EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
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EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
Déclarée en août 2018 dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, l’épidémie d'Ebola est la dixième et la plus grave enregistrée sur le sol congolais depuis 1976 dans une province ravagée par les violences. Aujourd'hui la barre des 2 000 cas a été franchie (soit au 3 juin 2 008, dont 1 914 confirmés et 94 probables et 1 346 décès (1 252 confirmés et 94 probables) et 539 personnes guéries). Hier on faisait le constat d'une épidémie qui « échappe à tout contrôle », aujourd'hui une évolution positive s'annonce mais elle est d'ores et déjà aussi grave que celle qui avait touché de 2013 à 2016 plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Néanmoins malgré quelques cas exportés en Ouganda l'OMS ne la qualifie pas « d'urgence de santé publique de portée mondiale ».
La question, peut-on la contrôler avec la persistance de l'insécurité où on en arrive à attaquer les agents occupés à la riposte ; les autorités Congolaises avec notamment l'aide de l'ONU (MONUSCO !) peuvent-elles imposer un cessez-le feu afin de permettre aux équipes médicales d'atteindre les personnes infectées et de protéger le reste de la communauté ? Dans tous les cas, le Nord-Kivu est dans un état d'urgence sanitaire d'autant plus menaçant que la méfiance des populations est forte (centres médicaux encore attaqués un médecin de l'OMS tué en avril dernier).
Mais qu’est-ce donc que la maladie à virus Ebola ?
- La maladie à virus Ebola (auparavant appelée fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle, dont le taux de létalité peut atteindre 90%. Comme son nom l’indique, elle est due au virus Ebola, qui appartient à la famille des filovirus.
Elle est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées, l’une à Yambuku, un village près de la rivière Ebola en République démocratique du Congo, et l’autre dans une zone isolée du Soudan.
On ignore l’origine du virus mais les données disponibles actuellement semblent désigner certaines chauves-souris frugivores (Ptéropodidés) comme des hôtes possibles.
- L’être humain s’infecte par contact soit avec des animaux infectés (en général en les dépeçant, en les cuisant ou en les mangeant), soit avec des liquides biologiques de personnes infectées. La plupart des cas surviennent à la suite de la transmission interhumaine qui se produit lorsque du sang, des liquides biologiques ou des sécrétions (selles, urine, salive, sperme) de sujets infectés pénètrent dans l’organisme d’une personne saine par l’intermédiaire d’une lésion cutanée ou des muqueuses.
L’infection se produit également en cas de contact entre une lésion cutanée ou les muqueuses avec des articles ou des environnements contaminés par les liquides biologiques d’un sujet infecté. Il peut s’agir de vêtements, de la literie, de gants, d’équipements de protection et de déchets médicaux souillés, par exemple des seringues hypodermiques.
- Les signes et symptômes typiques varient mais une fièvre d’apparition brutale, une faiblesse intense, des douleurs musculaires, des céphalées et l’irritation de la gorge sont courants au début de la maladie (dite «phase sèche»). La maladie progressant, on observe ensuite couramment des vomissements et une diarrhée («phase humide»), une éruption cutanée, des troubles de la fonction rénale et hépatique, et dans certains cas, des hémorragies internes et externes.
- La période d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes, va de 2 à 21 jours. Le patient n’est pas contagieux tant qu’il ne présente aucun symptôme. Seules des analyses de laboratoire peuvent confirmer la maladie à virus Ebola.
- Les soins de soutien, notamment le remplacement des pertes hydriques, soigneusement pris en charge et contrôlés par des professionnels de santé formés, améliorent les chances de survie. D’autres traitements sont utilisés pour aider les malades à survivre à Ebola, parmi lesquels, s’ils sont disponibles, la dialyse rénale, les transfusions sanguines, le remplacement du plasma.
Aucun traitement homologué n’a pour l’instant démontré sa capacité à neutraliser le virus, mais plusieurs traitements (dérivés du sang, immunologiques ou médicamenteux) sont à l’étude.
- Un vaccin expérimental anti-Ebola s’est avéré très protecteur contre ce virus mortel dans le cadre d’un essai majeur en Guinée. Ce produit, appelé rVSV-ZEBOV, a été étudié dans le cadre d’un essai auquel 11 841 personnes ont participé en 2015.
- On peut se protéger de l’infection par le virus Ebola en appliquant des mesures spécifiques de prévention et de lutte, se laver les mains, éviter tout contact avec les liquides biologiques de cas suspects ou confirmés d’Ebola, et en s’abstenant de manipuler ou de préparer les corps des défunts si le virus Ebola est la cause suspectée ou avérée du décès.
La participation de la communauté est donc essentielle pour juguler les flambées. Pour être efficace, la lutte doit se fonder sur un ensemble d’interventions: prise en charge des cas, mesures de prévention des infections et de lutte, surveillance et recherche des contacts, services de laboratoire de qualité, inhumations sans risque et dans la dignité et mobilisation sociale.
Pourquoi les autorités Congolaises n'arrivent-elles pas à l'endiguer ?
La porosité de la zone infectée due à l'insécurité et à un déficit structurel de la présence de L’État où l'on peut accéder sans passer par les points d'entrée avec dépistage, est un premier obstacle. Des attaques des équipes médicales continuent (entre le 1er août 2018 et le 20 mai 2019, 132 attaques ont été enregistrées (...) causant quatre morts et 38 blessés parmi les agents de santé et les patients). Des agents menacés de mort et de destruction des structures sanitaires qu’ils reçoivent". Ces violences sont le fait de "groupes armés qui ciblent des structures de santé avec pour objectif de tuer les malades"dans un pays en proie à de multiples conflits.
Une partie de la population reste par ailleurs hostile à se faire soigner et les idées reçues sur la maladie ont la dent dure. "Il est clair que la réponse actuelle pour affronter Ebola ne marche pas (...) la réponse sanitaire est aussi inadaptée. "Trop souvent, en effet, on assiste à une gestion dans l’urgence, peu respectueuse des personnes",
Un mode de résolution des crises dû à des représentations sociales anciennes avec les fléaux comme jadis la peste. Cette vision d’Ebola comme cataclysme produit une réponse hygiéniste et sécuritaire face à l’épidémie.. "Peur, discrimination, déni"... figurent au tableau.
Depuis 2017, la RDC a autorisé l'utilisation d'un vaccin pour enrayer la propagation du virus, celui-ci prodigué à un plus vaste public peut-il aider à éradiquer l'épidémie ? Il se pose un problème d'approvisionnement et ce schéma n'entre peut-être dans le canevas des bonnes pratiques de l'OMS avec un endiguement indiscriminé.
On peut aussi se poser la question si l'OMS déclare l'état d'urgence sanitaire mondiale, cela n'aiderait-il pas une prise en charge plus organisée ? Il n'a pas été décrété car selon le règlement il faut un risque de propagation internationale et ici l'épidémie reste cantonnée au Congo dans le Nord Kivu et l'Ituri. Il y'a aussi sans doute la crainte d'un embargo préjudiciable pour le pays...
Il nous reste donc un impératif, celui d'éradiquer l'insécurité chronique dans la région auquel il faut coupler une campagne soutenue pour sensibiliser et convaincre la population de la nécessité pour sa survie de répondre aux efforts de la piste.
Notre nouveau PR et tout le pays en sont-ils conscients et prêts à faire de la sécurité à l'Est une priorité des priorités, disposent-ils des ressources pour agir en conséquence ?
En effet nous savons que l'insécurité chronique à l'Est est la résultante des motivations et des objectifs nuisibles des forces locales et centrales mais aussi et surtout des commanditaires étrangers nichés dans les États voisins. Les groupes armés qui y font la loi obéissent à un calendrier de chaos qu'ils veulent permanent.
La parade pour le Congo est donc une sécurisation militaire du territoire qui puisse dissuader les uns et les autres et une capacité de dialogue qui sème la bonne nouvelle de la paix profitable à tous. Quand viendra-t-elle ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Déclarée en août 2018 dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, l’épidémie d'Ebola est la dixième et la plus grave enregistrée sur le sol congolais depuis 1976 dans une province ravagée par les violences. Aujourd'hui la barre des 2 000 cas a été franchie (soit au 3 juin 2 008, dont 1 914 confirmés et 94 probables et 1 346 décès (1 252 confirmés et 94 probables) et 539 personnes guéries). Hier on faisait le constat d'une épidémie qui « échappe à tout contrôle », aujourd'hui une évolution positive s'annonce mais elle est d'ores et déjà aussi grave que celle qui avait touché de 2013 à 2016 plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Néanmoins malgré quelques cas exportés en Ouganda l'OMS ne la qualifie pas « d'urgence de santé publique de portée mondiale ».
La question, peut-on la contrôler avec la persistance de l'insécurité où on en arrive à attaquer les agents occupés à la riposte ; les autorités Congolaises avec notamment l'aide de l'ONU (MONUSCO !) peuvent-elles imposer un cessez-le feu afin de permettre aux équipes médicales d'atteindre les personnes infectées et de protéger le reste de la communauté ? Dans tous les cas, le Nord-Kivu est dans un état d'urgence sanitaire d'autant plus menaçant que la méfiance des populations est forte (centres médicaux encore attaqués un médecin de l'OMS tué en avril dernier).
Mais qu’est-ce donc que la maladie à virus Ebola ?
- La maladie à virus Ebola (auparavant appelée fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle, dont le taux de létalité peut atteindre 90%. Comme son nom l’indique, elle est due au virus Ebola, qui appartient à la famille des filovirus.
Elle est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées, l’une à Yambuku, un village près de la rivière Ebola en République démocratique du Congo, et l’autre dans une zone isolée du Soudan.
On ignore l’origine du virus mais les données disponibles actuellement semblent désigner certaines chauves-souris frugivores (Ptéropodidés) comme des hôtes possibles.
- L’être humain s’infecte par contact soit avec des animaux infectés (en général en les dépeçant, en les cuisant ou en les mangeant), soit avec des liquides biologiques de personnes infectées. La plupart des cas surviennent à la suite de la transmission interhumaine qui se produit lorsque du sang, des liquides biologiques ou des sécrétions (selles, urine, salive, sperme) de sujets infectés pénètrent dans l’organisme d’une personne saine par l’intermédiaire d’une lésion cutanée ou des muqueuses.
L’infection se produit également en cas de contact entre une lésion cutanée ou les muqueuses avec des articles ou des environnements contaminés par les liquides biologiques d’un sujet infecté. Il peut s’agir de vêtements, de la literie, de gants, d’équipements de protection et de déchets médicaux souillés, par exemple des seringues hypodermiques.
- Les signes et symptômes typiques varient mais une fièvre d’apparition brutale, une faiblesse intense, des douleurs musculaires, des céphalées et l’irritation de la gorge sont courants au début de la maladie (dite «phase sèche»). La maladie progressant, on observe ensuite couramment des vomissements et une diarrhée («phase humide»), une éruption cutanée, des troubles de la fonction rénale et hépatique, et dans certains cas, des hémorragies internes et externes.
- La période d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes, va de 2 à 21 jours. Le patient n’est pas contagieux tant qu’il ne présente aucun symptôme. Seules des analyses de laboratoire peuvent confirmer la maladie à virus Ebola.
- Les soins de soutien, notamment le remplacement des pertes hydriques, soigneusement pris en charge et contrôlés par des professionnels de santé formés, améliorent les chances de survie. D’autres traitements sont utilisés pour aider les malades à survivre à Ebola, parmi lesquels, s’ils sont disponibles, la dialyse rénale, les transfusions sanguines, le remplacement du plasma.
Aucun traitement homologué n’a pour l’instant démontré sa capacité à neutraliser le virus, mais plusieurs traitements (dérivés du sang, immunologiques ou médicamenteux) sont à l’étude.
- Un vaccin expérimental anti-Ebola s’est avéré très protecteur contre ce virus mortel dans le cadre d’un essai majeur en Guinée. Ce produit, appelé rVSV-ZEBOV, a été étudié dans le cadre d’un essai auquel 11 841 personnes ont participé en 2015.
- On peut se protéger de l’infection par le virus Ebola en appliquant des mesures spécifiques de prévention et de lutte, se laver les mains, éviter tout contact avec les liquides biologiques de cas suspects ou confirmés d’Ebola, et en s’abstenant de manipuler ou de préparer les corps des défunts si le virus Ebola est la cause suspectée ou avérée du décès.
La participation de la communauté est donc essentielle pour juguler les flambées. Pour être efficace, la lutte doit se fonder sur un ensemble d’interventions: prise en charge des cas, mesures de prévention des infections et de lutte, surveillance et recherche des contacts, services de laboratoire de qualité, inhumations sans risque et dans la dignité et mobilisation sociale.
Pourquoi les autorités Congolaises n'arrivent-elles pas à l'endiguer ?
La porosité de la zone infectée due à l'insécurité et à un déficit structurel de la présence de L’État où l'on peut accéder sans passer par les points d'entrée avec dépistage, est un premier obstacle. Des attaques des équipes médicales continuent (entre le 1er août 2018 et le 20 mai 2019, 132 attaques ont été enregistrées (...) causant quatre morts et 38 blessés parmi les agents de santé et les patients). Des agents menacés de mort et de destruction des structures sanitaires qu’ils reçoivent". Ces violences sont le fait de "groupes armés qui ciblent des structures de santé avec pour objectif de tuer les malades"dans un pays en proie à de multiples conflits.
Une partie de la population reste par ailleurs hostile à se faire soigner et les idées reçues sur la maladie ont la dent dure. "Il est clair que la réponse actuelle pour affronter Ebola ne marche pas (...) la réponse sanitaire est aussi inadaptée. "Trop souvent, en effet, on assiste à une gestion dans l’urgence, peu respectueuse des personnes",
Un mode de résolution des crises dû à des représentations sociales anciennes avec les fléaux comme jadis la peste. Cette vision d’Ebola comme cataclysme produit une réponse hygiéniste et sécuritaire face à l’épidémie.. "Peur, discrimination, déni"... figurent au tableau.
Depuis 2017, la RDC a autorisé l'utilisation d'un vaccin pour enrayer la propagation du virus, celui-ci prodigué à un plus vaste public peut-il aider à éradiquer l'épidémie ? Il se pose un problème d'approvisionnement et ce schéma n'entre peut-être dans le canevas des bonnes pratiques de l'OMS avec un endiguement indiscriminé.
On peut aussi se poser la question si l'OMS déclare l'état d'urgence sanitaire mondiale, cela n'aiderait-il pas une prise en charge plus organisée ? Il n'a pas été décrété car selon le règlement il faut un risque de propagation internationale et ici l'épidémie reste cantonnée au Congo dans le Nord Kivu et l'Ituri. Il y'a aussi sans doute la crainte d'un embargo préjudiciable pour le pays...
Il nous reste donc un impératif, celui d'éradiquer l'insécurité chronique dans la région auquel il faut coupler une campagne soutenue pour sensibiliser et convaincre la population de la nécessité pour sa survie de répondre aux efforts de la piste.
Notre nouveau PR et tout le pays en sont-ils conscients et prêts à faire de la sécurité à l'Est une priorité des priorités, disposent-ils des ressources pour agir en conséquence ?
En effet nous savons que l'insécurité chronique à l'Est est la résultante des motivations et des objectifs nuisibles des forces locales et centrales mais aussi et surtout des commanditaires étrangers nichés dans les États voisins. Les groupes armés qui y font la loi obéissent à un calendrier de chaos qu'ils veulent permanent.
La parade pour le Congo est donc une sécurisation militaire du territoire qui puisse dissuader les uns et les autres et une capacité de dialogue qui sème la bonne nouvelle de la paix profitable à tous. Quand viendra-t-elle ?
"Ebola en RDC : la barre des 2 000 cas a été franchie 5 juin 2019"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/05/ebola-en-rdc-la-barre-des-2-000-cas-a-ete-franchie_5471690_3212.html
"Ebola en RDC : « la situation est inquiétante »"
° https://www.lequotidien.lu/international/ebola-en-republique-democratique-du-congo-la-situation-est-inquietante/
"Déclaration sur la réunion du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international (2005) concernant la maladie à virus Ebola en République démocratique du Congo
14 juin 2019"
° https://www.who.int/fr/news-room/detail/14-06-2019-statement-on-the-meeting-of-the-international-health-regulations-(2005)-emergency-committee-for-ebola-virus-disease-in-the-democratic-republic-of-the-congo
"Les Nations Unies renforcent la riposte contre le virus Ebola en République démocratique du Congo"
23 mai 2019
° https://www.who.int/fr/news-room/detail/23-05-2019-united-nations-strengthens-ebola-response-in-democratic-republic-of-the-congo
"L’OMS adapte la stratégie de vaccination contre le virus Ebola en République démocratique du Congo pour tenir compte de l’insécurité et du retour d’expériences des communautés
7 mai 2019"
° https://www.who.int/fr/news-room/detail/07-05-2019-who-adapts-ebola-vaccination-strategy-in-the-democratic-republic-of-the-congo-to-account-for-insecurity-and-community-feedback
"Ebola en RDC et Ouganda: pas une «urgence» sanitaire mondiale pour l'OMS"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190614-ebola-rdc-ouganda-pas-une-urgence-sanitaire-mondiale-oms
L'OMS a réuni ce vendredi 14 juin son comité d'urgence pour examiner la question de l'épidémie d'Ebola en RDC après la propagation en Ouganda. L'agence de l'ONU pour la santé devait dire si elle classe l'épidémie au rang d'urgence de portée mondiale. Après plusieurs heures de débat, l'OMS a finalement décidé de ne pas le faire. Tous les critères ne sont pas remplis, disent les experts. Pour l'OMS, l'épidémie d'Ebola constitue une « urgence pour la RDC et la région », mais il ne s'agit pas d'« une urgence de santé publique de portée internationale ».
La conférence de presse convoquée vendredi par l'OMS a démarré très en retard. Le signe, sans doute que la décision de ne pas élever le niveau de la menace n'allait pas de soi pour le comité d'experts.
Une urgence de portée mondiale doit constituer un risque pour la santé publique dans d’autres États et elle peut requérir une action internationale coordonnée. Malgré la mort de deux personnes en Ouganda, ce n'est donc pas le cas pour l'OMS.
L'agence en appelle tout de même aux pays voisins de la RDC pour qu'ils intensifient les mesures de détection de possibles cas d'Ebola à leurs frontières.
Augmentation des cas d'Ebola à Mabalako, attaques contre les centres de santé, défiance d'une partie de la population... À part un ralentissement dans la zone de l'épicentre de l'épidémie, tous les signaux ou presque sont dans le rouge. Mais classer Ebola en urgence de portée mondiale n'améliorerait pas la riposte, dit l'OMS.
Surtout, l'OMS se dit extrêmement déçue de ne pas avoir reçu toutes les promesses de dons de la communauté internationale. L'agence doit encore trouver 54 millions de dollars pour financer ses programmes jusqu'au mois prochain. « À cause du manque d'argent, l'OMS a été obligée de diminuer ses opérations de prévention dans les pays voisins de la RDC. Donc si un pays, n'importe où dans le monde, est inquiet pour l'épidémie d'Ebola, la première chose qu'il doit faire, c'est s'assurer que le financement est là », Preben Aavitsland, le président du comité d'urgence de l'OMS.
Et ce manque d'argent se ressent sur le terrain, selon le Dr Adelard Kalima, médecin à l'hôpital Matanda de Butembo, dans la province du Nord-Kivu, et président de la cellule locale de l'Ordre des médecins, mais s'il estime que l'OMS a pris la bonne décision.Cela fait bientôt un an que la maladie est là, donc il faut maintenant se demander si les moyens qu'on avait mis sont encore suffisants. Parce que plus le temps passe, plus les moyens peuvent diminuer.
Adelard Kalima, médecin à l'hôpital Matanda de Butembo
15-06-2019 - Par Clémentine Pawlotsky
De là à dire que la propagation du virus en Ouganda aurait pu être évitée si l'OMS avait obtenu les fonds, il y a un pas que l'agence n'est pas prête à franchir. Au début de l'année, son directeur, Tedros Ghebreyesus, estimait encore qu'Ebola pouvait être maîtrisé en six mois. Un objectif hors d'atteinte aujourd'hui.Une décision jugée « sage » par le directeur de l'Institut national de recherche Biomédicale de Kinshasa, le Dr Jean-Jacques Muyembe."
World Health Organization (WHO) ✔ @WHO
LIVE from WHO HQ: Press Conference on the International Health Regulations Emergency Committee on #Ebola https://www.pscp.tv/w/b9POFTI2MTAyMHwxbERHTHJqWk5kcXhtXGqoNxUFOTJvGZTjGZ809j5sV96EQspMUdH3BZBjSxg= …
504
19:17 - 14 juin 2019
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
Who @WHO
LIVE from WHO HQ: Press Conference on the International Health Regulations Emergency Committee on #Ebola
pscp.tv
Pour que l'on puisse déclarer cela comme une urgence de santé publique de portée internationale, il faut au moins qu'il y ait un pays voisin qui soit affecté par l'épidémie de la RDC (...). Pour l'instant, il n'y a pas eu d'infection locale en Ouganda, tous les cas sont venus de la RDC.
Dr Jean-Jacques Muyembe, directeur de l'Institut national de recherche biomédicale de Kinshasa
14-06-2019 - Par Clémentine Pawlotsky
"Ebola en RDC : l’OMS ne déclare toujours pas d'« urgence » sanitaire mondiale
° https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/29456-Ebola-RDC-l-OMS-declare-d-urgence-sanitaire-mondiale
Le comité d’urgence de l’OMS considère que le risque de propagation de l’épidémie congolaise au niveau international reste "faible" et renonce à déclarer une alerte sanitaire mondiale.
C’est la troisième fois que le comité d’urgence de l’Organisation Mondiale de la Santé se réunit depuis le début de l’épidémie d’Ebola en République Démocratique du Congo (RDC). Selon l’AFP, le comité considère que l’épidémie, qui s’est depuis étendue dans l’Ouganda voisin, ne constitue toujours pas une "urgence" sanitaire mondiale.
"Elle ne constitue pas une menace pour la santé mondiale," a déclaré le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse, vendredi 14 juin. Cette réunion avait été convoquée après l’apparition de plusieurs cas d’Ebola en Ouganda ces dernières semaines. En RDC, deux personnes sont décédées après avoir assisté aux obsèques d’un proche atteint d’Ebola. Pour le comité d’urgence, l’épidémie est une "urgence pour la RDC et la région" mais pas une "urgence de santé publique de portée internationale."
L’OMS appuie sur le manque de moyens
Le directeur de l’OMS a profité de cette conférence de presse pour rappeler le manque de soutien financier international pour combattre l’épidémie, qui pourrait "retarder (son) éradication effective." A cause du manque de moyens, l’OMS a dû "réduire une partie de son travail de préparation dans certains pays voisins," a-t-il insisté.
Dans les provinces congolaises du Nord-Kivu et d’Ituri, 2.100 cas d’Ebola ont été enregistrés, parmi lesquels 1.411 sont morts, depuis le début de l’épidémie en août 2018. Cette épidémie est la dixième qui frappe le pays depuis 1976 et la deuxième plus grave de l’histoire de la maladie, après celle qui avait frapper l’Ouest du continent africain entre 2014 et 2016.
Cette fois-ci, les autorités disposent d’un vaccin expérimental pour lutter contre l’expansion de l’épidémie. Pour autant, la RDC échoue encore à contenir Ebola, notamment à cause de l’instabilité politique du pays, des attaques régulières de milices et l’hostilité de la population vis-à-vis des centres de soins."
"RDC/Ebola : le Nord-Kivu en état d'urgence sanitaire"
° https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/rdcebola-le-nord-kivu-en-etat-durgence-sanitaire-1019359
"Ebola en RDC : le chef de l’OMS appelle à l’union contre « l’ennemi public numéro un »"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/05/21/ebola-en-rdc-le-chef-de-l-oms-appelle-a-l-union-contre-l-ennemi-public-numero-un_5464893_3212.html
"Ebola en RDC : «Oui, nous avons perdu le contrôle de l'épidémie»"
° https://www.liberation.fr/planete/2019/05/16/ebola-en-rdc-oui-nous-avons-perdu-le-controle-de-l-epidemie_1727202
"Ebola : quatre questions sur la propagation du virus en Afrique centrale"
° https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/republique-democratique-du-congo/ebola-quatre-questions-sur-la-propagation-du-virus-en-afrique-centrale_3489969.html
"RD-Congo : face à Ebola, la population gronde, les ONG s’inquiètent"
° https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/RD-Congo-face-Ebola-population-gronde-ONG-sinquietent-2019-05-13-1201021492
"Reprise de la lutte contre Ebola à Beni en RDC"
° https://www.voaafrique.com/a/reprise-de-la-lutte-contre-ebola-%C3%A0-beni-en-rdc/4664366.html
° https://www.voaafrique.com/a/la-riposte-anti-ebola-suspendue-en-rdc-apr%C3%A8s-des-combats-arm%C3%A9s/4663021.html
"RDC : Six nouveaux malades d’Ebola déclarés guéris, ont quitté leurs Centres de Traitement"
° https://election-net.com/drc/rdc-six-nouveaux-malades-debola-declares-gueris-ont-quitte-leurs-centres-de-traitement/
"RDC: mise au point du ministère de la Santé"
° https://afrique.lalibre.be/37849/rdc-mise-au-point-du-ministere-de-la-sante/
° https://afrique.lalibre.be/app/uploads/2019/06/2019-06-17-Droit-de-re%CC%81ponse-a%CC%80-La-Libre-Afrique-v3.pdf
"RDCongo: Ebola: une partie des soignants impayés depuis plusieurs mois"
° https://afrique.lalibre.be/37756/rdcongo-ebola-une-partie-des-soignants-impayes-depuis-plusieurs-mois/
"RDC: « Ebola est une seconde Opération Turquoise pour le Nord-Kivu »"
° https://afrique.lalibre.be/37291/rdcongo-ebola-est-une-seconde-operation-turquoise-pour-le-nord-kivu/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"David Gressly sur Ebola : « Notre objectif est de passer de la chasse au virus à l’anticipation des endroits où il pourrait trouver refuge »"
° https://www.radiookapi.net/2019/06/21/actualite/sante/david-gressly-sur-ebola-notre-objectif-est-de-passer-de-la-chasse-au
"Nord-Kivu : mise en place d’un comité d’appui de la riposte contre Ebola"
° https://www.radiookapi.net/2019/06/18/actualite/sante/nord-kivu-mise-en-place-dun-comite-dappui-de-la-riposte-contre-ebola
"Nord-Kivu : l’OMS constate une légère diminution des cas d’Ebola à Beni et Butembo"
° https://www.radiookapi.net/2019/06/17/actualite/sante/nord-kivu-loms-constate-une-legere-diminution-des-cas-debola-beni-et
° https://www.radiookapi.net/2019/06/15/actualite/sante/ebola-en-rdc-24-nouveaux-cas-et-7-deces
"Epidémie d'Ebola : la Tanzanie tire la sonnette d'alarme
° https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/tanzanie/epidemie-d-ebola-la-tanzanie-tire-la-sonnette-d-alarme_3492661.html
L'alerte lancée par la ministre tanzanienne de la santé, Ummy Mwalimu fait suite à l'apparition cette semaine de cas d'Ebola en Ouganda...."
° https://www.dw.com/fr/ebola-inqui%C3%A9tude-en-ouganda-apr%C3%A8s-des-victimes-du-virus/av-49210730
° https://www.radiookapi.net/2019/06/15/actualite/en-bref/la-rdc-et-louganda-prennent-des-mesures-communes-contre-ebola
"Quelles solutions pour endiguer l’épidémie d’Ebola ?
° https://www.courrierinternational.com/article/sante-quelles-solutions-pour-endiguer-lepidemie-debola
Selon l’OMS, le nombre de cas de virus Ebola recensés en République démocratique du Congo s’élèverait à 2 025 au 4 juin. C’est presque deux fois plus qu’un mois plus tôt. Des mesures urgentes sont indispensables pour empêcher le virus de devenir incontrôlable, insistaient début mai, ces professionnels du centre pour la sécurité sanitaire Johns Hopkins. Les mesures proposées semblent plus que jamais d’actualité.
La République Démocratique du Congo (RDC) est en train de connaître la deuxième grande épidémie d’Ebola de l’histoire. La première semaine [de mai] a été de loin la pire, avec plus de 100 nouveaux cas en cinq jours. On recense plus de 1 500 cas depuis le déclenchement de l’épidémie l’été dernier, et un peu plus de 1 000 décès [les dernières données de l’organisation mondiale de la santé du 4 juin font état de 2025 cas dont 1357 décès].
Le ministre de la Santé de RDC, l’Organisation mondiale de la santé, ses partenaires internationaux et les organisations non gouvernementales s’emploient à endiguer l’épidémie sur le terrain : on soigne les malades en essayant d’identifier les personnes avec lesquelles ils ont été en contact et on vaccine celles-ci. On essaie aussi [d’élargir le cercle et] de vacciner les personnes qui ont été en contact avec ces contacts de malades. On s’efforce en outre d’améliorer la communication avec les communautés touchées sur la propagation du virus et les mesures à prendre pour l’éviter.
Si la RDC est parvenue à endiguer des épidémies d’Ebola par le passé, celle-ci intervient dans une région aux infrastructures limitées parcourue par des milices actives et dangereuses qui menacent les intervenants et les contraignent parfois à interrompre leur tâche. Nombre de pays jugent la situation trop dangereuse pour y envoyer du personnel – un employé de l’OMS a été tué [le 19 avril]. L’OMS et ses partenaires effectuent là-bas un travail dangereux.
Des financements sont nécessaires
Lors de l’épidémie qui avait touché l’Afrique de l’Ouest en 2014-2016, les choses avaient vraiment commencé à s’accélérer quand on avait atteint le nombre de nouveaux cas quotidiens enregistré actuellement en RDC. L’épidémie actuelle correspond à notre avis à la définition de l’urgence de santé publique de portée internationale même si elle n’a pas encore été officiellement déclarée comme telle."
"L’ignorance et la guerre, complices d’Ebola en RD Congo"
° https://www.courrierinternational.com/article/epidemie-lignorance-et-la-guerre-complices-debola-en-rd-congo
"RD Congo : pourquoi l'épidémie d'Ebola se propage encore
° https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-pourquoi-l-epidemie-d-ebola-se-propage-encore-05-06-2019-2317196_3826.php
Ebola continue sa marche funèbre. En moins d'un an, 2 000 cas ont été recensés en RDC. La méfiance voire l'hostilité des populations à l'égard des soignants est une des raisons de la propagation du virus.
Ebola continue de se répandre en République démocratique du Congo. Depuis le début de l'épidémie en août 2018, « plus de 2 000 personnes ont contracté le virus Ebola et 1 346 sont décédées », selon le dernier bulletin du ministère de la Santé diffusé lundi soir. Des chiffres qui font de cette dixième épidémie sur le sol congolais la deuxième la plus grave dans l'histoire de la maladie, derrière les quelque 11 000 morts en Afrique de l'Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.
Si l'efficacité du traitement n'est pas remise en cause – une étude publiée en 2016 a montré une efficacité de 100 % à partir du 10e jour après l'injection –, les idées reçues autour de la maladie ont la dent dure. « Il est clair que la réponse actuelle pour affronter Ebola [...] ne marche pas [...]. Nos équipes rencontrent toujours des gens au quotidien qui ne pensent pas qu'Ebola existe », déplore Oxfam dans un communiqué. Sur le terrain, les conséquences sont dramatiques. Des membres du personnel soignant ont été menacés, certains ont même été tués.
Rétablir la confiance avec la population
Avec la Croix-Rouge/Croissant-rouge, Oxfam demande donc de « réinitialiser » la réponse. Il faut « construire cette confiance cruciale avec les communautés, sans laquelle nous ne serons pas capables de gagner la bataille contre Ebola », ajoute l'ONG qui cite dans son communiqué sa directrice pays, Corinne N'Daw. « Les populations ont besoin de soignants locaux qui parlent leur langue, qui connaissent le contexte dans lequel elles évoluent », confirme Tamba Emmanuel Danmbisaa, responsable humanitaire pour Oxfam. Autre solution indispensable à l'extinction de la maladie : l'intégration des chefs traditionnels.
« C'est très important d'intégrer les autorités locales au processus. Eux seuls peuvent faire le lien entre le personnel soignant étranger et les patients de la région, assure Tamba Emmanuel Danmbisaa. Plus vite nous y arriverons, plus vite nous pourrons bloquer la chaîne de transmission du virus. » Des infrastructures régionales peu adaptées, et la présence de groupes armés rendent le travail des personnels soignants encore plus difficile. Et accentuent la propagation d'Ebola dans le Nord-Kivu et l'Ituri, au nord-est du pays.
Des évolutions « positives » pour les autorités
Malgré une situation très critique, les autorités sanitaires congolaises sont optimistes. « Les évolutions de ces dernières semaines sont positives, bien que la vigilance reste de mise », ont-elles fait savoir. Elles se félicitent de « la réduction du nombre d'attaques ciblées [qui] a permis aux équipes de rattraper une partie de leur retard pour contenir la propagation de l'épidémie », lit-on dans le dernier bulletin du ministère de la Santé, même si « la situation sécuritaire reste instable et imprévisible ». Les autorités se réjouissent également d'avoir pu contenir l'épidémie, sans que des cas ne soient signalés dans des pays voisins.
Face à l'urgence, les Nations unies ont tout de même nommé le 23 mai un « coordinateur de l'intervention d'urgence » contre l'épidémie dans le pays. Trois jours avant, le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait appelé lundi 20 mai à l'union devant « l'ennemi public numéro ». « J'ai rencontré le président de la RDC et des responsables de l'opposition, avait déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors de l'ouverture de la 72e assemblée de l'OMS. Nous avons parlé ensemble des mesures à mettre en place pour lutter contre cette flambée. À moins que nous nous unissions pour y mettre un terme, on court le risque qu'elle se répande et qu'elle coûte encore beaucoup plus cher et qu'elle soit encore beaucoup plus agressive. »"
"Ebola : l’OMS appelle tous les partis politiques congolais à se joindre à la lutte contre l’épidémie"
° https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/2019/06/21/ebola-loms-appelle-tous-les-partis-politiques-congolais-a-se-joindre-a-la-lutte-contre-lepidemie/
° http://www.rfi.fr/afrique/20190607-ebola-rdc-epidemie-stagne-OMS-inquiete-cas-non-detectes
° https://www.lepoint.fr/afrique/veronique-tadjo-pourquoi-face-a-ebola-il-faut-changer-les-mentalites-13-11-2018-2270964_3826.php
° http://www.rfi.fr/afrique/20190607-ebola-rdc-epidemie-stagne-OMS-inquiete-cas-non-detectes
° https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-dr-jean-jacques-muyembe-ebola-est-nettement-different-du-vih-08-06-2018-2225464_3826.php
° https://www.trt.net.tr/francais/afrique-asie/2019/06/16/ebola-l-epidemie-constitue-une-urgence-sanitaire-regionale-mais-pas-mondiale-oms-1219312
° https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-la-vaccination-pour-ralentir-la-course-du-virus-ebola-04-06-2018-2224024_3826.php
° https://blogs.worldbank.org/fr/voices/voix-et-visages-de-la-riposte-contre-l-epidemie-d-ebola-en-rdc
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Ebola en RDC : réunion de haut niveau à Genève pour mobiliser la communauté internationale (ONU)
° https://www.radiookapi.net/2019/07/14/actualite/sante/ebola-en-rdc-reunion-de-haut-niveau-geneve-pour-mobiliser-la-communaute
La réponse à l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC) fera l’objet d’un événement de haut niveau lundi 15 juillet à Genève. Co-organisée par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette réunion entend « mobiliser encore une fois la communauté internationale pour venir à bout de cette flambée d’Ebola en RDC ».
« Il est important d'organiser cette réunion et c’est bien d’écouter les acteurs sur place, notamment les autorités congolaises », a déclaré Fadela Chaib, porte-parole de l’OMS. Cet événement qui sera présidé par le Dr Tedros, le Directeur général de l’OMS et Mark Lowcock, le chef des affaires humanitaires de l’ONU, verra également la participation du Dr. Oly Ilunga, le ministre de la Santé de la RDC et de son homologue de la solidarité et des affaires humanitaires, mais aussi de Rory Stewart, Secrétaire d’État au développement international du Royaume-Uni.
Ibrahima Socé Fall, directeur général adjoint de l’OMS chargé des interventions d’urgence actuellement à Béni et David Gressly, coordonnateur des interventions d’urgence des Nations Unies pour la lutte contre Ebola, interviendront par visioconférence depuis la RDC. Tous ces acteurs comptent sur cette réunion de Genève pour mobiliser d’autres bailleurs de fonds et d’autres acteurs. « C’est le moment de travailler encore une fois, de galvaniser encore une fois tous les efforts de la communauté internationale pour arriver à bout de cette flambée d’Ebola en RDC », a dit Mme Chaib.
