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LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ???

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LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? Empty LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ???

Message  ndonzwau 14/10/2018, 11:55 pm

Une Rwandaise à la tête de la Francophonie ! Voilà le coup de poker que le Président français E Macron a tenté pour son pays - et pourquoi pas aussi à titre personnel tant aussi bien en France qu’ailleurs même en Afrique, des critiques sévères n’ont pas manqué à l’encontre de son projet -, le réussira-t-il à terme, l’avenir nous le dira mais une chose est sûre, c’est un coup gagnant pour Kagame et son Rwanda, ainsi lavés de leurs multiples crimes au Congo, un coup perdu pour notre Congo qui d’ailleurs faute de responsabilisation n’a même pas mené de résistance contre cette intronisation ouverte de notre bourreau…

En effet le XVIIème Sommet de la Francophonie (OIF) vient d’éteindre ses lampions avec la désignation de Mme Louise Mushikiwabo, Ministre  des AE du Rwanda à sa tête pour les quatre prochaines années. Elle y remplace la Canadienne d’origine haïtienne Mme Michaëlle Jean non pas tant qu’elle ait démérité de briguer un second mandat mais d’abord parce qu’elle fait les frais du plan du Président français résolu à céder les rennes de l’Organisation au Rwanda selon un curieux calcul visant sans doute à solder ainsi un passé de querelles entre son pays et le Rwanda nées du génocide.
Ce sont là à la limite des affaires de la France que son Président est autorisé à régler comme il l’entend, n’empêche que pour les Congolais que nous sommes, cette impunité diplomatique ne peut que nous rester en travers de la gorge : Kagame reste coupable du « génocide » de nos populations et du pillage mafieux de nos richesses, cette vérité est encore brûlante d’actualité quelque ouverture diplomatique il réussisse aujourd’hui et même politique qu’il semble engager chez lui pour mieux appâter les avals de la CI !

C’est quoi donc la Francophonie
sinon un regroupement culturel et diplomatique des pays qui ont en partage « la langue française » et qui par ailleurs entendent coopérer entre eux sur cette base mais sur fond des principes démocratiques et du respect des droits de l’Homme, tous bien inscrits sur sa Charte ?
Qu’est-ce le Rwanda de Kagame sinon, au-delà de ses récentes réussites socio-économiques, sécuritaires et diplomatiques, un régime « autoritaire volontiers monolithique » qui s’est servi et se sert de la mauvaise conscience de la CI à l’occasion du génocide de 1994 pour impunément violer sur son sol les principes démocratiques, tuer les Congolais, déstabiliser et piller notre pays dans une indifférence générale ?

Certes la majorité des « locuteurs du français » se trouve en Afrique, rien d’illogique alors qu’un(e) Africain(e) représente l’Organisation pour autant pas n’importe lequel(laquelle) surtout pas une personnalité d’un pays qui représente un préjudice causé à un autre membre, en l’occurrence ici le Rwanda criminel envers le Congo… Si on accorde au Président français d’opérer diplomatiquement comme il l’entend, si même toute la Terre est en admiration pour Kagame et les Africains l’élire à la tête de l’UA…, rien ne les autorise à prendre en otage toute l’Afrique en les laissant nous imposer leur candidature et ainsi ignorer les dommages qu’un Rwanda a infligés au Congo. Rien ne les y autorise d’autant que ce préjudice continue sous nos yeux : le Rwanda producteur anecdotique de coltan, d’or, de diamant continue à émarger sur les marchés internationaux comme leur principal fournisseur au contraire du Congo d’où sortent tous ces minerais.

Voilà donc qui ne peut que hérisser la dignité de tout patriote Congolais d’autant que tout ce préjudice le renvoie à son impuissance.
Oui hélas, mille fois hélas c’est la démission complice de notre propre Etat qui est aussi et surtout en cause.
Que la France de Macron ait baissé sa culotte devant Kagame ne nous concerne que peu mais que notre ennemi Kagame et sa Ministre en soient portés aux commandes de l’Afrique et de la Francophonie auxquelles nous appartenons à notre détriment ne peut nous laisser inactifs.

Nous voilà une fois de plus devant notre défi sempiternel de la maîtrise de notre destin, nous ne pouvons l’abandonner aux mains des vautours voisins et lointains. Ainsi donc malgré l’adversité avec l’OIF et l’UA comme leviers contre notre combat, unissons-nous pour continuer à mener le combat de notre libération : beaucoup ne croient pas à raison à des élections crédibles qui puissent permettre une réelle alternative mais en même temps il ne tient qu’à nous pour une opportunité bénéfique au Congo.
A NOS ARMES, CHERS COMPATRIOTES, NE BAISSONS PAS NOS BRAS !!!
 

"[Décryptage] Une candidature rwandaise à la tête de l'OIF: pourquoi et comment?
- le 07 juin 2018

° http://www.rfi.fr/afrique/20180607-rwanda-kagame-mushikiwabo-michaelle-jean-francophonie-union-africaine-macron

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La ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo (g) avec le chef d'état-major Charles Kayongaher  © AFP PHOTO / JUNIOR D.KANNAH

Rien ne va plus à l’Organisation internationale de la Francophonie. A quatre mois de l’élection cruciale à la tête de l’OIF, la campagne vient de commencer avec l’annonce de la candidature de la Rwandaise Louise Mushikiwabo, soutenue par la France. Cette candidature à laquelle personne ne s’attendait vient perturber les calculs de l’actuelle secrétaire générale Michaëlle Jean, candidate à sa propre succession. Derrière les rivalités de personnes pointent des enjeux économiques et géopolitiques.

Acte I du renouveau quadriennal à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Alors que c’est seulement en octobre prochain, à Erevan (Arménie), lors du XVIIe sommet réunissant les 83 chefs d’Etat et de gouvernements de l'OIF que sera dévoilé le nom du prochain patron (ou patronne) de l'organisation, la Francophonie est déjà entrée en campagne avec l'annonce récente par le chef de l'Etat français en faveur d'une candidature rwandaise à ce poste. Ce scénario était fortement évoqué depuis quelque temps dans les milieux autorisés.
«  La ministre des Affaires étrangères du Rwanda a toutes les compétences et les titres pour exercer cette fonction », a proclamé Emmanuel Macron, apportant haut et fort son soutien à la candidature de Louise Mushikiwabo, cheffe de la diplomatie rwandaise depuis 10 ans, au poste prestigieux du secrétaire général de l’OIF. Le président français a profité du passage à Paris du Rwandais Paul Kagame pour officialiser la position de la France.

En raison du rôle central de Paris au sein de l’organisation francophone dont celui-ci est le principal bailleur de fonds, la proclamation du président français sonne comme un adoubement de la candidature rwandaise. C’est aussi une déclaration de guerre à l’actuelle secrétaire générale, la Québécoise Michaëlle Jean, candidate à sa succession. Le courant n’est jamais très bien passé entre la Canadienne et le président Macron. Toute cette publicité « qui n’est pas dans les habitudes » de la diplomatie francophone « donne l’impression que Michaëlle Jean a commis une faute tellement lourde qu’elle devrait être sanctionnée », a déploré l’historien congolais Isidore Ndaywel, à l’antenne de RFI.
Pour le moins inattendue à cause des relations tendues entre Paris et Kigali depuis le génocide de 1994 au Rwanda, l’annonce du président français a pris de court la planète francophone, qui se perd, depuis, en conjectures sur l’opportunité de la candidature rwandaise.

La voix de son maître

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Le president Emmanuel Macron accueille le président rwandais Paul Kagame à l'Elysée, le 23 mai 2018. © ©ludovic MARIN/AFP

« J’ai été d’autant plus surpris que le Rwanda n’a pas témoigné jusqu’ici d’un intérêt démesuré pour la francophonie », s’est étonné pour sa part un ambassadeur africain, qui suit de près les affaires francophones. Membre de l’organisation des pays ayant le français en partage depuis sa fondation en 1970, le pays des Mille Collines a pris ses distances, sous Paul Kagame, avec l’OIF, et a rejoint le Commonwealth en 2009. Paul Kagame a également banni la langue de Molière, héritée du colonisateur belge, dans les administrations, pour les relations publiques, le tourisme et même dans les écoles et les universités, tout en restant membre de l’OIF.
La candidature rwandaise bouscule la donne. Prenant la parole lors de son passage à l’Elysée en mai dernier, en marge du salon Vivatech consacré à la technologie numérique qu’il a visité en compagnie du président Macron, le chef de l’Etat rwandais n’a pas manqué de brandir sa présence ininterrompue dans la famille francophone depuis bientôt un demi-siècle comme un argument justifiant son ambition nouvelle de diriger l’OIF. Il a également déclaré combien il était heureux de contribuer à la Francophonie en « proposant des personnalités comme Louise Mushikiwabo ».

L’homme fort de Kigali n’a pas convaincu pour autant, notamment les fonctionnaires de l’OIF qui, eux aussi, ont été pris de court par le soutien inattendu de la France à la candidature rwandaise. Ils pointent du doigt la contradiction entre la logique « tout anglais » épousée par le Rwanda et la mission de la Francophonie consistant à favoriser le rayonnement de la langue française. Sous couvert d’anonymat, les diplomates de l’avenue Bosquet (siège parisien de l’OIF, NDLR), évoquent l’acquittement tardif tous les ans par le gouvernement rwandais de sa quote-part au budget de l’OIF. Plus inquiétant encore à leurs yeux, le peu d’égards témoignés envers les observateurs dépêchés par la Francophonie à la dernière élection présidentielle remportée par le président Kagame en 2017 avec plus de 98% de voix.
Aux commandes depuis 1994, Paul Kagame a instauré un régime autoritaire au Rwanda dont il a changé la Constitution qui lui permet, désormais, de rester au pouvoir jusqu’à 2034. Considérée par beaucoup comme le numéro deux du régime, Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement rwandais depuis bientôt une décennie, a brillé par sa fidélité à la ligne du président qu’elle défend bec et ongles, jusqu’à en assumer les excès et les dérives en matière de respect des droits de l’homme et la liberté d’expression.
Habituée à être la voix de son maître, saura-t-elle, si elle est élue, affirmer son indépendance et promouvoir, comme l’exigent les textes normatifs de l’OIF, les pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans tout l’espace francophone, y compris au Rwanda, s’inquiète-t-on au siège de la Francophonie.

Une diplomate pas comme les autres

Malgré ces inquiétudes légitimes, tous reconnaissent les grandes qualités personnelles de la candidate rwandaise. « Diplomate chevronnée, convaincante, cultivée, elle saura donner du lustre à l’OIF qui en a bien besoin », affirme un ancien diplomate du Quai d’Orsay qui l’a pratiquée lors des négociations internationales et a pu mesurer de près sa capacité de résilience. Le « franc-parler » de la ministre rwandaise suscite l’admiration des diplomates habitués au tact et à la circonspection de leurs pairs et fatigués de devoir lire entre les lignes. « Sa formidable histoire personnelle, doublée de son expérience précieuse à l’international, font d’elle une excellente candidate pour le poste du secrétaire général de l’OIF », confie un ancien haut fonctionnaire de la Francophonie qui a vu les secrétaires généraux à l’œuvre depuis la création de ce poste il y a une vingtaine d’années.
Fille cadette d’une famille de propriétaire terrien, Louise Mushikiwabo a grandi à Kigali dans les années postcoloniales marquées par la montée des tensions entre Hutu et Tutsi. Elle a vu sa famille proche se faire décimer en 1994 par les génocidaires. Seul membre tutsi du gouvernement Habyarimana, son frère aîné Lando Ndasingwa, homme politique en vue, fut l’une des premières personnalités assassinées avec toute sa famille, lorsque le génocide a commencé en avril 1994. Louise, qui a été épargnée parce qu’elle était partie faire des études aux Etats-Unis, est « un pur produit de l’éducation rwandaise », déclare le politologue rwandais Paul Kananura, basé à Bordeaux. « C’est ce qui expliquerait à mon avis son allégeance sans faille aujourd’hui à la ligne politique de Paul Kagame, mettant en avant l’unité du pays et la stabilité », poursuit le géopolitologue.

Louise Mushikiwabo a vécu 20 ans aux Etats-Unis où elle a fait des études de français et d’interprétariat. Elle y a travaillé comme interprète professionnelle, a participé à diverses activités humanitaires et a publié un livre à mi-chemin entre témoignage et récit intitulé Rwanda means the Universe (Saint Martin’s Press, 2007), avant de revenir s’installer dans son pays à l’invitation de Paul Kagame. Ce dernier la nomme d’abord à la tête du ministère de l’Information, avant de lui confier en 2009 le portefeuille des Affaires étrangères.
En tant que diplomate en chef du Rwanda, la protégée de Kagame a marqué les esprits à l’international par son éloquence dans la langue de Molière comme dans celle de Shakespeare, son intransigeance et son souci de mettre constamment en avant les progrès économiques et technologiques de son pays comme réponses aux attaques sur le déficit de démocratie et de libertés du régime qu’elle défend.

Vers une candidature africaine unique

« Outre ses talents personnels nombreux, le grand atout de la candidature de Louise Mushikiwabo est avant tout d’être africaine », rappelle un spécialiste de la Francophonie. En effet, soucieux de ne pas perdre de nouveau un poste qu’ils considèrent devoir leur revenir, les Africains négocient depuis des mois, afin d’éviter de retomber dans la situation où ils se sont retrouvés il y a 4 ans à Dakar, lorsque les divisions africaines ont fait le jeu de l’actuelle secrétaire générale Michaëlle Jean.

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La Canadienne Michaëlle Jean est la secrétaire générale de l'OIF depuis 2014. © AFP PHOTO/ Cole Burston
 
Les Africains ont été confortés par Emmanuel Macron qui n’a eu de cesse de leur rappeler que le gros du bataillon de la francophonie se trouve aujourd’hui sur leur continent. « Je crois très profondément que le centre de gravité de la Francophonie est en Afrique, et que si nous voulons faire réussir la Francophonie, on doit la décentraliser, s’assurer que la jeunesse africaine se l’approprie et penser la Francophonie dans le plurilinguisme », a répété le chef de l’Etat français en recevant Paul Kagame à l’Elysée le 23 mai. Selon le magazine Jeune Afrique qui a été le premier à révéler le soutien de la France à la candidature rwandaise, c’est Rabat qui aurait joué « le rôle d’intermédiaire, à la demande de la France, pour suggérer à Kigali de présenter cette candidature rwandaise ».

« Derrière les personnes, il y a une formidable convergence d’intérêts économiques et géopolitiques, affirme pour sa part Pascal Airault, journaliste à L’Opinion et co-auteur de Françafrique. Opérations secrètes et derniers mystères (Tallandier, 2016).  Le Rwanda est un petit pays qui exerce une influence disproportionnée dans sa région. Pour le pragmatiste Emmanuel Macron, normaliser les relations avec le Rwanda permettra à la France de reprendre sa place dans la région économiquement stratégique des Grands Lacs où les Américains sont omniprésents depuis Bill Clinton. »
Explication de texte d’Antoine Glaser, journaliste et écrivain français, spécialiste de l’Afrique : « La Francophonie a toujours été utilisée par la France comme un instrument pour défendre les intérêts français. Paris s’est servi de Boutros Boutros-Ghali comme d’Abdou Diouf, les premiers secrétaires généraux, pour avancer ses pions en Afrique. Sous François Hollande, la France n’ayant plus les moyens a passé la main au Canada, qui a imposé la candidature de Michaëlle Jean. Emmanuel Macron tente aujourd’hui de reprendre la main. Il fait mieux, en faisant d’une pierre deux coups. En proposant le poste de secrétaire général à la ministre rwandaise, il réconcilie la France avec le Rwanda d’une part et s’assure d’autre part que la direction de l’OIF revienne à l’Afrique. C’est un coup de maître digne d’un champion d’échecs, car personne ne sait mieux que le président français que désormais la sauvegarde des intérêts de la France passe par les chefs d’Etat africains. Cela peut paraître très cynique, mais c’est ainsi. »

La promotion des droits et des libertés citoyennes dont l’OIF a fait son cheval de bataille depuis les années 2000, avec plus ou moins de succès, risque d’être la première victime de l’entente cordiale franco-rwandaise, comme le craignent les fonctionnaires de l’avenue Bosquet.
L'Acte II du jeu électoral à la tête de la Francophonie se déroulera, en juillet, au sommet de l’Union africaine à Nouakchott, où le Rwanda qui dirige actuellement l'UA a placé la question d'une candidature unique africaine sur l'agenda des chefs d'Etat. Beaucoup pensent que d'ici là une candidature anti-Louise Muchikiwabo a encore quelque chance de mobiliser les démocrates africains autour des fondamentaux de l’OIF que sont, entre autres, la démocratie et la langue. Mais qui pourra l’incarner ? La question devra rester ouverte tant le bilan de l’actuelle secrétaire générale de la Francophonie, la seule autre candidate déclarée à ce jour, peine à convaincre la sphère diplomatique francophone."


