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L'ANR A-T-ELLE EU RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ?

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L'ANR A-T-ELLE EU  RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ? Empty L'ANR A-T-ELLE EU RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ?

Message  ndonzwau 17/4/2021, 11:38 pm

""L'ANR a-t-elle eu raison d'interpeller Israël Mutombo comme il l'a été, conduit aussi spectaculairement et officiellement pour être auditionné dans ses Services  ?” Une question que BAW de congoindependant.com pose que je reprends volontiers ici. Qu'est-ce que cet évènement qui a marqué la population kinoise qui suit assidûment ce chroniqueur sur son émission "Bosolo na politik" (=la vérité en (de la) politique) nous apprend de la "Tshisekedie" en place ???

BAW a pris son courage, sa science et son experience pour répondre par oui et non. Désolé, personnellement je ne comprends pas et refute sa réponse. Oui, dit-il parce qu'il aurait ébruité un sujet en rapport à la sureté de l'Etat en révélant l'indigence de la prime de 20£ alloués mensuellement aux soldats au front et suggère que cela relèverait de la propagande. Ah bon, quand bien même conviendrait-on que toute vérité n'est pas bonne à dire, en quoi souligner publiquement à son public les conditions de vie misérables de nos soldats que tout le monde connaît constituerait-il une atteinte à la sécurité nationale de la part d'un "journaliste" et représenterait une propagande personnelle ou au service de quelque commanditaire caché ? En quoi apostropher la classe dirigeante sur leur indifférence des conditions des militaires au front devrait-il être assimilé à un crime de lèse-majesté national ? Me voilà abasourdi !

La ligne éditoriale de l'émission 'Bosolo na politik' de Mutombo est connue, validée et légale : dénoncer sans ménagements les dysfonctionnements dans nos institutions. C'est ce qu'il a fait, le lui reprocher reviendrait ni plus ni moins qu'un délit de presses, un déni de la libre expression, d'opinion; est-ce cela l'Etat de droit démocratique que promeut notre nouveau PR ? J'entends ici et là  qu'on ne peut s'improviser journaliste sans formation, sans déontologie mais si Mutombo est reconnu (carte de presse ?) comme tel c'est qu'on les lui reconnait et moi je ne vois pas la loi qu'il aurait enfreinte ici et ailleurs dans ses émissions lorsqu'il fonde ses émissions sur des constats documentés à travers ses reportages dans le pays. A charge et à décharge, recommande notre estimé BAW mais quoi exactement à charge ? Tous les Congolais devraient-ils se taire dans toutes les langues et sur tous les thèmes pour n'effaroucher aucun pouvoir ? Voulons-nous continuer avec les mêmes habitudes  d'inefficacité de nos armées et les tueries interminables de nos frères et sœurs de l'Est ou exigeons-nous un changement de gouvernance y compris dans notre armée ? Je ne comprends pas cette relativisation génocidaire qui serait devenue la religion de l'ANR, ne rien dire de la trahison de nos autorités civiles et militaires qui fait prospérer les groupes armés.

La misère de nos militaires est connue de tous et l'éradiquer c'est d'abord le divulguer et encore divulguer pour que les Congolais en prennent de plus en plus conscience et poussent ceux qui sont payés à administrer le pays ainsi pointés du doigt à y mettre enfin fin.  
La question du bon ou mauvais journaliste ne se posera utilement que lorsqu'on aura bien légiféré sur le cadre permis pour exercer : si  Israêl Mutombo y est en règle, il avait tous les droits de dire ce qu'il a dit, beaucoup Congolais attendent qu'il leur révèle ce que d'autres leur cachent.
L'Union sacrée de la Nation de Tshisekedi a remplacé la coalition Cach/Fcc où son prédécesseur était resté en force malgré la fameuse passation du pouvoir pacifique à l'issue des élections de décembre 2018. Fini le blocage, Tshisekedi a les mains libres pour appliquer son programme ; est-ce dire que c'est lui qui insuffle cette frilosité de l'Anr à se précipiter sut tout ce qui bouge, tout ce qui bouscule le train-train connu où tout est contenu au carreau ?

Alors l'Anr était-elle fondée d'interpeller Israel Mutombo qui ne disait que la vérité simplement parce que les Servies ont trouvé dans ses propos des menaces sur la sécurité nationale et une propagande tierce. Une interprétation qui ne tient d'abord une tshisekedie frileuse en raison de son déficit de confiance dans un contexte politique d'attente des résultats qui ne viennent pas. Le chroniqueur n'a fait que son travail, dût-il effrayer le pouvoir, c'est à lui de se regarder et pas tant la presse Congolaise qui meme si ici elle doit balayer devant sa porte n'a pas fait de la propagande comme le suggère BAW.  Le pouvoir de Tshisekedi a davantage à s'interoger !



"ANR: Fallait-il interpeller Israël Mutombo? - 17 avril 2021
= http://www.congoindependant.com/anr-fallait-il-interpeller-israel-mutombo/comment-page-1/?unapproved=19159&moderation-hash=af593eac7edb0b20cd242651bcb10f1f#comment-19159

L'ANR A-T-ELLE EU  RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ? Israel-Mutombo
Interpellé le jeudi 15 avril par des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR), Israël Mutombo, mieux connu sous le sobriquet de « Sango » (prêtre), animateur de l’émission à succès « Bosolo na Politik », a été auditionné et relâché. En cause, son « coup de gueule » de la veille dans lequel il a apostrophé la classe dirigeante notamment sur les « conditions » des militaires envoyés au front. L’interpellation de ce confrère devrait être analysée sous un double éclairage: à charge et à décharge.

« Ne faites pas de moi un dictateur ». Cette phrase a été prononcée, fin juin 2019, par le président Felix Tshisekedi Tshilombo. Il répondait aux journalistes de RFI sur une question relative au sort qu’il entendait réserver aux personnalités du régime de « Joseph Kabila » suspectées de corruption. Pour lui, il revient aux « instances judiciaires » à s’en charger et non au chef de l’Etat.
« Israël Mutombo est aux arrêts à l’ANR! ». Cette nouvelle a fait, jeudi 15 avril, l’effet d’un coup de tonnerre. Et pour cause, « Israël » s’est taillé une place de choix sur l’échiquier médiatique congolais en général et kinois en particulier. La ligne éditoriale de son média semble tenir en onze mots: dénoncer les dysfonctionnements qui affectent les trois pouvoirs d’Etat. Rien de plus normal dans la mesure où la presse est, par définition, un contre-pouvoir.
Au fil du temps, l’émission « Bosolo na politik » est perçue comme un « chien de garde » de la démocratie et de la bonne gouvernance, pour les uns. Pour d’autres, l’animateur se prend pour un « justicier » au point de confondre quelquefois le métier de journaliste à celui de « propagandiste ». Une situation devenue « banale » dans le monde médiatique congolais.
Que reproche-t-on à « Sango », comme l’appellent souvent ses invités? Lors de l’émission « Bosolo na politik » du mercredi 14 avril, ce confrère a poussé un « coup de gueule » au ton réquisitorial à l’égard des autorités civiles et militaires. Sans omettre les membres des cabinets politiques.

