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Re: Lu pour vous.
Un chauffeur congolais de l’ONU arrêté avec 1 tonne de minerais se rendant au Rwanda
Un chauffeur congolais de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo a été arrêté alors qu’il se rendait au Rwanda : sa voiture des Nations Unies était remplie de plus d’une tonne de minerais.
Les services commis à la frontière RDC-Rwanda, au niveau de la grande barrière, dans la ville de Goma, ont appréhendé une jeep de la Monusco, la mission de l’ONU en République démocratique du Congo, immatriculée 1727, précise un communiqué de Naasson Kubua Ndoole, ministre provincial des Mines du Nord-Kivu, région dont Goma est la capitale.
Le véhicule était conduit par Julien Mukala, qui transportait frauduleusement 1.200 kg de cassitérite et voulait traverser la frontière. Ces informations ont été confirmées par la Monusco. Une enquête a été ouverte par le parquet de Goma pour établir les faits et déterminer les responsabilités.
L’attention des services de sécurité a été attirée lors qu’ils se sont aperçus que la Jeep semblait lourdement chargée au point qu’elle roulait à peine. Une fois arrêté, le chauffeur a tenté de corrompre les officiers de polices par l’octroi de la moitié du lot de minerais.
http://bukavuonline.com/2011/08/un-chauffeur-congolais-de-lonu-arrete-avec-1-tonne-de-minerais-se-rendant-au-rwanda/
Un chauffeur congolais de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo a été arrêté alors qu’il se rendait au Rwanda : sa voiture des Nations Unies était remplie de plus d’une tonne de minerais.
Les services commis à la frontière RDC-Rwanda, au niveau de la grande barrière, dans la ville de Goma, ont appréhendé une jeep de la Monusco, la mission de l’ONU en République démocratique du Congo, immatriculée 1727, précise un communiqué de Naasson Kubua Ndoole, ministre provincial des Mines du Nord-Kivu, région dont Goma est la capitale.
Le véhicule était conduit par Julien Mukala, qui transportait frauduleusement 1.200 kg de cassitérite et voulait traverser la frontière. Ces informations ont été confirmées par la Monusco. Une enquête a été ouverte par le parquet de Goma pour établir les faits et déterminer les responsabilités.
L’attention des services de sécurité a été attirée lors qu’ils se sont aperçus que la Jeep semblait lourdement chargée au point qu’elle roulait à peine. Une fois arrêté, le chauffeur a tenté de corrompre les officiers de polices par l’octroi de la moitié du lot de minerais.
http://bukavuonline.com/2011/08/un-chauffeur-congolais-de-lonu-arrete-avec-1-tonne-de-minerais-se-rendant-au-rwanda/
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Lu pour vous.
http://www.legrandsoir.info/les-tyrans-petroliers-dans-le-monde.html
Tout le monde sait et tout le monde se tait et certains applaudissent.
Tout le monde sait et tout le monde se tait et certains applaudissent.
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
http://www.rue89.com/2011/09/11/largent-de-la-francafrique-aurait-aussi-finance-nicolas-sarkozy-182849
Bampangi expliquer moi pourquoi nos politiques sont cons, nous avons tout, l'afrique peut se suffire à elle même mais pourquoi nos politiques se sentent obliger de brader nos richesses et de DONNER DE L'ARGENT à SARKOZY et consort.
L'afrique a été colonisé par d'autre pays, l'espagne, le portugal, l'allemagne pourquoi eux ne s'ingèrent pas dans les affaires de leurs anciennes colonies et la France choisit qui est bien où pas pour telle où telle pays, ppourquoi la FRANCE se permet t'elle de bombarder, détruire et refaire signer des cotrats pous ses INTERETS??? BALOKA O% NOUS SOMMES DES CONS????????????????????
http://www.liberation.fr/societe/01012359135-chirac-et-villepin-accuses-d-avoir-recu-des-fonds-occultes
Bourggi soki kingani dénonce azalaka wapi mpe lelo mpo na nini???
Bampangi expliquer moi pourquoi nos politiques sont cons, nous avons tout, l'afrique peut se suffire à elle même mais pourquoi nos politiques se sentent obliger de brader nos richesses et de DONNER DE L'ARGENT à SARKOZY et consort.
L'afrique a été colonisé par d'autre pays, l'espagne, le portugal, l'allemagne pourquoi eux ne s'ingèrent pas dans les affaires de leurs anciennes colonies et la France choisit qui est bien où pas pour telle où telle pays, ppourquoi la FRANCE se permet t'elle de bombarder, détruire et refaire signer des cotrats pous ses INTERETS??? BALOKA O% NOUS SOMMES DES CONS????????????????????
http://www.liberation.fr/societe/01012359135-chirac-et-villepin-accuses-d-avoir-recu-des-fonds-occultes
Bourggi soki kingani dénonce azalaka wapi mpe lelo mpo na nini???
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=3&newsid=181761&Actualiteit=selected
C'est le CONGO de KABILA et Lino............... mawa plein....................
C'est le CONGO de KABILA et Lino............... mawa plein....................
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
M.E.mongo elombe a écrit:http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=3&newsid=181761&Actualiteit=selected
C'est le CONGO de KABILA et Lino............... mawa plein....................
Tu parle de la prostitution?
Viens faire un tour à Bruxelles après tu va conclure ....
P.S:
Osilisi déjà matanga ya Kadhaffi???
lino
Re: Lu pour vous.
HI HO HAAAA se prostituer pour du poisson ça à quel rapport avec les prostitués de BXL???? ça ne te gêne pas que des mères descendent aussi bas à cause de la misère???
Nasilisi matanga te, mais tu vois Tsarko et sa bande c'est l'arroseur arrosés tic tac tic tac tu suis l'actualité sur l'euro??? suis TSARKO et CAMERON ayant ce genre de réactions, ils devraient ne pas s'ingérer dans tout ce qui ne les concernent pas.
http://www.francesoir.fr/actualite/economie/crise-dette-cameron-et-sarkozy-s-expliquent-150130.html
Nouvelle Une aujourd'hui, "Va au diable Sarkozy" : "Depuis l'offense faite à notre pays, l'Elysée est embarassé, et Berlusconi contre-attaque : nous n'avons pas de leçons à recevoir", clame Il Giornale, qui reproduit l'éditorial paru la veille dans Il Foglio, s'attaquant au "désastreux Sarkozy".
Nasilisi matanga te, mais tu vois Tsarko et sa bande c'est l'arroseur arrosés tic tac tic tac tu suis l'actualité sur l'euro??? suis TSARKO et CAMERON ayant ce genre de réactions, ils devraient ne pas s'ingérer dans tout ce qui ne les concernent pas.
http://www.francesoir.fr/actualite/economie/crise-dette-cameron-et-sarkozy-s-expliquent-150130.html
Nouvelle Une aujourd'hui, "Va au diable Sarkozy" : "Depuis l'offense faite à notre pays, l'Elysée est embarassé, et Berlusconi contre-attaque : nous n'avons pas de leçons à recevoir", clame Il Giornale, qui reproduit l'éditorial paru la veille dans Il Foglio, s'attaquant au "désastreux Sarkozy".
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
http://www.laprosperiteonline.net/show.php?id=9171&rubrique=A%20Chaud
Kieee n'importe qui vivant où pas en RDC peut se présenter à la députation kokamwa......
Kieee n'importe qui vivant où pas en RDC peut se présenter à la députation kokamwa......
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=26848:-ndokula-mobutu-est-decede-au-maroc&catid=6:congonews#comments
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
Instructif pendant que les médiamensonges font avaler aux peuples tout et n'importe quoi mais la vérité fini toujours par triompher mawa plein.
http://www.voltairenet.org/Le-fiasco-des-barbouzes-francais-a
http://www.voltairenet.org/Le-fiasco-des-barbouzes-francais-a
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
http://www.digitalcongo.net/article/81228
IL EST ABSENT mais on réfléchit pour lui............les idiots utiles qui travaillent avec lui bafingaka bino kaka boyokaka nsoni te wapi orgueil na bino??? Un illéttré qui se fout des léttrés mawa plein.
IL EST ABSENT mais on réfléchit pour lui............les idiots utiles qui travaillent avec lui bafingaka bino kaka boyokaka nsoni te wapi orgueil na bino??? Un illéttré qui se fout des léttrés mawa plein.
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
Franchement ,les commentaires des internautes sur RFI sont de loin différents et objectifs par rapport à ceux de nos fanatiques de Congodiaspora ....j'ai apprécié.
Voici quelques uns
Voici quelques uns
RDC : Thimotée Kombo exclu de l'UDPS
Commentaires
Réaction
Par Anonyme (non vérifié), le lun, 2012-02-20 11:47.
De toutes les façons, c'était prévisible. L'UDPS = TSHISEKEDI. Si lui échoue, il ne peut pas accepter que ceux qui se sont battus sous sa banière puissent réussir. Surtout que dans son entourage immédiat (MUBAKE, SHABANI, MOLEKA ...), je n'ai entendu aucun nom parmis les députés élus de l'UDPS au scrutin de novembre 2011.
Ces exclusions ont affaibli depuis les années 1990, Notre chère UDPS telle que nous l'avions aimée. ...
Parti non democratique
Par Blaise , le lun, 2012-02-20 12:15.
Ce qui arrive a Tim n'est que du déjà vu de la part de ce parti UDPS ou il n'y a qu'un individu qui décide de tout sans se concerter avec les autres dirigeants du parti !!! Cela rappelle les exclusions des Lihau, Kibassa, Mbwankiem et beaucoup d'autres. Il n'existe pas de débats dans ce parti dont le leader (lider maximo) a en horreur la contradiction. Franchement, pour la croissance de la démocratie, je préfère de loin JKK! ..... Tim va de l'avant et sers ton pays... Forza Tim,
Réaction
Par manzumbu (non vérifié), le lun, 2012-02-20 12:22.
Voila la démocratie de votre président. A part lui, les autres sont des nuls.Nous vous disons toujours qu'il doit prendre sa pension mais par amour tribal, vous le soutenez toujours? .....
Réaction
Par Cvrin (non vérifié), le lun, 2012-02-20 13:11.
La politique de la chaise n'est pas une politique qui vas avancer le Congo RD en avant de la scène international
Franchement, Tshisekedi n'est
Par Georges (non vérifié), le lun, 2012-02-20 16:40.
