RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
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RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
C'est ce mardi 6 décembre 2011 que devraient être annoncés les résultats complets de la présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo. La Commission électorale affirme pouvoir respecter l'échéance. Les derniers résultats provisoires annoncés par la Céni portent désormais sur 68% des bureaux de vote. Pas de changement majeur, les deux candidats qui se détachent sont le président sortant Joseph Kabila crédité de 46,4% des voix suivi de l'opposant Etienne Tshisekedi avec 36,2% des suffrages. Les neuf autres candidats sont loin derrière.
Avec notre envoyé spécial à Kinshasa,
Est-ce par volonté de donner le maximum de résultats, d’être vu par le moins grand nombre ou bien par goût du suspense ? Jour après jour, les annonces de la Céni, Commission électorale nationale indépendante, se font de plus en plus tardives. Le 5 décembre au soir, il était minuit moins le quart lorsque son président le pasteur Ngoy Mulunda est venu communiquer de nouveaux résultats partiels de l’élection présidentielle.
Si grâce à Kinshasa où le travail de compilation s’est accéléré, Etienne Tshisekedi comble légèrement son retard sur Joseph Kabila, le président sortant dispose toujours, selon les chiffres de la Céni, d’une avance confortable sur l’opposant historique. Près de 1 300 000 voix.
Dossier spécial élections en RDC
Reste maintenant une question : les Congolais connaîtront-ils ce mardi le nom du vainqueur de la présidentielle ? Jusque-là, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda a toujours promis que le 6 décembre, il sera en mesure de donner les résultats provisoires du scrutin.
Le 5 décembre au soir, le président de la Commission électorale a laissé plané un doute. Selon lui, cette annonce finale est conditionnée à la réception de tous les procès-verbaux. Si tel n’est pas le cas, les Congolais devront encore attendre et se contenter de résultats partiels.
De son côté, l'Eglise a déclaré le 5 décembre qu'elle ne diffusera pas, de résultats, précisant que matériellement c'était impossible.
Ce mardi est donc une date cruciale en RDC. L'inquiétude est palpable. Les expatriés traversent le fleuve en direction de Brazzaville. Et depuis hier, les policiers et militaires sont plus visibles à Kinshasa. Mais pas de quoi s'inquiéter assure le patron de la police congolaise. Selon Charles Bisengimana, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. La police a pris toutes les mesures pour éviter les troubles.
Charles Bisengimana
Chef de la police congolaise
http://www.rfi.fr/afrique/20111206-presidentielle-rdc-jour-j
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Thierry Vircoulon, directeur du projet Afrique centrale de l’ONG International Crisis Group
Par Christophe Boisbouvier
« Je pense que compte tenu du fait que les Nations unies, dès le début du processus, ont refusé de valider les élections en RDC. Je pense que c’est beaucoup plus difficile pour les internationaux de porter un jugement sur un processus électoral dans lequel ils sont moins impliqués et qu’ils ont moins couvert géographiquement. Mais par contre, on voit bien qu’ils sont extrêmement inquiets des conséquences qui peuvent avoir lieu dans les semaines qui viennent ».
Au Congo Kinshasa, c’est aujourd’hui, mardi, que la Céni, la Commission électorale nationale indépendante, doit proclamer le vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre. Mais les chiffres de la Céni sont-ils crédibles ?
Le chercheur français Thierry Vircoulon est le directeur du projet Afrique centrale de l’ONG International Crisis Group. Depuis Nairobi, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
tags : RDC
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Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
RDC: Bill Richardson à Kinshasa
A quelques heures de la proclamation par la Commission électorale nationale Indépendante (CENI) des résultats provisoires de l’élection présidentielle, la tension ne cesse de monter en République démocratique du Congo, Au point ou certains craignent même le risque d’une confrontation ouverte ou d’une explication musclée entre l’opposition conduite par l’UDPS et la CENI et la Majorité présidentielle. Des sources diplomatiques, l’on apprend l’arrivée à Kinshasa dans quelques heures, de M. Bill Richardson, le négociateur américain, sur invitation du National Democratic Institute (IDI).
Selon des sources concordantes, M. Richardson va tenter d’initier un dialogue entre les acteurs politique de la Majorité présidentielle et ceux de l’opposition pour trouver un terrain d’entente face la situation actuelle marquée par une tension après la publication par la CENi des résultats partiels. « M. Bill Richardson va tenter de désamorcer la bombe, c’est-à-dire de faire accorder les violons entre le pouvoir en place, la CENI et l’opposition pour éviter une situation explosive au pays », a déclaré M. Richard Matela de la société civile congolaise.
Du côté du Département d’Etat américain, l’on souligne que M. Bill Richardson vient en RDC sur invitation des organisations de la société civile et qu’il n’engage pas le gouvernement américain du fait qu’il n’est pas un officiel et qu’il travaille pour le compte du State Department. La question que bon nombre d’observateurs se posent aujourd’hui est celle de savoir quel genre de négociation M. Bill Richardson pourra t-il menée en RDC ? Surtout lorsque l’on sait que l’on se trouve déjà dans une situation de non retour avec une opposition qui rejette en bloc les résultats partiels publiés par la CENI et une majorité qui n’est pas prête aux négociations.
Selon des sources concordantes, Bill Richardson va demander aux candidats à la Présidentielle de tenir publiquement et à l’adresse de leurs partisans un discours d’apaisement avant l’annonce des résultats du scrutin. Il va ensuite demandé à la CENI de remplir son mandat avec toute indépendance et l’intégrité requises et demande que toute éventuelle contestation des résultats se fasse par la voix légale appropriée, sans aucune interférence politique ou quelconque. L’homme d’Etat américain va, à coup sûr tenter d’amorcer un dialogue entre l’opposition, la CENI et la Majorité présidentielle. Comme l’on peut donc le voir, la tâche s’annonce donc ardue pour l’émissaire américain.
Le dialogue
L’on se souvient qu’au mois de septembre 2011, M. Bill Richardson est venu à Kinshasa pour soutenir tous les acteurs politiques engagés dans le processus électoral. « La République démocratique du Congo va organiser des élections qui seront suivies à travers le monde. Il y a beaucoup de défis à relever pour la réussite de ce scrutin. Et je crois à la volonté et au sens de responsabilité des Congolais pour relever ces défis et réussir l’organisation des élections du 28 novembre 2011 », a affirmé M. Bill Richardson après ses entretiens avec les acteurs politiques congolais et les membres de la Société civile. Selon lui, les acteurs politiques congolais devaient continuer à dialoguer durant le processus électoral en cours pour que les élections soient libres, démocratiques, transparentes et apaisées. Malheureusement, force est de constater qu’aujourd’hui, plus d’une semaine après les élections, il y a une crise de confiance entre d’une part l’opposition et la CENI et d’autre part entre l’opposition et la Majorité présidentielle.
L’espoir
Depuis l’annonce de résultats partiels par la CENI, l’opposition conduite par l’UDPS de M. Etienne Tshisekedi multiplie des signes de protestation qui laisse entrevoir un bras de fer entre elle, et la CENI, et la Majorité. Dans une déclaration faite le week-end dernier, quatre des onze candidats à l’élection présidentielle ont demandé une médiation africaine ou internationale pour éviter un climat post électoral marqué par la violence.
Pour faire face à ce climat de tension qui couve et surtout devancer d’éventuelles actions de l’opposition, le gouvernement congolais a pris une série de mesures conservatoires qui sont notamment l’imposition d’un couvre feu dans la ville de Mbuji-Mayi, chef lieu du Kasaï Oriental, théâtre des affrontements sanglants lors de l’élection présidentielle et législatives du lundi 28 novembre 2011, la mise en place d’un dispositif de sécurité (police et armée) draconienne à Lubumbashi qui a connu des attaques de groupes rebelles le jour des élections présidentielles et législatives, le renforcement de la police à Kinshasa pour prévenir toute manifestation susceptible de troubler l’ordre public, la suspension depuis le samedi 3 décembre 2011 des services SMS. « Visiblement le pays semble se préparer au pire. Il est important que les acteurs internationaux s’impliquent immédiatement sous peine de porter la responsabilité de graves violences qui risque de mettre en péril le fragile processus de démocratisation de la République démocratique du Congo », a déclaré un diplomate. Pour certains observateurs l’arrivée de Bill Richardson, son charisme et surtout son art dans les techniques de négociations sont là des atouts qui laissent croire que les violons vont finalement s’accorder entre les acteurs politiques congolais ; qui il faut le souligner disent tous agir au nom du peuple.
Wait and see.
Luc-Roger Mbala Bemba
http://direct.cd/2011/12/06/rdc-bill-richardson-a-kinshasa/
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Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
ALERTE ALERTE: NGOY MULUNDA EST A L'AMBASSADE DE BELGIQUE A KINSHASA MENACE DE MORT S'IL NE PUBLIAIT PAS KANAMBE GAGNANT
by Musingatalu Bamenga on Tuesday, 6 December 2011 at 11:50
Chers compatriotes, un mole au sein de l'ambassade du Royaume de Belgique a Kinshasa vient de nous parvenir ce message ce matin disant que NGOY MULUNDA est pris en otage par l'ambassadeur Belge a l'interieur de l'ambassade de Belgique a Kinshasa.
