LA PROBLÉMATIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL !
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LA PROBLÉMATIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL !
LA PROBLÉMATIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL !!!
Pour le profane que je suis, peu habitué aux subtilités de l’enrôlement d’électeurs et de la répartition des sièges au Parlement qu’il dicte, je ne peux d’abord que m’interroger sur une chronologie en cours illogique qui a placé « l’audit du fichier électoral » après la loi sur « la répartition des sièges » qui elle, a déjà été votée au Parlement et promulguée par le PR ! Quelle que soit l’ampleur exacte des statistiques issues de l’audit effectif du fichier sur les chiffres de la répartition définitive des sièges, le moins qu’on puisse dire est que la logique commandait que « celui-là précèdât celle-ci faute de rendre cette dernière fautive sinon suspecte » !
Passons sur le fait que si l'on veut rester tout à fait correct on aurait attendu la fin « de l'enrôlement, incomplet en l'état dans la mesure où celui de la diaspora en est absent ; mais il semble que l'opération n'aura plus lieu, les électeurs de la diaspora sont hors-course ! A tort ou à raison pour un processus électoral qui contrairement à l'auto-satisfaction de Nangaa, ne manque pas d'autres imperfections ? »
'Honni qui mal y pense' ? En effet un « comité express de l'audit du fichier électoral » a été créé et déjà à l'oeuvre ! Il comprend des 'experts de l'OIF',semble-t-il rodés à cet exercice (et désigné d'office par la Ceni faute de répondant à son appel d’offre international) ainsi que des représentants des partis politiques de la 'majorité' comme de l'opposition ! Attendons les résultats...
Je me suis permis d’en faire un « sujet à part » vu l'importance qu'il revêt à mes yeux !
Voici à cet effet une succession des liens que j’ai glanés exprès après d’autres qui avaient déjà été affichés ici, qui rendent compte des faits et des analyses conséquentes dont je vous recommande en premier celle de Lomandja sur DESC WONDO qui semble parler en ‘connaisseur’ !
Bonne lecture et à vos commentaires avisés !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Pour le profane que je suis, peu habitué aux subtilités de l’enrôlement d’électeurs et de la répartition des sièges au Parlement qu’il dicte, je ne peux d’abord que m’interroger sur une chronologie en cours illogique qui a placé « l’audit du fichier électoral » après la loi sur « la répartition des sièges » qui elle, a déjà été votée au Parlement et promulguée par le PR ! Quelle que soit l’ampleur exacte des statistiques issues de l’audit effectif du fichier sur les chiffres de la répartition définitive des sièges, le moins qu’on puisse dire est que la logique commandait que « celui-là précèdât celle-ci faute de rendre cette dernière fautive sinon suspecte » !
Passons sur le fait que si l'on veut rester tout à fait correct on aurait attendu la fin « de l'enrôlement, incomplet en l'état dans la mesure où celui de la diaspora en est absent ; mais il semble que l'opération n'aura plus lieu, les électeurs de la diaspora sont hors-course ! A tort ou à raison pour un processus électoral qui contrairement à l'auto-satisfaction de Nangaa, ne manque pas d'autres imperfections ? »
'Honni qui mal y pense' ? En effet un « comité express de l'audit du fichier électoral » a été créé et déjà à l'oeuvre ! Il comprend des 'experts de l'OIF',semble-t-il rodés à cet exercice (et désigné d'office par la Ceni faute de répondant à son appel d’offre international) ainsi que des représentants des partis politiques de la 'majorité' comme de l'opposition ! Attendons les résultats...
Je me suis permis d’en faire un « sujet à part » vu l'importance qu'il revêt à mes yeux !
Voici à cet effet une succession des liens que j’ai glanés exprès après d’autres qui avaient déjà été affichés ici, qui rendent compte des faits et des analyses conséquentes dont je vous recommande en premier celle de Lomandja sur DESC WONDO qui semble parler en ‘connaisseur’ !
Bonne lecture et à vos commentaires avisés !
"Anomalies et questionnements sur les statistiques du fichier électoral publiées par la CENI – AJ Lomandja
° http://desc-wondo.org/fr/anomalies-et-questionnements-sur-les-statistiques-du-fichier-electoral-publiees-par-la-ceni-aj-lomandja/
Le 06 avril 2018, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), par sa décision n° 007/CENI/BUR/18, a publié les statistiques des électeurs par entités électorales.[1] Trois jours plus tard, soit le 09 avril, la CENI a déposé l’avant-projet de la loi relatif à la répartition des sièges au Ministère de l’intérieur.[2] Curieusement, les statistiques incorporées dans les annexes de cette loi sont assez différentes de celles rendues publiques par la CENI le 06 avril. Nous nous proposons de relever ces disparités et anomalies dans les lignes qui suivent.
Tout commence le 06 avril, quand la CENI annonce que le fichier électoral est passé de 46 542 289 électeurs enrôlés à 40 287 387 d’inscrits. Elle ajoute ensuite avoir extrait 5 381 763 doublons et radié 902 289 mineurs. Premier couac, en additionnant les trois derniers chiffres (électeurs inscrits restants, doublons et mineurs radiés), on n’obtient pas 46 542 289 présentés comme chiffre initial total d’électeurs enrôlés, mais plutôt 46 571 439, soit une différence de 29 150 électeurs. Cet écart aura été un indicateur assez important.
Pour revenir aux statistiques rendues publiques par la CENI, il est à noter, comme nous l’avons dit plus haut, que celles contenues dans la loi sont différentes de celles publiées le 06 avril et qu’on retrouve sur le site internet de la CENI[3]. Aucune province ne garde les mêmes statistiques, même si dans une dizaine d’entre elles, ces différences restent légères, comme le montre le tableau qui suit. Pour expliquer ces différences, deux membres de la CENI que nous avons contactés parlent des opérations de dédoublonnage qui ont continué après le 06 avril. Mais cet argument étonne et détonne, étant donné qu’il ne tient pas compte du fait que le projet de loi a été déposé le 09 avril au Ministère de l’intérieur. Ce n’est donc pas en 3 jours qu’on réalise ce qui n’a pas été accompli pendant les 158 jours dévolus à cette activité.
Un phénomène particulièrement inquiétant est l’augmentation dans la loi du nombre d’électeurs dans 16 provinces par rapport aux chiffres annoncés le 06 avril. On sait que les opérations de dédoublonnage et de radiation des mineurs diminuent les statistiques au lieu de les augmenter. Or, l’élimination des doublons et des mineurs que la CENI prétend avoir continué après le 06 avril, conduit curieusement à des augmentations du nombre d’électeurs dans certaines provinces. Ces augmentations sont parfois significatives et donc encore plus inquiétantes car non injustifiées. C’est le cas de la Tshopo (+ 74 761), du Kwilu (+ 37 230), du Kasaï-Oriental (+ 37 172), du Sud-Ubangi (+ 25 769), de la Lomami (+ 14 292), du Mai-Ndombe (+ 11 966) et du Sud-Kivu (+ 11 421). Pendant ce temps, le Sankuru, lui, perd encore 96 599 électeurs potentiels entre le 06 et le 09 avril.
Pour justifier ces augmentations inattendues du nombre d’électeurs après le dédoublonnage et la radiation des mineurs, deux hypothèses nous paraissent plausibles : soit la CENI disposait d’une masse de données non traitées au 06 avril, auquel cas elle aurait délibérément publié des statistiques partielles et donc forcément erronées ; soit alors elle a arbitrairement changé les statistiques dans la loi en vertu des critères qu’elle seule connait. On pourrait se dire que ces changements de statistiques ne modifient pas beaucoup la répartition des sièges. Mais c’est oublier qu’ils peuvent impacter profondément la présidentielle qui, elle, se joue en un seul tour et à la majorité simple.
Le tableau suivant donne une idée plus précise des écarts et des augmentations des statistiques électorales contenues dans la loi par rapport à celles que la CENI a publiées le 06 avril dernier :
En conclusion, les disparités et les anomalies relevées dans les statistiques de la CENI forcent à la prudence. Le fichier électoral est tellement important et tellement déterminant dans un processus électoral pour qu’on permette à certains de le tripatouiller à leur guise. L’audit du fichier électoral qui débute dans quelques jours peut contribuer à clarifier ces anomalies, car une source proche de la CENI nous a parlé d’une masse de données illisibles qui auraient été abusivement assimilées à des doublons au 06 avril 2018 par la CENI. Certes, l’audit ne va pas changer le contenu du fichier ni donner des sièges supplémentaires à ceux qui s’estiment lésés, mais il peut contribuer à améliorer son contenu, pourvu que ses avis ne restent pas consultatifs. Enfin, il convient de souligner que les disparités et anomalies constatées ne disqualifient pas la totalité du fichier électoral. C’est là un autre extrême qu’il convient absolument d’éviter, étant donné que les généralisations abusives contribuent à agiter les esprits.
Alain Joseph Lomandja
Analyste électoral et ancien Senior Training Manager du Centre Carter
Références
[1] Cf. https://www.ceni.cd/articles/decision-n007-ceni-bur-18-du-06-avril-2018-portant-publication-des-statistiques-des-electeurs-par-entites-electorales .
[2] Cf. https://www.radiookapi.net/2018/04/10/actualite/politique/la-ceni-depose-lavant-projet-de-loi-sur-la-repartition-des-sieges-au .
[3] Cf. toute la cartographie sur le site de la CENI https://www.ceni.cd/cartographie/provinces.
"RDC : la MP, l’opposition et la société civile seront membres du comité de l’audit du fichier électoral"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/08/actualite/politique/rdc-la-mp-lopposition-et-la-societe-civile-seront-membres-du-comite
° https://www.radiookapi.net/2018/05/07/actualite/politique/rdc-arrivee-kinshasa-des-experts-de-loif-pour-auditer-le-fichier
"Fichier électoral : l’Opposition ‘’radicale’’ exige un audit externe"
° https://laprosperiteonline.net/2018/04/11/fichier-electoral-lopposition-radicale-exige-un-audit-externe/
"RDC: l’OIF entame l’audit du fichier électoral"
° https://afrique.lalibre.be/18910/rdc-loif-entame-laudit-du-fichier-electoral/
° https://www.radiookapi.net/2018/05/08/actualite/en-bref/rdc-loif-entame-laudit-du-fichier-electoral
° https://actualite.cd/2018/05/10/rdc-le-fichier-electoral-sera-presente-ce-jeudi-au-comite-ad-hoc-daudit/
° https://actualite.cd/2018/05/10/rdc-un-technicien-de-la-monusco-suivra-laudit-du-fichier-electoral-comme-observateur/
" AUDIT DU FICHIER ÉLECTORAL PAR L’OIF : LES PREMIERS COUACS ENTRE LA CENI ET L’OPPOSITION"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15599
"PROCESSUS ELECTORAL
AUDIT DU FICHIER : LES EXPERTS DE L’OIF EXIGENT LA TRANSPARENCE !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15598
"Fichier électoral : nouveau jeu de cache- cache CENI-OIF"
° http://www.lephareonline.net/fichier-electoral-nouveau-jeu-de-cache-cache-ceni-oif/
Audit du fichier électoral: La dernière ligne droite"
° groupelavenir.org/audit-du-fichier-electoral-la-derniere-ligne-droite/
"RDC: l’OIF devrait se charger de l’audit du fichier électoral"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180420-rdc-oif-devrait-charger-audit-fichier-electoral
"RDC: Faute de répondant à son appel d’offre international, la CENI désigne l’OIF pour auditer le fichier électoral"
° https://actualite.cd/2018/04/20/rdc-faute-de-repondant-a-son-appel-doffre-international-la-ceni-designe-loif-pour-auditer-le-fichier-electoral/
"RDC: le fichier électoral est-il fiable?"
° http://www.dw.com/fr/rdc-le-fichier-%C3%A9lectoral-est-il-fiable/a-43308907
° https://www.voaafrique.com/a/les-polemiques-se-poursuit-autour-de-la-machine-a-voter-en-rdc/4338486.html
° https://laprosperiteonline.net/2018/04/05/dessous-du-fichier-electoral-rdc-la-ceni-devoile-les-chiffres-aujourdhui/
° http://www.depeche.cd/rdc-election-audit-du-fichier-electoral-un-surplus-de-representation-pour-lopposition/
° https://actualite.cd/2018/05/09/rdc-processus-electoral-laudit-du-fichier-electoral-permettra-de-rassurer-tous-les-acteurs-lambert-mende/
° https://actualite.cd/2018/05/09/rdc-lancement-ce-mercredi-du-comite-ad-hoc-sur-laudit-du-fichier-electoral/
° https://actualite.cd/2018/05/08/rdc-ludps-le-mlc-et-lunc-ont-transmis-les-noms-de-leurs-delegues-pour-laudit-du-fichier-electoral/
° https://actualite.cd/2018/05/08/rdc-ensemble-enverra-egalement-ses-delegues-a-laudit-du-fichier-electoral/
"RDC: quels enseignements de la loi de répartition des sièges?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180508-rdc-enseignements-loi-repartition-sieges-assemblee-deputes-provinces
La loi de répartition des sièges à l'Assemblée nationale de RDC a été promulguée ce 8 mai par le président Kabila. Pendant ce temps, une délégation de l'Organisation internationale de la francophonie est à Kinshasa pour réaliser un audit sur le fichier électoral toujours très contesté (lire encadré). Le 6 avril dernier, la commission électorale avait déjà annoncé la radiation de plus de six millions d'électeurs, plus de cinq millions de doublons et près d'un million de mineurs. Mais l'opposition et des experts électoraux continuent de critiquer les statistiques électorales présentés par la Céni. Et pourtant, c'est sur la base de ce fichier que la répartition des sièges à l'Assemblée nationale s'est faite. Analyse.
