LE M23 ENFIN PRÊT A SE RETIRER DE SES POSITIONS OCCUPÉES DANS L'EST DE LA RDC !?!
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LE M23 ENFIN PRÊT A SE RETIRER DE SES POSITIONS OCCUPÉES DANS L'EST DE LA RDC !?!
LE M23 ENFIN PRÊT A SE RETIRER DE SES POSITIONS OCCUPÉES DANS L'EST DE LA RDC !?!
Après la guerre de mots ravageuse entre Tshisekeedi et Kagame où le premier est allé jusqu'à réclamer de se débarrasser des dirigeants comme Kagame - qui sème de façon diabolique la mort et la désolation -,et où ce dernier s'est érigé quasiment en opposant Congolais en contestant la légitimité du premier - n'a jamais été élu, utilise le conflit de l'Est pour retarder les élections... -, après les pressions tout azimuth venant de partout poussant le M23 et le Rwanda à arrêter son occupation de la RDC, après le premier flop qui a vu le M23 se maintenir dans ses positions refusant la feuille de route de Luannda et les recommandations de Nairobi, voilà que contre toute attente le M23 se dit enfin prêt à se retirer des positions qu'il occupe dans l'Est.
Enfin la diplomatie a gagné, ce retrait va-t-il enfin se matérialiser et comment alors qu'hier encore les violents affrontements continuaient à opposer les FARDC, les M23, certaines milices locales et même les FDLR provoquant encore un déplacement massif de population et la paralysie des activités. N'empêche que le porte-parole politique du M23 a bel et bien signé un communiqué se disant "prêt à commencer à se désengager et se retirer" comme demandé par le sommet de Luanda du 23 novembre.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Après la guerre de mots ravageuse entre Tshisekeedi et Kagame où le premier est allé jusqu'à réclamer de se débarrasser des dirigeants comme Kagame - qui sème de façon diabolique la mort et la désolation -,et où ce dernier s'est érigé quasiment en opposant Congolais en contestant la légitimité du premier - n'a jamais été élu, utilise le conflit de l'Est pour retarder les élections... -, après les pressions tout azimuth venant de partout poussant le M23 et le Rwanda à arrêter son occupation de la RDC, après le premier flop qui a vu le M23 se maintenir dans ses positions refusant la feuille de route de Luannda et les recommandations de Nairobi, voilà que contre toute attente le M23 se dit enfin prêt à se retirer des positions qu'il occupe dans l'Est.
Enfin la diplomatie a gagné, ce retrait va-t-il enfin se matérialiser et comment alors qu'hier encore les violents affrontements continuaient à opposer les FARDC, les M23, certaines milices locales et même les FDLR provoquant encore un déplacement massif de population et la paralysie des activités. N'empêche que le porte-parole politique du M23 a bel et bien signé un communiqué se disant "prêt à commencer à se désengager et se retirer" comme demandé par le sommet de Luanda du 23 novembre.
"RDC: le M23 envisage un retrait de ses positions dans l'Est - 06/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221206-rdc-le-m23-envisage-un-retrait-de-ses-positions-dans-l-est
Un groupe de demandeurs d'asile de la République démocratique du Congo (RDC) au poste frontière de Bunagana en Ouganda, le 10 novembre 2021 à la suite d'un combat meurtrier entre les rebelles du M23 et les troupes de la RDC. (Illustration) AFP - BADRU KATUMBA
Alors que la pression monte autour du massacre de Kishishe qui a fait 272 morts, selon le gouvernement, le M23 a évoqué pour la première fois ce mardi la possibilité d'un retrait de ses positions dans l'est de la République démocratique du Congo.
L’annonce pourrait bien marquer le début d’une nouvelle phase dans le conflit qui oppose le M23 et l’armée congolaise. Ce mardi, le M23 s'est dit « prêt à amorcer un désengagement et à se retirer », même s'il n'était pas représenté au mini-sommet de Luanda il y a deux semaines.
Le mouvement rebelle continue d'affirmer qu'il respecte le cessez-le-feu, même si les combats n'ont jamais vraiment cessé dans l'extrême ouest du territoire du Rutshuru. Il réitère également sa demande d'un dialogue direct avec le gouvernement congolais pour « trouver une solution durable aux causes du conflit dans l'est de la RDC » et souhaite une réunion avec la force régionale d'Afrique de l'Est.
