AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
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AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION :’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
RAPPELONS-NOUS :’LE POISSON POURRIT PAR LA TÈTE’ !
Quel est donc ce Président digne de l’être qui ne s’épanche que face à l’étranger neutre ou bienveillant jamais à ses concitoyens ? Comme d’un mépris arrogant envers eux…
Du fond de sa conscience tourmentée, comme si de rien n’était « ‘JK’ a assuré à l’hebdomadaire allemand ‘Der Spiegel’ n'avoir "rien promis du tout" quant aux élections en 2017 »…De qui se moque-t-il ?
On le sait, le bonhomme nous prend tous pour des éternels gogos à avaler n’importe lequel de ses bobards pourvu qu'il nous achète, se dit-il sans doute, n'empêche contrairement à ce qu’il croit, un jour viendra et peut-être bien plus tôt qu’il n’y parait où le Congolais exprimera décisivement son insatisfaction, sa révolte !
N’est-ce pas lui qui dans le but de conjurer la crise qu’il a lui-même fabriquée en refusant délibérément la tenue des élections et son départ à la date prévue avait commandité un « dialogue » entre Congolais ou plus exactement entre la majorité au pouvoir (dont il revendique volontiers la fameuse ‘autorité morale') et l’opposition ?
Ce dialogue a de guerre lasse accouché d’un « Accord » le jour de la St Sylvestre 2016 qui prévoyait une « transition cogérée, les élections et l’alternance démocratique fin 2017 »! Qu’il n’ait rien signé en personne, il y a bel et bien délégué ses collaborateurs les plus représentatifs de son ‘pouvoir’, qu’il n’est rien dit lui-même, qui ignore que c’est là sa méthode lâche et perverse de se taire dans toutes les langues mais ses complices et ses actes tout en subterfuges diaboliques désignent bien sa paternité dans ce 'compromis’ qu'il tente de renier ici…
L’adage (chinois ?) selon lequel le « poisson pourrit par la tête » n’est jamais mieux illustré que dans notre pauvre pays, il dit juste que ‘dans un Etat (comme dans toute organisation) les problèmes commencent par ceux qui la dirigent et dans un système personnalisé et arbitraire comme le nôtre, par celui qui le dirige' !
La corruption généralisée, l’impunité des collaborateurs complices, le pillage personnel des ressources du pays, l’inefficience criante dans la conduite du pays, la haute trahison de la Nation au profit des voisins vautours ‘amis’… sont des mauvais exemples qui sont transmis de bas en faut ! La situation tragique de notre pays n’est donc d’abord que le résultat d’une faillite morale, éthique et intellectuelle que ‘JK’ incarne plus qu’aucun autre…
Ainsi donc, en vérité, sauf pour le premier-venu qui succomberait aussi facilement à ses circonlocutions et/ou à une ‘contextualisation' bien mal à propos, les propos de ‘JK’ au magazine allemand, son ‘glissement’ en poche passé le cap fatidique du 19 décembre, ne veulent clamer rien d’autre que sa détermination de prolonger hors mandat constitutionnel sa présence à la tête du pays tant il ne veut la quitter, effrayé par l’après-présidence qui lui ferait perdre son ‘immunité’, les profits qu’il en tire et les servies qu’il rend aux parrains voisins et lointains qui l’y ont installé !
Tout ce qu’il dit ou pas et qu’il fait ou non depuis, ne vise que cet objectif : dire qu’il n’a rien promis, nous divertir sans convaincre d’un non-engagement pour une révision constitutionnelle en vue d’un 3ème mandat ou prétexter les difficultés réelles... n’entreprennent qu’à se dédouaner de sa gestion chaotique dont il est le premier coupable, pour mieux justifier la « présidence à vie » qu’il veut se concocter…
Quelle autre solution alors sinon « son élimination de la tête du pays » et lorsqu’on connait les multiples moyens dont il dispose dedans avec complices et potentiels ‘achetés’ et dehors avec des voisins ‘occupants’, nous aurons compris, patriotes Congolais, forces politiques et sociales organisées, population et donc chacun d’entre nous à sa place, nous avons obligation d’user à notre tour de tous les moyens possibles pour cette grande opération de ‘salubrité publique’…
Le premier de ces moyens c’est d’abord de nous convaincre de la nécessité et de l’urgence de son 'élimination', de nous débarrasser de la peur mais au contraire de rester déterminés et courageux pour appliquer tous les moyens utiles à cette tâche…
Quels moyens ? Rassurez(ons)-vous(nous), chers Compatriotes, nous les avons en nous, réveillons-nous, « dressons nos fronts » et à nos armes pour bouter dehors le dictateur bourreau; nous avons beaucoup d’autres problèmes auxquels nous devrions faire face mais celui de l’élimination de ‘JK’ et avec lui beaucoup de ses complices et son système nous ouvre des espoirs nouveaux et des réels outils nous seront ainsi de nouveau accessibles pour « rebâtir un pays plus beau qu’avant » !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
RAPPELONS-NOUS :’LE POISSON POURRIT PAR LA TÈTE’ !
Quel est donc ce Président digne de l’être qui ne s’épanche que face à l’étranger neutre ou bienveillant jamais à ses concitoyens ? Comme d’un mépris arrogant envers eux…
Du fond de sa conscience tourmentée, comme si de rien n’était « ‘JK’ a assuré à l’hebdomadaire allemand ‘Der Spiegel’ n'avoir "rien promis du tout" quant aux élections en 2017 »…De qui se moque-t-il ?
On le sait, le bonhomme nous prend tous pour des éternels gogos à avaler n’importe lequel de ses bobards pourvu qu'il nous achète, se dit-il sans doute, n'empêche contrairement à ce qu’il croit, un jour viendra et peut-être bien plus tôt qu’il n’y parait où le Congolais exprimera décisivement son insatisfaction, sa révolte !
N’est-ce pas lui qui dans le but de conjurer la crise qu’il a lui-même fabriquée en refusant délibérément la tenue des élections et son départ à la date prévue avait commandité un « dialogue » entre Congolais ou plus exactement entre la majorité au pouvoir (dont il revendique volontiers la fameuse ‘autorité morale') et l’opposition ?
Ce dialogue a de guerre lasse accouché d’un « Accord » le jour de la St Sylvestre 2016 qui prévoyait une « transition cogérée, les élections et l’alternance démocratique fin 2017 »! Qu’il n’ait rien signé en personne, il y a bel et bien délégué ses collaborateurs les plus représentatifs de son ‘pouvoir’, qu’il n’est rien dit lui-même, qui ignore que c’est là sa méthode lâche et perverse de se taire dans toutes les langues mais ses complices et ses actes tout en subterfuges diaboliques désignent bien sa paternité dans ce 'compromis’ qu'il tente de renier ici…
L’adage (chinois ?) selon lequel le « poisson pourrit par la tête » n’est jamais mieux illustré que dans notre pauvre pays, il dit juste que ‘dans un Etat (comme dans toute organisation) les problèmes commencent par ceux qui la dirigent et dans un système personnalisé et arbitraire comme le nôtre, par celui qui le dirige' !
La corruption généralisée, l’impunité des collaborateurs complices, le pillage personnel des ressources du pays, l’inefficience criante dans la conduite du pays, la haute trahison de la Nation au profit des voisins vautours ‘amis’… sont des mauvais exemples qui sont transmis de bas en faut ! La situation tragique de notre pays n’est donc d’abord que le résultat d’une faillite morale, éthique et intellectuelle que ‘JK’ incarne plus qu’aucun autre…
Ainsi donc, en vérité, sauf pour le premier-venu qui succomberait aussi facilement à ses circonlocutions et/ou à une ‘contextualisation' bien mal à propos, les propos de ‘JK’ au magazine allemand, son ‘glissement’ en poche passé le cap fatidique du 19 décembre, ne veulent clamer rien d’autre que sa détermination de prolonger hors mandat constitutionnel sa présence à la tête du pays tant il ne veut la quitter, effrayé par l’après-présidence qui lui ferait perdre son ‘immunité’, les profits qu’il en tire et les servies qu’il rend aux parrains voisins et lointains qui l’y ont installé !
Tout ce qu’il dit ou pas et qu’il fait ou non depuis, ne vise que cet objectif : dire qu’il n’a rien promis, nous divertir sans convaincre d’un non-engagement pour une révision constitutionnelle en vue d’un 3ème mandat ou prétexter les difficultés réelles... n’entreprennent qu’à se dédouaner de sa gestion chaotique dont il est le premier coupable, pour mieux justifier la « présidence à vie » qu’il veut se concocter…
Quelle autre solution alors sinon « son élimination de la tête du pays » et lorsqu’on connait les multiples moyens dont il dispose dedans avec complices et potentiels ‘achetés’ et dehors avec des voisins ‘occupants’, nous aurons compris, patriotes Congolais, forces politiques et sociales organisées, population et donc chacun d’entre nous à sa place, nous avons obligation d’user à notre tour de tous les moyens possibles pour cette grande opération de ‘salubrité publique’…
Le premier de ces moyens c’est d’abord de nous convaincre de la nécessité et de l’urgence de son 'élimination', de nous débarrasser de la peur mais au contraire de rester déterminés et courageux pour appliquer tous les moyens utiles à cette tâche…
Quels moyens ? Rassurez(ons)-vous(nous), chers Compatriotes, nous les avons en nous, réveillons-nous, « dressons nos fronts » et à nos armes pour bouter dehors le dictateur bourreau; nous avons beaucoup d’autres problèmes auxquels nous devrions faire face mais celui de l’élimination de ‘JK’ et avec lui beaucoup de ses complices et son système nous ouvre des espoirs nouveaux et des réels outils nous seront ainsi de nouveau accessibles pour « rebâtir un pays plus beau qu’avant » !
"Congo President Joseph Kabila
'I'm Not Going to Commit Suicide'"
° http://www.spiegel.de/international/world/spiegel-interview-with-congo-president-joseph-kabila-a-1150521.html
Democratic Republic of Congo President Joseph Kabila, whose term in office should have ended by now, doesn't appear to want to step down. In a SPIEGEL interview, he discusses delays in elections and does not rule out the possibility of a third term.
By Bartholomäus Grill and Susanne Koelbl (Interview), Daniel Etter (Photos)(...)"
"Quand Kabila se lache et inquiète ! "
° https://afrique.lalibre.be/4294/quand-kabila-se-lache/
Le président de la République démocratique du Congo n’est pas du genre expansif. Ses interviews sont pratiquement aussi fréquentes que les journées de gel dans son pays. Alors quand il parle, on l’écoute, on dissèque et on tente de comprendre les non-dits… peu rassurants
C’est une équipe du journal allemand Der Spiegel qui est parvenue à décrocher cette interview du président Joseph Kabila. Un président dont le second et dernier mandat s’est terminé le 19 décembre dernier. Mais faute de moyens ou de volonté, le scrutin n’a toujours pas pu être organisé. Du coup, avec l’aide de la cour constitutionnelle – dont un arrêt a tranché qu’il pouvait demeurer au pouvoir tant que son sccesseur ne serait pas désigné – et d’une opposition incapable de maintenir un cap, l’homme est toujours sur le « trône » de la RDC depuis janvier 2001, quand il a succédé à son père, assassiné.
L’interview est longue. Kabila n’esquive aucune question. Ses réponses sont déroutantes, parfois inquiétantes et provocantes.
A la question de son bilan, le président congolais assène qu’on « pourrait parler de ces réalisations toute la journée ». Il avance le fait qu' »à son arrivée au pouvoir, le pays était divisé – il y avait des combats dans l’est, il y avait un front de 3000 kilomètres et quatre ou cinq armées déployées en RDC. » Et de poursuivre en épinglant que « notre économie était presque inexstante. Nos infrastructures en mauvais état. C’était l’anarchie. Quelle est la situation aujourd’hui ? Nous avons un pays unifié. Une monnaie unique. Nous sommes parevnus à stabliiser l’économie malgré les difficultés ».
Avec une telle entrée en matière, l’interview s’annonce retentissante et le reste sera à la hauteur.
Les journalistes du Spiegel font remarquer que la non-tenue du scrutin présidentiel le 19 décembre dernier a déçu l’Europe… « C’est une déception pour moi », lance Kabila qui poursuit : « les mêmes Occidentaux voulaient que nous postposions les élections en 2011. A l’époque, on a insisté que ces élections auraient lieu comme prévues ». Les raisons pour lesquelles, il fut impossible d’organiser en scrutin en 2016 ? L’explosion démographique, qui induit qu’il y a plus d’électeurs à recenser, et le conflit à l’est avec le M23 qui a mobilisé toutes les énergies et les deniers de l’Etat. « On ne va pas financer de élections quand on doit combattre pour récupérer des morceaux de notre territoire ». Et d’ajouter, prophétique : « vous pouvez organiser des élections tous les jours, même demain. Mais quel sera le résultat d’élections chaotiques ? Le chaos ».
Le Spiegel aborde ensuite l’accord du 31 décembre arraché par les évêques congolais. Accord qui inclut, poursuit la journaliste, « votre promesse d’organiser les élections avanrt la fin de cette année. » La réponse fuse : « Je n’ai rien promis » (NdlR : Ce qui est exact, Joseph Kabila a toujours refusé de signer le moindre document sorti de ce dialogue sous l’égide des évêques de la Cenco, laisant le soin aux représentants de la majorité présidentielle de s’engager). « Je voudrais que les élections soient organisées aussi vite que possible. Mais on veut des élections parfaites, pas n’importe quoi comme élections ». (Pas comme celle de 2011, donc, qui l’ont maintenu au pouvoir malgré des irrégularités dénoncées par tous les observateurs.)
La révision de la constitution
Vient ensuite le point de la révision de la Constitution qui limite les mandats présidentiels. Perspective qui pourrait tenter Kabila ? « Quand ai-je parlé de changer cette règle ». Et de défier quiconque de produire un texte ou un enregistrement de sa part évoquant le changement de la constitution.
Les journalistes du Spiegel poussent le président dans ses retranchements sur ce point. Kabila affirme que la constitution est très claire. (Elle n’autorise que deux mandats de cinq ans).
« Donc, il n’y aura pas de troisième mandat pour le président Joseph Kabila? », interroge le Spiegel.
« Cela dépend de ce qu’on entend par troisième mandat », lâche Kabila. « On n’a pas l’intention de violer la constitution ».
La passe d’arme se poursuit.
Kabila tranche : « Je ne veux pas parler d’un troisième terme, parce que nulle part dans la constitution on parle d’un troisième mandat. C’est une invention d’esprits illuminés quelque part en Europe ou ailleurs ».
Le dossier Katumbi
La journaliste aborde enfin le dossier Moïse Katumbi. Ancien gouverneur du Katanga « qui a fait du bon boulot dans sa province »… Le président Kabila mettra un certain temps avant de prononcer le nom de son ancien allié devenu son pire adversaire (pas un cauchemar, parce que Kabila n’a « pas de cauchemar »). Le président explique que l’une des raisons qui a poussé les gens à rejoindre l’opposition, ce sont les réformes et d’évqouer la partition du Katanga pour justifier le départ de l’emblématique gouverneur. Et Kabila d’expliquer que ce découpage est « constitutionnel… Et nous devons respecter la loi »
.
La condamnation à trois ans de prison de Moïse Katumbi ? Un dossier qui regarde la justice, balaie en substance Kabila.
La conclusion de l’enquête des évêques congolais qui ont estimé que cette condamnation était une « farce » ? Même renvoi à la justice. Mais avec une petite nuance qui ne passera pas inaperçue. Kabila ajoute en effet : « Être un évêque catholique ne signifie pas que vous êtes un saint. Je n’ai pas demandé aux évêques de remplacer la justice »…
L’interview est éclairante. Kabila ne lâche rien : pas de date pour l’organisation de la présidentielle. Pas d’engagement sur son avenir. « Je ne vais pas me suicider » en cas de départ du pouvoir est la seule « information » de cette interview dans laquelle il ne donne aucun signal rassurant. Le président qui met en avant ses réussites et le retour de la paix dans son pays explique, quelques instants plus tard, qu’il ne peut organiser les élections à cause de la guerre dans l’est. « On ne peut investir dans les élections quand il faut combattre pour récupérer son territoire national ». Cette phrase sonne comme un scénario tissé de fil banc. Les violences aux Kasaïs, dans l’est et les régulières crises au Kongo central (ex-Bas Congo) sont autant de fers au feu qui pourraient justifier – au moins pour le clan du président – un report sine die des scrutins."
Interview réalisée par Grill et Koelbl, parue dans le Spiegel numéro 23/2017, daté du 27 mai 2017.
"Présidentielle en RDC: «Je n'ai rien promis du tout», prévient Joseph Kabila"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170603-presidentielle-rdc-je-ai-rien-promis-tout-previent-joseph-kabila
Cinq ans qu'il n'avait pas accordé d'interview. Le président congolais Joseph Kabila se confie rarement à la presse internationale et son entretien au magazine Der Spiegel pourrait provoquer de vives réactions en République démocratique du Congo. « Je n'ai rien promis du tout » concernant la tenue d'une élection présidentielle cette année, assure le président congolais qui devait initialement quitter le pouvoir fin 2016.
Bien qu'un engagement d'organiser des élections générales d'ici la fin de l'année a été pris dans un accord signé le 31 décembre dernier par des cadres de la majorité et de l'opposition, Joseph Kabila répond aujourd'hui : « Je n'ai rien promis du tout », avant d'ajouter qu'il souhaite « organiser des élections aussi vite que possible ».
A plusieurs reprises dans cet entretien au Spiegel (en anglais), le journaliste allemand tente d'obtenir une promesse sur la date de la présidentielle ou une confirmation que cela pourrait prendre plus de temps pour l'organisation de ces élections. A chaque fois le président congolais botte en touche. « C'est à la commission électorale de répondre à cette question » de date, dit-il. « Organiser des élections pourrait prendre plus de temps ou non », ajoute Joseph Kabila.
Le président congolais rappelle à chaque fois que la RDC est un pays gigantesque avec peu d'infrastructures. Et de mettre en garde : « Si vous organisez des élections chaotiques, vous aurez le chaos ».
« Nous voulons des élections parfaites, pas seulement des élections », affirme encore le chef d'Etat dans ce long entretien avec le magazine allemand, expliquant que l'enjeu pour lui est d'enregistrer tous les nouveaux majeurs, que cet enrôlement est en cours et qu'il « marche bien ». Mais jamais de date pour les élections.
« Nous n’accepterons pas »
Suite aux déclarations du président Joseph Kabila à la presse allemande, la classe politique congolaise a réagi. Joint par RFI, Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, principale coalition de l'opposition, s'étonne ainsi que Joseph Kabila affirme n'avoir rien promis sur la tenue d'élections générales, alors qu'un accord signé par des cadres de son parti affirme qu'il y aura des élections, d'ici la fin de l'année.""S’il nie avoir promis quelque chose, cela veut dire qu’il reconnaît qu’il ne se sent pas concerné par l’organisation d’élections avant le 31 décembre de cette année, ce qui est grave.
Félix Tshisekedi
04-06-2017 - Par Léa-Lisa Westerhoff00:00
00:00
"Kabila assure n'avoir "rien promis du tout" quant aux élections en 2017"
° https://www.voaafrique.com/a/kabila-assure-n-avoir-rien-promis-du-tout-quanrt-aux-elections-en-2017/3885417.html
Le président congolais Joseph Kabila a assuré samedi dans un entretien à la presse allemande n'avoir "rien promis du tout" concernant la tenue d'élections présidentielles cette année.
"Je n'ai rien promis du tout ! Je souhaite organiser des élections aussi vite que possible", a-t-il déclaré à l'hebdomadaire der Spiegel dans un rare entretienaccordé à la presse à Kinshasa.VOA Afrique
✔@VOAFrench
[ltr]Congo President Joseph Kabila: 'I'm Not Going to Commit Suicide' http://spon.de/aeZsX via @SPIEGELONLINE[/ltr]
7:32 PM - 3 Jun 2017Congo President Joseph Kabila: 'I'm Not Going to Commit Suicide' - SPIEGEL ONLINE - International
Democratic Republic of Congo President Joseph Kabila, whose term in office should have ended by now, doesn't appear to want to step down. In a SPIEGEL interview, he discusses delays in elections and...
spiegel.de
"Nous voulons des élections parfaites, pas seulement des élections", a-t-il ajouté, expliquant que l'enregistrement des électeurs était en cours et "marche bien".
Interrogé sur une éventuelle réforme de la constitution qui lui permettrait de postuler à un troisième mandat, le chef de l'Etat a lancé: "Je suis très clair là-dessus. Toute ce blabla sur un changement constitutionnel est un non-sens total".
Au pouvoir depuis 2001, Joseph Kabila aurait dû quitter le pouvoir fin 2016, à l'issue de ses deux mandats, comme prévu par la constitution du pays.
Le dirigeant maintient toutefois une certaine ambiguïté sur une modification possible de la constitution, en soulignant qu'elle peut avoir lieu à l'issue d'un référendum. "Jusqu'ici nous n'avons pas entamé du tout le débat" sur une éventuelle consultation populaire, affirme-t-il dans le magazine allemand.
Mais interrogé à plusieurs reprises pour savoir s'il écartait définitivement un troisième mandat, l'intéressé a répondu: "Cela dépend de ce qu'on entend vraiment par 3e mandat".
"Nous n'avons en tous les cas pas l'intention de porter atteinte à la constitution. Et comment je pourrais avoir un 3e mandat sans porter atteinte à la constitution ?", conclut-il.
M. Kabila a été élu président en 2006 lors des premières élections libres depuis l'indépendance du pays en 1960 avant d'être réélu pour un second mandat en 2011 à l'issue d'un scrutin au résultat contesté, marqué par des fraudes massives.
Depuis lors, la crise politique gangrène le pays et il n'y a plus eu aucune élection au scrutin direct. Depuis janvier 2015, les violences liées au retard du processus électoral ont fait des dizaines de morts à Kinshasa et dans d'autres villes du pays.
La crise s'est encore envenimée en décembre lorsque s'est achevé le mandat du président.
Sous l'égide de l'Église catholique, représentants de la majorité et de l'opposition ont signé le 31 décembre un accord de partage du pouvoir prévoyant la nomination d'un Premier ministre issu de l'opposition et la tenue des élections présidentielles et législatives cette année.
Avec AFP"
"Elections en RDC: Kabila assure n'avoir "rien promis du tout""
° https://www.rtbf.be/info/monde/detail_elections-en-rdc-kabila-assure-n-avoir-rien-promis-du-tout?id=9624393
"Kabila à Der Spiegel : « Comment pourrais-je avoir un troisième mandat sans porter atteinte à la Constitution ? »"
° http://www.jeuneafrique.com/444942/politique/kabila-a-der-spiegel-pourrais-troisieme-mandat-porter-atteinte-a-constitution/
"Elections en RDC : Kabila « n’a rien promis du tout » en 2017"
° http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-kabila-na-rien-promis-du-tout-en-2017/
Dans une interview fleuve au magazine allemand Der Spiegel, le président congolais sème le trouble sur la tenue de l’élection présidentielle avant la fin de l'année.
Pour ceux qui avaient encore un vague espoir que 2017 soit une année électorale en République démocratique du Congo (RDC), l’interview du chef de l’Etat publiée ce week-end ne laisse guère de doute sur un nouveau report du scrutin. Dans un long entretien au Spiegel, Joseph Kabila s’explique tout d’abord sur la non tenue de la présidentielle en décembre 2016. Le chef de l’Etat affirme que l’arrivée d’une dizaine de millions de nouveaux électeurs à enrôler depuis le dernier scrutin de 2011 et la guerre contre le M23, qui a mobilisé d’importants moyens financiers, sont les deux principales raisons qui ont poussé les autorités à repousser les élections. « Nous n’étions pas bien préparés » avoue Joseph Kabila. Des explications un peu courtes lorsque l’on sait que le président congolais est en pouvoir depuis plus de 16 ans.
Kabila renvoie la responsabilité à la CENI
Concernant la tenue de l’élection présidentielle fin 2017, comme le prévoit l’accord politique de la Saint-Sylvestre négocié entre majorité et opposition sous l’égide de l’Eglise catholique, le président semble vouloir commencer à préparer l’opinion à nouveau retard : « Je n’’ai rien promis du tout ! J’aimerais que les élections se déroulent le plus tôt possible. Mais nous voulons des élections parfaites ». Reste à savoir ce que sont des élections parfaites et surtout à donner une date pour la tenue du scrutin. Et sur ce point le chef de l’Etat botte en touche, ou plutôt renvoie la balle entre les mains de la Commission électorale (CENI) : « C’est la commission électorale qui organise les élections dans ce pays, ce que la plupart des gens oublient. Cette commission travaille déjà et les résultats sont positifs. Nous nous dirigeons vers 24 millions d’électeurs déjà inscrits. Nous avançons. » tente de rassurer Joseph Kabila, qui oublie qu’il y a environ 40 à 45 millions d’électeurs à enrôler et que le scrutin est censé se tenir… dans moins de 6 mois ! On sait également que la CENI est largement téléguidée par la majorité présidentielle, qui souffle le chaud et le froid sur l’avancement du processus électoral, et se plaint régulièrement du manque de moyens financiers octroyés par le gouvernement.
« Changer la Constitution est constitutionnel »
L’opposition accuse depuis 2014 le président Kabila de vouloir retarder volontairement la tenue des élections pour se maintenir au pouvoir au-delà de son deuxième et dernier mandat. La Constitution lui interdit en effet de se représenter à sa propre succession. Après l’annulation du scrutin de 2016, certains redoutent que le président cherche à vouloir modifier la Constitution pour être autorisé à briguer un troisième mandat, comme les présidents du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda ou du Congo-Brazzaville. Au Spiegel, Joseph Kabila louvoie : « Changer la constitution est constitutionnel. Vous pouvez modifier la constitution par référendum. Mais nous n’avons pas encore demandé un référendum. ».
La majorité n’est toujours pas en campagne
« Il n’y aura pas de troisième mandat ? » demande le journaliste allemand. « Cela dépend de ce qu’on entend vraiment par 3ème mandat. Nous n’avons en tout cas pas l’intention de porter atteinte à la Constitution. Et comment pourrais-je avoir un 3ème mandat sans porter atteinte à la Constitution ? » Dans cette longue interview, Joseph Kabila maintenant le flou et le doute sur la tenue des prochaines élections. Une chose est sûre, cet entretien est semblé conçu pour préparer les esprits et la communauté internationale à un nouveau report. D’ailleurs, le meilleur signal que les élections ne sont pas encore à l’ordre du jour en RDC est à chercher du côté de la majorité présidentielle qui n’est ni en campagne, ni même à la recherche d’un autre candidat pour succéder à Joseph Kabila."
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/elections-en-rdc-kabila-assure-navoir-rien-promis-du-tout
° http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/3174332/2017/06/03/Kabila-assure-n-avoir-rien-promis-du-tout.dhtml
° https://actualite.cd/2017/06/03/kabila-a-propos-des-elections-en-2017-je-nai-rien-promis-du-tout-der-spiegel/
° https://actualite.cd/2017/06/03/rapport-cedp-nai-demande-aux-eveques-de-remplacer-systeme-de-justice-pays-joseph-kabila/
" Quand Kabila répond et met en garde Katumbi"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/04/kabila-repond-met-garde-katumbi.html
" La riposte de Kabila contre l’UE, les USA, Dokolo et Katumbi"
http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/03/riposte-de-kabila-contre-lue-usa-dokolo-katumbi.html
" « Je n’ai rien promis du tout! », la petite confusion sur l’interview de Kabila"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/06/03/nai-rien-promis-petite-confusion-linterview-de-kabila.html
La presse francophone tant nationale qu’internationale a rapporté le « Je n’ai rien promis du tout! » du président Joseph Kabila dans une interview à l’hebdomadaire allemand der Spiegel, comme un démenti et surtout un doute sur la tenue des élections à la fin de cette année. La version originale en anglais et traduite par POLITICO.CD reflete néanmoins une erreur de traduction. En effet, c’est grâce la question de nos confrères allemands, à l’origine de cette réponse, que la situation semble beaucoup plus différente.
DER SPIEGEL dit exactement: « The missed election deadline triggered bloody riots. In the aftermath, the Congolese Conference of Catholic Bishops brokered an agreement between the government and the opposition, including your promise to hold elections by the end of this year. » A traduire par: « l’élection manquée a déclenché, à son échéance [date à laquelle l’élection était supposée avoir lieu], des émeutes sanglantes. À la suite, la Conférence des évêques catholiques congolais a négocié un accord entre le gouvernement et l’opposition, y compris votre promesse d’organiser des élections d’ici la fin de cette année.«
Ce à quoi Joseph Kabila a répondu: « I didn’t promise anything! I’d like elections to take place as soon as possible. But we want perfect elections, not just any kind of elections. And it’s the electoral commission that organizes elections in this country — this is what most people forget. We have an independent commission which, acccording to our constitution, is in charge of organizing elections. That commission is already working and the results are positive. We are moving towards 24 million already registered voters. We are moving forward. » A traduire par: »Je n’ai rien promis! J’aimerais que les élections aient lieu le plus tôt possible. Mais nous voulons des élections parfaites, pas simplement n’importe quelles élections. Et c’est à la Commission électorale d’organiser les élections dans ce pays – c’est ce que la plupart des gens oublient. Nous devons une indépendante commission qui, conformément à notre constitution, est responsable de l’organisation des élections. Cette commission travaille déjà et les résultats sont positifs. Nous avançons vers 24 millions d’électeurs déjà inscrits.
Ainsi, le « je n’ai rien promis du tout! » semble visiblement être une réponse en rectification de l’affirmation du journal allemand, contrairement au sens qui lui a été donné par la presse francophone.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
Je lis ici et là d’inutiles ‘chipotages’ sémantiques (traduction, sens…) ou de contextualisation forcée (rectifications ou précisions à des propos des journalistes plutôt qu’affirmations d’emblée) qui hélas s’interdisent ainsi de décrypter le fond de la pensée de ‘JK’ ! Celle-ci sauf pour les aveugles volontaires (refusant exprès de voir ce qui est devant eux) n’est qu’une entreprise rusée de ne pas quitter le pouvoir (maintenant?) !
L’essentiel des propos de ‘JK’ dans son interview à ‘Der Spiegel’ se résume en effet à « justifier les retards des élections et à ne pas exclure la possibilité d’un troisième mandat qu’il habillerait d’une volonté du peuple via un référendum » ! Pas de nuances objectives à lui trouver !
Pour moi, les Congolais qui ne le verraient pas succomberaient consciemment (quelle trahison !) ou inconsciemment (déficit de lucidité ?) au piège d’enfumage délibéré qu’affectionne ‘JK’ paré de maints stratagèmes quant à son avenir à son poste et à la nécessité d’alternance démocratique attendue de la large majorité des Congolais !
Grave méprise donc dans ce cas !
En effet ses explications pire ses justifications sont factices : s’il avait tenu à un compromis consensuel pour sortir de la ‘crise’ il n’aurait pas poussé la Cenco à l’abandon et aurait favorisé la juste application de l’Accord du 31 décembre, quitte à trouver ensemble les bonnes conditions et les délais raisonnables pour les élections…
Aujourd’hui ‘JK’ nous dévoile sans scrupules le fond de sa stratégie : après avoir obtenu son glissement sur les promesses que nous tendait l’Accord, il s’en est dégagé pour retourner à sa conduite arbitraire et démagogique habituelle…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L’essentiel des propos de ‘JK’ dans son interview à ‘Der Spiegel’ se résume en effet à « justifier les retards des élections et à ne pas exclure la possibilité d’un troisième mandat qu’il habillerait d’une volonté du peuple via un référendum » ! Pas de nuances objectives à lui trouver !
Pour moi, les Congolais qui ne le verraient pas succomberaient consciemment (quelle trahison !) ou inconsciemment (déficit de lucidité ?) au piège d’enfumage délibéré qu’affectionne ‘JK’ paré de maints stratagèmes quant à son avenir à son poste et à la nécessité d’alternance démocratique attendue de la large majorité des Congolais !
Grave méprise donc dans ce cas !
En effet ses explications pire ses justifications sont factices : s’il avait tenu à un compromis consensuel pour sortir de la ‘crise’ il n’aurait pas poussé la Cenco à l’abandon et aurait favorisé la juste application de l’Accord du 31 décembre, quitte à trouver ensemble les bonnes conditions et les délais raisonnables pour les élections…
Aujourd’hui ‘JK’ nous dévoile sans scrupules le fond de sa stratégie : après avoir obtenu son glissement sur les promesses que nous tendait l’Accord, il s’en est dégagé pour retourner à sa conduite arbitraire et démagogique habituelle…
"Cynisme :
Elections : Quand «Kabila» défie 70 millions de Congolais…
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11765"Joseph Kabila" dans son nouveau "look"
C’est un défi que «Joseph Kabila» vient de lancer aux 70 millions de Congolais. Président de la République hors mandat depuis le 19 décembre 2016, l’homme - qui considère le Congo-Kinshasa comme un « bien personnel» pour lui et sa fratrie - a «décrété» que les Congolais iront aux urnes «dès que possible». Adieu donc l’Accord dit de la Saint-Sylvestre qui fixait la tenue des élections (présidentielle, législatives et provinciales) au mois de novembre prochain. Il est désormais clair que le successeur de Mzee rêve d’une «Présidence à vie». L’homme est convaincu qu’« il n’y a rien en face ». Sauf un peuple résigné…
Les Congolais étaient habitués au mutisme de « Joseph Kabila ». Ils ne se portaient pas mal. Et ce en dépit du fait qu’on attend de celui qui a accepté une telle fonction d’exception une réelle « présence ». Une présence pour expliquer et justifier la manière dont les affaires publiques sont conduites.
Qu’il pleuve ou qu’il vente, « Kabila » a fait le choix de rester, selon ses propres termes, «maître de son silence» plutôt que de devenir «esclave de sa parole». Il a laissé l’exercice du ministère de la parole à quelques supplétifs. Le plus connu n’est autre que l’inamovible ministre de la Communication, Lambert Mende Omalanga, surnommé « Vuvuzela ».
« Je n’ai jamais rien promis… »
Quelle mouche a pu piquer « Kabila » pour qu’il décide de rompre son long silence ? Dans une interview accordée au magazine allemand «Der Spiegel» daté du 3 juin, le Président congolais hors mandat a lancé un véritable défi aux 70 millions de ses "concitoyens". Ce défi tient en ces quelques mots : «Je n’ai jamais promis d’organiser les élections au cours de cette année 2017».
Cynique et menteur, l’homme a perdu de vue qu’en août 2016, il affirmait, lors d’un voyage à Kasese, en Ouganda, que c’est la CENI (Commission électorale nationale indépendante) qui organise les élections et non le chef de l’Etat. Une manière d’imputer à cette Centrale électorale les dysfonctionnements présents et à venir.
Après avoir joué au chat et à la souris avec la population, le successeur de Mzee est passé aux aveux en affirmant, sans sourciller, qu’il n’a jamais pris l’engagement d’organiser les consultations politiques durant l’année en cours. « Je n’avais rien promis du tout », a-t-il déclaré à cette publication allemande. Et d’ajouter : «Je souhaite organiser les élections dès que possible».
Ces propos pour le moins ubuesques ne manqueront pas de faire bondir les citoyens de vieilles nations démocratiques. Des nations où les élections ont lieu périodiquement. Et non au gré des états d’âme ou de la fantaisie des dirigeants en exercice. Barack Obama avait-il promis au peuple américain de convoquer le scrutin pour l’élection présidentielle en novembre 2016 ? Que dire de la France de François Hollande qui est allée aux urnes en mai dernier?
« Présidence à vie »
Dans cet entretien avec «Der Spiegel», « Joseph Kabila » - qui est frappé d’inéligibilité pour avoir accompli deux quinquennats consécutifs - est allé plus loin en étalant sa roublardise.
