LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
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LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
DEUX CHEFS DES FDLR SONT MORTS !
Étrange coincidence, mais deux chefs (militaire et politique) des FDLR qui rencontrent l´ange de la mort Azael en quelques jours.. n´est pas un fait anodin
Depuis des années, les FDLR ont cessées de se battre contre Kagame et continuent de terroriser les congolais au Kivu avec la complicité des généraux congolais..et pire de Kagame himself.
Comment expliquer ces actvités économiques des FDLR qui pillent le bois dans le parc au Kivu et vendent du charbon de bois au Rwanda ?
MADACUMURA
https://www.voaafrique.com/a/le-chef-de-la-rebellion-fdlr-tue-par-l-armee-congolaise/5088347.html
Liquidé dans un style de "black op" de la CIA qui a pris l´habitude de liquider systematiquement les leaders des organisations terroristes.. Mais s´il ya des informations qui font état d´un afrontement avec des Mai-Mai.. Madacumura liquidé malgré la "protection" d´il a toujours beneficié de la part de Kabila et ses généraux... y compris au Rwanda où il exporte du charbon de bois congolais La mort du chef militaire FDLR coincide avec une reunion d´il ya une semaine où pour la première fois, le commandant d´AFRICOM a participé á une rencontre entre les chefs d´état-major des armées congolaise, burundaise, rwandaise et ougandaise
Felix est-il entrain de changer la procedure sur le terrain et va pratiquer une guerre secrète et liquider les alliés de Kabila que sont les FDLR et ADF
L´AUTRE CHEF DES FDLR
Curieusement, il est mort en prison en RFA où il est detenue depuis..sans être transferé á la CPI.. https://www.voaafrique.com/a/le-chef-politique-des-fdlr-est-mort-en-allemagne/4880433.html
Étrange coincidence, mais deux chefs (militaire et politique) des FDLR qui rencontrent l´ange de la mort Azael en quelques jours.. n´est pas un fait anodin
Depuis des années, les FDLR ont cessées de se battre contre Kagame et continuent de terroriser les congolais au Kivu avec la complicité des généraux congolais..et pire de Kagame himself.
Comment expliquer ces actvités économiques des FDLR qui pillent le bois dans le parc au Kivu et vendent du charbon de bois au Rwanda ?
MADACUMURA
https://www.voaafrique.com/a/le-chef-de-la-rebellion-fdlr-tue-par-l-armee-congolaise/5088347.html
Liquidé dans un style de "black op" de la CIA qui a pris l´habitude de liquider systematiquement les leaders des organisations terroristes.. Mais s´il ya des informations qui font état d´un afrontement avec des Mai-Mai.. Madacumura liquidé malgré la "protection" d´il a toujours beneficié de la part de Kabila et ses généraux... y compris au Rwanda où il exporte du charbon de bois congolais La mort du chef militaire FDLR coincide avec une reunion d´il ya une semaine où pour la première fois, le commandant d´AFRICOM a participé á une rencontre entre les chefs d´état-major des armées congolaise, burundaise, rwandaise et ougandaise
Felix est-il entrain de changer la procedure sur le terrain et va pratiquer une guerre secrète et liquider les alliés de Kabila que sont les FDLR et ADF
L´AUTRE CHEF DES FDLR
Curieusement, il est mort en prison en RFA où il est detenue depuis..sans être transferé á la CPI.. https://www.voaafrique.com/a/le-chef-politique-des-fdlr-est-mort-en-allemagne/4880433.html
GHOST
Re: LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
ndonzwau a écrit: "LE CHEF DES FDLR HUTU A ÉTÉ TUÉ PAR L’ARMÉE CONGOLAISE AU NORD KIVU"
Même s'il subsite des interrogations sur le scénario qui a abouti à sa mort, les FARDC affirment avoir éliminé le chef suprême des FDLR Hutu au Nod KiVu par l'amée Congolase ! Bonne nouvelle pour le Congo et pour la paix à l’Est et heureuse nouvelle pour le Rwanda. Est-ce pour autant la fin déclarée de l’insécurité au Nord et Sud Kivu ? Sûrement c’est une grosse ’épine arrachée aux pieds de notre armée et un avertissement dissuasif aux autres groupes armées, et pour le Rwanda de Kagame une revanche enfin célébrée contre son pire ennemi, le représentait du régime génocidaire qu’il a combattu et un homme dont il voulait la peau depuis 25 ans. Et cela grâce à l'aide expresse du nouveau PR du Congo duquel Kagame s'est beaucoup rapproché.
Alors à ce stade quelques renseignements peuvent en être tirés :
1. Nous l'avons vu, F Tshisekedi sans solder le lourd violent et agressif passif avec le voisin rwandais par un armistice dûment conclu, a contrairement à son prédécesseur qui a toujours refusé de le faire officiellement a fait le choix de se rapprocher ouvertement de Kagame, l'incontestable homme fort du Rwanda, malin et très souverainiste sinon plus, président rwandais, ce dernier lui rendra-t-il la pareille en arrêtant de déstabiliser le Congo et en piller ses richesses ? Ici Tshisekedi fait un pas de plus vers ce rapprochement, nous nous en contenterons certes tant cette élimination contribue significativement à la pacification de la région longtemps endeuillée. Nous y reviendrons sans doute...
2.Prudence quand même du coté Congolais, pas d’euphorie qui démobiliserait, dans un premier temps le risque des représailles existe de la part des forces résiduelles des FDLR, et puis d’autres groupes armés nuisibles sont encore là, n'empêche,disais-je, que cette décapitation d'un groupe armé majeur au Kivu sera un obstacle dissuasif pour les autres...
3. Que va-t-il se passer maintenant sur le terrain et sur la géopolitique de la région après la mort du chef des rebelles FDLR et semble-t-il de quelques uns des reproches tant Sylvestre Mudacumura recherché pourtant par la justice internationale semait la terreur s’accaparait les biens de la population et dans un Nord Kivu dans lequel l’autorité de l’Etat était jusque-là fortement absente depuis plus de deux décennies ?
4. Le gouvernement congolais a d'ailleurs pendant longtemps été soupçonné de le protéger. Mais depuis un an, la RDC aurait donné des gages à Kigali en rapatriant de force des miliciens FDLR, et en lui livrant il y a quelques mois leur porte-parole A noter que "les FDLR n’ont pas mené d’action militaire d’envergure au Rwanda depuis 2001 mais commettent régulièrement des atrocités contre les civils Congolais dans les zones sous leur contrôle, recrutent de force des enfants et pillent des villages, en plus de se livrer à de lucratifs trafics d’or et de bois. Le gouvernement congolais a d'ailleurs pendant longtemps été soupçonné de le protéger mais depuis un an, la RDC aurait donné des gages à Kigali en rapatriant de force des miliciens FDLR, et en lui livrant il y a quelques mois leur porte-parole."
"Le chef FDLR Mudacumura tué par l’armée de la RDC[
° https://www.radiookapi.net/2019/09/18/actualite/securite/le-chef-fdlr-mudacumura-tue-par-larmee-de-la-rdc[/b]
Des rebelles des FDLR dans la forêt de Pinga, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le 6 février 2009
Le commandant des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), Sylvestre Mudacumura, a été abattu pendant la nuit du mardi au mercredi 18 septembre par les Forces armées de la RDC dans le groupement de Bwito, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Le porte-parole des FARDC, général Richard Kasonga qui donne cette nouvelle, parle d’un « véritable exploit de l’armée congolaise au vu des méfaits et atrocités » commis par ce chef FDLR.
« La nuit d’hier à aujourd’hui, une unité spéciale de nos forces armées a localisé et identifié le sinistre Mudacumura, un commandant radical des FDLR. Il a été neutralisé de manière définitive », a annoncé le général Kasonga à Radio Okapi.
Selon lui, Sylvestre Mudacumura était homme le plus recherché et le plus radical. Il était « auteur de viol, vol, incendie et de pires formes de violences à l’endroit de populations congolaises. Sa neutralisation est une bonne action au service de notre peuple, pour qu’il puisse vivre dans la paix », a poursuivi l’officier congolais.
LEtat-major général des FARDC lance ainsi un appel à tous les autres éléments des groupes armés opérant sur le territoire congolais, « y compris les résidus des FDLR », à se rendre sans autre forme de procès ; au risque de subir le même sort que Mudacumura.
Selon le général Kasonga, « les forces armées de la RDC demande à la population de faire confiance à son armée parce que c’est la seule armée, qui est à son service, instituée dans ce pays. »
Depuis novembre 2005, Sylvestre Mudacumura était sous sanctions des Nations unies conformément aux mesures sur les armes établies par la résolution 1493 de 2003. Il était impliqué dans le trafic d’armes, en violation de cet embargo sur les armes."
"RDC: le chef de la rébellion rwandaise FDLR tué par l’armée
° https://afrique.lalibre.be/41139/rdc-le-chef-de-la-rebellion-rwandaise-fdlr-tue-par-larmee/
Le chef suprême de la rebellion hutu rwandaise des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), installée depuis 25 ans dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) au grand dam de Kigali, a été abattu dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé l’armée congolaise. Visé depuis juillet 2012 par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI), Sylvestre Mudacumura a été tué par l’armée congolaise à quelque 60 km de Goma. Il était poursuivi pour crimes de guerres commis dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu en 2009 et 2010.
« Sylvestre Mudacumura a été neutralisé de manière définitive par notre armée. Il a été abattu dans la nuit de mardi à mercredi dans le groupement Bwito », situé dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, a déclaré le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), le général Léon-Richard Kasonga, à l’AFP.
« La neutralisation de Sylvestre Mudacumura est une bonne nouvelle pour l’armée congolaise car il était à la tête de la branche radicale des FDLR qui s’est opposée au rapatriement volontaire au Rwanda. Sa neutralisation est un signal fort pour les autres rebelles », a ajouté l’officier sur le compte Twitter de l’armée.
Mudacumura était le commandant suprême des FDLR, dont les combattants sont disséminés dans les provinces congolaises du Nord et du Sud-Kivu ainsi que dans le nord du Katanga.
Il était sous le coup d’un mandat d’arrêt pour neuf chefs d’accusation de crimes de guerre commis dans les deux provinces du Kivu.
La rébellion rwandaise des FDLR a été créée par des Hutu rwandais réfugiés dans l’est de la RDC après le génocide des Tutsi au Rwanda de 1994 (qui a fait plus de 800.000 morts en trois mois selon l’ONU). Ils sont opposés au pouvoir du président rwandais Paul Kagame, arrivé au pouvoir à Kigali en mettant fin au génocide.
Les fondateurs de ce mouvement, ainsi qu’un certain nombre de ses plus anciens combattants, sont recherchés par la justice internationale qui les accuse d’avoir pris une part active au génocide et aux massacres des Hutu modérés.
Les FDLR n’ont pas mené d’action militaire d’envergure au Rwanda depuis 2001. Ils sont régulièrement accusés de commettre des atrocités contre les civils dans les zones sous leur contrôle dans l’est de la RDC, de recruter de force des enfants et de piller des villages, en plus de se livrer à de lucratifs trafics d’or et de bois."
"RDC: l'armée affirme avoir tué le chef de la rébellion rwandaise FDLR
° http://www.rfi.fr/afrique/20190918-rdc-armee-affirme-avoir-tue-le-chef-rebellion-rwandaise-fdlr
En République démocratique du Congo, les Forces armées (FARDC) ont annoncé qu'elles avaient « neutralisé définitivement », cette nuit, le principal chef militaire des miliciens hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), Sylvestre Mudacumura.
Il s'agit d'un nouveau coup dur pour les miliciens hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui sévissent dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis plus de deux décennies.
Le porte-parole de l'armée congolaise, le général Léon Richard Kasongo, assure qu'une unité spéciale de l'armée congolaise a « localisé et neutralisé de manière définitive » le chef militaire des FDLR Sylvestre Mudacumura, dans la nuit du 17 au 18 septembre, au cours d'une opération qui s'est déroulée dans le groupement de Bwito du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, au nord-est du pays.
Poursuivi pour crimes contre l'humanité
Toujours selon le porte-parole des FARDC, qui parle d'une grande victoire pour l'armée congolaise, Sylvestre Mudacumura a été tué en compagnie de plusieurs de ses lieutenants. Pour le moment, Léon Richard Kasongo ne donne pas plus de détails sur cette opération militaire et balaie d'un revers de la main les informations qui circulent sur les réseaux sociaux et qui attribuent ce fait d'armes à la milice du général Guidon.
Sylvestre Mudacumura et ses hommes se cachaient depuis des années dans le parc des Virunga, situé dans ce territoire, où ils vivaient du trafic du bois et du braconnage. Poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes contre l'humanité présumés depuis 2013, Sylvestre Mudacumura avait toujours échappé à ceux qui le recherchaient.
Le gouvernement congolais a d'ailleurs pendant longtemps été soupçonné de le protéger. Mais depuis un an, la RDC aurait donné des gages à Kigali en rapatriant de force des miliciens FDLR, et en lui livrant il y a quelques mois leur porte-parole."
►À lire aussi : RDC: la traque des rebelles FDLR porte ses fruits, selon l'armée
"RDC-Rwanda : le chef militaire des FDLR, Sylvestre Mudacumura, tué dans le Nord-Kivu
° https://www.jeuneafrique.com/831210/politique/rdc-rwanda-le-chef-militaire-des-fdlr-sylvestre-mudacumura-tue-dans-le-nord-kivu/
Visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2012, le chef militaire des rebelles hutus des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), Sylvestre Mudacumura, a été tué dans la nuit de mardi à mercredi dans la chefferie de Bwito, dans le Nord-Kivu, selon plusieurs sources sécuritaires congolaises.