"Emmanuel Macron soutient la candidature rwandaise à la tête de la Francophonie"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180523-francophonie-macron-soutien-candidature-rwanda-oif
° http://www.rfi.fr/afrique/20180320-programme-president-macron-nouvelle-francophonie


"Diplomatie
Francophonie : Emmanuel Macron et Michaëlle Jean prononcent deux discours antagonistes

° https://www.jeuneafrique.com/644154/politique/francophonie-emmanuel-macron-et-michaelle-jean-prononcent-deux-discours-antagonistes/

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Deux visions divergentes se sont exprimées lors de la cérémonie d’ouverture du XVIIe sommet de la Francophonie. Le Français Emmanuel Macron veut un espace où « personne n'a de leçon à donner ». La secrétaire générale sortante, Michaëlle Jean, a pour sa part estimé « qu’une organisation qui ruse avec ses valeurs et ses principes est déjà moribonde ».

C’est par discours interposés que se sont affrontés, parfois avec véhémence, le président français Emmanuel Macron et la secrétaire générale sortante Michaëlle Jean, dès l’ouverture du XVIIe sommet de la Francophonie, à Erevan, le 11 octobre.
Le président français, dont c’était la première participation à un sommet de la Francophonie, a prononcé le plus long discours (près de 40 minutes). Il a d’abord souhaité que l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) se recentre autour de quelques priorités : la jeunesse et l’éducation (« Tous les jeunes enfants et en particulier les jeunes filles » doivent pourvoir « aller à l’école »), le numérique (il appuie le projet canadien de développement « d’une plateforme numérique francophone (…) à partir de TV5 Monde », pour renforcer la place du français sur Internet) ou encore la culture (il a proposé la mise en place « d’un congrès des écrivains de langue française », projet qu’il a notamment confié à sa représentante personnelle, Leïla Slimani, et à sa ministre de la Culture, Françoise Nyssen).


Valeurs et démocratie

Mais c’est sur les « valeurs » que son discours a été le plus remarqué. Il a en effet exprimé une grande ambition pour la Francophonie (résister « aux mensonges », aux « discours de haine », à la « remise en cause de l’indépendance de la justice » et « des droits des femmes » sur « tous les continents »), tout en insistant sur le fait que l’OIF n’était pas un espace où l’on « donne des leçons ». « Personne n’a de leçon à donner à qui que ce soit, mais chacun a une exigence contemporaine à porter », a-t-il dit. Ou encore : « Nous n’avons aucune leçon à nous donner, mais des combats à mener ensemble ».


Cela ne veut pas dire que le président se désintéresse des valeurs et de la démocratie
Ce discours a notamment donné l’impression qu’il prenait le contre-pied de son prédécesseur, François Hollande, qui avait plusieurs fois prononcé des discours sur la démocratie – et notamment sur le respect de la limitation constitutionnelle des mandats.
« Cela ne veut pas dire que le président se désintéresse des valeurs et de la démocratie, nuance un membre de la délégation française. Il y est sensible et l’a rappelé dans le discours. Simplement, il faut peut-être changer de méthode. »
Le message a été plutôt apprécié par les délégations africaines présentes à Erevan. « Cela va dans le bon sens, commentait un chef de délégation d’Afrique centrale. Nous sommes pour les valeurs francophones mais nous n’aimons pas la condescendance. » « Macron a dit ce qu’il fallait », abondait un membre d’une autre délégation de cette région. Tandis que le chef d’une délégation ouest-africaine se montrait tout aussi satisfait : « Je crois qu’Emmanuel Macron entend ce qui se dit. Ne pas donner de leçon, c’est ce qui fait le succès des Asiatiques sur notre continent. »

« Petits arrangements entre États »

La secrétaire générale sortante, Michaëlle Jean, a semblé sur une toute autre longueur d’ondes. Dans son discours – le dernier de la cérémonie d’ouverture, comme le veut le protocole -, elle s’est opposée, parfois assez directement, à cette vision.


Sommes-nous prêts à accepter que la démocratie, les droits et les libertés ne soient plus que des mots ?
« C’est sous votre impulsion que la Francophonie a élargi ses missions, qu’elle s’est affirmée comme une Francophonie politique et diplomatique », a-t-elle lancé à l’adresse des chefs d’État présents. « Les valeurs valent pour tous les temps, pour tous les peuples et toutes les nations », mais « nous voyons métastaser le désenchantement de la démocratie », s’est-elle inquiétée.
« Sommes-nous prêts à accepter que la démocratie, les droits et les libertés ne soient plus que des mots ? » s’est-elle interrogée, avant de fustiger « les petits arrangements entre États ». Une allusion transparente aux discussions entre la France, l’Union africaine  et son propre pays, le Canada, qui ont fini par se rallier à sa rivale, la ministre rwandaise Louise Mushikiwabo. « Une organisation qui ruse avec les valeurs et les principes est déjà une organisation moribonde », a-t-elle encore ajouté.


Ce n’était pas un discours très amical
À cet instant, Emmanuel Macron avait déjà quitté l’assistance au profit de son programme bilatéral en Arménie – à commencer par un déjeuner avec la famille du défunt chanteur franco-arménien Charles Aznavour. Mais dans la délégation française, on a bien compris à qui ces mots étaient destinés. « Ce n’était pas un discours très amical », euphémisait un de ses membres.
Francophonie : le Canada et le Québec retirent leur soutien à Michaëlle Jean
° https://www.jeuneafrique.com/636559/politique/francophonie-duel-feutre-a-lonu-entre-michaelle-jean-et-louise-mushikiwabo/


"Malgré les critiques, la Rwandaise Mushikiwabo à la tête de la Francophonie
° https://www.estrepublicain.fr/actualite/2018/10/12/malgre-les-critiques-la-rwandaise-mushikiwabo-a-la-tete-de-la-francophonie

La Francophonie a couronné vendredi la Rwandaise Louise Mushikiwabo face à la sortante canadienne Michaëlle Jean, consacrant ainsi la victoire de l’Afrique et de la France, malgré les critiques qui pointent du doigt le peu de cas que le Rwanda ferait de la défense des droits fondamentaux et du français. Photo HD La Rwandaise Louise Mushikiwabo prend les rênes de la Francophonie. Photo Ludovic MARIN/AFP

Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, a été nommée secrétaire générale par consensus lors d’une réunion à huis clos, au dernier jour du sommet à Erevan de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), sorte de mini-Onu de 84 États et gouvernements.
Sa nomination ne faisait plus aucun doute depuis que sa rivale, la sortante canadienne Michaëlle Jean, avait perdu ses deux plus importants soutiens : le Canada et le Québec. Ces deux piliers de la francophonie, qui en sont, à eux deux, le deuxième bailleur de fonds, ont été contraints de renoncer face à la multiplication des pays se ralliant au Rwanda.

La France misait sur elle

La France d’abord, premier bailleur de fonds de l’OIF, où la candidature de Mushikiwabo a été annoncée lors d’une conférence conjointe entre les présidents rwandais Paul Kagame et français Emmanuel Macron, à tel point que beaucoup y ont vu un dossier téléguidé par Paris. L’Afrique ensuite, après le soutien de l’Union africaine, il est vrai présidée cette année par le même Paul Kagame.
Cette offensive diplomatique a eu raison des sévères critiques que la candidature du Rwanda avait suscitées, d’abord sur les droits de l’Homme. Paul Kagame, qui en est déjà à son troisième mandat, remporté avec un score mobutesque de 98%, a fait changer la Constitution pour rester au pouvoir jusqu’en 2034.

L'anglais préféré au français

Sur la langue ensuite : le Rwanda a remplacé en 2008 le français par l’anglais en tant que langue obligatoire à l’école, avant de rejoindre le Commonwealth, pendant anglophone de l’OIF, un an plus tard. C’est d’ailleurs en anglais que Paul Kagame avait annoncé la candidature de sa ministre.
Le Rwanda "mène depuis des années une politique hostile à la langue française, accuse Pierre-André Wiltzer, ancien ministre français de la Coopération et de la Francophonie (2002-2004). Proposer maintenant une ministre du Rwanda pour diriger l’Organisation de la Francophonie est un message très négatif pour tous les francophones de la planète."
Dans un discours qui sonnait comme un baroud d’honneur, prononcé jeudi au premier jour du sommet, Michaëlle Jean a ainsi dénoncé "les petits arrangements entre États", sans citer l’OIF. "Sommes-nous prêts à accepter que les organisations internationales soient utilisées à des fins partisanes ?", s’est-elle interrogée dans une allusion à peine voilée.

L'Afrique, locomotive de la francophonie

L’intronisation de Mme Mushikiwabo consacre le "retour" de l’Afrique à la tête de l’OIF, qui avait toujours été dirigée par des Africains avant Mme Jean, et sa consécration en tant que locomotive de la francophonie.
En vertu de son explosion démographique, l’Afrique, continent sur lequel se trouvent 27 des 54 membres de l’OIF ayant droit de vote, représentera 85% des francophones en 2050, sur un total de 700 millions, contre 274 aujourd’hui, selon l’OIF.
"L’épicentre de la langue française, de nos langues françaises, est sans doute dans le bassin du fleuve Congo ou quelque part dans la région", a ainsi répété Emmanuel Macron, fidèle à ce qui est devenu un mantra chez lui.
La victoire du Rwanda, pays plurilingue, consacre la stratégie inclusive d’Emmanuel Macron, qui entend défendre le français sans l’opposer aux autres langues. Le "combat fondamental pour notre langue est un combat pour le plurilinguisme (...) Le français est devenu une langue monde, il n’écrase pas les autres langues mais s’en nourrit", a-t-il répété dans son discours au sommet jeudi.
AFP"


"La Francophonie couronne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, en dépit des critiques
° https://www.la-croix.com/Monde/Francophonie-couronne-Rwandaise-Louise-Mushikiwabo-depit-critiques-2018-10-12-1300975609
La Francophonie a couronné vendredi la Rwandaise Louise Mushikiwabo face à la sortante canadienne Michaëlle Jean, consacrant ainsi la victoire de l'Afrique, soutenue par la France, et ce malgré les critiques à propos du peu de cas que le Rwanda ferait de la défense des droits fondamentaux et du français.

Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, a été nommée secrétaire générale par consensus, au dernier jour du sommet à Erevan de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), sorte de mini-ONU de 84 États et gouvernements.
"On peut faire beaucoup plus et beaucoup mieux. La Francophonie est là pour peser sur le cours des choses, que ce soit au sein de l'ONU ou dans nos organisations régionales", a déclaré la nouvelle "présidente" de la Francophonie, qui entrera en fonction en janvier prochain et pour quatre ans.
Sa nomination ne faisait plus aucun doute depuis que sa rivale, la sortante canadienne Michaëlle Jean, avait perdu ses deux plus importants soutiens: le Canada et le Québec, contraints de renoncer face à la multiplication des pays se ralliant au Rwanda.

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Louise Mushikiwabo / AFP

La France d'abord, où la candidature de Mme Mushikiwabo a été annoncée lors d'une conférence conjointe entre les présidents rwandais Paul Kagame et français Emmanuel Macron. L'Afrique ensuite, après le soutien de l'Union africaine, présidée cette année par le même Paul Kagame.
Dans un tweet, ce dernier a dit "Merci infiniment à tous nos frères et sœurs africains qui nous ont soutenus et à tous les pays à travers toute la Francophonie qui ont placé leur confiance dans notre candidate".
Dans un second tweet, le président Kagame a déclaré: "C'est un moment historique pour nous tous, Rwandais et Africains, qui démontre une fois de plus, qu'il n'y a pas de défis insurmontables face à une Afrique unie et déterminée".

La victoire de Mme Mushikiwabo est "le reflet de l'importance de l'Afrique pour la Francophonie", a reconnu, beau joueur, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, interrogé pour savoir si le départ de Michaëlle Jean représentait un "camouflet".
"Il y a eu un consensus, je pense que c'est bon pour toute la Francophonie", a abondé le Premier ministre élu du Québec, François Legault.
L'offensive diplomatique rwandaise a eu raison des critiques que la candidature du Rwanda avait suscitées, d'abord sur les droits de l'homme. Paul Kagame, qui en est déjà à son troisième mandat, remporté avec un score mobutesque de 98%, a fait changer la Constitution pour rester au pouvoir jusqu'en 2034.

"Le Rwanda est loin d'avoir un régime politique respectueux des libertés individuelles et politiques, alors que la Charte de la Francophonie place ces principes en tête de ses valeurs fondamentales", accuse auprès de l'AFP Pierre-André Wiltzer, ancien ministre français de la Coopération et de la Francophonie.
"Le pays d'il y a 24 ans n'est plus ce qu'il est aujourd'hui", a répliqué M. Kagame dans une interview à TV5 Monde.
Le Rwanda "est en train de faire une vraie transition politique, en tout cas je l'espère", a estimé de son côté Emmanuel Macron sur France 24. "Et je pense que cette nomination oblige en quelque sorte".
Ce sont également des accusations de violations des droits de l'homme qui avaient fusé après la candidature de l'Arabie saoudite en tant que membre observateur de l'OIF. Face à la controverse, le royaume a finalement retiré sa demande.

LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? Francophonie-quatre-nouveaux-observateurs_2_729_547
Francophonie : quatre nouveaux observateurs / AFP

Quant à la défense du français, le Rwanda est pointé du doigt depuis qu'il a remplacé en 2008 le français par l'anglais en tant que langue obligatoire à l'école, avant de rejoindre le Commonwealth, pendant anglophone de l'OIF. C'est d'ailleurs en anglais que Paul Kagame avait annoncé la candidature de sa ministre.
"Embrasser plusieurs langues pour nous est une richesse", a répondu Mme Mushikiwabo en conférence de presse. "Le Rwanda est à l'aise dans le Commonwealth et l'OIF", a-t-elle asséné.

- "Petits arrangements" -

Dans un discours qui sonnait comme un baroud d'honneur, prononcé jeudi au premier jour du sommet, Michaëlle Jean a ainsi dénoncé "les petits arrangements entre États", sans citer l'OIF. "Sommes-nous prêts à accepter que les organisations internationales soient utilisées à des fins partisanes?", a-t-elle demandé.
En vertu de son explosion démographique, l'Afrique, continent sur lequel se trouvent 27 des 54 membres de l'OIF ayant droit de vote, représentera 85% des francophones en 2050, sur un total de 700 millions, contre 274 aujourd'hui, selon l'OIF.
"L'épicentre de la langue française est sans doute dans le bassin du fleuve Congo ou quelque part dans la région", a ainsi répété Emmanuel Macron, fidèle à ce qui est devenu un mantra chez lui.