Cette annonce intervient dans un contexte de forte pression. Depuis quelques jours, les autorités congolaises pointent du doigt le M23 suite à la tuerie de Kishishe. Le M23 rejette ces accusations. Elle intervient aussi après la conversation téléphonique entre le secrétaire d'État américain Anthony Blinken et le président rwandais Paul Kagame.
Pour rappel, lors du mini-sommet de Luanda, les participants demandaient un cessez-le-feu, puis un retrait progressif du M23 de ses positions. Le mouvement rebelle avait alors répondu ne pas être concerné par ce communiqué.
"RDC: combats contre le M23, qui se dit prêt à amorcer un retrait - 7 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/07/rdc-combats-contre-le-m23-qui-se-dit-pret-amorcer-un-retrait
De violents affrontements ont opposé mardi dans l'est de la RDC plusieurs groupes armés à la rébellion du M23, qui s'est par ailleurs déclarée prête à "commencer à se désengager" des zones dont elle s'est emparée ces derniers mois dans le Nord-Kivu, a-t-on appris de sources locales.
Selon certaines de ces sources, l'armée congolaise a également combattu le M23 dans le courant de la journée vers Bwiza, à quelque 40 km au nord de la capitale provinciale Goma.
Les combats, qui ont impliqué les milices APCLS (Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain), Nyatura et FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), ont provoqué un déplacement massif de population et la paralysie des activités dans la ville voisine de Kitchanga.
Ces combats ont lieu sur le front ouest de l'offensive du M23, en direction du territoire de Masisi. Des affrontements similaires avaient eu lieu le 29 novembre dans le village de Kishishe, un peu plus au nord, où un massacre de civils aurait fait jusqu'à 300 morts selon les autorités congolaises. Celles-ci accusent le M23, qui a démenti.
Par ailleurs, dans un communiqué en anglais signé de son porte-parole politique Lawrence Kanyuka, le M23 s'est dit mardi "prêt à commencer à se désengager et se retirer" comme demandé par le sommet de Luanda du 23 novembre.
Ce mini-sommet avait décidé d'un cessez-le-feu le 25 au soir, suivi deux jours plus tard d'un retrait du M23 des zones conquises. Faute de quoi, la force régionale est-africaine en cours de déploiement dans le Nord-Kivu interviendrait pour déloger les rebelles.
Un cessez-le-feu a tenu quelques jours mais aucun retrait n'a été observé jusqu'à présent.
Le M23 ("Mouvement du 23 mars"), soutenu par le Rwanda selon la diplomatie américaine et des experts de l'ONU, demande dans son communiqué une rencontre avec la force est-africaine et le "mécanisme ad-hoc de vérification", pour discuter des modalités d'un retrait.
Le M23, ancienne rébellion tutsi vaincue en 2013 qui a repris les armes en fin d'année dernière, réitère aussi sa demande de "dialogue direct" avec le gouvernement congolais.
Kinshasa refuse de discuter avec ce mouvement, qu'il qualifie de "terroriste", tant qu'il ne s'est pas retiré de ses positions.
Le mouvement était d'ailleurs absent d'une nouvelle session de pourparlers entre les autorités congolaises et les multiples groupes armés actifs dans l'est de la République démocratique du Congo qui s'est achevée mardi à Nairobi.
AFP avec ACTUALITE.CD
"RDC : Sous une forte pression militaire et diplomatique, les terroristes du M23 acceptent de cesser les hostilités et de se retirer de territoires occupés - 6 décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/06/rdc-sous-une-forte-pression-militaire-et-diplomatique-les-terroristes-du-m23-acceptent-de-cesser-les-hostilites-et-de-se-retirer-de-territoires-occupes.html/122962/
Alors qu’ils font objet de plusieurs messages de boycott et de désapprobation sur le plan national qu’internationational, les terroristes du M23, actuellement sous pression militaire sur le terrain, annoncent pour la première fois être prêts à se « désengager et à se retirer » de territoires occupés en République démocratique du Congo.
Dans un communiqué signé ce mardi à partir de Bunagana, cité qu’ils occupent depuis plusieurs mois, ces terroristes disent confirmer leur cessez-le-feu. Se rabattant sur les recommandations du mini-sommet de Luanda parmi lesquelles le cessez-le feu, ces terroristes disent être « prêts à commencer le désengagement et à se retirer, même s’il n’était pas représenté audit sommet ».
