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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 30/7/2022, 11:11 pm

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ?

Tout en étant ministre des AE un Secrétaire d'État n'est pas homme à  voyager pour rien surtout en Afrique centrale. A ma connaissance le dernier qui s'est déplacé chez nous fut l'intraitable Madeleine  Albright et pas pour de bonnes nouvelles.
En ce moment l'actualité de la RDC est celle de la crise sécuritaire à  l'Est avec contrepoint une guerre larvée avec le Rwanda. Blinken apportera-t-il une solution là-dessus d'autant  que le Rwanda où il  se rendra ensuite reste le chouchou  des Américains malgré les recommandations hostiles au Rwanda à la gouvernance et l'expansionbisme du Senateur Menendez qui pilote la  Commission des AE. Il y'a aussi l'influence russe - son homologue russe Lavllov venait de faire un tour en Afrique - favorisée par le prédécesseur  de Tshisekedi contre laquelle l'Americain va s'occuper avec un Tshisekedi qui avait accepté un partenariat privilégié avec les Usa.
Ensuite justement  ce partenariat pousse les Américains à exiger des Congolais des efforts contre la corruption et pour la democratisation. Là-dessus il sera sans doute question d'exiger les prochaines elections libres et crédibles.
Voila autant de questions et d'autres comme le monde à l'heure de la guerre russo-ukrainienne  qui constitueront à n'en point douter le menu des entretiens entre Américains et Congolais.
Attendons  les faits...

Ci-dessous un florilège d'annonces et tentatives de décryptage de la visite de Blinken en Afrique et au bout au moins  une certitude parmi tous  les mobiles évoqués :  une offensive americaine concurrente à celle de son homologue russe Lavrov, les Usa déterminés à réaffirmer leur présence en Afrique surtout en ce temps de guerre de la Russie contre l'Otan via l'Ukraine. Malheureusement ou heureusement dans ces entre et contrefaites je ne crois pas que le haut gradé Us vienne pour et surtout saura entonner le siflet final du match entre le Congo et le Rwanda envahisseur comme l'iniitia autrefois en notre defaveur sa prédécesseure Albright coincé qu'il est entre sa complaisance naturelle envers le Rwanda et son nécessaire appui à un Congo encore plus stratégique qu'à la période de la guerre froide.



Antony Blinken arrive en RDC pour soutenir les initiatives régionales africaines visant à promouvoir la paix dans l’est du pays- 30/07/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/07/30/actualite/politique/antony-blinken-arrive-en-rdc-pour-soutenir-les-initiatives-regionales


"Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se rend en Afrique pour contrecarrer l'influence russe - 29/07/2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/le-chef-de-la-diplomatie-americaine-antony-blinken-se-rend-en-afrique-pour-contrecarrer-l?amp

"Tensions entre Kigali et Kinshasa: Anthony J. Blinken attendu en RDC et au Rwanda -  29 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/29/tensions-entre-kigali-et-kinshasa-anthony-j-blinken-attendu-en-rdc-et-au-rwanda

"Guerre en Ukraine et diplomatie : Blinken se rendra en Afrique (RDC, Rwanda…) en août pour contrecarrer l’influence russe - 29/07/2022
= https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-et-diplomatie-blinken-se-rendra-en-afrique-rdc-rwanda-en-aout-pour-contrecarrer-linfluence-russe-11039884

"RDC, Rwanda, Afrique du Sud…le chef de la diplomatie américaine en tournée africaine - 29/07/2022
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-rwanda-afrique-du-sud-le-chef-de-la-diplomatie-am%C3%A9ricaine-en-tourn%C3%A9e-africaine/2648944

"EDITORIALÉditorial- Sécurité : Anthony Blinken et la patate chaude de l’Est du Congo -  21 juillet 2022
= https://www.geopolismagazine.net/editorial-securite-anthony-blinken-et-la-patate-chaude-de-lest-du-congo/


"Les États-Unis annoncent une offensive diplomatique en Afrique - 30 juillet 2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220730-les-%C3%A9tats-unis-annoncent-une-offensive-diplomatique-en-afrique

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 2021-11-17T080515Z_713686734_RC28WQ9S6P0A_RTRMADP_3_USA-AFRICA-DIPLOMACY
Le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken au Kenya, le 17 novembre 2021. :copyright: Andrew Harnik/Pool via REUTERS

Après l’opération de charme de Serguei Lavrov en Afrique, le chef de la diplomatie américaine lui emboite le pas et annonce ce vendredi 29 juillet une tournée africaine. Antony Blinken se rendra en Afrique à partir du 7 au 9 août. Une visite destinée à réaffirmer la présence géopolitique des Etats-Unis sur le continent face à la Russie sur fond de guerre en Ukraine.
Avec notre correspondant à Miami, David Thomson

La tournée africaine du ministre russe des Affaires étrangères vient a peine de se terminer que les Etats-Unis déploient déjà la contre attaque. Fin juillet, en Afrique, Serguei Lavrov a voulu démontrer que Moscou n’était pas isolé diplomatiquement et que les sanctions internationales contre son pays serait responsable de la flambée des prix des matières premières.
Pour contrer ce récit russe, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken se rendra en Afrique du Sud, en République démocratique du Congo et au Rwanda du 7 au 9 août. Une semaine plus tard, c’est Linda Thomas Greenfield l’ambassadrice de Joe Biden aux Nations unies qui visitera le Ghana et l’Ouganda, juste après le passage au Kenya et en Somalie de Samantha Power la cheffe de l’agence américaine de l’aide au développement.
Dans un communiqué, le département d’Etat explique le but de ces efforts diplomatiques américains : montrer « aux pays africains qu’ils ont un rôle géostratégique essentiel et sont des alliés cruciaux sur les questions les plus brûlantes de notre époque ». 


"RDC-Rwanda : les détails de la future visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken
Selon les informations de Jeune - 27/07/2022

= https://www.jeuneafrique.com/1365313/politique/rdc-rwanda-les-details-de-la-future-visite-du-secretaire-detat-americain-antony-blinken/

"Élections : le secrétaire d'État américain annoncé à Kinshasa - 29.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108393_elections_le_secretaire_d_etat_americain_annonce_a_kinshasa.html

"Crise RDC-Rwanda : Anthony Blinken serait-il Madeleine Albright II ? - 30.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108414_crise_rdc_rwanda_anthony_blinken_serait_il_madeleine_albright_ii.html

"Kinshasa-Kigali : Blinken en août dans la région pour apaiser la tension - 28.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108309_kinshasa_kigali_blinken_en_aout_dans_la_region_pour_apaiser_la_tension.html

"M23 : Et si la solution n’est qu’à Washington ! - 29.07.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108385_m23_et_si_la_solution_n_est_qu_a_washington.html




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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 2/8/2022, 4:09 pm

S'il est clair que la visite de Blinken en Afrique du Sud, au Congo et au Rwanda  entre dans une compétition avec la Russie (et la Chine) surtout dans le  contexte de lz guerre russo-ukrainienne, il apparait en même temps qu'elle  ne se résume pas à un match entre États-Unis et Russie, le Secrétaire d’État se rend dans des pays déjà bien alliés aux Usa avec des préoccupations relativement indépendantes de la Russie ; l'Amérique veut en plus aujourd'hui compter en Afrique pour une relation de long terme.
Mais il y'a aussi les nécessaires elections crédibles et la démocratie à promouvoir au Congo ma
et pourquoi pas saisir l'occasion de sifler le match tendu entre un Congo qui s'est rallié aux Usa depuis l'avènement  de Tshisekedi et un Rwanda traditionnellement cher aux Usa mais qui est plutôt à la faute ici.
De même le Rwanda présente d'autres questions spécifiques sur lesqueles les Usa voudraient jetter un regard lus proche...



"États-Unis : nouvelle tournée africaine du secrétaire d'État américain Antony Blinken - 30 juillet 2022
= https://information.tv5monde.com/video/etats-unis-nouvelle-tournee-africaine-du-secretaire-d-etat-americain-antony-blinken
L'Afrique devient une terre d'influence pour les grandes puissances mondiales. Après la France et la Russie, le secrétaire d'État américain Antony Blinkena lui aussi annoncé une tournée africaine en août, en commençant par l'Afrique du Sud. Quels sont les enjeux ? Décryptage avec Ousmane Ndiaye.


"Diplomatie : "La prochaine tournée d’Antony Blinken en Afrique ne se résume pas à un match entre les États-Unis et la Russie"-:31 juillet 2022
= https://information.tv5monde.com/info/diplomatie-la-prochaine-tournee-d-antony-blinken-en-afrique-ne-se-resume-pas-un-match-entre-les
chef de la diplomatie américaine se rendra en Afrique du Sud, en République démocratique du Congo et au Rwanda entre le 7 et le 12 août, réalisant sa deuxième tournée en Afrique en moins d'un an. Selon Marc Lavergne, directeur émérite de recherches au CNRS, cette visite est bien plus qu'une simple réaction celle de Sergei Lavrov la semaine dernière. Entretien

"RDC-Rwanda : les détails de la future visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken - 28 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1365313/politique/rdc-rwanda-les-details-de-la-future-visite-du-secretaire-detat-americain-antony-blinken/
Selon les informations de Jeune Afrique, l’envoyé de Joe Biden doit se rendre en RDC et au Rwanda. Voici ce qu’il faut savoir sur ce déplacement hautement stratégique.

Trois ans et demi après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, et alors que ce dernier a considérablement resserré les liens entre la RDC et les États-Unis, le secrétaire d’État américain Antony Blinken doit se rendre pour la première fois à Kinshasa. Selon plusieurs sources, américaines et congolaises, le patron de la diplomatie américaine est attendu dans la première quinzaine du mois d’août. Si cette visite reste dépendante du « contexte international », précise-t-on à Washington, en référence à la guerre en Ukraine, les dates des 9 et 10 août ont été évoquées. Ce déplacement devrait s’effectuer dans le cadre d’une tournée qui doit également mener Blinken au Rwanda. Contactées, les autorités rwandaises n’ont pas répondu à nos sollicitations.

Diplomates et lobbyistes à la manœuvre
En discussion depuis plusieurs semaines, la préparation de la visite en RDC s’est accélérée il y a deux mois, à l’occasion de celle aux États-Unis du ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula. Ce dernier s’était entretenu avec son homologue américain le 1er juin. À la manœuvre côté congolais pour l’organisation de ce voyage figure aussi le mandataire spécial du président, Serge Tshibangu, qui occupe aujourd’hui une place centrale dans le dispositif diplomatique de Félix Tshisekedi.
À LIRERDC : Mike Hammer et les États-Unis, des partenaires très particuliers
Si le programme exact de ce voyage est encore l’objet de derniers ajustements, celui-ci s’inscrit dans un contexte sécuritaire et sous-régional tendu. La crise liée à la résurgence du M23 sera au menu des discussions. Kinshasa accuse en effet depuis plusieurs mois le Rwanda de soutenir les rebelles qui combattent l’armée congolaise dans l’est du Congo. Pour appuyer son plaidoyer, la RDC a multiplié les efforts auprès de Washington, via ses diplomates et les lobbyistes qu’elle a engagés outre-Atlantique, pour obtenir une condamnation de ce soutien présumé du Rwanda. Cette question avait déjà été mise sur la table à l’occasion de la dernière visite aux États-Unis de Christophe Lutundula. Quelques jours plus tard, le 14 juin, l’ambassade américaine en RDC s’était dite « extrêmement préoccupée » par la « présence signalée » de troupes rwandaises sur le territoire congolais.

Depuis, le Congrès américain a également durci le ton vis-à-vis de Kigali. Le 20 juillet, le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, le démocrate Robert Menendez a écrit à Antony Blinken pour lui faire part de ses préoccupations « concernant le mépris permanent du gouvernement rwandais pour les droits démocratiques et les droits de l’homme, et la nécessité d’une politique américaine plus efficace ». L’institution s’est montrée de plus en plus critique à l’égard du Rwanda à la suite de l’arrestation, en 2020, de Paul Rusesabagina, résident permanent américain du Texas. En mai, le département d’État américain a officiellement estimé que l’opposant, condamné pour terrorisme, était « injustement détenu » à Kigali. Cette décision signifie que l’envoyé spécial du président américain pour les affaires d’otages, Roger Carstens, suit désormais cette affaire.

Perte de vitesse américaine
Prenant acte des accusations selon lesquelles le Rwanda s’en prendrait aux dissidents à l’étranger, ainsi que des allégations de soutien aux rebelles congolais, Robert Menendez a annoncé qu’il mettrait en suspens toute assistance sécuritaire à Kigali, à commencer par un soutien de plusieurs millions de dollars aux forces de maintien de la paix rwandaises. Les États-Unis sont le plus grand donateur bilatéral du pays, avec 145 millions de dollars (142,6 millions d’euros) d’aide proposée pour l’année fiscale 2023.
« Les États-Unis ne peuvent pas soutenir les contributions rwandaises au maintien de la paix dans certaines parties de l’Afrique tout en regardant ailleurs, alors que le Rwanda fomente la rébellion et la violence dans d’autres parties du continent », a écrit Menendez dans sa lettre à Antony Blinken. « J’ai hâte de travailler avec vous pour que la politique américaine reflète les valeurs des États-Unis et de l’administration Biden. » Plusieurs sources américaines estiment que son déplacement intervient par ailleurs dans un contexte de « vide diplomatique » dans la région, Washington craignant que la crise dans l’est du Congo ne devienne incontrôlable. Le Kenya et l’Angola jouent les médiateurs entre la RDC et le Rwanda, mais les deux pays seront accaparés, en août, par la tenue de leurs élections présidentielles respectives.
À LIRERDC : force régionale, M23… Les coulisses du huis clos tendu de Nairobi

Les États-Unis sont également en perte de vitesse sur le terrain. Le département d’État est sans envoyé spécial pour la région des Grands Lacs depuis l’administration de Donald Trump et la fin du mandat de J. Peter Pham, tandis que le dernier ambassadeur américain au Rwanda a quitté son poste fin janvier. Le dernier ambassadeur américain en RDC, Mike Hammer, est devenu en juin l’envoyé spécial des États-Unis pour la Corne de l’Afrique. Sa remplaçante, Lucy Tamlyn, actuellement chargée d’affaires intérimaire au Soudan, attend encore que sa nomination soit confirmée par le Sénat.

Minerais stratégiques
La question sécuritaire ne sera pas le seul dossier au programme du déplacement d’Antony Blinken. En RDC, le diplomate américain, parfait francophone, viendra également parler du secteur minier et du projet Mineral Security Partnership. Annoncée en juin par le sous-secrétaire à la Croissance économique, à l’Énergie et à l’Environnement, Jose W. Fernandez, cette initiative vise, selon le département d’État américain, « à canaliser les investissements des gouvernements et du secteur privé dans des opportunités stratégiques qui respectent les normes environnementales, sociales et de gouvernance les plus élevées ». Plusieurs pays se sont associés à ce projet, dont l’Australie, le Canada, la Finlande, la France, l’Allemagne, le Japon, la Corée du Sud, la Suède et le Royaume-Uni.
Si le domaine minier congolais reste largement dominé par la Chine, les États-Unis ont, depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, poussé pour obtenir une redistribution des cartes dans le secteur. En mai 2021, le président congolais avait notamment appelé à revisiter les contrats signés sous l’ère de son prédécesseur, Joseph Kabila et appuyé l’idée d’un grand état des lieux du secteur minier. Cette initiative, soutenue par Washington, a notamment abouti à un rapport au vitriol de l’Inspection générale des finances sur la gestion de la Gécamines ces dix dernières années.
À LIRERDC : les zones d’ombre de l’accord avec Dan Gertler
En parallèle, les administrations de Joe Biden et de Félix Tshisekedi ont été en proie à des tensions en début d’année dans le secteur minier. En cause, la signature, en février dernier, d’un accord entre le gouvernement congolais et le milliardaire israélien Dan Gertler, accusé de corruption par Washington, et donc sous sanction du Trésor américain depuis 2017.
Ce deal, qui contient encore plusieurs zones d’ombres, prévoit la restitution par le magnat de divers actifs miniers et pétroliers en échange, notamment, de l’abandon d’une procédure d’arbitrage et d’un engagement – sans garantie de succès – de Kinshasa à plaider pour la levée des sanctions dont Gertler fait l’objet. Les autorités américaines se sont montrées réticentes à la finalisation de l’accord, dont elles ont régulièrement demandé une copie aux autorités congolaises.


"États-Unis - Afrique : quels sont les enjeux de la visite d'Antony Blinken sur le continent ? - 15 NOV 2021
= https://information.tv5monde.com/afrique/etats-unis-afrique-quels-sont-les-enjeux-de-la-visite-d-antony-blinken-sur-le-continent


"Attendu dans les Grands Lacs : Antony Blinken en père fouettard au Congo et au Rwanda - 2 août 2022
= https://www.geopolismagazine.net/attendu-dans-les-grands-lacs-antony-blinken-en-pere-fouettard-au-congo-et-au-rwanda/
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’apprête à effectuer une visite d’État en République démocratique du Congo et au Rwanda. Ce haut responsable de l’administration américaine de Joe Biden sera à Kinshasa à partir du 9 août. Il restera au Congo jusqu’au 10 août. Après son étape congolaise, le secrétaire d’État va ensuite se rendre au Rwanda, où il devra rencontrer les autorités du pays, comme il aura déjà à Kinshasa. Le déplacement de Blinken en Afrique constitue premièrement un message des États-Unis d’Amérique pour le continent africain, lequel reste un acteur géostratégique important au moment où d’autres puissances lorgnent de plus en plus le continent noir. L’administration américaine a déjà fait savoir que parmi les sujets à l’ordre du jour du voyage d’Antony Blinken en Afrique, figurent les défis des “effets du changement climatique, de l’insécurité alimentaire et des pandémies mondiales, ou de façonner l’avenir technologique et économique”.

Au-delà de ces questions, Blinken pourrait être celui qui va remonter les bretelles aux autorités de la région, surtout les autorités de Kigali dont la politique nocive au Congo et même au Rwanda, en matière de droits de l’homme, lui a été notifiée par Robert Menendez, président de la commission des affaires étrangères du Sénat américain, dans une lettre expressément accusatrice contre Paul Kagame. La note de l’administration américaine indique que “le secrétaire d’État se concentrera sur le rôle que le gouvernement rwandais peut jouer pour réduire les tensions et les violences actuelles dans l’est de la RDC. Il évoquera également les questions relatives à la démocratie et aux droits humains, notamment la répression transnationale, la limitation de l’espace pour la dissidence et l’opposition politique ainsi que la détention injustifiée du résident permanent légal américain Paul Rusesabagina”.

En république démocratique du Congo, le secrétaire discutera sur l’organisation des élections “libres, inclusives et équitables en 2023”. Un accent sera mis sur la question du respect des droits humains et les libertés fondamentales. Antony Blinken se concentrera également sur le défi de “la lutte contre la corruption, le soutien au commerce et à l’investissement, la résolution de la crise climatique, le renforcement de la résilience agricole et le soutien aux initiatives régionales africaines visant à promouvoir la paix dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs”, affirme la note de l’administration américaine


"Les enjeux de la visite du secrétaire d’État américain en RDC et au Rwandar, 02/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/02/emissions/dialogue-entre-congolais/les-enjeux-de-la-visite-du-secretaire-detat-americain
Le secrétaire d’État des Etats-Unis, Antony J. Blinken, est attendu en République démocratique du Congo les 9 et 10 août, a annoncé le Département d’État américain dans un communiqué publié le 29 juillet. 
Antony J. Blinken vient échanger avec les autorités congolaises sur entre autres le soutien aux initiatives régionales africaines visant à promouvoir la paix dans l’Est de la RDC et dans la région des Grands lacs, indique le document. 
Après la RDC, le secrétaire d’État américain se rendra aussi au Rwanda, où il rencontrera de hauts responsables du gouvernement rwandais pour discuter sur le rôle que le gouvernement rwandais peut jouer pour réduire les tensions et les violences actuelles dans l’Est de la RDC. 
-Quelle lecture faire de la visite secrétaire d'état américain en RDC et au Rwanda pour faire baisser la tension entre les deux pays ?
 
Invités
-Professeur Jean-Claude Tshilumbayi, député provincial et cadre de l’UDPS, parti membre de l’Union sacrée de la nation.
-Blanchard Mongomba, secrétaire général de Nouvel Elan, parti politique de l’ancien premier ministre Adolphe Muzito et membre de la plateforme politique Lamuka
-Professeur Arsène Mwaka, Professeur à l’Université de Kinshasa et chercheur au Centre d’étude politique de cette Université.
 
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"RDC-USA : Antony Blinken annoncé à Kinshasa pour discuter des élections de 2023 - 31 juillet  2022
= https://www.digitalcongo.net/article/62e66266b98e1d5ec6a6c82b/
Le Département d’Etat des Etats-Unis a annoncé le voyage, en République démocratique du Congo, du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken. Ce dernier est attendu les 9 et 10 août 2022 pour discuter des élections prévues en 2023.
D’après le communiqué de ce Département, le patron de la diplomatie américaine se concentrera notamment sur le soutien aux initiatives régionales africaines visant à promouvoir la paix dans l’Est de la RDC et dans la région des Grands Lacs.


« Le secrétaire d’État rencontrera de hauts responsables du gouvernement de la RDC et des membres de la société civile pour discuter de notre intérêt mutuel à assurer des élections libres, inclusives et équitables en 2023, à promouvoir le respect des droits humains et à protéger les libertés fondamentales », rapporte le Département d’État des États-Unis dans son communiqué.
Il se rendra par la suite au Rwanda voisin du 10 au 12 août où il rencontrera de hauts responsables du gouvernement rwandais et des membres de la société civile pour discuter des priorités communes, entre autres, le maintien de la paix. D’après la même source, Antony Blinken se concentrera sur le rôle que le gouvernement rwandais peut jouer pour réduire les tensions et les violences actuelles dans l’Est de la RDC.
Cette visite à Kinshasa sera la première pour le patron de la diplomatie américaine depuis l’investiture de Félix Tshisekedi en janvier 2019.

"Washington appelle à la diplomatie pour apaiser les tensions RDC-Rwanda
- 02 juin 2022

= https://arabnews.fr/node/248841/international
WASHINGTON: Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a plaidé mercredi pour une solution diplomatique aux tensions croissantes entre la République démocratique du Congo, dont il accueillait le ministre des Affaires étrangères à Washington, et le Rwanda.
Les Etats-Unis veulent soutenir "la paix et la sécurité et la stabilité dans l'est de la RDC, qui est confronté à certains défis", a-t-il déclaré à l'ouverture d'une réunion avec son homologue congolais Christophe Lutundula.


"Nous voulons vraiment soutenir les importants efforts africains en cours", a-t-il ajouté.
Il a notamment salué les discussions qui se sont tenues en avril entre le gouvernement congolais et des groupes rebelles à Nairobi, au Kenya, dans le cadre d'une nouvelle initiative pour tenter de mettre fin à plus d'un quart de siècle de violence.
Le président de l'Angola Joao Lourenco joue aussi les médiateurs, et a affirmé mardi que Kinshasa avait accepté de libérer deux soldats rwandais accusés par l'armée congolaises d'être entrés sur son sol.
La RDC et le Rwanda s'accusent mutuellement de soutien ou protection à des groupes rebelles adverses, et ces tensions sont récemment remontées d'un cran à la frontière entre les deux pays d'Afrique des Grands Lacs.
Des centaines de personnes ont de nouveau manifesté contre le Rwanda mercredi en République démocratique du Congo, réclamant la rupture des liens avec Kigali.
Christophe Lutundula, qui a remercié le gouvernement américain pour ses efforts, avait participé mardi à une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU lors de laquelle Washington avait exhorté à mieux protéger les civils et à rechercher "une solution diplomatique".


"En Afrique, la Russie mène une guerre "pas contre des ennemis, mais pour s’implanter - 11 mar 2022
= https://information.tv5monde.com/info/en-afrique-la-russie-mene-une-guerre-pas-contre-des-ennemis-mais-pour-s-implanter-448283
Base militaire, vente d'armes, présence de mercenaires... Depuis quelques années, la Russie s’applique à étendre sa présence sur le continent africain. Marc Lavergne, directeur émérite de recherches au CNRS et spécialiste de la Corne de l’Afrique décrypte cette politique d’influence qui devrait s’intensifier dans les prochaines années. Entretien. 

TV5MONDE : l’influence soviétique en Afrique ne date pas d’hier. Comment s’est-elle formée initialement ?
Marc Lavergne, directeur émérite de recherches au CNRS : Tout simplement parce que le monde était partagé en deux, et les pays qui luttaient pour leur indépendance à l’époque ont été soutenus par l’Union soviétique. C’est le cas notamment des anciennes colonies portugaises, qui n’ont été libérées qu’après la révolution des Oeillets : l’Angola, le Mozambique, la Guinée Bissau… 
Il y a de nouveau un "scramble for Africa", c’est-à-dire une compétition de grandes puissances pour avoir accès aux ressources de l'Afrique.
Tous ces pays étaient soutenus par le bloc de l’Est, pas seulement l’Union soviétique, dans une logique bloc de l’Est contre bloc de l’Ouest de part et d’autre du rideau de fer. Et ce soutien a duré jusqu’à la chute de l’URSS, en 1991.
TV5MONDE : comment la Russie reconstruit-elle cette influence aujourd’hui ?
Marc Lavergne : Elle le fait sous un angle un peu différent. Il y a de nouveau un "scramble for Africa", c’est-à-dire une compétition de grandes puissances pour avoir accès aux ressources de l'Afrique. Et il ne faut pas oublier que la Russie est dirigée par des oligarques, qui cherchent à accéder à des matières premières (or, diamant etc.), parce que le pays n’a pas l’infrastructure industrielle pour exploiter des mines et transformer des minerais par exemple.
Mais la Russie opère dans une logique très différente de celle des autres grandes puissances. Il n’y a pas ce qu’on peut voir avec la Chine, qui cherche des matières premières, mais veut aussi vendre et fabriquer des objets sur le continent. La stratégie russe est aussi différente de celles des vieilles puissances coloniales comme la France, qui essaie de garder une influence politique, économique… Ce que la Russie cherche en Afrique relève plutôt du politique. C’est là qu’interviennent des entités comme le groupe Wagner. 

Ce faux-nez de l’armée russe recrute des mercenaires, encadrés par des membres du FSB ou des officiers à la retraite, et ces mercenaires sont autorisés à se payer sur la bête. Wagner, c’est la guerre bon marché, sous les radars, où la Russie s'affranchit de toutes les règles de la guerre, de la convention de Genève.
Wagner, c’est la guerre bon marché, sous les radars, où la Russie s'affranchit de toutes les règles
C'est une guerre non pas contre des ennemis, mais pour s’implanter dans des pays où la Russie n’a pas la possibilité de déployer des réseaux commerciaux. C’est le cas par exemple de la Centrafrique, où le président Faustin-Archange Touadéra ne peut compter sur personne dans son propre pays pour le protéger. Avec Wagner, la Russie sait rendre ce genre de service. 


TV5MONDE : avoir de l’influence en Centrafrique est un enjeu important pour la Russie ?
Marc Lavergne : Je crois que la Centrafrique est en première ligne. C’est un pays qui permettrait à la Russie de rayonner tout autour, aussi bien vers la République démocratique du Congo que vers l’Afrique de l’Est ou de l’Ouest… C’est une position stratégique, avec de de l’uranium, des diamants, c’est-à-dire des matériaux qui sont faciles à exporter. 
C’est aussi un pays extrêmement mal géré, sans infrastructures, avec une population inégalement répartie sur le territoire et désunie. C’est donc une implantation facile pour la Russie, particulièrement après l’échec de Sangaris et de la Minusca. Les Russes ont compris qu’il y avait là un ventre mou, et ils se sont installés à la place de la communauté internationale, discrètement. 
De là, ils se sont implantés en Libye, puis ils ont déployé Wagner au Darfour, où ils oeuvrent avec Mohamed Hamdan Dogolo, chef des milices locales, qui exploite clandestinement des mines d’or, fait du trafic de migrants, de la contrebande, et qui est devenu l’homme fort de Khartoum aujourd’hui. 
TV5MONDE : l’implantation d’une base militaire au Soudan est-elle la prochaine étape de l’expansion russe en Afrique ? 
Marc Lavergne : Dès qu’on parle de base militaire ou navale, il y a des crispations. Mais même si la Russie n’est pas nouvelle sur la Mer Rouge, tout le monde ne soutient pas ce projet. L’Égypte est inquiète de voir la Russie s’implanter au Soudan, idem pour l’Arabie saoudite, en face. Même le Soudan n’est pas forcément pour accueillir cette base, parce que le pays est tout de même dans la main des Américains. Mais comme les bases militaires françaises au Qatar, ou à Abu Dhabi, personne ne compte dessus, c’est juste symbolique. 

TV5MONDE : que peut-on attendre de la Russie pour la suite alors ? 
Marc Lavergne : Je pense que la Russie va tenter d’accélérer son implantation, car il y a des places à prendre, notamment parce qu’il y a un rejet des vieilles puissances comme la France. Mais aujourd’hui, je vois un capitalisme africain qui se développe à vitesse grand V et beaucoup des anciens dirigeants qui sont en train de disparaître, au Gabon, au Cameroun... 
"La Russie aura du mal à s’établir comme une puissance industrielle pouvant offrir des choses adaptées aux besoins des Africains"
Il y a une nouvelle génération, qui va ouvrir les portes de l’Afrique en grand. Aux Russes ? Pourquoi pas, à condition que les Russes aient quelque chose à proposer. À mon sens, la Russie aura du mal à s’établir comme une puissance industrielle pouvant offrir des choses adaptées aux besoins des Africains, et elle n’a pas la même culture commerciale que la Chine. Elle risque donc de se trouver face à ses propres limites.
 


"Pays de merde" : les propos de Donald Trump choquent l'Afrique - 12 JAN 2018
= https://information.tv5monde.com/afrique/pays-de-merde-les-propos-de-donald-trump-choquent-l-afrique-213940
Les Africains ont réagi avec colère et amertume vendredi aux propos du président américain Donald Trump, qui s'est emporté sur l'immigration qualifiant, selon plusieurs médias, des nations africaines et Haïti de "pays de merde".

Les Africains ont réagi avec colère et amertume vendredi aux propos du président américain Donald Trump, qui s'est emporté sur l'immigration qualifiant, selon plusieurs médias, des nations africaines et Haïti de "pays de merde".
L'Union africaine (UA) a qualifié ces remarques de "blessantes" et "dérangeantes".
"C'est d'autant plus blessant compte tenu de la réalité historique du nombre d'Africains qui sont arrivés aux Etats-Unis comme esclaves", a déclaré à l'AFP Ebba Kalondo, porte-parole du président de la Commission de l'UA Moussa Faki.
Mais l'Amérique, selon elle, est un "pays qui représente bien plus qu'un seul homme ou qu'une déclaration".
Le Bostwana a annoncé vendredi avoir convoqué l'ambassadeur américain pour lui faire part "de son mécontentement".
Et la ministre des Affaires étrangères du Botswana Pelonomi Venson-Moitoi a tweeté que les remarques de Trump ont porté un "coup cinglant" aux relations diplomatiques entre Washington et les pays africains.
                 
- Hashtag #shithole -
                 
L'Afrique "n'est pas un endroit de merde", a tweeté l'ancien champion du monde d'athlétisme Bernard Lagat, coureur de demi-fond naturalisé américain en 2004. "Je suis le fils d'un continent étincelant qui s'appelle l'Afrique, et j'en suis fier. Mon héritage est profondément ancré dans mes racines kényanes".
Exprimant leur mépris face au milliardaire devenu président, de nombreux Africains ont partagé sur des réseaux sociaux des photos de gratte-ciels ou de paysages magnifiques de leurs pays, accompagnées du hashtag #shithole (le mot anglais utilisé par M. Trump).
Le président Trump s'est emporté jeudi lors d'une réunion dans le Bureau ovale avec plusieurs sénateurs pour évoquer un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l'accès à la loterie pour la carte verte.
"Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici?", a demandé le président Trump, selon le Washington Post, qui cite plusieurs sources anonymes assurant que le président faisait référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti et au Salvador. Ces propos ont également été rapportés par le New York Times, citant des participants non identifiés à la réunion.
Vendredi, M. Trump a laissé entendre qu'il n'avait pas utilisé l'expression "pays de merde": "Le langage que j'ai utilisé lors de la réunion était dur, mais ce ne sont pas les mots utilisés", a-t-il tweeté.


Hypocrisie' -

"Si c'est confirmé, il s'agit de commentaires choquants et honteux de la part du président des Etats-Unis. Désolé, mais il n'y a pas d'autre mot que +racistes+", a déclaré le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Rupert Colville.
Le commentateur politique kényan Patrick Gathara a déclaré à l'AFP que les propos de M. Trump ne constituent "rien de nouveau" de la part d'une administration américaine "raciste et ignorante".
"Ce n'est pas différent de ce qu'Hollywood ou les médias occidentaux disent de l'Afrique depuis des décennies", a-t-il dit. "Ce qui est encore plus insultant, c'est l'hypocrisie de tous ceux qui condamnent Trump - et il doit être condamné - sans regarder leurs propres langage et conduite".
Mohamed Dièye, professeur sénégalais, affirme que "cette déclaration, ça nous choque beaucoup, beaucoup, beaucoup... Vraiment. En tant qu'africains. En tant que noirs aussi". Avant d'ajouter: "On n'a pas besoin des Américains ou des Européens, et nous on va travailler pour nous même".

- Continent béni -

L'activiste kényan Boniface Mwangi a appelé sur Twitter à "ne pas confondre les dirigeants de merde que nous les Africains élisons, avec notre beau continent". "Notre continent est le plus béni de tous, mais il a été violé par des impérialistes en collaboration avec nos dirigeants merdiques pendant des générations".
En Afrique du Sud, le parti au pouvoir Congrès national africain a qualifié les propos de M. Trump d'"extrêmement offensants" alors qu'Ateny Wek Ateny, porte-parole du président du Soudan du Sud, pays en guerre depuis décembre 2013, a qualifié les déclarations de M. Trump de "scandaleuses".
Au Nigeria aussi, beaucoup ont écrit sur Twitter que leur pays était bien "un pays de merde", mais que c'est "notre pays de merde" et qu'il ne revient donc à personne d'autre le droit de le qualifier de la sorte.
Un agent administratif rencontré dans le centre de Dakar, Idrissa Fall, assure lui qu'"on ne peut pas vraiment dire qu'il (Donald Trump, ndlr) a tort". "Les pays africains, et parfois nos dirigeants, ne prennent pas en charge exactement les problèmes du bas peuple, c'est ça qui fait que les gens veulent immigrer".
AFP


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 8/8/2022, 4:17 pm

[Anthony Blinken débute sa deuxième tournée africaine par l'Afrique du Sud. Bien sûr en dehors de diverses préoccupations bilatérales, il s'emploiera à contrecarrer l'influence russe et chinoise dans un pays qui revendique sa neutralité dans le conflit russo-ukrainien...