La victoire du Rwanda, pays plurilingue, consacre par ailleurs la stratégie inclusive d'Emmanuel Macron, qui entend défendre le français sans l'opposer aux autres langues. Le "combat fondamental pour notre langue est un combat pour le plurilinguisme", a-t-il répété dans son discours au sommet jeudi.
"Je compte donner de l'importance au français dans un monde de plus en plus multilingue. Le français a toute sa place à côté d'autres langues", a confirmé Mme Mushikiwabo.
afp



° https://www.nouvelobs.com/monde/afrique/20181012.OBS3841/la-rwandaise-louise-mushikiwabo-choisie-a-la-tete-de-la-francophonie-malgre-les-critiques.html
° https://www.bbc.com/afrique/45818282
° http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/francophonie/2018/10/12/37006-20181012ARTFIG00206-la-rwandaise-louise-mushikiwabo-nouveau-visage-de-la-francophonie.php
° https://www.liberation.fr/france/2018/10/12/rwanda-louise-mushikiwabo-a-la-tete-de-la-francophonie_1685041


"Le Rwanda hégémonique: Paul Kagamé à l'UA, Louise Mushikiwabo à l'OIF !"
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/240518/le-rwanda-hegemonique-paul-kagame-lua-louise-mushikiwabo-loif

"« Pour M. Macron, faire revenir le Rwanda dans le giron de la Francophonie est un coup de poker »"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/07/31/la-francophonie-outil-de-rapprochement-entre-la-france-et-le-rwanda_5337975_3212.html
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/05/24/a-paris-les-presidents-macron-et-kagame-jouent-l-apaisement_5303744_3212.html


"Francophonie : non, l'Europe ne doit pas parler anglais"
° https://www.marianne.net/debattons/tribunes/francophonie-non-l-europe-ne-doit-pas-parler-anglais


"Quelle est la politique africaine d’Emmanuel Macron ?"
° https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Quelle-politique-africaine-dEmmanuel-Macron-2018-07-04-1200952570?from_univers=lacroix


"Francophonie: l'élection de Mushikiwabo, une victoire pour le Rwanda"
° https://www.lepoint.fr/culture/francophonie-l-election-de-mushikiwabo-une-victoire-pour-le-rwanda-12-10-2018-2262452_3.php
° https://www.nouvelobs.com/monde/afrique/20181012.OBS3841/la-rwandaise-louise-mushikiwabo-choisie-a-la-tete-de-la-francophonie-malgre-les-critiques.html


"Louise Mushikiwabo, une candidate qui inquiète la Francophonie"
° https://www.ledroit.com/opinions/votre-opinion/louise-mushikiwabo-une-candidate-qui-inquiete-la-francophonie-024266b49fe92f273ae233cb2cd4ccc3


"Coulisses
Louise Mushikiwabo à l'OIF : "La France s’est servie de la francophonie comme d’un jouet""

° https://www.marianne.net/monde/louise-mushikiwabo-l-oif-la-france-s-est-servie-de-la-francophonie-comme-d-un-jouet



"OIF: Louise Mushikiwabo, une grave erreur, selon des Rwandais"
° https://onfr.tfo.org/oif-louise-mushikiwabo-une-grave-erreur-selon-des-rwandais/
° https://www.francophonie-avenir.com/fr/Francophonie/286-Mycron-veut-donner-la-Francophonie-a-une-ministre-du-dictateur-anglophone-du-Rwanda-Paul-Kagame


"Francophonie: grincements de dents en Afrique face à l’interventionnisme de Paris"
° https://afrique.lalibre.be/25751/francophonie-grincements-de-dents-en-afrique-face-a-linterventionnisme-de-paris/
° https://afrique.lalibre.be/25802/louise-mushikiwabo-une-femme-de-caractere-a-la-tete-de-la-francophonie/
° https://afrique.lalibre.be/25194/genocide-au-rwanda-lenquete-sur-le-massacre-de-bisesero-se-clot-sans-poursuites/


"Info Marianne
Rwanda : Noël en avance pour Paul Kagamé qui gagne la Francophonie... et décroche presque son non-lieu !
Par Pierre Péan"

° https://www.marianne.net/monde/rwanda-noel-en-avance-pour-paul-kagame-qui-gagne-la-francophonie-et-decroche-presque-son-non
"Info Marianne
Exclusif - Rwanda : la vérité sur les massacres de l'Armée patriotique de Kagamé
Par Pierre Péan"

° https://www.marianne.net/monde/exclusif-rwanda-la-verite-sur-les-massacres-de-l-armee-patriotique-de-kagame

"Le Rwanda met la pression sur Emmanuel Macron pour régler le contentieux lié au génocide"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/29/le-rwanda-met-la-pression-sur-emmanuel-macron-pour-regler-le-contentieux-lie-au-genocide_5207591_3212.html
° https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/08/05/paul-kagame-modele-reve-pour-presidents-africains_5169012_3232.html

"Diplomatie
Attentat du 6 avril 1994 au Rwanda : le Parquet de Paris requiert un non-lieu"

° https://www.jeuneafrique.com/645321/politique/attentat-du-6-avril-1994-au-rwanda-le-parquet-de-paris-requiert-un-non-lieu/
° https://www.jeuneafrique.com/dossiers/attentat-du-6-avril-1994-retour-sur-lenquete-de-la-discorde-entre-la-france-et-le-rwanda/

"Non-lieu requis dans l'enquête française au Rwanda : "On assiste peut-être à une volonté de nettoyer le dossier""
° https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/rwanda/non-lieu-requis-dans-l-enquete-francaise-au-rwanda-on-assiste-peut-etre-a-une-volonte-de-nettoyer-le-dossier_2985309.html
° http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/10/14/97001-20181014FILWWW00016-rwanda-non-lieu-requis-en-france-dans-le-dossier-habyarimana.php
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/10/13/rwanda-le-parquet-de-paris-demande-un-non-lieu-dans-l-enquete-sur-l-attentat-contre-le-president-habyarimana-en-1994_5369076_3212.html


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? Empty Re: LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ???

Message  ndonzwau 15/10/2018, 1:14 am

PS

"Election de Mushikiwabo à la tête de l'OIF : Passe d'armes Michaelle JEAN - P. KAGAME - E. MACRON"



"QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOMINATION A LA PRANCOPHONIE DE LA RWANDAISE LOUISE MUSHIKIWABO?"



"Exclusif : Louise Mushikiwabo est l'invitée d'Internationales du 14 octobre 2018"



"Louise Mushikiwabo nommée à la tête de la Francophonie malgré les critiques"



"AFRICA NEWS ROOM - Rwanda: L. Mushikiwabo secrétaire générale de l'OIF (1/3)"



"La Francophonie doit mettre la démocratie au cœur de son action"



"«La francophonie n’a pas été voulue par la France»"




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 16/10/2018, 2:50 am

"Francophonie: le Rwanda n'a jamais semblé si fort dans le concert des nations
° http://www.rfi.fr/afrique/20181013-francophonie-rwanda-kagame-mushikiwabo-jamais-ete-fort-concert-nations
Jamais le Rwanda n’avait occupé une telle position internationale. Avec Paul Kagame à la présidence de l’Union africaine, et Louise Mushikiwabo au secrétariat général de la Francophonie, ce petit pays de 13 millions d’habitants rayonne maintenant sur tout le continent et au-delà.
Avec notre envoyé spécial à Erevan,  Christophe Boisbouvier

Avec une personnalité affirmée comme sa cheffe de diplomatie Louise Mushikiwabo à la tête d'une institution aussi prestigieuse que l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Rwanda se retrouve plus que jamais en position de force en Afrique et dans le monde.
Vendredi, sur les plateaux télé et dans le studios radio, notamment sur RFI et France 24, le président rwandais savourait sa victoire diplomatique, tandis que lors de la conférence de presse finale de ce 17e sommet de l'OIF, la nouvelle secrétaire générale désignée affichait un sourire radieux. A l'aune de son histoire familiale, il faut dire que la revanche est belle pour elle comme pour son pays.
« Pour moi, ce n'est pas une surprise », confie Paul Kagame. « Au Rwanda, nous avons maintenant l'habitude de voir des choses improbables se produire, des choses auxquelles nous ne nous attendions pas, ou plutôt auxquelles les autres ne s'attendaient pas. Cela fait partie de l'histoire chez nous. »

« Des leçons de l’extérieur, c’est très facile, je peux le faire depuis Paris »

Si des critiques ont été émises contre le régime autoritaire de Paul Kagame pendant ce sommet, elles ont été exprimées de façon indirecte. D'un côté par la secrétaire générale sortante Michaëlle Jean, dans son discours à la tribune, et de l'autre par le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui rappelait encore vendredi en conférence de presse les « valeurs » de l'institution.
Quant à la partie française, elle s’est montrée au contraire très indulgente. Sur RFI et France 24, Emmanuel Macron a eu ces mots : le Rwanda est « en train de faire une vraie transition politique, en tout cas je l’espère. Et je pense que cette nomination oblige, en quelque sorte. » Pour le président français, un Rwanda consolidé sur la scène internationale est un Rwanda qui peut se démocratiser.
« La démarche qui a toujours été la mienne, dit-il, c’est justement, bien plus, de travailler avec l’ensemble des Etats, essayer de promouvoir ces valeurs, et non pas en donnant des leçons de l’extérieur, ça c’est très facile, je peux le faire depuis Paris. Mais en arrivant, en montrant, en convainquant que donner une responsabilité et faire confiance, oblige, et oblige à changer soi-même. »

« Le Rwanda est exemplaire en matière de nouvelles technologies »

Avec l'arrivée de Louise Mushikiwabo, se dirige-t-on vers une réconciliation entre la France et le Rwanda ? Il est trop tôt pour affirmer que le chef de l'Etat français se rendra à Kigali lors du 25e anniversaire du génocide en avril 2019. Ce n’est pas certain, souffle un proche de M. Macron. Il y a toujours des dossiers judiciaires opposant les deux pays et ce voyage pourrait se révéler contre-productif.
« Nous l'avons invité il y a longtemps, je me souviens, lorsqu'il venait de devenir président, explique le chef de l'Etat rwandais à RFI et France 24. On s'est rencontrés dans différents endroits et j'ai toujours invité le président à venir voir notre pays, précise Paul Kagame. Je suis sûr que, alors que nous forgeons une bonne relation, le président sera ravi de voir les choses par lui-même. »
Depuis six mois, le rapprochement Paris-Kigali est spectaculaire. « J’avais invité le président Kagame à Paris au moment du sommet VivaTech, et nous continuerons à échanger et travailler ensemble sur ce point, parce que le Rwanda est exemplaire en matière de nouvelles technologies et de développement du numérique », rappelle Emmanuel Macron, vantant aussi la parité au Rwanda.

« Le président Macron a apporté de la fraîcheur dans l'arène politique »

La Francophonie nomme à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo: interview d'Antoine GlaseCe rapprochement spectaculaire est notammet l’œuvre de quelques hommes d’affaires très discrets, comme Maurice Levy, l’ex-patron du groupe Publicis dont Paul Kagame a affirmé qu'il lui avait parlé de Francophonie, et plusieurs poids lourds du continent africain, comme le roi du Maroc Mohammed VI et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
Dans ce rapprochement, le facteur personnel joue un rôle. « Je pense que le président Macron a apporté de la fraîcheur dans l'arène politique. Pas seulement en France, mais en France, en Afrique et dans le reste du monde. Nous voyons beaucoup de choses se façonner dans le monde et il est inévitable que de telles choses se produisent », commente le numéro un rwandais.
A quand le retour d’un ambassadeur de France à Kigali ? Pas tout de suite, semblent dire les responsables français comme rwandais. Sur nos antennes, Emmanuel Macron reste prudent. Il n’y a pas, à court terme, d’agenda symbolique, mais il y a un agenda de travail commun, dit-il. Avec ses mots, cela donne : « Très concrètement, je crois dans l’action, plus que dans les gestes. »"



"Louise Mushikiwabo à l’OIF : méfiance en RDC
° http://afrikarabia.com/wordpress/louise-mushikiwabo-a-loif-mefiance-en-rdc/
A Kinshasa, on s’interroge sur les conséquences de la nomination de la ministre rwandaise des Affaires étrangères au secrétariat de la Francophonie à moins de trois mois d'une élection présidentielle sous haute tension.

La République démocratique du Congo (RDC), premier pays francophone au monde, regarde avec circonspection et inquiétude l’arrivée de la rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). A Kinshasa, comme un peu partout, la nomination de la ministre rwandaise des Affaires étrangères a surpris tout le monde. Car depuis maintenant 15 ans, le Rwanda semble tout faire pour tourner le dos à la Francophonie. En 2003, l’anglais est devenu une langue officielle aux côtés du kinyarwanda et du français. Cinq ans plus tard l’anglais a remplacé le français en tant que langue d’enseignement et en 2009, le Rwanda a rejoint… le Commonwealth. C’est d’ailleurs en anglais que le président rwandais Paul Kagame avait annoncé la candidature de Louise Mushikiwabo au secrétariat général de l’OIF.

Un rôle important dans le processus électoral

De nombreuses ONG internationales ont également pointé le mauvais bilan du Rwanda en matière de droits de l’homme et de liberté de la presse, « en contradiction avec l’engagement de l’organisation en faveur de la démocratie ». Mais à Kinshasa, on s’interroge surtout des conséquences de la nomination de la ministre rwandaise sur la crise politique en cours en République démocratique du Congo, à un peu plus de deux mois d’une élection présidentielle remplie d’incertitudes. Car si les relations diplomatiques entre les deux turbulents voisins semblent pour l’instant « apaisées », la nouvelle patronne de l’OIF devra de facto se positionner dans le prochain scrutin électoral de décembre.
L’organisation internationale de la Francophonie avait réalisé un audit du fichier électoral fin mai 2018. Un fichier que l’opposition estime « corrompu et frauduleux ». C’est en effet l’OIF qui avait débusqué les 16% d’électeurs congolais sans empreintes digitales, et dénoncé « l’absence notoire d’un système d’Etat civil et de recensement général de la population ». Depuis, l’opposition a également dénoncé l’utilisation de la machine à voter, dont la fiabilité est discutable et qui n’a pu être ni testée sur le terrain, ni auditée de manière indépendante. Les opposants exigent d’ailleurs le retrait de cette machine, source d’une possible fraude à grande échelle.

Des relations rwando-congolaises délicates

En pleine crise pré-électoral, la RDC se retrouve une nouvelle fois au bord du précipice, alors que le président Joseph Kabila, sur le départ, repousse depuis 2 ans les élections. Et dans ce contexte, la toute nouvelle secrétaire générale de la Francophonie aura un rôle déterminant à jouer face à la contestation du fichier électoral et à l’utilisation de la machine à voter, mais aussi pendant le scrutin (s’il a vraiment lieu) grâce aux nombreux observateurs que doit envoyer l’OIF pour surveiller le vote.
Alors à Kinshasa, on se demande quel sera le rôle de Louise Mushikiwabo dans le chaos électoral qui s’annonce ? Les deux pays, en conflit ouvert puis larvé depuis plus de 20 ans, ont toujours entretenu des relations difficiles. Le « petit Rwanda » est intervenue militairement par deux fois dans le grand Congo voisin, dans un conflit qui a fait, selon des chiffres discutables, plusieurs millions de morts. Des milices congolaises (CNDP, M23), en guerre contre Kinshasa, ont aussi été soutenues militairement par Kigali. Alors c’est peu dire que de nombreux Congolais regardent avec inquiétude l’arrivée de la rwandaise Louise Mushikiwabo à l’OIF.

« Kagame en position de légitimer le scrutin »

De nombreux Congolais estiment toujours que le Rwandais Paul Kagame a toujours des vues sur les territoires de l’Est du Congo et que le président congolais Joseph Kabila est sous la coupe de son puissant voisin. Désormais, le président rwandais se retrouve en position de force au sein de deux institutions importantes en Afrique : l’Union africaine (UA) et la Francophonie. « Paul Kagame se retrouve ainsi en position de légitimer le scrutin, en évacuant la question du nettoyage du fichier électoral et de la machine à voter », estime un observateur politique congolais. « Kagame peut entraîner ses pairs africains à la reconnaissance d’une victoire d’Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat du pouvoir… même au forceps ». Une analyse partagée au sein de l’opposition congolaise.
Du côté du pouvoir, les autorités congolaises se sont d’ailleurs félicitées du choix porté sur la ministre rwandaise des Affaires étrangères. Kinshasa explique s’être rangé derrière la candidature rwandaise soutenue par l’Union africaine et le France. Une occasion de se mettre en bon terme avec Kigali et Paris dans la dernière ligne avant les élections. Louise Mushikiwabo avait effectué un déplacement éclair à Kinshasa pendant l’été, où elle a avait rencontré le président Joseph Kabila, dans l’optique d’obtenir son possible soutien. Une visite qui a visiblement porté ses fruits."



"La paradoxale victoire de Louise Mushikiwabo
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/10/15/le-defi-de-louise-mushikiwabo/
Lorsqu’elle s’est installée derrière la grande table de la salle de conférences du Palais des Congres d’Erevan, un mastodonte de style soviétique, Louise Mushikiwabo, la nouvelle secrétaire générale élue de l’organisation internationale de la francophonie semblait bien seule. Après l’avoir propulsée à la tête de l’organisation, le président Macron s’était éclipsé et dans la foulée, le président tunisien, dont le pays accueillera le prochain sommet tandis que les Premiers Ministres du Canada et du Quebec donnaient des conférences de presse séparées.
La défection du président français s’explique sans doute par des questions d’agenda dictés par la situation politique en France, mais elle est apparue, au minimum, comme une incongruité. La cérémonie s’est finalement déroulée comme une grand messe dont l’officiant principal aurait déclaré forfait sans trop de considération pour ses fidèles
La ministre des affaires étrangères du Rwanda, qui prendra ses fonctions à Paris en janvier prochain s’est cependant tirée de l’épreuve avec une aisance professionnelle. S’exprimant dans un français impeccable, elle a insisté qu’elle était d’abord Rwandaise mais aussi africaine et donc citoyenne du monde. Autrement dit, cette francophonie plurielle, métisse, parfois turbulente de plus de 80 pays membres ou associés ne sera pas de nature à l’effrayer. Interrogée sur le rôle de la société civile, avec peut-être quelques arrière pensées, elle n’a pas hésité à citer l’exemple de son propre pays, où la société civile et surtout les associations de femmes et de jeunes avaient joué un grand rôle dans la reconstruction du pays et de la vie commune. Africaine ayant étudié aux Etats-Unis, elle a aussi insisté sur l’un des thèmes favoris du président rwadais Paul Kagame, qui partage cette passion avec le président Macron : mettre les nouvelles technologies au service du développement afin de stimuler l’innovation et de diversifier les emplois.

