AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
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[PS]
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Appel à la mobilisation anti-Kabila devant l’Onu"
° https://afrique.lalibre.be/8577/appel-a-la-mobilisation-anti-kabila-devant-lonu/
"Des Congolais vont marcher devant le siège de l’ONU à New York"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/14/congolais-marcher-devant-siege-de-lonu-a-new-york.htm
"« Seule, la mobilisation peut libérer le Congo »"
° https://afrique.lalibre.be/8315/seule-la-mobilisation-peut-liberer-le-congo/
"RDC : Au stade la foule chante : « Yahwe sala Kabila akufa! »"
° https://afrique.lalibre.be/8299/rdc-au-stade-la-foule-chante-yahwe-sala-kabila-akufa/
"RDC : L’UDPS-Extérieure appelle à un conclave pour l’unité"
° https://afrique.lalibre.be/8571/rdc-ludps-exterieure-appelle-a-un-conclave-pour-lunite/
"RDC: une chute inexorable"
° https://afrique.lalibre.be/8456/rdc-une-chute-inexorable
l
"Martin Fayulu : « Il faut mettre le Parlement en congé et capitaliser l’argent de son fonctionnement pour financer les élections »"
° https://actualite.cd/2017/09/13/martin-fayulu-faut-mettre-parlement-conge-capitaliser-largent-de-fonctionnement-financer-elections/
"CNSA : la décrispation à l’ordre du jour"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/09/14/cnsa-decrispation-a-lordre-jour.html
"Front anti-Kabila : l'UNC et le MLC d'accord avec Félix Tshisekedi"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-30084.html
" Le manque d'implication de la communauté internationale comme frein à une sortie de conflit (Elie Thomas) "
° http://www.congoforum.be/fr/analysedetail.asp?subitem=&id=208025&analyse=selected
"Langue de bois"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17685:langue-de-bois&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"LA TRIPARTITE CNSA-GOUVERNEMENT-CENI : PSEUDO-EVALUATION OU SOLUTION PERTINENTE POUR LA SORTIE DE LA CRISE ?"
° http://www.lephareonline.net/tripartite-cnsa-gouvernement-ceni-pseudo-evaluation-solution-pertinente-sortie-de-crise/
"Fayulu rappelle à Kabila la ligne rouge : 31 décembre 2017"
° http://www.lephareonline.net/fayulu-rappelle-a-kabila-ligne-rouge-31-decembre-2017/
"Martin Fayulu exhorte à adhérer au Manifeste du citoyen congolais"
° https://actualite.cd/2017/09/08/martin-fayulu-exhorte-a-adherer-au-manifeste-du-citoyen-congolais/
"Martin Fayulu dissèque le processus électoral dans le #NewsForum d’ACTUALITE.CD ce samedi à Faden House "
° https://actualite.cd/2017/09/07/martin-fayulu-disseque-processus-electoral-newsforum-dactualite-cd-samedi-a-faden-house/
"Le processus électoral compromis : Nangaa se lave les mains, Olenghankoy piégé"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17702:le-processus-electoral-compromis-nangaa-se-lave-les-mains-olenghankoy-piege&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"La dernière chance"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17708:la-derniere-chance&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Calendrier électoral: Atundu appelle la société civile à laisser la CENI faire son travail"
° http://cas-info.ca/calendrier-electoral-atundu-appelle-la-societe-civile-a-laisser-la-ceni-faire-son-travail/
"APRES LE 31 DECEMBRE 2017
LA MP SE RÉFÉRERA À L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE 2016"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article13084
"RDC : « Lucha et Filimbi agissent sous l’emprise et la direction d’un génie du mal » (MP)"
° https://actualite.cd/2017/09/14/rdc-lucha-filimbi-agissent-lemprise-direction-dun-genie-mal-mp/
"Atundu : « S’il n’ y a pas élections en 2017, la CENI, le CNSA et le Gouvernement décideront de la suite »"
° https://actualite.cd/2017/09/13/atundu-sil-n-y-a-elections-2017-ceni-cnsa-gouvernement-decideront-de-suite/
"RDC : La MP dénonce des personnalités européennes qui tentent d’obtenir une condamnation du pouvoir de Kinshasa à l’ONU"
° https://actualite.cd/2017/09/13/rdc-mp-denonce-personnalites-europeennes-tentent-dobtenir-condamnation-pouvoir-de-kinshasa-a-lonu/
"«Le Rassemblement a profité de la mort de Tshisekedi pour torpiller l’arrangement particulier et en modifier la mission» – (MP)"
° https://actualite.cd/2017/09/13/rassemblement-a-profite-de-mort-de-tshisekedi-torpiller-larrangement-particulier-modifier-mission-mp/
"Selon Top Congo : la Majorité dame les pions à l’Opposition"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/14/selon-top-congo-majorite-dame-pions-a-lopposition.html
"RDC : un bus rempli « d’armes de guerre » intercepté à Lubumbashi"
° https://afrique.lalibre.be/8563/rdc-un-bus-rempli-darmes-de-guerre-intercepte-a-lubumbashi/
"RDC: Sud-Kivu: 28 détenus mourants exposés à la charité publique"
° https://afrique.lalibre.be/8540/rdc-sud-kivu-28-detenus-mourants-exposes-a-la-charite-publique/
"Kinshasa : Affrontements entre policiers et militants à la 10e rue Limete ce jeudi soir"
° https://actualite.cd/2017/09/07/kinshasa-affrontements-entre-policiers-militants-a-10e-rue-limete-jeudi-soir/
"Lubumbashi: “La détention des activistes des droits de l’homme est une preuve de répression de la voix discordante au pouvoir” (ACAJ)"
° https://actualite.cd/2017/09/07/lubumbashi-detention-activistes-droits-de-lhomme-preuve-de-repression-de-voix-discordante-pouvoir-acaj/
"RDC: Le CNSA exige des émoluments décents pour assurer l’indépendance de ses membres"
° https://actualite.cd/2017/09/07/rdc-cnsa-exige-emoluments-decents-assurer-lindependance-de-membres/
"Actu Expliquée 15.09.17 : Le Rassop et le MLC rejettent l'idée d'un 3eme Dialogue"
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ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"Enjeux, défis et risques du vote (semi-)électronique en RD Congo – Alain-Joseph Lomandja"
° http://desc-wondo.org/fr/enjeux-defis-risques-vote-semi-electronique-rd-congo-alain-joseph-lomandja/
"Le Rassemblement dit non au 3ème dialogue"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17719:le-rassemblement-dit-non-au-3eme-dialogue&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"3e dialogue : Dernier tour de passe-passe de la MP dont ne veut pas l’opposition"
° http://cas-info.ca/3e-dialogue-dernier-tour-de-passe-passe-de-la-mp-dont-ne-veut-pas-lopposition/
"Katumbi : « Avec Kabila, il ne peut y avoir ni dialogue ni négociation »"
° https://afrique.lalibre.be/8624/katumbi-avec-kabila-il-ne-peut-y-avoir-ni-dialogue-ni-negociation/
"RDC: nouveau bras de fer opposition-gouvernement"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170915-rdc-nouveau-bras-fer-opposition-gouvernement
"La Présidentielle le 31 décembre 2017, calendrier électoral proposé à Nangaa "
° http://www.politico.cd/actualite/2017/09/15/presidentielle-31-decembre-2017-calendrier-electoral-propose-a-nangaa.html
"La CENI pourrait publier le calendrier électoral la semaine prochaine "
° http://www.politico.cd/en-off/2017/09/15/ceni-pourrait-publier-calendrier-electoral-semaine-prochaine.html
"ONU : LA RDC AU NOMBRE DE GRANDS DOSSIERS DE LA FRANCE A L’ASSEMBLEE GENERALE CE MARDI "
° http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/10/01003-20170910ARTFIG00109-quels-sont-les-grands-dossiers-de-la-france-a-l-onu.php
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17705:onu-la-rdc-au-nombre-de-grands-dossiers-de-la-france-a-l-assemblee-generale-ce-mardi&catid=90:online-depeches&Itemid=472
"Session des enjeux décisifs Parlement : la tête de Tshibala en danger !"
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/14/session-des-enjeux-decisifs-parlement-la-tete-de-tshibala-en-danger/
° http://groupelavenir.org/parlement-une-rentree-de-tous-les-enjeux/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article13106
"Rentrée parlementaire:
Kinshasa : le Palais du peuple transformé en forteresse"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11951
"Parlement : la rentrée de tous les enjeux et de tous les dangers - Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208796&Actualiteit=selected
"Congo Nouveau reste dubitatif et s’interroge : « rentrée parlementaire ou rentrée inutile ? »"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=208796&Actualiteit=selected
" Graham Zebedee : « Le peuple congolais veut voter. J’espère que les politiciens vont répondre à cette aspiration du peuple » – Interview"
° https://actualite.cd/2017/09/15/graham-zebedee-peuple-congolais-veut-voter-jespere-politiciens-repondre-a-cette-aspiration-peuple-interview/
"Kengo: «L’Accord global et inclusif constitue, pour le moment, la seule piste susceptible de sortir de la crise»"
° https://actualite.cd/2017/09/15/kengo-laccord-global-inclusif-constitue-moment-seule-piste-susceptible-de-sortir-de-crise/
" RDC: « Qu’on le veuille ou non, on arrivera à la confrontation »"
° https://afrique.lalibre.be/8647/rdc-quon-le-veuille-ou-non-on-arrivera-a-la-confrontation/
" Bruno Tshibala : “Ce n’est pas exact de dire que le pouvoir a créé le chaos pour qu’il n’y ait pas élection”"
° https://actualite.cd/2017/09/15/bruno-tshibala-ce-nest-pas-exact-de-dire-que-le-pouvoir-a-cree-le-chaos-pour-quil-ny-ait-pas-electionbruno-tshibala-ce-nest-pas-exacte-de-dire-que-le-pouvoir-a/
"RDC: le nonce dénonce un « Etat prédateur de son peuple » "
° https://afrique.lalibre.be/8639/rdc-le-nonce-denonce-un-etat-predateur-de-son-peuple/
"Assemblée générale de l’ONU : Cette tribune où Joseph Kabila promettait les élections"
° http://cas-info.ca/assemblee-generale-de-lonu-cette-tribune-ou-joseph-kabila-promettait-les-elections/
"Plan Marshall pour la Reconstruction de la RDC Maison de France de Kinshasa: Noël Tshiani face aux congolais ce samedi!"
° https://laprosperiteonline.net/2017/09/14/plan-marshall-pour-la-reconstruction-de-la-rdc-maison-de-france-de-kinshasa-noel-tshiani-face-aux-congolais-ce-samedi/
"REFERENDUM, 3EME DIALOGUE ET ELECTION 2017"
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ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC : Devant l’Atlantic Council, Nangaa annonce la publication du calendrier électoral pour la semaine prochaine
° https://actualite.cd/2017/10/07/rdc-devant-latlantic-council-nangaa-annonce-publication-calendrier-electoral-semaine-prochaine/
Corneille Nangaa aurait annoncé que le calendrier électoral sera publié la semaine prochaine, rapporte l’Atlantic Council, l’un des think tanks américains les plus influents.
« Nangaa a annoncé que le calendrier électoral devrait être publié à Kinshasa la semaine prochaine. Il a également parlé des difficultés logistiques rencontrées par la RDC, mais il a également exprimé son optimisme pour l’avenir », rapporte l’Atlantic Council qui avait reçu Nangaa le 5 octobre à Washington.
La discussion était animée par le directeur des programmes et études Afrique Centre et directeur adjoint Bronwyn Bruton.
Nangaa, qui revient à Kinshasa ce dimanche, était accompagné par François Balumuene, ambassadeur de la RDC aux États-Unis.
Du côté de la CENI, on tempère.
« Le calendrier électoral ne peut être publié qu’à la fin de l’évaluation entre le CNSA, la CENI et le Gouvernement. On nous a proposé de la tenir du 12 au 16 octobre. On va essayer de voir », rapporte à ACTUALITE.CD, une source du bureau de la CENI."
"Pas d’élections en RDC avant “décembre 2018”!
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/10/06/delections-rdc-decembre-2018.html
A en croire l’agence de presse Reuters, citant des sources diplomatiques, la Commission éléctorale nationale indépendante (CENI) s’apprête à annoncer la tenue des élections en RDC vers “décembre 2018”
“La commission électorale de la République démocratique du Congo devrait annoncer dans les prochains jours que les élections pour remplacer le président Joseph Kabila ne peuvent avoir lieu avant la fin de l’année 2018“, dit Reuters dans un article publié ce vendredi.
Si elle était confirmée, la décision pourrait mettre en colère l’opposition politique, qui a menacé de faire appel à la rue pour “chasser “le président Kabila du pouvoir.
“La commission indépendante estime qu’elle ne peut pas achever les préparatifs pour assurer une élection sécurisée et transparente qu’en décembre 2018, a déclaré les deux sources sur la RDC” ajoutent nos confrères britanniques, dont l’article est à lire ici (en Anglais")
"EXCLUSIVE-Congo poised to see election pushed back to late 2018 -sources"
° http://af.reuters.com/article/africaTech/idAFL2N1MH01V
WASHINGTON, Oct 6 (Reuters) - The Democratic Republic of Congo’s electoral commission is expected to announce in the coming days that a vote to replace President Joseph Kabila cannot take place until the end of 2018 at the earliest, people familiar with the process said.
If confirmed, the decision could anger Congo’s political opposition, which had struck a deal with Kabila for a ballot by the end of 2017.
Kabila’s refusal to step down at the end of his second elected term in December 2016 sparked protests that killed dozens of people and raised fears that the chronically unstable country could slide back into civil war. Term limits preclude him from running again.
]The independent commission believes it cannot complete preparations to ensure a secure, transparent election until December 2018, said the two sources from Congo, who spoke to Reuters in Washington on condition of anonymity ahead of an official announcement.
Even that 2018 date presumes that there will be significant domestic and international support for the election, which is expected to cost $526 million to carry out, excluding expenses for registering voters.
Without sufficient support, preparations for the election could take even longer, pushing the vote to May or July of 2019, the first source said.
One of the big challenges is a lack of trust within Congo about the political process itself, the sources said. Securing international support for the new date will also be vital, since a global backlash could trigger more infighting in Congo.
“There is mistrust between actors, especially political actors,” the first source said. “No one trusts nobody. And this mistrust is ... also even towards the electoral process.”
For example, any U.S. decision to contest the new date could “put in motion contestations of the calendar and delay, again, the elections,” the second source said.
Government spokesman Lambert Mende said the electoral commission was independent of the administration and had sole responsibility for setting the election calendar.
The stakes are high. Resource-rich Congo, which gained independence from colonial power Belgium in 1960, has never had a peaceful transition of power.
Kabila’s opponents have long suspected he intends to repeatedly delay elections until he can organize a referendum to let himself stand for a third term, as his counterparts in the neighboring Congo Republic and Rwanda have done.
Kabila denies those accusations, saying the election delays stemmed from budgetary constraints and the challenge of registering millions of voters. Congo is moving toward “credible, transparent and peaceful elections,” he told the United Nations last month.
The first source also cited several hurdles to preparing for the next election, including completing a $400 million effort to register Congo’s 45 million voters and ensure that none of them can cast more than one ballot.
Some 42 million people have been registered so far.
CROWDED BALLOT(...)"
° http://www.congonewsplustv.com/2017/10/urgent-pas-delections-en-rdc-avant.htmL
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
Le changement chez nous passe par "l'élimination de 'JK'", postule ce sujet mais encore... ?
Lorsqu'on est un leader responsable, consciencieux et réaliste comme Mukwege, l'idéal de l'avenir du pays ne peut être envisagé qu'en termes de (re)construction tant tout est par terre chez-nous... N'empêche, cela n'excusera jamais de ne pas traiter de la nécessité immédiate, d'où l'indispensable équilibre entre l'urgent, le possible tout de suite et ces utiles bases à édifier pour les meilleurs moyen et long termes...
Du coup la question d'une "Transition" surgit toujours dès qu'il s'agit de Mukwege qu'à raison nous voyons comme l'un de nos meilleurs candidats à la "présider" mais en même temps mettant la 'charrue avant les bœufs', nous nous entichons à lui demander d'accepter (ou non) cette charge, au lieu de 'discuter' des conditions et moyens d'obtenir cette transition; ce qui biaise le débat...
En vérité nous aurions tort de fétichiser les dates et les délais malgré les urgences, nous ferions mieux de prendre aussi le temps à nous assurer des meilleures 'bases' à planter sans nous cristalliser sur la 'lettre' de la Constitution qui pour l'heure est dépassée de fait mais à nous atteler au contraire au respect de son "esprit"...
C'est ce qu'on peut lire à travers les réponses de Mukwege ci-dessous et c'est tout le vaste chantier qui se trouve devant nous...
Serons-nous capables de relever ce défi capital : planter les fondations solides et durables d'un "changement de gouvernance'" ?
Compatriotiquement!
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Lorsqu'on est un leader responsable, consciencieux et réaliste comme Mukwege, l'idéal de l'avenir du pays ne peut être envisagé qu'en termes de (re)construction tant tout est par terre chez-nous... N'empêche, cela n'excusera jamais de ne pas traiter de la nécessité immédiate, d'où l'indispensable équilibre entre l'urgent, le possible tout de suite et ces utiles bases à édifier pour les meilleurs moyen et long termes...
Du coup la question d'une "Transition" surgit toujours dès qu'il s'agit de Mukwege qu'à raison nous voyons comme l'un de nos meilleurs candidats à la "présider" mais en même temps mettant la 'charrue avant les bœufs', nous nous entichons à lui demander d'accepter (ou non) cette charge, au lieu de 'discuter' des conditions et moyens d'obtenir cette transition; ce qui biaise le débat...
En vérité nous aurions tort de fétichiser les dates et les délais malgré les urgences, nous ferions mieux de prendre aussi le temps à nous assurer des meilleures 'bases' à planter sans nous cristalliser sur la 'lettre' de la Constitution qui pour l'heure est dépassée de fait mais à nous atteler au contraire au respect de son "esprit"...
C'est ce qu'on peut lire à travers les réponses de Mukwege ci-dessous et c'est tout le vaste chantier qui se trouve devant nous...
Serons-nous capables de relever ce défi capital : planter les fondations solides et durables d'un "changement de gouvernance'" ?
"Mukwege: je ne suis candidat à rien mais si la base me le demande…
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/10/08/mukwege-je-ne-suis-candidat-a-rien-mais-si-la-base-me-le-demande/
Rentrant de New York, où il se trouvait à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Docteur Mukwege est passé par la Belgique où, dans une conférence organisée à l’occasion du 40e anniversaire de l’hôpital Erasme il dialoguera, le 12 octobre prochain, avec des collègues obstétriciens à propos du «corps des femmes ».
A New York cependant, le médecin chef de l’hôpital de Panzi, au sud de Bukavu, a abordé le sort d’un autre « grand malade » la République démocratique du Congo qui s’enfonce dans la crise. Nous lui avons demandé s’il avait le sentiment que les » grands de ce monde » et l’opinion internationale dans son ensemble avaient pris la mesure exacte de la gravité de la situation en RDC.
On perçoit la gravité de la situation, mais ne voit pas que faire. Entre ceux qui pensent que les élections peuvent attendre et ceux qui pensent qu’elles doivent avoir lieu rapidement il y a un fossé qu’il faut essayer de combler. Il est clair que le 31 décembre prochain, l’accord dit de la Saint Sylvestre, (conclu grâce à la médiation de la conférence des évêques congolais ) et qui donnait encore une petite légitimité au pouvoir de Kinshasa arrive à son terme. Et au-delà de cet accord, il n’y a rien.
Je vous rappelle que, normalement, il aurait fallu organiser les élections avant cette date. Mais on voit très bien que les manœuvres de Kinshasa c’est d’éviter cette échéance : en plus des cinq ans, durée du dernier mandat présidentiel, ils ont eu douze mois pour organiser ces élections. Comme ils n’avaient rien fait durant cinq ans, on leur a donné un peu plus de temps…
Neuf mois ont été consommés, mais ils n’ont même pas terminé le recensement Par contre, comme je l’avais déjà dit, on ouvre les prisons. En quelques mois, une vingtaine de prisons ont été vidées et, à mon avis, le but de l’opération, c’était d’alimenter les groupes armés, pour créer l’insécurité. Une insécurité qui fournira un autre alibi pour ne pas organiser les élections…
Combien de temps la communauté internationale va-t-elle accepter de jouer ce rôle de pompier, tout en sachant très bien qui est le pyromane ? Ce qui se joue c’est « moi et le chaos ». Un chaos qui est préparé et qui se répand. Il y a des territoires qui sont presque complètement aux mains des groupes armés. Il y a longtemps que je dis que beaucoup de ces groupes sont créés par ceux là même qui sont au pouvoir. Aujourd’hui tout le monde semble surpris mais si on pousse l’analyse on constate que la plupart des crises proviennent des fiefs des proches du président..
Ce qui se passe aujourd’hui à Fizi (où un groupe de rebelles dirigé par un certain Yakutumba a lancé une nouvelle rébellion ) est en lien direct avec le directeur de cabinet du chef de l’Etat. Au Kasaï, la crise a été provoquée par l’ancien Ministre de l’Intérieur Evariste Boshab… Dans la région de Beni c’est pareil, on retrouve des proches du chef de l’Etat…
Après le 30 juin j’avais fait un appel aux jeunes, leur demandant de rejoindre ceux qui sont en train de faire une résistance pacifique et non pas ces groupes qui sont en train de retraumatiser la population pour maintenir au pouvoir ceux-là même qui maltraitent cette population . On a l’impression que la communauté internationale dispose de toutes ces informations ; nul ne peut dire qu’il ne sait pas ce qui se passe, on sait quelle est l’origine de tout cela. On joue les sapeurs-pompiers alors que l’on sait bien qui est le pyromane. Ce qu’il faut faire, c’est demander au pyromane d’arrêter ses manœuvres, de ne plus semer les foyers d’incendie…
Ne craignez vous pas qu’ à un moment ces foyers échappent à tout contrôle, y compris par celui ou ceux qui ont allumé le feu ?
J’ai toujours dit que la violence ne pouvait engendrer que la violence. Vous la lancez contre les autres mais elle peut vous rattraper…Des milliers de jeunes que vous avez armés et que vous avez laissé faire ont créé l’insécurité mais qui est à l’origine de cela…
Quelle est la situation près de chez vous, aux alentours de l’hôpital de Panzi ?
