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OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

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OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Empty OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

Message  ndonzwau 27/8/2023, 12:02 pm

OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DEMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

Le 13 avril dernier des figures de l'opposition en l'occurrence, Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga s'étaient réunis à Lubumbashi pour un front uni de l'opposition. Depuis, les routes se sont quelque peu séparées entre elles notamment quant à la position à adopter face au processus électoral : Fayulu s'est résolu à le boycotter pour ne pas accompagner une fraude planifiée, les trois autres ont accepté d'y aller quitte à user de vigilance.
Pendant ce temps ni l'appel à la rue de Fayulu pour l'article 64 ni la vigilance des autres ne se sont matérialisés par des actions visibles, Tshiseledi continue de rouler en tête malgré ou à cause des actes de répression contre cette opposition surtout du camp de Katumbi.

Défaite à l'avance l'opposition a-t-elle abandonné le combat pour tenter de gagner les elections ???



"Elections en RDC : entre détermination de la CENI et vigilance des observateurs - 27.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/27/elections-en-rdc-entre-determination-de-la-ceni-et-vigilance-des-observateurs
Dans les coulisses politiques de Kinshasa, les tensions montent. La date des élections générales, fixée au 23 décembre 2023, est maintenant gravée dans le marbre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le gouvernement. Mais côté opposition, c'est la grogne. Entre jeux de pouvoir et ambitions de transparence, la RDC danse au rythme des préparatifs électoraux.

Plusieurs figures notables de l'opposition, comme Moise Katumbi et Martin Fayulu, insistent sur la nécessité de revoir le fichier électoral. Toutefois, ils se heurtent à la détermination sans faille de la CENI, rendant la démarche complexe. Face à cette impasse, c'est vers la société civile que se tournent les regards, dans l'espoir qu'elle puisse contribuer à l'établissement d'une transparence électorale. La participation des bailleurs internationaux à cet effort est également espérée.
Un des acteurs centraux de la surveillance électorale reste les confessions religieuses. À l'instar des élections de 2018, elles s'apprêtent à jouer un rôle déterminant dans le bon déroulement du vote. En effet, la mission d'observation électorale des églises catholique et protestantes envisage d'envoyer sur le terrain un nombre significatif d'observateurs, potentiellement 30 000, le jour J.
Cyril Ebotoko, membre influent de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Congo, clarifie la démarche sur ACTUALITE.CD : « L'objectif est d'avoir un observateur dans chaque bureau de vote. Il sera en charge de suivre le bon déroulement des opérations dans un bureau donné, tout en s'assurant de collecter les résultats de tous les autres bureaux avoisinants. » Ce projet est soutenu financièrement par des institutions internationales telles que l'USAID et le gouvernement du Royaume-Uni.
Un autre groupe d'observateurs, provenant du milieu associatif local, est actuellement en formation. L'Union européenne apporte son soutien à cette initiative. Sur ACTUALITE.CD, Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de l'UE en RDC, détaille leur implication : « Notre soutien se fera à travers le financement d'une cinquantaine de milliers d'observateurs nationaux. Cependant, la décision finale concernant le déploiement d'une mission d'observation propre à l'UE sera tranchée en septembre. »


"En RDC, climat tendu pour les opposants à quatre mois des élections générales - 25.08.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/08/25/en-rdc-climat-tendu-pour-les-opposants-a-quatre-mois-des-elections-generales_6186538_3212.html
Human Rights Watch et le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme exhortent Kinshasa à garantir la liberté d’expression.

La période préélectorale en République démocratique du Congo (RDC) est marquée par « la répression ». Dans son communiqué publié mardi 22 août, l’organisation internationale de défense des droits humains Human Rights Watch déclare que les autorités du pays « ont pris pour cible des dirigeants de partis politiques de l’opposition » et que « la récente vague d’arrestations et de restrictions des libertés fondamentales » vise principalement les concurrents du président Félix Tshisekedi, candidat à sa réélection lors du scrutin présidentiel du 20 décembre, qui sera couplé à celui des députés nationaux et provinciaux, ainsi que des conseillers communaux.
Selon l’organisation des droits humains, ce climat s’est tendu après le discours du chef de l’Etat, en juin. « Je ne serai jamais, au grand jamais, le fossoyeur du Congo et des Congolais. En revanche, je m’attaquerai sans hésitation, sans remords, à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays, avait prévenu Félix Tshisekedi. Peu importe ce qu’on en dira : violation des droits de l’homme, privation des libertés… Je n’en démordrai pas parce que démocrate je suis, démocrate je resterai. Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit dans ces domaines. »...

"Élections : quand les acteurs politiques se taisent… - 25.08.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/08/quand-les-acteurs-politiques-se-taisent/
Silence… Parlant ? Silence assourdissant ? À chacun son interprétation. En tout cas, un ange passe dans le landerneau politique kinois. Les acteurs politiques, en particulier les opposants, se terrent et se taisent dans toutes les langues et dans tous les patois.

Inhabituel pour une classe politique abonnée au ministère de la parole même lorsqu’elle n’a rien à dire. Étrange pour des opérateurs politiques pour qui le silence est rarement d’or. Curieux pour des hommes et des femmes pour qui tous les mots et les maux sont bons à dire.

Qu’est-ce qui a donc pu bien se passer pour que, l’une après l’autre, les voix s’éteignent sur la voie publique ? Au point qu’il n’y a presque plus personne à donner de la voix. Comme si subitement, aucun leader politique n’avait voix au chapitre. Posture d’autant plus paradoxale que dans moins de cinq mois, ce sera la chasse aux voix par la voie des urnes.
Est-ce cette échéance qui pousse les acteurs politiques à opter pour la stratégie du motus et bouche cousue ? Étant un ami qui ne trahit pas renseigne la sagesse populaire, le silence est une des armes politiques du « fermier » de Kingakati et de Kashamata. Ça lui sert au moins d’armure pour ne pas dévoiler ses intentions et ses sentiments.
Résultat, à quelques encablures de la fin du quinquennat, l’énigme JKK demeure l’inconnue de l’équation politique rd congolaise. Il est vrai que tel un couteau à double tranchant, le silence n’a pas été qu’un atout pour Kabila-fils.
Dans un pays où le « qui ne dit mot consent » à la cote, être taiseux ou faire le taiseux-c'est selon- n’est pas toujours politiquement rentable. Bien au contraire. En plus du sempiternel contentieux social-talon d’Achille de tous les régimes, de Mobutu à Tshisekedi-Joseph Kabila a dû payer cash son silence qui sonnait auprès d’une frange importante de l’opinion publique kinoise au mieux comme une indifférence et, au pire, comme une déconnexion par rapport au réel.

Pendant qu’on continue à se perdre en conjectures sur les raisons du silence des acteurs politiques, la conjoncture charrie des sujets qui interpellent autant qu’ils convoquent la parole du personnel politique : la cherté de la vie, la rentrée scolaire, la résurgence de certaines épidémies, la recrudescence d’incendies. Bref, la dégradation du quotidien sur fond d’incertitude quant à la tenue d’élections à la date constitutionnellement prévue. Les opposants seraient-ils tétanisés par l’enjeu électoral ? Face au flottement qui se dessine, les acteurs politiques seraient-ils tous déjà dans le coup d’après… Le quinquennat ? À savoir des négociations ?
Si pour les tenants du pouvoir, le dicton selon lequel la bouche qui mange ne parle pas, les aspirants aux strapontins savent que trop parler peut tuer. Ceci devant expliquer cela. À moins qu’il s’agisse du calme qui précède la tempête


"Chronique d’une fraude électorale préparée en sept épisodes (Par Martin Fayulu Madidi) !
16 août 2023

= https://okapinews.net/politique/chronique-dune-fraude-electorale-preparee-en-sept-episodes-par-martin-fayulu-madidi/
Mercredi, 16 août 2023-Monsieur Tshisekedi est arrivé à la présidence de la République Démocratique du Congo par un coup d’état constitutionnel : Le »deal » passé entre le Président entrant et son prédécesseur n’est pas un mécanisme constitutionnel d’accession, d’exercice et de dévolution du pouvoir en RDC. Il est donc illégitime. Ainsi, pour M. Tshisekedi, deux questions existentielles se sont tout de suite imposées à lui : 1. Comment laver l’opprobre du deal qui souillait sa veste »présidentielle », et 2. comment s’assurer un deuxième mandat tout aussi frauduleux pour corriger le péché originel ?

Il fallait s’atteler à deux choses pour répondre à ces questions : (i) l’enrichissement rapide et sans cause ainsi que (ii) la planification de la fraude lors des élections de 2023.
L’enrichissement illicite est une question qui doit intéresser la justice et les enquêteurs comme ceux des Panama Papers. Dans cette chronique, nous allons nous limiter à la question de la planification de la fraude électorale.

Premier épisode : la nomination des juges de la Cour constitutionnelle le 17 juillet 2020
La Cour Constitutionnelle ayant la responsabilité de proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle et des élections législatives nationales, Monsieur Tshisekedi s’est précipité pour nommer, en violant la Constitution, des juges constitutionnels de son obédience. Ces nominations qui ont fait couler beaucoup d’encre, sans que les corrections y soient apportées, ont été en réalité le point de départ de la mise en place du dispositif de fraude électorale. Certains analystes affirment même que le »deal » avec le FCC a été sérieusement secoué par cet acte de défiance.


Chronique d’une fraude électorale préparée en sept épisodes (Par Martin Fayulu Madidi) !

Débat autour des chansons « Nini Tosali te » et « Lettre à Ya Tshitshi » : enfin la réaction de Martin Fayulu !
Mercredi, 16 août 2023-Monsieur Tshisekedi est arrivé à la présidence de la République Démocratique du Congo par un coup d’état constitutionnel : Le »deal » passé entre le Président entrant et son prédécesseur n’est pas un mécanisme constitutionnel d’accession, d’exercice et de dévolution du pouvoir en RDC. Il est donc illégitime. Ainsi, pour M. Tshisekedi, deux questions existentielles se sont tout de suite imposées à lui : 1. Comment laver l’opprobre du deal qui souillait sa veste »présidentielle », et 2. comment s’assurer un deuxième mandat tout aussi frauduleux pour corriger le péché originel ?
Il fallait s’atteler à deux choses pour répondre à ces questions : (i) l’enrichissement rapide et sans cause ainsi que (ii) la planification de la fraude lors des élections de 2023.
L’enrichissement illicite est une question qui doit intéresser la justice et les enquêteurs comme ceux des Panama Papers. Dans cette chronique, nous allons nous limiter à la question de la planification de la fraude électorale.

Premier épisode : la nomination des juges de la Cour constitutionnelle le 17 juillet 2020
La Cour Constitutionnelle ayant la responsabilité de proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle et des élections législatives nationales, Monsieur Tshisekedi s’est précipité pour nommer, en violant la Constitution, des juges constitutionnels de son obédience. Ces nominations qui ont fait couler beaucoup d’encre, sans que les corrections y soient apportées, ont été en réalité le point de départ de la mise en place du dispositif de fraude électorale. Certains analystes affirment même que le »deal » avec le FCC a été sérieusement secoué par cet acte de défiance.
Deuxième épisode : le 3 mai 2021, Monsieur Tshisekedi a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, avec restriction des libertés fondamentales.
L’armée et la police ont été dotées d’immenses pouvoirs pour anéantir les libertés fondamentales des habitants de ces deux provinces, victimes directes de l’agression rwando-ougandaise. Cette mesure a comme objectif la réduction du poids électoral du Nord-Kivu et de l’Ituri, deux provinces hostiles au gouvernement en place. Depuis, le renouvellement de cette mesure est devenue »robotique ».
Troisième épisode : Adoption le 04 juin 2021 de la proposition de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI par 336 députés sur les 337 qui ont pris part au vote. Loi promulguée le 03 juillet 2021.