Il a recu des instructions severes de la part de l'ambassadeur lui exigeant de publier que c'est alias Joseph Kabila qui a gagne les elections au cas contraire il payera le grand prix car il avait promis a la communaute internationale qu'il ferait de son mieux pour s'assurer de la victoire d'alias Joseph Kabila. Ayant echoue a cette mission, il lui est ordonne d'executer sa mission et d'accomplir sa promesse.
Il y a une forte securite tout autour de lui pour eviter toute tentative de fuite et il est sous une haute surveillance tel que meme aller a la toilette, il doit etre escorter par le service de securite a sa charge.
Ayant contacter notre source au sein de l'ambassade, NGOY MULUNDA a confirme que le president ETIENNE TSHISEKEDI a gagne les elections haut les mains et l'ecart est sans precedent a tel point qu'il n' y avait meme pas la possibilite de falsifier les chiffres. C'est pourquoi on lui force de publier alias Joseph Kabila president par defi.
Chers compatriotes, c'est confirme que c'est la Belgique qui est l'auteur de ce hold up electoral avec tout le soutien de la communaute internationale.
Par consequent nous devons les frapper durement pour qu'a jamais cette generation reste dans la memoire collective. Bravons la peur car ils ne sont pas plus que nous. Mobilisons nous car ensemble nous sommes fort.
LA PATRIE OU LA MORT.
LA TRAHISON = PENDAISON PUBLIQUE A LA DE GAULLE.
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by Musingatalu Bamenga on Tuesday, 6 December 2011 at 11:50
Chers compatriotes, un mole au sein de l'ambassade du Royaume de Belgique a Kinshasa vient de nous parvenir ce message ce matin disant que NGOY MULUNDA est pris en otage par l'ambassadeur Belge a l'interieur de l'ambassade de Belgique a Kinshasa.
Il a recu des instructions severes de la part de l'ambassadeur lui exigeant de publier que c'est alias Joseph Kabila qui a gagne les elections au cas contraire il payera le grand prix car il avait promis a la communaute internationale qu'il ferait de son mieux pour s'assurer de la victoire d'alias Joseph Kabila. Ayant echoue a cette mission, il lui est ordonne d'executer sa mission et d'accomplir sa promesse.
Il y a une forte securite tout autour de lui pour eviter toute tentative de fuite et il est sous une haute surveillance tel que meme aller a la toilette, il doit etre escorter par le service de securite a sa charge.
Ayant contacter notre source au sein de l'ambassade, NGOY MULUNDA a confirme que le president ETIENNE TSHISEKEDI a gagne les elections haut les mains et l'ecart est sans precedent a tel point qu'il n' y avait meme pas la possibilite de falsifier les chiffres. C'est pourquoi on lui force de publier alias Joseph Kabila president par defi.
Chers compatriotes, c'est confirme que c'est la Belgique qui est l'auteur de ce hold up electoral avec tout le soutien de la communaute internationale.
Par consequent nous devons les frapper durement pour qu'a jamais cette generation reste dans la memoire collective. Bravons la peur car ils ne sont pas plus que nous. Mobilisons nous car ensemble nous sommes fort.
LA PATRIE OU LA MORT.
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Amara
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
FLASH FLASH FLASH -- TSHITSHI est MORT...
Amisi Bushiri 6 December 11:02
FLASH FLASH FLASH -- TSHITSHI est MORT ......... de rire
Richardson a dit à Tshitshi d'accepter le resultat des urnes.
Ya Tshitshi a repondu : même si je l'accepte, le peuple n'acceptera plus d'être diriger par un Rwandais. Ce n'est plus mon problème mais celui du peuple congolais.
DIEU + TSIHTSIHI + TOI = "MORT DE KABILA"
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Amisi Bushiri 6 December 11:02
FLASH FLASH FLASH -- TSHITSHI est MORT ......... de rire
Richardson a dit à Tshitshi d'accepter le resultat des urnes.
Ya Tshitshi a repondu : même si je l'accepte, le peuple n'acceptera plus d'être diriger par un Rwandais. Ce n'est plus mon problème mais celui du peuple congolais.
DIEU + TSIHTSIHI + TOI = "MORT DE KABILA"
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Amara
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
geetaime a écrit:FLASH FLASH FLASH -- TSHITSHI est MORT...
Amisi Bushiri 6 December 11:02
FLASH FLASH FLASH -- TSHITSHI est MORT ......... de rire
Richardson a dit à Tshitshi d'accepter le resultat des urnes.
Ya Tshitshi a repondu : même si je l'accepte, le peuple n'acceptera plus d'être diriger par un Rwandais. Ce n'est plus mon problème mais celui du peuple congolais.
DIEU + TSIHTSIHI + TOI = "MORT DE KABILA"
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Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
FLASH FLASH !!!! CONTRAIREMENT AUX DIRES DES TELEVISIONS BELGES PRO KANAMBE
LE PRESIDENT TSHISEKEDI NE VA PAS ACCEPTER LES RESULTAS DE LA MASCARADE ELECTORALE EN COURS.
MR TSHISEKEDI A JUSTE AFFIRME QU'IL AURAIT ACCEPTER LES RESULTATS DU VOTE SI CEUX-CI S'ETAIENT DEROULE DANS LA TRANSPARENCE.
ENCORE UNE FOIS LES TELEVISIONS BELGES JOUENT A LA MANIPULATION D'INFORMATION.
LE PRESIDENT TSHISEKEDI N'ABDIQUERA PAS FACE A UN POUVOIR MAFIEUX QUI NE VEUT PAS RECONNAITRE SA DEFAITE.
LA LUTTE CONTINUE.
INGETA
_________________
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Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Mathilde a écrit:
FLASH FLASH !!!! CONTRAIREMENT AUX DIRES DES TELEVISIONS BELGES PRO KANAMBE
LE PRESIDENT TSHISEKEDI NE VA PAS ACCEPTER LES RESULTAS DE LA MASCARADE ELECTORALE EN COURS.
MR TSHISEKEDI A JUSTE AFFIRME QU'IL AURAIT ACCEPTER LES RESULTATS DU VOTE SI CEUX-CI S'ETAIENT DEROULE DANS LA TRANSPARENCE.
ENCORE UNE FOIS LES TELEVISIONS BELGES JOUENT A LA MANIPULATION D'INFORMATION.
LE PRESIDENT TSHISEKEDI N'ABDIQUERA PAS FACE A UN POUVOIR MAFIEUX QUI NE VEUT PAS RECONNAITRE SA DEFAITE.
LA LUTTE CONTINUE.
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Amara
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Congo-Kinshasa
Angoissant compte à rebours en RDC
Pas moins de 20 000 militaires en armes quadrillent la capitale Kinshasa, bastion de l'opposition. Le Congo vit dans la crainte de violences en cas de contestation des résultats.
REUTERS/Emmanuel Braun
Tout indique que la Commission électorale annoncera dans les prochaines heures la victoire du sortant Joseph Kabila. Ce qui risque de déchaîner la fureur des partisans de l'opposant historique Etienne Tshisekedi.
Le calme avant la tempête ? Ce mardi, à quelques heures de l'annonce des "résultats provisoires" de la présidentielle du 28 novembre, régnait sur Kinshasa un climat étrange, mélange de quiétude apparente, de tension latente et d'angoisse diffuse.
Pas moins de 20 000 militaires en armes quadrillent la capitale, bastion de l'opposition, selon un schéma dicté par la géopolitique locale: un robuste détachement de la police aux abords du stade des Martyrs, haut lieu des happenings politiques; la Garde républicaine omniprésente près du palais de la Gombe; un déploiement ostentatoire en lisière du quartier de Limete, le fief d'Etienne Tshisekedi, seul véritable rival de l'actuel chef de l'Etat Joseph Kabila.
Portant sur un peu plus des deux-tiers des bureaux de vote, les données livrées à ce stade par la Céni, Commission électorale prétendument "indépendante", attribuent au sortant 46,4% des suffrages, contre 36,2% au gourou de l'Union démocratique pour le progrès social (UDPS). Les chiffres, récusés d'emblée par les challengers, placent le "Raïs" -surnom usuel de Kabila- en tête dans six provinces : Bandundu, Katanga, Maniema, Province orientale, Nord et Sud Kivu; en revanche, le "Sphinx de Limete" occupe la pôle position dans les deux Kasaï, au Bas-Congo et à Kin-la-rebelle. Suivent, très loin, l'ancien titulaire du perchoir de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe (7%) et le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo (4%).
"Droit dans le mur"
Guère de suspense, même s'il est probable que la divulgation des totaux, prévue dans la soirée, sera différée a minima de quelques heures: tout indique que " Jo " Kabila, parvenu au pouvoir en janvier 2001 au lendemain de l'assassinat de son père Laurent-Désiré, tombeur du Maréchal Mobutu, et gratifié pour l'heure d'1,3 million de voix d'avance, sera proclamé vainqueur. Tout indique aussi, hélas, que ce verdict déclenchera ça et là colère et émeutes, notamment à Kinshasa, au Kasaï et au Katanga. D'autant que Tshisekedi a lancé dès le 3 décembre une "mise en garde" aussi menaçante qu'énigmatique au favori ainsi qu'au pasteur Daniel Ngoy Mulunda, patron en titre de la Céni.
