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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 6/9/2019, 4:50 pm

On s'improviserait malvoyant si tout de go on niait qu'il y'a comme un peu d'eau dans le gaz entre le Président Tshisekedi et son Chef de Cabinet Kamerhe ou plutôt entre les pro-Tshisekedi et les pro-Kamerhe ou comme le jugent certains entre un Tshisekedi décidé à lutter contre les anti-valeurs (corruption) et un Kamerhe encore "partisan des pratiques prédatrices". Tout cela sur fond d'un positionnement entre deux leaders et deux camp rivaux et ambitieux au sein de la Présidence autant qu'en prévision de 2023, date de prochaines échéances électorales, objets par ailleurs d'un contrat (Nairobi) entre les deux protagonistes.

C'est la fameuse affaire de 5 millions qui a introduit et ravivé un conflit qui était peut-être latent dans ce contexte mais les alertes et pressions internes vont-elles aboutir à un éclatement très risqué entre les deux leaders de CACH qui ne manquerait pas d'affaiblir leur alliance et à qui profiterait-il alors ?
Le camp de Kamerhe dénonce une cabale contre leur chef menée par le FCC qui arrangerait certains proches de Tshisekedi - des noms sont cités, Mwamba très proche du Président et Bilomba le Conseiller Spécial Financier, qui aimeraient contrôler (et manipuler ?) à leur guise Tshisekedi et seraient derrière les Inspecteurs des finances pour faire tomber Kamerhe.

Les faits eux-mêmes ne sont pas tout à fait clairs, tentons de les rappeler ! Après des marchés de gré à gré révélés par des successives fuites du Cabinet avec leurs allégations convaincantes des détournements des deniers publics, après l'audit quémandé par l'ANR à l'IGF sur la gestion des ministres en affaires courantes depuis l'investiture du nouveau PR, l'IGF a découvert un trou de 15 millions Usd dans les caisses de l’État au cours d'une « mission de contrôle de paiement de pertes et manques à gagner des principales huit sociétés pétrolières ». Il s’agissait « d'un montant de 100 millions de dollars, payé par le Trésor public, pour compenser le manque à gagner réclamé par ces sociétés ainsi que la décote de 15 % appliquée sur ce montant ». Il est donc ici question de cette curieuse décote de 15 %, soit 15 millions de dollars devant être retenue à la source et reversée sur le compte du Trésor.

A l'examen, la décote s'est volatilisée, elle n’a pas bénéficié à l’État et « les pièces dépenses relatives à la gestion de la décote n’ont pas été mises à la disposition de la mission ». Où sont donc passés ces 15 millions de dollars ? Les inspecteurs des finances rapportent que Kamerhe de même que Yav, alors ministre des Finances et ministre intérimaire  de l’Économie, avaient demandé tour à tour que cette somme soit virée sur un compte du Comité de suivi du programme d’urgence du chef de l’État, logé à Rawbank et sur le compte du Comité de suivi des prix des produits pétroliers, engageant ainsi pour le premier sa « responsabilité » dans cette fuite, selon eux, alors que cet argent devait être versé sur un compte dit « parafiscalité » du Trésor public.
S'en sont suivis des retraits multiples par Georges Yamba Ngoie et Célestin Twite Yamwembo, deux cadres du ministère de l’Économie et mandataires du compte du Comité de suivi des prix des produits pétroliers. Les inspecteurs et observateurs pointent également John Ntumba le soupçonnant d’avoir « piloté l’opération de retrait de ces fonds au profit de Vital Kamerhe ».

Quelle est la vérité dans tout ce micmac et que va faire ou doit faire Tshisekedi ? Il en est aujourd'hui à fustiger dans convaincre selon, l'irrégularité des actions de l'IGF défendant au passage la FEC contre les enquêtes et taxations de l'IGF comme si elles étaient toutes illégales. Il n’est pas certain que cela suffise à calmer les esprits. Il y'a surtout à en retenir que Tshisekedi et Kamerhe ont besoin l’un de l’autre, quitte pour le moment que le premier vienne à la rescousse du second. Jusqu'où, jusque quand ? Mais on se dit aussi que "Kamerhe n’aurait pas demandé que les 15 millions de dollars soient versés dans le compte du Comité de suivi du programme d’urgence, sans l’aval de Tshisekedi". Quelle est la responsabilité de chacun d'eux dans cette affaire ?
Est-il que "cette énième affaire de détournements sous Tshisekedi risque de nuire davantage à l’image du nouveau président auprès de l’opinion. Les sept mois sans gouvernement où tous les pouvoirs étaient concentrés autour de lui qui en déléguait, des fois, une partie à son directeur de cabinet ont prêté le flanc à d'éventuelles magouilles de corruption". Aujourd'hui liés seront-ils demain obligés de divorcer pour défendre chacun sa paroisse "avec à la clé un déballage public assassin et l'explosion de CAC ?" Attendons la suite...



"Affaire 15 millions de dollars détournés : Vital Kamhere devient-il encombrant pour Tshisekedi ?
° https://fr.africanews.com/2019/09/06/affaire-15-millions-de-dollars-detournes-vital-kamhere-devient-il-encombrant/
La République démocratique du Congo vit depuis quelques jours au rythme d’une affaire de disparition présumée d’argent public d’un montant de 15 millions de dollars visant un proche du président de la République Félix Tshisekedi, qui s’est engagé à lutter contre la corruption.

Des ONGs s’interrogent sur le rôle du très influent directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, dans cette affaire dite des “15 millions de dollars”, le montant de la somme qui manquerait dans les caisses du Trésor public.
Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) a annoncé “une marche pacifique vendredi pour demander des comptes à la @Presidence_RDC”. Appel maintenu malgré son interdiction par les autorités.
Le fond de l’affaire est assez technique : le Trésor public a versé 100 millions de dollars à des sociétés pétrolières pour compenser leur manque à gagner. L’Etat devait récupérer une “décote” de 15 % de cette somme.
Cette “décote n’a pas bénéficié à l’Etat”, observe l’Inspection générale des finances (IGF) dans un rapport daté du 17 juillet, que l’AFP s’est procuré.
La décote de 15 millions a été versée sur le compte d’un “comité de suivi des prix des produits pétroliers”, “une irrégularité qui viole les dispositions légales et règlementaires régissant les finances publiques”, selon le rapport.
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LUCHA | RDC  ✔  @luchaRDC
Où sont les 15 millions ? @VitalKamerhe1 @Presidence_RDC #KamerheGate
À 2 ou 10 ou 100, peu importe : nous serons encore dans la rue ce vendredi pour exiger cet argent et dénoncer les détournements. Ce pays est à nous ! Le trésor public n’est pas votre caisse familiale ! https://twitter.com/justperryli/status/1169615071846240264 …
MAÎTRE PERRY LIBOTA EX-OPPOSANT  @justperryli
LA @luchaRDC fait pitié, 10 personnes pour justifier la perception des fonds étrangers et de l'autre-là.
Tellement risible et pathétique TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 1f62aTSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 1f62aTSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 1f62a

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Dans ses conclusions, le rapport attribue la responsabilité de cette “irrégularité” à plusieurs officiels, dont le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe.
Le 31 juillet, l’inspecteur général-chef de service Victor Batubenga, a transmis ce rapport au procureur général près la cour de Cassation.
“Face à des obstructions répétées”, M. Batubenga demandait au parquet d’“apporter son assitance” pour enquêter dans cette affaire.
Joint par l’AFP, M. Batubenga a confirmé l’existence de cette lettre, ainsi que du rapport.
M. Kamerhe ne s’est pas exprimé au sujet de cette affaire.
Investi en janvier, M. Tshisekedi avait dénoncé début juin la “petite et la grande corruption” et promis la fin du règne des “intouchables corrupteurs et corrompus”.
Il avait annoncé “la création sous peu au sein de (son) cabinet d’un service spécialisé dénommé + coordination pour le changement des mentalités +”.


"Scandale des 15 millions de dollars disparus: l’Asadho interpelle le président Tshisekedi
° https://afrique.lalibre.be/40704/scandale-des-15-millions-de-dollars-disparus-lasadho-interpelle-le-president-tshisekedi/
L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) a publié jeudi un communiqué appelant le président Félix Tshisekedi et le Procureur général près la Cour de cassation à « donner suite au rapport de l’Inspection générale des Finances » (IGF) évoquant la disparition de 15 millions de dollars » d’argent public. L’affaire fait scandale depuis plusieuirs semaines déjà.
 
Le 31 juillet dernier, l’IGF rendait public son « Rapport du contrôle de paiement de pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières », indiquant que 15 millions de dollars leur étant dus n’étaient pas arrivés au Trésor public et que des institutions et personnalités avaient refusé de donner à l’Inspection des documents qu’elle requérait pour éclaircir ce qui s’était passé.
 Le 17 août, le nouveau patron de l’ANR (Agence nationale de renseignement), Justin Inzun Kakiak – issu des rangs kabilistes comme son prédecesseur, Kalev Motond – ordonne à l’Inspecteur général des Finances d’ouvrir une seconde enquête. Il veut que « tous les décaissements de fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères du gouvernement depuis l’investiture de Félix Tshisekedi » soient audités.

Plusieurs ONG ont en effet évoqué des cas de détournement massif dans des ministères qui fonctionnent sans le contrôle du parlement depuis janvier puisqu’ils étaient en affaires courantes jusqu’à la mise sur pied d’un nouveau gouvernement le 25 août dernier. Entre janvier et fin août, la Présidence en a profité pour gouverner mais s’est plusieurs fois fait attraper par la presse à passer commande pour des sommes importantes sans qu’il y ait appel d’offres – pour un total de 600 millions de dollars avait indiqué un banquier à La Libre Afrique.be. Le directeur de cabinet – et allié politique de Félix Tshisekedi – Vital Kamerhe est souvent cité.

L’Inspecteur général des Finances menacé à la Présidence
 
Cette semaine, l’Inspecteur général des Finances, Victor Batubenga, a déclaré au micro de RFI qu’il avait été interrogé par les services du Conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de Sécurité, François Beya, après avoir été interpellé, avec un autre inspecteur, le 30 août, par des policiers arrivés au siège de l’IGF à bord de quatre jeeps et qui ont, au passage, molesté quelque-uns de ses agents. Selon M. Batubenga, un des collaborateurs du Conseiller spécial Beya aurait formulé des menaces contre lui et sa famille.
Il indique avoir été interrogé sur deux enquêtes de ses services, celle sur les 15 millions dus aux sociétés pétrolières et celle sur les dépenses du Trésor public depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi. « Il semble que je sois en train de déranger des gens avec ce contrôle », a dit l’Inspecteur général des Finances.
Ces scandales, qui rencontrent un large écho sur les réseaux sociaux, surviennent alors que le ministère des Mines vient d’annoncer une réduction de 15% de sa contribution au budget national, en raison notamment de la chute des prix internationaux  du cuivre et surtout du cobalt.

« Suspendre » Vital Kamerhe
 
L’Asadho, dans son communiqué de jeudi, se dit « très préoccupée par le silence du Président de la République et du Procureur général près la Cour de Cassation relativement à la gravité des faits révélés par le rapport » de l’IGF, rapport qui « met en cause le ministre de l’Economie, le directeur de cabinet du chef de l’Etat, le conseiller chargé des questions financières du ministère de l’Economie et le secrétaire général à l’Economie ».
L’Asadho constate que « plus d’un mois après la publication » du rapport, « les personnalités mises en cause ne sont pas sanctionnées administrativement », et « toujours pas interpellées par le Procureur général près la Cour de cassation pour s’expliquer sur l’utilisation des fonds détournés ». Et l’association de rappeler que « l’Etat de droit est le cheval de bataille du président » Tshisekedi et qu’il « ne peut devenir une réalité que s’il met fin au régime des intouchables ».
L’Asadho demande donc au chef de l’Etat d' »ouvrir un dossier disciplinaire à charge de membres de son cabinet mis en cause dans ce rapport », « suspendre son directeur de cabinet », Vital Kamerhe, et « le mettre à la disposition de la justice » et ordonner la poursuite des investigations de l’IGF « à la Présidence et aux ministères » visés."


"CITE AU MEPRIS DE LA MOINDRE EVIDENCE DANS " L’AFFAIRE 15 MILLIONS USD "
François Muamba : " Je ne connais ni les fondements, ni les protagonistes de ce dossier "
« Mensonges, amalgames, calomnies mêlés à une volonté manifeste d’associer mon nom à un dossier dont je ne sais ni le fondement ni les protagonistes » (F. Muamba)

° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21607
° https://www.7sur7.cd/2019/09/05/rdc-affaire-15-millions-mensonges-amalgames-calomnies-meles-une-volonte-manifeste

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Arton21607

François Muamba dérangerait-il jusqu'à son ombre ? La question vaut son pesant d'inquiétude au regard du torrent de contre- vérités déversées sur la toile contre cet homme que la conjoncture politique a placé hors gestion de la République. C'est plutôt dans les travées de l'Hémicycle de la Haute assemblée que François Muamba est visible. Il faudra donc attendre la rentrée parlementaire pour revoir le sénateur du Kasaï oriental. Il y en a quand même qui ont le talent rarissime, voire la magie de voir François Muamba partout. Même là où il ne saurait y avoir l'once de son hologramme. Comme dans l'affaire " détournement présumé de 15 millions de dollars " où le nom du Sénateur tombe comme un cheveu dans la soupe. Normal donc qu'avant de laisser à un de ses collaborateurs le soin de fixer l'opinion, ce haut cadre de CACH ait eu cette réaction : " mensonges, amalgames, calomnies mêlés à une volonté manifeste d'associer mon nom à un dossier dont je ne connais ni les fondements, ni les protagonistes ". Pour le reste, Forum des As publie la substance de la mise au point du proche de l'élu des élus du Kasaï oriental. FDA

La mise au point d'un proche du Sénateur du Kasaï Oriental


 Via un de ses proches qui s'est confié à 7SUR7.CD jeudi 05 septembre 2019, François Muamba, cadre de Cap pour le Changement, CACH, dément avec force les allégations selon lesquelles, il serait impliqué dans l’affaire, « détournement de 15 millions USD » qui alimente ces derniers jours le débat sur les réseaux sociaux.

En effet, dans un premier temps d’après un texte manifestement fomenté par des individus malveillants et tapis dans l ‘ombre, attribué au journal allemand Der Spiegel, cité par Mediapart, le Sénateur François Muamba serait sur la liste de ceux qui se sont partagés cet argent et aurait reçu pour sa part 1 million USD « dans l’un de ses comptes prête-noms à Kinshasa ».
Après analyse munitiuese dudit texte, il y a lieu de relever qu’il s’agit d’ un faux grossier et pour causes :

1) il n y a aucune référence sur l’édition de Der Spiegel, journal allemand à l’origine de l’info attribuée à Mediapart ;
2) J’ai parcouru Mediapart, je n’ai rien trouvé, je mets au défit quiconque en trouverait trace ;
3) L’interpellation des Inspecteurs des Finances est intervenue sur le dossier d’audit demandé par l’ANR sur les sorties de fonds publics, alors que celui de 15 millions était déjà remis au PG/Cassation ;
4) Le rapport d’audit publié fait état de retrait d’espèces auprès de la banque, alors que le fameux document de Mediapart parle de transfert aux Îles Vierges britanniques, donc des transferts bancaires ;

Comme si cela ne suffisait pas, un deuxième texte vient d’être balancé sur les réseaux sociaux faisant état d’un coup orchestré par le Sénateur François Muamba (associé pour l’occasion au Professeur Néhémie) contre la personne de Vital Kamerhe.
À cette nouvelle et non moins contradictoire accusation, le proche du Sénateur François Muamba relève que cette fois le Sénateur cesse d’être un complice pour revêtir le statut de dénonciateur : hallucinant !
À l’évidence il s’agit d’une machination diversive, d’une fuite en-avant pour tenter de brouiller les vraies pistes dans cette affaire où le Sénateur François Muamba n’est impliqué ni de prêt ni de loin."

Christophe RIGAUD a retweeté  
TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 4Kv8tOPE_bigger  LUCHA | RDC‏Compte certifié @luchaRDC  5 sept.

LUCHA | RDC a retweeté LUCHA | RDC
Leçon: il y a des clans opposés (sur l’argent et l’influence, et non sur l’intérêt général) au sein même de la @Presidence_RDC et, au-delà. Ce qui est bien c’est que cette situation permet au peuple congolais de savoir à quel genre de mafieux il a affaire. Tous les mêmes !
LUCHA | RDC ajouté,

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LUCHA | RDCCompte certifié @luchaRDC
#KamerheGate #OùSontLes15Millions? Un autre document qui bat en brèche les élucubrations des fanatiques de Kamerhe au sujet du contrôle de l’IGF...
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[*] Christophe RIGAUD a retweeté  
TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 OsYf4BTE_bigger  Michael Tshibangu‏ @MichaelTshi  5 sept.
Disparition des 15 millions de dollars: Les pro Kamerhe accusent François Mwamba Tshishimbi de CACH et Néhémie Mwilanya Wilondja du FCC de complot contre Vital Kamerhe.
TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 EDrqcC8WwAAkhUz
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"Le dilemme de Félix Tshisekedi
° http://congoresearchgroup.org/le-dilemme-de-felix-tshisekedi/?lang=fr

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Fatshi_dilemme-1
 
Le mariage entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe traverse, une fois de plus, une zone de turbulences. Des membres de l’entourage du président appellent au divorce, alors que ceux du directeur de cabinet dénoncent une “cabale”. L’union tiendra-t-elle encore longtemps ?

« C’est compliqué. » Tard dans la nuit du 3 au 4 septembre, au milieu d’un échange off the record sur WhatsApp, un « homme du président » congolais admet que Félix Tshisekedi se retrouve face à une équation complexe. Voici un chef d’État, fraîchement arrivé aux affaires à l’issue d’un scrutin controversé , qui a réussi tout de même à endosser, très rapidement, le costume du chantre de la lutte contre la corruption mais qui doit désormais prouver sa capacité à faire ce qu’il dit. D’autant que les allégations de détournements de fonds publics se suivent et se ressemblent. Des actes qui impliqueraient même des membres de son propre cabinet. En tout cas, c’est ce que laisse transparaître le rapport de l’Inspection générale des finances, largement partagé ces derniers jours sur les réseaux sociaux.

Sous la supervision de Marcellin Bilomba, conseiller principal au collège économique et financier du cabinet du président Félix Tshisekedi, l’Inspection générale des finances a mené une « mission de contrôle de paiement de pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières ». Il s’agissait alors, entre autres, d’ »établir la répartition », entre huit sociétés pétrolières, « du montant de 100 millions de dollars, payé par le Trésor public, pour compenser le manque à gagner réclamé par ces sociétés ainsi que la décote de 15 % appliquée sur ce montant ». D’ailleurs, le « rapport intérimaire », daté du 31 juillet, ne concerne essentiellement que « des constatations préliminaires relevées » en rapport avec cet abattement fiscal aux contours ambigus de 15 %, soit près de 15 millions de dollars, qui devait être retenu à la source et reversé sur le compte du Trésor.

Où est passé l’argent ?

Problème : « la décote n’a pas bénéficié à l’État » et « les pièces dépenses relatives à la gestion de la décote n’ont pas été mises à la disposition de la mission », rapporte l’Inspection générale des finances. Où sont donc passés ces 14 775 000 de dollars ? Les inspecteurs des finances indiquent que Vital Kamerhe, directeur de cabinet et allié du président Félix Tshisekedi, avait demandé, le 10 mai, que cette somme soit virée sur un compte du Comité de suivi du programme d’urgence du chef de l’État, logé à Rawbank, engageant ainsi sa « responsabilité » dans cette affaire, selon eux. Idem pour Henri Yav, alors ministre des Finances, agissant comme ministre ad interim de l’Économie, qui avait demandé, lui, le 16 mai, que la décote soit virée plutôt sur le compte du Comité de suivi des prix des produits pétroliers. Ce qui avait été fait, alors que cet argent devait être versé sur un compte dit « parafiscalité » du Trésor public, peut-on également lire dans le rapport.

Plus troublants, ce sont des retraits multiples qui s’en sont suivis : d’abord quatre millions de dollars, puis cinq, un million et demi, 500 000, trois millions, … Georges Yamba Ngoie et Célestin Twite Yamwembo, deux cadres du ministère de l’Économie et mandataires du compte du Comité de suivi des prix des produits pétroliers, doivent y répondre, recommandent les inspecteurs des finances. Ils ne seraient pas les seuls. Dans les couloirs de la Cité de l’OUA, des proches du président Tshisekedi pointent également John Ntumba, jusqu’à peu conseiller de Vital Kamerhe en matières économiques, fraîchement nommé ministre de la Formation professionnelle, Arts et Métiers. Des sources proches de l’Inspection générale des finances et deux membres de l’entourage de Félix Tshisekedi, contactés par le Groupe d’étude sur le Congo, le soupçonnent en effet d’avoir « piloté l’opération de retrait de ces fonds au profit de Vital Kamerhe ». Une indication on ne peut plus claire de l’état des rapports entre le directeur de cabinet du chef de l’État et certains proches de ce dernier.

Hostilités ouvertes à la présidence de la République

« À la présidence de la République, deux lignes se superposent : celle imprimée par Félix Tshisekedi qui voudrait lutter véritablement contre la corruption et celle de son directeur de cabinet, partisan des pratiques prédatrices qui ont empêché le décollage de ce pays depuis des décennies, le tout sur fond d’influences et de positionnement pour 2023 [année prévue pour la prochaine présidentielle] », décrypte un autre influent compagnon de Félix Tshisekedi qui dit avoir « joué un rôle majeur dans la phase de conquête du pouvoir ». À l’en croire, « le président de la République reçoit au quotidien des messages d’alerte de partout, y compris du FCC [Front commun pour le commun, plateforme de l’ancien président Joseph Kabila] qui a expérimenté le personnage Kamerhe ». Des partisans de ce courant anti-Kamerhe auprès de Félix Tshisekedi soutiennent que, « dans tous les cas, en 2023, les deux hommes – Kamerhe et Tshisekedi – seront des adversaires politiques ». « Faut-il laisser son potentiel concurrent continuer à imposer sa ligne et à amasser le maximum de fonds pour se garantir une campagne électorale tranquille à l’avenir ou chercher à appliquer sa propre ligne pour gouverner la RDC les trois prochaines années opérationnelles qui restent ? » interroge l’un d’eux. Mais ce que personne n’ose rappeler, c’est que les deux hommes ont conclu, le 23 novembre 2018 à Nairobi, un accord de partenariat aux termes duquel Félix Tshisekedi soutiendrait Vital Kamerhe lors de la prochaine présidentielle. À cette allure, cette clause n’a aucune chance d’être appliquée…

En attendant la réponse du chef de l’État, « les hostilités sont plus que jamais ouvertes » au sein même du palais présidentiel. Elles opposent Kamerhe à ceux, autour de Tshisekedi, qui souhaitent son départ du cabinet. Peu importe si cela risque d’affaiblir, voire de faire d’exploser, la coalition Cap pour le changement (Cach) qui réunit, essentiellement, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et l’Union pour la nation congolaise (UNC) ? « C’est le discours de chantage que ne cesse de tenir Vital Kamerhe à chaque tractation pour conserver sa position », balaie un autre conseiller de Félix Tshisekedi. « Nous savons tous qu’il finira par partir, mais il choisira son moment », croit-il savoir.
Du côté de Vital Kamerhe, l’on dénonce une « cabale venue du FCC qui arrange certains proches de Félix Tshisekedi, surtout ceux qui ont toujours combattu le directeur de cabinet [du chef de l’État]parce qu’ils auraient aimé contrôler et manipuler le président de la République à leur guise ». Ici, deux noms de ces détracteurs présumés de Vital Kamerhe reviennent souvent : Marcelin Bilomba et l’ancien ministre François Muamba. Selon quelques membres de l’entourage de Vital Kamerhe, ces deux cités seraient derrière « l’instrumentalisation » de l’Inspection générale des finances pour faire tomber le directeur de cabinet du chef de l’État. Contacté à ce sujet par le GEC, l’un d’eux dit n’être « impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire » et jure n’avoir « jamais serré la main » de Victor Batubenga, inspecteur général des finances.

Que va faire Félix Tshisekedi ?

Il n’est pas certain que cela suffise à calmer les esprits. Dans le camp de Vital Kamerhe, l’on confie au GEC qu’une « contre-offensive » est en préparation. « D’ici dimanche [8 septembre], toute la vérité sur cette affaire sera connue », promet l’un des proches collaborateurs du directeur de cabinet du chef de l’État. Selon lui, malgré tout, des rapports demeurent au beau fixe entre Tshisekedi et Kamerhe. « Le 4 octobre, Vital Kamerhe ira défendre sa thèse dans une université d’Athènes. Il n’est pas exclu que Félix Tshisekedi soit présent », avance un ministre UNC. « Les deux savent qu’ils ont besoin l’un de l’autre (…). Le directeur de cabinet est dépositaire des directives du président », ajoute de son côté un autre lieutenant du directeur de cabinet. Autrement dit, Vital Kamerhe n’aurait pas demandé que les quelque 14 775 000 dollars soient versés dans le compte du Comité de suivi du programme d’urgence, sans l’aval de Félix Tshisekedi. Là où le bât blesse, c’est toujours la procédure. Elle ne serait pas conforme aux règles spécifiques en la matière, selon l’Inspection générale des finances.

En tout cas, cette énième affaire de détournements sous Félix Tshisekedi risque de nuire davantage à l’image du nouveau président auprès de l’opinion. La longue attente de la formation du gouvernement n’a pas non plus aidé le pays à disposer d’un cadre approprié du suivi des dépenses publiques. Durant les sept mois de l’après investiture de Tshisekedi, la RDC a évolué dans un contexte « corruptogène ». Marchés de centaines de millions de dollars conclus de gré à gré, à l’instar de ceux attribués à deux sociétés de l’homme d’affaires d’origine libanaise Jammal Samih, opacité du circuit de la dépense publique, … Tous les pouvoirs étaient alors concentrés autour du président de la République qui déléguait, des fois, une partie à son directeur de cabinet, en absence d’une équipe gouvernementale. Les deux sont ainsi liés. Avec à la clé le risque de déballage public et d’explosion du Cach, en cas d’un divorce brutal. C’est ce qui s’apparente désormais à un dilemme pour Félix Tshisekedi, pressé par certains membres de son entourage, à rompre tout de même avec son allié. Franchira-t-il le Rubicon ?"


"Un Conseiller du Président s’improvise Inspecteur des finances
° https://www.africanewsrdc.net/actu/un-conseiller-du-president-simprovise-inspecteur-des-finances/
Un détail qui a peut-être échappé à tout le monde: le Conseiller principal du Chef de l’Etat au Collège Economique et financier, Marcellin Bilomba, figure comme superviseur dans l’Ordre de mission n°104/PR/IGF-CS/VBM/BDP/IKK/2019 du 17 juillet 2019 délivré par l’Inspecteur général aux finances Victor Batubenga aux équipes de l’Inspection générale des finances -IGF- désignées pour enquêter sur l’affaire de la dissipation présumée des 15 millions de dollars. «Une présence normale si l’on considère qu’une telle mission est de la compétence du Conseiller principal Bilomba sur le plan de l’initiative». Mais à la réflexion, «il s’agit d’un mélange inapproprié», juge Maître Hervé Diakiese.

Plutôt favorable au déroulement des enquêtes de l’IGF en vue de favoriser la bonne gouvernance, cet avocat de renom  conteste cependant la manière dont l’ordre de mission est libellé. Discret, son confrère du même calibre constate et fait constater «un mélange»… indigeste, «une confusion». Ces avis valent leur pesant d’or: «le corps des inspecteurs des finances est un corps autonome». L’argument fait mouche. Sauf erreur découlant de l’interprétation des textes légaux qui placent l’IGF sous tutelle du Président de la République, la présence du CP Bilomba, qui n’est ni OPJ ni Inspecteur des finances, dans l’Ordre de mission n°104 signé de la main de l’Inspecteur général Batubenga est une infiltration, une tricherie. Maître Diakiese l’assimile au «trafic d’influence» ou à «l’idée d’influencer ceux qui subissent la mission de l’IGF». La raison est peut-être à trouver dans les relations exécrables entre certains collaborateurs du Chef de l’Etat.

Doutes quant au caractère objectif de l’enquête

Réputé adversaire farouche de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Président de la République sur qui pèsent les soupçons de détournement présumé des millions du Comité de suivi des produits pétroliers, l’intrus Bilomba fait émettre des doutes sérieux quant au caractère objectif  de l’enquête et des conclusions y relatives en vertu du principe du droit selon lequel la fraude corrompt tout. «C’est une enquête à la congolaise», s’est exclamé jeudi sur les Réseaux sociaux JBBOI, expert indépendant en communication, également très critique à l’égard de la mission de contrôle l’IGF. JBBOIB fait une analyse froide du rapport des inspecteurs des finances supervisés par le CP Ecofin Bilomba et trouve des erreurs tant dans sa conduite que dans la gestion de la polémique que sa publication a suscitée dans les médias. Il fustige cet acharnement à l’endroit de Vital Kamerhe avant d’évoquer un certain nombre d’évidences tendant à mettre le Dircab hors cause.

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Banques, comptes et mandataires connus

Il s’agit, primo, du fait que le rapport cite deux comptes distincts, tous à la RawBank. Le premier est intitulé «Comité de suivi» 01001426101-52 et est  couramment utilisé pour des opérations de ce genre. Les deux mandataires devant agir sur ce compte ont été désignés en septembre 2017, in tempore non suspecto, longtemps avant l’arrivée de Kamerhe dans l’antichambre de Fatshi, par l’ancien ministre d’Etat en charge de l’Economie, Joseph Kapika, en sa qualité de président du CSPP à travers deux courriers transmis au gestionnaire de ce compte chez RawBank. Leurs noms: Georges Yamba Ngoie, conseiller chargé des questions financières au Cabinet du ministre de l’Economie, et Célestin Twite Yamwembo, secrétaire général à l’Economie nationale. Le rapport de l’IGF a dans ses annexes la copie de l’extrait de compte délivré par RawBank le 22 juillet 2019 attestant que ce compte «Comité de suivi» 01001426101-52 a été bel et bien crédité de la somme de 15.007.587,90 de dollars. Selon les informations, les retraits de ces fonds ont été faits progressivement par chèque par les mandataires attitrés du CSPP. Le deuxième compte, évoqué dans la lettre de Kamerhe du 10 mai 2019 et dont le numéro 010651555601-27, n’a jamais reçu ni sorti des fonds.

En tous cas, ni les inspecteurs des finances, ni le CP Bilomba, ni la presse, ni les politiciens ne savent dire ou prouver que tel citoyen détient la gestion de ce compte, qu’il y a eu des mouvements dans ce compte, que tels en sont les bénéficiaires ou telle est sa situation actuelle. Alors que personne ne sait jusque-là apporter un seul indice susceptible d’autoriser un début de présomption de détournement, l’expert en communication JBBOI a le sentiment que «la polémique et les accusations contre Kamerhe sont à mettre dans le compte de la guerre politique que les uns et les autres se livrent par personnes interposées à la Présidence de la République». C’est à ce titre qu’il demande au Palais, dont l’image est écornée, de communiquer correctement sur cette question pour mettre un terme à cette controverse ridicule."








