50 ans d'independance: Pour quels resultats?
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Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Pasteur Enyele soki aseki boye tout les 46 dents dewor, ce que aniati lisusu mwana kelasi Laelce Enyele.kobolifronti a écrit:
Flick de Kolwezi
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Merde Laelce Fashion et reviens vite, je ne m'inquiète pas pour toi, miso gaaaaaaaaaaa
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Tsippora,
merci du texte de Ka Mana que tu as soumis a notre lecture sur les 50 ans d'independance.
Je l'ai lu en diagonal pour des raisons qui me sont propres. Il y a encore sous peu, j'avais bcp d'admiration pour ce philosophe-theologien et pasteur protestant. J'ai ete bcp influence par ses publications telles que "L'Afrique mourra-t-elle?" et "Christ d'Afrique". Je lisais avec beaucoup de curiosite ses articles publies par Le Potentiel jusqu'au jour ou il se fourvoyait dans l'affaire CNDP et Laurent Nkunda, a cause de ses accointances avec Pole Institute. Ses derapages m'ont reveille de mon sommeil d'admiration. A quelques exceptions, je le prenais pour un penseur adroit sur la situation socio-politique de notre pays.
Depuis cet incident (je le nomme ainsi), je n'ai plus gout a le lire. Et ayant poursuivi quelque peu mes etudes dans la tradition anglo-saxonne, je le trouve de plus en plus trop speculatif. Engendreur des idees speculatives qui n'ont pas suffisamment de touche avec notre pensee sur la lutte pour la refondation du Congo. Ka Mana est de l'ecole francophone i.e aimant les detours, la speculation, les jeux de langage bien fignole mais au finish ses conclusions manquent d'accrocher. C'est la tradition francophone. J'ai de plus en plus une aversion face a cette maniere de reflechir.
J'en ai eu encore la pleine mesure lors de mon dernier sejour au pays, en decembre et janvier. Que de debats politiques oiseux. Les gens parlent, chacun voulant "prove a point" soit aupres de telespectateurs soit aupres du plus grand que lui qui l'ecoute la ou il est. Les gens utilisent peu les faits (evidences) pour mener leur reflexion mais nagent dans des considerations qu'ils sont les seuls a comprendre. Les intervenants de l'AMP ne parlent que pour louer leur autorite morale. L'opposition pleurniche.
Je vais coller (a l'admin de m'excuser) la reflexion d'Achille Mbembe, auteur de "Afrique indocile" et "On post-colony". Un grand "academic" africain, un peu dans le style speculatif de Ka Mana mais qui s'est beaucoup assagi. D'ailleurs sa grande capacite speculative n'a pas fait de lui un grand "lecturer" dans une univ sud-africaine. Il travaille depuis comme chercheur dans un centre de recherche socio-economique attachee a l'univ. Voici ce qu'il ecrit:
Achille Mbembé: "Aux Africains de se battre"
Dix-sept pays africains fêtent cette année le cinquantenaire de leur accession à l’indépendance. Mais il n’y a rien à commémorer, estime Achille Mbembé. L’intellectuel camerounais appelle à une transformation radicale du continent, avec le concours de la communauté internationale.
Chronologie de la décolonisation des pays d'Afrique
Achille Mbembé est l’un des intellectuels africains les plus en vue du moment. Cet essayiste camerounais, auteur de plusieurs ouvrages sur la postcolonie, est professeur d’histoire et de science politique à l’université du Witwatersrand, à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Il enseigne également à l’université Duke, aux Etats-Unis. Son prochain livre, Critique de la raison nègre, sera publié à Paris cette année. Il tient un blog sur le site du journal en ligne Mediapart. Le texte que nous reproduisons ici a été publié par de nombreux quotidiens et sites d’Afrique francophone.
Nous voici donc en 2010, cinquante ans après la décolonisation. Y a-t-il vraiment quoi que ce soit à commémorer ou faut-il au contraire tout reprendre ? Restauration autoritaire par-ci, multipartisme administratif par là ; ailleurs, maigres avancées au demeurant réversibles ; et, à peu près partout, niveaux très élevés de violence sociale, voire situations d’enkystement, de conflit larvé ou de guerre ouverte, sur fond d’une économie d’extraction qui, dans le droit fil de la logique mercantiliste coloniale, continue de faire la part belle à la prédation. Voilà, à quelques exceptions près, le paysage d’ensemble.
Dans la plupart des cas, les Africains ne sont toujours pas à même de choisir librement leurs dirigeants. Trop de pays sont toujours à la merci de satrapes dont l’unique objectif est de rester au pouvoir à vie. Dès lors, la plupart des élections sont truquées.
On sacrifie aux aspects procéduraux les plus élémentaires de la concurrence, mais on garde le contrôle sur les principaux leviers de la bureaucratie, de l’économie et, surtout, de l’armée, de la police et des milices.
La possibilité de renverser le gouvernement par la voie des urnes n’existant pratiquement pas, seuls l’assassinat, la rébellion ou le soulèvement armé peuvent contredire le principe de la continuation indéfinie au pouvoir. Globalement, les choses sont donc plutôt bloquées, surtout en Afrique francophone, dont on peut dire que, les manipulations électorales et les successions de père en fils aidant, l’on y vit de facto sous le joug de chefferies masquées.
Où allons-nous ?
Cinq tendances lourdes me frappent aussi. La première est l’absence d’une pensée de la démocratie qui constituerait une véritable alternative au modèle prédateur en vigueur à peu près partout.
La deuxième est le recul de toute perspective de révolution sociale radicale sur le continent.
La troisième est la sénilité croissante des pouvoirs nègres – phénomène qui rappelle, toutes proportions gardées, des processus similaires au cours du xixe siècle, lorsque, incapables de négocier à leur avantage les pressions internes et externes, et l’arrimage à un capitalisme destructeur, de nombreux royaumes perdirent leur souveraineté et finirent dans le désordre et les guerres fratricides.
La quatrième est l’enkystement de pans entiers de la société et l’irrépressible désir, chez des centaines de millions d’individus, de vivre partout ailleurs que chez eux : le désir généralisé de défection et de désertion.
A ces dynamiques structurelles vient s’en ajouter une autre : l’émergence d’une culture du racket, de l’émeute sanglante et sans lendemain, et qui, à l’occasion, tourne facilement à la guerre de pillage. Cette sorte de lumpen-radicalisme, à la vérité violence sans projet politique alternatif, n’est pas seulement porté par les “cadets sociaux”, dont l’enfant-soldat et le sans-travail des bidonvilles constituent les tragiques symboles.
Cette sorte de populisme sanglant est également mobilisée, lorsqu’il le faut, par les forces sociales qui, ayant colonisé l’appareil d’Etat, en ont fait l’instrument de leur enrichissement personnel ou, simplement, une ressource privée, ou encore une source d’accaparements en tout genre, dans le contexte de la lutte quotidienne soit pour l’accumulation, soit pour la survie pure et simple.
Quitte à détruire l’Etat, l’économie et les institutions, cette classe est prête à tout pour conserver le pouvoir, la politique n’étant d’ailleurs à ses yeux qu’une manière de conduire la guerre civile ou la guerre ethnique par d’autres moyens.
Ces observations brutales ne signifient pas, toutefois, qu’il n’existe aucune saine aspiration à la liberté et au bien-être en Afrique. Cependant, ce désir a du mal à trouver un langage, des pratiques effectives et, surtout, une traduction dans des institutions nouvelles et une culture politique neuve, où la lutte politique n’est plus un jeu à somme nulle.
La violence des “sans-parts”
Pour que la démocratie puisse s’enraciner en Afrique, il faudrait qu’elle soit portée par des forces sociales et culturelles organisées ; des institutions et des réseaux sortis tout droit du génie, de la mémoire culturelle, de la créativité et, surtout, des luttes des gens eux-mêmes et de leurs traditions propres de solidarité. Mais cela ne suffit pas.
Il faut aussi une idée dont elle serait la métaphore vivante. Ainsi, en réarticulant le politique et le pouvoir autour de l’impératif de nourrir les “réserves de vie”, on pourrait ouvrir la voie à une nouvelle pensée de la démocratie, dans un continent où le pouvoir de tuer reste plus ou moins illimité, où la pauvreté et la maladie rendent l’existence très incertaine et précaire.
Au fond, pour être radicale, une telle pensée devrait être à la fois utopique et pragmatique. Elle devrait être, de nécessité, une pensée des limites du politique et de la politique des limites. En même temps, elle doit être une pensée-de-ce-qui-vient, de l’émergence et du soulèvement.
Mais ce soulèvement devrait aller bien au-delà de l’héritage anticolonialiste et anti-impérialiste, dont les limites, dans le contexte de la mondialisation et au regard de ce qui s’est passé depuis les indépendances, sont désormais flagrantes.
En attendant, deux facteurs décisifs constituent des freins à une démocratisation du continent : d’abord, une certaine économie politique ; ensuite, un certain imaginaire du pouvoir, de la culture et de la vie.
