50 ans d'independance: Pour quels resultats?
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50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Je voulais qu'on partage nos points de vue, des articles et analyses interessants sur les 50 ans d'independance de la RDC.
Voici une analyse tres pertinente de l'excellent Ka Mana. A lire abslument (meme si c'est un peu long, ca en vaut la peine!):
Repenser l’indépendance de la République démocratique du Congo : De la faillite de notre liberté à la nouvelle vision du destin de notre pays
(Le Potentiel 09/03/2010)
Au lieu d’être célébrée comme l’année de fête pour les 50 ans de notre indépendance, avec des dépenses somptueuses et des manifestations grandioses qui n’ont aucun sens dans la situation réelle de la nation aujourd’hui, je me demande sérieusement si l’année 2010 ne devrait pas être décrétée année solennelle de réflexion lucide et de méditation attentive en vue de propositions nouvelles pour construire l’avenir de notre pays. Ce pays où personne ne peut aujourd’hui dire avec exactitude vers où nous allons ni comment nous pouvons œuvrer pour donner à notre existence communautaire un poids de respect, de dignité et de crédibilité dans le monde actuel.
DANS UN VIDE DE SENS ET DE RAISON D’ETRE
Plus j’y réfléchis, plus il me devient évident que les solennités et les réjouissances festives qui sont projetées pour la célébration de 50 ans d’’indépenance du Congo n’ont aucune raison d’être.
Elles n’ont aucune raison profonde d’être parce que l’indépendance dont il s’agit a été, et nous le savons tous, une folklorique fiction, une tragique fumisterie publique et un désastreux marché de dupes qui ont laissé le pays entre les mains de nouvelles élites « nègres » dont le bilan se montre maintenant tel qu’il est réellement : une catastrophe.
Elles n’ont aucune raison d’être parce que les cinq décennies que nous venons de traverser ont été pour le pays une période de misère généralisée et de divagation despotique. Misère et divagation qui ont fait regretter à des nostalgiques du Congo-Belge l’ordre colonial dont ils prétendent qu’il avait au moins l’avantage d’être un ordre face au désordre global du Congo indépendant actuel. Ce Congo désespérant dont ces nostalgiques des temps coloniaux n’auront aucune peine, images à l’appui et tableau objectif des faits entre les mains, à montrer à quel point il est un cataclysme face aux huit décennies précédent au cours desquelles la Belgique fut aux commandes sur nos terres.
Si on peut ainsi montrer avec facilité à quel point notre aujourd’hui congolais est pire que la présence belge sans susciter de manière crédible un contre-discours qui prouverait que notre « liberté » vaut mieux que l’ère de l’esclavage inauguré par l’Etat Indépendant du Congo (EIC) et continué par un système colonial d’exploitation de l’espace congolais par l’Etat belge, ce n’est pas parce que, d’un point de vu objectif, les temps coloniaux furent réellement meilleurs que notre aujourd’hui en termes de situation humaine, mais parce que l’ère de la liberté congolaise a été plutôt une ère de gaspillage, de trahison et de pourrissement de cette liberté.
Au cours de nos décennies de liberté, nous avons détruit toutes les possibilités de réussir ce que l’on est en droit d’attendre effectivement de toute liberté : la capacité de construire du nouveau en rupture avec le passé d’esclavage.
Le vrai problème est là. Il ne consiste pas à comparer les conditions matérielles des populations au temps de l’EIC et à l’ère de la colonisation belge par rapport à l’état matériel du Congo actuel, comme s’il y avait une quelconque commune mesure entre esclavage et liberté. Le vrai problème est de mesurer la force créative des Congolais d’hier, qui ont lutté pour l’indépendance, avec les possibilités des Congolais actuels qui sont censés être libres pour construire un nouveau destin à leur nation.
Rien que sous cet angle de la force créative d’un peuple face aux défis de son histoire, ce que nous vivons aujourd’hui en termes de gaspillage, de trahison et de pourrissement de notre liberté nous disqualifient face aux combattants du passé qui ont lutté contre le régime de l’EIC et contre les réalités de la colonisation belge. Dans des conditions de privation radicale de liberté, ces hommes ont pu prendre la parole et se sont organisés pour imposer à l’histoire une nouvelle orientation. Même si leur combat n’a pas abouti à la totale indépendance qu’ils espéraient, il a au moins manifesté en eux un type d’être et une structure de mentalité en rupture avec l’esclavage. Ils eurent une haute idée de la liberté et firent plier l’échine au colonialisme. Un système qu’ils obligèrent à négocier sa propre survie à travers de nouveaux mécanismes que nous désignons actuellement par les termes de néocolonialisme.
Nous, Congolais d’aujourd’hui, dans un cadre mondial qui nous donne plus de marges de manœuvres qu’aux combattants anticolonialistes, nous ne pouvons pas dire que notre type d’être et nos structures de mentalités sont à la hauteur des enjeux du présent et du futur. Nous ne pouvons dire que nous pouvons, tels que nous sommes, casser, par une parole nouvelle et un nouveau sens d’organisation, les ressorts de la néo-colonisation et de la mondialisation néolibérale qui sont notre carcan vital actuellement.
Dans sa substance profonde, notre être ne donne pas l’impression d’avoir la puissance créatrice des Congolais qui ont affronté le colonialisme. Nous avons un type d’être qui ne peut pas conduire réellement à un faire, à un agir radical de transformation de notre destin néocolonial en destinée de vraie liberté inventive.
Nous nous trouvons ainsi dans une situation paradoxale où, devant faire le point sur ce que nous avons véritablement réalisé en cinquante ans en tant que Congolais dans notre pays et ce que nous avons fait de toutes les promesses fleuries que nous nous étions glorieusement et pompeusement tissées comme voie d’avenir au matin des années 1960, nous sommes obligés de reconnaître la faillite de notre liberté dans presque tous les domaines essentiels de la vie.
Dans un tel contexte d’un Congo en faillite, écartelé entre l’angoisse d’être balkanisé et la peur d’être toujours envahi par ses voisins ou mis carrément sous tutelle internationale, la tâche qui s’impose vraiment n’est pas celle de célébrer avec pompes une liberté que nous n’avons pas pu assumer de manière créative ni de danser orageusement une pseudo autodétermination que nous avons manifestement trahie, mais de penser notre futur et notre destinée sur des bases nouvelles. 2010 devra être ainsi un temps de méditation sur les exigences fondamentale du futur. Une période de lucidité et de remise en question de nous-mêmes, en vue de repenser aujourd’hui l’indépendance, de réimaginer de fond en comble notre autodétermination et de dégager par la réflexion l’horizon de la liberté réelle qui devrait être désormais notre tâche.
L’impératif est donc de construire et de vivre une nouvelle indépendance dont la substance ne soit ni illusion funeste, ni fumisterie tragique, ni marché de dupes. Une indépendance qui soit pensée, réfléchie, mesurée dans tous ses enjeux et fondée comme volonté et comme dynamique de sens, au lieu de n’être que le prolongement des errances et des incompétences de nos cinq dernières décennies sous la houlette des élites qui ont conduit le pays à ses détresses, à ses désespérances et à ses désarrois actuels.
LA FAILLITE D’UNE ELITE ET DE SON PEUPLE
On ne peut pas pensée une telle indépendance si on ne se penche pas avec lucidité sur la faillite générale de ces élites congolaises depuis cinquante ans. Ce sont ces élites qui ont négocié avec la Belgique le contenu même de notre autodétermination. Ce sont elles qui ont fait le choix le plus catastrophique dont nous souffrons encore aujourd’hui : celui d’une éthique de caniches. Un véritable complexe de profondeur dont les Congolaises et les Congolais ont des difficultés à réaliser qu’il est notre être et notre vision du monde depuis que nous sommes indépendants.
Quand je parle de l’éthique ou du complexe des caniches, je pense à un moment précis de notre histoire où furent inventés les principes du néocolonialisme : le temps de la table ronde entre pouvoir belge et groupe des Congolais venus négocier l’indépendance de leur pays en 1960. A ce moment-là, précisément à ce moment-là, le Congo a fait le choix de s’accommoder d’une indépendance magique, jubilatoire et prestidigitationniste, qui rompait avec le sens de la lutte de tous ceux qui avaient consacré leur vie à combattre en profondeur le colonialisme comme système global.
Par inconscience, par incompétence, par étourderie ou par simple calculs d’intérêts à court terme, les négociateurs congolais de la table ronde ne virent pas que la coquille qui leur fut donnée était vide, tragiquement vide en termes mêmes d’indépendance et d’autodétermination d’un peuple. Ils ne virent pas que la Belgique venait d’accoucher d’un nouvel être congolais : l’homme-caniche dont Mobutu fut le parangon ridicule et dérisoire. C’est un homme qui se précipite dans l’aire politique sans disposer d’une véritable solidité d’être et d’une substance de principes pour construire une vraie destinée de liberté.