« Nous voulons des élections parfaites, pas seulement des élections », a-t-il souligné. Questions : des élections parfaites pour qui ? Est-ce pour le "sortant" et les membres de l’oligarchie au pouvoir ou pour la grande majorité des Congolais qui piaffe d’impatience pour tourner la page - le chapitre ? - de seize années d’incurie et de corruption ?
Interrogé sur les informations faisant état de sa volonté d’initier un référendum constitutionnel afin de faire sauter les verrous qui l’empêchent de postuler à un troisième mandat, le Président sortant - qui est réputé allergique à la vérité - a qualifié tout ce qui se dit à ce sujet de « bla-bla ».
L’interviewer a, pour sa part, noté que l’interviewé peinait à dissimuler « une certaine ambiguïté » sur l’idée de l’organisation d’un référendum. «Nous n’avons en tous les cas pas l’intention de porter atteinte à la constitution», dira-t-il avant de conclure : «Et comment je pourrais avoir un 3e mandat sans porter atteinte à la constitution ?». De qui se moque cet homme au bilan économique, social et politique calamiteux? Nul besoin de parler de la sécurité des personnes et des biens.
C’est depuis le mois de juin 2013 que « Joseph Kabila » et ses thuriféraires mijotent l’idée de faire modifier la Constitution. But non-avoué : instaurer une Présidence de la République sans limitation de mandat. En langage moins savant, cette formule s’appelle une « Présidence à vie».
«Toute Constitution est révisable »
Tout a commencé avec l’ouvrage « Entre la révision de la Constitution et l’inanition de l’Etat » paru en juin 2013. L’auteur est connu. Il s’agit du constitutionnaliste Evariste Boshab. Professeur de droit public à l’université de Kinshasa, l’homme était à l’époque secrétaire général du parti dominant le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie).
La thèse soutenue par Boshab est simple : toute Constitution est révisable. Une allusion implicite à l’article 220 de la charte fondamentale en vigueur qui verrouille certains principes. Cette disposition stipule notamment : « La forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du Pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. (…). ».
Après cette «sortie éditoriale» de Boshab qui reçut un accueilli mitigé, plusieurs caciques de la Kabilie ont pris le relais. Chef de la Maison civile de « Joseph Kabila », Théodore Mugalu qui serait prédicateur a battu campagne dès octobre 2014 en faveur de la rédaction d’une « nouvelle Constitution ».
A l’appui de sa démarche, il lance des arguments pour le moins spécieux. Selon lui, la Constitution promulguée le 18 février 2006 par … « Joseph Kabila » ne serait qu’une « pâle copie de la loi belge». N’ayant guère convaincu, il tente sans succès de prendre les Congolais par les sentiments : «Pour instaurer la bonne gouvernance des affaires de la Cité, les Congolais doivent donc associer Dieu, car il n’y a de bon que Dieu». En clair, la Constitution ne fait pas assez mention de Dieu. Depuis quand a-t-il acquis cette conviction?
A l’époque où il n’était «que» député et chef du groupe parlementaire du PPRD à l’Assemblée nationale, Emmanuel Ramazani Shadary d’entonner sa partition. Intervenant à l’émission « Dialogue entre Congolais » de Radio Okapi, le 15 septembre 2014, l’homme eut ces mots : « Il y a des procédures pour changer la Constitution. L’Assemblée nationale doit dire le dernier mot ». Depuis le 22 décembre dernier à ce jour, Ramazani Shadari assume les fonctions de ministre de l’Intérieur. Tout un programme.
J’y suis, j’y reste !
Les propos tenus par «Kabila» à «Der Spiegel» ne surprendront que les naïfs. L’homme a démontré à maintes reprises qu’il n’entend en aucun cas quitter le pouvoir par la voie des urnes. Ceux qui veulent le faire "dégager" devraient recourir au seul langage auquel il est sensible : la force.
« Elu » en 2006 et « réélu » en 2011, « Joseph Kabila » n’avait rien trouvé à redire sur le coût des opérations électorales. Frappé d’inéligibilité, il est devenu « moralisateur ». Il use et abuse des subterfuges « pour faire durer le plaisir », disait un homme politique congolais. Depuis plusieurs années, il envoie un message subliminal univoque : « J’y suis, j’y reste!».
Dans un entretien avec l’hebdomadaire «Jeune Afrique» daté du 14 août 2016, Zoé «Kabila», parlant sans doute par procuration, avait prévenu : « Nous ne sommes pas prêts à abandonner le pouvoir à n’importe qui ».
Avec l’interview au "Der Spiegel", on assiste au défi lancé aux 70 millions de Congolais par une famille mafieuse. Une famille qui a acquis, plus à tort qu’à raison, la conviction qu’"il n y a rien en face", sauf un peuple résigné.
Lors du point de presse qu’il a co-animé, vendredi 2 juin, à Genève, avec son avocat Eric Dupond-Moretti, Moïse Katumbi Chapwe, candidat déclaré à l’élection présidentielle, a martelé que « nous devons avoir des élections au mois de novembre prochain ». Sinon ?"
"Bientôt le « carton noir » à Joseph Kabila
° http://lesechosdufaso.net/bientot-le-carton-noir-a-joseph-kabila/
L’incertitude politique plane toujours sur la République démocratique du Congo. Une incertitude qui alimente les tensions au niveau national et qui plombe l’économie du pays. Indexé comme un pays à crise politique majeure et donc instable à cours et moyen termes, quels partenaires oseront aller y investir?
En rappel, la crise politique est née de l’absence d’élections dans le délai constitutionnel en 2016. Aussi, l’accord global et inclusif (toutes les parties prenantes aux discussions directes tenues depuis le 8 décembre 2016 l’ont signé) du 31 décembre 2016 a été conclu sous la médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) pour éviter à la patrie de Patrice-Emery Lumumba l’implosion. Mais le Président Kabila et son parti ne sont pas prêts de céder. La preuve, dans une récente interview dans un journal allemand, Kabila assure n’avoir «rien promis du tout» quant aux élections en 2017!
Conclu pour un processus électoral apaisé, l’Accord politique de la Saint-Sylvestre connaît jusque-là un passage à vide. En effet, nul n’est en mesure aujourd’hui de dire comment le pays va sortir de l’actuelle crise politique. Pourtant l’accord politique du 31 décembre 2016 a l’avantage d’être à la fois global et inclusif parce que signé par toutes les parties prenantes aux discussions directes. Qui plus est, Il garantit les intérêts autant de la Majorité présidentielle que de l’Opposition représentée par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
Avec cet accord, le parti au pouvoir bénéficie du fait que le chef de l’Etat, son autorité morale, reste en fonction jusqu’à l’installation d’un président élu. De son côté, le Rassemblement a obtenu une concession majeure, aucune tentative de référendum ne peut être entreprise durant la période préélectorale et électorale. Autrement dit, l’actuel locataire du Palais de la nation ne peut en aucune façon entreprendre une démarche pour modifier la Constitution afin de briguer un troisième mandat présidentiel.
Mais au fil des mois, le chef de l’État serait en train de s’écarter délibérément de l’esprit et la lettre de l’accord de la CENCO. Il aurait fait signer cet arrangement particulier pour gagner du temps.
En effet, malgré la résolution 2348 du Conseil de sécurité du 30 mars 2017 et même les récentes sanctions du 29 mai de l’Union européenne, le parti du président semble faire la sourde oreille. Tout semble indiquer que la famille politique du chef de l’Etat vise au finish, la modification de la Constitution pour imposer un référendum qui ferait sauter le verrou qui prive Joseph Kabila de briguer un troisième mandat. C’est la raison pour laquelle, le président est toujours très évasif sur la question du referendum.
Dans ce contexte politique incertain, résister à un pouvoir non démocratique serait un devoir de tous les citoyens congolais. Résister à un pouvoir arbitraire qui se maintient coûte que coûte par les armes et la démagogie, serait un devoir de salubrité publique.
Ceci pour dire que face à l’entêtement du président Kabila, les Congolais doivent se mobiliser afin d’empêcher un pouvoir non démocratique de prendre en otage leur pays.
Pour cela, les opposants et le peuple congolais devront éviter dès à présent, les erreurs d’antan, l’impréparation, le «Moi» (qui est toujours haïssable), les postures, et les divisions inutiles. L’alternance se prépare. Réfléchir collectivement sur l’avenir du pays, faire converger des projets, des idées novatrices, mettre en avant l’intérêt général au détriment des intérêts privés, cesser de se compromettre en apportant de l’eau au moulin à une dictature qui broie des vies, doivent devenir une urgence nationale.
Si Kabila persiste et signe, le peuple congolais le peuple devra se faire le droit de refuser ou de manifester, le droit de se révolter. Déjà, la possible modification de la Constitution congolaise ne souffre plus de doute. Le président ne maintient pas une certaine ambiguïté sur cette éventualité pour rien. «Jusqu’ici nous n’avons pas entamé du tout le débat» sur une éventuelle consultation populaire, affirme-t-il dans le magazine allemand. Même interrogé à plusieurs reprises pour savoir s’il écartait définitivement un troisième mandat, l’intéressé a répondu: «Cela dépend de ce qu’on entend vraiment par 3e mandat».
Le Président Kabila a été élu président en 2006 lors des premières élections libres depuis l’indépendance du pays en 1960 avant d’être réélu pour un second mandat en 2011 à l’issue d’un scrutin au résultat contesté, marqué par des fraudes massives.
Aujourd’hui, le mieux est de respecter les accords de partage du pouvoir conclu le 31 décembre 2016 afin que des bonnes élections justes et transparentes aient lieu et laissent la place à d’autres personnes. A défaut, le président ne recevra plus de carton rouge du peuple congolais, mais un carton noir: le chaos! Ce que ce grand pays riche de ses hommes et de son sous-sol ne mérite."
"Analyse du week end du 4 juin 2017 sur l'interview de Joseph Kabila à Der Spiegel"
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Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
Kabila est le PROBLÈME !!! Tant qu'il sera au pouvoir, la RDC n'avancera PAS
Admin- Admin
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"Interview de Kabila à Der Spiegel : Contradictions et langue de bois "
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17071:interview-de-kabila-a-der-spiegel-contradictions-et-langue-de-bois&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"L’interview de Kabila est une « déclaration de guerre contre le peuple congolais », affirme Kabund"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/05/linterview-de-kabila-declaration-de-guerre-contre-peuple-congolais-affirme-kabund.html
"Quand Kabila se dresse un bilan positif"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/04/kabila-se-dresse-bilan-positif.html
"Les « multiples drapeaux pour accueillir le Chef de l’Etat » est une stratégie qui ne tient plus, affirme Bababaswe"
° http://www.politico.cd/en-off/2017/06/03/multiples-drapeaux-accueillir-chef-de-letat-strategie-ne-tient-plus-affirme-bababaswe.html
"Mende : « Le président Kabila n’était pas partie prenante aux discussions pour promettre les élections en 2017 »"
° https://actualite.cd/2017/06/05/mende-president-kabila-netait-partie-prenante-aux-discussions-promettre-elections-2017/
"Les trois contre-vérités de Joseph Kabila dans son interview au journal der Spiegel-Nzinga Germain"
° http://desc-wondo.org/fr/les-trois-mensonges-de-joseph-kabila-dans-son-interview-au-journal-der-spiegel-nzinga-germain/
Le président Joseph Kabila accordant ce samedi 3 juin 2017 une interview à Bartholomaus Grill et à Suzanne Koelbel, deux journalistes du quotidien allemand Der Spiegel1[/b] a tenu à fixer l’opinion sur deux questions qui fâchent, à savoir la reforme de la constitution et le strict respect du délai constitutionnel de ses fonctions présidentielles limitées à deux mandats non renouvelables. J’ai choisi de lire la version originale anglaise de cette interview, la disséquant de fond en comble pour pouvoir en relever de nombreuses contradictions qui, au fil du récit, endossent le qualificatif pur et simple de graves mensonges politiques qu’il importe de mettre sur la place publique parce qu’ils sont en passe d’hypothéquer l’avenir même de tout un peuple.
1°« Nous voulons des élections parfaites, pas seulement des élections ».
Lorsque les journalistes rappellent à Kabila la grande déception des partenaires occidentaux pour son renvoi des élections au-delà du 19 décembre 2017, Joseph Kabila tombe dans leur piège en invoquant l’antique volonté des mêmes occidentaux lui ayant jadis conseillé en 2011 de retarder les élections. Lui s’y était opposé et avait réussi à les organiser dans les délais impartis. C’est alors que les journalistes le prennent au mot pour lui demander pour quelle raison il n’est plus arrivé à rééditer en 2016 ce qu’il avait fait il y cinq ans en organisant les élections présidentielles dans le délai imparti par la Constitution2.
Kabila pour se défendre invoque deux raisons somme toute étrangères aux enjeux électoraux de l’heure.
D’abord il invoque l’impréparation de son gouvernement. Pourquoi ? Parce qu’en 2011, dit-il, la CENI avait 32 millions des électeurs enregistrés et que présentement la République Démocratique du Congo en disposerait entre 42 à 45 millions à faire enregistrer. L’on se demande sur quelles pièces administratives se fonde cette estimation qui a fait passer la population électorale à plus de dix millions d’électeurs en l’espace de cinq ans? Par quelle magie a-t-il réussi à établir ce chiffre pour un peuple sans carte d’identité depuis l’arrivée de l’AFDL ? Déjà en 2007, le professeur Fweley Diangituka3 attirait notre attention sur une des étapes de fraude électorale au Congo de Lumumba consistant à organiser justement le recensement électoral en lieu et place du recensement de la population qui n’a pourtant plus eu lieu dans le pays depuis plusieurs décennies. De là à croire que le pouvoir de Kinshasa préfère ce genre d’estimations cocasses et farfelues pour mener à bien son entreprise frauduleuse, il y a qu’un petit saut intellectuel à faire.
D’autre part, l’estimation faite par le même Kabila entre 42 à 45 millions d’électeurs avec une marge d’erreur de trois millions d’électeurs menace la transparence et l’équité du processus électoral congolais. Le fait qu’à cette étape cruciale, soit six mois avant les échéances, le Chef de l’Etat ignore la population électorale exacte du futur scrutin présidentiel ou en impose une comptabilité complaisante doit être pris comme un signal fort des intentions non avouées de cet acteur politique. Cette confusion sur le nombre exact d’électeurs n’est-elle pas voulue et entretenue par le pouvoir en vue de manipuler le processus à sa guise ?
Continuant son interview, Kabila avance la deuxième raison de la non-tenue des élections qu’est le début de la guerre de M23 en 2011 et le budget de l’Etat congolais prioritairement alloué à son temps pour la défense des frontières territoriales. Selon lui, la priorité n’était pas les élections mais bien plus la défense du territoire. A quoi, se demande-t-il, serviraient les élections organisées dans un état chaotique sinon à engendrer plus de chaos ?
En allant en profondeur de ce qui précède, l’on s’aperçoit que Kabila ment doublement à ses interlocuteurs et à l’opinion publique.
D’abord parce que lui-même n’est pas du tout irréprochable dans les causes profondes qui ont occasionné le déclenchement de la guerre du M23 , à entendre par là le Mouvement du 23 mars qui serait une rébellion des éléments de l’ex-CNDP réclamant l’application intégrale des accords signés le 23 mars 2009.
Le témoignage de Steve Hege4, ancien coordonateur du Groupe d’Experts des Nations-Unies ayant enquêté en RD Congo est sans appel quant à la responsabilité de Rwanda et de l’Ouganda et de Joseph Kabila lui-même. « Le gouvernement du Rwanda lui a fourni un soutien direct, facilité le recrutement, encouragé les désertions de l’armée congolaise et livré des armes, des munitions, des renseignements et des conseils politiques à l’égard des rebelles ».5 Le gouvernement Ougandais quant à lui a fait actionner les réseaux importants pour donner appui au M23, avec « livraisons d’armes, l’assistance technique, la planification conjointe, conseil politique et facilitation des relations extérieures. Ils vont soutenir la création et l’expansion de la branche politique du M23 basée en permanence à Kampala»6. Le même rapport dirigé par Hege Steve nous informe par la même occasion que c’est Joseph Kabila lui-même (cheval de Troie de Rwanda et de l’Ouganda) qui a créé l’interaction entre les rebelles M23 et le gouvernement ougandais7.
Joseph Kabila s’est employé méthodiquement à cette tâche parce que les M23 sont en réalité sa milice privée l’aidant à asseoir le pouvoir prédateur à la solde de laquelle il travaille voici seize ans, lequel pouvoir se veut allergique à toute forme d’ordre démocratique et instrumentalise au contraire des nombreuses milices telles le CNDP ou les M23 pour faire avancer ses pions dans les négociations et pour imposer un nouvel ordre politique appelé « fédéralisme » par la partie rwandaise mais que les experts de l’ONU ont bien perçu comme une partition du territoire congolais.8 Ce M23 constitue une de nombreuses expressions du mécanisme pernicieux et complexe du chaos et du mensonge auquel recourent concomitamment Kabila et ses maitres à penser rwandais et ougandais pour faire perdurer l’occupation du territoire congolais et promouvoir l’exploitation de son sol et sous-sol par des forces d’occupation.
Kabila est donc l’un de trois commanditaires du M23 et s’il se permet d’invoquer la guerre de M23 comme obstacle majeur à l’organisation du processus électoral en 2016, alors l’on peut en déduire en d’autres mots qu’il reconnait implicitement qu’il est lui-même à la base du blocage du processus électoral vu qu’il en génère les causes directes.
En confessant aux journalistes allemands que son gouvernement a alloué les finances de l’Etat à la défense du territoire, il a omis de leur dire qu’en dépit de cette guerre voulue par lui et ses alliés, des millions de dollars continuaient à être mensuellement ponctionnés depuis 2011 dans les caisses de l’Etat sous la rubrique «ligne budgétaire pour l’organisation des élections 2016» mais que jusqu’à présent personne ne sait nous dire la destination exacte de ces sommes faramineuses. Il a également omis de dire aux journalistes que ces miliciens de M23 sont ceux-là mêmes que lui Kabila utilise présentement aux côtés de milices Kata Katanga, pour gonfler les milices semant morts et désolations au Kassaï pendant qu’une autre partie de ces M23 est venue gonfler les effectifs militaires à Kinshasa et à Moanda dans la perspective d’un autre chaos qu’il prépare incessamment à l’Ouest du Congo en vue de retarder le plus loin possible le scrutin présidentiel.
Ceci est une preuve supplémentaire parmi tant d’autres pour comprendre le mode opératoire d’un Kabila qui ne veut pas du tout des élections dans le format voulu par la Constitution et l’Accord de la Saint Sylvestre. A ce propos, lorsque les journalistes lui demandent s’il tiendra à sa promesse faite dans le cadre de l’Accord de la Cenco d’organiser les élections à la fin de l’an 2017, la réponse cinglante de Kabila (« I didn’t promise anything », « Je n’ai rien promis ») doit faire réfléchir plus d’un et tirer les congolais de leur sommeil intellectuel et de toute autre rêverie les faisant encore espérer l’avènement de la démocratie avec le pouvoir PPRD.
Si après tout un quinquennat, Kabila n’a pu rien faire pour favoriser l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes, son engouement à organiser des élections dites « parfaites » (pour reprendre ses propres paroles) parait clairement sinon comme une fuite en avant du moins comme une chimère voire un idéal minable de bâtir des châteaux en Espagne. A entendre par là pour le peuple congolais, sa triste naïveté à vouloir se nourrir d’un leurre démocratique là où ses ennemis pensent instituer un ordre politique liberticide, bien à l’opposé de ses aspirations profondes.
2° « Cela dépend de ce qu’on entend par troisième mandat »
Lorsque les journalistes cherchent à s’enquérir sur le bilan de ses trois quinquennats à la tête de l’Etat et des performances dont ceux-ci seraient comptables, Kabila n’hésite pas à évoquer l’état dans lequel il a hérité la Rd Congo en 2001 : pays divisé par cinq armées en guerre sur son territoire ; une économie inexistante ; des infrastructures en état de déliquescence et un état de non droit. Pince sans rire, il avoue que grâce à sa présidence, le pays est unifié ; la monnaie redevenue unique et l’économie stabilisée. 9
Ceux qui suivent de près la grave crise qui secoue la RD Congo croient entendre un discours hallucinant et déconnecté de toute réalité sur terrain. Car en effet, le pays n’est pas unifié au regard des hordes des milices qui sévissent à l’Est, dans le Katanga, dans le Kassaï et les nombreuses infiltrations des armées étrangères sur le sol congolais. Le franc congolais qui s’échange au taux de 1450 pour un dollar a perdu toute sa valeur d’appréciation devenant ainsi assimilable au papier hygiénique et que si les congolais du centre convertissent leurs économies en dollars comme monnaie de réserve, ceux de l’intérieur ont déjà adopté la monnaie des pays voisins comme leur véritable monnaie d’échange. L’économie congolaise est tout sauf stabilisée. Les indicateurs macroéconomiques placent ce vaste pays au rang des pays les plus pauvres du monde, le situant au 176e rang (sur 187 pays) du dernier indice de développement humain calculé par l’ONU.10
Faut-il rappeler à Kabila que la défense du territoire, la monnaie et l’économie sont trois sujets très sensibles définissant la souveraineté nationale. Leur déficit, comme c’est présentement le cas en Rd Congo sous son mandat, remet en question la respectabilité internationale et la souveraineté même de la Nation tout entière réduite à un état failli ou plutôt en un état voyou?
La faillite de ces attributs de souveraineté traduit l’autre échec de trois mandats de Kabila qui utilise un langage alambiqué pour vouloir justifier le bilan désastreux de son action politique et pour briguer un autre mandat au-delà des limites juridiques prescrites par la loi fondamentale congolaise.
A ce propos, quand Kabila reconnait que[ l’interprétation ne fait pas partie de la constitution congolaise et qu’à la question-piège du journaliste, s’il fallait entendre par là qu’il n’y aurait plus jamais de troisième mandat pour le président Kabila, le chef de l’Etat congolais livre sans le vouloir, le fond de sa pensée secrète : « Ca dépend de ce qu’on entend par troisième mandat ». Pour ne pas se faire attraper, il renvoie à la Cour Suprême de Justice la compétence d’établir le volume sémantique de ce concept du troisième mandat. Lui-même étant cet acteur politique qui a phagocyté les pouvoirs judiciaire et législatif des institutions démocratiques congolaises, vous comprendrez qu’il entend donner, via une cour judiciaire qui a perdu depuis des lustres son indépendance, une conception du troisième mandat à la mesure de ses ambitions politiques…
Tout en faisant semblant de refuser le statut de « père de la démocratie » lui collé sans conviction par les journalistes et tout en préférant malicieusement le réserver uniquement à Patrice-Emery Lumumba, quelque part Kabila se reconnait plutôt bien dans ce titre ronflant, de par sa prétention à avoir libéré la Rd Congo du chaos dans lequel il a hérité ce pays en 2001 et des sacrifices endurés par lui pour l’unifier et la stabiliser.
Et ce messianisme politique dont il se targue mezza vocedonne des ailes à son ambition de se pérenniser. Pour lui donc, il ne suffit plus d’avoir porté la paix et l’ordre en RD Congo, il lui faudra encore et encore assumer la responsabilité de laisser ce pouvoir uniquement quand il sera sûr que ces acquis politiques durement obtenus par lui ne seront pas bradés par quiconque. Par voie de conséquence, dit-il, « il ne laissera le pouvoir qu’en le passant à un autre président élu… » 11 Et voilà en résumé le subterfuge tendu au peuple congolais : à défaut d’imposer une reforme à l’actuelle constitution ouvrant la voie à un troisième mandat, il retardera aussi loin que possible la possibilité d’élection de son successeur avec espoir de se maintenir au pouvoir autant d’années qu’il le voudra.
3° «Tous ces bruits sur un éventuel changement constitutionnel sont un non-sens »
Il y a quelque chose que les journalistes allemands ont compris dans le parler de Kabila : l’art de l’esquive et du secret. Ils auront aussi compris que pour lui tirer le vers du nez, il fallait ne pas aborder des questions qui fâchent d’une manière frontale de peur de réveiller en lui le soupçon et la réserve. Il fallait procéder par des sujets tiers en vue de lui faire dire indirectement ce qu’on veut savoir de lui.
Ainsi donc pour éclairer la lanterne sur le troisième mandat, ont-ils procédé, tout au milieu de leur interview, à demander à Kabila s’il voulait procéder à une révision de la constitution. Tout en traitant cette matière de non-sens et d’absurde, Kabila finira par révéler des demi-vérités assez éclairantes pour l’entendement du peuple congolais sur l’avenir politique de leur pays.
D’abord, il assène à ses interlocuteurs que changer la constitution n’est pas une spécialité africaine. Même les gouvernements européens eux aussi changent de temps en temps leurs constitutions. En outre, dans la constitution elle-même, il y a, dit-il, le concept de « REFERENDUM » et que par conséquent, enchaine-t-il, l’on peut changer la Constitution par referendum.
Dans son jeu habituel de cache-cache, Kabila passe de son emploi de « je » (employé 26 fois durant toute l’interview) à l’usage collectif de « nous » pour mieux masquer ses intentions. « Nous » n’avons pas encore opté pour un referendum. Jusqu’à ce jour, « nous » n’avons pas encore organisé ni meeting ni débat public sur comment changer la constitution, conclut-il sur cette question fort épineuse.
Les mots en linguistique ont cependant le pouvoir de dire le non-dit, de dévoiler ce qui est caché derrière les belles formules. Dans cette dernière réponse de Kabila, c’est le « not yet » ou le « pas encore » (employé deux fois d’affilée) qui attire notre attention de chercheur. Il va sans dire que dans ses affirmations, Kabila ne nie point la possibilité d’un referendum. Il affirme plutôt qu’il n’est pas encore annoncé… En réalité, il le laisse percevoir et le laisse venir tout en préparant l’opinion à bien l’accueillir…Les dernières sorties fracassantes d’Alain Atundu 12 (porte-parole de la Majorité présidentielle) et de tant d’autres barons du régime (tous missi dominici du « prince ») conseillant d’urgence l’organisation d’un referendum doivent être interprétées comme des ballons d’essai pour jauger la réaction du peuple congolais.
En pointant du doigt les cerveaux illuminés de l’Occident (It’s an invention from enlightened brains) d’avoir inventé cette idée de changement de constitution et de troisième mandat, à défaut de trouver des boucs-émissaires à ses erreurs politiques, Joseph Kabila prend tout de même la précaution juridique de s’en référer à la Cour Suprême de Justice bien soumise à ses ukases et qui le moment venu se verra dévolue la tâche de réinterpréter la loi fondamentale.
4° Retour sur les deux armes politiques de Kabila : la ruse et le mensonge.
Dans cette interview, Joseph Kabila fait preuve d’une volonté manifeste de dissimuler ses intentions politiques. Après tout, la politique, comme l’écrivait Edouard Balladur, n’est-elle pas l’art de ne dévoiler ses intentions plut tôt qu’il n’est nécessaire, de crainte qu’elles ne heurtent l’opinion dominante et ne soient pas comprises ?13 C’est en cela que consiste justement la méthode de gouvernance de Kabila : ruser son peuple, ruser l’opinion nationale, lui faire croire ce qu’il ne fera JAMAIS dans l’avenir.
Via cette interview, Kabila cherche à « charmer » l’opinion nationale et internationale en s’attribuant l’étoffe d’un panafricaniste engagé contre les puissances impérialistes et néocolonialistes. Il veut séduire d’une séduction qui est un des moyens d’exercice du pouvoir selon Alain Cotta.14 Cette interview est pour tout dire un storrytelling, un récit bien ciselé sur ses exploits politiques qui malheureusement n’existent nulle part ailleurs que dans sa tête. Dans cette interview, Kabila racontent des histoires quoique fictives mais se veulent avant tout une entreprise narrative servant de marketing politique15 en vue de conquérir des voix dubitatives ou encore inexplorées. En choisissant un média étranger, Kabila est déjà entré en campagne électorale non pour convaincre son électorat à qui il imposera ses volontés le moment venu mais pour reconquérir la confiance de ses partenaires occidentaux.
Le latin seducere porte le radical d’amener, de conduire à soi. Kabila veut attirer l’opinion à ses faveurs. Sa séduction est à comprendre comme un ordre muet ou mieux une relation qui rend l’ordre inutile16. Il a compris que sur ces questions épineuses de changement de constitution ou de glissement de son mandat, il serait contreproductif de donner des ordres avec coercition. Il préfère séduire, plaire grâce à la production des messages mensongers tels que ces dernières faussetés qu’il a balancées dans son interview. L’objectif principal consiste ici à séduire son public pour le pousser à se comporter selon « ses » propres désirs cachés de tyran. Et ce, en usant des contre-vérités qui masquent des secrets politiques difficilement perceptibles.
Cette ruse politique permanente de Kabila s’appuie sur l’art du mensonge envers ses administrés et envers ses partenaires internationaux. De ce jeu de questions-réponses, les journalistes allemands ont eu raison d’avoir déduit que Kabila dont le mandat présidentiel est déjà fini le 19 décembre 2016 n’est pourtant pas prêt à décrocher.
Lorsqu’au terme de l’interview, les journalistes lui demandent ce qu’il compte faire à la fin de son mandat, Kabila répond sans scrupule qu’il se réserve cette réponse à soi-même d’autant plus qu’il n’est pas prêt à commettre un suicide politique. Mais peut-on sérieusement se demander quel suicide politique y a-t-il pour un homme d’Etat qui reconnaitrait officiellement d’être à la fin de son mandat et déclarerait être en voie d’appliquer l’alternance démocratique ? Quand il confesse vouloir rester sans cesse au service de son peuple, tirons une fois pour toutes un trait sur les fausses attentes du peuple congolais quant à l’éventuelle organisation des élections à la fin de l’an 2017. Arrêtons de rêver et de croire que Kabila se rendra disponible à céder le pouvoir à son « hypothétique » successeur par des voies démocratiques.
Duperie et mensonge de l’actuel président congolais aux fins de jeter de la farine sur la perception générale de tout le peuple congolais, voilà le mode opératoire de Kabila ! Il promet une chose et il fait son contraire. Cette duperie caractéristique de tous ses trois mandats présidentiels et devant laquelle l’opinion congolaise laisse faire, préfère ne pas demander des comptes, feint ne rien savoir est le poison le plus létal à toute possibilité d’émergence d’un Etat de droit en RD Congo.
Ces millions des congolaises et des congolais savent que leur président les trompe et qu’il ne renoncera jamais au pouvoir par voie démocratique en fin 2017 contrairement à tous les gages qu’il leur donne. Ils savent qu’il ne permettra jamais l’organisation du processus électoral tel qu’il en promet des élections « parfaites » mais bizarrement, ils refusent d’ouvrir les yeux. La passivité du peuple congolais ou son indifférence laissent les mains libres à un chef despote et sanguinaire qui sait ce qu’il veut ou où il va… Un paradoxe qui me laisse pantois et qui me rappelle l’autre vertige rationnel d’Etienne de la Boétie : « Des millions et des millions d’hommes sont soumis, non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et pour ainsi dire, ensorcelés par le seul nom d’un homme »17.
C’est là une grande énigme dont il faut vite démêler l’écheveau avant qu’il ne soit trop tard…
1 B. GRILL & S. KOELBL, Congo president Joseph Kabila : “I’m not going to commit suicide” in http//www.spiegel.de
2 “So, why was it possible to hold elections in very difficult times then, but not today?”.
3 F. DIANGITUKA, Les fraudes électorales. Comment on recolonise la RDC, L’Harmattan, 2007, p. 59.
4 HEGE STEVE, La crise dévastatrice dans l’Est de la RD Congo, décembre 2012
5 P. MBEKO & H. NGBANDA, Stratégie du chaos et du mensonge. Poker menteur en Afrique des Grands Lacs, p. 389.
6 Ibid., p.391-392
7 H.STEVE, op.cit., p. 2
8 Intéressant le témoignage de Hege Steve à propos des confidences des officiels rwandais de haut rang dans l’armée et dans les services de sécurité. Tous sont d’avis qu’un Etat fédéral autonome à l’Est du Congo scellerait et garantirait l’influence déjà considérable du Rwanda sur les aspects militaires, politiques, économiques et culturels de la vie » Cfr. H : STEVE, op.cit., p. 8
9 En version originale : “We have a united country, We have a single currency. We have managed to stabilize the economy, despite difficulties. We could talk all days about all those achievements” Cfr B. GRILL & S. KOELBL, Congo president Joseph Kabila : “I’m not going to commit suicide” in http//www.spiegel.de
10 BANQUE MONDIALE, République Démocratique du Congo – Vue d’ensemble dans http//www.banquemondiuale.org
11 “The Constitution is very clear as to how and when the president hands over power. He can only hand power to an elected successor” cfr B. GRILL & S. KOELBEL, op.cit.
12 W.-C. NLEMVO, Atundu : « Le référendum est un droit constitutionnel inaliénable» dans http//www.actualite.cd
13 E. BALLADUR, Machiavel en démocratie. Mécanique du pouvoir, Fayard, 2006, p.130
14 A. COTTA, L’exercice du pouvoir, Fayard, 2001, p. 113-116
15 O. CLODONG & G. CHETOCHINE, Le storrytelling en action. Transformer un politique, un cadre d’entreprise ou un baril de lessive en héros de saga !, Paris, Ed. Eyrolles, 2010, p.83
16 A. COTTA, op.cit., p. 114.
17 E. de LA BOETIE, Discours sur la servitude volontaire, Paris, Ed. de Mille et une nuits, 1995, p.14.
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RD Congo: Kabila parle et dit (presque) tout"
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-kabila-parle-et-dit-presque-tout-05-06-2017-2132848_2365.php
" APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] Joseph Kabila : «Je n'ai rien promis»"
° http://www.rfi.fr/emission/20170606-vos-reactions-joseph-kabila-je-ai-rien-promis
"JC Katende : «Kabila veut rester au pouvoir, il a mis la démocratie entre parenthèses»"
° https://actualite.cd/2017/06/05/jc-katende-kabila-veut-rester-pouvoir-a-mis-democratie-entre-parentheses/
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Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"F. Tshisekedi Premier Ministre en septembre ?
° http://www.lephareonline.net/f-tshisekedi-premier-ministre-septembre/
Des informations ou rumeurs en circulation depuis le dernier week-end sur les réseaux sociaux font état de la reprise de contacts entre le Palais de la Nation et Limete, dans le style de ceux ayant mis face à face, à Venise (Italie) et Ibiza (Espagne) en 2015, des émissaires de Joseph Kabila et ceux d’Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire. Ce rapprochement supposé viserait, indique-t-on, à rechercher une nouvelle voie de sortie à la crise politique et institutionnelle née de l’application controversée de l’Accord du 31 décembre 2016 et de son Arrangement Particulier.
Des sources officieuses, difficiles à vérifier, soutiennent que Félix Tshisekedi en personne, président du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement, aurait été approché par des délégués de la Majorité Présidentielle, qui lui auraient proposé de prendre la direction du Gouvernement en septembre 2017, en vue d’être investi Premier ministre par l’Assemblée Nationale au cours de la session ordinaire du Parlement qui s’ouvrira le même mois.
Un des termes de ce projet de deal politique fixerait la durée de la Transition à 24 mois. Selon ce schéma, les élections, notamment présidentielle, législatives nationales et provinciales, pourraient se tenir vers le mois d’avril 2019. L’autre condition qu’aurait posée la Majorité Présidentielle pour laisser la Primature à l’UDPS serait l’éjection des ténors du G7 du Rassemblement, à savoir Moïse Katumbi, Pierre Lumbi, Gabriel Kyungu, Olivier Kamitatu, Christophe Lutundula, José Endundo, Dany Banza et Christian Mwando).
La présence de ces dissidents de la famille politique du Chef de l’Etat au sein de cette
méga-plate forme de l’Opposition, semble-t-il, gênerait sérieusement cette dernière dans sa volonté de cohabitation non conflictuelle avec l’UDPS au cours d’une transition devant déboucher sur des élections réellement libres, transparentes et apaisées.