Dans cette loi de répartition, aucun siège n'est prévu pour les Congolais de l'étranger dont l'enrôlement devrait débuter en juillet, selon le calendrier électoral. Il est prévu qu'ils ne puissent voter que pour le scrutin présidentiel. Même si la Céni parle aujourd'hui d'un vote difficile à organiser, elle n'a jamais annoncé que les Congolais de l'étranger ne seraient pas exclus du vote. Ensuite, entre les chiffres présentés par la commission électorale le 6 avril et ceux contenus dans la loi, il y a des écarts. Selon une source à la Céni, ce serait parce que les opérations de dédoublonnage se seraient poursuivis après l'annonce des statistiques. Mais au lieu de perdre des électeurs radiés, certaines provinces en gagnent de manière significative entre avril et mai 2018 comme la Tshopo (+74762), le Kwilu (+37 320), le Sud-Ubangi (+25 769) et le Lomami (+14 292).
Des variations de la population électorale inquiétantes
Ce sont d'autres écarts - ceux de la croissance de la population électorale - qui inquiètent l'opposition et les experts électoraux congolais comme étrangers. Entre 2011 et 2018, la moyenne nationale de progression de la population électorale est de 26%, ce qui est déjà élevé. Cela pourrait en partie s'expliquer par l'enrôlement des mineurs en âge de voter au 31 décembre 2018. Mais en sus de cela, une vingtaine de circonscriptions électorales gagne encore bien plus d'électeurs : entre 35 et 150%. La province du Sankuru, une province rurale, est celle qui connaît l'accroissement le plus important avec 86% en moyenne. Ces écarts sont d'autant plus troublants que certaines grandes villes Mbuji-Mayi, Mbandaka, Gbadolite et d'autres circonscriptions des provinces de l'Ouest, elles, ont perdu des électeurs depuis 2011.
→ Document loi de répartition des sièges : les statistiques détaillées (PDF)
Pour Jason Stearns, directeur du Groupe d'étude sur le Congo (GEC), ces écarts sont d'autant plus inquiétants que les deux reports successifs des élections étaient destinés à fiabiliser le fichier : « On arrive en 2018, après avoir dépensé des centaines de millions de dollars pour réenrôler tout le monde avec un fichier électoral qui pour moi au moins est plein de problèmes. Je commence par voir les divergences dans la croissance de populations entre les différentes provinces. Il y a des provinces où la population a augmenté dramatiquement, de 46% ; il y a d'autres provinces où la population ne bouge presque pas. Qu'est-ce qui explique cela ? », s'interroge le chercheur. « C'est un problème démocratique, conclut-il. Le fichier électoral sert pour la répartition des sièges au sein du Parlement. »
L'Ouest perdant après le découpage en 26 provinces
Entre 2011 et 2018, le Congo est passé de 11 à 26 provinces en 2016, ce qui complique la comparaison des statistiques officielles produites par la Céni ou les équilibres dans la nouvelle loi de répartition des sièges. A l'occasion de cette réforme administrative, le nombre de circonscriptions a augmenté de 169 à 181.
Mais c'est essentiellement dû au découplage de villes avec les territoires dont elles sont le chef-lieu. Par exemple, au lieu d'avoir la circonscription Gemena, on a deux circonscriptions : Gemena ville et territoire. Mais au-delà de ce découplage, les circonscriptions restent globalement les mêmes, les règles de calcul et notamment du quotient électoral n'ont pas changé, ce qui permet de comparer l'évolution de la répartition des sièges entre 2011 et 2018.
Avec ce découpage, les ex-provinces de l'Equateur et du Kasai Occidental, réputées proches de l'opposition, perdent chacune quatre députés. D'autres provinces démembrées en gagnent, comme l'ancienne Province orientale, l'ex-Katanga ou l'ex-Kasaï Oriental, mais uniquement grâce à ces augmentations spectaculaires de leur population électorale dans certaines de leurs circonscriptions.
Peu d'impact des conflits sur les provinces de l'Est
En tout cas, les conflits et les déplacements massifs de population n'ont que peu d'impacts sur l'évolution de la répartition des sièges pour les provinces de l'Est. Le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l'Ituri voient leur population électorale augmenter conformément à la moyenne nationale et conservent ou gagnent même des députés. Seuls le Kasaï Central, Kasaï et Tanganyika voient leur population croître dans des proportions un peu plus faibles et perdent des députés, mais comme d'autres circonscriptions ou villes des provinces de l'Ouest réputées en paix comme Mbandaka, Gbadolite, Mbuji-Mayi, qui perdent, elles, non seulement des sièges mais aussi des électeurs depuis 2011.
■ Des représentants des partis associés à l'audit de l'OIF
Les experts de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont entamé les consultations avant de commencer le travail de l'audit du fichier électoral. Au total, huit experts de l'OIF sont arrivés à Kinshasa pour ce travail. A la suite de la première réunion tenue lundi avec la Céni, les termes de référence de leur mission ont été validés. Il a été convenu que pour renforcer le caractère transparent de l'audit que des experts venant de la classe politique soient associés à ce travail en qualité d'observateurs.
Ce mardi, les partis de l'opposition UNC, MLC et UDPS ont envoyé les noms de leurs délégués, la majorité présidentielle et la société civile également. Les experts ont rencontré quelques acteurs politiques pour notamment recueillir les avis sur cet audit prévu dans le calendrier électoral par la Céni et réclamé tant par l'opposition que par la société civile.
La Céni annonce qu'un comité ad hoc sera mis en place ce mercredi. Il sera composé de 12 membres dont 9 viendront de la classe politique et de la société civile. Et les trois autres viendront d'autres partenaires. Ce comité aura notamment comme rôle de proposer des recommandations et autres observations pour renforcer la transparence de cet audit."
° https://actualite.cd/2018/05/08/rdc-kabila-a-promulgue-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges/
° http://www.politico.cd/grand-angle/2018/05/06/ce-que-dit-reellement-la-nouvelle-loi-sur-la-repartition-des-sieges.html
"RDC: polémique entre opposition et majorité sur la loi de répartition des sièges"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180510-rdc-polemique-loi-repartition-sieges-audit-oif-opposition-majorite
"Loi de répartition des sièges électoraux en RDC: l’OIF arrive-t-elle trop tard?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180509-loi-repartition-sieges-electoraux-rdc-oif-arrive-elle-trop-tard
° https://actualite.cd/2018/04/30/rdc-le-projet-de-loi-portant-repartition-des-sieges-ete-vote-a-lassemblee-nationale/
"RDC: le projet de loi sur la répartition des sièges à l'Assemblée fait débat"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180426-rdc-le-projet-loi-repartition-sieges-assemblee-fait-debat
° https://actualite.cd/2018/04/26/assemblee-nationale-la-loi-portant-repartition-des-sieges-jugee-recevable-et-envoyee-a-la-commission-paj/
° https://laprosperiteonline.net/2018/04/25/assemblee-nationale-repartition-des-sieges-le-projet-de-loi-envoye-a-la-commission-paj/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15471
° http://www.latempete.info/debat-loi-electorale-a-lassemblee-nationale-repartition-sieges-lannexe-transmise-a-commission-paj/
° https://7sur7.cd/new/depot-loi-sur-repartition-des-sieges-cest-un-pas-important-vers-les-elections-du-23-decembre-vpm-mova/
"Débat houleux à l’Assemblée nationale autour de la loi sur la répartition des sièges"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/26/debat-houleux-a-lassemblee-nationale-autour-de-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges.html
"Gabriel Kyungu : «La loi sur la répartition des sièges risque d’être l’une des manœuvres pour retarder les élections»"
° https://www.radiookapi.net/2018/04/27/actualite/politique/gabriel-kyungu-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges-risque-detre-lune
"RDC: la répartition des circonscriptions électorales suscite encore le débat"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180418-rdc-repartition-circonscriptions-electorales-suscite-encore-le-debat
"Martin Fayulu insiste sur l’audit du fichier électoral"
° http://www.latempete.info/28845-2/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180503-rdc-audit-fichier-electoral-pourrait-etre-repousse
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
A la Une: tambouille électorale en RDC"
° http://www.rfi.fr/emission/20180509-une-tambouille-electorale-rdc
"DIASPORA : UN DÉFI HIMALAYEN"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15589
"RDC : ANTONIO GUTERRES APPELLE À LEVER L’INTERDICTION DE MANIFESTER"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15600
° http://www.rfi.fr/afrique/20180508-rdc-antonio-guterres-appelle-fin-interdiction-manifester
° https://actualite.cd/2018/05/08/rdc-a-quelques-mois-des-elections-guterres-insiste-sur-la-fin-de-linterdiction-de-manifester/
"Décrispation politique : 1 864 détenus libérés en RDC"
° https://actualite.cd/2018/05/09/decrispation-politique-1-864-detenus-liberes-en-rdc/
"RDC: Le CNSA veut évaluer le niveau de la mise en œuvre de l’accord"
° https://actualite.cd/2018/05/09/rdc-le-cnsa-veut-evaluer-le-niveau-de-la-mise-en-oeuvre-de-laccord/
"Ça se bouscule !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/08/ca-se-bouscule/
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/07/derniere-ligne-droite-elections-stabilite-la-mise-en-garde-severe-de-leila-zerrougui-aux-acteurs-politiques-congolais/
"A 7 mois des élections : L’opposition conseillée à créer sa propre centrale électorale"
° http://www.latempete.info/29249-2/
"Joseph Kabila : « Vous me faites un procès ? » – Abigail Gérard et François de Labarre"
° http://www.parismatch.com/Actu/International/Joseph-Kabila-Vous-me-faites-un-proces-1508759
° http://desc-wondo.org/fr/joseph-kabila-vous-me-faites-un-proces-abigail-gerard-et-francois-de-labarre/
"RDC: Félix Tshisekedi somme Minaku de remplacer Kalamba à la CENI"
° https://actualite.cd/2018/05/04/rdc-felix-tshisekedi-somme-minaku-de-remplacer-kalamba-a-la-ceni/
"RDC : “Kabila, Nangaa et Basengezi constituent des obstacles pour les élections” (Fayulu)"
° https://actualite.cd/2018/05/03/rdc-kabila-nangaa-et-basengezi-constituent-des-obstacles-pour-les-elections-fayulu/
"RDC: “Nos candidats seront désignés conformément au calendrier publié par la CENI” (ATUNDU)"
° https://actualite.cd/2018/04/26/rdc-nos-candidats-seront-designes-conformement-au-calendrier-publie-par-la-ceni-atundu/
"Ensemble menace de recourir aux “gros moyens” en cas d’un nouveau report des élections"
° https://actualite.cd/2018/04/26/ensemble-menace-de-recourir-aux-gros-moyens-en-cas-dun-nouveau-report-des-elections/
"André Alain Atundu (MP) : « L’aboutissement du processus électoral est un défi national à relever ensemble »"
° https://www.radiookapi.net/2018/04/26/actualite/politique/andre-alain-atundu-mp-laboutissement-du-processus-electoral-est-un
"Débats sur le renouvellement de la Cour en RD Congo"
° http://www.congoindependant.com/debats-sur-le-renouvellement-de-la-cour-en-rd-congo/
° http://www.jeuneafrique.com/549795/societe/rdc-deux-juges-demissionnent-de-la-cour-constitutionnelle/
° http://www.dw.com/fr/pol%C3%A9mique-sur-le-remplacement-de-trois-juges-constitutionnels-congolais/a-43329529
° http://www.la-constitution-en-afrique.org/article-18785175.html
"« Les élections ne résoudront pas les problèmes de la RDC, mais restent essentielles », affirme le Département d’État américain"
http://www.politico.cd/actualite/2018/04/18/les-elections-ne-resoudront-pas-les-problemes-de-la-rdc-mais-restent-essentielles-affirme-le-departement-detat-americain.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PROBLÉMATIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL !
"Kinshasa : présentation des membres du comité d’audit du fichier électoral
° https://www.radiookapi.net/2018/05/10/actualite/en-bref/kinshasa-presentation-des-membres-du-comite-daudit-du-fichier-electoral
Les travaux de l’audit du fichier électoral débutent ce jeudi par la présentation globale de ce fichier numérique.
Mercredi, le chef de la délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Siaka Sangare a présenté à la presse à Kinshasa les membres du comité qui devra auditer ce fichier électoral.
Ce comité comprend 26 experts dont 7 de la CENI, 4 de la société civile, 3 de l’opposition politique, 3 de la Majorité présidentielle, 4 autres des partenaires internationaux et 5 de l’OIF, organisation internationale qui pilote ce comité. Tous ces experts devront signer un code de conduite pour leur permettre de travailler ensemble et obtenir un fichier électoral inclusif, a insisté M. Sangare."
"RDC: polémique entre opposition et majorité sur la loi de répartition des sièges
° http://www.rfi.fr/afrique/20180510-rdc-polemique-loi-repartition-sieges-audit-oif-opposition-majorite
La loi de répartition des sièges fait polémique en RDC. Cette annexe de la loi électorale permet de distribuer les 500 mandats de députés à l'Assemblée en fonction du poids électoral des 26 provinces et de leurs circonscriptions. Le président Kabila a promulgué ce texte mardi 8 mai alors qu'une délégation de l'OIF est à Kinshasa pour réaliser un audit du fichier électoral tant contesté. L’opposition dénonce une situation qui favorise la majorité, ce dont se défend le parti présidentiel qui pointe, lui, la réaction tardive de l’opposition sur le sujet.
Selon l'opposition, le gouvernement et la Céni ont précipité le vote de cette loi, avant l'audit, pour favoriser la majorité. « La majorité au pouvoir sait qu’elle n’obtiendra rien comme voix aux élections. Et ce sont des manœuvres que nous avions dénoncées, même en termes de progression de la population », avance la secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba.