Fin de cavale pour Sylvestre Mudacumura. Visé par un mandat d’arrêt internationale de la CPI depuis le 13 juillet 2012 pour des crimes de guerre commis entre janvier 2009 et septembre 2010 dans les Kivus, la mort du chef militaire des rebelles FDLR a été confirmée par des sources sécuritaires congolaises.
Il a été tué dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 septembre au cours d’un raid dont les circonstances restent floues. « Il a été neutralisé avec ses lieutenants par les forces armées », affirme à Jeune Afrique le général Richard Kasonga, porte-parole de l’armée congolaise, niant par la même occasion des rumeurs faisant état de l’intervention de la milice NDC-R (Nduma Defense of Congo-Rénové) du général Guidon Shimiray Mwissa dans cette opération.
Né au Rwanda, cet ex-garde du président Juvénal Habyarimana et ancien gradé des Forces armées rwandaises (FAR) , impliquées dans les massacres commis lors du génocide des Tutsi au Rwanda, a été tué dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru proche du Parc National des Virungas, fief depuis plusieurs années des FDLR.
Les FDLR en difficulté[
Après la mort en avril dernier, en Allemagne, de son chef politique Ignace Murwanashyaka, où encore l’extradition vers Kigali de deux de ses cadres arrêtés en RDC en décembre, le mouvement rebelle, en difficulté depuis plusieurs mois dans les Kivus, subit là un nouveau coup dur, qui intervient après plusieurs affrontements avec les FARDC et des mouvements rebelles locaux.
« La neutralisation de Sylvestre Mudacumura est une bonne nouvelle pour l’armée Congolaise, car il était à la tête de la branche radicale [des FLDR] qui s’est opposée au rapatriement volontaire au Rwanda. Sa neutralisation est un signal fort pour les autres rebelles qui hésitent à se rendre », s’est félicité le général Richard Kasonga, porte-parole de l’armée congolaise.
Fin novembre 2018, les autorités congolaises avait annoncé la fin du rapatriement des combattants rwandais du FDLR cantonnés depuis quatre ans dans des camps en RDC, et la fermeture de tous les camps de transit. La capacité de force de frappe des FDLR et le nombre de combattants restant actifs est incertain, alors que plusieurs dissidences ont éclaté au sein du mouvement.
Kigali accuse toujours les FDLR de mener des attaques sur son territoire, notamment celle qui a frappé le district de Rubavu, le 9 décembre 2018, et d’entretenir des contacts à Kampala. Un discours alimenté par Kinshasa qui, dans un lettre adressée à Leïla Zerrougui en janvier dernier, avait accusé les rebelles du FDLR de « comploter avec d’autres groupes rwandais, dont le parti de l’opposition Rwanda National Congress (RNC) du général Kayumba Nyamwasa, pour déstabiliser le pouvoir de Paul Kagame depuis le territoire congolais »."
"RD Congo : Un chef de guerre recherché par la CPI a été tué"
° https://www.hrw.org/fr/news/2019/09/20/rd-congo-un-chef-de-guerre-recherche-par-la-cpi-ete-tue
"RDC: le chef suprême de la rébellion rwandaise FDLR tué par l'armée"
° https://www.rti.ci/info/afrique/25331/rdc-le-chef-supreme-de-la-rebellion-rwandaise-fdlr-tue-par-larmee
° http://www.diacenco.com/sylvestre-mudacumura-chef-rebelle-des-fdlr-trouve-la-mort-dans-les-affrontements-avec-les-fardc-a-bwito-nord-kivu/
° https://www.justiceinfo.net/fr/tribunaux/cpi/1259-rdc-nouvel-appel-a-l-arrestation-du-general-sylvestre-mudacumura.html
"Paul Kagame : le chef des rebelles opposés à son régime a été tué"° https://lanouvelletribune.info/2019/09/paul-kagame-le-chef-des-rebelles-opposes-a-son-regime-a-ete-tue/
"RDC: la mort du chef des rebelles FDLR est une « bonne nouvelle » pour Kigali"
° https://afrique.lalibre.be/41162/rdc-la-mort-du-chef-des-rebelles-fdlr-est-une-bonne-nouvelle-pour-kigali/
"5 morts dans l'offensive qui a tué le chef FDLR"
° https://www.voaafrique.com/a/morts-dans-l-offensive-qui-a-tu%C3%A9-le-chef-fdlr/5090405.html
° https://topcongofm.net/larmee-a-tue-le-chef-des-fdlr-et-ses-proches-au-nord-kivu/
"RDC: nombreuses interrogations autour de la mort du chef des FDLR"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190918-rdc-mort-fdlr-mudacumura-interrogations
"RDC: l'élimination du chef des FDLR, dernier signe du rapprochement avec Kigali
° http://www.rfi.fr/afrique/20190920-rdc-elimination-chef-fdlr-rapprochement-kigali
L'armée de RDC a annoncé il y a deux jours avoir tué Sylvestre Mudacumura, le principal chef militaire des miliciens hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda, qui sévissent dans l'est de ce pays depuis plus de deux décennies. Une annonce saluée rapidement par Kigali. Un signe de plus qui illustre le rapprochement entre les deux anciens frères ennemis, la RDC et le Rwanda, qui s'est amorcé au cours des dernières années.
Les relations entre les deux pays ont toujours été en dents de scie. Le passif est lourd. Kigali a par deux fois envahi le Congo au cours des dernières décennies, a été accusé de soutenir des rébellions congolaises et autres groupes armés. Pour le régime de Kigali, la RDC de Joseph Mobutu à Joseph Kabila a longtemps été synonyme d'allié de ses ennemis des FDLR, les rebelles hutus, accusés d'avoir participé au génocide des tutsis rwandais en 1994.
Les relations ont commencé à s'améliorer au cours des dernières années de la présidence de Joseph Kabila. Ses liens se sont encore resserrés depuis l'arrivée de Félix Tshisekedi à la tête de l'État congolais.
Signe de ce rapprochement, le président rwandais Paul Kagame s'est rendu à plusieurs reprises à Kinshasa depuis le début de l'année, et le président congolais ne s'est pas privé de lui rendre la politesse, en se rendant à Kigali
Le raid contre Sylvestre Mudacumura et ses miliciens n’est que le dernier geste de Kinshasa envers Kigali, le gouvernement congolais n’ayant cessé de montrer ces derniers mois des gages de bonne volonté à son ombrageux voisin, dans un moment critique de son histoire.
Avec le rapatriement forcé de centaines de FDLR et de leurs familles, Kinshasa a même livré à Kigali l'emblématique porte-parole des FDLR, La Forge Fils Bazeye, au début de cette année.
Le secrétaire d'État rwandais aux Affaires étrangères, Olivier Nduhungire, s'est empressé dès hier à saluer « l'engagement du président Félix Tshisekedi à combattre les forces négatives ». La mort de Mudacumura « ouvre la voie à une nouvelle ère de coopération positive et pacifique entre la RDC et les pays de la région »."
"Mort de Mudacumura : Marc Kavota demande aux FARDC de prendre des dispositions pour éviter les représailles"
° https://www.radiookapi.net/2019/09/19/actualite/securite/mort-de-mudacumura-marc-kavota-demande-aux-fardc-de-prendre-des
° https://www.radiookapi.net/2019/09/19/actualite/securite/rdc-le-chef-de-la-monusco-par-interim-appelle-larret-immediat-des
"Que va changer la mort du chef des FDLR en RDC ?
° https://www.dw.com/fr/que-va-changer-la-mort-du-chef-des-fdlr-en-rdc/a-50483641
Les autorités militaires ont confirmé la mort du chef des rebelles FDLR Sylvestre Mudacumura et de plusieurs de ses proches lieutenants.Sylvestre Mudacumura aurait été tué lors d'une opération militaire conjointe conduite par les armées congolaises et rwandaises dans le Nord-Kivu, plus précisément dans le territoire de Rutshuru, selon le communiqué de l’armée congolaise.Écouter l'audio04:51
Cette mort "ne suffit pas à pacifier" l'est de la RDC... (Dr. Christoph Vogel)[/size]
Selon le général Kosonga qui dirige en ce moment les opérations sur le terrain, "les opérations ont été menées de manière professionnelle et l’objectif a été atteint. L’effet final était la neutralisation définitive de Mudacumura et de ses lieutenants. Nous menons les opérations de manière souveraine chez nous parce que l’objectif est 'groupe armé zéro' sur l’ensemble de la partie orientale de notre pays".
"Il semait la terreur"
Sylvestre Mudacumura est un vétéran des Forces de libération du Rwanda (FDLR) qui opère dans le territoire de Rutshuru et de Lubero. Il avait conquis de larges étendues de territoire au Nord-Kivu dont une partie du Parc national de Virunga. La population, terrorisée par les attaques meurtrières des groupes rebelles, redoutait que les FDLR et les ADF, une autre formation qui regroupe des combattants ougandais, se coalisent pour combattre les forces armées de RDC.
Sa neutralisation et celle de quelques-uns de ses proches lieutenants réjouissent les habitants de la région comme Noella Muliwavyo, présidente de la société civile au Nord-Kivu. Pour elle, "c’est une bonne nouvelle parce que pour nous, en tant que population du Nord-Kivu, nous sommes menacés par à la fois par les FDLR et les ADF. Dans ses actions, il (Sylvestre Mudacumura) s’accaparait les biens de la population et semait la terreur. Là où il s’installait, il y avait vraiment un manque d’autorité de l’Etat."Selon la journaliste allemande Simone Schlindwein, Sylvestre Mudacumura portait sur lui au moment de sa mort une clé USB avec les archives cryptées des FDLR. Son élimination est également un succès politique pour le nouveau président congolais Félix Tshisekedi qui a promis de pacifier l’est de la RDC."
simone schlindwein@schlindweinsim
[ltr]interesting detail I know from my sources: Mudacumura was wearing a USB-stick with the encrypted #FDLR archive on a string around his neck. lets hope #FARDC will share these documents with #ICC to support investigations into other FDLR-officers still active #Congo #DRC #Rwanda[/ltr]
"HRW exige l'arrestation du chef des FDLR Sylvestre Mudacumura"
° https://www.radiookapi.net/actualite/2015/07/14/hrw-exige-larrestation-du-chef-des-fdlr-sylvestre-mudachumura
"RDC: Sylvestre Mudacumura, des FDLR, va-t-il être livré?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20140410-rdc-sylvestre-mudacumura-fdlr-va-il-etre-livre
° https://www.jeuneafrique.com/691892/politique/rdc-deux-cadres-des-fdlr-reclames-par-kigali-ont-ete-transferes-a-kinshasa/
"Nord-Kivu: l’armée congolaise capture le commandant des FDLR/FOCA
° https://www.radiookapi.net/2016/08/15/actualite/securite/nord-kivu-larmee-congolaise-capture-le-commandant-des-fdlrfoca
"Sylvestre Mudacumura - TRIAL International
° https://trialinternational.org/fr/latest-post/sylvestre-mudacumura/
Trial Watch rappelle que jusqu'à ce qu'une éventuelle condamnation soit entrée en force, toute personne accusée ou poursuivie par une juridiction nationale ou internationale est présumée innocente.
FAITS
Sylvestre Mudacumura est né à Gutumba, préfecture de Gisenyi au Rwanda en 1954. Il est le commandant le plus haut gradé militaire des «Forces démocratiques de libération du Rwanda » (FDLR).
Les FDLR sont un groupe paramilitaire rebelle composé d’anciens membres du groupe rebelle Hutu Power, ayant participé au génocide rwandais de 1994 qui fit 800.000 victimes. Muducumura est lui- même un ancien commandant adjoint des Forces armées Rwandaises (FAR)
Les FDLR ont participé aux Guerres du Congo jusqu’en 2003, qui ont causé environ 4 millions de victimes. Même après la fin des guerres du Congo, les FDLR ont continué malgré tout leurs attaques sur les forces Tutsis en RDC et dans les zones rwandaises proches de la frontière. Près de 25 000 civils ont dû quitter leurs domiciles à cause de ces attaques. Les 9 et 10 mai 2010, les rebelles FDLR ont attaqué les populations de Ekingi et de Busurungi. 90 personnes furent tuées à Busurungi et 100 à Ekingi. Entre le 30 juillet et le 3 août 2010, les membres des FDLR ont violé et blessé 154 civils à Luvungi.
Mudacumura est soupçonné d’avoir conduit ces attaques commises contre les populations des Kivus, survenues entre le 20 janvier 2009 et la 31 août 2010.
Le 14 mai 2012, le Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) a demandé la délivrance d’un mandat d’arrêt à l’encontre de Mudacumura.
PROCÉDURE LÉGALE
Le 14 mai 2012, le Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) a demandé la délivrance d’un mandat d’arrêt à l’encontre de Mudacumura. Il est accusé de :
-5 chefs d’accusation de crimes contre l’humanité sur le fondement de l’article 7 du Statut de Rome: meurtre, actes inhumains, viols et persécutions.
– neuf chefs d’accusation de crimes de guerre sur le fondement de l’article 8 du Statut de Rome: attaques contre la population civile, meurtres, mutilations, traitements cruels, viols, torture, destructions de biens, pillages et atteintes à la dignité humaine.
La Chambre préliminaire II a rejeté la demande de mandat d’arrêt le 31 mai 2012 en déclarant que celui-ci manquait de précision.
Le 13 juin 2012, le Bureau du Procureur a déposé une demande modifiée afin d’obtenir à nouveau un mandat d’arrêt contre Mudacumura. Un mois plus tard, le 13 juillet 2012, la Chambre préliminaire II a accepté la demande et délivré le mandat d’arrêt en retirant les charges de crimes contre l’humanité.
