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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

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Message  ndonzwau 19/6/2023, 10:02 pm

UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL ??? FAYULU ET SON ECIDE REFUSENT DE DEPOSER DES CANDIDATURES AVEC LE FICHIER ELECTORAL CORROMPU !!

Personnellement je voyais venir depuis quelques jours cette décision !de Fayulu et il n'est pas à écarter que d'autres "opposants" prennent le même chemin du boycottage. Quen dire sinon d'abord qu'avec l'éventuel retour de 'JK' aux affaires, cet ultimatum sont les deux évènements marquants du processus électoral en marche.

Cela dit, il est évident que l'échec des opposants à Tshisekedi où qu'ils se trouvent est de n'avoir réussi à mener le pouvoir à des préalables consensuels sur les élections non comme disent les irréductibles du pouvoir pour partager le pouvoir, un gâteau - un homme comme Fayulu avait bien abandonné son juteux poste de député - mais pour des élections justes et non une parodie d'élections. Leur stratégie défaillante est défaillante à ne s'être pas employé à sensibiliser et mobiliser la population à leur cause. Ici Fayulu se perd quelque peu dans la formulation de ses recommandations alors que lui comme les autres auraient dû adopter dès le début une ligne ferme claire.
C'est un peu le cafouillage chez eux :  le camp de 'JK' qui en connait un bout sur la cuisine de la tricherie électorale pour l'avoir expérimenté les trois cycles précédents s'oppose à la participation des élections telle que boutiquée par le pouvoir ; Fayulu conditionne sa participation à une révision du fichier électoral ; Ensemble par la voix de Kamitatu maintient sa participation.

Ces voix discordantes auraient tort d'ignorer que les élections de Kadima sont là pour consacrer - à la loyale ou pas - la victoire de Tshisekedi et à moins de se résoudre à un certain fatalisme il faut des conditions concrètes qui n'existent pas aujourd'hui pour les contrer efficacement.
Que faire, qu'en pense le peuple, que sera sa réaction lorsque la fraude sera confirmée ? En janvier 2019, la CI attendait sa réaction et en son absence, elle s'est résolue au "compromis à l'africaine". En sera-t-il de même cette fois-ci ? Voilà où ceux qui crient légitimement au 'soulèvement populaire' risquent de réaliser que la voie 'révolutionnaire' reste aléatoire surtout quand les leaders n'en prennent pas courageusement l'initiative. Fayulu est-il dans cette optique ? Attendons la suite...



"RDC: Martin Fayulu annonce qu'il ne présentera pas de candidat lors du processus électoral - 19.08.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230619-rdc-martin-fayulu-annonce-qu-il-ne-pr%C3%A9sentera-pas-de-candidat-lors-du-processus-%C3%A9lectoral
L'opposant Martin Fayulu a annoncé, ce lundi 19 juin 2023, que son parti, Lamuka, ne déposera pas de candidature aux différents scrutins de la fin de l’année en République démocratique du Congo. Une décision pour une pas cautionner « une parodie électorale » qui concerne à la fois la présidentielle, mais aussi les élections des députés nationaux et provinciaux prévues le 20 décembre 2023.

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L'opposant congolais Martin Fayulu (image d'illustration) NICOLAS MAETERLINCK / BELGA / AFP

Martin Fayulu estime que les conditions ne sont pas réunies pour aller vers des élections libres, crédibles et transparentes : « Il faut savoir dire non quand il le faut », a-t-il déclaré devant les médias réunis pour une conférence de presse, ajoutant qu’il n’y avait « pas de place pour un deal, une tricherie ou un compromis à l’africaine ». Il demande avant de réintégrer le processus électoral que le fichier électoral soit revu et audité par un cabinet indépendant.
« Nous demandons que le fichier électoral soit fiable et crédible, a expliqué l'opposant congolais. Nous demandons que ces fichiers établis en bonne et due forme soient audités par des spécialistes qui savent comment on le fait. Il s'agit de ne pas accompagner une forfaiture. Nous ne voulons pas qu'on arrive à ce niveau-là, c'est pour ça que nous demandons aux gouvernements amis au Congo de pousser pour que cela n'arrive pas. Et si cela arrivait, de ne pas reconnaître ce gouvernement. Et déjà de commencer à dire qu'ils n'accepteront pas les résultats provenant d'un processus électoral entaché d'irrégularités. Aujourd'hui, c'est eux qui portent la responsabilité de ce que monsieur Tshisekedi fait. Et demain, ils veulent encore avoir cette responsabilité. Donc, pour l'instant, qu'ils laissent le peuple congolais se battre pour des élections crédibles. »[/size][/size]

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= https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/journal-de-l-afrique/20230619-rd-congo-l-opposant-martin-fayulu-se-retire-du-processus-%C3%A9lectoral



"Opposition politique : Fayulu fixe sa condition pour le dépôt des candidatures Lamuka - 19.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123380_opposition_politique_fayulu_fixe_sa_condition_pour_le_depot_des_candidatures_lamuka-click-video.html




RDC: Fayulu et son parti ne déposeront pas les candidatures tant que le fichier électoral ne sera pas audité par un cabinet indépendant - 19 juin 2023"
= https://actualite.cd/2023/06/19/rdc-fayulu-et-son-parti-ne-deposeront-pas-les-candidatures-tant-que-le-fichier-electoral

RDC : le parti de Fayulu conditionne le dépôt des candidatures par l’audit du fichier électoral par un cabinet extérieur compétent - 19/06/2023"
= https://www.radiookapi.net/2023/06/19/actualite/politique/rdc-le-parti-de-fayulu-conditionne-le-depot-des-candidatures-par

"Élections 2023 RDC : Pas de candidature de Lamuka sans changement du fichier électoral, selon Fayulu - 19 juin 2023
= https://linterview.cd/elections-2023-rdc-pas-de-candidature-de-lamuka-sans-changement-du-fichier-electoral-selon-fayulu/

= https://7sur7.cd/2023/06/19/elections-fayulu-annonce-quil-ne-deposera-pas-des-candidatures-tous-les-niveaux
= https://infocongo.net/2023/06/19/fayulu-et-son-parti-ne-deposeront-pas-les-candidatures-tant-que-le-fichier-electoral-ne-sera-pas-audite-par-un-cabinet-independant/
= https://infocongo.net/2023/06/12/martin-fayulu-a-t-il-peur-des-elections-tribune/

"Patrick Nkanga : « la position de Martin Fayulu est salvatrice pour la sauvegarde de notre jeune démocratie » -19.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123384_patrick_nkanga_la_position_de_martin_fayulu_est_salvatrice_pour_la_sauvegarde_de_notre_jeune_democratie.html

"Kamitatu : « Ensemble va aligner les candidats à tous les niveaux » - 19.06.2023
= https://ouragan.cd/2023/06/la-case-liste-20-actes-de-forcing-electoral-de-2021-a-2023
= https://actualite.cd/2023/06/19/rdc-ensemble-pour-la-republique-ne-suivra-pas-fayulu-katumbi-et-son-parti-presenteront

"RDC : Fayulu appelle à l’implication notamment de la SADC pour réunir toutes les parties prenantes au processus électoral et introduire les correctifs nécessaires - 19 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/19/rdc-fayulu-appelle-limplication-notamment-de-la-sadc-pour-reunir-toutes-les-parties

"Delly Sessanga : « L’évolution du processus électoral n’apporte pas suffisamment de garanti en termes d’inclusivité, de liberté, de transparence et d’équité de toutes les parties prenantes au processus » - 05/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/05/emissions/interface/delly-sessanga-levolution-du-processus-electoral-napporte-pas


"ACTUALITE EXPLIQUEE 19.06.2023 FAYULU QUITTE LES ÉLECTIONS KADYNAMITÉES, KATUMBI FONCE. QUID DE MUKWEGE ET LES AUTRES?"



"Analyse du 19 juin 2023:Élections 2023,M.FAYULU se retire du processus électoral,les dés sont pipés!






Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 21/6/2023, 9:20 pm, édité 5 fois

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Message  ndonzwau 20/6/2023, 6:43 pm

POURQUOI Â CE STADE DE SON RETRAIT ANNONCÉ DU PROCESSUS ÉLECTORAL FAYULU N"APPELLE-T-IL PAS COURAHEREUSEMENT AU "SOULÈVEMENT POPULAIRE" MÊME SI C'EST VRAI IL FAUT ATTENDRE QUE LE FORFAIT SOIT PLEINEMENT CONSOMMÉ, CE QUI N'EST PAS  ENCORE LE CAS ???

En effet on peut expliquer, justifier ou dénigrer sa décision, il restera que  le moins qu'on dire est qu'elle recèle une certaine cohérence : on ne peut continuer à  fustiger la gestion de Tshisekedi et sa fabrication d'un scrutin frauduleux et continuer à participer au processus comme si ces griefs n'existaient pas.
Le soulèvement populaire répond quelque part à l'injonction de E. Tshisekedi à 'se prendre en charge' mais aussi une illustration de l'article 64 de notre Constitution, il exige un zeste de préparation mais surtout un mobile et un prétexte qui tous sont présents aujourd'hui. Il reste néanmoins d'une issue aléatoire et c'est là ou les leaders ont un rôle en en prenant courageusement l'initiative. Pourquoi Fayulu ne serait pas de ceux là même si c'est vrai c'est emprunter là une voie révolutionnaire qu'un dirigeant emprunterait toujours difficilement par peur de susciter les foudres des instances internationales convenues. Il faut donc que la part populaire soit décisive...

Sinon au-delà de la position de Fayulu à qui je demande d'APPELER AU SOULEVEMENT POPULAIRE, iil n'est pas superflu de poser la question D'UN CHOC DECISIF A RECADRER LES CHOSES SI TOUS LES OPPOSANTS BOYCOTTAIEN EN BLOC LE PROCESSUS...
Trésor Kibangua de Ebuteli (GEC)a affirmé QU'IL ETAIT ENCORE POSSIBLE POUR LA CENI DE RETABLIR LA CONFIANCE PERDUE AUPRES DES CONGOLAIS SI ELLE FAISAIT FAIRE UN AUDIT DU FICHIER EAUPRES D4UN ORGANE INDEPENDANT...



"Fayulu, un brin de cohérence tout de même … - 20/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/fayulu-un-brin-de-coherence-tout-de-meme/
Difficile voire impossible d’entrer dans la tête de Martin Fayulu pour en extirper le vrai mobile de son retrait du processus électoral. Abdication…faute d’argent ? Cela n’étonnerait personne dans un pays où le personnel politique vit, à quelques exceptions près, du degré de connexion directe ou indirecte à l’appareil d’Etat. Et donc du  Trésor public. Et ce, même pour les opposants dits  » radicaux « . Outre-tombe, le Maréchal Joseph- Désiré ( pour ses libéralités)  Mobutu peut témoigner . Depuis l’une de ses fermes (Kingakati, Kashamata…),  Joseph Kabila dispose sans doute par devers lui de quelques pièces à conviction en la matière.

Fuite en avant pour un  politicien qui redouterait les élections ? Pas exclu. Si élections devaient rimer réellement avec sanction populaire, ils sont combien ces candidats présidents de la République, députés nationaux et provinciaux à être à même de  passer à la régulière entre  les mailles du filet du suffrage universel ? Au regard de l’absence manifeste  de  dividende électoral pour le plus grand nombre, poser la question c’est y répondre.      [
Bref, une fois qu’on aura fini de faire qui  l’exégèse intéressé ou désintéressé de ce  retrait, qui fait le procès à charge ou à décharge  de cette  démarche,  remontera la surface une cohérence et une inquiétude.
La cohérence n’est pas étrangère à  la décision du leader de l’Ecidé. On ne peut pas dénoncer matin, midi et soir-à tort ou à raison –  le caractère  » partisan  » et donc non inclusif  de la CENI et souscrire aux élections que celle-ci organise ! Sauf à assumer son inconséquence et, a posteriori,  à ne pas se plaindre de ses propres turpitudes. Martin Fayulu, comme du reste bien avant lui Joseph Kabila, a le mérite de conformer ses actes à son discours. On peut difficilement lui reprocher d’être cohérent avec lui-même.
L’inquiétude est ce risque de voir l’élection présidentielle être réduite à une formalité mimétique là où le pays pouvait rêver d’un scrutin riche en offres politiques diverses. C’est, certes une zone de confort garantie en perspective  pour le Pouvoir en place.  Ne demandez surtout pas à l’UDPS qui a boycotté le scrutin de 2006 de se formaliser de  la qualité de l’adversité.

Comme sur quantité de sujets, les tenants actuels de l’impérium reproduisent avec un rare talent les réponses que le Pouvoir PPRD, ivre du lait à l’époque, objectait  à l’opposition d’alors. A savoir  qu’avec ou sans opposition, les élections auront lieu et que le ciel ne tombera pas sur la tête des Congolais. Imparable.  Sauf que la crise  sous-jacente de légitimité, l’enrichissement en terme d’expériences démocratiques,  le délitement de la cohésion nationale  en prendront, une fois de plus (peut-être de trop)   un coup.  De cela, très peu en avaient cure hier. Très peu n’en ont rien à cirer aujourd’hui.  


"En RDC, vers un boycott général des élections par l’opposition ? - 19.06.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1455207/politique/en-rdc-vers-un-boycott-general-des-elections-par-lopposition/
Martinb Fayulu a annoncé ce 19 juin que son parti ne présentera pas de candidats aux scrutins de décembre prochain si le fichier électoral n’est pas revu. Un discours qui fait écho à celui de Joseph Kabila, qui a enjoint les membres de son parti à boycotter l’enrôlement sur ces listes.

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Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement, à Paris, le 28 octobre 2022. :copyright: Vincent Fournier pour JA

« Nous annonçons à l’opinion nationale et internationale que nous avons décidé de ne pas déposer les candidatures de nos membres à tous les niveaux des élections, tant que le fichier électoral, c’est-à-dire la liste des électeurs, ne sera pas refait dans la transparence et audité par un cabinet extérieur compétent en la matière. » Devant la presse convoquée ce lundi 19 juin dans son hôtel de la Gombe, à Kinshasa, Martin Fayulu a le ton solennel des grands jours.
À LIREEn RDC, résurgence des discours politiques xénophobes[/size]


"Processus bâclé, Fayulu agite l’article 64 - 20.06.2023
= https://ouragan.cd/2023/06/processus-bacle-fayulu-agite-larticle-64
Dans ces conditions, il est clair que nous ne pouvons pas accompagner M. Tshisekedi dans une nouvelle imposture, et aucune personne censée ne peut accepter le fichier électoral tel que confectionné par la CENI de M. Kadima. La décision de Martin Fayulu Madidi est prise. Pas question pour le candidat à l’élection présidentielle de décembre de faire le lit à Félix Tshisekedi.

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Fayulu à la sortie d’une réunion avec les membres de l’opposition @Photo Droits tiers.

Martin Fayulu tient à un processus électoral crédible. Dans sa communication devant la presse lundi à Kinshasa, il affirme ne pas vouloir se compromettre en s’associant comme complice dans « une funeste entreprise visant le bradage de la souveraineté du peuple ». Son combat politique se résume en une phrase, a-t-il souligné : « le respect et la défense de la Constitution de la République ». Le leader de l’ECiDé rappelle que lors du dialogue inter-congolais de Sun-City, les forces vives de la nation avaient convenu de mettre en place un nouvel ordre politique fondé sur l’actuelle Constitution sur base de laquelle le peuple congolais « puisse choisir souverainement ses dirigeants, au terme des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles ».
Lire aussi :
Augustin Kabuya : “Fayulu a fui les élections”
C’est cela, selon lui, « le fondement même de la vérité des urnes : les résultats proclamés des élections doivent être conformes à ce que les électeurs ont décidé au moment du vote ». Et, dans un tel ordre politique, insiste-t-il, « il n’y a pas de place pour un deal, une tricherie ou un compromis à l’africaine ».

Un fichier électoral ne se décrète pas
Le leader de Lamuka reste constant avec lui-même. C’est pourquoi, exhorte-t-il, les électeurs doivent être des citoyens congolais bien identifiés lors d’un processus transparent d’enrôlement devant produire un fichier électoral fiable. « La fiabilité du fichier ne se décrète pas. Elle est attestée par un organisme externe compétent et indépendant, après un audit sérieux ». Décidément, Martin Fayulu tourne le dos à toute sorte de fabrique des résultats électoraux. Le président de l’ECIDÉ se désolidarise ainsi du processus électoral piloté par Denis Kadima Kazadi en raison de ses irrégularités ombrageuses. Car, estime le ténor de Lamuka, « la vie est faite de choix et de décisions ». Aussi, faut-il savoir dire NON quand il le faut. « Aujourd’hui, au regard de la gravité de la situation, nous disons NON à une parodie électorale », a proclamé Martin Fayulu Madidi.

Barrer la route à Félix Tshisekedi
Martin Fayulu soupçonne Félix Tshisekedi de vouloir à tout prix « obtenir un autre mandat frauduleux afin de changer la Constitution en rallongeant le mandat du président de la République à 7 ans », dénonce l’ex-candidat à la présidentielle de 2018. Ainsi, accuse-t-il, il (Tshisekedi) pourra rester le plus longtemps possible au pouvoir pour « parachever le projet de balkanisation de notre pays, diviser les Congolais par le tribalisme, pérenniser la corruption et brader les ressources du pays ». C’est à ces antivaleurs que Fayulu dit intelligiblement Non, estimant que la nation ne peut pas le laisser réaliser ce « macabre projet ».

Retrait total du processus électoral
Le résistant Fayulu persiste et signe. Son parti politique et lui-même ne participeront pas aux élections en République démocratique du Congo dans les conditions actuelles. « Nous annonçons à l’opinion nationale et internationale que nous avons décidé de ne pas déposer les candidatures de nos membres à tous les niveaux des élections, tant que le fichier électoral c’est-à-dire la liste des électeurs ne sera pas refaite dans la transparence et auditée par un cabinet extérieur compétent en la matière », a-t-il déclaré lundi devant la presse à Kinshasa. Le leader de l’ÉCIDé continue néanmoins d’exiger des élections crédibles, c’est-à-dire transparentes, impartiales, inclusives et apaisées, conformément à la Constitution de la République. Fayulu comme ses collègues opposants veut obtenir « des élections crédibles, c’est-à-dire transparentes, impartiales, inclusives et apaisées, conformément à la Constitution de la République ».

CIME, CENCO, ECC et diaspora interpellées
Le président « élu » a invité les chefs des confessions religieuses à retirer leur confiance à un processus électoral bancal qui ne respecte aucune norme légale. « Nous demandons à nos pères spirituels, en tant que leaders de la conscience nationale, de ne pas accompagner la CENI dans la conduite d’un processus électoral fondé sur un fichier électoral fabriqué de toute pièce », a-t-il poursuivi, tout en exhortant la société civile et l’intelligentsia congolaise à « manifester leur indignation face à ce qui se trame sous nos yeux et à s’engager résolument dans l’effort pour l’avènement d’un Congo à la hauteur de sa vocation africaine ».
Le challenger de Félix Tshisekedi en 2018 demande à la diaspora congolaise de se déployer pour sensibiliser les institutions des pays de leurs résidences, mais surtout pour annoncer d’ores et déjà qu’elles ne reconnaissent pas le processus électoral non transparent et entaché d’irrégularités en République démocratique du Congo.

L’article 64 va sortir des tiroirs constitutionnels
La déclaration du président de l’ÉCIDÉ a surtout mobilisé le peuple congolais dans toute sa diversité politique et culturelle. « Nous demandons au peuple congolais de se mobiliser comme jamais auparavant et de se préparer à se soumettre au devoir de l’article 64 de notre Constitution et de s’organiser afin de ne point permettre la tenue des élections dont les résultats sont préparés d’avance en faveur de M. Félix Tshisekedi et son Union sacrée », a martelé le soldat du peuple.

Médiation africaine de sauvetage du processus électoral
Sans mâcher les mots, le chef de file de Lamuka sollicite l’implication des présidents de la SADC et celle du président Denis Sassou Ngueso de la République du Congo (Brazzaville) comme en 2016, de manière à « mettre toutes les parties prenantes congolaises ensemble afin d’introduire les correctifs nécessaires au processus et de s’accorder sur les règles du jeu électoral ». Sur cette même lancée, il a appelé la communauté internationale à se montrer sensible à la souffrance et à la dignité du peuple congolais, à soutenir sa marche irréversible vers la démocratie et l’état de droit et à « n’envoyer surtout pas, aucune mission d’observation à une parodie d’élections ». Pour Fayulu, la lutte doit s’intensifier.


"Élections : Fayulu se désiste, Katumbi reste en lice, la position de Matata et de Sessanga attendue  - 20.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123397_elections_fayulu_se_desiste_katumbi_reste_en_lice_la_position_de_matata_et_de_sessanga_attendue.html

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Fayulu_katumbi_matata_sesanga_23_jpg_711_473_1

Au nom de son parti politique dénommé Encadrement citoyen pour le développement (EciDé), Martin Fayulu Madidi a décidé de se retirer du processus électoral. Le lundi 19 juin à Kinshasa, le candidat malheureux à la derrière élection présidentielle a déclaré qu’il ne déposera ni sa candidature pour le compte de la présidentielle, ni celle de ses députés nationaux, au motif que les fichiers électoraux n'ont pas été audités.

Un autre son de cloche a été enregistré du côté de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut -Katanga, où se trouve le QG d’ « Ensemble pour la République ». Parlant au nom de Moïse Katumbi Chapwe, Olivier Kamitatu Etsu a laissé entendre que cette formation politique présentera des listes à tous les niveaux. Pour ce regroupement politique, il s'agit de lutter jusqu'au bout pour des élections démocratiques et inclusives.
Cette détermination de Moïse Katumbi Chapwe intervient peu après la tonitruante déclaration de Martin Fayulu. Ce dernier s’est dit favorable à une concertation de toutes les parties prenantes pour des correctifs nécessaires au processus en lien avec les règles du jeu démocratique. Pour ce faire, il sollicite l'implication des présidents de la SADC et de celui de la République du Congo. Pour Martin Fayulu, le présent fichier électoral « fabriqué de toutes pièces » doit être audité par un cabinet indépendant.
Le président d’Ecidé a également appelé les confessions religieuses à ne pas accompagner la CENI dans le processus électoral en cours. Sera-t-il suivi alors qu'on est à six mois de la tenue des élections générales ?

Déjà, l'un de ses partenaires de l'opposition, en l’occurrence Moïse Katumbi, n'est pas de cet avis.
Ces prises de position contradictoires vont perturber les activités arrêtées, d’un commun accord, par le quatuor, et voulues pour la rectification du processus électoral. Le meeting prévu le samedi 24 juin à N'djili/Sainte-Thérèse a peu de chance d'aboutir.
La position de Delly Sessanga et de Matata Ponyo, deux autres membres de l'opposition, est très attendue de l'opinion, Moïse Katumbi ayant déjà parlé.
On craint donc une dislocation de cette frange de l'opposition à 180 jours des élections générales.[

"[Le partie politique MLP dénonce l’arrestation de Franck Diongo -  20/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/20/actualite/justice/le-parti-politique-mlp-denonce-larrestation-de-franck-diongo


"Aucun dialogue, Muyaya pour le dépôt des candidatures le 25 juin[ - 20.06.2023
= https://ouragan.cd/2023/06/aucun-dialogue-muyaya-pour-le-depot-des-candidatures-le-25-juin

= https://ouragan.cd/2023/06/la-case-liste-20-actes-de-forcing-electoral-de-2021-a-202


[color=#ff0000]"Kinshasa : l’Envol exige la libération de Len’s Omelonga détenu « illégalement et arbitrairement » à l’ANR depuis plus 50 jours - 20 juin 2023/color]
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/20/kinshasa-lenvol-exige-la-liberation-de-lens-omelonga-detenu-illegalement-et-arbitrairement-a-lanr-depuis-plus-50-jours.html/134450/


"ACTU EXPLIQUÉE 20.06 - TSHILOMBO FAIT ARRÊTER FRANCK DIONGO + L'UE LÈVE LES SANCTIONS CONTRE KALEV"



"DECRY INFOS 19.6.23, FAYULU SE RETIRE DU PROCESSUS ELECTORAL, ERREUR OU GAIN? FATSHI FRAPPE MERCEDES"



Compatriotiquement!


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[/quote]


Dernière édition par ndonzwau le 21/6/2023, 10:12 pm, édité 2 fois

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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Empty Re: L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

Message  ndonzwau 21/6/2023, 4:30 pm

Pendant que Muyaya oublie que sa fougue démagogique de propagandiste n'est pas celle de tout le monde en accusant l'opposition d'être dans une logique de discréditer le processus électoral devenu ainsi un butin du pouvoir, des sages patriotes pensent encore à un possible compromis consensuel entre les différentes parties prenantes. Et d'ailleurs pourquoi ne discréditerait-on pas le processus s'il est discréditable ; c'est la faute non au pays mais au pouvoir qui le représente !

C'est là bien sûr la suffisante communication du pouvoir en marche mais il ne faut pas qu'elle oublie vite que son passage en force dans ces élections recèle en elle-même ses germes d'implosion du pays car la vérité n'est pas qu'une opposition impuissante et irresponsable serait là pour discréditer le pays mais plutôt  s'inquiète des élections frauduleuses qui risquent de provoquer des contestations violentes. A bon entendeur...



"Tensions pré-électorales: quid d'un compromis ? - 21.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123484_tensions_pre_electorales_quid_d_un_compromis.html

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Fayulu_matata_marche_23_2145_jpg_711_473_1

A six mois des élections générales (présidentielle et législatives), l’atmosphère sociopolitique est tendue en République démocratique du Congo (RDC). Pour cause, les compositions de la Commission électorale nationale et de la Cour constitutionnelle qui sont remises en cause par l’opposition qui demande leur refonte ainsi que le toilettage du fichier électoral.
Certains, à l’instar de Martin Fayulu ou encore du parti de l’ancien président Joseph Kabila, prônent le boycott du processus électoral quand d’autres exigent purement et simplement l’organisation d’«un nouvel audit indépendant et transparent du fichier électoral ». C’est dire si à quelques mois de la tenue des élections, les couteaux sont tirés entre les protagonistes de la scène politique en RDC.