Franchement, Tshisekedi n'est pas democrate. Ds son parti il est le seul qui prend des decisions et personne d'autres. Je remercie Dieu car Tshisekedi n'a pas ete vote par le peuple qui le connait bien. C'est la honte de la democratie congolaise.
Etc.....
http://www.rfi.fr/afrique/20120220-thimotee-kombo-exclu-udps
lino
Re: Lu pour vous.
Reynders ira au Congo
Marie-France CrosMis en ligne le 21/02/2012
Le ministre des Affaires étrangères l’a annoncé au Parlement pour la fin mars. Didier Reynders base-t-il sa politique congolaise sur une erreur de traduction ?
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR), a annoncé vendredi au Parlement son intention de se rendre au Congo fin mars. Selon la rue des Petits Carmes, le voyage est encore à l’état de projet et les dates de la mission ne sont pas encore confirmées.
A son poste depuis le 6 décembre dernier, M. Reynders avait pris position sur l’ancienne colonie belge onze jours plus tard, regrettant, dans un communiqué, que la Cour suprême du Congo "n’ait pas usé de ses prérogatives pour un examen plus approfondi, critique et indépendant des résultats" officiels de la présidentielle du 28 novembre, qu’elle n’avait pas changé d’un iota malgré l’avalanche de dénonciations d’irrégularités. Le ministre s’était, en conséquence, contenté de " prendre note des résultats définitifs des élections présidentielles " et avait annoncé qu’il n’assisterait pas à la prestation de serment de Joseph Kabila, le 20 décembre. Ce jour-là, seul le président Mugabe du Zimbabwe - lui-même irrégulièrement élu - avait assisté à la cérémonie, malgré les nombreuses invitations lancées par la présidence congolaise.
M. Reynders avait ajouté qu’il envisageait de se rendre au Congo après la mise en place de l’Assemblée nationale " dans des conditions meilleures que pour les élections présidentielles" .
Ce ne fut guère le cas : l’Eglise du Congo a qualifié de "honte " le déroulement du dépouillement des bulletins à la législative (tenue le même jour et dans les mêmes conditions que la présidentielle), tandis que Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale à l’International Crisis Group, indiquait à "La Libre Belgique" (10 février) qu’" à l’instar de l’élection présidentielle, ( les résultats officiels NdlR) de l’élection législative semblent relever de la magie électorale plus que de la vérité des urnes" .
Entre-temps, le ministre belge avait indiqué, à plusieurs reprises, que les fraudes massives enregistrées lors des élections congolaises "n’avaient pas changé l’ordre d’arrivée" des candidats à la présidentielle. Cela pouvait surprendre.
En effet, alors que l’écart officiel des voix entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi est de trois millions de voix, les fraudes les plus massives atteignent à elles seules ce chiffre : dénonciation, par la société informatique belge qui avait fourni le matériel électoral, Zetes, de l’existence d’un million de doublons (électeurs enregistrés deux fois ou plus) dans seulement quatre provinces où la liste électorale avait été revue par ses soins; projeté à la totalité du pays, ce chiffre devient 3,6 millions de doublons.
Selon les autorités congolaises, 3,3 millions d’électeurs ont voté hors liste électorale (" listes de dérogation "). En outre, 1,2 million de bulletins de vote a été égaré, essentiellement dans les fiefs de Tshisekedi, Kinshasa et les Kasaï.
Le journaliste indépendant Arnaud Zajtman a peut-être trouvé le fin mot de la surprenante obstination de M. Reynders au sujet de "l’ordre d’arrivée". Le ministre dit en effet baser sa conviction sur le rapport du Centre Carter. Or, souligne notre confrère, la traduction française de ce rapport omet un mot essentiel, qui change radicalement le sens de la version originale - celle qui fait foi, en anglais. Cette dernière dit, après avoir énuméré les irrégularités du processus électoral : " Cette déclaration ne propose pas que l’arrivée des candidats est nécessaire ment différent de celui annoncé par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). S eulement que le processus d’obtention des résultats n’est pas crédible" (voir "LLB" du 19 décembre). Autrement dit : on ne se prononce pas sur ce point. Mais la version française a mystérieusement fait disparaître le " nécessairement "; le texte tronqué, du coup, indique - comme M. Reynders - que l’ordre d’arrivée des candidats est inchangé.
A Washington - où l’on a évidemment lu le rapport du Centre Carter en anglais - Johnnie Carson, secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires africaines, avait déclaré : "Il est important de noter que nous ne savons pas - et il pourrait être impossible de déterminer avec certitude - si l’ordre final des candidats aurait été différent des résultats." Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat, indiquait quelques jours plus tard : "Il n’est toujours pas clair si les irrégularités étaient à même de modifier l’issue de l’élection" (voir "LLB" du 23 décembre).
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR), a annoncé vendredi au Parlement son intention de se rendre au Congo fin mars. Selon la rue des Petits Carmes, le voyage est encore à l’état de projet et les dates de la mission ne sont pas encore confirmées.
A son poste depuis le 6 décembre dernier, M. Reynders avait pris position sur l’ancienne colonie belge onze jours plus tard, regrettant, dans un communiqué, que la Cour suprême du Congo "n’ait pas usé de ses prérogatives pour un examen plus approfondi, critique et indépendant des résultats" officiels de la présidentielle du 28 novembre, qu’elle n’avait pas changé d’un iota malgré l’avalanche de dénonciations d’irrégularités. Le ministre s’était, en conséquence, contenté de " prendre note des résultats définitifs des élections présidentielles " et avait annoncé qu’il n’assisterait pas à la prestation de serment de Joseph Kabila, le 20 décembre. Ce jour-là, seul le président Mugabe du Zimbabwe - lui-même irrégulièrement élu - avait assisté à la cérémonie, malgré les nombreuses invitations lancées par la présidence congolaise.
M. Reynders avait ajouté qu’il envisageait de se rendre au Congo après la mise en place de l’Assemblée nationale " dans des conditions meilleures que pour les élections présidentielles" .
Ce ne fut guère le cas : l’Eglise du Congo a qualifié de "honte " le déroulement du dépouillement des bulletins à la législative (tenue le même jour et dans les mêmes conditions que la présidentielle), tandis que Thierry Vircoulon, directeur pour l’Afrique centrale à l’International Crisis Group, indiquait à "La Libre Belgique" (10 février) qu’" à l’instar de l’élection présidentielle, ( les résultats officiels NdlR) de l’élection législative semblent relever de la magie électorale plus que de la vérité des urnes" .
Entre-temps, le ministre belge avait indiqué, à plusieurs reprises, que les fraudes massives enregistrées lors des élections congolaises "n’avaient pas changé l’ordre d’arrivée" des candidats à la présidentielle. Cela pouvait surprendre.
En effet, alors que l’écart officiel des voix entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi est de trois millions de voix, les fraudes les plus massives atteignent à elles seules ce chiffre : dénonciation, par la société informatique belge qui avait fourni le matériel électoral, Zetes, de l’existence d’un million de doublons (électeurs enregistrés deux fois ou plus) dans seulement quatre provinces où la liste électorale avait été revue par ses soins; projeté à la totalité du pays, ce chiffre devient 3,6 millions de doublons.
Selon les autorités congolaises, 3,3 millions d’électeurs ont voté hors liste électorale (" listes de dérogation "). En outre, 1,2 million de bulletins de vote a été égaré, essentiellement dans les fiefs de Tshisekedi, Kinshasa et les Kasaï.
Le journaliste indépendant Arnaud Zajtman a peut-être trouvé le fin mot de la surprenante obstination de M. Reynders au sujet de "l’ordre d’arrivée". Le ministre dit en effet baser sa conviction sur le rapport du Centre Carter. Or, souligne notre confrère, la traduction française de ce rapport omet un mot essentiel, qui change radicalement le sens de la version originale - celle qui fait foi, en anglais. Cette dernière dit, après avoir énuméré les irrégularités du processus électoral : " Cette déclaration ne propose pas que l’arrivée des candidats est nécessaire ment différent de celui annoncé par la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). S eulement que le processus d’obtention des résultats n’est pas crédible" (voir "LLB" du 19 décembre). Autrement dit : on ne se prononce pas sur ce point. Mais la version française a mystérieusement fait disparaître le " nécessairement "; le texte tronqué, du coup, indique - comme M. Reynders - que l’ordre d’arrivée des candidats est inchangé.
A Washington - où l’on a évidemment lu le rapport du Centre Carter en anglais - Johnnie Carson, secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires africaines, avait déclaré : "Il est important de noter que nous ne savons pas - et il pourrait être impossible de déterminer avec certitude - si l’ordre final des candidats aurait été différent des résultats." Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat, indiquait quelques jours plus tard : "Il n’est toujours pas clair si les irrégularités étaient à même de modifier l’issue de l’élection" (voir "LLB" du 23 décembre).
http://www.lalibre.be/actu/international/article/721119/reynders-ira-au-congo.html
King David
Re: Lu pour vous.
Paris rappelle son ambanssadeur du Rwanda ...
La France a décidé de rappeler pour consultations son ambassadeur à Kigali après le refus des autorités rwandaises d'agréer son successeur, témoignant de relations très loin d'être apaisées après une réconciliation pourtant scellée début 2010.
«Les autorités rwandaises ont refusé de donner cet agrément» et «nous avons rappelé notre ambassadeur (Laurent Contini) pour consultations afin d'étudier la situation», a annoncé ce lundi lors d'un point-presse un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Vincent Floréani.
Proche de l'ex-chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, Laurent Contini est tombé fin 2011 en disgrâce auprès du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, après des déclarations jugées trop favorables au Rwanda dans la vieille querelle des responsabilités du génocide de 1994.
Sans procéder à son remplacement immédiat à l'époque, le ministre français avait obtenu de la présidence française une nouvelle nomination en la personne d'Hélène Le Gal, consul de France au Québec et spécialiste des affaires africaines.
Ce choix n'avait pas été rendu public, car il est d'usage en diplomatie d'attendre que le pays d'accueil agrée le nouvel ambassadeur avant de l'officialiser.
Ce lundi matin, l'hebdomadaire Jeune Afrique a révélé que Kigali avait à la mi-février refusé la nomination d'Hélène Le Gal, «au motif qu'elle serait trop proche du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, considéré depuis toujours comme hostile au pouvoir en place à Kigali».
