APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
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APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS, TANT LES CONGOLAIS SEMBLENT AUJOURD’HUI MIEUX AVISES ET CONNAISSENT QUELQUES VICTOIRES … LA SUITE ?!?
Au seuil de cette Nouvelle Année, deux nouvelles, selon moi, créent l’évènement, une bonne et une moins bonne, comme pour préfigurer ce qui nous y attend : la conclusion de l’accord inter-Congolais enfin inclusif plein d’espoirs et le message de Nouvel An du PR sortant toujours aussi « autiste qu'arbitraire » comme le frein hélas coutumier qu'il a toujours représenté dans la marche vers notre efficace émancipation nationale…
Depuis notre accession à la souveraineté, le déficit de démocratie s’est soldé par des errements dans notre développement et surtout a provoqué des conflits internes préjudiciables traduisant ainsi la nocivité de la crise quasi permanente de légitimité de nos institutions et de ses animateurs, aggravée depuis deux décennies par des interférences externes notamment l’occupation rwando-ougandaise dont le pays fait l'objet…
Les solutions appliquées pour y faire face n’ont pu jusque-là empêché des pouvoirs toujours arbitraires et la crise actuelle consiste justement en une autocratie qui a délibérément refusé la règle en n’organisant pas les élections dans les délais pour se maintenir au pouvoir hors-Constitution.
S’en sont suivis artifices et arrangements qui ont rendu nécessaire un énième « dialogue » entre Congolais ! En fait du réel dialogue inclusif attendu on l’a vu tantôt utilement revendiqué par les uns (et les autres) dont l'incontournable CI (occidentale) tantôt refusé presque par les mêmes pour des bonnes raisons eu égard aux vrais intérêts nationaux ou pour des mobiles plus corporatistes ou simplement anti-nationaux…
Cela a occupé l’agenda du pays et consisté en des manipulations diverses depuis des mois…
Le dialogue a finalement eu lieu mais est passé du dialogue logique et véritable par ailleurs sous l'insistance par les instances internationales à un dialogue partisan made ‘JK’ le puissant monarque pour revenir à un dialogue véritablement inter-Congolais inclusif càd du dialogue de la Cité de l’Oua au dialogue du Centre inter-diocésain médié par la Cenco ! On en apprécie aujourd'hui non sans joie les résultats !
En effet que nous dit l’accord de la Saint Sylvestre sinon que si pour cause d’apaisement du pays il permet à ‘JK’ dont le dernier mandat constitutionnel a expiré de rester à la tête du pays jusque dans un an aux prochaines élections, il n’en reconnait pas moins sa responsabilité dans cette crise et confie en conséquence la conduite du gouvernement pendant ce temps à l’opposition…
Comme par hasard le message de Nouvel An de ‘JK’ ignore tout ce cheminement qu’il a pourtant permis pour nous planter un décor du pays quasiment fantasmé à la mesure de son véritable plan arbitraire que pourtant les pressions internes et externes ont rendu quasi caduc donnant ainsi quelques garanties à une réelle démocratisation en cours…
Sans honte ni scrupules 'JK' au contraire se donne dans ce message le beau rôle d’un dirigeant au bilan positif que la situation générale brinquebalante du pays pourtant lui dénie ! En plus de son incapacité patente à sécuriser le pays notamment à l’Est et de ses crimes économiques que la presse nous dévoile, il est bien coupable de n’avoir délibérément organisé les élections et d’avoir initié un « dialogue partisan » qui devait l’en laver…
PR donc premier responsable du pays, il en parle comme un citoyen ou un observateur lambda éloigné de sa gestion s'empressant de rejeter la cause des échecs à d'autres... Le comble est qu'il évoque à peine le dialogue pourtant importantissime pour le pays comme pour nous menacer des suites bien malheureuses qu'il réservera à ses résolutions...
Pourtant la réalité est qu'aujourd’hui il a été acculé à accepter ce dialogue inclusif et ses résolutions hardies plutôt qu’il l’a voulu en premier ; il n’a donc aucune raison de se satisfaire d’un bilan appréciable d’autant qu’il reste à nous démontrer qu’il ne jettera pas des bâtons dans les roues de la mise en œuvre des détails de l’accord… De mauvaises surprises à venir ?
Bref avec la bonne issue de ce dialogue des espoirs de démocratisation sont permis mais devant des défis aussi importants que le passage d’une autocratie vers la démocratie, des doutes sont permis d’autant que le PR sortant semble déconnecté de la réalité, n’y reconnait pas ses torts…
Néanmoins une autre bonne nouvelle au vu du déroulement de ce dialogue devrait nous satisfaire : contrairement à leurs habitudes alimentaires nos politiciens n'ont pas tant poussé cette fois-ci dans la complète irresponsabilité, ils ont fait preuve de lucidité, de responsabilité et de courage quand bien même il faut l’avouer, une épée de Damoclès qui a pour nom CI occidentale a plané sur leurs têtes poussant les uns et les autres à trouver au plus vite des solutions d’une gestion pacifiée de la Transition qui s’annonce !
Nos hommages aux prêtres de la Cenco pour leur patiente et combien responsable intermédiation, leur travail ouvre des réels espoirs pour notre pays; osons espérer que la suite sera aussi bénéfique et que la majorité des Congolais qui a bien accueilli ce compromis restera assez vigilante toute cette année pour les aider à chasser les mauvais démons bien loin du pays !
Osons espérer aussi que ‘JK’ et son camp se mettront pendant tout ce temps dans les bonnes roues d’une Transition qui prépare les élections dans les conditions et les délais prévus…
Attendons bien sûr la suite pour mieux en juger...
Que pensez-vous, chers cdforumeurs, que les uns et les autres doivent précisément faire de plus pour que la suite de l’accord soit fructueuse et que cette année 2017 apporte enfin plus de bonheur au pays et aux Congolais ?
Et d'abord comment analysez-vous ces deux évènements, l'Accord de Bonana 2017 et le message de Nouvel An de 'JK' ?
Mes Meilleurs Vœux pour l'Année 2017 à Tous !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Au seuil de cette Nouvelle Année, deux nouvelles, selon moi, créent l’évènement, une bonne et une moins bonne, comme pour préfigurer ce qui nous y attend : la conclusion de l’accord inter-Congolais enfin inclusif plein d’espoirs et le message de Nouvel An du PR sortant toujours aussi « autiste qu'arbitraire » comme le frein hélas coutumier qu'il a toujours représenté dans la marche vers notre efficace émancipation nationale…
Depuis notre accession à la souveraineté, le déficit de démocratie s’est soldé par des errements dans notre développement et surtout a provoqué des conflits internes préjudiciables traduisant ainsi la nocivité de la crise quasi permanente de légitimité de nos institutions et de ses animateurs, aggravée depuis deux décennies par des interférences externes notamment l’occupation rwando-ougandaise dont le pays fait l'objet…
Les solutions appliquées pour y faire face n’ont pu jusque-là empêché des pouvoirs toujours arbitraires et la crise actuelle consiste justement en une autocratie qui a délibérément refusé la règle en n’organisant pas les élections dans les délais pour se maintenir au pouvoir hors-Constitution.
S’en sont suivis artifices et arrangements qui ont rendu nécessaire un énième « dialogue » entre Congolais ! En fait du réel dialogue inclusif attendu on l’a vu tantôt utilement revendiqué par les uns (et les autres) dont l'incontournable CI (occidentale) tantôt refusé presque par les mêmes pour des bonnes raisons eu égard aux vrais intérêts nationaux ou pour des mobiles plus corporatistes ou simplement anti-nationaux…
Cela a occupé l’agenda du pays et consisté en des manipulations diverses depuis des mois…
Le dialogue a finalement eu lieu mais est passé du dialogue logique et véritable par ailleurs sous l'insistance par les instances internationales à un dialogue partisan made ‘JK’ le puissant monarque pour revenir à un dialogue véritablement inter-Congolais inclusif càd du dialogue de la Cité de l’Oua au dialogue du Centre inter-diocésain médié par la Cenco ! On en apprécie aujourd'hui non sans joie les résultats !
En effet que nous dit l’accord de la Saint Sylvestre sinon que si pour cause d’apaisement du pays il permet à ‘JK’ dont le dernier mandat constitutionnel a expiré de rester à la tête du pays jusque dans un an aux prochaines élections, il n’en reconnait pas moins sa responsabilité dans cette crise et confie en conséquence la conduite du gouvernement pendant ce temps à l’opposition…
Comme par hasard le message de Nouvel An de ‘JK’ ignore tout ce cheminement qu’il a pourtant permis pour nous planter un décor du pays quasiment fantasmé à la mesure de son véritable plan arbitraire que pourtant les pressions internes et externes ont rendu quasi caduc donnant ainsi quelques garanties à une réelle démocratisation en cours…
Sans honte ni scrupules 'JK' au contraire se donne dans ce message le beau rôle d’un dirigeant au bilan positif que la situation générale brinquebalante du pays pourtant lui dénie ! En plus de son incapacité patente à sécuriser le pays notamment à l’Est et de ses crimes économiques que la presse nous dévoile, il est bien coupable de n’avoir délibérément organisé les élections et d’avoir initié un « dialogue partisan » qui devait l’en laver…
PR donc premier responsable du pays, il en parle comme un citoyen ou un observateur lambda éloigné de sa gestion s'empressant de rejeter la cause des échecs à d'autres... Le comble est qu'il évoque à peine le dialogue pourtant importantissime pour le pays comme pour nous menacer des suites bien malheureuses qu'il réservera à ses résolutions...
Pourtant la réalité est qu'aujourd’hui il a été acculé à accepter ce dialogue inclusif et ses résolutions hardies plutôt qu’il l’a voulu en premier ; il n’a donc aucune raison de se satisfaire d’un bilan appréciable d’autant qu’il reste à nous démontrer qu’il ne jettera pas des bâtons dans les roues de la mise en œuvre des détails de l’accord… De mauvaises surprises à venir ?
Bref avec la bonne issue de ce dialogue des espoirs de démocratisation sont permis mais devant des défis aussi importants que le passage d’une autocratie vers la démocratie, des doutes sont permis d’autant que le PR sortant semble déconnecté de la réalité, n’y reconnait pas ses torts…
Néanmoins une autre bonne nouvelle au vu du déroulement de ce dialogue devrait nous satisfaire : contrairement à leurs habitudes alimentaires nos politiciens n'ont pas tant poussé cette fois-ci dans la complète irresponsabilité, ils ont fait preuve de lucidité, de responsabilité et de courage quand bien même il faut l’avouer, une épée de Damoclès qui a pour nom CI occidentale a plané sur leurs têtes poussant les uns et les autres à trouver au plus vite des solutions d’une gestion pacifiée de la Transition qui s’annonce !
Nos hommages aux prêtres de la Cenco pour leur patiente et combien responsable intermédiation, leur travail ouvre des réels espoirs pour notre pays; osons espérer que la suite sera aussi bénéfique et que la majorité des Congolais qui a bien accueilli ce compromis restera assez vigilante toute cette année pour les aider à chasser les mauvais démons bien loin du pays !
Osons espérer aussi que ‘JK’ et son camp se mettront pendant tout ce temps dans les bonnes roues d’une Transition qui prépare les élections dans les conditions et les délais prévus…
Attendons bien sûr la suite pour mieux en juger...
Que pensez-vous, chers cdforumeurs, que les uns et les autres doivent précisément faire de plus pour que la suite de l’accord soit fructueuse et que cette année 2017 apporte enfin plus de bonheur au pays et aux Congolais ?
Et d'abord comment analysez-vous ces deux évènements, l'Accord de Bonana 2017 et le message de Nouvel An de 'JK' ?
Mes Meilleurs Vœux pour l'Année 2017 à Tous !
"RDC : signature d’un accord sur l’élection présidentielle sous l’égide des évêques catholiques
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/rdc-signature-dun-accord-sur-lelection-presidentielle-sous-legide-des
La Majorité présidentielle et l’opposition congolaises sont parvenues samedi 31 décembre 2016 à un accord sur l’organisation de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo d’ici « fin 2017 ». Le compromis a été trouvé sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) après des laborieuses négociations entre les deux camps qui ont auront duré près de trois semaines alors qu’initialement prévues pour trois jours.
Selon le texte de l’accord, le président Joseph Kabila restera en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. En revanche, le texte prévoit qu’il ne se présentera pas pour un troisième mandat. En plus, aucune modification ni changement de constitution ne devrait intervenir pendant la période transitoire conduisant à l’élection
En contrepartie, un premier ministre issu du Rassemblement sera nommé par le Président Kabila et un conseil national de transition placé sous la direction du rassemblement va être créé.
Certains prisonniers dits « politiques » devront bénéficier de la liberté tandis que d’autres cas « emblématiques » comme celui de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi condamné à trois ans de prison dans une affaire de « spoliation immobilière » vont faire l’objet d’une poursuite des tractions que mèneront les évêques. Moïse Katumbi est candidat déclaré à l’élection présidentielle.
Prévue à 20h30 (19h30 GMT), la signature de l'accord par 22 des 32 délégués a commencé à 23h00 (22h00 GMT). Les délégués discutaient encore de l'éventualité d'organiser ou non un référendum pendant cette période de transition fixée à une année.
Les évêques se sont déclarés "heureux" d'avoir réussi à "aboutir à un compromis politique inclusif", selon le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) Mgr Marcel Utembi, qui a estimé que cet accord avait l'avantage "d'éviter au pays le chaos".
De gauche à droite, Alain Remy, ambassadeur de France accrédité en RDC, Mamadou Diallo, représentant adjoint du secrétaire générale de l’ONU et le Nonce apostolique Luis Mariano Monte Mayor lors de la cérémonie de signature de l’accord du dialogue inclusif le 31/12/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.
Les discussions directes du centre interdiocésain ont mis autour d’une table d’une part les signataires de l’accord politique du 18 octobre 2016 mené par le facilitateur de l’Union africaine, Edem Kodjo, entre la Majorité et une frange de l’opposition et l’opposition non signataire de cet accord essentiellement alignée derrière le leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi.
Le deuxième et dernier mandat présidentiel de Joseph Kabila s’est achevé le 19 décembre 2016 sans que l’élection de son successeur n’ait eu lieu."
"RD Congo : l’accord politique global et inclusif enfin adopté et signé à Kinshasa"
° http://www.jeuneafrique.com/388395/politique/rd-congo-laccord-politique-global-inclusif-enfin-adopte-a-kinshasa/
Sous l'égide des évêques catholiques, les pourparlers directs entre les signataires de l'accord du 18 octobre et le Rassemblement, principale plateforme de l'opposition congolaise, ont débouché samedi soir à la signature d'un "accord politique global et inclusif". Mais le document renvoie à plus tard l'examen de certaines divergences dont le sort de l'opposant Moïse Katumbi.
« Pour l’intérêt de la nation, j’ai demandé au Rassemblement de faire en sorte que mon cas ne bloque pas l’issue du dialogue », a confié, samedi 31 décembre à Jeune Afrique, Moïse Katumbi. Le sort de l’ex-gouverneur du Katanga était l’un des derniers blocages des pourparlers directs entre la principale plateforme de l’opposition et les signataires de l’accord du 18 octobre (Majorité présidentielle et une frange de l’opposition congolaise).
Après d’âpres et interminables tractations, l’« accord politique global et inclusif » a été en effet adopté au centre interdiocésain de Kinshasa. Le texte a ensuite été signé, au cours d’une cérémonie solennelle, par les représentants de différentes parties. Mais c’est sur Twitter que l’annonce de la fumée blanche longtemps attendue a été faite, quelques heures plus tôt, par Delly Sesanga, président de l’Alternance pour la République et cadre du Rassemblement.[ltr]
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Delly SESANGA HIPUNG @DSESANGA
[ltr]Fumée blanche[/ltr]
16:57 - 31 Déc 2016
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Delly SESANGA HIPUNG @DSESANGA
[ltr]DIALOGUE DE LA CENCO. L'accord global et inclusif du Centre interdiocesain est là[/ltr]
17:00 - 31 Déc 2016
Aux côtés de la frange de l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre, le camp du président Joseph Kabila et celui de l’opposant historique Étienne Tshisekedi sont parvenus à un accord sur la gestion consensuelle du pays jusqu’aux prochaines élections.
Seuls le Mouvement de libération du Congo (MLC) et ses alliés du Front pour le respect de la Constitution ont refusé de signer l’accord, dénonçant un « complot pour la nation ».
Kabila garde la présidence, le gouvernement au Rassemblement
Aux termes de ce nouveau compromis politique, le président Joseph Kabila, dont le second et dernier mandat constitutionnel aurait pu se terminer le 19 décembre, reste à la tête du pays. Il ne sera remplacé qu’après l’élection de son successeur. Celle-ci interviendra d’ici fin décembre 2017. Soit quatre mois plus tôt que le délai prévu dans le premier accord signé il y a deux mois à la Cité de l’OUA, sous la facilitation du Togolais Edem Kodjo.
On a [obtenu] l’essentiel : on a l’engagement du président Kabila à ne pas se représenter, celui de son camp à ne pas toucher à la Constitution, ni en la révisant ni en allant à un référendum (…) », a expliqué Félix Tshisekedi, cadre du Rassemblement, à la sortie de la salle des travaux.
À l’en croire, il a été également accordé à l’opposition la possibilité de « faire le bilan » de ses délégués au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et, le cas échéant, de les remplacer.
Le document consacre aussi la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. À en croire le député Delly Sesanga, qui a pris part aux derniers réglages de l’accord, cette nouvelle équipe gouvernementale sera dirigé par un « Premier ministre proposé par le Rassemblement ».
Ce point a été également l’un des blocages des pourparlers, la Majorité présidentielle souhaitant un « remaniement technique » pour permettre à Samy Badibanga, Premier ministre nouvellement investi et issu de l’accord du 18 octobre, de rester encore en place « quelques mois ».
Étienne Tshisekedi à la tête du comité national de suivi
Le compromis politique trouvé prévoit aussi la création d’une structure chargée de suivre sa mise en oeuvre : le comité national de suivi de l’accord. Ce dernier sera aussi chargé de surveiller l’évolution du processus électoral en RDC. « Ce que le président de la République aurait dû faire pour que les élections se tiennent dans les délais constitutionnels, ce conseil sera chargé de le faire », tacle un expert du Rassemblement.
La direction de ce comité de suivi est confiée à Étienne Tshisekedi, 84 ans, président du conseil des sages du Rassemblement.
Mesures de décrispation
Quant aux mesures de décrispation politique, seuls quatre des sept prisonniers et exilés politiques emblématiques pourraient voir leur sort trouver une issue favorable. « Les parties ont pris acte avec satisfaction que les cas d’Antipas Mbusa Nyamwisi, Roger Lumbala, Floribert Anzuluni et Moïse Moni Della ont déjà été traités par la [commission de hauts magistrats], laquelle a déjà décidé soit de l’arrêt des poursuites pour les trois premiers, soit la libération pour le dernier ».
Des évêques vont poursuivre par ailleurs leurs bons offices pour que les cas de Moïse Katumbi et de Jean-Claude Muyambo, condamné dans une affaire de spoliation d’immeuble – « procès politique », selon son entourage – soient également résolus. Alors qu’une grâce présidentielle sera sollicité auprès du chef de l’État en faveur l’opposant Eugène Diomi Ndongala, condamné pour viol de mineures."
"RDC: un accord trouvé entre majorité et opposition, selon la Cenco"
° http://www.rfi.fr/afrique/20161231-rdc-majorite-opposition-cenco-kabila-joseph-eveques
"RDC : Rassemblement et MP ont enfin signé l’Accord"
° https://actualite.cd/2016/12/31/rdc-rassemblement-et-mp-ont-enfin-signe-laccord/
"RDC: Signature de l’accord sanctionnant le dialogue inclusif"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2016/12/31/rdc-signature-de-laccord-sanctionnant-dialogue-inclusif.html
"Le MLC et le Front ne signeront pas l’accord. Bazaïba confirme! (audio)"
° https://actualite.cd/2016/12/31/mlc-front-ne-signeront-laccord-bazaiba-confirme-audio/
° https://soundcloud.com/actualitecd/le-mlc-et-le-front-ne-signeront-pas-laccord-bazaiba-confirme
"Signature de l’accord « sous réserve » de la MP : L’abbé Nshole botte en touche et se dit « surpris » – Interview"
° https://actualite.cd/2017/01/01/signature-de-laccord-reserve-de-mp-labbe-nshole-botte-touche-se-dit-surpris-interview/
° https://soundcloud.com/actualitecd/signature-de-laccord-sous-reserve-de-la-mp-labbe-nshole-botte-en-touche
" RDC : La Majorité présidentielle signe l’accord politique « sous réserve » et exige plus d’inclusivité – Interview"
° https://actualite.cd/2017/01/01/rdc-majorite-presidentielle-signe-laccord-politique-reserve-exige-plus-dinclusivite-interview/
° https://soundcloud.com/actualitecd/rdcla-majorite-presidentielle-signe-laccord-politique-sous-reserve-et-exige-plus-dinclusivite
"Accord en RDC: Moïse Katumbi ne veut pas être «un point de blocage»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20161231-accord-rdc-moise-katumbi-point-blocage-opposant-cenco
"RD Congo – Moïse Katumbi : « Je remets mon cas entre les mains des évêques »"
° http://www.jeuneafrique.com/388525/politique/rd-congo-moise-katumbi-remets-cas-entre-mains-eveques/
"RDC : Moïse Katumbi confirme sa candidature à la présidentielle de 2017"
° https://actualite.cd/2017/01/01/rdc-moise-katumbi-confirme-candidature-a-presidentielle-de-2017/
Accord politique du centre interdiocésain : « crédible et porteur d’espoir », selon Félix Tshisekedi"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/accord-politique-du-centre-interdiocesain-credible-et-porteur-despoir
"Olivier Kamitatu : « le triangle Kabila, Tshisekedi, Katumbi rend l’accord largement inclusif »"
° https://actualite.cd/2017/01/01/olivier-kamitatu-triangle-kabila-tshisekedi-katumbi-rend-laccord-largement-inclusif/
"Vital Kamerhe : « Nous avons le défi démocratique d’appliquer l’accord »"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/vital-kamerhe-nous-avons-le-defi-democratique-dappliquer-laccord
"RDC : fin des poursuites judiciaires contre Mbusa Nyamuisi, Roger Lumbala, Anzuluni et Moni Della"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/rdc-fin-des-poursuites-judiciaires-contre-mbusa-nyamuisi-roger
"RDC : le chef de la MONUSCO salue l’accord politique du centre interdiocésain"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/rdc-le-chef-de-la-monusco-salue-laccord-politique-du-centre
"RDC: les défis majeurs de Joseph Kabila pour 2017
° http://www.radiookapi.net/2016/12/31/actualite/politique/rdc-les-defis-majeurs-de-joseph-kabila-pour-2017
Le chef de l’Etat Joseph Kabila a énuméré trois défis majeurs pour la RDC en 2017.
Il les a cités, samedi 31 décembre, à l’occasion de son discours de fin d’année sur la chaine de télévision nationale (RTNC). Il s’agit respectivement de la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité politique.
«La reprise de la stabilité économique et monétaire et de la poursuite sans désemparer du processus électoral déjà engagé avec en toile de fonds l’organisation des élections attendue conformément au calendrier de la CENI», a souligné Joseph Kabila.
A l’occasion, il a appelé les Congolais au sens de responsabilité et à l’engagement en vue de créer de véritables conditions de paix et de stabilité sur toute l’étendue du pays afin de permettre à la CENI de poursuivre sa mission.
La centrale électorale a entamé depuis fin juillet dernier l’opération de révision du fichier électoral à travers le pays.
Sur le plan économique, le chef de l’Etat a invité toutes les institutions du pays à maitriser le cadre macro-économique afin de faciliter la relance de la production nationale.
Joseph Kabila a également pris l'engagement de restaurer l'autorité de l'Etat dans les parties meurtries par des guerres :
« A ceux des parties encore agitées de la République. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, je les rasure que les dispositions sont prises pour engager une guerre sans merci contre les groupes armés récalcitrants».
Le président de la République a par ailleurs reconnu que l’année 2016 a été celle "d’embuches et d’épreuves".
