Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
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Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
Invasions des Rwandais qui continuent ...
Effrayant !!!!!
Effrayant !!!!!
djino
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
Ba MPANGI NGOMBE ME FUAAAAAAAAAA BUA MOSHI EEEEE!!!
djino
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
Ex-Bandundu: les troupeaux des zébus aperçus «appartiennent aux éleveurs Rwandais Banyamulenge»
BA NGOMBE BAzO KUFA DANS LE VIDE NA BANDUNDU!" Délai du poison expiré ils commencent a mourir eux mêmes .
Radio Okapi:
Des troupeaux des zébus perçus depuis quelques mois dans les provinces du Kwango et Kwilu, appartiennent aux éleveurs de la communauté Banyamulenge , a précisé à Radio Okapi Enock Ruberangabo Sebineza, membre de cette Communauté.
D’après lui, ces éleveurs se sont associés avec les membres d’autres communautés dont les Bafuliiru et les Shi ainsi que des éleveurs du Tanganyika pour organiser cette transhumance.
Leur intention, a-t-il souligné, est de vendre ces bétails à Kinshasa.
« Ils ont traversé à partir du Sud-Kivu, Fizi, Kabambare, Mbuji-Mayi, Tshikapa et les voilà. Ils vendent leurs troupeaux ici à Kinshasa. C’est autour de 1500 et 2000 USD la tête », fait savoir M. Sebineza, expliquant que pour ces éleveurs, le marché de la viande de bœuf à Kinshasa est « florissant ».
Il appelle les leaders des territoires de l’Ex-Bandundu à s’approprier de cette activité commerciale, estimant qu’elle pourrait s’avérer « lucrative » pour la population et économiquement bénéfique notamment dans le vaste plateau des Bateke qui, a-t-il dit, « est souvent vide ».
Des témoins signalent la présence de ces troupeaux dans plusieurs brousses, notamment vers Vanga et Masamuna dans le Kwilu, et vers Bukanga-Lonzo et Popo-Kabaka dans le Kwango.
Les autorités contactées par Radio Okapi n’ont toujours pas réagi à la présence de ces bêtes dont les images circulent sur les réseaux sociaux et suscitent des commentaires en tout genre.
BA NGOMBE BAzO KUFA DANS LE VIDE NA BANDUNDU!" Délai du poison expiré ils commencent a mourir eux mêmes .
Radio Okapi:
Des troupeaux des zébus perçus depuis quelques mois dans les provinces du Kwango et Kwilu, appartiennent aux éleveurs de la communauté Banyamulenge , a précisé à Radio Okapi Enock Ruberangabo Sebineza, membre de cette Communauté.
D’après lui, ces éleveurs se sont associés avec les membres d’autres communautés dont les Bafuliiru et les Shi ainsi que des éleveurs du Tanganyika pour organiser cette transhumance.
Leur intention, a-t-il souligné, est de vendre ces bétails à Kinshasa.
« Ils ont traversé à partir du Sud-Kivu, Fizi, Kabambare, Mbuji-Mayi, Tshikapa et les voilà. Ils vendent leurs troupeaux ici à Kinshasa. C’est autour de 1500 et 2000 USD la tête », fait savoir M. Sebineza, expliquant que pour ces éleveurs, le marché de la viande de bœuf à Kinshasa est « florissant ».
Il appelle les leaders des territoires de l’Ex-Bandundu à s’approprier de cette activité commerciale, estimant qu’elle pourrait s’avérer « lucrative » pour la population et économiquement bénéfique notamment dans le vaste plateau des Bateke qui, a-t-il dit, « est souvent vide ».
Des témoins signalent la présence de ces troupeaux dans plusieurs brousses, notamment vers Vanga et Masamuna dans le Kwilu, et vers Bukanga-Lonzo et Popo-Kabaka dans le Kwango.
Les autorités contactées par Radio Okapi n’ont toujours pas réagi à la présence de ces bêtes dont les images circulent sur les réseaux sociaux et suscitent des commentaires en tout genre.
djino
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
suspecte!!!! toute cette histoire
Admin- Admin
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
Affaire vaches en vadrouille dans le Kwango-Kwilu !
Méfiez-vous, n’est-ce pas là une figure de l’« occupation rwandaise du Congo » ?
Voilà-t’y qu’un troupeau de vaches tout en chair en provenance de centaines de kilomètres, des plaines de Mulenge d’où des éleveurs rwando-Congolais (leur porte-parole serait ancien étudiant rwandais de l’Université de Goma selon les internautes, ancien militaire de l’APR sinon du RCD selon les images), vraisemblablement de ceux qu’on appelle 'banyamulenge'…
Mais comment donc ont-il faits pour entreprendre cette longue équipée, traversé des milliers de forêts, savanes et rivières jusqu’à arriver dans le Kwango-Kwilu ? Qui est l’auteur de ce projet ?
Le fameux général Tango Fort aurait affirmé que ces vaches font partie du cheptel du ‘raïs’ comme si cela était synonyme d’être au-dessus des lois, de ne demander aucune règle pour traverser impuni et incognito des centaines de kilomètres et enfin squatter des terres qui 'appartiennent' à d'autres Congolais…
Voilà où mène l’« occupation » : un projet qui aurait été défendable, transformer des terres ‘inutilisées’ de Kwango-Kwilu en pâturages semi-industriels, obligé d’être mené dans la clandestinité, et ainsi criminalisé…
Avec cela malgré le branle-bas ainsi agité et les revendications des populations 'envahies' ou plutôt 'occupées' même à travers leurs représentants, nous ne savons rien ou très peu de cette « affaire des vaches », n’est-ce pas là l’illustration de ce que disait l’autre jour le Révérend Ekofo : l’Etat n’existe pas chez nous ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Méfiez-vous, n’est-ce pas là une figure de l’« occupation rwandaise du Congo » ?
Voilà-t’y qu’un troupeau de vaches tout en chair en provenance de centaines de kilomètres, des plaines de Mulenge d’où des éleveurs rwando-Congolais (leur porte-parole serait ancien étudiant rwandais de l’Université de Goma selon les internautes, ancien militaire de l’APR sinon du RCD selon les images), vraisemblablement de ceux qu’on appelle 'banyamulenge'…
Mais comment donc ont-il faits pour entreprendre cette longue équipée, traversé des milliers de forêts, savanes et rivières jusqu’à arriver dans le Kwango-Kwilu ? Qui est l’auteur de ce projet ?
Le fameux général Tango Fort aurait affirmé que ces vaches font partie du cheptel du ‘raïs’ comme si cela était synonyme d’être au-dessus des lois, de ne demander aucune règle pour traverser impuni et incognito des centaines de kilomètres et enfin squatter des terres qui 'appartiennent' à d'autres Congolais…
Voilà où mène l’« occupation » : un projet qui aurait été défendable, transformer des terres ‘inutilisées’ de Kwango-Kwilu en pâturages semi-industriels, obligé d’être mené dans la clandestinité, et ainsi criminalisé…
Avec cela malgré le branle-bas ainsi agité et les revendications des populations 'envahies' ou plutôt 'occupées' même à travers leurs représentants, nous ne savons rien ou très peu de cette « affaire des vaches », n’est-ce pas là l’illustration de ce que disait l’autre jour le Révérend Ekofo : l’Etat n’existe pas chez nous ?
""AFFAIRE VACHE DANS LE KWANGO-KWILU" : MUZITO EN PREMIÈRE LIGNE
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14603
(...]
II. ENSEIGNEMENTS GENERAUX
L’affaire des vaches déportées dans le Kwango et le Kwilu préoccupe les habitants de ces provinces. Avant que les voiles soient levés sur la provenance et les raisons de ces bétails, un élu de la contrée, Adolphe Muzito parce que c’est de lui qu’il s’agit, est monté au créneau pour exiger plus de précision et la position de la population.
A travers un dialogue vertical, le Premier Ministre honoraire a échangé directement avec la population sur ce sujet qui est au centre de leurs inquiétudes. Ce, après avoir pris langue avec le gouverneur du Kwango, le maire et l’AT de Kenge ainsi que d’autres autorités locales et coutumières.
Que pensent les habitants des provinces issues du démembrement de l’ex Bandundu de la gestion de ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre et de salives ? Doit-on laisser Adolphe Muzito le gérer seul ? Où doit-on y associer tous les notables de l’ex Bandundu ?
Pour trouver une réponse à cette question, l’Institut de Sondage Les Points a réalisé un sondage du 08 au 09 février 2018 dans les principales agglomérations de ces provinces.
Après analyse et traitement des données, il s’avère que 64% de la population accorde sa confiance au Premier ministre honoraire et souhaitent qu’on lui confie la charge de plaider auprès des instances nationales afin que les éleveurs, venus selon des témoignages recueillis sur place, de la province du Sud-Kivu rentrent chez eux.
En effet, plusieurs éleveurs considérés comme des envahisseurs par les autochtones ont affirmé qu’avant d’arriver dans l’ex Bandundu, ils ont, après avoir quitté leur Uvira natal, traversé la province du Kasaï par Mbuji-Mayi, via Kalemie avant d’atteindre Kwango et Kwilu.
Les personnes qui soutiennent cette hypothèse avancent que Muzito est suffisamment compétent et détient après sa descente sur le terrain, des informations suffisantes pour faire valoir les points de vue de ses électeurs.
Ils craignent que l’option de confier ce dossier à l’ensemble des notables de l’ex Bandundu, soutenue par 28% des personnes enquêtées ne puisse mettre trop de temps pour se réaliser.
Ainsi donc, le choix d’Adolphe Muzito pour trouver une solution à cette occupation jugée illégale des espaces de pâturage du Kwilo et Kwango semble être voulue par une bonne partie de l’opinion.
A en croire la catégorie des personnes qui soutiennent la démarche d’Adolphe Muzito, toutes les garanties sont réunies pour rencontrer le chef de l’exécutif dans les prochains jours dans le but de lui faire part des désidératas des populations de Kwango et Kwilu."
"APRES SA VIREE DANS LE KWANGO ET LE KWILU
« AFFAIRE VACHES » : ADOLPHE MUZITO PRÉSENTE LES DOLÉANCES DE LA POPULATION AU 1ER MINISTRE BRUNO TSHIBALA
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14629
Le député national, Adolphe Muzito, à la tête d’une forte délégation de la population du Kwilu et du Kwango a présenté lundi au Premier ministre, Bruno Tshibala, les doléances de cette dernière, au sujet des vaches qui proviendraient d’Uvira, au Sud Kivu.
L’ex premier ministre a indiqué avoir exposé la colère des habitants de ces deux provinces à propos des bovins qui ravagent leurs champs. Il estime qu’il y a menace des conflits interethniques et qu’il faille vite intervenir. La semaine dernière, il a effectué une descente sur le terrain où il a constaté que les pasteurs, propriétaires des vaches, ne disposent d’aucun titre légal pour exercer le commerce et occuper les lieux. Aussi, la population de ces entités se plaint des ravages de ses champs, cours d’eau et étangs par ces vaches.
« Nous vous recommanderions, d’instruire les ministres compétents : de contrôler l’identité réelle de ces différents éleveurs, de veiller à ce que cette situation n’aboutisse à des conflits ethniques, de prendre des mesures d’encadrement et d’apaisement pour la population. De soumettre cette activité à la législation congolaise, autant en matière de commerce que d’occupation de terre ; de contrôler la situation sanitaire de ces vaches », indique le mémo remis au Premier ministre par Muzito.
D’après ce député national, la population du Kwilu et du Kwango ne veut plus consommer la viande de vache par méfiance. Il dit se réserver le droit, en tant que député national, d’actionner la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Par ailleurs, l’élu du Kwilu sollicite la signature d’une ordonnance déterminant la gestion des terres domaniales et rurales, en complément de l’article 9 de la constitution qui stipule que l’Etat exerce une souveraineté permanente notamment sur le sol, le sous-sol.
Il a jugé de constructive la réaction de Bruno Tshibala qui lui a dit avoir dépêché une mission sur le terrain et attend son rapport.
ACP"
"Dossier des vaches : Muzito recommande à Tshibala d’identifier les éleveurs"
° https://actualite.cd/2018/02/12/dossiers-vaches-muzito-recommande-a-tshibala-didentifier-eleveurs/
"“Affaires vaches troubadour : ce que j’en pense !” : Freddy Matungulu livre son analyse de la situation"
° https://actualite.cd/2018/02/13/affaires-vaches-troubadour-jen-pense-freddy-matungulu-livre-analyse-de-situation/
Dans une tribune, le président du parti Congo Na Biso et candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain évoque le “mutisme” de l’Etat face aux inquiétudes de la population et dénonce l’inaction des représentants du peuple au sein des assemblées respectives. D’autre part, Freddy Matungulu, le non-respect des lois par les autorités du pays qui laissent ces déplacements de bovins s’opérer dans le pays en violation flagrante des textes qui régissent la république.
Ci-dessous, l’intégralité de La Tribune
Affaires vaches troubadour : ce que j’en pense !
Après quelques jours d’observation et d’écoute, je peux enfin donner ma modeste lecture de l’affaire des vaches errantes qui défraie la chronique et enflamme les réseaux sociaux. Mon premier constat est celui de la confirmation, à travers la gestion gouvernementale de l’affaire, du caractère dictatorial du régime en place. Le second est celui de la manifestation, dans cette gestion, du peu d’égard du régime pour les lois de la République.
Un rendez-vous raté avec le train de la démocratie
La démocratie peut se définir de plusieurs manières. Dans le fond, elle est, pour moi, le type d’arrangement institutionnel dans lequel la population reste l’ultime détenteur du pouvoir que les autorités exercent par délégation. Un système dont l’élément quintessentiel est l’obligation pour les dirigeants de rendre compte de leurs actes de gestion au peuple, le souverain primaire. Ce dernier ayant la capacité de sanctionner les dirigeants, via les urnes, quand se tiennent les élections. Dans un tel environnement institutionnel, les autorités s’imposent l’obligation de généralement expliquer à la population tout développement sociopolitique d’envergure qui affecte la vie de la collectivité, crée des tensions sociales ou, tout simplement, suscite de grandes interrogations au sein de la nation.
Ce qui est ahurissant dans le cas des troupeaux en errance dans le Kwilu-Kwango, c’est le mutisme du pouvoir en dépit du grand émoi populaire suscité par la transhumance pastorale sans précédent pour les contrées visitées. Le silence étonne d’autant plus que le brûlant dossier se gère à quelques mois des élections générales annoncées pour la fin de l’année. L’étonnement vire à l’incompréhension en ce qui concerne les carpes de circonstance de l’Assemblée Nationale originaires des provinces mises à l’épreuve, leur fief électoral.
Aussi peu de considération pour les électeurs potentiels, qui devraient pourtant être courtisés en cette période pré-électorale, donne de solides arguments à ceux, nombreux dans le pays et ailleurs dans le monde, qui sont sceptiques quant à la volonté des autorités d’organiser les scrutins programmés pour le 23 décembre 2018. Qui vivra verra donc!
De toute évidence, une préparation et une communication publiques appropriées, antérieurement à l’arrivée des vaches, nous auraient évité les désagréments et tumultes actuels. Les autorités ont préféré s’en passer. Est-ce par amateurisme, par médiocrité, ou pour d’autres motifs non avoués ? La question, évidemment, se pose. Avec acuité.
Dans tous les cas, l’avenir nous livrera bientôt ses secrets sur une affaire qui s’impose désormais comme le plus grand fait de politique nationale de ce début de 2018.
Kabilistes, toujours au dessus des lois de la République
Une deuxième grande tare caractéristique du pouvoir en place apparaît clairement dans la gestion chaotique du dossier des vaches troubadour. Il s’agit du fort penchant des autorités à vouloir constamment contourner les lois et règlements de la République.
Nous assistons ainsi à de gros déplacements interprovinciaux de bovins sans les autorisations administratives et légales requises et, donc, sans assurance que l’activité se réalise dans les conditions sanitaires, de sécurité, et environnementales et autres voulues pour en éviter ou contenir d’éventuelles conséquences dommageables pour les populations habitant le long des parcours empruntés. Pas étonnant, dès lors, que des accidents de route aient notamment été déplorés sans, heureusement pour le moment, pertes de vies humaines. Moins chanceux cependant sont les paysans dont les champs et autres modestes moyens de survie ont été négativement affectés et qui doivent, en principe, être dédommagés.
Les autorités régionales qui devaient normalement délivrer les autorisations nécessaires ont été tout aussi surprises que leurs administrés par le passage inopiné des cohortes de bêtes dont elles ne connaissent ni l’origine ni les destinations finales. Un état de choses qui suscite interrogations légitimes et inquiétudes compréhensibles. Autant de facteurs de tensions qui auraient pu être maitrisés si le dossier avait été conduit dans les règles de l’art.