CONTEXTE
LA PREMIERE GUERRE DU CONGO:
Après environ 40 ans de dictature de Mobutu, une nouvelle période de conflits éclate en 1996 en République démocratique du Congo (RDC, anciennement connu sous le nom de Congo belge, Congo-Léopoldville ou Zaïre), en raison du débordement sur son territoire de la guerre civile qui fait rage dans le Rwanda voisin. A la fin du conflit armé – impliquant le Rwanda et l’Ouganda – Mobutu doit prendre la fuite et Laurent-Désiré Kabila devient président du pays.
LA DEUXIEME GUERRE DU CONGO
En 1998, l’alliance passée par Kabila avec le Rwanda et l’Ouganda tourne déjà à l’hostilité. Les groupes rebelles s’engagent dans un conflit armé contre les forces gouvernementales. En raison de la participation d’environ 25 groupes armés et de huit États (l’Angola, le Tchad, la Namibie et le Zimbabwe soutenant le gouvernement de la RDC et le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi soutenant les rebelles), cette guerre est également connue comme la Première Guerre continentale africaine.
Le 18 janvier 2001, Laurent Kabila meurt assassiné, laissant le pays entre les mains de son fils Joseph. Après de nombreux accords de cessez-le-feu, la fin de la guerre est officiellement déclarée en 2002.
Les accords de paix mènent à de nouvelles élections dont Joseph Kabila sort vainqueur.
LES CONFLITS AU NORD ET SUD KIVUS ET EN ITURI
De nouveaux conflits armés ont continué dans les régions frontalières de la RDC entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles.
Les causes des hostilités sont principalement d’origine ethnique mais également dues à l’importance des ressources naturelles dans les Kivus et en Ituri.
Malgré de fragiles accords de paix signés en 2007 (en Ituri) et en 2009 (dans les Kivus), des milliers de personnes meurent de faim et des conséquences du conflit.
PROCEDURES INTERNATIONALES
En 2005, la Cour internationale de Justice (CIJ) a reconnu l’Ouganda coupable de violation de l’intégrité territoriale de la RDC durant la Deuxième guerre du Congo et d’une vaste exploitation illégale des ressources naturelles congolaises.
En 2005, Joseph Kabila a demandé à la Cour pénale internationale de se déclarer compétente pour ouvrir une enquête sur les crimes commis sur le territoire de la RDC et ce depuis l’entrée en vigueur du Statut de Rome.
Jusqu’à présent, cinq individus ont été poursuivis par la CPI, dont Thomas Lubanga, le tout premier condamné de la CPI."
Compatriotiquement!
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 22/9/2019, 4:12 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
Je relevais dessus que les interrogations subsistaient sur le scénario exact qui a abouti à l'élimination du chef militaire des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), Hutu opposés au régime rwandais en place, Sylvestre Mudacumura - (certains ne le savent pas ou l'ont oublié, à lire MUDACHUMURA, inscrit selon l'idiome belge où le C se lisait en CH s'agissant de la transcription du swahili de la région de l'Est sans doute aussi pour le distinguer du TSH coutumier ailleurs notamment en pays luba) -, mais tout de suite pour les minimiser quelque peu tant l'essentiel est le résultat bénéfique pour la chance de paix que nous apporte cette neutralisation définitive d'un personnage combien nocif.
N'empêche que les conditions de sa mort peuvent nous aider à mieux comprendre la suite qui adviendra à l'Est. Par exemple n'aurait-il pas été plus fructueux pour la population et pour que justice soit rendue de simplement l'arrêter pour soutirer les lourds secrets dont il dispose et pourquoi pas le remettre à la CPI qui l'attendait ? Sans doute que les conditions n'étaient propices qu'à sa seule élimination physique ou encore ses informations pouvaient être préjudiciables aux yeux de certains.
Une journaliste allemande Simone Schlindweina a davantage détaillé les conditions exactes de son élimination notamment que c'est une opération militaire conjointe entre les FARDC Congolaises et les RDF rwandaises. A rappeler que des observateurs avisés ont fait état récemment de l'entrée des unités rwandaises au Kivu mais officiellement un silence est gardé là-dessus. Officiellement il s'agit donc « d'un haut fait d'armes, d'une victoire pour l'armée congolaise », les FARDC auraient tué seules à tuer Mudacumura écartant ainsi la version d'une participation des Forces armées rwandaises et même celle colportée par la société civile et les habitants du Nord-Kivu selon laquelle les miliciens congolais du général autoproclamé Guidon, recherché par la justice congolaise ont aussi participé à la traque des éléments FDLR.
Pour l'heure, comme le suggère le pouvoir, il ne semble pas prioritaire de s'attarder sur les conditions précises, est-il que cette nouvelle configuration militaire à l'Est du Congo et dans la région a déjà et aura un impact dans l'avenir, une raison de plus d'en connaître les détails. Un chercheur allemand Christoph Vogel va même jusqu'à dire que "cette mort "ne suffit pas à pacifier" l'Est de la RDC", ses propos sont excessifs mais vous voyez jusqu'où l'on peut aller dans l'expertise de la situation.
Attendons la suite, la mort du commandant des FDLR est certes une très bonne nouvelle pour la paix dans notre mais gardons-nous quand-même d'une certaine euphorie à galvaniser que tout est fait, son élimination tardive même s'il s'est bien protégé entre-temps montre qu'il a aussi servi de prétexte d'un côté comme de l'autre et qu'il faut faire davantage pour que la situation compliquée de l'insécurité à l'Est soit complètement déminée et pour cela que notre armée se montre plus efficace partout grâce à la nouvelle volonté politique en cours...
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N'empêche que les conditions de sa mort peuvent nous aider à mieux comprendre la suite qui adviendra à l'Est. Par exemple n'aurait-il pas été plus fructueux pour la population et pour que justice soit rendue de simplement l'arrêter pour soutirer les lourds secrets dont il dispose et pourquoi pas le remettre à la CPI qui l'attendait ? Sans doute que les conditions n'étaient propices qu'à sa seule élimination physique ou encore ses informations pouvaient être préjudiciables aux yeux de certains.
Une journaliste allemande Simone Schlindweina a davantage détaillé les conditions exactes de son élimination notamment que c'est une opération militaire conjointe entre les FARDC Congolaises et les RDF rwandaises. A rappeler que des observateurs avisés ont fait état récemment de l'entrée des unités rwandaises au Kivu mais officiellement un silence est gardé là-dessus. Officiellement il s'agit donc « d'un haut fait d'armes, d'une victoire pour l'armée congolaise », les FARDC auraient tué seules à tuer Mudacumura écartant ainsi la version d'une participation des Forces armées rwandaises et même celle colportée par la société civile et les habitants du Nord-Kivu selon laquelle les miliciens congolais du général autoproclamé Guidon, recherché par la justice congolaise ont aussi participé à la traque des éléments FDLR.
Pour l'heure, comme le suggère le pouvoir, il ne semble pas prioritaire de s'attarder sur les conditions précises, est-il que cette nouvelle configuration militaire à l'Est du Congo et dans la région a déjà et aura un impact dans l'avenir, une raison de plus d'en connaître les détails. Un chercheur allemand Christoph Vogel va même jusqu'à dire que "cette mort "ne suffit pas à pacifier" l'Est de la RDC", ses propos sont excessifs mais vous voyez jusqu'où l'on peut aller dans l'expertise de la situation.
Attendons la suite, la mort du commandant des FDLR est certes une très bonne nouvelle pour la paix dans notre mais gardons-nous quand-même d'une certaine euphorie à galvaniser que tout est fait, son élimination tardive même s'il s'est bien protégé entre-temps montre qu'il a aussi servi de prétexte d'un côté comme de l'autre et qu'il faut faire davantage pour que la situation compliquée de l'insécurité à l'Est soit complètement déminée et pour cela que notre armée se montre plus efficace partout grâce à la nouvelle volonté politique en cours...
"RDC: nombreuses interrogations autour de la mort du chef des FDLR"
° http://www.rfi.fr/afrique/20190918-rdc-mort-fdlr-mudacumura-interrogations
Des rebelles rwandais hutus du FDLR, à 150 km au nord-ouest de Goma, en 2009 :copyright: AFP/ Lionel Healing
Les forces armées congolaises ont annoncé avoir « neutralisé » le principal chef militaire des miliciens hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), Sylvestre Mudacumura. De nombreuses questions sont apparues au lendemain de son élimination.
Qui a tué le chef militaire des FDLR ? Il s'agit officiellement d'« un haut fait d'armes, d'une victoire pour l'armée congolaise », selon le porte-parole des FARDC, le général Léon-Richard Kasongo.
Mais la société civile et des habitants de la province du Nord-Kivu assurent de leur côté que des miliciens congolais du général autoproclamé Guidon, recherché par la justice congolaise, participaient à la traque des éléments FDLR. Kinshasa dément et assure que ses militaires ont agi « seuls ».
A ce stade, il est encore « trop tôt pour dire avec précision qui a réellement mené cette opération », souligne Fred Bauma, du groupe d'études sur le Congo. « Est-ce que ce sont les FARDC qui ont mené cette opération, est-ce qu’elles l’ont menée seules ? Et qui sont les autres unités ou les autres forces qui ont participé à cette opération ? », s'interroge Fred Bauma.
Les circonstances
Une autre interrogation concerne les circonstances exactes dans lesquelles il a été tué. Le porte-parole de l'armée congolaise a expliqué que Sylvestre Mudacumura et ses lieutenants avaient été « localisés et surpris » avant d'être « neutralisés définitivement », sans donner plus de détails.
Jean-Mobert Senga, chercheur sur la RDC pour Amnesty International, estime qu'il est « important que l'armée clarifie les circonstances de sa mort », en expliquant que les éléments détenus par l'ONG « tendent à montrer qu'il a été exécuté sommairement ». « Il aurait dû être arrêté et remis à la CPI pour que justice soit rendue », estime-t-il."Sa mort va avoir un effet sur l’organisation, qui est déjà fragilisée. La capacité de nuisance des FDLR est assez réduite depuis plusieurs années maintenant."
Fred Bauma
18-09-2019 - Par Sébastien Duhamel
Doutes
Selon la société civile de la province du Nord-Kivu, tout le monde avait apparemment intérêt à ce que le chef des miliciens hutus rwandais disparaisse sans faire de révélations sur ses différentes alliances dans la région.
La Cour pénale internationale, qui dit avoir pris note de cette information, va d'abord vérifier s'il s'agit bien de lui. « Si son décès est confirmé, les juges mettraient alors fin à la procédure à son encontre », a expliqué l'un des porte-parole de la CPI."C’est une bonne nouvelle pour la paix dans la région. (…) Et c’est une confirmation de la volonté du président à neutraliser les forces négatives, génocidaires, terroristes qui sont à l’est de la RDC."
Olivier Nduhungirehe
18-09-2019 - Par Sébastien Duhamel
"Que va changer la mort du chef des FDLR en RDC ?
° https://www.dw.com/fr/que-va-changer-la-mort-du-chef-des-fdlr-en-rdc/a-50483641
Les autorités militaires ont confirmé la mort du chef des rebelles FDLR Sylvestre Mudacumura et de plusieurs de ses proches lieutenants.Sylvestre Mudacumura aurait été tué lors d'une opération militaire conjointe conduite par les armées congolaises et rwandaises dans le Nord-Kivu, plus précisément dans le territoire de Rutshuru, selon le communiqué de l’armée congolaise.Écouter l'audio04:51
Cette mort "ne suffit pas à pacifier" l'est de la RDC... (Dr. Christoph Vogel)[/size]
Selon le général Kosonga qui dirige en ce moment les opérations sur le terrain, "les opérations ont été menées de manière professionnelle et l’objectif a été atteint. L’effet final était la neutralisation définitive de Mudacumura et de ses lieutenants. Nous menons les opérations de manière souveraine chez nous parce que l’objectif est 'groupe armé zéro' sur l’ensemble de la partie orientale de notre pays".
"Il semait la terreur"
Sylvestre Mudacumura est un vétéran des Forces de libération du Rwanda (FDLR) qui opère dans le territoire de Rutshuru et de Lubero. Il avait conquis de larges étendues de territoire au Nord-Kivu dont une partie du Parc national de Virunga. La population, terrorisée par les attaques meurtrières des groupes rebelles, redoutait que les FDLR et les ADF, une autre formation qui regroupe des combattants ougandais, se coalisent pour combattre les forces armées de RDC.
Sa neutralisation et celle de quelques-uns de ses proches lieutenants réjouissent les habitants de la région comme Noella Muliwavyo, présidente de la société civile au Nord-Kivu. Pour elle, "c’est une bonne nouvelle parce que pour nous, en tant que population du Nord-Kivu, nous sommes menacés par à la fois par les FDLR et les ADF. Dans ses actions, il (Sylvestre Mudacumura) s’accaparait les biens de la population et semait la terreur. Là où il s’installait, il y avait vraiment un manque d’autorité de l’Etat."Selon la journaliste allemande Simone Schlindwein, Sylvestre Mudacumura portait sur lui au moment de sa mort une clé USB avec les archives cryptées des FDLR. Son élimination est également un succès politique pour le nouveau président congolais Félix Tshisekedi qui a promis de pacifier l’est de la RDC."
simone schlindwein@schlindweinsim
[ltr]interesting detail I know from my sources: Mudacumura was wearing a USB-stick with the encrypted #FDLR archive on a string around his neck. lets hope #FARDC will share these documents with #ICC to support investigations into other FDLR-officers still active #Congo #DRC #Rwanda[/ltr]
"ACTU EXPLIQUEE 20.09 : J. KABILA EMPECHE LA SIGNATURE D'UN ACCORD MILITAIRE BELGIQUE - RDC"
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Dernière édition par ndonzwau le 22/9/2019, 4:04 pm, édité 2 fois (Raison : s'est)
ndonzwau
Re: LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
QUE SE PASSE-T-IL ENCORE DU COTE DE MINEMBWE ?