L'ANR A-T-ELLE EU  RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ? Leon-Nembalemba-300x148
Léon Nembalemba dit « Papa Molière »

En gros, Mutombo reproche aux autorités militaro-politiques de manquer de cohérence. A titre d’exemple, il épingle le couvre-feu décrété dans le cadre des mesures sanitaires contre le Covid-19. Pour lui, cette mesure est appliquée de manière sélective. Sévère à l’égard du citoyen lambda pendant que la classe dirigeante, elle, « fait la fête » jusque tard le soir. L’animateur promet de mener une « contre-campagne » contre les « postulants » aux élections de 2023. « On tue à Beni et à Butembo. Vous vous comportez comme si de rien n’était. Vous paradez à Kinshasa pendant qu’on découpe les gens », tonne-t-il. Et de poursuivre: « Vous êtes ministre, directeur de cabinet d’un ministre ou conseiller du chef de l’Etat ou général. Vous ne vous gênez pas de clamer que le pays évolue. Honte à vous! »

UN JOURNALISTE N’EST PAS UN PROPAGANDISTE[

Mutombo a manifestement « dérapé » lorsqu’il a évoqué les conditions des militaires envoyés au front à l’Est. « Avons-nous une armée? Le militaire vit dans une situation difficile avec 20$ de prime de combat. Allez en enfer, race de vipères ». Ceux qui avaient suivi l’émission de mercredi n’ont pas été surpris en apprenant l’interpellation de « Sango ». Une précision: le journaliste n’a pas été brutalisé ni envoyé en prison. Il n’a pas non plus été mis au cachot. Selon diverses sources, il a passé cinq heures dans les locaux de l’ANR avant d’être auditionné et relâché. Une situation inimaginable à l’époque de « Joseph Kabila ». L’avènement de « Fatshi » à la tête de l’Etat a insufflé une incontestable « ambiance libérale » au pays. La liberté d’expression fait désormais partie de l’environnement quotidien des Kinois.
Fallait-il interpellé l’animateur de « Bosolo ne politik »? Oui et non. Commençons par le dernier cas de figure. En interpellant, de manière spectaculaire, le journaliste Israël Mutombo près de cinq mois après la chanteuse Elisabeth Tshala Muana – pour d’autres raisons -, l’ANR a fait preuve de maladresse. Une maladresse de nature à donner de Felix Tshisekedi l’image qu’il redoutait dans l’interview précitée. Par l’absurde, l’ANR semble donner raison à « Israël » dans la mesure où la liberté d’expression est un combat mené notamment contre le despotisme. « Il ne faut pas que le délit de presse étouffe la liberté de presse », a déclaré, jeudi, Léon Nembalemba dit « Papa Molière » sur MM-TV. « On ne doit pas interpeller un journaliste pour ses opinions ».

L’ANR était-elle fondée d’interpeller Israël Mutombo? La tentation est grande de répondre par l’affirmative.  Selon des sources, notre confrère aurait été interrogé spécialement sur la « prime de 20 $ » qui serait accordée aux soldats envoyés au front. Il s’agit d’un sujet sensible qui touche à la sécurité nationale. Le rôle de la Sûreté nationale consiste essentiellement à « surveiller » les « menaces » qui planent sur les institutions.
On le voit, le journaliste Mutombo n’a pas été interpellé pour avoir dit la vérité. Encore moins pour avoir houspillé la classe dirigeante. En réalité, son « coup de gueule » présentait, sous certains aspects, le relief d’une « propagande ». L’article 23 de la Constitution reconnait à tout citoyen congolais le « droit à la liberté d’expression ». Et ce « sous réserve du respect de la loi, de l’ordre et des bonnes mœurs ». La déontologie régissant le monde de la presse interdit au journaliste de « confondre » son métier « avec celui du publicitaire ou de propagandiste ». La presse congolaise doit balayer devant sa porte…"


"Après la « Kabilie », le Congo deviendra-t-il une « Tshisekedie »? - 16 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/60084/apres-la-kabilie-le-congo-deviendra-t-il-une-tshisekedie/
Y aura-t-il une “Tshisekedie” alors que la “Kabilie” vient d’être défaite? C’est en tout cas le désir de l’UDPS, dont un membre éminent a déposé jeudi au bureau de l’Assemblée nationale, rapporte l’agence APA, un texte proposant de ne compter les cinq ans de présidence de Félix Tshisekedi, investi depuis janvier 2019, que lorsque que le gouvernement Sama Lukonde, qui vient d’être formé, sera investi. Autrement dit: l’UDPS, qui a tant critiqué Joseph Kabila pour s’être arrogé deux années de présidence de plus que ce que prévoyait son mandat, veut faire de même en faveur de son leader.

 Extravagance inconstitutionnelle  

Cette extravagance, inconstitutionnelle, pourrait-elle fonctionner? Pas impossible. En effet, depuis que, par diverses manoeuvres – en partie illégales – Félix Tshisekedi a réussi à priver son mentor, Joseph Kabila, de sa majorité au parlement pour la rallier à l’UDPS au sein d’une “Union sacrée pour la Nation” au statut incertain, il dispose d’une large majorité.   Rappelons que la “majorité” parlementaire kabiliste et l’accès à la Présidence de Félix Tshisekedi, résultent d’un accord entre les deux hommes et ne reposent pas sur des résultats électoraux – qui n’ont jamais été publiés dans le détail.   

Une majorité peu solide  

L’auteur de la proposition, Victor Wakwenda, président de la Convention démocratique de l’UDPS, avait déjà dévoilé ces intentions dans une interview à Radio Okapi le 16 mars, la justifiant par le fait que, jusqu’ici, le chef de l’Etat avait partagé le pouvoir avec son prédécesseur – un fait résultant de l’accord illégal entre les deux hommes mais que l’UDPS a longtemps réfuté.
Wakwenda s’était illustré, en mars dernier, par sa “prière” aux Tshisekedi prononcée lors d’une réunion du parti: “Au nom du Père, Ya Tshitshi, du Fils, Ya Fatshi et du Saint-Esprit, le Peuple d’abord” (slogan de l’UDPS).  Oui mais voilà. La migration de la majorité parlementaire de Kabila à Tshisekedi ne résulte pas d’une illumination spirituelle de députés égarés, mais de manoeuvres (menace de la Présidence de dissoudre l’Assemblée nationale, ce qui aurait laissé les députés sans revenus) et pressions (achat de consciences, selon certaines dénonciations). L’Union sacrée – formée aux deux tiers d’ex-kabilistes – est donc peu solide.   

Un gouvernement déséquilibré  

Or, le gouvernement dont le Premier ministre désigné, Jean-Michel Sama Lukonde, vient d’annoncer la formation est loin de donner satisfaction aux troupes de cette “Union”.  Sama Lukonde avait annoncé un ministre par parti politique pour 8 députés. L’UDPS n’a que 32 députés après avoir accepté le marché de Kabila (la Présidence contre une majorité parlementaire), et devait donc avoir 4 ministres. Jean-Marc Kabund-A-Kabund, président ad interim de l’UDPS, a exigé plus de postes pour les “révolutionnaires” qui ont modifié la majorité parlementaire. Finalement, l’UDPS et alliés ont 16 ministres. Le parti AFDC, avec 40 députés, avait droit à 5 ministres; elle en a 4. Les FCC (kabilistes restés kabilistes) ont 16 portefeuilles et en réclament plus.   A cela s’ajoutent les mécontentements régionaux. Dans leurs marchandages, Sama Lukonde et Kabund semblent avoir oublié la nécessaire répartition ethnico-régionale des ministres. Le Grand Kasaï a 15 ministères. Le Sud-Kivu en a 7 a lui seul, dont 5 vont à la tribu Shi, 1 à un Fulero et 1 à un Mulenge – rien pour les Bembe et les Rega, deux tribus importantes de la province. D’autres régions protestent aussi, notamment au Kasaï.   