° https://afriquepanorama.com/2019/09/06/rdc-reclamation-des-citoyens-sur-la-disparition-de-15-000-000/
° https://www.objectif-infos.cd/en-rdc-ce-que-la-presse-ne-dit-pas-vk-na-pas-detourne-%EF%BB%BF/
° http://libregrandlac.com/article/845/rdc-affaire-detournement-de-15-millions-de-dollars-:--kake-bulindi-denonce-une-cabale-a-l%E2%80%99egard-de-vital-kamerhe
° https://linterview.cd/affaire-15-millions-je-pense-que-v-kamerhe-devrait-etre-mis-a-lecart-pour-ouvrir-des-enquetes-medard-kankolongo/
° http://www.rcongonews.com/2019/09/05/pourquoi-vital-kamerhe-bloque-t-il-la-mission-de-linspection-generale-des-finances-si-laffaire-est-fausse/
° https://actu30.info/2019/09/05/rdc-pretendu-detournement-de-15-millions-usd-lamuka-invite-les-autorites-judiciaires-et-parlementaires-a-se-saisir-du-dossier-pour-mettre-fin-a-la-gabegie/
° http://www.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-une-affaire-a-15-millions-de-dollars-secoue-la-presidence-20190905


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 7/9/2019, 9:22 pm


"RDC : Arrestations, intimations, audition, interdiction des missions de services…pourquoi les audits de l’IGF dérangent ? [Enquête, Première Partie]
° https://deskeco.com/rdc-arrestations-intimations-audition-interdiction-des-missions-de-servicespourquoi-les-audits-de-ligf-derangent-enquete-premiere-partie/
En République Démocratique du Congo, trois missions d’audit de l’Inspection Générale des finances agitent le cabinet du Président de la République Félix Tshisekedi. Depuis le mois d’août, les congolais assistent à un bras de fer entre Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, et l’inspection générale des finances. Du coup, deux missions de contrôle sont interdites. D’abord, la mission de contrôle des dépenses publiques allant de janvier à ces jours ; et le blocage, le 02 septembre 2019, de la mission de contrôle des entreprises membres de la fédération des Entreprises du Congo (FEC), notamment la BRALIMA, BRACONGO, COMEXAS, CENTRAL MOTORS et SOCIR.

Qu’est-ce qui est à la base de ce feuilleton, alors que le Président de la République, dans toutes les tribunes, met en avant plan la lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite, les antivaleurs, comme son cheval de bataille ? Dans le souci de faire comprendre ses lecteurs, votre rédaction a parcouru des nombreux documents de l’inspection générale des finances, les coulisses de ces affaires au Ministère de l’économie nationale et à la Présidence de la République. DESKECO.COM vous présente, en exclusivité, le contour des audits de l’IGF en trois volets, dont voici la première partie.

La grogne sociale, à la base de la découverte de la disparition de 15 millions USD  

Profitant du vent de changement, plusieurs syndicats avaient amorcé des mouvements de grève pour réclamer l’amélioration de leur condition de vie, au premier trimestre de l’année 2019. Les agents, qui travaillent au service de comité de suivi de prix du Ministères de l’économie nationale, ont aussi saisi l’opportunité pour revendiquer leurs droits. Impayés, ils entrent en contact avec les services du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de l’Economie et Finances pour lui présenter leurs doléances. En toile de fonds, le non-paiement de leurs primes, qui proviendrait du bonus enregistré par l’Etat à la suite de l’opération de remboursement de 100 millions USD, par le trésor public aux sociétés pétrolières non producteurs, pour compenser le manque à gagner réclamé résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement, confie un agent du Ministère de l’économie nationale.
Après vérification, le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de l’Economie et Finances fait appel à l’Inspection Générale des finances pour un audit afin d’élucider l’affaire. Le 17 juillet 2019, l’Inspecteur général Chef-de service a signé un ordre de mission pour quatre inspecteurs généraux pour auditer le paiement des pertes et manque à gagner des sociétés pétrolières non producteurs.

Cette brigade de contre-vérification lance une vaste mission de contrôle du 17 au 31 juillet 2019, auprès de Total RDC, SEP Congo, Cobil SA, SPA COBIL SA, SOCIR, ENGEN DRC, GNPP, des banques FBNbank et Rawbank, à la Direction générale des impôts et à la Direction générale des douanes et accises. Cette mission a été organisée avec l’appui du chef de l’Etat, fait savoir l’inspecteur général des finances, membre de l’équipe ayant effectué la mission.
Les conclusions du rapport sont accablants. Elles font état, d’abord des erreurs de calcul dans la répartition de la créance de 100 millions USD à rembourser par le trésor public aux sociétés pétrolières non producteur, pour compenser le manque à gagner réclamé résultant du gel des prix des produits pétroliers par le Gouvernement entre 2017 à 2019 ; de la disparition de 15 millions USD de bénéfice de l’Etat issus de l’opération de remboursement de 100 millions USD des sociétés pétrolières non producteurs.

Comment les 15 millions USD ont disparu en 7 jours ?

Selon les auditeurs, en l’espace d’une semaine, 15 millions USD de bonus de l’Etat se sont volatilisés dans la nature, soit du 27 mai au 7 juin 2019. Ce fonds n’a pas été transféré non plus dans le compte général du trésor, ouvert à la Banque Centrale du Congo. Le premier retrait de 4 millions USD a été effectué le 27 mai 2019, soit quatre jours seulement après le premier virement de 12 millions USD vers un compte ouvert à Rawbank pour le compte du comité de suivi de prix; ensuite 5 millions USD ont été retirés le 31 mai ; puis 1,5 million USD le 3 juin ; 500 000 le 4 juin ; 3 millions USD le 6 juin ; et enfin 775 000 USD, le 7 juin 2019. Ces montants ont été retirés au guichet de Rawbank chaque fois en cache, selon les extraits bancaires, que DESKECO.COM a consultés.
Du coût, le rapport établit les responsabilités. D’abord de Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, pour avoir ordonné, le 10 mai 2019, au Directeur Général de la Rawbank, de virer le montant de 15 millions USD dans le compte du Comité de suivi programme/PR ouvert à la Rawbank ; Georges Yamba Ngoie, Conseiller chargé des questions financières et des produits stratégiques au Cabinet du Ministre de l’Economie Nationale et Célestin Twite Yamwembo, Secrétaire Général à l’Economie Nationale, pour avoir fait un retrait en cash des 15 millions USD entre le 27 mai et le 7 juin 2019 ; le Ministre honoraire de l’économie nationale, Joseph Kapika, pour avoir désigné les précités, comme mandataires du compte du Comité de suivi de prix ouvert à Rawbank ; le Ministre intérimaire de l’économie nationale, Henri Yav Mulang et président du Comité de suivi de prix au moment où les faits se sont produits.

Les enquêteurs indiquent par ailleurs que les 15 millions USD devraient être transférés dans le compte général du trésor, ouvert par le Gouvernement à la Banque Centrale du Congo et non dans une Banque commerciale privée. Et que, le montant de créance à payer aux sociétés pétrolières est évalué à environ 84 millions USD et non 100 millions USD, comme présenté par le Ministre de l’économie ayant en charge l’Economie, ont-t-ils constatés. C’est une violation flagrante de la loi régissant les finances publiques en RDC, s’inquiètent les organisations de la société civile.

Face au refus de coopérer, l’IGF saisit la Justice

Voulant chercher à comprendre les soubassements du retrait à la banque de 15 millions USD, Rawbank refuse de coopérer. Celle-ci fait savoir, dans une correspondance adressée à l’inspection Générale des finances, qu’il n’était pas possible de produire les soubassements de retraits de fonds dans le compte ayant logés ce bonus sans réquisition judiciaire. Car, ces pièces mettent en cause de tiers. Ensuite, l’absence de Henri Yav, Ministre intérimaire de l’économie, Président du comité de suivi de prix pour donner des instructions afin que son conseiller chargé des questions financières mette à la disposition de l’enquête de contrôle, les pièces justificatives de l’utilisation de la décote.

Face à cette réticence, le 31 juillet 2019, l’Inspection Générale des finances saisit le Procureur Général près la Cour de Cassation de Kinshasa/Gombe. « Le rapport de la mission de contrôle, que je vous transmets, a été diligentée auprès des sociétés Total RDC, SEP Congo, Cobil SA, SPA COBIL SA, SOCIR, ENGEN DRC, GNPP, de la Direction Générale des Impôts, de la Direction Générale des Douanes et accises des Banques Rawbank et FBNbank à Kinshasa. Sur instruction de la Haute hiérarchie, face à des obstructions constatées lors de notre mission de contrôle, votre office voudrait-il tirer toutes les conséquences de droit nécessaire et apporter son assistance en vue de l’approfondissement dans cette affaire », indique le courrier de l’Inspecteur Général des finances-Chef de service adressé au  Procureur.
Une copie du rapport a été déposé au bureau du Chef de l’Etat, car la mission a été effectuée à la demande de son conseiller en Charge de l’économie et finances, Marcellin Bilomba Mbale, comme l’indique l’ordre de mission de l’Inspection générale des finances.
Jusque-là, aucune suite n’est donnée à ce rapport, silence radio du côté de la Justice et du Président de la République."


"RDC : quatre vérités autour de la mission «IGF» sur la décote de 15 millions USD !
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-quatre-verites-autour-de-la-mission-igf-sur-la-decote-de-15-millions-usd/

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[ANALYSE] – L’enquête menée par l’Inspection générale des finances (IGF) est « irrégulière.» Le virement des 15 millions USD de la décote à verser dans les comptes du Comité de suivi des prix des produits pétroliers est « illégal.» Le conseiller financier au ministère de l’Economie et le secrétaire général à l’Economie sont les seuls comptables devant justifier les fonds perçus. Enfin, le conseiller principal du chef de l’Etat au collège Economique qui a supervisé cette mission n’avait pas qualité d’engager sa hiérarchie dans cette démarche de violation des procédures.
C’est en substance, ce qu’il y a lieu de retenir du processus de contrôle de paiement des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières effectué par l’Inspection générale des Finances (IGF) en juillet dernier.

Quid du crédit de 100 millions USD ?

A la suite de la demande du Gouvernement formulée le 16 mai 2019 par le ministre sortant ayant l’Economie nationale dans ses attributions, par sa lettre du 16 mai 2019, une ligne de crédit de 100 millions USD a été ouverte par la BCC auprès de deux banques commerciales en vue de désengager les sociétés pétrolières.
D’après le rapport de l’IGF, cet acompte à déduire sur l’enveloppe globale de leurs créances évaluées à 267 millions USD est dues aux pétroliers au titre des pertes et manque à gagner. Ces derniers résultent notamment de la non-actualisation, à leurs valeurs réelles, des principaux paramètres de la structure des prix des carburants. A cela s’ajoute les recettes perçues au titre de stocks de sécurité, des produits livrés à Transco, des créances des armateurs du secteur pétrolier et des livraisons aux services de l’Etat qui ont été intégrées dans les dettes croisées.
Si la SEP n’a pu fournir des documents ayant servi à la compensation afin de procéder à la vérification de ces soldes, les inspecteurs de l’IGF ont eu du mal à confirmer le montant certifié par le  Comité de suivi des prix des produits pétroliers.

Virement illégal de 15% à la CSPPP

Le Comité de suivi des prix des produits pétroliers a, d’après l’IGF, bénéficié de manière indue des 15% sur le montant octroyé à chaque société minière. Si cette part de la décote revenait au Trésor public au titre de « Parafiscalité », le CSPP n’avait droit qu’à 5% de la totalité des créances.
De ce fait, les inspecteurs ont constaté une irrégularité qui viole les dispositions légales et règlementaires régissant les finances publiques tant qu’il y a eu changement de destination de ces fonds comparable à la non-déduction de la décote dans  le crédit accordé par le Trésor public.
« Compte tenu de la décote obtenue des sociétés pétrolières, le crédit accordé à l’Etat devrait être de 85 millions USD correspondant au net payé effectivement aux pétroliers. La prise en charge par l’Etat de la décote et des intérêts y relatifs entraînent une perte pour le Trésor public de l’ordre de 18 millions USD si le crédit de l’Etat était de 85 millions USD », lit – on dans le rapport.

Deux percepteurs des fonds identifiés

Le conseiller chargé des questions Financières et des produits stratégiques au Cabinet ministère de l’Economie, Georges Yamba Ngoie et le secrétaire général à l’Economie, Célestin Twite Yamwebo sont, d’après l’IGF les seuls comptables de la justification de fonds perçus au nom dudit Comité.
Entre le 26 mai et le 7 juin 2019, ils ont effectué des sorties de fonds à hauteur de 14 775 000 USD au nom du Comité de suivi des prix des produits pétroliers.
Cet argent détourné, rapporte l’IGF, a atterri respectivement dans deux comptes (USD et CDF) du Comité de suivi des prix des produits pétroliers et dans deux autres comptes (USD et CDF) du ministère de l’Economie nationale.
Ledit Rapport indique nulle part que le directeur de cabinet du Chef de l’État, Vital Kamerhe, ou le Trésor public congolais ou encore un quelconque membre de la Présidence de la République n’a perçu cet argent au bout d’une démarche amorcée depuis 2017.

Défaut de qualité du Conseiller principal

Des experts en finances publiques sont d’avis que l’IGF, en tant qu’instrument au service de la Présidence de la République, ne peut se saisir d’un dossier qu’avec l’autorisation expresse du Cabinet, sur instruction du président de la République. Dans le cas d’espèce, le conseiller principal du chef de l’Etat au collège Economique qui a ordonné cette mission n’avait pas qualité.
Cela relève d’une usurpation du pouvoir flagrant et d’une indiscipline avérée dans le chef de Marcellin Bilomba, frisant son refus délibéré de se référer à sa hiérarchie pour régulariser la démarche de l’Inspection générale des finances.
Hélas, déplorent des analystes avertis, ce conseiller du président de la République a visiblement entraîné tout un corps de métiers à la commission d’une faute professionnelle qui la discrète en même temps qu’il s’est improvisé «inspecteur des finances».
C’est aussi lui qui serait pointé du doigt comme celui qui tient mordicus à faire évincer Vital Kamerhre de la direction du cabinet du chef de l’État. D’où, estiment certains analystes, le sens de la série de cabales et l’acharnement qui tendent à prendre des propositions inquiétantes.

A ce sujet, des voix s’élèvent pour exhorter le chef de l’État à se débarrasser de ce genre de collaborateurs qui ternissent l’image de la Présidence de la République et désacralisent la première institution du pays.
Dès lors, il est temps pour lui de restaurer la discipline dans ses rangs."


"RDC : Tshisekedi contre tout contrôle « illégal » des opérateurs économiques !
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-tshisekedi-contre-tout-controle-illegal-des-operateurs-economiques/
Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi vient de désapprouver toute sorte des contrôle illégal et irrégulier des services de l’Etat tels que l’Inspection générale des finances (IGF) des opérateurs économiques du secteur privé. Cette position ferme vient rassurer de sa détermination à lutter contre les tracasseries administratives qui plombent le climat des affaires.

S’adressant aux opérateurs économiques nationaux et internationaux réunis au Pullman à l’ouverture du Forum Makutano,  le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi n’est pas allé par le dos de la cuillère.
« Je veillerai personnellement à ce que toutes les convocations intempestives dont font l’objet les opérateurs économiques puissent cesser. Et que, seules, les missions qui sont légales et régulières soient autorisées », a déclaré le chef de l’État s’adressant à la classe d’affaires congolaise lors de l’ouverture du Forum international Makutano.

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Bien plus, Félix Antoine Tshisekedi a annoncé aux opérateurs économiques avoir pris un train de mesures dont l’application a commencé afin d’éviter des tracasseries des services étatiques dans les entreprises privées.
A le comprendre entre les lignes, il y a lieu de comprendre que le chef de l’État a tapé du poing sur la table pour dénoncer les missions «irrégulières» menées par l’IGF avec le concours de l’un de ses conseillers, sans titre ni qualité.
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 Eric Tshikuma  @erictshikuma


#RDC Le chef de l’Etat s’oppose à toutes les tracasseries des entreprises du secteur privé de la part de certains services de l’Etat. « Seules les missions légales et régulières seront tolérées », a déclaré @fatshi13 #Ouverture #Makutano5 #@SultaniMakutano @Presidence_RDC
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Visiblement, Félix Antoine Tshisekedi pourrait prendre des sanctions exemplaires contre les auteurs de cette démarche cavalière."


"RDC: le président Tshisekedi recadre l'IGF et rassure le monde des affaires
° http://www.rfi.fr/afrique/20190907-rdc-tshisekedi-recadre-igf-rassure-monde-affaires
Le président Felix Tshisekedi a annoncé l'organisation prochaine d'une table ronde sur l'amélioration du climat des affaires en République démocratique du Congo et vouloir mettre un terme à toutes les « tracasseries » dont les entreprises sont victimes. Une déclaration faite à l'occasion de l'ouverture du Forum du réseau d'affaires Makutano, qui regroupe quelques 600 chefs d'entreprises. Et alors que l'on assiste depuis plusieurs semaines à un bras de fer entre la présidence et l'Inspection générale des Finances, Félix Tshisekedi a promis de veiller personnellement à ce que les missions de contrôle soient légales, régulières et autorisées.

En pleine crise entre la présidence et l'Inspection générale des Finances, la Fédération des entreprises du Congo avait écrit au directeur de cabinet de Felix Tshisekedi pour se plaindre de missions de contrôle diligentées auprès de certains de ses membres parmi lesquels deux brasseries, la Bralima et la Bracongo.
Vital Kamerhe lui répond le 2 septembre et qualifie d'« irrégulières » les missions de l'IGF. Il demande même à l'inspection -en copie de la lettre- d'y mettre un terme. L'avocat des inspecteurs des finances et militant des droits de l'homme Me George Kapiamba avait alors contesté la légalité de cette décision en assurant que l'IGF dépendait non pas de la présidence, mais du chef de l'Etat lui-même, que lui seul pouvait décider.
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Georges Kapiamba  @KapiambaGeorges
#RDC: ACAJ condamne cette nlle lettre du Directeur de Cabinet du PR FATSHI ctre l’IGF. Elle traduit 1 volonté d’entraver le travail de cet organisme de contrôle d finances et recettes publiques. La FEC doit mettre fin à cette PRATIQUE DE TRAFIC D’INFLUENCE INACCEPTABLE!TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 1f447TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 1f447
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Hier, le président Tshisekedi a déclaré qu'il allait s'investir personnellement pour vérifier la légalité et la régularité de toutes les missions de contrôle. « Je voudrais rassurer le monde des affaires. J'ai commencé à prendre des mesures pour éviter les tracasseries de tous ordres dont les entreprises sont l'objet de la part de certains services de l'Etat. Je veillerai personnellement à ce que toutes les convocations intempestives dont sont l'objet les opérateurs économiques puissent cesser, et que seules celles qui sont légales et régulières soient autorisées. »
Du côté de la communication de la présidence, certains estiment que cette déclaration met un terme à la polémique entre l'IGF et le directeur de cabinet puisque le chef de l'Etat s'est exprimé."


"Félix Tshisekedi soutient Vital Kamerhe et désapprouve les contrôles de l’IGF
° https://deskeco.com/felix-tshisekedi-soutient-vital-kamerhe-et-desapprouve-les-controles-de-ligf/
Le président de la République, Felix Tshisekedi, a apporté son soutien aux décisions de son directeur de cabinet d’arrêter les missions de contrôle de l’Inspection générale des Finances  dans les 4 entreprises privées visées. Il l’a fait alors qu’il faisait son allocution à la céremonie de lancement de la 5ème édition des Journées Makutano tenue à Pullman ce vendredi 6 septembre 2019.

S’adressant aux opérateurs économiques nationaux et internationaux réunis au Pullman à l’ouverture du Forum Makutano, le Chef de l’Etat n’y est pas allé par le dos de la cuillère.
“Je voudrai rassurer le monde des affaires que j’ai commencé à prendre un train des mesures pour éviter des tracasseries de tout ordre dont les entreprises font l’objet de la part de certains services de l’Etat. Je veillerai personnellement à ce que toutes les convocations intempestives dont font l’objet les opérateurs économiques puissent cesser et que seules celles qui sont légales et régulières soient autorisées ”, a déclaré le président de la République devant plus de 500 invités du réseau Makutano.
L’entrepreneur doit cesser d’être perçu comme un gibier. C’est notre premier partenaire pour le développement”, a martelé Félix Tshisekedi sous les applaudissements des opérateurs économiques présents dans la salle."


"RDC-Affaire 15 millions USD : le MS Pierre Lumbi invite Tshisekedi à éclairer l'opinion et exige la poursuite de la mission de contrôle
° https://7sur7.cd/2019/09/06/rdc-affaire-15-millions-usd-le-ms-pierre-lumbi-invite-tshisekedi-eclairer-lopinion-et
Dans un communiqué transmis à 7SUR7.CD vendredi 06 septembre 2019, le Mouvement Social, MS, parti politique cher à Pierre Lumbi, proche de Moïse Katumbi, a "exprimé sa vive préoccupation eu égard aux informations qui circulent depuis quelques jours dans les réseaux sociaux et dans la presse au sujet d'un inqualifiable dossier de 15 millions sur un total de 100 millions empruntés auprès de deux banques de la place en vue du remboursement partiel de la dette que l'État congolais doit aux pétroliers".

A cet effet, le "MS rappelle l'engagement du président de la République depuis son investiture sur l'impératif de la lutte contre la corruption et les détournements des derniers publics".
"Face à la gravité des faits liés à cette affaire, le MS en appelle à sa responsabilité et l'invite à éclairer la nation et tirer les conséquences qui s'imposent", écrit Dieudonné Bolengetenge, secrétaire exécutif national.
En attendant, le MS "exige la poursuite sans entrave de la mission e contrôle des inspecteurs de finances, la démission ou la suspension de fonctions, selon les cas, des personnes impliquées, en attendant l'issue de l'enquête; la suspension des activités du comité de suivi ses produits pétroliers; la mise en place d'une commission d'enquête sur l'origine des fonds prêtés par ces deux banques à la RDC et la poursuite jusqu'à terme de la procédure judiciaire entamée par le parquet général près la cour de cassation"."


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE A KINSHASA  
A la Une: Guterres en RDC, l’affaire des 15 millions de $ disparus au Trésor"

° http://www.rfi.fr/afrique/20190906-rdc-mouvement-vici-exige-verite-affaire-15-millions-igf

° https://afrique.lalibre.be/40704/scandale-des-15-millions-de-dollars-disparus-lasadho-interpelle-le-president-tshisekedi/
° https://7sur7.cd/2019/09/06/tshisekedi-je-veillerai-personnellement-ce-que-toutes-les-convocations-intempestives



"RDC-Justice : bientôt un coup de balai au Conseil Supérieur de la Magistrature !
° https://scooprdc.net/2019/09/07/rdc-justice-bientot-un-coup-de-balai-au-conseil-superieur-de-la-magistrature/#.XXPwsWY68l0
Une réunion extraordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature de la RDC s’est tenue au milieu de la semaine passée sur convocation de son président Benoît Lwamba, où un seul point a été retenu à l’ordre du jour, à savoir : le remplacement des juges au sein des institutions judiciaires.[...]"
"Célestin Tunda ya Kasende entend redresser la justice congolaise"
° http://www.latempete.info/celestin-tunda-ya-kasende-entend-redresser-la-justice-congolaise/


"Lawrence Kitoko : « le PPRD va reconquérir le pouvoir en 2023 »"
° https://www.matininfos.net/lawrence-kitoko-le-pprd-va-reconquerir-le-pouvoir-en-2023/


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 14/1/2020, 12:23 am

"Non à la Balkanisation - 13 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/13/non-a-la-balkanisation/
Le président Félix Tshisekedi a pris l’engament de ne laisser partir aucun m² du territoire national tant qu’il présidera aux destinées de la République démocratique du Congo. Il l’a dit dans sa communication faite devant le dernier Conseil des ministres. Au-delà de cet engagement du commandant suprême des armées, cette parole du chef de l’État  traduit en soi son serment constitutionnel prononcé lors de son investiture, celui de défendre la nation congolaise et le territoire national.
Le Potentiel

Ce message a été adressé à ceux qui « spéculent » sur la Balkanisation de la RDC. Complot de longue date, ce projet machiavélique de balkanisation, de tout temps, a été mis en échec par le sentiment patriotique des Congolais. Qu’il soit à Minembwe,  Masisi, Beni, Bukavu ou dans les collines de FIZI, le Congolais se sent toujours rattaché à son territoire national délimité par les puissances occidentales, lors de la Conférence de Berlin en 1885.
Même quand par le passé certaines forces rebelles, commanditées par des pays voisins comme le Rwanda ou l’Ouganda, ont tenté de prendre tel ou tel autre territoire du pays, les Congolais, en unanimité, se sont toujours opposés à un projet hasardeux de voir leur village, secteur ou district, être annexé à un pays voisin.

Le «Non à la balkanisation» est donc ancré dans le subconscient de tous les Congolais. Cette conscience d’appartenir au territoire national délimité dans ses 2 millions 345 000 km² est l’arme la plus redoutable que les Congolais ont pour faire échec à tout projet de balkanisation qui serait commandité par n’importe quel pays.
Au-delà de l’engagement ferme du président de la République de défendre le pays, tout doit être mis en œuvre pour construire une armée puissante, républicaine et dissuasive, capable de défendre le territoire national et les Congolais, mais aussi de mettre en échec tout agresseur qui tenterait de prendre une partie du Grand Congo.
Spéculation ou pas sur la balkanisation, la RDC, de par sa vocation de grandeur, doit aspirer à la puissance pour défendre ses immenses richesses du sol et du sous-sol mais surtout son territoire qui doit devenir inviolable pour tous les aventuriers belliqueux.


"60 ans après l'indépendance, repenser notre modèle de nation (Par Lubaya Claudel-André) - 13 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/13/60-ans-apres-lindependance-repenser-notre-modele-de-nation-par-lubaya-claudel-andre
« … au regard de l’état des lieux actuel, il me paraît urgent de nous remettre en question sur le modèle de la nation que nous voulons construire… », ainsi s’exprimait Félix Tshisekedi, Président de la République devant le Parlement réuni en congrès, en décembre dernier.   Je m’abstiens de deviner à priori le modèle idéal de la nation que le Chef de l’État entend nous proposer ; sachant que plus que 160 jours nous séparent du 30 juin 2020, date à laquelle, 60 ans après, la RDC entrera dans son 3ième âge en tant qu’état indépendant. Au 30 juin prochain, la RDC entamera également sa marche vers le centenaire de son indépendance. Ces échéances combien historiques devraient nous interpeller en tant que peuple, en tant que dirigeants pour nous interroger sur ce que nous avons fait de notre indépendance et surtout, sur ce que nous voulons faire de notre pays durant les quarante prochaines années. C’est là que la remise en question de notre modèle actuel, qui a vraisemblablement échoué, trouve tout son sens.     60 ans après, il devient impératif de recouvrer notre mémoire collective et réconcilier la nation avec son histoire en allant puiser dans les valeurs et la vision des pères de l’indépendance. Le moment est donc indiqué pour que la classe politique prenne la mesure de sa responsabilité historique face aux générations futures, en revisitant courageusement notre façon de penser la Nation et d’envisager le vivre ensemble. Le destin de la RDC nous appelle à nous élever et à la grandeur d’esprit malgré les blessures qui jalonnent notre histoire politique depuis 1960.   Certes, la politique est le lieu par excellence de l’adversité mais elle ne doit pas, pour autant, charrier la haine, source de peur, d’intolérance et même de violence. Elle doit être au service de l’intérêt supérieur de la nation et non de nos égos inassouvis.   A l’approche du soixantième anniversaire de notre indépendance qui ouvre la voie au centenaire de la RDC, je reste convaincu que seul un sursaut élevé de patriotisme nous aiderait à trouver la voie idoine pour un nouveau modèle de nation qui serait l’amorce d’un nouveau cycle pour la RDC, une nation que je souhaite non seulement réconciliée avec son histoire et sa mémoire ; mais un peuple qui se reconnaît dans une identité républicaine à responsabilité solidaire et au destin partagé.


"RDC : bonne gouvernance, le courage de la transparence (Tribune) - 13 janvier 2020
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-bonne-gouvernance-le-courage-de-la-transparence-tribune/
TRIBUNE – Lors d’un entretien avec l’ambassadeur américain en avril 2019, le président de la République s’était engagé à promouvoir la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme, la mise en place d’institutions transparentes et la lutte contre la corruption en RDC.

Cependant, aucune mesure officielle n’a été prise concernant notamment la mise en place d’institution transparente. Face à cette omission, la classe politique ainsi que la société civile sont dans une logique soit de déni soit de dénigrement.
Malheureusement, aucune de ces positions n’apporte des mesures concrètes prises ou à prendre par les autorités qui vont dans le sens d’avoir des institutions transparentes. Raison pour laquelle, en tant que citoyen et contribuable, nous devons, de manière pratique, solliciter de nos autorités plus de transparence, notamment sur la gestion des deniers publics.
A cet effet, nous avons retenu quatre problématiques dont la transparence indiquerait de manière indéniable et indiscutable que la RDC est engagée sur la voie de la bonne gouvernance. Il s’agit du (1) Go-Pass, (2) du FONER, (3) du Code des Investissements et (4) de la rétrocession.
Je m’explique !

1. La Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (IDEF) dit Go-Pass.
...
2. Fond d’Entretien Routier.
...
3. Code des Investissements
...
4. Rétrocession
...
Par ces exigences de transparence, nous n’accusons personne, nous ne fustigeons personne, mais nous pensons que le contribuable congolais a droit à un minimum de redevabilité sur la gestion des deniers publics.

Cet appel à la transparence pourrait être, s’il est suivi, un premier pas vers, non seulement une réelle amélioration de la gouvernance en RDC mais contribuerai également à rétablir la confiance de la population envers les autorités. En tant qu’intellectuel, nous avons ainsi contribuer, aux autorités d’agir."


"L’an un de l’alternance en RDC : Ce que Machiavel dirait à Tshisekedi pour la suite de son quinquennat - 30 décembre 2019
° https://www.actualite.cd/2019/12/30/lan-un-de-lalternance-en-rdc-ce-que-machiavel-dirait-tshisekedi-pour-la-suite-de-son
Le 24 janvier 2020, Felix Tshisekedi commémora son premier anniversaire à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC), après une passation pacifique et historique du pouvoir dans ce pays qui n’avait jadis connu que des coups d’états et des rebellions.
Plutôt que faire le bilan des actions réalisées, certains observateurs analysent les stratégies politiques implémentées par Tshisekedi durant sa première année au pouvoir. Pour d’aucuns, le nouveau président semble être redevable et indulgent à l’endroit de certains de ses partenaires politiques qui lui ont aidé à conquérir le pouvoir ; et ce, en dépit des fautes financières ou administratives qui leurs sont reprochées. D’autres se demandent même ce que Nicolas Machiavel, ce penseur politique italien de la renaissance, aurait dit à Tshisekedi s’il observait l’actuelle vie politique en RDC.
Mais, quel parallèle existe-t-il entre les pensées de Machiavel et la politique congolaise ? En plus, les conseils de cet homme de la renaissance ne seront- ils pas dépassés en cette période contemporaine?

Bien sûr, dans son ouvrage « Le Prince» écrit en 1512, Machiavel restreint le champ de la réflexion politique à une question centrale : prendre le pouvoir si on ne l’a pas ou le conserver si on l’a. Dans ce cadre, Machiavel donne aussi un conseil important aux nouveaux princes (c.-à-d. chef d’Etats) qui viennent d’arriver au pouvoir ou qui détiennent le pouvoir, en partie, avec l’assistance d’autrui. A ceux-là, Machiavel leur recommande de s’affranchir et de ne plus dépendre du soutien des autres s’ils veulent aisément gouverner leurs Etats.
Dans le contexte de l’actuel système politique en RDC, le nouveau chef de l’État est en fait semblable à ces nouveaux princes que Machiavel décrit dans son ouvrage. En regardant la série d’évènements dans la conquête du pouvoir par Felix Tshisekedi, il y a deux faits marquants qui se dégagent. D’abord, Tshisekedi a obtenu un appui notable d’un autre poids lourd de l’opposition congolaise, Vital Kamerhe, qui s’est désisté de la course à l’élection présidentielle en sa faveur pour former un ticket sous la plateforme CACH (Cap pour le changement) en vue de remporter la présidentielle.  Ensuite, après sa victoire aux présidentielles et n’ayant pas obtenu la majorité parlementaire lui permettant de gouverner seul, Tshisekedi a cherché et obtenu le soutien du FCC (Front commun pour le Congo) de son prédécesseur Joseph Kabila pour former un gouvernement de coalition.