Avec une opposition décidée à obtenir le maximum de garanties de transparence avant la tenue des scrutins et qui continue de ruer dans les brancards, face à un pouvoir qui veut mettre un point d’honneur à tenir les élections « dans les délais constitutionnels » en ayant pour objectif la réélection de son candidat à un second mandat.
Attention au réveil des vieux démons!

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces élections générales de fin d’année polarisent déjà les attentions dans un pays où les élections ont toujours été sources de tensions mais aussi de violences parfois meurtrières. Comme cela a été le cas en 2011 où l’opposition avait dénoncé des fraudes suite à l’élection de Joseph Kabila ou encore en 2019, après la proclamation des résultats en faveur de Félix Tshisekedi. Les vives contestations qui s’en étaient suivies, avaient donné lieu à des actes de vandalisme, de pillage et autres violences qui ont contribué à creuser le fossé de la division entre Congolais. Et à quelques encablures des échéances électorales de décembre 2023 qui pointent déjà à l’horizon, la crise de confiance entre les acteurs politiques est davantage exacerbée par les fortes suspicions sur fond de soupçons de fraude. Et le pouvoir de Félix Tshisekedi n’échappe pas à la règle non écrite de méfiance de l’opposition qui a toujours pointé du doigt la composition des organes électoraux que sont la CENI et la Cour constitutionnelle souvent accusées, plus à raison qu’à tort en RDC comme ailleurs sur le continent noir, de rouler pour le pouvoir en place.  Ce n’est pas Martin Fayulu qui dira le contraire; lui qui, lors de la présidentielle de décembre 2018, s’est vu couper l’herbe sous les pieds si ce n’est voler une victoire qui lui tendait les bras, après la renonciation du président Joseph Kabila à un troisième mandat anticonstitutionnel, dans les conditions que l’on sait. Et que dire de ce qu’il s’est passé en Côte d’Ivoire en 2011, à la faveur de l’élection présidentielle qui reste jusque-là, avec ses trois mille morts, la plus grande crise post-électorale que le pays de Houphouët Boigny n’ait jamais vécue ? Attention donc au réveil des vieux démons qui ne dorment d’ailleurs que d’un œil dans une RDC où élection rime souvent avec violences et où les alliances se font et se défont au gré des intérêts du moment. 

Les autorités de Kinshasa doivent éviter de prêter le flanc
D’où la nécessité d’aller à un compromis pour conjurer le mauvais sort de sorte à éviter qu’à la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est du pays, ne vienne se greffer une crise politique d’envergure.  La RD Congo n’a pas besoin de ça.  C’est pourquoi le pouvoir gagnerait à prêter, autant que faire se peut, une oreille attentive aux récriminations de l’opposition.
En tout cas, à défaut de revoir de fond en comble la composition des organes électoraux, si un éventuel audit indépendant du fichier électoral, peut contribuer à faire baisser les tensions politiques, ce serait déjà cela de gagné. A tout le moins, cela ôtera des arguments à l’opposition pour continuer à protester. Autant dire que les autorités de Kinshasa doivent éviter de prêter le flanc.
Car, c’est de la contestation que naissent souvent les violences. Et en matière d’élections, si l’on sait généralement quand commencent les crises, il est, en revanche, toujours difficile d’en prédire l’issue encore moins l’ampleur.  Et c’est un avertissement qui ne vaut pas que pour la RD Congo. Surtout qu’au-delà du pays de Félix Tshisekedi, on voit déjà se dessiner les prémices de tensions électorales dans des pays comme la Sierra-Leone, le Togo, le Gabon, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, où les couteaux semblent déjà tirés entre l’opposition et le pouvoir relativement aux prochaines échéances électorales.

C’est le lieu d’appeler la classe politique africaine dans son ensemble, à un changement de paradigme. Ce, en vue d’inculquer à tous les acteurs, les vertus de la démocratie qui passent aussi par des élections propres qui feront la grandeur de nos nations. Autrement, les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets. Et c’est le pauvre peuple qui sera toujours le dindon de la farce de politiciens à l’éthique douteuse et prêts à toutes sortes de compromissions pour assouvir leurs ambitions personnelles.



Kinshasa : initialement prévu ce samedi, le meeting de l’opposition reporté au dimanche 25 juin - 21.06.2023"
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123483_kinshasa_initialement_prevu_ce_samedi_le_meeting_de_l_opposition_reporte_au_dimanche_25_juin.html

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Img_0973

Le quator de l’opposition à savoir : Martin Fayulu, Matata Ponyo, Moise Katumbi et Delly Sessanga, vont tenir finalement leur meeting populaire le dimanche 25 juin 2023 à la place Sainte Thérèse, dans la commune de N’djili à Kinshasa
A en croire Lexus Légal, ce changement de date fait suite à quelques concerts notamment celui de Ferre Gola au stade des martyrs de Kinshasa et de Werrason prévus en la même date, soit le samedi 24 juin.
Par ailleurs, Prince Epenge cadre de LAMUKA a, pour sa part, dénoncé le fait que le pouvoir ait aussi prévu beaucoup des manifestations dont une activité du Chef de l’état, Félix Tshisekedi à N’sele.
=https://www.mediacongo.net/article-actualite-123470_kinshasa_le_meeting_de_4_leaders_de_l_opposition_repousse_a_dimanche_prince_epenge.html



"RDC : "le fichier électoral n'est pas crédible" (Cenco)
= https://www.dw.com/fr/rdc-elections-donatien-nshole-politique/a-65978148
Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, fait le point sur la situation en RDC qui se prépare pour des élections à la fin de l'année.

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? A-65978148
Pour certains le fichier électoral congolais est "fantaisiste"
|b]Image : Dai Kurokawa/dpa/picture alliance[/b]

Les évêques catholiques de la République démocratique du Congo sont préoccupés par la situation sécuritaire précaire dans l'est de la RDC et le manque de résultats militaires sur le terrain. Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo, est revenu sur cette situation mais aussi sur la préparation des élections de la fin de l'année. Sur ce point, il affirme que l'Eglise catholique considère que le fichier électoral n'est "pas crédible". 

Un contexte tendu
A six mois des élections, la campagne s'annonce très tendue dans le pays. La présidentielle, à un seul tour, est prévue le 20 décembre couplée à l'élection des députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux. Le président Félix Tshisekedi est candidat à un second mandat de cinq ans. 
Mais certains Congolais s'attendent à un "glissement" du calendrier électoral. Un éventuel report qui n'aura pas lieu assurent les autorités. Elles affirment que les élections se sérouleront "dans les délais constitutionnels" et, surtout, la Commission électorale nationale (Céni) a jusqu'à présent respecté son calendrier. Elle a enregistré les électeurs et leur a délivré des cartes. Cela lui a permis de refaire le fichier électoral, qui a été toiletté par un "audit externe" et a servi de base à la loi de "répartition des sièges", promptement votée par le Parlement et promulguée le 15 juin.
Mais certains opposants comme Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga  considèrent que le fichier électoral est "fantaisiste", notamment parce que "l'enrôlement" n'a pu avoir lieu dans des territoires en proie aux violences armées et que l'"audit" a été réalisé en un temps record de cinq jours.

Ecoutez l'entretien avec Monseigneur Donatien Nshole
https://www.dw.com/fr/rdc-elections-donatien-nshole-politique/a-65978148

Par ailleurs il y a également l'insécurité qui persiste dans l'est du pays où les groupes armés continuer de mener des attaques contre les populations civiles.
C'est sur toutes ces questions que revient Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo. 


"Enjeux politiques : “Faute de résultats, Tshisekedi veut faire taire l'opposition” (Ferdinand Kambere, Pprd) 6 21.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123460_enjeux_politiques_faute_de_resultats_tshisekedi_veut_faire_taire_l_opposition_ferdinand_kambere_pprd.html
Les arrestations des opposants suscitent l'angoisse au sein de la classe politique et sociale, à quelques mois des élections en République démocratique du Congo.
Dans une interview accordée à Média Congo Presse (MCP), ce mardi 20 juin 2023, Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd), a dénoncé les intimidations du pouvoir en place vis-à-vis de l'opposition.


De pied ferme, ce cadre du parti cher à Joseph Kabila pense que Félix Tshisekedi veut à tout prix, faire taire l'opposition faute de résultats durant le 5 ans passés à la tête du pays.[/size]
Par ailleurs, F. Kambere précise que l'opposition ne réclame que la tenue des élections démocratiques, transparentes et inclusives.
« Effectivement, je pense que tout ce que le régime est en train d'opérer comme arrestation des opposants prouve que Félix Tshisekedi a malheureusement choisi la répression pour faire taire l'opposition, alors que nous réclamons seulement l'organisation des bonnes élections, consensuelles, démocratiques, transparentes et inclusives. Nous lui demandons également que ces élections soient organisées dans le délai prévu par la constitution. Faute de résultats, ce régime veut faire taire l'opposition», a dit Ferdinand Kambere.
À six mois des élections législatives et présidentielles, l'on enregistre déjà quelques cas d'arrestations des opposants par les services de renseignement militaire. C'est notamment le cas de Franck Diongo et Salomon Kalonda.


Martin Fayulu : « Félix Tshisekedi veut à tout prix obtenir un autre mandat frauduleux afin de changer la Constitution en rallongeant le mandat du président de la République à 7 ans » - 20.06.2023"
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123450_martin_fayulu_felix_tshisekedi_veut_a_tout_prix_obtenir_un_autre_mandat_frauduleux_afin_de_changer_la_constitution_en_rallongeant_le_mandat_du_president_de_la_republique_a_7_ans.html
L’opposant Martin Fayulu accuse le président Félix Tshisekedi de vouloir « à tout prix obtenir un autre mandat frauduleux afin de changer la Constitution en rallongeant le mandat du président de la République à 7 ans ».
En RDC, le mandat présidentiel est de cinq ans renouvelable une fois. Arrivé fin mandat, le président Tshisekedi a constitutionnellement la possibilité de postuler pour un deuxième mandat. Mais il est accusé par son opposant farouche de vouloir frauder aux élections pour reviser la Constitution, dans le but final de se pérenniser au pouvoir.


Félix Tshisekedi veut, selon Martin Fayulu, « rester le plus longtemps possible au pouvoir pour parachever le projet de balkanisation de notre pays, diviser les Congolais par le tribalisme, pérenniser la corruption et brader les ressources du pays ».
Cependant, l’opposant n’entend pas cautionner cette violation de la loi fondamentale, rappelant que son combat politique se résume en une phrase: « le respect et la défense de la Constitution de la République ».
La CENI veut faire élire frauduleusement Félix Tshisekedi
Fayulu n’a pas ménagé la CENI qui, selon lui, a démontré à la face du monde qu’elle n’avait qu’une seule mission, à savoir : faire élire frauduleusement une fois de plus Félix Tshisekedi et lui donner une majorité parlementaire confortable en décembre 2023.
« Tout le monde sait que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs à laquelle nous avons participé, s’est déroulée dans l’opacité la plus totale, une preuve supplémentaire de la planification et l’exécution de la fraude. Parties prenantes au processus électoral, nous avons exigé que la CENI fasse la lumière sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs qu’elle a menée, préalablement à l’audit externe et indépendant du fichier devant obligatoirement être conduit par une firme internationale réputée. La seule réponse que nous avons reçue, c’est la détermination du pouvoir en place à opérer un passage en force envers et contre tout », a-t-il déclaré.

Aujourd’hui, dénonce-t-il, à l’instar de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI, la loi électorale, la nomination irrégulière des juges de la cour constitutionnelle, la désignation des animateurs des organes de la CENI, le passage en force s’est confirmé avec l’adoption, par un parlement godillot, de la loi sur la répartition des sièges basée sur un fichier électoral corrompu.
Fayulu conditionne sa participation aux élections par la refonte du fichier électoral
L’opposant et son parti ont décidé de ne pas déposer les candidatures de leurs membres à tous les niveaux des élections, tant que le fichier électoral ne sera pas refait dans la transparence et auditée par un cabinet extérieur compétent en la matière.
Dans la foulée, il a demandé notamment aux Eglises catholique et protestante de ne pas accompagner la CENI dans la conduite d’un processus électoral fondé sur un fichier électoral fabriqué de toute pièce.
Martin Fayulu a aussi sollicité l’implication des présidents de la SADC et du président de la République du Congo, comme en 2016, de manière à mettre toutes les parties prenantes congolaises ensembles afin d’introduire les correctifs nécessaires au processus et de s’accorder sur les règles du jeu électoral.


"RDC: l'opposition est dans la logique de discréditer le processus électoral et souhaite un dialogue, affirme le porte-parole du gouvernement  - 21 juin 2023
=  https://actualite.cd/2023/06/21/rdc-lopposition-est-dans-la-logique-de-discrediter-le-processus-electoral-et-souhaite-un

Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya accuse l'opposition de s'inscrire dans la logique de discréditer le processus électoral en République Démocratique du Congo qui s'apprête à organiser les élections à la fin de cette année. 
"Lorsque par exemple on parle de l'audit [du fichier électoral] est-ce que vous savez que la loi ne prévoit pas d'audit, la CENI a discuté avec l'OIF pendant près de deux mois et puis finalement ils ont dit qu'ils ne pouvaient pas arriver, la CENI a dû recourir à une expertise nationale et internationale mais regardez que nous avions des impératifs des délais sur lesquels nous tenons. Pour ce qui revenait comme responsabilité au parlement, l'adoption de la loi sur la répartition des sièges a été faite, le Président de la République l'a promulguée. L'opposition est dans une mission de discrédit du processus électoral", a indiqué Patrick Muyaya lundi dernier lors du briefing à la presse.
La CENI va convoquer cette semaine l’électorat pour la députation nationale. "Si vous faites un sondage, les congolais veulent aller voter", a fait remarquer le porte-parole du gouvernement.

L'opposition veut le dialogue 
Le gouvernement voit, à travers les revendications de l’opposition qui soupçonne la CENI de préparer la fraude électorale en complicité avec le pouvoir, la démarche pour un dialogue car n’étant pas prête pour les élections. 
"S'il faut aller dans le fond de ce qui est demandé, nous sortons des délais électoraux. C'est le dialogue qu'on veut, on passe par des voies détournées. S'il faut refaire le fichier électoral on refait l'enrôlement et on aura dépassé le délai, je pense que le temps pour l'essentiel pour les congolais c'est de savoir que le processus électoral va rentrer dans un tournant déterminant à partir du 25 juin (NDLR : Convocation de l'électorat) et que les différents candidats devraient plutôt se préparer à ce rendez-vous et surtout apporter du contenu parce que les congolais ont soif d'entendre les projets des uns et des autres", a indiqué Muyaya.
Martin Fayulu, l'un des candidats président de la République déclaré a annoncé que son parti ne va pas déposer les listes des candidats à tous les niveaux si le fichier électoral n'est pas audité par un cabinet indépendant et neutre en vue de garantir la transparence du processus. Pour sa part, Ensemble pour la République de Moise Katumbi confirme sa participation au processus électoral en cours. Ces deux positions viennent de fissurer le bloc de 4 leaders de l'opposition à la veille d'un meeting conjoint prévu à la place Sainte Thérèse de Ndjili, notamment pour protester contre un “processus électoral chaotique”.


RDC: Matata et son parti LGD présenteront les candidatures aux élections, le retrait du processus « n’engage que Mr Fayulu » -  21 juin 2023"
= https://actualite.cd/2023/06/21/rdc-matata-et-son-parti-lgd-presenteront-les-candidatures-aux-elections-le-retrait-du


"Me John Omehata : « Franck Diongo est victime d'un enlèvement pur et simple » - 21/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/21/actualite/justice/me-john-omehata-franck-diongo-est-victime-dun-enlevement-pur-et-simple


"Caricature-Fayulu à l’épreuve: Comment convaincre les candidats de l’ECIDE à ne pas déposer leurs candidatures? 
= https://actualite.cd/index.php/2023/06/20/caricature-fayulu-lepreuve-comment-convaincre-les-candidats-de-lecide-ne-pas-de




"ADOS NDOMBASI QUITTE MARTIN FAYULU?L'ECIDE SE RETIRE REELLEMENT DES ELECTIONS?PROF KWAKWA REPOND -24.06.2023"






Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


ndonzwau


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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Empty Re: L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

Message  ndonzwau 2/7/2023, 1:18 am

J'ai personnellement appelé "ULTIMATUM" l'annonce du retrait du processus électoral par Fayulu si le fichier électoral  n'était pas révisé et dans la foulée je m'étais demandé pourquoi en même temps il n'avait pas appelé ouvertement au "sSOULEVEMENT POPULAIRE" comme pour inviter le peuple à se prendre en charge, une application de l'article 64 de notre Constitution. Aujourd'hui c'est fait ou presque, il appelle les Congolais à être prêt au devoir de l'ARTICLE 64 le moment venu. Du coup je me vois obligé de revenir sur les MOBILES qui ont été les siens d'adopter cette stratégie radicale et les REACTIONS adverses pour y voir plus clair...

"Les MOBILES ?
- On pense d'abord à ceux plus personnels / à cause ou malgré les évènements qui ont propulsé  en tête Katumbi première cible  dans la chasse contre les opposants, Fayulu voulait reprendre à son compte cette place par son coup de pression. Si cette lecture personnelle a été la sienne je ne crois qu'elle ait été décisive ;
- On parle aussi des soucis financiers ou au contraire d'un probable accord entre lui et Katumbi pour laisser la place à ce dernier ; je ne crois pas non plus que ceux-ci ont prévalu ;
- Moi je crois que le motif principal a été pour lui une recherche de cohérence en lui-même : quitter un processus qu'il ne cessait de fustiger.
Les REACTIONS ?
Beaucoup ont été négatives même au sein de son parti  dénonçant une capitulation de sa part et une démarche solitaire. Il faut faire avec.

QUE DOIT FAIRE AUJOURD'HUI FAYULU ?
Pour l'heure, les revendications des opposants ont connu un nouveau tour avec leur rencontre avec Kadima ; on attend la semaine prochaine de la Ceni la réponse de sa plenière sur la demande clé, la question de la révisitation du fichier électoral. Je doute fort qu'elle soit positive, à moins que Kadima propose une sorte de solution intermédiaire;
Il devient de plus en plus clair que Fayulu et ceux qui le suivront ne peuvent en cas de non-compromis qu'au fameux article 64 mais seront-ils entendus par la population et par la CI pour qui c'est là une voie révolutionnaire qui aura toujours les airs d'un déni de démocratie quoi qu'on pourra revendiquer un article 64 de la Constitution et surtout nous le faisons pour le meilleur avenir de notre pays et non pour discréditer sans raison notre gouvernement.
Sinon comme Mgr Muteba demande à Tshisekedi c'est à notre tour de demander à Fayulu de se libérer de ses envoûtements, de ses pasteurs, charlatans et courtisans de son ethnie et fanatiques de son parti autour de lui pour qu'il comprenne enfin le sort de héros que lui réserve l'histoire.

LA SUITE....

QU'AJOUTER AUX « SOULEVEMENT POPULAIRE, ARTICLE 64 » QUELQUE PEU SUR LE DEVANT DE LA SCENE ?
Le « soulèvement populaire » et l’article 64 de la Constitution qui dispose que, « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution » sont, nous le savons, non seulement d’application aléatoire tant pour le premier les conditions et les prétextes qui le provoquent sont difficiles à réunir mais aussi au second s’ajoute le soupçon qu’il emprunte une voie révolutionnaire pas toujours compatible avec la démocratie. N’empêche que tous les deux restent des ressources à exploiter, ils peuvent nous sortir de l’immobilisme stérile et parfois criminel auquel nous sommes relégués dans une gouvernance défaillante. Ce n’est certes pas en appelant à longueurs de pages au soulèvement populaire que nous serons assurés d’y arriver automatiquement mais c’est là un outil pas inutile pour nous sensibiliser davantage et pourquoi pas à terme pour nous y mobiliser. Et maintenant qu’un leader de la trempe de Fayulu accepte d’y appeler le moment venu peut, on ne sait jamais, abonder cette mobilisation.



"Fayulu aux Congolais : « je vous demande d’être prêt à répondre au devoir de l’article 64 de la Constitution » -01.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123952_fayulu_aux_congolais_je_vous_demande_d_etre_pret_a_repondre_au_devoir_de_l_article_64_de_la_constitution.html
L’opposant Martin Fayulu a demandé aux Congolais d’être prêt à répondre au devoir de l’article 64 de la Constitution pour, dit-il, barrer la route à toute personne qui veut prendre le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation de la Constitution.
Dans son message à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance vendredi 30 juin, le leader de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) a exhorté les Congolais à exiger les élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées « qui devront être organisées sur base d’un fichier électoral fiable, audité par un organisme indépendant réputé, en présence de nos délégués ».


Avec un bilan aussi catastrophique, dénonce-t-il, Félix Tshisekedi, « sans scrupule », veut tenter de « voler » un deuxième mandat grâce à un dispositif de fraude qu’il a mis en place. Car, note-t-il, toutes les structures qui interviennent dans le circuit des opérations électorales sont tribalisées et dirigées par ses affidés. « Non, nous avons le devoir de le stopper et d’arrêter l’hémorragie », a-t-il dit.
Pour Martin Fayulu, « il n’est nullement question qu’il soit tenu en République démocratique du Congo, des élections gagnées d’avance par qui que ce soit et surtout pas par M. Tshisekedi et son Union sacrée ».
Ainsi, a-t-il demandé à la population d’être prête à répondre au mot d’ordre qu’il rappellera le moment venu, conformément à l’article 64 de la Constitution qui dispose que, « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».

Tentative de création d’un parti unique
L’opposant accuse le pouvoir de Félix Tshisekedi de s’être distingué par les violations graves de la Constitution et des lois de la République et même par la tentative de création d’un parti unique, l’Union sacrée de la nation.
Dans ce contexte, dénonce Martin Fayulu, l’Assemblée nationale et le Sénat se sont révélés des chambres d’enregistrement du pouvoir de FélixTshisekedi, « un parlement godillot dont les équilibres ont été bousculés au cours de la législature en violation totale des règlements intérieurs des deux chambres ».
« Cerise sur le gâteau, Il a acheté les députés avec des émoluments mensuels faramineux de 21.000 dollars », a-t-il condamné, alertant sur le brisement de la cohésion et la concorde nationales par un tribalisme primaire, jamais connu auparavant dans l’histoire de la RDC


"Elections en RDC : le coup de pression de Fayulu -19 Juin 2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-le-coup-de-pression-de-fayulu/
Martin Fayulu a annoncé qu'il ne présentera pas de candidats aux élections de décembre sans une révision du fichier électoral  qu'il juge frauduleux. Une stratégie radicale qui permet à l'opposant de revenir au centre du jeu politique au sein de l'opposition.

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Fayulu-2022-1024x625
Martin Fayulu à Paris en 2022 :copyright: Ch. Rigaud – Afrikarabia

A 6 mois des élections, l’opposition continue de réclamer un scrutin crédible et transparent. Ce lundi, c’est Martin Fayulu qui est monté au créneau pour demander de revoir le fichier électoral et de le faire auditer par un cabinet indépendant. Le candidat malheureux des élections de 2018 a dénoncé des opérations d’identification des électeurs réalisées « dans l’opacité la plus totale ». « Le chiffre de 43,9 millions d’électeurs donné par la CENI est totalement faux, a fustigé l’opposant. Il y a dans ce chiffre des millions de fictifs, c’est à dire des noms fabriqués, des personnes décédées, des mineurs et d’autres personnes qui ne peuvent pas être électeurs ».

« Un fichier électoral corrompu »
Martin Fayulu n’est pas le seul à dénoncé un processus d’enregistrement des électeurs douteux. L’Eglise catholique (CENCO), qui a envoyé des observateurs pour surveiller le processus d’enrôlement, est elle aussi très sévère à l’encontre de la Commission électorale (CENI) qui « n’a pas mené ces opérations avec transparence et professionnalisme ». Les observateurs ont découvert des centres d’inscription fantômes ou du matériel électoral sensible qui se trouvait « entre les mains d’individus n’en ayant pas qualité ». La conséquence pour Martin Fayulu est que « la loi sur la répartition des sièges (à l’Assemblée et au Sénat, ndlr) est basée sur un fichier électoral corrompu ».

Marquer les esprits[/size]
Depuis des mois, l’opposition est vent debout contre le processus électoral en cours qu’elle estime « instrumentalisé » dans le seul objectif de faire réélire le président Félix Tshisekedi pour un second mandat. La nomination contestée des juges de la Cour constitutionnelle, l’absence de représentants consensuels de l’opposition au sein de la Commission électorale sont autant de lignes rouges dénoncées par l’opposition. Martin Fayulu a décidé de marqué les esprits en annonçant ce lundi ne pas vouloir présenter de candidats « à tous les niveaux des élections, tant que le fichier électoral ne sera pas refait dans la transparence et audité par un cabinet extérieur compétent ».

Pression sur la communauté internationale
Le timing de la sortie médiatique de Martin Fayulu n’est pas le fruit du hasard. Dans quelques jours, le 26 juin, s’ouvre les dépôts de candidatures pour les députés nationaux qui s’achèvera le 13 juillet. La menace d’un boycott du scrutin permet donc au président de l’Ecidé de mettre la pression sur le président Tshisekedi, mais aussi sur la communauté internationale après le refus de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) d’auditer le fichier électoral faute de temps. Il met ainsi les partenaires internationaux de la RDC devant leur responsabilité. L’opposant continue également de douter de la tenue du scrutin dans les délais. La guerre à l’Est et le manque de financement de la CENI entretiennent le flou autour du scrutin de décembre.