«A l’aube de 2017, beaucoup de sacrifices ont été consentis. Des morts déplorés à l’issue des violences gratuites, nées par la crise de responsabilités au sein de la classe politique et des ingérences étrangères illicites», a-t-il regretté.
Le président de la République n'a pas oublié de penser à ceux qui sont tombés sur divers champs d’honneur en train de protéger l’intégrité territoriale."
"Autisme:
Vœux de nouvel an : "Kabila" persiste dans l’ambiguïté
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11419
Au moment où les "discussions directes" organisées par les évêques catholiques - entre les signataires et les non-signataires de l’accord politique du 18 octobre dernier - ont mis les nerfs des Congolais à rude épreuve, les observateurs espéraient que le message de voeux de fin d’année du Président sortant allait dissiper l’incertitude ambiante. Erreur.
Visage crispé, costume noir et cravate assortie. Chemise blanche. "Joseph Kabila" avait, vendredi 31 décembre 2016, la mine d’un employé des pompes funèbres.
L’homme a, comme à son habitude, récité studieusement l’allocution rédigée par ses scribes. L’impression est surréaliste. On croit entendre un simple observateur des événements relatés. Et pourtant, c’est lui l’épicentre de la crise politique qui secoue le pays.
Il a commencé par relever que l’année qui s’achève a été marquée "par plein d’embûches, d’épreuves et des complots à répétition". Pour lui, les protestataires abattus lors des manifestations des mois de septembre et de décembre derniers sont des "morts gratuites". Peut-on parler de complot lorsqu’un peuple est décidé à faire échec à un pouvoir illégitime en appliquant les prérogatives constitutionnelles?
"Kabila" attribue la faute non pas à sa volonté d’exercer le pouvoir en violation de la Constitution mais plutôt à une prétendue "crise de responsabilité au sein de la classe politique" ainsi qu’aux "ingérences étrangères illicites" (sic!).
C’est sans enthousiasme excessif qu’il a abordé les "discussions directes" qui se déroulent au Centre interdiocésain. "Pour l’année 2017, dit-il, fort du consensus issu de l’accord politique pour l’organisation des élections apaisées, crédibles et transparentes et tenant comptes des efforts de compromis engagés par les évêques de la Cenco, 2017 s’annonce comme une année de plusieurs enjeux". Lesquels?
C’est ici que l’homme commence à dévoiler l’ambiguïté du rôle qui sera le sien dans les semaines et mois à venir.
Pour lui, trois "défis majeurs" s’imposent "à nous". Et de citer : la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité politique; reprise de la stabilité économique et monétaire et la poursuite "sans désemparé" du processus électoral. Tout un programme!
A ses opposants politiques les plus déterminés, "Kabila" les toise en lançant qu’ils ont pu expérimenter "les limites des dérives de la stratégie d’appel à la violence et tous les prétextes aux complots divers contre la république".
Un message que l’on pourrait décrypter comme suit : "J’ai vaincu mes adversaires en étouffant la contestation ambiante. Je suis désormais le seul ’maître du jeu politique’. Désormais la discipline doit être de rigueur. Toute incartade sera réprimée".
Comme pour dire qu’il n’a pas encore dit le dernier mot sur son sort, il martèle que "seul notre peuple dans sa souveraineté devra demeurer la source du pouvoir dans notre pays par la voie des urnes conformément au prescrit constitutionnel".
Les observateurs auront remarqué que la phrase suivante manquait dans l’allocution de "Joseph Kabila" : "C’est la dernière fois que je vous présente mes voeux de fin d’année en tant que chef de l’Etat"."
"Message de nouvel an : stabilité économique et élections parmi les défis de Kabila en 2017 "
° https://actualite.cd/2016/12/31/message-de-nouvel-an-stabilite-economique-elections-parmi-defis-de-kabila-2017/
° https://soundcloud.com/actualitecd/message-de-nouvel-an-stabilite-economique-et-elections-parmi-les-defis-de-kabila-en-2017
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 3/1/2017, 3:21 am, édité 4 fois
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
ndonzwau a écrit:APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS, TANT LES CONGOLAIS SEMBLENT AUJOURD’HUI MIEUX AVISES ET CONNAISSENT QUELQUES VICTOIRES … LA SUITE ?!?
Au seuil de cette Nouvelle Année, deux nouvelles, selon moi, créent l’évènement, une bonne et une moins bonne, comme pour préfigurer ce qui nous y attend : la conclusion de l’accord inter-Congolais enfin inclusif plein d’espoirs et le message de Nouvel An du PR sortant toujours aussi « autiste qu'arbitraire » comme le frein hélas coutumier qu'il a toujours représenté dans la marche vers notre efficace émancipation nationale…
Depuis notre accession à la souveraineté, le déficit de démocratie s’est soldé par des errements dans notre développement et surtout a provoqué des conflits internes préjudiciables traduisant ainsi la nocivité de la crise quasi permanente de légitimité de nos institutions et de ses animateurs, aggravée depuis deux décennies par des interférences externes notamment l’occupation rwando-ougandaise dont le pays fait l'objet…
Les solutions appliquées pour y faire face n’ont pu jusque-là empêché des pouvoirs toujours arbitraires et la crise actuelle consiste justement en une autocratie qui a délibérément refusé la règle en n’organisant pas les élections dans les délais pour se maintenir au pouvoir hors-Constitution.
S’en sont suivis artifices et arrangements qui ont rendu nécessaire un énième « dialogue » entre Congolais ! En fait du réel dialogue inclusif attendu on l’a vu tantôt utilement revendiqué par les uns (et les autres) dont l'incontournable CI (occidentale) tantôt refusé presque par les mêmes pour des bonnes raisons eu égard aux vrais intérêts nationaux ou pour des mobiles plus corporatistes ou simplement anti-nationaux…
Cela a occupé l’agenda du pays et consisté en des manipulations diverses depuis des mois…
Le dialogue a finalement eu lieu mais est passé du dialogue logique et véritable par ailleurs sous l'insistance par les instances internationales à un dialogue partisan made ‘JK’ le puissant monarque pour revenir à un dialogue véritablement inter-Congolais inclusif càd du dialogue de la Cité de l’Oua au dialogue du Centre inter-diocésain médié par la Cenco ! On en apprécie aujourd'hui non sans joie les résultats !
En effet que nous dit l’accord de la Saint Sylvestre sinon que si pour cause d’apaisement du pays il permet à ‘JK’ dont le dernier mandat constitutionnel a expiré de rester à la tête du pays jusque dans un an aux prochaines élections, il n’en reconnait pas moins sa responsabilité dans cette crise et confie en conséquence la conduite du gouvernement pendant ce temps à l’opposition…
Comme par hasard le message de Nouvel An de ‘JK’ ignore tout ce cheminement qu’il a pourtant permis pour nous planter un décor du pays quasiment fantasmé à la mesure de son véritable plan arbitraire que pourtant les pressions internes et externes ont rendu quasi caduc donnant ainsi quelques garanties à une réelle démocratisation en cours…
Sans honte ni scrupules 'JK' au contraire se donne dans ce message le beau rôle d’un dirigeant au bilan positif que la situation générale brinquebalante du pays pourtant lui dénie ! En plus de son incapacité patente à sécuriser le pays notamment à l’Est et de ses crimes économiques que la presse nous dévoile, il est bien coupable de n’avoir délibérément organisé les élections et d’avoir initié un « dialogue partisan » qui devait l’en laver…
Aujourd’hui il a plutôt été acculé à accepter ce dialogue inclusif et ses résolutions hardies plutôt qu’il l’a voulu en premier ; il n’a donc aucune raison de se satisfaire d’un bilan appréciable d’autant qu’il reste à nous démontrer qu’il ne jettera pas des bâtons dans les roues de la mise en œuvre des détails de l’accord…
Bref avec la bonne issue de ce dialogue des espoirs de démocratisation sont permis mais devant des défis aussi importants que le passage d’une autocratie vers la démocratie, des doutes sont permis d’autant que le PR sortant semble déconnecté de la réalité, n’y reconnait pas ses torts…
Néanmoins une autre bonne nouvelle au vu du déroulement de ce dialogue devrait nous satisfaire : contrairement à leurs habitudes alimentaires nos politiciens n'ont pas tant poussé cette fois-ci dans la complète irresponsabilité, ils ont fait preuve de lucidité, de responsabilité et de courage quand bien même il faut l’avouer, une épée de Damoclès qui a pour nom CI occidentale a plané sur leurs têtes poussant les uns et les autres à trouver au plus vite des solutions d’une gestion pacifiée de la Transition qui s’annonce !
Osons espérer que la suite sera aussi bénéfique et que la majorité des Congolais qui a bien accueilli ce compromis restera assez vigilante toute cette année pour les aider à chasser les mauvais démons bien loin du pays !
Osons espérer aussi que ‘JK’ et son camp se mettront pendant tout ce temps dans les bonnes roues d’une Transition qui prépare les élections dans les conditions et les délais prévus…
Attendons bien sûr la suite pour mieux en juger...
Que pensez-vous, chers cdforumeurs, que les uns et les autres doivent précisément faire de plus pour que la suite de l’accord soit fructueuse et que cette année 2017 apporte enfin plus de bonheur au pays et aux Congolais ?
Et d'abord comment analysez-vous ces deux évènements, l'Accord de Bonana 2017 et le message de Nouvel An de 'JK' ?
Mes Meilleurs Vœux pour l'Année 2017 à Tous !"RDC : signature d’un accord sur l’élection présidentielle sous l’égide des évêques catholiques"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/rdc-signature-dun-accord-sur-lelection-presidentielle-sous-legide-des
"RD Congo : l’accord politique global et inclusif enfin adopté et signé à Kinshasa"
° http://www.jeuneafrique.com/388395/politique/rd-congo-laccord-politique-global-inclusif-enfin-adopte-a-kinshasa/
"RDC: un accord trouvé entre majorité et opposition, selon la Cenco"
° http://www.rfi.fr/afrique/20161231-rdc-majorite-opposition-cenco-kabila-joseph-eveques
"Accord en RDC: Moïse Katumbi ne veut pas être «un point de blocage»"
° http://www.rfi.fr/afrique/20161231-accord-rdc-moise-katumbi-point-blocage-opposant-cenco
"RD Congo – Moïse Katumbi : « Je remets mon cas entre les mains des évêques »"
° http://www.jeuneafrique.com/388525/politique/rd-congo-moise-katumbi-remets-cas-entre-mains-eveques/
Accord politique du centre interdiocésain : « crédible et porteur d’espoir », selon Félix Tshisekedi"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/accord-politique-du-centre-interdiocesain-credible-et-porteur-despoir
"Vital Kamerhe : « Nous avons le défi démocratique d’appliquer l’accord »"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/vital-kamerhe-nous-avons-le-defi-democratique-dappliquer-laccord
"RDC : fin des poursuites judiciaires contre Mbusa Nyamuisi, Roger Lumbala, Anzuluni et Moni Della"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/rdc-fin-des-poursuites-judiciaires-contre-mbusa-nyamuisi-roger
"RDC : le chef de la MONUSCO salue l’accord politique du centre interdiocésain"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/rdc-le-chef-de-la-monusco-salue-laccord-politique-du-centre
"RDC: les défis majeurs de Joseph Kabila pour 2017"
° http://www.radiookapi.net/2016/12/31/actualite/politique/rdc-les-defis-majeurs-de-joseph-kabila-pour-2017
"Autisme:
Vœux de nouvel an : "Kabila" persiste dans l’ambiguïté"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11419
Compatriotiquement!
900]# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Du n'importe Quoi, NDonzwau... Du n'importe quoi..
2017 ceci ...2017 cela
Vous ne nous avez pas encore expliquer le revirement de l'opposition quand ils ont accepte le dialogue entre nous congolais...
pourquoi l'aviez vous rejetter au debut???
apres avoir perdu le temps, verser le sangs, vous voila revenu la queue entre vos jambes( je ne parle pas de vos petites verges biensure)
Au lieu de nous en dormir, dites nous pourquoi ce changement apres deux ans de makelele...???
Qu'avez vou fait de vos cartons rouges????
Si j'etais a votre place, j'allais demander plus des opposants puisqu'ils sont comme une girouette changeant de direction selon le courant du vent...
Maintenant Kamitatu qui ose dire que la signature est possible grace a Katumbi!?!?!? Really?! vous n'avez pas honte, messieurs.
tozozela bino na 2018...Venez avec d'autres excuses
ENCORE UNE FOIS, DU N'IMPORTE QUOI Ndonzwau....
zobattants
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
zobattants a écrit:ndonzwau a écrit:APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS, TANT LES CONGOLAIS SEMBLENT AUJOURD’HUI MIEUX AVISES ET CONNAISSENT QUELQUES VICTOIRES … LA SUITE ?!?
Au seuil de cette Nouvelle Année, deux nouvelles, selon moi, créent l’évènement, une bonne et une moins bonne, comme pour préfigurer ce qui nous y attend : la conclusion de l’accord inter-Congolais enfin inclusif plein d’espoirs et le message de Nouvel An du PR sortant toujours aussi « autiste qu'arbitraire » comme le frein hélas coutumier qu'il a toujours représenté dans la marche vers notre efficace émancipation nationale…
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Que pensez-vous, chers cdforumeurs, que les uns et les autres doivent précisément faire de plus pour que la suite de l’accord soit fructueuse et que cette année 2017 apporte enfin plus de bonheur au pays et aux Congolais ?
Et d'abord comment analysez-vous ces deux évènements, l'Accord de Bonana 2017 et le message de Nouvel An de 'JK' ?
Mes Meilleurs Vœux pour l'Année 2017 à Tous !"RDC : signature d’un accord sur l’élection présidentielle sous l’égide des évêques catholiques"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/rdc-signature-dun-accord-sur-lelection-presidentielle-sous-legide-des
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2017 ceci ...2017 cela
Vous ne nous avez pas encore expliquer le revirement de l'opposition quand ils ont accepte le dialogue entre nous congolais...
pourquoi l'aviez vous rejetter au debut???
apres avoir perdu le temps, verser le sangs, vous voila revenu la queue entre vos jambes( je ne parle pas de vos petites verges biensure)
Au lieu de nous en dormir, dites nous pourquoi ce changement apres deux ans de makelele...???
Qu'avez vou fait de vos cartons rouges????
Si j'etais a votre place, j'allais demander plus des opposants puisqu'ils sont comme une girouette changeant de direction selon le courant du vent...
Maintenant Kamitatu qui ose dire que la signature est possible grace a Katumbi!?!?!? Really?! vous n'avez pas honte, messieurs.
tozozela bino na 2018...Venez avec d'autres excuses
ENCORE UNE FOIS, DU N'IMPORTE QUOI Ndonzwau....
Mon petit Stoopid Bastard, je vous avais déjà dit que je vous appréciais mieux en humoriste nihiliste et désespéré tandis que vos autres propos m’indiffèrent totalement.... Désolé, souvent je ne les trouve pas dignes de quelque intérêt comme ici vous raisonnez comme un indigent de la tête en supposant qu'on en est arrivé là par une lumière du St Esprit qui est tombée par hasard sur la tête de 'JK', vous poussez même la faiblesse de votre argumentaire jusqu'à être incapable de voir que le dialogue du début n'est pas celui de la fin et qu'il a fallu de bien des autres évènements même malheureux, des cartons jaunes, des morts... pour rendre possible le dernier format de ce dialogue…
Ce qui veut dire qu’en temps normal je ne me serais même pas dérangé de répondre à votre discours bien léger et partisan mais là l’heure est plutôt solennelle prêtant à la communion, tout fait davantage nombre et ai fait un effort d’entendre votre parole…
Mais que me dites-vous exactement : du n’importe quoi dans ce que je dis ou dans ce qui se fait dans notre pays ?
Je ne suis pas encore politicien actif et ne me sens pas responsable de ce qui se fait sur la scène politique, s’agissant du second point !
Sur le premier point je vous rappellerai juste que sauf trahison manifeste à notre Nation (ce qui est pour moi le cas de ‘JK’, en gros, un imposteur vendu aux rwando-ougandais qui ne fait que les servir et se servir avec la complicité des nôtres…) je ne me permets de juger les hommes politiques d’abord qu’à l’acte : ainsi si je me range souvent du côté des opposants à ‘JK’, c’est en fonction de leurs gestes précis et non pas que je sois marié à eux en les suivant inconditionnellement parce qu’ils appartiendraient à l’opposition…
Ce n’est donc pas le sens de mon engagement politique contrairement à vous qui ne le voyez qu’en camps…
Du tout, moi je garde toujours ma liberté de jugement en approuvant celui-ci et en condamnant celui-là selon leurs actes même dans l’opposition dont je me sens proche mais aussi parfois, j’avoue que c’est très rare, au sein de la Majorité au pouvoir en tenant compte de la ligne rouge que je me suis fixé !
Maintenant c’est quoi le dialogue ? J’ai toujours été réservé envers cet exercice parce qu’il était boutiqué par ‘JK’ pour se confectionner un alibi consensuel pour son glissement et que les rapports de force en présence ne permettaient pas aux forces voulant le changement de faire entendre leur voix ! C’est d'ailleurs ce à quoi a abouti celui de la Cité de l’Oua largement grâce à la compromission de Kamerhe (voici un homme dont j’apprécie par ailleurs le savoir-faire politique et qu’ici je condamne sans ménagement d’avoir donné cours à sa folle ambition plutôt qu'aux intérêts à long terme du pays)…
Heureusement même venant après l’arrêt complaisant de la CC l’accord du 18 octobre avec le touriste Kodjo n’a rassuré ni ‘JK’ lui-même, n’en déplaisent ses faucons, ni encore moins les vrais opposants et surtout la CI occidentale qui compte toujours chez-nous : voilà que s’est ainsi imposé un deuxième dialogue plus inclusif répondant ainsi à l’idée que je me fais d’un réel dialogue, sous la médiation de la Cenco au Centre Nganda (interdiocésain) ! Tant bien que mal et après vicissitudes et coups bas divers, celui-ci a finalement produit un compromis acceptable…
Je m’en réjouis et surtout espère que sa mise en œuvre sera la plus fidèle possible...
Voilà, mon cher Zobattants, je vous redirais juste pour finir que nous n'aurions rien d'autre à nous dire si vous n'avez toujours pas compris l'élémentaire vérité derrière ce dialogue càd que votre gourou 'JK' n'a pas eu à terme le choix d'accepter ou pas ce format de dialogue, ce n'est pas de gaieté de cœur qu'il a enjoint ses complices d'accepter telles résolutions, il y a été acculé par l'actualité et ses pressions internes et externes....
Quel est alors ce n’importe quoi dont vous m’accusez ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"RDC : les gagnants et les perdants de l’accord"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-gagnants-et-les-perdants-de-laccord/
Un accord a été signé in extremis samedi 31 décembre entre le pouvoir et l’opposition pour gérer la transition politique. Le document renvoie à 2017 les élections et contraint Joseph Kabila à ne pas briguer de nouveau mandat. Le chef de l’Etat reste pourtant le principal vainqueur de cet accord avec le camp Tshisekedi.
Quel feuilleton interminable ! Après 15 jours de négociations riches en rebondissements, un accord politique « global et inclusif » a enfin été trouvé entre la majorité présidentielle et l’opposition alors que les Congolais préparaient la nuit de la Saint-Sylvestre. Jusqu’au dernier moment, le suspense était total sur le contenu du fameux accord. Le camp présidentiel, notamment, a cherché dans les ultimes heures de tractions a imposé la possibilité pour Joseph Kabila d’organiser un référendum pour l’autoriser à se représenter à la présidentielle, alors que le Rassemblement de l’opposition jouait des coudes pour arracher le très convoité poste de Premier ministre. Finalement, l’accord a été signé dans la soirée, provoquant le soulagement de la classe politique congolaises et des ambassadeurs internationaux présents à la cérémonie protocolaire.
Les victoires de Joseph Kabila
Qu’y-a-t-il dans cet accord ? La majorité présidentielle peut se satisfaire de trois points. Joseph Kabila reste en place jusqu’à l’installation du nouveau président élu. Le maintien aux commandes de l’actuel chef de l’Etat constituait en effet une ligne rouge infranchissable pour son camp qui souhaitait ainsi rester à la manœuvre pendant la transition. Second satisfecit pour le pouvoir : la majorité garde la gestion intégrale des gouvernements provinciaux (de quoi continuer à peser politiquement et économiquement dans les régions). Enfin, Joseph Kabila a réussi à tenir à distance Moïse Katumbi, l’un de ses concurrents les plus sérieux, actuellement en exil en Europe, en refusant pour le moment de lever les poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancien gouverneur du Katanga. Un refus que les proche de l’homme d’affaires analysent comme une volonté de Joseph Kabila de chercher par tous les moyens à briguer un nouveau mandat.
Les victoires de l’opposition
L’opposition congolaise, qui a dû concéder le maintien au pouvoir de Joseph Kabila dont elle réclamait pourtant le départ, a obtenu plusieurs avancées importantes. Première victoire : Joseph Kabila ne peut pas briguer de nouveau mandat comme le lui interdit actuellement la Constitution. Aucun référendum, ni modification de la Constitution ne peuvent être organisés dans ce sens. Second point : les élections sont avancées à décembre 2017, alors que le précédent accord politique d’octobre prévoyait une présidentielle pour avril 2018. La période transitoire d’un an sera contrôlée par le Rassemblement de l’opposition, sous la houlette d’Etienne Tshisekedi qui présidera le Conseil de suivi de l’accord. Enfin, le poste de Premier ministre reviendra au Rassemblement, mettant hors-jeu le nouveau Premier ministre Samy Badibanga et son gouvernement, pourtant investis il y a à peine quelques jours. Badibanga est donc la principale victime colatérale de l’accord du 31 décembre.
Katumbi, Diomi et Muyambo attendront
Concernant les mesures de « décrispation politique », le bilan est plus mitigé. Certains opposants seront libérés ou verront leurs poursuites judiciaires stoppées comme Moïse Moni Della, Antipas Mbusa Nyamwisi, Floribert Anzuluni ou Roger Lumbala. Mais les trois cas les plus sensibles restent encore en suspens. Il s’agit de Jean-Claude Muyambo, en prison pour une affaire financière, de Diomi Ndongala incarcéré pour viols sur mineures et de Moïse Katumbi pour une rocambolesque histoire de spoliation de biens. Trois cas que l’opposition considère comme des « montages grossiers » visant simplement à éliminer des opposants politiques. La Conférence des évêques (Cenco) gérera désormais les affaires Muyambo et Katumbi et une demande de grâce présidentielle sera demandée pour Diomi Ndongala.
Kabila toujours maître du temps
Comme souvent au Congo, tout dialogue se termine par un partage du pouvoir… et une recomposition de l’échiquier politique. Au final, deux gagnants sortent renforcés de ce nouvel accord : Joseph Kabila et les Tshisekedi père et fils. Si le président congolais semble avoir beaucoup lâché, ce compromis devrait tout de même le satisfaire. Tout d’abord en assurant sa survie politique en restant à son poste jusqu’à l’élection d’un nouveau président. En ne quittant pas son fauteuil, Joseph Kabila reste le maître du jeu. Le président continuera de contrôler l’armée, la police, la justice, la Cour constitutionnelle et gardera un oeil sur la très docile Commission électorale (CENI) et son calendrier toujours très « élastique ». Le président tiendra également les cordons le bourse. Avec un budget en baisse et fixé à 4,5 milliards de dollars, le coût des élections estimé à 1,2 milliards de dollar pourrait constituer un nouveau frein à l’organisation des élections dans les délais. D’autant plus que l’accord de la Saint-Sylvestre prévoit plusieurs scrutins le même jour (présidentielle, législatives, provinciales) ce qui rend le processus coûteux et techniquement délicat. Autant dire que le président congolais possède encore de nombreuses cartes entre ses mains pour retarder volontairement les échéances électorales. Enfin, Joseph Kabila maintient à distance son ancien allié et concurrent Moïse Katumbi, dans l’impossibilité de rentrer au pays sans passer par la case prison. Le président isole également un peu plus Vital Kamerhe, qui se voit, en moins d’un mois, privé de la Primature et de la présidence du Comité de suivi. Le leader de l’UNC devra donc patienter avant de pouvoir rebondir.
