LES ÉLECTIONS : VERS UN GLISSEMENT CONCERTÉ ? LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI A ENFIN AVOUÉ QUE LA GUERRE DU M23 RWANDAIS MENAÇAIT LE PROCESSUS ÉLECTORAL, RAISON DE PLUS D'EXIGER DE LA CI DES SANCTIONS CONTRE LES AGRESSEURS.
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LES ÉLECTIONS : VERS UN GLISSEMENT CONCERTÉ ? LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI A ENFIN AVOUÉ QUE LA GUERRE DU M23 RWANDAIS MENAÇAIT LE PROCESSUS ÉLECTORAL, RAISON DE PLUS D'EXIGER DE LA CI DES SANCTIONS CONTRE LES AGRESSEURS.
LES ÉLECTIONS : VERS UN GLISSEMENT CONCERTÉ ? LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI A ENFIN AVOUÉ QUE LA GUERRE DU M23 RWANDAIS MENAÇAIT LE PROCESSUS ÉLECTORAL, RAISON DE PLUS QUE D'EXIGER DE LA CI DES SANCTIONS CONTRE LES AGRESSEURS.
En août l'année dernière, les experts des NU avaient fait des sombres prévisions sur les élections de décembre 2023 en RDC et n'écartaient pas la une nécessité d'un glissement du processus. Curieusement ils avaient mis au cœur des scénarios possibles le FCC. Aujourd'hui si certains partis politiques tolèrent le prétexte de la guerre pour une suspension du processus c'est encore le FCC qui semble plus radical, on ne peut laisser de côté les 14 millions des victimes de la guerre, disent-ils ; certains ajoutent même que ce serait là la confirmation de la balkanisation du pays. Il y'a des partis qui ajoutent des conditions à cet arrêt comme celle du retrait du président Tshisekedi, qui lui, s'empresse de se dédouaner d'en porter la pleine responsabilité pour l'imputer au Rwanda agresseur qui nécessite des sanctions fermes de la CI.
Alors un accord de glissement concerté est-il possible et comment procéder en attendant de pacifier et stabiliser les territoires ravagés par la guerre - MAiS COMBIEN DE TEMPS PRENDRAIT CETTE SECURISATION ? - ? Le glissement non pour ceux-là, pourquoi pas mais à des conditions et oui pour quelques uns. C'est encore au Chef de l’État qu'incombe le dernier choix, dût-il s'entourer de bons conseillers nationaux ou étrangers mais ça y'est, le glissement ne semble plus être une occurrence taboue, mais l'entreprise ne sera pas facile à réaliser. Attendons la suite...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En août l'année dernière, les experts des NU avaient fait des sombres prévisions sur les élections de décembre 2023 en RDC et n'écartaient pas la une nécessité d'un glissement du processus. Curieusement ils avaient mis au cœur des scénarios possibles le FCC. Aujourd'hui si certains partis politiques tolèrent le prétexte de la guerre pour une suspension du processus c'est encore le FCC qui semble plus radical, on ne peut laisser de côté les 14 millions des victimes de la guerre, disent-ils ; certains ajoutent même que ce serait là la confirmation de la balkanisation du pays. Il y'a des partis qui ajoutent des conditions à cet arrêt comme celle du retrait du président Tshisekedi, qui lui, s'empresse de se dédouaner d'en porter la pleine responsabilité pour l'imputer au Rwanda agresseur qui nécessite des sanctions fermes de la CI.
Alors un accord de glissement concerté est-il possible et comment procéder en attendant de pacifier et stabiliser les territoires ravagés par la guerre - MAiS COMBIEN DE TEMPS PRENDRAIT CETTE SECURISATION ? - ? Le glissement non pour ceux-là, pourquoi pas mais à des conditions et oui pour quelques uns. C'est encore au Chef de l’État qu'incombe le dernier choix, dût-il s'entourer de bons conseillers nationaux ou étrangers mais ça y'est, le glissement ne semble plus être une occurrence taboue, mais l'entreprise ne sera pas facile à réaliser. Attendons la suite...
"Vers un report des élections générales de décembre 2023 : Félix Tshisekedi a exposé les raisons à Emmanuel Macron -06.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118581_vers_un_report_des_elections_generales_de_decembre_2023_felix_tshisekedi_a_expose_les_raisons_a_emmanuel_macron.html
Lors de la visite d’Emmanuel Macron, président de la République française, samedi 4 mars 2023, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a fait savoir que le processus électoral qui aboutira aux élections générales du 20 décembre courant, est menacé par la guerre d’agression du M23 soutenu par le Rwanda.
Pour lui, cette situation, si rien n’est fait par la communauté internationale, impactera sur l’organisation des scrutins à la fin de l’année. C’est pourquoi il réclame les sanctions contre les auteurs de cette agression injuste.
« Nous avons tiré la sonnette d’alarme en insistant sur le fait que s’il y a risque de dérapage, ce n’est pas à cause des autorités du pays ni des responsables de la CENI. C’est simplement lié au fait que nous sommes un pays agressé par le Rwanda. L’agression qui a entrainé le déplacement massif des électeurs qui ne peuvent pas se faire enrôler parce qu’ils sont loin de leurs bases. Et à cause de ça, nous risquons de prendre du retard sur l’enrôlement », a dit M. Tshisekedi.
« Ce qui peut entrainer le retard dans le vote de la loi sur la répartition des sièges, parce que c’est important, c’est en juin, qu’il doit intervenir pour que nous puissions aller dans un processus électoral crédible. A ce stade, faut-il stopper le processus d’enrôlement des électeurs en attendant que la paix revienne, avec le risque que cela impacte le respect du calendrier ? Ou faut-il continuer le processus en ne prenant pas en compte les populations nombreuses, les déplacés de guerre ? C’est ça qui peut poser problème.
Et si demain, nous allons aux élections dans des conditions difficiles, vous allez parler de compromis à l’africaine, alors qu’aujourd’hui, les mêmes Africains sont en train d’attirer votre attention sur cette ignoble et injuste agression due au fait du Rwanda et demandons même des sanctions, mais personne n’en parle », a-t-il ajouté.
"Vers le glissement - 07:03:2023
= https://ouragan.cd/2023/03/vers-le-glissement
Félix Tshisekedi n’en fait plus un sujet tabou, Emmanuel Macron exige la crédibilisation du processus électoral, Denis Kadima crie aux poches trouées et l’opposition congolaise persiste dans le schéma de l’inclusivité dans la gestion du processus électoral. Ainsi, l’inévitable glissement du calendrier électoral comportera bien de conséquences. Recomposition de la CENI et de la Cour constitutionnelle, dialogue pour une traversée sans turbulences de la date constitutionnelle de la présidentielle et implication de la communauté internationale dans le financement des élections. Pendant ce temps, il faudra vider les prétextes de la guerre et stabiliser les territoires ravagés par les agresseurs.
Les Congolais en train de voter lors de la présidentielle passée @Photor Doits tiers
Le président Félix Tshisekedi a eu le courage de s’interroger publiquement. Sera-t-il possible d’organiser les élections sans cette partie occupée du Nord-Kivu ? La question est posée. Sinon pour quelques personnalités de son camp, ignorer les populations du Nord-Kivu serait consacrer la balkanisation. D’ailleurs, les Congolais de cette partie du pays n’admettront pas cette discrimination. Alors que faire au moment où le calendrier électoral est contraignant et le moindre retard aura des répercussions sur l’ensemble du processus. En plus, la loi sur la répartition des sièges doit être votée à la prochaine session parlementaire pour permettre à la commission électorale de posséder le dernier instrument législatif important avant le vote. Faute d’avoir cette loi, la CENI sera dans l’impossibilité de repartir les sièges par circonscriptions électorales pour les législatives nationales et provinciales. Devant cette réalité, le blocage est certain. D’ailleurs, plusieurs laboratoires politiques fonctionneraient déjà sur le schéma de l’après-2023. De sources recoupées signalent que les délégués de la communauté catholique Saint Egidio, reconnue pour son rôle efficace dans la médiation de conflits politiques et de réconciliation, seraient annoncés pour le mois d’avril à Kinshasa. Qui les a missionnés ? pas d’indices jusque-là. Mais, ces religieux ne descendent pas sur le terrain sans que le Vatican ne soit informé. Vont-ils tenter de rapprocher les différents camps sur la question ?. Personne n’ose le dire. Mais déjà Ensemble pour la République et Lamuka ont opposé un refus catégorique à toute idée de prolongation du mandat de Félix Tshisekedi après le délai constitutionnel. Un véritable casse-tête qui risque de plonger le pays dans le chaos si jamais les élections n’avaient pas lieu.
Tshisekedi, va-t-il bénéficier d’un glissement concerté ?
Le glissement dont la matérialité se met progressivement en place ne passera pas sans un consensus politique à large échelle. Acteurs politiques, acteurs sociaux et leaders religieux ne devraient-ils pas rejoindre alors les propositions du CNSA pour un atterrissage en douceur du processus électoral et consolider l’alternance politique. Le président de la République attendrait des propositions concrètes. Félix Tshisekedi n’entend pas imposer la moindre ligne de conduite dans ce schéma. Samedi dernier, en présence de son homologue français, il s’est montré particulièrement inquiet par rapport aux zones occupées par les rebelles du M23 dans la partie Est du pays. La situation, à l’en croire, ne facilite pas la tâche à la CENI pour les opérations d’enrôlement des électeurs. “Jusqu’à ce stade, je ne sais comment nous allons nous y prendre. Faudrait-il stopper les opérations d’enrôlement en attendant que la paix revienne dans l’est, avec le risque que cela impacte sur le respect du calendrier électoral. Ou faut-il continuer le processus en ne prenant pas en compte les populations nombreuses déplacées de guerre?”, s’est-il questionné.
Macron pour une gouvernance électorale crédible
Sur ce qui est des élections à venir, le président français qui avait en lui la posture de l’ensemble de la communauté internationale dit que son pays s’en tient au calendrier et aux engagements du gouvernement d’assurer une bonne tenue des scrutins à la date prévue. En partenaire sincère, Emmanuel Macron veut s’appuyer sur “un processus loyal qui est une commission électorale nationale indépendante qui suit le processus, avec des personnalités incontestables d’un point de vue politique et neutre, avec des systèmes d’enregistrement et d’organisation de vote aux meilleurs standards. Avec des observateurs régionaux, internationaux déployés partout, avec peut-être d’ailleurs une association des communautés religieuses pour que, de manière très locale, il puisse y avoir des observations dans chaque bureau de vote et qu’il y ait un processus de confiance qui soit mise en place”. Il s’agit donc de pousser la RDC à la clarté démocratique, car il n’y a aucune raison pour que les choses ne se passent pas dans les meilleures conditions. Macron rassure que “le rôle de la communauté internationale, c’est d’y aider en fournissant les moyens pour favoriser la bonne organisation des scrutins”. Autrement dit, les partenaires sont disposés à accompagner la République démocratique du Congo dans un processus électoral renouvelé, crédibilisé et insoupçonné.
Denis Kadima exaspéré
Denis Kadima n’en peut plus. Il crie à tue-tête que les caisses de la centrale électorale sont vides. Ni frais de fonctionnement ni budget des opérations et de rémunération du personnel ne tombent dans les comptes de l’institution chargée de l’organisation des élections. Dans une sortie inattendue dimanche soir sur Télé 50, le président de la CENI a été clair : « D’octobre 2022 à mars 2023, la CENI n’a reçu ni frais de fonctionnement ni frais de rémunération ». Contrairement à tout ce qui a été rapporté par le gouvernement via le ministre des Finances Nicolas Kazadi, Denis Kadima se plaint de manque d’argent. “Le dernier décaissement que nous avons reçu, c’était pour septembre 2022”, a-t-il déclaré, assurant que les derniers fonds qu’il a perçus du gouvernement, datent de septembre 2022. “Les fonds que nous avons reçus pour les élections, nous les avons épuisés dans les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs”, indique-t-il. Des indications qui paralysent tout espoir de bonne tenue des scrutins dans le délai constitutionnel. À côté de difficultés opérationnelles et de fonctionnement, la CENI fait également face à une lourde charge d’arriérés des salaires des agents remontant à l’époque de Corneille Nangaa Yobeluo. Une pression s’exerce constamment sur l’administration électorale soupçonnée, à tort ou à raison, d’avoir détourné des fonds décaissés à cet effet par le ministère des Finances.