Juppé dans le viseur
Lors de son point-presse, Vincent Floréani n'a ni confirmé ni infirmé cet élément. «Les relations entre la France et le Rwanda n'ont cessé de se renforcer depuis la visite du chef de l'Etat (Nicolas Sarkozy) à Kigali en février 2010, qui a scellé au plus haut niveau la relance politique et économique entre nos deux pays», a-t-il souligné.
«La bonne qualité de nos relations bilatérales est illustrée par les visites récentes en France de Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères, en juillet 2011, et du président, Paul Kagame, en septembre» dernier à Paris, a-t-il ajouté.
Lors de ces deux visites, Alain Juppé n'avait toutefois, pour la première, pas reçu son homologue - le ministre à la Coopération, Henri de Raincourt, s'en était chargé . Et, pour la deuxième, il était absent de France - un long voyage opportunément organisé à l'autre bout du monde (Nouvelle-Zélande, Chine...).
Après sa prise de fonctions en mars 2011 au Quai d'Orsay, Alain Juppé avait dit n'avoir aucune intention «ni de serrer la main» de Paul Kagame ni de se rendre au Rwanda tant qu'y circulerait un rapport accusant la France de complicité avec les génocidaires, rapport que le ministre avait qualifié de «tissu de mensonges et d'inventions».
En septembre 2011, le ministre avait souligné qu'il avait ses convictions à propos du passé et qu'il «n'en changerait pas».
Ce document controversé de 2008, réalisé par une commission d'enquête rwandaise, accuse la France d'avoir «participé» au génocide sous couvert de l'opération militaro-humanitaire Turquoise, menée en juin 1994. Le rapport vise nommément Alain Juppé, qui était alors ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement d'Edouard Balladur, ainsi que plusieurs personnalités françaises, de droite comme de gauche.
Après une rupture des relations diplomatiques entre 2006 et 2009, liée à une enquête judiciaire en France sur les événements qui ont marqué le début du génocide, Paris et Kigali avaient scellé leur réconciliation avec la visite de Nicolas Sarkozy
La France a décidé de rappeler pour consultations son ambassadeur à Kigali après le refus des autorités rwandaises d'agréer son successeur, témoignant de relations très loin d'être apaisées après une réconciliation pourtant scellée début 2010.
«Les autorités rwandaises ont refusé de donner cet agrément» et «nous avons rappelé notre ambassadeur (Laurent Contini) pour consultations afin d'étudier la situation», a annoncé ce lundi lors d'un point-presse un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Vincent Floréani.
Proche de l'ex-chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, Laurent Contini est tombé fin 2011 en disgrâce auprès du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, après des déclarations jugées trop favorables au Rwanda dans la vieille querelle des responsabilités du génocide de 1994.
Sans procéder à son remplacement immédiat à l'époque, le ministre français avait obtenu de la présidence française une nouvelle nomination en la personne d'Hélène Le Gal, consul de France au Québec et spécialiste des affaires africaines.
Ce choix n'avait pas été rendu public, car il est d'usage en diplomatie d'attendre que le pays d'accueil agrée le nouvel ambassadeur avant de l'officialiser.
Ce lundi matin, l'hebdomadaire Jeune Afrique a révélé que Kigali avait à la mi-février refusé la nomination d'Hélène Le Gal, «au motif qu'elle serait trop proche du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, considéré depuis toujours comme hostile au pouvoir en place à Kigali».
Juppé dans le viseur
Lors de son point-presse, Vincent Floréani n'a ni confirmé ni infirmé cet élément. «Les relations entre la France et le Rwanda n'ont cessé de se renforcer depuis la visite du chef de l'Etat (Nicolas Sarkozy) à Kigali en février 2010, qui a scellé au plus haut niveau la relance politique et économique entre nos deux pays», a-t-il souligné.
«La bonne qualité de nos relations bilatérales est illustrée par les visites récentes en France de Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères, en juillet 2011, et du président, Paul Kagame, en septembre» dernier à Paris, a-t-il ajouté.
Lors de ces deux visites, Alain Juppé n'avait toutefois, pour la première, pas reçu son homologue - le ministre à la Coopération, Henri de Raincourt, s'en était chargé . Et, pour la deuxième, il était absent de France - un long voyage opportunément organisé à l'autre bout du monde (Nouvelle-Zélande, Chine...).
Après sa prise de fonctions en mars 2011 au Quai d'Orsay, Alain Juppé avait dit n'avoir aucune intention «ni de serrer la main» de Paul Kagame ni de se rendre au Rwanda tant qu'y circulerait un rapport accusant la France de complicité avec les génocidaires, rapport que le ministre avait qualifié de «tissu de mensonges et d'inventions».
En septembre 2011, le ministre avait souligné qu'il avait ses convictions à propos du passé et qu'il «n'en changerait pas».
Ce document controversé de 2008, réalisé par une commission d'enquête rwandaise, accuse la France d'avoir «participé» au génocide sous couvert de l'opération militaro-humanitaire Turquoise, menée en juin 1994. Le rapport vise nommément Alain Juppé, qui était alors ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement d'Edouard Balladur, ainsi que plusieurs personnalités françaises, de droite comme de gauche.
Après une rupture des relations diplomatiques entre 2006 et 2009, liée à une enquête judiciaire en France sur les événements qui ont marqué le début du génocide, Paris et Kigali avaient scellé leur réconciliation avec la visite de Nicolas Sarkozy
djino
Re: Lu pour vous.
Kinshasa: André Kimbuta au lieu d'interdire la marche des Chrétiens aurait mieux fait de s'occuper de ses amis fumeurs du chanvre qui profanent le cimétière de Kinsuka !
Par Freddy Mulongo, mardi 21 février 2012 à 20:22 :: radio :: #2233 :: rss
Que fait André Kimbuta ? Au cimetière de Kinsuka : les morts sont traqués ! Le cimetière de Kinsuka dans la commune de Mont Ngafula à Kinshasa est envahi par des constructions anarchiques. Les responsables du bureau de ce cimetière pointent du doigt le chef coutumier et le bourgmestre de la commune de Mont Ngafula. Mais les autorités de la ville province de Kinshasa assurent qu’on peut continuer à y inhumer des corps. Sur place au cimetière de Kinsuka, le constat est désolant. Les tombes de ces morts existent côte à côte avec les maisons d’habitation. On peut voir des maisons construites. De son côté, le bourgmestre de la commune de Mont Ngafula, Olivier Saya Mandja, reconnait l’existence des constructions sur ce site. Seulement, pour lui, ce sont plutôt les éléments de la police qui y construisent et refusent d’obtempérer aux instructions des autorités de la ville demandant d’arrêter toute construction dans cet espace réservé aux morts.
André Kimbuta, gouverneur fin mandat de la ville de Kinshasa. Photo Réveil FM, archives
La chasse aux morts a commencé il y a environ trois ans, pendant qu'André Kimbuta est gouverneur full de la ville de Kinshasa, de manière fort timide, avant de s’intensifier au cours de l' année 2010 jusqu'à aujourd'hui. Pourquoi le préposé au cimetière de Kinsuka ne s'oppose-t-il à la profanation des tombes ? Ce dernier est impuissant face aux réseaux maffieux constitués des chefs coutumiers et éléments en uniforme coalisés dans des opérations de vente de parcelles.
Selon des informations en circulation à Kinsuka et ses environs, le site abritant le cimetière aurait été officiellement désaffecté à une date non précisée. Ce qui explique l’activisme des chefs coutumiers et éléments en uniforme dans la vente des parcelles aux tiers, qui se ruent littéralement sur les tombes pour les casser.
Une correspondance du ministre de l’Intérieur datant du mois d’avril 2010 précise que seuls les dépouilles mortelles des indigents, des mort-nés abandonnés et des corps non identifiés peuvent être inhumées au cimetière de Kinsuka.
Par Freddy Mulongo, mardi 21 février 2012 à 20:22 :: radio :: #2233 :: rss
Que fait André Kimbuta ? Au cimetière de Kinsuka : les morts sont traqués ! Le cimetière de Kinsuka dans la commune de Mont Ngafula à Kinshasa est envahi par des constructions anarchiques. Les responsables du bureau de ce cimetière pointent du doigt le chef coutumier et le bourgmestre de la commune de Mont Ngafula. Mais les autorités de la ville province de Kinshasa assurent qu’on peut continuer à y inhumer des corps. Sur place au cimetière de Kinsuka, le constat est désolant. Les tombes de ces morts existent côte à côte avec les maisons d’habitation. On peut voir des maisons construites. De son côté, le bourgmestre de la commune de Mont Ngafula, Olivier Saya Mandja, reconnait l’existence des constructions sur ce site. Seulement, pour lui, ce sont plutôt les éléments de la police qui y construisent et refusent d’obtempérer aux instructions des autorités de la ville demandant d’arrêter toute construction dans cet espace réservé aux morts.
André Kimbuta, gouverneur fin mandat de la ville de Kinshasa. Photo Réveil FM, archives
La chasse aux morts a commencé il y a environ trois ans, pendant qu'André Kimbuta est gouverneur full de la ville de Kinshasa, de manière fort timide, avant de s’intensifier au cours de l' année 2010 jusqu'à aujourd'hui. Pourquoi le préposé au cimetière de Kinsuka ne s'oppose-t-il à la profanation des tombes ? Ce dernier est impuissant face aux réseaux maffieux constitués des chefs coutumiers et éléments en uniforme coalisés dans des opérations de vente de parcelles.
Selon des informations en circulation à Kinsuka et ses environs, le site abritant le cimetière aurait été officiellement désaffecté à une date non précisée. Ce qui explique l’activisme des chefs coutumiers et éléments en uniforme dans la vente des parcelles aux tiers, qui se ruent littéralement sur les tombes pour les casser.
Une correspondance du ministre de l’Intérieur datant du mois d’avril 2010 précise que seuls les dépouilles mortelles des indigents, des mort-nés abandonnés et des corps non identifiés peuvent être inhumées au cimetière de Kinsuka.
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Lu pour vous.
L’Union européenne octroie 245 millions USD à la RDC
Le ministre congolais des Finances, Matata Ponyo, et l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en RDC, Jean Michel Dumond, ont signé, ce mardi 13 mars à Kinshasa, cinq conventions pour un montant total de 245 millions de dollars américains. L’appui apporté par l’UE portera sur trois objectifs notamment la réhabilitation d’infrastructures prioritaires, l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement dans le domaine de la santé et la protection des forêts de la RDC.
