TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
Tshisekedi s'est lâché plus que jamais à Washington en condamnant ouvertement le système de gouvernance l'ayant précédé, en divers termes les uns aussi expressifs que les autres il a sans discussion dénoncé le mal qu'il en pensait. On ne sait si c'est pour mieux se faire entendre de ses hôtes ou si pour envoyer un message non-équivoque loin d'eux à ses « partenaires » à Kinshasa, est-il qu'il ne nous avait pas habitués à cette franchise téméraire (voir ci-dessous)
Le FCC n'a pas tardé à réagir dénonçant ses propos militants qui menaceraient les bases démocratiques de leur alliance de cogestion mais aussi condamnant cette privatisation indue des valeurs démocratiques.
Où est le problème ?
Il ne serait pas réducteur d'affirmer que tout commence avec les conditions particulières de cette alternance politique : une élection à la PR contestée d'autant qu'elle s'est accompagnée curieusement d'une majorité législative de l’autre camp.
Aujourd’hui il y'a manifestement de l'eau dans le gaz entre le PR et ses alliés du FCC parce que leur pacte opaque avait tout le potentiel d'une union conflictogene : un PR limité dans son exercice et ses prérogatives par des partenaires qui entendent garder une main mise quasi-totale sur les affaires de l’État.
Voulant s'en départir il en a profité à Washington où il est parti demander de l'aide pour le pays, pour verbaliser sa volonté d'assurer pleinement son mandat. Chez des Yankees qui hélas ou heureusement cherchent un retour au Congo avec le nouveau PR contre l'ancien. Il se murmure même qu'ils lui auraient demandé de revendiquer ouvertement sa rupture.
La suite c'est par exemple ces réactions des uns et des autres et ce que chacun peut en penser.
Que dire exactement de ce dernier couac et de l'avenir de cette alliance ?
A vos réactions !
A suivre...
Compatriotiquement !
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le FCC n'a pas tardé à réagir dénonçant ses propos militants qui menaceraient les bases démocratiques de leur alliance de cogestion mais aussi condamnant cette privatisation indue des valeurs démocratiques.
Où est le problème ?
Il ne serait pas réducteur d'affirmer que tout commence avec les conditions particulières de cette alternance politique : une élection à la PR contestée d'autant qu'elle s'est accompagnée curieusement d'une majorité législative de l’autre camp.
Aujourd’hui il y'a manifestement de l'eau dans le gaz entre le PR et ses alliés du FCC parce que leur pacte opaque avait tout le potentiel d'une union conflictogene : un PR limité dans son exercice et ses prérogatives par des partenaires qui entendent garder une main mise quasi-totale sur les affaires de l’État.
Voulant s'en départir il en a profité à Washington où il est parti demander de l'aide pour le pays, pour verbaliser sa volonté d'assurer pleinement son mandat. Chez des Yankees qui hélas ou heureusement cherchent un retour au Congo avec le nouveau PR contre l'ancien. Il se murmure même qu'ils lui auraient demandé de revendiquer ouvertement sa rupture.
La suite c'est par exemple ces réactions des uns et des autres et ce que chacun peut en penser.
Que dire exactement de ce dernier couac et de l'avenir de cette alliance ?
A vos réactions !
Félix Tshisekedi : « Je suis plus que déterminé à engager la RDC sur une voie de la modernité »
° https://www.radiookapi.net/2019/04/04/actualite/politique/felix-tshisekedi-je-suis-plus-que-determine-engager-la-rdc-sur-une
Aux USA, Tshisekedi insiste sur la lutte contre la corruption et l’insécurité
° https://actualite.cd/2019/04/04/aux-usa-tshisekedi-insiste-sur-la-lutte-contre-la-corruption-et-linsecurite
Tshisekedi et Pompeo ont échangé sur la promotion de la sécurité et l'attraction des investissements américains en RDC
° https://www.radiookapi.net/2019/04/04/actualite/politique/tshisekedi-et-pompeo-ont-echange-sur-la-promotion-de-la-securite-et
° https://actualite.cd/2019/04/04/rdc-ressources-naturelles-ebola-corruption-reformes-au-coeur-de-la-rencontre-tshisekedi
Tibor Navy : "Je baptise l'année 2019, l'année de la RDC"
° https://www.radiookapi.net/2019/04/04/actualite/politique/tibor-nagy-je-baptise-lannee-2019-lannee-de-la-rdc
Félix Tshisekedi aux responsables américains : "Nous aimerions consolider les relations et en faire un partenariat gagnant-gagnant"
° https://7sur7.cd/f-tshisekedi-aux-responsables-americains-nous-aimerions-consolider-les-relations-et-en-faire-un-partenariat-gagnant-gagnant/
La RDC et l'entreprise américaine Barrick Gold confirment leur partenariat dans le secteur aurifère
° https://www.radiookapi.net/2019/04/04/actualite/politique/la-rdc-et-lentreprise-americaine-barrick-gold-confirment-leur
A Washington, Félix Tshisekedi met le curseur sur le Grand Inga
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article19220
° https://7sur7.cd/rencontre-tshisekedi-pompeo-les-usa-et-la-rdc-expriment-linteret-commun-de-sassocier-pour-offrir-un-avenir-plus-prospere-au-peuple-congolais/
° https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20190403-rdc-president-felix-tshisekedi-visite-etat-etats-unis?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCCAE%3D#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
° https://www.jeuneafrique.com/758284/politique/rdc-le-chef-de-la-diplomatie-americaine-apporte-son-soutien-au-changngement-promis-par-felix-tshiseked
Depuis Washington Félix Tshisekedi dénonce le système dictatorial qui était en place
° https://www.jeuneafrique.com/758987/politique/rdc-depuis-washington-felix-tshisekedi-denonce-le-systeme-dictatorial-qui-etait-en-place/
"Je suis là pour déboulonner le système dictatorial qui était en place" (Tshisekedi)
° https://actualite.cd/2019/04/05/je-suis-la-pour-deboulonner-le-systeme-dictatorial-qui-etait-en-place-tshisekedi
Devant Michael Pompéi Félix Tshisekedi s'engage à promouvoir la bonne gouvernance et le respect des droits de l’homme en RDC
° https://www-politico-cd.cdn.ampproject.org/v/s/www.politico.cd/amp/grand-angle/diplomatie/2019/04/04/devant-michael-pompeo-felix-tshisekedi-sengage-a-promouvoir-la-bonne-gouvernance-et-le-respect-des-droits-de-lhomme-en-rdc.html
A Washington, Félix Tshisekedi invite les investisseurs américains à venir en RDC
° https://www.radiookapi.net/2019/04/05/actualite/politique/washington-felix-tshisekedi-invite-les-investisseurs-americains-venir
Tshisekedi prévient qu'il ne va pas opérer des changements brutaux pour éviter des troubles en RDC
https://7sur7.cd/etats-unis-f-tshisekedi-previent-quil-ne-va-pas-operer-des-changements-brutaux-pour-eviter-des-troubles-en-rdc/
Washington : Félix Tshisekedi sollicite l'aide militaire des USA pour faire face à la situation dans l'est de la RDC
° https://www.provinces26rdc.net/washington-felix-tshisekedi-sollicite-laide-militaire-des-usa-pour-faire-face-a-la-situation-dans-lest-de-la-rdc/
Tshisekedi entre recherche de "légitimité extérieure" et défis internes [
° https://information-tv5monde-com.cdn.ampproject.org/v/s/information.tv5monde.com/afrique/rdc-tshisekedi-entre-recherche-de-legitimite-exterieure-et-defis-internes-293889?amp_js_v=a2&_gsa=1&&usqp=mq331AQCCAE%3D#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Finformation.tv5monde.com%2Fafrique%2Frdc-tshisekedi-entre-recherche-de-legitimite-exterieure-et-defis-internes-293889
Retombées de la visite de Félix Tshisekedi aux États-Unis : reprise de la coopération entre la RDC et le FMI
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-49695_retombees_de_la_visite_de_felix_tshisekedi_aux_etats_unis_reprise_de_la_cooperation_entre_la_rdc_et_le_fmi.html
RDC-USA : vers un nouveau partenariat gagnant-gagnant
https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-usa-vers-un-nouveau-partenariat-gagnant-gagnant/
Tshisekedi à Washington pour négocier une coopération stratégique
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-usa-tshisekedi-a-washington-pour-negocier-une-cooperation-strategique/
Tshisekedi entre recherche de légitimité extérieure et défis internes
° https://information-tv5monde-com.cdn.ampproject.org/v/s/information.tv5monde.com/afrique/rdc-tshisekedi-entre-recherche-de-legitimite-exterieure-et-defis-internes-293889?amp_js_v=a2&_gsa=1&&usqp=mq331AQCCAE%3D#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Finformation.tv5monde.com%2Fafrique%2Frdc-tshisekedi-entre-recherche-de-legitimite-exterieure-et-defis-internes-293889
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États-Unis : Félix Tshisekedi vante les opportunités qui attendent les investisseurs qui viendront en RDC
° https://www.radiookapi.net/2019/04/07TTC/actualite/politique/etats-unis-felix-tshisekedi-vante-les-opportunites-qui-attendent-les
Partenariat entre la RDC et le FMI, Christine Lagarde annonce d'abord un audit de l'économie congolaise afin de découvrir ses forces et faiblesses
° https://www.politico.cd/amp/grand-angle/diplomatie/2019/04/06/partenariat-entre-la-rdc-et-le-fmi-christine-lagarde-annonce-dabord-un-audit-de-leconomie-congolaise-afin-de-decouvrir-ses-forces-et-faiblesses.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20190407-rdc-fmi-reprise-cooperation-etats-unis-tshisekedi-christine-lagarde
Le président F Tshisekedi adoubé aux USA : entre la validation et l'instrumentalisation
° https://laprosperiteonline.net/2019/04/07/le-president-f-tshisekedi-adoube-aux-usa-entre-la-validation-et-linstrumentalisation
Le président Tshisekedi aux États-Unis pour demander de l’aide
° tp://www.rfi.fr/afrique/20190405-rdc-le-president-tshisekedi-etats-unis-demander-aide
A suivre...
Compatriotiquement !
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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Compatriotiquement !
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le FCC s'agace des critiques de Félix Tshisekedi le régime Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20190409-rdc-fcc-critiques-felix-tshisekedi-regime-kabila
*Dans un communiqué rendu public lundi 8 avril au soir, la famille politique de l’ancien président se réjouit du déplacement de Félix Tshisekedi aux États-Unis. Mais le FCC « regrette » également des propos « militants » du chef de l’État, critiques à l’encontre de son prédécesseur.*
Dans sa déclaration, le FCC accuse le président Félix Tshisekedi d’avoir sollicité « l’appui d’une puissance étrangère », après que celui-ci a affirmé vouloir « déboulonner le système dictatorial » de son prédécesseur. Pour le Front commun pour le Congo, cette démarche surprend. Selon la famille politique de Joseph Kabila, ces déclarations remettent gravement en cause « l’héritage démocratique de la RDC ».
Le communiqué s'élève également contre les dénonciations par le président Tshisekedi de la gestion des finances publiques, qu’il a qualifiée devant ses hôtes américains de « gabegie financière ». Pour le FCC, ces attaques et ces accusations doivent cesser.
La coalition pro-Kabila appelle le président Félix Tshisekedi à adopter une « attitude constructive et non conflictogène ». En sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions, le président de la République est appelé à installer de toute urgence toutes les institutions afin qu’elles deviennent opérationnelles au plus vite.
Le FCC contre des propos de Félix Tshisekedi aux USA
° https://www.politico.cd/amp/elections-2018/presidentielle/2019/04/09/le-fcc-contre-des-propos-de-felix-tshisekedi-aux-usa.html
Les pro-Kabila fustigent les propos militants de Félix Tshisekedi aux États-Unis
° https://www.jeuneafrique.com/760474/politique/rdc-les-pro-kabila-fustigent-les-propos-militants-de-felix-tshisekedi-aux-etats-unis/
Le FCC "regrette" les propos "militants" tenus par Tshisekedi aux États-Unis
https://actualite.cd/2019/04/08/rdc-le-fcc-regrette-les-propos-militants-tenus-par-tshisekedi-aux-etats-unis
Félix Tshisekedi sur la déclaration du FCC : "si ce que j'ai dit à gêné des gens, ça veut dire que ces gens sont malintentionnés"
° https://cas-info.ca/2019/04/felix-tshisekedi-sur-la-declaration-du-fcc-si-ce-que-jai-dit-a-gene-des-gens-ca-veut-dire-que-ces-gens-sont-malintentionnes/
Félix Tshisekedi n’a pas tardé à réagir à la déclaration du FCC, qui a dit regretter la teneur de ses propos tenus lors de sa mission officielle aux États-Unis.
Pour le Chef de l’État, les gens qui se disent gênés par sa déclaration sont malintentionnés.
« Si ce que j’ai dit maintenant a gêné des gens, ça veut dire que ces gens sont malintentionnés. Ce qu’ils ne voulaient pas m’entendre dire des choses comme ça parce qu’ils pensaient que j’allais être un président complaisant et continuer avec les mêmes méthodes du passé. Non je n’accepterai pas ça », a-t-il déclaré à VOA Afrique.
Pour Félix Tshisekedi, déboulonner le système dictatorial de la RDC, veut dire mettre fin à toutes les antivaleurs qui ont freiné le développement du pays dans le passé.
« Je vais m’attaquer à tout ce qui a avilit les citoyens congolais et qui a contribué à affaiblir le développement de notre pays. Toutes ces antivaleurs de corruption, de violation des droits de l’homme. Toutes ces habitudes qui consistaient à traquer les opposants parce qu’ils avaient un son contraire par rapport aux autorités du pays. Et [je ne vais] pas replonger dans le passé. C’est ça que je vais déboulonner », a-t-il détaillé.
Nous sommes dans une nouvelle ère, poursuit le président de la République, et dans cette ère, « il n’y aura plus ces pratiques du passé »
En visite aux États-Unis, Félix Tshisekedi avait affirmé être venu au pouvoir ‘‘pour déboulonner le système dictatorial qui était en place en RDC ». Des propos que le FCC n’a pas digéré. Dans un communiqué signé par une partie de ses membres, la plateforme de l’ex président Joseph Kabila a considéré lundi que ces allégations remettaient en cause gravement l’héritage démocratique ancré dans le pays depuis 2006.
Compatriotiquement !
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ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
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ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
Revenons à la réponse plutôt intelligente de Tshisekedi au FCC : il entend "déboulonner un SYSTÈME et non s'attaquer aux hommes". Il exige de ses partenaires l'adhésion à cette volonté de "changement" indispensable pour la reconstruction du pays, volonté sans laquelle il ne pourrait travailler dans une cogestion avec des gens "malintentionnés".
Plus facile à dire plutôt qu'a faire, dirons-nous. Nous en saurons en effet davantage lorsqu'il nous aura donné les modalités concrètes de l'application de sa vision et lorsque cette dernière sera confrontée à l'usage car si les principes respectent une logique démocratique et responsable, dans le contexte de l'alliance que le nouveau PR a nouée avec un FCC qui entend de son côté garder la main sur les affaires de l'Etat, la mise en œuvre de sa vision risque d'être difficile sinon impossible.
Au-delà, c'est aussi s'interroger et interroger notre nouveau PR sur les moyens dont il dispose ou qu'il va se donner pour exercer pleinement son mandat dans ce contexte mité.
Nous y reviendrons...
Compatriotiquement !
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Plus facile à dire plutôt qu'a faire, dirons-nous. Nous en saurons en effet davantage lorsqu'il nous aura donné les modalités concrètes de l'application de sa vision et lorsque cette dernière sera confrontée à l'usage car si les principes respectent une logique démocratique et responsable, dans le contexte de l'alliance que le nouveau PR a nouée avec un FCC qui entend de son côté garder la main sur les affaires de l'Etat, la mise en œuvre de sa vision risque d'être difficile sinon impossible.
Au-delà, c'est aussi s'interroger et interroger notre nouveau PR sur les moyens dont il dispose ou qu'il va se donner pour exercer pleinement son mandat dans ce contexte mité.
Nous y reviendrons...
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Dernière édition par ndonzwau le 11/4/2019, 12:08 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
CACH-FCC: L’improbable « coalition » se mue en « cohabitation »
nouveau « couac » secoue la « coalition » Cap pour le changement-Front commun pour le Congo. Une coalition qui ressemble plus que jamais au fameux mariage de la carpe et du lapin. Vingt jours après les graves incidents survenus dans le « Grand Kasaï » et à Kinshasa à l’issue de l’élection chahutée des sénateurs, un nouvel incident vient opposer Felix Tshisekedi Tshilombo avec son improbable « partenaire » l’ancien président « Joseph Kabila ».
Va-t-on lentement mais sûrement vers une « séparation de corps » entre la mouvance kabiliste dite « FCC » et la plateforme « CACH » du duo Tshisekedi-Kamerhe? Un constat: le lien qui rattache les deux parties ne cesse de se relâcher. Au point que la « coalition » annoncée dans l’euphorie du début prend désormais l’allure d’une « cohabitation ». Une cohabitation impitoyable entre la « majorité présidentielle » et la « majorité parlementaire ».
Une coalition est, par définition, un groupement des forces politiques qui ont en commun une convergence programmatique. C’est le minimum. De manière schématique, le FCC incarne le conservatisme. Le CACH, lui, se réclame du réformisme voire du progressisme. N’est-il pas, dès lors, pas sain de parler de « cohabitation » entre les deux cartels?
Soixante-sept jours, jour pour jour, après la « passation civilisée » de pouvoir entre le président sortant « Joseph Kabila » et son successeur Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Congo-Kinshasa n’a toujours pas de gouvernement de plein exercice. Pourquoi? Poser la question, c’est y répondre. Le moins que l’on puisse dire est que les divergences restent profondes entre les deux chefs de file. C’est le cas particulièrement sur le choix du futur Premier ministre. Ce n’est pas tout.
Le récent voyage du président Tshisekedi aux Etats-Unis était suivi par le « clan kabiliste » avec une appréhension certaine. L’ancien président congolais savait et sait qu’il est dans le collimateur de l’Administration Trump. Certains animateurs de celle-ci paraissent décidés à le mettre hors du jeu politique.
« HÉRITAGE DÉMOCRATIQUE »
Certaines déclarations tenues à Washington par le nouveau chef d’Etat congolais ont fait bondir certains « manitous » du « FCC » de leurs sièges. Ceux-ci n’ont apprécié que modérément le fait que le numéro un Congolais ait sollicité l’appui des Etats-Unis d’Amérique pour l’aider à « déboulonner le système dictatorial » dans son pays. Alors que, selon eux, « Kabila » a légué au pays un « héritage démocratique ». A l’appui, ils citent les élections de 2006 et 2011. Sans omettre « la toute première passation pacifique » du pouvoir d’Etat intervenue le 24 janvier dernier.
Dans un communiqué publié le dimanche 7 avril – signe qu’il y a péril en la demeure -, la mouvance kabiliste considère ces propos comme étant des « attaques gratuites » et des « accusations infondées ». Tshisekedi est aussitôt « accusé » de vouloir « s’approprier la lutte contre la corruption et autres antivaleurs ».
Le plus cocasse dans cette histoire réside dans la présence de plusieurs ex-opposants au pouvoir kabiliste parmi les signataires dudit communiqué. Certains ont milité dans un mouvement politico-militaire qui a combattu jadis la « dictature ». Les armes à la main. D’autres n’avaient pas hésité de qualifier le pouvoir du successeur de Mzee de « diabolique ». Amnésie? Autre temps, autres mœurs!
Inutile de souligner qu’avant de tourner leurs vestes du bon côté, tous ces « opposants honoraires » ont eu, à diverses occasions, à subir des intimidations et autres brimades policières (gaz lacrymogène, tirs à balles réelles) lors des marches pacifiques organisées par les forces politiques et sociales « acquises au changement ».
Citons certains de ces ex-opposants: Thomas Luhaka Losendjola (ex-MLC), José Makila Sumanda (ex-MLC), Germain Kambinga Katomba (ex-MLC), Ingele Ifoto (ex-Forces du futur) et Michel Bongongo Ikoli (ex-UFC). Où est la cohérence!
LE CONGO-KIN N’EST PAS SORTI DE « L’AUBERGE KABILISTE »
Dans ledit communiqué, les signataires demandent au chef de l’Etat « de mettre tout en œuvre » en vue de l’installation des « institutions constitutionnelles » tant au niveau national que provincial. Friand du pouvoir pour le pouvoir, le FCC commence à piaffer d’impatience.
Des analystes auraient espéré que Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’allait pas alimenter une polémique pour le moins dérisoire en réagissant au communiqué du FCC sous examen. Hélas, non!
Interrogé mardi 9 avril par la Voix de l’Amérique (VOA), « Fatshi » est descendu de son piédestal pour donner la riposte à ses contradicteurs. Il a réaffirmé sa volonté de combattre « tout ce qui a avili le citoyen congolais et qui a contribué à affaiblir le développement de notre pays ». Il se refuse d’être un « Président complaisant ». Pour lui, il ne sera pas question « de replonger dans les travers du passé » que sont les « antivaleurs de corruption, de violation des droits de l’homme, de brimades » et la traque des opposants.
En marge de cette polémique, l’élection des gouverneurs de province et de leurs adjoints a eu lieu ce mercredi 10 avril. Les résultats provisoires publiés par la CENI confirment que le pays est loin d’être sorti de « l’auberge kabiliste ». Outre les deux chambres du Parlement où il détiendrait la majorité, le FCC confirme son emprise sur la majorité des exécutifs provinciaux.
Une certitude: la cohabitation sera rude et impitoyable entre le CACH et le FCC. La Constitution deviendra plus que jamais le livre de chevet des uns et des autres…
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ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"Félix Tshisekedi obligé de déboulonner Joseph Kabila: Qui a les mines contrôle la RDC
° https://lepotentielonline.net/2019/06/19/felix-tshisekedi-oblige-de-deboulonner-joseph-kabila-qui-a-les-mines-controle-la-rdc/
Du 19 au 21 juin 2019, tous les opérateurs miniers de la RDC et d’autres acteurs du secteur se retrouvent à Lubumbashi dans le cadre de la 15ème édition de la Semaine minière. A l’ouverture de ce grand rendez-vous des miniers, Albert Yuma, président de la Fédération des entreprises du Congo et président du Conseil d’administration de la Gécamines, a déjà donné le ton. Pas question, selon lui, de revoir le Code minier révisé en 2018. Le ton est donné. Pendant 18 ans, Joseph Kabila a régné en maître dans les mines de la RDC. Au tour de Félix Tshisekedi d’inverser la tendance. Car, en RDC, qui a les mines a le contrôle du pays.
Le Potentiel
La 15ème édition de la Semaine minière de la RDC a ouvert ses portes le jeudi 19 juin au Pullman Grand Hôtel Karavia de Lubumbashi. Le rendez-vous est crucial. Car, après les tensions qui ont entouré en 2018 la révision du Code minier, les miniers ont l’occasion de faire le point du chemin parcouru.
A l’ouverture de ce forum, Albert Yuma, le tout puissant président du patronat, doublé de la casquette de président du Conseil d’administration de la Gécamines, a donné le ton. Très engagé dans le processus de révision du Code minier, Albert Yuma a promis de défendre jusqu’au bout les options souverainistes contenues dans ce code. Il espère d’ailleurs que le chef de l’Etat va lui emboiter le pas, en préservant l’héritage lui légué par son prédécesseur, Joseph Kabila.
« Les miniers ont vu dans l’arrivée de Tshisekedi une occasion de faire pression contre le Code minier promulgué par Kabila en 2018, qui augmentait considérablement les redevances et les impôts. Le président Félix Tshisekedi a indiqué jusqu’à présent qu’il resterait fidèle aux réformes de son prédécesseur », a prédit Yuma.
Mais, à Lubumbashi, au-delà d’un simple forum, la Semaine minière de la RDC est entourée de gros enjeux. On sait qu’entre les miniers et l’Etat, les tensions restent vives. En effet, les miniers n’ont toujours pas accepté les options retenues par la RDC dans le Code minier révisé. Ils l’ont fait savoir et pensent encore le faire, en marge des assises de Lubumbashi.
Pendant 18 ans, Joseph Kabila a dicté sa loi dans les mines de la RDC. Il a régné en maître, mettant tout le secteur sous sa coupe. On se rappelle encore de la polémique née à la suite de la reconduction d’Albert Yuma aux commandes du Conseil d’administration de la Gécamines. Dans les mines congolaises, la Gécamines n’est que cette face révélée de l’iceberg. En dehors de la Gécamines, c’est tout un empire minier qui s’est développé, via de nombreux partenariats signés avec des opérateurs privés.
Inverser la tendance
Kabila parti, c’est Félix Tshisekedi qui a hérité depuis janvier 2019 les rênes de la RDC. Arrivera-t-il à imprimer sa marque dans un secteur où Joseph Kabila garde encore de gros intérêts ? C’est tout le problème.
En RDC, c’est dans le secteur minier que le gouvernement central tire l’essentiel de ses ressources. Depuis des années, la croissance économiques de la RDC que la Banque centrale du Congo prédit cette année 2019 autour de 5,3% sera, une fois de plus, portée par le secteur des industries extractives, autrement dit les mines. Le secteur minier contribue, à lui seul, à hauteur de 40% des impôts perçus en RDC.
C’est dire que pour asseoir son pouvoir et réussir son mandat, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, doit inévitablement avoir le contrôle du secteur minier. Or, sur ce terrain, Joseph Kabila a une longueur d’avance. En 18 ans de règne, Kabila a développé un réseau dont les ramifications vont bien au-delà des frontières nationales. Déboulonner l’empire minier bâti par l’ex-régime reste un défi à relever coûte que coûte pour le chef de l’Etat. Il est dans l’obligation d’imposer sa marque dans un secteur qui rythme, à lui seul, la cadence de toute l’économie congolaise.
A première vue, la tâche ne sera pas facile. Mais, Félix Tshisekedi a l’avantage de jouir des dispositions constitutionnelles qui le couvrent. Car, en réalité, pour le cas spécifique de la RDC, qui a les mines a également le contrôle du pays.
Pour le président de la République, imprimer sa marque dans le secteur des mines passe pour un impératif. La réussite de son mandat en dépend énormément."
"Le grand challenge
° https://lepotentielonline.net/2019/06/19/le-grand-challenge/
La République démocratique du Congo est un scandale géologique. Cela est d’autant vrai dans la mesure où son sol et sous-sol regorgent d’énormes richesses. Est-ce une bénédiction ou une malédiction ? La question vaut son pesant d’or. Pour les uns, il s’agit d’une bénédiction d’avoir un sol et un sous-sol bardés de richesses qui font courir le monde entier. Pour les autres, la richesse de la RDC est un porte-malheur dans ce sens qu’elle lui attire la convoitise, donc source beaucoup d’ennuis.
Des esprits lucides démontrent que la RDC est un atout indispensable pour le développement de ce grand géant de l’Afrique centrale. Il suffit de canaliser rationnellement les recettes provenant des richesses du pays pour réaliser ce rêve. Chez nous, le mal réside dans la gestion des ressources naturelles. Patrimoine de la nation entière, les richesses de la RDC sont parfois gérées comme une propriété privée.
Le régime sortant est indexé. Pendant dix-huit ans, il a pris en otage le secteur minier. Le maintien du ministre des Mines au même poste pendant plus de dix ans, en est une illustration éloquente. Ne dit-on pas chez nous : «Qui possède les mines, contrôle le pays». Une telle thèse doit interpeller le nouveau président de la République. Considéré comme le plus important et pourvoyeur d’énormes recettes, le secteur minier ne doit pas échapper à son contrôle.
Pour que son mandat soit couronné de succès, Félix-Antoine Tshisekedi doit ouvrir l’œil et le bon. C’est dire qu’il doit non seulement avoir le contrôle du secteur minier, mais aussi et surtout le gérer en toute transparence. Les contrats léonins de triste mémoire ayant démontré leurs limites, le nouveau régime doit tout mettre en œuvre pour assainir ce secteur. Sinon, les richesses du pays vont continuer à enrichir les individus et non le pays.
C’est pourquoi le président Tshisekedi est appelé à mettre de l’ordre dans le secteur minier qui rapporte environ 40% des recettes en termes de taxes et impôts à l’Etat. La pauvreté criante de nos populations n’est qu’une résultante de la mauvaise gestion des richesses du pays."
"Akinwumi Adesina : « Le mariage de développement entre la BAD et la RDC a déjà permis un investissement de 6,1 milliards USD »"
° https://lepotentielonline.net/2019/06/19/akinwumi-adesina-le-mariage-de-developpement-entre-la-bad-et-la-rdc-a-deja-permis-un-investissement-de-61-milliards-usd/
"RDC: vols de matériaux radioactifs à la Gécamines"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190620-rdc-vols-materiaux-radioactifs-gecamines
"Washington et Kinshasa veulent renforcer leur coopération militaire"
° https://www.radiookapi.net/2019/06/21/actualite/securite/washington-et-kinshasa-veulent-renforcer-leur-cooperation-militaire
"L’Etat sollicite un appui budgétaire auprès de la Banque mondiale"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-52922_l_etat_sollicite_un_appui_budgetaire_aupres_de_la_banque_mondiale.html
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20440
° https://www.politico.cd/actualite/2019/06/17/la-gratuite-des-soins-medicaux-pour-les-militaires-et-leurs-familles-effective-a-lhopital-du-camp-kokolo.html
° https://www.politico.cd/grand-angle/2019/06/20/la-bad-debourse-73-millions-de-dollars-pour-les-etudes-de-faisabilite-dinga-3.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-52853_gecamines_et_sncc_wivine_mumba_bloque_felix_tshisekedi.html
Compatriotiquement !
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"Six mois après son investiture, quel est le bilan de Felix Tshisekedi?
° https://www.rtbf.be/info/monde/detail_six-mois-apres-son-investiture-quel-est-le-bilan-de-felix-tshisekedi?id=10249256
Après une élection présidentielle à un tour déjà considérée comme historique, le président Felix Tshisekedi, élu avec 7 millions de voix, a rapidement fixé le cap pour la RDC. Sécurité, économie, décrispation politique et diplomatie figuraient parmi ses priorités. Quasiment six mois après son investiture à la tête de la République Democratique du Congo, quel est son bilan ?
"Le bilan est plus ou moins positif. Il a trouvé le pays dans une situation de ruine totale et dont la situation économique et sociale était chaotique. Ses premiers instants sont marqués par une croissance du PIB, aujourd’hui à 6%", explique Louis d’Or Ngalamulume, collaborateur du président et porte-parole du parti présidentiel, l’UDPS, pour le Benelux.
A cela s’ajoute également des actions fortes comme la décrispation du paysage politique en RDC. "Il faut mentionner le retour d’emblématiques opposants comme Moise Katumbi par exemple ou Jean-Pierre Bemba qui devrait bientôt regagner le pays", rajoute Louis d’Or Ngalamulume. "Et n’oublions pas que le président a renforcé la coopération économique mais aussi la sécurité dans la sous-région et avec les pays frontaliers grâce à une armée forte qui peut sécuriser nos frontières et notre population". A ce niveau-là, la situation est pourtant encore loin d’être apaisée.
Grands chantiers
Les chantiers sont importants pour le président Tshisekedi. Le processus de succession au sein de son parti est toujours en cours et il doit également ménager ses relations avec son prédécesseur. Même si un Premier ministre a été nommé, le gouvernement de coalition annoncé n’est toujours pas formé.
"Il faut d’abord que le chef de l’Etat mette un gouvernement en place mais en dehors du gouvernement, il faut également une mise en place de mandataires pour les entreprises publiques", précise le collaborateur du président. "Après cela, le grand chantier qui nous attend, c’est l’amélioration du volet social pour les Congolais. L’amélioration de l’accès aux soins de santé et la purification du milieu de la fonction publique sont des priorités. Il faut savoir qu’en RDC, il y a presque un tiers d’agents fictifs et cela c’est un poids lourd pour l’État".
La corruption est également un dossier épineux contre lequel Felix Tshisekedi a choisi de lutter. "C’est devenu un cancer dans la société congolaise", déplore Louis d’Or Ngalamulume. "La corruption est en train de ronger notre nation et le président a choisi l’option d’éradiquer ce fléau". Le président congolais a récemment nommé l’essentiel des membres de son cabinet mais la presse kinoise a toutefois fait remarquer qu’aucun conseiller contre la corruption n’y figure.
Ces derniers mois, Felix Tshisekedi a multiplié les déplacements à l’étranger pour se faire connaître sur la scène internationale. Pour Louis d’Or Ngalamulume, les relations entre la Belgique et la RDC connaissent une normalisation. "Les relations sont bonnes aujourd’hui. Le chef d’Etat va nommer un ambassadeur pour la RDC en Belgique ainsi qu’une nouvelle équipe pour l’ambassade […] Nous attendons aussi de la Belgique des actes concrets qui pourront démontrer que ces relations sont reparties sur de bonnes voies."
La société civile congolaise attend désormais des actes forts. Sécurité, économie, justice… Les défis du président Tshisekedi pour les cinq années à venir sont majeurs."
Un gouvernement éléphantesque en dépit des défis économiques majeurs
° http://www.congovox.com/rdc-un-gouvernement-%C3%A9l%C3%A9phantesque-en-d%C3%A9pit-de-d%C3%A9fis-%C3%A9conomiques-majeurs
Africa Business a écrit qu’il y a « baisse des prix du cobalt et que la République démocratique du Congo doit relever le défi de la diversification de son économie, qui dépend fortement des ressources minérales. Avec un taux de croissance du produit intérieur brut estimé à 4,9 % en 2019, contre 5,8 % en 2018, la République démocratique du Congo connaît actuellement un nouveau ralentissement économique ».
Cette baisse est due principalement à la dépendance du pays à l’égard des ressources minérales, en particulier [le Cuivre] et le Cobalt, dont les prix ont fortement chuté au cours des derniers mois. Pour surmonter ce problème, le Fonds monétaire international a conseillé au pays de diversifier son économie et d’investir dans d’autres secteurs.
Tenant compte de ces paramètres, un président responsable, allait faire un petit calcul mental et non politique, composé un petit gouvernement. Est-il vraiment difficile de voir sur la figure ci-haut que les cours sont en baisse et que nous sommes dans les « années de famine » et non les « années d’abondance » de l’époque pharaonique ?
Président usurpateur et nommé, Felix Tshisekedi n’a pas les moyens de sa politique et doit satisfaire une cohorte de sangsues qui ont appauvris la nation.
Pour donner à tout le monde la place à la mangeoire nationale, la répartition des postes au sein du gouvernement de la coalition devient une œuvre pharaonique. D’après le compromis politique entre le CATCH-FCC, il y aura 65 postes, composés de 45 portefeuilles ministériels et 20 vices ministères.
Comme si on se partageait un gâteau, il est prévu que le CACH aura 23 postes dont 15 ministères et 8 vices ministres. La part du lion est réservée au FCC avec 42 postes composés de 30 ministères et 12 vices ministres.
À titre d’exemple, les États-Unis qui est la première puissance du monde avec 52 États et une population plus de trois fois celle de la RD Congo n’a que 15 départements ; Au Ghana où l’économie et la démocratie marchent très bien,on dénombre que 12 ministères et le bureau du procureur général et en France nous avons dénombré 16 ministères et 5 ministères délégués
Au vu des problèmes économiques que traverse le pays, nous nous attendions à un petit gouvernement souple et gérable au lieu d’un gouvernement qui ressemble à un bureau de placement de chômeurs.
Qui va sauver la RD Congo et son peuple de cette gabegie?
Y a-t-il un petit groupe d’homme courageux pour nous sauver ? Y’a-t-il un autre colonel Mobutu quelque part pour séparer ces politiciens véreux?
"RDC : Tshisekedi est pris dans les mailles de la Kabilie - 17 mars 2019
° https://afrique.lalibre.be/33802/rdc-tshisekedi-est-pris-dans-les-mailles-de-la-kabilie/
"Félix Tshisekedi va devoir choisir entre être le président des institutions au sein desquelles il est totalement marginalisé ou le président de la rue !
...
Félix Tshisekedi n’a pratiquement aucune marge de manœuvre. Depuis son arrivée à ce poste, il est poussé dans le dos par plusieurs États (africains mais pas seulement) qui lui conseillent de prendre ses distances par rapport à Joseph Kabila. Pure hypocrisie. Tshisekedi n’a pas les cartes en main pour s’émanciper de l’ancien président. Demain, s’il veut satisfaire sa base, il devra défier la Kabilie. Il va devoir choisir entre être le président des institutions au sein desquelles il est totalement marginalisé ou le président de la rue ! S’il choisit la rue, il risque ni plus ni moins que la destitution car il sera accusé d’être l’instigateur du renversement de l’ordre institutionnel. Tshisekedi est pris dans les mailles de la Kabilie."
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Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"[Chronique] RDC : l’évangile selon Fatshi
° https://www.jeuneafrique.com/793514/politique/chronique-rdc-levangile-selon-fatshi/
Par Damien Glez
Damien Glez est dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè
Ce 23 juin, à l'occasion de la journée d’action de grâce organisée au stade des Martyrs de Kinshasa, Félix Tshisekedi, le président de la RDC laïque, avait des accents plus que christiques…
Voici venue la saison de la contrition congolaise. Après la demande d’excuses vidéodiffusée des Panthères battues, à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ce samedi, par les footballeurs ougandais, c’est un prêche dominical magistral auquel s’est livré le chef de l’État. « Au nom de toutes les autorités anciennes comme présentes, je demande pardon pour le sang des innocents qui a été versé intentionnellement ou par de simples erreurs » : l’appel à la rescousse, par les politiciens, du jargon de la foi n’est pas une nouveauté en Afrique.
L’autoflagellation collective a été largement exploitée par des régimes autoritaires qui utilisaient les Journées nationales de pardon, les lâchers de colombes de la paix et la débauche des ecclésiastiques comme un moyen de noyer le poisson de mesures liberticides à venir.
La RDC « entre les mains de l’éternel Dieu Tout-Puissant »
Cette fois, pourtant, le « pasteur » suprême de la République démocratique du Congo n’y est pas allé avec le dos du goupillon. Clérical à s’y méprendre, ce dimanche, à l’occasion de la journée d’action de grâce organisée au stade des Martyrs de Kinshasa, le président Félix Tshisekedi a tutoyé le Tout-Puissant dans une supplique à l’outrance surannée.
Sur le fond, il a ratissé large, prolongeant la liste des crimes de sang par les « abus de pouvoir contre les faibles », la mauvaise gestion de toutes les richesses offertes par Dieu et « le culte de la personnalité ancrée dans toutes les couches de notre société ». Du point de vue de la forme, le pontife Fatshi n’a lésiné sur aucune emphase spirituelle, dédiant « solennellement en ce jour la République démocratique du Congo entre les mains de l’éternel Dieu Tout-Puissant ».Démission au profit de Dieu ?"Sois le roi du Congo et prends la place qui t’est due"
Dans une sorte de « swap » spirituel, le chef d’État a même semblé démissionner au profit de Dieu, s’arrogeant, lui, le rôle du fils expiatoire. Ainsi, quelques jours après les obsèques de son géniteur, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’adressait au créateur de toute vie en ces termes : « Pardonne-nous d’avoir donné ta place aux hommes (…). Je soumets ma nation toute entière à ton autorité suprême. (…) Assieds-toi sur le trône de ce pays et règne en maître absolu. Sois le roi du Congo et prends la place qui t’est due… ».Nul doute que Martin Fayulu a cru deviner, un instant, un nouveau maraudage du poste présidentiel qu’il affirme avoir mérité.Ne se confie-t-on pas à Dieu quand tout nous semble désespéré ?
Si Dieu devait être le successeur de Joseph Kabila et de Félix Tshisekedi, ce dernier n’aurait plus qu’à s’asseoir à la droite du Père, en bon messie. Et d’endosser la tunique ensanglantée du Christ de Nazareth venu racheter les péchés de ses contemporains : « J’endosse la responsabilité de toutes nos fautes ». Ne se confie-t-on pas à Dieu quand tout nous semble désespéré ? Le trône du président « diesel »est devenu un prie-Dieu. Ainsi soit-il."
"La prière de Félix Tshisekedi : « Pardonne-nous d’avoir donné ta place aux hommes, en les adorant comme des dieux »
° https://actualite.cd/2019/06/23/la-priere-de-felix-tshisekedi-pardonne-nous-davoir-donne-ta-place-aux-hommes-en-les
Dans sa prière ce dimanche 23 juin à l’occasion de la Journée nationale d’action de grâce (JNAG) au stade des Martyrs, à Kinshasa, Félix Tshisekedi a demandé pardon pour « tous les péchés commis par le peuple et ses dirigeants ».
« Je confesse mes péchés, ceux de mon peuple et ceux commis par les autres sur le sol de mon pays. Pardonne nous d’avoir donné ta place aux hommes, en les adorant comme des dieux. Pardonne nous pour le culte de la personnalité ancrée dans toutes les couches de notre société. Au nom de toutes les autorités, anciennes comme présentes, je te demande pardon pour le sang des innocents qui a été versé intentionnellement ou par de simples erreurs »,a-t-il déclaré devant plusieurs milliers de personnes.
Il a également évoqué la mauvaise gouvernance ainsi que les fautes commises par les responsables politiques.
« J’endosse la responsabilité de toutes nos fautes et te demande pardon pour tout abus de pouvoir contre les faibles. Pardonne nous aussi de n’avoir pas été de bons gérants de toutes nos richesses que tu nous a données », a-t-il ajouté dans sa prière.
Félix Tshisekedi a également proposé qu’une réflexion soit engagée pour l’instauration d’un jour destiné à « rendre grâce à Dieu », une fois par an.
« L'initiateur, c'est le chef de l'État qui a voulu réunir l'ensemble de tous les enfants de Dieu. Puisqu'il faut le dire, nous nous réunissons avec tout le monde, chrétiens, musulmans, des kimbanguistes ainsi que tous les enfants de Dieu pour Lui rendre grâce pour tout ce qu'il a pu faire pour nous », avait dit à ACTUALITÉ.CD, Aimé Mulumba, chargé de communication de l’organisation."
"RDC : Félix Tshisekedi demande pardon à Dieu pour « le sang des innocents versé intentionnellement ou par erreur »"
° https://www.radiookapi.net/2019/06/23/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-demande-pardon-dieu-pour-le-sang-des-innocents
"Les chrétiens de différentes confessions réligieuses participent au culte d’action de grâce"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/06/23/les-chretiens-de-differentes-confessions-religieuses-participent-au-culte-daction-de-grace.html
"[Anéantir toutes paroles négatives] RDC : Félix Tshisekedi se confie en l’Eternel"
° https://laprosperite.online/index.php/societe/31-computer/2131-aneantir-toutes-paroles-negatives-rdc-felix-tshisekedi-se-confie-en-l-eternel
"Fayulu au meeting de Bemba ; "Dieu n'écoute pas la prière d'un tricheur, Tshisekedi akomi pasta ?"
° https://www.diaspordc.com/fayulu-au-meeting-de-bemba-dieu-necoute-pas-la-priere-dun-tricheur-tshisekedi-akomi-pasta/
"RDC: Fuyant sa conscience et ses responsabilités Félix Tshilombo devient bigote !"
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/240619/rdc-fuyant-sa-conscience-et-ses-responsabilites-felix-tshilombo-devient-bigote
° https://www.7sur7.cd/2019/06/23/le-chef-de-letat-felix-tshisekedi-dieu-assis-toi-sur-le-troneregne-en-maitre-et-sois-le
° http://groupelavenir.org/tout-en-demandant-pardon-pour-tous-les-peches-felix-tshisekedi-confie-la-rdc-a-dieu/
° https://4pouvoir.cd/2019/06/en-rdc-tshisekedi-vient-de-renforcer-la-donne-religieuse-dans-la-pratique-politique/
° https://journaldesnations.net/rdc-comment-fatshi-a-plagie-la-priere-du-ministre-americain-joe-wright/
"Tshisekedi et Dieu, un bicéphalisme inédit, pouvoir divin-pouvoir politique, à la tête du pays ?
° https://cas-info.ca/2019/06/tshisekedi-et-dieu-un-bicephalisme-inedit-pouvoir-divin-pouvoir-politique-a-la-tete-du-pays/
C’est officiel. La Republique Démocratique a désormais à sa tête deux chefs. Il ne s’agit pas de Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Mais du premier cité… avec Dieu.