En quoi le conseil de Machiavel serait-il pertinent pour le cas de Tshisekedi?
Les actions de certains partenaires de Tshisekedi au sein du CACH et du FCC s’avéreraient directement ou indirectement encombrants pour le nouveau président. Avant tout, en désistant pour Tshisekedi, Kamerhe aurait dû devenir Premier ministre, mais il a dû laisser la « primature » aux alliés du FCC et s’est résolu de devenir directeur de cabinet de Tshisekedi. Mais, l’omniprésence et les ambitions présidentielles pour 2023 de Kamehre agacent certains fidèles du nouveau président, surtout ceux issus du parti UDPS de Tshisekedi. En outre, l’affaire dite des « 15 millions » de dollars présumés disparus des comptes du Trésor et impliquant Kamerhe a embarrassé le président Tshisekedi qui avait fait campagne sur la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Quant aux partenaires du FCC, leur ambition pour reconquérir la présidence en 2023 n’est pas masquée; car ils y travaillent déjà dessus. En plus, il y a toujours eu de nombreuses tensions dans la coalition CACH de Tshisekedi – FCC de Kabila depuis sa création. Les dernières en date sont les destructions des affiches à l’effigie de Tshisekedi et Kabila par leurs partisans respectifs en Novembre 2019.

A la lumière de ce qui précède, Machiavel recommanderait peut-être à Felix Tshisekedi de ne plus dépendre de l’appui de ces partenaires encombrants au sein du CACH et du FCC s’il voulait commodément gouverner la RDC jusqu'à la fin de son quinquennat ou s’il voulait conserver son pouvoir en se faisant réélire en 2023.
Sans doute, certains se demanderont sur qui Tshisekedi s’appuierait-il dans l’hypothèse où il divorçait avec ses partenaires, surtout avec ceux du FCC ? Naturellement, une séparation avec le FCC générerait de l’hostilité contre l’administration Tshisekedi au Parlement puisque le président n’a pas de majorité parlementaire. Rationnellement, Tshisekedi a pour le moment besoin du FCC pour réaliser certaines de ses promesses de campagne.

Toutefois, dans son ouvrage, Machiavel souligne également que le nouveau prince, tout en s’affranchissant de l’assistance d’autrui, devra entre autres s’appuyer sur son peuple en faisant « aimer ».
Bien entendu, pour se faire « aimer », le président Tshisekedi devra d’abord résoudre les besoins fondamentaux de ce peuple congolais qui veut : la fin définitive de l’insécurité à l’est du pays, l’accès gratuit à l’école ses enfants, la création d’emplois décents pour adultes, la bonne gouvernance et la distribution équitable des ressources naturelles du pays.
Evidemment, Tshisekedi a les moyens de résoudre ces problèmes. Il devra expliquer aux congolais la nécessité de dissoudre le Parlement, d’organiser et gagner les législatives anticipées en 2020 pour avoir les mains libres pour réaliser ses promesses."
 
 
"Hommage à un officier de valeur, Mamadou Ndala  - 02/01/2020
° https://actualite.cd/2020/01/02/hommage-un-officier-de-valeur-mamadou-ndala

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 NDALA

Le 02 janvier 2014 tombait au champ d’honneur le Colonel Mamadou Ndala au cours d’un accrochage avec l’ennemi, présumé ADF-NALU. Gloire éternelle à Mamadou et à tous les martyrs de la Nation.
Il était un chef valeureux et exceptionnel, un combattant qui a bâti sa réputation en étant dur avec ses hommes comme avec lui-même quand il s’agissait de discipline mais singulièrement attentionné à leur égard en veillant à ce qu’ils ne manquent de rien. Ces qualités ont, de toute évidence accru sa popularité parmi les hommes de troupe et dans la population. Lors de l’opération au cours de laquelle il tombait l’arme à la main, Mamadou avait tout le loisir de s’abriter au QG et d’envoyer ses hommes réduire la résistance ennemie. En vaillant soldat dévoué pour l’intérêt général, il a préféré être le guide de son unité et mourir en martyr. 
En rendant ici hommage à ce grand patriote, je veux rendre hommage à l’officier d’hier qu’il incarne et à l’officier d’aujourd’hui et de demain qu’il aura peut-être contribué à inspirer car je souhaite de tout cœur que les nouvelles générations prennent exemple sur lui, sur les valeurs qu’il a incarnées, portées et défendues au détriment de l'intérêt personnel. 
Nous avons envers ce héros comme à d’autres avant et après lui, un devoir d’hommage national et solennel. Il mérite notre respect et notre reconnaissance. Il constitue notre fierté et sa famille doit recevoir les marques concrètes de notre reconnaissance. Je propose qu’une stèle soit érigée à sa mémoire à l'endroit où il est tombé.

En ce jour, je pense à l’amertume qui étreint celles et ceux d’entre nous congolais qui n’ont pas oublié, à l’idée que, chez nous, les nôtres partent dans l'anonymat et dans une totale indifférence et dont on n’évoque jamais la mémoire. Faut-il rappeler que la grandeur d’un pays et de ses dirigeants, quels qu’ils soient, se mesure au pieds de la mémoire et se démontre à ce genre d’occasions. Le militaire, le policier tombés en plein service s’en vont avec les honneurs dus aux héros victimes du devoir. Ils quittent la scène en même temps que le pays se fige pour leur rendre hommage. Drapeaux en berne et brassards noirs marquent le temps de l’adieu. C’est aussi de cette manière  qu’un État consolide sa crédibilité tout en nourrissant sa mémoire.
Gloire éternelle à tous les martyrs de la Nation ! 
RDC: Colonel Mamadou Mustafa Ndala, 6 ans déjà


"Le diagnostic de l’ACAJ: « il appert clairement que la coalition CACH-FCC se décline en réalité comme une instance de repositionnement opportuniste »
- 31 décembre 2019

° https://actualite.cd/2019/12/31/le-diagnostic-de-lacaj-il-appert-clairement-que-la-coalition-cach-fcc-se-decline-en
Kinshasa, le 30 décembre 2019 : Le 30 décembre 2018, face à la détermination citoyenne d’aller jusqu’au bout, pour en finir avec une gouvernance ayant privé la République Démocratique du Congo d’un projet de développement à sa portée, et après moult soubresauts, parfois meurtriers, le régime KABILA avait finalement été contraint d’organiser des élections présidentielles, législatives et provinciales.
Dans ce cadre, les congolais se sont massivement mobilisés pour accomplir leur devoir civique en allant voter aux fins de doter le pays d’institutions politiques légitimes et porteuses d’espoirs, en remplacement de celles décriées en raison du primat de la mauvaise gouvernance, malheureusement érigée comme mode de gouvernement par les différents régimes politiques successifs secrétés par l’AFDL, ancêtre du PPRD et ses multiples ramifications rassemblées dans le regroupement Front Commun pour le Changement (FCC).
Au sortir desdits scrutins, la cartographie politico-institutionnelle se dégageant des résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), contraste étonnamment avec le désir de changement qualitatif voulu et attendu par la majorité de congolais. En effet, il ressort des résultats atypiques publiés par la centrale électorale nationale, et confirmés par la Cour Constitutionnelle, que le Président de la République élu est l’émanation de l’opposition politique « Cap pour le changement » (CACH), tandis que tous les leviers du pouvoir législatif aux plans national et provincial reviennent aux forces politiques rassemblées sous la bannière FCC.

Tirant les leçons de ce contexte sui generis, le Président de la République élu et le Président de la République sortant, têtes de pont des majorités sus évoquées, ont décidé d’agréger leurs regroupements politiques (CACH et FCC) afin de constituer une coalition gouvernementale pour « offrir aux congolais des raisons de croire en un saut qualitatif à travers un programme de gestion commun devant être implémenté par une équipe gouvernementale issue de la coalition ainsi décidée ».  
Louable en soi, cette initiative s’apparente sur terrain à un nœud gordien qui asphyxie dangereusement l’accomplissement des missions essentielles de l’Etat. En effet, au lieu d’être le creuset où se conçoivent et se décident des politiques publiques en faveur des citoyens, il appert clairement que la coalition CACH-FCC se décline en réalité comme une instance de repositionnement opportuniste mise en place pour assouvir et préserver les intérêts égoïstes de différentes parties prenantes.
Au-delà du clientélisme politique exacerbé et autres dysfonctionnements institutionnels observés, l’ACAJ est vivement préoccupée par la persistance de la corruption qui bloque l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre.

C’est pourquoi à l’orée de l’an 1 de la gouvernance CACH-FCC, l’ACAJ en appelle à une mobilisation citoyenne pour combattre la corruption qui progresse et se développe ostensiblement en RDC. La corruption n’a ni couleur, ni origine ethnique ou provinciale. C’est un cancer social et économique qui impose des sanctions exemplaires à l’égard de tous ceux qui s’en seraient rendus auteurs.
En effet, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Par ailleurs l'idéal de l'être humain libre, libéré de la crainte et de la misère, ne peut être réalisé que si des conditions permettant à chacun de jouir de ses droits économiques, sociaux et culturels, aussi bien que de ses droits civils et politiques, sont créées.
Considérant que la Charte des Nations Unies impose aux Etats l'obligation de promouvoir le respect universel et effectif des droits et des libertés de l'homme, la lutte contre la corruption et la fraude devrait constituer un combat à mener sur plusieurs fronts de manière à réduire les incitations à cet égard et les gains à en retirer, et, dans le même temps, accroître les risques qui y sont associés.

Pour prévenir et atténuer l'incidence négative de la corruption sur le progrès économique, la stabilité politique et la cohésion sociale de la République Démocratique du Congo, l’ACAJ engage le Gouvernement de la République à adopter et mettre en œuvre une stratégie pertinente anti-corruption, ce en synergie avec les composantes attitrées dont la société civile.
La corruption constitue le principal symptôme du dysfonctionnement de la gouvernance, caractérisé par des défaillances des institutions pour faire appliquer des règles de transparence, promouvoir des normes efficaces qui condamnent la vénalité et instituent des sanctions et des mécanismes d'exécution de celles-ci dans l’intérêt de la transparence et de la responsabilisation.
L’ACAJ encourage les Cours et Tribunaux et leurs offices à conduire avec indépendance, perspicacité et impartialité les enquêtes judiciaires actuellement en cours sur les détournements et blanchiment des capitaux portant sur les 15 millions USD et 200 Millions d’euros, et celles à venir."


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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 16/1/2020, 1:09 am


"Coma prolongé - 8 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/08/coma-prolonge/
L’année 2020 en République démocratique du Congo n’aura pas simplement débuté avec des merveilles et de l’euphorie dans le chef de tout un chacun mais aussi avec des troubles, atrocités et actes de vandalisme. Et, loin des décès à l’Est du pays à cause de l’insécurité criante qui, par ailleurs, dénote d’une menace de balkanisation d’après le Cardinal Ambongo ou le Révérend Bokundoa de l’ECC, il y a cette fois-ci des violences enregistrées, principalement à l’Université de Kisangani et à l’Université de Kinshasa.
Pendant deux jours, soit le lundi 6 et mardi 7 janvier, des étudiants se sont levés pour protester contre l’augmentation des frais académiques désormais fixés à 490 mille FC, pour les promotions de recrutement, et 485 mille FC, pour les promotions montantes. Cela, alors que l’année dernière le barème du minerval tournait autour de 300 mille FC.

Cependant, le pire est que ces manifestations, censées être pacifiques et circonscrites à l’intérieur de la surface universitaire, se soient transformées, spécialement pour le cas de l’Unikin, aux échauffourées avec pour butin désolant : des morts et blessures de quelques quidams ainsi que des pillages, voire destructions des matériels et infrastructures.
D’où, le Gouvernement, après le constat d’un boycott de son appel à la retenue lancé personnellement par Sylvestre Ilunga, a-t-il levé l’option de suspendre jusqu’à nouvel ordre les activités au sein de cette alma mater. Ce, tout en donnant un ultimatum de 48h aux étudiants, afin d’évacuer les homes.
Mais alors, d’autres analystes, acteurs et familles politiques, tout en condamnant ces actes barbares, estiment que le calme ne peut passer que par la baisse de ces frais académiques dans tous les instituts supérieurs et universités.

Qui plus est, même s’il appert que l’actuel montant des frais favoriserait une bonne paie des professeurs et contribuerait peut-être à un bon suivi du secteur éducationnel, il faut tout de même que les dirigeants, les étudiants, les professeurs ainsi que les autres parties prenantes autour de cette question, puissent trouver une décision consensuelle et, par ricochet, fumer le calumet de la paix, pour que les choses avancent dans la bonne direction. Surtout que les professeurs, principalement de l’Unikin et de l’Unikis, ont, dans la foulée de ces désordres, décidé de suspendre les cours, jusqu’à nouvel ordre, avant même que Thomas Luhaka n’annonce la mesure de suspension de toutes les activités académiques sur la colline inspirée.
De nouvelles concertations constitueront, sans doute, un processus de massage de cœur qui, tel à l’hôpital, concourra à réanimer et donc, à sauver cette année académique qui, d’ailleurs, se trouve dans un coma prolongé, à cause spécialement des grèves des professeurs, de mégestion, etc."


"100 jours, une fausse note appelée ODEP - 10 janvier 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23513
Le "programme de cent premiers jours " restera un marqueur du début de l'ère FATSHI. Le successeur de JKK ne s'est pas privé de frapper les esprits dès l'entrée en matière. Application intégrale des mesures de décrispation politique. Et lancement des travaux de réhabilitation des écoles, routes avec en prime les désormais célébrissimes "sauts-de- mouton ". " Le peuple d'abord " en bandoulière, Félix -Antoine Tshisekedi venait de marquer son territoire.
Cerise sur le gâteau, avec un gouvernement en affaires courantes et dans l'attente de celui issu de la majorité parlementaire, le nouveau Président était véritablement seul maître à bord. Il n'avait donc pas à partager ces hauts faits avec son partenaire de la coalition. Ainsi naquit la légende " Fatshi Béton ".

Voilà que tombe - comme un cheveu dans la soupe ?- le rapport ODEP sur le programme de 100 jours du Président Félix-Antoine Tshisekedi. Un rapport qui sent le " crime de lèse gouvernance " à mille lieues.
Toutes les entorses (ou presque) à l'abc de la bonne gouvernance sont reprises dans l'étude de l'Observatoire de la dépense publique. Contrats de gré à gré , surfacturation… En somme tout ce que l'ODEP et ses succédanés reprochaient à l'ancien pouvoir. De là à conclure avec Ya Mungul -cet ancien gouverneur de Kinshasa durant les années Mobutu décédé - que le véhicule est le même et qu'on a juste changé de chauffeur ? Pas si vite. Car, chiffres contre chiffres, la Présidence de la république promet de produire son propre rapport.
Une espèce de mise au point ou de droit de réponse. En tout cas, une démarche frappée d'ores et déjà du sceau de la défensive. Bonjour la communication curative. Celle qui contraint le communicant à se justifier plutôt qu'à expliquer.
Pas sûr que la bonne nouvelle -tardive - de la cité de l'Union africaine ou du Palais de la nation efface totalement le " brûlot " de l'ODEP."


"Atermoiements du pouvoir et larmoiements du peuple congolais : l’impératif de prendre le taureau par les cornes - Le Potentiel - 12.01.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62253_atermoiements_du_pouvoir_et_larmoiements_du_peuple_congolais_l_imperatif_de_prendre_le_taureau_par_les_cornes.html

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La Palice conviendrait avec nous que le président Tshisekedi n’est pas Jésus pour relever en trois jours le temple congolais que les anciens dirigeants kabilistes ont mis dix-huit ans à démolir. Toutefois, la tâche minutieuse de séparer le bon grain de l’ivraie relève principalement de la perspicacité du chef qui devrait s’entourer de vrais collaborateurs acquis à sa vision de la société, ce qui paraît moins évident à la lumière des faits et gestes observés à ce jour.

Éduquer nos dirigeants politiques

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Apprendre à apprendre est un cheminement évolutif de la personne qui reconnaît ses limites et s’investit à explorer de nouveaux horizons, en d’autres termes l’éducation permanente. Des sessions de formation bien ciblées sur des thèmes tels que le respect mutuel, la tolérance, la solidarité, le compromis, l’égalité, l’équité, peuvent aider nos élus du peuple à être plus productifs lors des débats sur les lois et durant les vacances parlementaires en s’imprégnant des besoins du peuple et en étant au fait de la portée des lois qu’ils élaborent, allant même des fois à l’encontre de la ligne partisane dans l’intérêt du peuple. Respecter la vie et l’avis d’autrui est une exigence de tous les temps en démocratie. La classe dirigeante doit montrer le bon exemple des valeurs démocratiques d’égalité, de liberté et de justice. Les pratiques de corruption qui ont entaché les dernières élections à tous les niveaux démontrent que la pente sera bien difficile à remonter.
La condamnation des meurtriers de l’administrateur gestionnaire du centre hospitalier Vijana à Lingwala et l’emprisonnement d’un collaborateur du président Tshisekedi dans l’affaire de la MIBA prouvent que seule une réelle volonté politique peut venir à bout des comportements irrespectueux de la vie des individus et des biens publics en sanctionnant les comportements déviants  chaque fois qu’il le faudra, car les squelettes dans le placard ont la peau ou plutôt les os durs.
La divine comédie
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Après presqu’un an au pouvoir, le temps n’est sûrement pas indiqué pour se reposer sur ses lauriers et se bomber le torse. Des initiatives sont prises et des actions sont menées ici et là pour démontrer la bonne foi de nouvelles autorités. Toutefois, malgré ces efforts, la descente aux enfers du peuple congolais se poursuit. Les jours se suivent et, malheureusement, se ressemblent avec leur lot de crises et d’incongruités. L’heure n’est plus aux promesses. Les leaders du pays se doivent de livrer la marchandise: rétablir la sécurité sur tout le territoire national, remettre l’économie sur les rails et offrir des services sociaux de qualité à la population.
Un éminent généticien congolais au Canada m’expliquait qu’en chimie physique, selon la loi de l’entropie, toute structure organisée tend normalement à la désintégration. Sa préservation requiert une dépense d’énergie, ce qui correspond, en ce qui concerne les sociétés humaines, à l’effort requis pour contrer cette propension à la désintégration. En politique chez nous, cet effort émanera essentiellement des institutions fortes et d’un pouvoir éclairé sans failles. Compte tenu de la faiblesse patente de nos institutions, la voie de sortie viendra, comme nous l’avons signalé, d’un leadership de poigne, alliant une « rudesse justifiée » contre les vieilles mœurs de déprédation, c’est-à-dire, des sanctions justes à la hauteur des crimes économiques et de sang perpétrés par les fossoyeurs du bien-être collectif et de l’État de droit. Nous avons le même devoir de mémoire aussi bien envers ces crimes de toutes natures commises sous l’ancien régime kabiliste que pour la commémoration de l’alternance politique.

Les anges de l’enfer

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L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) dresse un tableau sombre de la gestion du budget national durant l’exercice 2019, signalant « la faiblesse de la transparence et de la redevabilité, l’irrégularité des procédures et l’indiscipline budgétaire ».  Les autorités congolaises ont l’art de se fier au temps qui, dit-on, arrange les choses au point que la mémoire collective ne s’offusque plus de la gravité de la situation.
On n’entend presque plus parler de l’enquête sur les quinze millions de dollars de rétro-commissions, lesquelles sont  tout à fait banalisées en recevant la bénédiction du président Tshisekedi, à l’image de la puissance des ouragans que l’on rétrograde à 1 sur une échelle de 5 niveaux d’intensité, au risque de perpétuer un environnement de crimes qui n’appellent pas de châtiments.
Le président américain Trump a essayé de lier une aide militaire à l’Ukraine à certains dossiers personnels; il fait face à une procédure de destitution. Les dirigeants politiques congolais excellent à se lancer dans des joutes oratoires, mêlant vérités et sophismes et frôlant la « trumpisation » de la scène nationale, c’est-à-dire, sans tenir compte des faits réels ni prendre conscience des conséquences de leurs déclarations.

L’honnêteté est une vertu que les Congolais reconnaissent très peu chez leurs dirigeants politiques, même s’il paraît injuste de mettre tout le monde dans le même moule. Le PPRD du sénateur Kabila s’est lancé dans la voie de la « moralisation publique », selon un de ses hauts cadres. Nous devons reconnaître un sans-gêne déroutant de la part de ceux-là qui, durant dix-huit ans, ne se sont jamais posé la question du sens de l’État en s’adonnant de façon égoïste à l’appropriation des biens et des fonds publics, donc des ressources appartenant à tout le peuple congolais.
Ces dirigeants kabilistes qui ont été sans compassion envers le petit peuple qui criait famine et dépérissait dans des centres de santé douteux, ces kabilistes qui ont démontré une indifférence inhumaine envers nos frères et sœurs qui se font étriper nuit et jour à l’Est du pays, ces dirigeants amnésiques veulent s’ériger aujourd’hui en défenseurs de la veuve et de l’orphelin alors que leur silence complice, leur violation des lois et leur comportement antipatriotique sont à la base du chaos sans nom qui règne dans notre pays.

Instruire le peuple congolais

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Tout citoyen congolais doit connaître ses droits et ses devoirs par rapport à l’intérêt général du pays. Le philosophe allemand Kant disait ceci: « Agis de telle façon que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans celle d’autrui, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ». Les règles sociales et culturelles établissent les balises des relations entre les personnes partageant le même espace vital. Cette normalité construite est le résultat de la socialisation induite par l’éducation dans son sens le plus large et des mécanismes d’apprentissage de la vie en société à différentes périodes à travers nos relations avec autrui.

Dans ce sens, il est essentiel de redynamiser l’enseignement du civisme dans les écoles pour créer des citoyens conscients de leurs devoirs et obligations. Par ailleurs en matière d’éducation scolaire, il est important que le contenu de scolarisation soit en lien avec l’environnement réel des apprenants. La mondialisation nous amène à ne pas ignorer ce qui se passe à travers le monde certes, mais les connaissances endogènes sont essentielles pour rebâtir notre histoire dans plusieurs domaines, permettant ainsi une intériorisation harmonieuse des apprentissages par rapport au milieu de vie des apprenants.
Nous ne sommes pas des Français pour louer nos ancêtres les Gaulois ou les conquêtes de Napoléon, alors que nous ignorons tous des fils et filles du pays qui ont contribué à bâtir notre propre histoire du Congo, à l’instar de Kimpa Vita, Lumumba, Malula, Kimbangu, Mukwege, Malu wa Kalenga, Mamadou Ndala, Rossy Mukendi, Thérèse Kapangala, Kallé, Franco, Nico, Simaro, Tabu Ley et bien d’autres.

Cultiver la fierté nationale

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L’identité nationale se bâtit à travers les événements mémorables qui tapissent la vie nationale au cours du temps. Dans la mesure où les individus se sentent pris en compte dans la définition des solutions de leurs préoccupations quotidiennes, ils s’impliqueront  davantage dans la gestion de la chose publique et la qualité de leurs conditions de vie. En l’absence d’une couverture universelle des soins de santé, certaines autorités publiques ont le privilège de pouvoir se faire soigner à l’étranger, tous les frais étant pris en charge par le trésor public, c’est-à-dire par nous les contribuables qui trimons pour nouer les deux bouts du mois et qui, des fois, demeurons impayés durant des mois.
Cette disposition nous paraît malsaine, car elle a des conséquences perverses sur l’amélioration même de notre système de santé publique. Les autorités publiques ne se sentent nullement concernées par l’état de la santé publique, s’étant octroyé ce privilège d’être « évacuées » en cas d’urgence. L’État congolais doit rétablir la justice en cette matière et injecter les fonds servant à cette disposition particulière dans le système public de santé et abolir ce privilège.

Tous les Congolais se sentiront dès lors impliqués dans la mise sur pied et l’amélioration des hôpitaux et des centres de recherche médicale de qualité chez nous au pays. Advenant une épidémie, nous serons à même d’y apporter une réponse idoine sans attendre ni tourner continuellement les yeux vers l’étranger. Il en va de même des émoluments et des avantages reconnus aux anciens hauts dirigeants du pays qui ont raflé un pactole sur le dos des contribuables congolais, comme s’ils avaient fait du bénévolat à la tête du pays.
Par ailleurs, la déclaration du patrimoine à l’entrée en fonction et à la fin d’un mandat public, pratiquement inexistante sous Kabila, est une obligation de la Constitution. Les versements des indemnités dès lors doit être lié à la production obligatoire de ce document au moment fixé par la loi. L’absence de justification des biens nouvellement acquis par rapport aux revenus légitimes favorise de facto l’enrichissement illicite.

Endurer notre calvaire jusques à quand?

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La jeunesse constitue la bougie d’allumage de la prise de conscience et des soulèvements populaires à travers le monde. La maturité du peuple congolais est à mettre à contribution dans cette équation dont les paramètres ne nous sont plus du tout inconnus. La goutte de mécontentement qui fera déborder le vase n’est pas si loin qu’on le croit. 
À titre d’exemple, les soulèvements populaires ont obligé l’ancien président bolivien Evo Morales à démissionner et à s’exiler au Mexique. Ailleurs à travers le monde, le gouvernement chinois n’en a pas encore fini avec les mouvements pro-démocratie des étudiants à Hong Kong. En Irak, malgré la répression violente continue, la jeune génération qui n’a pas connu Sadam Hussein tout comme les jeunes diplômés sans travail, au-delà de leurs appartenances ethniques et confessionnelles,  dénoncent l’élite politique corrompue et responsable de la situation économique désastreuse et réclament un changement de régime politique.
Chez nous, les proches collaborateurs de Fatshi ont failli faire avaler des couleuvres au peuple congolais en prétextant la nature historique de l’alternance politique du 24 janvier 2019. N’eussent été cette vigilance du peuple congolais et sa prise de conscience de véritables enjeux de son destin, une autre gabegie des deniers publics engrangés à la sueur du front des Congolais s’organisait sans compassion pour la pauvreté extrême d’une population exsangue démunie à tous points de vue. Que l’argent provienne des organismes internationaux ou de la coopération bilatérale, le peuple congolais finit par en payer le prix fort en intérêts ou autres considérations relatives à nos ressources naturelles et minières. Il n’y a pas de cadeau désintéressé en coopération internationale.

Une question de leadership

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Le leadership de Fatshi s’entend dans le sens où il peut conduire son équipe de collaborateurs et son peuple à atteindre les objectifs pour lesquels il s’était battu avant 2019. Écouté et suivi, il doit être capable de guider, d’influencer et d’inspirer la majorité des citoyens de manière à mener tout le pays à un autre stade plus avancé de développement.
Le président Fatshi veut ménager la chèvre et le chou, mais sa bonhomie rencontre des limites, car on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs et le peuple congolais est las des querelles politiciennes.. La réalité de la gouvernance du pays se complique par les campagnes officieuses que les partis politiques concoctent face à l’horizon 2023. Seul un leadership de poigne peut œuvrer de façon éclairée pour renverser les tendances aux antivaleurs et renforcer les institutions afin de ne pas revivre la situation des nominations sans effet à la Gécamines et à la SNCC.

Le renouveau tant souhaité vise avant tout l’amélioration de la qualité de vie. Les moyens pour ce faire passent par le recouvrement optimal des recettes publiques, la transparence de la gestion des finances et des dépenses publiques, la production des états financiers complets et audités et sans contredit la pacification de tout le territoire national.
Le peuple congolais ne veut pas savoir les détails des actions à mener pour libérer nos frères et sœurs de l’Est des barbares qui veulent occuper leurs espaces, notre territoire, mais voir aboutir ces stratégies. Nous imaginons que derrière votre sourire se cache un stratège avisé qui peut affronter courageusement et publiquement les fossoyeurs de notre pays. Le président Trump n’a pas clamé haut et fort qu’il avait ciblé tels chefs djihadiste ou iranien, mais le monde entier a assisté à leur exécution par une frappe chirurgicale.
Les jeunes congolais sont prêts à défendre la patrie à condition qu’ils reçoivent une formation militaire de pointe, contrairement aux éléments rebelles disparates qu’on a intégrés dans nos forces armées sans amour du pays et répondant à des visées séparatrices. Nos soldats sont prêts à en découdre avec nos ennemis si nous les équipons adéquatement et que nous nous occupons des familles qu’ils laissent derrière eux.

L’ancien président ghanéen Rawlings avait instauré un régime autoritaire et répressif, mais son équipe avait réussi à appliquer des politiques qui ont redressé l’économie et amélioré sensiblement la situation de ses compatriotes. À côté de nous, en Angola, le gouvernement du dauphin de l’ancien président Dos Santos, s’est lancé dans des opérations de rapatriement des capitaux placés illicitement hors du pays, la récupération des biens publics spoliés et le gel des comptes bancaires liés à des activités criminelles.
En tant que citoyens ayant combattu et marché ensemble dans les rues pour voir l’avènement d’un nouvel horizon économique et social, nous ne devons pas prendre à la légère les difficultés énormes qu’éprouvent les Congolaises et Congolais pour se loger, se nourrir, se faire soigner, trouver un travail, se rendre au travail, prendre soin des enfants, se déplacer ou faire d’autres courses personnelles. Le temps n’est plus aux seuls engagements. Le peuple congolais doit voir une démarcation nette d’avec l’ancien régime kabiliste. Ces tensions non prises en compte par les dirigeants actuels deviendront intenables et alors sonneront le glas de la cupidité et de l’inconscience des fossoyeurs du Congo démocratique et solidaire."


"La fibre patriotique - 13 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/13/la-fibre-patriotique/
La thèse de la balkanisation de la RDC par sa partie Est est de nouveau sur la sellette. Elle défraie actuellement la chronique. Le président de la République s’est même prononcé là-dessus. Il a fait valoir que « tant qu’il sera à la tête de l’État, la balkanisation n’aura pas lieu. Il a dit sa détermination de ne laisser partir aucun m² du territoire national tant qu’il présidera aux destinées de ce pays ».
Le Potentiel

Il y a lieu de noter également que deux leaders religieux, en l’occurrence le catholique cardinal Fridolin Ambongo et le protestant président national et représentant légal de l’Église du Christ au Congo (ÉCC), viennent aussi de dire ‘‘Non à la balkanisation de la RDC’’. Ils ont alerté sur le risque que court la République démocratique du Congo de perdre sa partie Est, si les autorités ne font rien face à la situation qui prévaut dans cette partie du pays depuis plusieurs années.
Les deux leaders religieux sont d’avis que l’absence de l’autorité de l’État dans cette partie de la RDC est à la base d’un plan réfléchi de cette balkanisation dénoncée. Qu’à cela ne tienne, il ne faut pas oublier que, depuis l’aube de l’indépendance, aucun agenda de partition du pays n’a jamais réussi. De la sécession katangaise en 1960 aux épopées sans lendemain du général Laurent Nkunda et du colonel Sultani Makenga au Nord-Kivu en passant, notamment par la sécession kasaïenne et la République populaire du Congo, proclamée par, entre autres, Antoine Gizenga en 1964. Sans oublier l’implosion de l’ex-Zaïre recherchée, d’octobre 1996 à mai 1997, par les armées rwandaises, ougandaises et burundaises, sous couvert de l’AFDL (Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo). Entre 1998 et 2003, la RDC avait momentanément éclaté en plusieurs Républiquettes avant de se réunifier à la faveur du Dialogue intercongolais à Sun City en Afrique du Sud.
En dépit de ces tentatives de balkanisation, le Congo démocratique est resté un et indivisible, forts du sentiment des Congolais d’appartenir à une seule nation. Alors, trêve de  distractions et autres futilités pour les hommes politiques afin de se pencher dans l’unité sur cette question de balkanisation qui mettrait en mal la souveraineté de la RDC. Et au peuple de continuer à faire vibrer la fibre patriotique."


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 21/1/2020, 12:20 am

Que dire de l'adresse offensive et plutôt crûe sans freins du président Tshisekedi à la diaspora à Londres ?

D'abord
qu'il use d'un ton différent à l'étranger et à domicile comme s'il n'avait pas en face les mêmes citoyens, comme si les Congolais de l'étranger lui étaient autrement familiers avec qui il avait de vieilles habitudes(sic) que ceux au pays.
Du coup son discours y prend vite une tournure familière voire vulgaire - trop pour un PR ? - pour combler leurs attentes, pour leur dire ce qu'ils attendent.
Du coup alors qu'il se dit et se le répète qu'il est le président de tous, élu par tous et selon Dieu et non par la volonté de quelqu'un, il ne peut s'empêcher de faire et de s'adresser à eux comme à un camp, le sien, devenant sans trop de scrupules ou inconsciemment clivant, diviseur, au lieu de rassembler.
Et voilà les Nyangalakata, les Ndoki, les Combattanttabas ; rien que çà...

