LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
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LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
Non sans raison le président Tshisekedi s'était entêté à augmenter le budget 2020, ainsi d'ailleurs que l'avait souhaité la majorité de la population : de 5,8 milliards USD, on est d'abord passé à 7 puis à 10 milliards USD, soit un accroissement de 63% représentant une augmentation de recettes de 4,2 milliards USD d'une année à une autre. Une opération qui à l'époque n'avait pas convaincu le FMI et beaucoup d'analystes économiques. Ils louaient certes le volontarisme du nouveau président et de son gouvernement mais trouvaient volontiers l'atteinte de ces précipitées assignations budgétaires irréalistes. Un gap significatif (plus de 3 milliards USD) était prévisible dans l'exécution du budget. Tshisekedi et son gouvernement avaient soutenu à l'époque que ce n'était pas une utopie, promettant davantage d'orthodoxie financière et une meilleure gouvernance comme lui exigées.
Aujourd'hui patatras, le Gouvernement est bien obligé de reconnaître au deuxième mois de l'année que le Plan de trésorerie qui indique nos capacités réelles à ce stade est bien loin de garantir le budget voté au Parlement. Il n'en prévoit que la moitié càd retour à la case-départ avec nos 5 milliards. Les optimistes, les orthodoxes et les sympathisants de la nouvelle administration ont beau jouer sur les mots - Budget vs Plan de trésorerie - et espérer qu'il existe encore un délai pour être dans les clous, il sera magique qu'avec un plan de trésorerie aussi minable à ce jour le pays respecte le Budget voté. Il est donc plus réaliste de le tabler à la moitié prévue.
Alors la question qui s'impose à tous est de savoir pourquoi ne serons-nous pas, pourquoi n'avons-nous pas été capables de respecter le budget prévu, pourquoi à ce mois de février le plan de trésorerie du pays est si minable qu'il ne le permette pas ou alors n'avons-nous pas été assez intelligents, convaincants et convaincus de prévoir un budget à peine élevé accessible plutôt que son doublement hors de portée pour quelque peu jouer la gagne ?
Que faire aujourd'hui pour rattraper un tant soit peu le coup, comment garder à l’ambitieux programme de changement de Tshisekedi encore une capacité d'action tant le pays entier l'attend quelque part ?
Entre-temps pourquoi encore ce tête-à-queue, ce ne sont pas les richesses sources des plus-values qui nous manquent, pas non plus une incapacité atavique à la bonne gouvernance pour mobiliser les recettes quand comme Tshisekedi on arrive décidé à changer les choses ? Les projections budgétaires ont peut-être été trop ambitieuses mais les Congolais seraient-ils incapables de la moindre ambition, d'un début de révolution dans leurs mœurs ?
"Encore et toujours des pratiques de corruption et l’existence des réseaux automatiques de prédation et de fraudes massives vers des détournements et des manques à gagner du Trésor public" : voilà au-delà des détails à cet échec où Tshisekedi et sa nouvelle administration ont été impardonnables, ce budget aujourd'hui réduit de moitié est l'indigne témoin d'une très grave défaillance. Si Tshisekedi devait servir à quelque chose c'est à relever ce défi capital et porter ainsi l'étendard du changement que nous attendions tous de lui...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Non sans raison le président Tshisekedi s'était entêté à augmenter le budget 2020, ainsi d'ailleurs que l'avait souhaité la majorité de la population : de 5,8 milliards USD, on est d'abord passé à 7 puis à 10 milliards USD, soit un accroissement de 63% représentant une augmentation de recettes de 4,2 milliards USD d'une année à une autre. Une opération qui à l'époque n'avait pas convaincu le FMI et beaucoup d'analystes économiques. Ils louaient certes le volontarisme du nouveau président et de son gouvernement mais trouvaient volontiers l'atteinte de ces précipitées assignations budgétaires irréalistes. Un gap significatif (plus de 3 milliards USD) était prévisible dans l'exécution du budget. Tshisekedi et son gouvernement avaient soutenu à l'époque que ce n'était pas une utopie, promettant davantage d'orthodoxie financière et une meilleure gouvernance comme lui exigées.
Aujourd'hui patatras, le Gouvernement est bien obligé de reconnaître au deuxième mois de l'année que le Plan de trésorerie qui indique nos capacités réelles à ce stade est bien loin de garantir le budget voté au Parlement. Il n'en prévoit que la moitié càd retour à la case-départ avec nos 5 milliards. Les optimistes, les orthodoxes et les sympathisants de la nouvelle administration ont beau jouer sur les mots - Budget vs Plan de trésorerie - et espérer qu'il existe encore un délai pour être dans les clous, il sera magique qu'avec un plan de trésorerie aussi minable à ce jour le pays respecte le Budget voté. Il est donc plus réaliste de le tabler à la moitié prévue.
Alors la question qui s'impose à tous est de savoir pourquoi ne serons-nous pas, pourquoi n'avons-nous pas été capables de respecter le budget prévu, pourquoi à ce mois de février le plan de trésorerie du pays est si minable qu'il ne le permette pas ou alors n'avons-nous pas été assez intelligents, convaincants et convaincus de prévoir un budget à peine élevé accessible plutôt que son doublement hors de portée pour quelque peu jouer la gagne ?
Que faire aujourd'hui pour rattraper un tant soit peu le coup, comment garder à l’ambitieux programme de changement de Tshisekedi encore une capacité d'action tant le pays entier l'attend quelque part ?
Entre-temps pourquoi encore ce tête-à-queue, ce ne sont pas les richesses sources des plus-values qui nous manquent, pas non plus une incapacité atavique à la bonne gouvernance pour mobiliser les recettes quand comme Tshisekedi on arrive décidé à changer les choses ? Les projections budgétaires ont peut-être été trop ambitieuses mais les Congolais seraient-ils incapables de la moindre ambition, d'un début de révolution dans leurs mœurs ?
"Encore et toujours des pratiques de corruption et l’existence des réseaux automatiques de prédation et de fraudes massives vers des détournements et des manques à gagner du Trésor public" : voilà au-delà des détails à cet échec où Tshisekedi et sa nouvelle administration ont été impardonnables, ce budget aujourd'hui réduit de moitié est l'indigne témoin d'une très grave défaillance. Si Tshisekedi devait servir à quelque chose c'est à relever ce défi capital et porter ainsi l'étendard du changement que nous attendions tous de lui...
"RDCongo: le Congo réduit son budget de moitié - 17 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/46830/rdcongo-le-congo-reduit-son-budget-de-moitie/
La République démocratique du Congo (RDC) doit revoir son budget 2020 à la baisse de près de moitié, a annoncé lundi le ministère des Finances. Un coup dur pour les grands projets anti-pauvreté du président Félix Tshisekedi.
« La loi de finances 2020 » prévoyait un budget de 10,59 milliards de dollars (au taux actuel du franc congolais) pour quelque 80 millions d’habitants, dont les 2/3 vivent avec moins de deux dollars par jour, sans la moindre protection sociale.
Cependant, le « plan de trésorerie », qui tient compte de l’exécution du budget, ne prévoit plus que 5,45 milliards de dollars de dépenses, selon un communiqué du ministère des Finances, et des recettes un peu moindres. Ce « plan de trésorerie » prend en compte « des tendances défavorables de la conjoncture actuelle », note le ministère. Et notamment « les effets décalés résultant de l’effondrement au dernier trimestre 2018 du cours du cobalt », un minerai dont la RDC est le premier producteur mondial.
Le budget initial de 11 milliards manquait de « réalisme », avait prévenu le Fonds monétaire international (FMI), qui a accordé en décembre à la RDC une ligne de crédit d’urgence de 368,4 millions de dollars pour « ses besoins urgents en matière de balance des paiements ».
Ce budget devait financer le chantier titanesque de la gratuité de l’enseignement primaire dans les écoles publiques lancé en septembre 2019. Son coût a été estimé à 2,6 milliards de dollars. Vendredi, le président Tshisekedi a aussi lancé un « plan national stratégique » pour « la couverture santé universelle », en présence du patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
« Les citoyens de la RDC sont confrontés à de nombreux problèmes sanitaires: paludisme, rougeole – avec l’un des plus terribles épisodes depuis 50 ans -, malnutrition et maladie à virus Ebola », a rappelé le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Nous sommes en train de chercher les financements », a assuré le ministre de la Santé Eteni Longondo, envisageant une couverture totale « peut-être après cinq, dix, quinze ans ».
La RDC est producteur de métaux très convoités (cobalt, cuivre, or, coltan). Sa population est pourtant l’une des plus pauvres du monde, dans ce pays où le président a fait de la lutte contre la corruption un de ses objectifs."
RDCongo: l’impossible budget 2020 convaincra-t-il le FMI?
RDCongo: prêt de 368 millions de dollars: le FMI a une attitude volontariste
"Réduction du Budget de l’Etat (L’épée du FMI) : un coup fatal au programme d’action de Tshisekedi - 18.02.2020
° https://lepotentielonline.net/2020/02/17/lepee-du-fmi-un-coup-fatal-au-programme-daction-de-tshisekedi/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64052_reduction_du_budget_de_l_etat_un_coup_fatal_au_programme_d_action_de_tshisekedi.html
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, lors du meeting de présentation du programme de 100 jours à Kinshasa, le 2 mars 2019.
Le budget 2020 de la République est réduit de près de moitié. C’est l’annonce faite hier lundi par le ministère des Finances. Explication technique : « le cadre macroéconomique n’étant pas figé mais mouvant, les circonstances ayant prévalu à l’adoption du Budget 2020 par le Parlement ont évolué ». Conclusion : le Plan de trésorerie reprend, dans son contenu, les réalités du moment. Conséquence : les gros projets anti-pauvreté imaginés pour le quinquennat du président Tshisekedi pourraient ne pas voir un début d’exécution. De même que les projets sociaux.
Le Plan de Trésorerie du secteur public que vient de publier le ministère des Finances, réduit les recettes fiscales et non fiscales du budget 2020. Celles-ci passent de 13.025 825 milliards CDF (7,735 milliards USD) à 8 897 000 milliards CDF (5,283 milliards USD), soit une baisse de 31,70%.
Le ministère des Finances indique que ce niveau de recettes se réfère « aux déclarations actuelles des régies financières, après la prise en compte notamment des ralentissements consécutifs de la croissance mondiale et leurs répercussions sur la croissance intérieure ainsi que des effets décalés résultant de l’effondrement au dernier trimestre 2018 du cours du Cobalt ».
Le Plan de Trésorerie indique que « le nouveau niveau des recettes a été déterminé en appliquant un accroissement de 20% sur les recettes courantes arrêtées à fin décembre 2019 (CDF 7.487,947 milliards), sur la base de la tendance observée au cours de trois derniers exercices. Leur mensualisation est obtenue en appliquant la pondération moyenne mensuelle par rubrique ».
Les dépenses publiques également revues à la baisse
La logique du ministre des Finances, en revoyant à la baisse le budget de l’État, répond aux exigences du Fonds monétaire international (FMI) qui, en s’engageant dans le processus de la conclusion d’un programme formel avec la RDC, a imposé une certaine restriction. Question de s’assurer que le pays ne puisse engager des dépenses au-delà de ses capacités à mobiliser des ressources internes.
Voté en équilibre, en recettes comme en dépenses, au niveau du parlement à 18.545,2 milliards de CDF, indique le ministère des Finances, le montant global du Budget 2020 « est ramené à 13.869 milliards de CDF en tenant compte du cadre macroéconomique sous-jacent ».
Dans le plan de Trésorerie que vient de publier le ministère des Finances, il est également indiqué que « ce montant peut être considéré, pour le Plan de Trésorerie, comme le montant maximal en recettes et dépenses. En d’autres termes, en produits encaissables et en décaissements ».
Le ministère des Finances explique cependant que « comme le cadre macroéconomique n’est pas figé mais mouvant et que les circonstances ayant prévalu à l’adoption du Budget ont évolué, le Plan de trésorerie reprend, dans son contenu, les réalités du moment ».
Dans ce volet, le ministère des Finances, tenant en compte des tendances défavorables de la conjoncture actuelle, « retient des recettes et des dépenses totales respectivement de 9.195,6 (5,460 milliards USD) et 9.545,6 milliards de CDF (5,668 milliards USD). Ainsi, il en résulte un déficit de 350 milliards de CDF à couvrir par l’émission des bons de Trésor à souscrire par les banques commerciales ».
Les prédictions du FMI se sont concrétisées
En décembre 2019, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que le budget de 10,2 milliards de dollars établi par le gouvernement comme étant « irréaliste », compte tenu du ralentissement de la production minière et notamment du cuivre et de cobalt du pays.
Entre temps, le gouvernement est parvenu à un équilibre budgétaire de 16,9 milliards de francs (10,2 milliards de dollars) pour l’an 2020, avec des revenus qui devraient augmenter de 63% par rapport à 2019.
Le FMI prévoyait cependant que les revenus réels de la RD Congo pour 2020 ne seraient que d’environ 5,5 milliards de dollars américains, aides extérieures comprises, et atteindraient environ 6,32 milliards de dollars en 2020.
« Il est très rare qu’un pays puisse augmenter ses revenus de 50 à 60% d’une année à l’autre », a déclaré Philippe Egoume, le représentant du FMI au RDC.
« Nous pensons qu’il existe un certain nombre de mesures pour augmenter les revenus qui pourraient générer 1 à 2% du PIB, donc entre 500 millions et 1 milliard de dollars. Ce sera peut-être plus si des réformes plus importantes sont faites. Mais cinq milliards, c’est beaucoup ! », a-t-il ajouté.
Selon le FMI, l’extraction des ressources naturelles fournit généralement environ un tiers des recettes publiques et 95% des recettes d’exportation de la RDC, principalement du cuivre et du cobalt.
À la mi-décembre 2019, le conseil d’administration du FMI devait décider un décaissement sur injection d’un crédit d’environ 370 millions de dollars afin d’augmenter les réserves de change de la RD Congo, qui ont diminué d’environ la moitié depuis la fin de 2018 et « n’équivalent désormais qu’à environ une semaine d’importation »."
"RDC : le Plan de Trésorerie du ministère des Finances réduit de plus de 31% les recettes fiscales et non fiscales du budget 2020 - 17 fév 2020
° https://deskeco.com/index.php/2020/02/17/rdc-le-plan-de-tresorerie-du-ministere-des-finances-reduit-de-plus-de-31-les-recettes
Dans son Plan de Trésorerie du secteur public qu’il vient de publier, le ministère des Finances, réduit les recettes fiscales et non fiscales du budget 2020 de 13 025 825 milliards CDF (7,735 milliards USD) à 8 897 000 milliards CDF (5,283 milliards USD), soit une baisse de 31,70%.
Pour le ministère des Finances, ce niveau des recettes se réfère « aux déclarations actuelles des Régies financières après prise en compte notamment des ralentissements consécutifs de la croissance mondiale et leurs répercussions sur la croissance intérieure ainsi que des effets décalés résultant de l'effondrement au dernier trimestre 2018 du cours du Cobalt ».
« Le nouveau niveau des recettes a été déterminé en appliquant un accroissement de 20% sur les recettes courantes arrêtées à fin décembre 2019 (CDF 7.487,947 milliards) sur la base de la tendance observée au cours de trois derniers exercices. Leur mensualisation est obtenue en appliquant la pondération moyenne mensuelle par rubrique », renchérit le ministère des Finances, expliquant les motivations de son plan de Trésorerie.
Par ce Plan de Trésorerie, le ministère des Finances a révu également à la baisse les dépenses publiques.