Avant même que je quitte Panzi, il y avait des assassinats tous les deux jours, comme pour traumatiser les gens au maximum…Il n’y a pas de prévention et ne pas nommer les responsables de cette situation, cela équivaut à la faire trainer encore davantage, alors qu’elle devrait se résoudre autrement…
L’Union africaine s’est cependant montrée plus compréhensive que les Occidentaux, en déclarant qu’elle pourrait accepter des élections en 2018 à condition qu’elles soient bien organisées…Comme si elle voulait donner un nouveau délai au régime…
Il est dommage que cela se passe comme cela…Ceux qui veulent donner un nouveau répit au régime, ce sont des gens qui n’aiment pas les Congolais… Cela fait vingt ans, jour pour jour, qu’il y a des habitants de ce pays qui n’ont pas pu rester Dans les Kivus, depuis la guerre dite de libération, il y a des populations qui n’ont jamais connu ladant…
On a eu une transition avec le président Kabila, puis, par referendum, on a adopté une Constitution. Ceux qui veulent donner plus de temps au régime doivent retenir une chose : en 2006, les élections locales n’avaient pas été organisées. Les gens ne s’étaient pas rendu compte que, pour contrôler la population, il faut avoir des autorités légitimes. Bourgmestres, maires de ville, chefs de quartier, personne parmi ces gens n’a été élu, personne n’est redevable auprès de la population. Ils ne rendent compte qu’à celui qui les a nommés à Kinshasa, au pouvoir central..… C’est pourquoi les manifestants sont régulièrement réprimés par ceux qui ne doivent rendre de comptes qu’à Kinshasa. Il s’agît là d’une manipulation que les gens semblent ignorer et qui explique cependant la difficulté de pouvoir mobiliser à la base…
En 2011 on aurait du avoir tout le cycle électoral, mais les élections locales n’ont pas eu lieu, ni les législatives.. Et donc le Sénat, (dont les membres devaient être élus au suffrage indirect) n’a pas été élu lui non plus, il se maintient dans l’illégalité, et les députés provinciaux non plus ne sont pas légitimes. Avec pour conséquence le fait que tous ces hommes qui se retrouvent dans le sénat, dans les Parlement provinciaux sont contents d’y rester, d’autant plus que si l’on organisait des élections ils ne seraient pas certains de gager les élections. Ils jouent donc le jeu du régime…Au total, cela fait du monde…Ajoutez à cela le Parlement national, le président : plus personne n’est légitime…En plus, une partie de l’opposition a été intégrée dans le gouvernement et donc, comme on dit chez nous, « elle mange aussi »…
C’est une formule de corruption incroyable car il faut tout de même retenir qu’un député gagne 12 000 dollars par mois et un simple militaire doit se contenter de miettes. Autrement dit, il y a rupture entre la classe politique dans son ensemble et la population et ceux qui devraient être la « voix de la base », c’est-à-dire les élus, ne le sont plus… Ce qui veut dire que la population est abandonnée à elle-même, opprimée…Tous ses relais ont été achetés…
Les plus sincères devraient choisir la démission, puisqu’ils sont hors mandat mais ils ne le font pas… Le résultat, c’est que l’on a un groupe de gens qui profitent de la situation et qui ne voudront donc jamais céder…
Qui va débloquer cette situation ?
Je ne crois plus à une solution qui viendrait du sommet… Ce que nous venons de décrire montre très bien que, plus on monte, plus on a des gens qui participent à ces blocages pour des intérêts privés. Le dialogue auquel on a assisté était plutôt une bataille pour des intérêts personnels. Je pense que la solution doit venir de la base.
Si la base exerce suffisamment de pressions, c’est de là que viendra la solution. Mais nous avons un problème : au Congo, les gens qui manifestent pacifiquement sont tués et malheureusement, la communauté internationale se tait. Tout le monde se tait alors qu’il y a une répression très forte et qui n’entraîne aucune conséquence pour ses auteurs. C’est là le danger : ce peuple affamé, massacré, opprimé devrait pouvoir se soulever pour réclamer cette alternance. J’ai suivi les jeunes qui, à Goma, Bukavu, Kisangani, ont manifesté pour que le 30 septembre on puisse en appeler aux élections qui doivent avoir lieu avant la fin de l’année. Ils ont été arrêtés et ne sont toujours pas libérés.
Je suis surpris que, dans un tel contexte, les Africains puisent encore soutenir cette situation (NDLR. L’Union africaine, soutenant le processus électoral, accepte l’hypothèse selon laquelle les scrutins ne pourraient être organisés qu’en 2018). Accepter cela, c’est ne pas mesurer les conséquences d’une nouvelle crise dans laquelle le Congo pourrait basculer… Aujourd’hui il est plus qu’important de faire appel aux leaders africains, de leur faire comprendre que la crise risque d’avoir un impact plus grand qu’on ne l’imagine. N’oublions pas que le Congo a neuf frontières…
Cette inquiétude doit se traduire par une prise de position, et il faut rappeler qu’un pays ne peut pas fonctionner sans la loi. Lorsqu’on met la loi fondamentale entre parenthèse, cela signifie que l’on décide de mener une politique de la terre brûlée, qui permet à chacun de faire ce qu’il veut. L’Est a déjà été le sanctuaire de nombreux mouvements rebelles. Tout cela aura une conséquence néfaste sur les pays voisins, sur la stabilité de la région et il faut tenter de résoudre cette crise avant qu’elle ne devienne régionale.
Une troisième guerre régionale ne serait donc pas exclure ?
Il faut le dire : nous avons passé vingt ans dans une guerre menée pour le contrôle du coltan. Je suis inquiet : si cette situation se prolonge, nous allons assister à une autre guerre, qui sera menée pour le contrôle du cobalt.
Je reviens de Suède : en 2020 Volvo ne construire plus de voitures fonctionnant avec du carburant, il n’y aura plus que des moteurs électriques. Or celles-ci utilisent le cobalt et le Congo détient entre 70 et 80% des réserves mondiales de cobalt, au Katanga principalement. Une fois de plus le Congo détient les ressources dont le monde a besoin.
Si les Congolais ne prennent pas d’initiatives, de mesures permettant aux hommes d’affaires de travailler correctement, nous assisterons à une spoliation de plus, avec des conséquences humaines désastreuses. C’est une perspective qui fait peur. On en va pas empêcher le monde d’accéder au cobalt puisque nous en avons ; l’Est a beaucoup souffert à cause du coltan, mais la guerre pour le contrôle du cobalt pourrait éclater au Katanga et personne ne pourra enrayer une telle évolution…
Croyez vous que les dialogues qui se succèdent (un troisième dialogue est déjà évoqué…) pourraient représenter une solution ?
Déjà au moment du premier dialogue, dirigé l’automne dernier par le médiateur togolais Edem Kodjo, j’étais sceptique. J’avais mis en garde, souligné que l’on ne pouvait commencer à négocier une Constitution, à la mettre entre parenthèses.. Je pense vraiment que le dialogue ne peut pas remplacer les élections. Mais comme au bout du compte, il y avait des postes à distribuer, tout le monde s’était précipité. Et aujourd’hui voilà que l’on parle d’un troisième dialogue…
Que va-t-on dire ? Le gens sont-t ils suffisamment naïfs pour croire que l’on va continuer à discuter, à signer des documents portant sur un accord qui finalement ne sera pas appliqués. Les signataires sont-ils naïfs ?
Ne seraient-ils pas tout simplement cupides, intéressés par le « partage du gâteau » ?
C’est vous qui le dites…A propos de gâteau, j’ai le sentiment que ce dernier est en train de diminuer sérieusement. Pouvez vous imaginer un pays de 80 milions d’habitants ? Qui n’est pas un désert où rien ne pousse, où il n’y aurait rien ? Dans ce pays, pour ces 80 millions d’habitants, le budget de l’an dernier était de quatre milliards ? Un chiffre tellement bas ? Où sont les budgets de la santé, de l’éducation, de la sécurité..
Ceux qui se précipitent pour gagner quelque chose pour eux-mêmes ne réfléchissent pas au fait que, pour vivre, on a besoin d’avoir un entourage …
Voyez la situation actuelle : à Goma, à Bukavu, le choléra sévit. Et cela alors qu’autour de Bukavu, il y a au moins une vingtaine de rivières dont il suffirait de capter l’eau…
Chez nous la santé, l’éducation, cela n’existe pas. Où part l’argent ?
Les quatre milliards du budget c’est pour pouvoir faire tourner la machine des dirigeants. Le peuple lui, se sent complètement abandonné, perdu…Des richesses du pays, la population, ne voit rien. Ceux qui se précipitent pour diriger devraient tout de même se demander : diriger qui, et à quel prix ?
De par ma profession, dans mon hôpital, je vois se dérouler de véritables drames. Une telle pauvreté, un tel dénuement.. J’ai vu des femmes qui, après avoir accouché, préfèrent laisser leur bébé à l’hôpital.. Elles disparaissent, car elles ne peuvent emmener leur enfant là où elles vivent et elles déclarent alors « je ne veux pas le voir mourir, comme les quatre précédents, victime de la malnutrition, de diarrhées… » L’une de ces femmes me disait : « je suis enceinte car j’ai dû céder à mon mari, mais cet enfant dont je viens d’accoucher, je ne veux pas le voir mourir… » Cela traduit une misère profonde, un désespoir immense… Les enfants viennent à l’hôpital, sont soignés, guérissent, puis la maman disparaît. Et je me retrouve avec des enfants abandonnés, à cause de la misère. C’est un phénomène nouveau… Lorsque l’on voit une telle misère tous les jours, que les gens vous posent des questions sur l’alimentation de leurs enfants, leur éducation, on ne peut pas se taire. Car ce que je vois à Panzi existe évidemment ailleurs aussi. C’est le miroir de la société, des exemples comme cela se comptent par centaines. Près de chez moi, le curé de la paroisse dit la même chose : jamais il n’a vu une telle misère, indescriptible…J’avais envie de lui poser la question : comment songer à évangéliser des gens qui ont passé trois jours sans manger ? Pour des gens comme cela, que signifient des élections ?
Que veulent ces cens, ces citoyens de base ?
Ce qu’ils veulent, c’est d’abord manger…Puis aller aux élections…Parlons de cette fameuse transition… SI elle devait commencer, ce serait une transition sans Kabila, TSK, comme dit l’opposition…
Je vous rappelle qu’en 2002, Kabila avait commencé par une transition. Aujourd’hui il termine par une transition, plus ou moins. En tous cas, il est là. Et il n’a aucune intention de quitter. Alors moi je pense que face à ce président qui veut rester au pouvoir, qui fait preuve de mauvaise foi, de manière évidente, nous avons besoin du Conseil de Sécurité..
A vos yeux, pour que des élections claires, transparentes crédibles puissent avoir lieu, il faut que le pouvoir actuel se retire ?
Bien sûr : il faudra alors mettre en place une équipe neutre qui respectera certains principes. Cette équipe technique sera chargée de mettre les choses en place, d’organiser les élections.
Au Congo, ce ne sont pas les individus qu’il faut changer, c’est le système.
Je vous l’avais dit, si tous ces individus, de la base jusqu’au sommet vivent de ce système au détriment de la population, c’est le système qu’il faut changer. Cette transition doit être dotée de principes clairs.
Nous ne sommes plus un Etat, nous n’avons plus de frontières, au Kasaï, l’armée tire à bout portant sur une population sans armes, nous avons donc besoin du soutien de la communauté internationale si nous voulons changer les choses. Il faut mettre en place des principes qui permettent que désormais tous les partis politiques, après la transition, pourront concourir à égalité des chances, défendre leur programme politique.
Il n’empêche que c’est Kabila qui dispose encore des armes, de l’argent, de la force, des réseaux, sinon des soutiens internationaux…Qui donc va mettre en place cette transition sans Kabila dont vous parlez ? Il faudrait presque un miracle ?
Le miracle peut quelquefois être accompli par les gens de bonne volonté, par ceux qui comprennent, qui mesurent le coût de ce qui est en train de se préparer… Que le monde aujourd’hui n’agisse pas, cela relèverait de la pire hypocrisie…
Qui donnera le « coup de pouce » ? La communauté internationale, si on y croit, ou un miracle, en interne ?
Quelque chose peut se passer en interne. Mais la destruction est telle que l’on aura toujours besoin des pays amis pour reconstruire et même pour faire une transition et mettre en place des institutions qui permettront l’organisation des élections. Nous n’avons pas d’armée car peut on qualifier d’armée des troupes qui tirent sur leur propre population ? Beaucoup de Congolais n’ont pas d’identité. A Panzi, chez moi, il y a eu une crise : des jeunes ont attrapé des policiers qui étaient venus voler et plus de 50 policiers ont ainsi été blessés…Pensez vous que l’on puisse organiser une transition sans au moins pouvoir résoudre, ne serait-ce qu’en partie, de telles situations ? Les conditions en ce moment ne sont pas réunies…
Résumons : il faudrait donc une période transitoire, qui permettrait de remettre de l’ordre, et à la tête du pays on placerait des personnalités crédibles et provisoires…
Il faudrait que les personnes qui accepteraient de jouer un rôle dans la transition, durant une période déterminée, sachent qu’elles n’auront pas le droit de présenter leur candidature aux élections. La mission sera très claire : mettre les choses en place et pas seulement les urnes. Les élections ne vont pas résoudre les problèmes du Congo. Ce qu’il faudra, c’est un changement de mentalité. Une révolution morale. Par laquelle les gens se diront : « on est tombé très bas, il faut maintenant reconstruire un Etat digne… »
Une révolution morale doit permettre de discuter de certaines valeurs que nous défendons. Tout le monde doit avoir une vision, savoir où nous allons, ce que nous voulons faire. Ce n’est pas la transition entant que telle qui va résoudre nos problèmes…On avoir des élections, mais si elles sont mal organisées elles remettront les mêmes personnes à la tête du pays…
Par contre si tout le monde accepte que ça va très mal, que la situation est inacceptable, cette prise de conscience peu amener à ce que les gens se battent pour la paix, pour la liberté de pensée, d’expression, pour des points de base comme manger, vivre quoi.. C’est fondamental et cela nous amène vers un idéal de dignité humaine.
Allez vous trouver une équipe capable de gérer cette période intermédiaire, transitoire. Et vous-même, pouvez vous jouer un rôle dans cette équipe ?
On se pose beaucoup de questions sur les capacités des Congolais. Il faut qu’ils aient le courage de dire « ça ne va pas, cela va mal, mais cela va changer, c’est ma responsabilité ». Il faut que chacun se dise que lui, il peut jouer son rôle pour que cela change. Voici un mois j’avais organisé à Kinshasa une conférence à laquelle participaient une soixantaine d’intellectuels, d’universitaires.
La réflexion portait sur ceci : « comment des gens qui vont enseigner partout dans le monde ne prennent-ils pas le temps de réfléchir à la situation dans notre propre pays, où se passent des énormités ? Au cours de cette conférence, des gens ont pris des risques pour parler, pour dénoncer des situations inacceptables.
Oui, dans ce pays, il y a des gens qui sont capables de se lever, de se lancer dans la bataille. Mais la communauté internationale doit les sécuriser…
Le pouvoir utilise toujours l’argument de la souveraineté, mais en fait on invoque la souveraineté quand il s’agît de protéger certains intérêt, et sans tenir compte des obligations qui en découlent…
Nous sommes dans une période où le soutien de la Monusco nous est plus nécessaire que jamais. On ne peut pas faire partir la force onusienne avant d’avoir réformé le secteur de la sécurité, c’est une nécessité absolue… Comment peut on penser faire cette transition s’il n’y a pas un système d’accompagnement international… Rappelez vous : de 2001 à 2006 il y avait le CIAT (comité d‘accompagnement de la transition), où se retrouvaient entre autres les ambassadeurs des Etats Unis et de Belgique ainsi que le patron de la Monusco. Nous aurons besoin d’une structure comparable, il faut être humble…La communauté internationale ne peut pas continuer à assister à la destruction massive de la population congolaise par la volonté d’un seul individu. Il y a là non assistance à personne en danger… C’est là que s’appliquerait le droit humanitaire.
Si cette transition se mettait en place, accepteriez vous de jouer avec l’équipe ?
Ah cette question… Je ne suis candidat à rien du tout. Il faudrait que le peuple comprenne mon raisonnement : plus encore que la transition, que les élections elles mêmes, ce qu’il faut réaliser, c’est le changement de mentalité, pour se dire que nous voulons arriver à un idéal qui mette l’homme au centre des préoccupations, qui respecte la dignité humaine. Si les gens comprennent cela, qui que ce soit, il faut comprendre que deux ans, ce sera juste le temps de comprendre certains principes, de jeter les bases pour aller vers un changement du système…
C’est un rôle qu’on ne peut jouer que si le peuple le décide. Ce n’est pas moi qui doit le solliciter, mais si la base me le demande, c’est qu’elle va me soutenir dans la vision qui est la mienne. Et là, je peux être sûr que cette construction va se mettre en place…
A Panzi, à Bukavu, et aussi à l’étranger, vous êtes très connu. Mais à l’intérieur du Congo, où vous n’apparaissez jamais à la télévision, quel est votre degré de notoriété ?
Je reviens des Etats Unis, je suis régulièrement en Belgique… Mais lorsque j’étais à Kinshasa la dernière fois, je ne pouvais pas traverser la rue sans que les gens m’interpellent et me disent « ne refuse pas… » Même si on ferme les télés et les radios, l’information passe. Dans la rue les gens me disent « il ne faut pas refuser sinon nous, on va vous traiter comme un traître… » On peut penser qu’il y a un black out sur l’information mais si, même sans campagne, sans publicité, les gens vous reconnaissent, pensent que vous pouvez les aider, c’est déjà un début de révolution morale…
Dans le pays lui-même les idées se diffusent… La diaspora envoie des messages, « radio trottoir » fonctionne, les gens suivent… Quand les gens disent « nous pensons que le Dr Mukwege peut faire la transition puisqu’il est intègre » c’est un argument qui me plaît, un message d’ordre moral… Cela signifie que ce n’est pas uniquement sur la base de la distribution de billets de banque que les gens peuvent décider, mais sur les qualités morales, éthiques, de la personne… C’est cela le changement…La moralité, c’est cela qu’il faut pour atteindre notre idéal…Même lorsque je voulais expliquer à la télévision le travail que nous menons j’ai été victime d’un black out…
Si les intellectuels décident que l’on peut faire un consensus autour de ma personne ce sera très important… Il ne suffit pas d’avoir de l’argent, il faut aussi développer les qualités morales, éthiques pour pouvoir discuter…J’ai été frappé par les déclarations d’un homme politique de Kinshasa, Martin Fayulu, membre de l’opposition,(le parti ECIDE) qui s’est prononcé en ma faveur. (ndlr Martin Fayulu, l’un des leaders de l’opposition avait déclaré : « quand on a un joueur comme Messi, on ne le laisse pas sur le banc..) Il est important de relever que Fayulu, qui est originaire du Bandundu, soutient quelqu’un du Kivu, qui n’est donc pas de sa province… Voyant cela je me dis que nous avons encore des hommes et des femmes qui peuvent faire la différence… Moi, je crois au peuple congolais.
Lorsque la base s’est exprime, elle est accueillie par la répression, on tire à balles réelles. Et je trouve que les organisations de défense des droits de l’homme ne protestent pas assez…C’est tous les jours qu’il faudrait dénoncer ce qui se passe dans ce pays…
A New York, j’ai rencontré la mère de l’experte de l’Onu assassinée au Kasaï, c’était très dur, très émouvant…
Comment se sortir de l’oppression ?
La répression que nous subissons est très forte, si vous saviez le nombre de gens que j’ai perdus autour de moi, parmi ma famille, mes amis.. Chaque jour nous perdons des vies humaines, mais nous n’allons pas lâcher. Nous ne sommes pas faibles, pas éteints… On peut encore rebondir. Les Congolais ne sont pas couchés, ils sont debout… J’ai reçu des lettres, des menaces, beaucoup a été fait pour me pousser à aller en exil. Mais cela je ne peux pas le faire. J’ai déjà perdu beaucoup de gens autour de moi, il y a des veuves, des gens qui ont perdu les leurs, massacrés. Ce serait une lâcheté de les abandonner, de me sauver. Non je ne peux pas faire cela. Je ne serais jamais tranquille. Ici, je ne serais jamais heureux…"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/10/08/denis-mukwega-ne-suis-candidat-a-rien.html
° https://actualite.cd/2017/10/08/transition-kabila-mukwege-se-positionne/
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/10/08/mukwege-veulent-donner-nouveau-repit-regime-gens-naiment-congolais.html
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/10/08/mukwege-combien-de-temps-communaute-internationale-va-t-accepter-de-jouer-role-de-pompier-sachant-tres-bien-pyromane.html
"ALEXANDER DE CROO : « PAS D’ISSUE POSSIBLE AVEC KABILA »"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17880:alexander-de-croo-pas-d-issue-possible-avec-kabila&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Entre Bruxelles et Kinshasa, c’est le « je t’aime moi non plus ». Puissance coloniale, la Belgique suit de très près tout ce qui se passe dans son ancienne colonie et ne jure que par l’organisation des élections pour sauver la RDC d’un chaos généralisé né de la non tenue d’élections dans les délais constitutionnels(décembre 2016). « Pas d’issue possible avec Kabila », lance Alexander De Croo, vice-Premier ministre belge qui estime que le chemin des élections ne peut être balisé tant que le président Kabila trônera.
La Belgique se positionne en faveur de l’alternance en République démocratique du Congo. Bruxelles ne rate pas une seule occasion pour alerter la communauté internationale face au chaos politique dans lequel est plongée la RDC, son ancienne colonie.
Après l’intervention de son Premier ministre, Charles Michel, devant la tribune des Nations unies, la Belgique vient de récidiver par la voie de son vice-Premier ministre, Alexander De Croo. Ce dernier ne mâche pas ses mots. Interrogé par le média néerlandophone MO.be, il a laissé entendre que la République démocratique du Congo « n’était pas un État, mais un système d’enrichissement personnel ».
Selon l’home d’Etat belge, il est impossible que la situation s’améliore sur le plan politique comme humanitaire en RDC tant que Kabila restera aux commandes. « Il me semble plus qu’évident que le Congo n’organisera pas d’élections cette année. Si cela continue comme ça, elles n’auront pas lieu l’année prochaine non plus. Le plan, à savoir confier à Kabila la transition vers des élections auxquelles il ne peut participer, a échoué », a déclaré Alexander De Croo.
Alexander De Croo présente un pays en état de décomposition, miné par une catastrophe humanitaire. Dans l’état actuel de la RDC, le vice-Premier ministre belge minimise les chances de remonter le pays sous la présidence de Kabila. « À cause de la corruption et du ralentissement de l’économie, les pouvoirs publics congolais ne disposent à présent plus d’aucuns moyens. Puisque militaires et fonctionnaires ne sont plus payés, la corruption augmente et la situation ne fait qu’empirer. Pendant ce temps, la situation humanitaire est dramatique. Le conflit interne qui a éclaté au Kasaï s’est propagé dans 9 des 26 provinces de la RDC. L’année passée, on dénombrait le nombre record de 3,8 millions de déplacés. L’ONU estime que les besoins humanitaires s’élèvent à plus de 800 millions de dollars, dont à peine un quart serait disponible aujourd’hui. Le financement souffre donc d’un déficit de 600 millions de dollars. Nous devons faire en sorte que l’intervention humanitaire soit possible », soutient-il.
D’après lui, seule une coordination des Nations Unies pourrait la garantir. « Il faut instaurer une certaine stabilité avant de pouvoir accorder un financement et ensuite mettre partiellement fin à la corruption », préconise-t-il.
Le gouvernement de Kabila peut-il être maintenu en fonction durant un tel processus ? Alexander De Croo tranche : « Dans les conditions actuelles, je ne vois pas comment ce serait possible ».
Pression accrue sur la personne de Kabila(...)"
"Élections en 2018 : les « grandes lignes » d’un calendrier électoral (très) attendu en RDC
° http://www.jeuneafrique.com/481101/politique/elections-en-2018-les-grandes-lignes-dun-calendrier-electoral-tres-attendu-en-rdc/
Après son passage la semaine dernière au siège d'Atlantic Council à Washington, Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a regagné dimanche soir Kinshasa où il compte publier incessamment le calendrier électoral tant attendu en RDC. En voici les « grandes lignes ».