Les Tshisekedi reprennent le leadership
Le camp Tshisekedi peut savourer sa victoire. Car les autres gagnants de l’accord s’appellent Etienne et Félix Tshisekedi. Le premier revient dans le jeu politique après un long passage à vide lors de sa convalescence de deux ans en Belgique. L’opposant historique obtient son bâton de maréchal en présidant le Conseil de suivi de l’accord et redevient le personnage central de la transition. Le « vieux » peut aussi se satisfaire d’avoir su imposer son fils, Félix, comme la nouvelle génération montante de l’opposition congolaise. D’autant plus que Félix pourrait se retrouver à la tête de la Primature, un poste hautement convoité. Mais Félix Tshisekedi pourrait également opter pour une stratégie à plus long terme, en renonçant au poste de Premier ministre pour mieux se positionner comme leader de l’opposition lors de la prochaine présidentielle. Par ricochet, l’absence du retour de Moïse Katumbi et la mise à l’écart (pour le moment) de Vital Kamerhe pourraient parfaitement convenir à certains membres du Rassemblement, qui voient ainsi deux possibles concurrents sur la touche. Mais officiellement, Tshisekedi père et fils jouent le jeu de la loyauté envers Katumbi, en promettant de tout faire pour le faire revenir au pays… jusqu’à quand ?
Principal défi : la mise en œuvre de l’accord
L’accord signé le soir de la Saint-Sylvestre n’est pas le premier a tenter de régler la crise politique congolaise. Depuis trois ans, trois tentatives de médiations et trois accords ont été signés entre majorité et opposition pour sortir de l’impasse : il y a eu les Concertations nationales de 2013, le premier dialogue de l’automne 2016 et le second dialogue de l’Eglise catholique de décembre 2016. Les deux premiers compromis n’ont pas donné les effets escomptés, essentiellement par manque de volonté politique. L’accord de la Saint-Sylvestre connaîtra-t-il plus de réussite ? Le principal défi sera de tenir les délais. Pour organiser les trois scrutins en décembre 2017, il faudra mettre les bouchées doubles pour espérer être dans les temps. Entre 2015 et 2016 pas moins de sept scrutins devaient se tenir en République démocratique du Congo : locales, provinciales, présidentielle, législatives… en décembre 2016, force est de constater qu’aucun n’a pu se tenir dans les temps provoquant ainsi la crise politique actuelle. Les clés de la réussite de l’accord se trouve donc du côté de la Commission électorale (CENI) qui doit réviser le fichier électoral dans les temps et trouver l’argent nécessaire pour organiser les scrutins. Tout se jouera donc dans le respect des délais. Et comme a conclu l’un des évêques à l’issu de la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre: « le plus difficile n’est pas de signer un accord, c’est de le mettre en oeuvre. » Message apparemment attendu : dès mardi les signataires de l’accord ont prévu de se rencontrer pour une première séance de travail."[/size
"Cohabitation :
Le Rassemblement à l’épreuve du pouvoir ! "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11421
Les évêques catholiques sont en passe de gagner leur pari. Loin est désormais l’époque où ils quittaient la Cité de l’Union Africaine sous les huées des chefs des confessions religieuses proches du pouvoir kabiliste. En cause, l’absence d’inclusivité lors du dialogue « facilité » par l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo. Les « discussions directes », sous l’égide de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) entre des signataires et des non-signataires de l’accord politique du 18 octobre ont abouti, dans la soirée du 31 décembre, à la conclusion d’un «compromis politique». Signé tard dans la soirée, cet arrangement est censé organiser la cogestion du pays durant une période transitoire d’un an jusqu’à la tenue des élections. « Joseph Kabila » reste à la tête de l’Etat. L’exécutif national, lui, sera dirigé par une personnalité désignée par le « Rassemblement». Il en est de même du « Conseil national de transition ». Président du Conseil des sages de cette coalition politique née à Genval en juin dernier, Etienne Tshisekedi wa Mulumba et ses camarades et alliés vont être confrontés à l’exercice du pouvoir. Ici, « parler moins et agir plus », devrait être la règle d’or. Autre règle d’or : la transparence. Il s’agit, pour le futur gouvernement de large union nationale, de dire ce qu’il fait et de faire ce qu’il dit. Le chemin à parcourir est encore long. Les pièges ne manqueront pas…
« Mieux vaut un mauvais accord qu’un bon bain de sang ». C’est la réflexion faite à l’auteur de ces lignes par un religieux joint au téléphone samedi soir à Kinshasa. Après un long suspens qui avait mis à bout les nerfs tant des Congolais que des diplomates étrangers, la fumée blanche a fini par s’élever, peu avant minuit, du Centre interdiocésain.
Béatitudes
Président de la Conférence épiscopale du Congo (Cenco), Mgr Marcel Utembi Tapa, semblait
dans un état de béatitude. Pour lui, cet accord n’est ni plus ni moins qu’un « cadeau de nouvel an que la classe politique a bien voulu offrir au peuple congolais pour une transition apaisée et l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques».
Pour lui, le document soumis à la signature du personnel politique est bel et bien une « émanation d’un consensus général » des signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre 2016 de la Cité de l’Union africaine, « conformément au vœu émis par le président de la République, Joseph Kabila, en initiant ce deuxième round de débat politique ».
S’agissant du contenu, on retiendra pour l’essentiel : « Joseph Kabila » reste à la tête du pays jusqu’à l’installation de son successeur élu ; il ne briguera pas un troisième mandat ; l’élection présidentielle, les législatives et les provinciales seront tenues avant fin décembre 2017 ; aucune tentative de révision de la Constitution et de son changement ne sera consentie pendant la période pré-électorale et électorale.
Durant la période transitoire, l’exécutif national sera dirigé par un Premier ministre issu du «Rassemblement ». Un Conseil National de Suivi de l’Accord, composé de 28 membres, sera dirigé par le Président du Conseil des sages du Rassemblement, assisté de trois vice-présidents, d’un rapporteur et d’un questeur. La Commission électorale nationale indépendante sera « redynamisée » par le renforcement du contrôle de sa gestion technique et financière.
Dès mardi 3 janvier 2017, les parties doivent se retrouver pour élaborer un « arrangement particulier » pour régler quelques questions. C’est le cas notamment du calendrier de l’application de l’accord, de la composition de l’exécutif tant au niveau national que des vingt-six provinces du pays. Les évêques vont se charger de l’épineux dossier de « décrispation du climat politique ». Dans une interview accordée à l’hebdomadaire « Jeune Afrique », Moïse Katumbi Chapwe qui vit en exil en Europe dit avoir « remis son cas » entre les mains des évêques. Les détenus Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo Kyassa, Moïse Moni Della seraient dans la même situation. Il faudra dorénavant ajouter Franck Diongo Shamba dont l’embastillement remonte à moins d’une semaine.
« Un accord non inclusif »
Le nonce apostolique à Kinshasa a accompagné les évêques de la Cenco tout au long des tractations. « L’accord ne sera pas la fin de tous les problèmes, il faut préparer les élections », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Mais on aura un cadre juridique qui n’existe pas en ce moment. La Constitution dit clairement que le président a fini son deuxième mandat. Quelle est la légalité de ce gouvernement s’il n’y a pas un consensus élargit ? »
Interrogé par RFI, le PPRD Emmanuel Ramazani Shadari qui est par ailleurs ministre de l’Intérieur a manifesté un enthousiasme modéré. Il a estimé que l’accord du Centre interdiocésain «n’a pas été inclusif ». Au motif que « beaucoup de gens » ne l’ont pas signé.
C’est le cas du MLC avec Eve Bazaïba Masudi et des personnalités telles que José Makila Sumanda et Jean-Lucien Bussa respectivement ministre des Transports et du Plan dans le gouvernement du Premier ministre Badibanga. La secrétaire générale du MLC suspecte le Rassemblement d’être juge et partie.
Pour le ministre Ramazani, la Cenco devrait approcher ceux qui se sont abstenus de signer. « C’est pour cette raison que nous, la majorité, avons signé cet accord avec réserve », a-t-il souligné.
"Président mal élu et réélu"
Lors de l’élection présidentielle de 2006, « Joseph Kabila » - qui avait esquivé un débat télévisé avec son challenger Jean-Pierre Bemba Gombo - a été « mal élu ». Dans un communiqué daté du 14 novembre 2006, la coalition politique « Union pour la Nation » (UN) avait accusé la Commission électorale indépendante d’abuser « de la bonne foi de Jean Pierre Bemba et de l’Union pour la Nation en utilisant l’accord AMP-UN, sur l’acceptation par les protagonistes des seuls résultats publiés par la CEI pour manipuler, à sa guise, les résultats du second tour (…) dans le but d’améliorer le score du candidat Joseph Kabila dont il est, pourtant de notoriété publique qu’il a été largement devancé par Jean Pierre Bemba Gombo dans six provinces sur 11 ». Il faut dire qu’à l’époque le Président sortant était le « chouchou » du monde occidental.
En 2011, « Joseph Kabila » a été « mal réélu » face à Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Les observateurs tant nationaux qu’internationaux ont dénoncé des graves cas d’irrégularités et de fraudes. La mission d’observation du Centre Carter avait eu ces mots : « L’organisation et la gestion chaotique des élections du 28 novembre 2011 par la Ceni ont engendré une crise de légitimité sans précédent dans l’histoire de la RDC. La recherche de solution à celle-ci impose aux acteurs congolais un franc dialogue et un réel consensus (…) ».
Passant outre ces recommandations, le 20 décembre 2011, « Joseph Kabila » organisa la cérémonie de son investiture. Un seul chef d’Etat était présent : le Zimbabwéen Robert Mugabe. Le 23 décembre, Etienne Tshisekedi wa Mulumba décida de prêter serment en tant que « Président élu ». C’est ici que la crise politique va se corser.
Accord-cadre d’Addis Abeba
Le 24 février 2013, onze pays (Afrique du Sud, Angola, Burundi, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie, Zambie) dont le Congo-Kinshasa signent à Addis Abeba le fameux « Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région ».
L’Etat congolais s’est engagé notamment à « promouvoir la réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation ». Il s’agit donc d’organiser un dialogue afin de recréer les sources de légitimité par la mise sur pied d’un gouvernement de transition. Le pouvoir kabiliste est resté indifférent tout en multipliant des artifices pour préparer l’opinion à l’hypothèse d’un troisième mandat pour « Joseph Kabila ».
En juin 2013, on assiste à la sortie de l’ouvrage « Entre la révision de la Constitution et l’inanition de la nation ». L’auteur n’est autre qu’Evariste Boshab, alors secrétaire général du parti présidentiel. Sa thèse est simple : « Toute Constitution est révisable ».
En mai 2015, « Joseph Kabila » chargea finalement son chef barbouze Kalev Mutondo d’aller sonder les principaux leaders politiques en vue de la tenue d’un dialogue. C’est l’échec !
Dans un entretien avec « Le Soir » de Bruxelles daté du 10 août 2015, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, alors ministre des Relations avec le Parlement, passe aux aveux : « (…) c’est ce dialogue qui devrait permettre de modifier la Constitution en faveur du suffrage indirect, il y a moyen de réaménager… ». En clair, "Kabila" rêve de faire réviser la Charte fondamentale afin d’instaurer l’élection présidentielle au suffrage universel indirect. "La démocratie nous coûte trop cher", déclarait l’intéressé lors d’une consultation avec des parlementaires.
Le 28 novembre de la même année, « Joseph Kabila » signa une ordonnance portant convocation d’un « dialogue politique national inclusif ». « Le dialogue porte principalement sur l’organisation d’un processus électoral apaisé, (…) et sur toutes les questions connexes au processus », lit-on.
Le 11 mai 2016, la Cour constitutionnelle, statuant sur une requête en interprétation du deuxième alinéa de l’article 70 de la Constitution, a pris l’arrêt controversé autorisant le Président sortant à rester en fonction « jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ».
Ni gagnant, ni perdant
Après plusieurs réunions secrètes entre les kabilistes et des envoyés d’Etienne Tshisekedi, celui-ci décide de mettre fin à ces contacts. Le 10 juin 2016, une large coalition politique voit le jour à Genval, en Belgique francophone. Il s’agit du « Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement ». « Prenons acte de la fin du deuxième et dernier mandat de Monsieur Joseph Kabila Kabange le 19 décembre 2016 à minuit et saluons son départ du pouvoir le 20 décembre 2016 à 0h00 », peut-on lire dans l’Acte d’engagements de ce groupement.
Qui a gagné ? Qui a perdu ? Force est de constater qu’entre "Joseph Kabila" et ses opposants, il n’y a ni gagnant, ni perdant. Certes, le Rassemblement est en passe de soumettre ce dernierà une sorte de cohabitation qui ne pourrait être qu’explosive. N’empêche. L’homme est toujours à la tête du pays. Il contrôle la force publique, les services et le Trésor public. Durant un an, beaucoup d’eau vont couler sous les ponts.
Dans son message de vœux de nouvel an, « Kabila » n’a pu s’empêcher de narguer ses adversaires tant politiques que ceux issus de la société civile en déclarant que ceux-ci « ont expérimenté les limites des dérives de la stratégie d’appel à la violence (…) ».
Conforté par les moyens de coercition sous son contrôle, il a lâché une phrase qui subodore qu’il rêve encore et toujours d’un troisième mandat via une révision constitutionnelle. « Seul notre peuple dans sa souveraineté devra demeurer la source du pouvoir dans notre pays par la voie des urnes conformément au prescrit constitutionnel ».
Il faut espérer que l’accord conclu le 31 décembre 2016 au Centre interdiocésain n’aura pas été un marché des dupes. Il faut espérer également que le Rassemblement profitera de sa participation au pouvoir pour démontrer la préfiguration de sa conception non seulement de la gouvernance politique mais aussi du Congo de demain."
"RDC : Comment partager le pouvoir entre ennemis ?"
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-comment-partager-le-pouvoir-entre-ennemis-586a152ecd708a17d5550e03
L’encre de l’accord, qui n’a pas été signée par les autorités morales des deux camps (Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi, contrairement à ce que souhaitaient initialement les membres de la Cenco), n’est pas encore séchée que les interrogations se bousculent sur la gestion de cette "petite" année qui nous sépare des élections en RDC.
1. Qui sera le Premier ministre ?
L’UDPS d’Etienne Tshisekedi souhaite ce poste. Etienne Tshisekedi ayant décroché la présidence du Conseil national de Suivi de l’accord et du processus électoral, la primature ne semble pas pouvoir revenir à son fils Félix Tshisekedi. D’autres membres de l’UDPS se positionnent, comme Jean-Marc Kabund-a-Kabund, le jeune secrétaire général du parti, venu du Haut-Katanga, ou Valentin Mubake, un vieux de la vieille qui se verrait bien récompensé pour ses années de labeur. Félix Tshisekedi, lui, pourrait se concentrer sur le parti, histoire de se préparer pour la présidentielle. Deux autres grandes plateformes du Rassemblement pourraient prétendre à ce poste : la Dynamique de l’opposition et le G7. Martin Fayulu et Olivier Kamitatu pourraient être les mieux placés.
2. Quels ministères pour quels camps ?
Majorité et opposition vont devoir s’entendre pour partager les portefeuilles ministériels. "On a épinglé 10 ministères régaliens. Ce sera du 50-50" , explique un membre de l’opposition. Justice, Défense, Intérieur, Affaires étrangères, Finances… les arbitrages s’annoncent féroces.
3. La collaboration avec le pouvoir législatif.
Le futur Premier ministre de l’opposition devra composer avec une chambre des représentants acquise à la majorité présidentielle. Au Sénat, il faudra composer avec l’hostilité du président des lieux. Selon la constitution, Léon Kengo Wa Dondo, son président, doit succéder à Joseph Kabila dans le scénario où ce dernier serait empêché. Vu le contexte de non-respect de la constitution pour l’organisation de la présidentielle, Kengo a caressé le rêve de monter sur le trône de la RDC. L’accord de la saint Sylvestre l’en privera. Pas de quoi lui donner envie de collaborer pleinement avec ce nouveau Premier ministre."
° http://www.lalibre.be/actu/international/accord-au-congo-la-classe-politique-devant-ses-responsabilites-5869508acd708a17d5544005
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-vers-une-liberation-de-prisonniers-politiques-pas-encore-de-solution-pour-katumbi-5868e051cd70717f88e3
" REVUE DE PRESSE AFRIQUE
A la Une: l’apaisement en RDC"
° http://www.rfi.fr/emission/20170102-une-apaisement-rdc-compromis-kabila
"Croire au miracle de la Saint Sylvestre"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/01/01/croire-au-miracle-de-la-saint-sylvestre/
Imprévisible Congo ! Alors que le pire était à craindre, que les expatriés s’étaient vu conseiller de plier bagages et que les « envoyés spéciaux » de la communauté internationale étaient arrivés au bout de leurs conseils et de leurs menaces, ce sont finalement les négociateurs congolais, sous la houlette de leurs autorités spirituelles , qui ont trouvé la voie d’un compromis. Dans cette négociation de la dernière chance, toutes les parties ont jeté du lest : l’opposition, même son aile la plus radicale, a renoncé à obtenir un départ imminent de Kabila. Quant à ce dernier, il a accepté de partager le pouvoir, de co-gérer une transition qui, plus tôt que prévu, devrait déboucher sur des élections à la fin de cette année. Dans cette Afrique centrale où se côtoient les dinosaures accros au pouvoir, le « Raïs », qui demeure toujours le plus jeune du club, a finalement renoncé à se représenter. Même si subsistent des pièges, cachés ou non, si tous les dangers ne sont pas écartés (une reprise de la guerre pourrait encore enrayer la machine électorale et pérenniser la transition), si la classe politique demeure capable de se déchirer pour des questions d’intérêt personnel, il faut, au lendemain de cet accord de la Saint Sylvestre, se laisser gagner par l’optimisme.
Car cette négociation de la dernière chance a été menée par les Congolais eux-mêmes, sans interférence étrangère. Chacun des camps, gardant en vue l’intérêt supérieur du pays, s’est montré capable de faire des concessions. Et Moïse Katumbi, en suggérant que son cas soit réglé plus tard, a posé un geste d’homme d’Etat. S’ajoutant aux pressions extérieures, c’est la mobilisation populaire qui s’est révélée déterminante : malgré le déploiement de l’appareil sécuritaire, le régime s’est rendu compte qu’on ne pouvait gouverner contre l’opinion, contre la jeunesse. Même obligé de recourir aux sifflets pour s’exprimer sans danger, le peuple congolais est demeuré attentif, mobilisé. Si tout va bien (croisons les doigts…) il aura obtenu ce miracle de fin d’année: pour la première fois depuis l’indépendance du pays, la transition devrait s’opérer de manière pacifique, par la voie des urnes et non dans le fracas des armes et les déchirements de la violence.
Certes, les palabres ont duré longtemps, les évêques ont souvent frôlé l’exaspération. Mais au bout du compte, si les termes de l’accord sont réellement mis en œuvre, le Congo aura réussi une étape cruciale dans l’apprentissage de la démocratie. Ce sera la première bonne nouvelle de cette année 2017."
"Un accord qui devrait réconcilier les Congolais "
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/01/01/un-accord-qui-devrait-reconcilier-les-congolais/
" Fumée blanche ou fumée noire?"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/01/01/fumee-blanche-ou-fumee-noire/
"RDC: satisfaction et prudence après la signature de l'accord"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170101-rdc-signature-accord-politique-satisfaction-prudence-liberation-prisonniers
° http://www.rfi.fr/afrique/20170101-rdc-signature-accord-crise-politique-kabila-inclusif-analyse-majorite-opposition
"Accord du Centre interdiocésain: "un acte d'apaisement du climat politique" "
° http://www.radiookapi.net/2017/01/02/actualite/politique/accord-du-centre-interdiocesain-un-acte-dapaisement-du-climat
"Le secrétaire Général adjoint de la MP critique le Rassemblement et exige un troisième dialogue"
° https://actualite.cd/2017/01/02/secretaire-general-adjoint-de-mp-critique-rassemblement-exige-troisieme-dialogue/
Joseph Koko Nyangi appelle à la tenue d’un nouveau dialogue. Le secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle (MP) évoque le manque d’inclusivité de l’accord du 31 décembre 2016 pour justifier sa démarche.
« Vous avez vous-même constaté qu’il se pose un sérieux problème dans cet accord. Le MLC comme plusieurs autres forces politiques très importantes du pays n’y sont pas. Nous voulons juste trouver des solutions définitives à tous les problèmes, voilà pourquoi on doit encore dialoguer, » a déclaré Koko Nyangi au cours d’une conférence de presse animée à Kinshasa ce lundi 2 janvier 2017 en présence des communicateurs de la MP.
A Koko Nyangi d’ajouter “le Rassemblement n’aura la primature que s’il demande pardon publiquement au peuple au sujet des gens qui sont morts dans toutes leurs différentes manifestations”, conclut-il tout en révélant les intentions de la MP à organiser un “référendum”.
Bien avant, le gouvernement par la voie de son porte-parole Lambert Mende avait déploré également l’absence d’inclusivité de l’accord du 31 décembre 2016, sans le remettre cependant en cause.
La Cenco et le Rassemblement soutiennent pour leur part le caractère inclusif de cet accord."
"Compromis politique en RDC: Lambert Mende note « un sérieux problème d’inclusivité »"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/02/actualite/politique/compromis-politique-en-rdc-lambert-mende-note-un-serieux-probleme
"R. Shadari : « Élections 2017, simple date indicative ». C. Lutundula : « délai verrouillé. Ligne rouge à pas franchir. Tshisekedi y veillera «"
° http://7sur7.cd/new/r-shadari-elections-2017-simple-date-indicative-c-lutundula-delai-verrouille-ligne-rouge-a-pas-franchir-tshisekedi-y-veillera/
"Après la signature de l’accord, Kyungu invite les militants du Rassemblement à la discipline"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/02/actualite/politique/apres-la-signature-de-laccord-kyungu-invite-les-militants-du
"Christian Mwando : “Par élégance politique, si j’étais Samy Badibanga je démissionnerais”"
° https://actualite.cd/2017/01/02/christian-mwando-elegance-politique-jetais-samy-badibanga-demissionnerais/
"RDC: L’AR exige la libération sans condition de Franck Diongo"
° https://actualite.cd/2017/01/02/rdc-lar-exige-liberation-condition-de-franck-diongo/
"RDC: le gouvernement congolais annonce la réouverture de médias de l'opposition"
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-le-gouvernement-congolais-annonce-la-reouverture-de-medias-de-l-opposition-586a9699cd70717f88e55c1e
° https://actualite.cd/2017/01/02/gouvernement-annonce-reouverture-medias-de-lopposition-15-jours/
"ACCORD EN RD CONGO: DISCUSSION MARDI SUR LA MISE EN APPLICATION"
° http://www.izf.net/afp/accord-en-rd-congo-discussion-mardi-sur-mise-en-application
"Après la signature de l’Accord, des travaux techniques annoncés pour ce mardi !"
° http://laprosperiteonline.com/index.php/actualites/78-a-chaud/6204-apres-la-signature-de-l-accord-discussions-directes-des-travaux-techniques-annonces-pour-ce-mardi
RDC : La CENCO chez Kabila cette semaine pour présenter l’accord politique du 31 décembre"
° https://actualite.cd/2017/01/02/rdc-cenco-chez-kabila-cette-semaine-presenter-laccord-politique-31-decembre/
"RDC : Un délai de deux semaines pour désigner les nouveaux membres du CSAC – Une nouvelle bataille en vue !"