En tant que gestionnaires de la République, les autorités nationales ont ainsi loupé une autre occasion de se comporter en dirigeants matures, soucieux du respect des lois et règlements du pays, et bâtisseurs d’un Etat de droit. En somme, une nième occasion dilapidée d’aider à «changer l’homme congolais» par le bon exemple.
Tout ce gâchis est bien évidemment dommage ! Mais comme l’adage le dit bien, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Au stade actuel de l’évolution du dossier et en cette période de profonde crise de confiance entre l’Etat et la population, ces mouvements des bêtes devraient immédiatement être suspendus ou arrêtés carrément. Il est en effet impérieux que l’on s’assure de leur conformité aux exigences administratives et règlementaires en la matière.
Ce qui ouvrirait la voie à un suivi responsable, en toute transparence, des opérations déjà engagées dont le caractère économique doit au préalable être établi. Dans ce cadre, il faut relever la pertinence du mémorandum adressé ce12 février par le Député Adolphe Muzito au Premier Ministre Bruno Tshibala. Un memo dont les demandes, auxquelles il faut ajouter les dédommagements dus aux paysans éventuellement lésés, doivent être examinées avec diligence. La nation entière devrait y veiller.
Eviter toute récidive anarchique
La longue marche des vaches venues de l’Est a créé un précédent. Eu égard à son importance, et pour éviter toute récidive anarchique, elle devrait faire l’objet d’une bonne évaluation par l’Exécutif national dans le but d’en tirer les conséquences et leçons de politiques sécuritaire, alimentaire, et autres. L’urgence d’actions gouvernementales correctives se passe de commentaire.
Notre pays ne peut se permettre de revivre, dans les mêmes conditions, un spectacle aussi désolant qui met violemment à nu sur la scène mondiale certaines de nos faiblesses les plus criantes. Des tares et des linges sales que nous devons savoir gérer ou laver en famille.
Fait à Kinshasa, le 12 février 2018
Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, Mwalimu
"DES ZONES D’OMBRE"
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=18548:des-zones-d-ombre&catid=85:a-la-une&Itemid=472
L’arrivée des bovidés, en décembre dernier, dans les provinces du Kwilu et Kwango, continue de défrayer la chronique. Chaque Congolais y va de son commentaire, faute d’information officielle sur la question.
D’aucuns spéculent sur la présence insolite de ces vaches venues d’on ne sait où. Spéculation confortée par les réseaux sociaux où une vidéo a fait le tour du monde, montrant ces éleveurs étrangers envahissant une bourgade du Kwango en compagnie de leur bétail. Sans oublier des images qui montrent cette transhumance peu ordinaire des vaches traversant plusieurs localités de la région du Kasaï.
Si les autorités du pays ne fixent pas l’opinion, il est difficile de croire que ces éleveurs ont effectué de longues distances à pied, en dépit de l’état des routes, de l’absence de ponts, et l’insécurité dans les zones traversées. Au regard de la situation sur le terrain, il est quasiment impossible de partir d’Uvira, au Sud-Kivu, à la tête d’un cheptel de plus de 300 vaches jusque dans le Bandundu en traversant toutes ces régions hostiles. Les régions du Kivu et du Kasaï étant en proie à des scènes de violence et d’insécurité qui ne donnent aucune chance à une transhumance ! Nous ne croyons pas à la génération spontanée, raison pour laquelle toute la lumière doit être faite sur ce sujet qui fâche.
Le mutisme de plus en plus intriguant des gouvernements tant provincial que national suscite beaucoup d’interrogations sans réponse. Car, à ce jour, aucun officiel ne s’est exprimé sur ces éleveurs qui traversent le pays de part en part, à la tête de leurs troupeaux.
Par ailleurs, une endémie mystérieuse s’attaque aux bovins qui meurent brutalement. D’où ce questionnement : les services vétérinaires ont-ils mené des investigations pour savoir de quoi sont morts ces bovidés ? N’y a-t-il pas risque de contamination de la population et des races locales ? Pourquoi ce mutisme de Kinshasa sur la mystérieuse transhumance des vaches ?
Aux dirigeants de faire toute la lumière sur le sujet afin d’éclairer la lanterne de l’opinion aussi bien nationale que provinciale."
"Les éleveurs de vaches « banyamulenges » ou l’application du stratagème du cheval de Troie à l’ouest de la RDC ? – JJ Wondo"
° http://desc-wondo.org/fr/eleveurs-de-vaches-banyamulenges-lapplication-stratageme-cheval-de-troie-a-louest-de-rdc-jj-wondo-2/
Dans l’une de mes deux contributions dans l’ouvrage collectif, « Les Congolais rejettent le régime de Kabila »[1], j’ai fourni une série d’informations troublantes qui prouvent que M. Joseph Kabila est un cheval de Troie du Rwanda au Congo-Kinshasa, en plus de servir, à l’époque, les intérêts des néolibéraux. Cet article tente de privilégier l’hypothèse plausible d’infiltration rwandaise dans la partie centrale et occidentale de la RDC par des hommes armés banyamulenges déguisés en éleveurs de vaches en vue d’y renforcer leur présence militaire.
Le récit du « Cheval de Troie » dans la mythologie grecque
En effet, selon le récit de la mythologie grecque du cheval de Troie : « Après dix ans de siège et de combats inutiles, les Grecs, sur les conseils d’Ulysse, décident d’introduire dans la ville de Troie un énorme cheval de bois dans lequel ont été dissimulés des guerriers. Mais – et là se situe le principe du stratagème – il fallait amener les Troyens à le placer eux-mêmes dans l’enceinte de leur cité. Ce qu’Ulysse réalise par opération de désinformation : un de ses marins feignant d’avoir été abandonné, raconte aux Troyens que cet étrange objet est une offrande destinée à garantir aux Grecs la protection des dieux pendant le voyage de retour, mais il est pour cela nécessaire qu’il demeure sur la plage. Et les Troyens, installant le cheval dans leurs enceintes, activent le mécanisme fatal ayant conduit à leur invasion. Car une fois la nuit tombée, des guerriers cachés dans l’ouvrage en bois purent sortir en silence et ouvrir les portes de la ville pour l’assiéger. »
Le Rwanda et son éternelle tactique de bouclage et encerclement des territoires congolais par des éléments infiltrés
L’opinion se rappellera qu’après la rupture de l’alliance entre Laurent-Désiré Kabila et le Rwanda, le 2 août 1998, les troupes rwandaises, sous la direction de James Kabarebe, chef d’état-major fraîchement déchu des FAC[2] déclenchent la deuxième guerre du Congo en ouvrant deux fronts : l’un à l’Est de la RDC à Goma par la création du RCD-Goma et l’autre via un impressionnant pont aérien au Bas-Congo en occupant et en sabotant le barrage hydroélectrique d’Inga afin de mieux contrôler la capitale frondeuse. De l’autre côté, Jean-Pierre Bemba Gombo, avec le soutien militaire de l’Ouganda, crée la rébellion du MLC (Mouvement de Libération du Congo), le 30 septembre 1998 dans les anciennes provinces de l’Equateur et Orientale. Les gouvernements des pays voisins venaient de ré-agresser la RDC au motif que ce pays venait d’instaurer la dictature alors que dans leurs pays respectifs, le processus démocratique caractérisé par l’alternance au pouvoir n’a jamais décollé. Deux coalitions armées multiétatiques africaines vont se trouver en face dans cette guerre, d’où le terme de « Première Guerre mondiale africaine »[3].
Dans la partie ouest du pays, Kinshasa, le Bandundu et le Bas-Congo s’étaient réveillées encerclées par des miliciens tutsis rwandais déguisés en civils et commandés pour renverser le président congolais et prendre le pouvoir militairement à .Kinshasa.
La présence des éleveurs « banyamulenges » dans le Bandundu et aux environs de Kinshasa renvoie à la « tactique de bouclage et encerclement» utilisée par l’AFDL en 1996-1997. Ce procédé d’encerclement des villes à conquérir, précédé par des infiltrations et des bombardements préalables par des tirs nourris d’artillerie de campagne, ressemblait identiquement à celle utilisée généralement par le FPR pendant sa conquête du Rwanda en 1994. C’est la même tactique appliquée par le M23 lors de la prise de Goma en novembre 2012[4].
En effet, lors du déclenchement de la deuxième guerre du Congo en août 1998, les troupes rwandaises du RCD-Goma avaient été aéroportées depuis Goma jusqu’à Kitona dans le Bas-Congo, grâce au pont aérien de plus de 1500 Km mis en place par James Kabarebe. Leur objectif était de progresser vers Kinshasa à partir de l’axe Ouest (Route de Matadi). Simultanément et dans le cadre d’une « manœuvre coordonnée »[5], un autre groupe s’était déjà infiltré dans les quartiers populaires de l’axe Est (Route vers le Bandundu) de la capitale (Kingasani, Ndjili, Masina…) dans le but d’isoler la capitale d’Est en Ouest pour resserrer l’étau en faisant jonction par la suite.
Dans les manuels de tactique militaire des pays de l’OTAN, une attaque coordonnée est une opération offensive minutieusement préparée impliquant plusieurs unités déployées en des points (zones de rassemblement) différents pour converger vers un même objectif ou cible ennemie à occuper. Il s’agit d’une attaque méthodique où la coordination des forces engagées est très poussée et les délais sont consacrés au déploiement et à la ré-articulation des éléments de combat et d’appui afin de faire usage au mieux de leurs possibilités.
Pour le cas des événements de 1998, la mobilisation générale et la vigilance populaire des kinois a mis en déroute les infiltrés rwandais et assimilés dans les quartiers populaires situés à l’Est de Kinshasa. Alors que sur le front Ouest de Kinshasa, ce fut le recours à l’expertise de certains officiers généraux et supérieurs des FAZ, mis anticipativement à la retraite par Laurent-Désiré Kabila, qui a permis de reconquérir le Bas-Congo. Cela s’est réalisé grâce à un plan opérationnel conçu intégralement par ces ex-FAZ. Ce plan consistait en une opération tenaille avec deux Forces : l’une partant de Moanda pour conquérir Kitona, base arrière de l’ennemi, pour progresser ensuite vers Boma et Matadi. La deuxième Force était partie de Kinshasa pour faire jonction avec la première à Matadi dans le but de prendre les agresseurs en étau[6]. Ces unités avaient également bénéficié de l’appui aérien angolais qui a fixé les forces rebelles rwandaises. Au cours de la première année de cette nouvelle guerre, les forces alliées sont parvenues à stopper également la progression et l’offensive des rebelles et de l’armée rwandaise à l’est de la RDC. Ces succès ont contribué à la signature de l”Accord de Lusaka, conclu en Juillet 1999[7].
Kabila et son Rwanda maternel : un amour fusionnel obsessionnel
Lorsqu’on analyse de près cette affaire des éleveurs banyamulenges transplantés dans le Bandundu et dans les parages de Kinshasa qui défraie la chronique, il y a des similitudes troublantes qui laissent croire en un subtil remake de l’opération rwandaise ratée de 1998.
Par ailleurs, il faut rappeler que Joseph Kabila a fait appel aux ex-rebelles rwandophones du M23 pour réprimer les manifestations de décembre 2016 afin de se maintenir au pouvoir par la force[8] et que depuis son accession au pouvoir il a toujours mené une politique jugée trop accommodante envers Kigali[9].
En effet, pour le Rwanda, Joseph Kabila reste un maillon indispensable de sa stratégie de domination régionale. Son maintien au pouvoir à tout prix en RDC reste vital pour ce petit pays des Mille Collines[10]. Kabila est vu par l’oligarchie tutsie au pouvoir au Rwanda comme le « dernier empereur chinois de l’empire des Grands-Lacs » en RDC. Son départ du pouvoir pourrait faire écrouler tout le stratagème de puissance régionale incomplète mis en place par le Rwanda[11].
Cette stratégie obsessionnelle rwandaise visant à maintenir et à entretenir, par tous les moyens et subterfuges possibles, un double dispositif politique, accommodant à la tête de la RDC, et sécuritaire instable en RDC, répond principalement à des objectifs géoéconomiques[12]. L’objectif pour Kigali est de dicter son agenda politique en RDC afin d’en retirer des rentes de cette économie de guerre. Cela permet au Rwanda, non seulement d’augmenter des revenus financiers, mais aussi d’éviter de faire à face à deux fronts susceptibles d’imploser le régime rwandais : le front sociopolitique[13] et le front socio-économique[14].
Ainsi, pour Kabila qui entretient avec Kagame une sorte de pacte criminel[15] dans une relation obsessionnelle décrite en psychiatrie de « personnalité dépendante », identique aux relations développées par les couples pédophiles belges et français : Marc Dutroux-Michelle Martin et Michel Fourniret – Monique Olivier[16]. Un Kabila totalement sous influence de Kagame dont il peine à s’émanciper car profondément convaincu que ce dernier est son créateur.
Dico-Psycho définit la personnalité dépendante (ou trouble de la personnalité asthénique) comme un trouble de la personnalité caractérisé par une dépendance psychologique persistante aux autres individus. Personnalité marquée par une tendance à chercher aide et protection auprès d’autrui et à s’en remettre à lui pour la plupart des décisions importantes[17]. Joseph Kabila, sans le montrer, mais par ses actes politiques d’aliénation vis-à-vis du Rwanda, présente les symptômes d’une personne obsédée par Kagame et qui s’auto-culpabilise de ne pas faire tout ce que veut Kagame. Il accède à tous les caprices de ce dernier. Le spectacle du défilé militaire du 30 juin 2010, lors du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, illustre la place et l’importance qu’accorde Joseph Kabila à Paul Kagame en RDC. Pour rappel, ce dernier s’était fait désirer en se pointant avec une décontractante désinvolture deux heures en retard par rapport au programme officiel du début des festivités.Lecteur vidéo
° http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2018/02/105D8DF3-35B1-46DB-A9A9-7F7950311AA7.mp4?_=100:00
02:31
DESC a identifié un ancien rebelle tutsi du CNDP parmi ces éleveurs
DESC a reçu plusieurs témoignages concordants en provenance des sources militaires notamment, qui confirment que ce sont des militaires déguisés en éleveurs qui sont déployés dans le Bandundu et dans la périphérie Est de Kinshasa, notamment dans la ferme présidentielle de Kingakati-Buene et aux alentours du domaine agricole de Bukanga-Lonzo. Des témoins mentionnent le nom du général Gabriel Amisi Tango Four comme étant la personne qui ordonnent l’installation de ces mystérieux « éleveurs ». Or Tango Four, commandant la stratégique 1ère zone de Défense à l’ouest de la RDC, est connu pour être la cinquième colonne de l’armée rwandaise dans les FARDC.
Dans la vidéo ci-dessus où intervient l’ancien Premier-ministre Adolphe Muzito, l’éleveur qui s’exprime pour expliquer sa présence dans le village de Kitoyi situé à environ 450 Km de Kinshasa dans la province du Kwilu dont est originaire Tryphon Kin-Kiey Mulumba, ancien cadre du RCD-Goma rwandais, est un militaire rwandophone RCD. Selon les sources FARDC en contact avec DESC, il s’appelle Alexis Kahira et a combattu dans la rébellion du RCD-Goma. Il est le cousin du générall tutsi Muhizi Padiri dont il assurait l’escorte à Goma pendant la rébellion RCD-Goma. Le silence ahurissant de Kin-Kiey, pourtant loquace sur Twitter, cache une sorte de complicité criminelle antipatriotique.
Pour rappel, le général de brigade Jonas Padiri Muyizi – à ne pas confondre avec le général de brigade Padiri Buhendwa (ex-chef mai-mai, originaire du Sud-Kivu, connu pour son hostilité au Rwanda) – de son vrai nom est Padiri Muhinzi, un nom d’origine rwandaise, se passant pour un tutsi du Sud-Kivu, est un ancien rebelle RCD-Goma et du CNDP. Il a occupé le poste de chef des renseignements et des opérations militaires à l’ancienne 8ème région militaire couvrant le Sud-Kivu, après le mixage du CNDP avec les FARDC. Il a été promu général en juillet 2013 par le président Kabila[18]. Il est l’actuel commandant de 12ème région militaire couvrant l’espace géographique de la province du Kongo-Central depuis les nominations de septembre 2014[19].
Avant le Bandundu, Kabila et Kagame ont tenté d’investir l’espace kasaïen et les provinces de l’ouest de la RDC
Parmi les raisons qui expliquent l’exacerbation du conflit qui a secoué le Kasaï Central en 2016 et 2017, certaines sources ont avancé la crainte que la tension diplomatique entre l’Angola et la RDC ne bascule à une escalade militaire imminente compte tenu de la position intransigeante de l’époque de Dos Santos contre un troisième mandat pour Joseph Kabila. Et le Kasaï a servi notamment de terrain de manœuvre de diversion et d’expérimentation pour le Rwanda et Kabila en vue de préparer une éventuelle offensive militaire contre l’Angola.