Dans la même foulée, le M23 « apporte son soutien aux efforts régionaux visant à apporter une paix durable à la RDC ».
« Le mouvement M23 demande une réunion avec la Force régionale d’Afrique de l’Est et Ad-Hoc, mécanisme de vérification pour discuter des modalités de mise en œuvre et renouvelle sa demande de rencontre avec le médiateur et le facilitateur à l’extérieur pour discuter de la question de ses préoccupations », dit le M23 qui « réitère sa volonté de dialoguer directement avec le gouvernement de la RDC afin de trouver une Solution aux causes profondes du conflit dans la RDC ».
La mise en garde des USA
Ce communiqué du M23 sort un jour après un nouvel entretien du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avec le Président rwandais Paul Kagame sur la situation sécuritaire qui prédomine dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, marquée par le soutien de Kigali à ce mouvement terroriste qui occupe plusieurs agglomérations du Nord-Kivu, y commettant aussi des exactions, notamment le carnage d’une centaine de civils à Kishishe en date du 29 novembre dernier.
Au cours de cette conversation « productive » selon le Secrétaire d’Etat américain, les USA ont clairement exhorté le Rwanda de mettre fin à son soutien au M23.
« J’ai eu une conversation productive avec le président rwandais PaulKagame pour souligner le besoin de paix et de sécurité dans l’est de la RDC. Les États-Unis exhortent le Rwanda à honorer les engagements pris à Luanda, notamment en mettant fin au soutien du Rwanda au M23 », a écrit le chef de la diplomatie américaine sur son compte Twitter.
Cette énième discussion entre le rwandais Paul Kagame et l’américain Antony Blinken intervient alors que le pic de tension entre Kinshasa et Kigali est de nouveau reparti à la hausse. A la base de cette tension, une diatribe du Président rwandais qui a lors de son discours devant le Parlement de son pays, accusé son homologue congolais Félix Tshisekedi, de vouloir se servir de la situation sécuritaire dans l’Est comme prétexte pour retarder la tenue des élections.
À Kinshasa, Félix Tshisekedi a qualifié le régime rwandais, avec Paul Kagame à sa tête, comme l’ennemi de son pays, la République Démocratique du Congo. Condamnant le bellicisme et les velléités hégémoniques de Paul Kagame, le Chef de l’Etat congolais a fait savoir que ce dernier compte parmi les pires ennemis de la paix sur le continent africain.
« En 2020, il fallait taire les armes en Afrique. Malheureusement, nous n’y sommes pas arrivés à cause des dirigeants tels que Paul Kagame », a-t-il regretté. « Et il est fier d’être un spécialiste des guerres. Moi à sa place, je me cacherai. C’est honteux et diabolique », a-t-il argué.
Fin de pourparlers de Nairobi
Pendant ce temps, les travaux de la troisième session des consultations de paix tenus à Nairobi sont achevés, ce même mardi 06 décembre 2022, après près d’une semaine des tractations entre le gouvernement congolais et les représentants des groupes armés, sous la facilitation de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). Des pourparlers auxquels les terroristes du M23 n’ont pas pris part.
D’après un communiqué final signé par le facilitateur de ces assises, le président honoraire du Kenya, Uhuru Kenyatta, le mandataire du Chef de l’État, Serge Tshibangu, et tous les représentants des groupes armés, actifs dans l’Est, dix principles résolutions seront envisagées pour endiguer la situation sécuritaire alarmante da la région de l’Est, notamment en passant par le programme de désarmement, mobilisation, relèvement communautaire et réinsertion (DDRC-S).
Il s’agit entre autres :
- Un comité composé de représentants des communautés affectées, de l’EAC et du gouvernement soit constitué afin de faciliter la libération des prisonniers n’ayant pas de casier judiciaire d’atrocités ou de condamnations pénales.
- Concernant les communautés résidentes dans ou autours des parcs nationaux, le président Tshisekedi a accepté de les faciliter et les engager dans des projets écologiques et de les maintenir au cœur des efforts de conservation.
- Sous les auspices du président Tshisekedi, une réunion sera organisée entre les représentants du gouvernement et les communautés locales du Maniema, afin de discuter de la manière dont la communauté peut être impliquée dans l’industrie minière de la Région et en bénéficier.