La fronde des mécontents  

Une fronde s’est donc levée, dont le porte-parole est Daniel Mbau, un des artisans de la migration de la majorité kabiliste vers Tshisekedi. Il a annoncé jeudi “138”, puis “200” signatures à sa lettre de protestation de ceux qui estiment n’avoir pas été récompensés en proportion de leurs efforts pour faire basculer la majorité. Ils rappellent au président Tshisekedi l’alinea 3 de l’article 90 de la Constitution: “La composition du gouvernement tient compte de la représentativité nationale”.   Si satisfaction ne leur est pas donnée, il est vraisemblable qu’ils refusent leur vote pour investir le gouvernement Sama Lukonde. Et si les 120 députés restés kabilistes se joignent à eux, le Premier ministre n’atteindra jamais la moitié plus une des 500 voix de l’Assemblée nationale.   Dans le cas contraire, la prolongation de deux ans de la présidence Tshisekedi sera-t-elle adoptée, bien que l’article 220 de la Constitution interdise toute révision constitutionnelle touchant au « nombre » et « la durée des mandats du Président de la république »? Félix Tshisekedi a déjà bénéficié plusieurs fois du viol de la Constitution."



"Le temps du désenchantement au Congo - 11 avril 2021
= http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2021/04/11/le-temps-du-desenchantement-au-congo/
Malgré l’espoir suscité par les promesses de Tshisekedi, le Congo connaît le désenchantement
Deux mois après sa nomination, le nouveau Premier Ministre n’arrive pas à former son gouvernement et l’Etat frôle la faillitte


En décembre dernier, le président Tshisekedi mettait fin l’accord de coalition conclu avec son prédécesseur Joseph Kabila et lançait une nouvelle formule, l’Union sacrée, ralliée par de nombreux transfuges des FCC, (Front commun pour le Congo) séduits par la perspective de nouveaux postes ou par des arguments sonnants et trébuchants. Le chef de l’Etat était désormais doté d’une majorité forte de 391 députés sur 500, tandis que la communauté internationale, Etats Unis et Union européenne en tête, se réjouissait de voir Kabila et les siens mis sur la touche alors qu’ils avaient été accusés de contrôler et de bloquer le nouveau pouvoir apparu après les élections contestées de 2018. Deux mois après la nomination d’un Premier Ministre au profil rassurant (jeune, technocrate, réformateur et… katangais) Jean-Michel Sama Lukonde, les espoirs se sont singulièrement attiédis : le nouveau gouvernement, qui aurait du être de format réduit et entreprendre les réformes que la majorité kabiliste était accusée d’avoir bloqué, n’a pas encore été mis sur pied. Si la presse congolaise attribue sobrement ce retard à « la gestion des ambitions » la réalité est plus simple : les soutiens historiques de M. Tshisekedi, dont son propre parti l’UDPS espèrent bien être récompensés de leur fidélité, tandis que les nouveaux venus, qu’il s’agisse de kablistes ayant réussi leur « traversée » ou de partisans des anciens ténors le katangais Moïse Katumbi ou Jean Pierre Bemba ex candidat à la présidence, entendent eux aussi toucher le prix de leur ralliement. Comment gérer toutes ces ambitions, faire place, comme promis, à un quota de femmes, et ne pas dépasser un plafond fixé à 50 ministres ? Jusqu’à présent, le « rubik cube » de la politique congolaise roule toujours et l’ancien gouvernement, celui du kabiliste Ilunga Ilunkamba expédie les affaires courantes. Mais en réalité, c’est le cabinet présidentiel, où se retrouvent de nombreuses personnalités de la diaspora, qui tient les rênes du pays. Un cabinet pléthorique, désormais pointé par ceux qui savent faire les comptes et en particulier l’ODEP (Office de gestion de la dette publique) : 1.091 conseillers, tous à charge du Trésor, ce qui a entraîné un dépassement budgétaire de 113%. En 2020 cependant, au vu de la hausse des cours du cuivre et du cobalt et de la découverte de nouveaux gisements d’or, les recettes n’étaient pas négligeables et les rentrées fiscales et douanières s’étaient élevées à 3,4 milliards de dollars. Mais le coût de l’Etat pèse lourd sur le Congo : les dépenses de rémunérations et de fonctionnement des institutions politiques ont coûté 3, 2 milliards de dollars. Ce qui signifie que, pour une population de 100 millions d’habitants, l’Etat n’a pu accorder que 125 millions de dollars à ses investissements publics soit 1,6% du produit intérieur brut …
Même dans les rangs de la majorité, la grogne s‘exprime : la ministre des affaires étrangères, Mme Tumba Nzeza, qui appartient au parti de Tshisekedi, a déclaré que, faute de budget de fonctionnement, 60 ambassades et représentations diplomatiques étaient menacées de fermeture !

Ce qui n’empêche pas le chef de l’Etat, qui préside désormais l’Union africaine, de multiplier les voyages et d’additionner des promesses qui suscitent de plus en plus de scepticisme. Ainsi par exemple, la mesure de gratuité de l’enseignement, qui avait suscité un immense espoir auprès de millions de parents, s’avère pratiquement impossible à mettre en pratique, faute de budget.
Violence généralisée dans l’Est du pays
Déçus par des autorités nationales qui avaient promis le changement et l’ « avènement du social » les Congolais constatent aussi la dégradation de la situation sécuritaire, de plus en plus en plus dramatique dans l’Est du pays où sévissent plus de 120 groupes armés, qui ont fait plus de 3000 morts dans la seule province de l’Ituri. A Beni, la société civile exige le départ de la Monusco jugée inutile, les manifestations se multiplient et ce week end à Goma, les pierres de lave arrachées au volcan Nyiragongo ont été jetées dans les rues afin de paralyser la circulation. Selon le Haut commissariat aux droits de l’homme, les violences dans l’est du pays ont augmenté de 20% et le Programme alimentaire mondial évalue à 27,3 millions le nombre de Congolais vivent dans un état d’insécurité alimentaire permanent.
A cette situation sociale et sécuritaire difficile s’ajoute le mécontentement des Kivutiens, qui s’inquiètent de la dégradation de l’état de santé de l’ancien directeur du président Vital Kemerhe, qui se voit toujours refuser traitements appropriés ou évacuation sanitaire. Mis en cause dans l’affaire des chantiers des « cent jours » du président, Kamerhe, président d’un parti très implanté au Kivu, l’UNC, Union pour la nation congolaise, avait été condamné à vingt ans de prison pour détournements mais depuis lors certaines des charges retenues contre lui sont tombées et il est apparu que les maisons préfabriquées dont le budget avait disparu avaient réellement été construites. Par ailleurs, deux « piliers » du régime Kabila, le général John Numbi et Kalev Mutomb, ancien chef de l’agence nationale de renseignements, ont préféré disparaître que se présenter devant les juges. Il est vrai que le juge Yanyi, un magistrat réputé pour son intégrité, qui avait été saisi de l’affaire Kamerhe, a trouvé la mort dès les premiers jours de son enquête, alors qu’il avait juré qu’il irait jusqu’au bout et mettrait à jour toutes les complicités…"


Tshisekedi – Katumbi – Bemba : une alliance renouvelée mais inégalitaire au sein du gouvernement Sama – Ange Makadi - APR 15, 2021"
= http://congoresearchgroup.org/tshisekedi-katumbi-bemba-une-alliance-renouvelee-mais-inegalitaire-au-sein-du-gouvernement-sama/?lang=fr
AU SEIN DE L’EXÉCUTIF CONGOLAIS, TROIS LEADERS, FÉLIX TSHISEKEDI, MOÏSE KATUMBI ET JEAN-PIERRE BEMBA, SE RETROUVENT DE NOUVEAU DANS UNE COALITION. MAIS SANS CONSACRER UN TRIUMVIRAT. DÉCRYPTAGE.