Visiblement serein et imperturbable, Corneille Nangaa est rentré dimanche 8 octobre à Kinshasa après un échange très musclé au centre Afrique de l’Atlantic Council à Washington. Il s’agissait d’un « briefing » sur les prévisions de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en RDC, organisé le jeudi 5 octobre par ce think tank pro-républicain.
En face du président de la Ceni congolaise, une vingtaine de personnalités triées sur le volet : responsables politiques américains, Elizabeth Jaffee du bureau Afrique du département d’État américain et Gregory Simpkings, directeur du sous-comité de la chambre des représentants sur l’Afrique, la santé globale et les droits de l’Homme, entres autres, mais aussi des personnalités de la société civile américaine (surtout) et congolaise.
Tripartite d’abord, calendrier électoral ensuite
Lors des discussions modérées par Bronwyn Bruton, directeur des programmes et études au centre Afrique d’Atlantic Council, Corneille Nangaa, accompagné de François Balumuene, ambassadeur congolais aux États-Unis, est revenu sur les enjeux du processus électoral en cours en RDC et les contraintes techniques, logistiques et financières – 528 millions de dollars pour les scrutins présidentiel, législatif et provincial – auxquelles la Ceni est confrontée. Mais « il n’a jamais indiqué que le calendrier électoral sera publié cette semaine », comme on a pu le lire sur le site d’Atlantic Council, souligne-t-on dans l’entourage du président de la Ceni.
D’après nos informations, le calendrier électoral ne pourra être rendu public avant la deuxième réunion d’évaluation du processus électoral. Celle-ci est programmée ce jeudi 12 octobre entre la Ceni, le gouvernement et le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA).
L’accord dont la mise en oeuvre en cours est dénoncée par le Rassemblement de l’opposition et les évêques catholiques, médiateurs des pourparlers, avait prévu cette tripartite pour « unanimement apprécier le temps nécessaire pour le parachèvement [des] élections ».
De janvier à novembre 2018 ?
En attendant, quelques « grandes lignes » de ce calendrier tant attendu en RDC ont été révélées à la réunion d’Atlantic Council. Après recoupement avec des sources au sein de la Ceni, il en ressort que l’enrôlement des électeurs sera « clôturé en janvier [2018] au Kasaï ». Mais, « entre-temps, la consolidation des données du fichier électoral est déjà enclenchée », rassure-t-on du côté de la Ceni. Mais cette vérification pourrait s’étendre jusqu’au mois de février.
Ce n’est qu’après que pourraient intervenir les « activités critiques du processus », celles qui nécessitent la fin de l’une pour déclencher le début de l’autre. À commencer par l’examen et l’adoption de la proposition ou du projet de loi sur la répartition des sièges.
À ce stade, le président de la Ceni souhaite que tous les acteurs politiques, parlementaires compris, s’impliquent réellement pour l’aboutissement du processus. « Corneille Nangaa a effet expliqué qu’en réalité la plupart de ceux qui, à Kinshasa, exigent des élections n’en veulent pas », rapporte un autre participant à la réunion d’Atlantic Council.
Viendra ensuite l’étape de l’ouverture des candidatures. « Avec plus de 600 partis, il faudra s’attendre à environ 28 000 candidats pour la députation nationale et un peu plus pour les élections provinciales », fait savoir à Jeune Afrique le président de la Ceni. C’est pourquoi, pour ce dernier, « la machine à voter n’est pas une proposition mais une option prise » pour faire face à cette situation. Une fois les candidatures enregistrées, la Ceni procédera à la « commande des matériels sensibles », notamment des bulletins de vote.Nangaa a enfin rappelé ses trois options présentées aux politiques pour la tenue des scrutins : une seule élection – la présidentielle – en décembre 2017, deux élections – présidentielle et législatives – en mai 2018 ou trois élections – présidentielle, législatives et provinciales – en novembre 2018."Je ne suis pas allé à Washington pour convaincre qui que ce soit"
L’accord de la Saint-Sylvestre, on le sait, a choisi le troisième cas de figure, mais en ramenant l’échéance « au plus tard en décembre 2017 ». Ce qui est « techniquement impossible » jure-t-on à la Ceni qui semble s’accrocher à son schéma initial. Le Rassemblement de l’opposition a déjà indiqué que si les élections n’ont pas lieu cette année, une « transition sans Kabila » doit être mise en place.
À Washington, Corneille Nangaa s’est également évertué à « [démentir] les allégations selon lesquelles la violence actuelle [notamment dans le Kasaï, dans le centre du pays, NDRL] serait liée au processus électoral et à l’impossibilité d’organiser les élections », rapporte un autre participant à la réunion.
Mais, à en croire le compte rendu publié sur le site internet d’Atlantic Council, pendant les échanges, les explications de Corneille Nangaa n’ont pas convaincu la plupart des invités.
« Difficile d’en être autrement lorsque chacun a déjà ses appréhensions », commente un proche du président de la Ceni. Et Nangaa lui-même de conclure : « Je ne suis pas allé à Washington pour convaincre qui que ce soit, mais pour présenter les faits. »"
"Selon la presse belge, Nikki Haley vient à Kinshasa “pour avertir Kabila qu’il risque de comparaître devant la CPI”"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/10/08/selon-presse-belge-nikki-haley-vient-a-kinshasa-avertir-kabila-quil-risque-de-comparaitre-devant-cpi.html
"Assemblée Nationale : la démocratie du plus fort"
° http://www.lephareonline.net/assemblee-nationale-democratie-plus-fort/
"Elections en RDC : à quel jeu joue l’UA ?"
° http://www.lephareonline.net/elections-rdc-a-jeu-joue-lua/
° http://www.lephareonline.net/message-rassemblement-a-lua-kabila-principal-obstacle-processus-electoral/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC : Nangaa confirme et signe. Pas de scrutin avant 2019
° https://afrique.lalibre.be/9643/rdc-naanga-confirme-et-signe-pas-de-scrutin-avant-2019/
Depuis le passage éclair de Joseph Kabila, président hors mandat de la République démocratique du Congo, aux Nations unies, le plan de bataille mis sur pied par la majorité présidentielle pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir s’évente chaque jour un peu plus « au fur et à mesure que les acteurs de la majorité se sentent réconfortés par l’évolutIon des événements », explique un diplomate en poste aux Etats-Unis. « Ils en sont convaincus, décembre 2017 passera comme décembre 2016 », poursuit-il.
Au lendemain de la prestation matinale et devant un auditoire clairsemé à l’Assemblée générale des Nations unies de Joseph Kabila, les premières informations avaient commencé à fuiter sur le « plan Nangaa ».
Le patron de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait précédemment affirmé qu’il n’y aurait pas d’élections en 2017. Aubin Minaku, le président de la Chambre, avait confirmé en expliquant qu’il était préférable de patienter quelque peu pour être certain d’avoir des élections irréprochables.
Dans la foulée du retour de la délégation à Kinshasa, c’est le président du CNSA, Joseph Olenghankoy qui avait été secoué par Kalev, le patron des renseignements, et Néhémie, le dirCab de Kabila. Le message était encore plus limpide et la date des scrutins, bien plus éloignée. Rendez-vous avec les urnes en décembre 2019 !
Scrutin indirect
« Kabila organisera les élections, mais pas tout de suite. Il se prépare à glisser très très longtemps », expliquait Herman Cohen à LalibreAfrique.be, quelques jours après son entretien avec le président Kabila à New York. L’ancien diplomate américain expliquait encore que « Kabila parle de la difficulté d’organiser douze scrutins simultanément. »
Toutes ces informations se recoupent dans les dernières fuites. Selon ces dernières, relayées par des diplomates présents récemment aux Etats-Unis, le plan de la Ceni se décompose en « 6 points mais un seul objectif » selon l’expression de ce diplomate : « permettre à Kabila de rester encore quelques longues années de plus grâce à un processus qui userait la volonté des Congolais et qui doit se donner suffisamment d’apparences légales pour être accepté par la communauté internationale ».
Pour atteindre son objectif, le patron de la Ceni veut imposer le vote semi-électronique (« encore un contrat sur lequel certains pourront prélever leur dîme, tout en garantissant suffisamment d’opacité pour assurer la victoire de son favori »). Sans oublier, au passage, qu’il faudra encore un peu plus de temps pour installer ces machines que les bonnes vieilles urnes en bois.
Comme l’annonçait Kabila à Herman Cohen, tous les scrutins se dérouleront le même jour, pour des raisons fallacieuses d’économie, notamment. On l’aura compris, il est complètement impossible, selon ce scénario, d’organiser ce scrutin avant décembre 2019, ce qui revient à la conversation entre Néhémie-Kalev et Olenghankoy. D’autant que pour tenter de calmer la nervosité de la diaspora, le pouvoir entend justifier quelques mois de délais supplémentaires par l’absolue nécessité d’inclure les Congolais de l’étranger dans le fichier électoral.
Et le troisième dialogue ? « Une distraction pour laisser le temps à la MP de ficeler son projet de calendrier électoral et de réforme constitutionnelle, tout en tâtant le terrain pour débaucher encore l’un ou l’autre opposant de second rang ». Car il y a, dans le plan Naanga une dernière petite surprise déjà évoquée : « le président sera désormais élu au scrutin indirect. Le peuple se fait voler son droit de choisir directement le président. Celui-ci étant élu par les députés et les sénateurs. Histoire d’éviter toute surprise », conclut le diplomate qui rappelle qu’il ne croit pas un seul instant que la réunion des présidents africains le 19 octobre à Brazzaville « apporte la moindre avancée dans la crise congolaise » et qui invite « par contre » à être « attentif à la viste de l’ambassadrice américaine aux Nations Unies » Nikki Haley. « Elle suit le dossier RDC et encore plus le cas de la famille Kabila de très près », prévient-il."
° https://afrique.lalibre.be/9140/rdc-menaces-et-chantage-pour-une-presidentielle-en-decembre-2019/
° https://afrique.lalibre.be/9066/herman-cohen-kabila-se-voit-glisser-tres-longtemps/
° https://afrique.lalibre.be/9307/rdc-lambassadrice-americaine-a-lonu-a-kinshasa-le-21-octobre/
"RDC : La CENI a besoin de 504 jours après la fin de l’enrôlement pour arriver au jour du vote (Nangaa)
° https://actualite.cd/2017/10/11/rdc-la-ceni-a-besoin-de-504-jours-apres-la-fin-de-lenrolement-pour-arriver-au-jour-du-vote-nangaa/
"MAINTIEN DE KABILA : LE PLAN EN SIX POINTS DE LA MP
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17891:maintien-de-kabila-le-plan-en-six-points-de-la-mp&catid=85:a-la-une&Itemid=472
- Plus de troisième dialogue
- Aucune élection avant fin 2019
- Présidentielle au second degré
- Vote semi-électronique pour garantir la victoire de JKK
- Couplage de toutes les élections
- Pas d'élection sans l'enrôlement des Congolais de l'étranger.
Le schéma concocté par la MP pour conserver le fauteuil de son autorité morale a fuité. Selon des sources diplomatiques basées à Washington, la feuille de route actualisée est libellée en six points. La Céni est mise à contribution pour repousser les élections au-delà de 2019, tout en garantissant la victoire de Joseph Kabila au moyen d’un vote semi-électronique, après le référendum constitutionnel.
La Majorité présidentielle ne craint pas l’échéance de décembre 2017, date prévue pour la tenue de la présidentielle. Comme en 2016, ses principaux ténors sont convaincus que le ciel ne va pas leur tomber sur la tête. Un cadre bien placé de la MP, en séjour à Washington, a d’ailleurs glissé sur un ton ironique : « Le 31 décembre 2017 passera comme le 31 décembre 2016 ».
D’où la MP tire-t-elle cette arrogance? La vérité est qu’au sein de la famille politique, des stratèges ont actualisé le plan de glissement du processus électoral afin de conforter davantage le pouvoir du président Joseph Kabila dont le deuxième et dernier mandat a pris fin en décembre 2016. Il s’agit d’une feuille de route élaborée en six points, à savoir plus question de troisième dialogue ; vote semi-électronique pour garantir la victoire de Joseph Kabila ; élection présidentielle au second degré ; couplage de toutes les élections ; aucune élection avant fin 2019 ; pas d'élection avant la fin de l'enrôlement des Congolais de l'étranger.
La MP y travaille à fond. Pour y arriver, elle a mis à contribution la Céni. Le camouflage est bien trouvé : donner un semblant de légitimité au lugubre schéma.
Dans ces mêmes colonnes, Le Potentiel avait, après recoupement, simulé la première mouture que la MP prévoyait de mettre en œuvre dès janvier 2018. Ce schéma renvoyait les élections au plus tard fin 2019. La Majorité est revenue à la charge en actualisant sa copie, enrichie de nouvelles trouvailles.
Le fond du problème, c’est que la MP anticipe sur la publication du calendrier électoral. Elle ne semble même pas s’en émouvoir. Elle reste convaincue que rien ne sera précipité tant que la centrale électorale n’aura pas bouclé les opérations dans le Grand Kasaï et au niveau de la diaspora congolaise.
La supercherie repose sur le gain de temps. Trois ou quatre mois pour couvrir toutes les circonscriptions du Grand Kasaï ; trois ou quatre mois davantage en faveur des Congolais basés à l’étranger. Qu’est-ce qu’ils sont bien inspirés, les stratèges de la MP dans leur quête de suffisamment de prétextes pour justifier le glissement du processus électoral et de la prolongation du bail de leur autorité morale au sommet de l’Etat ! Vu sous cet angle, le bouclage de l’enrôlement des électeurs ne pourrait pas intervenir avant le second semestre de 2018. Et les élections sont bien renvoyées aux calendes grecques. Ce qui est sûr pour l’instant c’est que, dans ce contexte créé de toute pièce, les jeux sont faits ; la publication d’un calendrier électoral réaliste et consensuel comme l’exige la communauté internationale devient une gageure pour la Céni.
La MP a décidé de faire brûler le pays
Certes, la centrale électorale dit attendre les conclusions de la tripartite Céni-Gouvernement-CNSA prévue du 12 au 16 octobre 2017 pour publier son calendrier. Mais d’aucuns sont d’avis que c’est juste de la poudre aux yeux de l’opinion publique pour calmer les ardeurs d’une population remontée par l’incertitude qui plane sur le processus électoral.
En réalité, la MP est à pied d’œuvre sur un schéma qui s’écarte totalement de ce qu’attend l’ensemble de la population. Selon elle, seul le maintien au pouvoir de son autorité morale passe avant tout. Qu’importe les élections !
En tout cas, la MP n’entrevoit pas la tenue d’élections avant 2019. Elle mise également sur un changement de la Constitution qui modifierait le mode de scrutin présidentiel, passant d’un scrutin direct à un tour à un scrutin indirect au niveau du Parlement.
Pour compliquer davantage la donne électorale, la MP prévoit le couplage de toutes les élections essentielles, à savoir la présidentielle ainsi que les législatives nationales et provinciales, alors qu’elle est consciente des contraintes logistiques et financières sous condition d’enrôler les Congolais de la diaspora.
La MP a donc décidé de voguer à contre-courant de l’histoire. Au moment où tous ne jurent que par la tenue d’élections, la MP s’inscrit dans un schéma risqué : le saut périlleux. Les fuites qui ont été organisées autour de sa feuille de route en témoignent.
Comme on l’a toujours prédit, la fin de cette année est entourée d’une très grande incertitude. Dans les tiroirs, la feuille de route est déjà bien ficelée. Il ne reste plus qu’à passer à l’action pour en accélérer la mise en œuvre. Toujours est-il qu’à ce stade, la famille politique écarte l’option d’un 3èmedialogue par lequel elle pensait séduire l’aile la plus dure de l’Opposition, c’est-à-dire le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
A tout prendre, on n’est plus loin d’une confrontation. Comme le peint Christophe Rigaud, analyste politique à Afrikarabia, « une chose est sûre, les Congolais ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes pour provoquer les élections et l’alternance au sommet de l’Etat. La population le sait bien… et les groupes armés aussi. A Uvira, la semaine dernière, le mouvement insurrectionnel qui a essayé de prendre la ville se fait appeler Alliance de l’article 64 (AA64), en référence au fameux article de la Constitution congolaise. Mais il n’y a pas que les groupes armés qui plaident pour l’application de l’article 64 : mouvements citoyens et politiques de tous bords brandissent désormais la menace. Tout est donc prêt pour l’explosion … il ne manque plus que l’étincelle ».
En décidant de brûler le pays pour protéger à tout prix son autorité morale, la MP s’est lancée dans une aventure périlleuse dont l’issue reste la grande inconnue."
"Le MLC et sa coalition rejettent le CNSA et exigent les élections “avant le 31 décembre 2017”
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/10/09/mlc-coalition-rejettent-cnsa-exigent-elections-31-decembre-2017.html
"Corneille Nangaa: “Je ne suis pas allé à Washington pour convaincre qui que ce soit”
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/10/09/corneille-nangaa-ne-suis-alle-a-washington-convaincre-soit.html
° http://www.jeuneafrique.com/481101/politique/elections-en-2018-les-grandes-lignes-dun-calendrier-electoral-tres-attendu-en-rdc/
° http://www.atlanticcouncil.org/events/past-events/briefing-on-the-electoral-commission-s-plans-in-the-democratic-republic-of-the-congo
"LE RÈGNE DU GLISSEMENT"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=17888:le-regne-du-glissement&catid=85:a-la-une&Itemid=472
"Calendrier électoral: la publication continue à poser problème"
° http://www.latempete.info/25671-2/
"Pour Mende, les propos de De Croo “ne sont pas dignes” de son rang"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/10/09/mende-propos-de-de-croo-ne-dignes-de-rang.html
° https://www.mo.be/nieuws/bedreigen-de-vs-kabila-met-het-internationaal-strafhof-als-hij-op-burgers-schiet?utm_content=buffer089d0&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
"Le Congo est un ETAT!"
° http://www.politico.cd/grand-angle/2017/10/09/le-congo-est-un-etat.html
"António Guterres encourage les dirigeants congolais à faire avancer le processus électoral"
° https://www.radiookapi.net/2017/10/11/actualite/politique/antonio-guterres-encourage-les-dirigeants-congolais-faire-avancer-le
"Crise politique en RDC: Les USA, l’ONU et l’UE se réunissent jeudi à La Haye"
° https://actualite.cd/2017/10/10/crise-politique-rdc-usa-lonu-lue-se-reunissent-jeudi-a-haye/
"La demande de soutien à la RDC sera également sur la table des discussions aux assemblées annuelles du FMI"
° https://actualite.cd/2017/10/09/demande-de-soutien-a-rdc-sera-egalement-table-discussions-aux-assemblees-annuelles-fmi/
"RDC : « Nous sommes avec la population congolaise »"
° https://afrique.lalibre.be/9618/rdc-ne-pas-faire-semblant-que-tout-va-bien/
"L’intérieur du Congo est abandonné depuis quinze ans (ENTRETIEN)"
° http://www.lalibre.be/actu/international/l-interieur-du-congo-est-abandonne-depuis-quinze-ans-entretien-59dbba29cd70be70bce5a272
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC: pas d'élection avant 2019, selon la Céni
° http://www.rfi.fr/afrique/20171011-rdc-pas-election-avant-2019-annonce-ceni
Même si un accord signé entre pouvoir et opposition prévoyait que les élections soient organisées d'ici la fin de l'année ou au maximum d'ici juin 2018, il n'y aura pas d'élections avant 2019 en RDC. C'est la dernière annonce en date de la Commission électorale. Une annonce faite lors d'une rencontre entre la société civile et la Céni chargée d'organiser ces élections.
Aucune annonce officielle, mais cette nouvelle échéance découle du calcul que la Commission électorale a présenté à des organisations de la société civile à Kinshasa, ces mardi et mercredi. Selon la Céni, il faut d’abord terminer l’enrôlement de tous les électeurs. Une opération qui devrait s’achever à la fin de l’année seulement puisque les électeurs au Kasaï ayant tout juste commencé à s’enregistrer.
Une fois cette étape terminée, la Céni estime qu’il lui faut 504 jours pour organiser l'ensemble des trois scrutins : les législatives, la présidentielle et les provinciales. Pourquoi 504 jours? Officiellement, ce délai doit servir à nettoyer le fichier électoral, adopter les lois qui manquent à l'organisation des législatives, mais aussi préparer les listes de candidat, recruter et déployer les 650 000 agents qui devront superviser ces élections. Toute une série de tâches pour lesquelles la Commission électorale promet de publier un calendrier détaillé d'ici la fin du mois.
Mais pourquoi l’enrôlement et le reste des opérations ne peuvent-ils pas être menés en parallèle ? Pourquoi 504 jours alors qu’en 2006 et en 2011, la Ceni avait eu moins de temps pour préparer les élections ? Voilà quelques-unes des questions qui se posent et qui font dire à l’opposition qu’il s’agit là d’une nouvelle manipulation pour reporter les élections et l’alternance au pouvoir. D’autant plus que l’accord signé entre pouvoir et opposition en décembre dernier est formel : l’élection doit être organisée en juin 2018 au plus tard."
"Crise en RDC: pas d'élection pour remplacer Kabila avant début 2019"
° http://www.lalibre.be/actu/international/crise-en-rdc-pas-d-election-pour-remplacer-kabila-avant-debut-2019-59defb51cd70461d268ff560
° http://www.lesoir.be/118879/article/2017-10-11/congo-pas-delection-pour-remplacer-kabila-avant-debut-2019
"RDC: un possible report des élections en 2019 loin de faire l’unanimité"
° http://www.rfi.fr/afrique/20171012-rdc-possible-report-elections-2019-loin-faire-unanimite
"L’heure de vérité:
CENI : "Pas d’élections avant 2019"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11999
° http://www.congoforum.be/upldocs/12%2010%2017.pdf
"Elections pas avant 2019: l’opposition en appelle à la rue
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/10/12/elections-2019-lopposition-appelle-a-rue.html
L’annonce du président de la CENI, Corneille Nangaa laissant entendre qu’il n’y aura pas d’élections en République démocratique du Congo pas avant avril 2019 a déclenché la colère de l’opposition, qui en appelle désormais à la rue.
Les élections tant attendues en République démocratique du Congo n’auront pas lieu avant au moins avril 2019, laisse entendre le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Corneille Nangaa a affirmé dans une déclaration à la suite d’une réunion avec des représentants de la société civile mardi qu’il faudrait au moins 504 jours pour organiser le scrutin une fois l’enrôlement des électeurs terminé.
Cette annonce a déclenché une vive contestation auprès de l’opposition congolaise qui annonce vouloir faire recours à la rue. “Mr Nangaa vient d’enclencher le détonateur. Les Congolais Debout avec les forces politiques et citoyennes vont passer à l’action“, réagit pour sa part le leader du mouvement citoyen des Congolais début via son compte Twitter.
“2 ans de retard, pas de calendrier, les morts s’amoncellent, la RDC brûle, [Joseph Kabila] s’amuse. Il refuse toujours de prononcer le mot +alternance+“, s’inquiètait-il déjà le mardi.
Pour Claudel André Lubaya, ce que la CENI a annoncé “n’est pas un calendrier électoral, mais un calendrier assassinant des élections.”