Devant des milliers des Chrétiens rassemblés dimanche au stade des Martyrs à Kinshasa, le président congolais a confié la direction du pays au Créateur. « Je dédie solennellement en ce jour la RDC entre tes mains ô Éternel notre Dieu et soumets ma nation tout entière à ton autorité suprême. », a lancé le chef de l’État dans une déclaration solennelle sous forme de prière. Avant d’ajouter, « Assieds-toi sur le trône de ce pays et règne en Maître absolu. Sois le Roi du Congo et prends la place qui t’es due ».
Un discours inédit. D’abord politiquement. C’est pour la première fois en 60 ans d’indépendance qu’un président se livre de façon aussi transparente devant ses concitoyens. Ensuite, spirituellement, car même si ça ne reste qu’une allocution sans incidence réelle sur les institutions, Félix Tshisekedi vient d’inventer un nouveau mode de cogestion du pouvoir en introduisant ce bicéphalisme « divin-politique » dans la structure politique du pouvoir. En tout cas dans l’imaginaire collectif des Congolais. Dans un pays à écrasante majorité chrétienne, le président croyant sait qu’il n’a pas prêché dans les oreilles des sourds. Déjà fortement soutenu par la « base », le voici désormais avec un nouvel allié de taille avec lequel il cogère le pays : Dieu.
Une alliance avec un Dieu jaloux
Un pays dirigé par deux pouvoirs, politique et divin, ces rares exemples sont à trouver de nos jours dans les États islamiques comme l’Iran. Ici, le président gouverne sous l’imposante autorité spirituelle d’un Ayatollah. La légation de la RDC au « Maître absolu » proclamée par Félix Tshisekedi pourrait davantage ressembler au cas d’Israël millénaire raconté dans la Bible. Avec un duo composé du roi David dans le rôle de dirigeant politique et de guerrier et le prophète Samuel représentant la bouche de Dieu.
Ouvert, aux pasteurs de la myriade d’églises que compte le pays, Félix Tshisekedi ne manquera sans doute pas de trouver son prophète Samuel pour matérialiser sa prière. En revanche, en ce qui le concerne entant que David et guerrier, pour propulser la RDC vers le développement tant désiré, tout dépendra du cœur avec lequel le Chef de l’État s’engage dans cette relation à haut risque avec un Dieu « jaloux », qui punit la corruption (l’iniquité), selon les Saintes Écritures."
Compatriotiquement !
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Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"Les Evêques dénoncent le statu quo : Félix Tshisekedi placé devant ses responsabilités !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/06/24/les-eveques-denoncent-le-statu-quo-felix-tshisekedi-place-devant-ses-responsabilites/
"Changement : la CENCO interpelle Fatshi, le Parlement et le Gouvernement
° http://www.latempete.info/37267-2/
Dans un message à l’issue de leur 56ème Assemblée plénière, les princes de l’Église catholique appellent à la tenue des élections locales et fustigent la persistance des maux tels que la corruption, l’insécurité généralisée à travers le pays, le taux élevé de chômage, la politisation de la CENI, l’extrême pauvreté de la population, …
La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)recommande au Président de la République, Félix Tshisekedi, de veiller à ce que la majorité au Parlement n’abuse pas de sa supériorité numérique pour faire voter des lois peu favorables au progrès de la démocratie dans la pays et de contrôler sans complaisance les membres du Gouvernement tout comme les mandataires de l’État.
Ceci ressort du message intitulé « Libérez mon peuple, pas d’entraves au changement » ayant sanctionné les travaux de la 56éme Assemblée Plénière des Évêques Membres de la CENCO et rendu public le Lundi 24 Juin 2019 par le Secrétaire Général de cette dite organisation, l’Abbé Donatien Nshole, au cours d’une rencontre avec la presse.
Dans ce message, les princes de l’Église ont énuméré plusieurs situations préoccupantes en RD Congo et qui contrastent avec le changement de système de gouvernance suscité et promis par l nouvelle ère.
La CENCO s’inquiète notamment de l’extrême pauvreté de la population, la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire impactant le pays, ainsi que de la situation de la justice et des droits humains.
Pour sortir la RDC de cette crise multiforme, la CENCO exhorte le président congolais Félix Antoine Tshisekedi numéro à assumer pleinement ses responsabilité de Chef de l’État ; à mettre l’armée dans des conditions lui permettant de répondre efficacement à sa mission de défendre, et à sauvegarder l’unité ainsi que l’intégrité du territoire national ; à redorer le blason de la Magistrature, particulièrement celui de la Cour constitutionnelle, de façon que le peuple ait confiance en la Justice.
Le Parlement également indexé
Au Parlement, les Évêques membres de la CENCO demandent de se mettre réellement au service du peuple, qui a opté pour le changement ; de gérer utilement le temps en votant des lois qui promeuvent la démocratie, plutôt que des intérêts partisans. « Dans cette perspective, la révision de la loi électorale en vue de la dépolitisation de la Ceni s’avère plus nécessaire », a encore soutenu le Secrétaire Général de la CENCO.
La Conférence épiscopale nationale exhorte également les députés nationaux et sénateurs à ne pas chercher à modifier ni à tailler sur mesure des individus ou des partis politiques, à respecter les dispositions de la Constitution, particulièrement celles relatives aux modes des scrutins. Aussi la CENCO exige-t-elle du futur gouvernement l’amélioration des conditions de vie de la population, spécialement dans les secteurs de l’éducation, la santé et les infrastructures.
Lutte contre la corruption, une priorité
Pour la CENCO, le nouveau gouvernement attendu doit également se préoccuper de l’éducation scolaire, en régularisant, par exemple, la situation salariale des enseignants non payés ou omis, préalable nécessaire à la gratuité de l’enseignement promise par le Chef de l’État, est-il précisé dans ce message. Et de mettre en place un comité de lutte contre la corruption, de travailler à la dépolitisation de l’appareil judiciaire, de veiller à l’effectivité de l’autonomie des provinces.
« A nous, peuple congolais, de nous unir, d’assumer notre destin et de réaliser que le changement est un combat de nous tous ; de ne pas laisser une minorité prendre en otage notre patrie et notre avenir ; de nous mettre résolument au travail pour notre développement intégral ; de savoir revendiquer et défendre pacifiquement nos droits », a encore martelé la CENCO dans son message.
L’intégralité, ci-dessous, du message de la CENCO :« LIBÉREZ MON PEUPLE », MESSAGE DE LA 56EME ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE DES ÉVÊQUES MEMBRES DE LA CENCO
L’abbé Donatien Nshole, Secrétaire Général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), a lu le message des Évêques de la CENCO intitulé « Libérez mon peuple », le lundi 24 juin 2019 au Centre inter diocésain, à Kinshasa. Voici ce message dans son intégralité :
LIBÉREZ MON PEUPLE(cf. Ex 3, 10)
PAS D’ENTRAVES AU CHANGEMENT
Message de la 56ème Assemblée Plénière des Évêques Membres de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo
1. Nous, Cardinal, Archevêques, Évêques et Administrateur diocésain, réunis à Kinshasa en Assemblée Plénière ordinaire de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), du 17 au 21 juin 2019, nous sommes penchés, entre autres, sur la situation actuelle de notre pays.
2. En vertu de notre ministère pastoral et prophétique, nous poursuivons notre contribution à l’avènement d’un Congo uni, juste, prospère et solidaire.
1. LE PEUPLE VEUT LE CHANGEMENT
2. Les élections du 30 décembre 2018 ont suscité un espoir de changement dans le pays. Le Peuple s’est exprimé pour une véritable rupture avec l’ancien système de gouvernance, en vue d’avoir des dirigeants qui le mettraient au centre de leurs préoccupations.
C’est dans cette perspective qu’il a salué les premiers gestes du nouveau Président de la République, notamment l’ouverture de l’espace politique et médiatique, la libération des prisonniers politiques, le retour au pays des exilés politiques, le lancement du programme de 100 premiers jours. Ce fait traduit sa volonté d’adhérer au changement voulu pour améliorer les conditions de vie de la population.
3. Cependant, plus les jours passent nous constatons que la situation n’évolue pas. L’élan pris pour l’avènement d’une nouvelle ère a été brisé par de sérieuses entraves de tous ordres. Cet état de choses compromet l’avenir de notre pays sur plusieurs plans.
1. DES SITUATIONS PRÉOCCUPANTES
Sur le plan socio-politique
1. Nous sommes plus que préoccupés par le temps pris pour les négociations en vue de la désignation des animateurs de certaines institutions, en l’occurrence le Bureau du Sénat et le Gouvernement. Cette manière d’agir, dans le contexte de notre pays, porte de graves préjudices au bon fonctionnement de l’État.
2. En outre, le spectacle de la corruption éhontée, lors des élections des Gouverneurs et Sénateurs dans les Provinces, a suscité la question de la crédibilité et dusens de redevabilité de ceux qui ont été proclamés. Ainsi, l’image de notre pays s’en trouve-t-elle sérieusement ternie.
3. Pire encore, l’institutionnalisation de la corruption dans les milieux éducatifs, surtout dans l’organisation des examens d’État, compromet gravement l’avenir de notre jeunesse.
4. Après la tenue des élections présidentielle et législative au niveau national et provincial, les élections locales, fondement de la démocratie à la base, pourtant prévues par la Constitution et fixées par la CENI pour le 22 septembre 2019, semblent ne plus faire l’objet des préoccupations des instances compétentes. Le Peuple attend impatiemment et instamment ces élections. Peut-on asseoir la démocratie dans les Entités Territoriales Décentralisées par des acteurs nommés ?
5. La liberté de mouvement de certains acteurs politiques n’est pas garantie dans quelques Provinces et villes de notre pays. Cette restriction de droits des citoyens constitue un recul par rapport à la décrispation du climat politique amorcée.
Sur le plan socio-économique
1. L’économie souffre de faiblesses structurelles héritées du passé. Le chômage persiste, la scolarité et l’accès aux soins médicaux sont un luxe pour beaucoup de familles. Des milliers de personnes, dont un nombre impressionnant d’enfants, vivent dans une insécurité alimentaire sévère, dans un pays au sol fertile, et regorgeant en plus d’abondantes ressources naturelles ! Il s’observe un contraste scandaleux entre l’enrichissement vertigineux d’une minorité de nos compatriotes et l’extrême pauvreté dans laquelle gît la majorité des Congolais, et le fossé ne fait que se creuser.
Sur le plan sécuritaire et humanitaire
1. L’insécurité perdure dans le Nord et le Sud-Kivu ainsi que dans le Tanganyika ; la violence connaît une recrudescence en Ituri. Nous ne comprenons pas que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), appuyées par la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), n’arrivent pas encore à neutraliser les groupes armés, nationaux et étrangers, entre autres les ADF, la LRA et les FDLR ainsi que les envahisseurs Mbororo qui prolifèrent, sèment la mort et la désolation, comme si l’État n’existait pas !
Il est inacceptable que des groupes armés étrangers s’installent, s’entraînent et commettent des crimes en RD Congo, alors qu’ils n’attaquent pas leurs pays d’origine contre lesquels ils sont censés se rebeller. Les populations ont le sentiment d’être abandonnées. Tout porte à croire que le plan de déstabilisation et de balkanisation du pays, orchestré de l’extérieur avec la complicité de certains de nos compatriotes, se poursuit.
2. De même, malgré l’engagement du Gouvernement et l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans la riposte, la maladie à virus Ebola et aussi la rougeole, continuent à faire de nombreuses victimes parmi nos compatriotes. Nous saluons les efforts de tous les intervenants. Mais, nous déplorons et condamnons les attaques perpétrées régulièrement contre les Centres de Traitement de la maladie à virus Ebola.
3. Une fois de plus, nous exprimons notre compassion et nos condoléances les plus chrétiennes aux familles éprouvées, victimes des violences, des pillages et de la maladie à virus Ebola.
4. Ces événements malheureux, qui secouent notre pays, doivent être pour nous, Congolais, un motif d’assumer nos responsabilités et de resserrer davantage nos liens de solidarité et de fraternité (cf. 1Co 12, 26), afin de raffermir notre amour pour la Patrie.
Sur le plan de la justice et des droits humains
1. La justice est l’un des piliers d’un État de droit ; elle grandit une nation (cf. Pr 14,34)[1]. Malheureusement, dans notre pays, elle est mal rendue, gangrénée par la corruption et instrumentalisée par le politique. Pour beaucoup de nos concitoyens, l’appareil judiciaire est perçu comme une officine de combines, un espace de règlement des comptes et de cautionnement des injustices.
On espérait que l’éclatement de la Cour suprême en trois juridictions (Cour constitutionnelle, Cour de cassation et Conseil d’État) allait améliorer l’exercice de la justice. Hélas!, la corruption semble être le principal moyen pour gagner un procès. L’invalidation des mandats de certains députés, par la Cour constitutionnelle, au-delà du délai fixé par la loi, que d’aucuns perçoivent comme sélective, en est bien une illustration. On ne le dira jamais assez : on ne construit pas une nation sur la corruption, le mensonge et la tricherie.
NOS RECOMMANDATIONS
1. En vue du changement voulu par le Peuple et de la sortie de la crise multiforme, nous recommandons :
A Son Excellence Monsieur le Président de la République
1. D’assumer pleinement ses responsabilités de Chef de l’État ;
2. De changer le système de gouvernance en instaurant un véritable Etat de droit à même de rendre notre pays fort et prospère ;
3. De mettre l’Armée dans les conditions qui lui permettent de répondre efficacement à sa mission de défendre et de sauvegarder l’unité et l’intégrité du territoire national ;
4. De redorer le blason de la Magistrature, particulièrement celui de la Cour constitutionnelle, de façon que le Peuple ait confiance en la Justice.
Au Parlement
1. De se mettre réellement au service du Peuple qui a opté pour le changement ; de gérer utilement le temps pour voter des lois qui promeuvent la démocratie plutôt que les intérêts partisans. Dans cette perspective, la révision de la loi électorale en vue de la dépolitisation de la CENI s’avère plus que nécessaire ;
2. De veiller à ce que la majorité au Parlement n’abuse pas de sa supériorité numérique pour faire voter des lois peu favorables au progrès de la démocratie dans notre pays ; de contrôler sans complaisance les membres du Gouvernement et les mandataires de l’État ;
3. De ne pas chercher à modifier et à tailler sur mesure des individus ou des partis politiques, les dispositions de la Constitution, particulièrement celles relatives aux modes des scrutins.
Au futur Gouvernement
1. De mettre au centre de son action l’amélioration des conditions de vie de la population, spécialement dans les secteurs de l’éducation, la santé et les infrastructures ; 2. De se préoccuper du grave devoir de l’éducation scolaire, entre autres, en régularisant la situation salariale des enseignants non payés ou omis, préalable nécessaire à la gratuité de l’enseignement promise par le Chef de l’État.
3. De mettre en place un Comité de lutte contre la corruption ; de travailler à la dépolitisation de l’appareil judiciaire ; de veiller à l’effectivité de l’autonomie des Provinces ;
A nous, Peuple congolais
1. De nous unir, d’assumer notre destin et de réaliser que le changement est un combat de nous tous ; de ne pas laisser une minorité prendre en otage notre Patrie et notre avenir ; 2. De nous mettre résolument au travail pour notre développement intégral ; de savoir revendiquer et défendre pacifiquement nos droits.
CONCLUSION
1. Le Peuple veut le changement, car « personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres » (Mc 2, 22). Raison pour laquelle, il s’est fortement mobilisé pour les élections du 30 décembre 2018. N’entravons pas son élan par des subterfuges politiciens dilatoires. Ainsi, avons-nous déjà affirmé dans notre message en 2007 : « la crise de notre pays est avant tout éthique.
Le pays a grandement besoin d’hommes nouveaux et intègres. Un changement radical dans le comportement personnel, social et politique pourra apporter une nouvelle manière de gérer la République. Le Congo nouveau sera fondé sur les valeurs républicaines, les valeurs morales de la vie sociale et les valeurs évangéliques »[2].
2. Par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame du Congo, et par celle de nos Bienheureux Isidore Bakanja et Marie-Clémentine Anuarite, que Dieu bénisse la RD Congo et son Peuple.
Fait à Kinshasa, le 21 juin 2019
[1] Cf. CENCO, « La Justice grandit une Nation » (cf. Pr14, 34). La restauration de la Nation par la lutte contre la corruption. Message de la CENCO aux fidèles catholiques, aux hommes et aux femmes de bonne volonté à l’occasion du 49ème anniversaire de l’Indépendance de la RD Congo, éd. du Secrétariat Général de la CENCO, 2009.
[2] A vin nouveau, outres neuves (Mc 2,22). Ne pas décevoir les attentes de la Nation (07 juillet 2007), n. 27."
"RDC: l’église catholique accuse la cour constitutionnelle de « cautionner les injustices »
° https://cas-info.ca/2019/06/rdc-leglise-catholique-accuse-la-cour-constitutionnelle-de-cautionner-les-injustices/
Les évêques catholiques n’ont pas été assez tendres lundi vis-à-vis des juges congolais. Dans leur message sanctionnant les travaux de la 56ème assemblée ordinaire de l’épiscopat, les prélats ont comparé l’appareil judiciaire congolais à une « officine de combines ». Un haut lieu où l’on règle des comptes à qui l’on veut en « cautionnant des injustices ».
Les princes de l’église ont fait allusion notamment aux dernières invalidations à l’assemblée nationale. Siégeant en matière de contentieux électoraux, les juges de la cour constitutionnelle ont invalidé la semaine dernière, une cinquantaine de députés, provisoirement proclamés élus pour la commission électorale. La coalition d’opposition Lamuka a été la plus touchée par ces arrêts de la haute cour, près de 30 de ses élus ont perdu leurs sièges.
Pour l’église catholique, Félix Tshisekedi doit redorer l’image de la justice, en assumant efficacement ses prérogatives de chef de l’État. Au lendemain de ces arrêts contestés, Félix Tshisekedi avait rencontré le président de la cour constitutionnelle. Benoit Lwamba avait indiqué après l’audience que son institution va ouvrir une chambre spéciale pour réexaminer certains dossiers d’élus qui auraient été malencontreusement invalidés notamment pour « erreur matérielles »."
"RDC : La CENCO demande au chef de l'État de redorer le blason de la Cour Constitutionnelle "de façon que le peuple ait confiance en la justice""
° https://www.7sur7.cd/2019/06/24/rdc-la-cenco-demande-au-chef-de-letat-de-redorer-le-blason-de-la-cour-constitutionnelle
"RDC : la CENCO exhorte F. Tshisekedi à changer le système de gouvernance"
° https://congoprofond.net/rdc-la-cenco-exhorte-f-tshisekedi-a-changer-le-systeme-de-gouvernance/
° https://www.7sur7.cd/2019/06/25/rdc-cest-felix-tshisekedi-tshilombo-qui-est-le-president-de-la-republique-il-ny-en-pas
"Formation du gouvernement : les évêques catholiques "préoccupés" par le temps pris pour les négociations"
° https://actualite.cd/2019/06/24/formation-du-gouvernement-les-eveques-catholiques-preoccupes-par-le-temps-pris-pour-les
"La rupture
° https://lepotentielonline.net/2019/06/24/la-rupture/
Le gouvernement central, tant attendu, serait fin prêt, à en croire des indiscrétions glanées dans le milieu des négociateurs FCC-CACH à Kempinski Fleuve Congo Hôtel, après l’étape de Mbuela Lodge, à Kisantu, dans le Kongo Central. Mais les Congolais qui aspirent au vrai changement exigent une réelle émancipation de la mouvance présidentielle vis-à-vis des coalisés du camp kabiliste. Six mois après la prise des fonctions par le nouveau chef de l’État, l’équipe gouvernementale n’est pas dévoilée. Du coup, des voix s’élèvent pour réclamer du neuf.
Les prélats catholiques, à travers la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco), toujours avant-gardistes pour la défense de l’intérêt du peuple, exigent du président de la République de nouvelles figures à différents portefeuilles ministériels. D’autres Congolais ne veulent voir, ni de près ni de loin, les anciens ministres, collaborateurs de l’ancien régime figurer dans la nouvelle équipe gouvernementale en gestation. Ils ne doivent même pas figurer parmi les conseillers de ces oiseaux rares. Qui existent encore en RDC, en dépit de l’environnement délétère et corrompu dans lequel ils vivent...."
"Libérez !
° https://laprosperiteonline.net/2019/06/24/liberez-2/
Les Evêques ont-ils droit d’être entendus ? Si, oui, libérez le peuple congolais de l’emprise des méthodes de gestion rétrograde de ses richesses ! Libérez-le le plus rapidement des affres de l’injustice, de la corruption endémique et du laxisme injustifié dans l’installation de nouveau gouvernement.
Plus que quiconque, les Evêques, tout en se disant préoccupés, recommandent tout un florilège de choses à faire pour sortir le Congo-Kinshasa du bourbier.
Ils indiquent, par exemple, que le tout nouveau Président, Félix Antoine Tshisekedi, se départisse des limites fixées notamment, par ses engagements avec l’ancien Président Joseph Kabila.
Ils exigent, en outre, que l’actuelle Cour Constitutionnelle subisse une vraie cure de jouvence, en termes de réforme et, même dans une certaine mesure, de reconfiguration. Ils le disent en des termes tellement non alambiqués que, s’ils sont compris, ne peuvent prêter le flanc, ni servir de prétexte à n’importe quel juge pour autant qu’il est question, ici, de se faire une religion de ce que la société attend réellement de son travail.
Au bas mots, conscience, éthique, équité et droit devraient, en principe, primer sur des considérations matérielles qui, malheureusement, tentent de miner le terrain de la justice et d’occulter, par le fait même, le vrai service attendu d’elle au niveau de la collectivité nationale.
Au propre comme au figuré, le Député, celui-là même qui avait été élu, le 30 décembre 2018, et qui, logiquement, a reçu mandat du peuple, lorsqu’il est soumis aux caprices d’une justice à géométrie variable, avec tout ce que cela comporte d’opprobre et d’humiliation, devrait avoir droit au Droit. De sorte qu’au finish, qu’il en sorte digne et qu’il recouvre toutes ses lettres de noblesse sans lesquelles, il serait hasardeux de l’appeler ‘’Honorable’’. Les Evêques, dans leur constat acre, vont plus loin. Ils fustiger, globalement, le marasme économique, l’insécurité grandissante et la propagation des maladies autrefois vaincues. Ils y lisent, grâce aux lunettes de vue, l’impuissance ostensible de l’Etat, dans ses missions élémentaires.
Si bien que Félix Tshisekedi, pour qu’il en sorte de cet héritage pourri, est dans l’obligation de briser l’omerta, de changer la gouvernance et de peindre autrement le tableau de sa vision de solidarité communautaire. L’Osmose devrait aller dans le sens d’une lutte sans merci, contre l’inversion des valeurs, dans le dessein bien compris d’en endiguer toutes les monstruosités ainsi que les autres vibrions susceptible l’orthodoxie de la gestion du pays, au niveau de la chaîne de la dépense et dans les circuits de maximisation des recettes publiques.
Seule, la rupture de marque et de paradigme de gouvernance lui est ainsi recommandée. Car, le vieux régime ayant vidé l’essentiel de ses recettes, avec les cinq chantiers et la révolution de la modernité aux allures de simples slogans, quel pourrait être son intérêt, pour lui, d’en rééditer ses frasques récessives et fantasques alors que les congolais, eux, après 59 ans d’indépendance sur papier, ont bien besoin du changement profond ?"
"KINSHASA : LA CENCO RAPPELLE A FATSHI QUE LE PEUPLE VEUT LE CHANGEMENT"
Compatriotiquement !
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
Congo-Kin: Un parfum de scandale à la Présidence de la République
° http://www.congoindependant.com/congo-kin-un-parfum-de-scandale-a-la-presidence-de-la-republique/
Deux courriers émanant, jusqu’à preuve du contraire, du « dircab » Vital Kamerhe sont au centre d’une vive controverse sur les réseaux sociaux. Les deux correspondances portent sur des contrats de gré à gré que la Présidence de la République aurait signés avec deux sociétés privées. Et ce en méconnaissance non seulement de la législation en matière de passation de marchés publics – laquelle impose le lancement d’appel d’offres pour tout marché public à partir d’un montant de 10.000 $ – mais aussi de l’irresponsabilité politique du premier magistrat du pays. Cette irresponsabilité interdit à ce dernier de poser des actes de gestion. Contacté à ce sujet, le porte-parole à la Présidence de la République Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Y’amba assure que « les deux missives ont été falsifiées ». On espère que les « correspondances originales » seront diffusées pour faire estomper la polémique sur ce que d’aucuns qualifient déjà de « tentative de détournement de deniers publics ».
Cinq mois après l’investiture de Felix Tshisekedi Tshilombo à la tête de l’Etat, le Congo-Kinshasa attend désespérément la formation d’un gouvernement de plein exercice. On ne cessera jamais de donner raison aux évêques catholiques. Dans leur message intitulé « Le pays va mal. Debout Congolais! », publié le 23 juin 2017, ces derniers avaient déjà alerté l’opinion sur le fait qu’ « une minorité de concitoyens a décidé de prendre en otage la vie des millions de Congolais ».
Le « dircab » Vital Kamerhe
Dimanche 9 juin dernier, les auditeurs de RFI ont été atterrés d’entendre François Mwamba Tshishimbi, cet ancien opposant au parcours tortueux, affirmer, que le duo Tshisekedi-Kamerhe n’avait qu’un seul objectif: conquérir la Présidence de la République. « Nous avons sciemment choisi de gagner le fauteuil présidentiel en sachant que ce poste donne à son détenteur le moyen de réformer l’Etat ». Selon Mwamba, un chef d’Etat peut donc conduire des réformes sans disposer d’une majorité parlementaire de son obédience.
Certains « constitutionnalistes » – toujours prompts à se faire complices des « preneurs d’otages »- ont prétendu et continuent à prétendre que l’Etat doit « continuer ». Ils citent à l’appui, le troisième alinéa de l’article 69 de la Constitution qui stipule notamment que le chef de l’Etat « assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. (…)« .
Appliquant cette « logique », le cabinet du Président de la République s’est érigé en « centre d’ordonnancement des dépenses ». Sans titre ni droit. Le chef de l’Etat pose, via son directeur de cabinet, des actes de gestion en lieu et place du gouvernement. Le problème? Il ne rend compte à personne.
« ENTENTE DIRECTE » OU MARCHÉ DE GRÉ À GRÉ
Revenons aux deux missives querellées. La première, datée du 13 juin 2019, est adressée au DG de la Direction générale du contrôle des marchés publics. Elle est signée « par délégation » par le directeur de cabinet adjoint (dircaba) Désiré Casimir Kolongele Eberange « pour le directeur de cabinet en mission ».
Se fondant sur une « instruction de la haute hiérarchie », le « dircaba » demande une « autorisation spéciale » au directeur général de cet organisme public afin de permettre à la Présidence de la République de conclure un contrat de gré à gré. Le contrat a pour objet « la construction et réhabilitation des bâtiments abritant la résidence et les bureaux » du Président de la République « et les bureaux de ses collaborateurs » à la Cité de l’Union Africaine et au Palais de la Nation.
Au troisième paragraphe, on peut lire notamment: « (…), à l’urgence s’ajoute le caractère stratégique et sécuritaire de l’édifice à construire et des sites où se trouvent les bâtiments à réhabiliter, lequel ne permet pas de lancer un appel d’offres. Raison pour laquelle l’option levée est celle de recourir à la procédure d’entente directe et ce, conformément aux dispositions des articles 42 (points 4 et 5), 44 et 45 de la loi n°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics ».
Au paragraphe suivant, on apprend que ces travaux – dont le coût est estimé à 180 millions €, (vous avez bien entendus!) – ont été confiés à une entreprise à la dénomination pittoresque: « Democratic Congo High Tech Construction Company, » (DCHTCC). Il s’agit d’une société à responsabilité limitée unipersonnelle (SARLU). En clair, il n’y a qu’un seul actionnaire.
A en croire le « dircaba » Kolongele Eberande, le choix porté sur cette entreprise « se justifie notamment par le fait qu’elle a une expertise avérée pour avoir déjà exécuté par le passé des travaux analogues comme l’attestent les preuves en annexe » (article 44 de la loi précitée).
Ces assertions sont aussitôt balayées par des informations relayées sur les réseaux sociaux. Il semble que ladite société dont le siège se trouverait au numéro 27, avenue Batetela à Kinshasa/Gombe, n’a été immatriculée au « Guichet unique » que… le 31 mai 2019. Il n’y a même pas un mois. L’entreprise dont question porte le numéro 01-403-N47109T. Son capital social serait de 32.800.000 CDF soit plus ou moins USD 20.000.
La seconde correspondance, elle, est datée du 18 juin 2019. Elle est adressée au sieur Makuangu Nkombo Doudou, gérant de la société au nom insolite de « Zawal ». La lettre est revêtue de la signature du « dircab » Vital Kamerhe. En personne. L’objet est libellé comme suit: « Votre demande d’accompagnement de financement d’un projet économique. Accusé de réception ».
En fait, le cabinet présidentiel donne suite à la lettre n°MIND/G/038/2019 datée du… 15 juin 2019 que Doudou Makuangu Nkombo avait adressée au chef de l’Etat. Selon le « dircab », celui-ci l’a chargé « d’instruire le Fonds national d’entretien routier (FONER), d’allouer, mensuellement et pendant douze mois, à votre faveur, la somme USD 2.000.000 au titre de constitution des dépôts et stations-services de carburant à Mbuji-Mayi, Kananga et Mwene-Ditu ».
« VK » AU BANC DES ACCUSÉS. PROCÈS D’INTENTION?
Au début de l’après-midi de mardi, l’auteur de ces lignes a joint au téléphone le porte-parole de la Présidence Tharcisse Kasongo Mwema afin de s’assurer de l’authenticité de ces courriers.
Fidèle à sa réputation d’homme courtois, « Tharcisse » a eu ces mots: « Écoutes, tu fais bien d’appeler. Mais pour l’instant, je ne peux pas te donner l’information. J’attends moi-même de rencontrer le Chef pour qu’un service puisse éclairer l’opinion. Je suis ici avec le directeur de la communication. On essaie de savoir si le document est authentique ou pas. Si le document se révélait vrai, il va falloir qu’on donne des explications ».
Tharcisse Kasongo Mwema
Une demi-heure plus tard, Kasongo Mwema était au bout du fil. « Les deux lettres ont été falsifiées », dit-il sans ajouter un mot de plus. Sur son compte Twitter, @mwema_y, on pouvait lire: « Les deux correspondances attribuées à la Présidence de la République sur les réseaux sociaux sont des lettres falsifiées ».
Docteur en sciences de l’information et de la communication d’une université française, l’actuel porte-parole de la Présidence de la République est mieux placé que quiconque pour peser le poids des mots.
Le mot « falsifier » vient du latin « falsificare » qui signifie « fausser » ou « contrefaire ». Dans plusieurs dictionnaires, la définition de ce vocable est donnée de manière unanime: « modifier volontairement en vue de tromper ». « On ne peut falsifier ou tripatouiller qu’un document qui existe. On espère que la Présidence de la République va publier les originaux de ces lettres qui font débat », commente un analyste économique kinois. « Le duo Tshisekedi-Kamerhe ne fait qu’accumuler des bourdes depuis cinq mois au risque de désacraliser l’institution Président de la République », enchaîne un confrère kinois.
Contacté à Bruxelles, un expert financier congolais ne va pas par le dos de la cuillère: « La société DCHTCC n’a aucune référence. Elle n’a aucune garantie financière. Elle ne peut pas non plus donner de garantie de bonne exécution de la valeur totale du marché. L’Etat devra sans doute lui avancer 10% du montant total, soit dix-huit millions d’euros, pour lui permettre de démarrer les travaux. L’Etat congolais ne pourra même pas infliger à cette société des pénalités en cas de retard ». Pour cet expert, il s’agit, dans les deux cas, d’une « tentative de détournements de deniers publics ». Et d’ajouter: « Il y a comme un parfum de scandale à la Présidence de la République. Les bâtiments à réhabiliter font partie du domaine public de l’Etat. Il revient à l’Assemblée nationale de voter le budget pour la réalisation des travaux et non à la Présidence ».
Nombreux sont des Congolais qui peinent à comprendre qu’une institution publique, en l’occurrence la Présidence de la République, « se substitue aux banques commerciales pour avancer de l’argent à des prétendus entrepreneurs ».
Des doigts accusateurs étaient pointés, mardi soir, sur le « dircab » Vital Kamerhe, alias « VK ». L’homme est accusé de tous les maux dont « souffre » la Présidence. Procès d’intention? « Vital ne peut pas agir sans l’aval du président Felix », rétorque, sur un ton amer, un sympathisant de l’UNC. Affaire à suivre."
"RDC: polémique autour d'un document sur la construction d'un palais présidentiel
° http://www.rfi.fr/afrique/20190625-rdc-polemique-document-construction-palais-presidentiel
Un document qui circule sur les réseaux sociaux fait grand bruit en RDC. Attribué à la présidence de la République, il concernerait le processus de passation de marché et le montant de la construction d’un palais présidentiel.
Cette supposée correspondance aurait été signée le 13 juin par Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, directeur adjoint de cabinet de Félix Tshisekedi.
D’après le document, il aurait sollicité auprès de la direction générale du contrôle des marchés publics, l’autorisation spéciale de recourir à la procédure d’entente directe en vue de la construction et la réhabilitation des bâtiments abritant la résidence et les bureaux du président de la République à la cité de l’Union africaine et au Palais de la nation.
Sonia Rolley ✔ @soniarolley
#RDC #Gouvernance : le pp @Presidence_RDC @mwema_y dément l’authenticité des 2 courriers attribués au cabinet sur réseaux sociaux + médias, relatifs à d’importantes dépenses publiques. Le projet de réhabilitation Palais est bien sur la table mais c’est la lettre qui est contestée
38
16:44 - 25 juin 2019
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
Toujours selon le document, le marché devrait être accordé à la société Democratic Congo High Tech Construction Company, une entreprise qui n’a qu’environ un mois d’existence, selon le site du Guichet unique de création d’entreprise (GUCE). Et les travaux coûteraient 180 millions d’euros.
Sonia Rolley ✔ @soniarolley
#RDC #Gouvernance : ce qui avait inquiété la société civile, c’est que DCHTC citée dans la (deuxième) lettre sur les travaux au palais de la nation s’était enregistrée le 31 mai avec un capital de 23 000 dollars détenu par un seul associé https://guichetunique.cd/news-activites/
110
20:22 - 25 juin 2019
« C'est un torchon »
Ce document est un faux, rétorque le directeur adjoint de cabinet de Félix Tshisekedi. « C’est un torchon. C’est fait par des gens qui souhaitent nous salir », affirme-t-il.
Au niveau de la présidence de la République, on confirme cependant l’existence du projet de construction d’un palais présidentiel. Depuis 2013, cette ligne apparaît dans le budget de l’État sans jamais être décaissée"
° https://afrique.lalibre.be/38114/rdcongo-180-millions-deuros-pour-construire-un-palais-presidentiel/
"RDCongo: Palais présidentiel: « des faux », selon la Présidence; « Prouvez-le », dit Lucha
° https://afrique.lalibre.be/38154/rdcongo-palais-presidentiel-des-faux-selon-la-presidence-prouvez-le-dit-lucha/
...
Les mouvements citoyens Lucha et Compte à Rebours ont, en réaction, demandé à la Présidence de prouver ses dires, soulignant que les cachets, annotations et références des deux lettres tendaient à mettre cette falsification en doute."
"Présidence : 24 millions de dollars attribués à un privé dans un délai record font polémique
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/06/24/presidence-24-millions-de-dollars-attribues-a-un-prive-dans-un-delai-record-font-polemique.html
Selon un document en circulation sur les réseaux mais non encore authentifié, Makuangu Nkombo Doudou, présenté comme gérant d’une entreprise dénommée Zawal dont le siège est établie sur l’avenue Mondjiba dans la commune de la Gombe à Kinshasa, a sollicité un montant de 2 millions de dollars auprès du Président Félix Tshisekedi le 15 juin 2019 pour construire des stations d’essence au Kasaï.
Le 18 juin, le Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe qui a accusé réception de cette demande des fonds a instruit “ le Fonds national d’entretien routier (FONER), d’allouer mensuellement et pendant douze mois, à votre faveur, la somme de 2 millions de dollars au titre de construction des dépôts et stations-services de carburant à Mbuji-Mayi, Kananga et Mwene-Ditu”, lit-on dans le document.
2 millions par mois, pendant douze mois, un total de 24 millions de dollars dont devra bénéficier Doudou Makuangu. Le montant et le délai de son abstention sont largement commentés par les internautes qui ne cesse de relayer ce document portant la signature de Vital Kamerhe.
Un projet d’un particulier valant 24 millions de dollars étudié et résolu en seulement 3 jours par la présidence de la République, s’indignent les internautes. Pour le moment, la présidence n’a ni affirmé ni infirmé ce papier volant."
"RDC : la CENCO préoccupée par « le temps pris par les négociations » pour désigner les animateurs du gouvernement"
° https://www.radiookapi.net/2019/06/26/actualite/politique/rdc-la-cenco-preoccupee-par-le-temps-pris-par-les-negociations-pour
"A L’INSTAR DES EVEQUES DANS LEUR DERNIER MESSAGE
Gouvernement : les Congolais s’impatientent"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article20504
"RDC : futur gouvernement, le pays a besoin des hommes nouveaux et intègres (Nshole)"
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-futur-gouvernement-le-pays-a-besoin-des-hommes-nouveaux-et-integres-nshole/
"La CENCO demande à Félix Tshisekedi de “changer le système de gouvernance en instaurant un véritable État de droit”"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/06/24/la-cenco-demande-a-felix-tshisekedi-de-changer-le-systeme-de-gouvernance-en-instaurant-un-veritable-etat-de-droit.html
"RDC : "Le plan de déstabilisation et de balkanisation du pays (...) se poursuit" (CENCO)"
° https://actualite.cd/2019/06/24/rdc-le-plan-de-destabilisation-et-de-balkanisation-du-pays-se-poursuit-cenco
La Cenco appelle à ne pas “chercher à tailler ou à modifier sur mesure les dispositions de la Constitution”
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-53046_la_revision_de_la_loi_electorale_en_vue_de_la_depolitisation_de_la_ceni_s_avere_plus_que_necessaire_cenco.html
"Des comptes à Fatshi ? Oui, mais…"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20496
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/06/24/la-cenco-appelle-a-ne-pas-chercher-a-tailler-ou-a-modifier-sur-mesure-les-dispositions-de-la-constitution.html
° https://actualite.cd/2019/06/24/rdc-la-cenco-appelle-tshisekedi-assurer-pleinement-ses-responsabilites-de-chef-de-letat
° http://www.caritasdev.cd/v3/index.php/actualites/420-rdc-la-cenco-demande-aux-nouveaux-gouvernants-a-rompre-radicalement-avec-les-antivaleurs-des-anciens-regimes
° https://www.bbc.com/afrique/region-48753201
° https://actualite.cd/2019/06/24/rdc-leglise-catholique-appelle-reviser-la-loi-electorale-pour-depolitiser-la-ceni
° https://www.politico.cd/en-clair/2019/06/25/1-million-146-mille-428-52-dollars-pour-la-construction-du-mausolee-dantoine-gizenga.html
° https://www.politico.cd/ecolotico/2019/06/21/inga-3-des-ong-accusent-la-bad-dignorer-les-besoins-de-population-rdc-en-promouvant-un-barrage-massif.html
"Le Congo est mûr pour un coup d’Etat"
° http://www.congoindependant.com/le-congo-est-mur-pour-un-coup-detat/
"Que fête-t-on le 30 juin ?"
° http://www.congoindependant.com/que-fete-t-on-le-30-juin/
"Paul Kagame: “nos relations avec la RDC se sont considérablement améliorées”"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/06/26/paul-kagame-nos-relations-avec-la-rdc-se-sont-considerablement-ameliorees.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20190625-rwanda-passe-armes-entre-commissaire-europeen-paul-kagame
"ARCHIVES D'ARIQUE
Kofi Annan et la crise au Congo (7&"
° http://www.rfi.fr/emission/20190622-kofi-annan-crise-congo-78
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"Dépassement budgétaire de 391% au 31 mai 2019 à la Présidence liés au frais de fonctionnement
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/06/25/depassement-budgetaire-de-391-au-31-mai-2019-a-la-presidence-lies-au-frais-de-fonctionnement.html
La présidence de la république a fait des dépenses de fonctionnement en dépassement de 391% au 31 mai 2019 selon chiffres du ministère du Budget. Ce dépassement budgétaire intervient dans un moment où la présidence est accusée de gabegie financière selon une lettre controversée où le cabinet du chef de l’Etat octroi 24 millions de $ à un privé pour un accompagnement financier dans un projet.
Selon le Ministère du Budget, les dépenses de la présidence de la République ont atteint 97,98% au 31 mai 2019, soit 131 997 480 299 Francs congolais dépensés à cette échéance contre les prévisions linéaires de 56 127 971 464 Francs congolais (32,12 millions USD) pour un budget annuel voté de 134 707 131 513 Francs congolais (77,10 millions USD).
C’est dans la rubrique Frais de fonctionnement que la présidence de la République a le plus affecté ses dépenses. Pour une prévision linéaire de 23 981 805 385 Francs congolais à fin mai 2019, la présidence de la République a exécuté des dépenses de l’ordre de 93 789 362 661 Francs congolais, enregistrant un dépassement budgétaire de 391,08%.
Sur les 131 997 480 299 Francs congolais de dépenses globales de la présidence de la République, les frais de fonctionnement, de l’ordre de 93 789 362 661 Francs congolais, représentent 71,05%.
Les observateurs notent que ce n’est pas la première fois que ces dépassements sont observés à la présidence. Déjà au premier trimestre 2019, l’on a noté un dépassement de plus 120%."
° https://www.jeuneafrique.com/794463/politique/rdc-la-presidence-explose-son-budget-annuel-en-seulement-cinq-mois/
° https://deskeco.com/rdc-la-presidence-a-deja-consomme-97-du-total-de-son-budget-annuel-au-31-mai-2019/
"RDC : la présidence de la République dénonce la circulation de faux documents sur les réseaux sociaux"
° https://www.radiookapi.net/2019/06/26/actualite/politique/rdc-la-presidence-de-la-republique-denonce-la-circulation-de-faux
"Opinion: RDC: coalition ou marché de dupes?
° https://afrique.lalibre.be/38211/opinion-rdc-coalition-ou-marche-de-dupes/
Après une demi-année des tractations politiques qui s’enlisent, parfois marquées par des sautes d’humeur, le peuple congolais attend toujours avec impatience la formation d’un gouvernement qui devra enfin s’occuper de nombreux problèmes urgents du pays.
Durant toutes ces négociations, les deux camps, à savoir le Front commun pour le Congo (FCC) de l’ex-président Joseph Kabila et le Cap pour le changement (CACH) de l’actuel président Félix Tshisekedi, sont restés très avares de commentaires au sujet des blocages qui subsistent.La question qui est sur toutes les lèvres dans l’opinion publique congolaise c’est, bien évidemment : qui a intérêt à retarder la formation du gouvernement?"
"Nord-Kivu : Le président de l'assemblée provinciale cité dans une enquête dénommée "les milliardaires du chaos""
° https://7sur7.cd/2019/06/26/nord-kivu-le-president-de-lassemblee-provinciale-cite-dans-une-enquete-denommee-les
"Il est urgent de neutraliser et d’arrêter Joseph Kabila!"
° http://www.congoindependant.com/il-est-urgent-de-neutraliser-et-darreter-joseph-kabila/
"Vital Kamerhe, l’autre Président de la RDC?"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/06/21/vital-kamerhe-lautre-president-de-la-rdc.html
"Paul Kagame : "Le changement survenu en RDC impressionne au Rwanda"
° https://7sur7.cd/index.php/2019/06/26/paul-kagame-le-changement-survenu-en-rdc-impressionne-au-rwanda
° https://7sur7.cd/index.php/2019/06/26/paul-kagame-sur-la-pretendue-victoire-de-fayulu-je-moccupe-des-evenements-presents-je-ne
"RDC : le défilé militaire du 30 juin annulé"
° https://7sur7.cd/2019/06/25/rdc-m-maluta-annonce-une-campagne-de-reconciliation-et-cohesion-nationale-le-1er-aout
° https://www.afrikmag.com/rdc-le-defile-du-30-juin-annule/
° https://www.jeuneafrique.com/794388/politique/rdc-le-defile-militaire-du-30-juin-annule/
° https://laprosperite.online/index.php/societe/31-computer/2172-rdc-le-30-juin-2019-se-passera-encore-dans-la-meditation
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Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"Infrastructures en RDC: Tshisekedi pourra-t-il réaliser son programme d'urgence?