Ils se sont perdus à Genève, ils se retrouvent à Kinshasa. Vingt-neuf mois après les dissensions autour de leur compromis politique conclu dans la ville helvétique, le président Félix Tshisekedi et ses deux nouveaux ralliés Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba ont formalisé, le lundi 12 avril dans la capitale congolaise, leur rapprochement à travers le gouvernement Sama Lukonde. Après deux mois d’âpres et interminables tractations autour du partage des portefeuilles et malgré des moments de tension, ces trois grandes figures de la scène politique congolaise ont accepté de se réunir dans le cadre de l’Union sacrée de la nation, nouvelle coalition au pouvoir voulue par le chef de l’État.
Dicté par la volonté commune d’affaiblir l’ancien président Joseph Kabila, qui tenait encore presque toutes les rênes du pays malgré son départ officiel du pouvoir début 2019, ce ménage à trois ne signifie nullement un triumvirat où Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba assureraient désormais en commun la direction de l’État. Il suffit en effet d’observer la configuration de la nouvelle équipe gouvernementale pour s’en rendre compte : « Félix » – comme ses partisans le désignent affectueusement – a tenu à s’assumer comme le boss, le seul patron. Pour ce faire, il a conservé entre ses mains tous les ministères régaliens. Seules les affaires étrangères ont été confiées à un proche de Moïse Katumbi. Là aussi, « domaine de collaboration entre le président et le gouvernement », Félix Tshisekedi y disposera d’un droit de regard.

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COMPRENDRE LA MAINMISE DE TSHISEKEDI

Les quelque 200 députés dissidents du Front commun pour le Congo (FCC), plateforme politique de Joseph Kabila, n’ont pas non plus pesé dans la balance lors de la répartition des postes. D’autant qu’ils ont souvent rejoint individuellement l’Union sacrée de la nation et ne forment plus un bloc. Le fait que Jean-Marc Kabund-a-Kabund, président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti présidentiel) soit la personne qui a défendu leurs intérêts en dit long sur leur désunion, voire fragilité. « Nous n’avons hérité d’aucun ministère de souveraineté », constate, impuissant, un député FCC pro-Tshisekedi. Les dissidents FCC n’ont obtenu aucun poste clé et ne se retrouvent pas non plus dans la chaîne de la dépense publique.
Comment comprendre cette mainmise du chef de l’État sur un gouvernement pourtant issu d’une coalition hétéroclite aux intérêts très divergents ? « [Félix Tshisekedi] est le seul à qui les Congolais demanderont des comptes en 2023 », répond au Groupe d’étude sur le Congo (GEC) l’un de ses plus proches collaborateurs, regrettant au passage que Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi n’aient « pas voulu ‘se mouiller’ directement ». Allusion à la réticence de ces derniers à faire partie personnellement du gouvernement. Selon plusieurs sources consultées par le GEC, le poste du Premier ministre a été même proposé à plusieurs reprises à Moïse Katumbi, mais le dernier gouverneur du Katanga avait opposé une fin de non-recevoir, proposant à sa place certains de ses lieutenants. Ce que le président de la République a, à son tour, refusé. En fait, depuis l’épisode de Genève, ces trois leaders ne se font plus totalement confiance et les difficiles négociations autour de la composition du gouvernement n’ont pas aidé à raffermir les relations. Au contraire.

Les discussions se sont alors très rapidement cristallisées autour des postes clés que les uns et les autres occuperaient, à travers leurs formations politiques, au sein du gouvernement. Pour marquer sans doute une rupture avec le schéma des gouvernements pléthoriques qu’a connu le pays ces derniers mois, l’idée de constituer une équipe de 45 ministres a éclos et fait l’unanimité. Dans une interview à Top Congo, Modeste Bahati le confirme à l’issue de sa mission d’informateur : la nouvelle équipe n’ira « pas jusqu’à 50 » ministres. Une clé de répartition est alors trouvée : un maroquin pour huit sièges à l’Assemblée nationale. Plus tard, chaque partie prenante aux négociations sort sa calculette et envoie des noms de ses ministrables au Premier ministre Sama Lukonde.

FRUSTRATION ET DÉCEPTION PARMI LES COALISÉS

« Nous étions les seuls à demander de connaître d’abord les portefeuilles qui nous revenaient avant d’envoyer des profils correspondants », nous confie-t-on dans l’entourage de Moïse Katumbi. Ensemble pour la République, le regroupement de ce dernier, avec ses quelque 70 députés, espère alors au moins huit portefeuilles. Dans le lot, entre autres, la Justice, le Budget, la Défense ou encore les Transports. Mais, à l’arrivée, comme pour les autres membres de l’Union sacrée de la nation, c’est Félix Tshisekedi, à travers son chef de gouvernement, qui tranche et attribue ce qu’il veut aux ministrables proposés. Non sans susciter de la déception et de la frustration parmi les nouveaux coalisés. D’autant que le nombre de ministères est finalement passé de 45 à 56 sans que le quota des uns et des autres ne soit revu à la hausse. Au contraire, certains regroupements politiques ont obtenu moins de postes que ceux initialement prévus.
Conséquence : certains députés ex-FCC qui se voyaient déjà au gouvernement ont commencé à rouspéter. Ils se sont concertés, ce 14 avril, au palais du Peuple et promettent une déclaration commune. « Il ne faut pas oublier que la composition du gouvernement obéit également à des considérations autres que le poids politique à l’Assemblée nationale. Le président devait tenir compte par exemple de la place de la société civile, voire des cas spécifiques de certaines organisations politiques, à l’instar du premier allié de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, le parti du président), l’Union pour la nation congolaise (UNC), dont le chef, détenu, est privé d’exercer ses fonctions de directeur de cabinet », se défend un proche du Premier ministre.

Somme toute, cette alliance reconstituée, bien que fragile, entre les trois leaders et la composition du gouvernement qui en résulte ne suffiront pas seules à résoudre les défis qui attendent les nouveaux ministres dans un contexte de crise sanitaire, avec un budget dérisoire. Il faudra donc imprimer une vision politique claire face aux enjeux de la paix dans l’Est, de l’amélioration du bien-être social des Congolais et des réformes structurelles. Un draft du programme du gouvernement vient d’être envoyé aux ministres nouvellement nommés pour qu’ils y incorporent quelques ajustements. Selon une autre source proche du Premier ministre, « la semaine prochaine », le document sera présenté aux députés pour approbation. Débutera alors l’heure de la vérité au sein de l’Union sacrée de la nation, qui tarde à se structurer, entre ses trois poids lourds."


"Bilan négatif de 18 ans de Kabila : « Pourquoi vous copiez textuellement tout ? », se déchaîne Mushobekwa - 18.04.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85943_bilan_negatif_de_18_ans_de_kabila_pourquoi_vous_copiez_textuellement_tout_se_dechaine_mushobekwa.html
Le parti présidentiel n’a pas encore trouvé sa propre réponse aux questions multiples qui déchirent la RD Congo.
L’ex- Ministre des droits humains essaye de recadrer ceux qui estiment que Joseph Kabila n’a pas réussi à faire changer les choses durant les 18 ans de règne.


« UDPS dit toujours la même chose : pendant 18 ans le régime Kabila a fait ceci ou cela. Mais alors , pourquoi vous copiez textuellement ce qui n’était pas bon et que certains du FCC comme moi reconnaissent que ça devrait être fait différemment ? Pourquoi vous copiez tout ? », s’interroge Marie-Ange Mushobekwa.
La présidente du MCN appelle modestement le régime Tshisekedi à améliorer et à corriger ce qui nécessite de l’être au lieu de continuer à justifier les agissements d’aujourd’hui par rapport au régime précédent.
« Le mieux à faire c’est de poursuivre ce qui était bien fait sous le régime Kabila. Enfin, bannir tout ce qui était mal fait au lieu de vous accrocher aux raccourcis du genre… Pendant 18 ans vous avez fait… Après vous copiez », a-t-elle indiqué.

La RDC est en récession, la population souffre, il y a une pression sur le régime qui n’arrive pas encore à imprimer son idéologie et sa politique pour faire changer les choses.
Nombre d’observateurs estiment que Félix Tshisekedi n’est pas à un point de rupture avec les agissements du régime précédent.
La situation sécuritaire, économique , et sociale en RD Congo reste du pareil au même depuis la prise de pouvoir de Félix Tshisekedi le 24 janvier 2019. Et depuis qu’il s’est défait de l’influence de Joseph Kabila , on assiste à une transhumance à grande échelle sur la scène politique congolaise."