Selon des câbles diplomatiques confidentiels parvenus à DESC, Le limogeage le 8 juin 2017 par Dos Santos, de l’ambassadeur angolais à Kinshasa, Emílio José de Carvalho Guerra, était lié à cette affaire. Des documents d’échanges de correspondances ont été trouvés dans les dossiers et les contacts entre Carvalho Guerra et James Kabarebe, le ministre rwandais de la Défense. Dans ces documents, il y avait des plans et des préparatifs des opérations militaires du Rwanda d’attaquer l’Angola par le Kasaï, avec l’aide de Joseph Kabila. C’est ce qui explique notamment le fait que les unités et les commandants des opérations qui étaient actifs dans le Kasaï dès le début de cette insurrection et par la suite étaient des militaires tutsis issus des « rébellions » créées par le Rwanda, et intégrés dans les FARDC. Nous l’avons dénoncé[20] bien avant que Sonia Rolley ne vienne corroborer nos informations dans une remarquable enquête[21]minutieuse qu’elle a menée sur le phénomène Kamuina Nsapu et le conflit dans le Kasai[22].
En effet, dès le début du conflit du Kasaï en août 2016, les premières unités envoyées pour mater les adeptes de Kamwina Nsapu étaient les 803ème[23], 811ème[24] et 812ème[25] régiments d’infanterie composés majoritairement d’ex-rebelles rwandophones du CNDP.
Il faut toujours garder à l’esprit le fait qu’en 1998, l’armée rwandaise fut « écrasée » dans le Bas-Congo » par les forces armées angolaises appelées au secours par Laurent-Désiré Kabila, dès le déclenchement de la Deuxième Guerre du Congo. Les troupes rwandaises dans le Bas-Congo étaient alors commandées par le général James Kabarebe qui eut la vie sauve grâce à l’intervention diplomatique in extremis des Américains. Paul Kagame, connu pour être un vindicatif obsessionnel, nourrit toujours le rêve de prendre sa revanche sur l’Angola, en infligeant, un jour, un coup fatal à l’Angola par le Congo interposé.
Outre la partie orientale et le Kasaï, Kigali a recouru au même stratagème d’encerclement et d’infiltration en profondeur de la RDC par ses éléments congolisés. C’est le cas des unités rwandophones de l’ex-CNDP qui ont été déployés dans l’ex-province de l’Equateur. Il s’agit du 801ème régiment d’infanterie FARDC issu du CNDP qui a été déployé à Gemena dans le Sud-Ubangi où a été arrêté récemment le lieutenant-colonel Freddy Libeba, alors que le 803ème régiment d’infanterie a été préalablement stationné à Gbadolite, avant d’être redéployé au Kasaï Central. De même, d’autres unités rwandophones et des démobilisés issus des rébellions soutenues par le Rwanda se trouvent à Kitona dans le Kongo-Central. La spécificité de ces zones c’est d’être très hostiles au pouvoir de Joseph Kabila.
Conclusion
Dans une période très critique où le régime rwandais est très méfiant de la fausse loyauté des collaborateurs congolais opportunistes autour de Kabila, Kigali préfère assurer lui-même malignement la sécurité de son homme lige[26]. Pour ce faire, ils essayent d’infiltrer dans la zone congolaise d’inconfort géopolitique hostile à Joseph Kabila, – correspondante à la partie ouest du pays – des éléments militaires tutsis ou « banyamulenges déguisés en éleveurs de bovins.
Comme en 1998, la menace d’une subordination totale de la RDC au Rwanda, par le maintien de Joseph Kabila au pouvoir, devient de plus en plus explicite et pressante. Au peuple congolais de maintenir sa vigilance et d’agir comme il y a 20 ans pour mettre définitivement hors d’état de nuire l’aventure rwandaise en RDC par Kabila interposé.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC.
Références
[1] Sous la direction de Fweley diangitukwa, Les Congolais rejettent le régime de Kabila, Editions Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, Vevey, Suisse 2015
[2] Forces armées congolaises, l’armée loyale congolaise sous Laurent-Désiré Kabila.
[3] JJ Wondo, Les armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force publique aux FARDC. 2è Ed, 2013, p.230.
[4] Marie-France Cros, 2012Le M23 vise maintenant Bukavu, 22 novembre 2012. http://www.lalibre.be/actu/international/le-m23-vise-maintenant-bukavu-51b8f496e4b0de6db9c8a87b.
[5] En tactique militaire, une attaque coordonnée est une opération offensive minutieusement préparée impliquant plusieurs unités déployées en des points différents pour converger vers un même objectif ou cible ennemie afin de l’anéantir. Il s’agit d’une attaque méthodique où la coordination des forces engagées est très poussée et où les délais sont consacrés au déploiement et à la ré-articulation des éléments de combat et d’appui afin de faire usage au mieux de leurs possibilités.
[6] JJ Wondo, Les armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force publique aux FARDC. 2è Ed, 2013, p.215.
[7] Ibid ; p.135.
[8] Human Rights Watch, RD Congo : Des rebelles ont été recrutés pour réprimer les manifestations. Des combattants du M23 ont aidé le président Kabila à se maintenir au pouvoir ? https://www.hrw.org/fr/news/2017/12/04/rd-congo-des-rebelles-ont-ete-recrutes-pour-reprimer-les-manifestations.
[9] Georges Berghezan, Réforme de l’armée congolaise : travail d’Hercule ou mythe de Sisyphe ?, GRIP, septembre 2012. https://www.grip.org/sites/grip.org/files/NOUVELLES_DU_GRIP/2012/ndg-2012-4site.pdf.
[10] JJ Wondo, Kagame est-il incontournable dans le jeu politique congolais post-Kabila ? DESC, 29 janvier 2018. http://desc-wondo.org/fr/kagame-incontournable-jeu-politique-congolais-post-kabila-jj-wondo/.
[11] Ibid.
[12] JJ Wondo, Kagame est-il incontournable dans le jeu politique congolais post-Kabila ? DESC, 29 janvier 2018. http://desc-wondo.org/fr/kagame-incontournable-jeu-politique-congolais-post-kabila-jj-wondo/.
[13] Le Rwanda court en permanence un risque latent d’éclatement d’un conflit ethnique en raison du verrouillage de son espace politique et des inégalités sociales entretenues par le pouvoir, qui favorise la minorité Tutsie au détriment des Hutus, très largement majoritaires dans le pays.
[14] Risque d’explosion sociale par la crainte que l’éradication en RDC des groupes armés créés par le Rwanda puisse générer une crise sociale pour les dizaines de milliers rwandais et leurs dépendants vivant de l’exploitation des ressources de la RDC.
[15] Le « pacte criminel » du couple Fourniret-Olivier, LE MONDE, 26 mars 2008. http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/03/26/le-pacte-criminel-du-couple-fourniret-olivier_1027454_3224.html.
[16] Les couples de tueurs en série, RTL, 24 février 2016. http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/les-couples-de-tueurs-en-serie-7782034038.
[17] http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Personnalite-dependante.
[18] Jean-JacquesWondo Omanyundu, Comment interpréter le jeu de la chaise musicale à la tête des FARDC ? in www.desc-wondo.org, 26/09/2014.
[19] JJ Wondo ; Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irraformable ?, 2ème ed, 015, p.187.
[20] JJ Wondo Omanyundu, Les massacres du Kasaï Central : l’élite sécuritaire kasaïenne interpellée, 6 mars 2017. http://desc-wondo.org/fr/les-massacres-au-kasai-central-desc-interpelle-les-collaborateurs-securitaires-de-kabila/.
[21] http://webdoc.rfi.fr/rdc-kasai-violences-crimes-kamuina-nsapu/chap-02/.
[22] JJ Wondo, Vers un conflit armé régional suite au bras de fer entre l’Angola et la RDC? – DESC-Wondo.org, 21 juillet 2017. – http://desc-wondo.org/fr/vers-un-conflit-arme-regional-suite-au-bras-de-fer-entre-langola-et-la-rdc-jj-wondo/.
[23] Ce régiment a été stationné à Kibua en territoire de Walikale, avant son redéploiement au Kasaï Central.
[24] Le 811ème régiment d’infanterie était basé à Mwesso et Nyanzale, à l’ouest de Goma, dans le territoire de Masisi avant son transfert vers Kananga en avril 2012.Depuis, il est déployé dans le territoire de Tshikapa. Il protège les voies de passage vers l’Angola
[25] Le 812ème régiment d’infanterie est généralement basé à Kitchanga, dans le Masisi. Il a été déployé provisoirement à Kolwezi pour faire face à l’insécurité dans la nouvelle province du Lualaba, avant d’être envoyé en renfort à Kananga.
[26] Selon Larousse, un homme lige se disait du vassal qui, par la forme de l’hommage prêté, était plus étroitement obligé vis-à-vis du seigneur féodal que par l’hommage ordinaire.
"Des vaches de l’Est en pâturage au Bandundu : un nomadisme suspect – J B Kongolo
° http://desc-wondo.org/fr/vaches-de-lest-paturage-bandundu-nomadisme-suspect-j-b-kongolo/
Depuis quelques années, des événements se succèdent les uns aux autres distrayant les Congolais, qui ne savent pas auquel focaliser leur attention et leur énergie pour savoir distinguer ceux qui sont normaux ou fortuits de ceux qui procèdent des plans longtemps et savamment élaborés pour accélérer l’occupation et la balkanisation du pays. Si ce ne sont pas les chroniques massacres des populations autochtones de l’Est, c’est le phénomène Kamuina Nsapu au Kasaï ou le conflit Twa (péjorativement appelés Pygmées) contre les Bantu au Tanganyika et tant d’autres. Aujourd’hui, les Congolais de partout, au pays et dans la diaspora, s’interrogent sur la présence insolite de ces bovins qui seraient destinés au marché de viande à Kinshasa, selon leurs propriétaires.
Du côté des pouvoirs publics, provinciaux ou nationaux, c’est le silence total jusque là, confirmant ce que le Révérend pasteur David Ekofo a patriotiquement dénoncé en parlant de l’inexistence de l’État. Et pourtant, des textes de loi existent, qui ne demandent qu’à être appliqués et respectés pour l’obtention d’une concession à vocation agricole ou d’élevage. Le cas de ces bovins n’étant pas le premier du genre dans l’histoire du pays, nous avons jugé utile de briser le silence pour fixer l’opinion sur des cas semblables qui ont mis en péril la paix et la sécurité nationales. Nous terminerons notre analyse en édifiant nos lecteurs avec quelques dispositions de la loi dite « foncière », qui permettent de résoudre ce problème.
1. Des cas de pâturage qui ont coûté cher à la sécurité du pays
[...]
Conclusion
Il ne faut pas être économiste chevronné pour comprendre que si le but est uniquement d’ inonder le marché de Kinshasa en viande, les propriétaires de ces curieuses vaches auraient gagné en temps, en énergie et en revenus en abattant ces bovins depuis leur lieu d’élevage pour ensuite transporter la viande par avion jusuqu’à Kinshasa. Depuis la guerre d’agression que subit notre pays du fait de la convoitise de ses ressources naturelles par ses voisins et leurs commanditaires, le Congo-Kinshasa est constamment victime de multiples plans d’infiltration et d’occupation dont le dernier en date, d’apparence anodine, est cette histoire des vaches. Dans une remarquable analyse publiée ce jeudi 9 février 2018[8], notre compatriote spécialiste des questions sécuritaires et de géostratégie, Jean-Jacques Wondo, a rappelé le récit de la mythologie grecque relatant la stratégie qu’avaient utilisée les soldats Grecs pour investir la ville de Troie. C’est à cette technique que recourent les stratèges rwandais, avec souvent la complicité des fils et des filles du Congo, pour agresser et ou occuper les territoires congolais. Si l’on ne se réveille en sursaut, l’on fera bientôt face à une colonie de peuplement allant de l’Est à l’Ouest, en passant par le centre. Notre témoignage sur l’origine des Banyamulenge et des Banyaviura ne vient que faire le lien étroit entre tous ces complots savamment planifiés.
La seule façon de mettre en échec tous ces plans consiste à nous unir et à parler un même langage pour sauver la patrie en péril. D’où, l’appel lancé aux frères et sœurs fréquentant Kingakati, discrètement ou ouvertement, de puiser dans leur réserve de patriotisme et de nationalisme pour isoler celui par qui passent tous ces complots et qui les utilise tout en se moquant d’eux. Lorsque l’application de l’article 64 de la Constitution fera sonner le glas de cette imposture, il sera trop tard pour la repentance et le pardon. Debout Congolais, dressons nos fronts longtemps courbés.
Jean-Bosco Kongolo M.
Juriste & Criminologue
Références
[1] Bœuf africain à longues cornes caractérisé par une bosse dorsale, In http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/zebu/.
[2] L’équivalent de gouverneur de province aujourd’hui
[3] Reliefweb, 08 février 2013, In https://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/rdc-sos-de-l%E2%80%99ev%C3%AAque-de-bondo-face-%C3.%A0-la-situation-s%C3%A9curitaire-et.
[4] Diacenco.com, 2 février 2018, In http://www.diacenco.com/lex-province-du-bandundu-la-presence-des-pasteurs-inconnus-et-leurs-vaches-inquiete/.
[5] FORUM DES AS, 5 février 2018, In http://www.forumdesas.org/spip.php?article14528.
[6] Il s’agit de la Loi no 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et régime des sûretés telle que modifiée et complétée par la Loi no 80-008 du 18 juillet 1980.
[7] Selon les sources FARDC en contact avec DESC, il s’appelle Alexis Kahira et a combattu dans la rébellion du RCD-Goma. Il est le cousin du général Muhizi Padiri sont il assurait l’escorte à Goma pendant la rébellion RCD-Goma, In http://desc-wondo.org/fr/eleveurs-de-vaches-banyamulenges-lapplication-stratageme-cheval-de-troie-a-louest-de-rdc-jj-wondo-2/
[8] Jean-Jacques Wondo, op. cit. "
"12 02 18 MediaCongo - Kwango : les vaches qui fâchent"
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-35316.html
° http://www.afriwave.com/?p=7398
"Pourquoi ce silence suspect du régime « Kabila » sur la mystérieuse transhumance des vaches au cœur de la RDC ?"
° https://www.info-apareco.com/2018/02/04/pourquoi-ce-silence-suspect-du-regime-kabila-sur-la-mysterieuse-transhumance-des-vaches-au-coeur-de-la-rdc/
"Ex-Bandundu: les troupeaux des zébus aperçus «appartiennent aux éleveurs Banyamulenge»"
° https://www.radiookapi.net/2018/02/02/actualite/societe/ex-bandundu-les-troupeaux-des-zebus-apercus-appartiennent-aux-eleveurs
"LE CAUCUS DES DÉPUTÉS NATIONAUX DU KWANGO EXIGE UNE ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR DES VACHES VENUES DE TANGANYIKA"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=18514
"RDC: des troupeaux venus du Kivu inquiètent au Bandundu"
° https://afrique.lalibre.be/15208/rdc-des-troupeaux-venus-du-kivu-inquietent-au-bandundu/
"Kwango : les députés de Feshi s’inquiètent de «l’envahissement» des éleveurs non identifiés sur leur sol"
° https://www.radiookapi.net/2018/02/09/actualite/societe/kwango-les-deputes-de-feshi-sinquietent-de-lenvahissement-des-eleveurs
"CES VACHES ET ÉLEVEURS QUI SUSCITENT L’ÉMOI DANS LE KWILU ET KWANGO : MUZITO A RENCONTRÉ TSHIBALA "
° http://www.africanewsrdc.com/vaches-eleveurs-suscitent-lemoi-kwilu-kwango-muzito-a-rencontre-tshibala/
° https://www.radiookapi.net/2018/01/31/actualite/en-bref/kikwit-la-population-preoccupee-par-larrivee-des-troupeaux-de-zebus
"ENQUÊTE SUR LA TRANSHUMANCE DES ÉLEVEURS ALLOGÈNES DES BOVINS DANS LE BANDUNDU par Germain Nzinga Makitu "
° http://nzingagermain.com/enquete-sur-la-transhumance-des-eleveurs-allogenes-des-bovins-dans-le-bandundu-par-germain-nzinga-makitu/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
L’affaire des « vaches sans frontières » est plus sérieuse que ne l’indique le silence calme aux sommets de l’Etat ; déjà sa clandestinité est en elle-même une alerte inquiétante qui devrait réveiller tous les Congolais les rappelant à des souvenirs aujourd’hui bien regrettables ! C’est flou et lorsque c’est flou il y’a sans conteste un loup, il n’y aurait rien à cacher tout aurait été fait à découvert, les populations concernées prévenues via leurs représentants élus ou administratifs, au lieu de cela ceux-ci découvrent en même temps le pot-aux-roses…
Merci, chers amis, de lire attentivement les trois dépêches que je vous soumets ci-dessous, elles sont pertinentes chacune à son titre parce qu’elles explicitent la question au centre de cette mystérieuse présence au Kwilu-Kwango des zébus venus de loin… L’un des auteurs la pose explicitement : « Comme les Kadogos de Mzee Laurent Désiré Kabila, les vaches qui parcourent 2000 Kms ne doivent-elles pas inquiéter la population de Bandundu ? » Bien instruite l’autre répond comme si le premier était en face : « Le défilé des zébus venus de l’Est pourrait avoir d’autres finalités encore ; lourdement armés, les pasteurs-guerriers pourraient s’en servir pour se rapprocher de Kinshasa (une tactique déjà utilisée au moment de la chute de Mobutu en 1997 lorsque la capitale avait été infiltrée par des nuées de pseudo-mendiants qui se sont avérés des militaires déguisés. »
Les scénarii prévisibles sont là : une invasion planifiée d’éleveurs rwandophones pour s’installer « d’autorité » le long fertile du Kwango, une opération militaire avancée pour positionner des forces qui encercleraient au besoin Kinshasa pour étouffer un soulèvement populaire ou plus clairement des militaires en bonne et due forme infiltrés pour servir dans une offensive prévue pour déstabiliser la région…
Avec ces satanés rwandais tout est possible : pourquoi pas mine de ne pas s’occuper du Congo Kagame n’aurait-il pas planifié en son laboratoire une stratégie pour rester maître du Congo en ces temps où y naissent de fortes velléités d’indépendance… Les Congolais resteraient toujours bêtes s’ils n’entrevoyaient et ne s’attaquaient dès maintenant à ces risques plausibles à commencer par les notables de la région…
Je crains hélas que ceux-ci y compris Muzito qui s’en est ouvertement préoccupé, s’ils ont été logiquement les premiers à interpeller l’opinion n’aient pas pris pour autant la juste mesure de l’affaire et poser directement la question à qui de droit… Demain tout le Congo risque de découvrira ahuri la machination diabolique qu’elle contenait…
N’y a-t-il pas des ressortissants du Kwango/Kwilu sur ce forum et dans la diaspora en général pour poser ouvertement des questions aux autorités de ce pays en une initiative qu’ils prendraient et que nous suivrions tous ?