° https://actualite.cd/2017/01/02/rdc-delai-de-deux-semaines-designer-nouveaux-membres-csac-nouvelle-bataille-vue/
"RDC: l’accord contient «les éléments d’une sortie de la crise politique», selon la France"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/02/actualite/politique/rdc-laccord-contient-les-elements-dune-sortie-de-la-crise-politique
"Dialogue inclusif: Didier Reynders salue la signature de l’accord"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/02/actualite/politique/dialogue-inclusif-didier-reynders-salue-la-signature-de-laccord
"RDC: La Belgique promet d’être attentive à la mise en œuvre de l’accord politique"
° https://actualite.cd/2017/01/02/rdc-belgique-promet-detre-attentive-a-mise-oeuvre-de-laccord-politique/
"Saïd Djinnit félicite « les parties congolaises de la signature du compromis politique »"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/said-djinnit-felicite-les-parties-congolaises-de-la-signature-du
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/01/01/grands-lacs-lenvoye-special-de-lonu-felicite-parties-congolaises-de-signature-compromis-politique.html
"Bazaiba : « Contrairement au Rassemblement, le FRC est la seule composante qui a refusé le maintien de Kabila au pouvoir »"
° https://actualite.cd/2017/01/02/eve-bazaiba-contrairement-rassemblement-frc-seule-composante-a-refuse-maintien-de-kabila-pouvoir/
"2017 : Kabila fixe trois priorités des priorités "
° http://laprosperiteonline.com/index.php/actualites/78-a-chaud/6203-2017-kabila-fixe-trois-iorites-des-priorites
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 3/1/2017, 9:35 pm, édité 7 fois
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Kie, kie, kie Une fois de plus, cher zobattants, personnellement Je trouve tes ecrits & arguments tres pertinents ici. Once Again You're On Point MAN.zobattants a écrit:
Du n'importe Quoi, NDonzwau... Du n'importe quoi..
2017 ceci ...2017 cela
Vous ne nous avez pas encore expliquer le revirement de l'opposition quand ils ont accepte le dialogue entre nous congolais...
pourquoi l'aviez vous rejetter au debut???
apres avoir perdu le temps, verser le sangs, vous voila revenu la queue entre vos jambes( je ne parle pas de vos petites verges biensure)
Au lieu de nous en dormir, dites nous pourquoi ce changement apres deux ans de makelele...???
Qu'avez vou fait de vos cartons rouges????
Si j'etais a votre place, j'allais demander plus des opposants puisqu'ils sont comme une girouette changeant de direction selon le courant du vent...
Maintenant Kamitatu qui ose dire que la signature est possible grace a Katumbi!?!?!? Really?! vous n'avez pas honte, messieurs.
tozozela bino na 2018...Venez avec d'autres excuses
ENCORE UNE FOIS, DU N'IMPORTE QUOI Ndonzwau....
Kokamwa na yo te, ba Congolais mingi baza a l'image de cette meme Rais-Assemble-Ment. C-a-d de pures Girouettes, comme le disent les Francais, Un marchand des Phrases c'est la pire Espece d'Arlequin.
Il n'y a pas que Kamitatu qui declare que cette signature de cet accord a ete rendue possible grace a Katumbi, il a aussi Delly Sesanga qui semble defendre la meme these Katumbiste.Plus ridicules que ces politiciens de Rais-Assemblement, Je n'en vois pas...Olivier Kamitatu, un autre Marchand des Phrases superficielles.Hmmm, Hmmm, RDC ELOKO A pete,pete...Batu bakanisaka Mende aza kaka ye moko, alors que na kati ya Carre wana ya ba soit-disat Opposants, y a plein de ment-Terres comme ca...Pas vraiment la peine des les enumerer ici, ils sont bien connus...
Lelo, Lelo, Lelo ekomi Lobby, Lobby, Lobby, Lobby ekomi Lobby-Coup-Na, Match Eza Te, Y A PAS MATCH!
BRAVO zobattants
_________________
L'originalité est un des grands principes du romantisme.
ALPHA DOG
Cavalier
Tshisekedi dit a ses partisants de lui amener Joseph Kabila ligote comme Lumumba
Il accepte de travailler sous le meme Kabila aujourdhui?
Imperium
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
confusion mon cher..Tshinvundu na tshivundu.Cavalier a écrit:Kie, kie, kie Une fois de plus, cher zobattants, personnellement Je trouve tes ecrits & arguments tres pertinents ici. Once Again You're On Point MAN.zobattants a écrit:
Du n'importe Quoi, NDonzwau... Du n'importe quoi..
2017 ceci ...2017 cela
Vous ne nous avez pas encore expliquer le revirement de l'opposition quand ils ont accepte le dialogue entre nous congolais...
pourquoi l'aviez vous rejetter au debut???
apres avoir perdu le temps, verser le sangs, vous voila revenu la queue entre vos jambes( je ne parle pas de vos petites verges biensure)
Au lieu de nous en dormir, dites nous pourquoi ce changement apres deux ans de makelele...???
Qu'avez vou fait de vos cartons rouges????
Si j'etais a votre place, j'allais demander plus des opposants puisqu'ils sont comme une girouette changeant de direction selon le courant du vent...
Maintenant Kamitatu qui ose dire que la signature est possible grace a Katumbi!?!?!? Really?! vous n'avez pas honte, messieurs.
tozozela bino na 2018...Venez avec d'autres excuses
ENCORE UNE FOIS, DU N'IMPORTE QUOI Ndonzwau....
Kokamwa na yo te, ba Congolais mingi baza a l'image de cette meme Rais-Assemble-Ment. C-a-d de pures Girouettes, comme le disent les Francais, Un marchand des Phrases c'est la pire Espece d'Arlequin.
Il n'y a pas que Kamitatu qui declare que cette signature de cet accord a ete rendue possible grace a Katumbi, il a aussi Delly Sesanga qui semble defendre la meme these Katumbiste.Plus ridicules que ces politiciens de Rais-Assemblement, Je n'en vois pas...Olivier Kamitatu, un autre Marchand des Phrases superficielles.Hmmm, Hmmm, RDC ELOKO A pete,pete...Batu bakanisaka Mende aza kaka ye moko, alors que na kati ya Carre wana ya ba soit-disat Opposants, y a plein de ment-Terres comme ca...Pas vraiment la peine des les enumerer ici, ils sont bien connus...
Lelo, Lelo, Lelo ekomi Lobby, Lobby, Lobby, Lobby ekomi Lobby-Coup-Na, Match Eza Te, Y A PAS MATCH!
BRAVO zobattants
Ndonzwau, Troll, Libre Examen, Tsipora, lord Mbakama, etc... baza na probite moko te...
ils voient que leurs dieux bazokosa bango, mais ils s'acharnent toujours a blamer les autres
Troll kutu n' en parlons pas... il deteste sa propre race. serieusement, ce monsieur doit avoir mis le tshoko pour qu'il ressemble un peu aux blancs. he is promiscuous in his thinking
Admin kutu ye abaya naye politique ya congo...
Hiro Hito le judoka ye kutu alembela naye tellement ba attentes ezalaki ya akasi pona apres le 19 decembre 2016
Dernière édition par zobattants le 3/1/2017, 11:00 pm, édité 1 fois
zobattants
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
N'importe quoi, Ndonzwau...malgre la litanie et vos prose litteraire vous n'aviez rien dit!!!ndonzwau a écrit:zobattants a écrit:ndonzwau a écrit:APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS, TANT LES CONGOLAIS SEMBLENT AUJOURD’HUI MIEUX AVISES ET CONNAISSENT QUELQUES VICTOIRES … LA SUITE ?!?
Au seuil de cette Nouvelle Année, deux nouvelles, selon moi, créent l’évènement, une bonne et une moins bonne, comme pour préfigurer ce qui nous y attend : la conclusion de l’accord inter-Congolais enfin inclusif plein d’espoirs et le message de Nouvel An du PR sortant toujours aussi « autiste qu'arbitraire » comme le frein hélas coutumier qu'il a toujours représenté dans la marche vers notre efficace émancipation nationale…
(...)
Que pensez-vous, chers cdforumeurs, que les uns et les autres doivent précisément faire de plus pour que la suite de l’accord soit fructueuse et que cette année 2017 apporte enfin plus de bonheur au pays et aux Congolais ?
Et d'abord comment analysez-vous ces deux évènements, l'Accord de Bonana 2017 et le message de Nouvel An de 'JK' ?
Mes Meilleurs Vœux pour l'Année 2017 à Tous !"RDC : signature d’un accord sur l’élection présidentielle sous l’égide des évêques catholiques"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/01/actualite/politique/rdc-signature-dun-accord-sur-lelection-presidentielle-sous-legide-des
(...)
Compatriotiquement!
Du n'importe Quoi, NDonzwau... Du n'importe quoi..
2017 ceci ...2017 cela
Vous ne nous avez pas encore expliquer le revirement de l'opposition quand ils ont accepte le dialogue entre nous congolais...
pourquoi l'aviez vous rejetter au debut???
apres avoir perdu le temps, verser le sangs, vous voila revenu la queue entre vos jambes( je ne parle pas de vos petites verges biensure)
Au lieu de nous en dormir, dites nous pourquoi ce changement apres deux ans de makelele...???
Qu'avez vou fait de vos cartons rouges????
Si j'etais a votre place, j'allais demander plus des opposants puisqu'ils sont comme une girouette changeant de direction selon le courant du vent...
Maintenant Kamitatu qui ose dire que la signature est possible grace a Katumbi!?!?!? Really?! vous n'avez pas honte, messieurs.
tozozela bino na 2018...Venez avec d'autres excuses
ENCORE UNE FOIS, DU N'IMPORTE QUOI Ndonzwau....
Mon petit Stoopid Bastard, je vous avais déjà dit que je vous appréciais mieux en humoriste nihiliste et désespéré tandis que vos autres propos m’indiffèrent totalement.... Désolé, souvent je ne les trouve pas dignes de quelque intérêt comme ici vous raisonnez comme un indigent de la tête en supposant qu'on en est arrivé là par une lumière du St Esprit qui est tombée par hasard sur la tête de 'JK', vous poussez même la faiblesse de votre argumentaire jusqu'à être incapable de voir que le dialogue du début n'est pas celui de la fin et qu'il a fallu de bien des autres évènements même malheureux, des cartons jaunes, des morts... pour rendre possible le dernier format de ce dialogue…
Ce qui veut dire qu’en temps normal je ne me serais même pas dérangé de répondre à votre discours bien léger et partisan mais là l’heure est plutôt solennelle prêtant à la communion, tout fait davantage nombre et ai fait un effort d’entendre votre parole…
Mais que me dites-vous exactement : du n’importe quoi dans ce que je dis ou dans ce qui se fait dans notre pays ?
Je ne suis pas encore politicien actif et ne me sens pas responsable de ce qui se fait sur la scène politique, s’agissant du second point !
Sur le premier point je vous rappellerai juste que sauf trahison manifeste à notre Nation (ce qui est pour moi le cas de ‘JK’, en gros, un imposteur vendu aux rwando-ougandais qui ne fait que les servir et se servir avec la complicité des nôtres…) je ne me permets de juger les hommes politiques d’abord qu’à l’acte : ainsi si je me range souvent du côté des opposants à ‘JK’, c’est en fonction de leurs gestes précis et non pas que je sois marié à eux en les suivant inconditionnellement parce qu’ils appartiendraient à l’opposition…
Ce n’est donc pas le sens de mon engagement politique contrairement à vous qui ne le voyez qu’en camps…
Du tout, moi je garde toujours ma liberté de jugement en approuvant celui-ci et en condamnant celui-là selon leurs actes même dans l’opposition dont je me sens proche mais aussi parfois, j’avoue que c’est très rare, au sein de la Majorité au pouvoir en tenant compte de la ligne rouge que je me suis fixé !
Maintenant c’est quoi le dialogue ? J’ai toujours été réservé envers cet exercice parce qu’il était boutiqué par ‘JK’ pour se confectionner un alibi consensuel pour son glissement et que les rapports de force en présence ne permettaient pas aux forces voulant le changement de faire entendre leur voix ! C’est d'ailleurs ce à quoi a abouti celui de la Cité de l’Oua largement grâce à la compromission de Kamerhe (voici un homme dont j’apprécie par ailleurs le savoir-faire politique et qu’ici je condamne sans ménagement d’avoir donné cours à sa folle ambition plutôt qu'aux intérêts à long terme du pays)…
Heureusement même venant après l’arrêt complaisant de la CC l’accord du 18 octobre avec le touriste Kodjo n’a rassuré ni ‘JK’ lui-même, n’en déplaisent ses faucons, ni encore moins les vrais opposants et surtout la CI occidentale qui compte toujours chez-nous : voilà que s’est ainsi imposé un deuxième dialogue plus inclusif répondant ainsi à l’idée que je me fais d’un réel dialogue, sous la médiation de la Cenco au Centre Nganda (interdiocésain) ! Tant bien que mal et après vicissitudes et coups bas divers, celui-ci a finalement produit un compromis acceptable…
Je m’en réjouis et surtout espère que sa mise en œuvre sera la plus fidèle possible...
Voilà, mon cher Zobattants, je vous redirais juste pour finir que nous n'aurions rien d'autre à nous dire si vous n'avez toujours pas compris l'élémentaire vérité derrière ce dialogue càd que votre gourou 'JK' n'a pas eu à terme le choix d'accepter ou pas ce format de dialogue, ce n'est pas de gaieté de cœur qu'il a enjoint ses complices d'accepter telles résolutions, il y a été acculé par l'actualité et ses pressions internes et externes....
Quel est alors ce n’importe quoi dont vous m’accusez ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En quoi est-ce le dialogue de la cencon est il different du dialogue que le president avez initialement convoque??
Vous qui vouliez chasser le prez au rwanda, pourquoi avez vous change de position?
Ou en sommes nous avec les discours du nouveau secretaire de l'udps???
Gabriel Mokia aseki bino nyonso...
Discussions directes du Centre interdiocésain : Gabriel Mokia recadre le Rassemblement !
Aux ultimes moments où des princes de l’église Catholique tentaient un atterrissage forcé des négociations directes entre les signataires de l’accord du 18 octobre 2016 et le Rassemblent plus le Front pour le Respect de la Constitution au Centre interdiocésain, Gabriel Mokia Mandembo dressait, quant à lui, le bilan politique de l’année 2016 à l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale.
Sans langue de bois comme de coutume, ce «vrai opposant congolais», Président national du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), a fustigé l’attitude de ses amis et frères du Rassemblement, l’aile radicale de l’Opposition, qui court derrière la Primature déjà attribuée à un autre opposant ayant pris part au dialogue de la Cité de l’Union Africaine, en l’occurrence, le Premier Ministre Samy Badibanga récemment investi avec son équipe gouvernementale par acclamation à l’Assemblée nationale.
Aux allures d’un «humour politique», cette interview exclusive fera, sans nul doute, marrer nos nombreux lecteurs. Ne dit-on pas que des vrais messages passent à travers le rire ? Sans commentaires de notre part, lisez-la.
Entretien
Tous les regards sont tournés vers le Centre interdiocésain, à Kinshasa, où est attendu, d’un moment à l’autre, un accord entre le Rassemblement et le Front pour le Respect de la Constitution, d’une part, et les signataires de l’accord de la Cité de l’Union Africaine, d’autre part.
Quelle lecture fait Gabriel Mokia Mandembo de ces discussions directes sous les auspices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) ?
C’est trop bas tout ça ! Nous tous, on avait refusé d’entrer dans le dialogue. Quel est ce dialogue maintenant avec la CENCO ? Pour produire quoi ? Kabila a déjà nommé un Premier Ministre avec son gouvernement. Et le même Kabila ne va pas se gêner de renommer un autre Premier Ministre issu du dialogue conduit par la CENCO. Ce que je puis dire est que comme ils [des membres du Rassemblement] ont besoin d’argent pour la campagne électorale, on va demander à Samy Badibanga de former un gouvernement même de 100 Ministres. Ainsi on aura le Ministre chargé de l’entretien de l’avenue du Commerce, du Grand marché (Zando) et de la commune de Kinshasa où le Bourgmestre a failli à sa mission. Le Ministre chargé des eaux sur le fleuve de Kinshasa jusqu’à Kisangani. Il y a beaucoup de choses, de travail à faire, que de déranger la communauté internationale par une autre remise-reprise à la Primature. Ce n’est pas possible ! Il faut laisser ceux qui ont violé la Constitution aller jusqu’au bout. Qu’est-ce que les gens cherchent ?
Le Rassemblement made in Genval (Royaume de Belgique) mené par le lider maximo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, avait récusé le Facilitateur Edem Kodjo et exigé une médiation de l’ONU se fondant sur la fameuse Résolution 2277. Curieusement, cette frange de l’Opposition radicale vient de participer à des pourparlers initiés par le Président de la République, Joseph Kabila, sous une facilitation exclusivement congolaise, en l’occurrence, les Evêques catholiques. Pourquoi ce volte-face du Rassemblement ?
Ils ne font pas la politique mais ils font ce que j’appelle la « sorcellerie politique ». Je vous dis la vérité avec tristesse. Ils ne sont pas des politiciens. Le Rassemblement disait qu’il voulait le dialogue de Ban ki-Moon, de la communauté internationale, conformément à la Résolution 2277. Eux ils cherchent des postes depuis des années, depuis l’époque de Mobutu. Cherchant à malmener Kabila arrivé fin mandat, ils sont en train de s’humilier eux-mêmes. Maintenant, c’est Kabila qui pilote ce dialogue avec les « Ba Sango » (évêques catholiques), mais qui sont ridicules ? N’est-ce pas le Rassemblement ? Qu’ils laissent la politique aux vrais politiciens.
Etienne Tshisekedi et son camp politique veulent arracher la Primature à Samy Badibanga, Chef du gouvernement issu de l’accord du 18 octobre 2016. Qu’en pense Gabriel Mokia ?
Ce que Kabila doit rester Chef de l’Etat, Tshisekedi doit prendre la Primature. Et les autres qui avaient déjà pris la Primature ? Voilà maintenant que je demeure le vrai opposant. Pourquoi maintenant les gens ont fait le contraire de ce qu’on se disait au sein de la Dynamique de l’Opposition ? Devenir des « lèche-bottes » de monsieur Kabila en cherchant le poste de Premier Ministre. Mais le Président Kabila son mandat est terminé depuis le 19 décembre 2016. Donc tous les violateurs de la Constitution vont désormais se retrouver d’un même côté. Joseph Kabila, au moins, va sortir la tête haute. Il va se dire : « Voilà les gens qui parlent et qui parlent, maintenant ils sont comme des petits enfants. » Car c’est lui [le Président Kabila] qui va signer les ordonnances les nommant. Ah Vieux Tshisekedi ! Si le ridicule pouvait tuer… [Rires]. Je suis en train de dénoncer cette façon de se faire humilier. Vous les journalistes, vous ne trouvez pas que le Rassemblement est en train de dribbler tout le monde. Il y a eu beaucoup de morts pour rien ! Voilà le vrai politicien est là : Gabriel Mokia. Il ne cherche pas l’argent.
Mokia qui a investi avant tous ces gens qui cherchent l’argent pour aller battre campagne. Monsieur le journaliste, dites à ces gens-là qu’ils cessent de parler. Ils doivent seulement demander pardon au peuple.
L’Apocalypse prédit n’a pas eu lieu en la « date fatidique » du 19 décembre 2016. Quel bilan politique dressez-vous de l’année 2016 qui s’achève ?
C’est l’argent qui a racheté tout le monde, qui a racheté même l’Apocalypse. A travers des promesses, l’espoir de figurer dans un gouvernement, alors on a laissé l’Apocalypse de côté. Oh la Bible ! Oh l’Apocalypse ! [Rires] Même Tshisekedi a abandonné l’Apocalypse ! Où est passé l’ouragan qu’on avait promis à Joseph Kabila ? Mokia, le vrai politicien national, est là. Je suis en train de me moquer de tout ce monde. Tous ceux qui m’insultent à travers les réseaux sociaux vont me demander pardon. Même s’ils ne le font pas, chacun s’est réduit à sa plus simple expression.
Monsieur Gabriel Mokia Mandembo, Président national du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), peut-il faire un état des lieux de son parti politique ?
Mon parti politique est en train de s’installer sur toute l’étendue de la République. J’attends l’argent pour concrétiser mon rêve. J’ai une verve oratoire. Je suis honnête vis-à-vis de la population. Avec le MDCO, les gens qui viennent adhérer ne seront pas déçus. Nous ne tenons pas un double langage. Si nous gérons le Congo aujourd’hui, le pays sera prospère. L’état des lieux du MDCO est meilleur même si on a arraché des biens à son leader.
Propos recueillis par James M. Yende/La Prospérité
zobattants
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"Les œufs congolais, si fragiles et si précieux
Par Ban ki Moon
° http://www.jeuneafrique.com/mag/386913/politique/oeufs-congolais-fragiles-precieux/
Il y a dix ans, l’Assemblée générale des Nations unies m’élisait au poste de secrétaire général.
Quelques semaines auparavant, au terme de deux guerres, de laborieux pourparlers et d’accords de paix, la RD Congo avait organisé, avec le soutien de l’ONU, ses premières élections libres depuis les années 1960. Après les affres de la guerre, faisant des millions de morts et de déplacés et laissant un tissu économique en lambeaux, l’État se dotait, en cette année 2006, d’institutions légitimes pour relever les défis de la stabilité et du développement.
Un vent nouveau, mêlé d’espoir et de fierté, soufflait sur le pays. Je pus m’en rendre compte en janvier 2007, quelques jours après mon entrée en fonction. Car c’est en RD Congo que j’effectuai mon premier voyage officiel en ma qualité de secrétaire général.
Pendant dix ans, j’ai été le témoin privilégié des progrès réalisés par le pays. Le débat politique s’est plus souvent effectué dans l’espace public que sur le terrain militaire. Les violations massives des droits de l’homme ont connu un net recul. La machine économique a redémarré. Mais, au fil des visites, j’ai aussi mesuré l’ampleur des défis persistant. Celui de l’instauration d’un État de droit, celui de la consolidation d’institutions démocratiques, celui de la promotion et du respect des droits de l’homme ou encore celui de l’amélioration des relations entre la RD Congo et ses voisins.
En cette année 2016, censée marquer la fin du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila, tous ces enjeux sont devenus plus que jamais décisifs. La crise politique causée par le report des élections présidentielle et législatives prévues en novembre 2016 menace de compliquer davantage les défis à relever et de remettre en cause les progrès enregistrés depuis dix ans.
Plus grave, des tendances longtemps positives s’inversent. Les allégations de violations des droits de l’homme, notamment des droits civils et politiques, sont de nouveau en hausse. Dans certaines zones du Nord-Kivu, les activités des groupes armés sont en recrudescence. Ailleurs, de nouveaux foyers de tension entre communautés voient le jour. Les risques d’instrumentalisation politique sont réels. Celui d’un retour à de grandes violences aussi, d’autant que les positions des acteurs politiques se radicalisent.
Au moment où je quitte l’ONU, en RD Congo, l’espoir d’il y a dix ans a cédé le pas à l’appréhension. Mais il n’est pas trop tard pour préserver la stabilité. Trois conditions doivent être remplies.
1. Les acteurs politiques congolais doivent d’abord parvenir à un consensus négocié sur la tenue des élections et sur la période transitoire devant y mener. C’est à eux seuls qu’incombe cette responsabilité historique. Ils doivent faire le choix du dialogue et décider des étapes vers l’élection de nouveaux dirigeants, dans le respect de l’esprit et de la lettre de la Constitution.
2. Ensuite, des élections libres et crédibles doivent avoir lieu dans les meilleurs délais, conformément à un calendrier électoral qu’il faudra respecter scrupuleusement. C’est au peuple congolais que revient le droit de choisir ses dirigeants. Rien ni personne ne devrait l’en priver, ainsi que le stipule la Constitution.
3. Enfin, au cœur du processus politique et électoral, la promotion et la protection des droits de l’homme doivent demeurer des objectifs essentiels. L’État doit y veiller, et tous les Congolais doivent en bénéficier, quelle que soit leur affiliation politique. Cela implique le respect de leur liberté d’expression et de réunion pacifique, conformément, une fois encore, à la Constitution.
C’est à ces trois conditions que la RD Congo préservera les gains si précieux mais toujours fragiles qu’elle a réalisés ces dernières années. Des gains que seul un dialogue inclusif – et non la violence – pourra garantir, car, ainsi que le dit la sagesse congolaise, « celui qui transporte des œufs ne se bagarre pas ». "
"Institut de Recherche en Droits Humains - IRDH
Analyse de l’ «Accord Politique global et Inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa»."
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11425
Les chercheurs de l’IRDH ont décrypté l’Accord politique entre les forces vives du pays et constate que celui-ci est issu d’un principe d’arbitrage (bons offices) accepté par toutes les parties prenantes qui ont répondu à l’invitation, en y envoyant des délégués librement choisis qui ont participé activement aux discussions du début à la fin.
L’IRDH relève qu’il n’y a pas remise en cause ni du processus ni de la substance de l’Accord politique qui porte essentiellement sur (i) la nécessité de reconnaître le cadre constitutionnel existant, (ii) des mesures de décrispation politique, (iii) le sort du Président Kabila qui ne doit pas briguer un troisième mandat et (iv) l’organisation des élections dans 12 mois.