"La faim - 18 avril 2021
= http://www.congoindependant.com/la-faim/
La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le PAM (Programme alimentaire mondial) ont décrété ce 6 avril 2021 que notre pays est la deuxième plus grande crise de la faim dans le monde après le Yémen. Une personne sur trois serait touchée par une insécurité alimentaire aiguë, soit 27,3 millions de personnes. Il paraît que près de sept millions de personnes seraient aux prises avec des niveaux d’urgence de faim aiguë. Les enfants se couchent le ventre vide et les familles sautent des repas pendant une journée entière. Enfer et damnation!

Quand un ventre est bien rempli, le cœur est heureux. Ceci expliquant cela, je pouvais comprendre que ce soit en Afghanistan, au Pakistan, en Syrie, en Somalie ou au Sud-Soudan et même en Haïti! Mais pas nous quand même! Nous avons des terres, des rivières, un fleuve, des lacs, des forêts et tutti quanti! Sans compter que nous avons Bukanga Lonzo et les plus grands pasteurs du monde!
D’après l’ONU, les facteurs clé de cette crise sont les conflits, le marasme économique et l’impact socio-économique de la Covid-19. On peut bien se demander comment ils sont parvenus à cette arithmétique funeste. Mais les voies de l’ONU sont souvent insondables. Certes, il y a quelques problèmes d’insécurité alimentaire. Mais pas dans une telle ampleur!
Mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa, me dit qu’un jeune homme de 24 ans lui a demandé si c’était vrai que les Américains mangeaient tous les jours. Il a failli crever de stupéfaction quand il apprit que les Yankees se sustentent trois fois par jour. Il enfonça le clou en signalant qu’un individu peut manger à lui seul un poulet entier! Comprenez mon émotion!

Ce jeune est né en l’an de grâce 1997. L’année du début de la révolution-pardon des Kabila. Les libérateurs nous avaient délivré de tout ce que nous possédions: paix, dignité, honneur, nourriture, richesses…. Saperlipopette! Bref, passons!
Alors que la population crève de faim, les députés nationaux sont assoiffés d’argent. Les honorables mangent pourtant trois fois par jour. Ils sont dodus, joufflus, lippus, chevelus, velus, ventrus, fessus… Mais ils n’en ont jamais assez. Ils rêvent toujours d’entrer au gouvernement qu’ils assimilent à une mangeoire nationale. C’est tout naturel que ceux qui ne sont pas devenus ministres n’acceptent pas le gouvernement de Sama Lukonde fraîchement nommé. Ils affirment que la représentation régionale n’est pas respectée. Ils exigent, hic et nunc, des ajustements. Certains demanderaient même pour chacun 50.000 dollars pour revenir à de bons sentiments. Sapristi! Sinon, les députés dits « révolutionnaires » menacent de bloquer l’investiture du gouvernement à l’Assemblée nationale. Stupeur et tremblements!

Si toutes les ethnies devaient être représentées au gouvernement, on aurait au moins 250 ministres! Dans notre pays convoité par tous les pays voisins, les hommes politiques ont tendance à faire compliqué quand on peut faire simple. Je suppose que vous avez déjà entendu parler du rasoir d’Ockam? Pour ceux qui ne le sauraient pas, Guillaume d’Ockam est un philosophe anglais du début du 14ème siècle. D’après mon ami qui connaît tout, le « rasoir d’Ockam » stipule qu’il ne faut pas multiplier les êtres sans nécessité, et dans le travail intellectuel, on doit toujours choisir ce qui est le moins dispendieux pour l’esprit. Suivant mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa, la population demande simplement que les ministres travaillent d’abord. Ils seront jugés après, pièce contre pièce. On dit chez nous que le fleuve fait des détours parce que personne ne lui montre le chemin."




"Programme du gouvernement : Une commission ahdoc constituée « des ministres récemment nommés » finalise le document à Kinshasa - 17.04.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85897_programme_du_gouvernement_une_commission_ahdoc_constituee_des_ministres_recemment_nommes_finalise_le_document_a_kinshasa.html


"Gouvernement Sama: «25% des membres sont des Kasaïens », regrette le député Léon Nembalemba -17.04.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85902_gouvernement_sama_25_des_membres_sont_des_kasaiens_regrette_le_depute_leon_nembalemba.html



"BOSOLO NA POLITIK OFFICIELLE | 13 AVRIL | ENFIN, LE GOUVERNEMENT DES WARRIORS EST LÀ !!"

Ecoutez particulièrement la fin de l'émission à partir de 1:26:31h pour les propos querellés !



"BOSOLO NA POLITIK | 14 AVRIL | DEBUT DE VACCINATION COVID19 EN RDC, IL Y A T-IL URGENCE ???"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'ANR A-T-ELLE EU  RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ? Empty Re: L'ANR A-T-ELLE EU RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ?

Message  ndonzwau 19/4/2021, 5:35 pm

"Pour notre malheur, la 'Tshisekedie", un remake de la 'Kabilie' ???
Pourrions-nous y répondre à parir de la comparaison de quelques éléments ci-dessous...


La "tshisekedie" est le pouvoir de Felix Tshisekedi après sa finale victoire contre son prédécesseur 'JK' - la 'kabilie' - ; le pouvoir pour le pouvoir qu'on façonne à sa gloire et à son seul destin ? Le hic c'est le risque assuré d'une nouvelle direction partisane après une autre. Si les élus de la fameuse Union sacrée dont une majorité de transfuges venus de chez 'JK' semblent se satisfaire, les Congolais eux, ont-ils vraiment voté pour cette configuration même si celle-ci ne cesse de nous chantent qu'elle va être mieux que dans le passé au service du peuple ?

Avant la prochaine investiture du gouvernement devant l'Assemblée, une fronde ouverte des absents du gouvernement et qui reprochent au passage la part de lion (27%) accordée au Kasai et au Sud Kivu dont sont originaires Tshisekedi et son épouse, à éclaté au sein de cette majorité.

N'oublions pas que les Congolais n'en attendent pas et n'en espèrent toujours pas moins que l'Union sacrée améliore leurs conditions de vie, Kabuya pense-t-il  à cette utilité de l'Union sacrée lorsqu'en envoyé spécial il prêche ouvertement pour le pardon des députés révolutionnaire ?.

Quant à la 'Cité du Fleuve' dont on peut lire ci-dessous l'histoire et la "faim" au Congo dont on a parléci-dessus, résument le chaos toujours annoncé de notre pauvre pays, scandaleusement riche de toutes les potentialités mais un peuple miséreux encore incapable de capitaliser ses richesses. Et Israël Mutombo serait coupable de le dénoncer...



"Union sacrée de la nation : un géant aux pieds d’argile ? - 19.04.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85985_union_sacree_de_la_nation_un_geant_aux_pieds_d_argile.html
Une semaine entière s’est écoulée sans que l’investiture du gouvernement dont la publication est intervenue après une longue attente ne soit inscrite à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale. Pas besoin d’un dessin pour comprendre que la levée de boucliers de certains députés vent debout contre une composition de l’équipe gouvernementale qui ne serait pas à leur goût est à la base de cette procrastination. Finalement rien de précis n’a filtré de la grogne de quelques députés nationaux consécutive à la nomination des membres du gouvernement Sama Lukonde.
Tout ce que l’on sait est qu’après plusieurs conciliabules, ils ont décidé de réserver leurs récriminations à l’Autorité morale de l’Union sacrée, entendez le président de la République Félix Antoine Tshisekedi. Toutefois, à en croire certains d’entre les « députés révolutionnaires » à la langue pendue qui se sont rependus dans les médias à l’instar de l’élu de la Lukunga Léon Nembalemba dit Papa Molière, il serait reproché au cabinet Sama Lukonde entre autres griefs de ne pas respecter la géopolitique. « Les provinces du Kasaï Oriental et du Sud-Kivu dont sont originaires le Chef de l’État, la première dame, le président du sénat et le président de l’UNC Vital Kamerhe se sont taillés la part du lion. L’espace kasaïen à lui seul, par exemple, a rafflé 25% de postes au gouvernement.