Lumumba avait vu juste quand il n’a pas voulu de cette indépendance de caniche. Il avait raison, mais il ne fut pas compris. Dans une atmosphère d’ambiguïté générale où les Congolais perdirent complètement la raison au point de laisser la proie de la liberté pour l’ombre d’une autodétermination néocoloniale, il a voulu une indépendance en rupture radicale avec les mentalités de ce qu’il était lui-même « en tant qu’évolué » au sein du système colonial. Lumumba avait compris que l’indépendance, loin d’être un faisceau lumineux de slogans politiques ou une jubilation éjaculatoire des manifestations populaires pour chanter, danser, boire et jouir dans des euphories « nègres », exigeait avant tout une certaine substance de l’être et une capacité de prendre des décisions qui ne soient pas maternées ou téléguidées par l’ancien ordre colonial.
Si Lumumba a été tué, ce n’est pas seulement parce que les puissances étrangères comme les Etats-Unis et la Belgique ne voulaient pas des options politiques qu’il incarnait. C’est surtout parce que, au fin fond de nous-mêmes, nous Congolais des indépendances, nos élites en premier, nous avons pratiquement opté pour ce que Lumumba refusait : une indépendance de façade. Celle qui ferait des élites « nègres » les nouveaux maîtres d’une terre où ils feraient à la place du Blanc ce que le Blanc faisait et qui fascinait, envoûtait et ensorcelait ces nègres « évolués » complètement formatés selon les principes d’une « évolution » anthropologique piégée. La mort de Lumumba n’a pas été un accident de l’histoire dont la responsabilité incomberait uniquement aux maîtres du néocolonialisme comme nouveau système. Elle a été la manifestation et la conséquence logique d’un choix que nous avons fait, nous Congolais, de tuer Lumumba en nous-mêmes au profit d’un projet néocolonial accepté et négocié par nos élites à la table ronde de 1960.
La preuve de ce que j’affirme est dans le fait que, depuis la disparition de Lumumba, le système du désir des Congolais et le mode de gouvernance instauré par les élites congolaises sont essentiellement mimétique par rapport au mode de vie de l’Occident considéré comme modèle d’une modernité éternelle et indépassable. Ces manières d’être et de gouverner des Congolais sont même devenues des caricatures ridicules et des parodies de la modernité politique. Nos élites singent superficiellement le Blanc dans sa manière d’être sans être capables d’incarner la créativité du même Blanc dans sa force d’organisation et de créativité. Ce sont des caniches qui agitent la queue devant un maître qui les caresse dans le sens du poil et n’ont pas suffisamment de matière grise pour devenir eux-mêmes comme ce maître. C’est là le tragique de l’indépendance congolaise : l’incapacité des caniches à être comme leur maître, à penser comme leur maître, à organiser l’espace de vie comme leur maître et à vivre à la hauteur de leur maître.
Il suffit de regarder attentivement comment notre pays a été pensé et gouverné par les principes du mobutisme et la manière dont toutes nos populations ont validé, en pensée comme en désir, le mode de vie de leurs élites, pour voir à quel point nous avons profondément dit nous-mêmes non au projet de Lumumba en matière d’indépendance. Il suffit de voir à quel point les successeurs de Mobutu ne rêvent que d’être et de gouverner comme Mobutu pour réaliser que le mobutisme comme dynamique anti-lumumbiste continue d’être notre choix de vie et de gouvernance. Nos populations adhèrent à ce projet, malgré le semblant de critique qu’une certaine opposition agite sans convaincre qu’elle est capable de penser autrement la gouvernance et de pratiquer autrement la politique face à l’envoûtement qu’exercent sur tous les congolais « évolués », et même sur tout notre peuple, la réussite matérielle selon les canons de l’Occident.
Plus encore que le poids réel de la capacité occidentale à nous dominer, la défaite du choix de Lumumba en nous est notre pathologie de fond en matière d’indépendance. J’en ai pour preuve la manière dont vivent tous les intellectuels dissidents qui ont été jadis ou qui sont dans le cercle du pouvoir politique aujourd’hui : ils sont pratiquement tous des caniches qui masquent leur inconsistance par l’éclat d’une réussite matérielle ostensiblement symbolisée par des biens essentiellement individuels (voitures, maisons et comptes en banque). Ils ne sont pas de symboles d’une énergie de liberté pour changer le Congo. Ils ont perdu le sens de toute destinée communautaire visant la grandeur du Congo et son rayonnement mondial. Ils n’ont d’yeux et d’oreilles que pour les recommandations qui viennent des institutions financières internationales dont ils attendent la manne pour le moindre petit projet de construction du pays. Ils sont même heureux de voir notre pays se faire reconnaître comme pays pauvre très endetté (PPTE), afin de pouvoir bénéficier des dividendes propres à ce statut dans l’ordre mondial.
Dans cette étrange vision, ils sont soutenus par les populations, par leurs terroirs locaux qui se reconnaissent en eux et qui les reconnaissent comme le modèle de toute réussite dans le Congo d’aujourd’hui.
Avec de telles élites et une telle population, la défaite de la vraie indépendance ne peut qu’être consommée au profit de l’indépendance des caniches.
Tant que nous ne nous seront pas attaqués aux raisons profondes de cette défaite en nous, nous n’aurons que cette indépendance dérisoire et vaine, pour laquelle nous préparons des festivités grandioses, célébrations que nous organiserons sans doute avec l’argent que nous solliciterons auprès des institutions financières internationales, sans aucun sens de notre dignité ni aucune volonté de nous faire respectés comme nation indépendante et consciente de ses responsabilités d’Etat libre et bâtisseur de sa destinée.
LES RAISONS DE NOTRE DEFAITE
La raison la plus profonde de la défaite de l’indépendance en nous, c’est l’être même de nos élites dirigeantes : leur formatage néocolonial qui a fait d’eux des jouisseurs, au lieu qu’ils deviennent des créateurs de nouvelle destinée. Quand la jouissance, comme dirait le philosophe camerounais Fabien Eboussi Boulaga, prime sur la force d’imagination créative chez les dirigeants d’un peuple, il est difficile de penser et de vivre l’indépendance dans ses enjeux de fond. Depuis les temps de Mobutu jusqu’à nos jours, les élites dirigeantes jouisseuses ont cassé dans notre pays tous les ressorts de l’indépendance. Matérielle, sociale ou même érotique, cette jouissance devenue valeur suprême a détruit en nos dirigeants tout sens des valeurs les plus hautes de l’existence : la liberté, l’esprit du sacrifice, la force de dignité, l’énergie du travail, la dynamique de créativité, le réflexe d’organisation rationnelle et l’amour, socle même de l’humain.
Par manque de ces valeurs, notre mode de gouvernance sombre dans le complexe de caniches. Nos princes de la politique oublient alors que la modernité dont ils veulent jouir et dont ils incarnent tous les avantages devient un sarcophage inutile si nous ne nous rendons pas compte chez nous qu’elle est, au cœur de l’ordre mondial actuel, un état de guerre permanent pour la vraie indépendance. Dans un tel contexte, les élites qui devaient être des chefs de guerre deviennent des collaborateurs pour ceux qui veulent détruire tout sens de liberté. Nous n’avons pas besoin de telles élites. Nous avons besoin, pour la nouvelle indépendance qu’il nous faut conquérir, de vrais chefs de guerre pour notre liberté. Des hommes qui sachent, pour reprendre un mot du romancier algérien Rachid Mimouni, « exceller à découvrir la faille dans le plan adverse, à prévoir aussitôt la riposte et à intégrer un ensemble d’actions improvisées dans un système plus vaste, préparé de longue date ». Sans une telle élite dirigeante, l’indépendance n’est pas pour demain.
La deuxième raison de notre défaite face aux exigences de notre liberté, c’est l’adhésion de beaucoup de Congolaises et de Congolais à l’esprit et aux structures de mentalité incarnées par la classe dirigeante. Des forces intellectuelles aux milieux populaires, il est difficile de trouver chez nous des organisations dont les membres dépassent le désir de jouissance matérielle pour se consacrer aux enjeux communautaires en mettant des moyens ensemble et en bâtissant des stratégies claires d’aller au-delà des égoïsmes identitaires liées à nos provenances ethniques. Nos partis politiques souffrent de cette carence d’éthique communautaire. Nos structures éducatives, depuis les écoles maternelles jusqu’aux universités, meurent de cette même carence. Nos organisations de la société civile et même les Eglises n’échappent pas à ce cancer. Il en résulte un effondrement moral global qui nous précipite dans les misères les plus absurdes, nous qui habitons pourtant l’un des pays les plus riches de la planète. Quand un peuple n’a pas en lui-même l’énergie mentale et organisationnelle pour répondre aux problèmes les plus élémentaires de sa propre misère (se nourrir, se loger, se soigner, se doter d’infrastructures éducatives et sociales solides), il ne peut pas assumer les tâches les plus hautes de la liberté et de l’indépendance (la capacité de faire rayonner sa propre humanité profonde dans les valeurs les plus hautes du développement humain et dans la promotion du bonheur communautaire comme principe de civilisation).
La troisième raison de la défaite de notre indépendance, c’est justement le refus de fonder notre être sur ces hauts principes d’humanité dont les ressorts les plus profonds sont la raison, l’éthique et la spiritualité au service de la splendeur de l’humain.
