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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 1/9/2023, 11:50 pm

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Les images sont effroyables, des cadavres traités comme des vils objets sans la moindre humanité.; sommes-nous encore dans un pays où la vie humaine a un prix. Le ministre de la Communication a le toupet de nous balancer sans le moindre sceupule un trouvle à l'ordre public : comprend-il que des vies humaines ont été jetées a la boucherie pour rien ?

Quels que soient leurs mobiles pas toujours defendables et leurs méthodes parfois limites, ces manifestants n'avaient pas à subir un tel carnage de plus de la part d'une armée loyaliste chargée à les protéger. "Ils ont commencé à nous tirer dessus sans aucune explication..." cogite un jeune blessé sur son lit d'hôpital. C'est  dire cette barbarie d'Etat qui ploie sur le citoyen sans proportions et personne aux sommets de l'Etat pour la regretter et la condamner ouvertement...

Le peuple Congolais est dans ses droits démocratiques à ne plus vouloir de la Monusco et le devoir de l'armée est de combattre l'ennemi représenté à l'Est par le M23 qu'elle n'arrive pas à neutraliser. Ces pauvres jeunes manifestants ne sont pas du M23. On entend au-delà les lugubres propos de Tshisekedi à Mbuji-Mayi qui n'avait rien à faire des droits de l'Homme ; et avec ça on nous vante les mérites de son deuxième mandat.
Pauvre pays...



"Goma : 7 morts dans les accrochages entre forces de l’ordre et un groupe de Wazalendo - 30/08/2023 -
= https://www.radiookapi.net/2023/08/30/actualite/securite/goma-7-morts-dans-les-accrochages-entre-forces-de-lordre-et-un-groupe
Sept personnes ont trouvé la mort et près d’une vingtaine autres ont été blessées dans les altercations survenues, mercredi 30 août à Goma (Nord-Kivu), entre forces de l’ordre et un groupe d’adeptes de l’église Wazalendo.
Selon des sources sur place, cet accrochage a eu lieu dans les quartiers Ouest et Nord de la capitale provinciale du Nord-Kivu.


A l’initiative de l’église des Wazalendo, cette manifestation interdite par des autorités politiques, a été organisée contre la MONUSCO ainsi que des agences du système de l’ONU.
Les mêmes sources rapportent que des tirs nourris ont retenti, vers 3 heures 45 dans les quartiers : Kyeshero, Ndosho, Himbi, Katoyi, Kasika, pour ne citer que ceux-là.
Dans le quartier Kyeshero, par exemples, le site de la Radiotélévision Uwezo wa neno, dit radio de Wazalendo d'un certain pasteur Efraim Bisimwa, a été particulièrement cible de ces accrochages.  

Sur place, 6 adeptes Wazalendo qui propageait les messages de cet appel à des manifestations ont été tuées.  
Parmi eux figure une femme proche du pasteur Ephraim Bisimwa.  
Certaines sources indiquent que ce pasteur aurait été interpellé par des forces de défense et sécurité de la ville.
D'autres accrochages ont été signalés dans plusieurs autres quartiers où des dégâts avaient été enregistrés.

"Nouveau bilan officiel de la manifestation violente de Goma : 43 décès et 56 blessés - 01/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/01/actualite/securite/nouveau-bilan-officiel-de-la-manifestation-violente-de-goma-43-deces
Un nouveau bilan officiel des altercations meurtrières entre les adeptes de la secte « Wazalendo » et les forces de l’ordre à Goma (Nord-Kivu) a été publié ce jeudi 31 aout par le Gouvernement à Kinshasa. Le nouveau décompte fait état de 43 décès, 56 blessés et 158 personnes appréhendées.
Le nombre des morts publié par le ministère de la Communication et Médias, à travers un communiqué de presse, dépasse très largement celui provisoire fourni dans un premier temps par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le général Constant Ndima, dans un communiqué, quelques heures après la répression de la marche.


Tout en déplorant les morts, le Gouvernement explique cependant que les manifestants « ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public, et qui ont causé la mort par lapidation d’un élément de la police entrainant ainsi une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville ».
« Le Gouvernement de la République présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime sa compassion aux blessés », peut-on lire dans son communiqué.
Il précise que les blessés sont soignés dans différents hôpitaux de la ville de Goma.
Il annonce aussi que parmi les personnes appréhendées, il y a le leader de la secte « Wazalendo », Ephraim Bisimwa qui avait appelé à manifester malgré l'interdiction par l'autorité provinciale.

Ephraim Bisimwa « se trouve actuellement entre les mains des services habilités », ajoute le communiqué du ministère de la Communication et Médias.
Par ailleurs, le Gouvernement dit « soutenir l’enquête ouverte auprès de l’Auditorat militaire de garnison de Goma pour que les responsabilités soient dégagées et que les coupables puissent répondre de leurs actes devant la justice ».
Il affirme que « ceux qui ont été interpellés seront jugés en flagrance dans les prochaines heures, aussi, rassure-t-il qu’aucune impunité ne saurait être tolérée ».
A l’appel de la secte « Wazalendo », des manifestants ont protesté, mercredi 30 aout, contre la MONUSCO, les forces de l’EAC et  les organisations internationales non gouvernementales. Cette manifestation interdite par les autorités a été violemment réprimée par les forces de l’ordre.
Au lendemain de cette répression, plusieurs politiques ont dénoncé « un crime » commis par les forces de défense et de sécurité contre des civils.


"En RDC, intervention armée meurtrière à Goma - 30.08.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1477610/politique/en-rdc-intervention-armee-meurtriere-a-goma/
Une secte appelait à protester contre l’ONU. L’armée ne lui en a pas laissé le temps, attaquant son local et arrêtant son leader.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Jad20230830-ass-rdc-manif-anti-onu-goma-1256x628-1693391385
Un soldat congolais lors d’une manifestation contre la mission de maintien de la paix de l’ONU, la Monusco, à Goma, le 26 juillet 2022. :copyright: MICHEL LUNANGA/AFP

Au moins dix personnes ont été tuées le 30 août à Goma dans le cadre d’une manifestation à l’appel d’une secte contre la présence de l’ONU en RDC. Cette manifestation a été réprimée par l’armée avant même qu’elle débute.
« Les FARDC [armée congolaise] nous ont attaqués au local de notre radio et à notre temple, et ils ont tué six personnes », a dit à l’AFP Moleka Maregane, un des cadres de la secte « Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations », organisatrice de la marche. Il a ajouté qu’au cours de l’assaut, leur leader, Mutumishi Bisimwa, avait été arrêté.

Incendie du temple
Le maire par intérim de Goma, le colonel Faustin Napenda Kapend, a affirmé qu’un policier avait été lynché par les membres de la secte. Présent sur place, il a également confirmé l’incendie de leur temple par les forces de sécurité.
Par ailleurs, des sources hospitalières ont indiqué avoir admis dans la matinée 33 personnes blessées dans ces violences, dont trois sont décédées.
Le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, s’exprimant dans une vidéo devant une vingtaine de personnes apparemment en état d’arrestation, a déclaré que « ces gens [les membres de la secte] [étaient] en train de jouer le jeu de l’ennemi et [étaient] manipulés et drogués. »
(Avec AFP)

"Massacre
RDC : au moins 48 civils morts dans la répression d’une manifestation anti-ONU à Goma - 31.07.2023

= https://www.liberation.fr/international/afrique/rdc-au-moins-48-civils-morts-dans-la-repression-dune-manifestation-anti-onu-a-goma-20230831_EEWVTSS5ZNARTAZQYMCIZNCOMM/

"Massacres de Goma : le gouvernement central reconnaît plus de 40 morts - SEPTEMBRE 1, 2023
= https://infos.cd/actualite/politique/massacres-de-goma-le-gouvernement-central-reconnait-plus-de-40-morts/30260/
Dans un communiqué jeudi, le gouvernement central a fait un bilan de 43 personnes tuées mercredi à Goma lors des manifestations anti-Monusco réprimées par les forces de sécurité.
Ce bilan est de très loin supérieur à celui avancé par le gouverneur du Nord-Kivu, Constant Ndima, qui n’a reconnu que 6 morts. Il est un peu minimaliste à celui dressé par certaines organisations de la société civile, évoquant une cinquantaine de morts.


Le bilan de Kinshasa fait en plus état de 56 personnes blessées, dont 20 soignées à l’hôpital militaire du camp Katindo, 29 à l’hôpital CBCA Ndosho et 7 à l’hôpital Heal Africa, ainsi que d’un policier mort lapidé.
Le gouvernement, dans ce même communiqué, a annoncé qu’il va dépêcher une délégation à Goma pour faire le point de la situation générale. Il a aussi annoncé un procès en procédure de flagrance contre les présumés auteurs du « massacre de Goma ».
Une enquête a été ouverte par l’auditorat militaire garnison de Goma pour établir les responsabilités. Le gouvernement central a exprimé son soutien à cette enquête.
Les manifestations anti-Monusco du mercredi dernier ont été organisées par des fidèles de la secte mystico-religieuse dénommée « La foi naturelle judaïque messianique vers les nations FNJMN, Agano la Uwezo wa neno/ Wazalendo ».
Ces manifestations ont été organisées pour exiger aussi le départ des troupes de la Force régionale de l’EAC et des ONG internationales.

"Massacre à Goma : manifestants tués par les forces de sécurité, les organismes de défense des droits de l'homme réclament justice - 01.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/01/massacre-goma-manifestants-tues-par-les-forces-de-securite-les-organismes-de-defense-des
Des dizaines de manifestants ont été tués à Goma par les forces de sécurité congolaises lors d'un rassemblement prévu par la secte mystico-religieuse "Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations". Les victimes protestaient contre la présence de la MONUSCO et d'autres forces internationales dans le pays. Human Rights Watch met un accent sur des vidéos authentifiées qui montrent des soldats congolais transportant des corps à l'arrière d'un camion. La plupart de ces corps seraient détenus à la morgue d'un hôpital militaire, où l'accès est refusé aux familles.

Thomas Fessy, chercheur principal sur la RDC à Human Rights Watch, a déclaré : « Les forces militaires congolaises semblent avoir tiré sur la foule pour empêcher une manifestation, une manière extrêmement brutale et illégale de faire respecter une interdiction ». Human Rights Watch exige que les familles des victimes soient autorisées à voir les corps et que les responsables militaires soient jugés.
La LUCHA, une organisation citoyenne, a fortement condamné les agissements de l'armée et rappelé que les fidèles de la secte se sont toujours comportés pacifiquement. La LUCHA tient le président Félix Tshisekedi et ses déclarations antérieures responsables de ces actes de violence. La LUCHA a émis quatre recommandations, dont la levée de l'état de siège et la mise en place d'enquêtes sérieuses.
La MONUSCO a regretté les pertes en vies humaines, tout en rappelant que la manifestation était non autorisée. Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, a présenté ses condoléances et a demandé une enquête indépendante sur les événements.
D'autres figures politiques, dont Moise Katumbi et Martin Fayulu, ont également condamné les violences, appelant à des enquêtes approfondies et à ce que justice soit faite pour les victimes.

"RDC: lourd bilan à Goma après la répression d'une manifestation
- 31.08.2023

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230831-rdc-lourd-bilan-%C3%A0-goma-apr%C3%A8s-la-r%C3%A9pression-d-une-manifestation
Dans l'est de la République démocratique du Congo, à Goma, d'après des sources contactées par RFI, une quarantaine de personnes au moins ont été tuées et de nombreuses autres blessées, dans la répression d'une manifestation interdite. Les protestataires, des membres de la secte Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations, s'étaient réunis pour demander le départ de la mission de l'ONU dans le pays, et de la force régionale, taxées d'inaction face aux groupes armés. Le bilan de cette opération provoque l'indignation.

Les autorités militaires ont communiqué mercredi un bilan de six civils tués et un policier lynché. Mais dans un rapport interne de l'armée émis ce jeudi, elles avancent un lourd bilan, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa. Des civils faisant partie d'un groupe que les autorités militaires assimilent aux « bandits armés, drogués et manipulés ».

Situation chaotique
Pour l'heure, un membre du gouvernement très proche du dossier avance à RFI un bilan de 43 morts. Des images prises par des habitants de Goma ont été diffusées sur Internet. On y voit des militaires tirer des corps inertes ensuite empilés dans un camion au milieu d'une avenue.
Plusieurs de ces dépouilles ont été transférées à la morgue du Camp Katindo. Le gouverneur militaire du Nord-Kivu décrit une situation chaotique. Selon lui, les hostilités ont débuté lorsqu'un policier, déployé au quartier général du mouvement à l'origine de la manifestation, a été tragiquement tué par les activistes. Des coups de feu ont retenti, et les forces de l'ordre peinaient à identifier les tireurs, selon la version officielle.
L'armée a dû intervenir, face à une police dépassée et craignant d'autres complications, expliquent les autorités, raconte notre correspondant Patient Ligodi. Le gouverneur affirme aussi que des individus sous l'emprise de drogues, sans aucun lien avec le mouvement organisateur, étaient présents.

Une évaluation a été entreprise ce jeudi par le Gouvernorat afin d'établir un bilan définitif. En plus des décès, plus d'une centaine de blessés ont été signalés. Et face à l'afflux des blessés, le centre provincial de transfusion sanguine du Nord-Kivu est sous pression. Après avoir fourni d'urgence plus de 50 poches de sang mercredi, le centre est presque à sec. L’espoir est maintenant placé sur un don imminent de l'armée prévu ce vendredi.

C’était une manifestation qui était non autorisée, avec une violence qui était préméditée. Cette violence, on la condamne et dès demain, il y aura un procès en flagrance qui va commencer pour que tous les actes répréhensibles puissent faire l’objet d’une enquête », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. Une délégation gouvernementale se rendra à Goma « pour s’assurer que tout ce qui doit être fait le soit ».

Enquête
L'opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle, a réclamé, dans un communiqué, une enquête. Les auteurs des tueries ainsi que leurs commanditaires doivent être « traduits en justice et condamnés avec sévérité ».
Une autre voix de l'opposition, le député Claudel Lubaya, a affirmé que les manifestants ont été victimes d'une réponse inappropriée et une réaction disproportionnée, constitutive d'un crime d'État délibérément commis et publiquement assumé. Il propose la mise à l'écart du gouverneur militaire du Nord-Kivu avant toute enquête.
À relireRDC: au moins dix morts en marge d'une manifestation contre la Monusco à Goma

= https://www.forumdesas.net/2023/09/manifestation-violente-mercredi-a-goma-43-morts-et-56-blesses-avance-le-gouvernement/


"Massacre à Goma: les députés du Nord-Kivu exigent du gouvernement des mesures conservatoires envers les autorités sécuritaires - 01 09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/01/massacre-goma-les-deputes-du-nord-kivu-exigent-du-gouvernement-des-mesures
Les députés nationaux élus du Nord-Kivu ont réagi ce vendredi 1er septembre aux tueries massives des civils le mercredi 30 août dernier par les Forces armées de la République démocratique du Congo à Goma. [/size]
Dans leur déclaration, ils exigent du gouvernement de la République, des mesures conservatoires envers les autorités sécuritaires au Nord-Kivu.

« Nous condamnons fermement l’usage disproportionné de la force par les éléments de force de défense ayant entraîné la mort plusieurs dizaines des personnes et blessés. Nous exigeons du Gouvernement de la République de prendre des mesures conservatoires envers les responsables sécuritaires en province », a disent-ils dans une déclaration lue par le député Singoma Mwanza, président du caucus.[/i]
Ces élus exigent que toute la lumière soit faite sur cet incident qui a fauché les vies humaines. Aussi, insistent-ils, qu’une enquête parlementaire soit mise en place le plus vite possible.
« Nous demandons la mise en place d’une mission d’enquête pour faire rapidement la lumière sur tous ces évènements malheureux; nous demandons aussi une enquête parlementaire qui doit être dépêchée d’urgence ».
À la suite des récents événements violents à Goma, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a confirmé aujourd'hui un bilan tragique de 43 morts et 56 blessés, après la manifestation contre la MONUSCO initiée par la secte mystico-religieuse « La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations ». Un élément de la police a été lapidé par la population. 
Le gouvernement a promis une enquête. Ce vendredi, une dizaine de manifestants arrêtés comparaissent devant le tribunal militaire garnison de Goma. Au total, 158 personnes présumées auteures des manifestations qui ont provoqué l’incident de Goma ont été arrêtées. 

"RDC: indignation et émoi après la répression en marge d'une manifestation à Goma - 01.09.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230901-rdc-indignation-et-%C3%A9moi-apr%C3%A8s-la-r%C3%A9pression-en-marge-d-une-manifestation-%C3%A0-goma
Vive émotion en République démocratique du Congo (RDC) après la mort d'une cinquantaine de personnes à Goma, le 30 août. La police, puis l'armée congolaise, sont intervenues contre les membres d'un groupe religieux qui avait prévu de manifester contre les forces de l'ONU et de la région est-africaine dans l’Est du pays. Le rassemblement avait été interdit par les autorités. Le dernier bilan de la société civile parle de 48 civils et un policier tué, alors que le gouvernement annonce 43 victimes.

La mission des Nations unies (ONU) dans le pays, et dont les manifestants réclamaient le départ, a réagi ce vendredi 1er septembre dans la matinée. Bintou Keita, la représentante onusienne, « regrette profondément que la manifestation interdite ait occasionné la mort de civils, de policiers et de membres des forces armées congolaises, ainsi que plusieurs blessés [...]. La Monusco demeure préoccupée par les menaces de violence proférées avant la manifestation et rappelle l'importance de la résolution pacifique des différends et des conflits à travers un dialogue inclusif ».

Ndeye Khady Lo, la porte-parole de la représentante onusienne en RDC, Bintou Keita
Paulina Zidi]/i]
Des réactions indignées émanent de la société civile et des défenseurs des droits de l’homme. La Lucha parle de « [i]massacre
 » et dénonce un assaut mené par les militaires congolais. Elle appelle à la suspension du gouverneur militaire du Nord-Kivu, ainsi que du maire de Goma. L’organisation internationale Human Rights Watch estime que « c'est une manière extrêmement brutale et illégale de faire respecter une interdiction ». Elle exige que « les familles des victimes soient autorisées à voir les corps et que les responsables militaires soient jugés ».[/size]
À lire aussiRDC: lourd bilan à Goma après la répression d'une manifestation


"Massacres de civils à Goma : Moïse Katumbi dénonce « un crime contre l’humanité »
- 31 août 2023 à 18: -

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/08/31/massacres-de-civils-a-goma-moise-katumbi-denonce-un-crime-contre-lhumanite.html/139782/
= https://lepotentiel.cd/2023/09/01/massacre-a-goma-aucun-crime-ne-peut-rester-impuni-moise-katumbi/5
= https://ouragan.cd/2023/09/des-morts-de-trop-a-goma-la-furie-de-katumbi-et-fayulu

"RDC, « Massacre de Goma » : Mukwege exige une enquête indépendante - 1 septembre 2023
= https://afriquactu.net/2023/09/01/rdc-massacre-de-goma-mukwege-exige-une-enquete-independante/
Le prix Noble de la paix 2018, Denis Mukwege, « profondément indigné » par le massacre dont ont été victimes les manifestants du mouvement politico-religieux « La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations » (FNJMN) à Goma le mercredi 30 août 2023, a exigé une enquête indépendante afin que toute la lumière soit faite sur cet incident tragique.

Dans un communiqué publié vendredi, le chirurgien gynécologue de renommée mondiale a condamné fermement cette « barbarie » perpétrée par des éléments de l’armée congolaise dont la mission première, rappelle-t-il, est pourtant de protéger la population et le territoire national.
« Le bilan est très lourd : le gouvernement congolais fait état de 43 décès et 56 blessés. Des organisations de la société civile avancent un bilan bien plus élevé », dénonce Mukwege pour qui, les FARDC ont fait un usage disproportionné, inacceptable et condamnable de la force.

Face à cette énième bavure qui, dit-il, illustre l’urgente nécessité de mener une réforme profonde du secteur de la sécurité pour professionnaliser les forces de défense et de sécurité, le fondateur et le directeur médical de l’hôpital Panzi à Bukavu exhorte le gouvernement à : « Décréter un deuil national ; -Veiller à ce que les victimes soient identifiées ; -Prendre en charge les soins des blessés et apporter un soutien psychologique aux familles des victimes et aux membres de leur mouvement politico-religieux; -Organiser des funérailles officielles et inhumer les victimes dans la dignité ; Diligenter une enquête indépendante afin que toute la lumière soit faite sur cet incident tragique, et que les auteurs de ces actes ignobles soient jugés et condamnés conformément à la loi ».
Ce carnage a été également condamné par l’opposant Augustin Matata Ponyo, qui a demandé qu’une enquête soit diligentée pour que les coupables soient sévèrement sanctionnés.
La manifestation appelée par la secte Wazalendo, qui avait pour but d’exiger le départ de la Monusco jugée inefficace face à l’activisme des groupes armés, a été étouffée avant même qu’elle ne commence.


"Tragédie à Goma : Un Massacre Choquant dans les Rues de la Ville [ Corneil Nangaa] - 01.09.3023
= https://bisonews.cd/tragedie-a-goma-un-massacre-choquant-dans-les-rues-de-la-ville-corneil-nangaa/

"Massacre à Goma : Le gouverneur militaire justifie l’intervention de l’armée qui a fait plus de 43 morts parmi les civils, voici les raisons !01.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126437_massacre_a_goma_le_gouverneur_militaire_justifie_l_intervention_de_l_armee_qui_a_fait_plus_de_43_morts_parmi_les_civils_voici_les_raisons.html
= https://www.hapamedia.net/blog/2023/09/01/rdc-massacre-de-goma-totale-bascule/

"Tuerie de Goma : Félix Tshisekedi consterné exige la lumière sur les circonstances du drame - 01/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/02/actualite/securite/tuerie-de-goma-felix-tshisekedi-consterne-exige-la-lumiere-sur-les
Chef d’avenue du quartier Kiziba II, à Nyabushongo, Jules Lubongo a affirmé que la majorité des victimes de la répression de la manifestation du mercredi dernier ne sont pas seulement des adeptes de la secte Wazalendo.[/size]
Ce notable a fait cette affirmation dans un entretien accorde à Radio Okapi
C’est ce mouvement mystico-religieux ayant appelé à manifester contre la présence de la MONUSCO, des forces de l’EAC et des ONG internationales à Goma.
Selon Jules Lubongo, les forces de l’ordre ont poursuivi certains jeunes jusque dans des avenues, loin de l’église de Wazalendo.
« Certains (NDLR : jeunes) ont même été tirés de leurs parcelles et tués alors que d’autres ont été poursuivis par des militaires dans des boutiques et des avenues loin de l’église de Wazalendo », témoigne ce notable de Nyabushongo.