« Les provinces qui sont dans la sensibilité de l’opposition ont subi une réduction. Et de l’autre côté, les provinces où leurs leaders ont un pouvoir prépondérant au niveau de la majorité, on sent l’augmentation du nombre d’enrôlés. Et ça cache beaucoup de choses, poursuit Eve Bazaiba. Ça cache, justement, la tricherie. Les chiffres erronés ont déjà été coulés sous forme de loi et la loi a été promulguée. Maintenant, l’OIF vient pour un travail a posteriori. Nous lui avons demandé quel sera l’impact, l’intérêt ? Est-ce qu’il faut encore écrire une autre loi ? Donc, c’est comme si on était en train de faire de l’autopsie, pratiquement, et que la personne ne ressuscitera pas ».
Le PPRD se défend de toute « fraude »
Pour Lucian Kasongo, député et secrétaire général du PPRD, le parti présidentiel, c'est l'opposition qui tente de manipuler l'opinion. Il rappelle que l'enrôlement a commencé en 2016, que le texte a été voté dans les mêmes termes par les deux chambres. L’opposition aurait donc dû manifester sa désapprobation plus tôt, estime-t-il.
« Vous devez comprendre que cette opposition n’est pas prête pour aller aux élections. L’opposition cherche des raisons, des échappatoires, pour qu’on ne puisse pas organiser les élections le 23 décembre, estime Lucian Kasongo. Et quand on répartit des sièges, on ne sait même pas qui sera candidat et où… Comment l’opposition peut déclarer que la répartition des sièges, la loi et l’enrôlement ont été conçus pour écarter l’opposition de la compétition ? Les perturbateurs sont là. Aujourd’hui, il y a l’OIF qui est venue auditer le fichier de la Céni ».
A la question de savoir pourquoi ne pas avoir attendu que l’audit par l’OIF soit terminé avant de faire la loi de répartition des sièges, le secrétaire général du PPRD rétorque que l’audit « n’a rien à voir ». « C’est pour la certification que le fichier est viable, explique-t-il. Mais il y avait des problèmes. On a commencé les opérations d’identification d’enrôlement des électeurs en 2016. C’est seulement aujourd’hui, à quelques jours du dépôt de candidatures, qu’on vous dit qu’il y a eu des fraudes. C’est faux et archifaux »."
► RDC: quels enseignements de la loi de répartition des sièges?
"Fichier électoral : audit sans objet
° http://www.lephareonline.net/fichier-electoral-audit-objet/
Pendant que l’on spéculait autour de l’audit du fichier électoral, qui devrait être réalisé conjointement par des experts de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), des partis politiques (Majorité présidentielle et Opposition) et de la Société civile, à partir de cette semaine, l’on a appris la promulgation par le Chef de l’Etat, le mardi 08 mai 2018, de la Loi portant répartition des sièges pour les circonscriptions électorales. Cela étant, la revisitation des statistiques corrigées d’enrôlement des électeurs par la CENI, le vendredi 06 avril 2018, devient sans objet.
Car l’objectif visé par l’audit du fichier électoral était de vérifier la conformité des chiffres de cette centrale électorale avec la taille démographique effective de chaque circonscription électorale. Ce travail de contrôle devient d’autant inutile qu’il n’aura plus aucun impact sur le fichier électoral.
Qu’il s’agisse des cas de majoration ou minoration des statistiques des électeurs, chaque circonscription va conserver le nombre des sièges lui reconnu dans la loi que vient de promulguer le Chef de l’Etat. Ainsi donc, il n’y a plus débat au sujet de 40 millions d’électeurs censés avoir été enrôlés par la CENI et de 6 millions de doublons et mineurs présumés avoir été élagués du fichier électoral.
Que le fichier électoral reflète ou non la véritable taille de l’électorat congolais, la CENI et le Parlement (Sénat et Assemblée Nationale) ne peuvent plus rien faire pour corriger les éventuelles erreurs, volontaires ou involontaires, voire les tripatouillages des chiffres des personnes enrôlées.
Logiquement, les experts de l’OIF, venus de l’extérieur pour fixer l’opinion congolaise sur l’état réel du fichier électoral, devraient faire leurs valises et reprendre l’avion qui les avait amenés à Kinshasa, après avoir fait le constat de l’inopportunité de leur démarche. De même, les experts des partis politiques et de la Société
Civile devraient regagner leurs états-majors politiques ou techniques, leur expertise en statistiques électorales, n’étant désormais d’aucune utilité pour la CENI.
Tout ce qui reste à faire, c’est déplorer le fait accompli devant lequel l’ordonnance présidentielle du mardi 08 mai vient de placer les forces politiques et sociales qui se faisaient du souci au sujet de la transparence ou non du fichier électoral et de la répartition des sièges selon la taille démographique réelle de chaque circonscription
électorale."
"Loi sur la répartition des sièges : « On a mis la charrue devant le bœuf », déplore le député Fabien Mutomb
° https://www.radiookapi.net/2018/05/10/actualite/politique/loi-sur-la-repartition-des-sieges-mis-la-charrue-devant-le-boeuf
Adopter et promulguer l’annexe de la loi électorale portant répartition des sièges revient à mettre la charrue devant le bœuf, a estimé mercredi 9 mai Fabien Mutomb, député de l’opposition. Selon lui, l’audit interne et externe du fichier électoral devait précéder la répartition des sièges.
« On a mis la charrue avant le bœuf. Nous l’avions dit à l’Assemblée nationale. Dans le processus, il y a deux étapes : l’audit interne et l’audit externe. Le toilettage interne a été élaboré par la CENI [Commission électorale nationale indépendante]. Nous sommes arrivés de 46 millions à 40 millions. Il reste l’audit externe qui sera fait par l’OIF [Organisation internationale de la Francophonie] et les experts locaux », rappelle Fabien Mutomb.
Si l’OIF et les experts locaux estiment que cette loi sur la répartition contient plusieurs doublons, le pouvoir devra « accepter de bon cœur qu’on approche une loi rectificative », prévient l’élu de Lubumbashi.
Analyse tronquée
Pour sa part, Jean-Chrysostome Vahamwiti, député national de la Majorité présidentielle (MP) affirme qu’on ne devrait nullement attendre l’audit du fichier électoral pour promulguer la loi sur la répartition des sièges.
Le secrétaire général adjoint du MSR fustige la mauvaise foi de l’opposition, qui selon lui, veut tromper le peuple congolais.
« On ne peut pas attendre l’audit parce que ce sont les mêmes personnes-la même opposition qui trompe l’opinion-qui surveillent la CENI pour voir si le calendrier est respecté, et c’est la même opposition qui veut qu’on arrête le chrono », argumente Chrysostome Vahamwiti.
Selon lui, même dans une entreprise, on n’attend pas l’audit pour faire le bilan. Concernant des doutes émis par l’opposition sur les provinces qui auraient plus d’enrôlés que d’autres, Chrysostome Vahamwiti explique :
« La première question à se poser est celle de savoir quelles sont les provinces de la MP et quelles sont les provinces de l’opposition. C’est une question très difficile à répondre. Je suppose que le Kasaï-Oriental est une province de l’opposition. Mais je sais que le gouverneur est de la MP. Un raisonnement par absurde, me montre que le Kasaï-Oriental, Lomami et Sankuru ont connu une progression de 33% en termes d’électeurs enrôlés. "»
"Élections en RDC : les bizarreries de la loi de répartition des sièges"
° http://www.jeuneafrique.com/558681/politique/elections-en-rdc-les-bizarreries-de-la-loi-de-repartition-des-sieges/
Promulguée le 8 mai par le président Joseph Kabila, la nouvelle loi de répartition des sièges comporte quelques bizarreries susceptibles d’alimenter le doute sur la sincérité du processus électoral.
Pour parvenir à répartir les 500 sièges à l’Assemblée congolaise, les autorités se sont basés sur le nouveau fichier électoral réalisé par la Ceni. Officialisé le 6 avril dernier, celui-ci compte très exactement 40 287 385 électeurs, après la radiation de plus de 5 millions de doublons et d’environ 900 000 mineurs. À ceci près que la loi de répartition votée et promulguée évoque un total de 40 371 439 d’électeurs – soit un surplus de 84 000 personnes par rapport aux chiffres avancés par la Ceni en avril.
Malgré la radiation de millions de doublons, des interrogations demeurent sur quelques provinces, qui ont vu leur population électorale croître de manière exponentielle par rapport à 2011. C’est notamment le cas du Sankuru, une province rurale dans le centre du pays, où le nombre d’électeurs a augmenté de 45,8 %. Même scénario dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba, qui ont connu des augmentations proches de 30 %. Autant de hausses à mettre en regard avec celle observée en moyenne au niveau national, qui est de l’ordre de 20 %.
« C’est tout bonnement une fraude », juge l’opposant Martin Fayulu, candidat déclaré à l’élection présidentielle. Et ce dernier de donner pour preuve le cas de la capitale Kinshasa, traditionnel bastion de l’opposition, qui compte 55 sièges. « L’Organisation internationale de la francophonie estime qu’environ 44 % de la population s’inscrit sur les listes électorales, explique-t-il. Si l’enrôlement des électeurs avait été fait correctement, Kinshasa aurait dû avoir 67 sièges. »
Quid des Congolais de la diaspora ?
La loi de répartition ne prévoit également aucun siège pour les Congolais de l’étranger. D’après le calendrier publié par la Ceni, leur enrôlement devait débuter au mois de juillet. Car il était prévu qu’ils puissent voter uniquement à l’occasion de l’élection présidentielle. Mais son président Corneille Nangaa estime désormais l’opération trop difficile à réaliser dans les temps impartis, en raison notamment des complications liées à la double nationalité d’une partie des Congolais de la diaspora. « Cinq à sept millions de personnes ne pourront ainsi pas voter, déclare Martin Fayulu. Et l’on sait très bien que la grande majorité d’entre eux ne se retrouve pas dans Joseph Kabila. »
Soumis à de nombreuses critiques, le fichier électoral doit faire l’objet d’un audit des experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Or ce fichier conditionne la répartition des sièges en vue des élections, dont la loi a été votée et promulguée. Sur son compte Twitter, le député de l’opposition Claudel-André Lubaya s’interroge : « La loi sur la répartition des sièges étant déjà votée et promulguée, à quoi servirait l’audit du fichier ? »
« Si l’audit révèle beaucoup de faiblesses », il faudra repartir de zéro, estime pour sa part Martin Fayulu. Et de souligner, qu’à ses yeux, « la seule solution qui vaille, c’est une transition sans Joseph Kabila »."
RDC : des doutes autour des chiffres de l’enrôlement des électeurs
RDC : promulgation de la nouvelle (et controversée) loi électorale
"AUDIT DU FICHIER ELECTORAL
LA DYNAMIQUE DE L’OPPOSITION INTÈGRE LES TRAVAUX EN DERNIÈRE MINUTE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15625
"1ère réunion du Comité d’audit du fichier électoral: Les parties prenantes signent un code de bonne conduite"
° http://groupelavenir.org/1ere-reunion-du-comite-daudit-du-fichier-electoral-les-parties-prenantes-signent-un-code-de-bonne-conduite/
° https://actualite.cd/2018/05/09/rdc-lancement-ce-mercredi-du-comite-ad-hoc-sur-laudit-du-fichier-electoral/
° https://actualite.cd/2018/05/10/rdc-un-technicien-de-la-monusco-suivra-laudit-du-fichier-electoral-comme-observateur/
° https://actualite.cd/2018/05/09/rdc-lancement-ce-mercredi-du-comite-ad-hoc-sur-laudit-du-fichier-electoral/
"RDC: la délégation de l'OIF se félicite de l'inclusivité du comité d'audit
° http://www.rfi.fr/afrique/20180510-rdc-delegation-oif-felicite-inclusivite-comite-audit
L’audit du fichier électoral se déroule jusqu'au 26 mai 2018 et sera réalisé par des experts de l’Organisation internationale de la Francophonie avec la présence des observateurs du pouvoir, de l’opposition, de la société civile et de la communauté internationale. C’est ce mercredi qu’a eu lieu la présentation des termes de référence de ce travail sur ce fichier très critiqué par l’opposition et une partie de la société civile.
Devant la presse et d’autres invités, le président de la Céni Corneille Nangaa s’est félicité de la participation des délégués de toutes les composantes au lancement de ces travaux d’audit et de leur implication dans ce processus en qualité d’observateurs.
Pour ce travail, un comité ad hoc a été mis sur pieds. Il est composé des sept représentants de la Céni, de cinq experts de l’OIF et de douze observateurs à raison de trois représentants de la société civile, trois de la majorité présidentielle, trois de l’opposition et trois représentants de la communauté internationale.
Le général Siaka Sangare, qui conduit la délégation de l’OIF, s’est également dit satisfait du caractère inclusif de ce comité : « J'avoue que nous sommes heureux aujourd'hui de constater que tous les acteurs sont là : l'opposition, la majorité, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Donc ce caractère inclusif est bien respecté et nous en sommes fiers. »
Il a également précisé les axes autour desquels seront articulés ces travaux. « Il faut procéder à une revue documentaire, à une revue informatique, à une revue technique, à une revue démographique. »
Ce comité se réunira formellement à quatre reprises, tout au long de la mission d’audit du fichier électoral. La dernière réunion présentera un rapport et des recommandations préliminaires de l’audit réalisé par la mission de l’OIF."
"Analyse du 09/05/2018 sur la loi contestée sur la répartition des sièges"
"Présidentielle : l’atout institutionnel de Joseph Kabila face au défi catholique et régional"
° http://cas-info.ca/presidentielle-latout-institutionnel-de-joseph-kabila-face-au-defi-catholique-et-regional/
"«Joseph Kabila est et restera président », tranche Ramazani Shadary"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/10/actualite/politique/joseph-kabila-est-et-restera-president-tranche-ramazani-shadary
"Restriction des libertés : Le gouvernement initie des décrets liberticides"
° http://lepotentielonline.com/
"RDC : quel pilote après Joseph Kabila ?"
