MONUSCO ET MANIFESTATIONS MORTELLES ANTI-MONUSCO ! CERTES LA MONUSCO EST COUPABLE DE N'AVOIR SUFFISAMMENT AIDÉ A LA RESTAURATION DE LA PAIX COMME C’ÉTAIT SA MISSION, SA PRÉSENCE DANS NOTRE PAYS EST DONC SOUS CAUTION MAIS QU'EST-CE DONC SA CONTESTATION QUI
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MONUSCO ET MANIFESTATIONS MORTELLES ANTI-MONUSCO ! CERTES LA MONUSCO EST COUPABLE DE N'AVOIR SUFFISAMMENT AIDÉ A LA RESTAURATION DE LA PAIX COMME C’ÉTAIT SA MISSION, SA PRÉSENCE DANS NOTRE PAYS EST DONC SOUS CAUTION MAIS QU'EST-CE DONC SA CONTESTATION QUI
MONUSCO ET MANIFESTATIONS MORTELLES ANTI-MONUSCO ! CERTES LA MONUSCO EST COUPABLE DE N'AVOIR SUFFISAMMENT AIDÉ A LA RESTAURATION DE LA PAIX COMME C’ÉTAIT SA MISSION, SA PRÉSENCE DANS NOTRE PAYS EST DONC SOUS CAUTION MAIS QU'EST-CE DONC SA CONTESTATION QUI CAUSE TANT DE MORTS ?
D'abord des centaines de manifestants avaient envahi les abords de la base logistique de la Monusco à Goma et attaqué le camp de transit de la mission situé hors du centre ville. « Nous ne voulons plus de la Monusco », « bye bye Monusco », scandaient des affiches de cette « campagne ». Saccages et pillages des locaux s'en suivis endeuillés hélas de morts et de blessés. Les mêmes scènes se sont reproduites à Butembo, Uvira. Qu'en conclure après un bilan total lourd d'au moins 20 morts et plusieurs blessés et que le pouvoir semble avoir été pris par surprise par ce débordement subit et meurtrier de la colère de la population ?
De son côté l'ONU juge cet incident très grave et souligne que toute attaque dirigée contre les Casques bleus peut constituer un crime de guerre, et appelle les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire rapidement les responsables en justice »
Pourquoi les manifestants attaquent la Monusco, que faire pour résoudre ce violent différend en attendant que celle-ci se retire pour de bon ?
" RDC : les manifestations anti-Monusco enflent dans l’Est - 27 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1365100/politique/rdc-les-manifestations-anti-monusco-enflent-dans-lest/
Manifestations du 26 juillet 2022 à Goma. :copyright: Michel Lunanga/AFP
Trois Casques bleus et douze manifestants ont été tués ce mardi 26 juillet à Butembo et Goma, lors de protestations contre la présence de la mission des Nations unies dans le pays
Trois membres de la mission de l’ONU et au moins douze manifestants ont été tués le mardi 26 juillet dans deux villes de l’est de la République démocratique du Congo, au deuxième jour de manifestations contre les Nations unies, accusées d’inefficacité dans la lutte contre les groupes armés.
À Butembo, troisième ville de la province du Nord-Kivu, « trois morts parmi les membres de la Monusco, deux Indiens et un Marocain, et un blessé » ont été recensés et du « côté [des] manifestants, sept morts et plusieurs blessés », a déclaré le colonel Paul Ngoma, chef de la police urbaine. Il s’agit d’ »un Casque bleu et [de] deux membres de la police des Nations unies », a précisé la Monusco dans un communiqué, ajoutant que « des assaillants ont violemment arraché des armes à des éléments de la police nationale congolaise et tiré à bout portant sur nos forces de maintien de la paix ». La mission onusienne « condamne fermement cette attaque que rien ne justifie », a-t-elle ajouté.
Situation « très instable »
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le numéro deux de la Monusco à Kinshasa, capitale de la RDC, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a confirmé le bilan de 15 morts et fait état de 61 blessés dans les récents troubles. « En aucun cas la violence n’est justifiée », a-t-il condamné, ajoutant qu’ »une enquête conjointe » serait menée.
Goma, 26 juillet 2022. :copyright: Moses Sawasawa/AP/SIPA
Farhan Haq, un porte-parole de l’ONU, a déclaré aux journalistes à New York que la situation sur le terrain était « très instable » et que « des renforts sont en train d’être mobilisés ». À Butembo, important carrefour commercial, où sept personnes ont été tuées, les activités ont été paralysées durant toute la journée. Devant une base de la Monusco, des manifestants ont été dispersés par les forces de sécurité, selon plusieurs témoins. « Parmi ces jeunes gens, on trouve des armes », avait déploré plus tôt le colonel Ngoma.
« Bye bye Monusco »
Beni, la capitale du Nord-Kivu, et Goma ont elles aussi été le théâtre de manifestations. À Goma, la capitale provinciale, les incident ont fait « cinq morts » parmi les manifestants, selon Patrick Muyaya. Un correspondant de l’Agence France presse sur place a constaté la mort d’un manifestant, atteint à la tête par une balle apparemment tirée de l’intérieur de la base logistique de la Monusco en fin de matinée.
Tôt le matin, des centaines de manifestants avaient envahi les abords de la base logistique de la Monusco à Goma et attaqué le camp de transit de la mission situé hors du centre ville. « Nous ne voulons plus de la Monusco », « bye bye Monusco », scandaient des affiches de cette « campagne ». Les forces de sécurité congolaises contenaient difficilement la foule aux abords de la base logistique.
Manifestation devant le siège de la Monusco à Goma, 26 juillet 2022. :copyright: Moses Sawasawa/AP/SIPA
En RDC, des manifestations sont régulièrement organisées pour exiger le départ des Casques bleus, accusés d’inefficacité dans la lutte contre des dizaines de groupes armés locaux et étrangers qui déstabilisent l’est du pays depuis près de trente ans. Des centaines de manifestants étaient déjà descendus dans la rue le lundi 25 juillet à Goma, à l’appel des organisations de la société civile et du parti du président Félix Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Après avoir pris d’assaut le quartier général de la Monusco et sa base logistique, ils avaient cassé des vitres, des murs et pillé des ordinateurs, des chaises, des tables et des objets de valeur. Le gouvernement congolais avait condamné « toute forme d’attaque contre le personnel et les installations des Nations unies », promettant que « les responsables [seraient] poursuivis et sévèrement sanctionnés ».
Sentiment de colère
Toutefois, dans une interview à Radio Okapi, Patrick Muyaya a estimé que l’on ne peut pas qualifier les événements « d’acharnement [des Congolais contre la Monusco]. Ce n’est pas un acharnement parce que la mission est en RDC depuis une vingtaine d’années et malheureusement, au-delà des progrès qui ont été accomplis, la situation a dérapé et il y a eu récemment des déclarations des différents porte-parole des Nations unies que nous avons considérées comme maladroites, qui ont ravivé le feu », a-t-il déclaré.
« Nous sommes en train de subir une agression rwandaise et pour une bonne partie de l’opinion, la Monusco devrait être en mesure de le dire ouvertement, alors qu’elle ne l’a pas dit. La recrudescence de l’insécurité ces derniers jours justifie un sentiment de colère, c’est un sentiment normal », a poursuivi Patrick Muyaya. « Mais au-delà, les gens ont le droit de critiquer la Monusco s’ils estiment que la Monusco n’agit pas efficacement. Il y a maintenant une différence à faire entre ceux qui donnent leur opinion pour critiquer la Monusco et ceux qui s’appellent, derrière une manifestation voulue pacifique, à détruire. »
Khassim Diagne, chef adjoint de la Monusco, a assuré lors de la conférence de presse conjointe : « Notre souhait le plus ardent, c’est de voir l’Est [de la RDC] stabilisé. »
(Avec AFP)
"RDC: des manifestations contre la mission de l'ONU à Goma tournent au pillage - 25 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/25/rdc-des-manifestations-contre-la-mission-de-lonu-goma-tournent-au-pillage
Manifestation anti-Monusco à Goma
Des installations de la mission des Nations unies (Monusco) à Goma dans l'est de la République démocratique du Congo ont été pillées par des manifestants en colère, dix jours après un appel du président du Sénat au départ des Casques bleus, a constaté lundi un correspondant de l'AFP.
Après avoir barricadé les grandes artères de Goma, chef lieu de la province du Nord-Kivu, des centaines de manifestants scindés en deux groupes ont pris d'assaut le siège local de la mission onusienne ainsi que sa base logistique située hors du centre de la ville.
Au Quartier général de la Monusco, ces manifestants en colère ont brûlé des pneus et des objets en plastique devant le portail puis ont cassé le mur de la clôture, a constaté un correspondant de l'AFP.
Les manifestants ont ensuite cassé les vitres, les murs et pillé des ordinateurs, des chaises, des tables et des objets de valeur.
Des agents de la Monusco présents sur le site ont été évacués à bord de deux hélicoptères.
Des scènes similaires se sont aussi produites à la base logistique de la Monusco où un élève en uniforme a été atteint à la jambe par une balle tirée de l'intérieur de la Base logistique.
La police onusienne a usé de bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants avant l'intervention des militaires des Forces armées de la RDC.
Plusieurs manifestants ont été interpellés par les forces de sécurité congolaises.
"Certains manifestants ont escaladé les murs de notre enceinte" à Goma, a déclaré à l'AFP Khassim Diagne, chef adjoint de la Monusco.
"Ce sont des pilleurs. Nous les condamnons avec la plus grande fermeté. C'est carrément du vandalisme", a-t-il dit. Le 15 juillet à Goma, le président du Sénat congolais Modeste Bahati avait demandé, lors d'un meeting, à la Monusco de "plier bagages" après 22 ans d'une présence qui n'a pu imposer la paix dans la partie orientale de la RDC, déstabilisée depuis près de trois décennies.
La manifestation avait été organisée à l’appel des organisations de la société civile et du parti au pouvoir, Union pour la démocratie et le progrès social.
AFP avec ACTUALITE.CD
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-des-manifestations-contre-la-mission-de-l-onu-goma-tournent-au-pillage-465680
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-saccage-et-pillage-des-installations-de-la-monusco-%C3%A0-goma/2645401
"Manifestations anti-Monusco: 3 militaires de l'ONU et 12 manifestants tués à Goma - 27 juillet 2022
= https://www.voaafrique.com/a/trois-membres-de-la-mission-de-l-onu-et-12-manifestants-tu%C3%A9s-dans-l-est-de-la-rdc/6675417.html
"RD Congo : plusieurs morts lors de manifestations contre la mission de sécurité de l'ONU - 26/07/2022 -
= https://www.france24.com/fr/afrique/20220726-rd-congo-plusieurs-morts-lors-de-manifestations-contre-la-mission-de-s%C3%A9curit%C3%A9-de-l-onu
= https://www.digitalcongo.net/article/62e11c99afec9918ed5fbaff/
"Pourquoi des manifestants attaquent la Monusco à Goma ? - 26 juillet 2022
= https://www.bbc.com/afrique/articles/cgryydej51wo
Crédit photo, AFP
Légende image, Un incendie a été allumé lundi devant le siège de l'ONU à Goma
Au moins 15 personnes, dont trois soldats de la paix de l'ONU, ont été tuées lors de deux jours de manifestations violentes dans l'est de la RDC contre la présence de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), ont déclaré les autorités.
La MONUSCO informe dans un communiqué que des personnes qu'elle qualifie d'assaillants ''ont violemment arraché des armes à des éléments de la Police nationale congolaise et tiré à bout portant sur nos forces de maintien de la paix. ''
Pendant deux jours, des manifestants se sont violemment attaqués à la Monusco
L'une des images partagées sur les médias sociaux montre un manifestant étendu et traîné sur le sol, tandis que d'autres crient qu'il a été abattu par les forces de l'ONU.
Le gouvernement a déclaré avoir demandé à l'armée et à la police de rétablir le calme à Goma.
Les attaques anti-ONU en RD Congo pourraient être qualifiées des "crimes de guerre"
Crédit photo, AFP
Légende image, Le secrétaire général de l'ONU a appelé les autorités congolaises à enquêter sur les incidents de violence.
Le bureau du secrétaire général de l'ONU a déclaré que toute attaque contre des soldats de la paix pourrait constituer un crime de guerre.
Un porte-parole a déclaré qu'António Guterres avait appelé les autorités congolaises à enquêter sur les incidents, au cours desquels trois membres du personnel de l'ONU et une douzaine d'habitants ont été tués.
La mission de maintien de la paix - Monusco - a imputé la violence et le pillage des biens de l'ONU à des criminels se faisant passer pour des manifestants.
Que s'est-il passé ?
Crédit photo, AFP
Légende image, Des manifestants ont pillé un entrepôt de l'ONU lundi.
Lundi, dans la capitale de la province du Nord Kivu, Goma, des manifestants ont vandalisé des locaux des forces de l'ONU, leur demandant de quitter le pays.
Des images ont été diffusées sur les médias sociaux montrant des personnes scandant des slogans contre la présence des casques bleus en RDC, d'autres en train de fouiller dans le matériel de leur base principale à Goma.
La plupart des marchés et des magasins ont fermé lundi dans cette ville de près d'un million d'habitants "par crainte d'être pillés par les manifestants", déclare Eliezer Makambo, un homme d'affaires local, à BBC Grands Lacs.
Le maire de Goma avait interdit les manifestations de lundi dans la ville pour des raisons de sécurité et a appelé le public à ne pas y assister.
Cependant, des centaines de manifestants ont bravé l'interdiction et attaqué la base de la Monusco, brisant les fenêtres et pillant les objets de valeur.
Les violences ont continué mardi.
Pourquoi les manifestants s’attaquent à l’ONU ?
La Monusco est critiquée pour son incapacité à contribuer au rétablissement de la paix dans l'est de la RDC depuis plus de 20 ans que la force est déployée dans cette région déchirée par les conflits.
Un autre manifestant de laisser éclater sa colère contre l’organisation onusienne : ‘’Nous manifestons parce que la Monusco a failli dans sa mission. Sa première mission était de restaurer la paix dans notre pays.’’
‘’Nous sommes venus dénoncer la complicité de la Monusco ainsi que de la communauté internationale, parce que ça fait plus de vingt ans que nous vivons avec la Monusco ici, mais le sang continue à couler. On tue à Béni, on tue à Irumu, on tue en Ituri. Nous demandons le départ de la Monusco et cela sans délai parce qu’elle-même a déclaré qu’elle n’est pas en mesure de combattre aux côtés des FARDC’’, déclare Victorine Muhima, vice-présidente Forum des femmes leaders du Nord Kivu lors d’un sit-in organisé devant les locaux de la Monusco.
Crédit photo, Getty Images/AFP
Légende image, Des soldats des forces armées de la République démocratique du Congo tentent de contrôler une foule de manifestants qui prennent d'assaut une base de l'opération de maintien de la paix de l'ONU MONUSCO, à Goma, le 26 juillet 2022.
Des groupes de la société civile de l'est de la RD Congo ont affirmé que la mission de l'ONU (Monusco) s'est "révélée incapable d'assurer la protection de la population et de maintenir la paix et la sécurité dans le pays".
Ils ont lancé la semaine dernière une campagne intitulée "Zéro Monusco".
Selon le professeur José - Adolphe Voto, enseignant à l’école de journalisme de Kinshasa, il y a un risque que les manifestations se poursuivent.
‘’Je pense qu’on a atteint un niveau qu’on a jamais atteint concernant les revendications contre la MONUSCO et vis-à-vis des Nations unies de manière générale’’, déclare-t-il à la BBC.
‘’De plus, ces évènements tombent des circonstances où il y a eu des résolutions des Nations unies qui confirment encore l’embargo sur le Congo alors que le Congo se dit attaqué et le Congo n’a pas le droit de s’approvisionner en armement pour se défendre, mais par contre, la même Monusco qui représente les Nations unies au Congo déclare que les rebelles auraient des armes plus sophistiquées que l’armée congolaise, et même plus que la Monusco’’, explique M. Voto.
