RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
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RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION (KATUMBI, BEMBA, TSHILOMBO, KAMERHE, MUZITU, MBUSA) A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
Personnellement j’ai trouvé cette réunion fort opportune et le communiqué la sanctionnant stratégiquement bien pensé !
Déjà, si même derrière la présence de cinq candidats (validés et invalidés) personne ne doute que ce n’est pas toujours l’amour fou, ainsi vont les ambitions et les intérêts en politique, qu’ils se trouvent quasiment en catastrophe tous de l’opposition là sauf Matungulu et Fayulu est un exploit et un gage de responsabilité !
Quant au communiqué, il vient certes en retard, ils auraient dû appuyer bien plus tôt leur credo, d’autant qu’ils reprennent globalement les résolutions de la St Sylvestre, mais il fallait qu’ils affirment leur fermeté ; ‘JK’ n’est sensible qu’à un langage de force, ferme.
Bien sûr la réussite de cette rencontre tiendra à la persévérance dans cette fermeté et dans l’unité de tous les opposants. Il faut maintenant que la balle soit dans le camp de ‘JK’ : s’il ne satisfait pas à l’essentiel de ces revendications, à l’opposition de tenir bon et à prendre à l’occasion des décisions audacieuses inédites…
La candidature commune est certes un impératif s'il faut aller aux élections mais pas à une parodie d'élections verrouillées à l'avance.
Attendons les réactions du régime et des autres opposants pour savoir où nous en tenir, à quels horizons d’élections tous ces préalables vont nous amener ?
A plus…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Personnellement j’ai trouvé cette réunion fort opportune et le communiqué la sanctionnant stratégiquement bien pensé !
Déjà, si même derrière la présence de cinq candidats (validés et invalidés) personne ne doute que ce n’est pas toujours l’amour fou, ainsi vont les ambitions et les intérêts en politique, qu’ils se trouvent quasiment en catastrophe tous de l’opposition là sauf Matungulu et Fayulu est un exploit et un gage de responsabilité !
Quant au communiqué, il vient certes en retard, ils auraient dû appuyer bien plus tôt leur credo, d’autant qu’ils reprennent globalement les résolutions de la St Sylvestre, mais il fallait qu’ils affirment leur fermeté ; ‘JK’ n’est sensible qu’à un langage de force, ferme.
Bien sûr la réussite de cette rencontre tiendra à la persévérance dans cette fermeté et dans l’unité de tous les opposants. Il faut maintenant que la balle soit dans le camp de ‘JK’ : s’il ne satisfait pas à l’essentiel de ces revendications, à l’opposition de tenir bon et à prendre à l’occasion des décisions audacieuses inédites…
La candidature commune est certes un impératif s'il faut aller aux élections mais pas à une parodie d'élections verrouillées à l'avance.
Attendons les réactions du régime et des autres opposants pour savoir où nous en tenir, à quels horizons d’élections tous ces préalables vont nous amener ?
A plus…
"RDC : six ténors de l’opposition conviennent de désigner un candidat à l’élection présidentielle
° https://www.radiookapi.net/2018/09/12/actualite/politique/rdc-six-tenors-de-lopposition-conviennent-de-designer-un-candidat
Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Adolphe Muzito lors d'une réunion le 12/09/2018 à Bruxelles. Photo Albert Mukulubundu.
« Les leaders de l’opposition ont convenu de s’accorder en vue de la désignation irréversible, dans les meilleurs délais, sur une vision partagée et un programme harmonisé du candidat commun de l’opposition à une élection présidentielle crédible, dans le souci de maximiser les chances de la gagner et répondre aux attentes de la population de vivre une véritable alternance », indique un communiqué signé ce mercredi 12 septembre à Bruxelles.
Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa ont signé ce communiqué et promettent de mettre en commun leurs efforts ainsi que ceux de la société civile pour obtenir la tenue des élections crédibles, transparentes et inclusives.
Ces opposants demandent le déploiement d’une force régionale de la SADC pour sécuriser le processus électoral, les candidats et la population. Ils plaident aussi pour la participation de la MONUSCO au processus électoral pour le transport du matériel et les facilites logistiques.
Ces leaders de l’opposition réunis à Bruxelles rejettent aussi la machine à voter qui, selon eux, « viole la loi électorale ». Ils exigent le nettoyage du fichier électoral afin d’identifier et extraire les plus ou moins dix millions d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales.
Les participants à cette réunion recommandent aussi la mise en œuvre immédiate des mesures de décrispation politique conformément aux dispositions de l’accord du 31 décembre 2016. Ils citent notamment la libération des prisonniers politiques, le retour des personnalités politiques exilées, la réouverture des médias et l’accès aux médias publics, la fin des tracasseries policières et administratives contre les opposants."
"Présidentielle en RDC : les ténors de l’opposition évoquent la « désignation irréversible » d’un candidat commun
° https://www.jeuneafrique.com/628749/politique/presidentielle-en-rdc-les-tenors-de-lopposition-evoquent-la-designation-irreversible-dun-candidat-commun/
Cinq ténors de l’opposition congolaise se sont réunis le 12 septembre à Bruxelles afin de « dresser l’évaluation du processus électoral en cours ». Ils ont également évoqué la question du candidat commun en vue de battre Emmanuel Ramazani Shadary, du parti au pouvoir, en décembre prochain.
Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito… Les principaux ténors de l’opposition congolaise s’étaient donné rendez-vous mercredi 12 septembre dans la capitale belge. Objectif de la rencontre : exiger la tenue « d’élections libres, démocratiques, transparentes et inclusives ».
Dans leur communiqué conjoint diffusé à l’issue de la rencontre, ils ont notamment « réaffirmé leur refus de cautionner toute parodie d’élections », en accusant le régime « d’organiser une fraude massive en vue de conserver le pouvoir ».
Les leaders de l’opposition ont ensuite énuméré toute une série de points comme autant de préalables, selon eux, à la bonne tenue du scrutin. Parmi eux figurent en bonne place le rejet de la machine à voter, qui demeure l’un des principaux point de friction avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la mise en oeuvre des mesures de décrispation politique « conformément à l’Accord de la Saint-Sylvestre », ainsi que le toilettage du fichier électoral.
« La participation des candidats exclus ou invalidés »
Sur les signataires du communiqué, deux ont vu leur candidature respective invalidée par la Ceni, puis de manière définitive par la Cour constitutionnelle. C’est le cas de Jean-Pierre Bemba du Mouvement de libération du Congo, qui a été déclaré inéligible en raison de sa condamnation dans une affaire de subornation de témoins, et du Premier ministre Adolphe Muzito. Le leader d’Ensemble, Moïse Katumbi, a pour sa part été empêché par les autorités de déposer sa candidature en temps et en heure auprès de la Ceni.
Dans leur communiqué, les ténors de l’opposition exigent « la participation effective aux élections des candidats exclus ou invalidés pour des raisons politiques afin d’assurer la tenue d’élections inclusives ». Dans le même texte, ils ont aussi fait part de la « désignation irréversible, dans les meilleurs délais, sur une vision partagée et un programme harmonisé, d’un candidat commun de l’opposition à une élection présidentielle crédible »."
"RDC : le communiqué de Katumbi, Bemba, Tshisekedi, Kamerhe, Muzito et Mbusa
° https://afrique.lalibre.be/24237/rdc-le-communique-de-katumbi-bemba-tshisekedi-kamerhe-muzito-et-mbusa/
Six ténors de l’opposition se sont rencontrés ce mercredi à Bruxelles. Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi, Antipas Mbusa, Vital Kamerhe et Adolphe Muzito se sont entendus sur un texte commun.
Et pour une première, force est de constater que les six candidats ont produit un document dense qui annonce leur intention de parvenir à s’entendre, dans les meilleurs délais, sur une candidature unique pour l’opposition centrée sur un programme harmonisé et une vision partagée.
Dans la foulée, ils annoncent qu’ils mettront leurs forces en commun et associeront la société civile à leur lutte pour forcer le pouvoir à organiser de vraies élections, démocratiques, inclusives et crédibles
Ils rappellent aussi la nécessité de respecter strictement l’accord de la Saint-Sylvestre, leur refus de la machine à voter, le besoin évident de nettoyer le fichier électoral. Ils défendent le retour des candidats évincés, la présence d’observateurs internationaux et insistent sur le rôle essentiel que doit jouer la sous-région dans ce scrutin vital pour la RDC mais aussi pour de nombreux pays africains.
Force régionale de la SADC
Les six leaders de l’opposition prônent encore le déploiement d’une force régionale de la SADC. Pour eux, les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne mais aussi la SADC ou encore le CIRGL doivent être associés à l’observation de ce scrutin. Ils en appellent encore à un audit et à une restructuration de la Ceni.
Les leaders de l’opposition congolaise ajoutent : « faute de respecter ces préalables, la Ceni et le gouvernement seront tenus pour responsables du chaos et des conséquences auxquelles conduira une parodie d’élection."
"RDC: réunion des ténors de l'opposition à Bruxelles pour afficher leur unité
° http://www.rfi.fr/afrique/20180912-rdc-reunion-tenors-opposition-bruxelles-unite
Les ténors de l'opposition congolaise se retrouvent ce mercredi 12 septembre à Bruxelles, pour afficher une position commune dans la perspective de la présidentielle prévue pour fin décembre.
A trois mois de la présidentielle et alors que plusieurs candidats de l’opposition ont déjà été retoqués, évincés du processus par la Commission électorale, l’enjeu est majeur. Après deux réunions à Kinshasa, Bruxelles est une nouvelle étape. Cinq des sept candidats s’y sont donné rendez-vous, entre autres pour que Moïse Katumbi, poursuivi en RDC, puisse participer à la réunion. L’enjeu est d’abord d’afficher une image d’union de l’opposition.
L’union fait la force, dit-on. Mais au sein de l’opposition congolaise, elle est difficile à trouver. Les deux dernières rencontres à Kinshasa l’ont montré. Vendredi dernier, Vital Kamerhe de l’UNC et l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito étaient absents. Lundi c’est le candidat de l’UDPS Félix Tshisekedi qui était déjà en Europe. Cette difficulté à s’asseoir tous autour d’une même table est l’un des nombreux signes de l’incapacité pour le moment à établir une stratégie commune. Cette réunion à Bruxelles est donc une nouvelle tentative, avec 5 poids lourds de l’opposition.
Divergences
Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito et Vital Kamerhe se sont donné rendez-vous ce mercredi, avec pour objectif de se mettre d’accord sur un certain nombre de positions sur le processus électoral, et uniquement sur ce processus. L’utilisation ou non par exemple de la très controversée machine à voter ou encore l’attitude à adopter face à ce fichier électoral où 16,6% des électeurs se sont inscrits sans empreinte digitale. On attend une déclaration commune à minima sur les points cruciaux : se mettre d’accord sur un candidat unique de l’opposition. Ou encore la décision de boycotter ou non cette présidentielle. Personne n’arrive à s’entendre pour le moment.
Derrière la photo de famille, la méfiance est grande entre les différents candidats, notamment vis-à-vis de ceux autorisés à concourir et leur stratégie individuelle. Certains craignent par exemple que l’héritier du parti d’opposition historique Félix Tshisekedi ou l’ancien président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe. Tous deux autorisés à participer à la présidentielle ne se désolidarisent à la dernière minute. A voir si l’étape bruxelloise va réussir à faire bouger les lignes.
"RDC : Tshisekedi, Bemba, Muzito, Katumbi et Kamerhe réaffirment le rejet de la machine à voter"
° https://actualite.cd/2018/09/12/rdc-tshisekedi-bemba-muzito-katumbi-et-kamerhe-reaffirment-le-rejet-de-la-machine-voter
° https://actualite.cd/2018/09/12/rdc-bruxelles-les-opposants-exigent-la-participation-la-presidentielle-des-candidats
° https://actualite.cd/2018/09/12/rdc-bruxelles-les-opposants-exigent-la-participation-la-presidentielle-des-candidats
° https://actualite.cd/2018/09/12/rdc-presidentielle-les-opposants-exigent-notamment-le-soutien-financier-de-la-communaute
"A Bruxelles, l’opposition énumère 9 préalables pour “éviter le chaos” en RDC[/b]
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/09/12/a-bruxelles-lopposition-enumere-9-prealables-pour-eviter-le-chaos-en-rdc.html
Les principaux leaders de l’opposition ont tenu une réunion ce mercredi à Bruxelles pour décider d’un programme d’actions. Un communiqué commun a été signé à l’issue de la rencontre. En voici le contenu.
Neuf, c’est le nombre des préalables qu’ont énuméré les opposants congolais à l’issue de leur rencontre ce mercredi à Bruxelles. Dans un document commun signé par Adolphe Muzito, Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Vital Kamerhe, l’opposition s’allie pour poser les préalables suivants au sujet du processus électoral:
- Le rejet de la machine à voter imposée par la CENI en violation de la loi électorale
- Le nettoyage du fichier électoral afin d’identifier et extraire les plus ou moins dix millions d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales;
- La mise en oeuvre immédiate des mesures de décrispation politique conformément aux dispositions de l’Accord de la Saint Sylvestre (libération des prisonniers politiques, le retour des personnalités politiques exilées, notamment les cas emblématiques traités dans le rapport sur la décrispation politique conduit par les évêques de la CENCO, réouverture des médias et l’accès aux médias publics, liberté de manifestation, fin des tracasseries policières et administratives contre les opposants);
- La participation effective des candidats exclus ou invalidés pour des raisons politiques afin d’assurer la tenue d’élections inclusives
- L’accréditation et le déploiement des observateurs des instances internationales UN, UE, SADC, OIF et autres;
- L’assistance de la communauté internationale, à savoir les Nations unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la SADC et la CIRGL, sur le plan politique, financier et matériel pour organiser des élections inclusives dans la paix;
- Le déploiement d’une force régionale de la SADC pour sécuriser le processus électoral, les candidats et la population;
- La participation effective de la MONUSCO au processus électoral pour le transport du matériel et la logistique ;
- La restructuration et l’audit de la CENI conformément au prescrit de l’accord de Saint-Sylvestre.
Si ces conditions n’étaient pas respectés, dit le communiqué, la CENI et le Gouvernement seront “tenus responsables du chaos et des conséquences auxquelles conduira l’organisation d’une parodie d’élection.“"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/09/12/rdc-la-candidature-commune-de-lopposition-pas-encore-a-lordre-du-jour.html
"Actu Expliquée12.09 : Réunion des opposants à Bruxelles : Pas d'accord sur le Candidat Commun"
"Bruxelles: Communiqué conjoint des leaders de l’opposition"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
Prkoi Fayulu et Matungulu ne sont pas venus?
Admin- Admin
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
A lire sur la Toile les réactions des Congolais à cette réunion, une majorité (et pas seulement les « anti-collabos » notoires), reproche sévèrement aux « opposants », à raison d'ailleurs plus qu'à tort, de ne pas avoir avancé d'un iota, ressassant les mêmes déclarations d'hier, datant essentiellement des résolutions de la fameuse St Sylvestre 2016. Jusqu'ici elles n'ont rien obtenu du pouvoir comment le feront-elles cette fois ? A vite en oublier le retrait nominal de 'JK', même s'il cache d’autres ruses n’en est pas pourtant une réelle victoire d’étape…
Je suis de la minorité qui pense que tant qu'on a décidé d'agir de l'intérieur du système - un choix contestable peut-être mais aussi pragmatique dans ce contexte confus - la fermeté et l'unité contenues dans leur communiqué si elles se confirment sont non seulement le langage auquel le régime peut être réceptif mais aussi le genre de contrainte politique, juridique et stratégique à partir de laquelle toute résolution peut s'engager ou alors l'impasse peut être attestée une fois pour toutes.
Certes à première vue nos ‘opposants’ n’ont en pratique pas tranché sur les défis stratégiques auxquels ils sont confrontés, boycottage des élections, candidature commune, éventuel programme de gouvernement mais la situation qui les fait dépendre des réponses de leurs adversaires n’appelle-t-elle pas justement une stratégie d’attente et de réactivité mouvante, en fonction de l’avancée des faits, s’ils veulent aboutir à un rapport de forces solide, fruit de leurs gains successifs ?
Si pour l’heure leur objectif est une alternance pacifique, leur tactique ne peut s’appuyer que sur un test sur le respect des engagements pris par tous les protagonistes, eux les exécutent au tour de leurs adversaires de les accomplir de leur côté. On pourrait bien objecter que ce régime n’a jamais rien respecté sauf si ça lui apporterait un gain immédiat mais c’est à la fin de la partie mise en œuvre cette fois suite aux derniers écueils – machine à voler, fichier pollué, exclusion politique arbitraire des opposants, musèlement et répression continus de ceux-ci, refus de la participation des partenaires étrangers… - qu’ils disposeront de toutes les cartes pour des décisions et actions finales.
Voilà pourquoi tout n’est pas exactement comme dans le passé et que l’évolution capricieuse des faits exige une adaptation continue des tactiques. On peut purement et simplement récuser cette manière d’opérer parce que pour soi c’est le fait des « politiciens collabos d’accompagnement des occupants » mais si on s’en tient et croit encore un tant soit peu au magistère de la politique utile quels que soient les tumultes et non à la chaise vide, soit-elle révolutionnaire, en attendant ces chemins para-démocratiques , on se doit d’être là aussi rusé que ses adversaires et réactif au gré des peaux de bananes pour planter ses propres banderilles…
Au final, prions que la fermeté et l'unité qui sont les leurs aujourd'hui tiennent tant, selon moi, dans le contexte d'un adversaire puissant et arbitraire qu'ils ont tous déclaré et d'un combat à l'intérieur du système, ces positions sont des atouts plutôt que des faiblesses, quitte à les enrichir d'une participation décisive de la population ; à eux alors de la conquérir. Après, la logique est d'en tenir compte dans leurs décisions, plus réfléchies mais aussi audacieuses que possibles jusqu'au boycottage, pourquoi pas, laisser ainsi la responsabilité de la suite, dépit populaire dangereux et même chaos au pouvoir, on ne peut goûter à l'omelette sans casser les œufs !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Je suis de la minorité qui pense que tant qu'on a décidé d'agir de l'intérieur du système - un choix contestable peut-être mais aussi pragmatique dans ce contexte confus - la fermeté et l'unité contenues dans leur communiqué si elles se confirment sont non seulement le langage auquel le régime peut être réceptif mais aussi le genre de contrainte politique, juridique et stratégique à partir de laquelle toute résolution peut s'engager ou alors l'impasse peut être attestée une fois pour toutes.
Certes à première vue nos ‘opposants’ n’ont en pratique pas tranché sur les défis stratégiques auxquels ils sont confrontés, boycottage des élections, candidature commune, éventuel programme de gouvernement mais la situation qui les fait dépendre des réponses de leurs adversaires n’appelle-t-elle pas justement une stratégie d’attente et de réactivité mouvante, en fonction de l’avancée des faits, s’ils veulent aboutir à un rapport de forces solide, fruit de leurs gains successifs ?
Si pour l’heure leur objectif est une alternance pacifique, leur tactique ne peut s’appuyer que sur un test sur le respect des engagements pris par tous les protagonistes, eux les exécutent au tour de leurs adversaires de les accomplir de leur côté. On pourrait bien objecter que ce régime n’a jamais rien respecté sauf si ça lui apporterait un gain immédiat mais c’est à la fin de la partie mise en œuvre cette fois suite aux derniers écueils – machine à voler, fichier pollué, exclusion politique arbitraire des opposants, musèlement et répression continus de ceux-ci, refus de la participation des partenaires étrangers… - qu’ils disposeront de toutes les cartes pour des décisions et actions finales.
Voilà pourquoi tout n’est pas exactement comme dans le passé et que l’évolution capricieuse des faits exige une adaptation continue des tactiques. On peut purement et simplement récuser cette manière d’opérer parce que pour soi c’est le fait des « politiciens collabos d’accompagnement des occupants » mais si on s’en tient et croit encore un tant soit peu au magistère de la politique utile quels que soient les tumultes et non à la chaise vide, soit-elle révolutionnaire, en attendant ces chemins para-démocratiques , on se doit d’être là aussi rusé que ses adversaires et réactif au gré des peaux de bananes pour planter ses propres banderilles…
Au final, prions que la fermeté et l'unité qui sont les leurs aujourd'hui tiennent tant, selon moi, dans le contexte d'un adversaire puissant et arbitraire qu'ils ont tous déclaré et d'un combat à l'intérieur du système, ces positions sont des atouts plutôt que des faiblesses, quitte à les enrichir d'une participation décisive de la population ; à eux alors de la conquérir. Après, la logique est d'en tenir compte dans leurs décisions, plus réfléchies mais aussi audacieuses que possibles jusqu'au boycottage, pourquoi pas, laisser ainsi la responsabilité de la suite, dépit populaire dangereux et même chaos au pouvoir, on ne peut goûter à l'omelette sans casser les œufs !!!
"Bruxelles: Des leaders de l’opposition décidés à « libérer » le processus électoral
° http://www.congoindependant.com/bruxelles-des-leaders-de-lopposition-decides-a-liberer-le-processus-electoral/
Va-t-on vers un report sine die des élections fixées au 23 décembre prochain? C’est en tous cas l’avis de certains observateurs. Pour ces derniers, le « communiqué commun » publié mercredi 12 septembre, dans la capitale belge, par des leaders l’Opposition en l’occurrence Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Moïse Katumbi, Antipas Mbusa, Adolphe Muzito et Félix-Antoine Tshisekedi pourrait servir de « prétexte commode » à un pouvoir kabiliste en plein désarroi pour reporter les consultations politiques à venir. Réunis dans un grand hôtel bruxellois, les leaders de MLC, UNC, Ensemble, RCD/K-ML, UREP et UDPS ont, néanmoins, affiché une parfaite unité de vue en attendant la désignation d’un « candidat commun » à l’élection présidentielle. Dans leur communiqué commun lu par l’UNC Lydie Omanga, les cinq leaders ont articulé neuf exigences qui traduisent leur refus de cautionner une « parodie d’élections ». Des analystes estiment que « Joseph Kabila » ne pourrait « coopérer » que par… la « contrainte ».
A quelques 101 jours de la date fixée pour les élections (présidentielle, législatives et provinciales), la majorité sortante dite FCC (Front commun pour le Congo) continue à afficher une « sérénité arrogante ». Une attitude qui tranche avec le bilan calamiteux – au plan tant politique, sécuritaire que socio-économique – des dix-sept années de « Joseph Kabila » à la tête de l’Etat. Une élection étant l’occasion pour les citoyens d’exiger des comptes aux gouvernants sortants.
Comme si de rien n’était, le parti présidentiel, le PPRD, affiche l’insouciance. Cette formation politique a clôturé, mardi 11 septembre, la « session de formation » de ses témoins électoraux et des candidats députés nationaux et provinciaux dans le district kinois de la Tshangu. Et ce, après les districts de Lukunga, Funa et Mont Amba. « L’objectif de cette formation, indique une dépêche de l’ACP, est d’outiller les candidats et les témoins du parti aux bureaux de votes et de dépouillement aux stratégies et techniques électorales en vue de remporter haut la main, les prochaines élections à tous les niveaux ». On croit rêver!
A force de scander qu’ « on va gagner à tous les niveaux! », les zélateurs du « clan kabiliste » ont fini par semer le doute dans les esprits. A tort ou à raison, les « forces du progrès » ont acquis la conviction que « Kabila » et le président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) Corneille Nangaa se prépareraient à mettre en place des mécanismes destinés à faciliter une « fraude massive ». Objectif: permettre à la majorité sortante de conserver le pouvoir. Pour le pouvoir.
« HOLD-UP ELECTORAL ANNONCE »
Kamere et Tshisekedi
Réunis mercredi 12 septembre dans un grand hôtel bruxellois, les présidents d’Ensemble (Moïse Katumbi Chapwe), du MLC (Jean-Pierre Bemba Gombo), du RCD-K/ML (Antipas Mbusa Nyamwisi), de l’UNC (Vital Kamerhe), de l’UREP (Adolphe Muzito) et de l’UDPS (Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo) ont signé un « communiqué commun » qui traduit non seulement leur volonté commune de contrecarrer un hold-up électoral annoncé mais aussi leur « refus de cautionner une parodie d’élections ».
Neuf. C’est le nombre d’exigences formulées par les signataires. Ces derniers rejettent en liminaire la « machine à voter » et demandent sur un ton ferme et résolu le nettoyage du fichier électoral. Il s’agit d’y extirper une dizaine de millions de personnes enregistrées sans empreintes digitales. La mise en œuvre des mesures de décrispation impliquant la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés est également demandée. Sans omettre la participation effective des candidats exclus ou invalidés en vue de garantir le caractère « inclusif » des consultations politiques. Notons que les candidatures de Kamerhe et de Tshisekedi ont été validées. Il en est de même pour Martin Fayulu Madidi et Freddy Matungulu Mbuyamu qui étaient absents.
Au risque de faire hérisser les cheveux des « indépendantistes-souverainistes » autoproclamés qui gravitent autour de « Kabila », alias « autorité morale » du FCC, les signataires dudit communiqué exigent ni plus ni moins que l’implication de la « communauté internationale » (Nations Unies, union européenne, SADC, OIF etc.) dans le déroulement de l’ensemble des opérations électorales. Le transport du matériel et la logistique devrait revenir à la Mission onusienne au Congo. La sécurisation tant de la campagne électorale que du vote devrait être confiée à des forces issues des Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). La restructuration et l’audit de la CENI font partie du « package ».
Les six leaders de l’opposition seront-ils entendus par un « Kabila » qui ne manifeste de la considération que vis-à-vis des adversaires qui lui tiennent tête les armes à la main? Rien n’est moins sûr.
« UN POUVOIR CONQUIS PAR LA FORCE DES ARMES… »
De gauche à droite, Muzito, Katumbi et Bemba
Lors de son discours sur l’état de la nation prononcé le 19 juillet dernier devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, « Joseph Kabila » – qui est un pur produit des interférences de la communauté internationales – avait clamé haut et fort sa volonté d’ « affranchir notre processus électoral des contingences du financement extérieur et, par conséquent, des chantages de tous genres ».
Pour lui, les élections à venir « seront réellement une affaire de souveraineté » et « seront entièrement financées » par l’Etat congolais.
Mercredi 12 septembre, certains observateurs estimaient que le communiqué publié par les leaders de l’opposition ne fera nullement « trembler » le « raïs ». Encore moins, les jusqu’au-boutistes du régime. « Le rapport de force est et reste déséquilibré du fait de la présence des ‘taupes’ du pouvoir au sein de l’opposition », commente un observateur. Des noms? Un sourire embarrassé tient lieu de réponse.
D’après un analyste qui a lu attentivement le communiqué commun du 12 septembre, les forces de l’opposition viennent d’offrir au successeur de Mzee le prétexte qui lui faisait défaut pour faire reporter les élections. « Il n’y aura pas d’élections le 23 décembre prochain, assure-t-il. Kabila va saisir la perche qui lui est tendue par le rejet de la machine à voter pour imputer la nécessité de reporter le vote aux opposants ». Va-t-on vers un nouveau « dialogue »?
Radical, un autre analyste d’enchaîner: « Joseph Kabila n’entend nullement céder, sur tapis vert, un pouvoir qu’il prétend avoir conquis par la force des armes en prenant des risques personnels. Une chose paraît certaine: Joseph partira par la force ou ne partira pas… »"
"Boycott, candidat unique: les chefs de l'opposition congolaise ne tranchent pas
° http://www.rfi.fr/afrique/20180913-boycott-candidat-unique-chefs-opposition-congolaise-tranchent-pas
Deux des figures de l'opposition congolaise, Vital Kamerhe (g.) et Moise Katumbi, à Bruxelles, le 4 septembre 2018. © JOHN THYS / AFP
Les six figures de l'opposition congolaise - Antipas Mbusa, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Moise Katumbi et Adolphe Muzito et Felix Tshisekedi - se sont réunies à Bruxelles pour tenter d'élaborer une stratégie commune en vue des élections de fin d'année. Un front commun qui pour le moment se limite à la critique du processus électoral, comme il y a déjà un mois.
Une nouvelle fois ce mercredi, l'opposition a dit son refus de la machine à voter, demandé la libération des détenus politiques et appelé aussi à ce que le fichier électoral soit débarrassé des électeurs enregistrés sans empreinte digitale. Pour l'opposition, ces six à dix millions de personnes sont de potentiels électeurs fictifs et elle craint que leurs voix ne servent à faire gagner le candidat du pouvoir.
Mais ces exigences, les leaders de l'opposition les avaient déjà formulées il y a un mois à Kinshasa. Cette nouvelle déclaration ne résout donc pas le problème de fond auquel ils sont confrontés.
Vu les problèmes qu'ils dénoncent, faut-il continuer à participer au processus électoral ou le boycotter ? Hier les six leaders de l'opposition ont refusé de trancher. Ils ont listé leurs conditions pour de bonnes élections - neuf mesures au total -, mais se défendent de vouloir un nouveau report du scrutin.
Idem sur la candidature unique de l'opposition. Tous disent vouloir attendre la publication de la liste définitive des candidats le 19 septembre avant de faire leur choix. « Il ne suffit pas de désigner un candidat commun, encore faut-il qu’on obtienne les bonnes élections, a déclaré à RFI l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito, dont la candidature a été invalidée. Nous avons deux fronts pour faire pression et obtenir de bonnes perspectives pour être sûrs que notre candidat va gagner. Sinon, il se fera bouffer par la machine et par le fichier électoral. »
En réalité la méfiance, les incertitudes sur les stratégies individuelles et les égos des différents candidats laissent toujours planer le doute sur leur capacité à s'unir derrière un homme. En attendant, ils continuent de mettre la pression sur Kinshasa. Lundi, les six figures de l'opposition prévoient de se rendre en Afrique du Sud avec comme objectif de décrocher le soutien de La Communauté de développement d'Afrique australe sur l'amélioration du processus électoral.
De son côté, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le gouvernent congolais dément toute velléité d’ouvrir un nouveau dialogue avec l’opposition politique et met en garde la communauté internationale contre toute déclaration « intempestive » allant dans ce sens."
"RDC : en attendant le candidat unique de l’opposition
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-en-attendant-le-candidat-unique-de-lopposition/
Les cinq ténors de l'opposition ont promis depuis Bruxelles de désigner rapidement un candidat unique de l'opposition pour la présidentielle de décembre. Mais le temps presse.
Les principaux leaders de l’opposition congolaise à Bruxelles le 12 septembre 2018 © Twitter – DR
Les communiqués se suivent… et se ressemblent. Une nouvelle fois, les principaux leaders de l’opposition congolaise se sont accordés sur les conditions indispensables à la tenue d’élections équitables et crédibles en République démocratique du Congo (RDC). Jean-Pierre Bemba (MLC), Moïse Katumbi (Ensemble), Félix Tshisekedi (UDPS), Vital Kamerhe (UNC) et Adolphe Muzito se sont retrouvés à Bruxelles ce mercredi pour afficher leur union.
Dans une déclaration sans surprise, l’opposition a renouvelé son refus de l’utilisation de la machine à voter, possible source de fraudes, et a prôné le nettoyage du fichier électoral, dont 16% des électeurs ne disposent pas d’empreintes digitales. La décrispation politique est également exigée pour des élections les plus inclusives possibles. Les candidats recalés aux élections par la Cour constitutionnelle doivent pouvoir participer à la présidentielle, exige le communiqué.
Tous candidats ?
Mais ce que tout le monde attendait concernait la position des ténors de l’opposition sur la nécessaire candidature unique, indispensable pour espérer remporter les élections dans un scrutin à un seul tour. Sur ce terrain, les principaux opposants à Joseph Kabila en sont toujours au point mort. Dans le communiqué, les cinq leaders ont promis « une désignation irréversible, dans les meilleurs délais, sur une vision partagée et un programme harmonisé, d’un candidat commun de l’opposition à une élection présidentielle crédible ». Problème : le temps presse. Les élections doivent se tenir dans trois mois, et la majorité présidentielle est déjà en ordre de bataille depuis la désignation cet été d’Emmanuel Ramazani Shadary pour porter les couleurs du camp présidentiel.
Dans l’opposition, les leaders semblent encore se regarder en chiens de faïence. Chacun espère encore secrètement pouvoir être le candidat commun, soutenu par ses pairs. Bemba et Muzito font le pressing pour être repêchés et faire partie de la liste définitive des candidats retenus pour la présidentielle. Et Moïse Katumbi sillonne la planète à la recherche de soutiens diplomatiques pour participer au scrutin. Mais il semble illusoire de penser que la CENI passe outre les décisions de la Cour constitutionnelle et bien peu probable que Kinshasa permettre le retour de Katumbi au Congo pour concourir à la magistrature suprême.
Une longueur d'avance pour Tshisekedi
Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Adolphe Muzito doivent donc se résoudre à laisser la place aux deux principaux opposants encore dans la course : Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. Pour se déterminer, l’opposition devra tout de même attendre la liste définitive des candidats validés par la CENI pour faire leur choix. La décision est attendu pour le 19 septembre. Même si des doutes planent encore autour d’une possible invalidation de la candidature de Félix Tshisekedi, le fils du « Sphinx de Limete » possède une longueur d’avance pour rassembler sur son nom. Peu charismatique et peu expérimenté en politique, Félix Tshisekedi devra pourtant composer avec les autres leaders de l’opposition. Et en premier lieu avec le seul encore en lice, Vital Kamerhe. Et comme avec Jean-Pierre Bemba, les relations, n’ont jamais été au beau fixe entre l’UDPS et l’UNC – voir notre article.
Reste à régler trois points majeurs au sein de la possible union de l’opposition : le programme commun, la répartition des postes entre les leaders, et le financement de la campagne. Disposant de peu de moyens financiers, Félix Tshisekedi ne sera pas complètement libre de ses décisions. Les deux hommes d’affaires, Bemba et Katumbi, sont les seuls en mesure de pouvoir financer une campagne électorale digne de ce nom dans le vaste Congo. Ils pèseront donc très lourds sur le candidat Tshisekedi. Concernant le programme, il faudra faire le grand écart entre les ultras-libéraux Bemba Katumbi et Kamerhe et le social Tshisekedi. Quant à la répartition des postes, elle risque d’être délicate, surtout si Katumbi ou Bemba mettent la main à la poche pour financer la campagne.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Pour les autres opposants encore dans la course – et ils sont nombreux – chacun pense pouvoir tirer son épingle du jeu face à un candidat de la majorité peu connu et peu populaire… ce qui pourrait multiplier les candidatures, même en cas d’accord sur un candidat commun. Certains opposants étaient absents à Bruxelles, comme Martin Fayulu, Freddy Matungulu ou Samy Badibanga. La route est encore longue vers la candidature unique."[/size]
"Séance d'évaluation du processus électoral par les principaux leaders de l'opposition (CongoForum)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=211351&Actualiteit=selected
"RDC : Première rencontre officielle Katumbi-Bemba"
° https://afrique.lalibre.be/24225/rdc-pemiere-rencontre-katumbi-bemba/
"RDC: Le plan Marshall du raout de Bruxelles pour le départ du régime Joseph Kabila"
° http://confidentielafrique.com/pouvoir-reseau/rdc-plan-marshall-raout-de-bruxelles-depart-regime-joseph-kabila/
"PRESIDENTIELLE EN RDC"
° http://lepays.bf/presidentielle-en-rdc/
"Candidature commune en vue en RDC"
° http://plus.lesoir.be/178067/article/2018-09-12/candidature-commune-en-vue-en-rdc
"Bruxelles. pression des opposants sur J. Kabila et Candidat unique en vue ?"
° http://www.cheikfitanews.net/2018/09/bruxelles.pression-des-opposants-sur-j.kabila-et-candidat-unique-en-vue.html
"Eternel questionnement"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17002
"Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : quelle stratégie pour l'opposition ?"
° http://www.rfi.fr/emission/20180913-clone-of-vos-reactions-cpi-menace-etats-unis
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17003
"Opposition congolaise: De quoi accouchera le conclave de Bruxelles ?"
° http://www.lobservateur.bf/index.php?option=com_k2&view=item&id=3081
"RDC : Kinshasa évitera-t-elle une énième ingérence étrangère dans sa politique ?"
° http://fr.africanews.com/2018/09/13/rdc-kinshasa-evitera-t-elle-une-enieme-ingerence-etrangere-dans-sa-politique/
"L'affichage des listes des électeurs : un élément de transparence du processus électoral ?"