L’OMS précise toutefois que la réunion de lundi ne sera pas en soi une conférence d’appel de fonds, mais plutôt une conférence pour parler de la réponse, mobiliser davantage la communauté internationale et aussi de parler « des ressources financières qui sont indispensables pour finir le travail ».
Augmentation des cas d’Ebola à Beni et « incidence élevée » à Mabalako
« Si aujourd’hui on ne finance pas totalement la réponse, demain on aura peut-être une épidémie d’Ebola beaucoup plus difficile à contrôler. Nous ne pouvons pas avoir sur les bras une flambée beaucoup plus importante », a mis en garde Mme Chaib. Pour toutes les agences onusiennes, l’objectif est aussi de rappeler l’importance de disposer des fonds pour financer les opérations en RDC, mais aussi « la préparation des pays limitrophes afin qu’ils puissent se préparer, former leur personnel, pouvoir contrôler tous les contacts ».
L’épidémie d’Ebola dans les provinces congolaises du Nord-Kivu et de l’Ituri « s’est poursuivie la semaine dernière avec une intensité de transmission similaire à celle de la semaine précédente », indique l’OMS dans son dernier bulletin épidémiologique publié jeudi.
Si l’agence onusienne fait état d’une baisse du nombre de nouveaux cas dans « les anciens points chauds, tels que les zones de santé de Butembo, Katwa et Mandima », il y a eu néanmoins une augmentation du nombre de cas à Beni et une incidence élevée continue dans certaines zones de la zone de santé de Mabalako. Ces tendances ont été d’ailleurs confirmées par le dernier rapport établi par le ministère congolais de la Santé. Dans ce dernier bulletin, Kinshasa fait ainsi état de 14 nouveaux cas confirmés, dont neuf à Beni, trois à Katwa, un à Mabalako et un à Kalunguta.
Outre ces points chauds « réémergents », l’OMS souligne également qu’un grand nombre de personnes présentant des infections confirmées et probables se déplacent vers d’autres zones de santé, le plus grand nombre venant de la zone de santé de Beni. « Le mouvement des cas entraîne une propagation de l’épidémie dans de nouveaux lieux et de ressurgir dans des zones sanitaires présentant des infections contrôlées auparavant », a mis en garde l’agence onusienne. Globalement, cette tendance souligne l’importance de mécanismes robustes pour répertorier et suivre les contacts et pour comprendre les motivations des personnes qui décident de bouger.
Transmission du virus interrompue en Ouganda
L’autre source de préoccupation concerne l’augmentation du nombre de cas parmi le personnel de santé. Le nombre cumulé de personnes infectées est de 132 (5% du total des cas).
Par ailleurs, après le premier cas signalé à Ariwara, le 30 juin dernier, aucun nouveau cas n’a été observé dans cette zone sanitaire. Une équipe d’intervention déployée dans cette zone continue d’identifier les contacts, de sensibiliser la communauté et de vacciner les personnes à risque. Le personnel d’intervention des pays limitrophes (Ouganda et Soudan du Sud) continue d’appuyer les activités de préparation opérationnelle.
La transmission du virus Ebola dans l’ouest de l’Ouganda, où deux enfants sont décédés mi-juin de la fièvre hémorragique, est « interrompue », a également indiqué l’OMS. Tous les contacts (108) ont terminé leur période de suivi obligatoire de 21 jours sans développer les signes de la maladie. « Aucun nouveau cas, ni décès n’a été signalé en République d’Ouganda depuis la publication du 13 juin 2019 de la publication sur l’épidémie de maladie à virus Ebola », a relevé l’agence onusienne.
Toutefois, Kampala a renforcé son système de surveillance aux frontières. Dans le district d’Arua (nord-ouest de l’Ouganda), situé près de la frontière congolaise, les autorités sanitaires locales ont intensifié leurs efforts pour prévenir les cas importés d’Ebola. Le 30 juin dernier, une personne est décédée dans la zone de santé d’Ariwara, en RDC, située à 8 km de la frontière ougandaise."
"Lutte contre Ebola en RDC: le maire de Butembo se réjouit de la baisse de la résistance de la population
° https://www.radiookapi.net/2019/07/11/actualite/sante/lutte-contre-ebola-en-rdc-le-maire-de-butembo-se-rejouit-de-la-baisse-de
Le maire de la ville de Butembo, Sylvain Kanyamanda se réjouit de la baisse de la résistance de la communauté face aux équipes de la riposte contre la maladie à virus Ebola. Il félicite toute la population de sa juridiction pour son implication dans l’éradication de la maladie à virus Ebola. Il s’exprimait mercredi 10 juillet à Radio Okapi.
« Il y a déjà une stabilité dans l’évolution de la maladie Ebola, dans la ville de Butembo. Aujourd’hui, nous commençons à observer même des semaines sans un cas positif, nous commençons à vivre même deux semaines sans un cas de résistance, ça fait plus d’un mois d’ailleurs, qu’on n’a plus connu un cas de résistance ou de réticence par apport à la riposte contre la maladie Ebola. Donc nous pouvons déjà encourager, à cette occasions toute la population de Butembo de s’engager pour lutter contre cette maladie », a indiqué Sylvain Kanyamanda.
Le maire de Butembo invite cependant les autorités congolaises et ses partenaires à mettre à profit cette situation pour le transfert des compétences des prestataires de santé en vue de faire face à toute éventuelle résurgence de la maladie.
« Ici l’occasion pour moi de remercier, d’encourager, la société civile, les leaders communautaires qui se sont impliqués dans cette lutte contre la maladie. Il faudrait maintenant que le gouvernement et tous les partenaires puissent commencer à songer à l’aspect des infrastructures sanitaires. Nous parlons de transfert de capacités, que le personnel puisse avoir des capacités à faire face à une éventuelle maladie ou épidémie qui pourrait intervenir », a ajouté Sylvain Kanyamanda."
"Nord-Kivu : le suivi strict des contacts à la base de « l’évolution positive » de l’épidémie à virus Ebola"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/08/actualite/sante/nord-kivu-le-suivi-strict-des-contacts-la-base-de-levolution-positive-de
"Ebola en RDC : l’OMS note les premiers signes d'une diminution de l'intensité de la transmission"
° https://news.un.org/fr/story/2019/06/1045031
° http://www.rfi.fr/afrique/20190529-ebola-rdc-epidemie-ralentit-oms-s-inquiete-agents-securite-attaques
"La transmission d’Ebola « interrompue » en Ouganda"
° https://afrique.lalibre.be/38783/la-transmission-debola-interrompue-en-ouganda/
"RDC : pourquoi le virus Ebola est-il si difficile à combattre ?"
° https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-pourquoi-le-virus-ebola-est-il-si-difficile-combattre-310175
"En RDC, la difficile riposte contre le virus Ebola"
° https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/03/en-rdc-la-difficile-riposte-contre-le-virus-ebola_5484623_3244.html
"Une "arme biologique", un vaccin "dangereux" ? Le vrai du faux sur Ebola (1/2)
° https://observers.france24.com/fr/20190709-rdc-congo-ebola-vrai-faux-arme-chimique-vaccin-decryptage-science
La rédaction des Observateurs de France 24 a réalisé une émission spéciale pour décrypter le phénomène de défiance et de rumeurs visant les équipes médicales chargées de combattre le virus Ebola au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Après sa diffusion, nous avons reçu de nombreuses questions et remarques sur le vaccin, le mode de transmission du virus ou encore le risque de le voir être utilisé comme une arme biologique. Nous avons répondu à six des messages les plus fréquents.
L’émission spéciale "Ebola en RDC : une épidémie de rumeurs", diffusée fin juin sur France 24 et sur nos réseaux sociaux, a suscité de nombreuses réactions. De nombreux internautes ont notamment posé des questions concernant des points scientifiques, non abordés dans l’émission, auxquels nous répondons dans un article en deux parties.
1/ Pourquoi cette maladie ne tue pas en Europe ou en Amérique ?..."
"Une "arme biologique", un vaccin "dangereux" ? Le vrai du faux sur Ebola (2/2)"
° https://observers.france24.com/fr/20190710-arme-biologique-vaccin-dangereux-vrai-faux-ebola-rdc-virus-danger
"Ebola en RDC : la barre des 2 000 cas a été franchie"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/05/ebola-en-rdc-la-barre-des-2-000-cas-a-ete-franchie_5471690_3212.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20190605-explosion-ebola-rdc-barre-2000-cas-franchie
"Ebola: aucun essai clinique vaccinal ne sera autorisé sur toute l’étendue de la RDC (Ministère de la Santé)"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/12/ebola-aucun-essai-clinique-vaccinal-ne-sera-autorise-sur-toute-letendue-de-la-rdc-ministere-de-la-sante.html
"En RDC, comment Ebola est devenu une maladie politique"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/03/14/en-rdc-comment-ebola-est-devenu-une-maladie-politique_5436156_3212.html
"[Chronique] RDC : l’incrédulité, autre vecteur d’Ebola"
° https://www.jeuneafrique.com/755927/societe/chronique-rdc-lincredulite-autre-vecteur-debola/
° https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/08/25/la-lutte-contre-ebola-en-rdc-compromise-par-les-conflits-armes_5346127_3244.html
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ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Premier cas d'Ebola confirmé à Goma, dans l'est de la RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20190715-premier-cas-ebola-confirme-goma-est-rdc
L'annonce a été faite dimanche 14 juillet par les autorités sanitaires du pays. Le malade est actuellement pris en charge, il venait de Butembo, la deuxième ville de la province. C'est ce qu'explique le directeur général de l'Institut national de la recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa, le docteur Jean-Jacques Muyembe.Il s'agit d'un pasteur venu de Butembo. Il est venu à Goma déjà malade. Pour le moment, il est dans le centre de traitement Ebola,un centre d'isolement. Dans le groupe qui l'accompagnait, on n'a pas encore de cas qui présente des symptômes, mais il y a certainement eu des contacts étroits avec d'autres collègues pasteurs donc on doit absolument vacciner tout autour de ces cas-là. On doit prendre des mesures drastiques parce que goma est une plaque tournante parce qu'il y a des vols internationaux, il y a la proximité avec le Rwanda, des vols tous les jours pour Kinshasa. Le risque est donc énorme pour l'expansion de cette maladie
Jean-Jacques Muyembe, directeur de l'INRB
15-07-2019 - Par Clémentine Pawlotsky
D'après le dernier bulletin d'informations du ministère congolais de la Santé daté de samedi, 1655 personnes sont décédées du virus Ebola depuis le début de l'épidémie, en août 2018.
Dr. Oly Ilunga @OlyIlunga
La ville de #Goma étant une zone à risque depuis le début de l'epidemie, le @MinSanteRDC et @OMSRDCONGO effectuent des activités de préparation de riposte à Goma depuis novembre 2018. C'est cette préparation qui a permis aux #HerosDeLaSante de réagir promptement et efficacement. https://twitter.com/MinSanteRDC/status/1150513749234597888 …
Ministère de la Santé RDC @MinSanteRDC
[THREAD] Communication du Ministère de la Santé RDC concernant l'arrivée à #Goma d'un pasteur malade en provenance de #Butembo ce dimanche 14 juillet 2019. (1/4)
53
23:28 - 14 juil. 2019
° https://afrique.lalibre.be/38918/rdcongo-la-fievre-debola-a-atteint-goma/
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/15/un-premier-cas-dinfection-au-virus-ebola-confirme-a-goma.html
° https://www.france24.com/fr/20190715-rdcongo-virus-ebola-cas-confirme-goma
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/07/15/ebola-en-republique-democratique-du-congo-un-cas-confirme-a-goma_5489426_3212.html
° https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-lundi-15-juillet-2019
° https://www.lesoir.be/236592/article/2019-07-14/rdcongo-un-cas-debola-confirme-goma
° https://www.jeuneafrique.com/803354/societe/rdc-un-cas-de-fievre-ebola-confirme-a-goma-les-autorites-veulent-rassurer/
"Goma: début de la vaccination de personnes ayant été en “contact” avec le cas confirmé Ebola"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/15/goma-debut-de-la-vaccination-de-personnes-ayant-ete-en-contact-avec-le-cas-confirme-ebola.html
"RDC: assassinat de deux responsables communautaires de la prévention anti-Ebola"
° http://www.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-assassinat-de-deux-responsables-communautaires-de-la-prevention-anti-ebola-20190715
Deux responsables communautaires, enrôlés dans des campagnes de prévention contre l'épidémie Ebola, ont été assassinés dans l'est de la République démocratique du Congo dans la nuit de samedi à dimanche, a indiqué ce lundi le ministère de la Santé.
Ces deux «agents de la riposte» ont été tués «chacun à leur domicile» entre Beni et Butembo dans la province du Nord-Kivu. «Ces deux prestataires faisaient l'objet de menaces depuis décembre 2018», ajoute le ministère dans son bulletin quotidien sur l'épidémie qui a déjà fait plus de 1650 morts dans la région en près d'un an. Il s'agit d'un chef de rue et d'une femme du quartier qui «avait déjà été attaquée une première fois il y a quelques semaines mais elle avait eu la vie sauve parce qu'elle avait donné de l'argent aux assaillants», détaille le ministère.
«Selon plusieurs sources, les assaillants seraient des personnes du même quartier que les deux victimes qui enviaient leurs voisins car ils avaient trouvé un emploi dans la riposte contre Ebola», est-il précisé. Le ministère de la Santé et ses partenaires, à commencer par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ont décidé d'impliquer davantage les habitants et leurs représentants pour lutter contre les «résistances» de la population dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola. Ces résistances portent sur la prévention et la vaccination, l'hospitalisation, les enterrements dits «dignes et sécurisés» qui évitent les contacts avec les fluides contagieux du défunt.
Un médecin-épidémiliogiste camerounais, envoyé par l'OMS dans le cadre de la lutte anti-Ebola, avait été tué dans l'attaque d'un hôpital à Butembo le 20 avril. A Butembo et dans une zone de santé voisine, les deux centres de traitement d'Ebola (CTE) avaient été attaqués."
"Ebola : autopsie d'un virus tueur"
° https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/ebola/
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Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Ebola : l’état d’ « urgence » sanitaire mondiale est déclarée
° https://afrique.lalibre.be/39049/ebola-letat-d-urgence-sanitaire-mondiale-est-declaree/
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élevé mercredi l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola au rang d’ »urgence » sanitaire mondiale, trois jours après l’apparition d’un premier cas dans une ville frontalière de l’est de la République démocratique du Congo..
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a demandé à la communauté internationale de “redoubler d’efforts” : « Nous avons besoin de travailler ensemble avec la RDC pour en finir avec cette épidémie et construire un meilleur système de santé« .
Sa déclaration intervient alors que l’épidémie a déjà tué 1.668 personnes dans les zones reculées et conflictuelles du Nord-Kivu en près d’un an depuis le 1er août dernier.
C’est la quatrième fois que l’OMS active sa procédure d’urgence sanitaire internationale depuis 2009 – dont une fois en 2014 pour la grande épidémie d’Ebola qui a tué 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest.
Cette procédure signifie que la situation est « grave, soudaine, inhabituelle ou inattendue », avec des conséquences sanitaires « au-delà des frontières nationales de l’État touché », ce qui « peut exiger une action internationale immédiate », selon les critères du Règlement sanitaire international.
Electro-choc
Le cas diagnostiqué à Goma dimanche après-midi a provoqué un nouvel électro-choc chez les « acteurs » de la riposte anti-Ebola, confrontés depuis un an à de nombreux défis (résistance d’une partie de la population, violences armées).
Peuplée d’un à deux millions d’habitants, posée à la frontière avec le Rwanda et voisine de l’Ouganda, Goma est un carrefour dans cette région en crise depuis 25 ans. La ville dispose de liaisons aériennes avec l’Ouganda, l’Ethiopie et Kinshasa.
Le patient de Goma est décédé depuis mais se pose désormais la question du nombre de contacts qu’il a pu avoir à partir du moment où il a développé les premiers symptômes. La plupart ont été vaccinés, assurent les autorités sanitaires.
« Le risque de dissémination d’Ebola dans la région reste élevé, mais il reste faible en dehors », a ajouté le Dr Tedros.
L’urgence sanitaire avait été envisagée en juin quand l’épidémie avait débordé sur l’Ouganda voisin, avec le décès de deux patients.
Au-delà des frontières
Mercredi soir, les autorités ougandaises recherchent des personnes qui ont été en contact avec un cas confirmé d’Ebola originaire de la RDC.
« Décédé depuis lundi dernier dans un centre spécialisé à Beni, ce malade avait manifesté des symptômes d’Ebola depuis son séjour à Kasese, district de l’Ouganda frontalier avec la RDC« , précise un communiqué des autorités ougandaises et de l’OMS
Le virus se transmet à l’être humain par contact soit avec des animaux infectés (en général en les dépeçant, en les cuisant ou en les mangeant), soit avec des fluides biologiques de personnes infectées.
Pas une excuse
L’OMS a précisé que la déclaration d’urgence sanitaire mondiale ne devait pas être une « excuse pour imposer des restrictions au commerce et aux déplacements qui auraient un impact négatif sur la réponse (sanitaire) et sur la vie de la population dans la région« , a souligné le Professeur Robert Steffen, chef du Comité d’urgence de l’OMS.
« Nous devons changer de méthode » dans la riposte anti-Ebola, a réagi Médecins sans frontière (MSF) dans un communiqué.
« Dans un contexte où la recherche des cas contacts n’est pas totalement efficace et où toutes les personnes affectées ne sont pas atteintes, une approche de plus grande envergure est indispensable pour la prévention de l’épidémie« , ajoute MSF.
MSF avait annoncé le retrait de ses équipes début mars de Beni et Butembo, les principaux foyers de l’épidémie, après des attaques armés contre des Centres de traitement d’Ebola (CTE).
Les experts réunis à Genève depuis mercredi midi ont également exprimé leur « déception au sujet des retards dans le financement » de l’aide.
Le Comité a notamment reconnu qu’il y avait une pénurie de vaccins jugés efficaces pour contrecarrer l’épidémie. Il a recommandé à l’OMS de demander un effort aux Etats et aux laboratoires.
C’est la grande différence avec les précédentes épidémies: 163.533 personnes ont été vaccinées, selon le ministère de la Santé.
L’épidémie actuelle est la dixième depuis 1976 en RDC et la deuxième plus grave dans l’histoire d’Ebola, après l’épidémie qui a frappé l’Afrique de l’Ouest en 2014-2016."
"Ebola en RDC : l’OMS déclare l’état d’« urgence » sanitaire mondiale
° https://www.jeuneafrique.com/804911/societe/ebola-en-rdc-loms-declare-letat-d-urgence-sanitaire-mondiale/
L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola est passée mercredi au rang d'« urgence » sanitaire mondiale, a déclaré l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il y a trois jours, un premier cas a été repéré à Goma, grande ville de l'est de la République démocratique du Congo, frontalière du Rwanda.
C’est la quatrième fois que l’OMS active sa procédure d’urgence sanitaire internationale depuis 2009 – dont une fois en 2014 pour la grande épidémie d’Ebola qui a tué 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest.
Cette procédure signifie que la situation est « grave, soudaine, inhabituelle ou inattendue », avec des conséquences sanitaires « au-delà des frontières nationales de l’État touché », ce qui « peut exiger une action internationale immédiate », selon les critères du Règlement sanitaire international.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a demandé à la communauté internationale de « redoubler d’efforts » : « Nous avons besoin de travailler ensemble avec la RDC pour en finir avec cette épidémie et construire un meilleur système de santé ».
Sa déclaration intervient alors que l’épidémie a déjà tué 1.668 personnes dans le Nord-Kivu en près d’un an depuis le 1er août dernier.
Premier cas à Goma
Le cas diagnostiqué à Goma dimanche après-midi a provoqué un nouvel électro-choc chez les « acteurs » de la riposte anti-Ebola, confrontés depuis un an à de nombreux défis (résistance d’une partie de la population, violences armées).
Peuplée d’un à deux millions d’habitants, à la frontière avec le Rwanda et voisine de l’Ouganda, Goma est un carrefour dans cette région et dispose de liaisons aériennes avec l’Ouganda, l’Ethiopie et Kinshasa.
Le patient de Goma est décédé depuis mais se pose désormais la question du nombre de contacts qu’il a pu avoir à partir du moment où il a développé les premiers symptômes. La plupart ont été vaccinés, assurent les autorités sanitaires.
« Le risque de dissémination d’Ebola dans la région reste élevé, mais il reste faible en dehors », a ajouté le Dr Tedros.
L’urgence sanitaire avait été envisagée en juin quand l’épidémie avait débordé sur l’Ouganda voisin, avec le décès de deux patients.
Mercredi soir, les autorités ougandaises recherchaient des personnes qui ont été en contact avec un cas confirmé d’Ebola originaire de la RDC.
« Décédé depuis lundi dernier dans un centre spécialisé à Beni, ce malade avait manifesté des symptômes d’Ebola depuis son séjour à Kasese, district de l’Ouganda frontalier avec la RDC », précise un communiqué des autorités ougandaises et de l’OMS.
Nouvelle méthode
L’OMS a précisé que la déclaration d’urgence sanitaire mondiale ne devait pas être une « excuse pour imposer des restrictions au commerce et aux déplacements qui auraient un impact négatif sur la réponse (sanitaire) et sur la vie de la population dans la région », a souligné le Professeur Robert Steffen, chef du Comité d’urgence de l’OMS.
« Nous devons changer de méthode » dans la riposte anti-Ebola, a réagi Médecins sans frontière (MSF) dans un communiqué.
MSF avait annoncé le retrait de ses équipes début mars de Beni et Butembo, les principaux foyers de l’épidémie, après des attaques armés contre des Centres de traitement d’Ebola (CTE).
« Dans un contexte où la recherche des cas contacts n’est pas totalement efficace et où toutes les personnes affectées ne sont pas atteintes, une approche de plus grande envergure est indispensable pour la prévention de l’épidémie », ajoute MSF."
° http://www.rfi.fr/afrique/2min/20190717-oms-declare-ebola-une-urgence-sanitaire-mondiale-rdc
"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: l'alerte lancée par l'OMS sur le virus Ebola
° http://www.rfi.fr/emission/20190718-alerte-oms-virus-ebola-can-soudan-nigeria-tunisie
« L'épidémie [d'Ebola] est déclarée "urgence de santé publique de portée internationale" par l'Organisation mondiale de la santé [OMS] », titre 7 sur 7, qui rappelle que cette décision survient « 72 heures après l'apparition de l'épidémie dans la ville de Goma, où un patient a été testé positif en provenance de Butembo ».
« Nous devons travailler ensemble de manière solidaire avec la RDC [République démocratique du Congo] pour mettre fin à cette épidémie et mettre en place un meilleur système de santé », déclare le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom, qui selon 7 sur 7 a également « loué le travail qui a été accompli pendant presque un an en RDC, dans les circonstances les plus difficiles, avec une épidémie couplée à l'insécurité qui ne facilite pas le travail de la riposte ».
De son côté, Actualité s'intéresse au point de vue de la présidente internationale de Médecins sans Frontières. Joanne Liu prend quelque peu ses distances avec la décision de l'OMS : « Il est difficile de faire face à cette épidémie. Nous devons faire le point sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas », dit-elle, ajoutant : « La déclaration de l'urgence sanitaire de portée mondiale "ne doit ni impacter les restrictions de mouvement ni passer par un recours à la contrainte pour les populations concernées. Les communautés et les patients doivent rester au centre de la riposte et être des participants actifs" ». Joanne Liu recommande également « une approche de plus grande envergure "pour la prévention de l'épidémie" »...."
"APPELS SUR L’ACTUALITÉ
[Vos réactions] RDC: premier cas de virus Ebola à Goma"
° http://www.rfi.fr/emission/20190717-vos-reactions-rdc-premier-cas-virus-ebola-goma
"INVITE DE LA MI-JOURNÉE
Ebola en RDC: «On a les outils pour diagnostiquer et soigner les patients»
° http://www.rfi.fr/emission/20190715-ebola-rdc-epidemie-goma
Le premier cas d'Ebola a été confirmé à Goma, en République démocratique du Congo. Cette ville d'un million d'habitants, dans l'est du pays, n'est qu'à 350 km d'un foyer où l'épidémie s'est déclarée l'été dernier. A ce jour en RDC, le virus a infécté plus de 2 500 personnes dont 1 600 ont trouvé la mort. Le patient de Goma a été ramené à Butembo, sa ville d'origine, mais peut-on écarter le risque d'une nouvelle propagation de la fièvre hémorragique en RDC ? Pour y répondre, Gwenola Seroux, responsable des urgences à Médecins sans frontières (MSF).
« On doit être capable de pouvoir identifier plus rapidement les personnes, de les diagnostiquer et de les référer dans les centres de traitement Ebola où actuellement, on voit clairement qu’il y a des meilleurs chances de survie si les patients arrivent plus tôt. »"
"RDC : la riposte à Ebola bute sur l’insécurité et le manque de financement (ONU)"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/16/actualite/sante/rdc-la-riposte-ebola-bute-sur-linsecurite-et-le-manque-de-financement-onu
"Ebola: la crainte d’un scénario noir en RDC"
° http://www.lefigaro.fr/sciences/ebola-la-crainte-d-un-scenario-noir-en-rdc-20190717
"Ebola en RDC : "Fermer les frontières nous empêcherait de lutter contre l'épidémie"
° https://www.boursorama.com/videos/actualites/ebola-en-rdc-fermer-les-frontieres-nous-empecherait-de-lutter-contre-l-epidemie-ceaf99fd1994aa90da9584405c3c859a
"Ebola en RDC : pourquoi l'état d'urgence mondiale a été décrété"
° https://www.lepoint.fr/afrique/ebola-en-rdc-pourquoi-l-etat-d-urgence-mondiale-a-ete-decrete-18-07-2019-2325424_3826.php
"Les enfants particulièrement touchés par Ebola en RDC"
° https://www.dw.com/fr/les-enfants-particuli%C3%A8rement-touch%C3%A9s-par-ebola-en-rdc/a-49620966
"RDC : Ebola: l’argent, au centre des tensions"
° https://afrique.lalibre.be/39056/rdc-ebola-largent-au-centre-des-tensions/
"Sud-Kivu : les jeunes de Kalehe recommandent la tenue d’une réunion d’urgence sur Ebola"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/18/actualite/sante/sud-kivu-les-jeunes-de-kalehe-recommandent-la-tenue-dune-reunion-durgence
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/18/ebola-un-agent-de-la-riposte-assassine-a-butembo-ce-mercredi-soir.html
° https://lepotentielonline.net/2019/07/17/ebola-a-goma-loms-msf-et-le-gouvernement-provincial-appellent-au-respect-strict-des-dispositions-sanitaires/
° http://www.rfi.fr/afrique/20190716-rdc-appel-calme-goma-annonce-premier-cas-ebola-msf-oms
° https://afrique.lalibre.be/38949/ebola-le-rwanda-demande-deviter-les-voyages-au-congo/
° http://www.rfi.fr/afrique/20190617-ouganda-ebola-mobilisation-camp-refugies-imvepi-kasese
° http://www.rfi.fr/afrique/20190716-rdc-ebola-goma-oms-convoque-comite-urgence-oly-ilunga
° https://afrique.lalibre.be/39020/rdc-la-france-nomme-un-envoye-special-face-a-ebola/
° https://www.radiookapi.net/2019/07/18/actualite/societe/ebola-au-nord-kivu-un-depute-provincial-invite-la-regideso-ne-pas
° https://lepotentielonline.net/2019/07/04/rdc-plus-de-96-millions-usd-debloques-par-les-etats-unis-pour-la-riposte-contre-ebola/
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20835
° https://actualite.cd/2019/07/19/rdc-ebola-lequipe-de-surveillance-assurera-ses-activites-24h24-laeroport-de-goma
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"INVITE AFRIQUE
Ebola en RDC: «La réponse est extrêmement difficile»
° http://www.rfi.fr/emission/20190719-ebola-rdc-reponse-difficile-vaccin-liberia-prevention-msf-medecin-sans-frontiere
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’épidémie de fièvre Ebola comme une « urgence de santé publique de portée internationale ». En un an, 2 512 cas ont été recensés. La maladie a fait 1 676 décès. Par ailleurs, 703 personnes ont pu être guéries, selon un rapport diffusé le 16 juillet par le ministère congolais de la Santé. Mais pour Médecins sans frontières (MSF), il faut radicalement changer de méthode. La docteure Joanne Liu est la présidente de MSF. Elle répond à Bineta Diagne."
"Ebola «urgence» sanitaire mondiale en RDC, la société civile attend du concret
° http://www.rfi.fr/afrique/20190719-ebola-urgence-sanitaire-mondiale-rdc-societe-civile-attend-concret
La décision est accueillie diversement par la société civile. L'OMS a franchi le pas après la détection d'un premier cas d'Ebola à Goma, principale ville de l'est, toute proche du Rwanda et de l'Ouganda où deux personnes ont déjà succombé à la maladie depuis le mois de juin.
Débutée il y a près d'un an, l'épidémie d'Ebola a déjà 1698 victimes sur plus de 2500 cas. Et si à Kinshasa les autorités affirment toujours que la situation s'améliore, chaque jour en moyenne 10 nouveaux cas sont confirmés. Loin des pics de janvier et juin 2019, mais pas sous contrôle pour autant. Pour preuve, ces personnes « contacts » recherchées en Ouganda, comme au Congo. Ainsi que la nouvelle dégradation de la situation à Beni, foyer de l'épidémie.
Pour le président de la société civile de cette localité, Kizito Bin Hangi, la « réaction de l’OMS vient en retard, vient une année après. Si l’OMS avait pris cette décision avant, Ebola serait peut-être éradiquée ». Il souhaite à présent que les autres pays, en particulier les « États voisins » de la RDC se mobilisent pour « venir en appui à l’Etat congolais afin d’éradiquer définitivement cette maladie ». Mais aussi que ces mêmes États interviennent pour lutter contre l’insécurité, qu’il juge partiellement responsable de la résistance de l’épidémie.
L'insécurité freine toujours la riposte
En effet, il est encore difficile pour les services de santé d'atteindre les zones les plus reculées de la région, en raison de l'insécurité et du risque d'attaques contre le personnel de santé. Or, la seule manière de contenir la maladie, c'est d'arriver à identifier toutes les personnes qui ont été en contact avec des malades, parce qu'il y a un risque qu'elles aient contracté la maladie ou qu'elles finissent par être contaminées si elles ne sont pas vaccinées à temps. C'est ce qu'on appelle la chaîne de contamination et c'est ce qu'aujourd'hui, la riposte Ebola n'arrive pas à sécuriser.
Pour l'opposant Jules Vahikehya, élu de la province, la responsabilité de l’État congolais est engagée. Il veut que l’OMS « renforce » sa coopération avec les autorités congolaises pour « essayer de répondre aux erreurs qui ne permettent pas à la riposte d’atteindre ses résultats ». Il cite en particulier la « gestion du personnel local », ceux sans qui rien ne peut se faire d’après lui et qui sont pourtant, dit-il, « presque oubliés ».
Obtenir « l’adhésion » des populations locales
L’opposant a également l’impression que la riposte est aujourd’hui plus gérée par les partenaires que par le gouvernement lui-même. Or, à ses yeux, tout doit être fait pour « remettre la gestion d’Ebola dans le système national pour espérer avoir l’adhésion de tous les acteurs locaux ».
À l’heure actuelle, la tâche de la riposte est d’autant plus complexe qu’une partie des personnes « contacts » prennent la fuite. Certaines n'ont pas de signes d'hémorragie et pensent ne pas être malades. D'autres ont peur de mourir dans les centres de traitement ou d'être contaminés là-bas.
Et la région de Beni-Butembo-Bunia est une région commerçante avec des frontières toutes proches, c'est aussi une région où il y a des groupes armés et d'importants déplacements. Ce qui fait beaucoup de mouvements difficilement contrôlables."
"INVITE DE LA MI-JOURNEE
Ebola, «urgence» sanitaire mondiale: «C’est une décision extrêmement importante»
° http://www.rfi.fr/emission/20190718-ebola-declare-urgence-sanitaire-mondiale-est-une-decision-extremement-importante
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l'epidémie Ebola en République démocratique du Congo était une « urgence sanitaire mondiale ». Cette decision intervient après un cas recensé à Goma et la crainte d'une propagation générale dans cette ville et dans les zones frontalières à risque. On en parle avec le Dr Ibrahima Socé-Fall, adjoint du directeur général de l’OMS pour les urgences, actuellement à Goma.
« En tenant compte de l’analyse du risque d’expansion de l’épidémie et de la nécessité d’un soutien international plus important, le comité d’urgence a décidé de conseiller au directeur général de l’OMS de déclarer cette urgence de santé publique de portée internationale. »"
"La RDC refuse l’utilisation d’un vaccin belge contre ebola (CongoForum)"
° http://www.congoforum.be/fr/2019/07/la-rdc-refuse-lutilisation-dun-vaccin-belge-contre-ebola-congoforum/
° https://afrique.lalibre.be/39070/la-rdc-renonce-a-un-vaccin-belge-contre-ebola/
° https://news.un.org/fr/tags/ebola-en-rdc/date/2019-07
° https://www.boursorama.com/videos/actualites/rdc-ebola-le-gouverneur-du-nord-kivu-se-veut-rassurant-47fe160cb57fb8fe7218eecd8f92f291
° https://www.liberation.fr/planete/2019/07/18/en-rdc-la-difficile-lutte-contre-le-virus-ebola_1740693
° https://www.radiookapi.net/2019/07/19/actualite/sante/nord-kivu-long-glhrp-demande-le-retour-de-lequipe-de-riposte-debola-beni
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/18/ebola-un-agent-de-la-riposte-assassine-a-butembo-ce-mercredi-soir.html
° https://actualite.cd/2019/07/18/ebola-apres-la-declaration-de-lurgence-la-rdc-attend-une-plus-grande-transparence-dans
° https://www.politico.cd/actualite/nationale/2019/07/18/sud-kivu-ebola-le-gouverneur-theo-ngwabidje-appelle-la-population-au-respect-de-regles-dhygiene.html
° https://actualite.cd/2019/07/18/ebola-rdc-nous-devons-changer-de-methode-msf
° https://twitter.com/minsanterdc
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"RDC : la conduite de la riposte à l’épidémie Ebola placée sous la supervision directe de Félix Tshisekedi
° https://www.radiookapi.net/2019/07/20/actualite/sante/rdc-la-conduite-de-la-riposte-lepidemie-ebola-placee-sous-la-supervision
« La conduite de la riposte à l’épidémie de la maladie à virus Ebola se fait désormais sous la supervision directe de son excellence monsieur le Président de la République. A cet effet, il est décidé de confier la responsabilité du secrétariat technique du comité multisectoriel à une équipe d’experts, sous la direction du professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum », indique un communiqué publié ce samedi 20 juillet et signé par Vital Kamerhe.
Ce communiqué a été publié à l’issue d’une réunion de réévaluation stratégique avec l’équipe de riposte contre Ebola, débutée depuis vendredi 19 juillet à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa.
Selon le communiqué de la Présidence de la République, cette équipe d’experts a pour mission « d’assurer la coordination de l’ensemble des activités de mise en œuvre de la stratégie de riposte à la maladie à virus Ebola ».
Le secrétariat technique est chargé de « mettre en place toutes les mesures innovantes urgentes et indispensables au contrôle rapide de l’épidémie ».
La RDC prend acte de la déclaration de l’Organisation mondiale de la santé faisant de l’épidémie actuelle une urgence de santé publique de portée internationale et fait siennes les recommandations du directeur général de l’OMS, indique le communiqué.
La RDC promet aussi de de ne pas imposer des restrictions des voyages et de commerce ainsi que la stigmatisation des populations se trouvant déjà dans le besoin d’une assistance.
« La RDC réitère son ferme engagement à poursuivre la riposte à l’épidémie de la maladie à virus Ebola et renforcer le contrôle transfrontalier et celui de principales routes internes afin de veiller à ce qu’aucun cas ne soit omis ou n’échappe aux équipes de surveillance », promet le communiqué."
"RDC: du changement à la tête de la riposte contre Ebola
° http://www.rfi.fr/afrique/20190721-rdc-changement-tete-riposte-contre-ebola
Félix Tshisekedi a décidé de faire passer la riposte sous « la supervision directe » de la présidence de la République par le biais d’un secrétariat technique composé d’experts nationaux.
Cette équipe de spécialistes a pour mission d’assurer « la coordination de l’ensemble des activités de mise en œuvre de la stratégie de riposte à la maladie à virus Ebola », dit le communiqué signé par Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Le même document précise que ce secrétariat technique est chargé de mettre en place « toutes les mesures innovantes urgentes et indispensables au contrôle rapide de l’épidémie ».