Cette loi n’a pas fait l’objet de consensus ; elle a été le fruit d’une vaste corruption des députés. Elle a été contestée par une grande partie de la classe politique et de la société civile, y compris les deux grandes confessions religieuses (catholique et protestant). La CENI a été politisée à outrance : 6 membres de la majorité, 4 membres de l’opposition et 5 membres de la société civile dont le Président issu des confessions religieuses. A l’arrivée, Monsieur Tshisekedi a réussi à nommer tous les membres, et il n’y a donc aucun membre de l’opposition et de la résistance.

Débat autour des chansons « Nini Tosali te » et « Lettre à Ya Tshitshi » : enfin la réaction de Martin Fayulu !
Mercredi, 16 août 2023-Monsieur Tshisekedi est arrivé à la présidence de la République Démocratique du Congo par un coup d’état constitutionnel : Le »deal » passé entre le Président entrant et son prédécesseur n’est pas un mécanisme constitutionnel d’accession, d’exercice et de dévolution du pouvoir en RDC. Il est donc illégitime. Ainsi, pour M. Tshisekedi, deux questions existentielles se sont tout de suite imposées à lui : 1. Comment laver l’opprobre du deal qui souillait sa veste »présidentielle », et 2. comment s’assurer un deuxième mandat tout aussi frauduleux pour corriger le péché originel ?
Il fallait s’atteler à deux choses pour répondre à ces questions : (i) l’enrichissement rapide et sans cause ainsi que (ii) la planification de la fraude lors des élections de 2023.
L’enrichissement illicite est une question qui doit intéresser la justice et les enquêteurs comme ceux des Panama Papers. Dans cette chronique, nous allons nous limiter à la question de la planification de la fraude électorale.

Premier épisode : la nomination des juges de la Cour constitutionnelle le 17 juillet 2020
La Cour Constitutionnelle ayant la responsabilité de proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle et des élections législatives nationales, Monsieur Tshisekedi s’est précipité pour nommer, en violant la Constitution, des juges constitutionnels de son obédience. Ces nominations qui ont fait couler beaucoup d’encre, sans que les corrections y soient apportées, ont été en réalité le point de départ de la mise en place du dispositif de fraude électorale. Certains analystes affirment même que le »deal » avec le FCC a été sérieusement secoué par cet acte de défiance.

Deuxième épisode : le 3 mai 2021, Monsieur Tshisekedi a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, avec restriction des libertés fondamentales.
L’armée et la police ont été dotées d’immenses pouvoirs pour anéantir les libertés fondamentales des habitants de ces deux provinces, victimes directes de l’agression rwando-ougandaise. Cette mesure a comme objectif la réduction du poids électoral du Nord-Kivu et de l’Ituri, deux provinces hostiles au gouvernement en place. Depuis, le renouvellement de cette mesure est devenue »robotique ».

Troisième épisode : Adoption le 04 juin 2021 de la proposition de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI par 336 députés sur les 337 qui ont pris part au vote. Loi promulguée le 03 juillet 2021.
Cette loi n’a pas fait l’objet de consensus ; elle a été le fruit d’une vaste corruption des députés. Elle a été contestée par une grande partie de la classe politique et de la société civile, y compris les deux grandes confessions religieuses (catholique et protestant). La CENI a été politisée à outrance : 6 membres de la majorité, 4 membres de l’opposition et 5 membres de la société civile dont le Président issu des confessions religieuses. A l’arrivée, Monsieur Tshisekedi a réussi à nommer tous les membres, et il n’y a donc aucun membre de l’opposition et de la résistance.

Quatrième épisode : la création de l’Union Sacrée de la Nation le 06 décembre 2021
Lors de son message à la Nation le 23 octobre 2021, M. Tshisekedi a voulu créer un parti unique qu’il a appelé Union Sacrée de la Nation pour »la refondation de l’action gouvernementale autour des principes de participation à la gestion du pays ». Nous avons subi des pressions de certaines chancelleries occidentales pour y adhérer, mais nous n’avons pas cédé. Ainsi, la coalition USN est née le 06 décembre 2021 pour soi-disant »faire porter le grand projet de refondation du pays par l’ensemble des forces vives politiques et sociales que compte notre pays, au sein d’une Union Sacrée de la Nation ». En réalité, il s’agissait de la constitution de la machine politique devant accompagner le projet de fraude électorale. Ses membres bénéficiant, en retour, des largesses des nouveaux maitres des lieux (4X4 de luxe Palissade, indemnités de 21.000 dollars par mois…).

Cinquième épisode : loi électorale du 29 juin 2022 consacrant le vote semi-électronique et n’acceptant pas la proclamation des résultats bureau par bureau.
La Commission électorale, étant entre les mains de la famille politique de Monsieur Tshisekedi, a élaboré un projet de loi électorale comportant les germes de la tricherie, notamment dans son article 47 alinéa 3 qui dispose que : »le vote semi-électronique combine l’utilisation du bulletin papier sécurisé et le comptage manuel en même temps avec un dispositif électronique de prise en charge du processus de vote, d’agrégation et de transmission des résultats ».
Cette disposition permet aux membres du parti au pouvoir d’envoyer les résultats des bureaux fictifs au serveur central sans encombre. L’on se souviendra qu’en 2018, la CENI de l’époque n’a pas attendu la fin de compilation pour proclamer les résultats ; elle a fabriqué ses propres résultats. Tout aussi dangereux, l’alinéa 5 de l’article 47 qui précise : ‘‘En cas de divergence de résultats issus du dépouillement manuel et ceux du dispositif électronique, la Commission électorale nationale indépendante procède aux investigations et à la correction de l’erreur au niveau du centre local de compilation des résultats. Un procès-verbal est élaboré à cet effet et signé par les membres du Centre local de compilation instruits par la Commission électorale nationale indépendante et les témoins des candidats présents ».
La CENI n’est pas impartiale. Elle est l’instrument par excellence de l’opérationnalisation de la fraude en faveur de M. Tshisekedi et l’expérience de 2018 prouve qu’on ne peut pas faire confiance à une CENI impartiale sur cette question.

Sixième épisode : l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs comme moyen de créer des électeurs fictifs que l’on utilisera pour gonfler les votes en faveur de Monsieur Tshisekedi et des membres de l’Union sacrée de la nation.
Tout le monde s’accorde à reconnaitre que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs s’est déroulée dans une opacité totale. Les questions pertinentes posées au bureau de la CENI par la Mission d’observation électorale CENCO-ECC et par nous-mêmes sont demeurées sans réponses.
De plus, la CENI n’a pas voulu soumettre le fichier électoral à un audit externe par un cabinet indépendant dont l’expertise est avérée.

Dans sa synthèse du rapport d’audit du fichier électoral de 2018, l’OIF mentionne ceci : »un fichier électoral inclusif, exhaustif et actualisé mais perfectible et donc nécessitant des améliorations ayant fait l’objet de recommandations à court et moyen terme en vue, notamment, de son affichage provisoire pour permettre d’aboutir à des listes électorales définitives, conformément à la loi ». Le rapport indique les forces et les faiblesses constatés d’après les analyses des auditeurs.
Le rapport précise que »sur un total de 46,862,423 électeurs initialement enrôlés, 6,837,526 ont été radiés du fichier national par la CENI dans le cadre d’importantes opérations d’épurement des listes ». La mission soutient que »si 77% des électeurs ont les empreintes de leurs dix doigts enregistrés dans la base de données, 6% ont enregistré des données partielles entre 1 et 9 doigts et 16,6% ont été enregistrés sans empreintes… Cependant, ce point fait l’objet d’une réelle préoccupation. C’est pourquoi la mission de l’OIF préconise à court terme des investigations approfondies pour cerner ces difficultés et envisager, le cas échéant, des solutions en vue de les surmonter et d’asseoir la fiabilité du fichier électoral ».

Mais le soi-disant audit fait par les 5 amis de Monsieur Kadima est simplement détruit par la mauvaise qualité et la superficialité de son rapport. Sans apporter d’éléments probants sur toutes les questions susceptibles de restaurer la confiance des parties prenantes, l’équipe d’audit aboutit à des conclusions qu’elle ne peut justifier. Elle soutient, par exemple, que »la CENI a fait d’énormes progrès dans la mise en place d’un système technique robuste capable de produire un fichier électoral crédible et fiable. Pourtant, le cycle de la méfiance semble difficile à briser. Bien que la loi ne l’exige pas, la CENI pourrait mettre les listes électorales à la disposition des candidats à la présidentielle, sous forme expurgée et en version électronique ». Cette affirmation n’a pas de sens dans la mesure où la loi portant identification et enrôlement des électeurs ainsi que la loi électorale règlent clairement cette question respectivement dans l’article 39 et 8.
L’équipe d’audit affirme par ailleurs qu’elle a eu une réunion avec l’ECiDé, en même temps que LGD et ENVOL. Ce qui est totalement faux car aucun représentant de l’ECiDé n’a rencontré les membres de l’équipe !

Une grande question se pose sur la sincérité des informations données par M. Kadima. En effet, la CENI a publié l’appel d’offre de l’audit le 9 mai et elle l’a clôturé le 11 mai. Le bureau de la CENI s’est réuni le 13 mai pour examiner les 200 dossiers de candidature reçus dans l’espace de 48 heures avant de sélectionner l’équipe d’audit. Le 15 mai à 14H30′, la CENI a communiqué les noms des 5 experts retenus et à 15H30′, il y a eu réunion des experts dont une Sud-africaine et un Malawite qui se trouvent miraculeusement à Kinshasa ce même jour. Le calendrier mentionne que le 16 et le 17 mai, les experts ont rencontré certaines parties prenantes. Cela veut tout simplement dire que l’examen du fichier s’est fait pendant trois jours (18, 19 et 20 mai) car les conclusions ont été présentées le 21 mai à l’hôtel Béatrice. En d’autres termes, les 5 experts n’ont eu que 3 jours seulement pour examiner les éléments suivants : le cadre juridique et réglementaire ; la logistique et les kits d’identification ; l’analyse des données collectées ; la sécurité des serveurs et des données ; et tant d’autres éléments de contrôle sans compter la rédaction du rapport lui-même.
Des lacunes criantes sont à soulever, par exemple nulle part dans le rapport on donne le chiffre initial d’enrôlés.
Alors, si la CENI n’a rien à cacher à propos du fichier électoral, pourquoi n-a-t-elle pas accepté la proposition des 4 candidats présidents de la République de faire faire l’audit indépendant concomitamment aux autres activités inscrites dans le calendrier de la CENI ?
Nous ne pouvons pas accompagner M. Felix Tshisekedi dans son plan de fraude électorale.

Septième épisode : Illusion de la »normalité », entretien de l’insécurité et des milices privées et propagation de la peur dans la société
Pendant près de cinq ans, le pouvoir de M. Tshisekedi s’est distingué par une illusion de normalité, en affirmant qu’en dehors du Kivu et de l’Ituri, tout va bien et les institutions de la république fonctionnent normalement. Il n’y aurait que quelques »voyous », »haineux », »sorciers » et tribalistes qui refusent de reconnaître les progrès en cours.

Ce qui est malheureux, c’est que les Congolais voient bien que rien ne va dans le pays, mais nous sommes distraits par des futilités et nous préférons faire semblant, nous fermons les yeux face à l’insécurité généralisée dans le pays, les violences diverses des milices privées entretenues par le pouvoir en place qui sèment la terreur sur les routes de Kinshasa, s’arment de machettes pour perturber les manifestations de l’opposition et de la résistance. Ces milices privées se positionnent devant les résidences des acteurs politiques et sont payées comme agents de renseignements de l’Etat. Elles travaillent en intelligence avec la police et ont pour mission de distiller la peur dans la société et de mater toute contestation électorale qui ne leur serait pas favorable.
Face à un tel agencement, construit pour perpétuer l’illusion démocratique dans notre pays, nous avons décidé de dire NON à cette vaste escroquerie, comme l’exige l’article 64 de notre Constitution. Nous nous en tenons au Pacte Républicain de Sun-City et nous exigeons des élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées.
Fait à Kinshasa, le 03 août 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1471769/politique/en-rdc-martin-fayulu-fait-cavalier-seul-dans-la-derniere-ligne-droite/



"L’opposition dénonce une mise en place en gestation dans la magistrature « pour préparer un hold-up électoral » - 25.08.2023
= https://okapinews.net/politique/lopposition-denonce-une-mise-en-place-en-gestation-dans-la-magistrature-pour-preparer-un-hold-up-electoral/
Vendredi, 25 août 2023-L’opposition politique accuse le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et le président de la cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta de préparer une mise en place dans la magistrature pour tricher aux élections.