Quand on voit à quel point notre système éducatif est en ruines, on ne peut que se faire vite l’idée de l’état de la raison dans notre société. Quand on observe l’état de notre système judiciaire, l’explosion exponentielle de la corruption et de l’impunité dans notre société ainsi que le développement sauvage des inégalités et de la criminalité sur nos terres congolaises, on sait vite où en est l’éthique dans nos consciences et dans nos esprits. Quand on regarde la manière dont rayonnent l’escroquerie religieuse et les délires de mystification spiritualiste dans les églisettes et les mouvements d’imbécillisation publique de nos populations au nom de Dieu, on ne peut que mesurer le degré de la vraie détresse spirituelle de notre nation.
C’est dire que chez nous, les fondations mêmes de la civilisation sont ébranlées. Les piliers de l’humanité sont secoués. Les leviers du progrès sont cassés de l’intérieur. La nouvelle indépendance dont nous avons besoin devra sur notre capacité à retrouver ces leviers, ces piliers et ces fondations de civilisations en nous-mêmes et de construire sur ces bases le nouvel être congolais.
CONCLUSION
Nous, Congolaises et Congolais d’aujourd’hui, nous sommes confrontés maintenant à ces problèmes profonds de notre être même. Depuis les élites dirigeantes jusqu’aux couches les plus populaires de notre peuple, nous sommes désormais face à nous-mêmes pour le plus crucial et le plus radical défi de notre destinée : inventer le nouvel être congolais.
C’est en ces termes qu’il nous convient désormais de poser la question de notre nouvelle indépendance. Impérativement. Avec la conviction que cette nouvelle indépendance est la seule voie dont nous disposons pour devenir une nation crédible dans le monde et un peuple porteur de nouvelles espérances pour l’humanité.
FORUM & ANALYSE
Par Kä Mana
Voici une analyse tres pertinente de l'excellent Ka Mana. A lire abslument (meme si c'est un peu long, ca en vaut la peine!):
Repenser l’indépendance de la République démocratique du Congo : De la faillite de notre liberté à la nouvelle vision du destin de notre pays
(Le Potentiel 09/03/2010)
Au lieu d’être célébrée comme l’année de fête pour les 50 ans de notre indépendance, avec des dépenses somptueuses et des manifestations grandioses qui n’ont aucun sens dans la situation réelle de la nation aujourd’hui, je me demande sérieusement si l’année 2010 ne devrait pas être décrétée année solennelle de réflexion lucide et de méditation attentive en vue de propositions nouvelles pour construire l’avenir de notre pays. Ce pays où personne ne peut aujourd’hui dire avec exactitude vers où nous allons ni comment nous pouvons œuvrer pour donner à notre existence communautaire un poids de respect, de dignité et de crédibilité dans le monde actuel.
DANS UN VIDE DE SENS ET DE RAISON D’ETRE
Plus j’y réfléchis, plus il me devient évident que les solennités et les réjouissances festives qui sont projetées pour la célébration de 50 ans d’’indépenance du Congo n’ont aucune raison d’être.
Elles n’ont aucune raison profonde d’être parce que l’indépendance dont il s’agit a été, et nous le savons tous, une folklorique fiction, une tragique fumisterie publique et un désastreux marché de dupes qui ont laissé le pays entre les mains de nouvelles élites « nègres » dont le bilan se montre maintenant tel qu’il est réellement : une catastrophe.
Elles n’ont aucune raison d’être parce que les cinq décennies que nous venons de traverser ont été pour le pays une période de misère généralisée et de divagation despotique. Misère et divagation qui ont fait regretter à des nostalgiques du Congo-Belge l’ordre colonial dont ils prétendent qu’il avait au moins l’avantage d’être un ordre face au désordre global du Congo indépendant actuel. Ce Congo désespérant dont ces nostalgiques des temps coloniaux n’auront aucune peine, images à l’appui et tableau objectif des faits entre les mains, à montrer à quel point il est un cataclysme face aux huit décennies précédent au cours desquelles la Belgique fut aux commandes sur nos terres.
Si on peut ainsi montrer avec facilité à quel point notre aujourd’hui congolais est pire que la présence belge sans susciter de manière crédible un contre-discours qui prouverait que notre « liberté » vaut mieux que l’ère de l’esclavage inauguré par l’Etat Indépendant du Congo (EIC) et continué par un système colonial d’exploitation de l’espace congolais par l’Etat belge, ce n’est pas parce que, d’un point de vu objectif, les temps coloniaux furent réellement meilleurs que notre aujourd’hui en termes de situation humaine, mais parce que l’ère de la liberté congolaise a été plutôt une ère de gaspillage, de trahison et de pourrissement de cette liberté.
Au cours de nos décennies de liberté, nous avons détruit toutes les possibilités de réussir ce que l’on est en droit d’attendre effectivement de toute liberté : la capacité de construire du nouveau en rupture avec le passé d’esclavage.
Le vrai problème est là. Il ne consiste pas à comparer les conditions matérielles des populations au temps de l’EIC et à l’ère de la colonisation belge par rapport à l’état matériel du Congo actuel, comme s’il y avait une quelconque commune mesure entre esclavage et liberté. Le vrai problème est de mesurer la force créative des Congolais d’hier, qui ont lutté pour l’indépendance, avec les possibilités des Congolais actuels qui sont censés être libres pour construire un nouveau destin à leur nation.
Rien que sous cet angle de la force créative d’un peuple face aux défis de son histoire, ce que nous vivons aujourd’hui en termes de gaspillage, de trahison et de pourrissement de notre liberté nous disqualifient face aux combattants du passé qui ont lutté contre le régime de l’EIC et contre les réalités de la colonisation belge. Dans des conditions de privation radicale de liberté, ces hommes ont pu prendre la parole et se sont organisés pour imposer à l’histoire une nouvelle orientation. Même si leur combat n’a pas abouti à la totale indépendance qu’ils espéraient, il a au moins manifesté en eux un type d’être et une structure de mentalité en rupture avec l’esclavage. Ils eurent une haute idée de la liberté et firent plier l’échine au colonialisme. Un système qu’ils obligèrent à négocier sa propre survie à travers de nouveaux mécanismes que nous désignons actuellement par les termes de néocolonialisme.
Nous, Congolais d’aujourd’hui, dans un cadre mondial qui nous donne plus de marges de manœuvres qu’aux combattants anticolonialistes, nous ne pouvons pas dire que notre type d’être et nos structures de mentalités sont à la hauteur des enjeux du présent et du futur. Nous ne pouvons dire que nous pouvons, tels que nous sommes, casser, par une parole nouvelle et un nouveau sens d’organisation, les ressorts de la néo-colonisation et de la mondialisation néolibérale qui sont notre carcan vital actuellement.
Dans sa substance profonde, notre être ne donne pas l’impression d’avoir la puissance créatrice des Congolais qui ont affronté le colonialisme. Nous avons un type d’être qui ne peut pas conduire réellement à un faire, à un agir radical de transformation de notre destin néocolonial en destinée de vraie liberté inventive.
Nous nous trouvons ainsi dans une situation paradoxale où, devant faire le point sur ce que nous avons véritablement réalisé en cinquante ans en tant que Congolais dans notre pays et ce que nous avons fait de toutes les promesses fleuries que nous nous étions glorieusement et pompeusement tissées comme voie d’avenir au matin des années 1960, nous sommes obligés de reconnaître la faillite de notre liberté dans presque tous les domaines essentiels de la vie.
Dans un tel contexte d’un Congo en faillite, écartelé entre l’angoisse d’être balkanisé et la peur d’être toujours envahi par ses voisins ou mis carrément sous tutelle internationale, la tâche qui s’impose vraiment n’est pas celle de célébrer avec pompes une liberté que nous n’avons pas pu assumer de manière créative ni de danser orageusement une pseudo autodétermination que nous avons manifestement trahie, mais de penser notre futur et notre destinée sur des bases nouvelles. 2010 devra être ainsi un temps de méditation sur les exigences fondamentale du futur. Une période de lucidité et de remise en question de nous-mêmes, en vue de repenser aujourd’hui l’indépendance, de réimaginer de fond en comble notre autodétermination et de dégager par la réflexion l’horizon de la liberté réelle qui devrait être désormais notre tâche.
L’impératif est donc de construire et de vivre une nouvelle indépendance dont la substance ne soit ni illusion funeste, ni fumisterie tragique, ni marché de dupes. Une indépendance qui soit pensée, réfléchie, mesurée dans tous ses enjeux et fondée comme volonté et comme dynamique de sens, au lieu de n’être que le prolongement des errances et des incompétences de nos cinq dernières décennies sous la houlette des élites qui ont conduit le pays à ses détresses, à ses désespérances et à ses désarrois actuels.
LA FAILLITE D’UNE ELITE ET DE SON PEUPLE
On ne peut pas pensée une telle indépendance si on ne se penche pas avec lucidité sur la faillite générale de ces élites congolaises depuis cinquante ans. Ce sont ces élites qui ont négocié avec la Belgique le contenu même de notre autodétermination. Ce sont elles qui ont fait le choix le plus catastrophique dont nous souffrons encore aujourd’hui : celui d’une éthique de caniches. Un véritable complexe de profondeur dont les Congolaises et les Congolais ont des difficultés à réaliser qu’il est notre être et notre vision du monde depuis que nous sommes indépendants.