"Ce que va dire Tshisekedi à Blinken ? - 07/082022
= https://lequotidien.cd/ce-que-va-dire-tshisekedi-a-blinken/
Le Secrétaire d’État américain Anthony Blinken a entamé une tournée africaine qui va le conduire dans trois pays à savoir, l’Afrique du Sud, la Rdc et le Rwanda. La première étape de cette tournée est le pays de Nelson Mandela où il est arrivé dimanche 07 août.
Du 9 au 10 août, en République démocratique du Congo, le secrétaire d’État s’entretiendra avec des membres haut placés du gouvernement congolais et des membres de la société civile pour discuter de notre intérêt mutuel à assurer la tenue d’élections libres, inclusives et justes en 2023, en promouvant le respect des droits de l’homme et en protégeant les libertés fondamentales. Il se focalisera aussi sur la lutte contre la corruption, l’appui au commerce et aux investissements, les actions visant à faire face aux changements climatiques, l’accroissement de la résilience agricole, et il appuiera les efforts africains régionaux pour promouvoir la paix dans l’Est de la Rdc et l’ensemble de la région des Grands Lacs.


Trois ou quatre choses
Au cours de cette visite, trois ou quatre points intéresseront Félix Tshisekedi, président de la Rdc, qui a besoin d’une forte implication des autorités américaines. D’abord, il y a le fameux partenariat pour la paix et le développement, tel que vanté par Mike Hummer, ex-ambassadeur américain en Rdc. Il s’agit pour les Etats-Unis d’Amérique d’être pragmatiques comme d’autres partenaires de la Rdc et de ne pas s’éterniser dans les théories à dormir debout, qui ne profitent nullement à la population congolaise. Sinon, depuis l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi, nombreux sont les Congolais qui attendent la concrétisation de toutes les promesses annoncées. Les Congolais attendent voir et palper les investissements américains. Et ce, surtout que Félix Tshisekedi s’est inscrit dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics. Il s’agit d’une lutte dont les efforts ont commencé à porter leurs fruits : les réalisations des régies financières ne font qu’augmenter, à la grande satisfaction des Congolais. Ceci entrainant cela, l’Etat a désormais les moyens de sa politique, pour répondre aux désidératas des Congolais.
Ensuite, Antony Blinken arrive en Rdc au moment où il a été interpellé par M. Robert Menendez, président de la Commission des Affaires Étrangères au Sénat des États-Unis. Celui-ci a démontré noir sur blanc comment les États-Unis ont alloué plus de 147 millions de dollars d’aide étrangère au Rwanda en 2021, et a proposé 145 millions de dollars pour l’exercice 2023, faisant des États-Unis le plus grand donateur bilatéral du Rwanda. Le sénateur se donne le devoir d’examiner attentivement toute aide sollicitée au Congrès en faveur du Rwanda, et de faire suspendre l’assistance d’ordre sécuritaire, en commençant par plusieurs millions de dollars en soutien aux casques bleus rwandais, car il craint que tout soutien américain à l’armée rwandaise alors qu’elle est déployée en Rdc en soutien aux rebelles responsables d’attaques contre des civils congolais, des troupes congolaises et des soldats de la paix de l’ONU, puisse envoyer un signal troublant que les États-Unis approuvent tacitement de telles actions.  Comment prétendre soutenir la Rdc en ne relançant pas la coopération militaire, susceptible de permettre aux FARDC d’avoir non seulement les moyens, mais aussi les équipements nécessaires pour faire face à toutes sortes de menaces.
Enfin, Tshisekedi ne manquera pas d’aborder avec son hôte le dernier rapport des experts de l’ONU qui établit que c’est le Rwanda qui est personnellement en opération en Rdc à travers les terroristes du M23. Une présence qui ne cache pas l’ambition réelle du Rwanda d’empêcher tout développement de la Rdc, en alimentant et finançant les groupes armés pour que ceux-ci maintiennent la Rdc à feu et à sang. La réaction des Etats-Unis d’Amérique, principaux bailleurs de fonds de la Monusco et du Rwanda est attendue. Sinon, ceci traduit une complicité dans le mal et la Rdc n’aura de salut que si elle accepte de se prendre elle-même en charge. La question du retrait de la Monusco, qui fait à ce jour l’unanimité de la population, sera aussi à l’ordre du jour. Une force dont la présence en Rdc ne se justifie pas, parce qu’ayant un matériel inférieur à celui que détient le M23. Dans ce contexte, comment appuyer la Rdc et protéger la population congolaise lorsqu’on a des moyens désuets ?

Que dira Blinken à Tshisekedi ?

Comme tout impérialiste, Antony Blinken ne va pas échapper à la logique qui veut qu’il puisse s’immiscer dans la gestion du pays, et faire certaines recommandations ou élaborer des conditionnalités.
Comme il est de coutume, il va revenir sur l’organisation des élections en 2023 où la CENI a publié une feuille de route bourrée des contraintes. Cette feuille de route avec plusieurs défis, peine à rassurer tout le monde sur la volonté réelle du pouvoir en place de financer le processus électoral et de respecter les délais constitutionnels. M. Denis Kadima, le président de la CENI ne manque d’occasion pour marteler sur sa bonne foi de tenir les délais constitutionnels. Toutefois, comme le dit si bien un adage, ‘’à l’impossible, nul n’est tenu’’.
Un autre point sur lequel Antony Blinken pourrait revenir, c’est celui relatif au respect des libertés publiques. Ici, il ferait le plaidoyer de la société civile et de certaines Ong comme l’ACAJ. Depuis la semaine dernière, en effet, cette dernière dénonce des arrestations qui inquiètent quant à la liberté d’expression et de mouvement.
Soulignons que le secrétaire d’État séjournera au Rwanda, du 10 au 12 août, où il s’entretiendra avec de hauts responsables du gouvernement de ce pays, et des membres de la société civile pour discuter des priorités communes. A cela s’ajoutent, bien entendu, les opérations de maintien de la paix. Le secrétaire d’État se concentrera sur le rôle que le Rwanda peut jouer dans la réduction des tensions et de la violence actuelle dans l’est de la RDC. Il soulèvera aussi des préoccupations relatives à la démocratie et aux droits de l’homme, comprenant la répression transnationale, la limitation de l’espace pour les opinions divergentes et l’opposition politique, et la détention injustifiée de Paul Rusesabagina, résident permanent légal aux États-Unis.


"Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken entame sa tournée africaine par l'Afrique du Sud - 07/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220807-le-chef-de-la-diplomatie-am%C3%A9ricaine-antony-blinken-entame-sa-tourn%C3%A9e-africaine-par-l-afrique-du-sud
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé en Afrique du Sud le 7 août 2022, première étape d'une tournée africaine qui le conduira en République démocratique du Congo e2t au Rwanda. Une tournée qui vise à contrecarrer l'influence de la Russie et de la Chine sur le continent africain.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est en Afrique du Sud pour débuter sa deuxième tournée africaine. Une tournée pour renouer avec le continent, afin de définitivement tourner la page Trump et contrebalancer l’influence de la Russie et de la Chine.
Avec notre correspondante à Johannesburg, Claire Bargelès

Après une visite d’un lieu de mémoire des émeutes de Soweto dimanche, le gros de la visite commence ce lundi : le secrétaire d’Etat devrait prononcer une discours clé à l'université de Prétoria et rencontrer son homologue sud-africaine, la ministre Naledi Pandor, pour relancer les « dialogues stratégiques » entre les deux pays.
Alors que ces discussions étaient organisées régulièrement par le passé, ils ont cessé d’exister sous la présidence de Donald Trump, peu intéressé par les relations avec l’Afrique. Il semble donc que l’administration Biden souhaite repartir du bon pied, avec l’un de ses alliés sur le continent.

Mais les deux nations ne sont pas toujours à l’unisson sur le plan diplomatique, notamment sur le front de la guerre en Ukraine, dont il sera question. La nation arc-en-ciel, qui fait partie des BRICS, s’est toujours refusée à condamner la Russie, préférant une position neutre. 
Il devrait également être question d’échanges économiques, alors que les États-Unis sont le troisième partenaire commercial de l’Afrique du Sud -derrière la Chine et l’Allemagne - et l’une des principales sources de touristes internationaux pour le pays. 
Enfin, c’est aussi à l’occasion de ce dialogue qu’Antony Blinken devrait présenter la « nouvelle stratégie pour l’Afrique » des États-Unis, qui vise à renforcer l’influence de Washington face aux puissances rivales, sans faire des pays du continent des pions sur l’échiquier politique.  

Pourquoi Blinken entame sa tournée africaine par l'Afrique
Car depuis la présidence de Jacob Zuma, l'Afrique du Sud « s’est un peu plus rapprochée de la Chine et de la Russie » rappelle Bob Wekesa, directeur adjoint du Centre Africain des études américaines basé à Johannesburg. Le pays entretient toujours de bonnes relations avec les puissances occidentales, mais c'est un « allié des nations des BRICS », pointe le chercheur, qui « pense que les conseillers américains cherchent à redéfinir et à relancer les relations ». La position de l’Afrique du Sud suite à l’invasion de l’Ukraine en est un bon exemple. 
Quant à la nouvelle stratégie américaine vis-à-vis de l’Afrique, « elle a pris du retard à être dévoilée, et si l’annonce est finalement faite ici, en Afrique du Sud, c’est sans doute pour utiliser le pays comme une plateforme, pour que cette stratégie soit entendue à travers le continent », estime Bob Wekesa.
Une analyse que partage Steven Gruzd, de l’Institut sud-africain des relations internationales. Selon lui, le choix de l’Afrique du Sud comme première étape est bel et bien due à la volonté de tourner la page de l’administration Trump, et de contrebalancer l’influence d’autres pays.


Trump n’était pas très intéressé par l’Afrique. Jusqu’alors, des dialogues stratégiques entre l’Afrique du Sud et les États-Unis étaient régulièrement organisés, plus ou moins chaque année, mais il n’y en a plus eu depuis 2015. Or l’Afrique du Sud est toujours considérée comme l’un des pays les plus importants du continent, et c’est pourquoi la tournée africaine du secrétaire d’Etat Bliken débute ici, avant de continuer dans deux autres pays. Sans compter que l’Afrique du Sud a adopté une position plutôt neutre vis-à-vis de la guerre en Ukraine, et a refusé de condamner publiquement la Russie. On peut donc supposer que cette question fera partie des échanges, mais il n’est vraiment pas certain que le secrétaire Blinken parvienne à faire changer d’avis le pays. La Russie est un partenaire stratégique important, tout comme la Chine qui est le premier partenaire commercial de l’Afrique du Sud, donc elle n’est pas près de changer de position.

L'analyste Steven Gruzd de l’Institut sud-africain des relations internationales
Claire Bargelès
Antony Blinken poursuivra ensuite sa visite en RDC, en milieu de semaine, où il devrait évoquer les problèmes d’insécurité à l’est du pays. Des problématiques qui devraient continuer à le suivre jusqu’à la fin de sa tournée, puisqu’elle s’achèvera au Rwanda, où il sera aussi question du sort de Paul Rusesabagina, le héros du film Hotel Rwanda. Dans ces deux pays, les discussions devraient également porter aussi sur la lutte contre le réchauffement climatique, sur l’insécurité alimentaire et les pa


"Antony Blinken débute sa tournée africaine par l’Afrique du Sud et Soweto - 07/08/2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/08/antony-blinken-debute-sa-tournee-africaine-par-l-afrique-du-sud-et-soweto_6137477_3212.html

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 8fdaaac_5891037-01-06
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken et Antoinette Sithole (à droite), la sœur de feu Hector Pieterson, tué par la police il y a trente ans, déposent une gerbe au mémorial Hector-Pieterson, à Soweto, en Afrique du Sud, le 7 août 2022. ANDREW HARNIK / AFP  

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a débuté, dimanche 7 août, une tournée africaine par l’Afrique du Sud pour tenter de rapprocher la diplomatie de ce pays du camp occidental. Ce déplacement, qui le mènera ensuite et jusqu’à jeudi en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda, vise notamment à contrecarrer l’influence russe sur le continent africain.
Elle suit de peu la visite en Afrique fin juillet du ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, passé par le Congo-Brazzaville, l’Ouganda, l’Egypte et l’Ethiopie.
Lire aussi : A Marrakech, les Etats-Unis disent vouloir mobiliser des « milliards de dollars » pour l’Afrique  
Pour sa première étape, M. Blinken a choisi de s’arrêter en Afrique du Sud, pays qui, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février, a adopté une position neutre et refusé de se joindre aux appels occidentaux à condamner Moscou.
Lundi, M. Blinken doit s’entretenir avec la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, des « développements récents et en cours concernant la situation géopolitique mondiale », et faire des annonces concernant la nouvelle stratégie africaine du gouvernement américain, a indiqué Pretoria dans un communiqué.

« Alliés cruciaux »

Dimanche, le secrétaire d’Etat américain s’est d’abord rendu au mémorial Hector Pieterson à Soweto, près de Johannesburg, étape de nombreux chefs d’Etat en visite officielle. Il a visité le musée bâti en hommage aux étudiants tués dans une manifestation de lycéens et collégiens en 1976 lors d’une répression policière qui choqua bien au-delà du pays et fut un tournant dans le combat contre le système sud-africain de l’apartheid, discriminant la majorité noire du pays et finalement aboli en 1991.
M. Blinken était accompagné par Antoinette Sithole, la sœur d’Hector Pieterson, qui, à l’âge de 12 ans, fut le premier tué, le 16 juin 1976, parmi les plus de 170 manifestants victimes de Soweto. La jeunesse s’était soulevée contre l’obligation d’étudier en afrikaans, la langue du régime de la minorité blanche au pouvoir.
Selon Fonteh Akum, responsable du cercle de réflexion Institute for Security Studies, basé à Pretoria, la visite d’Antony Blinken vise notamment à « rapprocher l’Afrique du Sud du camp occidental » dans le cadre de la nouvelle stratégie africaine des Etats-Unis.
Lire aussi : En Afrique du Sud, chasse aux mineurs clandestins après un viol collectif  

L’Afrique du Sud n’a jamais digéré l’intervention militaire de l’OTAN en Libye en 2011. Elle s’était fait tordre le bras pour l’approuver alors qu’elle siégeait au Conseil de sécurité de l’ONU, avant de critiquer cette guerre et d’accuser les Occidentaux d’avoir abusé de ce mandat pour faire tomber le colonel Mouammar Khadafi.
Historiquement, l’ANC au pouvoir en Afrique du Sud depuis l’avènement de la démocratie en 1994, a été proche du bloc soviétique qui soutenait les luttes d’émancipation dans le monde.
Depuis 2011, le pays est membre du groupe diplomatique des économies émergentes Brics, regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, fonctionnant à une époque de manière assidue à raison d’une à deux réunions annuelles, ce qui avait contribué à consolider des liens. En juin, le président russe Vladimir Poutine a exhorté les Brics à coopérer face aux « actions égoïstes » des pays occidentaux, sur fond de sanctions sans précédent contre Moscou en raison du conflit ukrainien.

Sans contrepartie

M. Blinken compte lors de sa tournée montrer aux pays africains qu’ils « sont des alliés cruciaux sur les questions les plus brûlantes de notre époque » comme « la lutte contre les effets du changement climatique, l’insécurité alimentaire et les pandémies mondiales », avait indiqué fin juillet le département d’Etat.
Après Johannesburg, M. Blinken doit se rendre en RDC, puis au Rwanda, en proie à un regain de tensions avec son voisin congolais qui l’accuse de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), ce que Kigali dément.
Episode 5 Article réservé à nos abonnés En Afrique du Sud, les combattantes de la liberté immortalisées par Sue Williamson  
Il s’agit du deuxième déplacement de M. Blinken en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions. En 2021, il s’était rendu au Kenya, au Nigeria et au Sénégal.
Avant l’invasion russe de l’Ukraine, la diplomatie américaine en Afrique se concentrait surtout sur la compétition avec la Chine, qui a fait d’importants investissements dans les infrastructures sur le continent africain et qui, à l’inverse des Etats-Unis, l’a fait sans demander de contrepartie aux Etats sur la démocratie ou les droits humains.
Le Monde avec AFP


"Blinken en Afrique du Sud, en RDC et au Rwanda pour contrecarrer l’influence russe - 07/08/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1367759/politique/blinken-en-afrique-du-sud-en-rdc-et-au-rwanda-pour-contrecarrer-linfluence-russe/

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Jad20211122-ass-afrique-itv-blinken-01-1256x628-1659869349
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, à l’ambassade américaine de Nairobi, au Kenya, le 18 novembre 2021. :copyright: Andrew Harnik/AP/SIPA

La visite du secrétaire d’État américain intervient peu après la tournée africaine du ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, en juillet. Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février, l’Afrique du Sud a adopté une position neutre dans le conflit, refusant de se joindre aux appels occidentaux à condamner Moscou.

À Lire   États-Unis – Afrique : « Washington doit s’engager bien davantage sur le continent »
Ce lundi 8 août, Antony Blinken doit s’entretenir avec la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, et faire des annonces concernant la nouvelle stratégie africaine du gouvernement américain. Les discussions « aborderont les développements récents et en cours concernant la situation géopolitique mondiale », a précisé Pretoria dans un communiqué.
Antony Blinken aura pour but de montrer « aux pays africains qu’ils ont un rôle géostratégique essentiel et sont des alliés cruciaux sur les questions les plus brûlantes de notre époque, de la promotion d’un système international ouvert et stable à la lutte contre les effets du changement climatique, l’insécurité alimentaire et les pandémies mondiales », avait indiqué fin juillet le département d’État américain.

Tournée africaine diplomatique

Après Johannesburg, Antony Blinken doit se rendre en République démocratique du Congo, puis au Rwanda, qui connaît un regain de tensions avec son voisin congolais qui l’accuse de soutenir les rebelles du « Mouvement du 23 mars » (M23), ce que Kigali dément.
Il s’agit du deuxième déplacement du secrétaire d’État américain en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions. L’année dernière, il s’était rendu au Kenya, au Nigeria et au Sénégal.
À Lire   Comment la Chine et les États-Unis se disputent l’Afrique
Avant l’invasion russe de l’Ukraine, la diplomatie américaine en Afrique se concentrait surtout sur la compétition avec la Chine, qui a fait d’importants investissements dans les infrastructures sur le continent africain et qui, à l’inverse des États-Unis, l’a fait sans demander de contrepartie aux États sur la démocratie ou les droits humains.
Avec AFP


"Diplomatie américaine : Antony Blinken en Afrique pour contrer l'influence russe - 07/08/2022
= https://amp.france24.com/fr/afrique/20220807-diplomatie-am%C3%A9ricaine-antony-blinken-en-afrique-pour-contrer-l-influence-russe



Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé dimanche en Afrique du Sud et doit se rendre ensuite en République démocratique du Congo et au Rwanda. Une tournée africaine destinée à contrecarrer l'influence diplomatique russe.
Après Moscou et Paris, Washington veut à son tour resserrer ses liens avec l'Afrique. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé dimanche 7 août en Afrique du Sud, première étape d'une tournée africaine destinée à contrecarrer l'influence diplomatique russe grandissante, qui l'emmènera également en République démocratique du Congo et au Rwanda.
Cette visite intervient peu après la tournée africaine du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui s'est rendu en juillet au Congo-Brazzaville, en Égypte, en Éthiopie et en Ouganda. Au même moment, le président français Emmanuel Macron se rendait, lui, au Bénin, au Cameroun et en Guinée-Bissau.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, l'Afrique du Sud, pays leader au sein des pays en développement, a adopté une position neutre dans le conflit, refusant de répondre aux appels occidentaux à condamner Moscou. Pretoria a été pendant longtemps un partenaire de Moscou, notamment au sein du groupe des économies émergentes Brics, composé également du Brésil, de l'Inde et de la Chine.

En juin, le président russe Vladimir Poutine avait exhorté les Brics à coopérer face aux "actions égoïstes" des pays occidentaux, sur fond de sanctions sans précédent contre Moscou en raison du conflit ukrainien.
Lundi 8 août, Antony Blinken doit s'entretenir avec la cheffe de la diplomatie sud-africaine Naledi Pandor et faire des annonces concernant la nouvelle stratégie africaine du gouvernement américain, a indiqué Pretoria dans un communiqué. Les discussions "aborderont les développements récents et en cours concernant la situation géopolitique mondiale", a ajouté Pretoria.
Selon Fonteh Akum, responsable du think tank Institute for Security Studies, basé à Pretoria, la visite d'Antony Blinken va aider les États-Unis à comprendre la position de l'Afrique du Sud mais elle vise aussi à "rapprocher l'Afrique du Sud du camp occidental". Avec leur nouvelle stratégie africaine, les États-Unis cherchent à "accroître les engagements diplomatiques", estime-t-il.
Antony Blinken aura pour but de montrer "aux pays africains qu'ils ont un rôle géostratégique essentiel et sont des alliés cruciaux sur les questions les plus brûlantes de notre époque, de la promotion d'un système international ouvert et stable à la lutte contre les effets du changement climatique, l'insécurité alimentaire et les pandémies mondiales", avait indiqué fin juillet le département d'État.

Deuxième tournée en deux ans

Après Johannesburg, Antony Blinken doit se rendre en République démocratique du Congo, puis au Rwanda, en proie à un regain de tensions avec son voisin congolais qui l'accuse de soutenir les rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23), ce que Kigali dément.
Il s'agit du deuxième déplacement d'Antony Blinken en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions. L'année dernière, il s'était rendu au Kenya, au Nigeria et au Sénégal.
Avant l'invasion russe de l'Ukraine, la diplomatie américaine en Afrique se concentrait surtout sur la compétition avec la Chine, qui a fait d'importants investissements dans les infrastructures sur le continent africain. À l'inverse de Washington, Pékin l'a fait sans demander de contrepartie aux États sur la démocratie ou les droits de l'Homme.
Avec AFP


"Blinken est en Afrique du Sud, première étape d’une tournée africaine - 8 août 2022
= https://www.afrik.com/blinken-est-en-afrique-du-sud-premiere-etape-d-une-tournee-africaine/amp
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, est en Afrique du Sud, première étape d’une seconde tournée sur le continent, depuis sa prise de fonctions. Ce déplacement doit le mener par la suite au Rwanda et en République Démocratique du Congo. En 2021, Blinken s’était déjà rendu au Kenya, au Nigeria et au Sénégal.

Le chef de la diplomatie américaine, dans le cadre de la nouvelle stratégie africaine des Etats-Unis, est arrivé en Afrique du Sud, dimanche 7 août. Un déplacement qui vise à rapprocher les deux pays d’une part, mais aussi à réparer les errements de l’ex-Président américain Donald Trump, qui, durant son mandat, n’accordait aucune importance au continent africain, d’autre part. 54 Etats avec lesquels l’ex-dirigeant entretenait des relations très tendues après qu’il les a qualifiés de « pays de merde ».
Aujourd’hui, les Etats-Unis sous Joe Biden veulent effacer cette ardoise et reconstruire de nouvelles relations avec le continent africain. Dans un communiqué, Pretoria a indiqué que, ce lundi 8 août 2022, Antony Blinken doit s’entretenir avec la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor. Les deux diplomates évoqueront les «développements récents et en cours concernant la situation géopolitique mondiale» et aborderont la nouvelle stratégie africaine du gouvernement Biden.

Cette tournée de Blinken intervient après celle bouclée fin juillet par le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui s’est rendu au Congo-Brazzaville, en Ouganda, en Egypte et en Ethiopie. Ce déplacement américain en terres sud-africaines n’est pas anodin, si l’on sait que depuis 2011, l’Afrique du Sud est membre des BRICS, le groupe diplomatique des économies émergentes qui réunit le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Une contre-offensive américaine n’est donc pas une surprise.
Surtout lorsqu’on sait en outre que Linda Thomas-Greenfield, Ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, est annoncée au Ghana et en Ouganda, durant ce même mois d’août, alors que la directrice de l’agence américaine d’aide au développement, Samantha Power, revient d’une tournée africaine qui l’a menée au Kenya et en Somalie. Une nouvelle démarche des autorités américaines sur le continent qui en dit long sur leur détermination à changer les relations avec l’Afrique.
En fin juillet, le département d’Etat américain avait indiqué que Blinken avait pour mission de montrer aux pays africains qu’ils sont des «alliés cruciaux sur les questions les plus brûlantes de notre époque, comme la lutte contre les effets du changement climatique, l’insécurité alimentaire et les pandémies mondiales». Les dernières étapes africaines du chef de la diplomatie américaine devront les mener en RDC, puis au Rwanda. Deux pays au bord de l’escalade.


"Afrique du Sud : Antony Blinken rend hommage aux héros anti-apartheid - 08/08/2022
= https://fr.africanews.com/amp/2022/08/08/afrique-du-sud-antony-blinken-r
=https://fr.africanews.com/2022/08/08/afrique-du-sud-antony-blinken-rend-hommage-aux-heros-anti-apartheid/?jwsource=cl
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a entamé sa tournée africaine par un déplacement à Johannesburg. Pour de nombreux spécialistes politiques, ce séjour en Afrique du Sud, en République Démocratique du Congo et au Rwanda a pour objectif de contrer l'influence russe sur le continent.
Ce dimanche 7 août, le diplomate était dans le township de Soweto où il s'est rendu devant un monument rendant hommage à Hector Pieterson, un garçon de 12 ans abattu par la police en 1976 pendant la lutte anti-apartheid.
Secretary Antony Blinken
@SecBlinken
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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? MWq1iE5L?format=png&name=orig
United States government official
The Hector Pieterson Museum is living history – it reminds us of the power of young people to make change in society. Thank you, Antionette, for sharing your story in the fight for equality with us.
LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 1RcE-fGDbWa7NFQR
7:20 AM · Aug 8, 2022
"L'histoire d'Hector est une histoire qui résonne vraiment, car nous avons notre propre lutte pour la liberté et l'égalité aux États-Unis et l'histoire de l'Afrique du Sud est unique. Mais il y a aussi tellement d'éléments communs, et cela résonne puissamment.", a déclaré le chef de la diplomatie américaine. Antony Blinken se trouvait aux côtés d'Antoinette Sithole, la sœur d'Hector qui a adressé un message aux générations à venir : "N'oubliez pas que les jeunes ont pris position pour que nous vivions mieux aujourd'hui. Cela signifie que nous avons ouvert la voie pour que les jeunes, les générations à venir, puissent prendre position sur les problèmes qu'ils rencontrent."
Au cours des deux siècles précédents, les Etats-Unis et l'Afrique du Sud ont tous deux connus de brutaux régimes ségrégationnistes.
Antony Blinken devrait profiter de cette visite pour évoquer la position de Pretoria quant à l'invasion russe de l'Ukraine. L'Afrique du Sud s'est abstenue de condamner Moscou lors d'importants votes au Conseil de sécurité de l'ONU.

"Antony Blinken en Afrique du Sud: «Pretoria est un partenaire vital» - 08/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220808-antony-blinken-en-afrique-du-sud-pretoria-est-un-partenaire-vital

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken (centre-gauche) et la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor arrivent pour une conférence de presse, à Pretoria, le 8 août 2022. AFP - ANDREW HARNIK

Anthony Blinken est en visite sur le continent africain. Le secrétaire d'État américain est arrivé en Afrique du Sud, dimanche 8 août. Cette visite vise à relancer le dialogue avec l'Afrique qui avait disparu sous la présidence de Donald Trump, mais elle visite aussi à contrecarrer l'influence russe sur le continent. Rappelons que, fin juillet, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov s'est rendu au Congo-Brazzaville, en Ouganda, en Égypte et en Éthiopie.

L’Afrique du Sud est ainsi la première étape de cette tournée, pays stratégique pour Washington. En effet, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, Pretoria a adopté une position neutre et a refusé de se joindre aux appels occidentaux à condamner Moscou.
Rappelons que les relations entre Washington et Pretoria ont parfois été tendues dans le passé. Ainsi, l’Afrique du Sud n’a jamais digéré l’intervention militaire de l’Otan en Libye, en 2011.
Par ailleurs, historiquement, l’ANC, parti au pouvoir, a été proche du bloc soviétique et, depuis dix ans, l’Afrique du Sud est membre du BRICS qui regroupe les économies dites émergentes dont la Russie et la Chine. 
Washington souhaite donc renforcer les liens avec l’Afrique du Sud. « Pretoria est un partenaire vital », a insisté, ce lundi matin, Antony Blinken à l’issue de sa rencontre avec la chef de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor.
« Étant donné votre poids économique, votre leadership, votre appartenance au G20, votre influence au sein du G77, étant donné le travail crucial qu’entreprend l’Afrique du Sud dans des domaines comme la santé, le climat, la démocratie, la sécurité régionale et tellement d’autres sujets, ce que dit l’Afrique du Sud, ce que fait l’Afrique du Sud a un impact important. Tout cela rend vital ce dialogue stratégique entre nos pays », a déclaré Antony Blinken.

De son côté, Naledi Pandor a indiqué qu’ils avaient eu des discussions très franches, même si parfois ils n’étaient pas d’accord et, a-t-elle ajouté : « cela n’a pas affecté notre amitié. »
Publiquement, pas un mot sur l’Ukraine, mais on imagine que cela fait partie des désaccords évoqués.

Les États-Unis réorientent leur politique africaine

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken prononce un discours sur la stratégie américaine pour l'Afrique au campus Future Africa de l'Université de Pretoria, le 8 août 2022. REUTERS - POOL

Un peu plus tard, ce lundi, dans un discours à l’Université de Pretoria, Antony Blinken a affirmé que « Les États-Unis ne dicteront pas les choix de l’Afrique et personne d’autre ne devrait le faire. »
Les États-Unis et les pays africains ne pourront atteindre leur objectif commun comme se relever de l’épidémie Covid ou bien s’attaquer au changement climatique « si l’on ne travaille pas ensemble d’égal à égal », a fait savoir le secrétaire d’État américain. Pour cela, il a dévoilé une nouvelle stratégie américaine pour les années à venir.
« Washington ne considère pas l’Afrique comme un terrain où s’affrontent les grandes puissances. Ce n’est pas comme cela que nous voyons notre engagement sur le continent », s’est-il défendu, tout en accusant Moscou et Pékin de créer de l’instabilité sur le continent pour en retirer un avantage stratégique et financier.
Blinken s'est défendu d'imposer un choix entre ces deux puissances et le bloc occidental, mais a regretté le recours au pouvoir autoritaire.
Signe de ce nouvel intérêt des États-Unis pour le continent, un sommet américano-africain prévu le 13 décembre prochain à Washington.
À lire aussi: Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken entame sa tournée africaine par l'Afrique du Sud
Le secrétaire d'État américain se rendra, mardi 9 août, en République démocratique du Congo puis, le lendemain, au Rwanda.


"TOURNEE AFRICAINE D’ANTONY BLINKEN : Les intérêts guident les pas - 8 aout 2022
= https://lepays.bf/tournee-africaine-dantony-blinken-les-interets-guident-les-pas/
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a entamé une tournée africaine qui le conduira successivement en Afrique du Sud, en République démocratique du Congo et au Rwanda. On peut noter l’absence de l’Afrique de l’Ouest sur cette liste. Toutefois, le 4 août dernier, l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies était en visite à Accra au Ghana. On peut donc dire que l’Afrique de l’Ouest n’est pas totalement absente des préoccupations actuelles des Etats-Unis. La tournée d’Antony Blinken se déroule en plein conflit russo-ukrainien où chaque camp compte ses alliés et cherche à convaincre les hésitants. Elle intervient aussi peu de temps après la tournée africaine du président français, Emmanuel Macron, qui a séjourné tour à tour au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau. Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, avait donné la réplique au président français en entamant, de son côté, une tournée africaine qui l’a conduit en fin juillet dernier en Egypte, au Congo Brazzaville, en Ouganda et en Ethiopie. L’Afrique semble donc redevenue un terrain de compétition pour les grandes puissances comme au XIXe siècle, au moment du partage du continent. Le déclic semble avoir été l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a mis fin au statu quo qui prévalait en Europe depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Il est ainsi apparu aux yeux de tous que rien n’est définitif et que tout peut être remis en cause. Dès lors, chacun se donne pour mission d’élargir sa base. Antony Blinken ne cache pas ses ambitions. Pour lui, il s’agit, pour les Etats-Unis, de contrer les influences russe et chinoise en Afrique.
 
Les Africains doivent mettre en exergue les avantages comparatifs dans leurs relations de coopération
La question que l’on peut se poser est de savoir si de simples tournées peuvent avoir un impact réel sur les Etats et les populations, si elles ne sont pas précédées et suivies d’actes concrets. L’Afrique n’a pas de passé avec la Chine ni la Russie. Si donc ces pays ont progressivement pris place dans le continent, c’est parce que les circonstances l’ont permis, et c’est parce que l’Occident n’a pas su ou n’a pas pu combler les aspirations des Africains qui ont succombé aux charmes des autres, ou qui ont été tentés d’aller voir ailleurs. Il est donc plutôt question pour l’Occident, de faire son autocritique et de voir comment il peut remédier aux défaillances de sa politique de coopération avec le continent noir. Sans ce préalable, les tournées pourront se multiplier sans réel impact. Car, comme on le dit de façon triviale, c’est le terrain qui commande la manœuvre. C’est-à-dire que l’influence sur l’Afrique sera fonction de qui saura le mieux répondre aux aspirations de sa population. Le conflit russo-ukrainien qui redessine les enjeux géostratégiques, doit aussi être une occasion pour les Africains de s’interroger sur leur place et leurs intérêts dans les rapports internationaux actuels. Les Etats-Unis souhaiteraient voir l’Afrique du Sud condamner la Russie dans le conflit qui l’oppose à l’Ukraine, alors que jusque-là, ce pays est resté neutre. D’autant plus qu’il fait partie des BRICS qui comprennent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Est-ce dans l’intérêt de l’Afrique du Sud de se mettre à dos les Russes pour plaire aux Américains ? Il semble que les intérêts des Africains sont ailleurs.  Ayant à gérer plusieurs priorités à la fois du fait du sous-développement, les Africains doivent mettre en exergue les avantages comparatifs dans leurs relations de coopération. Si les Russes ou les Chinois sont plus efficaces dans un secteur donné, pourquoi s’en priver ? Les réalités de l’Afrique ne sont pas les mêmes que celles de l’Europe ou des Etats-Unis. Même au sein de l’Union européenne, les différents pays, en fonction de leur degré de dépendance au gaz russe, n’ont pas la même attitude à l’égard de la Russie. C’est donc le moment de remettre à l’honneur l’Organisation des non-alignés qui, restructurée, pourrait prendre en compte les aspirations spécifiques des Africains et servir de cadre d’expression et de refus de l’alignement systématique à l’égard des différents camps qui prétendent à la domination du monde.
"RDC: des ONG pressent M. Blinken de plaider en faveur du respect des droits de l’homme - 8 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71759/rdc-des-ong-pressent-m-blinken-de-plaider-en-faveur-du-respect-des-droits-de-lhomme/


"Arrivée de Blinken en RDC : Milapro en sit-in ce mardi devant l’ambassade des USA pour notamment demander le soutien aux FARDC au front dans l’est - 8 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/08/arrivee-de-blinken-en-rdc-milapro-en-sit-ce-mardi-devant-lambassade-des-usa-pour

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Illustration%20marche
Illustration/Ph. ACTUALITE.CD

Le Ministère des laïcs protestants (MILAPRO), à travers sa jeunesse et en synergie notamment avec quelques mouvements, annonce un sit-in ce mardi 9 août devant l’ambassade des USA en RDC en prélude de l’arrivée au pays du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.