Des sources dignes de foi, dit Me Jeannot Lompempe du Front Commun pour le Congo, laissent entendre effectivement que Félix-Antoine Tshisekedi avait donné des instructions claires à Kamuleta d’apprêter une mise en place des nouveaux magistrats en perspectives des élections générales de décembre prochain.
Selon cet acteur Politique, le président de la cour constitutionnelle a déjà bouclé ce travail et ladite mise en place se trouve déjà sur la table du président de la République en attente d’une ordonnance.
À en croire ce haut cadre de la famille politique de Joseph Kabila, Tshisekedi reste déterminer et engager dans une démarche visant à tout prix à se doter une majorité forte dans la prochaine Assemblée nationale.
« Dans le cadre d’un processus électoral bâclé, biaisé et truqué, Monsieur Tshisekedi prépare une tricherie selon les informations en notre possession. Il s’agit de la mise en place que de quelques magistrats dans l’idée de matérialiser la fraude électorale. L’opposition politique suit de près cette situation… », A-t-il dénoncé avec insistance.

"La RDC, 6 mois avant les élections générales du 20 décembre 2023 : Un colosse aux pieds d’argile? - 19-07-2023
= https://www.europarl.europa.eu/thinktank/en/document/EPRS_BRI(2023)751391

"En RDC, HRW dénonce la « répression »contre l’opposition - 22.08.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1475350/politique/en-rdc-hrw-denonce-la-repressioncontre-lopposition/
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/08/25/en-rdc-climat-tendu-pour-les-opposants-a-quatre-mois-des-elections-generales_6186538_3212.html
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230823-rdc-l-ong-human-rights-watch-d%C3%A9nonce-la-r%C3%A9pression-et-les-intimidations-subies-par-l-opposition

"RDC : les stratégies divergentes d'une opposition fragmentée - 31.07.2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-strategies-divergentes-dune-opposition-fragmentee/

"RDC : passes d'armes entre Tshisekedi, la CENI, l'opposition et l'Église - 26/06/2023
= https://fr.africanews.com/amp/2023/06/26/rdc-passes-darmes-entre-tshisekedi-la-ceni-lopposition-et-leglise/

"DOSSIER
RDC : Election présidentielle 2023

= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-election-presidentielle-2023


"RDC-politique : « l’opposition n’est pas prête à se présenter aux élections », Anne-Marie Makombo -08.06.2023
= https://actualite.cd/2023/06/08/rdc-politique-lopposition-nest-pas-prete-se-presenter-aux-elections-anne-marie-makombo

= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/06/19/rdc-a-six-mois-des-elections-l-opposition-considere-que-le-fichier-electoral-est-fantaisiste_6178253_3212.html
= https://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-les-candidats-et-les-ambitions-se-devoilent/
= https://www.congoindependant.com/rdc-elections-12-2023-voici-le-parfait-candidat-president/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Empty Re: OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

Message  ndonzwau 15/9/2023, 4:34 pm

ÇA SEMBLE SE CORSER DU COTÉ DE MARTIN FAYULU PRIS AU PIEGE DE SA PROPRE STRATÉGIE DANS LA DERNIÈRE LIGNE VERS LE DÉPÔT DES CANDIDATURES !


"Bagarre à Faden House : l’étau se resserre autour de Martin Fayulu - 13.09.2023
= https://actu7.cd/2023/09/12/bagarre-a-faden-house-letau-se-resserre-autour-de-martin-fayulu/

"
"

"Présidentielle en RDC : y aller ou pas ? Le dilemme de l’opposition - 14.09.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1482840/politique/presidentielle-en-rdc-y-aller-ou-pas-le-dilemme-de-lopposition/


"Prince Epenge : « Nos partenaires nous mettent la pression pour déposer nos candidatures » - 16.09.2023
= https://topcongo.live/articles/nos-partenaires-nous-mettent-la-pression-pour-deposer-nos-candidatures-epenge

"

"RDC: pour Fayulu, la décision de ne pas déposer sa candidature ne doit pas être prise pour un “boycott - 19.06.2023
= https://actualite.cd/2023/06/19/rdc-pour-fayulu-la-decision-de-ne-pas-deposer-sa-candidature-ne-doit-pas-etre-prise-pour

= https://actualite.cd/2023/06/20/caricature-fayulu-lepreuve-comment-convaincre-les-candidats-de-lecide-ne-pas-deposer
= https://actualite.cd/2023/07/01/rdc-pour-fayulu-toutes-les-structures-qui-interviennent-dans-le-circuit-des-operations








}color=indigo]Compatriotiquement![/color]


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Empty Re: OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

Message  ndonzwau 23/9/2023, 12:48 pm

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"Kinshasa : Ensemble pour la République lance une campagne d’éducation civique et électorale - 22/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/22/actualite/politique/kinshasa-ensemble-pour-la-republique-lance-une-campagne-deducation

OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? 20210808001653201857-thumbnail_WhatsApp_Image_2021-08-07_at_16.49.42
Le député Gratien de Saint Nicolas Iracan, élu de la province de l’Ituri. Radio Okapi/Ph Michel Kifinda.

Le parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a lancé, jeudi 21 septembre, une vaste campagne d’éducation civique et électorale dénommée « Marathon vers la victoire ». Ce lancement a eu lieu au cours d’une conférence de presse tenue au siège de ce parti à Kinshasa.

Cette campagne intervient à 90 jours de la tenue des élections présidentielle et législatives nationales.
Elle a pour objectif d’éduquer la population à un vote utile qui dotera la RDC des institutions fortes capables d’apporter le changement souhaité.
Par ailleurs, le parti de Moïse Katumbi dénonce « le maintien de l’état de siège » sur une partie de la RDC.
Selon Gratien Iracan, cadre du parti Ensemble pour la République et député national, le maintien de l’état de siège « ressemblerait à une stratégie pour exclure du vote les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, afin de réduire sensiblement l’électorat de l’Est ».
Il plaide aussi pour la convocation en urgence du Premier ministre à l’Assemblée nationale pour répondre à son interpellation sur le "massacre de Goma" (Nord-Kivu), perpétré par des forces de l’ordre le 30 août dernier.

"Lualaba : Katumbi tient à conquérir l’électorat de la République en comptant sur une population réellement mobilisée - 22.09.2023
= https://ouragan.cd/2023/09/lualaba-katumbi-en-intelligence-avec-son-peuple
Journée populaire pour Moïse Katumbi Chapwe dans les territoires de Dilolo et Kapanga dans la province katangaise du Lualaba. Le ténor de l’opposition jauge le terrain en prélude des échéances électorales qui se profilent. Pas question de perdre un seul instant à ne rien faire, car le temps presse.

Katumbi tient à conquérir l’électorat de la République en comptant sur une population réellement mobilisée. En une journée, le président d’Ensemble pour la République a conquis deux de cinq territoires de la riche province du Lualaba. À bien observer les marrées humaines qui se sont déchaînées pour accueillir l’ancien gouverneur du Katanga, le peuple attend beaucoup de lui. Sa caravane de redynamisation politique ne semble aucunement rencontrer d’écueils. L’homme est perçu dans une conception providentielle comme solutionneur des crises politiques et sociales accumulées dans cette partie de la République démocratique du Congo depuis des lustres.
À son arrivée à Dilolo, le peuple rassemblé a scandé en chœur le générique retour au pays du vénérable fils du Katanga. “Beaucoup pensaient que vous n’alliez plus revenir ! Vous voilà enfin ! Nous savions qu’un jour, on se rencontrerait. Même si aujourd’hui on vous maltraite, vos bienfaits ne peuvent être si vite oubliés. Vos détracteurs avaient oublié qu’un jour, vous reviendriez sur la Terre de vos ancêtres”. Chanson reprise par la foule de Kapanga, commune rurale de plus de 80 000 électeurs.

Le Lualaba reprend espoir
Comme dans la province de l’Équateur et l’ex-Bandundu, Katumbi est de tous les espoirs. Ici (Lualaba), le peuple a plus l’impression de ne pas du tout jouir des richesses dont disposent ses terres. Pourtant, c’est la première province pourvoyeuse de minerais rares aux grandes multinationales occidentales. Même si Katumbi n’y a pas fait allusion, la population, elle, a tout livré à la délégation de son leader. Dans cette région du Congo profond, la pauvreté bat son plein et les conflits fonciers prolifèrent. Katumbi qui rappelle à chacune de ses étapes de son safari politique la priorité de redynamisation de son parti politique, de resserrement d’alliance avec sa population et d’inventaire des besoins de campagne électorale, se montre chaque fois très attentif aux doléances des administrés. Selon un notable local, le Lualaba avec ses cinq territoires : Mutshatsha, Lubudi, Dilolo, Sandoa et Kapanga, semble avoir déjà fait son choix.


"Présidentielle 2023 : 5 candidatures déposées, 24 formulaires  retirés - 23.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127332_presidentielle_2023_5_candidatures_deposees_24_formulaires_retires.html
A 11 jours de la fin du dépôt des candidatures à la présidentielle du 20 décembre 2023, 5 candidatures ont été déposées à la commission électorale nationale indépendante (CENIi). Il s'agit de celles d'Augustin Matata Ponyo, Constant Mutamba, Rex Kazadi, Radjabho Tebabho et Jo Sekimonyo Mutabazi.

La porte-parole de la CENI, Patricia Nseya, a annoncé, le vendredi 22 septembre, que 24 autres dossiers de candidature ont été retirés, à 11 jours de la fin du dépôt. "Je demande à tous les candidats à l'élection présidentielle de déposer leurs candidatures à temps, plutôt qu'attendre le dernier jour", a déclaré la porte-parole de la CENI, pour des raisons d'ordre.
Parmi les candidats déclarés à la présidentielle qui n'ont pas encore déposé leurs dossiers à la CENI figurent Franck Diongo Shamba, Bernadette Tokwaulu Aena, Marie-Josée Ifoku, Jean-Claude Baende, Delly Sessanga, Moïse Katumbi, Corneille Naanga, Félix Tshisekedi...


"Agression rwandaise : et quid du « retrait accéléré » des agresseurs rwandais - 21.09.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/09/et-quid-du-retrait-accelere-des-agresseurs-rwandais/
Du haut de la tribune des Nations-Unies, Félix-Antoine Tshisekedi s’est prononcé pour un retrait accéléré de la MONUSCO. Pour ne pas prêter le flanc à la moindre ambiguïté dans la lecture de l’option de Kinshasa, le Président a même fixé un deadline: fin décembre 2023. C’est-à-dire dans trois petits mois.

Dans ce pays au consensus rare, le départ des casques bleus de l’ONU est l’un des rares sujets sur lesquels une quasi- unanimité se dégage. Souverainisme chevillé au corps et au cœur en bandoulière, les Congolais sont d’autant plus enclins à se déterminer comme Etat adulte que le contingent onusien (MONUC-MONUSCO) ne paraît pas avoir réussi sa mission un quart de siècle après son déploiement. Les massacres des populations rd congolaises dans l’Est n’ont jamais cessé. Ironie du sort, ce sont les experts de l’ONU qui constatent et documentent les violations à répétition de l’intégrité territoriale de la RDC par l’armée rwandaise. Sans suite. Par son inaction, la MONUSCO a même réussi l’exploit de fédérer les Congolais sur l’impératif de son retrait.
Reste qu’une chose est de demander, voire d’exiger le départ en procédure d’urgence du contingent onusien, une autre est de s’assurer que le vide ainsi crée sera comblé tout aussi rapidement. Car, s’il est de bon ton de relever l’inefficacité sur plusieurs plans de la MONUSCO, il ne faudrait cependant pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Dans ce pays-continent où le maillage territorial, administratif, logistique est fort limité, c’est un euphémisme, l’intendance de la mastodonte onusienne pallie les insuffisances de l’Etat. Surtout dans l’Est de la RDC.
En plus, le retrait accéléré de la MONUSCO ne devrait donc pas occulter le vrai défi des Congolais. A savoir laver l’affront au front que constitue l’occupation des pans du territoire national par l’Armée rwandaise. Pas seulement. Le départ des casques bleus ne devrait donc pas être l’arbre qui cache la forêt.