Rappelons ensuite quelques propos saillants fût-ce seulement pour les citer.

-1. "Les Banyamulenge sont des Congolais" !? Je ne sais à partir de quelle référence légale les procrame-t-il tels apparemment du fait que venus du Rwanda les leurs habitent le Congo depuis des lustres mais est-ce là le problème ? Que l'État Congolais les décrète tels qu'en pensent-ils eux-mêmes et comment se comportent-ils en la matière ? Voilà le noeud du problème si problème il y'a.

Sur les hauts plateaux du Sud Kivu où ils ont élu domicile ils connaissent des conflits fonciers avec les autochtones du coin qui devraient se régler comme partout selon la loi et les coutumes - on en dispose depuis la colonisation bien inscrites et on en a les traces - mais comment les reglent-ils ? En piétinant les droits des voisins et en imposant de force leur présence.

Depuis le génocide de leurs frères Tutsi au Rwanda ils se sont donné des raisons de le faire avec laide de ceux-ci en entretenant des forces armées à leur dévotion. Ce fut le mobile d'agression et du risque de génocide inventé de toutes pièces qui ouvrit la voie à la guerre rwando-Congolaise en 1998 et c'est le même motif pour les fuites des commandants militaires tutsi qui quittent l'armée loyaliste pour rejoindre leurs milices Ngomino auquel Tshisekedi lui-même a fait allusion lors de son discours.
Voilà donc le problème : les fameux Banyamulenge déjà trop nombreux aux hautes sphères militaires et civiles au Congo se sont donné le droit d'être des Congolais privilégiés qui imposent leur présence au-delà des lois, et il faut le combattre.
Voilà le supplément d'information que le président a manqué de livrer dans son discours public !

Enfin quand je pose la question "que pensent les Banyamulenge eux-mêmes de leur situation, de leur nationalité Congolaise, j'évoque pour moi le problème le plus important qu'ils posent. En effet leurs agissements démontrent depuis un qu'ils font montre d'une LOYAUTÉ DOUTEUSE voire moindre envers le Congo par rapport à celle qu'ils vouent envers leur Rwanda d'origine. Peut-on alors augurer dans ce cas d'une cohabitation harmonieuse avec les autochtones Congolais au Congo ? Ils ont tendance à y vivre comme s'ils cultivaient toujours un statut spécial d'étrangers. Voilà le principal reproche à leur faire et à résoudre d'une façon ou d'une autre, c'est d'ailleurs le même que Tshisekedi leur a fait entre les lignes...

-2. Tshisekedi nous fait part entre les lignes qu'il y'a au FCC pourtant partenaire jusqu'aux ministres qui sont conviés à lui mettre les bâtons dans les roues. Il ajoute ailleurs que si on continue dans cet exercice en favorisant une crise, il sera bien obligé de dissoudre le Parlement. Il serait mieux inspiré de mettre son fameux bic rouge dès maintenant pour faire respecter ses prérogatives, comme par exemple à l'endroit de ces ministres de Portefeuille qui refusent de mettre en application ses ordonnances. Un déficit d'autorité préoccupant pour un PR !

- 3. Le cas Kamerhe !? Malgré l'hallali de sa base sur sur lui, Tshisekedi insiste que c'est son allié qui dès Nairobi à permis sa victoire, qu'il faut donc continuer à soigner.
Cela ne tient qu'à lui sauf qu'il peut être dangereux d'ignorer complètement les avis souvent avisés qui viennent de sa base...

Enfin, notons que les Congolais ont beaucoup réagi dans un sens comme dans un autre au discours, sur place, en dehors autant à partir du pays que de la diaspora, le Net en témoigne. Le plus important à relever est quand même le reproche qu'on fait au Président d'avoir divisé le pays. Pour l'heure, attendons la suite pour mieux le commenter...



"RDC/Félix Tshisekedi à Londres : “les Banyamulenge sont des Congolais”
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/19/rdc-felix-tshisekedi-a-londres-les-banyamulenge-sont-des-congolais.html
"Tshisekedi : ''Les Banyamulenge sont des congolais, ils sont restés de génération en génération en RDC" - 20/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/20/tshisekedi-les-banyamulenge-sont-des-congolais-ils-sont-restes-de-generation-en

"RDC-Affaire Banyamulenge : l'UDPS Ted Beleshayi salue la déclaration de Tshisekedi "car elle coupe l’herbe sous les pieds de certains lobbyings pro pays voisins" - 20/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/20/rdc-affaire-banyamulenge-ludps-ted-beleshayi-salue-la-declaration-de-tshisekedi-car-elle


"" Kamerhe est notre allié ", tranche FASTHI - 20 janvier 2020
° https://forumdesas.org/spip.php?article23608

"CACH: Félix Tshisekedi n’envisage pas de se séparer de Vital Kamerhe - 20 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/cach-felix-tshisekedi-nenvisage-pas-de-se-separer-de-vital-kamerhe/
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/19/felix-tshisekedi-apporte-de-nouveau-son-soutien-son-allie-vital-kamerhe-il-ne-faut-pas-nous-diviser.html


"CONTROVERSE AUTOUR DES MENACES DE FATSHI A LONDRES
Assemblée nationale : une éventuelle dissolution provoquerait une crise majeure - 20 janvier 2020

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article23610

"Félix Tshisekedi menace de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de « crise persistante » - 20.01.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62521_felix_tshisekedi_menace_de_dissoudre_l_assemblee_nationale_en_cas_de_crise_persistante.html

"RDC : "Si certains commencent à perturber mon travail de servir le peuple...il y aura dissolution de l'Assemblée nationale", prévient Félix Tshisekedi
° https://www.7sur7.cd/2020/01/19/rdc-si-certains-commencent-perturber-mon-travail-de-servir-le-peupleil-y-aura

"À Londres, Félix Tshisekedi menace de « dissoudre » l’Assemblée nationale - 19 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/a-londres-felix-tshisekedi-menace-de-dissoudre-lassemblee-nationale/



"Félix Tshisekedi: « je sais qu’on a déjà fait signer à certains ministres leurs lettres de démission » - 19 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/19/felix-tshisekedi-je-sais-quon-deja-fait-signer-certains-ministres-leurs-lettres-de

"Tshisekedi : « Ceux qui se mettront sur ma route pour combattre mes actions, leur sort est le stylo rouge… » - 19 janvier 2020
° https://linterview.cd/felix-tshisekedi-ceux-qui-se-mettront-sur-ma-route-pour-combattre-mes-actions-leur-sort-est-le-stylo-rouge/

"Tshisekedi : « Certains Ministres me disent qu’ils subissent des pressions pour nuire à mes actions » - 19 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/19/tshisekedi-certains-ministres-me-disent-quils-subissent-des-pressions-pour-nuire-mes

"RDC: Félix Tshisekedi met en garde ses alliés du FCC - 20-01-2020
° http://www.rfi.fr/afrique/20200120-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-met-garde-alli%C3%A9s-fcc


"Félix Tshisekedi devant les Congolais du Royaume Uni : « Je ne suis pas au pouvoir par la volonté de quelqu’un » - 19/01/2020
° https://www.afriwave.com/2020/01/19/felix-tshisekedi-devant-les-congolais-du-royaume-uni-je-ne-suis-pas-au-pouvoir-par-la-volonte-de-quelquun/


"Amélioration du climat des affaires : Félix Tshisekedi annonce des réformes aujourd’hui à Londres ! - 19 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/19/amelioration-du-climat-des-affaires-felix-tshisekedi-annonce-des-reformes-aujourdhui-a-londres/


"Sommet « UK-AFRICA INVESTMENT », Félix Tshisekedi représente la RDC -20/01/2020
° https://www.afriwave.com/2020/01/20/sommet-uk-africa-investment-felix-tshisekedi-represente-la-rdc/

"Vatican, Londres et Davos : Félix Tshisekedi dans la cour des grands - 19/01/2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/19/vatican-londres-et-davos-felix-tshisekedi-dans-la-cour-des-grands/

"Le sommet de Londres vu de RDC -  20 janvier 2020
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article23606
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article23606

"SOMMET ROYAUME-UNI -AFRIQUE SUR L’INVESTISSEMENT
Félix Tshisekedi présente la carte postale de la RDC à Londres - 20 janvier 2020

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article23609


"Face à la diaspora congolaise à Londres, le discours du chef de l’Etat divise l’opinion
20.01.2020

° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62551_face_a_la_diaspora_congolaise_a_londres_le_discours_du_chef_de_l_etat_divise_l_opinion.html

"Discours de Tshisekedi à Londres : ” La sainte Bible dit que la bouche qui parle trop ne manque de pêcher ” (Ngoyi Kasanji) - 20 janvier 2020
° https://linterview.cd/discours-de-tshisekedi-a-londres-la-sainte-bible-dit-que-la-bouche-qui-parle-trop-ne-manque-de-pecher-ngoyi-kasanji/
"Discours de F. Tshisekedi à Londres : frustré, Ngoyi Kasanji appelle le chef de l’État à beaucoup plus de réserve - 20 janvier 2020
° https://4pouvoir.cd/2020/01/discours-de-f-tshisekedi-a-londres-frustre-ngoyi-kasanji-appelle-le-chef-de-letat-a-beaucoup-plus-de-reserve/
° https://cas-info.ca/2020/01/dissolution-du-parlement-ngoyi-kasanji-critique-le-discours-de-tshisekedi-a-londres-et-lappelle-la-reserve/

"Sam Bokolombe: « Notre Président s’emballe trop à l’étranger et se révèle démagogue dans ses promesses » - 20 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/sam-bokolombe-notre-president-semballe-trop-a-letranger-et-se-revele-demagogue-dans-ses-promesses/

"RDC: Pluie de réactions après la sortie offensive du président Félix Tshisekedi à Londres - 20 janvier 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/20/rdc-pluie-de-reactions-apres-la-sortie-offensive-du-president-felix-tshisekedi-a-londres.html


"Tshisekedi à Londres : "Le vrai combattant est celui qui dit la vérité et qui se bat pour la vérité et non qui combat son propre frère" - 20/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/20/tshisekedi-londres-le-vrai-combattant-est-celui-qui-dit-la-verite-et-qui-se-bat-pour-la


"[/Londres-diaspora RDC trouve la réponse de Tshisekedi : « Soyez rassurés, votre pays est dans les bonnes mains » - 19 janvier 2020
° https://legrandcongo.com/londres-diaspora-rdc-trouve-la-reponse-de-tshisekedi-soyez-rassures-votre-pays-est-dans-les-bonnes-mains/



"RDC: Félix Tshisekedi et la congolité des banyamulenge (Par Kasongo Mwema Yamba Yamba) - 20 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/20/rdc-felix-tshisekedi-et-la-congolite-des-banyamulenge-par-kasongo-mwema-yamba-yamba


"FARDC : En Opération contre les « Forces Négatives » dans l’EST, l’énigmatique lettre de Delphin Kahimbi - 20/01/2020
° https://www.afriwave.com/2020/01/20/fardc-en-operation-contre-les-forces-negatives-dans-lest-lenigmatique-lettre-de-delphin-kahimbi/


"QUAND FELIX TSHISEKEDI MET EN GARDE SES MINISTRES"





Compatriotiquement !



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 22/1/2020, 3:42 am

Je n'avais pas si bien conclu dans ma précédente intervention qu'il fallait aussi mesurer la portée de toutes ces déclarations intempestives de notre Président à Rome et à Londres aux réactions qu'elles allaient provoquer. Les Congolais sur place à Londres n'ont pas manqué d'applaudir ou de bouder selon les sujet et le Net Congolais nous a aussi offert les avis de ceux d'en bas ou du milieu. Voici maintenant au FCC Mme Mabunda, Présidente de l'AN de s'en charger et elle n'y va de main morte : elle met carrément en garde le PR de déborder le cadre constitutionnel passible de "haute trahison" qui lui coûterait une "destitution" en règle, rien que ça !!!

Et comme d'habitude c'est bientôt notre Président qui va incessamment nous gratifier de sa reculade habituelle, tempérant son offensive osée à partir de l'étranger pour ne pas embraser davantage la quiétude de la coalition. Son assurance affichée de l'étranger aura vite perdu de sa superbe pour un dialogue mou. Ainsi le début de l'incendie vite éteint, plus de crise. On ne parlera plus des ministres suspects et d'une possible destitution du Parlement et les réels leviers du pouvoir resteront toujours détenus par le FCC et non à la Présidence malgré ses rodomontades stériles.

Pourtant avec plus d'intelligence, d'audace et une réelle volonté politique Tshisekedi aurait pu inquiéter avec un supplément de ruse ses diaboliques partenaires, en se servant pourquoi pas de la population nombreuse derrière lui à la veille de la célébration de son premier anniversaire à la tête du pays. Plus facile à dire qu'à faire, me direz-vous, mais qui n'ose rien jusqu'à bousculer le fameux deal, ne peut non plus s'attendre à gagner.
Bon, attendons simplement la suite où hélas il risque de pointer rien de nouveau sous le soleil ; pauvres de nous...



"Le FCC prépare des réactions « institutionnelles » aux déclarations de Fatshi - 21 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/21/le-fcc-prepare-des-reactions-institutionnelles-aux-declarations-de-fatshi/

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Fcc_senateurs_kingakati_rencontre_avec_kabila_jpeg_640_350_1

Au Front commun pour le Congo (FCC), on prend le temps qu’il faut pour répliquer à une offensive. Après les tonitruantes déclarations du président Félix Tshisekedi à Londres, un comité restreint a été immédiatement mis en place. Ce comité a aussi siégé. Dimanche, selon nos sources, les membres de ce comité de crise ont visionné la vidéo du discours présidentiel, se limitant à séquencer des extraits qui posent problème.

Selon notre source, ce travail s’est déroulé à Gombe. L’objectif du travail confié par l’autorité morale est de rechercher les voies légales de protection du FCC en cas de retournement du partenaire Félix Tshisekedi. Au besoin, s’il se constate qu’il serait déjà loin dans ses projets, que le FCC joue à l’anticipation.
Une deuxième séance autour du prof Néhémie Mwilanya, les présidents de l’Assemblée nationale et du sénat ainsi que l’ancien candidat à la présidentielle Ramazani Shadari aura pour objectif d’apporter des réactions institutionnelles, consécutivement aux déclarations présidentielles. Une enquête interne vise à faire toute la lumière sur des informations secrètes parvenues au président de la République, comme des lettres de démission déjà signées par tous les ministres FCC avant l’investiture."


"En réponse à Félix Tshisekedi, Mabunda brandit à son tour la menace de « haute trahison » - 21 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/21/en-reponse-felix-tshisekedi-mabunda-brandit-son-tour-la-menace-de-haute-trahison  

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Mabunda%202
Jeanine Mabunda Lioko, présidente de l’Assemblée nationale, a présenté ses voeux de nouvel an à la presse nationale et internationale ce mardi à Sultani Hôtel, à Kinshasa. Il en a profité pour répondre aux questions en lien avec les menaces de dissolutions de l'Assemblée nationale évoquées par Félix Tshisekedi.
« Mon collègue du Sénat et moi, lui avons rappelé la Ratio legis de l’article 148. Il ne faut pas jeter les articles de la constitution en pâture, à des incompréhensions ou des malentendus. L’article 148 parle bien de dissolution de l’Assemblée nationale, mais dans des cas précis. Il y a des conditionnalités. Il faut qu’il y ait crise persistante entre le gouvernement et la chambre basse du parlement. Ce qui pour l’heure n’est pas le cas puisse que le programme du gouvernement et le budget ont été votés au-delà de notre propre majorité parlementaire », a t-elle déclaré. 
Elle a révélé que le sujet était déjà évoqué avec Félix Tshisekedi avant son départ pour Londres.
« Selon les prescrits de cet article, par ailleurs, le président de la République est invité dans le cas de cette crise à consulter le premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, et le président du sénat avant toutes décisions. Faute de quoi, on serait dans une violation de texte. Et cette violation est régie par l’article 165 de la constitution qui dit que toute personne qui méconnaît notre loi fondamentale peut être exposé au cas de haute trahison pour violation intentionnelle de la constitution. Je ne cite que des articles. Je ne prends pas position », a t-elle ajouté."


"RDC: Mabunda réplique à Tshisekedi et brandit la menace de la “destitution” - 21 janvier 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/01/21/rdc-mabunda-replique-a-tshisekedi-et-brandit-la-menace-de-la-destitution.html
A la menace de dissolution du parlement, Mabunda oppose à Tshisekedi la destitution. La présidente de l’Assemblée nationale Jeannine Mabunda a réagi aux propos du président de la République Félix Tshisekedi tenus à Londres, préconisant la dissolution du parlement si certaines personnes continuer à l’empêcher de réaliser son programme de gouvernance.
Cette question, Jeannine Mabunda a révélé qu’elle a été évoquée le 13 janvier à la cité de l’Union africaine, lors de la rencontre entre elle, Alexis Thambwe Mwamba et Félix Tshisekedi.

Lundi 13, nous avons eu, comme les veulent les pratiques institutionnelles en RDC, un long entretien de 2 heures 30′ avec le président de la République Félix Tshisekedi. J’étais accompagné de mon collègue du sénat, le président Alexis Thambwe Mwamba. Nous avons fait un tour d’horizon complet sur des sujets qui sont des points d’alerte, sur des sujets qui peuvent mettre le citoyen congolais mal à l’aise, sur les sujets qui peuvent diviser ou qui ne peuvent pas faciliter la cohésion nationale. Aussi bien la dissolution (du parlement) que des sujets sur les provinces…“, a-t-elle relaté.
Sur la question de la dissolution du parlement, Jeannine Mabunda a signifié à la presse qu’il a été évoqué l’article 148 de la constitution, préalable à toute dissolution du parlement.

Il ne faut pas jeter les articles de la constitution en pâture à des malentendus ou des incompréhensions. L’article 148 parle bien de la dissolution du parlement mais dans des cas précis : il faut qu’il y ait crise, persistante, entre le gouvernement et la chambre basse du parlement, ce qui pour le moment n’est pas le cas puisque le budget et le programme du gouvernement ont été votés au-delà de notre propre majorité parlementaire. Par ailleurs, le président de la République est invité dans le cas de cette crise à consulter le premier ministre, le président de l’Assemblée nationale et le président du sénat“, a expliqué Jeannine Mabunda.
Sans ces préalables, prévient la président de la chambre basse du parlement, le président de la République tombera dans une “violation des textes. Et la violation des textes est régie par l’article 165 de la constitution qui dit que toute personne qui méconnaît notre loi fondamentale peut-être exposée au cas de haute trahison pour violation intentionnelle de la constitution“, a poursuivi Jeannine Mabunda.
La prochaine étape, sera la mise en accusation du président de la République afin d’obtenir sa destitution. Comme pour minimiser une telle issue, Jeannine Mabunda a qualifié le débat sur les articles de la constitution, de débat de spécialistes.


"Menace de dissolution de l'Assemblée nationale, Mabunda répond: « nos querelles politiques internes, intestines et stériles, doivent s’effacer devant l’essentiel » - 21 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/21/menace-de-dissolution-du-parlement-mabunda-repond-nos-querelles-politiques-internes
Jeanine Mabunda Lioko, présidente de l’Assemblée nationale, a présenté ses voeux de nouvel an à la presse nationale et internationale ce mardi à Sultani Hôtel, à Kinshasa. Il en a profité pour répondre aux questions en lien avec les menaces de dissolutions de l'Assemblée nationale évoquées par Félix Tshisekedi.
« Nos querelles politiques internes, intestines et stériles, doivent s’effacer devant l’essentiel. L’essentiel, pour moi aujourd’hui. Les congolais ont mal par rapport à Beni, par rapport à la menace de balkanisation, par rapport à l’incertitude, la violence, la faim, l’insécurité », a dit la présidente de l’Assemblée nationale.
Et d’ajouter:
« Ça fait 18 ans que nous avons le plus gros de nos troupes dans la partie Nord du pays et particulièrement à Beni. Quand nous avons des militaires qui vivent dans des conditions difficiles, quand leurs épouses viennent nous voir pour nous parler de la difficulté de la paie, des vivres, on se sent vraiment très petits par rapport à des discussions un peu d’intellectuels sur la dissolution, la constitution, etc ».
Elle a également évoqué la situation économique. 
« Quand je vois aussi que nous sommes passés d’un taux de change de 1600 FC il y a un an à 1750 FC je pense que celui qui n’a pas la possibilité d’un emploi stable est frappé en direct, dans son portefeuille. C’est quelque chose qui doit nous préoccuper, nous interpeller. Je pense et j’espère que le gouvernement y travaille. Quand je vois aussi nos enfants devenir des inciviques, rendus violents parce qu’il y a des difficultés à payer le minerval universitaire, ça doit nous interpeller. Ça doit nous troubler. Ça doit nous empêcher de dormir. Je pense que ça c’est plus important que des discussions un peu entre spécialistes sur la dissolution, la destitution, etc. Les congolais nous ont choisi d’abord pour mettre de l’ordre, de l’unité, de la cohésion. Il nous ont élu pour répondre à leur quotidien reste difficile », a t-elle ajouté."

"RDC: Jeanine Mabunda et Alexis Thambwe avaient rappelé à Félix Tshisekedi le 11 janvier le sens de l’article 148 de la constitution​​​​​​​ - 21 janvier 2020"
° https://actualite.cd/2020/01/21/rdc-jeanine-mabunda-et-alexis-thambwe-avaient-rappele-felix-tshisekedi-le-11-janvier-le

"A la menace de dissolution du parlement, Mabunda oppose à Tshisekedi la destitution"

° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/21/a-la-menace-de-dissolution-du-parlement-mabunda-oppose-a-tshisekedi-la-destitution.html


"RDC : la dissolution de l’Assemblée nationale n’intervient qu’en cas d’un conflit persistant avec le gouvernement (Lokondo) - 21/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/21/actualite/politique/rdc-la-dissolution-de-lassemblee-nationale-nintervient-quen-cas-dun



"RDC : Félix Tshisekedi menace de dissoudre l’Assemblée nationale ! - 21 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/21/rdc-felix-tshisekedi-menace-de-dissoudre-lassemblee-nationale/
"RDC : Félix Tshisekedi n’écarte pas l’option de dissoudre le Parlement - 20/01/2020"
° https://www.radiookapi.net/2020/01/20/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-necarte-pas-loption-de-dissoudre-le-parlement
"RDC : Félix Tshisekedi menace de limoger tout ministre subversif - 20/01/2020"
° https://www.radiookapi.net/2020/01/20/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-felix-tshisekedi-menace-de-limoger-tout-ministre
"RDC : Vers la dissolution du Parlement ? - 21 janvier 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/01/21/rdc-vers-la-dissolution-du-parlement/



"Tshisekedi sort les griffes - 21 janvier 2020

° https://lepotentielonline.net/2020/01/21/tshisekedi-sort-les-griffes/
C’est loin de la mère-patrie, précisément dans la capitale britannique, que le président de la République démocratique du Congo a, pour la première fois, dévoilé l’arme secrète censée défendre son combat politique et conforter les aspirations du Peuple.
Avec des accents spartiates insoupçonnés jusqu’ici, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, face à l’impatience des Congolais aussi bien de la diaspora que de l’intérieur, a mis des points sur des ’’i’’ en menaçant ouvertement de renvoyer du gouvernement des ministres qui «essayeront de combattre [ses] actions, peu importe leur camp politique». Il n’a pas non plus ménagé ceux des politiciens qui «veulent (le) pousser à bout» pour qu’il «puisse dissoudre l’assemblée nationale». Le lion a rugi. Il a montré ses griffes.
Le Potentiel

De toute la causerie familiale qui, le dernier week-end, a rassemblé à Londres la communauté congolaise autour du président de la République, chaque Congolais n’a retenu que ce qu’il voulait entendre. Mais c’est davantage les sujets politiquement délicats qui auront focalisé l’attention. Et pourtant, le chef de l’État a brossé à l’intention de son auditoire la situation globale prévalant au pays. Une façon élégante de répondre aux préoccupations des compatriotes évoluant à des milliers de kilomètres de la patrie. Florilège.
Concernant la pénible situation des Congolais de Beni-Butembo, l’opinion veut savoir qui agressent, tuent, pillent les populations ? Faut-il, en toute circonstance, accuser les rebelles ougandais des ADF ? Fort des renseignements récoltés, Tshisekedi éclaire la lanterne : «la crise de Beni n’est pas une agression extérieure. C’est un complot des ennemis de la RDC, y compris certains de nos compatriotes. [Ils ont pour mission de] tuer et piller nos richesses».
Les agresseurs étant identifiés, les opérations militaires lancées, que faut-il attendre ? Réponse présidentielle : «J’ai dit à l’état-major des FARDC qu’on ne laissera plus le temps à ces ADF. On ira jusqu’au bout».
Fatshi accompagne cette réponse d’une boutade en forme de réplique à la critique facile : «Ceux qui félicitent aujourd’hui les FARDC alors que, hier, ils ont vilipendé le président Kabila ou encore  moi-même, je leur demande aussi d’apprécier celui qui a donné l’initiative aux FARDC pour vaincre l’ennemi à Beni-Butembo».

Des termes tranchants


À certains compatriotes  de la diaspora qui, pour des raisons inavouées, veulent jeter les Banyamulenge à la mer, le président Tshisekedi se veut pédagogue : «Les Banyamulenge sont des Congolais. Ils sont restés de génération en génération en RDC. C’est comme vous qui avez pris la nationalité d’ici. Il est anormal qu’on ne vous considère pas. J’ai parlé aux Banyamulenge, je leur ai demandé de démontrer qu’ils sont Congolais à travers les actes».
Faut-il plaindre des Congolais qui veulent déstabiliser le pays ? Un conseil présidentiel : «Cultivons l’amour de la RDC. Ceux qui combattent le pays à travers des actions indignes ne sont pas des combattants mais des +Combantaba+, parce qu’ils se font conduire comme des chèvres au lieu d’être lucides et d’agir en toute responsabilité pour l’amour de la RDC».
Au sujet de la rumeur tenace selon laquelle il existerait des politiciens, dont des ministres, qui sont décidés à saboter l’action du président et ainsi l’empêcher de répondre aux desiderata du Peuple, Tshisekedi sort les griffes. Une première !
Il précise sa pensée à cet effet en des termes tranchants : «Certains ministres me disent qu’ils subissent des pressions pour nuire à mes actions. Je ne suis pas au pouvoir par la volonté de quelqu’un. Ceux qui se mettront sur ma route pour combattre mes actions, au nom du peuple, leur sort c’est stylo rouge ! Ils quitteront le gouvernement. Peu importe leur camp politique». 
Avis de tempête
Pour ceux qui doutent de la sincérité des acteurs FCC à se solidariser des actions du président de la République et qui, dans leur appréhension, suggèrent (déjà) la dissolution du Parlement en vue de recomposer une vraie majorité de gouvernement, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne paraît pas naïf.
Plus conciliant mais plus lucide que ses chauds partisans de la constellation CACH, Fatshi réagit : «Je n’ai pas besoin de créer une crise en RDC. Mais, visiblement, il y en a qui veulent me pousser à bout et faire que je puisse dissoudre l’assemblée nationale. S’ils multiplient des crises, ils vont me pousser à cette décision».
Il n’en fallait pas plus. C’est cette phrase exprimée en termes d’avis de tempête, qui a le plus agité les cercles politiques. C’est cette phrase aussi qui a soulevé des réactions les plus diverses, allant du politique au juridisme si caractéristique de la classe politique locale.
Ce n’est qu’un secret de polichinelle. L’actuel chef de l’État n’est pas un va-t-en-guerre. Loin s’en faut. Aussi ne cesse-t-il de répéter : «Je suis le président de tous les Congolais. Je ne souhaite pas qu’on puisse m’encenser. J’accepte les critiques, mais qu’elles soient constructives. Soyez rassurés : la RDC est entre des mains sûres. Je suis venu remettre le pays sur des rails».
Propos rassurants. Discours rassembleur. Mise en garde à peine voilée. C’est le cocktail de Londres, signé Fatshi."


"Colère sainte - 20 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/20/colere-sainte/

A quelques encablures  de la célébration de l’AN I de son avènement au strapontin du pouvoir d’Etat, Félix Tshisekedi aurait-il choisi son passage à Londres, juste après sa rencontre avec  le Pape François, au Vatican, pour piquer une colère sainte contre ses alliés du FCC restés, pourtant, au pays sous la fièvre des préparatifs ?
Apparemment, rien  ne pouvait présager qu’un tel scénario arriva dans un microcosme politique dominé essentiellement par  l’embellie affichée d’une coalition scellée sous les termes de l’accord du 29 juillet 2019.
Bien plus, personne, ni du côté de CACH, ni de celui du FCC ne pouvait croire en un Félix Tshisekedi s’exprimant  en un  ton si ferme et, même, menaçant. Tenez ! Dimanche dernier, alors qu’il s’adressait aux congolais de la diaspora, l’actuel Chef de l’Etat est allé plus loin, jusqu’à brandir le spectre de la dissolution du Parlement en mettant, évidemment,  une sourdine sur le  mandat des Députés et Sénateurs, en cas de persistance d’une crise politique aigué.
Pis encore, se voulant rassurant mieux que quiconque, il a dénoncé, au passage, toutes les pressions savamment entretenues autour de ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui : coalition dont les ficelles – tirées à longueur des journées et des nuits – n’ont été qu’une grosse écharde sous les pieds de ses promesses et de ses  nouvelles actions. Allusion faite notamment, aux nombreux écueils rencontrés, depuis son arrivée.

A l’analyse, l’auditoire  nourri aux salves d’applaudissements à chacun des ses mots offensifs n’aura été  plus qu’un cadre peu enclin à conjurer une crise qu’à en créer et multiplier d’autres.
Puisqu’en revanche, du moins, dans les rangs des sociétaires du FCC, cette sortie risque d’empoisonner le climat et d’envenimer les tensions larvées.  C’est comme autrefois, lorsqu’en marge d’une visite aux USA, le même Félix Tshisekedi parla du ‘’déboulonnage du système dictatorial’’  hérité de son prédécesseur. En son temps, l’orage s’empara de l’agora et acéra, comme il fallait s’y attendre,  les relations entre lui et ce dernier.
Il aura fallu un peu de recul et de calcul à dessein, pour que les choses  reviennent à la normale.

Aujourd’hui encore, Henri-Thomas Lokondo, un dur à cuire sorti des rangs du Palu et dont la verve oratoire brûle, très généralement, la politesse aux cuistres à la langue de bois, a noté avec aversion cette prestation de Félix, en la qualifiant d’un raté ou, mieux, d’un mauvais discours à l’effet de jeter de l’huile au feu. Bien au-delà, dans les milieux proches de l’actuel Président de la République, les adeptes se sont déchaînés en guise de soutien. Et, comme toujours, en toute démocratie, le jeu du tango est là. Les uns accusant les autres d’attiser de nouvelles flammes sur les fondations d’une coalition qui, visiblement, a encore du chemin, s’il faut compter le reste des années de la mandature courant jusqu’au 2023.
Quoi qu’il en soit, les sages, tapis dans l’ombre, recommandent aux affidés de ces deux blocs aux fissures apparentes de cliquer sur le clavier de la tempérance, de continuer à se compacter pour honorer le sang des martyrs de l’indépendance, de la démocratie et de l’alternance.

Autrement dit, les exclus et marginalisés qui, eux, ont déjà embouché les trompettes sur cette ténébreuse affaire de balkanisation, pêcheront en eaux troubles.  Déjà, sur le plan international,  Michelle Bachelet, de l’Onu,  est en route pour Kinshasa. A l’ardoise du non-respect des droits, elle y trouvera certainement, les stigmates  de la série de dernières  interpellations du 17 janvier dernier. Lamuka ayant, dans ce cap, piégé et  réussi son coup. Donc, le feuilleton de la coalition veut-il aller vers la dégénérescence ? Qui, au  bout d’une telle entreprise, en sortirait gagnant ?"