Ainsi, l’équipe ministérielle que conduit Bruno Tshibala depuis le 16 mai 2017, date de son investiture par la chambre basse du Parlement, serait en sursis pour encore trois ou quatre mois. On laisse entendre que malgré des velléités verbales de résistance, la Majorité Présidentielle ferait grand cas des pressions internationales destinées à la ramener sur le chemin de l’Accord du 31 décembre 2016, tel que signé sous l’égide de la Cenco (Conférence Episcopale Nationale du Congo) et un des gestes de sa bonne foi serait de permettre à Félix Tshisekedi de diriger le futur gouvernement de Transition.
L’UDPS parle de faux bruits(...)"
[Mr. KABILA et ses collabos sont aux abois et veulent rouler tout le monde dans leur farine criminelles en RDC.
Ils sont cuit et fini. Malgre leurs multiples strategies contre l’accord du 31 Dec. 2016, le temps et la verite finiront par cracher sur leurs tetes et mettre fin a leurs aventures criminels en RDC.
VOTRE REGIME KABILISTE EST CUIT, FINI LA RECREATION,]
° https://www.africanewshub.com/news/6887163-commentaires-sur-f-tshisekedi-premier-ministre-en-septembre-par-banga
"Le Rassemblement sur le point de renoncer définitivement à la primature et au CNSA"
° https://actualite.cd/2017/06/06/rassemblement-point-de-renoncer-definitivement-a-primature-cnsa/
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17094:presidence-du-cnsa-une-patate-chaude-dans-la-main-de-la-mp&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Le RASSOP ou la révolution qui bouffe ses meilleurs enfants – Tribune (J. Kasongo/CNB)
° https://actualite.cd/2017/06/06/rassop-revolution-bouffe-meilleurs-enfants-tribune-j-kasongocnb/
Tribune.
Au terme d‘âpres négociations conduites par la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (RASSOP) et toutes les autres forces politiques et de la société civile nationales sont parvenus à l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016 qui réaffirmait de façon solennelle la volonté du peuple congolais d’aller aux élections en 2017 pour qu’enfin s’opère en RDC le premier transfert pacifique du pouvoir suprême entre le Président sortant et le successeur à élire.
Pour y parvenir, un gouvernement d’union nationale devait être installé dans le seul but de réunir toutes les conditions nécessaires qui permettraient d’offrir au peuple des élections apaisées et crédibles; gage de toute stabilité sur toute l’étendue du territoire national sur le plan sécuritaire et économique.
Au regard de ce grand défi, immense a été notre déception de voir le débat politique se réduire à de simples querelles d’hommes, des luttes mesquines de positionnement pour des intérêts tout à fait personnels au lendemain de la disparition de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, très loin des vraies préoccupations de la majorité de nos populations. La mort de ce grand homme ayant enclenché une vraie fuite en avant au Rassemblement, les querelles intestines intervenues au sein du groupe, exacerbées par la mauvaise foi de la Majorité Présidentielle, ont retardé l’exécution de l’Accord de la Saint-Sylvestre et, surtout, réduit son prestige sur le plan national et international; tuant quasiment tous les grands espoirs suscités pour tout un pays le jour du nouvel an 2017. Un vrai gâchis !(...)"
"Accord du 31 décembre : Sévère évaluation des professeurs J. Ndjoli et A. Mbata"
° https://actualite.cd/2017/06/06/accord-31-decembre-severe-evaluation-professeurs-j-ndjoli-a-mbata/
"Le Rassemblement en conclave du 8 au 10 juin 2017"
° https://actualite.cd/2017/06/06/rassemblement-conclave-8-10-juin-prochain/
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17093:le-rassemblement-en-conclave-pour-repondre-a-kabila&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° https://actualite.cd/2017/06/06/g-kapiamba-climat-politique-sest-crispe-davantage-six-mois-apres-laccord/
"Fayulu : «L’interview de Kabila nous permet de saisir le message clair de son désengagement de l’Accord de la Saint Sylvestre»"
° http://www.lephareonline.net/fayulu-linterview-de-kabila-permet-de-saisir-message-clair-de-desengagement-de-laccord-de-saint-sylvestre/
"Kabila, celui qui voulait rester au sommet… (Papier d’angle)"
° https://actualite.cd/2017/06/07/kabila-celui-voulait-rester-sommet-papier-dangle/
"Interview de Kabila à Der Spiegel : la MP encaisse, l’Opposition et la Société civile dénoncent"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17080:interview-de-kabila-a-der-spiegel-la-mp-encaisse-l-opposition-et-la-societe-civile-denoncent&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Reportons seulement les élections!
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/07/reportons-seulement-les-elections.html
A moins de six mois de la fin du monde en RDC, échéance fixée par l’accord du 31 décembre 2017, au regard de la situation et après 57 ans de dépendance chimérique, il convient peut-être d’éviter au pays la géhenne de crise politique qui ne veut prendre fin. Reportons seulement les élections.
D‘abord, Joseph Kabila a raison. Il n’a « jamais promis » les élections à la fin de cette année. C’est l’accord de la Saint-Sylvestre qui s’est chargé de nous chloroformer. De plus, ce dernier, outre le fait d’avoir été trop bon, n’a jamais été objet d’une application intégrale. Le Rassemblement, qui devrait garantir l’inclusivité du processus de transition, n’a jamais eu les postes qu’il revendiquait: qui n’a pas vu la colère de Félix Tshisekedi? En plus, le testament de Tshisekedi n’a jamais été respecté: posez la question à Valentin Mubake!
Alors oui: reportons les élections.(...)"
"RDC-Interview de Kabila: La Belgique doit choisir le Congo ou le Rwanda déclare Justine Kasa-Vubu"
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ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC: Félix Tshisekedi annonce un conclave du Rassemblement"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170612-rdc-felix-tshisekedi-annonce-conclave-rassemblement
"RDC: Felix Tshisekedi appelle à se «remobiliser» pour les élections avant le 31 décembre 2017"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/11/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-appelle-se-remobiliser-pour-les-elections-avant
"L’An I du Rassemblement : « Les élections ne sont pas un don d’un acteur politique… »"
° http://www.lephareonline.net/lan-i-rassemblement-elections-ne-don-dun-acteur-politique/
"Conclave de l’Opposition à Kinshasa : la vision de François Lumumba"
° http://www.lephareonline.net/conclave-de-lopposition-a-kinshasa-vision-de-francois-lumumba/
"RDC : un processus électoral toujours sans calendrier"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-processus-electoral-toujours-sans-calendrier/
"François Lumumba : La stratégie de Kabila, c’est donner l’espoir et embrouiller afin de s’éterniser au pouvoir – Tribune"
° https://actualite.cd/2017/06/12/francois-lumumba-strategie-de-kabila-cest-donner-lespoir-embrouiller-afin-de-seterniser-pouvoir-tribune/
"Élections : « Kabila dit qu’il n’y a aucune promesse. C’est un dédain absolu des aspirations du peuple congolais » – (Kamitatu)"
° https://actualite.cd/2017/06/10/elections-kabila-dit-quil-ny-a-aucune-promesse-cest-dedain-absolu-aspirations-peuple-congolais-kamitatu/
"« Un jour, Kabila aura à rendre compte de chacun des massacres qui se déroulent aujourd’hui en RD Congo » – (Kamitatu)"
° https://actualite.cd/2017/06/10/jour-kabila-aura-a-rendre-compte-de-chacun-massacres-se-deroulent-aujourdhui-kamitatu/
"Le Rassop a un an : Bilan et perspectives par l'UDA Martin Mukonkole"
"Rapatriement de Tshisekedi : Le négociateur de l'UDPS avec la kabilie donne quelques détail"
"Ancien Vice-Président de la Ceni, Jacques Djoli doute du travail de Corneille Nangaa"
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Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC: l’UDPS s’inquiète après plusieurs arrestations dans ses rangs"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170622-rdc-udps-s-inquiete-apres-plusieurs-arrestations-rangs
"Badylon Kawanda, journaliste en RDC : « Il n’est pas normal de mourir sans média pour le dire »"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/21/badylon-kawanda-journaliste-en-rdc-il-n-est-pas-normal-de-mourir-sans-media-pour-le-dire_5148717_3212.html
"Election en 2017 ou au-delà en RDC ? La CENI renvoie la presse et l’opinion à l’Accord du 31 décembre"
° https://laprosperiteonline.net/2017/06/21/election-en-2017-ou-au-dela-en-rdc-la-ceni-renvoie-la-presse-et-lopinion-a-laccord-du-31-decembre/
"Unanimité parmi les Congolais qui acceptent la faim pourvu que les élections se tiennent à fin 2017"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17195:unanimite-parmi-les-congolais-qui-acceptent-la-faim-pourvu-que-les-elections-se-tiennent-a-fin-2017&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Mende a raison, dans son tort !"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/20/mende-a-raison-tort.html
"Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi, les faux jumeaux de l’opposition congolaise"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/19/moise-katumbi-et-felix-tshisekedi-les-faux-jumeaux-de-l-opposition-congolaise_5147334_3212.html
"L'opposant Martin Fayulu: «M. Kabila doit partir à la fin de cette année»
° http://www.rfi.fr/emission/20170620-kasai-kabila-doit-partir-fin-annee-opposant-martin-fayulu
"Martin Fayulu : «Nous avons décidé, Kabila doit partir à la fin de cette année»"
° https://actualite.cd/2017/06/20/martin-fayulu-avons-decide-kabila-partir-a-fin-de-cette-annee/
"Le G7 menace: après décembre 2017, élections sans Joseph Kabila – Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208101&Actualiteit=selected
"Un ministre accuse la Belgique une volonté de "balkaniser" la RDC"
° http://www.lalibre.be/actu/international/un-ministre-accuse-la-belgique-une-volonte-de-balkaniser-la-rdc-5949f400cd70530690bb61dd
"La crise du dollar, l’effondrement monétaire en RDC et son activisme citoyen – Entretien avec Jean-Jacques Lumumba"
° http://desc-wondo.org/fr/la-crise-du-dollar-leffondrement-monetaire-en-rdc-et-son-activisme-entretien-avec-jean-jacques-lumumba
"Triste constat de la classe politique : élections impossibles en 2017 !"
° http://www.lephareonline.net/triste-constat-de-classe-politique-elections-impossibles-2017/
"Lambert Mende : la Belgique veut « balkaniser » la RDC"
° https://afrique.lalibre.be/5215/lambert-mende-la-belgique-veut-balkaniser-la-rdc/
"RDC : Le G7 boycotte définitivement le CNSA"
° https://actualite.cd/2017/06/20/rdc-g7-boycotte-definitivement-cnsa/
"L’Angola ne doit pas faire pression sur la « politique interne » de la RDC, affirme Barnabé Kikaya"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/21/langola-ne-faire-pression-politique-interne-de-rdc-affirme-barnabe-kikaya.html
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/06/20/kabila-a-tue-laccord-de-saint-sylvestre-annoncons-debut-de-resistance.html
° https://actualite.cd/2017/06/21/rdc-rsa-kabila-attendu-dimanche-a-pretoria/
° http://forumdesas.org/spip.php?article12140
° http://www.jeuneafrique.com/449986/politique/449986/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/446463/politique/jour-joseph-kabila-sest-separe-de-soeur-jumelle-jaynet/
"RDC: « Sonia Rolley est journaliste comme tous les autres, RFI n’a pas à mettre pression sur moi » – Mende
° https://actualite.cd/2017/06/22/rdc-sonia-rolley-journaliste-autres-rfi-na-a-mettre-pression-moi-mende/
Le ministre congolais de la communication et des médias Lambert Mende a réagi au communiqué de RFI au sujet de l’accréditation de la journaliste Sonia Rolley.Radio France Internationale (RFI) a protesté, ce jeudi 22 juin 2017, contre le non renouvellement de l’accréditation de son envoyée spéciale permanente en RDC, Sonia Rolley.« Sonia Rolley est journaliste comme tous les autres, RFI n’a pas à mettre pression sur moi. Je suis un ministre de la république. Il faut respecter ma fonction. Il y a une demande qui est en étude par mes services. On n’a pas encore pris une décision. S’il faut donner l’accréditation, on va le faire, si non, on va le dire tout haut. Pourquoi cette pression, il faut respecter ma fonction » a dit Lambert Mende ce jeudi 22 juin dans la soirée au téléphone d’ACTUALITE.CDCette situation intervient sept mois après la coupure du signal de RFI, à Kinshasa. La radio française souhaite un dénouement heureux au nom de la liberté d’informer.« Près de trois mois après une demande de renouvellement d’accréditation de son Envoyée spéciale permanente à Kinshasa, Sonia Rolley, la Direction de RFI n’a toujours aucune réponse. La demande de renouvellement avait été faite cinq semaines avant la date d’expiration, début mai de l’autorisation. Le 1er juin, après plusieurs engagements oraux du ministère congolais des Médias, la direction de RFI a réitéré cette demande par un courrier qui reste à ce jour sans réponse », écrit la radio française qui dit interpréter ce silence des autorités congolaises comme un refus.« Ce refus intervient alors que l’émetteur de RFI à Kinshasa, coupé depuis le début du mois de novembre dernier, n’est toujours pas rétabli tandis que celui de Brazzaville est depuis ce temps brouillé à Kinshasa. La direction de RFI appelle les autorités congolaises à remédier sans tarder à cette situation afin que la liberté d’informer soit préservée" ».
"Sonia Rolley pas autorisée à travailler en RDC, RFI proteste"
° https://actualite.cd/2017/06/22/sonia-rolley-pas-autorisee-a-travailler-en-rdc-rfi-proteste/
° https://afrique.lalibre.be/5290/rdc-laccreditation-dune-journaliste-de-rfi-non-renouvelee/
° http://www.radiookapi.net/2017/06/22/actualite/societe/rdc-toujours-pas-de-renouvellement-daccreditation-pour-sonia-roley-de
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"Lubumbashi : Des émissaires français chez "Kabila""
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11799
MM. Paris Franck Roger Paul et Rémy maréchaux respectivement conseiller Afrique du Président français et directeur d’Afrique et Océan indien du ministère Europe et des Affaires étrangères françaises, arrivés lundi 19 juin à Kinshasa, ont fait mardi le déplacement de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.
Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et intégration régionale Léonard She Okitundu et le directeur de cabinet du chef de l’Etat Néhémie Mwilanya ainsi que l’ambassadeur de France en RDC, Alain Rémy font également partie de cette délégation pour Lubumbashi où se trouve depuis la semaine dernière le Président de la République Joseph Kabila.(ACP)"
"La RDC ne renouvelle pas l’accréditation de l’envoyée spéciale permanente de RFI"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170622-rdc-renouvelle-pas-accreditation-envoyee-speciale-permanente-rfi
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-laccreditation-de-sonia-rolley-rfi-nest-pas-renouvelee/
"La RFI « punie » pour la publication de son dossier sur le Kasaï ? "
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/23/rfi-punie-publication-de-dossier-kasai.html
"Martin Tshisekedi demande une autopsie du corps d’Etienne Tshisekedi"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/06/23/martin-tshisekedi-demande-autopsie-corps-detienne-tshisekedi.html
"RDC: Les membres du gouvernement s’engagent à lutter contre la corruption"
° https://actualite.cd/2017/06/23/rdc-membres-gouvernement-sengagent-a-lutter-contre-corruption/
Les membres du gouvernement ont signé ce vendredi 23 juin 2017 l’acte d’engagement d’éthique pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Pour le Secrétaire Général du gouvernement Xavier Bonane Ya Nganzi souligne que cet acte traduit la “volonté politique” du premier ministre ainsi que son gouvernement à garantir l’intégrité dans la gestion de la chose publique.
« La cérémonie de ce jour est d’une haute portée historique pour la RDC car elle traduit la volonté politique du Premier Ministre ainsi que de tout son Gouvernement de moraliser la gestion de la chose publique par la bonne gouvernance comme soubassement de toute action étatique et de mettre en place une politique d’intégrité en commençant par les membres de l’Exécutif national», a déclaré le Secrétaire Général du gouvernement Xavier Bonane Ya Nganzi
Le Secrétaire Général a ajouté que «le chef de l’État, le code de conduite de l’Agent Public de l’État doit devenir le livre de chevet de tous les animateurs du secteur public de l’État car contient prônent non seulement l’amour de la patrie, la sauvegarde de l’intérêt général, l’esprit de sacrifice mais aussi et surtout indiquent les pistes pour ne pas confondre les biens publics avec ceux des dirigeants »
Sur 58 membres du gouvernement, au moins 40 ont signé l’acte d’engagement."
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ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
""Le dialogue est permanent" en République Démocratique du Congo, soutient Joseph Kabila"
° http://www.lalibre.be/actu/international/le-dialogue-est-permanent-en-republique-democratique-du-congo-soutient-joseph-kabila-594f9cc5cd70530690cf17ef
° http://www.radiookapi.net/2017/06/25/actualite/politique/le-dialogue-est-permanent-en-rdc-assure-joseph-kabila
° https://actualite.cd/2017/06/25/kabila-dialogue-permanent-rdc-vue-dorganiser-elections/
"Joseph Kabila en Afrique du Sud: pas de sujets sensibles à l'ordre du jour"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170625-joseph-kabila-afrique-sud-zuma-pas-sujets-sensibles-ordre-jour
"Le président Joseph Kabila en Afrique du Sud"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/25/actualite/politique/le-president-joseph-kabila-en-afrique-du-sud
"Le président Joseph Kabila en Afrique du Sud pour resserrer les liens"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170625-president-congolais-joseph-kabila-afrique-sud-resserrer-liens
"Des Congolais ont manifesté à Pretoria avant la rencontre Zuma-Kabila"
° https://actualite.cd/2017/06/25/congolais-ont-manifeste-a-pretoria-rencontre-kabila-zuma/
"Jacob Zuma : « La RDC est maintenant politiquement stable et la situation sécuritaire s’est améliorée »"
° https://actualite.cd/2017/06/25/jacob-zuma-rdc-politiquement-stable-situation-securitaire-sest-amelioree/
"En Direct de Paris : Conférence stratégique sur une Transition sans J. Kabila"
"En Direct de Paris - DNT : Un gouvernement en exil?"
"TOKOMI WAPI DU 24 JUIN 2017 LE TRIO (NDEKO ELIEZER, DANIEL SAFU ET MIKE ) BA REAGIR NA ACTUALITE"
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Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
Ces jours-ci il est question à Léo de « la désignation du Président du CNSA », les conciliabules ont commencé au plus haut niveau (des présidents de deux chambres) mais ils sont boudés sinon contestés par certains (le Rassemblement aile Tshisekedi/Lumbi, l’UNC de Kamerhe)…
Derrière ce ballet, se pose la question de la validité même de l’Accord du 31 décembre dans son acception actuelle dans la mesure où non sans raison, des voix dedans et dehors allèguent que son contenu initial a été sabordé, l’affectation prévue du poste du PM à l’opposition (en fait le Rassemblement) n’aurait pas été respectée en choisissant Tshibala dont l’appartenance à celui-ci a été contesté, il aurait été débauché par le pouvoir et ne représenterait plus le Rassemblement (l’opposition) mais serait un allié du pouvoir…
Au-delà il y’a aussi d’autres écarts liés tant aux délais prescrits qu’aux auteurs de ce pilotage qui ne seraient pas neutres comme prévu…
Le retrait du Rassemblement aile T/L du processus est-il à terme la stratégie la mieux indiquée et la plus efficace ? La question reste posée : cela fera-t-il changer le cours du processus en pensant notamment que comme dans le cas du précédent PM, l’actuel est aussi provisoire en attendant la désignation du meilleur choix (F Tshisekedi) ? Qu’importe, le scénario ferait prendre dans tous les cas du retard aux échéances prévues le 31 décembre 2016 et quant à la contestation des présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale de piloter le processus, je ne vois pas à qui serait-il mieux confié aussi longtemps qu’on a accepté la ‘transition’ et le maintien de ‘JK’ à son poste, ailleurs il n’existe plus de structure fidèle qui regroupe les parties prenantes aux discussions des différents dialogues politiques pour piloter le processus et décider consensuellement en son nom.…
Au final, la question la plus utile reste de se demander étant donné que l’Accord a été significativement vidé de son contenu, de la cogestion du processus on est passé à sa privatisation par ‘JK’, si alors un Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) censé représenter une superstructure neutre de surveillance jouerait valablement encore avec ce bouleversement son rôle, si son imminente mise en place ainsi que de son Président (qui d'ailleurs sortira de la poche du pouvoir plutôt que d'une désignation démocratique consensuelle) fera à terme avancer la sortie de la crise ?
On a donc à craindre que la fameuse ‘transition voulue cogérée’ face à ce CNSA et le reste du processus privatisé par le pouvoir ne continue à poser les mêmes problèmes qu’avant l’Accord : quelles chances avons-nous donc que demain nous conduise vers des ‘élections crédibles’ et ainsi vers une ‘alternance démocratique’ dans des délais raisonnables comme solution de la crise ? Bien peu si la ‘volonté politique’ de la majorité au pouvoir n’évolue pas et comment d’autre sinon par une pression constante dedans et dehors sur lui ?
Bref, au-delà de sa composition et de son Président (lequel d'ailleurs choisiriez-vous ou alors c'est le moindre de vos soucis ?) la prochaine effectivité du CNSA sans la participation d’une aile importante du Rassemblement risque d’être une coquille vide de plus mais en même temps sans autre tentative de consensus notre classe politique n’aura pas fait une fois de plus preuve de responsabilité et le pays continuera à végéter dans ce décor chancelant lourd des risques très préjudiciables… Jusqu’où jusque quand ?
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Derrière ce ballet, se pose la question de la validité même de l’Accord du 31 décembre dans son acception actuelle dans la mesure où non sans raison, des voix dedans et dehors allèguent que son contenu initial a été sabordé, l’affectation prévue du poste du PM à l’opposition (en fait le Rassemblement) n’aurait pas été respectée en choisissant Tshibala dont l’appartenance à celui-ci a été contesté, il aurait été débauché par le pouvoir et ne représenterait plus le Rassemblement (l’opposition) mais serait un allié du pouvoir…
Au-delà il y’a aussi d’autres écarts liés tant aux délais prescrits qu’aux auteurs de ce pilotage qui ne seraient pas neutres comme prévu…
Le retrait du Rassemblement aile T/L du processus est-il à terme la stratégie la mieux indiquée et la plus efficace ? La question reste posée : cela fera-t-il changer le cours du processus en pensant notamment que comme dans le cas du précédent PM, l’actuel est aussi provisoire en attendant la désignation du meilleur choix (F Tshisekedi) ? Qu’importe, le scénario ferait prendre dans tous les cas du retard aux échéances prévues le 31 décembre 2016 et quant à la contestation des présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale de piloter le processus, je ne vois pas à qui serait-il mieux confié aussi longtemps qu’on a accepté la ‘transition’ et le maintien de ‘JK’ à son poste, ailleurs il n’existe plus de structure fidèle qui regroupe les parties prenantes aux discussions des différents dialogues politiques pour piloter le processus et décider consensuellement en son nom.…
Au final, la question la plus utile reste de se demander étant donné que l’Accord a été significativement vidé de son contenu, de la cogestion du processus on est passé à sa privatisation par ‘JK’, si alors un Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) censé représenter une superstructure neutre de surveillance jouerait valablement encore avec ce bouleversement son rôle, si son imminente mise en place ainsi que de son Président (qui d'ailleurs sortira de la poche du pouvoir plutôt que d'une désignation démocratique consensuelle) fera à terme avancer la sortie de la crise ?
On a donc à craindre que la fameuse ‘transition voulue cogérée’ face à ce CNSA et le reste du processus privatisé par le pouvoir ne continue à poser les mêmes problèmes qu’avant l’Accord : quelles chances avons-nous donc que demain nous conduise vers des ‘élections crédibles’ et ainsi vers une ‘alternance démocratique’ dans des délais raisonnables comme solution de la crise ? Bien peu si la ‘volonté politique’ de la majorité au pouvoir n’évolue pas et comment d’autre sinon par une pression constante dedans et dehors sur lui ?
Bref, au-delà de sa composition et de son Président (lequel d'ailleurs choisiriez-vous ou alors c'est le moindre de vos soucis ?) la prochaine effectivité du CNSA sans la participation d’une aile importante du Rassemblement risque d’être une coquille vide de plus mais en même temps sans autre tentative de consensus notre classe politique n’aura pas fait une fois de plus preuve de responsabilité et le pays continuera à végéter dans ce décor chancelant lourd des risques très préjudiciables… Jusqu’où jusque quand ?
"RDC : qui pour succéder à Tshisekedi à la tête du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre ?"
° http://www.jeuneafrique.com/454223/politique/rdc-succeder-a-tshisekedi-a-tete-conseil-national-de-suivi-de-laccord-31-decembre/
Joseph Olenghankoy, Eve Bazaiba et Vital Kamerhe candidats au poste de président du CNSA. © Montage et photos JA
Le poste de président du Conseil national de suivi de l'accord du 31 décembre 2016 (CNSA) devait revenir à Étienne Tshisekedi, l’opposant historique congolais, décédé début février. Qui occupera finalement cette fonction ? Au moins trois poids lourd se bousculent au portillon.
Après la nomination du Premier ministre, place à la désignation de celui qui devra prendre la place d’Étienne Tshisekedi à la tête du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA). La structure doit suivre la mise en oeuvre du compromis politique signé le 31 décembre à Kinshasa. Elle doit également surveiller l’évolution du processus électoral dans le pays. C’est en tout cas ce que prévoient les textes de l’accord de la Saint-Sylvestre.
Si à l’époque de la signature, ce poste du président du CNSA intéressait déjà Ève Bazaiba, secrétaire générale du Mouvement pour la libération du Congo (MLC, parti de Jean-Pierre Bemba), aujourd’hui, il attire d’autres responsables politiques. La bataille est désormais ouverte. Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, a lancé une première rencontre préparatoire lundi 3 juillet, avant la grand-messe qui sera prochainement présidée par les présidents des deux chambres du Parlement.
Celle-ci devrait aboutir à la désignation « par consensus » du président du CNSA. Sur la liste des prétendants, on retrouve parmi les favoris Joseph Olenghankoy, Eve Bazaiba et Vital Kamerhe.
Joseph Olenghankoy, le choix du Premier ministre
Après la fissure du Rassemblement, qui réunissait plusieurs grands partis de l’opposition, Joseph Olenghankoy, chef du parti des Forces novatrices pour l’union et la solidarité (Fonus) et Bruno Tshibala, actuel Premier ministre, ont créé une aile dissidente de cette plateforme politique. Et ils se considèrent comme les héritiers politiques d’Étienne Tshisekedi. Olenghankoy revendique donc le poste de président du CNSA, avec le soutien de Tshibala. Il explique à Jeune Afrique qu’il préfère s’en tenir à l’esprit de l’accord de la Saint-Sylvestre : « La compréhension et la légalité des textes de ce compromis politique voudraient que la direction du CNSA revienne au président du Conseil des sages du Rassemblement [poste qu’il occupe au sein de leur faction de ce regroupement politique, NDRL] ». « Nous ne pouvons pas remettre en cause l’accord signé et par l’UNC de Vital Kamerhe et par le Front pour le respect de la Constitution d’Ève Bazaiba », ajoute-t-il.
Jusqu’ici, ce natif du Sankuru était connu pour ses positions assez tranchantes contre le régime du président Joseph Kabila. Mais c’était avant de se ranger du côté des opposants « modérés », proches de l’actuel gouvernement. En juin dernier, à Genval, dans la banlieue bruxellois, cet ancien ministre de Transports, jadis cadre de la Dynamique de l’opposition, appelait même au rejet de tout dialogue avec le pouvoir de Kinshasa, exigeant le départ de Kabila le 19 décembre 2016.
Atouts : le soutien du Premier ministre, son expérience politique, son bagou et l’appui de certains hauts responsables de la Majorité présidentielle (MP).
Faiblesses : l’aile du Rassemblement à laquelle il appartient a déjà obtenu le poste de Premier ministre.[
Ève Bazaiba, la dame de fer
À 51 ans, celle qu’on présente aujourd’hui comme la dame de fer de la politique congolaise caresse encore l’ambition de diriger le CNSA, une institution chargée de surveiller l’évolution du processus électoral en RDC. Son parti, le MLC, et la plateforme Front pour le respect de la Constitution qu’elle dirige, n’ont pas aligné de candidats pour des postes ministériels. Ève Bazaiba ne voulait pas être « juge et partie », c’est-à-dire participer à l’équipe gouvernementale et surveiller l’action de cette dernière. Ce qu’elle reprochait à l’UDPS d’Étienne Tshisekedi.
Mais sa résistance frôlait parfois le radicalisme aux yeux des membres du Rassemblement. Ève Bazaiba a souvent claqué la porte des pourparlers et a longtemps refusé de signer l’accord de la Saint-Sylvestre. C’est finalement sur instruction de Jean-Pierre Bemba, président du MLC, pourtant détenu à la prison de la Cour pénale internationale qu’elle va (malgré elle) apposer sa signature sur le document.
Atouts : son parti n’est pas représenté au gouvernement Tshibala, sa ténacité et sa liberté de langage.
Faiblesses : elle reste sous l’influence de Jean-Pierre Bemba
Vital Kamerhe, l’ancien bras droit du chef
Considéré depuis un moment comme le plus versatile des opposants, Vital Kamerhe a signé les deux derniers accords politiques en RDC, celui de la Cité de l’OUA sous l’égide de Edem Kodjo et celui de la Saint-Sylvestre. Mais en voulant passer pour rassembleur, le leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC) est perçu comme le « déstabilisateur » de l’opposition, tacle un membre du Rassemblement. Son rapprochement à fond de train avec l’opposant Moïse Katumbi et son refus de prendre part à la grande rencontre de l’opposition à Genval n’ont pas pas vraiment joué en sa faveur au sein de l’opinion.
Aujourd’hui, l’ancien bras droit de Joseph Kabila ne jure que pour et par la présidence du CNSA. Pressenti au poste de Premier ministre, il n’avait finalement pas été désigné pour diriger le gouvernement de transition. Kamerhe espère désormais rebondir à la tête du CNSA. Il dénonce par ailleurs le processus entamé mardi par Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale. Pour lui, c’est au chef de l’État de lancer des échanges en vue de la désignation du président du CNSA.
Atouts : expérience politique, troisième à la dernière présidentielle (derrière Kabila et Tshisekedi).
Faiblesses : son parti est représenté au gouvernement, ses détracteurs dont Olenghankoy le considèrent comme un « opposant proche du pouvoir ».
Les outsiders
Outre ces trois principaux prétendants, d’autres responsables politiques seraient également intéressés par le poste. Même si certains, à l’instar de Pierre Lumbi, se sont retirés de la course. Le président du G7, la plateforme qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle, ne devrait plus, sauf retournement de situation, être désigné à la tête du CNSA. Son regroupement politique a déclaré en mi-mai ne plus être concerné par une éventuelle nomination.
Reste dans la course Fidèle Babala, secrétaire général adjoint du MLC. Le député de 60 ans a participé aux négociations politiques conduites par les évêques catholiques. Très proche de Jean-Pierre Bemba, son nom est également cité comme candidat possible du Front pour le respect de la Constitution à la présidence du CNSA."
° http://www.rfi.fr/afrique/20170218-rdc-succeder-etienne-tshisekedi-tete-cnsa
° https://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=16416:succession-d-e-tshisekedi-six-pretendants-au-trone&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.depeche.cd/rdc-qui-de-babala-olenghankoyi-et-kamerhe-prendra-le-cnsa/
"Lumbi non partant, Kamerhe et Kengo absents. Elections 2017 : la grosse machine du CNSA s’installe !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/07/03/lumbi-non-partant-kamerhe-et-kengo-absents-elections-2017-la-grosse-machine-du-cnsa-sinstalle/
"Joseph Kabila « valide les mandats » et la désignation « par consensus » du président du CNSA"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/04/27/joseph-kabila-valide-mandats-designation-consensus-president-cnsa.html
° https://congoreformes.com/2017/05/13/cnsa-kabila-simplique-pour-la-nomination-de-son-president/
° http://apanews.net/index.php/fr/news/rdc-le-president-kabila-sengage-a-debloquer-les-negociations
"Mende : « La désignation du président du CNSA doit faire l’objet d’un consensus avec la MP »"
° https://actualite.cd/2017/02/20/mende-designation-president-cnsa-faire-lobjet-dun-consensus-mp/
"RDC: les membres du CNSA désigneront eux-mêmes leur président"
° http://www.radiookapi.net/2017/04/28/actualite/politique/rdc-les-membres-du-cnsa-designeront-eux-memes-leur-president
"CNSA : comment le mode de désignation de son président a changé"
° http://cas-info.ca/cnsa-comment-le-mode-de-designation-de-son-president-a-change/
"Mise en place du CNSA : Dialogue des sourds ?"
° http://www.geopolismagazine.com/2017/07/05/mise-en-place-du-cnsa-dialogue-des-sourds/
"Présidence du CNSA : KABILA ne veut pas de Lumbi mais d’une « personne consensuelle »"
° http://7sur7.cd/new/2017/03/presidence-du-cnsa-kabila-ne-veut-pas-de-lumbi-mais-dune-personne-consensuelle/
"TSHIBALA: « JOSEPH OLENGHANKOY EST LE PRÉSIDENT DU CNSA »"
° http://www.africanewsrdc.com/tshibala-joseph-olenghankoy-president-cnsa/
° http://groupelavenir.org/olenghankoy-pressenti-president-du-cnsa/
"RDC : Kamerhe aurait promis de boycotter le CNSA s’il n’est pas désigné président"
° http://congomikili.com/rdc-kamerhe-aurait-promis-de-boycotter-le-cnsa-sil-nest-pas-designe-president/
"RDC: la MP et le Front veulent renégocier la présidence du CNSA"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/18/actualite/politique/rdc-la-mp-et-le-front-veulent-renegocier-la-presidence-du-cnsa
"Accord politique: Kyungu propose la présidence du CNSA à la CENCO"
° http://www.radiookapi.net/2017/03/20/actualite/politique/accord-politique-kyungu-propose-la-presidence-du-cnsa-la-cenco
"Présidence du CNSA : L’Opposition signataire, le RASSOP/Olengankoy, et le FRC dans la course"
° http://www.geopolismagazine.com/2017/05/15/presidence-du-cnsa-lopposition-signataire-le-rassopolengankoy-et-le-frc-dans-la-course/
"Cabinets ministériels et CNSA : Roger Lumbala accuse Olenghankoy de trahison"
° http://www.lephareonline.net/cabinets-ministeriels-cnsa-roger-lumbala-accuse-olenghankoy-de-trahison/
"Face au duo Minaku-Kengo. CNSA : Kamerhe crée la surprise !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/07/06/face-au-duo-minaku-kengo-cnsa-kamerhe-cree-la-surprise/
"En l’absence de la vraie opposition-CNSA : une caisse de résonnance de la MP"
° https://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17273:en-l-absence-de-la-vraie-opposition-cnsa-une-caisse-de-resonnance-de-la-mp&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Aubin Minaku: «Le CNSA est une structure capitale pour les mois qui suivent»"
° http://www.radiookapi.net/2017/07/03/actualite/politique/aubin-minaku-le-cnsa-est-une-structure-capitale-pour-les-mois-qui
"RDC : Lisanga Bonganga propose l’installation du CNSA avant le vote de la loi au Parlement"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/20/actualite/politique/rdc-lisanga-bonganga-propose-linstallation-du-cnsa-avant-le-vote-de
"Fin de la session parlementaire sans la loi sur le CNSA"
° http://www.radiookapi.net/2017/06/19/emissions/parole-aux-auditeurs/fin-de-la-session-parlementaire-sans-la-loi-sur-le-cnsa
"L’OIF recommande la mise en place du CNSA"
° http://www.radiookapi.net/2017/05/30/actualite/en-bref/loif-recommande-la-mise-en-place-du-cnsa
"Eve Bazaiba : « Le Front confirme sa demande de diriger le CNSA »"
° http://www.radiookapi.net/2017/05/15/actualite/politique/eve-bazaiba-le-front-confirme-sa-demande-de-diriger-le-cnsa
"RDC: le Rassemblement refuse de participer aux consultations du président Kabila"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170331-rdc-consultations-kabila-majorite-refus-rassemblement-opposition
° http://www.jeuneafrique.com/433279/politique/dialogue-rdc-signature-de-l-arrangement-particulier-rassemblement-de-lopposition/
"“Nous sommes face à une vraie dictature”"
° https://afrique.lalibre.be/2622/nous-sommes-face-a-une-vraie-dictature/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
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La RD Congo en crise
° https://www.hrw.org/fr/blog-feed/la-rd-congo-en-crise
L’année 2017 sera cruciale pour la République démocratique du Congo. Après beaucoup d'effusion de sang et deux années de répression brutale – avant et après l’échéance du 19 décembre 2016, qui a marqué la fin du deuxième et dernier mandat autorisé par la constitution du président Joseph Kabila – les participants aux pourparlers organisés sous la médiation de l'Église catholique ont conclu un accord le 31 décembre 2016. Celui-ci contient des dispositions claires selon lesquelles une élection présidentielle se tiendra avant la fin de 2017, le président Joseph Kabila ne briguera pas un troisième mandat et il n'y aura ni référendum ni modification de la constitution. L'accord peut s'avérer un grand pas vers la première transition démocratique de la RD Congo depuis son indépendance, mais le chemin est encore long pour y parvenir.