Quelle est la réaction des autorités ?
Suites aux manifestations qui ont ciblé la Monusco, le gouverneur militaire du nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima interdit toute manifestation publique.
''Je juge intolérable et innaceptable les dérapages enregistrés ici et là sur le terrain ainsi que la récupération de la situation des pécheurs en eaux troubles'', a-t-il déclaré.
La mission de maintien de la paix des Nations unies en RD Congo a qualifié d'"inacceptable et de complètement contre-productif" l'assaut donné à sa base dans la ville de Goma, dans l'est du pays, par des habitants exigeant son départ.
La Monusco a déclaré dans un communiqué qu'elle était "très préoccupée par cet incident très grave qui survient à la suite de remarques hostiles et de menaces voilées proférées par des individus et des groupes à l'encontre des Nations unies".
Ignorer Twitter publication, 1
Fin de Twitter publication, 1
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a déclaré sur Twitter que le gouvernement "condamne toute forme d'attaque contre le personnel et les locaux de l'ONU".
M. Muyaya a ajouté que les responsables des manifestations de lundi à Goma "seront sérieusement punis".
L'armée nationale et les troupes ougandaises mènent des opérations conjointes contre les militants avec le soutien de la Monusco dans l'est de la RD Congo depuis novembre 2021, mais les attaques se poursuivent sans guère de répits.
Avec plus de 15 000 casques bleus, la Monusco reste la plus grande force de l'ONU au monde.
Elle est présente dans l'est de la RDC depuis plus de deux décennies, mais la région reste peu sûre et abrite plus d'une centaine de groupes rebelles, dont le M23 qui s'est emparé de zones situées à des dizaines de kilomètres de Goma.
"CENCO: " Le gouvernement et la Monusco ont montré leurs limites dans leur mission de sécuriser les populations" - 27.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108306_cenco_le_gouvernement_et_la_monusco_ont_montre_leurs_limites_dans_leur_mission_de_securiser_les_populations.html
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 27 juillet 2022, la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), dit suivre avec attention, regrets et tristesses l'évolution des manifestations organisées contre la mission de l'organisation des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC(Monusco) à Goma et à Butembo.
D'après certaines informations, indique ce communiqué, ces manifestations sont susceptibles de s'étendre dans d'autres villes du pays.
La CENCO dit avoir compris la colère qui anime les compatriotes à manifester pour exiger le départ de la MONUSCO. " Le gouvernement de la République démocratique du Congo et la Monusco ont montré leurs limites dans leur mission de sécuriser les populations exposées aux attaques des groupes armés en RDC.
Après deux décennies, les gouvernements qui se sont succédé et les différentes résolutions des Nations-Unies n'ont pas réussi à neutraliser les groupes armés nationaux et internationaux. Ces derniers continuent, en toute impunité, à semer la désolation auprès des populations civiles de l'Est du pays",indique le communiqué
En ce qui concerne le droit à la manifestation, la CENCO estime que manifester est un droit reconnu à tout citoyen par les instruments internationaux et la Constitution de la RDC. En revanche, indique-t-elle, recourir à la violence ou aux pillages constitue un acte qui ne peut qu'amplifier et pérenniser le mal ainsi que la souffrance des populations.
Pour ce faire, la CENCO condamne fermement toute la violence qui a prévalu durant les manifestations de Goma et Butembo. Elle encourage l'Etat Congolais et la Monusco à diligenter une enquête conjointe afin que les conditions dans lesquelles les scènes de violence et des pillages ont eu lieu soient mises en lumière et que les auteurs soient traduits en justice.
En outre, la CENCO recommande aux hommes politiques et aux leaders communautaires de s'abstenir de tout discours susceptible d'entraîner la haine et la violence, surtout pendant cette période préélectorale.
= https://www.radiookapi.net/2022/07/28/actualite/revue-de-presse/lavenir-violences-goma-et-butembo-la-cenco-renvoie-dos-dos
"RDC: des bases de la Monusco attaquées à Goma, la mission dénonce «un très grave incident» - 25/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220725-rdc-des-bases-de-la-monusco-attaqu%C3%A9es-%C3%A0-goma-la-mission-d%C3%A9nonce-un-tr%C3%A8s-grave-incident
"Manifestations anti-Monusco: « Toute attaque dirigée contre les Casques bleus de l’ONU peut constituer un crime de guerre » ( António Guterres) - 27 juillet 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/27/manifestations-anti-monusco-toute-attaque-dirigee-contre-les-casques-bleus-de-lonu-peut-constituer-un-crime-de-guerre-antonio-guterres.html/112733/
Dans une déclaration publiée ce mercredi 27 juillet, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a condamné fermement l’attaque contre des Casques bleus servant dans la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO) le 26 juillet à Butembo, dans la province du Nord-Kivu.
Il a aussi condamné les violences qui ont visé les bases des Nations Unies dans la province du Nord-Kivu depuis le 25 juillet, au cours desquelles des individus et des groupes sont entrés de force dans les bases et se sont livrés au pillage et à la destruction des biens, tout en pillant et en incendiant des résidences du personnel des Nations Unies. Le Secrétaire général a déploré la perte de vie de manifestants dans ce contexte et affirme l’engagement de la MONUSCO à travailler avec les autorités congolaises pour enquêter sur ces incidents.
Tout en rappelant l’accord sur le statut des forces conclu entre les Nations Unies et le gouvernement de la RDC, qui garantit l’inviolabilité des locaux des Nations Unies, António Guterres a souligné que « toute attaque dirigée contre les Casques bleus peut constituer un crime de guerre ». Par conséquent, il a appelé les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire rapidement les responsables en justice. À cette fin, le Secrétaire général se félicite de la déclaration du porte-parole du gouvernement congolais, publiée le 25 juillet, qui a condamné la violence et a indiqué que les auteurs seront poursuivis.
Le Secrétaire général a par ailleurs, réaffirmé le ferme attachement des Nations Unies à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la RDC.
« Il réaffirme aussi que les Nations Unies, par l’intermédiaire de son Représentant spécial en République démocratique du Congo et sa Mission mandatée par le Conseil de Sécurité, continueront à soutenir le gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays », peut-on lire dans cette déclaration.
Il sied de rappeler que deux policiers indiens et un militaire marocain ont été tués et un policier égyptien a également été blessé lors d’une violente manifestation à la base de la Mission à Butembo.
= https://news.un.org/fr/story/2022/07/1124502
"Manifestations meurtrières anti-MONUSCO : « Nos éléments n’ont pas tiré sur les manifestants » (Représentant adjoint du SG de l’ONU) -27 juillet 2022
= https://infosurbaines.com/manifestations-meurtrieres-anti-monusco-nos-elements-nont-pas-tire-sur-les-manifestants-representant-adjoint-du-sg-de-lonu/
"L’ONU appelle les autorités congolaises à traduire les ennemis de la Monusco en justice - 27.07.2022
= https://objectif-infos.cd/2022/07/27/lonu-appelle-les-autorites-congolaises-a-traduire-les-ennemis-de-la-monusco-en-justice
"La MONUSCO fustige des discours « hostiles » qui tendent à la tenir pour « responsable » des défis sécuritaires en RDC -26 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/26/la-monusco-fustige-des-discours-hostiles-qui-tendent-a-la-tenir-pour-responsable-des-defis-securitaires-en-rdc.html/112715/
"Patrick Muyaya : « Ce n’est pas par la violence que nous allons faire entendre notre voix » - 26/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/26/emissions/linvite-du-jour/patrick-muyaya-ce-nest-pas-par-la-violence-que-nous-allons
= https://radio-l-essentiel-rdc.websiteradio.co/news/manifestations-anti-monusco-en-aucun-cas-la-violence-n-est-justifiee-porte-parole-du-gouvernement-5121
"Manifestation anti-Monusco à Goma : le gouvernement « condamne toute forme d’attaque contre le personnel et les installations de la Monusco » Patrick Muyaya - Juil 25, 2022
= https://acturdc.com/manifestation-anti-monusco-a-goma-le-gouvernement-condamne-toute-forme-dattaque-contre-le-personnel-et-les-installations-de-la-monusco-patrick-muyaya/
"Manifestation Anti-Monusco : Le gouverneur militaire du Nord-Kivu appelle la population au calme et a la retenue - juillet 27, 2022
= https://www.azzureplus.com/info/24/manifestation-anti-monusco-le-gouverneur-militaire-du-nord-kivu-appelle-la-population-au-calme-et-a-la-retenue/
"Manifestations anti-MONUSCO :“Le peuple s’est exprimé,il faut l’écouter” Guershom Kahebe
= https://topinfos24.com/manifestations-anti-monusco-le-peuple-sest-exprimeil-faut-lecouter-guershom-kahebe/
"Goma/manifestation anti Monusco : Voici la déclaration de la nouvelle société civile - 26 juillet 2022
= https://topinfo.cd/2022/07/26/goma-manifestation-anti-monusco-voici-la-declaration-de-la-nouvelle-societe-civile/
"RDC : la CENCO condamne les manifestations anti-MONUSCO - 27/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/27/actualite/politique/rdc-la-cenco-condamne-les-manifestations-anti-monusco
= https://7sur7.cd/2022/07/27/manifestations-anti-monusco-la-cenco-preconise-des-concertations-entre-le-gouvernement
= https://linterview.cd/manifestations-anti-monusco-la-cenco-appelle-les-hommes-politiques-et-les-leaders-communautaires-de-sabstenir-des-discours-susceptibles-dentrainer-la-haine/
"RDC : Denis Mukwege condamne la violence contre la MONUSCO - 26/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/26/actualite/securite/rdc-denis-mukwege-condamne-la-violence-contre-la-monusco
" Manifestations anti-Monusco : “Martin Fayulu appelle les gouvernants de fait et le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre leurs responsabilités” - Juil 26, 2022
= https://www.lehautpanel.com/manifestations-anti-monusco-martin-fayulu-appelle-les-gouvernants-de-fait-et-le-conseil-de-securite-de-lonu-a-prendre-leurs-responsabilites/
"Manifestation anti MONUSCO : Freddy Mulumba estime que « les congolais viennent de se prendre en charge pour faire échec au plan de balkanisation de la communauté internationale » - 27 juillet 2022
= https://africa24sur24.net/manifestation-anti-monusco-freddy-mulumba-estime-que-les-congolais-viennent-de-se-prendre-en-charge-pour-faire-echec-au-plan-de-balkanisation-de-la-communaute-internationale/
"Retrait de la Monusco/AFDC : Modeste Bahati regrette la déformation de ses propos - 27 juillet 2022
= https://laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/12246-retrait-de-la-monusco-afdc-modeste-bahati-regrette-la-deformation-de-ses-propos
"Manifestations anti-MONUSCO. Faire de Bahati Lukwebo bouc émissaire signifie ne pas tirer les leçons de la colère des Congolais - 27 juillet 2022
= https://www.echosdafrique.com/20220727-manifestations-anti-monusco-faire-de-bahati-lukwebo-bouc-emissaire-signifie-ne-pas-tirer-les-lecons-de-la-colere-des-congolais
= https://lemandat.cd/2022/07/27/manifestations-anti-monusco-bahati-lukwebo-condamne-la-violence/
= https://lepotentiel.cd/2022/07/18/son-ancrage-confirme-dans-le-grand-kivu-bahati-exige-le-retrait-sans-delai-de-la-monusco/
"RDC : 4 morts électrocutés lors d'une manifestation anti-MONUSCO - 27 juillet 2020
= https://fr.africanews.com/2022/07/27/rdc-4-morts-electrocutes-lors-dune-manifestation-anti-monusco/
"RDC : trois membres de la Monusco et douze manifestants tués à Butembo et Goma - 27 juillet 2020
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/07/27/rdc-trois-membres-de-la-monusco-et-douze-manifestants-tues-a-butembo-et-goma_6136295_3212.html
"RDC: manifestation anti-Monusco également à Uvira (Sud-Kivu) - 27 juillet 2022 -
= https://actualite.cd/2022/07/27/rdc-manifestation-anti-monusco-egalement-uvira-sud-kivu
"Monusco : le grand ras-le-bol - 25 Juil 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/monusco-le-grand-ras-le-bol/
"RDC: mise en place d'une enquête pour établir les responsabilités des morts de Goma et Butembo - 27/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220727-rdc-mise-en-place-d-une-enqu%C3%AAte-pour-%C3%A9tablir-les-responsabilit%C3%A9s-des-morts-de-goma-et-butembo
"RDC : le gouvernement appelle au calme et annonce la poursuite des discussions sur le retrait de la MONUSCO - 27/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/27/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-appelle-au-calme-et-annonce-la-poursuite-des
"Manifestations anti-ONU en RDC : la police déployée dans plusieurs villes de l'Est -27 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71507/manifestations-anti-onu-en-rdc-la-police-deployee-dans-plusieurs-villes-de-lest/
= https://www.voaafrique.com/a/rdc-manifestations-anti-onu-les-forces-de-s%C3%A9curit%C3%A9-d%C3%A9ploy%C3%A9es-dans-plusieurs-villes/6675544.html
"Le Gouvernement appelé à anticiper l'Après-Monusco
= https://www.forumdesas.net/2022/07/le-gouvernement-appele-a-anticiper-lapres-monusco/
"Manifestations contre la MONUSCO: Le Gouvernement appelle au calme et à la retenue - 27 juil. 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MONUSCO ET MANIFESTATIONS MORTELLES ANTI-MONUSCO ! CERTES LA MONUSCO EST COUPABLE DE N'AVOIR SUFFISAMMENT AIDÉ A LA RESTAURATION DE LA PAIX COMME C’ÉTAIT SA MISSION, SA PRÉSENCE DANS NOTRE PAYS EST DONC SOUS CAUTION MAIS QU'EST-CE DONC SA CONTESTATION QUI
ABRACADABRA, IL Y'AURAIT DERRIÈRE CES MANIFESTATIONS UNE DÉSINFORMATION, UNE MANIPULATION DES ENNEMIS DU PAYS, DIXIT IPSE MUL0PWE TSHISEKEDI ! QUI SONT-ILS, POURQUOI FAIRE ?
En attendant, à ce jour les manifestations anti-Monusco auraient causé un total de 22 morts dont 3 Casques bleus et des dizaines de blessés. Elles avaient, elles ont comme cibles les soldats étrangers de la Monusco incapable et prise pour complice, en 22 ans de présence au Congo et de dépenses somptuaires, elle n’a pu ramener la paix dans cette partie martyrisée de notre pays depuis un quart de siècle. A quoi ont servi ces victimes qui payent la légitime colère de la population mais en même temps ne font qu’ajouter des morts à nos autres morts ? Une chose est certaine : l’État Congolais d’hier comme d’aujourd’hui est le premier responsable de la sécurité dans son pays, nous aurions tort d’attendre de l’étranger, fût-elle une mission onusienne de la paix de faire ce que nous aurions dû faire. Bien sûr autant notre droit d’exiger le départ de la Monusco mais peut-être pas au prix d’autres morts. A nous tous de méditer dessus.
Le Chef de l'Etat vient enfin de s'exprimer ce jour sur ces manifestations mais curieusement d'abord pour dénoncer une campagne de désinformation. Il déplore les morts et les dégâts, appelle au calme et demande au ministre de l’Intérieur de veiller scrupuleusement à l’encadrement des manifestations. Il dit attendre les premiers résultats des enquêtes À cet effet, il a dépêché des membres du gouvernement à Goma. Lui et son entourage estiment qu’il y a « de la manipulation » derrière ces violences, des ennemis de la République qui agitent le spectre du retrait de la Monusco, « non pas par amour pour le Congo mais pour servir leurs intérêts ». Comme solutions pour faire baisser cette tension, il préconisé une communication appropriée pour lutter contre la désinformation.