“La déclaration de la CENI est une agression contre la patrie et un acte ostentatoire de provocation qui ne peut laisser peuple indifférent“, dit-il dans une publication sur son compte twitter. Pour lui, “tout repose maintenant sur les épaules de la population, qui doit prendre les choses en main.”
“La tenue d’élections est devenue un outil politique de Monsieur Kabila pour distraire le peuple“, a déclaré par téléphone le député de l’opposition et cadre du Rassemblement Jean-Bertrand Ewanga, cité par Reuters.
“Ce n’est pas un problème de logistique. Ce n’est pas un problème d’argent. C’est un problème de quelqu’un qui cherche à tromper 80 millions de personnes. Le problème dans notre pays s’appelle Joseph Kabila. Il doit partir“, insiste-t-il.
Le Rassemblement “ne le [Joseph Kabila] reconnaîtra plus comme chef de l’Etat” après le 31 décembre, a ajouté le député Ewanga."[/size]
« RDC : la Ceni indique avoir besoin de 504 jours après la fin de l’enrôlement pour organiser l’élection présidentielle
° http://www.jeuneafrique.com/482491/politique/rdc-la-ceni-indique-avoir-besoin-de-504-jours-apres-la-fin-de-lenrolement-pour-organiser-lelection-presidentielle
Dans sa dépêche du mardi 10 octobre, la Commission électorale indépendante (Ceni) indique qu'il lui faudra plus de 500 jours après la fin du recensement des électeurs pour organiser le scrutin présidentiel, renvoyant de facto à 2019 l'élection à l'issue de laquelle Joseph Kabila doit être remplacé.
Dans la dernière dépêche de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni), en date du 11 octobre, une phrase suscite de vives réactions en RDC : « La Ceni a besoin de 504 jours après la fin de l’enrôlement pour arriver au jour de scrutin ». Ce recensement étant en cours, et ce pour plusieurs semaines encore dans les régions du Kasaï, cette déclaration de la Ceni revient donc à affirmer qu’il n’y aura pas d’élection en RDC avant le premier trimestre 2019. Le président Joseph Kabila peut se maintenir au pouvoir jusqu’à cette date. Son second et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016 et la Constitution ne lui permet pas de se représenter.
Cette déclaration enterre l’accord entre le pouvoir et l’opposition du 31 décembre 2016. Conclu sous l’égide de l’Église catholique, le texte prévoyait des élections présidentielle, législative et locale au plus tard fin 2017. Cet accord dit de la Saint-Sylvestre avait été conclu pour éviter de nouvelles violences après le maintien au pouvoir du chef de l’État.
« Transition sans Kabila »
« Il n’y a plus à attendre. Congolais, la force de la rue, c’est maintenant… ou jamais », a réagi sur Twitter le mouvement Lutte pour le changement (Lucha).[ltr]
LUCHA
✔@luchaRDC
[ltr]Il n'y a plus à attendre: Congolais, la force de la rue c'est maintenant...ou jamais !http://www.bbc.com/afrique/region-41583642 …[/ltr]
20:35 - 11 oct. 2017
RDC: "pas de présidentielle avant avril 2019"
La Commission électorale en République démocratique du Congo (CENI) annonce que les élections présidentielles ne pourront pas se tenir avant avril 2019.
bbc.com
[/size]
77 réponses
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Félix Tshisekedi, de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et l’opposant Moïse Katumbi, ex-gouverneur du Katanga, demandent quant à eux depuis le 18 septembre « une transition sans Kabila » après le 31 décembre 2017, « conduite par des personnalités consensuelles chargées de préparer les élections ».
Dans un rapport spécial intitulé « Revue stratégique de la mission de l’ONU en RDC », signé du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et publié le 11 octobre, les Nations unies semblaient déjà anticiper le report des élections : « La majorité des interlocuteurs consultés reconnaissent que le calendrier des élections fixé dans l’accord du 31 décembre ne sera pas respecté », peut-on notamment lire dans ce document."
"504 jours incompressibles. Elections : les vérités de Nangaa !
° https://laprosperiteonline.net/2017/10/12/504-jours-incompressibles-elections-les-verites-de-nangaa/
° http://www.lephareonline.net/elections-507-jours-apres-fin-de-lenrolement/
"“504 jours pour les élections, ça préfigure un coup d’État constitutionnel” – (Lubaya)
° https://actualite.cd/2017/10/12/504-jours-elections-ca-prefigure-coup-detat-constitutionnel-lubaya/
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/10/11/claudel-lubaya-declaration-de-ceni-agression-contre-patrie.html
« Élections en 2019 : que va devenir l’accord de la Saint Sylvestre ?
° http://cas-info.ca/elections-en-2019-que-va-devenir-laccord-de-la-saint-sylvestre/
« “Mr Nangaa vient d’enclencher le détonateur”, affirme Sindika Dokolo
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/10/12/mr-nangaa-vient-denclencher-detonateur-affirme-sindika-dokolo.html
« Le Rassemblement ne reconnaîtra plus Kabila comme Chef de l’Etat après le 31 décembre, affirme Ewanga
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/10/11/rassemblement-ne-reconnaitra-plus-kabila-chef-de-letat-apres-31-decembre-affirme-ewanga.html
« Les Congolais devant se prononcer: Entre un bulletin de vote de 52 pages et la machine à vote électro-manuelle
° http://groupelavenir.org/les-congolais-devant-se-prononcer-entre-un-bulletin-de-vote-de-52-pages-et-la-machine-a-vote-electro-manuelle/
« HIER AU PALAIS DU PEUPLE
CORNEILLE NANGAA -ACTEURS POLITIQUES : UNE RENCONTRE DES VÉRITÉS
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article13429
« Crise politique en RDC: Les USA, l’ONU et l’UE se réunissent jeudi à La Haye
° https://actualite.cd/2017/10/10/crise-politique-rdc-usa-lonu-lue-se-reunissent-jeudi-a-haye/
° https://www.radiookapi.net/2017/10/12/actualite/en-bref/les-etats-unis-lonu-et-lue-discutent-de-la-crise-en-rdc-la-haye
« RDC : l’ONU « s’inquiète » des violences et de l’incertitude politique
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/12/rdc-l-onu-s-inquiete-des-violences-et-de-l-incertitude-politique_5199926_3212.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
‘The Economist’, le célèbre hebdomadaire londonien a planché sur le Congo et vient de publier le 15 février deux articles exhautstifs très alarmants qui alertent sur le “retour en enfer” de la RDC : « Africa’s broken heart. Congo is sliding back to bloodshed - How to stop a catastrophe » et « Waiting to erupt. Congo’s war was bloody. It may be about to start again. - President Joseph Kabila is in the seventh year of a five-year term. He is struggling to hold the country together » !
{=" ‘La RDC), “le cœur brisé de l’Afrique’”, “se dirige vers un nouveau bain de sang”, titre The Economist dans son éditorial, qui se demande “comment empêcher une catastrophe”.
La RDC a été le théâtre “du conflit le plus meurtrier dans le monde depuis les années 1940”, rappelle l’hebdomadaire britannique, “la guerre y a fait plus de victimes qu’en Syrie, en Irak, au Vietnam ou en Corée”.
Pourquoi la RDC s’enflamme-t-elle à nouveau ? Le mandat de son président “s’est achevé en 2016” mais Joseph Kabila “s’accroche au pouvoir”.
Il perd le contrôle sur l’ensemble de ce vaste pays. Dix provinces sur 26 sont dévastées par des conflits armés. Des dizaines de milices répandent à nouveau la terreur.”
“Pourquoi le monde devrait-il s’en préoccuper ?” s’interroge le journal dans son numéro du 17 février, bien conscient que le pays africain fait peu la une de l’actualité mondiale. “La RDC est un pays lointain et (dont les vicissitudes) n’ont pas d’effet visible sur les grandes places financières mondiales”, pourtant “le reste du monde devrait s’inquiéter (de cette situation) et il pourrait aider”. Ce qui se passe en RDC « est important pour la simple raison que ces gens sont des êtres humains et qu’ils méritent mieux. Et aussi parce que les flammes d’un incendie se propagent.”
The Economist s’inquiète d’une contagion régionale de la violence chez les voisins rwandais, ougandais, angolais, sud-soudanais ou encore centrafricains.
Il plaide pour le renforcement des casques bleus déjà présents sur place et pour davantage de sanctions internationales contre Joseph Kabila afin de l’inciter à organiser, enfin, des élections et ne pas y participer."
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210078&Actualiteit=selected }
Mine de rien, nos apprentis-sorciers au pouvoir jouent trop au feu, on sait qu’ils font peu cas de la « vie humaine » mais à moins qu’ils soient à ce point suicidaires, ce feu risque d’emporter tout le monde, eux y compris…
Qui y gagneront à la fin sinon leurs mentors et autres tireurs de ficelles, chancelleries et multinationales, tapis au Rwanda, en Ouganda, aux USA, au RU, au Canada, en Israël mais aussi en Russie et en Chine…
Vite que les Congolais doublent d’effort, d’intelligence, de courage et de détermination pour empêcher cette énième hécatombe, ainsi donc le CLC et la CENCO rendraient un mauvais service s’ils arrêtaient en route leurs pressions…
A nos armes plus que jamais !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
{=" ‘La RDC), “le cœur brisé de l’Afrique’”, “se dirige vers un nouveau bain de sang”, titre The Economist dans son éditorial, qui se demande “comment empêcher une catastrophe”.
La RDC a été le théâtre “du conflit le plus meurtrier dans le monde depuis les années 1940”, rappelle l’hebdomadaire britannique, “la guerre y a fait plus de victimes qu’en Syrie, en Irak, au Vietnam ou en Corée”.
Pourquoi la RDC s’enflamme-t-elle à nouveau ? Le mandat de son président “s’est achevé en 2016” mais Joseph Kabila “s’accroche au pouvoir”.
Il perd le contrôle sur l’ensemble de ce vaste pays. Dix provinces sur 26 sont dévastées par des conflits armés. Des dizaines de milices répandent à nouveau la terreur.”
“Pourquoi le monde devrait-il s’en préoccuper ?” s’interroge le journal dans son numéro du 17 février, bien conscient que le pays africain fait peu la une de l’actualité mondiale. “La RDC est un pays lointain et (dont les vicissitudes) n’ont pas d’effet visible sur les grandes places financières mondiales”, pourtant “le reste du monde devrait s’inquiéter (de cette situation) et il pourrait aider”. Ce qui se passe en RDC « est important pour la simple raison que ces gens sont des êtres humains et qu’ils méritent mieux. Et aussi parce que les flammes d’un incendie se propagent.”
The Economist s’inquiète d’une contagion régionale de la violence chez les voisins rwandais, ougandais, angolais, sud-soudanais ou encore centrafricains.
Il plaide pour le renforcement des casques bleus déjà présents sur place et pour davantage de sanctions internationales contre Joseph Kabila afin de l’inciter à organiser, enfin, des élections et ne pas y participer."
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210078&Actualiteit=selected }
Mine de rien, nos apprentis-sorciers au pouvoir jouent trop au feu, on sait qu’ils font peu cas de la « vie humaine » mais à moins qu’ils soient à ce point suicidaires, ce feu risque d’emporter tout le monde, eux y compris…
Qui y gagneront à la fin sinon leurs mentors et autres tireurs de ficelles, chancelleries et multinationales, tapis au Rwanda, en Ouganda, aux USA, au RU, au Canada, en Israël mais aussi en Russie et en Chine…
Vite que les Congolais doublent d’effort, d’intelligence, de courage et de détermination pour empêcher cette énième hécatombe, ainsi donc le CLC et la CENCO rendraient un mauvais service s’ils arrêtaient en route leurs pressions…
A nos armes plus que jamais !!!
" Africa’s broken heart
Congo is sliding back to bloodshed"
How to stop a catastrophe
° https://www.economist.com/news/leaders/21737027-how-stop-catastrophe-congo-sliding-back-bloodshed
"Waiting to erupt
Congo’s war was bloody. It may be about to start again "
President Joseph Kabila is in the seventh year of a five-year term. He is struggling to hold the country together
° https://www.economist.com/news/briefing/21737021-president-joseph-kabila-seventh-year-five-year-term-he-struggling-hold
WHEN change comes to Congo, it can come fast. The previous president, Laurent Kabila, lost power when a bodyguard shot him in 2001. The president before that, Mobutu Sese Seko, was overthrown by Rwandan-backed rebels who marched 1,600km through the rainforest in a mere six months, wearing gumboots. Mobutu did not pay his troops. “You have guns,” he told them. “You don’t need a salary.” Faced with a serious enemy, they ran away. A tyrant who had ruled for 32 years was suddenly unemployed.
Could it be about to happen again? Congo’s ruler today, Joseph Kabila, who inherited the job from his late father, is beleaguered. Like Kabila père, he has many enemies. Like Mobutu, he has presided over a violent kleptocracy, which few Congolese would lift a finger, let alone a rifle, to defend. His presidential guards remain loyal because they, at least, are well-paid and he maintains a large network of cronies who benefit from corruption. But he is wobbly.
President Kabila is in the seventh year of a five-year term and is constitutionally barred from standing again. He was supposed to call an election in 2016 but found excuses to delay it over and over. He has no legitimacy. His authority is disintegrating. And with it, central Africa faces once again the possibility of a slide into war.
After Mr Kabila broke a vow to hold elections by the end of last year, there were protests at Catholic services in Kinshasa, the capital, and 12 other cities. Mr Kabila cracked down hard. Police surrounded 134 churches in Kinshasa alone, beat and tear-gassed churchgoers, and shot live rounds into fleeing congregations. At least eight people died and probably many more. Human Rights Watch reports that bodies were dumped into the Congo river.
In rural areas the violence is worse. More than 70 rebel groups trade bullets with the army or, more commonly, prey on civilians. The security forces are equally vicious. Some 2m people fled their homes in 2017, bringing the total internally displaced to 4.3m. The UN predicts that an army offensive launched last month against Islamist guerrillas near the border with Uganda will drive another 370,000 from their homes. At least ten of Congo’s 26 provinces are in the grip of armed conflict. Refugees are flocking into Uganda, Tanzania, Angola and Zambia. Recent history suggests that things could get much bloodier.
The great Congo war of 1998-2003 was the most lethal on any continent in most people’s lifetimes. It sucked in soldiers from eight other countries. Mass rape became routine. No one knows how many people died of machete wounds, hunger and disease. Estimates range from 1m to over 5m. Four factors fed the war: an external shock to start it; a state too rotten to hold Congo together; vast mineral wealth that paid for weapons and was worth fighting over; and a tangle of ethnic and tribal grievances for warlords to exploit.
The external shock was the Rwandan genocide of 1994. In its aftermath 2m refugees fled into eastern Congo. They were not the victims, but the perpetrators, along with their families and weapons. The forces of Paul Kagame, Rwanda’s Tutsi strongman, had chased them into the rainforests of what was then called Zaire. When they used the forest as a base to attack Rwanda, he invaded his giant neighbour, twice, to slaughter them. The first time he overthrew Mobutu and put Laurent Kabila in the palace. The second he tried to overthrow Kabila, who had double-crossed him and started to aid the genocidal Hutus. Only swift military intervention by Angola, Zimbabwe and Namibia saved Kabila’s life.
Scramble in Africa
The war then degenerated into what Joseph Conrad once called a vile scramble for loot. Armies and militias seized mines and helped themselves. Gunmen plundered villages and raped every woman they could catch. The carnage ended, more or less, in 2003, when all sides were exhausted and donors were leaning on them to make peace. Today the world’s largest UN peacekeeping force, numbering 18,000 blue helmets, tries to enforce a measure of calm in the east of the country.
Paul Collier of Oxford University estimates that when a civil war ends, it has a 40% chance of reigniting within a decade. Congo has so far avoided a full relapse. But it still has three of the four factors that fed a conflict last time—a rotten state, mineral wealth and warlords stirring up animosities. It also has an illegitimate president. Small wonder Congolese are nervous.
Congo is four times the size of France but has less paved road than Luxembourg. Its population is estimated at 80m but no one is sure (the latest census was in 1986). Whatever the true figure, it is soaring. The average Congolese woman has six children, the third-highest rate in the world; nearly half of Congolese are under 14. And they are grindingly poor. Only one in seven earns more than $1.25 a day. Life expectancy is just 58. Britain, which provides aid to Congo, estimates that by 2030 it could be home to more absolutely poor people than any other country. It lags far behind even neighbouring Zambia on many indicators of development (see chart).
Yet there is more to Congo than misery. Its capital is a megacity of 12m. It is the birthplace of rumba lingala, dance music that has spread beyond Africa. Its artists exhibit across the world. Its people speak hundreds of languages. Despite this diversity, the Congolese are a single people. Crossing from Rwanda into the Kivus, you go from order to chaos, from stultifying conformity to exuberant individualism.
Africa’s beating heart
Congo’s potential is colossal. It is at the heart of Africa, and could connect north, south, east and west, if only it had roads. Underneath its soil lies enough copper, cobalt, zinc, tin, diamonds and gold to transform its fortunes, if only the wealth could be used wisely. Its rainforests teem with wild animals and unfamiliar plants. Binding it together is the great river, which flows so hard into the Atlantic that Portuguese sailors in the 16th century could drink fresh water 160km out to sea. The Congo could, if harnessed, power much of Africa. Yet chronic misrule and insecurity prevent any of this potential from becoming reality.
Somehow, with a bit of ingenuity and a lot of hustle, its people get by. On Lake Kivu a curious industry has grown up. On a beach, crude rails–seemingly pilfered from a railway–descend into the water. Mounted on top is a half-built ferry. Young men crowd around it, wearing cheap sunglasses in place of safety goggles, as they weld parts onto the hull. According to Baby Masuo Hamadi, the 39-year-old chief engineer, the boat will have cost just $800,000.
For $50, a speedboat will take you across the lake in two hours. The slower boats, which take 12 hours, have pulsing on-board nightclubs. Your correspondent travelled on a ship with four classes of travel, from a crowded and sweaty third-class compartment in the hold to a VIP cabin on the roof, occupied by a splendidly regal government minister.
The boats thrive because no one wants to travel by road. The journey from Bukavu to Goma, on the other end of the lake, is infested with rebels. Though the boats occasionally sink (and contain precisely zero safety equipment), they are still far safer. “Cars don’t move how they used to, because of the insecurity,” says Bebe Kasi, a soldier’s wife travelling from Kalemie, on Lake Tanganyika. She left her husband there after fighting broke out nearby, to take her children out of danger.
It is in the green hills of North and South Kivu that Congo’s wars have been most bloody. Bukavu and Goma, the two main cities, have changed hands several times. The hills are densely populated and fertile. Conflict over land, grazing and water is common. Analysts talk in an alphabet soup of acronyms of different armed groups. The last major offensive took place in 2012, when a new Tutsi group, M23, reportedly sponsored by Rwanda, marched into Goma unopposed. It was eventually thrown out by the Congolese army, supported by the UN. But war has continued.
Local rebel groups are nearly all ethnically based. The government will not protect you, they tell villagers, so you must rely on your tribe. They make money from logging, extortion and smuggling. They terrorise civilians but have not yet seriously challenged Mr Kabila’s rule.
Some rebel groups seem to be coming together and may once again threaten the state. In September a group called Mai Mai Yakutumba, led by William Amuri Yakutumba, an ageing Babembe rebel who likes to wear a Nazi SS symbol on his uniform, attacked Uvira, a lakeside city in South Kivu. The Congolese army fled. With machineguns mounted on speed boats, the rebels would have taken the city had they not been repelled by Pakistani peacekeepers. Mr Yakutumba says his aim is to overthrow the government in Kinshasa.
In the past year several cities have seen prison breaks. One in Kinshasa, led by a Christian cult, freed perhaps 4,000 people. In Beni, a city in North Kivu, massacres of civilians and attacks on UN bases have killed hundreds. In Kasai, in the south-west, a major insurgency that began late last year has displaced hundreds of thousands and led to the deaths of thousands, including two UN experts, one of whom was apparently decapitated by rebels.
State of collapse
Making sense of it all is hard. Mr Kabila’s foes say he has deliberately stoked violence so that holding elections is impossible and he can stay in power. Others mutter conspiratorially that the West keeps Congo in chaos so as to extract its minerals.
What seems more likely is that Mr Kabila’s authority is draining away and with it the Congolese state’s ability to maintain even a basic monopoly of violence. Soldiers and police are barely paid. In Beni, the front line in the battle against the rebels allegedly responsible for the massacres, soldiers live in miserable dugouts protected from the elements by tree branches and tarpaulins, and complain that there is no food. They rarely fight.
In the east Mr Kabila has never really been in control. Instead he has forged alliances with warlords and regional power-brokers, with the tacit support of Mr Kagame over the border in Rwanda. Army commanders, of which Congo has far too many, are bought off with lucrative postings where they can smuggle or extort.
The UN provides a hefty monitoring operation and has so far prevented any rebel movement from growing large enough to threaten Mr Kabila. That now risks breaking down. Nikki Haley, Donald Trump’s ambassador to the UN, accuses it of propping up a corrupt government. Even as conflicts spread, the peacekeeping mission is being cut back, to save money. Meanwhile, Rwanda and Burundi are quietly fighting a proxy war on Congolese territory. Neighbours abhor a power vacuum.
Dig for victory
Mineral wealth finances the instability. Take, for instance, a gold mine in a hill at a place called Nzibira, 80km from Bukavu. All of the vegetation has been stripped away. Tunnels have been cut deep into the rock and propped up with logs. A generator hums, pumping air down the shafts. Men with cheap head-torches scurry around the surface. Underground, at the end of a steep tunnel too small even to crouch in, miners bash chisels into the rock to free the precious ore.
This kind of mining is “artisanal”, meaning primitive and dangerous, not expensive and handmade. Industrial mining all but stopped in the 1980s in this part of Congo. Instead, 400 workers dig, carry, wash, break and filter the ore by hand. They break lumps of mud and rock not with hammers but with bigger rocks. Congo has perhaps 2m such miners.
Their unmeasured output may exceed that of Congo’s industrial mines, which are run mostly by Western and Chinese firms and provide 95% of formal exports. Without mining, villagers around Bukavu and Goma would struggle to afford tin roofs or mobile phones. But the men with guns would have less to fight over. Many mines are run or taxed by warlords.
Augustin Baderhekuguma has been mining for 31 years. In a good week his team of around 50 workers can bring out around 50 grammes of gold, earning $2,300 from the local négociants (middlemen). Recent years have been hard. Since 2010 the Dodd-Frank law has required American firms to prove their products do not contain “conflict minerals”. So that an embargo did not affect all Congolese minerals, Mr Kabila ordered the shutdown of mining in eastern Congo, the most conflict-ridden region. Soldiers swarmed over the sites, forcing miners off the hills. Mr Baderhekuguma went to Kolwezi, in the former province of Katanga, to find work. Others went back to subsistence farming. A few joined rebel groups.
Fidel Bafilemba, who runs an NGO in Goma, says the law has made it harder for armed groups to fund themselves. But not impossible. Several complex systems of verification, using bags and tags to track minerals, have grown up. That gives sellers the paperwork to “prove” that minerals can be certified as coming from conflict-free artisanal mines.
Yet many are sceptical that the system stops fraud. “Here, there is so much gold, it is sold in all of the neighbourhoods,” says Apollinaire Bulundi, a former South Kivu minister of mines. Almost all of it is mined by hand and smuggled out, mostly into Rwanda, Uganda and Burundi, often wrapped in women’s clothes. Pascal Buyoya, a smuggler in a flamboyant red suit, says he takes the gold to Rwanda. From there, it is flown to Dubai, and becomes indistinguishable from any other gold. The Congolese state receives no taxes from this trade but bigwigs on both sides of the border have grown fat on it.