Reprendre le leadership de l’opposition
Faut-il pour autant prendre la menace de boycott au sérieux ? Tout d’abord Martin Fayulu n’a pas déclaré qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle. Il pose, certes, des conditions, mais on se souvient que lors des élections de 2018, Martin Fayulu avait déjà menacé de ne pas participer au scrutin dénonçant un fichier électoral contesté et l’utilisation de la machine à voter. La politique de la chaise vide constituerait également un risque important pour la survie politique de son parti. Enfin, la menace de boycott remet surtout en selle l’opposant dans un contexte de concurrence avec les autres candidats déclarés aux élections de décembre : Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga, Moïse Katumbi… et peut-être Denis Mukwege

Le gouvernement serein
L’annonce de Martin Fayulu le remet au centre du jeu politique et oblige les autres opposants à se positionner. D’ailleurs le parti de Moïse Katumbi s’est immédiatement inscrit en faux dans la stratégie de boycott de Fayulu en déclarant qu’Ensemble présenterait bien des candidats à tous les postes. Preuve que l’unité de l’opposition n’est pas pour demain. Du côté du gouvernement on prend le coup de pression de Fayulu avec sérénité. « L’histoire se répète » pour le porte-parole de l’exécutif Patrick Muyaya. « On ne voulait pas de la machine à voter, finalement c’est la machine à voter qu’on a adoré après. On ne voulait pas du fichier, finalement on a participé… Notre travail comme gouvernement est d’assurer la sécurité et le financement du processus et le reste appartient à la CENI »



RDC / 30 Juin 2023 : « Ode à la patrie : droits debout, marchons » (Tribune d’Appel Patriotique) - 30 juin 2023"
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/30/rdc-30-juin-2023-ode-a-la-patrie-droits-debout-marchons-tribune-dappel-patriotique.html/134756/

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? IMG-20230630-WA0042-1024x768

En ce 30 juin 2023 où nous commémorons le soixante-troisième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, c’est une opportunité pour méditer sur notre destin de grandeur nationale et l’immense gachis collectif de ces dernières décennies. Il y a une année, avec un groupe d’intellectuels congolais, nous avions lancé un appel solennel à l’un des meilleurs enfants que notre nation aie jamais donné au monde, le Professeur Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018. La patrie en péril a besoin de ses fils et filles en ces temps de tribulations. Elle a très grandement besoin de ses meilleurs enfants. Tel est le fondement de l’appel à la candidature de « l’homme qui répare les femmes » à la présidentielle de décembre 2023.
Cet appel pathétique au secours de la patrie en danger demeure plus cruellement d’actualité en cette année électorale. Aujourd’hui, plus qu’hier, l’heure est très grave. Les maux décriés alors n’ont pas trouvé un début de solution. Loin s’en faut. La situation a plutôt empiré dans tous les domaines : sécurité, droits humains, social, politique, économique, etc. En cause, une mauvaise thérapie consécutive à un diagnostic inexact. Par exemple, en privilégiant l’externalisation de notre sécurité par des troupes étrangères, conquérantes et invitées, plutôt que de réformer en profondeur notre appareil sécuritaire, nous récoltons une insécurité accrue et une véritable tragédie pour nos populations ! Les conditions sont donc réunies pour une vraie révolution démocratique en décembre prochain. N’en déplaise aux chantres et griots du Prince qui prétendent avoir le contrôle du processus électoral de bout en bout, y compris par la menace de l’élimination de certaines stars et équipes favorites par divers subterfuges.

L’appel du 30 juin 2022 a eu un retentissement énorme dans le pays et dans la diaspora, y compris auprès des partenaires du pays. L’Appel Patriotique est né et s’est installé dans le paysage national comme un mouvement citoyen que nul ne peut feindre d’ignorer. Il a été le fer de lance d’une dynamique révolutionnaire qui le transcende et a fait des émules, nombreux et variés. Désormais, de nombreuses organisations, anciennes et nouvelles, se revendiquent ouvertement de Denis Mukwege et multiplient des appels à sa candidature. La mayonnaise prend, le feu embrase doucement le cœur de la patrie pour le triomphe de la candidature Mukwege à la présidence.
Nous n’avons pas attendu la réponse de l’appelé dont la prison à ciel ouvert à l’extrême orient du pays est devenue une seconde capitale tant de nombreuses puissantes personnalités y défilent. Nous nous sommes mis au travail à travers le pays et la diaspora pour mobiliser, organiser, rassembler autour de la cause nationale, autour de ce dessein patriotique. Cet élan a reçu un écho favorable du concitoyen appelé qui n’a pas manqué de rappeler l’importance de l’organisation pour éviter les erreurs du passé : « Si vous vous organisez, je considérerais vos appels .»

Cohérents avec nous-mêmes, nous faisons notre part et restons déterminés à aller toujours plus loin pour ce dessein de salut national public dont Denis Mukwege peut et doit être l’incarnation ou au moins le lead. Ensemble nous nous sommes mis debout à la suite et à l’instar des Pères fondateurs dont l’appel à redresser nos fronts longtemps courbés est immortalisé dans notre hymne national.
Désormais, le temps est venu d’aller plus haut et plus loin, d’engager la vitesse supérieure pour nous mettre en marche vers le Congo de nos rêves. La révolution démocratique est en marche et va inexorablement emporter tous les apprentis dictateurs sur sa route. Que les médiocres dégagent ! L’excellence a reçu mission de prendre en soins intensifs la nation violée et de la réparer. Le temps est venu ! Ce n’est pas une promenade de santé, tant les ennemis de notre peuple, intérieurs et extérieurs, sont aux abois. Ils ne lésineront pas sur les moyens pour écraser ou étouffer notre révolution. A leur capacité d’infliger la souffrance et la mort, nous opposerons notre capacité d’endurer la souffrance et notre détermination à préserver la vie, un don extraordinaire de Dieu. Notre capacité de résilience demeure notre meilleur bouclier face à l’adversité qu’ils entendent nous faire subir. Ni la fraude massive annoncée ni les menaces, intimidations ou arrestations ni même les complots ourdis n’entameront la détermination de notre peuple de s’affranchir. Le temps est venu d’en tirer les leçons et de tirer sa révérence en dégageant le trône. Le temps est venu pour une authentique passation civilisée de flambeau. Au lieu de s’accrocher éperdument et désespérément à des feuilles mortes flottant sur l’eau, tel un naufragé en train de noyer, apprendre à quitter la barque avant que le vent ne vous quitte totalement est un signe de sagesse et un gage de salut personnel et collectif.

Oui, le peuple est aujourd’hui requinqué et remonté à bloc par les premiers signes de l’appelé : « J’ai entendu les appels de mes compatriotes, je connais le problème, ensemble, nous allons le résoudre. » Désormais, il nous appartient d’écrire une nouvelle page de notre histoire pour léguer aux générations suivantes le bon souvenir d’une génération intrépide et consciente, éprise de la nation et prête au sacrifice que l’amour patriotique peut exiger.

En ce 30 juin 2023, bien cher Denis, tu ne peux pas, tu n’as plus de raison de rester comme un aiglon en cage, tu dois voler plus haut dans le firmament. Telle est ta vocation, là est le destin de notre nation. Ensemble, levons-nous et marchons. Avançons sans crainte.
Fait le 30 juin 2023
Professeur Alphonse Maindo
Pasteur Roger Puati




"RDC: trois leaders de l'opposition s'adressent à la nation à l'occasion de la fête de l'indépendance - 01/07/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230701-rdc-trois-leaders-de-l-opposition-s-adressent-%C3%A0-la-nation-%C3%A0-l-occasion-de-la-f%C3%AAte-de-l-ind%C3%A9pendance
À l'occasion de la fête de l'indépendance ce vendredi, trois importantes figures de l'opposition au président Felix Tshisekedi ont publié, chacun, une adresse à la nation. Augustin Matata Ponyo, Martin Fayulu et Moïse Katumbi ont tous les trois vivement critiqué le bilan du chef de l'État sortant. Et tous les trois ont bien sûr évoqué l'issue que pourrait représenter pour les Congolais l'élection présidentielle du mois de décembre.

Les trois opposants ont brossé un portrait très sombre de la situation du pays.
Un pays « mal géré » par des « anti-valeurs » pour Matata Ponyo qui parle d'un « constat amer » après 63 ans d'indépendance et d'un échec « à bâtir un beau pays » comme l'ont « rêvé » les ancêtres.
Un pays gangréné par la « mauvaise gouvernance », « l'abandon assumé de l'État de droit » et la « confiscation des libertés », selon Moïse Katumbi, plongeant la population dans « la faim, la misère et la détresse ».
[Une population victime de « barbaries », a dit Martin Fayulu, qui a détaillé une longue critique du bilan du président sortant Félix Tshisekedi, qu'il a qualifié « d'usurpateur des pouvoirs du peuple ».

Mais tous trois ont également évoqué un motif d'espoir : l'élection présidentielle de décembre qu'ils ont exigée « transparente, impartiale, inclusive et apaisée » pour reprendre les mots de Martin Fayulu, qui met toutefois en garde contre « le dispositif de fraude » du « régime ».
Matata Ponyo, lui, a appelé la Céni à ne pas « rater son rendez-vous avec l'Histoire comme en 2018 ». « Face à la fraude, a conclu lui aussi Moïse Katumbi, si nous sommes réduits à rester toute la nuit du 20 décembre pour protéger les résultats et les vrais gagnants, un nouveau Congo est possible. »




La CENI s’engage à afficher les noms des électeurs tels que recensés lors de l’enrôlement - 30.06.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/30/actualite/politique/rdc-la-ceni-sengage-afficher-les-noms-des-electeurs-tels-que-recenses

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? 20230630175413702986_R_OK1017
Les leaders de l'opposition congolaise devant la presse après une rencontre avec le président de la CENI. Le 30 juin 2023.
Radio Okapi.Ph/ Jonathan Fuanani


La Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’engage à afficher officiellement les noms des électeurs tels que recensés lors de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs. C’est l’une des réponses à la revendications des leaders de l’opposition au terme de plus de trois heures de discussion ce vendredi 30 juin à l’hôtel du Fleuve à Kinshasa.
Martin Fayulu de l’ECIDE, Matata Mponyo de LGD, Delly Sessanga de ENVOL et Dieudonné Bolenge Tenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République représentant de Moïse Katumbi ont échangé avec Denis Kadima, président de la CENI.


Ils ont aussi évoqué toutes les questions liées au processus électorale en cours. Mais, concomitamment à l’affichage des noms, les leaders de l’opposition continuent d’exiger l’audit externe du fichier électoral. Une position qui, selon Martin Fayulu, ne pourra pas perturber le calendrier électoral en cours.
« Il est essentiel que le fichier soit audité, parce que les élections se font sur base de confiance. Il[président de la CENI] a donné ses raisons. Il a reconnu que si ces genres de réunions étaient organisées avant, on n’aurait peut-être pas eu des problèmes aujourd’hui », rapporte Martin Fayulu.
« Nous avons suggéré au président de la CENI que nous puissions tous avancer. Vous affichez la liste, les opérations continuent, mais l’audit aussi se fait. Si l’audit nous révèle que le fichier était correct, nous serons d’accord. Mais si l’audit nous dit que ce fichier n’est pas consommable, nous prendrons nos responsabilités. Lui il va poser la question à la plénière et il reviendra vers nous », a-t-il ajouté.

= https://www.radiookapi.net/2023/07/01/actualite/politique/rdc-martin-fayulu-appelle-le-peuple-congolais-exiger-des-elections
= https://www.radiookapi.net/2023/07/02/actualite/politique/rdc-augustin-matata-pour-un-processus-electoral-inclusif-et-un-audit
= https://7sur7.cd/2023/06/27/rdc-pour-delly-sesanga-les-propos-tenus-par-felix-tshisekedi-mbuji-mayi-sont-une-derive
= https://7sur7.cd/2023/06/30/30-juin-1960-des-voeux-us-sous-forme-de-mise-en-garde-la-rdc-la-democratie-est-le
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230625-tshisekedi-doit-partir-en-rdc-l-opposition-se-r%C3%A9unit-en-meeting-%C3%A0-kinshasa
= https://7sur7.cd/2023/06/28/rdc-en-marge-du-63eme-anniversaire-de-lindependance-corneille-nangaa-appelle-les


"« Félix Tshisekedi doit se libérer des pasteurs et des charlatans assoiffés d’argent » - 28 juin 2023"
= https://www.jeuneafrique.com/1458351/politique/felix-tshisekedi-doit-se-liberer-des-pasteurs-et-des-charlatans-assoiffes-dargent/
Toujours très direct, et dans un contexte de relations tendues entre le pouvoir congolais et l’Église catholique, l’archevêque de Lubumbashi, Fulgence Muteba Mugalu, accuse l’exécutif d’être « dans une recherche paranoïaque de boucs émissaires ».

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Visite de Mgr Fulgence Muteba, archevêque métropolitain de Lubumbashi, à la paroisse Sainte-Thérèse de Likasi, le dimanche 14 mai 2023. :copyright: Facebook Archidiocèse de Lubumbashi Officiel


Entre Félix Tshisekedi et l’Église catholique, les relations sont décidément compliquées. Avant que, de passage à Mbuji-Mayi le 25 juin, le chef de l’État ne dénonce « une certaine dérive » des religieux, les appelant « à rester au milieu du village et des Congolais », l’archevêque de Lubumbashi dénonçait « la rare gloutonnerie » des élites congolaises.
Dans cette interview recueillie le 20 juin, Fulgence Muteba Mugalu insiste : l’Église « n’est ni un partenaire de l’opposition ni un ennemi du régime ». En revanche, le président congolais lui paraît bien mal entouré. Entretien.

À LIRERDC : les religieux peuvent-ils faire plier Tshisekedi ?
Jeune Afrique : Le 11 juin, lors d’une messe à Lubumbashi et devant des milliers de fidèles, vous avez dénoncé la « rare gloutonnerie d’une élite au pouvoir ». Qui visiez-vous ?
Fulgence Muteba : Il est de notoriété publique que les immenses richesses naturelles de notre pays ne profitent pas à la population congolaise, pas plus que les recettes douanières. Des multinationales et une oligarchie politique les ont accaparées avec une rapacité scandaleuse. J’en veux pour preuve le fait que le personnel politique de ce pays s’est enrichi de manière rapide et que cela ne peut pas s’expliquer par leurs seuls salaires.

[size=35]LA SITUATION EST PRÉCAIRE ET PEUT SE DÉTÉRIORER À TOUT MOMENT[/size]

Prenez le cas du Katanga. Son sous-sol regorge de richesses mais sa population est pauvre. Prenez Kolwezi, dans le Lualaba : c’est la capitale mondiale du cobalt, et c’est l’exemple même du déséquilibre entre les profits engrangés par les investisseurs et les bénéfices qu’en retire la population locale. En Ituri et dans les Kivus, l’or et le coltan ne contribuent pas davantage au développement local. La corruption fait des ravages, il y a des détournements massifs, de la mauvaise gouvernance, les deniers publics sont dilapidés !
À LIREÀ Lubumbashi, fief de Kabila et Katumbi, la violence est-elle manipulée ?
La situation sécuritaire dans le grand Katanga est préoccupante. Le président Félix Tshisekedi a affirmé que les violences avaient été manipulées dans le but de fragiliser son pouvoir. Qu’en pensez-vous ?
La situation est effectivement précaire et peut se détériorer davantage encore à tout moment. Vous avez les milices Maï-Maï indépendantistes dites « Bakata Katanga », les milices pygmées dans une partie du Tanganyika, des incursions de groupes armés venus du sud du Maniema, sans compter l’insécurité dans les villes, où les vols, les viols et les tueries ont atteint des proportions alarmantes – c’est notamment le cas à Lubumbashi. Il y a aussi ces jeunes de certains partis politiques qui se comportent comme des miliciens ! Et, en dépit de leur bonne volonté, les services de sécurité sont dépassés.
Que tout cela soit le fruit de la manipulation et que l’objectif soit d’intimider les populations des villes pour des raisons politiques, on peut bien le penser. Et pour comprendre ce qui se passe, il faudrait déjà cesser d’envoyer à Kinshasa les malfrats arrêtés à Lubumbashi, puisqu’ils en reviennent systématiquement libres.

[size=35]L’ÉGLISE NE SE RANGE DERRIÈRE PERSONNE, ELLE NE FAIT QUE DÉFENDRE LE BIEN COMMUN[/size]

Comment ramener la paix dans l’Est ? Faut-il négocier avec le M23 ?
L’histoire de ce pays nous enseigne que les conflits de ce genre finissent généralement autour d’une table. Les Congolais ont cette capacité extraordinaire à se regarder droit dans les yeux, à se parler et à se réconcilier après s’être tiré dessus. C’est ce qui s’est passé à l’issue du dialogue de Sun City, en Afrique du Sud [en 2003]. La réconciliation et le compromis valent plus que l’épreuve de force qui, in fine, s’avère toujours inutilement coûteuse.
À LIREEn RDC, le déploiement de la force régionale suffira-t-il à résoudre la crise ?

Que répondez vous à l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir) quand elle accuse l’Église catholique de prendre fait et cause pour l’opposition ?
L’Église ne se range derrière personne. Elle ne fait que défendre le bien commun, les valeurs évangéliques, la justice, le droit, les principes démocratiques et, surtout, la dignité inaliénable de la personne humaine. Nous ne faisons pas de politique, mais tenons à l’éthique de la politique pour le bien de notre pays et de ses habitants les plus vulnérables. La Cenco [Conférence épiscopale nationale du Congo] n’est ni un partenaire de l’opposition ni un ennemi du régime. Elle propose, mais ne s’impose pas, même si l’autorité morale dont elle jouit justifie qu’on l’écoute et qu’on la respecte.
Ce que le pouvoir vous reproche, c’est le fait d’être « dans un coin du village » plutôt qu’en son milieu…
Je le répète : les évêques congolais ne sont pas les adversaires du pouvoir. Les vrais ennemis de ce régime, ce sont la corruption, la mauvaise gouvernance, la pauvreté, la vie chère, la faiblesse de l’économie nationale, le difficile accès de la population à l’éducation et aux soins et, il faut le dire, un certain amateurisme dans la gestion de la chose publique. Les accusations de l’UDPS sont donc sans fondement. Elles sont le fruit d’une recherche paranoïaque de boucs émissaires destinée à masquer les faiblesses de notre classe dirigeante.
À LIREEn RDC, et si les élections n’étaient pas reportées ?
Soutenez-vous le processus électoral en cours ?
Bien sûr que nous le soutenons, mais nous ne ménagerons aucun effort pour relever ses éventuelles faiblesses et pour faire des propositions idoines. Je dois avouer que la commission électorale ne nous paraît pas toujours réceptive.
Quelles sont les lignes rouges à ne pas franchir ?
Il y a le refus de mener un véritable audit du fichier électoral, l’absence d’une concertation entre les parties prenantes au processus électoral, le manque de consensus sur les listes des électeurs et la cartographie des bureaux de vote, le refus du déploiement de nos observateurs et des témoins des candidats… Si le pouvoir continue de faire la sourde oreille et s’il s’obstine à faire du forcing, nous nous sentirons obligés de nous prononcer solennellement sur la crédibilité du processus en cours.

"LES CONGOLAIS N’ACCEPTERONT PAS QU’UN CANDIDAT SOIT EXCLU DE LA COURSE À LA PRÉSIDENCE
Pourquoi l’Église est-elle contre la proposition de loi Tshiani, qui vise à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais ?
Parce qu’elle est très dangereuse. Elle consacre l’exclusion injuste d’une frange de la population, elle menace la cohésion nationale et porte en elle les germes de conflits futurs.
À LIRERDC : le Katanga, pris en tenaille entre Kabila et Tshisekedi
Vous aviez été à l’origine du forum de réconciliation des leaders katangais, en mai 2022, lequel s’était soldé par une poignée de main entre l’ancien président Joseph Kabila et Moïse Katumbi, qui passait pour être son ennemi juré… Avec le recul, diriez-vous que cela a été un succès ?
Réconcilier les gens que tout oppose est une entreprise titanesque. Il aura fallu neuf mois de dur labeur, de prières, de prises de contact et de discussions pour parvenir à ce forum et à cette poignée de main. Cela restera pour moi une page mémorable de l’histoire de mon ministère et, oui, je crois que cette réconciliation a été sincère.
En avril dernier, Christian Mwando, un proche de Moïse Katumbi, qui était à l’époque ministre, a dit : « Au Katanga, les jeunes m’ont appelé, me disant que si Katumbi n’[était] pas candidat, ils utiliser[aie]nt le ciseau au Katanga ». Ce type de menace sécessionniste n’est-il pas dangereux ?
Assurément, ses propos ont été déformés et mal interprétés. Ce qu’il voulait dire, j’en suis convaincu, c’est que les Congolais n’accepteront pas qu’un candidat soit exclu de la course à la présidence. Il s’agissait d’une mise en garde politique, pas d’une annonce de sécession.
À LIRECes pasteurs qui murmurent à l’oreille de Félix Tshisekedi
Quel bilan faites-vous du premier quinquennat de Félix Tshisekedi ?
Je suis conscient que sa tâche est ardue et je ne suis pas en position de lui faire la leçon. Il fait ce qu’il peut, mais je regrette que les gens qu’il a associés à son pouvoir n’aient pas pris la mesure des enjeux congolais, comme lui l’a fait dans le sillage de son défunt père [l’opposant historique Étienne Tshisekedi]. Dans son entourage, beaucoup ont adopté des anti-valeurs et, d’une certaine manière, c’est lui qui en paye le prix.
Pour entrer dans l’histoire du Congo, il doit jouer un jeu démocratique franc et sincère, respectueux des principes fondamentaux de l’État de droit, et organiser des élections libres, crédibles, transparentes et inclusives. Il a tout intérêt à se libérer de ces lobbies de pasteurs et des charlatans assoiffés d’argent qui l’entourent, des courtisans de son ethnie et des fanatiques de l’UDPS qui, jusque-là, n’ont fait que ternir son image.


"RDC: en pleine tourmente, l'opposition dénonce la fermeture de l'espace politique - 22.06.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230621-rdc-en-pleine-tourmente-l-opposition-d%C3%A9nonce-la-fermeture-de-l-espace-politique


"
"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 3/7/2023, 4:15 pm, édité 2 fois

ndonzwau


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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Empty Re: L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

Message  ndonzwau 3/7/2023, 11:26 am

LE POUVOIR A-T-IL ENFIN  PRIS CONSCIENCE FACE AUX NOMBREUSES CRITIQUES ADVERSES QUE SON PASSAGE EN FORCE N'ÉTAIT PAS AUTANT INNOFENSIF ET QU'IL POUVAIT PROVOQUER DES CONTESTATIONS QUI RISQUENT DE PLONGER LE PAYS DANS UNE MPASSE DONT TOUS SOUFFRIRAIENT BEAUCOUP ?

La consultation Ceni -Opposition et même forces politiques en général se poursuit avec aujourd'hui l'audition de Muzito ; est-elle 'sincère' ou plutôt une simple  formalité où la Céni n'entendrait pas en fait lever les doutes qui plane sur sa crédibilité ? Si ce n'est qu'une formalité pour sauver les apparences, la Ceni n'en risque pas moins de s'enfoncer dans un piège où si elle ne tente pas un minimum de compromis avec ses contradicteurs elle apparaîtra davantage complice d'une fabrication frauduleuse des résultats et alors poussée malgré elle à un minimum de consensus avec les parties prenantes qui la contestent.
Muzitu pose aussi une autre question, celle du non-recensement des électeurs des territoires en insécurité comme  Kwamouth, Masisi et Rutshuru qui consacrerait ainsi selon lui non seulement le corps électoral mais consacrerait la balkanisation du pays.
Et il reste le problème de financement ; en définitive tous ces écueils poussent certains à trouver l'obsession du respect des délais constitutionnels démagogique mais le président Tshisekedi insiste que les élections seront faites dans les délais, quitte à les bâcler ? Cette consultation Ceni-Forces politiques n'est pas pour autant inutile.  La suite...



"Élections en RDC: Adolphe Muzito veut convaincre la Céni - 03/07/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230703-%C3%A9lections-en-rdc-adolphe-muzito-veut-convaincre-la-c%C3%A9ni
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) poursuit ses consultations auprès de l’opposition pour tenter d’obtenir son adhésion au processus électoral à cinq mois des élections générales.

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Adolphe%20Muzito
L'ex-Premier ministre de la République démocratique du Congo, Adolphe Muzito est un des leaders de la coalition Lamuka. AFP - EUGENE SALAZAR

L’ancien Premier ministre entend apporter des chiffres et preuves à l’appui pour faire fléchir la Céni. Adolphe Muzito conteste d’abord les listes électorales présentés par la Céni après l’opération d’enrôlement des électeurs. Il conteste également la loi de répartitions des sièges déjà promulguée ainsi que la composition actuelle de la Céni, qu’il juge «non consensuelle ».
La société civile, elle, salut ces consultations et espère qu’elles ne serviront pas de simple formalité et que la Céni va lever les doutes qui plane sur sa crédibilité. Quant à l’Association congolaise pour l’accès à la justice, elle appelle au sens du compromis « patriotique » pour des solutions consensuelles.