Cependant, l’IRDH attire l’attention de l’opinion sur des astuces que développent des partis politiques autour du partage ou de la conservation du pouvoir de gestion de la période de transition. Après tous, leur rôle est celui-là même de conquérir, exercer ou conserver le pouvoir.
Par contre, l’IRDH recommande aux mouvements citoyens et autres organisations de la société civile de soutenir le compromis politique ainsi trouvé et exiger son application dans l’intérêt de retourner à la légalité et renforcer l’Etat de Droit.
Et à la communauté internationale, les Etats Unis et l’Union européenne en particulier, de sanctionner immédiatement les individus (du pouvoir ou de l’opposition) qui tiennent à bloquer le retour à la légitimité et légalité des institutions, en sabotant les efforts de la CENCO, pour des motifs égoïstes.
A. Analyse de la forme de l’Accord.
[…]
B. Du respect de la Constitution
[…]
C. DES MESURES DE DÉCRISPATION POLITIQUE
[…]"
"Communiqué de l’IDGPA (Institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement en Afrique
Respect de la Constitution et compromis politique du centre interdiocésain de Kinshasa"
1. L’IDGPA a suivi avec une attention soutenue les pourparlers du « Dialogue national inclusif » qui viennent de se dérouler au Centre interdiocésain de Kinshasa sous les bons offices de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) en vue de tenter de régler les problèmes liés à la crise de légalité et de légitimité résultant de la non-tenue de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel en République démocratique du Congo (RDC) alors que le mandat du Président de la République est arrivé à son terme le 19 décembre 2016 et que la Constitution n’autorise aucune prolongation.
2. L’IDGPA constate que cette non-tenue de l’élection présidentielle constitue un manquement grave à la Constitution de la part de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a mandat d’organiser les élections, du gouvernement qui ne lui a pas accordé les moyens nécessaires, du Président de la République qui doit veiller au respect de la Constitution et au fonctionnement régulier des institutions telles que la CENI et le gouvernement, et de la Cour constitutionnelle qui a « juridiquement » accompagné le « glissement » à travers son Arrêt du 17 octobre 2016 en réponse à une requête pourtant irrecevable de la CENI.
3. Le train de la démocratie ayant dangereusement déraillé, les Congolais devraient conjuguer leurs efforts pour le ramener sur la voie. C’est uniquement dans cette logique que devaient se situer les pourparlers du « Dialogue national inclusif » du Centre interdiocésain de Kinshasa.
4. Tout en précisant qu’aucun accord ni compromis entre acteurs politiques ne saurait prévaloir sur la loi fondamentale du pays, l’IDGPA qui a fait de la défense de la Constitution son cheval de bataille pour la démocratie, la bonne gouvernance, le développement et la paix en Afrique considère que le « Compromis politique global et inclusif » du Centre interdiocésain de Kinshasa énerve la Constitution congolaise du 18 février 2006 mais il aurait le mérite de faciliter un retour rapide à l’ordre juridique institué par cette Constitution.
5. L’IDGPA se réjouit que les parties aient finalement compris que la vie de la Nation - et non son inanition - réside dans le respect de la Constitution et qu’il y a une vie après la présidence dans la mesure où le Compromis politique du Centre interdiocésain de Kinshasa prévoit notamment ce qui suit :
- L’élection présidentielle ainsi que les élections législatives et provinciales doivent se tenir en 2017 ;
- Pendant la période précédant ces élections, la Constitution de la République ne peut pas faire l’objet de changement par voie référendaire tout comme elle ne peut pas être révisée dans les matières verrouillées à l’article 220 ni dans aucune autre matière ;
- Le Président de la République dont le mandat a expiré le 19 décembre 2016 ne briguera pas un troisième mandat ;
- Les droits humains tels que consacrés par la Constitution et les différents instruments internationaux auxquels la RDC est partie doivent être respectés et protégés avec comme conséquence la fin des arrestations et détentions arbitraires, la libération des prisonniers politiques ou d’opinion, ainsi que la révision des décisions iniques rendues par des magistrats véreux et corrompus en violation de leur serment de rendre la justice en toute indépendance et au nom du peuple.
6. L’IDGPA déplore cependant que le Compromis politique soit muet sur le manque d’indépendance de la Cour constitutionnelle qui devait pourtant jouer un grand rôle dans la défense de l’ordre constitutionnel.
7. Le principal garant de la démocratie et de la Constitution étant le peuple congolais lui-même, l’IDGPA lui demande de mettre en place son propre comité de suivi pour s’assurer que les acteurs politiques et sociaux signataires du Compromis politique du Centre interdiocésain de Kinshasa respectent leurs engagements et s’opposer à tout report de l’élection présidentielle et des élections législatives et provinciales après 2017.
8. L’histoire politique de la RDC est jonchée de textes de constitutions, compromis et accords qui n’ont jamais été respectés. Plusieurs documents juridiques souvent signés dans la plus grande solennité ont été rejetés, reniés ou contournés aussitôt après leur signature ou à peine l’encre utilisée avait-elle séché suite au manque de culture de respect des textes et de la parole donnée dans le chef de nombreux dirigeants politiques.
9. En marge de la célébration du 11eme anniversaire de son entrée en vigueur, le 18 février 2017, l’IDGPA organisera un séminaire de réflexion sur la Constitution de la République dans le cadre d’une évaluation citoyenne de l’application du Compromis du Centre interdiocésain de Kinshasa et du suivi du processus de retour à l’ordre constitutionnel en 2017. Les représentants des institutions publiques, ceux des milieux scientifiques et universitaires, des partis politiques, des organisations non gouvernementales, spécialement celles de défense des droits humains, des églises, des médias, de la jeunesse estudiantine, et des mouvements citoyens y seront conviés.
10. Pour l’IDGPA, l’année 2017 devra marquer la fin des crises politiques récurrentes dues notamment à la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs par le retour à l’ordre constitutionnel et la tenue des élections nationales et provinciales libres et transparentes qui permettront l’alternance démocratique tant souhaitée en RDC après plusieurs décennies de régimes autoritaires et des violations systématiques des droits humains.
11. La souveraineté nationale appartenant au peuple congolais, il est impératif qu’il continue de veiller, debout, en vue de la réalisation en 2017 de l’alternance démocratique à laquelle il aspire depuis l’accession du pays à l’indépendance le 30 juin 1960 pour bâtir un pays plus beau qu’avant qui serve aussi de locomotive à la renaissance africaine.
Fait à Kinshasa, le 2 janvier 2017
Prof André Mbata MANGU
Directeur Exécutif de l’IDGPA
Email : amangu@idgpa.org "
"Ecueils ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=12264
C’est aujourd’hui, en principe, que commence une autre paire de manche du travail laborieusement abattu par les Evêques et qui a abouti à la signature de l’Accord du 31 décembre 2016, du reste salué à travers le monde. Il s’agit de s’appesantir sur certaines questions techniques pour l’application effective de cet accord. A savoir, ce que les parties vont devoir faire, ensemble, pour que rien ne vienne perturber la tenue des élections dans le timing fixé. En effet, cela a été considéré comme acquis que le Président de la République, Joseph Kabila, reste en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu ; que l’élection présidentielle, couplée aux législatives nationales et provinciale devront se tenir en décembre 2017 ; que le Premier ministre sera issu du Rassemblement. Ce dernier prendrait aussi la tête du Conseil national de suivi. S’il était question de rester logique, les parties ne se sont pas totalement écartées de l’Accord de la cité de l’Union africaine signée le 18 octobre 2016. Celui-ci n’a connu que des réaménagements, pour être adapté à la situation actuelle, qui a donné à la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) de jouer aux bons offices. Comme résultat, les Congolais ont célébré la saint-sylvestre dans la paix. Voilà ! Pendant que les uns et les autres ont cru que la fumée blanche pouvait aller loin, non ! Il se trouve que l’on enregistre des écueils. Notamment, la non signature de cet accord par le Front pour le respect de la constitution, sous la férule du MLC. A bien comprendre Eve Bazaïba, Secrétaire Générale du MLC, cette position s’explique faute pour le Rassemblement de céder à leur plateforme la tête du Conseil national de suivi. Ce faisant, elle crache sur l’accord.
Parallèlement, c’est la Majorité présidentielle qui saute sur l’occasion pour bondir sur la non-inclusivité de l’accord du 31 décembre. Ce qui a conduit ses délégués à le signer sous réserve, en ouvrant une autre brèche ; celle de voir les acteurs politiques congolais s’engager dans un troisième round des discussions, qui seraient cette fois-là inclusives. Ainsi, hier, c’est tambour battant que cette prise de position a été relayée dans les médias. D’autres font savoir que cet accord ne sera pas appliqué, parce qu’il ne reprend pas la mention de recourir au referendum, pourtant constitutionnel. Mais, une analyse pointue donne de comprendre que ceux qui ont refusé un deuxième dialogue, sont ceux-là qui montent au créneau, pour réclamer un troisième. On n’en aura tout vu dans cette République. Alors, qui doit ramener les brebis perdues au bercail ? Est-ce les Evêques ? C’est possible, parce qu’ils doivent accompagner les signataires. Ainsi, ils doivent poursuivre leurs efforts pour convaincre le MLC et Alliés. Est-ce le Conseil national de Suivi ? Il pose déjà problème dès sa naissance. L’on a tendance à vouloir le confier au leader charismatique, Etienne Tshisekedi. Or, si le Conseil national de suivi devait être érigé en institution d’appui à la démocratie, il va se poser le problème de son fonctionnement, qui requière une loi organique. Celle-ci prendrait du temps, pour être mise en chantier, débattue par les deux chambres du parlement, puis être soumise à la sanction du Président de la République pour sa promulgation. Ses membres seraient installés par le Parlement, comme cela l’a été pour la CENI, le CSAC…, principe de parallélisme de forme exige. Alors, comment comprendre que Tshisekedi puisse être installé par le parlement que lui-même à récuser en 2011, aux termes des élections dites chaotiques ? Eu égard aux écueils qui jonchent la mise en application effective de l’Accord du 31 décembre, étant donné les sinuosités dans les prises de positions des uns et des autres ; étant donné l’impératif de maintenir un climat apaisé, il faut une réelle volonté politique. C’est-ce que le peuple attend, fermement, pour lui éviter toute dérive."
"RD CONGO: DISCUSSION SUR L'APPLICATION DE L'ACCORD DU 31 DÉCEMBRE"
° http://www.izf.net/afp/rd-congo-discussion-sur-lapplication-laccord-31-decembre
" RDC: malgré la signature, en coulisses, les tractations continuent "
° http://www.rfi.fr/afrique/20170103-rdc-malgre-signature-coulisses-tractations-continuent
"RDC : NOUVEAUX DEFIS DANS L'APPLICATION DE L'ACCORD SUR LA FIN DU RÉGIME KABILA"
° http://www.izf.net/afp/rdc-nouveaux-defis-lapplication-laccord-sur-fin-regime-kabila
"Human Right Watch émet des doutes quant à l’exécution de l’accord du 31 décembre "
° https://actualite.cd/2017/01/03/human-right-watch-emet-doutes-quant-a-lexecution-de-laccord-31-decembre/
"RDC : Le format du prochain gouvernement au cœur de la discussion ce mercredi autour de la CENCO "
° https://actualite.cd/2017/01/03/rdc-format-prochain-gouvernement-coeur-de-discussion-mercredi-autour-de-cenco/
"RDC : le pouvoir et l’opposition doivent discuter mardi de la mise en application de l’accord du 31 décembre "
° http://www.jeuneafrique.com/388874/politique/rdc-pouvoir-lopposition-doivent-discuter-mardi-de-mise-application-de-laccord-31-decembre/
"RDC: la majorité pointe un manque d'«inclusivité» de l'accord"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170102-rdc-majorite-manque-inclusivite-accord-reserve-signature
"Application de l’accord en RDC : la Majorité présidentielle pose ses conditions "
° http://www.jeuneafrique.com/389205/politique/application-de-laccord-rdc-majorite-presidentielle-pose-conditions/
"Un dangereux rétropédalage de la MP, gare au retour des flammes "
° http://7sur7.cd/new/un-dangereux-retropedalage-de-la-mp-gare-au-retour-des-flammes/
"La MP dit être disponible à soutenir l’application de l’accord du 31 décembre – Communiqué"
° https://actualite.cd/2017/01/03/mp-dit-etre-disponible-pour-soutenir-lapplication-de-laccord-31-decembre-communique/
Mende: “Les propos de Koko Nyangi n’engagent pas la MP. Nous nous réunissons aujourd’hui”"
° https://actualite.cd/2017/01/03/mende-les-propos-de-koko-nyangi-nengagent-pas-la-mp-nous-nous-reunissons-aujourdhui/
"Compromis politique: un « signal fort », selon Alain Atundu"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/03/actualite/politique/compromis-politique-un-signal-fort-selon-alain-atundu
"RDC: "L'accord entérine le putsch de Kabila""
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-l-accord-enterine-le-putsch-de-kabila-586a89c2cd708a17d5558f01
"RDC : Moïse Katumbi salue un « accord historique » "
° http://www.radiookapi.net/2017/01/03/actualite/politique/rdc-moise-katumbi-salue-un-accord-historique
"Moise Katumbi: « Nul blocage ne sera toléré dans l’application de l’accord du 31 décembre»"
° https://actualite.cd/2017/01/03/moise-katumbi-nul-blocage-ne-sera-tolere-lapplication-de-laccord-31-decembre/
"Katumbi sauve l’accord de la CENCO – Le Potentiel"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=206728&Actualiteit=selected
"Moïse Katumbi salue l’engagement de Joseph Kabila à ne pas briguer un troisième mandat "
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/01/03/moise-katumbi-salue-lengagement-de-joseph-kabila-a-ne-briguer-troisieme-mandat.html
"Crise en RDC: l'opposant Katumbi confirme qu'il sera candidat à la présidentielle de 2017"
° http://www.lalibre.be/actu/international/crise-en-rdc-l-opposant-katumbi-confirme-qu-il-sera-candidat-a-la-presidentielle-de-2017-586baec2cd70717f88e6421b
° http://www.jeuneafrique.com/389009/politique/rd-congo-moise-katumbi-confirme-candidature-a-presidentielle-de-2017/
"Fabrice Puela : « La MP ne doit pas confondre inclusivité et unanimité »"
° https://actualite.cd/2017/01/03/fabrice-puela-mp-ne-confondre-inclusivite-unanimite/
"Accord du 31 décembre: Eve Bazaiba met en garde la MP sur la mauvaise exploitation de la position du MLC et alliés "
° https://actualite.cd/2017/01/03/accord-31-decembre-eve-bazaiba-met-garde-mp-mauvaise-exploitation-de-position-mlc-allies/
"RDC: le cas Diomi Ndongala «a posé un problème de conscience» (Lambert Mende)"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/03/actualite/justice/rdc-le-cas-diomi-ndongala-pose-un-probleme-de-conscience-lambert-mende
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
zobattants a écrit:ndonzwau a écrit:[...]APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS, TANT LES CONGOLAIS SEMBLENT AUJOURD’HUI MIEUX AVISES ET CONNAISSENT QUELQUES VICTOIRES … LA SUITE ?!?
(...)
(...)
Voilà, mon cher Zobattants, je vous redirais juste pour finir que nous n'aurions rien d'autre à nous dire si vous n'avez toujours pas compris l'élémentaire vérité derrière ce dialogue càd que votre gourou 'JK' n'a pas eu à terme le choix d'accepter ou pas ce format de dialogue, ce n'est pas de gaieté de cœur qu'il a enjoint ses complices d'accepter telles résolutions, il y a été acculé par l'actualité et ses pressions internes et externes....
Quel est alors ce n’importe quoi dont vous m’accusez ?
Compatriotiquement!
N'importe quoi, Ndonzwau...malgre la litanie et vos prose litteraire vous n'aviez rien dit!!!
En quoi est-ce le dialogue de la cencon est il different du dialogue que le president avez initialement convoque??
Vous qui vouliez chasser le prez au rwanda, pourquoi avez vous change de position?
Ou en sommes nous avec les discours du nouveau secretaire de l'udps???
Gabriel Mokia aseki bino nyonso...Discussions directes du Centre interdiocésain : Gabriel Mokia recadre le Rassemblement !
Aux ultimes moments où des princes de l’église Catholique tentaient un atterrissage forcé des négociations directes entre les signataires de l’accord du 18 octobre 2016 et le Rassemblent plus le Front pour le Respect de la Constitution au Centre interdiocésain, Gabriel Mokia Mandembo dressait, quant à lui, le bilan politique de l’année 2016 à l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale.
Entretien
(...)
Désolé, cher ami, si vous n’êtes pas capable de percevoir la différence entre les deux « dialogues », honnêtement je ne crois pas avoir besoin d’autre litanie pour vous l’expliquer...
Peut-être que quand vous ferez l’élémentaire effort de lire les deux contenus ou alors lorsque vous observerez la suite de l’application du dernier (ce ne doit pas être sorcier que celle-ci pose problème ou non et peut-être même que ce sera plus facile pour vous à comprendre si son application provoque des couacs), votre cortex enfumé trouvera alors quelque espace de lucidité pour déminer enfin l’existentielle incapacité de lecture qui vous habite…
Quant à ce brave Mokia, il a bien raison, moi aussi j'ai beaucoup de choses à reprocher à cette opposition...
N'empêche que la vie des pauvres mortels que nous sommes est ainsi faite qu'à l'impossible nul n'est tenu, il faut ainsi parfois composer avec les réalités concrètes...
Si il veut un jour être d’un parti de gouvernement, il lui faudra alors comprendre les vertus de plus de réalisme qui hélas exige des compromis qui ne sont pas toujours des compromissions… A lui d'apprendre à faire la part des choses pour ne pas rester à vie un opposant stérile…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Un mauvais accord vaut mieux qu'aucun accord
Admin- Admin
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Admin, c'est un aveu d'impuissance ou quoi? veillez eclairer un peu la lanterne...Es-tu dans le camp de la patrie nationaliste Lumumbiste-kabiliste ou dans le camp obscurantiste mobuto-tshisedo-reactionnaire?Admin a écrit:Un mauvais accord vaut mieux qu'aucun accord
Imperium
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Admin a écrit:Un mauvais accord vaut mieux qu'aucun accord
Admin!?!?!
votre avatar n'est pas la carte geographique du Congo-kinshasa... Etes-vous de ceux qui veulent la dislocation de notre beau pays?
Je ne savais pas que vous etiez sympatisant de la france... comme Ndnzwau, Roger Lumbala ou Francis Kalombo.
Kamere est un unioniste... Ndonzwau, Roger Lumbala, Francis Kalombo sont connus comme des secessionistes...
zobattants
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Admin a écrit:Un mauvais accord vaut mieux qu'aucun accord
Certes, Admin, « un mauvais accord vaut mieux qu’aucun accord » mais je crains que pour l’heure la priorité n’en soit pas à mesurer les qualités et les défauts d’un accord sans doute pas tout à fait parfait mais qui a été officiellement et solennellement signé mais à en finaliser toutes les conditions de sa signature et de sa mise en œuvre !
Alors plutôt que de perdre notre temps comme certains ici à jouer des sketches qui ne font rire qu’eux-mêmes un peu sur le modèle de leur MP qui décidément secouée par sa signature de l’Accord de la St Sylvestre s’enfonce la tête dans le sable tantôt avec des « réserves introuvables», tantôt avec une « cacophonie bruyante » ou encore avec d’autre manœuvre dilatoires comme un rétropédalage de mauvais goût, comme s’ils n’avaient pas toutes leurs têtes en le signant, il nous faut décrypter et résoudre ce qui reste à faire dans ce sens…
J’ai été personnellement étonné parce que sans doute je n’avais pas tout lu de voir la Cenco réunir à nouveau les signataires ne sachant pas bien de quoi Majorité et Opposition devaient encore parler alors que le compromis a déjà été conclu ce 31 décembre…
En fait celui-ci avait prévu noir sur blanc un additif à la signature qu’ils appellent « arrangement particulier » devant statuer sur la mise en œuvre détaillée des résolutions notamment sur leur calendrier, sur la composition du gouvernement que doit conduire l’opposition et sur celle complète du « comité de suivi »…
Où en sont-ils à cette heure ?
Déjà rappelons en effet que la Majorité s’essaye à un pas-de-deux bien désarticulé à travers lequel tantôt elle récuse avec des motifs confus l’Accord signé jusqu’à en réclamer un troisième, tantôt elle convoque curieusement un déficit d’inclusiveté, ce qui est un comble pour elle qui venait de signer un précédent dialogue le 18 octobre à la Cité de l’Oua criant d’inclusivété… A qui faire confiance dans cette cacophonie où Kokonyangi réfute leur signature et Mende tout le contraire ?
Plus grave Minaku qui nous avait habitué à plus de modération interpelle la « constitutionnalité » de toutes les dispositions… Ça fout quelques jetons de savoir que c’est cette même majorité qui jusque-là conduit le pays et panique dans tous les sens au premier coup dur, s’ils peuvent signer un document dont ils doutent la « constitutionnalité » ça confirme bien qu’on est en face d’une bande d’apprentis-sorciers opportunistes et prêts à tous les délits pour leurs ventres …
Je les ai même entendus revenir comme il y’a peu sur la mission de la Cenco arguant d’une nécessaire re-confirmation de son mandat !
Il semble bien qu’encore une fois ‘JK’ qui venait de recevoir les évêques a eu le courage (et la malice !?) de les reconfirmer…
Hélas il n’y a pas que ça : il y’a les non-signataires !
D’abord le Mlc et son Front qui continuent à jouer un jeu dangereux parce qu’ils accusent le Rassemblement de subtiliser tous les postes, ils auraient voulu avoir la tête du « Comité de suivi »… Quelle que soit la légitimité de leur revendication, à ce moment précis, ils prennent un gros risque d’être des « alliés objectifs de la Majorité ! Jusqu’où vont-ils aller ?
Ensuite beaucoup de membres du gouvernement Badibanga sauf le clan de Kamerhe et Mbikayi refusent de signer… Là aussi la défense partisane de leur boutique risque de mécontenter la population…
Enfin une bonne nouvelle : Katumbi a joué à l’Homme d’Etat en refusant que sa tête soit un motif de blocage mais en même temps il met en garde le pouvoir de ne pouvoir appliquer au mieux l’Accord !
La mauvaise nouvelle est que la décrispation est encore partielle, si 4 prisonniers emblématiques ont été « libérés », 3 autres sont encore sur la sellette, la Cenco à qui on a confié ces cas saura-telle s’en tirer ?
Au final, l’accord pour être totalement complet donne encore du pain sur la planche, calendrier de mise en œuvre de décisions, composition du « nouveau gouvernement » et du « comité de suivi »… La Cenco a encore une lourde tâche à abattre avant de conclure la qualité de l’accord et surtout viendra la non moins difficile mise en application des décisions elles-mêmes de façon fidèle et dans le respect des délais…
"RDC: toujours l'attente concernant les «arrangements» de l’accord
° http://www.rfi.fr/afrique/20170104-rdc-arrangement-particulier-pourparlers-accord-eveque-harmonisation
En République démocratique du Congo, l'attente est toujours de mise concernant « l'arrangement particulier ». Il s'agit d'un additif à l'accord signé le week-end du 31 décembre et 1er janvier, qui doit régler des questions clés comme le chronogramme de mise en application de l'accord, la composition du nouveau gouvernement et du comité de suivi. Les évêques espèrent avoir fini la dernière phase de négociations d'ici la fin de la semaine, mais la tâche s'annonce ardue.
Il faut dire que les activités sont au ralenti ce mercredi 4 janvier en RDC. Et pour cause : c’est un jour férié, la fête des martyrs de l'indépendance. Mais depuis deux jours, le Rassemblement de l'opposition, principale plateforme signataire de l'accord, travaille d'arrache-pied à ses propositions.
Du côté de la majorité en revanche, on pose des conditions à la poursuite des discussions. « Le président Kabila, a déclaré le secrétaire général de la majorité et président de l'Assemblée nationale, doit confirmer le mandat des évêques. » Pour Aubin Minaku, « avant cela, on ne peut pas poser un nouvel acte quelconque », a-t-il déclaré mardi 3 janvier à l'issue d'une réunion du bureau politique de la majorité.