En attendant bonne et attentive lecture :
- La première analyse est de Braeckman, une (ancienne ?) amie de Tutsi et de ‘JK’ qui les connait bien donc ! Elle nous met courageusement en garde contre les risques que nous encourons;
- La seconde est de JP Moka que je ne connaissais pas ! Il s’interroge notamment sur la « faisabilité » d’une telle équipée (à pieds) d’Uvira au Kwilu/Kwango avec 5000 bêtes et 452 familles et penche pour des transports en C130 et selon lui non à partir d’Uvira mais de l’Ouganda où se trouve une base militaire américaine;
- La dernière est celle d’un blogueur du Kivu qui justifie sans convaincre un voyage normal d’éleveurs qui seraient venus pour vendre leur marchandise ; il n’y a pas meilleur lobbyiste ou propagandiste rwandophone que lui ; passons !
A plus…………..
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Merci, chers amis, de lire attentivement les trois dépêches que je vous soumets ci-dessous, elles sont pertinentes chacune à son titre parce qu’elles explicitent la question au centre de cette mystérieuse présence au Kwilu-Kwango des zébus venus de loin… L’un des auteurs la pose explicitement : « Comme les Kadogos de Mzee Laurent Désiré Kabila, les vaches qui parcourent 2000 Kms ne doivent-elles pas inquiéter la population de Bandundu ? » Bien instruite l’autre répond comme si le premier était en face : « Le défilé des zébus venus de l’Est pourrait avoir d’autres finalités encore ; lourdement armés, les pasteurs-guerriers pourraient s’en servir pour se rapprocher de Kinshasa (une tactique déjà utilisée au moment de la chute de Mobutu en 1997 lorsque la capitale avait été infiltrée par des nuées de pseudo-mendiants qui se sont avérés des militaires déguisés. »
Les scénarii prévisibles sont là : une invasion planifiée d’éleveurs rwandophones pour s’installer « d’autorité » le long fertile du Kwango, une opération militaire avancée pour positionner des forces qui encercleraient au besoin Kinshasa pour étouffer un soulèvement populaire ou plus clairement des militaires en bonne et due forme infiltrés pour servir dans une offensive prévue pour déstabiliser la région…
Avec ces satanés rwandais tout est possible : pourquoi pas mine de ne pas s’occuper du Congo Kagame n’aurait-il pas planifié en son laboratoire une stratégie pour rester maître du Congo en ces temps où y naissent de fortes velléités d’indépendance… Les Congolais resteraient toujours bêtes s’ils n’entrevoyaient et ne s’attaquaient dès maintenant à ces risques plausibles à commencer par les notables de la région…
Je crains hélas que ceux-ci y compris Muzito qui s’en est ouvertement préoccupé, s’ils ont été logiquement les premiers à interpeller l’opinion n’aient pas pris pour autant la juste mesure de l’affaire et poser directement la question à qui de droit… Demain tout le Congo risque de découvrira ahuri la machination diabolique qu’elle contenait…
N’y a-t-il pas des ressortissants du Kwango/Kwilu sur ce forum et dans la diaspora en général pour poser ouvertement des questions aux autorités de ce pays en une initiative qu’ils prendraient et que nous suivrions tous ?
En attendant bonne et attentive lecture :
- La première analyse est de Braeckman, une (ancienne ?) amie de Tutsi et de ‘JK’ qui les connait bien donc ! Elle nous met courageusement en garde contre les risques que nous encourons;
- La seconde est de JP Moka que je ne connaissais pas ! Il s’interroge notamment sur la « faisabilité » d’une telle équipée (à pieds) d’Uvira au Kwilu/Kwango avec 5000 bêtes et 452 familles et penche pour des transports en C130 et selon lui non à partir d’Uvira mais de l’Ouganda où se trouve une base militaire américaine;
- La dernière est celle d’un blogueur du Kivu qui justifie sans convaincre un voyage normal d’éleveurs qui seraient venus pour vendre leur marchandise ; il n’y a pas meilleur lobbyiste ou propagandiste rwandophone que lui ; passons !
A plus…………..
"Des vaches sans frontière dans le Bandundu"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/02/15/des-vaches-sans-frontiere-dans-le-bandundu/
Depuis l’inauguration du projet agro industriel de Bukanga Lonzo dans le Kwilu, les populations locales sont inquiètes. N’ayant été associées ni à la conception ni à la réalisation de ce vaste projet qui nécessita un investissement de 80 millions de dollars, les communautés de la région redoutent être victimes d’accaparement de terres situées le long du fleuve Kwango, qui coule jusqu’en Angola et dont le lit est réputé pour sa richesse en diamants. Depuis quelques semaines, l’inquiétude est montée de plusieurs crans : plus de 5000 zébus aux longues cornes défilent sur les pistes de la province. Selon des témoins locaux, ces vaches se trouvent déjà à Bukanga Lonzo et à Popokabaka et avec elles 452 familles de bergers.
Député membre du Palu (parti lumumbiste unifié), Adolphe Muzito, ancien Premier Ministre et ressortissant du Kwilu, intrigué par cette invasion pacifique, s’est rendu sur le terrain. Les pasteurs lui ont expliqué que, suivant leurs troupeaux, ils étaient venus à pied depuis Uvira dans le Sud Kivu, sur la frontière du Burundi. Dépourvus de tout document de voyage ou autorisation (dans un pays où à chaque kilomètre des barrières arrêtent les voyageurs pour vérifier les documents et percevoir une redevance..)ces pasteurs ont reconnu qu’ils avaient l’intention de vendre leurs vaches afin d’approvisionner Kinshasa en viande.
Adolphe Muzito nous a confié pour sa part que « certains bouviers ainsi que des témoins locaux lui avaient confié que ces vaches venaient « de plus loin encore » que la ville d’Uvira, qui jouxte le Burundi mais aussi le Rwanda. » Le député explique l’inquiétude des communautés locales par les incertitudes de la loi foncière : « la loi Bakanjika prévoit qu’en principe les terres appartiennent à l’Etat, mais elle prévoit aussi que les communautés locales bénéficient de concessions perpétuelles sur la « terre des ancêtres » ce qui leur permet de négocier avec d’éventuels investisseurs. Or ici, les communautés locales n’ont pas été consultées et elles se demandent si ces immenses troupeaux ne vont pas s’installer de force sur leurs terres… »
A Kinshasa, Jean-Paul Moka, fondateur du « mouvement bleu » et lui-même originaire du Bandundu, est également monté au créneau. Il met en doute la longue marche de ces « vaches sans frontières » et se demande si ces troupeaux n’auraient pas été transportés par avion militaire, des appareils C130 plus précisément, qui se seraient posés sur l’aéroport dont dispose le projet de Bukanga Lonzo. En outre, relève-t-il, de tels appareils ne se trouvent ni à Uvira ni dans la plaine de la Ruzizi, mais bien en Ouganda où sont installées des bases militaires américaines dans le cadre de la lutte anti terroriste.
Une autre alerte a été donnée par l’Association des professeurs originaires du Kwango, dont le secrétaire l’abbé Phocas Pfunga Pfunga relève que de telles vaches aux longues cornes n’existent pas dans la région et que leurs accompagnateurs qui parlent une langue étrangère se dirigent vers Popokabaka et Tsakala Mbewa, d’où la route mène directement à Kinshasa.
Rappelant des schémas comparables dans le Nord Katanga, le Kasaï, et surtout l’Ituri, qui ont mené à des guerres interethniques, le pasteur Moka insiste pour que ces nouveaux venus soient ramenés à leur point de départ.
Dans l’Ituri précisément, des affrontements entre Hema (éleveurs) et Lendu (agriculteurs) ont fait plusieurs dizaines de morts depuis la mi-décembre et provoqué le déplacement de 200.000 personnes, ce qui jette le doute sur la possibilité de tenir des élections dans ces zones troublées.
Au Kasaï déjà, l’insécurité et les déplacements de population avaient, en 2017 empêché le recensement des électeurs et la préparation du scrutin.
Le défilé des zébus venus de l’Est pourrait avoir d’autres finalités encore ; lourdement armés, les pasteurs-guerriers pourraient s’en servir pour se rapprocher de Kinshasa (une tactique déjà utilisée au moment de la chute de Mobutu en 1997 lorsque la capitale avait été infiltrée par des nuées de pseudo-mendiants qui se sont avérés des militaires déguisés.
A cela s’ajoute le fait qu’à Bangui, capitale de la Centrafrique, la rive du fleuve Oubangui qui marque la frontière avec la RDC est désormais occupée par les Casques bleus rwandais de la Monusco. Ces militaires aguerris protègent le président centrafricain Touadéra, surveillent étroitement le voisin d’en face et, disposant de bateaux rapides, ils pourraient, si nécessaire, aisément gagner Kinshasa."
"DOSSIER ÉLEVEURS ET VACHES AU BANDUNDU : JEAN-PAUL MOKA LANCE UN ULTIMATUM !"
° https://theworldnews.net/cd-news/dossier-eleveurs-et-vaches-au-bandundu-jean-paul-moka-lance-un-ultimatum
L’affaire des vaches et des éleveurs qui se retrouvent depuis quelques semaines dans l’ex- Province de Bandundu continue à susciter des réactions de la part de la population congolaise, en particulier les ressortissants de ce coin du pays. Le Dr Jean-Paul Moka, Président National du parti politique «Mouvement bleu» et ressortissant de l’ex-province de Bandundu, qui s’est confié hier, mercredi 14 février, à la presse, a premièrement brossé le tableau de ce qui se passe dans sa province. Il a des craintes que cette affaire ne se transforme en une tentative d’invasion de sa province, d’encerclement de la ville-province de Kinshasa ou encore du musèlement de la population en cas des troubles. D’où, il a donné un ultimatum de trois mois pour que ces éleveurs qui ne parlent que les langues étrangères y compris leurs vaches plient bagages et quittent le Bandundu, avant que tous les ressortissants de ce coin ne prennent d’autres dispositions.
Le Dr Jean-Paul Moka, originaire du Bandundu est monté au créneau hier, mercredi 14 février, pour dire non à cette affaire de 452 familles étrangères accompagnées de 5.000 vaches qui se trouvent présentement dans sa province, précisément à Bukanga Lonzo et à Popokabaka.
Ce, avant d’expliquer qu’il est impossible que 452 familles, avec un cheptel de 5000 têtes quittent Uvira à pied pour s’installer à Bukanga Lonzo. A moins qu’il y ait un miracle comme du temps de Moïse, dit-il. Et de faire savoir que toute personne qui a fait l’armée et qui est officier sait que pour occuper les endroits où ces éleveurs habitent aujourd’hui, il faut faire la lecture des cartes qui impliquent les données des montagnes, des châteaux d’eau, des ponts, des aéroports, des hôpitaux, des missions catholiques, protestantes, et autres.
A leur tour, les officiers supérieurs apprennent la géographie de référence appelée autrement la géoref. La personne qui connaît la géoref, poursuit-il, sait que pour quitter Uvira et arriver à Bukanga Lonzo, il existe des ponts. Or, plusieurs de ces ponts ne sont plus opérationnels. Ainsi, il doute fort que ces éleveurs aient emprunté les routes. Ses recherches ont révélé qu’il n’y a qu’un seul type d’avion au monde qui peut faire cette opération. C’est le C130 qui, est un avion militaire américain. «Même un Antonov ne peut pas transporter ce type de bétail de cette quantité », a ajouté M. Moka.
Ces avions ont la capacité de décoller et d’atterrir sur les pistes courtes et il existe un aéroport à Bukanga Lonzo. Il estime que ces éleveurs ont été amenés nuitamment parce que si c’était la journée, cela ne pouvait qu’attirer l’attention des populations.
Où trouver ces avions ?
A cette question, il a souligné que ces avions ne sont ni à Uvira, ni dans le Ruzizi. Ils sont retrouvables en Ouganda, précisément à Antebe qui est parmi les bases militaires américaines.
Sa crainte est que ces éleveurs qui sont à Popokabaka ont une entrée vers le Kongo Central et ceux qui sont à Bukanga Lonzo ont une ouverture directe à Kinshasa.
Faut-il tirer des conclusions pour dire qu’il existe un plan pour envahir ou encercler Kinshasa ou un plan de coloniser à long-terme les régions du Bandundu qui sont très fertiles et se retrouver dans les mêmes schémas que les Rwanda, Kivu, Nord-Katanga, Kasaï ?
Voilà les questions qui taraudent l’esprit de ce ressortissant du Bandundu. Selon lui, ces personnes qui ne parlent que les langues étrangères et qui ont leur propre interprète qui parle un peu de Kikongo pourront dans deux ou trois ans commencer à réclamer les droits de terre ou provoquer des guerres interethniques comme ce qui se passe entre les Lendu et les Hema en Ituri. « Raison pour laquelle, je demande avec beaucoup de retenue que ces gens rentrent paisiblement chez eux», a-t-il insisté. Et de dire qu’il est prêt à conduire une délégation ensemble avec les leaders d’opinion du Bandundu pour que ceux qui sont derrière ce projet donnent des éclaircissements sur ce dossier. «Mieux vaut avertir que guérir par les mots », a conclu le Dr Jean-Paul Moka.
Christine Ngalula"
"‘Transhumance sans Frontières’ au Bandundu, Rumeurs, Intox, Manipulation: Quelques Eléments de Réponse sur ce Débat moins Electoral"
° https://easterncongotribune.com/2018/02/13/transhumance-sans-frontieres-au-bandundu-rumeurs-intox-manipulation-quelques-elements-de-reponse-sur-ce-debat-moins-electoral/
Comme les Kadogos de Mzee Laurent Désiré Kabila, les vaches qui parcourent 2000 Kms ne doivent-elles pas inquiéter la population de Bandundu?
Je n’avais jamais pensé qu’un jour le buzz de Medias Sociaux et les tractations politiques se focalisent sur les vaches mystérieuses accompagnées par des personnes de ‘morphologie douteuse’. Je croyais que de tels débats ne peuvent qu’être engagés que par les Medias qui me semblent d’intox, récupérateurs et manipulateurs dont l’ensemble de ses informateurs trouvent en tout la ‘théorie de complot’ visant à dominer le peuple Congolais. J’évoque la question des vaches dans les Provinces de Kwango et Kwilu (ancien Bandundu) qui a fait l’objet de discussions interminables sur l’identité, l’origine et l’itinéraire de ces éleveurs―vaches venus de ‘loin’. En termes dénigrant, on les appelle de ‘voisins’. A la suite de toutes ces informations contradictoires, la question est reprise par la classe politique ; et surtout les leaders de la région du Bandundu, députés, sénateurs et autres au point d’y voir un positionnement électoral. Toutefois, il est important de comprendre ces sentiments de peur, d’hésitation, frustration et animosité en l’encontre de ces vaches auxquelles on colle tout sauf rien. Toute tentative visant à éclaircir ce dossier sans verser dans la discrimination de toute forme est à encourager ; tel est mon vis.