Mystère, mystère mais on lui fait confiance, il est censé être le mieux informé du pays. Qui manipule qui et pourquoi, que dire de la colèrede la population qui ne veut pas d'une Monusco inutile, la Monusco ne va-t-elle pas être réhabilitée à peu de frais par les propos du PR ? Bon pour les réponses attendons la suite des lumières du Mulopwe...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En attendant, à ce jour les manifestations anti-Monusco auraient causé un total de 22 morts dont 3 Casques bleus et des dizaines de blessés. Elles avaient, elles ont comme cibles les soldats étrangers de la Monusco incapable et prise pour complice, en 22 ans de présence au Congo et de dépenses somptuaires, elle n’a pu ramener la paix dans cette partie martyrisée de notre pays depuis un quart de siècle. A quoi ont servi ces victimes qui payent la légitime colère de la population mais en même temps ne font qu’ajouter des morts à nos autres morts ? Une chose est certaine : l’État Congolais d’hier comme d’aujourd’hui est le premier responsable de la sécurité dans son pays, nous aurions tort d’attendre de l’étranger, fût-elle une mission onusienne de la paix de faire ce que nous aurions dû faire. Bien sûr autant notre droit d’exiger le départ de la Monusco mais peut-être pas au prix d’autres morts. A nous tous de méditer dessus.
Le Chef de l'Etat vient enfin de s'exprimer ce jour sur ces manifestations mais curieusement d'abord pour dénoncer une campagne de désinformation. Il déplore les morts et les dégâts, appelle au calme et demande au ministre de l’Intérieur de veiller scrupuleusement à l’encadrement des manifestations. Il dit attendre les premiers résultats des enquêtes À cet effet, il a dépêché des membres du gouvernement à Goma. Lui et son entourage estiment qu’il y a « de la manipulation » derrière ces violences, des ennemis de la République qui agitent le spectre du retrait de la Monusco, « non pas par amour pour le Congo mais pour servir leurs intérêts ». Comme solutions pour faire baisser cette tension, il préconisé une communication appropriée pour lutter contre la désinformation.
Mystère, mystère mais on lui fait confiance, il est censé être le mieux informé du pays. Qui manipule qui et pourquoi, que dire de la colèrede la population qui ne veut pas d'une Monusco inutile, la Monusco ne va-t-elle pas être réhabilitée à peu de frais par les propos du PR ? Bon pour les réponses attendons la suite des lumières du Mulopwe...
"Manifestations anti-Monusco en RDC: Félix Tshisekedi dénonce une campagne de désinformation - 30/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220730-manifestations-anti-monusco-en-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-d%C3%A9nonce-une-campagne-de-d%C3%A9sinformation
Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi s’est exprimé pour la première fois samedi 30 juillet sur les manifestations anti-Monusco qui ont été organisées cette semaine à Goma, Butembo et Uvira, et dans lesquelles une dizaine de personnes, dont des civils et des membres du personnel militaire et policier de la mission onusienne, ont été tués.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Au cours de la réunion du Conseil des ministres, samedi, le chef de l’État congolais a déploré les morts et les dégâts. Il a appelé au calme, a demandé au ministre de l’Intérieur de veiller scrupuleusement à l’encadrement des manifestations et a dénoncé une campagne de désinformation.
Félix Tshisekedi a notamment dit attendre les premiers résultats des enquêtes, dès la semaine prochaine. À cet effet, certains membres du gouvernement ont été dépêchés à Goma. Le chef de l’État congolais et son entourage estiment qu’il y a « de la manipulation» derrière ces violences. Il dénonce ces ennemis de la République qui agitent le spectre du retrait de la Monusco, « non pas par amour pour le Congo mais pour servir leurs intérêts ». Parmi les solutions pour faire baisser cette tension, il a préconisé une communication appropriée pour lutter contre la désinformation.
Face à la situation, certains ministres et proches du chef de l’État n’hésitent pas à rappeler que dans la région, Paul Kagame, chef de l’État rwandais, accusé de soutenir le M23, se montre davantage hostile à la présence de la Monusco dans la région.
Aux membres du gouvernement, Félix Tshisekedi a rappelé que l’histoire de la coopération avec la Monusco n’est pas que parsemée d’échecs, mais aussi « de beaucoup de réussites ». De ce fait, il tient au respect des engagements de son pays vis-à-vis du Conseil de sécurité des Nations unies. Ainsi, il a déclaré suivre particulièrement le plan de retrait progressif et échelonné de la mission onusienne, à horizon 2024.
"Antony Blinken arrive en RDC pour soutenir les initiatives régionales africaines visant à promouvoir la paix dans l’est du pays- 30/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/30/actualite/politique/antony-blinken-arrive-en-rdc-pour-soutenir-les-initiatives-regionales
Le secrétaire d’État des Etats-Unis Antony J. Blinken et son homologue de la république démocratique du Congo, Christophe Lutundula, se sont entretenus à Washington le 106/2022 afin de faire progresser leur partenariat en faveur de la paix, de la prospérité et de la préservation de l'environnement. Ministète des Affaires étrangères
Le secrétaire d’État des Etats-Unis Antony J. Blinken est attendu en République démocratique du Congo les 9 et 10 août, indique le communiqué du Département d’État des États-Unis publié le 29 août. Il se concentrera sur le soutien aux initiatives régionales africaines visant à promouvoir la paix dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs, indique le document.
« Le secrétaire d’État rencontrera de hauts responsables du gouvernement de la RDC et des membres de la société civile pour discuter de notre intérêt mutuel à assurer des élections libres, inclusives et équitables en 2023, à promouvoir le respect des droits humains et à protéger les libertés fondamentales », note le Département d’État des États-Unis.
Il se concentrera également sur la lutte contre la corruption, le soutien au commerce et à l’investissement, la résolution de la crise climatique et le renforcement de la résilience agricole.
Le secrétaire d’État américain se rendra aussi au Rwanda du 10 au 12 août, où il rencontrera de hauts responsables du gouvernement rwandais et des membres de la société civile pour discuter des priorités communes, notamment le maintien de la paix. Le secrétaire d’État se concentrera sur le rôle que le gouvernement rwandais peut jouer pour réduire les tensions et les violences actuelles dans l’est de la RDC, ajoute le communiqué.
"Nord-Kivu: La VSV condamne les actes de vandalisme contre la Monusco et l’usage disproportionné de la force contre les manifestants - 26 Juillet 2022
= https://www.congoindependant.com/nord-kivu-la-vsv-condamne-les-actes-de-vandalisme-contre-la-monusco-et-lusage-disproportionne-de-la-force-contre-les-manifestants/
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) est vivement et profondément préoccupée par les manifestations émaillées de violence et autres actes de vandalisme ainsi que des pillages commis au sein des installations de la Mission des Nations Unies pour la Stabilité au Congo (Monusco) par la population en général et des jeunes en particulier lundi 25 et mardi 26 juillet 2022.<
La VSV reconnait le droit légitime de la population à manifester en vue de s’exprimer sur tout sujet d’intérêt général ou pour revendiquer ses droits tels le droit à la paix et à la sécurité. Elle comprend les souffrances indicibles et les frustrations auxquelles fait face la population habitant l’Est de la RDCongo depuis plusieurs décennies.
Cependant, la VSV demande à la population de revendiquer ses droits dont le droit à la paix et à la sécurité pacifiquement et à éviter les actes de violence susceptibles de porter atteinte aux droits et à la sécurité d’autres personnes à l’instar des agents de la Monusco. De même, la VSV dénonce l’usage disproportionné de la force qui a été à la base des morts et de nombreux blessés parmi les manifestants.
La VSV saisit cette occasion pour saluer les appels du gouvernement rdcongolais et ceux de la Monusco à l’apaisement et à la retenue à Goma et dans d’autres villes de la province du Nord-Kivu.
Au-delà de tous ces appels, la VSV espère que le gouvernement rdcongolais prendra toutes les dispositions utiles pour que les auteurs des violations et d’atteintes aux droits humains répondent de leurs actes conformément aux lois de la République Démocratique du Congo. La VSV exige que le gouvernement rdcongolais fasse diligenter une enquête réellement indépendante aux fins d’établir toutes les responsabilités et de sanctionner les auteurs des violations et atteintes aux droits humains commis pendant les jours des manifestations.
In fine, la VSV demande au gouvernement rdcongolais de dépêcher rapidement une importante délégation gouvernementale au Nord-Kivu pour appeler sur place la population au calme, à l’apaisement et à la retenue au lieu de parler seulement à partir de Kinshasa.
Quant à la Monusco dont la population rdcongolaise ne peut ignorer des contributions positives pour la paix à travers entre autres l’appui aux FARDC, elle doit se remettre en question à l’issue de ces énièmes manifestations violentes exigeant son départ en vue de redynamiser ses interventions en faveur de la protection sans faille ni atermoiements des civils.
Fait à Kinshasa, le 26 juillet 2022.
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)
"Manifestations anti-Monusco : « Le gouvernement doit annoncer la date du retrait définitif de la Monusco » (Noël Tshiani) - 28.07.2022
= https://objectif-infos.cd/2022/07/28/manifestations-anti-monusco-le-gouvernement-doit-annoncer-la-date-du-retrait-definitif-de-la-monusco-noel-tshiani/
Contre le prolongement de la mission onusienne en République démocratique du Congo, Noël Tshiani Muadiamvita a appelé le gouvernement congolais à résilier le contrat de coopération avec les casques bleus en annonçant la date de leur retrait définitif.
Ce candidat à la présidentielle de 2018 n’a pas encore digéré les tueries perpétrées sur les populations civiles lors des manifestations anti-Monusco qui se sont organisées lundi 25 et mardi 26, dans plusieurs villes du pays. L’initiateur de la proposition de loi sur la congolité mise en veilleuse au niveau de l’Assemblée nationale ne trouve plus l’utilité de maintenir la MONUSCO qui tue les paisibles citoyens en lieu et place de les protéger de ses ennemis.
« Inutile de réprimer les manifestations par la violence et dans le sang. Le gouvernement doit annoncer la date du retrait définitif de la Monusco de la RDC. On ne peut plus continuer à justifier la présence de la Monusco en RDC après ces manifestions meurtrières dans le Kivu », martèle Noël Tshiani.
« Au total, on déplore depuis [lundi 25 juillet, ndlr] après peu près 15 morts dont 12 civils et 3 casques bleus morts à Butembo. À Butembo, on a compté 7 civils. 61 blessés qui sont répartis dans plusieurs hôpitaux dans la province du Nord-Kivu, principalement à Goma où les services du gouvernement provincial s’attèlent à s’assurer que les compatriotes blessés trouvent des soins », a annoncé le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya
Par ailleurs, Patrick Muyaya a rappelé aux uns et aux autres la nécessité d’observer le calme afin d’éviter d’aggraver la situation sécuritaire dans cette partie de la République démocratique du Congo.
« Rien ne peut justifier une quelconque forme de violence ni sur la population manifestante, encore moins sur les installations de la Monusco », a-t-il renchérit.
À Goma, les autorités locales avaient annoncé un bilan de 5 personnes mortes, tandis qu’en ville de Butembo les autorités ont parlé de 11 personnes dont un casque bleu et deux policiers de l’ONU. Ce qui ferait 16 personnes mortes pendant les deux jours de manifestations anti-Monusco.
Il sied de rappeler que, la population du Nord-Kivu a manifesté pendant deux jours successifs réclamant le départ de la Monusco suite à son inaction face aux tueries de civils par les groupes armés dans l’Est de la RDC.
"Manifestations anti-MONUSCO : Félix Tshisekedi exige que justice soit faite pour toutes les victimes - 30/07/2022
= https://7sur7.cd/2022/07/30/manifestations-anti-monusco-felix-tshisekedi-exige-que-justice-soit-faite-pour-toutes
Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, lors de la réunion du conseil des ministres du 29 juillet 2022, exprimé sa compassion et sa solidarité aux familles des Congolais et celles des casques bleus, décédés à la suite des manifestations contre les installations de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) dans les villes de Goma, Butembo et Uvira.
C'est ce qu'indique le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, dans le compte-rendu du conseil des ministres qui s'est tenu par vidéo-conférence.
D'après la même source, Félix Tshisekedi a rappelé que la République démocratique du Congo a une longue relation de coopération avec la MONUSCO parsemée par des échecs souvent mentionnés mais aussi par beaucoup de réussites.« Il a indiqué qu'un Plan de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO à l'horizon 2024, conformément à la résolution 2556 du conseil de sécurité du 18 décembre 2020, a été signé en septembre 2021 », a indiqué le chef de l'État cité par le ministre de la Communication et Médias.
À en croire le chef de l'État, c'est sur cette base que la MONUSCO s'est retirée de la province du Tanganyika le 30 juin dernier.
Dans la foulée, le président Tshisekedi a souligné que le retrait réclamé par la population de l'Est est déjà en cours d'exécution.Par ailleurs, Félix Tshisekedi a déploré et condamné les violences observées récemment dans la province du Tanganyika.« Une communication appropriée devrait mettre les populations à l'abri de la manipulation des ennemis de la République qui agitent le spectre de retrait de la MONUSCO non pas par amour pour le Congo, mais plutôt pour servir leurs propres intérêts », a martelé le chef de l'État.C'est ainsi que la ministre d'État en charge de la Justice, Rose Mutombo, a été chargée de s'assurer de l'aboutissement rapide des enquêtes en cours qui impliquent l'auditorat militaire ainsi que les services spécialisés de la MONUSCO. Un rapport est attendu au prochain conseil des ministres quant à ce.« Justice doit impérativement être faite pour toutes les victimes tombées au cours de ces manifestations », a exigé le président Tshisekedi.
De son côté, le vice-premier ministre de l'Intérieur, Daniel Aselo, a été chargé de veiller scrupuleusement à l'encadrement des manifestants.
La population et particulièrement la jeunesse, a été invitée de résister à toute forme de manipulation et de privilégier les voies légales pour toute revendication.Félix Tshisekedi a conclu son propos en appelant la population de la République démocratique du Congo en général, et celle de l'Est en particulier, au calme comme le Gouvernement Sama Lukonde l'a fait récemment.« L'un des moyens efficaces de résister à ces agressions injustes sur notre territoire, demeure notre capacité à démontrer que nous pouvons revendiquer nos droits dans le respect des lois établies et que tout le monde doit veiller à l'observance du cadre constitutionnel et légal qui les régit », estime le chef de l'État.
"RDC : Le Gouvernement rappelle à la population que l’ennemi du pays c’est le M23 et non la MONUSCO - 29/07/2022
= https://7sur7.cd/2022/07/28/rdc-le-gouvernement-rappelle-la-population-que-lennemi-du-pays-cest-le-m23-et-non-la
Le gouvernement a réitéré, mercredi 27 juillet 2022, son appel au calme à la population de l'Est de la République démocratique du Congo qui a manifesté, le lundi et le mardi derniers, pour exiger le départ de la MONUSCO.
C'était au terme d'une deuxième réunion sécuritaire présidée par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, à la Primature, à laquelle ont pris part quelques membres du gouvernement.
Au terme de cette réunion, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a rappelé à la population de l'Est que la MONUSCO n'est pas l'ennemie du peuple congolais.À Goma et Butembo dans la province du Nord-Kivu, la population a manifesté, le lundi et le mardi de la semaine en cours, pour exiger le départ de la mission onusienne. Le bilan de ces manifestations, selon le gouvernement, fait état de 15 morts dont 3 casques bleus, et une cinquième de blessés.« Pour le reste, c'est une réunion qui a permis aussi de faire le point de la situation globale et de réitérer l'appel au calme qui a été lancé à toutes les communautés parce qu’il ne faut pas qu'on se trompe d'ennemi. Notre ennemi, ce n'est pas la MONUSCO, notre ennemi, c'est le M23 et que pour tout ce que nous avons comme question de frustrations, cela peut être géré dans le cadre des contacts réguliers qui existent notamment entre le chef du gouvernement et la représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies. Nous espérons que nos compatriotes qui nous suivent dans les provinces où il existe encore des opérations de la Monusco, vont suivre le mot d'ordre du gouvernement, l'observance évidemment du calme et le gouvernement a rassuré de la prise des dispositions pour permettre l'organisation des obsèques des compatriotes qui ont été fauchés durant ces événements », a déclaré le ministre de la Communication et médias.