Depuis lundi, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a demandé un rendez-vous avec le chef de l'Etat et attend toujours confirmation.
« Davantage d'inclusivité »[
« La majorité présidentielle (MP) entend œuvrer dans la mise en œuvre de cet accord pour que finalement, il y ait davantage d’inclusivité », explique Aubin Minaku, secrétaire général de la MP. « Cela signifie clairement que lors des pourparlers pour élaborer l’arrangement particulier, la majorité présidentielle va veiller à ce que toutes les composantes politiques de la République, notamment l’opposition et la société civile qui ont pris part au dialogue de l’Union africaine et qui n’ont pas signé cet accord, puissent être intégrées dans la suite du processus », détaille le président de l'Assemblée nationale.
Et de conclure : « La majorité présidentielle va appliquer l’accord pour autant qu’il soit conforme à la Constitution. Toutes les dispositions de l’accord, contraires à la Constitution de la République et aux lois de la République, sont nulles. »
Pour Maître Georges Kapiamba de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj), signataire de l'accord, il n'y a rien de contraire à la Constitution ou aux lois de la République dans cet accord. Ce dernier estime également que « l'arrangement particulier » n'est pas une nouvelle étape, mais bien du même cycle de négociations qui ne demande pas de validation du chef de l'Etat.
Entre signataires et réfractaires
Dans l'opposition qui avait participé au précédent dialogue, deux tendances, ceux qui ont signé le compromis sous l'égide de l'Eglise catholique. Vital Kamerhe de l'Union pour la nation congolaise (UNC) a renouvelé son soutien. Le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur, Steve Mbikayi, est venu signer l'accord mardi 3 janvier, mais ses collègues du gouvernement refusent toujours.
Les évêques ont également demandé un rendez-vous avec le Premier ministre, Samy Badibanga, et là aussi attendent une réponse. Son refus de signer l'accord ou de le soutenir pourrait avoir des conséquences si celui-ci refusait par exemple de démissionner pour laisser la place à un membre du Rassemblement de l'opposition qui s'est vu attribuer la primature. Selon son collègue, ministre du Plan, Jean-Lucien Bussa, le rejet de l'accord vient de son caractère non inclusif et imprécis, notamment en ce qui concerne le calendrier électoral.
« Pourquoi les Congolais sont-ils encore morts le 19 et le 20 décembre 2016 ? N’est-ce pas pour réclamer la tenue des élections présidentielles surtout, législatives ensuite et provinciales, dans un délai très court, mais n’est-ce pas pour avoir des précisions sur la perspective ? Aujourd’hui il n’y a aucune précision claire », argue Jean-Lucien Bussa, le ministre du Plan. « C’est pour cette raison que nous considérons qu’il est important que un, on revienne à l’inclusivité, que deux, on précise à quel moment nous allons déposer les candidatures, à quel moment on va voter, le jour exact où va voter », questionne-t-il.
Concernant le Front pour le respect de la Constitution qui n'est pas signataire, Eve Bazaiba explique avoir déjà détaillé sa position au nonce apostolique. Le Front pour le respect de la Constitution souhaite prendre la tête du comité de suivi de l'accord et conditionne sa signature à ce point.
La question des prisonniers politiques
Autre point à finaliser : la libération de prisonniers politiques ou d'exilés portés disparus par le Rassemblement de l'opposition. Le gouvernement a confirmé que quatre cas sur les sept situations emblématiques étaient réglés. Parmi eux, on attend toujours la libération de l'opposant Moïse Moni Della. Quant à Roger Lumbala, il a promis de rentrer d'exil cette semaine.
Reste les trois cas restants : Eugène Diomi Ndongala, condamné pour viol, de Moïse Katumbi, et de Jean-Claude Muyambo. Le porte-parole du gouvernement parle de complications pour leurs dossiers.C’est le gouvernement qui a initié ces dossiers pour pouvoir régler des comptes politiques aux adversaires politiques. Donc, il n’y a rien qui est compliqué.
Pour maître Georges Kapiamba, le gouvernement affiche un manque de volonté
04-01-2017 - Par Sonia Rolley
Pour les 400 autres cas de prisonniers politiques, d'exilés ou d'amnistiés qui n'ont jamais été libérés, le règlement se fera au cas par cas par une commission de hauts magistrats."
"RDC: l'ONU réclame l'application rapide de l'accord sur la transition
(AFP 05/01/17)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-lonu-reclame-lapplication-rapide-de-laccord-sur-la-transition
Le Conseil de sécurité de l'ONU a enjoint mercredi le pouvoir et l'opposition congolais d'appliquer rapidement et complètement l'accord prévoyant la cogestion de la République démocratique du Congo entre la fin du mandat du président Joseph Kabila et l'élection de son successeur.
Dans une déclaration unanime, proposée par la France, les 15 pays membres réaffirment l'importance d'organiser des élections crédibles avant la fin de l'année.
Ils "se félicitent" de la conclusion de l'accord le 31 décembre, à l'issue d'une médiation de l'Eglise catholique, et jugent "encourageant l'esprit de souplesse et de compromis dont ont fait preuve les dirigeants politiques congolais".
Pouvoir et opposition sont parvenus in extremis samedi à trouver un terrain d'entente après quinze jours de négociations. Le compromis passé prévoit que le président Joseph Kabila, dont le mandat s'est achevé le 20 décembre et à qui la Constitution interdit de se représenter, restera en place pour une année supplémentaire.
En contre-partie, l'opposition doit diriger un gouvernement de transition jusqu'aux nouvelles élections prévues fin 2017.
Le Conseil espère "que l'accord sera mis en oeuvre sans délai, en toute bonne foi et dans son intégralité, conformément à la constitution congolaise", tout en encourageant les partis politiques qui ne l'ont pas encore signé à le faire.
Il recommande d'organiser des élections présidentielle et législatives "crédibles et inclusives (...) qui se déroulent dans le calme et en temps voulu", au plus tard en décembre 2017, de façon à permettre "une transmission pacifique du pouvoir".
Le conseil demande au gouvernement de "prendre sans plus attendre toutes les mesures nécessaires pour accélérer" la préparation de ces élections.
L'ONU réaffirme aussi son engagement à soutenir l'application de l'accord "en étroite coopération avec l'Union africaine" et à continuer de suivre de près la situation en RDC, en particulier en ce qui concerne les droits de l'homme.
Pour l'ambassadeur français François Delattre, l'accord du 31 décembre représente "une réelle percée" et il s'agissait de "mettre tout le poids du Conseil en soutien à cet accord très rapidement".
Cette déclaration "va fortement encourager tous les acteurs à appliquer l'accord", a-t-il estimé.
Mais de nombreuses questions restent en suspens et toutes les composantes aux négociations n'ont pas signé le document.
La coalition au pouvoir a conditionné mardi sa participation aux négociations sur l'application de l'accord à une reconduction par M. Kabila de la médiation des évêques."
"Accord du 31 décembre 2016 :
La MP en plein désarroi "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11427
REVUE DE PRESSE AFRIQUE
"A la Une : flottement autour de l’accord du 31 décembre en RDC "
° http://www.rfi.fr/emission/20170104-rdc-autour-accord-31-decembre-politique-constitution-kabila-presidentielles
"RD CONGO: DISCUSSION SUR L'APPLICATION DE L'ACCORD DU 31 DÉCEMBRE"
° http://www.izf.net/afp/rd-congo-discussion-sur-lapplication-laccord-31-decembre
"N’Shole: « Joseph Kabila soutient pleinement la médiation de la CENCO » "
° https://actualite.cd/2017/01/04/nshole-joseph-kabila-soutient-pleinement-mediation-de-cenco/
"CRISE EN RD CONGO: LA MÉDIATION DES ÉVÊQUES RECONDUITE"
° http://www.izf.net/afp/crise-en-rd-congo-mediation-des-eveques-reconduite
"RDC: les évêques reçus par Kabila"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170104-rdc-cenco-eveques-kabila
]La conférence épiscopale, sur demande du président Kabila, va retourner voir les non-signataires de l’accord pour chercher plus d’inclusivité. Les évêques ont finalement vu le chef de l’Etat mercredi qui leur a renouvelé sa confiance, assurant qu’il souhaitait une mise en œuvre rapidement de l’accord. Au mieux les négociations reprendront ce vendredi, mais les évêques sont rassurés.
La majorité avait posé de nouvelles conditions à l’application de l’accord et notamment à la poursuite des travaux. Le président Kabila donne son feu vert. C’est chose faite. A la sortie de sa rencontre avec le chef de l’Etat, la conférence épiscopale se dit soutenue. Le président Kabila a parlé de tout cela devant des leaders de la majorité et confirme même le secrétaire général de la Cenco. Le chef de l’Etat aurait des questions uniquement techniques sur les suites à donner à l’accord.Je crois que les choses sont claires. Il s'est exprimé, il n'a jamais remis en cause la mission de la Cenco...
Abbé Donatien Nsholé, secrétaire général de la Cenco
05-01-2017 - Par Pierre Pinto
Pas en revanche de discussions à ce stade sur les cas de Moise Katumbi, Jean-Claude Muyambo et Eugène Diomi Ndongala, dit l’abbé Nshole. Cela fait des semaines que le président Kabila laisse la majorité jouer le mauvais rôle pour rester celui qui fait avancer les choses, commentent des observateurs étrangers.
Joseph Kabila est engagé, il y aura une alternance dans ce pays, je vous le garantis, assure Vital Kamerhe, président de l’UNC. Lui a déposé ses propositions sur l’arrangement particulier alors que certains de ses collègues et notamment le nouveau Premier ministre Samy Badibanga ont refusé de signer l’accord. Sur demande de président, les évêques ont décidé de retourner voir les non-signataires. Ils espèrent pouvoir rencontrer ce jeudi le chef du gouvernement qu’ils essaient de voir depuis mardi.
La conférence épiscopale se rendra également dans la matinée au siège du MLC. « Surtout qu’on arrête de nous menacer comme le font certains partenaires, que nos positions auront des conséquences pour l’avenir de Jean-Pierre Bemba », lance la secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba, qui entend bien faire reconnaître la place de sa coalition.
Pour rappel, le MLC et sa coalition réclament toujours la présidence du comité de suivi qui devrait être chapeauté par Etienne Tshisekedi, le leader historique. Samy Badibanga et ses alliés, tous membres du gouvernement qui risquent de tomber, exigent des clarifications quant au calendrier électoral, estimant que l’accord signé sous l’égide de l’Eglise catholique ne règle pas cette question.
" Nshole à la MP: « S’ils ont signé un accord non conforme à la constitution, c’est très grave» "
° https://actualite.cd/2017/01/04/nshole-a-mp-sils-ont-signe-accord-non-conforme-a-constitution-cest-tres-grave/
" Billet. En RD Congo, le «
Rassemblement » a pris le pouvoir sans un seul coup de feu "
° http://www.cheikfitanews.net/2017/01/billet.en-rd-congo-le-rassemblement-a-pris-le-pouvoir-sans-un-seul-coup-de-feu.html
" La declaration de Minaku qualifiée de « distraction » par JC Vuemba"
° https://actualite.cd/2017/01/04/declaration-de-minaku-qualifiee-de-distraction-jc-vuemba/
" Après l’accord, Vital Kamerhe propose d’investir le nouveau gouvernement dès janvier "
° https://actualite.cd/2017/01/04/apres-laccord-vital-kamerhe-propose-dinvestir-nouveau-gouvernement-janvier/
"Bitakwira: « Si nos intérêts ne sont pas garantis, nous ne reconnaîtrons pas l’accord du 31 décembre »"
° https://actualite.cd/2017/01/04/bitakwira-nos-interets-ne-garantis-ne-reconnaitrons-laccord-31-decembre/
" L’accord politique «semble faire voir qu’il y a un camp qui a gagné», affirme Bitakwira "
° http://www.radiookapi.net/2017/01/04/actualite/politique/laccord-politique-semble-faire-voir-quil-y-un-camp-qui-gagne-affirme
"Des non-participants au dialogue souhaitent aussi signer l’accord du 31 décembre"
° https://actualite.cd/2017/01/04/non-participants-dialogue-souhaitent-signer-laccord-31-decembre/
" Samy Badibanga prépare une nouvelle plateforme politique sans Kamerhe et Mbikayi "
° https://actualite.cd/2017/01/04/samy-badibanga-prepare-nouvelle-plateforme-politique-kamerhe-mbilayi/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
" Le compromis congolais en perspective "
° http://www.lesoir.be/1407564/article/debats/cartes-blanches/2017-01-04/compromis-congolais-en-perspective
L’accord entre partisans et opposants au pouvoir congolais préfigure-t-il une véritable sortie de crise ? Les acteurs de la société civile, politique et militaire devront en tout cas surmonter de nombreux obstacles sur le chemin de l’apaisement…
Le compromis, quasi-imposé par la conférence épiscopale congolaise (CENCO) représente incontestablement un début de sortie de crise pour un pays ravagé tant par ses guerres civiles internes que par une classe politique sans beaucoup d’envergure. À l’heure où les palabres sont toujours en cours, quelques remarques contextuelles s’imposent à ce stade.
1. Il y a d’abord un échec cuisant pour la facilitation africaine. Son porteur, l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, qui a quitté Kinshasa au début décembre dépité, incarnait surtout un club de dirigeants africains peu favorable à l’« alternance » qui, il est vrai, n’est pas la panacée démocratique qu’imaginent des diplomates occidentaux à court d’idées originales. Il a commis l’erreur de ne pas savoir « gérer » l’opposant historique Tshisekedi et, comme son testament en atteste dans Jeune Afrique s’est senti plus à l’aise avec son pair, Joseph Kabila pour lequel il n’a pas caché son estime.
2. Joseph Kabila, précisément, a jusqu’ici systématiquement refusé de s’exprimer sur ses intentions à propos d’un troisième mandat qui lui est constitutionnellement interdit. Il s’est arc-bouté sur un article de la Constitution qui, il est vrai, l’autorise à rester en place jusqu’à la désignation de son successeur. Tout en faisant tout ce qui était nécessaire pour qu’il ne soit pas mis en place dans les temps. Personnage sans charisme et sans véritable envergure autre que « politicienne », le président congolais s’est réfugié dans le cocon protecteur d’une clientèle de familiers et de fidèles. Indépendamment d’avoirs planqués dans des paradis fiscaux, rien de plus éclairant à ce sujet que le schéma de sa fortune et celle de sa famille récemment dessinée par l’agence Bloomberg où l’on peut voir qu’il détient en RDC deux entreprises, une ferme et une société d’élevage, alors que 12 de ses proches immédiats en détenaient trois à dix fois plus. En outre, mis à part des progrès macro-économiques formels comme aiment à les mettre en évidence les bailleurs de fonds et leurs calculettes, il ne peut guère se prévaloir d’un bilan enthousiasmant : les guerres se poursuivent inlassablement dans l’Est et ailleurs et les millions de jeunes en particulier vivent hors système
3. Face à lui, un opposant historique, un vieil homme de 84 ans qui a récusé définitivement le chef de l’Etat dans un message pathétique, hésitant et parfois soufflé par un comparse hors écran et qui n’a même pas pu être entendu du fait de la coupure des réseaux sociaux ordonnée par le pouvoir. Derrière lui ou à ses côtés, des fidèles ou des clients, qui sont en quête de places au soleil ou des prébendes qu’ils n’ont pu obtenir jusqu’ici dans le caravansérail de l’Etat. Fort heureusement, ici et là émergent de plus grandes carrures que ce soit dans l’« opposition » ou au pouvoir : ils sont certes minoritaires mais ont pu faire la différence pour que l’on aboutisse au compromis que l’on sait, à savoir la prolongation d’un an pour Joseph Kabila et la tenue d’élections six mois avant l’échéance fixée par un premier compromis boiteux.
4. Les élections parlons-en. Depuis des lustres, une commission électorale nationale indépendante (CENI) est en place. Elle avait théoriquement en charge le suivi d’un fichier électoral permettant d’organiser des élections dans un pays-continent. En 2011, les missions d’observation électorales ont pu pointer la désorganisation, voire des fraudes. Depuis lors, rien. Ou plutôt un devis électoral s’élevant sans explications plausibles à 1,3 milliard $ puis à 1,8 milliard – soit 30 % du budget 2016 –, alors que le coût estimé du processus électoral 2011-2013 se chiffrait à 780.000 $. On peut comprendre que l’opposition radicale ait estimé qu’une autre CENI était nécessaire.
5. Et puis, il y a encore ces dizaines de morts de civils, mais aussi de policiers survenues lors des manifestations de septembre et de décembre et qui viennent s’ajouter à ceux de janvier 2015, sans compter ces centaines de milliers de tués et de déplacés dans le Kivu-Maniema, l’Ituri et le Nord Katanga. Cela fait quand même beaucoup pour cette partie de la classe politique qui, voulant rester au pouvoir ou y prétendre, s’est déconnectée d’eux. Et cela fait surtout beaucoup pour une structure policière dont les effectifs sont sous-payés et qui en sont presque réduits à la mendicité. Des mouvements de grogne voire plus sont susceptibles de se développer à ce niveau comme à celui d’une armée lourdement mise à contribution dans l’est du pays et dont le niveau et la distribution des soldes posent régulièrement problème.
Le temps est donc venu pour une sortie de crise honorable. C’est entre Congolais que celle-ci doit être réglée et non pas sous la pression et les menaces de sanctions d’une « communauté internationale » qui sera perçue comme d’autant plus arrogante qu’elle se révèle impuissante à gérer des conflictualités autrement plus tragiques."
" RDC: l’application de l’accord sur la fin du régime Kabila s’annonce difficile"
° http://www.lesoir.be/1406242/article/actualite/monde/2017-01-02/rdc-l-application-l-accord-sur-fin-du-regime-kabila-s-annonce-difficile
Les premières difficultés sont apparues.
L’accord consacrant la cogestion de la République démocratique du Congo (RDC) entre la fin du mandat du président Joseph Kabila et l’élection de son successeur en principe à la fin de l’année suscite des interrogations sur sa mise en oeuvre, deux jours à peine après sa signature.
Les deux camps sont parvenus in extremis samedi à trouver un terrain d’entente après quinze jours de négociations, présentées comme de la dernière chance, sous l’égide des évêques catholiques de la RDC. Mais si le compromis a évité une explosion de violences, de nombreuses questions restent en suspens.
Tout le monde n’a pas signé l’accord
La Majorité présidentielle (MP, qui soutient l’action de Kabila) qui a signé sous réserve cet accord de sortie de crise argue que le compromis «pêche» parce que toutes les composantes aux négociations ne l’ont pas signé.
En sont absents le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de l’ancien vice-président de la République Jean-Pierre Bemba, et une frange minoritaire de l’opposition.
Se basant sur cette absence de consensus, la majorité estime qu’il y a des risques que l’Assemblée nationale pourrait ne pas investir le futur gouvernement de transitions si les réfractaires ne signent pas l’accord.
La présidence du CNSAP
De la même manière, il reviendra à la majorité parlementaire d’instituer et d’organiser le fonctionnement du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSAP) par une loi organique à voter par les députés lors de sa session de mars.
Lors des discussions, le MLC avait exigé la présidence de cet organe, accusant le Rassemblement de M. Tshisekedi de monopoliser les postes, y compris celui de Premier ministre, durant la période qui va de la fin du mandat de M. Kabila à l’élection de son successeur, au plus tard fin décembre 2017.
Toutes ces questions doivent être réglées lors des négociations qui débutent mardi, dites de recherche d’un «arrangement particulier», a assuré Christophe Lutundula du Rassemblement."
"RDC : le Conseil de sécurité de l’ONU se félicite de la signature du compromis politique"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/05/actualite/politique/rdc-le-conseil-de-securite-de-lonu-se-felicite-de-la-signature-du
Déclaration du conseil de sécuritéde l'Onu sur l'accord en RDC
Nations Unies S/PRST/2017/
Conseil de sécurité
Distr. générale 4 janvier 2017 Français Original : anglais 17-00085 (F) 040117 040117*1700085*
[Start1] Déclaration du Président du Conseil de sécurité
° http://www.congoforum.be/upldocs/N17001501.pdf
° http://www.rfi.fr/afrique/20170105-rdc-onu-conseil-securite-onu-application-accord-31-decembre
"RDC: Joseph Kabila reconduit la médiation des évêques pour la mise en œuvre de l'accord"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/05/actualite/politique/rdc-joseph-kabila-reconduit-la-mediation-des-eveques-pour-la-mise-en
° http://www.lesoir.be/1408093/article/actualite/monde/2017-01-04/congo-kabila-reconduit-mandat-des-eveques-mediateurs
° http://www.lalibre.be/actu/international/kabila-reconduit-le-mandat-des-eveques-mediateurs-586d5adbcd70717f88e80b5b
° http://www.jeuneafrique.com/389706/politique/rd-congo-joseph-kabila-reconduit-mediation-eveques/
"Accord global et inclusif: cap sur les élections "
° http://lepotentielonline.com/
° http://www.congoforum.be/upldocs/05%2001%2017.pdf
"La fin de la récréation "
° http://www.lephareonline.net/rdc-fin-de-recreation/
" RDC: le Front pour le respect de la Constitution assure qu'il va signer l'accord"
° http://www.rfi.fr/afrique/20170105-rdc-mediation-cenco-promesse-front-mlc-signature-accord
"L’accord de la Saint-Sylvestre sur la table du Raïs "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article9947
"Arrangement particulier : la Cenco hier chez Kabila"
° http://www.lephareonline.net/arrangement-particulier-cenco-hier-chez-kabila/
"L’Accord du Centre Interdiocésain menacé. RDC : la CENCO face à la bataille de l’inclusivité ! "
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=12280&rubrique=POLITIQUE
"Mbusa Nyamwisi: «L’application de l’accord dépend de la volonté de Kabila et Tshisekedi»"
° http://www.radiookapi.net/2017/01/05/actualite/politique/mbusa-nyamwisi-lapplication-de-laccord-depend-de-la-volonte-de-kabila
" Minaku: "Toutes les dispositions de l'Accord du 31 décembre contraires à la Constitutions sont nulles et de nul effet"
° www.africanewsrdc.com/.../minaku-toutes-dispositions-de-laccord-31-decembre-contr...
"Fou du Roi : Kokonyangi massacré par la MP - La Bonne Gouvernance titre"
° http://www.congoforum.be/upldocs/05%2001%2017.pdf
"L’interminable journée de samedi 31 décembre"
° http://www.lephareonline.net/linterminable-journee-de-samedi-31-decembre/
"RDC : l’opposant Kyungu wa Kumwanza auditionné au tribunal de Lubumbashi"
° http://www.jeuneafrique.com/389805/politique/rdc-lopposant-kyungu-wa-kumwanza-repart-libre-tribunal-de-lubumbashi/
" RD CONGO: DES POLICIERS ISOLENT LE PALAIS DE JUSTICE DE LUBUMBASHI "
° http://www.izf.net/afp/rd-congo-des-policiers-isolent-palais-justice-lubumbashi
" En RDC, la crise est aussi économique "
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/04/en-rdc-la-crise-est-aussi-economique_5057573_3212.html
"En 2017, la RD Congo s’attend à une nouvelle année de croissance molle"
° http://www.jeuneafrique.com/388803/economie/2017-rd-congo-sattend-a-nouvelle-annee-de-croissance-molle/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Dans le camp du peuple, mon frère.Imperium a écrit:Admin, c'est un aveu d'impuissance ou quoi? veillez eclairer un peu la lanterne...Es-tu dans le camp de la patrie nationaliste Lumumbiste-kabiliste ou dans le camp obscurantiste mobuto-tshisedo-reactionnaire?Admin a écrit:Un mauvais accord vaut mieux qu'aucun accord
Je me réjouis de l'accord mais j'aurais aimé plutôt une transition d'a peine 6 mois avec des technocrates pas très politiques, avec pour principal mandat: l'organisation des élections.
Admin- Admin
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Je ne suis vraiment pas trop a l'aise avec les accords, les dialogues etc, une chose est certaine, la rue s'etait deja essouflee le Mercredi 21 Dec 2016, donc un accord axe sur le non au referendum, non au 3eme mandat, et tant des garde-fous pour s'assurer q Kabila n'a pas trop de manoeuvres, g peux vivre avec.