Vaches au Bandundu?Bukangalonzo
Mon intérêt sur cette question est que les catholiques, spécialement l’Evêque de Kikwit n’a pas hésité de reprendre ce que les politiques et ces medias récupérateurs relatent pour (dés)informer ou simplement s’attirer la sympathie d’une population frustrée pour de raisons diverses. La question tant à devenir plus politiques et électorale mais aussi elle renferme en son sein une notion de compétition/concurrence sur les marchés de la consommation de viande à Kinshasa. Je n’ai pas été en mesure de vérifier si réellement Monseigneur Timothée Bodika en a fait une telle déclaration, mais j’ai peur que sa déclaration puisse légitimer toute sorte de méfiance et qui enfin peut conduire à des dégâts incontrôlables.
Voila pourquoi je trouve qu’il y a une nécessite d’éclairer l’opinion sur cette question. L’objet de cet article est de contribuer à cette lecture qui croit que ces vaches ne sont pas mystérieuses ; elles ne sont pas tombées du ciel. Elles ne sont probablement pas empoisonnées. Elles ont suivi un itinéraire facile à retracer et qui est vérifiable pour celui qui en a l’intérêt. Elles ne seraient même pas venues au Bandundu pour s’installer mais plutôt, selon les proprietaries, à la recherche d’un marché dans la capitale de plus de 12 millions d’habitants. Malgré tout, tous ces débats―intox occasionneraient que ces vaches ne soient pas consommées à temps et pourront perdurer car cela constituerait l’option rationnelle. Les répercussions de cette campagne de diabolisation ont déjà été palpables.
MATININFOS.NET@matin_infos
#RDC #Kikwit: Mgr Timothé Bodika lance un cri d’alarme aux autorités de la république https://www.matininfos.net/kikwit-mgr-timothe-bodika-lance-cri-dalarme-aux-autorites-de-republique/ … via @matin_infos @CENCO_RDC
11:26 AM - Feb 11, 2018Kikwit: Mgr Timothé Bodika lance un cri d'alarme aux autorités de la république - Matin Infos
Comme l'indique le titre du message, Mgr l’évêque appelle et interpelle tous ses fils et toutes ses filles se trouvant au Diocèse ou en
matininfos.net
Le Mystère de découverte du Marché de Kinshasa.
Alors que 20 premières vaches venant du Sud-Kivu en passant par Kalemie-Kasai-Bandundu et Kinshasa sont arrivées dans la capitale en 2015 ; un deuxième lot de 94 vaches qui avaient utilisé le même itinéraire y est arrivé en Novembre 2016 ; ce qui prouve que l’information circule même dans les coins lointains du pays. Sous me propre yeux, j’ai visité les 20 vaches et à Kikwit, à Mbakana et à Kinshasa. Ces 20 vaches se trouvent actuellement dans une ferme et appartient à un entrepreneur originaire du Kasai. Même ce deuxième groupe des vaches arriva quand j’étais à Kinshasa et je me suis personnellement entretenu avec la personne responsable de ce projet. Des « administratifs » bien connus avaient autorisé le déplacement de ces vaches et la preuve est le document joint sur cet article. Les contestataires vous diront que le pouvoir en place n’est pas légitime ni légale. Je ne crois pas que le débat sur les mouvements de troupeaux pour la recherche du marché entre dans ce type de conceptions. La question est structurelle car Kinshasa peut vouloir importer les vaches venant de Lille que celles venant d’Itombwe/Minembwe.13 Feb
Ntanyoma R. Delphin@Delphino12
Au vu su contexte actuel, intox, recupération, manipulation autour des vaches ds #Kwango #Kwilu; et si l'identification des eleveurs ne glisse pas ds la stigmatisation dite 'morphologique', je loue l'initiative #AdolpheMuzito. La solution n'est que de rassurer les uns & autres https://twitter.com/PatrickMuyaya/status/963093901635653632 …
Ntanyoma R. Delphin@Delphino12
[ltr]Démarche rassurante bien qu'ayons contribué à attiser feu par propos "affirmant" tous les soupçons. Je réitère aux politiques de ne pas trouver une occasion de campagne électorale. Certes, population locale a de questionnements légitimes mais rôle des politiciens est d'éclairer pic.twitter.com/iMXut6nyJd[/ltr]
5:53 AM - Feb 13, 2018
Il est à rappeler que le propriétaire de ces vaches du nom de Gadi cité dans l’interview de Monsieur Alexandre Nsanze avait séjourné depuis 2013 à Mbujimayi avec une centaine de vaches. Il trouva un marché florissant à Tshikapa en 2014 où plus de 120 vaches y avait été vendu jusqu’au jour où ce dernier trouva de connections à partir de Kinshasa et amena ce deuxième lot de 90 vaches ; c’était en Novembre 2016. En mi-2017, un troisième lot de 250 vaches arriva à Masimanimba après que le deuxième groupe ait été écoulé par les consommateurs de la viande à Kinshasa et Mr Gadi trouva un espace avec contrat de location dans une concession de la mission catholique de Ngondi. C’est-à-dire, que les prêtres catholiques de la Mission de Ngondi avaient, avec consentement, cédé cet espace pour une durée précisée dans ce contrat. Tous ces documents sont vérifiables dans les mains des éleveurs-commercants et ont été signés sans qu’une arme Kalachnikov ne soit utilisée. La plupart de ces 250 vaches furent achetées par un sénateur-député du coin qui a établi une ferme dans une perspective d’élever les vaches. Il m’a été précisé que les prêtres de la mission de Ngondi en ont acheté au moins 5 vaches dont un taureau. Je crois que Monseigneur Timothée Bodika n’a pas été informé et ce problème de communication n’incomberait pas aux éleveurs.
Le quatrième groupe qui cause plus d’agitations est constitué d’environ 2200 vaches ; inquiétant car c’est un phénomène auquel la population locale de Bandundu n’avait peut-être pas assisté dans le temps. Je crois fort que même ces éleveurs se poseraient plus de question si ces milliers de vaches pourraient entrer dans leurs localités d’origine sans qu’ils aient été informés par des sources confiantes. La question devient complexe et compliqué quand on y colle l’empoissonnement, les armes de guerres, la domination et les « Kafurumuheto ». Toutefois, mes informations font étant de plus de 600 vaches qui appartiennent à un éleveur de la communauté Bafuliro originaire de Sange/Uvira. Sauf intox, les éleveurs sont aussi constitués par des personnes appartenant à des communautés ethniques Bafuliro, Banyamulenge, Bashi, Bakongo, Batabwa et de Baluba. Ils seraient inopportun de trouver que les seuls visages dit ‘douteux’. Ces vaches ont entrepris un itinéraire bien précis et facile à retracer. Aux environs de Juillet 2017, l’itinéraire suivi par ces éleveurs-commerçants est d’une part Kalemie-Kisengo-Mbulula-Kongolo-Lubao-Kabinda-Mbujimayi-Kananga-Tshikapa-Kikwit-Masamuna ; et d’autre part Lulimba-Kasanga-Kabambale-Kongolo-Lubao-Kabinda-Mbujimayi-Kananga-Tshikapa-Kikwit-Masamuna. Kinshasa la capitale n’est que la destination finale en termes de fourniture de la viande et non l’endroit où il faut attendre pour longtemps car les espaces seraient limités. La meilleure façon est de se positionner à l’entrée de la grande ville, tout en pensant aux moyens de nourrir ces vaches.
Parmi les 2200, plus de 426 vaches ont déjà trouvé les preneurs qui veulent établir leurs fermes aux environs de Kinshasa. Ces preneurs sont des hommes politiques, députés et sénateurs car ils seraient peut-être ceux qui sont à mesure de se procurer et gérer une ferme des vaches. Plus de 200 vaches ont été consommées particulièrement dans la capitale Kinshasa et durant les fêtes de nouvel an. Si du moins ces vaches étaient empoisonnées, on aurait assisté à des dégâts humains. Dieu merci car l’intox monte par l’ascenseur mais finit par être comprise. Dans son émission Ndeko Eliezer et papa Molière vous raconte ces types d’histoires d’empoisonnement qui ont atteint même les vernis de « maquillage ». Un grand Etat en quête de devenir une grande nation ne doit pas tomber aussi bas que cela. Je comprends cette hésitation car les vaches sont venues en grand nombre. Elles peuvent et pourront probablement causer de dégâts dans les champs de paisibles citoyens de Bandundu, une chose qu’il faut prévenir à tout prix. Mais il faut comprendre que ceux qui se battent pour leur survie ont moins de choix et dans ce commerce, de milliers ont perdu leurs vies sur l’axe Salamabila-Kindu. Ils cèdent moins comme cela arrive à ceux qui entreprennent ces routes dangereuses, insécurité et tracasseries dans les différents coins du pays pour se trouver quelque chose à manger. L’accès à information d’un marché potentiel ne devait pas se contenir dans les seules mains de Mr Gadi ; et je me demande si le Bandundu n’est pas plutôt victime de l’impraticabilité des nos routes ? Ils attendent des viandes qui passent par l’Aéroport International de Ndjili que celles qui proviendraient dans les Kivus et pouvaient user tous les moyens de transport possibles.
Lettre No 57272 octroyée a Kongolo autorisant le déplacement des vaches
Les Kinois accordent moindre d’intérêt sur ce qui se passe à Salamabila, Kabambale, Kalemie, Nyunzu, Force Bendela, Km 25, Nganja, Lulimba, Misisi, Minembwe, Kazimia… Certains auront difficile à situer géographiquement ces entités, voila pourquoi ils présentent, que ces vaches auraient été attaquées par les Maimai et Kamuina NSapu avant d’atteindre Masimanimba et Masamuna, comme preuve du mystère. Je rappelle que des milliers de vaches, commerçants et éleveurs ont péri sur l’axe Kalemie-Nyuzu-Force Bendela mais aussi sur l’axe Lulimba-Misisi-Salamabila-Kabambare. Des preuves sont légions seulement que les medias Kinoises y apporteraient moins d’intérêt. Ensuite, je ne saurai pas comprendre pourquoi Nsanze Alexandre ne peut pas être le cousin du Général Padiri Muhizi ? Le premier n’est pas Nsandji et le second n’est même pas Muhinzi. Je trouve que ces medias d’intox voulaient seulement légitimer cette notion de la ‘théorie du complot’. Je doute qu’un collègue de Nsanze Alexandre durant des années d’université à Goma ne saurait pas épeler son nom. Le trafic de photos et photo shopping sont une histoire que tous connaissons. Il est important de souligner, sauf manipulation, l’image du militaire RDF n’est pas vraiment de Nsanze Alexandre. Il est facile à le prouver. Je n’ai même pas été à mesure de confirmer que Nsanze a fait l’université à Goma car originaire de Bijojwe dans le plateau de Mulenge ; il passa plus son temps à Bukavu. Car tous deux Banyamulenge, il peut être le cousin du Général Padiri Muhizi ; rien d’étonnant. Je conteste avec toute la dernière énergie l’idée de faire croire aux congolais que pour jouir de ses droits, Nsanze doit être le cousin du Général Padiri Buhendwa et pourqoui pas de Padiri Muhizi. C’est malhonnête.
NTANYOMA R. Delphin
PhD Researcher in Conflict Economics
The Institute of Social Studies/
Erasmus University Rotterdam
Twitter: https://twitter.com/Delphino12
Blog: www.easterncongotribune.com
° http://congomikili.com/des-eleveurs-rwandais-assiegent-le-bandundu-avec-leur-vaches/
° http://congomikili.com/muzito-rencontre-les-rwandais-qui-occupe-le-bandundu-avec-leur-troupeau-de-vaches-pasi-po-na-rdc/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
"Suite à la présence d’un troupeau de vaches venu de l’Est: Minaku dépêche une mission d’information au Kwango
° http://groupelavenir.org/suite-a-la-presence-dun-troupeau-de-vaches-venu-de-lest-minaku-depeche-une-mission-dinformation-au-kwango/
Le Caucus des parlementaires du Kwango (CPK) dépêche à partir de ce vendredi une commission parlementaire d’information sur le terrain, en vue de s’enquérir de cette affaire des vaches en provenance de l’Est et basées dans l’ex-Bandundu, qui fait couler beaucoup d’encres et de salives ces derniers temps. Mais avant d’entamer cette mission d’information, les députés nationaux membres de ce caucus CPK ont été voir le président de l’Assemblée nationale, et ont pu recevoir des amples orientations du speaker de la Chambre basse du Parlement.
Au sortir de cette rencontre avec l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko, le président de ce caucus des parlementaires du Kwango, le député national Bruno Lapika, a signifié à la presse que cette séance de travail qu’ils ont eue avec le premier des députés nationaux, c’était pour partager les inquiétudes sur l’envahissement de la province du Kwango par des troupeaux de vaches venus de l’Est du pays, et dont la population ignore la destination. Ce qui crée une psychose totale et une insécurité dans toute la province du Kwango, a-t-il indiqué.
L’honorable Lapika a renseigné que les parlementaires du Kwango avaient déjà fait une déclaration sur cette question. En effet, a-t-il expliqué, les populations du Kwango sont depuis un mois bientôt, envahies par des centaines de troupeaux qui viennent d’Uvira, de Kalemie… dans l’Est de la République démocratique du Congo, et qui s’installent sur le territoire dans la province du Kwango.
« Alors que nous avons appris que ces vaches étaient destinées à une opération de vente à Kinshasa. Et la population kwangolaise ne comprend pas pourquoi ces vaches doivent s’installer dans la province du Kwango, où nous avons une population d’agriculteurs. Et nous constatons aujourd’hui qu’il y a des éleveurs qui vont certainement entrer en conflit avec leur mode de production de semi-nomade », a souligné l’honorable Lapika.
« Le président de l’Assemblée nationale nous a bien écoutés. Il nous a donnés quelques orientations. Et dès demain, nous serons sur le terrain pour faire une mission d’information avant de lever des options définitives sur cette question », a déclaré l’honorable Lapika, tout en insistant que c’est une commission parlementaire d’information qui y sera dépêchée."
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
"Une commission interministérielle se penche sur les “vaches sans frontières”
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/02/21/une-commission-interministerielle-se-penche-sur-les-vaches-sans-frontieres/
our répondre aux interrogations et aux inquiétudes que suscitent toujours les troupeaux de « vaches sans frontières » qui se trouvent actuellement dans le Bandundu, le gouvernement congolais, après des semaines d’hésitation, a décidé d’envoyer une mission interministérielle dans les provinces du Kwilu et du Kwango. Des représentants de six ministères (Economie, Agriculture, Affaires coutumières, Environnement, Pêche et Elevage ainsi que l’Intérieur) vont devoir s’assurer de l’état de santé du bétail et régler les problèmes de cohabitation entre agriculteurs et éleveurs.
Ces vaches aux longues cornes, communément appelées « zébus », évoquent en effet les vaches Ankole très prisées dans la région des Grands Lacs : ces bovins de grande taille et à la robe fauve font l’objet d’une véritable vénération, parmi les Tutsis du Rwanda et du Burundi comme parmi leurs cousins Banyamulenge du Sud Kivu ou les Hema de l’ Ituri et de l’Ouganda, tandis que la possession de grandes troupeaux, même peu productifs, est un signe de richesse et de prestige.
Depuis décembre dernier, l’arrivée de ces troupeaux dans les savanes du Kwilu et du Bandundu, -où sévit la mouche tsé tsé qui s’attaque au bétail-, avait suscité bien des questions. En effet, si les bergers assuraient qu’ils étaient partis de la ville d’Uvira au bord du lac Tanganyika et que des témoins locaux interrogés par téléphone ont confirmé que les pasteurs Banyamulenge (Tutsis congolais vivant dans les Haut Plateaux du Sud Kivu) avaient bien convoyé du bétail en partance pour une destination inconnue, aujourd’hui l’état de fraîcheur de ces troupeaux, après une longue marche de plus de 2000 kilomètres, a surpris tous les observateurs.
Jean Scohier Muhamiriza, ainsi que Müller Ruhimbika, deux ressortissants d’Uvira et des Haut Plateaux, ont tenu à réagir au nom de leurs compatriotes et ils nous ont priés de faire savoir que les bouviers accompagnant les troupeaux n’étaient pas lourdement armés ainsi que nous l’avions écrit sur base de témoignages oculaires, qu’ils étaient en possession de leur carte d’électeur et que le but final de leur périple était d’alimenter en viande les marchés de Kinshasa : « alors que dans notre région une vache se vend 500 dollars, à Kinshasa, elle peut valoir quatre fois plus soit atteindre les 2000 dollars » assurait l’un de nos interlocuteurs.
Alors que les troupeaux sont déjà arrivés dans la région de Kenge, (province du Kwango) d’où ils pourront aisément gagner la périphérie de Kinshasa, même la conférence épiscopale (CENCO) s’est inquiétée de ces « éleveurs étranges » demandant aux autorités de prendre les dispositions nécessaires pour rassurer et sécuriser la population.