° http://www.lephareonline.net/rdc-pilote-apres-joseph-kabila/
"De la hauteur !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/09/de-la-hauteur/
"RDC: L’UE estime qu’il serait « peu responsable » de ne pas respecter le calendrier pour raison d’argent’"
° https://actualite.cd/2018/05/10/rdc-lue-estime-quil-serait-peu-responsable-de-ne-pas-respecter-le-calendrier-pour-raison-dargent/
" RDC : l’ONU craint qu’une arrivée tardive des machines à voter impacte sur le coût logistique de son appui aux élections"
° https://actualite.cd/2018/05/10/rdc-lonu-craint-quune-arrivee-tardive-des-machines-a-voter-impacte-sur-le-cout-logistique-de-son-appui-aux-elections/
"Machine à voter : La MONUSCO veut s’assurer qu’en cas de panne, un plan B sera opérationnel le jour de vote"
° https://actualite.cd/2018/05/09/machine-a-voter-la-monusco-veut-sassurer-quen-cas-de-panne-un-plan-b-sera-operationnel-le-jour-de-vote/
"Elections 2018 : l’insécurité fait planer le doute"
° http://www.latempete.info/elections-2018-linsecurite-fait-planer-le-doute/
"« A deux mois des candidatures à la présidentielle : Mystère autour du dauphin de la MP »"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210603&Actualiteit=selected
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PROBLÉMATIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL !
"Étude sur les Statistiques du Fichier Électoral Consolidé et Nettoyé Publiées par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la RDC
° http://www.lephareonline.net/etude-statistiques-fichier-electoral-consolide-nettoye-publiees-commission-electorale-nationale-independante-ceni-de-rdc/
Le 6 avril 2018, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a présenté les statistiques après le nettoyage du fichier électoral à l’issu de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dont le processus était lancé en février 2016. Initialement prévue pour seize mois, cette opération s’est prolongée jusqu’à vingt deux mois, soit en janvier 2018.
Selon les données publiées par la CENI, sur les chiffres bruts de 46.542.289 électeurs enrôlés centralisés, 6.254.902 ont été radiés, dont 5.381.763 doublons et 902.290 mineurs. Ainsi, d’après les statistiques livrées par l’administration électorale, le nombre d’enrôlés uniques est ramené à 40.287.387 électeurs, lesquels répondent à
l’exigence de l’unicité du vote…."Télécharger le document complet ici.
[...]
VII. QUE DIRE ?
Des constats faits à l’issu de l’analyse des statistiques des électeurs publiés par la CENI, le 6 avril 2018, le Hub des experts électoraux note ce qui suit :
• L’identification et l’enrôlement biométrique des électeurs a eu à connaître quelques problèmes d’efficacité qui s’expliqueraient notamment par la faible qualité des ressources humaines utilisées (agents des centres d’inscription), l’inefficacité dans l’application des procédures opérationnelles, des problèmes technico-logistiques, environnementaux et sécuritaires, etc.
• Le choix et/ou la maîtrise de la technologie biométrique utilisée pouvait avoir eu des conséquences négatives sur cette situation ; 20
• La CENI n’avait-elle pas mal décidé d’avoir opté pour un nettoyage postenregistrement des données des enrôlés en lieu et place de l’option avantageuse d’un nettoyage instantané/synchronisé des données grâce au logiciel AFIS/ABIS telle que proposée par les parties prenantes au dialogue de la CENCO, avis qu’elle avait malheureusement rejeté ? Cette dernière option ferait gagner l’opération en temps, en moyens et en fiabilité ;
• Ici devait également être repensée la stratégie d’action axée presqu’exclusivement sur les anciens élus adoptée par la CENI pour la sensibilisation et la mobilisation électorale dans les différentes provinces. Les anciens élus sur lesquels ont reposé les actions d’info-sensibilisation électorales ont agi plus en propagandistes électoraux. AETA tirait déjà en son temps la sonnette d’alarme sur les conséquences fâcheuses que devait infliger une telle approche de travail qui avait, du reste, exclu la société civile ;
• L’audit du fichier électoral devait anticiper à la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale pour plus d’efficacité, d’équilibre, d’équité et d’inclusivité de la représentation provinciale l’Assemblé Nationale. Le calendrier électoral du 5 novembre 2017 en donnerait bien la possibilité de faisabilité (du 7avril au 20 mai, il y aurait eu bien du temps pour l’audit externe du fichier et l’adoption ainsi que la promulgation de la loi sur la répartition des sièges) ;
• Dans leur état actuel, les statistiques du fichier électoral publiées par la CENI présentent les risques de rééditer aux prochaines élections l’expérience malheureuse des élections de 2011 ;
• Les résultats du fichier électoral qui font objet de contestations sont le produit de l’enrôlement avec la technologie biométrique. Cela devait, d’ores et déjà, interpeller l’administration électorale à anticiper des mesures efficaces, sinon à reconsidérer sa décision d’adopter, à titre expérimentale, le mode de vote par Machine à Voter. Car, en matière de la techno-science, « l’optimisme béat »4 n’est pas autorisé ;
• Au-delà de ces considérations, il sied de noter que le questionnement soulevé dans cette étude remettrait en cause l’approche « Révision du Fichier Electoral » en l’absence d’un fichier de l’Etat civil dans un contexte sociopolitique en brisure de consensus et dominé par la méfiance réciproque, mais surtout dans un environnement où l’in
VIII. RECOMMANDATIONS
Le hub des experts électoraux recommande ce qui suit :
1. Au Parlement
• D’organiser un débat autour des rapports mi-parcours des réalisations du processus électoral soumis par la CENI afin de formuler des recommandations et orientations à même de permettre l’amélioration et l’efficacité de sa mission et de jeter des bases solides pour l’avenir des élections en RDC ;
• De diligenter la mission de suivi-contrôle et d’audit de la gestion de la CENI. Ceci éviterait à l’administration électorale les suspicions dont elle fait objet et contribuerait tant soit peut à recréer la confiance au processus électoral ;
• De faire preuve d’attachement à l’objectif de la consolidation de la démocratie au travers du processus électoral en reconsidérant les calculs proposés par la loi en rapport avec la répartition des sièges, étant donné la persistance des contestations sur les statistiques électorales publiées par la CENI ;
• De lever dans l’imminence une option conséquente en rapport avec l’enrôlement des congolais vivant à l’étranger.
2. Au Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral, CNSA
• De convoquer dans les meilleurs délais, une rencontre d’évaluation profonde de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs selon les prescrits de l’Accord de la Saint Sylvestre en son point IV.2, afin de tirer des leçons conséquentes pour l’avenir du processus ;
• Ladite rencontre d’évaluation devra également examiner le budget ayant couvert la réalisation de l’opération de la révision du fichier électoral et l’exécution du plan de décaissement des prochaines opérations électorales qui accuse déjà un grand retard ;
• De faire le suivi de l’exécution du calendrier électoral avec un accent sur l’enrôlement des congolais vivants à l’étranger ; car, cette opération risquera de constituer le prochain enjeu de la crise politico-électorale.
3. A la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI
• D’envisager des mécanismes efficaces visant à recréer le consensus et la confiance des parties prenantes au processus électoral. Il s’agit par exemple de la redynamisation et l’animation à bon escient des cadres de concertation avec les parties prenantes au processus ;
• De faire preuve d’attitudes et pratiques de réceptivité, de transparence et de redevabilité vis-à-vis des parties prenantes au processus électoral ; car la réussite de sa mission constitutionnelle en dépend grandement ;
• D’accorder le maximum d’attention aux exigences de la rigueur et du professionnalisme dans l’accomplissement des tâches administratives et techniques liées au processus électoral ;
• Manipuler les chiffres avec une attention soutenue et s’assurer de la certitude absolue avant d’en rendre publics les résultats;
• Mettre à disposition du public toutes les données concernant les statistiques des enrôlés en vue d’éviter à son chef diverses suspicions à même d’entamer la confiance au processus ;
• Collaborer avec les autorités des FARDC et de la Police Nationale afin de détecter tous les hommes en uniformes et les radier du fichier électoral ;
• Collaborer également avec les autorités judiciaires en vue de détecter toutes les personnes privées de leurs droits civiques et les radier du fichier électoral ;
• D’activer le processus de l’enrôlement des congolais vivant à l’étranger et par conséquent de communiquer clairement à l’opinion publique sur tout obstacle y afférent.
4. Aux organisations de la société civile
De s’adonner au monitoring et à la surveillance permanente du processus et de rester, de ce fait, vigilantes et intransigeantes face à tout dérapage et blocage du processus électoral. Celles-ci devront travailler, dès à présent, auprès de la population pour réaliser l’objectif des élections alternatives.
5. A la population congolaise
De se mobiliser avec détermination pour les élections de qualité et inclusives, le vote alternatif et, de ce fait, de s’investir par des actions de surveillance, de monitoring et de dénonciation citoyenne de toute pratique visant à occasionner la fraude électorale, mieux les simulacres électorales.
IX. CONCLUSION
Bien que nettoyé, le fichier électoral, avec son nombre important des radiés, semble ne pas avoir atteint un niveau de fiabilité acceptable. Ceci pourrait avoir des conséquences réelles sur les élections transparentes, apaisées et crédibles. Car, le fichier électoral constitue un des enjeux cruciaux de la vérité des urnes. Il fonde et anticipe la problématique d’une période électorale et postélectorale pacifique et apaisée. Ainsi donc, la question de la fiabilité et la crédibilité du fichier électoral s’ajoute aux côtés de celles relatives à la loi électorale juste et inclusive, à la planification électorale efficace et adaptée, à la Machine à voter comme présupposés et exigences des élections de qualité. A défaut desquelles il serait hypothétique d’espérer à l’atteinte de l’objectif la consolidation de la démocratie.
Fait à Kinshasa, le 22 avril 2018 23
Pour le hub d’experts électoraux
1. Jérôme BONSO
2. Gérard BISAMBU
3. Irène ESAMBO
4. Ricky MAPAMA
5. Henri-Cristin LONGENDJA
6. Gloire WATSHIPA
7. Pius MBWES
8. Jean-Michel MVONDO
9. Justin MOBOMI
10.Jean-Luc MULUBA
11.Jacques KATCHELEWA
12.Jean-Petit MUFUNGIZI
13.Esther MASIALA SITA
14.Parole MBENGAMA"
"Début des travaux préparatoires d’audit du fichier électoral: La CENI s’attend à des recommandations pertinentes
° http://groupelavenir.org/debut-des-travaux-preparatoires-daudit-du-fichier-electoral-la-ceni-sattend-a-des-recommandations-pertinentes/
"Fichier électoral: l’OIF piégée !
° http://www.latempete.info/29387-2/
Les 26 experts nationaux et internationaux désignés par l’Organisation Internationale de la Francophonie pour auditer le fichier de la CENI risquent de travailler pour rien, le Chef de l’Etat ayant déjà promulgué la loi portant répartition des sièges à l’Assemblée nationale
En promulguant mardi 8 mai la loi portant répartition des sièges à l’Assemblée nationale sur base du fichier électoral officialisé le 6 avril dernier par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le Président de la RDC, Joseph Kabila Kabange a mis la communauté internationale et l’Opposition congolaise devant un fait accompli.
Il s’agirait d’une des stratégies élaborées dans les laboratoires de la Majorité présidentielle (MP) dans le but de retarder le plus longtemps possible les échéances électorales. Ce qui permettrait à l’autorité morale de la MP de se maintenir au pouvoir au-delà de son dernier mandat qui a pris fin en décembre 2016 et de peaufiner d’autres stratégies pour s’éterniser au pouvoir comme Vladimir Poutine en Russie, Paul Kagame au Rwanda, Denis Sassou Nguesso en République du Congo,….
Ce n’est pas par hasard que cette loi a été promulguée deux jours avant le début des travaux d’audit du fichier électoral congolais par un comité composé de 26 membres dont 7 de la CENI, 4 de la Société civile, 3 de l’Opposition politique, 3 de la Majorité présidentielle, 4 délégués des partenaires internationaux et 5 de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui pilote ce comité.
En effet, dans l’hypothèse où l’audit révèle beaucoup de faiblesses de ce fichier électoral, il faut craindre que la CENI n’en tienne pas compte, dès lors que la répartition de 500 sièges de députés nationaux a déjà été décidée par une loi controversée.
La logique aurait été d’attendre les conclusions des travaux d’audit du fichier électoral avant de promulguer la loi, afin d’y inclure d’éventuelles recommandations ou corrections du Comité d’audit conduit par un expert de l’OIF.
Des anomalies décelées par des observateurs avertis et des opposants
A en croire certaines sources dont le magazine Jeune Afrique, la loi de répartition des sièges votée et promulguée évoque un total de 40 371 439 d’électeurs, soit un surplus de 84 000 personnes par rapport aux chiffres avancés par la CENI en avril.
Le fichier électoral présenté le 6 avril dernier par la CENI compte très exactement 40 287 385 électeurs, après la radiation de plus de 5 millions de doublons et d’environ 900 000 mineurs. Malgré ce nettoyage, il est constaté que quelques provinces ont vu leur population électorale croître de manière exponentielle par rapport à 2011.
On cite notamment le Sankuru, une province rurale au centre de la RDC où le nombre d’électeurs a curieusement augmenté de 45,8 %. Les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba attirent également l’attention avec des augmentations proches de 30 % alors que la moyenne de la hausse des électeurs au niveau national est de l’ordre de 20 %.