° https://www.radiookapi.net/2018/09/12/emissions/parole-aux-auditeurs/laffichage-des-listes-des-electeurs-un-element-de
"Congo-Kinshasa: La DCUD explique clairement les mécanismes de tricherie de la machine à voter – Le Phare"
° https://fr.allafrica.com/stories/201809120659.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 14/9/2018, 12:50 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
Francis kalombo, peter kazadi, kabund à kabund, jackmain shabani, Salomon escadela, Ève bazaiba, Fidèle babala,Chris Mwando,kyungu wa kumwanza,Olivier kamitatu, et tout L’ Udao de Claudel luboya , PREPAREZ-VOUS À BATTRES CAMPAGNE POUR VÔTRE CANDIDAT UNIQUE VITAL KAMERHE LWA KANYINGINYI NKINGI
Imperium
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
PS
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"RDC : Grosse frustration chez les kabilistes
° https://afrique.lalibre.be/24250/rdc-grosse-frustration-chez-les-kabilistes/
Kinshasa apprécie moyennement, doux euphémisme, les mouvements diplomatiques qui ont repris autour du scrutin que la RDC doit organiser le 23 décembre prochain.
Et le ministère congolais des Affaires étrangères et de l’intégration régionale s’est senti obligé de sortir, ce mercredi 12 septembre, un « communiqué de mise au point ».
Une appelation particulièrement « originale » pour une démarche qui ne l’est pas moins et qui démontre que le pouvoir en place en RDC se sent gêné aux entournures depuis quelques jours.
Et pour cause, depuis le 8 août et l’annonce de la non candidature de Joseph Kabila pour un troisième mandat, la tension qu’exerçaient les pays de la sous-région et les partenaires bilatéraux étaient largement retombée.
Un apparent retour au calme vécu comme un chèque en blanc par le pouvoir kabiliste, soudainement suffisamment confiant pour refuser de manière cavalière la venue de l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, pour invalider les candidats à la présidentielle qu’il ne voulait pas voir sur la ligne de départ ou pour marteler à qui veut l’entendre que la RDC refuse toute aide pour l’organisation de SES élections.
Il est vrai que les pays voisins, comme les partenaires multi ou bilatéraux ont pris le temps de souffler après le pic de tension du début du mois d’août.
Un relâchement passager
Aujourd’hui, un peu plus d’un mois après cette annonce et l’apparition de Emmanuel Shadary Ramazani dans la course à la présidentielle, la plupart des partenaires de la RDC ont repris leur désormais habituelle litanie sur la nécessité évidente pour le pouvoir de respecter l’Accord de la Saint-Sylvestre, d’organiser des élections inclusives et pour remettre en cause à la fois la « machine à voter » et la qualité du fichier électoral.
Parallèlement au retour de ces recommandations, l’opposition politique congolaise démontre qu’elle reste toujours solidaire, tandis que les évêques de la Cenco ont repris leur chemin de croix pour faire entendre leur position.
Le président zambien, M. Lungu, a été le premier à les recevoir. Il a pris clairement position en faveur du respect strict de l’Accord de la Saint-Sylvestre et a déjà annoncé, connaissant par coeur la dialectique de son grand voisin, que sa prise de position n’était en rien une forme d’ingérence. Le président Lungu, selon les médias zambiens, est même allé plus loin en expliquant qu’il refusait qu’on l’accuse d’ingérence pour mieux se permettre de manipuler le scrutin. Pas de quoi faire baisser la tension entre Kinshasa et Lusaka.
Une positon d’une rare fermeté qui a, notamment, poussé le ministère des Affaires étrangères à sortir ce « communiqué de mise au point » qui apparaît comme une réponse maladroite et mensongère quand il prétend que « le processus électoral en cours se déroule conformément à la Constitution de la RDC ainsi qu’à l’Accord politque global du 31 décembre 2016… »
La suite du communiqué fait référence aux « obligations découlant du droit international », « à la convention de Vienne » et se poursuit en invoquant « l’agitation injustifiable de certains gouvernements des pays voisins » avant de revenir sur l’argument de l’ingérence et du grand complot international visant à saper l’indépendance du peuple congolais. Une panoplie d’arguments éculés s’incrivant dans la droite ligne de la rhétorique nord-coréenne
Le pouvoir en place à Kinshasa a définitivement compris que la partie était loin d’être gagnée d’avance."
"RDC : Félix Kabange « déçu et surpris » par la déclaration des opposants à Bruxelles
° https://www.radiookapi.net/2018/09/13/actualite/politique/rdc-felix-kabange-decu-et-surpris-par-la-declaration-des-opposants
Félix Kabange Numbi, ministre de l’Aménagement du territoire et rénovation de la ville et membre du comité stratégique du Front commun pour le Congo (FCC) affirme être « déçu et surpris » par la déclaration faite par six opposants congolais à partir de Bruxelles pour notamment rejeter la machine à voter et demander l’assistance de la communauté internationale pour organiser les élections prévues en décembre 2018.
Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa, les signataires de cette déclaration, promettent par ailleurs de mettre en commun leurs efforts ainsi que ceux de la société civile pour obtenir la tenue des élections crédibles, transparentes et inclusives.
« Personnellement je suis surpris après la lecture du communiqué des membres de l'opposition, des personnalités qui ont la confiance du peuple et qui demain voudraient diriger ce pays. Je me rends compte qu'il y a des personnalités congolaises qui n'ont pas encore réalisé que la RDC est un pays indépendant et souverain et 58 ans après, ils se réunissent pour un complot contre la Nation », dénonce Félix Kabange.
Selon lui, l’organisation des élections est un acte relevant de la souveraineté nationale. Il fait remarquer que la RDC n’est pas un pays en guerre pour accepter le déploiement d’une force de la SADC pour sécuriser les élections comme le réclament les opposants.
« Là où ça fait très mal c'est lorsqu'ils parlent de l'assistance de la communauté internationale sur le plan politique, financier et matériel pour l'organisation des élections. Le processus électoral est un acte de souveraineté du peuple congolais. Comment pouvons-nous demander à la communauté internationale d'organiser les élections pour nous, alors que nous avons organisé les élections en 2006 et en 2011 et qu'aujourd'hui nous voulons vraiment exercer notre souveraineté », affirme M. Kabange.
En ce qui concerne le déploiement des observateurs, il demande aux opposants de consulter le calendrier électoral.
« On nous parle de l'accréditation et du déploiement des observateurs internationaux. Je ne sais pas s'ils ont eu le temps de lire le calendrier électoral. On n'a pas encore franchi l'étape d'accréditation des observateurs. Il faudrait qu'ils attendent. Je ne sais pas si la CENI a fait un communiqué disant que les observateurs internationaux ne seront pas accrédités », s’interroge Félix Kabange."
"DANS UNE MISE AU POINT HIER
Kinshasa refuse toute ingérence dans le processus électoral"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17015
° http://7sur7.cd/new/rdc-elections-le-gouvernement-reitere-fermement-son-refus-de-toute-ingerence-tant-de-la-part-des-pays-voisins-que-dautres-partenaires-bilateraux-she-okitundu/
"RDC: Kinshasa dénonce des “déclarations intempestives” appelant à un dialogue avec l’opposition"
° https://congokin.media/2018/09/13/rdc-kinshasa-denonce-des-declarations-intempestives-appelant-a-un-dialogue-avec-lopposition/
"Réunion de Bruxelles : Lambert Mende accuse les opposants d’être instrumentalisés par la Belgique"
° https://congosynthese.com/reunion-de-bruxelles-lambert-mende-accuse-les-opposants-detre-instrumentalises-par-la-belgique/
"RDC – Opposition : "stratégie ou complot à Bruxelles" ?"
° https://www.diaspordc.com/rdc-opposition-strategie-ou-complot-a-bruxelles/
"Nouvelle cabale belge contre la RDC: A qui profite le crime ?"
° http://groupelavenir.org/nouvelle-cabale-belge-contre-la-rdc-a-qui-profite-le-crime/
"Réunion de l’Opposition à Bruxelles: Un complot mis à nu"
° http://groupelavenir.org/reunion-de-lopposition-a-bruxelles-un-complot-mis-a-nu/
"RDC : le pouvoir répond à l'opposition sur l'exclusion de candidats aux élections"
° http://fr.africanews.com/2018/09/13/rdc-le-pouvoir-repond-a-l-opposition-sur-l-exclusion-de-candidats-aux-elections/
" REUNIONS DES OPPOSANTS EN BELGIQUE
"Il s’agit d’un complot contre la RDC", estime un analyste"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17000
"RDC: vers un ultime dialogue belge?
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/09/13/rdc-vers-un-ultime-dialogue-belge.html
A quelques mois des élections prévues le 23 décembre, la tension monte à Kinshasa : le processus électoral vire au couronnement pour le candidat du pouvoir, alors que l’espoir des élections libres et transparentes s’éloigne.
Une tournée en Afrique et une réunion à Bruxelles ont suffi pour déclencher la furie de Kinshasa. Dans un communiqué coupe-gorge, la diplomatie congolaise a tiré à tout-va, dénonçant des déclarations intempestives” de “certaines autorités étrangères” et appelant à un prétendu « dialogue » avec l’Opposition politique. Derrière ces mots durs, la Belgique est évidemment dans le viseur. Car presqu’au même moment, l’ancien puissance coloniale accueillait chez elle une toute première réunion des ténors de l’opposition congolaise, visant à les réunir autour d’un même projet.
Cependant, cette simple rencontre, qui s’est soldée par des photos selfies publiées sur les réseaux sociaux et un communiqué laconique, n’est pas le seul soucis de Kinshasa. Dans les sillages de ce qui est présenté comme un “Genval 2”, il y a bel et bien une activité des autorités belges, emmenées par son vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. Depuis le début de la semaine, l’homme est en tournée en Afrique. Plus précisément auprès des acteurs régionaux. Lors d’entretiens avec ses homologues angolais, sud-africain et Congo-Brazzaville, le Chef de la diplomatie belge a en effet systématiquement abordé la situation en RDC. “Nous souhaitions échanger nos analyses de la situation avec les acteurs de la région, notamment dans la perspective de notre présence au Conseil de sécurité de l’ONU”, a-t-il expliqué, cité par la presse belge.Voir l'image sur Twitter
POLITICO.CD ✔ @politicocd
#RDC Kinshasa dénonce des "déclarations intempestives" appelant à un dialogue avec l'opposition https://www.politico.cd/actualite/2018/09/12/rdc-kinshasa-denonce-des-declarations-intempestives-appelant-a-un-dialogue-avec-lopposition.html …
21:05 - 12 sept. 2018
Reynders est en effet allé plus loin. Alors que des questions fusent quant à la volonté du pouvoir de Kinshasa d’organiser des élections véritablement “libres, inclusives et transparentes”, le ministre Belge a lâché pour la première fois l’idée d’un nouveau “dialogue” entre le pouvoir et l’opposition. “Tout le monde souhaite que la Constitution soit respectée et qu’un véritable dialogue entre les acteurs ait lieu, conformément à l’accord intercongolais de la Saint-Sylvestre“, a-t-il souligné.
L’idée d’un nouveau dialogue ne passe toutefois pas, tant du côté du pouvoir que du côté de l’opposition. Cependant, il y a bel et bien un vrai problème. L’actuel processus est semé d’embuches pour l’opposition congolaise. Plusieurs de ses candidats ont été disqualifiés ces dernières semaines, ainsi que le risque de tensions que ces décisions entraînent sont d’autres motifs de préoccupation. Alors que Kinshasa refuse toute aide extérieure, l’aspect logistique de l’organisation du scrutin constitue également un élément problématique. Y aller dans ces conditions, serait filer droit vers un chaos. Une position que même l’opposition partage.Voir l'image sur Twitter
POLITICO.CD ✔ @politicocd
A Bruxelles, l'opposition énumère 9 préalables pour "éviter le chaos" en #RDC https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/09/12/a-bruxelles-lopposition-enumere-9-prealables-pour-eviter-le-chaos-en-rdc.html …
18:48 - 12 sept. 2018
Al’issue de sa rencontre hier à Bruxelles, l’opposition a énuméré neuf préalables, allant jusqu’à exiger la restructuration de la CENI. En outre, l’opposition exige le retrait de la machine à voter, ainsi que la réintégration de ses candidats exclus. Or, au sujet de la machine à voter, la Commission électorale est claire : sans elle, les élections ne peuvent pas avoir lieu le 23 décembre. En outre, la restructuration peu probable de la CENI entraînerait également du retard dans le processus.
En somme, l’opposition, sans le dire haut, réclame tout bas des pourparlers, du moins une série d’entretiens qui pourraient au moindre apaiser la situation. Par ailleurs, si le pouvoir refuse visiblement de manière farouche cet énième round des discussions, c’est surtout parce que tenir des élections dans la situation actuelle lui profiterait grandement. Avec des machines à voter dénoncées et des candidats exclus, le candidat du pouvoir, Emmanuel Shadary, pourrait l’emporter aux urnes; sachant surtout qu’il bénéficie toujours de l’aide systématique des institutions en place.
Un nouveau dialogue, c’est la phrase que personne ne veut entendre parler en RDC. Cependant, la situation tend à confirmer que celui-ci l’impose. Même si les débouchées risquent d’amoindrir les chances de voir les élections se tenir le 23 décembre. Néanmoins, des élections chaotiques ne sauraient être une solution."
Effervescence !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/09/12/15383/
"Les sphères diplomatiques en effervescence. Divergences électorales : la CENCO prône des concertations"
° https://laprosperiteonline.net/2018/09/12/les-spheres-diplomatiques-en-effervescence-divergences-electorales-la-cenco-prone-des-concertations/
"Congo-Kinshasa: La DCUD explique clairement les mécanismes de tricherie de la machine à voter – Le Phare"
° https://fr.allafrica.com/stories/201809120659.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
Ont-ils vraiment un poids politique? Ne soyons pas hypocrites Admin. J´ai lu une intervention de Fayulu qui justifie son absence à Bruxelles par le fait que la présentation de son programme présidentiel avait lieu un jour après cette réunion. Toujours est-il que je ne crois pas en cette histoire de candidat commun . Lorsque Kamerhe déclare que le plus important reste l´organisation des élections transparentes et de l´autre côté le fanfanron Kabund qui dit que ça ne sera pas une catastrophe s´il n´y avait pas de candidat commun, on peut se dire que ce n´est qu´une utopie, on ne verra sans doute pas ce candidat . Ces opposants ne vont quand pas même pas nous prendre pour des petits cons, a quoi bon ce jeu de cache-cache, que chacun devoile clairement ses intentions.Admin a écrit:Prkoi Fayulu et Matungulu ne sont pas venus?
Comme on dit chez nous : Mâampa ma nsekwa kimpene ko vedire nul ne peut cacher sa nudité dans l´eau..
Arafat
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
Arafat a écrit:Ont-ils vraiment un poids politique? Ne soyons pas hypocrites Admin. J´ai lu une intervention de Fayulu qui justifie son absence à Bruxelles par le fait que la présentation de son programme présidentiel avait lieu un jour après cette réunion. Toujours est-il que je ne crois pas en cette histoire de candidat commun . Lorsque Kamerhe déclare que le plus important reste l´organisation des élections transparentes et de l´autre côté le fanfanron Kabund qui dit que ça ne sera pas une catastrophe s´il n´y avait pas de candidat commun, on peut se dire que ce n´est qu´une utopie, on ne verra sans doute pas ce candidat . Ces opposants ne vont quand pas même pas nous prendre pour des petits cons, a quoi bon ce jeu de cache-cache, que chacun devoile clairement ses intentions.Admin a écrit:Prkoi Fayulu et Matungulu ne sont pas venus?
Comme on dit chez nous : Mâampa ma nsekwa kimpene ko vedire nul ne peut cacher sa nudité dans l´eau..
Tu as raison
Admin- Admin
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
Cette opposition peu efficiente est-elle déjà fatiguée ou nous remontre-t-elle une fois de plus sa face honnie ?
Jamais à même de se dépasser et à s'unir pour enfin représenter un front visible à la mesure de leur adversaire.
Ils étaient six à Bruxelles ne le voila-t-il que deux en Afrique du Sud où ils devraient parfaire leur stratégie.
Impayables et même pas honte d'être toujours aussi nuls et de s'illusionner qu'il qu'un d'eux peut gagner tout seul face au dauphin/fretin de 'JK' à moins qu'ils nous trompent, ils sont là pour se positionner ou ils auraient déjà pris langue en cachette avec leur prétendu adversaire...
J'ai même lu quelque part ce pauvre Fayulu qui se croit pasteur sans tâche en apostolat pour la bonne nouvelle et non en politique : il ne veut pas d'une "politique de la chauve souris" comme si en bonne politique les décisions les plus compliquées ne se prenaient pas entre deux murs...
Et ce Tshilombo dont les troupes continuent à se surestimer croyant gagner seuls ; leur faut-il un autre mur pour qu'ils comprennent enfin qu'ils n'ont vraiment jamais opéré les yeux ouverts et voilà pourquoi un parti si populaire n'a jamais eu la chance d'arriver après 37 ans.
Passons et attendons stoïques(?) la suite mais moi, je persiste et signe que sans candidature commune et derrière elle tous les ténors de l'opposition en campagne sur le terrain, les chances de l'opposition deviennent quasi nulles ! Tous leurs leaders, s'ils tiennent au Congo et pas seulement à eux seraient mieux inspirés de s'y tenir !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Jamais à même de se dépasser et à s'unir pour enfin représenter un front visible à la mesure de leur adversaire.
Ils étaient six à Bruxelles ne le voila-t-il que deux en Afrique du Sud où ils devraient parfaire leur stratégie.
Impayables et même pas honte d'être toujours aussi nuls et de s'illusionner qu'il qu'un d'eux peut gagner tout seul face au dauphin/fretin de 'JK' à moins qu'ils nous trompent, ils sont là pour se positionner ou ils auraient déjà pris langue en cachette avec leur prétendu adversaire...
J'ai même lu quelque part ce pauvre Fayulu qui se croit pasteur sans tâche en apostolat pour la bonne nouvelle et non en politique : il ne veut pas d'une "politique de la chauve souris" comme si en bonne politique les décisions les plus compliquées ne se prenaient pas entre deux murs...
Et ce Tshilombo dont les troupes continuent à se surestimer croyant gagner seuls ; leur faut-il un autre mur pour qu'ils comprennent enfin qu'ils n'ont vraiment jamais opéré les yeux ouverts et voilà pourquoi un parti si populaire n'a jamais eu la chance d'arriver après 37 ans.
Passons et attendons stoïques(?) la suite mais moi, je persiste et signe que sans candidature commune et derrière elle tous les ténors de l'opposition en campagne sur le terrain, les chances de l'opposition deviennent quasi nulles ! Tous leurs leaders, s'ils tiennent au Congo et pas seulement à eux seraient mieux inspirés de s'y tenir !
"L'opposition congolaise réunie en Afrique du Sud autour de l'ANC
° http://www.rfi.fr/afrique/20180919-opposition-congolaise-reunie-afrique-sud-anc
Après Bruxelles, l'opposition congolaise s'était donné rendez-vous à Johannesburg mardi 18 septembre. Seul Moïse Katumbi et Adolphe Muzito ont pu faire le déplacement, les autres leaders étant représentés par de hauts cadres des différents partis.
Le Congrès national africain (ANC) recevait pour la première fois l'opposition congolaise dans son siège à Johannesburg. Les opposants congolais ont pu rencontrer des responsables du parti au pouvoir en Afrique du Sud pour discuter de la situation en RDC et des élections à venir. Une rencontre à l’initiative des dirigeants congolais pour qui il s’agissait de solliciter l’expérience d’un des plus vieux partis de libération du continent.
Depuis l'arrivée de Cyril Ramaphosa au pouvoir cette année, le parti voit d'un nouvel œil la crise congolaise. « Il était connu que l’ANC avait des relations un peu privilégiées avec le parti au pouvoir à Kinshasa, le PPRD, souligne David Julinot Makelele, le représentant de l'UNC en l'absence de Vital Kamerhe. Mais tel n’est plus le cas puisque l’ANC se fonde sur des textes qui nous régissent tous, en l’occurrence le protocole de la SADC. »
Le protocole de la SADC auquel le gouvernement de Joseph Kabila a souscrit. Un moyen de pression, selon Gilbert Kankonde représentant de l'UDPS. « Cela permet justement aux pays de la SADC et à l’Afrique du Sud notamment de jouer un rôle plus actif parce qu’il y a des mécanismes juridiques auxquels notre pays a librement adhéré et qu’il doit absolument respectés », explique-t-il.
L'ANC de son côté a répété son souhait de voir des élections libres, justes et pacifiques se dérouler en décembre.
« Ils ont des clés d’action qu’ils peuvent actionner : ils peuvent demander au gouvernement de s’engager dans certaines directions d’action pour que la situation se décante en RDC et c’est cela que nous avons demandé précisément », précise Gilbert Kankonde.
Avec l'ANC comme facilitateur, l’opposition cherche à maintenir sa pression sur le gouvernement de Joseph Kabila.
L’Afrique du Sud de retour sur le devant de la scène diplomatique ?
Et pour l’Afrique du Sud, il s’agit d’un virage. Depuis son arrivée à la tête de l’ANC et du pays, Cyril Ramaphosa affiche en effet sa volonté de se démarquer de son prédécesseur.
Alors que l’ex-président Jacob Zuma était perçu comme soutenant coûte que coûte le président Joseph Kabila, allant jusqu’à fermer les yeux sur les multiples reports du calendrier électoral, Ramaphosa, lui, a pris une position plus ferme. Il s'est rendu à Kinshasa le mois dernier pour encourager son homologue congolais à ne pas briguer un troisième mandat.
A travers l’ANC, le président Ramaphosa souhaite remettre l’Afrique du Sud sur le devant de la scène. Alors que pendant près de dix ans elle a été absente de la résolution des conflits sur le continent, Pretoria s’est dite prête à s’engager pour que le processus électoral aboutisse en République démocratique du Congo.Ecoutez l'analyse de Stéphanie Wolters, chercheuse à l'Institut pour les études de sécurité de Pretoria.
"Je crois que Ramaphosa a compris que sur le plan des Affaires étrangères, l'Afrique du Sud a perdu énormément son statut depuis dix ans.
Stéphanie Wolters, chercheuse à l'Institut pour les études de sécurité de Pretoria
19-09-2018 - Par Alexandra Brangeon
L’Afrique du Sud ambitionne donc de retrouver son rôle de faiseur de paix. D’autant plus que le pays siègera au Conseil de sécurité de l’ONU à partir de janvier 2019."
"RDC : l’opposition va à nouveau se réunir, en Afrique du Sud, sans Bemba, Tshisekedi ni Kamerhe"
° https://www.jeuneafrique.com/631013/politique/rdc-lopposition-va-a-nouveau-se-reunir-en-afrique-du-sud-sans-bemba-ni-tshisekedi/
"Afrique du Sud. Rencontre ANC-opposants congolais: Quels points d'accord ?"
° http://www.cheikfitanews.net/2018/09/afrique-du-sud.rencontre-anc-opposants-congolais-quels-points-d-accord.html
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article17051
° https://afrique.lalibre.be/24571/rdc-lanc-au-chevet-du-processus-electoral-congolais/
° https://www.voaafrique.com/a/l-anc-s-inqui%C3%A8te-d-un-possible-chaos-apr%C3%A8s-une-rencontre-avec-l-opposition-congolaise-en-afrique-du-sud/4576879.html
° https://actualite.cd/2018/09/18/en-afrique-du-sud-lopposition-congolaise-et-lanc-plaident-pour-des-elections-apaisees-en
° https://forumdesas.org/spip.php?article17070
"RDC : « Le parti au pouvoir sud-africain craint que la situation actuelle conduise au chaos et appelle à des élections inclusives »
° http://7sur7.cd/new/rdc-le-parti-au-pouvoir-sud-africain-craint-que-la-situation-actuelle-conduise-au-chaos-et-appelle-a-des-elections-inclusives/
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/09/18/lanc-appelle-le-gouvernement-sud-africain-et-la-sadc-a-simpliquer-pour-des-elections-libres-transparentes-et-inclusives-en-rdc.html
"Revue de presse Afrique
A la Une: Kamerhe ou Tshisekedi ?
° http://www.rfi.fr/emission/20180918-une-kamerhe-tshisekedi-rdc-presidentielle
Félix Tshisekedi (G) et Vital Kamerhe (D). Photo-Montage/RFI
Félix Tshisekedi de l’UDPS ou bien Vital Kamerhe de l’UNC ? Qui sera le candidat unique de l’opposition à la présidentielle de décembre en RDC ? Si candidat unique il y a…
D’après Le Potentiel à Kinshasa, tout devrait se jouer entre les deux hommes. En effet, croit savoir le journal, « les six leaders de l’opposition, auxquels devraient s’adjoindre d’autres restés au pays, tels que Freddy Matungulu et Martin Fayulu, ont promis de poursuivre leurs discussions lors d’une rencontre prévue cette semaine en Afrique du Sud. Pour l’instant, c’est le suspense. » Mais « au sein de l’opposition, note le quotidien kinois, il y a une dynamique qui se dessine dans le sens d’arriver à un compromis autour d’un candidat unique. Entretemps, il y a un peu plus d’éclaircies sur la liste que l’opposition présentera à la présidentielle prochaine. La disqualification définitive de Jean-Pierre Bemba, condamné par la CPI hier lundi pour subornation des témoins, de même que l’exclusion par voie extrajudiciaire de Moïse Katumbi, ouvrent la voie à deux poids lourds de l’opposition. Il s’agit donc de Félix Tshisekedi de l’UDPS et de Vital Kamerhe de l’UNC. »
« Je pourrai faire abstraction de ma personne… »
Alors question : qui soutiendra qui ?
« Qui de Kamerhe ou de Tshisekedi recevra le soutien de l’opposant en exil Moïse Katumbi ? Difficile à dire pour l’instant. » Mais, estime Le Potentiel, avantage à Tshisekedi.
En effet, précise le journal, « entre Katumbi et Tshisekedi, il y a une complicité qui remonte au conclave de Genval, d’où est né en 2016, sous l’égide d’Etienne Tshisekedi, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. A l’époque, Vital Kamerhe, qui s’est toujours réclamé de l’opposition, n’avait pas voulu s’associer à cette dynamique. »
Quant à Jean-Pierre Bemba, dans un entretien accordé hier à Jeune Afrique, il se dit « prêt à soutenir un candidat unique de l’opposition. (…) Si les élections se déroulent dans le respect des conditions mentionnées et si l’opposition s’unit derrière un candidat, alors, oui, affirme Bemba, je pourrai faire abstraction de ma personne. Je soutiendrai quelqu’un et je le ferai gagner. »
En effet, pointe La République, autre quotidien congolais, si « les chances du patron du MLC de concourir à la présente présidentielle s’évanouissent, heureusement qu’assagi par son séjour à la CPI, l’homme affiche une sérénité déconcertante qui tranche d’avec le tempérament qu’on lui a connu par le passé. Se fixant toujours dans l’opposition, il se prête à accorder sa bénédiction à un candidat désigné de commun accord par la classe politique de cette plateforme. » Alors qui ? Pour l’instant mystère…
Quelle stratégie ?
En tout cas, estime Aujourd’hui à Ouagadougou, « c’est un épilogue bien amer pour Bemba qui pensait pouvoir faire valoir son désir de conduire la destinée des Congolais en accédant au pouvoir présidentiel. C’est également bien dommage pour le jeu démocratique dans ce pays, car la présence de cet opposant, que semblent redouter Joseph Kabila et ses partisans, aurait donné un cachet particulier à la campagne électorale. Du reste, de nombreux Congolais plaçaient en lui un certain espoir. Ils devront désormais revoir leurs espérances et écouter les directives que leur champion va sans doute donner dans les jours à venir. Manifestations de rue ? Ralliement à un autre candidat de l’opposition ? Stratégie de la défense d’une candidature unique des opposants contre Kabila et son Medvedev ? Les couleurs ne devraient pas prendre du temps pour se faire voir. »
Ce qui est sûr, c’est ce que l’éviction de Bemba et de Katumbi fait bien les affaires du pouvoir sortant…
En effet, constate Le Pays, toujours à Ouaga, « à présent, le président Kabila est train de faire feu de tout bois pour transmettre le pouvoir à son dauphin, Emmanuel Ramazani Shadary. Maintenant que tout porte à croire que les poids lourds Bemba et Katumbi ont été définitivement mis hors course à la présidentielle de décembre prochain, Joseph Kabila peut donc se frotter les mains avec l’assurance d’avoir ouvert un boulevard à son dauphin. »"
"RDC-Caricature : Candidature unique de l'opposition... A vos marques !
° https://actualite.cd/2018/09/19/rdc-caricature-candidature-unique-de-lopposition-vos-marques
Les opposants multiplient des réunions et des déclarations sur leur volonté de présenter un candidat et un programme communs pour la prochaine présidentielle.
« Pour mettre en place une ligne directrice de ce que nous devons faire, nous sommes unis, l’idée du candidat commun demeure. Nous tenons aussi à la participation aux élections, mais des élections crédibles et transparentes, des élections sans machine à voter et sans électeurs fictifs. Nous ne boycottons pas des élections, mais nous ne tolérons pas une parodie d’élections », avait dit à ACTUALITE.CD Martin Fayulu, président national de l'Ecidé et de la Dynamique de l'opposition, le 7 septembre.
Abordant la question des conflits internes au sein de l’opposition, ils ont demandé aux uns et aux autres de sensibiliser les militants.
« Nous avons également dit que les amis de l’UDPS, UNC et MLC doivent sensibiliser leurs bases pour ne pas tomber dans les invectives », avait encore dit Martin Fayulu."
"Revue de presse Afrique
A la Une: y aura-t-il un candidat unique de l’opposition à la présidentielle en RDC ?
° http://www.rfi.fr/emission/20180913-une-y-aura-il-candidat-unique-opposition-presidentielle-rdc
° https://information.tv5monde.com/afrique/vers-une-candidature-unique-de-l-opposition-en-rdc-254947
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/08/14/rdc-l-opposition-travaille-a-une-candidature-unique_5342232_3212.html
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-en-attendant-le-candidat-unique-de-lopposition/
"Rendez-vous douteux
° https://lepotentielonline.net/2018/09/19/rendez-vous-douteux/
À quelque 94 jours des élections du 23 décembre 2018, le doute persiste et l’incertitude s’installe dans les esprits des électeurs congolais. Vont-ils prendre réellement le chemin des urnes ou devraient-ils encore prendre leur mal en patience, avec l’hypothèse d’un éventuel glissement ? Chat échaudé a horreur d’eau froide. Après avoir été roulé en décembre 2016 et 2017, le peuple craint de revivre les mêmes travers et les mêmes mésaventures qui éloignent l’alternance au sommet de l’État.
Par Le Potentiel
Il y a des signaux qui suscitent des interrogations. Un rapport publié, lundi, par le gouvernement britannique, avec des interrogations qu’il soulève, relance au plus haut point le débat, notamment sur l’usage de la machine à voter et la fiabilité du fichier électoral. À cela, s’ajoute le climat politique, déjà tendu, qui n’augure pas des lendemains meilleurs.
Et si, par malheur, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ne parvenait pas à organiser les élections dans le délai, il faudra craindre le pire. Il en est de même si les élections sont mal organisées ou contestées d’avance, faute d’inclusivité tant souhaitée dans l’Accord de la Saint-Sylvestre.
En effet, au lieu de continuer à prendre les populations pour des dindons de la farce, les ambitions des hommes politiques aux élections devraient plutôt s’appuyer sur des programmes qui incitent des politiques courageuses et des mesures sociales, répondant aux besoins de la population. Pour ce faire, la Céni devra donc faire diligence afin de permettre aux électeurs d’opérer, dans l’urne, un choix responsable et utile. Car, le vote est un pacte social entre les électeurs et les élus. C’est à la Centrale électorale qu’incombera toute la responsabilité en cas de la non-tenue des élections et son corolaire de violence qui s’ensuivra.
À l’approche de la date du 23 décembre, la Céni doit marquer des signaux qui rassurent. Surtout autour de la machine à voter et du fichier électoral fortement contestés par d’aucuns. Il y a des remous dans tous les sens qu’il convient bien de dissiper afin d’aboutir à un climat apaisé. Sinon, le rendez-vous du 23 décembre ne restera qu’un repère chimérique."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"Après deux semaines d’absence au pays. Opposition : Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe de retour à Kinshasa
° https://laprosperiteonline.net/2018/09/23/apres-deux-semaines-dabsence-au-pays-opposition-felix-tshisekedi-et-vital-kamerhe-de-retour-a-kinshasa/
Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe respectivement, Présidents de l’Udps et de l’UNC ont regagné Kinshasa le dimanche 22 septembre 2018. Ils viennent de séjourner, tour à tour, à Bruxelles, puis à Johannesburg, avec quatre autres leaders de l’opposition congolaise, à savoir : Moïse Katumbi, Président de ‘’Ensemble pour le Changement’’ ; Jean-Pierre Bemba, chairman du MLC ; Adolphe Muzito, tenant de l’UREP, et Antipas Mbussa Nyamuissi. Outre la préoccupation de la candidature commune qui taraude leurs esprits et qu’ils ont pu aborder, à l’issue de leurs rencontres respectives, la question des préalables majeurs pour leur participation au processus électoral était, également, au menu. Ils ont appelé Corneille Nangaa à extirper la machine à voter et au pouvoir de Kinshasa de décrisper le climat politique, du reste, très pollué.
Les leaders de l’UDPS et de l’UNC ont regagné Kinshasa, dimanche 22 septembre dernier, après une tournée décisive à Bruxelles et à Johannesburg. Ils ont trouvé mieux d’aller se réunir aux pays de Léopold II et Nelson Mandela, du moins, pour donner la chance à Moïse Katumbi et Mbussa Nyamuissi de ne pas manquer à ce rendez-vous de tous les enjeux entre leaders de l’opposition congolaise. Jean-Pierre Bemba Gombo, Moïse Katumbi, Adolphe Muzito, tous quatre déboutés de la course à la présidentielle à venir, pour des raisons diverses, ainsi que Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, ont fait le tour des capitales Belge et Sud-africaine, afin d’échanger sur les questions de l’heure au pays de Lumumba. A trois mois de la tenue des scrutins au pays de Laurent-Désiré Kabila, ces opposants ont levé l’option déterminante de se mettre en ordre de bataille en synergie et sous conditions des préalables stratégiques.
Des préalables
En ce qui concerne, entre autres, la problématique de la candidature unique de l’opposition, chacun des candidats précités a été d’accord. Pour le Chairman du MLC notamment, il ne ménagera aucun effort pour prêter main forte à un autre candidat parmi les gros poissons qui sont dans la course, néanmoins, pour le compte de l’opposition. Moïse Katumbi, Adolphe Muzito et même Mbussa Nyamuissi ne trouvent pas mille peines, à cautionner cette démarche si dure soit-elle. Dans leur synergie, tels les fils d’un même père, ces opposants contre le régime de Joseph Kabila réfutent à cor et à cri l’usage de la machine à voter lors des élections du 23 décembre prochain. Ils réclament le nettoyage du fichier électoral tel qu’accusé d’être corrompu. Ils ne font pas fis au volet décrispation politique dont la mise en œuvre demeure sélective depuis la signature, en 2016, de l’Accord du Centre Interdiocésain de Kinshasa, sous la houlette de la CENCO. Pour eux, en effet, l’inclusivité au rendez-vous de l’horizon fin décembre 2018 est une donne importante en vue de baliser la voie des élections dont les résultats seront acceptés par tous, aussi bien à l’interne qu’à l’externe du pays. Ce, pour une alternance démocratique au sommet de l’Etat. Loin d’être des voix qui crient dans le désert, ils projettent d’ici samedi 29 septembre 2018, un meeting populaire, à l’esplanade du boulevard ‘’Triomphal’’ où ils dévoileront leur position à la population Kinoise et congolaise, en général, sur les enjeux et défis de l’heure. Des éclairés disent qu’ils n’auront pas à être surpris si, à cette occasion, ces hommes du ‘’non’’ à une parodie d’élections, rendaient public leur candidat commun aux scrutins à venir."
"RDC-Présidentielle: le CLC presse l'opposition de désigner un candidat commun"
° https://actualite.cd/2018/09/24/rdc-presidentielle-le-clc-presse-lopposition-de-designer-un-candidat-commun
"RD Congo: Félix ou Vital? L’opposition hésite
° http://plus.lesoir.be/179358/article/2018-09-19/rd-congo-felix-ou-vital-lopposition-hesite
"Ensemble pour le changement mobilise pour le meeting de l’opposition le 29 septembre"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17136
"Katumbi débarque à New-York, pour la 73ème session de l’Assemblée Génrale de l’ONU"
° https://cas-info.ca/2018/09/moise-katumbi-present-a-la-73eme-session-de-lassemblee-generale-de-lonu/
"Candidat président de la République, Freddy Matungulu présente son projet de société, ce mercredi"
° https://cas-info.ca/2018/09/candidat-president-de-la-republique-freddy-matungulu-presente-son-projet-de-societe-ce-mercredi/
"Starting-block!"