L’équipe RD Congo de Human Rights Watch fera usage de ce blog pour fournir des mises à jour en temps réel, des rapports de terrain, ainsi que d’autres analyses et commentaires pour aider à informer le public sur la crise actuelle et pour exhorter les décideurs politiques à rester engagés pour empêcher une escalade de la violence et des violations des droits humains en RD Congo – avec de possibles répercussions dans toute la région.
10 aoû 20177:32 AM EST
Confusion autour de manifestations d’une secte en RD Congo qui ont fait au moins 27 morts
Ida Sawyer
Directrice pour l'Afrique centraleida_sawyer
[...]
"RDC: les ONG ODEP et AETA accusent la CENI de gestion opaque"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/12/actualite/politique/rdc-les-ong-odep-et-aeta-accusent-la-ceni-de-gestion-opaque
° https://actualite.cd/2017/08/11/rdc-lodep-laeta-exigent-cnsa-parlement-audit-financier-de-ceni/
"République démocratique du Congo. Pouvoir : le Congolais Kabila sur le modèle du Rwandais Kagame ?"
° http://www.courrierinternational.com/dessin/republique-democratique-du-congo-pouvoir-le-congolais-kabila-sur-le-modele-du-rwandais-kagame
"RDC : vers le black-out ?"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-vers-le-black-out/
"RDC: KABILA VEUT "RENFORCER SON POUVOIR", SELON LA SOCIÉTÉ CIVILE"
° http://www.izf.net/afp/rdc-kabila-veut-renforcer-son-pouvoir-selon-societe-civile
"RDC : Le Rassemblement annonce un grand meeting le 3 septembre"
° https://actualite.cd/2017/08/10/rdc-rassemblement-annonce-grand-meeting-3-septembre/
"«Nous mobilisons le peuple pour chasser Kabila en 2017, car il ne veut pas d’élections» – Fayulu"
° https://actualite.cd/2017/08/05/mobilisons-peuple-chasser-kabila-2017-ne-veut-delections-fayulu/
"Augustin Kabuya dément l’existence des négociations secrètes avec le pouvoir"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/08/11/augustin-kabuya-dement-lexistence-negociations-secretes-pouvoir.html
"Etats-Unis: un Officiel réclame « plus de pression » pour obtenir le départ de Kabila"
° http://www.politico.cd/en-off/2017/08/11/etats-unis-officiel-reclame-plus-de-pression-obtenir-depart-de-kabila.html
"Donald Trump pressé de nommer un Ambassadeur des Etats-Unis plus « coriace’ contre Kabila à Kinshasa"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/11/donald-trump-presse-de-nommer-ambassadeur-etats-unis-plus-coriace-contre-kabila-a-kinshasa.html
"Afrique : L’alternance est-elle possible partout ?"
° https://afrique.lalibre.be/7207/afrique-lalternance-est-elle-possible-partout/
Edito par Hubert Leclercq
Denis Sassou-Nguesso, le président du Congo, a organisé et remporté haut la main, à la mi-juillet, les législatives. Paul Kagame a fait mieux, le 4 août, en recueillant près de 99 % des suffrages à la présidentielle rwandaise. Quatre jours plus tard, c’est au Kenya que les électeurs étaient conviés à la présidentielle. Ici, le verdict officiel est plus étriqué, mais la victoire est revenue au président en place. “En Afrique, si tu organises une élection, c’est pour la gagner. Si tu as un doute, ne l’organise pas”, expliquait à la fin des années 80 un proche du président-maréchal zaïrois Mobutu.
L’alternance est-elle impossible en Afrique ? Oui. De nombreux Etats l’ont démontré. Mais une zone ombragée demeure essentiellement dans le centre de l’Afrique. Le successeur de Mobutu, Joseph Kabila, semble l’attester lui qui, ayant atteint la limite des deux mandats fixés par sa Constitution, sème le chaos pour ne pas organiser le scrutin et tant pis si la population en paie les conséquences. La démocratie est un engagement entre un élu et son peuple. Un engagement que le premier doit tenter de tenir s’il veut être réélu.
Dans cette région, si les jeux sont si souvent faussés, c’est que l’élu, une fois installé, ne rend pas compte au peuple mais à sa famille, à son ethnie. L’ethnie est une norme souvent mal comprise chez nous, mais une réalité dont il est extrêmement difficile de se départir dans ce cœur de l’Afrique. Pour sortir de ce cercle vicieux, pour tenter de réhabiliter la démocratie, ces pays doivent entreprendre une réforme en profondeur de leurs institutions ou, plus certainement, respecter les textes qui organisent ces institutions.
Une démarche essentielle qui doit permettre l’instauration d’un véritable état de droit, le renforcement d’une justice impartiale et le respect du droit de vote et du droit de se présenter comme candidat.
Que cette région le veuille ou non, la démocratie est le seul modèle qui puisse lui permettre de sortir de cette ornière dans laquelle elle a trop souvent tendance à s’enfoncer depuis trop longtemps."
° https://afrique.lalibre.be/111/alternance-historique-au-nigeria-vers-plus-de-democratie-en-afrique/
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"RDC : « corruption, prédation, répression », le triptyque congolais
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-corruption-predation-repression-le-triptyque-congolais/
Joseph Kabila a réussi à se maintenir au pouvoir depuis plus de 16 ans grâce au pillage systématique des ressources du pays et au siphonnage des recettes de l’Etat. Le tout, en muselant ses opposants politiques et en réprimant dans le sang les mouvements de contestation. Une stratégie payante… pour combien de temps ?
L’agence de presse américaine Bloomberg, le Groupe d’Étude sur le Congo (GEC) et l’ONG Global Witness viennent successivement de jeter une lumière crue sur la fortune colossale et tentaculaire de la famille Kabila dans un pays parmi les plus pauvres de la planète. Un mécanisme de prédation financière qui, couplé à une répression féroce de toute opposition, a permis au président Joseph Kabila de s’accrocher à son fauteuil depuis 16 ans, et ce, même après la fin officielle de son dernier mandat, le 19 décembre 2016. Un « système Kabila » qui s’inscrit dans un contexte de corruption généralisée, ordinaire et structurelle. En 2017, la RDC fait toujours partie des 20 pays les plus corrompus du monde. Un vrai « scandale » pour Transparency international, qui estime que « les besoins élémentaires des citoyens ne sont pas satisfaits. » Pour le président de l’ONG anti-corruption, José Ugaz, « la population se couche tous les soirs le ventre vide à cause de la corruption, alors que les puissants et les corrompus jouissent d’un mode de vie somptueux en toute impunité ». Des puissants, qui en RDC, gravitent autour du président Joseph Kabila et de sa famille.
80 sociétés, 71.000 hectares de terres agricoles...
Dans un impressionnant rapport publié en juillet 2017, le Groupe d’Étude sur le Congo(GEC), avec le soutien du Pulitzer Center on Crisis Reporting, s’est penché sur le business de la famille Kabila depuis l’arrivée au pouvoir de Joseph en 2001 après l’assassinat de son père. Et la fortune du clan Kabila se chiffrerait en dizaines de millions de dollars ! Selon le GEC, le chef de l’Etat et ses proches sont propriétaires, partiellement ou en totalité, de plus de 80 sociétés. Le rapport apporte un éclairage précis des intérêts économiques de Joseph Kabila, mais aussi de sa femme, Olive Lembe, et de leurs enfants, de sa soeur Jaynet et de son frère Zoé, tous deux également députés nationaux. Le président Kabila possède directement, et par le biais d’une entreprise lui appartenant ainsi qu’à ses enfants, plus de 71.000 hectares de terres agricoles. Deux entreprises, propriétés de la famille Kabila, ont acquis des licences d’exploitation de mines de diamants sur un territoire de plus de 720 kilomètres le long de la frontière avec l’Angola. Jaynet Kabila détient 4,8% des parts dans l’un des plus grands réseaux de téléphonie mobile du pays, alors que Zoé possède des entreprises qui ont été engagées pour l’exploitation de gisements miniers parmi les plus riches du monde. On retrouve des entreprises du clan Kabila dans presque tous les secteurs de l’économie congolaise: l’agriculture, les mines, le secteur banquier, l’immobilier, les télécommunications et les compagnies aériennes.
Mais l’empire Kabila s’étend également bien au-delà du Congo. La famille possède des biens immobiliers en Afrique du Sud et en Tanzanie, et certaines des sociétés sont enregistrées au Panama, à l’île Niue ou… au Luxembourg. Certaines entreprises contrôlées par la famille Kabila ont conclu d’importants contrats avec le gouvernement congolais, mais plus étonnant, avec la Banque mondiale et les Nations unies ! Reste à savoir si ces institutions, et notamment les bailleurs internationaux, étaient au courant des liens entre ces sociétés et le président Kabila. Les conflits d’intérêts semblent pourtant notoires dans le cas de Jaynet Kabila qui s’est vu octroyer par le ministère des Mines congolais plus de licences d’exploitation que ne l’autorise le Code minier du pays. Et toujours selon le rapport, « au moins une entreprise de la famille était impliquée dans un accord d’extraction de cuivre controversé en 2011, ce qui a conduit le Fonds monétaire international (FMI) à suspendre son programme de prêt d’un demi-milliard de dollars à la RDC ». Enfin, certaines sociétés du clan Kabila sont protégées ou surveillées par les membres de la Garde républicaine (GR), ce qui est probablement « en dehors du mandat légal de cette force » note le Groupe d’Etude sur le Congo.
… « qu’une partie immergée de l'iceberg »
Dans la famille Kabila, l’agence de presse Bloomberg s’est particulièrement intéressé à Zoé Kabila, le frère cadet du président, et député national. Ses sociétés interviennent dans la construction de routes, le commerce de diamants, l’extraction de cuivre… et ont gagné des millions de dollars grâce à des joint-ventures et à des contrats de sous-traitance dans le secteur minier. C’est notamment le cas de la société Sicomines, « partie prenante dans un accord d’exploitation minière de 6,2 milliards de dollars passé avec la Chine, prévoyant l’exploitation des mines congolaises en contrepartie de la construction des principales infrastructures ».
Le plus incroyable, c’est que les documents qui ont permis au GEC de remonter la piste du business de la famille présidentielle repose principalement sur des sources publiques, accessibles à tous ! Ces chiffres sur la fortune du clan Kabila ne sont « qu’une partie immergée de l’iceberg » selon le rapport, et constituent donc « une évaluation partielle des intérêts commerciaux » des proches du chef de l’Etat congolais. Le GEC n’a, par exemple, pas comptabilisé « plusieurs grands ranchs, des bâtiments, des sociétés de médias et des entreprises commerciales qui sont considérés par beaucoup comme appartenant à la famille ». Les chercheurs du centre d’étude n’ont pas pu obtenir les documents prouvant qu’il s’agissait bien des propriétés du camp Kabila.
Un tiroir-caisse nommé Gécamines
Si le rapport du GEC dénonce l’incroyable fortune accumulée par les Kabila depuis l’arrivée au pouvoir de Joseph, il apparaît « évident que des membres de l’élite de toutes les tendances de la classe politique ont abusé de leur position pour s’enrichir personnellement. » Une corruption à tous les étages dont le symbole s’appelle Gécamines, la plus importante entreprise minière congolaise et véritable « tiroir-caisse de la République ». De tout temps, la première entreprise du pays est considérée comme la « vache à lait » du pouvoir. De Mobutu, qui confondait les recettes de l’entreprise avec ses comptes personnels, à Kabila qui a toujours placé un homme de confiance à la tête de la Gécamines. L’actuel président s’appelle Albert Yuma, et sa gestion est dans le viseur de Global Witness qui a épluché les comptes du géant des mines. L’ONG affirme ce mois-ci que le Trésor national congolais a perdu plus de 750 millions de dollars en revenus miniers entre 2013 et 2015. Des millions évaporés dont une partie au moins « a été répartie entre plusieurs réseaux de corruption liés au régime du président Joseph Kabila » accuse Global Witness. Albert Yuma dirige le comité d’audit de la Banque centrale de RDC et la Fédération des entreprises congolaises (FEC) et, selon un haut responsable de la direction de la Gécamines interrogé par l’ONG, « ne rend compte qu’au président de la République.
» La Gécamines serait « une coquille vide » d’après un fonctionnaire du ministère des Mines interrogé par Global Witness. « Le pillage se fait à ciel ouvert. Les décisions viennent du sommet et nous ne pouvons rien ».
Les raisons du maintien au pouvoir de Kabila ?
Toutes ces allégations sont réfutées en bloc par Kinshasa. Le rapport de Global Witness qui ne serait « qu’une compilation d’amalgames et de données sur le président Kabila, faisant volontairement une lecture à l’envers des chiffres » pour le ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu. Concernant la fortune de Zoé Kabila, le député a répondu sur son compte Twitter que l’enquête de Bloomberg ne visait qu’à nuire au chef de l’Etat. « Les détracteurs (de Joseph Kabila) publient des infos notoires, en y ajoutant des mensonges » se défend le frère cadet du président. Pour le porte parole du gouvernement Lambert Mende, Zoé et Jaynet Kabila ont le droit de faire des affaires, « ne travaillant (à l’Assemblée nationale) que six mois par an (sic) ». Des explications un peu courtes au vue des documents publiés par le GEC, Bloomberg et Global Witness.
L’immense fortune du président congolais et de ses proches, jumelé à un important réseau d’affaires international pourrait expliquer les raisons pour lesquelles Joseph Kabila refuse de quitter le pouvoir, alors que son dernier mandat s’est achevé le 19 décembre 2016. C’est l’analyse d’Ida Sawyer, la directrice pour l’Afrique centrale de Human Rights Watch (HRW), qui explique également que la prédation et la corruption généralisées en RDC permettent également de comprendre « pourquoi l’extrême pauvreté et le sous-développement persistent dans un pays aussi bien pourvu en ressources naturelles. » Mais pour se maintenir au pouvoir depuis plus de 16 ans, Joseph Kabila et sa majorité ont besoin d’une autre arme que l’argent de la corruption pour s’attirer le soutien des caciques du pouvoir et débaucher régulièrement des opposants politiques : la répression.
Plus de 3.000 morts dans les Kasai
Interdiction de manifester, fermeture de médias proches de l’opposition, procès politiques d’opposants, arrestations arbitraires, emprisonnements extra-judiciaires, exécutions sommaires, découvertes de plusieurs dizaines de fosses communes… l’appareil répressif du pouvoir congolais tourne à plein régime pour cadenasser toutes les velléités de contestation et les voix dissonantes. Dernier exemple en date : la manifestation de l’opposition du 31 juillet 2017 pour protester contre la non tenue des élections cette année. Selon les ONG internationales, au moins 128 personnes ont été interpellées à Kinshasa, Goma, Lubumbashi ou Butembo. 13 journalistes ont été interrogés, leurs matériels confisqués et des photos effacées. Mais en janvier 2015 ou pendant les manifestations de fin 2016 pour demander au président Kabila de quitter le pouvoir, comme l’exige la Constitution, les forces de sécurité ont réprimé ces mouvements de contestation dans le sang : une centaine de morts ont été recensés. Dans les Kasaï, les attaques de la milice Kamuina Nsapu contre le pouvoir central ont été mâtées dans la violence avec « une utilisation disproportionnée de la force » selon l’ONU. L’Eglise catholique a dénombré plus de 3.000 morts depuis l’automne 2016 et les Nations unies ont découvert plus de 80 fosses communes dans ces provinces. Deux experts de l’ONU et des agents recruteurs de la Commission électorale (CENI) y ont également été assassinés. Ces violences, qui ont jeté sur les routes plus d’un million de déplacés, ont considérablement retardé l’enrôlement des électeurs du Kasaï.
…comme Mobutu
Cette violence d’Etat qui permet certes de terroriser la population et de l’empêcher de se soulever contre le pouvoir central ou de manifester dans les rues, permet également d’entretenir un chaos savamment orchestré et retarder ainsi la tenue des élections… objectif ultime du président Joseph Kabila. Des évasions massives de prisonniers et des attaques mystérieuses, notamment dans la capitale congolaise, comme le 14 juillet dernier au marché central, plaident pour cette stratégie de l’instabilité permanente. Un artifice qui permettrait au pouvoir en place (et qui souhaiterait le rester) d’instaurer l’Etat d’urgence. Un dispositif qui pourrait servir de prétexte à renvoyer l’élection présidentielle aux calendes grecques et à réprimer davantage les manifestations politiques. Une stratégie payante puisque 8 mois après la fin de son mandat, Joseph Kabila est toujours bien accroché à son fauteuil et l’élection présidentielle, prévue par l’accord politique de la Saint-Sylvestre en décembre 2017, ne pourra pas se tenir dans les délais. Seule question sans réponse pour le moment : comment de temps pourra tenir Joseph Kabila au pouvoir sans organiser d’élections ? Le dernier président congolais a avoir utilisé le fameux triptyque « corruption, prédation, répression » pour se maintenir au pouvoir s’appelle Mobutu. Il y restera 32 ans… mais finira par être chassé."[
"RDC : le signal de RFI à Kinshasa rétabli après neuf mois de coupure, mais à quel prix ?"
° http://www.jeuneafrique.com/465448/politique/rdc-le-signal-de-rfi-a-kinshasa-retabli-apres-neuf-mois-de-coupure-mais-a-quel-prix/
"RDC : le retour de RFI à Kinshasa interroge"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-retour-de-rfi-a-kinshasa-interroge/
"RDC: pourquoi le gouvernement a limité l'accès aux réseaux sociaux"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170810-rdc-gouvernement-acces-reseaux-sociaux
"RDC: La limitation d’accès à internet cause d’énormes pertes financières à plusieurs entreprises"
° https://actualite.cd/2017/08/11/rdc-limitation-dacces-a-internet-cause-denormes-pertes-financieres-a-plusieurs-entreprises/
"Demain après Kabila: Questionnez nos croyances.Abbé Mbelu explique"
"Bruxelles:Discours de clôture-Déclaration politique des patriotes résistants congolais au Conclave"
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Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC : Kabila cherche à éviter les futures sanctions"
° https://afrique.lalibre.be/7322/rdc-kabila-cherche-a-eviter-les-futures-sanctions/
Il y a comme un petit air de printemps en République démocratique du Congo ces derniers jours. Du moins quand on y regarde de loin. Car dans les foyers congolais; le quotidien continue de se détériorer.
La campagne entreprise ces derniers jours par le pouvoir congolais est exclusivement à destination de l’étranger avec la réouverture d’internet, la libération du signal de RFI, l’avancée dans le dossier du retour de la dépouille de l’opposant Etienne Tshisekedi et, dernière petite cerise, la « fuite » du courrier de Luzolo Bambi, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Une courrier « urgent » et « confidentiel » envoyé au procureur général de la République avec copie au président, au Premier ministre Tshibala mais aussi au ministre de la Justice Thambwe Mwamba (entre autres).
Dans ce courrier, Bambi annonce que ses services ont ouvert des dossiers contre « des hauts focntionnaires de l’Etat, des mandataires publics, des hommes d’affaires nationaux et étrangers, des responsables de banques commerciales ainsi que de la Banque centrale », pour « malversations financières, détournements des deniers publics, corruption, fraude fiscale et douanière » qui ont fait perdre plusieurs millions de dollars au Trésor public congolais.
Une démarche saine, s’il en est qui vise notamment des responsables de la BCDC, Rawbank, Standard Bank, Engen, Cobil, Socimex, Congo Futur et Zénith (marché de construction de sept passereles sur le Boulevard Lumumba) mais aussi côté public le DG de la RVA Abdalah Bilenge, le directeur financier de la RVA Mwamba Sabiti, l’ex-DG de l’Ogefrem Anatole Kikwa, débarqué il y a moins d’un mois et encore quelques noms.
Objectif non avoué de tous ces efforts : tenter de se (re)rendre fréquentable et tenter de détourner les nouvelles sanctions financières internationales qui devraient viser des personnes encore un peu plus proches du cercle familial. Et tant pis si pour y parvenir il faut faire tomber des anciens amis déjà au chômage ou des seconds couteaux ou même se fâcher avec quelques responsables de sociétés qui ont nourri la famille.
Parallèlement, Kinshasa tente de se rapprocher des capiatles occidentales. « Le téléphone chauffe entre Kinshasa, Paris et Bruxelles », explique un membre des affaires étrangères congolaises qui s’étonne que, dans le même temps, le minisre congolais des Affaires étrangères aille « s’asseoir à la table des Iraniens »."
"Le général Gabriel Amisi exploiterait illégalement de l’or dans
l’Est"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/14/general-gabriel-amisi-exploiterait-illegalement-de-lor-lest.html
Le général congolais Gabriel Amisi, sanctionné par les Etats-Unis et l’Union Européenne, detiendrait illégalement des mines d’exploitation d’or dans l’Est du pays, affirme un rapport des experts de l’ONU.
Selon un rapport publié diamanche par des experts de l’ONU, citant des responsables locaux, le major-général Gabriel Amisi Kumba serait propriétaire des mines d’or sur la rivière Awimi dans la province de Tshopo.
« Presque tout l’or extrait d’origine artisanale en République démocratique du Congo a été exporté illégalement et sous-estimé en valeur et en volume« , affirme le même rapport relayé par Bloomberg.
Selon l’agence américaine, qui annonce l’information, le général congolais serait le propriétaire de la société « La Conquête », dont les mines d’or seraient gardées des militaires de l’armée regulière.
Gabriel Amisi dit Tango Four est actuellement le commandant de la première zone de défense – une zone qui comprend la capitale, Kinshasa – des forces armées congolaises. Il a été sanctionnné l’année dernière par les États-Unis et l’Union européenne, qui lui ont imposé les interdictions de voyage et le gel des avoirs.
En novembre 2012, le général Amisi a été suspendu de son poste de commandant des forces terrestres après un précédent rapport du même groupe d’experts de l’ONU sur la RDC, l’accusant de distribuer des armes à des groupes armés et à des braconniers opérant dans l’est du pays.
« Le groupe [d’experts] n’a pas pu joindre M. Amisi et Bloomberg n’était pas en mesure de trouver ses coordonnées », rapporte toutefois l’agence américaine spécialisée dans l’information économique .
Le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a déclaré qu’il n’avait pas vu le rapport, se refusant tout commentaire."
° http://www.jeuneafrique.com/466042/politique/rdc-trafic-dor-general-tango-four-m23-que-dit-le-dernier-rapport-du-groupe-dexperts-de-lonu/
° https://afrique.lalibre.be/7342/rdc-le-groupe-dexperts-de-lonu-epingle-le-general-amisi-pour-exploitation-de-lor/
"RD Congo - Forces de l'ordre : avec Numbi, Kabila passe à l'attaque
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-forces-de-l-ordre-avec-numbi-kabila-passe-a-l-attaque-13-08-2017-2149794_2365.php
ANALYSE. Dans les manœuvres du président Kabila pour mieux "tenir" l'appareil sécuritaire, le retour du très controversé général John Numbi à la tête de la police est un signal fort.
John Numbi, alors chef de la Police de Kinshasa, en janvier 2011 lors du procès dans l'affaire de l'assassinat de l'activiste Floribert Chebeya en janvier 2010. © JUNIOR KANNAH / AFP
Le mouvement aurait pu passer inaperçu. Ou presque. Pourtant, dans la lutte que mène le régime de Kinshasa pour sa survie politique, qui s'accompagne d'une répression souvent brutale de toute forme de contestation, l'événement est loin d'être anecdotique. Le 17 juillet dernier, le président Joseph Kabila a procédé à de nouvelles nominations à la tête de la police nationale RD congolaise. Des choix hautement stratégiques et soigneusement pesés au trébuchet. Exit donc Charles Bisengimana, qui avait succédé à John Numbi en 2010.
Bisengimana, loyal mais progressivement court-circuité
Cet ancien officier de la Garde civile de Mobutu est remplacé à son poste de commissaire divisionnaire principal de la Police nationale (PNC) par le général Dieudonné Amuli Bahigwa. Issu de la minorité tutsie congolaise, Charles Bisengimana, qui a pris part aux deux rébellions des années 1990 – celle de l'AFDL en 1996 et celle du RCD en 1998 – avant d'être propulsé général après son retour à Kinshasa en 2003, restera dans les mémoires pour avoir conduit dans la capitale la répression des protestations contre la fraude électorale de novembre 2011, qui avait permis à Joseph Kabila de rempiler pour un second mandat présidentiel, ainsi que pour avoir mené, deux jours avant ce scrutin, un massacre d'opposants à Ndjili. Un épisode qui lui avait valu les foudres d'Étienne Tshisekedi qu'il avait ce jour-là « escorté » de force de l'aéroport vers sa résidence afin de l'empêcher de tenir son dernier meeting électoral.
Charles Bisengimana © AFP PHOTO GWENN DUBOURTHOUMIEU
Sans être un proche de Joseph Kabila, le loyal Bisengimana avait su progressivement gagner la confiance du chef de l'État. Toutefois, ces derniers temps, l'intéressé se plaignait d'être régulièrement court-circuité par John Numbi, mais aussi par Kalev Mutond, le chef de l'Agence nationale de renseignements (ANR). Ces deux proches du président congolais ont pris l'habitude de transmettre directement leurs ordres aux officiers de base sans respecter la chaîne hiérarchique, autant à Kinshasa qu'à Goma ou Lubumbashi. En outre, depuis la fin 2016, alors que s'approchait le terme constitutionnel du second et dernier mandat de Joseph Kabila, Bisengimana avait fait part, en privé à de nombreux interlocuteurs, de son désaccord avec la politique de répression « particulièrement zélée » menée par le régime à l'encontre des mouvements d'opposition et des citoyens.
Le général Dieudonné Bahigwa, de l'armée à la police
Son successeur, le général Amuli, est, lui, un ancien de la DSP, la Division spéciale présidentielle, la garde prétorienne de Joseph Mobutu. Ses états de service sont unanimement reconnus. Alors major dans l'armée zaïroise (FAZ), il est mobilisé en 1977 pendant la guerre de 80 jours dans l'ancienne province du Katanga, appelé Shaba à l'époque. Commandant de l'unité de Gbadolite, la ville natale et refuge de Joseph Mobutu, il est le dernier officier des FAZ à défendre l'aéroport international de Ndjili, avant la fuite du dictateur en mai 1997. Lors de cet épisode tendu, il traverse, avec troupes et munitions, dans des conditions épiques, la ville de Kinshasa, alors infestée de rebelles de l'AFDL, de Ndijili au Beach Ngobila. Dans la foulée, il franchit le fleuve pour se réfugier à Brazzaville. Quand Jean-Pierre Bemba lance sa rébellion en 1998 (le Mouvement de libération du Congo, MLC), il se rapproche de lui au point de devenir un des hommes clés de la branche armée de son mouvement, chargé de la gestion, du contrôle, de la planification et de l'organisation quotidienne.
Lors de la réunification du pays en 2003 sous le régime 1+4, il est reversé dans l'armée régulière et nommé chef d'état-major force navale. À partir de mars 2010, il commande l'opération Amani Leo et plusieurs opérations de traques de rebelles sévissant dans l'est de la RDC. Lui et ses hommes neutralisent, à cette occasion, le seigneur de guerre Cobra Matata. Depuis 2014, il occupait la fonction de chef d'état-major général adjoint chargé des opérations et du renseignement au sein des Forces armées de la RD-Congo (FARDC). « C'est un grand patriote, doté d'une solide expérience. Un officier méritant, reconnu pour ses compétences et apprécié de ses hommes. Qui plus est, ce militaire de formation est un légaliste qui a un sens de l'éthique peu commun à ce niveau-là de la hiérarchie militaire », souligne une source sécuritaire en RDC. Un tel professionnel acceptera-t-il de se compromettre dans la politique de répression menée par Kinshasa et vigoureusement dénoncée par l'opposition, les mouvements citoyens, les organisations de défense des droits de l'homme et de nombreuses chancelleries ? « Nous serons dans la continuité », a déclaré l'intéressé lors de la cérémonie de passation des pouvoirs à Kinshasa le 18 juillet dernier. Propos de circonstances ou expression d'une réelle volonté ? L'avenir le dira. En attendant, le nouveau chef de la police sera secondé par le général katangais Patience Mushid Yav, qui remplace à la tête de la police administrative un autre Katangais, le général Raus Chalwé.
Célestin Kanyama, « esprit de mort », également mis sur la touche
Célestin Kanyama © DR
Ce grand remaniement à la tête de la police nationale n'épargne pas non plus les provinces. Ainsi, le général Célestin Kanyama, qui dirigeait la police de Kinshasa en qualité de commissaire provincial, en fait lui aussi les frais. Il est remplacé par le général Sylvano Kasongo Kitenge, jusque-là commandant de l'Unité de protection des institutions et des hautes personnalités. Quant à Kanyama, il prend la tête de la Direction générale des écoles et formation, réputée être une… coquille vide. Pour celui qui est surnommé dans la capitale « esprit de mort », cette nomination s'apparente donc davantage à une rétrogradation, une mise sur la touche. Il faut dire que, depuis qu'il est sous le coup de sanctions américaines et européennes, notamment pour son rôle dans la répression meurtrière lors des manifestations de l'opposition en janvier 2015 (qui ont fait près de 50 morts), Kanyama était perçu comme « trop timoré » par les faucons du régime. « À l'heure où Kinshasa a besoin de fermeté pour faire face à la contestation politique, il fallait le remplacer », justifie l'un d'entre eux. D'où sa mise « en garage », selon l'expression kinoise."
Le retour en grâce de John Numbi
De prime abord, on pourrait penser que cette valse des postes à la tête de la police nationale a pour objet principal le remplacement d'officiers aux mains salles par d'autres aux habits neufs et immaculés en vue de donner des gages à l'opposition mais aussi à la communauté internationale, furieuse de la non-organisation de l'élection présidentielle et de plus en plus prompte à sanctionner les « sécurocrates » du régime. En réalité, ce remaniement doit se comprendre différemment. En effet, les nominations intervenues le 17 juillet dernier ont un point en commun. Elles ont toutes été faites à l'initiative et sur proposition de John Numbi. Le ministre de l'Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, qui s'est déplacé pour en discuter au domicile de Numbi, n'a fait que les avaliser avant que Joseph Kabila ne signe le décret officiel de nomination. Coïncidence : ces promotions concernent pour la plupart des personnalités originaires du même village et de la même tribu que Numbi. C'est le cas en particulier du commandant en chef de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo Kitenge, ainsi que de ses homologues à Goma, le général Séguin Ngoie, et à Lubumbashi, le général Kyungu.
John Numbi le 27 janvier 2011 au tribunal à Kinshasa à propos de l'affaire Chebeya. © JUNIOR KANNAH / AFP
Cette valse des têtes au sommet de la hiérarchie de la police nationale consacre ainsi le retour en grâce de celui qui, officiellement, avait été placardisé depuis les assassinats en juin 2010 de l'opposant Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana pour lesquels cet ex-inspecteur général de la police nationale est soupçonné d'être lourdement impliqué. « John Numbi est sans doute l'un des personnages les plus troubles du régime de Joseph Kabila », écrivait le journaliste Christophe Rigaud en 2013. Né en 1962 dans le Haut-Lomami, au nord Katanga, John Numbi Tambo Banza perce au grand jour au début des années 1990 en devenant le chef de la milice de l'Union des fédéralistes et républicains indépendants (JUFERI), un groupe de jeunes Katangais aux méthodes violentes qui terrorisent les partisans de feu Étienne Tshisekedi, dont beaucoup sont originaires du Kasaï. « Son nom est lié aux pogroms anti-kasaïens - soupçonnés de soutenir l'UDPS - de 1992-1993, qui ont fait plusieurs centaines de morts et un demi-million de déplacés au Katanga », rappelle Clément Boursin, le responsable pour l'Afrique d'ACAT-France (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture). L'homme est également tenu pour responsable de la terrible répression menée par la police congolaise contre le mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, entre février et mars 2008, dans le Bas-Congo, ainsi que contre les opposants au régime de Joseph Kabila au Katanga. Là-bas, Numbi parrainera et instrumentalisera la tristement célèbre milice « Maï-Maï Bakata-Katanga » (« couper le Katanga » du reste du Congo) du chef de guerre, Gédéon Kyungu.
C'est Laurent-Désiré Kabila, alors nouveau président de la RDC, qui fera de ce diplômé en électronique, qui appartient au même groupe ethnique que lui (les Luba du Katanga, plus couramment appelés les « Lubakat »), un militaire de carrière. Numbi rencontre pour la première fois les Kabila, père et fils, en 1989 dans les maquis de Pweto, près de la frontière zambienne. Plus tard, il pénétrera le premier cercle de Joseph Kabila jusqu'à devenir à la fois « l'homme de confiance du président et l'exécutant des basses œuvres du régime », indique un fin connaisseur de la vie politique kinoise. Entre-temps, à partir des années 2000, Numbi gravira un à un les échelons de la hiérarchie militaire : commandant de la région du Katanga, chef d'état-major de l'armée de l'air et inspecteur général de la police. « Cela faisait longtemps que l'aura de Numbi n'y avait pas été aussi grande », commente un officier de haut rang.
Pour Numbi, la police ET l'armée
Mais la police n'est pas la seule institution à être soumise à l'influence de l'ex-réprouvé. L'armée aussi. Nombreux sont les proches de Numbi à y occuper aujourd'hui des postes clés, en particulier au sein de la Garde prétorienne de Joseph Kabila, composée en partie de miliciens Bana Mura, lesquels sont impliqués dans les massacres en cours dans les Kasaï comme l'a révélé un rapport du Haut Conseil aux droits de l'homme de l'ONU rendu public le 4 août dernier à Genève. Au final, c'est une bonne partie de l'appareil sécuritaire RD congolais qui est désormais sous la main du « sécurocrate préféré de Kabila ». De fait, aujourd'hui, deux pôles coexistent au sein des forces de l'ordre en RDC. « Le premier est contrôlé par le général Gabriel Amisi Kumba, alias Tango Four, qui commande la zone de défense Ouest et celle de Kinshasa et dont les militaires placés sous son commandement interviennent – souvent en tenue de policier – dans la répression des manifestations dans la capitale. Le second pôle, lui, est sous la coupe de John Numbi. C'est sur ces deux hommes principalement que Joseph Kabila assoit aujourd'hui son appareil répressif », explique une source sécuritaire. En mai dernier, le nom de John Numbi figurait sur une liste d'officiers supérieurs de la police de la RDC gratifiés du titre honorifique de « grand officier » de l'ordre des héros nationaux Kabila-Lumumba. Une décision qui provoqua un véritable tolléchez les défenseurs des droits de l'homme et dans laquelle beaucoup voyaient déjà un signe annonciateur de son retour en grâce.