Sereine, déterminée, Mme Mushikiwabo la première femme originaire d’Afrique centrale à prendre la tête de l’organisation a donc été élue à l’unanimité des chefs d’Etat et de gouvernement présents et le « consensus » si cher à la « famille francophone » l’a donc emporté. Cette victoire, donnée pour acquise depuis longtemps, n’a cependant pas été évidente car en dernière minute, la secrétaire générale sortante Michaëlle Jean a livré un baroud d’honneur qui a fait du bruit, évoquant son bilan en matière de droits de l’homme et de défense des valeurs démocratiques d’une manière qui, implicitement, pouvait être interprété comme une mise en cause de sa rivale. Sa dénonciation des « petits arrangements entre Etats » aurait pu briser le consensus tant recherché et, durant quelques moments on a pu redouter l’apparition d’une minorité de blocage. C’était oublier qu’à un autre niveau, tout était joué depuis longtemps car la diplomatie française s’était déployée depuis des mois en faveur de la candidate rwandaise.
C’est ainsi que le Canada avait accepté de lâcher son ancienne gouverneur en échange d’un futur siège au Conseil de Sécurité de l’ONU et d’autres faveurs et que surtout le « champ de bataille africain » avait été soigneusement balisé. Si la Belgique, qui dispose à la francophonie de deux voix, celle du « fédéral » et celle de la Fédération Wallonie Bruxelles n’avait aucune intention de s’opposer au choix de la ministre rwandaise déjà connue et appréciée, la diplomatie française, depuis des mois, s’était déployée sur le terrain africain. C’est lors de la dernière réunion de l’Union africaine à Nouakchott (Mauritanie) que tout s’est joué : Mme Mushikiwabo fut reconnue comme la candidate de tous les pays africains, y compris les plus fidèles « petits soldats » du pré carré de la « Françafrique », Gabon, Benin, Tchad qui se sont ralliés au choix français. « Nous avons découvert à quel point le Rwanda, par ses succès économiques, son entregent, était populaire en Afrique de l’Ouest » nous confiait un négociateur congolais, « et à quel point la diplomatie française s’était activée en sa faveur. » Alors que la RDC se montrait réticente, compte tenu d’une opinion publique qui n’a pas oublié le soutien apporté par Kigali à divers mouvements rebelles et les guerres des années 2000, le président Macron avait dépêché à Kinshasa l’un de ses conseillers Afrique, Franck Paris, qui a emporté la décision d’un président Kabila jusque là réticent et qui n’a d’ailleurs pas fait le déplacement à Erevan. Kinshasa, qui s’est retranché derrière le vote d’une Afrique unanime, a cependant tenté de monnayer son soutien en insistant pour que Kigali retire définitivement son appui aux groupes rebelles qui subsistent, comme le M23 qui circule sans entraves de l’Ouganda, un appui que Kigali dément à chaque occasion…

Les Congolais souhaiteraient aussi que soit réactivé un instrument régional que le Rwanda avait jeté aux oubliettes car encouragé naguère par la Belgique : la CEPGL, communauté économique des pays des Grands lacs, qui permettait la libre circulation entre le Congo, le Rwanda et le Burundi et surtout prévoyait la mise en œuvre de projets économiques communs.
Reste à comprendre les raisons du choix d’Emmanuel Macron. A première vue, elles ne manquent pas : l’économiste qu’il est sait de quelle manière le Rwandais Donald Kaberuka a réformé et transformé la Banque africaine de développement, il connaît le plan de réformes de l’Union africaine mis en œuvre par son président Paul Kagame. Pragmatique, soucieux du bon usage des deniers de la France (le principal contributeur de la francophonie) il estime aussi que l’organisation, qui fêtera bientôt son 50 e anniversaire a besoin d’être dépoussiérée, rénovée, ramenée à ses fondamentaux, sans plus s’égarer sur des pistes déjà occupées par d’autres organisations comme, par exemple, la certification des médicaments…Sur le plan de la rigueur, des contrôles budgétaires et de la fin des copinages, la réputation du Rwanda a dépassé ses frontières et, mis à part quelques « apparatchiks », les réformes qui s’annoncent seront plutôt bien accueillies au sein de l’institution.
Reste le soupçon, sinon la certitude, d’une manœuvre audacieuse du Jupiter parisien, une sorte de « coup de billard à trois bandes », par lequel le président français, à quelques mois du 25e anniversaire du génocide au Rwanda, aurait tenté de liquider définitivement un dossier qui n’a pas fini de hanter les consciences françaises, à savoir la responsabilité de Paris dans le soutien aux auteurs du génocide et les conséquences de l’Opération Turquoise.

L’histoire est cruelle et aussi ironique: voici un quart de siècle, c’est au nom de la défense du pré carré français face aux Anglo Saxons et en invoquant la défaite de Fachoda face aux “Anglophones” que Paris tenta de justifier son appui au gouvernement Habyarimana puis aux forces qui mettaient en oeuvre le génocide. Et aujourd’hui, voilà que c’est Louise Mushikiwabo, dont la famille fut mise à mort par des génocidaire que la France ne décourageait pas, qui se retrouve à la tête de la francophonie. Elle doit ce poste à ses qualités propres, à son entregent et ses compétences, au soutien de l’Afrique unanime. Mais elle elle bénéficie aussi d’une manœuvre diplomatique de haut vol, menée par le président Macron en personne et dans la meilleure tradition d’une Francafrique encore bien réelle…"



"La Francophonie nomme à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo: interview d'Antoine Glaser"
° https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/la-francophonie-nomme-a-sa-tete-la-rwandaise-louise-mushikiwabo-interview-dantoine-glaser?id=9895937&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

"Une Rwandaise bilingue à la tête de la francophonie"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/10/15/une-rwandaise-bilingue-a-la-tete-de-la-francophonie/


"OIF : quatre ans de malheurs
° https://reseauinternational.net/oif-quatre-ans-de-malheurs/
Le 5 octobre dernier, Denis Mukwege reçoit le prix Nobel de la Paix, c’est une grande nouvelle, c’est une bonne nouvelle. Ce médecin congolais est trop souvent réduit à son activité de gynécologue : « l’homme qui répare les femmes », alors que son action s’inscrit dans un contexte plus large, celui de la reconstruction des blessés d’une guerre qui se déroule dans l’Est du Congo depuis 24 ans. Ce prix est donc une reconnaissance, certes tardive, de toutes les victimes de la République Démocratique du Congo (RDC), ce pays dont la chair est à vif depuis de trop longues années. Mais les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Le 12 octobre, Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires Etrangères du Rwanda, de décembre 2009 à octobre 2018, est nommée à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette désignation est une gifle infligée à tous les Congolais. Personne n’ignore ou ne peut ignorer, il suffit de lire les rapports de l’ONU, le rôle central qu’a joué et que joue encore le Rwanda dans la déstabilisation et les crimes perpétrés en RDC. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que d’offrir le siège de la francophonie à un petit Etat, devenu anglophone, en insultant le plus grand pays francophone au monde (la RDC compte 80 millions d’habitants). Mais cet affront ne concerne pas uniquement les Congolais, il touche également tous les Africains avides d’alternance, de liberté et de développement. Comment expliquer une telle bourde de la diplomatie française qui a œuvré à cette nomination ? Sûrement pas par l’exemplarité supposée de Kigali en matière de droits de femmes ou de nouvelles technologies, comme Emmanuel Macron le déclare à l’envi.[/jus

Comment jeter de l’huile sur le feu…

L’élection présidentielle en RDC devrait enfin se tenir le 23 décembre prochain, après avoir connue deux reports en 2016 et 2017. Ce pays est en état de crise pré-électorale depuis plus de deux ans et vivra à coup sûr une crise post-électorale. Par conséquent, à un moment crucial de l’histoire du Congo, il y aura deux Rwandais à la tête de deux institutions majeures, Paul Kagamé, président de l’Union Africaine jusqu’au 28 janvier 2019, et son ancienne et fidèle ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo à la tête de la Francophonie.
Quelle sera la crédibilité de Louise Mushikiwabo dans le brûlant dossier congolais ? Comment l’OIF pourra-t-elle remplir certaines de ses missions qui consistent à « œuvrer à la prévention de la violence armée, à la lutte contre l’impunité, au respect des droits de l’Homme et de la vie humaine », alors que le Rwanda entretient des milices armées chez son voisin, jouit d’une totale impunité et ne respecte rien ? (1-2-3)

Bien entendu, l’Elysée et le Quai d’Orsay n’ignorent pas cette situation. D’ailleurs, la gêne d’Emmanuel Macron est palpable lorsqu’il déclare « l’épicentre de la langue française est sans doute dans le bassin du fleuve Congo », il omet sciemment de prononcer le mot : République Démocratique du Congo.

De tous petits calculs… (...)"



"La semaine de JB Placca
Décevante Francophonie

° http://www.rfi.fr/emission/20181013-decevante-francophonie
L'OIF est une organisation décevante, qui a régulièrement manqué de courage, pour ne dénoncer les réélections contestables qu’après-coup, timidement, lorsque le fruit du larcin a été consommé, et même digéré…

« La francophonie, africaine et féminine ». Tel semble être le slogan du changement intervenu, ce vendredi 12 octobre 2018, à la tête de l’OIF. Faut-il s’en féliciter ? S’en réjouir ? Que peut inspirer ce changement à l'opinion africaine ?
« Femme et Africaine ». C’est bien ce que nous avons entendu et il fallait comprendre que c’est là une avancée remarquable. A la tête de l’OIF, ce samedi, nous savons, en effet, qu’une femme africaine attend de prendre ses nouvelles fonctions. Mais, jusqu’à l’arrivée de Madame Mushikiwabo, c’est également une « femme africaine » qui se tient dans ce fauteuil, et depuis quatre ans. Les chefs d’Etat africains imaginent-ils la lourde responsabilité qu’ils devront assumer devant l’Histoire, en s’associant à ce discours qui tend à faire croire que l’on promeut une « femme africaine » en remplaçant Michaëlle Jean par Louise Mushikiwabo ?
A la limite, l’on aurait mieux fait de dire à la sortante que l’on avait besoin du poste pour quelque convenance diplomatique, au lieu de laisser penser que l’on africanise et féminise le poste, en y mettant une Rwandaise en lieu et place d’une Haïtienne du Canada, femme aussi et tout autant Africaine. Car le sang qui coule dans les veines de Michaëlle Jean n’est pas moins africain que celui qui coule dans celles de Louise Mushikiwabo. Et Aimé Césaire, que l’on vénère tant en France depuis qu’il n’est plus, bondirait hors de sa tombe s’il pouvait entendre cette argumentation, que l’on colporte depuis l’officialisation de la candidature de la ministre rwandaise.


Pourquoi donc Aimé Césaire bondirait-il de sa tombe ?
Parce que l’Afrique ferait preuve d’indignité en s’associant à l’idée qu’une Haïtienne de nationalité canadienne pourrait être moins africaine qu’une Rwandaise. Viendrait-il seulement à l’esprit de ceux-là de dénier leur africanité à Christiane Taubira, à Lilian Thuram, à Marcus Garvey, à Toussaint Louverture ou à Césaire lui-même ?
Ceux qui célèbrent la capacité de l’Afrique à parler d’une seule voix, en banalisant, sinon en justifiant cette exclusion qui pèsera de sa gravité dans l’Histoire, ont tout faux. Ainsi de ce ministre des Affaires étrangères qui n’a cessé de répéter qu’il connaissait bien Michaëlle Jean, sans une seule fois mentionner le fait qu’il est lui-même d’un pays qui aurait pu, aurait dû être la patrie de Madame Jean, si les ancêtres de cette dernière n’avaient été arrachés de force à la mère Afrique, déportés de l’autre côté de l’Atlantique, enchaînés, à fond de cales, pour être vendus comme des bêtes de somme.
Quel mérite avons-nous de plus que les Africains vendus pour être déportés, ou déportés pour être vendus ? En quoi serions-nous plus Africains que les Africains-Américains, les Africains-Trinidadiens, les Africains-Guadeloupéens, les Africaines-Guyanaises, ou que l’Africaine-Haïtienne, que voici Canadienne, parce que ses parents, dans leur exil, ont dû s’exiler une seconde fois ? Pour être une terre généreuse et accueillante, le Canada, devenue sa patrie, n’en demeure pas moins une terre d’un second exil.

Il ne s’agit, après tout, que d’une simple perte d’emploi, et l’on a aussi dénoncé ses dépenses somptuaires…
Oui. Et l’on est revenu, encore et encore, sur son piano à queue. Ce n’est pas une maladie honteuse de ne pas pouvoir se passer de son piano pendant quatre ans, peut-être huit… Ailleurs, on aurait fait d’une personne qui tiendrait autant à son piano une esthète, et non une « dépensière ». Quelle fierté pour la Francophonie que de savoir que sa Secrétaire générale a une telle dimension culturelle à sa biographie ! Vous souvenez-vous de cette image de Condoleezza Rice, au piano, à Buckingham Palace, accompagnée par l’Orchestre Philarmonique de Londres, devant la Reine d’Angleterre admirative et le Premier ministre britannique, si fier ? Lorsque le temps aura passé, et que d’autres auront multiplié leurs erreurs dans cette même fonction, l’Histoire rendra sans doute justice à cette dame, qui doit se sentir bien seule, aujourd’hui.
Vous ne dites rien de son bilan…
Qui s’est réellement jamais penché sur le bilan de Boutros Boutros-Ghali, ou d’Abdou Diouf ? Personne, en réalité, parce que personne n’aurait osé. La Francophonie est une organisation décevante, qui a régulièrement manqué de courage, pour ne dénoncer, timidement, les réélections contestables qu’après-coup, lorsque le fruit du larcin a été consommé et même digéré. C’est ainsi, depuis que la Francophonie s’occupe d’élections en Afrique. Madame Jean n’a été ni pire ni meilleure que tous les autres qui ont occupé le poste avant elle."



"Chronique des médias  
Le Rwanda, l’OIF et la liberté de la presse

° http://www.rfi.fr/emission/20181013-le-rwanda-oif-liberte-presse


"Rwanda : raison d’Etat ou nouvelle humiliation nationale ?
° https://www.lesalonbeige.fr/rwanda-raison-detat-ou-nouvelle-humiliation-nationale/
Qu’a donc fait le président rwandais à Emmanuel Macron pour que ce dernier place le Rwanda à la tête de la francophonie et disculpe son président ?
L’affaire serait cocasse si elle n’était le révélateur du niveau d’abaissement de la France. Lors du sommet de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) qui vient de se tenir en Arménie, le président Macron a, de son propre chef, fait élire une nouvelle présidente en la personne de Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, une habituée des virulentes et continuelles attaques contre la France.
Voilà donc cet organisme désormais présidé par la représentante d’un pays dont le gouvernement a rasé au bulldozer le centre culturel français à Kigali, un pays qui a déclassé le français au profit de l’anglais, un pays qui, si l’on en croit la presse, ne cotisait plus à l’OIF, un pays qui n’a cessé de traiter de génocidaires ou de complices de génocide, le président Mitterrand et ses ministres, ainsi que MM. Balladur et Juppé ; un pays enfin qui a menacé de traîner en justice plusieurs dizaines d’officiers et de hauts fonctionnaires français
La raison d’Etat a certes ses impératifs, mais certainement pas au prix d’une nouvelle humiliation nationale.
D’autant plus qu’au même moment, un vice-procureur du Parquet anti-terroriste français signait une insolite réquisition aux fins de non-lieu dans l’affaire de l’assassinat, le 6 avril 1994, de deux chefs d’Etat en exercice, celui du Rwanda et celui du Burundi, assassinat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda.


Or, il est essentiel de savoir que cette réquisition fut prise trois mois après que les magistrats instructeurs eurent eu communication d’un document exclusif émanant du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda). Il s’agit d’un rapport jusque-là gardé secret par le Procureur de ce tribunal, dans lequel ses propres enquêteurs désignent le président Kagamé comme étant le donneur d’ordre de l’assassinat de son prédécesseur Juvénal Habyrimana, meurtre qui, rappelons-le, déclencha le génocide du Rwanda. Ce rapport confirmait trois autres enquêtes indépendantes qui concluaient toutes à la culpabilité de Paul Kagamé dans l’attentat contre l’avion du président Habyarimana, à savoir le « Rapport Hourigan », l’enquête française du juge Bruguière et l’enquête espagnole du juge Merelles.
Puis, venant à l’appui de ce rapport, le 10 octobre 2018, le journal canadien The Globe and Mailrévéla, sous le titre « New information supports claims Kagame forces were involved in assassination that sparked Rwandan genocide », qu’au terme d’une enquête rocambolesque, le professeur belge Filip Reyntjens avait réussi à se procurer, preuves photographiques à l’appui, les numéros de série des 40 missiles sol-air livrés par l’URSS à l’Ouganda, pays soutenant Paul Kagamé, ce dernier ayant précédemment été officier des services secrets ougandais. Or, les numéros des deux missiles ayant abattu l’avion du président Habyarimana sont de la même série…

Ces documents seront sans nul doute communiqués à la justice française et aux parties civiles, ce qui fait que la réquisition de non-lieu va être fortement contestée sur ce point et sur bien d’autres. Il va donc être « difficile » aux magistrats instructeurs de suivre les demandes du vice-procureur Ranucci.
D’autant plus que ce dernier accumule les erreurs et les contre-vérités. Ainsi, page 92 de sa réquisition, il écrit, contre toute évidence et contre tout ce que contient le dossier, et cela le jour même où le Globe and Mail publiait une nouvelle preuve de la possession par le FPR de Paul Kagamé des missiles utilisés le jour de l’attentat : « Les investigations menées n’ont pas établi de manière formelle que l’APR (l’armée de Paul Kagamé) disposait en 1994 de missiles sol-air ».
Une justice indépendante ne pourra donc que balayer ce réquisitoire aux fins de non-lieu qui ressemble fortement à un mémoire en défense.
Plusieurs chercheurs anglo-saxons menant actuellement des recherches détaillées, l’on peut donc s’attendre à d’autres révélations. Le tribunal de l’Histoire sera finalement le juge ultime, et du commanditaire du crime, et des tentatives diverses d’étouffement de l’enquête.