Ce sit-in, d’après ses organisateurs, vise un double objectif : « demander l’implication directe des USA en soutien aux forces armées congolaises pour l’éradication totale des force négative qui sévissent à l’Est de la RDC, et le retour d’une paix définitive dans le pays, et d'obtenir des autorités congolaises compétentes l'organisation des élections crédibles, transparentes, justes et inclusives dans le délai constitutionnel, et le vote non électronique afin de renforcer la confiance populaire du processus et réduire les risques d'éventuelles fraudes ».
La manifestation pacifique sera sanctionnée par le dépôt d’un mémorandum.
Notons que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a entamé dimanche une tournée africaine par l'Afrique du Sud pour tenter de rapprocher la diplomatie de ce pays du camp occidental. Ce déplacement, qui le mènera ensuite et jusqu'à jeudi en RDC et au Rwanda, vise notamment à contrecarrer l'influence russe sur le continent africain. En RDC, il est attendu dès ce mardi 9 août.



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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 9/8/2022, 3:38 pm

La visite de Blinken suscite de nombreuses attentes en RDC, dans quelle mesure celles-ci correspondent aux besoins et intérêts de l'Amérique, lesquelles attentes des Congolais seront comblées, lesquelles non... ?


" Afrique-États-Unis : Antony Blinken lance son opération séduction depuis l’Afrique du Sud - 9 août 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1368151/politique/afrique-etats-unis-antony-blinken-lance-son-operation-seduction-depuis-lafrique-du-sud/
Avant de se confronter aux dossiers sensibles qui l’attendent en République Démocratique du Congo, dès ce mardi 9 août, et au Rwanda, le secrétaire d’État américain a commencé sa tournée en terrain ami pour renouer des relations avec Pretoria et le continent.

Cela faisait près de sept ans que les relations diplomatiques entre Washington et Pretoria étaient mises en sourdine. Soit l’équivalent du mandat de Donald Trump, plus quelques années de flottement. Une présidence marquée par son dédain pour « les pays de merde » (shitholes countries) du continent africain. Une période que refuse d’évoquer Antony Blinken pour se concentrer sur l’avenir, « le passé n’a pas d’importance », balaie-t-il.
L’Amérique veut revenir en force en Afrique et le montre à travers une délégation d’une cinquantaine d’officiels et d’experts. « C’est un signal, une preuve de l’importance que l’on accorde à nos relations avec l’Afrique du Sud », a souligné le chef de la diplomatie américaine. Mis à part la parenthèse Trump, les deux pays entretiennent de bonnes relations. « Les États-Unis sont l’un de nos partenaires les plus précieux », a confirmé Naledi Pandor, la ministre sud-africaine des Relations internationales.

L’ombre de Moscou
L’Afrique du Sud est le plus gros partenaire commercial des États-Unis sur le continent avec la présence d’entreprises comme General Electric ou Ford. Entre 2010 et 2021, les échanges entre les deux pays sont passés de 13,9 milliards de dollars américains à 21 milliards de dollars. Les États-Unis représentent la deuxième plus grosse destination des exportations sud-africaines. « Les États-Unis ont toujours un avenir dans notre pays », a promis Naledi Pandor. De quoi rassurer des Américains partis à la reconquête du continent pour contrer l’influence grandissante de la Russie. Fin juillet, c’était Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères qui visitait l’Ouganda, l’Égypte, l’Éthiopie et le Congo-Brazzaville.
À Lire   Russie-Afrique : Sergueï Lavrov, le penseur-étoile de Vladimir Poutine
L’ombre de Moscou plane sur le voyage sud-africain du secrétaire d’État américain, alors que Pretoria refuse de condamner la Russie pour son invasion de l’Ukraine. De son côté, Antony Blinken dénonce l’impérialisme de Vladimir Poutine, en espérant trouver une résonance particulière en Afrique, victime de la colonisation. Mais l’Afrique du Sud n’apprécie pas qu’on la pousse à choisir un camp.

Punir ceux qui ne suivent pas Washington

Un projet de loi, adopté par la Chambre des représentants, a eu le don de provoquer la colère de Naledi Pandor. Il prévoit d’exiger du Département d’État américain « de présenter au Congrès une stratégie et un plan pour contrer l’influence et les activités malveillantes de la Russie en Afrique ». Dans une tribune publiée une semaine avant la visite d’Antony Blinken, la cheffe de la diplomatie sud-africaine critiquait un texte destiné à « punir les pays qui ne suivent pas la ligne américaine sur le conflit entre l’Ukraine et la Russie ». Un projet de loi « offensant », a redit Naledi Pandor en conférence de presse. Le secrétaire d’État a refusé d’expliquer ce que signifierait l’application hypothétique d’une telle loi.
Pretoria et Washington vantent une relation de franchise comme la base d’une amitié solide. Des amis qui ne s’entendent pas sur de nombreux sujets, comme le conflit israélo-palestinien. Le Congrès national africain, au pouvoir, qualifie Israël de régime d’apartheid. Les récentes frappes israéliennes sur Gaza ont permis à Naledi Pandor de mettre en lumière l’inconsistance des États-Unis lorsqu’il s’agit de condamner des violations des droits de l’homme à travers le monde. « Nous devrions être autant alarmés par le sort des Palestiniens que par celui des Ukrainiens », a glissé Naledi Pandor.
À Lire   Face à Poutine, Macky Sall plaide la cause de l’Afrique
Autre sujet de divergence : le Sahara occidental. Sous Donald Trump, les États-Unis avaient reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, alors que Pretoria défend la cause des indépendantistes sahraouis. « Je ne pense pas être inélégante en dévoilant à nos collègues que nous avions eu des discussions très franches à des moments où nous étions en désaccord, mais ça n’a pas brisé notre amitié, au contraire ça l’a renforcé », a apaisé Naledi Pandor.

Pas de modèle

Tout se dire, c’est également freiner les ardeurs des États-Unis concernant leur vision de la démocratie en Afrique. L’un des moments forts de la visite d’Antony Blinken à Pretoria devait être la présentation d’une nouvelle stratégie américaine pour le continent. Parmi ses quatre priorités, le secrétaire d’État a insisté sur le point numéro 2 : « travailler avec nos partenaires africains pour réaliser la promesse de la démocratie. » Pour les Américains, la démocratie doit être une évidence sur le continent africain et ils proposent de la défendre.
« L’écrasante majorité des citoyens africains préfère la démocratie à tout autre forme de régime politique », a énoncé Antony Blinken en s’appuyant sur une étude Afrobarometer publiée en 2019  et réalisée dans 34 pays du continent qui révèle – entre autres –  que 72% des Africains rejettent les régimes militaires. Faisant amende honorable, Antony Blinken a reconnu que le modèle américain n’était pas parfait. « Nous n’allons pas traiter la démocratie comme un domaine où l’Afrique a des problèmes et les États-Unis détiennent les solutions. Nous reconnaissons que nos démocraties font face à des défis communs, que nous devons relever ensemble, d’égaux à égaux », a nuancé le secrétaire d’État.
Quelques heures plus tôt, Naledi Pandor mettait en garde contre la tentation d’imposer son modèle. « Si votre tactique est d’aborder les pays africains en leur disant qu’ils doivent être démocratiques et utiliser votre modèle, parce qu’il fonctionne, vous risquez de ne pas être entendus. L’Histoire nous apprend qu’il faut une approche différente. Et je recommanderais d’accorder plus d’attention aux outils développés par les pays africains », a conseillé Naledi Pandor.

Kinshasa et Kigali, étapes à risques

La mise bout à bout des désaccords entre les deux nations ne doit pas occulter la bonne opération d’Antony Blinken. Le secrétaire d’État américain a posé le pied en terrain ami avant de poursuivre une tournée plus compliquée, émaillée de tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. L’Afrique du Sud, nation démocratique depuis 1994, était le pays adéquat pour disserter sur les bienfaits de ce régime pour la paix et la prospérité. C’est aussi une destination privilégiée pour s’adresser au reste du continent.
À Lire   RDC-Rwanda : le casse-tête de Félix Tshisekedi
« Ce que l’Afrique du Sud dit, ce que l’Afrique du Sud fait, a des répercussions à travers le monde », a flatté Antony Blinken en conclusion d’une série de louanges. Sa visite fait suite à celle du président du Conseil européen Charles Michel en juillet, du Chancelier allemand Olaf Scholz en juin, du président français Emmanuel Macron en mai 2021.
C’est d’ailleurs depuis le campus Future Africa de Pretoria qu’Antony Blinken a dévoilé la nouvelle stratégie américaine pour l’Afrique. À l’endroit même où Emmanuel Macron avait tenu un long discours sur les moyens à accorder à l’Afrique pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Cet amphithéâtre est un écrin sur-mesure pour dirigeants en quête de symbole. À voir si les idées qui y sont énoncées traversent ses murs et sont bien reçues à travers le continent.



" Invité Afrique
Antony Blinken: «L'Amérique ne s'engage pas en Afrique à cause d'un autre pays» - 09/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220809-antony-blinken-l-am%C3%A9rique-ne-s-engage-pas-en-afrique-%C3%A0-cause-d-un-autre-pays
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken, en tournée en Afrique pour redessiner la stratégie américaine sur le continent, a accordé à RFI une interview à Pretoria, en Afrique du Sud. Antony Blinken évoque la guerre en Ukraine, l'influence américaine en Afrique, mais aussi les tensions en cours entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Il est d'ailleurs attendu dès ce mardi 9 août en RDC pour la suite de sa tournée, avant de rejoindre le Rwanda.

Votre visite en Afrique du Sud touche à sa fin. Vous êtes maintenant attendu en République démocratique du Congo puis au Rwanda. Vous avez pris connaissance du rapport des Nations unies qui documente la participation de soldats rwandais dans des attaques contre des soldats congolais au Congo, en soutien aux rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu. Le Rwanda rejette les conclusions de ce rapport. Est-ce que vous confirmez les conclusions du rapport de l'ONU ?
Je vais surtout m’entretenir avec le leadership, à la fois en RDC et au Rwanda, pour essayer d'aider ceux qui veulent mettre fin au conflit et à la violence. Et surtout, soutenir des initiatives et des efforts africains, y compris l'effort du président sortant du Kenya, Kenyatta, dans un processus à Nairobi, pour essayer justement de trouver un avenir pacifique au Congo, à l'est. Pour nous, il s’agit de savoir comment être utile pour éviter que ces violences, non seulement continuent, mais s'accentuent de façon très regrettable.  
Sur notre antenne, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a déclaré que les États-Unis ont un rôle à jouer dans la résolution de ce conflit. Il appelle également à des sanctions de la communauté internationale. Êtes-vous prêt à des sanctions, ou en tout cas à appeler la communauté internationale à des sanctions ? Et sinon, quel rôle précis peuvent jouer les États-Unis ?
Dans un premier temps, c'est surtout à notre diplomatie d’essayer de soutenir les efforts qui sont déjà en cours, y compris par la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe), y compris par l'initiative de Nairobi, et à nous de voir comment nous pouvons soutenir ces efforts, les aider à trouver une solution diplomatique pour éviter que la violence continue, et de façon soutenable. Parce que c'est une crise qui se répète, et je pense qu'il faut trouver une solution qui est vraiment durable.  

Lors de la conférence de presse avec la ministre sud-africaine des Relations internationales, Naledi Pandor, il a été question du manque de constance des États-Unis, capables à la fois de condamner, de demander des sanctions dans certains conflits, puis dans d'autres, de rester silencieux. Est-ce que le cas du Congo et du Rwanda illustre le deux poids, deux mesures des États-Unis 
Je pense qu'il faut voir chaque défi dans ses propres détails. On essaie d'utiliser, selon le défi, les outils que nous jugeons les plus appropriés, les plus efficaces. Ce n'est pas toujours la même chose dans un cas ou dans l'autre, mais effectivement, il faut essayer quand même de rester fidèle à ses principes et de rester fidèle au but que nous avons. C'est d'essayer de trouver la paix où il y a conflit, d'éviter le conflit où il y a la paix.
Après la République démocratique du Congo, vous allez vous rendre au Rwanda. Est-ce que le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 sera au menu des discussions avec le président Paul Kagame ?
Je pense qu'il faut qu'il y ait une cessation de tout soutien aux groupes armés quels qu'ils soient. Ce n'est pas un moyen de faire avancer la paix, la sécurité, la stabilité, c'est tout le contraire. Donc nous allons de toute manière en parler avec le président.
Au Rwanda, il y a un résident américain qui est détenu, qui a été condamné à 25 ans de prison, c'est Paul Rusesabagina. Il est connu pour avoir inspiré le film Hôtel Rwanda, mais aussi pour être un opposant au président Paul Kagame. Allez-vous demander sa libération ?  
Oui, de toute manière, dans hélas pas mal de pays à travers le monde, il y a des Américains ou des résidents américains qui sont détenus de façon injuste. Pour moi, c'est une priorité, où que ce soit, d'essayer d’œuvrer à leur retour, chez nous, aux États-Unis.  
Votre tournée en Afrique intervient après celle du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Est-ce que les États-Unis redoutent une perte d'influence sur le continent africain ?
Je ne suis pas là parce qu'il y a une compétition avec qui que ce soit d'autre. Ce n'est pas un voyage, non seulement un voyage, ce n'est pas un engagement américain en Afrique à cause d'un autre pays, mais au contraire parce que l'avenir du monde sera défini de façon très importante en Afrique. Et donc ce que nous faisons ici, c'est que nous établissons des partenariats, nous essayons de travailler en commun sur les défis qui ont un vrai impact sur la vie de nos concitoyens, que ce soit le défi du Covid-19, que ce soit le climat, que ce soit l'impact des nouvelles technologies sur la vie de nos citoyens. Et donc pour nous, ce n'est pas du tout une question d'imposer un choix, mais d'offrir le choix pour les pays en Afrique. Et nous avons un agenda très positif pour cet avenir. J'ai eu l'occasion, ici, en Afrique du Sud, d'élaborer un peu notre stratégie pour l'Afrique et j'en parlerai lors des autres voyages à l'avenir.

C’est un voyage où il est beaucoup question de la guerre en Ukraine. Vous êtes dans un pays qui refuse de parler d'invasion russe de l’Ukraine. Est-ce que vous avez eu cette discussion franche avec Naledi Pandor, la ministre sud-africaine des Relations internationales ? Est-ce que vous avez essayé de faire bouger les lignes ?  
 Nous en parlons souvent. Ce n'est pas la première fois, et nous sommes, je pense, ensemble sur les principes les plus importants. Ce qui se passe en Ukraine, c'est non seulement une agression contre le peuple ukrainien, c'est aussi une agression contre les principes qui sont à la base du système international, qui sont à la base de la charte des Nations unies, qui sont très importants pour l'Afrique du Sud, y compris pour des pays à travers l'Afrique. L'idée qu'un pays n'a pas le droit de changer les frontières d'un autre par la force, l'idée qu'un pays n'a pas le droit de prendre le territoire d'un autre pays, c'est quelque chose qui résonne en Afrique, vue l'histoire de l'Afrique. Cette agression impérialiste de Vladimir Poutine en Ukraine, c'est quelque chose qui a un lien avec l'histoire de beaucoup de pays en Afrique. Et en plus, il y a des conséquences en Afrique et à travers le monde, surtout au niveau alimentaire, où il y a une crise qui existait déjà à travers le monde, à cause du climat, puis le Covid-19, et maintenant le conflit. Pour moi, il est très important de montrer tout ce que nous faisons pour essayer, justement, de faire face à cette crise avec les pays africains. Une aide humanitaire très importante depuis l'agression russe, 6 milliards de dollars ou presque depuis février, mais surtout un investissement dans l'avenir agricole en Afrique, pour qu'il y ait une autosuffisance de production, pour que, s'il y a une autre crise à l'avenir, l'Afrique puisse faire face plus facilement.  
Cela faisait sept ans que les relations avec l'Afrique du Sud n'avaient pas été ainsi renouées, c'est ce qu'a dit la ministre des Relations internationales. Est-ce que la politique africaine de l'ancienne administration, les propos injurieux de Donald Trump ont fait du mal à votre administration, pour essayer de retisser des liens sur le continent africain 
Moi, je me concentre sur le présent et sur l'avenir. Le passé n'a pas d'importance. Ce qui est important, c'est ce que nous faisons aujourd'hui, ce que nous ferons demain ensemble. Nous avons eu, aujourd'hui, avec l'Afrique du Sud, le redémarrage d'un dialogue stratégique très important parce qu’il se concentre sur des sujets qui ont un vrai impact sur la vie des Sud-Africains et des Américains : des questions de santé, des questions de climat, l'investissement dans l'infrastructure, l'investissement plus global. Donc pour nous, c'est aujourd'hui, c'est demain, hier, c'est hier.  

Un dernier mot. Les Kényans sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau président. Est-ce que c'est une élection présidentielle que les États-Unis suivent particulièrement ?
Nous suivons ça de près, comme beaucoup de monde à travers l'Afrique et à travers le monde. Jusqu'ici, je crois que ça se présente de façon très positive pour avoir une élection qui est libre, avec une participation importante et sans violence. C'est ce qu'attend le monde, c'est ce qu'attend l'Afrique de cette élection et nous suivrons ça de près.


"La visite d'Antony Blinken suscite de nombreuses attentes en RDC -09/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220809-la-visite-d-antony-blinken-suscite-de-nombreuses-attentes-en-rdc
Antony Blinken arrive ce mardi à Kinshasa pour un séjour de 48 heures. Le secrétaire d’État américain s’entretiendra avec Félix Tshisekedi et quelques autres personnalités politiques congolaises. Selon des sources à la présidence de la République et au ministère des Affaires étrangères, la sécurité prendra une grande des discussions entre les autorités congolaises et le dirigeant américain. La RDC attend beaucoup des États-Unis, particulièrement au sujet de l’activisme du M23 et des tensions entre Kinshasa et Kigali.
S’appuyant notamment sur le récent rapport du groupe d’experts des Nations unies qui disent détenir des preuves du soutien de l’armée rwandaise au M23, les autorités congolaises attendent qu’Antony Blinken condamne ouvertement le Rwanda, explique notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi.

Kinshasa considère que ce groupe armé ne résiste que grâce au soutien de Kigali et donc veut que le secrétaire d’État américain mette davantage de pression sur Paul Kagame. Selon l’entourage de Félix Tshisekedi, les autorités congolaises espèrent également que les États-Unis vont placer le M23 sur leur liste des mouvements terroristes comme ils l’avaient fait en mars 2021 avec les ADF. 
Avant de quitter l’Afrique du Sud, Antony Blinken a d’ailleurs fait part de son « inquiétude » à ce sujet et a dit craindre que « la situation empire ». Il a assuré que Washington allait « essayer de faire baisser la tension et la violence » par la diplomatie, espérant aider la RDC et le Rwanda « à résoudre leurs différends ».
Mais le gouvernement n’est pas le seul à attendre une position ferme des États-Unis sur ce dossier. La société civile aussi. Floribert Anzuluni, coordinateur de Filimbi, le mouvement pro-démocratie, encourage le secrétaire d’État américain « à faire pression auprès de Kigali » avec d’autres partenaires internationaux « pour que le Rwanda retire ses hommes du territoire congolais ».

Le problème des importations d'armes

Toujours dans le chapitre sécuritaire, Kinshasa demandera aussi à Antony Blinken de s’impliquer pour que soient levées les mesures entourant les importations congolaises d’armes et autres matériels de guerre.

Pour rappel, les pays exportateurs vers le Congo-Kinshasa sont tenus de notifier au Comité de sanctions mis en place par le Conseil de sécurité toutes transactions d’armes vers le territoire congolais. 
Considéré par Kinshasa comme une forme d’embargo, ce dispositif des notifications, disent les sources onusiennes, permet de s’assurer que le matériel de guerre acheminé vers la RDC soit bien remis au seul destinataire autorisé, à savoir le gouvernement congolais.
À part les questions sécuritaires, d’autres secteurs de la coopération bilatérale comme l’économie, la santé et la politique seront à l’ordre du jour. Les autorités congolaises attendent plus du Partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement conclu par les États-Unis et la RDC en 2019.

Droits de l'homme et corruption

En marge de cette visite, des organisations de la société civile congolaise, associées à des organisations de la société civile américaine ainsi qu'à des chercheurs et spécialistes, ont conjointement publié lundi un communiqué dans lequel ils reviennent sur ce qu'ils attendent de la visite du secrétaire d’État américain en RDC. Processus électoral à venir, droits de l'homme, corruption et conflit à l'Est du pays, les sujets sont nombreux. 
« L’intolérance de l’administration en place pour les critiques s’est intensifiée, mettant en péril l'espace démocratique qui s’était rouvert en 2019 », pointe Thomas Fessy, chercheur principal pour la RDC chez Human Rights Watch. Selon lui, Antony Blinken devrait profiter de cette visite « pour condamner publiquement cette répression ». HRW s’inquiète aussi du manque de progrès dans « le démantèlement de la grande corruption », notamment dans les secteurs minier et forestier. « Blinken devrait exhorter l’administration en place à la transparence », estime Thomas Fessy.



"En tournée, Antony Blinken appelle à un "véritable partenariat" avec les pays africains - 09/08/2022
= https://www.france24.com/fr/afrique/20220809-en-tourn%C3%A9e-antony-blinken-cherche-%C3%A0-renouveler-son-partenariat-avec-les-pays-africains
S'exprimant lundi à Pretoria, la capitale sud-africaine, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que les États-Unis ne considéraient pas la région comme le "dernier terrain de jeu dans une compétition entre grandes puissances" et qu'ils souhaitaient un "véritable partenariat" avec l'Afrique.
Washington veut un "véritable partenariat" avec l'Afrique, a annoncé lundi 8 août à Pretoria le secrétaire d'État américain Antony Blinken, tout en assurant que les États-Unis ne cherchent pas à "surpasser" l'influence des autres puissances mondiales sur le continent, Chine et Russie en tête.

"Ce que nous recherchons avant tout, c'est un véritable partenariat entre les États-Unis et l'Afrique. Nous ne voulons pas d'une relation déséquilibrée ou transactionnelle", a déclaré Antony Blinken, au cours d'un point-presse avec son homologue sud-africaine Naledi Pandor.
"Le États-Unis ne dicteront pas les choix de l'Afrique et personne d'autre ne devrait le faire", a-t-il affirmé un peu plus tard, dans un discours à l'Université de Pretoria. "Le droit de faire ces choix appartient aux Africains seuls". "Trop souvent, les nations africaines ont été traitées comme des instruments du progrès des autres nations, plutôt que comme les auteurs de leur propre progrès", a-t-il insisté.

Lutte contre les groupes extrémistes

Au même moment, Washington dévoilait un document d'orientation annonçant une refonte tous azimuts de sa politique en Afrique subsaharienne, où les Américains entendent contrer la présence russe et chinoise et développer notamment des approches non militaires contre le terrorisme.
Cette nouvelle stratégie, qui reconnaît au passage l'importance démographique croissante de l'Afrique, son poids à l'ONU tout comme ses immenses ressources naturelles et ses opportunités, intervient à un moment où l'accent mis par les États-Unis sur la lutte militaire contre les groupes extrémistes en Afrique est critiqué pour son inefficacité.
"La mauvaise gouvernance, l'exclusion et la corruption inhérentes aux démocraties faibles les rendent plus vulnérables aux mouvements extrémistes, ainsi qu'aux ingérences étrangères", a souligné Antony Blinken. "Cela inclut (la société) Wagner soutenue par le Kremlin, qui exploite l'instabilité pour piller les ressources et commet des abus en toute impunité", a-t-il ajouté.

Contrecarrer l'influence russe sur le continent

Sa visite à Pretoria, première étape d'une tournée africaine qui doit le mener ces prochains jours à Kinshasa et Kigali, vise à tenter de rapprocher la diplomatie sud-africaine du camp occidental et contrecarrer l'influence russe sur le continent, ont avancé plusieurs experts. Elle suit de peu la tournée en Afrique fin juillet de son homologue russe Sergueï Lavrov.
Mais lundi, le secrétaire d'État, bilingue anglais-français, a juré que son pays ne considérait pas la région comme le "dernier terrain de jeu dans une compétition entre grandes puissances". "Ce n'est fondamentalement pas ainsi que nous voyons les choses", a-t-il insisté. "Notre engagement en faveur d'un partenariat renforcé avec l'Afrique ne consiste pas à essayer de surpasser qui que ce soit".
L'attention des États-Unis pour l'Afrique a souvent été reléguée au second plan et le gouvernement américain dit vouloir changer de dynamique. 
Avec AFP
= https://www.aa.com.tr/fr/monde/blinken-les-%C3%A9tats-unis-recherchent-un-v%C3%A9ritable-partenariat-avec-lafrique/2656948

"Partenariat pour la paix et la prospérité : les Congolais attendent de Washington une implication sincère - 09/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/partenariat-pour-la-paix-et-la-prosperite-les-congolais-attendent-de-washington-une-implication-sincere/
En République démocratique du Congo, le périple africain d’Anthony Blinken suscite beaucoup d’interrogations. Dans la classe politique tout comme dans la société civile, l’arrivée du secrétaire d’Etat américain est perçue comme le moment propice pour évaluer le partenariat pour la paix et la prospérité, établi en avril 2019 lors de la première visite du président Félix Tshisekedi aux Etats-Unis. La question vaut son pesant d’or en cette période cruciale où le pays fait face à l’agression rwandaise.
Que peut-on attendre d’Anthony Blinken au moment où des pans du territoire congolais sont envahis par des groupes armés dont certains s’abreuvent dans des pays limitrophes, considérés comme ‘‘amis des Etats-Unis’’ ? », s’interrogent nombre d’observateurs.


«Que peut-on espérer d’un officiel américain en ce jour où nombre de compatriotes congolais vivent en errance loin de leurs logis, traqués par des troupes soutenues par un régime choyé par l’Oncle Sam ? En quoi cette visite peut-elle être utile aux Congolais qui assistent au quotidien aux massacres de leurs compatriotes sans pouvoir être en mesure de rompre ce cycle infernal de violences ?», se pose l’opinion.
Au regard de ce questionnement, des voix s’élèvent pour solliciter une implication active de Washington dans le Partenariat stratégique pour la paix et la postérité. Avec l’arrivée de Blinken, l’on s’attend à voir les Etats-Unis, première puissance mondiale, s’impliquer davantage pour rappeler à l’ordre les ‘‘Etats belliqueux’’. Il en va même de leur crédibilité auprès de la population.

Dans l’attente des investissements américains
Jugé prometteur, le Partenariat pour la paix et la prospérité est censé renforcer les liens entre Kinshasa et Washington. Amorcé sous Donald Trump et repris par l’administration Joe Biden, ce pacte met un accent particulier sur l’amélioration de la gouvernance, sur la promotion de la paix et de la sécurité, sur la lutte contre la corruption, sur  la promotion des droits de l’homme et sur la création de conditions susceptibles de faciliter des investissements américains plus importants.
‘‘Avec l’avènement de Joe Biden à la magistrature suprême, le cabinet de Félix Tshisekedi et le ministère congolais des Affaires étrangères s’attendaient sans doute à un changement de style de la part de nouvelle administration, mais pas à une remise en question du partenariat’’, renseignent nos confrères de Radio France Internationale.

Un partenariat plus concret
En cette phase où les dirigeants congolais s’attendent à plus de soutien pour restaurer la sécurité et l’intégrité du pays face au régime de Kigali qui, à travers le M23, occupe Bunagana et fait main basse sur les ressources tant financières que naturelles de cette contrée, ils espèrent aussi ‘‘un partenariat plus concret particulièrement dans le secteur du renseignement et de la défense’’.
Les autorités de Kinshasa comptent également échanger avec le Secrétaire d’Etat américain sur la nécessité d’un appui de Washington dans son plaidoyer en faveur de la levée de l’embargo sur les armes qui frappe le pays.
Aussi tiennent-elles, sur le plan économique, à plus d’investissement américain, notamment dans l’agroalimentaire, l’éducation, la santé, les routes… Ce, à la suite du retour de la RDC aux préférences commerciales offertes par la loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique (AGOA).
Le secrétaire d’Etat américain a amorcé sa tournée africaine le dimanche 7 août par l’Afrique du Sud pour tenter, selon nombre d’analystes, de rapprocher la diplomatie de ce pays du camp occidental. Attendu ce mardi matin en République démocratique du Congo, Antony Blinken se rendra, par la suite, au Rwanda.
Ce périple vise notamment à contrecarrer aussi bien l’influence chinoise que russe sur le continent africain. Ce voyage intervient juste après la visite en Afrique fin juillet de Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, passé par le Congo-Brazzaville, l’Ouganda, l’Egypte et l’Ethiopie.


"La RDC, temps fort de la tournée africaine d’Anthony Blinken - 05.08.2022
= https://www.dw.com/fr/tourn%C3%A9e-africaine-anthony-blinken/a-62727998
Le secrétaire d'Etat américain entame ce dimanche une tournée en Afrique du Sud, au Rwanda et en RDC, étape clé vu le contexte sécuritaire dans l’est du pays.
   
LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 62700375_303

Les prochaines élections en RDC sont également un sujet de préoccupation pour les Etats-Unis
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, entame une tournée africaine ce dimanche (07.08). Les pays qu'il visitera ont été soigneusement sélectionnés. Il s’agit de l'Afrique du Sud, de la République démocratique du Congo et du Rwanda voisin.
En RDC, il devrait parler de l’insécurité dans l’est du pays et de la prochaine élection présidentielle en 2023.    
Le voyage d'Anthony Blinken à Kinshasa vise avant tout un but sécuritaire. En effet, la résurgence du groupe M23 et les tensions autour de la présence de la Monusco, la mission de paix de l'Onu en RDC, sont venues dégrader la situation dans l'est du pays.   

5:15 min
"Les Américains sont les premiers contributeurs au budget de la Monusco " (Dieudonné Wamu Oyatambwe)
L 'expert londonien Alex Vines de Chatham House estime ainsi que Washington s'inquiète de la "propagation de la violence" et notamment de la nouvelle tension entre le Rwanda et la RDC. Une raison sans doute pour laquelle les deux pays sont au programme de la visite.
Mais selon Bob Kabamba, professeur de sciences politiques à l’université de liège en Belgique, il est peu probable que les Etats Unis tentent de relancer le processus de réconciliation entre la RDC et le Rwanda car cette mission est celle de l’Angola.  

L’avenir de la Monusco 

Malgré tout, la visite d’Anthony Blinken va se dérouler dans un contexte difficile.  En effet, un rapport d’experts des Nations unies, publié ce jeudi (04.08), affirme que l'armée rwandaise est bien intervenue ces derniers mois sur le territoire congolais, en dépit du fait que Kigali a toujours nié cette situation.  
Par ailleurs, la Monusco est très contestée et les manifestations récentes contre sa présence ont causé la mort de 35 personnes dans l’est du pays.

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 62722009_401
Les violences dans l'est de la RDC ont fait des milliers de déplacés

Les Etats-Unis faisant partie des pays contributeurs de troupes de la Monusco, cette question devrait être abordée lors de la visite du secrétaire d’Etat américain.  
Pour Dieudonné Wamu Oyatambwe, docteur en sciences politiques et chercheur associé à la Vrije Universiteit de Bruxelles, "les Américains sont les premiers contributeurs au budget de cette mission et leur position va être décisive par rapport à ce qu’on observe comme soubresauts autour de cette mission onusienne."  

Scrutin présidentiel en ligne de mire 

A Kinshasa, Anthony Blinken rencontrera aussi des représentants politiques et de la société civile. Le but est de s'assurer du bon déroulement de l’élection présidentielle l'année prochaine.  
5:12 min
"Blinken va aborder la question des droits de l’homme" (Bob Kabamba)
Pour Bob Kabamba, les Américains "insistent sur les mots inclusifs, parce qu’ils pensent qu’il va y avoir des candidats qui risquent d’être éliminés de la course aux élections parce qu’ils pourraient être jugés comme opposants au président Félix Tshisekedi. Il y a aussi les questions de droits de l’homme. Comme vous le savez, la répression de la population et de l’opposition se fait généralement en violation des droits de l’homme et droits des humains, et c’est pourquoi ils insistent sur ces questions." 
Depuis le mois de juin, le secrétaire d’Etat américain s’est impliqué dans la résolution des tensions entre la RDC et le Rwanda. Nul doute qu’au-delà de l’élection présidentielle à venir, c’est ce dossier lié à la tension sécuritaire régionale qui devrait s’imposer durant sa visite.



"RDC : Des ONGs de défense des droits de l’homme invitent Anthony Blinken à peser pour que les USA sanctionnent le Rwanda -8 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/08/rdc-des-ongs-de-defense-des-droits-de-lhomme-invitent-anthony-blinken-a-peser-pour-que-les-usa-sanctionnent-le-rwanda.html/113332/
Une dizaine d’ONGs de défense des droits de l’homme, notamment « American Jewish World Service », « Center for Civilians in Conflict » (CIVIC), « Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme » (CREDDHO) appellent le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, attendu à Kinshasa mardi, à demander à son pays de prendre des mesures claires contre l’armée rwandaise et les groupes armés qui sèment la terreur sur le sol congolais, indique un communiqué de ces structures parvenu lundi à l’ACP.
Selon la source, ces ONGs veulent que les États-Unis imposent des sanctions ciblées aux responsables gouvernementaux et aux autres personnes qui commettent des abus au peuple congolais depuis des décennies, avant d’insister sur la nécessité de renforcer l’armée congolaise avec des outils appropriés pour la sécurité de son territoire national.