Ces sept personnes seront dirigées par le professeur Jean Jacques Muyembe Tamfum, directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale. Celui-ci avait déjà fait partie de l’équipe ayant enquêté sur la première flambée connue de maladie à virus Ebola, en 1976. Et dans le cadre de l’actuelle épidémie, il était jusque-là président de la commission laboratoire. Il supervisait l'utilisation des traitements thérapeutiques.
Malaise dans la coordination
Cette nouvelle mise en place révèle également un malaise dans la coordination de la riposte au niveau national. Au ministère de la Santé, par exemple, certaines sources affirment ne pas comprendre le fonctionnement de la riposte avec la nouvelle configuration de l’équipe dirigeante et estiment que la présidence ne leur a pas fourni toutes les explications nécessaires.
Dans le même temps, sur le terrain, les équipes de sensibilisation sont à pied d’œuvre. Écoutez ainsi notre reportage dans le Sud-Kivu avec une équipe qui forme les personnels soignants, notamment à Bukavu."Le personnel soignant, ce sont eux qui sont en premier contact avec cas de maladie
21-07-2019
"Ebola en RDC : Félix Tshisekedi prend les commandes de la « riposte »
° https://www.jeuneafrique.com/806604/politique/ebola-en-rdc-felix-tshisekedi-prend-les-commandes-de-la-riposte/
La conduite de la riposte anti-épidémie Ebola en République démocratique du Congo « se fait désormais sous la supervision » du chef de l'État Félix Tshisekedi, a indiqué samedi la présidence, qui « prend acte » de la décision de l'OMS de faire de l'épidémie une urgence sanitaire mondiale.
Un comité d’experts va assurer la coordination anti-Ebola « sous la direction du professeur Jean-Jacques Muyambe Tamfum », a poursuivi la présidence dans un communiqué.
Actuel directeur de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa, ce médecin congolais « a fait partie de l’équipe de recherche ayant enquêté sur la première flambée connue de maladie à virus Ebola en 1976 », peut-on lire sur le site de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Déclarée le 1er août dernier, l’épidémie de fièvre hémorragique a fait 1715 morts, principalement dans la région de Beni et Butembo (Nord-Kivu, Est), selon le dernier bulletin du ministère de la Santé samedi. L’annonce de la présidence intervient trois jours après la décision de l’OMS d’élever l’épidémie au rang « d’urgence de santé publique de portée internationale ». La RDC « prend acte » de cette décision, indique la présidence.
Peur d’une propagation du virus
Les autorités congolaises partagent les recommandations du directeur général de l’OMS « de ne pas imposer des restrictions aux voyages et au commerce ». L’OMS a elle-même pris sa décision après un premier cas diagnostiqué à Goma, la plus grande zone urbaine touchée jusqu’à présent (un à deux millions d’habitants), ville-carrefour située à la frontière avec le Rwanda. Décédé lundi lors de son transfert vers Butembo, le patient de Goma a réveillé la peur d’une propagation au-delà des principaux épicentres de Beni, Butembo et Katwa.
Jusqu’à présent, la coordination des activités anti-Ebola était confiée au ministère congolais de la Santé et au titulaire de son portefeuille, le Dr Oly Ilunga. Ce dernier est l’un des anciens médecins du père de l’actuel président, l’opposant Étienne Tshisekedi, décédé à Bruxelles le 1er février 2017. Il avait été nommé ministre en décembre 2016 par l’ancien président Joseph Kabila."
° https://cas-info.ca/2019/07/ebola-felix-tshisekedi-restructure-le-comite-de-riposte-et-en-prend-la-coordination/
° https://www.radiookapi.net/2019/07/20/actualite/sante/lutte-contre-ebola-felix-tshisekedi-estime-quil-faut-accroitre-les
"Nord-Kivu : l’armée lance la campagne de lutte contre Ebola
° https://www.radiookapi.net/2019/07/20/actualite/sante/nord-kivu-larmee-lance-la-campagne-de-lutte-contre-ebola
« La maladie à virus Ebola est désormais une plus grande menace que les groupes armés pour la sécurité de la population du Nord-Kivu », indique le communiqué officiel de la 34e région militaire publiée vendredi 19 juillet à Goma par son commandant, le général Edmond Ilunga Mpeko.
Pour lui, l’armée, toutes les unités confondues, ainsi que leurs membres de famille doivent s’appliquer à observer les règles d’hygiène pour lutter contre cette maladie.
« Le commandant de la 34e région militaire porte à la connaissance de tous les militaires et de leurs membres de familles que la maladie à virus Ebola est désormais une grande menace au même titre que les groupes armés pour la sécurité de la population du Nord Kivu. Eu égard à ce qui précède, tous les officiers, sous-officiers, caporaux et soldats, sont appelés à lutter farouchement contre la maladie à virus Ebola et en observant sans faille toutes les mesures d’hygiène y relatives établies par l’autorité sanitaire et ses partenaires dans le cadre de la lutter contre la maladie à virus Ebola. Je suis FARDC, je combattrai Ebola », a indiqué le major Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de la 34e région militaire qui a lu ce communiqué."
"Tribune de la presse : L’épidémie d’Ebola déclarée « urgence sanitaire mondiale »
° https://www.radiookapi.net/2019/07/19/emissions/dialogue-entre-congolais/tribune-de-la-presse-lepidemie-debola-declaree-urgence
Deux thèmes :
-L’épidémie d’Ebola déclarée « urgence sanitaire mondiale » ! La décision a été prise et annoncée mercredi dernier à Genève par l’Organisation mondiale de la santé.
-Six mois après l’investiture du nouveau président de la Rdc, le pays est toujours sans gouvernement avec deux premiers ministres. L’un expédie les affaires courantes et celui nommé il y a près de deux mois, n’a toujours pas formé son équipe. Pendant ce temps au Sénat, l’élection et l’installation du bureau définitif ne sont toujours pas à l’ordre du jour.
Invités :
Claude Molisho Kayembe, Journaliste à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). Il est aussi coordonnateur national des communicologues du troisième millénaire.
Joel Kadet, Editeur du Journal Impact News, paraissant à Kinshasa.
Brunel Katshi, Journaliste à Life télévision, émettant de Kolwezi province de Lualaba.
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"RDC: l’Union africaine déconseille les restrictions de voyage Ebola
° http://www.rfi.fr/afrique/20190720-rdc-ebola-epidemie-restrictions-voyage-union-africaine-ouganda-rwanda-burundi
° https://www.jeuneafrique.com/806419/economie/rdc-des-restrictions-de-voyage-entraveraient-la-lutte-contre-ebola/
"L’Union africaine s’engage à déployer des experts pour répondre à la crise d’Ebola en RDC"
° https://lepotentielonline.net/2019/07/21/lunion-africaine-sengage-a-deployer-des-experts-pour-repondre-a-la-crise-debola-en-rdc/
"RDC : Ebola et le risque de la contagion
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-ebola-et-le-risque-de-la-contagion/
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l'état d'urgence mondiale pour la lutte contre Ebola, qui continue sa propagation à l'Est du Congo. Mais la lutte contre l'épidémie se heurte aux groupes armés, à la désinformation de la population, et menace les pays de la région.
Le virus tueur poursuit sa route mortelle dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ces derniers jours, une vingtaine de décès a été enregistrée, portant à 1728 le nombre de morts victimes de l’épidémie d’Ebola, déclarée en août 2018 dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Cette crise sanitaire, la plus grave enregistrée en RDC depuis 1976, a été décrétée « urgence sanitaire mondiale » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), preuve de l’extrême inquiétude que suscite la rapidité de propagation du virus. L’alerte rouge mondiale fait craindre une épidémie proche de celle qui avait frappé l’Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016… avec plus de 11.000 morts.
Une propagation éclair
L’OMS avait refusé à trois reprises de déclarer « l’urgence mondiale » au Congo, mais le cas d’un prêtre signalé à Goma, la capitale du Nord-Kivu de plus d’un million d’habitants, a clairement changé la donne. L’histoire de ce prêtre congolais est un cas d’école, et éclaire de la rapidité de diffusion du virus. Le pasteur, originaire du Sud-Kivu, prêchait dans les églises de Butembo, épicentre du virus, « où il apposait régulièrement ses mains sur ses fidèles », ont expliqué les autorités congolaises. Les premiers symptômes sont apparus le 9 juillet. Il se rend alors à Goma en bus le 14 juillet et passe les contrôles sanitaires en dissimulant son identité. A Goma, il est diagnostiqué positif à Ebola et décède le 15 juillet lors de son transfert dans un centre spécialisé de Butembo. L’homme d’église n’a survécu que 7 jours après l’apparition des premiers symptômes.
Risque d’épidémie transfrontalière
L’inquiétude gagne alors la métropole de Goma, jusque-là épargnée par l’épidémie. Une liste de 97 personnes, entrées en contact avec le pasteur, est établie par le ministère de la Santé. Elles seront toutes rapidement vaccinées, mais le risque de contagion dans cette ville-frontière avec le Rwanda préoccupe autorités et habitants. Si la ville de Goma était touchée, le risque de diffusion aux pays de la région est considérable selon les spécialistes de l’OMS. La proximité avec le Rwanda voisin, un pays à très forte densité de population, augmenterait considérablement le risque de contagion régionale au Soudan du Sud et à l’Ouganda. « Plus la transmission est longue, plus il est probable qu’il atteindra l’un de ces pays » estime Ray Arthur, directeur du CDC’s Global Disease Detection Operations Center au site The New Humanitarian. Chaque mois, 100.000 personnes traversent la frontière avec le Rwanda.
Soudan, Rwanda, Ouganda menacés
Si les autorités rwandaises semblent avoir pris la mesure du danger en identifiant 15 zones où le virus pourra être traité, ce n’est pas le cas du Sud-Soudan, englué dans un conflit sans fin. La mauvaise qualité des infrastructures, l’insécurité et la crise politique, font craindre une mauvaise prise en charge de l’épidémie. En Ouganda, qui possède une longue frontière avec la RDC, les autorités ont mis en place des scanners de températures aux entrées du pays et des milliers d’agents ont été vaccinés. Chaque mois, près d’un million de personnes passent la frontière entre les deux pays. En dehors du risque sanitaire, la menace de la fermeture des frontières entre la RDC et ses voisins de l’Est pourrait également provoquer une importante crise économique. La zone du Nord-Kivu et de Goma constitue en effet un noeud commercial régional vital pour les populations de l’Est congolais. L’Union africaine, consciente des risques économiques, « déconseille toute restriction de voyage dans la zone ».
Gagner la bataille de la confiance
Mais pour l’instant, le plus grand danger de propagation du virus se situe à l’intérieur des frontières congolaises, et s’appelle… la rumeur et la désinformation. Depuis le début de l’épidémie en août dernier, la population se montre extrêmement méfiante envers la maladie et les personnels de santé, surtout lorsqu’ils viennent de pays étrangers. Plus de 120 « incidents » et attaques d’agents de santé ont été recensés dans la région, rendant l’épidémie encore plus difficile à contrôler. De nombreux congolais pensent que le virus « n’existe pas » et que les vaccins proposés par la communauté internationale sont « dangereux » et uniquement destinés à enrichir les laboratoires pharmaceutiques occidentaux. Certaines familles préfèrent également enterrer leurs morts clandestinement pour procéder à des funérailles « traditionnelles », mais extrêmement dangereuses pour la propagation du virus. La confiance des populations constitue l’une des principales batailles à gagner pour l’OMS. Lorsque que l’on rajoute à cela des dizaines de groupes armés qui pullulent dans la région et entravent la circulation des ONG et des personnels de santé… la guerre contre Ebola prendra du temps au Congo. Un temps précieux, puisque plus la crise dure, plus il est probable qu’elle se propage dans les autres pays de la région… reste à savoir quand."
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE A KINSHASA
À la Une: Ebola «urgence» sanitaire mondiale en RDC
° http://www.rfi.fr/emission/20190720-une-ebola-urgence-sanitaire-mondiale-rdc
(Le Maximum : "Ebola : la vengeance des humanitaires")
° https://www.lepoint.fr/afrique/ebola-en-rdc-pourquoi-l-etat-d-urgence-mondiale-a-ete-decrete-18-07-2019-2325424_3826.php
° https://www.radiookapi.net/2019/07/19/actualite/sante/nord-kivu-long-glhrp-demande-le-retour-de-lequipe-de-riposte-debola-beni
° https://www.radiookapi.net/2019/07/19/emissions/linvite-du-jour/jackson-kisenga-recommande-levaluation-du-plan-de-la-riposte
° https://www.radiookapi.net/2019/07/18/actualite/sante/sud-kivu-les-jeunes-de-kalehe-recommandent-la-tenue-dune-reunion-durgence
° https://www.radiookapi.net/2019/07/16/actualite/sante/rdc-la-riposte-ebola-bute-sur-linsecurite-et-le-manque-de-financement-onu
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Ebola en RD Congo : désavoué par le président Tshisekedi, le ministre de la Santé démissionne
° https://www.france24.com/fr/20190722-ebola-rdc-congo-ministre-sante-ilunga-demission-tshisekedi-vaccin
Des habitants attendent pour être vaccinés à Goma, le 15 juillet 2019. Pamela Tulizo, AFP
Alors que 1 700 personnes ont été victimes de l'épidémie d'Ebola en un an dans l'est de la République démocratique du Congo, le ministre de la Santé, le Dr Oly Ilunga, a démissionné lundi de ses fonctions.
Il s'estime désavoué. Le ministre de la Santé congolais, le Dr Oly Ilunga, a annoncé lundi 22 juillet qu'il démissionnait de ses fonctions après la décision du président, Félix Tshisekedi, de reprendre le contrôle de la gestion de la crise liée à l'épidémie d'Ebola et d'introduire un nouveau vaccin en République démocratique du Congo.
"De fortes pressions se sont exercées depuis plusieurs mois pour la mise en œuvre d'une nouvelle expérimentation en RD Congo", a écrit le ministre de la Santé dans sa lettre de démission. "Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie est le vaccin rVSV-ZEBOV fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck", a rappelé lundi le bulletin quotidien du ministère de la Santé, en indiquant que 169 976 personnes ont été vaccinées.
Dr. Oly Ilunga @OlyIlunga
Suite à la décision de la @Presidence_RDC de gérer à son niveau l’épidémie d’#Ebola, j’ai remis ma démission en tant que Ministre de la Santé ce lundi. Ce fut un honneur de pouvoir mettre mon expertise au service de notre Nation pendant ces 2 années importantes de notre Histoire.
"Il serait illusoire de croire que le nouveau vaccin (à deux doses administrées à 56 jours d'intervalle), proposé par des acteurs qui ont fait preuve d'un manque d'éthique manifeste en cachant volontairement des informations importantes aux autorités sanitaires, puisse avoir une incidence déterminante sur le contrôle de l'épidémie en cours", a ajouté le ministre.
Le risque de "créer des confusions"
Cette décision fait également suite à la nommination d'une équipe d'experts, dont le directeur de l'Institut congolais de la recherche biomédicale pour assurer la "conduite" de la riposte anti-épidémie d'Ebola en RD Congo sous sa "supervision". "Tirant ainsi les conséquences de votre décision de placer la conduite de la riposte à l'épidémie à virus Ebola sous votre supervision directe et anticipant la cacophonie préjudiciable à la riposte qui découlera inévitablement de cette décision, je viens par la présente vous présenter ma démission de mes fonctions de ministre de la Santé", a également écrit Oly Ilunga
"Comme dans toute guerre, car c'est bien de cela dont il s'agit dans cette lutte, il ne peut y avoir plusieurs centres de décision au risque de créer des confusions (...) L'unicité dans la gestion d'une telle riposte répond ainsi au triple impératif de l'efficacité, de la cohérence des décisions prises et de la redevabilité", a expliqué le Dr Ilunga.
"La crise d'Ebola en cours n'est pas une crise humanitaire. C'est une crise de santé publique qui intervient dans un environnement caractérisé par des problèmes de sécurité", a-t-il encore expliqué, dénonçant "des pressions de toutes parts qui tendent à en faire une crise humanitaire dont les logiques d'intervention consacrent la mise en place d'un système parallèle qui ne renforce jamais le système de santé existant".
Déclarée le 1er août dernier, la dixième épidémie de fièvre hémorragique a fait 1 737 morts, principalement dans la région de Beni et Butembo, dans l'est du pays, selon le dernier bulletin du ministère de la Santé dimanche. L'OMS a décidé le 18 juillet d'élever l'épidémie en cours au rang d'"urgence de santé publique de portée internationale".
Avec AFP
"RDC : le ministre de la Santé démissionne
° https://www.radiookapi.net/2019/07/22/actualite/politique/rdc-le-ministre-de-la-sante-demissionne
Le ministre de la Santé publique, Oly Ilunga lors de de l’atelier de Revue à mi-parcours du projet de développement du système de santé le 08/07/2019 à Kinshasa. Radio Okapi/Photo John Bompengo
Le ministre de la Santé publique, Oly Ilunga, a annoncé sa démission dans une lettre datant du dimanche 22 juillet 2019 et adressée au président de la République. Il dénonce notamment la décision du chef de l’Etat de placer la conduite de la riposte à la maladie à virus d’Ebola sous sa supervision directe. Selon lui, cette décision conduira à une cacophonie préjudiciable à la riposte.
Le ministre démissionnaire déplore la décision prise par Félix Tshisekedi le 20 juillet 2019 de placer la conduite de la riposte à l’épidémie d’Ebola sous sa supervision directe, par le truchement d’un secrétariat technique qui a reçu mission de coordonner l’ensemble des activités de la riposte.
Oly Ilunga se dit choqué parce que, selon lui, ce secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte à la maladie à virus Ebola ait été mis en place par « un décret du Premier ministre antidaté au 18 mai 2019 », et contresigné à son insu par le ministre assurant son intérim, au moment où il se trouvait, le même 18 juillet, en mission de supervision de la riposte à Goma.
« Comme dans toute guerre, écrit le ministre, les lignes de commandement doivent être clairement identifiées et définies. Il ne peut y avoir plusieurs centres de décision au risque de créer des confusions et une cacophonie préjudiciable pour la riposte ».
Pour lui, l’unicité dans la gestion d’une telle riposte répond ainsi au triple impératif de l’efficacité, de la cohérence des décisions prises et de la redevabilité.
Prenant acte de la décision du chef de l’Etat de placer la conduite de la riposte sous sa supervision, Dr Oly Ilunga affirme :
« J’anticipe la cacophonie préjudiciable à la riposte qui découlera inévitablement de cette décision, je viens par la présente vous présenter ma démission de mes fonctions de ministre de la Santé. »"
"Ebola en RDC: l'enjeu d'un deuxième vaccin, une des raisons de la démission du ministre de la Santé"
° https://www.levif.be/actualite/international/ebola-en-rdc-l-enjeu-d-un-deuxieme-vaccin-une-des-raisons-de-la-demission-du-ministre-de-la-sante/article-news-1168357.html
° https://www.nouvelobs.com/sante/20190722.AFP1069/ebola-en-rdc-demission-du-ministre-de-la-sante-sur-fond-de-refus-d-un-vaccin-belge.html
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Ebola : le ministère de la Santé rapporte 14 nouveaux cas
° https://www.radiookapi.net/2019/07/23/actualite/en-bref/ebola-le-ministere-de-la-sante-rapporte-14-nouveaux-cas
Dans un communiqué publié mardi 23 juillet, le ministère de la Santé annonce quatorze nouveaux cas confirmés de la maladie à virus Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Dix cas sont enregistrés à Beni, l’un des foyers de l’épidémie ; deux autres cas sont signalés à Mandima (Ituri), un à Oicha et un à Mutwanga (Nord-Kivu).
Le ministère de la Santé publique signale également six nouveaux décès des cas confirmés. Il s’agit de trois décès communautaires : un à Beni, un à Mandima, un à Mutwanga ainsi que trois autres enregistrés au centre de traitement Ebola de Beni.
Depuis le début de la riposte à l’épidémie d’Ebola, le cumul des cas est de 2 582 pour un total de 1143 décès. 729 personnes ont été guéries, conclut le communiqué."
"RDC : Ebola reprend du terrain à Beni, 10 nouveaux cas recensés, 3 décès au centre de traitement"
° https://actualite.cd/2019/07/23/rdc-ebola-reprend-du-terrain-beni-10-nouveaux-cas-recenses-3-deces-au-centre-de
"Gouvernement: la démission du ministre Oly Ilunga jette une lumière crue sur la crise gouvernementale
° http://www.congoindependant.com/gouvernement-la-demission-du-ministre-oly-ilunga-jette-une-lumiere-crue-sur-la-crise-gouvernementale/
La démission du ministre de la Santé est interprétée diversement. Pour les uns, l’intéressé manifeste son désaccord suite à la décision du président Felix Tshisekedi de rattacher à la Présidence de la République le « secrétariat technique » chargé désormais de coordonner la lutte contre la maladie à virus Ebola. Pour d’autres, il s’agirait d’une « affaire de gros sous ». En tous cas, la démission du ministre de la Santé jette une lumière crue sur la crise politique qui paralyse le pays depuis six mois. Depuis six mois, l’Etat congolais n’est ni gouverné ni administré. Un exécutif démissionnaire expédie les affaires courantes.
Un ministre qui démissionne sans y être forcé. Voilà une situation inédite dans ce « Congo démocratique » où la grande majorité de ceux qu’on nomme ici les « intellectuels » ne « pensent qu’à ça »: devenir ministre. « Ministre, c’est le seul métier que je sais faire », clamait l’acteur comique français Louis de Funès dans le film « La folie des grandeurs ».
D’aucuns pourraient se gausser en arguant que le ministre Oly Ilunga Kalenga ne prend aucun risque en claquant la porte. Au motif qu’il quitte un gouvernement démissionnaire dont la mission se limite à expédier les affaires courantes.
Reste que dans sa correspondance datée du 22 juillet 2019, cet ancien médecin bruxellois – qui fut un proche parmi les proches du président de l’UDPS Etienne Tshisekedi wa Mulumba -, explique au Président de la République les raisons ayant motivé sa décision qui reste assez fracassante.
SUPERVISION DIRECTE
On retiendra, pour l’essentiel, la décision prise par le chef de l’Etat en date du 20 juillet dernier de placer sous sa « supervision directe » la conduite de la riposte à l’épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE). Ce membre du gouvernement semble regretter de n’avoir pas été associé dans le processus de prise de décision dans une matière qui relève de son secteur d’activité.
On retiendra également l’indignation à peine dissimulée de l’intéressé qui « déplore », par ailleurs, qu’on lui ait fait un enfant dans le dos pendant qu’il se trouvait en mission à Goma le 18 juillet. L’ « enfant » dont question n’est autre que le « secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte à la MVE ».
Selon Oly Ilunga, le décret du Premier ministre Bruno Tshibala mettant en place cette structure aurait été « antidaté au 18 mai 2019 » et contresigné par le ministre assurant son intérim. « La composition de ce Comité, dont les membres ont pris ces derniers mois des initiatives ayant suscité des interférences dans la conduite de la riposte, ne reflète pas la multisectorialité nécessaire à la gestion de la crise sanitaire en cours », écrit-il. Et d’ajouter: « Une telle crise implique plusieurs acteurs et renferme des enjeux à différents niveaux sur lesquels j’aimerais attirer votre attention particulière ».
QUI SERA RESPONSABLE DE QUOI?
Pour lui, l’existence de plusieurs « centres de décision » est de nature à engendrer la « confusion et une cacophonie préjudiciables pour la riposte ». « L’unicité dans la gestion d’une telle riposte répond ainsi que triple impératif de l’efficacité, de la cohérence des décisions prises et de redevabilité », souligne-t-il. La redevabilité. Le mot est lâché. La question à poser devrait être formulée comme suit: Qui sera responsable de quoi?
C’est un communiqué de la Présidence de la République daté du samedi 20 juillet 2019 qui a fait connaitre la décision du chef de l’Etat de confier la « conduite de la riposte » à une équipe d’experts placée sous la direction du professeur Jacques Muyembe Tamfum. Cette équipe est placée sous la supervision du Président Felix Tshisekedi.
Les détracteurs du ministre Ilunga « saluent » le départ de celui-ci qu’ils accusent, à tort ou à raison, d’avoir « géré » le ministère de la Santé « dans une totale opacité ». « Oly Ilunga avait mis à l’écart le professeur Muyembe pour ne s’entourer que des membres de sa famille. C’est une affaire de gros sous », entend-on dire.
Qui est Oly Ilunga Kalenga Tshimankinda?
Fils du général Placide Ilunga Kakasu, « Oly » dont le postnom « Tshimankinda » signifie « le brave » en Tshiluba, est né le 24 juin 1960 à Elisabethville (Lubumbashi). Docteur en médecine, il est spécialiste en soins intensifs et économie de la santé.
Avant d’entrer dans l’exécutif national, le docteur Ilunga assumait depuis quatre ans, à Bruxelles, la prestigieuse fonction d’administrateur-délégué des cliniques de l’Europe (Clinique St Michel et Clinique Ste Elisabeth).
Le 30 octobre 2014, le médecin est apparu aux côtés d’Etienne Tshisekedi, encore convalescent, dans un hôtel bruxellois. L’homme qui répétait à qui voulait l’entendre qu’il n’est pas le médecin de « Tshitshi » est aussitôt « promu » Assistant du Président de l’UDPS. La « consécration » va intervenir le 27 juin 2015. A l’occasion de la commémoration du 55ème anniversaire de l’indépendance du Congo, Oly Ilunga est chargé de lire le message solennel au peuple congolais.
DÉSORDRE
Dans une interview accordée à « Congo Indépendant » en octobre 2015, Oly Ilunga confiait que pour lui « la meilleure ambition consiste à servir son pays ». Ajoutant qu’il a toujours rêvé de rendre à son pays ce qu’il a fait pour lui.
A la surprise générale, « Oly » a fait ses premiers pas en politique à partir du 19 décembre 2016 dans le gouvernement du Premier ministre Samy Badibanga. On imagine qu’il y a eu des grincements de dents parmi les membres de la garde rapprochée de « Tatu Etienne ».
Six mois après l’investiture de Felix Tshisekedi Tshilombo à la tête de l’Etat, le Congo-Kinshasa n’a toujours pas de gouvernement. En cause, des « négociations sordides » entre la mouvance kabiliste dite « Front commun pour le Congo » (FCC), et le Cap pour le Changement (CACH) du duo Tshisekedi-Kamerhe. Des discussions où l’intérêt général est battu en brèche par les intérêts particuliers.
Depuis six mois, le pays n’est ni gouverné ni administré. Conséquence: la Présidence de la République s’est arrogée les prérogatives dévolues au gouvernement. En méconnaissance de la Constitution. Celle-ci interdit au chef de l’Etat – qui est exonéré de l’obligation de rendre compte – de poser des actes de gestion.
ARBITRE SUPRÊME
« Le ministre est responsable de son département. (…)« , stipule notamment l’article 93 de la Constitution. En plaçant sous sa supervision directe, le « Secrétariat technique » chargé de coordonner la riposte contre la « MVE », le chef de l’Etat n’a-t-il pas engagé le pari risqué d’être tenu pour responsable des failles éventuelles?
La formation du gouvernement central devient plus que jamais une « urgence nationale ». Et si l’on confiait la gestion du gouvernement, de manière temporaire, aux secrétaires généraux de l’administration publique pendant le FCC et le CACH continuaient leur petit jeu politicien? C’est la question que nous posions dans un précédent « papier » publié le 17 avril dernier.
Une certitude cependant: la démission du ministre Oly Ilunga a un mérite. Celui de jeter une lumière crue sur la crise politique à laquelle le pays est confronté. Les ministres en affaires courantes n’ont plus le cœur à l’ouvrage.
Nommé Premier ministre le 20 mai, Sylvestre Ilunga Ilukamba reste « au balcon » pendant que ses « camarades » sont occupés à composer le gouvernement. Pire, le Premier ministre démissionnaire Bruno Tshibala continue à expédier les affaires courantes en attendant l’investiture de son successeur. Quel désordre!
C’est dans des moments pareils que le Président de la République est censé se mettre au-dessus de la mêlée pour « montrer le chemin » en sa qualité d’ « arbitre suprême » et de « juge de l’intérêt général »."
"RDC : l’éradication d’Ebola demande la synergie de toutes les intelligences (Présidence)
° https://www.radiookapi.net/2019/07/23/actualite/sante/rdc-leradication-debola-demande-la-synergie-de-toutes-les-intelligences
Après la démission du ministre de la Santé, Oly Ilunga, la Présidence de la République affirme que l’éradication de la maladie à virus Ebola demande la synergie de toutes les intelligences du pays et une mobilisation tous azimuts.
Dans une interview accordée lundi 22 juillet à Radio Okapi, le directeur adjoint de la presse présidentielle, Giscard Kusema, dit ne pas comprendre pourquoi le ministre n’a pas associé le Dr Jean-Jacques Muyembe dans cette lutte, alors que l’expertise de ce dernier est reconnue sur le plan international en matière de lutte contre cette maladie.
« La RDC dispose d’une référence en matière de lutte contre Ebola, c’est le Dr Muyembe Tamfum. L’opinion tant nationale qu’internationale constate que depuis le déclenchement de cette épidémie, le ministre démissionnaire n’a jamais voulu associer cette expertise pour lutter contre Ebola », s’est étonné Giscard Kusema.
Le ministre de la Santé publique, Oly Ilunga, a annoncé lundi sa démission. Il déplore la décision prise par Félix Tshisekedi le 20 juillet 2019 de placer la conduite de la riposte à l’épidémie d’Ebola sous sa supervision directe, par le truchement d’un secrétariat technique qui a reçu mission de coordonner l’ensemble des activités de la riposte.
« Ce décret du Premier ministre procède simplement du souci du Chef de l’Etat d’accentuer la lutte contre cette maladie », a expliqué Giscard Kusema.
Il a rappelé que la maladie à virus Ebola sévit en RDC depuis 12 mois « avec une forte menace de propagation ».
« Les résultats sont ce qu’ils sont et on a constaté au niveau du ministère la volonté délibérée de mettre à l’écart des intelligences qui ont une renommée internationale. Nous pensons que c’est une question d’égo », a estimé Giscard Kusema."
"RDC-Ebola : la société civile du Nord-Kivu salue la prise de la tâche de supervision de la riposte par Félix Tshisekedi"
° https://actualite.cd/2019/07/23/rdc-ebola-la-societe-civile-du-nord-kivu-salue-la-prise-de-la-tache-de-supervision-de-la
"Ebola : fuite en avant du ministre Ilunga !
° https://www.lephareonline.net/ebola-fuite-en-avant-du-ministre-ilunga/
Si le ministre de la Santé, Oly Ilunga, croyait créer l’événement en démissionnant bruyamment d’un gouvernement dont l’ensemble des Congolais souhaite qu’il puisse débarrasser rapidement le palier, c’est raté. S’il pensait rendre le Chef de l’Etat responsable du flottement des stratégies de riposte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola et le jeter en pâture à la communauté tant nationale qu’internationale, il s’est foutu lui-même le doigt dans l’œil.
Comment ce membre de l’équipe Tshibala ne pouvait-il pas comprendre qu’à la lumière des résultats mitigés récoltés par les équipes de riposte, dont il a coordonné les activités pendant onze mois, soit d’août 2018 à juillet 2019, son cabinet ministériel a montré ses limites ?
Que voulait-il ? Que le Chef de l’Etat continue à le laisser faire du tourisme ou du business entre Kinshasa, Bunia, Beni, Butembo et les capitales européennes, pendant que la maladie à virus Ebola élargissait sa sphère de personnes touchées et de morts, et que les partenaires, notamment l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique et autres, commençaient à s’interroger sur ce qui passait réellement sur le terrain ?
Il est scandaleux de constater que le ministre de la Santé ait démissionné en évoquant, pour cause, son absence dans le Secrétariat technique mis en place par le Chef de l’Etat, sous la coordination du professeur Muyembe Tamfum, un spécialiste mondialement connu dans la lutte contre Ebola. S’il avait pris soin de s’informer sur le CV de cet expert, il se serait épargné le ridicule qui risque de le pourchasser, pendant longtemps, dans sa fuite en avant face à Ebola.
Qu’il nous soit permis de rafraichir la mémoire du ministre démissionnaire de la Santé en lui rappelant que le professeur-docteur Muyembe, microbiologiste de son état, est de tous les combats contre les épidémies en RDC comme en Afrique, depuis 1976, année de l’apparition de la célèbre épidémie de Yambuku ou de Marburg, ancêtre d’Ebola. C’est avec Muyembe comme coordonnateur des équipes de riposte que l’ex-Zaïre avait eu raison, en un temps record, des épisodes d’Ebola à Kikwit dans les années 80, sous la dictature de Mobutu, qui s’était incliné devant son expertise. Lorsque la localité de Djerba, dans l’ex-province de l’Equateur, a été récemment attaquée par Ebola, ce médecin avait fait étalage de ses connaissances et son expérience dans la lutte.
C’est encore lui qui était au fur et au moulin, dans la mise en œuvre des équipes de riposte contre le virus à Ebola au Gabon, en Guinée/Conackry, en Sierra Leon et au Liberia. En Afrique et dans le monde, personne n’a jamais remis en cause le travail du professeur-docteur Muyembe, devenu le point focal des partenaires extérieurs qui se mobilisent spontanément dès que l’épidémie d’Ebola s’annonce quelque part à travers le continent.
Ce n’est pas un hasard s’il pilote, depuis plusieurs années, l’INRB, Institut National de Recherches Bio-Médicales, dont l’efficacité dans les analyses des échantillons de sang, de salive et de selles prélevés sur les sujets suspectés d’être porteurs du virus à Ebola est également reconnu mondialement.
L’ex-ministre Santé peut tout dire, sauf accuser le Chef de l’Etat d’avoir fait un mauvais choix en confiant au Dr Muyembe la direction du Secrétariat technique chargé de réactiver la lutte contre Ebola dans la partie orientale du pays. Mauvais perdant, Oly Ilunga prédit des jours sombres pour la RDC, dans son combat contre Ebola, sans en maîtriser les paramètres et, surtout, sans avouer avoir lamentablement échoué comme représentant du Chef de l’Etat dans les équipes de riposte. On retient de ce démissionnaire de dernière heure, l’image d’un lâche, qui n’a pas eu l’honnêteté ni le courage d’avouer ses insuffisances dans la gestion de son portefeuille ministériel. Il aurait dû, avant de quitter son ministère, expliquer à la communauté nationale et internationale pourquoi il pompait, au quotidien, des communiqués rassurants sur l’évolution de la riposte contre Ebola, alors que la situation virait à la catastrophe. On espère qu’il reviendra faire publiquement son mea culpa, dès que la RDC aura proclamé sa victoire sur Ebola, comme par le passé."
"Démission : posologie
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20905
Un ministre qui démissionne sans être démissionné ! Rarissime en RDC. Même, plus généralement, en Afrique. C'est pourquoi, l'acte de Oly Ilunga en lui-même a valeur d'événement. Il parle à l'ADN du journaliste pour qui il y a info lorsque l'homme mord un chien.Néhémie : « Il est bon que ce pays puisse être gouverné par de grandes forces politiques porteuses de grandes idées »
La démission du ministre de la Santé a aussi valeur de pédagogie, d'éthique et de symbole. Dans un pays, où être aux affaires pour l'écrasante majorité d'acteurs politiques et même de la Société civile est une question de vie ou de mort, voir un membre du Gouvernement rendre le tablier est leçon à très large spectre...."
"Ebola : Oly Ilunga dénonce des interférences dans la lutte contre l’épidémie et démissionne"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article20919
° https://www.lephareonline.net/ebola-le-chef-de-letat-confie-le-secretariat-technique-au-prof-muyembe%ef%bb%bf/
° https://actualite.cd/2019/07/20/rdc-six-experts-vont-accompagner-le-pr-muyembe-dans-la-nouvelle-equipe-qui-va-coordonner
° https://afrique.lalibre.be/39128/ebola-en-rdc-demission-du-ministre-de-la-sante-sur-fond-de-refus-dun-vaccin-belge/
° https://afrique.lalibre.be/39156/rdc-leglise-sadapte-aux-contraintes-de-la-lutte-contre-ebola-a-goma/
° https://lepotentielonline.net/2019/07/22/rdc-oly-ilunga-demissionne-de-ses-fonctions-du-ministere-de-la-sante-publique/
° https://www.lephareonline.net/ebola-dans-le-nord-kivu-larmee-appelle-ses-troupes-a-la-vigilance/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
En RDC, l'épidémie d'Ebola déclarée urgence sanitaire mondiale
Tehuti
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
Pendant qu'on radote ici et là sur le changement intervenu dans le pilotage de la riposte à Ebola avec le PR lui-même à la barre et la démission du Ministre s'estimant ainsi désavoué, l'épidémie continue ses ravages : des nouveaux diagnostics et des nouveaux décès sont signalés.