° http://www.rfi.fr/afrique/20190717-rdc-felix-tshisekedi-pouvoir-realiser-programme-urgence-100-jours-infrastructures
Dans le cadre de 100 jours de son accession au pouvoir, Félix Tshisekedi avait lancé plusieurs chantiers. Près de six mois plus tard, certains de ces chantiers n’avancent pas, comme à Kinshasa.
19h, au croisement du boulevard du 30 juin et de l’avenue Libération. En dépit de la présence de feux de signalisation, la circulation est bloquée. Au beau milieu du boulevard, un vaste chantier clôturé par des tôles ondulées. À l’intérieur, trois policiers, quelques ingénieurs, un tracteur et un puissant projecteur.
Aujourd’hui, ils vont travailler également la nuit. Le travail souterrain n’est pas encore terminé, près de deux mois après le lancement de ce chantier. Et cela commence à agacer les usagers de la route. « Pour moi, ce que je trouve mauvais, témoigne l’une de ces usagers, c’est qu’on fait du saute-mouton pendant beaucoup de temps, et ça nous dérange. Il faut terminer vite. »
Et ces chantiers provoquent des embouteillages monstres, comme aujourd’hui. « Le transport est devenu très difficile, explique un riverain. Certains transporteurs ont commencé à faire demi-tour et à fuir certaines lignes. On aurait dû commencer étape par étape pour éviter d’avoir trop d’embouteillages. »
Un peu plus loin, au croisement des avenues Libération et Nyangwe, c’est la même situation. « Il y a des embouteillages, il y a des motos par-ci, par-là, décrit une passante. Vraiment, c’est catastrophique. »
Entre-temps, la police annonce qu’elle va renforcer sa présence à certains carrefours pour faciliter la circulation.
En cause : l’absence de gouvernement, le manque de moyens et l’opacité dans la gestion des projets existants
Six mois après l’accession de Félix Tshisekedi à la présidence, on est encore loin des réalisations promises, notamment en province. Ce lundi 15 juillet, le porte-parole du président avait promis une descente sur le terrain du chef de l'État à Kinshasa, où des routes devaient être réhabilitées. Il a aussi juré que les travaux qui ne seraient pas réalisés seraient remboursés par les opérateurs choisis.
Pour la présidence, l'urgence impose l'utilisation de procédures en dérogation de la loi de passation de marché. « Si on voulait des réalisations visibles dans les six mois, il fallait passer des marchés de gré à gré », explique un proche du président. Pour ce qui est des entreprises choisies, « il a fallu faire avec les acteurs déjà présents », dit-on encore dans l'entourage de Félix Tshisekedi.
Mais ce qui est à l'origine des retards enregistrés, ce serait l'absence de gouvernement, le manque de moyens financiers (ces mesures ne figurent pas dans le budget de l'État), ou même l'opacité dans la gestion des projets déjà existants. Car les travaux annoncés dans le programme d'urgence de Félix Tshisekedi sont aussi souvent des projets déjà initiés par Joseph Kabila et qui, malgré des financements, n'ont jamais vu le jour. Les opérateurs choisis sont aussi des acteurs déjà présents du temps de l'ancien président.
La Licoco craint « des détournements et des rétrocommissions »
Et pour les ONG, cela fait partie du problème : le choix d'opérateurs déjà critiqués pour leur mauvaise gestion ou même de plusieurs nouvelles sociétés créées depuis quelques mois à peine et qui n'auraient pas l'expérience ni la légitimité nécessaires pour mener des projets de plusieurs dizaines de millions. « Ce sont des éléments qui nous font redouter des détournements et des rétrocommissions », dit sans détour le président de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption.
La Licoco promet d'enquêter sur les procédures d'attribution de marchés du programme des 100 jours et appelle la présidence à ne pas rester juge et parti en étant à la fois l'ordonnateur et le contrôleur des travaux.Nous demandons que la présidence se désengage de la gestion des infrastructures.
Ernest Mpararo, président de la Licoco
17-07-2019 - Par Sonia Rolley
RDC: Félix Tshisekedi dévoile son programme pour les 100 prochains jours
RDC: les 100 jours de Tshisekedi, la crainte des promesses non tenues
"Infrastructures en RDC: Félix Tshisekedi en visite sur les chantiers
° http://www.rfi.fr/afrique/20190717-infrastructures-rdc-felix-tshisekedi-visite-chantiers
Une vue du centre-ville de Kinshasa, la capitale congolaise, dans laquelle de nombreux travaux ont été entrepris (image d'illustration). :copyright: Wikimedia/CC
Le président congolais a visité mercredi 17 juillet les chantiers lancés à Kinshasa dans le cadre de son programme d’urgence, qui prévoient notamment des sauts-de-mouton sur 9 sites. D’après le chef de l’État, tous les travaux seront terminés d’ici à décembre 2019.
Rond-point Pompage, après un bain de foule à l’entrée du chantier, Félix Tshisekedi se dirige directement vers l’immense échafaudage dressé au beau milieu de la route. En quatre heures d’inspection dans plusieurs communes de Kinshasa, il écoute et pose des questions. À certains endroits, les travaux n’ont pas vraiment évolué.
Benjamin Wenga, directeur général de l’Office de voiries et drainage (OVD), explique que cela dépend notamment de la nature du sol. Il ajoute que certaines études prennent du temps.
« Les travaux que nous sommes en train d’effectuer sont des travaux de spécialité, c’est un peu comme en médecine, les travaux d’opération du cœur », se justifie-t-il. D’après son office, le taux de réalisation sur l’ensemble d’ouvrages est actuellement de 40 %.
Des chantiers à finir avant la fin de l'année
Accueilli par des chants des travailleurs qui réclament de meilleures conditions salariales, Félix Tshisekedi a discuté également avec certains d’entre eux et a sur-le-champ interpellé les Chinois qui dirigent les travaux. « Ce que je vais vous dire, avec gentillesse, c’est que je veux que leurs conditions et de travail et de vie soient améliorées. Parce que vous, vous allez recevoir de l’argent. Cet argent, eux aussi doivent en jouir, parce que c’est eux qui ont travaillé », déclare le président.
À la fin de sa tournée, il se dit soulagé « à la fois par rapport au déroulement des travaux et, aussi et surtout, par rapport aux solutions à trouver pour embêter moins les automobilistes ». Selon le nouveau calendrier, les sauts-de-mouton visités devront tous être inaugurés avant la fin 2019.
La construction de maisons confiée à un gérant unique
Dans le même temps, la société civile, elle, s'inquiète de marchés attribués de gré à gré pour des dizaines de millions de dollars dans le cadre du programme d’urgence – les sauts-de-mouton n’en constituent qu’une partie. Au cœur des craintes, on trouve notamment la construction de 4 500 maisons préfabriquées dans cinq provinces du pays, vendues par la société turque Karmod.
Avec le programme des 100 jours, l'homme d'affaires d'origine libanaise Jammal Samih a en effet obtenu deux contrats pour un montant de plus de 114 millions de dollars pour deux de ses sociétés, Samibo et Husmal. Ce qui interpelle la société civile, c'est que non seulement ces contrats sont trop importants pour être signé de gré à gré – exorbitants même, chaque maison revient 19 000 dollars l’unité –, mais aussi qu'ils sont attribués à deux sociétés récentes créées par le même gérant.
Une attribution illégale ?
Pour les ONG congolaises, l'attribution de ces marchés est même illégale au regard du manuel de procédures de passation de marché. Mais pour le comité de suivi du programme d'urgence mis en place par la présidence, ce qui compte, c'est le résultat.
Si les deux sociétés sont récentes – Samibo a été créée le 8 août 2018 et Husmal le 25 avril 2019, Jammal Samih serait un entrepreneur expérimenté qui a participé en son temps à la réhabilitation de la radio et télévision nationale.
Sur les deux contrats, l'un aurait été hérité de l'époque de Joseph Kabila. Pour le deuxième signé en juin dernier, la présidence dit ne pas avoir eu le choix, Husmal étant devenu le représentant exclusif en RDC de ces maisons préfabriquées."
° https://www.voaafrique.com/a/tshisekedi-dans-l-ar%C3%AAne-des-chantiers-de-la-col%C3%A8re/5004278.html
RDC, les 100 jours de Tshisekedi, la crainte des promesses non tenues
° https://www.voaafrique.com/a/tshisekedi-dans-l-ar%C3%AAne-des-chantiers-de-la-col%C3%A8re/5004278.html
"En visite d’inspection des travaux publics : Félix Tshisekedi passe à l’évaluation !"
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/18/en-visite-dinspection-des-travaux-publics-felix-tshisekedi-passe-a-levaluation/
"Kinshasa: Tshisekedi visite les chantiers de construction des sauts-de-mouton (CongoForum)"
° http://www.congoforum.be/fr/2019/07/kinshasa-tshisekedi-visite-les-chantiers-de-construction-des-sauts-de-mouton-congoforum/
KINSHASA – Le président Félix Tshisekedi vient de visiter les chantiers de construction des sauts-de-mouton à Kinshasa. Il est allé toucher du doigt l’état d’avancement des travaux lancés dans le cadre de son programme d’urgence.
Décidemment, le chef d’état veut se démarquer de l’ancien régime. Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a commencé ses descentes hier avant-midi par le chantier de construction de saut-de-mouton du lieu dit Pompage dans la commune de Ngaliema où l’avaient précédé Vital Kamerhe, son directeur de cabinet, Gentiny Ngobila, le gouverneur de la ville de Kinshasa ainsi que les services de sécurité. Une fois sur place, le président a visité le chantier et échangé avec les responsables de l’OVD.
L’ouvrage visité par la plus haute autorité du pays mesure 204 mètres de long. Il est composé de trois parties dont 45 mètres pour le pont principal, 102 mètres et 57 mètres respectivement pour l’accès à gauche et à droite. La durée de vie de conception structurelle de cet ouvrage est de 50 ans.
Interrogé sur les raisons de cette visite d’inspection inopinée du chef de l’état sur les chantiers, Vital Kamerhe explique et se réjouit. « Le président a voulu voir l’évolution des travaux. Il y a eu trop de spéculation sur ces travaux. Il y en a qui ont dit que l’argent a été déboursé et il n’y a rien qui se fait », a-t-il déclaré. Et lui d’ajouter : « Je suis heureux que le président lui-même et vous aussi vous voyez ce que les ingénieurs congolais peuvent faire en deux mois. C’est un échangeur qui se termine le 30 septembre ».
Le programme de Tshisekedi prévoyait des descentes sur les sites barricadés depuis quelque temps pour les mêmes travaux, notamment, aux ronds-points Socimat dans la commune de Ngaliema et Mandela dans la commune de la Gombe. Enfin, il se rendait sur les chantiers du quartier Debonhomme dans la commune de Matete, au marché de la liberté dans la commune de Masina et au lieu-dit Pascal dans la commune de Masina.
Cauchemar pour les automobilistes
Ces descentes avaient été annoncées, il y a quelques jours, par Kasongo Mwema, le porte-parole du président de la République qui s’est emporté à cette occasion. « Ces travaux sont devenus un cauchemar pour les automobilistes kinois », s’est-il exclamé. Il a annoncé en même temps la descente sur les différents chantiers du président Félix Tshisekedi. Avant d’ajouter : « Là où rien n’est fait, les tôles bleues seront démontées et les sites seront réouverts à la circulation. Mais les régies en charge de la construction de ces infrastructures passeront à la caisse, pour rembourser l’argent perçu ».
L’occasion était idoine pour Kasongo Mwema de lancer un avertissement et de mettre en garde les entreprises qui avaient obtenu ces marchés. « Les intouchables, vous étiez prévenus (…) Vous qui avez indument perçu l’argent de l’Etat, attendez-vous à une petite visite de courtoisie des inspecteurs. Oui, oui. Il y en a encore en RDC… », a-t-il déclaré.
Avec la descente sur le terrain du président de la République, le constat a été fait. Les entreprises qui ne sont pas à jour avec leurs ouvrages savent à quoi s’en tenir.
Certains travaux avancent
Par ailleurs, il convient de noter que dans une interview publiée ce 17 juillet 2019 à actualité.cd, Benjamin Wenga Basubi, directeur général de l’Office de Voirie et de Drainage (OVD) a rassuré l’opinion nationale que le saut-de-mouton de Pompage sera achevé d’ici septembre.
Quant à celui de Socimat, il a confirmé que les travaux avancent et l’ouvrage sera livré en décembre. « Les travaux évoluent. Avec Safricas, on procède aux travaux de forage pour l’analyse du sol. Ensuite, on va procéder à l’exécution des pieux qui vont être enfoncés jusqu’à 30 mètres de profondeur pour supporter le pont », a-t-il expliqué avant de souligner : « Les matériaux pour la superstructure ont été commandés en France et en Afrique. Ils vont prendre la route pour nous atteindre ici au bout d’un mois ».
Enfin, l’on retient de ses propos que ces travaux sont plus complexes à cause de la nature du terrain. « Nous sommes à côté d’une rivière, dans une nappe phréatique. La rivière de la Gombe passe en dessous de l’ouvrage et le fleuve Congo passe juste à côté. Les estimations vont jusqu’en décembre, à Noël », a-t-il déclaré."
CongoForum – Arnaud Kabeya, 18.07.19
"« il y a eu trop de spéculation, le président de la République a tenu à visiter lui-même ces travaux » (Kamerhe)"
° https://actualite.cd/2019/07/17/il-y-eu-trop-de-speculation-le-president-de-la-republique-tenu-visiter-lui-meme-ces
"Construction des sauts-de-moutons: vers un fiasco?"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/16/construction-des-sauts-de-moutons-vers-un-fiasco.html
"Kinshasa : 40% de travaux de sauts-de-mouton déjà exécutés, selon l’OVD"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/17/actualite/societe/kinshasa-40-de-travaux-de-sauts-de-mouton-deja-executes-selon-lovd
"Sauts-de-moutons, problèmes ou solutions ! Félix Tshisekedi veut y voir clair
° http://www.diacenco.com/sauts-de-moutons-problemes-ou-solutions-felix-tshisekedi-veut-y-voir-clair/
Devant apporter la solution aux interminables embouteillages sur différents artères de la ville de Kinshasa, les travaux de sauts-de-moutons n’ont fait que les alimenter en créant des embouteillages monstres. Le porte- parole du président de la République, Kasongo Mwema a tweeté en annonçant que le président Tshisekedi va se rendre sur les différents chantiers.
Les clôtures avec des tôles bleues sont faites certes, mais les travaux à proprement dis tardent encore. Et la population se plaint de la lenteur avec laquelle ces travaux sont exécutés. Plusieurs, notamment les usagers du boulevard Lumumba dans la partie Est de Kinshasa, se demandent combien de temps vont –ils encore supporter ces embouteillages qui sont un vrai calvaire.
Le porte- parole du Président de la République se plaint du fait que ces travaux soient devenus un cauchemar pour les automobilistes kinois. Il a indiqué que « là où rien n’est fait, les tôles bleues seront démontées » et les sites seront « rouverts à la circulation et ajoute qu’en revanche les régies des travaux passeront á la caisse, rembourser l’argent perçu. Ba intouchables, bozalaki prévenus ! (les intouchable vous avez été prévenus !) »
Commentant la réfection de l’avenue de l’Université à Kinshasa, Kasongo Mwema a indiqué que l’État avait déjà décaissé 4 millions USD pour les travaux, mais l’entreprise commise aux travaux n’a jamais rendu compte. Le programme d’urgence a totalement dû refaire cet axe vital.
» Allo ! Vous qui avez indûment perçu l’argent de l’État, attendez-vous à une petite visite de courtoisie des….inspecteurs. Oui, oui. Il y en a encore en RDC. Tokomesana. », a-t-il insisté dans son tweet.
Ces travaux de sauts-de-moutons font partie du programme des 100 jours premiers jours du président Tshisekedi. Ils ont démarrés en tout depuis près de quatre mois déjà."
° https://actualite.cd/2019/07/17/kinshasasauts-de-mouton-felix-tshisekedi-est-arrive-pompage-pour-visiter-les-travaux
° https://actualite.cd/2019/07/15/sauts-de-moutons-kinshasa-ca-traine-tshisekedi-annonce-sur-les-chantiers-pour-inspecter
"JT 17 07 2019 FELIX TSHISEKEDI FAIT LA RONDE DES SAUTS - DE - MOUTONS"
"Vital Kamerhe condamne la réquisition d’un hélicoptère militaire par l’assistant logistique du Chef de l’État
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/17/vital-kamerhe-condamne-la-requisition-dun-helicoptere-militaire-par-lassistant-logistique-du-chef-de-letat.html
Fustigé récemment par le porte parole du Chef de l’État Kasongo Mwema Yamba Yamba, les fuites des notes de la présidence continuent de plus belle.
La dernière en date est la correspondance référencée 1631/07/2019 du directeur de cabinet du Chef de l’État datée du 15 juillet 2019 et signée par Vital Kamerhe qui s’insurge contre la réquisition d’un hélicoptère militaire par l’assistant logistique du Chef de l’Etat.
Vital Kamerhe est monté au créneaux pour condamner cet acte en saisissant le chef de l’État à travers la copie d’une lettre de Rappel à l’ordre de l’assistant Logistique.
Selon Vital Kamerhe, seul le Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo a la compétence de réquisitionner un avion militaire et non l’assistant logistique en charge de l’aviation.
Pour ce, le Directeur de Cabinet du Président de la République a décidé d’attribuer à Charles Bujiriri Deschryver les questions relatives au secteur d’aviation suite à son expérience en cette matière.
Notons que les relations entre le Directeur de Cabinet du Président de la République et l’assistant logistique du Chef de l’État Jean Paul Mulumba est délétère depuis la nomination par ce dernier d’un directeur des opérations d’aviation présidentielle au mois de mai 2019.
Ce qui lui a valu une demande d’explication à laquelle l’intéressé a répondu au directeur de cabinet du chef de l’État que ce service d’aviation présidentielle est plutôt “soumis à son autorité” et non à celle du chef de l’État ou de son directeur de Cabinet."
Compatriotiquement!
PS
"RDC: inquiétude au sujet de contrats attribués à l'homme d'affaires Jammal Samih
° http://www.rfi.fr/afrique/20190719-rdc-construction-maisons-prefabriquees-marche-public-jammal-samih-karmod-samibo-husmal
En République démocratique du Congo (RDC), le président Felix Tshisekedi a visité plusieurs des chantiers qu'il a lancés dans la capitale Kinshasa avec son programme d'urgence alors que les usagers se plaignaient d'embouteillages et de retard dans les travaux. Ces travaux pourraient durer dans certains quartiers jusqu'en décembre. Du matériel est encore attendu d'Afrique du Sud ou de France. La société civile, elle, s'inquiète de marchés attribués de gré à gré pour des dizaines de millions de dollars et notamment pour la construction des maisons préfabriquées vendues par la société turque Karmod. La présidence, elle, se veut rassurante.
Avec le programme des cent jours, l'homme d'affaires d'origine libanaise Jammal Samih obtient deux contrats pour un montant de plus de 114 millions de dollars pour deux de ses sociétés, Samibo et Husmal. L'objectif : construire 4 500 maisons en préfabriqué dans cinq provinces de République démocratique du Congo (RDC), pour la population civile, mais aussi pour les militaires et les policiers.
Ce qui interpelle la société civile, c'est que non seulement ces contrats sont trop importants pour être signé de gré à gré, exorbitants même (19 000 dollars la maison en préfabriqué) mais aussi qu'ils sont attribués à deux sociétés récentes créées par le même gérant. Samibo a été créé le 8 août 2018 dernier et Husmal, plus récemment encore, le 25 avril dernier.
Pour les ONG congolaises, l'attribution de ces marchés est même illégale au regard du manuel de procédures de passation de marché. Mais pour le comité de suivi du programme d'urgence mis en place par la présidence, ce qui compte, c'est le résultat.
Si les deux sociétés sont récentes, Jammal Samih serait un entrepreneur expérimenté qui a participé en son temps à la réhabilitation de la radio et télévision nationale. Sur les deux contrats, l'un aurait été hérité de l'époque de Joseph Kabila. Pour le deuxième signé en juin dernier, la présidence dit ne pas avoir eu le choix, Husmal étant devenu le représentant exclusif en RDC de ces maisons préfabriquées."
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"RDC – La réforme de la CENI : l’urgence des réformes structurelles globales s’impose – AJ Lomandja"
° https://desc-wondo.org/rdc-la-reforme-de-la-ceni-lurgence-des-reformes-structurelles-globales-simpose-aj-lomandja/
L’actuel bureau de la CENI est arrivé à la fin de son mandat de six ans non renouvelables, depuis le 30 juin dernier. Pendant ce temps, depuis samedi dernier, la Nouvelle société civile du Congo a initié une pétition sur la dépolitisation et la reforme de cette institution. Pour cette organisation de la société civile, la composition actuelle de la CENI ne reflète pas son indépendance.
La Radio Okapi a organisé un débat sur la réforme de la CENI autour des intervenants suivants :réforme de la CENI ?
- Jonas Tshiombela, Coordonnateur national de la Nouvelle société civile du Congo.
- Jérôme Bonso, Président de la Ligue nationale des élections libres et transparentes (Linelit). Il est aussi coordonnateur de la plate-forme « Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA).
- Alain-Joseph Lomanja, Analyste des questions électorales.
Alain Joseph Lomandja, senior expert électoral et analyste de DESC, avance qu’après trois cycles électoraux et des réformes électorales ponctuelles, la RD Congo ne peut plus se permettre d’ignorer le déni de démocratie qui persiste. Au lieu de s’améliorer en tirant profit des expériences précédentes, chaque processus électoral se révèle pire que le précédent, justement parce que les réformes conjoncturelles et techniques et non systémiques ont montré leurs limites.
Dans son intervention du 15 Juillet 2019 sur la Radio Okapi, radio des Nations-Unies en RDC, notre analyste électoral, Alain-Joseph LOMANDJA, a mis le doigt sur les vrais problèmes et souligné l’urgence des réformes structurelles globales qui ne se limitent pas à la seule réforme de la CENI. Il estime illusoire et naïve l’idée d’une administration électorale qui fonctionnerait parfaitement dans un environnement politique non démocratique où les autres institutions – partenaires de la CENI – sont patrimonialisées et mises au service des individus et d’un camp politique.
Voilà pourquoi il appelle à des réformes plus profondes et à la désignation d’une personnalité d’envergure internationale, suffisamment indépendante et hautement intègre, comme le Dr. Denis Mukegwe ou le Cardinal Laurent Monsengwo à la tête de la CENI.
C’est donc dans le mélange des réformes profondes et le choix de fortes personnalités non manipulables qu’il voit la solution aux crises post-électorales à répétition. Ce débat, initialement publié dans radiookapi.net, est à réécouter sous le lien suivant :"
"Elections: L’UDPS, Lamuka et la NSC du Congo rejoignent le CLC et exigent une autre équipe à la Cour constitutionnelle et à la CENI"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54043_elections_l_udps_lamuka_et_la_nsc_du_congo_rejoignent_le_clc_et_exigent_une_autre_equipe_a_la_cour_constitutionnelle_et_a_la_ceni.html
"LECTURE D’UN ANALYSTE SUR LE "FEUILLETON BAHATI"
Les illusions qui préparent les désordres
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20880
Ce qu'il convient d'appeler "feuilleton MBL" n'en finit pas d'inspirer les chroniqueurs politiques. Ça va dans tous les sens, Forum des As publie une analyse qui se veut une sonnette d'alarme sur les désordres qui pourraient résulter de la démarche du Sénateur, "par qui, écrit l'analyste, la coalition FCC-CACH pourrait faire écrouler l'édifice laborieusement bâti après les élections de la première alternance politique en 60 ans d'indépendance". Tribune
La crise, volontairement créée par Modeste Bahati Lukwebo (il a mis 18 ans pour découvrir les méthodes staliniennes pratiquées dans sa famille politique) suscite des réactions en tous sens, les unes proportionnelles, les autres disproportionnelles. A les analyser méticuleusement, elles sont révélatrices d'un bras de fer mal engagé résultant d'un plan d'"autodétermination" mal conçu. L'autre dirait d'un même coup de tête...."
"Autour du culte d’actions de grâce et du pardon présidentiel : Exégèse de la pensée de Félix Antoine Tshisekedi
° http://www.latempete.info/37749-2/
Le culte d’actions de grâce organisé le dimanche 23 juin et au cours duquel le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a en outre demandé pardon au Dieu Tout-Puissant, a été diversement accueilli par les Congolais.
Certes, la majorité, constituée en général des chrétiens, a applaudi de deux mains cet acte exceptionnel, une grande première dans les annales de la RDC de voir un haut dirigeant du pays, en l’occurrence le chef de l’Etat, impliquer avec humilité le Créateur à la gouvernance du pays, lui céder le » trône » comme seul Maître. Par contre, une poignée d’autres citoyens ont trouvé là un motif à controverse, et pour cause, ils estiment que le Président de la République ne devait pas implorer un » pardon généralisé « , même pour ceux qui par leurs actes de gestion auraient offensé la République et son peuple.
Une sagesse de chez nous veut » que si deux se disputent, un troisième doit s’impliquer de manière à les séparer « . C’est la raison qui nous motive de tenter de départager les uns et les autres pour leur faire entendre raison en toute humilité. Sans complexe ni arrière-pensées d’aucune sorte, mais par un simple geste d’amour fraternel, entendu que les frères doivent demeurer ensemble, dans la sérénité pour se diriger vers le progrès. Pour ce, l’important est d’être de même cœur et de mêmes pensées dans l’amour entre frères et sœurs, tous unis dans l’amour du Congo, notre chère patrie.
A part l’innovation introduite par le Chef de l’Etat d’avoir eu la sagesse et l’humilité d’associer le Tout-Puissant par une prière mythique, mystérieuse dite avec ferveur et une puissante foi pour le laisser souverainement s’asseoir sur le » trône » et de surcroit diriger ce grand pays par sa puissance divine, que peut-on lui reprocher de mal ? Qui ignorerait que le » Zaïre » fut jadis voué aux génies notamment sous le régime Mobutu Sese Seko ! Quoi de tout à fait naturel pour un chrétien pratiquant à l’image d’un Félix Tshisekedi n’aurait pas engagé un combat contre les forces sataniques pour délivrer notamment son pays?
Le Congo, un pays du pardon et de la réconciliation..."
° http://www.congoindependant.com/lutte-contre-la-corruption-fatshi-use-des-incantations/
° https://actualite.cd/2019/07/09/rdc-ceux-qui-ont-defie-joseph-kabila-politiquement-ne-sont-pas-morts-une-chronique-du-pr
° http://www.congoindependant.com/kabila-et-sa-mouvance-tentes-par-le-totalitarisme/
° https://www.cathobel.be/2019/07/18/rd-congo-le-jeu-de-la-zizanie-pour-un-possible-chaos/
° http://www.congoindependant.com/lutte-contre-la-corruption-mirage-ou-realite-ou-lutte-contre-la-corruption-qui-fait-quoi-pour-quel-resultat/
° http://www.congoindependant.com/lutte-contre-la-corruption-comment-la-rendre-plus-efficace/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54110_conflits_afdc_a_le_cnsa_s_oppose_au_dedoublement_des_partis_et_regroupements_politiques_en_rdc.html
"Zambie, Rwanda, Angola, Ouganda, Congo, Tanzanie… lorgnent sur le marché économique de la RDC – Amédée Mwarabu"
° https://desc-wondo.org/zambie-rwanda-angola-ouganda-congo-tanzanie-lorgnent-sur-le-marche-economique-de-la-rdc-amedee-mwarabu/
Cet article a initialement été publié dans Desk Eco
Les pays voisins de la RDC se préparent à tirer au maximum profit du vaste marché économique que représente le grand Congo. Le Rwanda construit des usines de transformation de minerais. L’Ouganda à déjà trois raffineries d’or. L’Angola a déjà apprêté les chemins de fer pour évacuer les minerais de la RDC par le port de Lobito. Le Congo Brazzaville attend la réalisation du pont Route-rail sur le fleuve Congo pour rentabiliser davantage son port de Pointe Noire….Autant des projets réalisés par les pays voisins, de manière légitime, pour tirer leur épingle du vaste marché économique de la RDC.
La République démocratique du Congo est un vaste marché économique de plus de 80 millions d’habitants. Bien plus, le Grand Congo regorge des immenses ressources naturelles, des minerais de toute sorte, destinées principalement à l’exportation. Ces atouts économiques font que les pays voisins qui cherchent à booster leurs économies se préparent en conséquence en fonction de ces opportunités économiques.
Sur les 9 voisins de la RDC, seuls la République centrafricaine, le Sud-Soudan, et le Burundi semblent ne pas encore se mettre en ordre de bataille pour profiter des opportunités du vaste marché qu’offre la RDC.
Le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, la Zambie, l’Angola et le Congo Brazzaville sont déjà en ordre de bataille pour profiter des opportunités économiques du marché RD Congolais...."
Compatriotiquement!
PS
Repenser l’Indépendance : la RD Congo 50 ans plus tard
Actes du Colloque du cinquantenaire organisé par Pole Institute
° https://www.congoforum.be/wp-content/uploads/2019/07/Raconter_lEtat_a_partir_des_marges_lexpe-1.pdf
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ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"LE PASTEUR JEAN-PAUL MULUMBA, COUSIN DE FATSHI REGLE SES COMPTES A LA FAMILLE TSHISEKEDI"
Compatriotiquement!
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Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
RDC: Vital Kamerhe sous le feu des critiques pour son rôle au sein de l'État
° http://www.rfi.fr/afrique/20190805-rdc-vital-kamerhe-sous-le-feu-critiques-son-role-sein-etat
Vital Kamerhe (à g.) aux côtés du président Félix Tshisekedi pendant la campagne présidentielle en novembre 2018. :copyright: John WESSELS / AFP
Cela fait huit mois depuis que le président Félix Tshisekedi a accédé au pouvoir en RDC, huit mois qu’on attend un gouvernement. Et c’est en attendant, au cabinet du président de la République qu’il revient de jouer le rôle du gouvernement, ce qui n’est pas du goût de beaucoup. Des flèches sont décochées en direction du directeur de cabinet, Vital Kamerhe. Sur les réseaux sociaux et dans certains journaux de la place, le directeur de cabinet du chef de l’État fait l’objet des vives critiques au sujet du rôle qu’il jouerait dans le fonctionnement de l’État.
Les détracteurs de Vital Kamerhe se recrutent aussi bien dans le camp de l’opposition Lamuka que dans le FCC et parmi ses alliés de l’UDPS. Ils ne veulent louper aucune occasion pour descendre le directeur de cabinet du chef de l’État.
Sur les réseaux sociaux et dans certains journaux, Vital Kamerhe est présenté comme une personnalité encombrante qui a de l’ascendance sur le président Félix Tshisekedi. Pour ces mêmes détracteurs, il est urgent pour le président de s’en débarrasser en lui octroyant un poste dans le gouvernement qui est en gestation.
Un partenaire politique important
« Je ne m’inscris pas dans cette logique », réagit avec fermeté Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS. Pour ce dernier, Vital Kamerhe n’est pas membre de l’UDPS, il a un parti politique : l’UNC qui « s’est joint à nous pour la conquête du pouvoir », affirme Augustin Kabuya. Il s’agit donc d’un allié important qui ne peut être traité comme un appendice de l’UDPS, à en croire le secrétaire général du parti.
Aussi, selon nos sources, il y a une dizaine de jours, Félix Tshisekedi, lui-même, a rappelé fermement à l’ensemble du personnel de la présidence de la République, la place importante qu’occupe Vital Kamerhe en tant que partenaire politique."
"Révélations sur le conflit interne entre Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi"
° https://blogs.mediapart.fr/roger-bongos/blog/291218/revelations-sur-le-conflit-interne-entre-vital-kamerhe-et-felix-tshisekedi
"RDC : La Présidence attribue un marché de gré à gré de 57 millions USD à une société détenant un capital social de 9 mille USD
° https://deskeco.com/rdc-la-presidence-attribue-un-marche-de-gre-a-gre-de-57-millions-usd-a-une-societe-detenant-un-capital-social-de-9-mille-usd/
La Présidence de la République a attribué le marché de gré à gré d’érection de 3 000 maisons préfabriquées des policiers et militaires à Kinshasa, à la société HUSMAL SARL. C’est ce que renseigne la lettre de Vital Kamerhe, datée du 20 juin 2019, sollicitant un avis de non objection à la Direction générale de Contrôle des Marchés publics (DGCMP). Ce projet est exécuté dans le cadre du programme de 100 jours, lancé par le Chef de l’Etat, Felix TSHISEKEDI.
La société HUSMAL SARL, qui a gagné le marché a à peine deux mois d’existence par le fait d’avoir été créé le 25 avril 2019. Et son capital social est de 16 400 000 FC soit 9 348 USD, selon les informations recueillies au Guichet unique.
Le coût total du projet est de 57 millions USD, réparti de manière suivante : 19 millions USD seront affectés à l’érection de 1000 maisons préfabriquées pour les policiers. Le prix unitaire d’une maison de deux chambres, salon et salle de bain, qui sera construite revient à 19.000 USD. Ensuite 38 millions USD autres vont être utiliser pour l’érection de 2000 maisons préfabriquées pour militaires.
Selon son objet social, la société HUSMAL SARL n’a aucune expertise en matière d’érection des maisons préfabriquées. Elle va recourir à la sous-traitance pour exécuter les travaux.
Il faudra rappeler que trois semaines avant, la Présidence de la République avait déjà sollicité l’autorisation spéciale de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DGCMP), pour la conclusion, de gré à gré, du marché de construction et de réhabilitation des bâtiments abritant la résidence du Président de la République avec la société Démocratic Congo High Tech (DCHTCC). Le montant global du marché postulé est de 180 millions d’euros.
Et la société qui avait gagné le marché n’avait que moins d’un mois d’existence, soit 13 jours."
"VITAL KAMERHE SURPRIS COMME TOUT LE MONDE PAR LES ORDONNANCES
° https://netic-news.net/politique/vital_kamerhe_surpris_comme_tout_le_monde_par_les_ordonnancesLe tout puissant Dircab du président de la République serait-il en disgrâce auprès de son maitre ? Il ne serait exagéré de répondre par l'affirmative. Il y a des faits qui ne trompent pas au regard de l'allure où vont les choses entre Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi.Le chef de l'État a signé hier lundi 29/04/2019 des ordonnances portant nomination d'un porte-parole et d'un porte-parole adjoint du président. On raconte que le Dircab a été surpris comme tout le monde par ces ordonnances. Apparemment, le fossé se creuse entre le président et son dircab. Vital n'est plus dans le secret de Dieu pour plusieurs raisons.
3]Le tout puissant dircab mène une vie de pacha depuis qu'il a été nommé comme directeur de cabinet. Il s'est enrichi plus que son chef en ce laps de temps. Son épouse serait pour beaucoup dans ce mode de vie que l'homme veut vivre au-delà de ses moyens. Ce qui ne plaît plus au chef. Il a donc décidé de se séparer avec lui. V. K. sait déjà qu'il est poussé à la porte de sortie pour rejoindre le gouvernement en gestation, certainement pas pour faire le Premier ministre. A sa place, c'est Francois Muamba qui devient dircab dans un avenir proche.Il devra au contraire promouvoir les compétences maison qui ont à cœur de gérer avec responsabilité ces entreprises. Cas de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale « CNSS » dirigée par Agnés Mwad, fille maison. C'est la seule entreprise publique qui tient encore de toutes.Le président de l'Intersyndicale regrette par ailleurs qu'aucun chef de l'Etat, depuis Mobutu, n'a daigné recevoir les représentants des travailleurs pour écouter et palper du doigt les réalités du monde du travail en RDC.Joseph Kabila a toujours traité cette question avec mépris quand il disait que depuis son avènement, le monde gronde et il vient de quitter le pouvoir sans proposer un début de solution à toutes les revendications des travailleurs."
° https://www.indrc.info/soci%C3%A9t%C3%A9/bravant-le-communiqu%C3%A9-du-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-sur-le-mouvement-du-personnel-marcel-ilunga-leu-nargue-f%C3%A9lix-tshisekedi
"RDCongo: Palais présidentiel: l’Autorité des marchés publics saisie"
° https://afrique.lalibre.be/38869/rdcongo-palais-presidentiel-lautorite-des-marches-publics-saisie/
° https://congolibere.com/polemique-au-sujet-du-marche-de-la-rehabilitation-du-palais-presidentiel-en-rdc-attribue-a-une-obscure-societe-pour-180-millions-deuros-sans-convaincre-les-proches-de-felix-tshisekedi-crient-a-la/
"RDC: Achat d'un Jet privé, le "président" Félix Tshilombo serait impliqué !"
° https://blogs.mediapart.fr/roger-bongos/blog/150719/rdc-achat-dun-jet-prive-le-president-felix-tshilombo-serait-implique
"Kinshasa : deux ONG décrient l’octroi irrégulier d’un marché des déchets ménagers à la société SECAD"
° http://www.congoactuel.com/kinshasa-deux-ong-decrient-loctroi-irregulier-dun-marche-des-dechets-menagers-a-la-societe-secad/
"Des troupes rwandaises auraient été autorisées de pénétrer en RDC
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/06/23/des-troupes-rwandaises-auraient-ete-autorisees-de-penetrer-en-rdc.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20190709-rdc-proche-tshisekedi-minembwe-front-conflit-oublie-vital-kamerhe
"Le Rwanda se prépare à envahir le Congo avec l’accord de Tshisekedi
° http://www.france-rwanda.info/2019/06/le-rwanda-se-prepare-a-envahir-le-congo-avec-l-accord-de-tshisekedi.html
Voici le genre de militaires que Kabila privilégie à Beni. La population s'y oppose car ce sont des assassinsL’est du Congo est au point d’être réoccupé militairement par l’armée tutsi rwandaise avec l’aval du président Félix Tshisekedi, sous prétexte d’une « opération régionale de lutte contre les groupes armés ». C’est un scénario qui rappelle la désastreuse opération Umoja wetu de 2009 autorisée par le président Joseph Kabila dont les plaies n’ont toujours pas été cicatrisées dans les esprits et les corps des populations congolaises. Les images de convivialité entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, ainsi qu’entre leurs épouses Denise et Janet à Kigali ; les applaudissements de Kagame par les membres de l’UDPS à Kinshasa, au Stade des Martyrs ; les discours dédouanant le Rwanda de ses crimes au Congo,… sont des opérations de charme et des manipulations psychologiques destinées à faire accepter aux Congolais une nouvelle occupation militaire rwandaise, ses crimes et ses douloureuses conséquences au nom de l’amitié entre les deux présidents. Il est pourtant encore possible de refuser ce cauchemar qui se profile à l’horizon en se désolidarisant ouvertement de l’amitié que Félix Tshisekedi veut entretenir avec Kagame sur le sang des Congolais. Car si Tshisekedi ne connaît pas vraiment les Rwandais, les Congolais, eux, n’ont pas la mémoire courte.
En effet, depuis Mobutu et l’opération Turquoise (1994), en passant par Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila, l’histoire nous enseigne que la pire décision qu’un dirigeant congolais puisse prendre, c’est d’autoriser l’entrée des forces rwandaises sur le sol congolais, peu importe qu’il s’agisse des Tutsi ou des Hutu. Nous allons rappeler le désastre de l’opération Umoja wetu, éclairer le lecteur sur le mode opératoire des dirigeants rwandais et analyser les dessous de ce que nous appelons pour l’instant « l’opération Tshisekedi-Kagame » en préparation.
1. Les blessures de l’opération Umoja wetu et l’avènement du M23L’opération Umoja wetu est une invasion militaire rwandaise de l’est du Congo autorisée par le président Joseph Kabila, en janvier 2009. Malgré le maquillage du nom magnifique qu’elle porta (Umoja wetu, notre union en kiswahili), cette opération suscita l’émoi au sein de la population congolaise qui voyait revenir sur le sol congolais les bourreaux rwandais responsables de crimes innommables au cours des deux Guerres du Congo (1996, 1998). Le souvenir de ces atrocités, répertoriées dans le rapport Mapping 2010, suscita des réactions jusqu’à Kinshasa où le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, dut quitter son poste pour rejoindre les rangs de l’opposition. Officiellement, l’armée rwandaise revenait au Congo pour deux objectifs : 1) neutraliser la milice tutsi du CNDP que dirigeaient les criminels de guerre Bosco Ntaganda et Laurent Nkunda ; 2) lutter contre les rebelles hutu des FDLR basés dans l’est du Congo. Mais les bonnes intentions affichées n’étaient que mensonge et les agendas cachés du Rwanda remontèrent à la surface, avec les conséquences qu’on n’a pas fini de déplorer.
A) Les agendas cachés d’Umoja wetu : une leçon pour Tshisekedi ?Tout d’abord, sur le nombre des soldats rwandais déployés au Congo, Kigali refusa de donner le chiffre exact. Des sources informelles parlaient de 3.000 à 4.000 soldats, mais il s’avéra plus tard que plus de 15.000 soldats rwandais avaient franchi la frontière de la RDC. Le 3 mars 2009, l’armée rwandaise organisa un spectacle mascarade à Goma pour montrer que ses 3.000 soldats étaient retournés au Rwanda. Un mensonge, puisque plus de 12.000 autres avaient disparu à l’intérieur du territoire congolais. Que sont-ils devenus ? Deuxième mensonge, l’armée rwandaise ne neutralisa pas la milice tutsi du CNDP mais se mélangea avec elle et les unités FARDC pour mener les opérations contre les rebelles hutu rwandais des FDLR. Plus tard, le criminel de guerre rwandais Bosco Ntaganda fut même nommé à la tête de cette force composite qui se livra à des massacres à grande échelle, selon les rapports des enquêteurs de l’ONU et de l’ONG américaine Human Rights Watch. Le 23 mars 2009, un accord signé à Goma permit aux forces rwandaises, ainsi regonflées, de se constituer en unités militaires parallèles sous l’appellation de « régiments ». Les régiments sont des forces rwandaises habillées en uniformes FARDC qui furent déployées sur presque 60% des lignes de front du Kivu.
L’opération Umoja wetu, autorisée par Joseph Kabila, permit ainsi au Rwanda de réoccuper pratiquement 60% des zones opérationnelles de l’est du Congo. Sur le plan économique, cette opération permit au CNDP/Rwanda de réoccuper les zones minières qui lui échappaient et de contrôler presque tous les circuits des trafics miniers de l’est du Congo. Mais la suite de l’histoire est ce qu’il y a de pire.
B) Les crimes du M23, Kagame et Kabila : des poursuites judiciaires envisagéesRenforcées militairement et financièrement, les forces rwandaises se mirent, à nouveau, à rêver des accords de Lemera (AFDL 1996) qui consacraient la balkanisation du Congo. En avril 2012, elles vont déclencher la Guerre du M23, une guerre terrible qui faillit faire éclater le Congo telle que nous le connaissons sur la carte hérité de l’indépendance. Des batailles extrêmement meurtrières ravagèrent les zones frontalières jusqu’aux portes de Goma. Sous des pressions diplomatiques et la mobilisation des Congolais, dont les évêques, le Conseil de sécurité adopta, pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, une résolution autorisant la mise en place d’une force offensive, la FIB, une brigade d’intervention de la MONUSCO, pour épauler l’armée congolaise. Des combats extrêmement meurtriers permirent, finalement, de chasser le M23 du sol congolais. Le bilan des opérations fut lourd : plus de 900 personnes tuées en plus des destructions de plusieurs habitations de Goma par les bombardements du M23. Plusieurs casques bleus de l’ONU furent tués, les Tanzaniens en particulier. Soixante-sept femmes furent violées par les M23 lors de la prise de Goma en novembre 2012. Les soldats congolais, ulcérés par les trahisons et l’ordre de retrait de la ville de Goma, au profit de l’ennemi, se livrèrent à un déchaînement des violences sur la population qui culmina sur le viol de 195 femmes et jeunes filles dans la localité de Minova en province du Sud-Kivu.
Face à l’ampleur des crimes, des voix se multiplièrent pour que les victimes obtiennent justice et réparation. A Kinshasa, des personnalités politiques réclamèrent des poursuites judiciaires contre Joseph Kabila pour crime de haute trahison, du fait d’avoir amené une armée ennemie sur le sol congolais. Du côté de Paul Kagame, plusieurs voix réclamèrent des poursuites à son encontre en raison des crimes commis par son armée du M23, et même la création d’un tribunal pénal international pour le Congo. L’ambassadeur américain en charge de la politique contre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Stephen Rapp, affirma en juillet 2012 que le président rwandais Paul Kagame pourrait être poursuivi en justice pour son soutien au M23 au même titre que l’ancien président libérien Charles Taylor, aujourd’hui en prison pour les crimes commis par ses alliés du RUF en Sierra Leone. Félix Tshisekedi est-il conscient du nouveau risque qu’il est en train de faire courir aux populations congolaises ?