Un processus de militarisation de la police est en marche
De fait, ce remaniement à la tête de la police nationale, qui offre à des militaires les plus hauts postes de cette institution civile, aboutit, volontairement ou non, d'une part à une unification du commandement de l'armée et de la police et, d'autre part, à sa militarisation. Mais Joseph Kabila en avait-il le choix ? Les hommes compétents et susceptibles d'appliquer la politique répressive du régime, à l'occasion notamment des manifestations engagées par les mouvements citoyens et l'opposition, qui sont appelées à se répéter dans les mois à venir, se font de plus en plus rares. « Ils craignent d'être rattrapés tôt ou tard par la justice, celle de leur pays ou celle de la CPI », indique un avocat congolais, spécialiste des droits de l'homme. Sans oublier les sanctions individuelles des États-Unis et de l'Union européenne, très pénalisantes sur le plan financier et familial pour les individus concernés et qui s'avèrent au final, en dépit d'un certain scepticisme au départ, particulièrement dissuasives. Deux épées de Damoclès que ne manquent d'ailleurs pas d'agiter les opposants à Joseph Kabila. Les mises en garde de leur part se sont multipliées ces derniers temps à l'endroit des responsables de l'appareil sécuritaire mais aussi judiciaire RD congolais. La preuve que l'argument porte, lors des grandes marches du 31 juillet en RDC organisées à l'initiative du mouvement citoyen La Lucha avec la participation des partis d'opposition, nombreux ont été les membres des forces de l'ordre à s'être « retenus », se contentant d'encadrer les manifestations. D'où, pour Kinshasa, le recours à une personnalité telle que John Numbi. L'homme, en effet, est réputé ne pas retenir ses coups et s'embarrasser de peu de scrupules dans l'exécution des ordres, fussent-ils les plus contestables...
Avec le général Numbi, le président Kabila tient tous les rouages des forces de l'ordre (police + armée). © JUNIOR D. KANNAH / AFP
Numbi face à un dilemme
À en croire certains proches du chef de l'État, l'option d'officialiser la nomination de John Numbi à la tête de l'armée serait aujourd'hui sur la table, malgré l'opprobre qu'entraînerait une telle décision tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Pour finir de convaincre John Numbi d'accompagner – à titre officiel ou officieux – le régime dans sa politique sécuritaire répressive, Joseph Kabila use d'un argument majeur : les deux hommes auraient, selon lui, des intérêts alignés. Par conséquent, Numbi, qui est sous le coup d'un procès à Dakar et est dans le viseur des organisations de défense des droits de l'homme, ne devrait son salut qu'au maintien en place de Kabila. Autrement dit, si le second tombe, le premier aussi. Pourtant, à en croire ce général des FARDC, qui a côtoyé Numbi, par le passé, « l'homme disposerait pour un temps encore d'une porte de sortie honorable, même si celle-ci est très étroite ». Appliquer la politique répressive du régime de Kinshasa sans rechigner ne contribuerait qu'à aggraver son cas. En revanche, un Numbi à la main adoucie aiderait sans doute, plus tard, à lui trouver quelque circonstance atténuante. John Numbi est donc face à un dilemme, qui s'apparente moins en l'espèce à un cas de conscience qu'à un calcul d'intérêt : poursuivre sur sa lancée et retarder le moment où il se fera rattraper par la patrouille ou s'amender et espérer une certaine mansuétude.
S'agissant de Kabila, en revanche, sa décision est prise depuis longtemps : celle d'une fuite en avant. Le chef de l'État RD congolais, qui refuse de quitter le pouvoir en violation de la Constitution et qui a rejeté la sortie négociée proposée par l'opposition le 31 décembre dernier dans le cadre de l'accord de la Saint-Sylvestre, le sait. Compte tenu de la situation politique, économique et sécuritaire déplorable dans laquelle se trouve le pays et du niveau d'impopularité de son régime, il ne pourra se maintenir durablement qu'à la pointe du fusil. Or, si celle-ci n'est plus suffisamment affûtée, la digue fragile qu'il a bâtie pour se maintenir à son poste contre vents et marées aura tôt fait de l'emporter, lui et son régime. C'est là tout l'enjeu du remaniement du 17 juillet dernier…"
"Désarroi:
Grogne sociale : Tshibala sur siège éjectable?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11889
Confronté à une grogne sociale sans précédent, le gouvernement du duo "Kabila"-Tshibala choisit la fuite en avant. Au cours du conseil des ministres présidé, vendredi 11 août, par "Joseph Kabila", l’exécutif national a décidé une "légère augmentation" de salaire des agents publics. La date de la mise en application de cette mesure n’a pas été indiquée. Signe d’un désarroi.
(...)
A moins d’une semaine de la barre symbolique de 100 jours devant intervenir le 19 août prochain, le Premier ministre Bruno Tshibala - qui clamait sa volonté d’améliorer le quotidien de la population - paraît déjà "usé". "Pour contourner la grogne sociale, Joseph Kabila ne va pas tarder à actionner le siège éjectable, glisse un analyste. Le directeur du cabinet présidentiel est de plus en plus ’visible’ comme pour dire que Tshibala a fait son temps..."."
"Actu Expliquée 14.08.17 : John Numbi, futur chef d'état major de l'armée congolaise?"
"Actu Expliquée 14.08 : Plaintes pour détournements contre les mandataires publics"
"Actu Expliquée 15.08. : John Numbi, chef d'état-major? Tango Four épinglé dans un trafic d'or"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC: devant sa majorité, Kabila redit sa volonté d'aller aux élections"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170821-rdc-majorite-kabila-redit-volonte-aller-elections-kingakati
"Rappel des troupes à Kingakati. Elections : Joseph Kabila met la MP en ordre de bataille !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/08/21/rappel-des-troupes-a-kingakati-elections-joseph-kabila-met-la-mp-en-ordre-de-bataille/
"RDC : la SADC note l’impossibilité d’organiser les élections en 2017"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/20/actualite/politique/rdc-la-sadc-note-limpossibilite-dorganiser-les-elections-en-2017
° https://actualite.cd/2017/08/20/bruno-tshibala-sommes-heureux-sadc-soutient-egalement-tenue-elections-a-date-realiste/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/20/sadc-ne-sera-possible-tenir-elections-decembre-2017-rdc-affirme-jacob-zuma.html
Nouvelle caution de la SADC au glissement en RDCONGO – Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208581&Actualiteit=selected
"Le Rassemblement s'indigne du soutien de la SADC à Joseph Kabila"
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-29725.html
° https://laprosperiteonline.net/2017/08/21/elections-2017-en-rdc-sadc-jacob-zuma-parle-le-rassemblement-rejette/
"LA SADC SE PRÉPARE À NOMMER UN ENVOYÉ SPÉCIAL EN RDC"
° http://forumdesas.org/spip.php?article12827
° https://afrique.lalibre.be/7575/rdc-la-sadc-va-designer-a-son-tour-un-envoye-special-et-demande-un-calendrier-electoral/
"RDC: «Est-ce que la SADC peut prendre une position sur le report des élections au Rwanda? » – (Kamerhe) "
° https://actualite.cd/2017/08/22/rdc-sadc-prendre-position-report-elections-rwanda-kamerhe/
"RDC: « Juste après l’enrôlement, le gouvernement va solliciter l’examen en urgence de la révision de la loi électorale » (She Okitundu)"
° https://actualite.cd/2017/08/18/rdc-apres-lenrolement-gouvernement-va-solliciter-lexamen-urgence-de-revision-de-loi-electorale-she-okitundu/
"RDC : le calendrier électoral sera publié après l’évaluation du processus électoral, selon Norbert Basengezi"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/18/actualite/politique/rdc-le-calendrier-electoral-sera-publie-apres-levaluation-du
"L’Union européenne insiste sur l’«inclusivité» du CNSA"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/18/actualite/en-bref/lunion-europeenne-insiste-sur-linclusivite-du-cnsa
"Les morts de la RDC indignes d’honneur"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/20/morts-de-rdc-indignes-dhonneur.html
° https://actualite.cd/2017/08/22/primature-a-felix-tshisekedi-ne-suis-courant-de-telles-dispositions-niveau-de-mp-mende/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/21/terminus-bruno-tshibala.html
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/08/22/lambert-mende-avons-besoin-de-kabila-longtemps.html
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/08/21/lambert-mende-congo-aura-beaucoup-de-chance-davoir-joseph-kabila.html
° http://www.politico.cd/en-off/2017/08/22/roger-lumbala-lopposition-responsable-glissement-annonce-2017.html
"Actu Expliquée 22.08 - Pillage du Congo : Barbara Zimbi et sa contre-enquête qui disculpe les Kabila"
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ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"Non, l’ambassadeur de l’UE en RDC ne prépare pas un coup d’Etat :"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/26/non-lambassadeur-de-lue-rdc-ne-prepare-coup-detat.html
Après la tenue en Europe d’une conférence entre les mouvements citoyens appelant au départ de l’actuel président Congolais au 31 décembre et l’instauration d’une transition, les réseaux sociaux et certains médias ont annoncé que le chef de la délégation de l’Union Européenne était derrière une conspiration visant à évincer le régime actuel en République Démocratique du Congo.
« Le chef de la délégation de l’Union Européenne, Barty Ouvy, a présenté aux conférenciers, invités expressément par Moïse Katumbi et Sindika Dokolo à Paris sous couvert de l’ONGD américaine, National Democratic Institute, la série des opérations prévues pour le mois de septembre dans le seul but de créer le chaos » note un article annonçant avec urgence cette information précisant que la délégation de l’ambassade des Etats-Unis était représentée à cette messe noire contre le régime Kabila par Lauren Kretz, conseillère politique de l’ambassade et par l’ONG américaine National Democratic Institute.
La même source souligne qu’un calendrier des opérations de déstabilisation des institutions républicaines serait en pleine élaboration depuis la Belgique par l’équipe de Moïse Katumbi et que l’église Catholique était au parfum de cette conspiration et aurait rassuré aux européens de mobiliser les groupes des jeunes de toutes les paroisses de Kinshasa.
Approché par Politico.cd, Barty Ouvy, ambassadeur de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo indique que ses allégations ne sont que mensongères et ne méritent d’être commentées. « J’ai réagi brièvement par mon compte twitter et je ne souhaite pas donner plus d’importance à ces désinformations, d’autant plus que je suis en vacances hors RCD en ce moment » a lancé le chef de la délégation de l’Union Européenne en RDC."
"RDC – Burundi : quand les jeunes du parti de Kabila s’affichent avec les Imbonerakure"
° http://www.jeuneafrique.com/468511/politique/rdc-burundi-quand-les-jeunes-du-parti-de-kabila-saffichent-avec-les-imbonerakure/
Des Imbonerakure dans le quartier de Kinama, dans la capitale burundaise, le 25 mai 2015.. © Berthier Mugiraneza/AP/SIPA
La ligue des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), formation politique du président congolais Joseph Kabila, a répondu favorablement le weekend dernier à une invitation des Imbonerakure, mouvement de jeunesse burundais affilié au CNDD-FDD, le parti au pouvoir. Ces jeunes sont soupçonnés d'être une milice supplétive des forces armées burundaises. Un affichage assumé qui suscite la controverse à Kinshasa.
Depuis quarante-huit heures, la polémique enfle petit à petit sur les réseaux sociaux. Surtout sur l’application mobile de messagerie instantanée WhatsApp où circule un cliché montrant le président burundais, Pierre Nkurunziza, tout sourire au milieu des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), principale formation politique de la coalition au pouvoir en RDC.
Un commentaire, qui se veut alarmant, accompagne cette photo prise le samedi 19 août à Gitega, à l’est de Bujumbura : « Les jeunes du PPRD au Burundi pour une rencontre avec les Imbonerakure », ces membres de la ligue de la jeunesse du parti au pouvoir au Burundi qui sont soupçonnés d’être l’un des principaux instruments de répression du régime de Pierre Nkurunziza.Voir l'image sur Twitter
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PPRD @pprdofficiel
[ltr]#RDC : La délégation de la @ljpprd avec S.E Mr le Président du Burundi Pierre @Nkurunzinza , juste après les travaux communautaires.[/ltr]
19:27 - 19 août 2017
Début avril, les Imbonerakure étaient de nouveau mis en cause pour une vidéo embarrassante dans laquelle on pouvait voir certains jeunes affiliés du conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD) menacer « d’engrosser » leurs adversaires politiques. Pis, dès 2014, un document confidentiel du bureau des Nations unies au Burundi alertait New York et les envoyés spéciaux de la région de la distribution d’armes aux Imbonerakure. Ces derniers auraient par la suite joué un rôle de supplétifs des forces de l’ordre pour réprimer les manifestants opposés au troisième mandat de Nkurunziza.
Un rapprochement qui ne fait pas l’unanimité en RDC
Ce qui pousse certains, au sein de la famille politique au pouvoir à Kinshasa, à prendre quelques distances. « Nous n’avons pas besoin d’un tel affichage avec une ligue des jeunes controversée », explique un cadre de la Majorité présidentielle (MP) qui a requis l’anonymat. « Tenter de dupliquer le modèle burundais en RDC, c’est faire fausse route », estime-t-il, appelant les jeunes du PPRD à « mettre fin à ce copinage avec des jeunes qui sont soupçonnés d’être une milice par les Nations unies ».
« Il n’y a point de raison de s’offusquer », rétorque-t-on du côté des instances dirigeantes de la jeunesse du PPRD. « Il ne s’agissait pas d’une rencontre bilatérale entre les Imbonerakure et nous », indique à Jeune Afrique son président national Patrick Nkanga. Plusieurs autres structures de jeunes des partis africains, voire non africains, étaient en effet présents ce jour-là à Gitega.
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Cndd Fdd
✔@CnddFdd
[ltr]Les jeunes du #Tchad, #Cameroun, #Soudan, #SoudanDuSud, #Tanzanie, #RDC & #Turquie ont participé aux Travaux communautaires au #Burundi.[/ltr]
11:58 - 19 août 2017'Nos rapports sont beaucoup plus approfondis avec les jeunes de la MPLA qu’avec les Imbonerakure'
Pourquoi les jeunes du PPRD étaient à Gitega
« Nous ne sommes pas allés au Burundi pour soutenir une milice, mais pour répondre à l’invitation d’une structure civile d’un parti ami », se défend-il, balayant d’un revers de la main toutes les accusations accablantes qui pèsent les Imbonerakure. « C’était dans le cadre des rapports structurels que nous entretenons avec les ligues des partis de la région », ajoute celui qui fait également partie des conseillers politiques du chef de l’État congolais.« Nos relations sont d’ailleurs plus approfondies avec des ligues de jeunes de la MPLA en Angola, de la Zanu-PF au Zimbabwe, du Frelimo au Mozambique ou de la Swapo en Namibie qu’avec les Imbonerakure », nuance-t-il.
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Patrick Nkanga @PatrickNkanga2
[ltr]#RDC La Ligue des jeunes du PPRD entretient des rapports structurels et amicaux avec tous ses corolaires de la sous-région ![/ltr]
19:34 - 24 août 2017
Et pour tenter de minimiser davantage la portée de ce rapprochement controversé, l’on souligne au PPRD que c’était une « petite délégation » qui était dépêchée à Burundi pour participer au « grand rassemblement annuel » des Imbonerakure. « C’est le premier adjoint au vice-président en charge de la sensibilisation qui a conduit l’équipe », nous souffle-t-on. Suffisant pour calmer la polémique ?"
"Flash :
Arrêt sur image : le dictateur Nkurunziza entouré des membres de la "ligue des jeunes" du PPRD
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11914
Dans sa folie de s’accrocher au pouvoir pour le pouvoir, le satrape congolais "Joseph Kabila" a découvert un nouveau "filon". Il s’agit de la "coopération" entre les tristement célèbres "Imbonerakure" - les miliciens du dictateur burundais - et la "Ligue des jeunes du PPRD". Inquiétant. Sous la douce appellation de "ligue des jeunes du PPRD" se dissimulent des miliciens de la mouvance kabiliste. Ces "jeunes" se sont rendus en ce mois d’août au pays du dictateur Pierre Nkurunziza. Sur la photo, on remarque quelques Kinois bien connus. "Ceux qui se ressemblent s’assemblent", dit la sagesse populaire. On imagine que les "jeunes kabilistes" sont allés apprendre comment "faire taire" tous ceux qui tiennent un discours "politiquement incorrect" à l’endroit de leur "autorité immorale". Les Imbonerakure ont récemment menacé de "travailler sur" Pierre Ndayizeye, le prédécesseur de Nkurunziza. Traduction : éliminer physiquement. Les membres de la ligue des jeunes du PPRD pourraient apprendre à leurs dépens que le Congo-Kinshasa n’est pas le Burundi ; "Joseph Kabila" n’est pas Nkurunziza. Debout Congolais!"
"La ligue des jeunes du PPRD dément un quelconque rapprochement avec les Imbonerakure du Burundi"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/08/26/ligue-jeunes-pprd-dement-quelconque-rapprochement-imbonerakure-burundi.html
"Félix Tshisekedi : "au 1er octobre, nous lançons la désobéissance" en RDC
° https://www.voaafrique.com/a/felix-tshisekedi-au-1er-octobre-nous-lancons-la-desobeissance/3998593.html
° https://av.voanews.com/Videoroot/Pangeavideo/2017/08/9/99/99f21d2f-3412-4fe5-8b0e-1230053b558e.mp4
Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition congolaise (Rassop) et secrétaire général adjoint de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), annonce, dans une interview à VOA Afrique, que sa famille politique appellera à la désobéissance civile à partir du 1er octobre pour exiger les élections avant la fin de l’année.
Le fils du défunt opposant historique congolais Etienne Tshisekedi séjourne aux Etats-Unis depuis quelques jours.
Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition congolaise (Rassop) lors d’une interview à la VAO Afrique, à Washington, 23 août 2017. (VOA/Eddy Isango)
Il prévient que le Rassop, principale plateforme de l’opposition qu’il dirige, n’attendra pas le 31 décembre 2017, échéance fixée par l’accord issu du dialogue politique, pour commencer à agir.
"Je crois qu’il faudra attendre le 30 septembre, c’est là qu’on aura la certitude officielle qu’on n’aura pas d’élections. S’il n’y a rien… à partir du 1er octobre nous lançons la désobéissance et pour nous, Joseph Kabila, ne sera plus rien, il sera qu’un simple citoyen qui ne pourra même plus représenter et ou parler au nom de la RDC. Il faudra que ça soit clair ", affirme-t-il.
Par rapport aux recommandations faites lors du 37eme sommet de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), le fils Tshisekedi veut éviter toute manipulation par le gouvernement congolais. Il s’interroge cependant sur les éléments qui ont motivé la demande de la SADC à l’endroit de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de publier un "calendrier révisé" au motif "qu’il ne serait pas possible d’organiser les élections en RDC avant fin 2017" bien que l’accord obtenu sous la médiation de la Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco) le prévoit.
Contrairement à la SADC, Félix Tshiskedi pense qu’il est encore possible d’organiser les élections cette année. "Ne fût-ce que l’élection présidentielle qui est la clé pour toutes les autres, " insiste-t-il.
Il préfère, sur ce point, mettre en garde la Céni à qui la SADC a fait la recommandation et qui doit publier le calendrier électoral.
"Donc, nous mettons en garde cette Céni, à propos du calendrier électoral qui sera publié et qui tarde toujours à venir d’ailleurs, sur le fait que Coreneille Naanga (NDRL, le président la Céni) -parce que ça viendra de lui- a intérêt à ce que le calendrier soit respectueux des termes de l’accord de la Saint-Sylvestre. Sinon, nous prendrons nos responsabilités et advienne que pourra, " menace-t-il.
Cet accord a été signé dans le cadre des négociations pour éviter une explosion dans la crise née de la non-tenue d’élections en 2016. Dans ce document, toutes les parties au dialogue -opposition comme majorité- avaient accepté que les élections soient renvoyées à avant fin 2017.
Dans le communiqué final de son 37eme sommet clôturé dimanche dernier en Afrique du Sud, la SADC évoque, elle, un nombre des défis auxquels fait face la RDC pour dire qu’il ne serait pas possible que les élections se tiennent avant cette échéance.
La SADC a même adopté l’envoi en RDC d’un émissaire spécial pour suivre le processus en cours.
"Nous accepterons tout ce qui ira dans le sens de raisonner M. Joseph Kabila sur les enjeux réels du pays. C’est-à-dire l’alternance. S’ils viennent pour le convaincre de partir dans le calme, dans la paix, avec les honneurs, on ne peut que souhaiter ça. Nous ne sommes pas des va-t-en guerre qui cherchions forcément un affrontement, un bain de sang. Si on peut nous trouver une solution pacifique, nous signons dès demain. Mais ce que nous disons à cet émissaire qui est le bienvenu, c’est qu’il n’y a pas de quartiers à faire à Kabila. Il a eu l’occasion d’organiser les élections en 2016 et de partir avec les honneurs, il ne l’a pas fait. Il a réussi à sauver sa tête grâce à l’intervention de la Cenco qui a voulu éviter un bain de sang, et grâce à l’intervention du défunt notre leader Etienne Tshisekedi. Il a encore gaspillé cette chance.
Maintenant, nous disons ça suffi. On ne peut pas continuellement donner tout le temps des occasions comme ça à quelqu’un qui est manifestement de mauvaise foi pour qu’il continue à prendre le peuple en otage. C’est inacceptable. Pour nous, la limite, c’est le 31 décembre et bien avant ça nous allons commencer à monter en puissance avec la pression pour que le 31 décembre nous n’ayions plus Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo," réagit Félix Tshisekedi.
Le leader du Rassop refuse cependant que la mission de l’émissaire que la SADC ne se transforme en autre dialogue.
Pour lui, "aucun autre dialogue ne sera accepté car celui tenu sous la médiation des évêques a tout réglé,".
"Le dialogue est permanent mais que le dialogue ne soit pas l’occasion de fuir ses responsabilités. Il y a des engagements que Joseph Kabila n’a pas respectés et nous ne pouvons pas continuer à dialoguer avec quelqu’un qui se moque du monde entier. Le dialogue est permanent entre gens respectueux des termes convenus, " répond-t-il à une question évoquant une déclaration du président Kabila.
Félix dément tout contact à l’heure actuelle avec la majorité présidentielle en vue d’être nommé Premier ministre en lieu et place de Bruno Tshibala comme l’annonce la presse en RDC.
"Je ne suis ni demandeur ni preneur," souligne-t-il reprenant un message qu’il a tweeté, relayé également par les médias congolais.
Il estime qu’en quatre mois de fin 2017, "aucun Premier ministre aussi bon pourrait-il être ne pourra résoudre la crise politique et socio-économique dans laquelle la RDC est actuellement plongée".
"Je préfèrerai obtenir, par les élections, une légitimité qui me mettrait à n’importe quelle position : Premier ministre, député ou président de la République. Je n’en fais vraiment pas une histoire personnelle. C’est pour cela d’ailleurs que je suis sourd à tous ces champs de sirènes parce que je suis maintenant focalisé sur les élections. La tenue d’élections crédibles et le départ de Joseph Kabila, c’est ce qui m’importe au-delà de tout. Les postes et autres viendront plus tard," argumente-t-il.
"Que M. Kabila continue avec ces pantins collaborateurs serviles qu’il a nommés comme Premier ou président du CNSA (Conseil national pour le suivi de l’accord) ," tranche-t-il.
Quant au rapatriement de la dépouille de son père dont le corps est toujours à Bruxelles depuis son décès le 1er février 2017, Félix Tshisekedi continue à accuser le gouvernement de faire obstacle "par des manœuvres subtiles", souligne-t-il.
Car, selon lui, le gouvernement a été forcé par la pression à signer le document prévu avec la famille et le parti d'Etienne Tshiskedi, mais ne répond plus depuis.
Félix Tshiskedi annonce que son parti a lancé une collecte des fonds pour ne pas compter sur le gouvernement. Il estime que ce rapatriement pourra plutôt se faire d’ici décembre et non plus en septembre comme annoncé auparavant.
Propos recueillis par Eddy Isango"
"Freddy Matungulu : « Le régime en place est devenu incompatible avec toute possibilité de progrès en RDC »"
° https://actualite.cd/2017/08/27/freddy-matungulu-regime-place-devenu-incompatible-toute-possibilite-de-progres-rdc/
"Matungulu et CNB pour une gouvernance politique et économique de progrès"
° http://www.lephareonline.net/matungulu-cnb-gouvernance-politique-economique-de-progres/
"RDC : La LUCHA qualifie la position de la SADC « d’une insulte à la souveraineté du peuple » "
° https://actualite.cd/2017/08/25/rdc-lucha-qualifie-position-de-sadc-dune-insulte-a-souverainete-peuple/
"RDC: coulée de boue en Ituri: les autorités accusées d’indifférence"
° https://afrique.lalibre.be/7751/rdc-coulee-de-boue-en-ituri-les-autorites-accusees-dindifference/
"RDC: des personnalités soupçonnées de corruption entendues par la justice"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170826-rdc-operation-mains-propres-auditions-fraude-corruption
"Katumbi : « Les Angolais, eux, ont pu voter »"
° https://afrique.lalibre.be/7800/katumbi-les-angolais-eux-ont-pu-voter/
"Thabo Mbeki : « la situation en RDC est horrible, la SADC doit agir »"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/08/25/thabo-mbeki-situation-rdc-horrible-sadc-agir.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
" INVITÉ AFRIQUE
F. Tshisekedi (RDC): «Le dernier mot dans l’histoire est toujours revenu au peuple»
° http://www.rfi.fr/emission/20170830-rdc-felix-tshisekedi-rassop-udps-election-presidentielle
Toujours pas de calendrier électoral en République démocratique du Congo. La commission électorale dit encore évaluer le processus électoral. L'accord politique de la Saint-Sylvestre prévoyait pourtant des élections, dont une présidentielle d'ici la fin de l'année, un an après la fin du deuxième et dernier mandat du président Kabila... La Ceni dit que c'est impossible et l'opposition l'accuse d'être à la solde du président. Pour en parler, notre invité ce matin est Félix Tshisekedi, fils de l'opposant historique, décédé cette année. Président du Rassemblement de l'opposition, il est une figure de l'UDPS.
RFI : Qu’est-ce qui vous permet de dire qu’une élection est encore possible d’ici à la fin de l’année quand la Commission électorale dit que c’est impossible aujourd’hui?
Felix Tshisekedi : Parce que tout simplement, nous pensons que pour les présidentielles, en tout cas, il n’y a qu’une seule circonscription, le pays. Je crois que la meilleure des choses à faire, c’est d’organiser les élections présidentielles. Au moins, nous obtiendrons l’alternance.
Vous n’êtes pas au gouvernement, pas au Comité de suivi de l’accord, vous n’êtes pas non plus au sein de la Commission électorale. Comment vous espérez imposer cette présidentielle à la fin de l’année ?
Par la pression. Par la pression à la fois interne et externe.
La pression par la rue ?
Mais nous n’avons que ça, nous ne sommes pas une milice ou une bande armée. Nous n’avons que la rue. Le peuple, les citoyens.
Concrètement, il n’y a pas eu de grands rassemblements depuis un an, le dernier grand rassemblement autorisé c’était cette manifestation le 19 septembre 2016. Comment allez-vous arriver à organiser un mouvement populaire, des manifestations, quand les manifestations sont interdites?
Vous savez, ce n’est pas, ici, le lieu pour dévoiler nos stratégies. Ce qui est certain, c’est que nous allons canaliser ce ras-le-bol que la population exprime depuis un certain temps.
Mais est-ce que ce n’est pas un peu toujours repousser ? Parce qu’on vous voit organiser des journées ville morte, le gouvernement va dire oui, mais on ne peut pas savoir si c’est une journée d’adhésion ou simplement de peur qui est des problèmes dans la rue. Quand est-ce que vous allez appeler à manifester ?
C’est de l’adhésion, il ne faut même pas en douter. C’est clair, qu’ils obéissent à un mot d’ordre. Il n’y a pas de peur parce que, lors d’une journée ville morte, il n’y a pas d’action, les gens ne sont pas obligés de rester chez eux. S’ils l’observent, c’est par solidarité avec le mot d’ordre lancé.
Comment vous espérez tenir des élections libres, transparentes et crédibles dans le pays quand vous, en tout le rassemblement de l’opposition, critique le manque d’indépendance de la justice, critique également l’environnement politique, la restriction de l’espace politique ?
Nous n’entendons les tenir qu’après le départ de Joseph Kabila. Parce que comme vous le savez, il y avait tout un processus électoral qui était prévu après les accords de la Saint-Sylvestre, qui n’a pas été respecté. Et aujourd’hui, nous entendons dire par le président de la Céni que les élections ne sont pas possibles cette année, que manifestement tout ça a été décidé quelque part par Joseph Kabila. Et comme c’est lui l’empêcheur de tourner en rond, nous disons, il faut qu’il quitte le pouvoir et ainsi nous pourrons organiser des élections crédibles.
Donc ça veut dire une transition, sans Joseph Kabila, avant les élections ?
Nous voyons les choses de cette manière-là. L’ouverture d’une période de transition très courte qui sera dirigée, évidemment, par une personnalité consensuelle, qui selon nous devra s’engager à ne pas être elle-même candidate aux futures élections, conduira le pays à ce scrutin et nous aurons enfin la passation de pouvoir.
Mais il tient toutes les rênes du service de sécurité : l’armée, la police, l’ANR…
Mais il ne tient pas le peuple congolais.
Jusqu’à présent, ça fait presque deux ans qu’on n’a pas vu…
Le dernier mot dans l’histoire du monde est toujours revenu au peuple et la victoire revient toujours au peuple. Ils vont comme ça vivre dans cette illusion pendant un temps, mais ce sera un temps qui va s’arrêter. Et moi je sens qu’il va très bientôt s’arrêter.
Vous avez l’impression d’être soutenu par la communauté internationale. On ne les a pas entendus notamment sur la nomination des membres du CNSA.
Non, je crois que la communauté internationale est pour le respect de l’accord de la Saint-Sylvestre et sa mise en œuvre, donc je crois que ça suffit. Ce qu’il faut après ça, prendre position pour l’une ou l’autre partie, je ne crois pas. Ils ont fait ce qu’il fallait faire, le reste nous appartient à nous Congolais et nous espérons évidemment que lorsque le peuple, qui est le souverain primaire, se sera exprimé dans le sens de sa libération, il y a aura à ce moment un accompagnement de la communauté internationale. C’est plutôt ça que nous attendons et non pas des commentaires sur le CNSA ou que sais-je encore, choses qui sont d’ailleurs foulées ou pied par Joseph Kabila et sa bande, qu’ils ne se trompent pas, qu’ils ne pensent pas que leur répression va nous faire peur.
Votre parti, l’UDPS, s’achemine vers un congrès qui était prévu de longue date. Pourquoi avoir décidé de faire ce congrès dans ce contexte un peu difficile ?
Comme vous le savez, nous avons perdu notre président, donc on s’est posé la question de savoir s’il fallait attendre l’enterrement avant de passer au congrès. Mais nous avons l’impression justement, à propos de cet enterrement, que le gouvernement veut jouer avec ça politiquement pour retarder les activités de l’UDPS. Et donc la tendance actuellement est à tenir, à avoir absolument ce congrès quitte à réserver les funérailles nationales à notre leader après.
Le gouvernement dit que c’est plutôt vous qui jouez avec cet enterrement politiquement, pour obtenir des gains politiques, des postes de Premier ministre…
Ils ont joué avec ça pendant un temps, ce n’est pas vrai. A l’UDPS, nous ne sommes ni demandeurs ni preneurs de ce poste. Aujourd’hui, nous voulons réserver à notre leader des funérailles digne de son nom, digne de son rang et tout ce que nous demandons. C’est pour ça d’ailleurs que nous allons demander une souscription, elle est faite déjà, pour nous en occuper nous-mêmes et pouvoir enfin terminer avec toutes ces manœuvres destinées à nous ridiculiser."
"Felix Tshisekedi : départ de Kabila, préalable à toute élection crédible"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/30/felix-tshisekedi-depart-de-kabila-prealable-a-toute-election-credible.html
"«Kabila tient tout, l’armée et l’ANR, mais pas le peuple» (Félix Tshisekedi)"
° https://actualite.cd/2017/08/30/kabila-tient-tout-larmee-et-lanr-mais-pas-le-peuple-felix-tshisekedi/
Qui ne souscrirait à ce discours d’espérance empreint des nobles sentiments patriotiques ? Oui, Mr Tshisekedi, vivons d’espoir, c’est déjà ça ! L’espoir que selon la morale et l’histoire( ?) le dernier mot et la victoire reviennent au peuple, l’espoir que le dépit profond et généralisé de la population face à un pouvoir arbitraire et ‘génocidaire’ se transforme enfin en pression qui le pousse vers la sortie… Pourquoi pas sauf que c’est depuis des lustres que nous attendons cette issue…
Entre-temps des compromis conclus entre l’opposition gagnante que vous voulez incarner et le pouvoir n’ont pas été respectés, entre-temps toutes vos tentatives d’action contre le pouvoir malfaisant se sont soldées jusque-là en (demi)échecs ; quelle est alors cette botte miraculeuse que vous venez de dégoter qui vous gonfle tout d’un coup de tant d’espérance pour changer enfin les rapports de force ?
En effet c’est depuis belle lurette que ce peuple couve son ras-le-bol sans le conclure sur le terrain : quels nouveaux prétexte et moyens allez-vous lui offrir pour qu’il se libère ? Voilà l’équation décisive ! Malgré votre profession de foi toute ‘généreuse’ l’’implanifiabilité’ concrète d’une mobilisation populaire massive est réelle, elle augure hélas pour le coup d’une libération du pays encore bien hypothétique surtout que vous ne revendiquez qu’une lutte ‘pacifique’… Si déjà vous mettiez tous vos efforts dans la priorité à l’union de l’opposition plutôt qu’à la diviser notamment en vous octroyant maladroitement le monopole de la résistance, vous vous seriez donné plus de chances de réussite…
Une nouveauté dans votre discours comme une mue pragmatique mais qui n'en rend pas pour autant la tâche moins difficile, au contraire : une conviction et une stratégie selon lesquelles avec 'JK' aucune élection n'est possible, il doit partir et laisser le champ à une courte transition sans lui...
Questions : que devient alors votre fidélité encore récemment affirmée envers l'Accord du 31 décembre passé, serait-il enfin appliqué que vous deviendriez PM comme y prévu, combien de temps seriez-vous alors à ce poste alors qu'il nous reste que 4 mois jusqu"a la fin de l'année fatidique, n'accepteriez-vous pas alors de prolonger cette cohabitation au-delà, cette formule ne remplacerait-elle pas utilement la fameuse transition, accepteriez-vous alors toujours que les acteurs de cette transition ne soient candidats aux élections ultérieures... ???
Autre nouveauté : la revendication d’une priorité à l’élection présidentielle alors découplée des autres comme prévu dans les accords, ce que celle-ci au contraire des autres n’exige pas une répartition des électeurs devant sortir de l’enrôlement et de la loi étant donné qu’elle ne couvre en fait qu'une seule circonscription, tout le pays !
Question : ne croyez-vous pas que c’est une demande à confier au Parlement qui voterait ce découplage et l’imposerait à la Ceni, le souhaiter verbalement ne suffit pas, il faut une démarche spécifique, comptez-vous l’engager et quand ?
Fermons cette parenthèse...
Qu’à cela ne tienne, bon vent, Mr Tshisekedi, nous attendons tous cette victoire, le départ de ‘JK’ pour nous offrir des espoirs nouveaux de reconstruire le pays !
