annee 1996-2000 p.c.q ba chinois ba zwaki acces na marche oyo ezalaki ferme pour eux. Colombo-tantale ezalaka utilise makasi na ba navette spaciales pe na ba missiles balistiques. Yango wana depuis le milieu des annees 60 les USA esala un stock qui est estimee a environ 60% ya coltan disponible,Russie pe azali nango na sous sol na ye.Tala malamu ba nani basombaka Coltan lelo pe na prix nini.
Que la Paix soit chez vous

Kakato


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Message  El-Shaman 2/6/2017, 12:19 am

Merci Kakato Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 259666
Tu nous apprends des choses.
El-Shaman
El-Shaman


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Message  ndonzwau 5/6/2017, 11:00 pm

"RD Congo - Sindika Dokolo : "Je ne me positionne pas pour les élections""
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-sindika-dokolo-je-ne-me-positionne-pas-pour-les-elections-03-06-2017-2132516_2365.php
ENTRETIEN. Collectionneur d'art, marié à Isabel dos Santos, fille du président angolais, Sindika Dokolo a pu donner l'impression d'osciller entre art et politique. Il explique.

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Loading-panoramique
Collectionneur d'art, Sindika Dokolo a aussi son regard sur le monde politique de la RD Congo. © DR

La situation est de plus en plus inquiétante en RD Congo, où les violences se multiplient. Plusieurs dizaines de milliers de Congolais ont été contraints de fuir le Kasaï, dans le centre du pays, pour trouver refuge en Angola voisin, où certains d'entre eux ont été maltraités dans une quasi-indifférence des autorités de Kinshasa. Congolais lui-même, Sindika Dokolo a été sensible à la détresse de ses compatriotes réfugiés en Angola, à qui il a accordé une aide humanitaire. D'ordinaire discret et peu loquace, ce quadra, collectionneur d'art et homme d'affaires, marié à Isabel dos Santos, considérée comme la femme la plus riche d'Afrique, a manifesté son indignation sur les réseaux sociaux et a montré un certain pessimisme quant à la situation en RDC caractérisée par un processus électoral loin d'inspirer confiance. Alors que certains lui prêtent l'intention de se porter candidat à l'élection présidentielle prévue en décembre 2017, entre art et politique, il a livré au Point Afrique le fond de sa pensée.

Le Point Afrique : pourquoi avez-vous fait ce geste humanitaire à l'endroit de ce groupe de réfugiés congolais en Angola ? 
Sindika Dokolo : Ça fait longtemps que je suis sensible à la détresse de nos compatriotes, notamment dans l'est du pays. J'ai plusieurs associations caritatives – dont Téléma au Congo et une association culturelle à Luanda – qui ont déjà effectué des travaux de soutien dans des situations de crise. Cette fois-ci, j'en ai parlé pour deux raisons : la première, car cela s'est passé à Dundo, où ma fondation intervient dans le cadre de la récupération des œuvres tchokwe volées dans le musée local pendant la guerre d'Angola. J'ai les moyens logistiques d'agir sur place ; et la seconde raison est qu'à la différence des précédentes crises qui ont entraîné des migrations ou des mouvements de populations du Congo vers l'Angola, celle-ci présente des cas choquants. J'ai été choqué. J'ai vu des images. On m'a rapporté des témoignages de personnes qui ont été battues, violées, blessées à la machette… Des dizaines d'enfants sont venus sans parents, etc. C'est vraiment sans précédent.

Visiblement, les autorités congolaises n'ont pas réagi au mauvais traitement infligé à des ressortissants congolais à leur arrivée à Luanda... 
Ce que le gouvernement congolais dit et fait ne m'engage pas et ne m'intéresse pas. On a l'impression qu'il y a une rhétorique. Il semble avoir réponse à tout, mais il ne résout rien. On dit que les Kamwina Nsapu (NDLR : les milices officiellement tenues pour responsables des violences) sont des villageois munis de bâtons, mais on constate que des gens sont blessés par balle. Des militaires ont fui la RDC pour aller en Angola. Je ne sais pas si on les a chassés à coups de bâton. Mais tout cela sent la mise en scène et, quand on regarde le bilan humain, ça suscite des suspicions terribles. Si on regarde tout ce qui se passe dans l'Est, le Kasaï et le Congo central, etc., on se demande si on n'est pas en face d'une stratégie ou d'une politique délibérée.

Ce n'est pas la première fois que des Congolais se réfugient massivement dans un pays voisin après une vague de violences internes. Peut-on imaginer que vous étendiez votre aide à d'autres réfugiés congolais ? 
Cela a déjà été le cas. Je ne fais pas de publicité autour des actions caritatives que je mène. J'ai une fondation à Kinshasa, avec un budget d'environ 1 million de dollars par an. J'apporte de l'aide pour les orphelinats, les hôpitaux, la rentrée scolaire, etc. Je suis donc déjà très présent sur ce segment-là. Mais il se trouve que cela se passe à Dundo, où ma fondation est présente, et j'ai été très choqué par l'état des réfugiés, leur état de détresse et de traumatisme, je m'en suis fait l'écho. Il ne s'agit pas, pour moi, de faire de publicité. Je n'ai rien à vendre. J'ai simplement voulu alerter l'opinion, faire part de mon indignation et de ma préoccupation. Je ne pensais pas voir un jour une telle chose au Congo.(...)"



"«Le gouvernement congolais semble avoir la réponse à tout mais il ne résout rien » – (Sindika Dokolo)"
° https://actualite.cd/2017/06/03/gouvernement-congolais-semble-reponse-a-ne-resout-rien-sindika-dokolo/

"Sindika Dokolo dit se « méfier » des sanctions européennes"
° http://www.politico.cd/en-off/2017/06/03/sindika-dokolo-dit-se-mefier-sanctions-europeennes.html

"Sindika Dokolo accuse Kinshasa d’avoir « spolié » sa famille"
° http://www.politico.cd/en-off/2017/06/03/sindika-dokolo-accuse-kinshasa-davoir-spolie-famille.html

"Sindika Dokolo, la nouvelle donne venue de l’Angola"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/05/31/sindika-dokolo-nouvelle-donne-venue-de-langola.html

"RDC : Sindika Dokolo avance (dé) masqué"
° http://cas-info.ca/rdc-sindika-dokolo-avance-de-masque/

"Pourquoi cette subite agitation sécuritaire de l’Angola à la frontière congolaise ? – JJ Wondo"

° https://desc-wondo.org/fr/pourquoi-cette-subite-agitation-securitaire-de-langola-a-la-frontiere-congolaise-jj-wondo/

Sindika Dokolo par-ici, Sindika Dokolo par-là : qu’est-ce qui le fait donc courir aussi subitement et aussi ouvertement ?
La réponse ultime ne viendra peut-être que de la suite que prendra ce cher Congo redevenu une "terra incognita" dont le passé et le présent rendent de moins en moins lisible l'avenir !
Son riche entretien au 'Point' (voir supra) livre malgré ses pans de langue de bois des pistes qui situent clairement la direction de son activisme nouveau (renouvelé ?)...

Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Empty Re: Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise

Message  ndonzwau 11/6/2017, 11:40 pm

ndonzwau a écrit:
"RD Congo - Sindika Dokolo : "Je ne me positionne pas pour les élections""
[...]

Sindika Dokolo par-ici, Sindika Dokolo par-là : qu’est-ce qui le fait donc courir aussi subitement et aussi ouvertement ?
La réponse ultime ne viendra peut-être que de la suite que prendra ce cher Congo redevenu une "terra incognita" dont le passé et le présent rendent de moins en moins lisible l'avenir !
Son riche entretien au 'Point' (voir supra) livre malgré ses pans de langue de bois des pistes qui situent clairement la direction de son activisme nouveau (renouvelé ?)...

Compatriotiquement!

"La stratégie de Sindika Dokolo en 4 Tweets : « Il nous reste six mois…il faut nous regrouper »"
° https://actualite.cd/2017/06/11/strategie-de-sindika-dokolo-4-tweets-reste-six-moisil-faut-regrouper/
A travers Twitter et Facebook, l’homme d’affaires et collectionneur d’art, Sindika Dokolo, dévoile de plus en plus non seulement son aversion envers le pouvoir de Kinshasa, mais sa stratégie. ACTUALITE.CD s’est penché sur son activisme sur Twitter, ces 48 heures. Le résultat :

Il prône l’affrontement
Le pouvoir n’est pas dans la rue et il ne faut pas rêver. Tous ceux qui ont sous-estimé M. Kabila l’ont payé cher. Il va falloir l’affronter.
Il faut se regrouper, un nouveau Rassemblement ?
Recourir à la violence serait précisément sous-estimer le pouvoir. La seule vraie force est le raz-de-marée populaire. Il faut se regrouper.
Il n’est pas dans la logique des partis, un peu comme Katumbi[
Il faut partager en masse un discours citoyen plutôt qu’un discours partisan. On se regroupe mieux autour d’un idéal que derrière un individu
Il se met dans la logique de l’alternance à la fin de l’année 2017
Il reste donc 6 mois. Le leadership est important mais le principal est de faire un plan de conscientisation citoyenne de l’opinion.

Pour le contexte, Sindika Dokolo, se montre de plus en plus intéressé  par la crise politique et humanitaire congolaise. Il s’est notamment illustré en apportant une assistance aux réfugiés congolais du nord d’Angola, fin mai 2017. Le fils d’Augustin Dokolo, millionnaire et propriétaire de banques, avait fait suivre son geste des mots très durs à l’endroit du pouvoir de Kinshasa.
Étant Congolais et ayant grandi au Congo, je ne supporte plus de voir l’avilissement de nos populations et le jeu morbide des politiciens de Kinshasa, avait-il dit.