Selon l’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, ce don porte à 1,3 milliards de dollars l’appui de cette organisation à ce pays depuis 2008.
http://radiookapi.net/economie/2012/03/13/lunion-europeenne-octroie-245-millions-usd-la-rdc/
Cependant, les différentes conventions de financement concernent les cinq projets suivants :
- la réhabilitation de la route Batshamba-Pont Loange sur la Route Nationale 1, dans la province de Bandundu avec un financement de 103 millions d’euros ; elle facilitera les liaisons entre les provinces du Bas-Congo, du Bandundu et du Kasaï-Occidental ;
-La réhabilitation de la voirie de Goma concernera 38,75 Km de route, dont 22,24 Km de voirie à Goma et 16,51 Km sur la route nationale n° 2, entre Goma et Sake, d’un montant de 24 millions d’euros ;
-La santé, l’Union européenne met à la disposition de la RDC, un montant supplémentaire de 40 millions d’euros afin de réduire la mortalité maternelle et infantile.
-Changement climatique, appui à la formation et au reboisement dans la province orientale et Nord Kivu, avec un financement de14 millions d’euros ;
-En fin, la Facilité de coopération technique qui permettra d’assurer l’exécution efficace des programmes financés par l’Union européenne.
http://www.congoopportunities.net/?p=2015
lino
Re: Lu pour vous.
LE SOFT INTERNATIONAL
Le Congo face au dilemme de prisonnier
"Alors que les partis de l’opposition nationaliste se trouvaient déjà fort implantés à travers le pays avec le MNC, le Balubakat, Palu et le CDA (ancien Lulua Frères), la communauté internationale monte l’Udps sous l’idéologie fort controversée de la social-démocratie pendant près d’une décennie.
Mais comme tout habit d’emprunt ne porte jamais bonheur surtout dans le monde politique, l’Udps n’a jamais franchi l’Hôtel du gouvernement pour atteindre le Palais de la Nation.
Le Palais de Pétunias reste sa résidence préférée pour digérer ses nombreux échecs. Jamais homme aussi populaire n’est fait bonne fortune en politique malgré ses atouts charismatique et énigmatique car il s’est fait toujours rouler dans la farine. D’abord avec ses vieux ennemis du MPR reconvertis dans l’Union sacrée de l’opposition lors de la Conférence Nationale. Ensuite, il s’est vu tour à tour trompé en juillet 1991 par Mulumba Lukoji qui se réclamait pourtant être son légitime héritier, en octobre 1991 par Bernadin Mungul Diaka de l’opposition modérée (AFICI) et cela malgré l’avis contraire à ton sermonné de la Troïka (Etats-Unis, France, Belgique), en novembre 1991 par Nguz Karl-i-Bond de l’UFERI, en avril 1993 par Faustin Birindwa, un de ses fervents militants dans l’Udps, en juillet 1994 par Kengo wa Dondo de l’Union sacrée de l’opposition radicale et alliées. Enfin, pendant toutes ces années 90 de la transition, l’Udps ne s’est jamais retrouvé et cela pourrait signifier que la communauté internationale avait son cœur ailleurs qu’à la rue Pétunias. La leçon en fit ainsi tirée par les nationalistes. Et comme dit-on, à malin, malin et demi, Laurent Désiré Kabila prit la communauté internationale par devers elle dans l’usage stratégique de cheval de Troie. Il s’empara du pouvoir et revint sans détours à charge sur les revendications nationalistes sous l’idéologie de l’auto-prise en charge, mais également mal définie par manque d’idéologues nationalistes expérimentés.
La communauté internationale se déchaîna par une diplomatie d’isolement bouclé, par un embargo économique sévère et avec un appui ouvert aux différents mouvements rebelles qui culminèrent en guerres d’agression et en liquidation physique de Laurent Désiré Kabila.
Voici donc le bref récit politique de la RDC dans ses tumultueuses relations avec la communauté internationale. Mais pour mieux comprendre ce récit politique, il faudrait recourir à l’histoire du complot permanent de la communauté internationale contre la République Démocratique du Congo."
http://www.africatime.com/rdc/index.asp
Le Congo face au dilemme de prisonnier
"Alors que les partis de l’opposition nationaliste se trouvaient déjà fort implantés à travers le pays avec le MNC, le Balubakat, Palu et le CDA (ancien Lulua Frères), la communauté internationale monte l’Udps sous l’idéologie fort controversée de la social-démocratie pendant près d’une décennie.
Mais comme tout habit d’emprunt ne porte jamais bonheur surtout dans le monde politique, l’Udps n’a jamais franchi l’Hôtel du gouvernement pour atteindre le Palais de la Nation.
Le Palais de Pétunias reste sa résidence préférée pour digérer ses nombreux échecs. Jamais homme aussi populaire n’est fait bonne fortune en politique malgré ses atouts charismatique et énigmatique car il s’est fait toujours rouler dans la farine. D’abord avec ses vieux ennemis du MPR reconvertis dans l’Union sacrée de l’opposition lors de la Conférence Nationale. Ensuite, il s’est vu tour à tour trompé en juillet 1991 par Mulumba Lukoji qui se réclamait pourtant être son légitime héritier, en octobre 1991 par Bernadin Mungul Diaka de l’opposition modérée (AFICI) et cela malgré l’avis contraire à ton sermonné de la Troïka (Etats-Unis, France, Belgique), en novembre 1991 par Nguz Karl-i-Bond de l’UFERI, en avril 1993 par Faustin Birindwa, un de ses fervents militants dans l’Udps, en juillet 1994 par Kengo wa Dondo de l’Union sacrée de l’opposition radicale et alliées. Enfin, pendant toutes ces années 90 de la transition, l’Udps ne s’est jamais retrouvé et cela pourrait signifier que la communauté internationale avait son cœur ailleurs qu’à la rue Pétunias. La leçon en fit ainsi tirée par les nationalistes. Et comme dit-on, à malin, malin et demi, Laurent Désiré Kabila prit la communauté internationale par devers elle dans l’usage stratégique de cheval de Troie. Il s’empara du pouvoir et revint sans détours à charge sur les revendications nationalistes sous l’idéologie de l’auto-prise en charge, mais également mal définie par manque d’idéologues nationalistes expérimentés.
La communauté internationale se déchaîna par une diplomatie d’isolement bouclé, par un embargo économique sévère et avec un appui ouvert aux différents mouvements rebelles qui culminèrent en guerres d’agression et en liquidation physique de Laurent Désiré Kabila.
Voici donc le bref récit politique de la RDC dans ses tumultueuses relations avec la communauté internationale. Mais pour mieux comprendre ce récit politique, il faudrait recourir à l’histoire du complot permanent de la communauté internationale contre la République Démocratique du Congo."
http://www.africatime.com/rdc/index.asp
Jim KK
Re: Lu pour vous.
Accord «KABILA» - KAGAME : NKUNDA en remplacement de NTAGANDA !
14/04/2012 04:32:00 KongoTimes!
Laurent NKUNDA
Kinshasa et Kigali se seraient mis d’accord sur le principe de l’arrestation du général Bosco Ntaganda. Mais,l’épineuse question de trouver son remplaçant et le moment propice pour l’arrêter se poserait encore. Kigali ne peut se risquer de lâcher Bosco pour le moment au risque de voir les FDLR progresser rapidement vers les frontières poreuses entre les deux pays. Nos sources indiquent que Kagame aurait exigé qu’un remplaçant valable de Bosco soit trouvé avant d’envisager quoi que ce soit. C’est-à-dire qu’il faut trouver un autre officier capable de récupérer les ex-CNDP pour le compte de Kigali. Son dévolu aurait été jeté sur Laurent Nkunda. ce qui n’arrange pas du tout Kabila pour le moment. Faire revenir Laurent Nkunda aux affaires serait un suicide pour le régime Kabila qui tente de colmater les brèches ouvertes par sa politique d’alliance sans limite avec Kagame.
Lors de son récent séjour à Goma, Joseph Kabila a révélé ses intentions de vouloir traduire le général Bosco Ntaganda en justice.
« Au nom de la paix », il ne s’oppose plus à l’arrestation de ce général recherché par la justice internationale. A défaut de le livrer directement à la CPI, Kinshasa envisagerait de le faire juger, avant tout, par les juridictions de la RDC. « Nous pouvons nous mêmes arrêter Bosco Ntaganda car nous avons cent raisons de l’arrêter et de le juger ici au pays », a affirmé mercredi 11 avril le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, en séjour à Goma (Nord-Kivu). C’était au cours d’un entretien avec les différents représentants de la société civile à l’Hôtel Ihussi. Selon Joseph Kabila, cité par Radio Okapi, «les crimes que Bosco Ntaganda a commis ici au pays ne nécessitent pas son transfèrement à la CPI ».
S’agit-il d’un divorce entre ces deux complices du «rétablissement de la paix» au Nord Kivu ? Difficile de l’affirmer à l’état actuel des choses.
Bosco Ntaganda a, à la fois, protégé le pouvoir Kabila et servi les intérêts de Kagame au Nord-Est de la RDC. Il en sait trop sur Kinshasa et Kigali pour pouvoir être lâché sans, au préalable, des mesures de précaution.
«Il a commis des crimes dans la province du Nord-Kivu et à Goma. Il sera jugé à Goma», a dit Joseph Kabila, cité par Reuters.
Deux semaines avant cette déclaration de Joseph Kabila, la panique était générale au sein de la population du territoire de Rutshuru. Et pour cause, l’annonce, la nuit du dimanche au lundi premier avril 2012, du retrait des soldats ex-CNDP des camps militaires (avec armes et munitions) sur ordre du général Bosco Ntaganda. Bien avant cela, la veille, Bosco lui-même avait fait mouvement de Goma vers Kitsanga. Les ex-CNDP avaient ainsi vidé les camps militaires de Kabira, Rugarama et Mugogo pour faire mouvement vers Rutshuru-centre, rejoindre le grand camp militaire avant de se diriger vers la forêt de Runyoni au pied des volcans faisant frontière avec le Rwanda. Ceux des camps militaires de Rubare, Nyongera et Kitshanga avaient remonté vers Tongo pour rejoindre le grand camp militaire de Rumagabo afin de se déployer dans la forêt au bas du volcan Sabinyo.