"Mieux vaut prévenir que guérir - 21 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/21/mieux-vaut-prevenir-que-guerir/


"Troubles à l’Unikin…discours sur la balkanisation : créons une crise à notre image en vue d’un dialogue - 20 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/20/troubles-a-lunikindiscours-sur-la-balkanisation-creons-une-crise-a-notre-image-en-vue-dun-dialogue/



"RDC: La Jeunesse de l'UDPS défend la position de Félix Tshisekedi sur les Banyamulenge - 21 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/21/menace-de-dissolution-du-parlement-mabunda-repond-nos-querelles-politiques-internes
"À propos de la nationalité congolaise ” Banyamulenge” , Felix Tshisekedi reçoit le soutien de JB Ewanga - 21 janvier 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/21/a-propos-de-la-nationalite-congolaise-banyamulenge-felix-tshisekedi-recoit-le-soutien-de-jb-ewanga.html

"Les « Banyamulenge ». Qui sont-ils réellement ? - Par Patrick Mbeko
° http://www.ingeta.com/les-banyamulenge-qui-sont-ils-reellement/
les «Banyamulenge» sont les seuls, parmi toutes les populations rwandophones présentes sur le sol congolais, à avoir pris les armes contre le Congo et à exiger une partie du territoire national, tout en se faisant passer pour des autochtones.
La question des « Banyamulenge » a toujours suscité des débats passionnés en RDC. Il faut que les Congolais et la Communauté internationale comprennent une chose : ceux qu’on appelle « Banyamulenge » sont des Tutsis rwandais arrivés au Congo suite à la Révolution sociale hutue qui a conduit à la chute de la monarchie tutsie au Rwanda, en 1959.

Une distinction d’importance

Ces exilés tutsis, qui ont été installés par le HCR sur le site de Mulenge dont ils emprunteront le nom plus tard, n’ont rien à voir avec les Rwandophones arrivés au Congo dans les années 1930 dans le cadre de la Mission d’Immigration de Banyarwanda (MIB), mouvement de transplantation des Rwandophones vers le Congo impulsé par les autorités coloniales belges qui avaient besoin d’une main d’oeuvre dans les plantations européennes et les mines du Katanga. Cette distinction est très importante. Pourquoi ?
Parce que les Rwandophones arrivés dans le cadre de la MIB et ceux arrivés au début des années 1960 (donc les « Banyamulenge ») n’avaient pas les mêmes objectifs. Les premiers n’avaient pas d’ambitions politiques et n’ont pas eu du mal à s’intégrer dans la communauté congolaise, alors que les seconds ont toujours caressé le rêve de reconquérir le pouvoir perdu au Rwanda. Dans cette optique, le Congo, comme les autres pays de la région où ils ont obtenu l’asile, devait servir de base arrière à leur projet de reconquête.

C’est en connaissance de cause que le HCR leur demanda de ne pas se mêler de politique au Congo : « Vous avez obtenu asile au Congo à condition que vous ne vous occupiez en aucune façon de politique. Si quelqu’un vient solliciter votre appui, vous devez répondre qu’en tant qu’étrangers, réfugiés et hôtes de la République du Congo, vous ne pouvez pas, vous ne devez pas prendre part à quelque mouvement politique que ce soit. Restez calmes. Travaillez, comme vous l’avez fait jusqu’à présent en suivant les conseils de votre agronome. Que chacun reste à son poste, mais surtout restez en dehors de toute politique. »
Cette note laisse penser que les autorités du HCR étaient bien conscientes des velléités tutsies à cette époque. Dès octobre 1990, de nombreux « Banyamulenge » basés au Zaïre ont envoyé leurs enfants soutenir l’Armée patriotique rwandaise (APR) qui venait d’attaquer le Rwanda. Les plus riches d’entre eux ont financé l’aventure militaire de la rébellion tutsie. En juillet 1994, lorsque le FPR de Kagame s’est emparé du pouvoir à Kigali, de nombreux « Banyamulenge » travaillant dans les institutions zaïroises ont traversé la frontière pour rejoindre les nouveaux dirigeants du Rwanda, à la grande surprise des Zaïrois qui les considéraient comme leurs compatriotes. Parmi les « Banyamulenge » qui se sont retrouvés du jour au lendemain au service du FPR, il y a par exemple Nyumbahire de la Banque du Rwanda, qui a été le secrétaire général de la société AFRIMA et le délégué général-adjoint de l’Union zaïroise des banques; il y a aussi Rwigamba, le directeur de la Banque de la CEPGL (communauté économique des pays des Grands Lacs), qui a occupé au Zaïre la fonction de directeur général de la Société Financière de Développement (SOFIDE). Pour ne citer que ces deux là…

L’hégémonie tutsi sur la région des Grands Lac

Mais les « Banyamulenge » ne se contenteront plus seulement du pouvoir qu’ils ont réussi à reconquérir au Rwanda. Avec leurs frères du FPR, ils viseront désormais plus grand, établir dans la région des Grands Lacs une sorte de « Tutsiland », lequel engloberait le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et… une partie du Kivu. À ce propos, voici ce que dit l’ancien assistant spécial du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Rwanda en 1994, Gilbert Ngijol : « L’occupation des villes et localités des provinces zaïroises du Haut-Zaïre, du sud Kivu et de tout le Zaïre par les “Banyamulenge” n’était pas le fait d’un hasard. C’était le résultat d’une action concertée, suite logique d’un processus visant dans un premier temps à étendre l’espace vital de l’Ouganda et surtout du Rwanda et du Burundi, dans la perspective peut-être, d’une éventuelle création de cet État tutsi de la région de volcans… » Et de souligner : « La succession des événements dans les pays de la région des Grands Lacs montre aujourd’hui que ce projet auparavant utopique et invraisemblable, pourrait devenir une réalité car au fait, sa réalisation avait effectivement commencé avec la prise du pouvoir en Ouganda par un Hima en la personne du président Museveni. Elle continua au Rwanda avec la prise du pouvoir par le FPR, le parti politique armé tutsi. Quant au Burundi, son armée, instrument privilégié du pouvoir, a toujours été dominée par la minorité tutsie depuis la décolonisation. »

Les Congolais devraient redoubler de vigilance car les « Banyamulenge », eux, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Pour faire triompher leur cause, ils ont fait appel à Me Bernard Maingain, l’avocat belge du gouvernement rwandais.
Pour la petite histoire, Paul Kagame lui-même n’a jamais fait mystère de ses intentions. Au moment où il amorce la phase finale de la conquête du pouvoir en 1994, il confie au commandant de la mission de l’ONU au Rwanda, le général Dallaire que « le FPR allait imposer une hégémonie tutsi sur la région des Grands Lacs. »
Dieu merci, les pays impliqués dans ce projet macabre sont aujourd’hui à couteaux tirés. Mais les Congolais devraient redoubler de vigilance car les « Banyamulenge », eux, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Pour faire triompher leur cause, ils ont fait appel à Me Bernard Maingain, l’avocat belge du gouvernement rwandais. Drôle de coïncidence diront certains…
Pour le reste, vous remarquez par ailleurs que les «Banyamulenge» sont les seuls, parmi toutes les populations rwandophones présentes sur le sol congolais, à avoir pris les armes contre le Congo et à exiger une partie du territoire national, tout en se faisant passer pour des autochtones. S’agissant de la question de la nationalité des «Banyamulenge» et d’autres Rwandophones présents au Congo, j’y reviendrai…"



"ACTU EXPLIQUEE 21.01 - DISSOLUTION DU PARLEMENT : MABUNDA MENACE FATSHI DE DESTITUTION"



"Analyse du 21 janvier 2020:Le dossier Banyarwanda(AKA Banyamulenge) en question!"





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 22/1/2020, 11:35 pm

Où en sommes -nous encore à ce stade dans notre théâtre politique ? Des polémiques juridiques avec une pluie d'interprétations selon les appartenances politiques : dissolution vs destitution, constitutionnalité vs haute trahison par là, Banyamulenge Congolais depuis la naissance vs Banyamulenge toujours immigrés rwandais au Congo par ici !

1°Le PR a eu des propos plutôt osés à l'étranger
- mettant en garde certains ministres (FCC) soupçonnés d'un blocage planifié contre sa gestion ;
- accusant les mêmes à pousser le pays à une crise contre laquelle il ne pourrait avoir recours qu'à une dissolution du Parlement ;
- décrétant publiquement que les fameux Banyamulenge sont des Congolais comme des autres ;
- évoquant en pensant son alliance avec le FCC et surtout avec Kamerhe dans CACH que néanmoins beaucoup de ses sympathisants refusent de suivre complètement.

2°Ces propos ont provoqué diverses réactions chez les Congolais dont leurs alliés du FCC où Mme Mabunda, Présidente de l'AN s'en prend vigoureusement au PR en le prévenant d'une violation grave des textes constitutionnels dans ses actes, synonyme de "haute trahison" et passible d'une "destitution". Elle lui reproche là particulièrement son idée ouverte d'une possible "dissolution du Parlement".

3° Du coup celle-ci est devenue quasiment la question majeure évoquée par le président Tshisekedi dans ses propos à l'étranger (à côté de l'affaire de la nationalité de Banyamulenge). Elle est devenue l'essentiel de toutes les discussions et de toutes les polémiques jusqu'à menacer la coalition FCC/CACH.
Du coup le camp présidentiel comme d'habitude botte en touche après son offensive osée, recule pour la poursuite du deal qui assure la bonne santé de la coalition FCC/CACH, en fait la préséance de son allié 'JK'.
Au lieu de chercher si Tshisekedi a raison de soulever ouvertement des questions coupablement oubliées ou si Mabunda use d'arguments juridiques crédibles, attendons simplement la  suite...

4° En réalité, nous nous retrouvons avec, d'un coté un camp présidentiel qui trouve dans une éventuelle dissolution  du Parlement les bonnes conditions d'administrer plus librement le pays en accord avec sa vision, ainsi débarrassé, croit-il, de la majorité FCC qui lui met les bâtons dans roues, et de l'autre un FCC qui entend garder sa puissance dans la coalition au pouvoir avec sa majorité législative et l'usage de leviers essentiels du pouvoir qui est donc contre toute dissolution. Les arguments juridiques apportés par les uns et les autres, la constitutionnalité vs une haute trahison, sont en fait accessoires, interprétables à géométrie variable, par exemple jusqu'où une crise persistante ? Qui va gagner à terme, qu'aurons -nous demain ? Une dissolution suivie d'une situation imprévisible ou de la paix et d'un fonctionnement politique ou le statu quo conflictuel et immobilisant actuel ?

Dans l'autre problème : il n'est pas non plus acquis que la parole du président qui fait des Banyamulenge des Congolais à part entière close la question. Déjà leur nationalité n'a jamais été réglée juridiquement comme il semble le décréter, aujourd'hui on vit sur des décrets tacites jamais instruits et résolus juridiquement ; ensuite le vrai problème que posent les Banyamulenge au Congo c'est celui de leur loyauté déficiente démontrée par une histoire de méfaits et de guerre contre ce Congo dont ils se disent citoyens. Demain est un autre jour, il est prévisible que la question revienne plus officiellement sur le devant de la scène.

A suivre...



"RDC: La dissolution du parlement pour le chef de l’Etat n’est pas à l’ordre du jour (présidence) - 22 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/22/rdc-la-dissolution-du-parlement-pour-le-chef-de-letat-nest-pas-lordre-du-jour-presidence
La dissolution du parlement pour le chef de l’État n’est pas à l’ordre du jour, a précisé la présidence de la République dans une note expliquant le discours de Félix Tshisekedi devant les congolais de Londres. 
« Il ne souhaiterait pas en le faisant, créer une crise au pays. Toutefois, a-t-il souligné, s’il est mis dans une situation où il n’arriverait pas à satisfaire le peuple qui l’a élu, il n’y aura pas d’autre choix », a ajouté la note de l’équipe de communication de la Présidence.
Pour ce qui est de la coalition FCC-CACH, poursuit le document, le Président de la République,  « a conscientisé tout le monde, que ce soit les membres de FCC que ceux de CACH de travailler pour l’intérêt supérieur de la nation et non pour les familles politiques auxquelles nous appartenons ».
« Nos détracteurs commencent déjà à murmurer et à nous prêter de mauvaises intentions en disant qu’après une année, conformément à la constitution, le président devrait dissoudre le parlement. Alors que moi personnellement, je ne rêve pas pour le moment de le dissoudre pour éviter une crise au pays. Par contre, si vous me poussez ou me mettez dans une situation telle que je ne sois plus à mesure de servir mon peuple comme il se doit et que j’estime que la mission pour laquelle j’ai été porté à la tête de l’Etat est étouffée, je n’aurai pas d’autre choix que de dissoudre le parlement », avait déclaré Félix Tshisekedi, sur des propos traduits par l’équipe de communication de la présidence de la République."
Jeanine Mabunda: "Nous avons rappelé au Président de la République la ratio legis de l’article 148 de la constitution"


"Dissolution du parlement : la Présidence calme les esprits et rappelle que le sujet « n’est pas à l’ordre du jour » - 22 janvier, 202
° https://cas-info.ca/2020/01/dissolution-du-parlement-la-presidence-calme-les-esprits-et-rappelle-que-le-sujet-nest-pas-a-lordre-du-jour/
Le sujet a tellement suscité des réactions que la Présidence de la République s’est vue dans l’obligation de faire une mise au point.
Dans une note explicative envoyée à CAS-INFO, le service de communication de la présidence assure que la dissolution de l’assemblée nationale ne fait pas partie actuellement de l’agenda de Félix Tshisekedi.
« La dissolution du parlement pour le Chef de l’État, n’est pas à l’ordre du jour pour son agenda  il ne souhaiterait pas en le faisant, créer une crise au pays », lit -on dans cette note explicative.


S’exprimant dimanche dernier devant la communauté congolaise du Royaume- Uni, Félix Tshisekedi n’avait pas exclu l’hypothèse de dissoudre l’assemblée nationale en cas de crise persistante.
Selon son service de communication, le président de la République s’est mis dans une situation où il n’arriverait pas à satisfaire le peuple qui l’a élu, il n’y aura pas d’autre choix.»
Les propos du Chef de l’État n’avaient pas été bien digérés dans le camp de son coalisé, Joseph Kabila. Devant la presse mardi, la présidente de l’assemblée nationale avait appelé au respect de la constitution tout en brandissant des poursuites pour haute trahison. Jeannie Mabunda avait qualifié ce débat d’un peu « indécent », estimant qu’il y a mieux à faire comme priorité au pays.
Rappelons que la constitution prévoit la dissolution de l’assemblée nationale dans l’année qui suit les législatives. Mais cette hypothèse n’est possible qu’en cas de crise persistante entre le parlement et le gouvernement, actuellement tenus par le camp de Joseph Kabila."


"Dissolution de l’Assemblée nationale : Un débat « indécent » selon Jeannine Mabunda qui appelle à privilégier l’essentiel - 21 janvier, 2020"
° https://cas-info.ca/2020/01/dissolution-de-lassemblee-nationale-un-debat-indecent-selon-jeannine-mabunda-qui-appelle-a-privilegier-lessentiel/
Sa réplique a été à la fois consensuelle et piquante. Jeannine Mabunda n’a pas attendu longtemps pour répondre à la menace de dissolution de l’assemblée nationale évoquée dimanche par Félix Tshisekedi, lors d’un discours devant la diaspora congolaise de Londres.
Sans passer par le dos de la cuillère, la présidente de la deuxième institution du pays a été un peu plus directe en répondant à Félix Tshisekedi.
« Je trouve quand-même ce débat un peu indécent, ou c’est un débat peut être accessoire et mineur par rapport à ce que moi j’appelle la douleur sociale que vivent nos frères et sœurs », a répliqué Jeannine Mabunda a cours d’un déjeuner mardi avec la presse.


Dissoudre l’assemblée nationale est un cas extrême selon Félix Tshisekedi qui n’exclut pas d’envisager l’hypothèse. Certes la constitution le lui permet mais sous conditions. La disposition n’est applicable qu’en cas de crise persistante entre le parlement et le gouvernement. D’ailleurs, le sujet avait été évoqué une semaine plutôt lors d’une audience que Félix Tshisekedi avait accordée à Jeannine Mabunda et son collègue Thambwe Mwamba du sénat. La députée élue de Bumba se félicite d’avoir tout dit à haute voix au chef de l’État.
« J’ai le privilège de par ma fonction de ne pas avoir besoin d’attendre qu’il soit à l’extérieur pour parler de certains sujets », dit -elle.
Leur entretien de près de 3 heures avait tourné autour « des sujets qui sont des pointes d’alerte, des sujets qui peuvent mettre le citoyen congolais mal à l’aise, sur des sujets qui peuvent diviser ou qui ne peuvent pas faciliter la cohésion nationale. »
Des thèmes bien plus importants que c’est que Mabunda appelle «querelles politiques internes, intestines et stériles », qui doivent selon elle, s’effacer devant l’essentiel.

« L’essentiel, pour moi aujourd’hui. Les congolais ont mal par rapport à Beni, par rapport à la menace de balkanisation, par rapport à l’incertitude, la violence, la faim, l’insécurité.»
Officiellement, le bureau politique du FCC n’a pas encore réagi à cette déclaration. La famille politique de Joseph Kabila est même accusée par Félix Tshisekedi d’oeuvrer pour faire échec à son action. Le chef de l’État a d’ailleurs promis de virer des ministres qui se mettront sur son chemin.
Mais ses partisans sont convaincus que dissoudre l’assemblée nationale est la meilleure des solutions car ils estiment à tord ou à raisonque la majorité « mécanique » de l’ancien président ne joue pas franc- jeu."

"Mabunda brandit la « haute trahison », Olenghankoy appelle au « devoir de réserve »
21 janvier 2020"

° https://lepotentielonline.net/2020/01/21/mabunda-brandit-la-haute-trahison-olenghankoy-appelle-au-devoir-de-reserve/

"EVENTUALITE DE LA DISSOLUTION DE LA CHAMBRE EVOQUEE A LONDRES PAR LE CHEF DE L’ÉTAT
Mabunda oppose les articles 148 et 165 à Fatshi - 22 janvier 2020"

° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23657


"Eventualité de la dissolution de l’Assemblée nationale: ce que dit la constitution - 22 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/22/eventualite-de-la-dissolution-de-lassemblee-nationale-ce-que-dit-la-constitution
La Constitution de la République Démocratique du Congo institue un régime semi- Présidentiel qui combine certains éléments des régimes Parlementaire et Présidentiel.
Les éléments empruntés au régime Parlementaire sont notamment la responsabilité du Gouvernement devant l'assemblée nationale et le pouvoir de dissolution de l'Assemblée Nationale reconnu au Président de la République. Quant aux éléments du régime Présidentiel, on retient notamment l'élection du Président de la République au suffrage universel direct et son irresponsabilité devant le Parlement, ce qui le met à l'abri de toute ingérence des assemblées dans l'exercice de ses fonctions.

L’article 148 de la Constitution du 18 février 2006 dispose qu’en cas de crise persistante entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale.
En effet, le président peut prononcer la dissolution uniquement de l’Assemblée nationale. Pour cela, il doit consulter le Premier ministre et les présidents des deux assemblées, mais il n’est pas obligé de tenir compte de leurs avis. Les élections ont alors lieu soixante jours suivant la date de publication de l’ordonnance de dissolution. Toutefois, la dissolution de l’Assemblée est impossible dans trois cas : dans l’année qui suit les élections, ni pendant les périodes de l’état d’urgence ou de siège ou de guerre, ni pendant que la République est dirigée par un Président intérimaire.
La dissolution permet au Président de la République de résoudre une crise ou un blocage institutionnel en cours ou à venir. C’est un pouvoir d’arbitrage. Cela a été par exemple le cas du Général de Gaulle en France en 1968, pour mettre fin au fort mouvement social qui perturbait le fonctionnement des institutions, ou de François Mitterrand, en 1981 et 1988, pour mettre en cohérence la majorité présidentielle nouvelle et celle des députés."


"Caricature: dissolution vs haute trahison - 22 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/22/caricature-dissolution-vs-haute-trahison

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Mabunda%20Kash



"RDC : Pour les députés du CACH, les propos de Mabunda constituent une « provocation de trop » d’un membre du FCC - 22 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/22/rdc-pour-les-deputes-du-cach-les-propos-de-mabunda-constituent-une-provocation-de-trop
Les députés du groupe parlementaire Cap pour le changement (CACH) ne se sont pas arrêtés à qualifier « d’irresponsables, d’irrespectueux ou encore d’outrageants » les propos de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda à l’endroit du chef de l’Etat Félix Tshisekedi après que ce dernier a exprimé la menace de dissoudre la chambre basse en cas de blocage de ses actions par le FCC.

Pour les députés de la famille politique du chef de l’Etat, il s’agit d’une provocation de trop venant d’un membre du FCC, pourtant partenaire dans la coalition au pouvoir.
« Le groupe parlementaire CACH ne peut rester indifférent face à ce qu’il considère comme une provocation de trop venant d’un responsable d’une grande institution, membre du FCC considéré pourtant comme allié dans le cadre de la coalition de gouvernance politique conclue entre le FCC et le CACH », ont-ils dit dans une déclaration lue par le député Tony Mwaba.
Plusieurs clashs ont déjà été enregistrés précédemment entre le FCC et le CACH à l’occasion des sorties médiatiques.
Pour eux, les propos tenus par Félix Tshisekedi devant la diaspora congolaise à Londres ont été mal interprétés.
« Dans son adresse devant la communauté congolaise à l’étranger, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a fait part à nos compatriotes de la diaspora des difficultés auxquelles il fait face dans le cadre de cette coalition pour réaliser sa vision « le peuple d’abord » en rappelant qu’il n’a pas l’intention de dissoudre l’Assemblée nationale bien que certains ennemis de la Nation le pousse malgré lui. Ces propos du Chef de l’Etat ont été mal interprétés et ont donné lieu à beaucoup de réactions actives et approximatives et insuffisamment nourries dont celle de Madame Mabunda, visiblement dans le but de plaire au commanditaire de sa déclaration et de son auditoire   qui n’en avait nullement besoin (…) », poursuivent ces députés dans leur déclaration.
Dans sa réponse à une question de journaliste à l’occasion d’échange des vœux, Mme Mabunda a indiqué que la dissolution de l’Assemblée nationale requiert des préalables, conformément à la constitution de peur d’être coupable de “haute trahison”.


"RDC : Olenghankoy « offusqué » par la panoplie des réactions aux propos de Félix Tshisekedi
22/01/2020

° https://actualite.cd/2020/01/22/rdc-olenghankoy-offusque-par-la-panoplie-des-reactions-aux-propos-de-felix-tshisekedi
"Assemblée nationale : un député CACH appelle Mabunda à retirer ses propos « discourtois » contre Tshisekedi - 22 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/assemblee-nationale-un-depute-cach-appelle-mabunda-a-retirer-ses-propos-discourtois-contre-tshisekedi/
"Parlement : en repondant à Tshisekedi,  Jeannine Mabunda a « outrepassé ses prérogatives », s’indigne Adam Bombole - 22 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/parlement-en-repondant-a-tshisekedi-jeannine-mabunda-a-outrepasse-ses-prerogatives-sindigne-adam-bombole/
"Kudura Kasongo à Mabunda: « toutes critiques infondées contre le Président venant d’ une Institution sont indécentes » - 22 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/kudura-kasongo-a-mabunda-toutes-critiques-infondees-contre-le-president-venant-d-une-institution-sont-indecentes/



" Un chef de l’Etat ne parle pas comme ça! - 22 janvier 2020
° http://www.congoindependant.com/un-chef-de-letat-ne-parle-pas-comme-ca/

"FCC-CACH… dans un même bateau
- 22 janvier 2020

° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23656

"Dissolution de l’Assemblée nationale : Tshisekedi couvert par la Constitution mais bloqué par l’accord CACH-FCC - 21 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/21/dissolution-de-lassemblee-nationale-tshisekedi-couvert-par-la-constitution-mais-bloque-par-laccord-cach-fcc/

"Sachons mesure garder - 21 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/21/sachons-mesure-garder/

° https://laprosperiteonline.net/2020/01/22/rdc-mabunda-previent-felix-tshisekedi-contre-la-haute-trahison/

"Tempête ou déclaration de guerre ? - 21 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/21/tempete-ou-declaration-de-guerre/



"Pour Le Phare, Jeanine Mabunda a simplement taclé Félix Tshisekedi. La présidente de la Chambre basse s’est montrée particulièrement opposée à l’idée de la dissolution de l’Assemblée nationale, telle qu’évoquée par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, explique le journal.
En clair, Jeannine Mabunda Lioko et sa famille politique affichent leur opposition à l’hypothèse de la dissolution de l’Assemblée nationale, conclut le quotidien.

° https://www.radiookapi.net/2020/01/22/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-controverse-autour-des-propos-de-fatshi-mabunda

"Olenghankoy : "À chaque fois que le chef de l'État dit quelque chose, vous verrez des génies du savoir, qui connaissent tout, surgir de partout pour interpréter" - 22/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/22/olenghankoy-chaque-fois-que-le-chef-de-letat-dit-quelque-chose-vous-verrez-des-genies-du

"RDC-Dissolution Ass. Nat. : « Se retrouver par hasard président de l'Ass. Nat. ou du Sénat ne fait pas de quelqu'un un constitutionnaliste », (Mbata) - 22/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/22/rdc-dissolution-ass-nat-se-retrouver-par-hasard-president-de-lass-nat-ou-du-senat-ne

"Dissolution Ass. Nat. : le FP Honoré Mvula "fustige le langage excessif de Mabunda" et déclare que "sa sortie médiatique prouve qu'ils sont déterminés à faire échec à l'action de Tshisekedi" - 22/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/22/dissolution-ass-nat-le-fp-honore-mvula-fustige-le-langage-excessif-de-mabunda-et-decla

"Dissolution Ass. Nat. : La Nouvelle Génération Tshisekedi invite Jeanine Mabunda à retirer ses propos "excessifs" - 22/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/22/dissolution-ass-nat-la-nouvelle-generation-tshisekedi-invite-jeanine-mabunda-retirer-ses

"« Entre une dissolution populaire d’une Assemblée bricolée et une destitution suicidaire d’un président reconnu, Fatshi sort gagnant », Olivier Kamitatu
22.01.2020

° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62655_entre_une_dissolution_populaire_d_une_assemblee_bricolee_et_une_destitution_suicidaire_d_un_president_reconnu_fatshi_sort_gagnant_olivier_kamitatu.html

"RDC-Assemblée nationale : Kabund boycotte la cérémonie d'échange de voeux organisée par Mabunda! - 20/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/20/rdc-assemblee-nationale-kabund-boycotte-la-ceremonie-dechange-de-voeux-organisee-par

"An 1 de tshisekedi au pouvoir:Des signaux positifs mais aussi des défis à relever
22.01.2020

° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62626_an_1_de_tshisekedi_au_pouvoir_des_signaux_positifs_mais_aussi_des_defis_a_relever.html

"RDC : Dissolution, bras de fer ou poker menteur ? - 21 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/45823/rdc-dissolution-bras-de-fer-ou-poker-menteur/


"RDC: les piques de Jeanine Mabunda à l'encontre de Félix Tshisekedi - 22/01/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200122-rdc-tshisekedi-mabunda-assembl%C3%A9e-nationale-mise-garde
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200120-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-met-garde-alli%C3%A9s-fcc

"RDC : Jeanine Mabunda répond à Félix Tshisekedi sur l’hypothèse d’une dissolution de l’Assemblée -22 janvier 2020
° https://www.jeuneafrique.com/884712/politique/rdc-jeanine-mabunda-repond-a-felix-tshisekedi-sur-lhypothese-dune-dissolution-de-lassemblee/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/882974/politique/rdc-un-an-apres-son-arrivee-au-pouvoir-felix-tshisekedi-cherche-toujours-a-imprimer-sa-marque/

"Dissolution de l’Assemblée nationale : “Notre Constitution a donné au président de la république une position arbitre, au-dessus de la mêlée” (Lambert Mende) - 22 janvier 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/22/dissolution-de-lassemblee-nationale-notre-constitution-a-donne-au-president-de-la-republique-une-position-arbitre-au-dessus-de-la-melee-lambert-mende.html

" Georges Kapiamba à Jeanine Mabunda : “Les communications du président de la république ne peuvent donner lieu ni au débat ni à une réplique de la part du Parlement” - 22 janvier 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/22/georges-kapiamba-a-jeanine-mabunda-les-communications-du-president-de-la-republique-ne-peuvent-donner-lieu-ni-au-debat-ni-a-une-replique-de-la-part-du-parlement.html


" Ce 24 janvier, le FCC-CACH célèbre l’an 1 de l’alternance “sans romance” - 22 janvier 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/22/ce-24-janvier-le-fcc-cach-celebre-lan-1-de-lalternance-sans-romance.html


"Guerre judiciaire inutile provoquée par les Banyamulenge"
° http://lesignalducontinent.over-blog.com/2020/01/guerre-judiciaire-inutile-provoquee-par-les-banyamulenge.html

"Affaire Banyamulenge] Me Patrick Civava : ‘’ce sujet ne méritait pas une prise de position aussi tranchée de la part de Félix Tshisekedi’  - 22 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/22/affaire-banyamulenge-me-patrick-civava-ce-sujet-ne-meritait-pas-une-prise-de-position-aussi-tranchee-de-la-part-de-felix-tshisekedi/

"Caricature: les propos sur les banyamulenge font encore polémique - 22 janvier 2020 - 08:08
° https://actualite.cd/2020/01/22/caricature-les-propos-sur-les-banyamulenge-font-encore-polemique

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Banyamulenge

"Comment les « Banyamulenge » sont devenus Congolais sans vraiment l’être - Par Patrick Mbeko - janvier 22, 2020
° http://www.ingeta.com/comment-les-banyamulenge-sont-devenus-congolais-sans-vraiment-letre/
Comme nous ne le savons tous, les « Banyamulenge » prétendent qu’ils sont originaires du Congo; ils déclarent à qui veut l’entendre qu’ils sont Congolais au même titre que les autochtones de ce pays. Mais que disent donc les faits, pour ne pas dire l’Histoire?
Puisque la question de la nationalité congolaise est au cœur des revendications des « Banyamulenge », c’est donc autour de celle-ci que je vais articuler mon analyse. Cette dernière va porter sur l’historique de la nationalité congolaise à travers les grandes périodes de l’Histoire du Congo-Zaïre que l’on peut subdiviser en six périodes :
1. La période antérieure à la création de l’État Indépendant du Congo (EIC).
2. La période de l’État Indépendant du Congo (1885-1908).
3. La période coloniale (1908-1960).
4. La période prémobutienne (1960-1965).
5. La période mobutienne (1965-1997)
6. De la période AFDLienne à nos jours (1997-…)

La première loi sur la nationalité congolaise

Durant la première période, celle antérieure à la création de l’EIC, la notion de nationalité congolaise n’existait pas pour la simple et bonne raison que l’État congolais n’était pas encore créé. Toutefois, chaque individu appartenait à une tribu. Celle-ci était définie par les attributs suivants : la langue, le territoire et les coutumes. Même si la cartographie géographique n’était pas connue à l’époque, chaque tribu connaissait cependant les limites exactes de son territoire de telle sorte que, malgré les migrations, on ne pouvait pas venir s’installer n’importe où sans courir le risque d’en découdre avec le premier occupant d’un territoire donné. Dans le cas qui nous concerne, le territoire du Kivu revendiqué par certains immigrants rwandophones (Goma, Walikale, Rutshuru, Masisi, Kalehe et Idjwi) était occupé en premier lieu par les Shi et les Hunde après avoir chassé les pygmées. Ce sont ces deux tribus qui se sont donc approprié les terres conquises. Quant à la conquête ultérieure de ce même territoire par les rois Tutsis du Rwanda (RUGANZU II, NDORI et KIGERI IV, RWABUGIRI), aucun fait historique ne vient accréditer cette thèse, comme le démontre le professeur Assani, qui a produit une analyse interessante sur la question.