"Francophonie: Le premier couac, Louise Mushikiwabo désignée ou élue à Erevan ?
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/141018/francophonie-le-premier-couac-louise-mushikiwabo-designee-ou-elue-erevan

"Louise Mushikiwabo : Six choses à savoir sur la nouvelle patronne de l’OIF
° https://afrique.latribune.fr/politique/leadership/2018-10-12/louise-mushikiwabo-six-choses-a-savoir-sur-la-nouvelle-patronne-de-l-oif-793820.html

° https://www.afrik.com/la-candidature-de-louise-mushikiwabo-passe-mal-aupres-de-principaux-contributeurs-de-l-oif
° https://culturebox.francetvinfo.fr/culture/sommet-de-l-oif-la-francophonie-a-l-heure-des-questions-280399
° https://onfr.tfo.org/oif-louise-mushikiwabo-une-grave-erreur-selon-des-rwandais/
° https://afrique.tv5monde.com/information/la-francophonie-couronne-la-rwandaise-louise-mushikiwabo-en-depit-des-critiques-1


"Louise Mushikiwabo à l'OIF : "C'est un mauvais message que le président Macron lance à l'Afrique"



"Louise Mushikiwabo à l'OIF ? Le calcul d'Emmanuel Macron



"T'LA - Tshangu Libre Antenne - Mushikiwabo, S.G de l'OIF : La RDC doit-elle quitter la Francophonie?"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? Empty Re: LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ???

Message  ndonzwau 16/10/2018, 3:54 pm

LU POUR VOUS !
« Nsumbu 15 octobre 2018 à 14 h 43 min Répondre
° http://afrikarabia.com/wordpress/louise-mushikiwabo-a-loif-mefiance-en-rdc/

Désolé Mr Rigaud, moi qui habituellement apprécie vos analyses, trouve celle-ci insuffisante pour ne pas dire largement aveugle, elle pèche au moins par omission sinon par lâcheté : vous avez raison de cibler ici l’influence du Rwanda sur les prochains scrutins Congolais mais vous n’êtes plus sans savoir que la problématique des relations rwando-Congolaises dépasse le simple ponctuel et que leur perception par les Congolais n’est pas une simple lubie conspirationniste mais une réalité que seuls, eux, hélas sont capables d’appréhender avec beaucoup de justesse, quoique vous pensiez. Ainsi donc leur « méfiance » face à la nomination d’une Rwandaise à l’OIF après la tête de l’UA tenue par leur Président est tout sauf non-fondée, elle participe volontiers d’une vue d’ensemble d’une situation qu’ils vivent intimement depuis 1996-7…

Hélas, disais-je ; aucune presse occidentale même la plus experte sur l’Afrique n’a jamais été capable de brosser fidèlement les relations rwando-congolaises parce que depuis le génocide de 1994 l’Occident s’est enfermé dans un apriori injustement trop favorable envers le Rwanda nonobstant ses réelles réussites socio-économiques, sécuritaires et diplomatiques des dernières années. Et Mr Rigaud vous n’avez pu éviter de tomber dans ce sempiternel panneau.
En effet, le passé et le présent faisant foi sauf pour ceux qui refusent de voir, la quasi-totalité des Congolais voit à juste raison un seul pays ennemi irréductible jusqu’ici, le Rwanda.

– C’est le Rwanda de Kagame qui est largement coupable du génocide des Congolais sciemment ignoré de la CI
alors qu’il se chiffre à des Millions d’âmes depuis 1996 (au moins 6 Millions). La guerre chronique à la frontière Est, la déstabilisation avec tentative de balkanisation, l’insécurité qui y perdure sont d’abord bien le fait des Rwandais (et Ougandais), que vous ne voulez le voir ou pas. En passant, Mr Rigaud, le CNDP, le MP23 et même le RCD /G n’ont jamais été vraiment congolais, ce sont d’abord des milices commanditées et entretenues par le Rwanda (et l’Ouganda), n’avez-vous pas entendu Ntanganda revendiquer à La Haye sa nationalité rwandaise et où se trouvent aujourd’d’hui Nkundabatware, Mutebusi, Makenga et d’autres ?
C’est donc bien le Rwanda (et subsidiairement l’Ouganda ) qui avec l’aval des puissances anglo-saxonnes ont planifié cette tentative de balkanisation (aujourd’hui des populations sont insécurisées exprès, quittent forcées leur berceau pour être remplacées par des rwandophones ou carrément des rwandais exprès transplantées là) et le pillage mafieux de nos minerais à l’Est : de producteur anecdotique de coltan, d’or… le Rwanda en est devenu criminellement un producteur principal sur le marché international et cela perdure jusqu’à ce jour… Et ce ne sont pas là des fables fabriquées par des Congolais impuissants, renseignez-vous au moins sur l’existence d’un ‘Bureau Congo’ au budget rwandais qui existe depuis belle lurette…
C’est toute cette vérité gênante que les chancelleries et presses occidentales refusent de voir ou du moins de livrer comme telle à leur opinion, leur mauvaise conscience face aux victimes du génocide – où pourtant aucun Congolais n’a pris part, ce sont les Rwandais qui se sont entre-tués entre eux, Hutu contre Tutsi -, et qui leur ôte exprès toute objectivité, indifférentes aux crimes réels d’un Rwanda tutsi hégémonique et expansionniste que tout le monde voit sauf cette CI occidentale.

L’autre vérité est que depuis l’arrivée de Kagame et le départ de Mobutu, les relations entre le pouvoir du Congo et celui du Rwanda n’ont vraiment été conflictuelles qu’entre fin 1998, date où LDK a renvoyé les Rwandais chez eux jusqu’à sa mort début 2001, après, soit L’État Congolais n’existait vraiment pas en proie à des rebellions étrangères ou autochtones, soit sous tutelle d’États étrangers… Mais depuis que ‘JK’ est pleinement à la tête du pays ces relations qui peuvent paraître distantes de l’extérieur sont en réalité bonnes et soutenues : ‘JK’ qui a un passé rwando-tanzanien attesté et n’avait jamais eu avant de fouler pour la première fois le sol Congolais en 1996 aucune attache particulière avec ce pays et son peuple, est un fidèle élève et partenaire consentant de Kagame et quelque peu de Museveni qui ont favorisé son installation à la tête du pays après qu’ils eurent tués son père, ils coopèrent en très bonne intelligence, se téléphonent, s’adressent régulièrement des émissaires tandis qu’entre-temps aux commandements de l’Armée, de la Police et de certaines entreprises stratégiques ont été infiltrés soit des citoyens à loyauté double (rwando-congolaise), soit des rwandophones sinon carrément des rwandais.

C’est ce que les patriotes Congolais lucides appellent justement « occupation ». Les observateurs, ici peu attentifs là déstabilisés par tant de turpitudes dans un pays, sont devenus des aveugles volontaires et ne veulent rien voir de cette tutelle, criant à une psychose incontrôlée de haine chez les autochtones Congolais après nous avoir inventé des « Banyamulenge persécutés » d’où est partie l’invasion/agression/occupation officielle du Congo après l’échec de leur première fausse libération. Aujourd’hui aux frontières, les populations de souche ou immigrées en provenance des pays voisins ne sont ni particulièrement haineuses envers leurs voisins ni plus suicidaires que d’autres, elles veulent la paix mais comprennent bien d’où vient le mal, un Gouvernement rwandais expansionniste qui les instrumentalise et un Gouvernement Congolais défaillant incapable à les sécuriser toutes…
Sinon vu des obligations étatiques ou internationales, tous les peuples tant meurtris ont eu leur Tribunal Pénal International mais jamais pour les Congolais, la plainte contre le Rwanda dûment documentée du temps de LDK a constitué la première action internationale de ‘JK’ occasionnant son retrait de la CIJ tandis que personne n’évoque plus jamais les dommages pourtant jugés sanctions pénales dans celle contre l’Ouganda…

Aujourd’hui Mme Mushikiwabo venue d’un Rwanda qui a abandonné le français pour l’anglais à la Francophonie (c’est l’humiliante affaire des Français pas à ce niveau celle des Congolais) est la dernière arme fatale du Rwanda contre le Congo après la présidence de l’UA confiée à Kagame auréolé de toutes les louanges d’où sont évidemment absents les actes de génocide, de déstabilisation et de pillage qu’il opère au Congo depuis deux décennies. Mais vous l’aurez compris, ne voir que la nuisance de Mushikiwabo même en tant que Patronne de l’OIF est l’arbre qui cache la forêt, la menace quasi existentielle pour le Congo c’est l’irruption en force du Rwanda sur la scène internationale et continentale lavé de ses crimes passés, présents et à venir qui ne laisse plus de place à l’existence souveraine d’un Congo de plus, mal servi par un État démissionnaire et complice avec à sa tête un Cheval de Troie qui a pu acheter des Congolais de service hélas nombreux à n’obéir qu’à leurs ventres loin des soucis de l’intérêt général qui font la force des politiques ailleurs.

Nous nous trouvons alors en face d’une vile « dictature » tropicale alimentée par une « occupation » encore difficiles à extirper. Néanmoins, je ne désespère pas pour autant des Congolais, une mobilisation populaire surgira tôt ou tard, peut-être plus tôt qu’on ne le pense pour forcer des politiques plus responsables, lucides et courageux à reprendre en main le destin de leur pays et ainsi se libérer de l’emprise de ce petit Rwanda, quelque puissance locale et internationale il ait acquis aujourd’hui.
Écoutez le cri de révolte qui tonne déjà dans la diaspora Congolaise, la « révolution » est en marche, les ‘combattants-résistants’ au-delà de leur folklore habituel n’ont pas si mal décrypté la situation du pays : le mal vient en grande partie de « l’occupation rwandaise », nous en libérer d’une façon ou d’une autre est le début de toute solution, Kagame et Musikiwabo ou pas…
Voilà pour le moment la réponse certes distanciée que je réserve à votre analyse, Mr Rigaud ; j’y reviendrai peut-être de manière plus ciblée !!!


Nsumbu 16 octobre 2018 à 2 h 15 min Répondre

PS
Mes excuses aux fidèles lecteurs d’Afrikarabia de n’avoir présenté du mieux que je peux mon abondant laïus ci-dessus, je n’ai pas eu le temps, entraîné que j’étais par une pulsion urgente de défendre mon pays contre le Rwanda mais tout y est.
Tout est presque-là sauf le rôle inacceptable joué par la France dans cette offense, toute cette entreprise contre le Congo : Macron n’y a été en effet motivé que par les intérêts géopolitiques et économiques de son pays qui l’ont fait choisir Kagame et son régime, des voisins fossoyeurs de notre pays faute de chercher ou de s’encombrer d’un Etat absent sinon vassal au Congo. Le Rwanda lui suffit aujourd’hui pour avoir un accès assuré à nos richesses…
Je n’ai pas non plus abondé sur la réelle influence que cette double tutelle rwandaise aura sur nos prochains scrutins tant il est évident que personne des deux représentants n’aura idée de scier la branche sur laquelle leur pays est assis : Kagame comme Mushikiwabo n’ont que faire d’un Congo qui marche sur ses deux pieds, leur commerce mafieux au Congo n’a que faire d’une conduite politique efficiente; au contraire il leur est plus payant le temps que l’État y est défaillant.
C’est dire que devant ces élections ils rechercheront le statu quo, un système de ‘JK’ qui perdure à travers des dehors légaux apparents d’une élection du ‘dauphin’… Je n’en attends ainsi  rien de plus sauf peut-être une réaction politique et populaire qui conteste tant bien que mal cette inacceptable prise en otage de notre pays et de son peuple…

Il ne reste donc aux Congolais que se lever et de combattre intelligemment, courageusement et de façon déterminée pour se libérer de cette tutelle rwandaise; c’est possible même si nous avons contre nous la France….
Pour finir, je m’empresse de recommander à mes Compatriotes Congolais de lire deux livraisons très instructives pour eux au sujet de la nomination rwandaise à la tête de la Francophonie que je viens juste de trouver sur la Toile :
– « OIF : quatre ans de malheurs » = https://reseauinternational.net/oif-quatre-ans-de-malheurs/
– « Rwanda : raison d’Etat ou nouvelle humiliation nationale ? » =
https://www.lesalonbeige.fr/rwanda-raison-detat-ou-nouvelle-humiliation-nationale/
Comme quoi, il y’a encore quelques ‘Blancs’ capables de discernement au Rwanda !
A plus… »


"Imposition de Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF : Kigali place ses pions partout pendant que les autorités congolaises rêvent
° http://www.latempete.info/32647-2/
Les spécialistes en sciences politiques  disent souvent que la force d’un pays ne réside pas dans sa grandeur mais dans son organisation. Le cas le plus illustratif est celui du Rwanda, le plus petit pays d’Afrique et voisin du grand Congo-Kinshasa, qui impose ses pions dans presque toutes les institutions internationales. La semaine dernière Madame Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires Etrangères du Rwanda, a été élue Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF) avec le soutien de la République Démocratique du Congo.

Chose étonnante ! Me Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme(ASADHO), constate que  pendant ses 24 ans de pouvoir à Kigali,  le Président Paul Kagame travaille assidument à placer  ses compatriotes dans les organisations internationales. Avec l’élection de Mme Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF, ils seront cinq Rwandais bien placés dans des organisations internationales, pendant que les autorités congolaises sont distraites.
Signalons qu’un  sujet rwandais, Patrick Mazimhaka, occupe le poste honorifique du Vice- Président de la Commission de l’Union Africaine(UA). La Rwandaise valentine Nsendanyoye est la Directrice Générale adjointe de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), sans oublier  M. Rutayisire, DG adjoint du FMI chargé de l’Afrique.
L’ancien ministre rwandais des Finances  et ancien Gouverneur de la Banque Africaine au Développement (BAD), Donald Kaberuka, est  Président du Groupe  de la Banque Africaine de Développement.
D’autres Rwandais, comme Richard Sizibera ou encore  John Mutaboba, continuent à occuper des postes juteux aux Nations Unies comme représentant du Secrétaire Général de l’ONU en Afrique de l’Ouest. Ce qui doit interpeller les autorités congolaises, que Kigali utilise comme marchepied pour occuper ces postes.

Distraction entretenue

Pendant que le Président Kagame et ses compatriotes travaillent à la promotion du Rwanda, les autorités congolaises sont dans une distraction sans pareille au monde. Pendant 17 ans de pouvoir du Président Kabila,  Me Jean–Claude Katende  reproche au président sortant de n’avoir pas une vision pour la promotion du Congolais et du Congo.
L’avocat et défenseur des droits de l’homme accuse le pouvoir de Kinshasa de tourner le Congo en rond pendant que les voisins travaillent et profitent des Congolais. « Si nous, nous ne comprenons pas qu’il faut que cette situation change alors nous ne sommes plus de victimes, mais des complices », alerte Katende. Il exhorte les Congolais à travailler avec  détermination pour un changement radical de la situation politique au Congo."



"Francophonie: le lobbying rwandais a porté ses fruits sur la scène internationale
° https://lepotentielonline.net/2018/10/15/francophonie-le-lobbying-rwandais-a-porte-ses-fruits-sur-le-plan-international/
L’élection la semaine dernière de Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères du Rwanda au poste prestigieux du Secrétaire Générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avec le soutien de la République démocratique du Congo (RDC) prouve à suffisance que Kigali s’impose sur le plan international.

Dans 24 ans de pouvoir à Kigali, le Président Paul Kagame travaille assidument à placer ses compatriotes dans les organisations internationales. L’élection de Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF vient ainsi élargir à cinq la liste des rwandais bien placés dans les hautes institutions du monde.
Il s’agit entre autres de Patrick Mazimpaka, vice-Président de la Commission de l’Union Africaine; Mme Nsendanyoye, Directeur général adjointe de l’Organisation mondiale du Commerce; Rutayisire, Directeur général adjoint du Fond monétaire international (FMI) chargé de l’Afrique; Donald Kaberuka, Président du Groupe de la Banque africaine de Développement et enfin de Mme Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’OIF.