Le programme de l’homme d’Etat américain prévoit des entretiens avec des membres du gouvernement congolais et la société civile sur nombreux sujets notamment, la lutte contre la corruption, l’appui au commerce et aux investissements, les actions visant à faire face aux changements climatiques et à l’accroissement de la résilience agricole, indique le communiqué.
Cette visite d’Antony Blinken vise également à soutenir les efforts des pays africains dans la promotion de la paix durable, dans la partie-Est de la RDC, en particulier et l’ensemble de la région des Grands Lacs, en général.
Antony Blinken se rendra ensuite rappelle-ton, au Rwanda du 10 au 12 août, où il s’entretiendra avec de hauts responsables du gouvernement de ce pays et des membres de la société civile pour discuter de priorités communes, y compris les opérations de maintien de la paix.


"Arrivée du secrétaire d’État américain : Des voix s’élèvent pour demander à Anthony Blinken au respect des engagements de la RDC - 8 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/08/arrivee-du-secretaire-detat-americain-des-voix-selevent-pour-demander-a-anthony-blinken-au-respect-des-engagements-de-la-rdc.html/113320/
Sauf imprévu, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken sera à Kinshasa ces 9 et 10 août 2022. Pour l’étape de la RDC, le communiqué officiel du Département d’Etat confirmé par l’ambassade des États-Unis à Kinshasa place ce séjour dans le cadre successivement « de la tenue d’élections libres, inclusives et justes en 2023″, de la promotion et du respect « des droits de l’homme et de la protection des libertés fondamentales », « de la lutte contre la corruption », « de l’appui au commerce et aux investissements », de la question « des changements climatiques » et de l’appui aux « efforts africains régionaux pour promouvoir la paix dans l’est de la RDC et l’ensemble de la région des Grands Lacs ». « Ceci pour la partie visible de l’iceberg », apprend-on.

Pour la partie « non visible », il y a sans doute les enjeux économiques. Et quand il s’agit de la RDC, sans doute de l’exploitation minière.
En effet, le potentiel minier pour lequel les États-Unis déclarent de la République Démocratique du Congo un « intérêt stratégique en Afrique » était évalué en 1997 à « 25 % des réserves mondiales de cobalt, 18 % des réserves mondiales des diamants industriels, 6 % des réserves mondiales de cuivre ».
Aujourd’hui, avec le lithium, le Congo démocratique dispose des réserves de 132 millions de tonnes, de très loin supérieures à celle des USA estimée à 750.000 tonnes et du Chili s’affichant avec 9.200.000 tonnes.
Le rappeler la veille de l’arrivée d’Anthony Blinken n’a rien de mal. Après tout, l’histoire rapporte que toutes les guerres du Congo, mais alors toutes, de l’époque léopoldienne à ce jour, sont liées aux minerais. Celles dites de l’Est en sont la preuve.

Certains gouvernements qui y sont impliqués, d’autres pas du tout. Différents rapports d’experts des Nations Unies l’attestent.
Quoi de plus normal que les négociations visant la paix pérenne intègrent dans la solution sécuritaire la question économique, donc minière…
Seulement voilà : la morale ne s’accommode pas avec l’intention de faire (faire) même par procuration aux Congolais des guerres dans leur propre pays, pour leurs propres ressources, et en plus de maintenir ce peuple sous embargo d’armes, quel qu’en soit le degré !
Après tout, les ressources du Congo sont la propriété d’abord des Congolais, exactement comme les ressources des États-Unis sont la propriété d’abord des Américains (C’est au président Monroë qu’on doit la célèbre phrase « L’Amérique aux Américains ».
Dans cette logique, les ressources de la Chine sont la propriété d’abord aux Chinois, de la Belgique propriété d’abord des Belges, du Tchad la propriété d’abord des Tchadiens, du Rwanda propriété d’abord des Rwandais.

Chaque pays, selon sa Constitution et quelle que soit la nature des instruments d’adhésion à des organisations communautaires internationalesutilisés, dispose pour son peuple ses ressources.
Au nom alors de sa souveraineté reconnue sur le plan international, la République Démocratique du Congo a la latitude de négocier de l’exploitation de ses ressources avec qui elle veut : Européens, Asiatiques, Africains, Américains, Océaniens.
Depuis 1960, elle le fait avec bon nombre de pays de tous les continents sans que cela ne pose quelque cas de conscience ou ne suscite quelque états d’âme. Rien ne justifie, par conséquent, la stigmatisation des autres partenaires qui entrent en affaires avec la RDC en s’appliquant les règles établies. L’essentiel est dans le respect des engagements pris.
Le respect à devoir à ce pays est, au nom du principe sacré de continuité de l’État, de le laisser assumer ses responsabilités.
Anthony Blinken est tenu à ce devoir s’il vient à Kinshasa plus en partenaire qu’en donneur d’injonctions…


"Afrique : les Etats-Unis veulent damer le pion à la Russie et à la Chine - 8 aout 2022
= https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/afrique-les-etats-unis-veulent-damer-le-pion-a-la-russie-et-a-la-chine-1781021
Le chef de la diplomatie américaine est en déplacement en Afrique du Sud, où il entame sa deuxième tournée africaine. Avec pour ambition de tourner la page Trump et de contrebalancer l'influence des autres grandes puissances.

Après un moment de recueillement dimanche au musée d'Hector Pieterson de Johannesbourg, qui commémore les victimes des émeutes de Soweto de 1976, le secrétaire d'Etat américain est entré dans le vif du sujet ce lundi avec la reprise du dialogue stratégique auprès de son homologue sud-africaine, la ministre Naledi Pandor. Un mécanisme établi depuis 2010, mais qui n'a plus été utilisé depuis sept ans, l'administration de Donald Trump entretenant des échanges ténus avec l'Afrique.
« Aujourd'hui, nous ne sommes pas encore à l'apogée de nos relations, mais je pense que c'est le début d'un nouveau chapitre », s'est réjoui Antony Blinken, soulignant que « ce que l'Afrique du Sud dit, ce que l'Afrique du Sud fait, a des répercussions globales importantes ». De son côté, la cheffe de la diplomatie sud-africaine a tenu à rappeler les liens économiques qui unissent les deux nations : « Nous accueillons avec satisfaction la croissance positive de nos échanges, dans les deux sens, passés de 13,9 milliards de dollars en 2010 à 21 milliards en 2021 », s'est-elle félicitée. Alors que la Chine reste le principal partenaire commercial du pays, les Etats-Unis sont juste derrière, au coude à coude avec l'Allemagne, et sont l'une des principales sources de touristes internationaux pour Pretoria.


"Anthony Blinken tenu au devoir de respecter les choix de la RDC (Tribune) - 8 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/08/anthony-blinken-tenu-au-devoir-de-respecter-les-choix-de-la-rdc-tribune
En tournée pour enjeux sécuritaires et miniers ?
Anthony Blinken tenu au devoir de respecter les choix de la RDC
Sauf imprévu, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken sera à Kinshasa ces 9 et 10 août 2022. Pour l'étape de la RDC, le communiqué officiel du Département d’État confirmé par l'ambassade des États-Unis à Kinshasa place ce séjour dans le cadre successivement « de la tenue d’élections libres, inclusives et justes en 2023", de la promotion et du respect « des droits de l’homme et de la protection des libertés fondamentales », « de la lutte contre la corruption », « de l’appui au commerce et aux investissements », de la question « des changements climatiques » et de l'appui aux « efforts africains régionaux pour promouvoir la paix dans l’est de la RDC et l’ensemble de la région des Grands Lacs ». Ceci pour la partie visible de l'iceberg...
Pour la partie non visible, il y a sans doute les enjeux économiques. Et quand il s'agit de la RDC, sans doute de l'exploitation minière.
En effet, le potentiel minier pour lequel les États-Unis déclarent de la République Démocratique du Congo un « intérêt stratégique en Afrique » était évalué en 1997 à « 25 % des réserves mondiales de cobalt, 18 % des réserves mondiales des diamants industriels, 6 % des réserves mondiales de cuivre ».

Aujourd'hui, avec le lithium, le Congo démocratique dispose des réserves de 132 millions de tonnes, de très loin supérieures à celle des USA estimée  à 750.000 tonnes et du Chili s’affichant avec 9.200.000 tonnes.
Le rappeler la veille de l’arrivée d’Anthony Blinken n'a rien de mal. Après tout, l'histoire rapporte que toutes les guerres du Congo, mais alors toutes, de l'époque léopoldienne à ce jour, sont liées aux minerais. Celles dites de l'Est en sont la preuve.
Certains gouvernements y sont impliqués, d'autres pas du tout. Différents rapports d'experts des Nations Unies l’attestent.
Quoi de plus normal que les négociations visant la paix pérenne intègrent dans la solution sécuritaire la question économique, donc minière...
Seulement voilà : la morale ne s’accommode pasavec l’intention de faire (faire) même par procuration aux Congolais des guerres dans leur propre pays, pour leurs propres ressources, et en plus de maintenir ce peuple sous embargo d'armes, quel qu'en soit le degré !
Après tout, les ressources du Congo sont la propriété d’abord des Congolais, exactement comme les ressources des États-Unis sont la propriété d'abord des Américains (C’est au président Monroë qu’on doit la célèbre phrase « L’Amérique aux Américains ».
Dans cette logique, les ressources de la Chine sont la propriété d'abord aux Chinois, de la Belgique propriété d'abord des Belges, du Tchad la propriété d'abord des Tchadiens, du Rwanda propriété d'abord des Rwandais.
Chaque pays, selon sa Constitution et quelle que soit la nature des instruments d'adhésion à des organisations communautaires internationales utilisés, dispose pour son peuple ses ressources.

Au nom alors de sa souveraineté reconnue sur le plan international, la République Démocratique du Congo a la latitude de négocier de l'exploitation de ses ressources avec qui elle veut : Européens, Asiatiques, Africains, Américains, Océaniens.
Depuis 1960, elle le fait avec bon nombre de pays de tous les continents sans que cela ne pose quelque cas de conscience ou ne suscite quelque états d’âme. Rien ne justifie, par conséquent, la stigmatisation des autres partenaires qui entrent en affaires avec la RDC en appliquant les règles établies. L'essentiel est dans le respect des engagements pris.
Le respect à devoir à ce pays est, au nom du principe sacré de continuité de l'Etat, de le laisser assumer ses responsabilités.
Anthony Blinken est tenu à ce devoir s’il vient à Kinshasa plus en partenaire qu’en donneur d’injonctions...

= https://actualite.cd/2022/08/08/les-etats-unis-reorientent-leur-politique-africaine


"Le Monde Aujourd’hui : Anthony Blinken en Afrique -08 aout 2022





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 9/8/2022, 6:24 pm


"RDC : Antony Blinken est arrivé à Kinshasa - 9 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/09/rdc-antony-blinken-est-arrive-kinshasa

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Blinken
Antony Blinken

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, est arrivé à Kinshasa ce mardi 9 août. A son atterrissage à l’aéroport international de N’djili, il a été reçu par le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala. 
Il est prévu qu’il rencontre, dans les heures à venir, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. 


Le secrétaire d’Etat américain a entamé, dimanche, son séjour en Afrique dans une opération de reconquête dans un contexte marqué par l’offensive diplomatique, politique et économique de la Russie et de la Chine sur le continent africain.
La première étape de sa tournée sur le continent, c’était en Afrique du Sud. Au pays de Nelson Mandela, Antony Blinken avait exposé la stratégie américaine pour l'Afrique subsaharienne. « Les pays africains sont des acteurs géostratégiques et des partenaires essentiels sur les questions les plus urgentes. Nous apprécions ces partenariats alors que nous relevons des défis communs », avait-il tweeté.
D’une manière plus explicite, toujours en Afrique du Sud, il avait expliqué que « les Etats-Unis ont tout intérêt à s'assurer que la région reste ouverte et accessible à tous, et que les gouvernements et les populations puissent faire leurs propres choix politiques (...) Des sociétés ouvertes sont généralement plus enclines à travailler de concert avec les Etats-Unis, attirent plus de commerce et d'investissement américain (...) et contrent les activités nuisibles de la République populaire de Chine, de la Russie et d'autres acteurs étrangers », disait-il dans un document d'orientation publié lundi.


"Arrivée de Blinken à Kinshasa, deuxième étape de sa tournée africaine - 09 août 2022
= https://www.lorientlejour.com/article/1308112/arrivee-de-blinken-a-kinshasa-deuxieme-etape-de-sa-tournee-africaine.html
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est arrivé mardi à Kinshasa en République démocratique du Congo, deuxième étape de sa tournée africaine, où les autorités et la société civile attendent de lui une condamnation du soutien du Rwanda à une rébellion active dans l'est congolais.
M. Blinken est arrivé à l'aéroport de Ndjili et a été accueilli par le ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula, a annoncé la présidence congolaise. "Un tête-à-tête avec le président Félix Tshisekedi" est prévu en fin de journée au palais présidentiel, a-t-elle ajouté dans un bref communiqué.


Le président Félix Tshisekedi compte évoquer avec le chef de la diplomatie américaine les tensions entre la RDC et le Rwanda voisin, accusé de soutenir les rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23), ce que Kigali dément. Dans un communiqué, 19 organisations congolaises et américaines ont appelé à une condamnation ferme de Kigali.
"Antony Blinken devrait clairement affirmer que les États-Unis imposeront des sanctions ciblées aux responsables gouvernementaux et aux autres personnes qui soutiennent des groupes armés qui commettent des abus" dans l'est de la RDC, ont écrit ces organisations. "Le secrétaire d'État Blinken devrait informer le président rwandais Paul Kagame que les États-Unis ne toléreront aucun soutien au M23, comme l'a fait le président Barack Obama en 2012", a déclaré le Père Rigobert Minani Bihuzo du Centre d'études pour l'Action sociale (CEPAS), un des signataires.

Le chef de la diplomatie américaine devrait pendant ses visites au Rwanda et en RDC "exprimer clairement les vérités qui dérangent", "condamner publiquement les attaques du M23 dans les termes les plus fermes" et "avertir le Rwanda des conséquences de son soutien au M23", a estimé l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW). "Comme en 2012, le M23 commet des crimes de guerre contre des civils" dans l'est de la RDC, souligne cette organisation de défense des droits de l'homme, en précisant que "des témoins ont décrit des exécutions sommaires d'au moins 29 personnes".
Le M23 est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d'année dernière en reprochant à Kinshasa de n'avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants. Après sa visite en Afrique du sud et en RDC, M. Blinken doit se rendre cette semaine au Rwanda

= https://acpcongo.com/index.php/2022/08/09/arrivee-a-kinshasa-du-secretaire-detat-americain-anthony-j-blinken/
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-anthony-j-blinken-secretaire-detat-americain-deja-a-kinshasa/

"LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI ET ANTONY BLINKEN VONT PARLER DE LA TENSION RDC-RWANDA - 09/08/2022
= https://www.agenceafrique.com/35736-le-president-tshisekedi-et-antony-blinken-vont-parler-de-la-tension-rdc-rwanda.html
Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken arrive ce mardi 09 août en République démocratique du Congo (RDC), deuxième étape de sa tournée africaine qui a commencé dimanche dernier par une visite en Afrique du Sud.
A Kinshasa, le chef de la diplomatie américaine aura un entretien en tête-à-tête avec le président congolais Félix Tshisekedi sur des questions économiques, mais surtout sécuritaires et le différend qui oppose actuellement son pays au Rwanda autour des agissements du mouvement rebelle le M23 en RDC.


Le président Tshisekedi «ne manquera pas d’évoquer des questions de partenariat stratégique entre la RDC et les USA. (…) Le dernier rapport d’experts de l’ONU sur l’invasion des troupes rwandaises muées au M23 ne manquera pas d’être abordé», lit-on dans un communiqué de la présidence congolaise.
Un récent rapport d’experts des Nations Unies a confirmé les accusations portées par la RDC, selon laquelle le Rwanda voisin est de mèche avec les rebelles armés du M23 qui mènent une insurrection dans l’Est congolais. Ce rapport à charge dénoncé par Kigali, vient accentuer davantage la tension entre ces deux voisins qui s’accusent mutuellement.
Après la RDC, le Secrétaire d’État américain Antony Blinken achèvera sa tournée africaine au Rwanda. Occasion pour lui, selon l’ONG internationale Human Rights Watch (HRW), d’«exprimer clairement les vérités qui dérangent, condamner publiquement les attaques du M23 dans les termes les plus fermes et avertir le Rwanda des conséquences de son soutien au M23».


"Visite du secrétcaire d'État américain : une mise à l'épreuve du soutien des États-Unis à la démocratie et aux droits fondamentaux - 09.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108802_visite_du_secretaire_d_etat_americain_une_mise_a_l_epreuve_du_soutien_des_etats_unis_a_la_democratie_et_aux_droits_fondamentaux.html
La visite du secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, prévue en RDC mardi 9 août 2022, est largement commentée dans l'opinion publique.
Des politiques, activistes de la société civile, analystes indépendants et même la population lambda émettent le vœu de voir l'implication des USA dans la stabilisation de la RDC.
Une synergie de 17 organisations, mouvements pro-démocratie et personnalités Congolaises et américaines ont adressé une lettre au département d'État américain demandant au secrétaire d'État de mettre l’accent sur les élections, la répression, la corruption et la violence endémique dans l’Est du pays.

Ci-dessous, la lettre :
Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken devrait publiquement encourager la tenue d’élections libres et équitables, le respect des droits humains et la lutte contre la corruption lors de sa visite en République démocratique du Congo les 9 et 10 août 2022, ont déclaré aujourd’hui 17 organisations et experts congolais et américains. La visite d’Antony Blinken intervient alors que le M23, un groupe armé qui commet de multiples abus, a étendu son contrôle dans l’est de la RD Congo, en attaquant des villages et en exécutant sommairement des civils. Le groupe d'experts des Nations Unies sur le Congo a récemment confirmé que l'armée rwandaise avait renouvelé son soutien au M23.
Sous la présidence de Félix Tshisekedi, la RD Congo est confrontée à des violations des droits humains et à une corruption généralisées, à des attaques répétées contre des civils par de nombreux groupes armés, et à des institutions démocratiques défaillantes. Les forêts et tourbières du bassin de la RD Congo, essentielles à la lutte contre le changement climatique, sont de plus en plus menacées par l’exploitation forestière et minière.
« Le gouvernement congolais doit faire preuve de la volonté politique nécessaire pour faire progresser la démocratie, combattre la corruption et s’attaquer aux crises qui s’intensifient dans le pays », a déclaré Floribert Anzuluni de The Sentry et FILIMBI. « Le Secrétaire Blinken devrait dénoncer l’escalade de la répression contre les militants, les manifestants et les journalistes, et mettre en garde contre l’intolérance croissante à l’égard des critiques, qui risque de compromettre la tenue d’élections libres, crédibles et tenues dans les délais, en 2023. »

Antony Blinken devrait souligner la nécessité d’élections démocratiques conformes aux normes internationales, ont déclaré les organisations. Les dernières élections, en 2018, entachées d'irrégularités généralisées, telle que la suppression d'électeurs et de candidats, ainsi que la publication de résultats officiels non crédibles, ne répondaient pas aux normes internationales de base pour une élection démocratique. Les autorités congolaises devraient mettre au point un processus d’inscription minutieux et publier en temps utile les listes d’électeurs, s’engager à n’exclure aucun candidat ni électeur légitime, garantir la liberté des candidats et des partis de faire campagne, et exiger la transparence du dépouillement des votes et des résultats.
Antony Blinken devrait également condamner publiquement la répression par les forces de sécurité des manifestations pacifiques et de la dissidence. Ces problèmes ont été particulièrement graves dans l’est de la RD Congo, où les autorités ont eu recours à la loi martiale pour limiter les manifestations pacifiques et autres droits.
La résurgence du M23 dans l’est du pays a entraîné une recrudescence des combats et des abus commis par des dizaines de groupes armés dans la région. Des forces militaires étrangères rwandaises, ougandaises et burundaises ont également été impliquées dans des exactions contre des civils.
Le M23, composé à l’origine de soldats qui se sont mutinés au début de 2012, a commis par la suite de nombreux crimes de guerre, avec le soutien des troupes rwandaises. Au cours de la dernière décennie, la RD Congo n’est pas parvenue à démobiliser ce qui restait du groupe et, en 2021, le M23 a commencé à reconstituer ses rangs. Depuis mai, les forces du M23 ont parfois surpassé les forces congolaises soutenues par l’ONU dans l’est du Congo. La reprise des combats s’est accompagnée d’une recrudescence des discours de haine, parfois émis par des responsables gouvernementaux, et de la stigmatisation des communautés ayant des liens avec les pays voisins.

Le Groupe d’experts des Nations unies sur le Congo, mandaté par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour surveiller l’application de son régime de sanctions, a confirmé en juin la présence d’hommes portant des uniformes militaires rwandais dans les camps du M23. Le 4 août, des médias ont rapporté que le Groupe d’experts disposait de « preuves solides » que les forces rwandaises combattaient aux côtés du M23 et lui apportaient leur soutien sous d’autres formes. Le gouvernement rwandais a nié à plusieurs reprises tout soutien au M23. En outre, les violences commises par d'autres groupes armés sont en hausse dans toute la région, notamment autour de Beni et en Ituri.
Antony Blinken devrait clairement affirmer que les États-Unis imposeront des sanctions ciblées aux responsables gouvernementaux et aux autres personnes qui soutiennent des groupes armés qui commettent des abus. Il devrait également insister sur la nécessité de réformer l’armée congolaise, minée par le favoritisme et les détournements de fonds. Tout règlement des conflits armés dans l’est du pays devrait exclure la possibilité d’amnistier les responsables de crimes internationaux graves, empêcher les commandants qui se sont rendus coupables d’abus d’intégrer les forces armées congolaises, et prévoir un ambitieux programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration dirigé par une nouvelle équipe.
« Le secrétaire d’État Blinken devrait informer le président rwandais Paul Kagame que les États-Unis ne toléreront aucun soutien au M23, comme l’a fait le président Barack Obama en 2012 », a déclaré le Père Rigobert Minani Bihuzo du Centre d'études pour l'Action sociale (CEPAS). « Il devrait insister sur le fait que le gouvernement congolais doit réformer son armée, notamment en améliorant les mécanismes de lutte contre la corruption, en filtrant et en renvoyant les officiers qui commettent des abus, et en enquêtant sur ceux qui ont été impliqués dans des crimes de guerre par le passé. »
Le président Félix Tshisekedi a très peu progressé en ce qui concerne le démantèlement de la corruption au plus haut niveau des responsabilités, ce qui fait obstacle à la sécurité, au développement et aux investissements responsables. La corruption effrénée qui sévit dans le secteur très lucratif de l’exploitation minière prive le peuple congolais des bénéfices des immenses richesses naturelles du pays et dissuade les entreprises responsables d’y investir à long terme.
Blinken devrait exhorter le gouvernement à publier tous les contrats miniers, notamment ceux conclus avec Dan Gertler, un homme d’affaires visé par le régime des sanctions américaines, ont déclaré les organisations. Le gouvernement devrait fournir un réel effort pour combattre la corruption systémique, notamment dans les secteurs de l’exploitation minière et forestière, et obliger les individus qui participent au pillage du pays à rendre des comptes. Il devrait se pencher sur les conclusions des enquêtes du « Congo Hold-Up », un compte-rendu de la corruption à grande échelle en RD Congo établi par un consortium de médias et d’organisations internationales.

Le conflit dans la région des Grands Lacs ainsi que les troubles et la violence politiques en RDC nécessitent une nouvelle stratégie politique régionale de la part de l’administration Biden, notamment via la nomination d’un envoyé spécial pour la région, afin de répondre aux questions les plus urgentes, qu’elles soient sécuritaires ou humanitaires, ont déclaré les organisations. Les anciens envoyés spéciaux américains dans la région des Grands Lacs, qui avaient un statut diplomatique élevé et des ressources adéquates, ont joué un rôle essentiel dans l’atténuation des conflits et la résolution de problématiques liées à la démocratie et aux droits humains, pour autant qu’ils occupaient un poste suffisamment important, poursuivaient leurs objectifs en usant de pressions diplomatiques et financières et disposaient d’assez de personnel. La nomination d’un envoyé spécial pourrait également aider à répondre aux priorités de l’administration en matière de réchauffement climatique et de protection de la forêt tropicale humide congolaise.
« Le déplacement du secrétaire Antony Blinken en RD Congo devrait permettre de renforcer les efforts de mise en œuvre d’élections démocratiques, et de lutte contre la corruption et les violations des droits », a déclaré Ida Sawyer, directrice de la division Crises et Conflits de Human Rights Watch. « Les États-Unis devraient nommer un envoyé spécial dans la région des Grands Lacs pour montrer qu’ils prennent ces problèmes au sérieux et qu’ils veulent contribuer à la réalisation de réformes démocratiques significatives. »


Signataires :
American Jewish World Service
Anthony W. Gambino, Ancien directeur de la mission de l'USAID en RDC
Center for Civilians in Conflict (CIVIC)
CREDDHO (Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme)
FILIMBI
Fred Bauma, Secrétaire exécutif, Ebuteli et militant Lucha (Lutte pour le changement)
Human Rights Watch
Jason Stearns, Professeur adjoint, Simon Fraser University (SFU)
Jewish World Watch
Joshua Z. Walker, Directeur de programme, Congo Research Group, New York University Center on International Cooperation
Lucha (Lutte pour le changement)
Never Again Coalition
Panzi Foundation
RODHECIC (Réseau d'organisations des droits de l'homme et d'éducation civique d'inspiration chrétienne)
Stephen R. Weissman, Ancien directeur du personnel de la sous-commission de l'Afrique au sein de la Chambre des représentants des États-Unis.

"Arrivée de Blinken à Kinshasa, deuxième étape de sa tournée africaine - 09 aout 2022
= https://www.voaafrique.com/a/arriv%C3%A9e-de-blinken-%C3%A0-kinshasa-deuxi%C3%A8me-%C3%A9tape-de-sa-tourn%C3%A9e-africaine/6694406.html

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 01630000-0aff-0242-bc97-08da7a17e677_w1023_r1_s

Antony Blinken est arrivé mardi matin à Kinshasa, après une visite en Afrique du Sud.  

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est arrivé mardi à Kinshasa en République démocratique du Congo, deuxième étape de sa tournée africaine, où les autorités et la société civile attendent de lui une condamnation du soutien du Rwanda à une rébellion active dans l'est congolais.
M. Blinken est arrivé à l'aéroport de Ndjili et a été accueilli par le ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula, a annoncé la présidence congolaise.
"Un tête-à-tête avec le président Félix Tshisekedi" est prévu en fin de journée au palais présidentiel, a-t-elle ajouté dans un bref communiqué.
Le président Félix Tshisekedi compte évoquer avec le chef de la diplomatie américaine les tensions entre la RDC et le Rwanda voisin, accusé de soutenir les rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23), ce que Kigali dément.


LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 09690000-0a00-0242-49ba-08da78677fa3_w256_r1  
 
A écouter
Ce que Kigali attend d'Antony Blinken

Dans un communiqué, 19 organisations congolaises et américaines ont appelé à une condamnation ferme de Kigali.
"Antony Blinken devrait clairement affirmer que les États-Unis imposeront des sanctions ciblées aux responsables gouvernementaux et aux autres personnes qui soutiennent des groupes armés qui commettent des abus" dans l'est de la RDC, ont écrit ces organisations.
"Le secrétaire d’État Blinken devrait informer le président rwandais Paul Kagame que les États-Unis ne toléreront aucun soutien au M23, comme l’a fait le président Barack Obama en 2012", a déclaré le Père Rigobert Minani Bihuzo du Centre d'études pour l'Action sociale (CEPAS), un des signataires.
Le chef de la diplomatie américaine devrait pendant ses visites au Rwanda et en RDC "exprimer clairement les vérités qui dérangent", "condamner publiquement les attaques du M23 dans les termes les plus fermes" et "avertir le Rwanda des conséquences de son soutien au M23", a estimé l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW).

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 801e0000-c0a8-0242-c9e3-08da796274c3_tv_w650_r1    


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"Comme en 2012, le M23 commet des crimes de guerre contre des civils" dans l'est de la RDC, souligne cette organisation de défense des droits de l'homme, en précisant que "des témoins ont décrit des exécutions sommaires d’au moins 29 personnes".
Le M23 est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d'année dernière en reprochant à Kinshasa de n'avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants.
Après sa visite en Afrique du sud et en RDC, M. Blinken doit se rendre cette semaine au Rwanda.

"Tshisekedi compte évoquer avec Blinken les tensions avec Kigali - 08.08.2022
= https://www.voaafrique.com/a/tshisekedi-compte-%C3%A9voquer-avec-blinken-les-tensions-avec-le-rwanda/6693218.html
Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi compte évoquer les tensions entre son pays et le Rwanda lors de la visite mardi à Kinshasa du secrétaire d’État américain Antony Blinken, a indiqué lundi la présidence congolaise.
La RDC connaît un regain de tensions avec le Rwanda voisin accusé par Kinshasa de soutenir les rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23), ce que Kigali dément.

Après l'Afrique du Sud, première étape de sa tournée entamée dimanche, le chef de la diplomatie américaine se rendra cette semaine dans les deux pays, en RDC puis au Rwanda.
Mardi, M. Blinken "sera reçu en début de soirée" par le président Tshisekedi qui "ne manquera pas d'évoquer des questions de partenariat stratégique entre la RDC et les USA", a indiqué la présidence congolaise dans un communiqué.
"Le dernier rapport d'experts de l'ONU sur l'invasion des troupes rwandaises muées au M23 ne manquera pas d'être abordé", ajoute-t-il.

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 801e0000-c0a8-0242-c9e3-08da796274c3_tv_w650_r1

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Le Mouvement du 23 mars (M23) est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d'année dernière en reprochant à Kinshasa de n'avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants.
Le rapport d'experts mandatés par le Conseil de sécurité détaille l'implication directe du Rwanda, "unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23" dans l’est congolais.
Kigali a récusé ces "allégations non valides" et avancé son "droit à défendre son territoire".
Pour l'ONG Human Rights Watch (HRW), le secrétaire d’État Blinken devrait pendant ses visites au Rwanda et en RDC "exprimer clairement les vérités qui dérangent", "condamner publiquement les attaques du M23 dans les termes les plus fermes" et "avertir le Rwanda des conséquences de son soutien au M23".
"Comme en 2012, le M23 commet des crimes de guerre contre des civils", souligne l'ONG, en précisant que "des témoins ont décrit des exécutions sommaires d’au moins 29 personnes".
= https://www.voaafrique.com/a/arriv%C3%A9e-de-blinken-%C3%A0-kinshasa-deuxi%C3%A8me-%C3%A9tape-de-sa-tourn%C3%A9e-africaine/6694406.html


"Visite d'Antony Blinken : réussite de la diplomatie congolaise ou étouffement de l'influence russe ? (Analyse politique) - 09.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108795_visite_d_antony_blinken_reussite_de_la_diplomatie_congolaise_ou_etouffement_de_l_influence_russe_analyse_politique.html
Le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken est attendu mardi à Kinshasa, capital de la RDC, pour un séjour de 2 jours. Il s’entretiendra avec le chef de l'État Félix Tshisekedi et quelques autres personnalités politiques congolaises.
Dans un communiqué de l'ambassade des USA en RDC, ce séjour est placé dans le cadre de la tenue d’élections libres, inclusives et justes en 2023, de la promotion et du respect des droits de l’homme et de la protection des libertés fondamentales, de la lutte contre la corruption, de l’appui au commerce et aux investissements, de la question des changements climatiques et de l’appui aux efforts africains régionaux pour promouvoir la paix dans l’Est de la RDC et l’ensemble de la région des Grands Lacs.


D'après Éric Lukyo, politologue et enseignant des sciences sociales, politiques et administratives à l'université officielle de Semuliki (UOS), cette visite est une réussite de la diplomatie congolaise, notamment quant à la résolution du conflit entre la RDC et le Rwanda, tous, alliés des USA. Il fait allusion au récent rapport du groupe d'experts des Nations-Unies, indexant Kigali dans la déstabilisation de l'Est de la RDC. Sur la scène nationale et internationale, ce qui intéresse les États c'est la question d'intérêts. Il estime qu'il sera question pour les USA de choisir qui sacrifier entre son allié naturel, le Rwanda et la RDC son nouvel allié, mettant un accent particulier sur la diplomatie "agissante" de la RDC, qui se présente de plus en plus comme nouvel allié de l'occident.

Contrer l'influence Russe en Afrique
Éric Lukyo pense que l'Afrique fait aussi partie du conflit entre l'Ukraine (soutenu par l'occident) et la Russie, dont les USA voudraient contrer l'influence en Afrique. Et surtout que la visite de Blinken arrive peu après la tournée africaine du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui s'est rendu au Congo-Brazzaville, en Égypte, en Éthiopie et en Ouganda en juillet. Au même moment, le président français Emmanuel Macron se rendait, lui, au Bénin, au Cameroun et en Guinée-Bissau. Il faisait aussi allusion aux dernières visites successives des ambassadeurs russe, Alexev Sentebov et américain Mike Hammer à Goma en février de l'année en cours.

Recherche de la paix ou création d'une guerre
C'est pourquoi, poursuit l'analyste, les africains doivent prendre conscience de la réalité selon laquelle, le monde est dirigé dans un "néocolonialisme", qui arrive sans bruit et dont "l'apparence fait croire qu'il s'agit d'une démocratie ou la sauvegarde de l'intégrité du territoire, pourtant c'est pour préserver leurs intérêts. Ils se déplacent soit pour la recherche de la paix, soit pour la création de la guerre".
Il interpelle les africains à bien observer le comportement de tous ces acteurs parce que "sur la scène internationale, il n'y a pas la notion de la gratuité, mais d'intérêts qui surpasse même l'amitié et l'amour. On ne se donne pas des cadeaux sur la scène internationale. La population devrait se poser la question de savoir pourquoi le passage du ministre russe en RDC et dans d'autres pays africains peut directement provoquer le déplacement du secrétaire d'État américain ? Ils ne se déplacent pas gratuitement, mais pour surveiller leurs intérêts".
Il conclut en disant que "si les États se battent au monde, ce n'est pas parce qu'il y a une guerre, mais par qu'il y a l'économie de certains qui est menacé".