"Un train à grande vitesse qui fonce droit dans le mur." Telle est l'éloquente métaphore choisie par Mgr Nicolas Djombo, président de la Conférence épiscopale congolaise, pour dépeindre le péril qui guette l'ex-Zaïre. De fait, les semaines écoulées auront posé les jalons de la chronique d'un désastre annoncé. Registres électoraux douteux, organisation chaotique, médias officiels aux ordres, campagne émaillée de violences meurtrières, prophéties incendiaires, fraudes massives et grossières, crispations ethniques et identitaires, intox frénétique: ce scrutin à tour unique combine toutes les facettes du dévoiement d'un processus électoral; donc tous les ingrédients d'un cocktail volatil (1). Un signe: plusieurs milliers de civils -expatriés ou nationaux- ont franchi le fleuve Congo pour rallier Brazzaville.
Peut-on encore éviter le pire ? Il faut l'espérer, mais il y a lieu d'en douter. Encore faudrait-il, chez les acteurs de cette navrante mascarade, soudain touchés par la grâce, un formidable sursaut de civisme, assorti d'une conversion-éclair au sens de l'Etat. Mais il faudrait aussi que la Monusco -Mission des Nations unies- et les partenaires de la RDC émettent à tous un message ferme et dénué d'ambiguïtés: pas question de cautionner ou de voler au secours d'un pouvoir illégitime.
(1) Voir à ce propos les rapports de la FIDH (www.fidh.org), de Human Rights Watch (www.hrw.org) et de l'International Crisis Group (www.crisisgroup.org).
Angoissant compte à rebours en RDC
Pas moins de 20 000 militaires en armes quadrillent la capitale Kinshasa, bastion de l'opposition. Le Congo vit dans la crainte de violences en cas de contestation des résultats.
REUTERS/Emmanuel Braun
Tout indique que la Commission électorale annoncera dans les prochaines heures la victoire du sortant Joseph Kabila. Ce qui risque de déchaîner la fureur des partisans de l'opposant historique Etienne Tshisekedi.
Le calme avant la tempête ? Ce mardi, à quelques heures de l'annonce des "résultats provisoires" de la présidentielle du 28 novembre, régnait sur Kinshasa un climat étrange, mélange de quiétude apparente, de tension latente et d'angoisse diffuse.
Pas moins de 20 000 militaires en armes quadrillent la capitale, bastion de l'opposition, selon un schéma dicté par la géopolitique locale: un robuste détachement de la police aux abords du stade des Martyrs, haut lieu des happenings politiques; la Garde républicaine omniprésente près du palais de la Gombe; un déploiement ostentatoire en lisière du quartier de Limete, le fief d'Etienne Tshisekedi, seul véritable rival de l'actuel chef de l'Etat Joseph Kabila.
Portant sur un peu plus des deux-tiers des bureaux de vote, les données livrées à ce stade par la Céni, Commission électorale prétendument "indépendante", attribuent au sortant 46,4% des suffrages, contre 36,2% au gourou de l'Union démocratique pour le progrès social (UDPS). Les chiffres, récusés d'emblée par les challengers, placent le "Raïs" -surnom usuel de Kabila- en tête dans six provinces : Bandundu, Katanga, Maniema, Province orientale, Nord et Sud Kivu; en revanche, le "Sphinx de Limete" occupe la pôle position dans les deux Kasaï, au Bas-Congo et à Kin-la-rebelle. Suivent, très loin, l'ancien titulaire du perchoir de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe (7%) et le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo (4%).
"Droit dans le mur"
Guère de suspense, même s'il est probable que la divulgation des totaux, prévue dans la soirée, sera différée a minima de quelques heures: tout indique que " Jo " Kabila, parvenu au pouvoir en janvier 2001 au lendemain de l'assassinat de son père Laurent-Désiré, tombeur du Maréchal Mobutu, et gratifié pour l'heure d'1,3 million de voix d'avance, sera proclamé vainqueur. Tout indique aussi, hélas, que ce verdict déclenchera ça et là colère et émeutes, notamment à Kinshasa, au Kasaï et au Katanga. D'autant que Tshisekedi a lancé dès le 3 décembre une "mise en garde" aussi menaçante qu'énigmatique au favori ainsi qu'au pasteur Daniel Ngoy Mulunda, patron en titre de la Céni.
"Un train à grande vitesse qui fonce droit dans le mur." Telle est l'éloquente métaphore choisie par Mgr Nicolas Djombo, président de la Conférence épiscopale congolaise, pour dépeindre le péril qui guette l'ex-Zaïre. De fait, les semaines écoulées auront posé les jalons de la chronique d'un désastre annoncé. Registres électoraux douteux, organisation chaotique, médias officiels aux ordres, campagne émaillée de violences meurtrières, prophéties incendiaires, fraudes massives et grossières, crispations ethniques et identitaires, intox frénétique: ce scrutin à tour unique combine toutes les facettes du dévoiement d'un processus électoral; donc tous les ingrédients d'un cocktail volatil (1). Un signe: plusieurs milliers de civils -expatriés ou nationaux- ont franchi le fleuve Congo pour rallier Brazzaville.
Peut-on encore éviter le pire ? Il faut l'espérer, mais il y a lieu d'en douter. Encore faudrait-il, chez les acteurs de cette navrante mascarade, soudain touchés par la grâce, un formidable sursaut de civisme, assorti d'une conversion-éclair au sens de l'Etat. Mais il faudrait aussi que la Monusco -Mission des Nations unies- et les partenaires de la RDC émettent à tous un message ferme et dénué d'ambiguïtés: pas question de cautionner ou de voler au secours d'un pouvoir illégitime.
(1) Voir à ce propos les rapports de la FIDH (www.fidh.org), de Human Rights Watch (www.hrw.org) et de l'International Crisis Group (www.crisisgroup.org).
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Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
geetaime a écrit:
FLASH FLASH !!!! CONTRAIREMENT AUX DIRES DES TELEVISIONS BELGES PRO KANAMBE
LE PRESIDENT TSHISEKEDI NE VA PAS ACCEPTER LES RESULTAS DE LA MASCARADE ELECTORALE EN COURS.
MR TSHISEKEDI A JUSTE AFFIRME QU'IL AURAIT ACCEPTER LES RESULTATS DU VOTE SI CEUX-CI S'ETAIENT DEROULE DANS LA TRANSPARENCE.
ENCORE UNE FOIS LES TELEVISIONS BELGES JOUENT A LA MANIPULATION D'INFORMATION.
LE PRESIDENT TSHISEKEDI N'ABDIQUERA PAS FACE A UN POUVOIR MAFIEUX QUI NE VEUT PAS RECONNAITRE SA DEFAITE.
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Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
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Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Joseph Kabila sur les traces de l'homme à la toque de léopard dans le pillage systématique des richesses du sous-sol congolais
Par Freddy Mulongo, mardi 6 décembre 2011 à 13:43 :: radio
Le scandale a éclaté quelques jours avant le scrutin. Un membre du Parlement britannique, Eric Joyce, chef de la commission interpartis consacrée à l'Afrique des Grands Lacs, a rendu public un rapport dans lequel il livre son estimation du montant des sommes détournées par le pouvoir congolais dans le cadre de cession d'actifs miniers : 5,5 milliards de dollars (4,2 milliards d'euros). Il met en ligne des contrats cachés jusqu'ici et décrit ce qu'il qualifie de "façon de procéder systématique, consistant à brader des actifs miniers congolais à des compagnies écran, presque toutes enregistrées aux Iles Vierges (...) avant de les céder à des proches". Certaines de ces sociétés ont été associées à l'homme d'affaires israélien Dan Gertler, qui avait déjà reçu de l'AFDL la concession de la commercialisation de l'ensemble des diamants congolais.
Joseph Kabila entrain d'admirer l'homme à la toque de léopard. Réveil-FM, caricature archives
L'estimation peut prêter à discussion, mais les contrats mis en ligne par M. Joyce appuient l'idée de son "modèle" de détournement. Le "pillage" des ressources de la République démocatique du Congo (RDC) n'est pas seulement le fait de bandes armées dans l'Est ou depuis les pays voisins.
La question est d'autant plus aiguë que le pays a vu sa production minière augmenter depuis la fin de la seconde guerre du Congo (1998-2003). Depuis 2005, la production de cuivre a été multipliée par cinq. En 2010, la croissance de la RDC s'établissait à 7,2 %.
Derrière la dimension politique de l'élection se dissimule un enjeu économique de taille. De nombreux observateurs se sont émus des conditions dans lesquelles des cessions d'actifs étaient faites à des entreprises immatriculées aux Iles Vierge (le député britannique en a recensé 45), et estiment que les bénéfices réalisés lors de ces cessions auraient servi à financer la campagne électorale.