Ces retraits, ajoutés aux désertions en cascades enregistrées ces derniers temps dans les rangs des FARDC ne pouvaient qu’inquiéter les populations locales.
La rumeur sur l’éventuelle arrestation de Bosco Ntaganda aurait été a la base de ce mouvement des troupes, avait tenté d’expliquer certains milieux proches de la région militaire de Goma. C’est le passage du vice-premier ministre belge et ministre des AE M. Reynders à Kinshasa qui aurait fait monter la tension dans le camp de Bosco. L’on croyait savoir que ce ministre belge avait réussi à convaincre Kabila de la nécessité de faire arrêter Bosco afin de récupérer la confiance de la communauté internationale après des élections bâclées qui ont fragilisé son régime.
Et le général Bosco Ntaganda a voulu précéder les évènements en faisant une démonstration de forces dont il serait capable d’actionner au cas où l’on tenterait de l’arrêter. Le lundi 02/04 sur Goma, il avai organisé une démonstration de forces en faisant circuler, dans les artères de la ville, une vingtaine de jeeps bondées de soldats rwandophones lourdement armés de lance-roquettes et des mitraillettes : ce qui avait suffit pour faire paniquer toute la ville et se environs.
Laurent Nkunda en remplacement de Bosco Ntaganda ?
Kinshasa et Kigali se seraient mis d’accord sur le principe de l’arrestation du général Bosco Ntaganda. Mais,l’épineuse question de trouver son remplaçant et le moment propice pour l’arrêter se poserait encore. Kigali ne peut se risquer de lâcher Bosco pour le moment au risque de voir les FDLR progresser rapidement vers les frontières poreuses entre les deux pays. Nos sources indiquent que Kagame aurait exigé qu’un remplaçant valable de Bosco soit trouvé avant d’envisager quoi que ce soit. C’est-à-dire qu’il faut trouver un autre officier capable de récupérer les ex-CNDP pour le compte de Kigali. Son dévolu aurait été jeté sur Laurent Nkunda. ce qui n’arrange pas du tout Kabila pour le moment.
En effet, le président congolais est en train de vouloir récupérer la confiance des populations congolaises qui l’ont complètement vomi.
Sa stratégie actuelle est de s’attirer la sympathie des leaders d’opposition afin de former un gouvernement d’union nationale. Faire revenir Laurent Nkunda aux affaires serait un suicide pour le régime Kabila qui tente de colmater les brèches ouvertes par sa politique d’alliance sans limite avec Kagame.
Arrestation de Bosco : une tache difficile?
Pour l’instant, Bosco détient non seulement un stock de matériel militaire conséquent mais également des troupes fidèles à lui, disposées à se battre pour le défendre. Il aurait même donné l’ordre à ses proches de le tuer au cas où la situation arrivait à se détériorer pour ne pas être arrêté vivant.
Il serait déjà entrain de faire des appels de pieds en direction de certains groupes comme APCLS, PARECO, SHEKA dans la logique d’une stratégie de mise à feu de toute la région en vue de contraindre ses ennemis de desserrer l’étau autour de lui.
Kigali a encore besoin de lui et Kinshasa n’a pas les moyens de le faire plier sans l’apport du Rwanda. Bien plus, l’armée congolaise ne sait plus le localiser.
«L’armée congolaise ne sait pas où il se trouve», a déclaré à Reuters Didier Etumba.
Le fait d’avoir osé narguer les forces de Kabila dans la ville de Goma à quelques mètres de la frontière rwandaise prouve à suffisance que les forces rwandaises n’ont aucun intérêt à l’inquiéter. Rappelons que Bosco venait de séjourner à Kigali du 16 au 18/03 sur invitation de Kagame en vue de donner des précisions sur le dossier de la cargaison de cassitérite retrouvée en Israël sans que les services rwandais ne soient au courant. Dans l’entourage de Bosco, on estime que s’il est rentré à Goma c’est qu’il a pu prouver son innocence, ou tout au moins son ignorance, sur les véritables propriétaires de cette cargaison qui devrait être échangée contre des armes apparemment pour le compte de RNC.
Afin d’éviter toute surprise, le commandement EMG-FARDC/Kinshasa vient de décider l’envoi des renforts en provenance de Kinshasa et Kisangani comprenant les militaires des régiments formés par les Belges, les SudAf et les Américains.
Les FARDC jouent à l’apaisement
Compte tenu de l’ampleur des désertions (Rutshuru, Masisi, Walikale, Uvira, Fizi, Baraka, etc….), le gouvernement congolais a préféré jouer à l’apaisement en présentant la situation comme un phénomène d’indiscipline au sein de l’armée qui devrait être résolue par des sanctions à l’égard de ces soldats récalcitrants, dont nombreux sont en train de rentrés selon une version officielle non vérifiable. Dans un communiqué publié jeudi 6 avril, le gouvernement congolais dit être préoccupé par l’insécurité qui sévit actuellement dans les provinces du Nord et Sud Kivu et qui crée une sorte de psychose au sein des communautés locales. Il appelle, à la stricte observance de la discipline militaire, les hommes des troupes indisciplinés qui érigent des barricades non autorisées et perturbent l’ordre public et la quiétude de la population. Au même moment, le commandant des opérations des FARDC à Goma a appelé tous les militaires sous son commandement à la discipline et au loyalisme.
Pour démontrer que la situation n’est pas du tout alarmante et surtout qu’elle ne relève pas d’un soulèvement des soldats rwandophones supposés avoir été intégrés sans problème au sein de l’armée congolaise, il a été demandé au CNDP (parti politique) d’intervenir à travers une déclaration politique afin de clarifier sa position. Le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) a ainsi condamné la tentative de défection de certains militaires congolais dans la nuit de dimanche à lundi 2 avril à Rutshuru. Dans un communiqué daté du 04 avril, il a mis en garde tous ceux qui tirent des ficelles pour réchauffer les esprits des militaires en vue d’une éventuelle nouvelle guerre en RDC en relevant les conséquences fâcheuses qui surgiraient d’une telle guerre dans le pays. Le CNPD a dit réitérer son attachement à l’accord de paix signé en mars 2009 à Goma. Voilà une démarche purement symbolique pour apaiser les tensions interethniques. Cela est pour la forme.
Lutte de succession autour de Bosco
Une de nos sources à Goma nous dit que la situation est tendue dans l’entourage de Bosco Ntaganda qui ne sait plus maitriser ses lieutenants. Tout a commencé avec la rumeur persistante de l’arrestation possible de Bosco par Kinshasa sur un accord tacite de Kigali après certaines modalités à convenir entre les deux capitales. Cette rumeur a suffit pour créer une psychose autour de Bosco car certains de ses collaborateurs se jugent capables d’être responsabilisés et donc de le remplacer valablement. Ils lorgnent, en quelque sorte, sur tous les avantages financiers que ce poste entrainerait logiquement. Dans ce cadre, certains officiers proches de Bosco se seraient rendus à Kinshasa en catimini pour concertation. Ces officiers pensaient que le dossier était aussi facile et que Kabila pouvait décider seul sur la personne qui remplacerait Bosco au moment opportun alors que Kigali n’avait pas encore dit son dernier mot (la pression FDLR, RNC et Alliés devenant de plus en plus forte dans les deux Kivu). Dès leur retour de Kinshasa, ces officiers ont essayé de monter des scenarios de révolte sans se référer aux ordres de Bosco qui a effectivement été pris de cours dans son propre jeu.
Jusqu’à ce jour, Bosco semble encore être supporté par Kigali et Kinshasa qui évitent un embrasement de la région en cas d’une précipitation dans son arrestation. Dans l’entretemps, il faudrait savoir comment gérer les soldats fuyards qui estiment pouvoir récupérer la situation en cas de départ de Bosco Ntaganda.
Une situation complexe
La situation n’est pas aussi simple qu’on le pense car Bosco représente non seulement un verrou de sécurité pour Kigali et Kinshasa mais surtout une assurance dans le business des minerais aussi bien pour Kagame que pour certaines autorités proches de la présidence congolaise. Il faudrait ajouter à ceci, l’espoir de tout un peuple rwandophone de Masisi et Rutshuru qui a vu son vécu quotidien se stabiliser grâce à la présence des troupes ex-CNDP ayant refusé d’être mutés ailleurs parce qu’elles devaient sécuriser leurs familles victimes des milices d’autodéfenses populaires anti-Tutsi.
A ce sujet, des leaders Tutsi congolais de Masisi et Rutshuru ont écrit un memo expliquant les raisons de leur soutien au général Bosco Ntaganda. En lisant attentivement ce memo, vous comprendrez les raisons qui ne poussent pas Kinshasa et Kigali à le transférer à la Haye car l’homme en connait beaucoup sur les deux régimes et pourrait dévoiler des choses qui compromettraient certains responsables des deux pays. Peut-être que les deux capitales vont envisager une autre manière de rendre Bosco Ntaganda moins nuisible. S’il arrivait que Ntaganda se fasse arrêter au Rwanda comme ce fut le cas de général Nkunda, le Congo attendra longtemps pour le juger.
[Le Millénaire]
Parus Libre Belgique 14 avril 12
Congo-Kinshasa
Mais où est passé Bosco ?
Polémique sur un discours de Joseph Kabila évoquant des sanctions à l’égard du mutin : du toc ou du dur ?
L’officier n’a toujours pas réapparu.
Ce n’est pas tous les jours qu’une mutinerie est lancée par le “numéro un” de l’armée dans une région. C’est pourtant ce qui est arrivé au Kivu, où le général Bosco Ntaganda, issu de l’ancienne-rébellion CNDP de Laurent Nkunda (qui avait failli prendre Goma en 2008) a pris le maquis le 1er avril.
Il craignait, pense-t-on, d’être livré à la Cour pénale internationale (CPI), qui le réclame pour crimes de guerre depuis plusieurs années et vient de juger coupable son coaccusé, Thomas Lubanga. Kinshasa a cependant toujours refusé de le livrer jusqu’ici, en raison de son rôle “pour la paix” au Kivu. La mutinerie, dont la population craint toujours qu’elle débouche sur une reprise de la guerre, aurait pu faire voir le personnage sous un autre angle à Kinshasa et c’est ce que l’on a cru lorsque des médias ont indiqué que dans un discours mercredi, à Goma, le président Kabila avait annoncé son intention d’arrêter Bosco Ntaganda.