"RDC - Retrait de la MONUSCO : Bahati dénonce les personnes "malintentionnées" qui ont déformé ses propos et condamne la violence contre la mission onusienne (Communiqué) - 26/07/2022
= https://7sur7.cd/index.php/2022/07/26
COMMUNIQUE A LA SUITE DES VIOLENCES CONTRE LES INSTALLATIONS[/h3]
DE LA MONUSCO DANS LES PROVINCES DU NORD-KIVU ET DU SUD-KIVU
Le Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO, Président National statutaire du Regroupement
Politique « Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés », « AFDC-A » en sigle, regrette le fait que certaines personnes mal intentionnées déforment et décontextualisent ses propos, quant à la demande du retrait de la MONUSCO sollicitée massivement par la
population, faute des résultats en termes de neutralisation des forces négatives qui sèment la terreur dans l'Est de la RDC, notamment dans le Grand Nord (ITURI, BENI), au Nord-Kivu et
au Sud-Kivu, et compatit encore une fois avec les familles des victimes des violences dues
aux attaques de groupes armés dans l'Est de notre pays, lesquels sont soutenus, entretenus et équipés par des ennemis de la paix et de la prospérité, aussi bien ceux de l'intérieur que de l'extérieur de notre pays.
A la demande de la population excédée par des actes de violences récurrents depuis les années 1994 jusqu'à ce jour, le Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO, comme l'ensemble de la population a simplement questionné l'effectivité du mandat de la MONUSCO qui est fondé, depuis plus de 20 ans sur la protection des populations civiles en RDC.
Homme de paix et de développement, très proche de la société civile depuis toujours, le Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO reconnait l'apport de la Communauté Internationale aux côtés des autorités et de la population congolaise dans les efforts de reconstruction etde développement de notre pays.
A cet effet, il interdit et condamne avec la dernière énergie tout acte de violence perpétré contre les installations des Nations Unies, plus précisément au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Il interdit formellement les membres de sa famille politique et toute personne qui s'identifie à lui et en ses actions, de faire recours à la violence pour solliciter le départ de la MONUSCO tant souhaitée et sollicitée presqu'à l'unanimité par la population.
Cette question devant être réglée pacifiquement, et de manière progressive par des canaux politiques et diplomatiques appropriés. Il va de soi que toute revendication, notamment celle demandant le départ de la MONUSCO puisse se faire dans le strict respect des lois de la République, pacifiquement, dans l'ordre et la discipline et jamais dans la violence, comme l'ad'ailleurs indiqué le Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO dans tous ses messages lorsde son récent passage à Goma et à Bukavu.
Fait à Kinshasa, le 24 juillet 2022
Rapporteur général de l'AFDC-A
"Roulette russe congolaise9 2 uillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71541/roulette-russe-congolaise/
L’est de la République démocratique du Congo chavire. Des manifestations, de plus en plus nombreuses, se multiplient depuis trois jours pour demander le départ du contingent des casques bleus de l’Onu.
Le mouvement est parti de Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu, pour gagner le nord de la province mardi (Butembo et Beni). Mercredi, c’est Uvira, dans la province voisine du Sud-Kivu, qui a été contaminée par ce mouvement de colère. Plus de vingt morts en trois journées d’une grogne aux accents multiples mais qui, par facilité, cible ces casques bleus incapables, en plus de vingt ans de présence et de dépenses somptuaires, de ramener la paix dans cette région martyrisée depuis près de trente ans.
Les autorités nationales ont mobilisé ce mercredi les troupes. Objectif : tenter de calmer les esprits après avoir soufflé sur les braises de la colère avec un président du Sénat qui a appelé, le 15 juillet, la population de la province du Nord-Kivu à exiger le départ de la force onusienne, tandis que le parti présidentiel est à l’origine des premières manifestations de ce lundi.
Sans bilan politique ou économique, le pouvoir de Kinshasa est en quête d’arguments fédérateurs à la veille d’une campagne présidentielle qui s’annonce aussi longue et compliquée.
À Kinshasa, loin de la fureur des Kivus, en pensant à cet éventuel couperet électoral, les autorités lancent ce jeudi une vente aux enchères de blocs pétroliers et gaziers qui doit faire rentrer de l’argent dans les caisses. Beaucoup d’argent ! Et tant pis si ces blocs pétroliers ou gaziers menacent la survie de parcs nationaux aussi emblématiques que les Virunga ou celui d’Upemba. Ils l’ont dit dans des interviews, l’écologie n’est pas le centre d’intérêt de ces messieurs, seuls les dollars comptent. Les autorités de la République prétendument démocratique du Congo jouent avec le feu, ainsi qu’avec l’avenir de son peuple et de la planète, sans que cela semble émouvoir la communauté internationale bien généreuse à leur égard.
"Patrick Muyaya promet de traduire les auteurs devant la justice - 26/07/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/07/patrick-muyaya-promet-de-traduire-les-auteurs-devant-la-justice/
"[RDC: au moins 22 morts dans les manifestations anti-Monusco - 28 juillet 2022[
= https://afrique.lalibre.be/71537/rdc-au-moins-22-morts-dans-les-manifestations-anti-onu/
"[/Manif anti-Monusco/Butembo: la veillée mortuaire réprimée, les neuf corps récupérés par les forces de sécurité - 30 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/30/manif-anti-monuscobutembo-la-veillee-mortuaire-reprimee-les-neuf-corps-recuperes-par-les
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/29/manif-anti-monusco-butembo-decide-un-enterrement-collectif-de-civils-tues-dans-des
"Chronique du Pr. Yoka: « Confessions d’un soldat-Monusco » - 30 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/30/chronique-du-pr-yoka-confessions-dun-soldat-monusco
"Manifestation anti-Monusco: Francine Muyumba condamne les morts et exige des enquêtes - 30 juillet 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/29/manifestations-anti-monusco-lue-encourage-le-gouvernement-et-la-monusco-a-enqueter-sur-les-incidents.html/112829/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/29/manifestations-anti-monusco-les-usa-appellent-la-rdc-a-proteger-les-sites-et-le-personnel-de-la-monusco.html/112825/
"Félix Tshisekedi exprimé sa compassion et sa solidarité en faveur des Congolais et des Casques bleus décédés dans les manifestations - - 30/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/30/actualite/politique/felix-tshisekedi-exp
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a exprimé vendredi 29 juillet sa compassion et sa solidarité en faveur des Congolais et des Casques bleus décédés, à la suite des manifestations contre la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), à l’Est du pays, dans les villes de Goma, Butembo et Uvira. Il l’exprimé au cours de la 63e réunion du conseil des ministres qu’il a présidée, vendredi 29 juillet 2022, a rapporté le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Le ministre de la Communication et médias a fait savoir que le Chef de l’Etat a rappelé que notre pays a une longue relation des coopérations avec la Mission Onusienne parsemée par des échecs souvent mentionnés mais aussi par beaucoup de réussites.
« Le Président de la République a également indiqué qu’un plan de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO à l’horizon 2024, conformément à la Résolution 2556 du Conseil de sécurité, du 18 décembre 2020 a été signé en septembre 2021, précisant que c’est sur cette base que la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo s’est retirée de la province du Tanganyika le 30 juin 2022 », a rapporté Patrick Muyaya.
Le porte-parole du gouvernement a fait savoir que le retrait réclamé par la population est déjà en cours d’exécution, tout en insistant qu’une communication appropriée devrait mettre les mêmes populations à l’abri de la manipulation des ennemis de la République qui agitent le spectre du retrait de la MONUSCO, non pas par amour pour le Congo, mais plutôt pour servir leurs propres intérêts.
Justice pour les victimes
Le Président de la République a aussi déploré et condamné les violences observées récemment dans la province du Tanganyika. Justices doivent impérativement être faites pour toutes les victimes tombées au cours de ces manifestations.
C’est ainsi que la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux, a été chargée de s’assurer de l’aboutissement rapide des enquêtes en cours qui impliquent l’auditorat militaire ainsi que les services spécialisés de la MONUSCO, un rapport est attendu au prochain conseil des ministres quant à ce, note le compte rendu du Conseil des ministres.
De son côté, note l’Agence congolaise de presse, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, décentralisation, sécurité et affaires coutumières a été chargé de veiller scrupuleusement à l’encadrement des manifestants. C’est dans cet ordre d’idées que la jeunesse a été invitée à résister à toute forme de manipulation et à privilégier les voies légales pour toute revendication.
« L’un des moyens efficaces de résister à ces agressions injustes sur notre territoire, demeure notre capacité à démontrer que nous pouvons revendiquer nos droits dans le respect des lois établies et que tout le monde doit veiller à l’observance du cadre constitutionnel et les cadres qui le régissent », a poursuivi le Président de la République, avant de lancer un vibrant appel au calme, comme le gouvernement l’a fait il y a quelques jours, note Patrick Muyaya.
":microphone2:Po na GEC - Que reproche-t-on à la Monusco ? - 29/07/2022
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/que-reproche-t-on-a-la-monusco
Description
Le 25 juillet, une série de manifestations a débuté contre la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) dans les villes du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Au moins 23 personnes sont décédées dont 20 civils manifestants et trois membres du personnel militaire de la Monusco. Plusieurs biens appartenant à la mission onusienne ont été volés.
Comment expliquer cette hostilité d’une partie des Congolais contre la Monusco ?
Bonjour et bienvenue dans ce 22e épisode de la saison 2 de Po na GEC, la capsule audio qui tente d’éclairer l’actualité de la RDC. Je suis Reagan Miviri, chercheur sur la violence d’Ebuteli, partenaire du Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New-York. Nous sommes le vendredi 29 juillet, et cette semaine, nous nous intéressons aux manifestations anti-Monusco.
Nous assistons à une énième mobilisation contre la mission des Nations unies. Des manifestants reprochent à la Monusco avec au moins 13000 casques bleus d’avoir échoué dans son mandat qui est principalement celui de la protection des civils. Ce bilan mitigé a été documenté dans plusieurs rapports. Pour certains, la présence de la Monusco empêcherait, dans une certaine mesure, à l’État congolais d’assumer seul ses obligations.
La perception de la Monusco a évolué avec le temps, c’est ce que montre le dernier sondage face-à-face réalisé par BERCI, le GEC et Ebuteli. Alors qu’en 2016, 63 % pensaient que la mission faisait du bon travail pour protéger les civils ; aujourd’hui 23,6% seulement le pensent. Alors qu’en 2016, 55,1% ont déclaré qu'il n'était pas temps pour la Monusco de partir, aujourd'hui, 44,7 % disent que la mission onusienne devrait partir maintenant (ce chiffre était de 29,4 % en 2016).
Les revendications ont également progressé ces dix dernières années. Une première manifestation organisée par la Lucha avait lieu à l’occasion de la visite à Goma en septembre 2013 du secrétaire adjoint de l’ONU chargé du maintien de la paix. À l’époque la revendication était que la Monusco soit plus offensive contre les groupes armés. Cette mobilisation avait contribué à la création de la brigade d’intervention (FIB) qui sera déterminante dans la défaite du Mouvement du 23 mars (M23). Avec la résurgence des massacres à Beni, des nouvelles manifestations vont s’organiser demandant à la Monusco d’agir sinon de partir !
Le discours contre la Monusco va se radicaliser vers 2021 avec l’exaspération liée à la poursuite des massacres. Le message était clair : la Monusco doit partir. Avec comme conséquences les manifestations réprimées à Beni, Goma et Nyiragongo. Il va s’en suivre une sorte de résignation à l'égard de la Monusco.
En 2022, la résurgence du M23 est venue remobiliser la population contre un conflit perçu en RDC comme une agression rwandaise. Les questions sécuritaires étant revenues en avant-plan, la Monusco est de nouveau dans le viseur d’une frange de la population qui est favorable à son départ. La déclaration de la cheffe de la Monusco devant le conseil de sécurité n’a pas été bien accueillie. Elle n’a pas indexé le Rwanda et a semblé avouer l’échec de la mission en disant que le M23 dispose de beaucoup des moyens et se comporte comme une armée. Une partie de la population est revenue à la charge en disant que si la Monusco ne peut pas combattre le M23 alors sa présence ne se justifie plus.
À ces reproches et revendications, la Monusco répond souvent par des arguments rejetant la responsabilité au seul État congolais. Pourtant, c’est exactement parce que l'État n'était pas en mesure de s'occuper de la protection de civils qu’elle est venue en RDC. La Monusco pointe du doigt une supposée manipulation des populations. Il est vrai qu’il y a eu des discours des politiciens qui ont appelé à son départ. Tel est le cas par exemple du président du sénat. Cependant, il apparaît que ces politiciens sont venus profiter des revendications anciennes et insistantes d’une population sans cesse victime de l’insécurité. En même temps, ils profitent aussi pour rediriger les frustrations qui pouvaient les viser vers la Monusco.
Il n’est pas certain que la Monusco va quitter la région à la suite des événements en cours. Le conseil de sécurité de l'ONU a prolongé le mandat d'une année supplémentaire malgré les manifestations de 2021 qui ont également été violentes. Néanmoins, il existe un plan de sortie discuté avec le gouvernement congolais qui est censé se dérouler sur plusieurs années.
En attendant, rejoignez notre fil WhatsApp en envoyant « GEC » ou « Ebuteli » au +243 894 110 542 pour recevoir Po Na GEC chaque vendredi sur votre téléphone. À bientôt !
"RDC: polémique après la mort de 4 personnes en marge d’une manifestation anti-Monusco à Uvira - 28/07/2022[/color]
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220728-rdc-pol%C3%A9mique-apr%C3%A8s-la-mort-de-4-personnes-en-marge-d-une-manifestation-anti-monusco-%C3%A0-uvira
[b]"[LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: «Goma : le ras-le-bol des Congolais contre la Monusco» - 30/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220730-%C3%A0-la-une-goma-le-ras-le-bol-des-congolais-contre-la-monusco
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MONUSCO ET MANIFESTATIONS MORTELLES ANTI-MONUSCO ! CERTES LA MONUSCO EST COUPABLE DE N'AVOIR SUFFISAMMENT AIDÉ A LA RESTAURATION DE LA PAIX COMME C’ÉTAIT SA MISSION, SA PRÉSENCE DANS NOTRE PAYS EST DONC SOUS CAUTION MAIS QU'EST-CE DONC SA CONTESTATION QUI
Une autre raison de fustiger la présence de la Monusco au Congo : indiscipline meurtrière de ses membres comme à Kasindi !?
En effet hier dimanche 31 juillet, une jeep de la Monusco, surmontée d’un fusil mitrailleur, a ouvert le feu avant de forcer l’entrée du poste douanier de Kasindi tuant 2 et blessant 15 Congolais. Tout qui dévoile aussi le très mauvais état des services de sécurité aux frontières Nord-Est du pays. Bien sûr le Bureau de la Monusco a reconnu aussitôt la gravité de la situation, ses casques bleus - Tanzaniens semble-t-il - ont refusé de se soumettre au contrôle usuel à un poste frontière comme s'ils avaient des choses à cacher. Du coté du gouvernement Congolais on exige que les coupables ne fassent plus partie des contingents de la Monusco.
Une question essentielle serait de savoir ce qui dans ce grave incident revient à l'indiscipline personnelle des membres coupables ou d'un défaut structurel au fonctionnent de la Monusco et ce qui serait de la cause des services de sécurité défaillants du coté Congolais. D'autant ici qu'il est question de la stratégiques souveraineté de l'Etat Congolais bradée ici et là en cette heure de crise RDC-Rwanda...
En effet hier dimanche 31 juillet, une jeep de la Monusco, surmontée d’un fusil mitrailleur, a ouvert le feu avant de forcer l’entrée du poste douanier de Kasindi tuant 2 et blessant 15 Congolais. Tout qui dévoile aussi le très mauvais état des services de sécurité aux frontières Nord-Est du pays. Bien sûr le Bureau de la Monusco a reconnu aussitôt la gravité de la situation, ses casques bleus - Tanzaniens semble-t-il - ont refusé de se soumettre au contrôle usuel à un poste frontière comme s'ils avaient des choses à cacher. Du coté du gouvernement Congolais on exige que les coupables ne fassent plus partie des contingents de la Monusco.