Pour l’ancien chef du gouvernement, il est hors de question d’organiser les scrutins le 20 décembre sans recenser les électeurs des territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru confrontés aux défis sécuritaires. Exclure ces territoires consacrerait la balkanisation et modifierait le corps électoral, estime-t-il.
La coalition de l’ancien président Joseph Kabila, Front commun pour le Congo (FCC), devrait également être conviée. Mais pour l’heure, aucune invitation n’a été adressée. Il conteste le bienfondé de la Céni à convoquer ces consultations car l’institution fait partie du problème, estime son équipe de communication.
La société civile, elle, salut ces consultations et espère qu’elles ne serviront pas de simple formalité et que la Céni va lever les doutes qui plane sur sa crédibilité. Quant à l’Association congolaise pour l’accès à la justice, elle appelle au sens du compromis « patriotique» pour des solutions consensuelles.


"AfricaNews : « Denis Kadima échange avec Adolphe Muzito ce lundi » 03/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/03/actualite/revue-de-presse/africanews-denis-kadima-echange-avec-adolphe-muzito-ce-lundi
Revue de presse kinoise du lundi 3 juillet 2023.
La plupart des journaux parus à Kinshasa se focalisent sur la poursuite des échanges entre le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et des acteurs de la l’opposition congolaise.

« Denis Kadima échange avec Adolphe Muzito ce lundi », titre en sa Une AfricaNews. Cet hebdomadaire rapporte qu’à presque 6 mois de la tenue des élections générales prévues le 20 décembre prochain, le bureau de la Centrale électorale joue à l’apaisement et veut embarquer tout le monde, cherchant à convaincre les dubitatifs, mieux ceux qui le critiquent de préparer un chaos électoral. Raison pour laquelle le président de la CENI, Denis Kadima, note ce tabloïd, va échanger, lundi 3 juillet, avec le leader du Nouvel élan, Adolphe Muzito au Fleuve Congo Hôtel. Selon ce portail, les deux personnalités vont tabler sur le processus électoral en cours. Le président de cette institution d’appui à la démocratie a confirmé cette rencontre sur son compte Twitter, souligne ce journal. Cet échange intervient 72 heures après la rencontre avec les blocs de quatre leaders de l’Opposition au même endroit, à savoir : Martin Fayulu, Augustin Matata, Moise Katumbi et Delly Sessanga.
La Prospérité reste sur la même page et titre en sa manchette : « RDC : Denis Kadima face à Adolphe Muzito aujourd’hui ». Ce journal indique que le président de la CENI, Denis Kadima, poursuit ses contacts avec l’Opposition après la rencontre du vendredi 30 juin dernier avec le quatuor de l’opposition. Sauf imprévu, signale ce quotidien, il va échanger, ce lundi 3 juillet, avec Adolphe Muzito au Fleuve Congo Hôtel. Entre-temps, écrit ce tabloïd, le leader de l’Alliance des pros Etienne Tshisekedi wa Mulumba (APETM), qui se réclame de l’opposition, a rappelé dans une correspondance adressée au président de la Centrale électorale que ce dernier avait reçu, en son temps, avant tout le monde, l’APETM pour échanger sur les contingences pouvant contrarier l’avancement du processus électoral. Selon ce portail, ce, avant de rappeler que l’opposition en RDC est plurielle. Et d’ajouter que l’APETM est désagréablement surprise que la CENI reçoive seulement le bloc de quatre leaders de l’opposition. La Prospérité fait savoir que Lisanga Bonganga en appelle à l’inclusivité de cette démarche en y incluant toutes les tendances de l’opposition.

Pour EcoNews, la démarche de la CENI dénote la main tendue de Denis Kadima aux leaders de l’opposition congolaise pour baliser le chemin des élections de décembre prochain. Cet hebdomadaire qualifie les pourparlers entre le patron de la centrale électorale et certains ténors de l’opposition d’un marché de dupes aussi longtemps que chaque partie cherche à imposer sa stratégie.
Au sujet de la rencontre avec Adolphe Muzito, Congo Nouveau précise que la position de l'ancien Premier ministre est connue : faire le toilettage du fichier électoral afin d'avoir des élections crédibles au mois de décembre prochain. Une question s'impose, souligne cet hebdomadaire : que va-t-il arriver si toutes les franges de l'opposition rejettent le fichier électoral que détient actuellement la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ? Selon des sources, rappelle ce portail, le point sur la confection du fichier électoral avait retenu l'attention du président de la centrale électorale lors de sa rencontre avec le 4 leaders de l’opposition le weekend dernier. A l’issue de cet échange de quatre heures, poursuit Congo Nouveau, Denis Kadima a pris l'engagement de publier les listes électorales. De leur côté, écrit ce journal, les opposants ont exigé davantage l’audit externe par un cabinet réputé indépendant avec « nos auditeurs à nous » de ce fichier électoral.[/size]
La Tempête des tropiques note qu’à l’absence de Moïse Katumbi Chapwe qui était représenté par le secrétaire général de l’Ensemble pour la République, Fayulu, Matata et Sesanga n’ont pas relevé leurs revendications habituelles, à en croire de nombreux témoignages. La recomposition de la CENI, la recomposition de la Cour Constitutionnelle et la remise en cause de la loi électorale n’ont pas été soulevées. Le troisième point a été reformulé et diminué un peu de sa substance. Ce quotidien estime que cette stratégie normale entend éviter de porter la responsabilité sur un quelconque report qu’ils répugnent ouvertement et régulièrement.
Pour sa part, l’Avenir se réjouit de l’engagement des Etats-Unis d’accompagner les Congolais pour la tenue des élections libres et équitables. Selon ce quotidien, la position du pays de l’Oncle Sam a été dévoilée par son secrétaire d’État, Antony J. Blinken, qui a adressé ses meilleurs vœux à toutes les Congolaises et à tous les Congolais, ainsi qu’au gouvernement de la République démocratique du Congo, à l’occasion du 63e anniversaire de votre indépendance. Les États-Unis se sont également engagés à aider le peuple congolais à parvenir à la paix et à la sécurité, ainsi qu’à aider les communautés vulnérables. Autre engagement de Washington, indique ce tabloïd, est de se battre pour le respect des droits de la personne et la réalisation de nos objectifs communs, notamment en matière de santé, d’éducation, de croissance économique et de préservation dans le bassin du Congo, qui contribueront à assurer la prospérité de la population de la RDC

= https://www.africanewsrdc.net/actu/kadima-muzito-lundi/
= https://laprosperiteonline.net/elections-2023-rdc-denis-kadima-face-a-adolphe-muzito-aujourdhui/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123981_processus_electoral_apres_katumbi_fayulu_sessanga_et_matata_denis_kadima_echange_avec_adolphe_muzito_ce_lundi.html
= https://actu7.cd/2023/07/01/processus-electoral-le-oui-mais-de-lopposition/
= https://www.forumdesas.net/2023/07/les-opposants-campent-sur-leurs-positions/


"Augustin Matata pour un processus électoral inclusif et un audit du fichier électoral - 02.07.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/02/actualite/politique/rdc-augustin-matata-pour-un-processus-electoral-inclusif-et-un-audit
= https://actualite.cd/2023/07/02/rdc-la-ceni-se-doit-de-ne-pas-rater-son-rendez-vous-avec-lhistoire-comme-en-2018-en



"En RDC, les élections coûte que coûte
= http://afrikarabia.com/wordpress/en-rdc-les-elections-coute-que-coute/
Alors que l'opposition et l'Eglise catholique sont de plus en plus critiques sur la crédibilité des élections prévues en décembre, Félix Tshisekedi promet un scrutinde  "transparent et digne de confiance dans les délais constitutionnels", au risque d'organiser des élections bâclées

Des élections à marche forcée, c’est la feuille de route que semble s’être fixé le pouvoir congolais à 6 mois du scrutin malgré les contestations de l’opposition, la guerre à l’Est du pays et des moyens financiers débloqués au compte-gouttes. Depuis plusieurs semaines, l’opposition est vent debout après la publication du fichier électoral qu’elle juge « frauduleux, douteux et corrompu ». L’enregistrement des électeurs s’est déroulé de manière « chaotique » selon l’opposition, des institutions de la société civile ou l’Eglise catholique, censée déployer des observateurs pour surveiller le scrutin. Dans ce fichier, de sérieux doutes persistent concernant les nombreux doublons enregistrés, les personnes mineures ou décédées. Certains centres d’enrôlement d’électeurs n’existaient pas. Des kits d’enregistrement et des cartes d’électeurs ont été retrouvés dans les mains de personnes « non-habilitées » par la Commission électorale. Certaines cartes d’électeurs, de mauvaise qualité, s’effacent avec le temps, rendant le vote impossible, mais aussi ouvrant la voie à toutes sortes de fraudes. Un audit indépendant devait être réalisé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui a fini par jeter l’éponge devant les délais trop courts de la CENI. Ce sont finalement des experts internationaux choisis par la centrale électorale qui ont validé le fichier électoral malgré les protestations de l’opposition.

Un processus électoral "mal engagé"
Deux autres éléments inquiètent les opposants quant à la crédibilité du scrutin de décembre. Il y a tout d’abord la nomination de Denis Kadima, jugé proche de Félix Tshisekedi, à la tête de la CENI. La composition de la centrale électorale est également contestée, car constituée en majorité de membres ayant rejoint l’Union sacrée, la plateforme électorale de Félix Tshisekedi. Il y a ensuite la nomination de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle par le chef de l’Etat grâce à un tour de passe-passe dénoncé par les opposants. Les deux institutions-clés pour les élections de décembre semblent donc avoir été « caporalisées » par le pouvoir selon l’opposant Martin Fayulu, qui redoute un scrutin avec des résultats « fabriqués » par le camp présidentiel. Dans ce concert de critiques, la très puissante Eglise catholique, par la voix de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a estimé le 23 juin que le processus électoral était « mal engagé » en RDC. La CENCO a relayé les inquiétudes de l’opposition en regrettant un manque de consensus autour des membres de la Commission électorale, mais également « une absence de contre-expertise crédible » du fichier électoral.

Rétrécissement de l'espace démocratique
L’Eglise catholique, très impliquée dans la vie politique congolaise depuis sa participation à la Conférence nationale souveraine de 1993, joue toujours un rôle de médiateur très influent. Dans son message du 23 juin, la CENCO s’en est pris directement au président Tshisekedi en dénonçant un « recul déplorable » en matière de libertés politiques. Il faut dire que depuis plusieurs mois, les tensions sont de plus en plus nombreuses à l’approche des élections : « répression violente des manifestations de l’opposition, restriction de la liberté de mouvement des opposants, tentatives de projets de lois discriminatoires, instrumentalisation de la justice et arrestations arbitraires ». Ce rétrécissement de l’espace démocratique inquiète particulièrement l’Eglise. Le bras droit de l’opposant Moïse Katumbi, Salomon Kalonda a été emprisonné, tout comme Franck Diongo, accusé, comme le conseiller de l’ex-gouverneur du Katanga, « d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». Autre source de préoccupation de la CENCO : la brigade spéciale de l’UDPS, le parti présidentiel, qui « opère comme une milice, et qui collabore parfois avec la police pour traquer les adversaires politiques ».

Un « glissement » plus d’actualité
Face à la violente charge de l’Eglise catholique, Félix Tshisekedi est également monté au créneau lors de son déplacement à Mbuji-Mayi du 25 juin. Le chef de l’Etat a dénoncé « une certaine dérive » de l’Eglise qu’il a appelé à « rester au milieu du village et des Congolais ». Il s’est aussi montré particulièrement menaçant à l’égard « de tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité du pays ». Dans ce climat délétère, le président congolais a tout intérêt à accélérer l’organisation des élections et à tenir les délais. Même si l’idée d’un report du scrutin avait, un temps, été envisagé au sommet de l’Etat pour des raisons sécuritaires et financières, le « glissement » du calendrier qui permettrait à Félix Tshisekedi de rallonger son mandat, n’est plus vraiment d’actualité. La stratégie présidentielle est maintenant d’aller au plus vite aux élections et de profiter du gèle du conflit à l’Est pour tourner la page et s’engager dans le second mandat.

Prendre l’opposition de court
Alors, pour accélérer le mouvement et apaiser les tensions avec l’opposition, la CENI a été sollicitée pour organiser une rencontre avec les principaux opposants afin « d’échanger autour du processus électoral ». Martin Fayulu, un représentant de Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Delly Sesanga se sont réunis le 30 juin aux côtés de Denis Kadima. Le patron de la centrale électorale a lâché un peu de lest en s’accordant sur l’affichage des noms des électeurs dans chaque bureau de vote. Une disposition qui a satisfait l’opposition. Concernant l’audit du fichier électoral par un nouveau cabinet indépendant, la CENI a décidé de présenter l’idée à la plénière. Mais sur ce point, cette proposition a peu de chances d’être retenue. Avec cette rencontre entre la CENI et l’opposition, la tension semble être retombée d’un cran, mais les opposants ne désarment pas. Martin Fayulu, qui paraît avoir abandonné sa stratégie de boycott, continue de mettre la pression sur Commission électorale pour décrédibiliser un scrutin qu’il juge « frauduleux ». Mais il faudra que la pression soit forte pour faire bouger les lignes. A 6 mois du scrutin, Félix Tshisekedi a tout intérêt à prendre l’opposition de court, en lui laissant le moins de temps possible pour nouer des alliances, en organisant les élections le jour prévu : le 20 décembre 2023.


"La CENI interdit toute immixtion du ministère de l’Intérieur dans les opérations électorales - 03.07.2023"
= https://acp.cd/nation/la-ceni-interdit-toute-immixtion-du-ministere-de-linterieur-dans-les-operations-electorales/
Kinshasa, 02 juillet 2023 (ACP).- La commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo (RDC) a, dans un communiqué parvenu dimanche à l’ACP, interdit toute immixtion des agents du ministère de l’Intérieur dans les opérations électorales en cours.
«  (…) La CENI interdit formellement la présence des agents du ministère de l’Intérieur de lma Sécurité et des Affaires coutumières dans les bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) », a indiqué le communiqué.
En outre, ce texte souligne que « seuls les agents de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD) sont autorisés d’être dans les BRTC, notamment pour la remise de la note de perception aux candidats désireux de payer, pour le compte du Trésor public, les frais de dépôt de candidatures.»
Par ailleurs, la centrale électorale rappelle, dans le même document, aux candidates et aux candidats indépendants ainsi qu’aux partis et regroupements politiques que «  la période de dépôt et de traitement des dossiers des candidatures, pour l’élection des députés nationaux est du 26 juin au 15 juillet 2023 ».
« Aucune prolongation ne sera accordée », a ajouté le communiqué, rappelant que « les frais d pôt des candidature ou de cautionnement sont fixés à 1.600.000 FC par siège pour l’élection des députés nationaux ». 
ACP/
"La CASE invite Félix Tshisekedi à révoquer le Vpm de l’intérieur pour violation de l’indépendance de la Ceni en déployant dans les bureaux de traitement des candidatures, des agents non autorisés. - 03.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123992_la_case_invite_felix_tshisekedi_a_revoquer_le_vpm_de_l_interieur_pour_violation_de_l_independance_de_la_ceni_en_deployant_dans_les_bureaux_de_traitement_des_candidatures_des_agents_non_autorises.html
La CASE salue la clairvoyance du Peuple Congolais qui a permis de débusquer la quatrième stratégie de fraude électorale du régime de l’Union Sacrée en faveur du candidat Félix Tshisekedi. En effet, le dimanche 02 juillet 2023, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) s’est obligée une mise au point honteuse après que Monsieur Peter Kazadi, Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières ait signé un ordre de mission déployant dans les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) de la CENI, un bataillon de cadres et militants du parti présidentiel relevant de son cabinet pour conditionner et régenter toutes les candidatures aux élections législatives nationales et élaguer tous les dossiers de candidature de l’opposition.

En plus des militants de l’Union Sacrée positionnés comme membres des BRTC sur toute l’étendue du territoire national, le Ministre Peter Kazadi impose au dispositif des élections, une supervision gouvernementale très autoritaire de l’UDPS (parti présidentiel) composée de son Secrétaire Général Shabani Tabu Bin Kikuni; son Directeur de Cabinet Yamba Yamba Norbert; son Directeur de Cabinet Adjoint Kazadi Kankonde, ses 2 Conseillers de Cabinet; 2 Chefs de Division ; 4 Directeurs ; 6 Chefs de Division ; 9 Chefs de Bureau ; 12 Attachés de Bureau et d’autres cadres.
Dans son Communiqué de presse N•31/CENI/2023, la CENI tente vainement de distraire le Peuple Congolais en feignant de dénoncer l’immixtion du gouvernement dans la gestion des opérations électorales alors qu’il s’agit d’une action savamment planifiée et dont la mise en œuvre dans l’amateurisme absolu, vient d’être mise à nu.
La CASE rappelle qu’il s’agit là d’une quatrième stratégie de l’arsenal de fraude massive planifiée par le régime du Président FÉLIX Tshisekedi. Ces stratégies successives ont consisté en :
La mise à la disposition des dignitaires de l’Union Sacrée et surtout du parti présidentiel UDPS, des kits d’enrôlement non répertoriés et non autorisés spécialement programmés pour produire un nombre impressionnant d’électeurs fictifs afin de gonfler l’électorat du candidat du pouvoir ;
le refus d’afficher les listes des électeurs pour échapper à toute contre-expertise;
le refus d’un audit externe du fichier électoral par un cabinet indépendant et réputé en la matière.

La CASE considère que le processus électoral est fortement endommagé et ne mérite aucune estime du Peuple Congolais.
La CASE invite les leaders politiques de l’Union Sacrée (Majorité présidentielle) à sortir de l’envoûtement collectif dont ils sont victimes pour agir et empêcher un périlleux naufrage du processus électoral.
Aux leaders politiques de l’opposition, la CASE leur demande de se méfier de Monsieur Denis Kazadi Kazadi, un homme qui s’est carrément placé au service de la fraude électorale à tous les niveaux. Les pourparlers amorcés par lui constituent une fuite en avant pour essayer de se protéger du séisme qui le guette et va le faire partir de la CENI.
La CASE invite le Président FÉLIX Tshisekedi à révoquer Monsieur Peter Kazadi pour violation intentionnelle de la Constitution qui consacre l’indépendance de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/07/02/elections-2023-la-ceni-interdit-la-presence-des-agents-du-ministere-de-linterieur-dans-les-bureaux-de-reception-et-de-traitement-des-candidatures.html/134839/



= https://ouragan.cd/2023/06/apres-sainte-therese-fayulu-va-t-il-retropedaler-le-30-juin



"Processus électoral : Adolphe Muzito dit non aux élections sans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth - 03.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123996_processus_electoral_adolphe_muzito_dit_non_aux_elections_sans_les_territoires_de_masisi_rutshuru_et_kwamouth.html
Reçu ce lundi 03 juillet à Fleuve Congo hôtel, Adolphe Muzito a expliqué au président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima Kazadi, qu'il n'était pas possible d'envisager les élections sans les territoires de Rutshuru, Masisi et Kwamouth. Il l'a dit dans le cadre des consultations lancées sur le processus électoral en cours.
" Nous avons dénoncé le fait que le fichier électoral est incomplet et n'a pas pris en compte les trois territoires, dont deux dans le Nord Kivu (Ndlr: Rutshuru et Masisi) et un dans le Maï-ndombe (Ndlr: Maindombe). Nous pensons que cette façon de faire n'est pas crédible. Mon parti et moi n'irons pas aux élections sans les territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru", a-t-il déclaré".

Le président du parti "Nouvel élan" a également exigé, pour la poursuite du processus électoral, la prise en compte des partis exclus. Cependant, la Ceni a expliqué que la question ne relevait pas de sa compétence.

Au cours de leurs échanges, Adolphe Muzito et Denis Kadima ont passé en revue quelques points qui dérangent le processus électoral. "Nous avons abordé le problème de l'actuelle Ceni, du fait qu'elle ne représente pas l'ensemble de forces politiques. À l'époque de Lamuka, nous avions proposé que son bureau et sa plénière soient respectivement composés de la société civile et des autres parties prenantes. Mais on a jugé bon de politiser la Ceni et de placer au niveau du bureau les partis politiques", a indiqué Adolphe Mozito.
L'ancien Premier ministre a également évoqué le respect du délai constitutionnel en invitant le gouvernement à décaisser les fonds destinés aux financements des opérations électorales.
"Le gouvernement va obtenir le décaissement du Fonds monétaire international de 500 millions de dollars américains au titre d'appui budgétaire. Cet argent peut être mis à la disposition de la Ceni pour le parachèvement du processus"
À cinq mois et demi des élections en RDC, Adolphe Muzito ne croit pas au respect du délai constitutionnel suite aux contraintes financières.

"RDC - Élections : Adolphe Muzito ne croit pas au respect du délai constitutionnel à cause du financement  - 3 juillet 2023
= https://7sur7.cd/index.php/2023/07/03/rdc-elections-adolphe-muzito-ne-croit-pas-au-respect-du-delai-constitutionnel-cause-du
[b}Adolphe Muzito doute de la sincérité du gouvernement à financer les élections, et par conséquent du respect du délai  constitutionnel par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI ).[/b]

L'ancien premier-ministre l'a dit à l'issue des échanges qu'il a eus ce lundi 3 juillet 2023 avec le président de la CENI, Denis Kadima. 
« Au troisième point nous avons parlé du financement des élections. Nous lui avons demandé si, d'ici la fin du processus, il pourra mobiliser les 500 millions de dollars dont il a besoin pour parachever le processus. Il a dit qu'il est en connexion avec le gouvernement et que dans les jours qui viennent, ils pourront obtenir un décaissement de 100 millions de dollars et que par conséquent, ils peuvent avancer avec le processus quitte à ce que le reste du budget soit complété. Nous pensons que cette façon de faire n'est pas crédible », a-t-il dit. 
Et à lui d’ajouter : « Si véritablement on veut aller à la fin du processus et dans le délai constitutionnel, il faudrait que le gouvernement décaisse l'argent et les perspectives qui s'annoncent (au FMI), le gouvernement va obtenir le décaissement si ce n'est pas encore fait, de 500 millions de dollars d'appui budgétaire... cet argent peut être mis à la disposition de la CENI pour achever le processus ».
Par ailleurs, l'initiateur du parti Nouvel Elan dit avoir aussi plaidé pour l'insertion de l'ECIDé et de son parti au bureau de la CENI. Ces deux partis de la coalition LAMUKA n'ont pas été pris en compte, selon Adolphe Muzito, dans la composition du bureau de la  CENI. 

Il espère, après cette entrevue avec Denis Kadima, que la CENI va enfin être composée de toutes les parties prenantes au processus. 
« Nous pensons que pour la suite du processus et c'est ce que nous avons dit au président de la CENI, nous voulons que puissent intégrées les parties qui ont été exclues à savoir : le Nouvel Elan et ECIDé dans le cadre de LAMUKA », a-t-il déclaré. 
Autre sujet évoqué par Adolphe Muzito durant la rencontre avec Dénis Kadima, c’est l’enrôlement dans les territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru.
« Mon parti et moi ne sommes pas disposés à aller aux élections avec l'option de la balkanisation du pays. Nous espérons que la CENI va le faire. Nous voulons que  l’enrôlement se fasse dans ces 3 territoires concernés. Nous pensons que l'église catholique peut nous y aider même dans les parties que nous ne contrôlons pas, qui sont contrôlées par les rebelles... », a-t-il suggéré.
Pour rappel, cette rencontre intervient après celle que le président de la Centrale Électorale a eue la semaine dernière avec le groupe de 4 opposants (Matata, Sesanga, Fayulu et Katumbi, représenté).
= https://actualite.cd/2023/07/03/rdc-muzito-et-son-parti-ne-sont-pas-disposes-aller-aux-elections-avec-loption-de-la




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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Empty Re: L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

Message  ndonzwau 4/7/2023, 9:23 am

UN GLISSEMENT TECHNIQUE DE 4 MOIS NECESSAIRE SELON MUZITU !

Muzitu appelle à un report technique pour réunir les conditions nécessaires à la bonne marche du processus : il y a une crise du fait que l’opposition ne soit pas représentée par des délégués choisis au sein du bureau et de la plénière de la Céni ; un fichier electoral incomplet du fait de l'absence des électeurs des territoires en insécurité de Kwamouth, Rutshuru et Masisi  - une balkanisation de fait - ; un défi financier qui empêche que la Ceni encaisse à temps les sommes pour les dépenses de son fonctionnement dans les délais.

Muzitu suggère aussi que les confessions religieuses dans une mission de paix tout à fait dans leurs cordes encadrent les opérations d'enrôlement dans les territoires qui sont sous contrôle des rébellions pour autant que ces dernières ne remettent pas en  question l’unité du pays.
Sera-t-il entendu par un pouvoir obsédé du moins question communication par le non-glissement et par ailleurs résolu à des élections suspectes de son cru ? .

Sinon au-delà du succès ou de l'échec de la concertation Kadima - Opposition dont pour le moment n'est acquis sur le paier que l'affichage des noms des électeurs tels que recensés lors de l’enrôlement, se niche la RESPONSABILITÉ DU POUVOIR EN PLACE DANS LE PROJET CONTESTÉ DU PROCESSUS ÉLECTORAL, c'est dire le soupçon tenace d'un Tshisekedi complice de la fraude annoncée. A travers cette initiative de discussion on croit voir un virage conciliant du pouvoir mais qu'en est-il exactement lorsque l'on sait que Tshisekedi et son équipe ont verrouillé exprès le processus avec une loi électorale et une composition de la Ceni et de la CC à leur solde ? Sont-ils vraiment enfin pour un processus plus consensuel sous la pression nationale et internationale ? On peut en douter et voilà persister le spectre d'un Congo toujours fragile.

A ne pas oublier non plus  qui seront à terme les DIFERENTS CANDIDATS RETENUS OU MAINTIENDRONT LEURS CANDIDATURES  AUX ÉLECTIONS ET SURTOUT A LA PRESIDENTIELLE ?
Et n'oublions pas l'ENJEU CAPITAL DU PROCESSUS : DES ELECTIONS LIBRES, TRANSPARENTES, INCLUSIVES ET APAISEES BREF CREDIBLES, DEMOCRATIQUES qui nous éloignent des contestations passées, les obtiendrons nous enfin ? La suite alors...