Quand je parle de l’éthique ou du complexe des caniches, je pense à un moment précis de notre histoire où furent inventés les principes du néocolonialisme : le temps de la table ronde entre pouvoir belge et groupe des Congolais venus négocier l’indépendance de leur pays en 1960. A ce moment-là, précisément à ce moment-là, le Congo a fait le choix de s’accommoder d’une indépendance magique, jubilatoire et prestidigitationniste, qui rompait avec le sens de la lutte de tous ceux qui avaient consacré leur vie à combattre en profondeur le colonialisme comme système global.
Par inconscience, par incompétence, par étourderie ou par simple calculs d’intérêts à court terme, les négociateurs congolais de la table ronde ne virent pas que la coquille qui leur fut donnée était vide, tragiquement vide en termes mêmes d’indépendance et d’autodétermination d’un peuple. Ils ne virent pas que la Belgique venait d’accoucher d’un nouvel être congolais : l’homme-caniche dont Mobutu fut le parangon ridicule et dérisoire. C’est un homme qui se précipite dans l’aire politique sans disposer d’une véritable solidité d’être et d’une substance de principes pour construire une vraie destinée de liberté.
Lumumba avait vu juste quand il n’a pas voulu de cette indépendance de caniche. Il avait raison, mais il ne fut pas compris. Dans une atmosphère d’ambiguïté générale où les Congolais perdirent complètement la raison au point de laisser la proie de la liberté pour l’ombre d’une autodétermination néocoloniale, il a voulu une indépendance en rupture radicale avec les mentalités de ce qu’il était lui-même « en tant qu’évolué » au sein du système colonial. Lumumba avait compris que l’indépendance, loin d’être un faisceau lumineux de slogans politiques ou une jubilation éjaculatoire des manifestations populaires pour chanter, danser, boire et jouir dans des euphories « nègres », exigeait avant tout une certaine substance de l’être et une capacité de prendre des décisions qui ne soient pas maternées ou téléguidées par l’ancien ordre colonial.
Si Lumumba a été tué, ce n’est pas seulement parce que les puissances étrangères comme les Etats-Unis et la Belgique ne voulaient pas des options politiques qu’il incarnait. C’est surtout parce que, au fin fond de nous-mêmes, nous Congolais des indépendances, nos élites en premier, nous avons pratiquement opté pour ce que Lumumba refusait : une indépendance de façade. Celle qui ferait des élites « nègres » les nouveaux maîtres d’une terre où ils feraient à la place du Blanc ce que le Blanc faisait et qui fascinait, envoûtait et ensorcelait ces nègres « évolués » complètement formatés selon les principes d’une « évolution » anthropologique piégée. La mort de Lumumba n’a pas été un accident de l’histoire dont la responsabilité incomberait uniquement aux maîtres du néocolonialisme comme nouveau système. Elle a été la manifestation et la conséquence logique d’un choix que nous avons fait, nous Congolais, de tuer Lumumba en nous-mêmes au profit d’un projet néocolonial accepté et négocié par nos élites à la table ronde de 1960.
La preuve de ce que j’affirme est dans le fait que, depuis la disparition de Lumumba, le système du désir des Congolais et le mode de gouvernance instauré par les élites congolaises sont essentiellement mimétique par rapport au mode de vie de l’Occident considéré comme modèle d’une modernité éternelle et indépassable. Ces manières d’être et de gouverner des Congolais sont même devenues des caricatures ridicules et des parodies de la modernité politique. Nos élites singent superficiellement le Blanc dans sa manière d’être sans être capables d’incarner la créativité du même Blanc dans sa force d’organisation et de créativité. Ce sont des caniches qui agitent la queue devant un maître qui les caresse dans le sens du poil et n’ont pas suffisamment de matière grise pour devenir eux-mêmes comme ce maître. C’est là le tragique de l’indépendance congolaise : l’incapacité des caniches à être comme leur maître, à penser comme leur maître, à organiser l’espace de vie comme leur maître et à vivre à la hauteur de leur maître.
Il suffit de regarder attentivement comment notre pays a été pensé et gouverné par les principes du mobutisme et la manière dont toutes nos populations ont validé, en pensée comme en désir, le mode de vie de leurs élites, pour voir à quel point nous avons profondément dit nous-mêmes non au projet de Lumumba en matière d’indépendance. Il suffit de voir à quel point les successeurs de Mobutu ne rêvent que d’être et de gouverner comme Mobutu pour réaliser que le mobutisme comme dynamique anti-lumumbiste continue d’être notre choix de vie et de gouvernance. Nos populations adhèrent à ce projet, malgré le semblant de critique qu’une certaine opposition agite sans convaincre qu’elle est capable de penser autrement la gouvernance et de pratiquer autrement la politique face à l’envoûtement qu’exercent sur tous les congolais « évolués », et même sur tout notre peuple, la réussite matérielle selon les canons de l’Occident.
Plus encore que le poids réel de la capacité occidentale à nous dominer, la défaite du choix de Lumumba en nous est notre pathologie de fond en matière d’indépendance. J’en ai pour preuve la manière dont vivent tous les intellectuels dissidents qui ont été jadis ou qui sont dans le cercle du pouvoir politique aujourd’hui : ils sont pratiquement tous des caniches qui masquent leur inconsistance par l’éclat d’une réussite matérielle ostensiblement symbolisée par des biens essentiellement individuels (voitures, maisons et comptes en banque). Ils ne sont pas de symboles d’une énergie de liberté pour changer le Congo. Ils ont perdu le sens de toute destinée communautaire visant la grandeur du Congo et son rayonnement mondial. Ils n’ont d’yeux et d’oreilles que pour les recommandations qui viennent des institutions financières internationales dont ils attendent la manne pour le moindre petit projet de construction du pays. Ils sont même heureux de voir notre pays se faire reconnaître comme pays pauvre très endetté (PPTE), afin de pouvoir bénéficier des dividendes propres à ce statut dans l’ordre mondial.
Dans cette étrange vision, ils sont soutenus par les populations, par leurs terroirs locaux qui se reconnaissent en eux et qui les reconnaissent comme le modèle de toute réussite dans le Congo d’aujourd’hui.
Avec de telles élites et une telle population, la défaite de la vraie indépendance ne peut qu’être consommée au profit de l’indépendance des caniches.
Tant que nous ne nous seront pas attaqués aux raisons profondes de cette défaite en nous, nous n’aurons que cette indépendance dérisoire et vaine, pour laquelle nous préparons des festivités grandioses, célébrations que nous organiserons sans doute avec l’argent que nous solliciterons auprès des institutions financières internationales, sans aucun sens de notre dignité ni aucune volonté de nous faire respectés comme nation indépendante et consciente de ses responsabilités d’Etat libre et bâtisseur de sa destinée.
LES RAISONS DE NOTRE DEFAITE
La raison la plus profonde de la défaite de l’indépendance en nous, c’est l’être même de nos élites dirigeantes : leur formatage néocolonial qui a fait d’eux des jouisseurs, au lieu qu’ils deviennent des créateurs de nouvelle destinée. Quand la jouissance, comme dirait le philosophe camerounais Fabien Eboussi Boulaga, prime sur la force d’imagination créative chez les dirigeants d’un peuple, il est difficile de penser et de vivre l’indépendance dans ses enjeux de fond. Depuis les temps de Mobutu jusqu’à nos jours, les élites dirigeantes jouisseuses ont cassé dans notre pays tous les ressorts de l’indépendance. Matérielle, sociale ou même érotique, cette jouissance devenue valeur suprême a détruit en nos dirigeants tout sens des valeurs les plus hautes de l’existence : la liberté, l’esprit du sacrifice, la force de dignité, l’énergie du travail, la dynamique de créativité, le réflexe d’organisation rationnelle et l’amour, socle même de l’humain.
Par manque de ces valeurs, notre mode de gouvernance sombre dans le complexe de caniches. Nos princes de la politique oublient alors que la modernité dont ils veulent jouir et dont ils incarnent tous les avantages devient un sarcophage inutile si nous ne nous rendons pas compte chez nous qu’elle est, au cœur de l’ordre mondial actuel, un état de guerre permanent pour la vraie indépendance. Dans un tel contexte, les élites qui devaient être des chefs de guerre deviennent des collaborateurs pour ceux qui veulent détruire tout sens de liberté. Nous n’avons pas besoin de telles élites. Nous avons besoin, pour la nouvelle indépendance qu’il nous faut conquérir, de vrais chefs de guerre pour notre liberté. Des hommes qui sachent, pour reprendre un mot du romancier algérien Rachid Mimouni, « exceller à découvrir la faille dans le plan adverse, à prévoir aussitôt la riposte et à intégrer un ensemble d’actions improvisées dans un système plus vaste, préparé de longue date ». Sans une telle élite dirigeante, l’indépendance n’est pas pour demain.