Pendant près d’une demi-heure de grand oral, les Congolais meurtris par l’agression ont tout entendu de la bouche de leur Président. Sauf…la libération voulue « accélérée » de Bunagana, Masisi et Rutshuru de l’emprise du Rwanda et de ses supplétifs du M23. Inquiétant au crépuscule du quinquennat et à trois mois des élections générales.


"Altercations autour de la résidence de Joseph Kabila à GLM : une partie de la clôture incendiée ce vendredi soir ! - 23.09.2023
= https://www.opinion-info.cd/societe/2023/09/22/altercations-autour-de-la-residence-de-jkabila-glm-une-partie-de-la-cloture
Les altercations autour de la résidence de Joseph Kabila à GLM, l'opposant à quelques caciques du régime en place s'accentuent à petit feu. Quelques témoins oculaires renseignent qu'une partie de GLM a été réduite en cendres, dans la soirée de ce vendredi 22 septembre 2023.-

"Cherchant à s’emparer des terrains vers le fleuve Congo, quelques dignitaires du régime Tshisekedi ont mis le feu sur la clôture de la résidence de l’ex-président Joseph Kabila. La Monusco est intervenue pour éteindre le feu", rapportent ces sources dignes de foi.
Ces altercations ont vu le jour en début de ce mois de septembre. Adam Shemishi, conseiller en communication de Marie Olive Lembe Kabila, avait signalé qu'au niveau des institutions du pays, certaines personnalités ont acheté à proximité de la résidence de Joseph Kabila à GLM.
"Maintenant, comme ils sont en train de faire des travaux de construction de leurs nouvelles résidences, ils sont en train de vouloir casser le mur de séparation de la concession du sénateur à vie Joseph Kabila dans l’idée de faire passer une route en pleine résidence de Joseph Kabila qui va donner accès à leurs nouvelles concessions qui se trouvent de l’autre côté de la résidence de Kabila", avait-il conclu.


"RDC: Ensemble pour la République lance le « marathon 90 jours pour une victoire aux élections »- 23.09.2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/09/23/rdc-ensemble-pour-la-republique-lance-le-marathon-90-jours-pour-une-victoire-aux
Le député Gratien de Saint-Nicolas Iracan a annoncé, jeudi 21 septembre, le « marathon 90 jours pour une victoire aux élections ». Ceci traduit, d'après lui, la volonté ferme du parti de Moïse Katumbi à rafler la magistrature suprême et d’importants sièges au Parlement.
« Nous avons lancé la campagne marathon vers la victoire de 90 jours pour sensibiliser la population à la conscience de choix. La population a assez souffert, il y a des massacres, il n’y a pas de bonne gouvernance au pays. Nous offrons par ce marathon, la possibilité aux citoyens des éléments pour mûrir le choix. Plus de 99% de Congolais veulent le changement, alors, investissez-vous pour l’avoir. Nous mobilisons pour un vote massif et une surveillance électorale accrue surtout le jour du scrutin. Il faut accepter de souffrir pendant un jour en surveillant le processus au lieu de subir la souffrance accrue pendant 5 ans », a expliqué le député Gratien de Saint-Nicolas Iracan.
Pour ce délégué général du parti de Moïse Katumbi, le pays va mal, il faut une alternative crédible susceptible de sortir le pays du gouffre.
« Nous faisons face à l’économie qui met le pays dans le chaos, la gouvernance du régime de Félix Tshisekedi laisse à désirer, aucune recommandation de l’opposition à l’Assemblée nationale n’a jamais été respectée. Il vous souviendra que depuis le 29 septembre 2021, l’Assemblée nationale a fait une résolution après concertation avec les experts de la police et de l’armée de pouvoir lever avec effet immédiat l’état de siège, malheureusement, il se fait que le pouvoir continue à maintenir cette mesure pour des raisons obscures. Face à tout ceci et bien d’autres qu’on a pas cité ici, il est temps que le peuple se décide pour faire bouger les choses », explique ce haut représentant du parti de Moïse Katumbi dans la grande orientale.

Il a touché à toutes les questions brûlantes de l’actualité. Au sujet du massacre du 30 août à Goma, par exemple, ce collaborateur de Moïse Katumbi estime que « le gouvernement de la République a toute la responsabilité de tout ce qui s’est passé dans la ville de Goma et le peuple devra en tenir toutes les conséquences aux élections à venir en accentuant les pressions sur chacun d’élus notamment ceux du grand Kivu ».


"Législatives nationales en RDC: sur 252 requêtes déposées à la Cour constitutionnelle,seules 141 ont été jugées recevables et fondées - 23.09.2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/09/23/legislatives-nationales-en-rdc-sur-252-requetes-deposees-la-cour-constitutionnelle
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié la liste définitive des candidats pour les élections législatives nationales de décembre 2023. Cette publication fait suite aux arrêts de la Cour constitutionnelle consécutifs aux recours en contestation de la décision du 10 août portant publication de la liste provisoire des candidatures déclarées recevables et irrecevables.
" Au total, 252 requêtes ont été déposées auprès de la Cour constitutionnelle. Après le traitement, 141 ont été jugées recevables et fondées, 43 recevables et non fondées et 68 irrecevables. Par conséquent, la CENI prend acte des arrêts sus-évoqués et rend publique la décision n°106/CENI/AP/ 2023 du 22 septembre 2023 portant publication de la liste définitive des candidatures à l'élection des députés nationaux ", renseigne la  CENI dans un communiqué publié vendredi 22 septembre.

Sur les requêtes jugées recevables et fondées, la Cour constitutionnelle a ordonné l'enregistrement des partis et regroupements politiques ci-après sur la liste des partis et regroupements politiques comme ayant atteint le seuil de recevabilité : Alliance des Congolais pour la Renaissance (ACRN) ; Amour  du prochain et de la patrie Congo (APPC) ; Front Patriote 2023 (FP) ; Nouvelle Génération Consciente (NOGECO). 
D'après la Centrale électorale, les listes définitives ainsi publiées par voie de presse sont affichées aux antennes du ressort de chaque circonscription électorale et sont disponibles sur le site web www.ceni.cd. 
La CENI rappelle aux médias, aux candidats indépendants, aux partis ainsi qu'aux regroupements politiques que conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, la campagne électorale est prévue du 19 novembre au 18 décembre 2023.
La liste définitive des candidats députés nationaux devrait intervenir durant la période comprise entre le 5 et 10 septembre 2023. La CENI avait justifié ce retard par le nombre élevé des candidatures qui a fait en sorte que la justice prenne beaucoup de temps lors de l'examen du contentieux. Lors des rencontres des cadres de concertation, Dénis Kadima avait rassuré que ce retard ne va pas impacter négativement le calendrier des activités de son institution.


"Crise sécuritaire dans l’Est : la RDC prête à en découdre avec le Rwanda - 20.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127197_crise_securitaire_dans_l_est_la_rdc_prete_a_en_decoudre_avec_le_rwanda.html
Le Président de la République Félix Tshisekedi a, une nouvelle fois, accusé son homologue rwandais Paul Kagame d’être à la base de l’insécurité dans la région des Grands lacs. Tout en fustigeant la politique rwandaise consistant à utiliser le génocide comme prétexte pour dominer la région des Grands lacs et piller les ressources de la RDC, le Chef de l’Etat se dit prêt à faire face à toute menace venant de son voisin.

"La RDC renforce ses capacités. Nous sommes prêts à faire face à toute menace provenant du Rwanda. La défense de notre pays est notre priorité, et tous les scénarios sont envisagés pour assurer la paix en RDC," a soutenu le Président congolais au cours d’un face-à-face le mardi 19 septembre avec la presse en marge de la 78e Assemblée générale des Nations-Unies.
Le Président de la République s'est également félicité pour la décision récente des États-Unis de mettre fin à leur coopération militaire avec le pays de mille collines que Kinshasa accuse de soutenir les rebelles du M23. A propos de ces derniers, Félix Tshisekedi a réitéré la position de Kinshasa refusant toute négociation avec les rebelles du M23 qu’il qualifie de « criminels ».
"Le M23 est un regroupement de criminels qui, avec la bénédiction de Paul Kagame, perpétue des actes criminels. Nous ne dialoguerons jamais avec eux. Ils doivent répondre de leurs atrocités, et j'espère que la justice internationale prendra des mesures à cet égard," a-t-il souligné.
Pendant ce temps, les rebelles continuent à gérer les zones riches en minerais qu’ils occupent dans l’Est du pays foulant aux pieds les déclarations allant dans le sens de leur retrait du sol congolais. Ils se sont d’ailleurs lancés dans une opération de séduction auprès des populations locales.


"Elections: les partis politiques s’apprêtent à former leurs témoins - 18 septembre 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/09/18/elections-les-partis-politiques-sappretent-a-former-leurs-temoins/
A quelques mois de la tenue des élections  générales  en [url=https://www.radiookapi.net/2023/09/09/actualite/politique/presidentielle-2023-le-depot-des-candidatures-debute-ce-samedi#:~:text=Les candidats ou leurs mandataires,que leurs candidatures soient retenues.]RDC[/url], certains partis Politiques doutent encore de la crédibilité des résultats  du scrutin de 2023. De ce fait, ils envisagent  déployer leurs témoins au sein des bureaux de vote le 20 décembre 2023. Ils ont pour mission d’assurer la surveillance des élections. Ainsi , les témoins doivent  être formés sur leur rôle en vue d’éviter la confusion. Au sein de partis politiques  où  nous sommes passés ce lundi 18 septembre, l’heure est aux préparatifs de l’organisation des formations des témoins.

Par exemple,   Ensemble  pour la république, un parti politique d’opposition, compte aligner  10.000 témoins. Et pour une bonne efficacité de ces derniers, ce politique se prépare à organiser dans un bref délai une formation  des témoins. Déjà ce vendredi  15 septembre, c’était  la fin du dépôt des listes  de témoins, rapporte kayombo coordonnateur interfédéral d’Ensemble dans la ville de Lubumbashi.
 » j’étais  chargé de réceptionner les listes des témoins. Nous avons mis l’accent sur les chefs des sections. Nous attendons le mot d’ordre pour débuter la formation . Il ne suffit pas de les sélectionner. Il faut également les former correctement pour qu’ils nous rendent  un bon service le jour  des élections.  Dans la ville de Lubumbashi il y a 90 sites, et 2008 bureaux de vote. Quand nous multiplions par le nombre des témoins, doublons, nous irons jusqu’à 10.000 personnes  pour le compte du parti  Ensemble. « .
A lire aussi, https://magazinelaguardia.info/2023/08/09/rdc-que-cache-lengouement-des-candidatures-aux-elections/

L’UDPS attend la cartographie des bureaux de vote
Du côté de l’UDPS, parti au pouvoir, c’est l’étape de la sélection des témoins. Seules les personnes  qui rempliront les critères seront retenues. Ainsi, elles passeront par une formation à la fin de laquelle, elles obtiendront les accréditations de la CENI. Explique Adalbert Lulu premier vice-président de la fédération Lubumbashi 2 UDPS Tshisekedi.
« A notre niveau, nous sommes en train  de sélectionner les témoins. Nous ne voulons  pas que, quand ils iront  dans les bureaux de vote, qu’ils soient sources de problèmes. Mais nous voulons que les élections  se déroulent de manière pacifique. La sélection se fait sur la base d’un certain nombre de critères. Le niveau d’études, savoir lire et écrire. Ce qui leur permettra de faire le rapport à la fin. Il y a aussi la question d’éthique. Nous attendons que la CENI nous fournisse la cartographie des bureaux de vote. A ce moment, nous sauront l’effectif des candidats et les  témoins à aligner« .
Il faut retenir que la formation  des témoins est aussi une façon de prévenir les conflits post électoraux.