Alors qu’on avait promis que les députés seraient majoritaires dans ce gouvernement, ce qui est tout à fait légitime dans le régime semi-présidentiel ou semi-parlementaire qui veut que le gouvernement soit l’émanation de l’Assemblée nationale, il n’y a que 22 députés sur les 56 membres du gouvernement pendant que le premier ministre lui-même n’est pas issu de l’Assemblée nationale. Pour toutes ces raisons, nous avons écrit au président de la République pour qu’il corrige ce qu’il y a à corriger avant l’investiture », a-t-il fait savoir. Une déclaration qui est loin de convaincre lorsque l’on en juge par certains chantages ayant fusé ça et là sur l’assurance que voudraient avoir ces élus de figurer sur les listes de futurs mandataires ainsi que sur la réalisation des promesses de jeeps qui leur seraient faites en échange de l’éviction du bureau Mabunda et du premier ministre.
Au demeurant, quelle que soit la véritable raison de la fuite en avant de ces élus dont le sort n’a pas de commune mesure avec la misère de plus en plus croissante de leurs électeurs, leurs soubresauts sont révélateurs d’un malaise latent qui n’est pas de bonne augure à l’Union sacrée.

MAUVAIS DÉPART ?

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L’excès de liberté des députés sociétaires de l’Union sacrée au moment où les Congolais attendent que la nouvelle majorité fasse chorus autour de la vision du chef de l’État ne peut que faire craindre le pir pour la suite des événements. Bipolaire à l’époque de la coalition FCC-CACH, la majorité parlementaire est devenue multipolaire avec plusieurs autorités morales dont l’ascendant sur les troupes à l’Assemblée nationale notamment a été fortement érodé par la récente interprétation de la nullité des mandats impératifs par la Cour constitutionnelle en décembre dernier. « Nous sommes tous des députés nationaux avec les mêmes prérogatives. Personne n’est plus député qu’un autre.
Nous avons constaté que la composition du nouveau gouvernement continue à refleter la volonté des autorités morales dont certains ont sinon conservé leurs strapontins au gouvernement, du moins y ont fait une entrée remarquée. Pour les entreprises publiques, il n’est plus question que notre sort soit abandonné au bon vouloir des autorités morales dont on nous assurait pourtant que le règne était révolu. Le système de listes proposées à la nomination par les autorités morales doit prendre fin parce qu’il dessert les députés nationaux. Nous souhaitons que les futures ordonnances de nomination soient la résultante du consensus qui sera dégagé entre le premier vice-président Jean Marc Kabund et nous. Il avait promis d’être notre avocat auprès de la hiérarchie. Nous serons ingérables s’il ose encore nous faire faux bond », tempêtait un député « révolutionnaire » jeudi dernier au palais du peuple.

Réagissant à la mauvaise image que donnent ces députés protestataires de l’Union sacrée, un professeur des sciences politiques et administratives de l’Université de Kinshasa n’a pas caché son désappointement. « D’abord considérés comme des héros qui ont eu le courage de déboulonner le système Kabila, les députés de l’Union sacrée semblent ne plus avoir bonne presse au sein de l’opinion qui réalise enfin que la déchéance de Mabunda et Ilunkamba obéissait plus à la logique des jeux des chaises musicales qu’à des considérations éthiques. À force de se compromettre dans la recherche effrénée des prébendes, les élus de l’Union Sacrée risquent a contrario de rendre sympathiques les caciques du FCC qu’ils ont détrônés. À leur époque au moins, il y avait une certaine discipline au sein des assemblées législatives qui rendait la gouvernance possible », a-t-il déclaré un tantinet nostalgique. Comment ne pas accorder du crédit à son analyse lorsque l’on considère que jamais par le passé une équipe gouvernementale n’a fait face à une telle hostilité à la chambre basse du parlement avant son investiture ? Si la majorité dont est issu le gouvernement rouspéte à ce point au lieu d’investir son gouvernement, qu’en sera-t-il lorsque viendra le temps d’avaliser les projets de loi dans le cadre de toutes les réformes annoncées et attendues ? Le gouvernement Sama Lukonde dont la naissance sera à tous les coups indésirable à l’Assemblée nationale saura-t-il réussir le pari d’apprivoiser une représentation nationale aussi rebelote ?

À Sama Lukonde de jeter les ponts

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Malgré toutes les gesticulations d’une poignée de grincheux au parlement, plusieurs analystes pensent que le gouvernement Sama Lukonde sera coûte que coûte investi, même dans la douleur. La grande inconnue demeure l’habileté ou l’ingéniosité dont devra faire preuve le chef du gouvernement pour s’attirer les faveurs des parlementaires ayant fait la fine bouche. Le ministère chargé des relations avec le parlement est ainsi appelé à jouer pleinement son rôle pour normaliser les relations qui s’annoncent déjà nuageuses entre l’exécutif et le pouvoir législatif. Issue de l’Assemblée nationale, la nouvelle ministre Anne Marie Karume devrait bénéficier de davantage de moyens de sa politique de bons offices ainsi que d’une oreille beaucoup plus attentive du premier ministre sur les suggestions qu’elle devrait lui soumettre pour permettre aux membres du nouveau gouvernement d’être adoubés par ce parlement là.
À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Dans leur configuration actuelle, si l’on n’y prend garde, les deux chambres du parlement risquent de devenir l’équation la plus difficile à résoudre pour le gouvernement Sama Lukonde. Le ministère des relations avec le parlement devrait à cet égard se garder de se gargariser dans sa zone de confort traditionnelle. Il revient en effet à ce ministère de sortir des chantiers battus et de bousculer les stéréotypes en vue d’inventer un modus vivendi innovent et adapté à la nouvelle donne. Ce ministère jadis relégué à des tâches figuratives va devoir se découvrir une vocation transversale pour dompter les vents contraires qui soufflent au palais du peuple. La stabilisation des institutions au cours de cette mandature imprévisible en dépend."



"2023- Augustin Kabuya aux alliés de l'Union sacrée : " tous sommes co-gestionnaires du pays, nul ne sera épargné le jour du vote" - 19.04.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85973_2023_augustin_kabuya_aux_allies_de_l_union_sacree_tous_sommes_co_gestionnaires_du_pays_nul_ne_sera_epargne_le_jour_du_vote.html
Même s’il ne l’a pas dit ouvertement, le SG de l’Udps a envoyé un message clair à Katumbi et Bemba. Pas question de se disculper. Tous, nous participons à la gestion du pays et inutile à ses yeux, de charger une seule personne.

Ainsi, il a invité les membres de l’Union sacrée de s’abstenir de s’en prendre au président de la République comme ce fut le cas avec la mauvaise expérience du FCC-CACH, en insinuant qu’il ne travaille pas, alors qu’eux aussi participent à la gouvernance.
«Tous, nous sommes co-gestionnaires du pays. Nul ne sera épargné le jour des élections devant le souverain primaire. On va tous nous juger de la même manière. Que personne ne vous dise qu’il ne connaît pas la gestion du pays. Car, on gère tous ensemble», a-t-il rassuré.