_________________
Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
THEATRE DE CHEZ NOUS
http://www.johnimagetv.com/2017/01/makolo-kotambola-alobi-accord-ya-cenco.html
SG, SG adjoint, Mende, Atundu... Joé Kabila a kati bino makolo, bo tambola na makolo nini
Joé Kabila possede son propre deal, son propre planing..et son "bouclier du Vatican"
Lumumbiste-kabiliste..End of the road
To pesi bino tango, bo yemba, ba loba ..kasi bo yebaka esika bo zo kende..
Tala ku tseki
http://www.johnimagetv.com/2017/01/makolo-kotambola-alobi-accord-ya-cenco.html
SG, SG adjoint, Mende, Atundu... Joé Kabila a kati bino makolo, bo tambola na makolo nini
Joé Kabila possede son propre deal, son propre planing..et son "bouclier du Vatican"
Lumumbiste-kabiliste..End of the road
To pesi bino tango, bo yemba, ba loba ..kasi bo yebaka esika bo zo kende..
Tala ku tseki
GHOST
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
"RD Congo : l'accord signé n'a pas tout réglé"
° http://www.france24.com/fr/20170103-rd-congo-accord-kabila-election-cenco-katumbi
Depuis le 8 décembre, après l’échec d’une première vague de négociations en octobre, la Conférence épiscopale nationale du Congo supervise les discussions.
En République démocratique du Congo, trois jours après la signature d’un accord historique entre l’opposition et le pouvoir obtenu à l’arraché, les premières interrogations sur sa mise en œuvre se posent.
En République démocratique du Congo, l’accord conclu le 31 décembre au soir, après des semaines d’âpres négociations entre l’opposition et la majorité, prévoit une cogestion du pays entre les deux parties jusqu'à l'élection d'un successeur au président Kabila en 2017. Cependant, il n’a pas permis de régler toutes les divergences qui opposent les deux camps.
Plusieurs points nécessitent la poursuite des discussions, toujours sous l'égide vigilante de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui a repris la main, début décembre, sur la médiation après l’échec d’un premier volet de négociations en octobre.[/size]
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Sonia Rolley
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[ltr]#RDC #Cenco: "par soucis d'efficacité", les Evêques ont décidé de dder à chaque composante de faire propositions sur arrangement particulier[/ltr]
11:29 - 3 Janv 2017
Élection en 2017, la primature à l’opposition
L’accord prévoit que Joseph Kabila conserve son statut de chef de l’État jusqu’à la fin de l’année 2017, date à laquelle une nouvelle élection présidentielle doit se tenir. Ce point était le plus litigieux en raison du refus de l'actuel chef d'État, élu en 2006, puis réélu en 2011 lors d’un scrutin contesté, de quitter le pouvoir, alors que la Constitution lui interdit de se présenter une troisième fois. Son second mandat s’achevait le 20 décembre 2016 et l'élection initialement prévue cette année-là n'a pas été organisée. Le texte signé le 31 décembre spécifie que, pendant la période de transition, Joseph Kabila s’engage à ne pas modifier la Constitution ni à organiser de référendum sur la question.
Pouvoir et opposition se sont entendus pour que le poste de Premier ministre soit confié à la coalition de l’opposition, "Le Rassemblement", dirigée par l’opposant historique, Étienne Thsisekedi. L’accord stipule également qu’un Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) sera constitué, ainsi qu’une commission de hauts magistrats chargée d’examiner les "cas de décrispation politique", notamment celui de l’opposant en exil Moise Katumbi.
Dans un communiqué relayé sur son compte Twitter, ce dernier salue "cet accord important qui permet au vaillant peuple congolais d’entrevoir l’année 2017 en paix et avec espoir", affirmant avoir "une pleine confiance" en la gestion de son dossier par la Cenco. "Je continuerai à œuvrer pour l’émergence d’un État de droit et l’avènement d’une RD Congo prospère pour tous et plus juste au cœur du continent africain. C’est pour cela que je serai candidat à l’élection présidentielle en 2017", annonce-t-il enfin.Voici ma réaction suite à l'accord historique & inclusif du 31/12. Bravo à la #CENCO & merci à tous ceux qui ont Å“uvré à son aboutissement. pic.twitter.com/qVJfipIKxE
— Moise Katumbi(@moise_katumbi) 3 janvier 2017
Un manque d’inclusion dénoncé par la majorité
Malgré une entente sur ces grandes dispositions, il reste encore beaucoup de points, et non des moindres, à régler. Profil du Premier ministre, taille et date d’entrée en fonction du gouvernement, mode de désignation et composition du comité de suivi, mise en place d’un calendrier précis des élections… autant d’obstacles à surmonter. "De nombreux observateurs doutent également que le pays soit en mesure d’organiser trois élections en 2017 et estiment qu’il serait plus réaliste de mettre l’accent sur les élections présidentielles et législatives avant d’organiser des élections provinciales", juge par ailleurs l’organisation Human Right Watch, dans un rapport publié le lundi 2 janvier.Un accord met la RD #Congo sur la voie d'une première transition démocratique, mais d'énormes défis subsistent- @hrw https://t.co/r6CmonstZH pic.twitter.com/hq5zyltc8G
— Ida Sawyer (@ida_sawyer) 3 janvier 2017
Autre inquiétude, la majorité estime que le compromis "pêche" car elle n'est pas suffisamment prise en compte. Tous les participants aux négociations ne l'ont pas signé, notamment le Front pour le respect de la Constitution, une frange de l’opposition. "Nous avons besoin de l’implication de tout le monde pour être sûrs que nous ne ferons plus l’objet d’interprétations complétement diverses sur lesquelles nous nous sommes entendus", a expliqué Lambert Mendé, ministre de la Communication, au micro de la correspondante de RFI en RD Congo, Sonia Rolley.
Mais pour la Cenco, cet argument ne tient pas. "On ne peut pas parler de manque d’inclusion dans cet accord, estime son secrétaire général, l’Abbé Nsholé, sur RFI. Le Front n’a pas signé physiquement, mais le texte est le fruit du travail du Front, il y a des amendements du Front dedans". "Chacun dans les deux camps a compris qu'il fallait absolument signer cet accord pour éviter le chaos. Ils ont aussi compris que celui qui prendrait l'initiative de saboter sa mise en œuvre portera l'entière responsabilité des conséquences de ce chaos", soutient à l’AFP le professeur Jean-Pierre Mbwebwa, politologue de l'université de Kinshasa. Les prochains jours s'annoncent donc décisifs pour l'avenir de cet accord, et du pays"
"Au-delà de l’Accord de la Saint Sylvestre, quo vadis RD Congo ?
– JJ Wondo & Jérôme Ziambi K"
° http://desc-wondo.org/fr/au-dela-de-laccord-de-la-saint-sylvestre-quo-vadis-rd-congo-jj-wondo-jerome-ziambi-k/
Enfin, les Congolais ont obtenu par la césarienne leur cadeau de nouvel an. L’accord tant attendu entre les signataires de l’accord de la Cité De l’OUA du 18 octobre 2016 et le Rassemblement a été signé aux ultimes heures du réveillon de nouvel an 2017. Pourtant, quelques heures plus tôt, c’était l’échec qui était-il annoncé. Un soulagement dans les milieux politiques et les sphères diplomatiques pour qui ces manœuvres étaient celles de la dernière chance. Une expectative[1] pour les populations congolaises qui, depuis le dernier quadrimestre de l’année 2016, se sont senties désemparées et désorientées, flouées et abandonnées par sa classe politique dont les positionnements politiques balbutiants rendaient ses actions illisibles. La présente analyse poursuit l’objectif de tenter de cerner les enjeux latents de cet accord dont dépend la marche de la République démocratique du Congo (RDC) dans les douze prochains mois.
À tout seigneur tout honneur ! Une grande leçon de foi de la CENCO
Oui, le seul grand vainqueur ou le véritable méritant de ce « déblocage » politique resté incontestablement la CENCO. Une église au milieu du village congolais qui s’est montrée très efficace, méthodologique et déterminée là où la diplomatie africaine et internationale a largement été dépassée et montré les limites de son action. Au premier rang des perdants, c’est l’ONU, dont l’action inopérante au Congo confirme qu’elle reste ce « grand machin ». Cela nous pousse aussi à déjà relever le premier constat d’échec de ses experts internationaux, lesquels, plus de 55 ans après l’accession des pays africains à l’indépendance, peinent à comprendre la praxis politique africaine. La faute ? C’est d’appréhender les enjeux africains suivant une grille méthodologique figée et stéréotypée occidentalo-cartésienne là où une approche beaucoup plus anthropologique pourrait arrondir certains angles d’analyses. Paradoxalement, pour coloniser l’Afrique, les colonisateurs ont recouru à l’anthropologie et à l’ethnologie afin de connaitre ses structures, ses coutumes, ses traditions et ses différentes formes d’organisation sociale et politique. L’efficacité des évêques résulte de cette connaissance, fruit de leur formation basée sur la compréhension de l’homme avant la découverte de l’être congolais.
En fait, tout au long de ce dialogue, ils ont tenu compte des notions du « pouvoir » et de l’ « autorité », en déjouant, comment ceux qui détiennent le pouvoir, exercent leur autorité et tentent de le conserver à tout prix, cependant, en évitant d’humilier l’autorité, le chef. Car, nous considérons que le Congo traverse une double transition, d’une part, la transition d’un système politique traditionnel, suivant lequel un chef doit être respecté, vers un système politique moderne. D’autre part, cette transition en forme de cohabitation temporaire qui conduira vers des élections pour le remplacement de l’actuel président.
Oui, la CENCO, seule contre tous a cru jusqu’au bout à un aboutissement de moindre mal à cet ultime épisode de la crise congolaise. Le message d’homélie de Noël du cardinal Laurent Monsengwo a été un détonateur qui a fait tremble les proches du régime nous confie une source présidentielle : « Il est rare que l’Eglise utilise des mots aussi forts. Si le Cardinal s’en est permis, c’est qu’il avait des assurances internes (armée) et externes (régionale et occidentale). Dès ce moment, le Président est devenu très nerveux, il n’est plus de bonne humeur ces derniers jours. Il a un visage serré, très tendu et ne nous sourit plus depuis quelques jours. » Ainsi, après l’échec de la signature de l’accord le 30 décembre 2016 suite au refus catégorique de Kabila de concéder les points qui ont précédemment fait l’objet de compromis par le négociateur, la source présidentielle nous écrit ceci : « Le pays risque de prendre un virage dangereux si le président refuse l’accord, je vous l’avoue. Les généraux étaient prêts à le soutenir pour le glissement prévu par l’accord politique mais pas au-delà et surtout pas pour la modification ou le changement de la Constitution. Ils avaient signé un accord précis dans ces limites. »
Ces propos confirment les dires d’un diplomate occidental qui m’a informé que lors des préparations de la répression des 19 et 20 décembre 2016, deux généraux dont nous tairons les noms, se sont ouvertement opposés à l’usage de l’armée pour réprimer les manifestants. Mais Kabila a passé outre leurs positions en jetant la Garde républicaine et les éléments de la 1ère Zone de défense sous le commandement de Gabriel Amisi Tango Four dans les rues de Kinshasa pour des actions de combats urbains prédites par DESC dans nos analyses antérieures[2]. Il s’agit principalement de la 11ème brigade commando FRR des FARDC, de la 32ème brigade mécanisée/Force de Défense principale (FDP) du général Akili Muhindo dit Mundos, des unités de la police militaire et des éléments de la Garde républicaine.
Si elle n’est pas parvenue à l’éteindre complètement, la CENCO a au moins le mérite d’avoir circonscrit le foyer de la crise d’en limiter tout-au-moins momentanément les dégâts en la retardant. Le mérite de la CENCO, même si elle ne l’a pas explicitement évoquée, est de démontrer que Joseph Kabila reste l’épicentre de la crise actuelle, montée de toutes pièces et instrumentalisé par ses officines parallèles. De ce fait, aucune solution durable ne pourrait être trouvée aussi longtemps que ce dernier ne s’implique pas activement dans sa résolution effective. Cela avec pour corollaire que c’est sur Joseph Kabila et son cercle biologique, politique et sécuritaire restreint qu’il faille maintenir la pression jusqu’à l’organisation effective des élections libres, transparentes et crédibles. Au cas contraire, nous perdrons encore douze mois pour rien.
Ainsi donc, nous pouvons résumer cette action louable de la CENCO, qui est allée aux marges de la patience humainement raisonnable, embrassant les frontières divines, par cet extrait de la Bible de l’épitre de Saint Paul aux Hébreux 11, 1 : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Et rien que par cette démonstration, il y a lieu d’espérer que l’impossible ne sera pas Congolais !
Un peuple de plus en plus éveillé qui a maintenu la pression sur les politiciens, malgré la forte répression du régime de Kabila
L’autre mérite de cette demie-victoire revient à la pression directe et indirecte exercée par la population, au premier rang de laquelle les mouvements citoyens de la jeunesse congolaise. Ces derniers, bravant la répression d’un régime à la dérive dictatoriale, n’ont cessé d’interpeller les politiciens en actes et en paroles qu’ils n’abandonneront pas la lutte pour l’alternance aussi longtemps que Kabila et son régime ne s’engageront pas à conduire le pays vers une alternance démocratique. Et les politiciens ne pouvaient pas ne pas agir sans tenir compte de cette jeunesse majoritaire du pays, le reflet des aspirations profondes des Congolais, à laquelle se sont adjointes les mamans congolaises qui ont fait un sit-in devant la CENCO ce 31 décembre 2016 jusqu’à ce que les négociateurs aient trouvé un accord acceptable. Il ne dependra qu’à cette jeunesse et aux femmes de s’organiser et de veiller pour que cette victoire ne leur soit pas confisquée.
Les rumeurs de la mort du député Franck Diongo, le jour où tout semble avoir basculé
Un autre fait qui a considérablement joué dans le basculement positif de ces négociations est la rumeur de l’annonce de la mort du député Franck Diongo, victime d’une agression sauvage de part des éléments de la garde républicaine. Alors que nous recevions un message d’un collaborateur d’un général des FARDC annonçant un possible décès du député Franck Diongo, nous avons directement relayé l’information sur Twitter pour vérification. Kinshasa et Lubumbashi venaient de sortir des deux jours troubles. Alors que le dispositif sécuritaire drastique du quadrillage des deux villes commençait à être levé, cette annonce assombrit brusquement l’atmosphère au pays. La tension était à son comble. Soudain une source journalistique jointe à Kinshasa nous dit ceci : « Mais là Kin eza en alerte depuis nouvelle ya mort ya Franck Diongo ebimaki, soki akufi la population risque de réagir très violemment malgré dispositif sécuritaire ». (Kinshasa est en alerte depuis la rumeur de la mort de Franck Diongo. Si cela se confirme, la population risque de réagir très violemment malgré dispositif sécuritaire réinstauré).
C’est ainsi que l’on apprendra que le régime de Kabila a déclaré de reprendre les négociations le 22 décembre après la volte-face de la veille. Question de faire baisser la tension et de gagner du temps.
A propos de l’opération contre Diongo, selon une source de la GR, vue la stature politique de Franck Diongo (député national), c’est le général Ilunga Kampete en personne qui a donné des instructions d’aller libérer les trois éléments de la GR infiltrés dans sa résidence et immobilisés par ses sympathisants. L’ordre a été donné de procéder à la neutralisation de ses supporters (pombas) en interpellant toute personne valide se trouvant dans la parcelle, saisir les armes blanches stockées dans la résidence et ensuite acheminer tout le monde au Camp Tshatshi pour identification. La mise en exécution de cette mission a été confiée au colonel John Kalenga Mande, le T2 de la GR (Chargé des renseignements) qui a dépêché l’équipe d’intervention pour prendre d’assaut la résidence de Diongo sans tenir compte de son immunité parlementaire et sans passer par la voie judiciaire.
Qu’est ce qui a poussé Kabila à lâcher momentanément du lest ?
Plusieurs hypothèses non exhaustives peuvent être avancées pour tenter d’expliquer ce revirement factice de dernière minute de Kabila :
- L’acharnement de la CENCO de ne pas lâcher prise et la menace de citer Kabila comme étant le vrai problème du blocage. C’est ce qu’a d’ailleurs déclaré Monseigneur Marcel Utembi en ces termes : « Le président Kabila détient les clés de la solution ». Une façon d’imputer l’entièreté de la responsabilité sur la personne de Joseph Kabila dans un contexte sociopolitique à haut risque où toutes les -flèches risquent d’être dirigées contre lui.
- La stratégie du fight and talk qu’il applique à merveille depuis son accession au pouvoir en 2001. Usage de la violence et la répression comme mode de gouvernance pour s’imposer contre ses opposants et la population contestataire, mais recourir au dialogue lorsqu’il se sent acculé pour tenter de montrer sa bonne volonté. Il s’agit juste une question de gain du temps. A ce propos, une autre source présidentielle nous a confié juste après la signature de l’accord que Kabila va appliquer la politique du pourrissement pour tirer en longueur la mise en application effective de cet accord.
Cette hypothèse semble confirmée par les informations suivantes reçues d’une source présidentielle : « signer un accord est une chose, mais le mettre en application en est une autre ». Les nombreuses réserves formulées par les signataires de la MP le prouvent à suffisance, dit-elle ? « Il fallait d’abord signer pour éviter de porter le chapeau de l’échec ce qui serait une humiliation pour le clergé congolais et aussi pour le Pape Benoit qui s’est impliqué fortement dans ces négociations en dépêchant un envoyé spécial pour épauler le nonce apostolique. Sa Sainteté avait demandé au président Kabila, depuis sa visite à Rome en septembre 2016, d’organiser un dialogue à format réduit et plus inclusif qui devrait ramener l’opposition radicale sur la table de négociation. Mais vu que le président américain Barack Obama s’est brusquement transformé à la fin de son mandat en serpent venimeux en sortant tous ses crochets, il est capable de mordre n’importe qui à l’instar de fortes sanctions en cascades contre la Fédération de Russie qui est un poids lourd. Dans ce scénario, il ferait du poids mouche qu’est la RDC une bouchée. Cette situation a poussé le président à adopter le profil bas en acceptant de signer l’accord pour désamorcer cette bombe, étant donné que le glissement forcé aux Congolais a déjà été mal digéré par l’Occident. Dans ce contexte, un échec de la médiation de la CENCO soutenue par la communauté internationale du fait de la responsabilité du camp présidentielle, serait interprétée à la fois comme une humiliation et un défi direct envers la communauté internationale. Pour le moment, il faut absolument adopter un profil bas, attendre d’abord le changement d’administration à Washington (investiture de Donald Trump) et aussi à New York (l’investiture d’Antonio Gutierrez car Ban Ki-moon entretenait de relations très mauvaises avec le président Kabila depuis deux ans. Le président s’est obstinément refusé de lui parler au téléphone) ».
Nous aimerions dire aux opposants de Kabila que proposer ou accepter de dialoguer, n’est, nullement un signe de faiblesse de sa part. En effet, négocier un accord n’empêche pas de continuer la répression ou d’utiliser la violence. A deux reprises, au mois de septembre et décembre 2016, et pendant les dialogues, respectivement, celui de la Cité de l’OUA et de la CENCO, il n’a pas hésité à réprimer et à tuer sans remords une centaine de congolais qui ont osé manifester. Cet écrasement dans le sang lui permet de négocier en position de force et de culpabiliser les opposants. Combien de fois, avons-nous entendu de la part de ses affidés reprocher aux opposants que ces derniers poussent à la mort les enfants d’autrui. Alors que le droit de manifester est constitutionnel et rien ne justifie ces tueries avant, pendant ou après les dialogues. Malheureusement, l’impunité dont jouissent les auteurs des crimes de sang au Congo depuis des années a conduit à ce genre de raisonnement, totalement, absurde.
Par ailleurs, dans cette stratégie de talk and fight, Kabila et ses experts ne tiennent pas, seulement, compte du départ d’Obama mais également de l’état de santé de Tshisekedi.
Enfin, comme le disait Clausewitz : « La guerre n’est qu’un prolongement de la politique par d’autres moyens », pour Kabila le fight (répression, violence), est, également, la continuation du talk (dialogue, politique) par d’autres moyens. Les deux ne visent qu’à contraindre l’adversaire à exécuter sa volonté.
- Le retrait des militaires angolais de la RDC est aussi un facteur qui a poussé Kabila à concéder les points de la ligne rouge. Même s’il s’agit d’un retrait symbolique. La présence militaire angolaise en RDC se limitazit à un dispositif de 150 officiers et sous-officiers instructeurs angolais à Kitona auxquels s’ajoutent 70 officiers et sous-officiers instructeurs de la police angolaise à Kasangulu et les officiers de liaisons à l’EMG des FARDC. Il s’agit d’un total de 300 hommes au maximum. Pour rappel, en février 2016, deux hautes autorités militaires des Forces armées angolaises (FAA)[3], le puissant général d’armée Helder Veira Dias dit Kopelipa, le chef de la maison militaire du président Eduardo Dos Santos et le général d’armée Gerald Sachipengo Nunda (un ex-commandant de l’UNITA brassé dans les FAA) ont séjourné à Kitona dans le Kongo Central pour une cérémonie de démarrage de nouveaux modules de formation des soldats congolais à Kitona et des éléments de la LENI[4], une unité d’élite de la police congolaise, la PNC à Kasangulu.
Cependant ce retrait est à prendre dans sa symbolique diplomatique lorsque l’on sait que l’Angola est devenu une puissance militaire tutélaire incontestée de l’Afrique médiane[5] capable de faire le ménage dans cette zone de son influence géopolitique. Mais aussi, selon les confidences d’une source militaire européenne, l’Angola bénéficie depuis l’accentuation de la crise congolaise de l’appui américain pour infléchir la position de Kabila. En effet, depuis 1994, l’Angola s’est considérablement rapproché des Etats-Unis sur le plan géostratégique, notamment lors de l’invasion du Zaïre de Mobutu[6].
En effet, depuis la crise des matières premières, l’Angola est placé sous asphyxie financière. Le pays ne disposant plus de ressources suffisantes pour assurer l’importation de la nourriture, dépend désormais de l’assistance du FMI qui lui permet de disposer des réserves pour uniquement deux semaines renouvelables à chaque fois. Le FMI étant notamment le bras financier des Etats-Unis, ces derniers en profitent pour exiger de l’Angola une implication dans le sens de leurs objectifs géostratégiques régionaux actuels. C’est la pure application de la gouvernance mondiale néolibérale où les firmes multinationales et les institutions transnationales comme la … agissent au-delà des frontières nationales. Celles-ci évoluent à l’échelle planétaire et dictent leur agenda et l’agenda mondial au profit des États militairement et économiquement puissants, via notamment leurs outils institutionnels que sont BM, le FMI, l’OMC, le G8, le G20, l’OTAN, la BAD, l’UE, etc.[7].
- Enfin, le sommet de la SADC tenu fin octobre à Luanda, n’a jamais été une réunion pour soutenir, aveuglement, le régime de Kabila malgré le contenu du communiqué final. Ce désengagement est la conséquence de cette lutte de leadership dans cet espace entre l’Afrique du Sud et l’Angola[8]. Ce dernier parie sur l’avenir, ce que le premier ne semble pas s’y engager, formellement, jusqu’à présent.
Une ultime métamorphose d’Etienne Tshisekedi ?
Celui qui est présenté dans les milieux occidentaux comme étant imprévisible, inflexible et radical s’est montré très pragmatique et souple dans les dernières tractations politiques en RDC. Etienne Tshisekedi s’est plutôt rangé cette fois-ci derrière les préoccupations de la diplomatie internationale. Une posture qui casse son image de nationaliste anti-occidental qui lui est insidieusement attribuée par une certaine presse européenne au service du régime de Kabila. De ce fait, les risques pris par le lider maximo, suscitant parfois l’ire de la population congolaise qui l’a jugé mou, à la limite de la trahison, font de lui un grand artisan de cet accord. D’où la signature de cet accord n’a pas donné lieu à des scènes de liesse dans les rues de Kinshasa et des villes du Congo car le peuple attendait le départ immédiat de Kabila.