"Enrôlement des électeurs à Rutshuru, Masisi et Kwamouth : la CENI dit toujours attendre des garanties sécuritaires et fixe sa deadline en octobre - 22.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/22/enrolement-des-electeurs-rutshuru-masisi-et-kwamouth-la-ceni-dit-toujours-attendre-des
La Commission électorale nationale indépendante dit toujours attendre du gouvernement des assurances et garanties sécuritaires afin de lancer les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les territoires de Rutshuru, Masisi dans la province du Nord-Kivu et Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe.
Interrogé sur cette situation qui n'évolue pas à trois mois de la tenue des élections, Denis Kadima, président de la CENI, a rassuré que techniquement son institution est prête. À l'en croire, si jusqu'au mois d'octobre rien n’est fait, il sera difficile de récupérer les populations de cette partie du pays lors des prochaines élections.
« (…) Au niveau de la CENI, nous avons la volonté de leur permettre de s'enrôler afin de pouvoir voter mais aussi être des candidats. Mais le problème ne se trouve pas à notre niveau. Nous attendons voir la réaction du côté du gouvernement qui doit fournir d'efforts pour améliorer la situation sécuritaire », a déclaré Dénis Kadima devant l'assistance réunie vendredi 22 septembre au Palais du Peuple à l'occasion du cadre de concertation avec les composantes femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap.

Et de poursuivre :
« Sur le plan technique, il n'y a aucun problème du côté de la CENI, avec l'expérience accumulée, nous sommes en mesure de déployer nos équipes sur le terrain et terminer dans 10 à 14. Si les négociations se passent bien où on gagne la guerre, nous allons le faire. Mais évidemment, si nous arrivons au mois d'octobre, il deviendra difficile afin qu'ils puissent aussi voter mais nous suivons ça de près ».

Cette position exprimée par la CENI en fixant la deadline au mois d'octobre a aussi déjà été évoquée par Félix Tshisekedi à l'occasion de la visite à Kinshasa de son homologue Burundais Evariste Ndayishimye au mois d'août de l'année en cours.
Pour des raisons sécuritaires, l’opération d’enrôlement des électeurs n’a pas eu lieu dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth. Les populations habitant ces territoires ne sont pas toujours enrôlées à quelques mois de l’organisation des élections prévues en décembre 2023.
 

= https://www.radiookapi.net/2023/09/23/actualite/politique/new-york-felix-tshisekedi-et-antonio-guterres-echangent-sur-le


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Dernière édition par ndonzwau le 28/9/2023, 8:31 pm, édité 13 fois

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OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Empty Re: OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

Message  ndonzwau 28/9/2023, 2:30 pm


"Arrêt sur images : Katumbi à Matadi - 28/09/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/09/arret-sur-images-katumbi-a-matadi/

OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Shang-1

Matadi. Certains peuvent nier l’évidence : Moise Katumbi est populaire. Mais personne ne peut nier que le Candidat-President tient une firme olympique. Plus de 12kms de marché avec des pentes à 10% dans les collines de Matadi. Un exploit suivi par une population en liesse !

OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Shang-2


"Moïse Katumbi à la population de Matadi : "Je ne suis venu en campagne électorale, je suis là pour redynamiser mon parti politique  - 28.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127563_moise_katumbi_a_la_population_de_matadi_je_ne_suis_venu_en_campagne_electorale_je_suis_la_pour_redynamiser_mon_parti_politique.html

OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? WhatsApp-Image-2023-09-26-at-19.50.49-780x470

A Muanda et Boma, le président d’Ensemble pour la République a posé au public une série de questions sur la situation de la province, promettant de revenir avec des propositions concrètes pendant la campagne électorale…

Moïse Katumbi Chapwe est en train de réaliser une grande tournée dans plusieurs provinces du pays à quelques semaines des élections. Il n’est pas en campagne électorale mais il est, insiste-t-il, en tournée de redynamisation de sa formation politique, Ensemble pour la République. Accompagné à chaque étape d’une forte délégation des cadres du parti, Katumbi avait déjà fait le déplacement de Kabongo, Malemba-Nkulu, Manono dans le Haut-Lomami, avant de visiter Kashibwe, sa terre natale, dans le Haut-Katanga. Par la suite, il a pris son avion pour l’Equateur, se rendant notamment à Mbandaka, Makanza et Lukolela, avant de faire un saut sur le Kwilu où il a parlé avec sa base de Kikwit et de Bulungu, le fief de son directeur de cabinet Olivier Kamitatu. Et de repartir dans l’ex-Katanga, au Lualaba, où il a communié tout à tour avec ses partisans de Dilolo, Sandoa, Kasaji, Kapanga et Kisenge.
Partout où il a déjà foulé ses pieds, le leader d’Ensemble et candidat déclaré à la présidentielle de décembre a fait tabac, au regard des foules mobilisées par milliers pour lui réserver un accueil triomphal. Des partisans et sympathisants en liesse l’ont souvent contraint à des longues processions vers les lieux des meetings. Partout, il a eu le même discours: «Ce n’est pas encore la campagne électorale, je suis venu redynamiser mon parti afin de le mettre en ordre de bataille pour les élections à venir. Tenez-vous prêts! Je fais en même temps de l’itinérance pour avoir la cartographie complète de mon pays et bien connaître ses problèmes suivant la particularité de chaque province», a-t-il expliqué dans tous les territoires et villes visités.

Mardi 26 septembre, l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga a finalement rencontré sa base du Kongo Central après le rendez-vous manqué au mois de mai dernier, quand les autorités l’avaient empêché de se rendre dans cette province.
Le 23 mai 2023, le convoi de Katumbi est bloqué à Mitendi, à l’Ouest à Kinshasa, aux portes du Kongo Central où il doit se rendre pour une série d’activités dans le cadre de la redynamisation de son parti politique, Ensemble pour la République. Face à lui, une barrière policière disposée en travers de la Nationale n°1 pour lui interdire l’accès. Les choses ont changé.
La tournée dans le Kongo Central est effective depuis mardi. Porte d’entrée: la ville côtière de Muanda avant celle de Boma. Katumbi a pu y tenir coup sur coup des meetings devant plusieurs milliers de personnes, malgré le fait que sa visite a été programmée un jour ouvrable. A Muanda comme à Boma, son adresse a été interrompue par les chants de ses partisans, dont le principal est «Moïse, yo nde tozalaki kozela po Congo ebonga» -Moïse, c’est vous que nous attendions depuis pour changer le Congo.

Des solutions pendant la campagne
Dans son speech, il a fait la promesse de revenir lors de la campagne électorale afin de présenter un programme électoral qui proposera des solutions aux nombreux problèmes auxquels font face les villes de Muanda et Boma, entre autres le manque d’eau et d’électricité, le manque de routes et d’industries, alors-même que la province abrite le grand barrage d’Inga, produit du pétrole et du ciment.

OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Katumbi_moise_a_matadi_jpg_711_473_1

Katumbi a présenté aux militants d’Ensemble pour la République dans sa suite. Précisément, l’ex-star de TP Mazembe et des Léopards, Trésor Mputu Mabi; le député Mutombo, son haut représentant dans la région du grand Kasaï; les candidats du parti aux prochaines élections législatives et municipales à Muanda et Boma et Christian Mwando, son haut représentant dans la région du Grand Katanga.
Ce dernier a récemment expliqué le sens de cette tournée de Moïse Katumbi. «Notre objectif, c’est de finaliser l’implantation du parti. Cela fait longtemps que le président Moïse Katumbi Chapwe était interdit de circuler dans le pays, vous vous rappelez ce qui est arrivé lorsque nous avions voulu nous rendre au Kongo central depuis Kinshasa. Et puis, il y a eu toutes ces arrestations, le président était un peu bloqué», a-t-il dit aux confrères de Nyota TV, une télévision basée à Lubumbashi.

Avant de poursuivre: «Avant de commencer la campagne électorale, il était préférable que le président Katumbi puisse finaliser l’implantation du parti, fidéliser les troupes, étudier les défis logistiques auxquels nous serons confrontés, et mieux cerner les réalités du Congo profond afin d’adapter notre programme en fonction de ces réalités». Quant au choix des localités visitées, Mwando l’a justifié par le fait que Katumbi devait commencer par les provinces qu’il n’avait pas encore visitées depuis son retour au pays.
Mardi, Katumbi a donc rattrapé son retard au Kongo Central à travers les rencontres de Muanda et Boma, encadrées dans l’ordre et la discipline par la Police qu’il a félicitée au passage. Il a rendez-vous avec la ville portuaire de Matadi ce mercredi avant le grand retour dans la capitale.

" Katumbi à la population de Matadi : "Je ne suis venu en campagne électorale, je suis là pour redynamiser mon parti politique" - 28.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127563_moise_katumbi_a_la_population_de_matadi_je_ne_suis_venu_en_campagne_electorale_je_suis_la_pour_redynamiser_mon_parti_politique.html
Le président d’Ensemble pour la République poursuit sa tournée dans la province du Kongo-Central. Après l’étape de Boma et Moanda, Moïse Katumbi est arrivé à Matadi mercredi 27 septembre. A son arrivée, il a tenu un meeting populaire au terrain Biwewe de Matadi, chef-lieu de la province.

Dans son message, le leader d'Ensemble pour la République signifié à la population que sa visite n’est pas à confondre avec la campagne électorale.
"Je ne suis venu en campagne électorale, je suis là pour redynamiser mon parti politique. Je connais les problèmes qui vous dérangent, surtout le chômage des jeunes, mais il faut sanctionner le régime actuel”, a lancé, Moïse Katumbi.
Comme à Moanda et à Boma, le président d’Ensemble pour la République a demandé aux matadiens de bien garder leurs cartes d’électeur pour les élections qui arrivent dans peu de temps et surtout de veiller, le jour de vote, sur le dépouillement des bulletins de vote dans chaque bureau.
Après l'étape de Matadi, Moïse Katumbi s’est directement dirigé à Kimpese dans le territoire de Songololo pour poursuivre sa tournée avant de regagner Kinshasa.


"Katumbi enfin au Kongo Central, après les succès de l’Equateur, du Grand-Katanga, Haut-Lomami, Kwilu et Lualaba - 27.09.2023
= https://www.africanewsrdc.net/featured/katumbi-enfin-au-kongo-central-apres-les-succes-de-lequateur-du-grand-katanga-haut-lomami-kwilu-et-lualaba/
Katumbi a présenté aux militants d’Ensemble pour la République dans sa suite. Précisément, l’ex-star de TP Mazembe et des Léopards, Trésor Mputu Mabi; le député Mutombo, son haut représentant dans la région du grand Kasaï; les candidats du parti aux prochaines élections législatives et municipales à Muanda et Boma et Christian Mwando, son haut représentant dans la région du Grand Katanga.

Ce dernier a récemment expliqué le sens de cette tournée de Moïse Katumbi. «Notre objectif, c’est de finaliser l’implantation du parti. Cela fait longtemps que le président Moïse Katumbi Chapwe était interdit de circuler dans le pays, vous vous rappelez ce qui est arrivé lorsque nous avions voulu nous rendre au Kongo central depuis Kinshasa. Et puis, il y a eu toutes ces arrestations, le président était un peu bloqué», a-t-il dit aux confrères de Nyota TV, une télévision basée à Lubumbashi.
Avant de poursuivre: «Avant de commencer la campagne électorale, il était préférable que le président Katumbi puisse finaliser l’implantation du parti, fidéliser les troupes, étudier les défis logistiques auxquels nous serons confrontés, et mieux cerner les réalités du Congo profond afin d’adapter notre programme en fonction de ces réalités». Quant au choix des localités visitées, Mwando l’a justifié par le fait que Katumbi devait commencer par les provinces qu’il n’avait pas encore visitées depuis son retour au pays.