L'épidémie est donc loin d'être sous contrôle : une course aux meilleures mesures doit être entamée dans un contexte où l'insécurité est encore présente comme la méfiance, la résistance populaire. De nouvelles contaminations sont signalées à Mambasa, un coin jusque là indemne, exigeant ainsi une prise en charge combien prioritaire des contacts pour ne pas que la maladie y trouve l'occasion de flamber en dehors d'une ligne de conduite définie de la riposte et donc de tout contrôle rendant ainsi vains les efforts épars de la lutte contre la maladie.
Où l'on voit qu'à coté du traitement médical (traitement symptomatique des malades déclarés et vaccination des contacts et au-delà) qui lui même dépend déjà du financement nécessaire pour créer des centres de dépistage, de traitement et de fournir médicaments et vaccins nécessaires, il est besoin d'une capacité organisationnelle sur le terrain. La nouvelle commande politique assurée directement par la présidence et assistée d'un secrétariat technique dirigé par l’épidémiologiste et virologue Muyembe apportera-t-elle ce coup de pouce nécessaire et renforcera-t-elle la capacité à agir sur la population de manière à éradiquer sa résistance psychologique et culturelle à reconnaitre la gravité de la maladie et à collaborer avec les équipes chargées de la riposte ?
Et au-delà de minimiser l'éventuelle "question des sous et vraisemblablement diplomatique" que poserait notamment la possible introduction d'un "nouveau vaccin" avec une "bonne gouvernance", un meilleur souci de l'intérêt commun et des objectifs bien souverains ? Espérons-le !
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L'épidémie est donc loin d'être sous contrôle : une course aux meilleures mesures doit être entamée dans un contexte où l'insécurité est encore présente comme la méfiance, la résistance populaire. De nouvelles contaminations sont signalées à Mambasa, un coin jusque là indemne, exigeant ainsi une prise en charge combien prioritaire des contacts pour ne pas que la maladie y trouve l'occasion de flamber en dehors d'une ligne de conduite définie de la riposte et donc de tout contrôle rendant ainsi vains les efforts épars de la lutte contre la maladie.
Où l'on voit qu'à coté du traitement médical (traitement symptomatique des malades déclarés et vaccination des contacts et au-delà) qui lui même dépend déjà du financement nécessaire pour créer des centres de dépistage, de traitement et de fournir médicaments et vaccins nécessaires, il est besoin d'une capacité organisationnelle sur le terrain. La nouvelle commande politique assurée directement par la présidence et assistée d'un secrétariat technique dirigé par l’épidémiologiste et virologue Muyembe apportera-t-elle ce coup de pouce nécessaire et renforcera-t-elle la capacité à agir sur la population de manière à éradiquer sa résistance psychologique et culturelle à reconnaitre la gravité de la maladie et à collaborer avec les équipes chargées de la riposte ?
Et au-delà de minimiser l'éventuelle "question des sous et vraisemblablement diplomatique" que poserait notamment la possible introduction d'un "nouveau vaccin" avec une "bonne gouvernance", un meilleur souci de l'intérêt commun et des objectifs bien souverains ? Espérons-le !
"RDC: l’épidémie Ebola reprend du terrain à Beni
° http://www.rfi.fr/afrique/20190725-rdc-epidemie-ebola-terrain-beni
Le quartier de Kanzuli fait partie des aires de santé les plus touchées. 42 cas ont été recensés dans une période de moins de 21 jours. Et les équipes de la riposte multiplient des séances de recherches des cas notamment auprès des centres de santé locaux.
L’alerte vient de tomber. Les investigateurs se mettent en action, direction quartier Kanzuli. Dans ce petit poste de santé, l’infirmier titulaire était là quand cette dame présentant des symptômes de la maladie à virus Ebola était arrivée. « Nous avons d'abord donné les premiers soins, selon les signes et les symptômes qu'elle présentait. »
L’équipe, trois personnes, un médecin sénior, un investigateur et une communicatrice entrent dans la pièce où se trouve la patiente et échangent avec elle. À part la prise en charge médicale, un laborieux travail de recherche va commencer, explique un investigateur. « Comme elle dit que c'est une femme de pasteur, est-ce que pendant cette période, il partait à l'église ou à la prière ? Si les cas sont positifs, on a déjà une idée d'ensemble pour faire des actions de santé. »
Face à la méfiance de la communauté vis-à-vis de la riposte, la recherche active auprès de petites structures sanitaires comme celles-ci est parmi les stratégies les plus efficaces pour parvenir aux cas suspects. Cependant toutes les structures ne sont pas si coopératives. « Si l'équipe de la recherche active n'est pas très forte, les cas peuvent faire de quatre à cinq jours. »
À cela s’ajoutent des problèmes de formation pour certaines structures sanitaires qui ne suivent pas tout le protocole officiel, au moins cinq parmi elles ont déjà été fermées."
° https://actualite.cd/2019/07/25/beni-deja-trois-journalistes-morts-debola
"RDC : 14 morts d’Ebola à Some, près de Mambasa
° https://www.radiookapi.net/2019/07/25/actualite/sante/rdc-14-morts-debola-some-pres-de-mambasa
Quatorze personnes sont mortes en l’espace d’environ un mois de l’épidémie d’Ebola sur dix-sept cas confirmés à Some, une localité située à 26 Kilomètres de Mambasa-centre dans l’aire de santé de Mandima (Ituri). Le dernier cas de décès a été enregistré lundi, a annoncé le coordonnateur de riposte contre l’épidémie d’Ebola en Ituri, Christophe Shako, mercredi 24 juillet à Radio Okapi. Il a cependant déploré une forte résistance de la communauté à collaborer avec les équipes de la riposte.
La résistance populaire risque de faciliter la propagation de cette maladie dans la région, redoute Christophe Shako. L’accessibilité est plus facile à Some, qui est plus proche de Mambasa.
« Nous avons un total de dix-sept cas confirmés à Some. Et parmi les dix-sept cas confirmés ; nous avons quatorze morts. C’est une bombe à retardement. Et même la population de Some commence à se déplacer », a affirmé Christophe Shako.
Les habitants de Some qui viennent à Mambasa et repartent vers d’autres villes, selon lui, risquent de propager l’épidémie virus Ebola.
L'autre problème est lié à la forte résistance de la part de la population. « Les gens qui sont à côté des cas confirmés - tous les membres de la famille, de la communauté - ne sont pas bien identifiés. Les contacts à hauts risques nous échappent, puisque les équipes de la riposte ne peuvent pas travailler calmement à Some, à cause de la réticence de la population », a expliqué M. Shako.
Lorsque les équipes de la riposte ne sont pas en mesure de mettre la main sur ces gens-là, selon Christophe Shako, il devient compliqué pour les suivre et les vacciner. Ce qui représente une menace réelle pour la communauté."
° http://www.congoindependant.com/ituri-dix-personnes-meurent-debola-a-moins-de-deux-semaines-a-mambasa/
"Ebola en RDC : le taux global de létalité au 21 juillet est de 67% (OMS)"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/25/actualite/sante/ebola-en-rdc-le-taux-global-de-letalite-au-21-juillet-est-de-67-oms
"Lutte contre Ebola : la Banque mondiale mobilise 300 millions USD"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/25/actualite/sante/lutte-contre-ebola-la-banque-mondiale-mobilise-300-millions-usd
° https://afrique.lalibre.be/39254/ebola-en-rdc-la-banque-mondiale-mobilise-300-millions-de-dollars-pour-lutter-contre-lepidemie/
"La société civile du Nord-Kivu salue la nomination du Dr Muyembe à la tête de la riposte contre Ebola"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/25/actualite/sante/la-societe-civile-du-nord-kivu-salue-la-nomination-du-dr-muyembe-la-tete
° https://www.radiookapi.net/2019/07/24/actualite/sante/rdc-la-societe-civile-exige-un-audit-de-la-gestion-du-ministre-de-la
° https://afrique.lalibre.be/39218/ebola-en-rdc-pas-de-bulletin-sur-ebola-mardi-des-medias-inquiets/
"AUJOURD'HUI L'ECONOMIE
L’industrie pharmaceutique a-t-elle les bonnes réponses à la pandémie Ebola?
° http://www.rfi.fr/emission/20190724-ebola-pandemie-industrie-pharmaceutique-tests-rdc-reponses
En République démocratique du Congo, on n’a toujours pas trouvé la parade sanitaire pour stopper l’épidémie de fièvre Ebola apparue il y a un an. Dans la palette des moyens à mettre en oeuvre, ceux que propose l’industrie pharmaceutique sont-ils adaptés ?
Il n’y a pas encore de médicament miracle pour guérir Ebola. C’est pourquoi l’urgence est de prévenir. Et pour cela il faut un vaccin. La pandémie qui a sévi en Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016 a fait plus de 11 000 morts, parce que les systèmes de santés étaient défaillants, mais aussi parce qu’il n’y avait pas encore sur le marché un vaccin à l’efficacité prouvée. La gravité de la situation finit par émouvoir la communauté internationale. L’argent des donateurs coule à flots et les start-ups de la biotech comme les grands labos se lancent dans cette course contre la mort. Pas le temps de faire des tests pendant des années, les molécules les plus sérieuses ont été administrées encore en phase expérimentale. Et ça marche. Le vaccin de l’Américain Merck réussit à endiguer la fièvre en Guinée.
Un vaccin utilisé en ce moment en République démocratique du Congo
Alors qu’il n’est toujours pas homologué... Quatre autres sont en cours d’expérimentation, mais aucun n’a reçu l’approbation des autorités occidentales pour le moment. Seules la Chine et la Russie ont accordé des licences à leur propre découverte, mais faute de données statistiques suffisantes sur leur portée réelle, leur usage est d’emblée écarté par l’OMS. Le vaccin de Merck a ralenti la diffusion d’Ebola en République démocratique du Congo, on dénombre aujourd’hui plus de 1700 morts, sans parvenir à la stopper. La stratégie de la vaccination en anneau, c’est-à-dire autour des personnes contaminées se révèle insuffisante. C’est pourquoi un autre vaccin est vivement recommandé depuis ce printemps. Il est développé par la filiale belge de l’Américain Johnson et Johnson, le laboratoire Janssen en collaboration avec la biotech danoise Bavarian, et avec le soutien des fonds européens. Mais cette molécule a déclenché une crise gouvernementale à Kinshasa. Le ministre de la Santé a démissionné, il refuse de valider ce qu’il estime être un essai à grande échelle.
À raison ?
Oui, il s’agit bien d’un test grandeur nature: ce vaccin qui serait efficace sur le primate n’a pas encore été testé sur l’homme. Mais il faut voir que dans l’urgence actuelle, les épisodes de pandémies sont les seuls terrains d’expérimentation pour démontrer à grande échelle l’action d’un vaccin. Ce qui est dérangeant dans le cas du vaccin de Johnson and Johnson c’est surtout qu’il faut l’administrer en deux prises, délicat dans un pays où la population est mouvante et difficile à contacter, sans parler du contexte sécuritaire explosif. Ses partisans soutiennent au contraire qu’il sera plus facilement accepté, car appliqué à grande échelle. Ce choix est motivé aussi pour des raisons industrielles : Merck n’aurait pas assez de stocks pour faire face au besoin, tandis que le laboratoire belge dit avoir 500 000 doses prêtes à l’emploi, une réserve qu’il peut facilement tripler.
Ce marché de la vaccination contre Ebola intéresse-t-il vraiment l’industrie pharmaceutique ?
C’est encore un petit marché, estimé à 56 millions de dollars l’an prochain, mais perçu comme très porteur aux États-Unis. Parce que les pandémies sont amenées à se répéter. Et aussi parce qu’étant donné l’urgence, la procédure de validation par l’administration est accélérée, ce qui est très profitable pour les labos habitués à attendre une mise sur le marché pendant des années et des années. Enfin parce que chaque fois qu’une pandémie se déclare les fonds importants sont mobilisés. C’est sans doute pour battre le rappel des donateurs que l’OMS a déclaré la semaine dernière l’état d’urgence sanitaire mondiale. L’agence estime qu’elle a besoin de 324 millions de dollars pour sa mission, trois fois le budget actuellement dédié à la lutte contre Ebola en RDC."
° https://lepotentielonline.net/2019/07/22/sante-pour-tous/
° https://lepotentielonline.net/2019/07/22/sante-felix-tshisekedi-sengage-dans-leradication-de-la-polio/
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Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
Le virus EBOLA et le SIDA créés en labratoire contre la population Africaine
Tehuti
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Il n’y a aucun cas d’Ebola signalé à Kinshasa (communiqué)
° www.politico.cd/desintox/2019/07/26/il-ny-a-aucun-cas-debola-signale-a-kinshasa-communique.html
Bernadette Mpanzu, ministre provinciale de la Santé Publique, a dans un communiqué publié ce vendredi 26 juillet, affirmé qu’il n’y a aucun cas d’Ebola dans la ville de Kinshasa.
Le Ministère Provincial a notifié qu’il est la seule institution habilitée à déclarer la présence d’une quelconque épidémie dans la ville de Kinshasa.
En outre, il invite l’ensemble des Kinoises et Kinois à ne pas céder à la spéculation, à vaquer librement à leurs occupations. Et il les rassure qu’un contrôle permanent est effectué au niveau de toutes les frontières.
Notons que ce démenti intervient à la suite des informations qui a circulé sur les réseaux sociaux faisant état de la présence de la maladie à virus Ebola dans la ville de Kinshasa."
"La Croix rouge dément une vidéo faite en son nom sur la présence présumée du virus Ebola à Kinshasa"
° https://www.politico.cd/desintox/2019/07/26/la-croix-rouge-dement-une-video-faite-en-son-nom-sur-la-presence-presumee-du-virus-ebola-a-kinshasa.html
° https://actualite.cd/index.php/2019/07/26/rdc-il-ny-pas-ebola-kinshasa-croix-rouge
"Ebola en RDC : la résistance populaire à Some complique la situation"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/26/actualite/sante/ebola-en-rdc-la-resistance-populaire-some-complique-la-situation
"Ebola: le nouveau coordinateur de la RDC ouvert à un deuxième vaccin, selon l’OMS"
° https://afrique.lalibre.be/39319/ebola-le-nouveau-coordinateur-de-la-rdc-ouvert-a-un-deuxieme-vaccin-selon-loms/
"Ebola en RDC : un nouveau vaccin, pour quoi faire ?"
° https://www.jeuneafrique.com/809098/societe/ebola-en-rdc-un-nouveau-vaccin-pour-quoi-faire/
"Ebola en RDC : le ministre de la santé démissionnaire révèle « les tentatives d’introduction illégale d’un vaccin expérimental »"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/07/26/ebola-en-rdc-le-ministre-de-la-sante-demissionnaire-revele-les-tentatives-d-introduction-illegale-d-un-vaccin-experimental_5493900_3212.html
° https://information.tv5monde.com/video/epidemie-d-ebola-en-rdc-desaccords-sur-l-experimentation-d-un-vaccin-belge
° https://information.tv5monde.com/video/ebola-en-rdc-pourquoi-le-ministre-de-la-sante-t-il-demissionne
° https://www.radiookapi.net/2019/07/26/actualite/sante/rdc-les-leaders-religieux-de-beni-se-lancent-dans-la-lutte-anti-ebola
"Comment s’organise le financement de la riposte à Ebola en RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20190726-comment-organise-financement-riposte-ebola-rdc
Officiellement déclarée le 1er août 2018, la dixième épidémie de fièvre Ebola en République démocratique du Congo est, de loin, la plus grave, avec près de 2 600 cas déclarés et plus de 1 700 décès. En élevant l’épidémie au rang d’urgence sanitaire mondiale, le 17 juillet dernier, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a enclenché un afflux d’argent. La Banque mondiale vient ainsi d’annoncer qu’elle allait débloquer 300 millions de dollars. Comment et par quels canaux sont utilisés les fonds de la communauté internationale ? Éléments de réponse.
« L’épidémie d’Ebola est une urgence de santé publique, et non une crise humanitaire, il est donc normal que les autorités congolaises soient associées à la riposte », affirme un responsable humanitaire occidental. De fait, jusqu’à présent le ministère de la Santé publique a joué un rôle central dans l’organisation de la lutte contre l’épidémie, en mettant en place les équipes de personnels médicaux et paramédicaux sur le terrain, et en supervisant le travail avec les agences onusiennes et les ONG.
La Banque mondiale, qui a déjà débloqué 100 millions de dollars depuis un an, s’apprête à en verser 300 millions de plus pour financer le quatrième plan stratégique de riposte, mis au point par le ministère et ses partenaires étrangers. L’argent, composé à quatre-vingts pour cent de dons, est versé sur des comptes spéciaux, du ministère « au fur et à mesure des besoins », précise une source à la Banque mondiale. Environ la moitié des sommes servent au ministère à financer son action, à payer ses personnels déployés sur le terrain, médecins, experts, ambulanciers, infirmiers, etc. L’autre moitié est redistribuée par le ministère aux agences onusiennes et aux partenaires qui interviennent chacun dans leur domaine respectif, OMS, Unicef, PAM, etc.
Besoin d'une plus grande transparence
Ce dispositif est « contrôlé en amont », affirme un responsable de la Banque mondiale, qui précise que « depuis longtemps, la RDC est l’un des pays où la Banque mondiale diligente le plus d’enquêtes pour surveiller l’utilisation des fonds décaissés, quels que soient les projets ». Cette source reconnait cependant que la Banque mondiale privilégie pour l’instant « la rapidité de la réponse, car il s’agit de sauver des vies humaines », et que « les contrôles sur la qualité des projets et l’utilisation effective des sommes engagées se feront en grande partie a posteriori ». Précision d’autant plus importante que l’argent d’Ebola fait à la fois fantasmer et grincer des dents sur le terrain, dans l’est du pays. Certains des employés du ministère se sont plaints, ces derniers mois, de retards dans les paiements, d’autres déplorent de différences inexplicables dans le montant des primes versées. Un responsable humanitaire, qui dit comprendre ces récriminations, rappelle cependant que le ministère de la Santé publique a commencé à remettre de l’ordre dans le barème des primes et des diverses gratifications touchées par le personnel, soignant ou non, engagé sur le terrain.
Juste avant de démissionner, le 22 juillet dernier, Oly Ilunga, le ministre de la Santé, a soulevé un autre problème au sujet des canaux de financement, en disant « espérer une plus grande transparence et redevabilité des acteurs humanitaires par rapport à l’utilisation des fonds ». Une façon de souligner l’agacement des Congolais face aux bailleurs bilatéraux qui préfèrent financer directement les ONG sans passer sous les fourches caudines du ministère de la Santé. C’est le cas des États-Unis qui ont déjà débloqué 95 millions de dollars cette année. De l’argent géré en direct par l’USAID, l’agence de développement américaine. La Grande-Bretagne qui vient d’annoncer une nouvelle enveloppe de 40 millions de dollars fait de même.
Dans l’immédiat, les bailleurs et les donateurs vont devoir s’adapter à la nouvelle structure mise en place par le président Félix Tshisekedi. Ce dernier a annoncé la semaine dernière que la riposte à Ebola était désormais dirigée depuis la présidence par un comité d’experts dirigé par le professeur Jean Jacques Muyambe, ce qui a entrainé la démission du ministre de la Santé publique.
Comment vont désormais être gérés les fonds de la communauté internationale ? Comment sera coordonné le travail de la commission et celui du ministère ? Pour l’instant, les bailleurs attendent des réponses, espérant que le nouveau système n’entrainera pas de flottement à un moment crucial dans la lutte contre la propagation du virus."
"Les États-Unis annoncent une aide supplémentaire de plus de 38 millions USD pour mettre fin à Ebola en RDC"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/26/actualite/sante/les-etats-unis-annoncent-une-aide-supplementaire-de-plus-de-38-millions
° https://www.radiookapi.net/2019/07/26/actualite/sante/rdc-lue-debloque-30-millions-deuros-supplementaires-pour-faire-face-ebola
° https://www.radiookapi.net/2019/07/25/actualite/sante/lutte-contre-ebola-la-banque-mondiale-mobilise-300-millions-usd
"Eradiquer la maladie d'Ebola : "C'est un travail de longue haleine""
° https://www.rtbf.be/info/monde/detail_eradiquer-la-maladie-d-ebola-c-est-un-travail-de-longue-haleine?id=10276354
° https://www.radiookapi.net/2019/07/26/actualite/sante/nord-kivu-msf-appelle-le-gouvernement-renforcer-le-systeme-de-sante-de
° https://afrique.lalibre.be/39301/ebola-en-rdc-les-musulmans-congolais-prives-de-pelerinage-a-la-mecque/
° http://www.rfi.fr/afrique/20190726-rdc-ebola-ecoliers-beni-oicha-passent-examen-national
° https://afrique.lalibre.be/39293/centrafrique-lepidemie-debola-en-rdc-inquiete-les-autorites/
° http://www.rfi.fr/afrique/20190726-rca-autorites-sanitaires-disent-pretes-affronter-ebola
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/23/sante-les-raisons-de-la-demission-du-ministre-oly-ilunga-kalenga/
° https://laprosperiteonline.net/2019/07/26/lutte-contre-les-maladies-dorigine-animale-fao-rdc-le-guide-technique-de-surveillance-integrees-des-maladies-animales-valide/
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Dernière édition par ndonzwau le 28/7/2019, 11:28 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
Tehuti a écrit:
Le virus EBOLA et le SIDA créés en labratoire contre la population Africaine
Ndeko Tehuti,
Les Congolais et les Africains ont certes raison de poser la question de l'origine de toutes ces maladies jadis inconnues qui nous sont transmises par des animaux et comme par hasard en Afrique. Théorie de complot extrême ou pas, la question nécessite d'être posée, le Sida comme la maladie à virus Ebola sont devenues pour l'une une pandémie, pour l'autre une épidémie régulière qui touchent et tuent d'abord des Africains. Les puissantes firmes pharmaceutiques occidentales produisent des médicaments et des vaccinations contre ces vilaines maladies mais jusque-là elles profitent d'abord aux populations occidentales et moins aux pauvres populations africaines mais leurs affaires n'en sont pas moins florissantes.
De là à imaginer un complot planifié pour exterminer les Africains, des virus fabriqués au labo pour cet horrible dessein comme le cas, selon Mufoncol, l’épidémie de peste porcine qui serait venue d'un laboratoire de Tbilisi (Géorgie) qui poursuivait des tests d’armes chimiques et biologiques pour le Pentagone et aurait été transmise accidentellement ou volontairement. Je ne prétends donc pas que c'est simple conspirationnisme mais encore ? ...
Mais encore signifie que cela posé que devrait être notre priorité ? Trouver une réponse à cette origine d'un labo occidental ou chercher à soigner le mieux qu'on peut les malades ?
Pour ma part j'ai choisi de souscrire à l'impératif d'un traitement urgent par exemple d'Ebola aujourd'hui florissant à l'Est du pays et laisse les querelles sur le complot occidental à côté, elles ne nous rendront pas de toute façon nos morts du Sida ou d'Ebola.
Aujourd'hui avec les traitements le virus HIV peut être contrôlé toute une vie, chose faite en Occident où l'on n"en meurt plus du tout mais encore à attendre en Afrique dans laquelle tous les malades ne peuvent en bénéficier. Ebola a tué près de 1770 Congolais à l'Est en bientôt un an mais près de 700 cas diagnostiqués ont été soignés et guéris grâce aux traitements symptomatiques et aux vaccins. Il nous reste des mesures efficaces de contrôle notamment en évitant la transmission et en traitant contacts et malades à travers toute la région. Les avons-nous prises ?
Notre ami Mufoncol revient ci-dessous sur toutes ces questions et apporte même en appui au soupçon de complot la survenue d'Ebola à l'Est en pleine insécurité et davantage à Goma carrefour international mais qui n'en relègue pas moins l'épidémie au Congo épargnant les voisins ou provoquant un branle-bas qui n'existait pas aussi longtemps qu'il s'agissait du territoire Congolais et qui surgit dès qu'il y'a risque de le transmettre au Rwanda. N'empêche que selon moi, contre le Sida comme Ebola, la priorité reste aujourd'hui d'organiser et de renforcer la prévention et le traitement.
Ebola "arme de guerre" ou "arme de destruction massive" nous aura exterminés avant que nous ne trouvions la réponse à cette question si nous ne faisons rien pour le moment !
"Virus d’Ebola, une arme de guerre contre les populations congolaises à l’Est du Congo - Par Mufoncol Tshiyoyo
° http://www.ingeta.com/virus-ebola-est-du-congo/
La question que l’on se pose rarement, quand il s’agit d’Ebola au Congo, c’est pourquoi sa propagation ne se localise qu’à l’Est du Congo ? Et où exactement à l’Est, dans quelle partie de l’Est du Congo ? Mais pourquoi cette épidémie ne se répand pas dans la partie de Minembwe, par exemple, étant donné que Minembwe se situe également à l’Est du Congo ?
C’est à Goma que l’on signale son apparition. Goma n’est pas loin du Rwanda. Quand on parle de l’est du Congo, on oublie souvent de préciser que l’est du Congo est vaste. Il englobe aussi les environs de l’Ouganda, du Burundi, de la Tanzanie, du Rwanda.
Ebola n’est pas une maladie innocente
L’épidémie d’Ebola ne se diffuse qu’à l’est du Congo sans toucher par magie ni l’Ouganda, ni le Burundi, ni la Tanzanie, ni le Rwanda. Et s’il y a propagation, les commerçants en contacts avec tout le monde au marché et en provenance d’autres régions ne pourraient-ils la ramener vers Kinshasa, Lubumbashi, Kasaï ? Par épidémie, on entend « apparition et propagation d’une maladie infectieuse contagieuse qui frappe en même temps et en un même endroit un grand nombre de personnes, d’animaux (épizootie) ou de plantes (épiphytie) ». Pourquoi sa localisation ne se limite seulement qu’à l’est du Congo et dans la zone de conquête et de guerre ?
Les ennemis du pays, ceux qui combattent le Congo, n’ont pas su vaincre autrement l’esprit de combativité de la véritable résistance congolaise à l’est du Congo. J’applaudis l’est du pays. Je leur exprime toute notre admiration dans ce qui est devenu une bravoure légendaire. Cependant, les ennemis du Congo, de l’extérieur et de l’intérieur (des fils du pays), ne s’avouent pas vaincus. Désormais, on combine et la conquête par armes et par la maladie made in laboratoire. Ebola vient à l’aide, au secours de la violence militaire dans le but d’affaiblir la résistance congolaise.
"Pourquoi la localisation d’Ebola ne se limite seulement qu’à l’est du Congo et dans la zone de conquête et de guerre ? Les ennemis du pays, ceux qui combattent le Congo, n’ont pas su vaincre autrement l’esprit de combativité de la véritable résistance congolaise à l’est du Congo."
Ebola n’est pas une maladie innocente. Elle est loin non plus d’être un acte isolé. Moi, je n’y crois pas, pas du tout. Ebola est une arme de guerre, une arme de destruction massive. Et j’accuse également les instances « politiques » congolaise, notamment la classe politique congolaise ; la classe politique congolaise par son cri, par son appel à l’aide, entérine la propagande sur les origines la maladie. Elle panique la population et participe au génocide de la femme et de l’homme congolais.
L’exemple russe, l’épidémie de peste porcine et les Etats-Unis
Vers les années vers les années 2017-2018, on a signalé l’apparition de « l’épidémie de peste porcine » en Belgique. Et Le ministre wallon de l’Agriculture de l’époque, Monsieur René Collin, avait indiqué que la genèse de cette épidémie en Belgique était « la base militaire de Lagland », situé géographiquement dans « la province belge du Luxembourg ». Et la même source signalait que « des militaires ayant participé à des manœuvres de l’Otan dans les pays baltes y séjournaient ». Mais en poussant encore plus loin dans la recherche de la vérité, pour retracer l’origine de l’épidémie de peste porcine en Belgique, on apprend des documents qui furent rendus publiques par l’ancien ministre géorgien de la Sécurité nationale, Igor Guiorgadze, « que le laboratoire de Gilead Sciences du Centre Richard Lugar de Tbilisi (Géorgie) poursuivait des tests d’armes chimiques et biologiques pour le Pentagone.
Ces expériences, prétendument destinées à lutter contre l’hépatite C, ont coûté la vie à 73 patients dont au moins 49 ont été délibérément sacrifiés. Selon le responsable de la lutte biologique, chimique et nucléaire au ministère russe de la Défense, le général Igor Kirillov, les souches des animaux morts en 2007-2018 de l’épidémie de peste porcine en Russie sont les mêmes que celles du centre Richard Lugar connues sous le nom de Georgie-2007. L’épidémie de peste porcine qui s’est propagée au cours de la décennie depuis la Géorgie vers la Chine d’une part, la Russie et les pays baltes d’autre part proviendrait donc, accidentellement ou volontairement, des expériences de Gilead Sciences » ; [les mêmes recherches ont établi] « un lien entre les expériences de Gilead Sciences et les tiques porteuses de la fièvre hémorragique Crimée-Congo qui se propageaient en 2018 au sud de la Russie ».
"Ebola n’est pas une maladie innocente. Elle est loin non plus d’être un acte isolé. Ebola est une arme de guerre, une arme de destruction massive."
Et toujours selon la même source, « parmi les documents révélés par Igor Guiorgadze figure également un brevet pour un drone capable de disséminer des insectes infectés, une découverte à rapprocher des travaux du Darpa sur l’infection des cultures. [Et] La Russie [à l’époque] avait demandé des explications aux États-Unis et se prépare à saisir l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ».
Au Congo, pendant que l’on tente de distraire le peuple avec ce que l’on appelle Sénat dans ce pays, les instances politiques lancent un appel sans se poser des questions qui fâchent : pourquoi l’Est du Congo et pourquoi seulement maintenant ; alors que le pays trouve de manière permanente en situation de guerre d’agression de son territoire et d’occupation, mais une guerre qui ne dit son nom ?
Oui, et ce n’en déplaît aux thuriféraires et à la « bien-pensance », pour le Congo, nous allons vendre très cher notre peau.
Congolaises et Congolais, « Le temps de nous-mêmes a sonné »."
"Préparation du Rwanda contre Ebola, 3000 agents de santé déjà vaccinés (OMS)"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/07/28/preparation-du-rwanda-contre-ebola-3000-agents-de-sante-deja-vaccines-oms.html
"L’OMS salue les efforts de préparation du Rwanda dans la lutte contre Ebola"
° https://news.un.org/fr/story/2019/07/1048301
° https://www.who.int/fr/dg/speeches/detail/high-level-event-on-ebola-virus-disease-in-drc
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"RDC: à Beni, une population plus préoccupée par l'insécurité que par Ebola
° http://www.rfi.fr/afrique/20190728-rdc-beni-insecurite-ebola-population-interroge
Une banderole déployée lors du rassemblement à Beni, le 17 août 2016. :copyright: Sonia Rolley/RFI
L’épidémie d’Ebola continue à tuer dans l’est de la RDC et particulièrement à Beni. A plusieurs endroits, les équipes de la riposte font face à une résistance communautaire de la population qui semble plus préoccupée par les attaques des combattants ougandais ADF-Nalu que par le virus Ebola.
Nene est commerçante. Elle achète ses marchandises à Kasindi, la frontière avec l’Ouganda, et les vend à Beni. Comme ses autres amies, Nene ne comprend pas pourquoi l’attention est davantage mise sur l’épidémie d’Ebola que sur les tueries dans le territoire de Beni.
« Si seulement vous suiviez les attaques des ADF-Nalu à la loupe, comme vous le faites pour Ebola, nous serions déjà sécurisés depuis longtemps », a-t-elle fait remarquer.
A côté d’elle, Jeannette qui vend des chaussures, s’apprête à embarquer pour Kasindi. Egalement exaspérée par les attaques des combattants ADF, elle pense qu’il y a un business autour de l’épidémie d’Ebola.
« Pourquoi vous ne vous préoccupez que d’Ebola ? Nous avons appris que vous gagnez beaucoup d’argent avec cela. C’est pour cela que cela vous intéresse. Pourquoi vous ne nous aidez pas ? On nous tue avec les balles et vous également, vous nous tuez avec cette maladie », s’insurge-t-elle.
A dix minutes d’ici, au marché central de Beni, Natacha ne comprend pas non plus pourquoi l’épidémie d’Ebola n’est toujours pas maitrisée. « L’épidémie ne peut pas durer un an ou deux ans. Nous en avons vraiment assez. Ils ont beaucoup de questions là-dessus », se dit-elle.
Près d’elle, Naomi a un message à transmettre au Chef de l’Etat. « Tshisekedi qui est arrivé, doit nous aider. Nous n’avons pas encore pris la mesure de son action. Nous sommes fatigués », constate-t-elle.
Le déficit de confiance vis-à-vis des acteurs de la riposte et vis-à-vis des autorités du pays, est aujourd’hui l’un des plus grands défis à relever pour parvenir à mettre fin à cette épidémie, clament également les experts du ministère de la santé
"Ebola en RDC : "Nous n'avons jamais eu autant de cas positifs""
° https://information.tv5monde.com/afrique/ebola-en-rdc-nous-n-avons-jamais-eu-autant-de-cas-positifs-312012
"RDC : Beni reste toujours l’épicentre de l’épidémie Ebola, selon l’OMS"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/28/actualite/sante/rdc-beni-reste-toujours-lepicentre-de-lepidemie-ebola-selon-loms
"RDC : Jean-Jacques Muyembe, en première ligne face à Ebola"
° https://www.jeuneafrique.com/mag/809499/societe/rdc-jean-jacques-muyembe-en-premiere-ligne-face-a-ebola/
"Ebola : les premières équipes du docteur Muyembe attendues au Nord-Kivu"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/27/actualite/sante/ebola-les-premieres-equipes-du-docteur-muyembe-attendues-au-nord-kivu
"Ebola en RDC : pourquoi le virus est-il si difficile à combattre ?"
° https://information.tv5monde.com/afrique/ebola-en-rdc-pourquoi-le-virus-est-il-si-difficile-combattre-310175
"On ne vaccine que de manière ciblée contre Ebola en RDC"
° https://www.rts.ch/info/monde/10594084-on-ne-vaccine-que-de-maniere-ciblee-contre-ebola-en-rdc.html
° https://www.unicef.fr/article/ebola-ce-que-nous-faisons-depuis-un-en-rdc-grace-vous
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Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
Il y'a beaucoup de bruits sans qu'on en connaisse tous les dessous, autour de la fameuse "riposte contre Ebola" dont le PR a pris la pleine charge en dépit du Ministère de la Santé dont le titulaire s'estimant ainsi désavoué a démissionné.
Dr Ilunga a donné une interview au journal le Monde dans laquelle il donne sa vérité des faits notamment les "pressions sur la tentative d'introduction illégale d'un vaccin expérimental" qu'il n'a pas acceptées.
Ce n'est pas encore le lieu de prendre faits et causes pour sa version des faits mais peut-être de faire le constat que c'est préoccupant s'ils sont vrais même si à ce stade je n'ai aucune raison de ne pas y croire mais semble-t-il le Professeur Muyembe qui a pris sa succession en qualité de Coordonnateur en tant que Chef du "Secrétariat technique" créé à cette occasion les récuse. Le plus fâcheux ce que ces querelles apparemment des "gros sous" et des "rivalités personnelles" risquent de retarder quelque part les mesures urgentes effectives sur le terrain pour éradiquer l'épidémie.
Ce qui à ce stade est loin d'être acquis : la maladie continue à tuer du côté de Beni et la population est toujours méfiante se disant plus préoccupée par les attaques des ADF que par le virus Ebola et reprochant aux autorités et particulièrement au nouveau PR de ne pas en faire assez depuis qu'il est là et à l'équipe de la riposte de faire son business autour de l'épidémie.
Lisez l'interview et vous en comprendrez sans doute davantage sur ce qui semble être devenu un véritable polar avec hélas des morts réelles au bout de la chaîne. Je vous laisse ainsi tirer vos conclusions...
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Dr Ilunga a donné une interview au journal le Monde dans laquelle il donne sa vérité des faits notamment les "pressions sur la tentative d'introduction illégale d'un vaccin expérimental" qu'il n'a pas acceptées.
Ce n'est pas encore le lieu de prendre faits et causes pour sa version des faits mais peut-être de faire le constat que c'est préoccupant s'ils sont vrais même si à ce stade je n'ai aucune raison de ne pas y croire mais semble-t-il le Professeur Muyembe qui a pris sa succession en qualité de Coordonnateur en tant que Chef du "Secrétariat technique" créé à cette occasion les récuse. Le plus fâcheux ce que ces querelles apparemment des "gros sous" et des "rivalités personnelles" risquent de retarder quelque part les mesures urgentes effectives sur le terrain pour éradiquer l'épidémie.