Car c’est la même armée rwandaise qui arrive avec les mêmes agendas et pour commettre les mêmes atrocités dont elle est coutumière sur les mêmes populations congolaises. Les associations, les ONG et les intellectuels devraient commencer à se mobiliser sur les conséquences de la nouvelle invasion du Congo par l’armée rwandaise que s’apprête à autoriser le président Félix Tshisekedi.
C) Kagame et les FDLR : l’histoire de la poule aux œufs d’orPour revenir à l’opération Umoja wetu, sur le plan des objectifs militaires, l’armée rwandaise (les RDF) ne fit rien, ou presque, contre les FDLR. Chaque fois que les troupes rwandaises avançaient, les FDLR, remarquablement renseignés, se repliaient dans les profondeurs du territoire congolais et attendaient le départ de leurs compatriotes tutsi pour réoccuper le terrain. C’était évident. Depuis le rapport Kacem de 2002 sur le pillage des ressources minières du Congo, il est de notoriété publique que les Rwandais ne se font plus la guerre au Congo. Hutu et Tutsi font juste semblant de se battre, mais leurs objectifs au Congo sont les mêmes, à savoir occuper les terres congolaises, détruire les populations autochtones, piller les ressources du Congo et consolider l’emprise du Rwanda sur l’est du Congo. D’ailleurs sur le plan des affaires, les faits crèvent les yeux. Lorsque le Rwanda est devenu premier exportateur du coltan, qu’il n’a pas dans son sous-sol, ce sont les FDLR qui occupaient les mines de coltan dans l’est du Congo. Autrement dit, les Hutu FDLR, supposés être les ennemis jurés des Tutsi au pouvoir à Kigali, faisaient de bonnes affaires avec le coltan congolais pour la prospérité de leur pays commun : le Rwanda. Penser que l’armée de Kagame reviendrait au Congo pour lutter contre les FDLR, c’est croire qu’on peut tuer sa poule aux œufs d’or. Il arrive même au Rwanda de créer de nouveaux FDLR et de les envoyer dans l’est du Congo.
Mais il y a un objectif stratégique que poursuit Paul Kagame derrière son insistance à renvoyer son armée dans l’est du Congo. Il faut, à nouveau remonter à la genèse de l’opération Umoja wetu pour comprendre les dessous de l’« opération Tshisekedi-Kagame » qui se prépare.
II. Les dessous de l’« opération Tshisekedi-Kagame » et la genèse d’Umoja wetuA) Les 5 phases de la stratégie rwandaise au CongoIl faut remonter au massacre de Kiwanja d’octobre 2008 par la milice tutsi du CNDP pour mieux comprendre comment fonctionnent les dirigeants rwandais et leurs forces armées. Lorsque les dirigeants rwandais veulent obtenir quelque chose des Congolais que ces derniers ne peuvent pas leur céder de gré, ils recourent à un procédé à cinq phases, et c’est systématique, depuis l’AFDL.
1ère phase : se présenter en victimes. Le Rwanda ou les Rwandais doivent être considérés comme des victimes ; le Congo et les Congolais comme des coupables.
2ème phase : commettre des tueries massives pour traumatiser la population.
3ème phase : se présenter en partenaire pour la paix.
4ème phase : effacer les traces des crimes commis et assurer l’impunité aux tueurs/violeurs.
5ème phase : obtenir des nominations et occuper des positions stratégiques pour préparer la suite des agendas cachés.
B) De Kiwanja aux accords du M23 : les 5 phases de la stratégie rwandaise1ère phase. En 2008, le Rwanda et sa milice du CNDP étaient en difficulté dans l’est du Congo et avaient perdu l’essentiel de leurs acquis de l’époque RCD-Goma. Le Congo tournait le dos au Rwanda et envisageait de nouveaux partenariats, notamment avec des grandes puissances comme la Chine (voir contrat Congo-Chine de 2007). Tout d’un coup, les médias et les politiciens de Kinshasa liés au Rwanda multiplièrent du bruit pour faire croire à un nouveau péril sur les Tutsi dont l’est du Congo serait responsable. Les Rwandais sont victimes, le Congo est coupable.
2ème phase. En octobre 2008, une offensive meurtrière est menée par les forces rwandaises dans l’est du Congo sous la conduite de Bosco Ntaganda et Laurent Nkunda. Elle aboutit au massacre de 150 civils congolais dans la cité de Kiwanja. Même des bébés et malades furent achevés au couteau dans leurs lits. Les images du massacre firent le tour du monde. L’ONU, Human Rights Watch et France 24 (télévision française) publièrent des rapports et des reportages.
3ème phase. En décembre 2008, des tractations entre Joseph Kabila et Paul Kagame aboutirent à la décision de faire entrer l’armée rwandaise sur le sol congolais pour, officiellement, y apporter la paix : opération Umoja wetu (notre union en kiswahili).
4ème phase. Le Rwanda en profita pour renforcer les effectifs de ses assassins du CNDP et à faire oublier le massacre de Kiwanja. Un accord de paix est même signé, le fameux accord du 23 mars 2009 entre le CNDP et le gouvernement congolais. Plus personne ne doit parler des crimes rwandais.
5ème phase. Le Rwanda va ainsi profiter de cette aubaine pour étendre son emprise militaire sur l’est du Congo et bonifier ses acquis économiques. Des unités rwandaises sont ainsi positionnées dans les territoires riches en minerais, notamment le secteur de Bisié, dans le territoire de Walikale, considéré comme la plus grande réserve de cassitérite et de coltan au monde. Des officiers rwandais sont nommés à des postes clé de l’armée congolaise et obtiennent la garantie de ne pas être mutés. C’est le boulevard pour la suite de l’agenda. En avril 2012, les Rwandais déclenchent la Guerre du M23 dont les plaies sont toujours visibles sur le corps et dans les esprits des populations congolaises.
III. L’« Opération Tshisekedi-Kagame » et les 5 phases de la stratégie rwandaiseA) Tshisekedi a déjà assuré la 1ère phase… à son insu ?On peut considérer que la 1ère phase et déjà acquise, à savoir : présenter le Rwanda et les Rwandais en victimes ; le Congo et les Congolais en coupables. C’est la 2ème et la 3ème phases qui sont en cours. Sur la première phase, Félix Tshisekedi a déjà déclaré à Kigali que c’est le Congo qui est à l’origine des problèmes de sécurité au Rwanda, en qualifiant, au passage, les millions de victimes congolaises de simplets « effets collatéraux ». Il s’est même incliné devant le mémorial du génocide rwandais, un geste qu’il n’a jamais fait pour les victimes congolaises. Le Rwanda de Kagame a ainsi la garantie qu’il est victime et que son coupable, c’est le Congo.
La 2ème phase est un peu plus laborieuse, mais le Rwanda peut se contenter du travail déjà accompli, à savoir massacrer les populations congolaises à Beni et en Ituri depuis 2014. En effet, depuis quatre ans maintenant, le Rwanda envoie des milliers de tueurs en territoire de Beni et en province d’Ituri pour y commettre des massacres. Les élus d’Ituri avaient estimé leur nombre à plus de 80.000. Ces tueurs de Kigali opèrent sous le masque « ADF », un ancien groupe armé ougandais, mais qui n’existe plus. Ils opèrent sous la protection des unités de l’armée rwandaise qui avaient été intégrées dans l’armée congolaise en 2009, mais aussi des officiers FARDC en lien direct avec Joseph Kabila, comme le général Mundos, selon les rapports de l’ONU. Mais la mission de ces tueurs rwandais est de plus en plus difficile en raison de la résistance locale et des révélations sur les mensonges entourant les tueries. Nos sources au sein des milieux anglicans aux Etats-Unis nous renseignent qu’aux Etats-Unis on sait maintenant que c’est le Rwanda qui tue la population à Beni. Pour le Rwanda, il faut donc sauver la face rapidement et passer à la 3ème phase consistant à se présenter en partenaire pour la paix.
B) 3ème phase : Paul Kagame, l’homme qui apporte la paix au Congo ?D’où les images de convivialité entre Tshisekedi et Kagame, leurs épouses respectives et bientôt l’arrivée de l’armée rwandaise au Congo pour, officiellement neutraliser les « ADF », qui sont, en réalité, des forces rwandaises comme le CNDP de 2008. Bien entendu, autant l’armée rwandaise ne neutralisa pas le CNDP, mais le renforça, autant il ne neutralisera pas ses propres soldats des ADF à Beni, mais viendra plutôt les renforcer dans le même scénario que l’opération Umoja wetu de triste mémoire et assurer la suite des agendas cachés. Les Congolais sont prévenus, à chacun de prendre ses responsabilités. Celles du président Félix Tshisekedi consistent à préparer le chemin de la Cour pénale internationale lorsque les hommes de Kagame, autorisés à entrer sur le sol congolais, vont recommencer à tuer les populations congolaises, sous uniformes FARDC, à violer, à piller, à déclencher des mutineries et des guerres comme celle du M23. C’est comme ça que fonctionnent les Rwandais, c’est leur nature et ça ne peut pas se passer autrement.
ConclusionIl faut savoir apprendre des erreurs des autres et des erreurs du passé. Mobutu et Laurent-Désiré Kabila ont commis des erreurs impardonnables dans leurs relations avec le Rwanda. Les conséquences ont été catastrophiques pour le Congo et les populations congolaises. Il serait terrible que trois présidents congolais fassent les mêmes bêtises dans les relations de leur pays avec ce dangereux voisin, le Rwanda. L’histoire du Congo et du Rwanda est une histoire de crimes contre l’humanité à répétition sur fond de naïveté et d’amnésie du côté congolais. Mais un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre, et c’est le cas des Congolais depuis 1996. Il y a pourtant une seule leçon à retenir : la pire décision qu’un dirigeant congolais puisse prendre, c’est d’autoriser l’entrée des forces rwandaises sur le sol congolais. Mobutu paya cher l’arrivée des forces hutu sur le sol zaïrois en 1994. Laurent-Désiré Kabila paya de sa vie l’invasion du Zaïre par l’armée tutsi rwandaise, sous masque AFDL. Le président Félix Tshisekedi est au point, lui aussi, de prendre une décision catastrophique pour lui-même et pour les populations congolaises qui ne la lui pardonneront jamais.""Rwanda: l'hôpital militaire de Kanombe submergé par la mort d'officiers de l'armée rwandaise tués dans des combats en RD Congo."
° http://www.france-rwanda.info/2019/06/rwanda-l-hopital-militaire-de-kanombe-submerge-par-la-mort-d-officiers-de-l-armee-rwandaise-tues-dans-des-combats-en-rd-congo.html
"Rwanda : la visite de Félix Tshisekedi au mémorial de Gisozi est diversement appréciée en RDC"
° https://www.jeuneafrique.com/754224/politique/rwanda-la-visite-de-felix-tshisekedi-au-memorial-de-gisozi-est-diversement-appreciee-en-rdc/
"Félix Tshilombo s'incline au mémorial Rwandais et piétine nos martyrs... !"
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/260319/felix-tshilombo-sincline
"Quand Félix Tshisekedi tance les membres de son Cabinet
° https://www.africanewsrdc.net/nation/quand-felix-tshisekedi-tance-les-membres-de-son-cabinet/
Félix Tshisekedi a tenu pour la première fois une réunion avec l’ensemble de son cabinet, jeudi 25 juillet. Et le chef de l’État n’a pas été tendre avec eux, selon Jeune Afrique, qui a publié l’information.
Ils étaient environ une centaine, convoqués jeudi après-midi dans la salle des congrès du Palais de la Nation. À peine Vital Kamerhe, son chef de cabinet et partenaire politique, a-t-il ouvert la séance que Félix Tshisekedi s’est lancé dans un court, mais ferme, discours.
Le chef de l’État a, selon nos sources, tapé du poing sur la table et reproché à ses collaborateurs «une trop grande légèreté» dans le travail et d’être, pour certains, «plus concentrés sur le business que sur la politique».
«Il a parlé seul pendant au moins vingt minutes. Et le ton était très dur», a rapporté à Jeune Afrique l’un des participants. Qui en est persuadé: «l’attitude affichée par le chef de l’État laisse fortement penser qu’il y a des changements en vue».
Kamerhe, «seul chef de cabinet»
Félix Tshisekedi aurait notamment insisté sur la nécessité de «respecter la hiérarchie», et martelé que Vital Kamerhe est «le seul chef de cabinet, qu’il n’y en a pas deux». En creux étaient clairement visés les membres du cabinet présidentiels qui procèdent à des nominations sans en référer à l’échelon supérieur.
En mai dernier, Vital Kamerhe avait notamment vivement réagi à la nomination d’un directeur des opérations de l’aviation civile présidentielle par Jean-Paul Mulamba, l’assistant logistique du chef de l’État. Le chef de cabinet du président congolais avait alors dénoncé une «usurpation de pouvoir».
Fuites récurrentes et divergences politiques
Depuis sa mise en place, dans la foulée de l’investiture de Félix Tshisekedi, le cabinet présidentiel est la cible de nombreuses critiques, y compris de la part d’alliés politiques du Président RD-congolais. Plusieurs dossiers administratifs censés rester confidentiels fuitent quasiment quotidiennement dans la presse, et les accusations de sorties de fonds irrégulières y sont monnaie courante.
Autre critique récurrente: le manque de coordination, voire les luttes internes quasi ouvertes. Des divergences difficiles à éviter dans un cabinet composé d’anciens membres de l’administration Kabila et de membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS, de Félix Tshisekedi-, ainsi que de l’Union pour la nation congolaise -UNC, de Vital Kamerhe- qui n’oublient rien de leurs rivalités politiques.
° https://www.jeuneafrique.com/809229/politique/rdc-quand-felix-tshisekedi-rappelle-a-lordre-les-membres-de-son-cabinet/
"RDC : la société civile appelle Félix Tshisekedi à ne pas nommer des ministres sous sanctions internationales"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/05/actualite/politique/rdc-la-societe-civile-appelle-felix-tshisekedi-ne-pas-nommer-des
"Nouveau gouvernement : "La marge de manœuvre de Felix Tshisekedi devra être intelligente" (Herman De Croo)"
° https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_nouveau-gouvernement-au-congo-la-marge-de-manoeuvre-de-felix-tshisekedi-devra-etre-intelligente?id=10285976
"RDC : le Conseil de sécurité appelle à former un gouvernement qui tienne les engagements du Président"
° https://news.un.org/fr/story/2019/08/1048941
"RDC: Félix TSHISEKEDI ET LE DÉFI DU CHANGEMENT. (Opinion libre)"
° https://linterview.cd/rdc-felix-tshisekedi-et-le-defi-du-changement-opinion-libre/
"La Fatshimetrie pour contrôler la politique du président Félix Tshisekedi"
° https://www.dw.com/fr/la-fatshimetrie-pour-contr%C3%B4ler-la-politique-du-pr%C3%A9sident-f%C3%A9lix-tshisekedi/a-49894309
"Félix Tshisekedi : la fin de l’état de grâce"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/31/felix-tshisekedi-la-fin-de-letat-de-grace.html
° https://actualite.cd/2019/03/04/rdc-la-cenco-invite-les-nouvelles-autorites-sauvegarder-lintegrite-territoriale-du-pays
° https://afriqueactudaily.com/index.php/2019/08/05/felix-tshisekedi-veut-moderniser-ladministration-publique/
° https://actu30.info/2019/08/02/rdc-les-six-erreurs-commises-par-felix-tshisekedi-depuis-son-accession-au-pouvoir-chronique-de-tapie-lutunu/
° https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/rd-congo-+ que-felix-tshisekedi-n-oublie-pas-d-ou-il-vient_2069752.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20190629-rdc-felix-tshisekedi-interview-exclusive-2min
° https://fr.sputniknews.com/radio_desordre_mondial/201902041039903877-resultat-election-rdc/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/799735/politique/rdc-gnassingbe-a-tente-dapaiser-les-tensions-entre-tshisekedi-et-kabila/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/809558/politique/rdc-le-turc-mehmet-nazif-gunal-nouvel-ami-milliardaire-de-felix-tshisekedi/
Compatriotiquement !
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
Sommes-nous devant un "faux" volontairement calomnieux, un diagnostic insuffisant à parfaire, en face d'une équipe qui simplement brille par un amateurisme patent et/ou alors au cœur d'un réseau délinquant, sous prétexte des dépenses indispensables d'urgence, jusque-là méconnu ? Que nous dit cette dépêche de la véritable réalité du système tshisekedien ???
De quoi s'agit-t-il ? Selon le Journal qui nous livre des révélations de l'Ambassadeur Itinérant du Chef de l’État à Top Congo, le coût de son Programme d'Urgence a non seulement été surévalué (de 488.145.306 à 600 millions Usd), mais aussi son financement est compliqué pour ne pas dire opaque, soit 400 millions provenant du Trésor, 100 du FPI et du FONER, le reste, soit 100 millions Usd d’une dette de l'Etat non explicitée. D'où des interrogations légitimes sur le prêteur et les conditions de l'emprunt pour une présidence (son Cabinet) qui a obligation de transparence. Passons sur son taux de réalisation volontiers discutable et sur la lenteur ainsi que les désagréments pour la population de son exécution qui ont justifié, on s'en doute, de passer d'un "Programme de 100 jours" à un "Programme d'Urgence" pour ne pas parler d'un "Plan quinquennal" des Grand Travaux. La qualité et l'(in)expérience des opérateurs bénéficiaires des contrats que l’État leur a vite cédés n'y sont pas non plus pour rien...
Je ne saurai dire s'il faut parler d'un "mystère" autour de ces 100 millions USD comme le titre "Le Potentiel" mais l'opacité partielle du financement et la gestion elle-même peu transparente interpellent. Ce réajustement à la hausse relève-t-il d'une sous-estimation d'amateurs au départ des "travaux" pour un programme qui couvre plusieurs secteurs, les routes ; la santé ; l’éducation ; l’habitat ; l’énergie ; l’emploi ; le transport, l’agriculture, pêche et élevage...ou comme on peut le craindre d'une pratique délictuelle courante au Congo où tout investissement public souffre toujours des retro-commissions souvent monstrueuses qui bénéficient à différents acteurs publics à la manette ?
Le pouvoir accuse volontiers le manque de moyens comme si cela pouvait justifier qu'on veuille dépenser ce qu'on n'a pas encore et certains convoquent l’absence de gouvernement mais qui n'est en fait pas fortuite mais la conséquence d'interminables négociations rendues nécessaires par des deals dont ils portent la paternité et qui expliquent la concentration de cette gestion par la présidence et partant son opacité.
Au final on a des raisons de craindre comme la LICOCO (Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption) un programme imparfaitement réalisé avec au passage des détournements et des rétrocommissions qui alourdissent le coût et grèvent sans justification le budget de l’État. Bref un mystère non seulement de 100 millions Usd mais de tous les 600 millions qui sont alloués à ce Programme à élucider au nom de la redevabilité et de l'exemplarité indispensables que se doit d'incarner la présidence !!!
Sieur Kazadi, Ambassadeur Itinérant du Président Tshisekedi en a trop dit ou pas asser, l'opinion publique a le droit de savoir...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
De quoi s'agit-t-il ? Selon le Journal qui nous livre des révélations de l'Ambassadeur Itinérant du Chef de l’État à Top Congo, le coût de son Programme d'Urgence a non seulement été surévalué (de 488.145.306 à 600 millions Usd), mais aussi son financement est compliqué pour ne pas dire opaque, soit 400 millions provenant du Trésor, 100 du FPI et du FONER, le reste, soit 100 millions Usd d’une dette de l'Etat non explicitée. D'où des interrogations légitimes sur le prêteur et les conditions de l'emprunt pour une présidence (son Cabinet) qui a obligation de transparence. Passons sur son taux de réalisation volontiers discutable et sur la lenteur ainsi que les désagréments pour la population de son exécution qui ont justifié, on s'en doute, de passer d'un "Programme de 100 jours" à un "Programme d'Urgence" pour ne pas parler d'un "Plan quinquennal" des Grand Travaux. La qualité et l'(in)expérience des opérateurs bénéficiaires des contrats que l’État leur a vite cédés n'y sont pas non plus pour rien...
Je ne saurai dire s'il faut parler d'un "mystère" autour de ces 100 millions USD comme le titre "Le Potentiel" mais l'opacité partielle du financement et la gestion elle-même peu transparente interpellent. Ce réajustement à la hausse relève-t-il d'une sous-estimation d'amateurs au départ des "travaux" pour un programme qui couvre plusieurs secteurs, les routes ; la santé ; l’éducation ; l’habitat ; l’énergie ; l’emploi ; le transport, l’agriculture, pêche et élevage...ou comme on peut le craindre d'une pratique délictuelle courante au Congo où tout investissement public souffre toujours des retro-commissions souvent monstrueuses qui bénéficient à différents acteurs publics à la manette ?
Le pouvoir accuse volontiers le manque de moyens comme si cela pouvait justifier qu'on veuille dépenser ce qu'on n'a pas encore et certains convoquent l’absence de gouvernement mais qui n'est en fait pas fortuite mais la conséquence d'interminables négociations rendues nécessaires par des deals dont ils portent la paternité et qui expliquent la concentration de cette gestion par la présidence et partant son opacité.
Au final on a des raisons de craindre comme la LICOCO (Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption) un programme imparfaitement réalisé avec au passage des détournements et des rétrocommissions qui alourdissent le coût et grèvent sans justification le budget de l’État. Bref un mystère non seulement de 100 millions Usd mais de tous les 600 millions qui sont alloués à ce Programme à élucider au nom de la redevabilité et de l'exemplarité indispensables que se doit d'incarner la présidence !!!
Sieur Kazadi, Ambassadeur Itinérant du Président Tshisekedi en a trop dit ou pas asser, l'opinion publique a le droit de savoir...
"Programme d’urgence de Félix Tshisekedi : Mystère autour d’une dette de 100 millions Usd
° https://lepotentielonline.net/2019/08/14/programme-durgence-de-felix-tshisekedi-mystere-autour-dune-dette-de-100-millions-usd/
Lancé en grande pompe, le 2 mars 2019, sur la place de l’Échangeur, le programme d’urgence du chef de l’État, Félix Tshisekedi, se poursuit dans différents coins de la République. Prévu initialement pour une enveloppe de 488.145.306 Usd, ce programme a été curieusement porté à 600 millions Usd. Les révélations sont de l’ambassadeur itinérant du chef de l’État, invité le week-end à l’émission Face-à-face, diffusé sur Top Congo FM. Le financement de ce plan soulève bien des interrogations. Si 400 millions Usd viennent du Trésor, contre 100 millions tirés des ressources du FPI et du FONER, le reste, soit 100 millions Usd, est l’effet d’une dette contractée par l’État congolais. Qui en est le prêteur ? Dans quelles conditions a-t-elle été contractée ? Mystère ! Au nom de la redévabilité, le cabinet du président de la République est dans l’obligation d’élucider cette énigme.
Le Potentiel
Le programme d’urgence du chef de l’État, Félix Tshisekedi, annoncé en grande pompe, début mars 2019 à Kinshasa, a été sérieusement revu à la hausse. À ce jour, sa réalisation se situe autour de 56%. C’est ce qu’a indiqué sur Top Congo, Nicolas Kazadi, ambassadeur itinérant du chef de l’État en charge du Plan quinquennal, invité de l’émission Face-à-face diffusée le week-end dernier.
Si l’échéance de 100 jours prévue par le chef de l’État a été sérieusement dépassée, Nicolas Kazadi a néanmoins salué ce résultat qu’il considère comme « une performance réalisée dans un contexte de manque de ressources ». Le plus important est que le programme de 100 jours du chef de l’État, mué depuis lors en programme d’urgence, continue à être exécuté dans différents coins de la République.
Prévu au départ pour 488.145.306 Usd dans le cadre de financement des travaux d’urgence prévus dans huit secteurs respectifs, dont les routes ; la santé ; l’éducation ; l’habitat ; l’énergie ; l’emploi ; le transport, l’agriculture, pêche et élevage, le programme d’urgence du chef de l’État a connu en cours d’exécution un important ajustement à la hausse.
Pour des raisons connues de la seule présidence de la République, l’enveloppe totale des travaux a été finalement portée à 600 millions Usd, a confirmé à Top Congo, Nicolas Kazadi. Selon l’ambassadeur itinérant du chef de l’État, cette enveloppe de 600 millions Usd est financée à 400 millions par le Trésor public, 100 millions Usd prélevés sur les ressources de deux entreprises du portefeuille de l’État, à savoir le FPI (Fonds de promotion de l’industrie) et du FONER (Fonds d’entretien routier). Quant au reste, soit 100 millions Usd, Nicolas Kazadi a révélé, sans grands détails, que cette cagnotte est le fait d’une dette contractée par l’État congolais. Auprès de qui et sous quelles conditions ? Suspense !
De l’avis du même ambassadeur itinérant du chef de l’État, à ce jour, près de 235 millions Usd ont déjà été dépensés pour les travaux réalisés ou en cours d’exécution. Une fois de plus, Nicolas Kazadi s’en est émerveillé. Il pense que le programme d’urgence du chef de l’État est « une grande aventure qui ne fait qu’annoncer ce qu’il y a à faire ».
Si l’ambassadeur itinérant du président de la République croit en la capacité de relever les nombreux défis en termes d’infrastructures au cours de cette mandature, il reste cependant confiant sur un fait : « On vivra constamment dans l’urgence. Le problème, c’est trouver l’équilibre avec les moyens budgétaires (…) Notre ambition, c’est avoir un peu plus d’espace budgétaire pour relever tous les défis ».
Près de 120 millions USD venus de nulle part
Depuis son lancement, début mars 2019 à Kinshasa, le financement du programme d’urgence du chef de l’État avait fait l’objet de vives critiques. Nombre d’observateurs avaient notamment fustigé l’opacité de son plan de financement. Tout étant géré depuis la présidence de la République, sans consultation au préalable des services compétents de l’État, les inquiétudes se sont autant amplifiées.
Avec le temps, ces inquiétudes commencent à se justifier. À en croire Nicolas Kazadi, l’un des bras d’exécution de ce programme, c’est une enveloppe de 600 millions Usd qui a finalement été prévue pour tous les travaux retenus dans le programme d’urgence du chef de l’État. Or, le 2 mars 2019 sur la place de l’Echangeur, à Kinshasa, lorsque le président Félix Tshisekedi présente son programme d’urgence, le coût total des travaux a été arrêté à 488.145.306 Usd.
Qu’est-ce qui justifie le surplus de près de 120 millions Usd ? Y a-t-il d’autres travaux qui ont été inclus dans le programme d’urgence sans être porté au préalable à la connaissance du grand public ? Qui, pis est, dans l’enveloppe de 600 millions Usd prévue pour ce programme d’urgence, 100 millions Usd sont issus d’une dette. Là aussi, il y a un mystère à élucider.
À l’absence d’un gouvernement jouissant de plein pouvoir, on ne sait dire avec exactitude dans quelles conditions a été contractée cette dette. En temps normal, c’est le ministre des Finances qui était censé apposer sa signature sur le contrat de prêt engageant la République. Tout étant concentré, depuis janvier 2019, à la présidence de la République, on croit savoir que le ministre démissionnaire des Finances doit certainement avoir été mis à l’écart de cette transaction.
Au bout du compte, ce sont 100 millions Usd qui sont venus gonfler la dette publique. Il y a donc une bonne raison de s’interroger. Et, au nom de la redevabilité, la présidence de la République ferait mieux d’élucider l’énigme qui se cache derrière le plan de financement du programme d’urgence du chef de l’État."
"Infrastructures en RDC: Tshisekedi pourra-t-il réaliser son programme d'urgence ? - 17/07/19
° http://www.rfi.fr/afrique/20190717-rdc-felix-tshisekedi-pouvoir-realiser-programme-urgence-100-jours-infrastructures
Dans le cadre de 100 jours de son accession au pouvoir, Félix Tshisekedi avait lancé plusieurs chantiers. Près de six mois plus tard, certains de ces chantiers n’avancent pas, comme à Kinshasa.
19h, au croisement du boulevard du 30 juin et de l’avenue Libération. En dépit de la présence de feux de signalisation, la circulation est bloquée. Au beau milieu du boulevard, un vaste chantier clôturé par des tôles ondulées. À l’intérieur, trois policiers, quelques ingénieurs, un tracteur et un puissant projecteur.
Aujourd’hui, ils vont travailler également la nuit. Le travail souterrain n’est pas encore terminé, près de deux mois après le lancement de ce chantier. Et cela commence à agacer les usagers de la route. « Pour moi, ce que je trouve mauvais, témoigne l’une de ces usagers, c’est qu’on fait du saute-mouton pendant beaucoup de temps, et ça nous dérange. Il faut terminer vite. »
Et ces chantiers provoquent des embouteillages monstres, comme aujourd’hui. « Le transport est devenu très difficile, explique un riverain. Certains transporteurs ont commencé à faire demi-tour et à fuir certaines lignes. On aurait dû commencer étape par étape pour éviter d’avoir trop d’embouteillages. »
Un peu plus loin, au croisement des avenues Libération et Nyangwe, c’est la même situation. « Il y a des embouteillages, il y a des motos par-ci, par-là, décrit une passante. Vraiment, c’est catastrophique. »
Entre-temps, la police annonce qu’elle va renforcer sa présence à certains carrefours pour faciliter la circulation.
En cause : l’absence de gouvernement, le manque de moyens et l’opacité dans la gestion des projets existants
Six mois après l’accession de Félix Tshisekedi à la présidence, on est encore loin des réalisations promises, notamment en province. Ce lundi 15 juillet, le porte-parole du président avait promis une descente sur le terrain du chef de l'État à Kinshasa, où des routes devaient être réhabilitées. Il a aussi juré que les travaux qui ne seraient pas réalisés seraient remboursés par les opérateurs choisis.
Pour la présidence, l'urgence impose l'utilisation de procédures en dérogation de la loi de passation de marché. « Si on voulait des réalisations visibles dans les six mois, il fallait passer des marchés de gré à gré », explique un proche du président. Pour ce qui est des entreprises choisies, « il a fallu faire avec les acteurs déjà présents », dit-on encore dans l'entourage de Félix Tshisekedi.
Mais ce qui est à l'origine des retards enregistrés, ce serait l'absence de gouvernement, le manque de moyens financiers (ces mesures ne figurent pas dans le budget de l'État), ou même l'opacité dans la gestion des projets déjà existants. Car les travaux annoncés dans le programme d'urgence de Félix Tshisekedi sont aussi souvent des projets déjà initiés par Joseph Kabila et qui, malgré des financements, n'ont jamais vu le jour. Les opérateurs choisis sont aussi des acteurs déjà présents du temps de l'ancien président.
La Licoco craint « des détournements et des rétrocommissions »
Et pour les ONG, cela fait partie du problème : le choix d'opérateurs déjà critiqués pour leur mauvaise gestion ou même de plusieurs nouvelles sociétés créées depuis quelques mois à peine et qui n'auraient pas l'expérience ni la légitimité nécessaires pour mener des projets de plusieurs dizaines de millions. « Ce sont des éléments qui nous font redouter des détournements et des rétrocommissions », dit sans détour le président de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption.
La Licoco promet d'enquêter sur les procédures d'attribution de marchés du programme des 100 jours et appelle la présidence à ne pas rester juge et parti en étant à la fois l'ordonnateur et le contrôleur des travaux."Nous demandons que la présidence se désengage de la gestion des infrastructures.
Ernest Mpararo, président de la Licoco
17-07-2019 - Par Sonia Rolley
"RDC: les 100 jours de Tshisekedi, la crainte des promesses non tenues"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190505-rdc-president-tshisekedi-cent-jours-pouvoir-bilan-chantiers-travaux-bukavu-kinshasa
"RDC: Félix Tshisekedi dévoile son programme pour les 100 prochains jours"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190302-rdc-tshisekedi-annonce-grace-prisonniers-politiques
° http://www.latempete.info/38390-2/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
Voici l'arrogante mais insignifiante réponse de Nicolas Kazadi l'Ambassadeur Itinérant du Président Tshisekedi au Journal 'Le Potentiel' qui avait légitimement levé le lièvre de 100 Millions Usd de dette contractée par l'Etat dans le cadre du fameux Programme présidentiel d'Urgence et de la surévaluation de son coût. Prévu au départ à 488 Millions il est passé à 600 Millions Usd, ce qui fait beaucoup, près de 120 millions de plus sur un coût déjà important (serait-ce la raison pour laquelle on est passé d'un "Programme de 100 jours, puis à un "Programme d'Urgence" et maintenant on parle (entre les lignes !) d'un "Programme quinquennal").
La seule précision de notre Ambassadeur qu'il dit avoir déjà donnée à Top Congo d'où est parti l'interrogation (à vérifier !) est le nom du prêteur, Exim Bank India et semble-t-il pour financer une centrale solaire, rien que ça à ce prix.
Quid des conditions ? L'emprunt aurait été négocié et conclu par les ministères des affaires étrangères et des finances, il n’est pas repris dans le récapitulatif car le processus de sa finalisation est assez long. Ah bon...
Qu'en dire ? Avec ces approximations comme seul droit de réponse, notre Ambassadeur assermenté aurait dû ravaler son arrogance, répondant d'une présidence trop dispendieuse et plus alors que notre budget est lilliputien à faire rire tout observateur et de la boucler pour vanter une dette de plus dont on aurait tout à dire sur sa nécessité et sa conclusion.
Nous sommes malheureusement dans un Congo où n'importe qui, comme ce trop suffisant Ambassadeur, s'arroge le droit de nous faire avaler n'importe quelle absurdité comme un "fait accompli" auquel aucun Congolais ne lève son doigt. Au profit de l'oligarchie et aujourd'hui celle du FCC-CACH dont l'Udps, jadis dans l'opposition et pour "le Peuple d'abord" ! (En passant écoutez ci-dessous ces propos éloquents glanés par hasard sur le Net, d'un tshisekediste et muluba, JC Mubenga, qui par conviction ou opportunisme personnel, semble avoir appris à l'usage à "critiquer" tant bien que mal sa Maison Udps)
Triste pays qu'est pour le moment notre Congo !!! Lisez, méditez et tirez-en vos conclusions !!!
A suivre..........
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La seule précision de notre Ambassadeur qu'il dit avoir déjà donnée à Top Congo d'où est parti l'interrogation (à vérifier !) est le nom du prêteur, Exim Bank India et semble-t-il pour financer une centrale solaire, rien que ça à ce prix.
Quid des conditions ? L'emprunt aurait été négocié et conclu par les ministères des affaires étrangères et des finances, il n’est pas repris dans le récapitulatif car le processus de sa finalisation est assez long. Ah bon...
Qu'en dire ? Avec ces approximations comme seul droit de réponse, notre Ambassadeur assermenté aurait dû ravaler son arrogance, répondant d'une présidence trop dispendieuse et plus alors que notre budget est lilliputien à faire rire tout observateur et de la boucler pour vanter une dette de plus dont on aurait tout à dire sur sa nécessité et sa conclusion.
Nous sommes malheureusement dans un Congo où n'importe qui, comme ce trop suffisant Ambassadeur, s'arroge le droit de nous faire avaler n'importe quelle absurdité comme un "fait accompli" auquel aucun Congolais ne lève son doigt. Au profit de l'oligarchie et aujourd'hui celle du FCC-CACH dont l'Udps, jadis dans l'opposition et pour "le Peuple d'abord" ! (En passant écoutez ci-dessous ces propos éloquents glanés par hasard sur le Net, d'un tshisekediste et muluba, JC Mubenga, qui par conviction ou opportunisme personnel, semble avoir appris à l'usage à "critiquer" tant bien que mal sa Maison Udps)
Triste pays qu'est pour le moment notre Congo !!! Lisez, méditez et tirez-en vos conclusions !!!
A suivre..........
"« Mystère autour d’une dette de 100 millions Usd »: Quand un conseiller du président de la République humilie le « 4ème pouvoir »
° https://lepotentielonline.net/2019/08/15/mystere-autour-dune-dette-de-100-millions-usd-quand-un-conseiller-du-president-de-la-republique-humilie-le-4eme-pouvoir/
Notre article sur le « mystère » qui entoure une dette de 100 millions Usd contractée dans le cadre du programme d’urgence du chef de l’État a mis un conseiller du président de la République dans tous ses états.
LP
La presse, c’est ce garde-fou pour la sauvegarde de la démocratie. Le chef de l’État, Félix Tshisekedi, l’a d’ailleurs reconnu dans son discours d’investiture, prononcé le 24 janvier 2019, à l’esplanade du Palais de la nation. Félix Tshisekedi s’est lancé le défi d’en faire réellement le « 4ème pouvoir ».
Au journal Le Potentiel, on s’est totalement approprié le vœu du chef de l’État d’aider la République démocratique du Congo à se hisser véritablement au rang d’un « État de droit » où les dirigeants, à quelque niveau que ce soit, sont astreints au devoir de redevabilité.
Dans un État démocratique, comme c’est le cas pour la RDC, le pouvoir est exercé par délégation. À ce titre, la reddition est une obligation pour les dirigeants politiques. En tout cas, c’est ce que notre rédaction – se faisant le porte-voix d’une grande majorité silencieuse – a fait, en exigeant de la présidence de la République le devoir d’éclairer l’opinion sur les 100 millions Usd de dette contractés dans le cadre du programme d’urgence du chef de l’État.
Malheureusement, notre souci d’informer nous a valu de vives critiques de la part de ceux-là qui ont le mandat de travailler au nom et pour le compte du peuple congolais.
Dans une communication téléphonique avec notre rédaction, l’ambassadeur itinérant du chef de l’État chargé de suivi du Plan quinquennal, Nicolas Kazadi, n’a pas eu des mots tendres envers nous. S’il a refusé formellement de nous faire parvenir un droit de réponse – comme l’exige la loi – il a néanmoins réagi via Whatsapp.
Sa réaction s’apparente à une leçon de journalisme à un quotidien qui a traversé, depuis sa création en 1982, toutes les péripéties de l’histoire politique de la RDC. Le Potentiel, c’est une marque. C’est la preuve vivante de la démocratie congolaise.
Et lorsque l’ambassadeur itinérant du chef de l’État nous traite d’« incompétent », de « paresseux » et animé d’« intention de nuire », jusqu’à remettre en cause notre professionnalisme, nous ne pouvons que le lui concéder. Il a une excuse : il n’a pas vécu trop longtemps dans ce pays pour comprendre ce que Le Potentiel a fait dans la longue marche vers la démocratie.
La presse congolaise est certes pauvre – c’est fait du reste à dessein par le pouvoir pour limiter son rayon d’action – mais ce n’est pas « 1 Usd » qui manque au journal Le Potentiel pour activer ses sources.
Le plus évident est que, dans l’article paru en manchette de notre édition du mercredi 14 août 2019, Le Potentiel s’est totalement rabattu sur les déclarations de l’ambassadeur itinérant du chef de l’État, invité, samedi dernier, de l’émission « Face-à-face » sur Top Congo FM. Sans doute, le conseiller du chef de l’État pensait s’adresser à un auditoire d’analphabètes qui ne pouvaient pas aller au-delà de ses déclarations. Il s’est trompé éperdument. Au Potentiel, nous savons lire les faits entre les lignes. Même les non-dits d’un discours teinté de sophisme comme celui-là.
Pour l’avoir fait – sans jamais s’écarter ni de la déontologie ni de l’éthique – Le Potentiel a été accusé d’avoir relayé « n’importe quoi ». Nous nous plions volontiers à cette sentence qui frise l’injure.
Néanmoins, nous restons convaincu que la présidence de la République a le devoir de nous dire ce qui se cache derrière les 100 millions Usd de dette inscrits subitement dans le programme d’urgence du chef de l’État. Tout comme, l’opinion publique a le droit de savoir pourquoi l’enveloppe totale de ce programme est passée curieusement de 488.145.306 Usd à 600 millions Usd. Ce sont, entre autres, les exigences d’un État de droit pour lequel le président Félix Tshisekedi a été porté à la magistrature suprême, le 24 janvier 2019.
Réaction de l’ambassadeur itinérant du chef de l’État chargé de Suivi du plan quinquennal
- « Absence totale de déontologie et d’éthique. Mauvaise foi caractérisée.
- Vous manque-t-il même 1 $ pour m’appeler et vous informer ?
- Un journaliste sérieux va à la recherche de l’information. Sinon il est soit paresseux, soit incompétent, soit tout simplement animé d’intention de nuire.
- S’agissant du sujet, j’en ai pourtant bien parlé dans l’émission.
- Il s’agit d’un emprunt en cours auprès de Exim Bank India pour financer une centrale solaire. Il n’est pas repris dans le récapitulatif présenté car le processus de finalisation de l’emprunt est assez long.
Cet emprunt a été négocié et conclu par les ministères des affaires étrangères et des finances.
- Si vous étiez réellement de bonne foi, vous auriez pu au moins vous adresser à la DGDP (EX OGEDEP) ».
Texte reçu via Whatsapp"
"UDPS : Le peuple, le parti ou les copains d’abord ?
° https://afrique.lalibre.be/39838/udps-le-peuple-ou-les-copains-dabord/
Le futur gouvernement en République démocratique du Congo se fera encore attendre un peu.
Alors qu’un scénario digne des grandes productions hollywoodiennes avait été annoncé fin de semaine dernière devant permettre l’annonce du nouveau gouvernement avant ce 14 août, date annoncée initialement pour le départ de Félix Tshisekedi pour quelques jours de repos au Kénya, avant un sommet de la SADC, force est de constater que Sylvestre Ilunga demeure un Premier ministre sans équipe…
Sept mois après l’intronisation de Félix Tshisekedi, le couple FCC – CACH n’est toujours pas parvenu à s’entendre sur le casting de cette future équipe.
Un solide retard à l’allumage qui permet à une certaine opposition, incarnée ici par Noël Tshiani, le président de Force du Changement (FC), de jouer des coudes pour essayer de trouver un petit maroquin ou revendiquer des postes pour la société civile…
Des demandes qui ont peu de chance d’être entendues quand on sait les difficultés que les deux plateformes éprouvent déjà pour satisfaire les innombrables demandes émanant de leur propre rang.
La preuve par le courrier envoyé à Félix Tshisekedi la semaine dernière par la Commission électorale permanente de l’UDPS. Une lettre, courtoise mais ferme, dans laquelle les membres de cette commission qui travaillent notamment aujourd’hui sur l’organisation des futurs scrutins municipaux et qui furent, selon leurs mots, un outil essentiel dans la victoire de Félix Tshisekedi au mois de décembre dernier, réclament pas moins de trois ministères dans le futur gouvernement.
La position des membres de la commission électorale permanente du l’UDPS reflète un sentiment entendu à de nombreux échelons du parti présidentiel. Beaucoup reprochent à mots couverts que Félix Tshisekedi ait d’abord servi son premier cercle avant de faire appel aux membres du parti qui ont longtemps oeuvré dans l’ombre.
Cette lettre relève aussi la frustration des membres de l’UDPS vis-à-vis de l’autre composante de Cach, l’UNC qu’ils estiment trop mise en avant par rapport à son poids réel.
L’ambiance, paradoxalement, est donc loin d’être à la fête au sein de l’UDPS et au coeur de Cach. L’annonce prochaine du nouveau gouvernement pourra-t-elle faire taire ces voix discordantes ? Pas sûr. La lenteur dans la mise en place du futur exécutif pourrait aussi s’expliquer par cette certitude dans le chef de la présidence qu’il va falloir gérer demain les innombrables déçus."
"Le conseil d’Herman de Croo à Kinshasa: “un président doit se faire élire chaque jour”
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2019/08/11/le-conseil-dherman-de-croo-a-kinshasa-un-president-doit-se-faire-elire-chaque-jour/
A la veille de ses 82 ans, Herman De Croo, ministre d’Etat, pilier de l’Open VLD et président du CREAC (Centre de recherches et d’expertise sur l’Afrique centrale) revient de son 37eme voyage au Congo. Chaque année, depuis près de 40 ans, il tient à passer une ou deux semaines sur l’Equateur, et pas seulement pour veiller sur les affaires d’UtexAfrica, dont il est membre du conseil d’administration depuis 1981. Politique avant tout, très branché sur la coopération via son fils Alexander, Herman De Croo tient beaucoup à garder intact son carnet d’adresses et surtout à maintenir le contact non seulement avec les élites congolaises, de Mobutu à Tshisekedi père et fils en passant par le clan Kabila, mais aussi avec les Congolais, sinon de base du moins représentatifs d’une population en pleine croissance.