La Gécamines, l'ex-empire minier national tronçonné, a été particulièrement mise en cause. A Kinshasa, Albert Yuma Mulimbi, président du conseil d'administration de la Gécamines, reconnaît "28 accords de joint ventures avec des étrangers dans lesquels nous sommes partenaires minoritaires", mais assure avoir "décidé de demander un audit de ces compagnies par un cabinet international", qui reste à identifier. Il remarque : "Depuis 2002, nous n'avons touché aucun dividende, ce n'est pas normal", tout en précisant qu'il ne compte pas demander la renégociation des contrats.
C'est ce qui est arrivé à plusieurs sociétés, dont First Quantum Minerals qui avait investi 450 millions de dollars dans une mine de Kolwezi, avant de voir son contrat annulé en 2009 et la mine cédée pour 175 millions au groupe ENRC.
"Le jeu de passe-passe avec les droits miniers est en contradiction avec les discours nationalistes du pouvoir. De plus, ce ne sont pas des pratiques nouvelles, mais de vieilles ficelles", note Thierry Vircoulon, le directeur Afrique centrale de l'International Crisis Group.
La déréliction du système engendrée par ce pillage avait entraîné la fuite du maréchal-président Mobutu en 1997 tandis que l'Etat s'écroulait.
"Scandale géologique"
Joseph Kabila marche-t-il dans les traces de l'homme à la toque de léopard ? Pour l'instant, note une bonne source : "Les investisseurs se bousculent encore, mais ce ne sont pas les plus grandes sociétés minières." Environ 3 milliards de dollars ont été investis au Congo en 2010.
Le qualificatif de "scandale géologique" appliqué au pays sonnait à l'origine comme un sifflement admiratif, en référence à l'importance des réserves de minerais ou pierres précieuses (cobalt, cuivre, coltan, diamants, uranium, etc.).
La République démocratique du Congo a tous les atouts pour devenir un géant régional, même si son économie est peu diversifiée (73,7 % des exportations du pays sont constituées de métaux et 10,7 % de diamants).
Des contrats douteux avaient déjà été attribués avant le scrutin du retour à la paix de 2006, remporté par Joseph Kabila par la tricherie.
Dans la foulée, il avait fallu faire le ménage sous pression des institutions financières internationales qui accompagnaient parallèlement le pays vers le point d'achèvement de l'Initiative PPTE (Pays pauvres très endettés).
Atteint fin 2009, celui-ci allait permettre de bénéficier d'une réduction de la dette publique de 12,3 milliards. Une "revisitation" de 61 contrats a donc eu lieu, assimilée par une bonne source à un "racket". Deux contrats seulement devaient être annulés, dont celui de First Quantum Minerals.
Les responsables du Fonds monétaire international (FMI) avaient beau insister sur la nécessité de "renforcer l'Etat de droit ainsi que d'améliorer la gouvernance", les cessions d'actifs dans des conditions troubles se sont multipliées.
Concernant le pétrole, la même opacité prévaut. La production congolaise est faible (23 000 barils par jour). Mais plusieurs blocs très prometteurs situés au bord du lac Albert, dans le nord-est du pays, ont été découverts. Ils semblaient promis au groupe Tullow, mais ont été attribués à deux sociétés inconnues, Caprikat et Foxwhelp, dont le siège est aux Iles Vierges britanniques.
A leur tête se trouvent Khulubuse Zuma, le neveu du président sud-africain, et un avocat de ce dernier.
http://www.reveil-fm.com/index.php/
Par Freddy Mulongo, mardi 6 décembre 2011 à 13:43 :: radio
Le scandale a éclaté quelques jours avant le scrutin. Un membre du Parlement britannique, Eric Joyce, chef de la commission interpartis consacrée à l'Afrique des Grands Lacs, a rendu public un rapport dans lequel il livre son estimation du montant des sommes détournées par le pouvoir congolais dans le cadre de cession d'actifs miniers : 5,5 milliards de dollars (4,2 milliards d'euros). Il met en ligne des contrats cachés jusqu'ici et décrit ce qu'il qualifie de "façon de procéder systématique, consistant à brader des actifs miniers congolais à des compagnies écran, presque toutes enregistrées aux Iles Vierges (...) avant de les céder à des proches". Certaines de ces sociétés ont été associées à l'homme d'affaires israélien Dan Gertler, qui avait déjà reçu de l'AFDL la concession de la commercialisation de l'ensemble des diamants congolais.
Joseph Kabila entrain d'admirer l'homme à la toque de léopard. Réveil-FM, caricature archives
L'estimation peut prêter à discussion, mais les contrats mis en ligne par M. Joyce appuient l'idée de son "modèle" de détournement. Le "pillage" des ressources de la République démocatique du Congo (RDC) n'est pas seulement le fait de bandes armées dans l'Est ou depuis les pays voisins.
La question est d'autant plus aiguë que le pays a vu sa production minière augmenter depuis la fin de la seconde guerre du Congo (1998-2003). Depuis 2005, la production de cuivre a été multipliée par cinq. En 2010, la croissance de la RDC s'établissait à 7,2 %.
Derrière la dimension politique de l'élection se dissimule un enjeu économique de taille. De nombreux observateurs se sont émus des conditions dans lesquelles des cessions d'actifs étaient faites à des entreprises immatriculées aux Iles Vierge (le député britannique en a recensé 45), et estiment que les bénéfices réalisés lors de ces cessions auraient servi à financer la campagne électorale.
La Gécamines, l'ex-empire minier national tronçonné, a été particulièrement mise en cause. A Kinshasa, Albert Yuma Mulimbi, président du conseil d'administration de la Gécamines, reconnaît "28 accords de joint ventures avec des étrangers dans lesquels nous sommes partenaires minoritaires", mais assure avoir "décidé de demander un audit de ces compagnies par un cabinet international", qui reste à identifier. Il remarque : "Depuis 2002, nous n'avons touché aucun dividende, ce n'est pas normal", tout en précisant qu'il ne compte pas demander la renégociation des contrats.
C'est ce qui est arrivé à plusieurs sociétés, dont First Quantum Minerals qui avait investi 450 millions de dollars dans une mine de Kolwezi, avant de voir son contrat annulé en 2009 et la mine cédée pour 175 millions au groupe ENRC.
"Le jeu de passe-passe avec les droits miniers est en contradiction avec les discours nationalistes du pouvoir. De plus, ce ne sont pas des pratiques nouvelles, mais de vieilles ficelles", note Thierry Vircoulon, le directeur Afrique centrale de l'International Crisis Group.
La déréliction du système engendrée par ce pillage avait entraîné la fuite du maréchal-président Mobutu en 1997 tandis que l'Etat s'écroulait.
"Scandale géologique"
Joseph Kabila marche-t-il dans les traces de l'homme à la toque de léopard ? Pour l'instant, note une bonne source : "Les investisseurs se bousculent encore, mais ce ne sont pas les plus grandes sociétés minières." Environ 3 milliards de dollars ont été investis au Congo en 2010.
Le qualificatif de "scandale géologique" appliqué au pays sonnait à l'origine comme un sifflement admiratif, en référence à l'importance des réserves de minerais ou pierres précieuses (cobalt, cuivre, coltan, diamants, uranium, etc.).
La République démocratique du Congo a tous les atouts pour devenir un géant régional, même si son économie est peu diversifiée (73,7 % des exportations du pays sont constituées de métaux et 10,7 % de diamants).
Des contrats douteux avaient déjà été attribués avant le scrutin du retour à la paix de 2006, remporté par Joseph Kabila par la tricherie.
Dans la foulée, il avait fallu faire le ménage sous pression des institutions financières internationales qui accompagnaient parallèlement le pays vers le point d'achèvement de l'Initiative PPTE (Pays pauvres très endettés).
Atteint fin 2009, celui-ci allait permettre de bénéficier d'une réduction de la dette publique de 12,3 milliards. Une "revisitation" de 61 contrats a donc eu lieu, assimilée par une bonne source à un "racket". Deux contrats seulement devaient être annulés, dont celui de First Quantum Minerals.
Les responsables du Fonds monétaire international (FMI) avaient beau insister sur la nécessité de "renforcer l'Etat de droit ainsi que d'améliorer la gouvernance", les cessions d'actifs dans des conditions troubles se sont multipliées.
Concernant le pétrole, la même opacité prévaut. La production congolaise est faible (23 000 barils par jour). Mais plusieurs blocs très prometteurs situés au bord du lac Albert, dans le nord-est du pays, ont été découverts. Ils semblaient promis au groupe Tullow, mais ont été attribués à deux sociétés inconnues, Caprikat et Foxwhelp, dont le siège est aux Iles Vierges britanniques.
A leur tête se trouvent Khulubuse Zuma, le neveu du président sud-africain, et un avocat de ce dernier.
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
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Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Présidentielle en RDC: annonce des résultats complets reportée de 48 h
(AFP) – il y a 1 heure
KINSHASA — L'annonce des résultats complets de l'élection présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo, initialement prévue pour ce mardi, a été reportée de 48 heures maximum, a annoncé la Commission électorale (Céni).
"La Céni n'est pas en mesure de publier les résultats finaux aujourd'hui (mardi). Cette publication est remise à 48 heures" maximum, a indiqué la Céni sur un bandeau déroulant à la télévision d'Etat RTNC.