War threatens Congo’s natural splendours. Fly over Virunga national park in a helicopter, and you can see great black patches where the trees have been burned. Smoke rises ominously. The forest is burnt down for charcoal, with which most Congolese cook. Much of the trade is controlled by the FDLR, a Hutu militia which grew out of the génocidaires.
Congo’s forests contain gorillas, bonobos and chimpanzees, as well as the elusive okapi, which looks as if it is half-giraffe, half-zebra. Forest elephants and lions also hide in its depths. It is vast and poorly understood. Last year, scientists discovered an area of peatland around the size of England, containing as much trapped carbon dioxide as America emits in 20 years.[
Daring tourists visit Virunga to climb Nyiragongo, an active volcano, and to track gorillas. They need an armed escort. The park’s Belgian boss, Emmanuel de Merode, reckons that the illegal economy there—charcoal, logging, fishing—is worth $100m a year. His rangers try to prevent some of it. Over 100 have been killed. Mr de Merode has been shot while doing his job, too.
He recognises that the park cannot deprive desperately poor locals of 2m acres of land without offering them something. So the park is building hydroelectric power plants–some of which are paid for by money from the Howard Buffett foundation, an American charity. Running any kind of enterprise in Congo is costly, however. Half of the park’s revenues go to Kinshasa, supposedly to fund the national park service. What happens to the money, Mr de Merode is unsure.
Go with the flow
Nothing illustrates Congo’s missed opportunities better than the river itself. Under brutal Belgian colonialism, it was the country’s main artery. Stanleyville, later renamed Kisangani, 1,500km inland, became the country’s second-biggest city. A series of cataracts upriver means that the capital, Kinshasa, is where the river starts to become navigable.
“You could go all over this country by river,” says the director of the national transport office, Daniel Mukoko Samba, pointing to an old map. Tributaries of the Congo and the Kasai rivers used to carry palm oil, beer, coffee and other goods from factories to the coast. Now the factories are derelict, and the grand shipping company the Belgians built has no functioning boats. The latest statistics Mr Mukoko Samba can produce for traffic date from 1979.
Trade on the river now moves on small barges. In Kisangani ladies in multicoloured wraps cook on open fires, waiting for a boat. There are no cabins. Instead, passengers sit in a floating shanty town on top of the cargo, with tarpaulins to shield them from the rain. There are no fixed timetables. Whenever the rumour spreads that a barge is leaving, people rush to it. Therèse Basea Abedi, a 43-year-old trader, is waiting to travel to Kinshasa, where her mother has just died. It could take ten days, or a month. Coming back against the flow could take six weeks. Ms Abedi has made the journey 30 times or so. Each time it has got worse, she says. The rich fly.
The river’s hydroelectric potential is barely tapped. Kinshasa is powered by two large dams, built in the Mobutu era. There are plans for a third, which could generate 39,000MW, or twice as much as China’s Three Gorges dam. That is enough to power not just Congo but much of southern Africa. Yet, despite a South African promise to buy the power, the project has gone nowhere. In 2016 the World Bank withdrew its support, having been put off—those with knowledge of the project say—by Mr Kabila’s insistence that he take personal charge of it.
Kin La Poubelle
Kinshasa is the centre of Congolese cultural life and politics. Its glitzy hotels and restaurants are where the money looted from the rest of the country is spent. It boasts grandiose architecture (including an enormous Chinese-built parliament) and some of the best-dressed people in the world (known as sapeurs, or members of the Society for the Advancement of Elegant People). It is also filthy and lawless. The buses are known as “spirits of death”. The potholes are the size of buses. Traffic is regulated by gun-toting cops who will happily pull a motorist out of his car and beat him up in broad daylight.
The city is one of the least connected in the world. The airport on the English channel island of Guernsey, with a population of 63,000, handles more passengers than Kinshasa’s. Perhaps one in 20 Kinois has a formal job. Nonetheless they pay dearly to live in the metropolis. A room in a slum, without dependable electricity or clean water, can go for $100 a month.[
In December 2016, on the streets of Kinshasa, Mr Kabila met his biggest test as his term as president drew to a close. He faced Étienne Tshisekedi, a veteran of the anti-Mobutu struggle in the early 1990s, who is revered in much of the city. On the final day of the year, with riots brewing, Mr Kabila agreed that elections would be held by the end of 2017 and that, in the meantime, a national unity government would bring in parts of the opposition.
n February 2017, however, Tshisekedi died and the deal began to implode. Without its charismatic leader, the opposition alliance, le rassemblement, is weak. Martin Fayulu, the co-ordinator of the group, says Mr Kabila “wants to stay in power eternally”. An election is scheduled for December 23rd. Voter registration has progressed but few expect it to happen on time. On January 31st Mr Kabila’s spokesman said his boss would not run for another term and would name a preferred successor by July. The opposition do not believe him.
According to polling by the Congo Research Group, of New York University, Mr Kabila is unpopular. If he changed or ignored the constitution and ran again, just 10% of the population would vote for him. However, his rivals are weak, too. Moïse Katumbi, a wealthy former governor of Katanga, came first in that poll, with 38%. But he is in Brussels, having been exiled and then convicted of (almost certainly) trumped-up charges of illegally selling property. Tshisekedi’s son Félix lacks his father’s charisma. No Congolese politician has a truly national following.
Mr Kabila has amassed great wealth in office but shows little interest in governing. According to a friend, he is indecisive and introspective. He likes to collect motorbikes and old cars. He spends a lot of time on a farm he owns in Katanga, where he also has plenty of businesses. Some say he plays a lot of video games.
He rarely appears in public or gives speeches. Having been raised in Tanzania, he speaks little Lingala, the language of Kinshasa’s streets. Having taken power at 29—he is now just 46 years old—he cannot reasonably hope to die peacefully in office. Yet there is almost nobody he could turn into a dauphin, trusted to protect his affairs. Jaynet, his sister, and Zoe, his brother, both members of the national assembly, are his closest allies. He thinks tactically, not strategically. Each promise seems designed to buy him another few months in power. He cannot keep it up for ever.
Congo is a bit like Mount Nyiragongo. In 2002 it erupted and a river of molten rock, 200 metres wide, poured down towards Goma. Some 400,000 people were evacuated—at the last minute, because the rebels controlling the city thought that the warning of the impending eruption was a trick to make them flee.
Even as Nyiragongo’s crater still bubbles, 50 metres under the surface of nearby Lake Kivu lies 60bn cubic metres of methane. If lava sinks to the bottom, the explosion will release enough gas to suffocate everyone for miles around—millions of people. The city avoided this catastrophe in 2002, says Abel Minani of the local volcanology centre. Next time, it might not.
Bubbling under
As with the volcano, so with politics. A new war could spread far beyond Congo’s borders, sucking in neighbours as happened 20 years ago. By contrast, if Congo were peaceful and growing, it would give a huge boost to the continent of Africa.
There are reasons to hope. Among them is Lucha, a movement of young middle-class activists that started in Goma and has now spread across the country. Ghislain Muhiwa, one of the founders, explains the group’s tactics. Instead of engaging in ethnic politics, they protest against the government’s failure to provide services. “People here think it is normal to have no water, no electricity, to be killed by militias. Our job is to convince them it is not normal.”
No more than a few hundred people in size, Lucha has nonetheless scared the government. That is because it cannot be bought off. Dozens of its activists have spent time in prison; others have disappeared. Mr Muhiwa spent six months in prison—he devoted it to teaching the other inmates how to read and write. Lucha is a long way from bringing about a revolution. But it is a hint of what the people of Congo could produce, given a chance."
" Corruption en Afrique : la thérapie par l’exemple
° http://www.afrik.com/corruption-en-afrique-la-therapie-par-l-exemple
On peut en parler, critiquer, s’inquiéter, s’insurger, la corruption bat son plein et est de plus en plus « sophistiquée » ce qui la rend de plus en plus difficile à combattre. Dans son article, Kassim Hassani, fait un véritable plaidoyer contre la corruption des dirigeants africains. En citant plusieurs exemples sur le continent, il s’insurge contre le trop grand silence qui entoure des faits de corruption. La corruption est une longue chaine qui va du sommet jusqu’à la base mais une chose est certaine, si le sommet (l’Etat) ne fait pas d’efforts, l’inertie sera durable et profonde.
Lors du 30ème sommet de l’Union Africaine de janvier 2018 à Addis Abeba, les dirigeants africains se sont assignés de faire de la lutte contre la corruption, l’un des principaux défis. Cependant cet élan volontariste, soulève de nombreuses interrogations car, si la majorité des chefs d’Etat africains se disent contre la corruption, ils restent encore nombreux à en faire usage au quotidien. L’augmentation constante du nombre de dirigeants englués dans des scandales de corruption prouve que la corruption n’est plus seulement un dysfonctionnement de la gouvernance, mais est devenue un mode de gouvernance. Comment en sortir ?
Sortir du déni de responsabilité
Selon le Rapport sur la gouvernance en Afrique publié par l’ONU en 2016, la corruption est l’un des obstacles majeur à la transformation structurelle du continent. Sur la soixantaine d’Etats que compte le continent, seuls trois (Botswana, Cap-Vert, Ile Maurice) se détachent de la grande famille des pays corrompus, au rang desquels on retrouve en queue de peloton le Burundi, l’Angola, l’Erythrée, la Libye, le Soudan, la Somalie. De nombreuses études soulignent que l’absence de bonne gouvernance, la faiblesse des institutions, les mécanismes régulateurs inefficaces, les cadres juridiques et réglementaires inadéquats et les mécanismes d’exécution inopérants font le lit de la corruption en Afrique. Il apparait donc urgent de sortir du déni de responsabilité dans lequel s’enferment les dirigeants africains. En effet, si les Chefs d’Etat africains combattent publiquement la corruption, dans les faits, ils font très peu pour endiguer le fléau.
Dans ce domaine, tout commence par la volonté de donner le bon exemple. La grande majorité, les dirigeants africains ont accédé au pouvoir grâce à la corruption électorale, soit parce qu’ils en ont été directement acteurs, passifs ou bénéficiaires. Or, la corruption électorale est endémique en Afrique. Elle favorise l’ascension de dirigeants peu vertueux, dont la connexion avec les milieux d’affaires est un fait établi. Ces chefs d’Etat africains, insouciants du mieux-être des populations, livrent une guerre à la petite corruption tandis que règne l’omerta sur la corruption d’Etat. Cette situation est de nature à biaiser le signal envoyé aux populations sur ce qui est acceptable ou non en matière de corruption. D’un côté, la lutte anti-corruption sert à anéantir les voix discordantes et les velléités de challenge au sein de l’opposition ou même de la famille politique, tandis que de l’autre côté, les rentes issues de la corruption servent tout bonnement à dompter les institutions de la République aux fins de les aider à tripatouiller la Constitution pour s’accrocher au pouvoir.
Ces réalités soulèvent des doutes quant à la sincérité des présidents africains pour engager une réelle lutte contre la corruption. L’affaire dite des biens mal acquis impliquant plusieurs familles présidentielles africaines a ravivé la nécessité pour les présidents africains d’effectuer une déclaration en bonne et due forme de leur patrimoine à l’entrée et à la sortie de leurs fonctions présidentielles. Cela devrait incomber aussi à toutes les personnes impliquées dans la chaîne de dépenses de l’Etat. Autrement, ce combat tel que lancé par l’UA équivaudrait à mettre la charrue devant les bœufs.
La promotion de la démocratie participe à la limitation des pouvoirs des dirigeants ainsi qu’au renforcement du contrôle institutionnel et social de l’usage dudit pouvoir. Elle impose donc des réformes structurelles pour renforcer l’équilibre institutionnel. Plusieurs actions sont possibles : par exemple, opter pour des fonctions publiques moins pléthoriques et mieux rémunérées pour faire reculer la politisation intéressée de l’administration, assurer un financement public à un niveau satisfaisant pour les partis politiques, bâtir un état protecteur et neutre avec des leviers de contre poids sociaux, judiciaires, politiques et économiques.
Opter pour la thérapie par l’exemple
Pour contrer la corruption, il faut indéniablement améliorer la gouvernance au sommet. Les chefs d’Etat peuvent d’ores et déjà donner l’exemple avec des procédures transparentes et traçables dans la gestion des affaires publiques, en l’occurrence les contrats miniers ou les concessions avec les multinationales. Par exemple, les Tchadiens se demandent encore aujourd’hui à quoi a servi la manne pétrolière au temps des vaches grasses. Au Bénin, de sérieux doutes subsistent sur les conditions d’adjudication de la mise en concession du port et de l’aéroport de Cotonou. Au Niger voisin, c’est un éternel brouillard autour des contrats d’uranium. Le cas de l’Afrique du Sud avec le Président Jacob Zuma est si retentissant qu’il est devenu ces temps derniers le symbole de la corruption au sommet de l’Etat.
Si les chefs d’Etat de l’UA veulent réellement endiguer la corruption, ils doivent adopter la réédition des comptes, c’est à dire respecter les règles qu’ils ont eux-mêmes mises en place. Il s’agit avant tout d’éviter un combat sélectif et partial dans la lutte contre la corruption. L’une des clés du succès est de ne pas faire de la lutte un instrument d’oppression et d’intimidation des voix discordantes. Dès lors, la nécessité de se doter de lois et des dispositions qui tiennent compte des valeurs humaines, la démocratie et qui respectent chacun dans sa personne, ses droits, ses obligations et ses aspirations, pourra féconder la lutte en succès. Il s’agira surtout de renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire et de la crédibiliser par un système transparent.
Si cette la thérapie par l’exemple est essentielle à la lutte, elle ne fait pas abstraction de la question des incitations. La corruption sur le continent résulte aussi des effets pervers des politiques occidentales, qui au fond ne visent qu’à servir leurs propres intérêts. Les chancelleries occidentales ont le devoir moral d’œuvrer pour sortir de cette coopération douteuse par la corruption. À l’opposé, ils peuvent geler les avoirs douteux, organiser un contrôle rigoureux de l’aide au développement, et récompenser les dirigeants les plus vertueux.
Cette transformation positive de l’environnement aura un impact culturel décisif sur les mentalités du citoyen lambda, artisan ou bénéficiaire de la petite corruption. Si les chefs d’Etat ont eu le mérite de faire le diagnostic, il est peu probable qu’ils instaurent une lutte efficace. Le combat contre la corruption implique une reconversion des mentalités du sommet à la base. Ainsi elle cessera d’être vue comme une peccadille ou une émanation culturelle."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"Le « raïs » hors mandat a-t-il la scoumoune ?"
° http://www.congoindependant.com/le-rais-hors-mandat-a-t-il-la-scoumoune/
Un des véhicules du cortège du « raïs ». Photo Zambian Observer
Le mois de février est un mois horrible. Pas pour tout le monde. Au cours de la première moitié de ce mois de février 2018, le cortège de l’improbable successeur de Mzee Kabila, alias l’homme aux multiples lieux de naissance (Hewa Bora II, Lulenge, Fizi, Mpiki etc.) et plusieurs patronymes (Kanambe, Mtwale, Kabange, Christopher, Hyppolyte etc.) a été impliqué dans plusieurs accidents de circulation.
Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les cancans de Kinshasa-Lez-Immondices, le « duel spirituel » que les prêtres catholiques ont promis d’opposer aux balles et gaz lacrymogènes des tueurs à gages du « raïs » hors mandat commence à produire « ses effets ». C’est en tout cas ce qui se raconte dans les milieux des « balobiens » et « balobiennes » de Lipopo ya ba nganga.
D’après mon ami qui sait décidément tout, le « raïs » hors mandat, alias commandant suprême des FARDC, de la police nationale, de la « garde prétorienne » et des mercenaires a regagné Kin-la poubelle ce dimanche 18 février. Il revenait de de la Zambie que dirige un autre dictateur et soiffard nommé Edgar Lungu.
A Lusaka, le « raïs » hors mandat qui avait dans sa suite notamment plusieurs opposants débauchés (José Makila Sumanda, Jean-Lucien Bussa Togba et Jean-Marie Ingele Ifoto) a eu la frayeur de sa vie lorsqu’une camionnette est venue emboutir la limousine dans laquelle il se trouvait avec le chef de la diplomatie zambienne Joe Malinji. L’accident a eu lieu dimanche 17.
« Balandi biso ti awa »
Friand de l’humour noir, mon ami m’a fait une confidence. « Après le choc entre les deux véhicules, me souffla-t-il dans le creux de l’oreille, un membre de la garde rapprochée du raïs hors mandat s’écria: balandi biso ti awa! ». Traduction : « Ils nous ont suivis jusqu’ici ! ». « Ils », c’est qui?, lui ai-je demandé. Réponse: « Ce sont les miliciens Kamuina Nsapu ».
Mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien de poursuivre sa confidence: « Le conducteur du camion zambien est un veinard. Si cet incident avait eu lieu à Kin, il aurait été embarqué dans un des véhicules des ‘GR’ pour une destination inconnue ».
A en croire mon ami, le « raïs » vient de totaliser trois accidents en moins de 17 jours. Pour lui, l’homme a la barbe poivre sel à la Jomo Kenyatta a la « scoumoune ». Voyant mon air interrogatif, il explique: » la scoumoune, la poisse et la malchance sont des synonymes ».
Après cette brève explication, l’ami d’étayer sa thèse en rappelant qu’au cours de ce mois de février 2018, le cortège du « raïs » a été mêlé à trois accrochages. « Le premier, relate-t-il, remonte à la journée de lundi 5 février ». C’était au croisement de l’avenue du 24 novembre – rebaptisée pompeusement avenue de « Libération » – et du boulevard du 30 juin. « Une Jeep du convoi a percuté deux voitures qui se trouvaient en arrêt pour laisser passer les piétons dont des élèves ». Bilan : plusieurs blessés. « Les ‘GR’ ont emporté les blessés », assure l’ami.
Le second accident a eu lieu le mardi 13 février sur la Nationale n°1 aux environs de Songololo dans la province du Kongo Central. Le « raïs » hors mandat revenait de Matadi où il venait d’assister à l’inauguration d’un nouveau système de forage de la société « Perenco » qui siphonne le pétrole des Kongomani. Bilan : cinq « GR » tués.
D’après mon ami qui sait décidément tout, le « raïs » hors mandat considère le Congo-Kin comme un bien appartenant à son clan politique et familiale. « Le cortège du raïs roule toujours à tombeau ouvert avec un mépris évident pour les piétons et les automobilistes Kongomani », glisse-t-il. « La répression sanglante des marches pacifiques organisées le 31 décembre 2017 et le 21 janvier 2018 par les « laïcs cathos » a engendré une logique de guerre asymétrique entre les Catholiques et le raïs ».
« Duel spirituel »
A en croire l’ami, les « Cathos » auraient décidé d’opposer le « jeûne et prière » aux balles de Kalachnikov et gaz lacrymogènes du « raïs » et non pas les « ndika » chers au leader de l’ex-BDK Ne Muanda Nsemi.
Voyant que je pouffais de rire, l’ami adopta un air sérieux. Il me rappela un passage de l’homélie prononcée par l’abbé Luyeye lors de la messe organisée le vendredi 9 février à la mémoire des victimes des massacres. « Que celui qui a déjà donné l’ordre de tirer sur les manifestants, que celui qui a tiré sur les manifestants sans arme, sache que la balle est dans son propre corps et non dans le corps de celui qui est tombé, la balle est dans sa propre conscience et disons père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Pour mon ami, entre le raïs hors mandat et les Cathos, le « duel spirituel » est engagé. Selon lui, le révérend François-David Ekofo l’avait prévenu dans son sermon qui lui a valu de prendre le chemin de l’exil. Ekofo avait cité Esaie 5:20 dont les paroles sonnent comme une malédiction: « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et bien mal, Qui change les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur et la douceur en amertume ».
Doté d’un esprit retors, l’ami de conclure le plus sérieusement que « le raïs a la scoumoune ». « Il est hanté par les fantômes de ses nombreuses victimes dont les corps sont enfouis dans des fosses communes au Kasaï et à Maluku ou jetés dans le fleuve. Chaque pas que le raïs fera désormais, c’est un pas vers la mort… ». Irrationnel? L’avenir le dira."
"Le président congolais Joseph Kabila sort indemne d'un accident de la route en Zambie
° http://www.lalibre.be/actu/international/le-president-congolais-joseph-kabila-sort-indemne-d-un-accident-de-la-route-en-zambie-5a89bb59cd70f0681dc60147
INTERNATIONALLe président congolais Joseph Kabila est sorti indemne d'un accident de la circulation qui a impliqué son convoi dimanche lors d'une visite officielle en Zambie, le deuxième du genre en une semaine, a rapporté la presse locale.
Un camion léger a percuté la voiture dans laquelle se trouvaient le président Kabila et le ministre zambien des Affaires étrangères, Joe Malinji, alors qu'elle circulait sur une route près de la capitale, Lusaka.
Les deux hommes politiques sont sortis indemnes de l'accrochage, ont précisé les journaux 'Zambian Oberver' et 'Lusaka Times', qui ont publié des photos de plusieurs véhicules endommagés tout en indiquant que personne n'avait perdu la vie dans l'accident.
M. Kabila effectue depuis samedi une visite de 48 heures en Zambie pour rencontrer son homologue Edgar Lungu.
Selon la presse congolaise, M. Kabila a salué cette rencontre qui, a-t-il dit, vient renforcer les liens de fraternité entre Kinshasa et Lusaka. Les deux pays partagent une frontière commune longue de 2.100 km.
Mardi, cinq personnes avaient trouvé la mort et onze autres avaient été blessées lors d'un accident impliquant le cortège du président Kabila sur une route du sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) alors qu'il revenait de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central.
BELGA"
° https://www.lusakatimes.com/2018/02/18/kabilas-motorcade-another-road-accident/
° https://www.matininfos.net/zambie-cortege-de-joseph-kabila-accident-de-route/
° http://www.cheikfitanews.net/2018/02/lu-pour-vous.accident-de-route-a-lusaka-dans-le-cortege-de-j.kabila.html
"Actu Expliquée18.02 : "Kabila" l'a échappé belle en Zambie : Un camion a frappé son cortège"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"Kabila’s motorcade in another road accident"
° https://www.lusakatimes.com/2018/02/18/kabilas-motorcade-another-road-accident/
° https://www.matininfos.net/zambie-cortege-de-joseph-kabila-accident-de-route/
"Accident de Joseph Kabila en Zambie : Kinshasa note une “grave négligence”, Lusaka s’explique"
° http://www.kinshasatimes.cd/accident-de-joseph-kabila-en-zambie-kinshasa-note-une-grave-negligence-lusaka-sexplique/
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ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"RDC : sanctions suisses contre 9 dignitaires congolais"
° https://afrique.lalibre.be/15665/rdc-sanctions-suisses-contre-9-dignitaires-congolais/
"Crise en RDC : Interdiction de voyage et gel des avoirs contre 14 personnalités congolaises"
° https://actualite.cd/2018/02/22/crise-rdc-interdiction-de-voyage-gel-avoirs-contre-14-personnalites-congolaises/
° http://www.kinshasatimes.cd/la-suisse-frappe-14-dignitaires-du-regime-de-joseph-kabila/
"RDC : Guerre ouverte entre Thambwe et Okitundu
° https://afrique.lalibre.be/15677/rdc-guerre-ouverte-entre-thambwe-et-okitundu/
C’est Jeune Afrique qui révélait l’affaire fin de semaine dernière. Deux cabinets d’avocats se retrouvent chargés de défendre le intérêts des 15 personnalités congolaises sanctionnées par l’Union européenne.