° https://laprosperiteonline.net/2018/09/23/starting-block/
"Selon le BCNUDH : Augmentation de violations des droits humains en RDC à l’approche des élections"
° http://www.latempete.info/32027-2/
"...Tryphon Kin Kiey Mulumba porté disparu - La Flamme du Congo"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=211481&Actualiteit=selected
"Présidentielle : Jean-Philibert Mabaya, "le dauphin" des Sénateurs ?"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-42636_presidentielle_jean_philibert_mabaya_le_dauphin_des_senateurs.html
° http://groupelavenir.org/sous-pretexte-dun-conflit-imaginaire-dans-le-sankuru-okoto-manipule-les-medias/
Compatriotiquement!
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Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"RDC : Kimbuta prend acte du meeting prévu par l’opposition le 29 septembre"
° https://actualite.cd/2018/09/27/rdc-kimbuta-prend-acte-du-meeting-prevu-par-lopposition-le-29-septembre
"RDC : un meeting de l’opposition autorisé le 29 septembre à Kinshasa"
° https://www.jeuneafrique.com/636208/politique/rdc-un-meeting-de-lopposition-autorise-le-29-septembre-a-kinshasa/
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/09/27/rdc-andre-kimbuta-prend-acte-de-la-grande-mobilisation-de-lopposition-le-29-septembre.html
° http://www.jnlcongoacademy.com/blog/voyages/ensemble-pour-le-changement-mobilise-pour-le-meeting-de-l-opposition-le-29-septembre-forum-des-as-du-24-septembre-2018.html
° https://www.diaspordc.com/rdc-lopposition-annonce-un-meeting-le-29-septembre-dans-le-but-dexiger-des-elections-inclusives/
"Le “Zaïre” de Nzanga Mobutu annonce son soutien au grand meeting du 29 septembre""
° https://www.politico.cd/en-off/2018/09/25/le-zaire-de-nzanga-mobutu-annonce-son-soutien-au-grand-meeting-du-29-septembre.html
"RDC: Le CLC appelle Kabila à libérer “réellement le processus électoral”"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/09/26/rdc-le-clc-appelle-kabila-a-liberer-reellement-le-processus-electoral.html
"RDC: la VSV dénonce les exécutions sommaires à Kinshasa"
° https://afrique.lalibre.be/24965/rdc-la-vsv-denonce-les-executions-sommaires-a-kinshasa/
"RDC : Début de la formation des témoins électoraux ce vendredi à l’UDPS"
° https://actualite.cd/2018/09/27/rdc-debut-de-la-formation-des-temoins-electoraux-ce-vendredi-ludps
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/09/26/rdc-ludps-lance-la-formation-de-ses-temoins-electoraux-sous-la-direction-de-felix-tshisekedi.html
"Moïse Katumbi: “le président Kabila va créer une grande instabilité dans la région
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/09/26/moise-katumbi-le-president-kabila-va-creer-une-grande-instabilite-dans-la-region.html
"Katumbi appelle à la SADC à ne “attendre que les choses s’empirent” pour intervenir en #RDC
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/09/26/katumbi-appelle-a-la-sadc-a-ne-attendre-que-les-choses-sempirent-pour-intervenir-en-rdc.html
"RDC: Le Docteur Denis Mukwege appelle “le peuple congolais à s’inscrire dans la démarche d’une transition citoyenne"
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/09/26/rdc-le-docteur-denis-mukwege-appelle-le-peuple-congolais-a-sinscrire-dans-la-demarche-dune-transition-citoyenne.html
"RDC: le retard dans l'affichage des listes électorales provisoires inquiète"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180927-rdc-retard-affichage-listes-electorales-provisoires-inquiete
° http://www.rfi.fr/afrique/20180926-election-rdc-inquietudes-machines-voter-retard
"RDC-Législatives 2018 : Grand boulevard ouvert au FCC pour la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale"
° https://scooprdc.net/2018/09/26/rdc-legislatives-2018-grand-boulevard-ouvert-au-fcc-pour-la-majorite-parlementaire-a-lassemblee-nationale/
"Kongo Central : le cortège de la première Dame tue 3 personnes à Kasangulu !"
° https://scooprdc.net/2018/09/27/kongo-central-le-cortege-de-la-premiere-dame-tue-3-personnes-a-kasangulu/
"RDC : ONU, UA et UE mobilisés pour des élections transparentes et inclusives"
° https://afrique.lalibre.be/25094/rdc-onu-ua-et-ue-mobilises-pour-des-elections-transparentes-et-inclusives/
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/09/27/lua-lue-et-lonu-sengagent-agir-pour-des-elections-libres-et-inclusives-en-rdc.html
"RDC: La Belgique espère une rencontre entre son Premier ministre et Kabila"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/09/27/rdc-la-belgique-espere-une-rencontre-entre-son-premier-ministre-et-kabila.html
"Reynders appelle à des élections « inclusives » et « ouvertes » en RDC"
° https://afrique.lalibre.be/25052/reynders-appelle-a-des-elections-inclusives-et-ouvertes-en-rdc/
"Elections en RDC: la ministre britannique pour l’Afrique reconnaît des difficultés"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180927-elections-rdc-ministre-britannique-afrique-reconnait-difficultes
"Ponction illégale sur les recettes de TRANSCO : Christophe Lutundula adresse une question orale avec débat à José Makila"
° https://scooprdc.net/2018/09/27/ponction-illegale-sur-les-recettes-de-transco-christophe-lutundula-adresse-une-question-orale-avec-debat-a-jose-makila/
"Constater les crimes c’est bien. Poursuivre les criminels c’est mieux!"
° http://www.congoindependant.com/constater-les-crimes-cest-bien-poursuivre-les-criminels-cest-mieux/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC: vers une candidature commune de l'opposition ?
° http://www.rfi.fr/emission/20181003-vos-reactions-rdc-vers-une-candidature-commune-opposition
Pour leur premier rassemblement commun à Kinshasa, les opposants congolais ont affiché leur unité en rejetant d'une seule voix la machine à voter et la liste électorale. A moins de trois mois de l'élection présidentielle, ils se sont dit déterminés à présenter un candidat unique. Que vous inspire cette stratégie ? Parviendront-ils à s'entendre sur un nom ? Nous lançons le débat."
"Candidature commune de l’Opposition : ça se joue entre Fatshi et Kamerhe
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17245
4 jours après le meeting du boulevard Triomphal, les choses semblent aller vite au sein de l’Opposition. Des sources concordantes font état des réunions entre les états major des candidats présidents de la République.
Un véritable chassé croisé entre l’Udps de Félix Tshisekedi, l’Unc de Vital Kamerhe, l’Ecidé de Martin Fayulu et Congo na biso de Freddy Matungulu.
A ce stade, confient les sources proches de l’Opposition, deux noms se posent déjà en favori dans l’optique de la candidature commune. Il s’agit de l’Udps de Félix Antoine Tshisekedi et Vital Kamerhe, président de l’Unc.
S’il n y a pas de couac, le candidat de l’Opposition sera soit l’un soit l’autre mais les bookmakers penchent pour Fatshi. Si Vital Kamerhe l’emporte côté stature, expérience- l’homme a été conseiller dans plusieurs cabinets ministériels, ministre, Secrétaire général du PPRD, président de l’Assemblée Nationale. Le porte-étendard de l’Union pour la Nation (UNC) est sorti 3ème lors de l’élection de 2011.
Côté poids sociologique et ancrage du parti dans le pays profond, Tshisekedi fils a beaucoup plus d’arguments à faire valoir. Il a été Secrétaire national aux relations extérieures de l’UDPS. Un parti qui, du haut de ses 36 ans d’âge jouit de l’antériorité et d’une présence dans le pays réel par rapport aux autres formations politiques de l’Opposition. Ce qui lui confère un statut particulier ou presque.
L’exercice pour l’Opposition consiste à voir parmi les éventails des critères, quels sont le plus déterminants."
"Présidentielle 2018 : vers le choc Fatshi – Shadary
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-42931_presidentielle_2018_vers_le_choc_fatshi_shadary.html
Après la désignation, depuis le 8 août 2018, du dauphin de Joseph Kabila à la course à la magistrature suprême, les choses se dessinent petit à petit pour le candidat commun de l'opposition à la présidentielle de décembre 2018.
Des sources renseignent qu'au regard des discussions qui se tiennent actuellement [mardi 2 octobre 2018] au siège du G7 à Kinshasa, Muzito, Katumbi et Matungulu seraient favorables à la candidature de Félix Tshisekedi comme adversaire d'Emmanuel Ramazani Shadary pour le compte de l'opposition.
Mais il y aurait encore un silence du côté de Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Martin Fayulu.
Pour rappel, lors du meeting de l'opposition du 29 septembre dernier à l'esplanade du boulevard triomphal, Jean-Pierre Bemba avait émis le vœu de voir ce candidat être élu cette semaine. Et Moïse Katumbi a vivement appelé à l'unité de l'opposition jusqu'au 23 décembre pour gagner les élections."
"Derniers réglages pour une candidature commune : L’opposition le 10 Octobre prochain à Paris
° https://lepotentielonline.net/2018/10/02/derniers-reglages-pour-une-candidature-commune-lopposition-le-10-aout-prochain-a-paris/
Face au FCC, l’Opposition s’organise. Après Bruxelles le 12 septembre 2018 et le meeting réussi du 29 septembre dernier à Kinshasa, c’est le 10 octobre prochain à Paris que les principaux leaders de l’Opposition se donnent rendez-vous pour resserrer leurs rangs et raffermir leur engagement. Sur place en Europe, Moïse Katumbi d’« Ensemble » et Jean-Pierre Bemba du MLC sont prêts à accueillir leurs compagnons pour s’atteler aux derniers réglages dans la perspective d’un programme commun et d’une candidature unique à aligner le 23 décembre 2018.
Par Le Potentiel
L’Opposition congolaise – en tout cas l’aile dure restée constante après ceux qui ont rejoint le FCC (front commun pour le Congo) – a le vent en poupe. Elle garde toujours son ancrage au sein de la population congolaise. Le 29 septembre dernier, personne ne donnait la chance à l’Opposition de mobiliser la population kinoise à son meeting de l’esplanade du boulevard Triomphal.
Malgré toutes les manœuvres de la Majorité au pouvoir, les Kinois se sont déplacés en grand nombre pour entendre les discours de leurs leaders. Adolphe Muzito, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Freddy Matungulu, Martin Fayulu n’ont pas dérogé à la règle. D’autres, se trouvant hors du pays, en l’occurrence Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba ont communié avec la base au moyen de nouvelles technologies de l’information et de la Communication. Autant dire que la réussite a bel et bien été au rendez-vous.
Réconfortée par la grande percée réalisée du 29 septembre 2018 à Kinshasa, l’Opposition projette de se retrouver prochainement à Paris, en France, pour approfondir les discussions. Dans l’entourage de Moïse Katumbi, principal artisan de la prochaine rencontre de Paris, on avance déjà une date. Il s’agit, sauf imprévu, du 10 octobre prochain.
En route pour Paris
Après Bruxelles le 12 septembre 2018, c’est donc dans la capitale française que l’Opposition se retranchera pour tirer les leçons du meeting de Kinshasa. Une chose est vraie : les opposants congolais, mais alors les vrais, ont mûri. Fini le temps de querelles intestines qui les ont longtemps fragilisés. L’heure est maintenant à la mobilisation générale autour d’un idéal commun : obtenir l’alternance démocratique par la voie des urnes. Le 29 septembre 2018 à Kinshasa, tous les leaders ont pris le ferme engagement de ne plus trahir. Visé par les critiques en raison de ses prises de position parfois contradictoires, Vital Kamerhe, candidat de l’UNC à la présidentielle, s’est aussi plié à la pression populaire, promettant de ne plus se détourner de la dynamique d’ensemble tracée depuis la rencontre du 12 septembre 2018 à Bruxelles.
Le 29 septembre 2018, l’unité et la loyauté au peuple ont rythmé la communion entre l’Opposition et le peuple. Un atout que tous ont juré de capitaliser. D’où, la prochaine rencontre de Paris passe, commente-t-on, pour une retraite en vue de la victoire du 23 décembre 2018.
Les thèmes de la rencontre devraient donc surement tourner autour des sujets sur lesquels une nette unanimité se dégage déjà dans les rangs de l’Opposition. Le principe d’une candidature unique de l’Opposition ne faisant plus l’objet d’une quelconque remise en cause, les leaders de l’Opposition vont sûrement se pencher sur un programme commun que portera en décembre prochain le candidat unique sur lequel tous jetteront leur dévolu.
Ce n’est pas pour autant que l’Opposition a renoncé à ses revendications. Le 12 septembre 2018, elle en a clairement fait mention dans la déclaration signée à Bruxelles. Face aux manœuvres du régime visant à organiser une fraude massive en vue de conserver le pouvoir, les leaders de l’Opposition avaient réaffirmé leur « refus de cautionner toute parodie d’élections ». Ils avaient posé neuf préalables, autant à la Céni qu’au gouvernement, pour des élections apaisées, libres, démocratiques et inclusives en décembre prochain.
Déclaration de Bruxelles : 30 jours après
Prenant à témoin le peuple congolais qui a le droit de choisir librement ses dirigeants à la faveur des élections démocratiques dont les résultats seront opposables à tout le monde, les leaders de l’Opposition ont exigé de la Céni et du gouvernement le respect des points ci-après posés comme des préalables : « Le rejet de la machine à voter imposée par la Céni en violation de la loi électorale ; le nettoyage du fichier électoral afin d’identifier et extraire les plus ou moins dix millions d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales ; la mise en œuvre immédiate des mesures de décrispation politique conformément aux dispositions de l’Accord de la Saint Sylvestre (libération des prisonniers politiques, le retour des personnalités politiques exilées, notamment les cas emblématiques traités dans le rapport sur la décrispation politique conduit par les évêques de la CENCO, la réouverture des médias et l’accès aux médias publics, la liberté de manifestation, la fin des tracasseries policières et administratives contre les opposants; la participation effective des candidats exclus ou invalidés pour des raisons politiques afin d’assurer la tenue d’élections inclusives ; l’accréditation et le déploiement des observateurs des instances internationales UN, UE, SADC, OIF et autres ; l’assistance de la communauté internationale à savoir les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la SADC et la CIRGL, sur le plan politique, financier et matériel pour organiser des élections inclusives dans la paix; le déploiement d’une force régionale de la SADC pour sécuriser le processus électoral, les candidats et la population ; la participation effective de la Monusco au processus électoral pour le transport du matériel et la logistique; la restructuration et l’audit de la Céni conformément au prescrit de l’Accord de la Saint Sylvestre ».
La déclaration de l’Opposition était assortie d’une mise en garde : « Faute de respecter ces préalables, la Céni et le gouvernement seront tenus responsables du chaos et des conséquences auxquelles conduira l’organisation d’une parodie d’élection ».
Sans doute, à Paris, les leaders de l’Opposition vont passer en revue la mise en œuvre de neuf préalables qu’ils ont soumis à la Céni et au gouvernement le 12 septembre 2018 à Bruxelles.
À première vue, un mois après la déclaration de Bruxelles, les choses n’ont pas évolué dans le bon sens. Bien au contraire. À la Céni, on fait fi de toutes les critiques formulées aussi bien contre les machines à voter que le fichier électoral. Quant à la décrispation politique, le gouvernement continue toujours à faire la sourde oreille. À moins de trois mois des élections du 23 décembre 2018, la situation n’a donc pas évolué. On est encore bien loin de l’apaisement tant attendu dans la perspective des élections prochaines.
C’est dans ce contexte d’incertitude de la tenue d’élections en décembre 2018 que l’Opposition va se retrouver à Paris. Loin des considérations pouvant viser le boycott des scrutins du 23 décembre – ce qui n’est pas dans l’agenda de l’Opposition – dans la capitale française, l’Opposition va plutôt se retrancher pour lever une option irréversible sur une vision partagée et un programme harmonisé, son candidat commun à l’élection présidentielle crédible. C’est le passage obligé, se dit-elle, pour maximiser les chances de gagner les scrutins de décembre prochain et répondre à l’attente de la population consistant à vivre une véritable alternance démocratique.
Mercredi prochain, tous les regards seront donc braqués sur Paris. On s’attend à ce qu’un portrait-robot de celui qui portera les couleurs de l’Opposition en décembre prochain soit clairement défini. C’est d’ailleurs le souhait de tout un peuple. Reste à espérer que l’Opposition concrétise ses engagements du 29 septembre 2018, à savoir ne plus trahir et œuvrer la main dans la main jusqu’à la victoire finale.
C’est à Paris que se dessinera le 10 octobre prochain, en grand format, l’unité d’une Opposition plus que jamais tournée vers l’alternance démocratique."
"Recherche d'une candidature commune : l’opposition en réunion stratégique le 10 octobre à Paris"
° http://www.adiac-congo.com/content/recherche-dune-candidature-commune-lopposition-en-reunion-strategique-le-10-octobre-paris
"RDC : prudence autour du choix du candidat de l’opposition"
° https://www.dw.com/fr/rdc-prudence-autour-du-choix-du-candidat-de-lopposition/a-45707498
"Désignation candidat commun opposition, G. Kyungu : « c’est un problème extrêmement délicat, les démarches sont en cours… »"
° http://7sur7.cd/new/designation-candidat-commun-opposition-g-kyungu-cest-un-probleme-extremement-delicat-les-demarches-sont-en-cours/
"Discussions désignation candidat commun opposition, non associé, le candidat Mabaya déclare : « …les résultats de ces concertations n’arriveront à rien du tout » (interview)"
° http://7sur7.cd/new/discussions-designation-candidat-commun-opposition-non-associe-le-candidat-mabaya-declare-les-resultats-de-ces-concertations-narriveront-a-rien-du-tout-interview/
"« Pas de machine à voter, pas d’élections en 2018 », G. Kyungu : « le 23 décembre, Nangaa doit savoir que c’est la fin de Kabila »"
° http://7sur7.cd/new/pas-de-machine-a-voter-pas-delections-en-2018-g-kyungu-le-23-decembre-nangaa-doit-savoir-que-cest-la-fin-de-kabila/
"RDC: plainte de candidats contre les avantages dont bénéficie Ramazani Shadary
° https://afrique.lalibre.be/25354/rdc-plainte-de-candidats-contre-les-avantages-dont-beneficie-ramazani-shadary/
Sept candidats à la présidentielle du 23 décembre ont publié une déclaration commune à Kinshasa, mardi, pour protester contre les avantages dont bénéficie le candidat du régime, Emmanuel Ramazani Shadary, par rapport à ses concurrents.
Sept des 21 candidats admis à concourir à la présidentielle du 23 décembre ont publié mardi une déclaration commune. Il s’agit de Marie Josée Ifoku Mputu, Sylvain Maurice Masheke Ngerakueyi, Théodore Ngoy Ilunga wa Senga, Yves Mpunga, Gabriel Mokia Mandemo, Seth Kikuni Masudi et Radjabo Mbira Tebabho Soborabo.
Ils y dénoncent les avantages matériels provenant de l’Etat dont bénéficie Emmanuel Ramazani Shadary, candidat
du régime sous l’étiquette Front commun pour le Congo (FCC). Ils évoquent des voitures de police avec gyrophare et des véhicules de l’armée, avec leur personnel. Ils exigent du président hors mandat Joseph Kabila et de son gouvernement le retrait de ces avantages ou d’en doter les vingt autres candidats également.
Les sept candidats demandent aussi au chef de l’Etat et à son gouvernement d’interdire aux membres du gouvernement, aux autorités provinciales, urbaines, municipales et locales de faire campagne pour le candidat du FCC en profitant de leur position et de moyens de l’Etat. Et d’interdire à toutes les institutions, dont les universités, de se mettre au service du candidat Ramazani Shadary.
Ce dernier fait l’objet de sanctions de l’Union européenne depuis mai 2017 en raison de son rôle dans la sanglante répression au Kasaï et au Kongo-central lorsqu’il était ministre de l’Intérieur. Depuis février 2018, il est également frappé par des sanctions de la Suisse."
"Le Collectif de 7 candidats à la présidentielle proteste contre la prise en otage de la RTNC par le gouvernement pour la propagande du FCC"
° http://7sur7.cd/new/le-collectif-de-7-candidats-a-la-presidentielle-proteste-contre-la-prise-en-otage-de-la-rtnc-par-le-gouvernement-pour-la-propagande-du-fcc/
"Présidentielle : 7 candidats demandent à Kabila et au gouvernement de retirer les véhicules de la police et forces armées dotés à R. Shadary (Déclaration)"
° http://7sur7.cd/new/presidentielle-7-candidats-demandent-a-kabila-et-au-gouvernement-de-retirer-les-vehicules-de-la-police-et-forces-armees-dotes-a-r-shadary-declaration/
° https://actualite.cd/2018/10/03/presidentielle-en-rdc-7-candidats-demandent-kabila-et-au-gouvernement-de-retirer-les
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17244
"Présidentielle : sept candidats contre les avantages accordés à Shadary - Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=211589&Actualiteit=selected
"Présidentielle en RDC : 7 candidats demandent à Kabila et au gouvernement de retirer les véhicules de la police et de l’armée dotés à Shadary"
° https://actualite.cd/2018/10/02/rdc-presidentielle-7-candidats-exigent-les-elections-sur-bulletin-de-vote
"Présidentielle-RDC : 7 candidats exigent l’impression des bulletins de vote
° https://www.radiookapi.net/2018/10/03/actualite/politique/presidentielle-rdc-7-candidats-exigent-limpression-des-bulletins-de
Sept candidats à l’élection présidentielle : Marie Josée Ifoku, Sylvain-Maurice Masheke, Théodore Ngoy, Yves Mpunga, Gabriel Mokia, Seth Kikuni et Radjabo Tebaro Soborabo, ont exigé mardi 2 octobre à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de procéder “sans désemparer” à l’impression de bulletins de vote pour les élections du 23 décembre.
Dans une déclaration commune, ces candidats affirment que l’élection avec bulletin de vote est le seul mode de vote prescrit par le législateur congolais. Ils plaident pour la mise en place d’une commission technique comprenant la CENI, le CNSA et le gouvernement en vue de vérifier l’impression de ces bulletins de vote. Selon eux, cette impression n’aura pas d’incidences négatives sur le calendrier électoral.
Ils préviennent que la CENI et le gouvernement porteraient la responsabilité de tout report du scrutin, si cette commission n’est pas mise en place.
Les signataires de la déclaration protestent aussi contre « la prise en otage de la RTNC par le pouvoir », qui fait de ce média public un instrument de propagande du FCC, l’atteinte aux leaders de l’opposition à travers des éditoriaux et le refus de ce media public de couvrir et de diffuser les manifestations de partis de l’opposition et des candidats indépendants ».
Au cours d’une réunion tenue la semaine dernière avec les leaders politiques, la CENI avait décliné toute responsabilité en cas de la non-tenue des élections à la fin de l’année."
"Vite le bulletin de vote papier. Présidentielle 2018 : un nouveau bloc de 7 candidats se dévoile !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/02/vite-le-bulletin-de-vote-papier-presidentielle-2018-un-nouveau-bloc-de-7-candidats-se-devoile/
"Elections en RDC: de nouveaux candidats récusent la machine
° http://www.rfi.fr/afrique/20181003-elections-rdc-nouveaux-candidats-recusent-machine
En RDC, les scrutins présidentiels, législatifs et provinciaux sont prévus pour le 23 décembre. De nombreux points sont encore loin de faire consensus comme le fichier électoral ou encore la machine à voter. Les principaux opposants et la société civile la jugent peu fiable et demandent son abandon. Ce mardi, d’autres candidats ont fait de même lors d’une déclaration commune.
Plusieurs autres candidats à la présidence de la République ont décidé de joindre leurs voix à tous ceux qui récusent la machine à voter. Ils exigent l’usage des bulletins de vote papier.
« Dans les délais prévus »
« En procédant comme le prévoit son calendrier à l’impression maintenant et au déploiement des bulletins de vote papier, la Commission électorale nationale indépendante restera toujours dans les délais prévus pour la tenue de l’élection présidentielle le 23 décembre 2018 », estime le porte-parole du collectif, le pasteur Théodore Ngoyi.
Selon la déclaration, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et le gouvernement porteraient toute responsabilité en cas de report des élections attendues le 23 décembre prochain.
Confiscation des médias officiels
Ces candidats protestent aussi contre la confiscation des médias officiels au seul profit du candidat Front commun pour le Congo (FCC) : « Nous, les candidats présents protestons énergiquement contre la prise en otage de la FCC par les pouvoirs en place faisant de cette institution publique un instrument de propagande des actions d’un seul mouvement politique, en l’occurrence le Front commun pour le Congo ».
Pour sa part, le gouvernement devra doter tous les candidats à la présidence de la République des mêmes dispositifs sécuritaires que ceux mis à la disposition du candidat FCC."
"Unis pour des élections de décembre. Présidentielle 2018 : Moka et Kin-Kiey disent non à la machine à voter !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/02/unis-pour-des-elections-de-decembre-presidentielle-2018-moka-et-kin-kiey-disent-non-a-la-machine-a-voter/
"Machine à voter : « Même au sein de la Majorité, il y a ceux qui n’en veulent pas mais ne peuvent pas le dire », (Thomas Lokondo)"
° http://7sur7.cd/new/machine-a-voter-meme-au-sein-de-la-majorite-il-y-a-ceux-qui-nen-veulent-pas-mais-ne-peuvent-pas-le-dire-thomas-lokondo/
° http://7sur7.cd/new/koffi-olomide-sur-la-machine-a-voter-pourquoi-voulez-vous-etre-pionnier-en-experimentant-une-chose-qui-peut-rendre-la-tache-difficile-au-pays/
"Seule la Vérité libère, non l’illusion, ni le mensonge, ni la trahison"
° http://www.congoindependant.com/seule-la-verite-libere-non-lillusion-ni-le-mensonge-ni-la-trahison/
"La transition avec les administrateurs de la société civile (TASC), première étape d’une inévitable refondation"
° http://www.congoindependant.com/la-transition-avec-les-administrateurs-de-la-societe-cuvile-tasc-premiere-etape-dune-inevitable-refondation/
"Élections : Le PALU et ses Alliés se désolidarisent de la majorité présidentielle en réaffirmant leur autonomie et indépendance (déclaration)
° http://7sur7.cd/new/elections-le-palu-et-ses-allies-se-desolidarisent-de-la-majorite-presidentielle-en-reaffirmant-leur-autonomie-et-independance-declaration/
Lié pendant près de 12 ans à la majorité présidentielle par un accord politique, le Palu vient officiellement de le rompre. Le Parti Lumumbiste Unifié et ses alliés iront aux élections de façon autonome et indépendante. Ceci a pour conséquence qu’ils ne soutiendront pas le candidat à la présidentielle de décembre prochain du camp au pouvoir, désigné par le président Kabila. La fin d’une époque. L’idylle politique aura donc duré plus d’une décennie. Le Palu estime avoir été abusé car la Majorité présidentielle non seulement n’a pas soutenu le candidat Palu à la présidentielle de 2018 après ses soutiens à l’actuel président sortant en 2006 et en 2011. Pire, le Palu crie à la trahison après que son candidat Antoine Gizenga ait été aussi invalidé.
Une pilule amère qui est restée en travers la gorge du Palu et ses alliés.
Dans une déclaration ce mercredi 3 octobre 2018, le regroupement politique « PALU et Alliés », a salué la publication de listes définitives de candidats présidents et députés par la Commission Électorale Nationale Indépendante, mais déplore l’invalidation de la candidature d’Antoine Gizenga.
Le 2ème vice-président dudit regroupement, Henri Thomas Lokondo, a rappelé l’autonomie qui les caractérise, dans leurs engagements politiques, afin de gagner les prochaines élections.
Cette décision est consécutive à la réunion extraordinaire tenue le 26 septembre dernier sur la situation générale du pays et l’évaluation du processus électoral en cours.
« Le regroupement politique PALU et Alliés condamne les derniers massacres perpétrés dans la ville de Beni, qui constituent une menace réelle à la paix et à la sécurité », a déclaré H. Thomas Lokondo.
S’agissant de la machine à voter, le PALU et Alliés dit constater un manque de consensus et recommande à la CENI de poursuivre les échanges avec différentes parties prenantes, afin de rassurer tout le monde."
° https://actualite.cd/2018/10/03/rdc-le-palu-deplore-linvalidation-de-gizenga-et-clame-son-autonomie
"Pressions tous azimuts contre tout report des élections en RDC"
° http://www.latempete.info/32261-2/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"RDC: le Palu d’Antoine Gizenga se désolidarise de la Majorité présidentielle
° http://www.rfi.fr/afrique/20181004-rdc-le-palu-antoine-gizenga-desolidarise-majorite-presidentielle
En RDC, Antoine Gizenga et ses alliés se désolidarisent de la Majorité présidentielle et proclament leur indépendance et leur autonomie. Ils l'ont fait savoir dans une déclaration lue au siège national du Parti lumumbiste unifié (Palu) à Kinshasa.
L'ancien Premier ministre, Antoine Gizenga, a été écarté de la liste des candidats à la présidence de la République. La Commission électorale a jugé sa candidature irrecevable et la Cour constitutionnelle a abondé dans le même sens. Selon les deux institutions, le formulaire du candidat avait été signé par une personne non habilitée.
D'où la colère du Regroupement politique Palu et alliés qui avait présenté la candidature de Gizenga. « Le Conseil national demande aux militants, les militants du Parti lumumbiste unifié et des partis alliés, de rester unis, mobilisés et de s’abstenir de prêter oreille aux discours démobilisateurs d’où qu’ils viennent. Le regroupement Palu et alliés réaffirme son autonomie et son indépendance dans son engagement politique pour le triomphe », a déclaré le député national Henri Thomas Lokondo, deuxième vice-président du Regroupement.
Concernant la machine à voter, qui est au centre de la controverse au sein de l'opinion, le Regroupement Palu et alliés constate qu'il n'y a pas consensus au sein de la classe politique. D'où la nécessité de résoudre les points de divergence en vue des élections crédibles et transparentes, expliquent les fidèles d'Antoine Gizenga."
"L’ère des divorces ?"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/03/lere-des-divorces/
"PALU-Majorité : le divorce est consommé !"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-42970_palu_majorite_le_divorce_est_consomme.html
" Kabila-Gizenga : Divorce enfin consommé"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17254
° https://7sur7.cd/new/kabila-gizenga-divorce-consomme/
"Machine à voter : le PALU encourage le dialogue CENI – classe politique"
° https://www.radiookapi.net/2018/10/04/actualite/politique/machine-voter-le-palu-encourage-le-dialogue-ceni-classe-politique
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"Blocage du processus électoral : Du 23 au 25 octobre, l’opposition en conclave en Afrique du Sud
° https://lepotentielonline.net/2018/10/19/blocage-du-processus-electoral-du-23-au-25-octobre-lopposition-en-conclave-en-afrique-du-sud/
À deux mois des élections du 23 décembre 2018, l’opposition – toutes tendances confondues- se retrouvera, du 23 au 25 octobre 2018, sur les terres de Mandela pour aborder la ligne droite des élections de cette fin de l’année. À Kinshasa, comme ailleurs, l’heure est aux derniers réglages pour la rencontre de Johannesburg. À l’issue de ce conclave, candidats à la présidentielle et ténors de l’opposition prévoient de fixer l’opinion sur les grandes questions de l’heure, notamment la candidature commune de l’opposition, le fichier électoral corrompu et la machine à voter.
Par Le Potentiel(...)"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/19/la-route-du-sud-2/
"[RDC-Elections] Kimbuta saisie, l’opposition confirme sa marche pacifique de ce 26 octobre"
° http://www.depeche.cd/rdc-elections-kimbuta-saisie-lopposition-confirme-sa-marche-pacifique-de-ce-26-octobre/
° http://7sur7.cd/new/marche-du-26-octobre-kimbuta-saisi-elle-partira-de-lechangeur-jusquau-siege-de-la-ceni-pour-deposer-un-memorandum-opposition/
"Marche du 26 octobre : L’UDPS n’a pas signé la correspondance de l’opposition adressée à Kimbuta"
° http://7sur7.cd/new/marche-du-26-octobre-ludps-na-pas-signe-la-correspondance-de-lopposition-adressee-a-kimbuta/
"Candidat commun : Qui apportent quoi comme force ? - Le Potentiel
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-43526_candidat_commun_qui_apportent_quoi_comme_force.html
Le décryptage de la cartographie électorale pour faire gagner le candidat commun de l’Opposition passe absolument par l’unité des sept ténors de l’Opposition dont les candidatures ont été soit écartées, soit encore maintenues, par la Céni et le pourvoir pour crédibiliser la fraude qui se prépare avec la machine à voter.
Mais, avec ou sans cette machine, l’Opposition est très proche de réussir l’alternative tant voulue par le peuple congolais au point que même la tricherie ne pourra rien changer à cette détermination. Aussi, pour ne point prêter le flanc à des prétextes tendant à accréditer la thèse d’un éparpillement des voix de l’Opposition, il est ainsi temps qu’une analyse de la cartographie électorale de l’Opposition soit mise en avant pour faire la démonstration incontestable de la victoire contre le dauphin désigné par le président Joseph Kabila.
Les sept ténors de l’Opposition Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Moïse Katumbi, Freddy Matungulu et Félix Tshisekedi sont avertis que la victoire devra se construire de manière commune, toute démarche solitaire étant vouée à justifier un soutien souterrain à Kabila et sa majorité.
Comment donc se présentent les forces en présence pouvant faire gagner le candidat commun de l’Opposition ? Où sont-elles géographiquement et politiquement constituées? Comment pourra se faire un report des voix à l’appel de ces sept ténors? Est-il possible pour le candidat commun de l’Opposition de gagner sans l’apport de l’un ou l’autre?
Autant d’interrogation que la cartographie ci-dessous permettra de déterminer la pertinence de ce que l’on peut appeler candidature commune de l’Opposition. Dans cette course, il n’y aura pas un seul gagnant. Ce sera la victoire de l’union sacrée qui permettra au peuple congolais de se mobiliser et d’administrer la preuve que la souveraineté populaire ne peut être prise en otage par un groupe d’individus aux intentions bien connues des populations à travers leurs gestions aux conséquences néfastes sur le pays.
Jean-Pierre Bemba: il est quasiment certain que le mot d’ordre du chairman du Mouvement de libération du Congo sera suivi à plus de 70% dans l’ex-Équateur où il compte des millions de partisans, dans une partie du Kongo Central et par une frange des habitants du Kinshasa. Mais avec seulement cet électorat, le candidat commun de l’Opposition n’aura pas garanti son élection.
Moïse Katumbi: Avec sa plate-forme électorale Ensemble, il est en mesure de réussir un report des voix dans une bonne partie du Katanga, dans le Nord-Kivu particulièrement dans le Grand-Nord, le pays Nande où il peut compter sur son allié Antipas Mbusa Nyamuisi. Katumbi dispose également d’un crédit électoral dans la province orientale et à Kinshasa. Son apport avec ses soutiens à travers toutes les provinces est un atout déterminant. Son éloignement des frontières nationales n’a rien changé quant à sa popularité.
Adolphe Muzito: l’ex-enfant terrible du Palu a démontré qu’il a effectivement le contrôle de la base militante de ce parti historique de la RDC. Cette démonstration a l’avantage de rassurer le candidat commun de l’Opposition du report des voix en sa faveur, à la condition que les promesses qu’il fait à son électorat soit porté par celui que l’Opposition va choisir.
Avec lui, la base qui a pris un nouvel élan viendra du Bandundu, d’une partie non négligeable de Kinshasa et dans le Kasaï. Sa dernière tournée a démontré sa capacité de mobilisation après sa confirmation dans les rangs de l’Opposition.
Martin Fayulu: n’est pas en reste. Son dynamisme lui a conféré une envergure qui lui permet de jouer un rôle clé dans l’élection du candidat commun de l’Opposition. Sa base dans le Bandundu et à Kinshasa vont constituer un apport supplémentaire dont le candidat commun a tant besoin. Il n’est pas exclu que lui-même aussi soit ce candidat commun qui a tant besoin des voix apportées par les autres.
Vital Kamerhe: l’enfant terrible de Walungu et de Bukavu a une emprise réelle sur l’électorat du Sud-Kivu. Son apport en faveur du candidat commun, il est lui-même de la course, a besoin de ces millions d’électeurs du Sud-Kivu. Désigné candidat commun ou non, son fief fera la décision puisqu’il va peser de manière décisive sur la balance.
Freddy Matungulu qui a abattu un grand travail d’implantation depuis son retour au pays est arrimé clairement à la cause de l’Opposition. Ce travail est tel que sa candidature a été perçue comme celle d’une expertise au service de l’alternance. Son apport est déterminant dans la mesure où l’Opposition compte additionner et non soustraire. Il va sans dire que lui aussi se prépare à jouer ce rôle de candidat commun.
Félix Antoine Tshisekedi est de ceux qui ont toujours cru en une candidature commune de l’Opposition. Sa base du Kasaï, de Kinshasa et du Kongo Central est une réserve de voix qui fera la différence dans la victoire du candidat commun.