Ce qui à ce stade est loin d'être acquis : la maladie continue à tuer du côté de Beni et la population est toujours méfiante se disant plus préoccupée par les attaques des ADF que par le virus Ebola et reprochant aux autorités et particulièrement au nouveau PR de ne pas en faire assez depuis qu'il est là et à l'équipe de la riposte de faire son business autour de l'épidémie.
Lisez l'interview et vous en comprendrez sans doute davantage sur ce qui semble être devenu un véritable polar avec hélas des morts réelles au bout de la chaîne. Je vous laisse ainsi tirer vos conclusions...
Ebola en RDC : le ministre de la santé démissionnaire révèle « les tentatives d’introduction illégale d’un vaccin expérimental »
Dans la lettre de départ qu’il a adressée au chef de l’Etat congolais, Oly Ilunga dénonce les « pressions de toutes parts » qu’il a subies.
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/07/26/ebola-en-rdc-le-ministre-de-la-sante-demissionnaire-revele-les-tentatives-d-introduction-illegale-d-un-vaccin-experimental_5493900_3212.html
L’ex-ministre de la santé congolais, Oly Ilunga, qui a démissionné le 22 juillet 2019. JOHN WESSELS / AFP
Il puise dans le champ lexical militaire pour décrire la délicate lutte en cours contre Ebola. « Comme dans toute guerre, car c’est bien de cela dont il s’agit (…), il ne peut y avoir plusieurs centres de décision, au risque de créer des confusions », écrit Oly Ilunga, médecin devenu, en décembre 2016 ministre de la santé de la République démocratique du Congo (RDC). C’est d’ailleurs ainsi qu’il explique sa démission avec fracas, lundi 22 juillet, dans une lettre adressée au chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, qu’il a rendue publique.
L’ancien ministre y dénonce des « pressions de toutes parts » et « la mise en place d’un système parallèle qui ne renforce jamais le système existant » ; il fustige « des acteurs qui ont fait preuve d’un manque d’éthique manifeste en cachant volontairement des informations importantes aux autorités sanitaires ».
En fonction, M. Ilunga a eu à gérer la huitième épidémie d’Ebola survenue dans la province du Bas-Uélé (12 mai-1er juillet 2017, 4 décès) et la suivante, dans la province de l’Equateur (8 mai-24 juillet 2018, 33 morts). La dixième épidémie, officiellement déclarée le 1er août 2018, toujours en cours dans le Nord-Kivu et de l’Ituri, est indéniablement la plus complexe. Et la plus meurtrière avec au moins 1 750 décès enregistrés.
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Elle se déroule dans une région frontalière de l’Ouganda, traumatisée par les guerres passées et les conflits entretenus par des « entrepreneurs » de la violence, hommes politiques et chefs de milices. Dans un tel contexte sécuritaire, les agents de la Riposte, la structure de coordination de la lutte contre Ebola orchestrée par le ministère congolais de la santé, prennent des risques. Ils sont régulièrement attaqués par des groupes armés, pris à partie par des populations hostiles et menacés. Des centres de santé ont été détruits. Un médecin camerounais de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été tué à bout portant lors d’une réunion, en avril.
Cette agence spécialisée des Nations unies a déclaré, le 17 juillet, que ce nouvel épisode épidémique d’Ebola était désormais une « urgence sanitaire mondiale », sans pour autant recommander la fermeture des frontières. Trois jours plus tard, de Kinshasa, la capitale à plus de 3 000 km à l’ouest des zones où le virus répand la mort, le président Félix Tshisekedi a annoncé sa reprise en main de la lutte contre Ebola. Jusque-là confiée au ministère de la santé, elle est désormais pilotée par un comité d’experts dirigé par le professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum, 77 ans. Ce dernier, scientifique congolais de renom, dirige l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa et fait partie des découvreurs du virus Ebola, en 1976.
Le ministre de la santé, Oly Ilunga, a décidé de démissionner. Dans un entretien accordé au Monde, il revient sur sa gestion de cette épidémie et sur les « pressions » auxquelles il a dû faire face.
Avez-vous vécu cette réorganisation de la Riposte par le président Tshisekedi comme un désaveu ?
Oly Ilunga Je ne conteste pas la décision du chef de l’Etat. J’en tire simplement les conclusions logiques. Sans me consulter, sans tenir compte de la sensibilité du secteur de la santé que j’ai dirigé, la présidence de la République a décidé de confier la gestion de cette crise à un groupe de personnes. Ce qui pose un problème de confiance et comporte un risque énorme d’interférence et de cacophonie dans la lutte contre Ebola. Je ne suis pas prêt à prendre ce risque et j’ai préféré me retirer. Dans une telle crise, l’unicité de commandement est une nécessité, plus encore dans un contexte de guerre. C’est ce qui a permis de contenir l’épidémie et d’éviter qu’elle se répande dans les grandes villes, même s’il y a eu quelques cas sporadiques.
Quelles sont les « pressions de toutes parts » évoquées dans votre lettre de démission ?
Un consortium opaque s’est constitué et un lobby malveillant est à l’œuvre. Il a tenté par tous les moyens d’imposer, en RDC, le vaccin expérimental du fabricant pharmaceutique Johnson & Johnson. A l’issue de plusieurs réunions, dont les dernières datent du 28 juin et 29 juin, nous sommes arrivés à la conclusion que ce vaccin n’est pas approprié pour arrêter l’épidémie en cours. Il n’est qu’en phase 2 de test et nécessite deux injections administrées à 56 jours d’intervalle. Toutefois, à notre insu, des personnes ont tenté d’introduire illégalement ce vaccin et ont formé des vaccinateurs, comme nous l’ont rapporté des acteurs de terrain.
Disposez-vous de preuves de ce que vous avancez ?
Je ne peux pas assurer avec certitude que ces vaccins ont bel et bien été dépêchés sur le territoire congolais. Mais j’ai la preuve que tous les préparatifs au niveau de l’administration du vaccin de Johnson & Johnson ont été mis au point, que des lieux ont été retenus pour démarrer les vaccinations, dans le dos des autorités congolaises. Des personnes bienveillantes, souhaitant nous alerter sur ces manœuvres, nous ont transmis des emails échangés entre ce consortium et ceux qui devaient démarrer les vaccinations sur le terrain.
Un médecin, dans le centre de traitement d’Ebola de Médecins sans frontières, à Bunia, en Ituri. JOHN WESSELS / AFP
Entre-temps, nous avons eu accès à des informations du gouvernement américain transmises à l’OMS concernant ce vaccin et son efficacité très clairement remise en question. Malgré tout, des personnes ont néanmoins tenté de faire le forcing, de manière non transparente, non respectueuse. Et ce pour introduire le vaccin en pleine épidémie, sans l’aval des autorités sanitaires congolaises. Ce qui est grave tant du point de vue de l’éthique médicale que sur le plan des atteintes à la souveraineté de la RDC. Je ne pouvais pas l’accepter.
Quand ces « pressions » ont-elles démarré ?
Dès le début du mois de février 2019, nous avons constaté que certains membres de la Riposte contre Ebola prétendaient avoir reçu un mandat pour préparer l’arrivée de ce vaccin. Ils se rendaient sur le terrain, approchaient des acteurs et des partenaires. Nous avons plusieurs fois interpellé la présidence sur ces pratiques et sur les risques sanitaires. Je crois que nous avons été entendus. Même si, au sein du nouveau « comité technique » mis en place par la présidence, certains œuvrent pour l’introduction de ce nouveau vaccin.Plusieurs responsables d’ONG sur le terrain et des acteurs de la Riposte pointent un manque patent de doses du vaccin fabriqué par Merck, qui lui est en phase 3 d’évaluation. N’est-ce pas préoccupant ?« Ma démission était attendue et souhaitée, augurant, pour les lobbyistes du vaccin Johnson & Johnson, une nouvelle phase de négociations avec les autorités congolaises »
C’est absolument faux. Nous ne manquons pas de doses du vaccin expérimental rVSV-ZEBOV [du laboratoire Merck], le seul que nous utilisons car son efficacité a été prouvée. Lors d’une réunion qui s’est tenue en juin, une évaluation du stock de vaccins disponible a été effectuée. Nous avons environ 500 000 doses disponibles contre 200 000 au début de l’épidémie. Ce discours d’une prétendue pénurie est diffusé pour mettre la pression sur les autorités congolaises afin d’imposer l’introduction du vaccin expérimental de Johnson & Johnson. M’y étant opposé, ma démission était attendue et souhaitée, augurant, pour les lobbyistes du vaccin Johnson & Johnson, une nouvelle phase de négociations avec les autorités congolaises.
Selon vous, il n’y a donc pas de problèmes de vaccinations ?
Non. Notre principal problème : c’est le défi opérationnel. Le déploiement du dispositif de la Riposte et l’adaptation de la stratégie, dans un contexte de guerre, voilà la difficulté. D’autant qu’à compter de septembre 2018, des politiciens ont instrumentalisé Ebola, diabolisé la Riposte et déclaré dans leurs discours à la population que la maladie n’existait pas. Ce qui a perturbé notre travail, créé de la méfiance au sein des communautés.
A cela s’ajoutent des dynamiques communautaires complexes. Par exemple, la Riposte s’est appuyée sur des relais communautaires dont on s’est rendu compte qu’ils n’étaient pas nécessairement représentatifs. J’ai alerté les agents en octobre à ce sujet. Dès le début, j’ai tenu à ce que la Riposte prenne attache avec les leaders religieux locaux, les chefferies traditionnelles, les membres de la société civile… Mais, dans des environnements déstructurés par des décennies de conflits, ce n’est pas toujours évident.
Au centre de traitement d’Ebola de Beni, au Nord-Kivu. John Wessels/ALIMA
Quid de la relation entre la Riposte et des groupes armés responsables d’exactions et de trafics ?
J’ai eu des équipes très audacieuses qui ont établi des contacts avec les Maï Maï [milices initialement constituées à la fin des années 1990 par des locaux pour résister à des invasions étrangères]. Du point de vue du ministère de la santé, ces négociations portaient sur les accès aux villages pour pouvoir se déployer et ainsi casser la chaîne de transmission. Mais nous n’avons jamais été vraiment impliqués dans des activités visant à associer ou intégrer des Maï Maï dans notre équipe.Comment avez-vous géré la coordination entre des acteurs centraux tels que l’OMS et une constellation d’ONG présentes dans la Riposte ?« Dans toutes ces crises, il y a des enjeux internationaux et une compétition pour la mobilisation des fonds. Certains acteurs n’hésitent pas à recourir à des communications alarmistes »
Le seul critère qui m’importe, c’est la capacité opérationnelle réelle. Dans toutes ces crises, il y a des enjeux internationaux et une compétition pour la mobilisation des fonds. Certains acteurs n’hésitent pas à recourir à des communications alarmistes. Nous, on a toujours dit que cette crise de santé publique ne devait pas être transformée en une crise humanitaire… Il a fallu mettre en place des processus de transparence sur les actions menées, l’origine des fonds, les déploiements, le partage des données récoltées… J’ai aussi eu à faire à des ONG qui restent à Goma [la capitale de la province du Nord-Kivu] où elles participent aux réunions de la Riposte mais qui n’agissent aucunement sur le terrain. Ce que j’ai combattu.
Le professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum, à peine nommé par le président à la tête du nouveau comité d’experts chargé de lutter contre Ebola, a déclaré que « trois à quatre mois seront suffisants pour mettre un terme à cette épidémie ». Partagez-vous cette prévision ?
Ça n’engage que lui. Je ne peux parler que de ce qu’on a fait. Les gens de la Riposte sur le terrain sont des héros de la santé, de vrais experts. Et ce sont ces gens-là qui savent. Il n’y a que ceux qui sont dans la modélisation qui s’aventurent à donner des dates et délais pour éradiquer le virus. Des chercheurs des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), l’agence chargée de la santé publique aux Etats-Unis, avaient prédit que cette épidémie durerait un an de plus. Je ne suis pas dans la modélisation. Il faut continuer et gagner cette guerre contre Ebola."
Ebola : cinq questions pour comprendre le virus, devenu « urgence » sanitaire mondiale
"RDC: dans le territoire de Beni, le fléau de l’insécurité règne toujours
° http://www.rfi.fr/afrique/20190729-rdc-beni-insecurite-gagne-plus-terrain-epidemie-ebola
En RDC, alors qu’à Kinshasa et pour la communauté internationale, c’est l’épidémie d’Ebola qui est en haut de l’agenda, pour les habitants, c’est bien l’insécurité la préoccupation numéro un. Illustration de l’insécurité généralisée dans le territoire de Beni, avec le village de Mangboko attaqué la semaine dernière...."
"Ebola en RDC : « il est temps d’étendre l’accès aux vaccins »
° https://www.msf.fr/actualites/ebola-en-rdc-il-est-temps-d-etendre-l-acces-aux-vaccins
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Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"RDC: décès du deuxième malade d'Ebola à Goma"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190731-ebola-rdc-goma-deces-2e-patient-contamine-vaccination
"RDC: un troisième cas d'Ebola détecté à Goma"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190801-rdc-troisieme-cas-ebola-detecte-goma
"RDC: épidémie d'Ebola à Goma, le Rwanda ferme sa frontière"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190801-rdc-ebola-goma-rwanda-ferme-frontiere
° https://afrique.lalibre.be/39546/ebola-le-rwanda-ferme-sa-frontiere-avec-le-congo/
"Ebola : La fermeture des frontières aura un impact sur des dizaines de milliers de personnes"
° https://afrique.lalibre.be/39551/ebola-la-fermeture-des-frontieres-aura-un-impact-sur-des-dizaines-de-milliers-de-personnes/
° https://afrique.lalibre.be/39517/rdc-ebola-15-personnes-mises-en-quarantaine-dans-le-sud-kivu/
" REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: un an après, Ebola s’étend en RDC"
° http://www.rfi.fr/emission/20190801-une-rdc-an-apres-ebola-etend-goma
"INVITE AFRIQUE
Lutte contre Ebola en RDC: «Aucune pression dans le choix des vaccins» (chef de la Riposte)
° http://www.rfi.fr/emission/20190801-rdc-lutte-ebola-muyembe-vaccins-pressions-riposte
Il y a un an tout juste, la maladie à virus Ebola faisait ses premières victimes dans l’est de la RDC. Un an plus tard, le virus continue de faire des ravages : il y a désormais trois épicentres dans le Nord-Kivu et en Ituri. 1 790 personnes ont succombé à la maladie. L’ampleur du problème est telle que l’Organisation mondiale de la Santé a élevé cette épidémie au rang « d’urgence de santé publique de portée internationale ». Au quotidien, les équipes qui luttent contre cette épidémie se heurtent à la méfiance de la population, à l’insécurité... et à des problèmes de transparence. Le professeur Jean-Jacques Muyembe, le découvreur du premier virus Ebola en RDC et chef de la Riposte contre Ebola notre invité...."
"Un an d’Ebola en RDC: les défis d’une riposte controversée
° http://www.rfi.fr/afrique/20190731-an-ebola-rdc-epidemie-defi-riposte-controversee
Un homme se fait prendre sa température à Goma, le 31 juillet 2019. :copyright: PAMELA TULIZO / AFP
Cela fait un an jour pour jour que la République démocratique du Congo (RDC) fait face à sa dixième épidémie d’Ebola, récemment qualifiée d’urgence sanitaire mondiale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il est 10h à Kanzuli, l’aire de santé qui a enregistré le plus grand nombre de nouveaux cas ces derniers jours à Beni. Les équipes de la riposte débarquent à bord de deux jeeps flambant neuves. Elles cherchent un jeune dont cinq membres de famille ont déjà été diagnostiqués positifs au virus Ebola, stéréotype Zaïre. « Nous avons appris qu’il commence à développer des symptômes et nous sommes venus échanger avec lui pour éventuellement une prise en charge », explique un agent du ministère congolais de la Santé.
L’affaire s’annonce difficile. Ce « contact à haut risque », un jeune d’une vingtaine d’années, jure qu’il se porte bien et refuse d’écouter l’équipe de la riposte. Ses dénégations attirent ses amis, ses proches, un petit groupe se forme autour de lui. En quelques minutes, le ton monte, des gourdins et des machettes apparaissent dans les mains des badauds. Ils improvisent même une barricade.
L’hostilité des communautés, « notre quotidien »
L’équipe d’intervention est contrainte à rebrousser chemin. « Nous limitons au maximum l’intervention de la police, on préfère revenir plus tard », explique le médecin chargé de superviser l’intervention. Les équipes de la riposte n’auront même pas eu accès au domicile de ce cas suspect pour le désinfecter. Dépité par l’hostilité de la population, le praticien l’admet : « C’est quasiment notre quotidien ».
Un an après la proclamation officielle, le nombre de cas est en recrudescence dans le territoire de Beni, foyer de l’épidémie au Nord-Kivu, et menace de s’étendre au reste du pays comme dans les pays voisins. Le 18 juillet 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a placé cette dixième épidémie d’Ebola que connaît la RDC comme une « urgence sanitaire mondiale », au grand dam de la société civile à Beni. Pour son président, Kizito Bin Hangi, l’OMS a « trop attendu ». Il a fallu qu’un pasteur évangélique contaminé par le virus meure alors qu’il venait de séjourner dans la capitale provinciale, Goma, frontalière du Rwanda, et qu’une marchande de poissons congolaise se soit elle rendue sur un marché ougandais avant de mourir chez elle.
Ebola: dans un centre de soins de Goma, dans l'Est de la RDC, le personnel lave tenues professionnelles et matériel, le 17 juillet 2019. REUTERS/Djaffer Sabiti
Depuis, le chef-lieu du Nord-Kivu a enregistré un deuxième cas, relançant la crainte d’une contagion au-delà de sa zone de propagation initiale qui se limitait jusqu’ici au nord-est du pays, autour des villes de Beni, Butembo au Nord-Kivu et Bunia en Ituri, toutes déjà régulièrement endeuillées par des violences armées. En un an, au moins 1 800 personnes ont succombé à Ebola, des centaines d’autres sont mortes sous les balles ou les coups de machettes.
« On ne peut pas se laver les mains pour se protéger de l’insécurité »
Dans le territoire de Beni, il y a même des massacres presque toutes les semaines depuis cinq ans, c’est un autre triste anniversaire pour cette région du Congo qui avait été relativement préservée lors des deux grandes guerres qui ont secoué le pays entre 1996 et 2002. Au moment où l’épidémie est déclarée le 1er août 2018, plusieurs milliers de civils sont morts dans ces violences inédites, imputées par les autorités congolaises aux rebelles ougandais ADF, un groupe politico-religieux qui, après trente années de présence au Congo, a décidé de prêter allégeance à l’État islamique (EI).
Pour les habitants du territoire, cette insécurité chronique est une malédiction aussi soudaine et brutale qu’Ebola, mystérieuse aussi. Beaucoup voient dans l’une comme dans l’autre une main noire, accusant tour à tour les forces de sécurité comme la communauté internationale, les pays voisins en tête, des pires maux, allant jusqu’à leur imputer des « intentions génocidaires » contre la communauté Nande, l’ethnie majoritaire dans cette partie du Congo.
Bien que la maladie à virus Ebola soit endémique dans certaines régions du pays, Beni avait été jusqu’ici épargnée. Le président de la société civile de cette localité n’en démord pas. Il faut que le gouvernement « fasse plus », que l’OMS « appuie », que les « États voisins » s’engagent pour mettre un terme à ce double fléau devenu consubstantiel que sont l’insécurité et l’épidémie d’Ebola.
Avant cette épidémie et les massacres de ces dernières années, la gare routière de Beni était toujours très animée. Depuis, convoyeurs et conducteurs préfèrent prendre la route tôt et en convoi pour plus de sécurité. Aux environs de 15h, trois derniers camions s’alignent avant le départ vers Kasindi, poste frontalier avec l’Ouganda. Parmi des dizaines de passagers anxieux, une commerçante aguerrie, mais inquiète comme les autres.
Depuis quatorze ans, Jeanine achète des chaussures et des sandales en Ouganda pour les revendre à Beni. Avec son bébé de six mois sur le dos, elle s’apprête à embarquer dans un bus déjà bondé, sur cette route où presque toutes les semaines des convois sont attaqués. « Les militaires ont décidé qu’il n’y aurait plus de circulation après 16h, mais on va quand même prendre la route. On n’a rien à perdre », explique Jeanine. À côté d’elle, Sophie, de quelques années son aînée, vocifère en frottant les mains dans une eau chlorée mise à disposition par la coordination de la riposte : « On ne peut pas se laver les mains pour se protéger de l’insécurité ».
Ebola, « un champ de bataille politique »
Quand Ebola fait officiellement son apparition au Nord-Kivu, l’OMS vient à peine quatre jours plus tôt de déclarer la fin d’une épidémie à l’autre bout du pays, au nord-ouest, dans la province de l’Équateur. Là-bas, il aura fallu aux acteurs de la riposte trois mois à peine pour stopper le virus, tant cette région forestière du Congo, certes frontalière de la très fragile Centrafrique, reste enclavée, isolée du reste du pays. Avec l’est du Congo, la menace est toute autre. Cette région pullule de groupes armés qui depuis près de 25 ans, entravent l’action humanitaire comme le développement et déplacent les civils, jusque dans les pays voisins. Ses routes, quoique souvent impraticables, servent au commerce comme au trafic. Malgré tout, presque miraculeusement, ni le Rwanda, ni l’Ouganda n’ont été contaminés jusqu’ici.
Comme dans toutes les épidémies d’Ebola, les agents engagés dans la lutte se sont heurtés dès les premières semaines à une résistance de la population que l’OMS a longtemps appelée pudiquement des « réticences ». La crise politique qu’a traversée le Congo les a transformés en véritable révolte. « Les responsabilités sont partagées, il y a eu détournement de l’attention de la population sur des questions politiques », estime le vice-président de la société civile de Butembo et chercheur congolais, Élie Kwiravusa.
Il y a d’un côté le gouvernement qui « utilise le prétexte » d’Ebola pour annuler le scrutin présidentiel et reporter les législatives à Beni-Butembo, fief de l’opposition, et de l’autre, des politiciens qui transforment la question d’Ebola « en un champ de bataille politique » pour s’attirer les faveurs électorales d’une population de plus en plus méfiante à l’égard de la coordination de la riposte, des forces de sécurité et de sa classe politique.
La première attaque contre un centre de traitement Ebola a eu lieu le 28 décembre 2018 au lendemain de l’annonce du report des élections à Beni-Butembo. À l’époque, les leaders communautaires ont su contenir la colère de la population. Alors que deux mois plus tard, sept depuis le début de l’épidémie, l’OMS se dit « optimiste », les attaques deviennent quasi hebdomadaires. Des dizaines de personnels et structures médicales sont ciblés. Au 5 février 2018, selon des chiffres officiels, 789 cas de maladie à virus Ebola (735 confirmés et 54 probables) avaient été notifiés en sept mois, dont 488 décès. Dans les cinq mois suivants, ce bilan va presque quadrupler. Un an après l’officialisation de l’épidémie, près de 1 800 Congolais sont morts des suites de ce virus sur 2 700 cas.
Un centre de traitement d'Ebola attaqué à Katwa, le 25 février 2019. Laurie Bonnaud/MSF/Handout
« On n’a même plus le droit d’avoir mal à la tête »
En Afrique de l’Ouest, pour les épidémies d’Ebola entre 2013 et 2015, il y a aussi eu des actes de violences, des campagnes de désinformation aux attaques contre des structures de santé ou même du personnel « dans des zones où il existait déjà une défiance des populations à l’égard du gouvernement », rappelle l’anthropologue américaine Adia Benton. En Sierra Leone et au Liberia, précise-t-elle, « certaines populations croyaient vraiment que les informations qui étaient données à propos d’Ebola étaient fausses ou faisaient partie d’une conspiration qui les visait personnellement ».
Malgré des millions de dollars investis, la coordination de la riposte peine à contrôler la chaîne de contamination et à déployer suffisamment de moyens partout pour faire face à l’afflux de nouveaux cas. Quand l’épidémie a explosé dans les environs de Butembo, les équipes ont dû quitter Beni. Avec la recrudescence de cas dans le territoire du même nom, des renforts sont aujourd'hui nécessaires et envoyés de Goma et de Butembo. Quand ils ne sont pas à Kanzuli, ils doivent aussi se déployer dans d’autres aires de santé tout aussi difficiles d’accès comme Butili. La piste est si accidentée que les trois jeeps de la riposte peinent à se frayer un chemin, sous le regard inquiet de la population. Quand les véhicules parviennent à se garer, certains habitants fuient déjà.
Une vieille femme réagit mal à une question d’un agent de santé formulée dans un mauvais swahili et s’emporte : « On est tous vaccinés ici, il faut croire qu’on n’a même plus le droit d’avoir mal à la tête ou de vomir ». La cinquantaine passée, elle ne supporte plus le vocabulaire clinique de la riposte : « Ils parlent de 'cas confirmé' pour les malades, c’est ce mot français là qu’on ne supporte plus ». Un peu plus loin, un groupe de jeunes observe la scène avec beaucoup d’amertume. « Ces gens-là sont tous dans des hôtels huppés, ils ne voudront pas que l’épidémie s’arrête », marmonne en swahili un jeune homme affublé d’un maillot aux couleurs de la populaire équipe de Chelsea.
L’hostilité est d’autant plus forte que cas confirmé ou non, les habitants des zones touchées rapportent que recevoir la visite d’une équipe de la riposte change le regard de la communauté. Beaucoup d’habitants partagent encore trop souvent les mêmes points d’eau et installations sanitaires, ce qui facilite la propagation du virus.
L’émergence d’Ebola dans le nord-est de la RDC est venue renforcer la défiance au sein d’une communauté au tissu social déjà fragilisé par les conflits. Dans le territoire de Beni, depuis cinq ans, les personnalités apolitiques les plus proches de la population, les chefs coutumiers, les prêtres, les membres de la société civile sont ciblés, victimes d’assassinats, de kidnappings ou même parfois d’arrestations, des violations des droits de l’homme imputées par l’ONU principalement aux présumés ADF et autres groupes armés (55%) mais aussi très largement aux forces de sécurité (45 %).
« À chaque nouvelle épidémie, ils engagent des réformes et ne les terminent pas »
Malgré le déploiement d’anthropologues, l’OMS et son partenaire congolais ont été continuellement accusés, au cours de cette première année, de ne pas suffisamment associer les communautés locales et leurs représentants légitimes à la stratégie de la riposte. Là aussi, c’est une critique récurrente faite aux acteurs internationaux. « À chaque nouvelle épidémie, ils regrettent de ne pas avoir associé suffisamment vite les communautés locales, engagent des réformes, ne les terminent pas et surtout peinent à s’adapter au nouveau contexte dans lequel ils se trouvent », déplore l’anthropologue américaine Adia Benton.
Retour au centre de traitement de Kanzuli, des patients attendent les résultats de leurs tests. Le visage de Kahindo, 32 ans, est déjà marqué par la maladie. La jeune femme a vomi une dizaine de fois depuis le matin, elle présente aussi des maux de tête. Hospitalisée depuis quatre jours, elle ne parle couramment que le kinande et bredouille en swahili, pas assez pour comprendre ce qui lui arrive et les questions des experts de la riposte trop souvent originaires d’autres provinces du Congo.
Sans attendre les résultats des tests, ces derniers essaient de retracer son parcours depuis son village de résidence pour être prêts à intervenir en cas de confirmation. « Cela demande de la patience. Moi, je viens d’arriver et mon swahili n’est pas fluide », reconnaît l’un des enquêteurs. Lui plaide pour l’accompagnement de « relais communautaires » qui font office de traducteurs et aident à l’intégration des agents de la riposte et de psychologues qui continuent de faire cruellement défaut.
L’opposant Jules Vahikehya a longtemps travaillé pour la riposte, avant de se lancer dans la campagne électorale en vue des législatives de décembre 2018. Il fait partie de ces candidats dont le mandat a été invalidé par la Cour constitutionnelle « à la solde du régime de Kabila ». Le député déchu de Beni s’emporte moins contre l’État que contre les partenaires du Congo comme l’OMS, accusés de « contourner » le système de santé national pour créer un système parallèle qui engloutit des millions.
Ce fils du pays insiste pour une « meilleure gestion » du personnel local de santé, ceux sans qui « rien ne peut se faire » et qui seraient pourtant « presque oubliés » dans la stratégie de la coordination de la riposte. Depuis le début de l’épidémie, plusieurs grèves ont éclaté, les employés des centres concernés réclamaient le paiement de salaires ou de primes.
Dans un centre de traitement Ebola à Beni, le 31 mars 2019. REUTERS/Baz Ratner
Sensibiliser pour « obtenir une meilleure remontée de l’information »
Depuis un an, l’équipe de la riposte a installé son quartier général permanent à quelques mètres de l’Hôpital général de référence de Beni. Pour y accéder, il faut non seulement se faire contrôler par les équipes de la sécurité, mais aussi accepter de se laver les mains au chlore et de faire contrôler sa température. Rien de très rutilant, deux bâtiments en dur et une paillote servent à réunir les équipes de la coordination de la riposte, agents du ministère de la Santé, experts de l’OMS et d’ONG médicales.
C’est aussi là que les journalistes ont l’obligation de faire viser leurs autorisations de reportage délivrées en amont par le ministère congolais de la Santé. Deux journalistes italiens viennent de Butembo et doivent passer sur le grill. L'agent proposé veut tout savoir : parcours, thématiques abordées, interlocuteurs à interviewer. Contrôler l’information fait aussi partie des préoccupations de la coordination de la riposte.
Dans l’un des bureaux, le docteur Gaston Tshapenda, un des coordonnateurs locaux à Beni, n’a qu’une obsession : faire baisser le nombre de décès d’Ebola dans les communautés, synonyme d’un risque plus élevé de propagation. « Tout notre message de sensibilisation vise à obtenir une meilleure remontée de l’information entre les ménages et les relais communautaires », assure-t-il. Mais il reconnaît aussi des problèmes de formations. « Certains centres de santé n’utilisent pas le protocole que nous leur avons remis », déplore-t-il.
Dans l’aire de santé de Kanzuli, il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. Une jeune dame est alitée depuis deux jours, vomit et souffre d’intenses maux de tête. Son mari, inquiet, l’a amenée dès les premiers symptômes. Son test est négatif, la jeune femme est simplement enceinte et demande « quelques comprimés pour soulager son mal de crâne ». Elle sera encore gardée 24 heures pour observation, mais repart sans médicaments.
Des unités de soins d'urgence du centre de traitement Ebola de l'organisation médicale humanitaire Alima, à Beni, dans l'est de la RDC. REUTERS/Baz Ratner
Ailleurs, les ONG médicales de la riposte comme MSF et Alima essaient de plus en plus d’offrir, au sein de leurs structures dédiées à Ebola, les soins de santé primaires pour faciliter les relations communautaires. Comme le recommandait la société civile aux premières heures de l’épidémie, la coordination de la riposte et des agences onusiennes associées comme le PAM commencent à se préoccuper des autres besoins de ces communautés délaissées par les services de l’État.
« Des confusions et d’une cacophonie préjudiciables » à la riposte
Au même moment à Kinshasa, à quelques jours du premier anniversaire de l’épidémie au Nord-Kivu, le ministre congolais de la Santé démissionne. Dans une lettre adressée au nouveau chef de l’État le 22 juillet 2018, le docteur Oly Ilunga lève le voile sur des dissensions au sein de la coordination de la riposte. Il dit avoir résisté à différents types d’ingérences depuis février et l’explosion du nombre de cas confirmés dans l’est du pays.
Félix Tshisekedi aurait, à plusieurs reprises, tenté de reprendre en main le dispositif anti-Ebola. L’ancien médecin personnel d’Étienne Tshisekedi, le père du nouveau président, « n’a pas su faire sentir la présence de l’État sur le terrain », explique l’un des proches de son fils Félix. Le ministre, issu du régime sortant, parle, lui, d'un décret signé à son insu, de l’importance de maintenir des « lignes de commandement clairement identifiées » ainsi que du risque « de confusions et d’une cacophonie préjudiciables » à la riposte.
L’ancien ministre est parti, dépité d’avoir perdu le contrôle de la coordination de la riposte au profit de son successeur, le professeur Jean-Jacques Muyembe, l’un des découvreurs d’Ebola au Congo et patron de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB). Oly Ilunga n’avait pas apprécié non plus que l’OMS fasse de cette dixième épidémie d’Ebola une « urgence sanitaire mondiale » et dit redouter « la mise en place d’un système parallèle qui ne renforce jamais le système de santé existant ».
Le ministre sortant n'a pas su se faire entendre de Félix Tshisekedi qui lui s'est réjoui de cette annonce. Mais les remarques du ministre ont fait mouche dans l’opinion et notamment ses craintes quant à l’introduction d’un nouveau vaccin expérimental. « Depuis quelques semaines, des pressions de toutes parts tendent à en faire une crise humanitaire », écrit le docteur Oly Ilunga. « C’est une crise de santé publique qui intervient dans un environnement caractérisé par des problèmes de sécurité, de développement et de carences du système de santé ». En République démocratique du Congo, l’épidémie de rougeole a fait plus de morts en six mois qu’Ebola en un an.
Ebola: l'histoire d’un virus tueur, en une infographie
"Ebola en RDC : un an après le début de l’épidémie, l’ONU reste mobilisée et appelle à la solidarité
° https://www.radiookapi.net/2019/08/01/actualite/sante/ebola-en-rdc-un-apres-le-debut-de-lepidemie-lonu-reste-mobilisee-et
Réunion de haut niveau, organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) sur Ebola lundi 15 juillet à Genève. Photo ministère de la Santé.
Un an après le début de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le virus reste « implacable et dévastateur », ont alerté mercredi 31 juillet quatre hauts responsables onusiens.
Le 1er août 2018, le gouvernement de la RDC déclarait l’apparition du virus Ebola dans la province du Nord-Kivu.
Au cours de l'année écoulée, plus de 2.600 cas ont été confirmés en RDC, dont plus de 1.800 décès dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. Près d’un « cas » sur trois est un enfant. Plus de 770 personnes ont survécu au virus.
Il y a deux semaines, l’épidémie d’Ebola en RDC a été requalifiée en urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mardi 30 juillet, un deuxième cas d’Ebola a été confirmé à Goma, une ville de deux millions d’habitants à la frontière avec le Rwanda.
« La maladie est implacable et dévastatrice », ont prévenu les chefs de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), Mark Lowcock ; du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Henrietta Fore et du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley, dans une déclaration conjointe à la veille du premier anniversaire de l’épidémie en RDC.
« Ebola se transmet de la mère à l’enfant, du mari à l’épouse, du patient au soignant, du cadavre d'une victime à un parent en deuil », ont-ils alerté, soulignant que la maladie bouleverse les aspects les plus banals de la vie quotidienne. Elle nuit aux entreprises locales, empêche les enfants d'aller à l'école et entrave des services de santé vitaux.
« Il s’agit avant tout d’une crise sanitaire, mais elle a également une incidence majeure sur la façon dont les gens s’occupent de leur famille, voient leurs voisins et interagissent avec leur communauté », ont expliqué les chefs de l’OMS, d’OCHA, de l’UNICEF et du PAM.
Les défis pour stopper la propagation d’Ebola sont considérables, mais pas insurmontables, rappellent les hauts responsables onusiens. « Aucun de ces défis ne doit être une excuse pour ne pas faire le travail », ont-ils prévenu.
Dans l’est de la RDC, les Nations Unies et leurs partenaires continuent d’intensifier leur réponse, en appui au gouvernement congolais, et de renforcer leur action commune. L'ONU s'emploie à créer un environnement propice à une riposte sanitaire publique soutenue par l’OMS. Cette riposte multidimensionnelle comprend notamment la mise en place d’une sécurité, d’une logistique, d’un engagement politique et communautaire et de mesures appropriés pour répondre aux préoccupations des communautés touchées.
Les hauts responsables onusiens ont salué la récente décision du gouvernement congolais de mieux coordonner ses efforts face à Ebola.
Une riposte sanitaire toujours compliquée par l’insécurité
Le chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu Mr David Gressly, représentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU en RDC le 7 juin 2019. Les échanges ont porté sur la lutte contre Ebola. Photo Présidence RDC.
L’épidémie d’Ebola sévit dans une zone de conflit active de l’est de la RDC. Cette insécurité complique considérablement l’efficacité de la riposte sanitaire.
Le personnel et les installations de santé sur place font notamment l’objet d’attaques armées qui provoquent également des déplacements de population. « Dans certaines des zones touchées, la violence nous empêche d’atteindre les communautés et de travailler avec elles pour empêcher davantage de propagation », ont dit les chefs d’agences onusiennes.