Mardi, Katumbi a donc rattrapé son retard au Kongo Central à travers les rencontres de Muanda et Boma, encadrées dans l’ordre et la discipline par la Police qu’il a félicitée au passage. Il a rendez-vous avec la ville portuaire de Matadi ce mercredi avant le grand retour dans la


"Présidentielle 2023: Moïse Katumbi promet de faire de Moanda, Monaco d’Afrique - 26 septembre 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/09/26/presidentielle-2023-moise-katumbi-promet-de-faire-de-moanda-monaco-dafrique.html/142029/amp/?fbclid=IwAR2VsaHbOb7fm-uA-ftTJLYeSpzDFubGNzb8Wj1s_CNAxcKvH-ONSW8UYeM_aem_Ad_UtFm2wEbNyWthp6B0CaNC5Brom2HuYo3cecOm6EZFGzXa73ejIoCys4DqJOQ-q1U
En tournée dans la province du Kongo-Central en marge de la redynamisation de son parti politique « Ensemble pour la République », l’ancien gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi a communié avec la population de la ville côtière de Moanda.
Lors de son allocution à deux mois de la tenue des élections présidentielle, législatives nationales, provinciales et municipales, Moïse Katumbi a fait la promesse de faire de Moanda, Monaco d’Afrique, une fois élu Président de la République, même s’il n’a pas encore déposé sa candidature.


Outre cette promesse, Katumbi a annoncé d’autres projets comme la stabilisation du taux de change; l’acquisition des bateaux de pêche; l’amélioration de la desserte en électricité et même l’extraction du pétrole.
« Muanda doit ressembler à Monaco. Le franc congolais dégringole alors que le salaire ne suit pas. Ici on doit avoir des bateaux de pêche. Le pétrole se trouve ici, mais la redevance ne suit pas. Le Kongo-Central est la capitale du courant. Il est aussi nanti de pétrole. La province ne peut pas être pauvre. Ça sera fini dans deux mois », a déclaré le président national d’Ensemble pour la République cité par nos confrères d’Ouragan.cd.
Moanda ou Muanda est une ville située sur la côte de l’océan Atlantique de la République démocratique du Congo à l’embouchure du fleuve Congo dans la province du Kongo-Central à 8 kilomètres au nord-ouest du petit port de Banana au sud-est de Point Kipundji.

Le terminal pétrolier de Moanda, composé de diverses plates-formes, de pipelines et d’un pétrolier permanent, se trouve au sud-ouest de Point Kipundji. À environ 100 km en amont de Muanda, sur la rive nord du fleuve Congo, se trouve la ville de Boma, le deuxième plus grand port de la RDC. La grande largeur et la profondeur du fleuve Congo permettent aux navires de mer d’atteindre Boma et le plus grand port, Matadi, malgré leur distance de la côte.
Parallèlement, Monaco, officiellement Principauté de Monaco, est un Etat souverain et indépendant situé sur la côte nord de la mer Méditerranée.
Pressenti candidat à la présidentielle, Moïse Katumbi n’a pas encore déposé sa candidature à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Certaines sources renseignent que le dépôt de sa candidature initialement prévu ce 30 septembre a été renvoyé à une date ultérieure.
= https://www.forumdesas.net/2023/09/presidentielle-2023-moise-katumbi-promet-de-faire-de-moanda-le-monaco-dafrique/


"Présidentielle 2023 : Moïse Katumbi tacle les « promesses non réalisées » de Tshisekedi à Moanda - 27.09.2023
= https://une.cd/presidentielle-2023-moise-katumbi-tacle-les-promesses-non-realisees-de-tshisekedi-a-moanda
Mardi 26 septembre, le président de l’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, a effectué une visite dans la province du Kongo-central, dans la partie ouest de la République démocratique du Congo.

La visite du candidat Président de la République a débuté dans la ville de Moanda. Le chairman a été accueilli par une marée humaine qui a fait le déplacement de la piste d’atterrissage de la ville. Dans son allocution, Moïse Katumbi a pointé du doigt les promesses non réalisées du Président Tshisekedi dans ce coin du pays.
« Muanda doit ressembler à Monaco. Le franc congolais dégringole alors que le salaire ne suit pas. Ici on doit avoir des bateaux de pêche. Le pétrole se trouve ici, mais la redevance ne suit pas. Le Kongo-Central est la capitale du courant. Il est aussi nanti de pétrole. La province ne peut pas être pauvre. Ça sera fini dans deux mois », a-t-il déclaré.

L’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, a également émis le vœu d’organiser la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) et le CHAN (Championnat d’Afrique des Nations) en République démocratique du Congo, une fois élu Président de la République.
Après Monda, Moïse Katumbi s’est rendu dans la ville voisine de Boma. Une foule immense a également répondu massivement à l’appel du parti Ensemble pour la République.
Dans le Kongo-central, comme dans les autres provinces où il est passé, Moïse Katumbi a prêché la redynamisation de son parti politique et sa vision du Congo, s’il est élu Président.


"Moïse Katumbi à Moanda : "la carte d’électeur que vous possédez est un fouet dont vous allez vous servir le jour du vote" - 27.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127530_moise_katumbi_a_moanda_la_carte_d_electeur_que_vous_possedez_est_un_fouet_dont_vous_allez_vous_servir_le_jour_du_vote-click-video.html
Le président du parti politique Ensemble pour la République et candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, Moïse Katumbi Chapwe a tenu son meeting populaire, ce mardi 26 septembre 2023 à Moanda, dans la province du Kongo-Central.
Devant une foule venue pour la circonstance dont les membres et cadres de son parti politique, le leader d'Ensemble pour la République a demandé à la population d’être jaloux de sa carte d’électeur et de s’en servir le jour du vote.


"La carte d’électeur que vous possédez est un fouet dont vous allez vous servir le jour du vote. Restez pendant longtemps dans les centres de vote jusqu’au dépouillement et à l’affichage des résultats", a-t-il insisté.
Moïse Katumbi a aussi déploré l’absence d’électricité dans la ville côtière, pourtant un terminal pétrolier.
À quelques mois des élections, Moïse Katumbi Chapwe a entamé une tournée à travers le pays pour redynamiser son parti. Après l’étape du Lualaba, l’opposant congolais est en tournée au Kongo-Central pour la même mission. Après son meeting, Katumbi et sa suite se sont engagés pour la ville de Boma où un autre meeting est prévu au terrain Biwewe dans la commune de Nzanza, ce mercredi 27 septembre 2023.


"Présidentielle 2023:Présidentielle 2023: " Les Congolais doivent retenir qu'aujourd'hui c'est le jour du changement, l'heure de la rupture avec le passé et du changement réel a sonné " (Franck Diongo) - 27.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127519_presidentielle_2023_presidentielle_2023_les_congolais_doivent_retenir_qu_aujourd_hui_c_est_le_jour_du_changement_l_heure_de_la_rupture_avec_le_passe_et_du_changement_reel_a_sonne_franck_diongo.html



"Hervé Diakiese, du Comité Laïc de coordination au porte-parole d’Ensemble pour la République de Katumbi - 27.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127528_herve_diakiese_du_comite_laic_de_coordination_au_porte_parole_d_ensemble_pour_la_republique_de_katumbi.html

OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Katumbi_moise_et_herve_diakiese_jpg_711_473_1
Maître Hervé Diakiese, l’un des collectifs des avocats dans l’affaire de l’assassinat de Chérubin Okende, et membre actif du Comité Laïc de coordination de l’Église catholique, a été désigné porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, de Moïse Katumbi, depuis ce mercredi 27 septembre 2023.

Il l’a confirmé ce jour à travers son compte Twitter, tout en remerciant Moïse Katumbi pour le choix porté sur sa personne.
Depuis quelques années, Maître Hervé Diakiese a démontré ses compétences avérées dans la défense des membres de la société civile et acteurs politiques.
Il remplace à ce poste, Chérubin Okende, assassiné à Kinshasa il y a près de deux mois par des inconnus.
Hervé Diakiese est avocat congolais, responsable d’un cabinet portant son nom, mais également inscrit au Barreau de Paris en France depuis janvier 2011.
Il a plusieurs expériences dans la vie politique en RDC. Il a été Secrétaire exécutif adjoint du gouvernement dans le Bas-Congo de mai 2007 – janv 2009 ; Coordonnateur du bureau de représentation provinciale du Bas-Congo
de la Commission Électorale Indépendante (CEI) en RDC de novembre 2004 à mai 2007 ; Observateur international (EISA) des élections en Tanzanie (2005)
Le nouveau porte-parole de Ensemble est détenteur d’un master 2 de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.



"RDC : Moïse Katumbi, l’opposant qui fait peur au président Félix Tshisekedi - 05.07.2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/07/05/rdc-moise-katumbi-l-opposant-qui-fait-peur-au-president-felix-tshisekedi_6180700_3212.html
A six mois de l’élection présidentielle, l’ancien gouverneur de la province du Katanga subit un harcèlement judiciaire de la part du pouvoir.

Moïse Katumbi salue ses partisans lors de son retour à Kinshasa le 6 novembre 2020, pour la première fois depuis cinq ans. ARSENE MPIANA / AFP

Si les chances d’un candidat à gagner une élection sont proportionnelles au harcèlement judiciaire dont lui ou son entourage sont l’objet, nul doute que Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la province du Katanga, le coffre-fort minier de la République démocratique du Congo (RDC), pourrait bien devenir le prochain président à l’issue du scrutin – à un tour – programmé pour le 20 décembre.
Le dernier épisode en date remonte au 30 mai. Ce jour-là, des militaires de la garde républicaine (rattachée à la présidence), accompagnés d’agents des services du renseignement militaire débarquent sur le tarmac de l’aéroport de N’Djili à Kinshasa et se saisissent de Salomon Idi Kalonda, bras droit de Moïse Katumbi depuis plus de vingt ans. Les deux hommes s’apprêtaient à grimper dans le jet privé qui devait les ramener à Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, fief et quartier général de l’ex-gouverneur depuis que l’ancienne province, grande comme l’Espagne, a été divisée en quatre unités administratives distinctes.
Lire aussi : En RDC, la tension monte entre pouvoir et opposition
« En arrêtant Salomon, personne ne doute que c’est Moïse [Katumbi] la cible », confie Hervé Diakiese, avocat spécialiste de la défense des droits humains et porte-parole du Comité laïc de coordination. « La procédure conduite par l’auditorat militaire s’articule autour de trois faits graves : intelligence avec le Rwanda, détention d’armes et désordre militaire », détaille l’avocat qui énumère les violations des droits constatées dans ce dossier : délai de garde à vue dépassé, perquisitions illégales, absence d’avocat pendant la garde à vue…

« Le dossier est vide. C’est clairement un message d’intimidation : “On peut arrêter qui on veut, quand on veut” », décrypte Olivier Kamitatu, directeur de cabinet du candidat à la présidentielle. Dans l’entourage de l’opposant, on se dit « convaincu que cette décision remonte jusqu’au président [Félix Tshisekedi, élu en 2019 et candidat à un second mandat]. »

Pas un « vrai » Congolais ?
Moïse Katumbi avait déjà connu des tourments judiciaires durant la présidence de Joseph Kabila (2001-2019), ancien allié devenu adversaire politique. Il avait dû s’exiler trois années pour échapper à une peine de prison prononcée dans le cadre d’une vaseuse affaire de spoliation immobilière, finalement annulée en cassation. « Cette fois, je crains qu’ils ne cherchent à le neutraliser rapidement grâce à un dossier monté de collusion avec une intelligence ennemie », s’inquiète Olivier Kamitatu.
« Intelligence avec l’ennemi », inutile de préciser, ces derniers temps, que le Rwanda se cache derrière ce chiffon rouge. Cela fait trente ans que ce minuscule voisin (90 fois moins grand que la RDC) dirigé d’une main de fer par Paul Kagame déstabilise l’est de l’ancien Zaïre et pille une partie de ses richesses minières. En novembre 2021, Kigali a réveillé une rébellion meurtrière, ensommeillée depuis dix ans, dans la région du Nord-Kivu, à l’extrême est de la RDC frontalier du Rwanda et de l’Ouganda. Le Mouvement du 23 mars (M23) a pris le contrôle d’une partie de la province, humiliant les forces armées congolaises (FARDC) et mettant la main sur des richesses minérales, notamment.
Lire aussi : En RDC, un front anti-Tshisekedi se dessine en vue de l’élection présidentielle de décembre

« On m’accuse de ne pas condamner les agissements du Rwanda dans notre pays, ce qui est totalement faux. Je dis et je répète que le Rwanda est l’agresseur de notre pays », se défend Moïse Katumbi. « Mais je dis également que le M23 prospère sur les ruines de l’Etat congolais », ajoute-t-il. L’ancien gouverneur, plus modéré que beaucoup d’autres, refuse de joindre sa voix à ceux qui, tout au long de propos incendiaires, amalgament sciemment la rébellion et son parrain rwandais à toute la communauté tutsi congolaise – au sein de laquelle, il est vrai, le M23 recrute. Un cocktail explosif dans ce pays mosaïque riche de quelque 250 groupes ethniques.
Derrière ces accusations se cache une attaque plus sournoise. Moïse Katumbi ne serait pas un « vrai » Congolais, insinuent ses détracteurs. « Ses accointances avec Kigali sont connues », nous glisse ainsi sous couvert de la confidence et guère de preuves un conseiller à la présidence congolaise. « Le fait que sa femme [Carine, mère de leurs cinq enfants] soit burundaise [belge d’origine burundaise, en réalité] n’est pas un atout dans l’est du pays, ajoute cette source.