11h
Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Default_profile_normalAKtite @ktite_a
[ltr]@rogerkamba @sindika_dokolo Ben en attendant l'accord du 31 DEC. le maintien jusqu'en décembre 2017.[/ltr]


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[ltr]@ktite_a @rogerkamba Il reste donc 6 mois. Le leadership est important mais le principal est de faire un plan de conscientisation citoyenne de l'opinion.[/ltr]

11:38 - 11 Jun 2017 · Kensington, London

21h
Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise PUgnExd5_normalLisette Mongendu @Lisamongendu
[ltr]@sindika_dokolo Alors expliquez-nous comment il faut faire ? Comme c'est vous qui avez la solution!!!![/ltr]


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[ltr]@Lisamongendu Il faut partager en masse un discours citoyen plutôt qu'un discours partisan. On se regroupe mieux autour d'un idéal que derrière individu[/ltr]

01:21 - 11 Jun 2017

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[ltr]Recourir à la violence serait précisément sous estimer le pouvoir. La seule vraie force est le ras de marée populaire. Il faut se regrouper.[/ltr]

23:36 - 10 Jun 2017 · Kensington, London

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[ltr]Le pouvoir n'est pas dans la rue et il ne faut pas rêver. Tous ceux qui ont sous estimé mr Kabila l'ont payé cher. Il va falloir l'affronter[/ltr]

20:28 - 10 Jun 2017 · Hammersmith, London


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Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Empty Re: Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise

Message  ndonzwau 26/6/2017, 2:25 am

"CONGOMIKILI: Conférence de presse SINDIKA DOKOLO, faut-il libérer le Congo na minduki?"





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Message  ndonzwau 4/7/2017, 8:24 am

"Sindika Dokolo : « Ni 3e dialogue, ni extension du mandat de Kabila »"
° https://afrique.lalibre.be/5760/sindika-dokolo-ni-3e-dialogue-ni-extension-du-mandat-de-kabila/

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise IMG-20170704-WA0000-690x450

Sindika Dokolo, Moise Katumbi, Félix Tshisekedi et Salomon Kalonda réunis, main dans la main, trois jours après une fête nationale congolaise marquée par l’absence de discours d’un président « pour raisons de santé ». L’image est forte.
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question   Cool  Cool

Au-delà du symbole d’une image, et après l’appel à la mobilisation des évêques congolais, cette réunion démontre que l’opposition congolaise n’a rien perdu de sa détermination.
Dans un tweet dont il est devenu coutumier, Sindika Dokolo lance : « Union autour de l’Art 64.1. Serment fait devant notre peuple: il n’y aura ni 3e dialogue, ni extension du mandat de Mr Kabila après 2017. » Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question

Pouvoir et Ceni responsables du retard de la présidentielle

Quelques heures avant cette photo, Sindika Dokolo a accordé ce lundi 3 juillet une interview à la « Deutsche Welle » dans laquelle il ne cache pas ses doutes – doux euphémisme – sur la volonté de Joseph Kabila d’organiser les élections dans les délais prévus par l’accord du 31 décembre.
Pour Sindika Dokolo la CENI et le pouvoir se renvoient la responsabilités du retard dans le processus électoral. Dans ce contexte, il y a fort à craindre, selon lui, que le scrutin soit sans cesse reporté.

« J’ai l’impression que [la CENI et l’exécutif] sont maintenant à bout d’arguments. Et effectivement ils vont nous annoncer qu’il n’y aura pas d’élections (…) Maintenant c’est le moment d’affirmer d’une voix très forte qu’il nous faut de vraies élections, de bonnes élections mais avec Monsieur Kabila, vraisemblablement, ça ne sera jamais possible », a lancé Sindika Dokolo.
Le choix d’un média allemand pour cette sortie médiatique n’a rien d’anodin. Le mois dernier, le président Kabila était sorti de son mutisme dans le « Spiegel ». Suite à une quetsion sur l’organisation des élections à la fin de cette année, conformément à l’accord de la Saint-Sylvestre, Joseph Kabila avait expliqué qu’il n’avait rien promis… Laissant entendre qu’il ne s’était jamais engagé à tenir ce scrutin à la fin de cette année.  Dans la même interview, le président congolais s’en prenait aussi aux évêques catholiques qu’il accusait d’être responsables de la crise actuelle. Une sortie qui a eu le don de radicaliser l’opposition."



"Tensions entre Kinshasa et Luanda"
° http://www.dw.com/fr/tensions-entre-kinshasa-et-luanda/a-39516685
Les relations jusqu'ici cordiales entre Kinshasa et Luanda se détériorent. L’Angola déplore la dégradation de la situation sécuritaire dans la région limitrophe du Kasaï. Interview avec le gendre du président angolais.

Écouter l'audio24:43
"Tous les voisins de la RDC s'inquiètent de la gestion du pays par le président Kabila." (Sindika Dokolo)


L'Angola a demandé l’aide de la communauté internationale pour prendre en charge les refugiés congolais en Angola.
La DW a interviewé Sindika Dokolo, homme d’affaires et collectionneur d’art congolais - et l'époux d'Isabel dos Santos, fils du président angolais José Edouardo dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique. Dokolo, gendre du président angolais, a été joint à Luanda. Il parle de la détérioration des relations entre les deux pays et des reproches faits contre lui-même.
Cliquez sur l'image ci-dessus pour écouter l'interview avec Sindika Dokolo.

Il faut préciser que Sindika Dokolo a rejoint la dynamique de l’opposition et de la société civile congolaise qui exige l’organisation de l’élection présidentielle en novembre 2017 et le départ du pouvoir de Joseph Kabila.
Sindika Dokolo pourrait bien subir le même sort que l’opposant Moïse Katumbi. Puisqu’il serait visé par une enquête sur ses liens supposés avec le général Benoît Faustin Munene, un proche de Joseph Kabila accusé de putsch en 2010 et aujourd’hui en exil."



"Fête de l’indépendance: Sindika Dokolo lance un court message d’encouragement et de mobilisation aux Congolais
° https://www.africa243.com/sindika-dokolo-lance-un/
À l’occasion de la fête du 57ème anniversaire de l’indépendance de la RD Congo L’homme d’affaires et collectionneur d’art congolais Sindika Dokolo lance un court message d’encouragement et de mobilisation aux Congolais.

Le message de Sindika

Je voudrais en ce 30 juin souhaiter une bonne fete d’indépendance a tous mes compatriotes congolais.

Ce jour me rappelle le discours historique de Patrice Emery Lumumba qui avait fait un vrai réquisitoire pour la dignité africaine. ainsi que celle des Congolais.
Cette esprit de courage et de resistance qu’il a montrer , doit nous inspirer a un moment particulièrement dramatique de l’histoire de notre pays ou notre état failli semble complètement abandonnée sa responsabilité de protéger ses citoyens , mais également notre bien commun et nos valeurs communes.
J’encourage tous nos concitoyens a envoyer un message fort à l’appel de nos évêques, en direction du pouvoir et notamment Mr Kabila , un message dans le respect de nos Lois mais déterminée et sans appel de lui dire “Ya mbala oyo Ekoki” afin qu’il cesse de jouer avec l’avenir de nos enfants et nos acquis démocratiques.

Je vous remercie, je vous souhaite encore une très heureuse fête d’indépendance.

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[ltr]Fête de l'indépendance 
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6:06 PM - 30 Jun 2017


"RDC : Sindika Dokolo connaîtra-t-il les mêmes déboires que Moïse Katumbi ?"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/451058/politique/rdc-sindika-dokolo-connaitra-t-memes-deboires-moise-katumbi/

"RDC : SINDIKA DOKOLO, LE RICHISSIME GOLDEN BOY QUI DERANGE KINSHASA"
° http://afrique.le360.ma/autres-pays/politique/2017/06/01/12300-rdc-sindika-dokolo-le-richissime-golden-boy-qui-derange-kinshasa-12300

"Les non-dits du bras de fer entre Sindika Dokolo et la Kabilie"
° http://katangapost.com/pages/Les%20non%20dits%20du%20bras%20de%20fer%20entre%20Sindika%20Dokolo%20et%20la%20Kabilie.html

"Double nationalité présumée de Katumbi : Sindika Dokolo interpelle Alexis Thambwe Mwamba"
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-27641.html

"Sindika Dokolo: Dos Santos, sort de ce corps!"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/16/sindika-dokolo-santos-sort-de-corps.html

"OLIVIER KAMITATU ET SINDIKA DOKOLO PRÉPARENT UN COUP D’ÉTAT"
° http://www.congovirtuel.org/index.php/photos/149-olivier-kamitatu-et-sindika-dokolo-preparent-un-coup-d-etat


"S. Dokolo prêt à travailler avec la société civile, l'opposition ayant été laminée et discréditée"




"Sindika Dokolo passe à l'offensive en créant une alliance pacifique avec Felix et Moïse"




"Diffusion en différé : Sindika Dokolo à coeur ouvert (une production de Africa243)"




"Actu Expliquée du 30.05.2017 : Sindika Dokolo offre des vivres aux réfugiés Congolais en Angola"




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Message  ndonzwau 23/8/2017, 5:32 pm

"Election en Angola: Dokolo, gendre et mécène à Luanda, opposant à Kinshasa
° https://afrique.lalibre.be/7618/election-en-angola-dokolo-gendre-et-mecene-a-luanda-opposant-a-kinshasa/
Un oeil sur la succession de son beau-père à Luanda, l’autre tourné vers l’opposition anti-Kabila à Kinshasa: gendre du président angolais sortant José Eduardo dos Santos, l’homme d’affaires et mécène congolais Sindika Dokolo, s’implique de plus en plus dans la crise politique dans son propre pays.