Les chefs de l’OMS, d’OCHA, de l’UNICEF et du PAM ont appelé toutes les parties impliquées dans les violences dans l’est de la RDC à faire en sorte que les intervenants puissent effectuer leur travail en toute sécurité et que les personnes en quête de soins puissent y avoir accès sans craindre des attaques.
La communauté internationale doit fournir un appui plus important
Dans le cadre de la riposte contre la maladie à virus Ebola, officiellement déclarée, le 1er août dernier, dans le territoire de Beni, la MONUSCO apporte son appui logistique multidimensionnel pour la réponse à l’Epidémie. Sur la photo, on peut voir, les équipes des Sections Aviation, MOVCON et de la Logistique réceptionner des équipements médicaux et du matériel divers déployés par l’OMS et devant être stockés dans les installations de la MONUSCO à Mavivi. Photo/MONUSCO-AVIATION.
L’ONU souligne que la riposte à Ebola en RDC exige un soutien plus important et urgent de la part de la communauté internationale.
« Le gouvernement (congolais) a besoin de plus de soutien que jamais auparavant. La réponse de santé publique à une épidémie d’Ebola nécessite un niveau d’investissement exceptionnel ; 100% des cas doivent être traités et 100% des contacts doivent être recherchés et gérés », ont dEbola en RDC : retour sur un an d’épidémie
Avec ONU Info"
"Ebola en RDC : retour sur un an d’épidémie"
° https://www.jeuneafrique.com/811013/politique/ebola-en-rdc-retour-sur-un-an-depidemie/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Épidémie d'Ebola à Goma: le Rwanda a brièvement fermé sa frontière avec la RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20190801-rdc-ebola-goma-rwanda-ferme-frontiere
La frontière entre la RDC et le Rwanda a été fermée à l'initiative du Rwanda ce jeudi 1er août 2019 alors que la ville de Goma connaît une épidémie d'Ebola. :copyright: REUTERS/Djaffer Sabiti
Pendant quelques heures ce jeudi matin, le Rwanda a fermé sa frontière avec la République démocratique du Congo. Cette décision avait été annoncée dans un communiqué par la présidence de la RDC après la découverte d'un troisième cas d'Ebola à Goma.
Les échanges sont habituellement très intenses entre la grande ville de Goma, côté congolais, et sa voisine rwandaise, Gisenyi, 85 000 habitants. Mais à 5 heures ce jeudi matin, le trafic s'était arrêté.
Dans un communiqué matinal, la présidence congolaise constatait que « les mouvements des personnes se font à sens unique ». « Les citoyens rwandais ne peuvent pas sortir pour Goma, tandis que les Congolais, eux, peuvent sortir de Gisenyi, mais sont interdit d'y re-rentrer », précisait le texte.
Une situation préjudiciable pour les nombreuses personnes qui transitent quotidiennement entre les deux villes, notamment les expatriés, qui vivent d'un côté de la frontière et travaillent de l'autre.
Les autorités congolaise disaient alors « déplorer cette décision », qui « va à l'encontre de la recommandation de l'OMS ». L'organisation internationale avait déconseillé la restriction des mouvements, qui affectent directement la population et l'économie locale.
Mais en début d'après-midi, les autorités rwandaises ont décidé de rouvrir le point de passage.
Une troisième personne malade à Goma
Cette brève fermeture survient alors que l'on a appris qu'un troisième cas d'Ebola a été identifié à Goma. Il s'agit de la petite fille de l'orpailleur décédé mercredi de la maladie. Un officiel congolais indique qu'une autre de ses filles présente actuellement des symptômes inquiétants et que deux autres de ses enfants sont considérés à haut risque.
Les autorités travaillent activement à identifier toutes les autres personnes ayant été en contact avec cet homme pour les vacciner. Rappelons que l'épidémie a déjà fait plus de 1 800 morts en un an dans le pays."
"Ebola à Goma : Après la réouverture de la frontière, le Rwanda annonce le dépistage de ses citoyens qui ont séjourné à Goma"
° https://actualite.cd/index.php/2019/08/01/ebola-goma-apres-la-reouverture-de-la-frontiere-le-rwanda-annonce-le-depistage-de-ses
° https://actualite.cd/2019/08/01/goma-gisenyi-congolais-et-rwandais-satisfaits-apres-la-reouverture-de-la-frontiere
"RDC-Ebola : Le troisième cas confirmé à Goma est décédé"
° https://actualite.cd/2019/08/01/rdc-ebola-le-troisieme-cas-confirme-goma-est-decede
° https://www.radiookapi.net/2019/08/01/actualite/sante/ebola-un-troisieme-cas-detecte-goma
"Ebola : Un quatrième cas d’Ebola détecté à Goma"
° https://afrique.lalibre.be/39574/ebola-un-quatrieme-cas-detecte-a-goma/
° https://actualite.cd/2019/08/01/rdc-un-quatrieme-cas-debola-confirme-goma
° https://www.boursorama.com/videos/actualites/ebola-en-rdc-l-oms-appelle-a-l-engagement-de-la-population-de-goma-510aecde9f3e60ae7deb24acb52be4d9
"RDC : cinq morts d’Ebola à Some en Ituri"
° https://www.radiookapi.net/2019/07/30/actualite/sante/rdc-cinq-morts-debola-some-en-ituri
° https://www.radiookapi.net/2019/07/30/actualite/sante/ituri-un-nouveau-cas-de-deces-debola-enregistre-some
° https://actualite.cd/2019/08/01/rdc-ebola-dr-muyembe-presente-le-nouveau-plan-de-riposte-ce-vendredi
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/07/31/ebola-jai-dit-au-president-que-jai-besoin-de-3-a-4-mois-pour-mettre-fin-a-cette-epidemie-puis-rentrer-dans-mon-labo-prof-muyembe.html
° https://actualite.cd/2019/08/01/beni-ebola-les-equipes-de-la-riposte-etaient-arrivees-ici-avec-les-theories-de-lepidemie
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/01/cest-au-cours-des-epidemies-que-lon-fait-de-grands-projets-en-sciences-par-lexperimentation-des-medicaments-jean-jacques-muyembe.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54681_ebola_querelles_autour_du_lancement_d_un_deuxieme_vaccin.html
° https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/ebola/ebola-portrait-du-virus-qui-sevit-en-rdc_3560607.html
"Un an après le retour d’Ebola en RDC, la menace s’intensifie"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/01/un-an-apres-le-retour-d-ebola-en-rdc-la-menace-gagne-les-villes_5495390_3212.html
"Deux principaux obstacles ont empêché de vaincre Ebola au Nord-Est de la RDC une année après la déclaration de l’épidémie
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54685_deux_principaux_obstacles_ont_empeche_de_vaincre_ebola_au_nord_est_de_la_rdc_une_annee_apres_la_declaration_de_l_epidemie.html
Les acteurs engagés dans la lutte contre la maladie à virus Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, au Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi que les spécialistes de cette terrible maladie virale ont jusqu’ici identifié deux principaux obstacles qui ont empêché de mettre fin à l’épidémie, une année après sa déclaration officielle, le 1er août 2018, par le gouvernement congolais.
Depuis la déclaration de l’épidémie le 1er août 2018 jusqu’au 23 juillet 2019, le ministère congolais de la Santé avait notifié au total 2.612 cas (2.518 cas confirmés au laboratoire et 94 cas probables). Le nombre de décès s’élève à 1.756 (1.662 décès de cas confirmés et 94 décès de cas probables) jusqu’au 23 juillet 2019. Au regard de cette situation, les deux obstacles ciblés empêchant de mettre fin à cette épidémie sont le non engagement des communautés locales dans la lutte contre l’épidémie et de l’insécurité dans une région où sévissent une centaine de groupes armés locaux et étrangers.
Le non engagement communautaire
Le non engagement communautaire se manifeste par la réticence, le déni de la maladie et le manque de confiance aux équipes de riposte à l’épidémie chargées notamment de rechercher des malades dans les ménages et des personnes décédées des suites de la maladie à virus en dehors des centres de traitement d’Ebola. La réticence communautaire prend parfois une forme violente (jet de pierres, agression physique, menaces…) et une des principales conséquences des réticences communautaires est le taux élevé des décès communautaires, c’est-à-dire des décès qui surviennent en dehors des centres de traitement d’Ebola.
Selon le ministère congolais de la Santé, entre 28 et 43 % des décès notifiés chaque semaine ont lieu en dehors d’un centre de traitement d’Ebola. Ces décès surviennent soit dans des hôpitaux et cliniques privés, soit dans des centres de santé communautaires, soit à la maison. Les malades d’Ebola sont souvent cachés jusqu’après leur décès. Or, la contagiosité d’un malade est maximale après sa mort. D’où la nécessité des enterrements dignes et sécurisés permettant de limiter la propagation communautaire du virus.
Il a été constaté que la majorité des décès communautaires bénéficient d’un enterrement digne et sécurisé. Cependant le tout nouveau secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre la maladie à virus Ebola en RDC mis en place par le Président de la RDC a du pain sur la planche. Il devra tout mettre en œuvre pour obtenir l’engagement des communautés dans cette lutte.
Pour ainsi établir la confiance entre les équipes de riposte et les communautés, il faudra d’abord obtenir l’adhésion des leaders d’opinion (leaders politiques, religieux, chefs traditionnels, acteurs de la société civile…) à la lutte contre Ebola, étant donné qu’ils ont la capacité d’influencer la masse.
Les attaques armées ont largement contribué à l’aggravation de l’épidémie
Les attaques armées contre les équipes et les opérations de riposte ont largement contribué à l’augmentation du nombre de cas d’Ebola, particulièrement entre mars et juin 2019. Selon le ministère congolais de la Santé, la barre de 1.000 cas d’Ebola a été atteinte le 24 mars 2019, soit près de 8 mois après la déclaration de l’épidémie.
Il a été constaté qu’en deux mois et demi, ce nombre a doublé pour atteindre 2.000 cas le 2 juin 2019. Cette augmentation de cas, fait remarquer le ministère congolais de la Santé, est directement liée aux attaques armées contre les équipes et les opérations de la riposte à Butembo et à Katwa qui ont commencé par les incendies des centres de traitement d’Ebola à la fin février 2019 et qui ont atteint un point culminant avec le meurtre du Dr Richard Mouzoko Kiboung du Cameroun, engagé dans la lutte contre Ebola pour le compte de l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
Après chaque attaque armée, les activités de riposte à l’épidémie sont interrompues pour une durée non déterminée. Par conséquent, une augmentation de cas de maladie à virus Ebola a été observée tous les 10 à 15 jours après chaque attaque. L’insécurité est ainsi un énorme défi à relever par l’Etat congolais et son partenaire la Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation au Congo).
Le point le plus positif est que l’épidémie d’Ebola, une année après sa déclaration, est contenue dans 2 provinces sur les 26 que compte la RDC. Des cas importés de la région de Beni-Butembo signalés en Ouganda et à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, ont été vite contrôlés. Les chaines de transmission liées à ces cas ont été pratiquement interrompues en Ouganda et à Goma."
"Ebola : " L'Etat doit chercher à mettre fin à ce fléau, c'est sa responsabilité " (Vox Pop à Kinshasa)"
° https://actualite.cd/index.php/2019/08/01/ebola-letat-doit-chercher-mettre-fin-ce-fleau-cest-sa-responsabilite-vox-pop-kinshasa
"RDC/Ebola : Pour David Gressly, il faut vaincre l’épidémie à Beni pour protéger d’autres villesRDC/Ebola : Pour David Gressly, il faut vaincre l’épidémie à Beni pour protéger d’autres villes"
° https://actualite.cd/index.php/2019/08/01/rdcebola-pour-david-gressly-il-faut-vaincre-lepidemie-beni-pour-proteger-dautres-villes
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54676_ebola_chronique_d_une_annee_de_fievres.html
Compatriotiquement!
PS
"RDC/1 an d’Ebola : Les trois pistes de solution de David Gressly pour « éradiquer définitivement l’épidémie »
° https://actualite.cd/2019/08/01/rdc1-debola-les-trois-pistes-de-solution-de-david-gressly-pour-eradiquer-definitivement
A l’occasion de l’an un de l’épidémie d’Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, David Gressly, coordonnateur des interventions d'urgence des Nations-Unies pour la lutte contre Ebola en RDC, a donné trois pistes de solution pour « éradiquer totalement la maladie ».
Il s’est exprimé, ce jeudi, après avoir pris part à une messe organisée pour la circonstance à la paroisse catholique Saint Matthias Mulumba de Mangina. Ci-dessous les propositions de M. Gressly :"Il faut arrêter les interruptions de la riposte. C’est un grand problème ici, à Beni. Les attaques des ADF entachaient la riposte, les manifestations, les grèves empêchaient la riposte. Bref, il faut trouver des moyens pour éviter toutes ces interruptions puisque chaque fois qu’il y a une interruption, le virus se propage à plusieurs endroits et la situation devient beaucoup plus difficile""Il faut qu’il y ait toujours des cas. Il y a toujours des zones à haut-risque dans lesquelles le système de surveillance n’est pas à la hauteur. Ça permet au virus d’entrer, de se multiplier sans être détecté, cela pose aussi de problème parce qu’il faut chercher le virus à partir d’ici jusqu’à Beni, Butembo et maintenant on recommence de nouveau. Il faut anticiper les choses"Selon les données de la riposte, le cumul des cas est de 2.701, dont 2.607 confirmés et 94 probables. Au total, il y a eu 1.813 décès (1.719 confirmés et 94 probables) et 776 personnes guéries.""Prévoir l’organisation des zones d’intervention sur le terrain, la surveillance partout (…) Il y a toujours trop de cas d’Ebola par les contacts. C’est un mauvais signe, il faut trouver pourquoi on a tous ces contacts. Si on arrivait à faire ça, je crois qu’on peut rapidement éradiquer l’épidémie. Sans cela ça risque de continuer pour très longtemps".
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
Ce n'est peut-être pas encore la panique générale avec quatre cas diagnostiqués d'Ebola et déjà trois décès mais aussi bien la population que lés équipes ont des raisons de s'inquiéter davantage : la maladie apparue à Boma loin de son épicentre Beni démontre son mauvais génie de contagion au moindre arrêt de la surveillance vitale qu'elle exige. Plus inquiétant, Goma ville-carrefour de près 1,5 million d'habitants ouvre au Sud vers Bukavu, à l'Est au Rwanda, Burundi et Ouganda et au Sud-est à la Tanzanie à travers des échanges commerciaux et familiaux vitaux. De quoi provoquer hors-contrôle une extension foudroyante du virus d'autant que dans la ville elle-même et à sa sortie les frontières ne peuvent être étanches surtout que la population n'a pas toujours conscience des mécanismes rapides de la transmission jusqu'à la favoriser inconsciemment en dissimulant de bonne foi les mouvements des proches. Si on y ajoute les défis psychologiques et logistiques auxquels sont confrontées les équipes de la riposte, il n'est pas exagéré de dire que l'épidémie peut vite se propager à grande vitesse dans tous les sens.
Pas autant d'insécurité à Goma qu'à Beni et en Ituri où elle sévit en pleines attaques des ADF et autres groupes armés et toujours avec la même méfiance envers les équipes de riposte, reflétant celle générale à l'encontre des autorités qui ont peu fait jusqu'ici pour la région mais aussi la relative conscience qu'ils ont de l'effectivité de la maladie quand ils ne la prennent pas pour un une injection venue de l'étranger autour de laquelle les équipes étrangères ou locales de riposte auraient construit un business. Les défis restent si immenses que le pari public du Prof Muyembe d'en venir à bout en trois-quatre mois parait osé, quelque optimisme même voulu mobilisateur à ce stade me semble contreproductif. Pas besoin de triomphalisme, besoin d'actions adaptées à l'état dangereux de cette grave épidémie qui sévit sans discontinuer depuis un an.
Peut-être pas encore de quoi alimenter une psychose mais il est plus qu'urgent que toutes les autorités, politiques, administratives et sanitaires, provinciales et centrales, prennent les choses "au grand sérieux" sans trop s'encombrer de scrupules à prendre des mesures draconiennes aux points d’entrée et de sortie par un contrôle sanitaire obligatoire et pourquoi pas militaire sinon des milliers d'autres vies seront perdues. L’importante mobilisation nationale et internationale n'aura alors pas servi à les sauver. Les foyers se seront douloureusement multipliés.
Le monde entier, les chancelleries des puissances, l'ONU, l'OMS, l'UA..., doit aujourd'hui redoubler d’efforts notamment en renforçant les structures de santé locales parfois tenues à l'écart, loin des querelles entre acteurs et sur les vaccins, pour épargner des Congolais et des voisins qui demain risquent d'être contaminés.
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Pas autant d'insécurité à Goma qu'à Beni et en Ituri où elle sévit en pleines attaques des ADF et autres groupes armés et toujours avec la même méfiance envers les équipes de riposte, reflétant celle générale à l'encontre des autorités qui ont peu fait jusqu'ici pour la région mais aussi la relative conscience qu'ils ont de l'effectivité de la maladie quand ils ne la prennent pas pour un une injection venue de l'étranger autour de laquelle les équipes étrangères ou locales de riposte auraient construit un business. Les défis restent si immenses que le pari public du Prof Muyembe d'en venir à bout en trois-quatre mois parait osé, quelque optimisme même voulu mobilisateur à ce stade me semble contreproductif. Pas besoin de triomphalisme, besoin d'actions adaptées à l'état dangereux de cette grave épidémie qui sévit sans discontinuer depuis un an.
Peut-être pas encore de quoi alimenter une psychose mais il est plus qu'urgent que toutes les autorités, politiques, administratives et sanitaires, provinciales et centrales, prennent les choses "au grand sérieux" sans trop s'encombrer de scrupules à prendre des mesures draconiennes aux points d’entrée et de sortie par un contrôle sanitaire obligatoire et pourquoi pas militaire sinon des milliers d'autres vies seront perdues. L’importante mobilisation nationale et internationale n'aura alors pas servi à les sauver. Les foyers se seront douloureusement multipliés.
Le monde entier, les chancelleries des puissances, l'ONU, l'OMS, l'UA..., doit aujourd'hui redoubler d’efforts notamment en renforçant les structures de santé locales parfois tenues à l'écart, loin des querelles entre acteurs et sur les vaccins, pour épargner des Congolais et des voisins qui demain risquent d'être contaminés.
"Un an après le retour d’Ebola en RDC, la menace s’intensifie
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/01/un-an-apres-le-retour-d-ebola-en-rdc-la-menace-gagne-les-villes_5495390_3212.html
Quatre cas ont été diagnostiqués à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Depuis le 1er août 2018, 1 800 personnes ont perdu la vie. Les attaques de groupes armés et la défiance d’une partie de la population freinent les activités de la structure chargée de la lutte contre l’épidémie.
Jusque-là, Goma, la capitale du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ne se sentait pas vraiment concernée par le virus Ebola. Il semblait lointain, confiné aux zones septentrionales de la province et à l’Ituri, plus au nord. Là, plus de 1 800 personnes infectées par la maladie ont perdu la vie depuis le déclenchement officiel de la dixième épidémie d’Ebola sur le territoire congolais, il y a juste un an, le 1er août 2018. La plus grave et la plus difficile à combattre, qui avait miraculeusement épargné Goma.
Depuis le 14 juillet et le diagnostic positif d’un premier malade, l’angoisse est montée d’un cran dans cette ville frontalière du Rwanda. Le malade est mort. Puis un deuxième cas a été signalé deux semaines plus tard, un homme de 46 ans venu de la zone aurifère de Mongbwalu, à 600 km au nord de Goma. D’abord pris en charge à Bunia, la capitale provinciale de l’Ituri, selon les autorités congolaises, il s’est évadé du centre de soins et a rejoint par la route les rives du lac Kivu, à Goma.
Une histoire banale, qui illustre la mobilité des populations dans cette région densément peuplée, la défiance à l’égard de la maladie et du dispositif de soins, de même que le risque très élevé de contamination au cours d’un périple. Lui aussi est mort, mercredi 31 juillet, juste avant que l’on apprenne le diagnostic d’un troisième cas à Goma, en l’occurrence sa fille. Le lendemain, c’est son épouse qui a été testée positive au virus. Le même jour, le Rwanda a fermé durant huit heures sa frontière avec la RDC, qui a regretté une décision « unilatérale » de Kigali.
Un an après le retour du virus en RDC, la situation épidémiologique semble incontrôlable, malgré l’importante mobilisation de la communauté internationale. Les épicentres se sont déplacés du Nord-Kivu vers l’Ituri, puis se sont multipliés, comme par scissiparité, dessinant plusieurs fronts dans une « guerre » partie pour durer.
Urgence sanitaire mondiale
« Il est temps que le monde entier prenne note de la situation et redouble d’efforts », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette agence des Nations unies (ONU), qui coordonne la Riposte, la structure de coordination de la lutte contre Ebola, en appui des autorités congolaises, a fini par décréter, le 17 juillet, l’état d’urgence sanitaire mondiale.
« Cette épidémie est toujours à son paroxysme, y compris là où elle a démarré en août 2018. Il n’y a jamais eu autant de patients dans le centre de traitement d’Ebola de la ville de Beni que ces dernières semaines », constate Augustin Augier, directeur général de l’ONG Alima.
A Beni, ville du Nord-Kivu traumatisée par des massacres de civils depuis 2014, la situation sécuritaire reste préoccupante, ce qui freine les activités de la Riposte, suspendues à plusieurs reprises à cause des quelque 200 attaques de groupes armés recensées par l’OMS. L’agence de santé elle-même a perdu un médecin épidémiologiste, tué à bout portant en avril, à Butembo, cité commerçante à 60 km au sud. « Le défi le plus important est de parvenir à éviter toute interruption de la Riposte par des attaques des groupes armés », insiste David Gressly, coordinateur de l’ONU pour la réponse d’urgence à Ebola.
A cela s’ajoute la défiance d’une partie des populations, qui perçoit la Riposte comme un instrument du pouvoir politique contesté de Kinshasa. Au déclenchement de l’épidémie, les équipes dépêchées par le ministère congolais de la santé et l’OMS ont fait l’erreur de privilégier les élus locaux plutôt que les structures communautaires et la société civile, l’élite politique plutôt que les chefferies coutumières, souvent plus influentes.
Une nouvelle stratégie
« La majorité de la population soutient la Riposte, mais cette dernière a donné l’impression d’être politisée, explique Rachel Sweet, chercheuse à l’université Harvard. Ce qui a été un obstacle majeur et a favorisé des instrumentalisations de la part de politiciens locaux, la propagation de rumeurs et d’incitations à la violence. »
La Riposte a fait une autre erreur : snober les centres de santé publics et privés, souvent dans des états déplorables, mais tenus à bout de bras par du personnel issu des communautés. D’autant qu’une grande partie des contaminations s’y déroule, car les malades préfèrent ces dispensaires locaux aux centres de traitement d’Ebola effrayants. « Il nous semble important de démontrer que la riposte Ebola permet de renforcer les centres de santé existants et non de les affaiblir en favorisant un système parallèle pour les malades d’Ebola », explique-t-on chez Médecins sans frontières (MSF), qui milite pour la gratuité des soins.
Face à un bilan mitigé du dispositif de lutte contre Ebola menée par le ministère de la santé, le nouveau président, Félix Tshisekedi, a adopté une nouvelle stratégie visant, entre autres, à gagner les cœurs des Congolais. Le chef de l’Etat a confié la direction de la Riposte à un comité d’experts mené par le professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum. Ce scientifique congolais de réputation mondiale, qui a codécouvert le virus Ebola en 1976, a pris le risque de déclarer son ambition de venir à bout de cette épidémie en « trois à quatre mois ».
Désavoué, le ministre congolais de la santé, Oly Ilunga, a démissionné le 22 juillet et a affirmé avoir subi des « pressions de toutes parts ». Dans un entretien accordé au Monde, M. Ilunga révèle notamment « des tentatives d’introduction illégale » du vaccin expérimental mis au point par un laboratoire belge, filiale du groupe américain Johnson & Johnson, qui dément fermement ces accusations. « Ce vaccin que nous n’imposons pas, mais que nous proposons, est en cours d’utilisation en Guinée et au Liberia, mais aussi à Mbarara, en Ouganda », a précisé M. Muyembe Tamfum. De son côté, le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS a préconisé son introduction.
Une gestion des fonds tortueuse
Pour l’instant, seul le vaccin, lui aussi expérimental, développé par le géant pharmaceutique américain Merck est utilisé. Toutefois, plusieurs acteurs de terrain dénoncent des quantités insuffisantes et une gestion opaque des réserves de doses par l’OMS. « On constate un manque de transparence par rapport à la quantité de vaccins disponibles en RDC et déployables sur le terrain, en plus de ce qui reste en stock mondial », souligne Ghassan Abou-Chaar, responsable adjoint de la cellule d’urgence de MSF.
Il en va de même pour la gestion des fonds, dont une partie demeure tortueuse. Et ce, malgré des audits de la Banque mondiale, l’un des principaux soutiens financiers, pointant quelques anomalies. « Des fonds ont été bloqués par l’OMS et le ministère congolais de la santé. Certaines ONG agissant sur le terrain ont eu un mal fou à en bénéficier », confie un acteur de la Riposte. Toutefois, la Banque mondiale a récemment annoncé l’octroi de 300 millions de dollars (271 millions d’euros), sous forme de dons et de prêts. Ce qui correspond au montant réclamé par l’OMS et Kinshasa pour cette nouvelle phase de lutte contre Ebola. Soit le triple du budget alloué jusque-là.
Une manière d’alerter derechef sur cette « urgence » mondiale, qui indiffère une bonne partie du monde, inquiète toute l’Afrique des Grands Lacs et continue de tuer, aux confins d’une région traumatisée par des décennies de violence."
"Ebola à Goma: déclaré « urgence sanitaire mondiale », il y a nécessité d’augmenter l’état d’alertes et de surveillance
° https://lepotentielonline.net/2019/07/18/ebola-a-goma-declare-urgence-sanitaire-mondiale-il-y-a-necessite-daugmenter-letat-dalertes-et-de-surveillance/
Dépêché d’urgence à Goma par l’Exécutif national, vu la pertinence de la question liée à la maladie à virus Ebola dont un cas a été confirmé officiellement dans la capitale du Nord-Kivu, le ministre national en charge de la Santé Publique, le Docteur Oly Ilunga a affirmé à la presse qu’effectivement, cette épidémie est désormais une « urgence sanitaire mondiale ». D’où, la nécessité d’augmenter l’état d’alertes et de surveillance dans cette ville de plus d’un million d’habitants pour limiter le risque de sa propagation...."
"Ebola, urgence mondiale
° https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/07/20/ebola-urgence-mondiale_5491555_3232.html
Editorial. Le danger de l’épidémie est accru par une situation humanitaire très fragile et par l’insécurité. Seul un engagement international de grande ampleur permettra de la contrôler...."
"Ebola une année déjà : Le Royaume-Uni appelle la communauté internationale à se mobiliser plus"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21066
1800 DECES SUR LES 2.600 CONGOLAIS INFECTEES EN UNE ANNEE EN RDC
Ebola : "La situation est préoccupante", selon MSF"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article21065
"RD CONGO : un an d’Ebola
° http://www.ledjely.com/rd-congo-un-an-debola/
C’est un anniversaire que les Congolais auraient aimé célébrer sous de meilleurs auspices. Hélas ! Le premier anniversaire de la déclaration de l’épidémie à virus Ebola dans la partie est de la République démocratique du Congo – particulièrement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri – intervient même dans un contexte plus préoccupant encore. En effet, si jusqu’ici, les cas restaient confinés dans des zones de moindre densité, on a enregistré ce mercredi 31 juillet la deuxième victime de l’épidémie dans la ville de Goma, mégalopole d’environ 2 millions d’habitants. A l’évidence, les risques d’une plus grande propagation de la maladie sont aujourd’hui plus importants qu’ils ne l’étaient il y a quelques mois. Bien sûr, dans cette zone où la frontière relève davantage d’une vue de l’esprit, on redoute que la maladie ne s’étende au Rwanda, en Ouganda, au Burundi et même en Tanzanie, plus au sud. Des appréhensions nourries par les défis structurels et conjoncturels auxquels sont confrontés les équipes et les mécanismes de riposte mis en place.
10ème épidémie..."
"REVUE DE PRESSE
À la Une: un an après, Ebola s’étend en RDC
° http://www.rfi.fr/emission/20190801-une-rdc-an-apres-ebola-etend-goma
« Un an après le retour du virus dans le pays, la situation épidémiologique semble incontrôlable, s’alarme Le Monde Afrique, malgré l’importante mobilisation de la communauté internationale. Les épicentres se sont déplacés du Nord-Kivu vers l’Ituri, puis se sont multipliés, comme par scissiparité, dessinant plusieurs fronts dans une “guerre” partie pour durer. (…) Jusque-là, poursuit Le Monde Afrique, Goma, la capitale du Nord-Kivu à l’est de la RDC, ne se sentait pas vraiment concernée par le virus Ebola. Il semblait lointain, confiné aux zones septentrionales de la province et à l’Ituri, plus au Nord. Là, plus de 1 800 personnes infectées par la maladie ont perdu la vie depuis le déclenchement officiel de la dixième épidémie d’Ebola sur le territoire congolais, il y a juste un an, le 1er août 2018 ; la plus grave et la plus difficile à combattre, elle avait miraculeusement épargné Goma. Depuis le 14 juillet et le diagnostic positif d’un premier malade, l’angoisse est montée d’un cran dans cette ville frontalière du Rwanda. » Et désormais trois cas ont été diagnostiqués.
Goma touché par l’épidémie
En effet, rapporte le site d’information Politico CD, « après le décès d’un deuxième malade d’Ebola à Goma, un troisième patient y a été testé positif au virus hier, suscitant l’inquiétude des populations de la région face à une épidémie qui défie les professionnels de santé depuis un an. »
Actualité CD, autre site d’information congolais, rappelle que « Goma est une ville qui compte environ deux millions d’habitants, construite sur les rives du lac Kivu qui la sépare de la ville de Bukavu dans le Sud-Kivu. Cette ville volcanique dispose d’un aéroport international. Le troisième cas est apparu 17 jours après le premier et 24 heures après le deuxième. Mardi soir, pointe encore Actualité CD, les autorités provinciales et sanitaires ont appelé la population de Goma à collaborer avec les équipes de la Riposte (la structure de coordination de la lutte contre Ebola chapeautée par l’Organisation mondiale de la santé), et ont assuré aux pays voisins que toutes les mesures étaient prises pour renforcer la surveillance aux points d’entrée et de contrôle sanitaire. »
Risques de pandémie ?
Il n’empêche, s’inquiète Ledjely en Guinée, que l’épidémie d’Ebola pourrait s’étendre encore… « Dans cette zone où les frontières relèvent davantage d’une vue de l’esprit, on redoute que la maladie ne s’étende au Rwanda, en Ouganda, au Burundi et même en Tanzanie, plus au sud. Des appréhensions nourries par les défis structurels et conjoncturels auxquels sont confrontés les équipes et les mécanismes de Riposte mis en place. [...] En premier lieu, précise Ledjely, on évoque la pauvreté du pays qui oblige à une telle promiscuité dans les ménages et dans la vie de tous les jours qu’Ebola peut se développer à vitesse grand V. [...] L’insécurité qui règne en maître dans la partie est du pays ne favorise pas non plus une intervention optimale. Par ailleurs, la méfiance entre les populations et l’Etat est telle que de nombreux Congolais ne croient pas encore en l’effectivité même de la maladie. Mais comme jadis en Afrique de l’Ouest, la riposte est surtout confrontée à la faiblesse du système de santé local. Pas assez d’infrastructures, pas assez de personnel préparé à faire face au défi. Autant dire, conclut Ledjely, qu’il n’y a pas grand-chose qui incite à l’optimisme. »
Éradiquer Ebola en trois ou quatre mois ?
Du coup, les autorités congolaises réagissent… On revient au Monde Afrique qui précise que « le nouveau président Félix Tshisekedi a adopté une nouvelle stratégie visant, entre autres, à gagner les cœurs de la population. Le chef de l’État a confié la direction de la Riposte à un comité d’experts mené par le professeur Jean-Jacques Muyembe Tamfum. Ce scientifique congolais de réputation mondiale qui a codécouvert le virus Ebola en 1976, a pris le risque de déclarer son ambition de venir à bout de cette épidémie en “trois à quatre mois”. »
Enfin, rapporte encore Le Monde Afrique, « la Banque mondiale a récemment annoncé l’octroi de 300 millions de dollars, sous forme de dons et de prêts. Ce qui correspond au montant réclamé par l’OMS et Kinshasa pour cette nouvelle phase de lutte contre Ebola. Soit, le triple du budget alloué jusque-là. »"
"Le Rwanda face à Ebola"
"Crise Ebola en RDC, analyse de Jean-Jacques Muyembe"
"Une situation très tendue au port de Bukavu dans le Sud-Kivu"
° https://www.voaafrique.com/RDC
"Lutte contre Ebola : Voici les 8 recommandations du docteur Muyembe pour la ville de Goma"
° https://www.7sur7.cd/2019/08/02/lutte-contre-ebola-voici-les-8-recommandations-du-docteur-muyembe-pour-la-ville-de-goma
Après 3 jours d'échanges et réflexions avec les experts "partenaires" impliqués dans la lutte contre le virus Ebola qui sévit en République Démocratique du Congo, le plan stratégique de riposte revu et corrigé est finalement approuvé.
Selon le service de communication de la présidence qui confirme l'info ce vendredi 2 août 2019, ce plan tient compte des échecs des précédents et intègre aussi l'aspect multisectoriel de la riposte.
À travers son plan, le docteur Muyembe formule les recommandations suivantes pour la ville de Goma :
1. Le travail entre la psycho et la communication des jeunes en faveur de la riposte ;
2. Impliquer les leaders locaux ;
3. Approfondir les investigations autour de la femme du cas ;
4. Faire la vaccination géographique ;
5. Faire le séquençage ;
6. L'alignement tous azimuts des partenaires ;
7. La bonne gestion de l'information pour rassurer la population et les pays voisins dont le Rwanda ;
8. Limiter la mobilité des contacts.
Aux différentes équipes de riposte, le docteur Muyembe qui dirige le secrétariat technique de la lutte contre la maladie à virus Ebola, a insisté sur l'obligation des résultats. "Ebola n'est pas une carrière", a-t-il déclaré.
Pour rappel, le 1er août dernier la maladie à virus Ebola qui sévit en République Démocratique du Congo précisément dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, a officiellement totalisé une année."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54783_riposte_contre_ebola_le_plan_muyembe_approuve.html
"Ebola : le plan du Dr Muyembe recommande la limitation de la mobilité des contacts
° https://www.radiookapi.net/2019/08/02/actualite/sante/ebola-le-plan-du-dr-muyembe-recommande-la-limitation-de-la-mobilite-des
"Muyembe a visité le CTE basé à l'Hôpital général de Goma : deux cas positifs sont sous traitement, six contacts testés négatifs attendent d’être déchargés, aucun nouveau cas n'est confirmé"
° https://actualite.cd/2019/08/02/muyembe-visite-le-cte-de-goma-deux-cas-positifs-sont-sous-traitement-six-contacts-testes
° https://www.7sur7.cd/2019/08/02/rdc-ebola-le-docteur-muyembe-visite-le-centre-de-traitement-base-lhopital-general-de
"Ituri/Ebola : Une équipe d'agents de santé à Mungwalu pour tracer le parcours du deuxième cas décédé à Goma
° https://actualite.cd/2019/08/02/ituriebola-une-equipe-dagents-de-sante-mungwalu-pour-tracer-le-parcours-du-deuxieme-cas
"Ebola / RDC : 151 contacts identifiés autour du deuxième cas de Goma"
° https://actualite.cd/2019/08/02/ebola-rdc-151-contacts-identifies-autour-du-deuxieme-cas-de-goma
"Sud - Kivu : Une équipe de riposte déployée à Kalehe après la mort d'un enseignant par hémorragie"
° https://actualite.cd/2019/08/01/sud-kivu-une-equipe-de-riposte-deployee-kalehe-apres-la-mort-dun-enseignant-par
"Beni : « L’ensemble de la population n’a pas encore pris conscience de l’existence d’Ebola »"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/02/actualite/sante/beni-lensemble-de-la-population-na-pas-encore-pris-conscience-de
"Une année d'Ebola à Butembo : L'argent à la base de méfiance vis - à - vis de l'équipe de riposte"
° https://actualite.cd/2019/08/02/une-annee-debola-butembo-largent-la-base-de-mefiance-vis-vis-de-lequipe-de-riposte
"MSF : « La mobilisation massive associée à la riposte contre Ebola marque un contraste frappant avec la négligence dont cette région a souffert »"
° https://actualite.cd/2019/08/02/msf-la-mobilisation-massive-associee-la-riposte-contre-ebola-marque-un-contraste
"Ebola en RDC : « 100 % des cas doivent être traités et 100 % des contacts doivent être localisés et pris en charge » (OMS, UNICEF et PAM)"
° https://actualite.cd/2019/08/02/ebola-en-rdc-100-des-cas-doivent-etre-traites-et-100-des-contacts-doivent-etre-localises
° https://actualite.cd/2019/08/02/goma-ebola-si-se-presente-tot-aux-agents-de-sante-les-chances-de-guerison-sont-enormes
° https://actualite.cd/index.php/2019/08/02/rdc-ebola-ce-nest-plus-un-probleme-simple-de-sante-de-publique-les-deux-gouverneurs
° https://actualite.cd/index.php/2019/08/02/ebola-en-rdc-notre-effort-cest-de-renforcer-la-surveillance-pour-atteindre-un-taux-de
° https://actualite.cd/index.php/2019/08/02/ebola-louganda-lance-une-vaste-operation-dexperimentation-dun-nouveau-vaccin
"Ebola: le Conseil de sécurité de l’ONU souligne l’importance pour les pays à risque de collaborer d’urgence"
° https://actualite.cd/2019/08/02/ebola-le-conseil-de-securite-de-lonu-souligne-limportance-pour-les-pays-risque-de
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-54772_ebola_12_mois_c_est_deja_trop_il_faut_stopper_cette_spirale_d_gressly.html
° https://actualite.cd/2019/08/02/rdc-ebola-le-malade-qui-setait-echappe-du-centre-de-traitement-lubero-ete-retrouve
° https://actualite.cd/2019/08/02/nord-kivu-en-images-lepidemie-debola-dans-un-contexte-de-conflits-et-deplacements-des
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Sept cas suspects d’Ebola transférés du Sud-Kivu à Goma
° https://afrique.lalibre.be/39610/sept-cas-suspects-debola-transferes-du-sud-kivu-a-goma/
Sept proches de l’orpailleur décédé mercredi d’Ebola à Goma qui s’étaient rendus dans la province voisine du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), ont été ramenés dans cette ville et placés « sous surveillance », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). A Birava, dans la province du Sud-Kivu (est), une femme proche d’un orpailleur et ses six enfants venus de Goma, avaient été mis en quarantaine avec d’autres personnes de leur famille. Tous ont ensuite été vaccinés contre Ebola.