Polémique dans la presse kinoise où l’on assure que la déclaration était plus nuancée. Selon la traduction du discours en swahili que “La Libre Belgique” a obtenue, c’est effectivement le cas.
Effet du choc qu’auraient causé à M. Kabila ses mauvais résultats électoraux (il a été déclaré vainqueur par sa Cour suprême après des élections aux résultats “non crédibles” selon la mission d’observation de l’UE et celle du Centre Carter) ? Selon cette traduction, M. Kabila s’est présenté devant la société civile comme “devant un tribunal”. Il explique ce qu’il a dit lors d’une “rencontre avec tous les officiers du Nord-Kivu et du Sud-Kivu” la veille .
Que
“la fondation de l’armée, c’est la discipline” ; “même si un officier est un grand combattant , s’il est indiscipliné nous n’avons pas besoin de lui dans notre armée”. Que le Président “suspendait toutes les activités de l’opération Amani” pour ramener la paix au Kivu “pour revenir”
aux
“régions militaires” auxquelles obéiront “toutes les unités” de la zone concernée.
Que “tous les officiers, sans exception, qui se sont placés dans le camp de l’indiscipline seront considérés comme des ennemis et conduits devant une commission de discipline. Pour les cas avérés, ils seront déférés devant la justice militaire”.
Quant à Bosco Ntaganda, “à chaque passage ici à Goma, on me demande : pourquoi vous ne transférez pas Bosco à la CPI ? J’ai toujours donné la même réponse. Mais aujourd’hui je vais vous donner une autre réponse. Cependant ma position n’a jamais changé et c’est la réponse que j’ai donnée aux officiers avec qui j’étais hier. Avec l’indiscipline qu’on a vécue ici, on n’a pas besoin d’arrêter et transférer Bosco à la CPI. Nous pouvons nous-mêmes l’arrêter parce que nous avons plus de 100 raisons de l’arrêter et de le juger ici ou à Kinshasa”. Et encore : “Concrètement, cette indiscipline que nous sommes en train de régler ici, s’il y a un seul autre cas, nous donnera raison d’arrêter n’importe quel officier, en commençant par Bosco et tout autre officier”.
On est apparemment encore loin de voir Bosco – dont personne ne semble savoir où il est – devant la CPI.
MFC
Si l’on a cru que le président Kabila était prêt à “arrêter” le général mutin Bosco Ntaganda (notre photo), il semble que ce soit beaucoup plus compliqué que cela.
Agence PubDate Titre Pub. Info Catégorie
Archives Methode 14/04/2012 Mais où est passé Bosco ? Prod: La Libre Belgique - Edit: FLA - Rubr: International - PN: 009 monde
Adieu veaux, vaches…
Deux ans à peine après sa réhabilitation par des fonds de la BAD, la ferme de la N’Sélé a mystérieusement perdu ses cochons et ses poules.
Nous tenons à conseiller à la prochaine équipe gouvernementale d’exhiber plus d’actions, de laisser les œuvres parler d’elles-mêmes en lieu et place […] des verbiages creux.” Cette sévère critique du régime congolais n’émane pas de l’opposition mais du journal “L’Avenir”, pro-gouvernemental. Ce coup de sang résulte du reportage effectué début avril par un de ses journalistes à la Ferme de la N’Sélé.
Erigé à grands frais par Mobutu à peu de distance de Kinshasa, ce “ bijou” abritait des élevages de vaches, cochons et poules; des champs de légumes; des installations agro-industrielles; des ateliers de charcuterie… Les pillages du début des années 90 eurent raison de sa splendeur, avant que ses restes soient emportés par les soldats de Laurent Kabila.
Selon “L’Avenir”, la Banque africaine de développement (BAD) avait fourni 8 millions de dollars pour réhabiliter partiellement le domaine, il y a deux ans : une ferme porcine, une ferme avicole (au lieu des six d’antan) pour pondeuses et poulets de chair, un couvoir, un abattoir et des chambres froides, une charcuterie; une provenderie (fabrication d’aliments pour le bétail), de la pisciculture. La ferme de la N’Sélé avait recommencé à remplir sa mission : fournir aux Kinois des vivres frais.
Selon notre confrère kinois, cependant, la ferme “est au bord de la fermeture totale de ses activités, a-t-on constaté”.
Alors qu’au 13 mars dernier, la ferme porcine comptait encore, dit le journaliste, “plus de 4 000 têtes de porcs de différentes races ”, il n’y avait, lors de son passage, “plus aucun porc, même pas un porcelet”. L’abattoir, prévu pour tuer 2 500 poulets par jour, ne fonctionne plus “à cause d’une simple panne technique de la chambre froide qui n’a jamais été réparée”. La charcuterie, qui fournissait 200 à 250 kg par jour, “est désormais non-opérationnelle” . Alors que la ferme avicole fournissait l’an dernier 13 000 œufs par jour, “elle n’a plus aucune poule pondeuse” . “ Il semble que toutes ces poules ont été systématiquement écoulées, un matin.”
Et alors que le couvoir produisait “au moins 15 000 poussins par semaine”, poursuit le journaliste, ils ne sont plus produits aujourd’hui qu’en “ très petite quantité” , tandis que les travailleurs de la Ferme de la N’Sélé “impayés depuis plusieurs mois” , “sèchent le travail” .
Quant aux étangs piscicoles réhabilités à la Ferme de la N’Sélé, le journaliste accuse une personnalité du régime d’en avoir fait
“une affaire privée”. “Les poissons et alevins qui y sont produits sont gérés par lui-même personnellement. Même situation pour ce qui concerne la zone agricole de la ferme, avec les activités maraîchères et rizicoles. On n’a plus aucun écho de ces productions.”
Selon une
source de “La Libre Belgique”, cependant, la ferme ne calculait pas ses prix de revient. Un audit aurait ainsi révélé que l’aliment pour poules produit par la ferme lui coûtait 2,5 fois plus cher qu’un fournisseur connu à Kinshasa.
MFC
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A part le dernier paragraphe sur N'sele, en ce qui concerne NTANGANDA j'en conclu que c'est la communauté internationale qui fait notre actualité, ils décident, ordonnent KABILA éexécute où fait semblant de bouger et nous on marchent à fond si la cominter n'en parlait pas, on en serait où???
14/04/2012 04:32:00 KongoTimes!
Laurent NKUNDA
Kinshasa et Kigali se seraient mis d’accord sur le principe de l’arrestation du général Bosco Ntaganda. Mais,l’épineuse question de trouver son remplaçant et le moment propice pour l’arrêter se poserait encore. Kigali ne peut se risquer de lâcher Bosco pour le moment au risque de voir les FDLR progresser rapidement vers les frontières poreuses entre les deux pays. Nos sources indiquent que Kagame aurait exigé qu’un remplaçant valable de Bosco soit trouvé avant d’envisager quoi que ce soit. C’est-à-dire qu’il faut trouver un autre officier capable de récupérer les ex-CNDP pour le compte de Kigali. Son dévolu aurait été jeté sur Laurent Nkunda. ce qui n’arrange pas du tout Kabila pour le moment. Faire revenir Laurent Nkunda aux affaires serait un suicide pour le régime Kabila qui tente de colmater les brèches ouvertes par sa politique d’alliance sans limite avec Kagame.
Lors de son récent séjour à Goma, Joseph Kabila a révélé ses intentions de vouloir traduire le général Bosco Ntaganda en justice.
« Au nom de la paix », il ne s’oppose plus à l’arrestation de ce général recherché par la justice internationale. A défaut de le livrer directement à la CPI, Kinshasa envisagerait de le faire juger, avant tout, par les juridictions de la RDC. « Nous pouvons nous mêmes arrêter Bosco Ntaganda car nous avons cent raisons de l’arrêter et de le juger ici au pays », a affirmé mercredi 11 avril le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, en séjour à Goma (Nord-Kivu). C’était au cours d’un entretien avec les différents représentants de la société civile à l’Hôtel Ihussi. Selon Joseph Kabila, cité par Radio Okapi, «les crimes que Bosco Ntaganda a commis ici au pays ne nécessitent pas son transfèrement à la CPI ».
S’agit-il d’un divorce entre ces deux complices du «rétablissement de la paix» au Nord Kivu ? Difficile de l’affirmer à l’état actuel des choses.
Bosco Ntaganda a, à la fois, protégé le pouvoir Kabila et servi les intérêts de Kagame au Nord-Est de la RDC. Il en sait trop sur Kinshasa et Kigali pour pouvoir être lâché sans, au préalable, des mesures de précaution.
«Il a commis des crimes dans la province du Nord-Kivu et à Goma. Il sera jugé à Goma», a dit Joseph Kabila, cité par Reuters.
Deux semaines avant cette déclaration de Joseph Kabila, la panique était générale au sein de la population du territoire de Rutshuru. Et pour cause, l’annonce, la nuit du dimanche au lundi premier avril 2012, du retrait des soldats ex-CNDP des camps militaires (avec armes et munitions) sur ordre du général Bosco Ntaganda. Bien avant cela, la veille, Bosco lui-même avait fait mouvement de Goma vers Kitsanga. Les ex-CNDP avaient ainsi vidé les camps militaires de Kabira, Rugarama et Mugogo pour faire mouvement vers Rutshuru-centre, rejoindre le grand camp militaire avant de se diriger vers la forêt de Runyoni au pied des volcans faisant frontière avec le Rwanda. Ceux des camps militaires de Rubare, Nyongera et Kitshanga avaient remonté vers Tongo pour rejoindre le grand camp militaire de Rumagabo afin de se déployer dans la forêt au bas du volcan Sabinyo.
Ces retraits, ajoutés aux désertions en cascades enregistrées ces derniers temps dans les rangs des FARDC ne pouvaient qu’inquiéter les populations locales.
La rumeur sur l’éventuelle arrestation de Bosco Ntaganda aurait été a la base de ce mouvement des troupes, avait tenté d’expliquer certains milieux proches de la région militaire de Goma. C’est le passage du vice-premier ministre belge et ministre des AE M. Reynders à Kinshasa qui aurait fait monter la tension dans le camp de Bosco. L’on croyait savoir que ce ministre belge avait réussi à convaincre Kabila de la nécessité de faire arrêter Bosco afin de récupérer la confiance de la communauté internationale après des élections bâclées qui ont fragilisé son régime.