C’est peu après le train de sanctions du 12 décembre 2016 que Leonard She Okintundu, ministre des Affaires étrangères, mandate une équipe d’avocats emmenés par le Belge Philippe Chansay-Wilmotte. Le temps presse, les avocats n’ont que quelques semaines pour déposer un recours devant le tribunal de l’Union européenne à Luxembourg. Ce qu’ils font le 6 mars.
Depuis, le dossier suit son cours et est examiné par les juges de l’instance européenne. RAS, en somme.
Sauf qu’en décembre 2017, Alexis Thambwe, ministre de la Justice, entre dans la danse et mandate à son tour une autre équipe d’avocats belges pour la même mission. Dans la foulée, le ministre Thambwe, pour lequel, rappelons-le, un dossier est à l’instruction en Belgique pour crime contre l’humanité durant son passage au sein de la rébellion à l’est mais aussi, notamment, pour un dossier de contrat très particulier pour la fourniture de « plateaux repas » dans les prisons congolaises (!), décide de retirer le mandat à la première équipe. Laquelle refuse de céder. Depuis, soit deux mois, et alors que des échéances approchent à grands pas, tout est à l’arrêt.
Qui a raison ?
Le ministre des Affaires étrangères, devenu une star des réseaux sociaux depuis une certaine vidéo, pouvait-il mandater une équipe d’avocats? « Oui », répondent les différents juristes contactés. « C’est dans ses prérogatives. Le ministre de la Justice peut intervenir à l’étranger pour défendre l’Etat congolais. Ici, il s’agit de particuliers, c’est donc au ministre des Affaires étrangères d’intervenir, ce qu’il a fait»… « Avec l’aval de Thambwe », ajoute un proche des milieux politiques kinois.
Alexis Thambwe serait donc intervenu à tort, selon nos divers intervenants. « Mais si l’homme est brillant et bosseur, c’est aussi quelqu’un qui ne reconnaîtra jamais ses rreurs », explique un de ses anciens collègues au gouvernement congolais.
« L’immobilisme actuel aura des conséquences fâcheuses si elle se prolonge encore un peu. Il y a des échéances à respecter et nos ministres ne doivent pas penser qu’ils vont pouvoir faire pression sur les juges européens pour qu’ils patientent », explique un juriste congolais, élu de l’opposition. « En fait, les vrais victimes de cette situation, ce sont les personnes qui sont citées sur cette liste des sanctions. Ce sont quand même des personnages qui ont un certain calibre et qui sont aujourd’hui pris en otages par la décision d’Alexis Thambwe. »
Pourquoi cette guerre entre ministres ?
« La vraie question, c’est pourquoi Thambwe est intervenu ? Peut-être voulait-il faire plaisir à des amis belges dont on dit qu’ils étaient intervenus pour aider Mende à se rendre en Belgique au chevet de sa mère malade », interroge, perfide, l’opposant.
« Les montants cités dans Jeune Afrique, s’ils sont exacts, sont plutôt maigres au regard des sommes déboursées pour un dossier similaire aux Etats-Unis. On parle ici d’honoraires avoisinant les 5 millions de dollars. Certains ont peut-être crû qu’ils allaient pouvoir bouffer de l’argent en engageant une nouvelle équipe », explique l’ancien collègue du ministre Thambwe. « C’est une hypothèse de travail… », conclut-il.
Pendant ce temps la guéguerre continue…"
"Ida Sawyer : « en RDC, on assiste à une violence à grande échelle »"
° https://afrique.lalibre.be/15620/ida-sawyer-en-rdc-on-assiste-a-une-violence-a-grande-echelle/
"Experts de l’ONU assassinés en RDC : où est passée la liste de suspects transmise par les États-Unis à Kabila ?"
° http://www.jeuneafrique.com/533190/politique/experts-de-lonu-assassines-en-rdc-ou-est-passee-la-liste-de-suspects-transmise-a-kabila/
[
b]"Les membres du Conseil de Sécurité souhaitent une déclaration publique de Kabila qu’il ne sera pas candidat"[/b]
° https://actualite.cd/2018/02/18/membres-conseil-de-securite-souhaitent-declaration-publique-de-kabila-quil-ne-sera-candidat/
"Kabila à Lusaka : « Quel est le pays qui n’a aucun problème ? Un tel pays est probablement au paradis »"
° https://actualite.cd/2018/02/18/kabila-a-lusaka-pays-na-probleme-tel-pays-probablement-paradis/
° https://afrique.lalibre.be/15573/rdc-moise-katumbi-a-lambassade-de-rdc-en-belgique/
° https://www.radiookapi.net/2018/02/22/actualite/politique/rdc-leila-zerrougui-appelle-des-concessions-pour-laboutissement-du
° http://www.jeuneafrique.com/mag/534667/politique/rdc-quand-moise-katumbi-defend-paris/
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ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
"Législatives: « Kabila » et la CENI préparent-ils une « O.P.A »?
° http://www.congoindependant.com/legislatives-kabila-et-la-ceni-preparent-ils-une-o-p-a/
Une étrange fébrilité règne au sein de la « majorité présidentielle » (MP) dont l’avenir parait incertain du fait de l’inéligibilité de sa « tête d’affiche » en l’occurrence le Président sortant. Contre toute attente, il n’est plus rare d’entendre les fameux « communicateurs » de la « MP » clamer, avec une pointe d’insolence, ces sept mots: « Joseph Kabila est prêt pour les élections ». Qu’est ce qui se dissimule derrière cette bravade à quelques neuf mois de la date fixée? Le Président hors mandat se voit-il déjà en haut de l’affiche en tant que chef de la majorité parlementaire?
Info ou intox? Sur papier à en-tête du « Centre de coordination des élections » de la « majorité présidentielle », on peut lire notamment les patronymes et les coordonnées téléphoniques de 170 prétendants aux élections législatives.
Le destinataire de ce document en circulation sur les réseaux sociaux n’est autre que la « Cellule informatique et vérification de la CENI ». Tiens! Tiens! Le « motif » est clairement stipulé: « Scanner les noms sur le serveur central avant le traitement des dossiers des candidatures aux députés nationaux (sic!)« .
En scrutant cette liste qui requiert – pour le moment – le conditionnel, on est surpris d’y découvrir les noms de quelques ténors du « G7 » et de l’UNC. Diversion? Ce document explique-t-il l’assurance tranquille qu’affiche la « MP » à la veille des consultations politiques majeures à venir?
Si l’authenticité de cet écrit était établie, on se trouverait face à un gigantesque scandale. La CENI aurait été complice d’une tentative de fraude massive pour permettre à la majorité sortante de se succéder à elle-même. Alors que l’ « humeur du moment » de la grande majorité des Congolais est à l’avènement non pas d’une alternance mais bien d’une alternative. Histoire de tourner le chapitre du « système » incarné par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) et ses avatars.
La Chambre basse du Parlement compte 500 députés. Si cette « piraterie électorale » avait réussi, il n’aura manqué à la mouvance kabiliste que 81 « élus » pour s’adjuger la majorité absolue soit 251députés sur 500.
A Kinshasa, la CENI se livre à une course contre la montre. Lundi 26 mars, la Centrale électorale a inauguré la session de formation de ses secrétaires exécutifs provinciaux en prévision desdites élections du 23 décembre prochain. Durée: cinq jours.
Le président de la CENI Corneille Nangaa a annoncé que les secrétaires exécutifs provinciaux vont acheminer, « dans les tout prochains jours », les lots des machines à voter et d’autres matériels électoraux dans leurs provinces respectives. L’objectif, selon lui, est de « rassurer la population de la tenue des élections ».
Selon une source bien informée, il semble que la MP se préparerait à affronter une vaste contestation de la machine à voter que des contempteurs de l’oligarchie en place qualifient de « machine à frauder ». Ce n’est pas tout.
LE BILAN DE LA « MP »
Jean-Pierre Kalamba, rapporteur de la CENI
Il n’est pas exclu qu’on assiste à d’autres frondes. Le rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba – dont le remplacement est réclamé à cor et à cri par l’UDPS du duo Tshilombo/Kabund – a annoncé la clôture lundi 26 mars à minuit des listes des partis et regroupements politiques devant participer aux consultations politiques. « Si on a deux regroupements, ce sont ceux-là qui vont aller à la compétition. Ce n’est pas un jeu d’enfants où on va aller supplier les gens », a conclu Kalamba qui semble envoyer un « message subliminal » à ses « camarades » de l’UDPS tiraillés entre « Limete » et « Kasa Vubu ».
Aucun dénouement n’était intervenu, en ce qui concerne l’UDPS, au moment de boucler ces lignes. Il en est de même pour le « MSR » (Mouvement social du renouveau) de l’ex-conseiller spécial en matière de Sécurité Pierre Lumbi Okongo. Un certain Rubota serait le détenteur du titre.
Dans la soirée de lundi, le ministre de l’Intérieur Henri Mova Sakanyi s’est rendu au siège de la CENI pour déposer les listes. Selon lui, on compterait 600 partis politiques et une centaine de coalition politique. Représentant d’un pouvoir politique partial qui est loin de servir l’intérêt général, Mova a invité les responsables des formations politiques dont les cas n’ont pas été résolus à s’adresser aux juridictions.
Dans un communiqué daté du 26 mars, l’association de défense des droits de l’Homme « La Voix des Sans Voix » note que « la politique de traitement discriminatoire du dossier relative au dédoublement des partis politiques n’est pas susceptible de contribuer à la décrispation totale du climat politique tant attendu par la population congolaise à quelques mois de la tenue des élections (…) ».
Pour la VSV, les membres du Conseil national du suivi de l’Accord (CNSA) n’ont pas fait preuve d’ « indépendance », encore moins de « neutralité » dans le traitement dans l’examen de ces cas litigieux.
La situation en Ituri, le dossier de dédoublement des partis et la machine à voter ne manqueront pas d’empoisonner l’ambiance électorale dans les semaines et mois à venir. Sans omettre la controverse suscitée autour de la citoyenneté congolaise de l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi. Celui-ci n’a sans doute pas dit son dernier mot. Certains observateurs ne croient plus à la tenue des élections à la date du 23 décembre.
En attendant, tous ces sujets risquent de détourner l’attention des futurs électeurs du véritable débat, à savoir le bilan de douze années d’exercice du pouvoir d’Etat par une « MP » qui tente de faire une O.P.A. sur les législatives à venir."
"La MP nie la paternité d’un document planifiant la tricherie électorale"
° https://www.radiookapi.net/2018/03/27/actualite/politique/la-mp-nie-la-paternite-dun-document-planifiant-la-tricherie
" Le CCE de la MP se dit non concerné par le document en circulation sur la tricherie électorale"
° http://acpcongo.com/acp/cce-de-mp-se-dit-non-concerne-document-circulation-tricherie-electorale/
"Partis et regroupements politiques : Mystère autour de la liste de Mova
° http://lepotentielonline.com/
Henri Mova, vice-Premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, a déposé hier lundi à la Céni, la liste des partis et regroupements politiques officiellement reconnus et, donc, devant concourir au triple challenge du 23 décembre 2018. Le délai a été respecté, certes, mais les noms des heureux cooptés n’ont pas été révélés au préalable comme l’avait recommandé la Céni dans son annexe au calendrier électoral du 5 novembre 2017. Pourquoi ? Mystère.
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) n’a pas dérogé au chronogramme arrêté dans son calendrier électoral du 5 novembre 2017. Ainsi, à la date prévue du 26 mars 2018, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Henri Mova Sakanyi, s’est pliée à cette contrainte légale en mettant à la disposition de la Céni la liste des partis et regroupements politiques habiletés à concourir aux élections de décembre 2018.
Car 7274. Crédit/Cash Thembo
Certes, conformément au vœu exprimé auparavant par la Céni – à en croire l’annexe prévu dans son calendrier électoral – on aurait souhaité que le ministère de l’Intérieur publie préalablement cette liste actualisée, concomitamment à sa transmission. Mais, dans les faits, Henri Mova en a décidé autrement, en gardant secret le nombre de partis et regroupements politiques autorisés à participer aux prochains scrutins. Un mystère qui entretient le suspense autour de ce document.
Dans tous les cas, au sortir de son bref entretien avec le bureau de la Céni, Henri Mova s’est montré moins bavard. Il s’est juste limité à réaffirmer la ferme volonté du gouvernement et de toutes les autorités de la RDC à faciliter réellement la tenue d’élections à la date fixée par la Céni, soit le 23 décembre 2018.
« Aujourd’hui, nous avons posé un acte de foi pour démontrer aux yeux de la communauté nationale et des partenaires que pour nous le processus électoral est inéluctable. Le dépôt de ce document important constitue une phase de non-retour pour la suite du parcours électoral », a déclaré M. Mova, avant d’ajouter qu’«aujourd’hui, nous sommes en droit de dire que plus personne n’arrêtera le processus qui avance sûrement vers les élections de décembre 2018 ».
Sans le dire ouvertement, Henri Mova a exprimé des doutes sur les nombreux obstacles politiques qui peuvent à tout moment faire dérailler le processus. « Aujourd’hui, techniquement nous sommes à mesure de dire que ces élections plus personne ne peut en arrêter la marche. Il n’y a plus à perdre du temps », a-t-il indiqué.
Quant à la question de savoir comment le gouvernement a-t-il résolu le dédoublement des partis qui reste pendante, spécialement l’UDPS du feu Etienne Tshisekedi et le MSR de Pierre Lumbi, le vice-Premier de l’Intérieur a préféré marcher sur les œufs, en usant de la langue de bois. « Ceux qui ne se sont pas mis d’accord entre eux, le CNSA devrait trancher conformément à l’Accord de la Saint-Sylvestre qui voulait que personne ne puisse être empêché d’aller aux élections », a-t-il dit, déclinant toute part de responsabilité du gouvernement sur cette matière sensible. « Nous avons fait notre part. Si jamais les dissensions persistent, il y a des instances comme les cours et tribunaux. Ce qui a été fait enveloppe l’ensemble de la scène politique de sorte que personne ne soit déjà écarté du fait des problèmes qu’il aurait eus au sein de son parti », a tenté de se disculper Henri Mova.
Et après ?
La liste transmise à la Céni ayant été gardée secrète, on ne sait donc pas en dire grand-chose. Pour l’instant, le secret est parfaitement gardé entre la Céni et le gouvernement, plongeant la classe politique dans le désarroi.
Mais, selon des indiscrétions recueillies dans les couloirs de la Céni, on fait état d’environ 600 partis et moins d’une centaine de regroupements politiques reconnus dans la liste de Mova. A voir les conditions dans lesquelles ont été formés (en dernière minute) des regroupements politiques, autant dans la Majorité que dans l’Opposition, on doute fort que les deux camps aient réussi à tout boucler avant le lundi 26 mars 2018.
Pour sa part, le président de la centrale électorale, Corneille Naanga, a salué le gouvernement pour le respect de cette date. En effet, la liste des partis et regroupements politiques permettra à la Céni de réceptionner, le moment venu, les candidatures aux élections. Car seuls les partis en règle seront autorisés à déposer les noms de leurs candidats à tous les niveaux.
Avec le dépôt de la liste actualisée des partis et regroupements politiques, la Céni vient de réaliser une des contraintes légales annexées au calendrier électoral du 5 novembre 2017. Sans doute, le prochain rendez-vous est fixé au 23 avril 2018, date retenue pour l’adoption au Parlement de la loi portant répartition des sièges pour les législatives nationales, provinciales, municipales et locales. Deux mois après, soit le 23 juin 2018, la Céni prévoit de convoquer le corps électoral pour les élections combinées du 23 décembre 2018, incluant la présidentielle ainsi que les législatives nationales et provinciales.
Pour l’instant néanmoins, la Céni dispose de la cartographie exacte des partis et regroupements dûment reconnus par le ministère de l’Intérieur pour la course électorale de cette fin d’année."
"Mova fait le Ponce Pilate ! - Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210345&Actualiteit=selected
"Election en RDC : Henri Mova dépose la liste actualisée des partis et regroupements politiques à la CENI"
° https://www.radiookapi.net/2018/03/26/actualite/politique/election-en-rdc-henri-mova-depose-la-liste-actualisee-des-partis-et
° https://laprosperiteonline.net/2018/03/26/partis-et-regroupements-politiques-rdc-la-liste-complete-sur-la-table-de-la-ceni/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15119
"LEGISLATIVES NATIONALES ET PROVINCIALES 2018
PLUS DE 600 PARTIS ET REGROUPEMENTS POLITIQUES EN ORDRE DE BATAILLE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15119
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
Avis (caché) de tempête en 'kanambie' (malgré ses rodomontades ?) ?
Des élections perdues au vu et au su de tout le monde ;
Des sondages peut-être pas très crédibles mais toujours à l'avantage de l'opposition ;
Une opinion nationale (et internationale) largement hostile...
Encore des tensions parfois en son sein...
Attendons la suite, est-il que la vérité garde toujours ses chances et qui sait si notre héros-martyr Rossy Mukendi n'aura pas demain bien plus tôt que nous le pensons : « le peuple gagne toujours »............
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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Des élections perdues au vu et au su de tout le monde ;
Des sondages peut-être pas très crédibles mais toujours à l'avantage de l'opposition ;
Une opinion nationale (et internationale) largement hostile...
Encore des tensions parfois en son sein...
Attendons la suite, est-il que la vérité garde toujours ses chances et qui sait si notre héros-martyr Rossy Mukendi n'aura pas demain bien plus tôt que nous le pensons : « le peuple gagne toujours »............
"Élections des gouverneurs : La MP échoue au Kwango et au Maniema
° https://actualite.cd/2018/03/29/elections-gouverneurs-mp-echoue-kwango-maniema/
Les tickets de la Majorité présidentielle (MP) ont été battus aux élections des gouverneurs dans les provinces de Kwango et du Maniema.
Au Maniema, c’est l’indépendant député provincial Prosper Tunda Kasongo qui a été élu gouverneur de la province à l’issue du scrutin organisé le mercredi 28 mars 2018 par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en remplacement de Tutu Salumu, déchu en décembre 2017.
Il a récolté 16 voix. Le candidat de la Majorité présidentielle, Justin Omolela Selemani, a obtenu 6 suffrages et 1 voix pour un autre député provincial, candidat indépendant.
L’Assemblée provinciale du Maniema compte 24 députés. D’autres candidats parmi lesquels Godefroy Mwanabwato, ancien membre du mouvement citoyen Lucha, ont obtenu zéro voix.
Dans la province du Kwango,le candidat de la MP a échoué au premier tour avec seulement 4 voix sur 24 votants. Pour manque de majorité absolue, les indépendants Makofi Kabamba Kanys et Kasuwa Mupangi, ayant récolté respectivement 10 voix et 5 voix, vont se départager au deuxième tour, le 31 mars prochain.
Pour Kin-Kiey Mulumba, cadre de la Majorité présidentielle, ces résultats sont un échec pour la famille politique de Joseph Kabila qui doit interpeller."
"RDC: Élection des gouverneurs et vices gouverneurs : La majorité présidentielle perd au Maniema et au Kwango
° https://www.matininfos.net/rdc-election-gouverneurs-vices-gouverneurs-majorite-presidentielle-perd-maniema-kwango/
Dans la province du Maniema, c’est Tunda Kasongo qui a été élu Gouverneur de province et va succéder à Pascal Tutu Salumu. Il a été élu avec 16 voix. Le candidat de la majorité présidentielle, Justin Omolela, arrive en deuxième position avec 7 voix.
Scénario identique au kwango. Ici le candidat de la majorité présidentielle qui n’a récolté que 4 voix et a même été débouté dès le premier tour.
Si dans la province du Maniema, les choses se sont précisées rapidement, au kwango par contre, c’est un deuxième tour qui doit les départager, c’est à dire dans 48h. Car aucun candidat n’a requis la majorité absolue des voix. Les 4 candidats se sont partagés les 24voix des députés provinciaux.
Makofi kanys, candidat indépendant est arrivé en tête avec 10voix, suivi de Mboso vicky du Palu et le député romain kasuwa avec 5 voix chacun et enfin Edward wenzi de la majorité présidentielle avec 4voix. Le deuxième tour va opposer le samedi 31mars kanys makofi à romain kasuwa qui est le plus âgé par rapport à vicky mboso avec qui ils ont fait égalité des voix.
La débâcle de la MP ne présage-t-elle pas des jours sombres pour la plateforme présentielle qui a pourtant mis des grands moyens pour gagner haut la main ces élections. Est-ce un désaveu ? Erreur des stratégies ? Une sanction ? Une leçon ?
Autant des questions que des observateurs de la classe politique congolaise se posent à quelques neuf mois des élections générales."
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/03/28/maniema-candidat-mp-battu-prosper-tunda-kasongo-elu-gouverneur.html
° https://actualite.cd/2018/03/28/pour-shadary-le-pprd-doit-gagner-les-elections-a-tous-les-niveaux/
"Elections le 23 décembre 2018 en R.D. Congo : le peuple congolais n’acceptera pas une nouvelle parodie électorale
° http://www.lephareonline.net/elections-23-decembre-2018-r-d-congo-peuple-congolais-nacceptera-nouvelle-parodie-electorale/
Une des leçons à tirer de la présente situation de la République Démocratique du Congo est que toute conquête ou conservation de pouvoir durable ne sera désormais possible qu’avec la participation du peuple. A Kinshasa comme du reste dans l’ensemble de ce pays, il y a une vérité qui reste constante depuis la fin du règne de Mobutu et l’avènement des Kabila. Il s’agit de la volonté de plus en plus affichée de ce peuple de ne plus se laisser manipuler par ses fils et filles qui désirent conquérir ou garder le pouvoir par la force du canon ou la fraude électorale, avec la complicité chaque jour plus subtile des puissances étrangères.
Aujourd’hui, cette vérité paraît plus facile à démontrer pour les frères et sœurs de la Majorité Présidentielle qui réalisent, non sans désarroi, le caractère impopulaire de leur pouvoir conquis par la force du canon en 1996 et par des élections non transparentes ni crédibles de 2006 et 2011.
En effet, la participation de la population de Kinshasa aux marches du 31 décembre 2017, 21 janvier 2018 et 25 février 2018 est un message fort en direction des hommes et femmes politiques du Congo: sans le peuple, la conquête ou la conservation du pouvoir n’est que vaine illusion.
Que les dirigeants congolais actuels ne s’y trompent pas ! Ce peuple dont ils vantent les mérites de manière trop souvent opportuniste n’est pas dupe. Il sait que pour des raisons de calculs politiques stratégiques, mais aussi égoïstes et suicidaires, les dirigeants actuels et à venir refusent de rejoindre le peuple dans sa volonté de construire un espace de vie plus humain.
Non, ce peuple n’est pas naïf parce que tout simplement, il ne l’a jamais été. Son silence, à travers l’histoire, n’a toujours été que l’expression de son souci de sauvegarder les vies humaines dans un espace qui, de siècle et siècle, vit des conditions d’extrêmes violences et de barbarie inouïe dont les responsables sont, en tout temps, connus et, en tout temps, restés impunis.