QUE NOUS VIENT-IL DU RWANDA, QUE NOUS VEUT-IL ?
EST-CE NOTRE NOUVELLE PRÉSIDENCE REALISE-T-IL QU'IL Y'A LA UN PROBLÈME MAJEUR POUR LE PAYS A PRENDRE A BRAS LE CORPS ?
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QUE NOUS VIENT-IL DU RWANDA, QUE NOUS VEUT-IL ?
EST-CE NOTRE NOUVELLE PRÉSIDENCE REALISE-T-IL QU'IL Y'A LA UN PROBLÈME MAJEUR POUR LE PAYS A PRENDRE A BRAS LE CORPS ?
"FLASH ! Paul Kagamé déverse 300.000 rwandais à Minembwe en compensation des 30.000 migrants en provenance de la Libye - Par Honoré NGBANDA-NZAMBO KO ATUMBA - Samedi 21 Septembre 2019
° https://www.info-apareco.com/2019/09/21/alerte-paul-kagame-deverse-300-000-rwandais-a-minembwe-en-compensation-des-30-000-migrants-en-provenance-de-la-libye/
L’enjeu principal de l’accord entre l’Union Européenne et Paul Kagamé se précise maintenant. Et comme nous l’avions dit dans notre dernière communication, l’invasion de la République Démocratique du Congo était bel et bien l’enjeu principal de ce deal pour le moins rocambolesque.
En effet, depuis 24 heures, plusieurs sources civiles et militaires ne cessent de nous alerter à partir de Minembwe pour nous signaler l’entrée massive des populations rwandaises estimées à plus de 300.000 personnes. Chose bizarre, toute cette cohorte d’envahisseurs, précisent nos différentes sources, est escortée par les éléments de la MONUSCO. Ces populations rwandaises sont ensuite accueillies et nourries sur place à Minembwe par les éléments des milices armées dénommées «NGOMINO», milices fondées et soutenues par Azarias RUBERWA!
Comme on peut le constater, cette invasion de Minembwe avec la complicité avérée de la MONUSCO coïncide étrangement avec la première vague de …30.000 immigrants en provenance de la Libye, et qui seront bientôt transférés à Kigali à la suite de l’accord que Paul Kagamé vient de signer avec l’Union Européenne. Mais les Congolais doivent savoir que les 30.000 immigrants africains en provenance de la Libye pour le Rwanda et qui ont été sélectionnés parmi les dizaines de milliers d’immigrants bloqués en Libye, sont tous des africains nilotiques en provenance particulièrement de l’Ethiopie et de l’Erythrée. Cette sélection répond à la vision hégémoniste tutsi rwandais et ougandais qui planifie de constituer un tutsi land au cœur même de la région des Grands lacs africains. Ainsi, dans un premier temps, les 300.000 tutsis rwandais qui sont déversés en RDC à Minembwe, seront prochainement rejoints par les 30.000 africains nilotiques en provenance de la Libye !
L’attitude complice de la MONUSCO n’étonne donc pas, elle répond simplement à la logique de l’accord que l’Union Européenne vient de conclure avec le président rwandais sur le dos du peuple congolais. Il appartient donc au peuple congolais orphelin, sans dirigeants politiques ni classe politique pour le protéger, de se lever pour défendre ce qu’il a de plus cher et de plus précieux au monde : la terre de ses ancêtres!
Que Dieu vous bénisse !"
"URGENT/Vérité sur la guerre de Minembwe – Mémorandum de l’APARECO au Congrès des Etats-Unis, à l’ONU et à l’Union Africaine
Visée expansionniste de Kagame sur l'Est de la République Démocratique du Congo et Immigration frauduleuse des populations rwandaises aux États-Unis sous fausse identité congolaise
° https://www.info-apareco.com/2019/08/23/urgent-verite-sur-la-guerre-de-minembwe-memorandum-de-lapareco-au-congres-des-etats-unis-a-lonu-et-a-lunion-africaine/
"URGENT/Honoré Ngbanda présente une nouvelle preuve de l’imposture des “banyamulenge” et interpelle le gouvernement Belge !
° https://www.info-apareco.com/2019/09/26/urgent-honore-ngbanda-presente-une-nouvelle-preuve-de-limposture-des-banyamulenge-et-interpelle-le-gouvernement-belge/Document de l’administration coloniale belge sur les Banyarwanda :Procès-verbal de la réunion – frontière des Administrateurs de Territoire de MWENGA et FIZI tenue aux monts Nakabunga et Kakwela le 21 Septembre 1953.Présentation et analyse du documentPar Honoré NGBANDA-NZAMBO KO ATUMBA – Paris, le 21 Septembre 2019
Je me fais le devoir de vous présenter ici un document d’archive qui revêt à mes yeux une importance capitale parce qu’elle apporte un éclairage nouveau sur la fameuse problématique sécuritaire et dont les promoteurs sont des populations immigrés rwandaises, communément appelées les « Banyarwanda », lesquelles se sont installées à l’Est de notre pays, la République Démocratique du Congo, depuis les années 1950.
Tout le monde sait que dans le contexte des quatre guerres successives assorties des scènes les plus horribles de viols, d’assassinats, de mutilations et d’expropriation de leurs terres que les congolais subissent sans répit depuis 1996 de la part du Rwanda et ses nombreux complices, alliés et mentors à travers le monde, le territoire de Minembwe a toujours été et demeure le point de mire et l’œil du cyclone de cet ouragan qui secoue et endeuille tout notre pays.
En effet, Minembwe constitue le point d’orgue de cette insécurité chronique qui sévit à l’Est de la RDC, et qui maintient tout le pays dans une spirale infernale de violence et d’insécurité chroniques. Et chose plus grave, la raison fondamentale qui a servi et sert encore de prétexte aux hégémonistes tutsis rwandais pour agresser la RDC, c’est ce mensonge grossier au sujet de leur identité. En effet, ces immigrés tutsis rwandais, communément appelés «Banyarwanda », et qui se sont installés depuis les années 1950 dans les secteurs de Fizi et Mwenga, s’évertuent à se présenter au monde comme étant des populations autochtones congolaises qu’ils ont baptisés du néologisme de «Banyamulenge» et cela, dans le but d’occuper par la fraude et la violence les terres congolaises.
Dans leur argumentaire, les théoriciens hégémonistes tutsis, avec Azarias Ruberwa comme la figure de proue, prétendent que les « Banyamulenge » (entendez les immigrés Banyarwanda) sont des «tutsis congolais» qui ont toujours vécu au Congo depuis sa création en 1885 ! C’est ainsi que pour répliquer à cette légende mensongère, nous avons sorti plusieurs documents dévoilant tantôt le caractère mensonger de ces affirmations, tantôt les manœuvres sordides des lobbyistes tutsis pour brouiller la vérité historique et camoufler leurs réelles ambitions d’occuper les terres congolaises par la ruse et la force.
Aujourd’hui, nous présentons donc à l’opinion nationale congolaise et internationale un autre document très précieux qui vient balayer toute la thèse mensongère des hégémonistes tutsis rwandais. Il s’agit d’un Procès-verbal qui porte les signatures de deux administrateurs territoriaux belges (Jean SCHWALL et VAN CAETER), d’un agent Territorial belge (Arille GUERLEMENT), ainsi que les signatures des deux chefs de secteurs congolais (MATAYABO et MALEKANI) et de deux notables congolais (KITONGO et MUNIAKA). Ce document disais-je, nous apporte des éléments de preuve qui mettent définitivement fin à tout débat sur l’origine réelle des immigrés rwandais au Congo (les Banyarwanda) qui s’obstinent à acquérir par la fraude et la force la nationalité congolaise et cela, dans le but de s’emparer de nos terres.
Je demande donc, au nom du peuple congolais, que le gouvernement belge auquel j’ai transmis officiellement ce document qui porte les signatures de leurs agents territoriaux au Congo-belge en 1953, de nous confirmer leur existence et surtout l’authenticité de ce document et des signatures qui y sont apposées. Ainsi, ce document mettra fin à ce mensonge éhonté et stupide des hégémonistes tutsis qui ont pour stratégie le chaos et le mensonge visant à s’accaparer de nos terres. Car, rappelons-le, lors de l’invasion du Zaïre en octobre 1996, Kagamé et son armée avaient pris soin de piller systématiquement toutes les archives administratives des provinces du Sud et du Nord Kivu dans le but justement de supprimer toutes les preuves de leur mensonge. Heureusement, ce procès-verbal qui nous est parvenue, et dont la copie a été conservée par un des notables congolais, ce PV disais-je, a ainsi échappé au pillage des barbares.
Pour mieux appréhender les informations importantes que nous révèle ce procès-verbal, j’ai jugé utile de relever 5 points d’observation que je présente de la manière suivante :
1/ 1ereobservation : Ce document que nous présentons à l’opinion publique congolaise et internationale est un procès-verbal qui a été établi et dûment signé le 21 septembre 1953 (soit depuis 66 ans) par trois autorités administratives coloniales belges ci-après:
- Monsieur VAN CAETER, Administrateur de Territoire a.i. de Fizi
- Monsieur SCHWALL Jean, Administrateur Territorial Assistant Titulaire de Mwenga,
- en présence de monsieur GUERLEMENT Arille, Agent Territorial de Mwenga
2/ 2eobservation : Ces autorités coloniales belges s’étaient réunies pour établir la frontière entre les secteurs LULENGE (Fizi) et ITOMBWE (Mwenga) et cela, «avec l’accord des autorités indigènes»ci-après qui ont co-signé ce procès-verbal. Il s’agit:
- pour compte de Fizi, du Chef MATAYABO, chef investi du secteur Lulenge, et du Notable KITONGO, notable et chef du clan des Besimuniaka de Fizi,
- pour compte de Mwenga, du Chef MALEKANI, chef investi du secteur Itombwe, et du Notable MUNIAKA, notable et chef du clan des Basimuniaka de Mwenga,
- Précisons que les deux nobles congolais de Fizi et Mwenga, étant certainement des illettrés, ont apposé leurs empreintes digitalesen guise de signature aux côtés de celles des autorités coloniales belges et des deux chefs de clan congolais.
Je demande ici aux notables des chefferies et territoires concernés qui ont vécu à cette époque de nous dire si les personnalités congolaises et belges citées ici sont connues d’eux.
3/ 3e observation : Ce procès-verbal a pour objectif d’établir la frontière entre les secteurs LULENGE (Fizi) et ITOMBWE (Mwenga) et cela, avec l’accord exprès des deux chefs de secteur et des deux notables congolais cités ci-dessus : MATAYABO et KITONGO (pour Fizi) et MALEKANI et MUNIAKA pour Mwenga.
Ceci montre clairement que même le pouvoir colonial ne se hasardait pas à délimiter d’autorité les frontières entre les clans sans la participation et l’accord exprès des notables congolais qui sont des véritables propriétaires des terres qui constituent l’héritage ancestral de tous les membres du clan.
4/ 4eobservation (la plus importante): Ce procès-verbal révèle et confirme en outre la présence dans cette contrée des populations immigrées identifiées «Banyarwanda», ce qui se traduit littéralement par «les gens du Rwanda ». Les extraits ci-dessous tirés du PV l’illustrent bien :
a. Le procès-verbal stipule : «Tout séjour ou transhumance de bétails des Banyarwanda est interdit au nord de cette frontière ou autrement dit du côté Mwenga… Pour le moment toutefois, plus de 200 familles Banyarwanda (elles s’y tiennent avec 500 à 600 tête de bétail) résident encore au nord de la dite frontière et cela dans de tout nouveaux villages parfois.»
Ce passage laisse voir clairement qu’il venait de naître dans la contrée un début de tension sociale due au débordement d’activité pastorale et des mouvements d’implantation des populations banyarwanda, et que cette situation commençait à agacer les populations autochtones congolaises. C’est cela qui a conduit à cette intervention commune des autorités coloniales et coutumières congolaises qui ont procédé à mettre en place ce dispositif comme garde-fous pour délimiter l’espace réservé aux Banyarwanda et à leurs bétails.
Ces restrictions contenues dans le PV démontrent donc clairement que les populations Banyarwanda n’étaient pas, aux yeux des autorités territoriales belges et congolaises, des autochtones comme les autres populations congolaises de la région qui, elles, n’étaient pas soumises à une quelconque restriction de mouvement et d’exploitation des terres. Par contre, les Banyarwanda, eux, en tant qu’étrangers, étaient soumis à respecter les injonctions des notables congolais, qui sont les chefs des terres incontestés et qui les accueillent chez eux !
b. Les autorités coloniales belges, à travers ce procès-verbal, reconnaissent par ailleurs d’une manière explicite le statut de réfugié aux populations Banyarwanda. A ce sujet le PV déclare ceci : « Matayabo, le chef du secteur Lulenge, a promis asile sur ses terres à tous. Les Banyarwanda ont accepté son offre ». On voit bien ici que ce n’est pas l’autorité coloniale belge qui donne le droit d’asile aux immigrés banyarwanda, mais bien le chef Matayabo, le chef de secteur et donc chef des terres!
Ce passage montre par ailleurs que les Banyarwanda s’étaient installés, sans autorisations préalables, aux endroits qui n’arrangeaient pas les populations congolaises. C’est ainsi que le chef du secteur Lulenge, promet asile sur ses terres à tous les Banyarwanda, mais à condition qu’ils acceptent d’être délocalisés vers un autre endroit qu’il avait choisi lui-même.
L’asile ainsi offert d’une part, sous conditions, par le chef du secteur Lulenge et accepté, d’autre part, par la communauté Banyarwanda constitue une preuve flagrante du statut d’immigré des populations Banyarwanda.