Grâce à cette configuration, l’Opposition est proche de la victoire.
Quant au candidat commun, il devra disposer d’une masse critique personnelle suffisante, en terme d’électorat pour que les apports de ses pairs soient un appoint. Il ne lui suffira pas de gagner mais aussi et surtout d’être solide du point de vue politique et populaire ici à Kinshasa pour résister au complot de ses adversaires et à la contestation de la ville-capitale Kinshasa, siège des institutions. Le candidat commun doit être populaire pour faire gagner aussi les candidats députés de sa coalition aux élections législatives."
"Candidature commune de l’Opposition : Bientôt un tête-à-tête Kamerhe-Tshisekedi
° https://lepotentielonline.net/2018/10/17/candidature-commune-de-lopposition-bientot-un-tete-a-tete-kamerhe-tshisekedi/
Au sein de l’opposition, le principe d’une candidature commune à la présidentielle du 23 décembre 2018 est presqu’acquis. Il s’impose cependant quelques derniers réglages entre les deux candidats en lice, à savoir Vital Kamerhe de l’Unc et Félix Tshisekedi de l’Udps. Dans leurs états-majors respectifs, on y travaille sérieusement et l’on se dit prêt à amorcer les grandes discussions. Le plus évident est que Kamerhe et Tshisekedi devraient se rencontrer dans les tout prochains jours pour un tête-à-tête avant d’élargir le cercle des échanges à d’autres ténors de l’opposition, candidats à la présidentielle.
Par Le Potentiel(...)"
° https://cas-info.ca/2018/10/candidature-commune-de-lopposition-vital-kamerhe-et-felix-tshisekedi-projettent-une-nouvelle-rencontre-pour-poursuivre-les-discussions/
° https://lepotentielonline.net/2018/10/15/candidature-commune-de-lopposition-tshisekedi-kamerhe-eviter-la-meme-erreur/
"[RDC- Elections] Machine à voter : Fayulu et dix autres candidats président de la République disent non "
° http://www.depeche.cd/rdc-elections-machine-a-voter-fayulu-et-10-autres-candidats-president-de-la-republique-disent-non/
(Kinshasa, le 18 octobre 2018)- 11 candidats sur 21 retenus par la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), disent non à la machine à voter. Ces derniers, ont signés conjointement une déclaration qui a été rendue publique ce jeudi 18 octobre. Ils demandent l’exclusion immédiate de cet outil qu’ils jugent d’illégal dans le processus électoral.
Kin-Kiey Mulumba et les siens, éxigent dans leur déclaration, la libéralisation des médias publiques(la chaîne nationale RTNC) et le respect de droits humains.
Retenez que cette déclaration a portée les signatures des 11 candidats dont: Martin Fayulu, Freddy Matungulu, Seth Kikuni, Marie-Josée Ifoku, Théodore Ngoy, Sylvain Masheke, Jean Mabaya, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Joseph Mba Maluta, Noël Tshiani et Radjabo Tebabo.
Rappelons que les points soulevés par ces candidats président de la République menacent la crédibilité du processus électoral."
"Présidentielle : 11 candidats exigent la mise à l’écart « immédiate » de la machine à voter du processus électoral"
° https://cas-info.ca/2018/10/presidentielle-11-candidats-exigent-la-mise-a-lecart-immediate-de-la-machine-a-voter-du-processus-electoral/
"RDC: 11 candidats à la présidentielle exigent la mise à l’écart de la machine à voter et l’accès égal aux médias publics"
° https://www.radiookapi.net/2018/10/19/actualite/politique/rdc-11-candidats-la-presidentielle-exigent-la-mise-lecart-de-la
"Récusant la machine à voter. Présidentielle 2018 : les onze candidats pour l’impression des bulletins de vote papier"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/18/recusant-la-machine-a-voter-presidentielle-2018-les-onze-candidats-pour-limpression-des-bulletins-de-vote-papier/
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/18/diabolo-in-machina-2/
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/18/a-lecart-la-machine-a-voter-elections-2018-jean-goubald-donne-raison-a-koffi-olomide/
"RDC : des candidats à la présidentielle réclament une protection policière"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/19/rdc-des-candidats-a-la-presidentielle-reclament-une-protection-policiere/
"Seth Kikuni à propos de Shadary : « Je ne peux pas me ranger derrière un candidat que je combats politiquement »"
° https://actualite.cd/2018/10/19/seth-kikuni-propos-de-shadary-je-ne-peux-pas-me-ranger-derriere-un-candidat-que-je
"RDC-Présidentielle : Trois candidats se disent menacés pour avoir dénoncé la machine à voter"
° https://actualite.cd/2018/10/19/rdc-presidentielle-trois-candidats-se-disent-menaces-pour-avoir-denonce-la-machine-voter
"RDC-Présidentielle : Le candidat Théodore Ngoy accuse la garde de Shadary de l’avoir menacé de mort"
° https://actualite.cd/2018/10/17/rdc-presidentielle-le-candidat-theodore-ngoy-accuse-la-garde-de-shadary-de-lavoir-menace
"RDC-Présidentielle : M.J. Ifoku craint pour sa sécurité et alerte la Monusco et les ONGDH"
° https://www.africa243.com/rdc-presidentielle-m-j-ifoku-craint-pour-sa-securite-et-alerte-la-monusco-et-les-ongdh/
° https://www.africa243.com/rdc-acaj-condamne-le-harcelement-de-m-j-ifoku-et-exige-la-liberation-de-son-conseiller/
"Crise politique en RDC: une candidate à la présidentielle « empêchée » de voyager
° https://afrique.lalibre.be/26032/crise-politique-en-rdc-une-candidate-a-la-presidentielle-empechee-de-voyager/
L’unique femme candidate à la présidentielle du 23 décembre en République démocratique du Congo, Marie-Josée Ifoku, a accusé mercredi le pouvoir de Kinshasa de l’avoir empêché de sortir du pays, à deux mois d’un scrutin majeur.
...
« Je reçois régulièrement des menaces de la part des services de sécurité et la majorité me demande de soutenir la candidature de Emmanuel Ramazani Shadary », a affirmé Mme Ifoku.. (...)"
« J’ai quitté la majorité pour combattre ce système pourri », « on nous empêche de sortir du pays, qu’en sera-t-il lors de la campagne électorale? », s’est-elle interrogé.(...)"
° https://afrique.lalibre.be/26048/rdc-cinq-journalistes-enleves-un-expert-belge-expulse/
° https://afrique.lalibre.be/26010/rdc-une-journaliste-arretee-pour-diffamation-a-kinshasa/
"RDC: « La réussite aux élections est fonction de la surveillance avec ou sans machine à voter » (Peter Kazadi)"
° https://actualite.cd/2018/10/19/rdc-la-reussite-aux-elections-est-fonction-de-la-surveillance-avec-ou-sans-machine-voter
"Muzito annonce des journées villes-mortes, des marches et des meetings"
° https://forumdesas.org/spip.php?article17388
"Verdict populaire au stade des martyrs : « toboyi machine à voter ! »"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/14/verdict-populaire-au-stade-des-martyrs-toboyi-machine-a-voter/
"Présidentielle, législatives nationales et provinciales : campagne interdite à l’Opposition ! - Le Phare"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=211676&Actualiteit=selected
"Refus de la machine à voter : week-end noir pour l’opposition à Lubumbashi - Le Phare"
° https://www.radiookapi.net/2018/10/15/actualite/revue-de-presse/le-phare-refus-de-la-machine-voter-week-end-noir-pour
° http://7sur7.cd/new/lubumbashi-lecran-geant-qui-devait-retransmettre-le-message-de-katumbi-emporte-par-la-police/
° https://actualite.cd/2018/10/14/rdc-lopposition-se-reorganise-pour-son-prochain-meeting-lubumbashi
° http://7sur7.cd/new/marches-du-26-octobre-nogec-accuse-lopposition-de-chercher-un-dialogue-pour-une-nouvelle-transition/
° https://lepotentielonline.net/2018/10/17/recadrage-du-processus-electoral-la-ceni-zappe-le-cnsa/
° https://lepotentielonline.net/2018/10/15/elections-en-rdc-les-organisations-de-la-siciete-civile-redoutent-le-pire/
"Le schéma du FCC après le 23 décembre 2018 : Kabila va instaurer une « dictature de développement »"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/14/le-schema-du-fcc-apres-le-23-decembre-2018-kabila-va-instaurer-une-dictature-de-developpement/
"Justin Bitakwira : « La RDC a besoin d'une dictature positive comme au Rwanda »"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-43360_justin_bitakwira_la_rdc_a_besoin_d_une_dictature_positive_comme_au_rwanda.html
"Présidentielle en RDC : Le Palu apporte son soutien à Shadary
° https://actualite.cd/2018/10/19/presidentielle-en-rdc-le-palu-apporte-son-soutien-shadary
Le Parti Lumumbiste Unifié ( PALU) dont le leader Antoine Gizenga a été écarté de la course à la présidentielle a enjoint ce vendredi 19 octobre, à sa base et tout son électorat de "soutenir" le candidat "indépendant" Emmanuel Ramazani Shadary à l'élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain dans le pays.(...)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"RDC : l'UDPS pose des conditions avant de participer à la marche du 26 octobre
° https://www.radiookapi.net/2018/10/21/actualite/politique/rdc-ludps-pose-des-conditions-avant-de-participer-la-marche-du-26
L’UDPS, parti politique de l’opposition, pose des conditions avant de prendre part à la marche de l’opposition prévue le vendredi 26 octobre à travers la République. Selon le secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, il y a des divergences majeures au sein de l’opposition qu’il faut aplanir.
«Le fait que nous n'avons pas signé la lettre annonçant cette marche prouve à suffisance qu'il y a des divergences majeures qu'il faut vider avant que nous ne puissions nous engager dans quoi que ce soit. Avant d'avancer sur ce schéma, nous devons nous mettre d'accord sur bon nombre de questions, notamment sur le boycott ou la participation aux élections. Nous devons nous rassurer tous que nous allons aux élections ou nous les boycottons. Nous ne pouvons pas être embarqués dans une logique de boycott tout en se présentant à l'opinion comme si nous étions d'accord pour les élections», a dénoncé Jean-Marc Kabund.
Il reproche à ses partenaires de l’opposition de prendre un schéma unique, contraire aux attentes de son parti.
«Nos amis sont dans un schéma unique. Ils ne veulent écouter personne et nous on ne peut pas continuer à avancer comme ça. Ce qui est grave ce que je suis là, je participe à toutes les réunions. Je ne vois pas les choses avancer dans le sens de la désignation d'un candidat commun. C'est ce qui est déplorable», note M. Kabund."
"UDPS : les raisons du rétropédalage sur la machine à voter"
° https://scooprdc.net/2018/10/21/udps-les-raisons-du-retropedalage-sur-la-machine-a-voter/
On tire à boulets rouges sur l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) depuis que ce parti a manifesté sa détermination d’aller aux élections avec ou sans machine à voter le 23 décembre. Scooprdc.net a approché Augustin Kabuya, secrétaire général adjoint en charge de la mobilisation, pour en savoir plus sur ce que beaucoup de Congolais qualifie de volteface et d’acte de trahison de l’UDPS mais également sur les soupçons de son rapprochement avec le Front Commun pour le Congo (FCC) et de corruption qui pèsent sur son président Félix Tshisekedi. Ci-dessous l’intégralité de l’interview :
Scooprdc.net : Augustin Kabuya bonjour !
Augustin Kabuya : bonjour !
Scoop : l’UDPS a toujours rejeté la machine à voter depuis longtemps, mais il n’y a pas trois ou quatre jours, l’UDPS accepte d’aller aux élections avec ou sans machine à voter le 23 décembre prochain, qu’est ce qui justifie ce rétropédalage ?
A.K : d’abord je tiens à préciser ici que nous tous, je parle de l’ensemble de candidats président de la république et de toutes les formations politiques toutes les tendances confondues. Nous tous, quand on s’est dirigé vers la CENI pour déposer nos candidatures, on savait très bien qu’il y avait la machine à voter. Et deuxième élément, il y a parmi les candidats président de la république, certains de leurs membres qui continuent à faire la promotion de cette même machine à voter, jusqu’à la preuve du contraire ils n’ont jamais eu le courage d’attaquer ou de désavouer certains de leurs membres qui sont à la CENI en train de faire cette promotion, c’est une précision importante.
Et ceux qui pensent aujourd’hui que l’UDPS a pris une mauvaise voie, ils se trompent. L’UDPS veut mettre fin à la distraction préparée par la mouvance kabiliste et la CENI. D’après les informations en notre possession, monsieur Nangaa n’est pas prêt pour nous organiser des élections, mais il est en train de nous distraire comme dans un film où vous voyez un bandit qui apparait avec une arme en plastique, quand il vous brandit cette arme, vous paniquez, il prend tout ce que vous avez. c’est la situation que nous avons aujourd’hui. Je peux vous rassurer que nous voulons d’abord mettre fin à ce régime qui nous a colonisé pendant 18 ans. Et si nous disons que nous ne voulons pas d’élections, quelle est l’alternative pour mettre fin à ce régime ? Il y aura un fameux dialogue où les hommes politiques vont discuter de leurs postes sans penser à notre peuple, c’est ce que l’UDPS ne veut pas. Nous voulons mettre monsieur Nangaa devant un fait accompli et ses parrains de la majorité.
Scoop : est-ce que vous êtes maintenant rassuré qu’avec la machine à voter, il n’y aura pas tricherie ?
A.K. : En 2011, Etienne Tshisekedi avait battu monsieur Kabila aux élections. Il n’y avait pas la machine à voter et ceux qui avaient même planifié cette tricherie sont en train de nous donner de leçons aujourd’hui.
Scoop : Est-ce que votre démarche ne va-t-elle pas à l’encontre de votre allié le G7 avec qui vous êtes dans le rassemblement ?
A.K. : Ecoutez, nous sommes en politique. Nous l’UDPS, on nous a toujours mal compris lorsque nous posons le problème. Cette affaire que vous évoquez ce n’est pas du nouveau. D’abord, bien avant le début de ce processus, nous avions posé le problème si nous pouvions nous prononcer pour le boycott. Personne n’était en mesure de se prononcer. Mais quand on ne peut pas se prononcer pour le boycott, on se cache derrière la machine à voter, cela veut dire quoi ?
Le 29 septembre, nous avons critiqué la machine à voter au cours d’un meeting populaire. Nous, l’UDPS, nous avons fait de propositions responsables, mais les amis ont fait sourde oreille. Le problème est très fondamental : on doit d’abord mettre de côté nos intérêts et regarder l’intérêt de la population. Si aujourd’hui nous ne disons pas question de machine à voter, nous nous mettons à l’écart, on nous dira bravo c’est une bonne chose ! Mais qu’est-ce que Joseph Kabila va devenir ? Il va s’éterniser au pouvoir, il va se justifier devant la communauté tant nationale qu’internationale qu’on lui avait demandé de ne plus se présenter, il l’a fait ; qu’on lui a dit de présenter un dauphin, il a accepté ; qu’on lui a dit de présenter un calendrier, la CENI a présenté un calendrier, mais voilà que c’est l’opposition qui a refusé les élections.
Scoop : Donc cette démarche n’a pas été suivie ou acceptée par vos alliés ? C’est ce que vous voulez dire ?
A.K. : Je vais vous répondre très brièvement. Nous étions en discussion avec nos amis et je n’ai pas du tout apprécié ce qu’ils nous ont fait. Je vais vous le dire maintenant : le 11 octobre, nous avons sorti un communiqué, le communiqué là était signé par un de mes collègues, un secrétaire général adjoint, en la personne de monsieur Guy Bau. Et dernièrement, la lettre qu’on a amenée à l’Hôtel de ville, j’étais même souffrant mais j’ai accepté d’apposer ma signature sur cette lettre comme secrétaire général adjoint de l’UDPS au même titre que Babala qui est secrétaire adjoint au MLC, mais quand ils sont arrivés, et pour nuire l’image de l’UDPS vis-à-vis de l’opinion, ils ont pris la lettre où il n’y avait pas la signature de l’UDPS mais avec le nom de l’UDPS, ils sont allés déposer ça à l’Hôtel de ville, vous pensez que agir comme-ça c’est vraiment favoriser l’unité dont vous faites allusion ? La réponse est non !
Quand on paie les journalistes pour insulter notre président par certains candidats qui pensent aujourd’hui qu’ils sont devenus très meilleurs que l’UDPS, et vous trouvez ça normal ? Nous disons ceci : dans le contexte actuel, nous sommes pour l’unité mais on doit se regarder en face qu’on se dise des vérités. Si les gens sont prêts pour le boycott, nous, nous sommes le champion en boycott au lieu de se cacher derrière la machine à voter, ou ceci et cela.
Scoop : si nous prenons l’opposition comme un fruit, vous voulez dire qu’il y a un ver dans le fruit ?
A.K. : Affirmatif ! Il y a un problème réel. Est-ce que vous trouvez ça normal que de gens qui ont présenté Kabila comme le génie de ce pays, en dehors de lui personne ne pouvait réfléchir à sa place, aujourd’hui les mêmes personnes viennent vers nous et ce sont elles qui, maintenant nous donnent des leçons pour refuser la machine à voter. Nous savons que ces personnes-là ont planifié pour qu’il y ait encore glissement du mandat de monsieur Kabila. Et vous voulez que nous acceptions ça ?
Scoop : Là vous pensez à Kinkiey Mulumba ?
A.K. : Oui, c’est de lui que je parle ! Est-ce que vous trouvez ça normal ? On doit même respecter notre peuple !
Scoop : Mais il y a de gens qui disent que votre président a été soudoyé avec 3 millions de dollars et qu’il y aurait un jet déjà disponible pour sa campagne électorale ?
A.K. : je vais vous dire une chose, les gens doivent apprendre quand même à être bien éduqué avant de dire n’importe quoi. Monsieur Félix Tshisekedi quand vous le regardez comme-ça, c’est quelqu’un qui n’a pas l’air de la malhonnêteté ou bien de fraude. Que représente 3 millions de dollars par rapport au rapatriement de corps d’Etienne Tshisekedi ? On lui avait conditionné : vous acceptez la primature, le corps de votre père rentre au pays. Il a tout refusé. S’il refuse le rapatriement de quelqu’un qui l’a mis au monde pour l’intérêt de cette population et aujourd’hui on veut faire croire à l’opinion qu’il a touché 3 millions de dollars pour trahir le Congo ! C’est un montage des gens qui veulent le glissement de monsieur Kabila. Mais nous, nous sommes déterminés à arrêter son règne le 23 décembre prochain.
Scoop : Selon vous, ce montage est venu d’où ?
A.K. : Ah oui, même certain de vos confrères sont payés matin, midi et soir pour insulter notre candidat président monsieur Félix Tshisekedi mais nous, nous disons ceci : le terrain-là est glissant et nous, nous allons nous défendre jusqu’à la dernière minute, nous ne trahirons jamais la mémoire d’Etienne Tshisekedi.
Scoop : Comment sont les relations actuellement entre Félix Tshisekedi et Moise Katumbi ?
A.K. : Je ne peux pas vous dire quelque chose là-dessus, lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour tisser leur amitié, ils ne m’avaient pas consulté, et aujourd’hui s’ils veulent continuer avec leur amitié ou rompre, ils ne reviendront pas vers moi dire Augustin comment tu trouves ? Félix c’est mon chef hiérarchique, le président de mon parti, monsieur Moise Katumbi est chef d’une plateforme politique, je ne peux pas me mêler de leur relation. Quand ils s’étaient rencontrés, ils ne m’avaient pas demandé l’autorisation.
Scoop : Justement, mais c’est votre allié ?
A.K. : Je n’ai pas nié qu’il n’est pas notre allié. Comme mon président n’a pas dit que Moïse Katumbi n’est plus notre allié, je confirme et considère qu’il est toujours notre allié.
Scoop : Comment vous trouvez la démarche du CLC qui a aussi appelé au rejet de la machine à voter ?
A.K. : Mais c’est leur droit, nous sommes en démocratie. Si aujourd’hui ils ont levé l’option de critiquer la machine à voter, ça devient sujet d’actualité ?
Scoop : Donc maintenant là, vous voulez mettre Kabila et la CENI dos au mur, vous acceptez les élections avec la machine à voter, mais comment vous allez contrôler la fraude parce qu’il y aura beaucoup de bureaux de vote ?
A.K. : Voilà ce qu’on s’était dit avec nos amis : répartissons-nous les taches pour encercler ces gens ici, ils n’ont pas cette volonté d’aller aux élections. Nous à l’UDPS, on avait fait de bonnes propositions : le MLC, vous prenez tout l’Equateur et la Province orientale. L’UNC, une partie de l’Est ; Ensemble de Moise Katumbi, vous prenez une partie de Katanga et une partie de l’Est y compris l’UDPS et vous Dynamique, vous prenez une partie du Kongo central avec l’UDPS, Kinshasa et une partie de Bandundu. Nouvel Elan avec l’honorable Muzito, prenez le Bandundu pour nous faciliter la tache avec le président Matungulu. Et cette réunion était d’ailleurs dirigée par l’honorable Muzito qui avait bien apprécié nos propositions, mais tout ça s’était rejeté en bloc.
La dernière réunion avec les candidats président de la République que Nangaa avait organisée, n’est-ce pas Nangaa leur a dit que pour les gens qui voulaient revenir sur la machine à voter, que la porte était leur ouverte ! Mais c’était une histoire qui était déjà planifiée, on vous pousse à la porte ! Nous, nous avons dit que nous voulons tourner la page Kabila d’ici le 23 décembre, nous voulons tourner cette page, nous ne pouvons pas le laisser comme-ça. Ils ont trompé l’opinion qu’ils vont organiser les élections. Quand vous regardez dans 60 jours avec quelle logistique pour déployer dans toute l’étendue du pays !
Scoop : Donc vous le mettez au défi tout en sachant qu’il n’y aura pas élection le 23 décembre ?
A.K. : Oui, il n’y en aura pas, ils ne sont pas prêts pour nous amener aux élections. Vous savez monsieur le journaliste, souvent l’UDPS a toujours été mal comprise par nos frères de l’opposition.
Scoop : Votre mot de la fin ?
A.K. : Le mot de la fin, j’attire l’attention des uns et des autres, ne donnons pas la chance à monsieur Joseph Kabila et à la CENI. Entrons dans leur distraction. Si nous nous mettons d’accord, nous allons encercler monsieur Kabila avec Corneille Nangaa et l’opposition va gagner, mais si nous rejetons tout dès le départ, nous serons tous condamnés ! On va dire que le pouvoir avait accepté les élections, et comme vous, vous avez refusé, il faut attendre après cinq ans. Et lui (Kabila) va rester au pouvoir !
Scoop : Merci Augustin Kabuya
A.K. : C’est moi qui vous remercie.
"RDC-Processus électoral : les trois inquiétudes de la CENI !
° https://scooprdc.net/2018/10/20/rdc-processus-electoral-les-trois-inquietudes-de-la-ceni/
Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a présenté, vendredi 19 octobre, lors de la réunion interinstitutionnelle tenue à la Cité de l’Union Africaine et présidé par le Chef de l’Etat Joseph Kabila, trois inquiétudes majeures pouvant impacter négativement sur le processus électoral en cours et qui apparaissent pour lui comme des défis à relever.
Il s’agit premièrement de ce que Corneille Nangaa a appelé « velléités de glissement du calendrier » dans le chef de certains acteurs politiques qui se servent du prétexte du refus de la machine à voter comme paravent, ainsi que la question des électeurs sans empreintes.
Deuxièmement, Nangaa évoque les poches d’insécurités nécessitant des mesures particulières, le Kidnapping ou prise d’otages et séquestrations avec brimades des agents de la CENI dans certains territoires. Troisièmement enfin, le président de la CENI parle de la persistance de l’épidémie d’Ebola dans certains coins de la RDC.
Bien que pour le financement du processus, le patron de la Centrale électorale rassure qu’aucune entorse fatale n’était à explorer en rapport avec le plan du décaissement, il a tout de même estimé qu’il y avait nécessité de mettre à sa disposition les moyens requis pour les étapes critiques restantes. Ainsi, après les éclairages de Corneille Nangaa, les chefs d’institutions réunis autour du président Joseph Kabila (Assemblée nationale, Sénat, CNSA, Gouvernement) sont parvenus à dégager un consensus sur la poursuite sans relâche de l’exécution des activités calendaires restantes en vue de l’organisation effective des scrutins combinés le 23 décembre 2018."
"Polémique autour de la machine à voter et du fichier électoral : « Il y a manifestement une équipe qui n’a pas envie de jouer », constate Néhémie Mwilanya
° https://www.digitalcongo.net/article/5bbc7cd7408c7c0004d949bf/
"MACHINE A VOTER, ENROLES SANS EMPREINTES : Prétextes pour un nouveau dialogue politicien"
° https://lemaximum.cd/machine-a-voter-enroles-sans-empreintes-pretextes-pour-un-nouveau-dialogue-politicien/
"Kinshasa : Déclaration de candidats Président sur l'abandon de la machine à voter de Nangaa"
"Actu Expliquée 20.10 : PALU soutient Shadary + UDPS ira aux élections avec Machine à Voter"
"GABRIEL MOKIA ALOBI BRAVO NA UDPS BALANDI IDÉOLOGIE NA YE AVEC MACHINE BA KO KENDE ÉLECTION"
"Kiosque 22-10-2018 Félix TSHISEKEDI passe à la vitesse supérieure KABILA et ses faux opposants rêve"
"Mike Mukebayi: Felix Tshisekedi a trahir Opposition, abimisi n'a vérités na mpwasa"
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"RD Congo : ce « coup » que préparent Kabila et Tshisekedi
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rd-congo-ce-coup-que-preparent-kabila-et-tshisekedi-22-10-2018-2264791_2365.php
ANALYSE. Aussi surréaliste que cela puisse paraître, les deux hommes politiques mènent des tractations pour crédibiliser le processus électoral et se partager le « gâteau postélectoral ».
Avec le flou artistique qu'il entretient ainsi que les tractations avec Tshisekedi, Joseph Kabila montre vraiment qu'il est prêt à tout pour garder le pouvoir.
Alors que le 23 décembre prochain, date théoriquement prévue pour les élections en RDC, approche à grands pas, les négociations vont bon train entre le pouvoir et l'UDPS. Objectifs : crédibiliser le processus électoral en cours et se répartir les postes à l'issue du scrutin. Pour donc donner du crédit à un processus électoral qui en manque cruellement, Joseph Kabila s'est trouvé un partenaire idéal en la personne de Félix Tshisekedi. Le fils de feu Étienne Tshisekedi, opposant historique à Mobutu, puis à Kabila père et fils, dirige l'un des principaux partis d'opposition du pays, l'UDPS. Mais il présente une autre grande qualité aux yeux de Joseph Kabila. Son dossier de candidature à l'élection présidentielle, pourtant validé par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), est truffé de motifs d'invalidation. À commencer par les diplômes que Felix Tshisekedi a exhibés, mais qu'il n'a en réalité jamais obtenus.
Kabila « tient » Tshisekedi
Avec le président de l'UDPS, Kabila sait donc qu'il peut négocier, car, comme il le dit son entourage, « il le tient ». Et c'est précisément ce qui s'est passé. Depuis plusieurs mois, le fils du Sphinx de Limete négocie avec le pouvoir en place. En participant aux élections qu'elle n'a aucune chance d'emporter, l'UDPS apporte sa caution au processus électoral, permettant de le crédibiliser aux yeux de l'opinion et de la communauté internationale. L'objet de la négociation est de se répartir, une fois l'élection passée, le pouvoir. Tshisekedi sera intronisé chef de l'opposition et, au terme d'un semblant de dialogue (un de plus), désigné comme Premier ministre par le président de la République, afin de nommer un gouvernement d'union nationale.
Un scénario déjà écrit ?
Un président de la République qui sera, sans surprise, le dauphin désigné par Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary. Mais celui-ci ne le sera, président, que pour un court intérim. Sa mission sera en effet de changer dès que possible le mode de scrutin de l'élection présidentielle (qui ne se fera plus au suffrage universel direct, mais au second degré), un stratagème qui doit permettre à l'actuel chef de l'État de retrouver son poste le plus rapidement possible. Une fois son ouvrage accompli, Shadary démissionnera. Une nouvelle élection présidentielle anticipée aura lieu. Mais ce scénario bien huilé, qui satisfait les intérêts des deux partis, le Front commun pour le Congo (FCC, plateforme électorale du pouvoir) comme l'UDPS, comporte un défaut majeur. La seule participation de cette dernière et de quelques autres opposants (dont l'UNC de Vital Kamerhe qui négocie, lui aussi, avec le pouvoir) aux scrutins à venir ne suffit pas à crédibiliser le processus électoral en cours.
Les machines à voter : l'écueil à gérer
Les critiques se focalisent en particulier sur la machine à voter (rapidement rebaptisée « machine à voler » dans le pays), lourdement soupçonnée d'être l'instrument d'une fraude massive en faveur du pouvoir. À juste titre manifestement. Selon diverses sources concordantes, ces machines seraient en cours de programmation afin de fournir le jour du vote les résultats souhaités par le pouvoir.
Mais pour contourner l'obstacle, le clan de Joseph Kabila pense avoir trouvé la solution. En faisant une demi-concession. Il s'agirait en effet, via la Céni, totalement soumise au pouvoir, d'admettre que la machine à voter ne sera pas utilisée lors de l'élection présidentielle. En revanche, elle le sera bien dans le cadre des élections législatives et provinciales.
Pour le pouvoir en place, cette solution n'offre que des avantages. Elle lui permet de montrer qu'il est prêt à lâcher du lest sur l'une des revendications majeures de l'opposition. En même temps, cela ne préjudicie en rien à la capacité du pouvoir de manipuler le vote le jour des élections. En effet, il est aisé de modifier le résultat sorti des urnes dans le cadre d'une présidentielle avec une circonscription unique et seulement 21 candidats. Les méthodes habituelles, qui ont largement prouvé leur efficacité par le passé, en 2006 et 2011, suffiront amplement.
Des candidats « battus par l'informatique » ?
En revanche, la tâche est bien plus ardue dans le cadre d'élections législatives et provinciales où les circonscriptions se comptent par milliers et les candidats par dizaines de milliers. Il est dès lors aisé pour chacun de ces candidats, dans les différents bureaux de vote du pays, de placer ses scrutateurs afin de s'assurer du bon déroulement du scrutin. Et en cas de litige, les PV de dépouillement du scrutin pourront être transmis à la Cour constitutionnelle par les plaignants qui seront alors rétablis dans leurs droits. D'où le maintien pour ces scrutins législatifs et provinciaux de la machine à voter qui, en quelques clics, permettra de modifier les résultats du vote.
Chacun garde en mémoire l'invalidation de l'élection aux législatives de novembre 2011 des deux frères du pasteur Ngoy Mulunda, alors président de la Commission électorale nationale indépendante, l'un à Kalemie, l'autre à Malemba Nkulu. À l'issue du vote, ses adversaires floués avaient récupéré les PV de dépouillement pour les porter devant la cour constitutionnelle. Se ralliant à l'évidence, celle-ci n'avait eu d'autres choix que d'invalider l'élection des frères du président de la Céni.
Les principales victimes de ce schéma longuement mûri seront le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et Ensemble de Moïse Katumbi. Ces deux mouvements, qui englobent plusieurs plateformes électorales en leur sein, présenteront le plus grand nombre de candidats aux élections législatives et provinciales. Mais avec la machine à voter, il est fort à parier que leurs candidats, même vainqueurs dans les urnes, seront donnés battus par l'informatique. Ainsi, après avoir été exclus de la course à la présidentielle, leurs leaders Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi ayant été empêchés par le pouvoir de se présenter, leurs partis respectifs se voient à leur tour écartés du reste de la compétition électorale.
Félix Tshisekedi, futur Premier ministre ?
C'est ainsi que chacun y trouvera son compte. Joseph Kabila garantira la victoire de son camp et s'offrira la perspective d'un retour rapide au poste de président. Quant à Félix Tshisekedi, il sera intronisé leader de l'opposition et Premier ministre d'un gouvernement d'union nationale. Inespéré pour celui qui est souvent raillé comme un « fils à papa » en raison de son manque de charisme et d'un sens incertain de la décision.
C'est ce deal qui explique le fait que l'UDPS, depuis quelque temps, se désolidarise de manière de plus en plus flagrante du reste de l'opposition. La semaine dernière, le courrier adressé au gouverneur André Kimbuta annonçant la grande manifestation de l'opposition le 26 octobre prochain à Kinshasa contre la machine à voter a été signé par tous les principaux opposants à l'exception du parti de Félix Tshisekedi. La même semaine, Jean-Marc Kabund y Kabund écrivait ceci sur son compte Twitter : « Aucune raison ne pourra justifier le report des élections en RDC. Les scrutins doivent se tenir le 23 décembre. Nous sommes formels. » Manière de dire, comme la majorité présidentielle, que les élections doivent avoir lieu, peu importe dans quelles conditions. Enfin, ce samedi 20 octobre, Augustin Kabuya, le porte-parole de l'UDPS, a enfoncé le clou, déclarant que « cette histoire de la candidature commune [au sein de l'opposition], c'est une distraction ».
Une succession d'éléments pour le moins révélateurs qui a incité La Lucha à tirer la sonnette d'alarme sur Twitter, un réseau social très utilisé en RDC. « Des rumeurs sur un deal occulte entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila pour servir à légitimer la parodie électorale du 23 décembre 2018 ont circulé. En s'éloignant du reste de l'opposition sur les machines à voter, l'UDPS n'aide pas à dissiper pareilles rumeurs, bien au contraire ! » a prévenu le célèbre mouvement citoyen. Une tournure subtile qui démontre bien que personne n'est dupe.
Reste maintenant pour Joseph Kabila à faire le plus dur. Passer de la théorie à la pratique. Car il est tout sauf certain, pour des raisons à la fois budgétaires, logistiques, politiques et diplomatiques, que les élections en RDC pourront avoir lieu le 23 décembre prochain."
"URGENT-VIDEO:Honoré Ngbanda appelle les congolais à divorcer définitivement des politiciens qui ne cessent de les trahir !
Le Président national de l’APARECO , Mr Honoré Ngbanda décortique toute l’actualité politique de la RDC et parle : des véritables objectifs de la CENCO, du 23 Décembre 2018, de l’implantation des réseaux terroristes en RDC, de l’OIF, de l’Angola, du Prix Nobel attribué à D.Mukwege, du soulèvement populaire , etc…"
° https://www.info-apareco.com/2018/10/21/urgent-videohonore-ngbanda-appelle-les-congolais-a-divorcer-definitivement-des-politiciens-qui-ne-cessent-de-les-trahir/
"LES CONGOLAIS REAGISSENT EN DIRECT SUR L'ACTUALITE EN RDC"
"TOZELA le 23.Dec TE ! Entre l'espoir et l'inquiétude LA RESISTANCE HAUSSE LE TON. Deuxième Partie"
"FLASH LORENZO-KABILIE:Coup de froid dans la relation diplomatique entre le Congo et l'Angola"
"Actu Expliquée 22.10 : Election au parfum d'Ibiza -venise rénové + Rupture Katumbi Tshisekedi"
"T'LA du 22.10 : Rupture Katumbi - Tshisekedi, quelles conséquences pour l'unité de l'opposition?"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
L'opposition (ou ce qu'il en restera ?) de nouveau en conclave en Afrique du Sud ; pour un programme et un candidat commun ?
Que se passe-t-il à l'Udps, les faits, leurs mobiles profonds et leurs chances de réussite : qui peut nous en dire suffisamment pour qu'on sache où l'on en est, où l'on va ???
Ainsi que veut exactement dire Kabund lorsque sans se démonter il nous assène cette quasi-énigme selon laquelle l’Udps devra aller cette fois aux élections avec ou sans la machine pour « ne pas donner de prétexte à Kabila de s’éterniser au pouvoir » ?
Pour moi l'objectif d'en finir enfin avec le régime de "JK' que justifierait l'Udps pour privilégier les élections tout de suite quelles que soient les conditions - machine à tricher, fichier pollué... - n'est ni spécifique à elle, elle vaut pour toutes les forces ni n'est un gage de réussite, il est même la voie la plus compliquée car elle confronte alors tous les stratagèmes du pouvoir plantés exprès pour ne permettre à aucun autre parti de gagner : Kabund fort de ses légitimes espoirs se crée et nous crée une fable généreuse mais quelque peu irréaliste...
Ailleurs, cette position de l'Udps traduit la longue impatience d'un grand parti populaire fatigué de n'avoir jamais été au pouvoir plus de trois décennies durant, loin des mérites de son immense audience nationale : longtemps abonnée aux "chaises vides" elle veut cette fois "participer" comme pour conjurer ses nombreux rdv ratés.