- Le P-DSRCS doit être revu et la recommandation des groupes armés concernant sa direction doit être intégrée. Des discussions auront lieu à ce sujet entre les représentants du gouvernement de la RDC et les communautés concernées. Félix Tshisekedi fera une déclaration publique à cet effet.
- Le Président Tshisekedi va tenir des consultations avec les groupes de 145 territoires afin d’offrir des opportunités au peuple de l’Est de la République démocratique du Congo.
- La cessation continue cessation des hostilités ainsi que la libération des enfants soldats et l’accès à l’aide humanitaire.
À en croire le même document, en janvier 2023, une importante réunion sera tour à tour organisée à Goma et Bunia, pour évaluer les progrès réalisés sur ces accords et commencer les engagements sur le programme de paix à moyen et long terme.
" RDC : le M23 prêt à « commencer à se retirer » de certaines zones 7 décembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1398553/politique/rdc-le-m23-pret-a-commencer-a-se-retirer-de-certaines-zones/
Alors que de violents affrontements ont encore opposé plusieurs groupes armés à la rébellion dans l’est du pays, le M23 a fait cette annonce le 6 décembre.
Dans un communiqué en anglais signé de son porte-parole politique Lawrence Kanyuka, le M23 s’est dit le 6 décembre « prêt à commencer à se désengager et [à] se retirer » des zones dont la rébellion s’est emparée ces derniers mois dans le Nord-Kivu, comme demandé par le sommet de Luanda du 23 novembre.
Ce mini-sommet avait décidé d’un cessez-le-feu le 25 au soir, suivi deux jours plus tard d’un retrait du M23 des zones conquises. Faute de quoi, la force régionale est-africaine, en cours de déploiement dans le Nord-Kivu, interviendrait pour déloger les rebelles. Un cessez-le-feu a tenu quelques jours, mais aucun retrait n’a été observé jusqu’à présent. Kinshasa refuse de discuter avec ce mouvement, qu’il qualifie de « terroriste », tant que ce dernier ne s’est pas retiré de ses positions.
Massacre des centaines de civils
De violents affrontements ont opposé le 6 décembre dans l’est de la RDC plusieurs groupes armés. Selon certaines de ces sources, l’armée congolaise a également combattu le M23 dans le courant de la journée vers Bwiza, à quelque 40 km au nord de Goma. Les combats, qui ont impliqué les milices APCLS (Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain), Nyatura et FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), ont provoqué un déplacement massif de population et la paralysie des activités dans la ville voisine de Kitchanga.
À Lire M23 en RDC – Patrick Muyaya : « Le comportement du Rwanda n’est en rien différent de celui de la Russie »
Ces combats ont lieu sur le front ouest de l’offensive du M23, en direction du territoire de Masisi. Des affrontements similaires avaient eu lieu le 29 novembre dans le village de Kishishe, un peu plus au nord, où un massacre de civils aurait fait jusqu’à 300 morts selon les autorités congolaises. Celles-ci accusent le M23, qui a démenti.
Pourparlers
Le mouvement était absent de la troisième session du « dialogue inter-congolais » – les combats du M23 font l’objet de négociations séparées, accueillies par l’Angola –, qui a réuni pendant huit jours à Nairobi les représentants d’une cinquantaine de groupes armés, du gouvernement et de la société civile.
À Lire M23 en RDC : Umaro Sissoco Embaló attendu chez Tshisekedi et Kagame
Après trois premières réunions au Kenya, la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), qui assure la médiation des discussions, a annoncé dans un communiqué que la prochaine séance de pourparlers de paix se tiendra en janvier « à Goma et Bunia pour évaluer les progrès [réalisés] et commencer à aborder l’agenda de moyen et long terme ».
« Nous sommes satisfaits des progrès que nous avons réalisés. Nous ne disons pas que nous avons tout terminé, mais nous avons passé certaines étapes », a déclaré, sans plus de détails, l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta, qui œuvre en tant que « facilitateur » du processus de Nairobi.