Ainsi, comme on peut le constater, déjà en 1953, les Banyarwanda reconnaissaient eux-mêmes qu’ils étaient des immigrés refugiés au Congo, et non de autochtones congolais.
c. Leur évacuation ainsi ordonnée et organisée dans des délais précis, et exécutée sans résistance, montre à suffisance que ces immigrés Banyarwanda étaient conscients qu’ils n’avaient aucun droit de préemption sur ces terres congolaises. Ils savaient par contre qu’ils n’étaient que des simples bénéficiaires d’une faveur d’hospitalité attestée par l’autorité territoriale et coloniale de l’époque. Pour preuve, le procès-verbal déclare à ce sujet ce qui suit :
«En présence des administrateurs susdits, les Banyarwanda demandent à l’A.T. de Mwenga de bien vouloir leur accorder un délai de un mois pour évacuer la zone interdite et construire leur village en Lulenge. Ledit délai leur est accordé parce que selon les revendications du notable Kitongo du Lulenge qui considérait comme faisant partie des terres Basimuniaka de Fizi les monts Mulenga, Bikuba, Nakabunga, Pipi, Kakwela et Kitabi, les dits Banyarwanda étaient censés avoir construit leurs village en secteur Lulenge.»
C’est donc sur autorisation des autorités coloniales belges et coutumières congolaises que les immigrés Banyarwanda se sont installés dans les secteurs de Lulenge pour y construire leurs villages.
5. 5eobservation : Ce procès-verbal, qui est un document de l’administration coloniale belge, révèle enfin la non-existence du vocable « Banyamulunge » durant toute l’époque coloniale. Une fois de plus ce document de l’administration coloniale belge ne fait nulle part allusion au vocable «Banyamulenge» mais par contre, il parle bien de «Banyarwanda» qui signifie les «gens du Rwanda» !
C’est l’occasion de rappeler ici qu’il en est de même de l’ordonnance-loi élaborée en 1972 en faveur des immigrés rwandais par Barthélémy Bisengimana Rwema, lui-même membre de la communauté rwandaise, les Banyarwanda. Cette ordonnance ne fait, elle non plus, aucune mention d’une communauté « Banyamulenge ».
Il en est aussi de même de la fameuse lettre de protestation des immigrés rwandais adressée au Secrétaire général de l’ONU le 20 juin 1981. Les représentants des immigrés rwandais ont signé eux-mêmes leur document au nom des «Populations originaires du Rwanda au Zaïre», et non au nom des «Banyamulenge»!
Par contre, nos recherches nous ont conduit à découvrir que ce néologisme de « Banyamulenge » a été inventé dans les années 1976 par un certain Gisaro, membre de la communauté «Banyarwanda», qui a convaincu l’étudiant finaliste Tabazi Rugama de développer dans la thèse de son mémoire pour l’obtention de licence en histoire, cette fausse thèse selon laquelle, les « Banyamulenge » sont des tutsis congolais qui ont toujours vécu au Congo depuis sa création en 1885.
Aujourd’hui, le document que je présente au peuple congolais constitue pour ce débat, une pièce à conviction qui devrait normalement enterrer une fois pour toutes ce grossier mensonge sur les prétendues populations congolaises «Banyamulenge», et clore ainsi définitivement ce débat dorénavant sans objet. On ne débat pas sur quelque chose qui n’existe pas !
Vu donc l’importance que revêt ce procès-verbal à cause de son témoignage, nous avons procédé à une investigation dès sa réception, pour confirmer l’existence de ses auteurs congolais et vérifier s’ils ont bel et bien exercé en 1953 les fonctions stipulées dans le dit document. Nos investigations dans les secteurs de Lulenge (Fizi) et Itombwe (Mwenga) ont abouti à un résultat plutôt positif. Le fils du chef Matayabo s’était même refugié durant plusieurs années au Canada à cause des menaces sur sa vie. Il s’est décidé de regagner sa terre natale il y a quelques trois années seulement.xxxEn guise conclusion, je demande une fois de plus aux dirigeants politiques belges d’assumer leur part de responsabilité en apportant leur témoignage pour clarifier ce litige. Je les invite donc, en ce qui concerne le présent document, à apporter leur concours pour confirmer ou infirmer officiellement son authenticité et celle de l’identité de ses signataires belges et congolais.
Car personnellement, je ne comprends pas que pour ce litige totalement inventé et qui est à la base des guerres qui ont causé plusieurs millions de morts parmi les congolais, les autorités belges continuent de faire la sourde oreille, alors que dans les années 1972-1974, la Belgique avait accueilli sans tergiverser les délégations des experts zaïrois et zambiens pour apporter son éclairage à partir des archives coloniales au sujet du litige frontalier qui opposait le Zaïre et la Zambie. La Belgique avait fait de même, dans la même période des années 1973-1975, pour faciliter la résolution d’un autre litige frontalier entre le Zaïre et le Burundi concernant le «Delta de la Ruzizi». Je n’arrive donc pas à expliquer le mutisme des autorités politiques belges sur litige actuel au sujet de cette prétendue communauté congolaise des «Banyamulenge», litige qui continue de faire couler le sang des millions des congolais !
C’est pourquoi, devant l’absence d’un véritable gouvernement congolais qui devrait normalement prendre à bras le corps ce dossier et défendre l’intégrité du territoire aujourd’hui occupé, je saisis l’occasion que présente ce procès-verbal signé par les autorités administratives belges, pour demander aux dirigeants politiques belges, au nom du peuple congolais ainsi que à celui des millions de victimes congolaises de ce conflit, d’apporter leur témoignage sur base des archives coloniales belges pour dire au monde si oui non il a existé au Congo-belge une communauté d’autochtones congolais appelée «Banyamulenge» et, le cas échéant, de nous en produire les preuves !
Mais en attendant, j’invite tout le peuple congolais à se mobiliser derrière les populations congolaises de l’Est de la République, particulièrement celles des territoires ciblés par les envahisseurs rwandais, pour les aider à stopper ensemble ce processus méphistophélique d’occupation, de balkanisation, de pillage et de mise à mort de notre pays, la République Démocratique du Congo.
Ne commettons pas l’erreur de croire que Minembwe n’est qu’une petite portion du grand territoire congolais et que la menace qui pèse sur lui ne concerne que ses habitants seuls. Minembwe c’est tout le Congo ! Et tous les congolais sont de Minembwe ! Car ce qui se passe à Minembwe aujourd’hui déterminera demain le sort de tout le peuple congolais. Ne nous y trompons donc pas !
Fait à Paris, le 21 septembre 2019
"RDC: un proche de Tshisekedi à Minembwe, sur le front d'un conflit oublié - 10-07-2019
° http://www.rfi.fr/afrique/20190709-rdc-proche-tshisekedi-minembwe-front-conflit-oublie-vital-kamerhe
Minembwe, dans la province du Sud-Kivu:copyright: Google Maps
Les violences à Minembwe, dans la province du Sud-Kivu, ont déjà fait plusieurs dizaines de morts depuis mai, d’après la société civile. Après les opérations militaires lancées par l’armée, une délégation conduite par Vital Kamerhe s’est rendue sur place ce mardi.
La mission conduite par Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, avait plusieurs objectifs. Sur le plan sécuritaire, il s’agissait de rassurer la population de Minembwe sur l’engagement du gouvernement dans la lutte contre l’insécurité dans cette région. Il a notamment annoncé des renforts militaires quelques jours après la mission effectuée dans la zone par le lieutenant général Gabriel Amisi Kumba, chef d’état-major général adjoint des Forces Armées de la RDC chargé des opérations et renseignements.
S’adressant à la population, Vital Kamerhe a lancé également un appel aux différents combattants. Il leur a demandé de déposer les armes et a promis que ceux qui se rendront volontairement ne seront pas arrêtés mais bénéficieront d’un encadrement pour leur réinsertion dans la société.
Sur le plan humanitaire, il a annoncé que le gouvernement a débloqué 550 000 USD qui seront destinés à l’achat et à la distribution de la nourriture pour les milliers de déplacés internes. Cette somme devra également contribuer à la reconstruction des maisons incendiées.
La délégation a insisté sur le processus de réconciliation entre les communautés."
RDC: l’appel du général Amisi aux populations de Minembwe
"ALERTE MINEMBWE : Que se passe-t-il à Minembwe ? On dénonce et informe !"
° https://www.ammafricaworld.com/article-sans-titre-36
° http://www.radiopanik.org/emissions/radiografi/rdc-que-se-passe-t-il-a-minembwe-/
"RDC: situation sécuritaire préoccupante dans les hauts plateaux de Minembwe - 24 juin 2019
° https://www.dw.com/fr/rdc-situation-s%C3%A9curitaire-pr%C3%A9occupante-dans-les-hauts-plateaux-de-minembwe/a-49328274
A Minembwe depuis des mois les populations sont obligées de quitter leurs habitations suite aux combats entre groupes armés. Selon les organisations humanitaires environ 140.000 personnes ont du fuir les combats.[...]"
"RDC : « Pour en finir avec l’insécurité dans le Sud-Kivu, il faut une approche régionale » - 18 juillet 2019"
° https://www.jeuneafrique.com/805296/politique/rdc-pour-en-finir-avec-linsecurite-dans-le-sud-kivu-il-faut-une-approche-regionale/
Violences des groupes armés, propagation de l’épidémie d’Ebola dans le Nord-Kivu voisin, présence de l’armée rwandaise en territoire congolais… Théo Ngwabidje Kasi, gouverneur de la province du Sud-Kivu, revient sur les principaux dossiers et expose la stratégie qu’il compte mettre en œuvre pour lutter contre les multiples facteurs d’insécurité.
Mettre un terme à l’insécurité. C’est le défi des nouvelles autorités de la province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC. Et le chantier est d’envergure. « Loin d’être un problème résiduel, les groupes armés sont une partie intégrante du système économique et politique de la province, et sont les symptômes d’une gouvernance par la violence et la prédation », affirment ainsi les chercheurs Thierry Vircoulon et Jean Battory dans leur rapport Province du Sud-Kivu : un champ de bataille multidimensionnel méconnu, paru en février dernier.
Les groupes armés locaux et étrangers semant terreur et désolation dans la province sont nombreux. Les rebelles rwandais du FDLR (Front démocratique de libération du Rwanda) continuent d’y être actifs, de même que des combattants du Conseil national pour le renouveau et la démocratie (CNRD), un groupe formé par des dissidents du FDLR, installés dans les Hauts-Plateaux de Kalehe. Des suspicions tenaces font également état de la présence dans le Sud-Kivu de soldats rwandais. Des affirmations toujours démenties tant par Kigali que par Kinshasa.
Des groupes armés burundais, actuellement au nombre de trois, sont également implantés dans la province : les RED Tabara, les FNL (Forces nationales de libération, bras armé du parti Palipehutu-FNL), et le FPB (Forces populaires burundaises, issus d’une scission au sein du Forebu).
Certains de ces groupes armés étrangers n’hésitent pas à affronter directement les Forces armées congolaises aux côtés de groupes Maï Maï locaux. Ce fut notamment le cas dans le territoire de Fizi, où les Maï Maï Yakutumba, opposés à Kinshasa, sont soupçonnés d’avoir noué une alliance avec des rebelles burundais armés pour repousser les FARDC. Les combats qui font rage à Minembwe, dans le territoire de Fizi, ont fait plusieurs dizaines de morts, et provoqué de vastes mouvements de populations. Depuis mai dernier, l’ONU a recensé 140 000 déplacés internes dans les territoires de Fizi et de Mwenga.
Autre motif d’inquiétude, la propagation de l’épidémie d’Ebola, qui a atteint la ville de Goma, et qui pourrait rapidement s’étendre au Sud-Kivu. Depuis la déclaration de l’épidémie, le 1er août 2018 à Butembo, 1 698 personnes sont mortes des suites de la maladie.
Pourtant, lorsqu’il nous reçoit dans son bureau à Bukavu, le gouverneur du Sud-Kivu affiche sa sérénité et assure que « la situation est sous contrôle ». Théo Ngwabidje Kasi, issu des rangs du Front commun pour le Congo (FCC, de Joseph Kabila), a été investi en mai dernier, promettant « un souffle nouveau » lors de sa prise de fonction. Depuis, le jeune gouverneur – il est âgé de 48 ans – assure être à pied d’œuvre.
Jeune Afrique : Combien des groupes armés opèrent actuellement au Sud-Kivu ? Comment expliquer l’intensification des violences dans plusieurs parties de la province, et en particulier dans la région de Minembwe ?
Nous comptons une quinzaine de groupes armés locaux, et une dizaine des groupes armés étrangers. Mais les forces de sécurité congolaises ont le contrôle de l’ensemble des territoires que compte la province.
L’insécurité touche aujourd’hui principalement le Haut Plateau et le Moyen Plateau, Minembwe, ainsi que le territoire d’Uvira et une partie de Mwenga. Ce sont dans ces zones que l’insécurité s’est installée avec le plus d’acuité aujourd’hui.
Il y a un travail qui est fait sur le plan central. Nous saluons d’ailleurs l’accompagnement du président de la République pour résoudre cette épineuse question des groupes armés, non seulement au sud Kivu, mais dans d’autres provinces.
Après les affrontements Minembwe, l’une des mesures pour contrer les groupes armés a été de proposer aux combattants de rendre les armes. Cette stratégie s’est-elle révélée efficace ?
Pour le moment, il n’y a eu aucune reddition de milicien à Minemwe. Mais quelques miliciens ont effectivement rendu leurs armes dans d’autres territoires, et en particulier dans le Moyen-Plateau.
Il y a de fortes suspicions concernant la présence d’éléments des Forces armées rwandaises dans le Sud-Kivu. Confirmez-vous cette présence ?