"RDC: pour Adolphe Muzito, reçu par la Céni, le report des élections est «irréversible»
- 04.07.2023

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230703-rdc-pour-adolphe-muzito-re%C3%A7u-par-la-c%C3%A9ni-le-report-des-%C3%A9lections-est-irr%C3%A9versible
Le report « technique » des scrutins est « irréversible » pour la crédibilité du processus électoral qui doit aboutir aux élections générales le 20 décembre, a déclaré l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito. Tout comme Martin Fayulu, Matata, Delly Sesanga et un représentant de Moïse Katumbi, vendredi dernier, l’opposant et candidat déclaré a été reçu lundi par le président de la Commission électorale nationale indépendante.

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Muzito
L'ancien Premier ministre de RDC, aujourd'hui leader d'opposition, Adolphe Muzito, face à la presse après sa rencontre avec la Céni, le 3 juillet 2023. :copyright: Céni de RDC

Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Adolphe Muzito constate qu’il y a une crise. D’abord du fait que l’opposition ne soit pas représentée par des délégués choisis au sein du bureau et de la plénière de la Céni. Autre problème, sans les électeurs des territoires de Kwamouth, Rutshuru et Masisi, le fichier électoral est incomplet.
C’est muni d’un plan de sortie de crise qu’il s’est présenté devant le président de la Céni, Denis Kadima. « Nous pensons que l’Église catholique peut encadrer l’enrôlement dans les territoires qui sont sous contrôle des rébellions déjà que les mêmes rébellions ne remettent pas en question l’unité du pays mais qu’elles sont des prétentions politiques. L’Église catholique et protestante ainsi que les autres peuvent avoir cette mission de paix comme c’est dans leurs compétences. »

Les défis financiers persistent, selon la Céni qui a besoin de plus de 500 millions de dollars. Mais seuls 100 millions sont sur le point d’être débloqués. « Il ne suffit pas non plus que le gouvernement ait l’argent d’ici la fin de l’année, encore faut-il qu’il l’ait à temps pour qu’en le décaissant cet argent puisse servir à financer des dépenses qui doivent être faites deux, trois mois avant pour que le processus soit réalisé dans le délai. »
Ces contraintes doublées d’autres préalables politiques n'auront qu’une seule conséquence. « Nous serons en face d’une situation de glissement, voulu ou pas voulu. Je ne propose pas, je constate, ce n'est pas un vœu. Cela nécessite un dialogue, une discussion entre les parties prenantes pour que nous assumions tous cela collectivement et organiser des élections crédibles. »
Le glissement s’il a lieu, précise-t-il, devrait être de nature technique de trois ou quatre mois pour réunir les conditions nécessaires à la bonne marche du processus.
= https://actualite.cd/2023/07/03/rdc-muzito-et-son-parti-ne-sont-pas-disposes-aller-aux-elections-avec-loption-de-la
= https://www.radiookapi.net/2023/07/04/actualite/revue-de-presse/lavenir-elections-2023-muzito-doute-du-respect-du-delai
= https://www.radiookapi.net/2023/07/03/actualite/politique/rdc-adolphe-muzito-pour-un-reamenagement-technique-du-calendrier
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230627-la-c%C3%A9ni-convoque-les-acteurs-politiques-%C3%A0-des-rencontres-pour-le-processus-%C3%A9lectoral

"La concertation Kadima-opposition vouée à l’échec - 04.07.2023
= https://ouragan.cd/2023/07/la-concertation-kadima-opposition-vouee-a-lechec
La CASE a protesté contre les congratulations exprimées par le président Félix Tshisekedi à l’endroit de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors de son message à la nation du 30 juin 2023. Cette structure spécialisée en matière électorale dit s’inquiéter de l’avenir de la gouvernance électorale chancelante en République démocratique du Congo. Pendant ce temps, elle donne de la voix sur les concertations amorcées vendredi dernier par Denis Kadima avec l’opposition radicale.
Pour la CASE, féliciter la CENI alors qu’elle agonise d’insuffisances opérationnelles et techniques, revient à gratifier et même, à consacrer l’irrégularité du processus électoral. “Ceci démontre que non seulement le chef de l’État est alimenté d’informations inexactes et insincères sur la marche du processus électoral, mais aussi se fait implicitement complice de la dérive électorale comme indice de dictature basée sur des fraudes électorales massives et boueuses”, a déclaré Simaro Ngongo, le président de la CASE. Alors qu’il a été observé vendredi 30 juin 2023 un début de dialogue en vue de la recomposition de la CENI, le président Tshisekedi s’affiche proche et même fanatique d’une administration électorale contestée par la majorité des Congolais, gronde cette organisation de la société civile.
Lire aussi :
Les armes de Mukwege : “crédibilité, honnêteté, franchise et patriotisme”
La CASE considère que les échanges entre les quatre leaders de l’opposition et la CENI sont le moment indiqué de présenter à Monsieur Denis Kadima Kazadi les preuves pratiques de son incompétence et “lui faire prendre une décision responsable de démission immédiate de la tête de la CENI”.

– Tshisekedi appelé à écouter –
Simaro Ngongo invite le président Félix Tshisekedi à être plus attentif aux doléances populaires en rapport avec le processus électoral. “Le chef de l’État n’a jamais daigné écouter les revendications du peuple en ce qui concerne l’amélioration de la qualité des élections. Alors qu’il avait retoqué la candidature de Ronsard Malonda pour manque de consensus, il décida malgré tout d’investir Denis Kadima, un personnage chargé des mêmes griefs et inexpérimenté”, a déploré Simaro Ngongo. Depuis lors, dit-il, le processus évolue en dents de scie et s’écarte du droit chemin en s’éloignant de toute possibilité de cohésion nationale et des valeurs d’inclusivité, explique la CASE. L’organisation note que “le processus électoral en République démocratique du Congo est en danger”.

– Griefs contre Denis Kadima –
Pour la CASE, l’opposition a loupé une occasion en or de rappeler à l’ordre la CENI et son président. Simaro Ngongo accuse Kadima d’avoir bénéficié d’une “désignation frauduleuse comme délégué de la société civile par quelques confessions religieuses manipulées”. En plus, pour avoir résisté à une clameur publique généralisée qui contestait sa désignation à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le président de la CENI est sanctionnable, affirme Simaro Ngongo qui charge le chef de la CENI d’avoir “assumé la corruption des hauts dignitaires des Églises par obsession de diriger coûte que coûte la CENI”. En outre, Simaro blâme rigoureusement Kadima qu’il accuse d’être la “source de la rupture entre les confessions religieuses de la République démocratique du Congo”, situation qui, d’après la CASE, a empoisonné le climat politique dans le pays.

"Matata Ponyo salue les discussions entamées entre la CENI et l’opposition - 03/07/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/03/emissions/linvite-du-jour/matata-ponyo-salue-les-discussions-entamees-entre-la-ceni-et
Ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo salue l’initiative de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’échanger avec des leaders de l’opposition.
Invité de Radio Okapi, il encourage ainsi Denis Kadima à rester à l’écoute de l’opposition pour la tenue des élections libres, transparentes et démocratiques.

« Nous pensons que le président de la CENI va rester très attentif à toutes nos revendications de manière à ce que le processus électoral soit celui de sélection des Congolaises et Congolais capables de représenter effectivement la voix de sans voix, donc le peuple congolais », souligne Matata Ponyo.
Le président du parti Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) insiste par ailleurs sur la faisabilité de l’audit du fichier électoral par un cabinet international pour que les prochaines élections inspirent confiance.

Matata Ponyo s’entretient avec Grace Amzati.
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= https://www.radiookapi.net/2023/06/18/actualite/societe/rdc-si-les-elections-ne-se-passent-pas-bien-cela-va-nous-fragiliser


"Ma conception de la sureté de l’Etat contre la dérive dictatoriale en Rd Conco - juin 29, 2023
= https://laprosperiteonline.net/ma-conception-de-la-surete-de-letat-contre-la-derive-dictatoriale-en-rd-conco/
(Par Delly Sesanga, Candidat à l’élection Présidentielle de 2023)

1. Le mépris de la constitution et des lois est la pire menace à la sécurité et à  la stabilité du pays. Dans un Etat de droit, c’est la loi qui définit les conditions ainsi que les circonstances dans lesquelles il y a lieu d’évoquer l’atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays, dont la sûreté de l’Etat est une des composantes. Toutes autre référence pour le faire est arbitraire et relevé  de l’abus de pouvoir !
2. La dictature commence et s’entretient lorsque le pouvoir, et en particulier quand le Chef de l’Etat, décide par sa seule volonté et les zèles de ses partisans, de poursuivre toute personne qu’il accuse, à tort ou à raison de porter atteinte à la sécurité de l’Etat. Le passé ne nous instruit-il pas ? Pourtant, au nom des mêmes considérations de l’atteinte à la sûreté de l’Etat, un jour de la pentecôte, de juin 1966, sur la place où est érigé le stade de Martyrs, le régime de la IIème République et ses thuriféraires, pour servir d’exemple, lancer un message fort à l’opinion, prévenir toute critique, en insufflant la terreur afin de museler les Oppositions, mirent à mort les quatre compatriotes (connus sous l’appellation pendus de la pentecôte)- et, à travers leur martyr la démocratie fut ensevelie pour instituer la dictature.
3. Dans ce cadre, les propos du Président de la République tenus à Mbuji-Mayi, promettant de s’attaquer sans hésitation et sans remord à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité du pays, et ce, sans égard aux droits de l’homme, sont d’une extrême gravité. Ils expriment une confusion sur la nature de l’ordre politique qui nous gouverne. Mieux, une méprise totale sur le sens de l’Histoire de notre pays, en s’inscrivant à l’encontre des valeurs et des principes sur lesquels le Peuple congolais  a fondé l’ordre politique cristallisé dans la Constitution du 18 février 2026 : l’Etat de droit démocratique. Il s’agit en réalité d’une dérive autoritaire, qui n’a pas de place dans une démocratie libérale fondée sur le principe de l’Etat de droit.
4. e considère qu’il n’y a pas pire atteinte à la stabilité du pays et à la sécurité de son peuple qu’un régime qui s’émancipe  de la constitution ainsi que des principes  démocratiques et des valeurs républicaines. L’annonce de la décision  d’avancer et de demeurer ainsi à la marge du respect de nos institutions et de nos lois, sous le prétexte de la sécurité et de la stabilité, porte un coup critique inacceptable  au processus démocratique et à la cohésion nationale. Pourtant, la sécurité et l’intégrité territoriale du pays sont sous une menace militaire immédiate à l’Est, qui requiert davantage fermeté et rigueur dans l’action du pouvoir. Les congolais en paient constamment le prix du sang et ressentent l’abandon de leur Etat. L’introversion du pouvoir par la quête effrénée du prétendu ennemi intérieur, ne peut compenser le manque d’efficacité contre les menaces militaires externes pourtant bien identifiées. Bien au contraire, ce type de procédé à toujours été à la base des désastres des Nations.

5. Dans l’exposé des motifs de la constitution, le constituant de 2006 réaffirme l’attachement de la République Démocratique du Congo aux Droits humains et aux libertés fondamentales tels que proclamés par les instruments juridiques internationaux auxquels elle a adhéré. C’est pourquoi, ces droits et libertés sont intégrés dans 57 articles faisant du corps même de la constitution au titre 2 consacré aux droits humains, libertés fondamentales et droits du citoyen. Ils représentent en volume le quart des 229 articles soit 25 % des dispositions de notre constitution.
6. C’est donc un devoir de la charge du Président de la République de veiller au respect intégral de la constitution. D’où le serment solennel qu’il prête de veiller, d’observer et de défendre la constitution ainsi que les lois de la République, en jurant de ne pas laisser guider que l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine. Les 13 parlementaires ne l’avaient-ils pas, à juste titre, rappelé au Président fondateur Mobutu en ces termes : « Il est inadmissible que vous continuez à modifier par des discours les lois et la constitution » ? Est-ce une volonté et un choix de revenir aujourd’hui à ce passé ?
7. J’affirme, sur pied des prescrits de la constitution, que le respect des droits de l’Homme et des libertés publiques n’est donc, ni une option pour le Président de la République, ni une libéralité du Chef à ses sujets, ni une valeur négociable à l’aune des calculs politiciens. C’est un droit des citoyens et une obligation du serment constitutionnel du Président de la République, sous peine de haute trahison !
8. En décembre, partisan de l’Etat de droit, je condamne avec fermeté ces graves propos du Chef de l’Etat qui ébranlent les fondements de la cohésion nationale et de la concorde intérieure. Il revient au peuple congolais, comme nous l’ont instruit Patrice Emery Lumumba ainsi que les 13 parlementaires à ne pas céder à la peur, à défendre la constitution et les lois de la République y compris contre toute autorité qui s’en écarte (article 64). Les congolais doivent demeurer vigilants dans l’unité autour des acquis de notre Histoire pour barrer la route à toute nouvelle dérive dictatoriale. Je reste convaincu que c’est à ces conditions que nous pouvons matérialiser le rêve de Patrice Emery Lumumba, Père de l’indépendance et de l’Etat de droit dans notre pays.
9. Au discours du Président de la République Félix Tshisekedi qui pense s’attaquer sans hésitations, sans remords à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité du pays, et ce, sans égard aux droits de l’homme et aux libertés ; je demande aux démocrates d’opposer fermement le serment de Patrice Emery Lumumba, sur la nature du Gouvernement dans son discours d’investiture du 23 juin 1960 en ces termes : « [Il] s’efforcera de mettre en place un Etat de droit et d’ordre public dans le pays, et ce sans le moindre hésitation. Et pour ce faire, il lui faudra toujours respecter ces biens que sont les droits inaliénables de l’homme et du citoyen… Nous ne voulons rien avoir à faire avec des nouvelles formes de dictatures ».
1o.Dans le cadre de mon projet présidentiel de 2023 : LA REFONDATION DU CONGO, j’invite les congolais à rechercher cet Etat pour lequel nous nous engageons. Un Etat de droit où seules la Constitution et les lois de la République dictent la conduite et les actes des dirigeants, dans le respect sans faille des droits de l’homme et de la dignité de la personne humaine.


"Les armes de Mukwege : “crédibilité, honnêteté, franchise et patriotisme” - 04.07.2023
= https://ouragan.cd/2023/07/les-armes-de-mukwege-credibilite-honnetete-franchise-et-patriotisme




"ADOLPHE MUZITO REFUSE DE PARTICIPER AUX ELECTIONS QUI CONSACRERONT LA BALKANISATION DU PAYS"





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/7/2023, 3:04 am, édité 7 fois (Raison : UNE)

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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Empty Re: L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

Message  ndonzwau 5/7/2023, 12:53 pm

SELON LE DEPUTE KASEKWA DU NORD KIVU MEMBRE D'ECIDE SUR UNE RADIO DE GOMA, ECIDE AURAIT DÉCIDÉ DE REVENIR SUR SA DÉCISION POUR ENFIN PRESENTER SES CANDIDATURES S'EN REFERANT AUX PROMESSES FAITES PAR KADIMA : CE DERNIER A ACCEPTE SANS LA REJETER LEUR REVENDICATIONDE SUR LA REVISITATION DU FICHIER EN LA RENVOYANT A SA PLENIERE., ECIDE LE PRENANT AINSI AU MOT !!!

En effet Kasekwa répète que son parti n'a jamais été dans une logique de boycottage des élections., son exigence d'une revisitation du fichier électoral ni d'appeler à un glissement n'en est donc un prétexte donné gratis à la Ceni de ne pas poursuivre l’exécution les opérations telles que prévues dans son calendrier concomitamment avec les opérations d’audit du fichier qui est un impératif non négociable. Il s'appuie donc sur l'acceptaient de Kadima de demander l'avis de la plénière à ce sujet pour qu'en attendant Lamuka dépose les dossiers de ses candidats à la députation nationale. Pour Lamuka si la Ceni réserve un non ou retarde sa réponse aux revendication de l'opposition, ce sera une preuve supplémentaire que la CÉNI a des choses à cacher et dans ce cas, le devoir constitutionnel prévu à l’article 64 devra s’imposer pour empêcher la tenue d’une parodie électorale.

Tout n'est pas encore clair ; attendons qu'une voix hiérarchique officielle d'Ecide vienne confirmer les propos du député Kasekwa pour en savoir davantage et au besoin les commenter.....



"RDC : Lamuka aile Fayulu fait demi-tour pour aligner ses candidats aux élections prochaines - 04.07.2023
= https://une.cd/rdc-lamuka-aile-fayulu-fait-demi-tour-pour-aligner-ses-candidats-aux-elections-prochaines
La coalition Lamuka, aile Martin Fayulu décide de rebrousser chemin en se remettant dans la course des élections et promet d'aligner les candidats aux législatives nationale et provinciale qui pointent à l'horizon.
C'est le député national, Jean Baptiste Kasekwa, qu'il a écrit lundi 4 Juillet, dans le forum WhatsApp de la radio Tayna de Goma où il répondait à des préoccupations sur des questions électorales, a-t-on appris.


C'est le député national, Jean Baptiste Kasekwa, qu'il a écrit lundi 4 Juillet, dans le forum WhatsApp de la radio Tayna de Goma où il répondait à des préoccupations sur des questions électorales, a-t-on appris.
Dans le même ordre d'idées, l'élu de Goma refuse toute idée de son parti ECIDé et Lamuka de boycotter les élections.
« Le boycott des élections n'est pas dans le vocabulaire de Fayulu et de Lamuka. Pour ne pas donner à la CÉNI le prétexte que l’exigence de l’audit du fichier électoral entraînerait un glissement, la CÉNI devrait poursuivre l’exécution de toutes les opérations telles que prévues par son calendrier, concomitamment avec les opérations d’audit du fichier qui est un impératif et non négociable. Le président de la CENI Dénis Kadima a dit qu’il allait demander l'avis de la plénière à ce sujet. En attendant, Lamuka va déposer les dossiers de ses candidats à la députation nationale » a-t-il dit.

Il prévient la CENI de tirer toutes les conséquences si leurs désidératas ne sont prises en considérations.
« Au cas où la CÉNI jouerait aux dilatoires pour retarder la réponse à sa plénière ou réserver une réponse négative à notre exigence de l’audit du fichier électoral, nous aurons une preuve supplémentaire que la CÉNI a des choses à cacher. Dans ce cas, le devoir constitutionnel prévu à l’article 64 devra s’imposer pour empêcher la tenue d’une parodie électorale » a-t-il ajouté.
Lors d'une discussion avec le quatuor de l'opposition, le président de la CENI, Dénis Kadima avait promis de soumettre leurs exigences aux membres de la plénière en vue d’apporter une réponse adéquate aux préoccupations majeures autour du processus électoral. Les exigences de l'opposition sont entre autres : l'inclusivité du processus électoral, l'audit du fichier électoral.

"Élections 2023 : Lamuka et Fayulu décident de déposer les candidatures en attendant l'avis de la CENI sur les opérations de l'audit du fichier électoral (Député Kasekwa) - 4 juillet 2023
= https://7sur7.cd/2023/07/04/elections-2023-lamuka-et-fayulu-decident-de-deposer-les-candidatures-en-attendant-lavis
Trois jours après la rencontre entre le quatuor de l'opposition (Katumbi-Sesanga-Fayulu-Matata) et le président la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la coalition Lamuka (aile Fayulu) dit se remettre dans la course et annonce qu'il déposera finalement les dossiers de ses candidats aux élections législatives.

Le député Jean-Baptiste Kasekwa qui l'affirme indique que son parti s'en tient aux promesses faites par Denis Kadima le 30 juin dernier, qui a promis de rapporter les désidératas de l'opposition à la plénière de la CENI. 
Tout en précisant que l'idée de boycotter les élections n'a jamais été développée ni par la coalition Lamuka ni par Martin Fayulu, le secrétaire général adjoint de l'ECIDE soutient que la nouvelle position prise par son camp politique est une façon d'éviter tout prétexte à la commission électorale.
"Le boycott des élections ne fait pas partie du vocabulaire de Fayulu et de Lamuka. Pour ne pas donner à la CENI le prétexte que l'exigence de l'audit du fichier électoral entraînerait un glissement, la CENI devrait poursuivre l'exécution de toutes les opérations telles que prévues à son calendrier, concomitamment avec les opérations d'audit du fichier qui est un impératif non négociable. Kadima a dit qu'il allait demander avis de la plénière à ce sujet. En attendant, Lamuka va déposer les dossiers de ses candidats à la députation nationale. Les frais de caution exigés pour ce faire ont été libérés", a-t-il écrit ce lundi 4 juillet 2023 dans le forum WhatsApp de la radio Tayna de Goma (Nord-Kivu) où il répondait à des préoccupations sur des questions électorales.
Cependant, l'élu de Goma prévient que toutes les conséquences devraient être tirées si la CENI s'obstine à ne pas faire suite favorable aux demandes de l'opposition. Jean-Baptiste Kasekwa menace même qu'ils appliqueraient l'article 64 de la constitution pour empêcher la tenue des élections sous le format actuel.

"Au cas où la CENI jouerait aux dilatoires pour retarder la réponse à sa plénière ou réserver une réponse négative à notre exigence de l'audit du fichier électoral, nous aurons une preuve supplémentaire que la CENI a des choses à cacher. Dans ce cas, le devoir constitutionnel prévu à l'article 64 devra s'imposer pour empêcher la tenue d'une parodie électorale", poursuit l'opposant.
Jean-Baptiste Kasekwa soupçonne la coalition au pouvoir de préparer une fraude massive en refusant l'audit indépendant du fichier électoral et en confiant les 3 chaînes de la g/estion du processus électoral entre les mains de membres d'une seule tribu. Par exemple, pour le dernier cas, il rappelle que la chaîne de proclamation provisoire et définitive des résultats des élections (CENI et Cour constitutionnelle), la  chaîne de financement des élections (ministre des finances et Banque centrale) et la chaîne de sécurisation des opérations électorales (ministère de l'intérieur et ministre de la justice) sont animées par les ressortissants d'une même tribu.
Le vendredi dernier, faut-il le rappeler, plusieurs questions liées au processus électoral en cours ont été évoquées au cours des discussions entre Denis Kadima et des acteurs de l'opposition, questions portant notamment sur l'organisation et la composition de la CENI, la loi électorale, l'inclusivité du processus électoral, les ennuis que connaissent certains candidats déclarés mais aussi du fichier électoral. A en croire Martin Fayulu, Denis Kadima avait promis de soumettre ces exigences à la plénière de la CENI en vue d'y apporter une réponse cette semaine.
Peu avant, le 19 juin dernier, devant la presse, le président de l'ECIDE annonçait que son parti se retirait du processus électoral en cours suite au manque de transparence et de crédibilité. L'opposant conditionnait son retour dans la course notamment par l'audit du fichier électoral.



"DC: pour Adolphe Muzito, reçu par la Céni, le report des élections est «irréversible»
- 04.07.2023

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230703-rdc-pour-adolphe-muzito-re%C3%A7u-par-la-c%C3%A9ni-le-report-des-%C3%A9lections-est-irr%C3%A9versible

"Processus électoral : « Ensemble pour la République est prêt à déployer des témoins dans tous les bureaux de vote » (Gracien Iracan) - 05.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124087_processus_electoral_ensemble_pour_la_republique_est_pret_a_deployer_des_temoins_dans_tous_les_bureaux_de_vote_gracien_iracan.html

"Elections : Matata, Katumbi et Sessanga font des recommandations à Félix Tshisekedi -
04.07.2023

= http://alternance.cd/2023/07/04/elections-matata-katumbi-et-sessanga-sadressent-directement-a-tshisekedi/


"Face à l’impasse électorale en perspective,RDC : Adolphe Muzito appelle au réalisme et à des solutions concertées et consensuelles ! -  juillet 4, 2023
= https://laprosperiteonline.net/face-a-limpasse-electorale-en-perspectiverdc-adolphe-muzito-appelle-au-realisme-et-a-des-solutions-concertees-et-consensuelles/

"RDC-élections : « je crois que la crédibilité du processus dépend étroitement de l’inclusivité », Annie Matundu - 5 juillet 2023 - 15:20
= https://actualite.cd/2023/07/05/rdc-elections-je-crois-que-la-credibilite-du-processus-depend-etroitement-de

"Rencontre entre la CENI et l’opposition en RDC: les acteurs de la société civile divisés quant à la crédibilisation du processus électoral par cette démarche - 4 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/04/rencontre-entre-la-ceni-et-lopposition-en-rdc-les-acteurs-de-la-societe-civile-divises

".

"RDC: Il n’y a pas un problème de financement qui puisse justifier le report des élections (Gouvernement) - 5 juillet 2023 -
= https://actualite.cd/2023/07/05/rdc-il-ny-pas-un-probleme-de-financement-qui-puisse-justifier-le-report-des-elections

"RDC: débuté ce mardi, le forum national des parties prenantes au processus électoral vise à renforcer la confiance entre les acteurs et la crédibilité autour des élections - 4 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/04/rdc-debute-ce-mardi-le-forum-national-des-parties-prenantes-au-processus-electoral-vise

"Élections 2023: le gouvernement satisfait de voir des opposants rejoindre le processus électoral - 5 juillet 2023 à
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/07/05/elections-2023-le-gouvernement-satisfait-de-voir-des-opposants-rejoindre-le-processus-electoral.html/134958/



"RDC : Moïse Katumbi, l’opposant qui fait peur au président Félix Tshisekedi  - 05.07.2023
+ https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/07/05/rdc-moise-katumbi-l-opposant-qui-fait-peur-au-president-felix-tshisekedi_6180700_3212.html
A six mois de l’élection présidentielle, l’ancien gouverneur de la province du Katanga subit un harcèlement judiciaire de la part du pouvoir.