« Pendant que le Président Kagame et ses compatriotes travaillent à la promotion du Rwanda, que faisons-nous en RD Congo ? », s’interroge un activiste Congolais, Me Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho). Ce dernier regrette que pendant 17 ans de pouvoir du Président Joseph Kabila, celui-ci « n’a pas une vision pour la promotion du congolais et du Congo ». Jean-Claude Katende accuse ainsi Kabila de « faire tourner le Congo en rond pendant son règne, alors que les voisins travaillent et profitent de Congolais. »
« Si nous, nous ne comprenons pas qu’il faut que cette situation change alors nous ne sommes plus de victimes, mais des complices », a estimé le président de l’Asadho"



"Au Rwanda, le colonel Hogard est «très fier du rôle de la France»"
° https://fr.sputniknews.com/france/201810161038522741-france-rwanda-colonel-hogard-kosovo/
"Non-lieu requis pour l'entourage de Kagamé : ces preuves que le parquet a rejetées"
° https://www.marianne.net/monde/non-lieu-requis-pour-l-entourage-de-kagame-ces-preuves-que-le-parquet-rejetees
° https://www.breizh-info.com/2018/10/16/104073/rwanda-raison-detat-ou-nouvelle-humiliation-nationale

"Sommet de la Francophonie et désignation de Louise Mushikiwabo : le bilan"
° https://information.tv5monde.com/info/sommet-de-la-francophonie-et-designation-de-louise-mushikiwabo-le-bilan-265290


"Louise Mushikiwabo: « Je suis sensible à ce que tout se passe bien en RDC »"
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° https://actualite.cd/2018/10/15/louise-mushikiwabo-je-suis-sensible-ce-que-tout-se-passe-bien-en-rdc

"OIF : « On n’a pas beaucoup tenu compte du soutien des pays africains à ma candidature »"
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? 375270  LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? 375270  LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? 375270
° https://www.lemonde.fr/afrique/video/2018/10/15/oif-on-n-a-pas-beaucoup-tenu-compte-du-soutien-des-pays-africains-a-ma-candidature_5369719_3212.html





"« Louise Mushikiwabo n’a pas sa place à la tête de la Francophonie »"
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° https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/09/13/louise-mushikiwabo-n-a-pas-sa-place-a-la-tete-de-la-francophonie_5354276_3232.html



Compatriotiquement!



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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 18/10/2018, 6:19 am

"LE CAS KAGAME : VIEILLE CONNAISSANCE HONNIE MAIS OBJET DE TOUTES LOUANGES DE PAR LE MONDE. LE VOILA A LA TÊTE DE L'UA. QUE NOUS RÉSERVE CETTE PROMOTION ?"
° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t9356-le-cas-kagame-vieille-connaissance-honnie-mais-objet-de-toutes-louanges-de-par-le-monde-le-voila-a-la-tte-de-lua-que-nous-rserve-cette-promotion


"Francophonie, les arrière-pensées de Macron dans son soutien au Rwanda"
° https://fr.sputniknews.com/international/201810161038525474-france-macron-francophonie-rwanda/
Comment interpréter le soutien français à la candidature de la ministre des Affaires étrangères rwandaise à la tête de l’organisation de la francophonie? Un coup de pouce sans lequel Louise Mushikiwabo n’aurait pas été désignée. Opération séduction? Réconciliation? Ou simplement l’envie de faire des affaires avec le Rwanda?

Françafrique ou pas, les dirigeants africains n'auraient probablement jamais pu parler d'une seule voix, ce vendredi 12 octobre, si celle-ci n'était le fidèle écho de la sentence française.
Preuve s'il en est, le consensus des chefs d'État et de gouvernement membres de plein droit de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), où les Africains représentaient une belle moitié, boudait, en novembre 2014, quatre candidatures africaines pour se reporter sur celle de la Canadienne Michaëlle Jean.

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© Sputnik . Asatur Yesayants
Francophonie: «l’OIF ne semble guère utile aujourd’hui»

Certes, le CV de la brillante ex-gouverneure générale du Canada plaidait largement pour elle. Qu'elle fût une femme aussi, alors que l'organisation n'avait été dirigée jusqu'alors que par des hommes. Le fait qu'elle soit une Canadienne, «issue de la diversité», comme on dirait en France, était l'ingrédient compensatoire pour prétendre à ce poste que la volonté française avait initialement conçu comme domaine réservé du tiers-mondisme. Restait un petit détail, la petite recommandation du Président français d'alors, François Hollande, rappelant les «réussites incontestables» de Michaëlle Jean, qu'il ne fallait surtout pas interpréter comme l'expression d'un quelconque soutien…
Vendredi 12 octobre 2018, en tout cas, les Africains ont retrouvé leur propension à parler d'une seule voix pour soutenir une candidature africaine. Comment est-il possible d'en être autrement, d'ailleurs, se demande presque Ali Bongo, dont le régime est rarement cité en exemple de vassalité françafricaine.


«Le Gabon, à ce que je sache, fait partie de l'Union africaine, donc le Gabon va aussi soutenir une fille du continent, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, à la tête de l'OIF», déclarait Ali Bongo, en africaniste convaincu.
Bongo est surtout connu pour être un fossoyeur de mandats reconductibles, comme en l'espèce. En 2012, au terme d'un deal avec l'Afrique du Sud de Jakob Zuma, il mena campagne contre son propre compatriote et non moins ex-beau-frère, Jean Ping, l'empêchant ainsi de briguer un second mandat à la tête de la Commission africaine. Un but contre son propre camp, tout comme Justin Trudeau, qui retira sa confiance à Michaëlle Jean pour soutenir la candidature rwandaise.

«C'est l'un des termes d'un deal plus global en échange d'une promesse de Macron de soutenir le Canada dans sa conquête d'un poste permanent au Conseil de sécurité», précise Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE).

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© Sputnik .
Au Rwanda, le colonel Hogard est «très fier du rôle de la France»

Techniquement, l'Afrique n'aurait pu parler d'une seule voix, ce jour-là, s'il n'y avait cette recommandation de l'UA, en juillet dernier, à Nouakchott, demandant aux 55 États membres de soutenir la candidature rwandaise.
Politiquement, le Président rwandais Paul Kagame n'aurait pu faire cette demande, en sa qualité de président de l'UA, s'il ne s'en était entretenu avec Emmanuel Macron, à l'occasion de son passage à Paris, deux mois plus tôt.
Logiquement, enfin, le Président de la République française n'aurait accédé à cette demande ni persuadé le Premier ministre canadien s'il n'avait pas de raisons valables de le faire. Elles sont au nombre de trois, d'après Emmanuel Dupuy.
En 2018, deux Afriques se font encore face, en chiens de faïence. Une Afrique émancipée, portée par un élan progressiste, revendiquant son identité et aspirant à une meilleure maîtrise de sa politique de développement et d'éducation. Une autre Afrique, ensuite, qui tirant vers l'arrière, en ce qu'elle reste largement imprégnée par les rapports de domination et un cadre mental hérité de la colonisation. Sur le plan politique, et abstraction de tous les reproches qui peuvent lui être adressés, y compris les plus graves, le Président rwandais, Paul Kagame, est assimilé au premier courant.


«La première explication de ce soutien français, et qui s'analyse davantage comme une raison "collatérale", est que Macron voudrait s'arroger les bonnes grâces du Président Kagame, également président de l'UA et initiateur de réflexions intéressantes autour du changement africain, à travers, par exemple, l'instauration d'une zone de libre-échange continentale (ZLEC), approuvée en mars dernier par 44 États membres de l'UA» estime Emmanuel Dupuy.
Au-delà du statut africain du Président rwandais, au demeurant éphémère sur le plan institutionnel, la France chercherait à promouvoir «une vision décloisonnée de l'Afrique», au-delà de la ligne de fracture séparant l'Afrique francophone, supposée sous sa coupe —à l'exception de la République démocratique du Congo (RDC) et du Burundi encore sous influence belge- du reste du continent. Une logique économique donc, et en la matière le Rwanda dispose de sérieux atouts.

«Le Rwanda est une nation start-up africaine, caractérisée par l'émergence d'une nouvelle classe d'entrepreneurs et une capacité d'attractivité très forte. Ce pays est devenu un véritable hub d'activités de hautes technologies, si bien que de nombreuses multinationales passent par ce pays d'Afrique de l'Est.
En amont, il y avait toute une réflexion qui s'était engagée depuis des années sur la numérisation et la libéralisation commerce. Bref, c'est l'Afrique rêvée pour Marcon. D'autant plus qu'elle se situe, contrairement à d'autres pays, en dehors de la zone d'influence anglo-saxonne ou francophone d'ailleurs», analyse Emmanuel Dupuy pour Sputnik.

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© AFP 2018 Simon Maina
Les États-Unis impliqués dans le génocide rwandais?

Jusqu'au début des années 90, pourtant, Kigali naviguait bien dans l'orbite française. Alors que la solution finale contre les Tutsis était en exécution, le gouvernement génocidaire hutu était reçu, avec tous les honneurs, à Paris. La part de responsabilité française avant, pendant et après le génocide a souvent été pointée par Kigali, mais aussi par de certaines personnalités françaises. En 2010, le Président d'alors, Nicolas Sarkozy, reconnaissait de «graves erreurs», sans présenter pour autant des excuses.


«Il y a clairement la volonté, chez Macron, d'apaiser un tant soit peu les tensions avec le Rwanda. Après, il n'est pas certain non plus que l'état de l'opinion française soit mûr pour reconnaître la pleine culpabilité de la France à l'époque du génocide, en 1994. La responsabilité française dans les événements ayant abouti au génocide rwandais mérite un vrai travail historique et ne doit pas être érigée en procès politique.
Les responsabilités sont partagées d'autant plus que les dirigeants du parti FPR (Front patriotique rwandais), partie prenante aux événements en chassant les Hutus génocidaires du pouvoir en 1994, sont toujours aux manettes. Au-delà, la réconciliation est difficile à mettre en place parce que ça réveillerait des tensions politiques internes à la vie politique française.
Le génocide s'est passé en pleine cohabitation, et il y avait une différence d'appréciation, alors, entre la Présidence, de gauche, et le gouvernement, de droite. Alors, réveiller cela aujourd'hui, ça peut ouvrir des plaies entre les deux pays, mais aussi entre droite et gauche, alors que Macron veut, justement, se poser en rassembleur. Le soutien à la candidature rwandaise est une bonne chose, un geste fort. C'est un premier pas. Aller plus loin obligerait la France et le Rwanda à ouvrir ensemble ce dossier douloureux», recommande le président de l'IPSE.
Trois jours avant la nomination de Louise Mushikiwabo, le Parquet de Paris demandait l'abandon des poursuites contre des proches du Président Kagame, soupçonnés, depuis vingt ans par la justice française d'implication dans l'attentat de 1994, qui a déclenché le génocide des Tutsis. Coïncidence?"




"Rwanda - France : Kagamé et Macron, la Francophonie et la Justice
° https://www.agoravox.fr/actualites/article/rwanda-france-kagame-et-macron-la-208652
Cette fois-ci, Emmanuel Macron peut préparer le tapis rouge pour accueillir le Dictateur Paul Kagamé comme l’avait (quasiment) fait avant lui, Nicolas Sarkozy pour Mouammar Kadhafi. Macron n’avait-il pas déjà félicité Kagamé pour sa dernière et stalinienne réélection ? N’avait-il pas applaudi à l’accession de ce même Kagamé à la Présidence de l’UA. Il a maintenant pu lui offrir celle de l’Organisation Internationale de la Francophonie à travers l’appui qu’il a donné, au nom de la France (!), à la candidature d’une Rwando-américaine anglophone, Louise Mushikiwabo, Ministre des Affaires Etrangères du Rwanda.

Faut-il rappeler que Paul Kagamé :
- a planifié et organisé l’invasion par l’armée ougandaise, du Rwanda le 1/10/1990. Ce qui était le premier de tous les crimes : le crime contre la Paix. Ce crime a été la cause d’une guerre de 3 ans et demi et a débouché sur l’attentat du 6/4/1994 contre l’avion présidentiel rwandais et, de la sorte, a initialisé le Génocide des Tutsis du Rwanda ;
- a été le premier, lors de cette invasion, à commettre le premier crime contre l’humanité en assassinant des civils innocents, en engageant dans les combats des enfants soldats, en utilisant la population en tant que bouclier humain, refusant le retour des déplacés de guerre sur leur terre pour 1.000.000 de réfugiés (dans leur propre pays, aux portes de Kigali en février 93) ;
- a été le premier à commettre le premier crime de guerre en sabotant la centrale électrique de Ntaruka, qui n’était pas un objectif militaire ;
- a fait assassiné Ndadayé qui refusait d’héberger la « coopération américaine à la commission » de l’attentat du 6/4/1994 ;
- a planifié, préparé et fait exécuter l’attentat sur l’avion présidentiel, déclencheur du Génocide et est donc celui qui, indirectement, a « fait faire » aux Hutus extrémistes, le Génocide des Tutsis du Rwanda ;
- a refusé l’aide internationale pour faire arrêter le Génocide ;
- a conduit les deux guerres du Zaïre et de la RDC, dont Navi Pillay a estimé qu’elles pouvaient être qualifiées de génocidaires avec plus de 6.000.000 de victimes directes et collatérales [1] ;
- est à la base de l’assassinat du Président Laurent Kabila de RDC (suivant Gérald Gahima[2]) ;
- s’est fait plébisciter Président à vie de la deuxième « République Démocratique Africaine à Parti Unique » (après celle de Musévéni) sur le score de 98%, digne de Pol Pot ;
- a accusé la France dans une interview à Jeune Afrique d’avoir eu un « rôle direct dans “la préparation politique du Génocide” et dans “son exécution même”[3].
- a fait démolir le centre d’Echange Culturel Franco-Rwandais à Kigali ;
- a fait admettre le Rwanda dans le Commonwealth[4],
- a fait de l’anglais la deuxième langue nationale après le kinyarwanda (l’Administration Publique et l’Enseignement sont désormais anglophones) ?

Faut-il souligner que Louise Mushikiwabo :
- a déclaré sentencieusement « L'anglais est une langue avec laquelle on va plus loin que le français, au Rwanda, le français ne va nulle part ! »
- a maintenu, en instance, l’accréditation d’un ambassadeur de France au Rwanda jusqu’à présent (si pas d’erreur)[5]
- a fait mettre dans sa bibliographie Wikipédia qu’elle est la sœur de Landoald Ndasingwa (ministre de l'Agriculture et des Affaires sociales du gouvernament de transition), ce qui lui confierait une certaine aura de « survivante » du Génocide vis-à-vis des « non survivant(e)s » (On dit que l’’assassinat de Lando, de sa femme et de ses enfants serait le fait du FPR et non des Rwandais, compte tenu que l’endroit de leur mort est incompatible avec la thèse de l’assassinat par des Hutus génocidaires ou par l’AGR) ;
- a fait dire à ses « hagiographes thuriféraires » de service qu’elle est la petite nièce de l’abbé Alexis Kagamé[6]. (Si ce n’est pas une affabulation, pure et simple, ce serait un aveu d’appartenance à l’Akasu de Rucunchu du clan des Ababega dont Kagamé serait descendant)[7] ?

Faut-il accepter que le gouvernement rwandais
- ne soit pas en règle de cotisation à l’OIF depuis plusieurs années malgré des « ristournes » lui accordées [8] ;
- passe via l’ORTPN (Office Rwandais du Tourisme et des Parcs Nationaux) un « contrat » sponsorisant l’équipe des « Gunners » d’Arsenal, équipe fétiche de Paul Kagamé. Plusieurs millions de £ (40 millions de US$ sur trois ans) pour promouvoir le tourisme au Rwanda[9] ?

Ne doit-on pas s’insurger :
- devant l’annonce que l’instruction sur l’attentat du 6/10/1994 déboucherait sur une proposition de non - lieu (à vérifier) ;
- devant l’évidence, dans ce cas précis, d’ingérence du pourvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire allant à l’encontre du principe de séparation et d’indépendance de ces pouvoirs dont justement le Président est le garant constitutionnel[10] ;
- devant le fait que la France et sa Présidence, la Francophonie et le reste de la Communauté Internationale abdiquant toute pudeur et, toute honte bue, acceptent l’argent sale que les crimes de Kagamé rapportent directement ou indirectement à quelques fausses Fondations, fausses ONG pour quelques potentats politiques corrompus (or, diamants, coltan du sang et autres minerais, pétrole, terres rares et bois précieux) ?