La contestation de la fiabilité du fichier électoral par une frange de l’Opposition et de la Société civile dont l’Eglise catholique risque de conduire le pays à des troubles pré-électoraux avec pour conséquence éventuelle le retard du processus électoral.
Le Malien Siaka Sangare, chef de la délégation de l’OIF qui conduit le comité d’audit du fichier électoral a donc du pain sur la planche."
"...OIF et Audit du fichier électoral
Radio Okapi a fait à ce sujet l’un de ses fameux « Sondages en ligne à valeur indicative » auprès de ses visiteurs, sur la question « Pour raison de transparence, trois observateurs de la Majorités présidentielle (MP), trois de l’Opposition et trois de la société civile seront désignés comme membres du comité de l’audit du fichier électoral que pilote l’OIF. Selon vous, cette décision de la CENI :
- pourrait tout au moins assurer la transparence de cette opération 50% (1470 votes)
- ne suffit pas pour assurer un bon audit du fichier électoral 36% (1064 votes)
- est suffisant pour assurer un bon audit du fichier électoral 13% (397 votes)»
Ces résultats portent sur un nombre total votes de 2913 votants.
( Plus d’un tiers des « sondés » estiment donc que l’audit ne peut apporter rien de bon, et ils ont raison, puisque la vérification d’une liste – c’est à cela que revient l’audit – ne peut se faire qu’en la comparant à une autre liste, considérée comme fiable et garantie. Or, une telle liste n’existe pas, faute d’un recensement général de la population.
Il se peut fort bien que la transparence de l’audit soit assurée, comme l’espère un « sondé » sur deux, mais cela ne changera rien au fait que la mission est, en soi impossible. NdlR)(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210613&Actualiteit=selected
"RDC : Félix Tshisekedi soutient l’audit du fichier électoral par l’OIF et les experts des partis politiques"
° https://actualite.cd/2018/05/14/rdc-felix-tshisekedi-soutient-laudit-du-fichier-electoral-par-loif-et-les-experts-des-partis-politiques/
"Congo: la contestation des futures élections a déjà commencé
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/05/10/congo-la-contestation-des-futures-elections-a-deja-commence/
Alors que les élections sont toujours prévues pour le 23 décembre et que les candidatures à tous les scrutins doivent être déposées à partir du 23 juin prochain, la ronde des spéculations et des contestations se poursuit, tant au sein du pouvoir que de l’opposition. C’est ainsi que la Commission électorale indépendante a fixé la loi de répartition des sièges par provinces, distribuant ainsi les 500 mandats de députés à l’Assemblée en fonction du poids électoral des 26 provinces et de leurs circonscriptions. Ce texte a été promulgué le 8 mai par le président Kabila alors qu’une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie réalisait à Kinshasa un audit du fichier électoral très contesté. Alors que la CENI a déjà radié plus de 6 millions de personnes, doublons ou mineurs, l’opposition assure que ces radiations n’ont pas eu lieu sur une base objective : selon la secrétaire générale du Mouvement pour la libération du Congo, (le parti de Jean-Pierre Bemba) Eve Bazaiba, les provinces se trouvant dans la sensibilité de l’opposition (Equateur ou Kasaï occidental) ont subi une réduction d’électeurs tandis que les enrôlés ont été augmentés dans les provinces supposées soutenir des personnalités de la majorité (Sankuru ou ex-Katanga). Niant d’éventuelles manipulations, le parti présidentiel a accusé l’opposition de vouloir tout simplement retarder l’échéance, car elle ne serait pas prête à aller aux élections.
Une autre question qui tient l’opinion en haleine est celle de l’éventuel dauphin de Joseph Kabila dont le deuxième et dernier mandat a expiré en décembre 2016. Alors que la « perle rare », le « Medvedev de Kabila », un homme qui permettrait au chef de l’Etat sortant de diriger par procuration n’est pas encore trouvée, les juristes étudient déjà une autre hypothèse, inspirée du scenario burundais : alors que la première mouture de la Constitution a régi le scrutin de 2006 et ses deux tours de scrutin, les élections de 2011 se sont faites au scrutin à un tour car la majorité présidentielle, dominant le Parlement, avait modifié l’article 71 de la Constitution, réussissant à ramener le scrutin présidentiel de deux à un tour. Autrement dit le chef de l’Etat sortant aurait droit à un deuxième scrutin, régi par la nouvelle disposition, proposée naguère par ses propres partisans ! Ce tour de passe-passe fait hurler l’opposition qui rappelle que le Conseil de sécurité avait entériné l’accord dit de la Saint Sylvestre, conclu le 32 décembre 2016 et qui prévoyait un nouveau scrutin auquel Kabila ne serait pas candidat.
Des enfants pris pour cibles
Ces querelles juridiques (voire casuistiques) se déroulent alors qu’à Kinshasa, les enfants de la rue sont victimes de rafles de plus en plus nombreuses. Il est vrai que la délinquance a augmenté dans la capitale et que les enfants de la rue en sont tenus pour responsables. Les responsables politiques craignent aussi que les « shegues » et autres « kulunas » soient utilisés dans des tentatives de déstabilisation. Afin de les neutraliser ou de les faire vivre dans la peur de la répression, des miliciens en civil ou des policiers masqués et cagoulés ont commencé à poursuivre les enfants de la rue dans les quartiers de la Gombe, de Victoire, de Bandal, proches du siège des institutions. C’est ainsi qu’un jeune de 18 ans a été froidement assassiné et qu’un gamin de 16 ans a été tué en face de la gare centrale. Etaient particulièrement visés les enfants qui avaient un certain ascendant sur leurs compagnons…Bientôt c’est au berceau que l’on décapitera l’opposition potentielle …"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PROBLÉMATIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL !
J’ai beau compulser quelques dépêches, j’avoue mon incapacité d’y comprendre les résultats tangibles de l’audit du fichier électoral piloté par l’OIF et encore moins de quelque service et de quel éclairage aura été celui-ci pour la Ceni et pour une bonne suite du processus électoral…
A y perdre mon latin, je crois lire dans les conclusions de l’OIF tantôt un satisfecit tantôt un blâme sur le travail de la Ceni : qu’est-ce donc dire en effet que le fichier est « inclusif, exhaustif et actualisé, mais perfectible » ? Sinon hier la pirouette bien Congolaise d’une répartition de sièges bouclée avant un fichier électoral honnêtement exploitable et aujourd'hui un quasi-prestidigitateur du nom de Sankaré (Général malien chef de la délégation de l’OIF) qui conclue une chose et son contraire, pour confirmer notre inaptitude aux chiffres ?
Déjà qu'il est presque sûr que ses conclusions auront du mal à être appliquées tant la volonté (politique) fait défaut chez cette Ceni inféodée à un pouvoir qui parce que opposé à tout ce qui met en cause son monopole de contrôle sur le processus préfère le flou et le mensonge d'un fichier électoral brouillon qu'il peut manipuler ainsi à son avantage...
Dans le meilleur des cas l’OIF avait mission de vérifier l’exactitude et l’exhaustivité des données de l’enrôlement mais il semble bien qu’elle ait conclu (vaguement ?) de ses investigations la nécessité d’un travail supplémentaire notamment concernant 16,6% d’enrôlés sans empreintes digitales, et quelques autres sans plus de données complémentaires sur leurs identités...
Comme qui dirait donc sans garanties d’être authentiques - fictifs, voilà le mot et pour quelles raisons sinon à l'avantage du pouvoir organisateur - ; je doute fort donc que demain la Ceni nous en apporte une explication plausible car la vraie risque d'être faite de négligence, d'inaptitude et de mauvaise foi…
De quelle façon sûre, il sera réellement tenu compte demain dans ces prochains scrutins des conclusions de l'audit pour qu'après ce constat accablant de près d’un quart (16,6-24% ) d’enrôlés sans statuts vérifiables, c'est dire à considérer comme fictifs ou constituant des chiffres manipulables, l’OIF ne se contente pas que de multiplier des vœux pieux mais porte bien plus haut l’alerte d’une tricherie toute planifiée si rien de contraignant n’était opposé à ce fonctionnement criminel de la Ceni ???
Compatriotiquement!
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A y perdre mon latin, je crois lire dans les conclusions de l’OIF tantôt un satisfecit tantôt un blâme sur le travail de la Ceni : qu’est-ce donc dire en effet que le fichier est « inclusif, exhaustif et actualisé, mais perfectible » ? Sinon hier la pirouette bien Congolaise d’une répartition de sièges bouclée avant un fichier électoral honnêtement exploitable et aujourd'hui un quasi-prestidigitateur du nom de Sankaré (Général malien chef de la délégation de l’OIF) qui conclue une chose et son contraire, pour confirmer notre inaptitude aux chiffres ?
Déjà qu'il est presque sûr que ses conclusions auront du mal à être appliquées tant la volonté (politique) fait défaut chez cette Ceni inféodée à un pouvoir qui parce que opposé à tout ce qui met en cause son monopole de contrôle sur le processus préfère le flou et le mensonge d'un fichier électoral brouillon qu'il peut manipuler ainsi à son avantage...
Dans le meilleur des cas l’OIF avait mission de vérifier l’exactitude et l’exhaustivité des données de l’enrôlement mais il semble bien qu’elle ait conclu (vaguement ?) de ses investigations la nécessité d’un travail supplémentaire notamment concernant 16,6% d’enrôlés sans empreintes digitales, et quelques autres sans plus de données complémentaires sur leurs identités...
Comme qui dirait donc sans garanties d’être authentiques - fictifs, voilà le mot et pour quelles raisons sinon à l'avantage du pouvoir organisateur - ; je doute fort donc que demain la Ceni nous en apporte une explication plausible car la vraie risque d'être faite de négligence, d'inaptitude et de mauvaise foi…
De quelle façon sûre, il sera réellement tenu compte demain dans ces prochains scrutins des conclusions de l'audit pour qu'après ce constat accablant de près d’un quart (16,6-24% ) d’enrôlés sans statuts vérifiables, c'est dire à considérer comme fictifs ou constituant des chiffres manipulables, l’OIF ne se contente pas que de multiplier des vœux pieux mais porte bien plus haut l’alerte d’une tricherie toute planifiée si rien de contraignant n’était opposé à ce fonctionnement criminel de la Ceni ???
"RDC : Michaëlle Jean salue l’audit du fichier électoral et encourage la mise en œuvre rigoureuse des recommandations"
° https://actualite.cd/2018/05/26/rdc-michaelle-jean-salue-laudit-du-fichier-electoral-et-encourage-la-mise-en-oeuvre-rigoureuse-des-recommandations/
"RDC: l'OIF livre son verdict sur le fichier électoral
° http://www.rfi.fr/afrique/20180525-rdc-oif-livre-verdict-fichier-electoral
L'Organisation internationale de la Francophonie a livré son verdict de la mission d'audit sur le fichier électoral. Un fichier « inclusif, exhaustif et actualisé, mais perfectible », selon elle. Les premières conclusions de cet audit ont été livrées vendredi 25 mai dans l'après-midi. Pour rappel, c'est pour améliorer la qualité de ce fichier électoral que les élections ont été reportées deux fois. L'OIF confirme le chiffre de 16,6% des électeurs dont l'emprunte digitale n'a pas été relevée.
La mission de l’Organisation internationale de la Francophonie, qui a audité le fichier électoral, a présenté ce vendredi le rapport de son travail réalisé entre le 6 et le 26 mai 2018. La mission a relevé les points forts et les points faibles du fichier électoral congolais, et formule des recommandations pour l’améliorer avant la tenue des élections de décembre 2018.
Cet audit visait principalement à apprécier l’intégrité et l’inclusivité des données collectées par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). A la fin de sa mission, l’équipe de l’OIF a conclu que ce fichier électoral est « inclusif, exhaustif et actualisé », mais surtout perfectible. Sur un point, l'OIF ne cache pas son embarras : 16,6% ont une identité bien établie.
En effet, 1/5 des électeurs enrôlés ont été enregistrés sans empreintes digitales. C'est l'une des principales données révélées par la mission, et le chiffre avait déjà filtré tant il inquiétait les experts de la société civile et de l'opposition. Et l'audit n'a pas permis d'expliquer ce phénomène, qui toucherait toutes les provinces (certaines plus que d'autres). L'OIF attend de la Céni une explication.
La question cruciale des bureaux de vote
Pour la mission d'audit, cela ne remet pas en cause leur qualité d'électeur, car ce n'est pas illégal en République démocratique du Congo de voter sans avoir fourni d'empreintes à l'enrôlement. Mais il y a aussi d'autres électeurs - sans qu'on sache combien - pour lesquels il manque des données, y compris les photos et les formulaires d'inscription.
C'est inquiétant, parce que l'OIF explique ne pas être en mesure de vérifier s'il y a des électeurs fictifs faute d'avoir pu se rendre sur le terrain. L'organisation recommande au plus tôt d'afficher des listes provisoires à travers le pays et de préciser les dates de contentieux y afférant. Elle appelle les partis et la population à vérifier par eux-mêmes, à faire ce qu'on appelle un audit citoyen de leur fichier.
Pour l'OIF, la Commission électorale doit absolument interdire aux électeurs de voter ailleurs que dans le bureau de vote dans lequel ils sont inscrits. En 2011, les personnes dans cette situation représentaient 18%. Et c'est ce qui, selon l'Union européenne, avait rendu les élections non crédibles.
La Céni se dit « satisfaite » et « prête »
Plus de 2% des cartes vierges ne sont pas revenues à la Commission électorale, ce qui représente tout de même un million de cartes dans la nature. Si on les ajoute aux 6 millions de cartes distribuées aux doublons et aux mineurs, cela pourrait faire au moins 7 millions de personnes avec des cartes qui ne devraient pas avoir le droit de voter.