Non, je ne confirme pas la présence de l’armée rwandaise. Officiellement, il n y a pas de militaires rwandais ici. Et si c’est le cas, nous n’avons pas cette information.
Nous sommes confrontés à des groupes armés étrangers. Parmi ces groupes, il y en a qui sont d’origine rwandaise, d’autres, pas du tout. Pour ce qui concerne les groupes rwandais, les FDLR, ils sont effectivement dans la région, dans le Nord, près de Kalehe, pour une partie, et dans le Sud, près d’Uvira pour une autre.
Il y a également les groupes burundais. Le CNRD, le Red Tabara et le FNL qui opèrent dans le haut plateau et qui malheureusement collaborent avec les groupes armés locaux, et cela accentue encore l’insécurité."Si la sensibilisation ne donne pas les résultats attendus, l’armée va prendre ses responsabilités"
Pour en finir avec l’insécurité dans le Sud-Kivu, il faut une approche régionale. Le chef de l’État a déjà entamé ce processus avec les pays voisins pour que les problèmes du Rwanda et du Burundi soient réglés chez eux, et non pas sur le sol congolais, et particulièrement au Sud-Kivu.
Quand ils opèrent chez nous, c’est sur le dos des Congolais, d’autant que certains de ces groupes forment des coalitions avec les forces négatives locales, brûlent des maisons, violent, pillent… Nous espérons vraiment qu’une solution pourra être trouvée par le biais des instances régionales ou continentales, Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Union africaine et Communauté économique des pays des Grands Lacs.
Quelle stratégie l’État compte-t-il mettre en œuvre, sur le terrain, pour mettre fin à cette insécurité et aux violences ?
Pour nous, la première chose est de sensibiliser, d’abord, les Congolais qui opèrent dans ces groupes armés, les convaincre de déposer les armes. Nous avons créé pour cela, avec l’aval du chef de l’État, une commission qui s’occupera de la sensibilisation, la démobilisation et la réinsertion communautaire des combattants. Il faut faire comprendre aux jeunes qu’ils ne doivent pas prendre les armes contre la population.
Vous évoquiez-vous-même le peu d’engouement des miliciens à rendre leurs armes à Minembwe. Quelle sera l’étape suivante, si cette approche de « sensibilisation » ne porte pas ses fruits ?
Évidemment, si la sensibilisation ne donne pas les résultats attendus, l’armée va prendre ses responsabilités pour effectuer un désarmement de force. Et face à ceux qui refusent, l’armée va faire le travail.
[/b]"Nous avons mis sur pied un plan de riposte à Ebola"
[b]Un cas de maladie à virus Ebola a été confirmé dans la ville Goma, et l’OMS a décrété l’état d’urgence sanitaire mondiale. Le Sud-Kivu est-il en état d’alerte ? Quelles sont les mesures qui ont été prises ?
Il faut que la population reste calme et respecte les consignes sanitaires et sécuritaires. Nous avons mis sur pied un plan de riposte à Ebola. L’un des points porte sur le contrôle aux frontières.
Sur ce plan, tous les ports qui sont sur le lac Kivu seront des points de contrôle strict. Nous allons installer des check points sur la route reliant Goma à Bukavu. Ce sera également le cas à l’aéroport de Kavumu. Il nous faut également établir des contrôles sur les frontières avec les pays voisins."
RD Congo : qui sont les groupes armés qui sévissent au Nord-Kivu ?
Rwanda : l’ONU documente les liens entre le groupe armé « P5 » en RDC et Kayumba Nyamwasa
° https://www.radiookapi.net/2019/09/22/actualite/securite/sud-kivu-la-societe-civile-recommande-au-gouvernement-deradiquer-les
° https://www.dw.com/fr/arm%C3%A9e-et-rebelles-continuent-de-saffronter-au-sud-kivu/a-49336263
° https://www.voaafrique.com/a/des-milliers-de-d%C3%A9plac%C3%A9s-fuient-des-combats-dans-le-sud-kivu-/4921977.html
° https://www.radiookapi.net/2019/03/07/actualite/securite/uvira-des-villages-se-vident-apres-affrontements-entre-miliciens
° http://mulenge.blogspot.com/
° https://actualite.cd/2019/07/09/minembwe-il-y-eu-des-centaines-de-maisons-brulees-des-personnes-tuees
° https://www.congoindependant.com/cyprien-wetchi-un-grave-conflit-foncier-oppose-la-population-locale-aux-tutsi-congolais-a-minembwe/
"La houe, la vache et le fusil
Conflits liés à la transhumance en territoires de Fizi et Uvira (Sud-Kivu, RDC) : État des lieux et leçons tirées de l’expérience de LPI - 2013"
° http://www.life-peace.org/wp-content/uploads/La-houe-la-vache-et-le-fusil.pdf
° http://agents.cirad.fr/pjjimg/charles.doumenge@cirad.fr/Itombwe_final.pdf
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
"RDC: les rebelles FDLR livrent leur propre version de la mort de leur chef
° http://www.rfi.fr/afrique/20190928-rdc-fdlr-version-mort-mudacumura
Une semaine après la mort de leur chef militaire, Sylvestre Mudacumura, les rebelles hutus rwandais des FDLR ont publié un communiqué de mise au point. Ils contestent en partie la version de l'armée congolaise qui assure avoir mené seule cette opération et n'avoir connu aucune perte.
Les rebelles hutus rwandais reconnaissent que deux de leurs cadres ont été tués, au cours d'une opération militaire. Le premier est bien Sylvestre Mudacumura, et le deuxième est Sixbert Ndayambaje, le directeur de cabinet du président par intérim des FDLR, Victor Byiringiro, qui signe le communiqué.
Les FDLR admettent également que les deux hommes se trouvaient ensemble pour une réunion, sans en préciser l'objet. Selon nos informations, ils étaient réunis depuis la veille pour parler de la réorganisation du mouvement après la mort en avril d'Ignace Murwanashyaka, leur chef politique. Ce dont l'armée congolaise a eu vent et qui lui a permis de surprendre les deux hommes au domicile de Sylvestre Mudacumura.
Mais ce que les rebelles hutus rwandais contestent, c'est que les corps soient restés aux mains de l'armée congolaise. Ils affirment les avoir récupérés lors d'une contre-attaque et d’avoir aussi infligé de lourdes pertes au commando engagé dans cette opération. Ils parlent d'une vingtaine de militaires tués dont le colonel Muhire et d'une quinzaine de blessés dans les rangs de l'armée. Et selon ce communiqué, ce sont ces blessés qui auraient évoqué la présence d'éléments de l'armée rwandaise dans leurs rangs.
Cette version est démentie par les FARDC qui assurent n'avoir enregistré aucune perte, n'avoir reçu aucun soutien étranger, mais ils admettent qu'au vu de la géographie, ils n'ont pas été en mesure de conserver les corps de leurs ennemis. Le président Félix Tshisekedi avait lui-même démenti toute intervention de l'armée rwandaise dans cette opération."
►RDC: l'élimination du chef des FDLR, dernier signe du rapprochement avec Kigali
"Qui a tué le chef des FDRL Sylvestre MUDACUMURA ?
Félix Tshisekedi n’a pas dit la vérité aux congolais !
Le général Yakutumba et les Maï-Maï en dange]
- Par Honoré NGBANDA-NZAMBO KO ATUMBA"
° https://www.info-apareco.com/2019/09/28/urgent-felix-tshisekedi-na-pas-dit-la-verite-aux-congolais-sur-lassassinat-de-sylvestre-mudacumura-en-rdc/
"La mort de Sylvestre Mudacumura n’est pas la fin des FDLR (société civile)"
° https://topcongofm.net/la-mort-de-sylvestre-mudacumura-nest-pas-la-fin-des-fdlr-societe-civile/
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
En France encore et toujours la querelle sur le rôle de la France dans le génocide rwandais !
Je ne sais pas, je me trompe sans doute mais pour moi les critiques tranchées des français, population et spécialistes, sur le rôle de la France dans le génocide du Rwanda sont si vivaces et si tranchées par ce qu'à mon avis elles ont tendance à minimiser un fait essentiel : quelle que soit la part venue d'ailleurs ce sont d'abord des Rwandais qui se sont entretués, Hutu contre Tutsi, instruits dans un sens comme dans un autre de leur propre histoire, récente ou ancienne. Cette évidence exige ainsi de rechercher toutes les causes d'un conflit bien installé dans ce pays au point de culminer en un si horrible crime avant de se cristalliser sur les seuls prétextes qui ont favorisé la tragédie.
Les Français sévères envers le rôle négatif de leur pays s'y complaisent jusqu'à un certain "parti de l"étranger" qu'il faut le croire seulement fondé sur un internationalisme désincarné et sur le culte fanatique de valeurs humanistes alors qu'on se trouve dans un contexte politique et social total. Celui-ci, hélas, ne peut négliger les intérêts des protagonistes, nationaux comme étrangers, ayant prévalu dans l'enchaînement des événements. Où l"on voit que même s'il s'agit de juger ici le rôle de la France, on ne peut oublier qu'elle n'était pas la seule variable de l'équation du début en 1990 à l'accomplissement de l'ignoble forfait en 1994. Que fait-on de l'influence des autres termes ?
Ceux qui se sont résolus à minimiser ou à nier un rôle nocif de la France dans cette tragédie , ont tendance, eux, à laver trop vite la France de toute influence négative souvent alléguant qu'elle fut la seule puissance à intervenir pour sauver ou limiter l'ampleur de la catastrophe. Jusqu'à oublier que ce qu'on reproche raisonnablement à cette France, c'est d'avoir été jusque tard l'amie ou l'alliée d'une administration hutu a été largement à l'initiative de ce projet macabre et en tant que telle de n'avoir eu l'intelligence, le courage et la dignité de l'en dissuader à temps. Certes c'est plus facile à le dire aujourd'hui qu'à le faire à l'époque devant tant de passions et d'ingérences de tous les côtés. crime.
Ailleurs, spécialistes et profanes ne tiennent pas assez compte du terrain en cherchant à calquer purement et simplement le génocide rwandais sur ceux du passé : contrairement aux autres, le génocide rwandais a vu les victimes gagner assez vite- quasi-instantanément - la guerre civile qui les opposait à leurs bourreaux génocidaires. Pourquoi et qu'ont-ils fait de leur victoire sur le terrain tout de suite et après, au Rwanda même mais aussi dans la région et auprès de l'opinion internationale ? En tenir compte autorise ainsi à déduire que l'histoire officielle du génocide rwandais est celle du vainqueur et de donner quelque raison à ceux qui la tempèrent sans être traités à tout bout de champ de négationnistes.
Pourquoi en effet une victime du génocide ne serait-elle pas à son tour coupable de crimes ? Pour le Congolais que je suis cela parait encore plus évident et le reconnaître ne signifie guère qu'on relativise le supplice des Tutsi victimes au profit de ceux en face. Rappelons-le, dans le cas du Rwanda, le régime de Kagame et de son APR tout représentant des Tutsi victimes du génocide soit-il, a été quasi-instantanément le vainqueur sur le terrain dans la guerre qui l'opposait à ses bourreaux génocidaires, notamment aidé et préparé par les puissances externes. Voilà qui explique en partie les conditions, les objectifs et les enjeux du génocide rwandais et qui autorise à tempérer l'anathème trop passionnel jeté sur la France...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Je ne sais pas, je me trompe sans doute mais pour moi les critiques tranchées des français, population et spécialistes, sur le rôle de la France dans le génocide du Rwanda sont si vivaces et si tranchées par ce qu'à mon avis elles ont tendance à minimiser un fait essentiel : quelle que soit la part venue d'ailleurs ce sont d'abord des Rwandais qui se sont entretués, Hutu contre Tutsi, instruits dans un sens comme dans un autre de leur propre histoire, récente ou ancienne. Cette évidence exige ainsi de rechercher toutes les causes d'un conflit bien installé dans ce pays au point de culminer en un si horrible crime avant de se cristalliser sur les seuls prétextes qui ont favorisé la tragédie.
Les Français sévères envers le rôle négatif de leur pays s'y complaisent jusqu'à un certain "parti de l"étranger" qu'il faut le croire seulement fondé sur un internationalisme désincarné et sur le culte fanatique de valeurs humanistes alors qu'on se trouve dans un contexte politique et social total. Celui-ci, hélas, ne peut négliger les intérêts des protagonistes, nationaux comme étrangers, ayant prévalu dans l'enchaînement des événements. Où l"on voit que même s'il s'agit de juger ici le rôle de la France, on ne peut oublier qu'elle n'était pas la seule variable de l'équation du début en 1990 à l'accomplissement de l'ignoble forfait en 1994. Que fait-on de l'influence des autres termes ?
Ceux qui se sont résolus à minimiser ou à nier un rôle nocif de la France dans cette tragédie , ont tendance, eux, à laver trop vite la France de toute influence négative souvent alléguant qu'elle fut la seule puissance à intervenir pour sauver ou limiter l'ampleur de la catastrophe. Jusqu'à oublier que ce qu'on reproche raisonnablement à cette France, c'est d'avoir été jusque tard l'amie ou l'alliée d'une administration hutu a été largement à l'initiative de ce projet macabre et en tant que telle de n'avoir eu l'intelligence, le courage et la dignité de l'en dissuader à temps. Certes c'est plus facile à le dire aujourd'hui qu'à le faire à l'époque devant tant de passions et d'ingérences de tous les côtés. crime.
Ailleurs, spécialistes et profanes ne tiennent pas assez compte du terrain en cherchant à calquer purement et simplement le génocide rwandais sur ceux du passé : contrairement aux autres, le génocide rwandais a vu les victimes gagner assez vite- quasi-instantanément - la guerre civile qui les opposait à leurs bourreaux génocidaires. Pourquoi et qu'ont-ils fait de leur victoire sur le terrain tout de suite et après, au Rwanda même mais aussi dans la région et auprès de l'opinion internationale ? En tenir compte autorise ainsi à déduire que l'histoire officielle du génocide rwandais est celle du vainqueur et de donner quelque raison à ceux qui la tempèrent sans être traités à tout bout de champ de négationnistes.