"ACAJ appelle Anthony Blinken à réaffirmer la détermination des USA à prendre des sanctions contre le Rwanda pour son soutien au M23 - 08.08.2022
= https://actu30.cd/2022/08/rdc-acaj-appelle-anthony-blinken-a-reaffirmer-la-determination-des-usa-a-prendre-des-sanctions-contre-le-rwanda-pour-son-soutien-au-m23/
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ ) salue l’annonce de l’arrivée du secrétaire d’État américain en République démocratique du Congo, Anthony Blinken.

Au cours d’une interview accordée à Actu30.cd ce lundi 8 août, Georges Kapiamba, président de cette structure, a exprimé son vœu de voir les États-Unis, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies, sanctionner le Rwanda pour son soutien au M23.
« Nous demandons au secrétaire d’État américain, à l’occasion de ses rencontres avec les autorités congolaises, de réaffirmer leur détermination à faire prendre des sanctions au conseil de sécurité contre le Rwanda. De voir comment veiller que le Rwanda ne puisse plus tuer ou se comporter comme un pays perturbateur de la paix dans la région », a-t-il déclaré.
S’agissant du rapport des experts des Nations-Unies qui ont confirmé le soutien du Rwanda au M23, le président de l’ACAJ a fait une série de propositions des sanctions, à savoir :
  • Au Conseil de sécurité des Nations-Unies, de décréter un embargo sur la fourniture d’armement au Rwanda.

Cette ONG des droits de l’homme souhaite également des sanctions contre des personnalités rwandaises qui ont participé à la prise des décisions d’envoi des troupes sur le territoire de la RDC.
  • À l’Union Africaine, de suspendre la participation du Rwanda au sein des organes de cette organisation
  • À l’Union européenne, Me Georges Kapiamba souhaite des sanctions économiques, dont la suspension de l’aide bilatérale ou multilatérale.
  • Au gouvernement congolais, de solliciter l’interdiction à tous les ressortissants de la RDC d’entrée en transaction, en affaires avec le Rwanda, et aussi de fermer une partie des frontières.

= https://afrique.lalibre.be/71759/rdc-des-ong-pressent-m-blinken-de-plaider-en-faveur-du-respect-des-droits-de-lhomme/



"RDC-USA : Martin Fayulu révèle à Anthony Blinken que les institutions démocratiques et la sécurité nationale sont en peril - 09.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108809_rdc_usa_martin_fayulu_revele_a_anthony_blinken_que_les_institutions_democratiques_et_la_securite_nationale_sont_en_peril.html
Martin Fayulu, le fils aîné de l'opposition congolaise, profite de la visite du secrétaire d'État américain en République démocratique du Congo ce mardi 09 août pour révéler que les institutions démocratiques et la sécurité nationale en République démocratique du Congo sont en péril. il l'a fait savoir dans un message sur son compte Twitter officiel.
"Les institutions  démocratiques et la sécurité nationale sont en péril. La paix, la stabilité et l'espoir d'organiser des élections crédibles s'éloignent. Le fondement de notre démocratie se fissure. Une première action immédiate est nécessaire pour éviter les conséquences à long terme", a écrit l'opposant Martin Fayulu.


De l'autre côté, Jonathan Kembo, un jeune leader approché par Médiacongo press (MCP) espère que la visite du Secrétaire d'État américain changera la situation du pays sur le plan sécuritaire. Au cas contraire , cette visite ne sert à rien, a-t-il dit.
"La RDC traverse des moments sombres et très difficiles depuis des années. Les visites des différentes personnalités n’y ont jamais apporté le changement souhaité jusqu’à ce jour. La venue du Secrétaire d’Etat Américain doit être un signal fort car nous souhaitons tous la paix au Congo et donc la fin des atrocités et de la violation de notre intégrité territoriale", s'est exprimé Jonathan Kembo au micro de MCP
La majorité de leaders d'opinion dans les médias et sur les réseaux sociaux est unanime sur le fait que le Secrétaire d'État américain doit clairement exprimer la position des Etats-Unis sur le rapport des Nations unies qui confirme le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 opèrant dans l'Est de la Rdc.
Il sied de rappeler que le Chef de l'État Félix Tshisekedi va recevoir ce soir au Palais présidentiel, le secrétaire d'État américain Anthony blinken qui arrive à Kinshasa pour une visite officielle.


"


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 10/8/2022, 12:50 pm

Les attentes des Congolais de la visite de Blinken ne sont-elles pas, n'ont-elles pas été trop naïves, irréalistes ? Les Usa ont leur agenda au Congo, au Rwanda comme partout ailleurs qui poursuit leurs intérêts, celui-ci épouse-t-il toujours nos préoccupations quand bien même la bonne coopération leur impose d'écouter nos revendications légitimes ?

1. - Nous avons assisté à l'avènement de Tshisekedi à la volonté ferme des Usa de reprendre pied sur le Congo après l’intermède de 'JK' qui les avait remplacés par les Chinois, on se rappelle volontiers de leur ambassadeur Nzita Hammer devenu alors le fidèle Conseiller de Tshisekedi, presque  Vice-président.
-  A côté de cette priorité anti-chinoise et anti-russe devenue encore plus prégnante dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne, s'est imposée dans les suites d'un nécessaire partenariat privilégié l'exigence d'une réelle democratie avec les elections credibles, la lutte contre la corruption, etc, etc, qui puisse alors accélérer des investissements américains plus sécurisés.
- L'occurrence ou la résurgence d'une crise ouverte entre le Rwanda et le Congo notamment via le M23 sur fond d'insécurité endémique à l'Est oblige le Secrétaire d’État de placer sur son agenda le dossier des violences à l'Est d'autant qu'il doit passer par le Rwanda.

2. Maintenant quelles  sont les attentes Congolaises qui seront comblées par la visite de Blinken et quelles sont celles qu'il négligera volontiers ? En priorité les Congolais sont légitimement préoccupés par une Amérique qui interviendrait concrètement dans la résolution de notre conflit avec le Rwanda tandis quelques uns regrettent que nos autorités ne prennent pas à  bras le corps cette capitale question de souveraineté ne pas la sous-traiter par l'étranger fût-il la puissante Amérique. Que pouvons-nous déduire alors à ce stade des résultats effectifs du passage de Blinken dans notre pays au-delà de ces proclamations de faire des Africains des partenaires égaux face aux nouveaux défis ?

Si l'on comprend bien : malgré les pressions des autorités, des personnalités, de la société civile et de la majorité de la population, Anthony Blinken ne nous a pas vraiment suivis en demandant explicitement le retrait des troupes rwandaises et de leurs supplétifs M23 des territoires conquis dont l’emblématique Bunagana, les USA sont juste 'préoccupés' par les informations sur un soutien du Rwanda à des rebelles en RDC et s’en remettant simplement aux médiations régionales en cours, ils semblent apprécier et soutenir les conciliabules de Nairobi et de Luanda. Ils disent défendre l'intégrité de la RDC mais les Congolais déçus n'y voient qu'un équilibrisme diplomatiques qui ménage son allié naturel le Rwanda, des généralités convenues qui ne privilégient pas leur pays. Nulle part Blinken n'a ouvertement condamné Kigali nulle part il n'a ouvertement parlé d'agression. il dit juste les Usa préoccupés par le rapport des Nations unies qui indique que le Rwanda appuyait le M23 alors qu'on attend de lui qu'il confirme la nouvelle car ils ont la capacité de le savoir, il appelle comme un vulgaire spectateur chacun dans la région à arrêter tout appui au M23 et à tous les autres groupes armés non étatiques. Et on voudrait lui tresser des lauriers...

Mais n'est-ce pas là notre échec de n'avoir pu lui imposer une attitude qui respecte notre souveraineté ?


"De Blinken à Kabund… - 10/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/de-blinken-a-kabund/
Ni miracle ni oracle made in USA. Plutôt le minimum syndical. Pas de condamnation du Rwanda pour la présence  confirmée- par les experts de l’ONU- de son armée sur le sol rd congolais. Pas de demande de retrait des troupes rwandaises et de leurs supplétifs estampillés M23 des territoires conquis dont l’emblématique Bunagana. Pour toute position, Washington s’en remet aux médiations régionales en cours.

Ceux des Congolais qui espéraient voir  Antony Blinken  faire bouger les plaques tectoniques dans les Grands lacs en ont pour leur naïveté. Ou, pour être gentil, pour leur candeur. Ce n’est ni par commisération ni par charité que la posture américaine évoluera comme par enchantement. L’agenda des Etats-Unis est dicté par des intérêts géostratégiques à rebours de la conception angélique ou personnalisée  que nombre de dirigeants rd congolais ont encore des rapports entre Etats. Surtout dans les rapports avec les puissances occidentales.
Plutôt que d’ériger des murs de lamentation sur l’agression et d’être constamment dans l’incantation sur le même sujet, il importe d’opter pour le seul langage usité en relations internationales. Question de s’entendre. Histoire surtout de se faire respecter. A savoir le rapport de force. Il passe par l’investissement dans l’armée et la mobilisation de l’opinion intérieure.

En une semaine de manifestations, la rue kivutienne a fait bouger les lignes bien plus que des années de requêtes diplomatiques de Kinshasa pour le retrait de la MONUSCO!
Problème, comment mobiliser les Congolais autour de la sacro-sainte défense de la patrie dans un contexte où l’épée de Damoclès de Makala plane de plus en plus sur toutes les voix discordantes ?

Hasard du calendrier certes, mais néanmoins coïncidence pas très heureuse, pendant que l’Américain Blinken devisait avec le gotha de l’establishment rd congolais, le député Jean-Marc Kabund prenait la route de la prison. Sans chercher à béatifier encore moins à canoniser  celui que l’on appelle « maître-nageur« , le moins que l’on puisse dire est que son arrestation allonge la liste de ceux qui se retrouvent en taule pour des raisons peu ou prou …politiques voire politiciennes. Comble de paradoxe pour le parti au pouvoir dont le combat politique avait pour fil d’Ariane la démocratie et toutes ses dérivées.
Au finish, ce n’était pas un « super Tuesday » à Kinshasa. Désenchantement pour ceux qui croyaient au « rêve américain » dans les Grands lacs et noyade pour le co-parrain de la traversée du Rubicon à l’Assemblée nationale connue sous l’expression pudique ou politiquement correcte de « requalification de la majorité parlementaire« .

"À Kinshasa, Antony Blinken défend l'intégrité territoriale de la RDC - 10/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220810-%C3%A0-kinshasa-anthony-blinken-d%C3%A9fend-l-int%C3%A9grit%C3%A9-territoriale-de-la-rdc
"L’Avenir : « Blinken condamne l’agression de la RDC par le Rwanda » - 10/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/10/actualite/revue-de-presse/lavenir-blinken-condamne-lagression-de-la-rdc-par-le-rwanda
"Lors d’un face-à-face avec la presse : Blinken condamne l’agression de la Rdc par le Rwanda - 10/08/2022     
= https://www.groupelavenir-rdc.info/actus.php?idart=2145&idrub=26
"Coopération RDC-USA, Anthony Bliken : "Nous respectons la souveraineté du Congo"
= https://lepotentiel.cd/2022/08/09/cooperation-rdc-usa-antony-blinken-nous-respectons-la-souverainete-du-congo/
= https://fr.africanews.com/2022/08/10/antony-blinken-defend-lintegrite-territoriale-de-la-rdc/

"RDC : relations avec le Rwanda, Monusco, présidentielle… Antony Blinken est arrivé à Kinshasa  -9/08/2022
= https://www.jeuneafrique.com/1368255/politique/rdc-relations-avec-le-rwanda-monusco-presidentielle-antony-blinken-est-arrive-a-kinshasa/
Après l’Afrique du Sud, le secrétaire d’État américain poursuit sa tournée africaine à Kinshasa, où il doit s’entretenir avec le président congolais Félix Tshisekedi ce 9 août en fin de journée. Il se rendra ensuite au Rwanda.

À chaque visite d’un haut responsable américain ses espoirs. Après l’Afrique du Sud, Antony Blinken vient d’entamer ce 9 août une mission de 48 heures à Kinshasa – il se rendra ensuite à Kigali pour terminer sa tournée africaine. En fin de journée, le secrétaire d’État doit s’entretenir avec Félix Tshisekedi, une rencontre à laquelle assisteront notamment le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, le directeur de cabinet du président Guylain Nyembo et son mandataire spécial, Serge Tshibangu.
« Nous espérons plus de coopération économique à travers des investissements américains, en particulier dans le domaine des compensations pour notre écosystème qui permet la lutte contre le changement climatique, dans le cadre de notre partenariat stratégique PPPP », explique Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, à Jeune Afrique. Mais c’est un sujet autrement plus sensible qui sera au cœur de cette visite, que Blinken poursuivra par un séjour à Kigali.
« Condamner » le Rwanda...


"Afrique : Visite du Secrétaire d’Etat américain en RDC et le sort du M23. Disparaîtra ou en sortira-t-il fortifié ? -  9 août 2022
= https://zoom-eco.net/a-la-une/afrique-visite-du-secretaire-detat-americain-en-rdc-et-le-sort-du-m23-disparaitra-ou-en-sortira-t-il-fortifie/
Tribune- En ce jour, Monsieur Antony Blinken, Chef de la diplomatie américaine visite la République Démocratique du Congo (RDC), en provenance de la République d’Afrique du Sud, avant de se rendre au Rwanda, les chercheurs de l’IRDH estiment que telle est l’opportunité pour le Président Tshisekedi Tshilombo de convaincre les Etats Unis à suspendre leur aide militaire au Rwanda, afin que Kagame arrête d’appuyer le groupe terroriste M23 qui commet des crimes graves à Bunagana, dans la province du Nord-Kivu.

L’IRDH préconise qu’à l’étape de la visite au Rwanda, M. Blinken condamne le soutien que ce pays apporte au groupe terroriste M23 qui commet des graves violations des droits humains, notamment des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le rapport des experts de l’ONU a suffisamment documenté l’implication directe du Rwanda aux cotés des combattants terroristes du M23.
Outre la préoccupation prioritaire condamnant l’appui substantiel du Rwanda aux attaques terroristes du M23, la rencontre entre le Président Tshisekedi et le Secrétaire d’Etat américain devrait servir à rappeler que des multinationales américaines basées à Kigali ne participent, d’une façon ni d’une autre, aux transactions des minerais obtenus illégalement en RDC.
Plus important, la rencontre devrait raviver le traité bilatéral d’investissement américain en RDC, renforcer des liens économiques entre les deux pays et faciliter l’exploitation des 80 millions d’hectares arables et les 1.100 types de minerais que regorge le pays. Les 2 345 000 Kilomètres carrés offrent d’exceptionnelles opportunités économiques.
Les chercheurs de l’IRDH estiment que la RDC devrait regarder le modèle de la rencontre d’Afrique du Sud où le Chef de la diplomatie américaine a participé au sommet sur le dialogue stratégique Etats Unis – République Sud-Africaine (US-RSA Strategic Dialogue). Ici, Blinken a promis de soutenir les démocraties et le « walk the walk » c’est-à-dire « agir au lieu de parler ».

Un expert sud-africain a confié à la télévision eNCA que « d’ici 2050, le quart de la population de la planète terre sera africaine, raison pour laquelle les Etats-Unis d’Amérique s’efforcent à garder l’avantage de leur position stratégique, par rapport à la Chine et la Russie, sur le continent, en particulier, en ce qui concerne les affaires ». Et, l’Afrique du Sud est le siège de près de 50% des multinationales opérant en Afrique, conclut-il.
Par ailleurs, les Etats-Unis devraient montrer à la face du monde comment leur nouvelle politique de soutien aux démocraties africaines annoncée en RSA, s’applique au Rwanda où le Président Kagame viole systématiquement tous les principes fondamentaux de démocratie et des droits humains.
L’IRDH recommande vivement au Président de la République, Tshisekedi Tshilombo et au Vice-Premier Ministre en charge des Affaires Etrangères, Lutundula Apala de ne ménager aucun effort, afin de prouver aux millions de congolais qu’à travers la diplomatie, la RDC peut obtenir la dissolution immédiate du groupe terroriste M23, soit son retrait définitif au Rwanda d’où il est venu, soit sa répression militaire. A défaut, le M23 en sortira ragaillardi.
IRDH


"RDC, La question des droits humains doit être au centre de la visite d’Anthony Blinken - 02-08-2022
= https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/question-droits-humains-centre-visite-anthony-blinken


"RD Congo : La visite d’Antony Blinken met à l’épreuve le soutien des États-Unis à la démocratie et aux droits fondamentaux. Lettre ouverte à Anthony Blinken - 8 août 2022
= https://www.hrw.org/fr/news/2022/08/08/rd-congo-la-visite-dantony-blinken-met-lepreuve-le-soutien-des-etats-unis-la
Mettre l’accent sur les élections, la répression, la corruption et la violence endémique dans l’est du pays
= https://www.lereporter.ma/les-etats-unis-et-les-pays-africains-des-partenaires-egaux-face-aux-nouveaux-defis-blinken/

"Les États-Unis octroient 23,75 millions USD à la RDC en soutien aux élections de 2023 - 10/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/les-etats-unis-octroient-2375-millions-usd-a-la-rdc-en-soutien-aux-elections-de-2023/

"Les USA « préoccupés » par les informations sur un soutien du Rwanda à des rebelles en RDC - 10 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71799/les-usa-preoccupes-par-les-informations-sur-un-soutien-du-rwanda-a-des-rebelles-en-rdc/
Les États-Unis sont « préoccupés » par des informations « crédibles » qui font état d’un soutien apporté par le Rwanda à une rébellion dans l’est de la République démocratique du Congo, a déclaré mardi Antony Blinken lors d’une conférence de presse à Kinshasa. « Nous sommes très préoccupés par les informations crédibles selon lesquelles le Rwanda a soutenu le M23 », a déclaré le secrétaire d’État américain à l’issue d’un tête-à-tête avec le président congolais Félix Tshisekedi.

« Tous les pays doivent respecter l’intégrité territoriale de leurs voisins », a-t-il insisté.
« Toute entrée de forces étrangères en RDC doit se faire de manière transparente et avec le consentement de la RDC. C’est la raison principale pour laquelle je suis ici », a indiqué M. Blinken.
« Il est juste de dire que nous ne fermons certainement pas les yeux », a ajouté le chef de la diplomatie américaine, qui a affirmé que les États-Unis apportent un soutien aux « très importants aux efforts de médiation menés par l’Afrique ».
L’est de la RDC est infesté par une centaine de groupes armés qui sèment la mort depuis près de 30 ans.
L’un des plus actifs ces derniers mois, le M23 est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d’année dernière en reprochant à Kinshasa de n’avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants.
Pour la restauration de la paix dans cette partie du territoire congolais, deux initiatives diplomatiques africaines sont en cours. Elles sont menées par les présidents kenyan Uhuru Kenyatta – pour le désarmement de la centaine de groupes armés actifs – et angolais Joao Lourenco, pour obtenir la désescalade entre Kinshasa et Kigali, accusé de soutenir le M23. Ce que dément le Rwanda.
Blinken a demandé au M23 et à tous les groupes armés de déposer les armes et d’intégrer le processus de paix.
= https://7sur7.cd/2022/08/09/agression-de-la-rdc-par-le-m23rwanda-les-usa-apprecient-les-negociations-menees-par-le

"À Kinshasa, Antony Blinken défend l'intégrité territoriale de la RDC - 10/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220810-%C3%A0-kinshasa-anthony-blinken-d%C3%A9fend-l-int%C3%A9grit%C3%A9-territoriale-de-la-rdc
Après son séjour en Afrique du Sud, Antony Blinken est arrivé en RDC mardi 9 août en fin d’après-midi. Le chef de la diplomatie américaine a échangé dans la foulée avec le président Félix Tshisekedi sur plusieurs sujets dont celui des tensions entre Kinshasa et Kigali, avec en toile de fond l’activisme du groupe rebelle M23 dans l’est du pays. Les deux hommes ont aussi parlé longuement des blocs pétroliers récemment mis aux enchères par le gouvernement congolais.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Sans condamner ouvertement Kigali, que le gouvernement congolais ainsi que les experts des Nations unis accusent de soutenir le M23, le secrétaire d’État américain a partagé les inquiétudes de son pays : « Nous sommes préoccupés par ce rapport des Nations unies qui indique que le Rwanda appuyait le M23. Nous en appelons à chaque partie dans cette région de pouvoir arrêter tout appui au M23, tout appui à tous les autres groupes armés non étatiques. » 
Sans ouvertement parler d’agression, il s’est prononcé en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC et a apporté son appui aux efforts diplomatiques déployés par l’Angola et le Kenya pour la désescalade entre Kinshasa et Kigali : « Nous allons nous investir afin de protéger les civils. Nous voulons donc endosser la coopération que la RDC doit mener avec ses voisins. C’est ce que je vais relever quand je vais voir les autres leaders de cette sous-région ». 
L’autre grand sujet des échanges était la question des blocs pétroliers et gaziers mis aux enchères, par la RDC dont certains se trouvent dans des aires sensibles et/ou protégées. Antony Blinken a annoncé la mise en place d’un groupe de travail qui va se pencher sur cette question.

« Certaines de ses ressources sont irremplaçables, qu’on ne puisse pas les endommager. D’autre part, il faut se rassurer que l’appui nécessaire puisse être accordé à la RDC pour préserver les forêts que le pays regorge et de créer les opportunités pour la population congolaise », a-t-il déclaré.
Ce mercredi, le secrétaire d’État américain va rencontrer d’autres personnalités dont des membres de la société civile.

= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/10/rdc-antony-blinken-insiste-sur-les-elections-libres-inclusives-et-equitables-en-2023.html/113383/
= https://zoom-eco.net/a-la-une/anthony-blinken-les-etats-unis-vont-sassurer-que-les-investissements-miniers-en-rdc-respectent-les-normes-environnementales/
= https://www.eventsrdc.com/antony-blinken-secretaire-detat-americain-seduit-par-la-musique-dalesh-innossb-celine-banza-et-tabu-ley/


"MESSAGE DE ANTONY BLINKEN SECRÉTAIRE D'ÉTAT AMÉRICAIN À KINSHASA - 10 aout 2022"


"VISITE DE SECRÉTAIRE D'ÉTAT AMÉRICAIN ANTONY J. BLINKEN EN RDC - 9/08/2022"


"DIRECT : LE Pdt FELIX TSHISEKEDI RECOIT ANTONY BLINKEN SECRETAIRE D'ETAT AMERICAIN A MONT NGALIEMA- 9/08/2022"


"ANTONY BLINKEN DEJA A KINSHASA !!! (09/08/2022)


"ANTONY BLINKEN DEJA A KINSHASA !!! (2EME PARTIE) (09/08/2022)




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  El-Shaman 11/8/2022, 10:54 am

ndonzwau a écrit:Les attentes des Congolais de la visite de Blinken ne sont-elles pas, n'ont-elles pas été trop naïves, irréalistes ? Les Usa ont leur agenda au Congo, au Rwanda comme partout ailleurs qui poursuit leurs intérêts, celui-ci épouse-t-il toujours nos préoccupations quand bien même la bonne coopération leur impose d'écouter nos revendications légitimes ?

1. - Nous avons assisté à l'avènement de Tshisekedi à la volonté ferme des Usa de reprendre pied sur le Congo après l’intermède de 'JK' qui les avait remplacés par les Chinois, on se rappelle volontiers de leur ambassadeur Nzita Hammer devenu alors le fidèle Conseiller de Tshisekedi, presque  Vice-président.
-  A côté de cette priorité anti-chinoise et anti-russe devenue encore plus prégnante dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne, s'est imposée dans les suites d'un nécessaire partenariat privilégié l'exigence d'une réelle democratie avec les elections credibles, la lutte contre la corruption, etc, etc, qui puisse alors accélérer des investissements américains plus sécurisés.
- L'occurrence ou la résurgence d'une crise ouverte entre le Rwanda et le Congo notamment via le M23 sur fond d'insécurité endémique à l'Est oblige le Secrétaire d’État de placer sur son agenda le dossier des violences à l'Est d'autant qu'il doit passer par le Rwanda.

2. Maintenant quelles  sont les attentes Congolaises qui seront comblées par la visite de Blinken et quelles sont celles qu'il négligera volontiers ? En priorité les Congolais sont légitimement préoccupés par une Amérique qui interviendrait concrètement dans la résolution de notre conflit avec le Rwanda tandis quelques uns regrettent que nos autorités ne prennent pas à  bras le corps cette capitale question de souveraineté ne pas la sous-traiter par l'étranger fût-il la puissante Amérique. Que pouvons-nous déduire alors à ce stade des résultats effectifs du passage de Blinken dans notre pays au-delà de ces proclamations de faire des Africains des partenaires égaux face aux nouveaux défis ?

Si l'on comprend bien : malgré les pressions des autorités, des personnalités, de la société civile et de la majorité de la population, Anthony Blinken ne nous a pas vraiment suivis en demandant explicitement le retrait des troupes rwandaises et de leurs supplétifs M23 des territoires conquis dont l’emblématique Bunagana, les USA sont juste 'préoccupés' par les informations sur un soutien du Rwanda à des rebelles en RDC et s’en remettant simplement aux médiations régionales en cours, ils semblent apprécier et soutenir les conciliabules de Nairobi et de Luanda. Ils disent défendre l'intégrité de la RDC mais les Congolais déçus n'y voient qu'un équilibrisme diplomatiques qui ménage son allié naturel le Rwanda, des généralités convenues qui ne privilégient pas leur pays. Nulle part Blinken n'a ouvertement condamné Kigali nulle part il n'a ouvertement parlé d'agression. il dit juste les Usa préoccupés par le rapport des Nations unies qui indique que le Rwanda appuyait le M23 alors qu'on attend de lui qu'il confirme la nouvelle car ils ont la capacité de le savoir, il appelle comme un vulgaire spectateur chacun dans la région à arrêter tout appui au M23 et à tous les autres groupes armés non étatiques. Et on voudrait lui tresser des lauriers...

Mais n'est-ce pas là notre échec de n'avoir pu lui imposer une attitude qui respecte notre souveraineté ?

Ni miracle ni oracle made in USA. Plutôt le minimum syndical. Pas de condamnation du Rwanda pour la présence  confirmée- par les experts de l’ONU- de son armée sur le sol rd congolais. Pas de demande de retrait des troupes rwandaises et de leurs supplétifs estampillés M23 des territoires conquis dont l’emblématique Bunagana. Pour toute position, Washington s’en remet aux médiations régionales en cours.

Ceux des Congolais qui espéraient voir  Antony Blinken  faire bouger les plaques tectoniques dans les Grands lacs en ont pour leur naïveté. Ou, pour être gentil, pour leur candeur. Ce n’est ni par commisération ni par charité que la posture américaine évoluera comme par enchantement. L’agenda des Etats-Unis est dicté par des intérêts géostratégiques à rebours de la conception angélique ou personnalisée  que nombre de dirigeants rd congolais ont encore des rapports entre Etats. Surtout dans les rapports avec les puissances occidentales.
Plutôt que d’ériger des murs de lamentation sur l’agression et d’être constamment dans l’incantation sur le même sujet, il importe d’opter pour le seul langage usité en relations internationales. Question de s’entendre. Histoire surtout de se faire respecter. A savoir le rapport de force. Il passe par l’investissement dans l’armée et la mobilisation de l’opinion intérieure.

En une semaine de manifestations, la rue kivutienne a fait bouger les lignes bien plus que des années de requêtes diplomatiques de Kinshasa pour le retrait de la MONUSCO!
Problème, comment mobiliser les Congolais autour de la sacro-sainte défense de la patrie dans un contexte où l’épée de Damoclès de Makala plane de plus en plus sur toutes les voix discordantes ?



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 337703  LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 337703  LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 337703  LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 337703  LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 337703  
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Bravo à monsieur Jean Marie Kassamba et à monsieur Lumbala pour cette carte sur table...(Les dessous des cartes).
Comme j'ai toujours dit : "Le malheur de la RDC se trouve dans le partenariat avec les USA car il est d'aucune utilité pour nous congolais"
Voila l'hypocrisie de la politique américaine que certains congolais fanatique n'arrivent toujours pas à comprendre.

El-Shaman
El-Shaman


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Message  ndonzwau 11/8/2022, 3:00 pm

Fin de la visite de 24h au Congo d'Anthony Blinken  au cours de laquelle il a rencontré les autorités du pays, le PR, le PM et son homologue le Ministre des AE mais aussi Kadima de la CENI et des membres de la société civile, il a eu Dr Mukwege au téléphone.

Au terme de sa visite, le Département d'État  note que lui et Mr Lutundula ont  discuté  de l’importance d’organiser et de tenir des élections libres et équitables dans les delais ; que les Usa ont mobilisé un total de (pauvres !) 23,75 millions de dollars y compris 10 millions supplémentaires accordés à L'USAID en vue des élections transparentes et pacifiques; que lui et Sama ont également discuté "de la promotion du respect des droits humains, de l’amélioration du climat d’investissement, de la protection de l’environnement, de la lutte contre la corruption et de la sécurisation des chaînes d’approvisionnement en minéraux essentiels nécessaires à la transition mondiale vers des formes d’énergie plus propres"... Blinken souligne aussi le partenariat étroit de longue date entre les Usa et la RDC en matière de santé mondiale, notamment en ce qui concerne la lutte contre les épidémies d’Ébola, et de production alimentaire durable, selon ce communiqué.
Maintenant la question est de savoir si tout cela a satisfait les autorités Congolaises, si elles  sont satisfaites dans leurs attentes de cette visite ? Elles le semblaient dans leurs déclarations officielles, osons espérer qu'elles ont bien vu fût-ce diplomatiquement  dans les propos de l'Americain qui affirme que son pays est  préoccupé  par des informations  qui font état d'un soutien apporté par le Rwanda au M23 même s'il n'a nommément condamné un Rwanda agresseur. Attendons la suite...

Quant aux membres de la société civile ils ont demandé que les Usa passent aux actes dans la fermeté vis-à-vis de Kagame, qu'il soit clairement établi que les USA ne cautionnent pas les appétits économiques et belliqueux du Rwanda au prix du sang des congolais...

Fayulu en opposanest radical au pouvoir, n'hésite pas à  déplorer le periclitement des institutions en danger, la paix, la stabilité et l'espoir d'organiser des élections crédibles s'éloignent et exige du Secrétaire d'État et des Usa une action immédiate pour éviter les conséquences néfastes au Congo.



"RDC : fin de la visite du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken - 10 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/10/rdc-fin-de-la-visite-du-secretaire-detat-americain-antony-blinken

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De G à D : Christophe Lutundula, Antony Blinken, Félix Tshiskedi

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a quitté mercredi la République démocratique du Congo après un séjour d'un jour dans le cadre de sa tournée africaine, selon la présidence congolaise.

Le chef de la diplomatie américaine a quitté Kinshasa après avoir rencontré le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde et des membres de la société civile. "Son avion a décollé à 16H19 (15H19 GMT), selon l'ambassade des États-Unis à Kinshasa.
Les deux hommes "ont discuté de l’importance d’organiser et de tenir des élections libres et équitables comme prévu en 2023", indique un compte rendu du Département d’État.  

M. Blinken a noté que l'agence américaine de coopération USAID "mobilisera 10 millions de dollars supplémentaires pour promouvoir la participation politique pacifique et la transparence lors des élections, ce qui porte le soutien total des États-Unis aux élections en RDC à 23,75 millions de dollars", a-t-on ajouté. 
MM. Blinken et Sama ont également discuté "de la promotion du respect des droits humains, de l’amélioration du climat d’investissement, de la protection de l’environnement, de la lutte contre la corruption et de la sécurisation des chaînes d’approvisionnement en minéraux essentiels nécessaires à la transition mondiale vers des formes d’énergie plus propres".
Le secrétaire a également souligné le partenariat étroit et de longue date entre les États-Unis et la RDC en matière de santé mondiale, notamment en ce qui concerne la lutte contre les épidémies d’Ébola, et de production alimentaire durable, selon ce communiqué.
Arrivé mardi à Kinshasa, M. Blinken a rencontré le même jour le président Félix Tshisekedi et a ensuite tenu une conférence de presse conjointe avec le ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula. 
Le chef de la diplomatie américaine avait alors fait part des préoccupations des États unis sur des informations "crédibles" qui font état d'un soutien apporté par le Rwanda à la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) dans l'est de la RDC

"Nous sommes très préoccupés par les informations crédibles selon lesquelles le Rwanda a soutenu le M23", a-t-il dit. 
Le M23 est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d'année dernière en reprochant à Kinshasa de n'avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants. 
Kinshasa accuse Kigali de soutenir cette rébellion, ce quelle Rwanda dément. M. Blinken doit se rendre dans ce pays, dernière étape de sa tournée africaine.
AFP avec ACTUALITE.CD

"RDC : Denis Kadima s’est entretenu avec Antony J. Blinken sur le processus électoral - 11 août 2022
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-denis-kadima-sest-entretenu-avec-antony-j-blinken-sur-le-processus-electoral/

"Appels d’offres des blocs pétroliers : Anthony Blinken souhaite que l’exploitation ne compromette pas le rôle de la RDC de « pays solution » 11/08/2022
= https://7sur7.cd/2022/08/11/appels-doffres-des-blocs-petroliers-anthony-blinken-souhaite-que-lexploitation-ne
= https://actualite.cd/2022/08/11/blocs-petroliers-et-gaziers-kinshasa-et-washington-decident-de-mettre-en-place-un-groupe


"RDC-Rwanda: y a- t-il nécessité de nommer un envoyé spécial américain pour les Grands Lacs ? - 11 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/11/rdc-recus-par-blinken-des-activistes-insistent-sur-la-sincerite-des-usa-et-la-fermete

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Antony Blinken avec les activistes congolais

Au dernier jour de son séjour en terre congolaise, Antony Blinken a échangé jeudi avec cinq acteurs de la société civile Julienne Lusenge, défenseure des droits humains, présidente du conseil d’administration de Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral (SOFEPADI) et directrice du Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC), Fred Bauma, secrétaire exécutif d’Ebuteli et militant de la Lucha (Lutte pour le changement), Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, Père Rigobert Minani Bihuzo du Centre d'études pour l'Action sociale (CEPAS) et Me Arsene Mukendi Tshidimu de l’Institut Dallaire. 