Opportuniste omniprésent, il fallait aussi compter sur l’audace de Vital Kamerhe
Ambitieux, cependant, piètre stratège, en voulant être dans toutes les messes politiques, noires ou blanches, à la fois, sans réellement avoir une stratégie politique claire, si ce n’est une tactique populiste, Vital Kamerhe, peut également être compté parmi les acteurs politiques les plus remuants du dernier quadrimestre de 2016. Cela lui permettra-t-il de limiter les dégâts politiques consécutifs à ses multiples revirements politiques opportunistes ? L’avenir proche nous en dira plus.
Qu’on l’aime ou pas, Moïse Katumbi dans une posture d’homme d’Etat ?
C’est ce que l’on pouvait lire dans les réseaux sociaux lorsque Katumbi déclara : « Le plus important, c’est le pays. Et je ne veux pas être un point de blocage pour le pays, alors je veux faciliter la tâche… C’est pourquoi j’ai demandé au rassemblement [de l’opposition] de ne pas bloquer la signature à cause de moi, de signer l’accord. On n’aura pas de troisième mandat du président Kabila. Au mois de décembre, on n’aura pas besoin d’un référendum et c’est le plus important. »[9] En perte de vitesse sur le plan politique, il s’agit là plutôt d’une subtile stratégie médiatique de communication politique au crédit du richissime ancien gouverneur du Katanga qui veut plutôt donner une image d’homme d’Etat. Il faut dire que l’homme est conseillé par des puissants groupes de communication américains capables de laver plus blanc que blanc l’image de n’importe quel acteur politique mondial. Une façon pour celui qui rêve de succéder à Kabila d’être présent aux discussions sans y être physiquement et de montrer la mesquinerie politique du clan Kabila dont l’unique stratégie est « Tout sauf Katumbi ». Ce, au point qu’un membre de la famille biologique de Kabila a contacté son ainé Katebe Katoto pour lui proposer le poste de Gouverneur de la Banque nationale à condition qu’il lâche son petit frère, à l’instar du débauchage du fils Kyungu.
Quelle marge de manœuvre pour le Rassemblement ?
Malgré l’euphorie suscitée par cet accord, inattendu, le pire est à venir. Si certains fanatiques du Rassemblement se réjouissent plutôt du partage du gâteau, les acteurs politiques que nous avons contactés sont conscients que la marge de manœuvre de la mise en application de cet accord reste très réduite. Déjà les premiers signes de la récusation de l’absence d’inclusivité de cet accord se sont faits savoirs dès le lendemain de sa signature par la voie du griot politique de Kabila, Lambert Mende[10].
Les difficultés rencontrées dans les négociations politiques ayant abouti à un accord prédéterminent largement sa mise en œuvre effective. Les décisions prises lors des négociations, les voltefaces, les tractations et les compromis qui ont permis aux négociations d’aboutir à des accords et surtout la manière dont les intérêts en jeu, les arguments avancés et les logiques parfois divergentes, ont été pondérés, ont fait l’objet de conciliation ou de choix exclusifs ou inclusifs sont indicateurs des problèmes qui risquent d’émerger lors de la mise en œuvre d’un accord. Cette application de l’accord ne sera que l’actualisation concrète sur le terrain de conflits, d’antagonismes et de contradictions que les négociations politiques étaient censées de résoudre en amont.
De ce fait, c’est au niveau de l’application effective de cet accord, notamment la mise en place du gouvernement transitoire et des organes d’accompagnement de cette période très critique et volatile que tout risque de se jouer. Ainsi, Kabila, qui tient toujours à son projet de se maintenir au pouvoir, n’a pas encore dit son dernier mot ni joué sa dernière carte. Tout risque de se jouer encore par le talk and fight !
En effet, lorsqu’on jette un regard sur la composition du Gouvernement Badibanga qui reste dominé par la majorité présidentielle, qui s’est taillée la part du lion des ministères régaliens et stratégiques, tels que la Défense, les Affaires étrangères, la Justice, l’Intérieur et les Finances, de même que les Mines et les Hydrocarbures[11], on peut se projeter sur les difficultés de mise en place du futur gouvernement dirigé par le rassemblement, notamment dans le contrôle de la Défense nationale et des Affaires étrangères qui restent des domaines de collaboration entre le Président et le Gouvernement comptable de son action devant l’Assemblée nationale qui peut le sanctionner[12]. Or le parlement reste sous le contrôle effectif de la majorité des forces acquises à Kabila : Sa MP, l’UNC et alliés et le groupe parlementaire UDPS et alliés qui soutient Badibanga non signataire de l’accord de la Saint Sylvestre. Il y a aussi le MLC qui mène une fronde contre le Rassemblement qui pourrait profiter à Kabila.
Dans cet accord subsiste des zones d’ombre qu’il faut, absolument, éclaircir, car la confiance ne suffit pas dans cette cohabitation contre nature, particulièrement, face à un partenaire dont la volonté est d’user de la stratégie du pourrissement. En effet, les rôles de chacun et de chaque institution doivent être, minutieusement, déterminés et précisés durant cette transition, faute de quoi, le blocage sera total. Il ne faudrait pas ignorer que ce gouvernement et ses membres seront presque en campagne électorale, tant les partis que les acteurs seront, en compétition, et l’esprit d’équipe et la solidarité gouvernementale risque d’être difficile à former, à consolider et à préserver. Cependant, la qualité du leadership des animateurs de toutes ces institutions sera primordiale pour garder tout en place.
Par ailleurs, les politiciens congolais ont, souvent, cette fâcheuse habitude à négliger les secteurs de la défense et de la sécurité à l’occasion des négociations. Dans le cas présent, cette désinvolture relèverait de l’inconscience voire du suicide politique de leur part, face à un adversaire tel Kabila. En fait, ce domaine de collaboration doit être bien négocié, le Premier ministre, pourrait-il remplacer Olenga, Amisi Tango Four, Bisengimana, Kanyama, Kalev, Kampete, etc. ? Ou toutes les autorités de ce secteur qui sont trempées dans de graves violations de droits humains, vont-elles se soumettre au Premier ministre ou aux ministres de l’Intérieur, de la Défense et de la Justice au cas où ceux-ci seraient de l’opposition? La Garde Républicaine et l’ANR continueront-elles les mêmes missions de réprimer et de traquer les citoyens ? L’exemple Burkinabé doit interpeller l’opposition congolaise, le RSP (Régiment de la Sécurité Présidentielle), a donné du fil à retordre au gouvernement de transition malgré la chute du président Compaoré. En effet, ce régiment d’élite fut à l’origine de tous les coups fourrés[13] contre le gouvernement dirigé par Isaac Zida, l’ancien commandant adjoint dudit régiment. Par conséquent, le cas congolais avec la GR risque d’être plus compliqué s’il n’est pas traité lors des négociations du partage du pouvoir car leur chef fonctionnel direct est Kabila, le président de la transition. Pour rappel, Tshisekedi sous la première transition de Mobutu, a connu une telle mésaventure. Malgré sa nomination comme Premier ministre par la Conférence nationale souveraine, il a été demis quelques mois par Mobutu et l’accès à son bureau lui a été refusé par son ministre de la Défense qui était un certain Honoré Ngbanda en y déployant les militaires de la DSP et de la Garde civile devant. Le chat échaudé craint l’eau froide. Qu’est ce qui va changer alors avec un pouvoir beaucoup plus répressif que le régime de Kabila ?
Les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets. D’autres cas pourraient surgir, par exemple, en disposant de la primature ou du ministère de la Justice, pourquoi ceux-ci ne décideraient pas des libérations de certains prisonniers ? En outre, Kabila dispose de la majorité au sénat et à l’assemblée nationale, quelle sera la marge de manœuvre du Premier ministre et de son gouvernement ?
Par ailleurs, les juges des hautes institutions judiciaires et administratives telles que la Cour suprême de justice et la Cour constitutionnelle sont en majorité kabilistes. Dans quelle mesure, faudrait-il les réaménager ? En sachant que c’est la Cour constitutionnelle qui est compétente en matière des contentieux électoraux et valide les résultats des élections.
En conclusion, les ministères disposant des pouvoirs régaliens doivent faire l’objet d’une négociation globale. En fait, quel que soit le camp politique du ministre qui en est le titulaire, les décisions doivent se prendre d’une manière consensuelle ou en collaboration entre les institutions concernées et les membres du gouvernement.
Zéro pointé pour l’armée et les forces de sécurité dont dépendra encore la fin de cette période de transition
C’est la triste cote que l’on peut attribuer aux hommes en armes congolais qui se sont montrés plus faibles que les politiciens civils sans armes. Encore honte à eux même si nous continuons d’être convaincu que c’est malheureusement par un fait d’armes ou de l’armée que l’alternance au pouvoir risque encore de se produire en RDC. Force est de constater qu’en RDC, la « collusion » et la « collision » entre l’armée et la politique semblent rentrer dans la marche normale des institutions du pays dès le lendemain de son accession à l’indépendance. En effet, depuis son indépendance, l’alternance au pouvoir en RDC ne s’est opérée que soit par un coup d’état militaire ou l’assassinat du président par les militaires, jamais par une passation pacifique du pouvoir par la voie des élections libres et transparentes.
Au regard de deux indicateurs de démocratie généralement pervertis en Afrique que sont le mode d’accession légitime, juste et pacifique au pouvoir ; et, les légitimes mécanismes de gestion de la conservation du pouvoir, nous sommes d’avis avec le professeur Ngoma Binda qui estime que, « dans la mesure où l’arène politique africaine a été et demeure dominée par le militaire, il faudrait, à la limite, faire appel au militaire pour faire respecter et sauver la démocratie»[14]. Sans une implication patriotique et républicaine des forces armées et de sécurité, nous risquons de déchanter au 31 décembre 2017. Je reste tout de même persuadé de la possibilité d’un sursaut patriotique dans les rangs de l’armée et des forces de sécurité dans une optique de la cohésion armée/Police – Nation.
Que faire alors ?
Nous revenons à nos propositions de notre opinion intitulée « RD Congo–Kabila : Il y a eu le 19 décembre 2016 et après ? »[15] qui restent pertinemment d’actualité nonobstant l’accord arraché par la CENCO. Il s’agit notamment de la poursuite de l’intensification soutenue de la pression politique et populaire, particulièrement de la jeunesse et des mouvements citoyens congolais, sur Kabila, conjuguée avec une conscientisation des hommes en armes afin de désobéir aux ordres illégaux de Kabila qui détient intact le contrôle de la GR et de l’ANR fonctionnellement dépendantes de la Présidence de la république et donc échappant au contrôle effectif du Rassemblement. Or c’est à ce niveau que tout va encore se rejouer dans les prochains mois.
A ces actions, il faut maintenir également l’intensification de la pression et des sanctions directes sur Joseph Kabila et sa famille biologique, non pas par des décisions absurdes de couper l’aide au développement qui n’ont aucun impact sur la richesse et les biens amassés par Kabila et son entourage. Cette pression doit rester permanente et constante jusqu’au dernier jour car le pouvoir, en Afrique, s’exerce d’abord au niveau de la famille. En terme médical, il faut maintenir Kabila sous assistance respiratoire, pour qu’au moindre écart, le menacer de la lui débrancher. C’est seulement dans cette condition que ses collaborateurs, les plus zélés, se rendront compte qu’ils n’ont plus d’avenir en continuant, bêtement, à le servir. Toutefois, la seule option politique ne sera pas à notre avis suffisante pour pousser Joseph Kabila vers la sortie. Car tout ce qui se trouve dans cet accord est constitutionnel, pourquoi Kabila n’avait-il pas respecté la constitution? Nous en reparlerons à coup sûr en décembre 2017.
Bonne et heureuse année 2017
Jean-Jacques Wondo Omanyundu & Jérôme Ziambi Kengawe
Jérôme Ziambi Kengawe est diplômé de l’Ecole royale militaire (Belgique), Criminologue et juriste de formation."
Références
[1] Selon Larousse : Attitude prudente de quelqu’un qui s’abstient de prendre parti, qui attend avant d’agir : Rester dans l’expectative.
Attitude qui consiste à observer l’évolution d’une maladie tant que les signes, insuffisamment caractérisés, ne permettent pas encore de préciser le diagnostic et de pratiquer une thérapeutique active.
[2] http://desc-wondo.org/fr/rdc-kabila-est-plus-quengage-dans-une-logique-guerriere-contre-les-congolais-jj-wondo/. Ou http://desc-wondo.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/.
[3] Forças Armadas Angolanas.
[4] Légion nationale d’Intervention, ex-PIR : Police d’intervention rapide.
[5] Michel Luntumbue et Jean-Jacques Wondo, « La posture régionale de l’Angola : entre politique d’influence et affirmation de puissance », GRIP, 03 Juin 2015. http://www.grip.org/fr/node/1760.
[6] Michel Luntumbue et Jean-Jacques Wondo, ibid.
[7] Fweley Diangitukwa, Gouvernance, Action Publique et démocratie participative, 2011.
[8] JJ Wondo, Les Forces armées de la RD Congo, Une armée irréformable ?, Ed. DESC, 2015, pp.88-91.
[9] http://www.rfi.fr/afrique/20161231-accord-rdc-moise-katumbi-point-blocage-opposant-cenco.
[10] https://actualite.cd/2017/01/01/rdc-majorite-presidentielle-signe-laccord-politique-reserve-exige-plus-dinclusivite-interview/.
[11] Jean-Jacques Wondo, DOSSIER ÉLECTIONS RDC – Portrait : Samy Badibanga Ntita, 23 Dec 2016, http://www.grip.org/fr/node/2204.
[12] Exposé des motifs, Constitution du 18 février 2006.
[13] Après la chute de Blaise Compaoré, le 30 décembre 2014 et le 04 février 2015, certains éléments de ce régiment ont refusé la dissolution de leur unité, ils ont empêché la tenue du conseil des ministres en fin de compte le gouvernement a cédé à leurs exigences. Ensuite le 17 septembre 2015, le général Gilbert Diendere, leur ancien commandant renverse le gouvernement de transition avec l’appui des éléments du RSP et prend le pouvoir pendant 6 jours, avant d’en être démis suite à une forte pression de la communauté internationale.
[14] http://desc-wondo.org/fr/larmee-et-la-police-congolaises-le-rempart-ultime-contre-la-violation-de-la-constitution-jj-wondo/#sthash.dGawqErp.dpuf.
[15] Opinion : RD Congo–Kabila : Il y a eu le 19 décembre 2016 et après ? – JJ Wondo – http://desc-wondo.org/fr/opinion-rd-congo-kabila-il-y-a-eu-le-19-decembre-2016-et-puis-jj-wondo/#sthash.ma0p3HqR.dpuf.
"Négociations politiques en République Démocratique du Congo : Signe d’espoir ou enlisement planifié?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11429
"La Majorité présidentielle annonce le lancement officiel de sa « Centrale électorale » "
° https://actualite.cd/2017/01/05/majorite-presidentielle-annonce-lancement-officiel-de-centrale-electorale/
"Félix Tshisekedi : «la primature à l’UDPS. C’est acquis ! Au sein du Rassemblement, c’est bon !»"
° https://actualite.cd/2017/01/05/felix-tshisekedi-primature-a-ludps-cest-acquis-sein-rassemblement-cest/
"Félix Tshisekedi, en route vers la Primature?"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/01/05/felix-tshisekedi-route-vers-primature.html
"Primature confiée à l’UDPS, taille fixée à 45 ministres: ce qu’on sait du prochain gouvernement, ou pas!
"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/01/05/primature-confiee-a-ludps-taille-fixee-a-45-ministres-quon-sait-prochain-gouvernement.html
"Le Rassemblement actuellement en tête-à-tête avec le MLC et alliés"
° https://actualite.cd/2017/01/05/rassemblement-actuellement-tete-a-tete-mlc-allies/
"Freddy Matungulu: « la Dynamique va proposer son propre candidat à la Primature »"
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/01/05/freddy-matungulu-dynamique-va-proposer-propre-candidat-a-primature.html
" La dynamique l’Opposition dément avoir « cédé » la Primature à l’UDPS "
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/01/05/dynamique-lopposition-dement-cede-primature-a-ludps.html
"La dynamique de l’opposition contredit Félix Tshisekedi et se propose à la primature "
° https://actualite.cd/2017/01/05/dynamique-de-lopposition-contredit-felix-tshisekedi-se-propose-a-primature/
"Candidat à la Présidentielle de 2017, Moïse Katumbi n’est toujours pas éligible!"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/01/05/candidat-a-presidentielle-de-2017-moise-katumbi-nest-toujours-eligible.html
"RD CONGO: UN OPPOSANT ACCUSÉ D'INSULTE ENVERS KABILA RESSORT LIBRE"
° http://www.izf.net/afp/rd-congo-un-opposant-accuse-dinsulte-envers-kabila-ressort-libre
"AE Live - Le MLC va signer l'Accord, UDPS et DYNAMIQUE se disputent la Primature"
"Actu Expliquée du 2Jan : E. Bazaiba, alliée objective de J. Kabila"
"Actu Expliquée 2Jan : Le MLC offre-t-il des armes aux Kabilistes?"
"L'Analyse du 3 Janvier 2017"
"Message d’Honoré Ngbanda au peuple Congolais après la signature de l'accord entre MP & RASSOP"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Cher zobattants,zobattants a écrit:
N'importe quoi, Ndonzwau...malgre la litanie et vos prose litteraire vous n'aviez rien dit!!!
En quoi est-ce le dialogue de la cencon est il different du dialogue que le president avez initialement convoque??
Vous qui vouliez chasser le prez au rwanda, pourquoi avez vous change de position?
Ou en sommes nous avec les discours du nouveau secretaire de l'udps???
Gabriel Mokia aseki bino nyonso...
T'inquietes, laisser les gens parler, car ils sont entrain de chercher a Rationaliser leur dechirement vis-a-vis de cette situation
Car nul ne peut ignorer Que LES DEUX DIALOGUES N'ONT REUSSI QU'A FAIRE PROROGER LE MANDAT PRESIDENTIEL DE Joseph Kabange, a travers LEURS ACCORDS CONCLUS...UN ACTE QUI ABOLIT EN MEME TEMP LA CONSTITUTION car Joseph Kabila(Hypolyte Kanambe) a brigue un troisieme Mandat...Sinon, Quelle explication faudrait-il donner a l'existance d'un gouvernement de Transition, celui de Badibanga issu du dialogue du Camp Tshatshi et celui qui va etre nomine issu du secong dialogue avec LE RAIS-ASSEMBLE-MENT & DES SAINTS CONS???
_________________
L'originalité est un des grands principes du romantisme.
ALPHA DOG
Cavalier
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
EXPLOREZ VOTRE IGNORANCE EN L´AN 2017
Le "mandat" du président est de 5 ans 5 ans n´est pas 11 mois..ou 12 mois Comment alors un "accord inclusif" peut "abolir la constitution" et accorder á Kanambe un "mandat de 5 ans"
Restez vivant jusqu´au mois de decembre 2017...patience, nous allons voir comment l´accord a accordé un nouveau mandat á Kanambe
WAIT AND SEE..Tala ku tseki
Le "mandat" du président est de 5 ans 5 ans n´est pas 11 mois..ou 12 mois Comment alors un "accord inclusif" peut "abolir la constitution" et accorder á Kanambe un "mandat de 5 ans"
Restez vivant jusqu´au mois de decembre 2017...patience, nous allons voir comment l´accord a accordé un nouveau mandat á Kanambe
WAIT AND SEE..Tala ku tseki
GHOST
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Troll a écrit: EXPLOREZ VOTRE IGNORANCE EN L´AN 2017
Le "mandat" du président est de 5 ans 5 ans n´est pas 11 mois..ou 12 mois Comment alors un "accord inclusif" peut "abolir la constitution" et accorder á Kanambe un "mandat de 5 ans"
Restez vivant jusqu´au mois de decembre 2017...patience, nous allons voir comment l´accord a accordé un nouveau mandat á Kanambe
WAIT AND SEE..Tala ku tseki
Pourquoi ne pas commencer par explorer vos mensonges des annees anterieures? Jusque la, vos predictions ne se sont jamais accomplies...
Des que nous auront termine a explorer vos fantasmes, then on pourra explorer le pragmatisme de Joseph Kabila
zobattants
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Hiro-Hito a écrit: Je ne suis vraiment pas trop a l'aise avec les accords, les dialogues etc, une chose est certaine, la rue s'etait deja essouflee le Mercredi 21 Dec 2016, donc un accord axe sur le non au referendum, non au 3eme mandat, et tant des garde-fous pour s'assurer q Kabila n'a pas trop de manoeuvres, g peux vivre avec.
« Vivre avec cet accord » malgré tout reflète en fait ce que beaucoup en pensent comme pour paraphraser la citation de Wilco « qu’il ne soit pas parfait ou qu’il ne soit pas la meilleure entreprise, vaut mieux qu’il soit là plutôt qu’il n’y en ait aucun… »
Mais cela signifie aussi comme je le disais plus haut, qu’il devra être effectivement finalisé dans sa mise en œuvre pour qu’il soit exploitable et que par la suite son application par le pouvoir mais aussi par l’opposition qui en est l’autre signataire puisse nous mener aux objectifs qui l’ont motivé : le règlement de l’impasse actuelle créée délibérément en nous ouvrant la voie des élections crédibles et apaisées, l’alternance indispensable attendue de la majorité des Congolais…
Où l’on voit que nos meilleures garanties ne sont pas l’acceptation obligée de ce scénario par le pouvoir pour sa meilleures sortie, cerné qu'il est de toutes les pressions internes et extérieures mais celles-ci ne l’empêcheront pas de continuer à mettre les bâtons dans les roues du processus de manière à préserver ses privilèges tant qu’il peut; notre meilleure assurance est de ne pas dormir sur nos lauriers, sur cette première victoire…
L’opposition se doit en effet de rester vigilante, le partage des maroquins étant une fausse garantie s’il n’aide pas davantage à user à son tour de bonne gouvernance, d’impunité contre les coupables et de souci du plus grand nombre bref à mieux gérer le pays que ne l’a fait jusque-là le pouvoir d’en face…
C’est seulement ainsi que nous contournerons ses manœuvres et rendrons ce « dialogue global et inclusif » véritablement bénéfique au pays, quelqu’imparfait soit-il à sa signature…
PS Voici le texte de "l'Accord Global et Inclusif du 31 décembre 2016" que je me permettrai d'afficher ici in extenso malgré sa longueur (dès que j'en aurai obtenu une présentation plus acceptable) car comme moi beaucoup ne l'avaient pas lu et l'ayant devant les yeux, non seulement on ne se posera plus certaines questions comme je l'ai fait mais aussi cela nous permet de le commenter en direct !
Après lecture, je me dis que globalement il convient à ce qui était souhaitable et possible eu égard au contexte qui voit deux sensibilités nationales adverses à réunir pour le bien de toute la Nation !
Merci de le lire et de le consulter et au besoin de le commenter à votre tour !
"L’ACCORD GLOBAL ET INCLUSIF SIGNE LE 31/12/16-TEXTE DEFINITIF
Publié le 3 janvier 2017
° https://rassop.org/2017/01/03/copie-de-laccord-global-et-inclusif-signe-le-311216/
(° http://www.lecongolais.cd/texte-entier-accord-politique-global-et-inclusif-du-centre-interdiocesain/)
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
Avant Decembre 2016: La TEMERITE DE LA CHEVRE DE MONSIEUR SEGUIN..
Apres Decembre 2016: La raison du plus fort est toujours la meilleure!!!
Nanu boleli te...
Comme disait Tshisekedi: "Bukulela na munuku ya mbuka"
zobattants
Re: APRES UN COMPROMIS INCLUSIF "HISTORIQUE" VOICI 2017 ! UNE ANNÉE DE DÉFIS MAJEURS ET D’ESPOIRS POUR NOTRE PAYS MAIS LES DOUTES NE MANQUENT PAS ! COMME D'HABITUDE ? PEUT-ETRE PAS... ESPÉRONS-LE !
http://www.lalibre.be/actu/international/crise-politique-en-rdc-le-premier-ministre-samy-badibanga-n-envisage-pas-de-demissionner-586fea8dcd708a17d55b3af0
Crise politique en RDC: le Premier ministre Samy Badibanga n'envisage pas de démissionner !!!
Crise politique en RDC: le Premier ministre Samy Badibanga n'envisage pas de démissionner !!!
djino
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