D’autres victimes ont été atteintes par des balles perdues, ajoute-t-il.
Les familles des victimes disent n’avoir aucune information sur les disposition prise pour l’enterrement de leurs proches, regrette ce chef d’avenue.
Il confirme que la population a aussi perdu plusieurs biens emportés lors de cette répression, notamment des motos.
Jules Lubongo s’indigne qu’aucune autorité ne soit arrivée au quartier Kiziba 2 pour faire le constat des dégâts ou pour visiter les familles éprouvées.
Cependant, les blessés sont pris en charge dans plusieurs structures médicales de Goma.[/size]
Vendredi 1er septembre lors du conseil des ministres, le président de la République, Félix Tshisekedi s’est dit consterné par la mort d’une quarantaine de personnes pendant la répression violente d’une manifestation par les forces de l’ordre, mercredi dernier à Goma (Nord-Kivu).
D’après Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, le garant de la nation a ainsi demandé aux vice-Premiers ministres de l’Intérieur et celui de la Défense ainsi qu’à la ministre d’Etat en charge de la Justice de lui « faire rapport dans un bref délai sur les circonstances ayant occasionné cet effroyable drame pour que des sanctions sévères soient prises contre les responsables de ce triste évènement ».


"En RDC, comment la répression d’une manifestation à Goma a viré au bain de sang - 01,09.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1478621/politique/en-rdc-comment-la-repression-dune-manifestation-a-goma-a-vire-au-bain-de-sang/
Une cinquantaine de personnes ont été tuées le 30 août dans la capitale du Nord-Kivu. À l’origine du drame, une manifestation interdite contre la Monusco organisée par une secte mystico-religieuse appelée Foi naturelle judaïque et messianique.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Jad20230901-ass-rdc-manifestation-goma-01-1256x628-1693584673
Des personnes arrêtées lors d’une opération militaire visant à empêcher une manifestation contre la Monusco organisée par une secte religieuse, à Goma, dans l’est de la RDC, le 30 août 2023. :copyright: AFP

Les images sont insoutenables. Des dizaines de corps traînés au sol puis empilés dans des camions par des membres des forces armées congolaises (FARDC) casqués. Un par un, sans ménagement, comme on jetterait des sacs poubelle dans une benne à ordures. La plupart des corps sont inertes. On semble parfois déceler un tressaillement. La scène se déroule à Goma, dans la journée du 30 août. Quelques heures plus tôt, une manifestation interdite a été violemment réprimée. Le bilan est lourd : officiellement, près d’une cinquantaine de morts. Mais selon certaines sources locales jointes par Jeune Afrique, il pourrait rapidement grimper à une centaine. Plus de 150 personnes ont été arrêtées, dont certaines ont été immédiatement jugées.

Carnage
Le carnage fait grand bruit et a entraîné de fortes tensions au sein de l’appareil militaire congolais. Lors du Conseil des ministres du 1er septembre, Félix Tshisekedi, a promis des sanctions sévères contre les autorités impliquées. « Le chef de l’État est particulièrement remonté », raconte un membre du gouvernement.
Le vice-Premier ministre chargé de la Défense, Jean-Pierre Bemba, celui de l’Intérieur, Peter Kazadi, et des Droits humains, Fabrice Puela, sont attendus à Goma ce samedi. La délégation va mener une série d’auditions.
« Les forces militaires congolaises semblent avoir tiré sur la foule pour empêcher une manifestation, une manière extrêmement brutale et illégale de faire respecter une interdiction. Depuis deux ans, les autorités militaires utilisent l’état de siège dans la province du Nord-Kivu pour réprimer brutalement les libertés fondamentales », a déclaré Thomas Fessy, chercheur à Human Rights Watch.À LIRERDC : la Monusco doit-elle partir ?
Que s’est-il exactement passé ? Depuis plusieurs jours, une secte appelée la Foi naturelle judaïque messianique vers les nations (FNJMN, Agano La Uwezo Wa Neno/Wazalendo) avait lancé un appel à manifester pour, notamment, demander à la mission de maintien de la paix des Nations unies (Monusco) et à la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC, en anglais) de quitter le pays. Elle appelait à une journée ville morte, et à marcher vers une base de la Monusco à Goma.

Créée il y a quelques mois, la secte s’est rapidement développée en surfant sur un discours politico-religieux, mêlant opposition à la présence des Casques bleus et rejet du Rwanda. Son leader, Mutumishi Bisimwa, originaire du Sud-Kivu, s’est fait un nom en multipliant les interventions sur la radio Uwezo Wa Neno, qui appartient à son organisation et émet depuis Goma.

En pleine nuit, des coups de feu
Par deux fois, la secte avait précédemment battu le pavé dans la capitale du Nord-Kivu pour dénoncer la présence de la Monusco. Des manifestations à chaque fois autorisées et encadrées par la police. Mais cette fois, la marche du mercredi 30 août était interdite.
Selon plusieurs témoins, la situation a dégénéré dans la nuit de mardi à mercredi. Les premiers coups de feu résonnent en pleine nuit, vers quatre heures du matin dans le quartier de Kisheru, où se situe les locaux de la radio Uwezo Wa Neno. Déployée sur place, la police a tenté d’arrêter une animatrice et cinq hommes. Ceux-ci ont résisté. Ils seront tués dans des conditions floues.À LIRERDC : dans l’Est, la Monusco fait profil bas
Quelques heures plus tard, vers 6-7 heures du matin, la police et l’armée – notamment des unités des forces spéciales de la garde républicaine (GR) reconnaissables à leurs bérets rouges – se déploient devant ce qui fait office d’église dans un autre quartier de Goma, Nyabushongo. Sur une vidéo amateur, on voit l’armée et des dizaines de personnes, certaines armées de bâtons et de gris-gris, se faire face. La situation dégénère pour des raisons encore difficiles à établir. Sur d’autres vidéos du drame tournées au même endroit et diffusées sur les réseaux sociaux, on aperçoit des dizaines de corps allongés sur le sol. L’église sera également incendiée par les forces de sécurité, le reste des membres de la secte dispersés, et un policier lynché à mort par la foule.
Une question se pose : pourquoi les unités d’élite de la GR ont-elles été déployées sur une opération de maintien de l’ordre ? Composée officiellement de 12 000 hommes, la garde républicaine est chargée de la garde et de la protection du chef de l’État. Elle est dirigée par le général-major Ephraïm Kabi. Son représentant à Goma est le colonel Mike Kalamba Mikombe. Depuis quelques semaines, environ 500 éléments de son 13e régiment ont été déployés à Goma après avoir été formés par une société israélienne près de Lubumbashi. C’est ce régiment qui serait impliqué dans les événements du 30 août.À LIRERDC : Félix Tshisekedi chamboule le commandement de l’armée

Une source proche du renseignement militaire pointe la responsabilité du gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba, qui depuis l’état d’urgence, assure la direction du commandement des opérations militaires dans la province. Mais certains proches du gouverneur assurent qu’il n’a pas eu la main. « Dans la nuit du 30 août, il a reçu un appel du colonel Mike, qui dirige la GR à Goma. Ce dernier lui a expliqué que le général Kabi avait décidé que le 13e régiment serait déployé pour encadrer la manifestation », raconte l’un deux.
Selon une source militaire à Goma, le colonel Mike aurait même confié à plusieurs interlocuteurs avoir eu pour consigne de tirer au cas où les choses dégénéreraient. Contacté par JA, le gouverneur militaire n’a pas répondu à nos sollicitations. Le 30 août, il avait donné sa version des événements lors d’une conférence de presse, imputant la responsabilité du drame à la secte.À LIREMassacre dans l’est de la RDC : deuil national, plus « d’une centaine » de morts selon Kinshasa

« Pendant que la police faisait son travail, ils ont arraché un policier, ils l’ont amené chez eux et l’ont tué en emportant son arme, a-t-il assuré. D’un coup, il y a eu un retentissement des armes dans le groupe. Ils allaient investir la base de la Monusco, ils allaient commencer à chasser les blancs, ils allaient commencer à s’attaquer aux ONG et aux forces de l’EAC. Les policiers n’ont pas pu contenir le feu. C’est ainsi que l’armée est intervenue. Cela ressemble à une manipulation pure et simple, avec des jeunes gens drogués, qui n’avaient rien à avoir avec ces sectes. »
MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Printfriendly-pdf-email-button


"Manifestations violentes contre la MONUSCO à Goma : Ce qu’il faut savoir (BBC)
- 01.09.2023

= https://www.bbc.com/afrique/region-66686786

"Massacre de Goma : Silence Accablant des Chancelleries Européennes et Américaines à Kinshasa - 01.09.2023
= https://linterview.cd/massacre-de-goma-silence-accablant-des-chancelleries-europeennes-et-americaines-a-kinshasa/

"RDC: l'ONU réclame une enquête «exhaustive» sur la mort de dizaines de manifestants
- 01.09.2023

= https://www.journaldemontreal.com/2023/09/01/rdc-lonu-reclame-une-enquete-exhaustive-sur-la-mort-de-dizaines-de-manifestants
L'ONU a réclamé vendredi une enquête «exhaustive» sur la répression mercredi par l'armée d'une manifestation à Goma, en République démocratique du Congo, qui a fait des dizaines de morts parmi les civils.
L'enquête des autorités doit examiner «de manière exhaustive l'usage de la force par les forces de sécurité» et également être «approfondie, efficace et impartiale», a souligné Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme lors d'un point de presse à Genève.


Mme Shamdasani a évoqué 43 morts, mais a reconnu que le bilan pourrait être plus lourd.
La répression de cette manifestation, organisée par une secte et dirigée contre les forces de l'ONU déployées en RDC, a fait 48 morts et 75 blessés, selon un document interne des Forces armées congolaises (FARDC) consulté par l'AFP et authentifié par des sources militaires et du renseignement.
«Les responsables des violations doivent être amenés à répondre de leurs actes, quelle que soit leur affiliation», a encore souligné Mme Shamdasani.
Mme Shamdasani a précisé que 222 personnes ont été arrêtées au cours de l'opération «y compris des femmes et des enfants».

«Nous sommes préoccupés par le risque élevé de violations des droits de l'Homme dans un contexte aussi tendu», a-t-elle dit.
«Il est essentiel que les droits des personnes arrêtées soient pleinement respectés, y compris leur droit à une procédure régulière, et que les autorités compétentes garantissent au Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l'Homme, un accès continu aux personnes détenues», a-t-elle exigé.
«Les citoyens ont le droit de s'exprimer librement et de se réunir pacifiquement, y compris lorsqu'il s'agit de protester contre les Nations Unies et d'autres acteurs», a indiqué la porte-parole, insistant sur le fait que les autorités doivent faciliter le droit au rassemblement pacifique


"Tuerie de Goma : « Certains jeunes ont été tirés de leurs parcelles avant d’être abattus » (notable) - 02/09/2023 -
= https://www.radiookapi.net/2023/09/02/actualite/securite/tuerie-de-goma-certains-jeunes-ont-ete-tires-de-leurs-parcelles-avant
Chef d’avenue du quartier Kiziba II, à Nyabushongo, Jules Lubongo a affirmé que la majorité des victimes de la répression de la manifestation du mercredi dernier ne sont pas seulement des adeptes de la secte Wazalendo.
Ce notable a fait cette affirmation dans un entretien accorde à Radio Okapi.


C’est ce mouvement mystico-religieux ayant appelé à manifester contre la présence de la MONUSCO, des forces de l’EAC et des ONG internationales à Goma.
Selon Jules Lubongo, les forces de l’ordre ont poursuivi certains jeunes jusque dans des avenues, loin de l’église de Wazalendo.
« Certains (NDLR : jeunes) ont même été tirés de leurs parcelles et tués alors que d’autres ont été poursuivis par des militaires dans des boutiques et des avenues loin de l’église de Wazalendo », témoigne ce notable de Nyabushongo.
D’autres victimes ont été atteintes par des balles perdues, ajoute-t-il.
Les familles des victimes disent n’avoir aucune information sur les disposition prise pour l’enterrement de leurs proches, regrette ce chef d’avenue.
Il confirme que la population a aussi perdu plusieurs biens emportés lors de cette répression, notamment des motos.

Jules Lubongo s’indigne qu’aucune autorité ne soit arrivée au quartier Kiziba 2 pour faire le constat des dégâts ou pour visiter les familles éprouvées.
Cependant, les blessés sont pris en charge dans plusieurs structures médicales de Goma.[/size]
Vendredi 1er septembre lors du conseil des ministres, le président de la République, Félix Tshisekedi s’est dit consterné par la mort d’une quarantaine de personnes pendant la répression violente d’une manifestation par les forces de l’ordre, mercredi dernier à Goma (Nord-Kivu).
D’après Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, le garant de la nation a ainsi demandé aux vice-Premiers ministres de l’Intérieur et celui de la Défense ainsi qu’à la ministre d’Etat en charge de la Justice de lui « faire rapport dans un bref délai sur les circonstances ayant occasionné cet effroyable drame pour que des sanctions sévères soient prises contre les responsables de ce triste évènement ».

"Goma : début du procès en flagrance des adeptes Wazalendo -  01/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/01/actualite/justice/goma-debut-du-proces-en-flagrance-des-adeptes-wazalendo

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. 20230412174521363838_IMG-20230412-WA0084
Des armes AK57 et des armes blanches dont les flèches des combattans wazalendo arrêtés le 10 avril 2023.
Ph/ Malivika


Le procès des adeptes de la foi naturelle judaïque messianique vers les nations est attendu dans les heures qui viennent sur un lieu qui reste à déterminer par l’auditorat militaire de garnison de Goma.
 
Tous les prévenus sont poursuivis pour deux graves chefs d’accusation : 
infractions d’association de malfaiteurs et participation à un mouvement insurrectionnel.  
Ils sont au nombre de 143 hommes, femmes parmi lesquels le leader de la secte la foi naturelle judaïque messianique vers les nations, prophète Bisimwa. Ils seront présentés ce jeudi devant leur juge naturel. 
Ces adeptes avaient été arrêtés mercredi 30 aout par les forces de l’ordre, lorsqu’ils voulaient organiser une marche, non autorisée, pour exiger le départ de la MONUSCO, des ONG internationales ainsi que des agences des Nations unies et l’état de siège, en croire des sources judiciaires. 
 Ces sources confirment que le procès de Bisimwa et consorts constitue la première étape dans cette affaire pendant que les enquêtes continuent pour dégager les responsabilités dans la tuerie de plus de quarante personnes lors de cette manifestation de mercredi. 


"Répression d'une manifestation en RDC: "ils nous ont tiré dessus, sans explication..." - 01 SEP. 2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/repression-dune-manifestation-en-rdc-ils-nous-ont-tire-dessus-sans-explication-2666300?amp
"Ils ont commencé à nous tirer dessus sans aucune explication..." Sur son lit d'hôpital, un jeune blessé raconte la répression d'une manifestation par des militaires congolais, qui a fait une cinquantaine de morts mercredi à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo.
L'opération militaire a été lancée tôt le matin pour empêcher la tenue de cette manifestation que comptait organiser une secte locale pour protester contre la présence dans la région des forces de l'ONU et de l'Afrique de l'Est. La manifestation avait été interdite par la mairie de Goma.
"Les soldats sont arrivés très tôt, avant même que la marche ne commence", déclare vendredi à l'AFP un blessé soigné par le Comité international de la Croix-rouge (CICR) à l'hôpital CBCA (Communauté baptiste au centre de l'Afrique) pour une blessure par balle à l'épaule.
Il se trouvait alors dans le temple de la secte "Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations", qui mêle rites chrétiens et animistes, d'où les manifestants prévoyaient de partir pour marcher dans la capitale de la province du Nord-Kivu. L'armée est également intervenue au local de la radio de la secte.

"Nous n'étions pas armés", assure le jeune homme de 20 ans, dont l'anonymat est préservé pour sa sécurité. "Ils nous ont tués sans état d'âme", ajoute-t-il, décrivant "des corps qui explosent, des jambes cassées, et cela sans aucune justification".

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Field_media_image-2746075-d46ba3965c213dfb0c885b5f4fee25480a5d89ae
Des personnes arrêtées lors d'une opération militaire pour empêcher une manifestation contre l'ONU par une secte religieuse, assises par terre et gardées par l'armée à Goma, le 30 août 2023 en RDC
AFP
/b]


Selon un document interne des Forces armées congolaises (FARDC) consulté jeudi par l'AFP, le bilan de l'opération s'élève à 48 morts et 75 blessés côté manifestants, tandis qu'un policier a été tué, "lapidé à mort" selon un porte-parole de l'armée dans la province.
Le document précise que "quelques armes blanches (ont été) saisies" et 168 personnes arrêtées, "parmi (lesquelles) le gourou" de la secte, Efraimu Bisimwa.
Dans un communiqué, le gouvernement de Kinshasa a fixé jeudi soir ce bilan à 43 morts et 56 blessés. Le gouvernement "soutient l'enquête ouverte auprès de l'auditorat militaire de garnison de Goma pour que (...) les coupables puissent répondre de leurs actes devant la justice", selon ce texte officiel.
Selon le compte rendu du conseil des ministres de vendredi lu dans la soirée à la télévision nationale, le président Félix Tshisekedi a également exprimé sa "condamnation" face à "ce drame (...) qui ne demeurera pas impuni".

[b]"Pourquoi ?"

Depuis Genève, l'ONU a réclamé une enquête "exhaustive".
"L'armée est censée nous sécuriser mais elle nous tue, elle nous a confondus avec le M23 ?", s'emporte à Goma un autre blessé, âgé de 25 ans, dans une allusion aux rebelles du "Mouvement du 23 mars" qui occupent depuis l'année dernière de vastes pans de territoire du Nord-Kivu.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Field_media_image-2746076-15651d863a13d9210c7b654b5cddffb2d8419005
Des personnes arrêtées lors d'une opération militaire pour empêcher une manifestation contre l'ONU par une secte religieuse, assises par terre devant leurs fétiches traditionnels et gardées par l'armée à Goma, le 30 août 2023 en RDC AFP

"Nous n'étions pas armés", affirme-t-il également, en montrant ses blessures. "J'ai reçu plusieurs balles dans la jambe gauche, une autre sur la nuque et sur l'épaule", témoigne-t-il.
Rencontrée devant les installations saccagées de la radio de la secte, une femme en larmes brandit la photo de deux hommes. Il s'agit de son mari et de son fils de 24 ans, dit-elle, tous les deux tués dans le temple.
"Mon fils n'était pas un délinquant... Les M23 nous font souffrir, eux n'étaient pas des M23 mais, pourquoi ont-ils été tués ?", se lamente la mère de famille.

Selon un responsable sur place du CICR, "les blessés, tous par arme à feu, ont commencé à arriver à 4H00 du matin". A la fin de la journée, "on avait plus de 90 patients", souffrant en majorité de "blessures très graves, au thorax et à l'abdomen".
Ces événements violents s'inscrivent dans une série d'attaques et de manifestations contre la Monusco (mission de l'ONU en RDC), accusée d'inefficacité dans la lutte contre les groupes armés.
En juillet 2022, dans plusieurs villes de l'est de la RDC, des manifestants avaient pris d'assaut les installations de la Monusco. Selon les autorités, 36 personnes, dont quatre Casques bleus, avaient été tuées.


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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Message  ndonzwau 4/9/2023, 11:01 am

APRÈS LES LÉGÈRETÉS COMPLAISANTES DE MUYAYA, LE POUVOIR DE KINSHASA SEMBLE ENFIN PRENDRE AU SÉRIEUX LE CARNAGE DE GOMA CAUSÉ PAR SES FORCES ARMÉES. IL ANNONCE UNE VÉRITABLE ENQUÊTE ET INTERPELLE DÉJÀ QUELGUES HAUTS GRADÉS DE L'ARMÉE.
ENTRE-TEMPS L'ONU RÉCLAME UNE ENQUÊTE EXHAUSTIVE SUR CETTE RÉPRESSION SAUVAGE DES MANIFESTANTS PAR L'ARMÉE !!!

En effet avant de se réveiller dans la soirée du jour de la répression, Kinshasa a commencé par  snober la répression. D'abord dans la bouche du général gouverneur qui la justifiait par des  manifestants qui auraient tué un policier (fait à  vérifier) et se preparaient déchaînés selon lui à investir la base de la Monusco ; les policiers ayant été dépassés il a dû faire intervenir l'armée. Mais il y'a aussi le Ministre de la Communication qui a évoqué très légèrement un trouble à l'ordre public à réguler, une manifestation non autorisée, avec une violence préméditée.  Pour moi le général Ndima et le ministre Muyaya ont parlé avec trop de légèreté d'une répression barbare et très meurtrière : dans une bonne gouvernance ils justifieraient des sanctions...

Pour l'heure c'est notre Magistrat suprême qui se dit concerné et le gouvernement concerné à l'oeuvre pour l'enquête, le procès et les sanctions ; tant mieux mais on aurait évité cette tragédie bien en amont. Et surtout jusque-là notre 'Père de la Nation' n'a guère consenti à faire une adresse spéciale aux populations ainsi meurtries et pourquoi pas leur rendre visite sur place. Y'aura-t-il un deuil national pu lassé par les malheurs il a renoncé à  l'exiger ?
Même si je n'ai que moyennement confiance en la capacité de ce régime et de son équipe gouvernementale à régler les problèmes sensibles du pays, attendons quand-même attentivement les suites.