D’une part, la brutalité des contraintes économiques dont les pays africains ont fait l’expérience au cours du dernier quart du xxe siècle – et qui se poursuit sous la férule du néolibéralisme – a contribué à la fabrication d’une multitude de “gens sans parts” dont l’apparition sur la scène publique s’effectue de plus en plus sur le mode de la tuerie lors de bouffées xénophobes ou à l’occasion de luttes ethniques, surtout au lendemain d’élections truquées, dans le contexte des protestations contre la vie chère ou encore dans le cadre des luttes pour les ressources de base.
Ce sont des gens qui n’ont strictement rien à perdre, qui de surcroît sont totalement laissés à l’abandon – condition à laquelle ils ne peuvent souvent échapper que par la migration, la criminalité et toutes sortes d’illégalités.
C’est une classe de “superflus” dont l’Etat (là où il existe), voire le marché lui-même, ne savent que faire.
Ce sont des gens que l’on ne peut guère vendre en esclavage, comme aux débuts du capitalisme moderne, ni réduire aux travaux forcés, comme à l’époque coloniale et sous l’apartheid. Du point de vue du capitalisme tel qu’il fonctionne dans ces régions du monde, ils sont complètement inutiles – une masse de viande humaine livrée à la violence, à la maladie, à l’évangélisme nord-américain, aux croisés de l’islam et à toutes sortes de phénomènes de sorcellerie et d’illumination.
D’autre part, la brutalité des contraintes économiques a également vidé de tout contenu le projet démocratique en le réduisant à une simple formalité – un rituel sans contenu ni symbolique et, plus grave encore, sans conséquence réelle sur la vie quotidienne des gens ordinaires.
Et, comme on le suggérait à l’instant, l’incapacité à sortir du cycle de l’extraction et de la prédation dont l’histoire, d’ailleurs, date d’avant la colonisation. Ces facteurs, pris ensemble, pèsent énormément sur les formes que prend la lutte sociale en Afrique.
A ces données fondamentales s’ajoute l’événement qu’aura été la grande diffraction sociale commencée au milieu des années 1980. Cette diffraction de la société a conduit à peu près partout à une informalisation des rapports sociaux et économiques, à une fragmentation sans précédent du champ des règles et des normes, et à un processus de désinstitutionnalisation qui n’a pas épargné l’Etat lui-même.
Cette diffraction a également provoqué un grand mouvement de défection de la part de nombreux acteurs sociaux, ouvrant alors la voie à de nouvelles formes de la lutte sociale – une lutte sans pitié pour la survie, centrée sur l’accès aux ressources.
Aujourd’hui, le bidonville est devenu le lieu névralgique de ces nouvelles formes de la lutte sociale. Il s’agit d’affrontements de type moléculaire et cellulaire, qui combinent des éléments de la lutte des classes, de la lutte des races, de la lutte ethnique, des millénarismes religieux et des luttes en sorcellerie.
Pour le reste, la faiblesse des oppositions est connue. Pouvoir et opposition opèrent en fonction d’un temps court marqué par l’improvisation, les arrangements ponctuels et informels, les compromis et compromissions diverses, les impératifs de conquête immédiate du pouvoir ou la nécessité de le conserver à tout prix.
Les alliances se nouent et se dénouent constamment. Mais, surtout, l’imaginaire du pouvoir ne s’est guère transformé.
L’imaginaire structurant de la politique en Afrique reste celui de la guerre civile permanente. Et, tant que l’on ne découplera pas la politique et la guerre, le potentiel de violence négative restera énorme.
Décolonisation et internationalisation
Ce cinquantenaire de la décolonisation n’est pas seulement une affaire africaine. La France, qui justement donne l’impression de n’accepter que du bout des lèvres la démocratisation du continent, veut faire de 2010 “l’année de l’Afrique”.
Dans son pré carré, elle s’y est opposée farouchement depuis 1960, n’hésitant pas, le cas échéant, à recourir à l’assassinat, à la corruption et à la force.
Aujourd’hui encore, elle est connue, à tort ou à raison, pour son soutien tenace, retors et indéfectible aux satrapies les plus corrompues du continent et aux régimes qui ont tourné le dos à la cause africaine. Il y a une raison simple à tout cela : les conditions historiques dans lesquelles s’est effectuée la décolonisation et le régime des capitations qu’ont cimenté les accords inégaux “de coopération et de défense” signés dans les années 1960.
On ne le sait peut-être pas assez, l’objet de ces accords secrets fut non pas de liquider le rapport colonial, mais justement de le contractualiser et de le sous-traiter. C’est au nom de cette contractualisation et de cette sous-traitance des vieux rapports coloniaux que la France continue de facto d’exercer une influence souvent négative dans les affaires africaines.
Les Etats-Unis ne s’opposent peut-être pas activement à la démocratisation de l’Afrique. Cynisme et hypocrisie suffisent largement, encore que de nombreuses institutions privées américaines apportent un appui multiforme à l’émergence et à la consolidation des sociétés civiles africaines. C’est le cas, par exemple, de nombreuses fondations. Mais le moralisme et l’évangélisme de leurs interventions laissent à désirer.
Un fait majeur des cinquante prochaines années sera la présence de la Chine en Afrique. Cette présence est sinon un contrepoids, du moins un expédient à l’échange inégal si caractéristique des relations que le continent entretient avec les puissances occidentales et les institutions financières internationales.
Il est vrai que, pour le moment, la relation avec la Chine ne sort guère du modèle de l’économie d’extraction – modèle qui, ajouté à la prédation, constitue la base matérielle des tyrannies nègres. Il ne faut donc pas s’attendre que la Chine soit d’un grand secours dans les luttes à venir pour la démocratie.
L’influence de l’autre puissance montante, l’Inde, est pour l’instant dérisoire.
Quant à l’Afrique du Sud, elle ne peut pas, à elle toute seule, promouvoir la démocratie en Afrique. Elle n’en a ni les moyens, ni la volonté, ni les ressources intellectuelles, encore moins celles de l’imagination. Du reste, elle doit d’abord approfondir la démocratie chez elle avant de penser à la promouvoir chez d’autres.
La démocratisation de l’Afrique est d’abord une question africaine, certes. Mais elle a aussi des dimensions internationales. La voie d’une transformation radicale par le biais de la révolution sociale est bloquée, du moins pour l’instant.
Ce à quoi il faudrait arriver, c’est à une sorte de New Deal continental, collectivement négocié par les différents Etats africains et par les puissances internationales – un New Deal en faveur de la démocratie et du progrès économique qui viendrait compléter et clore une fois pour toutes le chapitre de la décolonisation.
Survenant plus d’un siècle après la fameuse conférence de Berlin, qui inaugura la partition de l’Afrique, ce New Deal serait assorti d’une prime économique pour la reconstruction du continent.
Mais il comporterait également un volet juridique et pénal, des mécanismes de sanction, voire de mise au ban, dont la mise en œuvre serait nécessairement multilatérale et dont l’inspiration pourrait être trouvée dans les transformations récentes du droit international.
Cela impliquerait que, le cas échéant, des régimes coupables de crimes contre leurs peuples puissent légitimement être déposés par la force et les auteurs de ces crimes poursuivis devant la justice pénale internationale.
La notion de “crime contre l’humanité” devrait elle-même faire l’objet d’une interprétation étendue de façon à inclure non seulement les massacres et les violations aggravées des droits humains, mais aussi des faits graves de corruption et de pillage des ressources naturelles d’un pays.
Il va de soi que des acteurs privés locaux ou internationaux pourraient également être visés par de telles dispositions.
C’est à ce niveau de profondeur historique et stratégique qu’il importe désormais d’envisager la question de la démocratisation et du progrès économique en Afrique.
Rouvrir le futur
Pour le demi-siècle qui vient, une partie du rôle des intellectuels, des gens de culture et de la société civile africaine sera justement d’aider d’une part à articuler une pensée de la démocratie à partir des luttes en cours et, d’autre part, à “internationaliser” la question de la démocratisation de l’Afrique, dans le droit-fil des efforts des dernières années visant à mutualiser le droit international et qui ont vu l’apparition d’instances juridictionnelles supraétatiques.
Encore faut-il aller au-delà de la conception traditionnelle de la société civile, celle qui est étroitement dérivée de l’histoire des démocraties capitalistes. D’une part, il faut tenir compte du facteur objectif qu’est la multiplicité sociale – multiplicité des identités, des allégeances, des autorités et des normes – et, à partir d’elle, imaginer de nouvelles formes de mobilisation et de leadership.
D’autre part, la nécessité de création d’une plus-value intellectuelle n’a jamais été aussi pressante. Cette plus-value doit être réinvestie dans un projet de transformation radicale du continent.
La création de cette plus-value ne sera pas uniquement l’œuvre de l’Etat. Elle est, à mes yeux, la nouvelle tâche des sociétés civiles africaines. Pour y parvenir, il faudra à tout prix sortir de la logique de l’urgence (interventions humanitaires) et de celle des besoins immédiats, qui, jusqu’à présent, a colonisé le débat sur l’avenir de l’Afrique.
Tant que la logique de l’extraction et de la prédation qui caractérise l’économie politique des matières premières en Afrique n’est pas brisée – et avec elle les modes existants d’exploitation des richesses du sous-sol africain –, les chances d’inventer un futur alternatif seront faibles. La sorte de capitalisme que favorise cette logique allie fort bien mercantilisme, désordres politiques et militarisme. Cette sorte de capitalisme, on en voit déjà les prémices à l’époque coloniale, avec le régime des sociétés concessionnaires.