Denis Kadima Kazadi accuse Nicolas Kazadi Kadima
Face à ce désappointement, désagréable, Denis Kadima a opté pour l’alerte nationale. Il a reconnu clairement que la CENI est en difficulté et que son institution est en cessation de paiement. “Nous savons que nous sommes sur la liste des priorités du ministre des Finances. Mais en attendant qu’on dispose de cet argent, nous sommes vraiment en difficulté”, s’est-il alarmé. Kadima pense que tout le monde sait que les élections sont programmées pour cette année 2023 et qu’il serait irresponsable de ne pas combler les besoins urgents du processus. “On a écrit au Premier ministre et il n’y a pas question de faire pression”, a-t-il expliqué.
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Pourtant, il y a quelques jours, le ministre des Finances avait déclaré sur Top Congo qu’il n’y a pas de souci en ce qui concerne le financement des élections de 2023. Nicolas Kazadi était même plus que convaincant, estimant que l’argent du processus électoral a été approvisionné. C’est pour la deuxième fois que les deux personnalités s’invectivent. Très mal en point, le président de la CENI a décidé d’aller l’accuser publiquement, sur les médias.
"La Tempête des tropiques : « Le FCC exige la suspension du processus d'enrôlement » - 07/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/07/actualite/revue-de-presse/la-tempete-des-tropiques-le-fcc-exige-la-suspension-du
Le president de la CENI, Dénis Kadima lors du Cadre de concertation de la Ceni avec la société civile, jeudi 24 novembre 2022, Palais du peuple. Ph/ Cellule de Communication CENI
Revue de presse kinoise du mardi 7 mars 2023.
La plupart des journaux parus ce mardi dans la capitale congolaise s’intéressent au processus électoral en cours. A ce sujet, La Tempête des tropiques titre en sa Une : « Le FCC exige la suspension du processus d'enrôlement ». Ce quotidien rapporte que le Front commun pour le Congo (FCC) a exigé, lundi 6 mars, la suspension du processus d'enrôlement des électeurs en cours dans le pays, au cours d'une rencontre organisée par le Centre Carter dans son siège à Kinshasa. « Mais de toute évidence, le contexte sécuritaire actuel de notre pays ne permet pas à près de 14 millions d'électeurs de l'EST de pouvoir s'enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie », a déclaré le secrétaire exécutif du Parti politique pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Emmanuel Shadari, qui a conduit la délégation du FCC, note ce tabloïd. Les membres du FCC ayant échangé avec les experts du Centre Carter, indique ce portail, ont proposé que la sécurité soit totalement rétablie dans l’Est de la RDC afin de permettre l'organisation des élections sur toute l'étendue nationale.
La Prospérité reste sur la même voie et souligne qu’au regard des irrégularités constatées, le FCC estime que le processus électoral en cours est totalement corrompu. Par conséquent, souligne ce quotidien, le FCC exige sa suspension immédiate. Selon ce tabloïd, le FCC a rappelé que la Constitution de la RDC stipule clairement que chaque congolais ayant atteint l’âge requis, a le droit de participer aux élections et de choisir ses dirigeants. Mais, de toute évidence, regrette ce portail, le contexte sécuritaire actuel de la RDC ne permet pas à près de 14 millions d’électeurs de l’Est de la RDC de pouvoir s’enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie. Au bout de sa logique, écrit ce journal, le FCC exige, par ailleurs, la mise en place d’une CENI inclusive et crédible ; la mise en place d’une Cour Constitutionnelle impartiale et juste ; la mise en place des Cours d’appel dans toutes les Provinces de la RDC ; la révision de certains articles de la loi électorale qui selon le FCC avait été modifiée avant sa promulgation ; et la mise en place d’une territoriale composée des fonctionnaires de carrière de l’Etat. Mais, note La Tempête des tropiques, au-delà de ses revendications initiales, ‘’le Front Commun pour le Congo a également dénoncé l’intention manifeste du pouvoir en place d’organiser la fraude en enrôlant des enfants mineurs d’âge, des personnes fictives et en octroyant plusieurs cartes d’électeurs à une seule personne.
Contrairement aux deux précédents, Le Potentiel croit que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima dissipe les doutes sur le processus en cours. La problématique de la fiabilité des élections prévues en décembre 2023 a été au cœur d’une émission, dimanche 5 mars 2023, sur Télé 50. Un rendez-vous qui, selon ce quotidien, aura permis au président de la centrale électoral de rassurer davantage sur le principe d’inclusivité. Autant dire qu’il n’y a plus de mystère. Le champ électoral est ouvert à tout Congolais, note ce tabloïd. Question que chacun se prépare, poursuit ce journal, évidemment au grand marathon. Selon Le Potentiel, Denis Kadima a été on ne peut plus clair : « … Si quelqu’un n’est pas retenu, il faut vraiment qu’il y ait des raisons solides et ça sera vraiment une exception. Pour nous, l’intention est que tout le monde participe au jeu démocratique ». Tout est dit. Il n’y a pas déjà, mieux, il n’y aura pas une dynamique quelque part pour travailler à l’exclusion de certains candidats, pense ce quotidien. L’heure est donc à l’engagement de tous pour relever les vrais défis qui se posent avant le grand rendez-vous, notamment, le défi sécuritaire dans la partie Est de la République, reconnait ce portail. La Céni, souligne ce journal, par l’entremise de son président, joue jusque-là bien sa partition, en renvoyant la balle aux parties prenantes qui doivent prendre conscience et accompagner pleinement et avec confiance le processus électoral.
Pour sa part, Forum des AS accuse le ministre des Finances, Nicolas Kazadi de bloquer la CENI. Ce quotidien cite Denis Kadima qui affirme que depuis le mois d'octobre 2022, la Centrale électorale n'a reçu ni les frais de fonctionnement ni les fonds des opérations. Les ressources allouées aux scrutins proprement dits sont épuisées dans l'enrôlement. Faut-il déjà craindre un report des élections censées se tenir le 20 décembre prochain? S’interroge ce tabloïd qui pense que les déclarations du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, à 9 mois ans de l’échéance, inquiètent les Congolais. Intervenant sur la chaîne de télévision privée «Télé 50», le dimanche 5 mars courant, Denis Kadima a révélé que la CENI n’a plus bénéficié des frais de fonctionnement encore moins de frais des opérations, depuis le mois de septembre 2022. Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, fait savoir Forum des AS, le président de la Centrale électorale dit ignorer les raisons du retard dans le décaissement des fonds, indiquant dans la foulée que cette situation est très inquiétante pour la suite du processus. Ce journal soutient que la sortie médiatique du président de la Ceni casse les propos du ministre des Finances, Nicolas Kazadi qui, au cours du briefing presse spécial sur l’état des finances publiques en 2022, tenu le 20 février dernier, avait pourtant affirmé que le Trésor public était même en avance de paiement des opérations de la CENI. C’est ce jour-là que l’argentier national avait avoué devant la presse que son ministère avait cédé à la pression des médias, particulièrement sur les réseaux sociaux. Ce qui expliquerait le paiement en mode urgence et en espèces 100.000 dollars à la star congolaise des poids lourds, Martin Bakole, pour un combat… virtuel, ironise ce quotidien.
Le Journal précise que le président de la CENI sans faire exprès révélait « la nature mensongère » du point de presse tenu par Nicolas Kazadi le 20 février dernier, durant lequel le ministre confirmait être en avance par rapport aux besoins de la CENI. Ce quotidien note que les révélations de Denis Kadima confirment les rumeurs sur « la nonchalance » du gouvernement congolais quant à l’organisation des élections crédibles, libres et transparentes conformément au calendrier de la CENI. La léthargie instituée par certains membres du gouvernement, dans le traitement de la question du processus électoral , note ce tabloïd, ne laisse aucune assurance quant au respect du cahier de charge de la CENI.
"RDC: l’opposition s’indigne des propos de Félix Tshisekedi sur un éventuel report des élections - 07/03/2023
https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230307-rdc-l-opposition-s-indigne-des-propos-de-f%C3%A9lix-tshisekedi-sur-un-%C3%A9ventuel-report-des-%C3%A9lections
En République démocratique du Congo (RDC), lors d’une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron, Félix Tshisekedi s'est interrogé sur l'impact éventuel de la crise dans l'Est du pays sur le calendrier électoral. La présidentielle notamment est prévue le 20 décembre 2023. Des propos du chef de l’État qui indignent au sein d’une partie de l'opposition politique.
Tous propos recueillis par Guillaume Thibault,
« Est-ce qu’il faut stopper le processus d’enrôlement des électeurs en attendant que la paix revienne, avec le risque que cela impacte le respect du calendrier ? » Cette question, posée par Félix Tshisekedi le 4 mars 2023, durant une conférence de presse commune avec Emmanuel Macron, a provoqué l’indignation au sein d’une partie de l’opposition congolaise.
La République démocratique du Congo (RDC) s’est lancée le 24 décembre 2022 dans une vaste campagne d’enrôlement des électeurs, zone géographique par zone, en vue des prochaines échéances électorales et notamment de la Présidentielle, prévue le 20 décembre 2023. Une campagne qui, selon le chef de l’État, serait donc en péril, en raison entre autres de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, où les Forces armées de la RDC (FARDC) affrontent plusieurs mouvements et milices, notamment la rébellion du M23.
► À lire aussi Emmanuel Macron à Kinshasa: la RDC «ne doit pas être un butin de guerre»
« Faut-il continuer le processus en ne prenant pas en compte les populations nombreuses de déplacés de guerre ? C’est cela qui peut poser problème », s’est encore interrogé Félix Tshisekedi, samedi dernier.
« C’est au président d'évacuer, d'éliminer tous ces risques »
« La question est pertinente, mais seulement c'est à lui de donner la réponse, réagit Adolphe Muzito, candidat à la présidentielle et fondateur du parti Nouvel Elan. Puisqu'il y a ces risques, c'est à lui, qui est aux responsabilités du pays, d'évacuer, d'éliminer tous ces risques, pour que les élections se tiennent dans les délais constitutionnels ».
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Pour Chérubin Okende Senga, ancien ministre des Transports de Félix Tshisekedi et désormais porte-parole d’un Moïse Katumbi candidat à l'élection présidentielle, la justification brandie par le président ne tient pas. « La situation à l'est du pays ne devrait pas constituer un prétexte pour le président Tshisekedi, affirme-t-il. Je dois rappeler que lui-même, à l'orée de son investiture, avait promis au peuple congolais d'établir son état-major à l'est du pays, pour éradiquer les forces étrangères et toutes les forces négatives. Quatre ans après, c'est une incapacité de pouvoir de la part du régime en place de pouvoir restaurer la paix dans cette partie de la République ».
« Monsieur Tshisekedi le 23 janvier 2024 à minuit doit partir »
Pour Martin Fayulu, le leader du parti ECIDE, quoi qu'il arrive, report ou non, Félix Tshisekedi devra quitter son poste dans les délais. « L'article 70 de notre Constitution dit que le Président de la République est élu pour un mandat de 5 ans et Monsieur Tshisekedi le 23 janvier 2024 à minuit doit partir, insiste-t-il. Maintenant organiser les élections plus tard ou autre chose, ça, ça n'a rien à voir avec le mandat. Il l'a soutenu sur vos antennes au mois de septembre dernier : que le président de la commission électorale lui avait dit que les élections se tiendront à date, et qu’il n'avait pas de raison de mettre cela en doute. Il était rassuré. Et il va venir aujourd'hui, parce qu'il voit qu’on surveille de près la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) et que sa fraude ne peut pas passer, il veut évoquer le problème de l'insécurité à l'Est pour rester sur son fauteuil ».
