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Afrique : ce que 2014 nous réserve

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Afrique : ce que 2014 nous réserve  Empty Afrique : ce que 2014 nous réserve

Message  Imperium 18/1/2014, 1:26 am

De Rabat à Kinshasa, l'Afrique va connaître des hauts et des bas. Mais cette année encore, la croissance sera globalement au rendez-vous. Et la réduction de la pauvreté ?

L'Afrique dans toute sa diversité ! L'année qui se profile montrera, une fois encore, la multiplicité des économies du continent. On verra par exemple le PIB de la RD Congo augmenter de plus de 10 % en 2014, tandis que sa voisine, la Centrafrique, plongée dans une grave crise sécuritaire, affichera un taux de croissance inférieur à 0,2 %.

Nouveaux modèles

On verra aussi les pays maghrébins, confrontés à des transitions économiques et politiques difficiles, poursuivre leur quête de nouveaux modèles pour se relancer.

La situation sociale, en Afrique du Nord, marquée par un chômage des jeunes estimé à 30 %, risque de s'aggraver

Pris dans son ensemble, le continent affichera, comme depuis plus d'une décennie, une croissance économique robuste, avec un taux de 5,3 %, nettement au-dessus de la moyenne mondiale, qui ne s'établira qu'à 3,6 % d'après les dernières prévisions du Fonds mondial international (FMI). Avec une moyenne d'un peu plus de 6 % en 2014, les dragons et les tigres asiatiques feront à peine mieux que le continent.

Mais aujourd'hui, il ne s'agit plus de se féliciter de ces performances macroéconomiques. D'autant que la hausse des cours des matières premières, qui a porté la croissance ces dernières années, va commencer à ralentir.

Désormais, la véritable question est celle-ci : comment réduire la pauvreté ? S'il est important de développer les grandes infrastructures, Francisco Ferreira, économiste en chef de la Banque mondiale pour l'Afrique subsaharienne, propose de donner la priorité aux projets qui touchent les plus pauvres, notamment en milieu rural.


.............
Afrique centrale

L'intégration régionale devrait également franchir un cap au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac).

En juin 2013, les chefs d'État ont signé un accord prévoyant la suppression, dès le 1er janvier, des visas d'entrée au Gabon et en Guinée équatoriale pour les ressortissants de la zone. Mais c'était compter sans la versatilité de Teodoro Obiang Nguema : en novembre, le président équato-guinéen a décidé de faire bande à part.

À la traîne

Un coup dur pour la Cemac qui, comparée aux communautés d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique de l'Est, est déjà à la traîne en matière d'intégration. Et qui ne brille pas non plus sur le plan économique, malgré toutes ses richesses en ressources minières et pétrolières. Après avoir achevé 2013 sur une piètre moyenne de 2,6 % de croissance, elle table sur 5,3 % cette année.

En 2014, c'est d'abord le Tchad, dont l'économie est dopée par la production pétrolière et l'agriculture, qui tirera les performances de la zone, avec une croissance de 10,5 %. De son côté, le Gabon, qui a massivement investi dans les infrastructures et a entrepris de diversifier son économie, maintiendra sa croissance à près de 7 %. Pendant ce temps, en Guinée équatoriale, 2014 sera à l'image de 2013. Le pays connaîtra une nouvelle année de récession (- 1,9 %, selon le FMI). Tandis que la Centrafrique, en proie à une grave crise sécuritaire, ne dépassera pas les 0,2 % de croissance (contre - 14,5 % en 2013).

Comparée aux communautés d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique de l'Est, la Cemac est à la traîne en matière d'intégration

Stabilité

En dehors de la Cemac, une fois n'est pas coutume, c'est la RD Congo qui offre les meilleures perspectives.

Le colosse d'Afrique centrale, en passe de retrouver une certaine stabilité politique et sécuritaire avec la défaite de la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23), pourrait atteindre une croissance à deux chiffres, soit 10,5 % (contre 6,2 % en 2013).

Ce dynamisme doit beaucoup au secteur minier, à l'agriculture et à la construction. Mais il est surtout le résultat du travail d'amélioration du cadre macroéconomique effectué par le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, et son équipe. L'inflation est par exemple passée de 23,5 % en 2010 à 4,4 % en 2013. Mais pour assurer une croissance durable, la RD Congo devra maintenir sa stabilité politique et la sécurité dans l'est du pays.

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