La mission gouvernementale permettra peut-être de répondre aux nombreuses questions qui demeurent en suspens : comment se fait-il qu’hommes et bêtes soient arrivés frais et dispos après avoir parcouru une aussi longue distance ? Les bouviers étaient-ils armés, ainsi que l‘assurent tous les témoins interrogés, depuis Uvira ville de départ jusqu’à Kenge, étape actuelle ? Disposaient ils de laissez passer leur permettant de franchir les barrières sans être inquiétés et sans devoir « jeter du lest » ? Et dans ce cas, quelle est l’autorité qui avait dispensé les sauf conduits ? Cette dernière question est d’autant plus pertinente qu’au sein de l’opinion congolaise d’aucuns parlent déjà d’une « infiltration » voire d’une «invasion » en provenance du Rwanda tandis que d’autres suggèrent que ces belles vaches à la robe fauve pourraient prendre la direction de Kingakati, le vaste domaine situé aux portes de Kinshasa où le président Kabila aime recevoir ses hôtes ou s’entretenir avec les membres de sa majorité…A moins que, transformé en prospère éleveur, il n’y prenne sa retraite…"
"Une mission parlementaire d’information au Kwango
° http://www.lephareonline.net/mission-parlementaire-dinformation-kwango/
A l’initiative des députés nationaux membres du « Caucus des parlementaires du Kwango, CPK », une mission parlementaire d’information vient d’être mise sur pied en vue de recueillir toutes les informations susceptibles de faire éclater la vérité sur cette ténébreuse affaire qui défraie la chronique depuis quelques semaines en République démocratique du Congo.
La mission devait descendre sur place au Kwango le vendredi 16 février dernier, suivant le programme arrêté de commun accord avec le président de l’Assemblée nationale qui s’est entretenu, le jeudi 15 février, avec les parlementaires du Kwango.
Il importe de signaler que l’information a été portée à la connaissance du public à l’issue de l’audience que le Speaker de la chambre basse du Parlement a accordée au Caucus des parlementaires du Kwango.
Au sortir de l’audience avec Aubin Minaku Ndjalandjoko, le président du Caucus des parlementaires du Kwango Bruno Lapika a indiqué que la séance de travail qu’ils venaient d’avoir avec le premier des députés nationaux a tourné autour des inquiétudes de la population du Kwango sur ce qui convient d’être appelé « envahissement de la province par des troupeaux de vaches » présentés comme venus de l’Est du pays, mais dont la population ignore la destination définitive. Conséquence de la situation : la population vit actuellement dans une sorte de psychose et d’une insécurité depuis l’arrivée de ces troupeaux qui ne font que
se multiplier.
Par ailleurs, l’honorable Lapika a renseigné que les parlementaires du Kwango avaient déjà fait une déclaration sur cette question. Dans cette déclaration, il a été clairement fait mention que les populations du Kwango sont depuis bientôt un mois envahies par des centaines de troupeaux de vaches qui seraient venues d’Uvira et de Kalemie, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cependant, des questions restent sans réponses quant à la destination finale de ces vaches ainsi que la nature ou l’origine des bergers qui les ont amenées.
«Alors que nous avons appris que ces vaches étaient destinées à une opération de vente à Kinshasa. Et la population kwangolaise ne comprend pas pourquoi ces vaches doivent s’installer dans la province du Kwango, où nous avons une population d’agriculteurs. Et nous constatons aujourd’hui qu’il y a des éleveurs qui vont certainement entrer en conflit avec leur mode de production de semi-nomade », a déclaré en substance Bruno Lapika.
Avant d’ajouter que le président de l’Assemblée nationale les a bien écoutés, puis leur a donné des orientations nécessaires concernant leur mission sur le terrain au Kwango en tant qu’élus."
"RD Congo : mission d’enquête du gouvernement dans le Kwilu et le Kwango sur les zébus venus de l’Est"
° http://apanews.net/fr/pays/congo-rep/news/rd-congo-mission-denquete-du-gouvernement-dans-le-kwilu-et-le-kwango-sur-les-zebus-venus-de-lest
"Vaches de Troie au Bandundu : droit et devoir de dire la vérité pour sauver la nation – JB Kongolo
° http://desc-wondo.org/fr/vaches-de-troie-bandundu-droit-devoir-de-dire-verite-sauver-nation-jb-kongolo/
Sous les titres « Des éleveurs de vaches « banyamulenge » ou l’application du stratagème du cheval de Troie à l’ouest de la RDC? »[1] et « Des vaches de l’Est en pâturage au Bandundu : un nomadisme suspect »[2], DESC a mis à la disposition de l’opinion publique congolaise des informations fouillées et authentiques qui permettent de faire la lumière sur les enjeux réels entourant la présence des vaches « zébus » dans le Bandundu, en provenance de l’Est.
Dans la première analyse, J.J. Wondo remonte à la mythologie de l’antiquité grecque pour expliquer à ceux qui ne le savaient pas et rappeler à ceux qui ont oublié, comment des guerriers grecs avaient utilisé un gros cheval en bois (avec soldats dedans), offert par ruse à leurs adversaires pour infiltrer la ville de Troie, qui fut conquise grâce à cette stratégie. Mettant en garde les Congolais contre la stratégie d’infiltration et d’encerclement, il démontre que l’armée de Paul Kagame l’a déjà utilisée lors des agressions qui ont endeuillé la nation congolaise par le passé.
Nous y sommes revenu avec des cas concrets dont celui des « Banyaviura », que nous avions personnellement vécu comme acteur judiciaire, en 1990, dans l’ancienne Sous-région du Tanganyika. Sur le plan politique, la descente sur les lieux d’Adolphe Muzito a permis de couper l’herbe sous les pieds des menteurs attitrés du régime illégitime grâce aux preuves visuelles que personne ne saurait renverser, surtout en ce qui concerne l’illicéité de la présence de ces vachesdans le Bandundu.
Grâce aux deux analyses précitées, des langues se sont suffisamment délié les unes pour nous féliciter d’éclairer objectivement l’opinion, les autres pour contribuer, par leurs témoignages, à nous fournir des renseignements qui n’auraient jamais été révélés si nous nous n’avions pas eu le courage d’éveiller les consciences. De nos contacts tant à Kalemie qu’à Kinshasa, nous avons obtenu des renseignements sur les exactions innommables que des « éleveurs » Tutsi, frauduleusement appelés « Banyaviura » avaient infligées aux populations Taabwa du territoire de Moba(Tanganyika) avant le démantèlement définitif de la Cité de Viura[3]. Toutefois, une mise au point est nécessaire pour que des malins esprits ne surgissent pour confondre le droit et le devoir d’informer avec une quelconque haine contre une communauté.
1. Nul n’a le droit de priver les Congolais du droit à l’information
[...]Cet éleveur a été identifié par DESC au nom d’Alexis Kahira – Ancien combattant dans du RCD-Goma et du CNDP. Il est le cousin du Gen général tutsi Muhizi Padiri[...]
Conclusion
Les Congolaises et les Congolais de partout où ils se trouvent ont appris et vu les images des cheptels de vaches qui ont traversé d’Est en Ouest le territoire national avec pour destination apparente, le marché de viande à Kinshasa. A travers ces images, il est facile de constater que par ignorance, la majorité de la population s’est contentée d’admirer naïvement ces impressionnants bétails sans se poser la moindre question sur l’identité de leurs accompagnateurs, sur le lieu de leur provenance et sur l’illicéité de ce commerce, en ce moment où toutes les autorités politiques du pays exercent leurs fonctions en toute illégalité et en toute illégitimité.
Pour éviter que notre pays subisse à nouveau les évènements qu’on aurait pu prévenir, DESC encourage tous ceux qui s’efforcent de faciliter la compréhension des enjeux et se fait le devoir de dire sa part de vérité en invitant tous les compatriotes à comprendre que sous les apparences d’un commerce de viande de vaches, c’est un plan d’infiltration et d’occupation qui est en cours d’exécution. Les exemples fournis dans ces analyses devraient servir d’alerte pour sauver la nation. A la suite d’Adolphe Muzito, qui a fait sa part, l’heure de vérité a sonné pour les politiciens, toutes tendances confondues et particulièrement ceux de Bandundu, de se positionner sans ambigüité par rapport à cette question : faire front commun pour défendre l’intégrité territoriale du pays ou trahir la nation. Le peuple vous observe et surveille les gestes et comportements de chacun.
Cartes de la localisation des implantations des troupeaux tutsis dans l’ex-province du Bandundu
Par Jean-Bosco Kongolo M.
Juriste &Criminologue
Références
[1] JJ Wondo, In http://desc-wondo.org/fr/eleveurs-de-vaches-banyamulenges-lapplication-stratageme-cheval-de-troie-a-louest-de-rdc-jj-wondo-2/
[2] Kongolo, JB. In http://desc-wondo.org/fr/vaches-de-lest-paturage-bandundu-nomadisme-suspect-j-b-kongolo/
[3] Les Batabwa constituent la tribu majoritaire du territoire de Moba, aux côtés des Luba et des Twa, minoritaires. Le premier abbé du Congo, Kaozé de même que les regrettés Mwando Simba et le professeur Samba Kaputo, pour ne citer que ceux-là sont issus de cette communauté.
[4] Uniquement des Hutu
[5] La Toupie, In http://www.toupie.org/Dictionnaire/Negationnisme.htm.
[6] Article 28 de la Constitution: Nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal. Tout individu, tout agent de l’État est délié du devoir d’obéissance, lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits de l’homme et des libertés publiques et des bonnes mœurs.
La preuve de l’illégalité manifeste de l’ordre incombe à la personne qui refuse de l’exécuter.
[7] Benilubero.com, In http://benilubero.com/la-phrase-dhilary-clinton-qui-choque-les-congolais/.
[8] L’expression est de notre ami Boniface Musavuli, coordonateur de DESC, faisant référence au cheval de Troie.
[9] Ngwashi en kikongo signifie oncle maternel. C’est ainsi qu’on appelle globalement les originaires de Bandundu.
° http://easterncongotribune.com/2018/02/16/colette-braeckman-en-mission-civilisatrice-au-kwango-kwilu-les-vaches-au-bandundu-sont-elles-lourdement-armees/
"Vaches du Kivu dans l’ex-Bandundu : un rooting troublant !"
° http://www.lephareonline.net/vaches-kivu-lex-bandundu-rooting-troublant/
"Dans le Bandundu, les vaches de la discorde"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/02/20/bandundu-vaches-de-discorde.html
"Depuis le Kwilu, Tryphon Kin-kiey Mulumba déchiffre l’affaire des vaches"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/02/20/bandundu-vaches-de-discorde.htm
° http://www.lephareonline.net/affaire-vaches-freddy-matungulu-exige-sanctions-exemplaires/
° https://lepotentielonline.com/actu/2012-09-19-14-40-15/index.php?option=com_content&view=article&id=18514:le-caucus-des-deputes-nationaux-du-kwango-exige-une-enquete-parlementaire-sur-des-vaches-venues-de-tanganyika&catid=90:online-depeches
° https://forumdesas.org/spip.php?article14548
° https://www.info-apareco.com/2018/02/04/pourquoi-ce-silence-suspect-du-regime-kabila-sur-la-mysterieuse-transhumance-des-vaches-au-coeur-de-la-rdc/
° https://www.radiookapi.net/2018/02/02/actualite/societe/ex-bandundu-les-troupeaux-des-zebus-apercus-appartiennent-aux-eleveurs
° http://forumdesas.org/spip.php?article14275
° https://afrique.lalibre.be/15208/rdc-des-troupeaux-venus-du-kivu-inquietent-au-bandundu/
° http://www.afriwave.com/?p=7333
° https://www.lecongolais.cd/affaire-des-vaches-dans-le-kwilu-et-kwango-des-zones-dombre/
° https://fr.kongotimes.info/2018/02/14/rdc-mutisme-kinshasa-mysterieuse-transhumance-vaches/
° http://cas-info.ca/affaire-de-vaches-un-des-eleveurs-se-dit-congolais-et-quil-est-a-kwilu-pour-la-vente-de-ses-vaches/
° https://www.radiookapi.net/2018/02/20/emissions/okapi-service/les-normes-respecter-avant-de-se-deplacer-avec-un-troupeau
"Kwango: Les chefs coutumiers dénoncent la présence des “bouviers étrangers” à Bukanga Lonzo
° https://actualite.cd/2018/02/21/kwango-chefs-coutumiers-denoncent-presence-bouviers-etrangers-a-bukanga-lonzo/
Les notables et chefs coutumiers du secteur de Bukanga Lonzo (province de Kwango) s’inquiètent de la « présence massive » des éleveurs non-identifiés et leurs troupeaux dans leur milieu.
Dans une déclaration commune ce mercredi 21 février 2018, ces originaires de Kwango lancent un appel notamment au président de la République afin de délocaliser ces “bouviers étrangers” qui occupent illégalement leurs terres.
«Nous dénonçons cette unième tentative d’accaparement et d’occupation massive des terres qui viserait à exproprier anarchiquement la population locale de Bukanga Lonzo, de ses terres au profit des intérêts occultes et des personnes à identité douteuse (…) Nous rappelons aussi qu’aucune idée ou projet, à l’instar de celui du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, même prétendu projet du développement, ne sera accepté s’il ne prend pas la participation ou l’intégration de la population de Bukanga Lonzo dans son étude de faisabilité, dans sa réalisation et dans sa politique sociale », ont-ils dit.
Depuis le mardi dernier, une délégation gouvernementale est arrivée mardi à Kwango pour régler «les problèmes de cohabitation pacifique entre éleveurs et population locale » et « s’assurer de l’état de santé » des troupeaux venus en masse dans cette zone.
La délégation est composée de Joseph Kapika, ministre de l’Économie, Amy Ambatobe Nyongolo, ministre de l’Environnement, Georges Kazadi, ministre de l’Agriculture, Daniel Paluku, ministre de la Pêche et de l’Élevage, Guy Mikulu, ministre des Affaires coutumières, et Basile Olongo, vice-ministre de l’Intérieur.
"Actu Expliquée21.02 - Les Yaka aux Sinistres de Kabila : "Nous n'avons pas faim de viande de vaches"
"Vaches sans frontières : C'est clairement une occupation selon le député Martin Mukonkole"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
Quel serait au fait la destination finale de ce troupeau? Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement entretient ce flou artistique sur ce sujet qui pourtant commence à prendre de l´ampleur.
Arafat
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
Arafat a écrit:Quel serait au fait la destination finale de ce troupeau? Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement entretient ce flou artistique sur ce sujet qui pourtant commence à prendre de l´ampleur.
AA, la destination finale de ce troupeau, pourquoi le gouvernement entretient ce flou artistique sur ce sujet ?
A mon avis, la réponse se trouve dans les motivations profondes de sa gestion du pays que beaucoup feignent d’ignorer parce que personne n’admet facilement qu’elles puissent être celles d’un gouvernement responsable et souverain : ‘JK’ et son équipe gèrent ce pays quelque peu « par procuration » obéissant à des intérêts et des diktats de ceux qui l’ont placé là et le soutiennent, leur propre survie passe par l’accomplissement de cette mission et tout cela bien sûr dans un cadre planifié de « vandalisme d'Etat » ! Du coup ils criminalisent tous leurs actes même ceux qui a priori serviraient raisonnablement les intérêts du pays : on peut en effet penser que convertir des terres peu occupées en des pâturages semi-industriels est une opération tout à fait défendable... Méfiez-vous donc, comme disait l’autre, « là où c’est flou il y’a un loup » !
Si le but de la venue de ces « vaches sans frontières » était vraiment comme ils le disent ‘officiellement’ de vendre leur bétail pourquoi fallait-t-il user de « cachoterie », ni la population ni l’autorité locale n’ont été prévenues ni associées en quoi que ce soit à cette « invasion », à coup sûr il s’agissait au préalable d’une installation définitive progressive (avec expropriations rusées des terres, n'a-t-on pas entendu de tels marchandages avec ces éleveurs qui achetaient sans scrupules des lopins des terres auprès des chefs coutumiers peu lucides au prix d'une vache ou de quelques centaines de dollars ? et des témoignages font aussi état d'une opération bien plus vielle, elle aurait commencé dans le Bas Congo depuis 2015 !) et peut-être d’autres mobiles inavouables… Et maintenant que l’accueil est agité sinon refusé par les locaux, on se résout à des bricolages improvisés !
Relisez attentivement la conclusion de notre analyste chez DESC Wondo ci-dessus, elle dit tout :
Les Congolaises et les Congolais de partout où ils se trouvent ont appris et vu les images des cheptels de vaches qui ont traversé d’Est en Ouest le territoire national avec pour destination apparente, le marché de viande à Kinshasa. A travers ces images, il est facile de constater que par ignorance, la majorité de la population s’est contentée d’admirer naïvement ces impressionnants bétails sans se poser la moindre question sur l’identité de leurs accompagnateurs, sur le lieu de leur provenance et sur l’illicéité de ce commerce, en ce moment où toutes les autorités politiques du pays exercent leurs fonctions en toute illégalité et en toute illégitimité.