Pourquoi en effet une victime du génocide ne serait-elle pas à son tour coupable de crimes ? Pour le Congolais que je suis cela parait encore plus évident et le reconnaître ne signifie guère qu'on relativise le supplice des Tutsi victimes au profit de ceux en face. Rappelons-le, dans le cas du Rwanda, le régime de Kagame et de son APR tout représentant des Tutsi victimes du génocide soit-il, a été quasi-instantanément le vainqueur sur le terrain dans la guerre qui l'opposait à ses bourreaux génocidaires, notamment aidé et préparé par les puissances externes. Voilà qui explique en partie les conditions, les objectifs et les enjeux du génocide rwandais et qui autorise à tempérer l'anathème trop passionnel jeté sur la France...
"Rwanda: dévoilée, la composition de la commission sur le génocide reste décriée
° http://www.rfi.fr/afrique/20191019-rwanda-devoilee-composition-commission-le-genocide-reste-decriee
Des soldats français à leur arrivée près de Butare, au Rwanda, le 3 juillet 1994, dix jours après le début de l'opération Turquoise. :copyright: HOCINE ZAOURAR / ARCHIVES / AFP
Une commission de chercheurs va se pencher sur les archives françaises relatives aux événements de 1994 au Rwanda. Les noms qui composent cette commission ont été dévoilés jeudi 17 octobre. Mais la liste est toujours sous le feu des critiques.
Emmanuel Macron avait annoncé la création de cette commission au début du mois d'avril, soit au moment de la commémoration du génocide rwandais. L'objectif officiellement affiché est d’« analyser le rôle et l’engagement de la France au cours de cette période ».
La liste a été établie (lire plus bas). Elle sera composée de quinze membres : des historiens, des professeurs de droit ou encore un président de section au Conseil d'État. Des gens reconnus et qualifiés dans leur domaine, certes. Pourtant, aucun spécialiste du Rwanda, c'est toujours la critique adressée par le chercheur Christian Ingrao qui avait déjà lancé une pétition en avril pour dénoncer l'exclusion de deux experts :
« Ces gens sont reconnus dans leur domaine, il n'en reste pas moins qu'une commission qui travaille sur un génocide qui a été commis au Rwanda et sur l'intervention d'une puissance étrangère soit compter des spécialistes des contextes locaux, qu'il est impensable de mettre en place ce type de commission sans quelqu'un qui parle les langues locales. »
En face, le président de la commission, Vincent Duclert, assume la composition établie, dit-il, après des échanges avec l'Élysée. Mais pour lui, les intéressés sauront sans aucun doute s'emparer d'un dossier nouveau pour eux. D'autant que cela se justifie selon lui par l'objet de la commission, à savoir précisément le rôle de la France et de ses institutions face au génocide rwandais. Et puis « le milieu des spécialistes du génocide des tutsis au Rwanda est aussi un milieu clivé, il y a des tensions, et je souhaitais ne pas mettre la commission dans ces clivages parfois assez vifs ».
Mais Vincent Duclert l'affirme : les spécialistes du Rwanda ne sont pas oubliés pour autant, ils seront consultés. Quoi qu'il en soit les travaux de cette commission aboutiront sur un rapport qui doit normalement être rendu public fin mars ou début avril 2021.
Les membres de cette commission ont reçu une habilitation pour accéder à l'ensemble des archives classifiées sur le sujet. Donc des moyens considérables sont accordés à cette commission de chercheurs. Cette habilitation est décidée par l'exécutif et ne peut bénéficier qu'à des chercheurs français. Il y a de la part de l'exécutif une avancée considérable que, je tiens à le dire, aucun autre président de la République n'avait consenti à faire jusque-là. Donc il y a un échange avec la présidence de la République mais les noms, je les ai proposés et j'assume tout à fait cette proposition.Vincent Duclert : «avancées considérables et j'assume»
18-10-2019 - Par Sébastien Duhamel
À noter que la spécialiste de la Shoah Annette Wievorka a renoncé à faire partie de cette commission. Chez nos confrères de La Croix, elle explique que c'est principalement au regard de la masse de travail. « Il s'agit de dépouiller toutes les archives militaires, diplomatiques, présidentielles de la France au Rwanda sur quatre années, c'est juste considérable » a-t-elle déclaré.
■ La composition de la commission
Composition de la commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi (1990-1994)
M. Vincent DUCLERT, chercheur et ancien directeur du CESPRA (CNRS-EHESS), enseignant à l’EHESS, inspecteur général de l’éducation nationale, président de la Commission
Mme Julie D’ANDURAIN, professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Metz, spécialiste d’histoire militaire contemporaine
Mme Catherine BERTHO-LAVENIR, professeure émérite de l’Université Sorbonne-Nouvelle, inspectrice générale de l’éducation nationale honoraire, archiviste paléographe
M.Thomas HOCHMANN, professeur de droit public à l’Université de Reims Champagne-Ardenne
Mme Sylvie HUMBERT, professeure d’histoire du droit à l’Université catholique de Lille, spécialiste de la justice pénale internationale
M. Raymond H. KEVORKIAN, directeur de recherche émérite à l’Université de Paris 8, spécialiste du génocide des Arméniens, membre de la Mission d’étude en France sur la recherche et l’enseignement des génocides des crimes de masse
Mme Françoise THEBAUD, professeure émérite en histoire contemporaine de l’Université d’Avignon, spécialiste de la Grande Guerre, des femmes et du genre
M. Christian VIGOUROUX, président de section au Conseil d’État, ancien professeur associé de droit public aux Universités de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
Secrétariat général et chargé (e) s de mission :
Mme Chantal MORELLE, professeure en classes préparatoires, docteure en histoire contemporaine, spécialiste de la Ve République, de sa diplomatie et du général de Gaulle
M. David DOMINE-COHN, professeur certifié d’histoire-géographie, spécialiste des archives des armées et des opérations militaires
Mme Isabelle ERNOT, professeure d’histoire-géographie détachée, docteure en histoire contemporaine, spécialiste de la Shoah, membre de la Mission d’études en France sur la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masse
Mme Christelle JOUHANNEAU, inspectrice d’académie-inspectrice pédagogique régionale stagiaire, agrégée d’histoire-géographie, spécialiste des questions éducatives
M. Erik LANGLINAY, professeur agrégé d’histoire, docteur en histoire contemporaine, spécialiste des organisations en temps de guerre
M. Guillaume POLLACK, professeur certifié d’histoire-géographie, doctorant, spécialiste des archives réseaux de résistance et des services secrets
Mme Sandrine WEIL, doctorante en histoire contemporaine, spécialiste des ressources images, photos et vidéos, membre de la Mission d’études en France sur la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masse.
→ Lire aussi : [url=http://www.rfi.fr/afrique/20190408-exclusif-role-france-rwanda-lettre-macron-president-commission-historiens][Exclusif] Rôle de la France au Rwanda: la lettre de Macron à la commission[/url
"Génocide au Rwanda : la "faute" de la France
° https://www.franceinter.fr/monde/genocide-au-rwanda-la-faute-de-la-france
Vingt-cinq ans après le génocide des Tutsis en 1994, la cellule investigation de Radio France et Mediapart ont recueilli des témoignages inédits d'un ancien général et d'un bénévole de la Croix-Rouge sur le rôle de la France au Rwanda.[...]"
° https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/17/faire-la-clarte-sur-le-role-de-la-france-au-rwanda_5272501_3232.html
° https://www.lci.fr/international/genocide-au-rwanda-des-hutus-sur-les-tutsis-que-reproche-t-on-a-la-france-interview-florent-geel-ligue-des-droits-de-l-homme-2117923.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20190314-genocide-rwanda-nouvelles-revelations-position-francaise-general-jean-varret
° https://www.lepoint.fr/monde/genocide-au-rwanda-emmanuel-macron-veut-faire-la-lumiere-sur-le-role-de-la-france-05-04-2019-2306109_24.php
° http://www.rfi.fr/emission/20180407-genocide-rwandais-france-inqualifiable-guillaume-ancel
° https://www.liberation.fr/planete/2019/03/27/genocide-rwandais-la-france-reste-dans-l-ombre_1717816
° http://www.rfi.fr/afrique/20150409-genocide-rwandais-experience-commission-enquete-belgique-pardon-guy-verhofstadt-declassification
° http://www.leparisien.fr/international/operation-turquoise-nouvelles-revelations-sur-le-role-de-la-france-au-rwanda-15-03-2018-7610499.php
° https://survie.org/publications/4-pages/article/la-france-complice-du-genocide-des-tutsi-au-rwanda
° http://webdoc.france24-mcd-rfi.com/rwanda-genocide-vingt-ans-apres/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
Stoppé par les vaillants résistants autochtones dans son plan d'occupation et de balkanisation du Congo, une fois de plus le lobby tutsi entonne sa victimisation habituelle en criant au "génocide". Le génocide de qui ? Qui sont les vraies victimes sinon les millions des Congolais de souche tués, violés, déplacés et spoliés de leurs biens et terres depuis 25 ans par les envahisseurs rwandais et apparentés ? Qui oublie que ce fut le même mensonge de génocide de fameux Banyamulenge qui provoqua l'entrée de l'AFDL en 1996 ? Et où en sommes-nous aujourd'hui après deux "guerres mondiales" et des multiples rebellions à l'Est du pays commanditées par le Rwanda et l'Ouganda ?
Aujourd'hui sans le moindre scrupule et toute honte bue, Nyarugabo acculé crie que "sa communauté 'ne prendra plus part' à un dialogue avant la fin du "génocide" "comme si les nombreux autochtones tués et déplacés de leurs terres ancestrales, seules les prétendues victimes parmi les immigrés auraient droit d'envahir leurs terres et bénéficier de tous les égards ?
Il se trompe : malgré la traîtrise du nouveau pouvoir de Léo, les autochtones Wafuliru, Wabembe, Wanyindu, Wavira, Warega majoritaires veulent à tout jamais défendre les terres héritées de leurs ancêtres, les victimes c'est eux et non les envahisseurs Tutsi.
Osons espérer que les autorités Congolaises finiront par entendre leurs revendications et se détourneront du chantage habituel des immigrés tutsi dans notre pays qui a commis le génocide le plus abondant au monde.
Attendons la suite...
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Aujourd'hui sans le moindre scrupule et toute honte bue, Nyarugabo acculé crie que "sa communauté 'ne prendra plus part' à un dialogue avant la fin du "génocide" "comme si les nombreux autochtones tués et déplacés de leurs terres ancestrales, seules les prétendues victimes parmi les immigrés auraient droit d'envahir leurs terres et bénéficier de tous les égards ?
Il se trompe : malgré la traîtrise du nouveau pouvoir de Léo, les autochtones Wafuliru, Wabembe, Wanyindu, Wavira, Warega majoritaires veulent à tout jamais défendre les terres héritées de leurs ancêtres, les victimes c'est eux et non les envahisseurs Tutsi.
Osons espérer que les autorités Congolaises finiront par entendre leurs revendications et se détourneront du chantage habituel des immigrés tutsi dans notre pays qui a commis le génocide le plus abondant au monde.
Attendons la suite...
"RDC : La communauté Banyamulenge "ne prendra plus part" à un dialogue avant la fin du "génocide" (Déclaration)
° https://actualite.cd/2019/10/20/rdc-la-communaute-banyamulenge-ne-prendra-plus-part-un-dialogue-avant-la-fin-du-genocide
Impliquée dans des tensions interethniques au Sud - Kivu, la communauté Banyamulenge a, dans une déclaration faite devant la presse ce samedi 19 Octobre, annoncé qu'elle ne prendra pas part à un quelconque dialogue tant que les actes, qu'elle qualifie de "génocide" ne s'arrête.
" La communauté Banyamulenge annonce qu'elle ne prendra plus part à un dialogue tant que ces actes de génocide ne seront pas arrêtés et siège brisé", a déclaré le député Moïse Nyarugabo, lisant la déclaration de sa communauté.
Qui dénonce les "massacres systématiques", ciblés contre les Banyamulenge et le pillage de leurs bétails.
Elle réfute la thèse de conflits interethniques et attribue ces actes aux groupes armés.
"Elle dénonce vigoureusement ce plan qui se traduit par les massacres systématiques, l'attaque, l'incendie et la destruction totale des villages habités par les Banyamulenge et le pillage de leurs bétails. Cette barbarie est l'œuvre des groupes notamment Mayi-mayi Yakutumba, Ebwela, Aichi, Mulumba et Bilozebishambuke qui ont coalisé avec les groupes armés étrangers plus particulièrement les Forces nationales de libération du Burundi (FNL), la résistance pour un État de droit au Burundi (Red tabara), la force Républicaines du Burundi ( Forebu), etc", précise la déclaration. M. Nyarugabo a expliqué que la décision de suspendre tout dialogue est motivée par le fait qu'ils ont rencontré toutes les sensibilités pour que la communauté Banyamulenge vive en paix, sans succès. Se présentant comme victime, la communauté Banyamulenge dresse un bilan depuis le début des affres. "À ce jour, on compte des centaines de personnes tuées depuis que ce phénomène a commencé en 2017, plus de 160 villages et centres incendiés et détruits complètement : habitation, écoles, eglises et centres de santé. La razzia a déjà emporté plus de 35000 vaches de telle sorte qu'on ne sait plus compter étant donné que c'est chaque jour qu'ils attaques, tient, incendient, volent les têtes de bétail. Ce qui s'en suit, ce sont les enterrements et les deuils" précise la déclaration.