Tout ce dont il a besoin pour fonctionner, ce sont des enclaves fortifiées, des complicités souvent criminelles au cœur des sociétés locales, le minimum possible d’Etat et l’indifférence internationale.
Si les Africains veulent la démocratie, c’est à eux d’en payer le prix : personne ne le paiera à leur place. Ils ne l’obtiendront pas non plus à crédit. Ils auront néanmoins besoin de s’appuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité internationale, une grande coalition morale en dehors des Etats : la coalition de tous ceux qui croient que, sans sa part africaine, non seulement la sécurité de notre monde ne sera pas garantie, mais aussi que notre monde, décidément, sera plus pauvre encore en esprit et en humanité.
■ Calendrier
Au cours de l’année 1960, 17 pays africains sur 53 ont accédé à l’indépendance. Du Cameroun, le 1er janvier, à la Mauritanie, le 28 novembre, voici le calendrier des dates anniversaires.
1er janvier: Cameroun
4 avril: Sénégal
27 avril: Togo
26 juin: Madagascar
30 juin: République démocratique du Congo
1er juillet: Somalie
1er août: Bénin
3 août: Niger
5 août: Burkina Faso
7 août: Côte-d’Ivoire
11 août: Tchad
13 août: République centrafricaine
15 août: Congo
17 août: Gabon
22 septembre: Mali
1er octobre: Nigeria
28 novembre: Mauritanie
merci du texte de Ka Mana que tu as soumis a notre lecture sur les 50 ans d'independance.
Je l'ai lu en diagonal pour des raisons qui me sont propres. Il y a encore sous peu, j'avais bcp d'admiration pour ce philosophe-theologien et pasteur protestant. J'ai ete bcp influence par ses publications telles que "L'Afrique mourra-t-elle?" et "Christ d'Afrique". Je lisais avec beaucoup de curiosite ses articles publies par Le Potentiel jusqu'au jour ou il se fourvoyait dans l'affaire CNDP et Laurent Nkunda, a cause de ses accointances avec Pole Institute. Ses derapages m'ont reveille de mon sommeil d'admiration. A quelques exceptions, je le prenais pour un penseur adroit sur la situation socio-politique de notre pays.
Depuis cet incident (je le nomme ainsi), je n'ai plus gout a le lire. Et ayant poursuivi quelque peu mes etudes dans la tradition anglo-saxonne, je le trouve de plus en plus trop speculatif. Engendreur des idees speculatives qui n'ont pas suffisamment de touche avec notre pensee sur la lutte pour la refondation du Congo. Ka Mana est de l'ecole francophone i.e aimant les detours, la speculation, les jeux de langage bien fignole mais au finish ses conclusions manquent d'accrocher. C'est la tradition francophone. J'ai de plus en plus une aversion face a cette maniere de reflechir.
J'en ai eu encore la pleine mesure lors de mon dernier sejour au pays, en decembre et janvier. Que de debats politiques oiseux. Les gens parlent, chacun voulant "prove a point" soit aupres de telespectateurs soit aupres du plus grand que lui qui l'ecoute la ou il est. Les gens utilisent peu les faits (evidences) pour mener leur reflexion mais nagent dans des considerations qu'ils sont les seuls a comprendre. Les intervenants de l'AMP ne parlent que pour louer leur autorite morale. L'opposition pleurniche.
Je vais coller (a l'admin de m'excuser) la reflexion d'Achille Mbembe, auteur de "Afrique indocile" et "On post-colony". Un grand "academic" africain, un peu dans le style speculatif de Ka Mana mais qui s'est beaucoup assagi. D'ailleurs sa grande capacite speculative n'a pas fait de lui un grand "lecturer" dans une univ sud-africaine. Il travaille depuis comme chercheur dans un centre de recherche socio-economique attachee a l'univ. Voici ce qu'il ecrit:
Achille Mbembé: "Aux Africains de se battre"
Dix-sept pays africains fêtent cette année le cinquantenaire de leur accession à l’indépendance. Mais il n’y a rien à commémorer, estime Achille Mbembé. L’intellectuel camerounais appelle à une transformation radicale du continent, avec le concours de la communauté internationale.
Chronologie de la décolonisation des pays d'Afrique
Achille Mbembé est l’un des intellectuels africains les plus en vue du moment. Cet essayiste camerounais, auteur de plusieurs ouvrages sur la postcolonie, est professeur d’histoire et de science politique à l’université du Witwatersrand, à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Il enseigne également à l’université Duke, aux Etats-Unis. Son prochain livre, Critique de la raison nègre, sera publié à Paris cette année. Il tient un blog sur le site du journal en ligne Mediapart. Le texte que nous reproduisons ici a été publié par de nombreux quotidiens et sites d’Afrique francophone.
Nous voici donc en 2010, cinquante ans après la décolonisation. Y a-t-il vraiment quoi que ce soit à commémorer ou faut-il au contraire tout reprendre ? Restauration autoritaire par-ci, multipartisme administratif par là ; ailleurs, maigres avancées au demeurant réversibles ; et, à peu près partout, niveaux très élevés de violence sociale, voire situations d’enkystement, de conflit larvé ou de guerre ouverte, sur fond d’une économie d’extraction qui, dans le droit fil de la logique mercantiliste coloniale, continue de faire la part belle à la prédation. Voilà, à quelques exceptions près, le paysage d’ensemble.
Dans la plupart des cas, les Africains ne sont toujours pas à même de choisir librement leurs dirigeants. Trop de pays sont toujours à la merci de satrapes dont l’unique objectif est de rester au pouvoir à vie. Dès lors, la plupart des élections sont truquées.
On sacrifie aux aspects procéduraux les plus élémentaires de la concurrence, mais on garde le contrôle sur les principaux leviers de la bureaucratie, de l’économie et, surtout, de l’armée, de la police et des milices.
La possibilité de renverser le gouvernement par la voie des urnes n’existant pratiquement pas, seuls l’assassinat, la rébellion ou le soulèvement armé peuvent contredire le principe de la continuation indéfinie au pouvoir. Globalement, les choses sont donc plutôt bloquées, surtout en Afrique francophone, dont on peut dire que, les manipulations électorales et les successions de père en fils aidant, l’on y vit de facto sous le joug de chefferies masquées.
Où allons-nous ?
Cinq tendances lourdes me frappent aussi. La première est l’absence d’une pensée de la démocratie qui constituerait une véritable alternative au modèle prédateur en vigueur à peu près partout.
La deuxième est le recul de toute perspective de révolution sociale radicale sur le continent.
La troisième est la sénilité croissante des pouvoirs nègres – phénomène qui rappelle, toutes proportions gardées, des processus similaires au cours du xixe siècle, lorsque, incapables de négocier à leur avantage les pressions internes et externes, et l’arrimage à un capitalisme destructeur, de nombreux royaumes perdirent leur souveraineté et finirent dans le désordre et les guerres fratricides.
La quatrième est l’enkystement de pans entiers de la société et l’irrépressible désir, chez des centaines de millions d’individus, de vivre partout ailleurs que chez eux : le désir généralisé de défection et de désertion.
A ces dynamiques structurelles vient s’en ajouter une autre : l’émergence d’une culture du racket, de l’émeute sanglante et sans lendemain, et qui, à l’occasion, tourne facilement à la guerre de pillage. Cette sorte de lumpen-radicalisme, à la vérité violence sans projet politique alternatif, n’est pas seulement porté par les “cadets sociaux”, dont l’enfant-soldat et le sans-travail des bidonvilles constituent les tragiques symboles.
Cette sorte de populisme sanglant est également mobilisée, lorsqu’il le faut, par les forces sociales qui, ayant colonisé l’appareil d’Etat, en ont fait l’instrument de leur enrichissement personnel ou, simplement, une ressource privée, ou encore une source d’accaparements en tout genre, dans le contexte de la lutte quotidienne soit pour l’accumulation, soit pour la survie pure et simple.
Quitte à détruire l’Etat, l’économie et les institutions, cette classe est prête à tout pour conserver le pouvoir, la politique n’étant d’ailleurs à ses yeux qu’une manière de conduire la guerre civile ou la guerre ethnique par d’autres moyens.
Ces observations brutales ne signifient pas, toutefois, qu’il n’existe aucune saine aspiration à la liberté et au bien-être en Afrique. Cependant, ce désir a du mal à trouver un langage, des pratiques effectives et, surtout, une traduction dans des institutions nouvelles et une culture politique neuve, où la lutte politique n’est plus un jeu à somme nulle.
La violence des “sans-parts”
Pour que la démocratie puisse s’enraciner en Afrique, il faudrait qu’elle soit portée par des forces sociales et culturelles organisées ; des institutions et des réseaux sortis tout droit du génie, de la mémoire culturelle, de la créativité et, surtout, des luttes des gens eux-mêmes et de leurs traditions propres de solidarité. Mais cela ne suffit pas.