Voté en équilibre, en recettes comme en dépenses, au parlement à 18.545,2 milliards de CDF, ce montant global du Budget 2020 « est ramené à 13.869 milliards de CDF en tenant compte du cadre macroéconomique sous-jacent », note le ministère des Finances dans son Plan de Trésoreri avant de préciser que « ce montant peut être considéré pour le Plan de Trésorerie comme le montant maximal en recettes et dépenses, en d'autres termes en produits encaissables et en décaissements ».
« Cependant, comme le cadre macroéconomique n'est pas figé mais mouvant et que les circonstances ayant prévalu à l'adoption du Budget ont évolué, le Plan de trésorerie reprend dans son contenu les réalités du moment », explique le ministère des Finances qui, tenant en compte des tendances défavorables de la conjoncture actuelle, « retient des recettes et des dépenses totales respectivement de 9.195,6 (5,460 milliards USD) et 9.545,6 milliards de CDF (5,668 milliards USD). Il en résulte un déficit de 350 milliards de CDF à couvrir par l’émission des bons de Trésor à souscrire par les banques commerciales ».
Ce Plan de Trésorerie se fonde, selon le ministère des Finances, sur « un financement monétaire zéro de la part de la Banque Centrale du Congo conformément au critère du programme de référence (du janvier à fin mai) et du programme formel à venir ».
Selon l’argentier national, « le différentiel entre les deux Plans de Trésorerie (NDLR : celui du budget voté au parlement et celui tenant compte des réalités actuelles) procède notamment à la variabilité de la conjoncture, de la périodicité liée aux délais de mise en œuvre des mesures d’encadrement des recettes et à l'impact des réformes structurelles envisagées en 2020 »"
"RDC : le Plan de trésorerie 2020 réduit de 33,5% les assignations des recettes courantes - 17 février 2020
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-le-plan-de-tresorerie-2020-reduit-de-335-les-assignations-des-recettes-courantes/
"RDC : le Plan de Trésorerie réduit au quart les investissements sur ressources propres du gouvernement, passant de $ 2,195 milliards à $ 547 millions - 18 février 2020
° https://deskeco.com/2020/02/18/rdc-le-plan-de-tresorerie-reduit-au-quart-les-investissements-sur-ressources-propres-du
Le Plan de trésorerie c’est désormais le tableau de bord des encaissements et des décaissements sur base duquel le ministère des Finances va opérer en tenant compte de la conjoncture du moment.
Ce Plan de trésorerie qui réduit les recettes fiscales et non fiscales de plus de 31% revoit logiquement aussi à la baisse les dépenses publiques.
Parmi les coupes budgétaires qui sont effectuées dans les dépenses, il y a notamment la réduction du budget réservé aux investissements sur ressources propres du gouvernement.
Plafonné à 3 697 707 millions CDF (2,195 milliards USD) dans le Budget voté au Parlement, soit 1 177959 millions CDF (699,500 millions USD) pour les investissements du gouvernement central et 2 519 748 millions CDF (1,496 milliard USD) pour les investissements des provinces, les investissements sur ressources propres sont réduits à 922 222 millions CDF (547,637 millions USD) dans le Plan de Trésorerie du ministère des Finances, soit 374 799 millions CDF (222,564 millions USD) pour les investissements du gouvernement central et 547 423 millions CDF (325,073 millions USD) pour les investissements des provinces.
Précisons que le Plan de Trésorerie n’est pas à confondre avec le budget d’un exercice. Il est juste un outil de gestion et de pilotage de l'exécution du Budget au regard des fluctuations de la conjoncture et des contraintes trouvées sur le terrain. Ainsi, le Plan de Trésorerie est ajustable, variant périodiquement en fonction des données en présence."
"RDC : les cinq motivations du Plan de Trésorerie du secteur public 2020 - 17 février 2020"
°https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-les-cinq-motivations-du-plan-de-tresorerie-du-secteur-public-2020/
"RDC : le ministère des Finances publie le Plan de Trésorerie 2020 ramenant les recettes et les dépenses à 5,668 milliards USD - 17 fév 2020"
° https://deskeco.com/index.php/2020/02/17/rdc-le-ministere-des-finances-publie-le-plan-de-tresorerie-2020-ramenant-les-recettes-et
"La RDC réduit son budget de 50 %, coup dur pour les grands projets sociaux du président - 17 février 2020
° http://fr.africanews.com/2020/02/17/la-rdc-reduit-son-budget-de-50-pourcent-coup-dur-pour-les-grands-projets/
Moins 50 % : la République démocratique du Congo (RDC) doit revoir son budget 2020 à la baisse de près de moitié, a annoncé lundi le ministère des Finances, un coup dur pour les grands projets anti-pauvreté du président Félix Tshisekedi.
“La loi de finances 2020” prévoyait un budget de 10,59 milliards de dollars (au taux actuel du franc congolais) pour quelque 80 millions d’habitants, dont les 2/3 vivent avec moins de deux dollars par jour, sans la moindre protection sociale.
Cependant, le “plan de trésorerie”, qui tient compte de l’exécution du budget, ne prévoit plus que 5,45 milliards de dollars de dépenses, selon un communiqué du ministère des Finances, et des recettes un peu moindres.
Ce “plan de trésorerie” prend en compte “des tendances défavorables de la conjoncture actuelle”, note le ministère. Et notamment “les effets décalés résultant de l’effondrement au dernier trimestre 2018 du cours du cobalt”, un minerai dont la RDC est le premier producteur mondial.
Le budget initial de 11 milliards manquait de “réalisme”, avait prévenu le Fonds monétaire international (FMI), qui a accordé en décembre à la RDC une ligne de crédit d’urgence de 368,4 millions de dollars pour “ses besoins urgents en matière de balance des paiements”.
Des projets en suspens
Ce budget devait financer le chantier titanesque de la gratuité de l’enseignement primaire dans les écoles publiques lancé en septembre 2019. Son coût a été estimé à 2,6 milliards de dollars.
Vendredi, le président Tshisekedi a aussi lancé un “plan national stratégique” pour “la couverture santé universelle”, en présence du patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
“Les citoyens de la RDC sont confrontés à de nombreux problèmes sanitaires : paludisme, rougeole – avec l’un des plus terribles épisodes depuis 50 ans –, malnutrition et maladie à virus Ebola”, a rappelé le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
“Nous sommes en train de chercher les financements”, a assuré le ministre de la Santé Eteni Longondo, envisageant une couverture totale “peut-être après cinq, dix, quinze ans”.
La RDC est producteur de métaux très convoités (cobalt, cuivre, or, coltan). Sa population est pourtant l’une des plus pauvres du monde, dans ce pays où le président a fait de la lutte contre la corruption un de ses objectifs.
AFP"
"RDC: le budget 2020 de Félix Tshisekedi réduit de moitié par un plan de trésorerie - 17 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/17/rdc-le-budget-2020-de-felix-tshisekedi-reduit-de-moitie-par-un-plan-de-tresorerie.html/54280/
C'était le "budget de Félix Tshisekedi". Le Chef de l'Etat congolais a tout fait pour arracher cette loi des finances de plus de 10,9 milliards de dollars en 3 ordonnances dont la loi sur les finances 2020 le 31 décembre dernier.
Les projections du budget 2020 ont été trop ambitieuses? La réponse parait évidente. A l’examen du projet de loi des finances, les deux chambres du Parlement avaient réintégré les recettes supplémentaires de plus de 970 millions de dollars, soit 1 649,6 milliards de CDF, dans le Budget 2020. Ce qui a porté le budget de 16 895,6 milliards de CDF (10 milliards USD au taux budgétaire de 1 687,9 CDF/USD) à 18 545,2 milliards de CDF (10 993 milliards USD).
Félix Tshisekedi avait finalement obtenu gain de cause. Le président congolais avait renvoyé une ancienne proposition du gouvernement qui évaluait le budget annuel de l’année 2020 à seulement 7 milliards de dollars, suscitant des vives réactions. Pour le Chef de l’Etat, la proposition initiale n’allait pas dans le sens de ses ambitions.
Toutefois, les ambitions du président semblent avoir été loin de la réalité. Un plan de trésorier qui réduit ce budget de moitié ce budget. Le ministère des Finances a rendu public le “Plan de Trésorerie” du Budget 2020. Celui-ci évoque “les réalités actuelles” pour découper le budget initial en deux. Pour expliquer ce revirement, le ministère des finances évoque un cadre “macroéconomique n’est pas figé”, et le fait que l’évolution des circonstances entre le moment de l’adoption du budget.
“Le ministère retient des recettes et des dépenses totales respectivement de 9.195,6 (5,460 milliards USD) et 9.545,6 milliards de CDF (5,668 milliards USD). Il en résulte un déficit de 350 milliards de CDF à couvrir par l’émission des bons de Trésor à souscrire par les banques commerciales“, annonce ce document.
Le budget de 10,9 milliards été déjà remis en cause par le FMI et plusieurs partenaires de la RDC qui insistaient alors que la nécessité de publier un budget “réaliste”."
"RDC : Budget 2020, l’accroissement de 60% des recettes paraît irréaliste (FMI) - 09/12/2019
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-budget-2020-laccroissement-de-60-des-recettes-parait-irrealiste-fmi/
Le projet du Budget 2020 connaît un accroissement de 63%. Cette augmentation des prévisions des recettes de 4,2 milliards USD (soit de 5,8 à 10 milliards USD), d’une année à une autre, ne convainc nullement le Fonds monétaire international (FMI). Celui-ci table sur une mobilisation supplémentaire allant de 500 millions à 1 milliard USD l’année prochaine par rapport à 2019.
Bien qu’exprimant le volontarisme du Gouvernement, l’atteinte de ces assignations budgétaires augmentées de 62% est purement irréaliste aux yeux de cette institution de Bretton Woods. En d’autres termes, il y a risque que le Gouvernement congolais, dans l’exécution du Budget, termine l’année 2020 avec un gap de plus de trois milliards de dollars américains.
« Il y a certes de gisements importants de recettes en Rd Congo. En plus de recommandations que le FMI a formulé au Gouvernement, nous pensons que tout peut faire générer de recettes dont le niveau peut se situer entre 1 et 2% du PIB. Ce n’est pas mal. Et déjà, ça fera une augmentation importante des recettes. Mais on ne pense pas qu’un accroissement de 50 à 60% soit réaliste », a déclaré Philippe Egoume.
20% du PIB, l’hypothétique collecte des recettes
La trajectoire de mobilisation de 2017 à 2019 indique clairement que la courbe des recettes internes déduites de dons tournent autour de 10% du PIB, soit 5 milliards de USD. Un niveau inférieur par rapport aux recettes mobilisées par d’autres pays de l’Afrique subsaharienne.
Dès lors, il serait difficile pour la RDC, pays appelé à implémenter des reformes structurelles ambitieuses tant sur le plan des finances publiques que du climat des affaires, à faire un bon de ses recettes de 10 à 20% du PIB en une année. Malgré la bonne volonté et l’ambition de ses dirigeants, les réformes exigent du temps pour produire leurs effets.
L’autre fait devant impacter la mobilisation des recettes internes, c’est la fermeture de l’une des plus grandes mines de la Rd Congo, Matanda Mining. Cette mine représentait, à elle toute seule, 20% de la production minière (cuivre et cobalt y compris). Cela va réduire, sans nul doute, le niveau de revenus de l’Etat collectés par la fiscalité et la parafiscalité.
Ajouter à cela la faible croissance économique et le faible niveau d’investissement en capital au profit des dépenses de consommation, l’ambition du Gouvernement sera difficilement réalisable en l’espace de 12 mois. Mais il est possible que ça reste un objectif à atteindre à moyen terme.
Plan d’engagement calé sur le plan de trésorerie
Le Gouvernement Ilunkamba et le Fonds monétaire international se sont également mis d’accord sur des engagements visant la maitrise de la dépense publique. L’une des mesures phares que l’Etat congolais s’est engagé à appliquer en 2020 consiste à aligner le Plan d’engagements des dépenses au Plan de trésorerie.
« Pour ne pas arriver à une situation où les dépenses sont plus élevées que les recettes collectées, le FMI souhaite que le Gouvernement prépare un Plan de trésorerie et que le Plan d’engagements soit calé sur le plan de trésorerie. Cela a l’avantage de s’assurer que les dépenses soient effectuer en fonction des recettes disponibles », a révélé Philippe Egoume.
Bien plus, le Gouvernement s’est engagé à publier régulièrement ce Plan de trésorerie sur le site web du ministère des Finances pour guider, en toute transparence, l’exécution des dépenses budgétaires et éviter l’accumulation des arriérés.
Aussi, le premier ministre, Sylvestre Ilunkamba, devra procéder à la signature d’un Décret pour établir la Direction générale du Trésor et poursuivre les travaux préparatifs pour établir le Compte unique du Trésor.
Au représentant résident du FMI de d’insister : « il s’agit là des réformes structurelles très importantes dans l’exécution du Budget 2020. Nous allons travailler avec le Gouvernement pour lui fournir de l’assistance technique afin d’y parvenir. »"
projet du Budget 2020, le FMI encourage des prévisions réalistes
"RDC: le projet de loi de finances 2020 à 10 milliards enfin à l'Assemblée - 09/11/2019"
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20191109-rdc-projet-loi-finances-2020-milliards-assemblee
"Félix Tshisekedi sur le budget 2020 : « Pour un grand Congo, il faut une grande ambition » - 13/12/2019"
° https://www.radiookapi.net/2019/12/13/actualite/politique/felix-tshisekedi-sur-le-budget-2020-pour-un-grand-congo-il-faut-une
"RDC : Félix Tshisekedi promulgue le budget 2020 chiffré à environ 11 milliards USD - 01/01/2020"
° https://www.radiookapi.net/2020/01/01/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-promulgue-le-budget-2020-chiffre-environ-11
"Fatshi, expliquez vos difficultés à la population - 17 février 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/02/17/fatshi-expliquez-vos-difficultes-a-la-population/
Personne n’ignore, Monsieur le Président, que vous avez hérité d’une situation catastrophique à tous points de vue. Ce contexte délétère ne vous a, néanmoins, pas empêché d’annoncer votre Vision de la gouvernance, tout en couleurs, concernant tous les axes de votre programme quinquennal d’action.
Une année s’est écoulée. Ce n’est pas encore l’heure du bilan de votre mandat. Mieux, votre volonté de servir «le Peuple d’abord» ne peut être mise en doute. En témoignent, les confidences des principaux dirigeants du monde qui vous promettent leur accompagnement.
Mais, la route n’est pas pavée que de bonnes intentions. Voici que vos promesses de faire mieux que vos prédécesseurs buttent à des obstacles majeurs. Alors que la précarité de la population s’accentue et que la tension sociale grimpe, des grèves menacent la stabilité reconquise. À l’international, les cours du cuivre et du cobalt entreprennent le yo-yo, tandis qu’au pays, l’État peine à recouvrer toutes les recettes dues au Trésor.
Faute de financements, la salvatrice gratuité de l’éducation de base, à peine lancée, risque de tourner en eau de boudin. Tandis que le projet de couverture sanitaire universelle pousse des signaux d’alarme, les gros projets de développement économique font craindre le report sine die de leur exécution.
Il ne restait plus, à cet inquiétant tableau, que le FMI et les partenaires extérieurs pour assombrir les perspectives. Exactement comme à l’époque du Premier ministre Kengo, sous le régime Mobutu.
Monsieur le Président, le temps n’est pas clément. L’atteinte de vos objectifs de gouvernance en souffrira. Veuillez sortir du douillet confort de la Présidence pour expliquer les difficultés à vos concitoyens. Car un homme mal informé, dit le Sage, a le droit de mal raisonner. Tandis qu’une communication objective, directe et à temps est à même de prévenir ou désamorcer une crise."