Une Ceni dont le président, Denis Kadima, a tiré la sonnette d’alarme le 6 mars dernier sur la chaîne Télé 50, sur la situation financière de l’institution chargée de l’identification et de l’enrôlement des électeurs.
Pascal Mulegwa@pascal_mulegwa
#RDC : La CENI manque des moyens pour les opérations électorales "Depuis octobre, nous n’avons pas seulement reçu les frais de fonctionnement, mais également les frais des opérations et de rémunération", se plaint son Président Dénis Kadima.
9:20 AM · 6 mars 2023
Lire la conversation complète sur Twitter
"En RDC, un processus d’enrôlement semé d’embûches - 06/03/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1423426/politique/en-rdc-un-processus-denrolement-seme-dembuches/
Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.
L’enrôlement des électeurs, première étape en vue de la présidentielle prévue en décembre 2023 en RDC, a démarré.
Sur leurs doigts et sur les touches de calculettes, les observateurs de la démocratie congolaise comptabilisent les jours qui les séparent de la date fatidique du 20 décembre 2023, et qui seront marqués par les différentes étapes du processus électoral dans ce pays qui compte 100 millions d’habitants
À Lire RDC : quelles règles du jeu pour les élections de 2023 ?
Si les simulations de calendrier sont si frénétiques, c’est que la tenue des élections en temps et en heure relève parfois du pari, comme ce fut le cas en 2016 quand Joseph Kabila a bénéficié d’un bonus de trois ans. En cette fin d’année 2022, on commence à murmurer le mot «glissement»…
Confiants et sceptiques
Il y a les confiants, les sceptiques et les menaçants… Confiant, Denis Kadima, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) affirme que le mot « glissement » ne fait pas partie de son vocabulaire. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti du chef de l’État, lui emboîte le pas en s’arc-boutant sur un calendrier qui vient de donner le signal de la première grande étape de la préparation des élections présidentielles, législatives, provinciales et communales.
Les opérations d’identification et de recensement des électeurs ont démarré, ce 24 décembre dans un bon nombre de provinces : Kongo-central, Kinshasa, Kwango, Kwilu, Mai-ndombe, Equateur, Mongala, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa. L’opération concerne également la diaspora de France, des États-Unis, d’Afrique du Sud, du Canada et de Belgique.
À Lire RDC : à quatorze mois des élections, Denis Kadima peut-il encore éviter un glissement ?
Parmi les sceptiques se trouvent Monseigneur Nshole, porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo, (Cenco), qui qualifia pudiquement le calendrier de « quand même très serré ». Plus volontariste, certains embouchent la trompette de la mise en garde : « Quand vous avez cinq ans pour préparer les élections, il faut les préparer », prévient le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege qui exige le respect des délais constitutionnels.
Scrutation permanente
Le recensement d’une cinquantaine de millions d’électeurs rassure autant qu’il inquiète. Certes, le début des opérations est un succès symbolique, mais la durée de trois mois de cette étape – moins que lors des élections précédentes – inspire méfiance. «Augmentation de 30 % du nombre de centres d’enrôlement » et « techniques numériques », répond la Ceni qui entend faire gagner un temps précieux aux opérateurs de saisie, en invitant les Congolais à remplir les informations relatives à leur identité via l’application Prerap-Ceni.
L’année 2023 devrait donc être rythmée par la scrutation permanente du respect de chaque étape. Un processus qui ne se heurtera pas seulement à l’implacable effritement des semaines, mais aussi aux conséquences de l’insécurité à l’est du pays, dans des régions qui représentent l’un des plus grands bassin d’électeurs de RDC. Les mois qui viennent dévoileront si l’assurance de la Ceni relève, ou pas, de la méthode Coué
"Election : le FCC s’oppose à la mise à l’écart de 14 millions d’électeurs de l’Est du pays-7:03:2023
= https://ouragan.cd/2023/03/election-le-fcc-soppose-a-la-mise-a-lecart-de-14-millions-delecteurs-de-lest-du-pays
Pour le Front commun pour le Congo (FCC), le contexte sécuritaire actuel du pays ne permet pas à près de 14 millions d’électeurs de l’Est du pays de pouvoir s’enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie. La plateforme politique de Joseph Kabila juge le processus électoral de corrompu et remet sur la table ses revendications.
Emmanuel Shadary, secrétaire général du PPRD avec Joseph Kabila, l’autorité morale du FCC @Photo Droits tiers
En l’absence du président de la cellule de crise du FCC Raymond Tshibanda, une délégation du FCC conduite par Emmanuel Ramazani Shadary, s’est entretenue vendredi 03 mars dernier avec l’équipe de l’ONG américaine Centre Carter, à Kinshasa.
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Marche du 11 mars : les partisans de Katumbi, Fayulu et Matata saisissent Ngobila
L’échange a tablé sur le processus électoral à mi-chemin en République démocratique du Congo. L’ex-candidat à la présidentielle de 2018 a réitéré toutes les revendications de sa famille politique à savoir la mise en place d’une CENI inclusive et crédible et d’une Cour constitutionnelle impartiale et juste. Emmanuel Ramazani Shadary a également soulevé le besoin de la mise en place des Cours d’appel dans toutes les provinces du pays ainsi que la revisitation de certains articles de la loi électorale qui, selon son regroupement politique, avait été modifiée avant sa promulgation. A cela s’ajoute la mise en place d’une territoriale composée des fonctionnaires de carrière de l’État.
14 millions d’électeurs sacrifiés par l’enrôlement
Au-delà des revendications initiales, le Front commun pour le Congo a dénoncé l’intention manifeste du pouvoir en place d’organiser la fraude en enrôlant des enfants mineurs, des personnes fictives et en octroyant plusieurs cartes d’électeurs à une seule personne. Toujours dans le même ordre d’idées, la délégation du FCC a surenchéri que la CENI n’a pas le contrôle total des machines dédiées à l’enrôlement qui, à ce jour, se retrouvent entre les mains et les domiciles de certaines personnalités politiques de l’Union sacrée de la nation. Au regard de toutes ces irrégularités, “le FCC estime que le processus électoral en cours est totalement corrompu. Par conséquent, il exige sa suspension immédiate”, indique la note d’information partagée par la cellule de communication du FCC.
Enfin, la famille politique de Joseph Kabila a rappelé que la Constitution de la RDC stipule clairement que chaque Congolais ayant atteint l’âge requis, a le droit de participer aux élections et de choisir ses dirigeants. Mais de toute évidence, ajoute-t-il, “le contexte sécuritaire actuel de notre pays ne permet pas à près de 14 millions d’électeurs de l’Est de pouvoir s’enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie”. Le FCC a donc proposé que la sécurité soit totalement rétablie dans cette partie de notre pays, afin de permettre l’organisation des élections sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
Glissement du calendrier électoral
Le professeur Henri Mova Sakanyi du PPRD alertait déjà à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la mort de Mzee Laurent-Désiré Kabila, que le processus électoral était déliquescent. “Nous devons garder encore de la constance au moment où s’assombrit l’horizon parce que les perspectives ne sont pas très heureuses, regardez avec moi, il nous faut un phare, un télos, quelque chose qui rayonne et qui puisse nous indiquer encore la direction à suivre pour qu’on ne perde pas les repères”. Le député Jean-Marc Kabund-A-Kabund avait également sonné l’alarme au sujet des manœuvres de tricherie électorale. “J’ai été opposé à plusieurs dossiers. Je viens d’évoquer ici le dossier élections. Quand j’ai appris tout simplement qu’un plan se tissait autour du président Félix pour gagner deux ans de glissement, remettre tout le monde dans la gestion, les affaiblir puis organiser des élections où la tricherie était en train de se préparer parce que beaucoup se vantaient déjà d’avoir le contrôle de la CENI et de la Cour constitutionnelle, j’ai dénoncé cela, je lui ai dit que ceci ne cadre pas avec notre vision”, avait-il tranché.
"RDC : Le FCC/Kabila exige la suspension du processus d’enrôlement des électeurs en cours - 07-03-2023
= https://yabisonews.cd/rdc-le-fcc-kabila-exige-la-suspension-du-processus-denrolement-des-electeurs-en-cours/
Le Front commun pour le Congo (FCC/Kabila) a exigé, ce lundi 6 mars, la suspension pure et simple du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours en RDC.
Réunis autour d’Emmanuel Shadary, les cadres de la plateforme de Joseph Kabila ont rappellé que « la Constitution de la RDC stipule clairement que chaque congolais ayant atteint l’âge requis, a le droit de participer aux élections et de choisir ses dirigeants ».
« Mais de toute évidence, a déclaré le FCC/Kabila, le contexte sécuritaire actuel de notre pays ne permet pas à près de 14 millions d’électeurs de l’Est du pays de pouvoir s’enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie ».
Pour ce faire, le FCC a donc proposé que la sécurité soit totalement rétablie dans cette partie de la RDC « afin de permettre l’organisation des élections sur toute l’étendue de la République ».
Au Centre Carter, le FCC/Kabila a également dénoncé « l’intention manifeste du pouvoir en place d’organiser la fraude en enrôlant des enfants mineurs d’âge, des personnes fictives et en octroyant plusieurs cartes d’électeurs à une seule personne ».
= https://ouragan.cd/2023/03/fayulu-rappelle-a-tshisekedi-la-fin-de-son-mandat-le-23-decembre-2023-a-minuit
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118571_presidentielle_en_rdc_qu_il_y_ait_election_ou_pas_tshisekedi_doit_faire_ses_valises_le_23_janvier_2024_martin_fayulu.html
"Elections 2023 : Nicolas Kazadi bloque la CENI - 07/03/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/03/elections-2023-nicolas-kazadi-bloque-la-ceni/
"RDC : l’élection présidentielle fixée au 20 décembre 2023 - 26 novembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1396274/politique/rdc-lelection-presidentielle-fixee-au-20-decembre-2023/
"L’enrôlement des électeurs en RDC et les craintes de glissement - 26 décembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1404090/archives-thematique/lenrolement-des-electeurs-en-rdc-et-les-craintes-de-glissement/
Le premier grand rendez-vous du processus électoral a débuté en République démocratique du Congo : le recensement des électeurs....
= https://www.justicepaix.be/elections-en-republique-democratique-du-congo-quels-defis-pour-2023/
"RDC : des experts de l’ONU doutent de l’organisation des élections en 2023 - 25/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/25/actualite/politique/rdc-des-experts-de-lonu-doutent-de-lorganisation-des-elections-en
Des experts des Nations-Unies doutent de l’organisation des élections présidentielles et législatives prévues en 2023 en République Démocratique du Congo(RDC).
Selon un article d’Africa Intelligence, publié mercredi 24 aout, citant un rapport d’experts de l’ONU, plusieurs défis expliquent cette crainte et des scenarios sombres sont prévisibles.
A la demande de la Commission Electorale Indépendante (CENI), la mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU a été déployée en début d’année et a finalisé son rapport. Deux experts électoraux mandatés par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont cartographié les risques de conflits avant, pendant et après les élections de 2023.
Les défis
Le premier défi, selon ce rapport est d’ordre sécuritaire à l’Est du pays où opèrent toujours une centaine de groupes armés dont le M23 et l’ADF.
Le déploiement d’une force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a commencé le 15 aout avec l’arrivée d’un premier contingent burundais dans le Sud-Kivu.