Une question essentielle serait de savoir ce qui dans ce grave incident revient à l'indiscipline personnelle des membres coupables ou d'un défaut structurel au fonctionnent de la Monusco et ce qui serait de la cause des services de sécurité défaillants du coté Congolais. D'autant ici qu'il est question de la stratégiques souveraineté de l'Etat Congolais bradée ici et là en cette heure de crise RDC-Rwanda...
"RDC: deux personnes tuées par des Casques bleus à un poste-frontière dans l’est - 1 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71570/rdc-deux-personnes-tuees-par-des-casques-bleus-a-un-poste-frontiere-dans-lest/
= https://www.jeuneafrique.com/1366231/politique/rdc-deux-personnes-tuees-par-des-casques-bleus-pres-de-la-frontiere-ougandaise/
"Nord Kivu: Silence… des casques bleus de la Monusco tuent et violent la souveraineté nationale à Kasindi -1 Août 2022
= https://www.congoindependant.com/nord-kivu-silencedes-casques-bleus-de-la-monusco-tuent-et-violent-la-souverainete-nationale-a-kasindi/
"[Incident de Kasindi: Martin Fayulu ignore Jean-Pierre LaCroix et invite António Guterres en RDC - 1 août 2022
= https://www.diaspordc.com/incident-de-kasindi-martin-fayulu-ignore-jean-pierre-lacroix-et-invite-antonio-guterres-en-rdc/?amp
= https://7sur7.cd/index.php/2022/08/01/rdc-apres-le-grave-incident-de-kasindi-martin-fayulu-demande-au-sg-de-lonu-de-programmer
"RDC : La Monusco, un bouc émissaire au Nord-Kivu ? - 1 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71594/rdc-la-monusco-un-bouc-emissaire-au-nord-kivu/
"RDC : le délicat retrait de la Monusco de nouveaux sur la table
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-delicat-retrait-de-la-monusco-de-nouveau-sur-la-table/
"[Manifestation anti-MONUSCO dans l’est de la RDC : l’ONU dit tirer les leçons - 1 août 2022
= https://www.diaspordc.com/manifestation-anti-monusco-dans-lest-de-la-rdc-lonu-dit-tirer-les-lecons/?amp
"Quelle lecture faire des négociations entre le Rwanda et la RDC ? – J1 J Wondo - 1 août 2022
= https://afridesk.org/quelle-lecture-faire-des-negociations-entre-le-rwanda-et-la-rdc-jj-wondo/
"REVUE DE PRESSE FRANÇAISE
À la Une: mouvements de population dans l’est de la République démocratique du Congo - 01/08/2022 - 11:54
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-fran%C3%A7aise/20220801-%C3%A0-la-une-mouvements-de-population-dans-l-est-de-la-r%C3%A9publique-d%C3%A9mocratique-du-congo
"RDC: l’ONU rend hommage à cinq Casques bleus tués dans l'est - 1 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71589/rdc-lonu-rend-hommage-a-cinq-casques-bleus-tues-dans-lest/
= https://www.radiookapi.net/2022/08/01/actualite/securite/goma-dernier-hommage-de-la-monusco-aux-casques-bleus-tues-au-front
"Fusillade de Kasindi : Bintou Keita compatit avec les familles éprouvées - 01/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/01/actualite/politique/fusillade-de-kasindi-bintou-keita-compatit-avec-les-familles
= https://www.radiookapi.net/2022/07/31/actualite/securite/rdc-antonio-guterres-consterne-par-la-fusillade-de-kasindi
= https://lepotentiel.cd/2022/08/01/grave-incident-de-kasindi-la-monusco-dos-au-mur/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108463_incident_de_kasindi_le_secretaire_general_des_nations_unies_a_presente_ses_condoleances_au_president_tshisekedi.html
"Kasindi : le gouvernement de la RDC exige de la Monusco des sanctions sévères contre les casques bleus indisciplinés et auteurs du nouvel incident ! - juillet 31, 2022
= https://laprosperiteonline.net/kasindi-le-gouvernement-de-la-rdc-exige-de-la-monusco-des-sanctions-severes-contre-les-casques-bleus-indisciplines-et-auteurs-du-nouvel-incident/
= https://laprosperiteonline.net/kasindi-la-monusco-promet-des-sanctions-contre-les-casques-bleus-indisciplines/
"
"
"RDC-Mali : de la Monusco à la Minusma, les forces onusiennes dénigrées - 29/07/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1365859/politique/rdc-mali-de-la-monusco-a-la-minusma-les-forces-onusiennes-denigrees/
"Jean-Pierre Lacroix : "La Monusco souhaite créer des conditions du retour de l'autorité de l'État avant qu'elle ne puisse elle-même partir - 30.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108425_jean_pierre_lacroix_la_monusco_souhaite_creer_des_conditions_du_retour_de_l_autorite_de_l_etat_avant_qu_elle_ne_puisse_elle_meme_partir.html
ndonzwau
Re: MONUSCO ET MANIFESTATIONS MORTELLES ANTI-MONUSCO ! CERTES LA MONUSCO EST COUPABLE DE N'AVOIR SUFFISAMMENT AIDÉ A LA RESTAURATION DE LA PAIX COMME C’ÉTAIT SA MISSION, SA PRÉSENCE DANS NOTRE PAYS EST DONC SOUS CAUTION MAIS QU'EST-CE DONC SA CONTESTATION QUI
Avec Mboso le zélé président du Sénat qui demande d'accorder un second mandat au président Tshisekedi parce que nous connaissons sa mère et son père ;
Avec le président Tshisekedi qui déclare que les manifestations anti-Monusco sont une manipulation des ennemis du pays, la Monusco qui elle qui dit qu'elles ont été planifiées tandis que Paluku indique lui que l'incident de Kasindi est dû à une confusion sur les tenues vestimentaires ;
Avec la commémoration ce 2 août du génocide oublié des millions de congolais morts pour des gains économiques, "Genocost" auquel le pouvoir en place commence seulement de prêter enfin attention... ;
On est en droit de se demander devant tant des choix contradictoires et confus si le pays a une boussole et une vision claires pour une gouvernance gagnante, si le pays n'est pas gouverné avec un amateurisme permanent, confronté toujours à des essais et erreurs qui n'assurent pas...
Voilà l'agression certifiée du Rwanda via le M23 avec un Bunangana pris en otage depuis près de 2 mois, des conciliabules déroutants tantôt à Luanda tantôt à Nairobi, des manifestants anti-Monusco avec morts d'hommes appelant aujourd'hui une réévaluation du plan de son retrait... rien ne semble fait dans notre pays sur un fil conducteur clair. L'autre dévoué au pouvoir en place, le ministre Muyaya va même jusqu'à déclarer sans honte que depuis qu'ils détiennent le pouvoir, les populations disent non à la Monusco mais jusque-là ils passaient outre cette rupture de confiance en prônant le maintien de la Monusco. Jusqu'où jusqu'à quand ces contradictions successives alors que les projets ne cessent de naître jour après jour ???
Pendant ce temps, la RDC demande à la Monusco le départ illico de son porte-parole ; sa présence ne serait pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité entre les institutions congolaises et la Monusco : les propos de M. Gillmann selon lesquels la Monusco ne disposerait pas de moyens militaires pour faire face au M23 seraient à la base de la tension actuelle.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Avec le président Tshisekedi qui déclare que les manifestations anti-Monusco sont une manipulation des ennemis du pays, la Monusco qui elle qui dit qu'elles ont été planifiées tandis que Paluku indique lui que l'incident de Kasindi est dû à une confusion sur les tenues vestimentaires ;
Avec la commémoration ce 2 août du génocide oublié des millions de congolais morts pour des gains économiques, "Genocost" auquel le pouvoir en place commence seulement de prêter enfin attention... ;
On est en droit de se demander devant tant des choix contradictoires et confus si le pays a une boussole et une vision claires pour une gouvernance gagnante, si le pays n'est pas gouverné avec un amateurisme permanent, confronté toujours à des essais et erreurs qui n'assurent pas...
Voilà l'agression certifiée du Rwanda via le M23 avec un Bunangana pris en otage depuis près de 2 mois, des conciliabules déroutants tantôt à Luanda tantôt à Nairobi, des manifestants anti-Monusco avec morts d'hommes appelant aujourd'hui une réévaluation du plan de son retrait... rien ne semble fait dans notre pays sur un fil conducteur clair. L'autre dévoué au pouvoir en place, le ministre Muyaya va même jusqu'à déclarer sans honte que depuis qu'ils détiennent le pouvoir, les populations disent non à la Monusco mais jusque-là ils passaient outre cette rupture de confiance en prônant le maintien de la Monusco. Jusqu'où jusqu'à quand ces contradictions successives alors que les projets ne cessent de naître jour après jour ???
Pendant ce temps, la RDC demande à la Monusco le départ illico de son porte-parole ; sa présence ne serait pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité entre les institutions congolaises et la Monusco : les propos de M. Gillmann selon lesquels la Monusco ne disposerait pas de moyens militaires pour faire face au M23 seraient à la base de la tension actuelle.
"Kinshasa expulse le porte-parole de la mission de l'ONU - 03/08/2022
= https://www.voaafrique.com/a/la-rdc-demande-l-expulsion-du-porte-parole-de-la-mission-de-l-onu/6684981.html
La cheffe de la Monusco, la Guinéenne Bintou Keita, lors d'une cérémonie en l'honneur des Casques bleus morts lors des manifestations contre la Monusco, à Goma, le 1er août 2022.
Le gouvernement congolais a demandé aux Nations unies le départ dans un "bref délai" de son porte-parole en République démocratique du Congo, selon une correspondance officielle consultée mercredi par l'AFP.
"Le gouvernement appréciera (...) beaucoup que des dispositions soient prises pour que Mathias Gillmann quitte le territoire congolais dans le plus bref délai", a écrit le ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula à la cheffe de la Monusco.[/b]
"La présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n'est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la Monusco", a expliqué M. Lutundula.
"Les propos tenus par M. Gillmann sur RFI affirmant que la Monusco ne disposait pas de moyens militaires pour faire face au M23 sont à la base de la tension actuelle. Nous avons demandé amicalement à la Monusco qu'il quitte le pays", a déclaré à l'AFP, une source gouvernementale qui n'a pas souhaité être identifiée.
Depuis le 25 juillet, des manifestants en colère ont saccagé et pillé des installations de la mission de l'ONU présente en RDC depuis 1999.
Quatre Casques bleus ont été tués à Butembo et au moins 28 manifestants ont trouvé la mort à Goma, Butembo et Kanyabaonga (Nord-Kivu). Quatre autres ont été électrocutés à Uvira (Sud-Kivu) lors de la dispersion de leur marche, selon un bilan officiel.
La Monusco est une des plus importantes missions onusiennes déployées dans le monde avec quelque 14.000 militaires dans plusieurs villes de l'est.
Depuis 2019, les mouvements pro-démocratie et quelques élus locaux appellent au départ de la Monusco. Ils reprochent à la Monusco de refuser de combattre la centaine de groupes armés actifs dans l'est congolais.
= https://afrique.lalibre.be/71625/rdc-le-gouvernement-demande-le-depart-du-porte-parole-de-la-monusco/
= https://information.tv5monde.com/afrique/la-rdc-demande-l-expulsion-du-porte-parole-de-la-mission-de-l-onu-466653
= https://actualite.cd/2022/08/03/rdc-le-gouvernement-demande-officiellement-le-depart-du-porte-parole-de-la-monusco
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/03/la-republique-democratique-du-congo-reclame-l-expulsion-du-porte-parole-de-la-mission-de-l-onu_6137033_3212.html
"RDC : « Soutenons le Chef de l’état, donnons lui un second mandat, nous connaissons son père et sa mère » (C. Mboso) - 2 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/02/rdc-soutenons-le-chef-de-letat-donnons-lui-un-second-mandat-nous-connaissons-son-pere-et-sa-mere-c-mboso.html/113060/
Au cours d’une causerie avec les chefs religieux regroupés au sein de la « Dynamique des Pasteurs Kwangolais », le Président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso N’kodia a appelé au soutien en faveur le Président de la République. Le speaker de la chambre basse du parlement a plaidé pour un second mandat à Félix Tshisekedi.
«Soutenons le Chef de l’état, donnons lui un second mandat, nous connaissons son père et sa mère», a lancé Christophe Mboso.
Pour le Président de l’Assemblée Nationale, tout ce que les gens racontent de mal contre le chef de l’État, c’est du mensonge. A l’en croire, le Chef de l’état travaille fort et n’aime pas la propagande de ses réalisations. Pour illustration, il a salué les ouvrages du camp Luka.
« Il y a des réalisations, mais ce n’est pas encore le moment du bilan. On le fera le moment venu. Dire que Tshisekedi n’a rien fait, moi, je suis avec Tshisekedi donc moi non plus je n’ai rien fait? C’est inacceptable ! Nous faisons tout pour que le calme règne dans le pays. Et c’est sur l’instruction du Président Tshisekedi», a-t-il indiqué.
À propos du mixage des Congolais et étrangers dans l’armée, Christophe Mboso a dédouané Félix Tshisekedi.
« Il y a des gens qui ont fait pire dans ce pays, le moment viendra, on le dira. Les groupes armés qui les a laissés, les mixages des Congolais et des étrangers dans l’armée, est-ce que c’est Tshisekedi qui l’a fait ? Il a trouvé ça. Mais avec l’accompagnement des hommes de Dieu que vous êtes le Congo gagnera», a martelé Christophe Mboso.
"RDC : L’ONU révèle que les attaques contre la MONUSCO ont été planifiées - 2 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/02/rdc-lonu-revele-que-les-attaques-contre-la-monusco-ont-ete-planifiees.html/113056/
Le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix révèle que les attaques contre la MONUSCO ont été planifiées. C’était lundi 1er août 2022 à la suite de la rencontre de sa délégation avec le gouverneur de la province, le lieutenant général Constant Ndima.
« Il y a encore des frustrations puisque ce que nous avons vu ce matin, lorsque nous avons visité le site de la MONUSCO, cela traduit tout à fait le fait qu’il s’agit des attaques qui ont été planifiées, organisées, et systématiquement conduites mais pas du tout spontanées. Et donc, beaucoup de questions que les enquêtes, j’espère, vont éclaircir » a-t-il précisé.
Après ces échanges, les autorités provinciales et celles des Nations Unies réitèrent la volonté de renforcer le travail commun pour éviter que les incidents violents de ces derniers jours se reproduisent à la prochaine.
« La poursuite et le renforcement de ce travail commun, avec les autorités congolaises, notamment avec monsieur le gouverneur pour, non seulement éviter que cela se reproduise, mais aussi mieux répondre ensemble aux défis sécuritaires. Il y a évidemment beaucoup de choses à faire. Le gouverneur nous a dit, nous ne baissons pas les bras, et c’est aussi notre état d’esprit », a indiqué le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de paix.
Au sujet des événements malheureux survenus au poste frontalier de Kasindi, le chef des opérations de Paix des Nations Unies confirme que toute la lumière sera faite sur la question.
« Nous avons aussi parlé de l’incident inacceptable à Kasindi, rappelé le communiqué qui a été publié par le secrétaire général des Nations Unies, par la MONUSCO, pour dire que toute la lumière sera faite et que les responsables seront sanctionnés et puis, regarder vers l’avenir. Par ce qu’il faut éviter que la violence recommence. J’ai remercié le gouverneur pour le travail qu’il a fait avec nous pour contribuer à l’apaisement », a ajouté Jean-Pierre Lacroix.