Il faut aussi une idée dont elle serait la métaphore vivante. Ainsi, en réarticulant le politique et le pouvoir autour de l’impératif de nourrir les “réserves de vie”, on pourrait ouvrir la voie à une nouvelle pensée de la démocratie, dans un continent où le pouvoir de tuer reste plus ou moins illimité, où la pauvreté et la maladie rendent l’existence très incertaine et précaire.
Au fond, pour être radicale, une telle pensée devrait être à la fois utopique et pragmatique. Elle devrait être, de nécessité, une pensée des limites du politique et de la politique des limites. En même temps, elle doit être une pensée-de-ce-qui-vient, de l’émergence et du soulèvement.
Mais ce soulèvement devrait aller bien au-delà de l’héritage anticolonialiste et anti-impérialiste, dont les limites, dans le contexte de la mondialisation et au regard de ce qui s’est passé depuis les indépendances, sont désormais flagrantes.
En attendant, deux facteurs décisifs constituent des freins à une démocratisation du continent : d’abord, une certaine économie politique ; ensuite, un certain imaginaire du pouvoir, de la culture et de la vie.
D’une part, la brutalité des contraintes économiques dont les pays africains ont fait l’expérience au cours du dernier quart du xxe siècle – et qui se poursuit sous la férule du néolibéralisme – a contribué à la fabrication d’une multitude de “gens sans parts” dont l’apparition sur la scène publique s’effectue de plus en plus sur le mode de la tuerie lors de bouffées xénophobes ou à l’occasion de luttes ethniques, surtout au lendemain d’élections truquées, dans le contexte des protestations contre la vie chère ou encore dans le cadre des luttes pour les ressources de base.
Ce sont des gens qui n’ont strictement rien à perdre, qui de surcroît sont totalement laissés à l’abandon – condition à laquelle ils ne peuvent souvent échapper que par la migration, la criminalité et toutes sortes d’illégalités.
C’est une classe de “superflus” dont l’Etat (là où il existe), voire le marché lui-même, ne savent que faire.
Ce sont des gens que l’on ne peut guère vendre en esclavage, comme aux débuts du capitalisme moderne, ni réduire aux travaux forcés, comme à l’époque coloniale et sous l’apartheid. Du point de vue du capitalisme tel qu’il fonctionne dans ces régions du monde, ils sont complètement inutiles – une masse de viande humaine livrée à la violence, à la maladie, à l’évangélisme nord-américain, aux croisés de l’islam et à toutes sortes de phénomènes de sorcellerie et d’illumination.
D’autre part, la brutalité des contraintes économiques a également vidé de tout contenu le projet démocratique en le réduisant à une simple formalité – un rituel sans contenu ni symbolique et, plus grave encore, sans conséquence réelle sur la vie quotidienne des gens ordinaires.
Et, comme on le suggérait à l’instant, l’incapacité à sortir du cycle de l’extraction et de la prédation dont l’histoire, d’ailleurs, date d’avant la colonisation. Ces facteurs, pris ensemble, pèsent énormément sur les formes que prend la lutte sociale en Afrique.
A ces données fondamentales s’ajoute l’événement qu’aura été la grande diffraction sociale commencée au milieu des années 1980. Cette diffraction de la société a conduit à peu près partout à une informalisation des rapports sociaux et économiques, à une fragmentation sans précédent du champ des règles et des normes, et à un processus de désinstitutionnalisation qui n’a pas épargné l’Etat lui-même.
Cette diffraction a également provoqué un grand mouvement de défection de la part de nombreux acteurs sociaux, ouvrant alors la voie à de nouvelles formes de la lutte sociale – une lutte sans pitié pour la survie, centrée sur l’accès aux ressources.
Aujourd’hui, le bidonville est devenu le lieu névralgique de ces nouvelles formes de la lutte sociale. Il s’agit d’affrontements de type moléculaire et cellulaire, qui combinent des éléments de la lutte des classes, de la lutte des races, de la lutte ethnique, des millénarismes religieux et des luttes en sorcellerie.
Pour le reste, la faiblesse des oppositions est connue. Pouvoir et opposition opèrent en fonction d’un temps court marqué par l’improvisation, les arrangements ponctuels et informels, les compromis et compromissions diverses, les impératifs de conquête immédiate du pouvoir ou la nécessité de le conserver à tout prix.
Les alliances se nouent et se dénouent constamment. Mais, surtout, l’imaginaire du pouvoir ne s’est guère transformé.
L’imaginaire structurant de la politique en Afrique reste celui de la guerre civile permanente. Et, tant que l’on ne découplera pas la politique et la guerre, le potentiel de violence négative restera énorme.
Décolonisation et internationalisation
Ce cinquantenaire de la décolonisation n’est pas seulement une affaire africaine. La France, qui justement donne l’impression de n’accepter que du bout des lèvres la démocratisation du continent, veut faire de 2010 “l’année de l’Afrique”.
Dans son pré carré, elle s’y est opposée farouchement depuis 1960, n’hésitant pas, le cas échéant, à recourir à l’assassinat, à la corruption et à la force.
Aujourd’hui encore, elle est connue, à tort ou à raison, pour son soutien tenace, retors et indéfectible aux satrapies les plus corrompues du continent et aux régimes qui ont tourné le dos à la cause africaine. Il y a une raison simple à tout cela : les conditions historiques dans lesquelles s’est effectuée la décolonisation et le régime des capitations qu’ont cimenté les accords inégaux “de coopération et de défense” signés dans les années 1960.
On ne le sait peut-être pas assez, l’objet de ces accords secrets fut non pas de liquider le rapport colonial, mais justement de le contractualiser et de le sous-traiter. C’est au nom de cette contractualisation et de cette sous-traitance des vieux rapports coloniaux que la France continue de facto d’exercer une influence souvent négative dans les affaires africaines.
Les Etats-Unis ne s’opposent peut-être pas activement à la démocratisation de l’Afrique. Cynisme et hypocrisie suffisent largement, encore que de nombreuses institutions privées américaines apportent un appui multiforme à l’émergence et à la consolidation des sociétés civiles africaines. C’est le cas, par exemple, de nombreuses fondations. Mais le moralisme et l’évangélisme de leurs interventions laissent à désirer.
Un fait majeur des cinquante prochaines années sera la présence de la Chine en Afrique. Cette présence est sinon un contrepoids, du moins un expédient à l’échange inégal si caractéristique des relations que le continent entretient avec les puissances occidentales et les institutions financières internationales.
Il est vrai que, pour le moment, la relation avec la Chine ne sort guère du modèle de l’économie d’extraction – modèle qui, ajouté à la prédation, constitue la base matérielle des tyrannies nègres. Il ne faut donc pas s’attendre que la Chine soit d’un grand secours dans les luttes à venir pour la démocratie.
L’influence de l’autre puissance montante, l’Inde, est pour l’instant dérisoire.
Quant à l’Afrique du Sud, elle ne peut pas, à elle toute seule, promouvoir la démocratie en Afrique. Elle n’en a ni les moyens, ni la volonté, ni les ressources intellectuelles, encore moins celles de l’imagination. Du reste, elle doit d’abord approfondir la démocratie chez elle avant de penser à la promouvoir chez d’autres.
La démocratisation de l’Afrique est d’abord une question africaine, certes. Mais elle a aussi des dimensions internationales. La voie d’une transformation radicale par le biais de la révolution sociale est bloquée, du moins pour l’instant.
Ce à quoi il faudrait arriver, c’est à une sorte de New Deal continental, collectivement négocié par les différents Etats africains et par les puissances internationales – un New Deal en faveur de la démocratie et du progrès économique qui viendrait compléter et clore une fois pour toutes le chapitre de la décolonisation.
Survenant plus d’un siècle après la fameuse conférence de Berlin, qui inaugura la partition de l’Afrique, ce New Deal serait assorti d’une prime économique pour la reconstruction du continent.
Mais il comporterait également un volet juridique et pénal, des mécanismes de sanction, voire de mise au ban, dont la mise en œuvre serait nécessairement multilatérale et dont l’inspiration pourrait être trouvée dans les transformations récentes du droit international.
Cela impliquerait que, le cas échéant, des régimes coupables de crimes contre leurs peuples puissent légitimement être déposés par la force et les auteurs de ces crimes poursuivis devant la justice pénale internationale.
La notion de “crime contre l’humanité” devrait elle-même faire l’objet d’une interprétation étendue de façon à inclure non seulement les massacres et les violations aggravées des droits humains, mais aussi des faits graves de corruption et de pillage des ressources naturelles d’un pays.
Il va de soi que des acteurs privés locaux ou internationaux pourraient également être visés par de telles dispositions.
C’est à ce niveau de profondeur historique et stratégique qu’il importe désormais d’envisager la question de la démocratisation et du progrès économique en Afrique.
Rouvrir le futur
Pour le demi-siècle qui vient, une partie du rôle des intellectuels, des gens de culture et de la société civile africaine sera justement d’aider d’une part à articuler une pensée de la démocratie à partir des luttes en cours et, d’autre part, à “internationaliser” la question de la démocratisation de l’Afrique, dans le droit-fil des efforts des dernières années visant à mutualiser le droit international et qui ont vu l’apparition d’instances juridictionnelles supraétatiques.