Et le général Bosco Ntaganda a voulu précéder les évènements en faisant une démonstration de forces dont il serait capable d’actionner au cas où l’on tenterait de l’arrêter. Le lundi 02/04 sur Goma, il avai organisé une démonstration de forces en faisant circuler, dans les artères de la ville, une vingtaine de jeeps bondées de soldats rwandophones lourdement armés de lance-roquettes et des mitraillettes : ce qui avait suffit pour faire paniquer toute la ville et se environs.
Laurent Nkunda en remplacement de Bosco Ntaganda ?
Kinshasa et Kigali se seraient mis d’accord sur le principe de l’arrestation du général Bosco Ntaganda. Mais,l’épineuse question de trouver son remplaçant et le moment propice pour l’arrêter se poserait encore. Kigali ne peut se risquer de lâcher Bosco pour le moment au risque de voir les FDLR progresser rapidement vers les frontières poreuses entre les deux pays. Nos sources indiquent que Kagame aurait exigé qu’un remplaçant valable de Bosco soit trouvé avant d’envisager quoi que ce soit. C’est-à-dire qu’il faut trouver un autre officier capable de récupérer les ex-CNDP pour le compte de Kigali. Son dévolu aurait été jeté sur Laurent Nkunda. ce qui n’arrange pas du tout Kabila pour le moment.
En effet, le président congolais est en train de vouloir récupérer la confiance des populations congolaises qui l’ont complètement vomi.
Sa stratégie actuelle est de s’attirer la sympathie des leaders d’opposition afin de former un gouvernement d’union nationale. Faire revenir Laurent Nkunda aux affaires serait un suicide pour le régime Kabila qui tente de colmater les brèches ouvertes par sa politique d’alliance sans limite avec Kagame.
Arrestation de Bosco : une tache difficile?
Pour l’instant, Bosco détient non seulement un stock de matériel militaire conséquent mais également des troupes fidèles à lui, disposées à se battre pour le défendre. Il aurait même donné l’ordre à ses proches de le tuer au cas où la situation arrivait à se détériorer pour ne pas être arrêté vivant.
Il serait déjà entrain de faire des appels de pieds en direction de certains groupes comme APCLS, PARECO, SHEKA dans la logique d’une stratégie de mise à feu de toute la région en vue de contraindre ses ennemis de desserrer l’étau autour de lui.
Kigali a encore besoin de lui et Kinshasa n’a pas les moyens de le faire plier sans l’apport du Rwanda. Bien plus, l’armée congolaise ne sait plus le localiser.
«L’armée congolaise ne sait pas où il se trouve», a déclaré à Reuters Didier Etumba.
Le fait d’avoir osé narguer les forces de Kabila dans la ville de Goma à quelques mètres de la frontière rwandaise prouve à suffisance que les forces rwandaises n’ont aucun intérêt à l’inquiéter. Rappelons que Bosco venait de séjourner à Kigali du 16 au 18/03 sur invitation de Kagame en vue de donner des précisions sur le dossier de la cargaison de cassitérite retrouvée en Israël sans que les services rwandais ne soient au courant. Dans l’entourage de Bosco, on estime que s’il est rentré à Goma c’est qu’il a pu prouver son innocence, ou tout au moins son ignorance, sur les véritables propriétaires de cette cargaison qui devrait être échangée contre des armes apparemment pour le compte de RNC.
Afin d’éviter toute surprise, le commandement EMG-FARDC/Kinshasa vient de décider l’envoi des renforts en provenance de Kinshasa et Kisangani comprenant les militaires des régiments formés par les Belges, les SudAf et les Américains.
Les FARDC jouent à l’apaisement
Compte tenu de l’ampleur des désertions (Rutshuru, Masisi, Walikale, Uvira, Fizi, Baraka, etc….), le gouvernement congolais a préféré jouer à l’apaisement en présentant la situation comme un phénomène d’indiscipline au sein de l’armée qui devrait être résolue par des sanctions à l’égard de ces soldats récalcitrants, dont nombreux sont en train de rentrés selon une version officielle non vérifiable. Dans un communiqué publié jeudi 6 avril, le gouvernement congolais dit être préoccupé par l’insécurité qui sévit actuellement dans les provinces du Nord et Sud Kivu et qui crée une sorte de psychose au sein des communautés locales. Il appelle, à la stricte observance de la discipline militaire, les hommes des troupes indisciplinés qui érigent des barricades non autorisées et perturbent l’ordre public et la quiétude de la population. Au même moment, le commandant des opérations des FARDC à Goma a appelé tous les militaires sous son commandement à la discipline et au loyalisme.
Pour démontrer que la situation n’est pas du tout alarmante et surtout qu’elle ne relève pas d’un soulèvement des soldats rwandophones supposés avoir été intégrés sans problème au sein de l’armée congolaise, il a été demandé au CNDP (parti politique) d’intervenir à travers une déclaration politique afin de clarifier sa position. Le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) a ainsi condamné la tentative de défection de certains militaires congolais dans la nuit de dimanche à lundi 2 avril à Rutshuru. Dans un communiqué daté du 04 avril, il a mis en garde tous ceux qui tirent des ficelles pour réchauffer les esprits des militaires en vue d’une éventuelle nouvelle guerre en RDC en relevant les conséquences fâcheuses qui surgiraient d’une telle guerre dans le pays. Le CNPD a dit réitérer son attachement à l’accord de paix signé en mars 2009 à Goma. Voilà une démarche purement symbolique pour apaiser les tensions interethniques. Cela est pour la forme.
Lutte de succession autour de Bosco
Une de nos sources à Goma nous dit que la situation est tendue dans l’entourage de Bosco Ntaganda qui ne sait plus maitriser ses lieutenants. Tout a commencé avec la rumeur persistante de l’arrestation possible de Bosco par Kinshasa sur un accord tacite de Kigali après certaines modalités à convenir entre les deux capitales. Cette rumeur a suffit pour créer une psychose autour de Bosco car certains de ses collaborateurs se jugent capables d’être responsabilisés et donc de le remplacer valablement. Ils lorgnent, en quelque sorte, sur tous les avantages financiers que ce poste entrainerait logiquement. Dans ce cadre, certains officiers proches de Bosco se seraient rendus à Kinshasa en catimini pour concertation. Ces officiers pensaient que le dossier était aussi facile et que Kabila pouvait décider seul sur la personne qui remplacerait Bosco au moment opportun alors que Kigali n’avait pas encore dit son dernier mot (la pression FDLR, RNC et Alliés devenant de plus en plus forte dans les deux Kivu). Dès leur retour de Kinshasa, ces officiers ont essayé de monter des scenarios de révolte sans se référer aux ordres de Bosco qui a effectivement été pris de cours dans son propre jeu.
Jusqu’à ce jour, Bosco semble encore être supporté par Kigali et Kinshasa qui évitent un embrasement de la région en cas d’une précipitation dans son arrestation. Dans l’entretemps, il faudrait savoir comment gérer les soldats fuyards qui estiment pouvoir récupérer la situation en cas de départ de Bosco Ntaganda.
Une situation complexe
La situation n’est pas aussi simple qu’on le pense car Bosco représente non seulement un verrou de sécurité pour Kigali et Kinshasa mais surtout une assurance dans le business des minerais aussi bien pour Kagame que pour certaines autorités proches de la présidence congolaise. Il faudrait ajouter à ceci, l’espoir de tout un peuple rwandophone de Masisi et Rutshuru qui a vu son vécu quotidien se stabiliser grâce à la présence des troupes ex-CNDP ayant refusé d’être mutés ailleurs parce qu’elles devaient sécuriser leurs familles victimes des milices d’autodéfenses populaires anti-Tutsi.
A ce sujet, des leaders Tutsi congolais de Masisi et Rutshuru ont écrit un memo expliquant les raisons de leur soutien au général Bosco Ntaganda. En lisant attentivement ce memo, vous comprendrez les raisons qui ne poussent pas Kinshasa et Kigali à le transférer à la Haye car l’homme en connait beaucoup sur les deux régimes et pourrait dévoiler des choses qui compromettraient certains responsables des deux pays. Peut-être que les deux capitales vont envisager une autre manière de rendre Bosco Ntaganda moins nuisible. S’il arrivait que Ntaganda se fasse arrêter au Rwanda comme ce fut le cas de général Nkunda, le Congo attendra longtemps pour le juger.
[Le Millénaire]
Parus Libre Belgique 14 avril 12
Congo-Kinshasa
Mais où est passé Bosco ?
Polémique sur un discours de Joseph Kabila évoquant des sanctions à l’égard du mutin : du toc ou du dur ?
L’officier n’a toujours pas réapparu.
Ce n’est pas tous les jours qu’une mutinerie est lancée par le “numéro un” de l’armée dans une région. C’est pourtant ce qui est arrivé au Kivu, où le général Bosco Ntaganda, issu de l’ancienne-rébellion CNDP de Laurent Nkunda (qui avait failli prendre Goma en 2008) a pris le maquis le 1er avril.
Il craignait, pense-t-on, d’être livré à la Cour pénale internationale (CPI), qui le réclame pour crimes de guerre depuis plusieurs années et vient de juger coupable son coaccusé, Thomas Lubanga. Kinshasa a cependant toujours refusé de le livrer jusqu’ici, en raison de son rôle “pour la paix” au Kivu. La mutinerie, dont la population craint toujours qu’elle débouche sur une reprise de la guerre, aurait pu faire voir le personnage sous un autre angle à Kinshasa et c’est ce que l’on a cru lorsque des médias ont indiqué que dans un discours mercredi, à Goma, le président Kabila avait annoncé son intention d’arrêter Bosco Ntaganda.
Polémique dans la presse kinoise où l’on assure que la déclaration était plus nuancée. Selon la traduction du discours en swahili que “La Libre Belgique” a obtenue, c’est effectivement le cas.
Effet du choc qu’auraient causé à M. Kabila ses mauvais résultats électoraux (il a été déclaré vainqueur par sa Cour suprême après des élections aux résultats “non crédibles” selon la mission d’observation de l’UE et celle du Centre Carter) ? Selon cette traduction, M. Kabila s’est présenté devant la société civile comme “devant un tribunal”. Il explique ce qu’il a dit lors d’une “rencontre avec tous les officiers du Nord-Kivu et du Sud-Kivu” la veille .