Le bilan officiel des manifestations anti-MONUSCO et de la fusillade de Kasindi impliquant les casques bleus de la mission onusienne s’élève à trente-six morts et cent soixante-dix blessés. Il a été publié lundi 1er août à l’issue de la réunion de crise présidée par Félix Tshisekedi à Kinshasa.
La Monusco, rappelons-le, est critiquée pour son incapacité à contribuer au rétablissement de la paix dans l’est de la RDC depuis plus de 20 ans que la force est déployée dans cette région déchirée par les conflits.
"REVUE DE PRESSE FRANÇAISE
À la Une: mouvements de population dans l’est de la République démocratique du Congo - 01/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220801-rdc-la-col%C3%A8re-de-l-opinion-publique-a-%C3%A9volu%C3%A9-vers-un-sentiment-anti-monusco
Depuis la fin du mois de mars, l’ONU estime que près de 200 000 personnes ont fui les combats entre le M23 et l’armée congolaise. Une femme a trouvé refuge dans un camp à Rutshuru. Dans Libération, elle explique ne pas pouvoir retourner chez elle « temps que les rebelles sont là. [...] Ils ont pillé et tué des civils par le passé. Ils reviennent avec des noms différents mais ce sont les mêmes », assure-t-elle. Le chef de la mission des Nations unies estime que le M23 « se comporte de plus en plus comme une armée conventionnelle que comme un groupe armé ». Le M23 s’exprime aussi : « Nous voulons un dialogue. Mais on nous traite de terroristes et on dit que nous sommes Rwandais pour nous discréditer. » Le reportage conclut : « le bruit des armes est comme un disque rayé dans l’est du Congo, la guerre tourne en boucle et la désolation qu’elle entraîne laisse un goût amer de déjà-vu. »
En Ukraine, les mêmes questions se posent depuis depuis plus de six mois
...
Une sécheresse historique en France
...
Que faire ? Plusieurs pistes dans les quotidiens autour de cette idée : ralentir
...
"Manifestations anti-Monusco : le gouvernement réévalue le plan du retrait de la mission onusienne - 02/08/2022
= https://24sur24.cd/manifestations-anti-monusco-le-gouvernement-reevalue-le-plan-du-retrait-de-la-mission-onusienne/
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidée ce lundi 1er août, à la Cité de l’UA, une réunion d’évaluation du plan de rentrait de la Monusco. Plusieurs autorités ont pris part à cette séance de travail, notamment : les présidents des deux chambres du parlement, le premier ministre ainsi que les membres de la commission spéciale du gouvernement déléguée dans le Nord Kivu, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya. Elle intervientdans un contexte de crise consécutive aux manifestations contre la monusco et aux incidents tragiques survenus au poste frontière de Kasindi.
Au cours de ces entretiens, les populations ont formulé une demande claire : celle de voir partir de la RDC la Monusco « ,
rapporte le compte rendu du porte parole du gouvernement.
« De ce qui précède, le gouvernement a été instruit de diligenter une réunion avec la Monusco en vue de réévaluer le plan de son retrait convenu en vertu de la résolution 2556 du Conseil de Sécurité. »
Et d’ajouter : « Pendant la réunion, le président de la république a aussi fait part de son entretien ce jour avec le SG de l’ONU qui lui a exprimé ses vives condoléances après les incidents graves survenus à la frontière entre la RDC et l’Ouganda. »
« Le Président de la république lui a aussi fait part de sa totale désapprobation du comportement des casques bleus à la base de ces incidents et de la nécessité de s’assurer que les coupables soient sévèrement sanctionnés.
Rappelons que plusieurs manifestations ont été organisées à travers la province du Nord-Kivu, pour exiger le départ de la MONUSCO, accusée d’inefficacité face aux tueries de civils. Le bilan de ces manifestations, selon le gouvernement congolais, fait état de 15 morts et 61 blessés. Le mercredi 27 juillet dernier, Quatre autres manifestants sont morts électrocutés dans la ville d’Uvira pendant qu’ils manifestaient devant le quartier général de la MONUSCO dans cette deuxième ville du Sud-Kivu pour exiger le départ de la force onusienne. Ce dimanche 31 juillet, un autre incident grave s’est produit à Kasindi, à la frontière entre la RDC et l’Ouganda ; des militaires de la brigade d’intervention de la force Monusco de retour de congé, ont ouvert le feu au poste frontalier pour des raisons inexpliquées et forcé le passage. Cet incident grave a causé des pertes en vies humaines et des blessés graves.
"[Tribune] Le retrait de la Monusco est déjà programmé : une bonne chose ? Par Luc Henkinbrant *
= http://afrikarabia.com/wordpress/tribune-le-retrait-de-la-monusco-est-deja-programme-une-bonne-chose/
Ce n’est pas à la suite des manifestations anti-MONUSCO de ces derniers jours mais à la suite de négociations engagées, il y a déjà plus de 3 ans, entre les Nations Unies et les autorités congolaises qui se sont traduites dans la Résolution 2502 (2019) adoptée par le Conseil de sécurité (CS) le 19 décembre 2019 priant le Secrétaire général de collaborer avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo à l’élaboration d’une stratégie commune de retrait et à la définition d’une série d’indicateurs mesurables en vue de permettre le transfert progressif des tâches de la MONUSCO aux autorités congolaises, à l’équipe de pays des Nations Unies et aux autres parties prenantes. Le CS a souligné que les activités de la Mission devraient être menées de manière à favoriser les progrès vers une paix et un développement durables et inclusifs, à remédier aux causes profondes des conflits et à ramener la menace posée par les groupes armés nationaux et étrangers à un niveau qui puisse être géré par les forces de sécurité de la République démocratique du Congo, l’accent étant mis en particulier sur la réduction des menaces pour les civils.
Pour y parvenir, le Gouvernement et la MONUSCO ont engagé une série de discussions sur les priorités et le rôle de la Mission ainsi que sur les mesures que celle-ci prendrait, le but étant de formuler un plan commun qui permettrait à la Mission de réduire ses effectifs et d’organiser son retrait de façon échelonnée, responsable et durable. Le 26 octobre 2020, le Secrétaire Général António Guterres a communiqué au CS la Stratégie commune sur le retrait progressif et échelonné de la MONUSCO (S/2020/1041). Des échéances ont été établies en gardant à l’esprit que le retrait progressif et échelonné de la MONUSCO devrait rester souple et tenir compte de l’évolution de la situation politique et de la sécurité dans le pays.
Compte tenu de la complexité du conflit en RDC, il a été convenu que la stratégie commune devrait être basée sur une série de stratégies propres à une région, adaptées aux besoins des six provinces (à l’exclusion de Kinshasa) où la Mission est encore présente. La MONUSCO se replierait progressivement dans les trois provinces où le conflit est encore actif, à savoir le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, et poursuivrait ses bons offices et le renforcement institutionnel au niveau national. S’inscrivant dans cette stratégie commune de retrait progressif, les Forces de la MONUSCO ont complètement quitté Kanaga fin juin 2021. Au Tanganyika, considérant que « la sécurité s’est améliorée », la Mission a déjà réduit sa présence militaire en 2022. Le retrait de la MONUSCO a donc déjà effectivement commencé !
Il faut encore ajouter, qu’en août 2021, la MONUSCO et le Gouvernement ont validé un « Plan de transition conjoint », comprenant notamment les jalons et les indicateurs détaillés et mesurables qui devraient régir le retrait progressif de la Mission, les rôles et responsabilités, des stratégies d’évaluation des risques et d’atténuation, le cas échéant. Pour permettre le déroulement de la transition, ont été fixés 18 jalons (voir ANNEXE B), organisés autour de deux principaux thèmes, à savoir :
• Conditions minimum pour le retrait de la MONUSCO (Sécurité et Protection des civils ; Désarmement et Démobilisation);
• Actions de collaboration avec les Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies (Relèvement communautaire et Stabilisation ; Rétablissement de l’autorité de l’Etat dans les zones à conflit et post-conflit).
Le plan de transition propose donc un calendrier indicatif envisageant la réalisation, d’ici 2024, de jalons qui constituent des conditions minimales nécessaires pour effectuer le retrait progressif et responsable de la MONUSCO tout en identifiant les facteurs de risque qui pourraient raviver les conflits violents ou compromettre la sécurité et la stabilité.
Les jalons et indicateurs assortis de la localisation géographique, en termes de zones d’intervention, de la responsabilité des échéances indicatives 2021-2023, sont repris et détaillés dans un tableau en annexe du Plan de transition.
La réalisation de ces jalons dépendra de la mise en oeuvre des mesures du programme d’action du Gouvernement, notamment en ce qui concerne la bonne gouvernance, le renforcement des institutions et la promulgation des réformes nécessaires. Cela comprend, notamment :
• la tenue d’élections crédibles, transparentes, inclusives et pacifiques en 2023, conformément au délai constitutionnel ;
• la pleine mise en oeuvre du PDDRCS ;
• le renforcement de l’état de droit, en mettant en oeuvre la politique nationale de réforme de la justice, en assurant le fonctionnement coordonné de la police, de la justice et des établissements pénitentiaires dans les provinces de l’est du pays dans le cadre de la démilitarisation des institutions chargées du maintien de l’ordre public, en répondant aux besoins et aux capacités des populations, en particulier celles vulnérables et à risque en matière de justice et de protection juridique ;
• la promotion de la participation pleine, égale et significative des femmes aux processus politiques ;
• la reconnaissance et la relève des défis particuliers auxquels les femmes, les filles et les garçons sont confrontés dans le système judiciaire ;
• des mesures de protection pour les victimes et les témoins, en particulier les femmes et les enfants, avant, pendant et après les procédures judiciaires ;
• et la conception et mise en oeuvre de programmes de justice transformatrice qui s’attaquent non seulement aux violations singulières subies par les femmes et les enfants, mais également aux inégalités sous-jacentes qui rendent les femmes, les filles et les garçons vulnérables en période de conflit.
A la lumière des récentes manifestations réclamant le départ de la MONUSCO, il n’est pas inutile de formuler quelques réflexions :
1- Le départ de la MONUSCO est déjà effectivement programmé, inscrit dans une Résolution du Conseil de Sécurité, dans une Stratégie commune de retrait et dans un Plan de transition commun qui semblent malheureusement très peu connus, faute d’avoir fait l’objet d’une large communication.
2- Ce retrait est conditionné à la réalisation de 18 jalons dont certains dépendent de la mise en oeuvre de mesures prévues dans le programme d’action du Gouvernement (voir ci-dessus) On peut douter de leur réalisation avant la date butoir de 2024.
3- De même, à la lumière des événements récents et des offensives du M23 soutenu par le Rwanda, la réalisation d’autres jalons peut paraître irréaliste. Ainsi du Jalon 1 : « Réduction sensible des menaces armées grâce à une approche globale en mettant fin à l’existence des groupes armés dans les provinces du Nord Kivu, Sud Kivu et lturi à un niveau tel qu’ils ne peuvent plus causer de violence généralisée à la population civile ».
4- Les manifestations anti-MONUSCO peuvent avoir pour effet d’accélérer le processus de retrait et permettre aux Nations Unies de se désengager du « bourbier congolais », ceci sans avoir atteint la plupart des 18 jalons.
5- Dans cette hypothèse d’un départ précipité, la MONUSCO se retirerait du pays sans avoir contribué efficacement à la lutte contre l’impunité des crimes internationaux commis depuis trois décennies en RDC, y compris ceux commis par des Etats tiers (Rwanda, Ouganda, etc.), et sans avoir mis en place les mécanismes de la justice transitionnelle, dont les poursuites pénales des auteurs présumés des crimes et les garanties de non-répétition par, entre autres, l’assainissement (vetting) des forces de sécurité. Cette tâche est pourtant prévue par le Plan de transition qui cite la mise en œuvre du processus de justice transitionnelle comme un des indicateurs de l’atteinte du jalon 10 : « 8. Un processus national et provincial de justice transitionnelle est mis en œuvre ».
6- C’est l’absence, depuis 20 ans, de ce processus de justice transitionnelle qui est une des causes principales des drames humains que connait aujourd’hui la RDC. Dans un communiqué, l’Eglise du Christ au Congo (ECC) « attire l’attention de la communauté internationale à prendre au sérieux le mode d’expression utilisé par un peuple meurtri, abandonné et victime d’un complot ourdi qui a causé plus de 10 millions de morts durant plus de deux décennies. A force de mépriser la demande pressante d’une justice transitionnelle pour notre peuple aux fins de sanctionner les auteurs de graves crimes contre l’humanité commis en RDC et pour lesquels le Conseil de sécurité semble fermer les yeux, amène à de telles conséquences».
7- Si l’on peut accepter qu’une bonne partie de la MONUSCO quitte la RDC vu qu’elle a démontré son inefficacité et son inutilité, l’on ne peut accepter la réduction des ressources humaines, techniques et financières nécessaires pour répondre à cette « demande pressante d’une justice transitionnelle ». Au contraire ces moyens devraient aujourd’hui être augmentés comme le recommande la « Note de plaidoyer pour une stratégie nationale holistique de justice transitionnelle en RDC » publiée par la Fondation Panzi du Dr Mukwege. Comme la mise en place d’un TPI ou d’un Tribunal Pénal Spécial pour le Congo et de chambres spécialisées mixtes et le démarrage effectif de leurs activités pourrait prendre du temps, « il s’avère urgent de procéder au plus vite à la collecte et à la préservation des preuves qui pourront servir devant ces juridictions. Ces preuves, et plus particulièrement celles qui pourront être tirées lors de l’exhumation de nombreuses fosses communes inventoriées par le Rapport Mapping, sont essentielles et indispensables pour établir devant les tribunaux la responsabilité pénale des auteurs des crimes de masse commis en RDC. Le Président de la République devrait, sans plus attendre, adresser une lettre au Conseil de sécurité dans laquelle il demande l’aide de la communauté internationale et l’adoption d’une résolution du Conseil de Sécurité créant une Équipe d’enquêteurs, intégrée dans la MONUSCO, comprenant entre autres des experts en anthropologie médico-légale, chargée de recueillir, conserver et stocker des éléments de preuve d’actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide perpétrés en RDC ».