Pour tous les dysfonctionnements révélés, l'OIF recommande des enquêtes approfondies et des sanctions, notamment contre les agents électeurs dans les provinces du Sankuru et de la Tshuapa. Le général Siaka Sangaré, chef de la mission d’audit, assure qu'appliquer les recommandations de court terme n'aura pas de conséquence sur le calendrier électoral.
Le comité d’audit du fichier comprenait, en plus des membres de la mission de l’OIF, sept membres désignés par la Céni, 22 observateurs venant de l’opposition, de la majorité présidentielle, de la société civile, de l’Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE). Corneille Nangaa, président de la Céni, se dit satisfait. La Commission est « prête » à prendre en compte ces recommandations, dit-il."
"RDC: Restitution du rapport de la mission d’audit du fichier électoral par les experts de l’OIF ce vendredi"
° https://actualite.cd/2018/05/25/rdc-restitution-du-rapport-de-la-mission-daudit-du-fichier-electoral-par-les-experts-de-loif-ce-vendredi/
"RDC : Les recommandations de la mission de l’OIF après l’audit du fichier électoral"
° https://actualite.cd/2018/05/25/rdc-les-recommandations-de-la-mission-de-loif-apres-laudit-du-fichier-electoral/
"RDC : Plusieurs points forts du fichier électoral évoqués par l’OIF"
° https://actualite.cd/2018/05/25/rdc-plusieurs-points-forts-du-fichier-electoral-evoques-par-loif/
" Élection en RDC : ce que veut l'OIF"
° http://fr.africanews.com/2018/05/26/election-en-rdc-ce-que-veut-l-oif/
"11.05.18 CongoForum – L’opposition congolaise participe à l’audit du fichier électoral des élections"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210608&Actualiteit=selected
° https://actualite.cd/2018/05/25/rdc-166-delecteurs-sans-empreintes-oif/
° http://capsud.net/2018/05/25/mission-daudit-du-fichier-electoral-166%E2%84%85-delecteurs-sans-empreintes/° http://www.rfi.fr/afrique/20180523-fichier-electoral-rdc-oif-devrait-bientot-rendre-premieres-conclusions
° http://www.kinshasatimes.cd/audit-fichier-electoral-loif-presage-de-la-fraude-en-masse/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180420-rdc-oif-devrait-charger-audit-fichier-electoral
° https://www.radiookapi.net/2018/05/08/actualite/en-bref/rdc-loif-entame-laudit-du-fichier-electoral
° http://faso24.com/news/rdc-loif-livre-son-verdict-sur-le-fichier-lectoral/
° https://www.africa1.com/news/rdc-l-opposition-evoque-un-candidat-unique-l-oif-diagnostique-le-fichier-electoral-134536
° https://www.digitalcongo.net/article/5b0963434cf8cc0004f9aea2/
"Audit du fichier électoral: les conclusions seront prises en compte malgré la loi sur la repartition des sièges "
° http://www.politico.cd/en-clair/2018/05/24/audit-du-fichier-electoral-les-conclusions-seront-prises-en-compte-malgre-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges.html
"Audit du fichier électoral : le rapport de l’OIF ménage la Céni"
° http://www.adiac-congo.com/content/audit-du-fichier-electoral-le-rapport-de-loif-menage-la-ceni-83922
° https://7sur7.cd/new/audit-fichier-electoral-malgre-la-presence-des-166-delecteurs-sans-empreintes-le-fichier-est-credible-oifcomite-daudit/
° https://congoactu.net/rdc-fichier-electoral-loif-piegee/
"RDC: Sam Bokolombe appelle la CENI à radier du fichier électoral 16,6% d’électeurs sans empreintes"
° https://actualite.cd/2018/05/26/rdc-sam-bokolombe-appelle-la-ceni-a-radier-du-fichier-electoral-166-delecteurs-sans-empreintes/
° https://theworldnews.net/cd-news/apres-audit-oif-fayulu-demande-a-la-ceni-de-radier-pres-de-10-millions-de-fictifs
"Audit Fichier électoral : Fayulu qualifie la conclusion de l’OIF d’irresponsable et de légère
° https://7sur7.cd/new/audit-fichier-electoral-fayulu-qualifie-la-conclusion-de-loif-dirresponsable-et-de-legere/
L’opposant Martin Fayulu, leader de la Dynamique de l’Opposition a dénoncé samedi avec véhémence la conclusion de l’Organisation Internationale de la Francophonie sur le fichier électoral.
Fichier que les auditeurs de cette organisation ont jugé, pourtant, inclusif et perfectible.
Pour Fayulu, ce fichier ne correspond pas au poids démographique du pays.
D’ailleurs, le président de l’Écide (Engagement pour la citoyenneté et le développement) considère illogique que l’OIF (Organistion internationale de la Francophonie) parle d’inclusif, un fichier qui contient près de 10 millions de fictifs.
Il se demande comment les experts de cette organisation peuvent se frotter les mains avec 16,6 % de personnes sans identités soit 6 millions 700 mille électeurs sans empreintes digitales.
A ce nombre, il faut ajouter des enrôlés avec moins de dix empreintes. Donc, ils ont la possibilité de voter une ou plusieurs fois.
Pour lui, les rumeurs qui avaient couru dans la ville qu’il y aurait des privés avec résultats d’enrôlement, commencent à se confirmer.
Avec un total de 24% d’enrôlés sans statut soit un quart d’électorat, cela peut conduire inéluctablement à la tricherie.
Inadmissible aux yeux de Fayulu qui crie à la supercherie de la Ceni.
Le leader de la Dynamique de l’opposition demande à l’OIF de ne pas brûler la maison, de ne pas ruiner ou déstabiliser le pays.
Pour lui, il faut nettoyer totalement ce fichier avant les élections."
"RDC: l'opposition évoque un "candidat unique", l'OIF diagnostique le fichier électoral"
° https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-l-opposition-evoque-un-candidat-unique-l-oif-diagnostique-le-fichier-electoral-239645"INVITÉ AFRIQUE
Electeurs sans empreintes en RDC: «A la Céni d’identifier les causes réelles»"
° http://www.rfi.fr/emission/20180526-rdc-electeurs-empreintes-ceni-identifier-causes-reelles
Verdict de la mission d'audit de l'OIF sur le fichier électoral en République démocratique du Congo : un fichier « inclusif, exhaustif et actualisé, mais perfectible ». C'est pour améliorer la qualité de ce fichier électoral que les élections ont été reportées deux fois. Or, selon la mission de l'OIF, il y a encore des enquêtes à mener ou des dispositions à prendre pour s'assurer de la crédibilité des élections. En 2011, ces dernières avaient été déclarées non crédibles par l'Union européenne pour de sérieux doutes sur 18% des suffrages exprimés. Aujourd'hui, pour 16,6% des électeurs, il n'y a pas d'empreintes digitales. Le général Siaka Toumani Sangaré est le chef de la mission d'audit. Il est l'invité de Sonia Rolley.
RFR : général Sangaré, est-ce que vous êtes satisfait du fichier électoral de la RDC pour cette année 2018 ?
Général Sangaré : Comparativement aux autres années, je pourrais nuancer quelque peu ma réponse. Mais je serai très satisfait si les recommandations qui ont été formulées sont mises en application.
Parce que vous relevez notamment que 16,6% des électeurs ont été enregistrés sans empreinte digitale ?
Oui. Ce problème des 16,6% d’électeurs a été une préoccupation majeure. Non seulement de l’équipe d’experts, mais de l’ensemble du comité d'audit. Une analyse a été menée. Mais malheureusement, cette analyse n’a pas pu identifier les motifs réels de l’absence d’empreintes et c’est cela qui est très gênant. Mais sur le plan juridique, il se trouve que la loi a laissé une porte ouverte à l’acceptation des électeurs sans empreinte. Et c’est pour cela que nous, à notre niveau, nous avons demandé qu’il y ait des investigations au niveau de la Céni (Commission électorale nationale indépendante, NDLR) pour identifier les causes réelles. Et nous avons mis un accent particulier sur l’affichage des listes provisoires. Les listes à l’état actuel doivent être affichées. Et cela appelle un contrôle populaire. C’est à cette occasion qu’on pourra vérifier la réalité de ces électeurs sans empreinte et des électeurs, aussi, qui font l’objet d’autres anomalies.
Est-ce que cela veut dire que c’est possible que ces électeurs soient des électeurs fictifs ?
Nous ne sommes pas en mesure de porter une appréciation objective. Ça, je le dis sur la réalité des 16,6%. C’est pour cela que nous demandons que des investigations beaucoup plus approfondies, à défaut pour nous de pouvoir aller sur le terrain pour faire des enquêtes, soient menées pour identifier les causes réelles de l’absence d’empreintes.
Vous avez constaté que certains centres d’enrôlement n’avaient pas remis le reliquat de cartes vierges qui leur avait été attribué. Combien de centres sont concernés et pourquoi c’est grave ?
En fait, il y a 97,7% de cartes vierges non utilisées qui ont été restituées, mais il manque effectivement 2,3% qui n’ont pas encore été restituées. Et nous avons formulé une recommandation dans ce sens-là. Non seulement il faut aller chercher le reliquat de ces cartes, mais il faut sanctionner ceux qui gardent ces cartes. Ça, c’est important. Mais toujours est-il que ces gens qui vont être enregistrés en dehors des listes électorales ne pourront pas voter, si la disposition que nous avons recommandée est prise, qui consiste à empêcher les détenteurs de cartes d’électeurs non-inscrits sur les listes électorales de voter.
Surtout que la proportion d’électeurs que cela concerne, si on ajoute les 6 millions de doublons et de mineurs avec les 16,6%, plus les autres anomalies, on se retrouve avec 25% du corps électoral pour lequel on ne peut pas vérifier s’ils auraient le droit de voter véritablement ou pas pour cette élection.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, Madame. C’est pour cela que nous avons recommandé cette disposition. Le risque ne nous a pas échappé. Nous avons recommandé la prise de décisions pour lutter contre ce risque de fraudes ou ce risque d’irrégularités.
Combien vous aviez prévu d’accroissement de population électorale depuis 2011 au niveau national ?30%.
Comment vous expliquez que certaines circonscriptions perdent des électeurs depuis 2011 et que certaines ont un accroissement de 150% ?
Si les recensements précédents avaient été correctement faits, il n’y aurait pas de raison que ces localités perdent des électeurs. Vous avez tout à fait raison. On s’interroge, effectivement, sur l’accroissement de la population électorale de certaines localités. Mais nous n’avons pas d’élément d’appréciation. Comme vous le savez, ici, le recensement général de la population date de 1984. Depuis lors, il n’y a jamais eu de recensement général de la population et il n’y a que des estimations qui sont faites par les démographes.
Est-ce que cela veut dire que vous pouvez quand même garantir qu’il n’y a pas tricherie ou fraude, déjà, dans ces accroissements de population ?
Non, nous ne pouvons pas garantir. C’est pour cela que nous avons demandé que les listes électorales provisoires soient affichées. Mais il y a un point, peut-être, qu’on aurait dû souligner, c’est que la Céni - les deux derniers jours - a accepté d’ouvrir le fichier électoral à l’examen de l’ensemble de la classe politique et la majorité a estimé que ce n’était pas nécessaire pour elle d’aller consulter le fichier. Par contre, l’opposition a délégué des ingénieurs pour aller faire des investigations dans le fichier, dans la base des données globale. Nous avons exigé cela, parce que c’est un facteur de renforcement de la transparence de l’opération d’audit.
Qu’en est-il des forces de sécurité ? Elles n’ont pas le droit de voter en République démocratique du Congo. D’après les informations recueillies par Rfi, la Céni n’a pas eu accès aux noms de ces soldats et de ces policiers. Est-ce que ce n’est pas un risque également pour ce fichier ?
Oui. Je n’ai pas du tout cette information, malheureusement.
Vous recommandez également à la Céni d’écarter les électeurs qui n’auraient pas 18 ans le jour du vote parce que, évidemment, on a enrôlé au-delà du 23 décembre ?
Oui, les électeurs doivent être isolés pour ne pas prendre part au scrutin. Ils sont au nombre de 400 000 environ."
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
A la Une de la presse à Kinshasa: la politique reprend le dessus dans la presse congolaise"
° http://www.rfi.fr/emission/20180526-une-presse-kinshasa-politique-reprend-le-dessus-presse-congolaise
Pour le journal La Prospérité, « les évêques rappellent les préalables majeurs au moment où la RDC amorce le dernier virage vers les élections 2018 ». Ces préalables sont liés à la décrispation politique selon le contenu de l’accord de la Saint Sylvestre conclu en décembre 2016 entre l’opposition politique et la majorité présidentielle. Selon ce quotidien, « la Cenco reste très insatisfaite tant que les cas emblématiques explicitement signalés ne sont pas pris en compte par les gouvernants ». Et d’ajouter : « en outre, la Cenco est très préoccupée par le non-respect des libertés de manifestations publiques ». Pour sa part, La tempête des Tropiques, proche de l’opposition, note tout simplement que la Cenco appelle le gouvernement au respect de la démocratie. Ce, « à un mois du dépôt des candidatures pour la députation provinciale et deux mois pour la députation nationale ».
Cependant, pour le quotidien Forum des As, la CENCO est « satisfaite du respect des grandes étapes du calendrier » après « évaluation à mi-parcours du processus électoral ». Ce journal souligne ici l’appel lancé aux « différentes parties prenantes d’avoir un sens très élevé de responsabilité pour la tenue effective des élections ».