La deuxième raison de notre défaite face aux exigences de notre liberté, c’est l’adhésion de beaucoup de Congolaises et de Congolais à l’esprit et aux structures de mentalité incarnées par la classe dirigeante. Des forces intellectuelles aux milieux populaires, il est difficile de trouver chez nous des organisations dont les membres dépassent le désir de jouissance matérielle pour se consacrer aux enjeux communautaires en mettant des moyens ensemble et en bâtissant des stratégies claires d’aller au-delà des égoïsmes identitaires liées à nos provenances ethniques. Nos partis politiques souffrent de cette carence d’éthique communautaire. Nos structures éducatives, depuis les écoles maternelles jusqu’aux universités, meurent de cette même carence. Nos organisations de la société civile et même les Eglises n’échappent pas à ce cancer. Il en résulte un effondrement moral global qui nous précipite dans les misères les plus absurdes, nous qui habitons pourtant l’un des pays les plus riches de la planète. Quand un peuple n’a pas en lui-même l’énergie mentale et organisationnelle pour répondre aux problèmes les plus élémentaires de sa propre misère (se nourrir, se loger, se soigner, se doter d’infrastructures éducatives et sociales solides), il ne peut pas assumer les tâches les plus hautes de la liberté et de l’indépendance (la capacité de faire rayonner sa propre humanité profonde dans les valeurs les plus hautes du développement humain et dans la promotion du bonheur communautaire comme principe de civilisation).
La troisième raison de la défaite de notre indépendance, c’est justement le refus de fonder notre être sur ces hauts principes d’humanité dont les ressorts les plus profonds sont la raison, l’éthique et la spiritualité au service de la splendeur de l’humain.
Quand on voit à quel point notre système éducatif est en ruines, on ne peut que se faire vite l’idée de l’état de la raison dans notre société. Quand on observe l’état de notre système judiciaire, l’explosion exponentielle de la corruption et de l’impunité dans notre société ainsi que le développement sauvage des inégalités et de la criminalité sur nos terres congolaises, on sait vite où en est l’éthique dans nos consciences et dans nos esprits. Quand on regarde la manière dont rayonnent l’escroquerie religieuse et les délires de mystification spiritualiste dans les églisettes et les mouvements d’imbécillisation publique de nos populations au nom de Dieu, on ne peut que mesurer le degré de la vraie détresse spirituelle de notre nation.
C’est dire que chez nous, les fondations mêmes de la civilisation sont ébranlées. Les piliers de l’humanité sont secoués. Les leviers du progrès sont cassés de l’intérieur. La nouvelle indépendance dont nous avons besoin devra sur notre capacité à retrouver ces leviers, ces piliers et ces fondations de civilisations en nous-mêmes et de construire sur ces bases le nouvel être congolais.
CONCLUSION
Nous, Congolaises et Congolais d’aujourd’hui, nous sommes confrontés maintenant à ces problèmes profonds de notre être même. Depuis les élites dirigeantes jusqu’aux couches les plus populaires de notre peuple, nous sommes désormais face à nous-mêmes pour le plus crucial et le plus radical défi de notre destinée : inventer le nouvel être congolais.
C’est en ces termes qu’il nous convient désormais de poser la question de notre nouvelle indépendance. Impérativement. Avec la conviction que cette nouvelle indépendance est la seule voie dont nous disposons pour devenir une nation crédible dans le monde et un peuple porteur de nouvelles espérances pour l’humanité.
FORUM & ANALYSE
Par Kä Mana
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
KIEKIEKIEKIKIEEE .Et quand on le dit M.E. prend sa défense...eteya ye.Ils ne virent pas que la Belgique venait d’accoucher d’un nouvel être congolais : l’homme-caniche dont Mobutu fut le parangon ridicule et dérisoire. C’est un homme qui se précipite dans l’aire politique sans disposer d’une véritable solidité d’être et d’une substance de principes pour construire une vraie destinée de liberté.
Ce sont des caniches qui agitent la queue devant un maître qui les caresse dans le sens du poil et n’ont pas suffisamment de matière grise pour devenir eux-mêmes comme ce maître. C’est là le tragique de l’indépendance congolaise : l’incapacité des caniches à être comme leur maître, à penser comme leur maître, à organiser l’espace de vie comme leur maître et à vivre à la hauteur de leur maître.
lino
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
MOBUTU était un caniche et quid de KABILA??? caniche des occidentaux match eza woooooooo sauf que l'autre connaissait la RDC et n'aurait jamais laissé X où Y narguer les frontières de la RDC tandis que le pantin qui se fait appeler le président de la RDC, le pays est devenue une passoire, on tue, pille, viole avec sa bénediction et celle des 44 voleurs qui font partie de son attelage d'opportunistes.
A part se référer au passé pour justifiers leurs incompétences rien de nouveau sous les cieux de la RDC,( LE CHANGEMENT DANS LA CONTINUITE en pire)
TOLEKA.
A part se référer au passé pour justifiers leurs incompétences rien de nouveau sous les cieux de la RDC,( LE CHANGEMENT DANS LA CONTINUITE en pire)
TOLEKA.
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Tsippo,
Je me pose souvent la question: Avons nous vraiment été indépendanst?
Je pars du constat que les pays d'Afrique Centrale ont un rproblème, manque d'amour de la patrie, les intellectuels formés en RDC où ailleurs, une fois au pouvoir oublie tout et ne pense qu'a leur enrichissement personnel.
Le peuple ceux d'en bas subissent et ont perdu le sens de la révolte et attends un miracle
Nos chèrs dirigeants continuent de recevoir des ordres d'ailleurs et sont incapable de s'imposer où de taper sur la table et dire stop.
D'indépendance, il n'y a eu que le mot, nous somme des esclaves dans notre propre pays, de l'occident et de nos dirigeants.
Ils vont fêter mais fêter quoi?? toute cette argent dépensé devrait servir à autre chose que des fastes inutiles mais bon les peuples ont les dirigeant qu'ils méritent.
Nous avons des matières premières et ce sont les autres qui fixent les prix???????????
BAYATION
Je me pose souvent la question: Avons nous vraiment été indépendanst?
Je pars du constat que les pays d'Afrique Centrale ont un rproblème, manque d'amour de la patrie, les intellectuels formés en RDC où ailleurs, une fois au pouvoir oublie tout et ne pense qu'a leur enrichissement personnel.
Le peuple ceux d'en bas subissent et ont perdu le sens de la révolte et attends un miracle
Nos chèrs dirigeants continuent de recevoir des ordres d'ailleurs et sont incapable de s'imposer où de taper sur la table et dire stop.
D'indépendance, il n'y a eu que le mot, nous somme des esclaves dans notre propre pays, de l'occident et de nos dirigeants.
Ils vont fêter mais fêter quoi?? toute cette argent dépensé devrait servir à autre chose que des fastes inutiles mais bon les peuples ont les dirigeant qu'ils méritent.
Nous avons des matières premières et ce sont les autres qui fixent les prix???????????
BAYATION
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Mbote Mongo Elombe, c'est justement ce qui m'a interpelle dans l'article que j'ai poste. Nous avons echange le colon pour un roi-negre qui nous opprime tout autant! L'appat du gain et la cupidite sont nos plus grands ennemis. La corruption tant morale, intellectuelle que materielle est une consequence logique de nos anti-valeurs. Non, nous n'avons rien a celebrer. Au contraire, nous devrions faire une introspection et commencer a reflechir a ce que nous voulons accomplir dans les 50 prochaines annees. Des leaders visionnaires et audacieux, c'est ce qu'il nous faut pour apprehender l'avenir avec un peu d'optimisme.
mongo elombe a écrit:Tsippo,
Je me pose souvent la question: Avons nous vraiment été indépendanst?
Je pars du constat que les pays d'Afrique Centrale ont un rproblème, manque d'amour de la patrie, les intellectuels formés en RDC où ailleurs, une fois au pouvoir oublie tout et ne pense qu'a leur enrichissement personnel.
Le peuple ceux d'en bas subissent et ont perdu le sens de la révolte et attends un miracle
Nos chèrs dirigeants continuent de recevoir des ordres d'ailleurs et sont incapable de s'imposer où de taper sur la table et dire stop.
D'indépendance, il n'y a eu que le mot, nous somme des esclaves dans notre propre pays, de l'occident et de nos dirigeants.
Ils vont fêter mais fêter quoi?? toute cette argent dépensé devrait servir à autre chose que des fastes inutiles mais bon les peuples ont les dirigeant qu'ils méritent.
Nous avons des matières premières et ce sont les autres qui fixent les prix???????????
BAYATION
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Réagissant aux critiques de certaines ONG qui estiment que les festivités du cinquantenaire de la RDC coûtent cher pendant que la population croupit dans la misère, le commissaire général au cinquantenaire, Denis Kalume, a révélé que le budget alloué aux manifestations de cinquantenaire s’élève à deux millions de dollars USD.
Le Commissaire général du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, le général Denis Kalume Numbi, a révélé mardi à Kinshasa au cours d’une intervention sur les antennes de Radio Okapi, que le budget alloué aux festivités du cinquantenaire de l’accession de la RDC à l’indépendance s’élève à 2.000.000 de dollars USD. Il réagissait ainsi aux critiques formulées par des ONG congolaises à propos du coût élevé de l’organisation des manifestations grandioses de cette fête.
Pour le général Kalume, l’essentiel ne sera pas la fête, mais plutôt la réflexion à mener à tous les niveaux de la vie nationale. Il explique : « Tout le monde revient sur les grosses sommes. Je vous ai donné le budget, il est de deux millions de dollars. C’est sur ce budget qu’elles [Ndlr : les ONG et associations congolaises » se sont mobilisées pour dire que le gouvernement va organiser des manifestations grandioses.