Que
“la fondation de l’armée, c’est la discipline” ; “même si un officier est un grand combattant , s’il est indiscipliné nous n’avons pas besoin de lui dans notre armée”. Que le Président “suspendait toutes les activités de l’opération Amani” pour ramener la paix au Kivu “pour revenir”
aux
“régions militaires” auxquelles obéiront “toutes les unités” de la zone concernée.
Que “tous les officiers, sans exception, qui se sont placés dans le camp de l’indiscipline seront considérés comme des ennemis et conduits devant une commission de discipline. Pour les cas avérés, ils seront déférés devant la justice militaire”.
Quant à Bosco Ntaganda, “à chaque passage ici à Goma, on me demande : pourquoi vous ne transférez pas Bosco à la CPI ? J’ai toujours donné la même réponse. Mais aujourd’hui je vais vous donner une autre réponse. Cependant ma position n’a jamais changé et c’est la réponse que j’ai donnée aux officiers avec qui j’étais hier. Avec l’indiscipline qu’on a vécue ici, on n’a pas besoin d’arrêter et transférer Bosco à la CPI. Nous pouvons nous-mêmes l’arrêter parce que nous avons plus de 100 raisons de l’arrêter et de le juger ici ou à Kinshasa”. Et encore : “Concrètement, cette indiscipline que nous sommes en train de régler ici, s’il y a un seul autre cas, nous donnera raison d’arrêter n’importe quel officier, en commençant par Bosco et tout autre officier”.
On est apparemment encore loin de voir Bosco – dont personne ne semble savoir où il est – devant la CPI.
MFC
Si l’on a cru que le président Kabila était prêt à “arrêter” le général mutin Bosco Ntaganda (notre photo), il semble que ce soit beaucoup plus compliqué que cela.
Agence PubDate Titre Pub. Info Catégorie
Archives Methode 14/04/2012 Mais où est passé Bosco ? Prod: La Libre Belgique - Edit: FLA - Rubr: International - PN: 009 monde
Adieu veaux, vaches…
Deux ans à peine après sa réhabilitation par des fonds de la BAD, la ferme de la N’Sélé a mystérieusement perdu ses cochons et ses poules.
Nous tenons à conseiller à la prochaine équipe gouvernementale d’exhiber plus d’actions, de laisser les œuvres parler d’elles-mêmes en lieu et place […] des verbiages creux.” Cette sévère critique du régime congolais n’émane pas de l’opposition mais du journal “L’Avenir”, pro-gouvernemental. Ce coup de sang résulte du reportage effectué début avril par un de ses journalistes à la Ferme de la N’Sélé.
Erigé à grands frais par Mobutu à peu de distance de Kinshasa, ce “ bijou” abritait des élevages de vaches, cochons et poules; des champs de légumes; des installations agro-industrielles; des ateliers de charcuterie… Les pillages du début des années 90 eurent raison de sa splendeur, avant que ses restes soient emportés par les soldats de Laurent Kabila.
Selon “L’Avenir”, la Banque africaine de développement (BAD) avait fourni 8 millions de dollars pour réhabiliter partiellement le domaine, il y a deux ans : une ferme porcine, une ferme avicole (au lieu des six d’antan) pour pondeuses et poulets de chair, un couvoir, un abattoir et des chambres froides, une charcuterie; une provenderie (fabrication d’aliments pour le bétail), de la pisciculture. La ferme de la N’Sélé avait recommencé à remplir sa mission : fournir aux Kinois des vivres frais.
Selon notre confrère kinois, cependant, la ferme “est au bord de la fermeture totale de ses activités, a-t-on constaté”.
Alors qu’au 13 mars dernier, la ferme porcine comptait encore, dit le journaliste, “plus de 4 000 têtes de porcs de différentes races ”, il n’y avait, lors de son passage, “plus aucun porc, même pas un porcelet”. L’abattoir, prévu pour tuer 2 500 poulets par jour, ne fonctionne plus “à cause d’une simple panne technique de la chambre froide qui n’a jamais été réparée”. La charcuterie, qui fournissait 200 à 250 kg par jour, “est désormais non-opérationnelle” . Alors que la ferme avicole fournissait l’an dernier 13 000 œufs par jour, “elle n’a plus aucune poule pondeuse” . “ Il semble que toutes ces poules ont été systématiquement écoulées, un matin.”
Et alors que le couvoir produisait “au moins 15 000 poussins par semaine”, poursuit le journaliste, ils ne sont plus produits aujourd’hui qu’en “ très petite quantité” , tandis que les travailleurs de la Ferme de la N’Sélé “impayés depuis plusieurs mois” , “sèchent le travail” .
Quant aux étangs piscicoles réhabilités à la Ferme de la N’Sélé, le journaliste accuse une personnalité du régime d’en avoir fait
“une affaire privée”. “Les poissons et alevins qui y sont produits sont gérés par lui-même personnellement. Même situation pour ce qui concerne la zone agricole de la ferme, avec les activités maraîchères et rizicoles. On n’a plus aucun écho de ces productions.”
Selon une
source de “La Libre Belgique”, cependant, la ferme ne calculait pas ses prix de revient. Un audit aurait ainsi révélé que l’aliment pour poules produit par la ferme lui coûtait 2,5 fois plus cher qu’un fournisseur connu à Kinshasa.
MFC
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
A part le dernier paragraphe sur N'sele, en ce qui concerne NTANGANDA j'en conclu que c'est la communauté internationale qui fait notre actualité, ils décident, ordonnent KABILA éexécute où fait semblant de bouger et nous on marchent à fond si la cominter n'en parlait pas, on en serait où???
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
Moi vue que MACKY SALL avait travaillé avec WADE il n'y avait rien de nouveau mais au moins eux donnent la liste de leurs bien en RDC rien de tout ça.........
http://www.koaci.com/articles-74861
http://www.koaci.com/articles-74861
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=187593&Actualiteit=selected
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
http://congotribune.com/belgique-rwanda-pourquoi-le-prince-nira-pas-a-kigali/
Le prince Philippe n’ira pas au Rwanda pour célbrer l’indépendance du pays. Explications.
Didier Reynders, le ministre des Affaires étrangères, Paul Magnette, celui de la Coopération, le prince héritier Philippe et son épouse… La composition de la délégation belge qui se rendra au Burundi le 2 juillet à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance (1er juillet 1962) a été révélée le 5 juin par Joseph Smertz, l’ambassadeur à Bujumbura. Aucune délégation ne se rendra en revanche à Kigali, le jour précédent : les autorités belges n’ont pas été invitées à célébrer l’indépendance du Rwanda. La cérémonie sera certes sans faste particulier, mais tous les chefs d’État d’Afrique de l’Est y ont quand même été conviés.
Le prince Philippe n’ira pas au Rwanda pour célbrer l’indépendance du pays. Explications.
Didier Reynders, le ministre des Affaires étrangères, Paul Magnette, celui de la Coopération, le prince héritier Philippe et son épouse… La composition de la délégation belge qui se rendra au Burundi le 2 juillet à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance (1er juillet 1962) a été révélée le 5 juin par Joseph Smertz, l’ambassadeur à Bujumbura. Aucune délégation ne se rendra en revanche à Kigali, le jour précédent : les autorités belges n’ont pas été invitées à célébrer l’indépendance du Rwanda. La cérémonie sera certes sans faste particulier, mais tous les chefs d’État d’Afrique de l’Est y ont quand même été conviés.
Amara
Re: Lu pour vous.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
Bomoni???????? quand il s'agit des africains on condamnent ça ne veut pas dire que je cautionne mais botala kaka procés esili te mba acquittement ebandi.
mongo elombe
Re: Lu pour vous.
QUI EST DERRIERE CES KATANGAIS DE KINSHASA QUI FOMENTENT D’ASSASSINER ANTOINE-GABRIEL KYUNGU wa ku MWANZA,
LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KATANGA, ANTOINE-GABRIEL KYUNGU WA KUMWANZA, PRESIDENT NATIONAL DE L’UNAFEC, EST EN DANGER.
Des Katangais véreux qui trônent à Kinshasa n’ont pas trouvé d’autres voies de se rendre populaires chez-eux que de fomenter un attentat contre l’honorable ANTOINE-GABRIEL KYUNGU wa ku MWANZA . Tout s’est brodé autour d’une réunion tenue dans un hôtel particulier situé sur l’avenue 24, dans la commune de la Gombe à Kinshasa où le sort du leader Katangais a été scellé.
LIRE LA SUITE
http://www.afriqueredaction.com/article-un-contrat-d-assassinat-sur-la-tete-d-antoine-gabriel-kyungu-109216163.html
Photo: QUI EST DERRIERE CES KATANGAIS DE KINSHASA QUI FOMENTENT D’ASSASSINER ANTOINE-GABRIEL KYUNGU wa ku MWANZA, LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KATANGA, ANTOINE-GABRIEL KYUNGU WA KUMWANZA, PRESIDENT NATIONAL DE L’UNAFEC, EST EN DANGER. Des Katangais véreux qui trônent à Kinshasa n’ont pas trouvé d’autres voies de se rendre populaires chez-eux que de fomenter un attentat contre l’honorable ANTOINE-GABRIEL KYUNGU wa ku MWANZA . Tout s’est brodé autour d’une réunion tenue dans un hôtel particulier situé sur l’avenue 24, dans la commune de la Gombe à Kinshasa où le sort du leader Katangais a été scellé. LIRE LA SUITE http://www.afriqueredaction.com/article-un-contrat-d-assassinat-sur-la-tete-d-antoine-gabriel-kyungu-109216163.html
LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KATANGA, ANTOINE-GABRIEL KYUNGU WA KUMWANZA, PRESIDENT NATIONAL DE L’UNAFEC, EST EN DANGER.
Des Katangais véreux qui trônent à Kinshasa n’ont pas trouvé d’autres voies de se rendre populaires chez-eux que de fomenter un attentat contre l’honorable ANTOINE-GABRIEL KYUNGU wa ku MWANZA . Tout s’est brodé autour d’une réunion tenue dans un hôtel particulier situé sur l’avenue 24, dans la commune de la Gombe à Kinshasa où le sort du leader Katangais a été scellé.
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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