"RDC: LE BUDGET 2019-2020 EST-IL REVU A LA BAISSE?"
"ACTU EXPLIQUEE DU 17.02 : LE M23 DEMENT TOUT CONTACT AVEC KALEV MUTOND"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
Encore trop de démagogie à jouer sur les mots, Budget vs Plan de trésorerie : le premier eût-il été voté par le parlement est une "prévision" alors que le second, lui , est bien le "tableau de bord" qui indique le réel état de la caisse à un moment donné, aujourd'hui, "un instrument qui devrait lui permettre au Gouvernement de rationaliser ses dépenses". S'y tiendra-t-il comme le lui conseille le FMI ?
Gare donc à une fuite en avant, il y'a bien une dure réalité - les caisses malades - qu'il faut affronter debout les yeux ouverts. Comment, quelles dépenses nécessaires à privilégier sur la disponibilité expresse du Trésor au milieu de toutes les annonces et promesses déjà faites ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Gare donc à une fuite en avant, il y'a bien une dure réalité - les caisses malades - qu'il faut affronter debout les yeux ouverts. Comment, quelles dépenses nécessaires à privilégier sur la disponibilité expresse du Trésor au milieu de toutes les annonces et promesses déjà faites ?
"RDC: un plan de trésorerie pour éviter le dérapage des dépenses publiques - 18/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200218-rdc-fmi-fonds-mon%C3%A9taire-international-d%C3%A9penses-publiques-plan-tr%C3%A9sorerie
Le Fonds monétaire international (FMI) avait demandé à la République démocratique du Congo (RDC) de faire preuve de plus de réalisme dans ses dépenses. Sur demande de l'institution, le gouvernement congolais vient de publier un plan de trésorerie, un instrument qui devrait lui permettre de rationaliser ses dépenses, après des dérapages en 2019. Loin du budget historiquement haut de onze milliards de dollars, promulgué, il y a deux mois par le président Tshisekedi, ce plan de trésorerie prévoit deux fois moins de recettes ; et, à ce jour, deux fois moins de dépenses. Les ambitions sont–elles revues à la baisse ?
La RDC prévoit de dépenser 5,64 milliards de dollars et le gouvernement pense pouvoir réellement mobiliser 5,4 milliards de recettes. L’écart de quelque 200 millions devrait être comblé par des bons du trésor émis par la Banque centrale. Dépenser uniquement sur base de recettes ou financements engrangés au Trésor, c’est l’un des engagements pris auprès du FMI.
Deux milliards de dollars de financement extérieur
Pour combler son budget de 11 milliards, Kinshasa dit espérer pour 2 milliards de dollars de financement extérieur. Cela amènera au mieux le pays à un budget de 8,2 milliards de dollars. A ce jour, les institutions ne pourront donc pas assurer 30% des dépenses prévues au budget 2020, ce qui va demander des arbitrages.
Le gouvernement congolais explique ce soudain revirement dans ses projections par une évolution des « circonstances » qui ont « prévalu à l’adoption du budget » peut-on lire dans un document émis par le ministère des Finances.
Évolution des prévisions
Les prévisions pourraient encore évoluer si les recettes explosent dans les régies financières. Pour l’Observatoire de la dépense publique, une ONG congolaise, ce document, publié sur le site du ministère des Finances, devrait ouvrir la voie à une révision de la loi des finances. Cette organisation estime toutefois que les prévisions du gouvernement sont peut-être encore trop optimistes, notamment sur l’appui extérieur.
Il faut dire que cette aide devrait être conditionnée au respect de plusieurs réformes et d’une orthodoxie de gestion, qui sera régulièrement contrôlée par le FMI."
"En RDC, une trésorerie resserrée mais des projets maintenus, assure le gouvernement - 18 février 2020
° https://www.jeuneafrique.com/898076/economie/en-rdc-une-tresorerie-resserree-mais-des-projets-maintenus-assure-le-gouvernement/
Derrière un budget ambitieux, un plan de trésorerie plus réaliste : la publication par le ministère des Finances de projections de dépenses amoindries sème le trouble en RDC.
Jean-Baudouin Mayo-Mambeke, le vice-Premier ministre et ministre congolais du Budget, a démenti mardi 18 février les affirmations selon lesquelles le budget 2020 sera de fait modifié, suite à la publication de la part du ministère des Finances, la veille, d’un Plan de trésorerie (PTR) moins dépensier de 4 754 milliards de francs congolais (2,57 milliards d’euros) que le budget annoncé.
La loi de finances votée fin octobre a en effet fixé le budget 2020 à 18 545 milliards de francs congolais, tandis que le Plan de trésorerie publié par le ministère des Finances table sur 13 869 francs congolais, soit 25 % de moins.[...]"
"«Plan de trésorerie 2020» : des interrogations - 18 février 2020
° https://www.lephareonline.net/plan-de-tresorerie-2020-des-interrogations%ef%bb%bf/
Le ministre des Finances vient de rendre public le « Plan de trésorerie 2020 », qu’il représente comme le reflet réel du budget 2020 dans sa phase d’exécution. Les chiffres mis à la disposition du public, à savoir des recettes chiffrées à 9.195, 6 milliards CDF, soit 5,460 milliards de dollars américains, et des dépenses de l’ordre de 9.195,6 milliards CDF, soit 5,668 milliards de dollars américains.
Comparées à la loi des Finances 2020 votée au Parlement à hauteur de 18.545, 2 milliards CDF, soit 11,12 milliards américains, et promulguée par le Chef de l’Etat, on assiste là à un rabattement du budget national de moitié. Le patron des Finances explique cette situation par une conjoncture économique défavorable, intervenue quelques semaines après l’examen, par les parlementaires des prévisions budgétaires venues du gouvernement. Il prévient que si ce « Plan de trésorerie 2020 », qui a un caractère contraignant, n’est pas respecté en ce qui concerne l’engagement des dépenses, le recours à la planche à billets serait inévitable, avec les conséquences fâcheuses que chacun peut imaginer.
Les observateurs veulent bien faire confiance à l’expertise de Sele Yalaghuli, le titulaire actuel du portefeuille des Finances. Toutefois, ils aimeraient savoir si le précité a intégré, dans son « Plan de trésorerie », le phénomène du coulage des recettes, érigé en système depuis plusieurs décennies, au niveau des entreprises du portefeuille, des régies financières et d’autres services publics. S’il est acquis que le pays perd chaque année, des recettes publiques de l’ordre d’au moins 15 milliards de dollars américains, ainsi que l’avaient démontré Luzolo Bambi Lessa, l’ancien Conseiller spécial du Chef de l’Etat sortant chargé de la Bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux, ainsi que l’ancien Vice-premier ministre et ministre du Budget, l’opinion serait curieuse de savoir ce qui est fait ou va être fait, au niveau du ministère des Finances, pour faire rentrer le pays dans ses droits. S’il faut totalement désespérer de toute possibilité d’arrêter l’hémorragie financière, l’information devrait également être donnée au public.
Car, si un état des lieux des sources des recettes publiques n’est pas fait, le rabattement automatiquement du budget national de moitié serait du pain béni pour les initiés, passés maitres dans des actes de prédation au préjudice du trésor public et assurés de n’avoir des comptes à rendre à personne.
En ces temps où beaucoup de bruits sont faits autour de l’impératif de la maximisation des recettes publiques et de la mise en œuvre des audits en direction de tous les services et entreprises publics comme privés ainsi que dans tous les secteurs susceptibles de générer des recettes pour les caisses de l’Etat, le message lancé par le ministre des Finances s’apparente à une invitation à laisser tomber toute initiative allant dans le sens de la réalisation d’un budget de 11 milliards de dollars américains.
Cela est d’autant surprenant que lors des débats en rapport avec les prévisions budgétaires du gouvernement, au niveau tant de l’Assemblée nationale que du Sénat, il était entendu que le chiffre de 11 milliards était un minimum à atteindre, car les potentialités minières, agricoles, énergétiques, halieutiques et forestières du pays le prédisposaient à un budget largement supérieur. D’où, d’aucuns sont tentés de croire que le discours du ministre des Finances serait susceptible d’encourager les pilleurs des fonds publics à persévérer dans leur sale besogne de criminalisation de l’économie nationale. Loin d’être clos, le débat sur le « Plan de trésorerie 2020 » est largement ouvert. Laissons le temps au temps pour la confirmation ou le démenti des prévisions ultra-pessimistes de Sele."
"Le plan de trésorerie ne peut pas modifier la loi de finances de l’année (Explications) - 18.02.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64055_le_plan_de_tresorerie_ne_peut_pas_modifier_la_loi_de_finances_de_l_annee_explications.html
Le ministre des Finances de la République Démocratique du Congo vient de ramener le Plan de Trésorerie 2020 à 13.869 milliards de CDF (8,235 milliards USD.)
Face à la confusion créee par cette annonce, John Zyombo, Expert en Finances Publiques explique ce que cela signifie vraiment. Celui-ci rappelle dans la foulée que c’est seulement l’autorité budgétaire, le parlement qui peut décider de revoir le budget national.
Il dénonce par ailleurs des caprices politiques dans l’administration depuis l’arrivée du gouvernement Ilunga.
En intégralité l’explication
La gestion de la trésorerie en République Démocratique du Congo se fait sur base caisse c’est-à-dire l’on fait une programmation des dépenses en fonction des recettes probables à encaisser par les régies financières de l’Etat.
Il existe donc deux outils de gestion à savoir le Plan d’Engagement Budgétaire (PEB) et le Plan de Trésorerie (PTR) pour faciliter cette tâche.
Le PEB et PTR ont pour finalité de réguler le rythme de consommation des dotations (ou crédits budgétaires ou encore pour la compréhension les dépenses de chaque service dépensier) ouvertes par la loi de finances de l’année (ou communément appelé budget du pouvoir central) et permettre une mise en œuvre satisfaisante des priorités sectorielles selon le (PAG) Programme d’Action du Gouvernement.
Les gestionnaires des crédits (responsable d’institution, ministre,…) doivent donc engager leurs dépenses au travers du PEB.
Le PEB est élaboré en fonction de Plan de Trésorerie qui retrace une projection des recettes qui doivent être encaissées par les régies financières au trésor public (parce que notre gestion est sur base caisse). C’est pour éviter d’engager les dépenses au-delà de la capacité financière de l’état à honorer ses engagements financiers envers les tiers.
Le PEB est élaboré au niveau du ministère du Budget au sein de la Direction de Contrôle Budgétaire (DCB) et le PTR lui est élaboré au niveau du Ministère des Finances au sein de la Direction du Trésor (DTO en pleine reforme).
Dire que le ministre des finances vient de publier le PTR qui ramène le budget à la baisse c’est à la fois un faux fuyant et un aveu d’un gouvernement qui n’est pas à mesure de mobiliser les ressources pour couvrir les charges publiques (qu’il démissionne). Le potentiel fiscal du pays ne reflète en rien les recettes mobilisées, où va l’argent du contribuable congolais?
Avec les reformes visant l’élargissement de l’assiette fiscale pour l’exercice 2020 notamment par le prélèvement de l’IPR aux fonctionnaires de l’Etat, l’attente est grande pour la population de voir des changements considérables pour soulager leur souffrance. La souffrance d’une population pauvre et paupérisée dans un pays immensément riche.
De la modification du budget
Le budget du pouvoir central est une loi dite la loi de finances de l’année qui relève de la compétence exclusive du parlement qui du reste est autorité budgétaire.
L’exécutif ne peut modifier une loi sauf dans certaines matières où le président de la République peut prendre une ordonnance-loi en cas de vacance du parlement, laquelle devra requérir une loi de réhabilitation lors de l’ouverture de la session.
Pour le cas échéant, l’article 26 de la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques stipule que seule la loi de finances rectificative peut, en cours d’année, modifier certaines dispositions de la loi de finances de l’année.
Et cas de modification, le gouvernement dresse un rapport pour présentant l’évolution de la situation économique et budgétaire justifiant les dispositions ou modifications qu’il comporte (article 80 de la loi précitée).
Les députés doivent jouer le rôle qui est le leur pour barrer la route aux grimasses politiciennes qui crée un statuquo depuis l’investiture du Gouvernement Ilunga.
John Zyombo
Expert en Finances Publiques"
"« Le budget n’est nullement modifié », Mayo Mambeke - 18.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64120_le_budget_n_est_nullement_modifie_mayo_mambeke.html
"RDC: le budget n’est pas modifié, la mise au point de Mayo Mambeke au sujet du Plan de trésorerie - 18 février 2020"
° https://actualite.cd/2020/02/18/rdc-le-budget-nest-pas-modifie-la-mise-au-point-de-mayo-mambeke-au-sujet-du-plan-de
"Le ministère de Finances réduit le Budget de l’État à 13.869 milliards de CDF (8,235 milliards USD) - 17.02.2020"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64010_le_ministere_de_finances_reduit_le_budget_de_l_etat_a_13_869_milliards_de_cdf_8_235_milliards_usd.html
"RDC : le budget 2020 risque une réduction de 50 pourcent -18/02/2020 - Dialogue Entre Congolais"
° https://www.radiookapi.net/2020/02/18/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-le-budget-2020-risque-une-reduction-de-50-pourcent
Le budget de l’Etat 2020 pourrait être réduit de près de la moitié si la mobilisation des recettes attendues ne se passe pas comme prévu. C’est ce que révèle le plan de trésorerie publié hier lundi par le ministère des finances.
Ce document du gouvernement rappelle que le budget 2020 a été voté en équilibre à 18 milliards 500 millions de Franc Congolais. Ce montant global est ramené selon le plan de trésorerie à 13 milliards 88 millions de Franc Congolais.
Quelle analyse faire de ce plan de trésorerie ?
Quelles pourraient en être les conséquences sur l’exécution du budget 2020 ?
Invités :
-Délégué du Ministre des finances. (à préciser).
-Muhindo Nzangi, Député national et cadre du parti politique MS, membre de la coalition Lamuka. Il est membre de la Commission économique et financière à l’Assemblée nationale.
-Fabrice Ngabo, Chercheur et consultant en fiscalité et finance.play
43:47
- repeat
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"RDC-Mobilisation des recettes : "L'equipe Kibassa Maliba dépasse déjà ses assignations mensuelles" (Baudouin Mayo) - 15/02/2020"
° https://7sur7.cd/index.php/2020/02/15/rdc-mobilisation-des-recettes-lequipe-kibassa-maliba-depasse-deja-ses-assignations
"RDC - Faible mobilisation des recettes en janvier : le gouvernement appelle la population au civisme fiscal et met la pression sur les régies financières - 22/01/2020"
° https://7sur7.cd/index.php/2020/01/22/rdc-faible-mobilisation-des-recettes-en-janvier-le-gouvernement-appelle-la-population-au
"RDC: le plan de trésorerie exigé par le FMI se fait toujours attendre - 03/02/2020"
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200203-rdc-plan-tr%C3%A9sorerie-annonc%C3%A9-pr%C3%A9sident-tshisekedi-fait-attendre
"En RDC, le gouvernement compte sur un budget 2020 de 10 milliards de dollars au financement incertain - 30 octobre 2019"
° https://www.jeuneafrique.com/849429/economie/en-rdc-le-gouvernement-compte-sur-un-budget-2020-de-10-milliards-au-financement-incertain/
"RDC: le budget n’est pas modifié, la mise au point de Mayo Mambeke au sujet du Plan de trésorerie"
"Analyse du 18/02/2020:La mort de Kizito Mihizo,une leçon pour les partenaires congolais de Kagame!"