L’état de siège, toujours en vigueur dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où toute activité politique reste théoriquement suspendue, laisse craindre des obstacles majeurs pour l’organisation et la tenue du scrutin, note ce rapport. Ainsi, les experts du PNUD constatent qu’un glissement du calendrier est désormais possible.
Le déficit financier
Le cout pour les élections est estimé à 900 millions de dollars américains. La CENI est encore loin de récupérer les 640 millions de dollars sollicités pour l’année 2022. Pourtant, cet argent est indispensable à l’achat du matériel électoral.
Les informations recueillies par Africa Intelligence font savoir que le président de la CENI, Denis Kadima ne pourra pas non plus compter sur l’appui des occidentaux et plus particulièrement des Etats Unis et de l’Union Européenne. Ces experts mandatés par le PNUD mettent aussi en exergue l’inquiétude autour de « la volonté du régime en place de contrôler les instituions en charge du pouvoir, à savoir la CENI et la Cour constitutionnelle ».
Trois scénarios dégagés par les experts de l’ONU
Le premier « verrait le Front Commun pour le Congo, (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila s’entendre avec la majorité actuelle pour garantir sa présence au sein des deux chambres du parlement ainsi qu’une sorte de protection juridique pour sa famille et ses collaborateurs politiques ».
Le deuxième scénario « verrait, pour sa part, la formation politique de Joseph Kabila s’entendre avec un autre partenaire de l’opposition pour mener le combat dans les urnes contre Felix Tshisekedi ».
Le troisième scénario est « celui de tous les dangers pour le pouvoir actuel. Il prévoit un boycott du scrutin par le FCC et son clan cherchant, à travers leur influence sur les forces de sécurité, à pourrir le processus électoral. Avec pour conséquence, une interruption des opérations électorales et le début d’une crise politique majeure ouvrant sur une période de transition et de nouvelles élections ».
"Elections de 2023 : les sombres scénarios des Nations unies - 24/08/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2022/08/24/elections-de-2023--les-sombre s-scenarios-des-nations-unies,109804642-eve
= https://www.jeuneafrique.com/1418885/politique/malgre-le-m23-et-les-adf-le-difficile-recensement-des-electeurs-dans-lest-de-la-rdc-a-demarre/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230215-rdc-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-des-territoires-occup%C3%A9s-par-le-m23-s-oppose-au-recensement
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230124-ouest-de-la-rdc-la-prolongation-de-l-enr%C3%B4lement-des-%C3%A9lecteurs-inqui%C3%A8te-certains-de-ses-observateurs
"FÉLIX TSHISEKEDI FAVORABLE POUR UN GLISSEMENT POUR CAUSE DE LA GUERRE DANS L'EST DE LA RDC - 28 février 3023"
"Élections en RDC en décembre 2023 :"J'y crois", affirme le président Felix Tshisekedi - 24 septembre 2022"
"RDC - Présidentielle:« Si on respecte les délais, c’est clair qu’on aura des résultats bâclés» 6 NOVEMBRE 20223
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 8/3/2023, 5:36 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: LES ÉLECTIONS : VERS UN GLISSEMENT CONCERTÉ ? LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI A ENFIN AVOUÉ QUE LA GUERRE DU M23 RWANDAIS MENAÇAIT LE PROCESSUS ÉLECTORAL, RAISON DE PLUS D'EXIGER DE LA CI DES SANCTIONS CONTRE LES AGRESSEURS.
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Kadima, déconnecté, inexpérimenté et incompétent (CASE) - 07.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118657_kadima_deconnecte_inexperimente_et_incompetent_case.html
Il faut relancer le processus de désignation saine, éthique et inclusive des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), recommande la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE).
Dans une lettre datée du 28 février déposée au Parlement le samedi 4 mars 2023, Simaro Ngongo Mbayo estime que l’heure est grave, le processus électoral est en train de prendre des proportions dangereuses et plante le décor d’une contestation populaire à très haut risque.
Dissoudre la CENI et relancer le processus de sa composition saine, éthique et inclusive, telle est la principale recommandation de la CASE au président de l’Assemblée nationale congolaise. Le numéro un de la CASE invite la Chambre basse du Parlement à ordonner des audits sur la qualité du matériel, la qualité du personnel et la gestion des ressources financières de la CENI. Il souligne à haute voix la nécessité pour la classe politique d’arracher “un consensus politique autour de la nouvelle programmation des élections générales en République démocratique du Congo”. Pour la CASE, Denis Kadima et son équipe ont lamentablement échoué. Des signes de chaos se lisent à vue d’œil, notamment à travers l’opération bâclée de révision du fichier électoral.
Manque d’expérience professionnelle
“Nous venons, par la présente, attirer votre bienveillante attention sur le danger que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait courir à la nation par manque d’expérience professionnelle, de souplesse politique et de compétence électorale”, peut-on lire dans ce courrier dont Ouragan s’est procuré copie.
La CASE tient ainsi à mettre les députés en alerte par rapport au danger qui guette la nation afin de leur permettre, en cette rentrée parlementaire de tous les espoirs, de mesurer la gravité du danger et de prendre des décisions immédiatement imposables à notre gouvernance électorale.
La CASE énumère quelques incidents déplorés depuis l’entame du cycle électoral en cours. Comme rarement à travers le monde, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs s’illustre par une agressivité opérationnelle inimaginable, décrit-elle. “Au-delà de la barbarie regrettable dans le chef de certains agents électoraux, il s’observe une impréparation technique et logistique à tous les niveaux du processus”, précise la CASE. Pour cette organisation de la société civile spécialisée en matière électorale, la CENI évolue sous la méthode “essai-erreur” dans un domaine de stricte rigueur professionnelle.
Ainsi, l’organisation dénonce “le recrutement d’agents non qualifiés, sélectionnés à la sauvette sur recommandation des partis politiques de la majorité au pouvoir, et qui font la honte dans certains centres d’inscription”. Il en est de même des équipements parachutés dans l’opération sans avoir été soumis à un test préalable de fonctionnalité opérationnelle. Simaro Ngongo Mbayo explique que jusqu’à ce jour, sur les trois aires opérationnelles de la révision du fichier électoral, aucun succès professionnel n’a été enregistré de la part de la CENI. Pire, “la carte d’électeur produite et inutilement vantée par les membres de la CENI est un imprimé archaïque qui déshonore toute la nation congolaise”.
Parmi les incidents enregistrés se trouve également un cas de décès en plein centre d’inscription. “Un citoyen congolais, longtemps humilié par la lourdeur administrative de l’opération d’enrôlement, a trouvé la mort en plein centre d’inscription des électeurs”, s’indigne la CASE. Et de souligner à l’attention du président de l’Assemblée nationale que des scènes catastrophiques de bagarre, querelles et prises de becs sont monnaie courante dans la majorité des centres d’inscription des électeurs et que même, des kits d’enrôlement et des imprimés internes de la CENI mis à la disposition des cadres et militants de l’Union sacrée ont été démasqués par la population.
Kadima, incompétent
Dans le même courrier, la CASE fait ressortir les limites professionnelles de l’actuelle équipe dirigeante de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) : “elle a suffisamment montré ses limites”, dit-elle. Incapables de bien planifier le processus, “les responsables de la CENI dirigent le processus avec entêtement et n’échappent à aucun scandale de détournement des fonds”, explique la missive.
“Si vos services sont aguerris, ils vous éclaireront sur les nombreux indices de détournement des fonds dénoncés, y compris par le ministre des Finances, dès les premiers instants de prise de fonction de l’actuelle équipe de la CENI. Faute d’un suivi parlementaire, la CENI boitille, clopine et s’égare de l’excellence électorale”, décrit le courrier choc de Simaro Ngongo Mbayo.
Le leadership de la CENI fait preuve d’un déficit d’anticipation sur les différents phénomènes et incidents liés aux opérations, poursuit-il tout en mentionnant l’incapacité du président de la CENI à mobiliser la nation congolaise toute entière (majorité, opposition et société civile) autour du processus électoral, ce qui constitue un handicap sérieux et ne contribue nullement à la mise en confiance du peuple par rapport aux élections de cette année. “Nous craignons que le goût enivrant à la manipulation de l’argent ne fasse détourner les membres actuels de la CENI de l’objectif constitutionnel des élections et finissent par y préparer leur propre carrière politique future”, laisse craindre la CASE.
Les risques auxquels Kadima expose la RDC
Si le Parlement congolais n’intervient pas illico pour freiner la forfaiture, avertit Simaro Ngongo Mbayola, nous risquons de connaître une crise pré-électorale non souhaitée ; la contestation des animateurs de la CENI tant au niveau national, provincial que local ; la contestation généralisée des résultats et des troubles électoraux inimaginables.
"Katumbi et Ensemble remettent en cause Tshisekedi, la CENI et la Cour constitutionnelle - 7/03/2923
= https://ouragan.cd/2023/03/katumbi-et-ensemble-remettent-en-cause-tshisekedi-la-ceni-et-la-cour-constitutionnelle
Le pouvoir de Félix Tshisekedi, la composition de la CENI et la Cour constitutionnelle ainsi que les actes posés quatre ans durant par le régime de l’Union sacrée sont mis en cause par Moïse Katumbi Chapwe et les membres de son parti politique Ensemble pour la République. À l’issue d’un point de presse tenu ce mardi à Kinshasa, Chérubin Okende Senga qualifie le régime Tshisekedi et toutes les institutions qu’il incarne, d’illégitimes.
Chérubin Okende, porte-parole d’Ensemble pour la République lors d’une conférence de presse à Kinshasa @Photo Droits tiers
Il s’agit des conclusions de la réunion du comité directeur d’Ensemble pour la République convoquée dimanche dernier sous la conduite de Moïse Katumbi Chapwe, son président, en vue d’évaluer la situation politique, sécuritaire, socio-économique et diplomatique du pays. Une réunion de haut niveau qui a touché à tous les aspects de la vie nationale. L’illégitimité de Félix Tshisekedi, de la CENI ainsi que de la Cour constitutionnelle est remise sur la table comme aussi les responsabilités du régime Union sacrée en ce qui concerne la situation sécuritaire dans la région Est de la République démocratique du Congo.
Nangaa et Macron exhument le secret électoral de 2018
Parcourant l’évolution de la situation politique du pays, les membres du comité directeur du parti de Moïse Katumbi s’appuient sur “les déclarations de l’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa, attestées par le président Emmanuel Macron selon le concept du compromis à l’africaine”, lesquels propos confirment d’une manière irréfragable l’illégitimité du pouvoir du président de la République, Félix Tshisekedi “en ce qu’il est issu non de la volonté du peuple souverain mais d’un arrangement politique occulte ayant travesti la vérité des urnes”. Dans sa communication, le délégué général et porte-parole du parti Ensemble pour la République, Chérubin Okende Senga considère que la fraude corrompt tout. À ce titre, son parti invite le peuple congolais, les Institutions de la République et la communauté internationale à en tirer toutes les conséquences dans l’intérêt suprême de la République en vue de la promotion d’une véritable démocratie et de l’Etat de droit.
Kadima, imbibé dans la fraude, manque de tout
Moïse Katumbi dénonce, une fois de plus, la planification de la fraude à grande échelle dans le processus électoral en cours. Manœuvres qui poussent Ensemble pour la République à exiger “la mise en place d’une Centrale électorale (CENI) réellement indépendante à même d’organiser des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles. Il en est de même de la Cour constitutionnelle qui doit être impartiale et non inféodée au régime illégitime en place”, déclare Okende. L’opposant dénonce des manœuvres insidieuses et prend bonne note de l’incapacité du régime en place de doter la CENI des moyens nécessaires pour organiser les élections dans les délais constitutionnels. Katumbi et Ensemble pour la République “prennent aussi acte des accusations publiques graves du président de la CENI contre le gouvernement qui refuse de doter cette institution ni des frais de fonctionnement, ni des frais des opérations électorales depuis plus de six mois”. Katumbi qui prend le peuple congolais à témoin, invite toutes les forces vives de la nation (partis politiques, confessions religieuses, syndicats, associations culturelles, sportives et autres) attachées aux valeurs républicaines et démocratiques, à “exiger un processus électoral transparent, inclusif et crédible ainsi que l’organisation des élections dans les délais constitutionnels”, a vitupéré le porte-parole d’Ensemble pour la République.