L’explosion démographique, c’est d’ailleurs ce qui a frappé le bourgmestre de Brakel, souvent apostrophé par ses concitoyens à propos des migrants : « à Kinshasa comme ailleurs, la population ne cesse de croître, la transition démographique est loin de s’opérer et cette croissance rogne les éventuels progrès économiques : le Congo compte aujourd’hui 90 millions d’habitants ! . Lorsqu’on étudie la question on découvre que ce ne sont pas les plus misérables qui partent les premiers, mais les autres, sitôt qu’ils ont les moyens de migrer. A ce stade, où les apports de la diaspora représentent bien plus que toutes les aides internationales cumulées, il me paraît évident que les Congolais, comme leurs voisins du reste, persisteront à vouloir tenter leur chance à l’étranger, en Europe ou ailleurs…Pour vivre mieux, pour aider leur famille… Je leur dis toujours « quand vous avez un coffre fort fermé et que vous n’en avez pas la clé, ce coffre fort ne sert pas à grand-chose… »
Herman De Croo est aussi frappé par des phénomènes de longue durée : « alors que Mobutu avait voulu créer un sentiment d’appartenance, en unissant ces populations si diverses, on constate qu’aujourd’hui le Congo tend à se fragmenter : sur les 84 groupes ethniques que compte le pays, aucun ne compte plus que 7% de la population et la division administrative en 26 provinces a renforcé cette ethnicité. Le sentiment « ethno tribal » gagne du terrain…Lors de l’élection de Felix Tshisekedi, les quatre évèques du Kasaï, (la province d’origine de la famille Tshisekedi) l’ont soutenu sans hésiter … »
Même s’il considère que « la situation demeure préoccupante » Herman de Croo constate cependant que, contrairement à de nombreuses prévisions, les élections du 31 décembre 2018 se sont déroulées de manière relativement pacifique : « en 2015 et 2017 il y a eu des épisodes très violents, très meurtriers mais cette fois le pire ne s’est pas produit. Constatant l’échec de Shadary, le « poulain » de Joseph Kabila, le président sortant n’a pas voulu forcer la main et une solution de compromis été recherchée.
Finalement, la paix a été préférée à la vérité électorale, ce « verdict des urnes » défendu par l’Eglise catholique. L’annonce des résultats s’est déroulée de manière très subtile : on a d’abord proclamé le résultat des élections provinciales, ce qui a rassuré le « clan Kabila » qui a vu que sa coalition, les FCC, Front commun pour le Congo, gardait le contrôle du Sénat, de l’Assemblée et et de la majorité des postes de gouverneurs. »
Par deux fois, Herman De Croo a rencontré le président Félix Tshisekedi, arrivé à la tête de l’Etat dans les circonstances que l’on sait, sa victoire ayant été proclamée par la Cour constitutionnelle. Le Ministre d’Etat belge, vieil animal politique, constate que, manifestement, « Félix veut bien faire, il essaie de stabiliser la situation, mais autour de lui, il y a du monde qui tourne… Je lui ai donné un seul conseil : « un président doit se faire élire chaque jour… » Et de constater que la série d’actes posés par le nouveau chef de l’Etat ont à chaque fois contribué à conforter sa légitimité : voyages dans les pays voisins, libération des prisonniers politiques, normalisation des relations avec la Belgique et l’Union européenne, retour au pays de Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba… “Il y a une nouvelle brise qui souffle… Tout cela élargit la marge de manœuvre du nouveau président, même si son prédécesseur contrôle encore les postes clés que sont aussi la justice, la sécurité, l’armée… »
Durant son séjour kinois, Herman de Croo a été invité à quatre mariages ainsi qu’à un banquet donné en son honneur et, même s’il est un vieil ami du Congo, il a encore réussi à être surpris : « l’adaptabilité des Congolais m’étonnera toujours… Des gens qui, hier encore apparaissaient comme des adversaires irréductibles aujourd’hui s’embrassent, se comportent comme les meilleurs amis du monde… » Et de soupirer : « peut –être ces gens, les privilégiés, appartiennent ils à la même couche sociale ? Avec un point commun, hélas, une grande indifférence à l’égard des plus pauvres… A Kinshasa, j’ai aussi rencontré des enfants de la rue, des familles où les hommes et les femmes mangent alternativement, un jour sur deux… Mais qui se soucie de ceux là, à part ceux qui craignent une explosion populaire ? »
Bénéficiant du recul de l’expérience, Herman De Croo distingue aussi les problèmes à long terme qui menacent le Congo : « aujourd’hui déjà des réfugiés climatiques, des éleveurs venus du Soudan du Tchad mènent leurs troupeaux vers le Sud et sont perçus par les Congolais comme des envahisseurs… En Europe, même si cela ne plaît pas, il faut comprendre que les migrations africaines sont inévitables. Si la population s’accroît, si les ressources ne sont pas mises en valeur, les flux de migrants ne feront qu’augmenter et en Europe, on ferait mieux de s’y préparer…De se rappeler aussi qu’au 19e siècle, 63 millions d’Européens ont quitté le Vieux continent, fuyant les famines et les guerres et peuplant l’Amérique… »
D’ici quelques semaines, le président Félix Tshisekedi qui semble avoir obtenu le soutien des Américains, reviendra enfin en Belgique, un pays où il a passé l’essentiel de sa vie adulte. Il s’agira d’une visite officielle, celle du premier président congolais pacifiquement arrivé à son poste et là, Herman De Croo, ministre d’Etat sinon diplomate malgré lui, est très clair : « il faut que cette visite, qui se prépare déjà très sérieusement à Kinshasa, se traduise par un succès… »"
"15/08/19 TSHISEKEDI A BRANDI UN CARTON ROUGE A LA EQUIPE GOUVERNEMENTAL PROPOSÉE."
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Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"« Conseilleurs » de la diaspora : sans stratégie innovante pour Fatshi. Ruée sur des projets à commissions juteuses
° https://lepotentielonline.net/2019/08/16/conseilleurs-de-la-diaspora-sans-strategie-innovante-pour-fatshi/
Ils sont une centaine, recrutée dans la diaspora, loin de la 12ème Rue Limete, quartier général de l’Udps. Ils forment cette armée de conseillers du chef de l’État, Félix Tshisekedi. Chacun a cherché à se doter d’un titre – pompeux pour la plupart – pour peser dans la cour. C’est cette race de « conseilleurs » qui entoure le chef de l’État. C’est avec cette bande de jouisseurs, sans idéal ni vision pour La République, qu’est géré la République à partir de la présidence. Ils sont depuis lors tenus en haleine par la famille politique de Joseph Kabila. Avec eux, le président de la République s’éloigne de plus en plus de son peuple. Tout comme de sa base, l’Udps, qui l’a fait roi. À la présidence, Félix Tshisekedi est un homme seul, livré à lui-même. Son entourage ne l’aide pas à avancer dans la bonne direction.
Le Potentiel
En 59 ans d’un État indépendant, la République démocratique du Congo a déjà quatre expériences de gouvernance à la tête de la République. Il y a Joseph Kasa-Vubu entre 1960 et 1965, puis le long passage dans le désert avec Mobutu de 1965 à 1997 ; enfin, le pays s’est livré à la triste expérience de l’AFDL qui est parti de 1997 jusqu’en 2001. Avec l’avènement de Joseph Kabila à la magistrature suprême en 2001, l’AFDL s’est mué en un vaste mouvement de prédation qui aura tenu en otage toute la République pendant 18 ans.
Depuis le 24 janvier 2019, la RDC expérimente une nouvelle forme de gouvernance, celle incarnée par le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi. L’avènement du fils de Sphinx de Limete a suscité maints espoirs, ouvrant la RDC à la nouvelle dynamique d’une alternance démocratique et pacifique au sommet de l’État. Tous ont applaudi l’arrivée au pouvoir du « Fils de l’Homme », présenté comme « Josué », venu concrétiser le combat de son mentor, « le Moïse », Étienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire.
Hélas ! Très vite, les espoirs du 24 avril 2019 ont commencé à s’émousser. Au siège de l’Udps, à la 12ème Rue Limete, dans la ville de Kinshasa, la nomination du cabinet du président de la République a été à la base de premières frictions. Jadis secrétaire général adjoint de l’Udps chargé des relations extérieures, avec Bruxelles comme point d’ancrage, Félix Tshisekedi s’est donc rabattu sur la diaspora congolaise pour composer son état-major. Ils sont venus de toutes parts : États-Unis, Canada, France, Belgique, Royaume-Uni et bien d’autres.
Des titres au contenu creux
Dans la cour du président, chacun a cherché à se couvrir d’un titre pour se rassurer une très bonne place au soleil. Outre les fonctions consacrées à la présidence de la République, les titres ne riment forcément pas avec la fonction occupée. Certains sont « envoyés spéciaux », d’autres se retrouvent dans le rôle d’« assistants techniques ou d’ambassadeurs itinérants ». L’essentiel, c’est d’avoir droit au chapitre dans la cour.
En réalité, ils ne sont pas là pour la République. À la présidence de la République, le crédo est connu du grand public : « se servir et non servir ». À ce titre, leur motivation est ailleurs. L’avenir du pays et le bonheur du peuple congolais ne sont pas dans leur agenda. Le temps s’égrène. En l’espace d’un mandat – à peine cinq ans – tout peut arriver. Aussi, autour du chef de l’État, tout le monde s’est mis en mouvement, à la recherche de la pitance pour garantir les arrières. « Rachetez le temps », se dit-on, car les prochains jours sont imprévisibles. Ainsi va la vie à la présidence de la République.
On ne peut donc pas s’étonner que les choses ne semblent avancer, alors que les défis à relever sont immenses. Dans l’entourage du chef de l’État, la nomination d’un gouvernement n’est pas une urgence. C’est plutôt une aubaine pour l’armée de « conseilleurs » qui arpentent les couloirs de la présidence de la République. Ils sont plus jouisseurs que consacrés à ramener le peuple à dresser ses fronts pour bâtir un pays plus beau qu’avant. À la présidence de la République, une nouvelle race de conseillers, bon chic bon genre, a vu le jour. À dire vrai, tout le monde est « commissionnaire », à la quête d’un marché public pour bénéficier des opérations retour. L’investissement onéreux des sauts-de-mouton, lancés dans un désordre indescriptible, sans planification ni programmation, en est une belle illustration.
Tout a été lancé dans la précipitation ; l’essentiel étant de boucler le dossier avant la mise en place du gouvernement. En fin de compte, des gens, à différents niveaux, c’est-à-dire de la présidence de la République jusqu’à l’entreprise exécutante, se sont servis. Pendant ce temps, sur le terrain, les sauts-de-mouton ne sont plus loin d’être qu’un mauvais souvenir des « éléphants blancs » décriés de triste mémoire sous la 2ème République.
Que dire de ces marchés de gré à gré, conçus dans l’opacité totale directement au niveau de la présidence de la République ? Dans ce chapitre, les exemples sont légion.
Chassez le naturel, il revient au galop. Ce vieil adage trouve une explication à la présidence. Entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, tout se passe comme si l’on avait déshabillé saint Paul pour habiller saint Pierre. Qui pis est, avec Kabila, il y avait une certaine pudeur dans les actes de gestion. Mais, au moment où trône à la présidence de la République un chantre du changement, c’est la gabegie qui est au rendez-vous.
Tout récemment, le chef de l’État a tiré la sonnette d’alarme, dénonçant l’affairisme qui s’enracinait à la présidence de la République. C’est un signal fort qui ne trompe pas. En allant recruter dans une diaspora déconnectée des réalités du pays, le chef de l’État s’est lancé dans un pari fou. Il s’est presque tiré une balle dans les pieds. En tout cas, ce n’est pas avec cette horde de « conseilleurs » qu’il va réaliser, en l’espace de cinq ans, son vœu de changement. Il est déjà en train de s’enfoncer. Le fossé entre Félix Tshisekedi et la base de l’Udps s’élargit au jour le jour. Bientôt, il sera dans la position d’un homme seul. Il faut craindre que la base de l’Udps ne le rejette indéfiniment. Ce qui sera une catastrophe pour son avenir politique. En réalité, 2023 n’est pas si loin. C’est dans quatre ans et quelques mois déjà !
Politiquement affaibli
En s’éloignant de ceux qui, depuis toujours, ont porté et défendu le flambeau du parti, le fils de « Ya Tshitshi » s’est rendu dans la position d’une proie facile vis-à-vis du FCC. Les négociations autour de la répartition au sein du gouvernement ont démontré les graves déséquilibres dans la coalition qui lie le FCC au CACH. En effet, chaque jour qui passe, Félix Tshisekedi redonne davantage des arguments à Joseph Kabila, autorité mitrale du FCC, pour l’affaiblir.
La présidence de la République n’est plus ce lieu de l’excellence. Ce n’est plus cette forteresse indétrônable où bat le cœur de la nation. C’est devenu totalement un lieu perméable où des documents classés « top secret » peuvent se retrouver sur la place publique dès leurs signatures. Le lieu a été désacralisé. À qui la faute ? C’est la question que tout le monde se pose.
Sans stratégie innovante pour le chef de l’État, les premiers pas de la présidence de Félix Tshisekedi ne sont pas rassurants. Il n’est pas trop tard pour nettoyer les écuries d’Augias, c’est-à-dire se débarrasser de ces « bois morts » qui font la honte de la présidence de la République.
Un cancer se développe à la présidence de la République. Le peuple, qui n’est pas dupe, ne le laissera pas progresser jusqu’au stade de métastase. Tous ces « conseilleurs », qui polluent sérieusement le mandat du chef de l’Etat, sont suivis à la loupe. Par devoir citoyen."
"Vital Kamerhe: “nous avons pris des dispositions pour sécuriser les documents de la Présidence”
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/17/vital-kamerhe-nous-avons-pris-des-dispositions-pour-securiser-les-documents-de-la-presidence.html
Au cours d’une longue interview accordée au journal Le Soft International, Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est revenu sur les dénonciations de la fuite des documents de la présidence de la République sur internet.
“Vous savez tous que plusieurs pays au monde font face au défi de la gestion de la gouvernance à l’ère du numérique. La RD Congo ne fait pas exception à cette règle. Parmi les documents qui circulent sur les réseaux sociaux estampillés «Présidence de la République», nombre d’entre ceux-ci sont faux” a révélé Vital Kamerhe.
L’ancien président de l’assemblée nationale déplore cette pratique, visant à ternir l’image de cette institution prestigieuse du pays. “Nous condamnons fermement ces pratiques et décourageons toute tentative allant dans ce sens, car des enquêtes sont en cours pour certains cas” a déclaré le président du parti politique Union pour la Nation Congolaise.
“D’ores et déjà, nous avons pris des dispositions pour sécuriser les documents du Cabinet de la République. Parlant du numérique, j’en profite d’ailleurs pour vous annoncer que le Président de la République va lancer le «Forum sur le Plan National du Numérique» qui se tiendra à Kinshasa du 3 au 5 septembre de cette année” a-t-il précisé.'
"Formation du gouvernement : Augustin Kabuya a fixé les membres de l’UDPS sur la répartition des postes au sein de CACH
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55419_formation_du_gouvernement_augustin_kabuya_a_fixe_les_membres_de_l_udps_sur_la_repartition_des_postes_au_sein_de_cach.html
Augustin Kabuya, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a fixé la base du parti sur la répartition des 23 postes réservés à la coalition « Cap pour le changement » (CACH),au cours d'une matinée politique tenue le samedi 17 août au siège national de l’UDPS dans la commune de Limete.
« Nous avons répartis les postes ministériels de CACH en toute responsabilité , en tenant compte du poids de chaque composante », a déclaré Augustin Kabuya.
Ci-dessous, la répartition du nombre des postes ministériels au sein de CACH :
- UNC : 8 postes, compte tenu du poids politique de ce parti qui compte 17 députés nationaux
- UDPS : 15 postes dont Voici la répartition :
- UDPS Kibasa : 1
- Société civile: 1
- Les Alliés : 1
- Regroupement des démocrates Tshisekedi (RDT) : 4
- Ligue des femmes : 1
- Ligue des jeunes : 1
- Commission électorale permanente (CEP) : 1
- Pères fondateurs de l'UDPS : 1
- Exécutif du parti : 1
- Les fédéraux de l'UDPS : 3 postes, à raison de 3 zones linguistiques.
° http://topcongofm.net/la-commission-electorale-de-ludps-exige-un-poste-au-sein-du-gouvernement-ilunga/
"Kongo-Central : Justin Bitakwira invité à justifier la gestion de 300 millions FC du projet d’adduction d’eau à Mbanza-Mboma
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-bitakwira-invite-a-justifier-la-gestion-de-300-millions-de-cdf-dun-projet-dadduction-deau/
Le ministre sortant du Développement rural, Justin Bitakwira est soupçonné d’avoir mal exécuté et surfacturé le projet d’adduction d’eau potable à Mbanza-Mboma au Kongo Central. L’Association des anciens élèves du collège Notre Dame de Mbanza-Mboma (ASSACOM) sollicite du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, un audit sur la gestion des 300 millions de CDF gérés par ce ministre pour l’exécution dudit projet.
Dans un mémorandum adressé au Président de la République le 10 août dernier, cette structure dénonce la piètre qualité du travail réalisé sur le terrain. Elle lui demande d’ordonner l’audit de 300 millions de CDF décaissés par le trésor public que Justin Bitakwira a perçus au titre d’acompte du coût global du projet, chiffré à 419 631 663 de CDF, soit l’équivalent en dollar américain de 254 322,22 USD (au taux de 1650 CDF/USD).
L’ASSACOM s’oppose catégoriquement contre la démarche qui serait déjà entreprise par Justin Bitakwira pour accéder au décaissement de 119 631 663 de CDF dû au titre de solde du financement du projet.
Bien plus, les sociétaires de cette structure plaident pour l’arrêt provisoire des travaux du projet d’adduction d’eau potable à la mission Mbanza-Mboma. Redoutant la qualité de l’eau à distribuer, elle estime fondée sa demande d’analyse de cette denrée vitale.
Conscients du fait qu’il s’agit d’un projet qui touche directement à la santé de la communauté cible, les anciens élèves du collège Notre Dame de Mbanza-Mboma recommandent la consultation et l’attribution de l’ouvrage au Service national de l’hydraulique (SNRH).
Au terme d’une évaluation, l’ASSACOM affirme constater avec amertume que Justin Bitakwira, à la fois maître d’ouvrage et maître d’œuvre, n’a seulement livré quelques matériels du chantier de ce projet.
Il s’agit principalement d’une citerne ménagère de 1 000 litres, quatre brouettes de fabrication artisanale, cinq pelles, trois PVC, cent blocs de briques, quinze sacs de ciment gris ainsi qu’une vingtaine de barres de fer, une quantité de caillasse estimée à plus ou moins une tonne et une pompe immergée.
Pour l’ASSACOM, tous ces matériels et matériaux ont une valeur globale approximative de seulement 5 000 USD, soit 8,250 millions de CDF sur les 300 millions de CDF décaissés par le Trésor public.
Initiatrice de ce projet, l’ASSACOM avait, dès le départ, sollicité l’expertise d’une équipe de techniciens coréens pour des études de faisabilité. Celles-ci ont démontré que l’adduction d’eau potable au plateau de Mbanza-Mboma nécessitait un montant global de 65 000 USD, soit 107 250 000 de CDF (au taux de change de 1 650 CDF/USD). Ce qui est bien loin inférieur à la somme de 300 millions de CDF perçue par le ministre du Développement rural.
D’où, la surfacturation décriée par cette structure qui met quiconque au défi de brandir des preuves contraires à son argumentaire.
En rappel, le Plateau de Mbanza-Mboma est constitué de quatre écoles, à savoir : le collège Notre-Dame de Mbanza-Mboma, le très réputé Lycée Kivuvu-Kisiama et deux écoles primaires dont l’une essentiellement réservée aux filles.
Le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, lui aussi, est le produit de cet établissement d’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), compté parmi les meilleures écoles du pays."
"Accusé de détournement, le ministre Biando dément son implication"
° https://topcongofm.net/accuse-de-detournement-le-ministre-biando-dement-son-implication/
"RDC: Le ministre de la solidarité et action humanitaire entre les mains de l'ANR"
° https://actualite.cd/2019/08/15/rdc-le-ministre-de-la-solidarite-et-action-humanitaire-entre-les-mains-de-lanr
"Lutte contre la corruption: le ministre Bernard Biando aux arrêts pour avoir détourné plus de 555.590$"
° https://linterview.cd/lutte-contre-la-corruption-le-ministre-bernard-biando-aux-arrets-pour-avoir-detourne-plus-de-555-590/
"Affaires sociales et humanitaires : 500.000 dollars de l’aide pour Minembwe portés disparus ?"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55347_affaires_sociales_et_humanitaires_500_000_dollars_de_l_aide_pour_minembwe_portes_disparus.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55376_le_ministre_biando_n_est_plus_en_garde_a_vue.html
° http://topcongofm.net/le-president-tshisekedi-invite-a-sortir-des-accords-fcc-cach-afdc-a/
Compatriotiquement!
PS
"[Exclusif] RDC : Où se trouve l’avion présidentiel « le Boeing 707-138B (MSN 64| 9Q-CLK) » utilisé par Joseph Kabila?
° https://deskeco.com/exclusifrdc-ou-se-trouve-lavion-presidentiel-le-boeing-707-138b-msn-64-9q-clk-utilise-par-joseph-kabila/
Depuis son accession au pouvoir, le Président de la République Félix Tshisekedi, ne dispose pas d’un avion présidentiel. Il affrète un jet privé pour effectuer ses voyages officiels, à l’étranger. Au début, il a utilisé le même avion que son rival du Front Commun pour le Congo (FCC), Emmanuel Shadary, lors de l’un de ses déplacements de campagne électorale à Mbuji-Mayi, un Dassault Falcon 900EX immatriculation F-HREG, nous confie une source proche de l’aviation civile.
Quelques temps après, il s’est rabattu à la société Vista Jet pour effectuer ses déplacements. Environs 50.000 USD sont dépensés par trajet, nous confie une source du Ministère des Finances. Plusieurs organisations de la société civile se sont récemment interrogées sur l’état actuel de l’aéronef présidentiel.
Avec 17 voyages à son compteur, la Présidence de la République, Félix Tshisekedi a fait exploser son budget de fonctionnement en six mois. Sur des prévisions linéaires de 16,472 millions USD, la Présidence de la République a dépensé 60,748 millions USD soit 368,79% et 184,38% comparativement à l’enveloppe alloué au fonctionnement annuel de l’exercice 2019.
De l’acquisition du B707-138B
C’est en 1998 que le Gouvernement congolais avait acquis un avion présidentiel, le Boeing 707-138B (MSN 64 | 9Q-CLK). Cet aéronef congolais a été acheté sous l’initiative de Laurent Kabila, le père de l’ex-président Joseph Kabila, quelques mois après son accession au pouvoir et l’a utilisé jusqu’à son assassinat en janvier 2001, indique une source proche du feu Président congolais, contacté par Deskeco.
Après sa mort, le Boeing présidentiel 707-138B (MSN 64 | 9Q-CLK) est utilisé par Joseph Kabila pour les vols internationaux. L’appareil fait partie des 13 appareils uniques construits pour Qantas (QF) en 1959 et est également un navire jumeau du Boeing 707 de John Travolta.
Le 20 août 2007, l’avion présidentiel B707 fut acheminé en Afrique du Sud pour un entretien. L’appareil avait été confié à la compagnie sud-africaine FAAircraft Interiors & Exteriors, située à Lanseria pour un remodelage intérieur complet. L’entretien fut achevé le 25 septembre 2007.
En 2010, après la découverte des traces de corrosion sur le train d’atterrissage avant de l’aéronef, ce dernier fut acheminé à Miami pour une restauration en profondeur. L’avion fut complètement restauré et avait été repeint avec les couleurs emblématiques que sont celles du dreamliner B787. Pour le parachèvement de l’entretien, le trésor public avait débloqué environ 2 millions USD en 2012, nous confie un ancien conseiller au ministère des finances.
Après sa restauration, l’appareil a ainsi pris la route pour Kinshasa le dimanche 29 Janvier 2013 pour être livré à son propriétaire, l’ex-président Joseph Kabila.
Il sied de noter que le B707 était généralement utilisé par le Président Kabila pour les longs déplacements ou les vols intercontinentaux, tandis qu’un autre appareil, le B727 est lui essentiellement utilisé pour les déplacements intérieurs ou de courte durée.
Plus récemment, il a pris le président Joseph Kabila de Kinshasa à New York, pour une conférence de l’ONU en 2014 et à Paris deux fois pour des engagements officiels ainsi qu’une récente visite à Pékin en septembre 2015. En utilisant l’appel-signe ‘ delta Romeo Charlie 001 ‘ les initiales du pays d’origine, nous confie une source à la Régie des Voies Aériennes (RVA).
Des origines du B 707-138 B
Ce classique Boeing 707-138 B (9 Q-Clk) du Gouvernement de la République Démocratique du Congo a été construit en 1959 et fonctionne en configuration VIP. D’abord exploité par qantas (VH-Ebg) en 1959 puis par l’aigle britannique en 1968 avant les Lakers en 1969. Puis il est passé à Charlotte Aircraft Corporation en 1978 en tant que n600jj, puis à n707sk en 1987 devenu 9 Q-commis en 1998, lorsqu’il a été acquis par le Gouvernement Congolais en tant que transport aérien du Président de la République.
Lorsqu’il a commencé ses vols de passagers, ce B707 a été équipé de sièges pour 192 personnes à bord et propulsé par quatre Pratt Pratt & Whitney Jt3d-3 B. Un récent lay-over de près de trois ans sur le terrain à Miami pour un programme complet d’entretien et de maintenance a vu le Boeing classique repeint dans des “couleurs d’entreprise Boeing” parfaitement appropriées. Il est en bon état et fonctionne parfaitement bien, indique un administratif affecté à la Présidence de la République.
Après la remise et reprise entre le nouveau et l’ancien président de la République, cet aéronef est censé être remis entre les mains du nouveau pouvoir s’exclame un acteur de la société civile. Les efforts de la rédaction de Deskeco pour avoir la réaction de la Présidence sont restés vains. Cependant, le Boeing 727/30, le Hewa Bora (ex Ville de Lisala), laissé par le Président Mobutu à sa chute en 1997 serait clouée au sol, faute d’entretien indique une source de la RVA.
A la veille de l’ouverture du 39ème sommet de la SADC, le Président de la République sera-t-il de nouveau obligé d’affréter un aéronef pour l’acheminer en Tanzanie !"
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"Ministres sortants : l’audit arrive !
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21329
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55457_ministres_sortants_l_audit_arrive.html
Selon des sources dignes de foi, le numéro 2 de l'ANR requiert l'Inspecteur Général des Finances pour auditer tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères depuis l'investiture de FATSHI jusqu'à ce jour.
Pour les ministres sortants, l'heure de la reddition des comptes -au propre comme au figuré- a sonné. Le crépuscule de leur séjour au Gouvernement va rimer avec un audit. Est-ce la fin de l'impunité ? Ça y ressemble fortement.
Où l'on parle d'une réquisition d'information couperet. Signée, rapporte-t-on, le 17 août par le numéro 2 de l'ANR Mbelu Biosha et motivée par "des raisons impérieuses de sécurité d'Etat", elle mobilise l'Inspecteur Général des Finances (IGF) sur trois volets en rapport avec la gestion des fonds publics. Et ce, depuis l'avènement effectif de Félix-Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême jusqu'à ce jour.
Le premier, signale-t-on, consiste en un audit de tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères. L'IGF aura aussi pouvoir de saisir tous les bons de retrait de fonds émis par les différents ministères. Cet exercice sera doublé de celui consistant à exiger de ces départements ministériels tous les dossiers initiés par eux pour sortir ces fonds. Pour boucler la boucle, l'IGF fera les rapports circonstanciés sur lesdits rapports.
Se confiant à Forum des As, un haut cadre de l'Inspection Générale des Finances (IGF), ayant eu vent de cette réquisition d'information, salue la démarche. D'abord parce qu'elle tend à réhabiliter l'IGF dans sa mission foncière de gardien de l'orthodoxie dans la gestion des finances publiques.
DE BON AUGURE POUR LA FIN DE L'IMPUNITE
Sans notamment l'utilisation maximale de l'IGF, la lutte contre le coulage des fonds publics et son succédané qu'est la corruption, cheval de bataille de l'actuel Président, viendrait enrichir le musée de slogans désincarnés. Et le fait que la réquisition d'information soit circonscrite à la période FATSHI apparait comme un signal fort sur le front de la bonne gouvernance.
Survenant à la lisière du premier Gouvernement de la troisième législature de la troisième République, cette démarche devrait sonner comme un avertissement sans frais aux futurs ministres et plus généralement, aux mandataires de l'Etat. Avant même leur entrée en fonction, ils sauront à quoi s'en tenir.
Au regard du désastre causé par l'impunité, on ne peut que se féliciter de ce que l'ANR -service d'intelligence- soit en première ligne dans la lutte contre la dilapidation des fonds publics. La semaine dernière, la Centrale de renseignements a longtemps interrogé le ministre de de la Solidarité et Actions humanitaires au sujet des fonds alloués aux déplacés de Minembwe dans le Sud-Kivu. Plus de 500.000 USD détournés ! L'affaire est encore pendante.
Voilà que dans une approche holistique, c'est au tour de l'IGF d'être impliquée dans la dynamique de la bonne gouvernance. De bon augure. Pour vu que cette démarche cesse d'être une opération ponctuelle pour s'inscrire dans l'ordre normal de la gestion de la respublica.
Le nécessaire début de la sagesse de tout gestionnaire des fonds publics est à ce prix. La lutte contre les "anti valeurs" que le chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi décrie matin, midi et soir ne saurait produire les effets que si tous les services de l'Etat ayant le contrôle des finances publiques dans leur ADN sont effectivement mis à contribution. De ce point de vue, la visite du nouveau Premier ministre…à l'IGF paraît résonner comme en écho à la volonté politique exprimée par le Président d'inaugurer une nouvelle ère de la gouvernance. Qui s'en plaindrait ?
"Etat de non-droit: Quand l’AG de l’ANR se substitue au Procureur
° http://www.congoindependant.com/etat-de-non-droit-quand-lag-de-lanr-se-substitue-au-procureur/
Le mercredi 15 août dernier, on apprenait l’arrestation du ministre de la Solidarité et des affaires humanitaires, Bernard Biango Sango. Celui-ci serait impliqué dans une affaire de détournement présumé de plusieurs centaines de milliers de dollars. L’interpellation de ce ministre n’a pas réellement surpris. La surprise est venue lorsqu’on a appris que l’homme était « gardé à vue » dans un des cachots de l’Agence nationale de renseignements, autrement dit la sûreté nationale. On cherche en vain le rapport existant entre cette affaire et la mission de « surveillance » dévolue à l’ANR. Les mauvaises habitudes ont décidément la peau dure. Depuis dimanche 18 août, un document intitulé « Réquisition d’information » circule sur les réseaux sociaux. Il émane de le haute direction des « services ». De quoi s’agit-il?
Revêtue de la signature « par la délégation » de l’administrateur général adjoint de l’ANR Jean-Hervé Mbelu Biosha, cette « Réquisition d’information » est adressée à l’inspecteur général des finances.
Pour l’essentiel, le patron de la sûreté nationale congolaise demande au numéro un de ce grand corps de l’Etat de remplir quatre « devoirs »: Auditer tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères, depuis l’investiture du président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à ce jour; Saisir tous les bons de retrait de fonds émis par les différents ministères depuis l’investiture à ce jour; Exiger de ces différents ministères tous les dossiers par eux initiés pour sortir ces fonds et rédiger des rapports circonstanciés sur lesdits dossiers.
La démarche de cette Agence est dénuée de toute base juridique. Elle ne cesse de susciter un tollé d’indignation. La raison paraît simple: les agents de l’ANR ont le statut d’officier de police judiciaire (OPJ). Ils sont, à ce titre, des auxiliaires de justice et travaillent sous l’autorité du ministère public qui est seul compétent pour déclencher l’action publique. Dans le cas sous examen, la « réquisition d’information » devait émaner du procureur général près la Cour de cassation.
On ne pourrait s’empêcher de relever, par ailleurs, que l’ANR n’est pas habilitée à donner des directives à l’Inspecteur général de finances. Celui-ci relève de la tutelle du ministre des Finances. Ignorance? Incompétence?
Au plan juridique le document querellé est imputable à l’administrateur général de l’ANR, Justin Inzun Kakiak. Le « numéro 2 » Mbelu Biosha ne pourrait être blâmable que s’il avait agi à l’insu de son supérieur. Il semble que l’AG Inzun était absent. Il avait accompagné le chef de l’Etat au 39ème sommet de la SADC à Dar Es Salaam, en Tanzanie.
Autres questions. Le président « Fatshi » était-il informé de cette démarche? Si oui, pourquoi a-t-il préféré confier ce dossier aux « services » en lieu et place des autorités judiciaires? Si non, pourquoi Mbelu Biosha a semblé profiter de l’absence de son « titulaire » Inzun pour poser cet acte qui n’est ni plus ni moins qu’une usurpation de pouvoir? Inzun était-il au courant? Aurait-il flairé la « gaffe » en laissant la « patate chaude » à son adjoint jugé plus proche de la Présidence? L’ANR a-t-elle été instrumentalisée par un groupe d’intérêt? Qui représente ce groupe? Des questions qui restent, pour l’instant, sans réponses.
SÛRETÉ DE L’ÉTAT OU POLICE POLITIQUE
Le décret-loi n° 003-2003 portant création et organisation de l’Agence nationale de renseignements précise en ses points 2 et 3 que celle-ci a pour attribution « la recherche et la constatation, dans le respect de la loi, des infractions contre la sûreté de l’Etat » et « la surveillance des personnes ou groupes de personnes nationaux ou étrangers suspectés d’exercer une activité de nature à porter atteinte à la sûreté de l’Etat ».
Durant les années « Joseph Kabila » (26 janvier 2001- 24 janvier 2019), l’ANR a été détournée de sa noble mission de sûreté de l’Etat en se cantonnant dans un rôle de « police politique ». La sécurité nationale n’était plus dans son agenda. L’Agence s’est comportée en une milice au service des intérêts du PPRD et de ceux de son « initiateur ». Les opposants politiques et autres contradicteurs du régime ont été traqués et brimés.
A titre indicatif, l’opinion congolaise a encore frais en mémoire l’arrestation mouvementée, en octobre 2013, de l’administrateur-délégué de la Cohydro d’alors, Birindwa Lutshuera, en plein travail. L’action était conduite par l’administrateur principal du département intérieur, autrement dit le contre-espionnage, Jules Katumbwe bin Mutindi. Des coups de feu ont été entendus. Nul ne sait la raison.
Natif du Kivu, Birindwa ne dirigeait nullement un groupe armé. Il ne représentait pas non plus une menace pour la sécurité nationale. La raison de cette « expédition » est plus prosaïque. Il lui était reproché d’avoir passé commande de fuel auprès d’un autre fournisseur que celui désigné par la nomenklatura kabiliste représentée par Louise Munga Mesozi, alors ministre du Portefeuille.
On pourrait épingler tant d’autres exemples pour illustrer l’interventionnisme des services de renseignements. C’est le cas notamment des pressions exercées, en 2016, par l’administrateur général Kalev Mutond sur la juge-présidente Chantal Ramazani Wazuri du tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo. La juge avait reçu l’ordre impératif de « condamner » l’ancien gouverneur Moïse Katumbi Chapwe dans le fameux contentieux immobilier avec le Grec Stoupis. « Il est plus qu’étonnant de constater que l’administrateur général adjoint Mbelu Biosha n’ait même pas jugé utile d’adresser une copie de sa réquisition d’information au procureur général près la Cour de Cassation », commente un magistrat kinois.
On ne peut qu’espérer que le président « Fatshi » va se pencher sur ce dossier. Il devrait rappeler à la haute direction de l’ANR qu’elle n’est pas exonérée de l’obligation de se soumettre à la légalité. Et que l’Agence doit se conformer au « nouvel ordre politique » intervenu le 24 janvier 2019. Un nouvel ordre politique que se veut l’antithèse de l’Etat de non-droit de jadis.
Ne faudrait-il pas « dépolitiser » l’ANR en la détachant de la Présidence de la République pour la placer sous la double tutelle des ministères de la Justice et de l’Intérieur? Ne faudrait-il pas nommer un magistrat ou un juriste, à l’expérience éprouvée, à la tête des « services »?"
"RDC : l’Inspection des finances audite la gestion des fonds alloués aux Ministères
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-linspection-des-finances-audite-la-gestion-des-fonds-alloues-aux-ministeres/
L’heure de la bonne gouvernance a visiblement sonnée en Rd Congo. L’Inspection générale des finances (IGF) vient de lancer, en procédure d’urgence, un audit de gestion des fonds alloués aux ministères du gouvernement sortant. Cette action vise la période allant de janvier 2019 à ce jour.
En effet, c’est à la suite d’une réquisition d’information de l’Administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR) à l’endroit de l’inspecteur général des finances que cette opération de contrôle va passer dans tous les cabinets ministériels dès ce lundi 19 août 2019.
Évoquant des raisons impérieuses de sécurité d’Etat, le patron de l’ANR, Justin Inzun Kakiak a circonscrit la mission en quatre points :
– Auditer tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l’investiture du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi jusqu’à ce jour ;
– Saisir tous les bons de retrait de fonds émis par les différents ministères depuis janvier 2019 ;
– Exiger de ces différents ministères tous les dossiers par eux initiés pour sortir ces fonds ;
– Faire les rapports circonstanciés sur lesdits dossiers.
MAÎTRE PERRY LIBOTA EX-OPPOSANT @justperryli
#FATSHIVIT c'est la RUPTURE
En ce moment il y a AUDIT de tous les décaissements des fonds en faveur de tous les ministères depuis l'investiture du Chef de l'Etat.
Tout mouvement non justifié entraînera des sanctions appropriées.#ANR #RDC
D’après des sources concordantes, la peur gagne du terrain dans certains ministères où la gestion des fonds publics que ce soit des projets ou de fonctionnement des cabinets ont été gérés de manière peu orthodoxe.
« Il y a à boire et à manger. Ces inspecteurs vont certainement découvrir des cas flagrants dans la gestion des fonds mis à la disposition des ministères. C’est ici le lieu d’interpeller l’Inspection générale des finances pour saisir cette opportunité de faire un travail historique qui pourrait nettoyer son image d’un corps amorphe», a commenté un analyste.
Faudrait-il croire, après la récente séance de travail que le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a eu avec ce corps d’inspecteurs, que ces missions d’audit vont se dérouler en toute liberté et sans interférences politiques encore moins la corruption pour tronquer les résultats des enquêtes?
Si les espoirs sont fondés, le chefs de l’Etat attend le Rapport général par le canal de l’Agence nationale de renseignements pour décider de la suite à y réserver.
Dans un autre volet, d’aucuns doute de la légalité de cette démarche amorcée par l’ANR estimant que cela ne cadre nullement avec ses prérogatives.Des analystes sont d’avis que cette action a été amorcée à la suite des soupçons de détournements des fonds mis à charge de certains membres du gouvernement dont le ministre de la Solidarité Bernard Biando et celui du Développement rural Justin Bitakwira."
Lubaya Claudel An @LubayaClaudel
#RDC La réquisition par l’ANR de l’Inspecteur général des finances à des fins d’enquête en rajoute à la confusion des rôles dans la gestion du pays et annihile l’idée même d’un Etat de droit. En la matière, ce rôle revient au Parquet général resté muet sur plusieurs dénonciations
° http://alternance.cd/2019/08/19/rdc-lanr-veut-voir-clair-sur-la-gestion-de-fonds-publics-par-les-ministres-du-gouvernement-sortant/
"RDC : Gentiny Ngobila a permuté quelques bourgmestres des 24 communes de Kinshasa
° https://actualite.cd/2019/08/17/rdc-gentiny-ngobila-permute-quelques-bourgmestres-des-24-communes-de-kinshasa
Gentiny Ngobila Mbaka, gouverneur de la ville province de Kinshasa, a permuté quelques bourgmestres et bourgmestres adjoints des vingt-quatre communes de la ville de Kinshasa.
Dans son arrêté, cette permutation partielle fait suite à la nécessité de redynamiser la gouvernance des Entités Territoriales Décentralisées. En exemple, le bourgmestre de la commune de Makala a été nommé bourgmestre de la commune de N’djili alors que celui de la commune de Bandalungwa va occuper la fonction dans la commune de Matete.
Ci-dessous, le mouvement de quelques maires de communes :
"Permutations et nominations des bourgmestres dans la Ville Kinshasa, ACAJ et ASADHO n’approuvent pas la décision du Gouverneur
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/08/17/permutations-et-nominations-des-bourgmestres-dans-la-ville-kinshasa-acaj-et-asadho-napprouvent-pas-la-decision-du-gouverneur.html
L’ Association Congolaise pour l’Accès à la Justice”ACAJ” et l’Association africaine de Défense des Droits de l’Homme”ASADHO”, ont dans leurs tweets du samedi 17 août, déclaré qu’ils n’approuvent pas la décision du Gouverneur de la Ville de Kinshasa, portant nominations et permutations de quelques bourgmestres.
Pour Georges Kapiamba, président de l’ ACAJ, seul le ministre de l’Intérieur peut nommer à titre provisoire les bourgmestres. Et il promet de demander formellement au Gouverneur de revenir sur son arrêté dit”portant permutation des bourgmestres”.
De l’autre côté, Jean Claude Katende, président de l’ ASADHO, invite le Président de la République Démocratique du Congo à sanctionner Gentiny Ngobila pour ces permutations et nominations.
Rappelons que la commune de Lemba sera desormais dirigé par Jean Nsaka, Rossy Kiwa pour la commune de Kinshasa et Fabrice Ngoy pour la commune de la Gombe. Il a également procédé à certaines permutations."
"Nomination des 3 bourgmestres à Kinshasa: l’ACAJ exige le retrait de l’arrêté de Ngobila"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55428_nomination_des_3_bourgmestres_a_kinshasa_l_acaj_exige_le_retrait_de_l_arrete_de_ngobila.html
"Pour avoir nommé et permuté les bourgmestres, l’Asadho réclame des sanctions contre le gouverneur Ngobila
° https://cas-info.ca/2019/08/pour-avoir-nomme-et-permute-les-bourgmestres-lasadho-reclame-des-sanctions-contre-le-gouverneur-ngobila/
"Claudel Lubaya s’insurge contre “les va-et-vients” de Gentiny Ngobila : “l’État n’est pas un jouet”"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/08/19/claudel-lubaya-sinsurge-contre-les-va-et-vients-de-gentiny-ngobila-letat-nest-pas-un-jouet.html
° https://lepotentielonline.net/2019/08/19/permutations-des-bourgmestres-a-kinshasa-la-societe-civile-denonce-linconstitutionnalite/
° https://www.7sur7.cd/2019/08/17/kinshasa-permutation-et-nominations-des-bourgmestres-lasadho-demande-tshisekedi-de
Gecoco Mulumba au cabinet de Gentiny Ngobila : ne nous prenez pas pour moins intelligents parce que nous ne le sommes pas. Arrêtez de mentir...
° https://congoactu.net/gecoco-mulumba-au-cabinet-de-gentiny-ngobila-ne-nous-prenez-pas-pour-moins-intelligents-parce-que-nous-ne-le-sommes-pas-arretez-de-mentir
"KINSHASA: le directeur de cabinet du gouverneur G.Ngobila dément la nomination et permutation des bourgmestres
° https://linterview.cd/kinshasa-le-directeur-de-cabinet-du-gouverneur-g-ngobila-dement-la-nomination-et-permutation-des-bourgmestres/
° https://topcongofm.net/le-gouverneur-ngobila-na-pas-permute-ni-nomme-aucun-bourgmestre-me-kapiamba/
° https://topcongofm.net/aucun-bougmestre-nomme-ni-permute-par-le-gouverneur-de-la-ville-de-kinshasa-me-freddy-bonzeke/
"« Aucun bougmestre nommé ni permuté par le Gouverneur de la ville de Kinshasa » (Me Freddy Bonzeke)
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55438_aucun_bougmestre_nomme_ni_permute_par_le_gouverneur_de_la_ville_de_kinshasa_me_freddy_bonzeke.html
° https://www.sangoyacongo.com/2019/08/chronique-dun-vrai-faux-arrete-de.html
° https://www.digitalcongo.net/article/5d5acd4c91b24b000405e517/
"Ngobila et le vrai-faux arrêté"
° https://actualite.cd/2019/08/20/ngobila-et-le-vrai-faux-arrete
Lors de la matinée politique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), samedi dernier, le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, avait présenté aux militants quelques jeunes du parti, nommés bourgmestres au terme d’un arrêté que le gouverneur de la ville de Kinshasa a démenti.