"Evènements tragiques de Goma : Fatshi très fâché et consterné ! - 04/09/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/09/evenements-tragiques-de-goma-fatshi-tres-fache-et-consterne/
C’est avec colère, effroi et consternation que le président de la République, Félix Tshisekedi, a appris le mercredi 30 août dernier, les évènements tragiques qui ont entraîné la mort d’une cinquantaine de personnes, à Goma, au Nord-Kivu, brutalement fauchées au cours d’une manifestation dans cette ville, des suites d’une intervention des forces de l’ordre. Félix Tshisekedi l’a fait savoir au cours de la 111ème réunion ordinaire du Conseil des ministres du vendredi 1er septembre courant qu’il a présidée en personne à la cité de l’Union africaine.

Aussi le Magistrat suprême a appelé la Justice à clarifier ce drame qui ne peut faire que l’objet autant d’une forte désapprobation que d’une condamnation, ainsi qu’à établir les responsabilités. Il a souligné que ce drame ne peut rester impuni et a saisi cette occasion pour lancer de nouveau un appel aux forces de l’ordre dans les efforts à privilégier dans la prévention et le dialogue avec la population qu’elles ont la mission de protéger.

Lire l’intégralité du compte -rendu de la 111ème réunion  du Conseil des ministres dans notre site web.


"Massacre des civils par la Garde républicaine à Goma : très en colère, Félix Tshisekedi veut y voir clair et promet des sanctions aux coupables - 3 SEPTEMBRE 2023
= https://iwebrdc.com/massacre-des-civils-par-la-garde-republicaine-a-goma-tres-en-colere-felix-tshisekedi-veut-y-voir-clair-et-promet-des-sanctions-aux-coupables/
Le carnage qui a visé les adeptes de la secte Wazalendo en ville de Goma (Nord-Kivu) le mercredi 30 août dernier est au coeur de tous les débats aussi bien au niveau national qu’à l’international.
Félix Tshisekedi qui a également été tenu au courant du drame n’a pas caché sa colère. Au cours du conseil des ministres du vendredi 1 septembre dernier, le chef de l’État a dit toute sa consternation et sa colère.


Le ministre Patrick Muyaya qui le relaie affirme que le président congolais a promis de sévir contre les responsables de ce carnage qui fait froid au dos.
“Le président de la République a exprimé avec colère, émoi et consternation après avoir appris le décès de près d’une quarantaine de compatriotes brutalement fauchés au cours d’une manifestation dans la ville de Goma des suites d’une intervention des forces de l’ordre. Ces événements malheureux ne peuvent faire que l’objet d’une forte désapprobation et d’une forte condamnation, tant elle est incompatible à la vie en démocratie”, indique le porte-parole du gouvernement congolais.


"RDC: “Son absence à Goma est une faute politique grave et elle lui coûtera cher” (Député USN du Nord-Kivu) ! - 03.09.2023
= https://www.breve.cd/rdc-le-fait-meme-pour-le-president-tshisekedi-de-ne-pas-faire-le-deplacement-de-goma-est-revelateur-de-sa-banalisation-de-ces-crimes-commis-par-ses-hommes-source/
L’armée congolaise a tué une quarantaine de personnes lors de la répression d’une une manifestation à Goma, au Nord-Kivu.
Alors que certaines voix levées dénoncent un “crime d’État”, un député du Nord-Kivu membre de l’Union sacrée accuse le Chef de l’État Félix Tshisekedi de banaliser ces crimes commis par ses hommes.
D’après cet élu, l’enquête sur ce massacre présage la suite d’une enquête qui, comme les précédentes, s’échouera sur les rives des annonces habituelles.

“Un crime de masses manifestement prémédité n’est pas un incident ni une bavure. Le Gouvernement du Président Tshisekedi est si méprisant à l’endroit des victimes innocentes du carnage de Goma qu’il s’évertue à qualifier d’incidents malheureux alors que cela a coûté la vie à plusieurs personnes. Cela présage la suite d’une enquête qui, comme les précédentes, s’échouera sur les rives des annonces habituelles”, a-t-il déclaré.
À lui de poursuivre : “Le fait même pour le président Tshisekedi de ne pas faire le déplacement de Goma est révélateur de sa banalisation de ces crimes commis par ses hommes. Son absence à Goma est une faute politique grave et elle lui coûtera cher”.
Mercredi, une “secte mystico-religieuse” avait appelé à dénoncer la présence de l’ONU dans l’est de la RDC. Les soldats ont réprimé la manifestation dans le sang.

"Carnage de Wazalendo : Bemba, Kazadi, PueEE Lla…déjà à Goma sur instruction de Tshisekedi !- 3 septembre 2023
= https://okapinews.net/une/carnage-de-wazalendo-bemba-kazadi-puela-deja-a-goma-sur-instruction-de-tshisekedi/
Dimanche, 3 septembre 2023-Conformément aux instructions de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat données au terme de la réunion du Conseil des Ministres du 01 septembre 2023, une Commission interministérielle est arrivée à Goma, ce samedi 02 septembre 2023, en vue de s’enquérir de la situation et de faire toute la lumière sur les incidents malheureux survenus dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu en date du 30 août 2023.

Cette Commission interministérielle est composée respectivement du Vice- Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières ; du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants; du Ministre des Droits Humains; et, du Vice-Ministre de la Justice et Gardes des Sceaux.
Elle s’est fait accompagner de l’Auditeur Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Pour ce faire, il est demandé aux familles ayant constaté la disparition d’un de leurs après lesdits incidents, de passer dans les différents centres hospitaliers qui ont accueilli les victimes blessées ou décédées aux fins de les identifier et de prendre contact avec la Commission qui siège au Gouvernorat de la province du Nord-Kivu.
Fait à Goma, le 02 septembre 2023


"Tueries de civils à Goma : Quelques hauts gradés de l'armée placés en détention, le procès en flagrance s'ouvre dans bientôt ( VPM Peter Kazadi) - 04.09.2023
= https://www.opinion-info.cd/societe/2023/09/04/tueries-de-civils-goma-quelques-hauts-grades-de-larVÉRITABLE Rmee-places-en-detention-le
Le vice-premier ministre de l'intérieur, Peter Kazadi a annoncé la détention de quelques hauts gradés de l'armée après les tueries de civils survenue le 30 août dernier dans la ville de Goma. Il s'agit du Commandant de la Brigade Interarmées GR et du Commandant du 19ème Régiment.
Peter Kazadi a rassuré que dans les prochaines heures un procès en flagrance sera ouvert pour que les responsabilités des uns et des autres soient établies.

«Nous avons auditionné tous les responsables militaires et sécuritaires de la ville en commençant par le gouverneur militaire, le commandant de la zone de défense, le commandant de la police, les services des renseignements : l'ANR et la DGM», précise-t-il.
Et d'ajouter :«A l'issue de ces auditions et sur instruction du Chef de l'État, quelques responsables des forces armées ont été immédiatement déférés devant l'auditorat. Ils sont placés en détention et un procès sera organisé dans les heures qui viennent pour que les responsabilités soient établies. Nous demandons à la population de rester calme, de faire confiance au gouvernement et à la justice».
En tête d'une très forte délégation à Goma, le VPM de l'intérieur a appelé la population à l'apaisement et à collaborer avec la justice.

Pour sa part, le prix Nobel Dr Denis Mukwege invite le gouvernement à décréter un deuil national. Les réactions tant en interne qu'à l'externe se font entendre pour réclamer la justice.


"Est de l a RDC: des arrestations de «responsables militaires» après la répression d'une manifestation à Goma - 04.09.2023
= https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20230904-rdc-le-gouvernement-congolais-annonce-l-arrestation-de-responsables-militaires-apr%C3%A8s-la-r%C3%A9pression-d-une-manifestation-%C3%A0-goma-fin-ao%C3%BBt


"Tueries de Goma : nouvelles interpellations de hauts gradés attendues, appel aux dénonciations lancé par les autorités - 04.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/04/tueries-de-goma-nouvelles-interpellations-de-hauts-grades-attendues-appel-aux


"Des réactions sur la mort de plus de 40 personnes a Goma -1 septembre 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/09/01/des-reactions-sur-la-mort-de-plus-40-personnes-a-goma/



"RDC: la colère ne retombe pas à Goma, 4 jours après la répression sanglante d'une manifestation - 03.09.2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230903-rdc-chape-de-col%C3%A8re-%C3%A0-goma-quatre-jours-apr%C3%A8s-la-r%C3%A9pression-sanglante-d-une-manifestation
Dimanche, des jeunes se sont rassemblés devant le gouvernorat du Nord-Kivu pour protester contre les événements de mercredi, à Goma. Une quarantaine de personnes sont mortes lorsque les forces de l'ordre ont dispersé un rassemblement contre la force onusienne, la Monusco. Une délégation interministérielle, envoyée par le président Tshisekedi, est sur place pour enquêter sur les événements. L'équipe conduite par le ministre de l'Intérieur Peter Kazadi s'est rendue dimanche dans le quartier Katoyi, où a eu lieu le massacre. Une journée ville morte est annoncée ce lundi.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. 000_33U466Z
Goma, RDC, 30 août 2023: les forces de l'ordre ont également procédé à de nombreuses arrestations en marge de la violente répression de la manifestation organisée contre la présence de la Monusco et de la force de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, toutes deux accusées d'immobilisme face à l'insécurité dans la partie orientale de la RDC, par un groupe mystico-religieux. AFP - -

Aussitôt arrivée au lieu du drame à Nyabushongo dans le quartier Katoyi, la délégation gouvernementale est accueillie par une foule en colère. Des larmes dans les yeux, Linda Kaboyi, 26 ans, habite à côté de l'église mystico-religieuse incendiée, elle est impatiente.
« J'attends, dit-elle, que nos autorités fassent la lumière sur ce qui s'est passé chez nous. Lors des tirs, une femme s'est réfugiée dans une maison voisine ici. À l'intérieur, elle y a trouvé une femme enceinte en plein travail, précipité par la panique. Quand elle voulait l'aider à sortir de la maison pour une structure médicale proche, la femme enceinte a reçu une balle, elle est décédée. Un autre homme qui se réfugiait dans la même maison a reçu des balles. Tout le quartier est bouleversé, nos familles sont victimes ! »
À lire aussiRDC: lourd bilan à Goma après la répression d'une manifestation

Faute de deuil national ou provincial, certains jeunes de Goma organisent des cérémonies de deuil collectif. Ecoutez ce reportage de notre correspondant. 
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"Bulonza Mburugu, 64 ans, habitante Nyabushongo. Elle n’a pas vu son fils depuis 5 jours : «Il a 23 ans, jusqu’à ce jour je n’ai pas de nouvelles. Mon fils est introuvable depuis ce jour-là, je ne sais pas s’il est en vie, ou bien s’il est décédé. Nous avons parcouru les hôpitaux et les prisons, aucune trace»

Goma: sous des bâches, un peu de musique révolutionnaire, des feux de bois et des dizaines de jeunes réunis pour pleurer les leurs...
William Basimike
Sur les banderoles, il est mentionné que le deuil prendra fin le jour de l’inhumation des corps des victimes.

Le porte-parole du gouvernement provincial du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko, s'est montré rassurant : « Il est demandé aux familles ayant constaté la disparition d'un des leurs après lesdits incidents de passer dans les différents centres hospitaliers qui ont accueilli les victimes blessées ou décédées afin de les identifier et de prendre contact avec la commission qui siège au sein du gouvernorat de la province du Nord-Kivu. »

Tension encore forte à Goma dimanche soir
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La délégation du gouvernement a reçu ce dimanche après-midi des responsables des différentes associations des jeunes et des motocyclistes. Faire baisser la tension qui était encore forte ce dimanche soir à Goma, c'était l'objectif
Dimanche, la police a dispersé le deuil collectif organisé à l’esplanade du Stade de l’unité. Jacques Sinzahera est militant des mouvements citoyens. Pour lui, c’est le message qui compte : « Nous exigeons un enterrement digne des victimes, qu’il y ait réparation et nous demandons qu’il y ait justice parce qu’un massacre ne peut pas se passer en pleine ville par des forces loyalistes et que le monde entier reste calme ».
Malgré la présence de la délégation gouvernementale dans la ville, le comité laïc de coordination et les mouvements citoyens ont appelé à une journée ville morte ce lundi pour demander justice pour Goma. Le maire de la ville, commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand a appelé ses administrés à vaquer librement à leurs activités. Il indique que les services d’ordre et de sécurité ont été chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires.
À relireÀ la Une: l'appel du gouvernement à la désescalade à Goma


"RDC : l’ONU prend acte de l’annonce d’une enquête après la répression d’une manifestation à Goma - 01.09.2923
= https://news.un.org/fr/story/2023/09/1138152
1 septembre 2023 Droits de l'homme
Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a dit vendredi prendre acte de l’annonce du gouvernement congolais relative à l’ouverture prochaine d’une enquête, à la suite d’une répression meurtrière d’une manifestation à Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon les rapports des médias, une quarantaine de personnes au moins ont été tuées et de nombreuses autres blessées, dans la répression d’une manifestation interdite.
Les manifestants, des membres de la secte « Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations », s’étaient réunis pour demander le départ de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). 
« Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait qu’au moins 43 personnes ont été tuées, dont un policier, et 56 blessées lors de manifestations mercredi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo », a déclaré lors d’un point de presse à Genève, Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), relevant que « le nombre de morts pourrait être plus élevé ».
Le HCDH indique avoir pris note de l’annonce par le gouvernement de l’ouverture d’une enquête sur cet incident. Il appelle Kinshasa à ce que l’enquête soit « approfondie, efficace et impartiale ». Selon l’ONU, une telle enquête doit également examiner de manière exhaustive l’usage de la force par les forces de sécurité. 

Un risque élevé d’abus dans un contexte « tendu »
« Les responsables des violations doivent être amenés à répondre de leurs actes, quelle que soit leur affiliation. Les responsables des violations doivent en répondre », a insisté Mme Shamdasani.
Les manifestations étaient organisées contre la MONUSCO, la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est, d’autres agences des Nations Unies et des organisations non gouvernementales internationales. Selon l'ONU, au moins 222 personnes auraient été arrêtées, dont des femmes et des enfants.
« Il est essentiel que les droits des personnes arrêtées soient pleinement respectés, y compris leur droit à une procédure régulière, et que les autorités compétentes garantissent au Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme, un accès continu aux personnes détenues », a fait valoir la porte-parole du HCDH.
Plus largement, les services du Haut-Commissaire Volker Türk sont préoccupés par le risque élevé de violations des droits de l’homme dans un contexte aussi tendu. Le HCDH demande donc aux autorités de veiller à ce que les futures mesures d’application de la loi dans le contexte de manifestations pacifiques respectent pleinement les normes internationales en matière des droits humains.
Une façon de rappeler que les citoyens congolais ont le droit de s’exprimer librement et de se réunir pacifiquement, y compris lorsqu’il s’agit de protester contre les Nations Unies et d’autres acteurs. « Les autorités doivent faciliter le droit au rassemblement pacifique », a fait remarquer Mme Shamdasani.

= https://actualite.cd/2023/09/02/massacre-goma-le-gouvernement-annonce-une-mission-denquete-pour-elucider-la-verite


"Massacre de Goma: des mouvements citoyens annoncent une grève générale ce lundi -SEPTEMBRE 3, 2023
= https://infos.cd/actualite/societe/massacre-de-goma-des-mouvements-citoyens-annoncent-une-greve-generale-ce-lundi/30363/
Des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu appellent à une journée ville morte ce lundi sur toute l’étendue de la ville de Goma
Ils disent dénoncer la « léthargie » avec laquelle le gouvernement congolais traite l’affaire liée au massacre des populations lors de la manifestation des adeptes de l’église des Wazalendo, mercredi dernier à Goma.
« Cette journée ville, c’est pour exiger justice pour les victimes massacrées par les FARDC, justice pour les blessés et justice pour Goma », peut-on lire dans un communiqué rendu public ce lundi.

Et de poursuivre
« Il faut que le gouvernement central prenne des mesures conservatoires contre toutes les autorités provinciales de l’état de siège au Nord-Kivu et décrète un deuil national d’une semaine en mémoire des victimes massacrées ».
Au moins 43 personnes sont mortes au cours d’une répression violente des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) contre des membres de la secte mystico-religieuse « la Foi Naturelle Judaique Messianique vers les Nations (FNJMN) » qui se font appeler Wazalendu suite à un appel à manifestation contre la présence de la MONUSCO en RDC le mercredi 30 août dernier.


"Carnage à Goma : La délégation gouvernementale huée par la population - 03 09.2023
= https://web.une.cd/carnage-a-goma-la-delegation-gouvernementale-huee-par-la-population
La délégation gouvernementale dépêchée pour s’enquérir de la situation après carnage de la population par les FARDC, n’a pas été bien accueillie alors qu’elle se rendait au lieu du drame.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Image_870x_64f48.ae66c086
Jean-Pierre Bemba, Peter Kazadi, Fabrice Puela, l’Auditeur général des FARDC et le gouverneur militaire du Nord-Kivu ont été huée par la population de Goma, scandant « Mutu uwe tena » en swahili qui se traduit par [ venez encore nous tuer
Ce dimanche 3 septembre, dans la matinée, un groupe des jeunes avait tenté d'empêcher la délégation gouvernementale de se rendre à Nyabushongo, où plusieurs membres de la secte ont été massacrés par les FARC. 
Ce même dimanche, une vive tension a été observée au stade de l’unité de Goma, où des habitants, réunis pour rendre hommage aux civils tués mercredi lors d’une manifestation interdite et réprimée, ont été dispersés par la police.


"Carnage à Goma : la plateforme Union Sacrée de la Nation charge le gouverneur du Nord-Kivu et invite le chef de l’État a levé urgemment l’état de siège - 02.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126485_carnage_a_goma_la_plateforme_union_sacree_de_la_nation_charge_le_gouverneur_du_nord_kivu_et_invite_le_chef_de_l_etat_a_leve_urgemment_l_etat_de_siege.html

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Goma_manif_contre_monusco_2_png_711_473_1
La plateforme politique Union sacrée de la nation au Nord-Kivu a dans une déclaration rendue publique ce vendredi 1 septembre invité la justice à se saisir du gouverneur militaire du Nord-Kivu après le meurtre de 43 personnes dans une manifestation contre l’ONU à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Cette plate-forme qui soutient le chef de l’État pense que le gouverneur militaire, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba, est le principal accusé dans le carnage d’une quarantaine survenue dans une manifestation Mercredi dernier dans cette ville de l’est de la RDC.
« L’Union sacrée de la nation demande au chef de l’État, Félix Tshisekedi, de mettre fin le plus rapidement possible à l’état de siège pour nous éviter le pire dans les jours à venir, car les militaires sous état de siège, ont pris le goût du confort et sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir. Le cas d’espèce est ce massacre que nous déplorons au Nord-Kivu à chaque fois qu’on envisage mettre fin à l’état de siège », peut-on lire dans ce document.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. IMG-20230901-WA0048
 
Tout en réitérant son soutien indéfectible aux Forces armées de la République démocratique du Congo qui combattent pour le retour de la paix, l’Union sacrée de la nation appelle le chef de l’État à lever immédiatement l’état de siège en province du Nord-Kivu. L’USN estime que cette tuerie des civils, est une preuve que les autorités militaires ne sont pas encore prêtes à quitter la tête de la province
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"Tuerie des civils à Goma : “Ceci est une expression supplémentaire de l’échec et de l’enlisement de l’état de siège” (Delly Sesanga) - 02.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126462_tuerie_des_civils_a_goma_ceci_est_une_expression_supplementaire_de_l_echec_et_de_l_enlisement_de_l_etat_de_siege_delly_sesanga.html
L’opposant Delly Sesanga s’est aussi exprimé au sujet de la répression "sanglante" des manifestations organisées mercredi 30 août 2023 à Goma dans la province du Nord-Kivu, contre La Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco).
Dans sa déclaration faite ce vendredi 1er septembre 2023, publiée sur son compte Twitter, le candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain appelle au professionnalisme dans l’exercice de la répression populaire.


"Quels que soient les méfaits reprochés, l’exercice de la répression doit être légitime et proportionné. Goma n’est pas une zone de non-droit où la force peut s’exercer sans contrôle et tirer sur les civils impunément. C’est un territoire de la République qui exige que le gouvernement y respecte les libertés fondamentales et les lois qui nous unissent. L’état de siège ne justifie nullement que notre armée tourne les armes contre ses citoyens qu’elle est censée protéger !", a-t-il dénoncé.
Par ailleurs, l’opposant condamne ce recours routinier à la violence qu’aucune politique de maintien de l’ordre public ne peut justifier, sinon par la doctrine du Président Tshisekedi de répression sans remords ni égards aux droits humains.
"Ceci est une expression supplémentaire de l’échec et de l’enlisement de l’état de siège", a admis le président du parti politique Envol.
À l’en croire, La responsabilité des décideurs et des exécutants de ces mesures est engagée devant les dizaines de morts enregistrées. Il estime qu’ils doivent en répondre.
"Goma – Tueries des civils: “Quels que soient les méfaits reprochés, l’exercice de la répression doit être légitime et proportionné ” ( Delly Sesanga)
-02.09.2023

= https://yabisonews.cd/goma-tueries-des-civils-quels-que-soient-les-mefaits-reproches-lexercice-de-la-repression-doit-etre-legitime-et-proportionne-delly-sesanga/


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: l'appel du gouvernement à la désescalade à Goma - 02/09/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230902-%C3%A0-la-une-l-appel-du-gouvernement-%C3%A0-la-d%C3%A9sescalade-%C3%A0-goma
Le gouvernement appelle à la désescalade à Goma, indique La Prospérité après les événements contre une manifestation qualifiée de violente contre la Monusco, la force régionale de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est et les ONG internationales. « La répression de cette marche a occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et de nombreux blessés. L'enquête est ouverte, les auteurs de la violence sont recherchés », annonce le journal. Toujours selon le quotidien La Prospérité, 158 personnes ont été appréhendées, parmi lesquelles Ephraïm Bisimwa, le leader de la secte mystico-religieuse Agano la uwezo wa neno (Wazalendo) autrement dit « La foi naturelle judaïque messianique ».