Alors que l’Angola vote mercredi pour élire le successeur du président dos Santos, l’époux de sa fille Isabel – surnommée la « Princesse » en raison de la fortune du couple – vient de lancer sur les réseaux sociaux un mouvement « Les Congolais debout » contre Joseph Kabila.
Sur une photo récente, l’élégant quadragénaire, jusque là connu pour ses investissements et les milliers d’oeuvres de sa collection d’art africain, pose main dans la main avec les deux grandes figures de l’opposition congolaise, Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi.

– ‘Pas Macron’ –

Des ambitions politiques ? « Certainement pas », répond à l’AFP Dokolo, 45 ans, marié depuis 2002 à Isabel dos Santos. « Ce n’est pas une stratégie à la Macron », affirme l’ancien élève d’un lycée privé parisien en référence à la conquête-éclair du pouvoir par le jeune président français (39 ans).
Dokolo est né en 1972 d’une mère danoise, qui lui fait visiter tous les musées d’Europe, et d’un homme d’affaires florissant sous le régime de Mobutu Sese Seko, tombé en disgrâce avant le renversement du vieux maréchal en 1997.

« Mon père a été le premier Congolais à créer une banque, la Banque de Kinshasa. Nous possédons encore de nombreux actifs stratégiques aux quatre coins du pays », raconte Dokolo dans un entretien à Afrique Magazine en août.
Après une jeunesse dorée entre l’Europe et l’Afrique, et l’exil pendant les deux guerres civiles dans l’ex-Zaïre (1997-2003), le jeune homme au look mi-dandy, mi-étudiant hipster avec ses montures de lunettes à la Buddy Holly, parvient à se faire accepter au sein du clan dos Santos.
Née d’une mère russe championne d’échec, à l’époque des noces d’or de son père avec le camp soviétique, Isabel dos Santos est la femme la plus riche d’Afrique avec plus de trois milliards de dollars, d’après le magazine Forbes.

– Oligarques africains –

Habitué du festival de Cannes, des plages privées de Saint-Tropez et des palaces de Londres, le « premier couple d’oligarques africains » comme l’appelle le journal suisse Le Temps, s’enrichit dans la téléphonie, les mines de diamants, la banque, l’immobilier…
Et le pétrole. Isabel dos Santos a été propulsée en 2016 à la tête de la compagnie nationale Sonangol qui a dégagé un bénéfice avant impôt de 3,16 milliards de dollars, malgré la baisse des prix du baril. « Népotisme », dénonce ses détracteurs.
En Angola, Sindika Dokolo possède une des plus grandes mines de diamants et le « Palais de fer », la plus grande salle de spectacles de Luanda.

En Europe, le couple serait considéré par les banques comme des « +personnalités exposées politiquement+, autrement dit qui présentent un risque de corruption », selon une enquête récente du journal Le Temps. Réponse de Dokolo: « Je n’accepte pas que nous, les Africains riches, devions nous excuser ou nous justifier ». Et d’ajouter: « Je préfère que la richesse du continent revienne à un Noir corrompu plutôt qu’à un Blanc néo-colonialiste ».
Dans son pays d’origine, Dokolo a été condamné dans une affaire immobilière qui l’empêche de revenir en RDC, tout comme son allié politique Katumbi. « Intimidation dans le but de me décourager à me présenter aux élections », dénonce-t-il dans ce même entretien à l’AFP où il nie toute ambition politique.

En Angola, le « gendre » a tenté d’afficher une proximité avec le dauphin du président dos Santos et grand favori de l’élection mercredi, l’actuel ministre de la Défense Joao Lourenço, en saluant « sa maîtrise profonde du dossier RDC ».
L’Angola veut « éviter que l’affaiblissement de ce grand voisin ne crée de l’instabilité dans la sous-région », analyse Dokolo.
« Je connais profondément ces deux pays. Je crois qu’une relation de partenariat stratégique fondée sur le respect mutuel serait une vraie source de stabilité et de développement pour toute l’Afrique centrale », affirme Dokolo, comme s’il souhaitait jouer un rôle de trait d’union entre les deux géants de la sous-région."



"Diamants, art et pétrole : l’empire du premier couple d’oligarques africains
° http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/08/18/diamants-art-et-petrole-l-empire-du-premier-couple-d-oligarques-africains_5173859_4497186.html

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 4114c87_2017081945.0.1993884832LADOS03_web
llustration réalisée à partir des photos de Dave M. Benett/amfAR14/WireImage. George Rose/Getty Images. | LINCOLN AGNEW POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

Le soleil se couche sur la pointe du Cap d’Antibes. Sous les palmiers de l’Eden Roc, un échantillon de la jet-set se réunit. Mardi 23 mai, en marge du 70e Festival de Cannes, le joaillier genevois De Grisogono organise sa fête annuelle, intitulée « Love on the rocks », en présence de milliardaires et de stars d’Hollywood. Le maître de cérémonie, Fawaz Gruosi, fondateur de la marque, s’affiche aux côtés de Naomi Campbell et couvre d’attentions un couple élégant, aussi discret que riche et puissant.
On ne le dit pas, mais les initiés savent que, ce soir-là, on célèbre aussi la femme la plus riche d’Afrique. Isabel dos Santos, fille aînée du président angolais José Eduardo dos Santos, qui quittera la tête de l’Etat fin août après trente-huit ans de pouvoir, est accompagnée de son époux, Sindika Dokolo, ami et actionnaire de M. Gruosi. Le couple le plus glamour d’Afrique est coutumier de ces soirées extravagantes où il se plaît à incarner une fierté africaine décomplexée.

Le luxe, l’excellence, le beau, voilà leur credo. Et la maison suisse, qu’ils contrôlent depuis 2012 à l’aide de montages de sociétés, s’inscrit dans ce triptyque. De Grisogono est une lubie, un petit caillou qui scintille au sein d’un empire bâti sur des secteurs moins fascinants mais qui rapportent des milliards. Seule ou avec son époux, Isabel dos Santos, 44 ans, dirige des sociétés de télécommunications, de pétrole, des cimenteries, des banques, un parc immobilier, en Angola et au Portugal. Un empire dont la puissance a décuplé en juin 2016 lorsque son père lui a confié la tête de la société pétrolière nationale, la Sonangol, la plus grande d’Afrique subsaharienne, la plus opaque sans doute aussi. En 2017, Forbes a estimé la fortune d’Isabel dos Santos à plus de 3 milliards de dollars.

Comme son père et son régime, comme la Sonangol, Isabel dos Santos cultive le secret. « C’est dans sa nature d’être discrète, elle ne l’est(...)"



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Message  Hiro-Hito 24/8/2017, 9:57 pm

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Dejjb710

_________________
Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)

I demand respect, if I can't get it, I'll take it

et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
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Hiro-Hito
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Message  zobattants 25/8/2017, 10:02 pm

"JE PRÉFÈRE QUE LA RICHESSE DU CONTINENT REVIENNE À UN NOIR CORROMPU PLUTÔT QU’À UN BLANC NÉOCOLONIALISTE. » SINDIKA DOKOLO
Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
boza vraiment na syndrome ya stockholm, bino batu ta zoppozition

zobattants


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Message  djino 30/8/2017, 11:26 am


djino


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Message  ndonzwau 23/9/2017, 3:12 am

Depuis quelque temps, Sindika Dokolo, fils de son père (Congolais !) et gendre de l'autre (Angolais !), collectionneur d’art et homme d’affaires de son état et par ailleurs 'mécène et philantrope', s’est réveillé de son heureux cocon angolais pour déployer une activité citoyenne jour après jour croissante en faveur de son Congo d’origine contre l’autocratie mortifère qui ploie son peuple…

Des paroles sévères envers le pouvoir et compatissantes envers ses concitoyens, il est passé par des actions bienfaisantes envers ses concitoyens meurtris du Kasai réfugiés en Angola jusqu’à la création d’un mouvement citoyen, les « Congolais Debout » puis contribué à lever un « Manifeste du Citoyen Congolais » qui tous visent une sensibilisation, une conscientisation et une mobilisation du peuple Congolais en vue de conquérir l’alternance démocratique que le pouvoir en place lui refuse…
Nous en attendons tous impatiemment les pleins résultats mais c'est l'affaire de nous tous pas du seul Dokolo et des membres directs de son 'mouvement, nous tous Congolais avons clairement un 'prix à payer', le 'combat pour gagner notre libération'...  

Permettez que je ne m’épuise pas à prouver ici sa ‘bonne foi’, je n’en doute point, je crois en ses bons sentiments patriotiques au-delà de tout objectif politique personnel immédiat malgré ses sympathies avouées bien légitimes envers un Katumbi ou d’autres politiciens situés à l’opposition et ne suis pas naïf au point de croire son combat facile et gagné d’avance bien qu'il affronte la perversité criminelle de l’adversaire que lui et nous tous combattons aujourd'hui…

Dans son combat (qui est aussi le nôtre, disais-je) et à travers sa stratégie, Dokolo semble gravir ici une autre échelle en lançant un appel patriotique poignant en direction de ‘JK’ verbalisant une menace à peine voilée parce qu’en même temps tissée d’un bon sens généreux :  « personne ne veut que Monsieur Kabila finisse comme Samuel Doe »…
Je me suis alors demandé que signifiait exactement son propos : relève-t-il d’une patriotique et généreuse mise en garde ou suppose-t-il une action précise planifiée envers ‘JK’ dont il serait au courant ou à la préparation de laquelle il contribuerait ?