Plusieurs atouts dans son jeu
Participant à cette campagne de dénigrement, une proposition de loi rédigée par un député de la majorité présidentielle semble avoir été taillée sur mesure pour barrer la route électorale à Moïse Katumbi. Rédigée par Noël Tshiani, ancien candidat à la présidentielle de 2018, elle vise à interdire l’accès aux plus hautes fonctions de l’Etat à tous ceux qui ne sont pas « Congolais de souche », autrement dit de mère et de père congolais. Moïse Katumbi – né en 1964 d’un père juif originaire de l’île grecque de Rhôdes ayant émigré au Congo belge pour éviter la déportation avant d’épouser la fille d’un roi du Katanga – serait ainsi exclu de la course électorale.
Le texte, déposé à l’Assemblée nationale, n’a pas été débattu lors de la dernière session. Rien ne garantit qu’il ne le sera pas à la rentrée. « Ce texte relève d’une politique du rejet par la haine des autres. Ils disent en substance, le métis est blanc, comme le colonisateur, on ne peut donc pas lui faire confiance », dénonce Albert Moleka, vieux routier de la politique congolaise, et militant de la candidature du Prix Nobel de la paix Denis Mukwege à la présidentielle de 2023. « Pourquoi un tel acharnement contre lui, si ce n’est à cause de sa popularité et qu’il leur fait peur ? », ajoute-t-il.
Lire aussi : RDC : comment ramener la paix dans l’est du pays ?

« Il est clairement une tête au-dessus des autres candidats d’opposition », affirme Juvénal Munubo Mubi, député de l’Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe, actuel ministre de l’Economie. Aucun sondage fiable ne peut confirmer cette opinion. Mais Moïse Katumbi dispose en effet de plusieurs atouts dans son jeu. Son bilan de gouverneur du Katanga (2007-2015) est considéré comme positif, tant sur le plan de la construction des infrastructures, de la volonté de moraliser l’activité minière ainsi que par sa proximité avec la population. Dans un pays où le football est le sport roi, il est aussi associé aux résultats de « son » club de football, le Tout Puissant Mazembe, de Lubumbashi, cinq fois champion d’Afrique et finaliste de la Coupe du monde des clubs, qu’il préside et choie depuis 1997.
Autre actif à son crédit, Moïse Katumbi est un redoutable homme d’affaires qui ne traînent pas la réputation sulfureuse des politiciens ou entrepreneurs corrompus, enrichis du jour au lendemain par la grâce de leurs affiliations ou relations politiques ou familiales. Il s’est également forgé la stature d’un opposant déterminé en rompant avec l’actuel président Félix Tshisekedi, élu en 2018 à l’issue d’un scrutin contesté. Tout comme il s’était éloigné de son prédécesseur Joseph Kabila.

Rassembler l’opposition
Enfin, Moïse Katumbi, fervent catholique, peut compter sur le soutien de la puissante Eglise congolaise qu’il ne manque pas de choyer. Mi-juin, le cardinal Ambongo consacrait la paroisse Saint-Gabriel, construite par Moïse Katumbi dans son village natal de Kashobwe, dans le Haut-Katanga.
Le pouvoir tente de rabaisser la stature présidentielle du candidat et dénonce « sa posture victimaire ». « Il cherche à dissimuler ses faiblesses. La plupart de ses députés nous ont rejoints et il ne parvient pas à rassembler l’opposition », explique le conseiller à la présidence précité. Moïse Katumbi n’est pas le seul à vouloir défier Félix Tshisekedi. Or, la multiplication des candidatures réduit les chances de l’opposition face au sortant dans un scrutin présidentiel à un tour.
« Nous avons encore le temps de nous rassembler derrière une candidature unique. Mais il est trop tôt pour le faire, ce serait l’exposer inutilement aux attaques du pouvoir », explique Delly Sesanga, l’un des prétendants« Tous les opposants ont une chance de l’emporter face au bilan nul du président », juge Moïse Katumbi, qui laisse entendre, bien évidemment, qu’il est toutefois le mieux placer pour y parvenir.

"Présidentielle 2023 : Ça commence mal pour Moïse Katumbi - 03.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127773_presidentielle_2023_ca_commence_mal_pour_moise_katumbi.html

"Présidentielle 2023 : le dépôt de candidature de Katumbi reporté faute « des pièces originales » - 03.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127759_presidentielle_2023_le_depot_de_candidature_de_katumbi_reporte_faute_des_pieces_originales.html



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Empty Re: OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

Message  ndonzwau 7/10/2023, 8:22 pm

Le FCC de 'JK' est bien présent, ses protagonistes s'expriment et agissent comme Tshibanda et Numbi de son exil.

En effet l'ossature normale d'un pays même encore à démocratiser comme le nôtre admet un pouvoir et des contre-pouvoirs ; l'opposition politique est l'un de ces derniers.
Le camp de 'JK' s'est décidément positionné en opposant à Tshisekedi et ci-dessous Tshibanda en sa qualité du président du comité de crise galvanise ses membres tandis   que John Numbi dont nous connaissons néanmoins le passé sombre s'exprime à ce titre.

Alors selon moi la seule question qui vaille est de s'interroger si l'analyse qu'il fait du régime de Tshisekedi est juste et surtout si elle est utile au débat qui doit s'engager à la veille des élections ? Dans tous les cas au-delà de son audience réelle son message est hautement stratégique ; la compétition politique en action avec des possibles bouleversements en vue ! A bon entendeur...

PS. Certains analystes comme les leaders de l'opposition Fayulu, Katumbi, Matata, Muzitu, Sesanga, Mukwege... qui y vont en ordre dispersé, relèvent que la multiplication des candidats n'altere pas les chances de l'opposition, c'est le degré de transparence et de régularité du scrutin qui sera la variable décisive.
Peut-être sauf qu'un front uni de l'opposition sera toujours un obstacle plus difficile à franchir pour le pouvoir en place plutôt qu'une multitude d'adversaires. Et surtout la crédibilité du processus est previsiblement faible malgré une surveilance des opérations voulue plus soutenue...



"Face aux députés du FCC : « Vous êtes le fer de lance de la résistance contre la dictature. Vous avez fait un bon choix » (Raymond Tshibanda) - 07.10.2023
= https://objectif-infos.cd/face-aux-deputes-du-fcc-raymond-tshibanda-preche-la-loyaute-a-kabila-et-tranche-vous-etes-le-fer-de-lance-de-la-resistance-contre-la-dictature-vous-avez-fait-un-bon-choix/
Les députés restés fidèles à Joseph Kabila se sont réunis vendredi 6 octobre 2023 dans le Haut-Katanga autour du président de la cellule de crise du Front commun pour le Congo (FCC).
En marge, Raymond Tshibanda a galvanisé les troupes. Dans une brève adresse, l’ex-ministre des Affaires étrangères a encouragé les élus Kabilistes à ne céder à rien, surtout à ce moment où le pays s’achemine vers les élections auxquelles le FCC ne prend pas part.


Il a salué leur bravoure et leur engagement de demeurer fidèles à l’ancien président et leur attitude face au régime Tshisekedi qu’il considère comme dictatorial. Pour lui, il s’agit là d’un bon choix.
« Vous êtes le fer de lance de la résistance contre la dictature. Vous avez fait le bon choix, celui de la nation et no des intérêts partisans, moins encore personnels. Notre peuple et notre famille politique vous en seront reconnaissants », a-t-il déclaré.
Puis, d’un ton rassurant, Raymond Tshibanda a exhorté les lieutenants de Kabila à demeurer sur leur garde, car, espère-t-il, l’avenir pourrait trancher en leur faveur.

« Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever ». Nous sommes dans la dernière ligne droite. Et l’avenir appartient aux résilients. Tenez bon ! En dépit de l’agitation ambiante et des spéculations de tout genre, « … que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean, 14:27). Nous avons le meilleur timonier possible. Le cap est connu. Il sera tenu », chute-t-il.
Passée à l’opposition, mieux la résistance après la mort de la coalition FCC-CACH en 2020, la famille politique de Kabila ne veut rien attendre de Félix Tshisekedi avec qui elle a co-géré le pays pendant 2 ans.
Elle a décidé de ne pas prendre part aux élections de décembre estimant que le processus était biaisé d’avance et que tout se préparait pour accorder une victoire à Félix Tshisekedi.


"En réunion vendredi à Kinshasa, le FCC réaffirme sa détermination à résister - 06.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/07/en-reunion-vendredi-kinshasa-le-fcc-reaffirme-sa-determination-resister



"RDC. Le général John Numbi menace de coup d’État en cas de fraude électorale (Fulvio Beltrami) - 08.10.2023
= https://fr.italy24.press/trends/983877.html


"Présidentielle en RDC : Katumbi, Fayulu, Mukwege… pourquoi la multiplication des candidatures n’altère en rien les chances de victoire de l’opposition - 3 octobre 2023
= https://congolibere.com/presidentielle-en-rdc-katumbi-fayulu-mukwege-pourquoi-la-multiplication-des-candidatures-naltere-en-rien-les-chances-de-victoire-de-lopposition/amp/
L’élection présidentielle en République Démocratique du Congo doit se tenir en décembre prochain. Le président sortant, Félix Tshisekedi, qui a pris le pouvoir en 2019 suite à un accord (dont il nie l’existence) avec son prédécesseur Joseph Kabila, est accusé de vouloir confisquer le processus électoral.
En RDC, avant la date butoir pour le dépôt des candidatures à la présidentielle prévue le 8 octobre, les choses se précipitent.

Ce mardi 3 octobre, le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes violées dans l’est de la RDC, a déposé sa candidature à la CENI.
Quelques jours plus tôt, samedi 30 septembre, Martin Fayulu a indiqué qu’il ferait de même dans la semaine.[/size]
Quant à Moïse Katumbi, il a, lui aussi, comme le Dr Mukwege, déposé son dossier à la CENI ce mardi. Du moins tenté. Car, comme l’a indiqué Me Hervé Diakiese, le porte-parole d’Ensemble, l’organe chargé des élections a exigé le dépôt de certaines pièces originales. « Par fairplay, nous avons accepté cette requête », a fait savoir Me Diakiese, comme pour souligner le fait que celle-ci était superfétatoire.
Une énième tentative sans doute de mettre des bâtons dans les roues de la candidature de celui que Félix Tshisekedi considère, de loin, comme son rival le plus dangereux. « Posez-vous la question de savoir qui est visé à travers la proposition de loi Tshiani ? Et de qui a-t-on assassiné le porte-parole ? Et de qui encore a-t-on arrêté le bras droit et l’un de ses députés (Salomon Kalonda Della et Mike Mukebayi, NDLR) ? », fait mine de s’interroger un ancien ministre sous l’ère Kabila.
En attendant, c’est avec satisfaction que le camp Katumbi accueille les candidatures du Dr Mukwege, de Martin Fayulu mais aussi celle d’Augustin Matata Ponyo déposée le 9 septembre dernier. « Nous ne sommes pas des rivaux. Nous sommes du même côté. Nous partageons le même combat et faisons le même constat sur l’échec de Félix Tshisekedi. Son mandat a été catastrophique », explique un député du parti de M. Katumbi.