(avec AFP)
"RDC: dans un meeting à Rutshuru-centre, le M23 réitère sa « volonté » de se désengager mais demande au préalable d’être « écouté » - 7 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/07/rdc-dans-un-meeting-rutshuru-centre-le-m23-reitere-sa-volonte-de-se-desengager-mais
Willy Ngoma, un des porte-parole du M23, a tenu un meeting ce mercredi à Rutshuru-centre. Il a lancé un message à Uhuru Kenyatta et Joao Lourenco en réitérant leur « volonté » de se désengager conformément à leur communiqué de mardi.Et d’ajouter:
« Les gens ont lu le titre de notre message, mais ils ne sont pas allés jusqu’au bout. Nous sommes prêts à entamer le désengagement. Même moi-même j’ai déjà rassemblé mes affaires. Nous sommes prêts, qu’on nous dise si nous irons où et pour faire quoi? Nous sommes prêts. Cependant, nous allons laisser ces territoires entre les mains des FDLR pour qu’ils viennent tuer nos frères », a t-il dit.Pourtant, le mini-sommet de Luanda avait déjà fixé les modalités et un calendrier du processus de désescalade. Les dirigeants de la sous-région dont les congolais, les burundais, les angolais et les rwandais avaient décidé d'un cessez-le-feu le 25 novembre. Cette mesure devrait être suivie deux jours plus tard d'un retrait du M23 des zones conquises. Faute de quoi, la force régionale est-africaine en cours de déploiement dans le Nord-Kivu interviendrait pour déloger les rebelles.« Nous sommes prêts à partir. Cependant, il faut qu’on écoute. Nous en appelons au facilitateur. Quand deux personnes se battent, tu ne peux pas prêter l’oreille qu’à un seul quand. Il faut avoir les deux sons de cloche. Nous lançons ce message à Uhuru Kenyatta et au président angolais. Ils doivent nous écouter, même si nous n’étions pas à Nairobi. Nous voulons la paix, mais le gouvernement ne veut pas dialoguer avec nous. Si nous quittons ici nous allons dialoguer avec qui », s’est-il interrogé.
Ce meeting intervient à une semaine après le massacre de Kishishe et deux jours après l’appel du secrétaire d’Etat américain à Paul Kagame lui demandant d’arrêter de soutenir ce mouvementa que Kinshasa qualifie de terroriste.
Sur le terrain, des combats entre ce groupe et l'armée étaient signalés mardi à Bwiza, à quelque 40 km au nord de Goma.
"Le M23 se dit prêt à entamer le « désengagement et le retrait » - 7 décembre 2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/07/actualite/politique/rdc-le-m23-se-dit-pret-entamer-le-desengagement-et-le-retrait
"Le M23 conditionne son retrait des zones occupées par le dialogue direct avec Kinshasa - 07/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/le-m23-conditionne-son-retrait-des-zones-occupees-par-le-dialogue-direct-avec-kinshasa/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114591_le_m23_pose_des_conditions_pour_le_desengagement_et_le_retrait_des_territoires_conquis.htmlhttps://www.mediacongo.net/article-actualite-114591_le_m23_pose_des_conditions_pour_le_desengagement_et_le_retrait_des_territoires_conquis.html
"Congo Nouveau : « Pourparlers de Nairobi, peut-on compter sur la sincérité des groupes armés ? » - 07/12/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/07/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-pourparlers-de-nairobi-peut-compter-sur-la
Revue de presse kinoise du mercredi 7 décembre 2022.
La clôture des discussions de Nairobi III, au Kenya entre le gouvernement congolais et les groupes armés qui écument l’Est du pays retient l’attention des journaux parus ce matin dans la capitale. Sur ce, Congo Nouveau titre en sa manchette : « Pourparlers de Nairobi, Peut-on compter sur la catholiques sincérité des groupes armés ? ». Cet hebdomadaire rappelle que mardi 6 décembre à Nairobi, les groupes armés opérant dans l'Est de la RDC se sont engagés à déposer les armes. Alors que l'insécurité qu'ils créent leur permet d'exploiter illicitement les ressources naturelles du pays et à en tirer une manne financière, souligne ce tabloïd avant de s’interroger s’ils vont respecter leurs engagements. En tout cas, rapporte ce portail, ces consultations de paix de Nairobi reprend 10 principales décisions et résolutions dont l'acceptation du PDDRCS tout en désavouant de manière unanime son principal animateur national. Selon ce journal, les signataires du communiqué de Nairobi III ont aussi décidé de la mise en place d'un groupe de travail devant examiner et traiter la question des détenus et prisonniers des groupes armés et faire rapport aux instances judiciaires spécialisées pour une solution idoine.