Chérubin Okende serait-il mort par asphyxie...


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= https://7sur7.cd/2023/09/02/muzito-exige-un-proces-public-contre-les-auteurs-de-la-repression-sanglante-goma



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 8/9/2023, 10:07 am, édité 3 fois

ndonzwau


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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty Re: MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 5/9/2023, 9:39 am

LE CARNAGE DE GOMA EST UN CRIME D'ETAT PLANIFIÉ AU HAUT SOMMET DE L'ETAT ET EXÉCUTÉ EXPRÈS  PAR LA  GARDE RÉPUBLICAINE. SES DIFFERENTS COUPABLES DOIVENT ÊTRE LOURDEMENT SANCTIONNÉS ET TSHISEKEDI DOIT EN ASSUMER L'OEUVRE EN COMMENÇANT PAR PRESENTER SES EXCUSES À LA POPULATION DE GOMA ET A L'OPINION NATIONALE !!!

A voir les images le bilan réel de ce massacre bien prémédité par un pouvoir paniqué par une manifestation à  4 mois des élections qui voulait ainsi prendre des avances pour l'éviter, doit approcher la centaine



"POURQUOI CET HOMME DOIT ETRE ARRETE ET JUGÉ POUR LE MASSACRE DU 30 AOUT 2023?
Voici les raisons :

Nous sommes 03:20 de Goma, déjà, des militaires quitte le camps KATINDO en direction de Nyabushongo. Ils sont lourdement armés, telle une expédition qui va en guerre contre un ennemi armé et organisé.
A 04:15, les militaires ouvrent le feu sur l'Eglise de Wazalendo supposée abriter des manifestant qui devraient marcher vers la base de la MONUSCO et y déposer leur mémo pacifiquement.
L'assaut prend une vingtaine de minutes et à la clé on dénombre 51 morts tués par balle, 77 blessés et jusque-là il n'y a pas d'arrestation.

A 5:15 la chasse à l'homme commence, 21 autres personnes reçoivent de balles et meurent sur le champs, 55 autres reçoivent de balles et sont blessés.
A 6:19 les arrestations commencent. Tout celui qui se trouvent dans le partage aux environs du lieu de carnage est réputé Muzalendo. Un porte à porte s'effectue. Téléphone, argent, et autres biens de valeurs sont emportés par des militaires déguisés en inciviques et miliciens. Dans cette barbarie de pillage, 17 autres personnes sont tués, toujours par balle. 22 autres sont blessés.
A 07:12 des camions (KAMAZ) arrivent et font la ronde du quartier pour ramasser les corps des victimes afin de faire disparaitre les traces.  Quelques curieux obstrués dans leurs maisons parviennent quand-même à prendre quelques images qu'ils lancent si tôt sur les réseaux sociaux et qui feront le tour du monde en quelques minutes seulement.
Les corps traînent toujours dans la rue et d'autres sont emportés par les tueurs et amènes à une destination inconnue.

A 08:30, à l'issue d'une brève rencontre, Mr Constant NDIMA KONGBA sort un communiqué officiel qui dresse un bilan définitif selon lui. Il y a eu 7 morts et quelques blessés côté "assaillant" et 1 policier tué. Qui est l'assaillant?
L'armée s'est comporté de manière professionnelle disait le Communiqué du Gouverneur militaire signé par le Lt Col. NGIKE KAIKO.
A l'hôpital de CEBECA NDOSHO, les morts se comptent en dizaines, l'une après l'autre personne amenées pour des soins meurent faute de traitement, le bilan s'alourdit. Rien qu'à l'hôpital, 23 morts parmi les blessés.
Arrêtant tout celui qu'ils ont trouvé sur leur passage, les criminels amènent avec eux 155 autres civils qu'ils présentent à Mr Constant NDIMA qui par ailleurs ne regrette pas plutôt il les encourage.

Au lendemain du carnage, Constant NDIMA KONGBA fait une apparition télévisée à la RTNC et affirme ceci:
J'ai ordonné à l'armée d'intervenir pour stopper ces manifestant qui se dirigeaient dangereusement vers la MONUSCO et les forces de l'EAC. Ils voulaient tuer les blancs.
A 3:20, il y avait-il déjà des manifestants dans les rue de Goma et qui se dirigeaient vers le QG de la MONUSCO?
Les deux Quartiers où il y a EUR ces carnages sont-ils proches du QG de la MONUSCO qui se trouve d'ailleurs à la RVA, plus de 10Km du lieu de massacre?

Quelle était l'intention de Constant NDIMA KONGBA d'envoyer des militaires surarmes à 3:20 du matin pour encercler une église?
Combien d'adeptes de ladite secte ont-ils été tués, blessés ou arrêtés par désobéissance sur la route qui mène vers la MONUSCO que NDIMA supposait être menacée?
L'intention criminelle de ce Monsieur l'a poussé à ordonner à ses inciviques d'emporter les corps de leur victimes afin qu'il ne soit connu du public qu'il y a eu massacre pourtant trop tard.
La publication du bilan de 7 morts et un policier par le gouverneur militaire, contredit par le gouvernement congolais puis condamné par le Président Tshisekedi renforce la conviction de quiconque que les massacres de Goma a été planifié par le Gouverneur militaire en place ensemble avec tous ses collaborateurs et qu'en voulant dissimuler les corps, ce qu'est une 'attitude reconnu à un criminel n'est rien d'autre que la confirmation d'un comportement répréhensible.
S'agissant de l'attaque systématique menée contre la population civile non armée, il s'agit bien d'un crime de guerre imputable aux dirigeants hiérarchiques de troupes.

Lorsqu'il a ordonné l'incendie de l'église en question et du Poste-Radio, il s'agit là d'un crime contre l'humanité.
Quand ses soldats ont introduit des projectiles, de couton et de canons dans les parties intimes de la journaliste Mongi assassinée sur place, il s'agit là d'une mutilation de cadavre, là aussi c'est un crime de guerre.
Vu la gravité de faits, Mr Félix Tshisekedi n'a aucun autre choix que de mettre à la disposition de la justice Mr Constant NDIMA KONGBA pour répondre de ses actes même dans le cas du délit de commandement car étant le responsable hiérarchique à défaut d'être lui-même accusé pour tous les crimes de ses soldats en tant que auteur intellectuel in solidium avec Constant NDIMA.(cfrt Procès J.P BEMBA à la Haye dans l'affaire Centrafrique)
La Justice devra intervenir de Mr NDIMA la restitution de Corps de victimes, la prise en charge de soins médicaux de blessés, la libération de toutes les personnes illégalement arrêtées par ses hommes et la réparation de tous les préjudices causés par ce sulfureux officier à toutes les victimes.
Vous ferez mieux de partager massivement ce poste.
Me D. B"

"Dans l’est de la RDC, Constant Ndima Kongba, un gouverneur en sursis - 06.09.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1479883/politique/dans-lest-de-la-rdc-constant-ndima-kongba-un-gouverneur-en-sursis/
À la tête de la province du Nord-Kivu, et déjà affaibli par l’inefficacité de l’état de siège, Constant Ndima est sur la sellette après la tuerie perpétrée par des militaires à Goma, le 30 août.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Ja20230906-ass-rdc-constantndimakongba-1256x628-1693995929
Constant Ndima Kongba a été rappelé à Kinshasa « pour consultation », tandis que son intérim a été confié à son adjoint, le général Ekuka Lipopo. :copyright: DR

Il n’est pas sur le banc des accusés mais, ce mardi 5 septembre, le gouverneur du Nord-Kivu a suivi avec attention le déroulé du procès en flagrance qui s’est ouvert quelques heures plus tôt devant la cour militaire de Goma.
À LIREEn RDC, la garde républicaine au centre de l’enquête sur la tuerie de Goma 
Six militaires, dont le colonel Kalambayi Mike Mikombe, commandant de la brigade de la garde républicaine, et le colonel Dem Bawili, du 19e régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), sont jugés pour « crimes contre l’humanité par meurtre, destruction méchante et incitation des militaires à commettre les actes contraires au devoir ou à la discipline ».

Un carnage en plein Goma


"COMMUNIQUÉ CONCERNANT LE MASSACRE DE GOMA

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Panzi_Foundation_Logo_RGB_Blue

[size=30]FAIRE UN DON[/size]

Je suis profondément indigné par les images choquantes du massacre dont ont été victimes les manifestants du mouvement politico-religieux « La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations » (FNJMN) à Goma le mercredi 30/08/2023.
Le bilan est très lourd : le gouvernement congolais fait état de 43 décès et 56 blessés. Des organisations de la société civile avancent un bilan bien plus élevé.[/size]
Je condamne fermement cette barbarie perpétrée par des éléments de l’armée congolaise dont la mission première est pourtant de protéger notre population et notre territoire.[/size]
Les FARDC ont fait un usage disproportionné, inacceptable et condamnable de la force.[/size]
Cette énième bavure illustre l’urgente nécessité de mener une réforme profonde du secteur de la sécurité pour professionnaliser les forces de défense et de sécurité.[/size]
J’adresse mes sincères condoléances aux familles des victimes et exprime ma compassion aux victimes.[/size]

J’exhorte notre gouvernement à :
  • Décréter un deuil national ;
  • Veiller à ce que les victimes soient identifiées ;
  • Prendre en charge les soins des blessés et apporter un soutien psychologique aux familles des victimes et aux membres de leur mouvement politico-religieux;
  • Organiser des funérailles officielles et inhumer les victimes dans la dignité ;
  • Diligenter une enquête indépendante afin que toute la lumière soit faite sur cet incident tragique, et que les auteurs de ces actes ignobles soient jugés et condamnés conformément à la loi.

Fait à Bukavu, le 1er septembre 2023


"“Des corps qui explosent, des jambes cassées, et cela sans aucune justification” : temoirnages accamblants à  Goma - 04.09.2023
= https://afrique.lalibre.be/78382/des-corps-qui-explosent-des-jambes-cassees-et-cela-sans-aucune-justification-temoignages-accablant-a-goma/

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Goma

Au moins 48 civils abattus par les forces armées le 30 août dans le chef-lieu du Nord-Kivu.

À moins de quatre mois de la présidentielle en République démocratique du Congo, l’est du pays a basculé dans une nouvelle vague de violence. Le mercredi 30 août, les forces armées congolaises sont intervenues pour “empêcher une manifestation contre l’Onu”, selon le lieutenant-général Constant Ndima, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, placé, comme la province voisine de l’Ituri, sous état de siège depuis le mois de mai 2021.
Le premier bilan diffusé quelques heures après l’intervention militaire faisait état de 6 morts dont un policier. Mais ce chiffre n’a pas tenu face aux divers enregistrements vidéo diffusés sur les réseaux sociaux par des habitants de la ville.
Sur ces images, on aperçoit des soldats portant la tenue de la garde républicaine jeter sans ménagement au moins une dizaine de corps sans vie à l’arrière d’un véhicule militaire. Certains cadavres sont traînés au sol, recouverts de sang. “Le nombre des victimes du carnage mené par l’armée contre des civils non armés demandant le départ de la Monusco à Goma avoisine la cinquantaine”, a rapidement déclaré la Lucha, un mouvement pro-démocratie né à Goma et très actif en RDC.

Les opposants au régime du président Félix Tshisekedi ont unanimement condamné cette “répression aveugle”. Moïse Katumbi, candidat annoncé à la présidentielle a évoqué “un crime contre l’humanité” signé “par des militaires contre des hommes non armés”. Le docteur Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, qui n’a toujours pas éclairci sa position en vue de la présidentielle, a parlé lui “d’un carnage”, tandis que Delly Sessanga, autre candidat président, a lancé que “Goma n’est pas une zone de non-droit où la force peut s’exercer sans contrôle. […]. L’état de siège ne justifie nullement que notre armée tourne les armes contre ses citoyens qu’elle est censée protéger”.

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu a tenté de justifier l’action de ses hommes en rejetant la faute sur les manifestants qui “ont tué un policier et allaient investir la base de la Monusco. Ils allaient commencer à chasser les blancs. Ils allaient commencer à s’attaquer aux ONG et aux forces de l’EAC […] Les policiers n’ont pas pu contenir le feu. C’est ainsi que l’armée est intervenue voyant que quelque chose pouvait se cacher derrière”.
Une version démentie par plusieurs témoignages de blessés recueillis ce week-end. “Les soldats sont arrivés très tôt, avant même que la marche ne commence”, déclare vendredi à l’AFP un blessé soigné par le Comité international de la Croix-Rouge pour une blessure par balle à l’épaule.
Il se trouvait alors dans le temple de la secte “Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations”, qui mêle rites chrétiens et animistes, d’où les manifestants prévoyaient de partir pour marcher dans Goma.
"Nous n’étions pas armés”, assure le jeune homme de 20 ans, dont l’anonymat est préservé pour sa sécurité. “Ils nous ont tués sans état d’âme”, ajoute-t-il, décrivant “des corps qui explosent, des jambes cassées, et cela sans aucune justification”.

Enquête indépendante ?
La violence de la répression qui a fait au moins 48 morts, près de cent blessés et plusieurs dizaines d’arrestations a poussé l’Onu a demandé une “enquête exhaustive”. Trois jours après les faits, à l’occasion du conseil des ministres, le président Tshisekedi a exprimé sa “condamnation” face à “ce drame […] qui ne demeurera pas impuni”.
De nombreuses voix s’élèvent d’ailleurs pour exiger une enquête internationale indépendante tout en insistant sur la nécessité d’une absolue transparence. “Pas comme dans le dossier de l’assassinat de Chérubin Okende”, explique un parlementaire provincial du Nord-Kivu. Chérubin Okende, ancien ministre, porte-parole du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a été retrouvé assassiné dans sa voiture le 13 juillet dernier non loin du centre de Kinshasa. Une enquête est en cours, des experts légistes belges et sud-africains ont assisté l’équipe d’enquêteurs congolais et une autopsie a été réalisée le 4 août dernier. Un mois plus tard, la chape de plomb pèse toujours sur ce dossier.
Ce massacre du 30 août, deux semaines après un appel à la levée de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri lancé après un séminaire de trois jours mené à Kinshasa par les élus nationaux et provinciaux, des responsables traditionnels, religieux et associatifs pose question. Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, accueille désormais plusieurs centaines de “mercenaires” au service de l’État congolais, un QG de la Monusco, les centres névralgiques des troupes de l’East African community et des dizaines de milices communautaires. “Un millefeuille explosif”, selon un diplomate africain qui insiste sur “l’impossibilité de gérer cette situation”. L’État congolais, à l’origine de cet afflux de troupes, se montre dépassé et incapable de faire face à une situation qui risque chaque jour de dégénérer.


"Tragédie à Goma : la LUCHA appelle a l'action suite à l'assassinat de civils non armés
= https://congorassure.cd/actualite-securite/2023/09/02/tragedie-goma-la-lucha-appelle-laction-suite-lassassinat-de-civils
Dans un événement tragique survenu à Goma le 30 août 2023, la LUCHA parle de plus de 50 civils qui ont perdu la vie lors d'une intervention de l'armée visant à empêcher une manifestation pacifique demandant le départ de la MONUSCO. "Face à cette violence inouïe, nous exprimons notre profonde tristesse et notre révolte. Nous partageons la douleur des familles des victimes et leur présentons nos plus sincères condoléances", lit-on dans le communiqué de la LUCHA.

Il est important de souligner que cette violence aveugle aurait pu être évitée. "En effet, les fidèles de l'église La foi naturelle judaïque messianique vers les Nations mènent leurs activités publiques de manière pacifique et sans armes. Leur précédente manifestation le 30 juin 2023 à Goma n'avait connu aucun incident", Indique le communiqué de la LUCHA exploité par la rédaction de CongoRassure.cd.
Et d'ajouter : "Il est évident que les attaques de l'armée contre cette église ont été menées avant même le début de la manifestation, visant les lieux de regroupement des fidèles. Ce massacre de civils non armés à Goma le 30 août est directement lié à la répression institutionnalisée par les autorités de l'état de siège, soutenue par le président Félix Tshisekedi".
Depuis 28 mois maintenant, toute expression citoyenne dans le Nord-Kivu est assimilée abusivement à un acte de rébellion et réprimée violemment au nom de l'état de siège. Il est incompréhensible que malgré l'unanimité des forces sociales et politiques en faveur de la levée de l'état de siège lors de la table ronde de Kinshasa, Félix Tshisekedi continue de prolonger cette mesure qui peine à mettre fin aux violences armées, souligne ce mouvement Citoyen, s'inquiète la LUCHA.
"Au-delà de l'émotion, il est crucial de tirer les conséquences politiques et judiciaires de cette tragédie".
La LUCHA appelle donc avec urgence le président de la République, son gouvernement et la justice à prendre les mesures suivantes :
[list="box-sizing: border-box; padding-left: 2rem; margin-bottom: 1rem;"][*]Démettre immédiatement le gouverneur militaire du Nord-Kivu et le maire policier de Goma, responsables de l'ordre de répression contre des civils non armés et de la dissimulation des chiffres réels de la répression ;
[*]Mener des enquêtes sérieuses, indépendantes, rapides et impartiales afin d'établir toute la vérité sur le massacre du 30 août 2023, d'identifier les auteurs et les commanditaires, et de les traduire en justice ;
[*]Libérer immédiatement et sans condition tous les manifestants arrêtés, prendre en charge les soins des blessés, les frais funéraires des victimes et reconstruire le temple de l'église La foi naturelle judaïque messianique vers les Nations ainsi que les maisons voisines incendiées par l'armée ;
[*]Répondre favorablement à la demande des forces politiques et sociales du Nord-Kivu et de l'Ituri en levant purement et simplement l'état de siège.
[/list]
Et de poursuivre : "Nous en appelons au président Félix Tshisekedi, qui a récemment déclaré que toute menace à la sécurité du pays serait systématiquement attaquée, même au détriment des droits constitutionnels des individus. Il a maintenant l'occasion de prouver que le massacre de Goma ne découle pas de ses propos et de ses ordres, en mettant en œuvre ces quatre recommandations"



"Carnage à Goma : Le député Kasekwa note “un mea culpa timide” du gouvernement congolais et adresse une question écrite à Sama Lukonde - 4 septembre 2023
= https://7sur7.cd/2023/09/04/carnage-goma-le-depute-kasekwa-note-un-mea-culpa-timide-du-gouvernement-congolais-et
Le député Jean-Baptiste Kasekwa a adressé une question écrite au premier ministre congolais après le carnage qui a fait près de 50 morts et une soixante-dizaine de blessés lors de la répression d'une tentative de manifestation anti-ONU le 30 août dernier à Goma (Nord-Kivu).

L'opposant dit remarquer une réaction timide de la part des autorités congolaises et entend voir le chef du gouvernement éclairer le pays au sujet de certaines questions. 
Pour lui, Sama Lukonde devrait expliquer aux Congolais ce qui a justifié l'intervention d'une unité des forces spéciales de la Garde républicaine dans la manifestation. Il veut également que le premier ministre éclaire l'opinion sur ce que compte faire le gouvernement congolais pour réparer les graves préjudices subis par la population de Goma.
“J'ai pris bonne note du mea culpa timide du gouvernement dans l'assassinat de plusieurs dizaines de compatriotes par les forces de défense et de sécurité. Qu'est-ce qui a justifié l'intervention d'une unité des forces spéciales de la Garde républicaine alors que ladite manifestation n'avait même pas encore commencé ”, écrit-il dans son document consulté par 7SUR7.CD ce lundi 4 septembre.
Il regrette qu'en dépit de la gravité des faits, le gouvernement "s'interdit de prendre des mesures conservatoires à l'endroit des autorités politico-militaires impliquées" alors qu'un procès est organisé pour juger les survivants du carnage.
Jusqu'ici, 2 officiers de l'armée ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice congolaise. Il s'agit notamment du colonel Mike Mikombe, commandant brigade de Garde républicaine ainsi que du commandant Bawili du 19e régiment.
Ce lundi 4 septembre vers 2h30, Peter Kazadi, ministre congolais de l'Intérieur qui séjourne à Goma, a promis un procès en flagrance contre ces responsables militaires afin d'établir leurs responsabilités ou non dans le massacre


"Goma : des barricades posées sur la chaussée, ville morte respectée - 04.09.2023
= https://web.une.cd/goma-des-barricades-poses-sur-la-chaussee-ville-morte-respectee
Depuis la matinée de ce lundi 4 septembre, le chef-lieu du Nord-Kivu vit sous une situation de ville morte décrétée par certains jeunes dont les «Wazalendo». 

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Image_870x_64f596eb20201

Selon des sources locales, les auteurs de cette ville morte réclament que la « justice soit faite pour les civils innocents tués lors de la marche du 30 août, ainsi que la libération de tous les civils arrêtés
« La situation est tendue dans la ville, des barricades sur la chaussée, des jeunes mettent des pierres sur les routes ]», a décrit un journaliste local
Plus d'une quarantaine des civils ont perdu la vie mercredi 30 août dernier à Goma, après la répression sanglante des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) via l'unité de la garde républicaine (GR). 
La marche avait été décrété pour demander le départ des forces étrangères dans le sol congolais dont la Monusco et la force régionale de l'EAC. Un secte religieux dénommé Wazalendo en est l'auteur de la dite marche.


"Goma : Démolition du Rond-Point en l’honneur de Constant Ndima, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu - 04.09.2023
= https://bisonews.cd/goma-demolition-du-rond-point-en-lhonneur-de-constant-ndima-le-gouverneur-militaire-du-nord-kivu/
Goma, République Démocratique du Congo – Une décision radicale a été prise aujourd’hui alors que les autorités locales ont annoncé la démolition imminente du rond-point qui portait le nom du regretté Constant Ndima, l’ancien gouverneur militaire du Nord-Kivu. Cette décision inattendue a suscité une vague de réactions au sein de la communauté, alimentant des discussions animées au sein de nombreux groupes WhatsApp fréquentés par les habitants de la région.
La décision de démolir ce rond-point emblématique, qui avait été baptisé en l’honneur de Constant Ndima pour sa contribution exceptionnelle à la région, a choqué de nombreux résidents de Goma. Constant Ndima était respecté pour son leadership courageux et son dévouement à maintenir la paix dans une région souvent troublée par des conflits. Sa mort tragique en service, il y a quelques années, avait suscité un profond sentiment de deuil parmi la population.[/size]
Cependant, la décision de démolir le rond-point n’est pas le seul sujet de préoccupation pour les habitants. Les discussions enflammées qui se déroulent actuellement sur les réseaux sociaux et les groupes WhatsApp font également référence à un incident récent au stade de Goma. Des personnes ont été arrêtées lors d’un rassemblement de deuil, ce qui a exacerbé les tensions dans la région. Certains résidents, mécontents de ces arrestations, ont clairement exprimé leur mécontentement, avertissant que des manifestations pourraient éclater si les personnes arrêtées ne sont pas libérées rapidement.