Durant la seconde période (celle de l’EIC-1885-1908), la situation change. Pour la première fois, la notion de nationalité congolaise est définie par décret le 27 décembre 1892. L’article premier de ce décret dit clairement que « la nationalité congolaise s’acquiert par la naissance sur le territoire de l’État de parents congolais, par la naturalisation, par la présomption de la loi et par l’option ». Il en découle que la nationalité congolaise d’origine procède du système du jus soli (né au Congo) et de celui du jus sanguinis (de parents congolais). Ce décret aurait-il attribué la nationalité congolaise aux immigrants rwandophones installés au Congo en 1892 ? Pas sûr. L’autorité coloniale belge savait pertinemment bien que les ressortissants rwandophones installés au Kivu étaient des immigrés qui ne jouissaient d’aucun droit politique ni foncier. N’étant donc pas nés sur le sol de l’EIC, ils ne pouvaient pas obtenir la nationalité congolaise au même titre que les autochtones. Durant toute cette période, aucun Rwandophone ne semble s’être prévalu de la nationalité congolaise.

Durant la période prémobutienne (1960-1965), le Congo a été confronté à plusieurs exodes massifs (1959, 1962 et 1963) des populations tutsies rwandaises fuyant leur pays suite à la Révolution sociale hutu de 1959. C’est durant cette période que la première loi sur la nationalité congolaise a été promulguée.

La période coloniale (1908-1960) est celle qui a connu une immigration importante et soutenue des rwandophones au Congo, dans le cadre entre autres de la Mission d’Immigration de Banyarwanda (MIB), dont il a été question dans un texte précédent. Pendant toute cette période, l’autorité belge n’a jamais promulgué une nouvelle loi sur la nationalité congolaise de telle sorte que seules les personnes nées des parents congolais se sont transmis la nationalité congolaise de génération en génération par filiation.
Durant la période prémobutienne (1960-1965), le Congo a été confronté à plusieurs exodes massifs (1959, 1962 et 1963) des populations tutsies rwandaises fuyant leur pays suite à la Révolution sociale hutu de 1959. C’est durant cette période que la première loi sur la nationalité congolaise a été promulguée. Cette loi, édictée en 1964 par la Constitution dite de « Luluabourg », stipulait que : « Est congolais, au terme de l’article 6 de la Constitution, à la date du 30 juin 1960, toute personne dont un des ascendants est ou a été membre d’une des tribus établies sur le territoire de la République démocratique du Congo dans ses limites du 18 octobre 1908 et telles que modifiées par les conventions ultérieures ». À l’instar du décret du 27/12/ 1892, cette loi n’attribue à aucun immigrant rwandophone la nationalité congolaise.

Toutefois un événement significatif se produisit à cette même période suite à l’accession du Rwanda à l’indépendance, en 1962 : la promulgation d’une loi sur la nationalité rwandaise. Cette dernière stipule que « est Rwandais, tout individu né d’un père rwandais ou dont la possession d’État Rwandais est établie ». Fondée sur le droit du sang, cette loi attribua d’office la nationalité rwandaise à tous les immigrants rwandophones installés depuis longtemps au Congo-Zaïre sans demander leur avis. Depuis la promulgation de ladite loi, aucun de ces immigrants n’a protesté ni renoncé à cette nationalité. En définitive, on peut donc dire que c’est à l’indépendance du Rwanda que la nationalité rwandaise des Rwandophones vivant au Congo a été confirmée. De plus, le statut de réfugiés des exilés tutsis installés au Congo (ceux qui se feront plus tard appeler « Banyamulenge ») durant cette période a été confirmé dans une note du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), qui les enjoignait à ne pas s’impliquer dans aucune activité politique que ce soit sur le territoire congolais.

La problématique des tutsis rwandais vivant au Congo

Si jusqu’ici la question de la nationalité congolaise des Rwandophones vivant au Congo n’a posé aucun problème, c’est à partir de la période mobutienne (1965-1997) que va réellement surgir la problématique des tutsis rwandais vivant au Congo. On va assister à des revendications de plus en plus virulentes, non pas de tous les Rwandophones, mais bien d’un groupe de Tutsis arrivés au Congo au début des années 1960, comme susmentionné. Durant la Deuxième République qui a vu le Congo devenir le Zaïre, trois lois sur la nationalité furent promulguées. S’agissant des populations rwandophones, la première ordonnance-loi (n° 71-020), édictée le 26 mars 1971, stipulait que « les personnes originaires du Ruanda-Urundi établies au Congo à la date du 30 juin 1960 sont réputées avoir la nationalité zaïroise à la date susdite ».  Comme on peut le constater, cette loi fait la différence entre les Congolais d’origine et « les personnes ORIGINAIRES du Ruanda-Urundi » établies au Congo avant l’indépendance. En passant, le Rwanda-Urundi, c’est ce qui est devenu aujourd’hui le Rwanda et le Burundi…

Quelques mois après la promulgation de la loi du 26 mars 1971, une autre loi sur la nationalité est promulguée le 5 janvier 1972, référencée sous le n° 72-002. À son article 47, elle énonce : « L’ordonnance-loi n° 71-020 du 26 mars 1971 est nulle et non avenue. Toutes les dispositions législatives antérieures contraires à la présente loi sont annulées ». Au premier article, alinéa 2, cette loi stipule : « Sont Zaïrois, aux termes de l’article 5 de la Constitution, à la date du 30 juin 1960, toutes les personnes dont un des ascendants est ou a été membre d’une des tribus établies sur le territoire de la République du Zaïre dans ses limites du 15 novembre 1908 et telles que modifiées par les conventions ultérieures.» S’agissant des populations rwandophones, l’article 15 de la loi énonce : « Les personnes originaires du Ruanda-Urundi, qui étaient établies dans la province du Kivu avant le 1er janvier 1950 et qui ont continué à résider depuis lors dans la République du Zaïre jusqu’à l’entrée en vigueur de la présente loi, ont acquis la nationalité zaïroise à la date du 30 juin 1960. »

Deux observations à faire ici : 1) la seconde loi (no 72-002) annule les dispositions de la première (référencée sous le n° 71-020) en réaffirmant le principe de la définition de la nationalité d’origine par appartenance. 2) Toutefois, cette même loi (no 72-002), dans son article 15, octroie la nationalité congolaise aux sujets rwandophones.
Détail important : cette seconde loi, qui octroie la nationalité zaïroise au sujets rwandophones présents au Zaïre, a été instituée par un autre rwandophone évoluant dans les arcanes du pouvoir zaïrois, notamment dans le cabinet du Président Mobutu : le Tutsi Barthelemy Bisengimana. Ce dernier a été l’un des artisans de la stratégie d’infiltration des institutions zaïroises et d’autres pays de la région par les Tutsis exilés arrivés au début des années 1960. Dans les années 1970 déjà, Bisengemana avait attiré l’attention des services de renseignement zaïrois qui, à la suite d’une longue enquête menée au Rwanda, au Burundi, en Tanzanie, au Kivu et au Katanga, avaient découvert qu’il était à la tête d’un redoutable réseau d’exilés tutsis aux ambitions obscures et démesurées. C’est à ce réseau que devait appartenir Paul Kagame qui évoluait à l’époque en Ouganda.

C’est à partir de la période mobutienne (1965-1997) que va réellement surgir la problématique des tutsis rwandais vivant au Congo. On va assister à des revendications de plus en plus virulentes, non pas de tous les Rwandophones, mais bien d’un groupe de Tutsis arrivés au Congo au début des années 1960, comme susmentionné.

À la différence des Tutsis exilés [va-t-en-guerre] qui avaient tenté, en vain, de reconquérir le pouvoir au Rwanda par les armes en 1963 et 1966, Bisengimana, lui, préconisait une stratégie à long terme privilégiant l’accès à l’éducation pour les jeunes tutsis dans les pays d’accueil et l’établissement des liens d’amitié partout où cela s’avérait nécessaire. L’option militaire ne devait être relancée qu’une fois les réfugiés bien organisés et mieux outillés. C’est dans cette optique que les exilés tutsis ont bâti un vaste « réseau » s’étendant sur tous les continents avec des antennes dans les milieux politiques en Occident et dans les pays de la région. La création du FPR en Ouganda par Fred Rwigema et Paul Kagame s’inscrivait dans cette dynamique. Au Zaïre, il y avait Bisengimana et un certain nombre de notables tutsis, dont un certain Gisaro Muhoza. Ce dernier, l’éminence grise des exilés tutsis vivant au Zaïre, est à l’origine du nom « Banyamulenge » en 1976. Profitant de la loi sur la nationalité initiée par son frère Bisengimana, il va postuler et se faire élire, après une élection contestée, comme commissaire du peuple (Député) à Uvira. Fermons la parenthèse et revenons à l’analyse de la loi 72-002. Que constate-t-on ?
Bien que cette loi soit la seule qui attribue la nationalité zaïroise aux immigrants rwandophones, elle présente deux écueils majeurs sur lesquels je ne vais pas m’attarder ici. Ce qu’il importe de savoir, c’est que, contrairement à la pensée répandue, la loi 72-002 n’a jamais été appliquée dans les normes, puisque le recensement permettant d’identifier les sujets visés dans son article 15 n’a jamais eu lieu. C’est donc en toute illégalité que certains Rwandais ont acquis la nationalité zaïroise en se référant à la loi du 5 janvier 1972.

Les « Banyamulenge » ne sont pas originaires de la RDC

Constatant l’anticonstitutionalité de cette loi et ayant pris conscience du danger qu’elle représentait, le législateur congolais promulgua une troisième loi sur la nationalité le 29 juin 1981, portant le n° 81-002. Cette loi abrogea avec effet rétroactif la loi de 1972. Mais c’est l’ordonnance n° 82-061 du 15 mai 1982 complétant cette nouvelle loi qui porta un coup dur aux desseins des « Banyamulenge » vivant au Congo-Zaïre. L’énoncé de cette ordonnance-loi portant certaines mesures d’exécution de la loi sur la nationalité disposait en effet, en son article 20 : « Sont nuls et non avenus les certificats de nationalité zaïroise ou tout autre document d’identité délivré en application de l’article 15 de la loi n° 72-002 du 5 janvier 1972 sur la nationalité zaïroise. » Par conséquent, tous les sujets Rwandophones, qui ont obtenu la nationalité zaïroise en se prévalant de la loi 72-002, ont automatiquement perdu cette nationalité.

Les « Banyamulenge » ne sont pas originaires de la RDC; depuis l’arrivée de tous les immigrants rwandophones au Congo en vagues successives, aucune loi ne leur a attribué globalement et définitivement la nationalité congolaise. C’est donc par les armes (en 1996-97, puis en août 1998), le mensonge et la fourberie que les « Banyamulenge » vont obtenir la nationalité congolaise sans vraiment devenir des vrais congolais, mettant ainsi en danger les autres populations rwandophones qui désirent vivre en paix avec leurs frères de la RDC.

À l’époque, les « Banyamulenge », furieux, ont écrit un mémo au secrétaire général de l’OUA. Voici un extrait de leur correspondance : « Grâce à notre influence grandissante dans le pays, certains de nos compatriotes occupent des postes de première importance. C’est ainsi, suite au soutien personnel de Son Excellence le président Mobutu Sese Seko, à cette époque-là, une loi sur la nationalité globale fut promulguée en 1972 et qui nous reconnaissait le droit à la citoyenneté zaïroise. »
On constate ici que les « Banyamulenge » ont fondé leur revendication de la nationalité zaïroise (congolaise) en se référant à la loi n° 72-002 du 5 janvier 1972 instituée par leur frère. Aucune allusion à une quelconque origine zaïroise… Aujourd’hui, le problème identitaire au Kivu a été résolu sans équivoque. L’article 10 de la dernière mouture de la Constitution congolaise approuvée par référendum le 19 décembre 2005 stipule : « Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la RDC) à l’indépendance. »
Au regard de tout ce qui précède, on peut affirmer, sans crainte d’être contredit par les petits « historiens de Wikipédia » qui intoxiquent certains Congolais naïfs et/ou intellectuellement paresseux, que les « Banyamulenge » ne sont pas originaires de la RDC; que depuis l’arrivée de tous les immigrants rwandophones au Congo en vagues successives, aucune loi ne leur a attribué globalement et définitivement la nationalité congolaise. C’est donc par les armes (en 1996-97, puis en août 1998), le mensonge et la fourberie que les « Banyamulenge » vont obtenir la nationalité congolaise sans vraiment devenir des vrais congolais, mettant ainsi en danger les autres populations rwandophones qui désirent vivre en paix avec leurs frères de la RDC. J’y reviendrai dans la troisième partie…"



"T'LA 22.01 - DISSOLUTION DU PARLEMENT : MABUNDA MENACE FATSHI DE DESTITUTION POUR HAUTE TRAHISON"



"Analyse du 22 janvier 2020:Sur la visite de F.Tshisekedi à Londres!"




"ACTU DECRYPTEE 22.01 - FCC - CACH : L'HEURE DE LA RUPTURE A T-ELLE SONNE ?"




Affaire "Banyamulenge" : Honoré NGBANDA répond à Félix TSHISEKEDI - 22 janv. 2020





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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 24/1/2020, 2:53 am


"Assemblée nationale : les dangers d’une dissolution unilatérale - 23 janvier 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23679
* Se fondant sur l'histoire du pays, la propension présidentialiste et la contrainte politico-constitutionnelle, le libre-penseur Hubert Kabasu Babu met en garde contre une liquidation qui pourrait déclencher une guerre civile.

La prestation communicationnelle du Président de la République face à la diaspora Congolaise de Londres a révélé à la fois sa pensée, assortie d'une extrapolation plausible, sur l'éventualité de la dissolution de l'Assemblée Nationale. Il a utilisé une figure de style antithétique : la négation de ce que l'on affirme implicitement. Un minimum de sagacité en déconstruction rhétorique permet d'affirmer que le Président F.Tshisekedi avance vers le Rubicon. Désormais la dissolution de l'Assemblée Nationale est sur son agenda. La base l'a martelé pendant longtemps. Cette question est d'une importance capitale pour la suite de cette dispensation politique et aussi la destinée de la RDC. Elle exige que l'on la place ouvertement au cœur d'un débat public pour que toute la nation puisse savoir surtout quelles sont ses causes réelles au-delà de la rhétorique politicienne, comment peut-elle se réaliser, et surtout quelles peuvent être ses conséquences. Ceci est d'autant plus vrai que comme le démontre Aristote dans Ethique à Nicomaque et dans La Politique, le politicien sage est celui qui sait discerner les conséquences de ses actions pour la Polis.


Cette cogitation contribue donc à l'intelligibilité de cette question périlleuse pour la nation. L'approche est principalement politologique (Science Politique) avec une incursion analytique constitutionaliste de l'Article 148 de la Constitution. La possibilité, ou plus clairement, la menace de la dissolution de l'Assemble Nationale a été tellement brandie, répétée, martelée, puis hissée en cause de croisade par un pasteur (virevoltant spectaculairement en faveur du nouveau pouvoir) à telle enseigne que l'on a fini par la concevoir comme une arme ultime d'écrasement des partenaires politiques - brandis comme irrémédiablement nuisibles. A cet effet, cette cogitation transcende les affabulations partisanes pour capter la cause de cette dangereuse menace de la dissolution de l'Assemblée Nationale dans la propension présidentialiste (pouvoir total à la Présidence de la République) et relève l'impossibilité d'une décision unilatérale de fondre la chambre basse du Parlement. La conclusion cerne les conséquences d'une telle action et propose une présidence porteuse de virtuosité politique pour la cohésion nationale propice au progrès de la RDC.

1. LE PRESIDENT AVANCE VERS LE RUBICON: S'IL N'Y A PAS ENCORE CRISE POURQUOI CETTE MENACE IMPLICITE?

L'exploration cartésienne de cette problématique exige d'abord que l'on explore brièvement, dans les propos du Chef de l'Etat, la causalité de l'éventualité de recourir à la dissolution de l'Assemblée Nationale. Dans son speech devant les Congolais de Londres, on peut extraire avec clarté comme causes principales de sa menace implicite, le blocage de son action par certains ministres manipulés, la tendance (perçue par lui) de certains politiciens de l'empêcher de réaliser ses projets au bénéfice du Peuple.
A ce sujet, à Kinshasa, le principal cas cité est celui de l'ordonnance de nomination de quelques mandataires des entreprises publiques, qui n'avait pas été exécutée par le Ministre du Portefeuille de l'époque. En dehors de cet incident on ne connait pas des cas gravissimes, ayant été impossibles à résoudre, d'obstacles initiés par l'Assemblée Nationale contre une quelconque action du Président de la République et encore moins contre le Gouvernement (lequel est l'émanation de la majorité de ladite Assemblée Nationale).

Le Programme du Gouvernement, incluant la vision et les projets du Président de la République, a été validé sans problème. Le Président a même initié ses propres programmes. Le budget ayant jouit de l'ambition du Chef de l'Etat en faveur de la grandeur économique de la RDC, passant de $7 milliards à $11 milliards, a été aussi approuvé sans anicroches par l'Assemblée Nationale. La présidence a déjà signé plusieurs dizaines d'ordonnances qui n'ont pas été contestées par l'Assemblée Nationale (malgré les multiples vices de forme et de fond). Nulle part, cette chambre basse de notre Parlement ou un député de la Majorité Parlementaire, n'a initié l'obstruction d'une action du gouvernement liée à un des multiples projets présidentiels. Et mieux encore, le Président F.Tshisekedi a lui-même affirmé qu'il n'y a pas encore de crise (entre lui et l'assemblée, cela s'entend). Où se situerait, alors, la cause ayant poussé le Président de la République, garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions, à parler ouvertement de la possibilité gravissime de dissoudre l'Assemblée Nationale. Et cela dans un pays étranger, à la face du monde, ouvrant une brèche extrêmement dangereuse pour l'avenir de ce pays dont les fentes et turbulences de la guerre civile ne sont pas complètement évaporées ? Il est donc impérieux de procéder à une exploration politologique pour mieux cerner et discerner les causes systémiques profondes de cette menace.

2. LA PROPENSION PRESIDENTIALISTE FACE AUX CONTRAINTES DU REGIME SEMI-PRESIDENTIEL

Il convient de relever que depuis la Conférence Nationale Souveraine jusqu'à l'Accord de Pretoria et au Pacte Républicain de Sun City, l'une des préoccupations majeures a été celle de la limitation du pouvoir du Président de la République comme action corrective de la présidence impériale de Mobutu. La tendance naturelle de l'homme à monopoliser le pouvoir, et dans le cas du Zaïre, la mégalomanie d'un président grandiloquent qui se voulait une réplique du Roi Léopold II, a été à la base du désastre totalitaire et des ruines économiques. La monopolisation du pouvoir a ensuite nourri le refus de la démocratisation engendrant ainsi le cycle de guerres qui ont dévasté ce pays. Pour éviter cette dérive on pouvait bien adopter un régime présidentiel classique avec des modalités de limitation du pouvoir. Il s'agit notamment de la soumission de toute décision majeure d'allocation des ressources et des nominations initiées par le président à l'approbation de la chambre basse du Parlement.

C'est le principe sacrosaint du régime présidentiel : " Le président propose le Parlement dispose". Mais, en RDC, la tragédie et le traumatisme de l'expérience de Mobutu amenèrent les participants au dialogue de Sun City à opter pour un régime semi-présidentiel afin de fragmenter le pouvoir exécutif entre le président et le gouvernement. Comme aucun régime n'est parfait, sous J.Kabila, celui-ci étant le chef de la majorité parlementaire, la limitation du pouvoir a été relativisée. La présidence avait toute l'impulsion du pouvoir aux allures parfois hégémoniques. Mais, fin politicien (certainement le meilleur stratège politique de notre histoire, voire de l'Afrique contemporaine), J.Kabila a su, avec maestria, souvent laisser ses premiers ministres prendre des initiatives (notamment Matata et Tshibala). J.Kabila a aussi su arbitrer avec sagesse les antagonismes de certains caciques de sa propre famille politique contre le Gouvernement et aussi les contradictions de la chambre basse contre l'exécutif, singulièrement les cabales contre Muzito et Matata.

Le Président F.Tshisekedi se trouve dans un cas de figure différent où la tendance naturelle, voire l'impulsion inconsciente, du politicien d'exercer le monopole du pouvoir se trouve doublement contrariée par les mécanismes d'un régime semi-présidentiel et aussi une alternance dans laquelle il n'a pas le contrôle politique des institutions. Et, plus déterminant, le président et ses militants sont très contrariés parce que le rêve de l'UDPS pendant 38 ans de lutte était de remporter les élections à tous les niveaux afin de concrétiser leur projet de société. Maintenant que le leader du parti qui fut jadis le plus radical de l'opposition est à la présidence, sans contrôle politique du parlement, il est très frustré par son incapacité à étendre son hégémonie sur toutes les institutions. Il s'agit donc des contrariétés d'une propension présidentialiste. Or, justement, l'expérience de 12 mois de gestion de cette présidence démontre que malgré la facette appréciable de sa bonne volonté d'œuvrer pour le progrès, la présidence s'impose déjà comme un gouvernement parallèle, mais avec moins de finesse. Elle est assortie d'une tendance manifestement anticonstitutionnelle à contourner "le principe républicain de la délibération du conseil de ministres" et l'orthodoxie de la bonne gouvernance comme le démontre le rapport de l'ODEP. Ce rapport dévoile la dérive de l'unilatéralisme présidentiel outrepassant le Premier Ministre, avec des injonctions directes aux ministres sur des marchés publics aujourd'hui projetés à plus de $2,8 milliards - sans parler des $15 millions convertis en retro-commissions et les divers marchés de grés à grés. L'Assemblée Nationale peut légitimement remettre en question ces dérives en tant qu'autorité budgétaire. Mais, elle laisse faire. On réalise qu'objectivement, c'est plutôt la présidence de la République qui jusque-là a produit des défectuosités susceptibles de provoquer une crise institutionnelle.

3. LA DISSOLUTION UNILATERALE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE PAR LE PRESIDENT EST IMPOSSIBLE

Contrairement à la fougue populiste demanderesse de la dissolution de l'Assemblée Nationale par le Président de la République, il ne s'agit pas d'une arme "déployable" à souhait, automatiquement et unilatéralement par ledit Président de la République. A la lumière de l'Article 148, trois raisons implacables peuvent être relevées. Premièrement, en puisant dans la rationalité fondamentale du régime semi-présidentiel comme expliqué ci-dessus, le Président de la République n'est pas responsable devant le Parlement. Donc, il ne peut pas y avoir de crise institutionnelle formelle entre l'institution Président de la République et l'Assemblée Nationale. S'il y a des télescopages politiques extra-institutionnels, un déficit de cohésion entre les conseillers de la présidence (gouvernement parallèle trop zélé) et le Gouvernement, ou encore une difficulté d'assoir le leadership présidentiel dans un gouvernement de 60 individus, cela ne peut pas servir de base pour concocter un motif de dissolution de l'Assemblée Nationale. Ce serait une violation gravissime de la Constitution digne de trahison.

Deuxièmement, et dans la logique constitutionnelle relevée à la première raison, l'Article 148 a prescrit, avec limpidité cristalline, une cause unique et exclusive : "En cas de crise répétée entre le Gouvernement et l'Assemblée Nationale". Donc, seules les disputes récurrentes (et aussi irréconciliables) entre le législatif et l'exécutif peuvent constituer le motif valable pour dissoudre l'Assemblée Nationale. Le Président ne peut pas évoquer l'obstruction de son action (laquelle action présidentielle n'existe formellement pas en dehors du Gouvernement ayant la responsabilité de mener la politique nationale selon l'Article 91 de la Constitution) pour dissoudre la chambre basse du Parlement. Il doit donc démontrer où est la crise répétée entre le Gouvernement et l'Assemblée Nationale. Troisièmement, la Constitution nourrie par la "Volonté Générale Rousseauiste" du souverain primaire, de prévenir l'abus des pouvoirs présidentiels a aussi prévu la procédure à suivre : "…le président consulte le premier ministre, le président de l'Assemblée et le Président du Senat ". Il y a ici le principe d'un consensus et non d'une volonté unilatérale de la présidence. Comme on le comprend, les frustrations politiques extra-institutionnelles, l'anxiété des projets qui patinent (ce qui est normal au début d'un mandat), les manœuvres politiciennes de certains ministres de la majorité, dans l'espièglerie pour se rapprocher du Chef de l'Etat, et aussi l'effervescence populiste des masses, ne peuvent pas constituer des motifs de dissolution de l'Assemblée Nationale de la République.

CONCLUSION LA DISSOLUTION POLITICIENNE-CAVALIERE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE EST PROPICE A LA BALKANISATION

Comme relevé dans plusieurs de mes cogitations, l'amnésie politique est une pathologie récurrente de notre classe politique. La fermeture du Parlement par le Président Kasavubu en 1963 fut à la base de la rébellion des Lumumbistes, refugiés à Brazzaville, sous le label du Conseil National de Libération (CNL) dirigé par Gbenye (William Gálvez, Le Rêve Africain du Che, Edition Epo 1998: 24). Cette rébellion bifurqua sur la proclamation de la République Populaire du Congo à Stanleyville (Kisangani) en 1964. Aujourd'hui, irrémédiablement, la dissolution de l'Assemblée Nationale sans rationalité prégnante, par impulsion partisane (populiste), et unilatéralement pour avoir le contrôle politique total des institutions, pourrait provoquer une nouvelle guerre civile. Celle-ci pourrait aboutir à la partition définitive du pays. La communauté internationale qui a déjà enregistré les thèses de la Balkanisation de la RDC, notamment de Peter Pham ("To Save the Congo, Let it Fall Apart ", The New York Times, 30 Novembre 2012) et de Greg Mills et Jeffrey Herbst ("The Invisible State : It is Time We Admit that Congo Does not Exist ", Foreign Policy, Washington DC, 14 Juin, 2013.), aura cette fois-ci une raison implacable pour valider et implémenter la division de ce pays en petits Etats des gens qui peuvent s'entendre et se comprendre.

Par ailleurs, il est illusoire de penser que l'on peut dissoudre l'Assemblée Nationale et réaliser automatiquement, de manière linéaire, les élections législatives, pour avoir la majorité parlementaire. Les meurtrissures des sécessions et de l'assassinat de Lumumba étaient encore patentes quand Kasavubu ferma le parlement en 1963. Il creusa le sillon de sa propre tragédie politique. Même dans l'hypothèse où il n'aurait pas de violence, où trouvera-t-on plus de $900 millions pour organiser ces élections quand on a des déficits budgétaires pour réaliser le programme de 100 jours et pour financer la gratuité de l'enseignement? A peine sortis d'une campagne exténuante, les candidats députés mobiliseront les fonds comment pour lancer une autre campagne dans quelques 60 jours. La raison s'impose. Pourtant, nous venons de loin. Le régime de J.Kabila a réunifié le pays, matérialisé la démocratie régénérative et déployé des efforts pour la cohésion nationale. Il a réalisé l'alternance en acceptant la coalition pour gouverner au lieu d'une cohabitation. A la passation du pouvoir entre lui et son successeur, le Président F. Tshisekedi, la RDC se portait mieux par rapport à beaucoup de pays Africains. Aujourd'hui, on a ouvert une brèche inquiétante. S'il y a des frustrations politiques, des problèmes de leadership au gouvernement, il faut faire preuve de sagacité politique pour les résoudre. Le Président F.Tshisekedi peut bien se concentrer sur des projets stratégiquement réalistes et impulser le progrès de la RDC. Mais, pour autant que dans son entourage les bonnes pratiques de gouvernance et de finesse politique soient au rendez-vous. C'est encore possible.
(Par Hubert Kabasu Babu Katulondi, Libre-penseur, Ecrivain, Chercheur en Gouvernologie)3



"Dissolution de l’Assemblée Nationale: Vital Kamerhe préfère calmer le jeu - 22, 2020
° https://congoprofond.net/dissolution-de-lassemblee-nationale-vital-kamerhe-prefere-calmer-le-jeu/
Face à la flambée des réactions suscitée par les propos du chef de l’Etat sur la probabilité de dissoudre l’Assemblée nationale, le Directeur de cabinet du Chef de l’État préfère temporiser et fait appel à la raison.
“Faisons attention, Il y a de fois quand on a de l’or entre les mains, on commence à chercher la braise de l’autre côté. Nous avons le pouvoir, comportons-nous comme les hommes du pouvoir”, a twitté le directeur de cabinet du chef de l’Etat.

Dans un ton ferme, le surnommé ” Pacificateur” écrit :
” Nous n’avons plus le compte à demander à qui que ce soit. C’est nous qui devons rendre le compte. J’ai comme l’impression que certains d’entre-nous, continuent à demander de compte, non..travaillons pour l’intérêt du peuple”. De part et d’autre, il y a des aigris.”
Le président de l’Union de la nation congolaise(UNC) estime qu’il y a des gens qui voulaient devenir ministres et qui pensent qu’il faut tout faire pour remettre à zéro le compteur."


"RDC : La coalition ne saurait passer devant les intérêts du peuple Congolais. Si la dissolution devient inéluctable, elle aura lieu", (Porte-parole du chef de l'État) - 23/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/23/rdc-la-coalition-ne-saurait-passer-devant-les-interets-du-peuple-congolais-si-la
Le porte-parole du chef de l'État, Kasongo Mwema Yamba Y'amba a rassuré ce jeudi 23 janvier 2020 que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo croit toujours à la coalition FCC-CACH.
Cependant, le porte-parole du chef de l'État déclare que ladite coalition ne peut pas passer en premier lieu au détriment des intérêts de la population congolaise.


"Le président Félix Tshisekedi affiche de manière constante sa foi en la coalition FCC-CACH, parfois, contre l’avis de ses collaborateurs. Mais cette coalition ne saurait passer devant les intérêts du peuple Congolais. Si la dissolution devient inéluctable, elle aura lieu", a indiqué Kasongo Mwema Yamba Y'amba via Twitter.
En outre, il rappelle que le président Tshisekedi à Londres a sifflé la fin de la récréation, particulièrement à l’intention de ceux qui gênent le bon fonctionnement de l’Etat.
"Le chef de l'État invite tout responsable, à tout niveau et de tout bord politique, à intégrer cette nouvelle dynamique", conclut Kasongo Mwema Yamba Y'amba, porte-parole de Félix Tshisekedi.

Pour rappel, le chef de l'État avait, lors de son échange avec la diaspora congolaise à Londres lundi dernier, déclaré que si certaines personnes provoquaient des crises persistantes et l'empêchaient de travailler pour l'intérêt du peuple, l'assemblée nationale sera dissoute.
En réaction, la présidente de la chambre basse du Parlement, Jeanine Mabunda, a déclaré qu'il ne faut pas jeter les articles de la constitution en pâture, et souligné que le débat sur la dissolution de l'Assemblée nationale est indécent et accessoire."


"« Felix Tshisekedi « n’a pas le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale ni de révoquer les ministres de son propre gré » (Steve Kivwata) - 23.01.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62677_felix_tshisekedi_n_a_pas_le_pouvoir_de_dissoudre_l_assemblee_nationale_ni_de_revoquer_les_ministres_de_son_propre_gre_steve_kivwata.html

"RDC : L'opposition républicaine soutient la réplique de Mabunda et invite Tshisekedi "à ne pas se faire utiliser par l'Occident" - 23/01/2020"
° https://www.7sur7.cd/2020/01/23/rdc-lopposition-republicaine-soutient-la-replique-de-mabunda-et-invite-tshisekedi-ne-pas
"De sérieux doutes sur le remède estampillé "dissolution" - 23 janvier 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23678

"RDC : " Le jour où Tshisekedi va se détacher de Kabila, ses jours seront comptés à la tête du pays" ( M. Nzangi) - 23/01/2020"
° https://www.7sur7.cd/2020/01/23/rdc-le-jour-ou-tshisekedi-va-se-detacher-de-kabila-ses-jours-seront-comptes-la-tete-du


"Dépêche.cd titre « Dissolution de l’Assemblée nationale : c’est Félix Tshisekedi l’arbitre », tranche Lambert Mende ». - janvier 22, 2020"
° https://www.depeche.cd/dissolution-de-lassemblee-nationale-cest-felix-tshisekedi-larbitre-tranche-lambert-mende/

"FCC-CACH : Le scénario d’une cohabitation de plus en plus envisageable - Le Potentiel - 23.01.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62692_fcc_cach_le_scenario_d_une_cohabitation_de_plus_en_plus_envisageable.html
A la rentrée parlementaire de mars prochain, le FCC ne fera plus de déclaration incendiaire. La réplique de Jeanine Mabunda suffit pour calmer le partenaire CACH, ont estimé des membres d’un comité ad hoc chargé de préparer des réactions institutionnelles appropriées aux déclarations du président Félix Tshisekedi à Londres. Ils ont décidé de ramener les débats au sein des institutions dans lesquelles ils détiennent une majorité écrasante.(...]"