Africa News reste sur le même chapitre et titre en sa Une « 53 groupes armés acceptent de déposer les armes ». Cet hebdomadaire cite le facilitateur Uhuru Kenyatta qui a alors demandé personnellement aux groupes armés de « parler à leurs fils restés à la maison» pour qu’ils cessent de profiter de la situation pour agresser sexuellement des femmes. « Les histoires que j’ai entendues de femmes sont honteuses et diaboliques. Un homme qui commet de tels actes envers une femme n’est pas un être humain mais un animal. Disons à nos fils de respecter et de protéger nos femmes et nos enfants… Je n’ai aucun intérêt pour vos minéraux ou vos forêts, mais j’ai besoin que vous respectiez vos femmes et que vous conseilliez à vos fils de faire de même », a-t-il imploré. Selon ce tabloïd, une réunion de suivi se tiendra à Goma et Bunia entre janvier et février prochains pour évaluer l’état d’avancement des résolutions. Il a fait savoir que tous les groupes armés présents aux assises de Nairobi ont signé le communiqué aux côtés du facilitateur et de ses deux envoyés - le Kenyan Macharia Kamau et l’envoyé spécial du Président de la RDC, Félix Tshisekedi, Serge Tshibangu. Plus tôt, signale Africa News, Uhuru Kenyatta a remercié le secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) pour avoir répondu aux préoccupations des participants concernant les indemnités.
La République rapporte que les signataires du communiqué final de Nairobi III ont aussi décidé de la mise en place d’un groupe de travail devant examiner et traiter la question des détenus et prisonniers des groupes armés et faire rapport aux instances judiciaires spécialisées pour une solution idoine. Le Facilitateur de Nairobi III, Uhuru Kenyata, note ce quotidien, s’est engagé à porter à l’attention du chef de l’Etat congolais, les revendications d’intégration dans l’armée régulière congolaise des membres des groupes armés, lesquelles sont contraire à l’esprit du PDDRC-S. Selon ce tabloïd, les participants ont, en outre, demandé que le programme de développement des 145 territoires travaille en étroite collaboration avec le PDDRC-S afin de permettre l’intégration des membres des communautés en vue de créer des opportunités d’emploi, de commerce et d’entreprenariat au niveau local.
A cette occasion, écrit l’Avenir, un appel au soutien des partenaires humanitaire a été lancé à l’endroit du PDDRCS. Enfin, indique ce quotidien, une série de rencontres est prévue au mois de janvier 2023 dans les villes de Goma, Bukavu et Bunia pour évaluer les progrès réalisés et les préparatifs des autres résolutions à moyen et long terme.
Pour sa part, Le Journal estime que les résolutions de Nairobi 3 salies par l’affaire de détournement du perdiem de participants. Ce quotidien cite des sources crédibles qui
avancent jusqu’à 4 millions USD dont devaient se répartir les participants au titre de 200 USD par jour. Au finish, précise ce portail, la présidence congolaise aurait pesé et obtenu le paiement du perdiem aux participants. Autant dire que les organisateurs ont voulu attirer de l’opprobre sur le pays de Félix Tshisekedi, fait remarquer ce quotidien.
A ce sujet, souligne La Prospérité, Kinshasa dément formellement l'intox et dit ne pas être concerné par le perdiem des groupes armés. Ce quotidien rappelle que la délégation présidentielle présente aux consultations de paix de Nairobi déplore avec regret la campagne de désinformation menée par des personnes visiblement mal intentionnées au sujet de la prise en charge des participants aux travaux de Nairobi III. Cette délégation, poursuit ce portail, tient à fixer l’opinion que les pourparlers de Nairobi ont été organisés par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) donc la dénonciation publique faite par le Facilitateur a été adressée à l’équipe d’organisation dont ne fait pas partie la délégation de Kinshasa. 5. Il vous souviendra que la délégation de Kinshasa.