Tshisekedi, responsable de la résurgence du M23
Sur un ton ferme, Chérubin Okende Senga a fait observer qu’en dépit de la promesse du président Félix Tshisekedi, tenue depuis 4 ans, d’établir son état-major dans l’est du pays afin d’éradiquer toutes les forces d’agression étrangères et tous les groupes armés supplétifs congolais en Ituri et au Nord-Kivu et malgré l’instauration de l’état de siège dans ces provinces depuis le 21 mai 2021, soit une année et dix mois, son parti politique prend le peuple congolais à témoin de ce que cet état-major n’a jamais été établi et la situation sécuritaire se détériore de plus en plus dangereusement sur l’ensemble du pays. A fortiori, Ensemble pour la République et Katumbi désapprouvent “les initiatives imprudentes et inconséquentes du président Félix Tshisekedi pour avoir rapproché les autorités rwandaises à des fins mercantilistes avouées, d’avoir signé des accords ombrageux avec le M23 et d’avoir engagé le pays dans la Communauté de l’Afrique de l’Est”. Des faits qui friseraient la haute trahison, tranche Chérubin Okende Senga. Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, Katumbi tient “le régime du président Félix Tshisekedi comme seul responsable de la résurgence des rebelles du M23, de la persistance de l’exploitation illicite des ressources minières par des forces étrangères, des massacres perpétrés par des forces négatives, des déplacements massifs des populations et tant d’autres calamités humanitaires qui sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo”.
Insécurité entretenue
A cause de l’incapacité du régime à garantir l’intégrité du territoire, la paix et la sécurité des populations sur toute l’étendue du territoire national, “il s’observe à ce jour, une insécurité généralisée par des jeunes brigands souvent instrumentalisés par le parti au pouvoir et des conflits interethniques dans plusieurs territoires du pays”, indique la communication d’Ensemble pour la République. Ainsi, Katumbi demande au Conseil de sécurité des Nations unies et à l’ensemble de la communauté internationale de condamner l’agression de la RDC par des forces étrangères et de s’entremettre particulièrement pour la sécurisation du processus électoral afin de permettre à tous les Congolais de choisir les dirigeants du pays ; droit garanti par la Constitution. Pour le comité directeur d’Ensemble pour la République, “le régime illégitime en place ne doit donc pas utiliser l’insécurité entretenue dans certains territoires du pays comme prétexte pour retarder la tenue des élections au-delà des délais constitutionnels et se maintenir au pouvoir”.
= https://ouragan.cd/2023/03/marche-du-11-mars-les-partisans-de-katumbi-fayulu-et-matata-saisissent-ngobila
"Le parti de Katumbi accuse Tshisekedi de « haute trahison » pour avoir « signé » des accords avec le M23 et engagé la RDC dans l’EAC - 7 mars 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/03/07/le-parti-de-katumbi-accuse-tshisekedi-de-haute-trahison-pour-avoir-signe-des-accords-avec-le-m23-et-engage-la-rdc-dans-leac.html
Le parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, a dans une communication faite ce mardi 07 mars par l’entremise de son porte-parole, Chérubin Okende, déploré les initiatives « imprudentes et inconséquentes » de l’actuel Chef de l’État Félix Tshisekedi d’avoir rapproché les autorités rwandaises à des « fins mercantilistes avouées ».
L’Ensemble pour la République reproche entre autres à Félix Tshisekedi d’avoir « signé » des accords « ombrageux » avec le mouvement terroriste du M23, mais également d’avoir engagé le pays dans la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC); des faits qui selon le parti de Moïse Katumbi frisent « la haute trahison ».
« Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, le régime du Président Félix Tshisekedi est seul responsable de la résurgence des rebelles du M23 », indique ce communiqué consulté par POLITICO.CD.
Dans le même registre, le parti de l’ex-gouverneur du Katanga, a également accusé l’actuel régime au pouvoir d’être « responsable » de la persistance de l’exploitation illicite des ressources minières par des forces étrangères, des massacres perpétrés par des forces négatives, des déplacements massifs des populations et tant d’autres calamités humanitaires qui sévissent à l’Est du pays.
« De même, à cause de l’incapacité du régime à garantir l’intégrité du territoire, la paix et la sécurité des populations sur toute l’étendue du territoire national, il s’observe à ce jour, une insécurité généralisée par des jeunes brigands souvent instrumentalisés par le parti au pouvoir et des conflits interethniques dans plusieurs territoires du pays », a renchéri la même source.
En guise de recommandation, l’Ensemble pour la République a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies et à l’ensemble de la communauté internationale de condamner l’agression de la RDC par des forces étrangères et de s’entremettre particulièrement pour la sécurisation du processus électoral afin de permettre à tous les congolais de choisir les dirigeants du pays.
Pour ce parti de l’opposition, le régime actuel ne doit donc pas « utiliser l’insécurité entretenue dans certains territoires du pays » comme prétexte pour retarder la tenue des élections au-delà des délais constitutionnels et « se maintenir au pouvoir"
"SK Della avertit Tshisekedi : pas de prétexte, élections ou rien - 04/03/2023
= https://ouragan.cd/2023/03/sk-della-avertit-tshisekedi-pas-de-pretexte-elections-ou-rien
"La présidentielle en RDC se joue-t-elle à Washington ? - 01:03:2023
= https://www.jeuneafrique.com/1417079/politique/la-presidentielle-en-rdc-se-joue-t-elle-a-washington/
Comme lors de la dernière présidentielle, les poids lourds de la politique congolaise se sont rués sur les firmes de lobbying de Washington en vue du scrutin prévu fin 2023. Et se livrent depuis des mois une guerre d’influence par procuration, comme le révèle le deuxième volet de notre enquête.
:copyright: MONTAGE JA : J.Scott Applewhite/AP/SIPA
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Washington, capitale du lobbying africain
- [Enquête] Washington, capitale du lobbying africain
- Plongée dans le monde secret de ces lobbyistes américains que l’Afrique s’arrache
WASHINGTON, CAPITALE DU LOBBYING AFRICAIN (2/4)
• La prochaine élection présidentielle en RDC est prévue fin 2023. De Félix Tshisekedi à Martin Fayulu en passant par Moïse Katumbi, les prétendants à la magistrature suprême s’activent depuis plusieurs mois sur les rives du Potomac.
• Il y a cinq ans, ces mêmes protagonistes avaient déjà tenté de s’attirer les faveurs de l’administration Trump. Des contrats signés à prix d’or pour des résultats mitigés.
À LIRE[Enquête] Washington, capitale du lobbying africain
Début 2017, un +243, l’indicatif de la RDC, s’affiche sur l’écran de l’iPhone de Brian Ballard. À l’autre bout du fil, le cabinet de Joseph Kabila se sait sous pression. Plusieurs sécurocrates, des généraux notamment, avaient été placés sous sanctions américaines quelques mois plus tôt par l’administration de Barack Obama pour avoir réprimé les manifestations de l’opposition congolaise. D’autres mesures restrictives sont à prévoir, d’autant que le processus électoral accuse déjà du retard.
L’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, à la Maison-Blanche, le 5 août 2014. BRENDAN SMIALOWSKI/AFP
Pour le chef de l’État congolais, l’investiture de Donald Trump quelques jours plus tôt est donc perçue comme une aubaine, un moyen d’alléger la pression que Washington fait peser sur son régime, alors qu’il n’a pas formellement écarté l’hypothèse d’un troisième mandat, contraire à la Constitution. En ce début d’année, le président congolais missionne donc son ex-ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, à qui il a octroyé pour l’occasion le titre d’« envoyé spécial pour les États-Unis, et le charge de sonder K Street.
Sans être la seule piste, Ballard Partners est alors une cible de choix. Familier du nouveau locataire de la Maison-Blanche, il a été l’un des principaux collecteurs de fonds de la campagne électorale du milliardaire. Vu de Kinshasa, le Floridien a donc les moyens d’établir un canal direct avec le milliardaire-président et ainsi tenter de convaincre Washington sur deux points clés : la tenue des élections à la date prévue et la probité du bureau de la commission électorale, dirigé par Corneille Nangaa. « Quand les équipes de Kabila nous ont contactés, je suppose qu’elles savaient que Brian Ballard représentait l’organisation Trump en Floride et qu’il était coprésident du comité d’organisation de son investiture », raconte Sylvester Lukis, partenaire de Ballard et ami de ce dernier depuis les années 1980, attablé dans la salle de réunion des bureaux de Ballard Partners, au mur duquel se déploie une immense photo d’un avion, propriété personnelle du lobbyiste floridien.À LIREDiplomatie : Joseph Kabila seul contre tous
À l’époque, la clientèle africaine est plutôt nouvelle pour cette firme qui vient tout juste d’ouvrir son bureau à Washington. Mais malgré l’alléchante proposition financière, Ballard finit par dire non à Kabila.
« Guerre de tranchées »
Mais qu’importe, en ce mois de février 2017, comme après chaque changement d’administration, les lobbyistes de Washington sont rapidement pris d’assaut. Quelques mois après avoir refusé de plaider la cause de Joseph Kabila, la firme floridienne rejoint l’armada de lobbyistes de Moïse Katumbi.
Moïse Katumbi (costume bleu), aux États-Unis, en septembre 2018. :copyright: Facebook Moïse Katumbi
En exil depuis 2015 et privé de passeport, l’opposant veut plaider sa cause à Washington pour revenir en RDC et déposer sa candidature pour la prochaine élection présidentielle. Depuis 2016, il s’est déjà attaché les services du DCI Group et de Akin Gump Strauss Hauer & Feld, l’une des plus grosses firmes de « DC ». En septembre 2017, il signe avec Ballard Partners un contrat d’un an pour un montant de 50 000 dollars par mois. Un investissement vain. Empêché de rentrer en RDC, Katumbi finit par se ranger derrière Martin Fayulu, au service duquel il mettra son dispositif de lobbying.À LIRERDC – États-Unis : ces lobbyistes qui aident Fayulu et Katumbi à faire pression sur Tshisekedi
Kabila, lui, a fait appel à Mer Security and Communication System. Cette mystérieuse société israélienne largement inconnue du microcosme lobbyiste de « DC » empoche un sacré pactole : 5,575 millions de dollars pour douze mois de collaboration. « L’un des plus gros contrats de l’ère Trump », assure un familier de K Street.
Le coup d’envoi, surtout, d’une première guerre de tranchées à Washington pour tenter de séduire l’administration Trump. N’ayant jusque-là aucune expérience sur K Street, Mer recrute à tour de bras et constitue une équipe de plus de vingt-cinq consultants. « Nous avions ciblé quelques responsables américains autour du président, comme le secrétaire d’État Mike Pompeo ou encore des proches, comme Rudy Giuliani », commente une source congolaise alors impliquée dans le dossier.
Pendant des mois, chacun tente de s’attirer les faveurs de l’administration Trump. « Le potentiel d’alliances militaires et commerciales [avec la RDC] est illimité, mais pour bénéficier de ce potentiel, les États-Unis doivent discuter avec l’envoyé spécial de Kabila », écrit l’un des consultants engagés par Mer, dans une lettre datée de septembre 2017. Ces efforts ne sont pas couronnés de succès. Comme sous Obama, Washington maintient une ligne ferme : Kabila doit partir. « Ils sont restés hostiles à toute discussion », résume la source congolaise précédemment citée. « Mer n’a rien pu faire. Ils ont essayé de défendre un président qui n’avait aucune crédibilité auprès du gouvernement américain », tacle un lobbyiste.