Encore faut-il aller au-delà de la conception traditionnelle de la société civile, celle qui est étroitement dérivée de l’histoire des démocraties capitalistes. D’une part, il faut tenir compte du facteur objectif qu’est la multiplicité sociale – multiplicité des identités, des allégeances, des autorités et des normes – et, à partir d’elle, imaginer de nouvelles formes de mobilisation et de leadership.
D’autre part, la nécessité de création d’une plus-value intellectuelle n’a jamais été aussi pressante. Cette plus-value doit être réinvestie dans un projet de transformation radicale du continent.
La création de cette plus-value ne sera pas uniquement l’œuvre de l’Etat. Elle est, à mes yeux, la nouvelle tâche des sociétés civiles africaines. Pour y parvenir, il faudra à tout prix sortir de la logique de l’urgence (interventions humanitaires) et de celle des besoins immédiats, qui, jusqu’à présent, a colonisé le débat sur l’avenir de l’Afrique.
Tant que la logique de l’extraction et de la prédation qui caractérise l’économie politique des matières premières en Afrique n’est pas brisée – et avec elle les modes existants d’exploitation des richesses du sous-sol africain –, les chances d’inventer un futur alternatif seront faibles. La sorte de capitalisme que favorise cette logique allie fort bien mercantilisme, désordres politiques et militarisme. Cette sorte de capitalisme, on en voit déjà les prémices à l’époque coloniale, avec le régime des sociétés concessionnaires.
Tout ce dont il a besoin pour fonctionner, ce sont des enclaves fortifiées, des complicités souvent criminelles au cœur des sociétés locales, le minimum possible d’Etat et l’indifférence internationale.
Si les Africains veulent la démocratie, c’est à eux d’en payer le prix : personne ne le paiera à leur place. Ils ne l’obtiendront pas non plus à crédit. Ils auront néanmoins besoin de s’appuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité internationale, une grande coalition morale en dehors des Etats : la coalition de tous ceux qui croient que, sans sa part africaine, non seulement la sécurité de notre monde ne sera pas garantie, mais aussi que notre monde, décidément, sera plus pauvre encore en esprit et en humanité.
■ Calendrier
Au cours de l’année 1960, 17 pays africains sur 53 ont accédé à l’indépendance. Du Cameroun, le 1er janvier, à la Mauritanie, le 28 novembre, voici le calendrier des dates anniversaires.
1er janvier: Cameroun
4 avril: Sénégal
27 avril: Togo
26 juin: Madagascar
30 juin: République démocratique du Congo
1er juillet: Somalie
1er août: Bénin
3 août: Niger
5 août: Burkina Faso
7 août: Côte-d’Ivoire
11 août: Tchad
13 août: République centrafricaine
15 août: Congo
17 août: Gabon
22 septembre: Mali
1er octobre: Nigeria
28 novembre: Mauritanie
Decamo Fils
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Lue sur congoone :
PRIERE D' UN PETIT CONGOLAIS MALADE DE DEPENDANCE.
PRIERE D' UN PETIT CONGOLAIS MALADE DE DEPENDANCE.
Écrit par Charles Djungu-Simba K. | |
Samedi, 01 Mai 2010 10:24 | |
Sire Faites que cette fois-ci soit vraiment la bonne Cinquante ans de dérive et de dépendance De cris, de pleurs et de danses le ventre vide Sire, ça suffit ! On nous dit que Tu arrives Et que Tu nous l’amènes enfin Pas l’épée à couper les mains de l’aïeul Léopold Ni le si bien nommé portefeuilles de Moïse Mais l’objet, Sire, de tous nos désirs aiguisés On nous dit que Tu vas dire enfin Pas le Got Verdom des Colons acariâtres Ni les Bokoliana de nos dinosaures entubés Mais la formule magique inconnue de Ton Frère Celle qui mettra fin à nos ténèbres tropicales A nos chantiers de chantage et d’errance A nos violences sadiques et phalliques A nos mendicités de saltimbanques Sire Faites que cesse enfin le cirque Et que l’ombilical cordon soit scié Que sans atermoiements funestes Ni précipitations inconsidérées Nos deux nations réconciliées Célèbrent leur mutuelle indépendance. | |
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Bonjour Decamo, merci pour cet article interessant, que je n'avais pas vu. Je ne savais pas cela de Ka Mana, que j'apprécie pour la profondeur de ses analyses, meme si je suis d'accord avec toi sur la forme. De la réflexion d'Achille Mbembe que j'ai découvert il y a qq années, je retiens ceci, surtout pour le Congo ou on semble accorder une importance indue (a mon avis) a la contribution chinoise: " Il est vrai que, pour le moment, la relation avec la Chine ne sort guère du modèle de l’économie d’extraction – modèle qui, ajouté à la prédation, constitue la base matérielle des tyrannies nègres. Il ne faut donc pas s’attendre que la Chine soit d’un grand secours dans les luttes à venir pour la démocratie".
Il conclut en disant: "Tant que la logique de l’extraction et de la prédation qui caractérise l’économie politique des matières premières en Afrique n’est pas brisée – et avec elle les modes existants d’exploitation des richesses du sous-sol africain –, les chances d’inventer un futur alternatif seront faibles. La sorte de capitalisme que favorise cette logique allie fort bien mercantilisme, désordres politiques et militarisme. Cette sorte de capitalisme, on en voit déjà les prémices à l’époque coloniale, avec le régime des sociétés concessionnaires".
Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi on voudrait célébrer ce cinquentenaire. Peut-être que je suis pessimiste, mais selon moi, ca nous renvoie à notre échec, notre irresponsabilité et notre faillite collectifs, à voir l'état de notre pays et surtout, de cette jeunesse qui est sensée le diriger pour les 50 prochaines années.
Il conclut en disant: "Tant que la logique de l’extraction et de la prédation qui caractérise l’économie politique des matières premières en Afrique n’est pas brisée – et avec elle les modes existants d’exploitation des richesses du sous-sol africain –, les chances d’inventer un futur alternatif seront faibles. La sorte de capitalisme que favorise cette logique allie fort bien mercantilisme, désordres politiques et militarisme. Cette sorte de capitalisme, on en voit déjà les prémices à l’époque coloniale, avec le régime des sociétés concessionnaires".
Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi on voudrait célébrer ce cinquentenaire. Peut-être que je suis pessimiste, mais selon moi, ca nous renvoie à notre échec, notre irresponsabilité et notre faillite collectifs, à voir l'état de notre pays et surtout, de cette jeunesse qui est sensée le diriger pour les 50 prochaines années.
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Drolement bien écrit et tres pertinent. Merci de partager avec nous ME
mongo elombe a écrit:Lue sur congoone :
PRIERE D' UN PETIT CONGOLAIS MALADE DE DEPENDANCE.
Écrit par Charles Djungu-Simba K. Samedi, 01 Mai 2010 10:24 Sire
Faites que cette fois-ci soit vraiment la bonne
Cinquante ans de dérive et de dépendance
De cris, de pleurs et de danses le ventre vide
Sire, ça suffit !
On nous dit que Tu arrives
Et que Tu nous l’amènes enfin
Pas l’épée à couper les mains de l’aïeul Léopold
Ni le si bien nommé portefeuilles de Moïse
Mais l’objet, Sire, de tous nos désirs aiguisés
On nous dit que Tu vas dire enfin
Pas le Got Verdom des Colons acariâtres
Ni les Bokoliana de nos dinosaures entubés
Mais la formule magique inconnue de Ton Frère
Celle qui mettra fin à nos ténèbres tropicales
A nos chantiers de chantage et d’errance
A nos violences sadiques et phalliques
A nos mendicités de saltimbanques
Sire
Faites que cesse enfin le cirque
Et que l’ombilical cordon soit scié
Que sans atermoiements funestes
Ni précipitations inconsidérées
Nos deux nations réconciliées
Célèbrent leur mutuelle indépendance.
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
L´Afrique : Qu´a-t-elle fait de sa liberté?
C´est le titre de cette émission consacrée justement au cinquantenaire de l´indépendance de certains pays africains.
C´est le titre de cette émission consacrée justement au cinquantenaire de l´indépendance de certains pays africains.
Arafat
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
..Qu´avons-nous fait de notre liberté
Un "cirque".. comme affirme le poete Charles Simba..
Imaginez par vous même..un descendant lointain de Leopold II arrive..et souhaite voir le progrès faite au Congo..on lui présente un Président..semi-analphabete..qui a du mal á s´exprimer..et qui semble être le progrès le plus visible que les congolais semble-t-il ont obtenus en 50 ans
La liberté La RDC est l´un des rares membres de l´ONU a avoir beneficiée de deux missions militaires de cette organisation en 50 ans
On dirait que l´an prochain, si nous faisons un bon choix et élisons un président qui possede quelques qualités..la première des choses que ce futur président va faire serait de demander..une assistance technique de l´ONU comme il y a 50 ans..pour construire les écoles, les hopitaux, les routes, les dispensaires..et payer les salaires des fonctionaires de l´État..Exactement comme il ya 50 ans
50 ans aprés..nous sommes en route pour "renoncer" á una grande partie de notre "liberté" pour que l´ONU puisse garantir l´existence du Congo comme État ..independant ..afin de mettre fin au cirque
Un "cirque".. comme affirme le poete Charles Simba..