Et pourtant, nous disons que le cinquantenaire, c’est l’affaire de tout le monde, c’est l’affaire de tout le gouvernement. Donc, chaque secteur, chaque ministère qui a des activités inhérentes au cinquantenaire, c’est dans son propre budget que ces activités pourront se réaliser.
Tout ce qui est infrastructure, ça fait partie du budget d’infrastructures de l’ensemble du pays, mais un accent particulier sera mis sur le boulevard, sur les endroits où vont se dérouler les manifestations par exemple ».
Ainsi, selon le général Kalume, tout ce qui est culture, ça sera le ministère de la Culture. De même, les activités sportives relèveront du ministère des Sports. Il a ajouté qu’il y a encore 17 pays africains qui vont fêter leur indépendance et il n’y a pas de raison que le Congo ne fête pas la sienne.
Pour rappel, des ONG et associations estiment que le gouvernement dépense des millions de dollars à cette occasion pendant que la majorité des Congolais croupissent dans la misère.
Par ailleurs, Kinshasa a remis aux autorités belges l’invitation formelle adressée au roi Albert II, pour assister à la commémoration du 50ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, a annoncé le chef de la diplomatie congolaise, Alexis Thambwe Mwamba, à l’agence belge Belga.
Stephane Etinga/Le Potentiel
RDC eloko makasiiiiiiiiii heureusement que le ridicule ne tue pas grrrrrrrrrr.
Le Commissaire général du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, le général Denis Kalume Numbi, a révélé mardi à Kinshasa au cours d’une intervention sur les antennes de Radio Okapi, que le budget alloué aux festivités du cinquantenaire de l’accession de la RDC à l’indépendance s’élève à 2.000.000 de dollars USD. Il réagissait ainsi aux critiques formulées par des ONG congolaises à propos du coût élevé de l’organisation des manifestations grandioses de cette fête.
Pour le général Kalume, l’essentiel ne sera pas la fête, mais plutôt la réflexion à mener à tous les niveaux de la vie nationale. Il explique : « Tout le monde revient sur les grosses sommes. Je vous ai donné le budget, il est de deux millions de dollars. C’est sur ce budget qu’elles [Ndlr : les ONG et associations congolaises » se sont mobilisées pour dire que le gouvernement va organiser des manifestations grandioses.
Et pourtant, nous disons que le cinquantenaire, c’est l’affaire de tout le monde, c’est l’affaire de tout le gouvernement. Donc, chaque secteur, chaque ministère qui a des activités inhérentes au cinquantenaire, c’est dans son propre budget que ces activités pourront se réaliser.
Tout ce qui est infrastructure, ça fait partie du budget d’infrastructures de l’ensemble du pays, mais un accent particulier sera mis sur le boulevard, sur les endroits où vont se dérouler les manifestations par exemple ».
Ainsi, selon le général Kalume, tout ce qui est culture, ça sera le ministère de la Culture. De même, les activités sportives relèveront du ministère des Sports. Il a ajouté qu’il y a encore 17 pays africains qui vont fêter leur indépendance et il n’y a pas de raison que le Congo ne fête pas la sienne.
Pour rappel, des ONG et associations estiment que le gouvernement dépense des millions de dollars à cette occasion pendant que la majorité des Congolais croupissent dans la misère.
Par ailleurs, Kinshasa a remis aux autorités belges l’invitation formelle adressée au roi Albert II, pour assister à la commémoration du 50ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, a annoncé le chef de la diplomatie congolaise, Alexis Thambwe Mwamba, à l’agence belge Belga.
Stephane Etinga/Le Potentiel
RDC eloko makasiiiiiiiiii heureusement que le ridicule ne tue pas grrrrrrrrrr.
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
50 ans des indépendances africaines: "provocation" de la France, selon des Camerounais
YAOUNDE (AFP) - samedi 10 avril 2010 - 20h19 - La participation, les aides financières et la commémoration de la France du cinquantenaire des indépendances africaines est un acte de "provocation" et de "paternalisme", ont estimé samedi quatre partis politiques, un syndicat et deux associations camerounais à Yaoundé.
"La prise en main par la France de l'organisation des commémorations du cinquantenaire des anciennes colonies françaises est une provocation", selon les associations qui ont signé et diffusé une déclaration commune lors d'une conférence publique.
Cette prise en main "n'est pas seulement un acte de paternalisme intolérable mais également une tentative de perpétuer l'aliénation des masses +kamerunaises+ (l'ancienne orthographe du pays à laquelle certains voudraient revenir) et africaines", ajoutent-elles.
Pour ces organisations, "il est pour le moins indécent que l'esclavagiste (la France) célèbre la liberté de l'esclave qu'il tient encore enchaîné".
Samedi, elles ont annoncé la création d'un organe de discussion sur les enjeux de la célébration du cinquantenaire, le Conseil patriotique du cinquantenaire (CPC).(..)
Le président français Nicolas Sarkozy a notamment invité 14 chefs d'Etats africains à prendre part à un sommet "familial" le 13 juillet, selon Jacques Toubon, secrétaire général en France du cinquantenaire des indépendances africaines.
Selon lui, "250 projets environ" de "16, 3 millions d'euros" ont été retenus par la France pour marquer l'événement dans l'Hexagone et en Afrique.
Les quatre formations d'opposition ayant signé le document sont le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), l'Alliance des forces progressistes (AFP), l'Union des populations du Cameroun (UPC), le Parti de la renaissance nationale (Parena). Les associations sont l'Association de défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec) et Cameroun OBosso (mouvement de mobilisation des électeurs pour des élections démocratiques et sans violences). Le syndicat ayant signé est CGT-Liberté.
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Wolooooo nzoka bapesi mbongo, je rêve le colon décide, le colonisé exécute???????? on est pourtant en 2010 grrrrrrrr
YAOUNDE (AFP) - samedi 10 avril 2010 - 20h19 - La participation, les aides financières et la commémoration de la France du cinquantenaire des indépendances africaines est un acte de "provocation" et de "paternalisme", ont estimé samedi quatre partis politiques, un syndicat et deux associations camerounais à Yaoundé.
"La prise en main par la France de l'organisation des commémorations du cinquantenaire des anciennes colonies françaises est une provocation", selon les associations qui ont signé et diffusé une déclaration commune lors d'une conférence publique.
Cette prise en main "n'est pas seulement un acte de paternalisme intolérable mais également une tentative de perpétuer l'aliénation des masses +kamerunaises+ (l'ancienne orthographe du pays à laquelle certains voudraient revenir) et africaines", ajoutent-elles.
Pour ces organisations, "il est pour le moins indécent que l'esclavagiste (la France) célèbre la liberté de l'esclave qu'il tient encore enchaîné".
Samedi, elles ont annoncé la création d'un organe de discussion sur les enjeux de la célébration du cinquantenaire, le Conseil patriotique du cinquantenaire (CPC).(..)
Le président français Nicolas Sarkozy a notamment invité 14 chefs d'Etats africains à prendre part à un sommet "familial" le 13 juillet, selon Jacques Toubon, secrétaire général en France du cinquantenaire des indépendances africaines.
Selon lui, "250 projets environ" de "16, 3 millions d'euros" ont été retenus par la France pour marquer l'événement dans l'Hexagone et en Afrique.
Les quatre formations d'opposition ayant signé le document sont le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), l'Alliance des forces progressistes (AFP), l'Union des populations du Cameroun (UPC), le Parti de la renaissance nationale (Parena). Les associations sont l'Association de défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec) et Cameroun OBosso (mouvement de mobilisation des électeurs pour des élections démocratiques et sans violences). Le syndicat ayant signé est CGT-Liberté.
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Wolooooo nzoka bapesi mbongo, je rêve le colon décide, le colonisé exécute???????? on est pourtant en 2010 grrrrrrrr
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
50 ans, conférence et débats à université de liège
Dans le cadre des festivités du cinquantenaire de la RDC, Francis Kakonde, pour le compte de congobilili.com a assisté à une conférence débat tenu à l’université de liège. Les orateurs étaient Mme Collette Braeckman imminente journaliste au journal le soir et spécialiste du Congo, Mr Pierre Verjans professeur à l’université de Liège et Mme Julie Ngbo Ngbo coordinatrice de Synergie Cha Cha.Le débat a été modéré par Mr Jacques Bredael journaliste de la RTBF.Dans l’assistance se trouvait aussi Mr Thierry Michel réalisateur de nombreux documentaires sur le Congo tel que « Congo river », « Mobutu roi du Zaire », « Katanga Business » etc….Il est d’ailleurs dans un nouveau projet que l’on vous dévoilera au moment opportun, congobilili.com le rencontrera pour en savoir plus.
http://www.congobilili.com/?p=446
Dans le cadre des festivités du cinquantenaire de la RDC, Francis Kakonde, pour le compte de congobilili.com a assisté à une conférence débat tenu à l’université de liège. Les orateurs étaient Mme Collette Braeckman imminente journaliste au journal le soir et spécialiste du Congo, Mr Pierre Verjans professeur à l’université de Liège et Mme Julie Ngbo Ngbo coordinatrice de Synergie Cha Cha.Le débat a été modéré par Mr Jacques Bredael journaliste de la RTBF.Dans l’assistance se trouvait aussi Mr Thierry Michel réalisateur de nombreux documentaires sur le Congo tel que « Congo river », « Mobutu roi du Zaire », « Katanga Business » etc….Il est d’ailleurs dans un nouveau projet que l’on vous dévoilera au moment opportun, congobilili.com le rencontrera pour en savoir plus.