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
"Publication du Plan de trésorerie : le gouvernement fustige une interprétation erronée et fantaisiste - L’Avenir - 19-02-2020
° https://www.congoforum.be/fr/2020/02/19-02-20-revue-de-la-presse-congolaise-de-ce-mercredi-dialogue/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=19-02-20-revue-de-la-presse-congolaise-de-ce-mercredi-dialogue
Le ministre du Budget Mayo Mambeke a tenu à fixer l’opinion sur des interprétations erronées et fantaisistes à la suite de la publication par le ministère des Finances du plan de trésorerie, rapporte L’Avenir. Ce plan de trésorerie, explique le journal, est un outil de bonne gestion des finances publiques et n’est pas à confondre avec le budget de la République coulé dans la loi des finances.
Ainsi, le Plan de trésorerie est ajustable, c’est-à-dire varie périodiquement en fonction des données en présence, conclut le quotidien."
"FACE A LA POLEMIQUE EN COURS
Budget 2020 : le Gouvernement lève l’équivoque - 19 février 2020
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article24137
*L’équipe d’Ilunga Ilunkamba a présenté hier un plan de trésorerie qui fait état de la difficulté, pour les régies financières, de mobiliser les 11 milliards de dollars du Budget, sans pour autant attester la révision de la loi des Finances. Le Fonds monétaire international (FMI) avait demandé à la République démocratique du Congo (RDC) de faire preuve de plus de réalisme dans ses dépenses. Sur demande de l'institution, le gouvernement congolais a publié hier mardi 18 février, un plan de trésorerie, un instrument qui devrait lui permettre de rationaliser ses dépenses, après des dérapages en 2019. Loin du budget historiquement haut de onze milliards de dollars, promulgué, il y a deux mois par le président Tshisekedi, ce plan de trésorerie prévoit deux fois moins de recettes et, à ce jour, deux fois moins de dépenses. Les ambitions sont-elles revues à la baisse ?
La RDC prévoit de dépenser 5,64 milliards de dollars et le gouvernement pense pouvoir réellement mobiliser 5,4 milliards de recettes. L'écart de quelque 200 millions devrait être comblé par des bons du trésor émis par la Banque centrale. Dépenser uniquement sur base de recettes ou financements engrangés au Trésor, c'est l'un des engagements pris auprès du FMI. Pour combler son budget de 11 milliards, Kinshasa dit espérer pour 2 milliards de dollars de financement extérieur. Cela amènera au mieux le pays à un budget de 8,2 milliards de dollars. A ce jour, les institutions ne pourront donc pas assurer 30% des dépenses prévues au budget 2020, ce qui va demander des arbitrages. Le gouvernement congolais explique ce soudain revirement dans ses projections par une évolution des "circonstances" qui ont "prévalu à l'adoption du budget" peut-on lire dans un document émis par le ministère des Finances. En ce qui concerne les prévisions, celles-ci pourraient encore évoluer si les recettes explosent dans les régies financières. Pour l'Observatoire de la dépense publique, ce document, publié sur le site du ministère des Finances, devrait ouvrir la voie à un collectif budgétaire ou révision de la loi des finances. Cette organisation estime toutefois que les prévisions du gouvernement sont peut-être encore trop optimistes, notamment sur l'appui extérieur. Il faut donc noter que cette aide devrait être conditionnée au respect de plusieurs réformes et d'une orthodoxie de gestion, qui sera régulièrement contrôlée par le FMI.
PAS D'EQUIVOQUE
Aussitôt divulgué, le plan de trésorerie présenté par le ministre des Finances a donné lieu à des interprétations diverses. Nombreux sont des Congolais, profanes en la matière, qui ont tout de suite pensé à une révision à la baisse, du Budget 2020 de l'Etat congolais. Pourtant, il n'en est encore rien, précise-t-on au Gouvernement qui lève ainsi tout équivoque. Techniquement, le plan de trésorerie est un document qui permet d'identifier tous les encaissements et tous les décaissements prévisibles d'une entreprise au cours de la première année de son existence. Les encaissements et les décaissements sont ventilés mois par mois sur une année. En d'autres termes, le plan de trésorerie est un document prévisionnel établi par les fondateurs d'une organisation qui va être créée. Il permet de recenser les différents flux financiers que va connaître la future entreprise à court terme, d'évaluer les futures dépenses et les futures recettes pour parvenir à équilibrer l'ensemble sur l'année. Le plan de trésorerie, pour être efficace, doit être précis dans la mesure où il offre une visibilité de ce que sera la trésorerie d'une entreprise tout au long de sa première année de création. Il permet aussi de connaître le solde de trésorerie à chaque fin de mois. Cette information est capitale pour faire face aux décaissements d'un mois sur l'autre.
UNE COMMISSION SUR LE CONTROLE DES PRIX
La surchauffe actuelle sur les marchés est telle que le Gouvernement Ilunga a pris le taureau par les cornes. Pour venir à bout de cette situation qui préoccupe plus d'un responsable de ménage à Kinshasa, il est mis sur pied une Commission nationale chargée de contrôler les prix sur les marchés afin de tordre le cou à la la spéculation. La ministre de l'Economie nationale, Acacia Bandubola en a expliqué le fonctionnement au cours de la réunion du Comité de conjoncture économique présidée hier mardi par le Premier ministre Ilunga Ilunkamba. Il est question, dit-elle, de faire respecter la structure des prix sur les marchés. Le gouvernement central s'investit également pour mettre hors d'état de nuire à l'économie nationale, tous ceux qui s'opposeraient au bon fonctionnement des postes douaniers de la RDC. De son côté, la vice-Première ministre et ministre du Plan, Élysée Munembwe a informé les membres du Comité de conjoncture économique de l'évolution des agrégats économiques, notamment la production, les prix sur les marchés, le taux de croissance tant sur le plan interne qu'externe.
PLUS DE 7 BARRIERES SUR MOINS DE 160 KM
Toujours à propos de la hausse des prix sur les marchés, l'Exécutif national s'y est essentiellement penché lors de sa réunion du Conseil des ministres du vendredi 14 février. Il a épinglé plusieurs facteurs à la base de cette flambée de prix. Il s'agit, entre autres, du mauvais état des routes, de la multiplicité des barrières, des services percevant indûment des taxes illicites et autres frais non règlementés. S'agissant justement de barrières, la patronne de l'Economie nationale qui a effectué une descente sur le terrain le jeudi 13 février dernier, sur l'axe routier Kinshasa-Mongata, en a dénombré sept au total, sur une distance de moins de 160 km. Enorme ! Selon elle, les agents postés à ces barrières procèdent aux mêmes contrôles, extorquent de l'argent aux pauvres commerçants en leur exigeant de diverses taxes qui atterrissent dans leurs poches, au détriment de l'Etat. Aussi, avait-elle promis que les membres du gouvernement allaient travailler pour que les tracasseries administratives faites dans ces nombreuses barrières qui se répercutent sur les prix de vente, puissent cesser et que les commerçants vendent dans la quiétude. Il s'agit donc ici, d'un pari que le Gouvernement est appelé à réussir à tout prix. Pourvu que tous les ministres sectoriels s'y impliquent sans la moindre complaisance.
"Il est temps que le peuple comprenne que le gouvernement travaille pour lui et doit le soutenir. Ce n'est pas normal ce qui se passe dans des postes frontaliers où on empêche la douane de faire son travail, où les autorités nationales et provinciales sont empêchées d'inspecter leurs services. Nous devons faire en sorte que notre Etat fonctionne normalement. L'Etat va prendre des dispositions pour que cela cesse", a déclaré, au sortir de la réunion du Comité de conjoncture économique, Jean-Baudouin Mayo, vice-Premier ministre en charge du Budget."
"[Face aux réalités financières] RDC : Jose Sele largue le Plan de trésorerie 2020 ! - 18 février 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/18/face-aux-realites-financieres-rdc-jose-sele-largue-le-plan-de-tresorerie-2020/
*Le Ministère des Finances a publié son ‘’Plan de trésorerie 2020’’, présenté ainsi comme le reflet réel et réaliste du Budget 2020 dans sa phase d’exécution. En raison de multiples interrogations que soulève cette étude de Sele Yalaghuli, l’actuel Ministre des Finances, compte tenu de la révision à la baisse des assignations des Régies financières, telles que fixées par la loi des Finances, La Prospérité, dans son souci d’y apporter un peu plus de clarté, propose, dans cette édition, l’intégralité de ce plan de trésorerie 2020.
A tout prendre, les chiffres contenus dans le ‘’Plan de trésorerie 2020’’ du ministère des Finances indiquent une réduction de moitié des recettes fiscales et non fiscales du Budget 2020. Elles passeraient de 13.025.825 milliards de FC (7.735 milliards de dollars) à 8.897.000 milliards de FC (5.283 milliards de dollars), soit un rabattement de 31,70%.
Les trois régies financières devraient, par conséquent, revoir leurs assignations à la baisse par rapport aux prévisions contenues dans le Budget voté au Parlement et promulgué par le chef de l’Etat.
Ainsi, la Direction Générale des douanes et accises (DGDA) voit ses assignations passer de 4.506.569 millions FC à 2.538.430 millions, selon le ‘’Plan de trésorerie’’ du ministère des Finances.
Quant aux recettes venant des pétroliers producteurs initialement fixées dans le Budget 2020 à 432.014 millions FC (176.776 millions FC pour la DGI et 255.238 millions FC pour la DGRAD), elles sont désormais estimées à 256.600 millions FC.
Dans sa note explicative, le ministère des Finances indique que le différentiel entre les deux Plans de Trésorerie (Celui du Budget voté au Parlement et celui tenant compte des réalités actuelles) procède notamment, de la variation de la conjoncture, de la périodicité liée aux délais de mise en œuvre des mesures d’encadrement des recettes et à l’impact des réformes structurelles envisagées en 2020.
Ces estimations seraient fondées, selon le ministère des Finances, sur les déclarations actuelles des Régies financières après la prise en compte notamment, des ralentissements consécutifs de la croissance intérieure ainsi que des effets décalés résultant de l’effondrement au dernier trimestre 2018 des cours de cobalt.
Sele Yalaghuli prévient, enfin, que si son ‘’Plan de trésorerie 2020’’ qui revêt un caractère contraignant n’est pas appliqué dans son volet d’engagement des dépenses, le recours à la planche à billet serait alors inévitable, avec ses effets d’entraînement sur l’inflation et la flambée subséquente des prix des biens et services.
LE PLAN DE TRÉSORERIE ACTUEL DU SECTEUR PUBLIC DE LA RDC (PTR) POUR L’EXERCICE 2020
Introduction
La Loi des Finances comporte en RDC trois grandes parties :
– Le budget général ;
– Les budgets annexes ;
– Les comptes spéciaux.
Le Budget d’un exercice n’est pas à confondre avec le Plan de Trésorerie correspondant.
Ce dernier est un outil de gestion et de pilotage de l’exécution du Budget au regard des fluctuations de la conjoncture et des contraintes trouvées sur le terrain. Ainsi, le Plan de Trésorerie est ajustable, c’est-à-dire varie périodiquement en fonction des données en présence.
Pour obtenir le Plan de Trésorerie, il faut déduire de la Loi des Finances, au niveau du budget général les ressources extérieures sous forme des dons ou des prêts lesquels sont déjà pré-affectés, les budgets annexes et les comptes spéciaux, lesquels relèvent de l’activité des entreprises émargeant à ce niveau.
Ainsi, déduction faite de ces éléments, la Loi des Finances 2020 est votée en équilibre à 18.545,2 milliards de CDF. Ce montant global est ramené à 13.869 milliards de CDF en tenant compte du cadre macroéconomique sous-jacent. Ce montant peut être considéré pour le Plan de Trésorerie comme le montant maximal en recettes et dépenses, en d’autres termes en produits encaissables et en décaissements.
Cependant, comme le cadre macroéconomique n’est pas figé mais mouvant et que les circonstances ayant prévalu à l’adoption du Budget ont évolué, le Plan de trésorerie reprend dans son contenu les réalités du moment.
Ce Plan de Trésorerie résulte de la prise en compte des tendances défavorables de la conjoncture actuelle. Il retient des recettes et des dépenses totales respectivement de 9.195,6 et 9.545,6 milliards de CDF.
Il en résulte un déficit de 350 milliards de CDF à couvrir par l’émission des bons de Trésor à souscrire par les banques commerciales.
Ce Plan de Trésorerie se fonde ainsi sur un financement monétaire zéro de la part de la Banque Centrale du Congo conformément au critère du programme de référence (du janvier à fin mai) et du programme formel à venir.
Le niveau des recettes se réfère aux déclarations actuelles des Régies financières après prise en compte notamment des ralentissements consécutifs de la croissance mondiale et leurs répercussions sur la croissance intérieure ainsi que des effets décalés résultant de l’effondrement au dernier trimestre 2018 du cours du Cobalt.
Le nouveau niveau des recettes a été déterminé en appliquant un accroissement de 20% sur les recettes courantes arrêtées à fin décembre 2019 (CDF 7.487,947 milliards) sur la base de la tendance observée au cours de trois derniers exercices. Leur mensualisation est obtenue en appliquant la pondération moyenne mensuelle par rubrique.
Excepté la rémunération, le service de la dette extérieure et les rétrocessions aux régies financières, pour le reste des dépenses, la moyenne sur les réalisations de 2019 a été appliquée avec quelques ajustements au regard du solde annuel et mensuel projeté.
L’enveloppe de rémunération retenue dans le Plan de Trésorerie du quatrième trimestre 2019 a été actualisée sur la base des informations communiquées par la Direction de la Paie pour le premier trimestre 2020, suivi d’une augmentation de CDF 30 milliards pour le deuxième trimestre 2020, de CDF 20 milliards pour le troisième trimestre 2020 (même enveloppe pour le quatrième trimestre). Les projections de la Direction Générale de la Dette Publique sur la dette extérieure ont été alignées ;
Quant aux rétrocessions aux régies financières, les taux usuels de 5% et 10% respectivement pour les recettes de la Direction Générale des Impôts(DGI) et la Direction Générale des Douanes et Assises(DGDA), et pour la Direction Générale des Recettes Administratives, judiciaires, domaniales et de portefeuille (DGRAD) ont été appliqués. La prise en compte du remboursement des émissions de titres publics effectuées au dernier trimestre 2019 a été retenue.
Le différentiel entre les deux Plans de Trésorerie procède notamment à la variabilité de la conjoncture, de la périodicité liée aux délais de mise en œuvre des mesures d’encadrement des recettes et à l’impact des réformes structurelles envisagées en 2020.
D’une manière générale, les réponses de ces mesures et réformes structurelles, si elles sont bien appliquées et suivies, ne pourront intervenir qu’en 2021.
En tout état de cause, il est impérieux de noter que les plans d’engagement budgétaire doivent être ajustés aux différents Plans de Trésorerie qui vont prévaloir. De cette façon, il sera évité l’empilement des engagements, liquidations et ordonnancements, bref le gonflement des encours budgétaires et voire le risque de recours au financement monétaire de la Banque Centrale. Il va sans dire qu’une telle gestion exclut les recours aux procédures d’urgence et aux mises à disposition.
La coordination entre les ministères du Budget et des Finances et ce dernier avec la Banque Centrale doit être de rigueur."