Stop à la diabolisation des députés révolutionnaires

Un rappel à l’ordre. En séjour au Kongo central où il redynamise et installe les comités fédéraux de son parti, le secrétaire général de l’Udps, Augustin Kabuya s’est fermement opposé à toute sorte de campagne de diabolisation menée contre les députés nationaux de l’Union sacrée, suite à leur opinion émise en rapport avec le gouvernement Sama Lukonde.
M. Kabuya a condamné les propos outrageants et les critiques acerbes formulés à l’endroit de ces élus dans les médias, au point de leur brandir la dissolution du Parlement pour avoir simplement exprimé leur point de vue sur la formation du gouvernement.
A en croire le numéro 2 de l’Udps, cette attitude est irresponsable et inopportune. Car, soutient-il, ce sont nos députés nationaux qui nous ont permis de déraciner le régime Kabila que d’aucuns considéraient comme invincible.

«J’ai appris qu’il y a des personnes qui projettent de s’en prendre aux députés nationaux en rapport avec leur prise de position sur le nouveau gouvernement. Certes, on peut avoir des points de vue divergents, mais on ne doit pas leur manquer de respect. Puisque c’est grâce à eux que nous avons déraciné le régime Kabila que la communauté internationale considérait comme invincible et dont le départ brutal pouvait provoquer un bain de sang. Nos députés étaient-ils importants seulement pour renverser le bureau Mabunda et le gouvernement Sylvestre Ilunga?  », s’est-il interrogé avant de renchérir que  »nos députés nationaux ont le droit de parler, car, ce sont eux qui ont pris le risque de renverser les obstacles qui nous empêchaient de bien évoluer. De telles personnes méritent le respect et la considération. Et ce que j’ai beaucoup aimé auprès de nos députés nationaux, est qu’ils déclarent se reconnaître en la personne du chef de l’État. Dès lors, nous refusons tout discours du genre : si vous ne voulez pas, on va dissoudre le Parlement. Cette manière d’agir doit cesser  », a tranché le numéro 2 de l’UDPS.

Kisantu étant à faible distance de la capitale, Augustin Kabuya a invité tous les combattants de cette fédération de l’Udps à se rendre massivement au Palais du Peuple le jour de l’investiture du gouvernement qu’il présente comme le gouvernement FATSHI béton, car dit-il, ils ont la mission d’améliorer nos conditions de vie et nous aider à obtenir des emplois.
Le secrétaire général de l’UDPS met toutes les réactions enregistrées après la publication du gouvernement Sama dans le compte d’une situation normale. Car, toute œuvre humaine est susceptible de correction.
«Tout ce que nous voyons atteste que seul Dieu peut présenter un travail parfait. Car, si le nouveau gouvernement n’avait pas enregistré des contestations, nous serions au même pied d’égalité avec Dieu. Notre Premier ministre est un humain et a des faiblesses. Il a fallu que tout ceci arrive pour que Dieu ait raison. Le pouvoir public de la RDC ne pouvait avoir raison sur Dieu. Ce qui est arrivé se justifie, car, c’est la parole de Dieu qui s’est accomplie », a affirmé Augustin Kabuya.
Augustin Kabuya poursuit sa tournée de redynamisation et l’installation des comités fédéraux de l’UDPS dans le Kongo central et compte la clôturer à la fin de ce mois."


"Accusé, l'ex-Premier ministre Bruno Tshibala dézingue ses anciens collaborateurs - 18.04.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85937_accuse_l_ex_premier_ministre_bruno_tshibala_dezingue_ses_anciens_collaborateurs.html
Colère et indignation. L’ancien PM sous Kabila, l’Udps Bruno Tshibala est sorti de ses gonds pour dénoncer une cabale politique montée contre lui.
Pourtant, le dossier pour lequel il est mis en cause, n’est pas nouveau. Il a écorné sa gouvernance à la primature. Ses anciens collaborateurs membres de la dissidence de l’actuel parti présidentiel, ne cessaient d’accuser leur leader, ex-chef du gouvernement d’avoir détourné leurs indemnités de sortie.
A l’époque, ils ont mené des plaidoyers partout pour rentrer dans leurs droits mais sans succès. Mais là, ils ont obtenu, en toute dernière minute de règne du ministre intérimaire sortant de la Justice, une bouée de sauvetage. Bernard Takahishe a acté la convocation de l’ex-Premier ministre par le parquet.

Tshibala révolté

Piqué au vif, l’ancien Premier ministre a remis les pendules à l’heure. Dans sa réplique, son cabinet parle d’abord de fausses informations distillées sur les réseaux sociaux, faisant allusion à l’interpellation de l’ancien Premier ministre pour cause de détournement des indemnités de sortie des membres de son cabinet à l’époque où il était en fonction.
Le porte-parole de l’ancien chef du gouvernement a publié hâtivement un communiqué dans lequel il apporte un démenti formel quant à l’existence d’une prétendue plainte contre monsieur Tshibala qu’on accuserait d’avoir détourné les indemnités de sortie de certains membres de son ancien cabinet à la primature.
A propos de cette « fameuse lettre », le cabinet Tshibala précise qu’il s’agit d’une distraction de mauvais goût dans la mesure où les indemnités de sortie et tous les salaires ont été dûment payés et liquidés par la banque.
« Il n’existe aucun litige à ce sujet, sauf dans la tête de ceux qui, dans l’ombre, se plaisent à montrer vainement des cabales pour nuire et tromper l’opinion », prévient Maurice Muyananu, son porte-parole.

L’homme de sérail du candidat malheureux aux sénatoriales de 2019 ajoute dans ce document, que l’ancien Premier ministre ne se reproche de rien et se dit satisfait d’avoir accompli son mandat en toute dignité et honnêteté et d’avoir assuré la stabilité macroéconomique tout le temps qu’il était à la Primature.
D’après lui, Bruno Tshibala est surtout fier d’avoir favorisé la tenue des élections qui ont conduit à la première alternance pacifique au sommet de l’État.
Pour le cabinet du premier ministre honoraire, Bruno Tshibala demeure serein et croit en l’avenir radieux de la RDC en tant que État de droit."


2ème lettre ouverte de Papy Tamba à Fify Masuka, vice-gouverneur de la province du Lualaba - 17.04.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-85922_2eme_lettre_ouverte_de_papy_tamba_a_fify_masuka_vice_gouverneur_de_la_province_du_lualaba.html

"Gouvernement Sama : Qui est à Alexis Gisaro, ministre des Infrastructures et Travaux Publics ? (Portrait)
= https://7sur7.cd/2021/04/17/gouvernement-sama-qui-est-alexis-gisaro-ministre-des-infrastructures-et-travaux-publics



"RDC: la cité du Fleuve, le rêve immobilier d’une élite qui prend l’eau à Kinshasa - 19 avril 2021
= https://afrique.lalibre.be/60110/rdc-la-cite-du-fleuve-le-reve-immobilier-dune-elite-qui-prend-leau-a-kinshasa/
Un rêve immobilier qui prend l’eau, des investisseurs congolais en guerre ouverte contre le gérant français d’une société établie aux Bermudes: dix ans après son lancement, la cité du Fleuve marque l’échec d’un projet d’urbanisme haut de gamme à Kinshasa, où la fièvre des résidences de standing bat son plein à côté des taudis.

Les promoteurs de la Cité du fleuve promettaient à son lancement il y a dix ans un « havre de paix » à l’écart du chaos urbain de la capitale de la République démocratique du Congo, la plus grande ville d’Afrique francophone avec une population estimée à au moins 10 millions d’habitants.
Prévus pour être construits sur 25 km2 sur des terrains gagnés sur le fleuve Congo, les maisons et petits immeubles desservis par des allées coquettes avec lampadaires devaient être une sorte de petit « Dubaï de Kinshasa », affirmait une vidéo promotionnelle de 2015, parlant de la « plus belle cité d’Afrique ».
Stars de la rumba, banquiers, hommes d’affaires, politiciens affairistes: des nouveaux riches ont investi dans des appartements et des villas, à l’écart du quartier populaire de Kingabwa.