http://www.congobilili.com/?p=446
lino
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Une question au forumeur de CD, Colette Brackman sait elle parle l'une des quatre grandes langues du Congo
Brebis du Ha'mashiah
TO BOYI LOKUTA, HYPOCRISIE, INTOX, MÉDIOCRITÉ INTELLECTUELLE, MALHONNÊTETÉ INTELLECTUELLE, AFFABULATIONS, DIFFAMATIONS, CALOMNIES, JALOUSIE, MOTEMA LIKUNDU,
Wapi Sgt TROLL? KABAKATA ya COPIER COLLER LÉGAL made Élodie MOBUTU mongo elombe a écrit:
Réagissant aux critiques de certaines ONG qui estiment que les festivités du cinquantenaire de la RDC coûtent cher pendant que la population croupit dans la misère, le commissaire général au cinquantenaire, Denis Kalume, a révélé que le budget alloué aux manifestations de cinquantenaire s’élève à deux millions de dollars USD.
Le Commissaire général du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC, le général Denis Kalume Numbi, a révélé mardi à Kinshasa au cours d’une intervention sur les antennes de Radio Okapi, que le budget alloué aux festivités du cinquantenaire de l’accession de la RDC à l’indépendance s’élève à 2.000.000 de dollars USD. Il réagissait ainsi aux critiques formulées par des ONG congolaises à propos du coût élevé de l’organisation des manifestations grandioses de cette fête.
Pour le général Kalume, l’essentiel ne sera pas la fête, mais plutôt la réflexion à mener à tous les niveaux de la vie nationale. Il explique : « Tout le monde revient sur les grosses sommes. Je vous ai donné le budget, il est de deux millions de dollars. C’est sur ce budget qu’elles [Ndlr : les ONG et associations congolaises » se sont mobilisées pour dire que le gouvernement va organiser des manifestations grandioses.
Et pourtant, nous disons que le cinquantenaire, c’est l’affaire de tout le monde, c’est l’affaire de tout le gouvernement. Donc, chaque secteur, chaque ministère qui a des activités inhérentes au cinquantenaire, c’est dans son propre budget que ces activités pourront se réaliser.
Tout ce qui est infrastructure, ça fait partie du budget d’infrastructures de l’ensemble du pays, mais un accent particulier sera mis sur le boulevard, sur les endroits où vont se dérouler les manifestations par exemple ».
Ainsi, selon le général Kalume, tout ce qui est culture, ça sera le ministère de la Culture. De même, les activités sportives relèveront du ministère des Sports. Il a ajouté qu’il y a encore 17 pays africains qui vont fêter leur indépendance et il n’y a pas de raison que le Congo ne fête pas la sienne.
Pour rappel, des ONG et associations estiment que le gouvernement dépense des millions de dollars à cette occasion pendant que la majorité des Congolais croupissent dans la misère.
Par ailleurs, Kinshasa a remis aux autorités belges l’invitation formelle adressée au roi Albert II, pour assister à la commémoration du 50ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, a annoncé le chef de la diplomatie congolaise, Alexis Thambwe Mwamba, à l’agence belge Belga.
Stephane Etinga/Le Potentiel
RDC eloko makasiiiiiiiiii heureusement que le ridicule ne tue pas grrrrrrrrrr.
*CNMM
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
"Cinquante ans après les indépendances, le président de la République (Nicolas Sarkozy) a invité nos partenaires africains à ouvrir le défilé militaire", a déclaré M. Falco.
Le secrétaire d'Etat lançait au musée des Invalides "Force Noire - Tirailleurs 2010", un cycle d'hommage aux anciens combattants africains et malgaches.
Selon lui, "la présence de détachements des forces armées africaines sur les Champs-Elysées, leur défilé devant leurs aînés, anciens combattants de l'armée française, sera une image forte de cette année 2010".
"Pendant cent ans, depuis la création des premiers corps de Tirailleurs sénégalais par Napoléon III en 1857 jusqu'aux années 1960, ils ont servi la France avec loyauté, courage, abnégation", a souligné M. Falco.
La Force noire, a-t-il rappelé, était le nom donné par le général Charles Mangin (1866-1925) aux troupes coloniales, celui "d'une fidélité, celle portée à la France par des milliers de tirailleurs africains" venus de Mauritanie, du Sénégal, du Mali, de Guinée, de Côte-d'Ivoire, du Niger, du Burkina Faso ou du Bénin.
"L'Afrique et la France ont une mémoire commune (. . . ) les tirailleurs sénégalais ont écrit des pages entières de l'histoire de France", a encore rappelé M. Falco.
A l'occasion des commémorations du cinquantenaire des indépendance africaines en 1960, un site internet a été élaboré par les services de la défense, en partenariat avec Radio France Internationale qui l'héberge (www. rfi. fr).
D'autres initiatives complèteront ce cycle comme la publication d'un manuel scolaire sur le thème des tirailleurs africains et malgaches, l'édition de CD contenant des témoignages oraux de tirailleurs, une exposition pédagogique sur la Force noire, ou la circulation en France du "muséobus" des Forces
sénégalises. AFP.
Le secrétaire d'Etat lançait au musée des Invalides "Force Noire - Tirailleurs 2010", un cycle d'hommage aux anciens combattants africains et malgaches.
Selon lui, "la présence de détachements des forces armées africaines sur les Champs-Elysées, leur défilé devant leurs aînés, anciens combattants de l'armée française, sera une image forte de cette année 2010".
"Pendant cent ans, depuis la création des premiers corps de Tirailleurs sénégalais par Napoléon III en 1857 jusqu'aux années 1960, ils ont servi la France avec loyauté, courage, abnégation", a souligné M. Falco.
La Force noire, a-t-il rappelé, était le nom donné par le général Charles Mangin (1866-1925) aux troupes coloniales, celui "d'une fidélité, celle portée à la France par des milliers de tirailleurs africains" venus de Mauritanie, du Sénégal, du Mali, de Guinée, de Côte-d'Ivoire, du Niger, du Burkina Faso ou du Bénin.
"L'Afrique et la France ont une mémoire commune (. . . ) les tirailleurs sénégalais ont écrit des pages entières de l'histoire de France", a encore rappelé M. Falco.
A l'occasion des commémorations du cinquantenaire des indépendance africaines en 1960, un site internet a été élaboré par les services de la défense, en partenariat avec Radio France Internationale qui l'héberge (www. rfi. fr).
D'autres initiatives complèteront ce cycle comme la publication d'un manuel scolaire sur le thème des tirailleurs africains et malgaches, l'édition de CD contenant des témoignages oraux de tirailleurs, une exposition pédagogique sur la Force noire, ou la circulation en France du "muséobus" des Forces
sénégalises. AFP.
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Une cinquantaine de présidents de pays africains ont été invités par la France à participer les 31 mai et 1er juin à Nice à un sommet Afrique-France, tandis que deux ont été incités à envoyer un représentant, a-t-on appris aujourd'hui de source diplomatique française.
Les deux chefs d'Etat dont la présence est refusée par la France sont ceux du Soudan, Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'humanité, et du Zimbabwe, Robert Mugabe, en disgrâce sur la scène internationale.
Ces deux présidents ont reçu une lettre du chef de Nicolas Sarkozy leur demandant de désigner un représentant pour le sommet de Nice, a-t-on précisé de même source.
Parmi les chefs d'Etat ayant déjà répondu, selon la même source, un seul a pour l'instant décliné: le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, qui a invoqué une situation intérieure difficile.
Deux pays africains n'ont pas encore été invités à participer au sommet: le Niger, où une junte militaire a pris le pouvoir en février en renversant le président Mamadou Tandja, et Madagascar, en situation de crise politique grave depuis fin 2008 et l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana.
Le sommet Afrique-France se tient l'année du 50e anniversaire de l'indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).
Nicolas Sarkozy n'honorera aucune des 14 invitations qui lui ont été faites d'assister aux cérémonies de commémoration de cette indépendance, selon la même source diplomatique. La France sera représentée à celles-ci par des ministres ou hautes personnalités françaises, comme cela a déjà été le cas pour le Sénégal.
=============================================================================================================================
Le colon aka TSARKOZY ne viendra dans aucun pays colonisé par sa patrie malgré les invitations mais les colonisés viendront mawa plein.
Est ce que banto wana bazalaka na mba cervelle ye aboï, bino boyeï pourquoi ne pas faire comme lui??????grrrrrrr et le roi des Belges qui vient en RDC.........pourtant ils ne veulent pas de( notre armée) dans leur défilé.
Les deux chefs d'Etat dont la présence est refusée par la France sont ceux du Soudan, Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'humanité, et du Zimbabwe, Robert Mugabe, en disgrâce sur la scène internationale.
Ces deux présidents ont reçu une lettre du chef de Nicolas Sarkozy leur demandant de désigner un représentant pour le sommet de Nice, a-t-on précisé de même source.