Imaginez par vous même..un descendant lointain de Leopold II arrive..et souhaite voir le progrès faite au Congo..on lui présente un Président..semi-analphabete..qui a du mal á s´exprimer..et qui semble être le progrès le plus visible que les congolais semble-t-il ont obtenus en 50 ans
La liberté La RDC est l´un des rares membres de l´ONU a avoir beneficiée de deux missions militaires de cette organisation en 50 ans
On dirait que l´an prochain, si nous faisons un bon choix et élisons un président qui possede quelques qualités..la première des choses que ce futur président va faire serait de demander..une assistance technique de l´ONU comme il y a 50 ans..pour construire les écoles, les hopitaux, les routes, les dispensaires..et payer les salaires des fonctionaires de l´État..Exactement comme il ya 50 ans
50 ans aprés..nous sommes en route pour "renoncer" á una grande partie de notre "liberté" pour que l´ONU puisse garantir l´existence du Congo comme État ..independant ..afin de mettre fin au cirque
GHOST
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
http://congovideos.com/component/option,com_seyret/Itemids94/task,videodirectlink/id,8899/
Flick de Kolwezi
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Flashback:
Conference souveraine nationale. Les bases etaient jetees, pour preparer le peuple Congolais a prendre les renes de son destin...Tous les espoirs etaient permis.
http://video.google.com/videoplay?docid=-5619883863840647131#docid=3176115139162318791
Conference souveraine nationale. Les bases etaient jetees, pour preparer le peuple Congolais a prendre les renes de son destin...Tous les espoirs etaient permis.
http://video.google.com/videoplay?docid=-5619883863840647131#docid=3176115139162318791
Tsippora
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
v
Ruberwa: «La décentralisation, c’est urgent et non négociable»
publié il y a 2 heures, 2 minutes, sous Actualité, Kinshasa, Politique. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0.
Azarias Ruberwa, président du RCD
La population doit se mobiliser pour obtenir la sécurité et la décentralisation. C’est ce qu’a déclaré Azarias Ruberwa, président du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi. Pour l’ancien vice-président de la République, il y a manque de volonté politique dans le chef des dirigeants à Kinshasa pour rendre effectives la décentralisation et la retenue des 40% des recettes produites par les provinces à la source.
Extrait de l’interview d’Azarias Ruberwa:
<BLOCKQUOTE>
«La décentralisation, c’est urgent et ce n’est pas négociable. Je pense qu’il faut éviter les faux-fuyants. La prospérité de cette nation passe par une forte décentralisation, à défaut du fédéralisme. Si nous avons pas des leaders qui se décident, en disant, le développement de cette nation continent passe par tel mode de gestion que nous avons convenue ensemble, alors, nous allons retarder le développement. Regardez ce qui se passe autour de nous, c’est l’extrême pauvreté. Le pays va mal à l’éveille du cinquantenaire. Il est temps que les dirigeants à Kinshasa comprennent que l’argent du Congo appartient aux provinces également.»
=======================================================================================================
Vive le cinquantenaire, vive le CONGO nouveau nsoni esila bango, ça critique et ça se goinfre grrrrrrrr. C'est maintenant qu'il se rend compte de l'extr^me pauvreté et que le pays va mal posa ya koboma moko na bango grrrrrrrr</BLOCKQUOTE>
Ruberwa: «La décentralisation, c’est urgent et non négociable»
publié il y a 2 heures, 2 minutes, sous Actualité, Kinshasa, Politique. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0.
Azarias Ruberwa, président du RCD
La population doit se mobiliser pour obtenir la sécurité et la décentralisation. C’est ce qu’a déclaré Azarias Ruberwa, président du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi. Pour l’ancien vice-président de la République, il y a manque de volonté politique dans le chef des dirigeants à Kinshasa pour rendre effectives la décentralisation et la retenue des 40% des recettes produites par les provinces à la source.
Extrait de l’interview d’Azarias Ruberwa:
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«La décentralisation, c’est urgent et ce n’est pas négociable. Je pense qu’il faut éviter les faux-fuyants. La prospérité de cette nation passe par une forte décentralisation, à défaut du fédéralisme. Si nous avons pas des leaders qui se décident, en disant, le développement de cette nation continent passe par tel mode de gestion que nous avons convenue ensemble, alors, nous allons retarder le développement. Regardez ce qui se passe autour de nous, c’est l’extrême pauvreté. Le pays va mal à l’éveille du cinquantenaire. Il est temps que les dirigeants à Kinshasa comprennent que l’argent du Congo appartient aux provinces également.»
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Vive le cinquantenaire, vive le CONGO nouveau nsoni esila bango, ça critique et ça se goinfre grrrrrrrr. C'est maintenant qu'il se rend compte de l'extr^me pauvreté et que le pays va mal posa ya koboma moko na bango grrrrrrrr</BLOCKQUOTE>
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhmongo elombe a écrit:v
Ruberwa: «La décentralisation, c’est urgent et non négociable»
publié il y a 2 heures, 2 minutes, sous Actualité, Kinshasa, Politique. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0.
Azarias Ruberwa, président du RCD
La population doit se mobiliser pour obtenir la sécurité et la décentralisation. C’est ce qu’a déclaré Azarias Ruberwa, président du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi. Pour l’ancien vice-président de la République, il y a manque de volonté politique dans le chef des dirigeants à Kinshasa pour rendre effectives la décentralisation et la retenue des 40% des recettes produites par les provinces à la source.
Extrait de l’interview d’Azarias Ruberwa:
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«La décentralisation, c’est urgent et ce n’est pas négociable. Je pense qu’il faut éviter les faux-fuyants. La prospérité de cette nation passe par une forte décentralisation, à défaut du fédéralisme. Si nous avons pas des leaders qui se décident, en disant, le développement de cette nation continent passe par tel mode de gestion que nous avons convenue ensemble, alors, nous allons retarder le développement. Regardez ce qui se passe autour de nous, c’est l’extrême pauvreté. Le pays va mal à l’éveille du cinquantenaire. Il est temps que les dirigeants à Kinshasa comprennent que l’argent du Congo appartient aux provinces également.»
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Vive le cinquantenaire, vive le CONGO nouveau nsoni esila bango, ça critique et ça se goinfre grrrrrrrr. C'est maintenant qu'il se rend compte de l'extr^me pauvreté et que le pays va mal posa ya koboma moko na bango grrrrrrrr</BLOCKQUOTE>
C´est la première fois que tu me decois ainsi ME,
prendre ce monsieur comme une référence politique,
c´est injurié le mémoire de 6 000 000 congolais.
Flick de Kolwezi
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Oza matumoli, moi prendre celui là comme référence, je suis étonnées des aâneries qu'il ose dire commes'il était quelqu'un de bien pour la RDC.
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
mongo elombe a écrit: Oza matumoli, moi prendre celui là comme référence, je suis étonnées des aâneries qu'il ose dire commes'il était quelqu'un de bien pour la RDC.
Je rétire mes mots.
Flick de Kolwezi
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
La population de République démocratique du Congo (RDC) est confrontée "à l’une des pires crises humanitaires au monde", a dénoncé vendredi l’ONU dont les agences font face à un "véritable défi" en raison des violences et d’un manque cruel de fonds.
"Le pays est confronté à une des pires crises humanitaires au monde" alors que "les exactions de groupes armés dont l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) ne cessent d’augmenter", a expliqué à l’AFP la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), Elisabeth Byrs.
"Travailler en RDC est devenu un véritable défi pour les humanitaires tant pour des raisons de sécurité que du manque de financement", a ajouté Mme Byrs.
Seulement 30% des 827 millions de dollars demandés par l’ONU pour ses opérations dans le pays sont actuellement financés.
"Si l’aide financière n’arrive pas, nous allons être obligés de réduire notre assistance pour une population qui en a cruellement besoin", a-t-elle insisté.
Parallèlement les opérations de l’ONU "sont vraiment gênées par les combats les échauffourées, le banditisme qui ne concernent pas que les civils, les humanitaires sont également attaqués régulièrement", a insisté Mme Byrs.
Dans la Province orientale (nord), depuis septembre 2008, la LRA "terrorise la population, attaque, pille, brûle les villages, enlève les civils et notamment les enfants", a encore souligné Mme Byrs lors d’un point de presse.
L’ONU a relevé que depuis décembre 2007, la LRA avait tué 1.796 civils, enlevés 2.377 personnes dont 807 enfants. Et entre décembre 2009 et mars 2010 seulement, la LRA a tué 407 civils et enlevés 302 personnes dont 125 enfants.
Dans les Kivu et la province du Maniema (est), les maltraitances sexuelles sont particulièrement nombreuses. En 2009 seulement, "il y a eu 8.000 cas de viols rapportés dont la majorité ont été perpétrés par des hommes en armes", selon Ocha.
Dans la province de l’Equateur (nord-ouest), les problèmes sont identiques avec un accès difficiles aux populations dans les environs de Bozene et de Dongo.