« Les États-Unis ont eu tort de soutenir Félix Tshisekedi »
Hasard du microcosme de K Street, c’est aujourd’hui de la « crédibilité » du successeur de Kabila, Félix Tshisekedi, dont Ballard Partners s’occupe à Washington. Le 11 mars 2022, elle a conclu un contrat de 900 000 dollars par an avec le gouvernement congolais, officiellement pour « promouvoir la RDC comme un leader international en matière de lutte contre le changement climatique ». « Au moment où nous avons été engagés, il y avait déjà plusieurs opposants qui multipliaient les approches à Washington pour se positionner avant les élections de 2023 », souligne Lukis.
Fac-similé du contrat signé entre Ballard Partners et le ministère de la Communication de la RDC en mars 2022. :copyright: Fac-similé
À LIRERDC : des lobbyistes américains à la rescousse de Tshisekedi
Quatre ans après la bataille acharnée contre Joseph Kabila, c’est un curieux remake qui se joue depuis plusieurs mois dans la capitale américaine. En janvier 2022, Martin Fayulu, qui n’a cessé de clamer sa victoire lors de la présidentielle de 2018, a signé un contrat avec le cabinet Future Pact LLC pour la maigre somme de 17 500 dollars par mois. Le deal dure jusqu’à fin 2023. Six mois après sa signature, l’opposant s’est déplacé personnellement à Washington pour plaider sa cause. « Mon message est de dire aux États-Unis qu’ils ont eu tort de soutenir quelqu’un qui n’a pas gagné les élections. Aujourd’hui, ils doivent réparer cette erreur et soutenir des élections transparentes et équitables », expliquait Martin Fayulu lors de cette visite, en septembre 2022.
Ce déplacement fut notamment préparé par l’organisation pro-démocratie Vanguard Africa, dirigée par Jeffrey Smith. S’il ne se dit que « techniquement lobbyiste », ce dernier s’est fait une spécialité de collaborer, souvent pro bono, avec des opposants comme le Tanzanien Tundu Lissu ou l’Ougandais Robert Kyagulanyi, alias Bobi Wine. « Les accès sont forcément plus restreints lorsque vous n’arrivez pas avec l’étiquette d’un gros cabinet », explique Smith.
Si Fayulu est encore relativement novice sur ce marché, Moïse Katumbi, lui, est un client régulier de K Street depuis plusieurs années. En juin 2021, il s’est attaché les services de trois firmes, DCI Group, King & Spalding et Brownstein Hyatt Farber Schreck, qui opère comme consultant de King & Spalding, le tout pour un montant de 80 000 dollars par mois.
Selon les prestations déclarées par Brownstein Hyatt Farber Schreck, le cabinet, qui travaille notamment avec Ed Royce, ancien président de la commission des affaires étrangères du Congrès, a perçu 110 305 dollars pour ses services entre juillet 2021 et février 2022. La firme déclare sur cette période près de 130 appels, emails et messages du Conseil de sécurité nationale, d’ONG ou des membres de staff d’élus du Congrès. Ces derniers mois, leurs lobbyistes des opposants congolais ont pris d’assaut le Congrès. « Ils n’arrêtent pas d’appeler. Certains de ces opposants nous demandent de faire pression pour le remaniement de la Cour constitutionnelle ou de la commission électorale. La probabilité pour que ça arrive est inexistante », soupire dans les couloirs du Congrès une source qui suit les dossiers africains.
L’offensive de l’ex-gouverneur du Katanga a toutefois obtenu quelques résultats. Le 14 septembre 2021, l’élu du New Jersey, Chris Smith, ciblé par les lobbyistes de Katumbi, a publié un communiqué dans lequel le républicain se dit « extrêmement préoccupé par les mesures prises par le président congolais Félix Tshisekedi pour neutraliser la Commission électorale nationale indépendante [CENI] ». Le 16 mars 2022, deux élus de la commission des relations internationales de la Chambre des représentants ont de leur côté rappelé que « les élections [congolaises] de 2018 n’ont été ni libres ni équitables », et demandé à ce que « des mesures supplémentaires [soient] prises pour ouvrir la voie à des élections libres et équitables en 2023 ». Les documents présents sur le site du département de la Justice montrent les échanges entre un lobbyiste du cabinet Kings & Spalding et le directeur de cabinet de l’un des deux signataires pour faire quelques ajustements sur le contenu du courrier.
Bongo, Lissouba et Museveni
Petit pin’s avec les drapeaux congolais et américain sur la veste, cocktail à la main, Joseph Szlavik semble s’amuser de la guerre que se livrent actuellement les candidats à la prochaine élection présidentielle en RDC. « Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, l’impact de ce type de courrier est rapidement amplifié », estime cet amateur de cigare, confortablement installé dans un salon d’un hôtel du centre de Washington. Depuis mars 2022, sa firme, Scribe Strategies and Advisors, opère, tout comme Ballard Partners, pour le compte du gouvernement congolais à Washington.
Joseph Szlavik (à g.), patron du cabinet Scribe, Strategies and Advisors. :copyright: The US Sport Academy
Son contrat a été signé deux jours avant la publication de la lettre du 16 mars. « J’ai appelé Ed Royce pour le remercier », ironise Szlavik, qui, en trente ans de lobbying, a notamment collaboré avec l’ancien président congolais Pascal Lissouba, l’Ougandais Yoweri Museveni, et la famille Bongo.
L’impact concret des centaines de milliers de dollars dépensés par les différents protagonistes de la prochaine élection présidentielle congolaise reste à relativiser. Le « partenariat privilégié » noué à Washington au début du mandat de Tshisekedi livre, quatre ans plus tard, un bilan plus que mitigé. En dépit des promesses, les investissements américains restent bien maigres. L’offensive dans le secteur minier, où Washington souhaite contrer l’influence chinoise, n’a pas non plus produit les effets espérés. Pis, les relations se sont même tendues sur d’autres dossiers, comme celui du milliardaire israélien Dan Gertler, qui a conclu un accord avec le gouvernement en février 2022. « Une ligne rouge pour Washington », assure un lobbyiste de Tshisekedi.
À LIRERDC : Dan Gertler, du zénith au crépuscule
Ces derniers mois, les conseillers américains du président congolais tentent donc d’avancer sur deux autres fronts. D’un côté, ils cherchent à rassurer l’administration américaine sur le respect du délai prévu pour la tenue des élections. De l’autre, ils tentent d’obtenir le soutien de Washington dans la crise qui oppose la RDC au Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23.
En juin, les lobbyistes de Kinshasa ont discrètement sondé la commission des affaires étrangères du Sénat, dirigée par Bob Menendez. « La commission peut-elle envoyer une lettre au département d’État pour demander une enquête sur l’implication de Rwanda ? » s’interroge ainsi un des lobbyistes de Ballard.
Un activisme entouré, à Kinshasa, d’une part de fantasme. « Parfois, on nous appelle pour nous demander pourquoi les États-Unis n’ont pas encore déployé leur armée sur le terrain pour soutenir la RDC. Notre travail est de faire comprendre que les choses ne marchent pas comme cela ici », soupire l’un des lobbyistes engagés par Kinshasa.
"Élections en République Démocratique du Congo : quels défis pour 2023 ? - décembre 19, 2022
= https://www.justicepaix.be/elections-en-republique-democratique-du-congo-quels-defis-pour-2023/
À un an des élections congolaises, cette analyse vous propose un coup d’œil sur les défis à relever par les institutions et les organisations de la société civile de la RD Congo pour que le pays s’engage vers plus de transparence, d’inclusivité et d’apaisement pour ces élections de 2023.
La jeune démocratie qu’est la République Démocratique du Congo se prépare pour son quatrième cycle électoral. Le 26 novembre dernier, la Commission électorale nationale indépendante, la Ceni, a annoncé la date des prochaines élections. Son calendrier électoral nous apprend que les élections auront lieu le mercredi 20 décembre 2023 et que l’enrôlement des électeurs débutera le 24 décembre 2022. Même si, la sortie du calendrier électoral est un soulagement quant au respect des délais constitutionnels, le processus électoral devra faire face à de nombreux défis.
Ceux-ci ont été abordés dans le cadre d’un séminaire à Bruxelles, organisé par les Affaires étrangères belges, l’Ambassade du Royaume-Uni et le Palais d’Egmont, le 2 décembre passé. Plusieurs orateurs congolais, belges et internationaux, tels que Denis Kadima, le président de la Ceni, sont revenus sur les défis techniques et organisationnels ainsi que les enjeux de cette élection. À l’occasion, Justice & Paix accompagnait Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO[1] qui intervenait lors de cette présentation.
Les défis techniques et organisationnels
Publié il y a moins d’un mois, le calendrier électoral s’articule autour de la constitution du fichier électoral[2], de l’opération de réception et de traitement des candidatures aux scrutins directs et indirects[3], de l’organisation de ces scrutins ainsi que des activités de pérennisation du processus électoral[4]. Malheureusement, plusieurs défis importants se dressent face à ce prochain processus électoral : des défis temporels, logistiques, légaux, sanitaires, et enfin, et pas des moindres des défis sécuritaires menaçant la tenue d’élections à l’Est de la RDC.
Le défi temporel a été relevé, voire même critiqué par certains experts et membres de la société civile. Pour une population dépassant les 90 millions d’habitants, il n’y a que trois mois prévus pour l’identification et l’enrôlement des électeurs de tou·tes les provinces et des cinq pays étrangers participants au vote. Les congolai·ses habitant en Afrique du Sud, en Belgique, en France, au Canada et aux USA pourront donc voter en décembre 2023. La Ceni voit cette étape comme un projet pilote qui pourra être étendu à d’autres pays pour les élections de 2028. Néanmoins, cette disposition est prévue par la constitution et se justifie également les grandes diasporas congolaises vivant dans ces pays.
Ensuite, les défis logistiques touchent principalement à l’enrôlement des électeurs déplacés à cause de la situation sécuritaire au Nord-Kivu. Par ailleurs, le déploiement du personnel temporaire et du matériel pour les votes sera aussi compliqué par les conflits, ce qui a été confirmé par plusieurs intervenants du séminaire. Pour identifier les électeurs, la Ceni se base sur l’enrôlement de 2018 et sur la bonne volonté des citoyen·nes à s’enregistrer dans leur centre d’inscription. En outre, une application pour smartphone a été commandée par la Ceni pour que les citoyen·nes puissent s’inscrire aux élections sans se déplacer. Mais, pour un pays dans lequel une partie de la population n’a accès ni à internet ni à un téléphone, il est clair que cette application ne permettra pas un enrôlement plus inclusif et rapide. Mais, le plus gros problème reste le fait que la RDC n’a pas de registres nationaux complets, identifiant de manière exhaustive tou·tes les personnes nées et habitant au Congo. De plus, le vote semi-électronique prévu par la Ceni ne convainc pas tout le monde. L’expert électoral indépendant, Gérold Gérard a expliqué que ce dernier n’est pas encadré juridiquement et a exposé le risque de multiplier les boites noires entourant les résultats et leur transmission.
La météo et la saison des pluies compliqueront également la participation des certain·es citoyen·nes habitant dans des régions reculées et difficiles d’accès, comme en attestent les inondations de novembre dernier. En outre, les conditions sanitaires, relatives à la propagation certains virus comme le Covid-19 ou le choléra pourraient également empêcher la participation de certaines personnes.