Du coup quasi instinctivement je me suis rappelé que ce Dokolo était aussi le gendre du Maître d’Angola : profiterait-il de cette proximité pour engager l’action de l’Angola dont tout le monde connait la puissance politique, économique et militaire dans la région ?
J’ai entendu Dokolo dégager toute participation de l’Etat angolais dont il est proche dans son entreprise citoyenne en faveur de son pays mais n’ai pu m’empêcher de me poser la question de la nature et du degré de « l’influence angolaise au Congo » et particulièrement de la capacité ou des velléités du ‘régime’ angolais à influer ou à s’immiscer dans la politique et la situation du Congo ?

Après tout non seulement nous avons assisté aux ‘spoliations’ imposées (Kahemba, pétrole de nos eaux…) et à des sourdes incursions militaires (frontières, via enclave de Kabinda…) mais aussi nous avons vu un Angola presque « faiseur de roi » à une époque (souvenez-vous les péripéties de la fameuse guerre mondiale du Congo et bien après où l’Angola fut plus que présent)…

Nous n’aurons pas de réponse à cette question ici, vous l'imaginez bien, mais comprenez que venant de Dokolo, des propos « mettant en garde ‘JK’ de connaître le sort d’un Samuel Doe » torturé, tué et son corps traîné dans les rues de Moronvia dans le Libéria dont il tenait auparavant le haut du pavé après son coup d’Etat et lui-même victime d’un autre de la part d’un autre 'seigneur de guerre', donne à penser…

Attendons la suite……………
.


"Sindika Dokolo: “personne ne veut que Monsieur Kabila finisse comme Samuel Doe”"
° http://www.politico.cd/en-off/2017/09/21/sindika-dokolo-personne-ne-veut-monsieur-kabila-finisse-samuel-doe.html
Le leader du mouvement citoyen des “Congolais debout” s’est de nouveau attaqué au président Kabila et “son régime” qu’il qualifie de “finissant” et dictatorial, dans une interview diffusée ce jeudi soir sur son compte Twitter.

Mes reproches au pouvoir de Joseph Kabila. C’est le titre de la vidéo postée ce soir par l’homme d’affaires congolais Sindika Dokolo. Le peu que l’on puisse dire, le leader des “Congolais debout” n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.
Le grand problème avec ce pouvoir de Kabila finissant, ce n’est pas seulement les trahisons dont on l’accuse, pas seulement les parjures. C’est ne pas seulement les manquements, c’est aussi l’indignité, l’indignité dans laquelle on a amené le débat public, l’indignité dans laquelle on a amené les Congolais, qui ont été clochardisés, qui sont humiliés…“, explique Sindika Dokolo.

Pour lui, la situation actuelle au pays risque de déborder. “On risque d’arriver à un endroit là où personne ne veut aller. Personne ne veut que Monsieur Kabila finisse comme Samuel Doe“, lance-t-il en référence à l’ancien président du Liberia déchu, torturé et tué devant les caméras de télévision.


Suivez l’intervention de Sindika Dokolo. 

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Hv0GmsM3xVa5wRRB


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Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise AqD8k-wD_normalSindika Dokolo 
@sindika_dokolo
[ltr]My reasons for opposing Joseph Kabila’s administration.
Mes reproches au pouvoir de Joseph Kabila. #RDC #DRC#UnitedNations #UNGA #AGONU[/ltr]



21:00 - 21 sept. 2017


"“Si Joseph Kabila ose toucher à un des cheveux de Sindika Dokolo, il mourra”: un opposant congolais
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° https://vacradio.com/si-joseph-kabila-ose-toucher-a-un-des-cheveux-de-sindika-dokolo-il-mourra-un-opposant-congolais/
Bon Ben voilà!
Ça y est. On va parler de monsieur Sindika Dokolo sur vacradio.com, ce gendre de l’exprésident Dos Santos et amoureux de son pays, la RDC et de l’art africain qui, depuis qu’il a montré ses couleurs politiques allant vers les intérêts du peuple, est devenu la cible des attaques, création des dossiers et insultes du gouvernement congolais.
Vivant depuis des années en Angola avec sa famille, il subit depuis quelques temps les grimaces de la dictature kabiliste. Et comme par magie, il a été accusé et condamné avec une grande vitesse de spoliation d’une maison en RDC.

Spoliation , spoliation, spoliation… de maison ? Tiens! ça vous rappelle quelque chose, cette affaire des maisons… Mais oui, ça y est, le nom de Stoupis dans l’affaire de “spoliation de maison” encore une fois et toujours sur les opposants, je cite Moise Katumbi et Jean-Claude Muyambo.
Bon, ma chronique d’aujourd’hui ne se base pas sur les accusations de spoliation que la kabilie impose à la majorité des opposants, mais je me demande ce que fera l’Angola si Kabila ose toucher au meilleur exportation de la RDC en Angola? 
[...]

“Si il ose toucher à un des cheveux de Sindika Dokolo, il mourra. Qu’il n’essaie pas d’emporter son désordre en Angola car il risque de le regretter parce qu’il va y laisser sa peau”, a déclaré un opposant congolais qui a voulu garder son anonymat.
Il pense que si Kabila et ses hommes sont habitués à jouer avec les Congolais en crèant des faux procès, c’est parce que pour le moment ils n’ont pas d’armées, mais qu’il s’attende à la colère, le courage et la force du peuple qui sera une arme plus forte que ses fusils. “Il doit le savoir”, a-t-il terminé.
À bon entendeur, salut!



"Actu Expliquée 21.09 : S. Dokolo menace J. Kabila de finir comme Samuel DOE"




"Sindika Dokolo: Personne ne veut que Kabila finisse comme Samuel Doe"




"Sindica Ndokolo, un ovni dans la politique congolaise"
° http://plus.lesoir.be/114847/article/2017-09-19/sindica-ndokolo-un-ovni-dans-la-politique-congolaise


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 28/5/2018, 2:19 am


"En Toute Vétité - S. DOKOLO se dévoile : Ses ambitions, "Kabila", Elections, Ne Muanda nsemi, Angola"



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Message  ndonzwau 25/9/2018, 1:35 am

"Angola: Jose Filomeno dos Santos, fils de l’ex-président, incarcéré
° http://www.rfi.fr/afrique/20180924-angola-jose-filomeno-dos-santos-fils-ex-president-incarcere

Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise AE02227E-C3BA-4344-9D4D-FD920B795F65_w1023_r1_sJosé Filomeno dos Santos, dans les bureaux de VOA, Washington, le 11 janvier 2018.  

Jose Filomeno dos Santos a été placé en détention provisoire dans le cadre d'une affaire de détournement de fonds de 500 millions de dollars.

Jose Filomeno dos Santos est en détention préventive « en raison de la complexité et de la gravité des faits », pour « garantir, aussi, l'efficacité de l'enquête », a annoncé le procureur général angolais dans la soirée, lundi 24 septembre.
Car, explique le procureur, il y a dans le dossier suffisamment de preuves que « les accusés se sont engagés dans des activités de corruption ». Blanchiment d'argent, perception indue d'avantages, ou encore escroquerie sont quelques-uns des crimes listés. Des délits passibles de 8 à 12 ans de prison.
Jean-Claude Bastos de Morais, un très proche du fils dos Santos, est également placé en détention provisoire. Cet homme d'affaires angolo-suisse a géré une partie du fonds souverain, organisme doté de 5 milliards de dollars que Jose Filomeno dos Santos a dirigé entre 2013 et 2018. Une gestion qui lui est aujourd'hui reprochée.

Cette arrestation n'est pas une surprise pour Alcides Sakala, porte parole de l'UNITA, principale force de l'opposition angolaise : « On en parle depuis pas mal de temps. Cela fait bien des années que l'UNITA, dénonce avec véhémence le besoin de lutter contre la corruption ». Il rappelle que ce combat était aussi une promesse du président et salue cette « convergence de vues ». Le souhait de cet opposant est à présent que l'Angola « devienne un pays normal », qui « assume ses responsabilités à travers les institutions créées à cet effet ».
En mars déjà, Jose Filomeno dos Santos avait été inculpé pour avoir ordonné un virement de cinq cents millions de dollars vers une banque suisse basée en Angleterre. C’est d’ailleurs la banque qui avait à l'époque sonné l'alerte, peu après avoir reçu ce gigantesque virement.

Pour João Pinto, député du MPLA, le parti au pouvoir, « les lois doivent être appliquées », tout en faisant attention à respecter « la présomption d'innocence, le droit à une défense, un procès juste et équitable ». Il explique que le programme du MPLA « c'est bien celui-ci. Si erreurs il y a eu, dans un Etat de droit, et comme exigé par notre Constitution, il ne revient qu'aux tribunaux de condamner, acquitter, juger. Les hommes politiques préviennent, ils créent des conditions, ils prennent les actions dissuasives nécessaires ».
Placé jusqu'ici sous contrôle judiciaire, le fils dos Santos avait promis de « collaborer » avec la justice de son pays. Aujourd'hui le procureur choisit donc de l'arrêter pour la durée de l'instruction, car il affirme avoir d'autres accusations de fraude à son encontre."