Tous « ont été vaccinés et ramenés à Goma. Nous les avons logés dans un hôtel hier soir (jeudi) et aujourd’hui (vendredi) nous les avons installés dans un appartement pour les garder sous surveillance », a dit le Dr Boubacar Diallo, coordonnateur en charge de la surveillance d’Ebola pour l’OMS, interrogé vendredi par l’AFP. « Jusqu’à présent aucun ne présente de symptôme », a-t-il ajouté.
Ils ont « été transférés à Goma pour une bonne prise en charge contre Ebola par l’OMS « , a déclaré le Dr Ciza Nuru, médecin directeur de l’hôpital de Birava.
Au total, 40 personnes ont été vaccinées à Birava, localité située à 30 km au nord de Bukavu, chef lieu de la province du Sud-Kivu, selon le Dr Cizu, qui estime que « le danger n’est pas écarté » à Birava.
A Goma, où l’orpailleur est décédé d’Ebola, l’une de ses filles et sa femme contaminées par le virus ont été internées au centre de traitement d’Ebola de l’hôpital de cette ville de deux millions d’habitants, selon les autorités congolaises.
« Trois équipes de vaccination sont à l’oeuvre sur le terrain », selon le Dr Boubacar Diallo.
« Nous avons déjà identifiés 282 cas » en contact avec « trois personnes contaminées dans cette même famille (de l’orpailleur décédé). Presque tous les contacts à haut risque ont été identifiés », a-t-il expliqué.
La RDC lutte contre Ebola depuis une année et l’épidémie a déjà fait 1.823 morts, d’après les derniers chiffres publiés vendredi par le ministère de la santé. L’OMS l’a élevée au rang d’urgence sanitaire mondiale.
L’épidémie de fièvre hémorragique, qui se transmet par contacts humains directs et étroits et dont le taux de létalité est très élevé, a longtemps été cantonnée aux régions rurales du Nord-Kivu (essentiellement Beni et Butembo) et en Ituri voisine."
"Ebola en RDC : le Conseil de sécurité de l’ONU « gravement préoccupé par la flambée du virus »
° https://www.radiookapi.net/2019/08/03/actualite/sante/ebola-en-rdc-le-conseil-de-securite-de-lonu-gravement-preoccupe-par-la
Une vue de la salle de réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies alors que le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson, s’adresse au Conseil sur la situation en République démocratique du Congo. Photo ONU/Evan Schneider
Le Conseil de sécurité des Nations unies se déclare gravement préoccupé par la récente flambée du virus à Ebola en RDC. Dans une déclaration publiée vendredi 2 août, il propose une action rapide contre cette épidémie afin d’éviter sa propagation dans les pays voisins. L’expansion de cette maladie hors des frontières congolaises pourrait avoir des conséquences humanitaires graves, ajoute le Conseil de sécurité.
Les gouvernements et la société civile des pays touchés et des pays à risque devraient collaborer d’urgence avec les partenaires concernés, souligne le Conseil de sécurité de l’ONU. Cette collaboration permettrait de mieux se préparer dans la prévention pour détecter et traiter d’éventuels cas et mettre en place des stratégies vaccinales pour endiguer l’épidémie.
Le Conseil se déclare aussi gravement préoccupé par l’état global de la sécurité dans les zones touchées par l’épidémie d’Ebola en RDC. Il s’indigne notamment des attaques contre le personnel humanitaire et médical. Ces attaques compromettent gravement les actions et l’intervention d’urgence et facilite la propagation du virus en RDC et dans la région.
Ainsi, le Conseil de sécurité demande-t-il à tous les groupes armés de mettre immédiatement un terme aux hostilités.
Pour endiguer Ebola, le Conseil de sécurité propose également d’adopter une approche d’ensemble ancrée localement, en gagnant la confiance de la population. Il préconise une intervention qui devra s’inscrire dans la durée, et répondre aux besoins essentiels des populations.
Depuis la déclaration de l’épidémie d’Ebola dans le Nord-Kivu, plus de 2 600 cas ont été confirmés, avec 1 800 décès recensés."
"RDC: Goma tente de réorganiser la riposte contre Ebola"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190802-rdc-goma-tente-reorganiser-riposte-contre-ebola
"Un an d’Ebola en RDC: qui croire dans la polémique sur le deuxième vaccin?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190802-ebola-rdc-croire-polemique-deuxieme-vaccin
"Ebola en RDC : face à la propagation de l’épidémie, la riposte se cherche un second souffle"
° https://www.jeuneafrique.com/811894/politique/ebola-en-rdc-face-a-la-propagation-de-lepidemie-la-riposte-se-cherche-un-second-souffle/
"Epidémie d’Ebola en RDC : 1 800 morts en un an
° https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/08/02/epidemie-d-ebola-en-rdc-1-800-morts-en-un-an_5495853_4355770.html
C’est la pire épidémie du virus dans le pays, tant en termes de mortalité que de durée, et la deuxième plus importante dans le monde.
Depuis un an, les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri sont en alerte. Une épidémie d’Ebola a déjà causé la mort de plus de 1 800 personnes dans ces régions du nord-est de la République démocratique du Congo. C’est la pire épidémie du virus dans le pays, tant en termes de mortalité que de durée, et la deuxième plus importante dans le monde, après celle qui avait touché l’Afrique de l’Ouest entre décembre 2013 et 2016, où plus de 11 000 morts avaient été déplorés.
Ebola en République démocratique du Congo : plus de 1 800 morts en un an
Le taux de mortalité de cette épidémie est très élevé : les deux tiers des malades meurent des suites de l'infection.
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Personnes infectéesPersonnes mortes
octobre 2018janvier 2019avril 2019juillet 2019
500 1 500 2 500
2 698
1 813
21/10/2018
● Personnes infectées : 238
● Personnes mortes : 155
Source : Organisation mondiale de la santé
La situation géopolitique dans les zones infectées rend les missions de riposte des organisations sanitaires très compliquées. Depuis plus de quinze ans, la région est en proie à un conflit militaire dont les victimes sont, en grande majorité, civiles. En mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) relatait l’attaque et la destruction de deux centres de traitement d’Ebola, dans le Nord-Kivu.
La difficulté d’organiser un cordon sanitaire
Les violences – qui ont démarré à la fin du mois de février – ont eu une incidence directe sur le nombre de personnes touchées par le virus : en moyenne, entre août 2018 et fin février 2019, vingt-neuf nouveaux cas étaient notifiés par l’OMS, chaque semaine. Depuis mars, la moyenne s’élevait à près de quatre-vingts nouveaux cas hebdomadaires.
La défiance de la population locale vis-à-vis du gouvernement central de Kinshasa, à plus de mille kilomètres de là, rajoute à la difficulté d’organiser un cordon sanitaire permettant de juguler l’épidémie. Pour le bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU, « la violence continue et le climat politique conflictuel ont contribué à façonner la résistance communautaire en encourageant le manque de confiance entre les communautés, le gouvernement et les intervenants » des organisations humanitaires.
La maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois dans un petit village reculé au nord de la RDC, près de la rivière Ebola, en 1976. Depuis, le pays a subi dix épidémies différentes, dont trois depuis 2017.
Les cas d'Ebola en République démocratique du Congo depuis 1976
[th]date[/th][th]infectés[/th][th]décédés[/th]
[th]date[/th][th]infectés[/th][th]décédés[/th] 1976 (août - nov.) 318 280 1977 (juin) 1 1 1995 (mai - juil.) 315 254 2007 (août - nov.) 264 187 2008 - 2009 (déc. - fév.) 32 14 2012 (juil. - nov.) 57 29 2014 (août - nov.) 66 49 2017 (avr. - juil.) 8 4 2018 (mai - juil.) 54 33 2018 à maintenant 2698 1813
Ebola : cinq questions pour comprendre le virus, devenu « urgence » sanitaire mondiale
Ebola en RDC
° https://news.un.org/fr/tags/ebola-en-rdc
Photo UNICEF/Tremeau
Ebola en RDC : un an après, le virus reste 'implacable et dévastateur'
1 août 2019
Actualités
Un an après la déclaration de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le virus reste « implacable et dévastateur », selon des hauts responsables onusiens.
Un troisième cas vient d’être confirmé à Goma, ville de quelque 2 millions d’habitants.
Audio -
9'10"
ONU Info
️ Le Journal d'ONU Info du 1er août 2019
1 août 2019
Actualités
Au menu :
Syrie : l’ONU décide de créer un comité d'enquête chargé d'examiner une série d'incidents survenus à Idlib
Mali : la Mission de l’ONU appuie les chefs traditionnels et religieux de Gao
La Semaine mondiale de l’allaitement maternel démarre
Audio -
9'59"
Photo UNICEF/Tremeau
Ebola en RDC : 9 chiffres sur ce que fait l’ONU depuis un an pour combattre la maladie
1 août 2019
Santé
Un an après le début de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), l'ONU a mobilisé l’ensemble de ses ressources pour lutter contre le virus mortel.
° https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/ebola/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"RDC : deux traitements prometteurs contre Ebola
° https://afrique.lalibre.be/39825/rdc-deux-traitements-prometteurs-contre-ebola/
L’espoir d’un traitement du virus Ebola se dessine, deux médicaments ayant augmenté significativement le taux de survie de patients dans le cadre d’un essai clinique en République démocratique du Congo, ont annoncé lundi les autorités sanitaires américaines, qui ont co-financé l’étude.
La phase actuelle de cette étude, initiée en novembre dans le pays africain, sera arrêtée afin que tous les futurs patients reçoivent ces traitements ayant démontré des résultats positifs, ont ajouté les Instituts nationaux de santé américains (NIH).
Les traitements REGN-EB3 et mAb114 « sont les premiers médicaments qui, dans le cadre d’une étude scientifique solide, ont clairement montré une diminution significative de la mortalité chez les personnes atteintes du virus Ebola« , a souligné auprès de l’AFP Anthony Fauci, directeur de l’Institut américain des maladies infectieuses et des allergies, qui fait partie du NIH.
Parmi les quelque 500 personnes dont les données ont été analysées (sur un total de 681 participants), la mortalité est tombée à 29% avec le REGN-EB3 et à 34% avec le mAb114, a détaillé M. Fauci. Pour les personnes ne prenant aucun traitement, le taux de mortalité est compris entre 60 et 67%.
Ces deux traitements sont des anticorps monoclonaux qui agissent en neutralisant la capacité du virus à affecter d’autres cellules.
Les patients qui recevaient deux autres traitements dans le cadre de l’étude, Zmapp et Remdesivir, pourront faire le choix de changer pour ces deux médicaments ayant prouvé leur efficacité. Les taux de mortalité pour le Zmapp et le Remdesivir étaient respectivement de 49% et 53%.
Les autorités américaines ont ajouté que l’analyse définitive des données récoltées serait réalisée fin septembre ou début octobre, et que les résultats complets seraient ensuite publiés.
« Sauver des vies »
Selon Jeremy Farrar, directeur de la fondation britannique Wellcome Trust, cette avancée sauvera « sans aucun doute des vies ».
« Plus nous en apprenons sur ces deux traitements, et la façon dont ils peuvent compléter la réponse sanitaire des autorités, dont la vaccination et la recherche des personnes ayant été en contact (avec les patients malades), plus nous nous rapprochons de la possibilité de faire passer Ebola d’une maladie terrifiante à une maladie évitable et guérissable« , a-t-il estimé.
Malgré tout, selon M. Fauci, si cette étude démontre qu’il est possible de « radicalement diminuer la mortalité« , l’accent doit avant tout être mis sur la prévention. « La meilleure façon d’arrêter l’épidémie, c’est avec un bon vaccin, de faire de bonnes recherches de contacts potentiels, l’isolement, et en fin de compte, le traitement« , a-t-il souligné.
Le NIH, les autorités sanitaires de République démocratique du Congo et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont pour leur part félicité l’équipe ayant mené cette étude « dans des conditions particulièrement difficiles ».
« C’est grâce à ce type de recherches rigoureuses, vite mises en place, qu’il est possible d’identifier rapidement et avec certitude les meilleurs traitements, et de les intégrer à la réponse d’urgence à Ebola », ont-ils souligné.
Plus de 1.800 personnes sont mortes de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo depuis un an.
Le virus est transmis à l’homme par certains animaux sauvages, puis entre humains par contacts directs et étroits, via les fluides corporels d’une personne malade.
Son « taux de létalité » est très élevé: il tue en moyenne environ la moitié des personnes qu’il atteint, selon l’OMS."
"Ebola : deux traitements prometteurs font chuter le taux de mortalité
° https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/ebola/ebola-deux-traitements-prometteurs-font-chuter-le-taux-de-mortalite_3575175.html
Ces deux traitements sont des anticorps qui neutralisent la capacité du virus à affecter d'autres cellules.
Des soignants préparent des vaccins contre le virus Ebola, le 27 juillet 2019, à Butembo, en République démocratique du Congo. (JC WENGA / ANADOLU AGENCY / AFP)
L'espoir d'un traitement contre le virus Ebola se dessine. Deux médicaments ont augmenté significativement le taux de survie des patients dans le cadre d'un essai clinique mené en République démocratique du Congo, ont annoncé, lundi 12 août, les autorités sanitaires américaines, qui ont cofinancé l'étude.
Ces deux traitements, intitulés REGN-EB3 et mAb114, sont des anticorps monoclonaux qui agissent en neutralisant la capacité du virus à affecter d'autres cellules. "Ils sont les premiers médicaments qui, dans le cadre d'une étude scientifique solide, ont clairement montré une diminution significative de la mortalité chez les personnes atteintes du virus Ebola", a souligné auprès de l'AFP Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des maladies infectieuses et des allergies.
Un taux de mortalité sous les 30%
Parmi les quelque 500 personnes dont les données ont été analysées (sur un total de 681 participants), la mortalité est tombée à 29% avec le REGN-EB3. Ce taux atteint 34% avec le mAb114. A titre de comparaison, le taux de mortalité est compris entre 60 et 67% pour les personnes ne prenant aucun traitement.
La phase actuelle de cette étude, initiée en novembre dans le pays africain, va être arrêtée afin que tous les futurs patients reçoivent ces traitements. Les patients pourront faire le choix de prendre ces deux traitements au lieu de deux autres médicaments, le Zmapp et le Remdesivir. Les taux de mortalité pour ces deux derniers produits sont respectivement de 49% et 53%. Les autorités américaines ont ajouté que l'analyse définitive des données récoltées serait réalisée fin septembre ou début octobre, et que les résultats complets seraient ensuite publiés.
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/13/deux-traitements-prometteurs-contre-le-virus-ebola_5498905_3212.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20190813-deux-medicament-prometteur-traitement-virus-ebola-rdc
° https://www.bbc.com/afrique/region-49329983
"RDC : "Il y a désormais un traitement efficace et curatif contre Ebola", (Dr Muyembe)"
° https://7sur7.cd/2019/08/13/rdc-il-y-desormais-un-traitement-efficace-et-curatif-contre-ebola-dr-muyembe
"Ebola : deux malades guéris à Goma
° https://www.radiookapi.net/2019/08/13/actualite/sante/ebola-deux-malades-gueris-goma
Présentation des deux malades guéris d’Ebola, une dame et le bébé qu’elle porte, ce 13/08/2019 à Goma. Entourés de l’équipe de riposte ainsi que le personnel soignant du CTE. Au milieu d’eux le docteur Muyembe et le gouverneur du Nord Kivu Carly Nzanzu Kasivita. Radio Okapi/ Photo Sifa Maguru.
Deux malades d’Ebola, pris en charge depuis près de deux semaines dans le Centre de traitement d’Ebola (CTE) de Goma ont été déclarés guéris. Ils ont regagné leurs domiciles mardi 13 août.
Les responsables de la riposte ont fait remarquer que c’est grâce au travail de la surveillance et toute la chaîne de la riposte, que la prise en charge de ces deux malades a réussi, alors que les équipes de riposte ont su identifier et vacciner tous leurs contacts, jusqu’à ce qu’aujourd’hui il n’y a pas un seul cas supplémentaire de maladie.
Pour le docteur Muyembe, la guérison de ces malades est un message à toute la population de Goma et d’ailleurs, qu’Ebola est dangereuse mais aussi guérissable, pourvu que toute la population se mobilise.
« Ces cas ont été détectés très rapidement. Le mari a été contaminé, il a fait dix jours à domicile et sa femme et son fils ont été contaminés et tout de suite les équipes de riposte ont donc détecté ces cas, les ont conduits ici au centre de traitement. Nous avons donné le traitement nécessaire qui est efficace et voilà en peu de temps les deux sont guéris. Ebola tue vite et Ebola guérit vite. C’est ça le message. Nous allons également protéger la ville de Goma par une surveillance aux portes d’entrée. Les gens qui viennent de Beni, de Butembo doivent faire l’objet d’examens minutieux », a promis le Dr Jean-Jacques Muyembe.
Après la cérémonie, l’équipe de riposte et ses partenaires ont accompagné les ex-malades dans leur communauté, au quartier Kiziba, chefferie de Munigi, où ils ont profité de l’occasion pour sensibiliser toute la population de ce coin.
« Que le seigneur soit loué, je remercie beaucoup le seigneur. J’étais malade d’Ebola avec mon enfant, mais Dieu vient de me guérir. Mes frères, il ne faut pas douter. Ebola existe », a lancé la personne guérie, l’épouse du deuxième malade d’Ebola qui avait été enregistré dans la ville de Goma. Aucun autre cas n’a été détecté depuis lors."
"Goma : « Ebola m’a enlevé mon mari et j’en ai souffert aussi. Mais, me voici devant vous », Témoignage émouvant d’Espérance, guérie d’Ebola"
° https://7sur7.cd/2019/08/13/goma-ebola-ma-enleve-mon-mari-et-jen-ai-souffert-aussi-mais-me-voici-devant-vous
"Beni : 19 personnes guéries d'Ebola ont quitté le Centre de Traitement"
° https://7sur7.cd/2019/08/10/beni-19-personnes-gueries-debola-ont-quitte-le-centre-de-traitement
"RDC-Ebola : le 2e vaccin est en cours d’examen et pourra être utilisé à certains endroits (Dr Muyembe)"
° https://actualite.cd/2019/08/09/rdc-ebola-le-2e-vaccin-est-en-cours-dexamen-et-pourra-etre-utilise-certains-endroits-dr
"Campagne #StopEbola : "Ce sont des Congolais que nous sommes en train de perdre. Nous devons tous contribuer à son éradication", (Katumbi)"
° https://7sur7.cd/2019/08/09/campagne-stopebola-ce-sont-des-congolais-que-nous-sommes-en-train-de-perdre-nous-devons
° https://actualite.cd/2019/08/09/rdc-le-tp-mazembe-lance-la-campagne-stop-ebola-pour-accompagner-lequipe-de-la-riposte
° https://actualite.cd/2019/08/08/fayulu-mukwege-katumbi-et-plusieurs-personnalites-participent-la-campagne-stopebola
"RDC-Ebola : 15 nouveaux cas recensés"
° https://actualite.cd/2019/08/12/rdc-ebola-15-nouveaux-cas-recenses
15 nouveaux cas de l’épidémie d’Ebola ont été recensés le week-end dernier dont 11 au Nord-Kivu, notamment 6 à Beni, 2 à Butembo, 1 à Katwa, 1 à Mutwanga et 1 à Vuhovi et 4 en Ituri, notamment 3 à Mambasa et 1 à Mandima.
Un agent de santé figure parmi les nouveaux cas confirmés de Mutwanga, selon le secrétariat technique de lutte contre la maladie à virus Ebola.
Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 2.816, dont 2.722 confirmés et 94 probables. Au total, il y a eu 1.888 décès (1.794 confirmés et 94 probables) et 833 personnes guéries."
"RDC : Lolwa, une nouvelle zone de santé affectée par Ebola en ituri"
° https://actualite.cd/2019/08/10/rdc-lolwa-une-nouvelle-zone-de-sante-affectee-par-ebola-en-ituri
"INVITE AFRIQUE
Ebola en RDC: il faut un «débat ouvert» sur les expériences médicales (MSF)"
° http://www.rfi.fr/emission/20190812-msf-ebola-rdc-bradol-vaccins-riposte-muyengue-epidemie-dure
"Ituri : la police disperse une manifestation contre une équipe de riposte à Ebola"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/13/actualite/sante/ituri-la-police-disperse-une-manifestation-contre-une-equipe-de-riposte
"RDC-Ebola : Un mouvement citoyen accuse certains agents de vouloir s'enrichir grâce aux fonds alloués à la riposte"
° https://7sur7.cd/2019/08/07/rdc-ebola-un-mouvement-citoyen-accuse-certains-agents-de-vouloir-senrichir-grace-aux
"Goma-Ebola : Tshisekedi appelé à moderniser les équipements de riposte à l'image des pays voisins"
° https://7sur7.cd/2019/08/07/goma-ebola-tshisekedi-appele-moderniser-les-equipements-de-riposte-limage-des-pays
"Ebola : Le Rwanda filtre les sorties, Katumbi sensibilise par le foot #stopebola"
° https://afrique.lalibre.be/39811/ebola-le-rwanda-filtre-les-sorties-katumbi-sensibilise-par-le-foot-stopebola/
° http://www.rfi.fr/afrique/20190807-rdc-rwanda-renforcent-leur-cooperation-lutte-contre-ebola
"A la grande barrière de Goma, les contrôle d’accès sur le territoire rwandais sont plus rudes"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/12/actualite/sante/la-grande-barriere-de-goma-les-controle-dacces-sur-le-territoire-rwandais
° https://actualite.cd/2019/08/10/rdc-ebola-des-cameras-thermiques-placees-la-grande-barriere-goma
"RDC : des dispositifs installés dans les aéroports pour lutter contre Ebola"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/13/actualite/sante/rdc-des-dispositifs-installes-dans-les-aeroports-pour-lutter-contre-ebola
"Ituri : aucun cas confirmé d’Ebola à Mahagi"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/10/actualite/sante/ituri-aucun-cas-confirme-debola-mahagi
"Ebola à Goma : « Nous sommes heureux de constater qu’il n’y a pas de nouveau cas », affirme Dr Michel Yao"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/09/actualite/sante/ebola-goma-nous-sommes-heureux-de-constater-quil-ny-pas-de-nouveau-cas
"RDC-Ebola : « Les données montrent que l’épidémie est en baisse » (Dr. Muyembe)"
° https://actualite.cd/2019/08/09/rdc-ebola-les-donnees-montrent-que-lepidemie-est-en-baisse-dr-muyembe
"Dr Muyembe : « Si tout va bien, dans trois ou quatre mois, on ne parlera plus de l’épidémie d’Ebola dans le Nord-Kivu et en Ituri »"
° https://actualite.cd/2019/08/09/rdc-ebola-si-tout-va-bien-dans-trois-ou-quatre-mois-il-ny-aura-plus-depidemie
"Dr Agousto Gomis (World Vision) : « C’est la communauté qui peut mettre fin à Ebola »"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/09/emissions/linvite-du-jour/dr-agousto-gomis-world-vision-cest-la-communaute-qui-peut
"Lutte contre Ebola : Le ministère de la santé lance le 1er programme de livraison de vaccins par drone en RDC"
° https://7sur7.cd/2019/08/09/lutte-contre-ebola-le-ministere-de-la-sante-lance-le-1er-programme-de-livraison-de
"Le Fonds d'urgence de l’ONU alloue 10 millions de dollars à la réponse au virus Ebola en RDC"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/12/actualite/sante/le-fonds-durgence-de-lonu-alloue-10-millions-de-dollars-la-reponse-au
"Alerte Ebola aux Pays-Bas"
° https://afrique.lalibre.be/39764/alerte-ebola-aux-pays-bas/
"Ebola, Marburg et les fièvres hémorragiques"
La catégorie des fièvres hémorragiques virales comprend des maladies extrêmement létales comme Ebola et Marburg, et d’autres plus répandues comme la dengue ou la fièvre jaune.
° https://www.msf.fr/eclairages/ebola-marburg-et-les-fievres-hemorragiques
"Ebola: vaccins, traitements et interventions"
° https://www.who.int/medicines/emp_ebola_section/fr/
° https://actualite.cd/2019/08/10/rdc-ebola-quelques-materiels-de-la-riposte-voles-kisangani
° https://www.radiookapi.net/2019/08/10/actualite/sante/beni-lepidemie-debola-penalise-le-fonctionnement-du-centre-de-transfusion
° https://www.radiookapi.net/2019/08/13/actualite/societe/maniema-le-conseil-de-la-jeunesse-appelle-la-paix-et-la-mobilisation
° https://www.radiookapi.net/2019/08/09/actualite/sante/kindu-contre-ebola-un-collectif-de-femmes-lance-une-campagne-dobservance
° https://www.radiookapi.net/2019/08/13/actualite/sante/nord-kivu-les-jeunes-echangent-goma-sur-leur-implication-dans
° https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/republique-democratique-du-congo/ebola-trois-questions-sur-l-etat-d-urgence-sanitaire-mondiale-decrete-par-l-oms_3541087.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Ebola en RDC: deux premiers cas confirmés dans le Sud-Kivu
° http://www.rfi.fr/afrique/20190816-rdc-deux-premiers-cas-confirmes-sud-kivu
Il s'agit d'une femme et de son jeune enfant. Selon le gouverneur du Sud-Kivu, la mère est décédée. Le nourrisson a été pris en charge par l'équipe médicale.
Une femme et son jeune enfant ont été touchés par la fièvre hémorragique Ebola. Cela s'est passé à Mwenga, à 500 kilomètres de Bukavu, dans le Sud-Kivu, à l'est du pays. C'est la première fois que cette région est confrontée à la maladie, depuis le début d'une épidémie cette fièvre hémorragique, il y a un an, dans le Nord-Kivu et l'Iturie, voisins.
Selon le gouverneur de la région, la mère est décédée. Le nourrisson a été pris en charge par l'équipe médicale. Toutes les personnes ayant été en contact avec les deux cas sont, toujours selon le gouverneur, en cours d'identification pour vaccination.
L'inquiétude des populations
Les habitants se disent très inquiets et témoignent au micro de notre correspondant comme Esther, mère de famille ou Dieudonné Sango, acteur de la société civile qui souligne que la rentrée scolaire aggrave les risques de contamination.Robert Ntibonera, chargé de protection de l'ONG Save Child, spécialisée dans la protection de l'enfance, s'étonne que les autorités n'aient pas stoppé ces deux personnes avant qu'elles n'arrives au Sud-Kivu et s'inquiète de l'arrivée de cette maladie dans une province aussi peuplée.«je propose que chaque fois qu'il y a un cas déclaré dans un site, qu'on isole ce site: il faut que les autorités prennent des mesures efficaces pour protéger la population»
17-08-2019 - Par RFIC'est très inquiétant qu'il y ait un cas d'Ebola au Sud-Kivu. Les gens vivent dans une promiscuité exagérée. Un cas d'Ebola à Bukavu serait une très grande désolation. Nous sommes en train de leur demander d'observer les règles d'hygiène, des règles simples : on demande aux gens de se laver les mains avec du savon, ou avec des cendres...
Robert Ntibonera
16-08-2019 - Par Léa-Lisa Westerhoff
Déclarée le 1er août 2018, l'épidémie de fièvre hémorragique, qui se transmet par contacts humains directs et étroits et dont le taux de létalité est très élevé, a longtemps été cantonnée aux régions rurales du Nord-Kivu, essentiellement Beni et Butembo, et en Ituri voisine. Deux cas ont néanmoins été enregistrés dans l'Ouganda voisin.
Début août, une femme proche d'un orpailleur décédé quelques jours plus tôt à Goma dans la province voisine du Nord-Kivu avait été mise en quarantaine avec quatorze autres personnes de sa famille. Les tests effectués sur ces quinze cas suspects s'étaient ensuite révélés négatifs. La RDC lutte contre la dixième épidémie d'Ebola sur son sol depuis l'apparition de la maladie en 1976."
"Ebola : 2 cas jugés “à haut risque” à Beni, confirmés positifs au Sud-Kivu
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/16/ebola-2-cas-juges-a-haut-risque-a-beni-confirmes-positifs-au-sud-kivu.html
Le secrétaire technique du Comité Multisectoriel de Lutte contre la maladie à virus Ebola a confirmé ce vendredi 16 août, la détection de deux cas positifs dans la province du Sud-Kivu, jusque-là épargnée de cette épidémie. Il s’agit d’une femme déjà décédée et de son fils de 7 mois encore en vie.
“Chers compatriotes, comme vous le savez, ce 15 août 2019, la ville de Bukavu, Zone de Santé de Mwenga a détecté ses deux premiers cas de la Maladie à Virus Ebola (MVE). Il s’agit d’une femme de 24 ans et de son enfant de 7 mois, Masculin“, a écrit Jean-Jacque Muyembe, dans un communiqué parvenu à Politico.cd ce 16 août.
Les patients, ne sont autres que des personnes déjà listées parmi des cas à haut risque dans la ville de Beni mais qui ont toute fois réussi à échapper au contrôle des équipes de riposte. “Selon les premières investigations, la femme venue de Bukavu résidait dans une famille d’accueil dans la Zone de Sa de Beni, AS de Mabolio. Elle y a été listée comme contact à haut risque autour d’un membre de cette famille (Cas confirmé MVE le 25/07/2019). Au douzième jour de son suivi (le 06/08/2019) elle a été signalé déplacé vers Bukavu par les équipes de la riposte puis retrouvée au Poste de Kasindi accompagnée de ses 2 enfants (M 7 mois et F 5ans)“, précise le communiqué.
Retrouvée, la femme avec ses enfants a réussi encore une fois de plus à échapper aux équipes de riposte qui la rapatriaient à Beni “puis a poursuivi son chemin de Kasindi à Beni, Butembo, Goma, Bukavu puis Mwenga. Pendant son parcours elle a échappé au contrôle dans les différents points d’entrée et points de contrôle suite à un changement d’identité à 4 réprises”.
Conséquence, “elle a débuté les symptômes de MVE le 04/08 à Beni puis décedé le 14 Août à MWENGA après avoir consulté dans deux FOSA : CS Kangolo et Kilingutu. Le swab réalisé le 15/08/2019 est revenu positif.
Son fils de 7 Mois a également était confirmé ce 15/08/2019 est actuellement mis en isolement et sa prise en charge médicale débutera ce 16 Aout 2019“
Docteur Muyembe rassure cependant que la situation est sous contrôle. Les molécules thérapeutiques seront à la disposition de l’enfant de ce jours. Plus de 120 personnes qui ont été en contact avec la défunte est son fils ont été listés."
° https://afrique.lalibre.be/39927/ebola-en-rdc-deux-premiers-cas-confirmes-dans-le-sud-kivu/
° https://www.jeuneafrique.com/816856/societe/ebola-en-rdc-la-province-du-sud-kivu-touchee-a-son-tour-par-lepidemie/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55392_sud_kivu_une_femme_decede_suite_a_ebola_son_bebe_est_sous_traitement.html
"Traitement contre le virus Ebola: l'optimisme du professeur Muyembe
° http://www.rfi.fr/afrique/20190816-rdc-ebola-mab114-myembe-epidemie-sante-regeneron
Le professeur Jean-Jacques Muyembe le 28 mai 2015. MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
Les experts du Comité de surveillance des données et de la sécurité (DSMB) de la maladie à virus Ebola ont annoncé ce jeudi 15 août 2019 la découverte de deux molécules curatives contre Ebola. Le mAb114 et le Regeneron sont déjà utilisés depuis une semaine dans l'actuelle riposte contre l'épidémie. L'un des inventeurs du mAb114 est le professeur Jean-Jacques Muyembe, actuellement à la tête des équipes de riposte contre Ebola.
En République démocratique du Congo (RDC), le professeur Jean-Jacques Muyembe s'est présenté ce jeudi 15 août à Kinshasa devant la presse pour se féliciter des premiers résultats du traitement curatif contre Ebola.
À l'origine de l’invention de l'un de ces produits avec le professeur Sabue Malangu, mais aussi à la tête des équipes de riposte, il s'est dit rassuré sur l'avancée de la lutte contre l'épidémie.
Mais il insiste cependant sur la marche à suivre. « Pour qu'un malade d'Ebola soit guéri, il doit être acheminé vite dans un centre de traitement, explique-t-il. Il faut venir tôt et on vous administre ce traitement. Dans 90% des cas, c’est la guérison qui va suivre. Donc Ebola n’est plus cette maladie qu’on disait incurable ».
Vaincre la méfiance des populations
Grâce à ces nouveaux produits, le taux de mortalité chez les malades atteints d'Ebola devrait baisser très sensiblement. Selon le professeur Muyembe, ces traitements curatifs doivent aider à mettre fin à la méfiance des populations et à la stigmatisation.
« Les malades ne sont plus condamnés à mourir, affirme-t-il. La population maintenant ne va plus prétexter pour dire : "iIl ne faut pas envoyer les malades aux centres de traitement parce qu’ils vont revenir dans un cercueil". Cette idée est maintenant effacée ».
Les équipes congolaises qui travaillent sur la maladie Ebola se disent très optimistes et estiment pouvoir enrayer l'épidémie en un peu plus de trois mois.
Ces prévisions ne sont cependant pas du tout partagées par plusieurs ONG engagées dans la riposte. Elles estiment que malgré l'efficacité des produits, une deuxième année avec Ebola s'annonce en RDC.
Le virus a déjà causé plus de 1 900 décès dans les provinces orientales du Nord-Kivu et de l'Ituri, a annoncé ce mercredi 14 août le Secrétariat technique multisectoriel de lutte contre Ebola dans son bulletin d’information."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55280_virus_ebola_les_traitements_sont_prometteurs_mais_il_faut_rester_prudent_selon_un_expert.html
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/17/le-japon-va-recompenser-jean-jacques-muyembe-pour-sa-decouverte-du-mab114.html
"Epidémie d’Ebola en RDC: 1.905 décès en un an"
° https://afrique.lalibre.be/39918/epidemie-debola-en-rdc-1-905-deces-en-un-an/
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE A KINSHASA
À la Une: deux traitements présentés comme prometteurs contre le virus Ebola"
° http://www.rfi.fr/emission/20190817-une-ebola-traitements-presentes-prometteurs-muyembe
"Ebola en RDC: le Rwanda prend des mesures drastiques pour contrôler sa frontière
° http://www.rfi.fr/afrique/20190818-rdc-rwanda-ebola-rwanda-controle-drastique-frontiere-mwenga-bukavu
Le Rwanda a pris des mesures drastiques à ses frontières avec la République Démocratique du Congo (RDC) pour éviter la propagation du virus Ebola. Après la découverte de deux nouveaux cas dans la province du Sud-Kivu en RDC, plusieurs Congolais voulant traverser, entre Bukavu et Cyangugu, se sont vus refuser le passage.