Il se passe ainsi aujourd'hui que là où hier personne ne pourrait arracher du Vieux Lider Maximo un compromis facile, plus utilitaire que fondé sur des convictions, aujourd'hui son fils et son équipe se laisseraient plus volontiers instrumentaliser pourvu qu'à terme l'Udps comme le pouvoir sortent gagnant/gagnant comme on dit aujourd'hui et comme l'Udps l'imagine trop vite...
La fable d'une victoire enfin à leur portée malgré les obstacles est bien moins crédible, il n'est pas dans l'absolu plus facile de gagner parce qu'on aurait seulement des témoins plus nombreux alors que le pays est plus vaste et que "machine à tricher et fichier pollué" sont là justement pour qu'aucun autre parti que celui au pouvoir ne gagne, l'empressement de l'Udps de rattraper le temps perdu n'y fera rien. Voilà...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Que se passe-t-il à l'Udps, les faits, leurs mobiles profonds et leurs chances de réussite : qui peut nous en dire suffisamment pour qu'on sache où l'on en est, où l'on va ???
Ainsi que veut exactement dire Kabund lorsque sans se démonter il nous assène cette quasi-énigme selon laquelle l’Udps devra aller cette fois aux élections avec ou sans la machine pour « ne pas donner de prétexte à Kabila de s’éterniser au pouvoir » ?
Pour moi l'objectif d'en finir enfin avec le régime de "JK' que justifierait l'Udps pour privilégier les élections tout de suite quelles que soient les conditions - machine à tricher, fichier pollué... - n'est ni spécifique à elle, elle vaut pour toutes les forces ni n'est un gage de réussite, il est même la voie la plus compliquée car elle confronte alors tous les stratagèmes du pouvoir plantés exprès pour ne permettre à aucun autre parti de gagner : Kabund fort de ses légitimes espoirs se crée et nous crée une fable généreuse mais quelque peu irréaliste...
Ailleurs, cette position de l'Udps traduit la longue impatience d'un grand parti populaire fatigué de n'avoir jamais été au pouvoir plus de trois décennies durant, loin des mérites de son immense audience nationale : longtemps abonnée aux "chaises vides" elle veut cette fois "participer" comme pour conjurer ses nombreux rdv ratés.
Il se passe ainsi aujourd'hui que là où hier personne ne pourrait arracher du Vieux Lider Maximo un compromis facile, plus utilitaire que fondé sur des convictions, aujourd'hui son fils et son équipe se laisseraient plus volontiers instrumentaliser pourvu qu'à terme l'Udps comme le pouvoir sortent gagnant/gagnant comme on dit aujourd'hui et comme l'Udps l'imagine trop vite...
La fable d'une victoire enfin à leur portée malgré les obstacles est bien moins crédible, il n'est pas dans l'absolu plus facile de gagner parce qu'on aurait seulement des témoins plus nombreux alors que le pays est plus vaste et que "machine à tricher et fichier pollué" sont là justement pour qu'aucun autre parti que celui au pouvoir ne gagne, l'empressement de l'Udps de rattraper le temps perdu n'y fera rien. Voilà...
"Candidat commun de l’opposition, machine à voter, fichier électoral pollué… : Conclave de la vérité en Afrique du Sud
° http://www.lephareonline.net/candidat-commun-de-lopposition-machine-a-voter-fichier-electoral-pollue-conclave-de-verite-afrique-sud/
Sauf imprévu, le Conclave de l’Opposition s’ouvre ce mardi 23 octobre 2018 à Johannesbourg, en Afrique du Sud. Selon le programme établi par les organisateurs, les travaux se clôturent le jeudi 25 octobre. Ce forum aura, entre autres matières à son ordre du jour, celle concernant la désignation de son candidat commun pour la présidentielle du 23 décembre 2018, après l’adoption préalable du « programme commun » à piloter par cet oiseau rare.
Pendant deux jours, soit du 23 au 24 octobre au pays de Nelson Mandela, les sociétaires de l’Opposition devraient relever le défi de se ranger derrière un « candidat commun » pour gagner la bataille de l’alternance au sommet de l’Etat en décembre 2018.
Des sources concordantes assurent que 3 présidentiables de l’Opposition retenus sur la liste définitive de la CENI (Commission
Electorale Nationale Indépendante), notamment Félix Tshisekedi (UDPS), Martin Fayulu (Dynamique) et Freddy Matungulu (CNB). pourraient effectuer le déplacement de l’Afrique du Sud pour participer à cette grande messe de l’opposition.
Tout pourrait se jouer autour de ces trois candidats encore en lice pour le choix du candidat commun.
On apprend que Moise Katumbi, le candidat de l’Ensemble invalidé pour l’élection présidentielle et toujours persona non grata au pays, sera représenté par le Secrétaire général de sa plate-forme, Delly Sesanga. Le précité, qui a quitté le pays dimanche dernier pour Paris, il pourra rejoindre, à partir de la capitale française, ses compagnons de lutte en Afrique du Sud.
Selon l’entourage de Vital Kamerhe, président de l’UNC, celui-ci sera absent en Afrique du Sud. Il reste à Kinshasa, indique-t-on, pour
finaliser les préparatifs de la marche du vendredi 26 octobre. Quant à Molisho, Secrétaire général adjoint de l’Ensemble, il remplace
Pierre Lumbi, qui est resté au pays pour des raisons de santé. En l’absence de Jean-Pierre Bemba, le MLC (Mouvement de Libération du
Congo) aligne sa Secrétaire générale, Eve Bazaiba, pour le Conclave de Johannesburg.
Dans une matinée politique qu’il a animé dimanche à l’Est de Kinshasa avant de prendre son vol pour la capitale française, Delly Sessanga, président de l’Envol, a réaffirmé devant les militants de son parti la ferme volonté de l’opposition de désigner, par consensus, un candidat commun pour signer le certificat de décès du pouvoir en place qui, selon lui, a ruiné le pays pendant 17 ans.
Il a précisé que les négociations sont très avancées pour la désignation d’un candidat commun de l’opposition.
C’est le lieu de relever tout de même que ce conclave de l’opposition s’ouvre sur fond d’une divergence majeure entre sociétaires au sujet du rejet ou non de la machine à voter pour les scrutins du 23 décembre. Cette divergence vient de semer le doute dans les esprits sur la capacité de l’opposition à relever le défi du choix du candidat commun pour défaire le candidat le candidat du FCC (Front Commun pour le Congo).
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) vient se démarquer de ses « alliés » de l’opposition qui ne jurent que par la
mise à l’écart de la machine à voter comme préalable à leur participation à la compétition électorale du 23 décembre 2018. Le
Secrétaire général de ce parti phare de l’Opposition, Jean-Marc Kabund, a déclaré hier lundi à la presse que sa formation politique
ira aux élections avec ou sans la machine à voter, compte tenu du risque d’un nouveau « glissement » du calendrier électoral et de
l’absence d’un plan de riposte contre le refus catégorique de la Ceni de la retirer de l’organisation des élections.
Tout en respectant le point de vue de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, le secrétaire général de l’Union pour la Nation
Congolaise (UNC), a souligné s’en tenir à la déclaration commune de l’opposition faite lors du meeting du 29 septembre 2018. Baudouin Mayo estime que la divergence sur la machine à voter entre l’UDPS et les autres candidats de l’opposition est surmontable, étant donné que les négociations des couloirs se poursuivent pour que l’opposition parle le même langage au sujet de tous les problèmes qui touchent au processus électoral."
"Programme commun et candidature unique. RSA : Bemba, Katumbi, Fayulu, Kamerhe, Matungulu, Muzito et Félix en conclave !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/22/programme-commun-et-candidature-unique-rsa-bemba-katumbi-fayulu-kamerhe-matungulu-muzito-et-felix-en-conclave/
"RDC-Elections : Nouvelle rencontre de l’opposition cette semaine à Johannesburg"
° https://actualite.cd/2018/10/22/rdc-elections-nouvelle-rencontre-de-lopposition-cette-semaine-johannesburg
"A Johannesburg, l’opposition rencontre l’exécutif sud-africain et les acteurs internationaux ce mercredi"
° https://cas-info.ca/2018/10/a-johannesburg-lopposition-rencontre-lexecutif-sud-africain-et-les-acteurs-internationaux-ce-mercredi/
"Conclave de l’opposition en Afrique du Sud, Kabund : « une rencontre ordinaire, la priorité aujourd’hui c’est le candidat commun »"
° http://7sur7.cd/new/conclave-de-lopposition-en-afrique-du-sud-kabund-une-rencontre-ordinaire-la-priorite-aujourdhui-cest-le-candidat-commun/
"RDC-Elections : L'opposition appelle à de nouvelles manifestations le 26 octobre"
° https://actualite.cd/2018/10/11/rdc-elections-lopposition-appelle-de-nouvelles-manifestations-le-26-octobre
"Marche du 26 octobre: Kimbuta invite l’opposition à une séance de travail ce mercredi"
° https://actualite.cd/2018/10/23/marche-du-26-octobre-kimbuta-invite-lopposition-une-seance-de-travail-ce-mercredi
° https://www.jeuneafrique.com/650994/politique/elections-en-rdc-pouvoir-et-opposition-appellent-a-manifester-successivement/
° https://www.jeuneafrique.com/644468/politique/elections-en-rdc-lopposition-appelle-a-des-marches-de-protestation/
"Elections
Machine à voter en RDC : l’UDPS de Félix Tshisekedi fait-elle désormais bande à part ?
° https://www.jeuneafrique.com/651167/politique/machine-a-voter-en-rdc-ludps-de-felix-tshisekedi-fait-elle-desormais-bande-a-part/
Les récents propos de responsables de l'UDPS laissent entendre que le principal parti de l'opposition serait désormais prêt à prendre part aux élections du 23 décembre, malgré le maintien de la controversée machine à voter. Qu'en est-il vraiment ?
Pour l’instant, Félix Tshisekedi ne pipe mot. La polémique ne cesse pourtant d’enfler à Kinshasa depuis la récente sortie médiatique de certains de ses lieutenants sur le recours à la machine à voter pour les élections à venir en RDC, le 23 décembre. Jusqu’ici, l’opposition a toujours appelé à l’abandon de cet engin. Mais il n’est plus certain que cette position soit entièrement partagée au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
« Nous nous devons de dire la vérité au peuple : en réalité, la machine à voter ne constitue qu’un prétexte pour ne pas aller aux élections », affirme à Jeune Afrique Peter Kazadi, le directeur de cabinet adjoint du leader de l’UDPS, en charge des questions politiques, juridiques et administratives. C’est lui qui a lancé le débat sur les réseaux sociaux, en laissant entendre, sur son compte Twitter, que l’UDPS pourrait finalement aller aux élections « avec ou sans la machine à voter ».
Peter Kazadi @kazadi_peter
Dire que nous irons aux élections avec ou sans MAV n'annule pas les critiques formulées contre cette dernière. C'est mettre la CENI devant un fait accompli et le Peuple devant ses responsabilités. Seule la surveillance des élections peut sauver nos votes.
21:26 - 20 oct. 2018
Peter Kazadi s’en explique : « Selon nos renseignements, Corneille Nangaa [le président de la Commission électorale nationale indépendante – Ceni, ndlr] ne sera pas en mesure de déployer les 100.000 machines à voter nécessaires pour le scrutin du 23 décembre, pourtant il continue à utiliser le maintien de ces engins comme un prétexte pour pousser l’opposition au boycott, et ainsi maintenir au pouvoir Joseph Kabila à l’issue d’autres conciliabules. »Ce proche de Félix Tshisekedi n’épargne pas non plus « certains amis de l’opposition », écartés « légalement ou illégalement » de la course. « Ils cherchent à hypothéquer l’avenir démocratique du pays jusqu’à ce qu’ils soient de nouveau en mesure de participer à la présidentielle », dénonce-t-il. Trois leaders exclus du scrutin – l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, l’ex-vice-président de la République, Jean-Pierre Bemba, et l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito – forment pourtant, depuis quelques semaines, une coalition avec quatre autres candidats encore en lice (Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Freddy Matungulu et Martin Fayulu).Les candidats invalidés cherchent à hypothéquer l’avenir démocratique du pays », selon Peter Kazadi
La (nouvelle) position de l’UDPS
« Pour nous, à l’UDPS, quel que soit le mode de vote qui sera utilisé, nous estimons que nous devons aller aux élections. Appeler au boycott, c’est faire le jeu de Kabila, tranche Peter Kazadi. Ce qui importe aujourd’hui, c’est notre capacité à surveiller ce processus électoral. Lors des deux derniers cycles électoraux, en 2006 et 2011, l’opposition n’avait pas suffisamment déployé de témoins et le régime en avait profité pour tricher. Nous devons en tirer les leçons. »
Autrement dit, l’UDPS ne rejette plus de manière systématique la machine à voter. « Mais notre position n’a pas évolué », tente de nuancer Abraham Luakabuanga, l’un des secrétaires nationaux du parti, en charge de la communication. « Notre parti ira aux élections avec la machine à voter si la Ceni répond à toutes les recommandations émises tant par les experts britanniques que par l’Organisation internationale de la Francophonie », poursuit cet ancien porte-parole de Félix Tshisekedi.
Mi-septembre, la Westminster foundation For Democracy (WFD) avait, entre autres, demandé, à l’issue de son examen des machines à voter, que les communications externes, la carte SIM et le réseau wifi incorporés à ces engins soient déconnectés et que 660 bulletins de vote au maximum soient imprimés par chaque machine pour « éviter un excès de votes ».
« Félix Tshisekedi bashing »
Sur les réseaux sociaux, le réajustement de la position de l’UDPS intrigue. Certains soupçonnent un arrangement que son chef, Félix Tshisekedi, aurait passé avec le régime de Joseph Kabila ; d’autres parlent d’une « trahison ». Mais la rupture n’est pas encore consommée. Olivier Kamitatu, le porte-parole de Moïse Katumbi, l’a rappelé le lundi 22 octobre sur Twitter, appelant les uns et les autres à mettre fin au « Félix Tshisekedi bashing ».
« Pourquoi beaucoup s’agitent-ils ? Jusque-là, Félix Tshisekedi, président de l’UDPS, ne s’est pas encore ouvertement exprimé sur le sujet et appelle toujours à l’unité de l’opposition », complète un autre proche de Katumbi. Visiblement, les alliés veulent jouer l’apaisement. Mais pour combien de temps ?
Une réunion devrait rassembler les sept leaders de l’opposition à partir du 23 octobre à Johannesburg. D’après nos informations, Moïse Katumbi, qui a prévu d’aller rendre un dernier hommage à son prédécesseur au poste de gouverneur du Katanga, décédé en Afrique du Sud, fera le déplacement. Mais la présence de Félix Tshisekedi n’est pas garantie. D’autant que ses lieutenants dénoncent déjà une rencontre « manipulée » autour du choix du candidat commun de l’opposition."
"MACHINE A VOTER
L’UDPS se démarque de Ensemble, MLC, UNC..."
° https://forumdesas.org/spip.php?article17457
"Et voici la machine à diviser !
° https://forumdesas.org/spip.php?article17459
De la machine à voter, que de galéjades ! "Machine à tricher", "machine à voler"… Voilà que s’invite une plaisanterie, pas du goût des opposants. A savoir "la machine à diviser" …l’opposition.
Division ? Oui. Les initiés aux arcanes de l’Opposition en entrevoient déjà les démons. Ironie du sort : c’est la machine à voter qui est sur le point d’engendrer la machine à diviser les anti-kabilistes, toutes générations confondues.
La décision de l’UDPS de ne plus faire de cette "imprimante ?" une question de vie ou de mort est en passe d’avoir raison de "l’union sacrée" de l’opposition. Quitte à faire cavalier seul, le parti tshisekediste a prévenu ses pairs qu’avec ou sans machine à voter, il irait aux élections.
Cela a l’avantage d’être clair. Cela a aussi le mérite de renseigner sur les limites de l’alliance des anti-kabilistes. Cela a surtout le don paradoxal de faire de la machine à voter non plus un point de ralliement de tous les opposants, mais une pomme de discorde !
L’Opposition ne parlera plus d’une seule et même voix sur la machine à voter. Si elle restera une hypothèque voire un épouvantail pour les katumbistes, bembistes…, il n’en est plus de même pour les tshisekedistes de Limete. Sous réserve de la suite, les décors d’un énième remake de l’écroulement de l’édifice unitaire côté opposition semblent plantés. Depuis les années 90 avec la légendaire "Union sacrée", les oppositions zaïro-congolaises se construisent et se déconstruisent de la même manière.
Sans avoir la prétention d’asséner des vérités d’Evangile ni de révéler les conclusions d’une thèse en sciences po, hier comme aujourd’hui, les regroupements de l’opposition portent en eux-mêmes les germes de leur destruction. Car, ils n’avaient pour unique principe actif que l’anti-mobutisme. Primaire pour certains, sentimental pour d’autres. Mutatis mutandis, l’anti-kabilisme diffus tient lieu d’unique dénominateur en ce qui concerne les décennies Kabila père et fils.
Pas l’once d’une vision commune sur les enjeux vitaux du pays autour de laquelle structurer le combat. Ceci pourrait expliquer que la machine à voter devienne si facilement une machine à diviser. "
"L’UDPS ira aux élections avec ou sans la machine pour « ne pas donner de prétexte à Kabila de s’éterniser au pouvoir » – Jean Marc Kabund"
° https://cas-info.ca/2018/10/ludps-ira-aux-elections-avec-ou-sans-la-machine-pour-ne-pas-donner-de-pretexte-a-kabila-de-seterniser-au-pouvoir-jean-marc-kabund/
"Elections : l’UDPS parle d’une seule voix"
° https://forumdesas.org/spip.php?article17460
"Marche de l’opposition contre la machine à voter : « nous espérons que les protestations seront entendues par la CENI » – Jean Pierre Bemba"
° https://cas-info.ca/2018/10/marche-de-lopposition-contre-la-machine-a-voter-nous-esperons-que-les-protestations-seront-attendues-par-la-ceni-jean-pierre-bemba/
"Jean-Pierre Bemba : « Avec Félix Tshisekedi, à Bruxelles, nous avons convenu tous sur la machine à voter »"
° https://www.radiookapi.net/2018/10/23/actualite/politique/jean-pierre-bemba-avec-felix-tshisekedi-bruxelles-nous-avons-convenu
"Présidentielle : Coutumière du boycott, comment l’UDPS agace à son tour l’opposition"
° https://cas-info.ca/2018/10/presidentielle-coutumiere-du-boycott-comment-ludps-agace-a-son-tour-lopposition/
L’UDPS qui boycotte les élections. Étienne Tshisekedi qui pratique la politique de la chaise vide. Ou encore, en 2005, le Sphinx de Limete qui décrète l’« arrêt » de « tout ». Telle est l’image, défiante, associée au principal parti d’opposition congolaise pendant les trente dernières années. Aujourd’hui, à la veille d’une grande manifestation de l’opposition, ces temps semblent révolus. Alors que la formation dirigée par Félix Tshisekedi est au cœur des critiques.
En cause, la très controversée machine à voter, que la CENI tient coûte que coûte, à utiliser aux élections du 23 décembre prochain. Jusqu’ici farouchement opposée à ce vote électronique, l’UDPS envisagerait désormais d’affronter les urnes « avec ou sans » les machines. Provoquant l’ire des autres grands partis.« Quand on s’est dirigé vers la CENI pour déposer nos candidatures, on savait très bien qu’il y avait la machine à voter », s’est justifié dimanche le secrétaire général adjoint de l’UDPS chargé de la mobilisation, interrogé par le site d’informationScoop RDCdénonçant au passage les proches de certains candidats à la présidentielle,« qui continuent à faire la promotion de cette même machine à voter ». Ambiance.
Pour Augustin Kabuya, la mouvance Kabiliste au pouvoir n’est pas, selon lui, disposée à organiser les élections. Le seul moyen de mettre à nu leur stratégie serait donc, à ses yeux, d’aller jusqu’au bout avec le processus électoral et de« mettre [ainsi] monsieur Nangaa et ses parrains de la majorité devant un fait accompli »,argumente le porte-parole de l’UDPS.
Il d’agit, pour l’UDPS, d’un changement radical de stratégie devant les tractations à hauts enjeux politiques. Elle qui a habitué les Congolais à pratiquer la politique de la chaise vide. Comme en 2002, lorsque, convaincu, que la quatrième vice-présidence de la transition « 1+4 », lui revenait de droit, l’opposant historique, Étienne Tshisekedi, voyait le poste lui glisser des doigts au profit du rusé Arthur Zahidi Ngoma. Ou encore en 2006, après avoir choisi de rester en marge de ladite transition,« Ya Tshitshi »privait tous ses fidèles de la possibilité de jouir, à l’image d’autres politiciens congolais, des délices du Palais du peuple.
Autres temps autres mœurs. L’Udps semble décider de changer de fusil d’épaule en occupant pleinement« sa chaise »cette fois-ci. Quitte à retourner la pression sur ses partenaires de l’opposition appelés à clarifier leurs positions sur la participation ou non aux élections.
Habituée à jouer carte à part, l’UDPS navigue toujours à contre-courant. Mais dans le sens des élections. Cette fois-ci."
"Le débat sur la machine à voter est alimenté par la Kabilie pour distraire l’opposition (Freddy Matungulu)"
° https://cas-info.ca/2018/10/le-debat-sur-la-machine-a-voter-est-alimente-par-la-kabilie-pour-distraire-lopposition-freddy-matungulu/
"Machine à voter : quel est le « Plan B » de l’Opposition ?"
° http://www.lephareonline.net/machine-a-voter-plan-b-de-lopposition/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/640382/politique/opposition-en-rdc-un-pour-tous-tous-pour-un/
"JM Kabund : « Nous n’avons pas réussi à faire partir Kabila avec des marches, maintenant l’UDPS dit non à toute manoeuvre à part les élections »"
° http://7sur7.cd/new/jm-kabund-nous-navons-pas-reussi-a-faire-partir-kabila-avec-des-marches-maintenant-ludps-dit-non-a-toute-manoeuvre-a-part-les-elections/
"Aveu d’impuissance"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/23/aveu-dimpuissance/
"Possible report des élections: le gouvernement et la Céni cherchent un bouc émissaire"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/23/possible-report-des-elections-le-gouvernement-et-la-ceni-cherchent-un-bouc-emissaire/
""
"Les signes d’un tournant
° https://forumdesas.org/spip.php?article17446
Serions-nous à la veille du grand tournant alors qu’approche inexorablement le jour " j " ? Très tentant de répondre par l’affirmative tant les prémices abondent. Signes d’un big bang ? Peut-être pas. Décomposition-recomposition ? Assurément. Ou presque.
Lorsqu’après avoir annoncé à mots couverts son divorce d’avec la kabilie, Antoine Gizenga regagne à pas feutrés son "ménage" et bénit -au propre comme au figuré- Emmanuel Shadary, ce n’est pas rien. Cela veut dire que le candidat du FCC peut compter sur les inconditionnels du gourou du Palu.
Même si visiblement les troupes de Gizenga ne sont plus ce qu’elles étaient en 2011 et encore moins en 2006, des voix de plus dans cet Ouest réputé pro Opposition, ce serait tout bénef pour le "dauphin". D’autant que dans une élection à un tour, la moindre voix peut faire la différence.
Après une période d’hibernation, le FCC ressort ses griffes. Hier, conférence de presse du Comité stratégique avec à la clé l’annonce du meeting et surtout de la décision " irrévocable " de participer aux élections du 23 décembre prochain. Et ce, avec la machine à voter.
Machine à voter ? Ce véritable casus belli semble l’être de moins en moins aux yeux de l’UDPS. Le parti cher à FATSHI se permet quelques distances par rapport à ses partenaires. Avec ou sans -ou vice versa-, l’UDPS ira aux élections, laisse -t-on entendre à la Xème rue Limete.
Dans une interview, l’un des fidèles et tenants de la ligne dure du parti l’a répété sur tous les tons et dans toutes les langues. Et ce, tout en déplorant le fait que toutes les propositions de l’UDPS ont été rejetées par les autres sociétaires de l’Opposition. Là aussi, le son…discordant du principal parti de l’opposition rd congolaise a tout d’un signe avant-coureur d’un…tournant. "
"Tribune d’Omer Nsongo die Lema : Les Udpésiens prêts à prendre cette fois tous les risques…"
° http://7sur7.cd/new/tribune-domer-nsongo-die-lema-les-udpesiens-prets-a-prendre-cette-fois-tous-les-risques/
1994. Léon Kengo wa Dondo revient à la primature pour la 3ème fois depuis sa première nomination à la tête du Gouvernement 1982.
Ce retour résulte de la neutralisation du schéma dédoublé de la Conférence nationale souveraine (Cns) et du Conclave politique de Kinshasa (Cpk) à l’initiative de Mgr Laurent Monsengwo, alors président du Haut conseil de la République (Hcr) faisant office de parlement issu des premières assises citées.
Grâce à cette neutralisation, l’institution législative recomposée prendra la dénomination «Haut Conseil de la République-Parlement de Transition», en abrégé Hcr-Pt.
Au cours de sa première conférence de presse en tant que Premier ministre via les Accords du Palais du Peuple, Léon Kengo répond à une question de la presse faisant état de sa trahison puisque trois ans plus tôt, il avait rejoint l’Opposition radicale dénommée alors Union sacrée.
A l’Udps qui se vantait d’avoir des mains propres puisque n’ayant jamais exercé formellement le Pouvoir d’Etat depuis sa création en 1982, le vrai patron de l’Union des démocrates indépendants (Udi) demande à ce parti de le rejoindre aux affaires «pour se mouiller le maillot». Comme tout le monde.
Effectivement, la première tentative de l’Udps d’investir la primature à la faveur des Accords du Palais de Marbre I et II fut bloquée par la mauvaise gestion des ambitions, Etienne Tshisekedi ayant ignoré dans la composition du gouvernement les compagnons du parti et de la plateforme. Il avait déplu aux acteurs politiques de premier plan comme Marcel Lihau, Frédéric Kibassa, Vincent M’Bwankiem et autres Faustin Birindwa pour l’Udps, Joseph Iléo et Léon Kengo pour l’Union sacrée.
L’ayant fait à trois reprises (1991, 1992 et 1997), le lider maximo aura servi de marchepied à bon nombre d’acteurs politiques pour devenir ou redevenir ministres dans les gouvernements qui vont se former sur ces entrefaites.
***
Et, malheureusement, le stratagème va se répéter après le Dialogue intercongolais.
En effet, boudant la Transition «1+4» négociée à Sun City, Etienne Tshisekedi verra d’autres compagnons de l’Opposition radicale rejoindre les institutions de la République et les institutions d’appui à la démocratie mises en place à cette occasion.
Résultat, l’Udps est à ce jour le seul des grands partis politiques à avoir certes pignon sur la rue, mais sans avoir des députés nationaux, des sénateurs, des députés provinciaux et même des gouverneurs de province qui soient en exercice.
Aussi, est-il absent des sphères où se décide la marche du Congo, subissant de ce fait des actes et des actions auxquels il ne prend nullement part. Cas justement de la Constitution et des lois de la République.
D’ailleurs, en 36 ans d’existence, l’Udps n’a pas son nom lié à une seule loi du pays.
***
On croyait les Udépésiens suffisamment avertis des expériences du passé. Visiblement, mais non !
A preuve : alors que la Mp a cherché à les rapprocher pour la gouvernance institutionnelle du processus électoral, ils vont lui préférer le G7 en croyant jouir du lobbying international d’un certain Moïse Katumbi.
Trois ans après, l’honnête ordonne de l’admettre : ils sont la victime première et principale du deal G7-Udps via Katumbi et Fatshi passé le 10 décembre 2015 à Paris.
Ils ont perdu leur leadership sur l’Opposition radicale.
Ainsi, de 1990 à 2018, soit pendant une trentaine d’années, les Udépésiens labourent dans l’eau.
Ils ne récoltent (lisez pèchent) ni poisson, ni fleur d’eau !
Ils agitent la rue en profitant des crises politiques ou socioéconomiques inhérentes dans la gestion de tout Etat, promettant le paradis à une population déboussolée mais capable, le moment venu, de se souvenir de la non tenue des promesses des bourgeons.
***
Qu’ils se ressaisissent maintenant en faisant monter haut les enchères – notamment en menaçant de ne plus reconnaître Joseph Kabila Président de la République en cas de non tenue des élections le 23 décembre 2018 – c’est dans l’ordre normal des choses.
L’opinion sait que cette menace a été brandie en 2015, en 2016 et en 2017.
L’évoquer pour 2018 ne convainc personne.
L’opinion retient seulement qu’à l’instant, l’Udps n’est partie prenante ni à la tenue de la marche du 26 octobre, ni au rejet pur et simple de la machine à voter, ni à la désignation du candidat commun.
Les combattants ont décidé de prendre désormais tous les risques.
Que va devenir sur ces entrefaites l’Opposition radicale qu’ils rendent orpheline délibérément ? Et avec elle les ONGDH (Asadho, Acaj, Vsv…), les mouvements pro-démocratie (Filimbi, Lucha, Cocorico…) et le Clc ?
La réponse est attendue au courant de la semaine du lundi 22 au dimanche 28 octobre !
Une terrible semaine…"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
Lorsqu'on est dans la peau d'un "sectateur" on a tendance à applaudir volontiers les faits et gestes du groupe et de ses chefs. Le moins qu'on puisse en dire est que le monde est ainsi fait, tout fait nombre, "la foi côtoie la raison" et on trouve normal que les sympathisants les plus fidèles de l'Udps trouvent des bonnes raisons au chemin de 'cavalier seul' qu'emprunte leur parti à la conquête de ses intérêts propres mais en est-il pour autant exempt de critique raisonnable et patriotique ?
En l'occurrence quel objectif utile avons-nous à poursuivre aujourd'hui en tant que pays sinon une alternance démocratique si pas une alternative après des décennies de gouvernances successives défaillantes ? L'Udps elle-même ne nous a-telle pas convaincu plus de trente ans durant d'une revendication légitime, 'l'Etat de droit, la démocratie' ? Une voie sûre pour les atteindre serait de nous constituer en contre-pouvoir fort face à un régime qui a démontré sa nocivité et son inefficacité à faire avancer le pays surtout qu'on se trouve dans une élection à un tour dans un processus truffé de divers artifices concoctés pour que le régime en place perdure...
Il est alors fondé qu'on nourrisse quelques doutes à voir une Udps se désolidariser du reste de l'opposition quand bien même on lui accorde de poursuivre ses intérêts propres en tant que parti en se demandant si ainsi elle se donne toutes les chances d'une victoire et surtout celles d'une victoire pour tout le pays, (et en se demandant à la même occasion si le soupçon verbalisé par l'auteur du 'Point Afrique' - un Tshilombo pris au piège par le pouvoir via son dossier de candidature acculé à "collaborer" avec lui - n'est pas fondé, écoutez entre autres les propos du journaliste Mike Mukebayi peut-être en apprendriez-vous davantage)...
Je me trompe peut-être mais pour moi, encore une fois l'Udps surestime ses forces en croyant gagner seule, à moins que lassée de ses échecs elle ait changé de stratégie, le 'pouvoir pour le pouvoir' au profit d'abord de son parti jusqu'à décider de "collaborer" avec cette dictature qu'elle a combattue des années durant. La "machine à voter, le fichier pollué d'électeurs fictifs et d'autres artifices, personne ne l'ignore plus - et l'Udps il y'a peu ne l'ignorait pas non plus-, sont là pour faire gagner le dauphin. Par quelle révélation subite les trouve-elle tout d'un coup inoffensifs à s'illusionner qu'elle mettra assez d'observateurs pour empêcher toute fraude ?
Le soupçon d'un deal secret avec le régime sur le mode de conciliabules secrets que cette même Udps avait engagés dans le passé à Ibiza, Venise... qu'à l'époque son défunt père avait arrêtés, ne serait donc pas usurpé... Il ne suffit pas de tancer les autres membres pour leur irruption récente dans l'opposition ou pour leurs tentatives de "collaboration" pour laver tout blancs ses conciliabules à soi...
Devrions-nous accepter tout ça comme si de rien n'était ? Voilà le sens de ma position critique !
Ainsi donc il apparait clairement à tout observateur objectif et neutre que l'Udps a quitté là le projet légitime et patriotique qui visait l'alternance qui était celui de l'opposition et ce faisant elle succombe quelque part aux manœuvres arbitraires et démagogiques de l'autocratie en place qui vident le processus électoral de toute crédibilité : on n'aura plus de vrais élus mais des hommes et femmes imposés par la fraude et l'arbitraire. Que sont alors devenus "l’État de droit, la démocratie" chers au défunt Lider Maximo ?
Voilà pourquoi la nouvelle stratégie de l'Udps peut légitimement interpeller à ce stade tout patriote désireux de changement et à raison prêter au soupçon comme celui du 'Point Afrique' ci-dessus (voir aussi les vidéos ci-dessous) : la machine à voter et autres ne sont pas une création des opposants mais du pouvoir, de plus ils ne sont pas non plus des objectifs à brandir comme des leviers inoffensifs mais des éléments symptômes d'un système rôdé de tromperie et d'asservissement arbitraire qu'on a tous les droits de dénoncer dans n'importe quel contexte !
Que nous réserve la suite ? Apparemment 'JK' a encore joué et gagné, qu'en sera-t-il de ses (nouveaux) suiveurs et de ses adversaires et qu'en sera-t-il demain en général ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En l'occurrence quel objectif utile avons-nous à poursuivre aujourd'hui en tant que pays sinon une alternance démocratique si pas une alternative après des décennies de gouvernances successives défaillantes ? L'Udps elle-même ne nous a-telle pas convaincu plus de trente ans durant d'une revendication légitime, 'l'Etat de droit, la démocratie' ? Une voie sûre pour les atteindre serait de nous constituer en contre-pouvoir fort face à un régime qui a démontré sa nocivité et son inefficacité à faire avancer le pays surtout qu'on se trouve dans une élection à un tour dans un processus truffé de divers artifices concoctés pour que le régime en place perdure...
Il est alors fondé qu'on nourrisse quelques doutes à voir une Udps se désolidariser du reste de l'opposition quand bien même on lui accorde de poursuivre ses intérêts propres en tant que parti en se demandant si ainsi elle se donne toutes les chances d'une victoire et surtout celles d'une victoire pour tout le pays, (et en se demandant à la même occasion si le soupçon verbalisé par l'auteur du 'Point Afrique' - un Tshilombo pris au piège par le pouvoir via son dossier de candidature acculé à "collaborer" avec lui - n'est pas fondé, écoutez entre autres les propos du journaliste Mike Mukebayi peut-être en apprendriez-vous davantage)...
Je me trompe peut-être mais pour moi, encore une fois l'Udps surestime ses forces en croyant gagner seule, à moins que lassée de ses échecs elle ait changé de stratégie, le 'pouvoir pour le pouvoir' au profit d'abord de son parti jusqu'à décider de "collaborer" avec cette dictature qu'elle a combattue des années durant. La "machine à voter, le fichier pollué d'électeurs fictifs et d'autres artifices, personne ne l'ignore plus - et l'Udps il y'a peu ne l'ignorait pas non plus-, sont là pour faire gagner le dauphin. Par quelle révélation subite les trouve-elle tout d'un coup inoffensifs à s'illusionner qu'elle mettra assez d'observateurs pour empêcher toute fraude ?
Le soupçon d'un deal secret avec le régime sur le mode de conciliabules secrets que cette même Udps avait engagés dans le passé à Ibiza, Venise... qu'à l'époque son défunt père avait arrêtés, ne serait donc pas usurpé... Il ne suffit pas de tancer les autres membres pour leur irruption récente dans l'opposition ou pour leurs tentatives de "collaboration" pour laver tout blancs ses conciliabules à soi...
Devrions-nous accepter tout ça comme si de rien n'était ? Voilà le sens de ma position critique !
Ainsi donc il apparait clairement à tout observateur objectif et neutre que l'Udps a quitté là le projet légitime et patriotique qui visait l'alternance qui était celui de l'opposition et ce faisant elle succombe quelque part aux manœuvres arbitraires et démagogiques de l'autocratie en place qui vident le processus électoral de toute crédibilité : on n'aura plus de vrais élus mais des hommes et femmes imposés par la fraude et l'arbitraire. Que sont alors devenus "l’État de droit, la démocratie" chers au défunt Lider Maximo ?
Voilà pourquoi la nouvelle stratégie de l'Udps peut légitimement interpeller à ce stade tout patriote désireux de changement et à raison prêter au soupçon comme celui du 'Point Afrique' ci-dessus (voir aussi les vidéos ci-dessous) : la machine à voter et autres ne sont pas une création des opposants mais du pouvoir, de plus ils ne sont pas non plus des objectifs à brandir comme des leviers inoffensifs mais des éléments symptômes d'un système rôdé de tromperie et d'asservissement arbitraire qu'on a tous les droits de dénoncer dans n'importe quel contexte !