Ne faut-il pas s’interroger :
- est-on tombé si bas au Pays du Siècle des Lumières, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen[11], du Quatrième Pouvoir pour éluder ces questions ;
- ne peut-on plus s’exprimer qu’en des termes que la Magistrature Suprême nous invitent à imiter : « Casses-toi, pauvre con », « passer les quartiers au karcher », « les illettrés et les édentés », « je traverse la rue, je vous en trouve du travail » ;
- Macron serait-il capable de faire avec Kagamé ce qu’à Kadhafi, Sarkozy fit .... ;
- ne faudra-t-il pas bientôt paraphraser Clémenceau, pour notre communauté qui serait passée directement de la barbarie à la décadence sans transiter par la civilisation ;
- faudra-t-il un nouveau Zola pour dire « J’accuse » ... ?
 
Il n’a fallu attendre que 12 ans, pour la réhabilitation de Dreyfus. IL est vrai qu’il n’y a que 28 ans que le Génocide a été initié et que pour que la vérité sur Katyn soit dite, il a fallu 70 ans....
Honte et dégoût. Merci Macron (Les Goguettes[12])




[1] https://en.wikipedia.org/wiki/DRC_Mapping_Exercise_Report
[2] http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2010/12/29/rwanda-la-charge-violente-dun-ancien-ami/
[3] https://www.jeuneafrique.com/467265/politique/rwanda-paul-kagame-a-t-il-repondu-a-emmanuel-macron/
[4] Malgré qu’Alison Desforges ait exprimé de sévères réserves auprès du Gouvernement Britannique, ce qui lui a, peut-être coûté la vie, dans la « catastrophe de Buffalo ( ?)
[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambassade_de_France_au_Rwanda#cite_note-1
[6] L’Abbé Alexi Kagamé aurait été, en fait, un des 4 Birus, détenteurs, chacun d’un quart, du code ésotérique de la dynastie Rwandaise. Il a été pour son travail de linguiste catégoriquement désavoué par André Coupez, Président de Congrès Mondial de Linguistique, membre de l’ Institut National pour la Recherche Scientifique (INRS).

[7] http://editions-sources-du-nil.over-blog.com/article-la-genealogie-de-kagame-abega-ba-rwakagara-121296528.html
[8] http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2018/10/francophonie-le-rwanda-ne-paie-pas-ses-cotisations-mondafrique.html
[9] http://www.rfi.fr/afrique/20180529-polemique-sponsoring-arsenal-rwanda-kagame-football
[10] http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/justice/definition/principes/quel-est-role-du-president-republique-domaine-justice.html
[11] Article 11 « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » (loi 29/7/1881).
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006070722
[12] https://www.youtube.com/watch?v=NthSpcsXaaE


"L’invraisemblable candidature d’une Rwandaise à la tête de la francophonie"
° http://www.bvoltaire.fr/linvraisemblable-candidature-dune-rwandaise-a-tete-de-francophonie/

"Russie-Rwanda: les détails d'une coopération ouverte et «secrète»"
° https://fr.sputniknews.com/presse/201806041036660335-russie-rwanda-afrique-cooperation/

"Macron impose une Rwandaise à la tête de la Francophonie, Marine Le Pen "indignée""
° https://www.huffingtonpost.fr/2018/10/11/macron-impose-une-rwandaise-a-la-tete-de-la-francophonie-marine-le-pen-indignee_a_23557658/
° https://www.liberation.fr/france/2018/10/11/melenchon-macron-est-l-ennemi-de-la-francophonie-en-soutenant-la-candidate-rwandaise_1684663

Compatriotiquement!


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LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? Empty Re: LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ???

Message  ndonzwau 20/10/2018, 2:56 pm

"Présidence rwandaise de l’OIF: le pari risqué d’Emmanuel Macron
° https://fr.sputniknews.com/international/201810191038577184-rwanda-oif-presidence-macron/
Afin de normaliser les relations entre Kigali et Paris, Emmanuel Macron a offert au Rwanda de Paul Kagame les clefs de la Francophonie. Une décision reçue avec perplexité, tant le ressentiment de Kagame vis-à-vis de la France est explosif et tant le Rwanda apparaît en opposition aux valeurs démocratiques défendues par les membres de l’OIF.

Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, a été portée le 12 octobre à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour un mandat de quatre ans. Un choix, couronnant le 17e sommet de la francophonie dans la capitale arménienne, qui n'est pas passé inaperçu, notamment parce que celui-ci a été encouragé par la France.
Une décision d'Emmanuel Macron qui, dès son annonce fin mai à la suite d'une rencontre avec son homologue Rwandais à Paris, avait suscité des interrogations chez certains spécialistes de l'Afrique. Un soutien de l'Élysée qui, poussé à son terme, a provoqué de vives critiques tant au sein-même de l'OIF que de la classe politique française.


«Une organisation qui ruse avec les valeurs et les principes est déjà une organisation moribonde»,
déclarait, le 11 octobre à Erevan, la secrétaire générale sortante de l'OIF, la canadienne Michaëlle Jean, en conclusion de son discours. Elle qui, deux jours plus tôt, avait perdu le soutien d'Ottawa et de Montréal, au profit de sa concurrente rwandaise. Une critique vertement dirigée contre le choix de Louise Mushikiwabo, le Rwanda n'étant pas présenté comme un modèle de démocratie et de respect des droits de l'Homme. Parmi ses détracteurs, l'ONG Reporters sans frontières (RSF) qui y dénonce la «censure, menaces, arrestations, violences, assassinats,» contre les journalistes.

«Il faut sortir de toute aigreur», estime quant à lui Emmanuel Macron, qui lors d'une interview accordée à RFI et France24 s'est réjoui de cette nomination qui «correspond au visage de la francophonie d'aujourd'hui». Une interview durant laquelle le chef de l'exécutif a souligné le «consensus dans la famille francophone» que la ministre rwandaise aurait construit autour d'elle. Le chef de l'État met notamment en avant la «parité» homme-femme que cette femme — anciennement ministre de son pays — incarne, un sujet sur lequel il estime que le Rwanda aurait ainsi des «leçons à donner à d'autres».
Face à l'insistance de nos confrères de rappeler que le comportement des autorités rwandaises est en «complète contradiction» avec la charte des valeurs de l'OIF («aider à l'instauration et au développement de la démocratie, à la prévention, à la gestion et au règlement des conflits, et au soutien à l'État de droit et aux droits de l'Homme»), Emmanuel Macron répond qu'il «fait le pari que ce sera le contraire.» Pour lui, «donner une responsabilité, faire confiance, oblige à changer soit même».

Auprès de plusieurs parlementaires français, ce soutient élyséen à Louise Mushikiwabo ne passe pas. Il faut dire que l'actuel Président Rwandais, Paul Kagame, au pouvoir depuis 18 ans (il fut avant cela vice-Président du pays de 1994 à 2000), ne tient ni la France ni la langue française dans son cœur. Il a même remplacé le français comme langue d'apprentissage dans les écoles au profit de l'anglais, qui en 2008 est ainsi devenu une langue officielle de cette ex-colonie belge, un an avant que le pays n'adhère au Commonwealth, le pendant anglophone de l'OIF.
Louise Mushikiwabo, une candidate à la tête de la francophonie «grossièrement anglophile» juge ainsi le député FI Jean-Luc Mélenchon, accusant au passage Emmanuel Macron d'être «l'ennemi de la Francophonie.» Il faut dire qu'avant de rentrer à Kigali pour y endosser les responsabilités ministérielles, Louise Mushikiwabo a étudié, travaillé et s'est mariée à un Américain au cours de son
son séjour de 22 ans aux États-Unis.
De l'autre côté de l'échiquier politique français, Marine le Pen n'en pense pas moins et lui reproche d'avoir tenue des propos «presque insultants» à l'encontre de la France. Un choix «incompréhensible et injustifiable» dénonce pour sa part le député Nicolas Dupont-Aignan, ainsi que les sénateurs Jean-Louis Masson, Christine Herzog et Claudine Kauffmann dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron. Ils y rappellent que «Paul Kagame a désigné notre pays comme bouc émissaire de l'abominable génocide qui a frappé son pays» et «accable l'armée française de responsabilités imaginaires».

Ces élus évoquent notamment une tribune où quatre anciens ministres français, chargés de la francophonie, fustigeaient le choix d'Emmanuel Macron. Un choix non concerté, qui selon eux, mettrait en péril le projet même de l'OIF qu'ils estiment «ne pas être la propriété de la France». Pour eux, s'il est naturel de laisser le fauteuil de secrétaire général retourner à l'Afrique, il faut laisser «les Africains eux-mêmes en décider et ne choisissons pas à leur place», pointant du doigt ainsi l'attitude «paternaliste» du Président Français.

«La Francophonie à des qualités, mais également des défauts, notamment d'être devenue un organisme politique, bien plus qu'un organisme de promotion de la langue française,»
regrette à notre micro Michel Raimbaud, ex-ambassadeur de France en Mauritanie, au Soudan et au Zimbabwe. Bien qu'il souligne l'aura que Paul Kagame a développée auprès de ses pairs en Afrique, l'ancien diplomate déplore que la France prenne le parti de celui qui «a fait d'un génocide son fonds de commerce […] ad vitam æternam» accusant notamment la France de l'avoir soutenu.
«Le Rwanda n'a jamais été une colonie française, la France — je pense — n'a jamais rien fait de spécial à monsieur Kagame, mais il a décrété une hargne […], le récompenser pour cette hargne, je trouve cela tout à fait incompréhensible.»

Un choix tout aussi «incompréhensible» aux yeux de Leslie Varenne, co-fondatrice et directrice de l'Institut de veille et d'étude des relations internationales et stratégiques (IVERIS), spécialiste de l'Afrique. Elle tient aussi à souligner que les accusations portées par les autorités rwandaises à l'encontre de l'armée française sont «absolument fallacieuses». Rappelons que les soldats français étaient intervenus dans le cadre de l'Onu (résolution 929 du 22 juin 1994) pour mettre un terme aux massacres dans le pays.
«Cela reste incompréhensible pour tous les observateurs. Il est certain que cette candidature a été plus que poussée par Emmanuel Macron, personne ne peut comprendre»,
déclare-t-elle à Sputnik.
Pour cette ancienne journaliste d'investigation, ce choix ne «se justifie pas», notamment à l'égard des 21 pays africains francophones de l'OIF. En tête de liste de ces pays, Leslie Varenne évoque tout particulièrement le cas de la République démocratique du Congo (RDC), dont la paix et la stabilité politique ont été mises à rude épreuve par le Rwanda depuis 1994.


«Personne n'ignore ou ne peut ignorer — il suffit de lire les rapports de l'Onu — le rôle central qu'a joué et que joue encore le Rwanda dans la déstabilisation et les crimes perpétrés en RDC»,
s'indigne-t-elle.

LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? 1037103732
© AFP 2018 Ludovic Marin
France-Afrique: Macron casse les codes, mais reste fidèle «au même logiciel»

Dans une note d'analyse publiée sur le site de l'IVERIS, notre intervenante déplore ainsi «une gifle infligée à tous les Congolais». Il faut dire qu'en plus de 20 ans — de la première guerre du Congo qui opposa la RDC (alors Zaïre) aux milices soutenues par le Rwanda et l'Ouganda, à la guerre du Kivu — les Nations unies estiment qu'entre quatre et six millions de Congolais ont ainsi été tués dans ces multiples conflits déchirant l'Est du Congo.
Aujourd'hui encore, la mosaïque de milices, œuvrant toujours dans l'est du pays, s'adonne aux pires exactions sur la population congolaise: recours aux enfants soldats, kidnappings, viols, mutilations et même des actes d'esclavagismes et d'anthropophagie.


«Les Congolais auraient volontiers fournis le nouveau secrétaire général de la francophonie. […] c'est un grand pays qui n'a jamais renié sa francophonie»,
déclare à ce sujet Michel Raimbaud. Au-delà de sa taille — le Congo et ses 87 millions d'âmes (4e pays le plus peuplé d'Afrique) est près de 90 fois plus grand que le Rwanda voisin — l'ex diplomate met en avant le «parcours» de cette autre ancienne colonie belge. Le Congo qui, contrairement au Rwanda et sa «rupture brutale» avec la langue français, avait choisi de la conserver lors de la décolonisation.
Pour qualifier ce soutien de la France à la ministre Rwandaise, des journalistes iront jusqu'à évoquer le «calcul», le «coup de poker», d'un Emmanuel Macron cherchant à apaiser les relations calamiteuses entre Paris et Kigali. Une initiative du Président français que, pour sa part, juge vaine Leslie Varenne,


«Si le Président Français a pensé une seconde à cela c'est qu'il connaît mal les affaires internationales, qu'il connaît mal Paul Kagame et qu'il connaît très mal la nouvelle secrétaire générale de la Francophonie.»
Les Présidents français et rwandais ont tous deux éludé les questions des journalistes portant sur le génocide et le rôle supposé de la France. Depuis Erevan, alors que Paul Kagame insiste sur une «nouvelle aire», ouverte par Macron, dans les relations franco-rwandaises, Louise Mushikiwabo, elle, n'y est pas allée par quatre chemins sur le plateau de TV5Monde.
«Un génocide c'est quand même une salle histoire […] de l'avis de plusieurs Rwandais, le moment est venu pour que la France puisse accepter […] son implication pour qu'on puisse aller de l'avant,»
a-t-elle déclaré.
Une sortie peu surprenante estime Michel Raimbaud. Pour l'ex-diplomate, le fameux «calcul» d'Emmanuel Macron est non seulement un «mauvais choix» mais il également périlleux pour la francophonie en Afrique. Notre intervenant tient à rappeler que les gestes d'ouverture de la France à l'égard de pays ayant une autre langue rapportée dominante se sont jusqu'ici «toujours, toujours, toujours révélés improductifs».


«Faire des concessions ne règle pas un problème, cela l'accroît. Plus les concessions sont lourdes plus ont en demande d'importantes, jamais cela ne se terminera»,
ajoute Michel Raimbaud.
L'ancien diplomate évoque le «soutien des Américains» qui aurait été acquis à la candidate rwandaise et regrette ainsi le «suivisme vis-à-vis des États-Unis» du Président Français sur ce dossier. Michel Rimbaud revient aussi sur le rôle que certaines dirigeants est-africains ont joué en faveur de Washington, notamment sous l'ère Clinton.

«C'était ce que les Américains appelaient dans les années 90 les Young Africain Leaders, c'est-à-dire les gens sur lesquels ils misaient pour assoir leur influence. Kagame est l'un de ces hommes-là. Lorsqu'il est arrivé au pouvoir il a été bichonné.»
La France s'achemine-t-elle vers la reconnaissance d'une responsabilité dans le génocide rwandais pour sied à l'élite rwandaise? Le colonel Jacques Hogard, ancien légionnaire ayant justement participé à l'opération Turquoise, nous avait confié s'y attendre, notamment avec le 25e anniversaire de la tragédie qui se profile à l'horizon 2019.
Début 2010, Nicolas Sarkozy — qui était d'ailleurs en visite à Kigali avec des investisseurs français en janvier 2018 — avait assuré lors d'une visite de Paul Kagame que «des erreurs d'appréciation […] politique» de la France, aux conséquences «absolument dramatiques» avaient été commises au Rwanda.

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LA RWANDAISE MUSHIKIWABO A LA FRANCOPHONIE. COUP DE POKER (PERSONNEL ?) RISQUÉ POUR MACRON, GAGNANT POUR KAGAME, PERDU POUR LE CONGO AVEC UN RWANDA (FPR) A LA FÊTE LAVÉ DE SON GÉNOCIDE DU CONGO ! JUSQU’OÙ ??? Tp0r6Bir_normal

 Rwanda Development    @RDBrwanda


In a fruitful meeting with RDB, the team led by the former French president discussed investment opportunities in hotels, transport, logistics, music and conference tourism.
17:52 - 15 janv. 2018

​Qu'en est-il du côté d'Emmanuel Macron, lui qui défend une «Francophonie conquérante» et entend revoir les relations entre le pays qu'il représente et l'Afrique?
Difficile pour l'heure de se prononcer. Mais on remarquera que, par un heureux hasard de calendrier, deux jours avant la nomination de Louise Mushikiwabo à la tête de l'OIF — soit le mercredi 10 octobre — le Parquet de Paris requérait un non-lieu dans l'enquête sur la mort de Juvénal Habyarimana.
Une instruction, source de tensions entre Paris et Kigali, qui dure depuis près de 25ans. En effet, cette enquête porte sur la responsabilité de proches de Paul Kagame — lui qui était alors chef de la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) armée par l'Ouganda — dans l'attentat ayant coûté la vie au Président Rwandais.

Juvénal Habyarimana, ainsi que Cyprien Ntaryamira, Président du Burundi, sont tués le 6 avril 1994 dans la destruction de leur Falcon 50. L'appareil, à l'approche de l'aéroport de Kigali, est abattu par un commando armé de missiles sol-air. Un événement qui déclenchera le génocide des Tutsis ainsi que des Hutus modérés.