Parmi les chefs d'Etat ayant déjà répondu, selon la même source, un seul a pour l'instant décliné: le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, qui a invoqué une situation intérieure difficile.
Deux pays africains n'ont pas encore été invités à participer au sommet: le Niger, où une junte militaire a pris le pouvoir en février en renversant le président Mamadou Tandja, et Madagascar, en situation de crise politique grave depuis fin 2008 et l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana.
Le sommet Afrique-France se tient l'année du 50e anniversaire de l'indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).
Nicolas Sarkozy n'honorera aucune des 14 invitations qui lui ont été faites d'assister aux cérémonies de commémoration de cette indépendance, selon la même source diplomatique. La France sera représentée à celles-ci par des ministres ou hautes personnalités françaises, comme cela a déjà été le cas pour le Sénégal.
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Le colon aka TSARKOZY ne viendra dans aucun pays colonisé par sa patrie malgré les invitations mais les colonisés viendront mawa plein.
Est ce que banto wana bazalaka na mba cervelle ye aboï, bino boyeï pourquoi ne pas faire comme lui??????grrrrrrr et le roi des Belges qui vient en RDC.........pourtant ils ne veulent pas de( notre armée) dans leur défilé.
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
quote="mongo elombe"]Une cinquantaine de présidents de pays africains ont été invités par la France à participer les 31 mai et 1er juin à Nice à un sommet Afrique-France, tandis que deux ont été incités à envoyer un représentant, a-t-on appris aujourd'hui de source diplomatique française.
Les deux chefs d'Etat dont la présence est refusée par la France sont ceux du Soudan, Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'humanité, et du Zimbabwe, Robert Mugabe, en disgrâce sur la scène internationale.
Ces deux présidents ont reçu une lettre du chef de Nicolas Sarkozy leur demandant de désigner un représentant pour le sommet de Nice, a-t-on précisé de même source.
Parmi les chefs d'Etat ayant déjà répondu, selon la même source, un seul a pour l'instant décliné: le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, qui a invoqué une situation intérieure difficile.
Deux pays africains n'ont pas encore été invités à participer au sommet: le Niger, où une junte militaire a pris le pouvoir en février en renversant le président Mamadou Tandja, et Madagascar, en situation de crise politique grave depuis fin 2008 et l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana.
Le sommet Afrique-France se tient l'année du 50e anniversaire de l'indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).
Nicolas Sarkozy n'honorera aucune des 14 invitations qui lui ont été faites d'assister aux cérémonies de commémoration de cette indépendance, selon la même source diplomatique. La France sera représentée à celles-ci par des ministres ou hautes personnalités françaises, comme cela a déjà été le cas pour le Sénégal.
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Le colon aka TSARKOZY ne viendra dans aucun pays colonisé par sa patrie malgré les invitations mais les colonisés viendront mawa plein.
Est ce que banto wana bazalaka na mba cervelle ye aboï, bino boyeï pourquoi ne pas faire comme lui??????grrrrrrr et le roi des Belges qui vient en RDC.........pourtant ils ne veulent pas de( notre armée) dans leur défilé.[/quote][/size]
Les deux chefs d'Etat dont la présence est refusée par la France sont ceux du Soudan, Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'humanité, et du Zimbabwe, Robert Mugabe, en disgrâce sur la scène internationale.
Ces deux présidents ont reçu une lettre du chef de Nicolas Sarkozy leur demandant de désigner un représentant pour le sommet de Nice, a-t-on précisé de même source.
Parmi les chefs d'Etat ayant déjà répondu, selon la même source, un seul a pour l'instant décliné: le président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, qui a invoqué une situation intérieure difficile.
Deux pays africains n'ont pas encore été invités à participer au sommet: le Niger, où une junte militaire a pris le pouvoir en février en renversant le président Mamadou Tandja, et Madagascar, en situation de crise politique grave depuis fin 2008 et l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana.
Le sommet Afrique-France se tient l'année du 50e anniversaire de l'indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo).
Nicolas Sarkozy n'honorera aucune des 14 invitations qui lui ont été faites d'assister aux cérémonies de commémoration de cette indépendance, selon la même source diplomatique. La France sera représentée à celles-ci par des ministres ou hautes personnalités françaises, comme cela a déjà été le cas pour le Sénégal.
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Le colon aka TSARKOZY ne viendra dans aucun pays colonisé par sa patrie malgré les invitations mais les colonisés viendront mawa plein.
Est ce que banto wana bazalaka na mba cervelle ye aboï, bino boyeï pourquoi ne pas faire comme lui??????grrrrrrr et le roi des Belges qui vient en RDC.........pourtant ils ne veulent pas de( notre armée) dans leur défilé.[/quote][/size]
Mathilde
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Mathy, boni etieli biso makomi na majisckile boye
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Ma Tsippo,
Kie kie kie Yo pe okoti na mobulu ya ba majisckile ??? Moto akomi na ye en munusckile hein...!!! Panzi pasi kieeeeeeeeee NALEKI
Kie kie kie Yo pe okoti na mobulu ya ba majisckile ??? Moto akomi na ye en munusckile hein...!!! Panzi pasi kieeeeeeeeee NALEKI
Tsippora a écrit: Mathy, boni etieli biso makomi na majisckile boye
Mathilde
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Kiekiekie t'es trop drôle Math Lots of love
Mathilde a écrit:Ma Tsippo,
Kie kie kie Yo pe okoti na mobulu ya ba majisckile ??? Moto akomi na ye en munusckile hein...!!! Panzi pasi kieeeeeeeeee NALEKITsippora a écrit: Mathy, boni etieli biso makomi na majisckile boye
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Laleceee yaka bazali kotumbola yo awa
Brebis du Ha'mashiah
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Tippo Tip, oups! Tsippo,Tsippora a écrit: Mathy, boni etieli biso makomi na majisckile boye
Oyo eza majiskil te , eza nde makomi ya minene (gras)
King David
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Kieeee Mwana mobali oye aza aventrier Okomi ndenge ba pekisa yo et puis ozo revesser muninga, est-ce ezalaka
kobolifronti a écrit:Laleceee yaka bazali kotumbola yo awa
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Kie kie kie The King, c'était pour taquiner subtilement notre amie Laelce mais Koboli a bimisi jeu na nga
King David a écrit:Tippo Tip, oups! Tsippo,Tsippora a écrit: Mathy, boni etieli biso makomi na majisckile boye
Oyo eza majiskil te , eza nde makomi ya minene (gras)
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Merci à vous,ezalaka boyé on vient partager,rire,apprendre
likambo na moto te,eteya ba nkadia koi lool
Naseki grave ideologie yaba majuscule eko suka awa te,kiee
Bon Mathy,Tsip nayebi na ngai ,ainsi que CD mobimba naza mwana classe
bo comprendre je prepare mes exam. pas moyent de tout repondre priez pour moi
en passant pasta Enyele,je vais disparaître encor,
C'etait une grande joie comme d'hab.
plein des bonnes choses à vous,on est là malgré tout.
Hasta pronto,
likambo na moto te,eteya ba nkadia koi lool
Naseki grave ideologie yaba majuscule eko suka awa te,kiee
Bon Mathy,Tsip nayebi na ngai ,ainsi que CD mobimba naza mwana classe
bo comprendre je prepare mes exam. pas moyent de tout repondre priez pour moi
en passant pasta Enyele,je vais disparaître encor,
C'etait une grande joie comme d'hab.
plein des bonnes choses à vous,on est là malgré tout.
Hasta pronto,
Invité- Invité
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Luz del Cielo,
Tout a fait d'accord avec toi!!! Buena suerte!!!
Hasta pronto...
Tout a fait d'accord avec toi!!! Buena suerte!!!
Hasta pronto...
laelce_luz del Cielo a écrit:Merci à vous,ezalaka boyé on vient partager,rire,apprendre
likambo na moto te,eteya ba nkadia koi lool
Naseki grave ideologie yaba majuscule eko suka awa te,kiee
Bon Mathy,Tsip nayebi na ngai ,ainsi que CD mobimba naza mwana classe
bo comprendre je prepare mes exam. pas moyent de tout repondre priez pour moi
en passant pasta Enyele,je vais disparaître encor,
C'etait une grande joie comme d'hab.
plein des bonnes choses à vous,on est là malgré tout.
Hasta pronto,
Dernière édition par Mathilde le 17/4/2010, 3:11 pm, édité 1 fois
Mathilde
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Kaka ndenge olobi Laelce, boye nde ezalaka Je te dis "merde" pour tes exams
laelce_luz del Cielo a écrit:Merci à vous,ezalaka boyé on vient partager,rire,apprendre
likambo na moto te,eteya ba nkadia koi lool
Naseki grave ideologie yaba majuscule eko suka awa te,kiee
Bon Mathy,Tsip nayebi na ngai ,ainsi que CD mobimba naza mwana classe
bo comprendre je prepare mes exam. pas moyent de tout repondre priez pour moi
en passant pasta Enyele,je vais disparaître encor,
C'etait une grande joie comme d'hab.
plein des bonnes choses à vous,on est là malgré tout.
Hasta pronto,
Tsippora
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