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*Luc Henkinbrant est Docteur en Droit (UCL), Ancien directeur d’Amnesty International Belgique Francophone (AIBF) (1985-1995), Ancien Human Rights Officer et Coordonnateur de l’Unité de lutte contre l’impunité et de justice transitionnelle du BCNUDH en RDC (2001-2011), Professeur invité à l’Université Catholique de Bukavu (UCB) depuis 2013 (Cours : DPI, DIH, Mécanismes de la Justice Transitionnelle) et à l’ACAMIL (Académie militaire de la RDC)(2014), Cofondateur du Mémorial en ligne www.memorialrdcongo.org
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ANNEXE A : Paragraphes de la Résolution 2502 (2019) du Conseil
de sécurité concernant la Stratégie de retrait
- Prend note de l’examen stratégique indépendant et des conditions qui y sont définies pour une transition réussie et progressive et un retrait responsable de la MONUSCO, en particulier la nécessité pour le peuple et le Gouvernement de la République démocratique du Congo de s’employer véritablement à remédier aux facteurs d’instabilité et de violence, la nécessité d’une stratégie de transformation mise en œuvre à tous les niveaux de l’État pour jeter les fondements d’une paix durable et d’un développement inclusif et l’importance d’initiatives concrètes en matière de coopération régionale, prend note également de la recommandation faite à l’issue de l’examen de consacrer un minimum incompressible de trois années à la période de transition, étant entendu que ce calendrier ne pourra être respecté que si le Gouvernement de la République démocratique du Congo mène les réformes qu’il a annoncées en vue de remédier aux causes structurelles du conflit, et que ce calendrier provisoire devra demeurer souple et qu’il conviendra de tenir compte des conditions de sécurité sur la base de leur observation continue de leur évolution ainsi que des seuils critiques justifiant la suspension de la transition, tels qu’ils ont été exposés dans le rapport de l’examen ;
- Souligne que les activités de la MONUSCO devraient être menées de manière à favoriser les progrès vers une paix et un développement durables et inclusifs et à remédier aux causes profondes des conflits, à ramener la menace posée par les groupes armés nationaux et étrangers à un niveau qui puisse être géré par les forces de sécurité de la République démocratique du Congo et qui permette à la MONUSCO de se retirer au vu de l’amélioration de la situation sur le terrain, l’accent étant mis en particulier sur la réduction des menaces pour les civils ;
- Souligne qu’il est nécessaire de transférer progressivement les tâches de la MONUSCO au Gouvernement de la République démocratique du Congo, à l’équipe de pays des Nations Unies et aux autres parties prenantes concernées afin de permettre le retrait responsable et durable de la MONUSCO, insiste à cet égard sur la nécessité de procéder à une analyse conjointe et à une planification stratégique efficace avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo, l’équipe de pays, les acteurs humanitaires et autres partenaires, reconnaît le rôle d’appui important que jouent les spécialistes de la planification stratégique et les coordonnateurs sur le terrain dans le cadre de ces activités, et demande au Secrétaire général de transférer progressivement aux partenaires compétents les activités de programme de la MONUSCO sur la base de cette analyse et de cette planification ;
- Souligne l’importance d’un dialogue global entre le Gouvernement de la République démocratique du Congo et la MONUSCO sur les progrès accomplis dans le cadre du programme de réformes politiques et en matière de sécurité, également dans la perspective de la transition, et prie à cet égard le Secrétaire général de collaborer avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo à l’élaboration d’une stratégie commune et à la définition d’une série d’indicateurs mesurables, devant lui être proposés le 20 octobre 2020 au plus tard, en vue de permettre le transfert progressif des tâches de la MONUSCO aux autorités congolaises, à l’équipe de pays des Nations Unies et aux autres parties prenantes, et de rendre possible une nouvelle réduction du niveau de déploiement et de la zone d’opérations de la MONUSCO par un recentrage de la présence militaire sur les régions les plus touchées par des niveaux élevés et persistants d’insécurité et par le passage à une présence policière et civile des Nations Unies dans les régions plus stables ;
- Rappelle les engagements pris par le Gouvernement de la République démocratique du Congo, et engage ce dernier à s’attaquer rapidement aux grands volets ci-après afin de renforcer l’efficacité de l’appui et de l’assistance technique offerts par la MONUSCO et les autres partenaires, sans préjuger d’autres priorités qu’il aura déterminées conjointement avec la MONUSCO en amont de l’élaboration de la stratégie commune décrite ci-dessus :
a) Nommer, en lui donnant les pouvoirs et les ressources nécessaires, un coordonnateur principal chargé de piloter les efforts du Gouvernement de la République démocratique du Congo relatifs aux programmes de désarmement, démobilisation et réintégration et à une stratégie de désarmement, démobilisation et réintégration en vue d’assurer le retour à une vie civile pacifique des excombattants remplissant les conditions requises ;
b) Engager des procédures disciplinaires et judiciaires, conformément à la législation de la République démocratique du Congo, contre les agents de l’État qui se sont livrés à des faits de corruption, ont donné l’ordre de commettre des violences contre des civils ou ont entretenu des relations commerciales avec des groupes armés ;
c) Engager des procédures disciplinaires et judiciaires appropriées contre les responsables de violations des droits de la personne et d’atteintes à ces droits, notamment de crimes contre les enfants et de violences sexuelles et des violences fondées sur le genre, et œuvrer à éliminer les violations des droits de la personne commises par les forces de sécurité de la République démocratique du Congo ;
d) Procéder à des échanges d’informations avec les forces de sécurité régionales en vue d’intercepter les flux transfrontaliers d’armes, de combattants et de minerais provenant des zones de conflit.
ANNEXE B : LES 18 JALONS
CONDITIONS MINIMALES POUR LE RETRAIT DE LA MONUSCO
Sécurité et Protection des civils
Jalon 1 : Réduction sensible des menaces armées grâce à une approche globale en mettant fin à l’existence des groupes armés dans les provinces du Nord Kivu, Sud Kivu et lturi à un niveau tel qu’ils ne peuvent plus causer de violence généralisée à la population civile
Jalon 2 : Existence d’une plus grande capacité pour répondre rapidement aux menaces de protection et de résoudre efficacement les conflits intercommunautaires, notamment grâce à une plus grande coopération entre les forces de sécurité congolaises, la MONUSCO, les acteurs concernés et autres mécanismes efficaces de protection des civils, y compris la Société Civile et le personnel humanitaire.
Désarmement et Démobilisation
Jalon 3 : Adoption d’un cadre national définissant les principaux paramètres stratégiques, politiques, institutionnels, juridiques, de coordination, financiers et opérationnels pour le désarmement et la démobilisation, y compris la réinse1tîon communautaire qui servira de moyen de transition vers le relèvement communautaire et la stabilisation.
Jalon 4 : Contribution du programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion communautaire à la réduction durable du nombre de groupes armés, conformément à l’ordonnance n° 21/038 du 05 juillet 2021, suivant l’horizon temporel de transition
ACTIONS PRIORITAIRES DE COLLABORATION AVEC LES AGENCES, FONDS ET PROGRAMMES DES NATIONS UNIES’
Relèvement communautaire et stabilisation
Jalon 5 : Poursuite de la mise en œuvre du cadre national définissant les principaux paramètres stratégiqùes, politiques, institutionnels, juridiques, de coordination, financiers et opérationnels pour le relèvement communautaire et la stabilisation dans le pays avec l’appui des agences, fonds et programmes des Nations Unies en République démocratique du Congo
Jalon 6 : Capacité et engagement concret du Gouvernement et la Société Civile ainsi que d’autres acteurs non étatiques, à prévenir, atténuer et résoudre les différends grâce à des plateformes (mécanismes) fonctiomrelles, inclusives et durables d’atténuation des conflits locaux.
Rétablissement de l’autorité de l’État dans les zones à conflit et post- conflit
Jalon 7: Adoption et mise en œuvre d’une politique gouvernementale, qui prend en compte les droits et besoins des réfugiés, déplacés internes et de la communauté hôte ainsi que les questions de genre (hommes, femmes, filles et garçons).
Jalon 8 : Participation des femmes et des jeunes leaders (pour amplifier la voix des femmes et des jeunes leaders) est significative dans la prise de décision relative à la protection des civils, stabilisation et la consolidation de la paix.
Jalon 9: Capacités des institutions de l’État à protéger les civils et leurs droits, en rétablissant l’autorité de l’Etat
Jalon 10 : Engagement des institutions de l’État dans la protection des civils et leurs droits,en renforçant l’Etat de droit pour lutter contre l’impunité et la corruption conformément aux lois nationales et aux obligations internationales en matière de droits de l’homme.
Jalon 11 : Présence effective et fonctionnelle des institutions de l’État pour garantir une offre minimale de services publics à la population.
Jalon 12 : Amélioration de la demande de justice, l’accès à la justice et les besoins de protection juridique de la population, en particulier des groupes vulnérables et à risque à travers la mise en place des mécanismes juridiques et opérationnelles adéquats.
Jalon 13 : Application des mesures disciplinaires et judiciaires, conformément à la loi, à l’encontre de responsables d’actes de corruption ou entretenant des relations commerciales avec des groupes armés.
Jalon 14 : Poursuite de la mise en œuvre par le Gouvernement d’une stratégie de sécurité au niveau national et provincial, ainsi que d’un plan d’action de réforme du secteur de la sécurité, en mettant un accent particulier sur le respect des droits humains et le genre.
Jalon 15 : Organisation des élections crédibles, transparentes, inclusives et pacifiques tenues dans les délais constitutionnels.
Jalon 16 : Stabilisation des zones minières sensibles aux conflits à travers la formalisation progressive du secteur minier et de la réduction significative de la fraude et de la corruption.
Jalon 17 : Finalisation de la réforme foncière avec transparence sur l’attribution et la sécurité de la propriété foncière.
Jalon 18 : Exécution du Plan de Transition en cohérence avec la stratégie intégrée régionale en respectant les engagements pris par les pays de la Région des Grands Lacs, signataires, garants et le bureau de l’envoyé spécial du Secrétaire Général de Nations Unies dans le cadre de l’accord cadre d’Addis-Abeba
"RDC: les autorités durcissent le ton contre la Monusco - 02/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220802-apr%C3%A8s-les-tirs-mortels-de-la-monusco-l-onu-et-kinshasa-temporisent-avant-d-agir
Les réunions se multiplient en RDC après des incidents sécuritaires et des manifestations anti-Monusco. La dernière en date s’est tenue dans la nuit de lundi à mardi autour de Félix Tshisekedi. Les présidents des deux chambres du parlement, le Premier ministre et quelques ministres étaient associés pour faire le point de la situation.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Le discours est désormais beaucoup plus offensif de la part des autorités congolaises. Au cours de la réunion du conseil de vendredi dernier, Félix Tshisekedi était resté mesuré. Il avait rappelé que la RDC avait une longue relation de coopération avec la Monusco, parsemée par des « échecs » souvent mentionnés, mais aussi par beaucoup de réussites. Le chef de l’État congolais semblait s’en tenir au plan de retrait progressif et échelonné de la Monusco à l’horizon 2024, qui d’ailleurs avait fait l’objet d’échanges avec le numéro deux de l’ONU Jean-Pierre Lacroix.
Mais au cours de la réunion de cette nuit, un cap a été franchi. Félix Tshisekedi a officiellement demandé au gouvernement d’organiser une réunion avec la Monusco en vue de réévaluer ce plan de retrait de la mission onusienne convenue. La date et les divers autres contours de cette réunion n’ont à ce stade pas été révélés. « Comment le faire et quand le faire ? C’est le groupe de travail qui va le déterminer. Comme on allait jusqu’en 2024, pour le président de la République, avec ce qui s’est passé, on doit s'asseoir pour dire que 2024 n’est plus le cap. On doit définir un nouveau cap », confie Julien Paluku, ministre de l’Industrie et membre de la délégation dépêchée par le gouvernement au Nord-Kivu.
L’après Monusco est déjà acté pour les autorités congolaises
De plus, d’après Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, son gouvernement estime que la Monusco n’a pas tout mis en œuvre pour parvenir à la libération de la ville de Bunagana toujours entre les mains du M23 depuis plus d’un mois. « Nous savons que la Monusco, qui est un organe représentatif du Conseil de sécurité des Nations unies, peut utiliser des voies diplomatiques pour régler la question. Aujourd’hui, tant que Bunagana est occupée, ça sera difficile de baisser la tension au niveau de la population. »
L’après Monusco est déjà acté pour les autorités congolaises et Julien Paluku estime que le gouvernement peut prendre en charge un certain nombre de ses tâches avec l’appui d’autres agence des Nations unies comme par exemple le PNUD ou l’OMS. « On se prépare pour que la sortie de la Monusco ne constitue pas un chaos. Il ne faut pas que demain ceux qui seront partis se justifient en disant qu’on avait demandé qu’ils partent et voilà les conséquences. Tous les pays du monde n’ont pas eu besoin de la Monusco pour exister. »
L’armée et la police ont été déployées aux alentours des bases de la mission onusienne dans certaines villes de l’est de la RDC pour éviter d’autres dégâts en cas de nouvelles manifestations.
Du côté de la Monusco, on s’en tient jusque-là au plan de transition qui a été convenu en vertu de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies.
"RDC: depuis que nous détenons le pouvoir, nos populations disent non à la Monusco, il y a rupture de confiance (porte-parole du gouvernement) - 3 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/03/rdc-depuis-que-nous-detenons-le-pouvoir-nos-populations-disent-non-la-monusco-il-y
Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a insisté sur la nécessité pour la Monusco de quitter le territoire congolais, car reprochée d'inefficacité dans la lutte contre les groupes armés dans l'est du pays. C'était au cours du briefing presse du mardi 02 août 2022.
Pour le porte-parole du gouvernement, la confiance entre la population et la Monusco est rompue. C'est ce qui traduit la colère et le sentiment d'abandon de la population dans l'est de la RDC, victime d'exactions massives depuis près de trois décennies."La Monusco quoi qu'il en soit ne peut pas rester indéfiniment en République Démocratique du Congo. Aujourd'hui, la confiance est rompue parce que les raisons pour lesquelles la Monusco devrait être là ne se justifient pas lorsqu'elle est incapable d'agir efficacement pour régler les problèmes. Le gouvernement peut avoir le repli dans la manière de discuter mais nos populations depuis que nous détenons le pouvoir disent Non à la Monusco. Il ne faudrait pas que demain l'on soit de nouveau exposé à des choses plus graves avec les incidents de la Monusco", a déclaré Patrick Muyaya.
En outre, le porte-parole du gouvernement a lancé un appel à la jeunesse pour intégrer les forces armées de la RDC afin de défendre l'Etat. "C'est pour cela que nous avons lancé un appel aux jeunes de rejoindre les forces armées pour être en mesure de défendre l'intégrité du territoire national", a-t-il ajouté.
Des manifestations ont éclaté la semaine dernière dans plusieurs villes de l'est du pays, notamment à Goma, Butembo, Uvira. Outre les manifestations populaires, des casques bleus ont ouvert le feu dimanche dernier sur des civils au poste frontalier de Kasindi. Le gouvernement a dressé un bilan de trente-six morts dont quatre casques bleus et près de cent septante blessés pour tous ces événements.
La MONUSCO travaille sur l’organisation d’un procès public pour juger les casques bleus auteurs des tirs meurtriers à Kasindi. Selon les informations de ACTUALITE.CD, il est prévu qu’un tribunal Tanzanien se déploie sur le sol congolais pour organiser ce procès devant les victimes et/ou leurs proches ainsi que les témoins. Idéalement ce procès doit se tenir à Kasindi ou à Beni, ajoutent les mêmes sources. Les militaires du contingent tanzanien de la MONUSCO soupçonnés d’avoir participé à cette fusillade sont toujours aux arrêts dans leur camp en attendant la mise en place du dispositif judiciaire.
"Manifestation anti-MONUSCO dans l’est de la RDC : l’ONU dit tirer les leçons - 1 août 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/08/01/manifestation-anti-monusco-dans-lest-de-la-rdc-lonu-dit-tirer-les-lecons-2/
"Incident de Kasindi: Martin Fayulu ignore Jean-Pierre LaCroix et invite António Guterres en RDC - 1 août 2022
= http://alternance.cd/2022/08/01/incident-de-kasindi-fayulu-ignore-jean-pierre-lacroix-et-invite-antonio-guterres-en-rdc/
"Les manifestations anti-ONU en RDC, symptômes d’un profond sentiment d’abandon - 3 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71594/rdc-la-monusco-un-bouc-emissaire-au-nord-kivu/
Les violentes manifestations contre la mission des Nations unies dans l’est de la République démocratique du Congo, accusée d’inefficacité dans la lutte contre les groupes armés, traduisent la colère et le sentiment d’abandon d’une population victime d’exactions massives depuis près de trois décennies.
Depuis le 25 juillet, des manifestants en colère ont saccagé et pillé des installations de la mission de l’ONU en RDC (Monusco), une des plus importantes déployées dans le monde avec quelque 14.000 soldats de la paix, dans plusieurs villes de l’est. [/size]
Quatre Casques bleus ont ainsi été tués à Butembo, au moins 28 manifestants ont trouvé la mort à Goma, Butembo et Kanyabaonga (Nord-Kivu) et quatre ont été électrocutés à Uvira (Sud-Kivu) dans la dispersion de leur marche, selon un bilan officiel provisoire. [/size]
« Il nous faut être attentifs aux raisons parfois complètement infondées qui motivent cette hostilité (envers les Casques bleus) pour en tirer toutes les leçons et travailler conjointement avec les autorités congolaises pour apporter les améliorations nécessaires », a déclaré lundi Bintou Keita, la cheffe de la Monusco à Goma lors des hommages aux Casques bleus. [/size]
« Le meilleur service que nous puissions rendre à tous ceux qui ont perdu la vie, c’est de redoubler d’efforts et le faire de manière à ce que ces épisodes de violences ne se reproduisent plus », a exhorté Jean-Pierre Lacroix, chef du département de paix de l’ONU. [/size]
Les manifestants accusent cette mission présente dans le pays depuis 1999 de refuser de combattre la centaine de groupes armés actifs dans la région malgré les moyens militaires et financiers colossaux à sa disposition.