«Sans l'ombre d'un doute, on sait que ce commando est FPR, c'est sûr et certain, on en a toutes les preuves matérielles aujourd'hui, les numéros des missiles, le circuit d'acheminement des missiles et c'est conforté, corroboré par les généraux rwandais eux-mêmes, qui sont maintenant en dissidence»,
accusait, devant notre caméra, le colonel Jacques Hogard. Une opinion confortée en 2006 par l'enquête du juge français Jean-Louis Bruguière, mais infirmée en 2014 par une deuxième enquête du juge Marc Trévidic.
Depuis quelques années, le Rwanda est présenté comme le «Singapour africain», la «Suisse de l'Afrique», avec des indices de développements humains rivalisant avec ceux de certaines capitales européennes. Parallèlement, à la tête de l'Union africaine (UA), Paul Kagame
est en passe de parachever l'établissement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), une zone économique sans commune mesure. Un projet d'union des États africains dont le développement était jusqu'ici freiné par l'antagonisme est-ouest hérité des empires coloniaux britanniques et français. Nul doute que la langue anglaise y aura toute sa place."



"L’éveil congolais et le mercenariat dans les Grands Lacs africains - Par Jean-Pierre Mbelu
° http://www.ingeta.com/leveil-congolais-et-le-mercenariat-dans-les-grands-lacs-africains/
« L’histoire nous apprend que nous ne savons pas apprendre de l’histoire » – Michaëlle Jean

L’adversité et la crise ont paradoxalement un côté positif. Elles excitent l’imagination, la créativité et l’inventivité quand elles sont portées par des  »consciences éveillées ». Entre un monde en train de se mourir et un autre naissant, des patriotes et résistants congolais se mettent de plus en plus debout. De plus en plus de jeunes se politisent. Mêmes s’ils restent minorés ou minoritaires, ils sont là. Recourant à leur jugeote, ils se rendent de plus en plus compte que les promesses de  »deuxième indépendance » , de  »libération » et de  »souveraineté » portées par  »le conglomérat d’aventuriers » fabriqué par l’Ouganda, le Rwanda et leurs parrains anglo-saxons n’ont été qu’un leurre.
Ces jeunes minorés et/ou minoritaires constituent, petit à petit, des réseaux travaillant en synergie avec leurs aînés et avec les autres « ascètes du provisoire ». Ils ont pris le temps d’étudier et de comprendre quelques enjeux réels de la guerre perpétuelle, raciste de prédation et de basse intensité livrée contre leur pays natal.
L’ennemi n’a perdu ni sa combativité, ni sa nocivité

Tout en encourageant cet éveil, je crois que nos jeunes devraient être attentifs à Frantz Fanon quand il écrit ceci : « Notre tort à nous, Africains, est d’avoir oublié que l’ennemi ne recule jamais sincèrement. Il ne comprend jamais. Il capitule, mais ne se convertit pas. Notre tort est d’avoir cru que l’ennemi avait perdu de sa combativité et de sa nocivité. » Tous les mots et verbes de cette citation devraient être étudiés méticuleusement. Nos jeunes devraient savoir que « l’ennemi du Congo-Kinshasa peut capituler, mais ne se convertir pas. »


Emmanuel Macron, écrivait Pierre Péan, a d’ores et déjà fait savoir qu’il préférait Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères. Par ce choix, le président envoie un message très  »françafricain » aux dirigeants francophones du continent. Il leur dit d’abord de façon très paternaliste ce qu’il faut voter. Il leur dit surtout qu’ils peuvent sans vergogne mépriser leur peuple, bafouer les droits de l’homme, truquer les élections- le programme de Paul Kagame depuis deux décennies. Et que ces violations ne remettent pas en cause le soutien sans faille de la France.
Depuis l’assassinat de Lumumba, il utilise des mercenaires, des élites transnationales compradores et autres  »négriers des temps modernes » pour nuire à la vie et à la dignité des filles et des fils de notre peuple. Ses mercenaires sont  »transnationaux ». C’est-à-dire qu’ils constituent un réseau ayant en son sein des hommes et femmes travaillant ensemble et appartenant à plusieurs nations à la fois. Les Congolais(es) et les Congolais y compris. Ils sont, comme hier, au service de l’oligarchie ploutocrate, des trans et des multinationales. Hier, après les élections démocratiques de mai 1960 et la désignation des autorités du nouvel Etat souverain, l’Union minière du Haut-Katanga et certaines multinationales européennes, ont fait du Katanga, au mois de juillet 1960, un Etat sécessionniste. Son président, Moïse Tshombe, était leur  »homme-lige ». Un certain René Faulques, français d’origine, a participé à la restructuration de  »la gendarmerie katangaise, créant des unités mobiles encadrées par des mercenaires ». ( J. ZIEGLER, Changer le monde : il en a besoin !, Paris, Seuil, 2016, p. 135) Bob Denard et Jean Schramme sont les plus cités de cette époque.

Il serait naïf de croire que cette pratique a disparu de notre pays et de la sous-région de Grands Lacs Africains. Non.  »L’ennemi n’a perdu ni sa combativité, ni sa nocivité ». Le fait qu’une guerre de prédation et de basse intensité ait éclaté dans cette partie de l’Afrique au cours des années 1990 en témoigne. Et s’il y a eu un Tribunal Pénal International pour le Rwanda, il n’y en a pas encore eu, jusqu’à ce jour, pour le Congo-Kinshasa. Les rapports Gersony (1994), Kassem (2002) et Mapping (2010), malgré leurs limites, décrivent et détaillent la tragédie congolaise sans qu’ils obtiennent de l’ONU qui les a initiés un début de justice juste pour le Congo-Kinshasa.
« L’histoire nous apprend que nous ne savons pas apprendre de l’histoire »
 »L’ennemi peut capituler, mais il ne se convertit jamais ». Cette guerre lui a permis de créer de  »petits Etats faillis et mercenaires » (l’Ouganda et le Rwanda) pour l’entretien du chaos permanent au cœur de l’Afrique. (Les fosses communes de Beni, du Bas-Congo, de Maluku, du Kasaï, les derniers massacres de chrétien(ne)s à Kinshasa, les détentions arbitraires et extrajudiciaires, le problème des terres à Mbobero, etc. en sont les signes.) Et il facilite l’infiltration des membres de ces deux pays dans plusieurs les institutions et organisations dites internationales au point de susciter de l’envie chez les Congolais(es) et de les pousser à s’adonner à  »l’éloge de la ruse ». (Ce mode opératoire est bien expliqué par Jean Ziegler dans le livre susmentionné). La désignation de Louise Mishikiwabo,  »une anglofile » à la tête de  »la francofolie » devrait être replacée dans ce contexte général du mercenariat et de l’usage marchand du français. (En son temps, François Hollande avait demande à Jacques Attali de produire une étude pouvant aider à cette instrumentalisation néolibérale du français.)


La désignation de Louise Mishikiwabo, « une anglofile » à la tête de « la francofolie » devrait être replacée dans ce contexte général du mercenariat et de l’usage marchand du français. (En son temps, François Hollande avait demande à Jacques Attali de produire une étude pouvant aider à cette instrumentalisation néolibérale du français.)
Cette  »désignation » pourrait être interprétée comme un message (et/ou un rappel). Elle intervient après qu’Emmanuel Macron ait exprimé  »sa préférence ».  »Emmanuel Macron, écrivait Pierre Péan, a d’ores et déjà fait savoir qu’il préférait Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise des Affaires étrangères. Par ce choix, le président envoie un message très  »françafricain » aux dirigeants francophones du continent. Il leur dit d’abord de façon très paternaliste ce qu’il faut voter. Il leur dit surtout qu’ils peuvent sans vergogne mépriser leur peuple, bafouer les droits de l’homme, truquer les élections- le programme de Paul Kagame depuis deux décennies. Et que ces violations ne remettent pas en cause le soutien sans faille de la France.  » (P. PEAN, Le document qui accuse le régime, dans Marianne, numéro 1124, du 28 septembre au 4 octobre 2018, p. 18) (Pour avoir écrit  »La République des mallettes. Enquête sur la principauté française de non-droit », Pierre Péan sait qu’Emmanuel Macron n’est qu’un héritier d’une vieille tradition de soutien de la France aux dictateurs et autres mercenaires.)
Néanmoins, à travers ce qu’il écrit, Pierre Péan lance un message aux compatriotes congolais, amis du  »pays des droits de l’homme » et disposés à aller aux élections-pièges-à-cons avec  »un Cheval de Troie » de Paul Kagame. Certains ont rejoint celui-ci à  »un dîner d’affaires » à Londres. D’autres sont allés chez Museveni pour  »un selfie » donnant l’impression qu’ils avalisent cet  »affairisme de mercenariat ». Souvent, ils évitent toute en remise en question. Ils ne veulent pas être sommés de s’expliquer. Ou ils veulent, à leur tour, devenir des mercenaires ou, malgré leurs costumes et cravates, ils ne comprennent rien à la fabrication de  »petites mains » par l’oligarchie ploutocrates.

Tous semblent donner raison à cette dame soutenant que  »l’histoire nous apprend que nous ne savons pas apprendre de l’histoire ».
A mon avis, notre jeunesse ne devrait pas les suivre. Au contraire, elle devrait forcer le débat sur toute cette histoire que ces compatriotes, leurs thuriféraires, leurs applaudisseurs et leurs tambourinaires voudraient éviter. De plus en plus, fanatiques, ils s’en prennent aux autres compatriotes soucieux d’avoir un peu plus de lumière sur  »les selfies » et  »les dîners partagés » à l’étranger. Partisans du  »Tshididi », ils veulent entraîner ceux et celles qui font leur jeu dans l’ignorance de  »l’essence d’une politique saine  » en tant qu’art de participer à l’édification (humaniste et progressiste) de sa collectivité et/ou de sa cité  »par la parole, par l’action et par le temps ». Cet art a ses principes. Il implique la participation citoyenne au débat, à la délibération et aux décisions ayant trait à la chose commune, à la  »res publica ». Il implique, comme horizon des luttes citoyennes, un débat non-meurtrier."



"Des compatriotes « jaloux » de Paul Kagame - Par Jean-Pierre Mbelu
° http://www.ingeta.com/des-compatriotes-jaloux-de-paul-kagame/
Lutter sur le temps long est exigeant. Amnésiques, des compatriotes envient Paul Kagame. Il semble que tout ce qu’il entreprend lui réussit. Bon Dieu ! Avec »le dieu Kagame », les Tutsi ont réussi à infiltrer, avouent ces compatriotes, toutes les institutions et toutes les organisations dites internationales. Bon Dieu ! Il y en a qui confessent que »la ruse finit par payer ». Ils s’adonnent à l’éloge de la ruse en vantant les mérites du »boucher de Kigali ». Je crois rêver ! Ils disent qu’en 24 ans, »Kagame a réussi là où Kabila tâtonne ». Bon Dieu! On est où là ?(...)"


"Remaniement ministériel au Rwanda: deux poids lourds quittent le gouvernement
° http://www.rfi.fr/afrique/20181019-remaniement-ministeriel-rwanda-deux-poids-lourds-quittent-le-gouvernement
Au Rwanda, le président Paul Kagame a remanié son gouvernement. Il concerne notamment deux portefeuilles stratégiques : les Affaires étrangères et la Défense. Pour le premier, Louise Mushikiwabo, élue à la tête de la francophonie, laisse sa place quant au ministre James Kabarebe, il devient conseiller spécial du président.

C’est tout d’abord un gouvernement plus restreint, plus féminin qu’a désormais le Rwanda. Le nombre de ministères passe de 31 à 26, dont la moitié est occupée par des femmes. Après l’Ethiopie, il y a quelques jours, le Rwanda devient donc le second pays africain à respecter l’équilibre paritaire. « Ce nouveau remaniement vise à rendre le gouvernement plus structuré, plus efficace et davantage axé sur les services aux populations », expliqué la présidence dans un communiqué officiel.
Le gros changement de ce gouvernement, c’est le départ de deux poids lourds. Après dix ans à la tête de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo s’en va pour devenir la nouvelle secrétaire générale de la Francophonie. Elle est remplacée par Richard Sezibera, ancien secrétaire général de la Communauté d’Afrique de l’Est. Plus inattendu, c’est le départ d'un des piliers du régime, James Kabarebe. Ministre de la Défense depuis 2010, ex-chef d’état-major de l’armée, et ancien compagnon de lutte du président Kagame lors du génocide, ce dernier occupera désormais le poste nouvellement créé de conseiller spécial du président pour les questions de sécurité.

S’agit-il d’une promotion ou d’une mise à l’écart ? James Kabarebe fait partie des sept proches du président Kagame inculpés en France dans l'enquête sur l'attentat contre l'avion du président Juvénal Habyarimana, qui a précipité le génocide en 1994. Sept personnes contre qui le parquet de Paris a justement demandé la semaine dernière l'abandon des poursuites faute de preuves suffisantes.
Pour le chercheur André Guichaoua, il faut comprendre ce qu'il considère comme « l’éviction » de James Kabarebe dans ce contexte et dans celui de l'élection de Louise Mushikiwabo à la tête de la Francophonie. « James Kaberebe est le personnage-clé de la procédure engagée en France, rappelle-t-il. Au vu des succès récents acquis au niveau international, il faisait tâche d'autant plus qu'il avait plus ou moins été mis en retrait depuis plusieurs années, surtout depuis la relance de la procédure en 2017 quand il a été à nouveau convoqué par Paris ».
Kabarebe sort-il du jeu ? Une analyse contestée par des responsables rwandais. Si James Kabarebe perd en visibilité, il ne perd pas en influence et garde un regard sur la Défense."



"[A vrai dire] : où en est le français au Rwanda ?
° https://www.francetvinfo.fr/monde/armenie/a-vrai-dire-ou-en-est-le-francais-au-rwanda_2992603.html
Louise Mushikiwabo - ministre des Affaires étrangères du Rwanda - a récemment été élue au poste de secrétaire générale de la Francophonie. Un choix qui a soulevé une polémique dans le monde politique français. En cause ? Le Rwanda était accusé d'obérer l'usage du français.



La Rwandaise Louise Mushikiwabo a bien été élue à la tête de l'organisation de la Francophonie, le 12 octobre dernier.  Mais, à vrai dire, qu'en est-il de ces reproches concernant la mauvaise situation faite à la langue française au Rwanda ? 

Combien de francophones au Rwanda ? 

Le Français est arrivé dans le pays avec la colonisation belge à la fin du XIXème siècle, avec ses écoles et ses églises. Mais contrairement à beaucoup de pays africains, le Rwanda dispose d'une langue nationale autochtone, qui unit les diverses populations : le kinyarwanda. 
Ainsi n'étant pas nécessaire à la vie de tous les jours, la maîtrise du français est toujours restée limitée aux personnes ayant accès à l'éducation, à une élite.
Au final, le nombre de francophones demeure modeste. Aujourd'hui, selon les enquêtes et les critères retenus entre 5% et 10 % des 12 millions d'habitants.
 
Pourquoi ce soupçon d'une langue française mise à mal au Rwanda ? 

La crainte pour la Francophonie au Rwanda est largement liée à la politique et aux événements des trente dernières années. Après le génocide de 1994, une grande part de l'élite francophone liée au pouvoir génocidaire part en exil et les nouveaux dirigeants, issu du mouvement FPR, sont largement anglophones.
Symboliquement, le nouveau Président, Paul Kagame ne s'exprime qu'en anglais ou kinyarwanda. En outre les relations entre Paris et Kigali ont alterné entre le mauvais et l'exécrable. C'est ce que plaide la nouvelle secrétaire générale après son élection. 
 
Plus de 90% des sites web en .rw sont en anglais
Pourtant le gouvernement Kagame a pris une série de mesures bien concrètes : Exemples : en 1996, l'anglais devient langue officielle. En 2009, il devient une langue d'enseignement au détriment du français et le pays rejoint le Commonwealth. 
En 2017, enfin, une quatrième langue est devenue officielle : le kiswahili, parlé dans toute l'Afrique de l'Est. Mais le Rwanda n'a jamais remis en cause son appartenance à l'organisation de la Francophonie, et pour le président, il ne faut y voir que du pragmatisme économique. 

Avec le réchauffement des relations entre la France et le Rwanda, ces derniers mois, il semble que l'enseignement de la langue française revient en faveur dans le pays. 
Mais avec une si faible proportion de locuteurs, et si les échanges économiques se font en anglais, combien de temps va demeurer encore l'intérêt de la population pour le français ?
Donnons quelques chiffres peut-être annonciateurs du nouveau monde. Les sites web utilisant la terminaison .rw, signature du Rwanda sont à plus de 92 % en anglais. Quand à la consultation des pages Wikipedia au Rwanda en 2017, elle s'est faite à 84 % en anglais contre 14% en français."


° http://www.rfi.fr/afrique/20181013-rwanda-boniface-twagirimana-victoire-ingabire-numero-deux-parti-evasion-epouse

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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