Courage, détermination, intelligence, sens de l’intérêt général plutôt que recherche de profits personnels et corporatistes !
"Les travaux de Kananga préparent la tripartite Gouvernement-CENI-CNSA, selon Ramazani"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/30/actualite/politique/les-travaux-de-kananga-preparent-la-tripartite-gouvernement-ceni-cnsa
"RDC: nouveau retard en vue pour les élections? Le vote sera électronique, dit la CENI"
° https://afrique.lalibre.be/7923/rdc-nouveau-retard-en-vue-pour-les-elections-le-vote-sera-electronique-dit-la-cen/
"RDC: le CNSA ne rencontrera pas la Céni à Kananga pour préparer les élections"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170830-rdc-censa-rencontrera-pas-ceni-kananga-preparer-elections
"RDC: Gouverneurs: du désordre comme méthode"
° https://afrique.lalibre.be/7943/rdc-gouverneurs-du-desordre-comme-methode/
Écarté du Rassemblement, Vuemba s’en prend à Fayulu"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11918
"Calendrier électoral : la MP expose Nangaa "
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17590:calendrier-electoral-la-mp-expose-nangaa&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"La RDC accuse l’Angola de concurrence déloyale"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/08/30/rdc-accuse-langola-de-concurrence-deloyale.html
"L’Angola souhaite quelqu’un de crédible en RDC, un gage de sécurité (Daniel Ribant)"
° https://actualite.cd/2017/08/29/langola-souhaite-quelquun-de-credible-rdc-gage-de-securite-daniel-ribant/
" Un an après les libérations, toujours plus de prisonniers politiques en RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20170830-an-apres-liberations-toujours-plus-prisonniers-politiques-rdc
"TOKOMI WAPI DU 29 08 2017 J.C MVUEMBA ABOYI PROPHETIE YA BA KIMBANGUISTES"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
PS
En réponse à Tshisekedi Mende fait du Mende càd dépeint un Congo imaginaire, un pays où l'on respecterait les règles, où l'Etat protégerait les personnes et les biens alors que le Congo réel est tout le contraire... Du coup Mende au lieu d'être un Ministre commis à l'Information est devenu un "Ministre du démenti", démentir les réelles informations que son Gouvernement ne peut assumer et cache mais que les 'fuites' et les 'investigations' nous transmettent !
En réponse à Tshisekedi Mende nous trace un présent et un avenir dont il croit qu'ils se passeront toujours comme son pouvoir le veut et le fabrique, il brocarde à la limite le volontarisme de son interlocuteur virtuel qui lui est gonflé au 'quasi-messianisme pour le changement'...
Qui vivra verra, est-il que la vie ne se passe pas toujours comme on le prévoit même lorqu'on est Mende, le griot de son "petit raïs"...
Quelques points évoqués ici mériteraient d'être relevés !
1° Le conclave CNSA-CENI-Gouvernement de Kananga est diversement apprécié, l'opposition critique n'hésite à le qualifier de "messe noire" ou d'"alibi" qui cacherait des desseins inavouables qui s'ingénieraient à trouver des raisons dilatoires pour retarder la date des scrutins...
2° Le "butin" des enrôlements est suspect de 'trafic' selon certains membres de l'opposition (Fayulu) qui demandent des comptes, on doute de certains chiffres; jusqu'où ?
3° Le choix du 'vote électronique' fait par la Ceni est fortement critiqué, précipité et donc peu sûr et surtout une occasion de tricherie pour certains, même « une recette pour une fraude électorale parfaite », selon l'autre...
4° Une dépêche évoque le cas du vote de la diaspora, absent il irait jusqu'à invalider le scrutin; rien que ça, alors encore une ruse ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"INVITÉ AFRIQUE
Lambert Mendé (RDC): «Il faut d'abord que les électeurs soient enrôlés»"
° http://www.rfi.fr/emission/20170831-lambert-mende-elections-rdc-electeurs-enroles-tshisekedi
Voici la réponse du gouvernement congolais à Félix Tshisekedi, fils de l’opposant historique et président du rassemblement de l’opposition, qui était notre invité hier. Il mettait en cause le président Kabila, accusé d’être le principal responsable du blocage du processus électoral, alors que la Céni n’a toujours pas publié de calendrier et que la présidentielle (prévue pour la fin de l’année par l’accord politique signé entre majorité et opposition sous l’égide de l’Église catholique) devrait être à nouveau reportée. Lambert Mendé, le ministre de la Communication de la RDC et membre du bureau politique de la majorité, est notre invité.
RFI : Que répondez-vous à Félix Tshisekedi qui considère que Joseph Kabila est le principal obstacle, aujourd’hui, à l’organisation des élections ?
Lambert Mende : Il a tout faux. Joseph Kabila est celui qui a permis justement que nous parvenions à organiser les opérations préélectorales et que nous puissions en être maintenant vers la fin.
Oui, mais là, ça va être le deuxième report du scrutin depuis ce qui était la fin constitutionnelle du deuxième et dernier mandat du président Kabila.
Ce n’est pas la fin du monde, parce que nous avions intégré cette éventualité dans les conclusions de nos discussions auxquelles monsieur Félix Tshisekedi avait participé avec moi. Et nous avions prévu que dans ce cas, trois institutions devaient se réunir, la Céni, le gouvernement et le Conseil national de suivi de l’accord, pour prendre les dispositions qui s’imposent. C’est précisément parce que nous avions des points de vue différents devant les difficultés qui s’étaient amoncelées qu’il y a eu une série de rencontres.
Aujourd’hui, le Rassemblement de l’opposition n’est pas au gouvernement, n’est pas au Conseil national de suivi de l’accord, n’est pas non plus…
Je ne pense pas que vous aillez raison. Une partie du Rassemblement n’est pas au gouvernement, une partie du Rassemblement est au gouvernement. Une partie du Rassemblement n’est pas au Conseil national de suivi de l’accord, une partie du Rassemblement est au Conseil national de suivi de l’accord.
Pour le Rassemblement de l’opposition qui est, en tout cas, dirigé par Félix Tshisekedi, lui, va considérer qu’il n’y a pas d’inclusivité dans ce qui est en train de se passer aujourd’hui. Qu’est-ce que vous lui répondez ?
C’est une interprétation qui est totalement subjective. Il y a, ici au Congo, beaucoup de gens qui pensent aussi que monsieur Tshisekedi ne parle même pas pour la base politique qu’il prétend représenter.
La solution avancée par le président du Rassemblement de l’opposition, en tout cas Félix Tshisekedi, c’est de dire il faut une transition sans Joseph Kabila, courte, avec une personnalité la plus consensuelle possible. Qu’est-ce que ça vous inspire cette prise de position ?
J’ai peine à croire ce que j’entends parce que ce monsieur Tshisekedi, son Rassemblement, et là ils sont tous d’accord, les deux tendances, qui se sont fait les champions du respect de la Constitution, ils ont même organisé des manifestations ici en nous accusant de vouloir simplement modifier la Constitution. Et cette proposition est tout à fait aux antipodes des dispositions de la Constitution qu’il prétend défendre.
Dans quels délais est-ce vous espérez la tenue de l’élection présidentielle et des législatives ?
Madame, la réunion entre les trois institutions que les concertations du Centre interdiocésain ont chargées de résoudre ce problème vient de commencer à Kananga. Je ne sais pas, d’abord, si cette concertation va se terminer, et en tout état de cause, il sera difficile à la Commission de nous donner une date avant d’avoir terminé l’enrôlement des électeurs.
Donc ça veut dire que l’on a plusieurs mois à attendre avant d’obtenir un calendrier ?
Même si on avait respecté l’accord du 31 décembre à la lettre sans les incidents de sécurité que l’on a enregistrés à Kananga, il faut d’abord que les électeurs soient enrôlés, qu’on connaisse leur nombre, qu’on répartisse les sièges, puisqu’il y a trois élections qui vont se dérouler en une séquence, selon l’accord du 31 décembre que nous tous nous défendons.
Vous avez entendu mercredi matin Félix Tshisekedi parler de pression de la rue. Il compte donc appeler à manifester pour protester contre un nouveau report de la présidentielle. Quelle sera la position ou la réaction du gouvernement ?
Je ne sais pas lire dans un marc de café pour savoir d’abord si la rue répondra à cet appel de monsieur Félix Tshisekedi, mais tant que rien n’est fait de manière concrète, je ne vois pas pourquoi je devrais commenter cela.
Mais les manifestations sont interdites depuis presque un an. Est-ce qu’on peut vraiment jauger de la capacité de mobilisation de l’opposition s’ils ne peuvent même pas se rassembler ?
Nous avons des problèmes de sécurité, ici, madame, il y a des gens qui sont morts, ici, dans cette ville. Nous avons devant les juges beaucoup de criminels qui ont profité de telles manifestations pour pouvoir commettre une série d’atrocités dont notre peuple a eu à souffrir.
C’est quand la dernière fois qu’une manifestation de l’opposition a pu avoir lieu ?
Vous avez quand même l’occasion de discuter avec monsieur Tshisekedi. Ils sont libres de parler, et je vous assure qu’ils ne s’en privent pas.
Disons qu’il y a les Nations unies qui mettent en avant le fait qu’il y a une restriction de l’espace politique, que la plupart des dernières manifestations y compris la société civile pour réclamer la publication du calendrier, ont été dispersées partout, que les gens ont été arrêtés avant d’être relâchés pour la plupart, il y a quand même ce contexte-là.
Il peut arriver qu’une manifestation dégénère et que la police procède à des arrestations administratives, mais, vous-même, vous venez de dire que ces gens ont été relâchés lorsque le calme est revenu. Il appartient à la police d’apprécier le caractère acceptable ou non d’une occupation de l’espace public."
"PRESIDENTIELLE
FÉLIX TSHISEKEDI MET LE CAP SUR DÉCEMBRE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12947
"Félix Tshisekedi tranche : présidentielle à tout prix "
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17607:felix-tshisekedi-tranche-presidentielle-a-tout-prix&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Meeting du 3 septembre 2017 : Félix Tshisekedi n’est même pas prêt pour décembre !"
° https://www.digitalcongo.net/article/59a56a407bb3860004755554
"L’analyse du 31/08/2017 1ere Partie "
"L’analyse du 31/08/2017 2ere Partie "
En réponse à Tshisekedi Mende fait du Mende càd dépeint un Congo imaginaire, un pays où l'on respecterait les règles, où l'Etat protégerait les personnes et les biens alors que le Congo réel est tout le contraire... Du coup Mende au lieu d'être un Ministre commis à l'Information est devenu un "Ministre du démenti", démentir les réelles informations que son Gouvernement ne peut assumer et cache mais que les 'fuites' et les 'investigations' nous transmettent !
En réponse à Tshisekedi Mende nous trace un présent et un avenir dont il croit qu'ils se passeront toujours comme son pouvoir le veut et le fabrique, il brocarde à la limite le volontarisme de son interlocuteur virtuel qui lui est gonflé au 'quasi-messianisme pour le changement'...
Qui vivra verra, est-il que la vie ne se passe pas toujours comme on le prévoit même lorqu'on est Mende, le griot de son "petit raïs"...
"Une messe noire contre le processus électoral à Kananga "
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17609:une-messe-noire-contre-le-processus-electoral-a-kananga&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Pas de confusion. Kananga : zéro calendrier électoral !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/08/30/pas-de-confusion-kananga-zero-calendrier-electoral/
° https://laprosperiteonline.net/2017/08/29/au-dela-de-levaluation-de-kananga-rdc-le-schema-des-eveques-exige/
"Olenghankoy boycotte Kananga"
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-29966.html
"«Le CNSA est aussi appelé à suivre la mise en œuvre des mesures de décrispation politique» – Adolphe Lumamu"
° https://actualite.cd/2017/08/31/cnsa-appele-a-suivre-mise-oeuvre-mesures-de-decrispation-politique-adolphe-lumamu/
"« CENI, CNSA, gouvernement à Kananga, un alibi pour reporter les élections » – (Jean-Claude Katende)"
° https://actualite.cd/2017/08/31/ceni-cnsa-gouvernement-a-kananga-alibi-reporter-elections-jean-claude-katende/
"RDC : Déjà 98,9% d’enrôlés, la CENI s’engage à publier « incessamment » un calendrier électoral"
° https://actualite.cd/2017/08/31/rdc-deja-989-denroles-ceni-sengage-a-publier-incessamment-calendrier-electoral/
"Enrôlement des électeurs en RDC: le Rassemblement doute des chiffres de la Céni"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170831-enrolement-electeurs-rdc-congo-rassop-doute-chiffres-ceni-fayulu
"Deuxième face à face au Palais du peuple : La CENI présente au CNSA le premier prototype du Kit pour le vote électronique"
° http://www.ceni.cd/articles/deuxieme-face-a-face-au-palais-du-peuple-la-ceni-presente-au-cnsa-le-premier-prototype-du-kit-pour-le-vote-electronique
"APRODEC - Introduction du vote électronique en RDC – COMMUNIQUE"
° http://aprodec.blog4ever.com/introduction-du-vote-electronique-en-rdc-communique
"Processus électoral : Exclue, la Diaspora pourrait faire invalider le corps électoral !"
° https://www.digitalcongo.net/article/59a7fab016d26800049f8818
"Actu Expliquée 31.08.17 : Corneille Nangaa prépare une fraude à grande échelle"
Quelques points évoqués ici mériteraient d'être relevés !
1° Le conclave CNSA-CENI-Gouvernement de Kananga est diversement apprécié, l'opposition critique n'hésite à le qualifier de "messe noire" ou d'"alibi" qui cacherait des desseins inavouables qui s'ingénieraient à trouver des raisons dilatoires pour retarder la date des scrutins...
2° Le "butin" des enrôlements est suspect de 'trafic' selon certains membres de l'opposition (Fayulu) qui demandent des comptes, on doute de certains chiffres; jusqu'où ?
3° Le choix du 'vote électronique' fait par la Ceni est fortement critiqué, précipité et donc peu sûr et surtout une occasion de tricherie pour certains, même « une recette pour une fraude électorale parfaite », selon l'autre...
4° Une dépêche évoque le cas du vote de la diaspora, absent il irait jusqu'à invalider le scrutin; rien que ça, alors encore une ruse ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC : Mise au point de Pierre Lumbi au nom du Rassop"
° https://afrique.lalibre.be/8054/rdc-mise-au-point-de-pierre-lumbi-au-nom-du-rassop/
« Kabila doit partir ». Trois mots qui synthétisent de manière aussi concise que complète, les trois pages de mise au point du président du Conseil des Sages du Rassemblement de l’opposition congolaise, Pierre Lumbi.
Lumbi et son MSR, ancins alliés de poids de Kabila, ont refusé de suivre le président congolais et son clan sur le chemin tout tracé d’un maintien au pouvoir coûte que coûte. Une décision qui lui a valu son lot de soucis (arrestation de ses enfants et morts étranges et violentes de certains cadres de son parti) et de rancoeur. « Lumbi est devenu l’un des principaux ennemis de Kabila », nous expliquait un membre du gouvernement Matata II, il y a un peu moins d’un an. « Le président ne lui pardonnera jamais de l’avoir quitté. C’est pire qu’une désertion ou une trahsion à ses yeux. »
Aujourd’hui, Pierre Lumbi, devenu président du G7 et président du Conseil des Sages du Rassemblement de l’opposition n’est pas du genre à chercher la médiatisation à outrance. L’homme de l’est est un homme de l’ombre. Mais quand il sort de cette obscurité, ses mots n’ont qque plus de sens.
La déclaration qu’il vient de rendre publique ce vendredi 1er septembre en début de soirée a le mérite de la limpidité.
Le président du Conseil des Sages épingle la crise économique profonde qui ébranle les fondements même de l’Etat congolais. Un Etat quasiment en cessation de paiements, incapable de payer ses fonctionnaires et contraint de plonger dès lors le pays dans une crise profonde.
Pierre Lumbi en profite auss pour couper les ailes à l’annonce d’un compromis trouvé entre la Ceni, le gouvernement et le CNSA sur l’organisation des élections ou du moins… d’un calendrier électoral. Une « manoeuvre » pour tenter, « pour le pouvoir » en place de modifier la constitution par référendum pour permettre à Joseph Kabial de se maintenir au pouvoir. Pierre Lumbi décoche aussi quelques flèches en direction de la CENI occupée « à préparer une fraude à grande échelle » et à attendre le bon vouloir du président Kabila.
Pierre Lumbi n’est pas tendre non plus avec l’Union africaine, qui affiche résolument son soutien au président en place, quel que soit son statut et celui de sa légitimité.
Face à cette litanie de reproches le constat est sans appel : « Kabila doit partir », et le vieux sage du G7 d’annoncer qu’un calendrier d’actions a été confectionné, d’en appeler à la vigilance et à la mobilisation du peuple congolais avec une adresse particulière aux Kinois : « venez accueillir le président du Rasseblement de l’opposition, ce dimanche 3 septembre à 11 heures du matin à l’aéroport de Ndjili ».
Un nouveau round de tension est annoncée en RDC. Les manoeuvres précipitées de la majorité pour envoyer des gages ou des pseudos gages à l’opposition, apparaissent en réalité comme des messages essentiellement destinés à la communauté internationale.
La majorité présidentielle semble reservir les mêmes plats qu’en décembre dernier en marge, alors, des négociation menées par la Cenco. « Mais les mois ont passé, l’opposition, la société civile et le clergé catholique congolais n’ont pas oublié comment ils ont été manipulés par le pouvoir », explique un journaliste kinois, qui poursuit : « le cocu peut accepter de rendre une chance à sa femme mais pas deux. En cas de récidive, c’est le divorce immédiat et avec fracas. C’est ce qui est train de se passer. La crise économique, jumelée à la crise politique et à la fatigue d’une population affamée sont les éléments constitutifs d’un cocktail hautement dangereux« , prédit-il. Avant de conclure : « Pierre Lumbi n’est pas un va-t-en guerre. Cette déclaration et cet appel à la mobilisation qu’il fait à travers ce communiqué, c’est un moment important dans le bras de fer entre la majorité et l’opposition. La marge de manoeuvre pour une solution pacifiste et démocratique se restreint de plus en plus »."
"Nouveau report de la présidentielle en RDC : l’UA est OK, le Rassemblement pas KO"
° http://www.jeuneafrique.com/470871/politique/nouveau-report-de-la-presidentielle-en-rdc-lua-est-ok-le-rassemblement-pas-ko/
Le Rassemblement de l'opposition s'est dit vendredi "offusqué" par la position de l'Union africaine qui a pris acte, la veille, de l'impossibilité d'organiser les élections cette année en RDC. Une "avancée" note-t-on du côté du camp du président Joseph Kabila.
« C’est la victoire de la vérité sur les manipulations orchestrées par des officines de l’opposition et de certains médias à l’étranger. » Au bout du fil, Michael Sakombi, conseiller diplomatique et politique du chef de la diplomatie congolaise, ne cache pas sa satisfaction. Le fruit, selon lui, des tournées entamées par Léonard She Okitundu dès sa nomination. « Il s’est rendu dans la moitié des pays du continent au moins, pour expliquer la situation politique réelle en RDC et transmettre aux chefs d’État africains des messages de la part leur homologue congolais Joseph Kabila », poursuit ce proche collaborateur du vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères.
Élections impossibles en 2017, selon l’UA
La stratégie semble avoir payé. Réuni à Addis-Abeba le 23 août pour examiner la situation en RDC, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a rendu publiques le 31 août les conclusions de sa 712è réunion. Des prises de position qui soutiennent la démarche du régime de Joseph Kabila dont le second mandat constitutionnel a pris fin théoriquement en décembre 2016.'La publication du calendrier électoral n’est désormais que question de jours. »'
L’accord de la Saint-Sylvestre avait accordé un sursis d’une année au chef de l’État, le temps d’organiser l’élection de son successeur. Mais cette échéance de décembre 2017 paraît désormais hypothétique. L’UA dit apporter son soutien à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a déjà enrôlé « près de 98 % d’électeurs éligibles ». Et l’exhorte, « en concertation avec le CNSA et le gouvernement, à évaluer objectivement l’ensemble du processus électoral afin de procéder à la publication, dans les meilleurs délais, du calendrier électoral. » « Cette publication n’est désormais que question de jours », a soufflé à Jeune Afrique une source proche de la Ceni.
Quant aux délais à tenir pour ces élections à venir, l’UA s’aligne derrière les décisions prises le 20 août par les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), lesquelles avaient « relevé un certain nombre de défis qui ont rendu irréaliste » la tenue des scrutins en décembre 2017. « Il s’agit à la fois des contraintes sécuritaires – cas du Kasaï entre autres – et législatives : la loi sur la CNSA mais surtout celle relative à la répartition des sièges qui ne pourra être votée qu’après la consolidation du fichier électoral », argumente Michael Sakombi. « C’est une avancée dans la compréhension par l’UA de la situation réelle en RDC », se réjouit-il.
L’UA aux côtés de Joseph Kabila
Le Conseil de l’UA ne s’arrête pas là. Il dénonce aussi les sanctions prises par l’Union européenne et les États-Unis contre les proches de Joseph Kabila.
Tout en réaffirmant « son attachement à la mise en oeuvre intégrale de l’accord politique du 31 décembre 2006 », l’organisation continentale a également « [pris] note de la nomination » de Bruno Tshibala et de Joseph Olenghankoy, respectivement aux postes de Premier ministre et du président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA).
Pour l’UA, ces nominations « parachèvent la mise en place du cadre institutionnel de la transition politique. » Alors que les évêques catholiques, médiateurs de ces pourparlers, estimaient quelques mois plus tôt que ces désignations violaient l’esprit du compromis politique trouvé.
Une « honte pour l’Afrique »
Camouflet pour le Rassemblement ? Off the record, certains cadres de cette principale plateforme de l’opposition congolaise l’admettent et soulignent leur « incompréhension » face à ces prises de position de l’UA qui vont « à l’encontre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Mais « cela ne change rien dans notre lutte, nous allons continuer le combat avec le peuple », explique pour sa part Christophe Lutundula, membre du G7, regroupement politique qui soutient la candidature de l’opposant Moïse Katumbi à la présidentielle. Ce haut-responsable du Rassemblement se dit « pas surpris » par les annonces de l’UA. « Cela fait partie de la stratégie bien connue de Kabila. Chaque fois que le ton monte au Conseil de sécurité contre son pouvoir, il se tourne vers ses pairs du continent », décrypte le député.
« Ces décisions du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, c’est une honte pour l’Afrique. C’est ce qui nous offusque au sein du Rassemblement », conclut Christophe Lutundula, promettant une déclaration de la plateforme dans les prochaines heures."
"Enjeux de l’heure en RDC. RFI : tirs croisés entre Félix Tshisekedi et Lambert Mende"
° https://laprosperiteonline.net/2017/08/31/enjeux-de-lheure-en-rdc-rfi-tirs-croises-entre-felix-tshisekedi-et-lambert-mende/
"Réunion Céni-Gouvernement à Kananga : une énième forfaiture de la MP"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17617:reunion-ceni-gouvernement-a-kananga-une-enieme-forfaiture-de-la-mp&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Calendrier électoral : fumée noire à Kananga – Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208684&Actualiteit=selected
"RDC: la CENI s’engage à publier un calendrier électoral «réaliste»"
° http://www.radiookapi.net/2017/08/31/actualite/politique/rdc-la-ceni-sengage-publier-un-calendrier-electoral-realiste
"L’évaluation du processus électoral se termine par un engagement de publier le calendrier électoral « incessamment »"
° http://cas-info.ca/levaluation-du-processus-electoral-se-termine-par-un-engagement-de-publier-le-calendrier-electoral-incessamment/
"Crise au CNSA"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17615:crise-au-cnsa&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"RDC: les 33 ONG dénoncent «une stratégie du pouvoir» visant à violer l’accord du 31 décembre"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/01/actualite/politique/rdc-les-33-ong-denoncent-une-strategie-du-pouvoir-visant-violer
"Transition sans Kabila : Le Rassemblement à la recherche de l’oiseau rare"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17616:transition-sans-kabila-le-rassemblement-a-la-recherche-de-l-oiseau-rare&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"PROCESSUS ELECTORAL
FATSHI RECONNAÎT LES ÉLECTIONS IMPOSSIBLES EN 2017 ! "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12959
"RDC : ce que cache le projet de vote électronique"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-ce-que-cache-le-projet-de-vote-electronique/
La Commission électorale (CENI) annonce vouloir mettre en place le vote électronique lors des prochains scrutins. Une déclaration surprise qui pourrait justifier un nouveau report des élections.
Engluée dans une crise pré-électorale interminable, la République démocratique du Congo (RDC) avait-elle besoin de ça ? Alors que le président Joseph Kabila a achevé son mandat fin décembre sans pouvoir organiser les élections et que le pays attend toujours un hypothétique calendrier électoral, la CENI vient de jeter un nouveau pavé dans la mare : la possible arrivée du vote électronique. L’annonce surprise laisse plutôt sceptique dans un pays grand comme 5 fois la France, sans infrastructure, dont le taux d’électrification est de 9% et qui n’arrive pas à boucler son budget. Enfin, comment ne pas être inquiet par l’introduction de ce nouveau mode de vote, alors que les élections de 2011 se sont soldées par un fiasco électoral doublé d’une fraude massive.
Le 25 août dernier, le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, a présenté un prototype de kit de vote électronique aux membres du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA). Cette organisme est censé surveiller la mise en place du compromis politique signé en décembre 2016 et devant déboucher sur des élections fin 2017. Mais déjà, la CENI et le CNSA ont prévenu que la présidentielle ne pourrait se tenir dans les délais et serait sans doute reportée sans fixer de nouveau calendrier. La mise en place du vote électronique pourrait-elle accélérer le mouvement ? Pas vraiment à en croire Corneille Nangaa, qui a pourtant vanté les bienfaits de ce nouveau système de vote. L’instauration de cet outil devrait permettre d’accélérer la publication des résultats, mais surtout de « réduire les coûts excessifs des élections ». Deux affirmations qui laissent certaines organisations société civile septiques.
Pas économique… et pas légal !
Pour l’Aprodec, une association en pointe sur les questions électorales, l’instauration du vote électronique « ne s’improvise pas » et constitue « une supercherie ». La Belgique ou la France, qui ont testé le vote électronique, n’ont jamais voulu généraliser le procédé par manque de fiabilité. Quant à une possible économie réalisée par la mise en place de ce vote, l’Aprodec souligne que le marché attribué à la société Smartmatic en Belgique a été estimé à 38 millions d’euros. Mais ce qui étonne le plus l’association, c’est le maintien du vote papier en plus du vote électronique. Premièrement, ce n’est évidemment pas économique, mais surtout ce n’est pas légal, puisque l’article 47 de la loi électorale prévoit que le vote s’effectue, « soit au moyen d’un bulletin papier, soit par voie électronique ».
Selon l’association, « la décision précipitée » de la CENI pour instaurer le vote électronique « conduira inévitablement à un surcoûi ». « Il faudra concevoir un logiciel, assurer la maintenance et l’assistance le jour du scrutin » explique l’Aprodec, mais surtout, le vote électronique « conduira à de nouveaux retards dans la préparation des élections ». Passation de marché public, déploiement du nouveau système de vote aux quatre coins du pays, formation du personnel… les occasions pour retarder de nouveau l’élection présidentielle ne vont pas manquer. Enfin, précise l’association, « vu le climat de méfiance entre les parties prenantes et la CENI (que l’opposition accuse de travailler au maintien au pouvoir de Joseph Kabila), il faudra que l’introduction du vote électronique soit encadré par une loi ». En janvier 2015, le pouvoir en place à Kinshasa avait déjà cherché à retarder les élections en liant la tenue du scrutin au recensement de la population. Mais face aux violentes manifestations populaires qui avaient fait une cinquantaine de morts, le pouvoir avait reculé. L’instauration du vote électronique n’a pour l’instant pas soulevé les foules, mais elle a pourtant un même objectif : prolonger la présidence Kabila le plus longtemps possible."
"Kananga : l’ombre du vote électronique plane sur la RDC !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/08/31/kananga-lombre-du-vote-electronique-plane-sur-la-rdc/
"RDC : les étranges chiffres de l’enrôlement des électeurs dans certaines provinces"
° http://www.jeuneafrique.com/470444/politique/rdc-les-etranges-chiffres-de-lenrolement-des-electeurs-dans-certaines-provinces/
Alors que les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sont réunis à Kananga pour évaluer le processus d’enrôlement des électeurs, achevé selon elle à près de 98 %, la polémique enfle à propos des chiffres publiés dans certaines provinces.
« La Ceni prépare la fraude à grande échelle », dénonce sur Twitter le député du Rassemblement Martin Fayulu. Chiffres à l’appui, l’opposant s’étonne de l’augmentation exponentielle du nombre d’électeurs dans la province du Sankuru (centre de la RDC). « La Ceni en dénombre plus de 1 700 000, alors qu’ils n’étaient que de 626 000 pour les élections présidentielles de 2011 et de 453 000 en 2006, explique-t-il. Faites le calcul : cela fait une augmentation de plus de 280 %. »[ltr]Voir l'image sur Twitter
[/ltr]
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Martin Fayulu
✔@MartinFayulu
[ltr]La CENI prépare la fraude à grde échelle. En voici la preuve: Kinshasa, province la + peuplée, a moins d'électeurs![/ltr]
10:16 - 30 août 2017
Une hausse d’autant plus incompréhensible à ses yeux que la Commission électorale prévoyait l’enrôlement de 886 886 d’électeurs dans cette province. « Les spécialistes de la question sont formels : environ 44 % de la population s’enrôle en moyenne, affirme le député. Si l’on tient compte de ce paramètre, le Sankuru aurait environ quatre millions d’habitants. C’est tout simplement impossible. »
Des chiffres encore « provisoires »
Autre incongruité : les résultats dans les provinces de l’ex-Équateur, dans le nord-ouest du pays, où près de 5 millions d’électeurs ont été inscrits en 2017. Des chiffres largement supérieurs à ceux de Kinshasa (4 524 037 électeurs), qui comptait pourtant trois millions d’habitants de plus en 2015 d’après [url=http://www.ins-rdc.org/sites/default/files/Montage AnnuStat FINAL 2 From VEROUILLE _0.pdf]les estimations de l’Institut national de la statistique[/url].
Du côté de la Ceni, on reconnaît qu’il y a eu un doublement des prévisions dans la province du Sankuru. « Nous sommes en train d’en étudier les raisons, affirme Jean-Pierre Kalamba, le porte-parole de l’institution. Mais ce différentiel peut d’ores et déjà s’expliquer par l’arrivée de déplacés en provenance du Kasaï central voisin, dont le nombre est très difficile à quantifier, et par l’obligation d’enrôler par anticipation les mineurs âgés de 16 à 18 ans. Enfin, rappelons que les chiffres évoqués sont provisoires et doivent encore faire l’objet d’une officialisation courant septembre. »"
"RDC: La CENI annonce 1.700.000 enrôlés dans le Sankuru alors qu’en 2005 il y en avait moins de 400.000 – (Martin Fayulu)"
° https://actualite.cd/2017/09/01/rdc-ceni-annonce-1-700-000-enroles-sankuru-quen-2005-y-avait-de-400-000-martin-fayulu/
° https://afrique.lalibre.be/8029/rdc-electeurs-inscrits-la-valse-des-chiffres/
"Kinshasa : En prévision des meetings de ce dimanche 3 septembre, le Rassemblement en réunion cet après-midi"
° https://actualite.cd/2017/09/01/kinshasa-en-prevision-des-meetings-de-ce-dimanche-3-septembre-le-rassemblement-en-reunion-cet-apres-midi/
"Kimbuta interdit le meeting du Rassemblement en évoquant une demande parallèle de l’aile Tshibala-Olenghankoy"
° https://actualite.cd/2017/09/01/kimbuta-interdit-meeting-rassemblement-evoquant-demande-parallele-de-laile-tshibala-olenghankoy/
"Kinshasa : Kimbuta interdit le meeting du Rassemblement prévu ce dimanche 3 septembre"
° https://actualite.cd/2017/09/01/kinshasa-kimbuta-interdit-meeting-rassemblement-prevu-dimanche-3-septembre/
° http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/rdc-la-mairie-de-kinshasa-interdit-un-meeting-de-l-opposition-59a9d1f9cd706e263fbb8efc
"Coup d’État à l’aide des balais et des bâtons : possible selon autorités illégitimes de Kinshasa – JB Kongolo"
° http://desc-wondo.org/fr/coup-detat-a-laide-des-balais-et-des-batons-possible-selon-autorites-illegitimes-de-kinshasa-jb-kongolo/
"Le nombre des « prisonniers politiques » a triplé en une année, estiment une ONG"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/01/nombre-prisonniers-politiques-a-triple-annee-estiment-ong.html
"L’après 2017 : Joseph Kabila face à 3 projets de transition"
° http://cas-info.ca/lapres-2017-joseph-kabila-face-a-3-projets-de-transition/
"Sous la pression interne et de la communauté internationale, comment Joseph Kabila peut-il s’en sortir ?"
° http://cas-info.ca/sous-la-pression-interne-et-de-la-communaute-internationale-comment-joseph-kabila-peut-il-sen-sortir/
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
Avec le communiqué programmatique musclé de Lumbi (voir supra) en sa qualité de Président du Comité des Sages le Rassemblement a-t-il franchi un cap ?
Pour la première fois ce n’est plus F Tshisekedi et d’autres qui nous ont habitués à des professions de foi nobles mais bien verbales qui s'expriment mais un haut cadre du Rassemblement réfléchi, dont le passé politique riche auprès de 'JK en dit long et qu’on n’entend nettement moins, qui commet un communiqué dans lequel il réclame sans autres atermoiements le départ de ‘JK’, « Kabila doit partir »…
Il le justifie autant par des raisons constitutionnelles que par la déliquescence sociale et politique que la bravade de ‘JK’ aggrave, à côté il ne manque pas de pourfendre sans ménagement ses complices internes mais surtout extérieurs, en l’occurrence ici l’UA…
Le discours n'est pas vraiment nouveau, loin s'en faut, mais son ton et le moment choisi en font un évènement, à mon avis !
De façon pratique il trace un plan d’actions ambitieux mais nécessaire en prenant intelligemment appui sinon en s’associant clairement cette fois sur les « mouvements et associations citoyens » dont le dernier « Manifeste du Citoyen Congolais » va servir de sensibilisation et de conscientisation de masses... Qui peut encore douter que cette mobilisation reste décisive pour obtenir ce « départ », les politiques ont bien besoin des mouvements citoyens et de la population pour être plus efficaces…
Qu’attendre de la prise de position éloquente de Lumbi du Rassemblement ?
Dès demain 03 septembre l’accueil (massif ?) réservé à leur Président, FT, auquel il invite ses sympathisants et le destin du meeting prévu ce même jour mais interdit par l’autorité urbaine nous fixeront peut-être…
Il faut aussi compter sur ’effectivité de toutes les autres actions qu'ils ont prévues pour contester les décisions du pouvoir mais aussi et peut-être plus important sur la capacité du Rassemblement de se joindre réellement au programme prévu dans le Manifeste…
Sinon quels sont les problèmes plus actuels ?
- « Le cirque de Kananga où la tripartite CNSA-CENI-Gouvernement » était prévue pour faire l’évaluation du processus électoral mais qui s’est confondue piteusement en une « assemblée AMP » avec une Ceni toujours aux ordres, un CNSA en fait commandité (Olengankoy absent et condamnant ce raout où Lumanu représente démagogiquement le Cnsa) et l’arrogant Shadari représentant le Gouvernement et la kanambie… Du coup point de calendrier pourtant attendu de tous… Jusqu’où, jusque quand ?