Concernant les élections proprement dites, Le Maximum s’interroge sur le processus : « Ouvrir ou pourrir l’espace politique ? » En fait une réflexion sur le communiqué rendu public lundi 21 mai par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Selon le bihebdomadaire proche de la Majorité présidentielle, le communiqué « trahit le double-jeu de la communauté internationale ». Pour le journal, « une confusion est entretenue entre ouvrir et pourrir l’espace politique en RD Congo ». Et d’expliquer : « Ce que vise l’opposition politique ici, ce sont les perturbations sociales de nature plutôt à compromettre l’organisation des scrutins qu’elle prétend souhaiter ». Conclusion du Maximum : « On n’appelle pas aux élections en cassant tout sur son passage, y compris le matériel électoral ».
Autre titre : « grève des transporteurs du secteur privé à Kinshasa en début de semaine ». La Tempête des Tropiques recense deux causes à la base de ce mouvement social : la tentative par l’Hôtel de Ville de geler les tarifs de transport et la décision des autorités de procéder au contrôle des voitures baptisées « Ketch », identifiées comme servant dans plusieurs cas d’enlèvements de personnes. Les tarifs ayant été revus à la hausse et le contrôle repoussé de quelques jours, le mouvement de grève s’est estompé…« Ebola à Kinshasa, fausse alerte ! » s’exclame de son côté Forum des As qui explique : « La patiente venue de Brazzaville souffrait plutôt d’une jaunisse »"
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: LA PROBLÉMATIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL !
"RDC : le risque d’un nouveau fiasco électoral"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-risque-dun-nouveau-fiasco-electoral/
L’audit du fichier électoral congolais par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) fait craindre de possibles fraudes. 6,7 millions d’électeurs ont notamment été enregistrés sans empreinte digitale.
Très attendu, l’audit du fichier électoral congolais par l’OIF devait mettre un terme aux multiples contestations de l’opposition sur la crédibilité des prochaines élections… il n’en sera rien. Après avoir nettoyé le fichier électoral de plus de 6 millions d’électeurs enregistrés deux fois, la Commission électorale (CENI) a visiblement encore du pain sur la planche pour rassurer les Congolais de la transparence des élections prévues en décembre prochain. Un scrutin encore très hypothétique déjà reporté par deux fois.
Si les experts de l’Organisation internationale de la Francophonie ont donné une bonne note à la CENI sur le caractère « inclusif, exhaustif, et actualisé » du nouveau fichier électoral, l’audit pointe l’aspect « perfectible » des données récoltées par la Commission. Trois éléments de l’audit de l’actuel fichier électoral sont particulièrement inquiétants.
«Electeurs fantômes » ?
Les experts de l’OIF révèle tout d’abord que 16,6% des électeurs congolais ont été enrôlés par la CENI sans empreinte digitale, soit 6,7 millions de Congolais ! Un chiffre important comparé aux 40 millions d’électeurs recensés. L’OIF affirme également qui certains électeurs ont été enregistrés en l’absence de photo ou de dossier d’inscription, sans en relever le nombre. Selon l’opposant Martin Fayulu (Ecidé), il faut également rajouter les Congolais enrôlés avec moins de 10 empreintes, et qui ont donc la possibilité de voter plusieurs fois. Pour lui, 24% du fichier électoral pourrait être frauduleux.
Mais les découvertes des experts ne s’arrêtent pas là. À l’issue de l’audit du fichier électoral, l’OIF affirme ensuite que 400.000 électeurs n’atteindront pas l’âge de la majorité le 23 décembre 2018, jour de l’élection, et ont donc été enrôlés frauduleusement. Enfin, l’OIF estime que 2,3% des 54 millions des cartes d’électeurs vierges n’ont pas été restituées, soit 1,2 million de cartes « disparues ». La CENI affirme être à leur recherche.
Si on cumule les 6,7 millions d’électeurs enregistrés sans empreinte, les 400.000 mineurs frauduleux et les 1,2 million de cartes vierges « envolées », on obtient le chiffre de 8,3 millions d’électeurs qui « posent problème » pour la prochaine élection présidentielle de décembre. Un chiffre qui peut largement faire basculer une élection dans un mode de scrutin à un seul tour.
Désinvolture
La CENI s’est pourtant déclarée satisfaite de l’audit de la l’OIF. La Commission estime que l’absence d’empreinte ne fait pas automatiquement de ces électeurs des fraudeurs et qu’il n’est pas question de les radier (ce que ne demande pas en effet l’OIF). Pour Corneille Nangaa, le patron de le CENI, « le manque d’empreinte digitale n’a aucune incidence ». Et avec une certaine désinvolture, il a également affirmé que « seul Dieu peut avoir un fichier électoral parfait » (sic). Le compte Twitter de la Commission a même tenté de trouver une explication abracadabrantesque à l’absence d’empreinte digitale pour 6,7 millions de Congolais. « Les personnes enrôlées sans empreinte peuvent être celles qui n’ont pas de doigts ou de main (sic), soit celles qui se livrent aux activités agro-pastorales (re-sic) » a très maladroitement communiqué la CENI.
Vers des élections chaotiques ?
A moins de sept mois du scrutin, les experts de l’OIF demandent l’affichage provisoire du fichier nettoyé « pour permettre d’aboutir à des listes électorales définitives, conformément à la loi ». L’Organisation demande également à la CENI de « centraliser les données manquantes pour les électeurs ne présentant ni photographie ni formulaire, et de poursuivre les investigations sur l’absence de motifs pour les électeurs ayant été enregistrés sans empreinte ».
Mais dans ce contexte, le spectre des élections frauduleuses de 2011 se profile de nouveau à l’horizon. Il faut rappeler que l’Union européenne et le Centre Carter, qui avaient observé le scrutin de 2011, avaient noté de nombreuses irrégularités et déclaré les résultats des élections non crédibles, et par-là même remis en cause la réélection de Joseph Kabila. La fraude de 2011 avait alors ouvert le procès en illégitimité de l’actuel président congolais, qui se trouve être à l’origine de la crise politique actuelle. Une crise qui a déjà plongé la RDC dans l’engrenage de la répression et de la violence."
"16,6% d’électeurs sans empreintes : Siaka Sangaré pose les conditions pour la réussite des scrutins"
° http://www.latempete.info/29696-2/
"Fichier électoral en RDC: après l'audit de l'OIF, l'opposition s'interroge"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180526-fichier-electoral-rdc-audit-oif-opposition
"Fichier électoral : combien de millions de faussaires ?
° http://www.lephareonline.net/fichier-electoral-combien-de-millions-de-faussaires/
Les experts de l’OIF viennent de rendre publiques les conclusions tirées de l’audit du fichier électoral congolais. La question que les observateurs se posent, au vu de leurs observations chiffrées, est de savoir combien de faussaires hébergent le serveur de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante). Il y a deux mois, au terme de son travail de nettoyage du même fichier électoral, cette institution d’appui à la démocratie avait reconnu la présence de 6.837.526 doublons et mineurs, sur les 46.862.423. D’où le corps électoral, sans les Congolais de l’étranger, était rabattu à 40.024.897 électeurs.
En dépit de ce travail de toilettage du fichier électoral, l’OIF nous apprend qu’il persiste encore des doublons, dans l’ordre de 0,34 %. Aucun élément chiffré n’est donné pour les mineurs. S’agissant des mineurs enrôlés qui vont atteindre 18 ans entre le 24 et le 31 décembre 2018, cette institution internationale recommande à la CENI de les cloisonner, de manière à ce qu’ils ne prennent pas part aux élections présidentielle, législatives nationales et provinciales du 23 décembre 2018. Comment va-t-on les empêcher de prendre part aux scrutins, dans ce pays où les bureaux et centres de vote sont souvent sous le contrôle d’agents véreux de la CENI et des hommes en uniforme, plus prompts à se faire du beurre sur les dos des électeurs, qu’à contribuer à la vérité des urnes ?[
Le doute est largement permis au sujet de la non participation des « mineurs-majeurs » porteurs des cartes d’électeurs. La suspicion est renforcée par le constat surprenant fait par l’OIF à propos de 16,6 % d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales. Concrètement, la CENI a laissé passer, sous ses mailles, pour des raisons obscures, environ 1/5 du corps électoral, ce qui représente 7 à 8 millions d’électeurs douteux. En plus, il y a plus de 2 millions de cartes d’électeurs qui flottent dans la nature, pour n’avoir pas été récupérées par les agents de la CENI. La situation est difficile à justifier, d’autant qu’avant de fermer définitivement ses portes, chaque centre d’enrôlement était censé avoir établi un procès-verbal de clôture des opérations électorales. Quoi de plus de plus simple que d’interpeller chaque « gestionnaire » de centre pour se justifier sur le stock de cartes d’électeurs « détournées » !
On peut se demander, dans le même registre, pourquoi la CENI n’avait pas signalé, dans son rapport d’audit interne, la disparition de ces deux millions de cartes d’électeurs.
Si l’on peut se permettre une sommation sommaire, on constate que le fichier électoral comprend un nombre d’électeurs douteux supérieur à dix millions. Car, lorsqu’on prend en compte plus de six millions de doublons et mineurs présumés élagués des listes de la CENI, qu’on ajoute 7 à 8 millions de détenteurs de cartes d’électeurs sans empreintes ainsi que 0,34 % de doublons non radiés et 2 millions de cartes d’électeurs ayant pris une destination inconnue, on est au-delà de 15 millions d’électeurs dont la présence, dans le fichier électoral, pose problème, soit presque le tiers de l’électorat. A qui devraient profiter les millions d’électeurs incontrôlables et incontrôlés qu’héberge le fichier électoral ? Combien de millions de faussaires compte le fichier électoral ?
Par devoir de réserve, les experts de l’OIF n’ont sans doute pas voulu dramatiser la situation en concluant que l’audit du fichier électoral était globalement satisfaisant. Mais les initiés ont compris, en lisant entre les lignes, que les choses ne sont pas claires. D’où leurs recommandations allant dans le sens de la poursuite du travail de nettoyage des listes électorales et de recherche des 2 millions de cartes d’électeurs portées disparues. Avec des statistiques aussi élevées de faussaires confirmés et présumés, l’on ne peut pas affirmer que le fichier électoral est transparent. Car 200.000 électeurs incontrôlés, voire moins, peuvent décider du sort des candidats à la présidentielle. Quant aux élections législatives nationales et provinciales, 20.000 électeurs voire moins peuvent assurer une victoire à un candidat. D’où la nécessité de voir clair dans les millions d’électeurs flottants que la CENI a rendu incontrôlables dans le fichier électoral."
"Audit du fichier électoral : « seuls 77% de Congolais ont été bien enrôlés », estime Eve Bazaiba"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/26/actualite/politique/audit-du-fichier-electoral-seuls-77-de-congolais-ont-ete-bien-enroles
"RDC : « L’OIF est venue finalement crédibiliser le travail farfelu de la CENI » (Fayulu)"
° https://actualite.cd/2018/05/28/rdc-loif-est-venue-finalement-credibiliser-le-travail-farfelu-de-la-ceni-fayulu/
° http://www.latempete.info/cas-de-non-tenue-elections-decembre-2018-sanctions-americaines-vue-contre-kabila/
° https://actualite.cd/2018/05/18/tensions-en-rdc-un-scenario-du-pire-pour-empecher-la-tenue-des-elections-felix-tshisekedi/
° https://fr.kongotimes.info/2018/05/17/fichier-electoral-opposition-en-rdc-denonce-des-manoeuvres-tendant-a-bloquer-laudit-de-loif/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15795
° https://7sur7.cd/new/audit-fichier-electoral-fayulu-qualifie-la-conclusion-de-loif-dirresponsable-et-de-legere/
"Audit du Fichier électoral : « Contribution appréciable et positive », selon les experts de la MP et alliés"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/26/actualite/politique/audit-du-fichier-electoral-contribution-appreciable-et-positive-selon
"Jérôme Bonso : « La présence ou l’absence des empreintes digitales n’entame en rien la qualité du fichier électoral »"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/26/actualite/politique/jerome-bonso-la-presence-ou-labsence-des-empreintes-digitales-nentame
" AUDIT DU FICHIER ELECTORAL
"L’ABSENCE D’EMPREINTES DIGITALES NE DEVRAIT PAS FAIRE DÉBAT", SELON LES EXPERTS DE LA MP ET ALLIÉS "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15797
"Fichier électoral: la Céni lance le processus de publicité des listes électorales"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180527-fichier-electoral-ceni-processus-publicite-listes-electorales
° https://actualite.cd/2018/05/28/rdc-nangaa-annonce-le-debut-du-processus-daffichage-des-listes-electorales-provisoires/
"Après l’audit de l’OIF : Nangaa devant de graves responsabilités"
° http://www.latempete.info/apres-laudit-de-loif-nangaa-devant-de-graves-responsabilites/
° https://actualite.cd/2018/05/25/rdc-nangaa-appelle-lopposition-a-ne-plus-douter-quant-a-la-tenue-des-elections-le-23-decembre/
° https://actualite.cd/2018/05/25/rdc-la-ceni-va-convoquer-le-corps-electoral-dans-moins-de-30-jours-corneille-nangaa/
"République démocratique du Congo : une alternance pacifique est-elle encore possible ? - 16 février 2017 - Fondation pour la Recherche Scientifique
° https://www.frstrategie.org/publications/notes/republique-democratique-du-congo-une-alternance-pacifique-est-elle-encore-possible-04-2017
Résumé
En République démocratique du Congo (RDC), la fin de l’année 2016 était attendue par les citoyens et par les observateurs étrangers comme un moment historique, puisque les élections présidentielles, normalement prévues avant le mois de décembre, devaient consacrer la première alternance démocratique au sommet de l’État, depuis l’accession du pays à l’indépendance. Le retour de l’Abbé Malumalu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante, le regain d’intérêt manifesté par la communauté internationale pour le pays et pour ce scrutin ainsi que l’apparition au sein de la majorité présidentielle d’un courant légaliste, favorable à un strict respect de la Constitution et des échéances électorales, laissaient penser qu’une alternance pacifique était possible. Las, les évènements qui se sont enchainés, notamment au cours des six derniers mois, sont venus contredire cet espoir démocratique.