Pour éviter que notre pays subisse à nouveau les évènements qu’on aurait pu prévenir, DESC encourage tous ceux qui s’efforcent de faciliter la compréhension des enjeux et se fait le devoir de dire sa part de vérité en invitant tous les compatriotes à comprendre que sous les apparences d’un commerce de viande de vaches, c’est un plan d’infiltration et d’occupation qui est en cours d’exécution. Les exemples fournis dans ces analyses devraient servir d’alerte pour sauver la nation. A la suite d’Adolphe Muzito, qui a fait sa part, l’heure de vérité a sonné pour les politiciens, toutes tendances confondues et particulièrement ceux de Bandundu, de se positionner sans ambigüité par rapport à cette question : faire front commun pour défendre l’intégrité territoriale du pays ou trahir la nation. Le peuple vous observe et surveille
° http://desc-wondo.org/fr/vaches-de-troie-bandundu-droit-devoir-de-dire-verite-sauver-nation-jb-kongolo/
"Ex-Bandundu : Après la pression de la population locale, tous les zébus seront regroupés au Parc de Bukanga Lonzo
° https://actualite.cd/2018/02/22/ex-bandundu-apres-pression-de-population-locale-zebus-seront-regroupes-parc-de-bukanga-lonzo/
L’équipe gouvernementale qui s’est rendue dans le Kwango ce mardi pour régler « les problèmes de cohabitation pacifique entre éleveurs » et « s’assurer de l’état de santé » des troupeaux de zébus, venus en masse dans cette zone, a pris deux mesures dites conservatoires à savoir : l’indemnisation des paysans (par les éleveurs) dont les champs ont été détruits par les zébus et le regroupement de tous ces troupeaux au Parc de Bukanga Lonzo.
Cette délégation gouvernementale était composée de Joseph Kapika, ministre de l’Economie, Amy Ambatobe Nyongolo, ministre de l’Environnement, Georges Kazadi, ministre de l’Agriculture, Daniel Paluku, ministre de la Pêche et de l’Elevage, Guy Mikulu, ministre des Affaires coutumières, et Basile Olongo, vice-ministre de l’Intérieur.
D’après les informations obtenues par ACTUALITE.CD, le rapport de la mission affirme que dans le Kwango, cinq sites ont été visités :
- Kasawu Nzadi (chefferie Pelende-Nord) : 242 zébus et 6 bouviers
- Ferme Bakweno Denis (secteur de Bukanga-lonzo) : 150 zébus et 7 bouviers
- Bakwanga (secteur de Bukanga-Lonzo) : 223 zébus et 5 bouviers
- Congo Futur (secteur de Bukanga lonzo ) : 450 zébus et 11 bouviers.
- Kinkanda (secteur de Bukanga-lonzo) : 150 zébus
- Selon le draft du rapport de la mission, les éleveurs ont déclaré être venus dans l’aire de proximité de Kinshasa dans l’unique but de vendre leurs bêtes et non de s’installer définitivement. Ils affirment qu’ils regagneront leurs milieux respectifs dès qu’ils auront vendu tous leurs troupeaux.
Le même document indique que ces éleveurs sont porteurs des certificats vétérinaires valant autorisation de transfert de tous les troupeaux, délivrés par les services étatiques de la province de Tanganyika."
"RDC: tensions au Kwango en raison de l'afflux d'éleveurs déplacés du Tanganyika
° http://www.rfi.fr/afrique/20180222-rdc-vaches-discorde-kwango-kwilu-eleveurs-kalemie-tanganyika
Ils disent être venus de Kalemie, au Tanganyika, dans l'Est de la RDC. Certains affirment avoir fui les conflits entre Bantous et Pygmées. Ces éleveurs et leurs troupeaux de zébus sont arrivés, depuis environ trois mois, dans les provinces du Kwango et du Kwilu à environ 2000 km de Kalemie. Avec plusieurs centaines de zébus, leur présence inquiète les populations locales qui craignent d'être expropriées de leurs terres. Ce mercredi, les notables et les représentants de la société civile de Bukanga-Lonzo, dans la province du Kwango, ont organisé une conférence de presse pour attirer l'attention des autorités.
A la recherche de pâturages pour leurs troupeaux, ils disaient être de passage. Cependant, depuis quelques semaines, certains veulent s'installer notamment à Bukanga-lonzo, dans la province du Kwango.
L'abbé Anaclet Bambala, supérieur provincial des pères du Saint-Sacrement, qui travaille notamment à Bukanga-Lonzo, nous explique que certains de ces éleveurs, « passant par les chefs coutumiers qui ne sont pas très bien informés » ont donné une bête ou de l’argent (500 – 700 dollars) pour acquérir des terres.Ecoutez le reportage à Bukanga-Lonzo de notre correspondant
22-02-2018 - Par Patient Ligodi00:00
00:00
A Bukanga-Lonzo, la société civile locale craint que les champs des paysans soient dévastés par ces troupeaux explique à RFI Akuben Baben, président du Bureau de coordination des coopératives agricoles, Bucopac. Selon son évaluation, une bête consomme par jour quelque 35 ares soit presque le fruit du travail « d’une année d’une maman qui travaille manuellement » sur son champ.
Au-delà du danger qui guette leurs champs, certains paysans ont peur de se voir déposséder de leurs terres. Mon père et mon grand-père nous ont laissé toutes ces étendues de terres, raconte Nzau Simon, 55 ans, agriculteur et représentant des propriétaires des terres à Bukanga-Lonzo. « Avec l’arrivée de tout ce que je vois ici, je risque de mourir aujourd’hui et ces terres-là ne resteront plus entre les mains de ma famille ! »
Depuis ce mardi, une équipe gouvernementale s'est rendue au Kwilu et au Kwango, pour une mission d'une semaine, afin de régler « les problèmes de cohabitation pacifique entre éleveurs » et de « s'assurer de l'état de santé » de ces troupeaux."
"Ex-Bandundu : Après la pression de la population locale, tous les zébus seront regroupés au Parc de Bukanga Lonzo"
° http://www.diaspordc.com/2018/02/ex-bandundu-apres-la-pression-de-la.html
"Affaire "vaches" : les ministres livrent les conclusions de leur mission"
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-35634.html
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210109&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
Collette BRAECKMAN, journaliste belge, écrivain et spécialiste de l'actualité de l'Afrique centrale
« Le défilé des Zébus venus de l'Est pourrait avoir d'autres finalités encore; lourdement armés, les pasteurs-guerriers pourraient s'en servir pour se rapprocher de Kinshasa (une tactique déjà utilisée au moment de la chute de Mobutu en 1997 lorsque la capitale avait été infiltrée par des nuées des pseudo-mendiants qui se sont avérés des militaires déguisés. A cela s'ajoute le fait qu'à Bangui, la capitale centrafricaine, la rive du fleuve Ubangi qui marque la frontière avec la RDC est désormais occupée par des casques bleus rwandais de la Monusco. Ces militaires aguerris protègent le président centrafricain Touadéra, surveillent étroitement le voisin d'en face et, disposent des bateaux rapides, ils pourraient, si nécessaire, aisément gagner Kinshasa.»
« Le défilé des Zébus venus de l'Est pourrait avoir d'autres finalités encore; lourdement armés, les pasteurs-guerriers pourraient s'en servir pour se rapprocher de Kinshasa (une tactique déjà utilisée au moment de la chute de Mobutu en 1997 lorsque la capitale avait été infiltrée par des nuées des pseudo-mendiants qui se sont avérés des militaires déguisés. A cela s'ajoute le fait qu'à Bangui, la capitale centrafricaine, la rive du fleuve Ubangi qui marque la frontière avec la RDC est désormais occupée par des casques bleus rwandais de la Monusco. Ces militaires aguerris protègent le président centrafricain Touadéra, surveillent étroitement le voisin d'en face et, disposent des bateaux rapides, ils pourraient, si nécessaire, aisément gagner Kinshasa.»
Imperium
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
Les vaches présidentielles accompagnées par Alexandre SANDJI sont mortes tout au long de la route Kwango vers Bukanga-Lonzo.
Peu seulement pourront arriver à la destination finale (Kingakati).
Le combat est vraiment à son niveau mystique ! #LisetteMongendu
On vous avez prévenu n’a Bandundu tozalaka n’a ba Kitsutsu #Bokosila
Peu seulement pourront arriver à la destination finale (Kingakati).
Le combat est vraiment à son niveau mystique ! #LisetteMongendu
On vous avez prévenu n’a Bandundu tozalaka n’a ba Kitsutsu #Bokosila
djino
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
J´espère tout simplement que la population ne va pas s´offrir un festin avec ces vaches mortes.
Arafat
Re: Les Rwandais avec leur VACHES et BETAILLES ENVAHISSENT LE BANDUNDU
"Des fantômes sortent du bois pour parler des vaches de Bandundu – Jean-Bosco Kongolo M."
° http://desc-wondo.org/fr/fantomes-sortent-bois-parler-vaches-de-bandundu-jean-bosco-kongolo-m/
De toutes les versions qui circulent sur la présence des vaches zébus dans le Bandundu, aucune voix officielle ne s’est prononcée pour éclairer l’opinion au sujet des véritables propriétaires de ce bétail, de l’identité réelle des bouviers accompagnateurs, des qualités et compétences des autorités leur ayant accordé le visa d’entrée et le droit de traverser le territoire national d’Est en Ouest ainsi que de celles qui leur auraient permis de s’installer, même à titre précaire, dans la province du Kwango[1]. A ce jour, par incompétence, par mauvaise foi ou par peur de s’exposer à la réaction d’un anonyme véritable propriétaire, aucune « autorité » centrale ou provinciale n’a osé rencontrer les aspects juridiques soulevés sur ce sujet dans notre première analyse[2].
Par prudence ou sur instruction de « la hiérarchie », même le porte-parole à compétence générale préfère cette fois observer le silence et, peut-être, tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche avant d’infecter de mensonge les micros de la télévision nationale. Sous pression venant de toutes parts, le gouvernement illégitime de Bruno Tshibala a dépêché fort tardivement une mission gouvernementale aussi costaud que le bétail à problème juste pour « s’assurer de l’état de santé du bétail et régler les problèmes de cohabitation de ces étranges éleveurs avec la population autochtone »[3]. Face à ce mutisme, des fantômes politiques ont resurgi du bois pour tenter de se repositionner en venant à la rescousse des survivants aphones.
Le premier à s’exprimer ou à exprimer « ses désirs », n’est autre que Kin Kiey Mulumba9 fondateur du Mouvement Kabila-Désir) qui, à la suite d’Adolphe Muzito, a lui aussi effectué une mission privée dans son Masimanimba natal pour s’enquérir de la situation. De ses conclusions, non appuyées par aucune image crédible ni par aucun document, il conclut que finalement ces vaches appartiendraient au député Jean Kimbunda et que le député Mabaya disposerait lui aussi de quelques têtes de ce bétail. Par devoir et en vertu du droit de dire la vérité au peuple congolais, nous reprenons la plume pour dire un mot sur chacun de ces trois personnages afin de relever toutes les contradictions contenues dans le faux témoignage de Kin Kiey et qui discréditent davantage leur auteur. Tel est l’objet de la présente analyse.
1. Observations d’ordre général
C’est depuis décembre, soit plus de deux mois déjà que les zébus sont signalés dans l’ex-province de Bandundu, plus précisément dans son ancien district de Kwango. Nous avons eu le privilège d’avoir parcouru, par route, toutes les provinces et territoires cités sur la feuille de route présentée par un des bouviers, à savoir Tanganyika, Lubao, Kabinda, Tshilenge, Kananga, Tshikapa, Idjofa, Kikwit, Masimanimba, Kenge. Il est tout de même curieux qu’un si impressionnant convoi, se déplaçant à pieds, n’ait pas attiré l’attention des populations de toutes ces contrées et des autorités politico-administratives et sécuritaires à la recherche d’une destination finale près de Kinshasa.
De la bouche des bouviers accompagnateurs s’exprimant contradictoirement dans différentes vidéos, rien n’est rassurant tant sur le point de départ que sur la propriété des bétails. Alors que pour les uns, le convoi est parti d’Uvira dans le Sud-Kivu, d’autres situent ce point de départ à Kalemie dans le Tanganyika. Ces vaches seraient la propriété commune d’une coopérative d’éleveurs selon une certaine version tandis que dans une autre vidéo, un bouvier se disant porte-parole de tous en ignore le nombre exact mais affirme que chacun des « douze » bouviers(?) en aurait un nombre déterminé selon ses moyens.
Sans autres détails sur le nombre de bouviers accompagnateurs, un document supposé officiel, intitulé « Feuille de route vétérinaire » émanant de l’inspection vétérinaire d’Uvira aurait été délivré le 10/06/2017 au nommé Matumaini Mazibo Espoir, sous la signature de Kitabwira Rugondera Élysée faisant état de 226 têtes de bétail et permettant au convoi de circuler suivant l’itinéraire tracé (Fizi, Kabambare, Kongolo, Lubao, Kabinda, Mbuji-Mayi, Kananga, Tshikapa) jusqu’à Ngondi/Masamuna dans la province de Kwilu. L’examen de ce seul document soulève plusieurs autres interrogations :
-Un inspecteur vétérinaire urbain, a-t-il suffisamment de pouvoir pour délivrer une feuille de route ayant une portée sur toute l’étendue du territoire national? Si tel est le cas, il n’est pas exagéré de dire que l’État n’existe pas et que le danger est permanent de voir le pays être infiltré et envahi à cause de la légèreté, de l’incompétence et de la complicité de ceux qui exercent les fonctions officielles à quel que titre que ce soit. La question est d’autant plus pertinente que certaines entités territoriales ont été escamotées dans le tracé de cet itinéraire. Pour ne citer qu’un cas, il est inimaginable d’atteindre Mbuji-Mayi via Lubao et Kabinda sans passer par Katanda et Tshilenge.
Ce document ne précise pas non plus s’il n’est valable que pour le nommé Matumaini ou pour tous les bouviers actuellement arrivés au Kwango. Qu’en est-il d’autres centaines ou milliers de bovins et de leurs accompagnateurs? Tel est le cas d’Alexis Kahira, mieux identifié par DESC comme étant ancien combattant du RCD-Goma et du CNDP, qui a reconnu lors de la descente sur les lieux d’Adolphe Muzito qu’il ne possédait aucune autorisation de circuler.[4]
Si un simple document délivré par un inspecteur vétérinaire urbain a permis à cet impressionnant convoi de circuler sur une si longue distance, pourquoi le gouvernement central n’a-t-il pas songé à faire l’économie de temps et de moyens pour demander à tous les gouverneurs des provinces traversées par ledit convoi de lui dresser chacun le rapport détaillé des actes posés et de ce que leurs services respectifs auraient constatés?
Dans le Kwango, où se sont installées ces bouviers et leurs bétails, aucune personnalité politique ne s’est encore exprimée laissant le Kwilu leur voler la vedette. C’est dans ce contexte que, depuis qu’il avait été écarté de la mangeoire, le « surdoué » de Masimanimba saute sur l’affaire des vaches pour tenter de réexprimer « ses désirs » au Raïs, lui-même incertain d’entretenir son glissement au-delà de 2018. Peu sûr de convaincre en agissant tout seul, Kin Kiey est allé ressusciter deux autres personnages, originaires de Masi comme lui, que peu de Congolais ont connus et que beaucoup de Kinois ont sans doute déjà oubliés. Ne se rendant pas compte qu’à l’ère de l’internet et même en cas de coupure, il faut être plus que surdoué pour manipuler, il a notamment déclaré : « Les vaches, celles qui sont dans le territoire de Masimanimba, à la base de la polémique lancée après la visite de l’ex-Premier Ministre Adolphe Muzito, appartiennent finalement au député Jean Kimbunda. »[5] Pour prévenir l’opinion publique congolaise contre la confusion et les contradictions maladroitement semées par les propos de Kin Kiey sur sa tournée dans son fief, il est important que les lecteurs de DESC le redécouvrent et découvrent les deux autres personnages qu’il associe dans son aventure.
2. Un mot sur Kin Kiey Mulumba et les députés Jean Kimbunda et Mabaya
A. Qui est Kin Kiey Mulumba?
Pas besoin de s’attarder sur le passé mobutiste de Kin Kiey ni sur son vagabondage à Kigali pour faire allégeance à Paul Kagame, parrain et véritable autorité morale du RCD/Goma. Un fait important, qui caractérise l’homme de Masimanimba est sa capacité de créer des évènements et d’y embarquer, à leur insu, ses concitoyens pour son propre profit et son positionnement politique. Non content de son statut de député et déterminé à accéder au gouvernement du deuxième mandat de Joseph Kabila, Kin Kiey fit venir à Kinshasa en 2012, les notabilités Mbala (sa tribu) pour, officiellement, retracer les origines de ce peuple et tenter d’en unifier toutes les souches dont certaines communautés sœurs se trouveraient en Asie. Aucun détail ne fut négligé pour démontrer que ce peuple « venu d’Asie mineure » existe depuis 500 ans avant Jésus-Christ et qu’il aurait donné naisssance, juste au Congo, à plusieurs autres ethnies dont les Songye, les Lunda, les Luba, les Tshokwe.. « Au Moyen Orient, les ancêtres avaient un teint bronzé (cheveux frisés comme les Pakistanais). La chaleur des rayons solaires en Afrique et les mariages des peuples au teint sombre expliquent l’actuelle couleur de la peau.