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? 97a7766_1688483658774-000-8up9u4-1
Moïse Katumbi salue ses partisans lors de son retour à Kinshasa le 6 novembre 2020, pour la première fois depuis cinq ans. ARSENE MPIANA / AFP

Si les chances d’un candidat à gagner une élection sont proportionnelles au harcèlement judiciaire dont lui ou son entourage sont l’objet, nul doute que Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la province du Katanga, le coffre-fort minier de la République démocratique du Congo (RDC), pourrait bien devenir le prochain président à l’issue du scrutin – à un tour – programmé pour le 20 décembre.
Le dernier épisode en date remonte au 30 mai. Ce jour-là, des militaires de la garde républicaine (rattachée à la présidence), accompagnés d’agents des services du renseignement militaire débarquent sur le tarmac de l’aéroport de N’Djili à Kinshasa et se saisissent de Salomon Idi Kalonda, bras droit de Moïse Katumbi depuis plus de vingt ans. Les deux hommes s’apprêtaient à grimper dans le jet privé qui devait les ramener à Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, fief et quartier général de l’ex-gouverneur depuis que l’ancienne province, grande comme l’Espagne, a été divisée en quatre unités administratives distinctes.
Lire aussi : En RDC, la tension monte entre pouvoir et opposition

« En arrêtant Salomon, personne ne doute que c’est Moïse [Katumbi] la cible », confie Hervé Diakiese, avocat spécialiste de la défense des droits humains et porte-parole du Comité laïc de coordination. « La procédure conduite par l’auditorat militaire s’articule autour de trois faits graves : intelligence avec le Rwanda, détention d’armes et désordre militaire », détaille l’avocat qui énumère les violations des droits constatées dans ce dossier : délai de garde à vue dépassé, perquisitions illégales, absence d’avocat pendant la garde à vue…
« Le dossier est vide. C’est clairement un message d’intimidation : “On peut arrêter qui on veut, quand on veut” », décrypte Olivier Kamitatu, directeur de cabinet du candidat à la présidentielle. Dans l’entourage de l’opposant, on se dit « convaincu que cette décision remonte jusqu’au président [Félix Tshisekedi, élu en 2019 et candidat à un second mandat]. »

Pas un « vrai » Congolais ?
Moïse Katumbi avait déjà connu des tourments judiciaires durant la présidence de Joseph Kabila (2001-2019), ancien allié devenu adversaire politique. Il avait dû s’exiler trois années pour échapper à une peine de prison prononcée dans le cadre d’une vaseuse affaire de spoliation immobilière, finalement annulée en cassation. « Cette fois, je crains qu’ils ne cherchent à le neutraliser rapidement grâce à un dossier monté de collusion avec une intelligence ennemie », s’inquiète Olivier Kamitatu.
« Intelligence avec l’ennemi », inutile de préciser, ces derniers temps, que le Rwanda se cache derrière ce chiffon rouge. Cela fait trente ans que ce minuscule voisin (90 fois moins grand que la RDC) dirigé d’une main de fer par Paul Kagame déstabilise l’est de l’ancien Zaïre et pille une partie de ses richesses minières. En novembre 2021, Kigali a réveillé une rébellion meurtrière, ensommeillée depuis dix ans, dans la région du Nord-Kivu, à l’extrême est de la RDC frontalier du Rwanda et de l’Ouganda. Le Mouvement du 23 mars (M23) a pris le contrôle d’une partie de la province, humiliant les forces armées congolaises (FARDC) et mettant la main sur des richesses minérales, notamment.
Lire aussi : En RDC, un front anti-Tshisekedi se dessine en vue de l’élection présidentielle de décembre

« On m’accuse de ne pas condamner les agissements du Rwanda dans notre pays, ce qui est totalement faux. Je dis et je répète que le Rwanda est l’agresseur de notre pays », se défend Moïse Katumbi. « Mais je dis également que le M23 prospère sur les ruines de l’Etat congolais », ajoute-t-il. L’ancien gouverneur, plus modéré que beaucoup d’autres, refuse de joindre sa voix à ceux qui, tout au long de propos incendiaires, amalgament sciemment la rébellion et son parrain rwandais à toute la communauté tutsi congolaise – au sein de laquelle, il est vrai, le M23 recrute. Un cocktail explosif dans ce pays mosaïque riche de quelque 250 groupes ethniques.
Derrière ces accusations se cache une attaque plus sournoise. Moïse Katumbi ne serait pas un « vrai » Congolais, insinuent ses détracteurs. « Ses accointances avec Kigali sont connues », nous glisse ainsi sous couvert de la confidence et guère de preuves un conseiller à la présidence congolaise. « Le fait que sa femme [Carine, mère de leurs cinq enfants] soit burundaise [belge d’origine burundaise, en réalité] n’est pas un atout dans l’est du pays, ajoute cette source.

Plusieurs atouts dans son jeu
Participant à cette campagne de dénigrement, une proposition de loi rédigée par un député de la majorité présidentielle semble avoir été taillée sur mesure pour barrer la route électorale à Moïse Katumbi. Rédigée par Noël Tshiani, ancien candidat à la présidentielle de 2018, elle vise à interdire l’accès aux plus hautes fonctions de l’Etat à tous ceux qui ne sont pas « Congolais de souche », autrement dit de mère et de père congolais. Moïse Katumbi – né en 1964 d’un père juif originaire de l’île grecque de Rhôdes ayant émigré au Congo belge pour éviter la déportation avant d’épouser la fille d’un roi du Katanga – serait ainsi exclu de la course électorale.
Le texte, déposé à l’Assemblée nationale, n’a pas été débattu lors de la dernière session. Rien ne garantit qu’il ne le sera pas à la rentrée. « Ce texte relève d’une politique du rejet par la haine des autres. Ils disent en substance, le métis est blanc, comme le colonisateur, on ne peut donc pas lui faire confiance », dénonce Albert Moleka, vieux routier de la politique congolaise, et militant de la candidature du Prix Nobel de la paix Denis Mukwege à la présidentielle de 2023. « Pourquoi un tel acharnement contre lui, si ce n’est à cause de sa popularité et qu’il leur fait peur ? », ajoute-t-il.[
Lire aussi : RDC : comment ramener la paix dans l’est du pays ?]
« Il est clairement une tête au-dessus des autres candidats d’opposition », affirme Juvénal Munubo Mubi, député de l’Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe, actuel ministre de l’Economie. Aucun sondage fiable ne peut confirmer cette opinion. Mais Moïse Katumbi dispose en effet de plusieurs atouts dans son jeu. Son bilan de gouverneur du Katanga (2007-2015) est considéré comme positif, tant sur le plan de la construction des infrastructures, de la volonté de moraliser l’activité minière ainsi que par sa proximité avec la population. Dans un pays où le football est le sport roi, il est aussi associé aux résultats de « son » club de football, le Tout Puissant Mazembe, de Lubumbashi, cinq fois champion d’Afrique et finaliste de la Coupe du monde des clubs, qu’il préside et choie depuis 1997.
Autre actif à son crédit, Moïse Katumbi est un redoutable homme d’affaires qui ne traînent pas la réputation sulfureuse des politiciens ou entrepreneurs corrompus, enrichis du jour au lendemain par la grâce de leurs affiliations ou relations politiques ou familiales. Il s’est également forgé la stature d’un opposant déterminé en rompant avec l’actuel président Félix Tshisekedi, élu en 2018 à l’issue d’un scrutin contesté. Tout comme il s’était éloigné de son prédécesseur Joseph Kabila.

Rassembler l’opposition
Enfin, Moïse Katumbi, fervent catholique, peut compter sur le soutien de la puissante Eglise congolaise qu’il ne manque pas de choyer. Mi-juin, le cardinal Ambongo consacrait la paroisse Saint-Gabriel, construite par Moïse Katumbi dans son village natal de Kashobwe, dans le Haut-Katanga.
Le pouvoir tente de rabaisser la stature présidentielle du candidat et dénonce « sa posture victimaire ». « Il cherche à dissimuler ses faiblesses. La plupart de ses députés nous ont rejoints et il ne parvient pas à rassembler l’opposition », explique le conseiller à la présidence précité. Moïse Katumbi n’est pas le seul à vouloir défier Félix Tshisekedi. Or, la multiplication des candidatures réduit les chances de l’opposition face au sortant dans un scrutin présidentiel à un tour.
« Nous avons encore le temps de nous rassembler derrière une candidature unique. Mais il est trop tôt pour le faire, ce serait l’exposer inutilement aux attaques du pouvoir », explique Delly Sesanga, l’un des prétendants. « Tous les opposants ont une chance de l’emporter face au bilan nul du président », juge Moïse Katumbi, qui laisse entendre, bien évidemment, qu’il est toutefois le mieux placer pour y parvenir.




"Élections en RDC: l'UE salue la démarche de la CENI à organiser des rencontres avec les leaders de l'opposition par souci d'inclusivité - 5 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/05/elections-en-rdc-lue-salue-la-demarche-de-la-ceni-organiser-des-rencontres-avec-les


= https://actualite.cd/2023/07/03/rdc-le-franc-congolais-perdu-47-de-sa-valeur-depuis-que-tshisekedi-usurpe-le-pouvoir-du





Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


ndonzwau


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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Empty Re: L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

Message  ndonzwau 7/7/2023, 12:13 pm

"J'ai personnellement fait part ici de la cohérence qu'il y'a dans la position de Fayulu de menacer de ne pas présenter des candidatures. De même pour le PPRD de 'JK'.

La cohérence se trouve dans la  logique selon laquelle "on ne peut pas décrier à tort ou à raison, la manière cavalière avec laquelle le bureau de la CENI et la Cour constitutionnelle ont été mis sur pied et collaborer avec les mêmes instances si elles ne changent pas leurs principes. Des rencontres ont eu lieu entre les opposants  et la Ceni, on n'a pour l'heure aucune garantie que Kadima répondra par l'affirmative à la revendication des opposants de revisiter le fichier électoral  même si les dernières info relèvent que le quatuor semble devenu un trio laissant Fayulu de côté.

Dans un mémorandum à part ile trio sollicite l’appui de l’Union européenne pour la couverture financière des élections dans les délais constitutionnels mais aussi la restructuration de la CENI en respect des droits des parties prenantes à désigner librement leurs représentants, l’audit du fichier électoral par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance  la révision de la loi électorale dans ses dispositions controversées notamment, sur le mode de scrutin et enfin la publication des résultats de vote partiels par bureau de vote et lever les équivoques de manière à rassurer tous les candidats. Ils ont peut-être raison de voir plus loin mais en même temps il sera plus difficile de répondre à leurs revendications.
Entre-temps le PPRD/FCC semble avoir décliné l'offre de Kadima mais à voir le nombre des articles qui y reviennent on dirait que Kadima insiste.

Dans tout cela où en sommes-nous où  allons-nous aujourd'hui car la cohérence générale justifiée chez Fayulu et le PPRD ainsi que du côté du nouveau trio il importe de s'interroger ici sur es moyens qu'ils se donneraient pour la défendre car pour tous il est toujours question de peser sur le cours des évènements, le processus électoral qu'ils y soient pleinement ou pas continue devant son bonhomme de chemin devant eux  et bientôt il faudra bien qu'ils tranchent entre déposer leurs candidatures dans les délais impartis, à moins qu'ils aient réussi entre-temps de bousculer le  schéma et le calendrier confectionné par la Ceni. La "chaise vide", on le sait a rarement bénéficié à ses auteurs, chez-nous et partout ailleurs, ce serait déjà se résigner à attendre 5 ans à ne plus jouer un rôle politique significatif s'étant mis en dehors du système et il faudra convaincre leurs sympathisants de ce vide politique et financier ;  ce qui n'est pas acquis d'avance.
Une dernière info : jusque-là on ne semble pas se bousculer pour aller déposer les candidatures, encore néant dans beaucoup de bureaux à travers le pays...
Attendons la suite ; vivement un compromis pour des élections crédibles...
.


"Election : cohérence « pprdienne » ou ça passe, ou ça casse - 07.07.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/07/coherence-pprdienne-ou-ca-passe-ou-ca-casse/
C’est archi connu. Dans la  jungle politique rd congolaise, la cohérence est une espèce rare. Elle est même en voie de disparition. Quand par miracle, on en sent l’odeur, c’est déjà un évènement, façon un homme qui mord un chien. En faisant l’anatomie de la position du PPRD en rapport avec le processus électoral en cours, on ne peut s’empêcher de relever de la cohérence…

Dès la genèse de ce processus, le parti de Joseph Kabila crie à la triche, à « l’irrégularité » dans le droit fil de ce qu’il considère comme un « coup d’Etat » contre l’ordre politique issu des élections de 2018. En particulier, le PPRD juge non consensuel et donc non représentatif le bureau de la Ceni. A partir de ce « péché » originel, toute l’architecture est sujette à rejet.
On peut ne pas souscrire à la dialectique du PPRD. On peut même objecter que l’ex parti présidentiel n’était pas toujours un modèle de vertu lorsqu’il faisait la pluie et le beau temps. Cela peut s’entendre.
Il n’en demeure pas moins que de bout en bout de la séquence électorale en cours, le PPRD est logique, conséquent avec lui- même. On ne peut pas décrier – à tort ou à raison peu importe- la « manière cavalière » avec laquelle le bureau de la CENI et la Cour constitutionnelle ont été mis sur pied et collaborer avec les mêmes instances. A moins de rétropédaler et de changer radicalement sa position. Ce qui ne serait pas interdit. Ce qui ne serait pas un péché non plus. Surtout dans un landerneau politique où le postulat de Descartes « cogito ergo sum » (je pense donc je suis) a été tropicalisé pour devenir « je change continuellement d’avis, donc je suis « . Une constance dans l’inconstance dont l’une des manifestations est cette transhumance innommable en science politique.

Une fois que l’on a disséqué la cohérence du PPPRD, viennent des questions. Beaucoup d’interrogations. Le parti de JKK a-t-il les moyens de sa cohérence? Autrement dit, de quelle marge de manœuvre dispose-t-il pour peser sur le cours des évènements au point d’avoir gain de cause? Comment transformer ce qui a tout de la politique de la chaise vide ou d’un coup de poker en coup de maître ? Comment convaincre tous ces élus « carriéristes », en principe, sevrés de possible réélection et tous ces aspirants à la députation nationale, provinciale ou encore aux sénatoriales qu’ils sont du « bon côté de l’histoire« ? Et que la partie tournerait au « qui perd gagne« ?
Est-ce possible de faire l’impasse sur toute une législature et en sortir ragaillardi? Le PPRD ne risque-t-il pas de boire le calice de la cohérence jusqu’à la lie ? A moins que du haut de sa connaissance intime des arcanes du pouvoir d’Etat, le Raïs dispose d’éléments qui le fondent à avoir une grille de lecture hors de portée du commun de « pprdiens« . 

RDC : Fayulu et les trois autres leaders de l’opposition portent quasiment les mêmes revendications mais voici ce que le trio propose en rapport avec le financement des élection -i 6 juillet 2023 "
= https://actualite.cd/index.php/2023/07/06/rdc-fayulu-et-les-trois-autres-leaders-de-lopposition-portent-quasiment-les-memes
Le trio Matata Ponyo, Moise Katumbi et Delly Sesanga ainsi que Martin Fayulu, tous leaders de l’opposition et candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle ont publié séparément des mémorandums dans lesquels ils reviennent sur leurs recommandations à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans le cadre du processus électoral en cours.
Les deux parties ont énuméré les mêmes constats et leurs principales revendications se rencontrent. D’une part, elles font notamment constater l’inexistence d’un cadre tripartite de concertation entre la CENI, les partis politiques et la société civile pour le monitoring régulier du processus électoral ou encore le fait que les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs se sont déroulées dans l’opacité la plus totale. D’autre part, elles appellent à la recomposition de la CENI et de la Cour constitutionnelle, à la revisitation de la loi électorale, à l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice et du parlement ou encore à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet indépendant.


Appel à l’appui des partenaires dont l’Union européenne pour financer les élections
Toutefois, le trio Matata, Katumbi et Sesanga va plus loin dans son mémorandum, quand il aborde la question liée au financement des élections. Pour ces trois personnalités, au regard des contraintes en rapport avec le financement des élections, des partenaires devraient être sollicités pour appuyer le processus. Ils citent, à titre d’exemple, l’Union européenne.
« Etant donné les contraintes financières, les partenaires d'appui tels que l'Union Européenne devraient être sollicités pour la couverture financière », peut-on lire dans leur mémorandum.
Pour le groupe de trois, l’appui financier des partenaires permettra entre autres, de réaliser l’audit du fichier électoral en présence des délégués des parties prenantes par un cabinet international et indépendant sans que les autres opérations qui se tiennent en ce moment ne soient suspendues
« Il s'agit d'une question de crédibilité du processus. Les besoins de respect du calendrier ne sont pas à négliger : organiser des élections dans le respect des délais constitutionnels est voulu par tous ; mais il faut des élections de bonne qualité. Il est possible de réaliser cet audit externe sans suspension des autres opérations inscrites au calendrier de la CENI, c'est-à-dire concomitamment », disent-ils.

Contexte
La question sur le financement des prochaines élections est au centre de l’attention des parties prenantes. Adolphe Muzito, reçu lundi dernier par Denis Kadima, dit avoir évoqué le sujet. Face aux doutes qui persistent encore dans l'environnement sociopolitique congolais quant à la capacité du gouvernement à doter la CENI des ressources financières nécessaires pour tenir le respect du calendrier électoral, le gouvernement se montre toujours optimiste quant à sa capacité à répondre favorablement à cette demande. Pour Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, "ceux qui pensent qu'il y aura un problème de financement qui justifie le report des élections doivent commencer à relativiser leurs calculs". La CENI attend du gouvernement cette année, près de 500 millions USD pour parachever les différentes étapes de son calendrier d'ici décembre 2023. 

"L’opposition sur deux fronts face à Tshisekedi - 7 juillet 2023 à 03:33:00
= https://ouragan.cd/2023/07/lopposition-sur-deux-fronts-face-a-tshisekedi
Le groupe de quatre opposants vient de connaître une fissure stratégique silencieuse. Désormais, toujours dans le même but de battre Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023, Moïse Katumbi Chapwe, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga Hipungu Dja Kaseng quadrillent le front de la recomposition du système électoral (Ceni, Cour Constitutionnelle) tandis que Martin Fayulu que vient de rejoindre Adolphe Muzito, opte pour la vérité des urnes malgré les imperfections du processus. Dans un mémorandum, les trois premiers exigent un toilettage global de l’architecture électorale de la République démocratique du Congo.
Katumbi, Matata et Sesanga sont formels. Le processus électoral nécessite des correctifs intelligibles et harmonisés. « Ces dernières années, nous n’avons cessé de dénoncer les déviations du processus électoral », indiquent les trois poids lourds de l’opposition congolaise. La Loi électorale, premier instrument de travail entre les mains de la CENI, contient des dispositions sujettes à controverse. « Elle a été adoptée sans le moindre respect de la loi ». La CENI qui est l’institution attitrée pour l’organisation des élections, est contestée dans sa composition. Ils évoquent la désignation du président de la CENI par les confessions religieuses qui, selon eux, a été « obtenue au forceps », même si les grandes Églises catholique et protestante ont arrêté leur contestation sur la question.
Lire aussi :
L’invitation de la CENI à Kabila provoque l’ire du FCC
Les trois candidats présidents de la République déplorent que « les délégués censés venir de l’opposition aient été choisis par le pouvoir et continuent à ne pas être reconnus par leur famille d’origine ». Or, disent-ils, la CENI ne saurait tenir sa mission que sur la base de la confiance des compétiteurs électoraux. Mais là, elle (la CENI) est déjà une partie du problème, un motif de contestation des résultats de son travail, signalent les trois commandants de l’opposition radicale. Même la Loi électorale, premier instrument de travail entre les mains de la CENI, contient des dispositions sujettes à controverses, expliquent-ils.

Une seule tribu dirige tout le processus
« Quand on sait que le président de la CENI est du même bord politique et ethnique que le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur qui gère la sécurité intérieure du pays, la ministre de la Justice qui donne des injonctions au parquet, le président du Conseil supérieur de la magistrature, le président de la Cour constitutionnelle ainsi que le chef de l’ANR / service des renseignements, on est fondé de croire que le calvaire de l’opposition est programmé dans leur réunion de famille et/ou leurs officines conditionnées pour établir un climat de terreur et éliminer toute voix discordante de manière à faciliter des résultats électoraux tronqués », résume le mémorandum des quatre leaders de l’opposition. En plus de ces indications, les trois opposants fustigent la tribalisation excessive du processus électoral : « Toutes les institutions en charge de l’organisation des élections et la proclamation des résultats : la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le ministère des Finances, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, la Banque centrale et la Cour constitutionnelle sont politisés et tribalisés ».
Katumbi, Matata et Sesanga rappellent que la première étape opérationnelle importante de la CENI, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, a été chaotique et s’est déroulée dans l’opacité la plus totale. Cependant, ils notent malheureusement que « des questions pertinentes posées à la CENI par la société civile, la Mission d’observation CENCO-ECC et nous-mêmes sont demeurées sans réponse ».

Flou financier et rétrécissement de l’espace politique
Outre le fait que le fichier électoral est jugé corrompu, l’opposition estime que « c’est encore un outil de travail défectueux dans les mains d’une CENI elle-même sujette à caution ». Tout ceci au moment où il n’existe pas à ce jour, décrivent-ils, un véritable cadre de concertation tripartite entre le pouvoir, l’opposition et la société civile pour faire le monitoring régulier du processus électoral. Malgré les vociférations de l’Union sacrée, l’opposition relève que le financement des opérations électorales fait régulièrement l’objet des contradictions entre le gouvernement de la République qui tente toujours de montrer qu’il libère tous les moyens nécessaires au processus électoral et la CENI qui rappelle à intervalles réguliers que les contraintes financières sont toujours une menace sur le bon déroulement du processus, car « les ressources obtenues ne sont pas en adéquation avec l’agenda de sa mission ».
Pour le trio, l’opinion a le droit de connaitre ce qui se passe pour ne pas craindre de désagréables surprises de dernière minute. Par ailleurs, les trois leaders dénoncent le cas du rétrécissement de l’espace politique par le « musèlement de l’opposition, par les arrestations arbitraires, les brimades, le déploiement des milices à la solde du pouvoir, les répressions violentes de ses membres » qui, selon eux, n’est pas de nature à rendre possible une compétition électorale saine et apaisée.

Lever la méfiance généralisée des acteurs vis-à-vis du processus
Les trois candidats présidents de la République appuient sur l’impératif de la restructuration de la CENI en respectant les droits des parties prenantes à désigner librement leurs représentants. « La CENI ne saurait assurer sa mission que si elle a la confiance des parties prenantes, sinon un grain de contestation est déjà semé là », expliquent Katumbi, Matata et Sesanga. Autant qu’ils soulignent la nécessité d’organiser l’audit du fichier existant par un « cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées ». L’audit devrait requérir la présence des délégués des parties prenantes puisqu’il s’agit d’une question de crédibilité du processus. Les présidents d’Ensemble pour la République, Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) ainsi de l’Envol attirent l’attention de l’opinion sur les besoins de respect du calendrier. Besoin qui, disent-ils, ne sont pas à négliger.
Comme suggestion, ils encouragent l’organisation des élections dans le respect des délais constitutionnels comme voulu par tous. « Des élections de bonne qualité », car il est possible de réaliser cet audit externe sans suspension des autres opérations inscrites au calendrier de la CENI, c’est-à-dire concomitamment, mentionnent les trois leaders.[/size]

Libérer la justice congolaise
Les trois têtes d’affiche de l’opposition reviennent à haute voix sur le besoin de recomposition de la Cour constitutionnelle, dans le respect de la loi, « en lui assurant toute son indépendance dans son rôle de gardien suprême du respect de la Constitution et de la légalité en RDC ». Dans cette optique, ils exigent la fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats de l’opposition à la présidence de la République. Ils illustrent précisément les cas de Matata Ponyo Mapon et Moïse Katumbi Chapwe comme les plus éloquents. « Il en est de même des arrestations et détentions arbitraires des collaborateurs des candidats présidents de République issus de l’opposition tels que Lens Omeonga, Salomon Kalonda Della, Mike Mukebayi Nkoso, Daniel Safu, Franck Diongo ainsi que l’intimidation et l’arrestation des journalistes ».

Liberté de mouvement des candidats de l’opposition
Les trois leaders de l’opposition déclarent que “seule la rencontre de leurs exigences et correctifs” permettra la tenue des élections crédibles et évitera le chaos au pays. « Mettre fin aux restrictions de liberté de mouvement des candidats présidents de la République à l’intérieur du pays au cours du second semestre 2023 », est l’autre exigence afin de permettre à ces derniers de s’assurer du dépôt de candidatures des membres de leurs partis à tous les niveaux des élections (présidentielle ainsi que législatives nationale et provinciale). Enfin, Katumbi, Matata et Sesanga demandent au gouvernement de s’interdire d’instrumentaliser les structures étatiques pour bloquer les paiements en faveur des structures liées aux candidats présidents en contrepartie des services rendus conformément aux règles en vigueur. Enfin, les trois candidats veulent s’assurer avec l’appui de la Monusco et l’accompagnement des autres partenaires, « que les élections se dérouleront sur toute l’étendue de la République ».

"Élections de 2023 : Sans associer Fayulu, le trio Matata-Katumbi-Sesanga appelle à un dialogue entre parties prenantes - 06.07.2023
= https://actu7.cd/2023/07/06/elections-de-2023-sans-associer-fayulu-le-trio-matata-katumbi-sesanga-appelle-a-un-dialogue-entre-parties-prenantes/
es opposants congolais dont Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata ont, dans un mémorandum, appellé à un dialogue entre parties prenantes pour harmoniser des aspects techniques du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo (RDC).
Selon ces candidats à la prochaine élection présidentielle, il est important d’établir un vrai cadre de concertation entre parties prenantes pour un monitoring régulier du processus électoral.