La communauté Banyamulenge salue la détermination du Chef de l'État de rétablir la paix et la sécurité dans les hauts plateaux de Minembwe.
Elle lui demande de s'impliquer d'avantage pour la protection de leur communauté en "détresse".
"Sud-Kivu : les communautés impliquées dans les conflits des hauts plateaux d’Uvira décident d’arrêter les hostilités
° https://www.radiookapi.net/2019/10/19/actualite/securite/sud-kivu-les-communautes-impliquees-dans-les-conflits-des-hauts
Norbert Basenghezi, vice-président de la CENI à Kinshasa, le 10/05/2017. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Les communautés impliquées dans les conflits dans les hauts plateaux d’Uvira, en province du Sud-Kivu, parmi lesquelles, les Babembe, les Bafiliru, les Banyamulenges et les Bavira, ont résolu de cesser les hostilités. Ils ont tous convenu de participer au dialogue qui sera organisé, à ce sujet, par le gouvernement de la RDC.
C’est ce qui ressort de la Conférence pour la paix dans le Sud-Kivu qui s’est tenue vendredi 18 octobre à Kinshasa. Norbert Basengezi, porte-parole des Notables du Sud Kivu l’a déclaré à la presse à l’issue de ces assises.
Vous pouvez l’écouter dans cet extrait :
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"RDC: situation sécuritaire préoccupante dans les hauts plateaux de Minembwe - 24.06.2019
° https://www.dw.com/fr/rdc-situation-s%C3%A9curitaire-pr%C3%A9occupante-dans-les-hauts-plateaux-de-minembwe/a-49328274
A Minembwe depuis des mois les populations sont obligées de quitter leurs habitations suite aux combats entre groupes armés. Selon les organisations humanitaires environ 140.000 personnes ont du fuir les combats.
Écouter l'audio 03:05
"Il y a autour de 140.000 personnes déplacées" (Paulin Bishakabalya, chargé de programmes du Comité pour le Développement et l'Assitance Humanitaire)
Suite aux confrontations entre ces groupes armés locaux et étrangers en provenance des pays limitrophes à la RDC, des villages entiers se vivent. Agissant sur le terrain, ces diférents groupes armés seraient également impliqués dans les conflits entre communautés locales à savoir les Bafuliru, les Babembe, les Banyamulenge et les Banyindu. Devant l'urgence de la situation, un dialogue intercommunautaire a été inité par les autorités locales. Ce dernier aura lieu du 25 au 28 juin.
Jason Stearns @jasonkstearns
Donc notre blog @KivuSecurity de la semaine, nous nous focalisons sur les mouvements des rebelles rwandais dans les territoires de Kalehe, Uvira et Fizi. Est-ce que cela pourrait provoquer des nouvelles tensions régionales? Lire ici: https://bit.ly/2Lf3FZU
Cela fait des années que la situation sécuritaire est instable dans les hauts plateaux de Minembwe. Souvent les maisons sont incendiées dans les villages, les habitants sont tués quand ils ne sont pas obligés de fuir les affrontements entre les différents groupes impliqués dans les violences. Ce week-end encore dans le secteur de Lulenge, les hibitants de Kiombo ont du fuire les affrontements entre groupes armés et armée régulière congolaise. Maître Thambwe est un habitant de Fizi, il relate la situation. "Dans le territoire de Fizi cela fait un moment qu'il y a des hostilités qu'on qualifierait d'un conflit international et internisé, il y a les troupes de l'armée rwandaise, les troupes de l'armée burundaise qui se coalisent avec les groupes armés nationaux de tendance Mai Mai et Banyamulenge. Ca va faire 4h qu'il y a eu reprises des hostilités entre les Mai Mai et les Ngumino et leurs alliés."
DW Afrique @dw_francais
RDC : des villages se vident après affrontements entre rebelles et FARDC à Minembwe https://www.dw.com/fr/rdc-des-villages-se-vident-après-affrontements-entre-rebelles-et-fardc-à-minembwe/a-48248559?maca=fra-rss-twitter-all-21591-xml-mrss …
RDC / Sud-Kivu : insécurité grandissante à Minenbwe
L'insécurité est encore persistante dans les hauts plateaux de Minembwe. Les combats entre groupes rebelles et forces armées congolaises ont contraint les populations à se réfugier dans les localités...
dw.com
Une situation préoccupante qui entraine un important mouvement de population auquel les organisations humanitaires tentent de répondre. C'est le cas de Paulin Bishakabalya, chargé de programmes du Comité pour le Développement et l'Assistance Humanitaire. Il travaille au Sud Kivu avec le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). "Il y a une situation d'instabilité dans ce que l'on pourrait considérer comme un triangle composé de Fizi centre, la partie de Mukenge et vers Minembwe. Il est question d'un mouvement de population qui a commencé à partir du mois de mai et qui se poursuit jusque maintenant avec des escarmouches qui se passent entre différents groupes affiliés à des ethnies là bas. Pour le moment il y a eu des évaluations humanitaires qui sont eu lieu sous l'initiative de OCHA, actuellement il y a autour de 140.000 personnes déplacées," souligne Mr. Bishakabalya.
Un dialogue intercommunautaire pour résoudre la crise actuelle
Des personnes déplacées qui fuient les différents conflits... C'est dans ce cadre d'insécurité chronique que le gouverneur de la ville du Sud Kivu a décidé d'initier un dialogue intercommunautaire afin de faciliter le retour de la paix. Ce dernier aura lieu du mardi 25 au vendredi 28 juin. Patient Bashombe est président de la société civile au Sud Kivu, il compte y participer. "Nous pensons que c'est une bonne chose que les communautés se retrouvent pour échanger autour de leurs problèmes. L'essentiel c'est d'être sincère dans les échanges. Que chaque personne qui viendra à ces assises vienne avec des solutions pour sortir de la crise. Nous pensons que la société civile doit y participer si et seulement si il y a cette volonté des communautés de se désolidariser avec les groupes armés locaux et étrangers, " confirme M. Bashombe
En attendant le début du dialogue intercommunautaire les populations des Hauts plateaux de Minembwe continuent de fuir et trouvent refuge dans les villes voisines.
LAPRUNELLERDC.INFO @laprunellerdc
Fizi : des déplacés arrivent en masse à Minembwe-centre https://www.laprunellerdc.info/2019/06/23/fizi-des-deplaces-arrivent-en-masse-a-minembwe-centre/ …
Fizi : des déplacés arrivent en masse à Minembwe-centre
Des déplacés internes continuent d’arriver à Minembwe-centre ce Samedi 22 Juin 2019. Des femmes surtout et des enfants avec des matelas sur la tête et plusieurs autres biens proviennent de Ma…
laprunellerdc.info
Selon Kivu Security, dans les localités de Kalehe,Fizi et Uvira, il y aurait des mouvements suspects de rebelles rwandais dans les hauts plateaux du Sud Kivu."
La rédaction vous recommande
RDC : des villages se vident après des affrontements entre rebelles et FARDC à Minembwe
L'insécurité est encore persistante dans les hauts plateaux de Minembwe. Les combats entre groupes rebelles et forces armées congolaises ont contraint les populations à se réfugier dans les localités voisines. (08.04.2019)
Liens
Des mouvements suspects des rebelles rwandais dans les hauts plateaux du Sud-Kivu
Focus par le blog Kivu Security sur les mouvements des rebelles rwandais dans les territoires de Kalehe, Uvira et Fizi.
Audios et vidéos sur le sujet
"Il y a autour de 140.000 personnes déplacées" (Paulin Bishakabalya, chargé de programmes du Comité pour le Développement et l'Assitance Humanitaire)
"PLAN DE REPONSE
Crise conflit intercommunautaire
Plan de réponses stratégique et opérationnel face à l’impact humanitaire de la crise conflit inter communautaire dans les Moyens et Hauts-Plateaux de Fizi et de Mwenga"[
° https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/conflits_inter_communautaires_dans_fizi_et_mwenga_plan_de_reponse_humanitaire_juillet_decembre_2019.pdf
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Re: LES FDLR SOUS LE FEU (ENFIN) ?
"RDC: les exactions se poursuivent à Minembwe
° http://www.rfi.fr/afrique/20191022-rdc-minembwe-sud-kivu-attaques-groupes-armes-exactions
Camp des casques bleus pakistanais à Minembwe centre, le 21 octobre 2019. :copyright: Sonia Rolley/RFI
En République démocratique du Congo (RDC), la province du Sud-Kivu, de la plaine de Fizi aux hauts plateaux, vit une multiplication d’attaques contre les civils. Autour de Minembwe, sur les hauts plateaux justement, l’armée congolaise et la Monusco renforcent leurs positions mais les exactions continuent.
Presque partout autour de Minembwe, des villages brûlés. Les vaches ont quasiment disparu. C’est dans le centre que les déplacés se réfugient. Aujourd’hui, il n’y a quasiment plus que des banyamulenge mais pour Eli Ntambara, représentant de cette communauté, il ne faut pas parler de conflit communautaire.
« Nous étions toujours avec nos amis, nos frères, avec lesquels nous vivions. Il y a même des villages où vivaient toutes les communautés. Mais le problème, c’est que le gouvernement ne s’active pas pour combattre ces groupes armés », estime-t-il.
Les déplacés sont accueillis chez les habitants, dans les bâtiments publics ou même la cour de la maison du commandant de la police. Des Banyamulenge qui se sentent encore plus menacés depuis le départ le mois dernier des membres des communautés Bafuliro, Babembe ou Banyindu, eux-mêmes sous pression, expliquent-ils, par des groupes armés issus de leurs communautés. Mais avant de partir, ils ont averti leurs voisins et depuis, habitants et déplacés vivent dans l’angoisse d’une nouvelle attaque.
« Il y a instrumentalisation »
Désormais, il ne reste plus que quelques commerçants bashis mais aussi un représentant de la communauté bafuliro : pour Venance Kibingira, le gouvernement est responsable de cette situation, mais aussi le Rwanda et le Burundi.
« Je peux même confirmer qu’il y a instrumentalisation. S’il n’y avait pas instrumentalisation, peut-être que l’affaire ici aurait déjà pris fin. Mais ça continue, chaque fois ça repart. Ça s’arrête, ça reprend. Et avec cela, ça peut se dire qu’il y a instrumentalisation des pays voisins. Tous les groupes armés qui œuvrent ici sur les hauts plateaux sont instrumentalisés. Il n’y a pas un seul groupe qui ne soit pas instrumentalisé », dit-il.
Les Maï-Maï, notamment les Yakutumba, ne sont qu’à une quinzaine de kilomètres. Dans les environs également, des rebelles burundais qui appuient depuis des mois ces groupes congolais dans leurs attaques ciblées. Il est difficile pour les Banyamulenge de sortir des limites de la cité. Pas de vaches, plus de lait, un marché qui peine à s’approvisionner. Et il n’y a pas de routes suffisamment praticables pour acheminer par camion l’assistance humanitaire nécessaire.
Le bourgmestre de Minembwe dit avoir reçus plus de 7 000 ménages qui ont besoin de tout. Pour Gady Mukiza, ce qui se passe à Minembwe n'a rien d'un conflit intercommunautaire. Il y a urgence, explique-t-il, à lancer des opérations militaires.Nous avons été victimes des attaques de groupes armés maï-maï coalisés [...] Ils ont commencé au mois de mars avec une stratégie qu'on n'a pas encore comprise jusque-là en brûlant les maisons, en emportant les vaches. Les Burundais FNL et RED Tabara ont opéré aux côtés des maï-maï [...] Tout le monde est perdant, parce que tout le monde fuit.
Gady Mukiza, maire de Minembwe
22-10-2019 - Par Sonia Rolley"
"Armée et rebelles continuent de s'affronter au Sud-Kivu" - 24.06.2019
° https://www.dw.com/fr/arm%C3%A9e-et-rebelles-continuent-de-saffronter-au-sud-kivu/a-49336263
"Et si le conflit du Sud-Kivu s'étendait - 25.06.2019
° https://www.dw.com/fr/et-si-le-conflit-du-sud-kivu-s%C3%A9tendait/a-49342854
140.000 personnes ont dû fuir Minembwe. Dans cette région de RDC, des combats opposent des groupes armés locaux aux FARDC. Et peut-être des milices rwandaises et burundaises, qui pourraient faire s'étendre les violences.Cette situation fait craindre une régionalisation du conflit à Jason Stearn, fondateur du Groupe de recherche sur le Congo qui a récemment publié unrapport portant sur des mouvements suspects de rebelles rwandais dans les hauts plateaux du Sud-Kivu."Écouter l'audio 02:07
"Pour moi le plus inquiétant c'est la situation sur le terrain qui tend à s'aggraver" (Jason Stearns, Groupe de Recherche sur le Congo)
"ANALYSE DE CONFLIT
Zone «Hauts Plateaux de Mwenga ‐Plainede la Ruzizi»Sud-Kivu, R.D. Congo
Search for Common GroundOctobre 2014
° https://www.sfcg.org/wp-content/uploads/2015/12/SFCG-Analyse-ISSSS-Ruzizi-Mwenga-2014-1.pdf
"Anayse du 19 octobre 2019( version française):RD.Congo guerre d'agression ou crise politique?"
"T'LA! DU 21.10.2019 : QUELLE SOLUTION POUR MINEMBWE? REACTIONS AU +32 494 493 543"
"[/color][/size][/b]Analyse du 22 octobre 2019: Minembwe,la coalition Kagame,Kabila,Tshisekedi frôle la bérézina."
"ACTU EXPLIQUEE 22.10 : QUASI OMNIPRESENT, REVOICI J. KABILA DE RETOUR EN POLITIQUE"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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