« Ce qui va réellement compter, c’est le degré de transparence et de régularité du scrutin »
Du côté des autres opposants, le son de cloche est le même. « L’intérêt de toutes ces candidatures, c’est qu’elles permettent de renforcer l’intérêt et l’attention de la communauté internationale pour ces élections. Il sera plus difficile pour M. Tshisekedi de tricher pendant le scrutin et de justifier de résultats truqués après », explique un proche d’Albert Moleka, conseiller spécial du Dr Mukwege. C’est un fait, un prix Nobel de la paix en campagne, cela attire forcément les médias, en particulier internationaux.
Mais le pouvoir n’aura-t-il pas beau jeu de tirer argument de cet éparpillement de candidatures du côté de l’opposition pour justifier l’éventuelle victoire de son candidat ? « Il ne faut pas avoir la mémoire courte », rétorque cet universitaire belge. « D’une part, un accord entre les opposants en vue d’une candidature unique n’est pas à exclure. D’autre part, en 2018, il y avait la même situation avec la candidature dissidente de Félix Tshisekedi. Cela n’a pas empêché Martin Fayulu, le candidat soutenu par une coalition d’opposants (dont Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba) de l’emporter avec plus de 60 % des suffrages face au candidat du pouvoir de l’époque ».
Et l’universitaire de souligner : « ce qui va réellement compter, c’est le degré de transparence et de régularité du scrutin. C’est ça la variable principale ».

"RDC: Mukwege première cible du candidat Tshisekedi - 07.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/07/rdc-mukwege-premiere-cible-du-candidat-tshisekedi
"Sortie médiatique de John Numbi : « Le sens de la justice voudrait qu’il soit extradé en RDC, qu’un procès public soit organisé et qu’il s’en suive son exécution » (dixit Me. Aruna NDARABU) - 08.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-127983_sortie_mediatique_de_john_numbi_le_sens_de_la_justice_voudrait_qu_il_soit_extrade_en_rdc_qu_un_proces_public_soit_organise_et_qu_il_s_en_suive_son_execution_dixit_me_aruna_ndarabu.html


= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20200723-rdc-affectation-le-g%C3%A9n%C3%A9ral-john-numbi-%C3%A9voque-complot-contre-lui



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 11/10/2023, 2:16 am, édité 1 fois

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OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Empty Re: OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

Message  ndonzwau 9/10/2023, 3:56 pm


"INVITÉ AFRIQUE
RDC: «Le défi de l'opposition sera de créer une nouvelle dynamique autour d'une ou deux candidatures» - 09/10/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20231009-rdc-le-d%C3%A9fi-de-l-opposition-sera-de-cr%C3%A9er-une-nouvelle-dynamique-autour-d-une-ou-deux-candidatures
En RDC, on sait maintenant qui est sur la ligne de départ pour la présidentielle du 20 décembre. Le dépôt des candidatures est terminé depuis ce 8 octobre soir. De Félix Tshisekedi à Moïse Katumbi en passant par Martin Fayulu et le docteur Mukwege, tous les poids lourds sont là, ou presque. Le scrutin étant à un seul tour, le Président sortant espère pouvoir profiter de la multitude de candidats de l’opposition. Ceux-ci vont-ils être capables de se regrouper ? Trésor Kibangula est analyste politique à Ebuteli, l’Institut congolais de recherches sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Enseignement primaire gratuit, début de la couverture maladie universelle : le Président Tshisekedi défend son bilan pour se présenter à un second mandat. Mais est-ce qu’il a une chance dans un pays où les fonctionnaires ne gagnent même pas 200 dollars par mois ?
Trésor Kibangula : C’est vrai que le Président Tshisekedi a essayé, pendant ce premier quinquennat, de pousser pour certaines mesures sociales. Il y a eu cette gratuité de l’enseignement de base où des millions de jeunes écoliers sont retournés à l’école, il y a le début de la couverture de santé universelle, avec toutes les critiques autour de ces deux mesures phare – le fait que ça n’ait pas été progressif, et que ça impacte même la qualité de l’enseignement. Mais, en même temps, le Président sortant Félix Tshisekedi n’a pas encore atteint le même niveau de désamour qu’avait son prédécesseur, certains lui accordent même quelques excuses parce que le pouvoir a commencé avec une sorte de cohabitation qui a duré au moins deux ans. Il y a beaucoup de promesses, beaucoup de bonnes intentions, mais la manière de mettre ça en place, c’est vrai que ça prend un peu plus de temps.
Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Adolphe Muzito, Matata Ponyo, Delly Sesanga, et maintenant le docteur Mukwege et Floribert Anzuluni pour la société civile : est-ce que la présidentielle à venir ne risque pas d’être saturée de candidats de l’opposition et de la société civile ?
Je pense que le défi de ce camp aujourd’hui contre Félix Tshisekedi, ce sera de parvenir à recréer une nouvelle dynamique autour d’au moins une ou deux candidatures. Partir comme ça, très dispersé, risque de ne pas être efficace, parce que pour une présidentielle, il faut le rappeler, à un tour, mieux vaut aller groupé que dispersé. D’autant qu’en face de ce camp anti-Tshisekedi, certains grands noms de la scène politique congolaise, Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe, se sont déjà alignés pour soutenir Félix Tshisekedi.

Il y a cinq ans, Martin Fayulu avait réussi une grosse performance électorale, mais n’avait pas été proclamé Président, est-ce qu’il peut prendre sa revanche ?
C’est possible, ça dépendra de la dynamique de campagne, Martin Fayulu retourne au charbon. À la différence de 2018, ses soutiens d’hier sont aujourd’hui des concurrents, parce que tous sont aussi dans la course, donc ça va être difficile, mais le combat pour parvenir à cette revanche dépendra aussi de la qualité des élections.
Il y a trois mois, Martin Fayulu avait dit qu’il boycotterait le scrutin à venir tant que le fichier électoral ne serait pas audité, or rien n’a été audité, et pourtant, aujourd’hui, Martin Fayulu change d’avis et se présente. Est-ce qu’il faut craindre une fraude massive de la part de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ?
Lorsqu’on regarde les candidats sortir du bureau de la Céni pour déposer leur candidature, leur dossier, tous appellent à plus de transparence. C’est-à-dire que les gens craignent qu’il y ait des fraudes massives. Après le refus de l’audit [du fichier électoral] par un cabinet indépendant, avec l’OIF qui aurait été partie, les Églises ont demandé à ce que la Céni autorise ne serait-ce qu’un audit citoyen. Là aussi, la Céni a dit non, donc un processus électoral, qui avance sans que les parties prenantes ne fassent confiance à ce qui est en train d’être fait, pose le décor des contestations et, malheureusement peut-être, de violences électorales.
Moïse Katumbi fait souvent de bons chiffres dans les sondages de ces dernières années, mais n’a jamais pu encore se présenter. C’est sa première candidature. Quelles sont ses chances ?
C’est vrai qu’on va quand même souligner cette volonté du côté du pouvoir de ne pas empêcher quiconque de se présenter, on voit beaucoup de candidatures de l’opposition s’aligner. Aujourd’hui, je pense que c’est très difficile de mesurer les chances des uns et des autres. Moi, je pense que le principal défi de l’opposition ce sera d’arriver à recréer un momentum comme on a vu à Genève la dernière fois, en novembre 2018, autour d’une candidature commune, parce que ce sera très difficile d’avoir un seul candidat de l’opposition. Mais s’ils arrivent, si de grands leaders de l’opposition arrivent à pousser une candidature, là on pourra parler de vraies chances de ceux qui vont se présenter face à Félix Tshisekedi.

Voulez-vous dire qu’il faudrait qu’au moins Martin Fayulu et Moïse Katumbi parviennent à s’entendre ?
Je pense qu’il faut élargir ce cercle, en y ajoutant Delly Sesanga et Matata Ponyo, plus le docteur Denis Mukwege qui vient s’ajouter, donc les cinq doivent aujourd’hui discuter pour trouver ensemble une stratégie. Certains candidats doivent accepter de s’aligner derrière une ou deux candidatures de ce camp anti-Tshisekedi.
Le prix Nobel 2018, Denis Mukwege, est novice en politique. Est-ce que le docteur peut faire une percée ou est-ce que c’est trop tard ?
Je ne pense pas que ce soit trop tard, c’est une candidature qui vient redistribuer les cartes, notamment au niveau de l’opposition, parce que c’est quand même quelqu’un de très respecté qui entre en jeu, et est-ce que certains opposants ne pourraient pas s’aligner derrière cette candidature ? Ce sont des choses qui sont en train, je pense, d’être discutées en ce moment. 


"RDC - Présidentielle : Les candidats qui le souhaitent ont une semaine pour retirer leur dossier de candidature ou désigner un remplaçant - 09.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/09/rdc-presidentielle-les-candidats-qui-le-souhaitent-ont-une-semaine-pour-retirer-leur
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo a officiellement clôturé la période de réception des candidatures pour l'élection présidentielle prévue en décembre 2023, en conformité avec le calendrier électoral établi.

La prochaine étape cruciale du processus électoral comporte plusieurs phases importantes. Tout d'abord, du 9 au 14 octobre 2023, les candidats auront la possibilité de retirer ou de substituer leurs dossiers de candidature à l'élection présidentielle. Ensuite, du 18 au 19 octobre 2023, l'Assemblée Plénière de la CENI délibérera sur les candidatures et publiera la liste provisoire des candidats à la présidence de la République.
Cette liste provisoire fera l'objet de notifications aux candidats déclarés irrecevables, une étape prévue du 20 au 22 octobre 2023. Du 23 octobre au 1er novembre 2023, les candidats auront la possibilité de déposer des recours en contestation des listes de candidatures à l'élection présidentielle devant la Cour constitutionnelle. Les arrêts de la Cour constitutionnelle seront notifiés à la CENI du 2 au 4 novembre 2023, et la CENI prendra en compte ces arrêts du 5 au 8 novembre 2023.
La publication de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle, conformément à l'article 110 de la loi électorale, est prévue pour le 18 novembre 2023.

Ces étapes marquent une phase cruciale du processus électoral en République Démocratique du Congo, où les candidats auront l'occasion de présenter leurs programmes et de solliciter le soutien des électeurs.
La suite du chronogramme opérationnel relatif aux candidatures à l'élection présidentielle se présente comme suit:
Du 9 au 14 octobre 2023: Retrait ou substitution des dossiers des candidatures à l'élection présidentielle.
Du 18 au 19 octobre 2023: Délibération par l'Assemblée Plénière et publication de la liste provisoire des candidats Président de la République par la CENI.

Du 20 au 22 octobre 2023: Notification aux candidats Président de la République déclarés irrecevables.
Du 23 octobre au 1er novembre 2023: Dépôt et traitement des recours en contestation des listes des candidatures à l'élection présidentielle devant la Cour constitutionnelle.
Du 2 au 4 novembre 2023: Notification à la CENI des arrêts de la Cour CENI constitutionnelle.

Du 5 au 8 novembre 2023: Prise en compte par la CENI des arrêts de la Cour constitutionnelle.
Le 18 novembre 2023: Publication de la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle conformément à l'article 110 de la loi électorale


"Top job : entre candidats, on se rend coup pour coup - 11/10/2023

= https://www.forumdesas.net/2023/10/top-job-entre-candidats-on-se-rend-coup-pour-coup/



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OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ? Empty Re: OÙ EN EST L'OPPOSITION, QUE FAIT-ELLE ALORS QU'ON EST A 4 MOIS DES ÉLECTIONS, ALORS QU'OBSERVATEURS LOCAUX ET INTERNATIONAUX NOTENT LA REDUCTION DE L'ESPACE DÉMOCRATIQUE ET LA RÉPRESSION DONT ELLE EST L'OBJET ?

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