L’un des points de plaidoyer développés par les activistes est la fermeté vis-à-vis de Paul Kagame. Ils ont demandé que soit clairement établi que les USA ne cautionnent pas les appétits économiques et belliqueux du Rwanda au prix du sang des congolais. 
Certains parmi eux ont recommandé à Antony Blinken de développer un rapport de franchise avec la RDC, d’aller au-delà de l’affirmation des principes et de bonnes intentions pour pacifier l’Est de la RDC. Ils ont insisté sur la portée sous régionale de la crise dans la partie orientale du Congo-Kinshasa et de la nécessité d’une approche plus globale.
Certains acteurs de la société civile ont déclaré qu’ils ont l’impression que les USA portent leur attention davantage vers la Corne de l’Afrique, une stratégie matérialisée par la nomination d’un envoyé spécial américain pour la région. Ainsi, il ont par exemple proposé que soit également nommé un envoyé spécial pour la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs d’Afrique, pour marquer une nouvelle foi l’intérêt des USA sur cette partie du continent. Ce dernier, ont-il souhaité, devra être doté de ressources et qui dépende directement du Secrétaire d’État. Quelques jours plus tôt, la même requête avait été formulée dans un communiqué conjoint signé par plusieurs organisations et personnalités de la société civile et des intellectuels. « Une stratégie remise à jour et un envoyé spécial aideront à mettre en œuvre toute la gamme des outils diplomatiques, y compris des sanctions ciblées et modernisées, des restrictions de voyage émises par le Département d’État et des mesures contre le blanchiment d’argent, afin de réduire les conflits régionaux et de renforcer l’État de droit et la gouvernance démocratique », disaient-ils.

Il faut dire que la dernière expérience n’a pas été brillante. L’action de Peter Pham, qui est le dernier à occuper ce poste, n’a pas été particulièrement efficace. Nommé par Mike Pompeo, à l’époque secrétaire d’Etat,  M. Pham était responsable de la coordination de la mise en œuvre de la politique américaine en matière de sécurité transfrontalière, des questions politiques et économiques dans la région des Grands lacs. L’Ancien vice-président et directeur du Centre de l’Afrique du Conseil de l’Atlantique, Pham était appelé à mettre l'accent sur le renforcement des institutions démocratiques et de la société civile, ainsi que sur le retour volontaire et en toute sécurité des réfugiés et des personnes déplacées de la région.


"Visite du secrétaire d’Etat US en RDC et le sort du M23. Disparaîtra ou en sortirait-il fortifié ? -9 août 2022
= https://www.congoindependant.com/visite-du-secretaire-us-en-rdc-et-le-sort-du-m23-disparaitra-ou-en-sortirait-il-fortifie/
Lubumbashi, le 09 août 2022. En ce jour, Monsieur Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine visite la République démocratique du Congo (RDC), en provenance de la République d’Afrique du Sud, avant de se rendre au Rwanda. Les chercheurs de l’IRDH estiment que telle est l’opportunité pour le président [Felix] Tshisekedi Tshilombo de convaincre les Etats-Unis à suspendre leur aide militaire au Rwanda, afin que Kagame arrête d’appuyer le groupe terroriste M23 qui commet des crimes graves à Bunagana, dans la province du Nord-Kivu.

L’IRDH préconise qu’à l’étape de la visite au Rwanda, M. Blinken condamne le soutien que ce pays apporte au groupe terroriste M23 qui commet des graves violations des droits humains, notamment des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le rapport des experts de l’ONU a suffisamment documenté l’implication directe du Rwanda aux cotés des combattants terroristes du M23.
Outre la préoccupation prioritaire condamnant l’appui substantiel du Rwanda aux attaques terroristes du M23, la rencontre entre le président Tshisekedi et le secrétaire d’Etat américain devrait servir à rappeler que des multinationales américaines basées à Kigali ne participent, d’une façon ni d’une autre, aux transactions des minerais obtenus illégalement en RDC.
Plus important, la rencontre devrait raviver le traité bilatéral d’investissement américain en RDC, renforcer des liens économiques entre les deux pays et faciliter l’exploitation des 80 millions d’hectares arables et les 1.100 types de minerais que regorge le pays. Les 2.345.000 Kilomètres carrés offrent d’exceptionnelles opportunités économiques.

Les chercheurs de l’IRDH estiment que la RDC devrait regarder le modèle de la rencontre d’Afrique du Sud où le chef de la diplomatie américaine a participé au sommet sur le dialogue stratégique Etats Unis – République Sud-Africaine (US-RSA Strategic Dialogue). Ici, Blinken a promis de soutenir les démocraties et le “walk the walk’, c’est-à-dire, agir au lieu de parler. Un expert sud-africain a confié à la télévision eNCA que « d’ici 2050, le quart de la population de la planète terre sera africaine, raison pour laquelle les Etats Unis d’Amérique s’efforcent à garder l’avantage de leur position stratégique, par rapport à la Chine et la Russie, sur le continent, en particulier, en ce qui concerne les affaires ». Et, l’Afrique du Sud est le siège de près de 50% des multinationales opérant en Afrique, conclut-il.
Par ailleurs, les Etats-Unis devraient montrer à la face du monde comment leur nouvelle politique de soutien aux démocraties africaines annoncée en RSA, s’applique au Rwanda où le président Kagame viole systématiquement tous les principes fondamentaux de démocratie et des droits humains.
L’IRDH recommande vivement au président de la République, [Felix] Tshisekedi Tshilombo et au Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, [Christophe] Lutundula Apala de ne ménager aucun effort, afin de prouver aux millions de Congolais qu’à travers la diplomatie, la RDC peut obtenir la dissolution immédiate du groupe terroriste M23, soit son retrait définitif au Rwanda d’où il est venu, soit sa répression militaire. A défaut, le M23 en sortira ragaillardi.
IRDH


"RDC: les USA saluent le leadership régional du président Tshisekedi - 10 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/10/rdc-les-usa-saluent-le-leadership-regional-du-president-tshisekedi.html/113407/
Le gouvernement américain salue les efforts entrepris par le Président congolais, Félix Tshisekedi, depuis son accession au pouvoir depuis près de 4 ans.
Selon une note du département d’Etat américain rendue publique mardi 09 août à l’occasion de la visite du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken en RDC, l’administration Biden estime que sous la direction du président Tshisekedi, les États-Unis ont un « partenaire inébranlable » pour faire avancer les priorités mondiales mutuelles, notamment la lutte contre la crise climatique, la lutte contre le trafic illicite, la réponse aux multiples crises sécuritaires et humanitaires, la promotion du respect de la démocratie et des droits de l’homme, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement en minerais critiques nécessaires à la transition mondiale vers des formes d’énergie plus propres et à l’atténuation de la criminalité transnationale organisée.


Les USA ont ainsi, salué les promesses renouvelées du gouvernement congolais de mettre en œuvre des réformes promises et d’éradiquer la corruption généralisée, qui est un moteur sous-jacent de l’instabilité. Dans ce cadre, les États-Unis et la RDC ont tenu le tout premier dialogue bilatéral sur les droits de l’homme en juin 2021 pour discuter des défis liés à la liberté d’expression, à la traite des personnes et aux allégations d’abus des forces de sécurité.
En reconnaissance des mesures positives prises par le gouvernement congolais pour améliorer les pratiques démocratiques et la bonne gouvernance, la RDC a rejoint le Sommet pour la démocratie en décembre 2021.
« Nous soutenons les efforts du gouvernement congolais pour consolider ces acquis afin de promouvoir le respect des droits de l’homme et de l’État de droit », peut-on lire dans cette déclaration.
Sur le plan continental, les USA ont salué le leadership régional du président Tshisekedi. D’après eux, en tant que Président de l’Union Africaine l’année dernière, et grâce à son leadership dans d’autres organisations régionales, il a fait preuve d’un leadership visionnaire pour le continent.
En outre, ils ont vanté l’engagement du président Tshisekedi à protéger la forêt du bassin du Congo et à faire en sorte que la RDC soit un « pays de solution » à la crise climatique. « Nous nous félicitons du leadership de la RDC pour organiser la Pre-COP27 à Kinshasa. Nous apprécions notre coopération pour protéger notre maison commune », ont-ils déclaré.

Une aide de plus de 30 millions USD pour promouvoir des pratiques minières responsables et durables
Dans cette même déclaration parvenue à POLITICO.CD, les USA qui disent apprécier le co-parrainage par le gouvernement congolais d’une résolution sur la gestion des minéraux et des métaux lors de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement de février 2022 et se réjouissent de travailler avec la RDC à sa mise en œuvre, ont annoncé fournir une aide de plus de 30 millions de dollars pour aider la RDC à promouvoir des pratiques minières responsables et durables.
Entre-temps, Ils soutiennent la décision du gouvernement congolais d’examiner les contrats miniers et une plus grande responsabilité dans le secteur.
« Nous encourageons la RDC à poursuivre sa collaboration et son travail sur la transparence fiscale, les droits du travail et le respect des normes environnementales, sociales et de gouvernance pour le secteur minier », a indiqué la même source.
Par ailleurs, les USA ont annoncé que la RDC est l’un des huit nouveaux pays cibles où Feed the Future, une initiative mondiale du gouvernement américain en matière de lutte contre la faim et la sécurité alimentaire qui devrait aider la RDC à développer ses propres systèmes alimentaires et agricoles.
En collaboration avec le Congrès, les États-Unis prévoient d’investir 37 millions de dollars dans l’aide au développement en RDC pour élargir l’accès aux engrais et en promouvoir une utilisation plus efficace compte tenu de l’augmentation des coûts, élargir l’accès aux filets de sécurité sociale et renforcer les programmes de nutrition, en particulier pour les enfants de moins de cinq ans.


"Fayulu au secrétaire d’Etat américain arrivé à Kinshasa : « la paix, la stabilité et l'espoir d'organiser des élections crédibles s'éloignent en RDC » - 9 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/09/fayulu-au-secretaire-detat-americain-arrive-kinshasa-la-paix-la-stabilite-et-lespoir
Candidat malheureux à la présidentielle de 2018 et président du parti Engagement citoyen pour le développement (ECIDé), Martin Fayulu s’est illustré ce mardi 9 août par un tweet adressé au secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, arrivé ce même jour à Kinshasa.  

Dans son message, M. Fayulu a expressément mentionné le secrétaire d’Etat américain, à qui il fait notamment savoir que les institutions démocratiques et sécuritaires de la RDC sont en danger.
« Les institutions démocratiques et sécuritaires de la RDC sont en danger. La paix, la stabilité et l'espoir d'organiser des élections crédibles s'éloignent. Les fondements de notre démocratie se fissurent », a écrit Martin Fayulu.

Et d’ajouter :
« Une action immédiate est nécessaire pour éviter les conséquences néfastes ».  
Antony Blinken a entamé depuis dimanche une tournée en Afrique. Il a commencé son voyage par l’Afrique avant de rallier la RDC. A Kinshasa, il a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula.
Il est prévu dans les heures qui suivent un échange entre le président de la République Félix Tshisekedi et lui. Cet échange sera sanctionné par une conférence de presse que vont animer Blinken et Christophe Lutundula.

"Antony Blinken rassure Sama Lukonde du soutien aux efforts de paix et à la sécurité alimentaire - 11/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/antony-blinken-rassure-sama-lukonde-du-soutien-aux-efforts-de-paix-et-a-la-securite-alimentaire/

"Partenariat pour la paix et la prospérité : les Congolais attendent de Washington une implication sincère - 09/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/partenariat-pour-la-paix-et-la-prosperite-les-congolais-attendent-de-washington-une-implication-sincere/
En République démocratique du Congo, le périple africain d’Anthony Blinken suscite beaucoup d’interrogations. Dans la classe politique tout comme dans la société civile, l’arrivée du secrétaire d’Etat américain est perçue comme le moment propice pour évaluer le partenariat pour la paix et la prospérité, établi en avril 2019 lors de la première visite du président Félix Tshisekedi aux Etats-Unis. La question vaut son pesant d’or en cette période cruciale où le pays fait face à l’agression rwandaise.

Que peut-on attendre d’Anthony Blinken au moment où des pans du territoire congolais sont envahis par des groupes armés dont certains s’abreuvent dans des pays limitrophes, considérés comme ‘‘amis des Etats-Unis’’ ? », s’interrogent nombre d’observateurs.
«Que peut-on espérer d’un officiel américain en ce jour où nombre de compatriotes congolais vivent en errance loin de leurs logis, traqués par des troupes soutenues par un régime choyé par l’Oncle Sam ? En quoi cette visite peut-elle être utile aux Congolais qui assistent au quotidien aux massacres de leurs compatriotes sans pouvoir être en mesure de rompre ce cycle infernal de violences ?», se pose l’opinion.
Au regard de ce questionnement, des voix s’élèvent pour solliciter une implication active de Washington dans le Partenariat stratégique pour la paix et la postérité. Avec l’arrivée de Blinken, l’on s’attend à voir les Etats-Unis, première puissance mondiale, s’impliquer davantage pour rappeler à l’ordre les ‘‘Etats belliqueux’’. Il en va même de leur crédibilité auprès de la population.

Dans l’attente des investissements américains
Jugé prometteur, le Partenariat pour la paix et la prospérité est censé renforcer les liens entre Kinshasa et Washington. Amorcé sous Donald Trump et repris par l’administration Joe Biden, ce pacte met un accent particulier sur l’amélioration de la gouvernance, sur la promotion de la paix et de la sécurité, sur la lutte contre la corruption, sur  la promotion des droits de l’homme et sur la création de conditions susceptibles de faciliter des investissements américains plus importants.
‘‘Avec l’avènement de Joe Biden à la magistrature suprême, le cabinet de Félix Tshisekedi et le ministère congolais des Affaires étrangères s’attendaient sans doute à un changement de style de la part de nouvelle administration, mais pas à une remise en question du partenariat’’, renseignent nos confrères de Radio France Internationale.

Un partenariat plus concret
En cette phase où les dirigeants congolais s’attendent à plus de soutien pour restaurer la sécurité et l’intégrité du pays face au régime de Kigali qui, à travers le M23, occupe Bunagana et fait main basse sur les ressources tant financières que naturelles de cette contrée, ils espèrent aussi ‘‘un partenariat plus concret particulièrement dans le secteur du renseignement et de la défense’’.
Les autorités de Kinshasa comptent également échanger avec le Secrétaire d’Etat américain sur la nécessité d’un appui de Washington dans son plaidoyer en faveur de la levée de l’embargo sur les armes qui frappe le pays.
Aussi tiennent-elles, sur le plan économique, à plus d’investissement américain, notamment dans l’agroalimentaire, l’éducation, la santé, les routes… Ce, à la suite du retour de la RDC aux préférences commerciales offertes par la loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique (AGOA).

Le secrétaire d’Etat américain a amorcé sa tournée africaine le dimanche 7 août par l’Afrique du Sud pour tenter, selon nombre d’analystes, de rapprocher la diplomatie de ce pays du camp occidental. Attendu ce mardi matin en République démocratique du Congo, Antony Blinken se rendra, par la suite, au Rwanda.
Ce périple vise notamment à contrecarrer aussi bien l’influence chinoise que russe sur le continent africain. Ce voyage intervient juste après la visite en Afrique fin juillet de Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, passé par le Congo-Brazzaville, l’Ouganda, l’Egypte et l’Ethiopie.




"Blinken exprime à Kigali de "graves inquiétudes" sur les droits de l'homme au Rwanda - 11 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/11/blinken-exprime-kigali-de-graves-inquietudes-sur-les-droits-de-lhomme-au-rwanda

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 2870CFB8-E3DD-4A2A-B28A-75F9566CA712
Antony Blinken à Kigali

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exprimé jeudi de "graves inquiétudes" sur la question des droits de l'homme au Rwanda lors de discussions à Kigali avec le président Paul Kagame, au dernier jour de sa tournée africaine.
"Comme je l'ai dit au président Kagame, nous pensons que les gens dans tous les pays devraient pouvoir exprimer leurs opinions sans peur d'intimidation, d'emprisonnement, de violence ou de tout autre forme de répression", a déclaré M. Blinken lors d'une conférence de presse.
Il a également indiqué avoir abordé la cas de  Paul Rusesabagina, qui purge depuis l'an dernier une peine de 25 ans de prison et dispose d'un statut de résident permanent aux Etats-Unis.
Il s'exprimait lors d'une brève visite au Rwanda, troisième et dernière étape de sa tournée africaine après l'Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC). 
AFP avec ACTUALITÉ.CD


"Le Rwanda insiste sur la lutte contre les FDLR et le discours de haine en RDC, Blinken appuie sur « la détention injustifiée » de Paul Rusesabagina - 11 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/11/le-rwanda-insiste-sur-la-lutte-contre-les-fdlr-et-le-discours-de-haine-en-rdc-blinken

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 5FAFA6C0-12C5-4A74-AA1B-47740957EADF
Antony Blinken et Paul Kagame

Antony Blinken a rencontré Paul Kagame ce jeudi à Kigali. Les deux hommes ont évoqué le processus de paix dans la région des grands lacs, précisément « comment toutes les parties peuvent participer à la réduction des tensions et la violence en cours dans la région ». 

A Kinshasa, Antony Blinken avait émis les préoccupations de son pays à la suite du rapport du groupe d’experts des Nations-unis sur le soutien de Kigali au M23 dans l’Est de la RDC. Il avait défendu l’intégrité territoriale de la RDC et avait appelé à la cessation des hostilités et à la fin de soutien aux groupes armés dont le M23. Il avait aussi privilégié la voie diplomatique pour sortir de la crise et avait apporté son soutien aux processus de Nairobi et de Luanda.
« Nous avons réaffirmé notre soutien aux efforts régionaux, y compris les initiatives de Nairobi et de Luanda. Nous sommes d'accord sur la nécessité d'éradiquer tous les groupes armés irréguliers, y compris les FDLR (…). Nous avons noté la résurgence du discours de haine, de l'incitation publique et de l'idéologie génocidaire en RDC », a dit en conférence de presse Vincent Biruta, ministre rwandais des affaires étrangères. 

Et d’ajouter:
« La présence des FDLR et leur étroite collaboration avec l'armée de la RDC ont toujours été la cause de la plus importante d'insécurité, ce qui permet aux FDLR de mener des opérations terroristes sur le territoire rwandais, ce que le gouvernement rwandais ne peut accepter ». Pour Kinshasa, c’est un prétexte étant donné que les éléments présents sur le sol congolais ne sont pas si nombreux pour être considérés comme un danger pour la sécurité du Rwanda.
Antony Blinken et Paul Kagame ont également discuté des préoccupations des États-Unis concernant la démocratie et les droits de l'homme au Rwanda. Le secrétaire d'Etat américain a également soulevé le cas de Paul Rusesabagina, le héros de "Hôtel Rwanda" qui purge depuis l'an dernier une peine de 25 ans de prison et dispose d'un statut de résident permanent aux Etats-Unis. Antony Blinken a qualifié cette détention d’injustifiée. 
Rwandais et américains ont aussi réaffirmé leur volonté de renforcer le partenariat dans divers secteurs: la défense et la sécurité, le commerce et les investissements, le maintien de la paix et la santé.


"Antony Blinken au Rwanda, dernière étape de sa tournée africaine - 11/08/2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/antony-blinken-au-rwanda-derniere-etape-de-sa-tournee-africaine-467525

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Dab03f9b47e66e28d5dfb027dee8c23a6aed9c23
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken reçu par le président rwandais Paul Kagame, à Kigali le 11 août 2022
afp.com - Andrew Harnik

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken devait s'entretenir jeudi avec le président rwandais Paul Kagame à l'occasion d'une brève visite au Rwanda, troisième et dernière étape de sa tournée africaine après l'Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC).
Sa visite à Kigali intervient au lendemain de ses entretiens en RD Congo qui ont largement porté sur le soutien apporté par le Rwanda à un groupe rebelle opérant dans l'est de la RDC, largement documenté par un rapport des Nations unies diffusé début août mais catégoriquement démenti par Kigali.


Arrivé mercredi soir à Kigali, le diplomate américain devrait également évoquer la situation des droits de l'homme au Rwanda, régulièrement dénoncée par la société civile et des ONG internationales.
"L'absence de réaction face à l'épouvantable bilan des droits humains au Rwanda, n'a fait qu'encourager les responsables de ce pays sur la voie des abus, même au-delà de ses frontières", a affirmé Lewis Mudge, le directeur pour l'Afrique centrale de l'ONG Human Rights Watch (HRW), dans un communiqué publié lundi.
L'ONG de défense des droits de l'homme a appelé Antony Blinken à "signifier d'urgence (à Kigali) qu'il y aurait des conséquences à la répression et aux abus exercés par le gouvernement au Rwanda et au-delà".
La responsable de l'opposition rwandaise Victoire Ingabire a fait écho à HRW en affirmant à l'AFP que Blinken devait "soulever la question des journalistes et des politiciens emprisonnés" pour s'être opposés au gouvernement de Paul Kagame.

"Blinken doit demander à notre gouvernement d'ouvrir un espace politique à tous ceux qui veulent participer activement à la vie politique", a souligné Victoire Ingabire qui a elle-même passé six ans en prison pour "terrorisme".
Le secrétaire d'Etat américain devrait également aborder le cas de Paul Rusesabagina, rendu célèbre par le film "Hôtel Rwanda" sorti en 2004, qui narre comment ce Hutu modéré a sauvé des centaines de vies pendant le génocide de 1994. Il purge depuis l'an dernier une peine de 25 ans de prison et dispose d'un statut de résident permanent aux Etats-Unis.
La famille de Paul Rusesabagina a déclaré dans un communiqué qu'elle espérait de M. Blinken que son "engagement direct" aide à mettre fin à leur "cauchemar" et celui de leur proche, 68 ans, dont la santé se détériore selon elle.
Ces efforts diplomatiques surviennent à l'heure où le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a effectué son propre tour en Afrique, où il a blâmé les sanctions occidentales contre la Russie pour la flambée des prix des denrées alimentaires, une hypothèse rejetée par Washington.
Le chef de la diplomatie russe s'est rendu fin juillet en Egypte, au Congo, en Ouganda et en Ethiopie.
Il s'agit du deuxième déplacement d'Antony Blinken en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions. L'année dernière, il s'était rendu au Kenya, au Nigeria et au Sénégal.


"ÉDITION SPÉCIALE Antony J BLINKEN Secrétaire d’état américain - 10 aout 2022






Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 13/8/2022, 1:10 pm, édité 3 fois

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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 12/8/2022, 3:49 pm

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est entretenu jeudi 11 août avec le président rwandais Paul Kagame à l'occasion d'une brève visite au Rwanda, troisième et dernière étape de sa tournée africaine après l'Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC).
Comme on devrait s'y attendre, le passage de Blinken n'a pu (encore) changer dans sa vision des droits humains - alors que ceux-ci devraient être une priorité de cette visite - ni sa politique régionale l’imperturbable Kagame et la puissante alliance du Rwanda avec les Usa ne sera pas bouleversée.


Les Congolais comme Muzitu (voir dessous) ne semblent pas satisfaits de la visite de Bliinken au Rwanda dont ils attendaient sans doute qu'elle soit une dernière occasion pour que l'Américain condamne franchement le Rwanda pour ses agressions répétées au Congo dont la dernière via le M23. Nous avons assez souligné son équilibrisme qui privilégie son 'allié naturel' le Rwanda, tant il parait impensable que Washington remette en question son soutien acquis depuis le génocide à Kigali (voir ci-dessous) malgré ses délits et même ses crimes. Juste pourrait-on voir si Kagame a été au moins sensible à son plaidoyer sur des droits de l'Homme concernant Rusesabagina qui est un 'résident permanent' aux Usa.

PS On rapporte que Kagame serait "prêt à discuter directement avec Tshisekedi sur la question du M23" ; qu'est-ce dire, y'aurait-il de nouveau chez Kagame après le passage de Blinken ? Atendons la suite...



"Antony Blinken au Rwanda, dernière étape de sa tournée africaine - 11 août 2022
= https://laminute.info/2022/08/11/antony-blinken-au-rwanda-derniere-etape-de-sa-tournee-africaine/
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken devait s’entretenir jeudi avec le président rwandais Paul Kagame à l’occasion d’une brève visite au Rwanda, troisième et dernière étape de sa tournée africaine après l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC).
Sa visite à Kigali intervient au lendemain de ses entretiens en RD Congo qui ont largement porté sur le soutien apporté par le Rwanda à un groupe rebelle opérant dans l’est de la RDC, largement documenté par un rapport des Nations unies diffusé début août mais catégoriquement démenti par Kigali.


Arrivé mercredi soir à Kigali, le diplomate américain devrait également évoquer la situation des droits de l’homme au Rwanda, régulièrement dénoncée par la société civile et des ONG internationales.
« L’absence de réaction face à l’épouvantable bilan des droits humains au Rwanda, n’a fait qu’encourager les responsables de ce pays sur la voie des abus, même au-delà de ses frontières », a affirmé Lewis Mudge, le directeur pour l’Afrique centrale de l’ONG Human Rights Watch (HRW), dans un communiqué publié lundi.
L’ONG de défense des droits de l’homme a appelé Antony Blinken à « signifier d’urgence (à Kigali) qu’il y aurait des conséquences à la répression et aux abus exercés par le gouvernement au Rwanda et au-delà ».
La responsable de l’opposition rwandaise Victoire Ingabire a fait écho à HRW en affirmant à l’AFP que Blinken devait « soulever la question des journalistes et des politiciens emprisonnés » pour s’être opposés au gouvernement de Paul Kagame.
« Blinken doit demander à notre gouvernement d’ouvrir un espace politique à tous ceux qui veulent participer activement à la vie politique », a souligné Victoire Ingabire qui a elle-même passé six ans en prison pour « terrorisme ».

Le secrétaire d’Etat américain devrait également aborder le cas de Paul Rusesabagina, rendu célèbre par le film « Hôtel Rwanda » sorti en 2004, qui narre comment ce Hutu modéré a sauvé des centaines de vies pendant le génocide de 1994. Il purge depuis l’an dernier une peine de 25 ans de prison et dispose d’un statut de résident permanent aux Etats-Unis.
La famille de Paul Rusesabagina a déclaré dans un communiqué qu’elle espérait de M. Blinken que son « engagement direct » aide à mettre fin à leur « cauchemar » et celui de leur proche, 68 ans, dont la santé se détériore selon elle.
Ces efforts diplomatiques surviennent à l’heure où le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a effectué son propre tour en Afrique, où il a blâmé les sanctions occidentales contre la Russie pour la flambée des prix des denrées alimentaires, une hypothèse rejetée par Washington.
Le chef de la diplomatie russe s’est rendu fin juillet en Egypte, au Congo, en Ouganda et en Ethiopie.
Il s’agit du deuxième déplacement d’Antony Blinken en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions. L’année dernière, il s’était rendu au Kenya, au Nigeria et au Sénégal.


"M23: au Rwanda, Antony Blinken met en garde contre le risque d’instabilité régionale - 11/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220811-m23-au-rwanda-antony-blinken-met-en-garde-contre-le-risque-d-instabilit%C3%A9-r%C3%A9gionale
"Blinken appelle Kigali et Kinshasa à "cesser" de soutenir des groupes armés en RDC - 11/08/2022
= https://www.courrierinternational.com/depeche/rwanda-les-etats-unis-inquiets-pour-les-droits-de-l-homme.afp.com.20220811.doc.32gc8rj.xml
Le secrétaire d?État américain Antony Blinken a appelé jeudi les gouvernements congolais et rwandais à cesser de soutenir les groupes armés dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), lors d'une visite au Rwanda....
= https://afrique.lalibre.be/71890/blinken-appelle-kigali-et-kinshasa-a-cesser-de-soutenir-des-groupes-armes-en-rdc/


" Revue de presse Afrique
À la Une: la visite du secrétaire d’État américain sur le continent - 11/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220811-%C3%A0-la-une-la-visite-du-secr%C3%A9taire-d-%C3%A9tat-am%C3%A9ricain-sur-le-continent
Antony Blinken a passé sa dernière journée en République démocratique du Congo le 10 août. À cette occasion, nous informe Politico, il a souligné « la nécessité d’élections démocratiques (…) conformes aux normes internationales », appelant les autorités congolaises à « élaborer un processus d’inscription précis avec la publication en temps voulu d’une liste électorale, [à] s’engager à ne pas exclure les candidats ou les électeurs légitimes, garantir la liberté de campagne des candidats et des partis, et [à] exiger un dépouillement transparent des votes et la communication des résultats ». Antony Blinken a également dénoncé « l’escalade de la répression contre les militants, les manifestants et les journalistes et averti que l’intolérance croissante envers les critiques risque d’entacher les élections libres, crédibles et opportunes en 2023 ». Le secrétaire d’État américain s’est non seulement entretenu hier avec le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde mais aussi avec le président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima, d’après 7sur7CD.

Rencontre avec le président rwandais

Antony Blinken est arrivé au Rwanda, « pays coaché et aimé » par les États-Unis pour Aujourd’hui au Faso qui prédit qu' « à Kigali aussi, Blinken jouera à fond le jeu de la diplomatie. Avec en fin de course, un match nul entre Tshisekedi et Kagame, (…) mais au fond, à un an de la présidentielle, le premier se voit requinquer diplomatiquement, et le second le Rwanda, tire aussi un usufruit politique ».....


"La visite de Blinken au Rwanda ne va pas faire changer Kagame - 12.08.2022
= https://www.dw.com/fr/antony-blinken-rwanda-droit-de-lhomme-visite/a-62781631
Antony Blinken a parlé des droits humains. Mais cela ne devrait pas changer grand chose pour les observateurs.

Les Etats-Unis ont un partenariat étroit avec le Rwanda
Le secrétaire d'Etat américain était ce jeudi (11.08) au Rwanda pour la dernière étape de sa tournée en Afrique, après l'Afrique du Sud et la RDC. 
Antony Blinken exprimait les "graves inquiétudes" de Washington en matière de droits de l'homme dans le pays.  
"Comme je l'ai dit au président Kagame, nous pensons que les gens dans tous les pays devraient pouvoir exprimer leurs opinions sans peur d'intimidation, d'emprisonnement, de violence ou de tout autre forme de répression. " 

Espoirs de libérations

La militante rwandaise des droits de l’homme et activiste, Clarisse Ariane Mukundente, doute que la situation des droits de l’Homme dans son pays soit résolue par la visite d’Antony Blinken :
"Je ne sais pas si ça va changer quelque chose parce que chaque année, il y a des rapports sur les droits de l’homme des organismes des droits humains au Rwanda et cela ne change rien. Mais avec le poids des Etats-Unis peut-être y aura-t-il un impact ? "  
Des doutes que partage aussi l’éditorialiste et consultant en communication, Placide Muhigana pour qui le Rwanda "ne va pas du jour au lendemain réagir à ce que Blinken ou un autre dit. En revanche, en interne, il peut y avoir certains changements, comme des libérations, je ne parle pas de Paul Rusesabagina mais d’autres personnes, par exemple, des blogueurs et des journalistes qui sont en détention. " 

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 61527892_401
Paul Rusesabagina est devenu un symbole de la répression politique au Rwanda
Concernant Paul Rusesabagina, il affirme que "si les Etats Unis font de grandes pressions pour Rusesabagina, il se pourrait que, pour des raisons humanitaires dans quelques temps, quelques années, ça se passe mais je ne pense pas que sur ce point, il y aura un changement. " 

Une alliance puissante

Placide Muhigana ajoute que les responsables américains ont plus ou moins choisi d’ignorer les préoccupations concernant les droits humains. Celui-ci estime en effet que Washington est plus enclin à considérer le soutien de Paul Kagame aux missions de maintien de la paix de l'Onu :
"Les Etats Unis ne vont pas remettre en cause leur alliance avec le Rwanda à cause des droits de l’Homme et de Paul Rusesabagina. Le Rwanda a intérêt à avoir de bonnes relations avec son puissant allié et vice-versa. Le Rwanda est quand même utile au camp occidental puisqu’il intervient beaucoup dans les missions des Nations unies. " 
Pour l’éditorialiste, le maintien de la sécurité sur le continent africain passerait donc avant les droits de l’homme, mais aussi avant les violences dans l’est de la RDC. Ce qui est paradoxal car dans ce dernier cas, c’est le Rwanda qui est accusé de menacer la sécurité de la région. 


"Rwanda : Les droits humains devraient être une priorité lors de la visite d'Antony Blinken - 18 mai 2022
= https://www.hrw.org/fr/news/2022/08/08/rwanda-les-droits-humains-devraient-etre-une-priorite-lors-de-la-visite-dantony
Les Etats-Unis devraient exprimer leurs préoccupations en matière de droits humains et vis-à-vis des abus commis par le M23

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 202208africa_rwanda_Blinken[/url]
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre des ministres africains au siège des Nations Unies, le 18 mai 2022. :copyright: 2022 Eduardo Munoz/Pool Photo via AP
 
(Washington) – La visite du Secrétaire d’État américain Antony Blinken au Rwanda, prévue du 10 au 12 août 2022, se déroulera sur fond de préoccupations accrues quant au soutien que le Rwanda apporterait une nouvelle fois aux rebelles du M23 lors d’opérations émaillées d’abus en République démocratique du Congo, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Anthony Blinken se rendra également en RD Congo où le M23 a étendu son contrôle dans la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays, en commettant des exécutions sommaires à l’encontre des civils.
Cette visite est l’occasion de condamner à la fois ces attaques, notamment les crimes de guerre, et tout soutien avéré du Rwanda qui contribue à des pratiques abusives. La visite devrait également être utilisée pour dénoncer les violations systématiques des droits humains, notamment les campagnes de répression contre les opposants et la société civile, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du Rwanda. Le Secrétaire d’État Blinken devrait faire pression sur les autorités pour qu’elles libèrent les dissidents et opposants qui ont été emprisonnés pour avoir exercé leurs droits fondamentaux.