Mardi soir, après l'annonce de nouveaux résultats partiels, "on pourra avoir une idée" sur le nom du prochain président, a déclaré à l'AFP Matthieu Mpita, le rapporteur de la Céni, selon qui "80% à 85%" des résultats pourront être donnés mardi soir.
"Nous n'avons pas tous les PV des 169 CLCR", les centres locaux de compilation des résultats, "voilà pourquoi nous avons dû repousser les résultats globaux provisoires. Pour respecter la loi, il faut que nous ayons en notre possession tous ces procès-verbaux", a-t-il expliqué.
Sur environ deux tiers des bulletins dépouillés, le président sortant Joseph Kabila devance de 1,3 million de voix son principal rival de l'opposition Etienne Tshisekedi.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5htA94PJQ7WylvW_3v2Z-i6sWEq9g?docId=CNG.8cf2e05d57df290d98a341dc9bc12b7e.801
(AFP) – il y a 1 heure
KINSHASA — L'annonce des résultats complets de l'élection présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo, initialement prévue pour ce mardi, a été reportée de 48 heures maximum, a annoncé la Commission électorale (Céni).
"La Céni n'est pas en mesure de publier les résultats finaux aujourd'hui (mardi). Cette publication est remise à 48 heures" maximum, a indiqué la Céni sur un bandeau déroulant à la télévision d'Etat RTNC.
Mardi soir, après l'annonce de nouveaux résultats partiels, "on pourra avoir une idée" sur le nom du prochain président, a déclaré à l'AFP Matthieu Mpita, le rapporteur de la Céni, selon qui "80% à 85%" des résultats pourront être donnés mardi soir.
"Nous n'avons pas tous les PV des 169 CLCR", les centres locaux de compilation des résultats, "voilà pourquoi nous avons dû repousser les résultats globaux provisoires. Pour respecter la loi, il faut que nous ayons en notre possession tous ces procès-verbaux", a-t-il expliqué.
Sur environ deux tiers des bulletins dépouillés, le président sortant Joseph Kabila devance de 1,3 million de voix son principal rival de l'opposition Etienne Tshisekedi.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5htA94PJQ7WylvW_3v2Z-i6sWEq9g?docId=CNG.8cf2e05d57df290d98a341dc9bc12b7e.801
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Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
06 DÉCEMBRE 2011 | PAR MEHDI MEDDEB
© (M.M.)
Sur fond d'irrégularités et de fraudes, le président congolais, Joseph Kabila, va être réélu. Ce résultat est contesté par toute l'opposition réunie désormais derrière Etienne Tshisekedi. Il met en garde Kabila contre tout acte suicidaire alors que l'immense capitale s'attend à une explosion de violences. Reportage à Kinshasa de notre envoyé spécial.
MEDIAPART
MULUNDA akanisaki eza jeux ayebi te que congolais atelemi.
© (M.M.)
Sur fond d'irrégularités et de fraudes, le président congolais, Joseph Kabila, va être réélu. Ce résultat est contesté par toute l'opposition réunie désormais derrière Etienne Tshisekedi. Il met en garde Kabila contre tout acte suicidaire alors que l'immense capitale s'attend à une explosion de violences. Reportage à Kinshasa de notre envoyé spécial.
MEDIAPART
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mongo elombe
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
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Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
AUJOURD'HUI 6 DECEMBRE 2011 : LES CONGOLAIS PRENNENT LEUR DESTIN EN MAIN ! VIVE L'ARTICLE 64...
https://www.dailymotion.com/video/xmt6dj_aujourd-hui-6-decembre-2011-les-congolais-prennent-leur-destin-en-main-vive-l-article-64_news#user_widget
ARTICLE 64 LA POUDRIERE PROVOQUEE PAR KABILA ! LA VICTOIRE OU LA MORT...
https://www.dailymotion.com/video/xmser6_article-64-la-poudriere-provoquee-par-kabila-la-victoire-ou-la-mort_news#user_widget[dailymotion]
https://www.dailymotion.com/video/xmt6dj_aujourd-hui-6-decembre-2011-les-congolais-prennent-leur-destin-en-main-vive-l-article-64_news#user_widget
ARTICLE 64 LA POUDRIERE PROVOQUEE PAR KABILA ! LA VICTOIRE OU LA MORT...
https://www.dailymotion.com/video/xmser6_article-64-la-poudriere-provoquee-par-kabila-la-victoire-ou-la-mort_news#user_widget[dailymotion]
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Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Hold up électoral: L'abbé José Mpundu réaffirme la mission prophétique de l'Eglise du Christ mise à mal par le tripatouillage de Daniel Ngoyi Mulunda !
L’abbé José Pundu est le curé de la paroisse Saint-Alphonse de Mateté à Kinshasa. Il est une figure de prou et emblématique des organisateurs de la marche des Chrétiens du 16 février 1992 contre la dictature mobutienne pour la réouverture sans condition de la Conférence Nationale Souveraine (CNS). Photo Réveil-FM, archives
Rôle prophétique de l'Eglise catholique romaine
La plupart des rapports que nous entendons sur les élections du 28 novembre 2011 en RDC, qu’ils viennent des missions d’observations tant internationales que nationales, disent pratiquement la même chose. En résumé, ils disent ceci : « Les élections, d’une manière générale, se sont bien déroulées selon les normes universelles, hormis quelques irrégularités observées par ci par là et des cas de violence avec mort d’hommes, irrégularités qui ne peuvent pas influencer les résultats des urnes ». Ces irrégularités, expliquent les uns et les autres, sont à mettre dans le compte d’une mauvaise préparation ou d’une négligence ou encore d’un manque de professionnalisme de la part des agents de la CENI. Presque tous terminent par inviter les candidats et le peuple à accepter le verdict des urnes qui aurait pu être connu le 6 décembre à l’occasion de la proclamation des résultats provisoires par le Président de la CENI.
Ces rapports sont manifestement idéologiquement orientés. Derrière ces rapports officiels obéissant à une certaine idéologie se cache la vraie réalité de nos élections.
Pour moi, cette vérité du scrutin du 28 novembre pourrait se résumer en ces termes : des élections bâclées avec une volonté délibérée de tricher dans un climat de violence organisée. Elections bâclées Durant les cinq années de la législature qui s’achève, nous n’avons pas vu dans le budget de l’Etat une rubrique concernant la préparation des échéances électorales prévues par la constitution du pays. Bien plus, la mise en place de la CENI qui devait remplacer la CEI s’est faite tardivement et on dirait dans la précipitation et sous une certaine pression tant interne qu’externe.
La loi organique portant organisation et fonctionnement de la dite CENI porte en elle les germes du débâcle électoral que nous sommes en train de vivre. En effet, comment espérer avoir une commission nationale électorale indépendante lorsque celle-ci est composée par les politiciens qui vont concourir aux élections et que la majorité au pouvoir soit aussi majoritaire dans le bureau de cette institution ?
Comment avoir confiance en une institution qui n’a d’indépendance que le nom ? Le calendrier établi et annoncé par la CENI n’a pas été respecté.
En effet, à part la date du 28 novembre qui a été maintenue à tout prix, les autres opérations ont toutes connues un grand retard qui normalement devait amener à repousser la date de la tenue du scrutin.
Par conséquent, les élections se sont tenues malgré le fait que le matériel électoral n’ait pas été déployé dans tous les centres de vote. Tout s’est passé dans un climat de précipitation comme si les élections étaient un but en soi et qu’il fallait les tenir même dans le désordre.
Volonté délibérée de tricher Cette volonté de tricher ou de manipuler le processus électoral en faveur d’un candidat a commencé avec la révision cavalière de la constitution en réduisant le nombre de tour du scrutin à un seul tour.
Une révision constitutionnelle qui n’a pas fait l’objet d’un référendum populaire et qui a été réalisée dans un climat de corruption avérée. La révision du fichier électoral a été aussi réalisée dans le même climat de laisser-aller.
On a parlé des doublons, des omissions, de la remise des cartes d’électeurs à des enfants, à des policiers et militaires ainsi qu’à des étrangers.
La résistance opposée par la CENI à la demande d’un audit du fichier électoral s’inscrit dans le même cadre d’une volonté de tricher. Durant le déroulement du scrutin, la présence des bulletins de vote déjà cochés en faveur d’un candidat est une preuve de cette volonté de tricher.
On ne peut pas parler ici d’une simple irrégularité. Comment ces bulletins se sont-ils retrouvés entre les mains de ces particuliers ? Qui les leur a donnés ? L’exclusion ou la mise à l’écart de certains témoins des bureaux de vote ainsi que l’enlèvement de certaines urnes par des éléments armés pour des destinations inconnues sont aussi autant des preuves de fraude électorale.
Elections dans un climat de violence organisée Déjà dans la période préélectorale, avant même la campagne électorale, nous avons observé des scènes de violence de la part de deux camps : la majorité et l’opposition.
Nous noterons par exemple la destruction méchante voire l’incendie des sièges des partis ou des chaînes de télévision… des morts d’homme…
Pendant la campagne et surtout le dernier jour de la campagne à Kinshasa, nous avons assisté à des scènes de grande violence. Le jour même de la tenue du scrutin, on a enregistré des morts d’homme dans différents coins de la capitale et du pays.