"L’horizon 11 milliards s’éloigne… - 19 février 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article24138
"Kinshasa appelé à s’abstenir de recourir à la planche à billets - 19 février 2020"
° https://www.forumdesas.org/spip.php?article24140
"RDC : Le Plan de Trésorerie va faciliter le contrat avec le FMI, (Mayo Mambeke) - 18 fév 2020"
° https://deskeco.com/2020/02/18/rdc-le-plan-de-tresorerie-va-faciliter-le-contrat-avec-le-fmi-mayo-mambeke
"F. Tshisekedi devrait rejeter le Plan de Trésorerie et trouver des ministres capables de mobiliser les moyens financiers pour son projet de société - 19 fév 2020"
° https://deskeco.com/2020/02/19/f-tshisekedi-devrait-rejeter-le-plan-de-tresorerie-et-trouver-des-ministres-capables-de
"Plan de trésorerie: Pour le professeur Mathias Buabua, "il paraît prématuré, en début d'année, de faire une projection sur l'ensemble de l’année" - 19 février 2020"
° https://actualite.cd/2020/02/19/plan-de-tresorie-pour-le-professeur-mathias-buabua-il-parait-premature-en-debut-dannee
"Lokondo : « Le Plan de trésorerie 2020 appelle à la mise en place d’un collectif budgétaire réaliste » - 19 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/19/lokondo-le-plan-de-tresorerie-2020-appelle-a-la-mise-en-place-dun-collectif-budgetaire-realiste/
"RDC : la publication du plan de trésorerie du secteur public fait jaser - 18 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/18/rdc-la-publication-du-plan-de-tresorerie-du-secteur-public-fait-jaser/
"Faustin Mukela Luanga : ‘’le plan de trésorerie déroge à la Loi de Finances’’ - 18 février 2020"
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/18/faustin-mukela-luanga-le-plan-de-tresorerie-deroge-a-la-loi-de-finances/
° https://desc-wondo.org/le-plan-de-tresorerie-du-gouvernement-congolais-deroge-a-la-loi-de-finances-faustin-luanga/
"Podcast. "il faudra bien qu’un jour, on puisse éventrer le boa afin que nous partions d’un nouveau pied" (Isidore Ndaywel) - 19 février 2020"
° https://actualite.cd/2020/02/19/podcast-il-faudra-bien-quun-jour-puisse-eventrer-le-boa-afin-que-nous-partions-dun
"FCC-CACH: Arrangement particulier dans les dossiers sales -19 février 2020"
° https://lepotentielonline.net/2020/02/19/fcc-cach-arrangement-particulier-dans-les-dossiers-sales/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
PS
Le Ministre des Finances explique que son Plan de trésorerie qui réduit le budget de moitié - les prévisions de dépenses fortement en baisse par rapport au Budget voté - se justifie par un ralentissement de la croissance économique à l'échelle internationale - notamment une baisse de la demande de la Chine. Mais aussi par des cours des matières premières moroses et une chaine de recettes mal maîtrisée. Il espère qu'une embellie de ces derniers éléments calmera les craintes d'aujourd'hui sur les dégâts à l'ambitieux programme du président et de son gouvernement.
Qu'à cela ne tienne, quelles que soient les justes craintes émises ici et là il est hélas acquis que les prévisions resteront vraisemblablement ternes parce que les remèdes ont été administrés en retard sur des prévisions trop ambitieuses pour une année. Encore en janvier le principal critère du programme de référence avec le FMI - un financement monétaire nul de la BCC - n’a pas été été respecté. Espérons néanmoins un relatif rattrapage d'ici juin où sans doute le Plan de trésorerie sera réajusté sans toutefois se couvrir de trop d'espoir irréaliste d'un changement notable...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le Ministre des Finances explique que son Plan de trésorerie qui réduit le budget de moitié - les prévisions de dépenses fortement en baisse par rapport au Budget voté - se justifie par un ralentissement de la croissance économique à l'échelle internationale - notamment une baisse de la demande de la Chine. Mais aussi par des cours des matières premières moroses et une chaine de recettes mal maîtrisée. Il espère qu'une embellie de ces derniers éléments calmera les craintes d'aujourd'hui sur les dégâts à l'ambitieux programme du président et de son gouvernement.
Qu'à cela ne tienne, quelles que soient les justes craintes émises ici et là il est hélas acquis que les prévisions resteront vraisemblablement ternes parce que les remèdes ont été administrés en retard sur des prévisions trop ambitieuses pour une année. Encore en janvier le principal critère du programme de référence avec le FMI - un financement monétaire nul de la BCC - n’a pas été été respecté. Espérons néanmoins un relatif rattrapage d'ici juin où sans doute le Plan de trésorerie sera réajusté sans toutefois se couvrir de trop d'espoir irréaliste d'un changement notable...
"RDC: le ministère des Finances tente de clarifier sa position sur son plan de trésorerie - 20/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200219-rdc-minist%C3%A8re-finances-position-plan-tr%C3%A9sorerie
Le document réduit drastiquement les prévisions de dépenses. Et suite aux craintes émises par certains membres de la société civile par rapport à l’exécution de l’ambitieux programme de Félix Tshisekedi, le ministère des Finances relativise et appelle au calme.
D’emblée, Vincent Ngonga Nzinga, directeur de cabinet du ministre des Finances, explique que le plan de trésorerie publié par son ministère n’est pas à confondre avec le budget 2020 voté par le Parlement.
Et il n’exclut pas de publier d’autres plans au courant de l’année. « Il est dynamique, il est ajustable, il est révisable à tout moment, selon la conjoncture. »
Il explique également la baisse de prévision des recettes en grande partie par le ralentissement de la croissance économique à l’échelle internationale. « Ce n'est pas la seule explication, mais pour des petites économies ouvertes comme la RDC, c'est déjà une explication déterminante, parce que le gros de la croissance des pays en voie de développement est tiré par la demande internationale. »
Et pour remonter la pente, en dépit des aléas du contexte international, le ministère des Finances compte notamment sur une éventuelle embellie des cours des matières premières et surtout sur la mise en place de la chaine de la recette, en informatisant toutes les phases de la collecte des recettes.
Or selon les estimations, ce n’est qu’au mois de juin environ que ce dispositif pourra être opérationnel.
Et à côté de cette possibilité, le gouvernement compte aussi sur d’autres niches comme la mobilisation de l’impôt professionnel sur les rémunérations qui inclut désormais le secteur public."
"RDC: le ministère des finances explique les contre-performances de janvier principalement par le ralentissement de la demande de la Chine - 20 février 2020
° https://actualite.cd/2020/02/20/rdc-le-ministere-des-finances-explique-les-contre-performances-de-janvier-principalement
L’actualité économique en RDC reste marquée par la publication du plan de trésorerie sur demande du Fonds Monétaire Internationale (FMI). La partie gouvernementale tente de calmer les esprits après les réactions et les interprétations résultant des informations contenues dans ce plan.
Le ministère des finances explique que l’exécution du plan de trésorerie du secteur public au 1er trimestre 2020 s’est déroulée dans un environnement difficile tant international que national. Il argue que la poursuite du ralentissement de la croissance mondiale, attestée par la diminution de la demande principalement de la Chine.En janvier, les recettes ont totalisé 499 milliards FCC contre des prévisions de 540 millards FCC. Pour les dépenses, sur des prévisions de 586 millards FC, elles ont totalisé 636 milliards FC. Il en est découlé un déficit de 136 milliards couvert par 42,5 milliards par le bon du trésor et pour 94 milliards par la BCC.« Pour de petites économiques ouvertes comme la nôtre dont la principale impulsion vient de la demande internationale, l’une des conséquences et le ralentissement des importations et le ralentissement de l’activité interne (…). Or les recettes principalement de la DGDA dépend des importations », a expliqué ce mercredi Vincent Ngonga Nzinga, directeur de cabinet du ministre des Finances.
Contexte
L’objectif du gouvernement est d’avoir programme à moyen terme soutenu par la facilité élargie de crédit (FEC) du Fonds Monétaire International (FMI). Pour ce faire, il faut une vaste ensemble de réformes structurelles qui constitueraient la base du programme appuyé par la FEC. Ainsi, la RDC avait sollicité et obtenu du FMI un soutien pour renforcer les réserves de change de la Banque centrale au cours de la période de transition, tout en préparant un programme de réformes structurelles solide et large. 368 millions de dollars américains avaient été accordés. L’annonce avait été faite en décembre 2019.
Le gouvernement avait également demandé un programme de suivi par les services du Fonds, d’une durée de six mois. Les principales politiques de ce programme sont notamment l’amélioration de la mobilisation des recettes et du contrôle des dépenses afin de réduire le déficit et de rembourser une partie des avances consenties par le gouvernement par la banque centrale en 2019. La RDC avait accepté de fournir au FMI des informations sur la mise en oeuvre des mesures convenues est sur l’exécution de ce programme.
Un mémorandum de politiques économiques et financiers dans le cadre du programme de référence du FMI a même été signé.
Pour améliorer la gestion des finances publiques, le FMI avait exigé du gouvernement la publication au mois de janvier 2020 d’un plan de trésorerie pour 2020. Cet outil devrait être en cohérence avec des recettes et prévisions de financements pour guider les dépenses. Ce plan de trésorerie a finalement été publié en février. Il minore considérablement les prévisions. Les assignations des recettes fiscales et non fiscales des régies financières sont réduites à environ 33%.
« Ce Plan de Trésorerie résulte de la prise en compte des tendances défavorables de la conjoncture actuelle. Il retient des recettes et des dépenses totales respectivement de 9 195,6 et 9 545,6 milliards de CDF. Il en résulte un déficit de 350 milliards de CDF à couvrir par l’émission des bons de Trésor à souscrire par les banques commerciales », expliquait le ministère des finances qui ajoute que « le différentiel entre les deux Plans de Trésorerie procède notamment à la variabilité de la conjoncture, de la périodicité liée aux délais de mise en œuvre des mesures d’encadrement des recettes et à l'impact des réformes structurelles envisagées en 2020 ».
Et ce programme de référence comporte trois échéances d’évaluation: décembre 2019, mars et mai 2020. Ces échéances sont assorties d’objectifs quantitatifs, d’indicateurs et de repères structurels. Le suivi de ce programme est fait par la troïka présidée par le ministre des finances, et composé du vice-premier ministre, ministre du budget et du gouverneur de la BCC."
"RDC: le principal critère du programme de référence avec le FMI n’a pas été été respecté en janvier - 20 février 2020
° https://actualite.cd/2020/02/20/rdc-le-principal-critere-du-programme-de-reference-avec-le-fmi-na-pas-ete-ete-respecte
En janvier 2020, les recettes ont totalisé 499 milliards FCC contre des prévisions de 540 millards FCC. Pour les dépenses, sur des prévisions de 586 millards FC, elles ont totalisé 636 milliards FC. Il en est découlé un déficit de 136 milliards couvert par 42,5 milliards par le bon du trésor et pour 94 milliards par la Banque centrale du Congo (FCC). C’est un point de préoccupation pour le gouvernement dans le cadre du programme de référence avec le Fonds Monétaire International (FMI) étant donné qu’à partir du mois de janvier, le financement monétaire par la BCC devrait être nul.
Sur une analyse mensuelle, cela constitue un problème, a reconnu le directeur de cabinet du ministre des finances. La variation de crédit net à l’état, qui est le principal critère quantitatif du programme de référence avec le FMI n’a pas été respecté.Le gouvernement prévoit un excédent budgétaire d’environ 33 milliards FC. Les recettes prévues sont à environ 674 milliards en mars contre des dépenses de 640,4 milliards. Il sera ajouté un recours au bon du trésor pour 64 milliards FC, pour couvrir le financement monétaire du mois de janvier. C'est le critère principal parmi les huit fixés par le FMI. Il a un effet direct sur d'autres critères. Il ya également les cinq repères structurels dont la publication du plan de trésorerie.« Heureusement que l’évaluation globale portera sur tout le trimestre. C’est en fin mars qu’on saura avec précision si ce critère a été vraiment réalisé ou pas », a expliqué ce mercredi Vincent Ngonga Nzinga, directeur de cabinet du ministre des Finances.« Globalement, le financement par la BCC doit être nul pour que l’évaluation soit positive et que le programme de référence se poursuive », a t-il poursuivi.
Contexte[...]"
"RDC : le Plan de trésorerie n’a pas le pouvoir de modifier la loi de Finances - 20 février 2020"
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/20/rdc-le-plan-de-tresorerie-na-pas-le-pouvoir-de-modifier-la-loi-de-finances/
"RDC: Le budget de l'État n'est pas à confondre avec le plan de trésorerie qui est révisable à tout moment (ministères des finances et du budget) - 20/02/2020"
° https://7sur7.cd/2020/02/20/rdc-le-budget-de-letat-nest-pas-confondre-avec-le-plan-de-tresorerie-qui-est-revisable
.° https://4pouvoir.cd/2020/02/rdc-le-ministere-des-finances-interdit-de-confondre-le-budget-annuel-et-le-plan-de-tresorerie-2020-qui-est-reduit-a-54-milliards-de-dollars/
° https://www.radiookapi.net/2020/02/19/actualite/economie/jean-baudouin-mayo-le-plan-de-tresorerie-nest-pas-une-minoration-du
"RDC-Plan de trésorerie : “Sa publication par le ministère des finances constitue une erreur professionnelle” (Noël Tshiani) - 20.02.2020"
° https://linterview.cd/rdc-plan-de-tresorerie-sa-publication-par-le-ministere-des-finances-constitue-une-erreur-professionnelle-noel-tshiani/
"A peine promulguée par le Chef de l’Etat : Confusion autour de la Loi de finances 2020"
° http://www.latempete.info/a-peine-promulguee-par-le-chef-de-letat/
"Le Président Félix Tshisekedi et l’obtention de 10 milliards USD des chinois : le Fmi est anti-peuple - 20 février 2020"
° https://laprosperiteonline.net/2020/02/20/rdc-le-plan-de-tresorerie-na-pas-le-pouvoir-de-modifier-la-loi-de-finances/
"La lutte anticorruption en Afrique, « arme » à double tranchant - 18 février 2020"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/02/18/la-lutte-anticorruption-en-afrique-arme-a-double-tranchant_6030005_3212.html
"RDC : le ministre des Finances José Sele Yalaghuli de nouveau sur le gril - 14 janvier 2020"
° https://www.jeuneafrique.com/mag/880157/politique/rdc-le-ministre-des-finances-jose-sele-yalaghuli-de-nouveau-sur-le-gril/
"Sele Yalaghuli : le bouc émissaire parfait ! - 27-01-2020"
° https://www.digitalcongo.net/article/5e2eb3e72f63be0004a3b2e8/
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/02/03/qui-de-sele-yalaghuli-et-vital-kamerhe-a-menti.html/53689/
"En RDC, l’affaire 200 millions, autour d’Albert Yuma reste entière"
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/19/en-rdc-laffaire-200-millions-autour-dalbert-yuma-reste-entiere.html/54471/
"RDC, la République des enquêtes sans suite - 18 février 2020"
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/18/rdc-la-replique-des-enquetes-sans-suite.html/54423/
"Comment l’argent de la Banque mondiale entretient la corruption des élites - 19 février 2020"
° https://afrique.lalibre.be/46899/comment-largent-de-la-banque-mondiale-entretient-la-corruption-des-elites/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
REDUIRE LES DEPENSES
Même quand MAYO se perd dans des explications savantes po na ko zoba ba congolais.. le jeune ministre des finances est le seul qui se fait remarquer.. Non seulement ce ministre a provoqué le fiasco des 100 jours en devoilant les farces de KAMERHE, maintenant le même ministre qui semble être le "negociateur" en chef avec le FMI/BM casse les pieds au budget fantaisiste de FELIX
REDUIRE LES DEPENSES ? C´est la grande question que les congolais devraient poser á FELIX quand les "recettes" ne sont que de 50 %.. par rapport au budget de 11 milliards ¤ que FELIX qui affirme de temps en temps LE PEUPLE D´ABORD commence par renoncer aux voyages avant de reduire drastiquement le nombre des conseillers á la présidence
Si FELIX peut donner l´exemple.. alors la suite logique sera la reduction du nombre des ministres avant de reduire de 50 % les salaires du président de la république, du premier ministre et des ministres.. et ensuite des parlementaires
FELIX disait que l´an 2020 est celui des ACTIONS.. Il a maintenant l´occasion de démontrer ces actions..concrètement:pale:
Même quand MAYO se perd dans des explications savantes po na ko zoba ba congolais.. le jeune ministre des finances est le seul qui se fait remarquer.. Non seulement ce ministre a provoqué le fiasco des 100 jours en devoilant les farces de KAMERHE, maintenant le même ministre qui semble être le "negociateur" en chef avec le FMI/BM casse les pieds au budget fantaisiste de FELIX
REDUIRE LES DEPENSES ? C´est la grande question que les congolais devraient poser á FELIX quand les "recettes" ne sont que de 50 %.. par rapport au budget de 11 milliards ¤ que FELIX qui affirme de temps en temps LE PEUPLE D´ABORD commence par renoncer aux voyages avant de reduire drastiquement le nombre des conseillers á la présidence
Si FELIX peut donner l´exemple.. alors la suite logique sera la reduction du nombre des ministres avant de reduire de 50 % les salaires du président de la république, du premier ministre et des ministres.. et ensuite des parlementaires
FELIX disait que l´an 2020 est celui des ACTIONS.. Il a maintenant l´occasion de démontrer ces actions..concrètement:pale:
GHOST
Re: LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
La mission d'évaluation la délégation du FMI à Kinshasa a clôturé sa visite par un communiqué mi-figue mi-raisin : un satisfecit relatif sur un cadre macro-économique resté relativement stable appuyé sur quelques réformes structurelles contre un nouveau dérapage des finances publiques en ce début d’année, avec une hausse des dépenses et une faible augmentation de recettes. Ce qui a entraîné de nouvelles avances de la Banque Centrale au gouvernement et l'érosion de ses réserves en devises. Le pays doit donc mettre fin à cette indiscipline et mobiliser davantage les recettes pour continuer à bénéficier de l'appui bienvenu du Fonds, respecter son programme de référence.