Les autorités locales, confrontées à cette situation délicate, doivent maintenant gérer une double crise : la démolition du rond-point en l’honneur de Constant Ndima, qui a déjà provoqué l’indignation de nombreux habitants, et les tensions croissantes liées aux arrestations au stade de Goma. La manière dont ces problèmes seront résolus reste à voir, mais il est indéniable que la situation est tendue et que les autorités devront faire preuve de diplomatie pour éviter tout débordement.
Dans l’attente des développements à venir, Goma retient son souffle, espérant que la paix et la résolution pacifique des problèmes prévaudront dans cette région déjà durement éprouvée par les conflits et les perturbations.

"Suite aux tristes événements de Goma : Le commandant de la Brigade de la Garde républicaine et le commandant Régiment mis aux arrêts - 04/09/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/09/suite-aux-tristes-evenements-de-goma-le-commandant-de-la-brigade-de-la-garde-republicaine-et-le-commandant-regiment-mis-aux-arrets/
Suite aux graves incidents survenus le 30 août dernier à Goma, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a diligenté une commission interministérielle constituée du Vice Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi, et de son collègue de la Défense nationale et anciens combattants Jean Pierre Bemba Gomb. Outre ces deux Vice-premiers ministres, il faut ajouter le ministre des Droits humains et le Vice- ministre de la Justice, accompagnés tous de l’Auditeur général des FARDC. Celui-ci a beaucoup aidé la délégation dans le travail abattu dans la journée du dimanche 3 septembre, selon le VPM Kazadi qui a fait le compte-rendu de la réunion tenue tard jusqu’aux premières heures du lundi 4 septembre.

Dans son intervention devant la presse, le patron de l’intérieur et de la sécurité a précisé que l’objet de la mission de la délégation interministérielle diligentée par le Président de la République, est de s’enquérir sur les événements qui se sont déroulés le 30 août à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
« Nous avons auditionné tous les responsables militaires et sécuritaires de la ville de Goma, notamment le général militaire (Ndlr : Gouverneur militaire de la province), le commandant de la zone militaire, le commandant de la Police nationale /Nord-Kivu, ainsi que les services de renseignements l’ANR et la DGM », a martelé Peter Kazadi.

À l’issue de ces auditions et sur instruction du Commandant suprême , a-t-il renchéri, quelques responsables militaires ont été immédiatement déférés devant l’auditorat militaire. Il s’agit notamment du commandant de la Brigade de la Garde républicaine (GR) et du commandant régiment. Ils sont placés en détention et un procès sera organisé dans les heures qui viennent pour que les responsabilités soient établies.
Ensuite, il a déclaré que  c’est ici l’occasion pour sa délégation d’en appeler au calme. « Nous demandons à la population de faire confiance au gouvernement et de faire confiance à notre justice qui va bientôt se prononcer. Nous demandons également à chaque famille qui aura constaté la disparition de l’un de ses membres de se signaler auprès de l’Auditorat supérieur, avec possibilité de se constituer partie civile dans le procès qui va être organisé « .
La ville de Goma, rappelons-le, a été le théâtre des graves incidents meurtriers, le 30 août dernier, où l’on dénombre plus ou 43 morts dans les rangs des membres d’une secte politico religieuse, qui réclamaient le départ de la MONUSCO de la RDC.


"Tueries des civils du 30 août 2022 à Goma : Le député Elvis Mutiri plaide pour un deuil national - 05/09/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/09/tueries-des-civils-du-30-aout-2022-a-goma-le-depute-elvis-mutiri-plaide-pour-un-deuil-national/

"En RDC, la garde républicaine au centre de l’enquête sur la tuerie de Goma - 04.09.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1479113/politique/en-rdc-la-garde-republicaine-au-centre-de-lenquete-sur-le-carnage-a-goma/
Le commandant de cette unité à Goma a été arrêté. En cause : son rôle dans les événements ayant fait plus de quarante morts le 30 août. 

Face au tollé provoqué par la répression meurtrière d’une manifestation le 30 août à Goma, les autorités ont décidé de changer de ton. Au lendemain des faits, le ministère de la Communication avait en effet défendu l’action des forces de sécurité. « Les manifestants ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public, et qui ont causé la mort par lapidation d’un élément de la police entraînant ainsi une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville », avait déclaré le ministre Patrick Muyaya dans un communiqué.

Sanctions
Le discours est désormais bien différent et le gouvernement a décidé de frapper fort. « Félix Tshisekedi est extrêmement fâché et indigné, affirme un membre du gouvernement. Il ne comprend pas une telle brutalité contre des civils. »...





"
"

= https://laprosperiteonline.net/goma-le-gouverneur-militaire-rappele-durgence-en-consultation-a-kinshasa/
= https://7sur7.cd/2023/09/02/repression-sanglante-goma-lue-attend-que-les-auteurs-repondent-de-leurs-actes

"DECRY INFOS 4.9.23 MASSACRE GOMA VOICI LE COMMANDITAIRE







Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 8/9/2023, 10:38 pm, édité 1 fois

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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty Re: MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 7/9/2023, 11:13 am

IL A CIRCULÉ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX UN COMMUNIQUÉ DE LA CPI QUI ANNONCE L'OUVERTURE D'UNE ENQUÊTE SUR LE DERNIER CARNAGE DE GOMA DONT IL FAUT VÉRIFIER L'AUTHENTICITÉ MAIS LÀ N'EST PAS VRAIMENT LA QUESTION TANT LES FAITS RELÈVENT BIEN D'UNE MISSION DE LA CPI. JUSTE QUE LE POUVOIR DE TSHISEKEDI A ETE ASSEZ RUSÉ A LA COUR-CIRCUITER EN PRÉCIPITANT UNE PARODIE DE PROCÈS MAIS CELUI-CI SAURA-T-IL CACHER JUSQU'AU BOUT LES CRIMES DU RÉGIME ? ATTENDONS VOIR...

A noter que si le présumé communiqué de la CPI fait un décompte de 163 victimes, Ensemle pour la République de Katumbi établit lui le bilan à 108 personnes tuées. Il est évident qu'à voir le modus operandi, les conditions et l'heure de l'intervention barbare des militaires de la GR, le bilan des tués a été important.

La Fondation Panzi du Dr Mukwege elle, revient sur le remaniement militaire opéré  au debotté  au Nord Kivu. Elle fait part de sa vive indignation du mépris pour la justice et pour les victimes dont a fait preuve le pouvoir en remplaçant le général Ndima rappelé à Kinshasa par le Général Nduru Chaligonza au poste de commandant des opérations au Nord Kivu. Un ancien ancien chef rebelle connu proche de Thomas Lubanga et de Bosco Ntaganda, tous deux poursuivis et jugés par la Cour Pénale Internationale ! Il a été cité plusieurs fois dans les arrêts de la CPI contre ces deux chefs de guerre  A moins qu'on veuille le contraire, il n'est pas du tout indiqué à cette place pour mettre de l'ordre dans l'armée au Nord-Kivu.

Pendant ce temps coupablement sourd à l'opinion et aveugle des faits, le gouvernement continue à se trouver des excuses jurant de juger et sanctionner les manifestants, il entonne même le refrain éculé de récupération politique comme si quelqu'un en avait besoin pour défendre les victimes que sont les pauvres manifestants aux mains nues. Le hic s'etoffe ici lorsqu'on découvre un pouvoir qui n'inspire aucune confiance vu ses échecs itératifs, pas lamoindre capacité  à jauger vraiment les faits sensibles du pays, du PR en passant par son ministre de l'Intérieur Kazadi, son ministre de la Défense Bemba jusqu'à sa ministre de la Justice, justes bons à enregistrer les ordres sans parler de notre armée encore très invertébrée.



"La CPI annonce l’ouverture d’une éventuelle enquête sur le massacre des civils à Goma - 05.09.2023
= https://congoleo.net/la-cpi-annonce-louverture-dune-eventuelle-enquete-sur-le-massacre-des-civils-a-goma/
La Cour pénale internationale (CPI) annonce l’ouverture d’une éventuelle enquête et ouvre un dossier judiciaire sur le régime de Félix Tshisekedi. Ceci suite à l’assassinat des civils à Goma.
« La Cour Pénale Internationale a appris avec consternation  le massacre des civils commis à Goma, faisant plus de 163 morts », peut-on lire dans son communiqué du lundi 4 septembre, signé par Mark P. Dillon, Chef de l’unité des informations  et des éléments de preuve au Bureau du Procureur, depuis La Haye.
« Cet acte est un crime contre l’humanité commis par les militaires de la Garde présidentielle », dit la CPI.
Pour rappel,une marche des Wazalendo, fidèles d’une église locale de Goma, contre la MONUSCO du 30 août a était réprimée dans le sang par la garde républicaine.
Le bilan officiel avait donné le nombre de 43 personnes tuées dont un policier. Mais les organisations de la société civile elles, avaient parlé de plus de 100 personnes tuées.



"Fact-checking : La CPI et le prétendu communiqué concernant le massacre à Goma
= https://lokutamabe.com/2023/09/06/fact-checking-la-cpi-et-le-pretendu-communique-concernant-le-massacre-goma

Ces derniers jours, un prétendu communiqué de la Cour Pénale Internationale (CPI) concernant un massacre à Goma a circulé sur les réseaux sociaux, créant confusion et polémique.
Le communiqué en question :
Voici le texte qui a suscité tant de réactions :
"La Cour Pénale Internationale a appris avec consternation le massacre des civils commis à Goma, faisant plus de 163 morts. Cet acte est un crime contre l'humanité commis par les militaires de la Garde Présidentielle. La CPI annonce l'ouverture d'une éventuelle enquête et ouvre un dossier judiciaire sur le régime de Félix Tshisekedi. La Haye, le 4 août 2023."

La réalité :
Suite à des vérifications auprès de sources crédibles, nous pouvons affirmer que ce communiqué est un faux. Notre équipe a contacté les services de la CPI qui confirment ne pas avoir émis un tel communiqué, en particulier en lien avec l'affaire mentionnée. Une incohérence majeure réside également dans la date de signature du prétendu communiqué, alors que les évènements y relatés se sont déroulés le 30 août.

La collaboration CPI-RDC :
Il convient de mettre en lumière les développements récents concernant la collaboration entre la CPI et la RDC :
  • Renvoi de la situation au Nord-Kivu : La RDC a officiellement sollicité la CPI pour enquêter sur les crimes commis en province du Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022.
  • Réponse de la CPI : Le bureau du procureur a notifié ce renvoi le 5 juin 2023. Il a informé la RDC que tous les crimes allégués, quel que soit l'auteur, seront analysés.
  • Antécédents judiciaires : Il s'agit de la seconde fois que la RDC sollicite la CPI. La première fois remonte à mars 2004, aboutissant à plusieurs poursuites.
  • Contexte : Rose Mutombo, ministre de la Justice, a déposé une plainte le 23 mai 2023 à la CPI contre la coalition M23/RDF pour crimes et pillages dans l'Est de la RDC.
  • Collaboration renforcée : Le 1er juin 2023, un memorandum of understanding (MOU) a été signé entre la RDC et la CPI.

Conclusion :
La RDC a une longue histoire de collaboration avec la CPI, centrée sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis depuis le 1er juillet 2002. Alors que l'intérêt de la Cour pour ces évènements est indéniable, il est impératif de se méfier des informations non vérifiées qui circulent sur les réseaux sociaux.


"Tueries des civils à Goma: "Il est important que ceux qui sont responsables de ces violations du droit à la vie répondent de leurs actes, quel que soit leur rang" (MONUSCO) - 07.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/07/tueries-des-civils-goma-il-est-important-que-ceux-qui-sont-responsables-de-ces


"Massacre de Goma : contrairement au gouvernement, Ensemble de Katumbi dresse le bilan de 108 morts - 06.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126615_massacre_de_goma_contrairement_au_gouvernement_ensemble_de_katumbi_dresse_le_bilan_de_108_morts.html
Le feuilleton sur le bilan du carnage de Goma est loin d'être fini. Dans un communiqué signé par son secrétaire général Dieudonné Bolengetenge, dont la copie est parvenue à Média Congo Press (MCP), ce mercredi 06 septembre 2023, le parti politique, Ensemble pour la République de l'opposant Moïse Katumbi, a dressé le bilan de 108 personnes non-armées tuées par la Garde républicaine.

De ce fait, Ensemble pense que le bilan est largement à la hausse, car le gouvernement et les autorités militaires ont manipulé le bilan des victimes.
« Les organisations de la société civile de Goma ont dénombré pas moins de 108 personnes tuées. Aucune d'entre elles ne portait une arme. Après avoir voulu édulcorer les faits, les autorités militaires provinciales n'ayant annoncé que 6 victimes, le gouvernement a reconnu, face aux vidéos accablantes filmées par la population, le massacre par l'armée de 43 compatriotes parmi lesquels les femmes et des enfants », a écrit Dieudonné Bolengetenge.
Le parti politique de Moïse Katumbi réaffirme que cette tuerie de Goma mérite des poursuites judiciaires à la CPI.

« La tuerie de Goma relève autant d'un crime d'État que d'un véritable crime contre l'humanité passible des poursuites devant la Cour pénale internationale... », poursuit-il.
Par ailleurs, le gouvernement de son côté parle de 58 morts et plusieurs blessés. Pour ne pas laisser ce crime impuni, deux hauts gradés de la Garde républicaine et quatre autres militaires ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.
Cependant, le gouvernement a rappelé Constant Ndima, gouverneur militaire de la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu à Kinshasa

"COMMUNIQUÉ SUR LE REMANIEMENT DU COMMANDEMENT MILITAIRE AU NORD-KIVU - 06.09.2023
=  https://panzifoundation.org/fr/declaration-du-dr-mukwege-le-6-septembre-2023/
C’est avec stupéfaction que nous avons pris connaissance de la désignation du Général Nduru Chaligonza pour diriger les opérations militaires au Nord-Kivu en remplacement du Gouverneur militaire du Nord Kivu, le Général Constant Ndimi, rappelé en consultation à Kinshasa suite à l’envoi de la Commission interministérielle envoyée à Goma sur instruction du Président de la République pour faire la lumière sur le massacre à grande échelle commis sur des civils en date du 30 août par des éléments de la garde républicaine et établir les responsabilités dans ce drame.
En date du 2 août 2023, à l’occasion de la journée commémorative du génocide congolais, le Président a « encouragé le Parlement à prendre des lois visant à écarter les auteurs de crimes de l’accès aux responsabilités », laissant espérer à la population congolaise en général et aux victimes et aux communautés affectées par des décennies de conflits armés en particulier que la politique immorale de promouvoir des anciens chefs rebelles allait prendre fin. Dans le même registre,

il y a moins d’un an, peu après l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2022, le Président Tshisekedi s’était exprimé au sujet de la faiblesse de l’armée congolaise dans une interview à RFI et France 24 en disant : « dans cette armée il y a de la bravoure, il y a des éléments qui méritent l’hommage de la nation et qui sont plus nombreux que les brebis galeuses…Il faut purger, séparer le bon grain de l’ivraie, et ainsi de suite. (…) savoir qui sont les éléments qui peuvent continuer leur carrière là-dedans, qui il faut extirper pour impulser une nouvelle dynamique ».
La récente nomination du Général Nduru Chaligonza au poste de commandant des opérations au Nord Kivu est loin d’inaugurer cette nouvelle dynamique tant attendue : un ancien chef rebelle est remplacé par un ancien chef rebelle ! En effet, le Général Nduru Chaligonza, RCD-K/ML et ex-UPC, est connu pour être un proche de Thomas Lubanga et de Bosco Ntaganda, tous deux poursuivis et jugés par la Cour Pénale Internationale ! Il a été cité plusieurs fois dans les arrêts de la CPI contre ces deux chefs de guerre.

Comment est-ce possible d’afficher un tel mépris pour la justice et pour les victimes ? Comment s’étonner que la population n’ait aucune confiance dans les institutions censées les défendre ? Après les nominations de Bemba et Nyamwisi au gouvernement, cette nouvelle nomination d’un ancien chef rebelle à un poste stratégique démontre à l’opinion publique que le changement de paradigme n’est pas près de se réaliser avec l’administration Tshisekedi. Les paroles et les actes de ce dernier se contredisent chaque jour, mettant en péril la Nation congolaise et les chances de redresser le pays.
Nous avions déjà souligné dans une précédente déclaration l’impératif pour le régime actuel de démontrer sa capacité à faire preuve d’une éthique de responsabilité et de respecter le principe de cohérence. Notre inquiétude s’accroît face à la gravité des massacres commis par l’armée qui demeure trop souvent une menace pour la population, tant elle est infiltrée par les agresseurs et contribue à la pérennisation d’une économie de guerre dans les Provinces de l’Est.

Alors que le Président de la République s’était engagé à placer la justice transitionnelle à l’agenda du gouvernement en décembre 2020, suscitant un grand espoir auprès des victimes et des survivants, il n’a toujours pas adopté une stratégie nationale de justice transitionnelle, et ne semble pas toujours enclin à concrétiser une volonté politique sincère pour entamer les réformes institutionnelles indispensables pour mettre à l’écart les « brebis galeuses » alors que le lien le plus manifeste entre la justice transitionnelle et la réforme des institutions consiste précisément dans la mise en place d’une procédure d’assainissement (vetting) des agents de l’Etat, notamment des forces de sécurité et de défense.
Pourtant, le seul moyen durable pour pacifier et sécuriser les Provinces en conflit et tourner la page de plus d’un quart de siècle de conflits récurrents et dévastateurs est précisément d’entamer une profonde réforme du secteur de la sécurité car comme le disait Thomas Sankara, le célèbre leader du pays des hommes intègres : « Sans formation patriotique, un militaire est un criminel en puissance ». Gageons que la population fasse preuve d’un réel sursaut patriotique pour sauver la Nation qui est en danger existentiel!
Fait à Bukavu le 6 septembre 2023
Dr Denis Mukwege
Prix Nobel de la Paix

"Mukwege critique la désignation du général Nduru à la tête des opérations au Nord-Kivu: « le changement de paradigme n’est pas prêt de se réaliser avec Tshisekedi, ses paroles et actes se contredisent chaque jour » - 07.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/07/mukwege-critique-la-designation-du-general-nduru-la-tete-des-operations-au-nord-kivu-le
Le Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege n’a pas apprécié positivement la désignation du général Nduru Chaligonza comme commandant des opérations au Nord-Kivu en remplacement du gouverneur militaire Constant Ndima qui assurait en même temps cette fonction. « Un ancien rebelle est remplacé par un ancien rebelle », s’exclame Denis Mukwege selon qui, « les victimes et les communautés affectées par des décennies de conflits [espéraient sous le régime Tshisekedi], la politique immorale de promouvoir des anciens chefs rebelles allait prendre fin ».
M. Mukwege rappelle que le général Chaligonza est un ancien membre du RCD/K-ML et ex-UPC, un proche de Thomas Lubanga et Bosco Ntaganda, tous deux poursuivis et jugés par la Cour pénale internationale (CPI). « Il [Chaligonza] a été cité plusieurs fois dans les arrêts de la CPI contre ces deux chefs de guerre », dit Denis Mukwege.

Pas de changement de paradigme
Pour le gynécologue de Panzi, la nomination d’anciens rebelles à de hautes fonctions au sein de l’armée est signe de « mépris pour la justice et pour les victimes ».
« Après la nomination de Bemba et Nyamwisi au gouvernement, cette nouvelle nomination d’un ancien rebelle à un poste stratégique démontre à l’opinion publique que le changement de paradigme n’est pas de se réaliser avec l’administration Tshisekedi. Les paroles et les actes de ce dernier se contredisent chaque jour mettant en péril la nation congolaise et les chances de redresser le pays », souligne-t-il.
Le général Nduru Chaligonza qui est déjà chef d’état-major de l’armée chargé des opérations remplace le général Constant Ndima rappelé à Kinshasa pour consultation après le carnage opéré par l’unité de la Garde République à Goma contre des civils qui projetaient une marche pour exiger le départ de la Monusco et de la force régionale de l’EAC. Au moins 51 civils tués et des dizaines gravement blessés.  « Notre inquiétude s'accroît face à la gravité de massacre commis par l’armée qui demeure trop souvent une menace pour la population, tant elle est infiltrée par les agresseurs et contribue à la pérennisation d’une économie de guerre dans les provinces de l’Est », conclut Denis Mukwege.


"RDC: troisième jour du procès des militaires poursuivis après les manifestions du 30 août à Goma - 07.09.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230907-rdc-troisi%C3%A8me-jour-du-proc%C3%A8s-des-militaires-poursuivis-apr%C3%A8s-les-manifestions-du-30-ao%C3%BBt-%C3%A0-goma



"Le gouvernement continue de charger les victimes du massacre à Goma: Les manifestants "ont marché contre la loi, ils sont à la base de de ce que vous avez appelé boucherie humaine" - 07.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/07/le-gouvernement-continue-de-charger-les-victimes-du-massacre-goma-les-manifestants-ont
Alors que la nation est frappée par un massacre de 51 civils, selon le bilan officiel, tués le 30 août dernier par l’armée, les autorités n’ont toujours pas pensé à une seule journée de deuil en mémoire des victimes. Ces dernières sont par contre accablées par les autorités depuis le début des évènements. Mercredi, le VPM, ministre de l'intérieur et sécurité Peter Kazadi a accusé les victimes d’avoir "marché contre la loi".
"L'état de siège interdit toutes manifestations publiques de cet ampleur là, rien qu'avec ça on devait clore le débat. Ils ont marché contre la loi, ils sont à la base de ce qui se passait ce que vous avez appelé boucherie humaine. Pour cela ils doivent aussi être jugés autant que des militaires qui ont dérapé, c'est ce qu'on appelle aussi état de droit et la justice", a souligné Peter Kazadi au cours d’un briefing avec la presse.[/i]

Au lendemain des tueries, le gouvernement avait déjà accusé les manifestants d’avoir "mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public" qui avaient entraîné "une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville".
L’armée avait tiré sur des dizaines de civils qui avaient projeté une marche contre la Monusco et la force régionale de l’EAC à Goma. Selon le bilan officiel, 51 personnes sont mortes et des dizaines gravement blessées. Le bilan pourrait être plus lourd, d’après plusieurs sources locales.
A la suite de ces évènements, la cour militaire de Goma a ouvert un procès contre six militaires dont deux hauts gradés accusé notamment de "crime contre l’humanité par meurtre".