Devant les militants, Augustin Kabuya, secrétaire général du parti et l’un des négociateurs de la plateforme CACH pour la composition du gouvernement, avait présenté trois jeunes de l’UDPS qui ont été nommés bourgmestres dans quelques communes de la ville de Kinshasa.
Entretemps, plusieurs structures de la société civile ont, par la suite, dénoncé ces nominations à la tête des communes en violation de la loi. Parmi elles, l’Eglise du Christ au Congo (Ecc), l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) et l’Association Africaine des droits de l’homme (ASADHO).En réaction, le cabinet du gouverneur de la ville de Kinshasa a démenti cet arrêté dans un communiqué officiel publié dimanche 18 août.
Lubaya Claudel André @LubayaClaudel
#RDC Dans la quête de l’autorité perdue de l’Etat, il revient au Ministre de l’intérieur d’ouvrir une action disciplinaire contre #GouvilleKin et de la clôturer ne serait-ce que par un blâme. Ne rien faire, c’est continuer à dépouiller l’Etat de toute sa substance
« Le cabinet du gouverneur de la ville de Kinshasa porte à la connaissance du public que l’arrêté en circulation dans les réseaux sociaux, portant permutation des bourgmestre et bourgmestre adjoint des communes de la ville de Kinshasa, est un faux », dit le communiqué."
"ACTU EXPLIQUEE 19.08.2019 : FCC - CACH : QUAND L'UDPS TOMBE DANS LE PIEGE DE LA KABILIE"
"Analyse du 19 août 2019:Discours de Félix Tshisekedi au sommet de la SADC en Tanzanie."
Compatriotiquement!
PS
"RDC: l'ANR demande l’audit des dépenses ministérielles depuis janvier
° http://www.rfi.fr/afrique/20190820-rdc-anr-demande-audit-depenses-ministeres-investiture-tshisekedi
C'est un document qui fait parler de lui en RDC. Dans un courrier qui circule sur les réseaux sociaux, le chef de la très puissante Agence nationale de renseignements (ANR) demande un audit de tout l'argent dépensé par les différents ministères depuis l'investiture de Félix Tshisekedi en janvier dernier.
La lettre siglée ANR est datée du 17 août. En quelques paragraphes, Justin Inzun Kakiak, le chef de l'ANR, ordonne à l'inspecteur général des finances d'auditer « tous les décaissements de fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l'investiture de Felix Tshisékédi ». En clair, doivent être examinées chacune des dépenses engagées par les différents ministères depuis janvier dernier.
Pourquoi cette initiative maintenant ? Depuis plusieurs semaines des ONG et acteurs de la société civile font état de soupçons de détournements de fonds dans différents ministères. L'association congolaise pour l'accès à la justice se félicite ainsi que l'Agence nationale de renseignements vienne mettre le nez dans ces accusations.
Cependant, d'autres sources voient dans ce courrier une mesure plus politique. Une façon de mettre la pression sur Félix Tshisekedi alors qu'il doit rendre public son gouvernement attendu depuis sept mois.
Quoi qu'il en soit, sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui appellent à ce que cet audit soit élargi aux dépenses de la présidence, et non pas aux seuls ministères. Ce qui, selon eux, serait une réelle preuve de transparence et de changement au Congo.
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
Il y'a une semaine la presse nous annonçait la nouvelle selon laquelle l’Inspection générale des finances (IGF) alertait sur la « disparition » de 15 millions de dollars des caisses de l’État. Dans un audit mené du 17 au 31 juillet 2019, elle pointait du doigt la gestion opaque de la somme destinée à compenser les sociétés pétrolières suite au gel des prix à la pompe en 2017. Les inspecteurs avaient perdu la trace de 15 millions de dollars qui auraient, selon eux, dû être transférés dans les caisses de l'État. Cette somme a été prélevée sur les 100 millions dollars que l’État devait verser aux sociétés pétrolières intervenant en RDC, en compensation du gel des prix des carburants.
Le rapport (voir infra) citait le nom du Ministre intérimaire de l’économie nationale, Yav Mulang qui avait donné des instructions au Gouverneur de la Banque Centrale d’ouvrir une ligne de crédit de 100 millions USD en faveur des sociétés pétrolières. Il précisait par ailleurs qu'il avait instruit la Rawbank et le FBNBank de retenir à la source, une décote de 15% sur les montants octroyés à chaque société pétrolière et au GNPP et de virer cette décote dans le compte du Comité de Suivi des Prix des Produits Pétroliers et du Ministère de l’économie nationale.
Il a aussi cité le nom de Kamerhe qui demandait au Directeur Général de la Rawbank de virer le montant de la décote dans le compte du Comité de suivi programme/PR ouvert à la Rawbank.
Selon les enquêteurs, il ressort ainsi de l’historique du Compte du Comité de suivi des produits pétroliers, que la décote de l’ordre de près de USD 15 millions a été portée au crédit de ce compte et les retraits ont été effectués entre le 23 mai et 7 juin 2019 par Georges Yamba Ngoie, Conseiller chargé des questions financières et des produits stratégiques au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Célestin TWITE YAMWEMBO, Secrétaire Général à l’Economie Nationale. Ces deux personnalités ont été mandatées par le Ministre de l’économie nationale Joseph KAPIKA, le premier en date du 14 septembre 2017 et le second le 09 janvier 2019, comme répondant auprès de la Rawbank, renseigne les courriels placés en annexes du rapport de l’inspection générale des Finances.
Aujourd'hui c'est Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat qui curieusement dans un courrier du 24 août 2019 adressé au Ministre des Finances, demande à l’Inspection Générale des Finances de mettre fin à toutes ses missions de contrôle de la gestion des finances publiques. « Le PR et moi-même, n’avons aucunement autorisé une quelconque mission de contrôle. L’Inspection Générale des finances étant placée sous l’autorité de la Présidence de la république, il est ainsi clair que cette fameuse mission est nulle et de nul effet. L’Inspection générale des finances, qui me lit en copie, est enjoint d’arrêter, dès réception de la présente, cette mission », écrit Kamerhe.
Il faut rappeler que depuis le 21 août 2019, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a débuté une mission de contrôle de la gestion des comptes publics de la période comprise entre janvier jusqu’à ces jours, c’est-à-dire dès l’entrée en fonction de Tshisekedi.
Les réactions d'indignation et plus n'ont pas tardé : Georges Kapiamba d'ACAJ signale que c’est un ordre manifestement illégal et réputé non existant et désapprouve par ailleurs ce courrier, car elle entrave l’audit de l’Inspection Générale des finances à la demande de l’Agence nationale de renseignement (ANR), sur les décaissements des fonds publics.
Comme on le voit Kamerhe est l'une des personnalités que les inspecteurs ont mise en cause pour mauvaise gestion de fonds publics. Juge et partie a-t-il encore le droit de se réfugier dans la loi pour justifier son interdiction alors que pour des raisons évidentes d’indépendance et d’efficacité le bon fonctionnement de l'Inspection Générale des Finances exige qu'elle soit détachée du pouvoir ? C'est un détournement des deniers publics que Kamerhe veut couvrir. INNACEPTABLE !!!
Pour beaucoup d'observateurs le mauvais cheval chez Tshisekedi est justement son entourage familial et politique et d'abord ce Cabinet que préside Kamerhe qui hélas semble répondre aux vœux du nouveau PR lui-même, le refrain de "la faute à son entourage" tient encore moins. Jusqu'où ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le rapport (voir infra) citait le nom du Ministre intérimaire de l’économie nationale, Yav Mulang qui avait donné des instructions au Gouverneur de la Banque Centrale d’ouvrir une ligne de crédit de 100 millions USD en faveur des sociétés pétrolières. Il précisait par ailleurs qu'il avait instruit la Rawbank et le FBNBank de retenir à la source, une décote de 15% sur les montants octroyés à chaque société pétrolière et au GNPP et de virer cette décote dans le compte du Comité de Suivi des Prix des Produits Pétroliers et du Ministère de l’économie nationale.
Il a aussi cité le nom de Kamerhe qui demandait au Directeur Général de la Rawbank de virer le montant de la décote dans le compte du Comité de suivi programme/PR ouvert à la Rawbank.
Selon les enquêteurs, il ressort ainsi de l’historique du Compte du Comité de suivi des produits pétroliers, que la décote de l’ordre de près de USD 15 millions a été portée au crédit de ce compte et les retraits ont été effectués entre le 23 mai et 7 juin 2019 par Georges Yamba Ngoie, Conseiller chargé des questions financières et des produits stratégiques au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Célestin TWITE YAMWEMBO, Secrétaire Général à l’Economie Nationale. Ces deux personnalités ont été mandatées par le Ministre de l’économie nationale Joseph KAPIKA, le premier en date du 14 septembre 2017 et le second le 09 janvier 2019, comme répondant auprès de la Rawbank, renseigne les courriels placés en annexes du rapport de l’inspection générale des Finances.
Aujourd'hui c'est Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat qui curieusement dans un courrier du 24 août 2019 adressé au Ministre des Finances, demande à l’Inspection Générale des Finances de mettre fin à toutes ses missions de contrôle de la gestion des finances publiques. « Le PR et moi-même, n’avons aucunement autorisé une quelconque mission de contrôle. L’Inspection Générale des finances étant placée sous l’autorité de la Présidence de la république, il est ainsi clair que cette fameuse mission est nulle et de nul effet. L’Inspection générale des finances, qui me lit en copie, est enjoint d’arrêter, dès réception de la présente, cette mission », écrit Kamerhe.
Il faut rappeler que depuis le 21 août 2019, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a débuté une mission de contrôle de la gestion des comptes publics de la période comprise entre janvier jusqu’à ces jours, c’est-à-dire dès l’entrée en fonction de Tshisekedi.
Les réactions d'indignation et plus n'ont pas tardé : Georges Kapiamba d'ACAJ signale que c’est un ordre manifestement illégal et réputé non existant et désapprouve par ailleurs ce courrier, car elle entrave l’audit de l’Inspection Générale des finances à la demande de l’Agence nationale de renseignement (ANR), sur les décaissements des fonds publics.
Comme on le voit Kamerhe est l'une des personnalités que les inspecteurs ont mise en cause pour mauvaise gestion de fonds publics. Juge et partie a-t-il encore le droit de se réfugier dans la loi pour justifier son interdiction alors que pour des raisons évidentes d’indépendance et d’efficacité le bon fonctionnement de l'Inspection Générale des Finances exige qu'elle soit détachée du pouvoir ? C'est un détournement des deniers publics que Kamerhe veut couvrir. INNACEPTABLE !!!
Pour beaucoup d'observateurs le mauvais cheval chez Tshisekedi est justement son entourage familial et politique et d'abord ce Cabinet que préside Kamerhe qui hélas semble répondre aux vœux du nouveau PR lui-même, le refrain de "la faute à son entourage" tient encore moins. Jusqu'où ?
"RDC : Après avoir été cité dans une affaire de disparition de 15 millions USD, Vital Kamerhe interdit une nouvelle mission de contrôle de l’Inspection Générale des Finances
° https://deskeco.com/rdc-apres-avoir-ete-cite-dans-une-affaire-de-disparition-de-15-millions-usd-vital-kamerhe-interdit-une-nouvelle-mission-de-controle-de-linspection-generale-des-finances/
Le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe demande à l’Inspection Générale des Finances de mettre fin à toutes ses missions de contrôle de la gestion des finances publiques. C’est dans un courrier du 24 août 2019, dont Deskeco a obtenu copie que la décision a été signifiée au Ministre des Finances et pour transmis copie à l’Inspecteur Général des finances.
Ce courrier est une réponse à la demande du Ministre des finances, d’une séance de travail avec le Directeur du trésor et d’ordonnancement avec l’Inspecteur Général des Finance.« Monsieur le président de la république, Chef de l’Etat et moi-même, n’avons aucunement autorisé une quelconque mission de contrôle. L’Inspection Générale des finances étant placée sous l’autorité de la Présidence de la république, il est ainsi clair que cette fameuse mission est nulle et de nul effet. L’Inspection générale des finances, qui me lit en copie, est enjoint d’arrêter, dès réception de la présente, cette mission », se déchaîne Vital Kamerhe.
Pour Georges Kapiamba, Président de l’ONG ACAJ (Association congolaise pour l’accès à la justice), c’est un ordre manifestement illégal et réputé non existant. ACAJ désapprouve par ailleurs ce courrier, car elle entrave l’audit de l’Inspection Générale des finances à la demande de l’Agence nationale de renseignement (ANR), sur les décaissements des fonds publics.
Depuis le 21 août 2019, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a débuté une mission de contrôle de la gestion des comptes publics de la période comprise entre janvier jusqu’à ces jours, c’est-à-dire dès l’entrée en fonction du Président de la République, Félix Tshisekedi jusqu’aujourd’hui, à la demande de l’Agence Nationale des Renseignements.
Pour rappel, la première mission de contrôle effectuée par l’inspection générale des finances, en juillet 2019, sur le paiement des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières, avait mis en cause plusieurs personnalités pour mauvaise gestion de fonds publics, dont Vital Kamerhe. La mission avait renseigné la perte d’environ 15 millions USD de bonus de l’Etat, au terme d’une opération de remboursement de la créance de 100 millions USD, par le trésor public aux sociétés pétrolières. Cela pour compenser le manque à gagner des sociétés pétrolières réclamés résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement entre 2017 à juillet 2019.
Il faut noter que le décret de 2003 modifiant et complétant l’ordonnance-loi du 17 septembre 1987, portant création de l’Inspection Générale des Finances place cette institution supérieure de contrôle des finances publiques sous l’autorité du Président de la République. Depuis 2015, les organisations de la société civile œuvrant dans le secteur des finances publiques ont toujours sollicité son détachement pour des raisons d’indépendance et d’efficacité. Cette interdiction est une occasion pour le Législateur de créer des mécanismes favorisant l’indépendance de l’Inspection Générale des finances pour éviter tout entrave à son bon fonctionnement."
"RDC : le FMI statue sur le rapport de la mission au titre de l’article IV mais… !
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-fmi-statue-sur-le-rapport-de-la-mission-au-titre-de-larticle-iv-mais/
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a statué, comme prévu le 26 août 2019, sur le rapport préliminaire de la récente mission d’évaluation de la situation économique et financière de la RDC Congo au titre de l’article IV. Cependant, trois jours après, aucun détails sur les délibérations de cette réunion tant attendue par le peuple congolais n’est encore rendu public.
Ce n’est pas dans les habitudes de cette institution de Bretton Woods de faire traîner la publication de conclusions des réunions du Conseil d’administration.
Des sources croisées crédibles contactées par Zoom Eco convergent sur le fait que le Conseil s’est effectivement réuni au sujet de la RDC mais que les résultats ne sont jusque-là pas publiés. De quoi s’interroger sur les vraies raisons qui poussent le Département des relations extérieures du FMI à retarder la publication d’un communiqué de presse sur le cas de la Rd Congo.
Est-ce l’attente de l’investiture et de la prise en mains des affaires de l’État par le Gouvernement Ilunkamba à qui le Conseil d’administration du FMI adresserait un courrier officiel avec des recommandations utiles sur la gouvernance économique et financière ? Ou encore un simple retard connu part des services habilités à rendre public le communiqué officiel sur les grandes lignes de cette réunion ?
Si pour d’aucuns commentateurs la première hypothèse semble plausible pour des raisons stratégiques, la seconde ne s’explique pas tant que le Conseil d’administration qui a statué sur le cas du Mali le 28 août 2019, avec l’approbation d’un accord triennal au titre de la facilité élargie de crédit et un décaissement de 27,4 millions de dollars, s’est réuni après la réunion sur la Rd Congo. Et que les conclusions ont été rendues disponibles, le même jour, sur le site du FMI.
Qu’à cela ne tienne, des analystes avertis restent confiants du fait que le Conseil d’administration du FMI va rarement à l’encontre des recommandations formulées dans le rapport préliminaire d’une mission d’évaluation au titre de l’article IV dans un pays membre. Bien au contraire, il les renforce afin de permettre à ce pays, pour le cas d’espèce la Rd Congo, à consolider sa gouvernance économique et financière.
En rappel, les experts qui ont séjourné en Rd Congo récemment avaient salué les efforts entrepris par l’Exécutif national pour stabiliser le cadre macroéconomique et augmenter les dépenses d’investissements porteurs de croissance afin de booster l’économie du pays. Allusion faite au programme d’urgence des 100 jours du chef de l’État chiffré à 400 millions de dollars américains.
En termes des recommandations, ledit Rapport préliminaire a insisté sur l’accroissement de l’espace budgétaire pour non seulement permettre à l’État d’avoir plus de moyens de sa politique mais aussi à accroître ses capacités à emprunter sans mettre en danger la viabilité de la dette.
Le renforcement de la crédibilité budgétaire notamment par des projections réalistes et non exagérées ; la consolidation l’indépendance de la politique monétaire et des réserves internationales de la BCC ; la promotion de la bonne gouvernance ; la lutte contre la corruption ; et l’amélioration du climat des affaires font également partie des recommandations.
Monde : face au rythme inquiétant de la croissance, le FMI formule trois conseils !
le FMI statuera sur le rapport des consultations au titre de l’article IV le 26 août 2019
RDC : cinq remèdes du FMI prescrits aux autorités congolaises
Le Fonds monétaire international encourage les autorités à « engager des réformes structurelles »
° https://deskeco.com/rdc-ligf-saisit-la-cour-de-cassation-pour-des-investigations-approfondies-sur-la-disparition-de-15-millions-usd-des-revenues-des-produits-petroliers/
° https://www.jeuneafrique.com/818919/economie/rdc-linspection-des-finances-alerte-sur-la-disparition-de-15-millions-de-dollars-des-caisses-de-letat/
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-linspection-des-finances-audite-la-gestion-des-fonds-alloues-aux-ministeres/
° http://alternance.cd/2019/08/19/rdc-lanr-veut-voir-clair-sur-la-gestion-de-fonds-publics-par-les-ministres-du-gouvernement-
sortant/
° https://www.jeuneafrique.com/794463/politique/rdc-la-presidence-explose-son-budget-annuel-en-seulement-cinq-mois/ndonzwau a écrit:"RDC: où sont passés 15 millions de dollars destinés aux compagnies pétrolières?
° http://www.rfi.fr/afrique/20190821-rdc-sont-passes-15-millions-dollars-destines-compagnies-petrolieres
L'utilisation de 15 millions de dollars des caisses de l'État congolais inquiète l'Inspection générale des finances. La somme a été prélevée sur un autre montant plus important : 100 millions de dollars de compensations octroyées aux distributeurs pétroliers après le gel des prix à la pompe.
Ces 15 millions de dollars correspondent aux 15% de l'indemnisation que les pétroliers devaient récupérer. Cette somme est qualifiée de décote, une sorte de retenue à la source dont on ne connaît pas la justification particulière.
Cet argent a été versé essentiellement sur un compte ouvert dans une banque privée, la Rawbank, au nom du Comité de suivi des prix des produits pétroliers. Et ce à la demande notamment du ministre congolais de l'Économie. L'argent a été retiré dans les deux semaines qui suivent, en plusieurs fois, selon des relevés bancaires consultés par RFI.
Pourquoi cette somme a-t-elle été versée sur le compte d'une banque privée ? Et à quoi a-t-elle servi ? Sur ce dernier point, pas de réponse. Les inspecteurs des finances n'ont pas obtenu les justificatifs des retraits.
Qui est comptable de cette dépense ? À ce stade, les inspecteurs considèrent que c'est le conseiller chargé des questions financières au ministère de l'Économie, Georges Yamba Ngoie.
Ce virement de 15 millions sur un compte privé est dénoncé par les mêmes inspecteurs des finances. Pour eux, c'est une « irrégularité qui n'est pas dans l'intérêt du Trésor public ». Le rapport de l'inspection des finances a été transmis le 31 juillet dernier au procureur général pour une enquête approfondie.
« Une pratique courante, régulière »
Interrogé par RFI, une source à la présidence conteste le bien-fondé du rapport. D'abord sur le forme : il estime que le conseiller de la présidence qui l'a commandé n'était pas légitime pour le faire.
Cette même source conteste aussi les critiques adressées. Opérer un prélèvement de 15% sur la somme versée aux pétroliers est, selon ses mots, une « pratique courante, régulière, dans une économie un peu particulière comme celle de la RDC ». L'État emprunte une somme pour indemniser les petroliers, là-dessus un prélèvement est effectué, ce qui permet aux autorités d'avoir de l'argent disponible qu'elles n'avaient peut-être pas. « Comment voulez-vous sinon que l'on trouve l'argent pour financer les grands travaux du président », explique notre interlocuteur.
Les pétroliers ont-ils été lésés ou le montant de ce qui leur était dû a t-il été surévalué pour que l'État en retire 15 millions ? C'est une des multiples questions qui se posent. L'inspection générale des finances a demandé à la justice de poursuivre l'enquête."
"RDC : l’Inspection des finances alerte sur la « disparition » de 15 millions de dollars des caisses de l’État
° https://www.jeuneafrique.com/818919/economie/rdc-linspection-des-finances-alerte-sur-la-disparition-de-15-millions-de-dollars-des-caisses-de-letat/
L'Inspection générale des finances (IGF) pointe du doigt la gestion opaque de la somme destinée à compenser les sociétés pétrolières suite au gel des prix à la pompe en 2017. Les inspecteurs ont perdu la trace de 15 millions de dollars qui auraient, selon eux, dû être transférés dans les caisses de l'État.
Il s’agit des conclusions d’un audit mené par l’Inspection générale des finances du 17 au 31 juillet 2019 et dont Jeune Afrique a pu se procurer une copie.
La somme dont l’IGF a perdu trace a été prélevée sur les 100 millions dollars que l’État devait verser aux sociétés pétrolières intervenant en RDC, en compensation du gel des prix des[...]"
"RDC: Un audit de l’IGF note l’absence de traçabilité dans la gestion de 15 millions USD issus des revenus des produits pétroliers
° https://deskeco.com/rdc-un-audit-de-linspection-generale-des-finances-decrit-labsence-de-tracabilite-dans-la-gestion-de-15-millions-usd-issus-des-revenues-des-produits-petroliers/
Un rapport d’audit de l’Inspection Générale des Finances (IGF) effectué auprès des sociétés pétrolières, des Banques Rawbank et FBNBank DRC SA, de la Direction Générale des Impôts, de la Direction Générale des Douanes et accises constate le manque de traçabilité d’un montant de 15 millions de la décote prélevée sur les revenus des produits pétroliers. Ce rapport que Deskeco a pu consulter, fait aussi état des erreurs de calcul dans la répartition de la créance de 100 millions USD à rembourser, par le trésor public aux sociétés pétrolières, pour compenser le manque à gagner réclamé résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement.
L’Inspection Générale des Finances a envoyé ce rapport d’audit au Procureur Général près la Cour de Cassation, le 31 juillet 2019, pour mener des enquêtes approfondies après avoir constaté plusieurs obstructions et le manque de transparence de certains services, lors de sa mission de contrôle. Parmi les sociétés bénéficiaires de la créance, les auditeurs citent notamment Total RDC, SEP Congo, Cobil SA, SPA COBIL SA, SOCIR, ENGEN DRC, GNPP.
Genèse des faits
En 2017, le pays avait connu une flambée des prix du carburant à la pompe d’environ 5%. Pour stabiliser le prix, le Gouvernement Congolais et les sociétés pétrolières se sont mis d’accord pour un gel des prix sur le marché. En revanche, le Gouvernement s’était engagé à compenser les pertes et manque à gagner aux sociétés pétrolières privées, nous confie une source du Ministère de l’économie.
En application à cette mesure, un courrier du Ministre intérimaire de l’économie nationale, Henri Yav Mulang, daté du 16 mai 2019, donne des instructions au Gouverneur de la Banque Centrale du Congo d’ouvrir une ligne de crédit en faveur des sociétés pétrolières. « Conformément aux instructions de la haute hiérarchie ainsi qu’à la décision du Gouvernement telle que notifiée par Son excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement dans son courrier du 08 février 2018 toute relative au remboursement par l’Etat aux sociétés pétrolières de leurs pertes et manques à gagner résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement, je vous confirme la demande du Gouvernement d’une ligne de crédit de 100 millions USD, à mettre à disposition de la Banque Centrale du Congo pour le compte des société pétrolières suivant les indications du Ministre d’Etat de l’Economie nationale renseignée dans sa lettre du 22 mai 2018 », précise le rapport de l’inspection Générale des Finances.
Henri Yav précise par ailleurs qu’en application des modalités habituelles des paiements par l’Etat des créances des sociétés pétrolières, vous voudrez bien instruire la Rawbank et le FBNBank de retenir à la source, une décote de 15% sur les montants octroyés à chaque société pétrolière et au GNPP et de virer cette décote dans le compte du Comité de Suivi des Prix des Produits Pétroliers et du Ministère de l’économie nationale.
En date du 10 mai 2019, Vital Kamerhe Directeur de cabinet du Chef de l’Etat demande au Directeur Général de la Rawbank de virer le montant de la décote dans le compte du Comité de suivi programme/PR ouvert à la Rawbank.
Les irrégularités de la démarche
Selon les enquêteurs, il ressort de l’historique du Compte du Comité de suivi des produits pétroliers, que la décote de l’ordre de près de USD 15 millions a été portée au crédit de ce compte et les retraits ont été effectués entre le 23 mai et 7 juin 2019 par Georges Yamba Ngoie, Conseiller chargé des questions financières et des produits stratégiques au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Célestin TWITE YAMWEMBO, Secrétaire Général à l’Economie Nationale. Ces deux personnalités ont été mandatés par le Ministre de l’économie nationale Joseph KAPIKA, le premier en date du 14 septembre 2017 et le second le 09 janvier 2019, comme répondant auprès de la Rawbank, renseigne les courriels placés en annexes du rapport de l’inspection générale des Finances.
Cependant, les inspecteurs des finances indiquent ne pas être en mesure de renseigner clairement l’utilisation de près de 15 millions USD. Selon le rapport, cette difficulté est liée à : la réticence de Rawbank à produire les soubassements de retraits de fonds dans le compte ayant logés la décote sans réquisition judiciaire étant donné que ces pièces mettent en cause de tiers, ensuite l’absence de Henri Yav, Ministre intérimaire de l’économie, Président du comité de suivi pour donner des instructions afin que son conseiller chargé des questions financières mette à la disposition de l’enquête de contrôle, les pièces justificatives de l’utilisation de la décote.
Par ailleurs l’Inspection Générale des Finances précise que cette décote est à verser au compte général du trésor ouvert par le Gouvernement à la Banque Centrale du Congo et non dans une Banque commerciale privée. Ensuite, le montant de créance à payer aux sociétés pétrolières est évalué à environ 84 millions USD et non 100 millions USD, comme présenté par le Ministre ayant en charge l’économie, a-t-elle ajouté.
La mission de l’Inspection Générale des Finances est un contrôle administratif effectué sur la gestion des finances publiques au cour de l’exercice budgétaire. L’objectif de la présente mission a été de procéder à la certification du manque-à-gagner réclamé par les sociétés pétrolières de distribution et des services susmentionnées, sur le trésor public ; procéder à l’audit des comptes ouverts par le Gouvernement auprès de la Rawbank et de FBNbank ; établir la répartition entre les différentes société pétrolières susmentionnées du montant de 100 millions payés par le trésor public, pour compenser le manque à gagner réclamé par ces sociétés résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement ainsi que la décote de 15% appliquée sur le montant payé. Cette mission de contrôle a été organisée du 17 au 31 juillet 2019"
"RDC:Le taux d’exécution des dépenses de la présidence caracole à 235% au 31 juillet"
° https://deskeco.com/rdcle-taux-dexecution-des-depenses-de-la-presidence-caracole-a-235-au-31-juillet/
"RDC: Les dépenses de la présidence franchissent le cap de 100 millions USD à fin juillet 2019"
° https://deskeco.com/rdc-les-depenses-de-la-presidence-franchissent-le-cap-de-100-millions-usd-a-fin-juillet-2019/
° https://deskeco.com/rdc-la-presidence-a-consomme-20-millions-usd-pour-le-seul-mois-de-juillet-2019/
° https://deskeco.com/rdc-faible-taux-de-decaissement-de-financements-exterieurs-estimes-a-142-a-fin-juillet-2019/
[...]
° http://www.rfi.fr/afrique/20190822-rdc-demande-audit-depenses-ministerielles-jugee-normale-presidence
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/16/vital-kamerhe-demonte-les-accusations-autour-des-marches-passes-par-la-presidence.html
[...]
Compatriotiquement!
RDC : Les patrons de la Gécamines et de la SNCC désignés illégalement
° https://afrique.lalibre.be/40410/rdc-les-patrons-de-la-gecamines-et-de-la-sncc-designes-illegalement/
C’est une sacrée patate chaude dont vient d’hériter le nouveau Premier ministre congolais Sylvestre Ilunga. Selon un avis juridique circonstancié, la nomination des responsables de deux des principales sociétés du pays serait illégale…
L’événement est passé totalement inaperçu et tout le monde à Kinshasa fait mine d’ignorer le fait embarrassant bien que la nouvelle circule sous le manteau depuis plus d’un mois. Selon un avis juridique parvenu à la Libre Afrique par l’avocat, spécialiste en droit des affaires, Jules Kajingulu Makenga, daté du 23 juillet 2019, la nomination le 19 mai dernier des membres des conseils de la Gécamines et de la Société nationale des chemins de fer congolais (SNCC) par le Président Félix Tshisekedi serait illégale. La mesure concerne l’inamovible Albert Yuma Mulimbi, pilier du kabilisme, reconduit dans ses fonctions à la tête de l’entreprise minière nationale et l’ancien gouverneur du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, qui a soutenu l’opposant Martin Fayulu à la présidentielle de fin 2018 et qui s’est trouvé récompensé pour son ralliement post-électoral.
Dans son avis, maître Kajingulu rappelle que les deux entreprises appartiennent au portefeuille de l’Etat, et qu’à ce titre « la désignation de leurs dirigeants relève du pouvoir constitutionnel du Chef de l’Etat, conformément à l’article 81 de la constitution ». Le texte stipule que « le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des ministres les mandataires de l’Etat dans les entreprises et organismes publics, exceptés les commissaires aux comptes ». Il précise aussi que les ordonnances présidentielles en la matière doivent être contresignées par le Premier ministre.
Mais dans le cas d’espèce, la désignation des deux mandataires par le Chef de l’Etat s’est produite en une circonstance exceptionnelle. Les ordonnances auraient été signées le 29 mai 2019 par le Président et contresignées par le Premier ministre Bruno Tshibala, un mois plus tard. Or, au moment de la signature, le chef du gouvernement n’expédiait que les affaires courantes. Il avait présenté sa démission neuf jours auparavant et n’assurait que l’interim du gouvernement
Or, dans ce cas de figure, souligne l’avocat kinois, le décret du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics renvoie le pouvoir de l’organisation des sociétés du portefeuille à leur seul Conseil d’administration. « Et donc, le Président ne nomme pas, c’est le Conseil d’administration qui l’organise jusqu’à la plus prochaine assemblée générale extraordinaire. Or, dans le cas d’espèce, le Chef de l’Etat a nommé les membres dudit conseil d’administration. Ce faisant, il a violé les dispositions de l’acte uniforme et du décret que voilà », assène le juriste.
L’avocat conclu qu’il appartient, par conséquent, à quiconque est lésé, d’attaquer ces ordonnances devant le Conseil d’Etat. Qui plus est, il relève un autre manquement au droit. « S’agissant des modalités pratiques de prise de ces décisions, les dispositions de l’article 81 de la constitution sont claires : les ordonnances du Chef de l’Etat, en principe, débattues en Conseil des ministres. Mais en pratique, on ne les soumet jamais à ces débats. Le chef prend ses ordonnances sans tenir compte de cette exigence, mais y indique, pour de raisons de forme, qu’il s’y est référé. C’est donc une pratique illégale, contra legem que personne n’a jamais remise en question ».
Accédant à peine aux postes de responsabilité, le nouveau Premier ministre se retrouve donc avec ce « bébé » encombrant. Quand bien même il pourrait tout simplement confirmer Albert Yuma et Gabriel Kyungu à leur poste, voilà qui pourrait être gênant dans l’hypothèse où des partenaires en affaires de la Gécamines ou de la SNCC voudraient contester des documents signés par les deux présidents du Conseil d’administration voire par d’autres membres de leur CA respectif. Mais il existe une autre interprétation, émanant de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ). Elle invoque l’article 69 selon lequel le Président, en tant que garant de la continuité de l’Etat, peut agir sans attendre l’installation d’un Premier ministre de plein droit."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: polémique autour d'une lettre attribuée à Vital Kamerhe
° http://www.rfi.fr/afrique/20190831-enquete-gestion-etat-rdc-lettre-vital-kamerhe-polemique
Adressée au ministre des Finances, elle demande l’arrêt de l’enquête menée par l’Inspection générale des finances sur la gestion de l’État depuis l’investiture de Félix Tshisekedi.
Ce courrier daté du 24 août et qui circule sur les réseaux sociaux serait une réponse à une lettre du ministre des Finances informant la présidence de la tenue d'une réunion entre l'inspecteur général des finances et le directeur du Trésor et de l'ordonnancement. Si l'on en croit ce texte, l'IGF a ordre d'arrêter cette enquête qui ne serait autorisée ni par le président ni par son directeur de cabinet.
Souvenez-vous, mi-août l’Agence nationale du renseignement avait demandé à l’inspecteur général des finances de réaliser un audit sur les dépenses des ministères depuis l’investiture du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Un faux, selon la présidence
Ce courrier, attribué au chef de cabinet du président, Vital Kamerhe, a été officiellement réceptionné par au moins deux des institutions en copie, mais ce serait un faux, selon la direction de la communication de la présidence, qui disait encore vendredi soir tenter de réunir plus d'informations.
Pour l'Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), l'explication ne suffit pas, car il y a récidive. Fin juillet, l'Inspection générale des finances avait recommandé des poursuites suite à des soupçons de détournements de 15 millions de dollars des revenus dévolus aux sociétés pétrolières. En vain. « Deux des principaux acteurs de ces détournements, qui ont été à un moment donné interpellés et mis en détention, et pour l’un inculpé pour tentative de corruption d’argent public, ont été libérés à la suite de pressions politiques, dénonce Me George Kapiamba, le coordonnateur de l'Acaj. Et donc là, nous prenons la mesure de la situation et nous constatons que la lutte contre l’impunité, des crimes économiques surtout, risque de dérailler si des mesures conséquentes ne sont pas prises au plus haut sommet de l’État. »
L'Acaj en appelle au président Félix Tshisekedi alors que dans l'entourage de son directeur de cabinet, on dénonce une campagne « malfaisante » qui vise à le décrédibiliser."
"RDC : deux inspecteurs des finances chargés d’auditer les fonds alloués aux ministères sont interpellés
° https://actualite.cd/2019/08/31/rdc-deux-inspecteurs-des-finances-charges-dauditer-les-fonds-alloues-aux-ministeres-sont
Deux inspecteurs des finances chargés d’auditer les fonds alloués aux ministères ont été interpellés ce samedi 31 août. D’après les informations de ACTUALITE.CD, l’un d’eux a été verbalisé par les services du conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité, François Beya. Selon plusieurs sources, quatre véhicules de la Police étaient mobilisés vers 11 heures à l’Inspection générale des finances (IGF)« Les policiers ont tout saisi. L’inspecteurs général est maintenant au bureau du conseiller spécial du Chef de l’Etat chargé de sécurité. Ils sont entendus maintenant sur procès verbal », a dit à ACTUALITE.CD,,George Kapiampa, président de l’ACAJ (Association Congolaise pour l’Accès à la Justice).
Pour sa part, le Général Sylvano Kasongo, chef de la Police à Kinshasa, ne reconnaît qu’une seule interpellation. A ce stade, il n’a pas donné le motif de l’interpellation.Les services de communication et presse de la présidence n’ont pas souhaité s’exprimer sur ce dossier. « Nous n’avons aucun commentaire à faire à ce sujet », a dit à ACTUALITE.CD, un membre du cabinet du chef de l’Etat.« Un seul inspecteur a été interpelé », a t-il dit laconiquement.« Le conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité est un titre unique et à part. Il a un statut à part. Il a son fonctionnement à part », a précisé un autre membre du cabinet de Félix Tshisekedi pour expliquer les difficultés à donner plus de détails.
Le 17 août, l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) avait demandé à l’inspection générale des finances d’effectuer l’audit de tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères depuis l’investiture du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, jusqu’à ce jour. Il était également question de Saisir tous les bons de retrait de fonds émis par les différents ministères depuis janvier 2019. Il fallait aussi exiger de ces différents ministères tous les dossiers qu'ils ont initiés pour sortir ces fonds et faire les rapports circonstanciés sur lesdits dossiers.
Pour sa part, le Parquet général près la Cour des comptes avait estimé que l’audit de décaissements des fonds publics ne relève que de sa compétence et non celle de l’ANR."
"RDC : Entendus par la présidence et la police , les deux inspecteurs des finances ont été remis en liberté"
° https://actualite.cd/2019/08/31/rdc-entendus-par-la-presidence-et-la-police-les-deux-inspecteurs-des-finances-ont-ete
"La bataille des "Grands prêtres""
° https://www.politico.cd/grand-angle/2019/08/31/la-bataille-des-grands-pretres.html
"ACTU EXPLIQUEE 31.08 - AFFAIRE 15 MILLIONS $ : QUAND LA PRESIDENCE TENTE D'ETOUFFER L'ENQUETE"
ndonzwau a écrit:Il y'a une semaine la presse nous annonçait la nouvelle selon laquelle l’Inspection générale des finances (IGF) alertait sur la « disparition » de 15 millions de dollars des caisses de l’État. Dans un audit mené du 17 au 31 juillet 2019, elle pointait du doigt la gestion opaque de la somme destinée à compenser les sociétés pétrolières suite au gel des prix à la pompe en 2017. Les inspecteurs avaient perdu la trace de 15 millions de dollars qui auraient, selon eux, dû être transférés dans les caisses de l'État. Cette somme a été prélevée sur les 100 millions dollars que l’État devait verser aux sociétés pétrolières intervenant en RDC, en compensation du gel des prix des carburants.
Le rapport (voir infra) citait le nom du Ministre intérimaire de l’économie nationale, Yav Mulang qui avait donné des instructions au Gouverneur de la Banque Centrale d’ouvrir une ligne de crédit de 100 millions USD en faveur des sociétés pétrolières. Il précisait par ailleurs qu'il avait instruit la Rawbank et le FBNBank de retenir à la source, une décote de 15% sur les montants octroyés à chaque société pétrolière et au GNPP et de virer cette décote dans le compte du Comité de Suivi des Prix des Produits Pétroliers et du Ministère de l’économie nationale.
Il a aussi cité le nom de Kamerhe qui demandait au Directeur Général de la Rawbank de virer le montant de la décote dans le compte du Comité de suivi programme/PR ouvert à la Rawbank.
Selon les enquêteurs, il ressort ainsi de l’historique du Compte du Comité de suivi des produits pétroliers, que la décote de l’ordre de près de USD 15 millions a été portée au crédit de ce compte et les retraits ont été effectués entre le 23 mai et 7 juin 2019 par Georges Yamba Ngoie, Conseiller chargé des questions financières et des produits stratégiques au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Célestin TWITE YAMWEMBO, Secrétaire Général à l’Economie Nationale. Ces deux personnalités ont été mandatées par le Ministre de l’économie nationale Joseph KAPIKA, le premier en date du 14 septembre 2017 et le second le 09 janvier 2019, comme répondant auprès de la Rawbank, renseigne les courriels placés en annexes du rapport de l’inspection générale des Finances.
Aujourd'hui c'est Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat qui curieusement dans un courrier du 24 août 2019 adressé au Ministre des Finances, demande à l’Inspection Générale des Finances de mettre fin à toutes ses missions de contrôle de la gestion des finances publiques. « Le PR et moi-même, n’avons aucunement autorisé une quelconque mission de contrôle. L’Inspection Générale des finances étant placée sous l’autorité de la Présidence de la république, il est ainsi clair que cette fameuse mission est nulle et de nul effet. L’Inspection générale des finances, qui me lit en copie, est enjoint d’arrêter, dès réception de la présente, cette mission », écrit Kamerhe.
Il faut rappeler que depuis le 21 août 2019, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a débuté une mission de contrôle de la gestion des comptes publics de la période comprise entre janvier jusqu’à ces jours, c’est-à-dire dès l’entrée en fonction de Tshisekedi.
Les réactions d'indignation et plus n'ont pas tardé : Georges Kapiamba d'ACAJ signale que c’est un ordre manifestement illégal et réputé non existant et désapprouve par ailleurs ce courrier, car elle entrave l’audit de l’Inspection Générale des finances à la demande de l’Agence nationale de renseignement (ANR), sur les décaissements des fonds publics.
Comme on le voit Kamerhe est l'une des personnalités que les inspecteurs ont mise en cause pour mauvaise gestion de fonds publics. Juge et partie a-t-il encore le droit de se réfugier dans la loi pour justifier son interdiction alors que pour des raisons évidentes d’indépendance et d’efficacité le bon fonctionnement de l'Inspection Générale des Finances exige qu'elle soit détachée du pouvoir ? C'est un détournement des deniers publics que Kamerhe veut couvrir. INNACEPTABLE !!!
Pour beaucoup d'observateurs le mauvais cheval chez Tshisekedi est justement son entourage familial et politique et d'abord ce Cabinet que préside Kamerhe qui hélas semble répondre aux vœux du nouveau PR lui-même, le refrain de "la faute à son entourage" tient encore moins. Jusqu'où ?
"RDC : Après avoir été cité dans une affaire de disparition de 15 millions USD, Vital Kamerhe interdit une nouvelle mission de contrôle de l’Inspection Générale des Finances
° https://deskeco.com/rdc-apres-avoir-ete-cite-dans-une-affaire-de-disparition-de-15-millions-usd-vital-kamerhe-interdit-une-nouvelle-mission-de-controle-de-linspection-generale-des-finances/
Le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe demande à l’Inspection Générale des Finances de mettre fin à toutes ses missions de contrôle de la gestion des finances publiques. C’est dans un courrier du 24 août 2019, dont Deskeco a obtenu copie que la décision a été signifiée au Ministre des Finances et pour transmis copie à l’Inspecteur Général des finances.
Ce courrier est une réponse à la demande du Ministre des finances, d’une séance de travail avec le Directeur du trésor et d’ordonnancement avec l’Inspecteur Général des Finance.« Monsieur le président de la république, Chef de l’Etat et moi-même, n’avons aucunement autorisé une quelconque mission de contrôle. L’Inspection Générale des finances étant placée sous l’autorité de la Présidence de la république, il est ainsi clair que cette fameuse mission est nulle et de nul effet. L’Inspection générale des finances, qui me lit en copie, est enjoint d’arrêter, dès réception de la présente, cette mission », se déchaîne Vital Kamerhe.
Pour Georges Kapiamba, Président de l’ONG ACAJ (Association congolaise pour l’accès à la justice), c’est un ordre manifestement illégal et réputé non existant. ACAJ désapprouve par ailleurs ce courrier, car elle entrave l’audit de l’Inspection Générale des finances à la demande de l’Agence nationale de renseignement (ANR), sur les décaissements des fonds publics.
Depuis le 21 août 2019, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a débuté une mission de contrôle de la gestion des comptes publics de la période comprise entre janvier jusqu’à ces jours, c’est-à-dire dès l’entrée en fonction du Président de la République, Félix Tshisekedi jusqu’aujourd’hui, à la demande de l’Agence Nationale des Renseignements.
Pour rappel, la première mission de contrôle effectuée par l’inspection générale des finances, en juillet 2019, sur le paiement des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières, avait mis en cause plusieurs personnalités pour mauvaise gestion de fonds publics, dont Vital Kamerhe. La mission avait renseigné la perte d’environ 15 millions USD de bonus de l’Etat, au terme d’une opération de remboursement de la créance de 100 millions USD, par le trésor public aux sociétés pétrolières. Cela pour compenser le manque à gagner des sociétés pétrolières réclamés résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement entre 2017 à juillet 2019.
Il faut noter que le décret de 2003 modifiant et complétant l’ordonnance-loi du 17 septembre 1987, portant création de l’Inspection Générale des Finances place cette institution supérieure de contrôle des finances publiques sous l’autorité du Président de la République. Depuis 2015, les organisations de la société civile œuvrant dans le secteur des finances publiques ont toujours sollicité son détachement pour des raisons d’indépendance et d’efficacité. Cette interdiction est une occasion pour le Législateur de créer des mécanismes favorisant l’indépendance de l’Inspection Générale des finances pour éviter tout entrave à son bon fonctionnement."