Les défis sécuritaires
Enfin, il est essentiel de revenir sur la situation sécuritaire à l’Est du pays, qui fait craindre une annulation des élections dans les régions sous le joug de violences armées. À la lecture de la presse de ces derniers mois, une multitude de groupes armés, dont le M23, sème la terreur et provoque de nombreux déplacements de population au Nord-Kivu. Le M23 voudrait contrôler la ville de Goma, carrefour stratégique à la frontière rwandaise et proche de l’Ouganda et a, dans cet objectif, lancé plusieurs offensives sur les villes de Rutshuru, Nyiragongo, Kibumba et Masisi pour encercler la ville de Goma. L’armée nationale congolaise tente d’arrêter les insurgés et a reçu un soutien militaire de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE). En outre, la résurgence du M23 provoque de nouvelles tensions diplomatiques avec le pouvoir de Kigali, que le gouvernement congolais accuse de soutenir le M23.
Pour cette raison et dans le but de mettre fin aux violences, des pourparlers ont été entamés à Nairobi sous la houlette de l’ancien président kényan, Uruhu Kenyatta, représentant la CAE. Les gouvernements congolais et rwandais et plusieurs groupes armés se sont mis autour de la table pour aboutir à un cessez-le-feu à la fin du mois de novembre. Le M23 n’a quant à lui pas été invité à participer aux négociations, et se sentant lésé, il n’a pas quitté les territoires qu’il occupait depuis quelques semaines.
Déjà lors du scrutin présidentiel de 2018, les populations de Butembo, Beni et Yumbi n’avaient pas pu voter pour des raisons sanitaires et sécuritaires, ce qui avait provoqué de vives contestations dans les villes concernées et du côté de l’opposition de Martin Fayulu. Malgré l’instabilité sécuritaire actuelle, le gouvernement de Tshisekedi a déclaré qu’il ne voudrait pas aboutir à un glissement des élections. Donc, pour que les élections aient lieu en décembre 2023 de manière inclusive et apaisée, il est primordial que le gouvernement ainsi que la Ceni prennent leurs responsabilités. D’une part, le gouvernement doit garantir l’intégrité territoriale et souveraine du pays, et doit impérativement trouver une solution pour mettre fin aux conflits et violences à l’égard des populations civiles. D’autre part, la Ceni doit assurer un processus électoral transparent et inclusif, grâce à une identification, un enrôlement et des scrutins identiques et crédibles dans toutes les régions du Congo.
Le déficit de confiance au sein de la population
En dehors des défis nettement attachés au calendrier électoral, la confiance de la population à l’égard des promesses faites pour ces élections est au plus bas. En effet, ce déficit de confiance représente un enjeu majeur pour la Ceni, qui a été et demeure critiquée pour son manque de transparence. Pour sensibiliser et regagner la confiance de la population, la Ceni doit être plus transparente et publier des rapports de son travail[5]. Cette démarche doit également être soutenue par un renforcement de l’inclusion et une amélioration de l’observation électorale. Pour finir, l’abstention au Congo est souvent très importante et ne pourra être résorbée en 2023 que grâce à une forte sensibilisation de la population, qui doit être faite par la Ceni, les institutions politiques et religieuses ainsi que par les organisations de la société civile (OSC). Il est important de rappeler que la Ceni est et doit rester un organe indépendant, non politisé et neutre, devant promouvoir l’apaisement et la confiance dans le processus électoral. Ces demandes ont notamment été énoncées par la CENCO et par plusieurs experts et acteurs de la société civile, lors du séminaire du 2 décembre dernier.
Malgré les déclarations du gouvernement de Félix Tshisekedi et de la Ceni, dirigée par Denis Kadima, affirmant la tenue d’un processus électoral crédible, transparent et inclusif, le ras-le-bol et la protestation de la population congolaise augmentent[6] à plusieurs niveaux – politiques, sécuritaires, géopolitiques et démocratiques.Les défis sont vraiment importants et demanderont un engagement sérieux et transparent de la part de la Ceni et du gouvernement congolais. Mais, pour être démocratique, ce processus électoral doit être soutenu par les membres de l’opposition, les institutions religieuses, les OSC et, surtout, par la population. Sans une population informée, sensibilisée et concernée par ces élections, elles ne pourront pas être représentatives et inclusives. De nombreuses OSC se mobilisent pour informer et sensibiliser la population congolaise à l’importance du vote et ce travail doit continuer et être renforcé par toutes les institutions et organisations impliquées dans les élections. Les OSC s’étaient déjà fortement mobilisées quand Joseph Kabila voulait briguer un troisième mandat et, à présent, elles ne s’essoufflent pas et mettent leur énergie au service de la population et des principes démocratiques. D’ailleurs, la société civile belge peut en apprendre beaucoup sur l’investissement et l’endurance des OSC congolaises. De plus, il est important que la société civile et les autorités belges et européennes soutiennent symboliquement ce processus électoral et proposent leur aide en termes d’observation électorale à court et à long terme.Il est donc clair que si ces scrutins ne se déroulent pas de la manière la plus démocratique et apaisée possible, la population congolaise n’hésitera pas à protester et à montrer son mécontentement
Aux niveaux économique, sécuritaire, sanitaire, politique et judiciaire, la RDC est un pays essoufflé par les crises à répétition, et un processus électoral démocratique, crédible, transparent et apaisé pourrait être une première impulsion vers la reconstruction d’une stabilité nationale. Pour autant, il ne faut pas croire que des élections crédibles permettront une évolution démocratique fondamentale, ce n’est qu’une seule des étapes vers la construction d’une démocratie.
[1] Conférence Episcopale Nationale du Congo.
[2] Identification et l’enrôlement des électeurs et l’adoption de la Loi sur la répartition des sièges.
[3] Les scrutions directs regroupent l’élection du président, des députés nationaux et provinciaux, et des conseillers municipaux. Alors que les scrutins indirects rassemblent les sénateurs, les conseillers urbains, les gouverneurs et vice-gouverneurs, les maires, les bourgmestres et leurs adjoints.
[4] Analyses statistiques et projections, élaboration des avant-projets de lois et planification des opérations électorales pour les élections de 2028.
[5] Par exemple, la cartographie des bureaux de vote a été modifiée pour être plus représentative, mais n’a toujours pas été publiée.
[6] Le Père Rigobert Minani Bihuzo, chef du département de recherche CEPAS (Kinshasa), a alerté d’une possible vague de protestation populaire si les élections de 2023 ne sont pas inclusives, transparentes et crédibles. Il en parle également dans son ouvrage Les défis de la construction de la paix en RDC et l’engagement de l’Église, publié en février 2022.
"RDC : quelles règles du jeu pour les élections de 2023 ? - 22 mars 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1332514/politique/rdc-quelles-regles-du-jeu-pour-les-elections-de-2023/
Alors que l’inquiétude quant au risque d’un glissement du calendrier ne cesse de croître, l’Assemblée nationale doit trancher sur les règles qui régiront les prochains scrutins....
"Élections de 2023 en République démocratique du Congo :rectifier les erreurs du passé pour consolider la démocratie
= https://www.eurac-network.org/sites/default/files/eurac-rapport_2021-fr-web.pdf
"Elections 2023 en RD Congo: quelles leçons apprises du précédent cycle électoral de 2018 ?
= https://www.egmontinstitute.be/events/elections-2023-en-rd-congo-quelles-lecons-apprises-du-precedent-cycle-electoral-de-2018/
"Les élections à l'épreuve de l'Afrique - Janvier 2023
= https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/les-elections-a-l-epreuve-de-l-afrique
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-denis-kadima-alerte-sur-les-cinq-defis-a-relever-en-perspective-des-scrutins-fixes-au-20-decembre-2023/
"J-J, la ligne rouge de Macron- 7:03:2023
= https://ouragan.cd/2023/03/j-j-la-ligne-rouge-de-macron
Cru, dur et grave, Emmanuel Macron a bouclé sa tournée africaine sur un ton excessif et assumé. Tranchant, le président français a rappelé que le cessez-le-feu de ce mardi 7 mars 2023 doit marquer le début du retour de la paix dans la partie orientale de la RDC. À côté d’un Félix Tshisekedi offensif, direct et intransigeant, Macron soulignera que la solution à crise congolaise est dans un réveil collectif, dans la prise de conscience à l’échelle régionale. “C’est l’affaire de tous et de toute la région”. Mots révélateurs de la détermination de la France à mettre fin à la tragédie de l’Est congolais.
Le président français s’est exprimé samedi 4 mars au Palais de la Nation à Kinshasa. Il a vidé son sac. Avec son cœur et en lui, le point de vue de l’ensemble des grandes puissances occidentales membres de la “communauté internationale”, celle-là même qui dorlote Paul Kagame pour motiver ses projets expansionnistes sur la République démocratique du Congo. Pour Emmanuel Macron, ce mardi 7 mars 2023 débute une nouvelle saison vers la fin du cycle perpétuel de déstabilisation de la République démocratique du Congo. Un cessez-le-feu concerté, mais non encore définitivement conclu avec toutes les puissances impliquées dans la guerre. À cause, reconnaît-il, des “crimes et tragédies” qui s’y déroulent sous les yeux des grands du globe. Pour lui, il ne faut pas y ajouter “l’oubli et l’abandon”. Le chef de l’État français a émis un vœu : “Je souhaite aujourd’hui que la France reste fidèle à son rôle d’allié indéfectible de la RDC pour défendre son intégrité et sa souveraineté”, a-t-il solennellement proclamé.
La ligne rouge
Des sanctions seront prises contre les récalcitrants. De la foi d’Emmanuel Macron, rien ne sera laissé au hasard. Plus d’impunité. Si le cessez-le-feu est à nouveau violé, les responsables payeront le prix. Macron est conscient d’énormes frustrations du peuple congolais. En diplomate, il a voulu donner la dernière chance aux chiens de guerre de la région. Ainsi, le président français a annoncé avoir pris langue avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui, selon lui, est engagé pour faire jouer aux Nations unies leur rôle indispensable. “Ensemble, nous devons travailler, Union européenne, Union africaine, Organisation sous-régionale, pays de la région et Nations unies”. Travailler à ce que chacun apporte sa contribution pour enfin imposer la désescalade et la paix. Le plan qui est aujourd’hui sur la table, qui a été agréé par tous, qui est en train d’être mis en œuvre, c’est le processus de Luanda. À condition qu’à chaque étape, il soit respecté et que le chronogramme qui a été décidé à partir du 28 février soit dûment respecté. “Cessez-le-feu sur le terrain, mécanisme de vérification sous supervision angolaise, cantonnement du M23 sur votre sol, processus de désengagement, désarmement et réinsertion, déploiement de forces régionales”, expliquera Emmanuel Macron. Tout cela dépend des pressions politiques, diplomatiques et économiques pour que cela soit respecté. “Exigence légitime : que tout ce qui s’y engage respecte la parole donnée, les rendez-vous, les dates et l’effectivité des choix pris et des promesses tenues”.
Ni pillage, ni balkanisation, ni guerre
La République démocratique du Congo ne doit pas être un butin de guerre, a indiqué Emmanuel Macron. “Le pillage à ciel ouvert de la République démocratique du Congo doit cesser”, a-t-il spécifié. Macron s’est inscrit dans la politique de “ni pillage, ni balkanisation, ni guerre”. C’est le sens même de sa présence à Kinshasa. “Dire à tous qu’il ne peut y avoir deux poids deux mesures entre la tragédie qui se joue en Ukraine sur le territoire européen et celle qui se joue sur le sol africain”, a-t-il signifié. Une façon de rappeler que la solidarité ne saurait être à géométrie variable. Macron a fait savoir que “c’est en République démocratique du Congo que se jouent nombre de combats du siècle“. Il ajoute que sa venue lui a permis de palper les réalités d’un peuple, d’un pays qui vit le nouvel acte d’une tragédie qui, depuis près de 30 ans, ne s’est jamais vraiment éteinte. “Des centaines de milliers de Congolais vivent, revivent le cauchemar de la guerre, de la fuite, du dénuement absolu. Une ville, Goma, est à nouveau sous la menace d’une rébellion qui emprunte de nouveaux acronymes. Aujourd’hui, le M23, dont le visage et les soutiens extérieurs et l’agenda sont connus”, a-t-il souligné. Sa visite de 4 jours qui l’a conduit de Libreville à Luanda, puis de Brazzaville à Kinshasa a été riche en enseignements.