« Le secrétaire d’État Blinken devrait exprimer clairement les vérités qui dérangent pendant ses visites au Rwanda et en RD Congo », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « L’absence de conséquences malgré un bilan catastrophique en matière de droits humains au Rwanda a encouragé les responsables du pays à poursuivre leurs abus, même au-delà de ses frontières. »
Le parti au pouvoir au Rwanda, le Front patriotique rwandais (FPR), mène depuis des années une campagne brutale contre les critiques réels ou supposés du gouvernement. Récemment, des critiques de premier plan, notamment des blogueurs, ont été arrêtés et menacés. Certains ont récemment dit avoir été torturés en détention. Les autorités enquêtent rarement de manière crédible sur les disparitions forcées ou les morts suspectes d’opposants. Les détentions arbitraires et les mauvais traitements dans des centres de détention non officiels sont fréquents, notamment à l’occasion de visites très médiatisées ou de grands événements internationaux tels que la récente Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM).
Anthony Blinken a prévu d’évoquer le cas de Paul Rusesabagina, dont l’arrestation et la détention en août 2020 font partie d’un ensemble de pratiques et d’abus bien documentés et ont suscité de graves inquiétudes quant à la politisation du système judiciaire rwandais. Rusesabagina, aujourd’hui détenteur de la nationalité belge, vivait aux États-Unis lorsqu’il s’est rendu à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Il a été victime d’une disparition forcée jusqu’à ce que le Bureau d’enquêtes rwandais (Rwanda Investigation Bureau, RIB) annonce qu’il détenait Rusesabagina à Kigali. Human Rights Watch a documenté plusieurs violations de la procédure régulière et du droit à un procès équitable tout au long du procès de Rusesabagina, qui a finalement abouti à une lourde peine.

Blinken devrait également aborder les cas de journalistes, de commentateurs et d’activistes de l’opposition emprisonnés pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’association et d’expression. Le 30 mai, Aimable Karasira, un commentateur populaire sur YouTube et aujourd’hui détenu, a déclaré à un juge avoir été torturé en détention et s’être vu refuser tout traitement médical. Lors d’une comparution le 7 juillet, il a déclaré avoir été puni pour avoir révélé les mauvais traitements qui lui ont été infligés en détention et avoir été de nouveau battu.
Les attaques et les menaces contre les réfugiés rwandais vivant à l’étranger, notamment en Ouganda, au Mozambique et au Kenya, se poursuivent sans relâche. Les victimes sont généralement des opposants politiques ou des critiques du gouvernement rwandais ou du président Paul Kagame.
Des commentateurs, journalistes, activistes de l’opposition ainsi que d’autres personnes qui prennent position sur des questions d’actualité et critiquent les politiques publiques menées au Rwanda ont été victimes de disparitions forcées, et certains sont morts dans des circonstances suspectes. Le gouvernement rwandais n’enquête jamais de manière efficace sur les allégations d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, de décès en détention, de détention arbitraire, de torture et d’autres mauvais traitements, et ne veille pas à ce que les responsables de tels faits rendent des comptes. Dans bon nombre de ces cas, les preuves révèlent l’implication des forces de sécurité de l’État. Cela a instauré un climat de peur au sein de la population ainsi qu’une impunité généralisée.

Parmi ces cas figure la mort suspecte en garde à vue du célèbre activiste et chanteur Kizito Mihigo, et ce malgré les appels de partenaires internationaux tels que le secrétaire d’État américain adjoint aux affaires africaines de l’époque, Tibor Nagy. Innocent Bahati, un poète populaire qui diffusait sur YouTube des œuvres consacrées aux questions sociales et aux droits humains, a disparu dans des circonstances suspectes le 7 février 2021 et demeure introuvable depuis lors. Les autorités ont affirmé de manière vague et sans apporter de preuves qu’il avait quitté le pays.
Blinken devrait demander des précisions concrètes sur les enquêtes et les mesures prises par les autorités pour que justice soit rendue dans ces affaires, a déclaré Human Rights Watch. Les États-Unis devraient de toute urgence signaler au Rwanda que la répression et les abus commis par le gouvernement sur le territoire national mais également au-delà de ses frontières auront des conséquences.
Le M23 était à l’origine composé de soldats de l’armée congolaise qui ont participé à une mutinerie au début de l’année 2012. Ces soldats avaient auparavant été des rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), un groupe armé soutenu par le Rwanda. Le M23 a commis des crimes de guerre de grande ampleur et s’est emparé de larges parties de la province du Nord-Kivu tout au long de l’année 2012, avec le soutien direct des soldats de l’armée rwandaise déployés dans l’est de la RD Congo.

Les enquêteurs des Nations Unies ont également déclaré, à l’époque, que des commandants de l’armée ougandaise avaient envoyé des soldats et des armes pour renforcer certaines opérations du M23 et aidé le groupe à recruter. En 2013, après que le M23 s’est brièvement emparé de Goma, les troupes du gouvernement congolais soutenues par l‘ONU ont repoussé le groupe vers le Rwanda et l’Ouganda. Les autorités congolaises ont émis des mandats d’arrêt à l’encontre de hauts responsables du M23 sanctionnés par les Nations Unies en 2013. Le Rwanda et l’Ouganda n’ont jamais donné suite à ces demandes d’extradition.
La RD Congo n’ayant pas réussi à démobiliser le groupe au cours de la dernière décennie, le M23 a commencé à recruter et à reconstituer ses rangs en 2021. Depuis le mois de mai, le M23 a démontré sa capacité à surpasser les forces congolaises soutenues par l’ONU. Des sources onusiennes et un haut responsable congolais ont laissé entendre à Human Rights Watch que le groupe recevait une aide extérieure soutenue.
Le 14 juin, l’ambassade des États-Unis en RD Congo s’est déclarée « extrêmement préoccupée par les récents combats dans l’est [de la RD Congo] et par la présence signalée de forces rwandaises sur le territoire [de la RD Congo] ». Le groupe d’experts des Nations Unies sur la RD Congo, mandaté par le Conseil de sécurité de l’ONU pour surveiller l’application de son régime de sanctions, a confirmé dans son rapport de juin la présence d’hommes en uniformes militaires rwandais dans les camps du M23. Le 4 août, des médias ont rapporté qu’un rapport du groupe d'experts de l’ONU avait trouvé des "preuves solides" selon lesquelles les forces rwandaises combattaient effectivement aux côtés du M23 et lui fournissaient d'autres formes de soutien. Le gouvernement rwandais a nié à plusieurs reprises soutenir le M23.

Comme en 2012, le M23 commet des crimes de guerre contre des civils, a déclaré Human Rights Watch. Des témoins ont décrit des exécutions sommaires d’au moins 29 personnes, dont des enfants, en juin et juillet. Les États-Unis devraient soulever avec le Rwanda les informations fiables selon lesquelles le Rwanda apporte de nouveau son soutien aux conduites abusives du M23 dans l’est de la RD Congo. Le Secrétaire d’État Blinken devrait condamner publiquement les attaques du M23 dans les termes les plus fermes, et avertir le Rwanda des conséquences de son soutien au M23 dans la commission de tels abus.
Le sénateur Robert Menendez, président de la Commission des relations extérieures du Sénat américain, a déclaré le 20 juillet qu’il suspendrait l’aide américaine à la sécurité du Rwanda au niveau du Congrès en raison des inquiétudes suscitées par le bilan du pays en matière de droits humains et de son rôle dans le conflit en RD Congo. Dans une lettre adressée à Anthony Blinken, le sénateur Menendez a demandé une révision complète de la politique américaine vis-à-vis du Rwanda.
« Le M23 prospère grâce à l’impunité et à des cycles de violence alimentés par son mépris des droits humains fondamentaux », a déclaré Lewis Mudge. « Le Secrétaire Blinken ne devrait pas passer sous silence les abus commis au Rwanda et en RD Congo, mais plutôt mettre les droits humains au centre de sa visite. » 


"Rwanda: la visite d'Antony Blinken fait grincer des dents à Kigali - 11/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220811-antony-blinken-termine-sa-tourn%C3%A9e-africaine-au-rwanda-o%C3%B9-il-est-fra%C3%AEchement-attendu
Le secrétaire d’État américain est arrivé à Kigali ce mercredi soir et doit rencontrer le président Paul Kagame ce jeudi 11 août, puis visiter le mémorial du génocide des Tutsi. Au menu des discussions, les relations avec la RDC et le M23, les droits de l’homme, mais aussi le sort de l’opposant Paul Rusesabagina, résident américain condamné à 25 ans de prison pour terrorisme au Rwanda. Autant de sujets qui font grincer des dents à Kigali.

Dans la presse pro-gouvernementale rwandaise, les articles dénonçant l’approche des États-Unis face la crise du M23 et l’affaire Paul Rusesabagina se sont multipliés ces derniers jours, a constaté notre correspondante à Kigali, Laure Broulard. Sur Twitter, le ministère des Affaires étrangères a de son côté indiqué que Kigali s’attend à des « échanges robustes » au sujet de la bonne gouvernance et des droits de l’homme.
Antony Blinken, premier secrétaire d’État américain à visiter le Rwanda depuis 2016, devrait en effet exprimer des inquiétudes au sujet du respect de la démocratie au Rwanda, alors que de plus en plus de critiques se font entendre aux États-Unis sur le bilan en terme de droits humains du gouvernement de Paul Kagame. Fin juillet, Robert Menendez, président de la commission des affaires étrangères du Sénat, a ainsi appelé à reconsidérer le montant de l’aide américaine envoyée à Kigali.
Mais Antony Blinken va surtout se concentrer sur « le rôle que le gouvernement rwandais peut jouer dans la réduction des tensions avec la RDC ». À Kinshasa, il a déclaré que les États-Unis sont « préoccupés » par les informations selon lesquelles le Rwanda soutient le M23, sans toutefois condamner ouvertement le gouvernement rwandais.

Le cas délicat de l'Américano-Rwandais Rusesabagina
Le sort de l'opposant Paul Rusesabagina devrait également être abordé au cours des rencontres du diplomate américain.
Ce résident américain, qui a inspiré le film hollywoodien Hôtel Rwanda, est détenu depuis deux ans à Kigali, condamné à 25 ans de prison pour terrorisme, une peine confirmée en avril dernier.
« Essayer d’œuvrer au retour des Américains et des résidents américains détenus de façon injuste partout dans le monde est une priorité », a déclaré Antony Blinken sur nos ondes avant de débuter sa tournée africaine. Le sort de Paul Rusesabagina, titulaire de la Green Card, la carte de séjour permanent aux États-Unis, sera donc au menu des discussions avec les autorités rwandaises. 
L'an dernier, le département d'État américain avait jugé « inéquitable » le procès qui l'avait condamné à 25 ans de prison pour « terrorisme ». Il y a moins de deux mois, une résolution bipartisane du Congrès a appelé l'administration Biden à demander aux autorités de Kigali la libération de l'opposant rwandais pour raison « humanitaire », étant donné ses ennuis de santé.
Paul Rusesabagina, l'ancien directeur de l'hôtel des Mille collines qui avait recueilli un millier de réfugiés pendant le génocide, a toujours clamé son innocence des faits de « terrorisme » au Rwanda. Mais il a reconnu que sa plateforme politique, le Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRCD), s'était dotée d'une branche armée, le FLN, qui a revendiqué des attaques sur le sol rwandais en 2018 et 2019. Les victimes de ces attaques ont demandé à rencontrer Antony Blinken. 


Au téléphone avec Sassou Nguesso
Au cours de cette tournée, le secrétaire d’État américain ne s’est pas rendu au Congo-Brazzaville mais il a longuement échangé mercredi au téléphone avec le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso, indique notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial.
L’entretien téléphonique entre les deux personnalités a été « très, très convivial », a indiqué à la presse Jean-Claude Gakosso, le chef de la diplomatie congolaise, qui a assisté le président Denis Sassou Nguesso.

Ce dernier a indiqué à Antony Blinken qu’il était préoccupé par la situation dans l'est de la RDC voisine, et que malgré les hommes et les moyens financiers dans le cadre de la Monusco, les résultats demeurent mitigés.
Le dirigeant congolais s’est inquiété de la « sensibilité jihadiste » des ADF qui sévissent plus en RDC qu’en Ouganda, sollicitant l’implication des États-Unis dans le règlement  de cette situation.
Au sujet de la crise libyenne, dans laquelle Brazzaville est médiatrice, Denis Sassou Nguesso a salué l’appui de Washington à l’organisation d’une conférence de réconciliation.
Il s’est par ailleurs félicité du retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat.
Avant d’accepter l’invitation de son homologue Joe Biden au sommet États-Unis-Afrique de décembre prochain, Denis Sassou Nguesso a réitéré, une fois de plus, la neutralité de son pays entre Russie et Ukraine, mettant en avant une solution négociée.


" Rwanda–États-Unis : M23, FDLR, Paul Rusesabagina… à Kigali, Antony Blinken évoque des dossiers épineux - 11 août 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1369050/politique/rwanda-etats-unis-m23-paul-rusesabagina-antony-blinken-et-paul-kagame-evoquent-des-dossiers-epineux/
Après s’être rendu à Pretoria et Kinshasa, le secrétaire d’État américain Antony Blinken était en visite au Rwanda. Avec le président Paul Kagame, il a notamment discuté des allégations de soutien que le Rwanda apporterait au M23 et de celui que la RDC apporterait aux FDLR....


"Rwanda : Washington peut-il remettre en question son soutien à Kigali ? - 24 juillet 2022
= https://afrique.lalibre.be/71394/rwanda-washington-peut-il-remettre-en-question-son-soutien-a-kigali/
Depuis le génocide au Rwanda au milieu des années 90, alors que le démocrate Bill Clinton gérait son premier mandat à la Maison-Blanche, les États-Unis ont toujours été d’indéboulonnables soutiens pour le pouvoir de Kigali.
Les présidents passent aux États-Unis, quelle que soit la couleur politique de l’hôte de la Maison-Blanche, Paul Kagame, au pouvoir depuis 2000, garde ses entrées à Washington, au State Department et surtout un soutien indéfectible à la Defense intelligence agency (DIA), même quand le pouvoir rwandais est accusé de soutenir des mouvements rebelles qui déstabilisent l’est de la République démocratique du Congo.


Ce soutien peut-il être remis en question ? Rien n’est moins certain, tant les militaires et les responsables des services de renseignement américains apprécient la collaboration et les liens tissés avec un pouvoir stable dans cette région riche et donc stratégique.
Une certitude qui vient d’être quelque peu ébranlée cette fin de semaine après la sortie publique du sénateur démocrate Robert Menendez (68 ans), élu du New Jersey, une valeur sûre du parti, élu et réélu sans discontinuer depuis… 1992, d’abord comme député, avant de décrocher un des deux postes de sénateurs de l’État en 2006 et d’être réélu depuis à chaque scrutin.
En février 2021, ce vieux briscard de la politique américaine, compagnon de route de longue date du président Joe Biden, a décroché le poste de président du comité des Affaires étrangères du sénat des États-Unis.

“Accusé de manière crédible

Dans un courrier envoyé fin de semaine dernière au Secrétaire d’État américain Antony Blinken, il met en garde : “L’armée rwandaise a été accusée de manière crédible de soutenir les rebelles du M23 en République démocratique du Congo (RDC) et de déployer ses soldats de l’autre côté de la frontière vers la RDC”, avant de poursuivre en rappelant qu’à “la fin des années 1990, le Rwanda et l’Ouganda avaient envahi la RDC, déclenchant une guerre régionale qui, selon diverses organisations internationales, avait causé pas moins de 5,4 millions de morts de 1998 à 2007 en raison du conflit, provoquant une crise humanitaire.”[/size]

“Une autre politique”

Il rappelle aussi les événements de 2012 et l’émergence du mouvement du M23. Des rebelles “qui avaient capturé la ville de Goma, dans l’est de la RDC, en tuant des centaines de civils et en déplaçant plus de 100 000 personnes. Dix ans plus tard, en 2022, le Rwanda a de nouveau envoyé des troupes à travers la frontière de la RDC et a réactivé le M23 en tant que milice par procuration, désormais responsable du meurtre de civils congolais, de troupes congolaises et de casques bleus de l’ONU”.
Robert Menendez pointe aussi le “avec inquiétude le mépris continu du gouvernement rwandais pour les droits de l’homme” et demande au chef de la diplomatie américaine d’envisager une autre politique à l’égard de Kigali qui est aussi accusé de “cibler” les ressortissants américains.
Une mise en cause du Rwanda qui pourrait immédiatement avoir des conséquences sur l’aide américaine à destination de Kigali. Robert Menendez explique en effet que dès ce jour il fera examiner “attentivement toute aide sollicitée au Congrès en faveur du Rwanda, et de faire suspendre toute assistance d’ordre sécuritaire, en commençant par plusieurs millions de dollars en soutien aux casques bleus rwandais”.


"Chacun selon son exégèse… - 12/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/chacun-selon-son-exegese/
Dire quelque chose en ne le disant pas. Une prétérition à rebours.   Donner en même temps raison et tort à tout le monde. Trancher en  ne tranchant pas. Décider de ne pas décider. Une once  du  » Ponce- pilatisme « .   En somme, botter en touche tout en continuant de jouer.
Une devinette ? Non. Une énigme. Non plus. Juste une séquence de langue de bois ou de circonlocution diplomatique utilisée comme nouvel emballage du même produit que vendent les Etats-Unis d’Amérique dans les Grands lacs  depuis un quart de siècle.


A Kinshasa comme à Kigali, Antony Blinken auteur de ce chef d’œuvre, a dit à la fois  ce que chacun voulait entendre et ne voulait pas entendre. Ode au respect de l’intégrité du territoire, condamnation -sans plus-  du M23, préoccupation par rapport au rapport du groupe d’experts missionné par l’ONU sur la présence de l’Armée rwandaise sur le sol congolais.
Le même Blinken a, plus d’une fois, repris à son compte le  » narratif-prétexte  » de Kigali sur  les prétendues   » liaisons dangereuses  » entre Kinshasa  et … les FDLR.  Il n’y a pas meilleur argument pour  sinon justifier voire légitimer, du moins expliquer  les intrusions répétitives du Rwanda au…  » Congo de l’Est « . On trouvera difficilement mieux  pour renvoyer dos à dos l’agresseur et l’agressé. Au finish, le patron de la diplomatie américaine  aurait voulu relativiser et banaliser  l’agression et tout le martyr qu’endurent les Congolais depuis deux décennies qu’il ne s’y serait pas pris autrement !
De ces prémices, découle une conclusion digne de Ponce Pilate. La solution ? Les médiations kenyane et angolaise. Rebonjour les accords de Nairobi et toutes les hypocrisies et ambiguïtés inhérentes à l’ADN même de la Communauté de l’Afrique de l’Est dont les deux agresseurs patentés de la RDC  font figure de poids lourds. Retour à  » la non solution diplomatique  » avec tout ce qu’elle implique comme énième recyclage des groupes armés y compris  le M23 que personne à part la RDC ne taxe de terroriste. La boucle du mythe de Sisyphe cher à Albert Camus  sera bouclée.
Tiens ? On en arrive même à oublier que pendant tout ce show diplomatique fait de langue de bois,  Bunagana est toujours sous occupation rwandaise !

"Le Rwanda insiste sur la lutte contre les FDLR et le discours de haine en RDC, Blinken appuie sur « la détention injustifiée » de Paul Rusesabagina - 11 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/11/le-rwanda-insiste-sur-la-lutte-contre-les-fdlr-et-le-discours-de-haine-en-rdc-blinken


"Blinken exprime à Kigali de "graves inquiétudes" sur les droits de l'homme au Rwanda - 11 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/11/blinken-exprime-kigali-de-graves-inquietudes-sur-les-droits-de-lhomme-au-rwanda


"Les droits de l’homme au Rwanda sources de “graves inquiétudes” pour Blinken - 11-08-2022
= https://www.7sur7.be/monde/les-droits-de-lhomme-au-rwanda-sources-de-graves-inquietudes-pour-blinken~a310e905/
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exprimé jeudi de “graves inquiétudes” sur la question des droits de l’homme au Rwanda lors de discussions à Kigali avec le président Paul Kagame, au dernier jour de sa tournée africaine.

“Comme je l’ai dit au président Kagame, nous pensons que les gens dans tous les pays devraient pouvoir exprimer leurs opinions sans peur d’intimidation, d’emprisonnement, de violence ou de tout autre forme de répression”, a déclaré M. Blinken lors d’une conférence de presse. Il a également indiqué avoir abordé la cas de Paul Rusesabagina, qui purge depuis l’an dernier une peine de 25 ans de prison et dispose d’un statut de résident permanent aux Etats-Unis.
Il s’exprimait lors d’une brève visite au Rwanda, troisième et dernière étape de sa tournée africaine après l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC).

“Épouvantable bilan des droits humains”
Arrivé mercredi soir à Kigali, le diplomate américain devrait également évoquer la situation des droits de l’homme au Rwanda, régulièrement dénoncée par la société civile et des ONG internationales.
“L’absence de réaction face à l’épouvantable bilan des droits humains au Rwanda, n’a fait qu’encourager les responsables de ce pays sur la voie des abus, même au-delà de ses frontières”, a affirmé Lewis Mudge, le directeur pour l’Afrique centrale de l’ONG Human Rights Watch (HRW), dans un communiqué publié lundi. L’ONG de défense des droits de l’homme a appelé Antony Blinken à “signifier d’urgence (à Kigali) qu’il y aurait des conséquences à la répression et aux abus exercés par le gouvernement au Rwanda et au-delà”.
Journalistes et politiciens emprisonnés

La responsable de l’opposition rwandaise Victoire Ingabire a fait écho à HRW en affirmant à l’AFP que Blinken devait “soulever la question des journalistes et des politiciens emprisonnés” pour s’être opposés au gouvernement de Paul Kagame. “Blinken doit demander à notre gouvernement d’ouvrir un espace politique à tous ceux qui veulent participer activement à la vie politique”, a souligné Victoire Ingabire qui a elle-même passé six ans en prison pour “terrorisme”.
Le secrétaire d’État américain devrait également soulever le cas de Paul Rusesabagina, le héros de “Hôtel Rwanda” qui purge depuis l’an dernier une peine de 25 ans de prison et dispose d’un statut de résident permanent aux États-Unis.
Cette tournée africaine d’Antony Blinken intervient quelques jours après une tournée parallèle de son homologue russe Sergueï Lavrov, passé par le Congo, l’Ouganda, l’Égypte et l’Éthiopie.


"Africa News : « Anthony Blinken croit en l’organisation des élections en 2023 » - 12/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/12/actualite/revue-de-presse/africa-news-anthony-blinken-croit-en-lorganisation-des


"Invité Afrique
Adolphe Muzito: «Nous devons dissuader les prétentions du Rwanda en RDC» - 12/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220812-adolphe-muzito-nous-devons-dissuader-les-pr%C3%A9tentions-du-rwanda-en-rdc


"Agression de la RDC : Paul Kagame se dit « prêt à discuter directement avec Tshisekedi sur la question du M23 » 6 12.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108926_agression_de_la_rdc_paul_kagame_se_dit_pret_a_discuter_directement_avec_tshisekedi_sur_la_question_du_m23.html
La pression diplomatique exercée par les autorités congolaises sur le régime de Paul Kagame porte visiblement ses premiers fruits.
Pour preuve, la prise de position du président rwandais a, à l’issue de son entrevue avec le chef de la chef de la diplomatie américaine, le président rwandais déclaré être disposé à discuter directement avec son homologue congolais sur la question du soutien au mouvement du 23 mars (M23).
Visiblement, le message du secrétaire d’Etat américain aux autorités rwandaises est tombé dans de bonnes oreilles. Lors de sa visite au pays de mille collines, Antony Blinken a appelé les deux (2) pays à cesser tout soutien aux groupes armés actifs dans l’Est du pays.


Dans un rapport transmis au conseil de paix et de sécurité des Nations Unies, des chercheurs mandatés par l’ONU ont reconnu que l’armée rwandaise a apporté le soutien humain et logistique aux rebelles du M23.
Pour sa part, Antony Blinken a révélé que les États-Unis disposent des informations faisant état du soutien de Kinshasa aux rebelles des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et du soutien du Rwanda au M23.



"Visite d'Antony Blinken au Rwanda : Quels sujets ont été abordés? • FRANCE 24 -11 août 2022"






Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 13/8/2022, 1:08 pm

"


"Tournée africaine d’Antony Blinken : le grand retour des Etats-Unis en Afrique subsaharienne ? - 11aout 2022
= https://www.rtbf.be/article/tournee-africaine-dantony-blinken-le-grand-retour-des-etats-unis-en-afrique-subsaharienne-11046516
Cette semaine, le gouvernement des Etats-Unis a présenté sa nouvelle stratégie pour l’Afrique subsaharienne. Objectif annoncé : " contrer les activités nuisibles de la République populaire de Chine, de la Russie et d’autres acteurs étrangers " sur le continent africain. Le document souligne également l’importance démographique croissante de l’Afrique, son poids à l’ONU tout comme ses immenses ressources naturelles et opportunités. Une stratégie qui annonce le grand retour des Etats-Unis en Afrique ?

Contrer Moscou et Pékin
Durant le mandat de Donald Trump, l’Afrique a été reléguée au second plan des priorités de la politique étrangère américaine, permettant ainsi à Moscou et Pékin d’occuper le terrain. Selon le nouveau secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, ce désintérêt aurait permis à la Chine de " défier l’ordre international fondé sur des règles, faire avancer ses stricts intérêts commerciaux et géopolitiques […] et affaiblir les relations des États-Unis avec les peuples et les gouvernements africains ".
Le département d’Etat américain se dit également préoccupé par le rôle joué par les mercenaires russes du Groupe Wagner dans plusieurs pays instables comme la Centrafrique, le Soudan, le Mali et le Mozambique. L’influence de Moscou en Afrique passe aussi par le canal diplomatique, comme l’a illustré la tournée africaine réalisée fin juillet par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, en Ouganda, en Égypte, en Éthiopie et au Congo-Brazzaville. Cette visite, réalisée sur fond de guerre en Ukraine, avait pour objectif de rassurer ces pays dépendants des céréales ukrainiennes. Et de s’assurer de leur " neutralité " dans le conflit.
 
Tournée africaine pour Antony Blinken
Face à cette concurrence croissante de la Russie et de la Chine, Antony Blinken a donc lui aussi entamé une tournée africaine cette semaine pour tenter de reprendre pied sur le continent. Il s’est d’abord rendu en Afrique du Sud, le principal partenaire commercial des États-Unis en Afrique, où il a surtout été question de la guerre en Ukraine et du conflit israélo-palestinien. Deux dossiers sur lesquels américains et sud-africains s’opposent. Pretoria refusant toujours de condamner l’invasion russe en Ukraine et soulignant régulièrement l’hypocrisie de Washington en matière de défense des droits de l’homme, notamment, en Palestine. À l’occasion de la visite d’Antony Blinken, la ministre sud-africaine des Relations internationales, Naledi Pandor, a ainsi rappelé à son homologue que " nous devrions être autant alarmés par le sort des Palestiniens que par celui des Ukrainiens. "


Revoir les relations avec Kigali ?
Mais c’est surtout à Kinshasa et à Kigali que la visite du secrétaire d’Etat américain était la plus attendue. Depuis plus de 25 ans, Washington soutien à bout de bras Paul Kagame et son régime à Kigali. Un régime décrié par de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme. A la veille de la visite d’Antony Blinken, Human Rights Watch a ainsi rappelé que " le parti au pouvoir au Rwanda, le Front patriotique rwandais (FPR), mène depuis des années une campagne brutale contre les critiques réelles ou supposées du gouvernement. […] Des commentateurs, journalistes, activistes de l’opposition ainsi que d’autres personnes qui prennent position sur des questions d’actualité et critiquent les politiques publiques menées au Rwanda ont été victimes de disparitions forcées, et certains sont morts dans des circonstances suspectes. […] Dans bon nombre de ces cas, les preuves révèlent l’implication des forces de sécurité de l’État. Cela a instauré un climat de peur au sein de la population ainsi qu’une impunité généralisée. "

Asile et Migration : le Royaume-Uni a déjà payé 120 millions de livres au Rwanda pour l’accord migratoire

Des critiques partagées par Robert Menendez, le président du comité des affaires étrangères du Sénat américain, qui en appelle aujourd’hui à reconsidérer l’aide américaine au Rwanda. Une aide évaluée à 147 millions de dollars en 2021 et qui fait des Etats-Unis le premier bailleur de fond du pays des mille collines. La piste des sanctions financières n’a pas été officiellement évoquée lors de la rencontre entre Antony Blinken et le président Kagame à Kigali. Mais le secrétaire d’Etat a malgré tout rappelé à l’homme fort du Rwanda " que les gens dans tous les pays devraient pouvoir exprimer leurs opinions sans peur d’intimidation, d’emprisonnement, de violence ou de toute autre forme de répression ". Il a notamment évoqué le cas de Paul Rusesabagina. Le héros du film " Hôtel Rwanda " dispose d’un statut de résident permanent aux États-Unis, purge une peine de 25 ans de prison pour " terrorisme " au terme d’une arrestation et d’un procès jugés irréguliers par ses défenseurs.

Un rôle à jouer pour pacifier l’est de la RDC
Mais la visite d’Antony Blinken avait encore une autre raison d’être. Le Rwanda joue un rôle déstabilisateur à l’est de la République démocratique du Congo depuis 25 ans. Son implication auprès des rebelles du M23, qui occupent actuellement plusieurs localités du Nord-Kivu, vient d’être mise en évidence dans un récent rapport de l’ONU. Ses experts ont souligné que Kigali " a fourni des renforts de troupes au M23 pour des opérations spécifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques " confirmant ainsi la thèse avancée par Kinshasa depuis des mois et systématiquement niée par Kigali.
Attendu sur la question lors de sa visite en République démocratique du Congo, mardi et mercredi, Antony Blinken a renvoyé les parties dos à dos. A Kinshasa, il s’est dit " très préoccupés par les informations crédibles selon lesquelles le Rwanda a soutenu le M23 ", ajoutant que " tous les pays (devaient) respecter l’intégrité territoriale de leurs voisins ". Un message que le secrétaire d’Etat a également répété à Paul Kagame lors de la rencontre entre les deux hommes à Kigali ce jeudi en précisant qu’il " existe des rapports crédibles sur un soutien aux groupes armés par toutes les parties, y compris les FDLR (Forces démocratiques de Libération du Rwanda, rébellion née en 2000 au Congo, issue des forces armées hutu responsables du génocide rwandais en 1994, ndlr) par les forces congolaises et le M23 par les forces rwandaises […] Notre position est claire : le soutien à tout groupe armé doit cesser. ".

RDC: près de 900.000 déplacés internes enregistrés depuis janvier, selon l'ONU

Déception
" Ce message ne constitue pas réellement une avancée, explique Jean-Jacques Wondo, diplômé de l’Ecole royale militaire et analyste des questions sécuritaires en Afrique centrale. Le secrétaire d’Etat américain s’est contenté de mettre les deux parties dos à dos, en reprenant l’argument du soutien congolais au FDLR avancé par le Rwanda pour justifier ses interventions armées au Congo. Ce faisant, Antony Blinken est allé moins loin que Barack Obama qui avait suspendu l’aide militaire au Rwanda en 2012 lorsque le M23 avait lancé sa première offensive au Congo ". L’intervention de Barack Obama avait eu pour conséquence de mettre un terme à la rébellion. Au Congo, beaucoup attendaient qu’Antony Blinken exerce une pression identique sur Kigali pour mettre un terme à la nouvelle guerre du M23 qui sévit depuis plusieurs mois.
" La déclaration du secrétaire d’Etat américain à Kigali est purement diplomatique, poursuit Jean-Jacques Wondo. Les gens attendaient qu’il condamne ouvertement le Rwanda, mais il ne l’a pas fait. En adoptant cette position feutrée, les Etats-Unis laissent les coudées franches à Kigali ce qui risque de ne pas faire avancer les choses sur le terrain. Sans soutien américain, le Rwanda serait certainement affaibli ".

Le roi Philippe visite l’hôpital du Dr Mukwege : "un acte humanitaire fort", au moment où les violences reprennent à l'est de la RDC

Rencontre avec le Docteur Mukwege
Notons toutefois qu’entre ses visites à Kinshasa et à Kigali, le secrétaire d’Etat américain a également rencontré le Docteur Mukwege. Le Prix Nobel de la paix 2018 dénonce depuis des années l’implication du Rwanda dans les crimes commis à l’encontre de la population civile congolaise à l’est du pays. " Cette visite est malgré tout un message indirect envoyé à Kigali, précise Jean-Jacques Wondo. Le Docteur Mukwege plaide depuis des années pour la mise en place d’un tribunal international capable de juger les responsables des exactions commises à l’encontre de la population civile à l’est du Congo. Cette rencontre entre Blinken et Mukwege est en soi une bonne chose. Mais ce n’est certainement pas suffisant comme pression sur le Rwanda ".
Un sommet américano-africain est prévu le 13 décembre à Washington. Il devrait rassembler plusieurs chefs d’Etat du continent dont les présidents rwandais et congolais. Une nouvelle occasion pour la diplomatie américaine de jouer un rôle dans la pacification de l’Afrique centrale en proie à la guerre depuis 25 ans. Mais rien ne dit que cela fasse partie d’objectifs de la nouvelle stratégie de Washington pour reprendre pied en Afrique.


"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: Antony Blinken condamne les violences du M23 en RDC - 13/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220813-%C3%A0-la-une-antony-blinken-condamne-les-violences-du-m23-en-rdc
  Kamanda Wa Kamanda
Dans le journal L’Avenir : « Rwanda, fin de l’aventure ! », s’exalte le quotidien kinois qui parle de la tournée du secrétaire d’État américain en Afrique. Antony Blinken était à Kinshasa mardi et jeudi. Le chef de la diplomatie américaine a condamné tout soutien accordé non seulement au M23, mais aussi à d’autres mouvements rebelles. Selon ce journal, Antony Blinken a dit : « Nous en appelons à chaque partie dans cette région de pouvoir arrêter tout appui au M23, tout appui à tous les autres groupes armés non étatiques ».
Le quotidien Le Potentiel, lui, s’intéresse à la situation dans les deux provinces sous état de siège depuis le 6 mai 2021. « Nord-Kivu, Ituri : l’apocalypse », titre ce journal qui fait le point de la situation dans cette région : insécurité, massacres, évasions de prisonniers… Aujourd’hui, écrit ce journal, si le gouvernement se félicite de la reddition de certains groupes armés, cependant, les massacres se poursuivent. Et comme si cela ne suffisait pas, explique le même journal, à la psychose vécue au quotidien par la population à cause de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers, s’ajoute ce scénario inédit de l’évasion spectaculaire de 874 détenus de la prison centrale de Butembo-Kakwangura mercredi 10 août. Une succession de faits qui illustre un décor véritablement apocalyptique lorsqu’on sait mesurer la capacité de nuisance des évadés parmi lesquels des bandits, des criminels et terroristes ADF, conclut Le Potentiel.