Que nous réserve la suite ? Apparemment 'JK' a encore joué et gagné, qu'en sera-t-il de ses (nouveaux) suiveurs et de ses adversaires et qu'en sera-t-il demain en général ?
"RDC: Minée par le désaccord, l’opposition se perd"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/24/rdc-minee-par-le-desaccord-lopposition-se-perd/
"A deux mois des élections : L’opposition cherche toujours le candidat commun"
° http://www.latempete.info/a-deux-mois-des-elections/
"Ne pas se disperser"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/24/ne-pas-se-disperser/
"DISCORDANCES SUR LA MACHINE A VOTER, REFUS DE L’UDPS DE PARTICIPER A LA RENCONTRE D’AFRIQUE DU SUD…
Opposition : les contours du schisme se dessinent"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17487
"Point de vue d’une internaute: « C’est hâtif de penser que l’UDPS fait cavalier seul »Jean-Pierre Bemba confirme la marche de protestation contre la machine à voter de l’opposition prévue vendredi 26 octobre"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/23/point-de-vue-dune-internaute-cest-hatif-de-penser-que-ludps-fait-cavalier-seul/
"Tirs croisés entre leaders de l’Opposition politique"
° http://www.latempete.info/32797-2/
"Attaque contre UDPS, P. Nkanga ironise sur les frondeurs de la MP devenus opposants"
° http://7sur7.cd/new/attaque-contre-udps-p-nkanga-ironise-sur-les-frondeurs-de-la-mp-devenus-opposants/
"A 30 JOURS DE LA CAMPAGNE ELECTORALE
L’Opposition divisée sur la machine à voter !"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17486
"PREPARATIFS DE LA MARCHE DU VENDREDI 26 OCTOBRE
Rencontre hier de l’opposition sans l’UDPS"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17485
"RDC : l'opposition dans les rues de Kinshasa ce vendredi"
° http://fr.africanews.com/2018/10/24/rdc-l-opposition-dans-les-rues-de-kinshasa-ce-vendredi/
"Vers un week-end très politique. Marche & meeting : Kimbuta face à l’Opposition et le FCC"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/23/vers-un-week-end-tres-politique-marche-meeting-kimbuta-face-a-lopposition-et-le-fcc/
"RDC – Réunion de l’opposition en Afrique du Sud : V. Kamerhe confirme sa présence"
° http://7sur7.cd/new/rdc-reunion-de-lopposition-en-afrique-du-sud-v-kamerhe-confirme-sa-presence/
"Réunion de l’Opposition en Afrique du Sud : Félix Tshisekedi ne sera pas présent"
° http://7sur7.cd/new/reunion-de-lopposition-en-afrique-du-sud-felix-tshisekedi-ne-sera-pas-present/
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/23/conclave-de-lopposition-a-jobourg-felix-tshisekedi-ne-sera-pas-la/
"RDC : MLC, UNC et Ensemble annoncent qu’ils ne vont pas boycotter les élections du 23 décembre"
° http://7sur7.cd/new/rdc-mlc-unc-et-ensemble-annoncent-quils-ne-vont-pas-boycotter-les-elections-du-23-decembre/
"Jean-Pierre Bemba confirme la marche de protestation contre la machine à voter de l’opposition prévue vendredi 26 octobre"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/23/jean-pierre-bemba-confirme-la-marche-de-protestation-contre-la-machine-a-voter-de-lopposition-prevue-vendredi-26-octobre/
"Attaques contre les résidences privées des personnalités politiques, enlèvements des citoyens, braquages des cambistes : vers un état d’urgence à Kinshasa » - Le Phare "
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=211728&Actualiteit=selectedLa Tempête des Tropiques constate
"RDC: le CLC dit non au boycott du processus électoral en cours"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/23/rdc-le-clc-dit-non-au-boycott-du-processus-electoral-en-cours/
° http://www.latempete.info/le-clc-maintient-la-pression-sur-la-ceni-pour-obtenir-le-retrait-de-la-machine-a-voter/
"A moins de deux mois des élections, 23 décembre: le temps joue contre la CENI !"
° http://www.latempete.info/32827-2/
° http://www.latempete.info/du-23-au-25-octobre-a-johannesburg/
"Olivier Kamitatu: « Le pouvoir cherche le chaos pour se maintenir coûte que coûte »
° https://afrique.lalibre.be/26132/olivier-kamitatu-le-pouvoir-ne-cherche-que-le-chaos-pour-se-maintenir-coute-que-coute/
Entretien avec Olivier Kamitatu, vice-président du G7 et directeur de cabinet de Moïse Katumbi, à deux mois jour pour jour des élections présidentielle, législatives et provinciales en République démocratique du Congo, .
M. Kamitatu, nous sommes à 2 mois jour pour jour du 23 décembre, l’opposition congolaise envisage-t-elle toujours de présenter un candidat unique à la présidentielle ?
Le peuple congolais veut l’alternance. Face à cette attente, l’opposition a le devoir de présenter une candidature commune à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain. Tout le monde en est conscient. Je rappelle qu’en date du 12 septembre dernier, à Bruxelles, les leaders de l’opposition ont adopté une déclaration commune dans laquelle ils ont annoncé un accord sur le principe d’une candidature commune. Les contacts se sont poursuivis à Kinshasa entre les principaux partis et regroupements. Ils ont permis de dégager plusieurs options stratégiques qui doivent être entérinées. Primo pas de boycott des élections, secundo, la présentation d’une candidature commune à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018, tertio l’adoption d’un plan d’actions communes pour le retrait de la machine à voter, la radiation des enrôlés sans empreintes digitales, la présence des observateurs internationaux et la sécurité pour tous les candidats, et enfin, la conclusion d’un programme commun de gouvernement.
Quel devrait-être le profil idéal de ce candidat ?
Le candidat commun doit non seulement avoir la capacité à rassembler la nation congolaise autour des valeurs de changement, de l’Etat de Droit et de la bonne gouvernance, mais surtout celle de fédérer les forces de l’opposition pendant et après le processus électoral. On doit attendre de ce candidat des engagements précis. Le premier engagement est d’œuvrer pour l’unité des forces de l’opposition dans la matérialisation de l’alternance politique; le second est d’imposer au cours du processus électoral les revendications de l’opposition notamment le rejet de la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral, la décrispation politique, la sécurisation du processus électoral et de tous les candidats, et enfin le troisième est de défendre le programme commun de l’opposition.
Moïse Katumbi, comme Jean Pierre Bemba, est le grand absent de ce scrutin. Que peut-il espérer de ce scrutin ?
Le Président Moïse Katumbi a présenté au peuple congolais une offre politique alternative crédible pour le changement de leadership national et une rupture totale avec la gouvernance actuelle de la RDCongo. Il entend bien contribuer à la réalisation de l’alternance par des élections libres, transparentes, inclusives, paisibles et crédibles. Toute sa volonté et son énergie sont mobilisées à consolider l’unité des forces du changement pour faire gagner l’opposition. Et détrompez-vous, la frustration comme candidat injustement exclu ne dicte en aucune façon sa conduite par rapport à la question des élections. C’est l’intérêt général du peuple congolais et du pays qui motive son action. Voilà pourquoi, il est activement impliqué dans toutes les manifestations et dans la désignation d’un candidat commun de l’opposition. Il croit aux élections. Mais pas les élections truquées que veut organiser Kabila pour pérenniser son système de prédation. Enfin, Moïse Katumbi veut concourir personnellement à la construction d’un leadership collectif et exemplaire des forces de l’opposition et y participer avant, pendant et après les élections pour la réussite des idéaux de changement qui seront portés par le candidat commun à l’élection présidentielle
Ce 26 octobre, une grande manifestation de l’opposition est attendue en RDC, qu’espérez-vous de ce mouvement ?
A travers tout le pays, aussi bien dans les grandes villes qu’en milieu rural, les Congolais montrent qu’ils ne veulent pas de machines à voter. Le 26 octobre et les semaines qui suivent, ce message clair sera transmis avec force à ceux qui ont pris le processus électoral en otage. Nous appelons monsieur Nangaa et la Ceni à revenir à l’application de la loi électorale et au respect de son calendrier qui veut que cette période soit consacrée à l’impression des bulletins de vote et non pas au déploiement des ordinateurs. Les Congolais ont droit à des élections justes, crédibles, sincères et fiables. Ne pas écouter la voix du peuple, lui interdire de manifester son opinion, le bâillonner, lui imposer la terreur et pire, le regarder être massacré par des groupes armés dont on est bien souvent l’instigateur conduiront inéluctablement Joseph Kabila et ses partisans à la chute. Ils ne seront pas épargnés.
L’UDPS, une des composantes de l’opposition, a laissé clairement entendre par la voix de son secrétaire général, qu’elle pourrait ne pas participer à cette mobilisation si elle n’obtient certaines garanties des autres composantes de l’opposition. Comment réagissez-vous à ce qui ressemble à une mise en demeure ?
Comme démocrate, il faut respecter toutes les opinions. L’intérêt supérieur du Congo passe par l’alternance. Elle n’est possible que si le élections sont justes et crédibles. L’UDPS est bien placée pour le savoir. En 2006 et en 2011, elle a été victime des divisions de l’Opposition. Elle sait donc que l’unité est la condition sine quo non pour réussir. Mais s’il faut parler en termes de candidats et d’ambitions, Ensemble et Moïse Katumbi constituent aujourd’hui un des plus grands regroupements du pays. Ensemble est une force politique représentée partout à travers le pays. Par rapport aux autres forces de l’opposition, nous avons 58%, soit plus de 5000 candidats députés nationaux et provinciaux. Nous respectons tous nos partenaires. Notre intérêt commun est avant tout que les élections soioient crédibles. Aucun parti ou regroupement n'a qualité de mettre en demeure un autre partenaire. Il n’y a pas de supériorité d’un partenaire sur un autre. L'arrogance, le chantage, les mises en demeure ne conduisent qu’à l’échec. Nous n’avons pas le droit de perdre. La lutte que mènentnt Moïse Katumbi et les partenaires de l’opposition est un combat de justice et de vérité qui demande conviction et persévérance.
Serait-ce quand même le début d’un schisme au sein de l’opposition ?
Un flot de rumeurs a été déversé sur la place publique et dans les réseaux sociaux. Ce sont souvent des mensonges et des fariboles véhiculés par le régime en place qui cherche à diviser l’opposition et ruiner le travail patient qui a été réalisé au cours des derniers mois entre les principaux leaders de l’opposition. Si l’on veut l’alternance et le changement, il est inutile d’aller fouiller dans les poubelles des autres. Aujourd’hui, nous n’avons qu’un seul adversaire, c’est monsieur Kabila ! Le peuple congolais a assez de maturité pour juger et apprécier qui est dans la vérité et qui est dans le mensonge. Pour vaincre la dictature, il faut l’affronter sur tous les terrains. Ceux qui n’adhèrent pas aux principes qu’il faut être unis, solidaires, soudés se trompent. Ceux qui mettent en avant leurs ambitions personnelles se trompent. Se trompent enfin ceux qui sont effrayés par l’ampleur du combat car ils manquent de force de caractère. A deux mois des élections, il faut s’abstenir de tout ce qui est susceptible de briser l’unité de l’opposition et de faire échec à ses actions car nous formons aujourd’hui une seule et même famille politique. Notre responsabilité à tous est d’engager un dialogue franc et sincère pour arriver à l’alternance.
Que reste-t-il de l’accord de la Saint-Sylvestre, signé entre majorité et opposition sous l’égide des évêques congolais en décembre 2016, qui parlait notamment de décrispation, de libération des prisonniers politiques, du retour des opposants…
Tout ce qui devait revenir à l’opposition n’a pas trouvé un début d’exécution. Par contre, Joseph Kabila et ses partisans en ont largement profité. S'ils croyaient à la légalité de l’arrêt constitutionnel bricolé par leur Cour Suprême pour se maintenir au pouvoir au-delà du deuxième et dernier mandat, ils ne seraient pas venus chercher la légitimité au siège de la Cenco (comité des évêques congolais, NdlR). Aujourd’hui, cette légitimité consensuelle a vécu. Nous exigeons avec force et sans relâche ce qui reste à appliquer sans condition, à savoir la libération de tous les prisonniers politique, le retour des exilés, le respect des droits et libertés fondamentaux notamment celui de manifester pacifiquement et l’ouverture des médias. Et surtout, le 23 décembre à minuit, le départ de monsieur Kabila !
On a vu, la semaine dernière, un meeting de l’opposition interdit en dernière minute à Lubumbashi, on a connu le même scénario ce week-end à Bandundu-ville, des femmes opposantes ont été violées à Lubumbashi, dans ce contexte, peut-on envisager d’aller sereinement aux élections ?
La répression et le climat de terreur entretenus par le régime démontrent que les tenants du pouvoir ne veulent pas des élections crédibles, honnêtes et sincères. Les élections seront mal organisées. Le régime veut planter le décor du chaos et de la déstabilisation du pays pour continuer à s’imposer par la force, au mépris de la volonté du peuple congolais. La leçon politique à retenir est simple, monsieur Kabila ne veut pas quitter le pouvoir. Il veut continuer à imposer son système pour continuer à piller les ressources du pays.
De plus en plus de voix laissent entendre que la Ceni ne pourra être prête le 23 décembre, que le matériel électoral ne sera jamais acheminé sur l’ensemble du territoire à heure et à temps ?
La Ceni illustre l’ampleur du délabrement moral du régime. Totalement inféodée au régime, elle fait fi de la loi électorale et de son propre calendrier qui fixe le délai d’impression des bulletins de vote. Sous la dictée du pouvoir, elle refuse avec arrogance et sans autre explication qu’une poussée opportuniste de souverainisme, l’appui de la logistique de la Monusco, l’expertise internationale et l’appui financier des partenaires. Inutile de vous faire un dessin. Alors qu’au même moment, le régime appelle à la mobilisation internationale pour endiguer l’épidémie d’Ebola, de l’autre, il veut organiser des élections à huis clos à coût de centaines de millions de dollars dépensés sans contrôle. Allez-y comprendre ! En termes de logistique, de finances et de bulletins de vote, rien n’est prêt. Si on raisonne par l’absurde, c’est une vaste opération de détournement d’argent public. Ces élections sont le prétexte d’un hold up, d’un fric frac en bande organisée. A 30 jours de la campagne électorale, même la cartographie des bureaux de vote n’est pas encore publiée. Joseph Kabila et Corneille Nangaa porteront seuls l’écrasante responsabilité de cet échec ! Car qu’il y ait ou pas élections, tout se fera sur fond de tricheries, de violences et de contestations.
La machine à voter est évidemment au centre de toutes les attentions. Pour vous, pas de scrutin possible avec cette machine ?
La machine à voter est une machine à perpétuer les problèmes de légitimité du pouvoir à la tête du Congo. Elle a vocation a assassiner la volonté du peuple et à asseoir l’autorité de ceux qui ont pris le processus électoral en otage. Ce n’est pas deux semaines après les élections communales en Belgique que je vous apprendrai tous les problèmes que peut poser le vote électronique. De surcroît, en RDCongo, ce vote est totalement illégal. Des gens sont morts pour des élections crédibles. Des gens continuent à souffrir pour le changement. Le recours à la machine à voter est une parfaite trahison des attentes du peuple congolais. Au-delà de l’aspect de légalité, une lecture politique donne lieu à penser que le régime cherche à imposer au peuple congolais un résultat é lectoral octroyé et non mérité. Les Congolais l’ont compris et refusent cette parodie. C’est une stratégie de tricherie et de fraude massive pour perpétuer le régime.
Si Corneille Nangaa, le patron de la Ceni, ne fait pas marche arrière, quelle est votre marge de manoeuvre?
On ne peut pas demander au peuple une marge de manoeuvre. Le peuple congolais est le détenteur de la totalité du pouvoir d’Etat. Il peut faire avec son pouvoir ce qu’il veut notamment en recourant à l’article 64.l de la Constitution dont la philosophie, ni institutionnelle ni institutionnaliste. En toute objectivité, la machine à voter est illégale. Kabila veut gagner une majorité des 3/5 aux législatives et sénatoriales pour changer la constitution et revenir au pouvoir. Participer aux élections dans ces conditions c’est légitimer le changement. Et boycotter, c’est ouvrir la voie au maintien du régime en place. Il ne peut en être question. Avec la société civile, le Comité Laïc de Coordination, les mouvements citoyens, nous organiserons la résistance et continuerons le combat !
Peut-on réellement envisager une transition sans Kabila après le 23 décembre s’il n’organise pas le scrutin ? Comment pousser ce président hors mandat vers la sortie et qui pour gérer cette transition ?
Au-delà du 23 décembre 2018, Joseph Kabila n’aura ni légalité, ni légitimité pour rester à la tête du pays. Il doit partir. Mais, on ne doit pas se focaliser sur une personne. Aujourd’hui, le parlement, la justice, la Ceni, la Cour Constitutionnelle sont contre le peuple congolais. Toutes ces institutions privatisées coalisent pour le maintien du régime criminel en place. Le peuple congolais n’est plus du tout disposé à la résignation muette au malheur. Il a pris conscience qu’il peut reprendre son destin en main. A ce titre, il faut saluer l’action du CLC, des mouvements citoyens Lucha, Filimbi, Les Congolais Debout et de toute la société civile. Tous, et nous avec, avons appelé les Congolais à ne plus céder à la peur, au doute et à la résignation !
Justement, on a vu que les Congolais étaient prêts à se mobiliser en décembre 2017, janvier et février 2018 lors de la marche des catholiques. Certains ont été abattus jusqu’au coeur des églises, pensez-vous qu’une nouvelle vague de mobilisation soit possible ?
Le peuple congolais est un peuple courageux et plein de maturité. Le peuple congolais est à la hauteur de son destin. Qu’on se le dise, les Congolais où qu’ils soient, à l’intérieur comme dans la diaspora n’acceptent plus l’humiliation. En 2015 déjà, le peuple s’était levé contre le changement de la Constitution. A l’époque, avec mes amis du G7 – Charles Mwando, Pierre Lumbi, José Endundo, Gabriel Kyungu, Christophe Lutundula, et Moïse Katumbi, nous avions pris le parti d’endosser ce combat. Ce combat continue. Une nouvelle vague est inéluctable. Ne pas le voir, ne pas y croire, ce serait méconnaître la force de l’héritage de Rossy Tshimanga, Thérèse Kapangala, Luc Nkulula et de tant d’autres martyrs qui se sont sacrifiés pour une promesse d’avenir meilleur. Ce serait réduire à rien le combat d’Eugène Diomi, Jean-Claude Muyambo, Franck Diongo, Carbone Beni, des activistes des mouvements citoyens, injustement privés de liberté. La vraie opposition ce n’est pas nous les leaders, c’est le peuple qui souffre tous les jours. Il a besoin seulement d’un mot d’ordre. Il n’exige rien. Les Congolais ont vaincu la peur. Ils savent braver les forces du mal. Et je peux vous l’affirmer, dans son état de conscience, il est prêt à braver n'importe quelle armée, n’importe quel dictateur.
Le régime en place est accusé de massacres au kasai, du meurtre de deux experts des Nations unies, d’avoir abattu des manifestants pacifiques jusque dans les églises, d’avoir pillé éhontément les richesses du pays et la liste est encore longue. Malgré cette litanies d’accusations, la communauté internationale brille par son manque de réaction, comment expliquez-vous cela ?
S’il faut parler de l’engagement de la Communauté Internationale, permettez-moi tout d’abord de saluer le choix de l’académie de Stockholm qui en attribuant le prix Nobel de la Paix au Dr. Mukwege a mis en lumière le drame congolais à travers un de ses plus dignes fils. Au sein de la communauté internationale, nombre de partenaires, d’organisations tant étatiques que de la société civile, n’ont cessé de témoigner leur attachement au peuple congolais. Bien sûr, il est évident que l’assassinat de Zaida Catalan et de Michael Sharp (les deux experts des Nations unies abttus au Kasaï) est loin d’avoir provoqué au sein de la communauté internationale une réaction identique à celle suscitée par celui du journaliste Khashoggi. En RDCongo, il faut malheureusement déplorer la banalisation des crimes, des assassinats, des massacres et fosses communes. Heureusement, l’attribution du prix Nobel de la Paix à un Congolais apporte un signal fort et l’espoir de savoir que la vie et la mort en RDCongo ont autant d’importance qu’ailleurs. On aurait pu l’oublier tant la tragédie congolaise laisse indifférent. En ce qui nous concerne, nous sommes déterminés à nous mobiliser et à faire notre part parce que ces crimes du régime Kabila sont imprescriptibles. Leurs auteurs doivent être jugés. Nous sommes conscients que la communauté internationale attend de notre part une attitude responsable et qu’en aucun cas, on ne peut justifier l’échec sur le dos des autres. Les Congolais doivent rester mobilisés et résister à tous ce qui ne correspond pas à leurs intérêts.
Si vous aviez un message à faire passer aux Européens ?
La crise congolaise est d’[abord et avant tout une crise de légitimé du pouvoir. Dans les années 90, la même crise a conduit à une catastrophe humanitaire sans précédent et à l’effondrement de la RDCongo. Nos partenaires occidentaux et asiatiques d’ailleurs, sont bien trop éveillés pour croire en des élections crédibles avec des machines à voter et avec 16,6% des électeurs sans empreintes digitales. Seules des élections crédibles peuvent épargner aux Congolais une nouvelle tragédie. L’Europe, les USA et tous nos partenaires d’Asie doivent maintenir la pression et ne céder en rien aux apparences que donne un régime voyou qui allie à l’extérieur la ruse, à l’intérieur la terreur et le crime pour conserver le pouvoir et maintenir le Congo en coupe réglée."
"LA RESISTANCE HAUSSE LE TON... "Seule la Révolution" 3 partie et fin..."
"LE VRAI JOURNAL DU 22 10 18 . MIKE MUKEBAYI TRES VIRULENT ENVERS L'UDPS"
"MIKE MUKEBAYI CONTRE LA POSITION DE L'UDPS SUR LES ELECTIONS AVEC OU SANS MACHINE A VOTER"
"Kiosque 24 10 2018 ELIEZER NTAMBWE A SOUTENIR Félix TSHISEKEDI A 100%"
"MIKE MUKEBAYI: FÉLIX TSHISEKEDI PIÉGÉ PAR KABILA, TRAHIT L'OPPOSITION, AFFAIRE KANIAKA"
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"A Johannesburg, l’opposition signe un accord de coalition politique des forces en vue des élections"
° https://www.radiookapi.net/2018/10/25/actualite/politique/johannesburg-lopposition-signe-un-accord-de-coalition-politique-des
"Présidentielle en RDC: l'opposition compte désigner d'ici le 15 novembre un candidat commun"
° https://www.izf.net/afp/presidentielle-en-rdc-lopposition-compte-designer-dici-15-novembre-un-candidat-commun
° https://actualite.cd/2018/10/25/rdc-presidentielle-le-candidat-commun-de-lopposition-sera-connu-au-plus-tard-le-15
"Politique
RDC : l’opposition s’engage à désigner un candidat commun « au plus tard le 15 novembre »"
° https://www.jeuneafrique.com/653580/politique/rdc-lopposition-sengage-a-designer-un-candidat-commun-au-plus-tard-le-15-novembre/
° https://www.jeuneafrique.com/652320/politique/rdc-iti-la-discrete-ong-sud-africaine-qui-veut-rassembler-lopposition-congolaise/
° https://www.jeuneafrique.com/650994/politique/elections-en-rdc-pouvoir-et-opposition-appellent-a-manifester-successivement/
"Suspension des activités du CLC à Kinshasa : fausse alerte !"
° http://www.lephareonline.net/suspension-activites-clc-a-kinshasa-fausse-alerte/
"Marche de vendredi: Bemba veut voir 10 millions de Congolais dans les rues !"
° http://www.lephareonline.net/marche-de-vendredi-bemba-veut-voir-10-millions-de-congolais-rues/
"Le Conclave de l’Opposition ouvert hier à Jobourg"
° http://www.lephareonline.net/conclave-de-lopposition-ouvert-hier-a-jobourg/
"L’opposition en Afrique du Sud pour dissiper ses divergences"
° https://lepotentielonline.net/2018/10/24/lopposition-en-afrique-du-sud-pour-dissiper-ses-divergences/
° https://lepotentielonline.net/2018/10/24/dejouer-les-calculs/
"MARCHE PACIFIQUE DE L’OPPOSITION DEMAIN VENDREDI, MEETING DU FCC SAMEDI AU STADE TATA RAPHAEL …
Un test grandeur nature pour tous"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17490
"COMME EN JANVIER 2015
L’Opposition marche demain sans l’UDPS !"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17502
"Conclave de Johannesburg : absence remarquée de Jean-Pierre Bemba, Fatshi et Moïse katumbi"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17501
° https://www.radiookapi.net/2018/10/25/actualite/politique/kinshasa-la-marche-de-lopposition-partira-de-la-place-echangeur
° https://actualite.cd/2018/10/25/rdc-kinshasa-la-marche-de-lopposition-partira-de-lechangeur-pour-chuter-triomphal
"A 30 JOURS DE LA CAMPAGNE ELECTORALE
L’Opposition divisée sur la machine à voter !"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17486
"PREPARATIFS DE LA MARCHE DU VENDREDI 26 OCTOBRE
Rencontre hier de l’opposition sans l’UDPS"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17485
"DANS UNE MISE AU POINT HIER MERCREDI
Les Alliés de l’UDPS s’en prennent aux autres formations de l’opposition"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17498
"Johannesburg: l’opposition congolaise réaffirme le rejet de la machine à voter"
° https://www.radiookapi.net/2018/10/25/actualite/politique/johannesburg-lopposition-congolaise-reaffirme-le-rejet-de-la-machine
"L'opposition congolaise s'engage à ne pas boycotter l'élection présidentielle"
° http://www.rfi.fr/afrique/20181026-opposition-congolaise-engage-pas-boycotter-election-presidentielle
° https://www.radiookapi.net/2018/10/24/actualite/politique/rdc-lopposition-politique-ne-boycottera-pas-les-elections-de-decembre
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/10/25/rdc-7-tenors-de-lopposition-confirment-leur-rejet-de-la-machine-a-voter.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20181023-rdc-udps-machine-voter-jean-marc-kabund
"Fair-play !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/25/fair-play/
"Elections 2018-RDC : le FCC tâte le terrain, l’Opposition divisée !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/25/elections-2018-rdc-le-fcc-tate-le-terrain-lopposition-divisee/
"Solution alternative à la machine à voter et au fichier électoral. RDC : Badibanga propose un consensus autour de la technologie blockchain !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/25/solution-alternative-a-la-machine-a-voter-et-au-fichier-electoral-rdc-badibanga-propose-un-consensus-autour-de-la-technologie-blockchain/
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/24/elections-2018-udps-strategie-duplicite-ou-trahison/
° http://7sur7.cd/new/rdc-les-laics-catholiques-sappretent-a-faire-une-grande-annonce-ce-vendredi-jour-de-la-marche-de-lopposition/
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/10/26/en-rdc-l-opposition-s-engage-a-designer-un-candidat-commun-pour-la-presidentielle_5374860_3212.html
"RDC : Pourquoi l'UDPS veut "à tout prix" aller vers les élections"
° https://www.politico.cd/grand-angle/2018/10/26/rdc-pourquoi-ludps-veut-a-tout-prix-aller-vers-les-elections.html
° https://www.politico.cd/encontinu/2018/10/25/lopposition-ne-permettra-pas-la-tenue-de-toute-parodie-delections-communique.html
"Nord-Kivu : J. Bemba intime l’ordre aux militants du MLC de participer à la marche de ce 26 octobre"
° http://7sur7.cd/new/nord-kivu-j-bemba-intime-lordre-aux-militants-du-mlc-de-participer-a-la-marche-de-ce-26-octobre/
"UDPS : les raisons du rétropédalage sur la machine à voter"
° https://scooprdc.n et/2018/10/21/udps-les-raisons-du-retropedalage-sur-la-machine-a-voter/
"Machine à voter, accès aux médias... processus électoral tendu en RDC"
° http://www.rfi.fr/afrique/20181026-machine-voter-rdc-opposition-medias-processus-electoral-manifestation
"Elections 2018. Udps : stratégie, duplicité ou trahison ?"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/24/elections-2018-udps-strategie-duplicite-ou-trahison/
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/25/solution-alternative-a-la-machine-a-voter-et-au-fichier-electoral-rdc-badibanga-propose-un-consensus-autour-de-la-technologie-blockchain/
° http://www.rfi.fr/afrique/20181023-rdc-udps-machine-voter-jean-marc-kabund
° https://www.radiookapi.net/2018/10/24/actualite/politique/rdc-lopposition-politique-ne-boycottera-pas-les-elections-de-decembre
° https://www.radiookapi.net/2018/10/25/actualite/politique/johannesburg-lopposition-congolaise-reaffirme-le-rejet-de-la-machine
"Le président Trump maintient les sanctions contre la RDC"
° https://afrique.lalibre.be/26314/le-president-trump-maintient-les-sanctions-contre-la-rdc/
"Pour Trump, la situation en RDC est une menace à la politique étrangère des Etats-Unis"
° https://actualite.cd/2018/10/25/pour-trump-la-situation-en-rdc-est-une-menace-la-politique-etrangere-des-etats-unis
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
"RDC : Des milliers d’opposants dans les rues de Kinshasa
° https://afrique.lalibre.be/26366/rdc-des-milliers-dopposants-dans-les-rues-de-kinshasa/
L’absence de l’UDPS, les mots de Félix Tshisekedi sur la machine à voter et les rumeurs sur des containers disparus largement commentés dans les rangs des manifestants.
Les manifestants de l’opposition politique congolaise, rejoints par les mouvements citoyens, se sont mis en marche à Kinshasa. L’itinéraire prévoit de les mener de l’échangeur de Limete jusu’aux abords du stade des Martyrs, sur le boulevard Triomphal.
Aux premiers rangs des manifestants, Pierre Lumbi, Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, , Fidele Babala ou encore Claudel Lubaya.
« L’objectif est de démontrer que le peuple ne veut pas d’un scrutin pipé d’avance. Personne n’a confiance dans ces machines à voter. Personne n’a jamais demandé à ce qu’on utilise de telles machines et, d’ailleurs, comme l’a rappelé le CLC, la constitution congolaise interdit l’utilisation de ces machines », explique un manifestant.
« L’objectif est aussi de montrer que nous sommes sensibilisés, et pas seulement à Kinshasa, pour aller aux élections. Il ne s’agit pas d’appeler à un boycott. Nous voulons des élections, mais nous voulons que la voix des Congolais soit entendue et respectée », ajoute un autre manifestant qui se trouve à ses côtés.
Les mouvements citoyens se sont joints au mouvement. « Ce n’est pas qu’un combat de l’opposition politique. Nous avons voulu un scrutin démocratique et transparent. C’est la seule chose que nous demandons et nous avons prouvé, depuis plusieurs années, que nous sommes déterminés à nous battre pour atteindre notre objectif. Kabila ne peut prétedre qu’il a une chance de remporter ce scrutin s’il se déroule normalement. Le peuple congolais est fatigué de lui, de ses combines et de ses petits amis qui ne pensent qu’à s’enrichir sur le dos du peuple congolais. »
Méfiance
Parmi les manifestants, une rumeur est largement commentée, un navire transportant des containers avec des machines à voter aurait dû affronter une tempête et aurait perdu une partie de son contenu dans l’océan. « Ce n’est qu’une rumeur, commente un manifestant, mais nous sommes très attentifs. Il n’est pas encore certain que ces élections auront lieu. Il faut s’attendre à tout avec ce pouvoir. Face à la détermination du peuple, il est capable de multiplier les tricheries pour reporter encore les élections« .
L’absence de l’UDPS
Autre sujet largement commenté, l’absence de l’UDPS. « Incompréhensible« , pour les manifestants dont certains brandissaient des calicots reprenant les mots de Félix Tshisekedi dans un tweet daté du 18 juin dernier. Le patron de l’UDPS réagissait alors à une information distillée par Télé50. Il écrivait : « Je tiens à dénoncer cette manipulation (de Télé50) en réaffirmant mon rejet absolu de la « machine à voter » et de conclure son tweet par : « Rira bien qui rira… »
« Des propos qui pourraient faire sourire si la situation n’était pas aussi sombre », explique un autre manifestant. « L’UDPS joue un jeu dangereux. Le parti n’a rien à gagner en faisant bande à part… sauf s’ils veulent faire le jeu de la majorité présidentielle. On gagnera si on est soudé »"
"RDC : marche de l’opposition contre la machine à voter
° https://www.radiookapi.net/2018/10/26/actualite/politique/rdc-marche-de-lopposition-contre-la-machine-voter-0
L’opposition a organisé vendredi 26 octobre une marche à travers quelques villes de la RDC pour exiger le retrait de la machine à voter prévue pour les élections du 23 décembre 2018.
A Kinshasa, cette marche a démarré sous les coups de 10h45’. Des milliers des manifestants brandissaient les drapeaux de leurs formations politiques. Ils tenaient également des banderoles avec effigies des leaders de l’opposition sur lesquelles on pouvait lire : « Oui aux élections ! », « Non à la machine à voter ! », « Tout doit changer ! »…
Aucun incident n’a été enregistré lors de cette marche animée avec fanfare et encadrée par la Police nationale congolaise (PNC). Celle-ci était visible depuis la place de l’Echangeur, point de départ, jusqu’à place de la démocratie, point de chute de la marche.
A la 7ème rue Limete ainsi qu’au croisement des boulevards Lumumba et Sendwe à la hauteur de la station ex-COHYDRO, la police avait posté des véhicules anti-émeutes avec beaucoup de policiers.
La sécurité a été renforcée à la permanence PPRD Sendwe et au croisement de l’avenue Kasa-Vubu et le Boulevard Sendwe, non loin du quartier des partis politiques de l’opposition dans la commune de Kasa-Vubu en face du stade des Martyrs.
Outil informatique brûlé à Goma
A Goma, la manifestation des regroupements politiques de l’opposition accompagnés des mouvements prodémocratie s’est aussi déroulée sans incident. Un déploiement important de la police a encadré cette manifestation, qui a eu comme point de chute le siège de la CENI, où un mémorandum a été lu et déposé.
Partis, sous le coup de 9 heures 30 locales du rond-point Signers au centre-ville, les manifestants arboraient des drapeaux ou calicots avec comme principal message : « Oui aux élections mais Non à la Machine à voter ».
« La machine à voter est venue contrairement aux prévisions légales. Et c’est pourquoi, nous devonsdire à la population que cette machine est une guerre que Corneille Nangaa vient d’imposer à la population congolaise », a déclaré le député Kakule Saasita, porte-parole des regroupements politiques de l’opposition, initiateurs de cette manifestation.
Après la lecture du mémorandum devant les cadres de la CENI, les manifestants ont brûlé un outil informatique, symbole selon eux de la machine à voter qu’ils refusent.
Félicitation à la police de Bukavu
Les militants de l’opposition au Sud-Kivu ont également marché sans incident sur les artères principales de la ville de Bukavu ce vendredi dans l’avant-midi. La police a été mise à contribution pour encadrer la marche en vue d’éviter tout cas de débordement. Un mémorandum invitant la CENI à renoncer à l’utilisation de la machine à voter a été déposé au secrétariat provincial exécutif de la CENI Sud-Kivu après la procession.
« Nous sommes très contents de la manière dont la marche est encadrée. On est là avec la police, ça se passe bien. Si ça se passait ainsi par le passé, on n’aurait pas assez de problèmes avec les autorités », a déclaré un des manifestants.
Répression à Kisangani
A Kisangani (Tshopo) par contre, la marche pacifique projetée par le collectif des partis politiques de l’opposition n’a pas eu lieu, parce qu’interdite par le maire de la ville. Cette décision a provoqué la protestation des dirigeants et militants des partis politiques, membres de l’opposition.
Les militants de l’opposition se sont rassemblés à la hauteur de la maison colorée non-loin du marché central, point de départ de la marche annoncée par leurs partis. Mais la police ne les a pas laissés lancer la marche.
L’organisation de cette marche pacifique avait été annoncée au maire en date du 23 octobre dernier dans une correspondance des dirigeants des partis politiques de l’opposition de la Province de la Tshopo. Jeudi vers 19 h00, le maire de la ville les a appelés dans son bureau pour leur signifier l’interdiction de cette marche, a déploré Paulin Maembo, président fédéral du MLC et l’un des organisateurs.
Motif évoqué par l’autorité urbaine : un autre parti politique avait sollicité l’organisation d’une marche pacifique pour soutenir l’utilisation de la machine à voter. « Des raisons qui ne tiennent pas débout », selon l’opposition.
Jusqu’à la mi-journée, les forces de l’ordre étaient toujours déployés dans certains lieux stratégiques de la ville.
Confusion à Mbuji-Mayi
La marche initialement annoncée par l’opposition devait se muer en meeting populaire, sur demande de la mairie. Mais ce matin, l’esplanade de la Poste, lieu prévu pour le rassemblement, a été inaccessible, la police ayant été la première à prendre possession de l’endroit.