Les aïeux transitèrent par l’Isthme ou Canal de Suez, traversèrent le Delta du fleuve Nil en Égypte et s’implantèrent dans la région de Nok située dans le Nord Ouest de l’Afrique au Cameroun où l’on signale le passage de la grande agglomération des Bantous. Et se déversent en nombre en Angola d’où le colonisateur portugais le chassa vers le Congo. »[6]
A l’issue de cette rencontre, un festin fut offert aux convives par le couple Kin Kiey dans sa résidence tandis qu’une motion de soutien fut adressée au Chef de l’État dans le pur style du MPR : « Les Mbala réaffirment leur soutien et leur engagement à accompagner le Président de la République dans son projet de «Révolution de modernité de la R.D.Congo». Ce peuple se dit «déterminé à prendre en mains sa propre destinée pour son développement et celui de la RDC ». Il ne «ménagera aucun effort pour la réussite du nouveau quinquennat» qui s’engage. «Nous avons résolument décidé de mobiliser et d’organiser l’ethnie Mbala pour le soutien de votre mandat» «Ce peuple attend d’être associé à la gestion de la chose publique ».[7]
La suite est facile à deviner, Kin kiey fut nommé dans le gouvernement qu’il qualifia lui-même « de surdoués ».[8]
B. Qui est Jean Kimbunda?
Vice-gouverneur de Kinshasa sous le règne du Dr Nku Imbie, du 2 juin 2002 au 16 mai 2004, Jean Kimbunda avait passé tout son temps à l’Hôtel de ville de Kinshasa à combattre son patron grâce à ses affinités avec Théophile Mbemba, alors Ministre de l’Intérieur. Nommé enfin gouverneur en remplacement du médecin Nku Imbie, son règne à l’hôtel de ville de Kinshasa restera négativement marqué dans l’esprit des agents et fonctionnaires qui se souviennent des retards de paiement et même de la réduction de leurs salaires.
Les Kinois quant à eux, n’ont jamais oublié le rocambolesque détournement des dix autobus offerts par leur gouverneur à la ville de Kisangani pour la propagande de Joseph Kabila et de trois autres retrouvés, sans justification, à Masimanimba, son fief. A ce sujet, voici ce que Congoindependant avait écrit en mai 2006 : « Pour préserver son image de marque, pour autant qu’il en ait une, le PPRD devrait être le premier à désavouer le comportement immoral de son membre et, au besoin, s’en débarrasser. Mais la culture de l’élégance étant inexistante dans les mœurs politiques congolaises, Jean Kimbunda continue à bénéficier de la confiance de son parti. Certainement parce que le gouverneur détourneur fait croire à Kamhere qu’il apportera beaucoup de voix au Chef de l’État pour son élection. Ce qui n’est pas évident que l’intéressé a une popularité à Masimanimba. »[9]
C. Un mot sur le député Mabaya Gizi
Enfin, s’agissant du député Mabaya, il convient de retenir de lui qu’il avait occupé, pendant moins de deux ans, les fonctions de PDG de l’Onatra, poste très convoité et très politisé surtout durant la période de transition, sous l’AFDL. Déçu d’être débarqué, connu pour son orgueil, il refusa de rester à l’Onatra comme directeur chef de département. Il n’y avait pas mieux que la politique pour se relancer, ce qui lui permit d’atterrir d’abord au sénat avant de se faire élire député de Masimanimba en 2011.
De la découverte de tous ces personnages, il devient facile de comprendre le montage grossier de Kin Kiey Mulumba attribuant la propriété de ces vaches à ses « frères » d’origine, qui préfèrent entretenir la confusion au lieu de lever l’équivoque.
C. Que cachent le mensonge et les contradictions de ces trois personnages?
Alors qu’images et témoignages à l’appui, tout le monde convient que les vaches « sans frontières »[10] sont en train d’errer dans la province de Kwango, sans destination connue et précise, Kin Kiey Mulumba est le seul à les situer à Masimanimba, dans le Kwilu, en affirmant qu’elles appartiendraient finalement au député Jean Kimbunda et que le député Mabaya en aurait acquis quelques têtes. Il va même plus loin en affirmant que cette espèce de bétail est dans le Masimanimba depuis 2015, sans s’adapter au climat et à l’environnement qui lui sont hostiles.
D’abord, qui a mandaté Kin Kiey pour parler au nom des députés Kimbunda et Mabaya, tous deux originaires de Masimanimba comme lui? Pourquoi ces deux « élus du peuple » ont-ils pris le risque de faire le jeu de Kin Kiey alors que visiblement, la population de cette partie du pays découvre pour la première fois, avec stupéfaction et admiration, cette espèce de vaches, différentes de celles, habituellement maigres, des fermes de Bandundu.? Mais si ces vaches appartiennent à ces deux députés et que certaines têtes sont dans leurs fermes depuis 2015, d’où vient que Kin Kiey lui-même s’étonne de découvrir pour la première fois aussi cette espèce, lui qui est censé sillonner et mieux connaître son fief électoral? « Je vois, c’est des zébus, des vaches qui ne sont pas de cette contrée. Je vois des personnes qui sont des Congolais, qui arrivent ici. Certes, depuis que je suis né j’ai toujours vu des vaches circuler sur nos terres, mais celles-ci viennent d’ailleurs »[11] Ajoutant à la confusion, Jean Kimbunda aurait déclaré pour sa part : « Ces vaches, après les avoir achetées à la Pastorale du Haut Lomami, qui est une entreprise de référence dans notre pays en matière d’élevage et qui se situe au niveau de Kamina, avec plus de 25.000 têtes, elles ont été acheminées à Masimanimba. »
Si, selon toujours Kin Kiey, ces bêtes sont dans un piteux état du fait du climat et de l’environnement non favorables à cette espèce, quel profit commercial les députés Jean Kimbunda et Mabaya Gizi peuvent-ils tirer de cet élevage? « On a vu des bêtes qui sont dans un piteux état. Qui sont malades, très malades même. Et qui n’ont que la peau sur les os et qui marchent difficilement. Des champs des Congolais et congolaises ont été dévastés. Et ces zébus n’ont rien à manger. En plus, puisque tout cela n’est pas encadré, le feu de brousse a brûlé toutes les feuilles. On ne peut pas interdire aux Congolais de faire du commerce, mais tout ça doit être encadré. »[12]
Les Congolais peuvent enfin se rendre compte qu’il n’y a pas de crime ni de mensonge parfaits. En effet, non seulement que les vaches à scandale sont en divagation dans la province de Kwango, celles dont Kin Kiey présente les images pour justifier leur présence dans les fermes des députés Jean Kimbunda et Mabaya n’ont aucune moindre corne alors que ce sont les longues cornes qui caractérisent les zébus. Par contre, les originaires de Bandundu et la plupart de compatriotes qui ont vécu longtemps à Kinshasa peuvent attester que les vaches élevées dans ce coin du pays ont toujours cette apparence maladive résultant de la pauvreté et de la qualité du pâturage.
Le montage de Kin Kiey est d’autant plus grossier que dans une vidéo disponible sur Youtube, un « représentant des éleveurs de Tanganyika », du nom de Mukiza Mudaguka Gate affirme que ces bêtes leur appartiennent et qu’en cours de route, vers Kinshasa (destination finale), certaines vaches ont été vendues notamment à Mbuji-Mayi et à Tshikapa. Quel crédit accorder à ces députés « éleveurs » qui, de toute évidence, ont accepté de couvrir, à leurs corps défendant, l’anonyme propriétaire de ces vaches que toute la nation peine à identifier? D’où, des observations pertinentes ci-après :
- Comment comprendre que des gens aussi avisés que sont ces députés, présentés comme acquéreurs de ces vaches, ne se soient pas préalablement préoccupés de la qualité et de la disponibilité du pâturage et de l’équilibre précaire entre l’agriculture et l’élevage dans certaines contrées de Bandundu?
- Que peuvent dire ces députés hors mandat au sujet du bouvier bien identifié par Desc comme étant ex-membre du RCD/Goma et du CNDP, lequel a aussi déclaré, lors de la descente d’Adolphe Muzito au Kwango, être propriétaire de ces mêmes vaches?
- Quelle version prendre en considération entre l’élevage dont parle Kin Kiey et ses frères du terroir et la commercialisation de la viande sur le marché de Kinshasa, selon les bouviers accompagnateurs?
- Combien de temps faudrait-il à la délégation gouvernementale dépêchée sur les lieux pour rendre compte de sa mission, éclairer l’opinion et apaiser les esprits?
3. Bravo aux autorités traditionnelles et au peuple du Kwango
Là où le pouvoir coutumier est demeuré structuré et organisé, les autorités traditionnelles n’ont aucune difficulté à interagir avec leurs peuples. Tel est le cas de la province du Kwango, dont l’allégeance au pouvoir coutumier a jusque-là résisté à la déstabilisation des politiciens originaires qui, comme partout ailleurs, ne se préoccupent que de leur positionnement à Kinshasa.[13]Des échos qui nous sont parvenus de Kasongo Lunda et de Popokabaka, nous avons appris que contrairement à la version de Kin Kiey Mulumba, c’est par là que ces faux bouviers ont fait leur irruption en provenance du Kasaï, à la recherche des terres où installer leur bétail.
Très rapidement, et après avoir alerté et consulté certains de leurs intellectuels, les chefs coutumiers de la contrée se sont concertés pour réserver à ces infiltrés déguisés en éleveurs une seule et unanime réponse : « La terre appartient à nos ancêtres, nous n’en sommes que des gestionnaires sans aucun pouvoir d’en aliéner ni la propriété ni encore moins l’usufruit. » Dans une lettre datée du 21 février 2018, adressée à plusieurs autorités, dont le Chef de l’État sans mandat légitime, les représentants des chefs coutumiers et notables du secteur de Bukanga Lonzo sont catégoriques : « Dénonçons cette énième tentative d’accaparement et d’occupation massive des terres qui viserait à exproprier anarchiquement la population locale de Bukanga Lonzo, de ses terres au profit des intérêts occultes et des personnes à identité douteuse. »[14] À cause de ce rejet patriotiquement justifié, ces vaches en divagation sont en train de mourir faute de pâturage et de repreneurs ainsi que de consommateurs locaux qui s’en méfient du fait d’une rumeur selon laquelle elles auraient été empoisonnées pour tendre un appât aux Congolais.
Conclusion
Pour leur positionnement personnel, plusieurs politiciens congolais ont montré à quel point ils étaient prêts à trahir leur patrie. Kin Kiey Mulumba, politicien bien connu pour son vagabondage politique et idéologique n’en est pas à son premier coup. Comme certains autres mobutistes qui avaient fait allégeance à Paul Kagame à travers le RCD/Goma, il n’avait ménagé aucun effort pour se faire nommer ministre de Kabila qu’il avait pourtant combattu et vilipendé. Écarté de la mangeoire nationale malgré la création ridicule de l’ « Association Kabila désir », c’est par les vaches suspectes signalées dans le Kwango qu’il tente maladroitement de dérouter l’opinion publique avec en travestissant la vérité. Dans ses contre-vérités, il a préféré embarquer ses « frères » du terroir totalement inconnus du grand public congolais[15], tous en quête de positionnement en cette période où les enjeux électoraux poussent même les fantômes à revenir à la vie. Aux Congolais, particulièrement les électeurs de toutes les provinces, de démasquer et de sanctionner par leur vote mesuré, des candidats traîtres, cupides et égoïstes.
Par Jean-Bosco Kongolo
Juriste & Criminologue
Références
[1] Six ministres du gouvernement Tshibala (économie, pêche, intérieur, agriculture, affaires coutumières et environnement) se sont rendus en mission dans ce coin mais aucun rapport ni aucun communiqué n’ont été donnés jusque-là. De même, la mission parlementaire dépêchée par Aubin Minaku n’a fourni aucun rapport.
[2] Kongolo, JB., 12 février 2018, Des vaches de l’Est en pâturage dans le Bandundu, In http://desc-wondo.org/fr/vaches-de-lest-paturage-bandundu-nomadisme-suspect-j-b-kongolo/.
[3] Congonouveau.org, 23 février 2018, In http://congonouveau.org/affaire-de-vaches-kwango-delegation-gouvernementale-face-a-lhostilite-habitants-de-bukanga-lonzo/.
[4] JJ Wondo, In http://desc-wondo.org/fr/eleveurs-de-vaches-banyamulenges-lapplication-stratageme-cheval-de-troie-a-louest-de-rdc-jj-wondo-2/.
[5] Politico.cd, 20 février 2018, In http://www.politico.cd/encontinu/2018/02/20/kwilu-tryphon-kin-kiey-mulumba-dechiffre-laffaire-vaches.html.
[6] Kilimandjaro, 20 juillet 2012, In http://kilimandjaro.blogs.dhnet.be/archive/2012/07/26/congo-kinshasa-quand-le-peuple-mbala-cherche-lui-aussi-ou-en.html.
[7] Idem.
[8] http://www.lesoftonline.net/articles/les-29-surdou%C3%A9s-de-kabila
[9] Congoindependant, 11 mai 2006, In http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=1483.
[10] L’expression est de Colette Braeckman, In http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/02/15/des-vaches-sans-frontiere-dans-le-bandundu/.
[11] Politico.cd, 20 février 2018, In http://www.politico.cd/encontinu/2018/02/20/kwilu-tryphon-kin-kiey-mulumba-dechiffre-laffaire-vaches.html.
[12] Politico.cd. op.cit.
[13] Cas du Chef Kamuina Nsapu dans le groupement des Bashila Kasanga dans le Kasaï Central.
[14] Les huit signataires de cette correspondance ont donné leurs identités ainsi que leurs coordonnées téléphoniques.
[15] Les députés de Masimanimba, Jean Kimbunda et Mabaya Gizi "
° http://desc-wondo.org/fr/vaches-de-lest-paturage-bandundu-nomadisme-suspect-j-b-kongolo/
° http://congonouveau.org/affaire-de-vaches-kwango-delegation-gouvernementale-face-a-lhostilite-habitants-de-bukanga-lonzo/
° http://desc-wondo.org/fr/eleveurs-de-vaches-banyamulenges-lapplication-stratageme-cheval-de-troie-a-louest-de-rdc-jj-wondo-2/
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/02/20/kwilu-tryphon-kin-kiey-mulumba-dechiffre-laffaire-vaches.html
° http://kilimandjaro.blogs.dhnet.be/archive/2012/07/26/congo-kinshasa-quand-le-peuple-mbala-cherche-lui-aussi-ou-en.html
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/02/20/bandundu-vaches-de-discorde.html
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/02/15/des-vaches-sans-frontiere-dans-le-bandundu/
° http://lesignalducontinent.over-blog.com/2018/01/les-curieuses-vaches-au-bandundu-les-intellectuels-locaux-prennent-le-phenomene-par-les-cornes.html
° https://www.radiookapi.net/2018/02/02/actualite/societe/ex-bandundu-les-troupeaux-des-zebus-apercus-appartiennent-aux-eleveurs
° http://nzingagermain.com/enquete-sur-la-transhumance-des-eleveurs-allogenes-des-bovins-dans-le-bandundu-par-germain-nzinga-makitu/
° http://www.cheikfitanews.net/2018/02/comme-l-afdl-en-1997-des-vaches-traversent-la-rd-congo-d-est-a-l-ouest.html
"Que cache le dossier des « vaches rwandaises » à Popokabaka dans le Bandundu ? "
° https://www.info-apareco.com/2018/02/09/que-cache-le-dossier-des-vaches-rwandaises-a-popokabaka-dans-le-bandundu-alexandre-sandji-le-porte-parole-des-eleveurs-identifie-il-est-m/
"Conséquence de la polémique sur la présence des vaches venues de l’Est dans le Bandundu : Les Kinois se méfient de la viande de bœuf!"
° http://www.latempete.info/consequence-de-polemique-presence-vaches-venues-de-lest-bandundu-kinois-se-mefient-de-viande-de-boeuf/
"Eleveurs déplacés en RDC: le ministre annonce des mesures"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180223-eleveurs-zebus-deplaces-rdc-ministre-kapika-annonce-mesures
"RDC : L’affaire des vaches: les ministres rassurent"
° https://afrique.lalibre.be/15740/rdc-laffaire-des-vaches-les-ministres-rassurent/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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