Le FMI a ainsi confirmé ses inquiétudes sur l’exécution du budget 2020 et maintenait sa pression, estimant qu’il est « réaliste » de le revoir à la baisse. Qu'en sera-t-il demain dans les faits?
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le FMI a ainsi confirmé ses inquiétudes sur l’exécution du budget 2020 et maintenait sa pression, estimant qu’il est « réaliste » de le revoir à la baisse. Qu'en sera-t-il demain dans les faits?
"RDC: le FMI dresse un bilan en demi-teinte après sa première mission de 2020 - 26/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200226-rdc-bilan-demi-teinte-premi%C3%A8re-mission-fmi
Le Fonds monétaire international a fini, ce mardi, sa première mission de l’année en RDC. L’objectif est d’obtenir des lignes de crédits ou même l’appui budgétaire direct des bailleurs de fonds. La mission du FMI a rencontré les différentes autorités du pays et a dressé un bref bilan à l’attention des médias.
Parmi les points positifs relevés par le FMI, le cadre macro-économique qui est resté « relativement stable », selon les données préliminaires transmises au 31 décembre 2019. La RDC a aussi globalement respecté ses engagements en termes de réformes structurelles, explique le chef de la mission. Le FMI exigeait notamment l’élargissement de l’assiette de l’impôt sur le revenu, ce qui provoque aujourd’hui la colère des fonctionnaires, et la publication d’un plan de trésorerie. Il est deux fois moins élevé que le budget adopté pour 2020.
Ce qui inquiète en revanche les experts du FMI, c’est le nouveau dérapage des finances publiques en ce début d’année, avec une hausse des dépenses. Beaucoup avaient été reportées à 2020 pour permettre de respecter les contraintes fixées pour le mois de décembre.
Plus inquiétant encore, les recettes n’ayant pas suffisamment augmenté, l’État congolais a une nouvelle fois fait appel à la Banque centrale pour obtenir une avance. Résultat : à la fin du mois de janvier, ses réserves en devises ne permettaient de couvrir que trois semaines d’importation. C’est le recours à cette pratique qui avait entraîné l’an dernier inflation et dépréciation du franc congolais. "
"RDC : l'exécution du budget 2020 soulève des inquiétudes liées aux pressions sur les dépenses et à la faiblesse des recettes (FMI) - 26/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/26/actualite/economie/rdc-lexecution-du-budget-2020-souleve-des-inquietudes-liees-aux
« L'exécution du budget 2020 jusqu'à la mi-février soulève des inquiétudes liées aux pressions sur les dépenses et à la faiblesse des recettes, qui ont entraîné de nouvelles avances de la Banque Centrale du Congo au gouvernement et l'érosion de ses réserves en devises », soulève le du Fonds monétaire international (FMI), dans un communiqué publié le 26 février.
Le communiqué a été publié à l’issue de la visite en RDC d’une équipe des services du FMI, dirigée par Mauricio Villafuerte, du 19 au 25 février pour discuter de l'évolution du programme de référence approuvé en décembre 2019.
La visite de cette équipe du Fonds monétaire international avait pour but de mettre à jour le cadre macroéconomique et discuter des conclusions de la récente évaluation des sauvegardes de la banque centrale.
La mission du FMI a souligné la nécessité de mettre immédiatement un terme aux avances de la banque centrale et de rembourser celles accordées.
La mission se félicite néanmoins des mesures prises par les autorités pour contrôler les dépenses à l'avenir et les exhorte à intensifier la mobilisation des recettes.
Selon le communiqué, les données préliminaires suggèrent que tous les objectifs quantitatifs et repère structurel à fin décembre 2019 dans le cadre du programme de référence ont été atteints. Jusqu'à présent, note le document, la situation macroéconomique est restée relativement stable.
La mission a salué les mesures prises par les autorités pour contenir les dépenses à l'avenir et les a exhortées à intensifier la mobilisation des recettes. En outre, ajoute le FMI, « les autorités devraient agir pour réduire les pertes de recettes aux frontières dues à la fraude et à la contrebande et s'attaquer aux problèmes de gouvernance au sein des régies de perception des recettes »."
"RDC: Reçue par Félix Tshisekedi, la délégation du FMI est revenue sur la discipline budgétaire - 25/02/2020
° https://actualite.cd/2020/02/25/rdc-recue-par-felix-tshisekedi-la-delegation-du-fmi-est-revenue-sur-la-discipline
La forte délégation du Fonds Monétaire International (FMI) a clôturé sa mission à Kinshasa. Elle a rencontré Félix Tshisekedi ce lundi. Les échanges ont essentiellement porté sur les défis à relever dans le cadre du pré-programme signé entre le gouvernement congolais et l’institution financière internationale.Au cours de la dernière du conseil des ministres, Sele Yalaghuli, Ministre des Finances, avait insisté sur la nécessité de sauver le programme de référence avec le FMI. Il était revenu sur le respect des engagements avec l’institution financière internationale en vue de voir s’ouvrir des perspectives importantes pour le pays.« Je suis venu examiner la situation économique, la performance de mise en œuvre du programme de référence approuvé par notre administration en décembre. Pendant la réunion nous avons discuté des défis de mise en oeuvre du plan économique du gouvernement », a déclaré Mauricio Villafuerte, chef de la délégation.
Avec Félix Tshisekedi, Mauricio Villafuerte est revenu sur ces défis.Il a aussi promis le soutien de son institution: « Nous sommes prêts à donner des conseils et de l’assistance technique pour raffiner les politiques et comment augmenter les recettes de l’Etat ».« Les discussions étaient focalisées sur comment augmenter les recettes pour faire face aux besoins de développement et en même temps comment maintenir la discipline budgétaire et maitriser les dépenses », a t-il dit.
Contexte
Pour rappel, le gouvernement et le FMI ont signé un accord ad-referendum sur un programme de réforme soutenu par la facilité rapide de crédit et un programme suivi par les services jusqu'à fin mai 2020.
Dès le début des échanges avec les autorités congolaises, le FMI prévoyait déjà que la croissance du PIB devrait ralentir à 3,2% en 2020 et à 4,5% en 2019, en raison du repli de la production minière. Dans ce même contexte, le PIB non extractif continue de s’accélérer, en partie en raison de l’augmentation des dépenses de l’État.
Le FMI avait demandé au gouvernement congolais de se concentrer sur la mobilisation des recettes et de fixer les priorités en matière de dépenses.
En janvier 2020, les recettes avaient totalisé 499 milliards FC contre des prévisions de 540 millards FCC. Pour les dépenses, sur des prévisions de 586 millards FC, elles avaient totalisé 636 milliards FC. Il en est découlé un déficit de 136 milliards couvert par 42,5 milliards par le bon du trésor et pour 94 milliards par la Banque centrale du Congo (FCC). Le travail à faire avec le gouvernement sera notamment de bien gérer la variation de crédit net à l’état, qui est le principal critère quantitatif de l’évaluation du programme de référence."
"La mission du FMI conclut une visite en République Démocratique du Congo - 25 février 2020
° https://www.imf.org/fr/News/Articles/2020/02/25/pr2068-democratic-republic-of-the-congo-imf-staff-concludes-visit
Les communiqués de presse publiés en fin de mission par les services du FMI incluent des déclarations qui expriment leurs observations préliminaires au terme d'une mission dans un pays. Les opinions exprimées dans le présent communiqué sont celles des services du FMI et ne sont pas nécessairement celles du Conseil d'administration. Cette mission ne donnera pas lieu à un examen par le Conseil d’administration.
- Les données préliminaires suggèrent que tous les objectifs quantitatifs et repère structurel à fin décembre 2019 dans le cadre du programme de référence ont été atteints. Jusqu'à présent, la situation macroéconomique est restée relativement stable.
- Cependant, l'exécution du budget 2020 jusqu'à la mi-février soulève des inquiétudes liées aux pressions sur les dépenses et à la faiblesse des recettes, qui ont entraîné de nouvelles avances de la Banque Centrale du Congo (BCC) au gouvernement et l'érosion de ses réserves en devises.
- La mission se félicite des mesures prises par les autorités pour contrôler les dépenses à l'avenir et les exhorte à intensifier la mobilisation des recettes.
Une équipe des services du FMI, dirigée par Mauricio Villafuerte, s'est rendue à Kinshasa du 19 au 25 février pour discuter de l'évolution du programme de référence approuvé en décembre 2019, mettre à jour le cadre macroéconomique et discuter des conclusions de la récente évaluation des sauvegardes de la banque centrale. A l'issue de la visite, M. Villafuerte a fait la déclaration suivante :
« Une évaluation préliminaire suggère que tous les objectifs quantitatifs et repère structurel du SMP (Programme de référence) à fin décembre ont été atteints. Les première et deuxième revues du programme de référence seront combinées et formellement menées au mois de mai. En 2019, l'inflation en glissement annuel est restée contenue à 4,6% et le taux de change relativement stable. En revanche, la croissance a ralenti à 4,4% contre 5,8% en 2018, principalement en raison de la baisse de la production minière.
« Cependant, l'exécution du budget jusqu'à la mi-février suscite des inquiétudes en raison des pressions sur les dépenses et de la faible performance des recettes, qui ont entraîné des avances de la banque centrale au gouvernement et une érosion des réserves internationales de la BCC. La mission a souligné la nécessité de mettre immédiatement un terme aux avances de la banque centrale et de rembourser celles accordées.
« La mission a salué les mesures prises par les autorités pour contenir les dépenses à l'avenir et les a exhortées à intensifier la mobilisation des recettes. Les autorités ont publié sur le site Web du Ministère des Finances un plan de trésorerie conforme à des prévisions de recettes réalistes et le Ministère du Budget a élaboré un plan d’engagement pour instituer des plafonds de dépenses pour tous les ministères et institutions. S’agissant de la mobilisation des recettes, la mission a appelé les autorités à mettre en œuvre toutes les mesures envisagées dans le cadre du programme de référence, y compris le rétablissement du fonctionnement normal de la TVA tout en évitant l'accumulation d'arriérés de crédit de TVA. En outre, les autorités devraient agir pour réduire les pertes de recettes aux frontières dues à la fraude et à la contrebande et s'attaquer aux problèmes de gouvernance au sein des régies de perception des recettes.
« La mission a discuté des conclusions de l'évaluation des sauvegardes de la Banque du Congo avec les autorités, les exhortant à tenir compte des recommandations de cette évaluation avec l'assistance technique des partenaires de la République Démocratique du Congo.
« La mission a rencontré le Président Tshisekedi, le Premier ministre Ilunga, le Ministre des Finances Sele, le Gouverneur de la BCC Mutombo, ainsi que de nombreux autres hauts responsables gouvernementaux, représentants du secteur privé et de la communauté internationale présents à Kinshasa.
« Nous tenons à remercier les autorités congolaises pour leur hospitalité et leur coopération. »
Département de la communication du FMI
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS"
"RDC : le FMI globalement satisfait, mais inquiet sur l'exécution du budget 2020 jusqu'à mi-février - 26/02/2020
° https://actualite.cd/2020/02/26/rdc-le-fmi-globalement-satisfait-mais-inquiet-sur-lexecution-du-budget-2020-jusqua-mi
Le Fonds Monétaire Internationale (FMI) se montre inquiet par rapport à l'exécution du budget 2020 jusqu'à mi-février. Ses préoccupations sont liées aux pressions sur les dépenses et à la faiblesse des recettes, qui ont entraîné de nouvelles avances de la Banque Centrale du Congo (BCC) au gouvernement et l'érosion de ses réserves en devises.
En janvier 2020, les recettes avaient totalisé 499 milliards FC contre des prévisions de 540 milliards FCC. Pour les dépenses, sur des prévisions de 586 milliards FC, elles avaient totalisé 636 milliards FC. Il en est découlé un déficit de 136 milliards couvert par 42,5 milliards de bon du trésor et pour 94 milliards par la Banque centrale du Congo (BCC).
La mission conduite à Kinshasa par Mauricio Villafuerte du 19 au 25 février, a souligné la nécessité de mettre immédiatement un terme aux avances de la banque centrale et de rembourser celles accordées.
Sur une analyse mensuelle, cela constitue un problème, avait reconnu le directeur de cabinet du ministre des finances, Vincent Ngonga Nzinga. La variation de crédit net à l’état, qui est le principal critère quantitatif du programme de référence avec le FMI, n’avait pas été respecté.
Avant la fin du trimestre, le gouvernement prévoit un excédent budgétaire d’environ 33 milliards FC. Les recettes prévues sont à environ 674 milliards en mars contre des dépenses de 640,4 milliards. Il sera ajouté un recours au bon du trésor pour 64 milliards FC, pour couvrir le financement monétaire du mois de janvier.
Le gouvernement compte également sur le mois d’avril qui est une échéance fiscale. Il s’attend notamment à un effet sur le prélèvement de l’impôt sur les bénéfices pour opérer des rattrapages.
A la fin de sa mission, l’équipe du FMI a également noté que les données préliminaires suggèrent que tous les objectifs quantitatifs et repère structurel à fin décembre 2019 dans le cadre du programme de référence ont été atteints. Jusqu'à présent, la situation macroéconomique est restée relativement stable. Elle s’est également félicitée des mesures prises par les autorités pour contrôler les dépenses à l'avenir et les exhorte à intensifier la mobilisation des recettes."