"La crise institutionnelle sera longue et persistante - 23 janvier 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/01/23/la-crise-institutionnelle-sera-longue-et-persistante/

"RDC/Mise en garde du CACH à Mabunda : En cas de récidive, le CACH promet d’appeler les congolais à se prendre en charge - 22 janvier"
° https://ouraganfm.com/?RDC-Mise-en-garde-du-CACH-a-Mabunda-En-cas-de-recidive-le-CACH-promet-d-appeler
"RDC : Le groupe parlementaire CACH menace de recourir au peuple en cas de récidive de Jeanine Mabunda  22/01/2020"
° https://www.7sur7.cd/2020/01/22/rdc-le-groupe-parlementaire-cach-menace-de-recourir-au-peuple-en-cas-de-recidive-de
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62648_assemblee_nationale_une_petition_contre_mabunda_en_gestation.html
"Le groupe parlementaire CACH appelle J. Mabunda à la démission - 23 janvier 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/01/23/le-groupe-parlementaire-cach-appelle-j-mabunda-a-la-demission/
"La jeunesse de l’UDPS recadre le FCC - 23 janvier 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/01/23/la-jeunesse-de-ludps-recadre-le-fcc/
""PROPOS JUGES POLEMIQUES" DE MABUNDA CONTRE LE CHEF DE L’ETAT
CACH : " Une provocation de trop " - 23 janvier 2020"

° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23682

"Pour éviter une réplique suicidaire : Le FCC appelé à la grande prudence"
° https://www.latempete.info/pour-eviter-une-replique-suicidaire/

"UDPS : une grande gueule sans stratégie de conservation du pouvoir  23 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/23/udps-une-grande-gueule-sans-strategie-de-conservation-du-pouvoir/
Après 36 ans de lutte, l’UDPS a enfin accédé au pouvoir au terme de la présidentielle du 30 décembre 2018. Investi président de la République, Félix Tshisekedi a l’occasion de réaliser le rêve de son père : «Le peuple d’abord» pour le progrès social et la démocratie. Une année après son arrivée au pouvoir, le bateau UDPS tangue. Contraint de s’allier à l’UNC de Vital Kamerhe au sein du CACH, le parti est curieusement resté nostalgique d’un combat qui s’est conclu par la victoire du 30 décembre 2018. Il est temps pour l’UDPS de se recentrer en montant une efficiente stratégie de conservation de pouvoir. À défaut de sombrer dans l’inanition.
Le Potentiel[...]"

"Alternance sans rupture -23 janvier 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/01/23/alternance-sans-rupture/

"Parlement: après dissolution, la mise en accusation du chef de l’État sera impossible, selon Mê Willy Wenga - 23 janvier, 2020"
° https://cas-info.ca/2020/01/parlement-apres-dissolution-la-mise-en-accusation-du-chef-de-letat-sera-impossible-selon-me-willy-wenga/

"Auguste Mampuya : « Je refuse d’imaginer que le Président va créer une crise afin de dissoudre l’Assemblée nationale » /23 janvier, 2020"
° https://cas-info.ca/2020/01/auguste-mampuya-je-refuse-dimaginer-que-le-president-va-creer-une-crise-afin-de-dissoudre-lassemblee-nationale/

"Bic rouge ou Face B ? - 23 janvier 2020"
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/23/bic-rouge-ou-face-b/
° https://cas-info.ca/2020/01/tensions-fcc-cach-felix-tshisekedi-na-rien-a-perdre-en-dissolvant-le-parlement-estime-olivier-kamitatu/


"RDC-Affaire 200 millions € : Shadary menace de ''paralyser le pays si malheur arrivait'' à Albert Yuma - 22/01/2020"
° https://www.7sur7.cd/2020/01/22/rdc-affaire-200-millions-eu-shadary-menace-de-paralyser-le-pays-si-malheur-arrivait
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62710_l_udps_promet_une_reponse_appropriee_a_la_menace_de_shadary_de_paralyser_le_pays.html


"La RDC à la croisée des chemins à l’aube de l’An II - 23 janvier 2020"
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/23/la-rdc-a-la-croisee-des-chemins-a-laube-de-lan-ii/


Compatriotiquement!
PS


"RDC : Dissolution, bras de fer ou poker menteur ?
° https://afrique.lalibre.be/45823/rdc-dissolution-bras-de-fer-ou-poker-menteur/
Le président congolais menace de dissoudre l’Assemblée nationale. Une annonce faite loin de Kinshasa. Au pays, les proches de Kabila, qui ont la majorité dans la chambre basse, évoquent la menace d’une destitution.
À quelques jours du premier anniversaire de sa prestation de serment en tant que 5e président de la République démocratique du Congo/Zaïre, Félix Tshisekedi a-t-il allumé définitivement la mèche de la discorde avec son prédécesseur qui l’a assis à la magistrature suprême ?

Lors de son déplacement à Londres, le week-end dernier, dans la foulée de son passage par le Vatican lors duquel il a été reçu “chaleureusement” par le pape François (un entretien très différent de celui qui s’était déroulé en avril 2016 entre le Souverain pontife et Joseph Kabila) Félix Tshisekedi a lancé qu’il pourrait sanctionner les ministres qui refusent d’appliquer ses ordonnances, avant de laisser planer la menace d’une dissolution de l’Assemblée nationale où le Front commun pour le Congo (plateforme politique de Joseph Kabila) dispose d’une majorité plus qu’absolue.
Une sortie devant un parterre de supporters et qui a été accueillie par une salve de vivats.

Ce mardi 21 janvier, vu l’ampleur prise par cette déclaration présidentielle, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, a pris la parole devant la presse congolaise pour mettre les choses au point. Mme Mabunda a rappelé l’article 148 de la Constitution qui évoque le scénario d’une destitution de l’Assemblée nationale en cas de “crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, le président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale”.
https://afrique.lalibre.be/34797/rdc-mise-au-point-de-felix-tshisekedi/
Pour la présidente de la chambre basse, Tshisekedi ne peut donc dissoudre l’Assemblée nationale sans la consulter, elle, son collègue du Sénat, Alexis Thambwe, et le Premier ministre. Un trio installé à ces places stratégiques par Joseph Kabila. Et si Tshisekedi était tenté par la dissolution sans consulter ces trois “interlocuteurs”, la dame brandit l’article 165 de la Constitution qui parle ni plus ni moins de “trahison” et de la destitution du président de la République en cas de viol intentionnel de la Constitution.
Dans le registre, “tu me menaces, je te menace”, on peut difficilement faire mieux.

Consulter… rien d’autre

Tshisekedi est-il donc complètement otage de ce trio kabiliste ? “La Constitution est claire, il s’agit pour le président de la République de consulter. Le texte ne dit pas qu’il est tenu par cette consultation”, explique Frédéric Bola, juriste congolais installé en Belgique. Quant à la notion de crise persistante entre l’Assemblée nationale et le gouvernement évoquée dans la Constitution et citée par Jeanine Mabunda, elle est “appréciée par le chef de l’État, conformément à l’article 69 de la Constitution”, poursuit-il. Si Félix Tshiseseki peut s’affranchir de ces deux points, il demeure tenu d’obtenir le contreseing du Premier ministre pour dissoudre la chambre basse. Et là, jusqu’ici, ça coince. Sa réaction sur Twitter ne semble guère augurer d’un rapprochement des points de vue avec le Président… du moins pour l’instant.

Menace à répétition

Cette sortie musclée de Félix Tshisekedi en rappelle une précédente, faite lors de son premier voyage en dehors du continent africain, en avril 2019, aux États-Unis. À cette occasion, portée par une administration américaine qui lui déroulait le tapis rouge, tout en ne lui ouvrant quand même pas les portes de la Maison-Blanche, Félix Tshisekedi avait annoncé son intention de “déboulonner » le “régime tyrannique” de Joseph Kabila.
Une déclaration saluée par ses hôtes mais sans lendemain. De retour au pays, le président et son prédécesseur s’étaient rapidement entretenus et tout “malentendu” semblait levé.
https://afrique.lalibre.be/34759/rdc-tshisekedi-se-fait-crosser-par-la-kabilie/
Pression internationale

Neuf mois plus tard, Félix Tshisekedi, de nouveau loin de ses terres et de la Kabilie, qui demeure le vrai détenteur du pouvoir en RDC avec une majorité absolue dans les deux chambres et la quasi-totalité des 26 gouverneurs du pays, remet le couvert et précise sa pensée. Depuis son installation sur le siège présidentiel, avec l’aval muet de certaines grandes nations et la frustration de certains voisins, beaucoup rappellent régulièrement l’alinéa 2 de l’article 148 de la Constitution qui prévaut qu’“aucune dissolution ne peut avoir lieu dans l’année qui suit les élections”. Laissant ainsi entendre que Félix Tshisekedi devra agir dès que ce délai sera écoulé. “Beaucoup ont accepté la situation post-électorale comme un moindre mal. Il s’agissait d’éviter un bain de sang, d’éloigner Kabila du pouvoir, d’installer quelqu’un d’autre afin de pouvoir envisager ce que l’on pourrait appeler un coup d’État constitutionnel”, expliquait voici quelques semaines un homme politique africain.
Une explication qui prend une toute autre saveur à la lumière du calendrier et de la dernière sortie en date d’un Félix Tshisekedi qui se propose de modifier l’ordre actuellement établi sans enfreindre la Constitution.

Pression et visite locales

Les tenants du pouvoir kabiliste n’ont pas perdu de vue ce calendrier. “La tension est palpable. La confiance nettement moins”, s’amuse un habitué du pouvoir en RDC. À tel point que Jeanine Mabunda et Alexis Thambwe ont rendu visite, à la demande du président honoraire, à Félix Tshisekedi à la veille de son départ pour l’Europe. Ils ont croisé dans l’antichambre du palais le cardinal Ambongo, cheville ouvrière de la visite du président congolais au Vatican. Après une longue attente, ils ont pu s’entretenir avec le président pour le mettre en garde. “Ne faites pas d’erreur. Vous voulez dissoudre mais il n’y a pas de crise entre l’Assemblée nationale et le gouvernement”, lui ont-ils expliqué en substance, avant de poursuivre : “Si vous le faites, c’est vous qui serez poursuivi pour trahison” et d’évoquer la destitution.

Le Premier ministre au centre du jeu

En fait, cette tension entre les deux camps qui ont dû se partager le pouvoir en RDC met en lumière le rôle central que pourrait être amené à jouer le Premier ministre Sylvestre Ilunga. Un septuagénaire sans grande envergure dont pourrait dépendre l’avenir de la Kabilie. C’est lui qui pourrait être amené à contresigner l’ordonnance de dissolution de l’Assemblée. C’est lui aussi qui pourrait susciter et alimenter la crise entre l’exécutif et l’Assemblée nationale. L’article 146 de la Constitution prévoit en effet : “Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager devant l’Assemblée nationale la responsabilité du gouvernement sur son programme, sur une déclaration de politique générale ou sur le vote d’un texte.” Si les deux premiers points sont passés sans souci, il pourrait présenter un projet de loi “imbuvable” pour la majorité qui provoquerait LA crise entre l’exécutif et l’Assemblée nationale…
https://afrique.lalibre.be/40797/rdcongo-sylvestre-ilunga-la-force-tranquille-ou-la-force-dinertie/
À moins, bien sûr, que de retour au pays, Félix Tshisekedi se contente de retourner chez son prédécesseur pour une nouvelle négociation, lui qui a dû se “contenter” de la présidence mais sans les autres artifices du pouvoir."


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 26/1/2020, 8:19 pm

Encore un mot sur les Banyamulenge !?

Lorsque le Président lance à la cantonade que les "Banyamulenge sont des Congolais", le moins qu'on puisse dire est que c'est bien léger dans tous les cas insuffisant dans sa bouche du Premier Magistrat du pays. Ou il aborde sérieusement la question ou il n'en dit rien dans un discours populaire ouvert à tous les vents où l'on ne peut traiter exhaustivement un sujet aussi important et sensible pour le pays. De plus il donne une référence mi-légale mi-populaire à son affirmation : les "Banyamulenge habitent le sol Congolais depuis des générations". Qu'en est-il exactement ?


Les Banyamulenge sont une invention récente désignant des immigrés Tutsis plutôt de fraîche date - je ne veux m'étendre là-dessus tant la passion et la politique empoisonnent encore l'histoire scientifique selon les camps d'où l'on parle - domiciliés sur les hauts plateaux du Sud Kivu, une nouvelle appellation des Banyarwanda (des populations rwandophones venues du Rwanda mais aussi du Burundi et même de l'Ouganda comme de la Tanzanie) pour les distinguer stratégiquement et politiquement des autres, Tutsi et Hutu installés dans tout l'Est du pays du Nord au Sud.

L'histoire nous renseigne que les tribus frontalières constituées en petits royaumes, Hunde, Shi.. ont dans la période précoloniale fait face aux conquêtes du grand royaume du Rwanda et ont su tant bien que mal gardé leurs frontières. Cette résistance officielle n'a pas néanmoins empêché des entrées progressives des ressortissants orientaux dans leurs territoires, des "réfugiés" qui quittaient le Rwanda pour des raisons politiques et économiques qui ont trouvé refuge dans leurs territoires et s'y sont installés selon des règles coutumières d'hospitalité. Mais de notoriété publique, les nouveaux venus se savaient et se considéraient "étrangers" et les autochtones les acceptaient comme tels, au prix des frictions hautes ou basses, d'autant qu'au fil des arrivées les conflits fonciers ne pouvaient manquer mais en même temps des liens ont pu se nouer entre voisins.

Pendant la période coloniale  les Belges en mal de main d’œuvre et pour d'autres raisons géopolitiques ont organisé une immigration rwandaise officielle dans le territoire du Congo belge d'alors et favorisé l'installation des Banyarwanda dans certains coins (Rutshuru, Masisi) des zones administratives, foncières et même coutumières cédées aux Banyarwanda non sans heurts avec les autochtones qu'il fallait parfois rétribuer pour leurs cessions foncières

Depuis l'Indépendance, la présence encore plus massive jusqu'aux hautes sphères de l'État (Bisengimana), la nationalité des immigrés rwandais a provoqué débats et polémiques et des lois ont été édictées dont une naturalisation collective qui a été ensuite abolie. On en est aujourd'hui à une pratique de leur nationalité plutôt tacite. Entre-temps le Rwanda de Kagame est devenu un envahisseur, un ennemi et Banyarwanda et Banyamulenge ont gravement péché par une déloyauté criminelle avec au passage un véritable génocide des Congolais aujourd'hui trop oublié. En parler juste à travers le feuilleton d'officiers banyamulenge qui quittent l'armée pour rejoindre leurs milices suffira-t-il pour y mettre l'ordre et la loi ? C'est quand même le mobile d'une "guerre mondiale africaine" qui a décimé à sa suite des millions des Congolais, un rapport de l'Onu (Mapping 2010) qui a comptabilisé des centaines des crimes graves, de guerre, contre l'humanité voire de génocide, le crime d'agression étant toujours pendant.

Et voilà un Président qui n'ignore pas que ceux qu'on appelle aujourd'hui Banyamulenge sont des immigrés Tutsi qui ont été utilisés par Kagame dans son plan expansionniste et hégémoniste et ne semble pas interpellé outre-mesure qu'ils aient pris des armes pour tuer d'autres Congolais en vue de réclamer leur soi-disant nationalité. Est-ce audible de l'entendre simplement les décréter Congolais sans leur demander des comptes, sans même convoquer un état des lieux sur leur nationalité ? Voilà où nous en sommes !

Tout cela pour dire que lorsque le Président clame du haut de sa parole présidentielle la nationalité Congolaise des Banyamulenge acquise et indiscutable, on craint non seulement que sa référence légale soit trop légère pour ne pas dire inexistante après les lois qui se sont succédé à ce sujet, mais aussi qu'il ne prend pas le problème par le bon bout d'une histoire chahutée du Congo d'avec le Rwanda.  Qui peut alors refuser qu'une clarification légale (constitutionnelle) et même pénale pour ceux qui ont tué des Congolais serait vitale pour le pays ? Cela en a-t-il pris le chemin avec le genre de déclaration faite au vent par notre Président à laquelle d'ailleurs la population a réservé massivement une moue dubitative même si certains approuvent le discours seulement pour être dévotement derrière lui plutôt qu'après y avoir réfléchi sérieusement...

Voilà en raccourci et en vrac ce que j'en sais et en pense personnellement !




"ACTU EXPLIQUEE 25.01: SHADARY DEBARQUE D'UN AVION + PLAINTE EN SUISSE CONTRE UNE DELEGATION FATSHI"



"Analyse du 25 janvier 2020:Un an de Tshisekedi au pouvoir sur fond de querelles politiciennes!!!"




"RIFIFI DANS LA TSHIBILIE : LES CONFESSIONS RELIGIEUSES PRETES POUR UNE MEDIATION"





Compatriotiquement !



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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 28/1/2020, 3:32 pm

Félix Tshisekedi a bel et bien haussé le ton face à 'JK'. On l'a entendu mettre publiquement en garde à Londres les ministres FCC coupables de planifier contre lui et l'on nous rapporte qu'il a réitéré ses revendications musclées lors du dernier Conseil des Ministres. Plus "spectaculaire" il a menacé le FCC d'une dissolution du Parlement où il est majoritaire. Il a donc osé, est allé plus loin que d'habitude même si le lendemain, la Présidence a pondu un communiqué qui précisait que la dissolution n'était en fait pas à l'ordre du jour en même temps qu'il a envoyé son Haut Représentant chez 'JK'pour tempérer de vive voix ses propos, paniqué sans doute par le début intempestif des réactions que ses déclarations ont provoquées. En effet la Présidente de l'AN en personne a opposé à son éventuelle "dissolution" rien de moins qu'une "destitution" pour violation grave de la Constitution synonyme de "haute trahison". Très grave !

Aujourd'hui, la polémique n'en est pas tout à fait éteinte, de part et d'autre on continue à fourbir arguments, intimidations et même menaces pour défendre sa cause. La question est donc de savoir où va nous mener ce théâtre clair-obscur où l'officiel n'est pas exactement la réalité. Tshisekedi et 'JK' semblent jouer à la fable du Corbeau et du Renard, dit quelqu'un, sauf qu'ici le plus rusé et donc à terme le plus fort n'est pas toujours celui qu'on croit ou plutôt les rôles circulent au gré des évènements. Alors que pensent réellement les deux "autorités morales" où veulent-elles aller ? Si Tshisekedi hausse le ton face à 'JK', pour prendre ses responsabilités comme l'obligent dans ses prérogatives constitutionnelles, a-t-il réellement décidé de rompre sans discussion son alliance avec son partenaire obligé qui l'en empêche, continuer le bras de fer bien visible qu'il a commencé ou va-t-il continuer à jouer l'équilibriste en exigeant de lui une réelle collaboration pour le bien du pays ? Il veut taper fort contre ceux qui veulent nuire à son action tout en attendant je ne sais quelle autre compréhension de ses ministres alors que nous les avons vus désobéir clairement mais en même temps il veut calmer le jeu. Jusqu'où va-t-il jouer ce jeu ? Vaste dilemme !

Il se dit que le FCC ne veut pas de la réforme constitutionnelle avec un retour à une élection présidentielle à deux tours et le Président  tient à mettre fin au blocage dont il s'estime faire l'objet. Jusqu'à la fameuse dissolution où dit-il, le camp opposé veut le pousser, dit-il et "bic rouge" sur ministres (entre autres ceux des Finances, de la Justice et du Portefeuille) et autres qui lui mettent les bâtons dans les roues (au nom de 'JK' !) mais quand et pour quelles issues effectives ?
Il nous reste à attendre la suite...



"RDC : Félix Tshisekedi hausse le ton face à Kabila - 27 janvier 2020
° https://www.jeuneafrique.com/mag/886180/politique/rdc-felix-tshisekedi-hausse-le-ton-face-a-kabila/

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 42273hr_-592x296-1580123535
Le chef de l’État congolais, le 20 janvier, à Londres  

Le président congolais, après avoir envisagé une dissolution de l’Assemblée nationale, poursuit son bras de fer avec le FCC de Joseph Kabila, à qui il attribue le blocage de plusieurs de ses initiatives.

C’est parce qu’il est très attaché à sa réforme constitutionnelle, qui prévoit notamment le retour à une élection présidentielle à deux tours, que Félix Tshisekedi a publiquement menacé, le 19 janvier à Londres, où il assistait au sommet Royaume-Uni - Afrique, de dissoudre l’Assemblée nationale.
Sa crainte est que celle-ci, qui est contrôlée par le FCC de Joseph Kabila, ne fasse obstacle au projet. Le 16 janvier déjà, le chef de l’État congolais avait brandi la même menace lorsqu’il avait convoqué Jeanine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba, présidents respectivement de la Chambre basse et du Sénat.

Mais, depuis, Tshisekedi a, selon nos informations, décidé de calmer le jeu. Le 23 janvier, il a envoyé son haut représentant, Kitenge Yesu, informer Kabila qu’il n’avait pour l’instant pas l’intention de dissoudre l’Assemblée – ce discret entretien a duré deux heures.[...]"

"RDC: Félix Tshisekedi et les ministres du FCC, qui bloque qui? - 27 janvier 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/01/27/rdc-felix-tshisekedi-et-les-ministres-du-fcc-qui-bloque-qui.html/53399/
Alors que le président congolais hausse le ton pour accuser ses partenaires du FCC de blocage, il s'avère que ce dernier soit lui-même à l'origine d'un autre... blocage!

Au cours du dernier du conseil des ministres qu’il a présidé ce vendredi 24 janvier à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a réitéré sa position donnée à Londres selon laquelle il ne laissera personne entraver, par diverses manœuvres, la concrétisation de l’aspiration du peuple congolais au changement.
« Il a indiqué qu’il n’hésitera donc pas à prendre ses responsabilités, dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles en cas d’obstruction de son action, d’où qu’elle vienne, si on l’y poussait. Le Président de la République a néanmoins invité les uns et les autres à la retenue dans les propos, au respect des institutions et à la sincérité dans l’accomplissement de ses missions », avait rapporté David-Jolino MAKELELE, Ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement.
Une menace déjà brandie à Londres devant la diaspora congolaise: “ceux qui essaieront d’arrêter mes actions au nom du peuple, quitteront le gouvernement“.

Depuis un moment, le président de la République et ses collaborateurs accusent certains ministres du FCC de bloquer l’action gouvernementale et de travailler pour saper son mandat. Parmi ces ministres pointés du doigt, il y a Célestin Tunda ya Kasende de la justice, Yalaghuli des finances et Clement Kwete du Portefeuille.
De l’autre côté, le Président Félix Antoine Tshisekedi est accusé de bloquer le fonctionnement du gouvernement et d’accuser gratuitement les ministres FCC de bloquer son action. Depuis la mise en place du Gouvernement Sylvestre Illunga jusqu’à ce jour, six mois déjà, le président n’a pas encore signé deux ordonnances présidentielles:

  • l’ordonnance portant Fonctionnement du Gouvernement et modalités de collaboration entre le Président et le gouvernement;
  • et l’ordonnant fixant les attributions des Ministères.

Or, sans ces ordonnances, plusieurs ministres y compris ceux du CACH ne savent pas quoi faire surtout qu’il y a des ministères dirigés par 3 animateurs (Ministre, Ministre délégué et Vice Ministre).
Seules ces ordonnances devront déterminer les tâches et attributions de chacun,” nous soufflent des sources au sein du FCC.

D’où la question: entre Félix et Ministres du FCC qui bloque qui?

D’un côté, le gouvernement Ilunkamba qui attend ses ordonnances pour qu’il soit en mesure de fonctionner et d’etre operationnel et de l’autre, Félix Tshisekedi qui rejette la balle aux ministres membres du Front Commun pour le Congo.
Ces derniers selon son Directeur de cabinet auraient saboté son programme de 100 jours.
Entre-temps, le pays continue à crouprir dans la misère avec un taux d’inflation à la hausse, le taux du dollar qui tend vers 1800 Fc et les prix des denrées alimentaires qui montent en flèche.
À qui finalement profite ce jeu de Ping-pong entre le président de la République et ses ministres? Qui bloque qui finalement, la question finalement est restée ouverte."

"En Conseil des ministres, Félix Tshisekedi réitère sa volonté de “virer de ministres”: “je n’hésiterai pas à prendre mes responsabilités en cas d’obstruction de mon action” - 25 janvier 2020"
° https://www.politico.cd/en-off/2020/01/25/en-conseil-des-ministres-felix-tshisekedi-reitere-sa-volonte-de-virer-de-ministres-je-nhesiterai-pas-a-prendre-mes-responsabilites-en-cas-dobstruction-de-mon-action.html/53311/

"DEVANT LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT REUNIS VENDREDI EN CONSEIL DES MINISTRES
Félix Tshisekedi réitère ses propos de Londres - 27 janvier 2020"

° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23742

"RDC : des ministres "fidèles" à Kabila dans le viseur du président Tshisekedi - 20/01/2020"
° https://fr.africanews.com/2020/01/20/rdc-des-ministres-fideles-a-kabila-dans-le-viseur-du-president-tshisekedi//

"Félix Tshisekedi passe à la vitesse supérieure : La DGM stoppe Shadary et Cishambo à l’aéroport de N’djili ! - 27 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/27/felix-tshisekedi-passe-a-la-vitesse-superieure-la-dgm-stoppe-shadary-et-cishambo-a-laeroport-de-ndjili/
«Il y a un temps pour tout», proclament les Saintes Ecritures. En RDC, le temps de la complaisance semble être définitivement révolu et fait désormais place à celui de la fermeté. La Porte-parole adjointe du Président Félix Tshisekedi a prévenu que celui-ci vient de passer à la vitesse supérieure. «Le Président de la République a réitéré sa position selon laquelle il ne laissera personne entraver, par diverses manœuvres, la concrétisation de l’aspiration du peuple congolais au changement. Il a indiqué qu’il n’hésitera donc pas à prendre ses responsabilités, dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles,  en cas d’obstruction de son action, d’où qu’elle vienne, si on l’y poussait». Ce ton ferme est extrait du compte-rendu du dernier Conseil des Ministres, le 18ème du genre. A la Direction Générale de Migration (DGM), cette volonté de changement se concrétise, au jour le jour. Car, dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 janvier 2020, deux dignitaires du régime passé et hauts cadres de l’ex-parti présidentiel (PPRD), en l’occurrence, Emmanuel Ramazani Shadary et Marcellin Cishambo sont tombés dans les filets des agents de la DGM commis à la surveillance de l’aéroport international de N’djili, un poste frontalier stratégique. Autre temps, autres mœurs, dit-on.
Selon des sources concordantes relayées par le site Scooprdc.net, Shadary et Cishambo ont été débarqués de l’avion, un vol de la compagnie Kenya Airways, qui devait les conduire à Bujumbura, capitale du Burundi, pour prendre part à une manifestation du parti présidentiel de ce pays, allié au PPRD.

Pourquoi a-t-on barré la route à ces deux personnalités ?


La fraude, semble-t-il,  serait la raison principale de cet empêchement de voyager. Information aussi confirmée par le Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya, qui, après avoir contacté la DGM, l’a divulguée au cours de sa dernière matinée politique sur la 11ème Rue Limete.
A ce poste frontalier aéroportuaire, Emmanuel Shadary et Marcellin Cishambo ont exhibé deux anciens passeports diplomatiques, l’un comme Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, et l’autre, comme Gouverneur de la province du Sud-Kivu. Deux documents totalement dépassés, et deux postes qu’ils ont déjà quittés. Seul rescapé, François Nzekuye, Député national qui détenait un passeport diplomatique encore valable. Ce dernier a été autorisé à prendre place à bord de l’avion en partance pour le Burundi, confirme la DGM.

Il sied de noter que ce n’est nullement pour des raisons politiques que ces deux hauts cadres du PPRD ont été débarqués du vol de Kenya Airways. Car, beaucoup ont encore frais dans la mémoire,  une vidéo interceptée dernièrement sur  les réseaux sociaux, où l’on voyait le même Emmanuel Shadary, Secrétaire permanent du PPRD et candidat malheureux à la Présidentielle de 2018, face à un groupe de femmes de ce parti politique dont Jeanine Mabunda (Présidente de l’Assemblée Nationale), en train de déclarer  ce qui suit : «Nous leur [CACH] cédons la GECAMINES et la SNCC (deux entreprises publiques). Mais, s’ils osent toucher à Albert Yuma (PCA de la GECAMINES), nous allons donner un mot d’ordre pour paralyser le pays. Ces propos rocambolesques qui ont soulevé des vagues ne sont liés ni de loin, ni de près à l’acte de bravoure que viennent de poser les agents de la DGM. Rien à politiser. C’est tout simplement le changement des mentalités en action.

Les personnalités officielles appelées à se soumettre aux formalités d’usage


«Nous devons changer et incarner le changement partout où nous sommes pour que le pays évolue. Aussi petit que  soit l’impact de l’action que vous pouvez prendre, elle reste importante pour atteindre l’objectif : «Le Changement».
A ceux qui sont responsables de la gestion des affaires publiques, le premier signe visible du changement serait votre comportement ainsi que  votre compétence dans  la gestion de la mission qui vous est confiée par le Peuple Congolais. Nous sommes au service exclusif des Congolaises et des Congolais. Sachons désormais,  travailler pour le changement de notre pays.», dixit le Chef de l’Etat.
D’ailleurs, Félix Tshisekedi, tout Président de la République qu’il est, s’était pointé, pour les formalités d’usage, au poste de contrôle de la DGM à l’aéroport international de N’djili, comme le montre la photo d’illustration, quand il devait prendre place à bord d’un régulier de la compagnie nationale, Congo Airways. Histoire de prêcher par le bon exemple. Mais, alors, pourquoi certains autres officiels ne lui emboîtent-ils pas le pas ? Pourquoi refusent-ils de se présenter à la DGM pour les formalités ? Nul ne doit être au-dessus de la loi car, autrement, c’est la jungle.

Ce n’est pas pour rien que le Chef de l’Etat a rappelé à ceux qui sont responsables des affaires publiques que le premier signe visible du changement serait leur comportement. Avec fermeté, il vient de les prévenir qu’il ne laissera personne entraver, par diverses manœuvres, l’aspiration du peuple congolais au changement. Halte donc au trafic d’influence, au clientélisme, au népotisme, à la corruption et autres antivaleurs qui freinent l’action du Président de la République. Aussi, toutes les autorités du pays sont-elles appelées à se conformer aux formalités d’usage dans les différents postes frontaliers aéroportuaires, portuaires et terrestres. La DGM ne fait qu’accomplir la mission lui assignée.

Regard sur l’An I de Roland Kashwantale à la tête de la DGM


Dans son discours-fleuve sur l’état de la nation prononcé au Palais du Peuple, le Chef de l’Etat n’avait-il pas déclaré : «A mon arrivée au pouvoir, j’ai instruit la Direction Générale de Migration (DGM) pour que tous nos compatriotes qui ont acquis une nationalité étrangère puissent revenir librement au pays et obtenir le visa aux postes frontaliers…» ?
Pour rappel, Félix Tshisekedi a été investi comme 5ème Président de la République démocratique du Congo le 24 janvier 2019. Quelques jours après, soit le 2 février, il a jeté son dévolu sur Roland Kashwantale Chihoza en élevant ce «fils-maison» au rang de Directeur Général de la DGM, pour l’humanisation de la chancellerie et sa professionnalisation.
Douze mois après, le changement est perceptible par tous ceux qui ont l’habitude de fréquenter les postes frontaliers de la République. L’une des grandes innovations de l’heure reste la facilitation des formalités de visas en faveur des Congolais ayant acquis une nationalité étrangère. Conformément à la volonté du Président de la République, ils peuvent se faire délivrer un visa d’entrée d’au moins 30 jours, à l’aéroport international de N’djili ou n’importe quel poste frontalier aéroportuaire, portuaire ou terrestre, moyennant une caution de nonante ou quatre-vingt-dix dollars américains. C’est la mesure phare saluée par les Congolais de la diaspora.