Mégapole en croissance constante, Kinshasa offre un paysage immobilier hyper-contrasté, à la mesure des gigantesques écarts de revenus entre la majorité de la population et une poignée de nantis.
Des millions de familles y survivent dans des logements exigus exposés aux inondations, aux coupures d’eau et d’électricité, mal desservis par des routes défoncées.
Mais dans le même temps, des tours d’habitation de plus de 20 étages, des résidences de grand standing, sortent de terre dans le quartier résidentiel de la Gombe, au bord du fleuve, avec des vues saisissantes sur Brazzaville.

La cité du Fleuve, qui a été à l’avant-garde de cette poussée de fièvre immobilière haut de gamme il y a dix ans, a été initiée par Mukwa investments, une société domiciliée dans le paradis fiscal des Bermudes, ayant pour gérant le français Robert Choudury.
Au sens propre, le projet bâti a très vite pris l’eau, avec des inondations régulières en saison des pluies, comme en décembre 2020.
En ce début d’année 2021, une dizaine de constructions inachevées sont entourées d’herbes folles sur ce terrain marécageux et des crapauds barbotent dans des piscines remplies à l’eau de pluie, a constaté l’AFP.

– « Rien ne va » –

Sur le site, des poubelles débordent, pour le plus grand bonheur des mouettes.
Dans certains appartements, les traces d’humidité sont visibles avec des moisissures sur les murs et plafond.
Les complaintes des habitants sont à l’unisson: « rien ne va ici, même l’eau qui coule dans les robinets est impropre à la consommation », « l’électricité coûte le double du tarif de la Snel (société nationale d’électricité) », « je n’en peux plus »…

Le président du syndic des propriétaires, Serge Kasanda, déplore la dépréciation des biens: « les loyers qui coûtaient 2.500 dollars sont aujourd’hui à 1.000 dollars et même moins ».
L’homme d’affaires congolais de 56 ans dénonce des retards de livraison: « J’ai acheté un appartement à 185.000 dollars en novembre 2018 qui devrait m’être livré trois mois après, mais jusqu’à à ce jour cela ne m’a pas encore été livré ».
Le syndic a envoyé un « mémo » au président de la République en février pour dénoncer l’eau impropre à la consommation, les problème d’évacuation des ordures…en estimant qu’il fallait 50 millions de dollars pour rembourser les dettes, réhabiliter le site et les bâtiments et aménager de nouveaux espaces par remblaiement.

Les propriétaires ont demandé l’arrestation du gérant français Robert Choudury, qu’ils accusent de tous leurs maux.
Joint par l’AFP en Afrique du Sud, Robert Choudury accuse en retour les Congolais d’être de mauvais payeurs.
Au bout de 10 ans, sur un total de 450 appartements, « seuls 15% des clients ont payé la totalité tout de suite dans les semaines qui ont suivi la signature du contrat. 65% des gens ont payé en six ans au lieu de deux ans (comme convenu), et 20% de gens n’ont jamais fini de payer », se défend M. Choudury.
« J’ai perdu quatre millions de dollars en dix ans » pour couvrir la fourniture électrique, ajoute l’homme d’affaires français, accusant « des généraux et des ministres qui refusent de payer ».
Il reconnait qu’il existe « 30 appartements non livrés. Mais 18 sont en cours de finition ».
L’homme d’affaires affirme avoir « signé un accord avec des partenaires chinois » pour reprendre le projet de la cité du Fleuve sans plus de détails. Et annonce un projet similaire à la cité du Fleuve à Lubumbashi, capitale économique du pays dans le sud-est."


"La culture politique et démocratique est à éclore en Afrique – JJ Wondo - 15 février 2021
= https://desc-wondo.org/la-culture-politique-et-democratique-est-a-eclore-en-afrique-jj-wondo/
Une libre réflexion de Jean- Jacques Wondo Omanyundu

Lorsqu’on parle d’une culture politique, il faut distinguer l’établissement d’institutions politiques et la création d’une mentalité collective d’appartenance et de participation au système politique qui constituent les deux aspects de la construction nationale. Ce second aspect est mal compris et réalisé dans la plupart des États africains.

Au moment de l’indépendance, les dirigeants africains ont cru naïvement que la construction nationale serait la conséquence de la création d’institutions politiques et administratives clonées des modèles institutionnels occidentaux. Des modèles fondés sur les référents sociétaux étrangers aux cultures et aux modes de fonctionnement traditionnel des sociétés africaines. Cela a créé un problème d’intégration et de participation politique collective des citoyens africains et a altéré en même temps leur conception de l’Etat et le rapport qu’ils entretiennent avec les institutions nationales et leurs représentants.

L’erreur est que trop souvent on pense, on limite et on conçoit la démocratie sous sa seule forme institutionnelle (multipartisme, élections, corps constitués, institutions étatiques). On met de côté les aspects/obstacles d’ordre social, anthropologique culturel et éthique endogènes propres aux sociétés africaines, pour son appropriation. Les localismes (ethniques, communautaristes, tribaux et claniques) triomphent souvent sur le sentiment d’appartenance nationale. On a souvent tendance à oublier que la démocratisation est un processus endogène, domestiqué, fait de luttes et de conquêtes et qui ne peut être imposé de l’extérieur.
Les facteurs sociaux ont une influence amplificatrice sur l’acculturation démocratique en Afrique. L’acculturation est processus par lequel une personne ou un groupe assimile une culture étrangère à la sienne. Les codes culturels et sociétaux africains ainsi que les normes coutumières souvent peu compatibles, sinon réfractaires, aux normes institutionnelles démocratiques occidentales, constituent tout autant d’obstacles que l’Afrique doit franchir. L’exemple le plus éloquent est la conception qu’ont les sociétés africaines de la notion de « chef », peu importe qu’il soit un simple président protocolaire ne disposant pas de majorité parlementaire.

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L'ANR A-T-ELLE EU  RAISON D'INTERPELLER ISRAEL MUTOMBO TEL QU'IL L'A ETE CONDUIT SPECTACULAIREMENT ET OFFICIELLEMENT POUR ETRE AUDITIONNE DANS SES SERVICES ? QU'EST-CE QUE CELA NOUS APPREND DE LA 'TSHISEKEDIE' EN PLACE ? Meeting-Tshisekedi-Fatshi-Beton


Les sociétés africaines tombent facilement dans le culte de la personnification [/size]de la loi et du droit au lieu de ce que les anglo-saxons qualifient de « rule of law » : la loi n’est plus liée au public (la population) ni aux institutions de l’Etat mais bien à la personne qui incarne l’Etat. C’est ce que la politologue Céline Thirion qualifie de « big man democracy ».
Cette situation a généré le patrimonialisme caractérisé par la corruption à grande échelle et qui s’est transformée en pratiques néopatrimoniales du pouvoir comme mode de gestion prédatrice de l’État et régulatrice politique, basé sur la redistribution clientéliste, népotisme et tribaliste des ressources étatiques. Le patrimonialisme est un concept décrit par le sociologue allemand Max Weber. Il désigne un idéal-type de domination traditionnelle fondé sur l’absence de séparation ou de différenciation entre le public et le privé. Dans un tel système politique, le chef accorde des emplois publics attractifs à ses affidés en échange de leur capacité à lui rendre service. L’élite et le chef sont unis par le lien de clientèle, à dominance ethnique. Le chef puise dans le réservoir des postes d’Etat pour les distribuer à ses potes, frères et partisans, devenus les privilégiés intouchables de l’Etat, afin d’obtenir leur loyauté. Ce réseau d’allégeances offre au chef un instrument efficace de contrôle politique sur l’ensemble du personnel dirigeant.
La récente actualité politique en RDC est une illustration parfaite des pratiques néopatrimoniales dont je viens de décrire le fonctionnement.*


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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