"RDC-FMI : vers un accord formel parsemé d’embûches - 25 Février 2020
° http://www.adiac-congo.com/content/rdc-fmi-vers-un-accord-formel-parseme-dembuches-113323
Le pays serait en bonne voie pour conclure un accord avec l’institution de Bretton Woods. La rencontre du lundi 25 février entre le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, et la délégation du FMI a permis de constater une stabilité relative du cadre macro-économique. Mais il en faut bien plus pour contenter le partenaire.
Arrivée au terme de sa mission à Kinshasa, la délégation du Fonds monétaire international (FMI), sous la conduite de son directeur du département Afrique, Mauricio Villafuerto, a participé à une dernière séance de travail avec le Premier ministre Sylvestre IIunga Ilunkamba à la Primature. Cette rencontre est venue ainsi clôturer les échanges avec plusieurs structures nationales. En effet, pour le FMI, il s’agissait concrètement de scruter le cadre macro-économique du pays. Sur ce point précis, le chef de la mission du FMI a exprimé sa satisfaction du fait de la stabilité relative des paramètres fondamentaux du pays.
Plus globalement, la mission du FMI visait à évaluer le processus de mise en place d’un accord avec la République démocratique du Congo (RDC). On le sait, le gouvernement RD-congolais tient plus que tout à cette reprise avec l’un de ses partenaires les plus difficiles et pointilleux. Selon Mauricio Villafuerte, la RDC doit continuer à fournir des efforts pour accroître la mobilisation des recettes et équilibrer les dépenses. Cet effort reste indispensable même si les critères des réalisations quantitatives jusqu’à décembre 2019 et les repères structurels à ce jour ont été globalement atteints. La performance envisagée est d’autant plus nécessaire qu’elle va permettre de passer à la prochaine étape des négociations afin de « conclure un programme formel avec le gouvernement RD-congolais pour faciliter l’octroi des crédits ».
Du côté de la RDC, l’on se veut optimiste. Le Comité de conjoncture économique instauré par le Premier ministre vise justement à surveiller hebdomadairement la situation macro-économique pour en garantir la stabilité et répondre aux exigences du partenaire FMI . Par ailleurs, la Primature insiste sur les efforts de maximisation des recettes de l’État et l’engagement des dépenses à la fourchette des entrées réelles."
"RDC: Le FMI "inquiet" face à la gestion des finances publiques
° https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-le-fmi-inquiet-face-%C3%A0-la-gestion-des-finances-publiques/1745961
[Le fonds monétaire international (FMI) a exprimé mercredi ses inquiétudes face à la gestion des finances publiques en République démocratique du Congo (RDC), appelant les autorités à revoir le budget de l’Etat et d’en proposer un plus "réaliste".
Ces déclarations ont été faites par le FMI au terme d'une mission d’évaluation conduite du 19 au 25 février.[/b]
Le communiqué final publié mercredi matin et consulté par Anadolu note que la croissance du pays "a ralenti à 4,4% contre 5,8% en 2018, principalement en raison de la baisse de la production minière".Le FMI souligne, par ailleurs, que l'exécution du budget jusqu'à la mi-février "suscite des inquiétudes en raison des pressions sur les dépenses et de la faible performance des recettes", qui ont entraîné des "avances de la banque centrale au gouvernement et une érosion des réserves internationales de la BCC".
La RDC dispose d’un budget de 11 milliards de dollars dont deux milliards attendus de prêt des bailleurs externes.
Le ministère congolais des Finances a publié, mi février, un plan de trésorerie, ramenant les recettes et les dépenses publiques à 5, 4 milliards de dollars.
Le ministère du Budget a pour sa part, élaboré un plan d’engagement pour instituer des plafonds de dépenses pour tous les ministères et institutions.
"Les autorités devraient agir pour réduire les pertes de recettes aux frontières dues à la fraude et à la contrebande et s'attaquer aux problèmes de gouvernance au sein des régies de perception des recettes", a encore recommandé le FMI.
oint par Anadolu, le ministre congolais des Finances , José Sele Yalaguli a déclaré "Nous avons un programme avec le FMI, nous allons donc nous aligner derrière ces recommandations", a-t-il déclaré, notant que depuis fin 2019, le pays s’inflige des mesures "d’austérité".
Des ONG spécialisées dans les finances publiques dénoncent, depuis un an, l’explosion des dépenses "extrabudgétaires" par les institutions politiques dont la présidence en tête."
"L’épée du FMI, un coup fatal au programme d’action de Tshisekedi - 17 février 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/02/17/lepee-du-fmi-un-coup-fatal-au-programme-daction-de-tshisekedi/
"RDC : la corruption au centre d'une nouvelle mission du FMI - 11/12/2019
° https://fr.africanews.com/2019/12/11/rdc-la-corruption-au-centre-d-une-nouvelle-mission-du-fmi//
" Le FMI salue les mesures prises par les autorités congolaises mais les exhorte à intensifier la mobilisation des recettes (CongoForum) - 27/02/2020
° https://www.congoforum.be/fr/2020/02/le-fmi-salue-les-mesures-prises-par-les-autorites-congolaises-mais-les-exhorte-a-intensifier-la-mobilisation-des-recettes-congoforum/
"Tshisekedi et Ilunga sous la pression du FMI
26 février 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/02/26/discipline-budgetaire-et-mobilisation-des-recettes-tshisekedi-et-ilunga-sous-la-pression-du-fmi/
"RDC : FMI encourage l’Etat à contrôler les dépenses et à accroître les recettes publiques - 26 février 2020
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-fmi-encourage-letat-a-controler-les-depenses-et-a-accroitre-les-recettes-publiques/
° https://deskeco.com/2020/02/26/rdc-le-fmi-somme-le-gouvernement-de-rembourser-les-avances-monetaires-de-la-banque
"Conclusion de l’accord formel avec le FMI, la RDC risque gros
25.02.2020
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64475_conclusion_de_l_accord_formel_avec_le_fmi_la_rdc_risque_gros.html
"Exécution du Budget : “Pendant les premières semaines de 2020, le gouvernement congolais a dépensé plus que les recettes réalisées”, constate le FMI
25.02.2020
° https://www.actu-30.info/execution-du-budget-pendant-les-premieres-semaines-de-2020-le-gouvernement-congolais-a-depense-plus-que-les-recettes-realisees-constate-le-fmi/
"Voici les 8 conditionnalités que la RDC doit remplir pour assurer le succès du Programme de référence conclu avec le FMI - 18 décembre 2019
° https://actualite.cd/2019/12/18/voici-les-8-conditionnalites-que-la-rdc-doit-remplir-pour-assurer-le-succes-du-programme
"RDC: « inquiétudes » du FMI, qui juge « réaliste » de revoir le budget à la baisse - 27 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/47186/rdc-inquietudes-du-fmi-qui-juge-realiste-de-revoir-le-budget-a-la-baisse/
"RDC: La Banque centrale continue de financer le déficit public du gouvernement, malgré les avertissements répétés du FMI - 27 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/27/rdc-la-banque-centrale-continue-de-financer-le-deficit-public-du-gouvernement-malgre-les-avertissements-repetes-du-fmi.html/54785/
"La RDC peine à remplir les conditionnalités d’un programme avec le FMI - 27 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/27/la-rdc-peine-a-remplir-les-conditionnalites-dun-programme-avec-le-fmi.html/54776/
° https://7sur7.cd/index.php/2020/02/25/rdc-le-fmi-boucle-sa-mission-par-un-entretien-avec-le-chef-de-letat-sur-laugmentation
° https://www.radiookapi.net/2019/10/02/actualite/politique/rdc-le-fmi-conseille-aux-parlementaires-de-voter-un-budget-2020
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 27/2/2020, 9:53 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LE CONGO RÉDUIT SON BUDGET DE MOITIÉ ! POURQUOI ? QUE FAIRE POUR RATTRAPER UN TANT SOIT PEU LE COUP ?
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"RDC: « inquiétudes » du FMI, qui juge « réaliste » de revoir le budget à la baisse - 27 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/47186/rdc-inquietudes-du-fmi-qui-juge-realiste-de-revoir-le-budget-a-la-baisse/
Après des années d’absence, le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé mercredi qu’il maintenait la pression sur la République démocratique du Congo (RDC), avec des « inquiétudes » sur l’exécution du budget 2020, en estimant qu’il est « réaliste » de le revoir à la baisse. « L’exécution du budget jusqu’à la mi-février suscite des inquiétudes en raison des pressions sur les dépenses et de la faible performance des recettes », écrit le représentant du FMI en RDC, Philippe Egoumé, dans un communiqué.
Ces pressions « ont entraîné des avances de la banque centrale au gouvernement et une érosion des réserves internationales de la BCC » (Banque centrale du Congo), s’inquiète le communiqué publié à l’issue d’une nouvelle mission du FMI à Kinshasa.
« La mission a souligné la nécessité de mettre immédiatement un terme aux avances de la banque centrale et de rembourser celles accordées », insiste le communiqué.
Votée en décembre, la loi de finances prévoit un budget 2020 de 10,59 milliards de dollars (au taux actuel du franc congolais) pour quelque 80 millions d’habitants, dont les deux tiers vivent avec moins de deux dollars par jour, sans la moindre protection sociale.
Annoncé mi-février sur le site internet du ministère des Finances, un « plan de trésorerie », qui tient compte de l’exécution du budget, ne prévoyait plus que 5,45 milliards de dollars de dépenses, pour des recettes légèrement moindres.
Ce plan de trésorerie est « conforme à des prévisions de recettes réalistes », juge le FMI. Le ministère des Finances avait assuré que ce « plan de trésorerie » ne remettait pas en cause le budget 2020.
Après quatre ans d’absence, le FMI a accordé fin décembre un crédit d’urgence de 368 millions de dollars à la RDC pour répondre « à ses besoins urgents en matière de balance des paiements ».
Pays riche en minerais (cobalt, cuivre, coltan, or…), la RDC est l’un des pays les plus pauvres au monde en termes de revenu moyen par habitant (490 dollars par an et par habitant d’après la Banque mondiale).
Avec son budget 2020 de 10 milliards de dollars, le gouvernement du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo voulait financer la gratuité de l’enseignement primaire, une promesse de campagne du chef de l’Etat."
"Le programme de 100 jours a provoqué « un dysfonctionnement dans la gestion des finances publiques », affirme une ONG - 30 janvier 2020
° http://www.economico.cd/2020/01/30/le-programme-de-100-jours-a-provoque-un-dysfonctionnement-dans-la-gestion-des-finances-publiques-affirme-une-ong
Dans une « mise au point » publiée ce jeudi, l’Observatoire de la Dépense Publique affirme que le programme de 100 jours du président Félix Tshisekedi a provoqué « un dysfonctionnement dans la gestion des finances publiques » en République démocratique du Congo.
Alors que la polémique enfle en RDC autour notamment du taux d’exécution des travaux du programme de 100 jours, d’autres révélations égratiner ce programme largement contesté. L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), une ONG congolaise, affirme en effet que ce programme n’a pas respecté les lois.
« Le contrôle citoyen a mis en exergue le caractère extrabudgétaire de ce programme, les violations des textes légaux et cela a provoqué un dysfonctionnement dans la gestion des finances publiques dont l’impulsion et l’exécution étaient centralisées à la Présidence de la République« , fait-elle savoir dans un document publié ce jeudi.
« En juin, une loi des finances rectificative pouvait permettre de corriger les pratiques extra budgétaires mais personnes au cabinet du Chef de l’Etat n’en a compris la nécessité, comme dit l’adage français « qui sème le vent récolte la tempête ». Si cette loi avait été initiée, votée et promulguée, le rapport de l’ODEP aurait été en grande partie différent. Il faut assumer« , ajoute-t-il.
L’Observatoire de la dépense publique a publié un rapport au début du mois, constatant que les promesses de Félix Tshisekedi sur une meilleure gestion des finances publiques n’ont jusque-là pas été tenues. Dans son rapport du 8 janvier, l’ONG explique par exemple que le programme d’urgence dit « de 100 jours » a été géré en violation de la loi cadre régissant les finances publiques. Elle cite notamment des cas de surfacturation ou encore d’opacité dans le processus de passation de marché."
"La RDC a levé 45,308 millions USD avec les Bons du Trésor sur le marché intérieur en février 2020 - 27 février 2020
° https://deskeco.com/2020/02/27/la-rdc-leve-45308-millions-usd-avec-les-bons-du-tresor-sur-le-marche-interieur-en
Le gouvernement vient de lever en février 2020 au total 76,3 milliards FC (45,308 millions USD au taux budgétaire moyen annuel de 1684 FC le dollar américain), sur les 70 milliards FC qui étaient visés par les 4 adjudications des Bons du Trésor, soit un taux de réalisation de 109%.
Avec les Bons du Trésor, le gouvernement a levé tour à tour 15 milliards FC à la première semaine (mardi 4 février) ; 28,3 milliards FC la deuxième semaine (mardi 11 février) ; 13 milliards FC la troisième semaine (mardi 18 février) et 20 milliard au cours de cette semaine (mardi 25 février).
Face à la faiblesse des recettes publiques, le gouvernement a opté pour des ressources additionnelles avec les Bons du Trésor sur le marché intérieur pour financer ses nombreuses dépenses.
La République démocratique du Congo doit lever 350 milliards FC au cours de cette année 2020."
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64564_76_3_milliards_de_cdf_leves_sur_le_marche_financier_local_par_l_etat_en_fevrier.html
"L’anéantissement du pouvoir d’achat des Congolais inquiète - 14/02/2020
° http://www.latempete.info/42078-2/
Toutes les épargnes des ménages dans ce pays absorbées par des dépenses qui n’ont rien à voir souvent avec le bien-être individuel et collectif…
Lundi 24 janvier 2020 ! Ce jour-là, les masses populaires de la République Démocratique du Congo attendaient vainement un discours bilan à mi-parcours du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à l’occasion de son premier anniversaire d’exercice effectif du pouvoir !
Ce jour-là, contrairement aux attentes de beaucoup de Congolais, n’avait rien de particulier à la Présidence de la République, où l’emploi de temps du Chef de l’Etat est resté plutôt axé sur des questions en rapport avec les préoccupations de l’heure de la population dans son ensemble.
D’après des indiscrétions transpirant des milieux gouvernementaux à Kinshasa, l’anéantissement quasi-total du pouvoir d’achat de cette population figure en bonne place parmi lesdites préoccupations. Concernant précisément cet anéantissement quasi-total du pouvoir d’achat de la population, des plaintes émanant de plusieurs organisations de la société civile et même des élus du peuple au niveau des provinces font état des augmentations de prix de bien et de services de première nécessité sans commune mesure avec les revenus des consommateurs potentiels.
Victime de l’inaction du pouvoir ?
A Kinshasa tout avait commencé par le secteur des transports en commun, dont les tarifs varient selon les humeurs des conducteurs de véhicules affectés à cette activité d’importance économique et sociale. A la suite de la capitale sont venues les provinces voisines à celle-ci en offrant à la population des produits vivriers qui changent de prix en changeant de main !
A titre d’exemple, à Kinshasa, une botte de feuilles de manioc « Pondu Kongo » qui coutait 500 FC au lendemain du nouvel an, coûte aujourd’hui 1500 FC à Binza Ozone, 2000FC à Matete et 3000 FC à Bandalungwa ! Privé des moyens de se déplacer à des tarifs de transport abordables, privé d’accéder aux aliments précités généralement réservés aux masses populaires constituées des « gagne-petit », le petit peuple se dit victime de l’indolence du pouvoir face au capitalisme sauvage qui semble s’installer avec force et se consolider au pays malgré et contre tout !