C’est dans cet état d’êtres perpétuellement traumatisés que nos dirigeants et les lobbies étrangers conduisent, corde au cou, notre peuple aux élections « abattoirs », où l’on tord et égorge notre liberté et notre volonté de nous choisir les dirigeants que nous désirons. Mais aujourd’hui, après des années de tribulations, ce peuple a beaucoup appris de ses souffrances et blessures. Et, contrairement à ce que l’on croit, il gagne en confiance non seulement
vis-à-vis de l’extérieur, mais aussi vis-à-vis de toute tentative intérieure qui voudrait astucieusement l’exclure de l’exercice et du contrôle du pouvoir politique.
Aussi, dans les lignes qui suivent, nous voulons démontrer que le peuple congolais veut croire en la possibilité de participer à des élections honnêtes, transparentes et démocratiques, respectueuses des aspirations de notre peuple. C’est dans ce cadre qu’il va certainement s’approprier les recommandations de la Résolution 2409/2018 du Conseil de Sécurité à la MONUSCO. Car, en définitive, c’est à nous, peuple congolais qu’il reviendra désormais et avant toute implication de la MONUSCO, de veiller:
• A la mise en œuvre sans délai l’Accord « en toute bonne foi et dans son intégralité », en particulier en appliquant pleinement les mesures de confiance qu’il prévoit ;
• Au « strict respect » du calendrier électoral et à la création d’un climat « ouvert et apaisé » permettant à tous les candidats de faire campagne sans risque de représailles ;
• Au rétablissement de la confiance entre l’institution organisatrice des élections et les électeurs ;
• A ce que le processus électoral et la protection des civils soient clairement au centre de nos préoccupations, car sans élections libres et équitables en 2018, la paix sera menacée dans notre pays et toute la sous région ;
• A ce que nous fassions et rendions publiques une « évaluation honnête des progrès ou de l’absence de progrès » du processus jusqu’à l’élection ;
• A nous informer « tous les 30 jours » auprès de nos églises et autres structures fiables, des progrès réalisés aux niveaux politique et technique vers la tenue des élections. C’est ici qu’une structure comme le Comité Laïc de Coordination (CLC) et tant d’autres de la société civile et autres partis politiques pourraient jouer un rôle important, car la Résolution 2409/2018 du Conseil de Sécurité restera lettre morte si nous le la faisons pas vivre comme nous l’avons fait, en son temps, avec le message mobilisateur des évêques de la CENCO.
Cet article est le premier en son genre. Il se veut un « vuvuzeela », une sonnette d’alarme à l’adresse de tous les partenaires nationaux et internationaux du processus électoral, afin que notre peuple ne soit plus victime d’une nouvelle méprise ou escroquerie électorale comme en 2006 et 2011. C’est le sens premier de cette évaluation des étapes classiques du roman électoral « déjà vu » qui s’écrit pour la énième fois sous nos yeux et comme toujours à l’encre rouge sang des corps meurtris des Congolaises et Congolais.
1. Improvisations et autres précipitations dans l’organisation des élections
En cette période de refus d’alternance pacifique du pouvoir, le pouvoir et les lobbies étrangers qui le soutiennent procèdent par des improvisations comme pour tenter de désorienter les autres partenaires du processus électoral. Tantôt, on accélère le processus ; tantôt on le décélère. On donne, à la fois l’impression de vouloir et de ne pas
vouloir aller aux élections. On est dans un processus électoral où l’on joue au chat et à la souris avec le peuple comme spectateur que l’on croit médusé parce qu’assis devant la télé du mensonge.
Le but inavoué de cette première manœuvre n’est un secret pour personne. Pour les milieux politiques au pouvoir, il est de toute évidence question de prendre de vitesse une opposition interne à qui l’on refuse tout temps matériel de s’organiser et que l’on va continuellement accuser d’avoir peur des élections. Le scénario est simple. Il est déjà mis en place par le gouvernement et étrangement par une communauté internationale à double langage (en public et en privé, nos hommes politiques de l’opposition, d’église et de la société civile en savent quelque chose):
• Promulgation d’un calendrier et d’une loi électorale non consensuels ; établissement d’un fichier électoral contestable et non fiable avec des localités qui ont vu leurs corps électoraux croître au-delà des proportions raisonnables ;
• Enrôlement des Congolais de l’étranger ;
• Introduction de la machine à voter ;
• Marginalisation du collège des experts internationaux ;
• Multiplication des obstructions pour mettre en œuvre l’Accord de la
saint-Sylvestre ; etc.
Les raisons de cette énième manœuvre frauduleuse et trompeuse pour notre peuple pourraient se trouver dans la volonté d’une certaine communauté internationale pressée d’en finir vite avec la crise congolaise afin de permettre aux investisseurs de reprendre leurs œuvres dévastatrices de pillages « officieusement officiels » de ce pays, avec l’appui d’un nouveau Président élu et reconnu par la communauté internationale même si le peuple congolais ne l’aurait pas élu.
De toutes les façons, depuis quand a-t-on tenu compte de l’avis de ce peuple que l’on a vendu comme esclave jadis ; à qui on a coupé les mains pour exploiter le caoutchouc ; qu’on a allègrement déplacé pour diverses tâches dans cet espace de libre échange ; et massacré par millions, depuis la guerre dite de libération jusqu’à ce jour? En
définitive, comme en 2006 et 2011, les conditions d’une compétition électorale régulière ne semblent pas être le souci des élections de décembre 2018. D’ailleurs, n’entendons-nous pas dire comme en 2006 et 2011 : « vous n’aurez jamais des élections comme en Suède, France, etc. » comme si au pays des bonobos, on n’avait droit qu’à des parodies électorales?
Par ailleurs, après la publication du calendrier et la promulgation de la loi électorale non consensuels, il ne faut pas être dans le secret du pouvoir ni en intelligence avec un quelconque partenaire international pour imaginer la suite. Ce qui se met en place est bel et bien un processus électoral biaisé, taillé sur mesure et qui permettra à celui qui ne sera pas élu par ce peuple d’être proclamé vainqueur des prochaines élections, quitte à gérer les contestations
qui ne seront, du reste, pas énormes si, au préalable, on muselait les observateurs d’ici et d’ailleurs en leur donnant les moyens nécessaires pour jouer aux observateurs impuissants d’un processus pipé d’avance.
Comme hier, les nombreux observateurs « observeront » les élections et là où ils ne pourront pas les « observer » ; ils dresseront la cartographie détaillée des sites. Mais, leurs observations, si pertinentes soient-elles, n’auront aucune incidence sur les résultats ! Et comme en 2011, nous aurons droit à quelques ébats de manifestants réclamant, sans espoir ni conviction, «la vérité des urnes ! Plus pessimiste que moi tout au long de ce processus
électoral, tu ne rencontreras pas sur ton chemin.
2. La réponse non légale et rocambolesque à la question des partis dédoublés
L’étape suivante de la préparation des élections sera la promulgation d’une liste sélective ou non mais surtout contestée des partis politiques habilités à participer aux prochaines élections. N’est-ce pas ce qui a commencé avec le MSR et qu’on n’a pas osé poursuivre avec les UDPS, l’ARC et autres partis de l’opposition dédoublés en son
temps pour les besoins de la cause? Mais, comme on pouvait s’y attendre dans cet univers où ruse et malice sont des sœurs siamoises, une solution à la Ponce Pilate a vite été trouvée. Devant Dieu et la terre entière et surtout devant ses caméras, son Excellence résoudra le problème sans le résoudre. Il s’en remettra publiquement et
officiellement au peuple pour la dernière décision du choix entre la multitude des partis que le régime aura, à bon escient, dédoublés en vue de semer la confusion dans l’esprit de l’électeur non averti.
Ponce Pilate espère ainsi disperser les voix des rivaux politiques et rendre le peuple seul responsable de la méprise qu’il aura si bien orchestrée en amont.
Il ne restera plus qu’à ajouter une note de crédibilité à ce processus. On associera, sans doute, un prince d’une de nos nombreuses églises chrétiennes rivales de l’église catholique, pour jouer le rôle d’autorité morale. Des membres de la société civile, défenseurs de l’intégrité du processus électoral, seront, recrutés. Et enfin, des
techniciens électoraux sélectionnés parmi un commando d’experts étrangers «ès-élections» et des professeurs d’Université du Congo complèteront la liste. Complices, ils travailleront discrètement et efficacement. Las de servir d’alibis, évêques et autres membres de la commission des sages démissionneront lorsqu’il sera trop tard et
qu’ils auront tous étés bernés.
3. Une loi électorale controversée
Dans ce processus électoral où s’entremêlent ruse et distraction des uns et des autres, la loi électorale avec la trouvaille du seuil semblait jusque là un coup fatal asséné, à la régulière, aux partis politiques de l’opposition que l’on croyait émietter après la grande vague de débauchage de l’UDPS et autres leaders des partis mallettes.
C’était sans connaître la réactivité créative des opposants congolais qui, comme par enchantement, ont compris que cette loi les invitait à se mettre ensemble. On assiste aujourd’hui à la naissance de plateformes électorales qui font réfléchir par deux fois ceux qui ont eu l’ingéniosité d’introduire le seuil électoral. La manœuvre semble
produire un effet contraire à celui qui avait été prévu. Que faire dans cette tourmente sinon que de revisiter, sans gêne, cette loi électorale et d’annoncer, pour des raisons techniques, un léger retard de deux, trois mois dans l’organisation des élections ? Juste le temps d’énerver l’opposition et de lui reprendre l’initiative qu’elle vient
de ravir à la Majorité.
3. Le piège des dates buttoirs
Les dates buttoirs sont connues de tous. Pour rappel :
• Avant le 26 mars 2018 : fin du dédoublement des partis politiques et publication par la CENI de la liste des partis et regroupements politiques autorisés à concourir aux prochaines élections, telle qu’elle lui sera transmise par le Ministère de l’Intérieur ;
• Avril 2018 pour la mise en œuvre des mesures de décrispation politique ;
• D’ici avril 2018 : respect du calendrier électoral et des principales échéances ; établissement d’un budget clair et
transparent de façon définitive ; registre électoral établi de manière définitive ;
• Fin avril 2018 : libération des prisonniers politiques, arrêt et annulation des poursuites judiciaires contre les opposants et/ou exilés politiques ;
• D’ici mai 2018 : audit indépendant du registre réalisé ;
• D’ici août 2018 : inscriptions des candidats ;
• 23 décembre 2018 : tenue des élections ;
• 12 janvier 2019 : transfert du pouvoir
N.B. Les interdictions de manifestations de l’opposition politique et de la société civile acquise au changement et la libération des espaces publics et de l’espace médiatique, réouverture des médias privés injustement fermés sont des mesures à lever ou à prendre dans l’immédiat, à dater de la publication de la Résolution du Conseil de
Sécurité.
Au regard de l’empressement que nous avons tous remarqué lors du respect de la première date buttoir, il semble que le régime a bien compris la leçon. Mais au-delà de ce signal formel, il est impérieux de bien analyser la qualité de la réponse apportée par le régime au problème posé. Et c’est ici que le bât blesse. Si l’on y prend garde,
cette manière de faire deviendra un classique. A chaque date buttoir, le problème à résoudre recevra qualitativement une réponse non conforme à l’esprit de « bonne foi », un must pour toute élection libre, transparente et crédible. Cette réponse sera loin de créer un climat « ouvert et apaisé » à même de contribuer au rétablissement de la confiance entre partenaires du processus électoral. Comme l’indique la réponse « Ponce Pilate » donnée, à bonne date, au problème de dédoublement des partis politiques, il est clair que chaque réponse
risque d’être un stratagème qui, en fait sera un refus conscient de résoudre le problème posé.
On peut aisément imaginer la suite de ce ridicule comportement. Mais, on ne se lassera pas de le dire, il y a longtemps que le ridicule a cessé de tuer sur les rives du majestueux fleuve Congo, en « terre de Conrad ». Il est évident que personne de censé n’osera prendre la responsabilité d’un glissement qui irait au-delà de la date buttoir du 23 décembre 2018. Mais, alors à quoi rime cette manœuvre ? Tout simplement, à imposer une parodie électorale au peuple congolais mais aussi à une frange de la communauté internationale, fatiguée et irritée par des politiques congolais irresponsables. Pour éviter le pire et devant la résignation du peuple et de l’opposition congolaise, la tentation sera grande d’offrir au Congo une nouvelle élection de façade, quitte à gérer les futurs soubresauts internes!
4. Les autres manœuvres frauduleuses
A ce stade, tout repose sur un aphorisme africain célèbre dans le cadre des élections: « On n’organise pas les élections pour les perdre ». Le défi pour les actuels gouvernants est sans doute d’organiser des élections et d’accepter sportivement de les perdre, inaugurant ainsi l’ère tant attendue par tous, c’est-à-dire, l’ère du transfert
pacifique du pouvoir politique dans ce pays.
A l’heure actuelle, le signal positif pour l’actuel chef de l’Etat serait d’organiser ces élections et de refuser de poser sa candidature. Tout le peuple congolais, en commençant par ses rivaux politiques, lui en seront reconnaissantes. L’Afrique actuelle ne manque pas d’exemples dans ce sens. Nombreux sont les chefs d’Etats africains qui refusent de consolider un pouvoir personnel pour permettre à leurs peuples de réaliser le rêve que des années de
dictature ont souvent rendu utopique. Ces chefs d’états ont compris qu’ils ne sont qu’une transition dans l’histoire de leurs peuples.
Pour beaucoup de stratèges politiques africains aux conceptions archaïques du pouvoir, pareille attitude serait considérée comme naïve de la part de celui qui détient le pouvoir. Mais n’est-ce pas de naïveté positive dont le peuple a besoin de la part des politiciens africains, champions de calculs égoïstes et assassins ?
Si les dirigeants actuels refusent de s’inscrire dans cette voie, ils n’auront sans doute pas d’autre alternative que de mettre en marche une batterie de tricheries préalables. Et à ce sujet, de nombreuses officines championnes de la fraude électorale de par le monde n’hésiteront pas à offrir leurs services comme régisseurs et metteurs en scène de dispositifs électoraux qui permettront de voler les voix de leurs propres frères et sœurs. Comme hier, ces officines se feront du beurre en proposant des recettes sans lendemain parce que n’offrant aucune légitimité aux éventuels vainqueurs de pareilles joutes électorales.
Pour rendre ce hold-up électoral possible, on commencera par la disqualification de certains rivaux gênants. Les astuces pour y arriver seront d’une originalité à la taille de la volonté des dirigeants actuels de détourner tout le peuple de la démocratie :
• Contestation justifiée ou non des certificats médicaux, de résidence ou de nationalité ; Libération à compte goutte des prisonniers politiques ;
• Emprisonnement de certains candidats jusqu’au lendemain des élections question, semble-t-il, de garantir leur sécurité ;
• Pressions étrangères sur les candidats en lice afin qu’ils rallient le camp présidentiel ;
• Etalement sur plusieurs jours du vote des pygmées parce que nomades, encourageant ainsi la multiplication des bulletins de vote et libérant l’imagination des rédacteurs de procès-verbaux ;
• Tripotage du recensement électoral en truquant le nombre d’électeurs inscrits dans les provinces acquises au Président ;
• Inscription d’un surnombre d’électeurs résidant dans les pays frontaliers ; Emission de vraies-fausses cartes électorales par le ministère de l’intérieur, distribuées aux militants du candidat-président ;
• Rachat de cartes électorales, contre un billet ou d’autres avantages, dans les milieux supposés défavorables ;
• Menaces diverses sur les observateurs, témoins et électorat que l’on pourra exercer discrètement ou pas, à travers les comités de vigilances ;
• Installation des bureaux de vote hors des ambassades et consulats ou n’importe où pourvu qu’ils soient à l’abri de tout contrôle des observateurs, témoins et autres partenaires aux élections;
• Confiscation des urnes et des procès verbaux par des militaires ou des membres des comités de vigilance;
• Manipulation dans le processus final de comptabilisation et de proclamation des résultats;
• Présence de nombreux touristes étrangers, experts «ès-fraudes électorales» qui, d’élections en élections, vendent en Afrique noire leurs compétences; etc.
Pour conclure
Tous ceux qui s’inscrivent dans le schéma, ci-dessus, partent souvent de la conviction que l’on peut « posséder » ce peuple vite fait. Qu’on ne s’y trompe pas ! C’est une grosse erreur que de mésestimer l’ancrage de la vie politique congolaise. Ce peuple, à travers ces années de démocratie de façade, a su prouver que sous la faim, sa dignité a fait mieux que résister.
Par sa participation massive aux prochaines élections, ce peuple démontrera qu’il est préoccupé par son devenir ; que l’essentiel n’est pas de rester tranquille, peu importe la probité des dirigeants et que quelques personnes ne peuvent pas tout décider à la place de tous.
Non, la participation massive aux élections à venir contredira tous ceux des politiciens qui affirment à longueur de journées que le peuple congolais est fatigué de voter. Ce peuple n’entend pas faire l’économie des élections. Il acceptera de passer de longues heures avant d’accomplir son droit de choisir Président et Députés. Ce peuple
qui participe désormais de manière active à son devenir saura continuer à faire pression de l’intérieur pour refuser un quelconque fait accompli que l’on tentera de lui imposer.
Qu’on se le dise, à l’approche des prochaines échéances électorales, le peuple congolais n’acceptera ni une parodie ni encore moins une escroquerie électorale. Depuis le 31 décembre 2017, ce peuple, dans la non violence, affute ses armes pour le dernier combat de notre actuel processus électoral : « le combat pour la vérité des urnes ». Seul
cette ultime action non violente placera au pouvoir celui ou celle qui aura réellement été élu (e).
Comme aux Philippines, lors des élections qui ont conduit à la chute du dictateur Marcos, le défi pour le CLC et tout notre peuple sera certainement celui du contrôle de toutes les étapes du présent processus électoral du début jusqu’à la proclamation des vrais résultats par une personnalité crédible qui inspirera la confiance de tout ce peuple. C’est notre seule chance d’entrer résolument dans l’ère de la légitimité du pouvoir de nos dirigeants.
(PAR THIERRY NLANDU MAYAMBA, PROFESSEUR A LA FACULTE DES LETTRES/UNIVERSITE
DE KINSHASA – CONSULTANT EN DEVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL)"
" RDC : Le plan secret de Kabila divise la majorité"
° https://afrique.lalibre.be/17298/rdc-le-plan-secret-de-kabila-divise-la-majorite/
Ambiance électrique à Kinshasa où les dossiers politiques se succèdent et s’entrechoquent sur un rythme effréné. Ce jeudi en fin de journée, le CNSA conseillait ainsi au ministre de l’Intérieur Henry Mova de reconnaître l’UDPS du secrétare général Jean-Marc Kabund au détriment de la formation conduite par Tharcisse Loseke, le bras droit du Premier ministre Bruno Tshibala. « On ne va quand même pas abandonner la conduite de l’UDPS entre les mains de l’équipe de Tshibala », explique un proche de Joseph Olenghankoy, le président du CNSA. « Depuis que ces gens se sont installés à la primature, ce bâtiment est devenu un ring de boxe. Ils sont incapables de travailler. C’est une honte« .
Mais le dossier le plus chaud ces dernières heures, c’est celui du découpage des scrutins. Un scénario qui a déjà été évoqué mais que la garde rapprochée de Kabila, le président hors mandat, veut toujours imposer. Il s’agit de post-poser la présidentielle et de n’organiser en décembre prochain, que les élections provinciales et législatives.
« Ce scénario est toujours sur la table. La Kabilie a pris conscience que l’élection présidentielle sera placée sous très haute surveillance. Il sera difficile de tricher à grande échelle. Or tout le monde a compris que sans ce tripatouillage massif, la majorité présidentielle n’a aucune chance de passer. Il faut donc d’abord faire en sorte que la présidentielle suive les législatives. La majorité parlementaire qui pourrait sortir de ces législatives truqées, parce que moins surveillées, serait largement en faveur des Kabilistes. Suffisamment pour leur permettre de revoir la constitution et de modifier le mode de désignation du président. Le président serait donc élu au scrutin indirect par les députés« , nous explique un des proches collaborateurs de la présidence qui a déjà évoqué ce scénario.
Des législatives dès cet été !
« Il faut que le peuple reste sur ses gardes. Kabila envoie de la poudre aux yeux », explique un autre membre de la majorité présidentielle, qui ne cesse de répéter que 98% de cette majorité ne veut pas du plan de Kabila mais que personne n’ose bouger.
Il partage la même lecture que son collègue de la majorité. Il martèle, la voix nouée, que « le président préfèrera mettre le feu à Kinshasa plutôt que d’abandonner le pouvoir. Il va endormir tout le monde. Il discute encore directement avec certains membres de l’opposition pour essayer de continuer à affaiblir le camp d’en face. La communauté internationale, elle, regarde. Elle gronde mais ne bouge pas. Kabila se joue d’elle ». Notre interlocuteur se fait plus précis. « Retenez bien ce que je vous dis, Kabila va annoncer, pour démontrer sa soit-disant bonne volonté, l’organisation des législatives pour cet été. Pourquoi attendre ? Et tant pis si ça viole l’accord prévoit l’organsiation de tous les scrutins en décembre. Ensuite, quand il sera parvenu à ses fins, quand il aura sa majorité parlementaire, il va expliquer que ces élections ont coûté très cher, qu’il n’a plus assez d’argent pour organiser la présidentielle comme elle était prévue et qu’il faut un scrutin indirect. Il pense qu’il pourra alors changer la constitution. Il est prêt à tout sacrifier pour rester en place. Le sang va couler. C’est inévitable », prévient-il.
« Il faut que tout le monde tienne le cap. On devait organiser des présidentielles en 2016, puis en 2017. Finalement, pour éviter le chaos, sur la pression de la communauté internationale et des évêques, on a laissé ce Monsieur prolonger son règne. Cette fois, il ne faut plus céder. La RDC est devenu un enfer. Quatre-vingt millions de Congolais vivent cet enfer au quotidien, il ne faut pas permettre que cette situation se perpétue »."
" Fondation BERCI, ASBL Groupe d’étude sur le Congo Rapport sondage #3 Mars 2018 Un sondage politique Une actualisation d’un processus politique contentieux "
° http://www.congoforum.be/upldocs/FR_-Version-Finale-Rapport_sondage_fevrier_2018_2159x2794_2103_web.compressed.pdf
"RDC: 69% des Congolais n’ont pas confiance dans la Commission électorale
° https://afrique.lalibre.be/17341/rdc-69-des-congolais-nont-pas-confiance-dans-la-commission-electorale/
Le Groupe d’Etude sur le Congo (associé à l’Université de New York) et l’institut de sondage Berci publient ce vendredi un nouveau rapport basé sur l’étude de quatre sondages de l’opinion des citoyens de République démocratique du Congo en février, août et novembre 2017, ainsi qu’en janvier/février 2018, au sujet de la politique dans leur pays. Les chiffres les plus frappants indiquent que 80% des sondés ont une opinion défavorable du président hors mandat Joseph Kabila et 69% ne font pas confiance à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) chargée d’organiser les élections fixées – cette fois – au 23 décembre prochain.(...)"