« Pour des élections crédibles, il faut faire la lumière sur les informations ayant trait à une répartition préalable des quotas entre les autorités de l’Union Sacrée, les responsables de la CENI et d’autres personnalités du pouvoir garantissant des sièges d’élus aux prochaines élections et revisiter la loi électorale dans ses dispositions controversées, notamment sur le mode de scrutin, la publication des résultats de vote partiels par bureau de vote et lever les équivoques de manière à rassurer tous les candidats », ont-ils déclaré.

Lire aussi[Sud-Kivu: Faux, l'Amka Congo n'a pas appelé à une mobilisation pour exiger le départ de Ngwabidje (mise au point)

Selon la même source, ces opposants congolais veulent aussi connaître le nombre total des machines livrées par Miru Systems et leur déploiement dans les centres d’inscription, avec en appui la cartographie de toutes les aires opérationnelles.
Par ailleurs, ils ont, dans leur mémorandum, fustigé « l’instrumentalisation des institutions politiques, Judiciaires et fiscales » contre les candidats de l’opposition à la présidentielle dont Matata Ponyo et Moïse Katumbi. Ils se sont aussi opposés aux arrestations et détentions arbitraires des collaborateurs des candidats présidents de la République issus de l’opposition tels que Lens Olelanga, Mike Mukembayi, Daniel Safu, Salomon Kalonda et Franck Diongo.
Ces cadres de l’opposition ont encore demandé au régime en place de mettre fin aux intimidations et arrestations des journalistes d’un camp politique et de mettre fin aux restrictions de liberté de mouvements des candidats présidents de la République lors des prochaines élections.
Dans cette déclaration, Martin Fayulu n’a pas été associé, alors que signataire de la déclaration de Lubumbashi.

Lire aussiKasaï/Dieudonné Pieme devant les jeunes : "évitez l'instrumentalisation politique et devenez indépendant d'esprit"


Frank Kalonji


"Processus électoral, Katumbi, Matata et Sesanga ignorent Fayulu - juillet 7, 2023
= https://laprosperiteonline.net/processus-electoral-katumbi-matata-et-sesanga-ignorent-fayulu/
Le bloc de l’opposition de Lubumbashi ne regarde plus dans la même direction au sujet du processus électoral en cours. Martin Fayulu paraît ainsi la queue traînante du quatuor. Moïse Katumbi de l’Ensemble pour la République, Delly Sesanga de l’Envol et Augustin Matata du Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), ont préféré évolué dans le processus sans leur ancien collègue de l’Ecide.
Candidats déclarés à la présidentielle de 2023, les trois leaders appellent la CENI à solliciter l’appui de l’Union européen pour la couverture financière. Ils ont, par ailleurs, formulé un certain nombre de recommandations à la Centrale électorale pour la fiabilité dudit processus et la tenue des élections dans les délais constitutionnels.

Dans un mémorandum, Katumbi, Matata et Sesanga ont demandé à la CENI de solliciter un appui financier à des partenaires pour organiser les élections selon son calendrier. Ils se sont exprimés en ces termes : «Etant donné les contraintes financières, les partenaires d’appui tels que l’Union Européenne devraient être sollicités pour la couverture financière».
Cependant, ces opposants ont posé certains préalables dont la restructuration de la CENI «en respectant les droits des parties prenantes à désigner librement leurs représentants» et l’audit du fichier électoral par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées.
Ils ont, en outre, exigé la révision de la loi électorale dans ses dispositions controversées notamment, sur le mode de scrutin, la publication des résultats de vote partiels par bureau de vote et lever les équivoques de manière à rassurer tous les candidats.

Respect du délai de dépôt des candidatures
Dans un communiqué de dimanche dernier, la CENI appelle les candidats, partis et regroupements politiques au respect de la période consacrée au dépôt des candidatures pour la députation nationale. Selon la Centrale électorale, aucune prolongation ne sera accordée aux candidats en ce qui concerne le dépôt des dossiers.
C’est dans ce cadre que la CENI rappelle aux candidats que la période de dépôt et de traitement des dossiers pour l’élection des députés nationaux va du 26 juin au 15 juillet prochain. Par ailleurs, la CENI invite les uns et les autres à tout faire pour que leurs dossiers de candidatures soient conformes aux exigences légales et déposés dans le délai dans les différentes circonscriptions où ils désirent postuler.

Les USA satisfaits
Denis Kadima a échangé lundi avec l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC, Lucy Tamlyn autour des préparatifs des élections de décembre 2023. La diplomate américaine a commencé par saluer les efforts déployés par la CENI dans le respect de son calendrier électoral et a réaffirmé la détermination des USA de voir les consultations électorales de décembre prochain se dérouler dans un climat apaisé.
«Nous avons fait le point par rapport aux préparatifs de prochains scrutins, en mettant un accent sur ses défis. Occasion pour nous de réitérer tout notre soutien pour un processus paisible, transparent, crédible et inclusif », a-t-elle indiqué.
En février dernier, le président de la CENI et son hôte s’étaient déjà rencontrés. Ce, en vue de faire le point sur l’avancement du processus électoral qui poursuit son bonhomme de chemin en respectant le calendrier tel que conçu par la centrale électorale.
= https://www.latempete.info/?p=61197
= https://7sur7.cd/2023/07/06/rdc-elections-katumbi-sesanga-et-matata-appellent-un-dialogue-entre-parties-prenantes
= https://actualite.cd/2023/07/06/rdc-fayulu-et-les-trois-autres-leaders-de-lopposition-portent-quasiment-les-memes



"L’invitation de Kadima à Kabila provoque l’ire du FCC - 07.07.2023
= https://ouragan.cd/2023/07/linvitation-de-kadima-a-kabila-provoque-lire-du-fcc
= https://actualite.cd/index.php/2023/07/06/correspondance-de-denis-kadima-joseph-kabila-lauteur-na-ni-competence-ni-qualite-il-veut
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/07/06/elections-2023-denis-kadima-invite-joseph-kabila-aux-discussions-pour-un-processus-electoral-plus-inclusif.html/135006/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230707-rdc-le-pr%C3%A9sident-de-la-c%C3%A9ni-sollicite-une-rencontre-avec-l-ex-pr%C3%A9sident-joseph-kabila
= https://actualite.cd/2023/07/06/correspondance-de-denis-kadima-joseph-kabila-lauteur-na-ni-competence-ni-qualite-il-veut


"Ceni : Vivement une rencontre élargie à toutes les parties prenantes - 06/07/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/07/ceni-vivement-une-rencontre-elargie-a-toutes-les-parties-prenantes/
A  l’étape actuelle du processus électoral, la décision prise par Denis Kadima, celle d’échanger avec les Oppositions pour les entendre sur leurs revendications, est saluée par l’opinion. Qui estime que ces concertations initiées par la Centrale électorale  sont une bonne démarche tendant à baisser la tension. En effet, il était tout à fait important que l’équipe de Denis Kadima entende, et de vive voix, les récriminations que le quatuor n’arrêtait de clamer haut et fort dans la rue. Même si ceux qui forment ce qu’on peut appeler l’Union de l’opposition – Martin Fayulu, Matata Ponyo, Moïse Katumbi et Delly Sesanga – revendiquaient les mêmes choses. Il en est de même d’Adolphe Muzito et du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila.
Ces opposants revendiquent entre autres la recomposition de la Cour constitutionnelle, une Ceni consensuelle et inclusive, une loi électorale revisitée, un audit externe fiable et opposable du fichier électoral ainsi que le respect des délais constitutionnels dans la tenue des élections censées se tenir le 20 décembre 2023.
Reçu par Denis Kadima Kazadi le vendredi 30 juin dernier, le groupe de Fayulu, Matata, Katumbi et Sesanga le lui a clairement répété de vive voix.
Il n’y a pas que ce quatuor de l’opposition à faire entendre sa voix. Faisant cavalier seul, Adolphe Muzito a également embouché la trompette pour présenter ses revendications sous forme d’un plan de sortie de crise du processus électoral en cours. Pour le Premier ministre honoraire sous Kabila, qui a été reçu par le chef de la Ceni le lundi 03 juillet courant, il y a nécessité de procéder à l’enrôlement des territoires non enrôlés, en l’occurrence le Masisi, le Rutshuru dans le Nord-Kivu ainsi que le Kwamouth dans le Mai Ndombe pour éviter une balkanisation de fait. Ce qui implique notamment la révision et du fichier électoral et de la loi électorale…

LE FCC REITERE SON REFUS DE PARTICIPER AUX ELECTIONS
Dans l’entre temps, on parle d’une rencontre les jours à venir entre Denis Kadima et le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Et au sujet de la famille politique chère au sénateur à vie, elle a réaffirmé son refus de participer au processus électoral en cours qu’elle considère comme opaque et chaotique. Une délégation de la famille politique du Raïs l’a dit à haute voix le mardi au cours d’une consultation avec Bernard Quentin, directeur adjoint Afrique de l’Union européenne (UE) en séjour à Kinshasa en présence de Jean-Marc Chataigner, ambassadeur de l’UE en RDC.
Les opposants venaient d’être reçus par le président de la Commission électorale nationale indépendante au courant de la semaine. Voilà pour l’Acte I à l’actif de deux parties prenantes. La Ceni qui s’est résolue à les recevoir et les opposants qui ont accepté de mettre beaucoup d’eau dans leur vin en acceptant de rencontrer celui avec ils se regardaient en chiens de faïence depuis le déclenchement du processus électoral en cours.
Donc, en attendant et dépassé cette étape, il reste une autre, c’est l’Acte II. Aussi importante que la première. Il ne suffit pas de recevoir les oppositions. Denis Kadima doit aller plus loin dans sa détermination à organiser des élections apaisées. Il est donc appelé à organiser une rencontre élargie à toutes les parties prenantes au processus électoral s’il tient à ce que ces élections se tiennent dans un climat apaisé.

DES ELECTIONS COMME UN MATCH DE FOOTBALL
En effet, les élections sont à comparer à un match de football, en tout cas, à une rencontre sportive qui met aux prises deux équipes avec un arbitre pour faire respecter les règles du jeu que ce dernier se doit d’être le premier à respecter. La Centrale électorale a l’obligation de tenir compte des positions des parties prenantes. Faute d’aller outre cette recommandation, bienvenue aux élections non apaisées dont tout Congolais ne souhaite.
C’est autour d’une table que les parties prenantes vont aplanir les divergentes de vues et les différences de manière à cheminer vers un horizon débarrassé de tout nuage marqué par des élections apaisées.
En un mot comme en mille, ce qui reste à faire, c’est la tenue d’une concertation dépouillée de tous les démons avides de partage de postes politiques, mais un cadre où un consensus doit être trouvé pour vider les charges en termes des revendications que les parties prenantes traînent avec elles depuis des mois. Au terme de ce dialogue tous doivent se mettre d’accord sur les règles du jeu à respecter lors de la compétition électorale.
Le temps presse et il est temps que la Ceni arrive au bout de sa logique- si c’est celle qu’elle poursuit en entamant les consultations avec les opposants – celle d’organiser une rencontre devant rassembler toutes les parties prenantes à l’issue de ses échanges avec les opposants. La survie d’un processus électoral apaisé en dépend. 


= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230704-rdc-une-mission-d-%C3%A9valuation-sur-la-force-de-l-eac-d%C3%A9bute-dans-l-est-du-pays
= https://actualite.cd/2023/07/05/rdc-il-ny-pas-un-probleme-de-financement-qui-puisse-justifier-le-report-des-elections
= https://actualite.cd/2023/07/06/rdc-la-cloture-du-forum-national-des-parties-prenantes-au-processus-electoral-marquee
= https://actualite.cd/2023/07/07/rdc-cyril-ramaphosa-encourage-la-tenue-des-elections-paisibles-credibles-et


"Processus électoral : Sessanga, Katumbi, Matata et Fayulu, serait-il le début de la dislocation ? - 07.07.2023
=https://actu7.cd/2023/07/07/sessanga-katumbi-matata-et-fayulu-la-dislocation/

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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Empty Re: L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

Message  ndonzwau 11/7/2023, 4:47 pm

COMME IL FALLAIT S'Y ATTENDRE, KADIMA ET SA CENI DISENT NON A UN NOUVEL AUDIT DU FICHIER ÉLECTORAL COMME L'A EXIGE L'OPPOSITION. SES RÉCENTES GESTICULATIONS A LA RENCONTRER N'ETAIENT QUE DES STRAGEMES POUR PROUVER UNE BONNE FOI QU'ILS N'ONT EN FAIT JAMAIS ENDOSSEE !!!  

La plénière de la Ceni n''aurait pas trouvé de justification solide à  un nouvel audit du fichier électoral alors que l'opposition soupçonne des noms fictifs et des mineurs dans ce fichier qui recense environ 44 millions d'électeurs.
De plus la Ceni tient à respecter les delais prevus même si on lyi propose de refaire l'a7dit en même  temps que les autrrs opérations prevues, de meme elle ne se trouve pas de compétence pour répondre au recensement des électeurs dans des zones en proie aux violences, à la refonte de la composition de la Céni ou encore à revoir la loi électorale.  Pour ce qui est de la crédibilité des listes électorales, cette préoccupation, selon la Céni, a « déjà été rencontré par la loi électorale » qui impose l’affichage des listes 30 jours avant le début de la campagne électorale.

Fayulu répond que la Céni et sess commanditaires prennent les Congolais pour des moutons qui vont se laisser à l'abattoir sans reagir, lui s'exprimera et agira.
Quant à Kamitatu il dit que nous sommes dans un poker menteur où nous connaissons le tricheur et où les cartes sont truquées ; nous allons entamer toutes les actions pour ramener la Céni à la raison [...] S'il faut marcher, s'il faut crier, nous continuerons à exiger de bonnes élections 
Mais encore ;  ce théâtre donnera-t-il d'autre gagnant que la Ceni et le pouvoir qui y sont en position de force ?



"RDC: la Céni ne veut pas d'un nouvel audit du fichier électoral après avoir rencontré l'opposition - 10.07.2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230711-rdc-la-c%C3%A9ni-ne-veut-pas-d-un-nouvel-audit-du-fichier-%C3%A9lectoral-apr%C3%A8s-avoir-rencontr%C3%A9-l-opposition
Après avoir consulté les opposants radicaux fin juin, la commission électorale nationale indépendante refuse d’accéder à leurs revendications à cinq mois des élections générales en RDC. La plénière de la Céni estime « illogique » la demande d’auditer à nouveau le fichier électoral « sans raison solide ». L'opposition soupçonne des noms fictifs et des mineurs dans ce fichier qui recense environ 44 millions d'électeurs.

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? PHOTO-2023-06-30-15-42-45
Denis Kadima, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) lors d'une précédente rencontre avec les opposants Martin Fayulu, Matata Mponyo, Delly Sessanga et le camp de Moise Katumbi à Kinshasa, le 30 juin 2023 (Image d'illustration). :copyright: Pascal Mulegwa / RFI

Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Pour la Céni, hormis la récusation de la composition de la mission d'audit externe, « aucun argument sérieux n'est venu contredire les conclusions » de l’audit déjà effectué. La plénière trouve ainsi « illogique d'entreprendre » un nouvel audit.  Cette opération, si elle est exécutée, risquerait d’éloigner la Céni, de ses priorités notamment organiser les élections, le 20 décembre, selon le communiqué. Les opposants avaient souhaité que ce contrôle se fasse concomitamment à d’autres activités, sans repousser les scrutins. 
La centrale électorale n’a soit pas répondu, soit décliné sa compétence pour répondre au recensement des électeurs dans des zones en proie aux violences, à la refonte de la composition de la Céni ou encore à revoir la loi électorale.  Pour ce qui est de la crédibilité des listes électorales, cette préoccupation, selon la Céni, a « déjà été rencontré par la loi électorale » qui impose l’affichage des listes 30 jours avant le début de la campagne électorale.
[Ceni RDC
il y a 21 heures
COMMUNIQUE DE PRESSE N°032/CENI/2023
Relatif aux échanges entre le Président Denis Kadima Kazadi et quelques leaders des partis politiques de l'opposition & les visites de terrain des Membres de la #CENI au sein des Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures( BRTC).
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La première réaction est celle de Martin Fayulu sur les réseaux sociaux ce mercredi matin, le candidat du parti Ecide écrit :  « M. Kadima, l'assemblée plénière de la Céni et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de Panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en RDC. Ils ont tout faux. Je m'exprimerai devant la presse ce mercredi pour fixer l'opinion ». Début juin, Martin Fayulu avait déjà annoncé que son parti ne participerait pas aux élections tant que le fichier électoral « n’est pas refait de façon transparente et auditer par un cabinet extérieur et compétent ».
Martin Fayulu
[url=https://twitter.com/MartinFayulu?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1678671071333982210|twgr^5f75716a5b53359e7d4
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M. Kadima, l’assemblée plénière de la
#CENI et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de Panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en #RDC
. Ils ont tout faux. Je m’exprimerai devant la presse ce mercredi 12 juillet pour…Show more9:42 AM · Jul 11, 2023
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Autre réaction ce matin, celle d'Olivier Kamitatu : « Nous sommes dans un poker menteur où nous connaissons le tricheur et où les cartes sont truquées, indique le porte-parole de Moïse Katumbi, candidat du parti Ensemble pour le Changement. Nous allons entamer toutes les actions pour ramener la Céni à la raison [...] S'il faut marcher, s'il faut crier, nous continuerons à exiger de bonnes élections ».[/size]
À lire aussiRDC: pour Adolphe Muzito, reçu par la Céni, le report des élections est «irréversible»



"La Prospérité : « Un autre audit du Fichier électoral, CENI : la plénière rejette la requête de l’Opposition ! » - 11/07/2023 -
= https://www.radiookapi.net/2023/07/11/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-un-autre-audit-du-fichier-electoral-ceni-la
Revue de presse de ce mardi 11 juillet 2023
Le rejet par la plénière de la CENI d’un autre audit du fichier électoral, comme le demandait l'opposition, fait la Une des journaux parus ce mardi 11 juillet à Kinshasa.
 
«Sans une justification solide, il est illogique d’entreprendre un autre audit externe du Fichier électoral». Telle est la position de l’Assemblée Plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui siégeait vendredi 7 juillet 2023, autour de son Président Denis Kadima Kazadi, rapporte La Prospérité.
« Tout est dit, il n’y a plus rien à ajouter », commente ce quotidien.
Sur ce, le communiqué 032, rendu public hier lundi, relatif aux échanges entre la CENI et quelques leaders des partis politiques de l’Opposition, prouve à quel point la Centrale électorale tient, mordicus, à l’inclusivité et, en même temps, au respect de son calendrier électoral, ajoute ce tabloïd.
Abordant la requête de quatre leaders de l’opposition, à savoir : Katumbi, Sesanga, Matata et Fayulu, la CENI estime que l’audit externe du fichier électoral ne constitue pas en soi une exigence légale, et moins encore réglementaire dans le contexte de la RDC, explique La Prospérité.
« Cet audit est plutôt une activité calendaire qui fait partie des bonnes pratiques reprises dans le Plan Stratégique de la Centrale électorale en vue de répondre au souci de transparence dans la constitution du fichier électoral et de toutes les autres opérations. C’est de plein gré que la CENI s’y est soumise », lit-on dans ce communiqué.
« Voilà la réponse claire et sans équivoque que Denis Kadima et toute son équipe donnent aux leaders de l'opposition et, particulièrement, au quatuor Fayulu-Katumbi-Sesanga-Matata », estime, pour sa part, Le Potentiel.
« C'est dire que la plénière souveraine de la CENI est loin de tomber dans le panneau de la perte de temps sur l'une des recommandations formulées par les leaders de l'opposition à propos de l'audit du fichier électoral par un organisme externe réputé indépendant », commente ce quotidien.
Pour lui, la course à la montre obligeant, la Centrale électorale garde le cap sur le rendez-vous de décembre prochain, devant permettre aux Congolais de se choisir de nouveaux dirigeants dans le délai prévu par la Constitution.[/i]
Le tabloïd ajoute que le communiqué de la CENI à ce propos est clair : « ... diligenter une nouvelle mission d'audit externe du fichier électoral risquerait d'éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire l'organisation effective, et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023 ».

« L'heure est donc à la responsabilité de toutes les parties prenantes. Il est question de privilégier l'essentiel plutôt que des positions tranchantes dans la dynamique du maintien de la paix intérieure pour consolider davantage la démocratie congolaise qui est déjà un exemple au niveau de la sous-région et même du Continent », commente Le Potentiel.
Pour Forum des As, la demande de l'opposition est donc une « requête recevable, mais non fondée».[/i]
Dans son édito, ce quotidien écrit: « Droite dans ses bottes, la CENI éconduit poliment mais fermement les oppositions. Aucune revendication des opposants n'a trouvé grâce aux yeux de l'assemblée plénière de la Centrale électorale  ».
Pendant ce temps, l’Agence congolaise de presse, (ACP) rapporte que la CENI s’est inquiétée lundi 10 juillet, dans un communiqué, de la « lenteur généralisée » constatée dans le dépôt des dossiers de candidature aux législatives de décembre  en République démocratique du Congo (RDC), à sept jours de la fin  de l’opération.
« La CENI a noté la lenteur  généralisée dans la soumission des dossiers des candidatures, par les candidats indépendants ainsi que les partis et regroupements politiques, à l’issue d’une visite de terrain effectuée par les membres de l’assemblée plénière au sein des bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) », a indiqué le communiqué de la CENI parvenu à l’ACP.
Face à cette absence d’engouement, le document de la centrale électorale a  souligné qu’ « aucune prolongation ne sera accordée à cause des impératifs calendaires évidentes ».
 Les membres de l’assemblée plénière avaient été en mission de supervision managériale, à travers tout le territoire national, afin de s’assurer du succès des opérations de dépôt et traitement des candidatures des députés nationaux lancées le 25 juin dernier, rappelle l’agence.
Ces derniers ont confirmé « l’établissement et l’opérationnalisation effective des bureaux partout où ils ont été prévus ainsi que  de tout personnel requis, notamment les agents et cadres de la CENI et ceux de la Direction générale des recettes, administratives, judiciaires,   domaniales et de participation (DGRAD) », pour des frais dus au trésor public.


"Élections en RDC : La CENI rejette la proposition de l'opposition sur l'audit externe du fichier électoral - 10.07.2023
= https://www.digitalcongo.net/article/64ac3f85396a7fc4a4dcb927/
"Élections 2023 : la CENI juge "illogique" d'entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans "une justification solide" - 10.07.2023
= https://www.opinion-info.cd/scrutin/2023/07/10/elections-2023-la-ceni-juge-illogique-dentreprendre-un-autre-audit-externe-du
"Processus Électoral : la CENI ne va pas re-auditer le fichier électoral - 10 juillet 2023
= https://b-onetv.cd/processus-electoral-la-ceni-ne-va-pas-re-auditer-le-fichier-electoral/
= https://actualite.cd/2023/07/10/rdc-la-ceni-repond-lopposition-et-note-quil-est-illogique-dent



"CENI : Après le refus d’auditer le fichier électoral, Martin Fayulu promet une réaction musclée - JUIL 11, 2023
= https://acturdc.com/ceni-apres-le-refus-dauditer-le-fichier-electoral-martin-fayulu-promet-une-reaction-musclee/
Le président de l’Ecidé ne compte laisser passer le refus de la Commission Électorale Nationale Independante d’auditer le fichier électoral par un organisme externe et indépendant. Le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 promet une réaction en milieu de semaine.

« Denis Kadima, l’assemblée plénière de la CENI et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de Panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en RDC. Ils ont tout faux. Je m’exprimerai devant la presse ce mercredi 12 juillet pour fixer l’opinion »,
a réagi Fayulu.
L’audit du fichier électoral par un organisme externe et indépendant est l’une des principales revendications de l’opposition. Le quatuor a également exigé la recomposition de la Cour Constitutionnelle, du bureau de la Commission Électorale Nationale Independante. De toutes les revendications, elle n’a rien obtenu jusqu’à présent

= https://infosdirect.net/2023/07/11/reponses-negatives-de-la-ceni-aux-preoccupations-de-lopposition-la-reaction-fracassante-de-martin-fayulu-attendue-ce-mercredi/


"RDC : la CENI juge  »illogique »et rejette la proposition de l’Opposition de refaire l’audit du fichier électoral - juillet 10, 2023
= https://mbote.cd/actualites/politique/rdc-la-ceni-juge-illogique-et-rejette-la-proposit



"Demande de recomposition de la CENI, de la Cour constitutionnelle et autres: ces matières ne sont pas matériellement dans nos prérogatives, répondent Kadima et son équipe - 11 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/11/demande-de-recomposition-de-la-ceni-de-la-cour-constitutionnelle-et-autres-ces-matieres


"Tractations en cours : Qui pour porter le flambeau de l’opposition à la présidentielle de 2023 ?
- 04.07.2023

= https://geopolismagazine.net/tractations-en-cours-qui-pour-porter-le-flambeau-de-lopposition-a-la-presidentielle-de-2023/
Si l’opposition veut préserver les chances d’une éventuelle victoire, il lui faudrait trancher dans le vif et investir un seul candidat-président de la République qui fera face au candidat de la majorité au pouvoir, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président en exercice. Cette évidence est du Centre des recherches en épistémologie qui a rendu ses conclusions après une étude de situation au sein du microcosme politique congolais. Cette réflexion des analystes vient de se greffer au construit constitutionnel qui avait réduit la présidentielle à un seul tour. Il faut faire avec, en adoptant une attitude qui sied à la circonstance. Après avoir dit cela, on se rend compte que les choses sont compliquées car, l’élection présidentielle est perçue et vécue comme un appel personnel, une vocation intime entre un homme ou une femme avec son peuple au travers d’un projet de société. Par quel mécanisme des projets différents peuvent se fondre en un seul et laisser s’exprimer un suffrage victorieux ? Il faudra des tonnes de bonne foi et un sens politique élevé pour que les ténors de l’opposition s’accordent sur un nom. Mais quels sont les atouts des uns et des autres dans cette course ?