- Il y’a ce « vote électronique » brandi sans honte par la Ceni dont il faut être aveugle volontaire pour ne pas voir contrairement à ce qu’elle nous chante qu’il n’abaissera ni le coût ni les délais du processus, dont la fiabilité technique plus qu’ailleurs dans un vaste pays dépourvu d’aptitudes et de moyens numériques est absente ! Il est à tout à craindre qu’il soit un énième artifice pour retarder le processus et/ou de manipuler les résultats par des logiciels et des manœuvres pernicieux… Regardez au besoin sur TV Tshangu une vidéo qui fait la démonstration de la manipulation numérique possible des élections ! (= https://www.youtube.com/watch?v=KR-JkilmLng )
- La manipulation du fichier électoral par des enrôlements aux chiffres faussés d’avance dans certains coins du pays plus favorables (au) ou favorisés pour le pouvoir est cette autre question-clé qui pose problème… L’opposition a-t-elle la capacité et les moyens de démasquer efficacement cette supercherie et de l’annihiler ?
- Etc, etc, etc…
Bref, que d’obstacles qui autorisent à revendiquer des élections sans ‘JK’ au pouvoir !
Le problème est que c’est autrement plus difficile d’obtenir son départ que de le souhaiter, le Rassemblement qui semble se revigorer avec Lumbi est-il davantage capable associé au reste de la population organisée ou non de nous y mener ?
Osons l’espérer ![
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Pour la première fois ce n’est plus F Tshisekedi et d’autres qui nous ont habitués à des professions de foi nobles mais bien verbales qui s'expriment mais un haut cadre du Rassemblement réfléchi, dont le passé politique riche auprès de 'JK en dit long et qu’on n’entend nettement moins, qui commet un communiqué dans lequel il réclame sans autres atermoiements le départ de ‘JK’, « Kabila doit partir »…
Il le justifie autant par des raisons constitutionnelles que par la déliquescence sociale et politique que la bravade de ‘JK’ aggrave, à côté il ne manque pas de pourfendre sans ménagement ses complices internes mais surtout extérieurs, en l’occurrence ici l’UA…
Le discours n'est pas vraiment nouveau, loin s'en faut, mais son ton et le moment choisi en font un évènement, à mon avis !
De façon pratique il trace un plan d’actions ambitieux mais nécessaire en prenant intelligemment appui sinon en s’associant clairement cette fois sur les « mouvements et associations citoyens » dont le dernier « Manifeste du Citoyen Congolais » va servir de sensibilisation et de conscientisation de masses... Qui peut encore douter que cette mobilisation reste décisive pour obtenir ce « départ », les politiques ont bien besoin des mouvements citoyens et de la population pour être plus efficaces…
Qu’attendre de la prise de position éloquente de Lumbi du Rassemblement ?
Dès demain 03 septembre l’accueil (massif ?) réservé à leur Président, FT, auquel il invite ses sympathisants et le destin du meeting prévu ce même jour mais interdit par l’autorité urbaine nous fixeront peut-être…
Il faut aussi compter sur ’effectivité de toutes les autres actions qu'ils ont prévues pour contester les décisions du pouvoir mais aussi et peut-être plus important sur la capacité du Rassemblement de se joindre réellement au programme prévu dans le Manifeste…
Sinon quels sont les problèmes plus actuels ?
- « Le cirque de Kananga où la tripartite CNSA-CENI-Gouvernement » était prévue pour faire l’évaluation du processus électoral mais qui s’est confondue piteusement en une « assemblée AMP » avec une Ceni toujours aux ordres, un CNSA en fait commandité (Olengankoy absent et condamnant ce raout où Lumanu représente démagogiquement le Cnsa) et l’arrogant Shadari représentant le Gouvernement et la kanambie… Du coup point de calendrier pourtant attendu de tous… Jusqu’où, jusque quand ?
- Il y’a ce « vote électronique » brandi sans honte par la Ceni dont il faut être aveugle volontaire pour ne pas voir contrairement à ce qu’elle nous chante qu’il n’abaissera ni le coût ni les délais du processus, dont la fiabilité technique plus qu’ailleurs dans un vaste pays dépourvu d’aptitudes et de moyens numériques est absente ! Il est à tout à craindre qu’il soit un énième artifice pour retarder le processus et/ou de manipuler les résultats par des logiciels et des manœuvres pernicieux… Regardez au besoin sur TV Tshangu une vidéo qui fait la démonstration de la manipulation numérique possible des élections ! (= https://www.youtube.com/watch?v=KR-JkilmLng )
- La manipulation du fichier électoral par des enrôlements aux chiffres faussés d’avance dans certains coins du pays plus favorables (au) ou favorisés pour le pouvoir est cette autre question-clé qui pose problème… L’opposition a-t-elle la capacité et les moyens de démasquer efficacement cette supercherie et de l’annihiler ?
- Etc, etc, etc…
Bref, que d’obstacles qui autorisent à revendiquer des élections sans ‘JK’ au pouvoir !
Le problème est que c’est autrement plus difficile d’obtenir son départ que de le souhaiter, le Rassemblement qui semble se revigorer avec Lumbi est-il davantage capable associé au reste de la population organisée ou non de nous y mener ?
Osons l’espérer ![
"Le Rassemblement rejette les résolutions de la tripartite de la Kabilie à Kananga"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC: retour tendu à Kinshasa du leader de l’opposition"
° https://afrique.lalibre.be/8131/rdc-retour-tendu-a-kinshasa-du-leader-de-lopposition/
° http://www.rfi.fr/afrique/20170904-rdc-retour-tendu-felix-tshisekedi-kinshasa
" Etat de siège de fait :
Kinshasa : retour mouvementé de Félix Tshisekedi"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11929
"RDC : retour à Kinshasa sous escorte pour Félix Tshisekedi"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-retour-a-kinshasa-sous-escorte-pour-felix-tshisekedi/
"RDC : retour tendu à Kinshasa de Félix Tshisekedi, chef du Rassemblement de l’opposition"
° http://www.jeuneafrique.com/470997/politique/rdc-retour-tendu-a-kinshasa-de-felix-tshisekedi-chef-du-rassemblement-de-lopposition/
"Kinshasa : Félix Tshisekedi a atterri, des journalistes éconduits"
° https://actualite.cd/2017/09/03/kinshasa-felix-tshisekedi-a-atterri-journalistes-econduits/
"Kinshasa : Escorté par la Police, Félix Tshisekedi est arrivé à la résidence de son père"
° https://actualite.cd/2017/09/03/kinshasa-escorte-police-felix-tshisekedi-arrive-a-residence-de-pere/
° ° http://www.cheikfitanews.net/2017/09/felix-tshisekedi-accueilli-a-kinshasa-et-escortee-par-la-police-surarmee.html
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17642:f-tshisekedi-retour-sous-escorte-policiere&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12980
"RDC: les membres de l’UDPS empêchés d’accueillir Félix Tshisekedi"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/03/actualite/politique/rdc-les-membres-de-ludps-empeches-daccueillir-felix-tshiseked
"Kinshasa : Gaz lacrymogène pour disperser les militants à Kingasani ya Suka"
° https://actualite.cd/2017/09/03/kinshasa-gaz-lacrymogene-disperser-militants-a-kingasani-ya-suka/
"Kinshasa : La Police menace de saisir tout véhicule qui va s’improviser dans l’escorte de Félix Tshisekedi"
° https://actualite.cd/2017/09/03/kinshasa-police-menace-de-saisir-vehicule-va-simproviser-lescorte-de-felix-tshisekedi/
"Kinshasa : Véhicules fouillés à Limete, les militants ne sont pas arrivés à l’aéroport de N’djili"
° https://actualite.cd/2017/09/03/kinshasa-vehicules-fouilles-a-limete-militants-ne-arrives-a-laeroport-de-ndjili/
"Kinshasa: Important dispositif de la police déployé dans la zone de l’aéroport de N’Djili"
° https://actualite.cd/2017/09/03/kinshasa-important-dispositif-de-police-deploye-zone-de-laeroport-de-ndjili/
"Retour de Felix Tshisekedi : la police note aucun incident"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/03/retour-de-felix-tshisekedi-police-note-incident.html
"Bukavu: La police demande aux militants du Rassemblement de quitter la place Major Vangu où était prévu le meeting"
° https://actualite.cd/2017/09/03/bukavu-police-demande-aux-militants-rassemblement-de-quitter-place-major-vangu-etait-prevu-meeting/
"En séjour à Moanda, l’auberge où séjourne Fayulu encerclé par les policiers"
° https://actualite.cd/2017/09/03/sejour-a-moanda-lauberge-sejourne-fayulu-encercle-policiers/
"Haut-Katanga : Meeting du Rassop empêché, résidence de Kyungu quadrillée par la Police "
° https://actualite.cd/2017/09/03/haut-katanga-meeting-rassop-empeche-residence-de-kyungu-quadrillee-police/
"RDC : Kyungu et Mwando sous pression à Lubumbashi"
° https://afrique.lalibre.be/8110/rdc-kyungu-et-mwando-sous-pression-a-lubumbashi/
"Kinshasa, interdiction d'une manif du « Rassemblement ». La peur du souverain primaire?"
° http://www.cheikfitanews.net/2017/09/kinshasa-interdiction-d-une-manif-du-rassemblement.la-peur-du-souverain-primaire.html
"Kinshasa : Pas de meeting ce dimanche, le Rassemblement mobilise autour du retour de Félix Tshisekedi"
° https://actualite.cd/2017/09/02/kinshasa-de-meeting-dimanche-rassemblement-mobilise-autour-retour-de-felix-tshisekedi/
"RDC : la mairie de Kinshasa interdit un meeting de l’opposition"
° https://afrique.lalibre.be/8094/rdc-la-mairie-de-kinshasa-interdit-un-meeting-de-lopposition/
"RDC : Le dimanche à Kinshasa tout est interdit !"
° https://afrique.lalibre.be/8102/rdc-le-dimanche-a-kinshasa-tout-est-interdit/
"Annulation du meeting du Rassemblement : la police déployée sur le boulevard Triomphal"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/03/actualite/politique/annulation-du-meeting-du-rassemblement-la-police-deployee-sur-le
"Interdiction du meeting du Rassemblement : Joseph Kapika appelle au dialogue"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/02/actualite/politique/interdiction-du-meeting-du-rassemblement-joseph-kapika-appelle-au
"Interdiction du meeting du Rassemblement : « le gouvernement tue la liberté », estime Lutundula"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/02/actualite/politique/interdiction-du-meeting-du-rassemblement-le-gouvernement-tue-la
"L’ACAJ condamne l’interdiction du meeting du Rassemblement par André Kimbuta"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/03/lacaj-condamne-linterdiction-meeting-rassemblement-andre-kimbuta.html
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17644:interdiction-du-meeting-du-rassemblement-l-acaj-condamne-la-violation-des-libertes-des-reunions-pacifiques&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Etrange exigence du Rassemblement concernant le retour Katumbi"
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/09/03/etrange-exigence-rassemblement-concernant-retour-katumbi.html
"RDCONGO: Transition sans Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale ?"
° http://www.reveil-fm.com/
"RDC: le Rassemblement de l’opposition tente de se faire entendre"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170903-rdc-meeting-interdit-kinshasa-rassemblement-forces-politiques-sociales-acquises-cha
"INVITÉ AFRIQUE
RDC: Cyrille Ebotoko: l'audit citoyen du fichier électoral est «un outil de pacification»"
° http://www.rfi.fr/emission/20170903-rdc-audit-citoyen-fichier-electoral-outil-pacification-cyrille-ebotoko
"RDC: la Cenco veut un audit «citoyen» du fichier électoral"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170901-rdc-cenco-audit-citoyen-fichier-electoral-contestation
"CENI-CNSA-Gouvernement : “Il s’agissait bel et bien d’une réunion de la centrale électorale de la MP” – (Olivier Kamitatu)"
° https://actualite.cd/2017/09/02/ceni-cnsa-gouvernement-sagissait-bel-bien-dune-reunion-de-centrale-electorale-de-mp-olivier-kamitatu/
"RDC : le rassemblement exige la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politiques"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/02/actualite/politique/rdc-le-rassemblement-exige-la-liberation-des-prisonniers-politiques
"RDC : Le Rassemblement prend acte du « manifeste Esili » et demande à la population de se mobiliser en conséquence"
° https://actualite.cd/2017/09/02/rdc-rassemblement-prend-acte-manifeste-esili-demande-a-population-de-se-mobiliser-consequence/
"Rentrée scolaire 2017-2018 : le SYNECAT boude, le SYECO «attend se prononcer»"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/03/actualite/societe/rentree-scolaire-2017-2018-le-synecat-boude-le-syeco-attend-se
"Enrôlement des électeurs : La CENI prépare une fraude massive, dénonce le Rassemblement"
° https://actualite.cd/2017/09/02/enrolement-electeurs-ceni-prepare-fraude-massive-denonce-rassemblement/
"RDC : « Kabila n’a pas compris que son temps était révolu »"
° https://afrique.lalibre.be/8052/rdc-kabila-na-pas-compris-que-son-temps-etait-revolu/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
Je ne saurais expliquer exactement pourquoi, est-il qu'en apprenant l’invalidation de l’élection présidentielle par leur Cour Suprême au Kenya, je me suis demandé quasi instinctivement quelle signification cette nouvelle pouvait représenter chez nous et tout d’un coup j'ai pensé à ce que j’appelle plan B de la part du pouvoir de 'JK'…
Non pas que j’y ai vu je ne sais quelle hirondelle de davantage de « respect constitutionnel et d'indépendance de la justice » qui annonçait un improbable printemps démocratique en Afrique mais plutôt j'ai pensé à un prosaïque tour de destin comme ils existent partout et depuis toujours selon lesquels 'tout peut arriver même le plus inattendu', que 'tout ne se passe pas comme on le prévoit dans la vie' et qu’un rien peut griller la machine même la plus huilée' que 'quelque évènement imprévu peut venir bousculer l'ordonnancement du plus puissant monarque même au pays du petit raïs 'JK'…
En effet, les multiples pressions internes et extérieures sur ‘JK’ ne le feront peut-être pas plier du moins pas totalement mais peuvent le pousser à un plan B : il quitterait le pouvoir pour la forme mais s’arrangerait à installer un « dauphin » ayant toute sa confiance et derrière qui il continuerait à impulser ses volontés et avec lequel il continuerait à garder ses privilèges et son immunité car une des raisons principales pour lesquelles il s’entête à rempiler est bien la peur d’être exposé à rendre des comptes et à perdre ses privilèges dont sa fortune…
A voir l’ingéniosité diabolique du pouvoir bien visible autour des magouilles qui se précisent sur le fichier électoral avec des « chiffres d’enrôlés 'traficotés' en haut ou en bas » selon que les coins lui semblent ou non favorables, à travers cet incongru « vote électronique » sorti de nulle part qui n'est rien d'autre qu'une mine de tricheries, sur « ces délais de plus en plus allongés du processus électoral », etc, etc, la machine à fraudes est en marche...
Plan B ou pas (d'abord parce que qui dit B suppose un A auquel ce pouvoir tient en premier lieu), le combat de l’opposition en dehors de son objectif d’obtenir les élections au plus tôt et le départ de ‘JK’ se double ainsi « d’une nécessité de contrer une très probable fraude en chaîne qui se prépare »… En est-elle consciente et est-elle capable de ne pas seulement se cristalliser sur une tenue imminente des scrutins et sur le ‘déageage’ de ‘JK’mais de veiller aussi aux conditions les plus orthodoxes de ces élections qu’elle puisse obtenir ?
Cette précaution aurait dû commencer plus tôt, dans tous les cas d’ores et déjà elle devra figurer dans ses tâches : l’évaluation des enrôlements, la composition de la Ceni et le moment venu la constitution des observateurs des bureaux de vote et la surveillance de beaucoup d’autres de ses conditions effectives…
Plus généralement la Ceni qui est et sera au centre de toutes ces tricheries devra davantage être l’objet de ses investigations !
On voit la Cenco réclamer un « audit (citoyen) du fichier électoral », il est plus que temps que l’opposition se charge de toutes ses tâches car ce plan B avec un dauphin qui serait élu sur une fraude en amont, pendant ou après les scrutins, risque de la surprendre… D’ailleurs il semble que même dans les cercles les plus proches du pouvoir ce plan se murmure en sourdine, l’évocation d’un dauphin n’est plus un tabou…
Nous ne sommes donc pas sortis de l’auberge ; à bon entendeur…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Non pas que j’y ai vu je ne sais quelle hirondelle de davantage de « respect constitutionnel et d'indépendance de la justice » qui annonçait un improbable printemps démocratique en Afrique mais plutôt j'ai pensé à un prosaïque tour de destin comme ils existent partout et depuis toujours selon lesquels 'tout peut arriver même le plus inattendu', que 'tout ne se passe pas comme on le prévoit dans la vie' et qu’un rien peut griller la machine même la plus huilée' que 'quelque évènement imprévu peut venir bousculer l'ordonnancement du plus puissant monarque même au pays du petit raïs 'JK'…
En effet, les multiples pressions internes et extérieures sur ‘JK’ ne le feront peut-être pas plier du moins pas totalement mais peuvent le pousser à un plan B : il quitterait le pouvoir pour la forme mais s’arrangerait à installer un « dauphin » ayant toute sa confiance et derrière qui il continuerait à impulser ses volontés et avec lequel il continuerait à garder ses privilèges et son immunité car une des raisons principales pour lesquelles il s’entête à rempiler est bien la peur d’être exposé à rendre des comptes et à perdre ses privilèges dont sa fortune…
A voir l’ingéniosité diabolique du pouvoir bien visible autour des magouilles qui se précisent sur le fichier électoral avec des « chiffres d’enrôlés 'traficotés' en haut ou en bas » selon que les coins lui semblent ou non favorables, à travers cet incongru « vote électronique » sorti de nulle part qui n'est rien d'autre qu'une mine de tricheries, sur « ces délais de plus en plus allongés du processus électoral », etc, etc, la machine à fraudes est en marche...
Plan B ou pas (d'abord parce que qui dit B suppose un A auquel ce pouvoir tient en premier lieu), le combat de l’opposition en dehors de son objectif d’obtenir les élections au plus tôt et le départ de ‘JK’ se double ainsi « d’une nécessité de contrer une très probable fraude en chaîne qui se prépare »… En est-elle consciente et est-elle capable de ne pas seulement se cristalliser sur une tenue imminente des scrutins et sur le ‘déageage’ de ‘JK’mais de veiller aussi aux conditions les plus orthodoxes de ces élections qu’elle puisse obtenir ?
Cette précaution aurait dû commencer plus tôt, dans tous les cas d’ores et déjà elle devra figurer dans ses tâches : l’évaluation des enrôlements, la composition de la Ceni et le moment venu la constitution des observateurs des bureaux de vote et la surveillance de beaucoup d’autres de ses conditions effectives…
Plus généralement la Ceni qui est et sera au centre de toutes ces tricheries devra davantage être l’objet de ses investigations !
On voit la Cenco réclamer un « audit (citoyen) du fichier électoral », il est plus que temps que l’opposition se charge de toutes ses tâches car ce plan B avec un dauphin qui serait élu sur une fraude en amont, pendant ou après les scrutins, risque de la surprendre… D’ailleurs il semble que même dans les cercles les plus proches du pouvoir ce plan se murmure en sourdine, l’évocation d’un dauphin n’est plus un tabou…
Nous ne sommes donc pas sortis de l’auberge ; à bon entendeur…
"PLUS DE TABOU SUR LA SUCCESSION DU CHEF DE L’ETAT
DAUPHIN DE KABILA : LA MAJORITÉ LÈVE UN COIN DU VOILE "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article12831
La succession du chef de l’Etat n’est plus un sujet tabou dans la kabilie. Au cœur de la réunion de la Majorité présidentielle qui s’est tenue le week-end dernier à Kingakati, Aubin Minaku et nombre de cadres de cette plateforme politique au pouvoir ont abordé sans ambages la question du dauphin de Joseph Kabila. Un sujet qui, jusque-là, suscite encore des questions.
Qui est aujourd’hui habilité à défendre les couleurs de la Majoritéà la prochaine présidentielle ? La question vaut son pesant d’or. Les cadres de ce regroupement politique, réunis le week-end dernier autour de leur autorité morale à Kingakati, dans la périphérie est de la ville de Kinshasa, ont passé au peigne fin ce sujetsensible.
Porte-parole de la Majorité présidentielle, André Alain Atundu Liongo n’est pas passé par des détours pour éclairer l’opinion. "Les élections sont, dit-il, plus importantes que des personnes. Il faut d’abord mettre en place les structures de victoire, avant de savoir qui va porter les couleurs de la MP".
MYSTERE SUR LE DAUPHIN DE LA MAJORITE
Tout en restant réservé, le porte-parole de la Majorité a souligné qu’aujourd’hui, les ténors de cette plateforme au pouvoir ne savent pas encore qui sera candidat aux prochaines élections nationales et locales.
Si aucun nom n’a été cité parmi les dauphins attendus à la présidentielle, il s’avère qu’à la Majorité, l’option est déjà levée pour penser succession à la Magistrature suprême. Aux dires d’Alain Atundu, les participants à la rencontre de Kingakati ont été sensibilisés à se préparer aux échéances électorales à tous les niveaux, comme le désire ardemment l’autorité morale.
REEDITER L’EXPLOIT DES PARTIS AU POUVOIR
A travers cette nouvelle optique, nombre d’observateurs décèlent la volonté des partis au pouvoir de se préparer déjà à une succession qui ne sera pas fatale à leur plateforme. Tout en restant discrets, les ténors de la Majorité tiennent à rééditer, en République démocratique du Congo, l’exploit des partis au pouvoir dans quelques pays d’Afrique australe.
Tenant à une alternance où la Majorité sera toujours présente dans les arcanes du pouvoir, ils s’inspirent des stratégies adoptées sous d’autres cieux pour la conservation démocratique du pouvoir.
L’EXEMPLE DE L’ANC, DU MPLA, DE LA SWAPO…
En Tanzanie notamment, un parti comme Chama Cha Mapinduzi (CCM) a survécu à la mort de son pionnier, Julius Nyerere, en continuant à rafler le plus de sièges au Parlement et surtout en faisant triompher invariablement l’un des siens à la Présidence de la République.
Au Mozambique, le FRELIMO (Front de Libération du Mozambique) est resté sans désemparer aux commandes de l’appareil étatique, au gré de différentes élections. Il en est de même de la SWAPO qui, en Namibie, continue à garder les rênes du pouvoir, en l’absence de Sam Nujoma. Idem pour l’Afrique du Sud où l’ANC continue à occuper le piédestal depuis les premières élections réellement démocratiques qui ont porté le patriarche Nelson Mandela au pouvoir.
Aujourd’hui même, l’Angola reste rivé sur cette stratégie à travers le puissant MPLA qui s’attend à remporter de nouveau les urnes, à travers le successeur d’Edouardo Dos Santos à la course présidentielle. Toute une leçon pour une Majorité qui tient à demeurer à la tête de la RDC."
"Joseph Kabila choisira son dauphin « à la dernière minute », affirme Barnabé Kikaya
° http://www.politico.cd/en-off/2017/09/03/joseph-kabila-choisira-dauphin-a-derniere-minute-affirme-barnabe-kikaya.html
Dans une internview le 1er septembre au journal français Le Monde, le Conseiller spécial du président Joseph Kabila en matière de Diplomatie annonce que ce dernier choisira son succesuer « à la dernière minute. »
« Nous voulons une passation de pouvoir normale, mais aussi une démocratie à la congolaise », affirme-t-il dans cette longue interview qui retrace son parcours.(...)"
"RDC : Barnabé Kikaya, voix du président Kabila et pilier d’un régime qui ne veut pas finir"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/01/rdc-barnabe-kikaya-voix-du-president-kabila-et-pilier-d-un-regime-qui-ne-veut-pas-finir_5179819_3212.html
Le diplomate s’est dévoué au père, Laurent-Désiré, jusqu’à son assassinat en 2001, puis est devenu le conseiller du fils et son négociateur en chef aux Nations unies.
Trois hommes assis au bord d’une piste plombée par le soleil, un jour de 2001, dans la province du Katanga, au sud-est de la République démocratique du Congo (RDC). Joseph Kabila, président de 29 ans, boit son soda d’un air grave. Il vient de succéder à son père assassiné. Les deux autres ont le sourire. Le gouverneur Augustin Mwanke et l’ambassadeur Barnabé Kikaya, vieux fidèles du défunt, veillent sur le berceau de l’héritier.
Seize ans après ce voyage dans sa province natale, le président congolais a conservé le pouvoir en dépit de la fin de son dernier mandat, le 19 décembre 2016. Les Congolais attendent les élections, sans cesse repoussées. Ils n’ont jamais donné le titre de « Mzee » (« vieux ») à ce président impopulaire et secret.
Son air juvénile a pourtant disparu. Il a aussi perdu beaucoup de ceux qui l’entouraient en 2001. Devenu son ami, Augustin Mwanke a été tué dans un accident d’avion en 2012. Son conseiller en sécurité, Samba Kaputo, est mort en Afrique du Sud en 2007. Des sanctions économiques ont poussé vers les coulisses Evariste Boshab, son ancien ministre de l’intérieur. Des proches sont passés à l’opposition. Il n’en reste qu’un seul, architecte de son maintien au pouvoir : Barnabé Kikaya, son conseiller diplomatique depuis 2014.
Le Talleyrand congolais
Le président congolais se déplace si peu qu’il a surpris, fin juin, en apparaissant en Afrique du Sud, puis les 3 et 4 juillet en Ethiopie au sommet de l’Union africaine. Tous les courtisans de Kinshasa n’ont pas le privilège d’un accès direct à « Joseph ». Dans ce Versailles postcolonial peuplé de millionnaires et de mendiants, le président donne le droit de parler en son nom à ceux qui ne le trahissent pas et qui démontrent leur efficacité. « Kikaya est un diplomate de haut rang, au-dessus de la moyenne de ses collègues », observe un ambassadeur occidental. Professeur de communication à l’université de Kinshasa et père de sept enfants, parmi lesquels l’athlète Gary Kikaya, le Talleyrand congolais est l’un des plus fins diplomates d’Afrique, dévoué à la cause de son chef, de dix-sept ans son cadet.
Preuve en est le parcours d’obstacles franchis par la RDC avec autant d’adresse que de culot sur la scène internationale. Accusé de laisser se dégrader la situation sécuritaire afin d’éviter les élections, Joseph Kabila affronte l’opposition du Conseil de sécurité de l’ONU, des chancelleries occidentales, de l’Union européenne et même du pape François. Trois salves de sanctions ont ciblé des dignitaires. La Belgique a arrêté sa coopération militaire. Le Fonds monétaire international a suspendu son aide. Qu’importe. Appuyé par son système répressif, nourri d’une économie largement informelle, le régime congolais tient sa ligne, malgré les menaces de ses adversaires.
La dernière bataille de Barnabé Kikaya remonte au 27 juin. La 35e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU se tient à Genève. Le haut-commissaire, Zeid Ra’ad Al-Hussein, réclame une commission d’enquête internationale et indépendante. Il suspecte l’armée congolaise de graves exactions dans les provinces du Kasaï. Après de longues discussions, la résolution proposée par les Etats africains est adoptée. Elle prévoit l’envoi d’experts internationaux apportant leur « assistance technique »… à la justice congolaise. Un camouflet de plus pour les Nations unies, dont deux enquêteurs ont été assassinés au Kasaï en mars dans des conditions mystérieuses. Et rien qui puisse vraiment inquiéter Joseph Kabila lui-même.
Déliquescence d’un régime sanguinaire
En RDC, diplomatie et renseignement intérieur vont de pair pour protéger le « raïs ». Kalev Mutond, le puissant chef de l’Agence nationale de renseignement, verrouille la forteresse de l’intérieur. Barnabé Kikaya, en contact permanent avec ce dernier, se charge de la façade extérieure. Les yeux perçant derrière des lunettes à la Jean-Paul Sartre, des boutons de manchette marqués du drapeau national, cet homme ferme et discret reçoit dans son bureau aux allures de bunker, au rez-de-chaussée du Palais de la nation, la résidence officielle du chef de l’Etat.
Devant le bâtiment colonial blanc crème, au centre d’une esplanade de gazon, une statue représente Kabila père, doigt pointé vers le ciel, devant son mausolée entouré de militaires, donnant des airs de place Rouge aux bords du fleuve Congo. Les Congolais appelle « Mzee » ce rebelle qui passa trois décennies dans le maquis et à peine quatre ans au pouvoir. Lui, trafiquant d’or allié des Rwandais, qu’ils n’écoutent plus répéter son slogan sur les pancartes en ruines : « Ne jamais trahir le Congo ».
Ses premiers pas d’ambassadeur, Barnabé Kikaya les a faits avec ce président au manque de diplomatie légendaire. Né sept ans avant l’indépendance de parents enseignants à Kasongo, dans la province du Maniema, il étudie la littérature anglaise à Lubumbashi et les sciences politiques à Boston, devient journaliste en Afrique du Sud. D’un côté, l’effervescence de la fin de l’apartheid. De l’autre, la déliquescence d’un régime sanguinaire. « Aucun Congolais n’était content de Mobutu », se souvient-il. Lui ne tarit pas d’éloges sur Joseph Kabila, « un surdoué qui écoute plus qu’il ne parle ». Impossible d’imaginer un coup d’Etat à Kinshasa : « Le pouvoir, c’est l’armée, la police et les services de sécurité, loyaux à Kabila. Chaque militaire qui a un grade le lui doit. »
« Une diplomatie de conviction »
Mais chacun doit aussi sa place à la guerre. En 1998, Kabila père le nomme à un poste clé aux premiers jours de la deuxième guerre du Congo : ambassadeur au Zimbabwe, afin de convaincre Robert Mugabé de soutenir Kinshasa contre Kigali et Kampala, qui se retournent contre le tombeur de Mobutu qu’ils avaient militairement soutenu quelques mois plus tôt. Le féru de poésie anglaise et amateur de motos rejoint le cercle fermé des conseillers de guerre. Il y rencontre « le commandant Joseph », que son père a rappelé de sa formation à Pékin et nommé chef d’état-major. La capitale ne tombera pas. L’événement viendra plus tard. Le 16 janvier 2001, un garde du corps tue le président. Barnabé Kikaya participe à la rédaction du premier discours de Kabila fils. Il devient son ministre de l’information, puis son secrétaire particulier. Elu député, il revient à la diplomatie avec un poste d’ambassadeur en Grande-Bretagne en 2009.
« Avant, nous avions une diplomatie de guerre, raconte le conseiller. Aujourd’hui, c’est une diplomatie de conviction. » Lui la rêve imprégnée de l’esprit de Patrice Lumumba, héros de la décolonisation : « Les Occidentaux ont un complexe de supériorité car ils sont bailleurs de fonds. Cela doit changer. » « Ils doivent être écoutés et nous n’écoutons pas assez », concède la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina J. Mohammed, en visite à Kinshasa en juillet. Depuis le maintien au pouvoir de Joseph Kabila, la RDC, soutenue par ses partenaires russe, chinois et indien, a pris la tête d’un panafricanisme déformé, vent debout contre les « droits-de-l’hommistes ».
Pour obtenir la résolution sur le Kasaï, Barnabé Kikaya a mené sur ce thème une vaste tournée africaine avec le ministre des affaires étrangères, Léonard She Okitundu, ancien chef de cabinet de Joseph Kabila. Les deux diplomates ont accumulé avions, contrats, poignées de mains et photos, du Rwanda au Soudan du Sud. « C’est le système Kabila : l’un surveille l’autre, observe le même ambassadeur. Le président garde le contrôle de la diplomatie et l’agenda politique interne dicte leurs objectifs. »
« La République des métis »
Ce marathon diplomatique s’est assuré que les neuf voisins de la RDC et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, ne montreraient pas d’opposition. « Le président veut sécuriser la RDC en sécurisant la région, explique Barnabé Kikaya. Nous disons à nos partenaires : “Ne perdez pas le peu de stabilité que nous avons obtenu après tant d’efforts !” Notre message, c’est de continuer avec notre système. Il faut donc sélectionner avec qui nous parlons. » C’est-à-dire avec Pierre Nkurunziza, dont le maintien au pouvoir en 2015 a plongé le Burundi dans la violence, comme avec les fidèles alliés de la France, le Gabonais Ali Bongo, héritier de son père, et le Tchadien Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990.
Et ce n’est pas le Sud-Africain Jacob Zuma qui va remettre en cause son ami personnel alors que lui-même vacille. A peine Barnabé Kikaya reconnaît-il « des couacs » avec le puissant voisin angolais, dont le ministre des affaires étrangères a ouvertement critiqué le régime. Le président angolais, José Eduardo dos Santos, a laissé le pouvoir à son dauphin, Joao Lourenço. Il aura pour tâche de sécuriser les 2 500 km de frontière partagée avec la RDC, que traversent chaque jour des réfugiés du Kasaï.
« Les Occidentaux disent vouloir en finir avec Kabila. Mais pour mettre qui à la place ? », martèle Barnabé Kikaya. Surtout pas son ancien ami, l’ex-gouverneur Moïse Katumbi, opposant à Joseph Kabila depuis 2015. Encore moins l’homme d’affaires Sindika Dokolo, gendre du président angolais, qui vient de lancer le mouvement citoyen en ligne Debout Congolais ! Lui les associe avec mépris à « la République des métis ».
Des « relents colonisateurs »
Vitupérant contre les « relents colonisateurs » de Paris et Bruxelles, l’envoyé spécial du président téléphone aux diplomates européens avec lesquels il feint la guerre en public. Il se félicite de la victoire d’Emmanuel Macron et de la venue d’une délégation française en RDC. « Il y a eu un fléchissement », se satisfait le conseiller, qui a appris à connaître les « Mundele », les Blancs, tout comme les failles des instances internationales. Elles sont d’autant plus criantes dans le pays où opère la Monusco, la mission la plus fournie en hommes, la plus longue et la plus chère de l’histoire des Nations unies.
« Nous voulons une passation de pouvoir normale, mais aussi une démocratie à la congolaise, affirme Barnabé Kikaya. Le président fera son choix à la dernière minute. Celui qu’il désignera comme successeur a toutes les chances de gagner les élections. » Se voit-il parmi les prétendants ? Le diplomate esquisse un sourire. Puis le fidèle soldat se reprend : « La première condition est la loyauté. Cela ne veut pas dire l’imiter. Mais le protéger, lui et sa famille. » La diplomatie de guerre se pratique aussi en temps de paix."
° http://www.lepoint.fr/monde/rdc-kabila-president-jeune-et-secret-interdit-de-nouveau-mandat-18-12-2016-2091397_24.php
"Invalidation de la présidentielle au Kenya : Une leçon de droit et un exemple pour l’Afrique
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17630:invalidation-de-la-presidentielle-au-kenya-une-lecon-de-droit-et-un-exemple-pour-l-afrique&catid=85:a-la-une&Itemid=472
En invalidant les résultats de la présidentielle, où le chef de l’Etat sortant était candidat, la Haute Cour kenyane vient de prouver qu’il y a toujours de l’espoir pour la démocratie en Afrique.Les hauts magistrats du Kenya ont inscrit en lettres d’or leurs noms dans les annales de l’histoire politique du continent. Cette belle leçon de droit doit trouver un écho favorable dans les pays où des apprentis dictateurs foulent au pied la Constitution, juste pour se maintenir au pouvoir. L’exemple kenyan, c’est aussi une leçon pour la Cour constitutionnelle de la RDC qui devrait démontrer à la face du monde que l’indépendance de la justice n’a jamais été un vœu pieux.
L’Afrique s’est réveillée hier vendredi 1er septembre sur un beau jour. La Cour suprême du Kenya a invalidé les résultats de du scrutin présidentiel, où le chef de l’Etat sortant, Uhuru Kenyatta, était déjà proclamé vainqueur à l’issue du vote du 8 août dernier. En toute indépendance, la Cour suprême du Kenya, fidèle à Dieu et à la Constitution du pays, a invalidé le vote prononcé pourtant par la commission électorale, tablant sur des « irrégularités » qui ont entaché l’ensemble du scrutin.