° https://www.voaafrique.com/a/inculp%C3%A9-de-corruption-le-fils-de-l-ex-pr%C3%A9sident-dos-santos-incarc%C3%A9r%C3%A9-en-angola/4584992.html
° https://information.tv5monde.com/afrique/angola-le-fils-de-l-ex-president-dos-santos-incarcere-pour-corruption-261944

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Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Empty Re: Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise

Message  ndonzwau 8/10/2019, 8:27 pm


"Angola  : dans les coulisses du système dos Santos
° http://afrikarabia.com/wordpress/angola-dans-les-coulisses-du-systeme-dos-santos/
Depuis son arrivée au pouvoir en 1979, José Eduardo dos Santos a régné sans partage sur l'Angola, distribuant pendant 38 ans les ressources du pays à ses proches, jusqu'à sa chute en 2017. Dans l’ouvrage « La dos Santos Company », la journaliste Estelle Maussion nous plonge dans les secrets de la famille du président angolais, entre népotisme, corruption et autocratie.

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Afrikarabia : Dans votre ouvrage, José Eduardo dos Santos est décrit comme une sorte de « parrain africain » qui considère son pays comme une entreprise familiale. Comment s’est constitué le système dos Santos ?
Estelle Maussion : C’est un système de pouvoir politique économique et sociale qui s’est construit dans un contexte particulier de guerre civile. Ce système s’est ensuite amplifié avec le retour de la paix à partir de 2002. C’est d’abord un système qui est caractérisé par l’autoritarisme. Le président et son parti décidaient de tout, même si le pays est doté de tous les atours d’une démocratie avec une Constitution, des élections… c’est une sorte de parti-Etat. Le système est ensuite fondé sur l’accaparement des ressources et des richesses par une élite qui est composée des membres de la famille et du clan dos Santos. Ce système fonctionne sur une confusion entre fonds publics et fonds privés, ainsi que sur une certaine opacité. Le nouveau président Lourenço a d’ailleurs déclaré à son arrivée au pouvoir que l’ennemi public numéro un dans le pays était la corruption et le népotisme. Ce système s’est enfin noué autour d’une famille, les dos Santos, avec le père, la fille, le fils et les proches. Mais ce système a aussi des ramifications à l’étranger. C’est un système angolais, mais aussi mondialisé.
Afrikarabia : En dehors d’Eduardo dos Santos, la mieux lotie de la famille est sans doute sa fille, Isabel, milliardaire à 40 ans ?
Estelle Maussion : Isabel représente un peu « l’étoile de la famille ». Alors que la famille dos Santos est peu connue en Afrique et à l’international, on connaît souvent le nom de la fille pour avoir été sacrée première femme africaine milliardaire en 2013 par Forbes. Ce qui a marqué les esprits. Isabel incarne cette réussite angolaise, et en même temps c’est une ascension qui pose des questions. Comme dans toutes les familles, il y a une face brillante et une face un peu plus sombre.

Afrikarabia : Dans le clan dos Santos, il y a aussi le fils, José Filomeno, qui lui, est passé par la case prison.
Estelle Maussion : Il a en effet été en détention provisoire pendant presque 6 mois, de septembre 2018 à mars 2019. Lorsque le premier fils d’Edouard dos Santos est placé en détention pour fraude, c’est un énorme choc en Angola. Imaginer un dos Santos devant la justice, c’était impensable, mais en prison, c’était incroyable. Cette épisode dit beaucoup de choses sur ce système. José Filomeno est pour moi, le fils sacrifié de la famille. Il est entré dans les affaires tardivement. Jusqu’en 2012, il était quasiment inconnu. Il émerge lorsqu’il est nommé au Conseil d’administration du fonds souverain angolais qui représente tout de même 5 milliards de dollars. L’histoire se termine mal puisqu’il est limogé par le nouveau président Joao Lourenço et poursuivi pour fraude dans le cadre d’un autre fonds d’investissements. On n’a pas encore le fin mot de cette histoire puisque la justice doit maintenant faire son travail.
Afrikarabia : Ce que l’on voit également dans votre livre, c’est que l’Angola de dos Santos était aussi un régime autoritaire.
Estelle Maussion : L’Angola possède tous les atours d’un régime démocratique. Il y a une Constitution, des élections générales organisées tous les 5 ans, une opposition politique à l’Assemblée nationale… Mais dans la réalité du système politique angolais, le MPLA dispose de la majorité qui lui permet d’imposer toutes les décisions. Le président nomme toutes les personnes au poste de pouvoir, et puis il y a ce système de parti-Etat qui est hérité du contexte de la guerre. Il ne faut pas non plus oublier que le MPLA est un parti marxiste et communiste, avec un culte du chef très fort. Il y avait également une sorte d’omerta. Dans la rue, parler de l’Angola et du quotidien des Angolais, pourquoi pas, mais parler du pouvoir, c’était très compliqué. Dans le livre, je raconte certaines manifestations de jeunes et de militaires qui ont été parfois violemment réprimées.

Afrikarabia : Vous racontez également la chute du régime dos Santos. Comment le président angolais est-il contraint de laisser le pouvoir ?
Estelle Maussion : Le tournant s’opère en 2017, au moment des élections générales, quand le MPLA propose la candidature de Joao Lourenço à la tête du parti, et non celle d’Eduardo dos Santos. C’est une conjonction d’événements qui explique le changement, alors que personne n’imaginait que dos Santos passerait la main. Il y a d’abord une situation économique très difficile avec l’effondrement des cours du pétrole. Ensuite, il y a une contestation sociale croissante. Elément nouveau, il y a aussi une contestation au sein même du MPLA. Il faut enfin ajouter à cela un facteur déterminant, un facteur personnel, qui est l’état de santé de José Eduardo dos Santos. Je pense alors que le président a fait un calcul rationnel : Qu’est-ce qui est le mieux pour moi et ma famille ? Je sors, le passe la main et j’essaierai de contrôler les choses.
Afrikarabia : Mais rien ne se passe comme prévu. Le nouveau président, Joao Lourenço s’est lancé dans une véritable chasse aux sorcières et dos Santos ne contrôle plus rien ?
Estelle Maussion : Dos Santos quitte le pouvoir en 2017 et un an après, en 2018, Joao Lourenço prend la tête du MPLA. C’est un événement important. En Angola, on ne peut pas être président sans être président du parti. C’est à partir de ce moment que Lourenço commence à limoger beaucoup de monde, et notamment Isabel Dos Santos, ou José Filomeno… Mais il faut dire que pendant la campagne électorale, Joao Lourenço avait annoncé la couleur, en voulait lutter contre la corruption. Pendant les premiers mois de pouvoir de Lourenço, des enquêtes ont été lancées contre des ministres, des personnes étaient arrêtées… c’étaient assez incroyable pour les Angolais de voir ce qui se passait dans le pays. On peut penser qu’Eduardo dos Santos ne s’attendait pas du tout à cela, et que la chute a été rude pour lui.

Afrikarabia : Comment se passe aujourd’hui l’après dos Santos ? Les mauvaises pratiques de l’ancien régime ont-elles disparues ?
Estelle Maussion : C’est sans doute un peu tôt pour répondre. Ce qui est indéniable, c’est que Joao Lourenço a voulu marquer une rupture forte. C’est un tournant historique pour le pays. Il y a de vraies volontés de réformes, qui passent notamment par des privatisations, ou davantage de transparence dans les contrats publics… Il y a des bons signaux, mais le pays reste dans une situation économique difficile. Ensuite, c’est compliqué d’en finir avec un système qui dure depuis 40 ans et cela passera aussi par un changement de mentalité… et ce sera long.
Afrikarabia : L’Angola a un voisin un peu turbulent, la République démocratique du Congo. Quelles ont été les rapports entre Eduardo dos Santos et Joseph Kabila ?
Estelle Maussion : Dos Santos a été un soutien des Kabila père et fils. Vu d’Angola, il y avait une relation un peu « paternaliste » entre dos Santos et Kabila, dans les déclarations et dans l’influence que l’on pouvait prêter à l’Angola sur la politique congolaise. Cela dit, les relations ont toujours été très tendues entre les deux pays. Le sujet de crispation étant la longue frontière qu’ils partagent ensemble et la question des immigrés qui viennent travailler dans les exploitations de diamants, et des violences que cela occasionne.
Afrikarabia : … et avec le nouveau président congolais ?
Estelle Maussion : On assiste en effet à un double changement : à la tête de l’Angola et à la tête de la RDC. Depuis, les deux pays affichent une relation plus apaisée et assez forte. Le premier voyage de Félix Tshisekedi en février a été en Angola, ce qui constitue un message fort. Ce sont deux présidents qui veulent incarner un renouveau, même s’ils sont héritier d’un système. Les deux présidents ont également participé à toutes les initiatives pour la pacification régionale avec l’Ouganda et le Rwanda. Ils ont visiblement la volonté de créer une relation de partenariat."