Et cela de la part de la population et de la part des éléments armés sous contrôle du pouvoir finissant. Tous ces éléments que nous venons d’évoquer montre clairement, nous n’avons pas eu de vraies élections.
Comme en 2006, nous nous sommes retrouvés dans une mascarade d’élections n’ayant pour seul objectif de donner une légitimité interne à celui qui a déjà été choisi par les « faiseurs de rois » dans nos pays du Tiers du monde et particulièrement en Afrique. D’où la manipulation non seulement des résultats mais aussi de l’opinion tant nationale qu’internationale pour l’acceptation du « verdict » des urnes.
Un verdict que nous savons à l’avance truqué et trafiqué en faveur d’un candidat. Avec comme conséquence, comme en Côte d’Ivoire, la guerre civile. Que devrait être le rôle de l’Eglise dans cette situation ? L’Eglise qui a participé activement à ce processus en s’investissant d’abord dans un grand travail d’éducation civique et électorale et ensuite dans l’observation des opérations du scrutin en déployant 30.000 observateurs à travers tout le territoire national, a le devoir de veiller à la proclamation de vrais résultats des élections.
Au regard de ce qui se prépare, nous pouvons dire qu’il n’y a que la hiérarchie d l’Eglise catholique qui peut éviter au pays un second hold-up électoral et un coup d’état organisé qui pourrait déboucher à un bain de sang. Aussi, nous croyons que notre Eglise pourrait s’inspirer de ce qui s’était passé aux Philippines à l’époque du président Marcos. En effet, après avoir triché aux élections, le président Marcos s’est proclamé vainqueur aux élections qui l’opposait à Madame Cori Aquino. C’est le Cardinal Sin, d’heureuse mémoire, qui a pris son courage prophétique à deux mains pour proclamer, à partir de la Radio Veritas , les vrais résultats des élections. A la suite de cette proclamation, les américains ont envoyé un hélicoptère pour prendre Marcos et l’ont amené aux USA où il est allé en exil. Les évêques de la CENCO auront-ils ce même courage prophétique qui a animé le Cardinal Sin ? C’est le souhait et l’attente de tout le peuple congolais.
Abbé José MPUNDU
Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa
Tél. : +243997030932 ou +243818133765
Fait à Kinshasa, le 3 décembre 2011
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L’abbé José Pundu est le curé de la paroisse Saint-Alphonse de Mateté à Kinshasa. Il est une figure de prou et emblématique des organisateurs de la marche des Chrétiens du 16 février 1992 contre la dictature mobutienne pour la réouverture sans condition de la Conférence Nationale Souveraine (CNS). Photo Réveil-FM, archives
Rôle prophétique de l'Eglise catholique romaine
La plupart des rapports que nous entendons sur les élections du 28 novembre 2011 en RDC, qu’ils viennent des missions d’observations tant internationales que nationales, disent pratiquement la même chose. En résumé, ils disent ceci : « Les élections, d’une manière générale, se sont bien déroulées selon les normes universelles, hormis quelques irrégularités observées par ci par là et des cas de violence avec mort d’hommes, irrégularités qui ne peuvent pas influencer les résultats des urnes ». Ces irrégularités, expliquent les uns et les autres, sont à mettre dans le compte d’une mauvaise préparation ou d’une négligence ou encore d’un manque de professionnalisme de la part des agents de la CENI. Presque tous terminent par inviter les candidats et le peuple à accepter le verdict des urnes qui aurait pu être connu le 6 décembre à l’occasion de la proclamation des résultats provisoires par le Président de la CENI.
Ces rapports sont manifestement idéologiquement orientés. Derrière ces rapports officiels obéissant à une certaine idéologie se cache la vraie réalité de nos élections.
Pour moi, cette vérité du scrutin du 28 novembre pourrait se résumer en ces termes : des élections bâclées avec une volonté délibérée de tricher dans un climat de violence organisée. Elections bâclées Durant les cinq années de la législature qui s’achève, nous n’avons pas vu dans le budget de l’Etat une rubrique concernant la préparation des échéances électorales prévues par la constitution du pays. Bien plus, la mise en place de la CENI qui devait remplacer la CEI s’est faite tardivement et on dirait dans la précipitation et sous une certaine pression tant interne qu’externe.
La loi organique portant organisation et fonctionnement de la dite CENI porte en elle les germes du débâcle électoral que nous sommes en train de vivre. En effet, comment espérer avoir une commission nationale électorale indépendante lorsque celle-ci est composée par les politiciens qui vont concourir aux élections et que la majorité au pouvoir soit aussi majoritaire dans le bureau de cette institution ?
Comment avoir confiance en une institution qui n’a d’indépendance que le nom ? Le calendrier établi et annoncé par la CENI n’a pas été respecté.
En effet, à part la date du 28 novembre qui a été maintenue à tout prix, les autres opérations ont toutes connues un grand retard qui normalement devait amener à repousser la date de la tenue du scrutin.
Par conséquent, les élections se sont tenues malgré le fait que le matériel électoral n’ait pas été déployé dans tous les centres de vote. Tout s’est passé dans un climat de précipitation comme si les élections étaient un but en soi et qu’il fallait les tenir même dans le désordre.
Volonté délibérée de tricher Cette volonté de tricher ou de manipuler le processus électoral en faveur d’un candidat a commencé avec la révision cavalière de la constitution en réduisant le nombre de tour du scrutin à un seul tour.
Une révision constitutionnelle qui n’a pas fait l’objet d’un référendum populaire et qui a été réalisée dans un climat de corruption avérée. La révision du fichier électoral a été aussi réalisée dans le même climat de laisser-aller.
On a parlé des doublons, des omissions, de la remise des cartes d’électeurs à des enfants, à des policiers et militaires ainsi qu’à des étrangers.
La résistance opposée par la CENI à la demande d’un audit du fichier électoral s’inscrit dans le même cadre d’une volonté de tricher. Durant le déroulement du scrutin, la présence des bulletins de vote déjà cochés en faveur d’un candidat est une preuve de cette volonté de tricher.
On ne peut pas parler ici d’une simple irrégularité. Comment ces bulletins se sont-ils retrouvés entre les mains de ces particuliers ? Qui les leur a donnés ? L’exclusion ou la mise à l’écart de certains témoins des bureaux de vote ainsi que l’enlèvement de certaines urnes par des éléments armés pour des destinations inconnues sont aussi autant des preuves de fraude électorale.
Elections dans un climat de violence organisée Déjà dans la période préélectorale, avant même la campagne électorale, nous avons observé des scènes de violence de la part de deux camps : la majorité et l’opposition.
Nous noterons par exemple la destruction méchante voire l’incendie des sièges des partis ou des chaînes de télévision… des morts d’homme…
Pendant la campagne et surtout le dernier jour de la campagne à Kinshasa, nous avons assisté à des scènes de grande violence. Le jour même de la tenue du scrutin, on a enregistré des morts d’homme dans différents coins de la capitale et du pays.
Et cela de la part de la population et de la part des éléments armés sous contrôle du pouvoir finissant. Tous ces éléments que nous venons d’évoquer montre clairement, nous n’avons pas eu de vraies élections.
Comme en 2006, nous nous sommes retrouvés dans une mascarade d’élections n’ayant pour seul objectif de donner une légitimité interne à celui qui a déjà été choisi par les « faiseurs de rois » dans nos pays du Tiers du monde et particulièrement en Afrique. D’où la manipulation non seulement des résultats mais aussi de l’opinion tant nationale qu’internationale pour l’acceptation du « verdict » des urnes.
Un verdict que nous savons à l’avance truqué et trafiqué en faveur d’un candidat. Avec comme conséquence, comme en Côte d’Ivoire, la guerre civile. Que devrait être le rôle de l’Eglise dans cette situation ? L’Eglise qui a participé activement à ce processus en s’investissant d’abord dans un grand travail d’éducation civique et électorale et ensuite dans l’observation des opérations du scrutin en déployant 30.000 observateurs à travers tout le territoire national, a le devoir de veiller à la proclamation de vrais résultats des élections.
Au regard de ce qui se prépare, nous pouvons dire qu’il n’y a que la hiérarchie d l’Eglise catholique qui peut éviter au pays un second hold-up électoral et un coup d’état organisé qui pourrait déboucher à un bain de sang. Aussi, nous croyons que notre Eglise pourrait s’inspirer de ce qui s’était passé aux Philippines à l’époque du président Marcos. En effet, après avoir triché aux élections, le président Marcos s’est proclamé vainqueur aux élections qui l’opposait à Madame Cori Aquino. C’est le Cardinal Sin, d’heureuse mémoire, qui a pris son courage prophétique à deux mains pour proclamer, à partir de la Radio Veritas , les vrais résultats des élections. A la suite de cette proclamation, les américains ont envoyé un hélicoptère pour prendre Marcos et l’ont amené aux USA où il est allé en exil. Les évêques de la CENCO auront-ils ce même courage prophétique qui a animé le Cardinal Sin ? C’est le souhait et l’attente de tout le peuple congolais.