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? IMG-20230704-WA0145-1

MARTIN FAYULU MADIDI
L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? IMG-20230704-WA0139-1
le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé), Martin Fayulu Madidi, est un homme qui a vu l’eau couler sous le pont. En tout cas, il a acquis une expérience de fond sur la présidentielle avec l’imprégnation de 2018. Il a sans doute une certaine avance par rapport à ses collègues car, il a eu cette stature. Avec son combat de la vérité des urnes, il espère, peut-être, compter sur les déçus de l’ère Tshisekedi pour engranger des voix des nouveaux électeurs. La fois passée, il pouvait compter sur l’appui d’un certain nombre des poids-lourds, à savoir : Moïse Katumbi Chapwe, Adolphe Muzito Fumutshi et Jean-Pierre Bemba Gombo. Aujourd’hui, les choses ont changé et les partenaires d’hier sont, pour certains, devenus des adversaires et d’autres concurrents dans cette course. S’il veut gagner le concours des autres, il se doit de montrer suffisamment de flexibilité et prouver qu’il possède la clé de sortie de crise. Ceux qui observent sa démarche tout en appréciant son approche radicale émettent des doutes quant à sa véritable volonté de monter en puissance. Pourra-t-il supporter des résultats négatifs ? Sera-t-il prêt à accepter les résultats quels qu’ils soient ? Aujourd’hui, Martin Fayulu porte sur lui le privilège du mystère car, n’ayant pas été au pouvoir, il garde cet élan de puissance qui définit tout potentiel. Le terrain a la coupable habitude de démystifier les grands personnages. Mais, ‘’Mafa’’, comme l’appelent ses sympathisants, se doit pour garder les chances de son côté aller plus loin que son fief électoral. Avec l’impression que l’église catholique du Congo donne d’avoir choisi un autre candidat, il aura la tâche lourde de compter sur elle comme en 2018.

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MOÏSE KATUMBI CHAPWE

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Il a réussi à fédérer plusieurs partis pour les fondre dans ‘’ Ensemble ‘’, ce méga parti de l’opposition qui a pris sur lui le courage de fusionner des partis parlementaires comme l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC), comme le Mouvement social pour le renouveau (MSR), comme la Convention des fédéralistes pour la démocratie chrétienne (DCF-COFEDEC), pour ne citer que ces formations politiques. De grands leaders ont accepté de se faire harakiri pour laisser émerger de manière incontestable le leadership de Moïse Katumbi. Il a sur lui la responsabilité d’amener tous ces hommes et toutes ces femmes aux rivages de la victoire. Si, à l’intérieur de ‘’ Ensemble ‘’, il n’y a aucune contestation sur son ambition par contre, il se doit encore de convaincre les autres partenaires du quarto et autres qui ne les ont pas encore rejoint dans cette dynamique et qui gardent intactes leurs vision et bases électorales. Ceux qui hésitent de lui céder le flambeau, évoquent les difficultés de son éligibilité, en tenant compte de cette campagne de sape qui s’est développée autour de lui. Et si jamais la justice comme en 2018 le bloque, que fera le groupe politique ‘’ Ensemble ‘’ ? C’est une question parmi tant d’autres qui embarrassent les états-majors politiques mais qui se doivent d’être abordées par les bonzes de ‘’ Ensemble ‘’. Moïse Katumbi reste l’un des hommes politiques les plus populaires du pays et il a le devoir de transformer celle-ci en votes utiles. Chose difficile surtout qu’il a habitué la population à des libéralités. Avec le temps, les bénéficiaires de celles-ci en ont fait des droits et auront difficile à poser l’acte de compensation politique. Il lui faut un vrai projet politique, qui dépasse la simple critique de la gouvernance actuelle en se positionnant comme une vraie alternative.

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AUGUSTIN MATATA PONYO MAPON

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L’ancien Premier ministre a l’avantage d’avoir exercé le pouvoir d’Etat pendant une période relativement longue et au poste que l’on considère comme un fusible. Il a pu, grâce à un savoir-faire, se positionner comme un acteur de la bonne gouvernance car, des chiffres parlent en sa faveur. Sa réputation a traversé les frontières nationales au point que des chefs d’Etat d’ailleurs le consultent sur le modèle achevé de son action. Il connaît le jeu, l’enjeu et les acteurs. Seulement, sa candidature est plombée par les démêlés judiciaires et la volonté affichée de certaines officines de le voir renoncer à ce péché de lèse-majesté. De là à lier ses démêlés judiciaires à son ambition, il a lui-même franchi le pas en dénonçant un complot contre sa personne. Peut-il porter le flambeau de l’opposition ? Il en a certes la carrure mais il aura d’abord à vider bec le contentieux qui a pris les allures d’un phœnix qui renaît toujours de ses cendres. Pourra-t-il arriver à traduire en actes sa volonté de se présenter avec cette épée de Damoclès qui pèse sur lui ? L’opposition peut-elle parier sur un tel candidat qui doit être bloqué à partir de tout moment ? Telle est la grande question.

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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? IMG-20230704-WA0131

Le plus jeune du quarto et pas du tout le moins expérimenté, Delly Sesanga Hipungu Dja Kaseng a une longue expérience parlementaire avec des sièges gagnés et renouvelés. Il est l’un des députés les plus expérimentés et les plus productifs. Sa candidature est perçue comme l’aboutissement logique d’une force de proposition qui aura mûri à l’aune des grands événements de ce pays. Comme mu par une destinée, il y est arrivé comme l’eau du ressac sur un rivage. Peut-il porter le flambeau sacré ? Oui, selon certains analystes, car, il en a les atouts. D’autres hésitent et disent qu’il émane de lui un contexte insuffisant pour porter un tel poids. Étant du même espace sociologique que le président-Candidat, ceci peut devenir un frein à son déploiement car, il ne peut pas faire un plein des voix dans cet espace pour la simple raison que Félix Tshisekedi va aussi y puiser à fond. Mais s’il peut intégrer les intérêts des uns et des autres, il pourra être un vecteur de puissance.

DENIS MUKWEGE

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Denis Mukwege, le réparateur des femmes, est un gynécologue, militant des droits de l’homme et pasteur chrétien évangélique pentecôtiste. Il est détenteur de plusieurs diplômes les plus prestigieux et honorifiques avec une distinction planétaire notamment, le prix Nobel de la paix, le docteur pouvait déjà considérer sa vie comme totalement exemplaire et tirer profit de sa notoriété. Mais quand on est au Congo, il existe une forme d’impuissance qui brise le confort des grandes consciences. Quand on est confronté au drame comme celui que vivent les populations de l’Est depuis des années, on finit par craquer et on se demande s’il faut cesser d’écrire des mémos ou passer soi-même dans le camp de décideurs. On peut aisément suivre le processus par lequel est passé le docteur Mukwege pour arriver au seuil du monde politique et décider peut-être de s’y lancer. Il prend parole, il défend les causes qui lui paraissent justes. Il y a même des groupes de soutien à sa candidature, mais jusque-là il n’a pas encore dit s’il était candidat ou pas. Dans l’éventualité où il serait candidat, il doit alors rapidement se doter d’une machine et se construire un véhicule politique qui doit être compétitif à tous les niveaux. Sinon, il sera un candidat-président indépendant sans formation politique. Peut-il porter le flambeau de l’opposition ? Oui, car, il a un profil de l’emploi, mais quelle garantie va-t-il donner aux autres pour passer devant eux ? Telle est l’équation que poserait sa démarche.
Le temps n’est pas loin où ces questions non encore abordées vont devenir le pivot de l’action de l’opposition si elle veut jouer un rôle majeur dans la construction d’une alternance.


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L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Empty Re: L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ???

Message  ndonzwau 12/7/2023, 9:17 pm

APRÈS LE REFUS DE LA CENI DE REVISITER SON FICHIER ÉLECTORAL FAYULU RÉITÈRE
LE REFUS DE DÉPOSER LES CANDIDATURES DE SON PARTI AUX ÉLECTIONS DANS LES CONDITIONS ACTUELLES TANDIS QU'ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE MAINTIENT D'ALLER AUX ÉLECTIONS PAR DES VOIES DÉMOCRATIQUES ET PACIFIQUES.



"Après de refus de la CENI de l’audit externe du fichier électoral, Fayulu réaffirme : « nous ne déposerons pas nos dossiers de candidature » - 12 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/12/apres-de-refus-de-la-ceni-de-laudit-externe-du-fichier-electoral-fayulu-reaffirme-nous
Martin Fayulu a réaffirmé ce mercredi 12 juillet que lui et son parti ne déposeront pas les candidatures aux élections dans les conditions actuelles. A ce stade, il continue de réclamer notamment l’audit externe du fichier électoral par un cabinet indépendant réputé.
« L'audit externe du fichier électoral est nécessaire pour s'assurer de l'authenticité des données envoyées au centre national de traitement uniquement par les différents bureaux d'enrôlement cartographiés par la CENI et ainsi mettre en confiance toutes les parties prenantes. En effet, la confiance est le gage de crédibilité des élections et de l'intégrité des résultats. Malheureusement, il est aujourd'hui clair que la CENI ne veut pas se soumettre à l'audit de son fichier parce qu'elle sait pertinemment bien qu'il contient des fictifs », a expliqué le président de l’ECIDE devant la presse.
Le délai pour le dépôt des candidatures à la députation nationale échoit le samedi 15 juillet prochain.
« Nous réaffirmons notre position: en l'absence d'un fichier fiable, audité par un organisme réputé, en présence des délégués des parties prenantes, nous ne déposerons pas nos dossiers de candidature », a tranché Martin Fayulu. 
Lundi dernier, la CENI a indiqué que l'audit externe du fichier n'est pas du tout une exigence légale mais plutôt une activité calendaire retenue dans son plan d'actions et par conséquent, il est  « illogique » de mener un nouvel audit externe du fichier électoral. Ce que Fayulu n’entend pas de cette oreille.
« Contrairement aux affirmations de la CENI, l'audit externe du fichier électoral a un fondement en droit positif congolais. Les audits précédents ont été réalisés sur base de des décisions du bureau de la CENI. Ce sont des actes réglementaires », a martelé Fayulu.

Dans ce contexte de méfiance, l’Union Européenne a appelé les parties prenantes à travailler ensemble pour un processus électoral transparent, apaisé, et inclusif. L’UE a aussi « noté des critiques et des préoccupations exprimées par les partis politiques d'opposition et les organisations de la société civile, auxquelles il convient de répondre de toute urgence ».
Pour tenter d’apaiser la tension, Denis Kadima avait décidé de rencontrer les leaders de l'opposition pour «explorer des solutions pour un processus électoral plus inclusif». Il avait reçu Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Dieudonné Bolengetenge représentant Moïse Katumbi. Ensuite, c'était le tour du chef du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito. Joseph Kabila a été également saisi mais jusque-là n'a toujours pas répondu. A l’exception de Fayulu, d’autres leaders de l’opposition ont choisi de prendre part aux élections.


"RDC : Ensemble pour la République réitère son engagement à aller aux élections par des voies “démocratiques” et “pacifiques” - 11 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/11/rdc-ensemble-pour-la-republique-reitere-son-engagement-aller-aux-elections-par-des-voies
Dans une mise au point au sujet de la détention de Salomon Kalonda, haut cadre d’Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi a réitéré son engagement à aller aux élections par des voies pacifiques et démocratiques, et de ne pas céder à des tentatives belliqueuses.
« Ensemble pour la République s'engage dans la conquête du pouvoir politique par des voix démocratiques et pacifiques. Le président Moïse Katumbi est un homme pacifique ou même pacifiste. Ce n'est point un belliqueux ou un va-t'en guerre », indique Dieudonné Bolengetenge, SG du parti, qui a signé le document.[/size]
Et d’ajouter : 
« Il avait choisi d'aller en exil de 1997 à 2003, refusant de participer à une entreprise qui faisait couler le sang des Congolais ; et il a subi un autre exil avant les élections de 2018 sans jamais céder à la tentation de prendre des armes. Sa lutte, notre lutte, est celle de l'Etat de droit et de la démocratie. Nous gagnerons les élections pour arriver au pouvoir ». 
Ce parti de l’opposition prend cette position malgré le fait de condamner et dénoncer ce que subit un de leurs. En effet, cela fait plus de 40 jours que Salomon Idi kalonda est en détention. Il a été interpellé le 30 mai à l’aéroport de N’djili alors qu'il s'apprêtait à embarquer à bord d'un avion vers Lubumbashi. Après son audition par le service spécialisé des Forces armées de la RDC, trois griefs ont été retenus contre lui : l'incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, la détention illégale d'armes et des munitions de guerre et l'atteinte à la sûreté intérieure de l'État.
Dans le même document de mise au point de son parti politique, rendu public ce lundi 10 juillet, tous ces arguments ont été démontés, commençant par le manque de mandat des éléments de la Garde Républicaine qui ont amené le concerné vers une destination qui n’a été connue qu’une semaine après. Ensemble qualifie les griefs contre Salomon Kalonda de “montage grossier”.

« Il fait plutôt l'objet d'un montage grossier des services, en vue de nuire à sa personne et à l'organisation politique à laquelle il appartient, précisément en ce moment déterminant où approchent des élections. Cette cabale est orchestrée suite à la montée en puissance de l'opposition politique et particulièrement du Président National du parti ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE. En définitive, c'est une affaire politique et non judiciaire », ajoute le document.[/size]
Pour ce qui est du processus électoral, l’électorat a été convoqué depuis le 25 juin, et les BRTC sont ouverts jusqu’au 15 juillet pour les législatives nationales. L’opposition, représentée par ses leaders, a rencontré la CENI le 30 juin pour discuter afin de trouver un terrain d’entente pour la bonne tenue des élections qui mettront tout le monde d’accord.
Après la rencontre, des résolutions unanimes ont été prises. Sur plusieurs points, Denis Kadima s’est mis d’accord avec Matata Ponyo, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Moïse Katumbi qui s’est fait représenter. Notamment sur l’affichage des listes des électeurs. Seul point de désaccord qui était resté en suspens, c’est un nouvel audit externe du fichier électoral.
La Commission Électorale Nationale Indépendante a, lors de sa plénière du 7 juillet, examiné ces différentes préoccupations. S'agissant de la demande d’un nouvel audit externe du fichier électoral par un cabinet indépendant, la CENI rappelle que l'audit externe du fichier n'est pas une exigence légale mais une activité calendaire retenue dans son plan d'actions. La CENI note qu’il est illogique d'entreprendre un autre audit externe du fichier sans une justification solide


"Processus électoral: " Nous refusons de blanchir la fraude et donc d'accompagner monsieur Félix Tshisekedi et son union sacrée dans une nouvelle forfaiture électorale" (Martin Fayulu) -  12.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124390_processus_electoral_nous_refusons_de_blanchir_la_fraude_et_donc_d_accompagner_monsieur_felix_tshisekedi_et_son_union_sacree_dans_une_nouvelle_forfaiture_electorale_martin_fayulu.html

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124364_rejet_de_la_revendication_d_audit_externe_du_fichier_electoral_par_la_ceni_martin_fayulu_promet_de_s_exprimer_ce_mercredi.html

"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
À la Une: les tensions pré-électorales en RDC -  12/07/2023

=  https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20230712-%C3%A0-la-une-les-tensions-pr%C3%A9-%C3%A9lectorales-en-rdc

"Élections 2023 : Pour Martin Fayulu, « il est clair que la CENI ne veut pas se soumettre à l’audit externe de son fichier parce qu’il contient des fictifs » - 12, 2023
= https://actu30.cd/2023/07/elections-2023-pour-martin-fayulu-il-est-clair-que-la-ceni-ne-veut-pas-se-soumettre-a-laudit-externe-de-son-fichier-parce-quil-contient-des-fictifs/

"RDC : Martin Fayulu annonce une campagne de mobilisation pour préparer le peuple à utiliser l’article 64 de la Constitution - 12 juillet 2023
=  https://7sur7.cd/2023/07/12/rdc-martin-fayulu-annonce-une-campagne-de-mobilisation-pour-preparer-le-peuple-utiliser



"Silence, le Président s’auto-évalue ! - 12/07/2023  Shocked  Question  Question  Question  Laughing
= https://www.forumdesas.net/2023/07/silence-le-president-sauto-evalue/


"En RDC, Félix Tshisekedi interviewé par Félix Tshisekedi ? - 10.07.2023 Shocked  Question  Question  Question  Laughing
= https://www.jeuneafrique.com/1461899/politique/en-rdc-felix-tshisekedi-interviewe-par-felix-tshisekedi/
À moins de six mois de l’élection présidentielle de décembre 2023, le président et candidat à la présidence de la RDC a accordé une interview « exclusive »… à sa propre porte-parole.  

L'ULTIMATUM DE BOYCOTTAGE DES ELECTIONS PAR FAYULU, UN COUP D'EPEE DANS L'EAU OU UN TOURNANT DANS LE PROCESSUS ELECTORAL EN COURS ??? Gf_edito_autocaricature_bis-1-200x200
Par Damien Glez
Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.
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Qu’un « glissement » des prochains scrutins advienne ou non en République démocratique du Congo, le pays est clairement entré en pré-campagne électorale. Comme les présidents candidats ne manquent que rarement de le faire, Félix-Antoine Tshisekedi a joué sur le flou de son double statut, accordant, ce 8 juillet, une interview qui ressemblait à un programme électoral, mais avec la stature que lui garantit une entreprise publique comme la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC).
[url=%C3%80 LIREFace %C3%A0 F%C3%A9lix Tshisekedi, Joseph Kabila renfile les gants]À LIREFace à Félix Tshisekedi, Joseph Kabila renfile les gants[/url]
Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, « Fatshi » a répondu aux questions de sa propre porte-parole principale, ou plutôt – officiellement – aux « interrogations du peuple », portées par la voix de Tina Salama après collecte via une plateforme digitale dédiée.

Interview ou opération de communication ?
« Urgent : Interview exclusive ce soir sur la RTNC à partir de 19h !!! Le président de la République répond à vos questions ». s’enthousiasmait, sur Twitter et à grands renforts de points d’exclamation, la maîtresse de cérémonie du show présidentielle. Et les internautes de lui répondre, en substance, que le président allait se poser des questions à lui-même.
Le twittos Passy Amani B., par exemple, qualifie ainsi l’opération de communication : « Le superviseur interviewé par sa supervisée ! Waouh. » Sur le même réseau, Christian Kabeya, lui, s’adresse directement à la porte-parole : ]« Madame, n’y a-t-il pas un journaliste compétent qui pouvait poser ces questions ? » interroge-t-il. « Il serait mieux que le président soit interviewé par un journaliste de la RTNC. Pour plus promouvoir la chaîne nationale et nos journalistes », renchérit Tshikoko Kapitene.

La quadrature du cercle étant, pour un sortant à nouveau candidat, de justifier le bilan tout en motivant un renouvellement du mandat, Félix Tshisekedi a habilement identifié un bémol de nature à justifier sa réélection : « Je ne suis pas satisfait du bilan dans le domaine de la Justice. J’ai beaucoup compté sur le pouvoir judiciaire. Comme on le dit dans la Bible, la justice élève la nation. Malheureusement, dans notre cas, la justice détruit notre nation. »
Assez lapidaire, pour le coup – notamment si l’on considère l’implacable séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire –, le président a évoqué, ce samedi, le fait que les chefs d’institutions et lui ne sont pas « sur le même diapason ». Tout en prenant soin de préciser, rapidement, qu’il n’était pas impliqué dans les démarches visant l’arrestation ou la libération de certaines personnes… La solution à cette insuffisance ? Réélire le chef de l’État, selon la conclusion de cet entretien sans journaliste.




"FAYULU PERSISTE  : PAS D"ELECTION SANS AUDIT DI FICHIER, SINON SOULÈVEMENT POPULAIRE - 12.07.2023"


"DIRECT FADEN HOUSE MARTIN FAYULU AYELI BANGO MABE. ART.64. KADIMA FELIX NA KAGAME - 12.07.2023"





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Message  ndonzwau 26/7/2023, 8:17 pm

OÙ EN EST EXACTEMENT FAYULU AVEC SA MOBILISATION AU RÉVOLUTIONNAIRE ARTICLE 64 ???

En pleine préparation du Manifeste du parti communiste Engels propose dans une correspondance en 1846 ses objectifs et conclut « pour réaliser ces objectifs ne pas admettre d’autres moyens que la RÉVOLUTION VIOLENTE ET DEMOCRATIQUE.
Une révolution violente mais en même temps démocratique, c’est possible même aujourd’hui.

Mais, disons-le, c’est plutôt mal parti il est tout seul, sauf le FCC les autres opposants ont tous déposé leurs candidatures,
les quelques sy6mpathisants d’ECIDE ne représentent pas une charge critique pour changer les choses mais il nous reste encore 4 mois.
Courage « Président élu, Commandant du peuple » , une revolution démocratique est toujours possible...



"RDC : Fayulu annonce une campagne de mobilisation en vue “de préparer le peuple à l'utilisation de l'article 64 de la constitution” - 12 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/12/rdc-fayulu-annonce-une-campagne-de-mobilisation-en-vue-de-preparer-le-peuple

" Kinshasa: ECiDé projette une marche ce samedi pour notamment réclamer un nouvel audit du fichier électoral - 24 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/24/kinshasa-ecide-projette-une-marche-ce-samedi-pour-notamment-reclamer-un-nouvel-audit-du

"Marche de l'ECIDE à Kinshasa : Devos Kitoko invité à l'hôtel de ville pour une séance de travail ce mercredi - 26.07.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/07/25/marche-de-lecide-kinshasa-devos-kitoko-invite-lhotel-de-ville-pour-une-seance


"Fichier électoral en RDC: l’opposant Martin Fayulu et son parti «ne déposeront pas de candidature» - 28.07.2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230712-fichier-%C3%A9lectoral-en-rdc-l-opposant-martin-fayulu-et-son-parti-ne-d%C3%A9poseront-pas-de-candidature

"Confusion ou ignorance ?Martin Fayulu appelle le président de la SADC (Félix Tshisekedi) de venir sauver la RDC -
22.06.2023

= https://actu7.cd/2023/06/22/confusion-ou-ignorance-martin-fayulu-appelle-le-president-de-la-sadc-felix-tshisekedi-de-venir-sauver-la-rdc/


"DC: plusieurs ONG appellent à décrisper le climat politique avant les élections - 28.07.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230728-rdc-plusieurs-ong-appellent-%C3%A0-d%C3%A9crisper-le-climat-politique-avant-les-%C3%A9lections
En RDC, les principales organisations de défense des droits de l’homme se disent préoccupées par le climat politique très tendu, à cinq mois des élections générales. Elles ont adressé un mémorandum au président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, lui demandant d’intervenir auprès du gouvernement pour faire cesser les arrestations et détentions illégales qu’opèrent l’Agence nationale des renseignements et le Service de renseignements militaires.
Avec notre correspondant à KinshasaPascal Mulegwa

En République démocratique du Congo (RDC), on savait depuis la mi-juillet que les ONG sollicitaient la CNDH sur ces affaires d'arrestations et détentions illégales. Le contenu de leur mémorandum n'avait toutefois pas encore été dévoilé. C'est désormais chose faite.
Dans leur document, les associations soutiennent que pour des faits civils ou résultant d'affaires privées comme des créances, de nombreuses personnes sont détenues illégalement dans les cachots de l’Agence nationale des renseignements (ANR) et celui de l’état-major des renseignements militaires.  

Avocats, agents de l’État, opérateurs économiques, opposants, médecins ou encore officiers de l’armée ont ainsi passé des mois, voire des années, dans les cachots en violation des lois, écrivent les ONG. Certains détenus n'ont ni droit de visite, ni droit à une assistance d'avocat. C’est le cas de Tony Lutonesha, un opérateur économique venu de Goma pour recouvrer sa créance auprès du ministère de la Défense nationale. Il est détenu par l’ANR depuis janvier.
Les ONG demandent à la CNDH de considérer « des voies et moyens politiques » pouvant contribuer à la résolution des cas les plus connus, notamment celui de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l'opposant Moïse Katumbi. Les ONG estiment qu'une solution urgente à la résolution d'une dizaine de cas participerait à l'apaisement du climat politique, préalable à la tenue des élections générales prévues en décembre 2023

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Message  ndonzwau 6/8/2023, 9:34 am

MARTIN FAYULU S'EXPRIME ET S'EXPLIQUE CHEZ  JM KASAMBA , SUIVEZ-LE..


Martin Fayulu s'est evertue à expliquer tant bien que mal ses convictions, contradictions et revendications ; il a même de façon convaincante repondu aux soupçons d'impecuniosite qui l'auraient soumis à  refuser de participer aux elections.
Malheureusement je doute que les Congolais plutôt fatigués des débats interminables sur la fraude programmée par la Ceni de Tshisekedi ne soient là à  ce stade qu'à ne l'écouter d'une oreille. Seront-ils plus attentifs quand la Ceni aura consommé son complot ? Rien n'est moins sûr, osons juste espérer que Tshisekedi 1 fera mieux que Tshisekedi 2 d'apres le 20 décembre 2023. La suite...



"PLATEAU SPÉCIAL : LE PRÉSIDENT ELU MARTIN FAYULU FACE A JEAN-MARIE KASAMBA ET ISRAËL MUTALA - 04.08.2023"


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