LA DOS SANTOS COMPANY . MAINMISE SUR L’ANGOLA - Estelle Maussion  - Édition : Karthala
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"INVITE ARIQUE
Angola : sauve-qui-peut dans la famille dos Santos

° http://www.rfi.fr/emission/20191003-angola-sauve-peut-famille-dos-santos-livre

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Isabel dos Santos, fille de l'ex-président angolais José Eduardo dos Santos, ancienne PDG de la société pétrolière nationale, Sonangol. REUTERS/Toby Melville

En Angola, la famille dos Santos est aux abois. José Eduardo, l'ancien président, séjourne en Espagne depuis six mois. Isabel, la fille, a perdu le contrôle de la société pétrolière Sonangol... José Filomeno, le fils, vient de passer six mois en prison et attend son procès pour corruption. Jusqu'où ira la descente aux enfers ? Estelle Maussion a été la correspondante de RFI et de l'AFP à Luanda. Aujourd'hui, elle publie aux éditions Karthala La dos Santos company - Mainmise sur l'Angola. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Estelle Maussion, ex-correspondante de RFI et de l'AFP à Luanda en Angola

RFI : José Eduardo, Isabel, Filomeno, ce qui frappe dans votre livre « La dos Santos Company », c’est la boulimie du clan dos Santos. À leur apogée, ils ont déjà le pétrole, les télécoms… Et ils veulent toujours plus. Pourquoi ?
Estelle Maussion : Je ne sais pas si l’on peut parler de boulimie, mais en tout cas il y a eu un sentiment assez fort en Angola en fin de règne, une sorte de perte de contrôle. C’est comme si on voulait toujours plus. C’était assez frappant dans les deux dernières années du temps de José Eduardo dos Santos comme président. Il y a eu des anecdotes. On a vu un des fils, un des jeunes fils - Danilo - acheter dans une vente aux enchères caritative, à Cannes, une montre à 500 000 euros. Cela a beaucoup frappé en Angola. On en a beaucoup parlé dans les médias. Ce que j’ai voulu montrer dans ce livre, c’est ce système de pouvoir économique, social, politique, assez incroyable, qui a été mis en place pendant tout le temps où José Eduardo dos Santos a été au pouvoir en Angola - trente-huit ans -, de 1979 à 2017. Ce système s’est mis en place dans un contexte particulier de guerre civile et ensuite il s’est développé et amplifié à partir du retour de la paix dans le pays en 2002. Cette amplification est allée jusqu’à un point, assez important en fin de règne.
José Eduardo dos Santos, quand il est au pouvoir, est un homme discret. Il ne donne jamais d’interview, il est presque introverti. En revanche, ses enfants s’affichent. Isabel c’est la « jetsetteuse ». Elle s’affiche notamment avec Maria Carey, avec Kim Kardashian. Pourquoi cette contradiction entre le père et les enfants ?
Ce qui est frappant dans cette famille, c’est qu’il y a des personnages hauts en couleur. Le père, c’est le patriarche. C’est vrai qu’il est assez discret, il a un caractère introverti. Les enfants et les autres membres du clan, c’est un peu différent. Ils ont chacun leur personnalité. Isabel, je la qualifie d’étoile de la famille, notamment pour sa projection internationale. On peut avoir l’apparence d’une contradiction entre tous ces personnages, mais ce que je montre, c’est comment ils font tous partie de ce même système et comment chacun a pris sa place dans ce système. Pour revenir sur Isabel dos Santos, c’est vrai qu’elle a donné sa plus grande projection internationale à ce système et à cette époque dos Santos.

Face à ce clan dos Santos, il y a quand même des jeunes gens courageux qui résistent. Et le premier d’entre eux, bien sûr, c’est le rappeur Luaty Beirão. Et vous racontez son coup d’éclat. C’est un concert en 2011 à Luanda…
Oui, en mars 2011… Il faut se remettre dans le contexte de l’époque. À l’époque, monter sur scène lors d’un concert, à Luanda, et dire « Y’en a marre, il faut que le président parte », c’est subversif. Les gens ont pu avoir peur pour Luaty Beirão. Donc il faut comprendre à quel point ce concert est le début de la mobilisation de jeunes à Luanda, dans un contexte, après, de Printemps arabe, ailleurs sur le continent.
Et cinq ans plus tard, en 2016, José Eduardo dos Santos décide d’abdiquer l’année suivante. C’est un acte rare en Afrique. Pourquoi cette décision ?
Il y a plusieurs raisons pour expliquer cette décision que j’interprète comme un choix stratégique. D’abord, la situation économique du pays est très difficile. Depuis 2014, les cours du pétrole ont chuté. Ensuite, il y a une contestation sociale croissante chez les jeunes et même plus largement. Il y a une grogne sociale. Même au sein du MPLA, à l’époque, dans les dernières années 2016-2017, ça commence à grogner contre la gouvernance qui n’est pas à la hauteur, même contre l’omniprésence du clan. Et puis il y a un facteur qu’il ne faut pas oublier, même si cela reste un sujet tabou par excellence, c’est l’état de santé de José Eduardo. Je pense qu’il était assez affaibli à cette époque-là et je pense qu’il a calculé. Il s’est dit : il vaut mieux passer la main et essayer de contrôler la suite, plutôt que de pousser plus loin.

Vous racontez la chute brutale, puisque João Lourenço, le successeur, fait arrêter le fils dos Santos - Filomeno -, qui dirigeait le Fonds souverain. Et aujourd’hui, on peut dire qu’Isabel, la sœur aînée, ne met plus les pieds en Angola de peur d’être arrêtée, j’imagine…
Difficile de répondre à cette question. Ce que l’on constate, c’est que depuis avril José Eduardo dos Santos a quitté le pays. Il est, apparemment, en Espagne. Et plusieurs de ses filles, dont Isabel, sont plutôt en Europe. Sur le cas de José Filomeno, l’ancien patron du Fonds souverain, il était impossible il y a deux-trois ans de penser qu’un dos Santos serait traduit devant la justice. C’était impensable ! Quand il a été inculpé pour fraude, cela a été un choc en Angola. Ensuite, il a passé presque six mois en détention provisoire. C’était aussi impensable. Maintenant, la justice doit faire son travail. On n’a pas encore le fin mot de l’histoire. Cela aussi incarne cette rupture, qui s’est passée dans ce pays et qui se passe encore aujourd’hui en Angola.
La chute est d’autant plus brutale que madame dos Santos - Ana Paula - est partie. Elle a quitté son mari. Est-ce qu’aujourd’hui le nouveau patron de l’Angola João Lourenço a redonné une certaine popularité au parti au pouvoir MPLA sur le dos du clan dos Santos ?
Ce qui est sûr, c’est que João Lourenço, dès sa campagne pour les élections générales, et après, à son arrivée au pouvoir, a vraiment voulu incarner une rupture. Il a limogé énormément de gens. Dans son premier discours devant le MPLA, comme président du MPLA, il a dit : « Les ennemis numéro 1 qu’il faut combattre, c’est notamment la corruption et le népotisme ». Maintenant, tout l’enjeu pour lui, c’est de réussir à changer un système dont il fait partie, dont il est l’héritier, qui a constitué le pays ces quarante dernières années. Donc, en gros, comment faire table rase de quelque chose qui dure depuis quarante ans ? Il va falloir faire des réformes, il faut avancer, mais quelque part il y a des mentalités qui doivent changer de haut en bas de la société. Et c’est cela qui risque de provoquer des résistances."

"Estelle Maussion : « La réussite d’Isabel dos Santos est un peu le pendant de l’ascension de son père »
° https://afrique.latribune.fr/think-tank/entretiens/2019-10-07/estelle-maussion-la-reussite-d-isabel-dos-santos-est-un-peu-le-pendant-de-l-ascension-de-son-pere-829908.html
 
Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise Clan-dos-santos  (Crédits : DR/LTA)      

Dans «La dos Santos Company : mainmise sur l’Angola», publié aux éditions Karthala, Estelle Maussion, journaliste indépendante, livre le fruit de trois ans passés en Angola, à tenter d’en savoir plus sur la «famille présidentielle», notamment sa grande influence sur l'économie. Interview.[...]"

° http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2019/10/06/la-dos-santos-company/
° https://www.amazon.fr/Santos-Company-Histoire-pillage-Angola/dp/2811126376


"Espoir et doute face à la descente aux enfers des dos Santos
° https://www.dw.com/fr/espoir-et-doute-face-%C3%A0-la-descente-aux-enfers-des-dos-santos/a-45637684
Le président João Lourenço boucle sa première année à la tête du pouvoir. En un an, il a fait rendre gorge à plusieurs barons de l'ancien système dont Jose Filomeno dos Santos, fils de l'ex-président Jose Edouardo.
         
Écouter l'audio  02:31
Alexandre Solombe : "L’arrestation de Jose Filomeno dos Santos ne signifie pas que la lutte contre la corruption est déjà gagnée"

Le président João Lourenço boucle sa première année à la tête du pouvoir mais il doit encore prouver que le changement prôné est vraiment là. Or les premières arrestations dans le cadre de sa politique anti-corruption forcent le détour. Plusieurs gouverneurs de provinces, ministres et fonctionnaires ont perdu leur poste.
 
Sindika Dokolo: l’autre voix de l’opposition congolaise 19173872_404

Descente aux enfers pour la famille dos Santos

Isabel dos Santos, la fille de l'ex-président, a été limogée de la tête de la compagnie nationale de pétrole. José Filomeno dos Santos s'est aussi vu retirer la direction du fonds souverain angolais doté de cinq milliards de dollars avant de se retrouver lundi (24.09.) aux arrêts. Il y a trois ans, quand on parlait de la succession de son père, c'est lui que tout le monde voyait.
Avec son arrestation, Nelson Domingos, juriste angolais pense que "c'est un développement qui, il y a un an encore, était inimaginable. Ce n'est pas uniquement la famille dos Santos qui est dans le pétrin, mais aussi d'autres personnes puissantes. Lourenço avait annoncé que sa politique anti-corruption n'épargnerait pas les membres du MPLA. Nous voyons aujourd'hui les premiers résultats de cette politique."
Une politique introduite par l'arrivée au pouvoir de João Lourenço qui vient d'être porté à la présidence du parti présidentiel MPLA.
 