Abbé José MPUNDU
Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa
Tél. : +243997030932 ou +243818133765
Fait à Kinshasa, le 3 décembre 2011
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Abbé MPUNDU, c'est un de mes ainés,Mathilde a écrit:Hold up électoral: L'abbé José Mpundu réaffirme la mission prophétique de l'Eglise du Christ mise à mal par le tripatouillage de Daniel Ngoyi Mulunda !
L’abbé José Pundu est le curé de la paroisse Saint-Alphonse de Mateté à Kinshasa. Il est une figure de prou et emblématique des organisateurs de la marche des Chrétiens du 16 février 1992 contre la dictature mobutienne pour la réouverture sans condition de la Conférence Nationale Souveraine (CNS). Photo Réveil-FM, archives
Rôle prophétique de l'Eglise catholique romaine
La plupart des rapports que nous entendons sur les élections du 28 novembre 2011 en RDC, qu’ils viennent des missions d’observations tant internationales que nationales, disent pratiquement la même chose. En résumé, ils disent ceci : « Les élections, d’une manière générale, se sont bien déroulées selon les normes universelles, hormis quelques irrégularités observées par ci par là et des cas de violence avec mort d’hommes, irrégularités qui ne peuvent pas influencer les résultats des urnes ». Ces irrégularités, expliquent les uns et les autres, sont à mettre dans le compte d’une mauvaise préparation ou d’une négligence ou encore d’un manque de professionnalisme de la part des agents de la CENI. Presque tous terminent par inviter les candidats et le peuple à accepter le verdict des urnes qui aurait pu être connu le 6 décembre à l’occasion de la proclamation des résultats provisoires par le Président de la CENI.
Ces rapports sont manifestement idéologiquement orientés. Derrière ces rapports officiels obéissant à une certaine idéologie se cache la vraie réalité de nos élections.
Pour moi, cette vérité du scrutin du 28 novembre pourrait se résumer en ces termes : des élections bâclées avec une volonté délibérée de tricher dans un climat de violence organisée. Elections bâclées Durant les cinq années de la législature qui s’achève, nous n’avons pas vu dans le budget de l’Etat une rubrique concernant la préparation des échéances électorales prévues par la constitution du pays. Bien plus, la mise en place de la CENI qui devait remplacer la CEI s’est faite tardivement et on dirait dans la précipitation et sous une certaine pression tant interne qu’externe.
La loi organique portant organisation et fonctionnement de la dite CENI porte en elle les germes du débâcle électoral que nous sommes en train de vivre. En effet, comment espérer avoir une commission nationale électorale indépendante lorsque celle-ci est composée par les politiciens qui vont concourir aux élections et que la majorité au pouvoir soit aussi majoritaire dans le bureau de cette institution ?
Comment avoir confiance en une institution qui n’a d’indépendance que le nom ? Le calendrier établi et annoncé par la CENI n’a pas été respecté.
En effet, à part la date du 28 novembre qui a été maintenue à tout prix, les autres opérations ont toutes connues un grand retard qui normalement devait amener à repousser la date de la tenue du scrutin.
Par conséquent, les élections se sont tenues malgré le fait que le matériel électoral n’ait pas été déployé dans tous les centres de vote. Tout s’est passé dans un climat de précipitation comme si les élections étaient un but en soi et qu’il fallait les tenir même dans le désordre.
Volonté délibérée de tricher Cette volonté de tricher ou de manipuler le processus électoral en faveur d’un candidat a commencé avec la révision cavalière de la constitution en réduisant le nombre de tour du scrutin à un seul tour.
Une révision constitutionnelle qui n’a pas fait l’objet d’un référendum populaire et qui a été réalisée dans un climat de corruption avérée. La révision du fichier électoral a été aussi réalisée dans le même climat de laisser-aller.
On a parlé des doublons, des omissions, de la remise des cartes d’électeurs à des enfants, à des policiers et militaires ainsi qu’à des étrangers.
La résistance opposée par la CENI à la demande d’un audit du fichier électoral s’inscrit dans le même cadre d’une volonté de tricher. Durant le déroulement du scrutin, la présence des bulletins de vote déjà cochés en faveur d’un candidat est une preuve de cette volonté de tricher.
On ne peut pas parler ici d’une simple irrégularité. Comment ces bulletins se sont-ils retrouvés entre les mains de ces particuliers ? Qui les leur a donnés ? L’exclusion ou la mise à l’écart de certains témoins des bureaux de vote ainsi que l’enlèvement de certaines urnes par des éléments armés pour des destinations inconnues sont aussi autant des preuves de fraude électorale.
Elections dans un climat de violence organisée Déjà dans la période préélectorale, avant même la campagne électorale, nous avons observé des scènes de violence de la part de deux camps : la majorité et l’opposition.
Nous noterons par exemple la destruction méchante voire l’incendie des sièges des partis ou des chaînes de télévision… des morts d’homme…
Pendant la campagne et surtout le dernier jour de la campagne à Kinshasa, nous avons assisté à des scènes de grande violence. Le jour même de la tenue du scrutin, on a enregistré des morts d’homme dans différents coins de la capitale et du pays.
Et cela de la part de la population et de la part des éléments armés sous contrôle du pouvoir finissant. Tous ces éléments que nous venons d’évoquer montre clairement, nous n’avons pas eu de vraies élections.
Comme en 2006, nous nous sommes retrouvés dans une mascarade d’élections n’ayant pour seul objectif de donner une légitimité interne à celui qui a déjà été choisi par les « faiseurs de rois » dans nos pays du Tiers du monde et particulièrement en Afrique. D’où la manipulation non seulement des résultats mais aussi de l’opinion tant nationale qu’internationale pour l’acceptation du « verdict » des urnes.
Un verdict que nous savons à l’avance truqué et trafiqué en faveur d’un candidat. Avec comme conséquence, comme en Côte d’Ivoire, la guerre civile. Que devrait être le rôle de l’Eglise dans cette situation ? L’Eglise qui a participé activement à ce processus en s’investissant d’abord dans un grand travail d’éducation civique et électorale et ensuite dans l’observation des opérations du scrutin en déployant 30.000 observateurs à travers tout le territoire national, a le devoir de veiller à la proclamation de vrais résultats des élections.
Au regard de ce qui se prépare, nous pouvons dire qu’il n’y a que la hiérarchie d l’Eglise catholique qui peut éviter au pays un second hold-up électoral et un coup d’état organisé qui pourrait déboucher à un bain de sang. Aussi, nous croyons que notre Eglise pourrait s’inspirer de ce qui s’était passé aux Philippines à l’époque du président Marcos. En effet, après avoir triché aux élections, le président Marcos s’est proclamé vainqueur aux élections qui l’opposait à Madame Cori Aquino. C’est le Cardinal Sin, d’heureuse mémoire, qui a pris son courage prophétique à deux mains pour proclamer, à partir de la Radio Veritas , les vrais résultats des élections. A la suite de cette proclamation, les américains ont envoyé un hélicoptère pour prendre Marcos et l’ont amené aux USA où il est allé en exil. Les évêques de la CENCO auront-ils ce même courage prophétique qui a animé le Cardinal Sin ? C’est le souhait et l’attente de tout le peuple congolais.
Abbé José MPUNDU
Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa
Tél. : +243997030932 ou +243818133765
Fait à Kinshasa, le 3 décembre 2011
http://www.reveil-fm.com/index.php/
Libre Examen
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
07 décembre 2011
République démocratique du Congo: les résultats de la présidentielle du 28 novembre n'ont toujours pas été publiés
Le mandat du président sortant Joseph Kabila a officiellement expiré dans la nuit de lundi à mardi.
http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/3634729-republique-democratique-du-congo-les-resultats-de-la-presidentielle-du-28-novembre-n-ont-toujours-pas-ete-publies.html
République démocratique du Congo: les résultats de la présidentielle du 28 novembre n'ont toujours pas été publiés
Le mandat du président sortant Joseph Kabila a officiellement expiré dans la nuit de lundi à mardi.
http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/3634729-republique-democratique-du-congo-les-resultats-de-la-presidentielle-du-28-novembre-n-ont-toujours-pas-ete-publies.html
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
La peur change de camp en RDC
François Misser
Mis en ligne le 08/12/2011
Une fois le score final annoncé, les arbitres se trouveront le dos au mur et devront prendre leurs responsabilités.
Paradoxe. Mardi, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé après le dépouillement de 89,28 % des bulletins, que le Président Kabila devançait de 2,5 millions de voix son rival, vieux lutteur Etienne Tshisekedi. Les carottes semblaient cuites. Et puis, coup de théâtre, dans la nuit, on a appris que la Ceni avait décidé de reporter de 48 heures, la publication des résultats complets et que les deux camps approuvaient la décision.
La peur du chaos promis par le camp de "Tshitshi" ? Aubin Minaku, secrétaire général de la Majorité présidentielle allègue des : "contraintes logistiques" qui ont empêché certaines circonscriptions de transmettre leurs procès-verbaux.