Depuis mardi 13 août, tous ceux qui ont des cartes ou des documents migratoires délivrés au Nord-Kivu sont renvoyés par la migration rwandaise et, depuis vendredi, avec l’apparition de deux nouveaux cas d’Ebola dans le Sud-Kivu, même les ressortissants du territoire de Mwenga qui vivent à Bukavu sont bloqués.
C’est ce qui vient d’arriver à Toussaint.
« Le matin, je suis arrivé ici avec la carte d’électeur. Les gens du Rwanda l’ont refusée et m’ont dit qu’on ne pouvait pas passer ici parce que je possède une carte (d'électeur) du territoire de Mwenga. Alors je suis rentré (chez moi) pour prendre mon passeport, j'ai laissé la carte chez moi mais on m'a demandé de montrer ma carte d'électeur ! », nous raconte-t-il.
Dorénavant, pour franchir la frontière, il faut la carte d’électeur originale. Tous les autres documents, les passeports ou les laissez-passer individuels ne sont pas acceptés.
Les petits commerçants entre Bukavu et Cyangugu en font les frais. Furaha, leur présidente, est très inquiète.
« Cette décision rwandaise nous pénalise. Pourtant, avant, nous traversions sans problème. C’est là que nous trouvons à manger. Aujourd’hui, nous sommes bloqués. Nous ne savons plus comment nous allons vivre », nous explique-t-elle.
Mécontents de ce blocus qui ne dit pas son nom, certains habitants de Bukavu n’hésitent pas à demander à Kinshasa des mesures de réciprocité à l’égard des Rwandais.'
° https://www.politico.cd/actualite/2019/08/15/un-plan-commun-entre-la-rdc-le-burundi-le-rwanda-louganda-et-le-sud-soudan-pour-defaire-ebola.html
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/06/ebola-la-rdc-et-le-rwanda-disposes-a-travailler-ensemble-pour-endiguer-lepidemie.html
° https://actualite.cd/2019/08/17/ebola-le-burundi-vaccine-ses-agents-de-sante-la-frontiere-avec-la-rdc
° https://www.radiookapi.net/2019/08/17/actualite/sante/kindu-la-monusco-inaugure-un-systeme-de-lavage-des-mains-pour-lutter
° https://actualite.cd/index.php/2019/08/17/ebola-au-sud-kivu-leglise-catholique-sensibilise-au-respect-des-mesures-dhygiene
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55426_l_eglise_renouvelle_son_engagement_contre_ebola_nshole.html
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/08/09/ebola-le-pape-francois-solidaire-aux-populations-du-nord-kivu-et-ituri-envoie-son-cardinal-peter-appiah-a-beni.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55403_l_allemagne_debloque_50_millions_d_euros_contre_ebola.html
° https://www.politico.cd/en-off/2019/08/09/ebola-le-japon-envoie-une-equipe-devaluation-des-besoins-des-communautes-affectees-a-lest-de-la-rdc.html
° https://www.radiookapi.net/2019/08/16/actualite/societe/nord-kivu-des-agents-de-la-riposte-ebola-impayes-depuis-le-mois-davril
° https://lepotentielonline.net/2019/08/08/goma-la-creme-intellectuelle-sensibilisee-a-la-lutte-contre-ebola-au-nord-kivu/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55259_ebola_hausse_rapide_du_nombre_d_enfants_orphelins_ou_laisses_non_accompagnes_unicef.html
° https://www.nouvelobs.com/sante/20190809.AFP2192/ebola-en-rdc-vol-du-materiel-de-prevention-a-kisangani.html
° www.mediacongo.net/article-actualite-55385_werrason_lance_le_clip_de_la_chanson_ebola.html
Compatriotiquement!
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Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"EXCLUSIF: Le mAb114, traitement curatif contre Ebola inventé par les professeurs Jean-Jacques Muyembe et Sabue Malangu est une propriété du gouvernement américain
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/14/exclusif-le-mab114-traitement-curatif-contre-ebola-invente-par-les-professeurs-jean-jacques-muyembe-et-sabue-malangu-est-une-propriete-du-gouvernement-americain.html
La molécule thérapeutique mAb114, jugée efficace pour le traitement curatif contre la maladie à virus Ebola à l’issue d’un essai clinique mené au cours de l’épidémie d’Ebola qui sévit au Nord-Kivu est en réalité la propriété du gouvernement américain apprend POLITICO.CD des sources du ministère de la santé de la RDC et de l’organisation mondiale de la santé, OMS.
“En fait l’idée de prélever le sérum des survivants et l’utiliser pour soigner vient bien du professeur Jean-Jacques Muyembe. Mais la molécule thérapeutique a été développée par un laboratoire américain. C’est pour ça que c’est le gouvernement américain qui détient la propriété de la molécule” explique à POLITICO.CD une source du ministère de la santé, qui a suivi de près l’essai clinique.
“Les professeurs Jean-Jacques Muyembe-Tamfum et Sabue Mulangu sont répertoriés comme inventeurs de la demande de brevet relative à mAb 114, US Application No.62/087, 087 (PCT Application No.PCT/US2015/060733) liés aux anticorps anti-virus Ebola et à leur utilisation; bien qu’ils fassent partie des inventeurs de cette demande de brevet, l’invention en question appartient au gouvernement des États-Unis” écrit une note de l’organisation mondiale de la santé datant du 18 octobre 2018 en lien avec l’essaie clinique de la molécule thérapeutique mAb114, consultée par POLITICO.CD.
“Et les professeurs Jean-Jacques Muyembe-Tamfum et Sabue Mulangu n’ont pas reçu d’argent pour cette invention et, étant donné la faible valeur commerciale des produits obtenus (limités à une utilisation lors d’épidémies d’Ebola Zaïre), ils estiment peu probable qu’ils recevront des revenus en tant qu’inventeurs à l’avenir” poursuit la même note consultable en ce lien.
Le 24 novembre 2018, le comité d’éthique de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Kinshasa a émis, par sa décision ESP/CE/129/2018, un avis favorable au protocole de l’essai clinique randomisé portant sur la praticabilité, l’innocuité et l’efficacité des traitements expérimentaux des patients atteints de la maladie à virus Ebola (MVE) annonçait un communiqué rendu public par le ministère de la santé à la même date.
“Depuis le début de l’épidémie d’Ebola au Nord-Kivu, quatre molécules thérapeutiques sont utilisées pour traiter les patients dans tous les centres de traitement d’Ebola (CTE) installés, à savoir le mAb 114, ZMapp, Remdesivir et Regeneron” écrivait le document.
Jusqu’à présent, ces quatre traitements thérapeutiques ont été administrés à la majorité des patients Ebola de l’épidémie actuelle à titre compassionnel, ou, plus formellement, au titre du protocole d’utilisation contrôlée en situation d’urgence d’interventions non homologuées (MEURI). Toutefois, l’utilisation des traitements thérapeutiques sous ce protocole ne prévoit pas la généralisation des preuves scientifiques collectées sur l’efficacité et l’innocuité de chacun de ces traitements. Par ailleurs, l’utilisation à titre compassionnel est seulement permise lorsqu’il n’y a pas d’essai clinique en cours indique la même source.
“Le comité scientifique mixte s’est désormais mis d’accord sur un protocole d’essai clinique. Les informations précieuses sur l’efficacité des traitements obtenues lors de l’essai clinique permettront de développer ces traitements à une plus grande échelle pour sauver plus de vies” peut-on lire dans le texte disponible sur la mailing liste du ministère de la santé.
“L’essai clinique a commencé cette semaine avec trois des quatre molécules thérapeutiques, à savoir Zmapp, mAb 114 et Remdesivir, uniquement dans le CTE de Beni. Dans le futur, l’essai pourra être étendu aux autres sites et inclure la quatrième molécule. Pour l’instant, les autres CTE en place continueront à administrer les traitements thérapeutiques à titre compassionnel selon le protocole MEURI”.
D’un point de vue pratique, le patient (ou sa famille) devra donner son consentement ferme et éclairé pour participer à l’essai clinique et bénéficier d’un traitement thérapeutique, tout comme c’était le cas lors l’utilisation à titre compassionnel. La différence majeure est que le choix du traitement administré au patient se fera de façon randomisée, c’est-à-dire il ne se fera plus sur base d’une décision des médecins soignants du CTE, mais se fera par tirage au sort pour éviter tout risque de subjectivité rapportait la note.
“Les patients peuvent refuser de participer à l’essai clinique. Ils recevront tout de même un niveau de soin égal aux patients participants et continueront à bénéficier des traitements symptomatiques (tels que la réhydratation, les transfusions sanguines, le suivi de la pression sanguine) dont les bénéfices restent importants. Les patients participant à l’essai clinique continueront à être traités dans le CTE, les traitements symptomatiques leur seront toujours administrés en plus des traitements thérapeutiques, et ils seront suivis par les cliniciens jusqu’à leur rétablissement complet”.
Le Professeur Jean-Jacques Muyembe, directeur Général de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), et le Dr Richard T. Davey Jr., directeur Adjoint de la Division de Recherche Clinique du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), sont les deux Investigateurs Principaux (PI) de cet essai clinique concluait le communiqué de presse."
"Soins de supports optimisés pour la maladie à virus Ebola
PROCÉDURES DE GESTION CLINIQUE STANDARD"
° https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/325001/9789242515893-fre.pdfMIN SANTE - COMMUNIQUE DE PRESSE - 24 NOVEMBRE 2018
Le Comité éthique approuve le protocole de l'essai clinique randomisé des traitements thérapeutiques expérimentaux contre EbolaKinshasa, 24 novembre 2018 - Le comité d’éthique de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Kinshasa a émis, par sa décision ESP/CE/129/2018, un avis favorable au protocole de l’essai clinique randomisé portant sur la praticabilité, l’innocuité et l’efficacité des traitements expérimentaux des patients atteints de la maladie à virus Ebola (MVE).
Depuis le début de l’épidémie d’Ebola au Nord-Kivu, quatre molécules thérapeutiques sont utilisées pour traiter les patients dans tous les centres de traitement d’Ebola (CTE) installés, à savoir le mAb 114, ZMapp, Remdesivir et Regeneron
Jusqu’à présent, ces quatre traitements thérapeutiques ont été administrés à la majorité des patients Ebola de l’épidémie actuelle à titre compassionnel, ou, plus formellement, au titre du protocole d’utilisation contrôlée en situation d’urgence d’interventions non homologuées (MEURI). Toutefois, l’utilisation des traitements thérapeutiques sous ce protocole ne prévoit pas la généralisation des preuves scientifiques collectées sur l’efficacité et l’innocuité de chacun de ces traitements. Par ailleurs, l’utilisation à titre compassionnel est seulement permise lorsqu’il n’y a pas d’essai clinique en cours.
Le comité scientifique mixte s’est désormais mis d’accord sur un protocole d’essai clinique. Les informations précieuses sur l’efficacité des traitements obtenues lors de l'essai clinique permettront de développer ces traitements à une plus grande échelle pour sauver plus de vies.
L’essai clinique a commencé cette semaine avec trois des quatre molécules thérapeutiques, à savoir Zmapp, mAb 114 et Remdesivir, uniquement dans le CTE de Beni. Dans le futur, l’essai pourra être étendu aux autres sites et inclure la quatrième molécule. Pour l’instant, les autres CTE en place continueront à administrer les traitements thérapeutiques à titre compassionnel selon le protocole MEURI.
D’un point de vue pratique, le patient (ou sa famille) devra donner son consentement ferme et éclairé pour participer à l’essai clinique et bénéficier d’un traitement thérapeutique, tout comme c’était le cas lors l’utilisation à titre compassionnel. La différence majeure est que le choix du traitement administré au patient se fera de façon randomisée, c’est-à-dire il ne se fera plus sur base d’une décision des médecins soignants du CTE, mais se fera par tirage au sort pour éviter tout risque de subjectivité.
Les patients peuvent refuser de participer à l’essai clinique. Ils recevront tout de même un niveau de soin égal aux patients participants et continueront à bénéficier des traitements symptomatiques (tels que la réhydratation, les transfusions sanguines, le suivi de la pression sanguine) dont les bénéfices restent importants. Les patients participant à l’essai clinique continueront à être traités dans le CTE, les traitements symptomatiques leur seront toujours administrés en plus des traitements thérapeutiques, et ils seront suivis par les cliniciens jusqu’à leur rétablissement complet.
Le nombre de patients qui participeront à l’essai clinique durant l’épidémie actuelle dépendra de l’évolution de l’épidémie ainsi que de la volonté des patients à y participer. Les données récoltées durant la seule épidémie du Nord-Kivu ne seront probablement pas suffisantes pour une étude complète et pour tirer des conclusions définitives sur l’innocuité et l’efficacité de ces molécules. Ainsi, le protocole de l’essai clinique actuel pourra s’étendre sur une période de cinq ans pour couvrir plusieurs épidémies de MVE dans plusieurs pays affectés.
Le Professeur Jean-Jacques Muyembe, Directeur Général de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), et le Dr Richard T. Davey Jr., Directeur Adjoint de la Division de Recherche Clinique du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), sont les deux Investigateurs Principaux (PI) de cet essai clinique."
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"EXCLUSIF: Voici la longue histoire du mAb114, traitement curatif contre Ebola, une invention du Congolais Jean-Jacques Muyembe Tamfum
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/13/exclusif-voici-la-longue-histoire-du-mab114-traitement-curatif-contre-ebola-une-invention-du-congolais-jean-jacques-muyembe-tamfum.html
Le docteur Jean-Jacques Muyembe, directeur de l’Institut National de Recherche Biomédicale, INRB, basé à Kinshasa est l’un de scientifiques reconnus au monde pour ses études sur le virus Ebola. Lauréat du PRIX Christophe Mérieux en 2015, Jean-Jacques Muyembe Tamfum, professeur de microbiologie à la faculté de médecine de l’Université Kinshasa et conseiller scientifique auprès de l’OMS a été récompensé pour encourager ses travaux de recherche sur la fièvre hémorragique à virus Ebola dans le bassin du Congo.
À POLITICO.CD, Jean-Jacques Muyembe Tamfum expliquait début août 2018 alors que venait d’être déclarée la dixième épidémie d’Ebola dans ce pays, qu’il était prévu le traitement de patients avec les molécules expérimentales. L’une de ces molécules était l’anticorps monoclonal mAb114, développée par l’institut national de recherche biomédicale, INRB, de la République Démocratique du Congo en collaboration avec le National Institute of Health, NIH, basé aux États-Unis.
“En fait, on a pris le sang d’un convalescent de l’épidémie d’Ebola de Kikwit survenu en 1995. C’est à partir de ce sang que nous avons développé cet anticorps monoclonal, qui s’est révélé est très puissant. Nous avons fait des essaies sur les singes qui sont infectés par le virus Ebola. 100% de singes traités avec ce traitement sont guéris d’Ebola. Nous pensons que ce médicament peut également agir chez l’homme et nous nous préparons à utiliser cet anticorps monoclonal ici à Beni et à Mangina” expliquait le scientifique à POLITICO.CD.
Revenant sur le processus de validation de ces traitements expérimentaux par le comité éthique de la RDC, le médecin rappelait que ces traitements restaient encore de molécules expérimentales. “On a fait le protocole, que nous avons soumis au comité éthique de l’école de santé publique. Le comité éthique a donné son accord. C’est suivant ce protocole validé par le comité éthique que nous allons appliquer ces traitements expérimentaux. Il y a également l’organisation mondiale de la santé, OMS, qui a donné les grandes lignes que nous allons suivre pour administrer ces traitements aux malades” relatait Muyembe.
À l’époque, trois autres traitements expérimentaux étaient en voie d’être utilisés, en plus de la molécule mAB114: les Zmapp (un produit Canadien), le Remdesivir GS-5734, le REGN3470-3471-3479 et le Favipiravir (un produit Japonais."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Ebola en RDC – Un deuxième décès dans la province du Sud-Kivu, la troisième touchée
° https://afrique.lalibre.be/39990/ebola-en-rdc-un-deuxieme-deces-dans-la-province-du-sud-kivu-la-troisieme-touchee/
Les autorités sanitaires congolaises ont indiqué lundi avoir enregistré un nouveau décès des suites de la fièvre hémorragique Ebola dans la province du Sud-Kivu, la troisième a être touchée par l’épidémie dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). « Un enfant de sept ans est mort hier (dimanche) d’Ebola », près de Chowe, dans le territoire de Mwenga, a déclaré le docteur Claude Bahizire, responsable de la communication à la direction provinciale de la santé du Sud-Kivu.
« Deux autres cas suspects, deux femmes, ont été détectés et sont admises au centre de transit de Bukavu », chef-lieu du Sud-Kivu, a-t-il ajouté.
Selon le docteur Bahizire, les deux patientes « étaient en contact avec la femme qui est décédée la semaine passée lors de son passage à Bukavu pour Mwenga ».
Le Sud-Kivu est la troisième province à être touchée par une épidémie d’Ebola déclarée le 1er août 2018 dans la province voisine du Nord-Kivu, avant de s’étendre marginalement vers celle de l’Ituri (nord-est).
Depuis, la maladie a fait 1.934 morts et 862 personnes ont été déclarées guéries, selon les derniers chiffres publiés par les autorités dans un bulletin daté de dimanche.
L’épidémie d’Ebola, qui se transmet par contacts humains directs et étroits et dont le taux de létalité est très élevé, a longtemps été cantonnée dans ces deux régions.
Les deux premiers cas dans la provinces du Sud-Kivu (un décès et un cas confirmé) ont été signalés vendredi.
L’actuelle épidémie dans l’est de la RDC (la dixième sur son sol depuis 1976, lorsque le pays s’appelait Zaïre) est la deuxième plus importante dans l’histoire de la maladie après celle qui a tué près de 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone) en 2013-2014.
Le virus est transmis à l’homme par certains animaux sauvages, puis entre humains par contacts directs et étroits, via les fluides corporels d’une personne malade.
Les efforts de la riposte sont régulièrement perturbés par l’insécurité dans une zone infestée par des nombreux groupes armés mais aussi par des résistances communautaires: déni de la maladie, non respect des mesures sanitaires spécifiques (enterrement sécurisés des victimes notamment).
"Ebola en RDC: opération de sensibilisation après deux décès dans le Sud-Kivu
° http://www.rfi.fr/afrique/20190820-ebola-rdc-operation-sensibilisation-apres-deux-deces-sud-kivu
Au Sud-Kivu, trois cas d'épidémie d'Ebola ont été confirmés depuis le 16 août, parmi lesquels deux décès dans le village de Chowe, à Kilungutwe, dans le territoire de Mwenga. Quatre autre cas suspects ont été enregistrés par les équipes de la riposte.
Dans le village de Chowe, la vaccination a débuté le week-end dernier. Le gouverneur Théo Ngwabidje a déploré les décès déjà enregistrés. Il s’est fait vacciner et a encouragé la population à faire de même.
« On a eu trois cas, explique le gouverneur. Il y a eu deux décès. Mais nous restons quand même sur nos gardes puisqu’il y a les contacts. Je suis venu me faire vacciner ici pour sensibiliser nos populations de Mwenga, de Chowe particulièrement, et donner aussi l’exemple. »
Malgré l’engouement observé au centre de vaccination, la société civile locale estime que plusieurs personnes en contact restent négligentes. Sur 175 personnes soupçonnées, moins d’une centaine se sont présentées aux équipes de riposte.
« Les habitants négligent beaucoup ces cas, déplore Pierre Mazambi, acteur de la société civile locale. Ils disent que ce sont des montages, que les médecins organisent ça seulement pour gagner de l’argent. C’est un fléau. Il faut beaucoup de psychologues pour les animer et pour les sensibiliser. »
Soutien onusien
Le chef de bureau de la mission onusienne au Sud-Kivu, Karna Soro, promet l’appui de la Monusco aux équipes de riposte dans la sensibilisation contre Ebola.
« La représentante spéciale nous a dit de soutenir la riposte, affirme Karna Soro. Nous pensons que celle-ci dispose d’une stratégie de réponse qui permet de contenir [la propagation du virus]. Et c’est ce que nous faisons. »
Pour la société civile de Chowe, les efforts devraient cependant être redoublés pour contenir cette épidémie.
Ebola inquiète les populations dans le Sud-Kivu
"RDC/Ebola : Un troisième cas confirmé au Sud-Kivu et une nouvelle zone touchée au Nord-Kivu
° https://actualite.cd/2019/08/19/rdcebola-un-troisieme-cas-confirme-au-sud-kivu-et-une-nouvelle-zone-touchee-au-nord-kivu
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/20/ebola-en-rdc-un-deuxieme-deces-dans-le-sud-kivu-une-nouvelle-zone-touchee-dans-le-nord-kivu_5500945_3212.html
"Ebola au Sud-Kivu: l'inquiétude se fait sentir dans la population
° http://www.rfi.fr/afrique/20190819-rdc-ebola-sud-kivu-inquietude-sentir-population
Depuis la confirmation de cas d’Ebola à Kilungutwe, vendredi 16 août, dans le territoire de Mwenga, au Sud-Kivu, le trafic entre Bukavu et Mwenga a ralenti.Ebola: depuis vendredi, le trafic entre Bukavu et Mwenga connait moins d'engouement
19-08-2019 - Par RFI
"Sud-Kivu : le gouverneur sollicite l’implication de la population dans la lutte contre Ebola
° https://www.radiookapi.net/2019/08/20/actualite/sante/sud-kivu-le-gouverneur-sollicite-limplication-de-la-population-dans-la
"Ebola en RDC : la province du Sud-Kivu touchée à son tour par l’épidémie"
° https://www.jeuneafrique.com/816856/societe/ebola-en-rdc-la-province-du-sud-kivu-touchee-a-son-tour-par-lepidemie/
"Nord-Kivu/Ebola : Un premier cas confirmé à Walikale"
° https://7sur7.cd/2019/08/20/nord-kivulutte-contre-ebola-larmee-se-deploie-sur-terrain-pour-sensibiliser-la
"Ebola: beaucoup ont péri à cause de la non-observance des mesures d’hygiène, rappelle la DPS Sud-Kivu"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55503_ebola_beaucoup_ont_peri_a_cause_de_la_non_observance_des_mesures_d_hygiene_rappelle_la_dps_sud_kivu.html
"Impact de la maladie à virus Ebola chez les enfants"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/20/emissions/okapi-service/impact-de-la-maladie-virus-ebola-chez-les-enfants
"L’OMS appelle à la solidarité des voisins de la RDC dans la lutte contre Ebola"
° https://afrique.lalibre.be/40002/loms-appelle-a-la-solidarite-des-voisins-de-la-rdc-dans-la-lutte-contre-ebola/
"RD Congo - Ebola : l'OMS mène la bataille de la mobilisation"
° https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-ebola-l-oms-mene-la-bataille-de-la-mobilisation-20-08-2019-2330595_3826.php
"RDC : Avec 2.758 décès en 7 mois, MSF alerte sur une épidémie de rougeole plus meurtrière qu'Ebola"
° https://7sur7.cd/2019/08/18/rdc-avec-2758-deces-en-7-mois-msf-alerte-sur-une-epidemie-de-rougeole-plus-meurtriere
° https://www.dw.com/fr/rdc-d%C3%A9j%C3%A0-trois-provinces-touch%C3%A9es-par-le-virus-ebola/a-50083795
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55456_ebola_nord_kivu_une_nouvelle_zone_de_sante_affectee.html
° https://www.radiookapi.net/2019/08/19/actualite/sante/nord-kivu-liccn-installe-des-points-de-controle-pour-prevenir-ebola-dans
° https://7sur7.cd/2019/08/20/nord-kivulutte-contre-ebola-larmee-se-deploie-sur-terrain-pour-sensibiliser-la
° https://actualite.cd/2019/08/18/ebola-au-sud-kivu-les-frontieres-rwandaises-fermees-aux-ressortissants-de-mwenga
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EBOLA AU NORD-EST DU CONGO, UNE ÉPIDÉMIE DÉCIDÉMENT HORS CONTRÔLE ? POURQUOI DONC ET QUE FAIRE POUR EN VENIR A BOUT ?
"Ebola : le seuil de 2000 décès franchi
° https://www.radiookapi.net/2019/08/30/actualite/sante/ebola-le-seuil-de-2000-deces-franchi
« Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 3.004, dont 2.899 confirmés et 105 probables. Au total, il y a eu 2.006 décès (1.901 confirmés et 105 probables) et 902 personnes guéries », le Comité multisectoriel de la riposte à la maladie à virus Ebola (CMRE), dans son bulletin publié jeudi 29 août.
Le même document indique que 411 cas suspects sont en cours d’investigation et 7 nouveaux cas ont été confirmés.
Le CMRE a enregistré 9 personnes guéries, sorties des centres de traitement, dont 3 à Beni, 2 à Butembo et 1 à Katwa, ainsi que 3 en Ituri à Komanda.
Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 207.558 personnes ont été vaccinées et le cumul des voyageurs contrôlés (prise de température) aux points de contrôle sanitaire est de 89.614.655.
Renforcer la présence sur terrain
L'OMS demande à tous les partenaires de faire tout leur possible pour réagir et renforcer leur présence sur le terrain afin de mettre fin à Ebola et de faire face à l'une des crises humanitaires les plus complexes du monde.
« Notre engagement vis-à-vis de la population de la RDC est de coopérer avec elle pour mettre un terme à Ebola. Cet engagement signifie le renforcement des systèmes de santé solides pour leur donner tout ce dont ils ont besoin afin de protéger les personnes, les communautés et le monde », a indiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS."
"Ebola en RDC: plus de 2000 morts depuis le début de l'épidémie
° http://www.rfi.fr/afrique/20190830-epidemie-ebola-rdc-le-cap-2000-morts-franchi
Cette épidémie, qui a débuté en août 2018, est la deuxième plus importante dans l'histoire du virus après celle de 2013-2014, qui avait causé la mort de près de 11 000 personnes en Afrique de l'Ouest.
L'épidémie meurtrière se poursuit en RDC. Le comité national multisectoriel de la riposte contre Ebola indique que depuis le 1er août 2018, 3 000 cas d'Ebola ont été recensés en République démocratique du Congo. Trois provinces sont particulièrement touchées par le virus : le Nord-Kivu, l'Ituri et le Sud-Kivu.
À ce jour, 2 006 personnes en sont mortes. Selon l'OMS, Ebola tue 25% à 90% des malades.
Sur les 3 000 cas recensés, 902 personnes ont été déclarées guéries.
Quatrième mort en Ouganda
Ces chiffres ont été rendus publics en même temps que l’annonce de la mort d'une fillette à cause du virus en Ouganda, pays voisin.
La petite fille de neuf ans était d'origine congolaise. Elle était arrivée en Ouganda avec sa mère par le point de passage à Mpondwe, ce mercredi. Elle présentait tous les symptômes : fièvre, faiblesse généralisée, éruption cutanée et pertes de sang inexpliquées au niveau de la bouche. Le diagnostic des équipes médicales est tombé dès le lendemain, la fillette avait contracté le virus d'Ebola.
C'est la quatrième personne porteuse de la maladie à décéder en Ouganda. En juin dernier déjà, trois membres d'une même famille sont morts de cette maladie. Tous étaient originaires de la RDC."
"Ebola en RDC : le cap des 3.000 cas et des 2.000 morts a été franchi (OMS)
° https://news.un.org/fr/story/2019/08/1050602
Photo ONU/Martine Perret . Dans le cadre de la riposte à l’épidémie d’Ebola, la Croix-Rouge collabore avec l’OMS et le ministère de la santé de la RDC pour assurer des sépultures sûres afin d’empêcher la propagation du virus mortel. (août 2019)
30 août 2019
Santé
Plus de 3.000 cas d’Ebola dont plus de 2.000 décès ont été enregistrés en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le Directeur exécutif du programme d’urgences de l’OMS, Dr. Mike Ryan, a annoncé vendredi sur Twitter un dernier bilan faisant état d’un « total de 3.004 cas (2899 confirmés et 105 probables), dont 2.005 décès ».
Selon l’OMS, 902 personnes ont survécu à Ebola depuis le début de l'épidémie dans l’est de la RDC en août 2018. « Les patients reçoivent toujours des soins », a souligné le Dr. Ryan.
L’annonce de ce nouveau bilan intervient à la veille du début de la visite du Secrétaire général de l’ONU en RDC. Antonio Guterres est attendu samedi à Goma, la capitale du Nord-Kivu (est du pays) où il doit rencontrer des personnes ayant survécu à Ebola ainsi que des travailleurs du secteur de la santé engagés dans la riposte au virus.
« La RDC connaît l'une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes du monde », a souligné vendredi sur Twitter, le Directeur général de l’OMS, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui accompagnera le Secrétaire général de l’ONU en RDC.
A la veille de cette visite, le chef de l’OMS a appelé les partenaires à « respecter les promesses qu’ils ont faites aux communautés » pour contribuer à la lutte contre le virus Ebola et au renforcement du système de santé.Près de 600 enfants morts depuis le début de l'épidémie (UNICEF)
Pour le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le franchissement du cap des 2.000 morts doit être un cri de ralliement pour intensifier les efforts visant à vaincre Ebola et mettre fin à l’épidémie.
Sur les plus de 850 enfants ayant contracté le virus mortel dans le nord-est de la RD près de 600 enfants ont perdu la vie ces 13 derniers mois, a déploré l’UNICEF.
« Alors que le nombre de (victimes) ne cesse de croître, il est essentiel de rappeler que chacun de ces cas est l’enfant de quelqu'un, son fils ou sa fille ; une mère, un père, un frère ou une sœur. Et chacune de ces morts laisse une famille en deuil mais aussi effrayée et inquiète de sa propre exposition à la maladie », a rappelé Edouard Beigbeder, le représentant de l'UNICEF en RDC.
L’agence onusienne rappelle qu’il est essentiel de soutenir, d’engager et de sensibiliser les communautés touchées pour mettre fin à l’épidémie d’Ebola.
« La percée récente dans la recherche d'un traitement efficace pour cette maladie et l'efficacité continue des efforts de vaccination pour prévenir la transmission et l'infection signifient que, pour la première fois, nous avons maintenant les moyens de prévenir et de traiter Ebola », a dit M. Beigbeder. « Cependant, ces avancées sont peu significatives si les individus ont trop peur pour se faire soigner ou trop lentement pour détecter les symptômes. En veillant à ce que la population locale soit informée, engagée et investie dans la riposte, nous avons les meilleures chances de vaincre la maladie », a-t-il souligné.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), plus de 207.000 personnes ont été vaccinées contre Ebola ces 13 derniers mois.
° https://afrique.lalibre.be/40479/ebola-en-rdc-le-cap-de-2-000-morts-franchi-dont-quatre-en-ouganda-3-000-cas-au-total/
"Ebola : Goma, 40 jours sans nouveau cas"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/28/actualite/sante/ebola-goma-40-jours-sans-nouveau-cas
"Ebola en RDC: forte mobilisation à Goma contre la propagation de la maladie"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190823-ebola-rdc-mobilisation-goma-contre-propagation-maladie-nord-kivu-carly
"Ebola au Nord-Kivu et Ituri : 8 nouveaux cas confirmés"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/28/actualite/sante/ebola-au-nord-kivu-et-ituri-8-nouveaux-cas-confirmes
"Un nouveau cas d’Ebola, une fillette de neuf ans, recensé en Ouganda"
° https://afrique.lalibre.be/40463/un-nouveau-cas-debola-une-fillette-de-neuf-ans-recense-en-ouganda/
"Le virus Ebola fait une quatrième victime en Ouganda"
° https://www.jeuneafrique.com/821994/societe/le-virus-ebola-fait-une-quatrieme-victime-en-ouganda/
"António Guterres : « Ma visite est une visite de solidarité » avec le peuple de la RDC
° https://www.radiookapi.net/2019/08/31/actualite/politique/antonio-guterres-ma-visite-est-une-visite-de-solidarite-avec-le
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres échange avec le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, à son arrivée à Goma le samedi août 2019. Photo UN/Martine Perret
« Ma visite est une visite de solidarité, pour exprimer mon admiration au peuple congolais en général, aux autorités congolaises et à la population du Nord-Kivu en particulier », a déclaré à son arrivée, samedi 31 août à Goma, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres.
« J’ai visité Goma dans le passé en tant que Haut-Commissaire des réfugiés, et je leur (autorités et population du Nord-Kivu) dois mon admiration pour la résilience et la capacité du peuple du Nord-Kivu et du peuple congolais qui ont beaucoup souffert », a déclaré António Guterres.
Il a aussi réaffirmé la solidarité de l’ONU avec les forces armées de la République démocratique du Congo « dans la lutte contre les terroristes », non seulement pour le Congo, mais aussi pour toute l’Afrique et pour le monde entier.
« Nous sommes entièrement aux côtés des autorités congolaises dans la lutte contre les ADF. Et naturellement, notre appui aussi aux autorités congolaises pour que les groupes armés soient progressivement éliminés et que l’autorité de l’Etat puisse reprendre partout », a poursuivi M. Guterres, assurant que la sécurité du peuple congolais en général et du Nord-Kivu en particulier, constitue pour les Nations unies « une priorité essentielle, et après tous les aspects de la coopération, pour le développement et pour la réponse humanitaire. »
Il a par ailleurs fait état de préoccupations majeures dans le secteur de la santé dans ce pays: « Il y a la rougeole, il y a la malaria, il y a le choléra et maintenant, le drame terrible d’Ebola. Nous sommes entièrement aux côtés des autorités congolaises et du peuple congolais pour essayer de mieux répondre à tous ces défis », a assuré le chef de l’ONU."
° http://www.rfi.fr/afrique/20190831-rdc-goma-arrivee-antonio-guterres-secretaire-general-nations-unies
° https://www.radiookapi.net/2019/08/30/actualite/politique/rdc-antonio-guterres-va-rencontrer-les-survivants-debola-beni
° https://www.radiookapi.net/2019/08/31/actualite/politique/rdc-arrivee-dantonio-guterres-goma
° http://www.rfi.fr/afrique/20190831-rdc-beni-onu-antonio-guterres-adf-ebola-ataques
° http://www.rfi.fr/afrique/20190831-antonio-guterres-front-ebola-rdc-groupes-armes
"Guterres se rend en RDC pour afficher le soutien et la solidarité de l’ONU face à Ebola"
° https://news.un.org/fr/story/2019/08/1050582
° https://news.un.org/fr/story/2019/08/1050692
"RDC : Ebola et la sécurité à l’agenda de la visite d’Antonio Guterres"
° https://www.jeuneafrique.com/822354/politique/rdc-ebola-et-la-securite-a-lagenda-de-la-visite-du-patron-de-lonu/
"Ouganda: les écoliers congolais en première ligne de la lutte contre Ebola"
° https://afrique.lalibre.be/40471/ouganda-les-ecoliers-congolais-en-premiere-ligne-de-la-lutte-contre-ebola/
"Goma : des dispositifs de prévention contre Ebola seront placés dans 30 points de ramassage des écoliers"
° https://www.radiookapi.net/2019/08/30/actualite/sante/goma-des-dispositifs-de-prevention-contre-ebola-seront-places-dans-30
"RDC : Oly Ilunga auditionné par la Police sur la gestion de fonds alloués pour la lutte contre Ebola"
° https://www.7sur7.cd/index.php/2019/08/27/rdc-oly-ilunga-auditionne-par-la-police-sur-la-gestion-de-fonds-alloues-pour-la-lutte
° https://afrique.lalibre.be/40342/ebola-en-rdc-lex-ministre-de-la-sante-entendu-par-la-justice/
"Auditions de l’ex-ministre Oly Ilunga, souci de transparence ou règlement politique ?"
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-auditions-de-lex-ministre-oly-ilunga-souci-de-transparence-ou-reglement-politique/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55980_oly_ilunga_interdit_de_quitter_le_pays.html
° https://www.radiookapi.net/2019/08/28/actualite/sante/ebola-dans-le-sud-kivu-plus-de-650-personnes-vaccinees-en-deux-jours
° https://afrique.lalibre.be/40385/rdc-la-rougeole-une-maladie-toujours-en-recrudescence-dans-le-monde/
° https://www.radiookapi.net/2019/08/23/actualite/sante/carly-nzanzu-si-jentends-encore-un-pasteur-dire-quebola-est-un-business
"Riposte contre Ebola : « N’attendons pas que des endroits deviennent des points chauds avant de nous engager avec les communautés » (Oxfam RDC)"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55957_riposte_contre_ebola_n_attendons_pas_que_des_endroits_deviennent_des_points_chauds_avant_de_nous_engager_avec_les_communautes_oxfam_rdc.html
"Ebola: des épidémies à répétition en Afrique"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55976_ebola_des_epidemies_a_repetition_en_afrique.html
Compatriotiquement!
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