Sur une autre page, ECONEWS constate que quand Washington tonne, le M23 et l’armée rwandaise se retirent. Cet hebdomadaire indique que le président rwandais, Paul Kagame, a reçu un appel téléphonique du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, qui l’a obligé à ordonner à ses troupes qui opèrent sous couvert des terroristes de M23 à se retirer de la RDC. Kagame hésite et finit par se plier. 48 heures après, rapporte que tabloïd, le M23 annonce, dans un communiqué publié mardi en anglais, le retrait de ses troupes des positions qu’il occupe dans le territoire de Rutshuru et se dit prêt à adhérer au consensus de Luanda qu’il a boycotté quelques jours auparavant. A l’échelle internationale, souligne ECONEWS, les rapports des forces se penchant désormais en faveur de la RDC, les maîtres à penser du président rwandais l’ont obligé à se replier. Les masques sont finalement tombés. Seul, le président Paul Kagame ne représente rien.
"Nairobi : le prix de la paix à tout prix - 07/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/nairobi-le-prix-de-la-paix-a-tout-prix/
"Tshisekedi-Kagame : la guerre des mots - 6 décembre 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/tshisekedi-kagame-la-guerre-des-mots/
Rien ne va plus entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les présidents rwandais et congolais règlent leurs comptes par discours interposés. Kagame conteste la légitimité de Tshisekedi, alors que le président congolais appelle à se débarrasser de dirigeants comme Paul Kagame.
Le point de non-retour semble bel et bien atteint dans les relations tumultueuses entre Kigali et Kinshasa. A quelques jours d’intervalle, les présidents rwandais et congolais se sont envoyés leurs quatre vérités devant leurs Assemblées nationales respectives. C’est le président rwandais, Paul Kagame, qui a dégainé le premier, lors d’un discours d’Etat le 30 novembre dernier. Le chef de l’Etat rwandais, plutôt avare en sortie médiatiques sur la situation congolaise, n’y est pas allé de main morte. Devant un parterre de parlementaires, Paul Kagame a tout d’abord accusé Félix Tshisekedi de ne pas tenir sa parole. « Il nous a laissé entrer poursuivre les interhamwe (FDLR, ndlr) qu’on avait repéré au Congo, et maintenant son armée travaille avec ces mêmes interhamwe ». Et d’enfoncer le clou : « J’entends certains dire ne pas exclure une guerre avec le Rwanda. Si vous cherchez quelqu’un qui s’y connaît, venez me voir ! »
Un président congolais illégitime
Le président rwandais a ensuite réfuté être responsable de la crise à l’Est de la RDC, alors que « le monde entier » accuse le Rwanda de soutenir le M23. Pour Paul Kagame, Félix Tshisekedi cherche tout simplement à tirer un bénéfice politique de la guerre avec le M23 avant la présidentielle, prévue le 20 décembre 2023. « S’il essaie de trouver un autre moyen de faire reporter les prochaines élections, alors je préférerais qu’il utilise d’autres excuses, et pas nous » a fustigé Paul Kagame, soulignant également que le président congolais n’avait jamais remporté les élections de 2018. Un secret de polichinelle, que pourtant aucun président africain n’avait jamais été dénoncé.
Kagame contre-attaque
La charge de Paul Kagame contre la RDC ne tombe pas par hasard. Le mini-sommet régional de Luanda de fin novembre n’a rien donné sur le terrain militaire. Le M23, qui ne se dit pas concerné par l’accord de retrait de ses troupes des zones occupées, n’a pas reculé d’un iota. Les combats ont même repris ces derniers jours, violant ainsi un cessez-le-feu qui n’a tenu que 5 petits jours. Mais face à l’offensive diplomatique des pays de la région, Angola et Kenya en tête, Kigali a donc décider de contre-attaquer, en mettant Kinshasa devant ses faiblesses, et notamment le manque de légitimité de ses dirigeants.
Kagame « le faiseur de guerre »
A Kinshasa, la réponse du berger à la bergère ne s’est pas fait attendre. Dans un premier temps, c’est le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, qui est monté au créneau. « Je pense que le président Kagame n’a pas de qualité pour faire un quelconque commentaire sur ce qui concerne les élections », avant de se demander si la liberté d’expression existait au Rwanda. Mais ce week-end, c’est Félix Tshisekedi en personne qui a décidé de répondre à son homologue rwandais. Le président congolais s’est tout d’abord étonné que Paul Kagame « s’enorgueillisse d’être un faiseur de guerre, un spécialiste dans la guerre. Il en est fier, moi à sa place, je me cacherai » a répliqué Tshisekedi. « J’aurais honte d’assumer le fait qu’on sème la mort et la désolation, c’est honteux, et même diabolique ».