Finalement il n’y a eu ni marche, ni meeting, ce vendredi 26 octobre dans cette ville du Kasaï-Oriental. Les personnes qui se sont retrouvées à la poste disent avoir été congédiées par les éléments de la police. Leurs leaders invités à rencontrer le maire à son cabinet. Après des échanges de près d’une heure, le maire annonce que les manifestants ont l’autorisation de marcher jusqu’à la CENI et à la MONUSCO où ils devront déposer leur mémorandum."
"RDC: manifestations dans plusieurs villes du pays à l'appel de l'opposition
° http://www.rfi.fr/afrique/20181026-rdc-manifestations-kinshasa-machine-voter-elections
Depuis de nombreux mois, la machine à voter, très contreversée, est au centre des préoccupations du processus électoral. Vendredi 16 octobre, des manifestants, ici à Kinshasa, ont répondu à l'appel de l'opposition politique pour demander son abandon. © RFI
Plusieurs centaines de Congolais ont marché dans le calme à la mi-journée à Kinshasa, à l'appel de plusieurs partis d'opposition, pour réclamer l'abandon de la machine à voter et la révision du fichier électoral jugé « corrompu » pour la présidentielle prévue le 23 décembre. Toutefois, l’UDPS ne soutenait pas le mot d’ordre. Le gouverneur de Kinshasa a autorisé la manifestation avec un itinéraire modifié : les manifestants n’ont pas pu se rendre au siège de la commission électorale comme ils le souhaitaient.
La marche s'est élancée vers 12h et s'est déroulée dans le calme avant de se terminer sur la place Triomphal. La police a encadré le cortège à distance et sur le boulevard Lumumba, où la circulation n’a pas été interrompue, les voitures ont continué de circuler en marge du cortège. Aucun incident n'a été signalé.
Les manifestants n'étaient pas autoriser à aller jusqu’au siège de la Commission électorale. Mais une délégation de représentants de l’opposition devait par la suite s’y rendre pour déposer un mémo avec ses revendications.
Parmi les leaders, en tête de cortège, il y avait Martin Fayulu, Vital Kamerhe revenu hier soir d’Afrique du Sud, Adolphe Muzito, mais aussi Pierre Lumbi et Delly Sesanga qui représentaient Moïse Katumbi, ainsi que Fidèle Babala pour le MLC de Jean-Pierre Bemba. Un temps annoncé l’ex-vice-président Bemba n’était pas là, et son parti n’a pas donné d’explication officielle.
Comme annoncé, l’UDPS, le parti qui traditionnellement draine le plus de manifestants à Kinshasa, n'a pas participé pas à cette marche. Une marche aux « objectifs obscurs » expliquait encore ce matin Jean-Marc Kabund, secrétaire général du parti. L’UDPS ne pose plus comme préalable à sa participation aux élections le retrait de la machine à voter, car ce serait « donner un prétexte au président Kabila pour reporter les élections ». Mais Jean-Marc Kabund estime que cette marche était destinée à défendre des intérêts individuels, plutôt que les intérêts du peuple.
Des déçus de l'opposition «désunie»ne défilent pas
Alors l’opposant Martin Fayulu présent à la marche, lui, minimise cette fracture au sein de l’opposition. « Cette marche, c'est pour une chose : réclamer les élections conformément à la Constitution, conformément aux lois de la République. Elections sans machine à voter, élections sans le fichier corrompu. Nous sommes là uniquement pour ça. Elections pour la décrispation politique, marche pour demander l'inclusivité : tout le monde est concerné par ces élections », a déclaré Martin Fayulu. Interrogé sur l'absence de l'UDPS, l'opposant de répondre : « la marche est pour le peuple congolais. Celui qui se sent concerné par des élections transparentes et crédibles, cette marche le concerne. Je reviens de Pretoria, nous étions avec l'UDPS, nous avons signé un document, et nous sommes mis d'accord, y compris l'UDPS pour les élections sans machine à voter, sans fichier corrompu. »
De nombreux mouvements citoyens étaient également présents. L’ambiance fut bon enfant. On a scandé le rejet de la machine, on a aperçu des gerbes de fleurs, pour célébrer l’enterrement de cette machine qui fait couler tant d'encre, perçue par les populations comme un outil de potentielle tricherie, introduit par le pouvoir pour faire élire le dauphin de Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary. Beaucoup dénoncent aussi la complicité présumée du président de la Commission électorale avec le pouvoir. « Il faut jeter la machine au fleuve », nous a lancé un manifestant.
Ces Congolais, tout en disant non à cette machine, refusent d’envisager un nouveau report de l’élection le 23 décembre. « Nous ne laisserons pas Kabila nous prendre en otage », clamait un autre manifestant.
D'autres cependant ont préféré rester sur la touche et observent le cortège de loin, sans y prendre part. Ils ne cachent pas leur amertume : « Nous pensions que l’opposition serait unie pour défendre notre avenir mais nous sommes déçus donc je ne manifeste pas », expliquait pour sa part un étudiant. « Félix traitre », chantaient certains manifestants, en référence à Félix Tshisekedi, le patron du parti, en particulier lorsque le cortège est passé devant le siège de l’UDPS, où traditionnellement les combattants sont les plus mobilisés lors des marches organisées à Kinshasa.
Des marches non autorisées dans d'autres villes
Les partis d'opposition avaient aussi appelé à la mobilisation dans d'autres villes du pays.
A Lubumbashi, forces de l'ordre et de sécurité ont été déployées et des accrochages ont été signalés. A Mbuji-Mayi, les manifestants ont été dispersés malgré l'autorisation qui avait été accordée pour le meeting.
A Kisangani et Bukavu, les marches n'ont pas été autorisées. Seules des délégations ont eu accès aux bureaux de la Monusco et de la Céni pour déposer leurs mémos. A Goma, la manifestation a pu avoir lieu, encadrée par la police."
"Elections
Élections en RDC : forte mobilisation de l’opposition à Kinshasa contre les machines à voter
° https://www.jeuneafrique.com/654053/politique/elections-en-rdc-forte-mobilisation-de-lopposition-a-kinshasa-contre-les-machines-a-voter/
Des milliers de manifestants se sont mobilisés à Kinshasa et dans plusieurs grandes villes de la RDC le 26 octobre pour protester contre les machines à voter, prévues pour le scrutin du 23 décembre prochain.
« Machine à voter = machine à tricher, combattants jusqu’à la mort ! », ont scandé le vendredi 26 octobre des milliers d’opposants, rassemblés sur la place centrale Échangeur de Limeté, à Kinshasa, ainsi que dans d’autres villes de la RDC.
Ces marches, autorisées par le pouvoir, ont été encadrées par des policiers déployés en nombre aux points stratégiques de Kinshasa, Goma (Nord-Kivu) et Bukavu (Sud-Kivu) dans l’est, Bunia (nord-est).
Refus des machines à voter
Les manifestants ont réclamé le retrait des machines à voter, qui doivent permettre aux électeurs de choisir leur candidat et imprimer leur bulletin dans les bureaux de vote aux scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux du 23 décembre prochain.
L’opposition considère que ces machines, de fabrication sud-coréenne, vont favoriser la fraude lors des élections qui doivent désigner le successeur du président Joseph Kabila, à la tête du pays depuis 2001, dans un pays qui n’a jamais connu de transition pacifique depuis son accession à l’indépendance en 1960. La marche visait aussi à obtenir de la commission électorale la radiation de plus de dix millions d’électeurs inscrits sans empreintes digitales dans le fichier électoral.
Itinéraire validé avec la mairie
Dans la nuit de jeudi à vendredi, la police avait dressé des barrières sur les grandes artères de Kinshasa. Tous les véhicules étaient systématiquement contrôlés. En début de soirée, le gouverneur de Kinshasa avait autorisé formellement la tenue de cette marche après une réunion d’harmonisation de l’itinéraire avec les organisateurs.
La mairie de Kinshasa et les organisateurs avaient convenu que « la marche n’ait pas comme point de chute le quartier Gombe » qui abrite les administrations, les représentations diplomatiques et le centre des affaires, a déclaré à l’AFP le sénateur d’opposition Jacques Djoli.
Reportée en 2016 puis en 2017, la présidentielle du 23 décembre 2018 doit élire un nouveau dirigeant de la RDC après les dix-huit ans au pouvoir de M. Kabila à qui la Constitution interdit de se représenter."
"RDC : mobilisation pour la marche contre la machine à voter
° https://afrique.lalibre.be/26327/rdc-mobilisation-pour-la-marche-contre-la-machine-a-voter/
Images et témoignages contrastés, ce vendredi matin, en provenance de la République démocratique du Congo.
Goma
Au Nord-Kivu, les manifestants étaient nombreux à Goma mais aussi à Butembo, et font échos à la mobilisation à
Bukavu (Sud-Kivu).
Butembo Butembo
Tous les partis politiques de l’opposition – à l’exception très remarquée de l’UDPS – sont dans la rue pour réclamer le rejet de la machine à voter et exiger la révision du fichier électoral dans la perspective des scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux du 23 décembre prochain.
Lecteur vidéo
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A Kinshasa aussi, les partis se sont mobilisés et comme un peu partout sur le territoire national, ils ont été rejoints par les mouvements citoyens.
La Lucha à Kinshasa
Sur le coup de 12h, à l’échangeur de Limete, le mouvement se mettait en route. « La mobilisation est déjà importante mais on sait que la foule ne va pas cesser de grandir », explique un Kinois « habitué aux manifestations qui ne cessent de gonfler au fil des heures et des mètres parcourus ».
Kinshasa
A Lubumbashi, une fois de plus, les autorités ont refusé d’autoriser la marche de l’opposition et ont mobilisé les grands moyens pour tenter de l’empêcher. Un nouveau bras de fer en vue. M. Kyungu ayant annoncé qu’il entendait maintenir cette marche malgré l’interdiction. Les grands axes étaient donc désespérément vides ce matin dans la capitale du Haut Katanga.
Lubumbashi
Dans certains quartiers, comme celui de Katuba/Machipicha, les jeunes ont allumé des feux au milieu de la chaussée et le ton montait entre forces de l’ordre et manifestants.
Katuba/Lubumbashi
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/10/26/rdc-a-goma-la-population-dans-la-rue-contre-les-machines-a-voter.html
° http://7sur7.cd/new/marche-opposition-a-kinshasa-la-police-parle-de-4-000-participants-et-felicite-les-manifestants-pour-le-comportement-affiche/
° http://7sur7.cd/new/marche-de-lopposition-cetait-bien-mais-il-faut-admettre-que-la-mobilisation-netait-pas-a-la-hauteur-eccha/
° http://7sur7.cd/new/kinshasa-la-marche-de-lopposition-se-termine-sans-incident-sur-le-boulevard-triomphal/
° http://7sur7.cd/new/marche-opposition-a-kinshasa-apres-une-heure-de-marche-parfaite-harmonie-entre-la-police-et-les-militants/
° http://7sur7.cd/new/debut-de-la-marche-a-kinshasa-fayulu-muzito-lumbi-ngoy-presents-10h45/
° http://7sur7.cd/new/goma-fin-de-la-marche-anti-mav-une-imprimante-brulee-devant-le-siege-de-la-ceni/
° https://www.bbc.com/afrique/region-45990498
"RD Congo : marche pacifique de l'opposition contre la machine à voter pendant les élections"
° http://fr.africanews.com/2018/10/26/rd-congo-marche-de-l-opposition-ce-vendredi-deploiement-de-policiers-a-kinshasa/
"RDC : Plusieurs leaders de l'opposition à la tête d'une colonne géante"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/10/26/rdc-plusieurs-leaders-de-lopposition-a-la-tete-dune-colonne-geante.html
"Arrivés à hauteur du siège de l’UDPS, les militants de l’opposition scandent : « Eeeeh Félix alié mbongo eeeh » entendez « Félix a été corrompu »"
° http://7sur7.cd/new/arrives-a-hauteur-du-siege-de-ludps-les-militants-de-lopposition-scandent-eeeeh-felix-alie-mbongo-eeeh-entendez-felix-a-ete-corrompu/
"RDC : Fin de la manifestation à Kinshasa, l’opposition remercie la Police"
° https://actualite.cd/2018/10/26/rdc-fin-de-la-manifestation-kinshasa-lopposition-remercie-la-police
"Marche de l’opposition : O. Kamitatu classe l’UDPS dans « la rubrique des chiens écrasés »"
° http://7sur7.cd/new/marche-de-lopposition-o-kamitatu-classe-ludps-dans-la-rubrique-des-chiens-ecrases/
"Duel à distance "
° https://lepotentielonline.net/2018/10/26/duel-a-distance/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=211740&Actualiteit=selected
° https://www.radiookapi.net/2018/10/26/actualite/politique/rdc-la-majorite-presidentielle-condamne-lidee-dun-eventuel-report-des
° https://actualite.cd/2018/10/26/marche-du-26-octobre-des-centaines-de-manifestants-ont-marche-butembo-encadres-par-la
° https://actualite.cd/2018/10/26/lubumbashi-activites-economiques-paralysees-la-kenya-le-fief-de-lopposition
° https://actualite.cd/2018/10/26/marche-du-26-octobre-le-depart-ete-donne-kinshasa-avec-plusieurs-leaders-de-lopposition
"AU COURS DE SA CONFERENCE DE PRESSE D’HIER
La MP brandit l’article 64 contre une « transition sans Kabila »"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17520
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article17518
"L’UDPS disqualifie la marche de l’Opposition - AfricaNews"
° https://www.digitalcongo.net/article/5bd2f9fc7f0cd40004785f90/
"RDC : la machine à voter, arme de division massive de l'opposition
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-la-machine-a-voter-arme-de-division-massive-de-lopposition/
A moins de deux mois de l'élection présidentielle, l'opposition a manifesté ce vendredi contre la machine à voter et le fichier électoral, mais sans l'UDPS. Ce qui fragilise un peu plus l'unité d'une opposition au bord de l'implosion.
Le camp présidentiel n’en espérait pas tant. L’utilisation de la machine à voter, que conteste l’opposition, provoque d’importantes divergences, au point de fissurer la fragile unité qui semblait régner au sein de l’opposition. Si l’ensemble des opposants, candidats ou non à la présidentielle, sont unanimes pour rejeter en bloc la machine à voter, source de possibles fraudes, l’attitude à adopter face à son utilisation ne fait pas l’unanimité. Une division de plus au sein d’une opposition déjà dispersée.
« Trahison »
Dernière exemple des tensions créées par la machine à voter : la manifestation du vendredi 26 octobre. Cette marche de contestation a justement été placée sous le signe du refus de la machine à voter et du nettoyage du fichier électoral qui contiendrait 6 millions d’électeurs sans empreintes digitales. Si le MLC de Jean-Pierre Bemba, Ensemble de Moïse Katumbi, l’UNC de Vital Kamerhe, l’Ecidé de Martin Fayulu étaient tous présents… l’UDPS de Félix Tshisekedi n’a pas appelé à manifester. Le parti d’opposition a même annoncé vouloir aller aux élections « avec ou sans la machine à voter », en contradiction avec le mot d’ordre général. La manifestation s’est déroulée dans le calme vendredi, mais sans l’UDPS. Certains manifestants, en colère, ont dénoncé « la trahison » en passant devant son siège de Limete à Kinshasa.
Surveiller le scrutin plutôt que boycotter
Félix Tshisekedi a bien pris soin de ne pas se prononcer sur la question de la machine à voter, mais ses lieutenants se sont chargés de délivrer les arguments de l’UDPS. Pour le parti, le piège de la machine à voter, imposé par le pouvoir, est de faire boycotter le scrutin par l’opposition, ce qui ferait automatiquement gagner Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat du président Joseph Kabila. L’UDPS pense au contraire qu’il faut participer aux élections et en surveiller le bon déroulement, dont l’utilisation des machines à voter. Si l’explication s’entend, d’autres raisons ont provoqué le schisme au sein de l’opposition. A commencer par la désignation d’un candidat commun à la présidentiel, seul capable de battre le candidat du pouvoir dans un scrutin à tour unique.
Les recalés du scrutin tentés par le boycott
Dans ce débat autour du candidat commun, deux grains de sable sont venus gripper la mécanique de l’union. Sur les sept leaders de l’opposition, candidats à la présidentielle, trois poids lourds se sont vus invalidés, et un a été empêché de déposer sa candidature. Les trois « recalés » aux élections (Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Adolphe Muzito) n’ont donc plus vraiment intérêts à ce que le scrutin se tiennent en décembre… sans eux. Ils pourraient donc être tentés d’annoncer un boycott des élections, afin de mieux revenir dans la course, plus tard. Mais pour les « qualifiés », Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Martin Fayulu… la présidentielle de décembre est cruciale. Elle leur offre d’abord l’occasion unique d’être le possible candidat commun de l’opposition, ensuite elle leur permet de concourir sans les deux poids lourds que sont Bemba et Katumbi, et surtout elle servira à chacun de mesurer son poids électoral.
Tapis rouge pour le « dauphin »
On voit donc que la machine à voter imposée par surprise par la Commission électorale (CENI) en plein été 2017, aura fini par atomiser le semblant d’unité de l’opposition congolaise. Avec des agendas aussi divergents, Bemba, Katumbi, Tshisekedi et Kamerhe auront bien du mal à s’accorder sur une candidature unique et consensuelle. En renonçant à manifester aux côtés des autres partis d’opposition, l’UDPS met donc un dernier coup de pression sur les autres leaders, alors qu’un communiqué commun annonce que la désignation du candidat unique sera annoncée avant le 15 novembre. Félix Tshisekedi semble envoyer un message très clair : j’irai aux élections avec ou sans vous. L’UDPS a d’ailleurs plusieurs fois fait savoir qu’elle ne soutiendrait qu’un seul candidat : Félix Tshisekedi. Reste à savoir si la nomination d’un candidat unique changera la donne. Si ce n’est pas Félix Tshisekedi, il est fort à parier qu’il y aura plusieurs opposants en lice à la présidentielle… déroulant ainsi un tapis rouge au « dauphin » de Joseph Kabila."
"Direct! Marche de l'opposition du 26.10.18 : Images, Reportages de nos correspondants et Réactions"
"USA EVEIL LIVE : A qui Profite Les Élections En RDC"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
Je le répéterais, selon moi, l'Udps a eu le tort de s'engager publiquement trop tôt et seule dans une voie en fait faussement différente de ses rivaux dans l'opposition, et cela à un moment où la nécessité de l'unité et l'efficacité stratégique leur exigeaient d'un côté de repousser cette décision ouverte et de l'autre de ne le faire qu'en interne dans l'opposition, de concert avec toutes les parties...
C'est d'autant plus regrettable que dans le fond les divergences sont périphériques : en effet tous disent "non à la machine à tricher et apparentés", "non au boycottage des prochains scrutins". La seule nuance entre les deux pôles ce que les uns privilégient encore les pressions pour rendre ce processus plus crédible et d'autres semblent avoir capitulé et misent sur un terme pessimiste dont pourtant ils ne veulent pas...
Du coup l'on voit de suite que condamner ici l’Udps c'est d'abord regretter sa nouvelle stratégie de s'être visiblement précipitée à se désolidariser d'abord pour ses propres intérêts plutôt que pour la réussite de tout le groupe qu'on démobilise et fragilise ainsi au profit de l'adversaire.
Dès lors plus regrettable d'autant que la stratégie reste risquée sans garantie assurée de gagner seule d'où le soupçon légitime de "collaborationnisme" et partant du rejet des principes démocratiques dans la mesure où l'on y succomberait à l'arbitraire et aux 'cadeaux' du plus fort. Une preuve que l'Udps ne s'active que pour ses intérêts et bien peu pour ceux de tout le pays, quoi qu'elle clame ?
Autant de risques et d'interrogations qui nous poussent à espérer que de deux côtés dans l'opposition surgiront des sages qui rechercheront à récoler les morceaux (Katumbi, Tshilombo et même Bemba semblent heureusement avoir opté pour cette voie) tant leur unité reste la première arme à leur portée pour espérer le changement que notre peuple attend...
Oui pourquoi les Congolais n'auraient-ils pas droit à des élections justes et équitables comme partout dans ce monde où la démocratie reste la référence de toute politique ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
C'est d'autant plus regrettable que dans le fond les divergences sont périphériques : en effet tous disent "non à la machine à tricher et apparentés", "non au boycottage des prochains scrutins". La seule nuance entre les deux pôles ce que les uns privilégient encore les pressions pour rendre ce processus plus crédible et d'autres semblent avoir capitulé et misent sur un terme pessimiste dont pourtant ils ne veulent pas...
Du coup l'on voit de suite que condamner ici l’Udps c'est d'abord regretter sa nouvelle stratégie de s'être visiblement précipitée à se désolidariser d'abord pour ses propres intérêts plutôt que pour la réussite de tout le groupe qu'on démobilise et fragilise ainsi au profit de l'adversaire.
Dès lors plus regrettable d'autant que la stratégie reste risquée sans garantie assurée de gagner seule d'où le soupçon légitime de "collaborationnisme" et partant du rejet des principes démocratiques dans la mesure où l'on y succomberait à l'arbitraire et aux 'cadeaux' du plus fort. Une preuve que l'Udps ne s'active que pour ses intérêts et bien peu pour ceux de tout le pays, quoi qu'elle clame ?
Autant de risques et d'interrogations qui nous poussent à espérer que de deux côtés dans l'opposition surgiront des sages qui rechercheront à récoler les morceaux (Katumbi, Tshilombo et même Bemba semblent heureusement avoir opté pour cette voie) tant leur unité reste la première arme à leur portée pour espérer le changement que notre peuple attend...
Oui pourquoi les Congolais n'auraient-ils pas droit à des élections justes et équitables comme partout dans ce monde où la démocratie reste la référence de toute politique ?
"Bemba : « l’absence de l’UDPS, un rendez-vous manqué mais rien de définitif »
° https://afrique.lalibre.be/26413/bemba-labsence-de-ludps-un-rendez-vous-manque-mais-rien-de-definitif/
La dernière ligne droite est entamée en République démocratique du Congo (RDC) dans la perspective des élections présidentielle, législatives et provinciales toujours annoncées pour le 23 décembre prochain.
Un scrutin qui doit notamment mettre fin au “règne” de Joseph Kabila, président depuis 2001 et dont le dernier mandat est échu constitutionnellement depuis le mois de décembre 2016. Jusqu’ici, l’homme est parvenu à se maintenir au pouvoir grâce à un “glissement” de deux ans obtenu aux forceps lors de négociations entre sa majorité et l’opposition sous l’égide des évêques congolais. D’âpres pourparlers qui ont abouti le 31 décembre 2016 à une prolongation de mandat accompagnée de nombreuses conditions qui devaient amener la RDC vers (ce qui serait une première) des élections réellement démocratiques. Or, depuis cette date, le pouvoir en place s’est largement assis sur ces obligations, ne concédant que quelques pelliculaires ouvertures généralement sous la pression internationale.
Si Joseph Kabila, “travaillé au corps” par ses voisins, a annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat anticonstitutionnel, le pouvoir a mis en place, à travers la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et son président Corneille Nangaa, un mode de scrutin qui suscite le rejet de la population et a permis, jusqu’ici, de fédérer une opposition congolaise prompte aux calculs plus rémunérateurs que constructifs.
La Ceni, qui est donc l’organisatrice de ce scrutin, a imposé le recours au vote électronique à travers ce que les Congolais ont appelé “la machine à voter” ou “machine à tricher”. Une machine qui doit permettre d’éviter l’impression de millions de bulletins pour la Ceni pour n’imprimer que celui voulu par l’électeur via un écran tactile (dans un pays largement dépourvu d’électricité), un outil qui doit permettre au pouvoir de falsifier à sa guise les résultats du passage par les urnes selon l’opposition qui exige aussi que le fichier électoral, qui comporte près de dix millions d’électeurs douteux, soit revu de fond en comble.
Candidat unique
Cette opposition, qui réunit sept leaders politiques parmi lesquels Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito (tous les trois empêchés pour divers motifs de participer au scrutin), mais aussi Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, Freddy Matungulu ou Martin Fayulu, tente donc de mobiliser la population congolaise, soutenue par de nombreux mouvements citoyens et l’Église. Ce vendredi, ils avaient appelé les Congolais à descendre dans la rue pour dire non aux stratagèmes du pouvoir en place. Une première qui a permis de voir des dizaines de milliers de Congolais arpenter les rues de la capitale mais aussi des principales villes du pays, à l’exception de Lubumbashi (terre de Moïse Katumbi) où la manifestation avait été interdite et la police déployée en force. “Une première très réussie”, pour Jean-Pierre Bemba, qui présidait ce vendredi à Bruxelles une réunion, mise sur pied par le patron du MLC Belgique, Jean-Jacques Mbungani, des structures de son parti venues du monde entier.
“Mais c’est une première qui en appelle d’autres. Il faut démontrer au pouvoir qu’il n’aura pas la possibilité de tricher. Qu’il ne pourra pas expliquer que son candidat a gagné après que des millions de Congolais sont descendus dans la rue pour faire barrage à ce stratagème”. Mais l’unité de l’opposition a pris du plomb dans l’aile ces derniers jours, l’UDPS de Félix Tshisekedi annonçant qu’elle ne participerait pas à cette marche. Le début d’une rupture ? “Je veux croire que non, explique Bemba. Mais c’est un rendez-vous manqué. L’opposition désignera son candidat unique pour la présidentielle pour le 15 novembre et selon mes informations l’UDPS participera à ce rendez-vous. Nous devons nous retrouver entre le 7 et 10 novembre pour nous mettre d’accord sur ce candidat. Ce ne sera pas un jeu d’enfant, mais nous y arriverons.”
"F. Tshisekedi : « Bravo aux amis de l’opposition pour les marches organisées ce jour dans plusieurs villes du pays. Restons unis pour le Congo »
° http://7sur7.cd/new/f-tshisekedi-bravo-aux-amis-de-lopposition-pour-les-marches-organisees-ce-jour-dans-plusieurs-villes-du-pays-restons-unis-pour-le-congo/
Le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, « UDPS », a félicité les leaders de l’opposition qui ont organisé les marches ce vendredi à travers le pays.
De l’étranger où il séjourne, Félix Tshisekedi appelle à l’unité de l’opposition.
« Bravo aux amis de l’opposition pour les marches organisées ce jour dans plusieurs villes du pays. Je rappelle par la même occasion, le devoir de relever ensemble les défis de la candidature commune, du fichier corrompu et de la machine à voter. Restons unis pour le Congo », a indiqué Félix Tshisekedi via Twitter.
Pour rappel, l’UDPS a boycotté la marche de ce vendredi qu’elle a jugé inopportune et se dit prête à aller aux élections avec ou sans la machine à voter."
"Marche de l’opposition contre la machine à voter, MJ. Ifoku : « le peuple a décidé de récupérer son pouvoir »
° http://7sur7.cd/new/marche-de-lopposition-contre-la-machine-a-voter-mj-ifoku-le-peuple-a-decide-de-recuperer-son-pouvoir/
Candidate à la présidentielle de décembre 2018, Marie-José Ifoku, a pris part à la marche de l’opposition vendredi à Kinshasa pour dire non à la machine à voter.
Pour elle, cette marche est une preuve que le peuple a récupéré son pouvoir.
« Nous sommes venus accompagner le peuple congolais. Il faut que la CENI comprenne que si elle existe, elle n’est pas arrivée comme un cheveu dans la soupe, elle arrivée à travers la Constitution qui a été votée par le peuple congolais. Nous sommes venus accompagner le peuple congolais qui a dit non à la machine à voter parce qu’elle n’existe nulle part dans la loi », a-t-elle déclaré.
A en croire, Marie-José Ifoku, si la CENI maintient la machine à voter, elle sera balayée par le peuple congolais.
« Le peuple congolais a décidé de récupérer son pouvoir… », a ajouté la présidente nationale de l’Alliance des élites pour un nouveau Congo, AENC.
Plusieurs partis d’opposition dont l’Union pour la Nation Congolaise de Vital et le Mouvement de Libération du Congo, de Jean-Pierre Bemba ont marché vendredi 26 octobre à Kinshasa pour dire non à la machine à voter et exiger le nettoyage du fichier électoral des enrôlés sans empreintes digitales."
"26.10.18 Marche pacifique pour dire non à la machine à voter en RDC (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=211740&Actualiteit=selected
L’opposition congolaise a été dans la rue dans différentes villes du pays ce vendredi 26 octobre 2018. C’était pour dénoncer la machine à voter que la commission électorale nationale indépendante a inséré dans le processus électoral en République Démocratique du Congo, en violation flagrante de la loi électorale.
Cette marche a eu lieu à Kinshasa, à Goma, à Bukavu, Butembo, Bandundu et ailleurs d’une manière pacifique. Les forces de sécurité ont été déployées dans ces villes pour encadrer les manifestants. Ces derniers ont déposé des mémos dans les antennes de la CENI, à la Monusco et autorités politico-administratives. Mémos dans lesquels les marcheurs ne réclament que la mise à coté de cette machine à voter dans le processus électoral.
A Butembo au Nord-Kivu, un meeting populaire a été tenu par les organisateurs de la marche au rond-point VGH central de la ville.
Mais si cette marche a été encadrée dans les entités précitées, ça n’a pas été le cas à Kisangani, Bunia, Gemena, Matadi, Mbujimayi voire Lubumbashi. A Kisangani, l’autorité urbaine a annulé la manifestation prétextant qu’une autre d’un parti politique de la majorité a été projetée le même jour dans la juridiction.
A Lubumbashi, elle a été interdite, alors que dans les autres entités ci-haut citées elle a soit été empêchée soit réprimée.
A l’Est, surtout dans le Nord-Kivu, d’autres revendications se sont invitées et que l’on pouvait lire sur les calicots des marcheurs. Il s’agit entre autres de la pacification de la province, de l’arrêt immédiat des massacres des civils en territoire de Beni.
Dans cette partie du Grand-Nord Kivu, des civils sont massacrés presque chaque jour par les présumés rebelles de Allied Democratic Forces, ADF en sigle."
"Marche de l’opposition : V. Kamerhe, M. Fayulu, A. Muzito et cie conduisent la procession"
° https://www.objectif-infos.cd/marche-de-lopposition-v-kamerhe-m-fayulu-a-muzito-et-cie-conduisent-la-procession/
"RDC : Pourquoi l'UDPS veut "à tout prix" aller vers les élections"
° https://www.politico.cd/grand-angle/2018/10/26/rdc-pourquoi-ludps-veut-a-tout-prix-aller-vers-les-elections.html
Le plus ancien et le plus historique des partis d'opposition en République démocratique du Congo tente étrangement seul une mêlée vers les élections pourtant perdues d'avance.(...)"
"Marche de l’opposition : O. Kamitatu classe l’UDPS dans « la rubrique des chiens écrasés »"
° http://7sur7.cd/new/marche-de-lopposition-o-kamitatu-classe-ludps-dans-la-rubrique-des-chiens-ecrases/
° https://www.politico.cd/en-off/2018/10/26/quand-olivier-kamitatu-egratigne-ludps-absente-de-la-marche-de-lopposition.html
° https://www.radiookapi.net/2018/10/27/actualite/politique/marche-de-lopposition-kinshasa-le-general-kasongo-satisfait-du
° https://www.radiookapi.net/2018/10/27/actualite/politique/rdc-des-opposants-ont-depose-leur-memorandum-au-siege-de-la-ceni
"UDPS/Félix Tshisekedi réplique contre Mike Mukebayi, appelle Moïse Katumbi d'encadrer ses Chiens..."
° https://www.diaspordc.com/udps-felix-tshisekedi-replique-contre-mike-mukebayi-appelle-moise-katumbi-dencadrer-ses-chiens/
"DANIEL SAFU très faché ,UDPS corrumpu bandimi machine à voter +batu ebelé ya UDPS ba ko koma maboma"
"Bruxelles vendredi 26/10: Jean-Pierre Bemba face a la presse et aux cadres MLC"
"Actu Expliquée 26.10 : Matungulu fait le bilan de la Marche et de la rencontre de Pretoria"
"Kinshasa : Retour sur la Marche de l'opposition du 26.10.2018"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
PS
Compatriotiquement!
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"Bilan des manifs anti-MAV
D’après un tweet de Sonia Rolley (HRW), le bilan des manifs anti-machines à voter serait le suivant :
- Sans incident à Goma, Bukavu, Butembo, Bandundu et Kinshasa
- Manifestations interdites ou/et réprimées : Gemena, Lubumbashi, Kisangani, Matadi, Mbujimayi, Kananga.
- Les 9 militants de Lucha arrêtés à Matadi ont été relâchés."
° http://www.congoforum.be/upldocs/27%2010%2018.pdf
"RDCongo: La VSV satisfaite du bon déroulement de la marche pacifique de l’opposition politique ce 26 octobre 2018 à Kinshasa
° http://www.congoindependant.com/rdcongo-la-vsv-satisfaite-du-bon-deroulement-de-la-marche-pacifique-de-lopposition-politique-ce-26-octobre-2018-a-kinshasa/
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exprime sa satisfaction relativement à la tenue sans incident ce vendredi 26 octobre 2018 à Kinshasa, de la marche pacifique des partis et regroupements politiques de l’opposition pour exiger le rejet de la machine à voter et le nettoyage du fichier électoral en vue de garantir des élections crédibles, transparentes et apaisées en date du 23 décembre 2018, en République Démocratique du Congo (RDCongo).
La VSV saisit cette occasion pour saluer le professionnalisme affiché par les agents de l’ordre et la discipline observée dans le chef des militants et sympathisants des partis politiques de l’opposition.
Cependant, la VSV est au regret d’apprendre que d’autres marches pacifiques prévues ce même jour par l’opposition politique dans certaines provinces ont été interdites ou dispersées par les forces de l’ordre.
Il s’agit notamment des villes ci-après:
1. Kisangani (Province de la Tshopo);
2. Bukavu (Province du Sud-Kivu);
3. Lubumbashi (Province du Haut Katanga);
4. Mbuji-Mayi (Province du Kasaï Oriental);
5. Lisala (Province de la Mongala).
Pour la VSV, le bon déroulement de la marche de l’opposition ce 26 octobre 2018 démontre une fois de plus que les manifestations publiques pacifiques peuvent se tenir sans la commission des violations et atteintes aux droits humains ainsi que d’autres actes de vandalisme, si les éléments de la PNC ne sont pas instrumentalisés par certaines autorités et si les militants des partis politiques sont bien encadrés.
En définitive, la VSV recommande au Gouvernement RDCongolais de garantir l’exercice de libertés publiques en mettant un terme aux obstructions ou interdictions des manifestations pacifiques de l’opposition politique dans toutes les provinces de la RDCongo, et ce, conformément aux Instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux en la matière.
Fait à Kinshasa, le 26 octobre 2018."
° http://www.congoindependant.com/sylvano-kasongo-se-felicite-de-lencadrement-de-lopposition-par-la-police/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-43886_marche_de_l_opposition_vsv_salue_le_professionnalisme_de_la_police.html
" Les preuves, des faits
Organisation des élections en RDC: les incohérences de la Céni
° http://www.rfi.fr/emission/20181026-processus-electoral-rdc-ceni-face-incoherences-peine-rassurer
Manifestation organisée contre le processus électoral prévu pour les prochaines élections en décembre en RDC, le 26 octobre 2018 à Kinshasa. AFP/Junior D. Kannah
Chaque jour ou presque en RDC, la Céni publie des communiqués sur les préparatifs des élections pour convaincre les Congolais que l’élection se prépare bel et bien dans de bonnes conditions. Le problème, c'est que cette communication souffre d’incohérences. Résultat : la Céni peine à rassurer.
« Aujourd’hui, la Céni n’est plus une commission indépendante, mais c’est une commission qui travaille pour faire plaisir à Kabila et ses acolytes », dit un manifestant rencontré ce matin dans les rues de Kinshasa, où s’est déroulée une marche à l’appel de plusieurs partis d’opposition. Puis il ajoute : « Nous voulons des élections crédibles et transparentes. C’est ce que le peuple demande. Les individus ne peuvent pas prendre un processus électoral en otage. Ce n’est pas normal. »
Une communication abondante, mais floue
Principale source d’inquiétude de la population congolaise : la machine à voter. Sans même parler de la question de sa fiabilité. C’est déjà l’acheminement en RDC des quelques 100 000 machines nécessaires au vote et produites en Corée du Sud qui interroge. Arriveront-elles à temps pour le scrutin ? Et pour cause : dès le 12 juin, la Céni annonçait l’arrivée d’environ 30 000 machines par mois, entre juillet et fin septembre, date à laquelle toutes les machines auraient dû être en RDC. Le 6 août, soit deux mois plus tard, la Céni annonçait cette fois le départ de Corée des 35 000 premières machines. On était déjà très en dessous des prévisions. Finalement ce premier lot n’est arrivé que le 6 octobre avec un peu moins de 20 000 machines.