Récupération politique
Sous pression, le gouvernement se montre hostile à toute critique de ce carnage et ne cesse de dénoncer une "récupération politique".
"Il y a toujours une mauvaise interprétation de ce que nous disons. Par exemple, j'ai vu des réactions quand on a sorti le premier communiqué de certains laboratoires parce qu'il y a visiblement une récupération politique qui est faite sur des cas d'incidents qui peuvent arriver", a pour sa part dit le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. 
En date du 30 août dernier, une intervention militaire avait entraîné de nombreuses victimes à Goma. Cette intervention s'était déroulée lors d'une manifestation organisée par la secte messianique Uwezo wa Neno/Wazalendo, protestant notamment contre la présence de la MONUSCO et de la force de l'EAC en République démocratique du Congo.

= https://www.forumdesas.net/2023/09/incidents-meurtriers-du-30-aout-a-goma-les-coupables-seront-sanctionnes-soutient-le-gouvernement/


"RDC-Goma: le bilan des tueries des civils par l’armée s'alourdit à 51 morts, la situation peut se détériorer à tout moment, reconnaît le gouvernement - 07.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/07/rdc-goma-le-bilan-des-tueries-des-civils-par-larmee-salourdit-51-morts-la-situation-peut
Le gouvernement a donné mercredi un bilan alourdi des tueries des civils le 30 août dernier à Goma par l’unité de la Garde républicaine en marge d’une manifestation anti-Monusco projetée par la secte mystico-religieuse Wazalendo. L’on compte désormais 51 morts au lieu de 43 décès, selon le bilan officiel. Mais la situation peut se détériorer davantage au regard du taux élevé des blessés graves qui sont pris en charge dans les hôpitaux, a indiqué Peter Kazadi, Vice-premier ministre de l’intérieur.
"Concernant le bilan le jour où nous avons quitté Goma (Mardi), on avait dénombré 51 cas de décès. Il y a également des gens qui sont hospitalisés, donc la situation peut se détériorer à tout moment, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de suivre les soins de toutes ces personnes blessées", a-t-il dit au cours d’un briefing avec la presse.  
Les familles des victimes sont appelées à identifier les leurs dans les hôpitaux.
"Nous avons demandé aux familles des victimes de venir se faire enregistrer, nous avons constaté que certains corps n'avaient pas de familles. On nous dira qu'il y a des gens qui sont venus d'ailleurs, qui sont venus passer la nuit dans l'église afin de marcher ensemble le 30 août", a confié Peter Kazadi qui précise que "le gourou de cette église est venu du Sud-Kivu".
En date du 30 août dernier, une intervention militaire avait entraîné de nombreuses victimes à Goma. Cette intervention s'était déroulée lors d'une manifestation organisée par la secte messianique Uwezo wa Neno/Wazalendo, protestant notamment contre la présence de la MONUSCO et de la force de l'EAC en République démocratique du Congo.
À la suite de ces manifestations, la Justice Militaire est déjà à pied d'œuvre. Six personnes, dont deux officiers hauts gradés de l'armée, étaient appelées à comparaître. Elles sont accusées de crimes contre l'humanité, de destruction volontaire, et d'incitation de militaires à commettre des actes contraires à la discipline.

= https://www.jeuneafrique.com/1479883/politique/dans-lest-de-la-rdc-constant-ndima-kongba-un-gouverneur-en-sursis/
= https://www.forumdesas.net/2023/09/carnage-de-goma-corneille-nangaa-ninculpons-pas-les-fardc-en-tant-que-corps-constitue/
= https://actualite.cd/2023/09/07/rdc-goma-le-bilan-des-tueries-des-civils-par-larmee-salourdit-51-morts-la-situation-peut

"A l’ère et à l’heure des bavures… - 07/09/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/09/a-lere-et-a-lheure-des-bavures/
Autres temps, autres mœurs ! Jusque dans un passé récent, il était de saison de mettre directement sur le dos du Président Kabila tout cas de décès par balles lors des manifestations.

« Kabila a encore tué« . Cette sentence sans concession s’invitait invariablement à chaque mort d’homme. Ce jugement définitif  sans principe du contradictoire ni circonstances atténuantes  était repris par cœur en chœur par tous ceux qui voyaient le Président d’alors derrière chaque crépitement des balles.
Comme pour assurer le service après -vente des « hauts faits » du Rais, la kyrielle d’ONGS de défense des droits de l’homme relayait « l’info » qui passait en boucle. La messe était dite.
Depuis l’hibernation convenue d’abord et forcée ensuite de JKK, le paradigme lexical a changé. Exit « Kabila a encore tué« ! Bonjour « bavure policière et militaire » ! Aux orties le mot  « massacre » ! Place aux « incidents » ! Même là où plus de cinquante compatriotes sont fauchés!
Que n’aurait-on pas entendu comme lecture du carnage de Goma si Joseph Kabila était encore au pouvoir ? On aurait sans doute assisté à un hit-parade des superlatifs sur le terreau de l’indignation.
La vérité, c’est que l’anti-kabilisme primaire qui structurait le combat de l’opposition d’hier obérait le sens de la mesure et nuisait au finish à l’image même du pays ! Imaginons si,  parallélisme de forme oblige, on devait prolonger l’accusation ubuesque qui voyait le Président de la République derrière la mort par balles de chaque manifestant. Ce « retour de la manivelle » n’aurait été dans l’intérêt de personne. En tout cas,  pas dans celui du pays.

Déjà, le tandem Ambongo-Nshole est en permanence l’objet de « procès en partialité » alors que le même Archevêque de Kinshasa à la suite de son prédécesseur le Cardinal Monsengwo était applaudi lorsqu’il adressait des philippiques contre le régime Kabila. De même qu’un certain pasteur Ekofo était couvert de louanges et autres dithyrambes pour avoir « tiré à bout portant » sur la nomenklatura kabiliste lors d’un culte à la cathédrale du Centenaire protestant.
Comme quoi, le temps qui change tout, change aussi nos humeurs, dixit Nicolas Boileau. 


"“À Goma, on a atteint le sommet de l’inhumanité” - 5 septembre 2023
= https://afrique.lalibre.be/78386/a-goma-on-a-atteint-le-sommet-de-linhumanite/

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Goma-massacre
Des voix s’élèvent en RDC pour réclamer justice dans le Nord-Kivu.
On a atteint le sommet de l’inhumanité à Goma”, tonne Jean-Claude Mputu, politologue et chercheur congolais cosignataire d’une lettre ouverte aux Congolais. Intitulée “Carnage à Goma, Le Congo pleure ses morts et réclame justice”, cette lettre signée par de nombreux mouvements citoyens et personnalités non politiques veut attirer l’attention sur le massacre de plusieurs dizaines de civils non armés, le 30 août au petit matin, dans les rues de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Ce mercredi-là, des dizaines d’hommes de la garde présidentielle ont pris d’assaut une “église” où se trouvaient les membres d’un mouvement mystico-religieux qui milite notamment pour le départ des troupes onusiennes de la République démocratique du Congo. Une manifestation était annoncée dans la journée contre la présence de troupes étrangères à Goma. “Mais rien ne justifie qu’on donne ainsi l’assaut à une église avant même le début d’une manifestation”, explique un élu de la ville qui préfère conserver l’anonymat. Plusieurs sources font état d’une rumeur qui voulait que des Rwandais se trouvaient dans l’église. “Même avec cette explication, le déchaînement de violence est inacceptable”, poursuit l’élu.
RDC : Procès des lampistes suite au massacre de Goma

Sans ménagement, sans sommation, les militaires ont ouvert le feu, selon plusieurs blessés, dont certains se trouvaient à l’extérieur du bâtiment et ont été atteints par des “balles perdues”. ” Ça tirait, ça hurlait dans tous les sens”, explique l’un d’eux. “C’était l’apocalypse”.
Les autorités congolaises ont tenté de minimiser la violence et le bilan de cette intervention militaire. “Six morts dont un policier”, annonçait le premier communiqué officiel. C’était sans compter sur les images filmées à la sauvette par des témoins, quelques minutes après l’assaut. On y voit de nombreux corps tirés sur le sol comme des marchandises. “Jetés et empilés dans des camions, comme des marchandises”, explique une des personnes qui a réussi à filmer ces moments

On veut étouffer ce nouveau massacre”
Sans réaction des habitants de Goma, le pouvoir aurait vite fait d’oublier ce massacre”, poursuit Jean-Claude Mputu. “Il faudra attendre trois jours pour que le président de la République Félix Tshisekedi daigne condamner ces faits lors du conseil des ministres”, poursuit M. Mputu. “Le Premier ministre devra justifier l’intervention d’une unité des forces spéciales de la garde républicaine dans cette opération alors que ladite manifestation n’avait pas encore commencé”, explique de son côté le député national Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa, élu de Goma, dans une question parlementaire posée au chef du gouvernement congolais, silencieux depuis les faits.
Le samedi 2 septembre, deux vice-Premiers ministres seront dépêchés sur place. Le ministre de l’Intérieur Peter Kazadi et son homologue de la Défense Jean-Pierre Bemba. “Que voulez-vous qu’ils fassent quatre jours après les faits. Ils ont été conspués par la population et, paradoxalement, cette visite a permis de remobiliser vraiment les Gomatraciens”, explique un élu local. “Dans un pays normal, ces deux ministres devraient au moins proposer leur démission face à de tels actes. Chez nous, le ministre de l’Intérieur continue de se promener dans tout le pays alors que les morts violentes et inexpliquées se multiplient, c’est indécent. Regardez le dossier de l’ancien ministre des Transports et porte-parole du parti Ensemble pour la République Chérubin Okende retrouvé assassiné à Kinshasa. Rien n’avance. C’est un crime en pleine capitale. Il y a eu une pseudo-enquête, une autopsie qui remonte à un mois aujourd’hui. Mais rien ne filtre parce que ce dossier, comme bien d’autres, dérange le pouvoir”.

Silence belge
Le silence congolais est insupportable, que dire de celui de la communauté internationale et surtout de la Belgique”, interroge le professeur Bob Kabamba, lui aussi cosignataire de la lettre ouverte. “Avec de tels événements, sous Joseph Kabila, il y aurait eu des condamnations dans tous les sens des Affaires étrangères belges”, poursuit le professeur de l’université de Liège. “On pourrait penser que le dossier de la RDC a été retiré des mains des Affaires étrangères tant ce ministère se tait dans toutes les langues. Des dizaines de civils non armés ont été abattus, des images existent, elles ne peuvent être remises en cause"


"Carnage à Goma, le Congo pleure ses morts et réclame justice (Justice et Réparation pour Goma) -04.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/04/carnage-goma-le-congo-pleure-ses-morts-et-reclame-justice-justice-et-reparation-pour

"Goma : un massacre et des questions brûlantes- Po na Gec"



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Dernière édition par ndonzwau le 11/9/2023, 5:25 am, édité 4 fois

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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty Re: MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 8/9/2023, 10:47 am

Des observateurs relèvent la récurrence des massacres de la part de notre Garde républicaine sur les civils (le dernier carnage de Goma rappelle en effet celui de mars 2023 sur les jeunes de l'UNAFEC à Lubumbashi, et celui de Songololo sur les adeptes de BDK en avril 2020) ; au point de parler avec la GR d'un escadron de la mort permanent accroché aux pieds du pays.

Ailleurs on parle d'un procès de lampistes à voir les 6 prévenus sur les bancs de la Cour militaire à Goma.On sait que ce ne sont pas eux les vrais piliers de cette répression sanglante tout au plus sont-ils des exécutants fidèles  mais les ordres comme les moyens viennent d'en haut et pour le coup s'agissant de la GR la decision des opérations vient du PR.

Massacre de Goma pas responsable pas coupable !? Le ministre de l'Intérieur Kazadi aussi peu compétent que son Patron  déclare sans rire qu'il ne peut démissionner parce qu'il ne se sent pas coupable dans ce qu'il a fait, il démissionnerait sinon ; encore faut-il qu'il ait l'intelligence de comprendre ce qu'il a fait. Son collègue de Commission Muyaya devenu le porte-parole le plus bêtement perméable aux ordres déclare lui, qu'il n'y a eu aucun ordre donné ; comprend-il  que le dire signifie qu'avec son équipe ce pays n'est pas gouverné ?

Nous nous trouvons dans un pays sans pilote sans boussole : le Chef ne sait jamais rien et ses dependants prompts à dire et à faire n'importe quoi pour le défendre. Et les boucs émissaires sont ceux-là à qui on fair payer les bavures et crimes dans des procès bidons ; jusqu'où jusque quand ? Pauvre pays de nos aïeux  !



"Le Congo est-il confronté à un escadron de la mort ? - 6 septembre 2023
= https://afrique.lalibre.be/78392/le-congo-est-il-confronte-a-un-escadron-de-la-mort/
Le massacre de Goma, perpétré par la GR, rappelle ceux de Songololo et de Lubumbashi.
En République démocratique du Congo, on a la mémoire courte, explique cet avocat du barreau de Matadi, dans la province du Kongo central. “En fait, les massacres, les assassinats en série nous obligent à avoir cette capacité d’oublier”, ajoute-t-il.
Mais le massacre, le 30 août dernier, des adeptes de la secte “Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations” dans leur église par des hommes en tenue de la Garde républicaine a ravivé les souvenirs de deux précédentes tueries par des hommes portant les mêmes tenues, selon les témoins,

Les précédents faits se sont produits à Lubumbashi en mars 2023”, se souvient un cadre d’une agence internationale. Le 23 mars très précisément. Ce jour-là, les forces de l’ordre se ruent sur une réunion des jeunes de l’UNAFEC, une des formations politiques de l’ancien grand Katanga. À l’origine de cette intervention, un vol de GSM ou des agressions à moto. Les militaires sont descendus en nombre. “Ils savaient que les jeunes seraient là. C’était un jour de réunion politique. Les jeunes n’étaient pas armés, les militaires ont ouvert le feu sans sommation”, explique une maman qui a perdu un de ses fils dans les faits. “Ils ont ouvert le feu sur des jeunes qui fuyaient, les corps retrouvés montraient des blessures dans le dos”, poursuit l’avocat Hervé Diakiese, qui a tenté de sensibiliser l’opinion face à ce massacre. Après un long silence des autorités nationales, deux soldats ont été poursuivis par la justice militaire à Lubumbashi. Le bilan officiel faisait état de 8 morts. “Ces chiffres ne correspondent à rien”, explique un élu de Lubumbashi. L’Unafec a parlé de 21 morts. La société civile a évoqué le chiffre de 24 tués. “On ne connaîtra jamais le nombre réel de morts”, poursuit l’élu qui, avec des collègues, avait interpellé le gouvernement provincial à la suite de ces faits. “Des cadavres ont été enterrés à la sauvette, des jeunes sont morts noyés. Douze au moins se sont jetés dans la rivière Naviundu”, ajoute-t-il. Ici déjà, la Garde républicaine avait été accusée d’avoir commis ces assassinats. Comme à Goma le 30 août dernier. “Comme à Songololo dans le Kongo central”, ajoute un habitant de Kisantu
RDC : Une vingtaine de jeunes tués dans l’indifférence à Lubumbashi

Fortes similitudes
Une secte jugée dérangeante et potentiellement dangereuse par le pouvoir. Des hommes de la Garde républicaine qui interviennent au petit matin dans un bâtiment clos où sont regroupés les adeptes de cette secte. Une intervention disproportionnée qui va faire au moins 55 morts dans les rangs du mouvement Bundu Dia Kongo de Ne Mwanda Nsemi qui voulait chasser de sa province les individus qui ne sont pas de son ethnie kikongo”, avouez que les similitudes avec les faits de Goma sont étonnantes, explique une juriste de Matadi particulièrement remontée. La jeune femme, qui explique que les autorités ont tenté un temps de négocier avec le chef de ce mouvement BDK, sort alors un rapport de l’ONG Human Right Watch qui documente ce massacre. Il cite des survivants qui expliquent comment ils ont été tirés de leur sommeil par cette intervention. Comment les militaires les ont enfumés pour les obliger à sortir de leur bâtiment avant d’ouvrir le feu.
“À Goma, on a atteint le sommet de l’inhumanité”

Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gilbert Kakonde, a affirmé que l’assaut du 24 avril avait tué 14 personnes et fait 43 blessées, dont 8 policiers. Cependant, Human Rights Watch a établi qu’au moins 33 membres du BDK ont été tués. “Et ce chiffre est sous-évalué”, poursuit l’avocate, qui évoque au moins 55 morts suite à l’intervention de la Garde républicaine. Le ministre a encore tenté de justifier l’action des forces de l’ordre en affirmant que le BDK se préparait à” mener une chasse” aux personnes originaires d’autres régions”…
Les gars qui sont intervenus à Goma n’en sont pas à leur premier coup”, enchaîne un des élus du Haut-Katanga. “Quand on fait intervenir la Garde républicaine, on sait que ce n’est pas une troupe chargée du maintien de l’ordre. Elle n’a pas de bouclier, pas de gaz. Elle hurle ou elle tire. Ceux qui ont recours à ces hommes le savent et ce ne sont d’ailleurs pas des troupes qui dépendent de la hiérarchie militaire”, conclut un membre d’une structure internationale présente en RDC qui évoque “une forme d’escadron de la mort. À Goma, le souci, ce sont les nombreuses vidéos qui doivent empêcher toute forme d’impunité”.


"RDC : Procès des lampistes suite au massacre de Goma - 5 septembre 2023
= https://afrique.lalibre.be/78391/rdc-proces-des-lampistes-suite-au-massacre-de-goma/
Six prévenus se retrouvent sur les bancs des accusés de la Cour militaire du Nord-Kivu.
Parallèlement au rappel du gouverneur militaire du Nord-Kivu à Kinshasa pour consultation, à la suspension de deux officiers supérieurs de la Police Nationale Congolaise et à leur rappel à Kinshasa (le commissaire supérieur principal José Bongo Wifema, Commandant en charge des Opérations de la ville Goma, et le commissaire supérieur Martin Luna Kimanga, Commandant en charge des Renseignements dans la ville de Goma), la Cour militaire du Nord-Kivu a débuté ce mardi un procès en flagrance contre les soldats présumés auteurs des massacres du 30 août.
Six prévenus se sont présentés devant les juges, un colonel, un lieutenant-colonel et 4 soldats.
Pour le ministère public, qui faisait aussi face à une délégation composée notamment des ministres de la Défense et de l’Intérieur revenus de Kinshasa : « Les faits commis par le groupe des soldats et officiers supérieurs l’ont été de manière concertée et à leur initiative. Il ne s’agissait pas d’une action étatique ».

En d’autres termes, ces six prévenus apparaissent comme les fusibles qui devront se charger de la responsabilité de ce massacre en créant un écran de fumée qui permettra d’épargner toute la hiérarchie militaire et politique de Kinshasa… A condition, évidemment, d’accepter que six lampistes soint capables de mobiliser la Garde présidentielle et lancer une offensive meurtrière sur Goma…
« La justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique », selon un adage attribué à Georges Clémenceau, président du Conseil français de 1906 à 1909 puis de 1917 à 1920.


"Carnage à goma : « Je démissionnerai quand je me sentirai responsable de ce que j’aurai du faire et je ne l’ai pas fait » ( Peter kazadi ) -08.09.2023
= https://tele50.cd/2023/09/07/carnage-a-goma-je-demissionnerai-quand-je-me-sentirai-responsable-de-ce-que-jaurai-du-faire-et-je-ne-lai-pas-fait-peter-kazadi/
Le bilan du massacre du 30 août à goma a été revu à la hausse par le vice premier ministre , ministre de l’intérieur Peter kazadi , soit de 43 à 51 morts . Il a déclaré au cours d’un briefing conduite par le ministre de la communication et médias Patrick , ténu ce mercredi 06 septembre à Kinshasa .
Au cours de ce briefing le ministre de la communication nie toute responsabilité sur le prétendu ordre donner pour tiré sur la population


» « Le procès a débuté, on ne va pas anticiper, ce n’est qu’à travers les auditions des uns et des autres qu’on pourra vérifier. Je ne pense pas qu’il y avait un ordre qui serait venu de quelque part », a souligné Patrick Muyaya.
Et sur la question de sa démission , le ministre de l’ intérieur , Peter kazadi dit n’est pas vouloir démissionner .
« Vous demandez ma démission parceque je serais entré de subir les évènements , nous ne subissons pas de événements, nous sommes devant un cas qui est arrivé et qui n’a pas été préparé un dérapage qui arrive , donc je
Démissionnerai lorsque je me sentirai responsable d’un fait que j’aurai du éviter mais que je n’ai pas fait .  »
Rappelons que deux haut gradés militaire dont le chef de la garde républicaine et un commandant du régiment sont arrêts et le gouverneur militaire du Nord Kivu à été rappelé à Kinshasa .


"Carnage à Goma : bientôt l’audition de plusieurs officiers - septembre 4, 2023
= https://tele50.cd/2023/09/04/carnage-a-goma-bientot-laudition-de-plusieurs/
De hauts officiers de l’Armée ont été arrêtés dimanche dans la soirée dans le cadre des enquêtes sur le carnage de Goma qui a fait plus de 43 morts. Il s’agit notamment, du Colonel Mike Mikombe, Commandant Brigade Interarmées GR et le Commandant Bawili, Commandant du 19ème Régiment. La délégation de Kinshasa dépêchée sur place promet des sanctions « sévères ». Le procès en flagrance doit commencer incessamment.