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Des doutes subsistent

Le journaliste Alexandre Solombe se veut prudent. Il fait partie de ceux qui en Angola continuent de douter que la politique anti-corruption du nouveau président est sincère.
"Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions" estime-t-il avant de poursuivre. "On ne doit pas oublier que le thème de la lutte contre la corruption n'est pas nouveau en Angola. Mais les déclarations n'ont donné lieu qu'à un feu de paille. L'arrestation de Zénu (surnom de Jose Filomeno dos Santos, Ndlr) ne signifie donc pas que la lutte contre la corruption soit déjà gagnée." 
Une méfiance répandue au sein de la société civile angolaise. Certains disent que le président João Lourenço pourrait être tenté de remplacer l'ancienne "cleptocratie" par une nouvelle. C'est aussi ce que redoute l'avocat Zola Bambi. "La probabilité que João Lourenço fasse plus tard comme son prédécesseur est grande. Notre constitution attribue trop de pouvoir au président. En Angola, le président est quasiment un empereur", assure-t-il dans une interview accordée à la DW.
Alors que José Filomeno dos Santos attend de connaître son sort judiciaire, Isabel dos Santos n'est pas rentrée en Angola depuis plusieurs mois. Officiellement, elle effectuerait des voyages d'affaires entre Londres et Lisbonne. Après l'arrestation de "Zénu" dos Santos, son séjour à l'étranger pourrait se rallonger.

Jose Filomeno dos Santos, un jeune milliardaire

José Filomeno dos Santos est âgé de 40 ans. Il a débuté en 2008 une carrière foudroyante quand il crée la Bianco Kwanza Invest, la première banque d'investissement en Angola. Parallèlement il crée la Fondation africaine de l'innovation basée à Zurich et qui a pour but selon les propres mots de José Filomeno dos Santos, "la promotion et l'assistance à des projets concernant le développement durable des pays du continent africain".
Mais cette structure attire très vite la curiosité de la justice suisse qui lance une procédure pour blanchiment d'argent. Cependant, la procédure s'arrête aussi rapidement. À l'âge de 35 ans, José Filomeno dos Santos prend en 2013 la tête du Fonds souverain angolais. Plus de la moitié du fonds est affectée à une société financière, Quantum Global, créée par le Suisso-Angolais Jean-Claude Bastos de Morais, un fidèle partenaire d'affaires de dos Santos fils.
En dehors de lui, l'ex-banquier allemand Ernst Welteke a été pendant des années membre du cercle rapproché de "Zénu" dos Santos."


"Angola: un père en exil, une fille évincée, un fils emprisonné…descente aux enfers du clan dos Santos
° https://www.africatopsuccess.com/angola-un-pere-en-exil-une-fille-evincee-un-fils-emprisonne-descente-aux-enfers-du-clan-dos-santos/

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La chute a été brutale pour la famille de l’ancien président angolais. Autrefois intouchable, le clan dos Santos devient vulnérable après l’arrivée au pouvoir de son successeur et ex-dauphin João Lourenço. Contraint à l’exil, José Eduardo dos Santos séjourne en Espagne depuis six mois, informe RFI. Isabel, la fille aînée, la première femme milliardaire africaine, qui a perdu le contrôle de la société pétrolière Sonangol, ne met plus les pieds en Angola. José Filomeno, l’un des fils de l’ancien, vient de passer six mois en prison et attend son procès pour corruption...."


"« La dos Santos company », l’incroyable saga du clan qui a tenu l’Angola pendant 38 ans - Par Estelle Maussion  
° https://www.jeuneafrique.com/836612/politique/la-dos-santos-company-lincroyable-saga-du-clan-qui-a-tenu-langola-pendant-38-ans/

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José Eduardo, Isabel, José Filomeno... Dans « La dos Santos company. Mainmise sur l'Angola », qui sortira le mercredi 2 octobre, notre collaboratrice Estelle Maussion raconte l'extraordinaire histoire d'une famille devenue intouchable, jusqu'à l'élection de João Lourenço. Jeune Afrique vous propose le premier chapitre en accès libre.
Un père autoritaire, une fille milliardaire et un fils emprisonné. Dans La dos Santos Company. Mainmise sur l’Angola, Estelle Maussion – journaliste en Angola de 2012 à 2015 – plonge le lecteur dans l’incroyable histoire du clan dos Santos, entre rebondissements, coups tordus et manipulations.
Arrivé au pouvoir en 1979, le père José Eduardo dos Santos décide de tout, tout seul, et distribue les ressources à ses proches, tandis que la majorité de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Un règne familial qui s’annonce éternel jusqu’à ce que le nouvel homme fort, João Lourenço décide de faire le ménage après avoir remporté la présidentielle de septembre 2017.

Ce livre est le fruit d’une longue enquête qui décrypte une saga familiale, celle des dos Santos, tout en mettant en perspective les défis actuels de l’Angola.
Jeune Afrique publie en exclusivité le premier chapitre de l’ouvrage publié aux éditions Karthala.


Il était une fois à Luanda…

« Quand nous sommes réunis, nous ne parlons pas de nos activités professionnelles. Nous échangeons des nouvelles, surtout à propos des enfants. Nous évoquons souvent le bon vieux temps, l’époque où nous étions petits. » Trentenaire souriant et élégant, José Filomeno, le premier fils du président angolais, fait cette confidence un après-midi d’octobre 2012 à Luanda, après deux heures d’entretien.
À 34 ans, il vient d’intégrer, grâce à un décret signé par son père, le trio d’administrateurs dirigeant le fonds souverain de l’Angola. Moins d’un an plus tard, il prendra, toujours grâce à son père, la tête de ce même fonds d’investissement étatique doté de quelque cinq milliards de dollars.

Une famille comme les autres ?

Les dos Santos sont une famille comme les autres, laisse pourtant entendre le jeune homme à la voix posée. Ils déjeunent chez la grand-mère Marta le dimanche. À table, comme dans beaucoup de foyers, interdiction de parler travail.
On évite aussi les sujets qui fâchent. Qu’est-ce que Zénu – le surnom de José Filomeno – compte faire du pactole reçu de papa ? Est-ce que l’aînée Isabel, déjà à la tête d’un empire, ne peut pas laisser un peu de place à ses demi-frères et sœurs plus jeunes ? Doit-on vraiment payer aussi cher l’allégeance des amis du clan, dont le vice-président Manuel Vicente et le général Kopelipa ?

 José Eduardo est le maître de leur existence, le « parrain » d’un clan qui règne sans partage et sans scrupule sur l’Angola
Dans le joyeux vacarme provoqué par les petits-enfants, tous guettent la réaction du patriarche, José Eduardo, l’incarnation d’une main de fer dans un gant de velours. Jamais d’éclat de voix, jamais de scène en public mais une autorité incontestée et incontestable. Chef de tribu impénétrable, c’est lui qui décide, départage, promeut et punit. Il n’est pas seulement leur frère, père, grand-père, chef ou président. Il est le maître de leur existence, le « parrain » d’un clan qui règne sans partage et sans scrupule sur l’Angola.

Le quartier présidentiel, un bunker

Sa toute-puissance ne se ressent nulle part ailleurs mieux que dans la Cidade Alta, le quartier qui abrite le palais présidentiel. Luanda est une ville chaotique, bruyante, aux trottoirs défoncés ou inexistants et à la circulation automobile anarchique. Située sur les hauteurs de la ville, la cidade alta est un havre de verdure, de silence et d’ordre.
Belles allées de palmiers, rues parfaitement asphaltées, trottoirs pavés quotidiennement balayés, bâtiments roses et blancs datant de l’époque coloniale ornés de colonnades. On y entend les oiseaux chanter.

Sur le chemin, des militaires en treillis armés de mitraillettes sont postés à chaque porte, soit tous les cent mètres
Ce cadre idyllique ferait presque oublier qu’il s’agit d’un bunker. En voiture, vous pouvez y passer mais interdiction de vous garer ou de vous arrêter. Il faut utiliser un parking en contrebas puis finir le trajet à pied. Sur le chemin, des militaires en treillis armés de mitraillettes sont postés à chaque porte, soit tous les cent mètres. Toute personne extérieure est immédiatement repérée et doit montrer patte blanche.

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Passée une première guérite, il faut marcher encore un peu avant d’apercevoir l’entrée du palais présidentiel et son portique de sécurité où des agents en costume-cravate retiennent les téléphones portables, interdits dans l’enceinte. Une fois à l’intérieur, les visiteurs subissent une ultime épreuve, une attente à durée indéterminée, cantonnés dans des salles en marbre mais sans fenêtre. Chef de la police, ministre, ambassadeur, tout le monde reçoit le même traitement.
Les journalistes sont relégués dans les jardins pour des déclarations à la presse, toujours brèves et très encadrées
Une aile du palais est réservée aux réceptions de personnalités étrangères, dont la date et l’heure ne sont confirmées qu’à la dernière minute. Accueillis avec les hommages militaires, les chefs d’État et de gouvernement sont ensuite escortés dans un petit salon feutré. Chaque geste est scruté par les hommes du protocole. Les journalistes sont relégués dans les jardins pour des déclarations à la presse, toujours brèves, très encadrées et rarement suivies de questions. Voilà l’atmosphère dans laquelle règne José Eduardo dos Santos.

Le président décide de tout, tout seul

Sur le papier, l’Angola est une démocratie. Il y a une Constitution, des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire séparés, des élections organisées régulièrement. Dans les faits, le président angolais décide de tout, tout seul. Et cela, depuis des années du haut de sa tour d’ivoire qu’est le palais présidentiel.