Pont humanitaire
Face à une histoire dont le nombre de victimes équivaut à celui des guerres mondiales que nous avons vécu, la France ne prétend pas avoir seule une solution. Pour Marcon, la France sera le premier État à répondre à l’initiative de l’Union européenne, annoncée le même samedi. Initiative qui permettra de mettre en place un pont aérien humanitaire à destination de Goma. “Nous allons débloquer une contribution immédiate de 34 millions d’euros d’aide humanitaire, laquelle s’ajoutera au montant de près de 50 millions annoncé par l’Union européenne. Nous nous tenons également à la disposition de l’Union européenne pour fournir des moyens de transport civils ou militaires et pour procéder à leur acheminement”, a annoncé le président français. Solidarité européenne qui se concrétisera dans les jours qui viennent par l’acheminement de plusieurs tonnes de matériel humanitaire au profit des populations déplacées dans la région de Goma et dans toutes les régions qui ont été affectées par ces mouvements rebelles et groupes terroristes, a affirmé Emmanuel Macron.
Le Congo ne peut être le Congo sans la grandeur
Dans une région où la France a su regarder en face son propre passé, le poids de la sanction de l’histoire peut être accablant, reconnaît Emmanuel Macron. “Vous êtes un grand pays et nos deux pays ont en quelque sorte en commun aussi de voir grand”, a indiqué le chef de l’État français. Et pour transposer un mot célèbre du Général De Gaulle, Macron rappelle que : « le Congo ne peut être le Congo sans la grandeur ». Il a affirmé sans détour qu’aucun pays d’Afrique n’est plus doté que la République démocratique du Congo de richesses de toutes sortes et d’une capacité à saisir un destin d’exception. C’est pourquoi, souhaite-t-il bâtir avec la RDC un partenariat nouveau sur plusieurs axes. Mais d’abord, aider à la pleine souveraineté sur le plan sécuritaire et militaire, a-t-il déclaré. Premier partenaire de la RDC en termes de formation militaire, la France souhaite faire davantage parce que la condition pour qu’il y ait dans la durée la fin des pillages, la fin du risque de balkanisation, c’est le retour rapide de l’État régalien partout sur le territoire congolais.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LES ÉLECTIONS : VERS UN GLISSEMENT CONCERTÉ ? LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI A ENFIN AVOUÉ QUE LA GUERRE DU M23 RWANDAIS MENAÇAIT LE PROCESSUS ÉLECTORAL, RAISON DE PLUS D'EXIGER DE LA CI DES SANCTIONS CONTRE LES AGRESSEURS.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Kinshasa : l’opposition organise une marche de soutien aux FARDC - 11/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/11/actualite/politique/kinshasa-lopposition-organise-une-marche-de-soutien-aux-fardc
"Marche anti-M23 à Kinshasa: gaz lacrymogène à Limete après immixtion des militants de l’UDPS - 11:03:2023
= https://actualite.cd/2023/03/11/marche-anti-m23-kinshasa-gaz-lacrymogene-limete-apres-immixtion-des-militants-de-ludps
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118865_marche_de_l_opposition_les_manifestants_ont_traverse_la_10_eme_rue_limete_sous_des_gaz_lacrymogenes.html
"L’opposition chahute Tshisekedi lors d’une marche à Kinshasa - 12:03:2023
= https://ouragan.cd/2023/03/lopposition-chahute-tshisekedi-lors-dune-marche-a-kinshasa
"RDC: 19 morts et un centre de santé saccagé lors d’une attaque ADF à Kirindera près de Kyondo - 12 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/12/rdc-19-morts-et-un-centre-de-sante-saccage-lors-dune-attaque-adf-kirindera-pres-de
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/03/12/beni-pres-de-20-morts-dans-une-nouvelle-attaque-des-adf-a-kirindera-ce-dimanche.html/129859/
"RDC: plus de 40 morts dans une nouvelle attaque attribuée aux ADF - 9 mars 2023
= https://afrique.lalibre.be/76079/rdc-plus-de-40-morts-dans-une-nouvelle-attaque-attribuee-aux-adf/
= https://actualite.cd/2023/03/10/rdc-les-explications-de-larmee-apres-le-massacre-dau-moins-40-civils-bashu-beni
= https://actualite.cd/2023/03/12/rdc-une-dizaine-de-tues-dans-une-attaque-attribuee-aux-adf
"Guerre et élections : les émissaires de l’ONU à Kinshasa et Goma - 10:03:2023
= https://ouragan.cd/2023/03/guerre-et-elections-les-emissaires-de-lonu-a-kinshasa-et-goma
"RDC-M23 : Delly Sesanga demande à l'ONU de déployer une force internationale pour remplacer les forces de l'EAC et se substituer à la MONUSCO - 12 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/12/rdc-m23-delly-sesanga-demande-lonu-de-deployer-une-force-internationale-pour-remplacer
"Matata au Conseil de sécurité de l’ONU: " l'actuel processus électoral est catastrophique, monstrueux et il faut s’attendre à rien" - 11 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/11/matata-au-conseil-de-securite-de-lonu-lactuel-processus-electoral-est-catastrophique
"RDC-M23 : Delly Sesanga demande à l'ONU de déployer une force internationale pour remplacer les forces de l'EAC et se substituer à la MONUSCO - 12 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/12/rdc-m23-delly-sesanga-demande-lonu-de-deployer-une-force-internationale-pour-remplacer
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/03/12/rdc-sessanga-sollicite-le-deploiement-dune-force-internationale-pour-remplacer-les-forces-de-leac-et-se-substituer-a-la-monusco.html/129863/
"RDC: auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, Fayulu a évoqué la vérité des urnes et demandé le retrait du M23 et l’ADF par le Rwanda et l’Ouganda ainsi que le renforcement du mandat de la Monusco - 11:03:2023
= https://actualite.cd/2023/03/11/rdc-aupres-du-conseil-de-securite-de-lonu-fayulu-evoque-la-verite-des-urnes-et-demande
"RDC: "Notre message sera d'encourager un processus électoral crédible, transparent", Xavier Biang, ambassadeur du Gabon au Conseil de sécurité - 10 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/10/rdc-notre-message-sera-dencourager-un-processus-electoral-credible-transparent-xavier
"RDC-M23: le Conseil de sécurité a plusieurs outils pour ramener la paix et la sécurité y compris les sanctions mais la négociation est l'outil par excellence (ONU)- 12 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/12/rdc-m23-le-conseil-de-securite-plusieurs-outils-pour-ramener-la-paix-et-la-securite-y
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118890_guerre_contre_le_m23_la_negociation_est_l_outil_par_excellence_dans_la_diplomatie_que_les_sanctions_conseil_de_securite.html
"RDC: "Il est hors de question que les acteurs politiques marchandent la guerre à l'Est du pays pour obtenir un glissement de mandat"-Delly Sesanga après échange avec Conseil de Sécurité de l'ONU - 12:03:2023
= https://actualite.cd/2023/03/12/rdc-il-est-hors-de-question-que-les-acteurs-politiques-marchandent-la-guerre-lest-du
"Agression dans l’Est : « n’attendez pas de l’ONU qu’elle règle des choses de manière magique et instantanée à la place des autorités congolaises » (Ambassadeur de la France à l’ONU) - 12 mars 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/03/12/agression-dans-lest-nattendez-pas-de-lonu-quelle-regle-des-choses-de-maniere-magique-et-instantanee-a-la-place-des-autorites-congolaises-ambassadeur-de-la-france.html/129867/
"RDC: « Bienvenue au Congo, pays agressé » (Félix Tshisekedi aux membres du conseil de sécurité de l’ONU) - 11 mars 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/03/11/rdc-bienvenue-au-congo-pays-agresse-felix-tshisekedi-aux-membres-du-conseil-de-securite-de-lonu.html/129822/
"Agression dans l’Est : le Conseil de sécurité de l’ONU envisage d’infliger des sanctions au M23 et au Rwanda - 10 mars 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/03/10/agression-dans-lest-le-conseil-de-securite-de-lonu-envisage-dinfliger-des-sanctions-au-m23-et-au-rwanda.html/129805/
"La délégation du Conseil de sécurité de l’ONU veut voir la MONUSCO bénéficier plus de moyens - 12/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/12/actualite/politique/la-delegation-du-conseil-de-securite-de-lonu-veut-voir-la-monusco
= https://actualite.cd/2023/03/12/rdc-alors-que-le-conseil-de-securite-demande-kinshasa-de-sassumer-mutinga-espere-que-des
= https://www.radiookapi.net/2023/03/12/actualite/politique/crise-dans-lest-les-envoyes-du-conseil-de-securite-encouragent-le
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= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118870_agression_rwandaise_tshisekedi_appelle_le_conseil_de_securite_de_l_onu_a_prendre_ses_responsabilites.html
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= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/03/12/agression-dans-lest-kinshasa-note-lintensification-des-troupes-rwandaises-a-rutshuru-et-aux-environs-de-goma-et-la-riposte-musclee-des-fardc.html/129871/
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= https://afridesk.org/le-constat-dechec-du-dr-mukwege-des-10-ans-de-l-accord-cadre-daddis-abeba/
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= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118724_elections_2023_pour_gedeon_baleke_felix_tshisekedi_est_en_train_de_donner_raison_au_criminel_kagame_en_voulant_reporter_les_elections.html
"LA GUERRE DE KAGAME CONTRE LA RDC : Lambert Mende dénonce le nettoyage ethnique par la terreur- 02:03:2023
= https://lemaximum.cd/2023/03/02/a-la-une/la-guerre-de-kagame-contre-la-rdc-lambert-mende-denonce-le-nettoyage-ethnique-par-la-terreur/
"PROCESSUS ELECTORAL : Fayulu prépare l’obstruction - 02:03:2023
= https://lemaximum.cd/2023/03/02/a-la-une/processus-electoral-fayulu-prepare-lobstruction/
" L’Angola va envoyer des troupes en RDC après l’échec du cessez-le-feu - 11 mars 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1426376/politique/langola-va-envoyer-des-troupes-en-rdc-apres-lechec-du-cessez-le-feu/
L’Angola a annoncé le 11 mars que Luanda allait envoyer une unité militaire en RDC, après l’échec du cessez-le-feu qu’il avait contribué à négocier entre les troupes gouvernementales et les rebelles du M23....
"Après le Kenya et le Burundi, c'est l'Angola qui va déployer des troupes au Kivu (RDC) - 11.03.2023
= https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/03/11/apres-le-kenya-et-le-burundi-c-est-l-angola-qui-va-deployer-23733.html
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/03/12/rdc-kinshasa-autorise-le-deploiement-dun-contingent-militaire-angolais-dans-lest.html/129855/
= https://www.radiookapi.net/2023/03/11/actualite/securite/langola-annonce-le-deploiement-de-forces-de-paix-en-rdc
"Moise Katumbi salue l’annonce de l’implication de l’Angola dans le monitoring du retrait du M23 - 12.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118880_moise_katumbi_salue_l_annonce_de_l_implication_de_l_angola_dans_le_monitoring_du_retrait_du_m23.html
"Ensemble pour la République exhorte les Congolais à refuser un délai supplémentaire à Fatshi - 08.03.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/03/ensemble-pour-la-republique-exhorte-les-congolais-a-refuser-un-delai-supplementaire-a-fatshi/
"DECRY INFOS 11.3.23,FATSHI-JKK,D NEGOCIAT°,PR QL DEAL?KATUMBI,MATATA,FAYULU RATENT LA CIBLE. FATSHI"
"Les révélations de Corneille Nangaa face à Jean-Marie Kassamba - 07:03:2023"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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