Personne n’est dupe. Jusqu’à présent, les missions d’observateurs internationaux ont cherché à éviter d’irriter le camp présidentiel en prononçant un avis trop négatif sur la crédibilité du scrutin. Mais une fois le score final annoncé, les arbitres se trouveront le dos au mur et devront prendre leurs responsabilités. De facto, la Communauté internationale est embarrassée, tiraillée entre l’euphorie de tel chef de mission diplomatique qui félicitait au lendemain du scrutin le président de l’Assemblée nationale Evariste Boshab pour la victoire du Président Kabila et les avis de la mission des observateurs de l’UE, assez critiques quant au déroulement du vote.
Pour beaucoup de Kinois, le chef de file de la communauté internationale, Roger Meece, représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu passe pour un "mouvancier", autrement dit pour un supporter du camp présidentiel surtout après avoir félicité mardi les autorités pour leurs efforts afin d’assurer un climat apaisé lors des élections du 28 novembre. Des propos qui contrastent avec les témoignages d’opposants blessés par les tirs de la Garde Républicaine et filmés sur leur lit d’hôpital par les caméras de la VRT.
L’un des héraults de la société civile de Kinshasa, l’abbé José Mpundu, va jusqu’à reprocher aux rapports des missions d’observations internationales d’être "idéologiquement orientés", pour avoir prétendu que les élections s’étaient déroulées de façon satisfaisante selon les normes universelles, hormis quelques irrégularités ci et là.
Mais, à tort ou à raison, dans les cités de Kinshasa, on pense que la tricherie a été la norme. Et l’abbé de mentionner dans une lettre ouverte, une anthologie des irrégularités : doublons, omissions, remise de cartes d’électeurs à des enfants, à des policiers, à des militaires et des étrangers, bulletins déjà cochés, mise à l’écart de témoins dans certains bureaux de vote, kidnapping d’urnes par des éléments armés, etc.
Plus de 20 000 hommes en armes ont été déployés depuis lundi dans Kinshasa. Paradoxalement on dirait qu’à l’heure de la proclamation des résultats, le pouvoir et les ambassades qui, confie un observateur n’ont pas réagi face à ce qu’il décrit comme une "préparation opaque" du scrutin, craignent la réaction de la rue. Etrangement, c’est le perdant annoncé, Tshisekedi qui joue les bons princes. Naguère, il avait déclaré que si Kabila restait en place après le 6 décembre, jour anniversaire de sa prestation de serment en 2006, le chef de l’Etat sortant serait illégitime. Là, soudain, "Tshitshi" ne met plus la pression. Selon son porte-parole, Albert Moleka "les Congolais peuvent même attendre plus de deux jours pour voir les résultats des urnes mais pas les résultats concoctés par un serveur". Une dernière chance à la Ceni de s’amender.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/705155/la-peur-change-de-camp-en-rdc.html
François Misser
Mis en ligne le 08/12/2011
Une fois le score final annoncé, les arbitres se trouveront le dos au mur et devront prendre leurs responsabilités.
Paradoxe. Mardi, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé après le dépouillement de 89,28 % des bulletins, que le Président Kabila devançait de 2,5 millions de voix son rival, vieux lutteur Etienne Tshisekedi. Les carottes semblaient cuites. Et puis, coup de théâtre, dans la nuit, on a appris que la Ceni avait décidé de reporter de 48 heures, la publication des résultats complets et que les deux camps approuvaient la décision.
La peur du chaos promis par le camp de "Tshitshi" ? Aubin Minaku, secrétaire général de la Majorité présidentielle allègue des : "contraintes logistiques" qui ont empêché certaines circonscriptions de transmettre leurs procès-verbaux.
Personne n’est dupe. Jusqu’à présent, les missions d’observateurs internationaux ont cherché à éviter d’irriter le camp présidentiel en prononçant un avis trop négatif sur la crédibilité du scrutin. Mais une fois le score final annoncé, les arbitres se trouveront le dos au mur et devront prendre leurs responsabilités. De facto, la Communauté internationale est embarrassée, tiraillée entre l’euphorie de tel chef de mission diplomatique qui félicitait au lendemain du scrutin le président de l’Assemblée nationale Evariste Boshab pour la victoire du Président Kabila et les avis de la mission des observateurs de l’UE, assez critiques quant au déroulement du vote.
Pour beaucoup de Kinois, le chef de file de la communauté internationale, Roger Meece, représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu passe pour un "mouvancier", autrement dit pour un supporter du camp présidentiel surtout après avoir félicité mardi les autorités pour leurs efforts afin d’assurer un climat apaisé lors des élections du 28 novembre. Des propos qui contrastent avec les témoignages d’opposants blessés par les tirs de la Garde Républicaine et filmés sur leur lit d’hôpital par les caméras de la VRT.
L’un des héraults de la société civile de Kinshasa, l’abbé José Mpundu, va jusqu’à reprocher aux rapports des missions d’observations internationales d’être "idéologiquement orientés", pour avoir prétendu que les élections s’étaient déroulées de façon satisfaisante selon les normes universelles, hormis quelques irrégularités ci et là.
Mais, à tort ou à raison, dans les cités de Kinshasa, on pense que la tricherie a été la norme. Et l’abbé de mentionner dans une lettre ouverte, une anthologie des irrégularités : doublons, omissions, remise de cartes d’électeurs à des enfants, à des policiers, à des militaires et des étrangers, bulletins déjà cochés, mise à l’écart de témoins dans certains bureaux de vote, kidnapping d’urnes par des éléments armés, etc.
Plus de 20 000 hommes en armes ont été déployés depuis lundi dans Kinshasa. Paradoxalement on dirait qu’à l’heure de la proclamation des résultats, le pouvoir et les ambassades qui, confie un observateur n’ont pas réagi face à ce qu’il décrit comme une "préparation opaque" du scrutin, craignent la réaction de la rue. Etrangement, c’est le perdant annoncé, Tshisekedi qui joue les bons princes. Naguère, il avait déclaré que si Kabila restait en place après le 6 décembre, jour anniversaire de sa prestation de serment en 2006, le chef de l’Etat sortant serait illégitime. Là, soudain, "Tshitshi" ne met plus la pression. Selon son porte-parole, Albert Moleka "les Congolais peuvent même attendre plus de deux jours pour voir les résultats des urnes mais pas les résultats concoctés par un serveur". Une dernière chance à la Ceni de s’amender.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/705155/la-peur-change-de-camp-en-rdc.html
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Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
RDC : résultats imminents
http://www.voxafrica.com/vod/videos/?v=0_jc2b5gvp&p=1&PHPSESSID=98e4a84fc927e17b6907f8b7d372a03b
http://www.voxafrica.com/vod/videos/?v=0_jc2b5gvp&p=1&PHPSESSID=98e4a84fc927e17b6907f8b7d372a03b
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Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
Je recopie des extraits du chat sur facebook que j'ai eu avec un compatriote, religieux catholique, étudiant à Lusaka,en Zambie:
ici en Zambie, pour passer de coq à l'ane, l'Eglise avait demandé au president sortant de ne pas truqué car ils avaient des résultats.chez Eklezia ya ba bourgeoismawa plein
tu veux dire les élections qui ont porté au pouvoir sata
oui
chez nous on a des répus et des ventrus qui adorent bien le parfum des religieusesle pragmatisme anglophone confronté au blabla francophone
L'archevêque de Lusaka et le cardinal sont partis vooir Rupia Banda pour lui enjoindre qu'ils denonceront toute fraudeIci, l'Eglise catholique............ RESPECT!
c'est pas de coq à l'âne puisque nous sommes dans le sujetla différence ce que banda n'est pas belliqueux. Il n'est pas un ancien enfant soldat. chez nous papitsho va vous menacer de vous zigouiller
ici en Zambie, pour passer de coq à l'ane, l'Eglise avait demandé au president sortant de ne pas truqué car ils avaient des résultats.chez Eklezia ya ba bourgeoismawa plein
tu veux dire les élections qui ont porté au pouvoir sata
oui
chez nous on a des répus et des ventrus qui adorent bien le parfum des religieusesle pragmatisme anglophone confronté au blabla francophone
L'archevêque de Lusaka et le cardinal sont partis vooir Rupia Banda pour lui enjoindre qu'ils denonceront toute fraudeIci, l'Eglise catholique............ RESPECT!
c'est pas de coq à l'âne puisque nous sommes dans le sujetla différence ce que banda n'est pas belliqueux. Il n'est pas un ancien enfant soldat. chez nous papitsho va vous menacer de vous zigouiller
Decamo Fils
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
KINSHASA – Kabila réélu président ! C’est le titre qui fleurira dans quelques heures, minutes ou secondes dans tous les journaux du globe. Hold up ? La question semble être juste et révélatrice du manque d’indépendance de l’Afrique.
La République démocratique du Congo connaîtra son épilogue, certainement triste, aujourd’hui ou tôt demain matin. Etienne Tshisekedi l’opposant congolais sera probablement le grand “perdant” de l’élection présidentielle qui vient de se dérouler au Congo-Kinshasa, ex Zaïre. Quant à Kabila, lui, il sera désigné président par la Cour suprême.
http://kamerunscoop.wordpress.com/2011/12/08/congo-rdc-kabila-reelu-president/
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: RDC : Jour J pour les résultats de la présidentielle
RD Congo: La publication des résultats a 11h heure ya Kin.
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Mathilde
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