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Les conseils des ministres se déroulent à l’étage dans une immense salle rectangulaire. Quelques bouquets de fleurs tentent d’apporter un peu de chaleur à la pièce. En vain. La configuration des lieux suffit pour comprendre qui est le chef. José Eduardo dos Santos préside derrière un imposant bureau juché sur une estrade. En contrebas, les ministres se rangent, disciplinés, autour d’une table ovale.
Lorsque le président fait son entrée, l’ambiance se tend. Les visages se ferment. On retient son souffle. Puis, impassible, il écoute pendant des heures les rapports de ses subordonnés avant de finalement annoncer ses décisions. « Rares sont les téméraires à prendre la parole spontanément, la plupart des ministres attendent que cela se passe en priant pour ne pas être sollicités, raconte un ancien habitué de ces réunions. Quand le président ne peut pas imposer ses vues aussi directement alors il ruse ! » Par exemple lorsqu’il doit consulter le conseil de la République, organe qui rassemble les forces vives du pays (magistrats, partis politiques, responsables religieux et associatifs), avant de prendre une décision importante comme la date des élections.

José Eduardo dos Santos considère le pays comme sa propriété privée
La séance commence comme n’importe quelle autre. Il laisse parler longuement les différents protagonistes sans jamais prendre la parole ni montrer aucune réaction. On dirait un sphinx. Chacun est agréablement surpris et a l’impression d’être entendu. Jusqu’au moment où, en fin de session, José Eduardo dos Santos annonce la date de son choix, pour reprendre l’exemple des élections, soulignant qu’elle a été choisie d’un commun accord…

L’État angolais, une entreprise familiale

Si le président angolais se comporte de cette façon, c’est parce qu’il « considère le pays comme sa propriété privée », résume, après s’être assurée de l’absence d’oreilles indiscrètes, une consœur journaliste angolaise. Et pour cause, José Eduardo dos Santos n’administre pas un État, il régit une entreprise familiale.
Depuis son arrivée à la tête de l’Angola en 1979 – je n’étais pas née, comme les trois quarts des Angolais –, le parrain a pris soin de distribuer richesses nationales et postes à responsabilités à ses proches. Si son deuxième enfant et premier fils, José Filomeno, a été bien servi avec le fonds souverain, c’est son aînée, Isabel, qui a reçu la plus grosse part du gâteau avec des positions dans l’industrie du diamant, les banques, les télécoms, l’immobilier et le commerce.

Les deux héritiers suivants, la députée Welwitschia dite Tchizé et l’artiste José Paulino de son nom de scène Coréon Dú, ne sont pas à plaindre. Ils sont omniprésents dans le domaine culturel et l’audiovisuel public. Une ex-compagne du président a pendant longtemps dirigé l’agence supervisant les investissements étrangers dans le pays.
Quant à l’actuelle Première dame, Ana Paula, une ancienne hôtesse de l’air, elle fait des affaires dans le secteur aérien et celui de la mode. Avec les trois enfants issus de son mariage avec José Eduardo, des jeunes d’une vingtaine d’années, ils sont les heureux propriétaires d’un luxueux institut de beauté à Luanda (le Deana Day Spa).

La fille aînée de José Eduardo dos Santos est une redoutable femme d’affaires, devenue la première Africaine milliardaire en 2013
Des membres de la famille présidentielle sont aussi présents dans toutes les grandes entreprises : la société nationale de pétrole Sonangol, l’exploitant des diamants Endiama, la compagnie aérienne TAAG, les sociétés de gestion de l’eau et de l’électricité.
La fondation José Eduardo dos Santos et celle de la Première dame centralisent les actions de bienfaisance. De son côté, Isabel brille en tant que dirigeante de la Croix-Rouge en faisant venir à Luanda, le temps d’un gala de charité, la diva américaine Mariah Carey.

Isabel, la « princesse » 

Isabel, c’est l’étoile de la famille et son visage séduisant à l’étranger. Si on la surnomme la princesse, c’est parce que sa vie a tout du conte de fées. Elle est riche (fortune estimée à trois milliards de dollars), intelligente (ingénieure polyglotte) et belle (en tailleur-pantalon comme en robe de soirée).
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Métisse née de l’union entre José Eduardo dos Santos et une Russe, elle est mariée à un prince charmant, le Congolais Sindika Dokolo, collectionneur d’art et fils d’un banquier ayant fait fortune dans le Zaïre de Mobutu. Cosmopolite et globe-trotter, Isabel sait recevoir, comme lors d’une somptueuse fête d’anniversaire organisée dans un palace de Marrakech, mais aussi s’amuser au sein de la jet-set mondiale pendant le festival de Cannes.

N’allez pourtant pas croire qu’elle reste à la maison s’occuper des enfants. La fille aînée de José Eduardo dos Santos est une redoutable femme d’affaires, devenue la première Africaine milliardaire en 2013. Un jour, elle croise le fer avec le groupe espagnol CaixaBank pour prendre le contrôle de la banque BPI à Lisbonne. Le lendemain, elle intègre une délégation de deux-cents chefs d’entreprises angolais en visite officielle en Chine.

Isabel n’est pas qu’un exemple pour les femmes du continent mais bien pour tous les Africains
Le jour suivant, elle assiste à un forum des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Johannesburg. Vous comprenez pourquoi mes efforts pour la croiser ont mis du temps à porter leurs fruits. Par chance, je suis de passage en Afrique du Sud en même temps qu’elle en août 2013. C’est dans ce cadre que je la vois pour la première fois, soit un an et demi après mon arrivée à Luanda. En tant que patronne d’Unitel, le premier opérateur de téléphonie en Angola, elle participe à une table ronde avec d’autres pointures africaines, dont Johann Rupert, l’homme le plus riche d’Afrique du Sud, et Mo Ibrahim, milliardaire anglo-soudanais chantre de la bonne gouvernance.

Son intervention, dans un anglais parfait, dure à peine trois minutes. Souriante, elle se prête ensuite aux questions de la salle, sans jamais conserver la parole très longtemps. Comment encourager l’investissement dans les télécoms ? Quels sont les moteurs de la croissance africaine ? Quel est le rôle des femmes dans le développement ?
Facile, ce sont ses thèmes de prédilection. Elle est comme un poisson dans l’eau. « Isabel n’est pas qu’un exemple pour les femmes du continent mais bien pour tous les Africains », s’enthousiasme le modérateur du débat, Donald Kaberuka, le président de la Banque africaine de développement de l’époque. La salle est conquise. Les applaudissements fusent. Le tout sous les yeux de son mari, assis au premier rang dans le public. Isabel a le succès modeste, elle remercie l’assemblée sobrement. Comment est-elle devenue milliardaire avant 40 ans ? Je vous expliquerai cela un peu plus tard."
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"Angola : Joao Lourenço met fin au règne de la famille Dos Santos
- 16 novembre 2017

° https://www.afrique-sur7.fr/377065-angola-joao-lourenco-met-fin-au-regne-de-la-famille-dos-santos
En Angola, le nouveau président Joao Lourenço vient de prendre une décision surprenante. Il a, en effet, démis Isabel Dos Santos, la fille de l’ancien président Edouardo Dos Santos, de ses fonctions de directrice de la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale.
Joao Lourenço veut tourner la page Dos Santos

Moins de trois mois après son élection à la présidence de la République, le nouveau président angolais Joao Lourenço vient de poser un acte majeur. Il vient d’écarter de la direction de la compagnie pétrolière nationale, la Sonangol, la fille de son prédécesseur Edouardo Dos Santos. Présentée comme la femme la plus riche d’Afrique, Isabel Dos Santos avait été nommée en juin 2016 par son père à la tête de la plus puissante entreprise du pays. Une nomination qui, à l’époque, avait fait beaucoup de bruits.
Accusée de népotisme et de corruption, Isabel Dos Santos avait vu sa nomination contestée par plusieurs personnes sans que cela ne soit un frein à la décision de son père, alors homme fort du pays. Mais pour le nouveau président angolais, il est temps que les postes stratégiques du pays soient redistribués.

Hormis la fille aînée de l’ancien président, deux autres de ses enfants ont été visés par la mesure du président Joao Lourenço. Il s’agit de Welwitshea et José Paulino Dos Santos, tous deux actionnaires au sein de la société Semba Communications. Le nouveau chef de l’État a ainsi mis fin au contrat qui liait leur structure au Canal 2 de la télévision publique de l’Angola (TPA).
Une nouvelle ère qui ne manque pas de susciter des interrogations après 38 ans de règne du clan Dos Santos. Jusqu’où ira le président Joao Lourenço ? Même si beaucoup d’observateurs n’osent pas se prononcer jusque-là sur les différentes décisions du nouvel homme fort du pays, d’autres par compte pensent au début d’une chasse aux sorcières.

Angola : Après 37 ans, Jose Eduardo dos Santos quitte (enfin) le pouvoir

Angola: la chasse aux sorcières se poursuit avant le départ de Dos Santos


° http://www.lefigaro.fr/flash-actu/angola-liberation-du-fils-de-l-ex-president-dos-santos-20190324
° https://www.ifri.org/fr/debats/angola-de-santos-lourenco-transition-inattendue-transformation-durable
° https://www.izf.net/afp/angola-ras-bol-des-oublies-systeme-dos-santos?language=es
° https://www.jeuneafrique.com/509898/politique/angola-la-purge-anti-dos-santos-se-poursuit/
° https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/angola-isabel-dos-santos-la-princesse-rouge-et-milliardaire_1960933.html
° https://www.afrique-centrale.fr/2019/08/02/le-clan-dos-santos-regrette-sa-vie-passee/

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  El-Shaman 10/1/2020, 6:27 pm

Zik, il paraît que le président Lourenço à bloquer tous les comptes de Sindika Dokolo et de sa femme Isabelle Do Santos ?
El-Shaman
El-Shaman


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