Cette délégation du gouvernement congolais en commission interministérielle est arrivée samedi 2 septembre à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Composée du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité, Peter Kazadi, du vice-premier ministre, ministre de la défense, Jean Pierre Bemba ; du ministre de Droits Humains, Fabrice Puela et du vice-ministre de la justice, vient s’enquérir de la situation et de faire la lumière sur les incidents survenus le 30 août dernier à Goma où au moins 43 civils ont été tués.
Dans la foulée, les familles ayant constaté la disparition d’un de leurs après lesdits incidents sont invitées à passer dans les centres hospitaliers qui ont accueilli les victimes blessées ou mortes pour les identifier et de prendre contact avec la délégation gouvernementale


"Après la tuerie de Goma, l’émotion et les questions subsistent - 08.09.2023
= https://www.lesoir.be/536057/article/2023-09-08/apres-la-tuerie-de-goma-lemotion-et-les-questions-subsistent
Plus d’une semaine après la tuerie dans une église à Goma, qui a coûté la vie à plus de cinquante personnes, des questions persistent comme les origines du groupe pris pour cible.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. 4664381

Depuis qu’à l’aube du 30 août dernier, la garde républicaine, unité d’élite de l’armée congolaise et composée de jeunes recrues a, à la suite d’une altercation, donné l’assaut dans une église du quartier de Keshero à Goma et attaqué les membres d’une secte religieuse, « Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations », l’émotion n’est pas retombée. On déplore une cinquantaine de morts ainsi que 168 arrestations. Des vidéos montrent des militaires qui emportent les biens (entre autres des chèvres) qui appartenaient aux fidèles....

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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty Re: MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 9/9/2023, 12:51 am


"Kinshasa : le réseau Po na Congo rend hommage aux victimes du carnage de Goma -  08/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/08/actualite/societe/kinshasa-le-reseau-po-na-congo-rend-hommage-aux-victimes-du-carnage-de
= https://actualite.cd/2023/09/07/tragedie-goma-le-reseau-pona-congo-rendu-hommage-aux-victimes-kinshasa-et-demande-de

"Carnage de Goma : « J’informe à l’opinion qu’on n’a pas nommé un autre gouverneur militaire au Nord-Kivu » (Peter Kazadi) ! - 6 septembre 2023
= https://okapinews.net/politique/carnage-de-goma-jinforme-a-lopinion-quon-na-pas-nomme-un-autre-gouverneur-militaire-au-nord-kivu-peter-kazadi/


"Goma, l’évêque Willy Ngumbi appelle au calme - 08.09.2023
= https://ouragan.cd/2023/09/goma-leveque-willy-ngumbi-appelle-au-calme

"Massacre de Goma : L'ODEP plaide pour un deuil national de 3 jours et la démission de J-P Bemba et Péter Kazadi  07.09.2023
= https://7sur7.cd/2023/09/07/massacre-de-goma-lodep-plaide-pour-un-deuil-national-de-3-jours-et-la-demission-de-j-p

"Nord-Kivu : le chef d’état Major Général des FARDC adjoint, Nduru Ychaligonza Jacques, donne des nouvelles orientations à l’armée - 06.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126635_nord_kivu_le_chef_d_etat_major_general_des_fardc_adjoint_nduru_ychaligonza_jacques_donne_des



"Massacre de Goma : le député Gracien Iracan initie une motion de censure contre le 1er ministre Sama Lukonde - 07.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126672_massacre_de_goma_le_depute_gracien_iracan_initie_une_motion_de_censure_contre_le_1er_ministre_sama_lukonde.html
https://www.adiac-congo.com/content/massacre-des-manifestants-goma-une-question-ecrite-adressee-au-premier-ministre-151256
= https://depeche.cd/2023/09/07/carnage-a-goma-un-depute-densemble-pour-la-republique-appelle-sama-lukonde-a-demissionner/


"Tuerie à Goma : Martin Fayulu accuse le gouvernement d'être commanditaire et demande un deuil national - 08.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/08/tuerie-goma-martin-fayulu-accuse-le-gouvernement-detre-commanditaire-et-demande-un-deuil

"Carnage à Goma : Ados Ndombasi appelle à la réforme de l'appareil sécuritaire - 08.09.2023
= https://7sur7.cd/2023/09/08/carnage-goma-ados-ndombasi-appelle-la-reforme-de-lappareil-securitaire

"RDC: la Garde républicaine pointée du doigt dans les violences du 30 août à Goma - 09.09.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230909-rdc-la-garde-r%C3%A9publicaine-point%C3%A9e-du-doigt-dans-les-violences-du-30-ao%C3%BBt-%C3%A0-goma

"

"La une de la presse cette semaine à Kinshasa.
LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: des morts toujours sans famille après les manifestations du 30 août à Goma - 09/09/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230909-%C3%A0-la-une-des-morts-toujours-sans-famille-apr%C3%A8s-les-manifestations-du-30-ao%C3%BBt-%C3%A0-goma

"Drame de Goma, RDC : Denis Mukwege appelle les autorités à une éthique de responsabilité ! - septembre 8, 2023
= https://laprosperiteonline.net/drame-de-goma-rdc-denis-mukwege-appelle-les-autorites-a-une-ethique-de-responsabilite/


= https://actualite.cd/2023/09/07/tueries-goma-les-explications-sont-tellement-claires-quil-est-difficile-aujourdhui-de
= https://actualite.cd/2023/09/05/le-rappel-kinshasa-du-gouverneur-militaire-constant-ndima-une-decision-lourde-de-sens
= https://www.radiookapi.net/2023/09/07/actualite/securite/repression-meurtriere-de-goma-le-bilan-passe-de-43-51-morts





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Dernière édition par ndonzwau le 11/9/2023, 6:13 pm, édité 1 fois

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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty Re: MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 11/9/2023, 11:46 am

"

"Répression sanglante à Goma : qui contrôle vraiment l'armée congolaise ?
= http://afrikarabia.com/wordpress/repression-sanglante-a-goma-qui-controle-vraiment-larmee-congolaise/
Après le massacre deplus de 50 civils le 30 août, avant une journée de manifestation interdite, les interrogations sont nombreuses sur le rôle de la garde républicaine qui se retrouve sur le banc des accusés. Cette tuerie qui n'est pas la première pour les forces de sécurité congolaises, pointe une nouvelle fois les dysfonctionnements au sein d'une armée régulière, responsable de la majorité des exactions contre les civils au Congo.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Proce%CC%80s-massacre-de-Goma-septembre-2023
Six militaires dont deux officiers de la garde républicaine sont sur le banc des accusé à Goma :copyright: Min. des Droits Humains

Plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont rapidement donné la mesure de la répression sanglante qui s’est déroulée le 30 août à Goma, alors qu’une manifestation contre les casques bleus de la Monusco et la force est-africaine devait être organisée par le mouvement politico-religieux Wazalendo. Une marche interdite par les autorités en raison de l’état de siège dans la région. Sur la première vidéo, on voit d’abord des soldats de la garde républicaine entassant des corps dans la benne d’un camion militaire. Une seconde vidéo montre des tirs nourris d’armes automatiques, dignes de scènes de guerre, dans un nuage de fumée, puis des militaires traînant les victimes au sol. Les vidéos laissent peu de doute sur la violence des exactions commises par l’armée et le nombre important de victimes. Le bilan avancé par les autorités est extrêmement lourd : une cinquantaine de morts, plus de 70 blessés et 130 arrestations. Il s’agit sans aucun doute de la répression la plus sanglante commise par les services de sécurité congolais sous le mandat de Félix Tshisekedi.

Les autorités justifient les violences
Les autorités congolaises donnent très vite une première version de la tuerie de Goma. Kinshasa accuse d’abord le mouvement mystique Wazalendo d’être à l’origine des violences, notamment pour avoir lynché un membre des forces de l’ordre. L’armée indique également qu’elle redoutait que les manifestants soient infiltrés par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda voisin. Le porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu a même affirmé que « les manifestants étaient armés » et que les soldats avaient « opéré de la manière la plus professionnelle possible ». Mais les vidéos et les témoignages recueillis par la presse racontent une toute autre histoire.

« Des exécutions sommaires et systématiques »
Contrairement aux affirmations de l’armée, les premiers témoignages affirment que l’opération militaire, menée par des membres de la garde républicaine, s’est déployée au milieu de la nuit autour de la station de radio du mouvement Wazalendo, bien avant une quelconque manifestation. Six personnes y seront tués. Les militaires, coiffés des bérets rouges de la garde républicaine, se rendent ensuite au petit matin dans une église de la secte. Les témoins interrogés par le site de la RTBF expliquent qu’il n’y avait « aucune arme, aucune machette et donc, aucun objet qui peut blesser » dans l’église. « Ils avaient juste prévu leur marche pacifique, et en pleine préparation, ils ont été attaqués et tués » raconte un autre témoin, qui dénonce des « exécutions sommaires et systématiques ».

La garde républicaine s’invite pour maintenir l’ordre
Devant l’ampleur de la tuerie, les autorités ont dépêché en urgence le ministre de l’Intérieur et celui de la Défense sur place. Un procès en flagrance a été organisé deux jours plus tard à l’encontre de deux officiers supérieurs de la garde républicaine et quatre autres militaires. Pendant ce temps, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Constant Ndima a été rappelé à Kinshasa pour être entendu. Selon nos informations, le gouverneur a expliqué qu’il avait d’abord chargé la police nationale d’encadrer la marche. Mais c’est par téléphone qu’il est prévenu par le responsable de la garde républicaine stationnée à Goma, que les troupes d’élites seraient finalement déployées pour gérer la situation. Qui a donné l’ordre à la garde républicaine, censée essentiellement protéger le chef de l’Etat, de venir faire du maintien de l’ordre à Goma ? Les regards se tournent vers Ephraïm Kabi, le patron de la garde républicaine, mais aussi vers les plus hautes sphères de la présidence. Pour l’instant, seul le commandant de la garde républicaine à Goma, le colonel Mike Kalamba Mikombe, est sur le banc des accusés au procès.

Conflit interne dans l’armée



"Tueries à Goma : "au fur et à mesure que les instructions judiciaires rendent leurs verdicts d'autres mesures pourront être prises" (Gouvernement
- 10.09.2023

= https://actualite.cd/2023/09/10/tueries-goma-au-fur-et-mesure-que-les-instructions-judiciaires-rendent-leurs-verdicts
= https://actualite.cd/2023/09/10/tueries-de-plus-de-50-civils-goma-les-temoins-chargent-la-garde-republicaine

"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: des morts toujours sans famille après les manifestations du 30 août à Goma - 09/09/2023

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230909-%C3%A0-la-une-des-morts-toujours-sans-famille-apr%C3%A8s-les-manifestations-du-30-ao%C3%BBt-%C3%A0-goma


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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty Re: MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 19/9/2023, 10:36 am


"Carnage du 30 août, Goma en deuil : une ville entre recueillement et quête de justice - 18.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/18/carnage-du-30-aout-goma-en-deuil-une-ville-entre-recueillement-et-quete-de-justice

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. IMG_2976
Manifestation des familles des victimes du carnage du 30 août à Goma. :copyright: Yvonne Kapinga/ACTUALITE.CD.

Lundi soir, à Goma, ont été inhumées les dépouilles de plus de 50 personnes, victimes d'une répression militaire survenue lors d'une manifestation le 30 août dernier. Dans le cimetière de Makao, notre correspondant sur place a dénombré 57 cercueils. 47 d'entre eux renfermaient les corps de personnes identifiées par leurs familles, les autres demeurant non identifiés.

Le ministre de l'Intérieur, présent sur les lieux, a rendu un hommage solennel à ces victimes au nom du gouvernement central de la RDC : "Sur décision de la cour militaire, nous sommes ici aujourd'hui pour procéder à l'inhumation. Le gouvernement a pris en charge les frais funéraires, mais a également versé une aide financière pour soutenir les familles endeuillées et leur permettre de vivre ce deuil d'une manière plus apaisée."
Le ministre a ensuite mis en garde la population contre des tentatives de manipulation : "Je tiens à appeler notre population au calme. Face à cette situation, que tous condamnent, il est crucial de rester vigilant. L'ennemi rwandais est à nos portes, occupant certains de nos territoires et tentant de manipuler certains d'entre nous. Soyons unis en tant que peuple de la République Démocratique du Congo, défendons notre territoire, c'est essentiel."

Dimanche soir, les autorités provinciales du Nord-Kivu avaient annoncé cette inhumation pour le lundi, suscitant des tensions à Goma. Plusieurs familles de victimes s'étaient d'ailleurs opposées à cette décision, souhaitant une inhumation en accord avec les volontés de chaque famille. Dans l'après-midi, lors de sa venue à Goma, le ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi, a rencontré les familles pour apaiser la situation. Une somme de 5 millions de francs congolais, soit l'équivalent de 2 000 dollars américains, a été remise à chaque famille pour les obsèques.
Peter Kazadi a également assuré que le gouvernement suivrait cette affaire de près : "La justice sera rendue et, si réparation doit être faite, le gouvernement s'en chargera."


"RDC : la Lucha dénonce l'inhumation de victimes de la répression du 30 août contre l'avis des familles - 18.09.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230919-rdc-la-lucha-d%C3%A9nonce-l-inhumation-de-victimes-de-la-r%C3%A9pression-du-30-ao%C3%BBt-contre-l-avis-des-familles
Dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), à Goma, où une manifestation anti-Monusco avait été réprimée le 30 août 2023, des victimes sont censées être enterrées ce 18 septembre. Depuis, les familles réclamaient leurs dépouilles. Explications.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. 000_33VJ6P3
[Image d'illustration] Une photo montrant la façade de l'hôpital militaire de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 12 août 2023. AFP - ALEXIS HUGUET

En République démocratique du Congo (RDC), les victimes de la répression du 30 août 2023 à Goma doivent être enterrées ce 18 septembre, selon un communiqué des autorités locales.
Le gouvernorat du Nord-Kivu, province située à l’est de la RDC, a demandé à la population « d'observer une attitude de prière pour un enterrement digne des illustres disparus dans leurs dernières demeures ».
Il y a près de trois semaines, une intervention militaire contre des membres de la secte Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations qui s'étaient réunis pour demander le départ de la mission de l'ONU dans le pays (Monusco) avait fait plus d’une cinquantaine de morts. Des victimes dont les familles réclament depuis les corps.

Les familles affirment ne pas avoir été associées à la décision d'inhumer les victimes
Ces familles, elles, n’ont pas pu voir leurs proches décédés depuis ces événements. Les corps ont été conservés à l’hôpital militaire du camp Katindo. Or, selon la société civile, l’endroit n’est pas fait pour accueillir autant de dépouilles. Donc, elles ont été mal conservées et les corps seraient en décomposition. La société civile avait d’ailleurs plusieurs fois demandé aux autorités de rendre les corps aux familles pour pourvoir procéder à l’inhumation. Jusqu’à ce communiqué du gouvernorat, dont RFI a eu connaissance ce 18 septembre au soir, qui annonçait les funérailles pour ce lundi.
À lire aussiRDC: la société civile renonce à la journée ville-morte à Goma après des discussions

Les familles s’y opposent mettant en avant le fait qu’elles n’ont pas été associées à cette décision. Sur place, plusieurs témoins disent à RFI que la situation est assez tendue entre les autorités et les proches des victimes.
Dans un document, ces familles demandent à renvoyer les funérailles, à autoriser les proches à identifier les morts et à organiser une « rencontre d’harmonisation pour accompagner dignement les défunts ».

Le ministre congolais de l’Intérieur à Goma
Selon les informations de RFI, le ministre congolais de l’Intérieur, Peter Kazadi, est à Goma. Il devait s’entretenir avec des représentants des familles dans la journée, mais nous n’avons pas plus d’information sur l’heure de la rencontre qui n’aurait en tous les cas pas commencé.
À lire aussiRDC: la Garde républicaine pointée du doigt dans les violences du 30 août à Goma
Pour rappel, suite aux violences du 30 août 2023, six militaires de la garde républicaine (GR), parmi lesquels deux officiers supérieurs, sont poursuivis pour crime contre l’humanité par meurtre, destruction d’armement, et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline. Leur procès suit son cours devant la cour militaire de Goma.


"RDC : Peter Kazadi confirme la désignation du général Peter Cirimwami au poste de gouverneur militaire ad intérim du Nord-Kivu - 18.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/18/rdc-peter-kazadi-confirme-la-designation-du-general-peter-cirimwami-au-poste-de

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Cirimwami

Le général Peter Cirimwami est désigné comme gouverneur ad intérim de la province du Nord-Kivu en remplacement du Lieutenant-Général Constant Ndima rappelé à Kinshasa à la suite de la répression par les forces armées d'une manifestation des adeptes de la secte " Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations ( Wazalendo) à Goma ( Nord-Kivu). L'annonce a été faite ce lundi 18 septembre 2023 par le VPM, ministre de l'intérieur, sécurité et Affaires Coutumières Peter Kazadi lors de son arrivée dans cette partie de la RDC.
“Le VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants a pris un arrêté portant nomination d'un gouverneur militaire intérimaire. Comme vous le savez, nous sommes dans un état de siège qui a ses exigences, le gouverneur Constant Ndima étant rappelé à Kinshasa en concertation, il n'est pas bon qu'il reste un vide d'autant plus que le gouverneur a le rôle de Commandant des opérations militaires qui se passent ici. Voilà pourquoi le Commandant Suprême a demandé au VPM, ministre de la Défense nationale et anciens combattants de pourvoir à ce vide en désignant un intérimaire, c'est le général Cirimwami”, a dit Peter Kazadi devant la presse.

L'arrivée de Peter Kazadi dans cette partie du pays intervient dans un contexte tendu. Des troubles ont éclaté ce lundi matin dans certains quartiers de Goma, notamment à Ndosho, Katoyi et dans une partie du centre-ville. Les résidents protestent contre la décision d'inhumer les victimes des violences du 30 août sans répondre aux préalables posés à l'État congolais par les familles endeuillées. Parmi ces préalables figure notamment la libération de 143 fidèles de l'église Messianique Uwezo wa neno/wazalendo.
À Katoyi, Office 1 et Ndosho, les manifestants ont barré les routes avec d'énormes pierres, provoquant une paralysie des activités. Les établissements scolaires ont préféré libérer les élèves par mesure de précaution.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant-général Constant Ndima, est rappelé à Kinshasa pour consultation sur la répression sanglante du 30 août dernier à Goma. Cette décision a été prise, lundi 4 septembre, par la Commission interministérielle chargée de suivre de près cette situation.


"Tuerie de l’armée en RDC : après quinze jours de procès, questions et tension - 19.09.2023
= www.lemonde.fr/afrique/article/2023/09/19/tuerie-de-l-armee-en-rdc-apres-quinze-jours-de-proces-questions-et-tension_6189981_3212.html
Les témoins appelés à la barre de la cour militaire du Nord-Kivu, qui juge depuis le 5 septembre six militaires, ont jusqu’à présent battu en brèche la version officielle sur les circonstances du massacre.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. 837f090_1695111217073-000-33vf2je
Enterrement à Goma d’une victime du massacre d’une cinquantaine de civils perpétré par l’armée le 30 août 2023, visant à empêcher une manifestation contre la présence de l’ONU en RDC prévue par une secte religieuse. ALEXIS HUGUET / AFP

Qui a donné l’ordre ? A quel moment et pourquoi l’armée a-t-elle tiré sur des civils ? Après deux semaines d’un procès agité, les questions demeurent sur la mort de plus de cinquante personnes le 30 août à Goma,  dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les témoins appelés à la barre de la cour militaire du Nord-Kivu, qui juge depuis le 5 septembre six militaires dont deux officiers, ont jusqu’à présent battu en brèche la version officielle sur les circonstances de ce massacre, qui a provoqué un regain de tension à Goma, au cœur d’une région en proie aux violences armées et rébellions.
Lire aussi : En RDC, au moins quarante-huit civils et un policier tués dans la répression d’une manifestation anti-ONU à Goma

Après une visite sur place de plusieurs ministres, le gouvernement a rapidement annoncé des arrestations de militaires et a promis que justice serait faite. Mais le ministre de l’intérieur notamment, Peter Kazadi, a indiqué que la garde républicaine était intervenue en représailles du lynchage d’un policier par des adeptes d’une secte qui avait appelé à manifester ce jour-là contre la présence des forces de l’ONU et d’Afrique de l’Est.
Or, ces témoins, parmi lesquels deux colonels, affirment que l’opération a été lancée au milieu de la nuit, avant la mort du policier. Selon eux, un assaut a été mené vers 3 heures (1 heure GMT) contre les locaux de la radio de la secte, où au moins cinq personnes ont été exécutées par des « militaires cagoulés ». La plupart des morts avaient ensuite été enregistrées dans l’église de la secte.

Des « supplétifs » des rebelles du M23 ?
Au moment où les troupes se dirigeaient vers l’église, « le policier n’était pas encore mort », a assuré le premier témoin, un colonel du service des renseignements militaires. Quelques jours après son audition, la cour apprendra qu’il a été hospitalisé pour « empoisonnement ». Les témoins des parties civiles se sont quant à eux présentés le visage masqué par des sortes de cagoules en tissus vert et jaune, afin de protéger leurs identités. La plupart sont des adeptes de la secte ou des habitants du quartier où a eu lieu la fusillade.
Tous s’accordent sur un point : avant la tuerie, des négociations entre l’armée et les fidèles avançaient bien, sans hostilité particulière, et quatre émissaires avaient été identifiés pour aller déposer un mémo à la mission de l’ONU. Mais au milieu des négociations, les militaires ont ouvert le feu sur les adeptes désarmés.
Lire aussi : RDC : des militaires devant la justice après la répression sanglante d’une manifestation à Goma
La question reste de savoir si le colonel de la garde républicaine Mike Mikombe, l’un des accusés, a donné l’ordre de tirer et s’il l’a fait pour répondre à des ordres ou a agi de son propre chef.[/size]
Au procès, il a laissé entendre qu’il avait été induit en erreur par un « ordre opérationnel » de la 34région militaire (Nord-Kivu) présentant les adeptes de la secte comme des « supplétifs » des rebelles du M23 et de l’armée rwandaise – qui occupent des pans entiers de la province – chargés de « faciliter l’infiltration de l’ennemi » en « semant des troubles dans la ville ».