L’acceptation du « glissement » électoral par la Cour constitutionnelle et la convocation d’un dialogue national, facilité par l’Union africaine, n’ont pas réussi à stopper une contestation populaire, plus jeune et plus forte que prévue. Affaibli politiquement et sanctionné par les États-Unis et les Européens, le pouvoir kabiliste a décidé d’accroître la répression et les violences policières pour éviter l’embrasement de la capitale et des grandes villes, mais n’est pas parvenu à faire taire l’opposition radicale regroupée autour d’Étienne Tshisekedi, ni la société civile à laquelle l’Église catholique est venue porter main forte. L’Accord politique, signé le 31 décembre 2016 entre toutes les parties prenantes, même s’il fait renaitre l’espoir d’une transition pacifique, présente certaines faiblesses de rédaction qui 16 février 2017 *
Note achevée en février 2017. risquent de compliquer singulièrement sa mise en œuvre. Surtout, en se concentrant principalement sur le processus électoral, l’Accord semble négliger dangereusement les prérogatives constitutionnelles du chef de l’État à qui il laisse l’entière disposition des forces de sécurité. L’expérience vécue par les Congolais, notamment depuis 2011, mais aussi par les populations des pays voisins, montre qu’il est difficile d’imaginer qu’une transition démocratique ait lieu sans que les appareils sécuritaires, aujourd’hui entièrement dans les mains du Président de la République, ne soient démantelés ou tout au moins, placés sous un certain contrôle démocratique.(...)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PROBLÉMATIQUE DU FICHIER ÉLECTORAL !
"RDC: l’audit de l’OIF relève des anomalies sur le fichier électoral
° http://www.rfi.fr/afrique/20180618-rdc-audit-oif-fichier-electoral-releve-anomalies-scrutin-23-decembre
On connaît les conclusions finales de l’audit qu’a réalisé l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) sur le fichier électoral en RDC. Le rapport complet sera rendu public ce mardi, mais RFI a pu en lire déjà une copie, ce lundi 18 juin. Le fichier est jugé globalement « inclusif, exhaustif et actualisé mais perfectible ». L’OIF écrit que des « améliorations » sont nécessaires pour « asseoir sa fiabilité » avant le scrutin prévu le 23 décembre prochain.
Concernant les anomalies, l’OIF relève d’abord le manque de sécurité des pièces d’identité utilisées pour l’enrôlement. Plus d’un quart des électeurs se sont inscrits avec des cartes d’élèves, d’étudiants ou de pension. Ces cartes sont faciles à se procurer et donc considérées comme peu fiables. Le problème dépasse les 30 % dans trois provinces, à savoir le Sankuru, la Lomami et le Haut Lomami.
Autre sujet d’inquiétude, celui de la possibilité pour les détenteurs d’une carte d’électeur 2010-2011 de se réinscrire automatiquement alors que le fichier de l’époque avait été largement critiqué. Le problème, c’est que les anomalies soient donc reportées sur le nouveau fichier.
L’OIF revient ensuite sur ces 16,6 % d’électeurs enregistrés sans empreintes digitales, une source de « réelle préoccupation », écrit l’OIF. On apprend qu’ils sont répartis sur tout le territoire, mais avec des pics dans deux provinces : 55 % des inscrits n’ont pas d’empreintes, dans le Sankuru et près de 40 %, dans la Tshuapa.
Autre province à problème, celle du Nord-Ubangui, où s’était déroulée la phase pilote de l’enrôlement. Des données y ont été perdues et des électeurs sont donc enregistrés sans pièce d’identité, ni témoignage.
L’OIF déplore enfin que les observateurs et témoins des partis politiques se soient si peu impliqués dans le processus de l’enrôlement. Ils n’étaient présents que dans 0,1 % des bureaux d’inscription. Des observateurs à qui la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a d’ailleurs refusé certaines données pendant l’audit jusqu'au dernier moment, regrette l'OIF.
Les recommandations de l'OIF
Pour comprendre comment 16,6% des électeurs ont pu être enrôlés sans empreinte, l'OIF demande « des investigations approfondies » et à court terme. L'article 22 des mesures d'application de la loi offre la possibilité d'être enrôlé sans empreinte, mais il doit s'agir d'une « dérogation exceptionnelle » assortie d'un motif, ce qui n'a pas été le cas. Cette recommandation avait déjà déjà formulée fin mai. A l'époque la Céni, avait annoncé l'affichage des listes provisoires pour y remédier mais celui-ci n'a toujours pas débuté. A ce propos l'OIF regrette que la loi électorale ne comprenne pas de date butoir claire pour cette opération et que le calendrier « électoral » soit « flou » sur le sujet.
L'OIF recommande également que la Céni continue l'inventaire des cartes vierges qui n'ont pas été restituées après l'enrôlement, soit environ un demi-million et que des sanctions soient prises contre les personnels concernées ainsi que dans tous les endroits où d'importantes anomalies ont été constatées en particuliers dans le Sankuru ou la Thsuapa.
L'OIF recommande enfin de « rationaliser » le nombre de pièces justificatives autorisées pour s'inscrire sur les listes. Actuellement, il est possible de s'inscrire avec les cartes d'électeurs de 2011, alors que fichier de l'époque comprenait de nombreuses anomalies, ou encore avec des cartes d'élèves d'étudiants ou des livrets de pension. Des documents faciles à se procurer et qui représentent tout de même un quart des inscrits."
"Après son audit, l’OIF relève 8 faiblesses dans le fichier électoral de la CENI
° http://www.kinshasatimes.cd/apres-audit-loif-releve-8-faiblesses-fichier-electoral-de-ceni/
"Fichier électoral : le rapport final de l’OIF confirme la pollution"
° http://www.lephareonline.net/fichier-electoral-rapport-final-de-loif-confirme-pollution/
"Audit du fichier électoral : voici ce qu’il faut savoir sur le rapport complet de l’OIF"
° http://groupelavenir.org/audit-du-fichier-electoral-voici-ce-quil-faut-savoir-sur-le-rapport-complet-de-loif/
"Élections 2018: Le Fichier Électoral À L’heure De L’autopsie"
° https://capsud.net/2018/06/19/elections-2018-le-fichier-electoral-a-lheure-de-lautopsie/
° http://www.ressourcesducongo.net/2018/06/rdc-fichier-electoral-congolais-l-oif-rend-ses-recommandations.html
"L’opposition rejette les conclusions de l’OIF et exige le départ de C. Nangaa"
° https://7sur7.cd/new/lopposition-rejette-les-conclusions-de-loif-et-exige-le-depart-de-c-nangaa/
"RDC : L’OIF regrette la très faible implication des partis politiques dans la révision du fichier électoral"
° https://actualite.cd/2018/06/19/rdc-loif-regrette-la-tres-faible-implication-des-partis-politiques-dans-la-revision-du-fichier-electoral/
"RDC: ouverture d’une session extraordinaire au Parlement"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180620-rdc-ouverture-une-session-extraordinaire-parlement
"Atterrissage forcé des élections 2018. RDC : Députés et Sénateurs devant leurs responsabilités !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/19/atterrissage-force-des-elections-2018-rdc-deputes-et-senateurs-devant-leurs-responsabilites/
" CE MERCREDI 20 JUIN AU PALAIS DU PEUPLE
C’EST PARTI POUR UNE SESSION EXTRAORDINAIRE TANT ATTENDUE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article16071
"DANS LA TÊTE DU RAÏS…
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article16070
Comment ne pas pointer la journée du vendredi 22 juin ? Comment ne pas y penser ? Comment ne pas imaginer -ou plus exactement s’imaginer- ce que Joseph Kabila peut dire ?
Certes, en dix ans, plus deux ans de bonus d’exercice du pouvoir post-élections de 2006 et 2011, le Raïs a prononcé quantité de discours devant le Parlement réuni en Congrès. Mais, le message annoncé de ce vendredi a vocation à ne pas être comme toutes les adresses précédentes réunies.
Et pour cause : il survient dans un contexte particulier, voire critique pour la RDC. A savoir à six mois des élections, dont la présidentielle, qui auraient dû se tenir fin 2016. Des échéances qui ont ceci de spécifique que, d’après la Constitution, le chef de l’Etat sortant ne peut plus se représenter.
Alors, au seuil du compte à rebours, le landerneau politique toutes loges confondues, l’opinion publique dans sa diversité, le monde qui nous entoure avec chacun sa pointe d’intérêt …bref tout le monde aimerait se retrouver dans la tête de JKK.(...)"
"RDC : une loi sur la protection d’anciens présidents en débat au Parlement"
° http://www.jeuneafrique.com/580229/politique/rdc-une-loi-sur-la-protection-danciens-presidents-en-debat-au-parlement/
° http://www.lephareonline.net/parlement-session-extraordinaire-souvre-matin/
° http://www.latempete.info/30159-2/
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/19/onde-de-choc/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15929
° http://www.lephareonline.net/affaire-kalamba-ludps-accuse-majorite-de-manipuler-16-de-deputes/
° http://groupelavenir.org/joao-lourenco-prend-acte-des-avancees-du-processus-electoral/
° http://lepotentielonline.com/
"Élections en RDC : démission surprise du directeur du Centre national de traitement de la Ceni
° http://www.jeuneafrique.com/579213/politique/elections-en-rdc-demission-surprise-du-directeur-du-centre-national-de-traitement-de-la-ceni/
Les rumeurs n’ont cessé de se propager ces dernières semaines autour du sort de Jonathan Seke Mavinga, directeur du Centre national de traitement de la Ceni en RDC. A-t-il démissionné de son poste ou a-t-il été contraint à le faire ? Et pourquoi ?
Où est passé Jonathan Seke Mavinga ? À la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la RDC, personne ne sait où se trouve aujourd’hui son désormais ex-directeur du Centre national de traitement (CNT). L’expert électoral et diplômé en génie informatique se trouverait aux États-Unis, selon des indiscrétions.
D’après nos informations, Corneille Nangaa, président de la Ceni, a pris acte de la démission de Jonathan Seke Mavinga le samedi 9 juin à Kinshasa, avant de s’envoler pour Washington où il a notamment eu des entretiens au département d’État au sujet de la machine à voter. Un exemplaire de cet engin controversé a même été présenté à ses interlocuteurs américains, acteurs politiques, ONG et aux médias.
Mais à Kinshasa, aucune information n’a filtré entre-temps sur cette démission surprise du directeur du Centre national de traitement, structure qui compte quelque 120 agents et est chargée, entre autres, de la centralisation, du traitement et de la consolidation des données biométriques au sein de la Ceni. Ce manque de communication officielle a rapidement laissé place à des rumeurs dans les officines des partis politiques, voire dans les couloirs des représentations diplomatiques sur place.
Une « question de perte de confiance »
Certains soutiennent que Jonathan Seke Mavinga a été poussé à la démission, d’autres ajoutent qu’il lui serait reproché d’avoir remis aux experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) le fichier électoral contenant six millions d’électeurs inscrits sans empreintes digitales ou à empreintes partielles.
Une dernière hypothèse catégoriquement rejetée par la Ceni. « Rien à voir avec l’audit du fichier électoral ! » jure-t-on dans l’entourage de Corneille Nangaa.
Dans sa lettre de démission datant du 9 juin et que Jeune Afrique a pu consulter, Jonathan Seke Mavinga évoque en effet son « état de santé qui ne [lui] permet pas d’être efficace et de donner un bon rendement à [son] poste de directeur informatique » de la Ceni.
C’est surtout une « question de perte de confiance », précise-t-on du côté de la Ceni. Mi-avril, de retour d’une mission à Abuja, au Nigeria, où il accompagnait son président Corneille Nangaa, Jonathan Seke Mavinga s’est envolé dans la foulée vers Dallas pour une visite privée et sans autorisation de son patron.
Nangaa en a alors informé le bureau de la Ceni qui a exigé des explications, voire la révocation du Seke Mavinga. Ce dernier présentera d’abord des « excuses » pour son « départ précipité » aux États-Unis, soutenant qu’il ignorait qu’il lui fallait une autorisation préalable de sa hiérarchie. C’est lorsqu’il regagne Kinshasa, début mai, qu’il annonce son intention de démissionner.
D’autres directeurs de la Ceni sur le départ
Problème : la Ceni ne pouvait se séparer de son directeur du Centre de traitement alors que l’audit de l’OIF est pendant. Nangaa aurait donc décidé de temporiser.
« Une fois les conclusions satisfaisantes de cet audit ont été rendues publiques, l’option a été levée d’accepter sa démission, conclut notre source au sein de la Ceni. Ce départ n’a aucun impact sur le processus électoral. »
D’après nos informations, le remplacement de Jonathan Seke Mavinga pourrait coïncider avec l’éviction de « quatre ou cinq autres directeurs » de la Ceni. « Cela se fera pour des raisons opérationnelles : nous sommes au moment du processus électoral où nous avons besoin d’un nouvel esprit, un nouveau souffle », confie un membre de l’entourage du président de la Ceni."
° https://actualite.cd/2018/06/18/rdc-demission-du-president-du-centre-national-de-traitement-de-la-ceni/
° http://www.afriwave.com/2018/06/20/rdc-la-fuite-jonathan-seke-mavinga-aux-usa-un-malaise-revelateur-de-lambiance-et-des-methodes-a-la-ceni/
° https://www.africatopsuccess.com/2018/06/19/rdc-que-cache-la-demission-surprise-du-directeur-du-centre-national-de-traitement-de-la-ceni/
° http://www.diacenco.com/surprise-a-la-ceni-le-directeur-du-centre-national-de-traitement-cnt-demissionne/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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