Félix Tshisekedi en tête des intentions de vote
« Présidentielle 2023 : Fatshi en tête », écrit de son côté Forum des As, un autre quotidien qui livre les résultats du sondage du GEC (le Groupe d’Étude sur le Congo), sondage qui a été publié le 10 août et qui, écrit le tabloïd, donne le président Félix Tshisekedi vainqueur de la prochaine présidentielle devant tous ses adversaires politiques. Selon cette enquête, explique Forum des As, Fatshi est en tête des intentions de vote avec 30 %. Encore faut-il que les élections générales se déroulent dans les délais constitutionnels. Selon Forum des As, le camp des abstentionnistes se vide parce que, toujours selon cette étude, 78 % des Congolais disent être disposés à aller voter.

Enfin, sports… « Serge Nkonde convoque 120 acteurs pour un nouveau modèle ». C’est l’un des titres à la Une du trihebdomadaire AfricaNews, qui annonce « les états généraux des sports pour engager une réflexion collective afin de préparer les générations et les victoires futures ». Des assises prévues à Kisantu, dans la province du Kongo Central. Cinq jours de réflexions autour du ministre des Sports et Loisirs pour proposer une réforme à même de propulser le pays vers les performances et le haut niveau, précise AfricaNews.


" Revue de presse Afrique
À la Une: la visite du secrétaire d’État américain sur le continent - 11/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20220811-%C3%A0-la-une-la-visite-du-secr%C3%A9taire-d-%C3%A9tat-am%C3%A9ricain-sur-le-continent

"Soutien du Rwanda au M23: le gouvernement demande au Conseil de sécurité d’examiner le rapport des experts de l’ONU et de tirer les conséquences -  10 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/10/soutien-du-rwanda-au-m23-le-gouvernement-demande-au-conseil-de-securite-dexaminer-le


" Invité Afrique
Adolphe Muzito: «Nous devons dissuader les prétentions du Rwanda en RDC» - 12/08/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220812-adolphe-muzito-nous-devons-dissuader-les-pr%C3%A9tentions-du-rwanda-en-rdc


"RDC : pour ACAJ et Justicia Asbl, les arrestations et détentions “arbitraires” opérées par l’ANR plombent l’Etat de droit proné au sommet de l’Etat - 7 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/07/rdc-pour-acaj-et-justicia-asbl-les-arrestations-et-detentions-arbitraires-operees-par
= https://www.diaspordc.com/apres-son-sejour-a-lanr-jimmy-kitenge-transfere-a-la-prison-de-makala/



Compatriotiquement!


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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 14/8/2022, 5:53 pm

"


"Retour sur la semaine visite Blinken et 42è sommet de la SADC - août 13, 2022
= https://laprosperiteonline.net/retour-sur-la-semaine-visite-blinken-et-42e-sommet-de-la-sadc/

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Screenshot_20220813-131148


"Exercice d’équilibrisme de la diplomatie américaine à Kinshasa et Kigali - 12 août 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/12/exercice-d-equilibrisme-de-la-diplomatie-americaine-a-kinshasa-et-kigali_6137888_3212.html
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a appelé la RDC et le Rwanda à « cesser » de soutenir des groupes armés dans le Nord-Kivu.

Kinshasa attendait d’Antony Blinken une condamnation claire du soutien apporté par le Rwanda aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il ne l’aura pas obtenue. Le secrétaire d’Etat américain, qui termine, vendredi 12 août, sa tournée africaine à Kigali, a renvoyé dos à dos les autorités congolaises et rwandaises. « Il existe des rapports crédibles sur un soutien aux groupes armés par toutes les parties. (…) Il ne devrait pas y avoir de soutien venant des gouvernements ou des forces armées aux groupes comme le M23 et les FDLR », a-t-il déclaré, en référence aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle, initialement formé par d’anciens génocidaires rwandais.
Dans un rapport confidentiel diffusé une semaine avant la visite du secrétaire d’Etat américain en RDC, le groupe d’experts des Nations unies avait clairement pointé la responsabilité de Kigali dans des attaques contre des militaires congolais et accusé l’armée rwandaise d’avoir équipé et fourni des renforts aux insurgés du M23. La reprise des combats entre les rebelles et l’armée congolaise a déplacé près de 200 000 personnes dans le Nord-Kivu depuis le mois de mars, selon l’Unicef.

En visite dans la capitale congolaise, le 9 août, Antony Blinken avait donné foi aux conclusions des experts de l’ONU, assurant que les Etats-Unis étaient « très préoccupés par les informations crédibles selon lesquelles le Rwanda a soutenu le mouvement rebelle ». Le secrétaire d’Etat américain avait également appelé tous les pays à « respecter l’intégrité territoriale de leurs voisins ».

« Ce n’est pas suffisant »

« Nous avons senti une volonté de la part des Etats-Unis de faire quelque chose, mais ce n’est pas suffisant. Nous attendons des actions claires au sujet du M23, comme celles que les Etats-Unis avaient prises en 2013 », confie Fred Bauma, militant du mouvement citoyen congolais la Lucha, qui a rencontré Antony Blinken cette semaine.
Il y a dix ans, lors de la première insurrection du M23, Washington avait clairement appelé le Rwanda à cesser son soutien aux rebelles. Les Etats-Unis avaient également bloqué une aide militaire de 200 000 dollars (194 683 euros) à Kigali. Une décision suivie par l’Union européenne, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, qui avaient gelé des financements plus importants à destination du Rwanda.

« Le contexte est différent aujourd’hui, observe Jason Stearns, directeur du Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New York. Le M23 ne contrôle que la ville frontalière de Bunagana et quelques territoires, tandis qu’ils étaient allés jusqu’à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, en 2013. » Pour le chercheur, les déclarations d’Antony Blinken apparaissent néanmoins clairement comme une « mise en garde » adressée au Rwanda et un message favorable à l’égard de Kinshasa, où c’était la première visite d’un secrétaire d’Etat américain depuis 2014. « Dans le cadre de ce que les Etats-Unis perçoivent comme une nouvelle compétition internationale avec la Russie et la Chine en Afrique, la République democratique du Congo, grande productrice de cuivre et de cobalt, est un enjeu important », rappelle-t-il.
Au Rwanda, le chef de la diplomatie américaine a fait part de « graves inquiétudes » au sujet du respect des droits humains. « Nous pensons que la criminalisation de la participation de certains individus à la politique et le harcèlement de ceux qui critiquent le gouvernement en place mettent en péril la paix, la stabilité et les succès futurs du pays », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue rwandais, Vincent Biruta.

Culpabilité américaine
Kigali est régulièrement accusé de réprimer la liberté d’expression et l’opposition, même au-delà de ses frontières. Des critiques qui trouvent davantage d’écho à Washington, principal bailleur du Rwanda, depuis l’arrestation et la condamnation en 2021 à vingt-cinq ans de prison pour terrorisme de Paul Rusesabagina. Ce résident américain, plus connu pour avoir sauvé un millier de Tutsi lors du génocide de 1994, un épisode qui a inspiré le film hollywoodien Hotel Rwanda, a rejoint les rangs de l’opposition à Paul Kagame. Kigali lui reproche d’avoir fondé le Front de libération nationale (FLN), un groupe armé accusé d’avoir mené des attaques meurtrières au Rwanda en 2018 et 2019.
Depuis le mois de mai, le département d’Etat américain le considère comme injustement emprisonné. Fin juillet, son cas a été évoqué dans une lettre du président du comité des affaires étrangères du Sénat adressée à Antony Blinken. L’élu démocrate Robert Menendez y demande une révision complète de la politique d’aide des Etats-Unis vis-à-vis du Rwanda et annonce sa volonté de s’opposer à un financement de plusieurs millions de dollars destiné aux casques bleus rwandais, craignant qu’un soutien à l’armée rwandaise, accusée d’être déployée en RDC et de soutenir la rébellion du M23, « ne laisse entendre que les Etats-Unis approuvent de telles actions ».

Le sort de Paul Rusesabagina était au menu de la visite d’Anthony Blinken. Mais à Kigali, le sujet crispe. « Il a été arrêté, jugé et condamné pour des crimes graves commis contre des citoyens rwandais. Nous demandons à nos partenaires de respecter nos lois et nos institutions », a réagi le ministre des affaires étrangères Vincent Biruta au terme de la rencontre avec son homologue.
Depuis 1994, les relations entre les Etats-Unis et le Rwanda ont toujours été à géométrie variable. Entre la culpabilité issue de l’inaction de l’administration Clinton pendant le génocide des Tutsi et les succès apparents du Rwanda en termes de développement, certaines personnalités politiques comme Susan Rice, l’ancienne ambassadrice américaine aux Nations unies et conseillère à la sécurité nationale de Barack Obama, ont longtemps été des soutiens forts de Kigali.


"Agression de la RDC par le Rwanda : « La solution internationale à l’insécurité à l’Est est impossible » (Jean-Claude Katende) 6 13.08.2022,
= https://www.lehautpanel.com/agression-de-la-rdc-par-le-rwanda-la-solution-internationale-a-linsecurite-a-lest-est-impossible-dixit-jean-claude-katende/
« En accusant la RDC de soutenir les FDLR, le Secrétaire d’Etat américain a mis de l’eau au moulin du Rwanda. Ceci doit apprendre aux autorités congolaises que la solution internationale à l’insécurité à l’Est est impossible. Réfléchissons autrement », a déclaré Jean Claude Katende, vendredi 12 août 2022 sur Twitter.

Pour le Président national de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), Me Jean Claude Katende, les congolais doivent poursuivre leur mobilisation dans la rue pour arracher la paix à l’Est du Congo.
« Les Congolais avertis ont compris que les Etats-Unis ne prendront pas des sanctions contre le Rwanda, un pays agresseur, et ne pousseront pas à l’ONU pour que les sanctions soient prises. Nous devons continuer à faire parler la rue. C’est le langage qu’ils comprennent mieux », a-t-il dit.
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Pour lui, la thèse de s’armer et de faire la guerre au Rwanda est la bienvenue. «Je soutiens la thèse de Mr Muzito de s’armer et de faire la guerre au Rwanda. La communauté internationale continuera à nous tourner en bourrique si nous ne nous faisons par respecter », a précisé Me Katende.
La guerre imposée à la RDC dans sa partie orientale par les pays voisins et les puissances étrangères pour piller les ressources naturelles du Congo, déstabilise la région des grands lacs africains et maintient le Congo dans la pauvreté.
Cette situation qui dure depuis plus de 20 ans profite aux Etats voisins de la RDC, malgré le fait que plus de 10 millions de personnes ont perdu la vie, un génocide congolais dont le parrain est le Rwanda, sous l’œil complice de la Communauté internationale.



" RDC : les promesses économiques d’Antony Blinken - 11 aout 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1368097/politique/rdc-les-promesses-economiques-dantony-blinken/
Après l’Afrique du Sud, Antony Blinken était à Kinshasa ces 9 et 10 août pour la deuxième étape de sa tournée africaine qui l’a ensuite conduit au Rwanda. Principal objectif de son escale congolaise ? Consolider les liens établis avec ce pays depuis les années 1960, alors que le rival chinois y est bien implanté et que l’influence russe se renforce un peu partout sur le continent.

Il faut dire que les intérêts économiques y sont nombreux, notamment à cause des mines de cobalt, de coltan ou de cuivre, qui demandent des investissements et un appui commercial stratégique. En un peu moins de 48 heures, Antony Blinken a eu l’occasion de rencontrer le président Félix Tshisekedi, mais aussi plusieurs responsables du gouvernement et des membres de la société civile. Même si les discussions ont notamment porté sur le conflit opposant Kinshasa à Kigali autour de la question des M23, plusieurs sujets économiques ont été abordés.
À Lire   Crise RDC-Rwanda : quelles conséquences économiques ? L’analyse de Fitch
D’après la déclaration officielle du chef de la diplomatie congolaise Christophe Lutundula, les finances et l’économie, et plus précisément le programme d’investissements étrangers, l’exploitation des ressources naturelles et le développement des industries, ont été longuement abordés.

Préservation des écosystèmes
De son côté, Antony Blinken a précisé que les États-Unis sont « conscients des défis économiques à court terme auxquels le Congo est confronté », et que les deux pays ont « convenu de collaborer à la mise en place d’un groupe de travail officiel pour aider les Congolais à adopter une approche équilibrée de l’exploitation responsable des ressources du pays, ce qui contribuera à la croissance économique de la RDC et à la création d’emplois ».À LIREAprès les mines, la RDC veut faire le ménage dans ses forêts
L’accent a été spécialement mis sur la préservation des écosystèmes : le secrétaire d’État a rappelé que lors de la COP26, plusieurs pays ont annoncé la mise à disposition de 1,5 milliard de dollars pour soutenir la forêt du bassin du Congo. Il a redit l’inquiétude des États-Unis sur la mise aux enchères de lots d’exploration pétrolière et gazière : « Certains de ces blocs empiètent sur des zones sensibles de forêts tropicales et de tourbières, notamment dans le parc national des Virunga et le parc national de la Salonga », a-t-il indiqué, tout en admettant le manque de moyens au sein du pays : « La RDC a besoin de ressources, d’un soutien et d’un financement supplémentaires afin de faire ce qui est nécessaire pour protéger pleinement la forêt tropicale et les tourbières déjà soumises à un défi énorme, indépendamment de toute exploration ou exploitation énergétique. »
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Antony Blinken a souligné l’importance d’une meilleure gestion des projets miniers : « Nous continuerons à travailler ensemble pour garantir que les investissements en RDC soutiennent les meilleures pratiques, que les entreprises s’engagent dans la protection de l’environnement, de droits du travail, de bonne gouvernance et de transparence, et non dans une course qui finira par nuire aux travailleurs et à l’environnement, tout en engendrant des conflits armés »
.À LIRERDC : où le projet minier de Kamoa-Kakula trouve-t-il son énergie ?

Contribution financière

Au cours des 20 dernières années, les États-Unis ont alloué 1,7 milliard de dollars d’aides à la RDC pour contribuer au développement de son système sanitaire. En ce qui concerne les domaines de la transparence lors des scrutins électoraux, de l’éducation civique et citoyenne, les États-Unis ont engagé plus de 23,75 millions de dollars. En juillet dernier, l‘Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé qu’elle financera l’observation des prochaines élections à hauteur de 2 millions de dollars, puis en août, cette même agence a fourni 10 millions de dollars supplémentaires pour contribuer à l’organisation d’élections pacifiques et transparentes en 2023.
À LIREÉlections en RDC : Denis Kadima pourra-t-il remplir sa mission ?
En collaboration avec le Congrès, l’administration Biden prévoit également d’investir 37 millions de dollars dans l’accès aux engrais, à la sécurité sociale et aux programmes de nutrition, notamment pour les enfants de moins de cinq ans. En parallèle, le département d’État a engagé 6 millions de dollars supplémentaires pour aider la RDC à améliorer son système de justice pénale pour lutter contre la corruption et le trafic de ressources minérales et d’espèces sauvages.

Coopération économique timide

En Afrique, la compétition économique entre les puissances étrangères fait rage et l‘engagement des États-Unis est encore timide sur le continent, notamment en RDC. D’après les dernières donnés de la Maison Blanche, les investissements directs étrangers (IDE) des États-Unis vers Kinshasa s’élevaient à 86 millions de dollars en 2019, en augmentation de 7,5 % par rapport à 2018.
À LIRERDC-Chine : après le volet minier, la partie infrastructures du « contrat du siècle » épinglée
En 2019, les exportations de biens américains vers la RDC se sont élevées à 1,37 milliards de dollars. En comparaison, les exportations chinoises vers la RDC étaient de 2,13 milliards, et de 143 millions de dollars pour la Russie. Les importations américaines totales de produits agricoles en provenance du Congo-Kinshasa ont atteint 30 millions de dollars en 2020. Il s’agissait principalement de fèves de cacao, de café non torréfié, d’huiles essentielles et d’épices. D’après les discours des représentants congolais et américains, les opportunités d’échange économiques demeurent nombreuses.

Climat des affaires

Selon l’agence de notation financière Bloomfield, la RDC fait partie des pays où l’investissement présente des « risques modérés » (BBB). Mais les agences de notation internationales, comme Standard and Poor’s, ont choisi la note CCC à cause d’une dette publique élevée, d’indicateurs de gouvernance faibles, d’une forte dépendance au pétrole et d’une gestion insatisfaisante des finances publiques avec un historique récent de défauts de paiement.
À LIRERDC – Économie : le retour en grâce de Kinshasa ?
Pourtant, d’après la fiche pays de la RDC rédigée par l’exécutif américain, « le secteur de l’énergie présente un grand potentiel, notamment dans les sources renouvelables telles que l’hydroélectricité et le solaire. […] Compte tenu de l’ampleur des besoins, il existe d’importantes opportunités commerciales dans les secteurs de l’aviation, de la route, du rail, du transport maritime et des ports ».
Des propos toutefois nuancés par les nombreux défis auxquels le pays doit faire face, « des infrastructures médiocres, un système fiscal arbitraire et une bureaucratie faible et corrompue. La pandémie de Covid-19 a entravé la croissance et a aggravé la sécurité alimentaire du pays. Les groupes armés restent actifs dans le Nord et Sud-Kivu », peut-on lire, aussi, dans ce rapport.



" Les Etats-Unis visent les proches conseillers du président Tshisekedi - Août 12, 2022
= https://www.lehautpanel.com/les-etats-unis-visent-les-proches-conseillers-du-president-tshisekedi/
L’administration Biden-Harris prépare des dossiers en vue d’éventuelles sanctions ciblant des proches conseillers du président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, impliqués dans l’accord avec Dan Gertler.
Moins de 24 heures avant l’arrivée en RDC du Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, Dan Gertler s’est rendu à Kinshasa, alors que Washington prépare ses sanctions dans la plus grande discrétion, a fait savoir Africa Intelligence.

Du côté de Kinshasa, le Conseiller du Chef de l’Etat, le Professeur Taylor Lubanga note que l’accord signé avec Gertler est sans pareil et historique.
« Nos partenaires américains respectent les Etats au nom du principe cher du droit international « égalité des Etats ». « Du haut de mon expérience, l’accord signé demeure historique et sans pareil », a-t-il ajouté.



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

Message  ndonzwau 16/8/2022, 1:48 pm

"


"Blinken ou l’échec des USA en Afrique centrale (Kabasele Tshimanga) - 15.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109048_blinken_ou_l_echec_des_usa_en_afrique_centrale_kabasele_tshimanga.html
La République démocratique du Congo se sent flouée par le pays de l’Oncle Sam sur trois questions importantes, à savoir l’embargo sur les armes, le départ de la Monusco et l’agression ouverte dont elle est victime de la part du Rwanda sous la couverture des terroristes du M23. La tribune du cadre de l’Union sacrée, Crispin Kabasele Tshimanga est sévère à l’égard de la troisième personnalité des États-Unis d’Amérique.

Après avoir amadoué le régime Tshisekedi Tshilombo pour couvrir sa position initiale à l’annonce des résultats électoraux de décembre 2018, le gouvernement américain est resté égal à lui-même c’est-à-dire très distant de notre pays, mieux, moins engagé à nos côtés, estime Crispin Kabasele Tshimanga, coordonnateur national du Groupe des partis indépendants (GPI).
Il soutient que “la diplomatie américaine a toujours joué des mauvais tours au pays de Patrice-Emery Lumumba. Oui, les Américains ne sont pas nos amis. Ils se servent de nous comme du papier Kleenex”, déclare-t-il. Annoncée avec pompe à partir de Washington DC par les puissants médias américains, “la visite que vient d’effectuer, du 7 au 12 août 2022 dernier, le secrétaire d’État, Antony J. Blinken, numéro trois du gouvernement Biden, en Afrique du Sud, en République démocratique du Congo et au Rwanda s’est soldée par un échec cuisant pour les deux premiers pays cités et un succès en demi-teinte pour le troisième et dernier”, analyse Crispin Kabasele Tshimanga.
L’ancien journaliste n’y va pas du dos de la cuillère pour rappeler que “déjà à l’aube de notre indépendance, les États-Unis d’Amérique ont trahi les espoirs du peuple congolais. Ils ont donné leur accord pour l’assassinat du Premier ministre démocratiquement élu, Patrice-Emery Lumumba. Ils ne se sont pas arrêtés là ! Cinq ans plus tard, ils ont parrainé le coup d’État du général Joseph Mobutu, agent de la sûreté belge”, exprime-t-il lourdement sa déception.
En trente-deux ans du règne du président Mobutu, les Américains n’ont pratiquement pas investi dans notre pays, s’étonne Kabasele Tshimanga. Quand on compare les dollars régulièrement déversés en Arabie saoudite ou en Corée du Sud, “la République démocratique du Congo a été mal servie et mal récompensée par rapport aux sales besognes maintes fois lui confiées”, s’écrie l’homme politique qui énumère quelques exemples : la guerre contre le MPLA en Angola, la déstabilisation des pays voisins, l’assassinat de certains leaders révolutionnaires africains comme le président Samora Machel, l’appui des organisations fantoches combattant les intérêts des nationalistes africains.

Les Américains ont liquidé Mzee Laurent-Désiré Kabila

Crispin Kabasele Tshimanga revient chaleureusement sur l’histoire récente de la République démocratique du Congo et rappelle en toute liberté que “les États-Unis d’Amérique qui ont financé la rébellion de l’AFDL pour chasser le président Mobutu, leur création, ont aussi retourné leurs armes contre son chef historique M’Zee Laurent-Désiré Kabila qu’ils ont froidement liquidé. Quand il s’agit de justifier leurs réserves congénitales à l’égard de notre pays malgré d’énormes services leur rendus par des marionnettes congolaises, les Américains brandissent la corruption, la violation des droits de l’homme, le niveau faible de la démocratie, etc”. 
Or, la corruption est plus importante en Arabie saoudite comme les droits de l’homme qui n’y sont pas respectés, dénonce le coordonnateur national du Groupe des partis indépendants (GPI). Il ajoute que “les Américains ferment complètement leurs yeux sur de nombreux abus constatés en Côte-d’Ivoire, au Rwanda, en Egypte et ailleurs. Mais, concernant notre pays, c’est un autre traitement qui nous est infligé. Quelle méchanceté ! Quelle injustice!”, s’insurge l’ancien cadre du RCD d’Azarias Ruberwa.

Les trois derniers dossiers récoltants sur la position des USA

Crispin Kabasele Tshimanga affirme qu’il y a trois récents dossiers qui ont révolte les Congolais quant à la position des Américains. “L’embargo sur les armes qui date de plus d’une décennie, est toujours maintenu contre pays”, dit-il. Ici, les Américains n’ont pas pesé de tout leur poids sur la balance pour qu’il soit levé par le Conseil de sécurité qui est souvent à leur service. Ils ont voté pour son maintien. Et de conclure que “sans armes modernes et sophistiquées, notre pays sera toujours à la merci de ses voisins, des groupes armés nationaux et étrangers ainsi que des convoitises de tous les aventuriers qui sillonnent le monde”, s’exprime Kabasele Tshimanga. La Monusco est le deuxième dossier révoltant, écrit-il. Comme l’Onuc vers les années 1960, la Monuc qui changera d’appellation plus tard en Monusco, ces deux missions ont été mises en place à la demande des États-Unis d’Amérique et avec leur totale implication.
Si l’Onuc porte la responsabilité de l’assassinat des nationalistes congolais dont le plus célèbre est Patrice-Emery Lumumba, la Monusco (ex-Monuc) s’est révélée incapable d’assister notre armée et de protéger les civils congolais. “En 22 ans de présence sur le sol congolais, cette mission a lamentablement échoué”, gronde Kabasele Tshimanga. Là encore, la position américaine sur son départ est floue. Bien au contraire, “les Américains sont visiblement pour le maintien de la présence de la Monusco en République démocratique du Congo. Ils nous ont appris de tenir compte de l’opinion publique sur tous les dossiers. Pourquoi refusent-ils d’écouter la voix de notre peuple qui exige le départ de la Monusco ?”, se demande-t-il. Et le troisième dossier c’est la récente agression de notre pays par le Rwanda à travers le mouvement terroriste du M23. “C’est une goûte d’eau qui a fait déborder le vase”, souligne l’acteur politique congolais.
Que se passe-t-il entre les USA et le Rwanda ?
A voir comment les Américains nient publiquement cette agression, “nous devons nous poser de nombreuses questions sur ce qui se passe entre les Américains et le Rwanda”, avertit Crispin Kabasele Tshimanga. Il signale que “leur discours est confus et trahit ainsi leur complicité avec ce pays et le M23”, avant de se demander : “Qu’ont fait les Congolais pour subir un tel affront?” En rapport avec la guerre par procuration que nous livre le Rwanda, Crispin Kabasele Tshimanga considère que les Américains n’ont pas défendu le récent rapport du Groupe d’experts de l’ONU qui cite nommément le Rwanda.
“Ils ne font rien pour que ce rapport soit validé par le Conseil de sécurité de l’ONU. Sinon, il devient un torchon bon pour la poubelle”, écrit-il. Dans le cas de cette nouvelle agression terroriste rwandaise, “les Américains surprennent le peuple congolais en lui opposant une vieille recette démodée qui a pour nom les FDLR. A notre connaissance, les FDLR n’existent pratiquement plus dans notre pays.

La centaine résiduelle qui erre dans les collines orientales congolaises est incapable de déstabiliser le régime rwandais”, affirme Kabasele. Il soutient mordicus que “les FDLR sont devenues un fond de commerce pour le président Kagame, les Américains se rangent sans froid aux yeux derrière le Rwanda pour accuser la République démocratique du Congo d’entretenir ces Rwandais devenus apatrides avec la bénédiction des Américains”, s’insurge le coordonnateur du groupe des partis indépendants (GPI). Là aussi, dit-il, le moment est arrivé de condamner cette politique de deux poids deux mesures choisie par les Américains.
S’agissant des terroristes congolais du M23, il estime que “les Américains veulent nous imposer le dialogue. Mais, pour les FDLR, des Rwandais, la diplomatie américaine n’a jamais osé exiger un quelconque dialogue entre elles et le régime rwandais. Oser parler du dialogue inter-rwandais avec la participation des FDLR est un crime pour le pouvoir rwandais et les Américains. Quel parti pris américain!”, fait-il constater. Une complaisance américaine, face à laquelle “il est grand temps que le peuple congolais se prenne lui-même en charge”. Car, il ne doit plus confier son destin entre les mains d’autres nations, tranche Kabasele Tshimanga.


"Dessous des cartes de la visite de Blinken: Cinq proches de Tshisekedi sur la liste noire des USA - 14.08.2022
= https://www.matininfos.net/dessous-des-cartes-de-la-visite-de-blinken-cinq-proches-de-tshisekedi-sur-la-liste-noire-des-usa/85391/l
Guylain Nyembo (Directeur de cabinet), André Wameso (Directeur de cabinet adjoint) Taylor Lubanga, Rose Mutombo Kiese(ministre de la justice) , Patrick Luabeya (ambassadeur itinérant) et Olivier Tshilumba (Conseiller et pasteur du chef de l’État) sont dans les viseurs de Washington et pourraient être sanctionnés par le Trésor américain.

A en croire le média d’investigation « Afrique Intelligence », l’administration Biden accuse ces proches du Président Tshisekedi, d’être impliqués directement dans l’accord, passé en toute opacité selon les USA, avec Dan Gertler.
Le magnat Israélien, sous sanctions américaines, a d’ailleurs été à Kinshasa 24h avant l’arrivée d’ Antony Blinken et a été reçu, en toute discrétion, par le Chef de l’État le 8 août dans la soirée, pendant moins d’une heure.
Au Chef de l’État Congolais, Blinken a fait savoir, en tête-à-tête, que la démarche du département d’État est encore au stade préliminaire. Celle-ci reste conditionnée à l’évolution de la coopération de Kinshasa, sommée de se montrer plus transparent dans l’accord passé, en février, avec Gertler dont le FBI soupçonne de bénéficier de la complicité de certains proches de Tshisekedi pour contourner les sanctions américaines.

En rappel, comme sous le régime Kabila, Washington cherche à obtenir un moyen de pression sur Kinshasa à l’approche des élections.
Félix Tshisekedi est donc pris en tenaille, entre Dan Gertler et les américains.
Tandis que le magnat minier exerce une pression pour que le compromis qu’il a signé avec le gouvernement soit mis en œuvre le plus vite possible, les Etats-Unis, de leur côté, appellent Kinshasa à réévaluer les conditions de l’accord, qu’elles jugent défavorable.


"Tensions RDC-RWANDA : semblant diplomatique américain, Blinken coupe la poire en deux -15:08:2022
= https://lepotentiel.cd/2022/08/16/tensions-rdc-rwanda-semblant-diplomatique-americain-blinken-coupe-la-poire-en-deux/


"Autopsie de la tournée d'Antony Blinken en RDC et au Rwanda - Par Patrick Mbeko - 16.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109142_autopsie_de_la_tournee_d_antony_blinken_en_rdc_et_au_rwanda.html
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken vient de boucler sa tournée africaine au Rwanda, où il s’est entretenu avec les autorités rwandaises. Bien que cette tournée ait fait l’objet de nombreuses analyses et supputations, que retenir de son passage dans la région des Grands Lacs africains, notamment en RD Congo et au Rwanda, deux pays en froid depuis la résurgence des « rebelles » tutsis rwandais du M23 dans l’Est congolais soutenus par Kigali ?
À première vue, on pourrait dire pas grand-chose. Mais quelques enseignements peuvent tout de même être tirés de sa « petite » balade au cœur de l’Afrique. Primo, la position des États-Unis vis-à-vis des problèmes d’instabilité que connaît la RDC à cause de son minuscule et nocif voisin rwandais n’a pas vraiment changé. Secundo, cette « diplomatie du statu quo » ne signifie pas pour autant que Kigali est dans les bonnes grâces de Washington.

En effet, quand on analyse la conférence de presse conjointe d’Antony Blinken et de son homologue rwandais Vincent Biruta, on peut bien voir que le temps des sourires et des franches accolades entre Américains et Rwandais semblent bien loin. D’aucuns pourraient alors se demander pourquoi les États-Unis continuent de se montrer assez « coulants » à l’égard du Rwanda, qui ne cesse pourtant de déstabiliser l’est de la RDC.

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 8f03a0bababf0cfac6def06f04a783bb84944788-524x349

En fait, les États-Unis essaient d’adopter une position d’équilibriste dans la région des Grands Lacs, de sorte à maintenir un statu quo qui fasse l’affaire
de tout le monde, tout en permettant à l’Amérique de tirer son épingle du jeu. Une telle position ne peut tenir que si la région connaît une certaine stabilité. Or le Rwanda déstabilise la RDC tout en entretenant des relations assez tendues avec ses autres voisins (Burundi et Ouganda). Cette situation, qui horripile de plus en plus certains membres de l’establishment américain, place Washington dans une position délicate.
Les États-Unis tiennent à la RDC pour des raisons évidentes liées à ses ressources naturelles et à sa position stratégique au cœur de l’Afrique ; et avec le Rwanda, les relations sont au beau fixe dans le domaine militaire. Or, face à l’hypocrisie et/ou l’ambiguïté des Occidentaux dans les dossiers du M23 et du mécanisme de notification relatif à l’achat de certaines armes de guerre, Kinshasa n’a pas hésité à faire les yeux doux à la Russie, qui s’est montrée disposée à le soutenir dans plusieurs domaines. Début juillet, le haut représentant de Félix Tshisekedi et coordonnateur du mécanisme national de l’accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky, s’est entretenu avec le chargé d’affaires de la Fédération de Russie à Kinshasa, Victor Tokmakov.

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 9C70FD09-6A58-4C50-AB34-778B37F5B58B
Claude Ibalanky et Victor Tokmakov

Non seulement les deux hommes ont parlé des perspectives de coopération entre la Russie et la RDC à tous les niveaux, mais le représentant russe a déclaré que son pays était prêt à soutenir le pays de Lumumba dans les domaines de la sécurité et de la défense. Une telle déclaration ne peut laisser indifférents les responsables américains, qui tiennent à la RDC, pour ne pas dire à ses ressources naturelles stratégiques, comme à la prunelle de leurs yeux — pour reprendre une formule de l’ancienne secrétaire d’État US Madeleine Albright qui disait tenir aux [extrémistes] tutsis du Rwanda, qui venaient d’envahir la RDC pour une seconde fois en août 1998, comme à la prunelle de ses yeux.
Pour les Américains, l’enjeu se présente comme suit : faire pression sur le Rwanda tout en faisant en sorte que la RDC, qui flirte déjà avec la Chine, ne se retrouve pas dans l’escarcelle de la Russie. Cette approche place le département d’État et le département de la Défense dans une position délicate dans la mesure où le premier exerce des pressions sur Kigali au plan diplomatique quand le second lui apporte un soutien non négligeable dans le domaine militaire.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le démocrate Robert Menendez, a demandé à Blinken de revoir la politique américaine à l’égard du Rwanda, tout en annonçant qu’il mettrait en suspens toute assistance sécuritaire à Kigali, à commencer par une aide de plusieurs millions de dollars destinée aux soldats rwandais participant aux missions de l’ONU. Une décision lourde de signification quand on sait que les États-Unis sont le plus grand donateur bilatéral du Rwanda, avec 145 millions de dollars d’aide proposée pour 2023…

LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? 945602-senateur-robert-menendez
Robert Menendez

Entre-temps, les États-Unis surveillent de près la situation politique en RDC. La plus grande crainte des responsables américains a toujours été d’avoir un Congo qui navigue à vue, de sorte à être exposé à toutes les velléités. Or la gestion du Congo par Félix Tshisekedi ne rassure pas du tout à Washington. En effet, nombreux sont les diplomates occidentaux qui estiment que le pays de Lumumba n’est pas dirigé ; une sorte de non-État ayant sa tête un individu qui joue le rôle de président.
Ce qui constitue un réel problème à leurs yeux compte tenu des velléités des autres grandes et moyennes puissances rivales à l’égard du Congo. La présidentielle de 2023 devrait régler le problème, et ce n’est pas un hasard si Antony Blinken a insisté sur la nécessité d’organiser les élections dans les délais. Pour les responsables américains et occidentaux, l’après 2023 ne doit pas être égal à l’avant 2023…


"


"A l'issue de l'élection de William Ruto : Kinshasa-Nairobi, revoir les rapports après Uhuru
= https://lepotentiel.cd/2022/08/15/a-lissue-de-lelection-de-william-ruto-kinshasa-nairobi-revoir-les-rapports-apres-uhuru/


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY  BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU  9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR  QUEL MESSAGE  ? Empty Re: LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT US ANTHONY BLINKEN ANNONCÉ A KINSHASA DU 9 AU 12 AOÛT, IL SE RENDRA ENSUITE AU RWANDA. QUE VIENT-IL FAIRE, POUR QUEL MESSAGE ?

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