[...]
° https://deskeco.com/rdc-ligf-saisit-la-cour-de-cassation-pour-des-investigations-approfondies-sur-la-disparition-de-15-millions-usd-des-revenues-des-produits-petroliers/
° https://www.jeuneafrique.com/818919/economie/rdc-linspection-des-finances-alerte-sur-la-disparition-de-15-millions-de-dollars-des-caisses-de-letat/
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-linspection-des-finances-audite-la-gestion-des-fonds-alloues-aux-ministeres/
° http://alternance.cd/2019/08/19/rdc-lanr-veut-voir-clair-sur-la-gestion-de-fonds-publics-par-les-ministres-du-gouvernement-
sortant/
° https://www.jeuneafrique.com/794463/politique/rdc-la-presidence-explose-son-budget-annuel-en-seulement-cinq-mois/[...]ndonzwau a écrit:"RDC: où sont passés 15 millions de dollars destinés aux compagnies pétrolières?
° http://www.rfi.fr/afrique/20190821-rdc-sont-passes-15-millions-dollars-destines-compagnies-petrolieres
L'utilisation de 15 millions de dollars des caisses de l'État congolais inquiète l'Inspection générale des finances. La somme a été prélevée sur un autre montant plus important : 100 millions de dollars de compensations octroyées aux distributeurs pétroliers après le gel des prix à la pompe.
Ces 15 millions de dollars correspondent aux 15% de l'indemnisation que les pétroliers devaient récupérer. Cette somme est qualifiée de décote, une sorte de retenue à la source dont on ne connaît pas la justification particulière.
Cet argent a été versé essentiellement sur un compte ouvert dans une banque privée, la Rawbank, au nom du Comité de suivi des prix des produits pétroliers. Et ce à la demande notamment du ministre congolais de l'Économie. L'argent a été retiré dans les deux semaines qui suivent, en plusieurs fois, selon des relevés bancaires consultés par RFI.
Pourquoi cette somme a-t-elle été versée sur le compte d'une banque privée ? Et à quoi a-t-elle servi ? Sur ce dernier point, pas de réponse. Les inspecteurs des finances n'ont pas obtenu les justificatifs des retraits.
Qui est comptable de cette dépense ? À ce stade, les inspecteurs considèrent que c'est le conseiller chargé des questions financières au ministère de l'Économie, Georges Yamba Ngoie.
Ce virement de 15 millions sur un compte privé est dénoncé par les mêmes inspecteurs des finances. Pour eux, c'est une « irrégularité qui n'est pas dans l'intérêt du Trésor public ». Le rapport de l'inspection des finances a été transmis le 31 juillet dernier au procureur général pour une enquête approfondie.
« Une pratique courante, régulière »
Interrogé par RFI, une source à la présidence conteste le bien-fondé du rapport. D'abord sur le forme : il estime que le conseiller de la présidence qui l'a commandé n'était pas légitime pour le faire.
Cette même source conteste aussi les critiques adressées. Opérer un prélèvement de 15% sur la somme versée aux pétroliers est, selon ses mots, une « pratique courante, régulière, dans une économie un peu particulière comme celle de la RDC ». L'État emprunte une somme pour indemniser les petroliers, là-dessus un prélèvement est effectué, ce qui permet aux autorités d'avoir de l'argent disponible qu'elles n'avaient peut-être pas. « Comment voulez-vous sinon que l'on trouve l'argent pour financer les grands travaux du président », explique notre interlocuteur.
Les pétroliers ont-ils été lésés ou le montant de ce qui leur était dû a t-il été surévalué pour que l'État en retire 15 millions ? C'est une des multiples questions qui se posent. L'inspection générale des finances a demandé à la justice de poursuivre l'enquête."
"RDC : l’Inspection des finances alerte sur la « disparition » de 15 millions de dollars des caisses de l’État
° https://www.jeuneafrique.com/818919/economie/rdc-linspection-des-finances-alerte-sur-la-disparition-de-15-millions-de-dollars-des-caisses-de-letat/
L'Inspection générale des finances (IGF) pointe du doigt la gestion opaque de la somme destinée à compenser les sociétés pétrolières suite au gel des prix à la pompe en 2017. Les inspecteurs ont perdu la trace de 15 millions de dollars qui auraient, selon eux, dû être transférés dans les caisses de l'État.
Il s’agit des conclusions d’un audit mené par l’Inspection générale des finances du 17 au 31 juillet 2019 et dont Jeune Afrique a pu se procurer une copie.
La somme dont l’IGF a perdu trace a été prélevée sur les 100 millions dollars que l’État devait verser aux sociétés pétrolières intervenant en RDC, en compensation du gel des prix des[...]"
"RDC: Un audit de l’IGF note l’absence de traçabilité dans la gestion de 15 millions USD issus des revenus des produits pétroliers
° https://deskeco.com/rdc-un-audit-de-linspection-generale-des-finances-decrit-labsence-de-tracabilite-dans-la-gestion-de-15-millions-usd-issus-des-revenues-des-produits-petroliers/
Un rapport d’audit de l’Inspection Générale des Finances (IGF) effectué auprès des sociétés pétrolières, des Banques Rawbank et FBNBank DRC SA, de la Direction Générale des Impôts, de la Direction Générale des Douanes et accises constate le manque de traçabilité d’un montant de 15 millions de la décote prélevée sur les revenus des produits pétroliers. Ce rapport que Deskeco a pu consulter, fait aussi état des erreurs de calcul dans la répartition de la créance de 100 millions USD à rembourser, par le trésor public aux sociétés pétrolières, pour compenser le manque à gagner réclamé résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement.
L’Inspection Générale des Finances a envoyé ce rapport d’audit au Procureur Général près la Cour de Cassation, le 31 juillet 2019, pour mener des enquêtes approfondies après avoir constaté plusieurs obstructions et le manque de transparence de certains services, lors de sa mission de contrôle. Parmi les sociétés bénéficiaires de la créance, les auditeurs citent notamment Total RDC, SEP Congo, Cobil SA, SPA COBIL SA, SOCIR, ENGEN DRC, GNPP.
Genèse des faits
En 2017, le pays avait connu une flambée des prix du carburant à la pompe d’environ 5%. Pour stabiliser le prix, le Gouvernement Congolais et les sociétés pétrolières se sont mis d’accord pour un gel des prix sur le marché. En revanche, le Gouvernement s’était engagé à compenser les pertes et manque à gagner aux sociétés pétrolières privées, nous confie une source du Ministère de l’économie.
En application à cette mesure, un courrier du Ministre intérimaire de l’économie nationale, Henri Yav Mulang, daté du 16 mai 2019, donne des instructions au Gouverneur de la Banque Centrale du Congo d’ouvrir une ligne de crédit en faveur des sociétés pétrolières. « Conformément aux instructions de la haute hiérarchie ainsi qu’à la décision du Gouvernement telle que notifiée par Son excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement dans son courrier du 08 février 2018 toute relative au remboursement par l’Etat aux sociétés pétrolières de leurs pertes et manques à gagner résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement, je vous confirme la demande du Gouvernement d’une ligne de crédit de 100 millions USD, à mettre à disposition de la Banque Centrale du Congo pour le compte des société pétrolières suivant les indications du Ministre d’Etat de l’Economie nationale renseignée dans sa lettre du 22 mai 2018 », précise le rapport de l’inspection Générale des Finances.
Henri Yav précise par ailleurs qu’en application des modalités habituelles des paiements par l’Etat des créances des sociétés pétrolières, vous voudrez bien instruire la Rawbank et le FBNBank de retenir à la source, une décote de 15% sur les montants octroyés à chaque société pétrolière et au GNPP et de virer cette décote dans le compte du Comité de Suivi des Prix des Produits Pétroliers et du Ministère de l’économie nationale.
En date du 10 mai 2019, Vital Kamerhe Directeur de cabinet du Chef de l’Etat demande au Directeur Général de la Rawbank de virer le montant de la décote dans le compte du Comité de suivi programme/PR ouvert à la Rawbank.
Les irrégularités de la démarche
Selon les enquêteurs, il ressort de l’historique du Compte du Comité de suivi des produits pétroliers, que la décote de l’ordre de près de USD 15 millions a été portée au crédit de ce compte et les retraits ont été effectués entre le 23 mai et 7 juin 2019 par Georges Yamba Ngoie, Conseiller chargé des questions financières et des produits stratégiques au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Célestin TWITE YAMWEMBO, Secrétaire Général à l’Economie Nationale. Ces deux personnalités ont été mandatés par le Ministre de l’économie nationale Joseph KAPIKA, le premier en date du 14 septembre 2017 et le second le 09 janvier 2019, comme répondant auprès de la Rawbank, renseigne les courriels placés en annexes du rapport de l’inspection générale des Finances.
Cependant, les inspecteurs des finances indiquent ne pas être en mesure de renseigner clairement l’utilisation de près de 15 millions USD. Selon le rapport, cette difficulté est liée à : la réticence de Rawbank à produire les soubassements de retraits de fonds dans le compte ayant logés la décote sans réquisition judiciaire étant donné que ces pièces mettent en cause de tiers, ensuite l’absence de Henri Yav, Ministre intérimaire de l’économie, Président du comité de suivi pour donner des instructions afin que son conseiller chargé des questions financières mette à la disposition de l’enquête de contrôle, les pièces justificatives de l’utilisation de la décote.
Par ailleurs l’Inspection Générale des Finances précise que cette décote est à verser au compte général du trésor ouvert par le Gouvernement à la Banque Centrale du Congo et non dans une Banque commerciale privée. Ensuite, le montant de créance à payer aux sociétés pétrolières est évalué à environ 84 millions USD et non 100 millions USD, comme présenté par le Ministre ayant en charge l’économie, a-t-elle ajouté.
La mission de l’Inspection Générale des Finances est un contrôle administratif effectué sur la gestion des finances publiques au cour de l’exercice budgétaire. L’objectif de la présente mission a été de procéder à la certification du manque-à-gagner réclamé par les sociétés pétrolières de distribution et des services susmentionnées, sur le trésor public ; procéder à l’audit des comptes ouverts par le Gouvernement auprès de la Rawbank et de FBNbank ; établir la répartition entre les différentes société pétrolières susmentionnées du montant de 100 millions payés par le trésor public, pour compenser le manque à gagner réclamé par ces sociétés résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement ainsi que la décote de 15% appliquée sur le montant payé. Cette mission de contrôle a été organisée du 17 au 31 juillet 2019"
"RDC:Le taux d’exécution des dépenses de la présidence caracole à 235% au 31 juillet"
° https://deskeco.com/rdcle-taux-dexecution-des-depenses-de-la-presidence-caracole-a-235-au-31-juillet/
"RDC: Les dépenses de la présidence franchissent le cap de 100 millions USD à fin juillet 2019"
° https://deskeco.com/rdc-les-depenses-de-la-presidence-franchissent-le-cap-de-100-millions-usd-a-fin-juillet-2019/
° https://deskeco.com/rdc-la-presidence-a-consomme-20-millions-usd-pour-le-seul-mois-de-juillet-2019/
° https://deskeco.com/rdc-faible-taux-de-decaissement-de-financements-exterieurs-estimes-a-142-a-fin-juillet-2019/
[...]
° http://www.rfi.fr/afrique/20190822-rdc-demande-audit-depenses-ministerielles-jugee-normale-presidence
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/16/vital-kamerhe-demonte-les-accusations-autour-des-marches-passes-par-la-presidence.html
[...]
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
PPS
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"RDC : des inspecteurs des Finances interpellés à Kinshasa
° https://www.jeuneafrique.com/822790/politique/rdc-des-inspecteurs-des-finances-interpelles-a-kinshasa/
Des inspecteurs des Finances ont été interpellés puis relâchés samedi à Kinshasa, a-t-on appris de source policière, sur fond de demande d'audit des dépenses de la présidence en République démocratique du Congo.
« L’inspecteur général des finances et trois autres inspecteurs ont été interpellés », a déclaré à l’AFP un de leur collègue sous couvert de l’anonymat. « On a interpellé notre chef ainsi que trois autres collègues qui avaient la charge du dossier » d’auditionner les ministres intérimaires de janvier à août, a ajouté un autre inspecteur des finances.
« Deux inspecteurs de Finances ont été interpellés par mes services pour des faits de droit commun. Ils ont déjà été libérés », a déclaré à l’AFP le général Sylvano Kasongo, chef de la police.
En fin d’après midi, deux jeeps de la police étaient postés devant le bâtiment de l’inspection générale des finances, a constaté l’AFP.
Audit
Dans une lettre datée du 17 août, l’Agence nationale de renseignements (ANR) avait demandé à l’inspecteur général des Finances d’auditer « tous les décaissements de fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l’investiture de Félix Tshisékédi (le 24 janvier) ».
La lettre avait circulé sur les réseaux sociaux sans être démentie. La demande de l’ANR avait été jugée « légitime » par un porte-parole du président Tshisekedi, qui gouverne en coalition avec son prédécesseur, Joseph Kabila."
"[Info RFI] RDC: deux inspecteurs des finances arrêtés et interrogés
° http://www.rfi.fr/afrique/20190901-info-rfi-rdc-deux-inspecteurs-finances-anr-15-millions
En République démocratique du Congo, deux inspecteurs de l’Inspection générale des finances disent avoir été interpellés ce samedi 31 août. L’un a été détenu quelques heures par la police, avant d’être libéré. L’autre, l’inspecteur général lui-même, dit avoir été auditionné par les services du conseiller spécial en matière de sécurité, François Beya.
L’inspecteur général Victor Batubenga dit avoir été menacé. Il raconte avoir été interpellé hier matin au siège de l’Inspection générale des finances. Des policiers sont arrivés à bord de quatre jeeps. Des forces de l’ordre qui ont, assure-t-il, molesté quelques agents avant de l’embarquer lui et un inspecteur de terrain. « Ils ont semé la panique, ça n’est jamais arrivé », s’émeut-il au téléphone.
L’inspecteur général des finances dit avoir ensuite été placé en garde au bureau du conseiller spécial chargé de la sécurité auprès de la présidence, François Beya. Dans l’interview qu’il a accordée à RFI, il affirme qu’un des collaborateurs du conseiller spécial aurait formulé des menaces contre lui et sa famille.Le témoignage de l'inspecteur général: «mon travail dérangerait»
01-09-2019 - Par Pierre Firtion
Un contrôle qui dérange ?
En cause notamment deux enquêtes : l’une sur quinze millions dus aux sociétés pétrolières réquisitionnés par le directeur de cabinet du président, Vital Kamerhe ; l’autre, plus récente, sur l’ensemble des dépenses du Trésor public depuis l’investiture du nouveau chef de l’État Félix Tshisekedi.
Concernant cette dernière, il s'agit plus précisément du contrôle qu’il a mené à la demande de l’Agence nationale de renseignements (ANR) sur les décaissements opérés depuis l’investiture de Félix Tshisekedi. Selon l’inspecteur général des finances, le conseiller spécial du chef de l’État lui avait dit qu’il n’avait pas à effectuer un tel contrôle car l’ANR n’avait pas le pouvoir de le demander. « Il semble que je sois en train de déranger des gens avec ce contrôle », s’inquiète Victor Batubenga qui entend désormais se tourner vers le président Tshisekedi car son service dépend directement du chef de l’État. Or, analyse-t-il, « tout ceci est arrivé pendant qu’il était absent ». Il promet ainsi que « dès son retour » (du Japon), il va chercher à le rencontrer.
Dans l’entourage du nouveau président qui quittait hier le Japon pour Kinshasa, on assurait encore que la lettre du directeur de cabinet Vital Kamerhe intimant l’ordre à l’IGF d’arrêter ses enquêtes était un faux mais on disait attendre le retour dans la capitale avant de commenter sur les auditions.
La police reconnaît de son côté avoir interpellé l’autre inspecteur. Selon le général Sylvano Kasongo, chef de la police à Kinshasa, son audition a tourné autour de la confidentialité des enquêtes que mènent actuellement l’inspection générale des finances."
"RDC : L’inspecteur général des finances dit avoir reçu des menaces
° https://actualite.cd/2019/09/01/rdc-linspecteur-general-des-finances-dit-avoir-recu-des-menaces
Victor Batubenga, inspecteur général des finances, affirme avoir été convoqué par les services de François Beya Kasonga, conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi. Il ajoute qu’il s’est rendu ce samedi à 10 heures et qu’il a été interrogé sur les enquêtes en cours sur les dépenses effectuées par les ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi comme Président de la République.
Selon son témoignage recueillis par ACTUALITE.CD, il a été interrogé de 16 à 19 heures.Il affirme également avoir reçu des menaces sur « son intégrité physique » et celle de sa famille. Quatre personnes ont participé à cette audition, d’après lui.« On m’a entendu sur procès verbal. On m’a demandé pourquoi nous avons continuer les enquêtes alors que nous avons reçu une lettre du directeur de cabinet nous demandant d’arrêter », a t-il dit.
Il ajoute qu’on a lui même posé la question : « pourquoi tu ne démissionnes pas ? ».
Le bureau du conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi parle d’une réunion de routine et rejette toutes les accusations sur les menaces.
Pendant qu’il était entendu par les services de François Beya un autre de ses collaborateurs était entendu au commissariat provincial de la Police.
Contexte
Le 17 août, l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) avait demandé à l’inspection générale des finances d’effectuer l’audit de tous les décaissements des fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères depuis l’investiture du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, jusqu’à ce jour. Il était également question de Saisir tous les bons de retrait de fonds émis par les différents ministères depuis janvier 2019. Il fallait aussi exiger de ces différents ministères tous les dossiers qu'ils ont initiés pour sortir ces fonds et faire les rapports circonstanciés sur lesdits dossiers.
Pour sa part, le Parquet général près la Cour des comptes avait estimé que l’audit de décaissements des fonds publics ne relève que de sa compétence et non celle de l’ANR."
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Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
La presse ou une presse vole au secours de la Présidence ou plus exactement de Kamerhe et Beya contre l'IGF qui serait dans un complot contre les intérêts de l'Etat ; un dossier sensible touchant directement à la sécurité du pays, rien que ça. Je ne suis pas en mesure de juger de la pertinence des accusations portées contre les inspecteurs des finances mais je me pose une question essentielle. Pour le compte de qui les enquêteurs de l'IGF travailleraient-ils alors ? Celui du camp de 'JK' qui chercherait à démystifier les prétentions vertueuses du nouveau PR ou ne font-ils que loyalement leur travail qui gène aujourd'hui parce qu'il pointe des malversations au sommet ?
Cette affaire est volontairement rendue compliquée voire floue : la disparition de ces fameux 15 millions Usd ne serait donc qu'une fable ? Je n'ose me l'imaginer mais ce n'est que moi ; n'importe, il faudra bien qu'on me fournisse des preuves autrement plus convaincantes tant le plan ourdi pour déstabiliser le tandem Tshisekedi-Kamerhe ou le complot contre l’État m'apparaissent comme des réquisitions trop facilement dissuasives.
La suite...
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Cette affaire est volontairement rendue compliquée voire floue : la disparition de ces fameux 15 millions Usd ne serait donc qu'une fable ? Je n'ose me l'imaginer mais ce n'est que moi ; n'importe, il faudra bien qu'on me fournisse des preuves autrement plus convaincantes tant le plan ourdi pour déstabiliser le tandem Tshisekedi-Kamerhe ou le complot contre l’État m'apparaissent comme des réquisitions trop facilement dissuasives.
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"QUAND L’AFFAIRE DE 15 MILLIONS USD DEBOUCHE SUR UN CAS DE MENACE A LA SECURITE NATIONALE
Un CD ultra-sensible à l’origine de la traque des Inspecteurs de l’IGF
(Contrôle des fonds du Trésor public: un plan de déstabilisation du tandem Fatshi-Kamerhe)
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21529]
Des inspecteurs des Finances ont été interpellés samedi dernier par les services du Conseiller spécial du Chef de l'Etat en matière de sécurité, François Beya. Pas un scoop de Forum des As, quand on sait que la plupart des médias à Kinshasa en ont fait leur chou gras. Chacun y est allé de son traitement. Ligne éditoriale oblige ! Au cœur de cette interpellation, se trouve l'affaire d'une bagatelle de 15 millions de dollars Us appartenant aux sociétés pétrolières. De quoi alimenter l'électrochoc.
Dans la foulée, des Organisations non-gouvernementales bien identifiées, ont vite perçu derrière cette interpellation de responsables de l'Inspection générale des Finances (IGF), l'ombre du directeur de cabinet du Chef de l'Etat. Sans la moindre réserve d'usage, ces Ong accusent Vital Kamerhe de vouloir obstruer l'instruction des inspecteurs des Finances. L'enquête, apprend-on, portait non seulement sur les quinze millions de dollars dus aux sociétés pétrolières que le Dircab du Président de la République aurait réquisitionnés, mais aussi sur toutes les dépenses du Trésor public depuis l'arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir au sommet de l'Etat. Des observateurs soupçonnent certaines Ong et acteurs de médias de mener une campagne de sape contre Vital Kamerhe et Fraçois Beya. Pour preuve, arguent-ils, ils admettent sans le moindre filtrage, les allégations des plénipotentiaires de l'IGF qui, selon des sources, auraient été pris en flagrant délit d'abus de leur pouvoir. En tout cas, on reproche à ces inspecteurs de Finances de vouloir intentionnellement étouffer la vérité. Selon des sources proches du dossier, la véracité des faits est qu'après les fouilles dans les comptes bancaires de Vital Kamerhe, le Bulletin de service des Inspecteurs de Finances devrait simplement indiquer Rien à signaler (RAS). Ce, ni dans l'affaire de paiement des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières, ni dans le dossier ayant trait à la décote de 15% y afférente. Sans doute, à part l'arrestation d'un cadre du ministère de l'Economie, un certain Célestin Twite Yamwembo, que ces Inspecteurs auraient brutalisé, dans l'espoir que ce dernier allait finir par citer les noms des personnalités qu'on enverrait à la géhenne. Peine perdue !
LA FACE CACHEE DE L'ICEBERG
A en croire certaines indiscrétions, le rapport de l'IGF souligne qu'au stade actuel de l'enquête, "Célestin Twite, conseiller financier au cabinet du ministre de l'Economie, reste comptable de la justification de USD 14.775.000 retirés au profit du Comité de suivi des prix des produits pétroliers". Toujours dans cette affaire dans laquelle est cité le directeur de cabinet du Président de la république, on apprend que l'idée de la décote et du dépôt des fonds dans les comptes du Comité de suivi des prix des produits pétroliers a été l'initiative du gouvernement de la République et non du Cabinet du Chef de l'Etat. Se confiant à un confrère le week-end dernier, une source qualifiée de l'entourage du Conseiller spécial de Fatshi en matière de sécurité, a déclaré que la traque des inspecteurs des finances par le Conseil national de sécurité, a été plutôt liée à un dossier sensible, touchant directement à la sécurité du pays. " N'eût été l'intervention herculéenne du Conseiller spécial, personne ne saurait prédire ce que ces inspecteurs des finances, dans leur maladresse, auraient pu faire des renseignements contenus dans le précieux support ", explique la source.
A la question de notre confrère de savoir ce qui s'était passé exactement, la même source réagit : "Profitant des instructions données de l'ANR dans un courrier daté du 17 août 2019, les inspecteurs des finances se sont rendus au cabinet du ministre d'Etat en charge du Budget. Alors que ce dernier était absent, ils ont brutalisé son directeur de cabinet et emporté le CD contenant des données sensibles de la République et d'autres rapports financiers confidentiels". Et de poursuivre: "Ces inspecteurs des finances ont été interpellés et placés en garde à vue parce qu'ils résistaient aux ordres de restituer le CD pris dans le bureau du ministre d'Etat en charge du Budget, qu'ils ont gardé pendant des jours. Imaginez, par exemple, les données concernant le financement des opérations de l'Armée dans la rue! On présume qu'il y avait intention de manipuler ces données". Intervenant sur RFI, l'inspecteur général des finances, Victor Batubenga, a déclaré avoir l'impression de mettre très mal à l'aise, certaines personnalités du pays, à la suite du contrôle initié dans les sorties des fonds du trèsor public, depuis l'avènement du nouveau chef de l'Etat. Il ne s'arrête pas là. Le numéro 1 de l'IGF a promis de se tourner vers le Président de la République dont dépend l'IGF pour une rencontre. Cependant, la question que se posent certains observateurs est celle de savoir si, pour rencontrer le Chef de l'Etat, l'inspecteur général des finances doit s'exprimer en tant que tel à travers les médias. Poser la question, c'est y répondre.
UN COUP FOURRE ?
De l'avis des observateurs, les révélations faites dans cette affaire sont loin d'être de simples faits collatéraux. Bien au contraire. Il s'agit des indices sérieux qui font froid dans le dos et poussent à réfléchir sur la gestion de pareils dossiers. Du côté de la Cité de l'Union africaine, on attend encore la moindre éclaircies sur les motivations profondes des inspecteurs de l'IGF. " Qu'est-ce qui justifie leur zèle spontané et suspect, quand on sait que l'IGF a sombré dans une sorte d'hypnose pendant des décennies, alors que le pays a ployé sous des scandales de surfacturation des projets et des projets extrabudgétaires entre 2012 et 2016 ", s'i interroge-t-on. Tout bien considéré, plus d'un observateur perçoit de mauvais œil, cette démarche de l'IGF qu'ils n'hésitent pas à assimiler à un plan de déstabilisation du tandem Fatshi-Kamerhe. "On veut créer un conflit entre le Président et son directeur de cabinet. Ce dernier est accusé sans preuves de préparer déjà 2023 pour son propre compte. Les auteurs de ce plan veulent pousser Fatshi à la faute, l'amener à se séparer de son Dircab, le plus capé de tous ses collaborateurs, le seul qui ait une expérience avérée de la gestion de la chose publique et sache comment empêcher certaines compromissions", postule un rompu de la scène politique RD-congolaise."
"Au cœur de la Présidence en RDC, l’affaire de tous les enjeux
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/09/01/au-coeur-de-la-presidence-en-rdc-laffaire-de-tous-les-denjeux.html
Près de huit mois après son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi fait pour la première fois face à une affaire de détournement supposé de 15 millions de dollars où son proche allié et collaborateur, Vital Kamerhe est cité. La réaction du président congolais est déjà attendue au tournant.[...]"
"Sûreté de l’État: pourquoi le Conseiller spécial de Fatshi a traqué les inspecteurs des finances
° https://www.africanewsrdc.net/actu/surete-de-letat-pourquoi-le-conseiller-special-de-fatshi-a-traque-les-inspecteurs-des-finances/
Les médias ont fait état de l’interpellation samedi des inspecteurs des finances par les services du conseiller spécial en matière de sécurité du Président de la République. Certaines ONG ont lié à cette opération Vital Kamerhe, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, l’accusant de vouloir entraver une enquête sur quinze millions de dollars dus aux sociétés pétrolières qu’il aurait réquisitionnés et une autre sur les dépenses du Trésor public depuis l’avènement de Félix Tshisekedi.
C’est incroyable de voir comment ONG et médias sont devenus fous à propos de Kamerhe et François Beya, et acceptent les déclarations les plus ignobles faites par des membres de l’Inspection générale des finances -IGF- pris en flagrant délit. Ils continuent à tout dire sur ce feuilleton sauf la vérité: rien à signaler après les fouilles dans les comptes bancaires de Kamerhe dans cette affaire de paiement des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières et de la décote de 15% y relative, à part l’arrestation d’un cadre du ministère de l’Economie, un certain Célestin Twite Yamwembo, qu’on a voulu forcer en vain à citer les noms des personnalités qu’on espère envoyer à l’échafaud, ont raconté plusieurs sources. «Célestin Twite, conseiller financier au cabinet du ministre de l’Economie reste, à ce stade de la mission, comptable de la justification de USD 14.775.000 retirés au profit du Comité de suivi des prix des produits pétroliers», peut-on lire dans le fameux rapport de l’IGF.
L’autre évidence dans cette affaire est que l’idée de la décote et du dépôt des fonds dans les comptes du Comité de suivi des prix des produits pétroliers est venue du gouvernement de la République et pas du Cabinet du Président de la République.
Ne jamais badiner avec la sûreté de l’Etat
Alors que le Directeur de cabinet du Président de la République et le conseiller spécial en matière de sécurité François Beya étaient injoignables le week-end, l’entourage de ce dernier a expliqué à AfricaNews pourquoi le Conseil national de sécurité a traqué les inspecteurs des finances. Il s’agit d’un dossier sensible, touchant à la sécurité du pays. Et n’eût été l’intervention musclée du Conseiller spécial, personne ne sait prédire ce que ces indélicats inspecteurs auraient pu faire des renseignements contenus dans le précieux support.
Qu’est-ce qu’il s’est réellement passé? «Profitant des instructions mal données de l’ANR dans un courrier daté du 17 août 2019, les inspecteurs des finances se sont rendus au cabinet du ministre d’Etat en charge du Budget. Alors que ce dernier était absent, ils ont brutalisé son directeur de cabinet et emporté le CD contenant des données sensibles de la République et d’autres rapports financiers confidentiels», a révélé un proche du spécial qui a requis l’anonymat. Et de poursuivre: «Ces inspecteurs des finances ont été interpellés et placés en garde à vue parce qu’ils résistaient aux ordres de restituer le CD pris dans le bureau du ministre d’Etat en charge du Budget, qu’ils ont gardé pendant des jours. Imaginez, par exemple, les données concernant le financement des opérations de l’armée dans la rue! On présume qu’il y avait intention de manipuler ces données».
Rôle trouble du Principal Bilomba et de l’Inspecteur des finances en chef
Beya et ses équipes ont donc eu raison de réagir. Surtout que des sources ont fait part du rôle trouble du Conseiller principal en charge de l’Ecofin du Président de la République, Marcellin Bilomba, qui a fait le déplacement des bureaux du Conseiller spécial pour ordonner la libération des inspecteurs des finances qui détenaient le CD recherché et étaient en train d’être verbalisés. Comment Bilomba a osé prendre la défense des inspecteurs fautifs? Suivez mon regard. Bilomba, cet homme qui entretient le bordel au Palais, a des placards infestés, à en croire plusieurs sources de la diaspora. Sur la toile, il est signalé qu’il a été définitivement condamné par le Tribunal de Genève en Suisse pour falsification de documents, délit financier mineur, trafic de personnes, etc. Il aurait également été arrêté à la frontière allemande pour suspicion de contrebande. Bilomba a été à la tête de Geneva Business Institut SA, Rue de Lyon 110, 1203 Genève, société radiée du Registre du commerce de Genève le 28 mars 2003 par ordonnance du ministère public ou du tribunal. Transkin Sarl, l’autre société de Bilomba logée à la même adresse et évoluant dans le fret et la messagerie financière, a également été l’objet de radiation du Registre du commerce sur décision judiciaire du 1er septembre 2005 pour fraudes signalées par les clients.
Devenu proche de Bilomba, l’inspecteur général des finances Victor Batubenga a dit sur RFI qu’il semble qu’il soit en train de déranger des gens avec le contrôle initié par son service, affirmant se tourner vers le Président de la République dont dépend l’IGF pour une rencontre. L’inspecteur général des finances a-t-il désormais le droit de s’exprimer dans les médias pour solliciter une audience chez le Président de la République sans s’en référer à la hiérarchie, sans tenir compte du devoir de réserve auquel il est astreint? Pareille attitude frise la rébellion et rappelle le comportement irrévérencieux de l’assistant logistique, qui avait tenté de contester l’autorité du Dircab Kamerhe, affirmant qu’il dépendait directement et uniquement du Chef de l’Etat.
Des révélations et des sorties qui font froid au dos et poussent à réfléchir sur la gestion des dossiers pareils sous d’autres cieux. Julian Assange, propriétaire de WikiLeaks inculpé par la justice américaine pour «complot dans le but de commettre une intrusion informatique», est l’objet d’une longue traque des services américains pour avoir mis la main sur les données réputées sensibles des Etats-Unis. On ne voit pas pourquoi en République Démocratique du Congo une telle démarche devrait constituer un casus belli.
En attendant de comprendre les raisons du zèle soudain de ces fonctionnaires de l’IGF dont l’immobilisme a étonné plus d’un alors que le pays a connu des scandales de surfacturation des projets et celui des projets extrabudgétaires entre 2012 et 2016, d’aucuns soupçonnent des plans visant la déstabilisation du tandem Fatshi-Kamerhe alors que le Programme des 100 jours commence à porter ses fruits. «On veut créer un conflit entre le Président et son directeur de cabinet. Ce dernier est accusé sans preuves de préparer déjà 2023 pour son propre compte. Les auteurs de ce plan veulent pousser Fatshi à la faute, l’amener à se séparer de son Dircab, le plus capé de tous ses collaborateurs, le seul qui ait une expérience avérée de la gestion de la chose publique et sache comment empêcher certaines compromissions», croit savoir un observateur de la scène politique RD-congolaise. L’allié Kamehre serait-il déjà devenu un cauchemar? La question reste posée alors que le Dircab est dans son droit d’étouffer toute action tendant à installer le chienlit au Cabinet présidentiel comme les missions intempestives de la même IGF dénoncées par la Fédération des entreprises du Congo -FEC."
"Audition de l’inspecteur général des finances au CNS : un non-événement
° https://lepotentielonline.net/2019/09/02/audition-de-linspecteur-general-des-finances-au-cns-un-non-evenement/
Qu’est-ce qui s’est finalement passé entre le Conseil national de sécurité (CNS) et l’Inspection générale des finances (IGF), deux services relevant de la présidence de la République ? A cette question, les avis sont partagés.
Des informations largement relayées par les réseaux sociaux rapportent que l’inspecteur général des finances – chef de service, Victor Batubenga, a été interpelé le week-end par les services du conseiller du chef de l’Etat en matière de sécurité sur une mission de contrôle des finances publiques diligentées par la présidence de la République. Sur la toile, on a eu droit à des informations divergentes.
Tout est parti d’une correspondance attribuée au directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, intimant au service de contrôle de l’Inspection générale des finances de suspendre toute mission de contrôle dans les services publics. Directement après, les services de la présidence de la République ont remis en cause l’authenticité de cette lettre, excluant toute intention du directeur de cabinet du chef de l’Etat d’empiéter sur les prérogatives de l’IGF. Dans la foulée, des sources concordantes ont fait part de l’interpellation par les services du CNS de l’inspecteur général des finances.
Selon le site en ligne Actualité.cd, Victor Batubenga a affirmé avoir été convoqué, samedi dernier, par les services de François Beya Kasonga, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. Il a dit avoir été interrogé pendant trois heures sur les enquêtes en cours en rapport avec les dépenses effectuées par différents ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi comme président de la République.
« On m’a entendu sur procès verbal. On m’a demandé pourquoi nous avons continué les enquêtes alors que nous avons reçu une lettre du directeur de cabinet nous demandant d’arrêter », a-t-il dit. Il a également indiqué avoir reçu des menaces sur « son intégrité physique » et celle de sa famille. Quatre personnes ont participé à cette audition, d’après lui, suivant des propos rapportés par Actualite.cd.
Un feu de paille
Des déclarations qui contrastent avec le point de vue défendu par le bureau du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité qui rapporte plutôt une réunion de routine à laquelle a pris part au CNS l’inspecteur général des finances. Le CNS rejette, par conséquent, toutes menaces qui auraient été proférées contre le patron de l’IGF.
A ce propos, une source interne au CNS indique que ce genre de réunions sont fréquents au niveau du bureau du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. Il note, à ce propos, que la présence de l’inspecteur général des finances ne peut nullement être assimilée à une quelconque menace qu’on aurait exercée sur lui pour désorienter les missions de contrôle que mener ses services. « Sur les réseaux sociaux, tout y passe. Le CNS et l’IGF sont deux services relevant de la présidence de la République. C’est normal qu’ils échangent par moment des informations dans le cadre de leurs attributions respectives. C’est ce qui a été fait le week-end. Et rien d’autre », a tenu à préciser la même source.
Y aurait-il conflit de compétences entre les services de la présidence de la République ? On est encore loin de ce cas de figure, rassure-t-on à la présidence de la République. Toujours est-il qu’avec le retour du chef de l’Etat depuis dimanche matin, après cinq jours de visite officielle au Japon, les choses devraient s’éclaircir pour des relations apaisées entre le CNS et l’IGF. Entretemps, au CNS, on indique que l’audition du patron de l’IGF est un non-événement qui ne remet pas en cause la détermination du chef de l’Etat à ramener de l’ordre dans la gestion des finances de l’Etat."
"IGF : Victor Batubenga libre de ses mouvements !
° https://laprosperiteonline.net/2019/09/02/igf-victor-batubenga-libre-de-ses-mouvements/
*C’est une réunion de routine à laquelle Victor Batubenga, l’Inspecteur Général des Finances, a été convié, le samedi 31 août dernier, au cabinet du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité. Contrairement aux affirmations redevables aux rumeurs les plus folles et aux mystifications les plus décapantes ainsi qu’à toutes les enchères dues à l’hyperbole politique, l’intéressé est bel et bien libre de ses mouvements. Car, depuis ce jour-là, juste après qu’il y ait été questionné sur un certain de nombre de préoccupations, il en est ressorti indemne.
Toutefois, il devrait se tenir sur ses gardes afin que les Inspecteurs placés sous ses ordres dont certains ont été, eux aussi, interpellés ne tombent pas dans les pièges pernicieux des dérapages de tous ordres et d’excès de zèle.
La question de l’audit enclenché, évidemment, à la demande de l’ANR, n’a pas été éludée, au cours de cette même réunion. Même s’il a été recommandé qu’un tel travail, en raison du bien-fondé de sa finalité, ne devrait pas, outre mesure, désintégrer, ni déstabiliser le fonctionnement des institutions dont le début de l’installation dans le cadre de la nouvelle coalition FCC-CACH n’est à ce jour qu’à ses premiers pas, à l’instar de toute œuvre humaine encore à son étape embryonnaire.
D’où, céder à la précipitation ou, alors, se baser sur des bribes d’informations sélectives, pourrait entraver, du moins dans le contexte politique actuel, le petit tissu d’embellie dont les fondations offrent, néanmoins, une des apparences fragiles.
De plus en plus, nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi a-t-on attendu seulement à la veille de l’audition du programme du nouveau gouvernement dont la composition a été publiée aux premières heures du 25 août dernier, pour rabâcher les oreilles des paisibles citoyens, presqu’éreintés de miser sur des promesses présidentielles à l’aune de l’alternance démocratique, avec des bruits assourdissants autour des audits frisant le chantage ou, à tout le moins, le début d’un règlement injustifié des comptes.
Et, pourtant, le moment venu, une fois que tout est mis en marche, tout contrôle ne gênerait personne. Déjà, au niveau parlementaire, tout cela peut être déclenché. Tout comme, au niveau de la Cour des comptes, du Conseil Supérieur du Portefeuille ou, même, de celui de l’Inspection Générale des Finances en question, chacune des ces institutions pourrait bien faire son travail.
Rien n’est donc indiqué de considérer que toutes les accusations portées contre les Ministres sortants alors que certains assumaient l’intérim, sous l’emprise de Bruno Tshibala, le devancier immédiat de Sylvestre Ilunga Ilunkamba à la Primature, sont vraies ou fausses.
Voilà pourquoi, tout ayant à l’esprit, le souci de s’imprégner de la réalité de cette gestion dont certains sont, curieusement, intéressés à en savoir plus dans l’immédiat, il serait mieux d’y mettre un minimum de forme et, surtout, de ne pas donner l’impression d’aller vite en besogne."
"RDC: des inspecteurs des Finances interpellés à Kinshasa
° https://afrique.lalibre.be/40527/rdc-des-inspecteurs-des-finances-interpelles-a-kinshasa/
Des inspecteurs des Finances ont été interpellés puis relâchés samedi à Kinshasa, a-t-on appris de source policière, sur fond de demande d’audit des dépenses de la présidence en République démocratique du Congo. « L’inspecteur général des finances et trois autres inspecteurs ont été interpellés », a déclaré à l’AFP un de leur collègue sous couvert de l’anonymat. « On a interpellé notre chef ainsi que trois autres collègues qui avaient la charge du dossier » d’auditionner les ministres intérimaires de janvier à août, a ajouté un autre inspecteur des finances.
« Deux inspecteurs de Finances ont été interpellés par mes services pour des faits de droit commun. Ils ont déjà été libérés », a déclaré à l’AFP le général Sylvano Kasongo, chef de la police.
En fin d’après midi, deux jeeps de la police étaient postés devant le bâtiment de l’inspection générale des finances, a constaté l’AFP.
Dans une lettre datée du 17 août, l’Agence nationale de renseignements (ANR) avait demandé à l’inspecteur général des Finances d’auditer « tous les décaissements de fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l’investiture de Félix Tshisekedi (le 24 janvier) ».
La lettre avait circulé sur les réseaux sociaux sans être démentie. La demande de l’ANR avait été jugée « légitime » par un porte-parole du président Tshisekedi, qui gouverne en coalition avec son prédécesseur, Joseph Kabila.
Le président Tshisekedi a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle du 30 décembre. Son prédécesseur, M. Kabila, a gardé le contrôle de la majorité parlementaire."
"La RDC en passe de réformer son système de passation des marchés publics"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-56046_la_rdc_en_passe_de_reformer_son_systeme_de_passation_des_marches_publics.html
"RDC, parmi les pays les plus corrompus au monde : Le prof Mbata dépose une proposition de loi contre la corruption
° https://7sur7.cd/index.php/2019/09/02/rdc-parmi-les-pays-les-plus-corrompus-au-monde-le-prof-mbata-depose-une-proposition-de
SELON LES MEMBRES DE L’APROMEN
"L’absence d’activités cohérentes de normalisation favorise la fraude et la corruption"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21537
"Le climat des affaires en péril: l’IGF tracasse les entreprises privées, la FEC la dénonce"
° https://www.africanewsrdc.net/actu/le-climat-des-affaires-en-peril-ligf-tracasse-les-entreprises-privees-la-fec-la-denonce/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"Congo-Kin: Que se passe-t-il à la Présidence de la République?
° http://www.congoindependant.com/congo-kin-que-se-passe-t-il-a-la-presidence-de-la-republique/
Une ambiance d’ « usure du pouvoir » semble régner à la Présidence de la République. Et ce au bout de sept mois d’exercice. Après un démarrage qui a suscité un réel espoir de renouveau, le président Felix Tshisekedi Tshilombo a engagé le pari très risqué en posant des actes de « gestion » en lieu et place du gouvernement. Depuis le mois de mars dernier, la Présidence de la République ne cesse de défrayer la chronique. Des contrats de gré à gré y sont signés, en toute opacité, en méconnaissance de la législation nationale sur les marchés publics. La dernière affaire en date est intervenue le samedi 31 août. Il s’agit de l’interpellation de deux inspecteurs de finances et de l’audition de l’inspecteur général des finances par… le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité. On est où là!
« C’est une situation sans précédent qui vient de se produire à l’Inspection générale des finances. C’est la toute première fois que des policiers se présentent au siège de ce service administratif de l’Etat pour interpeller des inspecteurs de finances dont la ‘faute’ est d’avoir accompli leur mission ». L’homme qui parle est un ancien inspecteur de finances.
Justin Inzun Kakiak, ancien n°2 de Kalev Mutond
Au commencement, il y avait la fameuse « réquisition d’information » adressée, en date du 17 août 2019, à l’inspecteur général des finances par l’administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements). Celui-ci demande à ce haut fonctionnaire d’ « auditer tous les décaissements de fonds du trésor public au profit des ministères » du 24 janvier dernier – date de l’investiture de Felix Tshisekedi à la tête de l’Etat – « jusqu’à ce jour ».
Invoquant des « raisons impérieuses de sécurité d’Etat », le patron de l’ANR demande la saisie « de tous les bons de retrait de fonds » ainsi que « tous les dossiers » initiés pour « sortir ces fonds ».
Dès la divulgation de cette démarche de l’ANR sur les réseaux sociaux, des voix se sont élevées pour crier au scandale en déniant aux « services » la compétence en matière de gestion des finances publiques.
Le 21 août, la radio onusienne « Okapi » a organisé un débat dans le cadre de son émission « Dialogue entre Congolais ». Thème: « RDC: les services secrets réclament un audit du gouvernement Tshibala depuis l’avènement de Felix Tshisekedi ». Les avocats Peter Kazadi et Hervé Diakese faisaient partis des invités. L’analyste politique Christian Moleka était le troisième intervenant.