L’acte posé par les hauts magistrats de la Cour suprême du Kenya a toute son importance dans un pays où les conflits postélectoraux ont laissé des milliers de martyrs. A l’issue des élections de 2008, environ 1 100 personnes avaient été tuées à la suite des contestations de la présidentielle. Il en a été de même lors des élections de 2013 qui ont porté l’actuel président à la tête du pays. Des Kenyans sont tombés sous les balles lors des manifestations de contestation des résultats. Avec cette élection d’août 2017, 21 morts ont été enregistrés dans les différentes manifestions de revendication. C’est donc en toute responsabilité que la Haute Cour a dit le droit et demandé la reprise de l’élection présidentielle au Kenya.
Il faut dire que ce fait est rarissime sur le continent noir. Très souvent, les hautes cours en Afrique sont sous les bottes du pouvoir en place. Systématiquement, elles s’arrangent à dire le droit pour contenter le régime en place au détriment de la justice. A tel point qu’en Afrique, le slogan, c’est « on n’organise pas les élections pour les perdre ». La fraude électorale, le tripatouillage des résultats lors de la compilation, les pressions politiques sur la commission électorale et les cours et tribunaux non sans compter la corruption, sont le lot de la quasi-totalité d’élections que les pays africains ont connu ces 20 dernières années.
La Cour constitutionnelle interpellée
Le geste de la Cour suprême du Kenya résonne comme un signe d’espoir, notamment en République démocratique du Congo qui est engagée dans un processus électoral le plus incertain qu’il soit. Ce processus congolais est victime de toutes sortes de pesanteurs qui ralentissent son avancée vers la tenue effective d’élections.
Le processus électoral congolais a justement besoin d’institutions fortes pour qu’il arrive sans désemparer au bon port. C’est ici que l’exemple du Kenya doit trouver un écho favorable dans le chef de tous ceux qui ont une parcelle de pouvoir en RDC. Certes, la Cour constitutionnelle intervient au bout du processus électoral, mais plus que jamais, la Haute cour de la RDC est interpellée pour préserver les intérêts de la nation chaque fois qu’elle sera sollicitée pour dire le droit. Les hauts magistrats du Kenya ont poussé jusqu’à invalider une élection présidentielle alors que le chef de l’Etat en exercice en était le gagnant. Les hauts magistrats congolais ne sont pas incapables de pareille responsabilité. Ils peuvent faire mieux le moment venu. On a toujours un choix. Tout dépend de la volonté. Si la RDC a atteint un aussi bas niveau de déliquescence, c’est parce que la justice est bafouée. Dès lors, la renaissance de la RDC partira des cours et tribunaux ou ne le sera pas.
Joseph Kabila a épuisé son deuxième et dernier mandat depuis le 19 décembre 2016. Le régime en place a tout fait pour ne pas organiser les élections dans le délai constitutionnel qui aurait pu favoriser le tout premier passage démocratique du pouvoir dans un climat apaisé le 20 décembre 2016. Mais, c’était sans compter avec la mauvaise foi du pouvoir en place à Kinshasa. La RDC se retrouve aujourd’hui avec des institutions illégitimes à tous les niveaux. De Joseph Kabila aux députés nationaux et sénateurs en passant par les gouverneurs de province et les députés provinciaux, toutes les institutions à mandat électif sont devenues illégitimes. Sans que les cours et tribunaux ne bronchent.
Pire, le processus électoral en cours reste dans le viseur des fossoyeurs de la démocratie qui ne tarissent pas de stratagèmes pour le noyauter. Prévues en décembre 2017, conformément à l’Accord de la Saint-Sylvestre, la présidentielle et les législatives nationales et provinciales sont incertaines cette année. Non seulement les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs qui devaient se clôturer le 31 juillet ont été prolongée jusqu’à fin novembre probablement, le gouvernement n’est pas prêt de mettre à la disposition de la CENI les 526 millions USD nécessaires pour financer ces scrutins.
La Cour suprême du Kenya vient d’écrire son histoire et démontre que l’Afrique peut toujours avancer sur le chemin de la démocratie. Il reste aux institutions de la RDC d’écrire aussi la leur."
"Transition sans Kabila : quid de l’Accord du 31 décembre ?"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17631:transition-sans-kabila-quid-de-l-accord-du-31-decembre&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Elections 2017 : le Rassemblement tient la CENI à l’œil !
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/03/elections-2017-le-rassemblement-tient-la-ceni-a-loeil/
*Dans un communiqué, le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement revient à la charge, en ce qui concerne, particulièrement, le respect des échéances, telles qu’elles avaient été fixées dans l’Accord du 31 décembre 2016, lors d’âpres discussions directes, sous la houlette des Évêques, au Centre Interdiocésain, à la Gombe. Tshisekedi wa Mulumba, de son vivant, avait, en son temps, consacré le meilleur de lui-même jusqu’à ses dernières secondes sur la terre des hommes en vue d’engager le pays dans un processus électoral normalisé, à l’issue d’une transition consensuelle. Aujourd’hui, plus de sept mois après sa disparition brutale et impromptue, le 1er février 2017, à la Clinique Sainte Elisabeth, à Bruxelles, capitale de l’ancienne puissance métropolitaine, la Belgique, les hommages de cet Albatros politique dont le corps n’a ni été ni rapatrié à Kinshasa, ni inhumé à N’sele, comme convenu entre l’Udps, sa famille biologique et les autorités congolaises, traînent.
Entretemps, le Rassemblement, sa méga plateforme née de cendres de ses derniers efforts à Genval, crie en marge du processus de transition qui, visiblement, se déroule au gré de la Majorité à laquelle s’est jointe, il y a peu, une fraction congrue du Rassemblement constituée de quelques électrons libres et dissidents. Ce que Félix Tshisekedi, Lumbi et consorts, n’acceptent pas. Tout en décriant le débauchage, ils ont, par contre, tourné le dos à l’idée d’une nouvelle transition avec le Président Kabila, dans son piédestal habituel, au prestigieux Palais de la Nation. A la place, le Fils Tshisekedi et son beau monde réclament la présidentielle, au plus tard, le 31 décembre 2017, si jamais les conditions n’étaient pas réunies, pour l’organisation des législatives nationales et provinciales en RD. Congo en une séquence et en un jour. Or, à l’opposé, la grosse machine de l’évaluation a été tambourinée dernièrement à Kananga, loin de tralala de Kinshasa, sous une salve d’applaudissements des animateurs du nouveau CNSA, dans son format co-dirigé par Joseph Olenghankoy et Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu, du Gouvernement, représenté par Emmanuel Ramazani Shadary et, enfin, de la CENI via Nangaa Yobeluo dit Corneille, de son petit nom chrétien, pour tenter, comme il fallait s’y attendre, l’éventualité d’aller à plus, en se donnant, sans nul doute, du temps nécessaire, pour l’organisation de nouvelles élections, au-delà du 31 décembre prochain.
Comme quoi, le décor d’un bras de fer est planté, alors que le climat socio-économique marqué essentiellement par de nombreuses incertitudes se désintègre chaque jour davantage. C’est dans ce contexte-là, où le Rassemblement, dans le communiqué, ci-dessous, durcit le ton. Il tient, en effet, la CENI à l’œil. Mais, que ferait-il au cas où celle-ci n’organisait pas les élections, telles qu’il les exige ?
Le Rassemblement rebrandit, au fait, la menace d’un recours aux manifestations de rue et, surtout, de passer à la vitesse supérieure, avec la phase somme toute critique de la fameuse ‘’désobéissance civile’’, dès le 1er octobre prochain. Qui, concrètement, peut tempérer les ardeurs de la Majorité, dans sa boulimie à se maintenir au pouvoir, peu importe les temps et les circonstances et, la folie de grandeur à la dimension des aspirations du peuple dont le Rassemblement se fait, désormais, le gendarme ? Tout porte à croire que de l’eau va encore couler sous le pont, avant d’avoir la moindre réponse. Entre-temps, faut-il croiser les doigts ? Si, oui, c’est pour s’attendre à quoi, dans cette ambivalence qui sacrifie, apparemment, les intérêts vitaux du pays ? Mais, derrière toutes cette implosion en perspective, où sont passés les Evêques ?
Communiqué de presse du Rassemblement
Mesdames et Messieurs,(...)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
La vérité est que « Plan B » ou pas, l’autocratie en place est plus que déterminée à faire des prochains scrutins une « énième machine à tricheries », » la Ceni au centre de cette entreprise funeste, Nangaa son rusé et dirais même son diabolique maître d’œuvres » !
Certes cette donne n’est pas tout à fait nouvelle mais elle vient d’être renouvelée, (re)actualisée face aux accros que tant bien que mal l’adversité plante dans les pattes du pouvoir !
Ainsi donc la fumeuse « tripartite CNSA-GOUVERNEMENT-CENI » n’est qu’une « abominable supercherie » où le ‘pauvre’ Olengankoy désigné patron du Cnsa a été vite relégué de fait à la figuration pour tentative de ‘régulation’ et donc de fidélité douteuse, Shadari en représentant du Gouvernement n’est rien de plus qu’un docile et efficace interprète de la volonté du pouvoir tandis que Nangaa continue au nom d’une Ceni censée être indépendante le très dépendant exécuteur de la fraude !
Les stratagèmes à cet effet se sont étoffés, personne ne serait assez aveugle pour ne pas aisément les décompter !
1° Les enrôlements traficotés pour fabriquer un fichier électoral tout dévolu aux voix favorables attendues dans certains coins de la République…
Si l’opposition et la Société civile (y compris la Cenco) acquises au changement n’arrivent à le démembrer, la suite est d’ores et déjà tracée : les fameux 42 millions d’électeurs programmés par le logiciel de la Ceni et chantés comme une réussite à 40 millions déjà recensés sont cet autre boniment tout planifié pour ce besoin car en fait le pays compte bien plus de 42 millions d’électeurs potentiels ! Pour illustration, les chiffres relevés à l’Est et ailleurs dans certains coins pris comme réservoirs favorables ont été gonflés à souhait par rapport à l’Ouest alors même que de toute évidence la population meurtrie de l’Est a décru par rapport à l’Ouest dont le populeux Kinshasa recèle bien plus de 4 millions d’électeurs potentiels que planifiés par cette Ceni…
2° Le vote électronique sorti soudainement de nulle part, précipité et sans moyens réels ad hoc, n’est là que pour favoriser des manipulations frauduleuses… La ruse a été suffisamment documentée par des spécialistes bienvenus inquisiteurs du numérique électoral et si besoin était la plainte de l’opposition kenyane à ce propos en témoigne éloquemment…
Toutes les justifications désespérées de Nangaa d’un choix pragmatique de gain de temps et de simplicité technique à travers un simple dispositif technique ne sont que des manœuvres dilatoires pour nous distraire sur leur complot fraudeur…
3° Des rumeurs d’une décomposition de la Cour Constitutionnelle (devant diminuer des membres et conséquemment du quorum de décision) ne veulent répondre qu’à des prochaines manœuvres de référendum alimentaire et d’autres décisions juridiques en cas de réclamations ou d’autres…
« A qui profite le crime ? » Bien peu d’entre nous succomberont encore à ce piège grotesque : qu’est-ce que le pouvoir n’a-t-il eu l’opportunité dans le passé de nous proposer cette prétendue révolution structurelle technique pour nous la mettre subitement dans les pattes comme je ne sais quel dispositif juridique pragmatique alors qu’il est en dehors de tout standard international et surtout en dehors de toute logique et déontologie juridique ?
4° D’autres manœuvres franchement dilatoires consistent en prévision des délais de plus en plus allongés du processus électoral !(jusqu’en 2020) le temps de le dévouloir complètement à la volonté du pouvoir, en cette privation des libertés et droits de l’opposition et même en répression, en mécanismes sournois sur quelconque seuil d’éligibilité d’un Nangaa qui se découvre comme par hasard seulement aujourd’hui en réformateur intelligent de sa Ceni…
Rien de plus, comme dit l’autre, le pouvoir de ‘JK’ mute impunément de la « dictature » honnie vers un réel « totalitarisme » indéfendable d’où qu’on le juge : où sont les digues internationales promptes à le pourfendre ailleurs ?
L’essentiel, comment y faire face ?
La première arme est l’unité de principes et d’actions de forces politiques et sociales acquises au changement, personne ne gagnera seul ! C’est seulement ainsi qu’on peut prétendre à pousser une mobilisation populaire potentiellement efficace dans les pattes de l’apprenti-dictateur ‘JK’…
L’Onu fait semblant ou se donne le change de s’occuper une fois de plus du processus électoral du Congo en prévoyant une réunion là-dessus mais que pouvons-nous vraiment attendre d’elle ?
Nous y reviendrons sur tout cela, je n’en doute guère !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Certes cette donne n’est pas tout à fait nouvelle mais elle vient d’être renouvelée, (re)actualisée face aux accros que tant bien que mal l’adversité plante dans les pattes du pouvoir !
Ainsi donc la fumeuse « tripartite CNSA-GOUVERNEMENT-CENI » n’est qu’une « abominable supercherie » où le ‘pauvre’ Olengankoy désigné patron du Cnsa a été vite relégué de fait à la figuration pour tentative de ‘régulation’ et donc de fidélité douteuse, Shadari en représentant du Gouvernement n’est rien de plus qu’un docile et efficace interprète de la volonté du pouvoir tandis que Nangaa continue au nom d’une Ceni censée être indépendante le très dépendant exécuteur de la fraude !
Les stratagèmes à cet effet se sont étoffés, personne ne serait assez aveugle pour ne pas aisément les décompter !
1° Les enrôlements traficotés pour fabriquer un fichier électoral tout dévolu aux voix favorables attendues dans certains coins de la République…
Si l’opposition et la Société civile (y compris la Cenco) acquises au changement n’arrivent à le démembrer, la suite est d’ores et déjà tracée : les fameux 42 millions d’électeurs programmés par le logiciel de la Ceni et chantés comme une réussite à 40 millions déjà recensés sont cet autre boniment tout planifié pour ce besoin car en fait le pays compte bien plus de 42 millions d’électeurs potentiels ! Pour illustration, les chiffres relevés à l’Est et ailleurs dans certains coins pris comme réservoirs favorables ont été gonflés à souhait par rapport à l’Ouest alors même que de toute évidence la population meurtrie de l’Est a décru par rapport à l’Ouest dont le populeux Kinshasa recèle bien plus de 4 millions d’électeurs potentiels que planifiés par cette Ceni…
2° Le vote électronique sorti soudainement de nulle part, précipité et sans moyens réels ad hoc, n’est là que pour favoriser des manipulations frauduleuses… La ruse a été suffisamment documentée par des spécialistes bienvenus inquisiteurs du numérique électoral et si besoin était la plainte de l’opposition kenyane à ce propos en témoigne éloquemment…
Toutes les justifications désespérées de Nangaa d’un choix pragmatique de gain de temps et de simplicité technique à travers un simple dispositif technique ne sont que des manœuvres dilatoires pour nous distraire sur leur complot fraudeur…
3° Des rumeurs d’une décomposition de la Cour Constitutionnelle (devant diminuer des membres et conséquemment du quorum de décision) ne veulent répondre qu’à des prochaines manœuvres de référendum alimentaire et d’autres décisions juridiques en cas de réclamations ou d’autres…
« A qui profite le crime ? » Bien peu d’entre nous succomberont encore à ce piège grotesque : qu’est-ce que le pouvoir n’a-t-il eu l’opportunité dans le passé de nous proposer cette prétendue révolution structurelle technique pour nous la mettre subitement dans les pattes comme je ne sais quel dispositif juridique pragmatique alors qu’il est en dehors de tout standard international et surtout en dehors de toute logique et déontologie juridique ?
4° D’autres manœuvres franchement dilatoires consistent en prévision des délais de plus en plus allongés du processus électoral !(jusqu’en 2020) le temps de le dévouloir complètement à la volonté du pouvoir, en cette privation des libertés et droits de l’opposition et même en répression, en mécanismes sournois sur quelconque seuil d’éligibilité d’un Nangaa qui se découvre comme par hasard seulement aujourd’hui en réformateur intelligent de sa Ceni…
Rien de plus, comme dit l’autre, le pouvoir de ‘JK’ mute impunément de la « dictature » honnie vers un réel « totalitarisme » indéfendable d’où qu’on le juge : où sont les digues internationales promptes à le pourfendre ailleurs ?
L’essentiel, comment y faire face ?
La première arme est l’unité de principes et d’actions de forces politiques et sociales acquises au changement, personne ne gagnera seul ! C’est seulement ainsi qu’on peut prétendre à pousser une mobilisation populaire potentiellement efficace dans les pattes de l’apprenti-dictateur ‘JK’…
L’Onu fait semblant ou se donne le change de s’occuper une fois de plus du processus électoral du Congo en prévoyant une réunion là-dessus mais que pouvons-nous vraiment attendre d’elle ?
Nous y reviendrons sur tout cela, je n’en doute guère !
"Le taux d’enrôlés dans le Sankuru est de 212% : Nangaa explique et annonce un audit externe prochainement"
° https://actualite.cd/2017/09/05/taux-denroles-sankuru-de-212-nangaa-explique-annonce-audit-externe-prochainement/
"LES ELECTIONS ETANT EXCLUES EN DECEMBRE PROCHAIN
VOICI LE NOUVEAU SCHÉMA NANGAA"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article13000
"Elections 2017. Nangaa : où est le calendrier ?"
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/05/elections-2017-nangaa-ou-est-le-calendrier/
" Non à la césarienne électorale. RDC: la Société civile/Forces vives subodore la tenue des élections en 2020 !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/05/non-a-la-cesarienne-electorale-rdc-la-societe-civileforces-vives-subodore-la-tenue-des-elections-en-2020/
"LA TRIPARTITE CNSA-GOUVERNEMENT-CENI : PSEUDO-EVALUATION OU SOLUTION PERTINENTE POUR LA SORTIE DE LA CRISE ?"
° http://www.lephareonline.net/tripartite-cnsa-gouvernement-ceni-pseudo-evaluation-solution-pertinente-sortie-de-crise/
"Corneille Nangaa : « Avec la machine à voter, les résultats seront disponibles le même jour »"
° https://actualite.cd/2017/09/05/corneille-nangaa-machine-a-voter-resultats-seront-disponibles-meme-jour/
"CENI : « Les résultats de la machine à voter seront comparés à ceux du dépouillement manuel en présence des témoins »"
° https://actualite.cd/2017/09/05/ceni-resultats-de-machine-a-voter-seront-compares-a-depouillement-manuel-presence-temoins/
"RDC : On n’aura pas de vote électronique, mais une machine à voter (Corneille Nangaa)"
° https://actualite.cd/2017/09/05/rdc-on-naura-de-vote-electronique-machine-a-voter-corneille-nangaa/
"Un huis-clos pour la révision du règlement intérieur de la Cour constitutionnelle ?"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/06/huis-clos-revision-reglement-interieur-de-cour-constitutionnelle.html
"Cour Constitutionnelle : l’IDGPA parle d’un nouveau complot contre la République !"
° http://www.lephareonline.net/cour-constitutionnelle-lidgpa-parle-dun-nouveau-complot-contre-republique/
"L’alternative de Samy Badibanga "
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17659:l-alternative-de-samy-badibanga&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Le dernier virage"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17658:le-dernier-virage&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Où est passé l’Etat ?"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17651:ou-est-passe-l-etat&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"RDC : On n’aura pas de vote électronique, mais une machine à voter (Corneille Nangaa)"
° https://actualite.cd/2017/09/05/rdc-on-naura-de-vote-electronique-machine-a-voter-corneille-nangaa/
"RDC : Nangaa estime que le budget électoral est prohibitif, il propose la modification de la loi et l’utilisation des NTIC "
° https://actualite.cd/2017/09/05/rdc-nangaa-estime-budget-electoral-prohibitif-propose-modification-de-loi-lutilisation-ntic/
"RDC : le MLC rejette un éventuel mode de vote par voie électronique"
° https://actualite.cd/2017/09/06/rdc-mlc-rejette-eventuel-mode-de-vote-voie-electronique/
"RDC: La CENI propose l’instauration d’un seuil d’éligibilité aux législatives pour pousser les partis à se regrouper"
° https://actualite.cd/2017/09/05/rdc-ceni-propose-linstauration-dun-seuil-deligibilite-aux-legislatives-pousser-partis-a-se-regrouper/
"Traque des opposants : la RDC tend dangereusement vers le totalitarisme "
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17657:traque-des-opposants-la-rdc-tend-dangereusement-vers-le-totalitarisme&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"RDC : « Si nous n’avions pas encore commencé l’enrôlement dans les Kasaï, c’est aussi par manque d’argent » (Nangaa)"
° https://actualite.cd/2017/09/05/rdc-navions-commence-lenrolement-kasai-cest-manque-dargent-nangaa/
"RDC : l’enrôlement des électeurs dans le Kasaï tarde à démarrer"
° http://www.jeuneafrique.com/471492/politique/rdc-lenrolement-des-electeurs-dans-le-kasai-tarde-a-demarrer/
° http://www.izf.net/afp/rdc-retard-pour-recensement-des-electeurs-au-kasai
"Félix Tshisekedi : « Les cinq chantiers se sont transformés en cinq fléaux »"
° https://actualite.cd/2017/09/05/felix-tshisekedi-cinq-chantiers-se-transformes-cinq-fleaux/
"RDC: Félix Tshisekedi lance la mobilisation « anti-Kabila » pour l’alternance en 2017"
° https://actualite.cd/2017/09/05/rdc-felix-tshisekedi-lance-la-mobilisation-anti-kabila-pour-lalternance-en-2017/
/"RDC: Félix Tshisekedi appelle à l’unité de l’opposition pour faire partir Joseph Kabila"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/06/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-appelle-lunite-de-lopposition-pour-faire-partir
° http://www.izf.net/afp/rdc-leader-lopposition-appelle-lunion-contre-kabila
"UNC, MLC et ‘’Congolais Debout ‘’ interpellés. Alternance en RDC : Félix Tshisekedi appelle à l’unité de l‘Opposition"
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/05/unc-mlc-et-congolais-debout-interpelles-alternance-en-rdc-felix-tshisekedi-appelle-a-lunite-de-lopposition/
"Félix Tshisekedi : “Seul décideur en RDC, Kabila veut réduire 80 millions des Congolais au silence”"
° https://actualite.cd/2017/09/06/felix-tshisekedi-seul-decideur-rdc-kabila-veut-reduire-80-millions-congolais-silence/
"Didier Reynders : « Il faut maintenant un calendrier électoral précis en RDC, la pression va rester forte »"
° https://actualite.cd/2017/09/05/didier-reynders-faut-calendrier-electoral-precis-rdc-pression-va-rester-forte
"REYNDERS
L’ONU PRÉPARE UNE RÉUNION SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL EN RDC "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article13010
"RDC : L’ONU en réunion le 18 septembre sur notamment le soutien à l’Accord du 31 décembre"
° https://actualite.cd/2017/09/06/rdc-lonu-reunion-18-septembre-notamment-soutien-a-laccord-31-decembre/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
A propos du "vote électronique" !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"VIDEO: COMMENT FRAUDER FACILEMENT UNE ELECTION PAR LE VOTE ELECTRONIQUE: VOICI EXPLIQUEE CONCRETEMENT, PAR UN EXPERT, LA PROCEDURE DE LA FRAUDE – NON AU VOTE ELECTRONIQUE EN RDC"
° https://democratiechretienne.org/2017/09/01/video-comment-frauder-facilement-une-election-par-le-vote-electronique-voici-explique-concretement-par-un-expert-non-au-vote-electronique-en-rdc/
"Le vote électronique, pour ou contre ?"
° https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/le-vote-electronique-pour-ou-149999
Quand le modernisme ne fait pas bon ménage avec la transparence, il vaut mieux en rester aux méthodes traditionnelles.(...)"
"RDC: AVANTANGES ET INCONVENIENTS DU VOTE ELECTRONIQUE"
° https://fr.linkedin.com/pulse/rdc-avantange-et-inconvenient-du-vote-electronique-masoka-hubert
"Conception et réalisation d'un système de vote électronique pour le parlement: "cas du sénat congolais""
° http://www.memoireonline.com/04/12/5741/m_Conception-et-realisation-dun-systeme-de-vote-electronique-pour-le-parlement-cas-du-senat-c0.html
° http://www.elections.ca/content.aspx?section=res&dir=rec/tech/ivote/comp&document=benefit&lang=f
° https://korben.info/pnyx-vote-electronique.html
° http://www.lecolombesquejaime.fr/-55
° https://fr.wikipedia.org/wiki/Vote_%C3%A9lectronique
° http://www.clubic.com/pro/administration-electronique/actualite-796372-primaires-presidentielles-finies-fraudes-vote-electronique.html
""Il n'y a pas de vote électronique" (Nangaa) - Top Congo"
° http://www.topcongoinfo.com/index.php/79-actualite/1227-il-n-y-a-pas-de-vote-electronique-nangaa
"RDC : la CENI propose un mode de scrutin semi électronique pour réduire le coût des élections"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/05/actualite/politique/rdc-la-ceni-propose-un-mode-de-scrutin-semi-electronique-pour-reduire
° http://www.radiookapi.net/2017/09/08/actualite/politique/vote-semi-electronique-kin-key-mulumba-salue-la-proposition
"Alternance 2017 :
L’IRDH récuse le vote par voie électronique"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11934
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11936
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/08/27/elections-rdc-interrogations-autour-vote-electronique.html
"Vote semi-électronique en RDC : le MLC appelle à la plus grande vigilance"
° http://www.radiookapi.net/2017/09/06/actualite/en-bref/vote-semi-electronique-en-rdc-le-mlc-appelle-la-plus-grande-vigilance
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/07/ceni-vote-electronique-mise-garde-de-bazaiba-a-nangaa.html
° http://www.radiookapi.net/2017/09/08/actualite/politique/vote-semi-electronique-christian-mwando-denonce-une-tentative-de
"Lu pour vous. Vote électronique : recette pour une fraude électorale parfaite"
° http://www.cheikfitanews.net/2017/08/lu-pour-vous.vote-electronique-recette-pour-une-fraude-electorale-parfaite-0.html
"RDC-Conséquence de l’annulation de la présidentielle au Kenya : Le MLC rejette le vote électronique"
° https://7sur7.cd/new/2017/09/rdc-consequence-de-lannulation-de-la-presidentielle-au-kenya-le-mlc-rejette-le-vote-electronique/
"ÉLECTIONS AU KENYA: LA TRANSPARENCE, DOMMAGE COLLATÉRAL DE L'ÉLECTRONIQUE?"
° http://www.izf.net/afp/elections-au-kenya-transparence-dommage-collateral-lelectronique
"Les leçons de l’exception kényane"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/09/06/les-lecons-de-lexception-kenyane/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
Chroniques de mauvaises nouvelles avec l’insécurité et ses morts à Butembo, au Kasai et ailleurs ou avec le choléra sévissant aujourd’hui dans 20 de nos 26 provinces avec lui aussi ses victimes, misère de tous les jours, grèves... d'un côté, et de l'autre, manœuvres diverses du pouvoir pour rester en retardant et en tentant de fausser le processus électoral par tous les moyens, enrôlements traficotés pour en sortir un fichier électoral à sa solde, vote (semi)électronique prompt à orienter les résultats, référendum en préparation, pressions intempestives sur l’opposition pour la museler...
Tant mieux si en face montent des tentatives crédibles de résistance, de mobilisation contre l’autocratie...
Et il y'a ces rumeurs insistantes d'un troisième dialogue qui aurait l'assentiment de certaines puissances comme la France, des pourparlers en cours et en vue du côté de l'Onu...
Telles sont les rubriques régulières de l’actualité Congolaise…
Plus fâcheux, jusque-là aucun patriote convaincu et lucide ne trouvera dans ce catalogue de bonnes raisons d'être satisfait hélas mais c’est à nous seuls Congolais de nous décarcasser et sortir de la nasse dans laquelle on nous a plongés, nous sommes plongés...
A nos armes !
Voici une exhaustive revue de presse !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Tant mieux si en face montent des tentatives crédibles de résistance, de mobilisation contre l’autocratie...
Et il y'a ces rumeurs insistantes d'un troisième dialogue qui aurait l'assentiment de certaines puissances comme la France, des pourparlers en cours et en vue du côté de l'Onu...
Telles sont les rubriques régulières de l’actualité Congolaise…
Plus fâcheux, jusque-là aucun patriote convaincu et lucide ne trouvera dans ce catalogue de bonnes raisons d'être satisfait hélas mais c’est à nous seuls Congolais de nous décarcasser et sortir de la nasse dans laquelle on nous a plongés, nous sommes plongés...
A nos armes !
Voici une exhaustive revue de presse !
"Référendum : la Majorité met une croix !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/13/referendum-la-majorite-met-une-croix/
° http://aa.com.tr/fr/afrique/rdc-le-pouvoir-nie-son-intention-de-vouloir-tenir-un-r%C3%A9f%C3%A9rendum-/909590
"Référendum : la Monusco renvoie Majorité et Opposition à l’Accord de la CENCO"
° http://www.lephareonline.net/referendum-monusco-renvoie-majorite-opposition-a-laccord-de-cenco/
"La campagne du référendum a déjà commencé"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17680:la-campagne-du-referendum-a-deja-commence&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Mayo Mambeke: « Tout référendum sur les dispositions verrouillées est constitutif de coup d’Etat constitutionnel » (Tribune)"
° https://actualite.cd/2017/09/08/mayo-mambeke-referendum-dispositions-verrouillees-constitutif-de-coup-detat-constitutionnel-tribune/
° http://benilubero.com/kabila-sort-ces-dernieres-cartes-la-casamance-par-lest-le-referendum-par-denis-sassou-lalienation-de-la-rd-congo-par-emmanuel-macron/
"Enrôlement des électeurs en RDC: le Rassemblement doute des chiffres de la Céni"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170831-enrolement-electeurs-rdc-congo-rassop-doute-chiffres-ceni-fayulu
° https://afrique.lalibre.be/8029/rdc-electeurs-inscrits-la-valse-des-chiffres/
° http://www.jeuneafrique.com/470444/politique/rdc-les-etranges-chiffres-de-lenrolement-des-electeurs-dans-certaines-provinces/
"RDC : Le vote électronique est une 4e manœuvre pour retarder les élections et une opportunité d’affaires (ODEP et AETA)
"
° https://actualite.cd/2017/09/14/rdc-vote-electronique-4e-manoeuvre-retarder-elections-opportunite-daffaires-odep-aeta/
"Jonas Tshiombela : “Le vote semi-électronique vise à retarder les élections”"
° https://actualite.cd/2017/09/14/jonas-tshiombela-le-vote-semi-electronique-vise-a-retarder-les-elections/
"RDC: «Les USA sont au courant de la volonté de Kabila de rester indéfiniment au pouvoir » – (Batumona)"
° https://actualite.cd/2017/09/08/rdc-usa-courant-de-volonte-de-kabila-de-rester-indefiniment-pouvoir-batumona/
"Barnabé Kikaya : « les Occidentaux ont un complexe de supériorité car ils sont bailleurs de fonds »"
° http://www.politico.cd/en-off/2017/09/03/barnabe-kikaya-occidentaux-ont-complexe-de-superiorite-bailleurs-de-fonds.html
"Graham Zebedee : « Le gouvernement dit qu’il ne souhaite pas un soutien extérieur, parfois il dit le contraire, j’apprécierai plus de clarté »"
° https://actualite.cd/2017/09/14/graham-zebedee-gouvernement-dit-quil-ne-souhaite-soutien-exterieur-parfois-dit-contraire-japprecierai-plus-de-clarte/
"Graham Zebedee (Grande Bretagne): « C’est possible d’organiser les élections en 2017 s’il y a la volonté »"
° https://actualite.cd/2017/09/14/graham-zebedee-grande-bretagne-cest-possible-dorganiser-elections-2017-sil-y-a-volonte/
"Crise politique en RDC – La société civile congolaise propose son propre calendrier électoral"
° https://afrique.lalibre.be/8468/crise-politique-en-rdc-la-societe-civile-congolaise-propose-son-propre-calendrier-electoral/
"RDC: la SYCOMEL propose à la CENI un calendrier électoral prévoyant la présidentielle en décembre 2017"
° https://www.radiookapi.net/2017/09/12/actualite/politique/rdc-la-sycomel-propose-la-ceni-un-calendrier-electoral-prevoyant-la
"RDC: Le Rassemblement rejette toute idée d’un probable 3e dialogue avec le camp Kabila"
° https://actualite.cd/2017/09/14/rdc-rassemblement-rejette-toute-idee-dun-probable-3e-dialogue-camp-kabila/
" Porté par la France, soutenu par l’ONU : Le 3ème dialogue arrive "
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17710:porte-par-la-france-soutenu-par-l-onu-le-3eme-dialogue-arrive&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
A la Une: les efforts diplomatiques français en faveur de la RDC"
° http://www.rfi.fr/emission/20170913-une-efforts-diplomatiques-francais-faveur-rdc
"« l’opposition dit oui au nouveau dialogue, mais sans Kabila », selon Jean-Bertrand Ewanga"
° http://cas-info.ca/lopposition-dit-oui-au-nouveau-dialogue-mais-sans-kabila-selon-jean-bertrand-ewanga/
"Noël Tshiani : “Si les élections ne se tiennent, il faudra mettre de côté les responsables du blocage politique"
° https://actualite.cd/2017/09/14/noel-tshiani-elections-ne-se-tiennent-faudra-mettre-de-cote-responsables-blocage-politique/
"Début ce mardi de la 72e sessions de l’Assemblée Générale de l’ONU : la RDC également au menu"
° https://actualite.cd/2017/09/13/debut-mardi-de-72e-sessions-de-lassemblee-generale-de-lonu-rdc-egalement-menu/
"« Glissement » : la CENI au cœur de la manœuvre"
° http://www.lephareonline.net/glissement-ceni-coeur-de-manoeuvre/
" Au Kasaï comme ailleurs en RDC, « le désordre comme art de gouverner » de Joseph Kabila"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/12/au-kasai-comme-ailleurs-en-rdc-le-desordre-comme-art-de-gouverner-de-joseph-kabila_5184530_3212.html
"RD Congo : comment Kabila tente de caporaliser la Cour constitutionnelle"
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-comment-kabila-tente-de-caporaliser-la-cour-constitutionnelle-11-09-2017-2156111_2365.php
"RDC : Félix Tshisekedi appelle à l’union contre Kabila pour « libérer le pays d’ici au 31 décembre 2017 »"
° http://www.jeuneafrique.com/471830/politique/rdc-felix-tshisekedi-appelle-a-lunion-contre-kabila-pour-liberer-le-pays-dici-au-31-decembre-2017/
° http://www.izf.net/afp/rdc-leader-lopposition-appelle-lunion-contre-kabila
° http://www.izf.net/afp/rdc-retard-pour-recensement-des-electeurs-au-kasai
"RDC : Denis Mukwege et la la « question congolaise » dans les coulisses du Global Positive Forum"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/471223/politique/rdc-denis-mukwege-et-la-la-question-congolaise-dans-les-coulisses-du-global-positive-forum/
"Haut-Katanga: ACAJ plaide pour des sanctions individuelles contre ceux qui répriment les manifestations pacifiques"
° https://actualite.cd/2017/09/06/haut-katanga-acaj-plaide-sanctions-individuelles-contre-repriment-manifestations-pacifiques/
"RDC : la Majorité rejette l’idée d’«une transition sans Joseph Kabila »"
° https://www.radiookapi.net/2017/09/14/actualite/politique/rdc-la-majorite-rejette-lidee-dune-transition-sans-joseph-kabila
"Rentrée parlementaire : les élections au cœur du débat"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17716:rentree-parlementaire-les-elections-au-coeur-du-debat&catid=85:a-la-une&Itemid=472
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17715:une-session-a-risques&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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