Ce n’est pas tout : si l’on cumule les annonces successives de la Céni à propos des machines qui auraient quitté la Corée du Sud, le total dépasse le nombre de machines commandées. On constate un flou similaire pour le reste du matériel électoral. La Céni assure que tout est arrivé. La semaine dernière, un communiqué évoquait 111 containers réceptionnés. Mais si l’on regarde en détail où se trouveraient ces containers dans le pays, le compte n’y est pas.
Ce que répond la Céni
La commission électorale n’avance pas véritablement d’explication, ou alors contradictoires selon les interlocuteurs, et se contente le plus souvent de renvoyer vers ses dépêches ou de faire de nouvelles annonces. Aujourd’hui, elle assure par exemple que toutes les machines arriveront finalement le 5 novembre au plus tard. Mais comme elle n’échange quasiment plus sur ces questions de logistiques avec ses partenaires traditionnels comme la Monusco, ces informations restent très difficiles à vérifier.
Des incohérences sur l’utilisation de la machine
Autre sujet qui fâche à propos de cette machine : comment faire pour que tout le monde puisse voter dans les temps avec un outil que les Congolais n’ont jamais pratiqué ? La Céni a toujours affirmé qu’une minute suffisait à chaque électeur pour voter, mais sans en apporter la preuve. Or les experts estiment que c’est « irréaliste » et qu’en l’état actuel des choses, il est mathématiquement impossible de faire voter tous les Congolais en une seule journée. Ils réclament donc depuis des mois un test grandeur nature, en vain.
Mais en début de semaine, surprise : on apprend dans une des nombreuses dépêches de la Céni qu’une simulation a été effectuée au grand marché de Kinshasa, sans observateur indépendant a priori. Et résultat des courses : le temps moyen pour voter est bien de 57 secondes par votant. Problème : les chiffres donnés par la Céni sont incohérents. Elle annonce que 314 votants ont testé la machine en 3 heures. Or 57 secondes par électeurs, si on refait le calcul, cela fait 5 heures de vote et non 3 heures. Après discussion avec un membre de la commission, il semble qu’il y aurait eu une confusion. Ce serait non pas 57 secondes, mais 0,57 minute, soit 34 secondes, ce qui semble improbable aux yeux des experts. Difficile donc d’y voir clair. Interrogé à propos de cet imbroglio le responsable de la communication de la Céni a estimé qu’il avait « d’autres chats à fouetter » que de répondre à ces questions.
Décalage entre « sur-communication » et qualité des informations
On pourrait multiplier les exemples. Samedi dernier, une cérémonie de présentation des moyens logistiques de la Céni était annoncée. On attendait notamment la présentation des camions, avions et hélicoptères que la Commission dit avoir en sa possession pour acheminer le matériel électoral et notamment les machines à voter, dans les temps, un défi de taille à ce stade dans un pays grand comme le Congo. Finalement cette cérémonie a été annulée, là aussi sans explication.
Résultat : la société civile, l’opposition et les experts électoraux dénoncent en chœur un manque de transparence à moins de deux mois du scrutin. « On se demande, s’ils se prennent les pieds dans le tapis ou s’ils entretiennent sciemment le flou et l’ambiguïté », s’interroge un expert électoral qui suit de près ces dossiers. Ce qui frappe, les observateurs, c’est le décalage entre la « sur-communication et la qualité » des informations reçues.
« Leur communication semble plus politique que technique », déplore de son côté la Symocel, la Synergie des missions citoyennes d’observation des élections. « Toutes ces ombres, cela soulève des questions », explique l’un des représentants de cette organisation qui s’inquiète déplore également des incohérences sur la question du financement du scrutin.
"L’opposition congolaise est-elle finalement parvenue à vaincre le vieux démon de la division ?
° https://lepotentielonline.net/2018/10/26/lopposition-congolaise-est-elle-finalement-parvenue-a-vaincre-le-vieux-demon-de-la-division/
A première vue, les nouvelles en provenance de l’Afrique du Sud, où venait de se clôturer jeudi une rencontre de principaux leaders de l’opposition, rassurent. L’opposition tente de retrouver une nouvelle âme. Après une période de flottement, elle a finalement retrouvé ses esprits.
Les principaux leaders de l’opposition viennent de boucler jeudi en Afrique du Sud une rencontre qui devrait en toute vraisemblance ouvrir une ère nouvelle pour l’opposition congolaise. En terre sud-africaine, un nouvel espoir est né dans la voie de l’alternance démocratique ; souhait de tout un peuple au terme des élections du 23 décembre 2018.
Une chose est sûre : l’opposition ne va pas boycotter les scrutins de décembre prochain. Toutefois, elle promet de ne pas transiger sur la machine à voter et le nettoyage du fichier électoral qu’elle considère comme un préalable incontournable en vue des élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées dans le respect strict des textes en vigueur. Si l’opposition exclut tout ordre allant dans le sens du boycott des élections du 23 décembre 2018, les leaders réunis en Afrique du Sud ont rassuré qu’ils « ne permettront pas la tenue de toute parodie d’élection ».
Quant au candidat commun de l’opposition, un consensus semble avoir été trouvé en Afrique du Sud.
L’opposition s’est même fixé une date butoir pour se choisir ce candidat qui défendra son programme le 23 décembre prochain. Elle promet de boucler toutes les discussions au plus tard le 15 novembre 2018, soit six jours avant l’ouverture officielle de la campagne électorale, prévue le 21 novembre, suivant le calendrier électoral.
Néanmoins, l’opposition s’est voulue positive, convaincue que la majorité au pouvoir n’a jamais renoncé à son projet de torpiller le jeu électoral pour consolider les chances du candidat du FCC, en l’occurrence Emmanuel Ramazani Shadary. Aussi, a-t-elle appelé, « le peuple congolais à la vigilance et à la mobilisation pour obtenir une alternance réellement démocratique ».
Un vent nouveau
A tout prendre, l’opposition est donc parvenue à taire ses divergences. C’est vrai qu’en Afrique du Sud, seuls Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Freddy Matungulu et Adolphe Muzito ont répondu à l’invitation, mais le plus important est que Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba ont été représentés au plus haut niveau. Ce qui augure de belles perspectives dans la voie de l’unité de l’opposition.
En Afrique du Sud, l’opposition s’est donné une nouvelle étoffe. C’est une opposition qui a compris le sens de son combat en se recentrant autour d’un seul et unique idéal qui demeure bien évidemment l’alternance démocratique au terme des élections du 23 décembre 2018. Le plus dur ayant été fait et la hache de guerre enterrée, l’opposition n’a donc plus droit à l’erreur."
"Au-delà du nettoyage du fichier électoral exigé. Machine à voter : l’oppposition rejette en bloc !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/26/au-dela-du-nettoyage-du-fichier-electoral-exige-machine-a-voter-lpposition-rejette-en-bloc/
*Une marche, un message clair. ‘’Pas de machine à voter, ni de fichier électoral corrompu. Non à la parodie électorale. Oui aux élections crédibles, transparentes, inclusives et démocratiques, le 23 décembre 2018’’. L’Opposition, en dépit de quelques titillements, a démontré hier, vendredi 26 octobre 2018, sa capacité de mobilisation. Des nombreux cadres et militants des partis et plateformes se réclamant de l’Opposition, toutes tendances confondues, ont investi le Boulevard Lumumba, dès les premières heures de la matinée. A la mi-journée, des grappes humaines sous forme de constellations fougueuses ont quitté la Place de l’Echangeur, lieu de la rencontre, pour se diriger vers la place de la démocratie située sur le terrain Triomphal, juste en face du stade de Martyrs de la Pentecôte où elles sont arrivées, quelques heures après, sans incident majeur. Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito, de retour de Pretoria, en Afrique du Sud, Pierre Lumbi et Delly Sesanga qui représentaient ‘’Ensemble pour le changement’’ de Moïse Katumbi, ainsi que Fidèle Babala du MLC de Jean-Pierre Bemba, étaient tous là, en tête du peloton. Théodore Ngoy, Marie-Josée Ifoku, Freddy Matungulu, trois des candidats à la présidentielle 2018, étaient aussi visibles. Une seule absence somme toute remarquable, c’est celle de Félix Tshisekedi et consorts.
But visé(...)"
"Candidature unique de l’opposition : Une alliance qui fait trembler le FCC
Le camp de Joseph Kabila a tremblé quand il a pris connaissance de la teneur du communiqué sanctionnant la rencontre de l’opposition significative, à Pretoria en Afrique Sud. Car, il y est mentionné que les ténors de l’opposition s’engagent à désigner un candidat unique au plus tard le 15 novembre prochain.
Ce qui s’est passé en Afrique du Sud ce 25 octobre est incontestablement historique pour la vie politique de la République Démocratique du Congo (RDC). Parce que l’accord accouché dans la douleur à Pretoria rabat les cartes en vue de la présidentielle du 23 décembre prochain.
En effet, la fumée blanche sortie du pays de Nelson Mandela est le pire scénario que puisse imaginer un gouvernement sortant : se réunir autour d’un candidat pour faire face à celui du pouvoir. L’accord politique signé entre les poids lourds de l’opposition donne du tournis au camp d’en face.
Si ce qui semble être le miracle de Pretoria est une mauvaise nouvelle pour le parti au pouvoir, en revanche, c’est une lueur d’espoir pour la démocratie congolaise. Il faut pour saisir ce miracle, avoir à l’esprit que l’élection présidentielle au Congo est à un tour. Autrement dit, le premier qui arrive en tête est déclaré vainqueur. C’est pourquoi ce dénouement qui n’était pas envisageable il y a quelques semaines, constitue une petite révolution dans le paysage politique congolais.
Une petite révolution congolaise
Cette nouvelle donne a surpris plus d’un et va certainement secouer le cocotier. En effet, avec une telle union, le Front commun pour le Congo (FCC) aura en face de lui un ouragan qui risque de tout ravager sur son passage le 23 décembre prochain.
Parce qu’il sera difficile, voire impossible qu’Emmanuel Ramazani Shadary sorte victorieux face à un candidat soutenu par entre autre Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito et Freddy Matungulu.
On peut, sans risque de se tromper, dire que l’ONG sud-africaine, In transformation initiative (ITI), organisatrice de la rencontre, a réalisé une prouesse en décrochant cet accord. Une alliance que personne ou peu de gens y croyait.
Ce protocole d’accord qui reste à matérialiser révèle une prise de conscience des acteurs de la classe politique congolaise de la nécessité pour eux, de mettre de côté leurs égos pour faire face au pouvoir qui dispose de l’appareil et des moyens de l’Etat. Un avantage non négligeable pour le candidat du FCC.
Une position qui risque de faire la différence si l’opposition ne s’unit pas autour d’un candidat et d’un programme. Ce qui ne sera pas une partie de plaisir car, les sept leaders sont tous présidentiables, même si Bemba et Katumbi ont été recalés de manière un peu burlesque pour ce dernier.
François Mendy, Correspondant à Paris"
"ENSEMBLE promet de tout faire pour empêcher la tenue des élections avec les machines
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/10/27/ensemble-promet-de-tout-faire-pour-empecher-la-tenue-des-elections-avec-les-machines.html
L'opposition congolaise ne compte pas prendre part à dés élections truquées. Déjà vendredi, à l'issue de deux jours de discussion à Johannesburg en Afrique du Sud, sept ténors anti-Kabila avaient notamment fait savoir, à travers un communiqué, qu'ils ne prendront pas part à "toute parodie d'élections". Jean-Bertrand Ewanga, porte parole de la coalition Ensemble, dirigée par l'opposant Moïse Katumbi, réitère ce message dans une interview exclusive accordée à POLITICO.CD.(...)"
° https://laprosperiteonline.net/2018/10/24/elections-2018-udps-strategie-duplicite-ou-trahison/
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/10/27/ludps-et-les-tenors-de-lopposition-signe-un-accord-de-coalition-pour-les-elections.html
° https://lepotentielonline.net/2018/10/26/marche-de-lopposition-vsv-salue-le-professionnalisme-de-la-police/
° http://www.rfi.fr/afrique/20181026-machine-voter-rdc-opposition-medias-processus-electoral-manifestation
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: RÉUNION DES SIX TENORS DE L’OPPOSITION A BRUXELLES CE JOUR ! UNE CERTAINE AVANCÉE DANS L’UNITÉ ET SURTOUT DANS LA FERMETÉ FACE A ‘JK’, STRATÉGIQUE, POURVU QU’ILS S’Y TIENNENT TOUS ! (COMMUNIQUÉ) !
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"Marche de l’opposition : Voici les 7 leçons politiques à en tirer
° http://7sur7.cd/new/marche-de-lopposition-voici-les-7-lecons-politiques-a-en-tirer/
On ne va pas se mentir ! La marche de l’Opposition congolaise, à l’exception notable de l’UDPS qui n’y a pas pris part, n’a pas été un succès. Loin s’en faut !
C’est loin de la mobilisation observée lors du retour de Jean-Pierre Bemba en août.
C’est encore très loin du triomphe réservé par les Kinois, à feu Étienne Tshisekedi en juin 2016.
Des dizaines de milliers des partisans, seulement, notamment de Ensembe (Katumbi), du MLC (Bemba), de l’UNC (Kamerhe), ont battu le pavé pour protester contre l’usage de la machine à voter lors des élections générales prévues le 23 décembre 2018. Et pourtant, les opposants déclarent que le peuple n’en veut pas.
Vient le temps de le démontrer, le peuple en question se fait discret !
Alors, eu égard à cela, quelles sont les leçons à tirer de cette marche ?
1. La messe est dite en ce qui concerne l’unité de l’Opposition.
Malgré leurs multiples déclarations publiques, selon lesquelles ils resteront unis pour concrétiser la première alternance pacifique au pouvoir, les opposants congolais ont démontré à la face du monde que leurs égos, leurs intérêts personnels sont toujours au-dessus de toute autre considération.
Car, comment comprendre que ceux-là qui ont affirmé travailler à la première alternance historique du pouvoir en RDC, en soient arriver à se quereller pour une divergence mineure avec l’un d’entre eux ? Tous sont d’accord que la machine à voter n’est pas bonne. Mais ils divergent sur la forme que doit prendre cette contestation. Pour les uns marche, pour les autres pas marche. Pour si peu, on sort des coutelas. Et là, on assiste à une guerre fratricide !
Même si Félix Tshisekedi, conforté dans son leadership de l’Opposition, a félicité ses »partenaires » au sujet de la marche et leur a même demandé de rester unis ; l’unité si difficilement acquise, appartient au passé désormais.
2. La marche n’aura aucune incidence sur la machine à voter. Elle sera maintenue ! Ça ne fait l’ombre d’aucun doute. L’engouement observé lors de cette marche, n’a pas bouleversé les rapports de force politiques, pour que le pouvoir renonce à utiliser la machine à voter.
3. Il n’y aura pas de candidat commun de l’Opposition, malgré la promesse d’en désigner un au plus tard le 15 novembre, faite par les principaux leaders de l’Opposition.
Les intérêts divergent entre les validés d’une part (Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe), les invalidés d’autre part, et les exclus (Katumbi et Bemba).
Entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, c’est de la concurrence légitime. C’est une question de gestion des ambitions. Et celle-ci est toujours délicate.
Les deux ont des prétentions politiques fondées d’accéder à la magistrature suprême.
Pour que l’un s’efface au profit de l’autre, c’est quasiment impossible !
Que dira F. Tshisekedi à sa base, réputée bouillante, bruyante et brutale parfois, en cas de son désistement en faveur de l’ancien speaker de la chambre basse ?
Sa position sera intenable ! Il sciera à coup sûr, la branche sur laquelle est assis son jeune leadership. L’heure est à sa consolidation.
Pour Vital Kamerhe, pareil presque. L’expérience (ancien président de l’assemblée nationale et ancien ministre) parle pour lui, pour occuper le fauteuil présidentiel.
Ses partisans également verraient d’un très mauvais oeil qu’il se désistât en faveur d’un autre candidat. Ça risque de demobiliser les troupes et partant, avoir des conséquences fâcheuses sur les autres scrutins. Donc attention à l’effet domino du désistement.
Les exclus, victimes d’une grave injustice, il faut l’admettre avec courage et lucidité, ont un autre agenda que celui des validés.
Ils veulent coûte que coûte revenir dans le jeu politique, dont ils ont été arbitrairement écartés.
Pour eux, tous les prétextes sont bons pour bloquer le processus électoral, pourvu qu’ils y rentrent afin de briguer la présidentielle.
Ils sont donc prêts à tout pour empêcher la tenue des élections sans eux.
En cela, leurs intérêts ne concordent pas avec ceux des validés qui bénéficient objectivement de leur exclusion, dont par ailleurs, ils (validés)n’en sont responsables.
4. Le rejet de l’UDPS par une certaine frange de l’Opposition, offre une nouvelle opportunité à la Majorité de se rapprocher de Limete après les élections. Car en ce moment, l’UDPS est consciente que son atout politique, c’est sa relative virginité politique pour n’avoir jamais co-geré avec la Majorité Présidentielle.
5. Un risque de provoquer une augmentation du taux d’abstention des partisans de l’Opposition, blasés par les bisbilles entre opposants. Plusieurs se disent dégoûtés par le spectacle qu’offre les différentes factions de l’Opposition.
6. Les divisions dans l’Opposition ont donné à la Majorité Présidentielle un peu de répit. Pendant que les opposants sont occupés à se canarder, la MP poursuit son bonhomme de chemin.
7. La marche anti machine à voter du vendredi 26 octobre, consacre officiellement la fin du Rassemblement, plus grande plateforme née à Genval en Belgique, dont la mission principale était de faire respecter la Constitution !
Les conséquences négatives sur l’Opposition sont de loin importantes que les dividendes engrangés.
Mieux aurait fallu que l’Opposition n’organise cette marche, pour garder son unité de façade.
C’est trop tard hélas ! le mal est déjà fait."
"RDC : Bemba annonce son retour et son engagement pour un candidat unique
° https://afrique.lalibre.be/26422/rdc-bemba-annonce-son-retour-et-sa-determination-pour-un-candidat-unique/
L’ancien vice-président congolais et ancien détenu en préventive de la CPI veut encore croire en un départ de Joseph Kabila.
« Ce ne sera pas évident, je le sais. Mais c’est le seul moyen pacifique dont nous disposions aujourd’hui. La marche populaire de ce vendredi contre la “machine à voter” est une première et une première réussie. D’autres marches vont suivre et nous allons tout faire pour que cela aille crescendo”. Derrière ces mots, Jean-Pierre Bemba, président de Mouvement de Libération du Congo (MLC), ancien vice-président congolais, l’homme a passé dix ans en détention préventive dans les geôles de la Cour Pénale internationale, pour crime de guerre et crime contre l’humanité, avant d’être innocenté en juin dernier à deux mois de la date limite des inscriptions pour les candidatures à la présidentielle congolaise. Mais Bemba a finalement été privé de course à la magistrature suprême suite à une condamnation à un an de prison pour subornation de témoins dans le cadre de son dossier à la CPI.
Dès avant d’être libéré, Bemba avait lancé l’idée d’une candidature unique de l’opposition. “Nous nous dirigeons vers des échéances cruciales et nous voyons un gouvernement qui fait tout pour se maintenir au pouvoir. Il exclut des candidats, il met en place un processus électoral dont le seul objectif est d’assurer la victoire de ses favoris à tous les niveaux de scrutins. Face à cette situation, l’opposition doit se donner les moyens de faire face. Un de ses moyens, c’est une candidature unique.”
Sera-ce suffisant ?
Non mais c’est un atout supplémentaire. Il faut, avant d’aller aux élections que nous obtenions le retrait de la machine à voter et le nettoyage du fichier des électeurs qui comporte près de dix millions de votants potentiellement fictifs. Vous imaginez le risque de bourrage des urnes.
Une situation que vous connaissez bien…
Exact, en 2006, au second tour de la présidentielle où j’étais face à Kabila, on a été victime du bourrage des urnes. Radio Vatican avait annoncé les vrais résultats. Nous avions gagné ces élections. Idem en 2011. Kabila n’a pas gagné ce scrutin. Mais, contrairement à 2006 et 2011, cette fois, les Congolais se mobilisent avant le scrutin pour dire non à la tricherie qui se prépare et infléchir les plans de la majorité.”
Ce vendredi 26 octobre, les Congolais sont descendus dans la rue pour dire non à la machine à voter. Vous êtes satisfait de cette première ?
Absolument. (Il sort son portable et affiche les images de la mobilisation populaire à Kinshasa). Voyez cette foule. Pour une première, c’est énorme. Et, pour la première fois, il y a eu des manifestations partout dans le pays.”
Mais qu’espérez-vous réellement de ce mouvement ?
Que le pouvoir comprenne que le peuple ne veut pas de cette machine et de la tricherie qui se prépare.
Et si le pouvoir ne fait pas marche arrière sur ces points ?
Nous devons continuer. Nous devons mobiliser le peuple. Nous devons démontrer que les Congolais refusent ce qui se trame. Si nous mettons suffisamment de monde dans les rues, il faut espérer qu’un homme ou une femme proche de Kabila lui dira combien ça va être compliqué d’expliquer que son candidat – Shadary – a remporté les élections malgré ces manifestations. Quelqu’un va bien lui expliquer que le peuple ne pourra pas accepter ce verdict et qu’une telle tricherie sera le signal d’une contestation sans fin dont il ne peut sortir vainqueur.
Si personne ne vient souffler à l’oreille de Kabila ?
On avisera. Mais aujourd’hui, ces marches pacifiques sont le seul moyen de faire bouger les lignes démocratiquement. Si on ne se mobilise pas aujourd’hui, demain, ce sera bien pire.
Vous comptez rentrer au pays pour la campagne ?
Absolument. J’espérais pouvoir rentrer ce 26 octobre mais les réunions s’enchaînent ici pour l’avenir du pays et c’était très compliqué. Mais vers mi-novembre, je rentrerai pour soutenir le mouvement, le candidat unique et mes candidats aux législatives et aux provinciales. Vous me verrez en tête des cortèges.
Le candidat unique de l’opposition est donc toujours une priorité ?
Bien sûr. On y travaille quotidiennement. Un groupe de travail avec des représentants de toutes les composantes de l’union de l’opposition a débroussaillé le chantier cette semaine en Afrique du Sud. Ils ont annoncé un candidat unique pour le 15 novembre au plus tard. Une session de travail est prévue du 7 au 10 novembre entre les leaders de ces mouvements. On sait que ce ne sera pas facile ; mais on va y arriver.”
L’UDPS a refusé de participer à la marche du 26 octobre. Est-elle toujours dans vos rangs ?
Cette absence est regrettable. C’est un rendez-vous manqué mais il n’y a rien de définitif. J’espère qu’elle se ravisera.
L’UDPS participera à la session du 7 au 10 novembre ?
Selon mes informations, elle sera bien présente.
Quel est le profil type de ce candidat unique ?
Idéalement, il devra avoir l’expérience, un bon cursus, mais je ne veux pas aller trop loin sur cette question. Il faut que nous trouvions un consensus quand on sera tous autour de la table.
Mais certains noms sont plus populaires que d’autres !
Ce n’est pas une garantie. Il faut que l’on s’entende et ce candidat sera bien encadré. Il y aura au moins six autres candidats derrière lui. Ils vont s’engager à fond pour lui permettre de l’emporter, ils seront donc attentifs à ce qu’il fera quand il sera élu !
Quel mandat pour le candidat unique ?
“Rien n’est encore arrêté, mais une des pistes déjà évoquées est un mandat qui pourrait être plus court”
(Un mandat présidentiel dont la durée serait ramenée exceptionnellement à 18 ou 24 mois, au lieu de 4 ans prévus, selon plusieurs interlocuteurs de l’opposition. Le temps pour le nouveau président de mettre en place son équipe, de réviser la Constitution pour ramener l’élection présidentielle à deux tours, avant de convoquer un retour aux urnes “vraiment démocratique et inclusif”).
Pour un retour aux urnes inclusif et à deux tours ?
Cela fait partie des pistes évoquées. Un scrutin présidentiel à deux tours, tel que nous l’avions imaginé dans la constitution originelle de 2006 apparaît toujours comme le meilleur système. Il permet une grande liberté et une belle ouverture au premier tour et oblige les finalistes à être des rassembleurs et à démontrer leur capacité de synthèse. Deux qualités essentielles pour un président de la République”, explique Jean-Pierre Bemba."
"Marche de l’opposition contre la machine à voter : pari gagné pour Muzito, Kamerhe, Fayulu, …
° https://lepotentielonline.net/2018/10/28/marche-de-lopposition-contre-la-machine-a-voter-pari-gagne-pour-muzito-kamerhe-fayulu/
Vendredi dernier, l’opposition est parvenue à faire transmettre son message. Si aucun mot d’ordre de boycott n’a été lancé – l’opposition ayant d’ores et déjà écarté cette option – elle n’est pas cependant prête à cautionner la parodie d’élections que prépare la Céni en ayant recours à la machine à voter et à un fichier électoral corrompu. Le vendredi 26 octobre 2018, toutes les grandes villes de la RDC se sont mises en mouvement pour réclamer de bonnes élections en RDC. Un pari gagné que les principaux leaders ont savouré. À moins de deux mois des élections de décembre prochain, la Céni est prévenue. Corneille Nangaa, son président, commettrait une grave erreur en minimisant ce énième appel de l’opposition.
Par Le Potentiel(...)"
"Le candidat de l'opposition doit avoir "l'expérience et un bon cursus", affirme Bemba"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/10/28/le-candidat-de-lopposition-doit-avoir-lexperience-et-un-bon-cursus-affirme-bemba.html
"RDC: le président de la Fondation Moïse Katumbi enlevé pendant 24 heures"
° http://www.rfi.fr/afrique/20181028-rdc-daddy-masamuna-moise-katumbi-enlevement-kinshasa
"Peter Kazadi s'excuse après s'être attaqué violemment à Olivier Kamitatu"
° https://www.politico.cd/en-off/2018/10/27/peter-kazadi-sexcuse-apres-setre-attaque-violemment-a-olivier-kamitatu.html
"La fin du dauphin pour des élections inclusives et sans machine à voter - Me Mbayo Pelesa Stanley"
° https://www.politico.cd/grand-angle/2018/10/28/la-fin-du-dauphin-pour-des-elections-inclusive-et-sans-machine-a-voter.html
"Nangaa ne pourrait pas organiser les élections le 23 décembre en RDC"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/10/28/nangaa-ne-pourrait-pas-organiser-les-elections-le-23-decembre-en-rdc.html
° https://www.radiookapi.net/2018/10/27/actualite/politique/rdc-des-opposants-ont-depose-leur-memorandum-au-siege-de-la-ceni
° http://www.rfi.fr/afrique/20181028-rdc-daddy-masamuna-moise-katumbi-enlevement-kinshasa
° https://www.radiookapi.net/2018/10/27/actualite/politique/mgr-maroy-interdit-les-activite-liees-la-campagne-electorale-dans-les
"RDC : démonstration de force de la majorité en trompe l'oeil
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-demonstration-de-force-de-la-majorite-en-trompe-loeil/
La majorité présidentielle a présenté son candidat pour les élections de décembre devant plus de 50.000 personnes à Kinshasa. Une forte mobilisation qui reste à relativiser.
C’est dans un stade plein à craquer qu’Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat de Joseph Kabila à la prochaine présidentielle a tenu son premier meeting ce samedi à Kinshasa. Si la campagne n’est pas encore lancée, le Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme créée autour de l’actuel président Kabila, a présenté son candidat à ses partisans. Entre 40 et 50.000 personnes ont donc investis en fin de matinée, le stade Tata Raphaël de Kinshasa, autour d’un chapiteau géant dressé au milieu du terrain. Celui qui est présenté comme le « dauphin » de Joseph Kabila, était soutenu en tribune par les cadres de la majorité, comme le ministre de l’Intérieur, Henri Mova, ou celui du Plan, Modeste Bahati, mais aussi par le Premier ministre en personne, Bruno Tshibala, issu de l’opposition, et membre du FCC.
Le candidat de Kabila
Bruno Tshibala a d’abord tenu à rassurer les partisans du camp présidentiel : les élections auront bien lieu le 23 décembre prochain, même si les retards logistiques et financiers rendent encore le scrutin des plus incertains – voir notre article. Pour cet ancien bras droit de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, qui a été débauché par le chef de l’Etat pour rejoindre la majorité, son candidat à la prochaine présidentielle est bien Emmanuel Ramazani Shadary, désigné par le « raïs » (Joseph Kabila) pour lui succéder.
Coiffé d’une casquette blanche étiquetée « FCC », Emmanuel Ramazani Shadary, n’a pas fait mystère de sa mission de candidat de la majorité présidentielle : « Je suis le candidat de Joseph Kabila (…) et derrière lui, nous allons poursuivre le travail de la reconstruction du pays. » Peu connu du grand public, sa désignation par Joseph Kabila a créé la surprise, jusque dans les rangs du camp présidentiel. Le candidat a donc promis de dévoiler son programme et son équipe aux Congolais dès la semaine prochaine.
Avec la machine à voter
Le candidat du pouvoir s’est également exprimé sur l’une des principales polémiques de ce scrutin, l’utilisation de la machine à voter, dont l’opposition craint qu’elle ne serve à frauder à grande échelle. Pour Emmanuel Ramazani Shadary la question est tranchée : « Nous voulons la machine à voter ! ». Un slogan repris en choeur par la foule des sympathisants. Une manière pour la majorité de confirmer qu’elle n’abandonnera pas la machine à voter, comme le réclame l’opposition. D’ailleurs, pour les supporters du président Kabila présents au stade Tata Raphaël, il ne fait aucun doute que les 50.000 personnes rassemblées ce samedi laissent présager « une victoire assurée de Ramazani », en comparant avec les 4.000 manifestants de l’opposition dans les rues vendredi.
Si le premier meeting du FCC apparaît comme une réussite en terme de mobilisation, ce succès est à relativiser. D’abord parce que Kinshasa compte un peu plus de 12 millions d’habitants, et qu’un stade rempli de 50.000 personnes n’offre qu’une faible indication de la capacité de mobilisation de la majorité. Ensuite, ce genre de meeting, est le plus souvent « sponsorisé » par les organisateurs. L’opposition a rapidement dénoncé les sommes d’argent proposées par le FCC aux sympathisants pour venir assister au meeting d’Emmanuel Ramazani Shadary : 10.000 francs congolais, soit un peu plus de 5 euros. Difficile donc de mesurer le réel impact de ces rassemblements, d’autant que la majorité n’est pas la seule à payer ses militants. L’opposition a également recours à ses « sympathisants intéressés » dans ses meetings, avec des moyens, certes bien moindre. Ce samedi, le FCC a gagné la bataille des images, reste à remporter les élections. Mais les partisans du « raïs » en sont sûrs : la victoire est acquise… avec la machine à voter."
"Claudel-André Lubaya sur le meeting du FCC : « les 180 mille personnes vues par la PNC-FCC étaient financièrement conditionnées et politiquement non engagées »
° https://scooprdc.net/2018/10/28/claudel-andre-lubaya-sur-le-meeting-du-fcc-les-180-mille-personnes-vues-par-la-pnc-fcc-etaient-financierement-conditionnees-et-politiquement-non-engagees/
° https://scooprdc.net/2018/10/28/apres-son-succes-au-stade-tata-raphael-le-fcc-rejette-toutes-les-accusations-de-conditionnement-financier-des-militants-et-lutilisation-de-largent-du-tresor-public/
"Marche de l’opposition : 300 mille manifestants à Kinshasa, 500 mille dans tout le pays, selon les organisateurs"
° https://scooprdc.net/2018/10/27/marche-de-lopposition-300-mille-manifestants-a-kinshasa-500-mille-dans-tout-le-pays-selon-les-organisateurs/
"A.D SHEKOMBA, Informaticien et Candidat Président éventre les astuces de la Machine à voter"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Le plan diabolique du Président Joseph Kabila contre Ramazani Shadary, le dauphin
Le plan diabolique du Président Joseph Kabila contre Ramazani Shadary, le dauphin
Une personnalité influente du camp Kabila qui a requis l’anonymat a fait fuiter l’information suivante.
Si Mr Joseph Kabila a accepté de désigner un dauphin à l’élection Présidentielle, c’est parce qu’il avait un plan bien défini.
Le Président Joseph Kabila a instruit la CENI pour q’elle proclame Ramazani Shadary vainqueur de l’élection présidentielle du mis de décembre 2018.
Une fois Shadary Proclamé, Mr Joseph Kabila demandera à ses sbires d’assassiner monsieur Shadary avant la passation de pouvoirs.
Suite au vide ainsi créé, Joseph Kabila demandera qu’il y ait une électioan présidentielle anticipée. Là il se présentera, et toujours avec l’appui de la CENI, il se fera proclamer Président.
À la question de savoir pourquoi il faisait fuiter cette information,
Le correspondant dira :
« Monsieur Shadary m’avait rendu un grand service à une période ». Par reconnaissance, je voudrai lui sauver la vie.
« Que conseillez-vous à monsieur Shadary ? »
- Il doit fuir le pays et ne pas attendre les élections, sinon il est perdu.
Sinon ?
Une autre chance pour Ramazani, c’est que les opposants mettent des observateurs partout pour empêcher la CENI de proclamer des faux résultats.
Une personnalité influente du camp Kabila qui a requis l’anonymat a fait fuiter l’information suivante.
Si Mr Joseph Kabila a accepté de désigner un dauphin à l’élection Présidentielle, c’est parce qu’il avait un plan bien défini.
Le Président Joseph Kabila a instruit la CENI pour q’elle proclame Ramazani Shadary vainqueur de l’élection présidentielle du mis de décembre 2018.
Une fois Shadary Proclamé, Mr Joseph Kabila demandera à ses sbires d’assassiner monsieur Shadary avant la passation de pouvoirs.
Suite au vide ainsi créé, Joseph Kabila demandera qu’il y ait une électioan présidentielle anticipée. Là il se présentera, et toujours avec l’appui de la CENI, il se fera proclamer Président.
À la question de savoir pourquoi il faisait fuiter cette information,
Le correspondant dira :
« Monsieur Shadary m’avait rendu un grand service à une période ». Par reconnaissance, je voudrai lui sauver la vie.
« Que conseillez-vous à monsieur Shadary ? »
- Il doit fuir le pays et ne pas attendre les élections, sinon il est perdu.
Sinon ?
Une autre chance pour Ramazani, c’est que les opposants mettent des observateurs partout pour empêcher la CENI de proclamer des faux résultats.
FREECONGO
Le plan diabolique du Président Joseph Kabila contre Ramazani Shadary, le dauphin
Une personnalité influente du camp Kabila qui a requis l’anonymat a fait fuiter l’information suivante.
Si Mr Joseph Kabila a accepté de désigner un dauphin à l’élection Présidentielle, c’est parce qu’il avait un plan bien défini.
Le Président Joseph Kabila a instruit la CENI pour q’elle proclame Ramazani Shadary vainqueur de l’élection présidentielle du mis de décembre 2018.
Une fois Shadary Proclamé, Mr Joseph Kabila demandera à ses sbires d’assassiner monsieur Shadary avant la passation de pouvoirs.
Suite au vide ainsi créé, Joseph Kabila demandera qu’il y ait une électioan présidentielle anticipée. Là il se présentera, et toujours avec l’appui de la CENI, il se fera proclamer Président.
À la question de savoir pourquoi il faisait fuiter cette information,
Le correspondant dira :
« Monsieur Shadary m’avait rendu un grand service à une période ». Par reconnaissance, je voudrai lui sauver la vie.
« Que conseillez-vous à monsieur Shadary ? »
- Il doit fuir le pays et ne pas attendre les élections, sinon il est perdu.
Sinon ?
Une autre chance pour Ramazani, c’est que les opposants mettent des observateurs partout pour empêcher la CENI de proclamer des faux résultats.
Si Mr Joseph Kabila a accepté de désigner un dauphin à l’élection Présidentielle, c’est parce qu’il avait un plan bien défini.
Le Président Joseph Kabila a instruit la CENI pour q’elle proclame Ramazani Shadary vainqueur de l’élection présidentielle du mis de décembre 2018.
Une fois Shadary Proclamé, Mr Joseph Kabila demandera à ses sbires d’assassiner monsieur Shadary avant la passation de pouvoirs.
Suite au vide ainsi créé, Joseph Kabila demandera qu’il y ait une électioan présidentielle anticipée. Là il se présentera, et toujours avec l’appui de la CENI, il se fera proclamer Président.
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Le correspondant dira :
« Monsieur Shadary m’avait rendu un grand service à une période ». Par reconnaissance, je voudrai lui sauver la vie.
« Que conseillez-vous à monsieur Shadary ? »
- Il doit fuir le pays et ne pas attendre les élections, sinon il est perdu.
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FREECONGO
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