"NOUVEAU SONDAGE BERCI/GEC: LES CONGOLAIS MANQUENT DE CONFIANCE DANS LE PROCESSUS ÉLECTORAL, CRITIQUENT LE GOUVERNEMENT"
° http://congoresearchgroup.org/nouveau-sondage-bercigec-un-electorat-sans-qui-manque-confiance-envers-le-processus-electoral-et-profondemment-sceptique-du-gouvernement/?lang=fr
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD’HUI AU CONGO PLUS QUE JAMAIS LE PROBLÈME C’EST ‘JK’, LA SOLUTION : ’SON ÉLIMINATION' ! C’EST A TROP L’OUBLIER QUE LES CONGOLAIS (ET LEURS AMIS DEHORS ?) S’ENFERRENT DANS DES IMPASSES ! « IL N’AURAIT RIEN PROMIS », AH BON ?
LA MAFIA TANZANIENNE DE 'JK' EN QUESTION : DES RÉVÉLATIONS RÉCENTES RENDENT COMPTE DU PILLAGE ORGANISE DES RICHESSES DU CONGO A PARTIR D'UNE CLIQUE PROCHE DE LUI COMME AMIS D'ENFANCE !
UNE AUTRE LUMIÈRE SUR UNE KLEPTOCRATIE CRIMINELLE AVÉRÉE, QUOI D'AUTRE VOULONS-NOUS ENCORE APPRENDRE POUR NOUS EN ASSURER ET AGIR, QU'ATTENDONS-NOUS POUR L’ÉRADIQUER ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
UNE AUTRE LUMIÈRE SUR UNE KLEPTOCRATIE CRIMINELLE AVÉRÉE, QUOI D'AUTRE VOULONS-NOUS ENCORE APPRENDRE POUR NOUS EN ASSURER ET AGIR, QU'ATTENDONS-NOUS POUR L’ÉRADIQUER ?
"RDC : petits arrangements entre amis dans le clan Kabila"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/553244/politique/rd-congo-petits-arrangements-entre-amis-dans-le-clan-kabila/
Selon un document que s’est procuré JA, la banque centrale a versé 7,5 millions de dollars à une société détenue par des proches du président Kabila en mai 2016.
Mettre en œuvre la politique monétaire, assurer la stabilité des prix, gérer les réserves officielles de la République… Les missions de la Banque centrale du Congo sont clairement définies sur son site officiel. Et jamais il n’est fait mention du financement d’entreprises privées.
C’est pourtant ce à quoi cette institution semble s’être adonnée si l’on en croit un relevé bancaire obtenu par Jeune Afrique. Le 16 mai 2016, l’établissement a en effet effectué un virement de 7,5 millions de dollars (6,6 millions d’euros) sur un compte intitulé Sud Oil Immo, domicilié auprès de BGFIBank RDC. Le compte appartient à Sud Oil, une discrète et mystérieuse société pétrolière. Le libellé de la transaction précise que le donneur d’ordre est la banque centrale elle-même, ce qui suggère que cet argent provient de ses fonds propres.
Une affaire de famille (Kabila)
Alors, qui sont les bénéficiaires de cette douteuse transaction ? Le procès-verbal d’une assemblée générale de Sud Oil publié en mars 2014 au Journal officiel (JO) indique que deux femmes détiennent cette société. La première, Gloria Mteyu, en possède une part de 20 %. Congolaise née à Kampala (Ouganda), selon les informations portées au JO, elle était âgée de 32 ans au moment de la transaction. Fondatrice de la Kinshasa Fashion Week, elle est surtout la demi-sœur de Joseph Kabila.
Selon une enquête consacrée à la fortune du clan présidentiel – publiée en 2016 par Bloomberg en partenariat avec le Groupe de recherche sur le Congo de l’université de New York –, Gloria Mteyu détiendrait également 40 % de BGFIBank RDC.
La seconde actionnaire de Sud Oil, propriétaire d’une part de 80 %, se nomme Aneth Michaël Lutale (ou Aneth Dorah Lutale, selon les occurrences). Il s’agit d’une Tanzanienne (elle avait 30 ans au moment des faits) peu connue dans les milieux d’affaires congolais. Sur le site internet Global Health Delivery Online, elle apparaît en tant que « docteur » au sein de la clinique kinoise de Ngaliema. Mais le standard de celle-ci dit ne pas la connaître.
Son mari, en revanche, est plus connu : il s’agit de Francis Selemani Mtwale, frère adoptif de Joseph Kabila et directeur général de BGFIBank RDC.
Retraits
Le gérant de Sud Oil est également mal connu. Il s’agit de David William Ezekiel, un Tanzanien né à Dar es-Salaam le 10 novembre 1969 et résidant à Kinshasa.
Que sont devenus les 7,5 millions de dollars versés par la banque centrale ? Le relevé bancaire obtenu par JA, qui couvre une période allant du 29 avril 2014 au 18 juillet 2016, ne permet pas d’apporter une réponse pleinement satisfaisante à cette question. Il montre toutefois qu’une série de débits ont été effectués. Le plus important d’entre eux s’élève à 5,8 millions de dollars.Il s’agit d’un virement externe réalisé le 13 juin 2016 vers un compte de Kwanza Capital SA, une société codétenue par Sud Oil et Pascal Kinduelo, un homme d’affaires congolais très proche de la famille Kabila. Le même jour, un retrait anonyme a lieu, pour un montant de 2 millions de dollars.Deux citoyens belges, Marc Piedbœuf et André Grégory tirent des chèques de 640 000 dollars et 1,1 million de dollars
Plusieurs autres retraits sont nommément attribués, en revanche. David Ezekiel retire ainsi 15 000 dollars le 16 juin 2016, puis 40 000 le 15 juillet de la même année. Deux citoyens belges tirent des chèques plus élevés encore : Marc Piedbœuf et André Grégory. Le premier encaisse 640 000 dollars le 25 mai 2016, soit neuf jours après l’arrivée des fonds de la banque centrale. Ce citoyen belge résidant en RD Congo est le gérant de la Ferme Espoir, propriété du président Kabila située près de Lubumbashi.
Le second effectue pour sa part un retrait par chèque d’un montant de 1,1 million de dollars le 20 juin. André Grégory, alias André Wan, est le gérant de MW Motors, une entreprise d’ingénierie mécanique, filiale du groupe de bâtiment et travaux publics congolais MW Afritec, géré par son père, Alain Wan, un ancien associé de Piedbœuf. Sa société, aujourd’hui en liquidation judiciaire, a obtenu par le passé de nombreux contrats publics.
« Les sociétés du président »
Interrogés par Jeune Afrique, André Grégory et Marc Piedbœuf affirment tout ignorer des retraits effectués en leur nom et ne connaître ni Sud Oil ni aucun de ses gérants ou propriétaires.
Ont-ils été victimes d’une usurpation d’identité ? Ont-ils obtenu ces chèques pour le paiement d’autres services sans connaître la provenance des fonds ? Ou bien cherchent-ils à couvrir un système dont ils sont partie prenante ? André Grégory Wan affirme que la société de sa famille a rompu tout lien d’affaires avec Marc Piedbœuf et cherche à fermer ses comptes à BGFIBank RDC.
Le gouverneur de la banque centrale, Deogratias Mutombo, a pour sa part refusé nos demandes d’interview. Son conseiller en communication nous a toutefois rappelé pour affirmer que « la banque centrale ne reconna[issai]t pas cette opération ».
Après ces multiples requêtes, JA a toutefois reçu un autre appel. Il émanait de Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne Télé 50 et communicant informel du pouvoir congolais. « Que se passe-t‑il ? nous a-t‑il demandé. Vous enquêtez sur les sociétés du président ? »
De l’authenticité de nos relevés
JA a obtenu un relevé du compte Sud Oil Immo sous la forme d’un fichier informatique extrait des livres de BGFIBank RDC, où il est domicilié. Ce document couvre tous les mouvements effectués entre le 29 avril 2014 et le 18 juillet 2016, date de son extraction. Les métadonnées de ce fichier indiquent qu’il a été créé à cette même date et qu’il n’a pas été modifié depuis. Il n’a donc subi aucune altération dans l’intervalle.
JA a en outre consulté trois experts du secteur bancaire congolais, dont deux anciens cadres de BGFIBank RDC. Parmi eux, le lanceur d’alerte Jean-Jacques Lumumba, à l’origine de la publication de documents internes de BGFI dans le quotidien belge Le Soir. Aucun d’eux n’a émis le moindre doute sur l’authenticité des documents."
"Dossier BGFI : Kabila, Selemani et financement du terrorisme
° https://afrique.lalibre.be/18856/dossier-bgfi-kabila-selemani-et-financement-du-terrorisme/
Depuis plus d’un an, la filiale congolaise de la banque gabonaise BGFI est prise dans un tourbillon d’affaires, toutes plus douteuses les unes que les autres.
Au centre de ces dossiers, deux hommes. D’un côté, le patron de cette filiale congolaise Francis Selemani, qualifié par les uns « d’ami d’enfance de Kabila, du temps où ils étaient tous les deux en Tanzanie », par d’autre de demi-frère du président congolais hors mandat. De l’autre, Jean-Jacques Lumumba, ancien cadre de cette banque. Un jeune trentenaire, petit-neveu de Patrice Lumumba, présenté par ses anciens collègues et ses proches de Kinshasa, comme un homme discret, travailleur, intègre, « ayant conscience qu’il porte un nom qui lui interdit de ne pas être attentif aux souffrabces du peuple congolais ». Fin 2016, le jeune homme quitte son poste et la RDC, il accuse son ancien employeur d’avoir couvert le détournement de dizaines de millions de dollars venant de plusieurs institutions d’Etat. Il évoque notamment la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). Depuis quelques semaines, même la Banque centrale (BCC) est épinglée. « Vous remarquerez que la BCC n’a pas démenti ce versement de 7,5 millions », explique aujourd’hui Jean-Jacques Lumumba. Selon les infos publiées par le magazine Jeune Afrique, le 16 mai 2016, La BCC a effectué un virement de 7,5 millions de dollars sur un compte de la BGFI au nom de Sud Oil Immo. Le libellé de la transaction précise que le donneur d’ordre est la banque centrale elle-même, ce qui suggère que cet argent provient de ses fonds propres.
Pour étayer ses dires, l’homme n’est pas parti les mains vides. Il a emporté de nombreux documents qui démontrent la gestion très particulière de la filiale congolaise de la BGFI. Depuis ce week-end, on a appris que la banque s’était réorganisée. Le patron de la filiale, M. Selemani a abandonné son poste, officiellement pour devenir directeur du développement du holding. Une promotion a en croire les responsables de la BGFI. Selemani aurait terminé deux mandats à la tête de l’institution à Kinshasa et ce transfert ne serait donc que logique dans le cadre d’un plan de carrière traditionnel.
Financement du terrorisme
Mais ce départ fait aussi suite à de nouvelles accusations contre BGFI-RDC. Des accusations portées par The Sentry, une ONG américaine notamment fondée par l’acteur George Clooney.
Une seconde charge de cette ONG contre la banque qui, selon ses rapports, servirait aussi au financement du terrorisme. Ce sont ici les liens entre la banque et des hommes d’affaires libanais actifs en RDC qui sont épinglés. L’ONG en appelle à l’Union européenne et aux Etats-Unis à prendre des sanctions contre la banque et ses responsables.
D’autres mouvements ont eu lieu depuis une semaine, selon des proches du dossier qui évoquent la dissolution des parts que détenait Gloria Mteyu, autre membre de la famille Kabila. « Officiellement, les 40% des parts que détenaient le clan Kabila seraient dilués entre plusieurs investisseurs congolais ou étrangers », poursuit notre interlocuteur très dubitatif.
« Sauve qui peut »
Le financement du terrorisme et plus particulièrement encore du Hezbollah, étroitement lié à l’Iran, ne peut laisser indifférent Washington. « Il y a des enquêtes en cours aux Etats-Unis », confirme un ancien diplomate américain. « Le Trésor et la justice étudient ce dossier. »
Jean-Jacques Lumumba, lui, préfère jouer la prudence. « Je sais que c’est un dossier sensible, que la banque n’est pas innocente. Mais je sais aussi que le groupe avait interdit formellement toute transaction avec certaines sociétés liées au milieu libanais des affaires au Congo, comme le groupe Congo Futur. Il y a des écrits qui attestent ce que je vous dis », confie-t-il depuis Paris.
D’autres de ses collègues banquiers ont moins de scrupule. « Le Gabon a laissé faire parce qu’il était en face de quelqu’un qui a beaucoup de pouvoir. Maintenant que ça craque de toutes parts, le grand patron de la BGFI, M. Oyima est obligé de sortir du bois. C’est la vie de son groupe qui peut être en danger. Il faut écarter Selemani mais ça ne peut pas apparaître comme une sanction, il a donc fallu organsier en toute hâte ce transfert au Gabon. Le fait que le clan Kabila ait accepté ce mouvement démontre bien qu’ils ont pris conscience de la gravité de ce qui plane au-dessus de leur tête. C’est un peu du sauf qui peut. »
« Selemani faisait ce qu’il voulait »
Par contre, Jean-Jacques Lumumba, le lanceur d’alerte, est beaucoup plus prolixe lorsqu’il s’agit de parler de son ancien patron Selemani et de ses méthodes. « Je ne mène pas une lutte contre un homme. Mon combat est une lutte de valeurs, une lutte pour un Congo meilleur », tient-il à mettre au point en préambule de sa description du « système Selemani ». « C’est très simple, il faisait ce qu’il voulait. Il a berné toute la stucture du groupe. En interne, il ne cachait pas qu’il n’aimait pas les Gabonais. Il a même fait chasser plusieurs délégations gabonaises. Il était directeur général de la BGFI en RDC, c’est lui qui avait et qui ne respectait pas la délégation de pouvoirs de la holding en matière de crédit. »
Mafia tanzanienne et menaces de l’ANR
Autre élément soulevé par Jean-Jacques Lumumba et d’autres acteurs du monde financier congolais : le rôle joué par plusieurs ressortissants tanzaniens. « Des copains venus des rues sombres de Dar es-Salam », explique l’un d’eux. « Ils sont venus avec des pantalons troués, sans un sou et grâce au fait que leur copain est arrivé au pouvoir, ils se sont fait des millions sur le dos du peuple congolais. »
« Selemani, son épouse, David Ezekiel, le patron de Sud Oil, et d’autres sont tous Tanzaniens. Se sont tous des amis ou des membres de la famille de Joseph Kabila qui se servent allègrement dans les caisses de l’Etat », explique Jean-Jacques Lumumba qui, depuis quelques semaines, comme d’autres opposants ou critiques au régime Kabila, ont été priés par les services de renseignements occidentaux de se tenir sur leurs gardes, de modifier leurs habitudes. « On sait que des agents de l’ANR sont arrivés sur le sol européen et qu’ils ont recruté des hommes de main notamment dans le milieu albanais », explique une des personnes mises en garde en Belgique. « On nous a même donné des noms de personnes venant de l’est de l’Europe. »"
"RDC : Francis Selemani Mtwale, proche de Joseph Kabila, quitte la direction générale de BGFIBank au Congo
° http://www.jeuneafrique.com/557792/economie/rdc-francis-selemani-mtwale-proche-de-joseph-kabila-quitte-la-direction-generale-de-bgfibank-au-congo/
Proche de Joseph Kabila, Francis Selemani Mtwale quitte la tête de la filliale de la BGFIBank en RDC, pour devenir directeur du développement du holding du groupe au Gabon, dans un contexte où cette banque est citée dans plusieurs scandales financiers au Congo.
Francis Selemani Mtwale n’est plus directeur général de la BGFIBank RDC. Il a été remplacé par Abdel Kader Diop, qui était jusqu’alors son adjoint. Ainsi en a décidé le Conseil d’administration de la filiale RDC qui s’est tenu le 2 mai 2018 à Kinshasa.
Dirigeant cette banque depuis 8 ans, cet ami d’enfance du président Joseph Kabila vient d’être promu directeur du développement au sein du holding BGFIBank, basé au Gabon, et de fait membre du Comité de direction de cette institution bancaire panafricaine.
Pour rappel, la filiale de BGFI en RDC a été épinglée dans un article publié par Le Soir en 2016 se fondant sur des révélations d’un lanceur d’alerte, Jean-Jacques Lumumba, ancien cadre de cette banque. Il accuse plusieurs proches du président Joseph Kabila d’avoir détourné de l’argent par l’intermédiaire de la banque BGFI.
Depuis, les scandales se succèdent. Le dernier en date est celui révélé par The Sentry, un groupe d’investigation co-fondé par l’acteur américain George Clooney, présentant la BGFIBank comme « le trésorier de bailleurs de fonds liés au Hezbollah » et appelant à des sanctions américaines contre la société.
Un mouvement normal pour le PDG de la BGFIBank
D’après le PDG du groupe, Henri-Claude Oyima, ce changement stratégique correspond à un mouvement normal au sein de BGFIBank.
« Ça fait 9 ans que Francis Selemani Mtwale est directeur général. Dans le groupe, les directeurs généraux ont un mandat de 4 ans renouvelable une seule fois. Donc, Francis Selemani Mtwale a déjà fait ses mandats. Il était plus que temps qu’il fasse autre chose. Ça n’a rien avoir avec ce que vous appelez scandales. Chez nous, il n’y a pas de scandales. Puisque nous travaillons normalement », nous assure-t-il.
Le Conseil d’administration a également décidé de mettre en place un nouveau plan stratégique sur trois ans baptisés « se réinventer pour mieux vous servir », à travers notamment une meilleure maîtrise des risques et un renforcement de l’action commerciale.« Nous avons aussi procédé au renforcement du capital qui devient beaucoup plus diversifié maintenant. La participation des congolais à hauteur de 40% dans le capital social de BGFIBank RDC est toujours maintenue mais diversifiée. Il y a d’autres actionnaires qui sont rentrés au capital », a révélé Henri-Claude Oyima promettant de rendre public leurs noms ultérieurement.'Il y a d’autres actionnaires qui sont rentrés au capital
D’après une source proche du dossier, Gloria Mteyu, membre de la famille Kabila, aurait cédée ses parts à des tierces personnes quelques jours avant la tenue de cette réunion du Conseil d’administration.
Avec le départ de Francis Selemani Mtwale de la direction générale, des observateurs estiment que le groupe BGFIBank a préféré mettre à l’abri ces deux proches de la famille présidentielle qui sont souvent cités dans plusieurs scandales financiers.
Position que le groupe BGFIBank rejette en bloc, selon son PDG Henri-Claude Oyima.
Paul Lunda Madriz, à Kinshasa"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/442466/economie/gouvernance-groupe-bgfibank-a-lepreuve-de-fraude/
° http://www.jeuneafrique.com/370468/politique/rdc-lumumba-papers-eclaboussent-bgfi-bank-lentourage-de-kabila/
"RD Congo : Sud Oil, la compagnie mystère qui reçoit 7,5 millions de dollars de la banque ¬centrale"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/553267/politique/rd-congo-sud-oil-la-compagnie-mystere-qui-recoit-75-millions-de-dollars-de-la-banque-%C2%ADcentrale/
Selon un document que s’est procuré JA, la banque centrale a versé 7,5 millions de dollars à une société détenue par des proches du président Kabila en mai 2016 : Sud Oil. Or l'historique de cette activité reste un mystère.
Officiellement, Sud Oil dispose d’un siège social à Kinshasa, situé au « 5484, avenue Tombalbaye » (devenue l’avenue Tabu-Ley). Mais sur place, dans cette commune chic de la capitale, nul signe de l’évanescente société pétrolière. Même au Journal officiel (JO), ses traces sont rares : aucun acte n’y a été publié depuis 2014.
La première fois que Sud Oil fait parler d’elle, c’est en 2010, peu de temps après sa création par Pascal Kinduelo. Cet homme d’affaires très proche de la famille Kabila est l’ancien patron de la Banque internationale de crédit (BIC, devenue FBNBank depuis), revendue en 2008 au businessman israélien Dan Gertler.
Historique trouble et virements
En 2010 donc, un rapport de l’ONG britannique Platform s’interroge sur un deal qui doit permettre à Sud Oil de mettre la main sur 2 % du bloc pétrolier numéro un, situé sur le lac Albert. L’ensemble des bénéfices du gisement est alors estimé à 1 milliard de dollars sur la période du contrat, et l’ONG s’étonne des conditions de cette opération.
« Il n’est pas requis de Sud Oil qu’elle investisse au capital, ce qui laisse soupçonner que sa part n’est qu’une ruse destinée à masquer le transfert de fonds publics vers le privé », écrit-elle. Finalement, l’opération ne se fera pas.À l’époque, Sud Oil détient aussi un pôle de distribution en RD Congo : sept pompes à essence et un petit stock de carburant, selon les souvenirs d’un membre de la famille Kinduelo. Mais, en décembre 2011, Pascal revend cette activité à Cobil, entreprise détenue par l’État congolais. Puis, en 2012, il se sépare de la société entière.'Les premiers mouvements sur le compte Sud Oil Immo ont lieu en 2014
Celle-ci semble alors en sommeil jusqu’en 2014. Cette année-là, elle cofonde Kwanza Capital avec Pascal Kinduelo et en obtient 20 %. Elle élargit aussi ses activités statutaires à l’exploitation de biens immobiliers, et les premiers mouvements ont lieu sur son compte Sud Oil Immo. Des loyers y sont crédités, mais ils ne dépassent jamais quelques dizaines de milliers de dollars.
Tout change le 16 mai 2016. Sud Oil reçoit coup sur coup un virement de 6,8 millions de dollars, dont le libellé est incomplet (il mentionne simplement un donneur d’ordre nommé « perm.mission of rep c », ce qui pourrait correspondre à une ambassade), et ce fameux virement de 7,5 millions de dollars de la banque centrale."
"Rdc : Un virement suspect de 7,5 millions de dollars à la Banque centrale du Congo"
° https://africtelegraph.com/rdc-un-virement-suspect-de-75-millions-de-dollars-a-la-banque-centrale-du-congo/
"La Tanzanie vient de terminer la mafia douanière de Joseph Kabila"
° http://www.congovox.com/la-tanzanie-vient-de-terminer-la-mafia-douani%C3%A8re-de-joseph-kabila
"Kabila est en guerre contre son peuple"
° https://mondafrique.com/kabila-guerre-contre-peuple/
" « KABILA », YUMA, SELEMANI, les architectes de la mafia bancaire en RDC"
- 30/08/2015
° http://afrique.kongotimes.info/eco_tech/9650-kabila-yuma-selemani-architectes-mafia-bancaire-rdc-albert-seraient-organisateurs-chef-pillage-richesses-nationales.html
° http://www.congovox.com/video-kabila-inaugure-une-oeuvre-pharaonique-en-tanzanie
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/10/16/bgfibank-rdc-traite-bailleurs-ds-fonds-hezbollah-affirme-rapport.html
° https://actualite.cd/2017/10/18/rdc-apres-lumumba-papers-bgfi-bank-citee-dossier-de-financement-hezbollah/
° http://gabonreview.com/blog/financement-terrorisme-bgfibank-pointe-doigt-rdc/
° http://afrique.kongotimes.info/eco_tech/8154-rdc-degainant-ordonnance-cenaref-joseph-kabila-premier-mafieux-blanchisseur-argent-sale.html
° http://www.congovox.com/famille-kabila-%E2%80%94-mafia-au-sommet-de-letat
"Pourquoi Kabila est allé en Tanzanie, a keyi ko inaugurer immeuble na ye?"
"Actu Expliquée 08.05 : Maffia tanzanienne près de "kabila" + Des Albanais de l'ANR dans la diaspora"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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