En revanche, s’agissant des visas d’établissement en faveur des expatriés, Roland Kashwantale est engagé dans la phase de la remise en ordre. Il est question de mettre fin, depuis presqu’un an, à la distribution des visas d’établissement comme des cacahuètes. L’époque où un étranger pouvait obtenir son visa d’établissement en l’espace de 24 heures, grâce au concours des réseaux  le plus souvent maffieux, est révolue. Désormais, tout expatrié candidat à un séjour prolongé en RDC doit disposer d’un compte dans une banque locale et de sa propre résidence. La pratique de la «colocation» ou cohabitation est caractérisée par le partage d’une même résidence par un «clan» d’expatriés, est prohibée. Il en est de même de celle d’étrangers porteurs de mallettes bourrées d’argent sale, destiné à être blanchi en territoire congolais.

La porosité des frontières reste le tendon d’Achille de la RDC. Au niveau de la hiérarchie de la DGM, on imagine, entre autres remèdes, l’augmentation des effectifs, leur professionnalisation par un recrutement élitiste et leur motivation avec des salaires décents et des primes conséquentes, l’introduction de nouvelles technologies dans la surveillance des frontières, à l’image de la technologie de pointe mise en place par François Beya, actuel Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, prédécesseur de Kashwantale au poste de Directeur Général, la sensibilisation d’autres services spéciaux (ANR, Police, FARDC) aux impératifs de la sécurité et de la défense nationale, etc. La corruption est ciblée comme la gangrène à éliminer en urgence.
L’échantillon des postes d’entrée les plus sollicités par les étrangers sont l’aéroport de N’djili et le Beach de la SCTP (Beach Ngobila) à Kinshasa, Lufu au Kongo Central, l’aéroport de la Luano et le port sec de Kasumbalesa dans le Grand Katanga, Ruzizi I et II au Sud-Kivu, Aru en Ituri, l’aéroport de Goma, la Petite et la Grande Barrière de Goma, Kasindi au Nord-Kivu, Zongo au Sud-Ubangi, etc. Malgré tout, les choses changent positivement dans ces différents postes frontaliers surveillés et contrôlés par la DGM.
Ainsi donc, au moment où le Président de la République passe à la vitesse supérieure (2020, Année de l’Action), l’on peut affirmer, sans être contredit, que le bilan de l’An I du DG Kashwantale à la DGM est largement positif."



"RDC : A Kinshasa le torchon brûle entre le FCC et CACH - 25 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/45955/rdc-a-kinshasa-le-torchon-brule-entre-le-fcc-et-cach/
L’ambiance lors des festivités pour le premier anniversaire de l’installation de Félix Tshisekedi à la présidence, annoncée pour ce dimanche à Kinshasa, donnera peut-être le ton des tensions à attendre dans les prochaines semaines en RDC.

Certains membres de la plateforme CACH n’ont pu s’empêcher de commencer les célébrations pour le premier anniversaire de l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi ce vendredi 24 janvier en soirée. Coupe de champagne et repas de fête, une image qui n’est pas faite pour calmer la colère d’une population de plus en plus démunie dans la capitale mais aussi un peu partout dans les grandes villes du pays.
Félix Tshisekedi, lui, est de retour au pays après son escapade européenne qui l’a vu passer par le Vatican, Londres et Davos. A son retour, il s’est entretenu avec un émissaire du président angolais Joao Lourenço, le ministre angolais en charge des Relations extérieures, Tito Antonio, qui a tenu à répéter à quel point les relations entre les deux Etats est au beau fixe.
Félix Tshisekedi, lui, a fait le plein de réconfort avant de retourner affronter son prédécesseur Joseph Kabila.
Les autorités du Vatican, celles de plusieurs Etats européens et quelques voisins lui ont rappelé qu’ils le soutenaient mais qu’ils attendaient plus de lui. Le soutien est présent mais la pression aussi. Aujourd’hui, après un an de « règne », Félix Tshisekedi est placé au pied du mur. Il doit faire un choix clair. Soit il divorce avec Kabila et sera soutenu par un large pan de la communauté internationale, soit il continue son mariage de raison avec son prédécesseur qui l’a installé au pouvoir et il sera relégué au rang des présidents infréquentables et isolé sur la scène internationale dans un Etat qui, sans l’aide financière internationale est voué à la faillite.

Le souci, évidemment, c’est qu’en acceptant le marché avec Kabila, Tshisekedi s’est vu privé de majorité au Parlement et encadré par un exécutif où les postes qui comptent vraiment sont aux mains de la plateforme politique du FCC de Kabila.
S’il veut pousser à la crise et donc à la dissolution, Félix Tshisekedi ne peut espérer un divorce à l’amiable.
A première vue, l’affiche qui est apparue au centre de Kinshasa ce vendredi 24 janvier, au croisement de 24 novembre et de la Gombe indique clairement le choix du clan Tshisekedi.
Sur cette affiche, une phrase prononcée à Londres qui indique qui veut rappeler qu’il ne doit pas son poste à un homme mais bien à Dieu et au peuple congolais. Un pieu mensonge ou une légère amnésie qui en dit long sur la voie qu’entend suivre Tshisekedi.
« Il a peu de mémoire et fait montre de peu de reconnaissance », explique un cadre du FCC qui ne cache pas son scepticisme par rapport « au petit jeu de Tshilombo ». « Chaque fois qu’il quitte le pays, il est poussé à faire des bêtises par les personnes qu’il rencontre et qui ne connaissent rien ou ne veulent rien connaître de la situation du pays », poursuit-il.
Côté UDPS, la lecture est toute différente, le bilan pour le moins contrasté de cette première année du quinquennat pousse nombre de membres, notamment la jeunesse du parti, à pointer un doigt accusateur vers le FCC.

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Communiqué-UDPS-374x524

Ce document revient sur l’alternance qui serait le fruit du « combat du peuple congolais contre l’oppression ». Une relecture très orientée de ce qui s’est réellement passé en décembre 2018 qui donne un nouveau coup de canif dans le contrat de mariage entre le FCC et CACH.
Le torchon brûle entre les deux membres d’une majorité née d’un accord conclu sur le dos de la majorité des Congolais. La pression est montée d’un nouveau cran. Les invectives entre les camps ont été virulentes et présagent mal d’un retour au grand amour. Les prochains jours seront peut-être décisifs pour la coalition entre les deux plateformes et donc pour toute l’architecture au sommet de l’État congolais."
RDC : Dissolution, bras de fer ou poker menteur ?

"[RDC] Vital Kamerhe: «La présidente de l'Assemblée a franchi la ligne rouge» - 24/01/2020"
° http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200124-rdc-an-1-présidence-Felix-tshisekedi-vital-kamerhe-afrique

"TEMPETE AU SEIN DE LA COALITION
Vital Kamerhe joue à l’apaisement - 27 janvier 2020"

° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23734


"Lubumbashi: l’UDPS et Gabriel Kyungu appellent Félix Tshisekedi à “élargir la dissolution de l’Assemblée Nationale aux assemblées provinciales” - 27 janvier 2020"
° https://www.politico.cd/actualite/2020/01/27/lubumbashi-ludps-et-gabriel-kyungu-appellent-felix-tshisekedi-a-elargir-la-dissolution-de-lassemblee-nationale-aux-assemblees-provinciales.html/53404/

"Face aux réactions de Mabunda et Shadary : les Forces Politiques Alliées de l’Udps réitèrent leur soutien à Félix Tshisekedi !"
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/24/face-aux-reactions-de-mabunda-et-shadary-les-forces-politiques-alliees-de-ludps-reiterent-leur-soutien-a-felix-tshisekedi/"

"Pour éviter une réplique suicidaire : Le FCC appelé à la grande prudence - 22/01/2020"
° http://www.latempete.info/pour-eviter-une-replique-suicidaire/

"Mise en garde de l’UDPS au FCC : pas de compromis pour trahir le peuple - 26 janvier 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/01/26/mise-en-garde-de-ludps-au-fcc-pas-de-compromis-pour-trahir-le-peuple/

"Les dirigeants et cadres de l’UDPS en retraite ce mardi pour sauver les meubles - 27 janvier 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/01/27/les-dirigeants-et-cadres-de-ludps-en-retraite-ce-mardi-pour-sauver-les-meubles/

"Tshisekedi matamore ? Tout allié déloyal venant du camp Kabila sera viré - 21/01/2020"
° https://www.tract.sn/tshisekedi-matamore-tout-allie-deloyal-venant-du-camp-kabila-sera-vire/


"Pour Néhémie Mwilanya, les déclarations de Tshisekedi et les répliques de Mabunda ne sont que ne sont que « fruit des malentendus » - 27 janvier 2020
Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/27/pour-nehemie-mwilanya-les-declarations-de-tshisekedi-et-les-repliques-de-mabunda-ne-sont-que-ne-sont-que-fruit-des-malentendus.html/53436/
Le Coordonnateur du Front commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya, a déclaré dimanche 26 janvier à Mbandaka que les diverses déclarations du Chef de l’État à l’étranger et les répliques de la présidente de l’Assemblée nationale, tendant à l’éclatement de la coalition FCC- CACH, ne sont que « fruit des malentendus ».

« Le chef de l’Etat s’est exprimé dans un contexte précis. Il a émis son point de vue sur un certain nombre des sujets. Et maintenant qu’il est revenu au pays. Certainement que nous aurons un dialogue constructif comme d’habitude au sein de la coalition. Et s’il y a des malentendus, ils seront levés…», a affirmé Néhémie Mwilanya au cours de l’ordination de Mgr Ernest Ngboko comme archevêque métropolitain de Mbandaka-Bikoro.
Pour le coordonnateur du FCC, « la coalition FCC-CACH est condamnée à travailler ensemble pour le bien de la population ».[...]"


"RDC : dangereux statu quo politique à Kinshasa
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-dangereux-statu-quo-politique-a-kinshasa/

"Travaux de 100 jours: le ministre des Finances contredit Vital Kamerhe, “la moyenne du taux de réalisation est en deçà de 50%” - 27 janvier 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/01/27/travaux-de-100-jours-le-ministre-des-finances-contredit-vital-kamerhe-la-moyenne-du-taux-de-realisation-est-en-deca-de-50.html/53431/

"RDC: Félix Tshisekedi au Stade des martyrs, les dessous d’un rendez-vous manqué - 27 janvier 2020
° https://www.politico.cd/en-clair/2020/01/27/rdc-felix-tshisekedi-au-stade-des-martyrs-les-dessous-dun-rendez-vous-manque.html/53382/

"Félix Tshisekedi confirme le retour de la RDC sur la scène internationale - 27 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/27/felix-tshisekedi-confirme-le-retour-de-la-rdc-sur-la-scene-internationale/

"Bakangí Ndoki ! - 26 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/26/bakangi-ndoki/
Oh! Oh! Bakangí Ndoki ! Le Sorcier est confondu ! Ainsi dénoncé, il doit passer par la case inculpation. Exposé aux clameurs de la foule, il n’aura le salut qu’en confessant ses crimes et en dévoilant ses victimes, anciennes et futures, ainsi que ses commensaux. Il aura ainsi publiquement expié ses péchés. Voilà le rite traditionnel pour épargner le village des sorciers.
Ben-Clet

Le méchant Sorcier qui en veut au Peuple de la RD Congo est désormais connu. Son masque est tombé. Tshisekedi Tshilombo, excédé, l’a dénoncé la semaine dernière depuis Londres (UK). Et comme dans toutes les histoires de sorcellerie, le monde entier a eu droit à un torrent de dénégations, les plus osées menaçant de destitution le présidentiel lanceur d’alerte.
Bakangí Ndoki ! Ce sinistre personnage a, d’après Fatshi, reçu mission, sur base de sa factice majorité numérique dans les institutions et les services de sécurité, de s’opposer systématiquement à tout projet qu’entreprendrait le président pour matérialiser ses promesses de campagne en faveur du ’’Peuple d’abord’’.
Vous êtes avertis. L’échec du quinquennat Fatshi a, d’ores et déjà, un géniteur. Il s’agit du conglomérat d’extrémistes qui, rusés et haineux, déifient le fils du M’zee L.D. Kabila. Un stratagème pour lui vendre l’illusion d’une certaine loyauté et, en contrepartie, arracher un visa pour assurer leur propre survie politico-financière.
Pauvre M’tóto ! S’il savait que «les courtisans ont fait alliance avec la fortune [et qu’] ils demeurent toujours là où elle habite», il méditerait, depuis Kingakati, une sentence arabe de Wahhb Ibn Monabbih (656-732) : «Lorsque tu vois quelqu’un louer en toi des qualités que tu ne possèdes pas, ne crois pas qu’il se gênera pour t’accuser de vices que tu ignores totalement»."

"Tshisekedi annonce les couleurs- 26 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/26/tshisekedi-annonce-les-couleurs/

"Usage du « stylo rouge » : Félix Tshisekedi imperturbable - 26 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/26/usage-du-stylo-rouge-felix-tshisekedi-imperturbable/
La polémique sur la dissolution de l’Assemblée nationale et l’usage du stylo rouge comme sanction aux membres du gouvernement qui tenteront d’entraver l’action du chef de l’Etat, aucun sujet n’a été escamoté par Félix Tshisekedi au traditionnel Conseil des ministre qu’il a présidé, vendredi 24 janvier à la cité de l’Union africaine, au retour du pays après la tournée européenne qui l’a conduit notamment au Vatican et à Londres.[...]"

"En RDC, un an après l’arrivée de Félix Tshisekedi, l’école devient progressivement gratuite - 24 janvier 2020
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/01/24/en-rdc-un-an-apres-l-arrivee-de-felix-tshisekedi-l-ecole-devient-progressivement-gratuite_6027145_3212.html
L’instauration de la gratuité de l’enseignement primaire, promesse de campagne du nouveau président, s’avère moins simple que prévue.[...]"


"Guerres en RDC : les ravages de l’impunité -  25 janvier 2020"
° http://www.veritasinfo.fr/2020/01/guerres-en-rdc-les-ravages-de-l-impunite.html

"Dissolution : Tshisekedi couvert par la Constitution mais bloqué par l’accord FCC-CACH - 24 janvier 2020"
° https://kivupress.com/10874-dissolution-tshisekedi-couvert-par-la-constitution-mais-bloque-par-laccord-fcc-cach/

"JKK-FATSHI : Des débuts similaires ! - 27 janvier 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article23733


"RDC: Kabila et Tshisekedi sont priés de reconnaître l’impossibilité de maintien de la coalition actuelle (ACAJ) - 24 janvier 2020"
° https://actualite.cd/index.php/2020/01/24/rdc-kabila-et-tshisekedi-sont-pries-de-reconnaitre-limpossibilite-de-maintien-de-la

"RDC : Dissolution de l’Assemblée nationale et crise politique persistante – B. MUSAVULI - 22 janvier 2020
° http://desc-wondo.org/rdc-dissolution-de-lassemblee-nationale-et-crise-politique-persistante-b-musavuli/

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Tshisekedi-Mabunda-Thambwe-M-1

En marge de sa visite officielle à Londres, Félix Tshisekedi a affirmé qu’il pourrait dissoudre l’Assemblée nationale, une prérogative qu’il tient de la Constitution, mais qui est assortie des conditions. Les réactions n’ont pas tardé, entre autres, de la part de la principale concernée, la présidente de l’Assemblée nationale, Madame Jeanine Mabunda. S’appuyant sur les dispositions de la Constitution, Mme Mabunda a rappelé que les conditions d’une telle démarche du président ne sont pas actuellement remplies, brandissant même la menace de sa mise en accusation pour haute trahison.

L’occasion de rappeler que si une crise institutionnelle n’est pas en cours en RDC, au sens de l’article 148 de la Constitution(I), une crise interne au sein de la coalition FCC-CACH au pouvoir est bien réelle(II). La question qui se pose est de savoir à quels scénarios elle pourrait mener durant le mandat de Félix Tshisekedi.

I. La dissolution de l’Assemblée nationale

Aux termes de l’article 148 de la Constitution, « En cas de crise persistante entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale.
Aucune dissolution ne peut intervenir dans l’année qui suit les élections, ni pendant les périodes de l’état d’urgence ou de siège ou de guerre, ni pendant que la République est dirigée par un Président intérimaire.
A la suite d’une dissolution de l’Assemblée nationale, la Commission électorale nationale indépendante convoque les électeurs en vue de l’élection, dans le délai de soixante jours suivant la date de publication de l’ordonnance de dissolution, d’une nouvelle Assemblée nationale ».
A la lecture de cet article, il est évident que les conditions de la dissolution de l’Assemblée nationale ne sont pas réunies, et pourraient difficilement l’être au point de nécessiter l’intervention de Félix Tshisekedi, dès lors que la majorité des membres de l’Assemblée nationale et du Gouvernement sont des fidèles de l’ancien président Joseph Kabila, qui contrôle toujours efficacement la discipline au sein de sa plate-forme politique, le FCC. Cependant, envisager cette dissolution est, pour Félix Tshisekedi, une façon d’envoyer le message selon lequel il est le seul garant du fonctionnement des institutions et qu’il n’est pas disposé à subir indéfiniment les entraves dont il fait l’objet de la part de ses partenaires du FCC-CACH.

En effet, si le chef de l’Etat doit consulter les présidents des deux chambres du parlement, il n’est pas tenu de se conformer à leurs avis dans sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. La consultation prévue à l’article 148 de la Constitution est obligatoire mais n’est pas assortie d’un avis conforme ou obligatoire. Par ailleurs, le chef de l’Etat est la seule autorité habilitée à apprécier de l’existence ou nom d’une crise institutionnelle persistante, conformément à l’article 69, qui l’institue en tant que garant du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, des institutions ainsi que de la continuité de l’Etat.

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Tshisekedi-discours-état-de-la-nation

Un pouvoir partagé ?

Pour autant, la validité de l’ordonnance de dissolution, en application de l’article 148, est soumise au contreseing du Premier ministre (article 79 al. 4 de la Constitution)[1]. Félix Tshisekedi ne peut donc décider de dissoudre l’Assemblée nationale qu’avec le concours directe du Premier ministre Ilunkamba, et donc indirectement avec le concours du FCC de Joseph Kabila.
Pour revenir à la réaction de la présidente de l’Assemblée nationale, il y a lieu de relever que si elle est fondée sur le plan strict des textes, elle étale en même temps sur la place publique les désaccords entre animateurs des institutions au plus haut sommet de l’Etat. Des désaccords alimentés par des loyautés conflictogènes qui lézardent, au fil du temps, la coalition entre le FCC de Joseph Kabila et CACH de Tshisekedi et son directeur de cabinet Vital Kamerhe. Une coalition que Tshisekedi lui-même a qualifiée d’accident de l’histoire.

II. FCC-CACH, une coalition lézardée et en crise

La coalition FCC-CACH est née du « deal » conclu entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila peu avant la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018. Un deal confirmé par la suite par un document co-signé par les coordonnateurs des deux plateformes politiques en vue de s’assurer une écrasante majorité parlementaire. Pour autant, les militants des bases sont demeurés divisés et même, par moment, en conflit ouvert comme à l’époque des luttes contre la présidence de Joseph Kabila. Il n’est pas rare d’assister à des violences entre militants de l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, et partisans de Joseph Kabila.
La crise va même plus loin puisqu’elle oppose, entre eux, les militants de l’UNC de Vital Kamerhe et ceux de l’UDPS qui réclament ouvertement la révocation du Directeur du cabinet du chef de l’Etat et qui n’ont cessé d’exiger la rupture du pacte entre Tshisekedi et Kabila.
Au-delà des militants de base, les principaux partenaires extérieurs de la RDC ont plusieurs fois demandé à Félix Tshisekedi de se désolidariser de l’ancien président Kabila dont le départ de la présidence fut une exigence unanime qui amena ce dernier à organiser l’élection présidentielle après deux reports et une grave crise politique interne. Tourner la page Kabila et l’éloigner du jeu politique est ainsi une demande permanente, non seulement de la base électorale de Tshisekedi, mais aussi des partenaires extérieurs de la RDC et d’une grande partie de l’opinion nationale. Mais encore faut-il que Tshisekedi soit assez déterminé pour imposer un état de fait qui lui soit favorable en termes de rapport de force. Car ses partenaires disposent, eux aussi, d’atouts, en termes de capacité de nuisance, s’ils perçoivent la dissolution de l’Assemblée nationale comme une audace inexcusable.

Rester unis malgré les fractures internes

Jeanine Mabunda a déjà brandi la menace d’une mise en accusation de Félix Tshisekedi pour haute trahison[2], une procédure extrême jamais initiée au Congo, tout comme, d’ailleurs, celle de la dissolution de l’Assemblée nationale.
Parmi les leçons à retenir de cette sortie médiatique de Tshisekedi, il y a la quasi-certitude qu’il n’initiera pas la procédure de dissolution mais la dégradation du climat politique se poursuivra au sein de la coalition FCC-CACH. Créée dans un contexte d’accession opportuniste au pouvoir, cette coalition, sans convergence d’idées, devrait néanmoins durer tant que durera la peur, pour ses membres, de tout perdre en cas de rupture définitive. Embarqués dans un même bateau, les partenaires de la coalition au pouvoir restent conscients des lignes rouges à ne point franchir au risque d’occasionner un naufrage collectif dont ils pourraient ne jamais se relever, individuellement et au niveau de leurs formations politiques respectives.
Boniface MUSAVULI, Coordinateur de DESC / Exclusivité DESC

Références

[1] Les ordonnance du chef de l’Etat sont soumis au contreseing du Premier ministre, à l’exception de celles prévues aux articles 78 al.1, 80, 84 et 143.
[2] La mise en accusation du président pour haute trahison est prévue aux articles 164 à 166 de la Constitution. La décision de poursuites ainsi que la mise en accusation du président de la République sont votées à la majorité des deux tiers des membres du parlement composant le Congrès.


"RDC : Le Président Félix Tshisekedi peut-il dissoudre le parlement ?
- 24 janvier 2020"

° https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rdc-le-president-felix-tshisekedi-

"Dissolution de l’Assemblée nationale : la mise au point du porte-parole du Chef de l’Etat"
° https://www.digitalcongo.net/article/5e2ad851b8341500046e3027/

TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Kasongo-mwema-yambayamba-micro-300419-800px

Kinshasa24-01-2020Politique - En Grande-Bretagne où il a séjourné dernièrement, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a « sifflé la fin de la recréation à l’intention de ceux qui gênent le bon fonctionnement de l’Etat », affirme son porte-parole Kasongo Mwema.

A Londres, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo a sifflé la fin de la récréation, particulièrement à l’intention de ceux qui gênent le bon fonctionnement de l’Etat. Le Chef de l’Etat a invité tout responsable, à tout le niveau et de tout bord politique, à intégrer cette nouvelle dynamique », a twitter Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du Président de la République.
La veille, le service de communication de la Présidence a expliqué que la dissolution de l’Assemblée n’est pas à l’ordre du jour. « Il ne souhaiterait pas en le faisant, créer une crise au pays. Toutefois, a-t-il souligné, s’il est mis dans une situation où il n’arriverait pas à satisfaire le peuple qui l’a élu, il n’y aura pas d’autre choix », a explicité -à l’intention de l’opinion- l’équipe de communication de la Présidence.
Selon une certaine opinion, Félix Tshisekedi a menacé de dissoudre l’Assemblée nationale si le FCC qui y est majoritaire tentait de bloquer ses actions. La présidente de l’AN, Jeanine Mabunda  a répondu à cette menace, en brandissant les dispositions constitutionnelles contenues dans l’article 148.
Elle a, par ailleurs, jugé mineur et indécent le débat autour de la dissolution de la chambre basse, alors que la population connaît des douleurs sociales. Elle a par la suite brandi la menace de « Haute trahison » si Tshisekedi arrivait à dissoudre l’Assemblée."

° https://afrique.lalibre.be/45916/rdc-les-droits-de-lhomme-mis-en-peril-par-linsecurite-et-limpunite/


"1 an de l’alternace : ACAJ constate « l’impossibilité » du maintien de la coalition FCC-CACH - 24.01.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62804_1_an_de_l_alternace_acaj_constate_l_impossibilite_du_maintien_de_la_coalition_fcc_cach.html

"Gécamines/Menace de Shadary : " Une atteinte flagrante à l’administration de la justice" (ACAJ) - 24.01.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62749_gecamines_menace_de_shadary_une_atteinte_flagrante_a_l_administration_de_la_justice_acaj.html


"FELIX TSHISEKEDI HAUSSE LE TON FACE A JOSEPH KABILA





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TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ? - Page 2 Empty Re: TSHISEKEDI : « DÉBOULONNER LE SYSTÈME DICTATORIAL ». FCC : « DES PROPOS MILiTANTS QUI MENACERAIENT NOS BASES DÉMOCRATIQUES ». OÙ EST LE PROBLÈME ?

Message  ndonzwau 28/1/2020, 6:09 pm

PS

ndonzwau a écrit:Encore un mot sur les Banyamulenge !?

Lorsque le Président lance à la cantonade que les "Banyamulenge sont des Congolais", le moins qu'on puisse dire est que c'est bien léger dans tous les cas insuffisant dans sa bouche du Premier Magistrat du pays. Ou il aborde sérieusement la question ou il n'en dit rien dans un discours populaire ouvert à tous les vents où l'on ne peut traiter exhaustivement un sujet aussi important et sensible pour le pays. De plus il donne une référence mi-légale mi-populaire à son affirmation : les "Banyamulenge habitent le sol Congolais depuis des générations". Qu'en est-il exactement ?


Les Banyamulenge sont une invention récente désignant des immigrés Tutsis plutôt de fraîche date - je ne veux m'étendre là-dessus tant la passion et la politique empoisonnent encore l'histoire scientifique selon les camps d'où l'on parle - domiciliés sur les hauts plateaux du Sud Kivu, une nouvelle appellation des Banyarwanda (des populations rwandophones venues du Rwanda mais aussi du Burundi et même de l'Ouganda comme de la Tanzanie) pour les distinguer stratégiquement et politiquement des autres, Tutsi et Hutu installés dans tout l'Est du pays du Nord au Sud.

L'histoire nous renseigne que les tribus frontalières constituées en petits royaumes, Hunde, Shi.. ont dans la période précoloniale fait face aux conquêtes du grand royaume du Rwanda et ont su tant bien que mal gardé leurs frontières. Cette résistance officielle n'a pas néanmoins empêché des entrées progressives des ressortissants orientaux dans leurs territoires, des "réfugiés" qui quittaient le Rwanda pour des raisons politiques et économiques qui ont trouvé refuge dans leurs territoires et s'y sont installés selon des règles coutumières d'hospitalité. Mais de notoriété publique, les nouveaux venus se savaient et se considéraient "étrangers" et les autochtones les acceptaient comme tels, au prix des frictions hautes ou basses, d'autant qu'au fil des arrivées les conflits fonciers ne pouvaient manquer mais en même temps des liens ont pu se nouer entre voisins.

Pendant la période coloniale  les Belges en mal de main d’œuvre et pour d'autres raisons géopolitiques ont organisé une immigration rwandaise officielle dans le territoire du Congo belge d'alors et favorisé l'installation des Banyarwanda dans certains coins (Rutshuru, Masisi) des zones administratives, foncières et même coutumières cédées aux Banyarwanda non sans heurts avec les autochtones qu'il fallait parfois rétribuer pour leurs cessions foncières

Depuis l'Indépendance, la présence encore plus massive jusqu'aux hautes sphères de l'État (Bisengimana), la nationalité des immigrés rwandais a provoqué débats et polémiques et des lois ont été édictées dont une naturalisation collective qui a été ensuite abolie. On en est aujourd'hui à une pratique de leur nationalité plutôt tacite. Entre-temps le Rwanda de Kagame est devenu un envahisseur, un ennemi et Banyarwanda et Banyamulenge ont gravement péché par une déloyauté criminelle avec au passage un véritable génocide des Congolais aujourd'hui trop oublié. En parler juste à travers le feuilleton d'officiers banyamulenge qui quittent l'armée pour rejoindre leurs milices suffira-t-il pour y mettre l'ordre et la loi ? C'est quand même le mobile d'une "guerre mondiale africaine" qui a décimé à sa suite des millions des Congolais, un rapport de l'Onu (Mapping 2010) qui a comptabilisé des centaines des crimes graves, de guerre, contre l'humanité voire de génocide, le crime d'agression étant toujours pendant.

Et voilà un Président qui n'ignore pas que ceux qu'on appelle aujourd'hui Banyamulenge sont des immigrés Tutsi qui ont été utilisés par Kagame dans son plan expansionniste et hégémoniste et ne semble pas interpellé outre-mesure qu'ils aient pris des armes pour tuer d'autres Congolais en vue de réclamer leur soi-disant nationalité. Est-ce audible de l'entendre simplement les décréter Congolais sans leur demander des comptes, sans même convoquer un état des lieux sur leur nationalité ? Voilà où nous en sommes !

Tout cela pour dire que lorsque le Président clame du haut de sa parole présidentielle la nationalité Congolaise des Banyamulenge acquise et indiscutable, on craint non seulement que sa référence légale soit trop légère pour ne pas dire inexistante après les lois qui se sont succédé à ce sujet, mais aussi qu'il ne prend pas le problème par le bon bout d'une histoire chahutée du Congo d'avec le Rwanda.  Qui peut alors refuser qu'une clarification légale (constitutionnelle) et même pénale pour ceux qui ont tué des Congolais serait vitale pour le pays ? Cela en a-t-il pris le chemin avec le genre de déclaration faite au vent par notre Président à laquelle d'ailleurs la population a réservé massivement une moue dubitative même si certains approuvent le discours seulement pour être dévotement derrière lui plutôt qu'après y avoir réfléchi sérieusement...

Voilà en raccourci et en vrac ce que j'en sais et en pense personnellement !


[...]

Permettez en post-scriptum ces deux anecdotes connues de tous  - de l'histoire immédiate donc - qui au-delà contestent sans aucune réserve le décret précipité de notre Président ; "les Banyamulenge sont des Congolais" !
1. En 1972 l'immigré tutsi rwandais Barhélémy Bisengimana devenu tacitement zaïrois jusqu'à devenir le puissant Directeur de Cabinet de Mobutu obtint de lui une nationalité zaïroise collective des Banyarwanda qui sera abrogée dix ans plus tard reconnue anticonstitutionnelle. Question : pourquoi fallait-il une telle décision si les immigrés rwandais et rwandophones étaient de fait Zaïrois par leur présence depuis des générations ? Bisengimana avait eu bien raison,selon moi, de réclamer une loi qui reconnaisse à ses nombreux congénères la nationalité Zaïroise mais les Constitutionnalistes l'ont récusée par la suite.
2. Il est inscrit dans nos archives qu'en 1985 le leader principal actuel des Banyamulenge Ruberwa alors étudiant en Droit à l'Université de Lubumbashi émargeait au registre et au budget du HCR local. La même question : comment comprendre le décret de notre Président des Banyamulenge de fait Congolais depuis des générations si leurs jeunes cadres bien étiquetés étaient des réfugiés rwandais au Zaïre/Congo ? Les choses peuvent - et doivent en fait - évoluer mais nous devons suivre la bonne procédure et le bon contenu de la loi pour que le pays ne devienne pas une passoire pour que tous les Rwandais, Ougandais et Burundais en mal d'espace et de pain ou en délicatesse avec leur pouvoir fassent criminellement la navette de leur pays à chez-nous...
A bon entendeur............. et à notre Président d'éviter d'écumer les tribunes pour proclamer sans trop d'expertise des demi-vérités !


"MOBUTU & LES BANYAMULENGE : FCC-CASH , COALITION FRAGILE"




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