Pour protéger les civils, le Conseil de sécurité de l’ONU a notamment donné mandat à la Monusco pour « mener (…) de façon unilatérale ou conjointement avec les FARDC (Forces armées de la RDC), des offensives ciblées et énergétiques (…) en vue de neutraliser les groupes armés ».
Depuis 2013, la Monusco dispose d’une brigade spéciale d’intervention autoriser à faire usage de la force dans ses opérations contre des groupes armés. En 22 ans de présence dans cet « environnement dangereux », « 400 membres du personnel de la mission ont perdu la vie en service en RDC », affirmait en avril Mathias Gillmann, porte-parole de la Monusco.
Mais, ce sont des civils qui paient le plus lourd tribut. Entre 2020 et 2022, environ 4.000 civils ont été tués dans des violences attribuées aux groupes armés dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
« Souvent, il arrive que des miliciens massacrent des femmes, des enfants et des vieux à 50 mètres des positions des Casques bleus notamment sur la route Beni-Kasindi », accuse Losuire Shabani, du mouvement pro-démocratie Lutte pour le changement (Lucha) de Beni.
Depuis 2019, les mouvements pro-démocratie et quelques élus locaux appellent au départ de la Monusco.
Sollicités à plusieurs reprises par l’AFP, les porte-paroles de la Monusco n’étaient pas disponibles dans l’immédiat.
– ‘Fragilités’-
Près de deux semaines avant le début des manifestations, le président du Sénat congolais Modeste Bahati, en tournée dans l’est de la RDC, avait invité la Monusco « à plier bagages » et partir après 22 ans de présence en RDC. « Nous-mêmes, nous allons nous défendre avec les armes de bord », affirmait-il lors d’une réunion publique.
Ces manifestations sont « la conséquence des discours des politiques qui tirent les ficelles dans l’ombre », affirme le politologue Augustin Muhesi, professeur des universités dans le Nord-Kivu (est) ajoutant que ces discours aggravent « le climat de méfiance qui existait déjà entre une partie de la population et la Monusco ».
« Ces politiciens instrumentalisent la population contre la Monusco pour occulter leur propre faiblesse à pouvoir ramener la paix dans l’est de la RDC », explique le professeur Muhesi.
« si la Monusco est encore au Congo, c’est parce que l’État congolais n’est pas encore suffisamment sorti de ses fragilités sur les plans institutionnels et que ses appareils sécuritaires ne sont pas en mesure de faire face aux menaces sécuritaires de l’est », analyse le politologue Muhesi.
Certains finissent même par inclure la Monusco dans la thèse d’un complot venu du Rwanda et de l’Ouganda voisins, désignés comme les coupables de tout ce qui va mal dans l’est de la RDC, et régulièrement accusés de créer, soutenir, voire de diriger les mouvements rebelles en RDC.
« Une communication appropriée devrait mettre les populations à l’abri des manipulateurs, des ennemis de la République qui agitent les esprits pour le retrait de la Monusco, non pas par amour pour le Congo, mais pour servir leurs propres intérêts », a de son côté affirmé le président congolais Félix Tshisekedi dans une communication vendredi au Conseil des ministres, sans citer ces ennemis de la RDC.
Dans des déclarations publiques, le président Tshisekedi accuse régulièrement certains responsables militaires de détournements et de corruption.
« Il est tout à fait possible que les manifestants contre la Monusco aient été manipulés », tranche Jason Stearns du Groupe d’études sur le Congo (GEC) rattaché à l’université de New-York. « Mais ce qui est clair c’est que la mission a perdu beaucoup de popularité ».
"Manifestations contre la Monusco: le député Didier Lutundula sollicite la convocation d'une session extraordinaire afin de proposer au gouvernement des voies à suivre - 3 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/03/manifestations-contre-la-monusco-le-depute-didier-lutundula-sollicite-la-convocation
"RDC : La réévaluation du plan de retrait de la MONUSCO consistera à raccourcir le délai de son départ (Gouvernement) - 02/08/2022
= https://7sur7.cd/2022/08/02/rdc-la-reevaluation-du-plan-de-retrait-de-la-monusco-consistera-raccourcir-le-delai-de
"Tragédie et non « incident « - 03/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/tragedie-et-non-incident-2/
Congolaises et Congolais de Kasindi et d’ailleurs, boycottons individuellement et collectivement le mot INCIDENT. Toute logomachie mise à part, incident renvoie invariablement à un événement de peu d’importance même si cela peut entraîner de graves conséquences. Il s’agit donc d’un fait mineur.
Alors, question aux allures d’un sujet de dissertation : serait-il indiqué de parler d’incidents lorsque des soldats de la paix dont la mission foncière est de protéger les civils tirent mortellement sur une partie de cette population ? En l’occurrence, poser la question c’est y répondre.
Comment alors, diantre, la MONUSCO parle d’incidents lorsque des casques bleus tuent des…civils qu’ils ont le devoir et même l’obligation de protéger ? Même en y ajoutant l’épithète « grave« , un incident reste un « petit événement qui survient« . L’oxymore « incidents graves » est très loin d’effacer l’antinomie « soldat de la paix qui donne la mort au sein de la population civile« .
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde« , écrivait Albert Camus dans l’un de ses nombreux textes. Cette citation du philosophe français résonne très fort dans le cas de Kasindi. Ce qui s’y est passé est tout simplement gravissime.
D’abord, par la nature des personnes en cause : des soldats de l’ONU dont le job est précisément de protéger les civils. Dans l’abc du journalisme, on parlerait avec beaucoup d’à-propos du cas de figure où un homme mord un chien ».
« La protection des populations civiles« , cette chanson qu’entonnent constamment tous les cols blancs onusiens lorsque des Congolais critiquent – non sans raison – l’inefficacité voire l’inertie des casques bleus dans la traque des groupes armés. Voilà que les mêmes soldats ont la gâchette plus facile quand il s’agit de tirer sur des …civils que lorsqu’il est question de défendre ces mêmes pauvres congolais face à la kyrielle de groupes armés et terroristes.
Ensuite, il n’y avait pas matière à légitime défense pour tirer sans sommation et à balles réelles sur des Congolais sans armes. Enfin, comble d’ironie du sort, lorsque les tueries sont le fait des FARDC, les technostructures de la MONUSCO ignorent-à bon droit – dans toutes les six langues usitées dans la « maison de verre » le mot « incident« .
La séquence mortifère et mortelle de Kasindi rappelle l’usage à géométrie variable -ou idéologiquement motivé- des mots et concepts. Mieux, cette inégalité dans la manipulation des termes qui fait dire par exemple que des Occidentaux en Afrique indistinctement qu’ils sont coopérants et que des Africains Outre-Méditerranée ou Outre-Atlantique sont des immigrés. Dans la même veine, on parle des « conflits géopolitiques » au nord et des guerres ethniques ou tribales au sud. Des mots positifs et des vocables négatifs -selon l’hémisphère – pour désigner une même et seule réalité.
En parlant d’incidents graves de Kasindi, il y a comme une volonté de réduire intellectuellement en amont la portée événementielle de la tuerie. C’est dommage que même le Gouvernement congolais fasse sien ce vocabulaire dont le but idéologique est, au fond, de banaliser l’acte immonde posé par des « soldats de la paix« .
Kasindi devient donc cet incident synonyme d’accident de parcours. Tirons à bout portant sur le mot « incident« .
"RDC : Commémoration ce 2 août du génocide des millions de congolais morts pour « des gains économiques » - 1 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/01/rdc-commemoration-ce-2-aout-du-genocide-des-millions-de-congolais-morts-pour-des-gains-economiques.html/113011/
Depuis plus de 25 ans, notre pays traverse des crises et des conflits à répétition engendrés par le pillage de nos ressources naturelles.
Ainsi, on chiffre à plus de 10 millions le nombre de victimes de génocides qui endeuillent le Congo, pourtant on en parle trop peu.
« Commémorer les morts, leur rendre hommage, rechercher la vérité, nous devons le faire. Si nous, congolais ne le faisons pas, personne d’autre ne le fera à notre place. » s’exprime Mino Bopomi du mouvement citoyen Filimbi.
Il y a deux mois plusieurs mouvements citoyens congolais ont décidé de créer une dynamique afin de lutter contre l’agression de notre pays par les puissances étrangères et plusieurs pays voisins dans la région des grands lacs africains en particulier le Rwanda. Ils multiplient les actions sur le terrain et convient aujourd’hui massivement la population kinoise à se joindre à eux sur la Place dites des « Evolués » à la Gombe afin de commémorer les victimes du génocide des congolais, le Genocost, une commémoration qui se produit tous les 2 août sur initiative de CAYP.
Le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya et le Ministre des Droits Humains, Maitre Fabrice Puela ont tous deux répondu présent à l’invitation des mouvements citoyens de rendre un hommage aux civils massacrés , violés, torturés depuis plus de 25 ans. Des 16h30 les kinoises et les kinois sont attendu pour commémorer avec nous » précise Bienvenu Matumo, militant de la Lucha
« Commémorer, c’est aussi une des formes de réparations » explique Maud-Salomé Ekila d’Urgences Panafricanistes : « Depuis 3 décennies, ces atrocités que l’on a du mal a citer nommément comme des génocides, ont détruit des communautés entières. Mais qui à Kinshasa parle du massacre de Kasika, de celui de Makobola, des femmes enterrées vivantes à Mwenga ? Au Kasai qui sait ce qu’il s’est passé à Katogota ? Tous ces massacres de masse comptent parfois jusqu’à 1000 victimes en une journée, mais la déconnection des populations avec ce que vivent nos soeurs et frères de l’Est est parfois si forte que nous manquons d’unité, de mémoire historique »
Le terme Genocost signifie « génocide pour des intérêts économiques » et plusieurs mouvements espère que la date du 2 aout sera officiellement décrétée jour férié. En attendant, le rendez-vous est donc pris pour tous les kinois qui le pourront pour ce mardi 2 aout à la Place des Evolues a Kinshasa
"Quelle lecture faire des négociations entre le Rwanda et la RDC ? – J1 août 2022J Wondo -
= https://afridesk.org/quelle-lecture-faire-des-negociations-entre-le-rwanda-et-la-rdc-jj-wondo/
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: MONUSCO ET MANIFESTATIONS MORTELLES ANTI-MONUSCO ! CERTES LA MONUSCO EST COUPABLE DE N'AVOIR SUFFISAMMENT AIDÉ A LA RESTAURATION DE LA PAIX COMME C’ÉTAIT SA MISSION, SA PRÉSENCE DANS NOTRE PAYS EST DONC SOUS CAUTION MAIS QU'EST-CE DONC SA CONTESTATION QUI
AU PASSAGE, UN MOT, UNE DIGRESSION SUR LA MONUSCO ?!
Dans l'équation de la grogne meurtrière de la population contre la Monusco, il y'a une variable essentielle à interpeller, la stratégie propre de l'Onu qui sous-tend ses forces de maintien ! C'est elle qui l'a poussée à prendre trop de temps pour reconnaître explicitement les incursions rwandaises et ougandaises y compris derrière le M23 au Congo alors qu'elle en avait connaissance depuis longtemps. Sur le plan pratique c'est un comportement stérile et condamnable sur le plan éthique. Mais nous sommes-là avec un mode de fonctionnement qui est le sien depuis presque ses débuts qui malgré tout ne pousse pas les Casques bleus à s'investir jusqu'au bout dans les pays où ils sont campés. Est-il réformable ?
Je m'explique ! Aujourd'hui l'Onu a publié son rapport reconnaissant la présence nocive rwandaise et ougandaise au Congo mais le retard et le silence qu'elle a pris ont renforcé dans la compréhension des Congolais leur reproche de complicité. Leurs violences contre la Monusco s'expliquent par ce ressentiment. On peut dès lors interpeller la finalité utile de l'Onu qui a sur place une force de maintien de la paix mais qui refuse de pointer et de communiquer à l’État qu'il assiste des informations aussi utiles, sa neutralité ne peut que ressembler une retenue excessive et inopérante pour la Monusco, elle confine ici à un parti pris sectaire en n'informant pas le pays hôte des faits aussi capitaux. Selon moi cela explique la relative inefficacité de l'Onu dans ses missions à travers le monde partout où elles ont eu à œuvrer. Ailleurs c'est la composition même de ses forces : en confiant le travail aux troupes tierces des pays faibles qui trouvent volontiers là des opportunités de rente au lieu des forces aguerries même ponctuelles qui pourraient être siennes, on aboutit à des Casques bleus incapables de mouiller leurs armes jusqu'au sacrifice. Que peut-on en effet attendre d'efficace des casques bleus indo-pakistanais ou autres nombreux au Congo ?
Qu'à cela ne tienne même la Monusco est une force étrangère ; la première force à défendre et à sécuriser le pays et ses habitants c'est d'abord l’État Congolais, ses forces de sécurité et toutes ses institutions. Nous aurions tort de sous-traiter à des institutions et forces étrangères notre sécurité et notre souveraineté . S'attaquer légitimement à une Monusco fautive ne doit nous dédouaner de nos responsabilités souveraines. Aux Congolais d'abord de s'occuper de leur pays, voilà ce qu'il faut inculquer à nos dirigeants...
Dans l'équation de la grogne meurtrière de la population contre la Monusco, il y'a une variable essentielle à interpeller, la stratégie propre de l'Onu qui sous-tend ses forces de maintien ! C'est elle qui l'a poussée à prendre trop de temps pour reconnaître explicitement les incursions rwandaises et ougandaises y compris derrière le M23 au Congo alors qu'elle en avait connaissance depuis longtemps. Sur le plan pratique c'est un comportement stérile et condamnable sur le plan éthique. Mais nous sommes-là avec un mode de fonctionnement qui est le sien depuis presque ses débuts qui malgré tout ne pousse pas les Casques bleus à s'investir jusqu'au bout dans les pays où ils sont campés. Est-il réformable ?
Je m'explique ! Aujourd'hui l'Onu a publié son rapport reconnaissant la présence nocive rwandaise et ougandaise au Congo mais le retard et le silence qu'elle a pris ont renforcé dans la compréhension des Congolais leur reproche de complicité. Leurs violences contre la Monusco s'expliquent par ce ressentiment. On peut dès lors interpeller la finalité utile de l'Onu qui a sur place une force de maintien de la paix mais qui refuse de pointer et de communiquer à l’État qu'il assiste des informations aussi utiles, sa neutralité ne peut que ressembler une retenue excessive et inopérante pour la Monusco, elle confine ici à un parti pris sectaire en n'informant pas le pays hôte des faits aussi capitaux. Selon moi cela explique la relative inefficacité de l'Onu dans ses missions à travers le monde partout où elles ont eu à œuvrer. Ailleurs c'est la composition même de ses forces : en confiant le travail aux troupes tierces des pays faibles qui trouvent volontiers là des opportunités de rente au lieu des forces aguerries même ponctuelles qui pourraient être siennes, on aboutit à des Casques bleus incapables de mouiller leurs armes jusqu'au sacrifice. Que peut-on en effet attendre d'efficace des casques bleus indo-pakistanais ou autres nombreux au Congo ?
Qu'à cela ne tienne même la Monusco est une force étrangère ; la première force à défendre et à sécuriser le pays et ses habitants c'est d'abord l’État Congolais, ses forces de sécurité et toutes ses institutions. Nous aurions tort de sous-traiter à des institutions et forces étrangères notre sécurité et notre souveraineté . S'attaquer légitimement à une Monusco fautive ne doit nous dédouaner de nos responsabilités souveraines. Aux Congolais d'abord de s'occuper de leur pays, voilà ce qu'il faut inculquer à nos dirigeants...
ndonzwau
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