« LA SÉCURITÉ PRIME TOUT »
Les auditeurs de ce média n’ont pas manqué de tressaillir en suivant la « plaidoirie » du député provincial Kazadi en faveur de cette Agence. Pour lui, « la démarche de l’ANR est tout fait normale ». A l’appui de sa thèse, le juriste d’invoquer l’inertie des structures habilitées à accomplir le travail de contrôle. La fin justifie donc le moyen. « La sécurité prime sur tout, clame-t-il. L’ANR doit surveiller tout le monde ». Des propos pour le moins surprenants dans la bouche d’un « tshisekediste » dont le parti compte de nombreuses victimes de l’arbitraire des « services ».
A en croire cet ancien opposant, l’ANR est en droit de mener des investigations « dans n’importe quel secteur de la vie nationale ».
Ce discours a fait hurler d’indignation Hervé Diakese qui fera remarquer qu’il faut choisir entre l’Etat policier qui exerce un pouvoir totalitaire et l’Etat de droit qui se soumet à l’autorité de la loi. « Il ne faut pas substituer une illégalité pour corriger une autre illégalité », a-t-il fait remarquer. Question: Peter Kazadi parlait-il au nom de la Présidence de la République ou en son nom personnel?
A tort ou à raison, l’intervention de ce cadre de l’UDPS a mis la puce à l’oreille de plus d’un observateur. Il n’y a pas l’ombre d’un doute: l’ANR est « instrumentalisée » par la Présidence de la République. Qui donc à la Présidence? Le chef de l’Etat en personne? Son directeur de cabinet? Le conseiller spécial en matière de sécurité? A quel dessein?
En cautionnant implicitement la « réquisition d’information » adressée à IGF par l’ANR, la Présidence de la République a ouvert la boîte de Pandore.
Une nouvelle affaire a, aussitôt, affolé les réseaux sociaux. Il s’agit de la « disparition » d’une somme de 15 millions USD destinée à donner une « compensation » aux sociétés pétrolières. L’argent dont question a été versé dans un compte privé à la Rawbank. La somme totale a été retirée en trois vagues par un conseiller à la Présidence.
« Joseph Kabila », ancien chef de l’Etat
L’OMBRE DE « JOSEPH KABILA »
Le pot aux roses a été découvert par des inspecteurs de finances. Ceux-ci ont manifestement été « tuyautés » par des sources très bien informées. On n’est pas loin de la réponse du berger à la bergère.
« On ne prête qu’aux riches », dit l’adage populaire. Certains analystes voient l’ombre du Premier ministre sortant Bruno Tshibala et, à travers lui, celle de l’ancien président « Joseph Kabila » derrière cette enquête des inspecteurs de finances. « Kabila a trouvé là l’opportunité de démystifier Felix Tshisekedi qui prétend être le tenant de la vertu, de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption », commente un expert financier.
Contre toute attente, on découvre, sur les réseaux sociaux, une missive au ton comminatoire, datée du 24 août. L’expéditeur n’est autre que le « dircab » Vital Kamerhe. Le ministre des Finances en est le destinataire. Une copie est destinée à l’inspecteur général des finances.
« FAKE NEWS »
On peut y lire notamment: « Monsieur le Président de la République (…) et moi-même n’avons aucunement autorisé une quelconque mission de contrôle. L’Inspection générale des finances étant placée sous l’autorité de la Présidence de la République, il est ainsi clair que cette fameuse mission est nulle et de nul effet. L’Inspection générale des finances, qui me lit en copie, est enjoint d’arrêter, dès réception de la présente, cette mission ». On sent une certaine panique. Et ce en dépit du fait que ladite correspondance est qualifiée de « fake news » à la Présidence.
C’est sans doute cette peur qui a incité le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya Kasonga, à auditionner l’inspecteur général des finances Victor Batubenga. Celui-ci assure avoir reçu des menaces de la part d’un proche de l’ancien patron de la DGM (Migrations). S’agit-il de Roger Kibelisa Ngambasui, l’ancien numéro deux à l’ANR?
D’après un économiste, la coalition CACH-FCC risque d’imploser lors de la prochaine session budgétaire du Parlement censée débuter le 15 septembre. Pour cet expert, le vote du budget pour l’exercice 2020 sera précédé, comme d’habitude, par la reddition des comptes. « Joseph Kabila n’étant plus aux affaires, les députés FCC vont sortir l’artillerie lourde pour démolir l’image réformatrice de Felix Tshisekedi et l’UDPS. Les députés FCC vont en profiter pour dénoncer la gabegie financière imputable à la Présidence de la République au cours de la période comprise entre le 24 janvier dernier et le mois d’août », conclut-il.
Des voix s’élèvent sur les réseaux sociaux pour dénoncer le « rôle préoccupant » que joueraient certains membres de la Présidence de la République. Vital Kamerhe et François Beya sont pointés du doigt."
"Mobilisation contre Vital Kamerhe: le complot ?
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-56073_mobilisation_contre_vital_kamerhe_le_complot.html
Vital Kamerhe. C’est en tout cas le nom qui revient le plus sur la toile congolaise depuis quelques jours. Comme dans l’habitude, c’est pour l’insulter ou l’accuser.
Vous le savez, depuis un certain temps, Vital Kamerhe est la cible des réseaux sociaux, puis de certains médias en ligne à travers le pays.
Si dans le passé, les acteurs politiques pouvaient reprocher à Vital Kamerhe quelque chose, en tout cas, pas dans le domaine de la gestion financière dans la chose publique.
Pourtant il n’échappe pas à des critiques, généralement non fondées; mais qui n’ont visiblement que pour seul objectif de le salir ou le nuire avant un enjeu majeur sur la scène politique congolaise.
Des exemples récents
Au lendemain de l’accord de Genève duquel il retira la signature, presque au même moment avec le Président actuel, Félix-Antoine Tshisekedi, avec une différence juste de minutes ou d’heures sur demande de leurs bases respectives qui n’ont pas hésité à descendre dans les rues à Kinshasa et à Bukavu principalement, un lynchage médiatique s’en est suivi.
C’est principalement des réseaux alimentés par ses partenaires d’hier dans l’opposition qui s’activent. La décision est prise : Kamerhe doit être crucifié ! Des mouvements citoyens comme la LUCHA, principalement prennent le relai. Des tweets provocateurs à la limite, grossiers s’enchaînent juste pour décrier le choix et la décision de quitter l’accord dont ils sont également parents.
Les noms de tous les oiseaux ont été collés au couple Fatshivit, à Kamerhe particulièrement. Personne ne pouvait leur accorder la chance d’accéder à la magistrature suprême.
Après les élections qu’ils remportent lui et son partenaire, tout le monde s’attendait à sa nomination comme premier ministre, conformément à l’accord de Nairobi, signé entre lui et le Président actuel Félix Tshisekedi au profit duquel il avait désisté.
C’est d’avec le poste de Directeur de Cabinet qu’il va se contenter. Mais l’homme avait toujours rappelé qu’il n’existe pas un petit département, mais plutôt un petit chef de département.
Encore, ses détracteurs commencent
Kamerhe vice-président
Sa présence aux côtés de Tshisekedi gène déjà. On le voit trop, il est toujours présent, celui que certains pensaient mort politiquement. Pourtant, un poste de Directeur de Cabinet qu’on disait non important par rapport à son poids politique et à l’apport dans la coalition.
Pour beaucoup, ce nom lui a été collé juste pour tenter d’énerver le Président de la République, son partenaire, en qui il dit d’ailleurs manifester tout le respect du monde.
L’initiative des actions d’urgence de 100 premiers jours serait son œuvre au sein du cabinet. Pourtant, les travaux rayonnent à travers le pays entier, mieux que les cinq chantiers qui ont duré plus de Cinq ans. Les dés sont jetés: le duo tente de réussir, il faut l’anéantir à tout prix.
Cela ne lui fait pas beaucoup d’amis, à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) le parti de Tshisekedi et surtout pas au Front Commun pour le Congo (FCC). Pour plusieurs observateurs, le FCC et des caciques UDPS peuvent être liés au coup, au (x) complot (s).
La fuite des documents et Les Fake News
Nombreux membres du personnel d’appoint à la présidence, sous l’administration de Néhémie Mwilanya, sont encore là. Chaque document signé par Vital Kamerhe, sort avant son arrivée chez le destinateur.
En parallèle, les faux documents fabriqués dans les officines commencent à sortir. Ils sont partagés en quantité industrielle. Objectif: salir Vital Kamerhe. Jusque-là, ça ne semblait pas payer.
Et puis vient le tour de la puissante ANR et la suite
L’ANR qui ordonne l’enquête contre les ministres et c’est depuis janvier 2019, période de prise de pouvoir par le Ticket «Fatshivit ». Quelle était donc la cible ? Est-ce le Chef de l’Etat ? Est-ce seulement aujourd’hui que l’Agence Nationale des Renseignements tente d’ouvrir des enquêtes 18 ans après Joseph Kabila ? C’est aussi curieux !
Alors qu’on pensait que les choses se passeraient proprement, l’Inspection Générale des finances ressuscite de son profond coma de depuis janvier 2001, année de la prise du pouvoir du sénateur actuel Joseph Kabila. L’on n’avait jamais entendu parler de cet organe. Curieusement, c’est une association nationale particulièrement proche de l’UDPS qui se charge de vulgariser son contenu et de rappeler que la procédure est normale. A chaque soir, les nouveautés proviennent des tweets ou sur plusieurs réseaux sociaux comme s’il était en charge de l’enquête, s’il y en avait une.
C’est d’ailleurs dans ce sens qu’abonde cela Forum des As dans sa livraison du 2 septembre en citant un rompu de la scène politique RDCongolaise.
« On veut créer un conflit entre le Président et son directeur de cabinet. Ce dernier est accusé sans preuves de préparer déjà 2023 pour son propre compte. Les auteurs de ce plan veulent pousser Fatshi à la faute, l’amener à se séparer de son Dircab, le plus capé de tous ses collaborateurs, le seul qui ait une expérience avérée de la gestion de la chose publique et sache comment empêcher certaines compromissions ».
Ce qui est clair en effet est qu’un groupe de gens, FCC et peut être de l’UDPS se sont entendus pour nuire à l’image de leur allié pourtant reconnu parmi les hommes politiques congolais propres en matière de gestion de la chose publique. A l’UDPS, on pense que Kamerhe veut devenir président en 2023 alors qu’au FCC on ferait mieux d’encercler Tshisekedi sans un Kamerhe encombrant.
La question qui reste est : Tshisekedi acceptera-t-il de tomber sous le piège ? C’est ce qu’on verra."
"RDC: Voici les missions assignées à l’Inspection Générale des Finances par le Législateur
° https://deskeco.com/rdc-voici-les-missions-assignees-a-linspection-generale-des-finances-par-le-legislateur/
Depuis le 21 août 2019, l’Inspection Générale des Finances (IGF) effectue une mission de contrôle de la gestion des comptes publics de la période comprise entre janvier jusqu’à ces jours, à la demande de l’Agence Nationale des Renseignements. Une période qui coïncide avec l’entrée en fonction du Président de la République, Félix Tshisekedi.
Cependant, le travail de cette institution Supérieure de Contrôle fait l’objet de d’entraves et polémiques venant de toute part.
D’abord, interdiction de la poursuite de la mission de contrôle en cours sur les décaissements des fonds alloués aux Ministères au premier semestre 2019 ; l’interpellation et l’audition des inspecteurs des finances chargés de mener l’audit sur les dépenses publiques ; enfin l’opposition de la Fédération des Entreprises du Congo, à une mission d’audit auprès des plusieurs sociétés.
Face à ces multiples contradictions, la rédaction de deskeco.com revient ici sur la mission principale de l’IGF, son fonctionnement et son expertise.
Création, missions, fonctionnement
Selon le décret de 2003 modifiant et complétant l’ordonnance du 17 septembre 1987, portant création de l’Inspection Générale des Finances, cette institution d’audit est un service de contrôle supérieur des finances et des biens publics. Elle est placée sous l’autorité du chef de l’Etat en décembre 2009. L’Inspection Générale des Finances (IGF) en tant que service d’audit supérieur du Gouvernement, peut procéder à toute mission de contre-vérification, au second degré de toutes les situations douanières, fiscales ou parafiscales des contribuables ou redevable d’impôts, droits, taxes ou redevances, soit en cas de découverte d’une fraude lors de l’exécution d’une mission de contrôle ou de contre-vérification, soit sur une réquisition des autorités politiques et administratives, soit sur une réquisition des autorités judiciaires, soit par une dénonciation de tiers.
Cinq brigades pour mener les missions d’audit
Pour faire ce travail de contrôle, le corps des inspecteurs des finances est subdivisé en cinq (5) Brigades permanentes ou ponctuelles, à savoir : la brigade de coordination, chargé de l’animation et d’encadrement des services ; la brigade des recettes douanières, fiscales et parafiscales contrôle et vérifie auprès des services générateurs des recettes des recettes, toutes les opérations de constatations, de taxation, de liquidation, d’ordonnancement et de recouvrement des recettes, l’apurement du contentieux et les documents comptables y afférentes ;
La brigade de dépenses publiques, qui contrôle et vérifie la liquidation, l’ordonnancement et le paiement des dépenses publiques ;
La brigade des établissements ou organisme publiques, des entreprises publiques, des sociétés d’économie mixte ou subventionnés et des entités administratives décentralisées, chargée de contrôler et vérifier toutes les opérations financières de ces organismes, entreprises, sociétés et entités ainsi que celles de tout organisme bénéficiant du concours financier de l’Etat, des entités administratives décentralisées, des entreprises publiques, des établissement publics ou organismes paraétatiques sous une forme quelconque, notamment sous forme de participation en capital, de subvention, de prêt, d’avance ou de garantie ;
La brigade de contre-vérification douane, fiscale, parafiscale et comptable, vérifie au second degré, toutes les situations douanières, fiscales, parafiscales et comptables soumises à la vérification des organes de contrôle internes, des autres services publics de l’Etat, soit en cas de découverte d’une fraude lors d’exécution normale d’une mission de contrôle ou de vérification, soit sur réquisition des autorités politiques et administratives, soit sur réquisition des autorités judiciaires, soit enfin sur une dénonciation des tiers ;
Les brigades mixte et/ou ponctuelles sont chargées des missions particulières leur confiées.
100 missions de contrôle par an
Selon les rapports de ses activités, l’IGF effectue chaque années environ 100 missions de contrôle par an : la constatation d’importants reliquats découlant du contrôle de la paie ; la constatation de différentes violations de procédures relatives à l’exécution des dépenses publiques ; constatation assortie des recommandations visant l’amélioration de la gestion publique ; le non-respect de certaines règles essentielles à une gestion des marchés publics ; l’ignorance délibérée des règles à l’engagement et à la justification des dépenses, de la part des services disposant des ressources propres tout comme de ceux percevant illégalement des taxes; etc.
Dans la mise en œuvre de ses compétences, l’IGF rencontre plusieurs difficultés, notamment budget insignifiant ; effectif réduit avec 64 inspecteurs au lieu de 260 inspecteurs comme prévu dans son cadre organique. Les entités soumises au contrôle de l’IGF refusent la collaboration : refus de remettre aux équipes de contrôle des données en format électronique et leurs oppositions injustifiées du secret professionnel pour ne pas fournir les informations ; et, son manque d’indépendance.
Depuis 2015, les organisations de la société civile œuvrant dans le secteur des finances publiques ont toujours sollicité son détachement pour des raisons d’indépendance et d’efficacité. Ces interférences dans le travail de l’IGF porte entrave à la politique de lutte contre l’impunité prônée par le Chef de l’Etat et énerve la bonne gouvernance en RDC."
"La mission de l'IGF"
° http://www.igf.finances.gouv.fr/cms/sites/igf/accueil/decouvrir-ligf/la-mission-de-ligf.html
"RDC: l'Inspection générale des finances ciblée par le patronat
° http://www.rfi.fr/afrique/20190903-rdc-inspection-generale-finances-fec-patronat
RDC, Kinshasa, vue de la ville (illustration), janvier 2019. :copyright: John Wessels/Bloomberg via Getty
Deux inspecteurs des finances ont été auditionnés lundi 2 septembre au commissariat provincial de la police à Kinshasa. D’après leurs témoignages, ils ont été interrogés sur un CD reçu au ministère du Budget dans le cadre des enquêtes en cours sur les dépenses effectuées par les ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi comme président de la République.
Ce CD contiendrait des informations précieuses sur les dépenses publiques effectuées depuis le début de l’année. À l’Inspection générale des finances (IGF), beaucoup estiment qu’il s’agit là des cas de harcèlement pour « bloquer les enquêtes en cours ».
Entretemps, depuis le 21 août, l’IGF est visée par une autre affaire. L’administrateur délégué de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a écrit au directeur de cabinet du chef de l’État pour lui demander de « recadrer » les interventions de l’IGF. La FEC désapprouve les missions de contrôle diligentées par l’IGF auprès de quatre de ses membres. Le patronat estime que l’IGF viole la loi sur les finances publiques.
Pour sa part, l’IGF se défend et accuse la FEC de ne considérer que le côté contrôle des dépenses alors que la loi lui accorde, dit-elle, également l’autorisation de contrôler les recettes. L’IGF explique que c’est la raison de l’existence en son sein d’une brigade de contre-vérification.
Les inspecteurs ont prévu une réunion ce mardi pour discuter et lever des options sur ces deux affaires."
"Caricature : le flou persiste sur le cas des inspecteurs des finances
° https://actualite.cd/2019/09/02/caricature-le-flou-persiste-sur-le-cas-des-inspecteurs-des-finances
RDC : bisbilles dans la famille Tshisekedi
° https://www.jeuneafrique.com/mag/822261/politique/rdc-bisbilles-dans-la-famille-tshisekedi/
La « maison civile » du chef de l’État, créée par décret en 2003, est au cœur d’une discrète réforme.
Dirigée par Mgr Gérard Mulumba, l’oncle paternel de Félix Tshisekedi, cette structure chapeaute, entre autres, l’intendance, la liste civile et le secrétariat privé du président. Selon nos sources, Mulumba et Denise Nyakeru Tshisekedi, la première dame, se disputent la gestion de cette structure, dont le budget, qui s’élève à 5 milliards de francs congolais (2,6 millions d’euros), devrait être réévalué à 16 milliards (8,6 millions d’euros). L’épouse du président exige en outre un droit de regard sur la liste civile.
"Opinion : Le plus grand capital du Président Félix TSHISEKEDI
Pages d’opinions libres de Me Jean-Claude Katende
° https://desc-wondo.org/opinion-le-plus-grand-capital-du-president-felix-tshisekedi-jean-claude-katende/
Cette page d’opinions libres m’a été inspirée à la suite d’un entretien que j’ai eu sur la situation du pays avec un de mes amis la semaine passée.
Généralement, le capital est entendu comme une somme d’argent ou de biens dont on est propriétaire ou encore comme un patrimoine possédé par un individu, une famille ou une entreprise et pouvant lui rapporter des revenus. En Particulièrement et dans le contexte de cette page d’opinions libres, le capital est entendu comme un ensemble de biens immatériels qu’une personne possède en rapport avec sa réputation.
Depuis le Président Joseph KASAVUBU, en passant par Joseph Désiré MOBUTU, Laurent-Désiré KABILA, Joseph KABILA, Félix TSHISEKEDI est le deuxième congolais( après Monsieur Joseph KASAVUBU) qui arrive au pouvoir sans être impliqué dans un coup d’Etat, dans l’assassinat ou massacres des congolais, dans le détournement des fonds ou biens de l’Etat, dans la violation Des droits de l’Homme ni dans le pillage des ressources naturelle du pays. Bref, on peut dire relativement aux éléments ci-dessus que Félix TSHISEKEDI a « les mains propres », ce qui constitue « Le plus grand capital que le Président Félix TSHISEKEDI possède. C’est ce capital qui le lie directement au peuple congolais. Aucun autre capital (argent ou bien matériel) ne pourra lier Felix au peuple congolais comme ce capital de bonne réputation.
Dans la classe politique congolaise (Opposition et majorité) rares sont des acteurs politiques qui possèdent ce type de capital. Beaucoup souhaiteraient que le Président Félix TSHISEKEDI traine aussi des cadavres dans ses poches comme eux. Ainsi, ils peuvent tous être logés à la même enseigne.
Pour rien au monde, le Président Félix TSHIKEDI ne doit dilapider ou faire dilapider un tel capital par sa famille biologique, politique ou par ses collaborateurs.
S’il préserve un tel capital jusqu’à la fin de ce premier mandat, il obtiendra le deuxième mandat et à la fin, il entrera dans l’histoire par la grande porte.
Mais ce capital est menacé chaque jour par le comportement de certains de ses propres collaborateurs. Petit-à-petit de taches commencent à apparaitre sur « les mains propres du Président ». Il faut vite laver les mains monsieur le Président.
Pour laver vos mains, il est urgent de :
– Vous débarrasser de tous vos conseillers véreux et affairistes qui s’adonnent plus aux affaires pour gagner de l’argent illicite que de travailler pour faire avancer le pays et consolider l’Etat de droit ;
– Vous débarrasser de tous les membres de votre cabinet qui sont impliqués dans l’affaire de 15 millions de dollars des sociétés pétrolières ;
– Permettre à l’Inspection Générale des Finances(IGF) de poursuivre l’audit des comptes des ministères et de la présidence de la République ;
– Interdire toute menace des membres de votre cabinet contre les Inspecteurs de l’IGF et sanctionner tous vos conseillers qui ont malmené les inspecteurs de l’IFG le week end passé ;
– Révoquer tout ministre déjà nommé mais dont le profil ne correspond pas aux critères fixés pour entrer au Gouvernement. Ce genre des ministres ont seulement abusé de votre bonne foi, en vous cachant certains aspects de leur vie.
Ces décisions sont difficiles à prendre, tout le monde le sait bien. Mais tant que vous ne les aurez pas prises, l’opinion congolaise va considérer que si le Président n’agit pas, accepter toutes ces bêtises, ce qu’il en bénéficie aussi.
Agir avec tacts et fermeté, c’est la seule façon de protéger le plus grand capital que vous avez et que beaucoup d’acteurs politiques congolais n’ont plus : la bonne réputation.
Le Président Félix TSHISEKEDI est une grande opportunité pour l’instauration d’un Etat de droit en RDCongo. Il serait dommage qu’il fasse rater aux congolais une telle opportunité.
Fait à Kinshasa, le 02 Septembre 2019
Me Jean Claude KATENDE
(Whatsap +243811729908)"
"Les notes de Jean-Pierre Mbelu : Etre et/ou devenir « grand prêtre » au Congo-Kinshasa - Par Jean-Pierre Mbelu
° http://www.ingeta.com/etre-et-ou-devenir-grand-pretre-au-congo-kinshasa/
Quelles sont les possibilités de devenir « grand prêtre » au Congo-Kinshasa ?
Tuer soi-même ou avec « ses alliés », piller les caisses du « non-Etat » congolais, accumuler les crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes économiques et demeurer impuni, tout cela peut faire de certains individus de « grands prêtres ». Mentir, tricher, ourdir des complots contre le pays et ses habitants, être membre du réseau transnational de prédation au Congo-Kinshasa, transmuter les élections en « pièges-à-cons » clientélisés et participer à la stratégie transnationale du choc chaotique, tout cela peut faire de certains individus de « grands prêtres » au Congo-Kinshasa.
Avilir les masses populaires, les paupériser, les assujettir, les abêtir en suscitant en leur sein des thuriféraires, des tambourinaires, des applaudisseurs et autres fanatiques, tout cela peut faire de certains individus de « grands prêtres » au Congo-Kinshasa.
Dans ce pays, plusieurs « frappeurs » sont de « grands prêtres ». Leur lobbying jouant en filigrane. Bayeba te ! Tel est le grand résultat de la régression anthropologique dont souffre le pays de Lumumba depuis 1885. Et un peu plus à partir de « la guerre de l’AFDL.
Une thérapie collective semble être toujours indispensable. Elle nous aiderait à redonner aux mots « leur sens » pour éviter la guerre ! Elle convoquerait une Commission Justice, Vérité et Réconciliation afin qu’un début de mise hors d’état de nuire de ces « frappeurs » dissuade ceux qui seraient tenter de les imiter. Un peuple debout peut y arriver. Il me semble !"
"Assemblée nationale : les sympathisants du PPRD attaqués et molestés par les militants de l’UDPS
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-56104_assemblee_nationale_les_sympathisants_du_pprd_attaques_et_molestes_par_les_militants_de_l_udps.html
A quelques minutes de la présentation des membres du gouvernement Ilunkamba, la police commis à l’Assemblée nationale a dispersé, ce mardi 3 septembre 2019, les militants de l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et du parti pour le peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) qui ont tenté de semer le trouble sur le parvis de cette institution.
Parmi les raisons en cause, les sources sur place rapportent que les militants de l’UDPS vexés après que les sympathisants du PPRD ont vanté les mérites de leur autorité morale, (Joseph Kabila, ndlr) se sont jetés sur ces derniers, bâtons en mains, ils les ont battus.
La police commis à la sécurité de cette institution a dû tiré en l’air pour disperser les manifestants et rassurer le cadre.
Lors de la présentation des ministres UDPS la semaine dernière, le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, avait lancé une invitation massive aux militants du parti, à prendre part à l’investiture des membres du gouvernement."
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?
"Justice en RDC : la présidence au cœur des enquêtes de l’IGF
° https://www.rcongonews.com/2019/09/04/justice-en-rdc-la-presidence-au-coeur-des-enquetes-de-ligf/
Les enquêtes menées par l’Inspection générale des finances (IGF) piétinent. Les inspecteurs mènent des investigations sur les dépenses publiques effectuées par les ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi. Ils enquêtent également sur quatre sociétés membres de la Fédération du Congo (FEC). Toutes ces enquêtes aujourd’hui risquent d’être étouffées. Le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait déjà demandé la suspension de la première enquête et depuis ce lundi, il a enjoint l’IGF de suspendre également la seconde enquête.
Vital KAMERHE, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, a écrit à la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pour lui signifier que les enquêtes menées par l’Inspection générale des finances auprès de quatre de ses membres sont irrégulières.
KAMERHE cite notamment la loi interdisant le contrôle et le recouvrement des impôts, droits, taxes et autres redevances dus à l’État sans requête des régies financières. Le directeur de cabinet du président de la République ajoute que toutes les missions de contrôle de l’IGF devraient requérir l’instruction de la présidence de la République dont elle dépend ou du moins que celle-ci en soit informée.
À l’IGF, on soutient que les enquêtes sont bel et bien régulières étant donné, disent les inspecteurs, que la loi leur reconnaît la mission de contrôler au second degré toutes les situations douanières, fiscales, parafiscales et comptables soumises à la vérification des organes de contrôle internes, des autres services publics de l’État. Mais surtout les inspecteurs ajoutent que l’IGF est placé non sous l’autorité de la présidence de la République, mais celle du chef de l’État en personne à qui, précisent-ils, ils ont soumis le programme de leurs enquêtes depuis six mois.
Considérant que depuis trois jours que les enquêtes piétinent, ils espèrent rencontrer dans les tout prochains jours Félix Tshisekedi en personne avant de prendre les décisions définitives sur la suite à donner à ces enquêtes."
"RDC :Vital Kamerhe bloque les missions des inspecteurs de l’IGF dans 4 sociétés membres de la FEC
° https://deskeco.com/rdc-vital-kamerhe-bloque-les-missions-des-inspecteurs-de-ligf-dans-4-societes-membres-de-la-fec/
Un courrier du Directeur de cabinet du Président de la République, adressé à la Fédération des Entreprises du Congo, invite l’inspection générale des finances de mettre fin à ses missions de contrôle. Vital Kamehre qualifie ces missions “d’irrégulières” pour n’avoir pas reçu les instructions préalables de la Présidence de la République.
« Les missions de l’Inspection générale des finances devraient requérir l’instruction de la Présidence de la République dont elle en dépend, ou tout au moins, en être informé, conformément à l’ordonnance du 8 décembre 2009 modifiant et complétant celle du 15 septembre 1987 portant création de l’inspection générale des finances », indique le courrier signé par le dircab du chef de l’Etat.
Cette décision de la Présidence de la République intervient à la suite de la lettre de l’administrateur délégué de la FEC adressée au Directeur de Cabinet du Chef. Dans ce courrier, la FEC s’oppose à une mission de contrôle de l’Inspection générale des finances effectuée auprès de leurs membres, notamment la BRALIMA, BRACONGO, COMEXAS, CENTRAL MOTORS et SOCIR.
Interrogée par nos confrères de Top Congo, la presse présidentielle confirme l’authenticité de la lettre.
Deux missions de contrôle bloquées en deux semaines
C’est la deuxième mission de contrôle de l’inspection Générale des Finances, qui connaît une obstruction de la Présidence de la République, s’inquiète un inspecteur des finances. “Alors que nous étions chargés de vérifier la régularité des impôts, taxes perçus par les régies financières auprès de ces entreprises membres de la FEC. Le 24 août 2019, nous avions reçus un courrier du directeur de Cabinet du Chef de l’Etat nous instruisant de mettre fin à notre mission de contrôle des dépenses publiques. Comment peut-on lutter contre la corruption en obstruant le contrôle ?”, s’interroge-t-il.
Du côté de la Société Civile, on parle d’entrave aux bonnes pratiques de la bonne gouvernance. Elle invite le Chef de l’Etat à apporter son soutien à l’Inspection Générale des Finances pour l’amélioration de la gouvernance des finances publiques en RDC.
Cependant, l’ordonnance du 8 décembre 2009 modifiant et complétant celle du 15 septembre 1987 portant création de l’inspection générale des finances, citée dans le courrier de Vital Kamerhe, place l’IGF sous l’autorité directe du Président de la République et non de la Présidence de la République.
Les articles 121 et 122 de la loi relative au finances du 13 Juillet 2011 donne à l’inspection générale des finances la compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics. C’est une mission de contre-vérification, de vérification de toutes les opérations financières de l’Etat
La brigade de l’IGF de contre-vérification douane, fiscale, parafiscale et comptable, vérifie au second degré, toutes les situations douanières, fiscales, parafiscales ; la brigade de dépenses publiques contrôle et vérifie la liquidation, l’ordonnancement et le paiement des dépenses publiques"
"Coup de théâtre : Tous les indices sur le détournement de 15 millions USD mènent directement sur Felix Tshisekedi Tshilombo
° http://www.congovox.com/coup-de-th%C3%A9%C3%A2tre-tous-les-indices-sur-le-d%C3%A9tournement-de-15-millions-usd-m%C3%A8nent-directement-sur-felix
« Il y a eu même de menaces concernant mon intégrité, celle de ma famille, des enfants » disait Victor Batubenga sur les ondes de la RFI. Quand à la question du journaliste sur celui qui a formulé ces menacés, il a répondu, « un des collaborateurs du conseiller spécial. Mais ils ne se sont pas arrêtés là. Ils sont venus à l’inspection générale de finances avec de policiers. Ils ont pratiquement molesté quelques personnes… je suis étonné que les choses se passent de cette manière ». Victor Batubenga.
De première vue, c’est une petite affaire banale dans un pays où les détournements de fonds publics sont monnaie courante. Mais cette affaire de 15 millions USD dus aux sociétés pétrolières a soulevé une grande polémique, car le véritable auteur du détournement n’est pas celui qu’on pensait... En réquisitionnant les 15 millions USD, Vital Kamerhe est tombé sur son épée pour protéger Felix Tshisekedi.
http://www.congovox.com/sites/default/files/detournement_15_millionsUSD_par%20Felix_Tshisekedi.m4a
Dans cette affaire, un inspecteur de finances est séquestré, auditionné pendant de longues heures à la présidence et menacé. Un autre est auditionné également au niveau de la Police. Nous n’avons pas la preuve qui implique le General Sylvano Kasongo, mais vu l’implication du conseiller spécial en matière de sécurité de Felix Tshisekedi, ses services ont surement prêté main forte pour faire taire l’un des inspecteurs.
Dans cette pièce de théâtre, le véritable dindon de la farce est l’inspecteur général de finance, Victor Batubenga qui a donné une interview sur RFI. Ne sachant pas que Felix Tshisekedi était à la base de ce détournement de fonds, le pauvre attend le retour de ce dernier pour protester contre l’ombrage sur ses enquêtes.
À l’origine de cette affaire, et cela n’est plus un secret pour personne, Felix Tshisekedi est de plus en plus torpillé par son prédécesseur, entendez Joseph Kabila. C’est vrai que l’ordre d’enquêter sur cet argent est venu de Kingankati qui suit de prêt et garde toutes les preuves pouvant impliqués Felix Tshisekedi si le cas de destitution est présenté au le parlement.
« Follow the Money », traduction « Suivez l’argent »
Une expression anglo-saxonne que nous avons empruntée pour jeter un peu de lumière sur cette affaire qui a été même diffusée par la radio RFI.
Il y a quelques mois, malgré les protestations de Kingankati, Felix Tshisekedi avait nommé les mandataires de la Gécamines et la SNCC pour écarter l’argentier auprès de sociétés minières et la Gécamines, Albert Yuma.N’ayant pas eu le feu vert de Joseph Kabila, ses nominations furent bloquées par le ministre du portefeuille. À ce jour et malgré le décret présidentiel, Albert Yuma contrôle toujours la Gécamines, cette poule pondeuse d’or que tout président Congolais doit contrôler pour nombreuses raisons. Pour le cas de Felix Tshisekedi, les raisons principales sont les suivantes :
- Gestion de sa caisse noire ;
- Gestion de la maison civile où il a placé son oncle ;
- Enrichissement personnel.
La vengeance est un plan qui se mange froid…
Pour Joseph Kabila qui a donné les ordres d’enquêter sur cet argent, il veut montrer au Congolais que les gens qui critiquaient sa gestion depuis 20 ans sont bien pires.
Joseph Kabila n’avait toujours pas recouru à l’oppression pour contrôler les politiciens congolais. Il avait trouvé une arme beaucoup plus facile : la corruption en espèce et sonnante. De ce fait, céder la Gécamines à Felix serait lui céder cette arme efficace qui l’a maintenu au pouvoir pendant 20 ans et qui lui permet de tirer les rênes du pouvoir tout en restant tapis dans l’ombre.
Par ailleurs, c’est bien connu que les représailles les plus réjouissantes s’exécutent un certain temps après l’affront. Félix Tshisekedi avait versé beaucoup de sa bile rachidienne sur Joseph Kabila et ce dernier n’avait pas passé l’éponge. Joseph Kabila a tout le temps pour préparer avec soin les représailles pour qu’elles frappent ses adversaires politiques au dépourvu, quand ces derniers ne sont plus sur leurs gardes.
Vital Kamerhe à la Rescousse
Loin de déclarer que Vital Kamerhe est un saint homme et qu’il ne peut pas tutoyer des centaines de milliers USD après huit mois de services, nous pouvons affirmer sans ambages que le coup 15 millions était signé Felix Tshisekedi. La preuve étant l’intervention personnelle et précipitée de François Beya, le conseiller spécial de Felix Tshisekedi qui a voulu étouffer l’affaire pour ne pas éclabousser le président nommé Felix Tshisekedi qui était en tournée au Japon.
Cette affaire qui est bien suivie à Washington où Felix Tshisekedi est attendu à la Banque Mondiale au 27 Septembre pour négocier une somme de 300 millions USD pour le financement de l’enseignement primaire et 500 millions de soutiens budgétaires promus, mais qu’il voudrait pousser à 750 millions USD.
En attendant, que Felix Tshisekedi contrôle la Gécamines pour puiser l’argent sans laisser de trace, on voit madame Denise Nyakero se trimbalait avec de sacs. Nos fins limiers nous ont indiqués que ces sacs étaient pleins d’argent, raison pour la quelle la première dame avait refusé toute aide protocolaire.
En conclusion, la réalité qui a été projetée dans les medias est tout autre. Felix Tshisekedi cherche à s’enrichir rapidement. Cette affaire sera classée sans suite.
A très bientôt"
"RDC: les enquêtes de l'IGF tournent au bras de fer juridique avec la présidence
° http://www.rfi.fr/afrique/20190904-rdc-enquetes-igf-presidence-inspecteurs-kamerhe
Vital Kamerhe (à gauche) devenu directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, ici à Nairobi, le 23 novembre 2018. :copyright: AFP/Yasuyoshi Chiba
Les enquêtes menées par l’Inspection générale des finances (IGF) piétinent. Les inspecteurs mènent des investigations sur les dépenses publiques effectuées par les ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi. Ils enquêtent également sur quatre sociétés membres de la Fédération du Congo (FEC). Toutes ces enquêtes aujourd’hui risquent d’être étouffées. Le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait déjà demandé la suspension de la première enquête et depuis ce lundi, il a enjoint l’IGF de suspendre également la seconde enquête.
Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, a écrit à la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pour lui signifier que les enquêtes menées par l’Inspection générale des finances auprès de quatre de ses membres sont irrégulières.
Kamerhe cite notamment la loi interdisant le contrôle et le recouvrement des impôts, droits, taxes et autres redevances dus à l’État sans requête des régies financières.
Le directeur de cabinet du président de la République ajoute que toutes les missions de contrôle de l’IGF devraient requérir l’instruction de la présidence de la République dont elle dépend ou du moins que celle-ci en soit informée.
À l’IGF, on soutient que les enquêtes sont bel et bien régulières étant donné, disent les inspecteurs, que la loi leur reconnaît la mission de contrôler au second degré toutes les situations douanières, fiscales, parafiscales et comptables soumises à la vérification des organes de contrôle internes, des autres services publics de l’État.
Mais surtout les inspecteurs ajoutent que l’IGF est placée non sous l’autorité de la présidence de la République, mais celle du chef de l'État en personne à qui, précisent-ils, ils ont soumis le programme de leurs enquêtes depuis six mois.
Considérant que depuis trois jours que les enquêtes piétinent, ils espèrent rencontrer dans les tout prochains jours Félix Tshisekedi en personne avant de prendre les décisions définitives sur la suite à donner à ces enquêtes."
"RDC : la présidence donne raison à la FEC et qualifie les missions d'enquête de l’IGF d’irrégulières
° https://www.actualite.cd/index.php/2019/09/04/rdc-la-presidence-donne-raison-la-fec-et-qualifie-les-missions-denquete-de-ligf
Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Président de la République, a répondu à la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Il lui donne raison et qualifie les missions diligentées par l’Inspection Générale des Finances (IGF) auprès de quatre sociétés membres du patronat d’irrégulières.
Kamerhe justifie sa décision par la loi portant interdiction de contrôle et recouvrement des impôts, droits, taxes et autres redevances dus à l’Etat sans requêtes des régies financières. Il souligne également que les missions de contrôle de l’IGF devraient requérir l’instruction de la présidence de la république ou tout au moins l’information.Les inspecteurs eux brandissent leur autonomie financière et administrative, qui d’après eux, leur donne le droit de mener leurs enquêtes aussi de manière indépendante. Ils expliquent également que la loi leur donne le pouvoir de mener des enquêtes au second niveau auprès des entreprises qui collectent les impôts au nom de l’Etat.
Georges Kapiamba @KapiambaGeorges
#RDC: ACAJ condamne cette nlle lettre du Directeur de Cabinet du PR FATSHI ctre l’IGF. Elle traduit 1 volonté d’entraver le travail de cet organisme de contrôle d finances et recettes publiques. La FEC doit mettre fin à cette PRATIQUE DE TRAFIC D’INFLUENCE INACCEPTABLE!
A ce stade, les enquêtes sont bloquées et l’IGF espère une intervention du Chef de l’Etat en personne pour prendre une ultime décision."
"La FEC se réjouit de la décision de Kamerhe d’annuler les missions diligentées par l’IGF"
° https://www.actualite.cd/2019/09/04/mise-jour-federation-des-entreprises-du-congo-fec-se-rejouit-de-la-reponse-de-vital
° https://deskeco.com/rdc-la-fec-recourt-a-la-presidence-pour-bloquer-les-missions-de-controle-de-ligf-dans-4-societes/
"RDC : ACAJ condamne cette nouvelle lettre du Directeur de Cabinet du Président Félix Antoine Tshisekedi TSHILOMBO contre l’IGF"
° https://www.rcongonews.com/2019/09/04/rdc-acaj-condamne-cette-nouvelle-lettre-du-directeur-de-cabinet-du-president-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo-contre-ligf/
"RDC :La décision de la présidence de la République d’interrompre les audits sur les fonds alloués au gouvernement Tshibala suscite des questions"
° https://deskeco.com/rdc-la-decision-de-la-presidence-de-la-republique-dinterrompre-les-audits-sur-les-fonds-alloues-au-gouvernement-tshibala-suscite-des-questions/
° https://www.provinces26rdc.net/rdc-linspecteur-des-finances-interroge-sur-un-cd-contenant-des-informations-sur-les-enquetes-en-cours/
° http://www.adiac-congo.com/content/gouvernance-ligf-instruite-dauditer-les-depenses-ministerielles-depuis-janvier-104509
"FELIX EST MAL ENTOURE, VOICI LA RAISON:
° https://www.rcongonews.com/2019/09/04/felix-est-mal-entoure-voici-la-raison/
Je suis une enseignante dans une école conventionnée catholique de la place, fonction que j’exerce il y a deux ans. J’avais remplacé un enseignant qui a été promu directeur dans une autre école, malheuresement il est parti avec son matricule. Depuis là je suis NP (non payé) par le gouvernement, et c’est l’école qui prenait ma charge quand les parents nous payait aussi.
Il y a maintenant la gratuité, je suis tjr non payé (NP). On nous dis d’attendre le 20 octobre. Comment je vais me debrouiller pour manger ? Et j’encadre plus de 100 élèves gratuitement ? Vous qui jubiler la gratuité, je peux venir manger, se laver chez vous ? Je suis une esclave du président ? je ne suis pas la seule dans cette mauvaise situation, nous sommes plus de 50 000 enseignants, qu’est-ce que je peux dire des écoles publiques mecanisés non payé ? Pourquoi le président veut jouer avec la vie de nous pauvres enseignants ToT ToT"
"La lutte contre la corruption et les crimes économiques, quatrième pilier du programme Ilunkamba"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/09/04/la-lutte-contre-la-corruption-et-les-crimes-economiques-quatrieme-pilier-du-programme-ilunkamba.html
Compatriotiquement!
PS
"RDC : le Présidium de LAMUKA demande à la justice et au parlement de se saisir du dossier de 15 millions USD
° https://actualite.cd/2019/09/05/rdc-le-presidium-de-lamuka-demande-la-justice-et-au-parlement-de-se-saisir-du-dossier-de
Le présidium de Lamuka demande à la justice et au parlement de se saisir du rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) suite à une mission de contrôle de paiement des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières effectué du 17 au 31 juillet 2019.
Les inspecteurs avaient avait fait état de “la disparition d’un montant de 15 millions USD de bonus de l’Etat prélevé sur les revenus des produits pétroliers, des erreurs de calcul dans la répartition de la créance de 100 millions USD à rembourser, par le trésor public aux sociétés pétrolières, pour compenser le manque à gagner réclamé résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement".
Pour Lamuka, « cet acte s’inscrit dans une longue liste des opérations illicites de mégestion, de pillages et de gabegie sur fond d’enrichissement illicite par quelques individus bien identifiés ».
La mission de contrôle avait été diligentée auprès des sociétés Total RDC, SEP Congo, Cobil SA, SPA COBIL SA, SOCIR, ENGEN DRC, GNPP, de la Direction Générale des Impôts, de la Direction Générale des Douanes et assises des Banques Rawbank et FBNbank à Kinshasa.
Aussi le Présidium de LAMUKA déplore aussi ce qu’il considère comme « des manœuvres d’instrumentalisation des services de l’État et autres obstacles et obstructions visant à empêcher ou à intimider l’Inspection Générale des Finances qui tente de mettre en lumière les acteurs de ces actes de prédations »."
"Kinshasa : l’Hôtel de ville interdit la manifestation de la LUCHA sur le dossier de 15 millions de USD"
° https://actualite.cd/2019/09/05/kinshasa-lhotel-de-ville-interdit-la-manifestation-de-la-lucha-sur-le-dossier-de-15
"RDC : manifestation à Kinshasa pour réclamer la lumière sur “le dossier de 15 millions USD”"
° https://actualite.cd/2019/09/05/rdc-manifestation-kinshasa-pour-reclamer-la-lumiere-sur-le-dossier-de-15-millions-usd
"Kinshasa : une marche de soutien à Kamerhe reportée pour éviter un éventuel affrontement avec les activistes"
° https://actualite.cd/2019/09/05/kinshasa-une-marche-de-soutien-kamerhe-reportee-pour-eviter-un-eventuel-affrontement
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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