Une rupture franche avec Kagame
Le chef de l’Etat congolais est allé plus loin dans la dénonciation du régime rwandais, qu’il accuse de soutenir les rebelles du M23. Seul lui, il faut « débarrasser l’Afrique » de ce genre de dirigeants. Des dirigeants « rétrogrades qui ramènent les méthodes des années 1960 et 1970, alors qu’en Afrique, on avait décidé de mettre fin au bruit des armes. En 2020, nous nous étions entendus comme ça. Malheureusement, ce n’est pas arrivé ». Le président congolais a donc décidé d’acter une rupture franche avec son homologue rwandais. Une posture toute relative, alors que l’armée congolaise n’a pas réussi à reprendre du terrain sur les rebelles et que la force régionale est-africaine se hâte lentement et n’est toujours pas passé à l’offensive.
Un discours anti-Rwanda glissant
Le président congolais a également cherché à mesurer son discours belliciste envers le Rwanda. « Ne haïssez pas les étrangers. Ça ne sert à rien de regarder le Rwandais comme un ennemi. Non, c’est le régime rwandais avec Paul Kagame à sa tête qui est l’ennemi de la RDC », a-t-il souligné. « Les Rwandais et Rwandaises sont nos frères et sœurs ». Félix Tshisekedi sait bien que ce type de discours anti-Rwanda est particulièrement glissant au Congo. La conseillère spéciale des Nations Unies pour la prévention du génocide, Alice Wairimu Nderitu, en visite à Kinshasa, s’est déclarée très préoccupée par « la diffusion de discours de haine, mais aussi par les attaques généralisées et systématiques, contre en particulier les Banyamulenge sur la base de leur appartenance ethnique ». « Pour trouver une solution au conflit en cours, note la conseillère spéciale, il faudrait s’attaquer aux causes sous-jacentes de la violence et tirer les leçons du passé. » Des leçons visiblement jamais tirées.
= https://www.jeuneafrique.com/1397972/politique/rdc-rwanda-entre-tshisekedi-et-kagame-lescalade-verbale-se-poursuit/
"RDC: la réponse ferme de Félix Tshisekedi à Paul Kagame - 4 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/04/rdc-la-reponse-ferme-de-felix-tshisekedi-paul-kagame
"Agression dans l’Est : « Tous les responsables du M23 finiront à la CPI » (Patrick Muyaya)- 6 décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/06/agression-dans-lest-tous-les-responsables-du-m23-finiront-a-la-cpi-patrick-muyaya.html/122957/
" RDC/Kiosque du 04.12.2022: Guerre Tshisekedi-Kagame inévitable? - 5 décembre 2022
= https://www.congoindependant.com/rdc-kiosque-du-04-12-2022-guerre-felix-tshisekedi-kagame-inevitable/
"RDC: au moins 131 civils tués par le M23, selon une enquête préliminaire de l’ONU - 8 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74336/rdc-au-moins-131-civils-tues-par-le-m23-selon-une-enquete-preliminaire-de-lonu/
= https://actualite.cd/2022/12/08/rdc-au-moins-131-civils-tues-par-le-m23-kishishe-et-bambo-bilan-provisoire-de-lonu
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/08/carnage-a-kishishe-et-bambo-les-m23-ont-execute-sommairement-131-civils-dont-17-femmes-et-12-enfants-enquete-preliminaire-de-la-monusco-et-du-bcnudh.html/123144/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221208-rdc-au-moins-131-civils-tu%C3%A9s-%C3%A0-kishishe-et-bambo-selon-une-enqu%C3%AAte-pr%C3%A9liminaire-de-la-monuscohttps://www.rfi.fr/fr/afrique/20221208-rdc-au-moins-131-civils-tu%C3%A9s-%C3%A0-kishishe-et-bambo-selon-une-enqu%C3%AAte-pr%C3%A9liminaire-de-la-monusco
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114521_un_ancien_mandataire_de_l_etat_pas_du_tout_content_des_propos_de_tshisekedi_a_kagame_un_chef_ne_devrait_pas_dire_ca.html
= https://actualite.cd/2022/12/07/massacre-de-kishishe-conduits-par-singoma-mwanza-les-deputes-du-nord-kivu-demandent-au
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221207-rdc-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-s-interroge-sur-le-d%C3%A9ploiement-de-la-monusco-apr%C3%A8s-la-tuerie-de-kishishe
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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