En 2009, l’ONU a distribué 2,8 millions de rations alimentaires en RDC où, depuis 2005, sévit notamment dans l’extrême nord-est l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), l’une des guérillas les plus brutales au monde.
2010 AFP
"Le pays est confronté à une des pires crises humanitaires au monde" alors que "les exactions de groupes armés dont l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) ne cessent d’augmenter", a expliqué à l’AFP la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), Elisabeth Byrs.
"Travailler en RDC est devenu un véritable défi pour les humanitaires tant pour des raisons de sécurité que du manque de financement", a ajouté Mme Byrs.
Seulement 30% des 827 millions de dollars demandés par l’ONU pour ses opérations dans le pays sont actuellement financés.
"Si l’aide financière n’arrive pas, nous allons être obligés de réduire notre assistance pour une population qui en a cruellement besoin", a-t-elle insisté.
Parallèlement les opérations de l’ONU "sont vraiment gênées par les combats les échauffourées, le banditisme qui ne concernent pas que les civils, les humanitaires sont également attaqués régulièrement", a insisté Mme Byrs.
Dans la Province orientale (nord), depuis septembre 2008, la LRA "terrorise la population, attaque, pille, brûle les villages, enlève les civils et notamment les enfants", a encore souligné Mme Byrs lors d’un point de presse.
L’ONU a relevé que depuis décembre 2007, la LRA avait tué 1.796 civils, enlevés 2.377 personnes dont 807 enfants. Et entre décembre 2009 et mars 2010 seulement, la LRA a tué 407 civils et enlevés 302 personnes dont 125 enfants.
Dans les Kivu et la province du Maniema (est), les maltraitances sexuelles sont particulièrement nombreuses. En 2009 seulement, "il y a eu 8.000 cas de viols rapportés dont la majorité ont été perpétrés par des hommes en armes", selon Ocha.
Dans la province de l’Equateur (nord-ouest), les problèmes sont identiques avec un accès difficiles aux populations dans les environs de Bozene et de Dongo.
En 2009, l’ONU a distribué 2,8 millions de rations alimentaires en RDC où, depuis 2005, sévit notamment dans l’extrême nord-est l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), l’une des guérillas les plus brutales au monde.
2010 AFP
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
"Kabila père : l’alibi congolais des Rwandais
(RTBF 22/06/2010) "
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=533448
"Cinquantenaire: Kamerhe appelle à la réconciliation des Congolais
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5743
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a appelé à une réconciliation du peuple congolais et demandé au président de la République de
"prendre la hauteur de ses fonctions pour relaxer les prisonniers politiques et d’opinion, conformément aux prérogatives que lui reconnaît la constitution de la RDC ", en marge des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du pays..."
"La Belgique doit-elle demander pardon au Congo ?"
° http://archives.lesoir.be/la-belgique-doit-elle-demander-pardon-au-congo-_t-20100503-00WCDT.a.html?&v5=1
Compatriotiquement!
(RTBF 22/06/2010) "
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=533448
"Cinquantenaire: Kamerhe appelle à la réconciliation des Congolais
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5743
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a appelé à une réconciliation du peuple congolais et demandé au président de la République de
"prendre la hauteur de ses fonctions pour relaxer les prisonniers politiques et d’opinion, conformément aux prérogatives que lui reconnaît la constitution de la RDC ", en marge des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du pays..."
"La Belgique doit-elle demander pardon au Congo ?"
° http://archives.lesoir.be/la-belgique-doit-elle-demander-pardon-au-congo-_t-20100503-00WCDT.a.html?&v5=1
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
MESSAGE DE HONORE NGBANDA SUR RADIOTVBEN...25/06/10
http://www.tvbendele.com/audio/107/message-de-honore-ngbanda-sur-radiotvbendele-25-
http://www.tvbendele.com/audio/107/message-de-honore-ngbanda-sur-radiotvbendele-25-
Mathilde
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
C'est horrible naza kokota maquis grrrrrrrrr, j'écouterai toute l'émission demain kisssssss sista A DEMAIN.
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
A toi aussi sis et a demain! Kie kiekie prkoi horrible ?? Yo penza hein elengi ezanga lipasa...enjoy
mongo elombe a écrit:C'est horrible naza kokota maquis grrrrrrrrr, j'écouterai toute l'émission demain kisssssss sista A DEMAIN.
Mathilde
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
"Indépendances : les Africains invités par Obama
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20100626112200/barack-obama-etats-unis-independance-g8independances-les-africains-invites-par-obama.html
© AFP Le président des Etats-Unis Barack Obama a invité 18 dirigeants africains pour fêter les 50 ans d'indépendance de leurs pays en août à Washington, a annoncé vendredi un haut responsable de l'administration américaine en marge du G8 à Huntsville (Canada)..."
J'espère, fusse pour le symbole, celui du pays de Lumumba, de la gachette de Franz FANON,
de ce grand pays de l'Afrique Centrale, scandale géologique..., notre Président sera parmi
les invités ! L'inconvénient est que celui-ci manque de conversation, de bilan et de vision...
Compatriotiquement!
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20100626112200/barack-obama-etats-unis-independance-g8independances-les-africains-invites-par-obama.html
© AFP Le président des Etats-Unis Barack Obama a invité 18 dirigeants africains pour fêter les 50 ans d'indépendance de leurs pays en août à Washington, a annoncé vendredi un haut responsable de l'administration américaine en marge du G8 à Huntsville (Canada)..."
J'espère, fusse pour le symbole, celui du pays de Lumumba, de la gachette de Franz FANON,
de ce grand pays de l'Afrique Centrale, scandale géologique..., notre Président sera parmi
les invités ! L'inconvénient est que celui-ci manque de conversation, de bilan et de vision...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Indépendances : les Africains invités par Obama
26/06/2010 à 11h:22 Par AFP
addthis_pub = 'JA';
Barack Obama à son arrivé au G8 à Huntsville, Canada. © AFP
Le président des Etats-Unis Barack Obama a invité 18 dirigeants africains pour fêter les 50 ans d'indépendance de leurs pays en août à Washington, a annoncé vendredi un haut responsable de l'administration américaine en marge du G8 à Huntsville (Canada).
"Le président va organiser un événement cet été à Washington, au début du mois d'août" pour marquer le 50e anniversaire de l'indépendance" de ces anciennes colonies, a indiqué ce responsable sous couvert de l'anonymat, en précisant que 18 pays étaient concernés par cette invitation.
M. Obama, qui participait vendredi aux travaux de la première journée du sommet du G8, élargi pour des sessions dans l'après-midi à plusieurs pays africains, dont le Sénégal, le Malawi, l'Algérie, l'Ethiopie ou encore le Nigeria, a saisi l'occasion pour faire cette annonce, a souligné un deuxième responsable.
Repartir du bon pied
"Le président a commencé ainsi, il a dit "nous allons organiser un événement avec de nouveaux dirigeants africains, pour commémorer le 50e anniversaire en août. J'aurai 49 ans en août"", a indiqué ce responsable, en précisant que M. Obama avait aussi rappelé que son père était l'un des premiers Africains de sa génération à être allé aux Etats-Unis.
Depuis les indépendances, "il y a eu beaucoup de déceptions, beaucoup de frustrations, et maintenant 50 ans plus tard, nous voulons faire en sorte de repartir du bon pied", a encore dit ce responsable, citant le président américain.
26/06/2010 à 11h:22 Par AFP
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Barack Obama à son arrivé au G8 à Huntsville, Canada. © AFP
Le président des Etats-Unis Barack Obama a invité 18 dirigeants africains pour fêter les 50 ans d'indépendance de leurs pays en août à Washington, a annoncé vendredi un haut responsable de l'administration américaine en marge du G8 à Huntsville (Canada).
"Le président va organiser un événement cet été à Washington, au début du mois d'août" pour marquer le 50e anniversaire de l'indépendance" de ces anciennes colonies, a indiqué ce responsable sous couvert de l'anonymat, en précisant que 18 pays étaient concernés par cette invitation.
M. Obama, qui participait vendredi aux travaux de la première journée du sommet du G8, élargi pour des sessions dans l'après-midi à plusieurs pays africains, dont le Sénégal, le Malawi, l'Algérie, l'Ethiopie ou encore le Nigeria, a saisi l'occasion pour faire cette annonce, a souligné un deuxième responsable.
Repartir du bon pied
"Le président a commencé ainsi, il a dit "nous allons organiser un événement avec de nouveaux dirigeants africains, pour commémorer le 50e anniversaire en août. J'aurai 49 ans en août"", a indiqué ce responsable, en précisant que M. Obama avait aussi rappelé que son père était l'un des premiers Africains de sa génération à être allé aux Etats-Unis.
Depuis les indépendances, "il y a eu beaucoup de déceptions, beaucoup de frustrations, et maintenant 50 ans plus tard, nous voulons faire en sorte de repartir du bon pied", a encore dit ce responsable, citant le président américain.
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Vive le cinquantenaire, le pacificateur,
Les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu ont encore frappé. Ils ont attaqué ce lundi 28 juin au matin le village de Mutwanga, chef-lieu du secteur de Rwenzori, en territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Bilan de l’attaque : huit personnes tuées et deux autres blessées, toutes des victimes civiles.