En effet, partout à travers le pays, les plaintes de la population convergent autour des prix qui changent, passant souvent du simple au double, même parfois du simple au triple sans que les responsables de la régulation de la vie nationale s’en émeuvent ! C’est le cas, par exemple, des tarifs de transport qui changent aux arrêts mêmes de bus, au juste moment où des clients s’apprêtent à prendre place à bord au nez et à la barbe des agents chargés de faire respecter les lois du pays, et ce, dans tous les domaines !
C’est le cas aussi des prix de médicaments dans les pharmacies, des soins de santé dans les hôpitaux où des milliers de patients sont abandonnés à eux-mêmes parce qu’incapables de payer les factures extrêmement salées de leurs internements.
Le petit peuple en RDC se dit également victime de la tolérance excessive du pouvoir face au capitalisme sauvage des marchands de pompes funèbres dans les villes et campagnes, avec un accent particulier à Kinshasa, où des milliers de familles préfèrent abandonner leurs défunts à la putréfaction dans les morgues de fortune de la périphérie !
Décourager en réglementant...
En rapport avec cette question qui révolte les bonnes consciences à travers le monde en regardant le train de vie ostentatoire menée par une poignée de Congolais appartenant à la bourgeoisie commerçante, politique, administrative, militaire et religieuse montante une petite enquête effectuée à Kinshasa en 2019 donne une idée approximative sur l’énormité de dépenses funéraires en RDC que l’Etat se doit de décourager en réglementant sévèrement le secteur :
1. Frais d’acheminement à la morgue de dépouilles mortelles de personnes décédées en dehors d’un hôpital : 50 USD
2. Frais d’accès à la morgue : 5 USD
3. Frais d’embaumement de corps : 50 USD
4. Frais de séjour du corps dans la morgue par jour : 20 USD
5. Frais d’enlèvement du corps pour l’enterrement : 10 USD
6. Toilettage complet de corps de défunts hommes : 150 USD
7. Toilettage complet de corps de défunts femmes : 160 USD
8. Achat et aménagement d’un caveau sur un site indiqué par les autorités pour l’enterrement : 1.000 USD
9. Aménagement d’un espace pour la tenue d’un deuil public sécurisé à domicile avec location de tentes, de chaises, d’un groupe électrogène pour l’éclairage et la musique funèbre : 2.500 USD
10. Service d’un buffet froid ou d’un cocktail après enterrement : 2.000 USD
11. Location corbillard : 250 USD
12. Location d’accompagnement du cortège funèbre réservé aux membres de famille, voisins, amis et connaissances : 1.000 USD
13. Achat cercueil : 2.000 USD
14. Divers et autres imprévus : 500 USD
Total : 9.690 USD
Inexistence d’une classe moyenne !
A l’allure où vont les choses, la République Démocratique du Congo où une classe moyenne de citoyens est inexistante demeurera un Etat très affaibli à partir de la base constituée de millions d’individus pauvres incapables de résister à la corruption de puissances d’argent désireuses de balkaniser ou de leur arracher le riche pays hérité de leurs ancêtres !
Nous partons d’une idée bien simple pour fonder notre pessimisme concernant l’avenir : toutes les épargnes de ménages et de l’Etat en RDC sont absorbées par des dépenses qui n’ont rien à avoir souvent avec le bien-être individuel et collectif : faire face aux troubles à répétitions, atténuer les effets pervers de catastrophes naturelles qui frappent plusieurs régions du pays ; payer l’expertise étrangère ; soutenir les dépenses de prestige et de souveraineté ; importer massivement des produits alimentaires et autres intrants que le pays est en mesure de produire grâce à son énorme potentiel agricole ; à payer des dettes au bénéfice de fournisseurs fictifs depuis des temps immémoriaux !
Tout porte donc à croire que le petit peuple de la RDC continuera à gravir son calvaire tant que le nouveau pouvoir ne s’avisera pas de passer effectivement de la théorie à l’action par des réformes courageusement promises par le Chef de l’Etat lors de son investiture le 24 janvier 2019."
"RDC: à Lubumbashi, Néron Mbungu annonce des mesures pour améliorer le climat des affaires à Kinshasa - 26/02/2020
° https://actualite.cd/2020/02/26/rdc-lubumbashi-neron-mbungu-annonce-des-mesures-pour-ameliorer-le-climat-des-affaires
Le vice-gouverneur de la vile province de Kinshasa, Néron Mbungu, a annoncé ce mardi 24 février 2020, une série des mesures que compte appliquer le gouvernement provincial afin d'améliorer le climat d'affaires dans la capitale congolaise. L'annonce a été faite à l'occasion de l'ouverture de l'atelier sur le climat des affaires et la première session du dialogue public-privé.
Pour Néron Mbungu, l'amélioration du climat des affaires reste la priorité du gouvernement provincial afin de renforcer sa gouvernance économique et financière.
C'est dans ce cadre qu'il a parlé des plusieurs grandes actions qui seront rentreprises pour se faire. Il s'agit d'abord de la réduction du coût prévu pour le raccordement de l'électricité en moyenne tension et la mise en place du guichet unique dans différents ports de Kinshasa, l'organisation des ateliers de sensibilisation dans les réformes entreprises et ensuite le gouvernement prévoit la mise en place d'une plateforme des concertations avec les opérateurs économiques sous la présidence du ministre provincial en charge de l'Economie et Commerce. Il est également prévue la supervision de la taxe d'ouverture au niveau des communes à la création d'entreprise.
Toutefois, la ville de Kinshasa est butée aussi à des difficultés pour assainir le climat d'affaires. Selon Néron Mbungu, l'une des ces difficultés c'est la non installation officielle de la cellule de l'Agence nationale pour la promotion d'investissement (ANAPI)."
"RDC: La LICOCO dénonce la vente des parts de la SOKIMO dans Kibali Goldmines SA à une entreprise junior - 22/02/2020
° https://actualite.cd/2020/02/22/rdc-la-licoco-denonce-la-vente-des-parts-de-la-sokimo-dans-kibali-goldmines-sa-une
La cession de la totalité de parts de la Société minière de Kilo-Moto SA (Sokimo), contrôlée par l’État, dans Kibali Goldmines SA (soit 10%) au canadien AJN Resources Inc., continue à faire couler encre et salive. A part les deux autres actionnaires de Kibali, la société civile congolaise dénonce cette transaction.Kibali a connu une année exceptionnelle en 2019, dépassant les prévisions de 750 000 onces atteignant un chiffre record de 814 027 oz. Et la société civile ne comprend pas comment une « petite entreprise » comme AJN Resources Inc., arriverait à acquérir les parts de Sokimo.« Nous avons été alertés sur le fait que Sokimo aurait signé un mémorandum d’entente avec une société allemande qu’on appelle AJN Resources Inc. Cette société est cotée à la bourse de Frankfurt. Ce mémorandum concerne la cession des parts de SOKIMO dans la société Kibali dans les projets Zani Kodo, Giro GoldField, Wanga, Nizi et Kibali Sud », a expliqué la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) à travers une conférence de presse tenue par Ernest Mpararo à ce samedi à Kinshasa« La Société AJN Resources Inc. n’a apporté aucun fonds. Cela nous inquiète. Tous les patrimoines et les gisements de Sokimo sont cédés à AJM resources. Les experts qui nous avons consultés nous mettent en garde. Par exemple dans Kibali Sud, Sokimo a cédé 30% de ses parts là-bas à AJM. Les réserves certifiées dans Kibali Sud, à Mungwalu, c’est à peu près 1 500 000 onces d’or. Cela équivaut à plus de deux milliards USD », a ajouté Ernest Mpararo.
La LICOCO évoque un manque à gagner tant pour la SOKIMO que pour la population locale.Vendredi, des organisations membres de la campagne "Le Congo n'est pas à vendre" (CNPAV) avaient également tiré la sonnette d'alarme en dénonçant cette transaction jugée illégale.« Si vous regardez les parts de Sokimo dans Kibali, elle a 10%, Barick en 45 et Anglo Gold Ashanti 45. Les 10%, si vous regardez Kibali, aujourd’hui, cela équivaut à environ 75 milliards. Prenez les 10% de 75 milliards USD. Cela vous fait à peu près plus de 7 millards aujourd’hui. Donc Sokimo cède 7 milliards USD. Cet argent peut développer les villes de Durba, Watsa, etc. Ils cèdent à AJM pour permettre à cette société d’aller mobilisation 20 millions USD. On lui cède des parts et il va au marché international pour venir exploiter alors qu’il n’a pas d’argent », a t-il déclaré.
Le 20 février dernier, Barrick Gold Corporation, avait également dénoncé cet accord. Dans un communiqué, Mark Bristow, président et directeur exécutif de cette société minière, avait clairement signifié que SOKIMO est liée à Barrick et à AngloGold Ashanti, son partenaire de coentreprise, et de ce fait, ne peut pas vendre ou transférer ses actions dans Kibali Goldmines SA, propriétaire de la mine d’or de Kibali, sans leur approbation. Il avait ajouté que cette approbation n’a pas été demandée et ne sera pas accordée.
De son côté, Klaus Eckhof, PDG et président d’AJN, est optimiste et compte sur les 75 ans d’expérience de son entreprise: «Avec les antécédents de notre direction en RDC, nous pensons que nous sommes sur le point de livrer un portefeuille de projets aurifères qui sous-tendent la création d'un nouvel acteur aurifère important dans ce pays. Nous pensons que non seulement les 6 projets aurifères présentent un excellent potentiel, mais ils ont également le potentiel de réduire la pauvreté dans la région grâce à la création d'emplois au sein de la communauté locale ».
La SOKIMO et ses partenaires connaissent des rapports difficiles ces dernières années. L’opérateur public du secteur aurifère en RDC s’était par exemple, en 2018, opposée à la fusion entre le numéro un mondial de l’or, Barrick, et le deuxième producteur africain, Randgold Resources."
° https://actualite.cd/2020/02/22/dossier-sokimo-la-societe-civile-denonce-une-violation-flagrante-de-la-legislation
° https://actualite.cd/2020/02/22/rdc-voici-les-projections-de-kibali-gold-mines-en-2020-et-dans-la-prochaine-decennie
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-trois-raisons-opposees-a-ilunkamba-pour-annuler-la-vente-dactifs-de-sokimo/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-64492_ituri_cession_des_actifs_de_sokimo_dans_kibali_goldmines_le_ministre_du_portefeuille_interpelle.html
"Glencore: perte de 404 millions USD en 2019 après des dépréciations d’actifs - 18 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/46865/glencore-perte-de-404-millions-usd-en-2019-apres-des-depreciations-dactifs/
Glencore, le géant du négoce des matières premières basé en Suisse, a publié mardi une perte de 404 millions de dollars (372 millions d’euros) pour 2019, plombé par des dépréciations d’actifs et la baisse des cours du cobalt et du charbon. Le groupe, qui avait dégagé un bénéfice net de 3,4 milliards un an plus tôt, a inscrit dans ses comptes 2,8 milliards de dollars de charges de dépréciations liées à ses mines de cuivre en Afrique, au charbon en Colombie et à des actifs pétroliers au Tchad.
Son excédent brut d’exploitation s’est contracté de 26%, à 11,6 milliards de dollars sous l’effet de la baisse des cours des matières premières qui a pesé sur ses activités minières, a-t-il indiqué dans un communiqué.
« Notre performance pour 2019 est le reflet des négociations commerciales prolongées et incertaines », affirme Ivan Glasenberg, son directeur général, cité dans le communiqué, évoquant les « tensions » autour des barrières commerciales grandissantes, ainsi que des prix dans l’ensemble « plus faibles » pour ses principales matières premières.
Sur l’ensemble de l’année, les prix du cuivre, son métal de référence, se sont situés en moyenne 8% en deçà de l’année précédente, le zinc en baisse en moyenne de 13%, le cobalt en baisse de 57% tandis que le charbon thermique a de son côté chuté en moyenne de 27%, a chiffré le groupe suisse.
« A court terme, nous surveillons étroitement l’évolution du coronavirus », ajoute le patron du groupe suisse, qui cherche à évaluer les répercussions pour la croissance économique et les marchés, et les éventuels « ajustements » nécessaires.
Pour 2019, le groupe a néanmoins maintenu son dividende à 0,20 dollar par action.
° http://www.economico.cd/2020/02/11/glencore-et-samsung-signent-un-accord-dapprovisionnement-en-cobalt-de-cinq-ans/
"Publication du Rapport sur les résultats préliminaires de Glencore pour 2019 et signature du contrat avec Samsung pour la fourniture d’hydroxyde de cobalt. - 26/02/2020
° https://actualite.cd/2020/02/26/publication-du-rapport-sur-les-resultats-preliminaires-de-glencore-pour-2019-et
"La RDC bénéficie d'un financement de la Banque mondiale pour le développement des PME - 25/02/2020
° http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200225-rdc-b%C3%A9n%C3%A9ficie-financement-banque-mondiale-d%C3%A9veloppement-pme
"De la Banque mondiale aux paradis fiscaux, "l'itinéraire" de l'aide financière - 19/02/2020
° https://www.france24.com/fr/20200219-de-la-banque-mondiale-aux-paradis-fiscaux-l-itin%C3%A9raire-de-l-aide-financi%C3%A8re
"Comment l’argent de la Banque mondiale entretient la corruption des élites - 19 février 2020
° https://afrique.lalibre.be/46899/comment-largent-de-la-banque-mondiale-entretient-la-corruption-des-elites/
"Après les sanctions américaines, la RDC ordonne le gel des avoirs du libanais Saleh Assi - 17 décembre 2019
° https://actualite.cd/2019/12/17/apres-les-sanctions-americaines-la-rdc-ordonne-le-gel-des-avoirs-du-libanais-saleh-assi
""Nos économistes passent leur temps à vanter les politiques des institutions de Bretton Woods" (Tribune du prof André Mbata) - 25.02.2020
° https://www.lephareonline.net/le-prof-andre-mbata-interpelle-les-economistes-et-chercheurs-congolais/
"Sud-Kivu : le café arabica d’Idjwi désormais vendu au monde - 24/02/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/02/24/actualite/economie/sud-kivu-le-cafe-arabica-didjwi-desormais-vendu-au-monde
"Quand un membre du cabinet de Félix Tshisekedi gagne un marché de plus de 126 millions USD - 29 janvier 2020
° http://www.economico.cd/2020/01/29/quand-un-membre-du-cabinet-de-felix-tshisekedi-gagne-un-marche-de-plus-de-126-millions-usd/
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/02/26/congo-faut-ebonga-la-campagne-qui-veut-reparer-la-rdc.html/54748/
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/02/20/rdc-le-secteur-agricole-maillon-faible-de-la-politique-du-gouvernement.html/54506/
° https://actualite.cd/2020/02/24/rdc-des-ong-demandent-felix-tshisekedi-dinstruire-la-saisie-et-le-gel-des-biens
° https://actualite.cd/2020/02/24/rdc-le-congo-nest-pas-vendre-appelle-felix-tshisekedi-prendre-des-mesures-conservatoires
"La corruption des « meilleurs », la pire en RDC - 27 février 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/27/la-corruption-des-meilleurs-la-pire-en-rdc.html/54795/
Un an après l’alternance, le pays de Lumumba déchante; Félix Tshisekedi s’embourbe, entouré des détourneurs et d’une Communauté internationale qui peine à se rendre à l’évidence que Kabila n'était finalement pas le mal incarné au Congo-Kinshasa. Car, depuis toujours, le problème a été un autre : la corruption des meilleurs, la pire, qui gangrène ce pays depuis le jour où des Européens ont décidé d’offrir cette parcelle qu’est le Congo, à leur cousin belge. Néanmoins, le mal étant certes identifié cette fois, vivement un traitement curatif sincère.[...]"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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