L’accès à la morgue interdit pendant deux semaines
Durant l’opération militaire du 30 août, plus de 140 civils, dont une trentaine de mineurs, ont été arrêtés « pour participation à un mouvement insurrectionnel, association de malfaiteurs et meurtre ». Selon une mère qui tente encore de voir son fils de 17 ans détenu à la prison de Goma, les militaires ont emmené l’adolescent « par la force », l’accusant d’être un rebelle, alors que lui et sa famille étaient chez eux. Elle « supplie les autorités de le libérer », afin qu’il puisse « reprendre le chemin de l’école ».
Lire aussi : RDC : deux semaines après la tuerie de l’armée, les familles à la morgue  

La tension a aussi été aggravée par le traitement réservé aux victimes du massacre. Pendant près de deux semaines, leurs proches n’ont pas été autorisés à accéder à la morgue de l’hôpital militaire, où les corps avaient été transportés pêle-mêle dans des camions de l’armée.

Le 12 septembre, les familles ont enfin pu rentrer dans la cour de la morgue pour les identifier. Une cinquantaine de cadavres étaient posés sur le sol dans des sacs mortuaires, « dans un état de putréfaction très avancée »« méconnaissables », selon le frère d’une victime. Leurs obsèques ont eu lieu lundi dans un cimetière de la périphérie de Goma, à la nuit tombée et sous une pluie battante. Le procès devrait reprendre mercredi, après une suspension de deux jours.
Le Monde avec AFP
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/09/06/rdc-des-militaires-devant-la-justice-apres-la-repression-sanglante-d-une-manifestation-a-goma_6188072_3212.html


"Massacre de Goma: le député Gratien Iracan adresse une interpellation au Premier ministre --? 16.09.2023
= https://actualite.cd/2023/09/16/massacre-de-goma-le-depute-gratien-iracan-adresse-une-interpellation-au-premier-ministre
Le député Gratien de Saint-Nicolas Iracan a adressé, ce vendredi 15 septembre, une interpellation contre Jean-Michel Sama Lukonde, Premier ministre, au sujet des massacres survenues à Goma le 30 août de cette année.
« je vous adresse cette interpellation par rapport à la clameur publique constatée dans la ville de Goma au Nord-Kivu ainsi que dans le monde entier, après des évènements survenus le 30 août 2023 », lit-on dans le document du député Gratien de Saint-Nicolas Iracan.
Ce proche de Moïse voudrait savoir, de la part du Chef du Gouvernement, ce qui s’est réellement passé à Goma, surtout, pourquoi a-t-on tué.
« Nous avons appris à travers des extraits vidéo que des sujets congolais ont été massacrés par des éléments identifiés comme ceux appartenant aux forces de l'ordre. Quelques jours après, une délégation du Gouvernement composée de 3 ministères dont l'Intérieur, la Défense et le Droit humain, s'est rendue sur le lieu pour s'acquérir de la situation. Etant la Représentation du Peuple, nous voulons savoir avec exactitude ce qui s'est réellement passé dans la ville de Goma le 30 aout 2023. Pourquoi il y a eu tuerie de masse, en plus des attaques contre une Eglise et une installation d'une Radio confessionnelle ! », précise le document.

Contexte
En date du 30 août dernier, une intervention militaire avait entraîné de nombreuses victimes à Goma. Cette intervention s'était déroulée lors d'une manifestation organisée par la secte messianique Uwezo wa Neno/Wazalendo, protestant notamment contre la présence de la MONUSCO et de la force de l'EAC en République démocratique du Congo.
À la suite de ces manifestations, la Justice Militaire est déjà à pied d'œuvre. Six personnes, dont deux officiers hauts gradés de l'armée, étaient appelées à comparaître. Elles sont accusées de crimes contre l'humanité, de destruction volontaire, et d'incitation de militaires à commettre des actes contraires à la discipline.


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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty Re: MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 1/10/2023, 1:40 pm

[size=14A PROPOS DU CARNAGE DE GOMA, LA VSV DEMANDE L'OUVERTUTE D'UNE ENQUÊTE APPROFONDIE  ET INDÉPENDANTE AUTANT POUR ÉTABLIR LE NOMBRE EXACT DES VICTIMES QUE SURTOUT POUR IDENTIFIER LES AUTEURS PRÉCIS AINSI QUE POUR ÉVALUER LA NATURE DES CRIMES COMMIS PAR LES MILITAIRES DE LA GARDE RÉPUBLICAINE. SA PROPRE ENQUÊTE Y VOIT DES SOUPÇONS DE GÉNOCIDE ET DE CRIME CONTRE L'HUMANITÉ.

En effet il ressort des résultats de l'enquête et compte tenu des circonstances du carnage aqu'il sera difficile de connaître le nombre exact de personnes tuées sans une enquête indépendante et très approfondie. En effet, selon les témoignages recueillis par la VSV ; les militaires ayant mis en place une stratégie d'effacer les traces en ramassant les corps sans vie pour les faire disparaitre, certains jetés dans le lac Kivu.

Qui sont les commanditaires et les exécutants ? Le procès en cours qui est en fait celui des lampistes n'augure d'aucune garantie de vérité des faits.[/size]



"Répression sanglante d'une manifestation à Goma: les six militaires plaident non coupable - 01.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230930-r%C3%A9pression-sanglante-d-une-manifestation-%C3%A0-goma-les-six-militaires-plaident-non-coupable

Les avocats de la défense des six militaires de la garde républicaine ont plaidé non coupable pour leurs clients devant la cour militaire du Nord-Kivu. Ces militaires sont accusés notamment de crime contre l’humanité et incitation à commettre les actes contraires à la discipline après avoir réprimé dans le sang une manifestation contre la présence de la Monusco à Goma le 30 août dernier. Au moins 57 civils, soupçonnés d’appartenir à une secte mystico-religieuse, ont été tués selon la justice congolaise.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. 000_33U466Z
Goma, RDC, 30 août 2023: les forces de l'ordre ont également procédé à de nombreuses arrestations en marge de la répression de la manifestation organisée contre la présence de la Monusco et de la force de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, toutes deux accusées d'immobilisme face à l'insécurité dans la partie orientale de la RDC, par un groupe mystico-religieux. AFP - -

Avec notre correspondant à Bukavu,[/i] William Basimike
Alors que le ministère public a requis les peines de dix ans de prison à perpétuité, les avocats de la défense estiment que le ministère public a dénaturé et tripatouillé les faits. Pour la défense, le principal accusé, le colonel Mike Mikombe, ne peut être coupable du crime contre l’humanité, car il n’a jamais prémédité une quelconque attaque généralisée et systématique contre les civils.
Les avocats estiment qu'il s'agissait des tirs spontanés lors de la manifestation. « D’ailleurs, c’était pour obéir à l’ordre opérationnel du gouverneur militaire de l’époque ». Il a immédiatement été rappelé à Kinshasa, insiste l’un des avocats, Maitre Serge Lukanga.

Bawili, commandant du 19e régiment de la garde républicaine qui était sur les lieux du drame au moment de la manifestation.
« N'est-ce pas que l’autorité provinciale de l’époque avait félicité les forces armées à travers un communiqué lu par son porte-parole ? », s’interroge Maître Serge Lukanga, qui estime que les infractions retenues contre les officiers traduiraient simplement une sorte d’acharnement.
Les plaidoiries de la défense se poursuivent ce lundi. Viendront ensuite celles de l’avocat de la République.


"Répression sanglante d'une manifestation à Goma: lourdes peines requises contre six militaires - 30.09.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230929-r%C3%A9pression-sanglante-d-une-manifestation-%C3%A0-goma-lourdes-peines-requises-contre-six-militaires

= https://afrique.lalibre.be/78391/rdc-proces-des-lampistes-suite-au-massacre-de-goma/
= https://afrikarabia.com/wordpress/repression-sanglante-a-goma-qui-controle-vraiment-larmee-congolaise/

"Répression sanglante à Goma : l'ONG VSV dénonce un "crime de génocide"
- 30/09/2023

= https://www.radiookapi.net/2023/09/30/actualite/securite/repression-sanglante-goma-long-vsv-denonce-un-crime-de-genocide

"Procès du massacre de Goma : la cour militaire suspend l’audience de lundi sur fond d’une infraction en flagrance - 26/09/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/09/26/actualite/securite/proces-du-massacre-de-goma-la-cour-militaire-suspend-laudience-de

"Carnage de Goma : l’étrange silence des ’’leaders’’ du Grand Kivu -
14.09.2023

= https://econewsrdc.com/carnage-de-goma-letrange-silence-des-leaders-du-grand-kivu/

= https://www.jeuneafrique.com/1479113/politique/en-rdc-la-garde-republicaine-au-centre-de-lenquete-sur-le-carnage-a-goma/

"Kinshasa peine à expliquer le massacre de Goma - 06/09/2023
= https://amp.dw.com/fr/kinshasa-peine-%C3%A0-expliquer-le-massacre-de-goma/a
= https://afrique.lalibre.be/78386/a-goma-on-a-atteint-le-sommet-de-linhumanite/

"Carnage à Goma : La VSV demande une enquête approfondie et indépendante pour établir le nombre exact de victimes - 30.09.2023
= https://7sur7.cd/2023/09/30/carnage-goma-la-vsv-demande-une-enquete-approfondie-et-independante-pour-etablir-le
Lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa ce samedi 30 septembre 2023 à Kinshasa, Rostin Manketa, coordonnateur de la Voix des Sans Voix pour les droits de l'Homme (VSV), a appelé les autorités congolaises à prendre des mesures immédiates face au massacre survenu le 30 août dernier à Goma (Nord-Kivu). 

Il a demandé l'ouverture d'une enquête approfondie et indépendante afin de révéler la vérité sur le nombre exact de victimes de ce carnage. Plus de 55 personnes, membres de la secte mystico-réligieuse Wazalendo, y ont perdu la vie. 
« Il ressort des résultats de notre enquête et compte tenu des circonstances dans lesquelles le carnage a eu lieu, qu'il sera difficile de connaître le nombre exact de personnes tuées sans une enquête indépendante et très approfondie. En effet, selon les témoignages recueillis par la VSV, les militaires avaient mis en place une stratégie consistant à effacer les traces en ramassant les corps sans vie pour les faire disparaitre. Des corps sans vie auraient été jetés dans le lac Kivu pour atteindre cet objectif », a-t-il fait savoir. 

Dans ses propos, R. Manketa a souligné l'urgence d'identifier les responsables de cet acte qu'il a qualifié de crime de génocide et de crime contre l'humanité. Il a également insisté sur la nécessité de traduire en justice toutes les personnes impliquées dans cette tragédie.
« La VSV salue le démarrage du procès durant lequel comparaissent les présumés auteurs des évènements survenus à Goma et souhaite en même temps que ce procès aille jusqu'au bout pour que les responsabilités des uns et des autres soient réellement établies en vue de prévenir la commission des crimes similaires en RDC. La VSV espère que le procès en cours permettra d'éclairer l'opinion publique sur le bilan de ce massacre et d'en identifier les auteurs intellectuels, commanditaires et exécutants pour que tous répondent effectivement de leurs actes criminels sans distinction due à leurs différents rangs », a-t-il martelé. 
La VSV a également appelé la Cour pénale internationale (CPI) à suivre de manière attentive le déroulement de ce procès et à intervenir si la justice congolaise échoue à sanctionner les auteurs de ce massacre. 
Par ailleurs, cette ONG de défense des droits de l'homme a exprimé sa consternation face à la mort d'un policier brutalement lynché par les adeptes de Wazalendo. Cependant, la VSV a dénoncé la réaction disproportionnée des militaires qui ont fait usage des armes létales contre des adeptes non armés en prière dans leur église.
R. Manketa a salué le rappel à Kinshasa du gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima, pour consultation sur les événements du 30 août. Il espère que ce dernier aidera la justice à progresser dans cette affaire et à établir les circonstances exactes de ce massacre. 
Il a demandé également au gouvernement congolais d'assurer la réparation des préjudices subis par toutes les victimes de ce drame. Il a souligné l'importance de la collaboration entre la population, les autorités judiciaires et les défenseurs des droits de l'Homme pour documenter de manière exhaustive les circonstances de ce massacre et identifier toutes les victimes.
Il est important de noter que six militaires, dont deux officiers supérieurs, sont accusés d'être responsables du drame qui s'est déroulé le 30 août dernier à Goma. Ils sont actuellement jugés devant la Cour militaire du Nord-Kivu.


"Carnage à Goma : Le déroulement des faits reconstitué par la VSV
- 01.10.2023

= https://actualite.cd/2023/10/01/carnage-goma-le-deroulement-des-faits-reconstitue-par-la-vsv
Dans un acte choquant de violence, Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a été le théâtre d'un massacre impitoyable le 30 août 2023, qui a coûté la vie à plus de cinquante-cinq (55) personnes. Cet acte de violence a été perpétré contre les adeptes de la secte mystico-religieuse "Foi Naturelle Judaïque et Messianique vers les Nations", connue sous le nom de Wazalendo.

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV), bouleversée par cette tragédie, a diligenté une enquête en collaboration avec ses partenaires locaux. Les informations recueillies évoquent un possible crime contre l'humanité et un crime de génocide, relevant potentiellement de la compétence de la Cour Pénale Internationale.
Selon les premières constatations, la secte Wazalendo avait annoncé une marche pacifique le 30 août 2023, dans le but de réclamer le départ des troupes de la MONUSCO et de la East African Community (EAC). Cependant, entre 3 heures et 6 heures du matin, des militaires cagoulés ont investi les locaux de la station de radio Sauti y a Neno, en escaladant la clôture.
Ces militaires ont arrêté deux personnes, Ephraïm BISIMWA et la journaliste Dorcas TABITA, les traînant à l'extérieur où deux jeeps de l'armée les attendaient. Là, ils ont été ligotés au sol sous la surveillance des militaires. Pendant ce temps, d'autres soldats pillaient systématiquement la station radio, intimant aux voisins de rester enfermés chez eux.
La situation a pris un tournant tragique lorsque la journaliste Dorcas a refusé de monter dans l'une des jeeps. Un militaire a ouvert le feu à bout portant, déclenchant des altercations féroces. De nombreux jeunes de l'église messianique ont été abattus par balles, tandis que les corps sans vie étaient entassés dans les véhicules militaires.
Vers 6 heures, les militaires ont quitté les lieux avec les corps, laissant derrière eux des jeunes blessés. Ces derniers ont été transportés en urgence à l'hôpital CBCA NDOSHO, à proximité du lieu du massacre. Sur leur trajet vers la ville, les soldats ont poursuivi leur violence meurtrière, tuant d'autres personnes et en blessant de nombreuses autres.

Selon des témoignages concordants, une équipe de militaires avait pour mission de ramasser les corps sans vie, tandis qu'une autre était chargée d'exécuter des personnes sans pitié. Un journaliste, sauvé in extremis par un policier non identifié, a rapporté que ce dernier lui avait conseillé de rester prudent, car les militaires tueurs n'appréciaient pas la présence de journalistes sur leur chemin.
La mission réelle de ces militaires demeure encore obscure, alimentant les interrogations sur le mobile de cette attaque sanglante. Les estimations du nombre de victimes varient, certaines sources évoquant un bilan de cent (100) personnes tuées, tandis que d'autres le situent à deux cents (200).
Des véhicules lourdement armés et des dizaines de militaires, dont certains dissimulaient leurs visages sous des cagoules, ont été repérés à proximité de la secte Wazalendo, dont l'église avait accueilli près de 1000 personnes la nuit du 29 au 30 août 2023 pour la prière et la manifestation.
Ce massacre brutal a ébranlé la région du Nord-Kivu et suscité l'indignation nationale et internationale. La VSV appelle à une enquête approfondie pour que les auteurs de cette tragédie soient traduits en justice, quelle que soit leur position hiérarchique, et que la lumière soit faite sur cette nuit sanglante qui restera gravée dans les mémoires.


Compatriotiquement!


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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. Empty Re: MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ. UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS.

Message  ndonzwau 5/10/2023, 10:19 pm

VERDICT DU PROCÈS EN DEMI-TEINTES, UN GOUT D'INACHEVÉ : UNE CONDAMNATION A MORT ET TROIS A 10 ANS... UN PROCÈS DES MILITAIRES LAMPISTES.
ET MAINTENANT DES CONDAMNATIONS EXCRSSIVES DES RESCAPÉS, ILS NE LE MERITENT PAS DU TO UT..



"Est de la RDC: quatre officiers condamnés suite à la violente répression d'une manifestation à Goma - 03.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231003-est-de-la-rdc-quatre-officiers-condamn%C3%A9s-suite-%C3%A0-la-violente-r%C3%A9pression-d-une-manifestation-%C3%A0-goma

"RDC: Un militaire condamné à mort, trois autres à 10 ans de prison pour le massacre de Goma
- 3 octobre 2023

= https://afrique.lalibre.be/78441/rdc-un-militaire-condamne-a-mort-trois-autres-a-10-ans-de-prison-pour-le-massacre-de-goma/

"Au procès de la tuerie de Goma, en RDC, le colonel Mike Mikombe condamné à mort
- 03.10.2023

=  https://www.jeuneafrique.com/1488689/politique/au-proces-de-la-tuerie-de-goma-en-rdc-le-colonel-mike-mikombe-condamne-a-mort/


" - Verdict dans l’affaire du carnage de Goma : la société civile partagée entre satisfaction et sentiment d’inachevé - 04/10/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/10/04/actualite/justice/verdict-dans-laffaire-du-carnage-de-goma-la-societe-civile-partagee

"Massacre de Goma : La VSV salue le verdict et pousse à une enquête approfondie et à l'indemnisation des familles - 04.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/04/massacre-de-goma-la-vsv-salue-le-verdict-et-pousse-une-enquete-approfondie-et

"RDC : procès de la tuerie de Goma, 4 militaires condamnés - 04 OCT. 2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/video/rdc-proces-de-la-tuerie-de-goma-4-militaires-condamnes-2669981?amp

"RDC, Répression sanglante de manifestations : un procès au goût d’inachevé - 4 octobre 202
= https://www.afrik.com/rdc-repression-sanglante-de-manifestations-un-proces-au-gout-d-inacheve

"GOMA : LA SOCIÉTÉ CIVILE PARTIELLEMENT SATISFAITE DU VERDICT DANS LE PROCÈS SUR LE MEURTRE D’UNE CINQUANTAINE DE MEMBRES DE LA SECTE WAZALENDO - 02.10.2023
= https://radioelimu.uor-rdc.net/goma-la-societe-civile-partiellement-satisfaite-du-verdict-dans-le-proces-sur-le-meurtre-dune-cinquantaine-de-membres-de-la-secte-wazalendo/

"Tuerie de Goma : un verdict en demi-teinte
= https://econewsrdc.com/tuerie-de-goma-un-verdict-en-demi-teinte/

" Manifestation réprimée à Goma: «Le travail de la justice congolaise doit aller jusqu’au bout»
- 06.10.2023

H= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231006-manifestation-r%C3%A9prim%C3%A9e-%C3%A0-goma-le-travail-de-la-justice-congolaise-doit-aller-jusqu-au-bout


"RDC: lourdes condamnations pour les «rescapés» de la manifestation réprimée à Goma - 11.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231010-rdc-lourdes-condamnations-pour-les-rescap%C3%A9s-de-la-manifestation-r%C3%A9prim%C3%A9e-%C3%A0-goma
Après des militaires, des dizaines de membres de la secte à l'origine de la manifestation dont la répression a fait plus de 50 morts, le 30 août, dans l'est de la RDC ont à leur tour été condamnés à de lourdes peines. Au total, 115 autres personnes étaient poursuivies pour « participation à un mouvement insurrectionnel » et « meurtre d'un policier », lors d’un procès en flagrance ouvert le 1ᵉʳ septembre devant le tribunal militaire de garnison du Nord-Kivu.

MASSACRE A GOMA : PLUS DE 50 MANIFESTANTS ANTI-ONU ONT ÉTÉ TUÉS PAR DES FORCES DE SÉCURITÉ.  UN CRIME HORRIBLE DONT ON NE PARLE PAS ALORS QU'IL NÉCESSITE DE LOURDES SANCTIONS. 000_33U466Z
Goma, RDC, 30 août 2023: les forces de l'ordre ont également procédé à de nombreuses arrestations en marge de la répression de la manifestation organisée contre la présence de la Monusco et de la force de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, toutes deux accusées d'immobilisme face à l'insécurité dans la partie orientale de la RDC, par un groupe mystico-religieux. AFP - -

Le prévenu condamné à la plus lourde peine est le principal accusé, le chef de la secte politico-religieuse qui avait appelé à manifester contre la présence dans la région de la Monusco et de la force régionale d'Afrique de l'Est. La peine capitale, la peine de mort a donc été prononcée contre Ephraïm Bisimwa, peine commuée à la perpétuité. Le tribunal a été plus sévère que la demande du procureur militaire qui avait requis 20 ans de prison.
À lire aussiRDC: lourd bilan à Goma après la répression d'une manifestation[/size]
Une condamnation jugée excessive par les avocats réunis au sein d'un collectif : « Mes clients sont des rescapés d'un massacre, tous ont plaidé non coupables », a déclaré un membre de la défense.

Parmi les 114 autres personnes jugées : 62 prévenus écopent de condamnation allant de 10 à 20 ans de prison et 52 sont acquittés. Ce jour-là aussi, 29 mineurs avaient été arrêtés : ils ont tous été acquittés par le tribunal pour enfant.
Les avocats des condamnés ont déjà annoncé leur intention de faire appel.
À lire aussiEst de la RDC: quatre officiers condamnés suite à la violente répression d'une manifestation à Goma



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