Le village de Mutwanga est situé à 45 kilomètres à l’ouest de Beni. L’attaque a eu lieu, selon les sources administratives de la place, vers 5 heures locales.
La résidence du chef de secteur Rwenzori était la première à être ciblée.
Les rebelles ont lancé une grenade sur la maison tuant deux de ses enfants.
Les assaillants ont détruit tout le matériel informatique du bureau du chef de secteur avant d’y mettre le feu.
Ils ont ensuite fusillé six autres personnes dans des maisons voisines à la résidence de cette autorité locale, pillé plusieurs établissements de commerce et incendié deux camions avant de se retirer, sans être inquiétés, en direction du mont Rwenzori, deux heures après leur incursion.
Cette attaque intervient trois jours après le lancement, vendredi 25 juin dernier par le commandement de la 8e région militaire des FARDC, des opérations dites Rwenzori contre l’ADF/Nalu.
Selon le commandant de cette région, le général Mayala Nkyama, ces rebelles ont attaqué le village Mutwanga en représailles à la destruction de leur base de Mwalika par les FARDC samedi 26 juin. radio okapi.
Les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu ont encore frappé. Ils ont attaqué ce lundi 28 juin au matin le village de Mutwanga, chef-lieu du secteur de Rwenzori, en territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Bilan de l’attaque : huit personnes tuées et deux autres blessées, toutes des victimes civiles.
Le village de Mutwanga est situé à 45 kilomètres à l’ouest de Beni. L’attaque a eu lieu, selon les sources administratives de la place, vers 5 heures locales.
La résidence du chef de secteur Rwenzori était la première à être ciblée.
Les rebelles ont lancé une grenade sur la maison tuant deux de ses enfants.
Les assaillants ont détruit tout le matériel informatique du bureau du chef de secteur avant d’y mettre le feu.
Ils ont ensuite fusillé six autres personnes dans des maisons voisines à la résidence de cette autorité locale, pillé plusieurs établissements de commerce et incendié deux camions avant de se retirer, sans être inquiétés, en direction du mont Rwenzori, deux heures après leur incursion.
Cette attaque intervient trois jours après le lancement, vendredi 25 juin dernier par le commandement de la 8e région militaire des FARDC, des opérations dites Rwenzori contre l’ADF/Nalu.
Selon le commandant de cette région, le général Mayala Nkyama, ces rebelles ont attaqué le village Mutwanga en représailles à la destruction de leur base de Mwalika par les FARDC samedi 26 juin. radio okapi.
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
Louis misele est à pendre grrrrrrrrrr.
Le rôle du roi Léopold II, qui fit du Congo son domaine réservé entre 1885 et 1908, le dirigeant par la terreur et les massacres, fait l'objet également d'un débat contradictoire.
Avant de devenir une colonie au début du XXe siècle, l'Etat libre du Congo, propriété personnelle du roi, constitua pour le souverain belge une source de revenus considérable, grâce aux richesses en ivoire et en caoutchouc.
Les villages qui ne fournissaient pas leur quota de caoutchouc devaient rembourser leur "dette" en présentant aux administrateurs royaux des mains coupées.
Selon l'Américain Adam Hochschild, auteur du "Fantôme du roi Léopold", la moitié de la population locale a péri durant les 23 ans d'existence de l'Etat libre du Congo.
Pour Louis Michel, ancien commissaire européen au Développement et ancien chef de la diplomatie belge, il importe de ne pas rejuger les événements à plus d'un siècle de distance.
"Je pense que pour son époque Léopold II fut un véritable visionnaire. Il a compris que nous étions un petit pays européen et qu'une colonie nous donnerait une valeur incroyable à tous les niveaux", a-t-il déclaré à P-Magazine.
Pascal Liétout pour le service français
Le rôle du roi Léopold II, qui fit du Congo son domaine réservé entre 1885 et 1908, le dirigeant par la terreur et les massacres, fait l'objet également d'un débat contradictoire.
Avant de devenir une colonie au début du XXe siècle, l'Etat libre du Congo, propriété personnelle du roi, constitua pour le souverain belge une source de revenus considérable, grâce aux richesses en ivoire et en caoutchouc.
Les villages qui ne fournissaient pas leur quota de caoutchouc devaient rembourser leur "dette" en présentant aux administrateurs royaux des mains coupées.
Selon l'Américain Adam Hochschild, auteur du "Fantôme du roi Léopold", la moitié de la population locale a péri durant les 23 ans d'existence de l'Etat libre du Congo.
Pour Louis Michel, ancien commissaire européen au Développement et ancien chef de la diplomatie belge, il importe de ne pas rejuger les événements à plus d'un siècle de distance.
"Je pense que pour son époque Léopold II fut un véritable visionnaire. Il a compris que nous étions un petit pays européen et qu'une colonie nous donnerait une valeur incroyable à tous les niveaux", a-t-il déclaré à P-Magazine.
Pascal Liétout pour le service français
mongo elombe
Re: 50 ans d'independance: Pour quels resultats?
"La fièvre du cinquantenaire de l'indépendance s'empare de Kinshasa
° http://www.rfi.fr/afrique/20100628-fievre-cinquantenaire-independance-s-empare-kinshasa
Kinshasa revêt sa plus belle robe, à l’approche du 30 juin, date à laquelle la république démocratique du Congo (RDC) commémore le cinquantenaire de son indépendance. Sur les principales artères de la ville, c’est la fièvre. Jour et nuit, les rues sont balayées, les caniveaux curés et l’éclairage public réapparaît dans certains coins où il avait disparu depuis des lustres. La précipitation dans laquelle les travaux sont exécutés traduit la volonté de donner la meilleure image de la ville pour le jour de la fête...".
"30 juin1960-30 juin 2010: controverse autour d’un anniversaire
(Le Potentiel 28/06/2010)
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=534547
L’unanimité est loin de se faire autour de la destination à donner à la date du 30 juin 2010 qui marque le cinquantenaire de la RDC. Faudrait-il organiser des réjouissances pompeuses et onéreuses, dans un environnement de misère et d’austérité imposé par l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE ? D’une part ! De l’autre, une telle célébration constitue un moment historique à saisir pour réveiller la conscience collective dans l’orientation de l’avenir. La controverse est vive, pour vu que la date du 30 juin 2010 marque la rupture d’avec un passé douloureux pour ouvrir la voie à la renaissance de la RDC..
Faut-il célébrer avec pompe les festivités marquant le cinquantenaire pour marquer d’une pierre blanche cet anniversaire ? Question fondamentale qui alimente la chronique les discussions dans l’opinion publique. Pour les uns, il se pose un réellement problème d’éthique. Une catégorie de Congolais ne justifie pas qu’une fête soit organisée dans un contexte de dégradation prononcée de la situation socioéconomique de la nation. Des réjouissances grandioses constitueraient une insulte faite à cette majorité qui croupit dans la misère la plus noire. D’ailleurs, ces dépenses de prestige impliquent un coût, qu’un « pays pauvre très endetté », négociant en plus le point d’achèvement, ne peut se permettre d’engager..."
Compatriotiquement!
° http://www.rfi.fr/afrique/20100628-fievre-cinquantenaire-independance-s-empare-kinshasa
Kinshasa revêt sa plus belle robe, à l’approche du 30 juin, date à laquelle la république démocratique du Congo (RDC) commémore le cinquantenaire de son indépendance. Sur les principales artères de la ville, c’est la fièvre. Jour et nuit, les rues sont balayées, les caniveaux curés et l’éclairage public réapparaît dans certains coins où il avait disparu depuis des lustres. La précipitation dans laquelle les travaux sont exécutés traduit la volonté de donner la meilleure image de la ville pour le jour de la fête...".
"30 juin1960-30 juin 2010: controverse autour d’un anniversaire
(Le Potentiel 28/06/2010)
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=534547
L’unanimité est loin de se faire autour de la destination à donner à la date du 30 juin 2010 qui marque le cinquantenaire de la RDC. Faudrait-il organiser des réjouissances pompeuses et onéreuses, dans un environnement de misère et d’austérité imposé par l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE ? D’une part ! De l’autre, une telle célébration constitue un moment historique à saisir pour réveiller la conscience collective dans l’orientation de l’avenir. La controverse est vive, pour vu que la date du 30 juin 2010 marque la rupture d’avec un passé douloureux pour ouvrir la voie à la renaissance de la RDC..
Faut-il célébrer avec pompe les festivités marquant le cinquantenaire pour marquer d’une pierre blanche cet anniversaire ? Question fondamentale qui alimente la chronique les discussions dans l’opinion publique. Pour les uns, il se pose un réellement problème d’éthique. Une catégorie de Congolais ne justifie pas qu’une fête soit organisée dans un contexte de dégradation prononcée de la situation socioéconomique de la nation. Des réjouissances grandioses constitueraient une insulte faite à cette majorité qui croupit dans la misère la plus noire. D’ailleurs, ces dépenses de prestige impliquent un coût, qu’un « pays pauvre très endetté », négociant en plus le point d’achèvement, ne peut se permettre d’engager..."
Compatriotiquement!
ndonzwau
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